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FR2902034
A1
PINCE A FREIN AUTOAJUSTABLE
20,071,214
Arrière plan de l'invention Cette invention concerne des pinces, et plus particulièrement une qui permet de préfixer la force de serrage engendrée par le dispositif. Les pinces à ajustement automatique, ou autoajustables, sont connues. De telles pinces comprennent des mâchoires qui sont autoajustables selon la taille de la pièce à oeuvrer qui doit être prise entre les mâchoires. Des exemples de telles pinces autoajustables sont divulgués dans le brevet US 6,065,376 et le brevet US 6,279,431. On connaît aussi des pinces à frein qui incorporent un mécanisme ou une tringlerie de verrouillage avec bascule composite à dépassement de point mort, grâce à laquelle, quand la mâchoire mobile de la pince est ajustée pour saisir une pièce à oeuvrer fermement entre la mâchoire mobile et la mâchoire fixe et que les poignées sont fermement comprimées, le mécanisme à bascule verrouille l'outil à main sur la pièce à oeuvrer. Des exemples de ce type de pince sont divulgués dans les brevets US 5,056,385 et US 6,626,070 (pince à frein commercialisée sous la marque VISE-GRIP). Des pinces à frein autoajustables sont aussi connues. De telles pinces incluent des mâchoires qui sont autoajustables en accord avec la taille de la pièce à oeuvrer qui doit être serrée entre les mâchoires, et qui utilisent un mécanisme de verrouillage à bascule composite à dépassement de point mort pour fermement serrer la pièce à oeuvrer. Un exemple de telles pinces est divulgué dans le brevet US 6,941,844. Un autre exemple d'une telle pince est divulgué dans le brevet US 6,591,719. Les pinces à frein autoajustables ne sont pas toutes capables de produire les forces de serrage élevées que l'on attend de pinces à frein, et certains modèles sont susceptibles de transmettre des forces en retour qui peuvent forcer par inadvertance l'ouverture de la pince sous des charges élevées. Ainsi, il est désirable de disposer de pinces à frein autoajustables perfectionnées. 1 Sommaire de l'invention Dans un mode de réalisation, la pince à frein autoajustable de la présente invention inclut un assemblage fixe ayant un corps qui forme une poignée fixe et une plaque, ou mâchoire fixe, est supportée à une de ses extrémités. Un levier, ou poignée mobile, est connecté en pivotement au corps. Une mâchoire mobile est supportée en pivotement sur le corps au niveau d'une connexion à pivot coulissant et à verrouillage, grâce à quoi la mâchoire mobile est autorisée à venir se fermer sur une pièce à oeuvrer disposée entre les mâchoires pour assurer un autoajustement des mâchoires pour des pièces à oeuvrer de tailles différentes. La connexion à pivot coulissant et à verrouillage inclut un loquet fixé sur la mâchoire mobile par un premier pivot, de sorte que le pivot et le loquet sont mobiles à l'intérieur d'une fente formée dans le corps. Le loquet peut être doté de dents tournées vers l'avant pour engager une crémaillère sur une bordure antérieure de la fente pour assurer un engagement sélectif entre ces dents. Le loquet est normalement dégagé vis-à-vis de la crémaillère et il engage la crémaillère quand les mâchoires vierment en contact avec une pièce à oeuvrer. La crémaillère peut inclure un premier groupe de dents et un second groupe de dents qui s'étendent parallèlement les unes aux autres le long de la bordure antérieure de la fente. Le premier groupe de dents et le second groupe de dents peuvent être engagés chacun par les dents du loquet. Les dents du premier groupe de dents peuvent être décalées par rapport aux dents du second groupe de dents à raison de 1/2 du pas. Il en résulte que le pas des dents de la crémaillère est effectivement réduit de la moitié sans faire des dents de plus petite taille ni réduire le pas effectif des dents. 11 est prévu une tringlerie qui connecte la mâchoire mobile, le levier d'actionnement et le corps de manière à transmettre une force appliquée aux poignées de la pince vers les mâchoires et pour verrouiller les mâchoires dans la position serrée sur la pièce à oeuvrer. La tringlerie 2 permet de préfixer l'angle entre les tringles pour commander ainsi la force de serrage appliquée sur la pièce à oeuvrer. La tringlerie permet également de maintenir la force de serrage préfixée sur des pièces à oeuvrer différentes par des opérations de serrage et de desserrage répétés de la pince. La mâchoire mobile est attachée sélectivement sur la tringlerie dans l'une de deux positions, de telle sorte que l'espace entre les mâchoires peut être ajusté pour recevoir des pièces à oeuvrer relativement plus grandes ou plus petites. L'espace des mâchoires est ajusté d'une manière telle que le fonctionnement de la tringlerie n'est pas affecté par la position de la mâchoire mobile. Brève description des dessins 15 La figure 1 est une vue en élévation latérale de la pince à frein autoajustable de la présente invention, les mâchoires étant montrées dans la position totalement ouverte ; la figure 2 est une vue en élévation latérale de la pince montrée dans la 20 figure 1, avec les mâchoires dans la position totalement fermée et verrouillée ; la figure 3 est une vue en élévation latérale de la pince montrée dans la figure 1, avec les mâchoires fermées et verrouillées sur un objet de grande taille, montrant la tringlerie plus en détail ; 25 la figure 4 est une vue en perspective de la pince montrée dans la figure 1, les mâchoires étant ouvertes et montrant la tringlerie plus en détail ; la figure 5 est une vue en perspective des crémaillères du pivot coulissant à verrouillage ; et la figure 6 est une vue en élévation latérale de la pince, similaire à la 30 figure 1, avec les mâchoires ouvertes et montrant la tringlerie plus en détail. Description détaillée des modes de réalisation de l'invention En se référant aux figures 1 à 6, celles-ci montrent un mode de réalisation de la pince à frein autoajustable 10 de l'invention, comprenant un assemblage fixe incluant un corps 12 avec une poignée fixe 12 à l'une de ses extrémités. L'autre extrémité 16 supporte une plaque ou mâchoire fixe 18. La mâchoire fixe 18 peut être réalisée de façon intégrale avec le corps 12, ou bien elle peut être un élément séparé qui est connecté rigidement avec le corps. Dans le mode de réalisation illustré, le corps 12 est montré sous la forme d'un élément séparé et identifiable par rapport à la mâchoire fixe 18. Lorsque le corps 12 et la mâchoire fixe 18 sont formés intégralement l'un avec l'autre, une ligne de démarcation claire peut ne pas être visible entre ces éléments, de sorte que les éléments ici divulgués comme étant agencés sur le corps peuvent dans certains modes de réalisation être agencés sur une portion de la structure de mâchoire ou sur une zone de transition entre la mâchoire et le corps. Le mécanisme ici décrit en se référant aux figures peut être appliqué à des outils comme des pinces, des tenailles, des pinces à long bec, des pinces spéciales ou d'autres dispositifs de production de serrage/couple, et les mâchoires peuvent avoir des configurations différentes conçues pour la fonction spécifique. Une mâchoire mobile 20 est supportée en pivotement sur le corps 12 via un premier pivot 22, qui constitue une connexion à pivot coulissant et à verrouillage. Un levier d'actîo n nement 40 est connecté au corps 12 au niveau du pivot coulissant 44. Un mécanisme de tringlerie à trois tringles, ou mécanisme à bascule, qui comprend une tringle antérieure 60, une tringle médiane 70 et une tringle arrière 80, convertit le mouvement du levier 40 en un mouvement d'ouverture et de fermeture de la mâchoire 20 et verrouille la mâchoire 20 dans la position serrée par rapport à la mâchoire fixe 18, comme cela sera décrit ci-après. La connexion à pivot coulissant et à verrouillage 22 comprend une structure de loquet 24 fixée sur la mâchoire mobile 20 par une tige de pivot 28. Dans un mode de réalisation, le loquet comprend un premier loquet 24a qui est placé sur un côté de la mâchoire mobile 20 et un second loquet 24b (montré dans la figure 5) situé sur le côté opposé de la mâchoire mobile 20. La structure de loquet 24 est mobile à l'intérieur de la fente 30 qui s'étend dans le corps 12 généralement transversalement au corps 12, de telle façon que la structure de loquet 24 est capable de se déplacer en va-et-vient dans la fente 30. Le loquet 24a est doté de dents 32 tournées vers l'avant pour engager des crémaillères 34a et 34b (figure 5) formées sur la bordure avant de la fente 30. Un ressort de traction 36 est connecté entre la mâchoire mobile 20 et la tringle médiane 70 pour solliciter la structure de loquet 24 qui porte la mâchoire mobile en éloignement des crémaillères 34a et 34b, de sorte que les dents 32 du loquet sont normalement dégagées vis-à-vis des dents 34a et 34b des crémaillères. Lorsque le levier 40 est déplacé vers le corps 12, la structure de loquet 24 se déplace dans la fente 30 pour espacer automatiquement la mâchoire mobile 20 à la distance correcte vis-à-vis de la mâchoire fixe 18 pour la taille de la pièce à oeuvrer. La structure de loquet 24 se déplace dans la fente 30 jusqu'à ce que la mâchoire mobile 20 vienne en contact avec la pièce à oeuvrer. Quand la mâchoire mobile 20 vient en contact avec la pièce à oeuvrer, une poursuite du mouvement du levier 40 déplace la mâchoire mobile 20 vers la gauche, comme on le voit dans la figure 1, de sorte que les dents 32 sur le loquet 24a sont forcées en engagement avec les crémaillères 34a et 34b pour "verrouiller" le loquet 24 en position, fixant ainsi l'emplacement du pivot 28. Une fois que les loquets 24a et 24b engagent les crémaillères 34a et 34b, la structure de loquet 24 ne peut plus se déplacer dans la fente 30, de sorte qu'une poursuite du mouvement du levier d'actionnement 40 a pour résultat une rotation de la mâchoire mobile 20 autour de la tige de pivot 28 (dans le sens des aiguilles d'une montre à la figure 1). Lorsqu'on applique une force plus intense sur le levier 40, on applique une force de serrage plus intense sur la pièce à oeuvrer au moyen des mâchoires 18 et 20. La taille et le pas des dents déterminent la distance incrémentale entre des positions adjacentes de la structure de loquet 24 dans la fente 30. Plus le pas est important, plus importante sera la distance entre les positions adjacentes du loquet. Le pas est défini comme étant la distance entre des dents adjacentes. Sur la même distance, des dents de grande taille ayant un grand pas permettent un plus petit nombre de positions, espacées par des incréments plus larges, que des dents plus petites ayant un pas plus petit. Plus cette distance incrémentale est importante, moins l'ajustement de position des mâchoires sera précis. Pour des pièces à oeuvrer ayant la même taille, lorsque les dents 32 du loquet engagent les dents de la crémaillère 34a, les dents du loquet peuvent "s'accrocher" et s'engager dans l'une quelconque parmi deux ou trois dents adjacentes sur la crémaillère. Si le pas des dents est important, la différence de force appliquée par les mâchoires sur une pièce à oeuvrer en raison de l'engagement du loquet avec une dent, par rapport à l'engagement avec une dent adjacente, sera importante. Une façon de résoudre ce problème est d'utiliser des dents qui sont relativement petites et de prévoir que le pas des dents soit aussi relativement petit. Dans un tel agencement, la différence quant à l'écartement des mâchoires en raison de l'engagement du loquet avec une dent de la crémaillère au lieu d'une dent adjacente de la crémaillère est minimisée. Un problème avec une telle approche, c'est que des petites dents peuvent être relativement difficiles à usiner. Un autre problème, c'est que des dents plus petites sont relativement plus fragiles que des dents plus grandes, et qu'elles vont plus vraisemblablement faire défaillance sous charge. Un autre problème avec des dents de petite taille, c'est que les dents sont plus aisément encrassées avec de la saleté et des débris, de sorte que l'engagement des dents peut ne plus être fiable. Pour éviter ces problèmes, tout en assurant cependant une petite distance incrémentale entre positions adjacentes du loquet sur la crémaillère, on utilise deux crémaillères 34a et 34b. La crémaillère 34a et la crémaillère 34b s'étendent parallèlement l'une à l'autre le long de la bordure antérieure de la fente 30. Le groupe de dents de la crémaillère 34a et le groupe de dents de la crémaillère 34b peuvent comprendre des dents de taille relativement grande, et les dents de chaque crémaillère peuvent avoir la même taille et la même forme et présenter le même pas. Les dents de la première crémaillère 34a peuvent être décalées des dents de la seconde crémaillère 34b d'une distance allant jusqu'à la moitié du pas. Ainsi, dans le mode de réalisation illustré, les pointes des dents de la crémaillère 34a sont alignées avec les vallées des dents de la crémaillère 34b. Les dents du loquet 24a engagent les dents de la crémaillère 34a et les dents de l'autre loquet engagent les dents de la crémaillère 34. Étant donné que les dents des crémaillères 34a et 34b sont décalées, la distance entre positions adjacentes du loquet 24 est réduite de la moitié. Il en résulte que le pas des dents des crémaillères est effectivement réduit à raison de la moitié, sans faire des dents plus petites ni réduire le pas réel des dents. Il existe suffisamment de jeu entre les loquets 24a, la tige 28, et la mâchoire 20 pour permettre au loquet de venir se loger dans les dents décalées des deux crémaillères 34a et 34b. Dans une variante de réalisation, les dents des loquets et des crémaillères peuvent être éliminées et la structure de loquet 24 peut être verrouillée en position dans la fente 30 en utilisant un engagement à friction entre la bordure de la fente et les loquets. Spécifiquement, lorsque les mâchoires viennent en contact avec une pièce à oeuvrer, la mâchoire mobile 20 est déplacée vers la gauche, comme on le voit dans la figure 1, jusqu'à ce que la structure de loquet vienne en contact avec la bordure frontale de la fente 30. Quand les loquets viennent en contact avec la bordure frontale de la fente 30, le loquet est mis en rotation de telle sorte que l'extrémité opposée du loquet vient en contact avec la bordure postérieure de la fente 30. Par un dimensionnement correct des loquets, les loquets viennent se coincer eux-mêmes dans la fente 30, fixant de ce fait la position du pivot 28. Le levier d'actionnement 40 est supporté à son extrémité antérieure 42 sur le corps 12 via un second pivot coulissant 44, dans lequel une tige de pivot 46 est reçue en coulissement à l'intérieur de la fente oblongue 48 dans le corps 12 et est connectée au levier 40. Une fente plus courte 49 est formée dans le levier 40, qui reçoit aussi la tige 46. L'utilisation de deux fentes permet la même distance de déplacement de la tige 46 qu'une unique fente allongée, mais permet une construction plus compacte. Si on le désire, on peut utiliser une seule fente plus longue. L'extrémité arrière du levier d'actionnement 40 constitue une poignée mobile 52 telle qu'un utilisateur peut saisir la poignée stationnaire 14 et la poignée mobile 52 dans une main et, en serrant les poignées, fermer les mâchoires sur une pièce à oeuvrer et verrouiller les mâchoires dans la position fermée ou position de serrage. Quand les poignées sont serrées, la tige de pivot 46 peut se déplacer dans les fentes 48 et 49 lorsque la poignée 52 et pivotée. Cette connexion à pivot coulissante permet d'espacer les poignées de façon plus rapprochée l'une de l'autre dans la position ouverte et a pour effet que le mouvement des mâchoires est plus important par degré de rotation du levier 40 que si l'on utilisait une connexion à pivot stationnaire, réduisant ainsi l'écartement de la main et rendant plus aisé de saisir et de serrer les poignées 14 et 52 à l'aide d'une seule main. Étant donné que la prise d'une main humaine est plus forte quand les doigts de la main ne sont pas largement en extension, la réduction de l'écartement de la main permet d'appliquer une force plus élevée avec l'outil. La tringlerie de verrouillage à bascule inclut une tringle antérieure 60 présentant une extrémité antérieure 62 supportée sur la mâchoire mobile 20 via un troisième pivot 64. Un point médian de la première tringle 60 est supporté sur le levier d'actionnement 40 via un quatrième pivot 66 au niveau d'un point intermédiaire le long du levier d'actionnement 40. L'extrémité arrière 67 de la première tringle 60 s'étend au-delà du quatrième pivot 66. La tringle médiane 70 est connectée en pivotement au niveau d'une portion centrale sur l'extrémité arrière 67 de la première tringle 60 au niveau d'un cinquième pivot 72. L'extrémité arrière 74 de la tringle médiane 70 est connectée en pivotement à la tringle arrière 80 au niveau d'un sixième pivot 82. L'extrémité arrière 84 de la tringle arrière 80 est connectée en pivotement à la poignée stationnaire 40 via un septième pivot 86. Le ressort de traction 36 est connecté entre la mâchoire mobile 20 et l'extrémité de la tringle médiane 70. Le ressort 36 sollicite la mâchoire mobile dans le sens des aiguilles d'une montre autour du troisième pivot 64, de sorte que la structure de loquet 24 est normalement sollicitée hors de l'engagement avec les crémaillères 34a et 34b. Le ressort 36 maintient aussi la connexion de la mâchoire mobile 20 sur le troisième pivot 64. Le pivot 64 comprend une broche 89 montée sur la première tringle 60. La broche 89 est susceptible d'être engagée soit avec la fente 92 soit avec la fente 94 formée dans la mâchoire mobile 20. Quand la broche 89 est engagée dans la fente 92 (figure 2), les mâchoires sont espacées relativement plus loin que lorsque la broche 90 est engagée dans la fente 94 (figure 1). En déplaçant la broche vers l'une ou l'autre des fentes 92 ou 94, on peut faire varier l'espacement entre les mâchoires, de sorte que la pince peut serrer des pièces à oeuvrer relativement plus grandes ou plus petites, respectivement. Pour choisir la fente, on fait tourner la mâchoire mobile 20 dans le sens des aiguilles d'une montre, comme on le voit dans la figure 1, alors que la tringle 60 est maintenue stationnaire, en surmontant ainsi la force du ressort 36 jusqu'à ce que la broche 89 soit enlevée hors de l'une des fentes 92 ou 94. La broche 89 est alors positionnée adjacente à l'autre des fentes et la mâchoire mobile 20 est relâchée. Quand la mâchoire mobile 20 est relâchée, le ressort 36 tire la broche 89 en engagement dans la fente et maintient cet engagement pendant le fonctionnement de la pince. Les sièges des fentes 92 et 94 sont situés sur un arc de cercle centré sur le pivot 28, de sorte que, lorsqu'elle est positionnée soit dans la fente 92 soit dans la fente 94, la broche 89 est située à la même distance du pivot 28. Il en résulte que la position de la première tringle 60 et la géométrie de la tringlerie à bascule sont les mêmes indépendamment de celle des fentes qui est engagée par la broche 89. Ainsi, la géométrie de la tringlerie ne change pas même lorsque l'espacement des mâchoires est changé. Un mécanisme de préréglage à bascule est prévu pour fixer les angles du mécanisme de verrouillage à bascule afin de commander la force générée par les mâchoires sur la pièce à oeuvrer. Le mécanisme de préréglage comprend une projection 88 prévue sur le côté avant d'une tringle arrière 80. Un actionneur de commande 100 est monté de façon ajustable sur la tringle médiane 70, de telle façon qu'il est capable de se déplacer par rapport à la tringle médiane en rapprochement et en éloignement de la tringle arrière 80. L'actionneur de commande 100 peut comprendre une vis de blocage 101 montée ou vissée sur un élément taraudé 103 sur la tringle médiane 70, de telle façon qu'une rotation de la vis de blocage l'amène à se déplacer en rapprochement et en éloignement de la tringle arrière 80. L'actionneur 100 engage la projection 88 quand la pince est dans la position ouverte montrée dans la figure 1. Un ressort de torsion 102 est monté entre le corps 12 et la tringle arrière 80, de telle façon qu'il sollicite la tringle arrière autour du septième pivot 86 dans le sens inverse aux aiguilles d'une montre, comme on le voit dans les figures. La rotation de la tringle arrière 80 autour du pivot 86 amène la tringle médiane 70 à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre autour du sixième pivot 86, de telle sorte que l'actionneur 100 est forcé en engagement avec la projection 88 quand la pince est dans la position ouverte (figure 1). En amenant l'actionneur 100 par extension en direction de la tringle arrière 80, ou par rétraction de l'actionneur 100 en éloignement de celle-ci, on peut changer l'espacement de la tringlerie pour faire varier ainsi l'intensité de la force de serrage générée par la pince. L'espacement de la tringlerie est la distance sur laquelle la tringlerie se déplace depuis la position non verrouillée à la position de serrage verrouillée à dépassement de point mort. Le fonctionnement de la pince pour faire varier la force de serrage sera expliqué en se référant à la figure 6 qui montre la pince dans la position non verrouillée avec les mâchoires totalement ouvertes pour recevoir une pièce à oeuvrer. Les tringles sont dans une relation angulaire prédéterminée les unes par rapport aux autres, en se basant sur la position de l'actionneur 100. Pour serrer une pièce à oeuvrer, les poignées 14 et 52 sont serrées pour déplacer le levier d'actionnement 40 en direction du corps 12. Alors que le levier 40 se déplace vers le corps 12, la mâchoire mobile 20 est déplacée vers la mâchoire fixe 18 avec la structure de loquet 24 qui traverse la fente 30. Étant donné que le ressort 36 sollicite la mâchoire mobile 20 et la structure de loquet 24 vers l'arrière de la pince, les dents des loquets 24a et 24b sont dégagées vis-à-vis des crémaillères 34a et 34b, et la structure de loquet 24 peut se déplacer librement dans la fente 30. Quand les mâchoires 18 et 20 viennent en contact avec la pièce à oeuvrer, la mâchoire mobile 20 est légèrement pivotée dans le sens inverse aux aiguilles d'une montre autour du troisième pivot 64, en surmontant la force antagoniste du ressort 36, jusqu'à ce que les dents des loquets 32a et 32b engagent les crémaillères 34a et 34b. Dans un fonctionnement préféré, la mâchoire 18 devrait venir en contact avec la pièce à oeuvrer avant la mâchoire 20. Comme précédemment expliqué, la structure de loquet 24 peut d'abord engager soit la crémaillère 34a soit la crémaillère 34b. Une fois que la structure de loquet 24 engage soit la crémaillère 34a soit la crémaillère 34b, le mouvement de la structure de loquet 24 dans la fente 30 est arrêté, et une poursuite du mouvement du levier 40 est converti en un mouvement de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre (comme on le voit dans la figure 1) de la mâchoire mobile 20 autour du premier pivot 28, pour appliquer de ce fait une force de serrage augmentée sur la pièce à oeuvrer positionnée entre les mâchoires. Alors que le levier 40 se déplace en direction du corps 12, la tringlerie de verrouillage à bascule est aussi déplacée vers le corps 12. Quand la pièce à oeuvrer est serrée entre les mâchoires 18 et 20 et que l'on applique une force croissante aux poignées 14 et 52, les forces générées sur la tringlerie amènent la tringle médiane 70 à pivoter en éloignement de la tringle arrière 80, de sorte que l'actionneur 100 commence à se séparer de la projection 88. Lorsque la tringle médiane 70 se sépare de la tringle arrière 80, la tringlerie commence à se redresser et la longueur effective de la tringlerie entre les pivots 64 et 86 augmentent. Comme la longueur effective de la tringlerie augmente, on doit appliquer une force croissante sur le levier 40 pour déplacer la tringlerie à la position verrouillée de dépassement de point mort. Cette force est transmise via la pince à la pièce oeuvrer pour augmenter la force de serrage générée par les mâchoires sur la pièce à oeuvrer. La force appliquée au levier 40 déforme également la pince de sorte que l'élasticité de la pince accumule une partie de l'énergie appliquée au levier 40 pour maintenir la pression de serrage sur la pièce à oeuvrer. La force appliquée à la pièce à oeuvrer peut aussi déformer la pièce oeuvrer, selon la rigidité relative de la pièce à oeuvrer. Lorsque le levier 40 est fermé, la force appliquée à la pièce à oeuvrer augmente jusqu'à ce que la tringlerie occupe une position de point mort à laquelle le pivot 64, le pivot 82 et le pivot 86 se trouvent sur une ligne droite (ligne A-A dans la figure 2). Dans cette position, la tringlerie présente sa longueur effective la plus grande (la distance entre le pivot 64 et le pivot 86 est la plus grande) et la charge sur la pince, et par conséquent la force de serrage, est maximisée. Depuis cette position de point mort, la tringlerie va continuer à se déplacer jusqu'à ce que le pivot 82 soit positionné légèrement au-dessus (figure 2) de la ligne A-A entre le pivot 64 et le pivot 86. En d'autres termes, le pivot 82 se déplace au-delà du point mort lorsque l'outil se déplace de la position ouverte à la position fermée. Dans cette position, la pince est verrouillée dans une position de serrage à dépassement de point mort, dans laquelle l'outil va maintenir la force de serrage jusqu'à ce qu'on applique une force sur la tringlerie qui force la tringlerie en retour en-deçà du point mort. L'engagement de l'extrémité antérieure 90 de la tringle arrière 80 avec la tringle médiane 70 limite la distance sur laquelle la tringlerie peut se déplacer au-delà du point mort. Le fait de limiter cette distance maximise les forces appliquées par la pince, tout en assurant l'opération de verrouillage par dépassement de point mort. L'intensité de la force de serrage générée par la pince de l'invention est en relation avec l'angle entre la tringle médiane 70 et la tringle arrière 80, tel que commandé par l'actionneur 100. Plus l'angle a inclus entre la tringle médiane 70 et la tringle arrière 80 est petit, plus l'espacement sera grand et plus intense sera la force générée par la pince sur la pièce à oeuvrer. Par exemple, un angle a de 180 procure une force de serrage égale à zéro étant donné que le la force de serrage augmente lorsque l'angle a diminue. Inversement, plus l'angle entre la tringle médiane 70 et la tringle arrière 80 est important, plus l'espacement sera petit et plus faible sera la force de serrage générée par la pince sur la pièce à oeuvrer. Lorsque cet angle est relativement petit, la distance entre le pivot 64 et le pivot 86 est relativement faible, et la distance entre le pivot 82 et la ligne A-A à dépassement de point mort est relativement importante. Il en résulte que les points de pivotement 64 et 86 doivent circuler sur une distance relativement plus grande lorsqu'ils sont poussés en écartement par la tringlerie pour atteindre la position de dépassement de point mort. Plus cette distance est élevée, plus élevée sera la force que l'outil peut exercer sur la pièce à oeuvrer. Etant donné que cet angle peut être préfixé et commandé par la position de l'actionneur 100, la force exercée par le dispositif peut être préfixée et commandée avant d'appliquer une force de serrage. En outre, la force appliquée par l'outil, une fois que l'angle préfixé est choisi, ne varie pas pour des pièces à oeuvrer de tailles différentes lorsque les pièces à oeuvrer ont une dureté similaire. Cette fonctionnalité fait que les pinces de l'invention sont particulièrement bien appropriées pour des opérations deserrage répétées étant donné que la pince peut être serrée sur diverses pièces à oeuvrer, et enlevée de celles-ci, tout en appliquant une force de serrage sensiblement homogène à toutes les pièces à oeuvrer sans qu'il soit besoin de réajuster manuellement le disposi pour chaque action de serrage. Pour utiliser la pince de l'invention, l'angle préfixé des tringles est fixé par rotation de l'actionneur 100 jusqu'à ce que les tringles 70 et 80 se trouvent à l'angle désiré l'une par rapport à l'autre. La pince est alors appliquée sur une pièce à oeuvrer et une force est exercée sur le levier 40 ce qui ferme les mâchoires sur la pièce à oeuvrer. Lorsque les mâchoires se ferment, la structure de loquet 24 se déplace dans la fente 30. Quand les mâchoires viennent en contact avec la pièce à oeuvrer, les loquets 24a et 24b engagent les crémaillères 34a et 34b, en verrouillant le loquet par rapport au corps 12 pour régler la taille des mâchoires de façon appropriée et automatiquement. Pendant cette opération de réglage de taille, l'angle préfixé des tringles est maintenu. Une poursuite de l'application de la force sur le levier 40 serre les mâchoires sur la pièce à oeuvrer en faisant tourner la mâchoire mobile 20 autour du pivot 64, tout en faisant simultanément tourner la tringlerie vers la position verrouillée à dépassement de point mort. Comme la tringlerie se déplace à la position de dépassement de point mort, la force sur la pièce à oeuvrer augmente alors que les extrémités de la tringlerie s'étendent en éloignement l'une de l'autre, en forçant les pivots 64 et 86 en éloignement. Comme précédemment expliqué, Pintensité de la force générée est une fonction de la quantité de déplacement des tringles, qui est contrôlée par un angle préfixé fixé par l'actionneur 100. Le levier est déplacé jusqu'à atteindre la position de dépassement de point mort dans laquelle il verrouille la pince dans la position serrée. Les mâchoires serrent la pièce à oeuvrer, la force de serrage étant préfixée par l'actionneur 100. Dans cette position, il n'est pas nécessaire que l'utilisateur doive continuer à appliquer une force à la pince. Une fois que le fonctionnement sur les pièces à oeuvrer est terminé, la pince est ouverte pour libérer la pièce à oeuvrer. La pince peut être alors appliquée sur des pièces à oeuvrer ayant une taille différente. Étant donné que la force qui sera générée par la pince a été préfixée par l'actionneur 100, la pince serre les pièces à oeuvrer sans aucun autre ajustement, même si l'espacement de la pièce à oeuvrer est différent. La pince va fonctionner comme décrit ci-dessus pour appliquer sensiblement une force de la même intensité sur les pièces à oeuvrer sans aucun réajustement de la pince pour des pièces à oeuvrer ayant généralement la même raideur ou la même dureté. Cela élimine le besoin, dans les pinces antérieures à frein et autoajustement, de contrôler la force de serrage. Étant donné que la pince présente un autoajustement, les espacements différents des pièces à oeuvrer sont automatiquement pris en compte par le mouvement de la structure de loquet 24 dans la fente 30, même pendant que les mâchoires appliquent une force de serrage sensiblement homogène. Pour appliquer une force de serrage différente, l'actionneur 100 est déplacé pour changer l'angle préfixé a entre la tringle médiane 70 et la tringle arrière 80, comme l'utilisateur le désire. Les pinces de l'invention présentent une utilité dans une large variété d'opérations de serrage et d'application de couple. Pour relâcher la pince depuis la position verrouillée à dépassement de point mort, la tringlerie doit être forcée en retour en passant par la position de point mort jusqu'à la position ouverte de la figure 1. Cela peut être accompli en tirant le levier 40 en éloignement du corps 12. Cependant, la pince de l'invention est capable de produire des forces de serrage élevées, de sorte qu'il peut être difficile, dans certaines applications, de tirer le levier en éloignement du corps 12. Pour diminuer la force requise pour ouvrir la pince, on utilise une connexion à fente pour le quatrième pivot 76, comme on le voit mieux dans les figures 3 et 4. Une fente 110 est formée dans la première tringle 60, et à travers laquelle passe la tige de pivot 66. La fente permet un jeu suffisant dans le système pour qu'une force appliquée au levier 80 en éloignement du corps 12 va aisément ouvrir la pince. Des modes de réalisation spécifiques de l'invention ont été décrits ici. Un homme de métier de compétences ordinaires reconnaîtra que l'invention trouve d'autres applications dans d'autres environnements. De nombreux modes de réalisation sont possibles
La pince à frein (10) autoajustable inclut un assemblage fixe (12) ayant une mâchoire fixe (18) supportée à une extrémité. Une mâchoire mobile (20) est supportée en pivotement sur l'assemblage fixe au niveau d'un pivot coulissant qui inclut un loquet (24) doté de dents (32). Une crémaillère inclut un premier (34a) et un second (34b) groupe de dents décalées les unes des autres de la moitié du pas qui sont engagées par les dents du loquet. Un levier (40) est attaché sur l'assemblage fixe et une tringlerie transmet une force appliquée au levier vers les mâchoires et verrouille les mâchoires dans la position de serrage. La tringlerie permet de préfixer l'angle entre les tringles pour commander grâce à cela la force de serrage appliquée à une pièce à oeuvrer. La mâchoire mobile est attachée sélectivement à la tringlerie dans l'une de deux positions de sorte que l'écartement des mâchoires peut être ajusté sans affecter la géométrie de la tringlerie.
Revendications 1. Pince à frein (10), comprenan : un assemblage fixe (12) qui inclut une première mâchoire (18) ; une mâchoire mobile (20) supportée sur l'assemblage fixe en vue d'un mouvement de rotation par rapport à celuici ; caractérisée en ce qu'elle comprend : un levier (40) connecté en pivotement à l'assemblage fixe, ledit levier étant mobile entre une position ouverte et une position de serrage verrouillée ; et une tringlerie pour verrouiller le levier par rapport à l'assemblage fixe dans la position de serrage, ladite tringlerie comprenant une pluralité de tringles (60, 70, 80), et des moyens pour préfixer l'angle relatif de deux tringles de ladite pluralité de tringles quand ledit levier est dans la position ouverte. 2. Pince à frein (10) selon la 1, caractérisée en ce que ladite mâchoire mobile (20) est en translation par rapport audit assemblage fixe (12). 3. Pince à frein (10) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que lesdits moyens pour préfixer un angle comprennent un élément mobile monté sur l'une desdites tringles et engageant une autre desdites tringles. 25 4. Pince à frein (10) selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que ladite tringlerie comprend une première tringle (60) connectée en pivotement audit levier (40), une seconde tringle (80) connectée en pivotement audit assemblage fixe (12), et une troisième 30 tringle (70) connectée en pivotement à ladite première et à ladite seconde tringle. 5. Pince à frein (10) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que lesdits moyens pour préfixer un angle 35 comprennent un actionneur (100) monté de façon mobile sur ladite20troisième tringle (70) et engageant l'une au moins de ladite première tringle (60) ou ladite seconde tringle (80). 6. Pince à frein (10) selon la 5, caractérisée en ce que ledit actionneur (100) tourne par rapport à ladite troisième tringle (70) pour changer la position de l'actionneur par rapport à la troisième tringle. 7. Pince à frein (10) selon l'une quelconque des 1 à 6, 0 caractérisée en ce qu'elle inclut en outre un ressort (102) sollicitant ladite tringlerie. 8. Pince à frein (10) selon la 5 ou 6, caractérisée en ce qu'elle inclut en outre un ressort (102) sollicitant ladite tringlerie de 15 telle façon que ledit actionneur (100) engage ladite au moins une tringle parmi ladite première (60) et ladite seconde tringle (80). 9. Pince à frein (10) selon la 8, caractérisée en ce que ledit ressort (102) sollicite le levier (40) en éloignement dudit 20 assemblage fixe. 10. Pince à frein (10), comprenant : un assemblage fixe (12) supportant une première mâchoire (18) ; une mâchoire mobile (20) supportée sur l'assemblage fixe en vue d'un 25 mouvement de rotation par rapport à celui-ci ; caractérisée en ce qu'elle comprend un levier (40) connecté en pivotement audit assemblage fixe, ledit levier étant mobile entre une position ouverte et une position de serrage verrouillée et 30 une tringlerie pour verrouiller le levier par rapport à l'assemblage fixe dans la position de serrage, ladite tringlerie comprenant une pluralité de tringles (60, 70, 80), et des moyens pour faire varier la course de la tringlerie. 35 11. Pince à frein (10) selon la 10, caractérisée en ce que la tringlerie peut adopter une première position ouverte et une secondeposition ouverte, et une position centrale fermée, la distance entre ladite première position ouverte et ladite position fermée étant supérieure à la distance entre la seconde position ouverte et la position fermée. 12. Pince à frein (10), comprenant : un assemblage fixe (12) supportant une première mâchoire (18) ; caractérisée en ce qu'elle comprend une mâchoire mobile (20) supportée sur l'assemblage fixe pour un mouvement de va-et-vient et un mouvement de rotation par rapport à celui-ci au moyen d'un loquet (24) supporté pour un mouvement de translation par rapport audit assemblage fixe, ledit loquet incluant des dents (32) pour engager une crémaillère sur ledit assemblage fixe, ladite crémaillère incluant un premier groupe de dents (34a) et un second groupe de dents (34b) ; un levier (40) connecté en pivotement à l'assemblage fixe ; et une tringlerie pour verrouiller le levier par rapport à l'assemblage fixe dans une position de serrage. 13. Pince à frein (10) selon la 12, caractérisée en ce que ledit premier groupe de dents (34a) sont décalées par rapport audit second groupe de dents (34b). 14. Pince à frein (10) selon la 13, caractérisée en ce que 25 ledit décalage est égal à la moitié du pas du premier groupe de dents (34a). 15. Pince à frein (10) comprenant : un assemblage fixe (12) supportant une première mâchoire (18) ; 30 caractérisée en ce qu'elle comprend : une mâchoire mobile (20) supportée sur l'assemblage fixe pour un mouvement de va-et-vient et un mouvement de rotation autour d'un axe par rapport à celui-ci par un loquet (24) supporté pour un mouvement de translation par rapport audit assemblage fixe, ledit loquet incluant 35 des dents (32) pour engager une crémaillère sur ledit assemblage fixe,ladite crémaillère incluant un premier groupe de dents (34a) et un second groupe de dents (34b) ; un levier (40) connecté en pivotement à l'assemblage fixe ; et une tringlerie pour verrouiller le levier par rapport à l'assemblage fixe dans une position de serrage, ladite tringlerie étant mobile entre une première position et une seconde position sur ladite mâchoire mobile. 16. Pince à frein (10) selon la 15, caractérisée en ce que ladite tringlerie est connectée de façon amovible à ladite mâchoire 0 mobile (20) dans la première position et la seconde position. 17. Pince à frein (10) selon la 15 ou 16, caractérisée en ce que ladite tringlerie inclut une tringle (60) connectée audit levier et connectée à ladite mâchoire mobile (20) à la première position et à la 15 seconde position. 18. Pince à frein (10) selon l'une quelconque des 15 à 17, caractérisée en ce que la première position et la seconde position sont à la même distance depuis ledit axe. 19. Pince à frein (10) selon l'une quelconque des 15 à 18, caractérisée en ce que ladite tringlerie ne modifie pas sa géométrie quand la tringlerie est dans la première position ou la seconde position. 25 20. Pince à frein (10), comprenant : un assemblage fixe (12) supportant une première mâchoire (18) ; caractérisée en ce qu'elle comprend : une mâchoire mobile (20) supportée sur l'assemblage fixe pour un mouvement de va-et-vient et un mouvement de rotation par rapport à 30 celui-ci ; un levier (40) connecté en pivotement à la mâchoire mobile ; et une tringlerie pour verrouiller le levier par rapport à l'assemblage fixe dans une position de serrage, ladite tringlerie comprenant une première tringle (60) connectée à ladite mâchoire mobile, une seconde tringle 35 (80) connectée audit assemblage fixe, et une troisième tringle (70) connectant la première tringle et la seconde tringle. 20 21. Pince à frein (10), comprenant : un assemblage fixe (12) incluant une première mâchoire (18) ; une mâchoire mobile (20) supportée sur l'assemblage fixe (12) pour un mouvement de rotation par rapport à celui-ci ; caractérisée en ce qu'elle comprend : un levier (40) connecté en pivotement à la mâchoire mobile, ledit levier étant mobile entre une position ouverte et une position de serrage verrouillée ; et une tringlerie pour verrouiller le levier par rapport à l'assemblage fixe dans la position de serrage, ladite tringlerie comprenant une pluralité de tringles (60, 70, 80), et un moyen pour préfixer l'angle relatif de deux tringles de ladite pluralité de tringles quand ledit levier est dans la position ouverte.15
B
B25
B25B
B25B 7
B25B 7/04,B25B 7/18
FR2889940
A1
FARD A PAUPIERES COMPRENANT DES NACRES
20,070,302
La présente invention a pour objet une composition cosmétique de fard- àpaupières comprenant un phase grasse liquide particulière, ladite composition étant caractérisée par sa brillance. L'invention a aussi pour objet un procédé de maquillage des paupières utilisant la composition. Les fards à paupières sont constituées d'un véhicule approprié et de différentes matières colorantes destinées à conférer un certain effet coloriel au fard et après leur application sur les paupières. Ils peuvent se présenter sous forme aqueuse ou anhydre. De nombreuses compositions de maquillage de ce type se présentent sous forme de poudre compacte comprenant généralement une phase grasse, appelée classiquement liant , et une phase pulvérulente comprenant notamment des agents de coloration (pigments, nacres) et/ou des charges. Le liant a pour fonction principale de garantir une cohésion suffisante de la composition finale, notamment de manière a lui éviter une fragmentation pouvant être provoquée par les chocs et de lui conférer par ailleurs une bonne aptitude au prélèvement. En fait, l'obtention de ces propriétés implique par ailleurs que les autres compo- sants de la composition cosmétique, et en particulier les charges qu'elle contient s'avèrent également appropriées pour une mise en forme de type poudre compacte. On cherche à obtenir des fards à paupières présentant un effet coloriel intense et ce en particulier par l'incorporation d'un taux élevé de pigments, en particulier des nacres. Or, ces nacres sont en général précisément dénuées d'une bonne aptitude à être compactée avec des liants dits classiques et leur présence à un taux élevé dans une fard à paupières sous forme de poudre compacte peut affecter significative-ment la cohésion de la poudre résultante, voire lorsqu'elles sont en quantité impor- tante, rendre impossible l'obtention d'une poudre compacte correspondante au moyen d'une presse mécanique. Il faut alors augmenter le taux de liant pour améliorer le compactage, par exemple à une échelle de 10 % en poids de liant dans la composition, ce qui s'avère généralement préjudiciable à l'aspect de surface qui est alors trop gras. II existe donc un besoin pour une composition cosmétique de type poudre compacte comprenant des quantités importantes de pigments nacrés et présentant un effet coloriel intense, tout en étant pourvue de caractéristiques de cohésion et de délitage satisfaisantes, et ne soit pas par ailleurs contraignante en terme de préparation industrielle. Les inventeurs ont constaté de manière surprenante qu'une telle composition peut être obtenue en utilisant, dans un fard à paupières sous forme de poudre compacte, des agents de coloration particuliers, en particulier des nacres, avec une phase grasse liquide comprenant du polydécène liquide à 25 C associé à une cire sous forme de poudre et/ou une poudre de polyuréthane. Cette association permet l'obtention d'une composition apte à former sur les matières kératiniques un film présentant un effet coloriel intense, en outre, le film de composition obtenu est lisse et homogène et présente une brillance intense. La composition présente une bonne stabilité au stockage, ne s'altère pas au cours du temps lorsqu'elle subit des chocs; elle présente également une bonne aptitude au prélèvement. De façon plus précise, l'invention a pour objet un fard à paupières sous forme de poudre compacte comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, une phase grasse comprenant du polydécène liquide à 25 C, au moins une cire pré-sente totalement ou partiellement sous forme de poudre et au moins un agent de coloration choisi parmi les pigments diffractants, les pigment interférentiels, les particules réféchissantes et leurs mélanges, ledit fard à paupières présentant une brillance à 45 supérieure ou égale à 1000 coûts. Selon un second aspect, l'invention a pour objet un fard à paupières sous forme de poudre compacte comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, une phase grasse comprenant du polydécène liquide à 25 C, au moins une poudre de polyuréthane et au moins un agent de coloration choisi parmi les pigments diffractants, les pigments interférentiels, les particulesréféchissantes et leurs mélanges, ledit fard à paupières présentant une brillance à 45 supérieure ou égale à 1000 coûts. Selon un troisième aspect, l'invention a pour objet un fard à paupières compre- nant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, une phase grasse comprenant du polydécène liquide à 25 C et au moins 51 % d'au moins un agent de coloration choisi parmi les pigments diffractants, les pigments interférentiels, les particules réféchissantes et leurs mélanges. L'invention a aussi pour objet un procédé cosmétique de maquillage des paupières, comprenant l'application sur les paupières, du fard à paupières tel que défini précédemment. L'invention a également pour objet l'utilisation d'un fard à paupières tel que défini précédemment pour l'obtention d'un maquillage, déposé sur les paupières, brillant Brillance La brillance est mesurée selon le protocole suivant: a) Préparation de l'échantillon On prélève le fard à paupières sous forme compactée à l'aide d'un morceau d'éponge du type de celle commercialisée dans le produit Photogénic de Lan- côme qui a été préalablement découpée à l'aide d'un emporte pièce de 18 mm et collée sur un capuchon de stick de conditionnement de rouge à lèvres à l'aide d'un adhésif double face. Le stick comprenant l'échantillon est fixé sur un appareil de délitage (Ref. BIEN 010778) paramétré de la façon suivante: Force appliquée (réglée à l'aide de mas- selotes) : 100g; mouvement des engrenages: position 7/7; nombre de tours: 5. L'échantillon de fard à paupières est étalé via l'appareil sur un morceau de carte de contraste noir mat (Leneta form WP1) recouvert d'une plaquette de Blenderm (3M Santé) de dimension 40mm x 70mm. Le dépôt de fard à paupières est de 0,5 mg/cm2 et présente une épaisseur de 0,35 mm. b) Mesure de la brillance La brilliance du fard à paupières est évaluée par illumination de l'échantillon, pré-paré selon le point a), déposé sur la carte de contraste et mesure de l'intensité lumineuse réfléchie par l'échantillon en fonction de l'angle d'observation, à l'aide d'un Spectrogoniophotomètre GON 360 de la société Instrument Systems. L'angle d'illumination est fixée à 45 , la mesure de l'intensité réfléchie est lue à 45 , avec un temps d'intégration de 1 seconde. La valeur de la brilliance est exprimée en coûts. La fard à paupières selon l'invention présente une brillance à 45 supérieure ou égale à 1000 coûts, de préférence supérieure ou égale à 2000 coûts, encore mieux supérieure ou égale à 2500 coûts, pouvant aller jusqu'à 10000 coûts. Aqent de coloration L'agent de coloration est choisi parmi les pigments diffractants, les pigments interférentiels, les pigments réféchissants et leurs mélanges. Il peut être présent dans le fard à paupières selon l'invention en une teneur allant de 40 à 90% en poids, de préférence allant de 50 à 80% en poids, et mieux de 55 à 70% en poids par rap-port au poids total de la composition, en particulier de 60 à 70% en poids. En particulier, l'agent de coloration est présent en une teneur supérieure ou égale à 51% en poids, de préférence supérieure ou égale 55% en poids, mieux supé- rieure ou égale à 60% en poids, et encore mieux supérieure ou égale à 65% en poids par rapport au poids total de la composition. PIGMENT INTERFERENTIEL L'expression pigment interférentiel désigne un pigment capable de produire une couleur par un phénomène d'interférences, par exemple entre la lumière ré-fléchie par une pluralité de couches superposées d'indices de réfraction différents, notamment une succession de couches de haut et de bas indices de réfraction. Un pigment interférentiel peut par exemple comporter plus de quatre couches d'indices de réfraction différents. Les couches du pigment interférentiel peuvent entourer ou non un noyau, lequel peut présenter une forme aplatie ou non. Les nacres sont des exemples de pigments interférentiels. Nacres Par nacre , il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Comme exemples de nacres, on peut citer les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique notamment du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Il peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. A titre illustratif des nacres pouvant être introduites en tant que pigment interférentiel dans la première composition, on peut citer les nacres de couleur or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous le nom de Brillant gold 212G (Timica), Gold 222C (Cloisonne), Sparkle gold (Timica), Gold 4504 (Chromalite) et Monarch gold 233X (Cloisonne) ; les nacres bronzes notamment com- mercialisées par la société MERCK sous la dénomination Bronze fine (17384) (Colorona) et Bronze (17353) (Colorona) et par la société ENGELHARD sous la dénomination Super bronze (Cloisonne) ; les nacres oranges notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Orange 363C (Cloisonne) et Orange MCR 101 (Cosmica) et par la société MERCK sous la dé- nomination Passion orange (Colorona) et Matte orange (17449) (Microna) ; les nacres de teinte brune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu-antique copper 340XB (Cloisonne) et Brown CL4509 (Chromalite) ; les nacres à reflet cuivre notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Copper 340A (Timica) ; les nacres à reflet rouge notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Sienna fine (17386) (Colorona) ; les nacres à reflet jaune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Yellow (4502) (Chroma-lite) ; les nacres de teinte rouge à reflet or notamment commercialisées par la so- ciété ENGELHARD sous la dénomination Sunstone G012 (Gemtone) ; les nacres roses notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Tan opale G005 (Gemtone) ; les nacres noires à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu antique bronze 240 AB (Timica), les nacres bleues notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Matte blue (17433) (Microna), les nacres blanches à reflet argenté notamment commercialisées par la société MERCK sous la dé-nomination Xirona Silver et les nacres orangées rosées vert doré notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Indian summer (Xirona) et leurs mélanges. On utilise de préférence une matière colorante choisie parmi les nacres, en particulier les micas recouverts d'au moins une couche d'oxyde métallique. Particules réfléchissantes interférentielles Ces particules peuvent être choisies parmi les particules à substrat synthétique enrobé au moins partiellement d'au moins une couche d'au moins un oxyde métallique, choisi par exemple parmi les oxydes de titane, notamment TiO2, de fer notamment Fe2O3, d'étain, de chrome, le sulfate de baryum et les matériaux suivants: MgF2, CrF3, ZnS, ZnSe, SiO2, AI2O3, MgO, Y2O3, SeO3, SiO, HfO2, ZrO2, CeO2, Nb2O5, Ta2O5, MoS2 et leurs mélanges ou alliages. A titre d'exemple de telles particules, on peut citer par exemple les particules comportant un substrat de mica synthétique revêtu de dioxyde de titane, ou les particules de verre enrobé soit d'oxyde de fer brun, d'oxyde de titane, d'oxyde d'étain ou d'un de leurs mélanges comme celles vendues sous la marque REFLECKS par la société ENGELHARD. Pigment goniochromatique Par pigment goniochromatique , on désigne au sens de la présente invention un pigment permettant d'obtenir, lorsque la composition est étalée sur un support, un trajet de couleur dans le plan a*b* de l'espace colorimétrique CIE 1976 qui correspond à une variation Dh de l'angle de teinte h d'au moins 20 lorsque l'on fait varier l'angle d'observation par rapport à la normale entre 0 et 80 , pour un angle d'incidence de la lumière de 45 . Le trajet de couleur peut être mesuré par exemple au moyen d'un spectrogonioréflectomètre de marque INSTRUMENT SYSTEMS et de référence GON 360 GONIOMETER, après que la première composition a été étalée à l'état fluide avec une épaisseur de 300 pm au moyen d'un étaleur automatique sur une carte de contraste de marque ERICHSEN et de référence Typ 24/5, la mesure étant effectuée sur le fond noir de la carte. Le pigment goniochromatique peut être choisi par exemple parmi les structures multicouche interférentielles et les agents de coloration à cristaux liquides. Dans le cas d'une structure multicouche, celle-ci peut comporter par exemple au moins deux couches, chaque couche étant réalisée par exemple à partir d'au moins un matériau choisi dans le groupe constitué par les matériaux suivants: MgF2, CeF3, ZnS, ZnSe, Si, SiO2, Ge, Te, Fe2O3, Pt, Va, AI2O3, MgO, Y2O3, S2O3, SiO, HfO2, ZrO2, CeO2, Nb2O5, Ta2O5, TiO2, Ag, Al, Au, Cu, Rb, Ti, Ta, W, Zn, MoS2, cryolithe, alliages, polymères et leurs associations. La structure multicouche peut présenter ou non, par rapport à une couche centrale, une symétrie au niveau de la nature chimique des couches empilées. Selon l'épaisseur et la nature des différentes couches, on obtient différents effets. Des exemples de structures multicouche interférentielles symétriques sont par exemple les structures suivantes: Fe2O3/SiO2/Fe2O3/SiO2/Fe2O3, un pigment ayant cette structure étant commercialisé sous la dénomination SICOPEARL par la société BASF; MoS2/SiO2/mica-oxyde/SiO2/MoS2; Fe2O3/SiO2/mica- oxyde/SiO2/Fe2O3; TiO2/SiO2/TiO2 et TiO2/AI2O3/Tî02, des pigments ayant ces structures étant commercialisés sous la dénomination XIRONA par la société MERCK (Darmstadt). Les agents de coloration à cristaux liquides comprennent par exemple des silicones ou des éthers de cellulose sur lesquels sont greffés des groupes mésomorphes. Comme particules goniochromatiques à cristaux liquides, on peut utiliser par exemple celles vendues par la société CHENIX ainsi que celles commercialisées sous la dénomination HELICONE HC par la société WACKER. Comme pigment goniochromatique, on peut encore utiliser certaines nacres, des pigments à effets sur substrat synthétique, notamment substrat type alumine, si- lice, borosilicate, oxyde de fer, aluminium, ou des paillettes interférentielles issues d'un film de polytéréphthalate. Le matériau peut en outre comporter des fibres goniochromatiques dispersées. De telles fibres pourront présenter une longueur inférieure à 80 pm par exemple. PIGMENT DIFFRACTANT Par pigment diffractant , on désigne au sens de la présente invention un pig-ment capable de produire une variation de couleur selon l'angle d'observation lors-qu'éclairé par de la lumière blanche, en raison de la présence d'une structure qui diffracte la lumière. Un tel pigment est encore parfois appelé pigment holographique. Un pigment diffractant peut comporter un réseau de diffraction, capable par exemple de diffracter dans des directions définies un rayon de lumière monochromati-25 que incident. Le réseau de diffraction peut comporter un motif périodique, notamment une ligne, la distance entre deux motifs adjacents étant du même ordre de grandeur que la longueur d'onde de la lumière incidente. Lorsque la lumière incidente est polychromatique, le réseau de diffraction va sépa-30 rer les différentes composantes spectrales de la lumière et produire un effet arc-en-ciel. On pourra utilement se reporter concernant la structure des pigments diffractants à l'article Pigments Exhibiting Diffractive Effects d'Alberto Argoitia and Matt Witzman, 2002, Society of Vacuum coaters, 45th Annual Technical Conference Proceedings 2002. Le pigment diffractant peut être réalisé avec des motifs ayant différents profils, notamment triangulaires, symétriques ou non, en créneaux, de largeur constante ou non, sinusoïdaux, en escalier. La fréquence spatiale du réseau et la profondeur des motifs seront choisies en fonction du degré de séparation des différents ordres souhaités. La fréquence peut varier par exemple entre 500 et 3000 lignes par mm. De préférence, les particules du pigment diffractant présentent chacune une forme aplatie, et notamment sont en forme de plaquette. Une même particule de pigment peut comporter deux réseaux de diffraction croisés, perpendiculaires ou non, de même linéature ou non. Le pigment diffractant peut présenter une structure multicouche comportant une couche d'un matériau réfléchissant, recouverte au moins d'un côté d'une couche d'un matériau diélectrique. Ce dernier peut conférer une meilleure rigidité et durabilité au pigment diffractant. Le matériau diélectrique peut alors être choisi par exemple parmi les matériaux suivants: MgF2, SiO2, AI2O3, AIF3, CeF3, LaF3, NdF3, SmF2, BaF2, CaF2, LiF et leurs associations. Le matériau réfléchissant peut être choisi par exemple parmi les métaux et leurs alliages et aussi parmi les matériaux réfléchissants non métalliques. Parmi les métaux pouvant être utilisés, on peut ci-ter Al, Ag, Cu, Au, Pt, Sn, Ti, Pd, Ni, Co, Rd, Nb, Cr, Fe et leurs matériaux, associations, alliages et leur dopage par des terres rares. Un tel matériau réfléchissant peut, seul, constituer le pigment diffractant qui sera alors monocouche. En variante, le pigment diffractant peut comporter une structure multicouche comportant un noyau d'un matériau diélectrique recouvert d'une couche réfléchissante au moins d'un côté, voire encapsulant complètement le noyau. Une couche d'un matériau diélectrique peut également recouvrir la ou les couches réfléchissantes. Le matériau diélectrique utilisé est alors de préférence inorganique, et peut être choisi par exemple parmi les fluorures métalliques, les oxydes métalliques, les sulfures métalliques, les nitrures métalliques, les carbures métalliques et leurs associations. Le matériau diélectrique peut être à l'état cristallin, semi-cristallin ou amorphe. Le matériau diélectrique, dans cette configuration, peut par exemple être choisi parmi les matériaux suivants: MgF2, SiO, SiO2, AI2O3, TiO2, WO, AIN, BN, B4C, WC, TiC, TiN, N4Si3, ZnS, des particules de verre, des carbones de type diamant et leurs associations. En variante, le pigment diffractant peut être composé d'un matériau diélectrique ou céramique préformé tel qu'un minéral en lamelle naturelle, par exemple du mica peroskovite ou du talc, ou des lamelles synthétiques formées à partir de verre, d'alumine, de SiO2, de carbone, d'un oxyde de fer/mica, de mica recouvert de BN, de BC, de graphite, d'oxychlorure de bismuth, et leurs associations. A la place d'une couche d'un matériau diélectrique, d'autres matériaux améliorant les propriétés mécaniques peuvent convenir. De tels matériaux peuvent comporter du silicone, des silicides métalliques, des matériaux semi-conducteurs formés à partir d'éléments des groupes III, IV et V, des métaux ayant une structure cristal-line cubique centrée, des compositions ou matériaux de cermet, des verres semi-conducteurs, et leurs associations variées. Le pigment diffractant utilisé peut notamment être choisi parmi ceux décrits dans la demande de brevet américain US 2003/0031870 publiée le 13 février 2003. Un pigment diffractant peut comporter par exemple la structure suivante: MgF2/AI/MgF2, un pigment diffractant ayant cette structure étant commercialisé sous la dénomination SPECTRAFLAIR 1400 Pigment Silver par la société FLEX PRODUCTS, ou SPECTRAFLAIR 1400 Pigment Silver FG. La proportion en poids du MgF2 peut être comprise entre 80 et 95 % du poids total du pigment. D'autres pigments diffractants sont commercialisés sous les dénominations Meta-Iure Prismatic par la société ECKART . D'autres structures possibles sont Fe/Al/Fe ou Al/Fe/Al. La dimension du pigment diffractant peut être comprise par exemple entre 5 et 25 200 pm, mieux entre 5 et 100 pm, par exemple entre 5 et 30 pm. L'épaisseur des particules de pigment diffractant peut être inférieure ou égale à 3 pm, mieux 2 pm, par exemple de l'ordre de 1 pm. Piqments ou particules réfléchissantes Par particules réfléchissantes , on désigne des particules dont la taille, la structure, notamment l'épaisseur de la ou des couches qui la constituent et leurs natures physique et chimique, et l'état de surface, leur permettent de réfléchir la lumière incidente. Cette réflexion peut, le cas échéant, posséder une intensité suffisante pour créer à la surface de la composition ou du mélange, lorsque celui-ci est appliqué sur le support à maquiller, des points de surbrillance visibles à l'ceil nu, c'est-à-dire des points plus lumineux qui contrastent avec leur environnement en semblant briller. Les particules réfléchissantes peuvent être sélectionnées de manière à ne pas altérer significativement l'effet de coloration généré par les agents de coloration qui leur sont associés et plus particulièrement de manière à optimiser cet effet en terme de rendu de couleur. Elles peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. Ces particules peuvent présenter des formes variées, notamment être en forme de plaquettes ou globulaires, en particulier sphériques. Les particules réfléchissantes, quelle que soit leur forme, peuvent présenter une structure multicouche ou non et, dans le cas d'une structure multicouche, par exemple au moins une couche d'épaisseur uniforme, notamment d'un matériau réfléchissant. Lorsque les particules réfléchissantes ne présentent pas de structure multicouche, elles peuvent être composées par exemple d'oxydes métalliques, notamment des oxydes de titane ou de fer obtenus par synthèse. Lorsque les particules réfléchissantes présentent une structure multicouche, celles-ci peuvent par exemple comporter un substrat naturel ou synthétique, notamment un substrat synthétique au moins partiellement enrobé par au moins une couche d'un matériau réfléchissant notamment d'au moins un métal ou matériau métallique. Le substrat peut être monomatière, multimatériau, organique et/ou inorganique. Plus particulièrement, il peut être choisi parmi les verres, les céramiques, le graphite, les oxydes métalliques, les alumines, les silices, les silicates, notamment les aluminosilicates et les borosilicates, le mica synthétique et leurs mélanges, cette liste n'étant pas limitative. Le matériau réfléchissant peut comporter une couche de métal ou d'un matériau métallique. Des particules réfléchissantes sont décrites notamment dans les documents J P-A-09188830, J P-A-10158450, J P-A-10158541, JP-A-07258460 et J P-A05017710. Toujours à titre d'exemple de particules réfléchissantes comportant un substrat minéral enrobé d'une couche de métal, on peut citer également les particules comportant un substrat de borosilicate enrobé d'argent. Des particules à substrat de verre revêtu d'argent, en forme de plaquettes, sont vendues sous la dénomination MICROGLASS METASHINE REFSX 2025 PS par la société TOYAL. Des particules à substrat de verre revêtu d'alliage nickel/chrome/molybdène sont vendues sous la dénomination CRYSTAL STAR GF 550, GF 2525 par cette même société. On peut également utiliser des particules comprenant un substrat métallique tel que l'argent, l'aluminium, le fer, le chrome, le nickel, le molybdène, l'or, le cuivre, le zinc, l'étain, le magnésium, l'acier, le bronze, le titane, ledit substrat étant enrobé d'au moins une couche d'au moins un oxyde métallique tels que l'oxyde de titane, l'oxyde d'aluminium, l'oxyde de fer, l'oxyde de cérium, l'oxyde de chrome, les oxydes de silicium et leurs mélanges. On peut citer à titre d'exemple les poudres d'aluminium, de bronze ou de cuivre enrobées de SiO2 commercialisées sous la dénomination VISIONAIRE par la société ECKART. Phase grasse liquide La phase grasse liquide présente dans la composition selon l'invention comprend du polydécène liquide à 25 C. Le polydécène peut être notamment du polydécène hydrogéné. Le polydécène a avantageusement un poids moléculaire moyen en poids allant de 800 à 3000, de préférence allant de 1000 à 2500, et préférentiellement allant de 1200 à 2200. Un tel polydécène permet d'obtenir une composition compactée pré-sentant une bonne résistance aux chocs. Comme polydécène, on peut utiliser ceux vendus sous les dénominations: CERAFLOW E par la société SHAMROCK, de poids moléculaire moyen en poids d'environ 1400 - CERAFLOW HE par la société SHAMROCK, de poids moléculaire moyen en poids d'environ 2000 Le polydécène liquide à 25 C peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 1 % à 20 en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 % à 15 % en poids, et préférentiellement allant de 3 % à 10 % en poids. La phase grasse de la composition selon l'invention peut comprendre une huile additionnelle. L'huile additionnelle peut être choisie parmi les huiles utilisées classiquement comme liant dans les poudres compactes. Parmi les huiles additionnel- les utilisables, on peut citer l'huile de soja, l'huile de pépins de raison, l'huile de sésame, l'huile de maïs, l'huile de colza, l'huile de tournesol, l'huile de coton, l'huile d'avocat, l'huile d'olive, l'huile de ricin, l'huile de jojoba, l'huile d'arachide; les huiles d'hydrocarbures, telles que les huiles de paraffine, le squalane, la vase-line; les esters gras, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isodécyle, le laurate d'hexyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate ou le lactate de 2-octyl- dodécyle, le succinate de 2-diéthyl-hexyle, le malate de diisostéaryle, le triisostéarate de glycérine ou de diglycérine, le triethyl hexanoate de glycéryle; les huiles de silicone telles que les polyméthylsiloxanes, les polyméthylphénylsiloxanes, les polysiloxanes modifiés par des acides gras, des alcools gras ou des polyoxyalkylènes, les silicones fluorées, les huiles perfluorées; les acides gras supérieurs tels que l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide béhénique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ou l'acide isostéarique; les alcools gras supérieurs tels que le cétanol, l'alcool stéarylique ou l'alcool oléique. Cire Selon une variante particulière de l'invention, la fard à paupières comprend au moins une cire présente totalement ou partiellement sous forme de poudre, notamment micronisée, pour faciliter sa mise en ceuvre dans la préparation de la composition cosmétique. Par "cire", au sens de la présente invention, on entend un composé gras lipophile, solide à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm Hg, soit 105 Pa), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant en particulier une température de fusion supérieure ou égale à 30 C, notamment supérieure ou égale à 55 C, et pouvant aller jusqu'à 250 C, notamment jusqu'à 230 C, et en particulier jusqu'à 120 C. En portant la cire à sa température de fusion, il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en rétablissant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une re- cristallisation de la cire dans les huiles du mélange. Les valeurs de point de fusion correspondent, selon l'invention, au pic de fusion mesurée à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D.S. C.), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METLER, avec une montée en température de 5 ou 10 C par minute. Les cires, au sens de l'invention, peuvent être celles utilisées généralement dans les domaines cosmétiques ou dermatologiques. Elles peuvent notamment être hydrocarbonées, siliconées et/ou fluorées, comportant éventuellement des fonctions ester ou hydroxyle. Elles peuvent être également d'origine naturelle ou synthétique. A titre illustratif et non limitatif de ces cires, on peut notamment citer: - la cire d'abeilles, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine; la cire de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires microcristallines, les cires de paraffine, les ozokérites, la cire de cérésine, la cire de lignite, les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch, les esters d'acides gras et les glycérides concrets à 40 C et notamment à plus de 55 C, - les cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32, no- tamment l'huile de jojoba hydrogénée, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée et l'huile de lanoline hydrogénée, - les cires de silicones ou les cires fluorées, et - leurs mélanges Parmi les cires utilisables sous forme de poudre, on peut notamment citer les microbilles de cire de Carnauba vendues sous la dénomination Microcare 350 par la société Micro Powders et les microbilles de cire de paraffine vendues sous la dénomination Microease 114S par la société Micro Powders. La cire présente totalement ou partiellement sous forme de poudre peut être pré-sente en une teneur allant de 0,1 à 45% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 à 20% en poids et mieux de 1 à 10% en poids. Phase qrasse solide: La composition selon l'invention comporte, outre la cire sous forme de poudre, au moins une phase grasse comprenant au moins une phase grasse solide, dite en-core liant solide . Par liant solide , on entend au sens de la présente invention une phase grasse dont le point de fusion peut être supérieur ou égal à 30 C, notamment peut aller de 30 à 250 C et en particulier de 30 à 230 C. Cette phase grasse solide peut comprendre au moins un composé choisi parmi les cires dites additionnelles qui ne sont pas sous forme partielle ou totale de pou-20 dre, les savons métalliques et leurs mélanges. Les cires additionnelles peuvent être chosises parmi les cires décrites plus haut. A titre de savons métalliques, on peut notamment citer les savons métalliques 25 d'acides gras ayant de 12 à 22 atomes de carbone, et en particulier ceux ayant de 12 à 18 atomes de carbone. Le métal du savon métallique peut notamment être du zinc ou du magnésium. L'acide gras peut notamment être choisi parmi l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide stéarique, l'acide palmitique. Comme savon métallique, on peut utiliser le laurate de zinc, le stéarate de magnésium, le myristate de magnésium, le stéarate de zinc, et leurs mélanges. - les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exem- ple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium; ces savons, présents généralement sous la forme de parti-cules ayant des dimensions inférieures à 10 pm; Selon une variante particulière de l'invention, la phase grasse solide peut comprendre au moins un savon métallique présent totalement ou partiellement sous forme de poudre. La composition selon l'invention peut comprendre au moins une phase grasse so- lide en une teneur variant de 0,5 à 45% en poids, notamment de 1 à 20 % en poids, et en particulier de 1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Charges Le fard à paupières selon l'invention peut comprendre au moins une charge qui peut être organique ou minérale, de forme sphérique ou lamellaire. La charge incompactable peut être organique ou minérale, de forme sphérique ou 20 lamellaire. Parmi les charges incompactables de forme sphérique, on peut citer: - les microsphères de silice, notamment à porosité ouverte ou, de préférence, les microsphères de silice creuses, telles que les "SILICA BEADS SB 700/HA" ou "SILICA BEADS SB 700" de la société MAPRECOS, ; ces microsphères peuvent être imprégnées d'un actif cosmétique; - les microsphères microporeuses de polymères, qui ont une structure analogue à celle d'une éponge; elles ont, en général, une surface spécifique d'au moins 0,5 m2/g et, en particulier, d'au moins 1 m2/g, ladite surface spécifique n'ayant pas de limite supérieure autre que celle résultant de la possibilité pratique de réaliser des microsphères de porosité très élevée: la surface spécifique peut, par exemple, atteindre 1 000 m2/g ou même davantage. On peut citer les microsphères de polymères acryliques, telles que celles en copolymère d'acrylate réticulé 'Polytrap 6603 Adsorber' de la société RP SCHERER, et celles de polyméthacrylate de méthyle 'MICROPEARL M 100' de la société SEPPIC; - la poudre de polyuréthane telle que la poudre de copolymère de diisocyanate d'hexaméthylène et de triméthylol hexyl lactone vendue sous les dénomination PLASTIC POWDER D-400 et T-7 par la société TOSHIKI; - les microcapsules de polymères qui comportent une seule cavité fermée et forment un réservoir, qui peut contenir un liquide, notamment un actif cosmétique; elles sont préparées par des procédés connus tels que ceux décrits dans le brevet US-A 3 615 972 et EP-A 0 56219. Elles peuvent être réalisées, par exemple, en polymères ou copolymères d'acides, d'amines ou d'esters monomères à insaturation éthylénique, en polymères uréeformaldéhyde, en polymères ou copolymères de chlorure de vinylidène; à titre d'exemple, on peut citer les microcapsules faites de polymères ou copolymères d'acrylate ou de méthacrylate de méthyle, ou en-core de copolymères de chlorure de vinylidène et d'acrylonitrile; parmi ces derniers, on indiquera, notamment, ceux qui contiennent, en poids 20-60% de motifs dérivés de chlorure de vinylidène, 20-60% en poids de motifs dérivés d'acrylonitrile et 0-40% en poids d'autres motifs tels que des motifs dérivés d'un monomère acrylique et/ou styrénique; on peut également utiliser des polymères ou copolymères acryliques réticulés; - les poudres sphériques d'organopolysiloxane réticulés élastomères, notamment décrites dans le document JP-A-02-243612, telles que celles vendues sous la dénomination "TREFIL POWDER E-506C" par la société DOW CORNING. Selon un mode de réalisation particulier, le fard à paupières selon l'invention comprend une poudre de polyuréthane, comme par exemple la poudre de copolymère de diisocyanate d'hexaméthylène et de triméthylol hexyl lactone vendue sous les dénomination PLASTIC POWDER D-400 et T-7 par la société TOSHIKI. La charge incompactable peut être présente en une teneur allant de 0,1 à 45% en poids, notamment de 0,5% à 20% en poids, et en particulier de 1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Comme charges compactables de forme lamellaire, on peut citer: -les talcs ou silicates de magnésium hydratés, notamment sous forme de particules de dimensions généralement inférieures à 40 pm; - les micas ou aluminosilicates de compositions variées et qui se présentent no- tamment sous forme d'écailles ayant des dimensions de 2 à 200 pm, de préférence 570 pm et une épaisseur de 0,1 à 5 pm, de préférence de 0,2-3 pm, ces micas pouvant être d'origine naturelle (par exemple muscovite, margarite, roscoelite, lipidolite, biotite) ou d'origine synthétique; - les argiles telles que les séricites, qui appartiennent à la même classe chimique 10 et cristalline que la muscovite; - le kaolin ou silicate d'aluminium hydraté, qui se présente notamment sous la forme de particules de formes isotropes ayant des dimensions généralement inférieures à 30 m; - les nitrures de bore. Parmi les charges compactables de type lamellaire organique, on peut citer les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène, telles que le CERIDUST 9205 F' de la société CLARIANT. Comme charges compactables de forme sphérique, on peut citer: - les oxydes de zinc et de titane, généralement utilisés sous la forme de particules ayant des dimensions ne dépassant pas quelques micromètres (ou même inférieures à 1 pm dans le cas de l'oxyde de titane) ; - le carbonate de calcium précipité, notamment sous forme de particules de di- 25 mensions supérieures à 10 pm; - le carbonate et l'hydrocarbonate de magnésium; -l'hydroxyapatite. - les poudres de polymères synthétiques non expansés, tels que le polyéthylène, les polyesters (par exemple isophtalate ou téréphtalate de polyéthylène) et les polyamides (par exemple le Nylon), sous la forme de particules ayant des dimensions inférieures à 50 pm; - les poudres de polymères synthétiques, réticulés ou non, sphéronisées, comme les poudres de polyamides telles que les poudres de poly-R-alanine ou de Nylon, par exemple la poudre 'Orgasol' de la société ATOCHEM, des poudres d'acide polyacrylique ou polyméthacrylique, des poudres de polystyrène réticulé par le di- vinylbenzène et des poudres de résine de silicone, et - des poudres de matériaux organiques d'origine naturelle comme les amidons, notamment de maïs, de blé ou de riz. Les charges compactables peuvent être présentes en une teneur allant de 0, 05 à 40% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,1 à 20% en poids. La composition selon l'invention peut comprendre, outre l'agent de coloration choisi parmi, au moins un agent de coloration, dit additionnel, produisant une cou- leur par absorption d'au moins une partie du spectre visible. Une couleur produite par absorption de la lumière est encore qualifiée parfois de couleur chimique, par opposition aux couleurs produites par un phénomène d'interférences, y compris de diffraction, encore appelées couleurs physiques. Le phénomène d'absorption d'énergie lumineuse par l'agent de coloration peut repo- ser sur des transitions électroniques. L'agent de coloration produisant une couleur par un phénomène d'absorption peut être constitué par un pigment organique ou inorganique ou hybride comportant à la fois de la matière organique et de la matière inorganique. L'agent de coloration peut être un composé particulaire ou non. Lorsque l'agent de coloration comporte un colorant, celui-ci peut être choisi parmi les colorants liposolubles et hydrosolubles. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le 13-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC orange 5, le jaune quinoléine. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave et le bleu de méthylène. Les colorants peuvent par exemple représenter de 0,1 à 20 % du poids de la composition, voire de 0,1 à 6 %, lorsque présents. L'agent de coloration peut encore être une laque ou un pigment organique choisi parmi les matériaux ci-dessous et leurs mélanges: - le carmin de cochenille, - les pigments organiques de colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane, - les laques organiques ou sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d'aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane, ces colorants pouvant comporter au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique. Parmi les pigments organiques, on peut notamment citer ceux connus sous les dénominations suivantes: D&C Blue n 4, D&C Brown n 1, D&C Green n 5, D&C Green n 6, D&C Orange n 4, D&C Orange n 5, D&C Orange n 10, D&C Orange n 11, D&C Red n 6, D&C Red n 7, D&C Red n 17, D&C Red n 21, D&C Red n 22, D&C Red n 27, D&C Red n 28, D&C Red n 30, D&C Red n 31, D&C Red n 33, D&C Red n 34, D&C Red n 36, D&C Violet n 2, D&C Yellow n 7, D&C Yellow n 8, D&C Yellow n 10, D&C Yellow n 11, FD&C Blue n 1, FD&C Green n 3, FD&C Red n 40, FD&C Yellow n 5, FD&C Yellow n 6. L'agent de coloration peut être une laque organique supportée par un support organique tel que la colophane ou le benzoate d'aluminium, par exemple. Parmi les laques organiques, on peut en particulier citer celles connues sous les dénominations suivantes: D&C Red n 2 Aluminium lake, D&C Red n 3 Aluminium lake, D&C Red n 4 Aluminium lake, D&C Red n 6 Aluminium lake, D&C Red n 6 Barium lake, D&C Red n 6 Barium/Strontium lake, D&C Red n 6 Strontium lake, D&C Red n 6 Potassium lake, D&C Red n 7 Aluminium lake, D&C Red n 7 Barium lake, D&C Red n 7 Calcium lake, D&C Red n 7 Calcium/Strontium lake, D&C Red n 7 Zirconium lake, D&C Red n 8 Sodium lake, D&C Red n 9 Aluminium lake, D&C Red n 9 Barium lake, D&C Red n 9 Barium/Strontium lake, D&C Red n 9 Zirconium lake, D&C Red n 10 Sodium lake, D&C Red n 19 Aluminium lake, D&C Red n 19 Barium lake, D&C Red n 19 Zirconium lake, D&C Red n 21 Aluminium lake, D&C Red n 21 Zirconium lake, D&C Red n 22 Alumi- nium lake, D&C Red n 27 Aluminium lake, D&C Red n 27 Aluminium/Titanium/Zirconium lake, D&C Red n 27 Barium lake, D&C Red n 27 Calcium lake, D&C Red n 27 Zirconium lake, D&C Red n 28 Aluminium lake, D&C Red n 30 lake, D&C Red n 31 Calcium lake, D&C Red n 33 Aluminium lake, D&C Red n 34 Calcium lake, D&C Red n 36 lake, D&C Red n 40 Aluminium lake, D&C Blue n 1 Aluminium lake, D&C Green n 3 Aluminium lake, D&C Orange n 4 Aluminium lake, D&C Orange n 5 Aluminium lake, D&C Orange n 5 Zirconium lake, D&C Orange n 10 Aluminium lake, D&C Orange n 17 Barium lake, D&C Yellow n 5 Aluminium lake, D&C Yellow n 5 Zirconium lake, D&C Yel- low n 6 Aluminium lake, D&C Yellow n 7 Zirconium lake, D&C Yellow n 10 Aluminium lake, FD&C Blue n 1 Aluminium lake, FD&C Red n 4 Aluminium lake, FD&C Red n 40 Aluminium lake, FD&C Yellow n 5 Aluminium lake, FD&C Yellow n 6 Aluminium lake. Les matériaux chimiques correspondant à chacune des matières colorantes orga- niques citées précédemment sont mentionnés dans l'ouvrage International Cosmetic Ingredient Dictionnary and Handbook , Edition 1997, pages 371 à 386 et 524 à 528, publié par The Cosmetic, Toiletry, and Fragrance Association , dont le contenu est incorporé dans la présente demande par référence. L'agent de coloration peut être un pigment composite, comportant un noyau enro- bé au moins partiellement par une écorce. Piqments composites Un pigment composite selon l'invention peut être composé notamment de particules comportant: - un noyau inorganique, -au moins un enrobage au moins partiel d'au moins une matière colorante organique. Au moins un liant peut avantageusement contribuer à la fixation de la matière colorante organique sur le noyau inorganique. Les particules de pigment composite peuvent présenter des formes variées. Ces particules peuvent être notamment en forme de plaquettes ou globulaires, en particulier sphériques, et être creuses ou pleines. Par en forme de plaquettes , on désigne des particules dont le rapport de la plus grande dimension à l'épaisseur est supérieur ou égal à 5. Un pigment composite peut présenter par exemple une surface spécifique comprise entre 1 et 1000 m2/g, notamment entre 10 et 600 m2/g environ, et en particulier entre 20 et 400 m2/g environ. La surface spécifique est la valeur mesurée par la méthode BET. La proportion massique du noyau peut excéder 50 % par rapport au poids total du pigment composite, par exemple aller de 50 % à 70 %, par exemple de 60 % à 70 Le fard à paupières selon l'invention peut comprendre au moins une charge qui peut être organique ou minérale, de forme sphérique ou lamellaire. Le pigment composite peut être réalisé par exemple par l'un des procédés décrits dans les demandes de brevet européen EP 1 184 426 et EP 1 217 046, dont les contenus sont incorporés ici par référence, avantageusement par le procédé décrit dans la demande EP 1 184 426. Une autre méthode de fabrication d'un pigment composite est décrite dans le bre- vet JP 3286463, qui divulgue un procédé de précipitation en solution. Selon un mode de réalisation, la matière colorante produisant une couleur par ab-sorption d'au moins une partie du spectre visible est présente dans la composition selon l'invention en une teneur inférieure ou égale à 10% en poids, de préférence inférieure ou égale à 5% en poids. C'est pourquoi l'invention a aussi pour objet un fard à paupières comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, une phase grasse comprenant du polydécène liquide à 25 C ladite composition comprenant moins de 10% d'agent de co- loration produisant une couleur par absorption d'au moins une partie du spectre visible. La composition selon l'invention peut être une composition anhydre, c'està-dire une composition contenant moins de 2 % en poids d'eau, voire moins de 0,5 d'eau, notamment moins de 0,2% d'eau, l'eau n'étant pas ajoutée lors de la préparation de la composition mais correspondant à l'eau résiduelle apportée par les ingrédients mélangés. La composition selon l'invention peut comprendre au moins un additif cosmétique choisi dans le groupe formé par les conservateurs, les parfums, les vitamines, les agents hydratants, les agents adoucissants, les filtres solaires, les polymères filmogènes, les séquestrants, les agents alcalinisants ou acidifiants. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telles que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. La composition peut être préparée en mélangeant les ingrédients de la phase pulvérulentes (charges et pigments) puis en ajoutant la phase grasse sous agitation, le mélange étant ensuite broyé et/ou mélangé vigoureusement, éventuellement tamisé, puis versé dans une coupelle et compacté, par exemple à l'aide d'une presse. La composition ainsi obtenue se présente sous forme de poudre compacte. La présente invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants. 20 Exemple 1: Oxydes de fer noir 4 g Talc 0,2 g Triisostérate de glycéryle 8 g (DUB TGIS de Stéarinerie Dubois) 3 g Stéarate de magnésium Microbilles de cire de paraffine 4 g (Microease 114S de Micro Powders) 2 g Poudre de polyuréthane et de silice (PLASTIC POWDER D400 de Toshiki) 8 g Polydécène hydrogéné (Ceraflow E de Shamrock) Conservateurs 0,8 g On a préparé le fard à paupières compacté suivant: Mica / oxyde de fer noir'(MICRONA MATTE BLACK de Merck) 70 g 30 coûts. Exemple 2: On a préparé le fard à paupières compacté suivant: 60 g Alumine enrobée oxyde de titane (XIRONA SILVER de Merck) Talc 15,2 g Triisostérate de glycéryle 7,5 g (DUB TGIS de Stéarinerie Dubois) 3 g Stéarate de magnésium Microbilles de cire de paraffine 4 g (Microease 114S de Micro Powders) 2 g Poudre de polyuréthane et de silice (PLASTIC POWDER D400 de Toshiki) 7,5 g Polydécène hydrogéné (Ceraflow E de Shamrock) Conservateurs 0,8 g La composition compactée a une bonne résistance aux chocs et se délite facile-ment à l'aide d'un applicateur. Le fard à paupières présente une brillance moyenne (à 45 ), mesurée selon le protocole indiqué plus haut, de 4267 +1- 9,9% coûts La composition compactée a une bonne résistance aux chocs et se délite facile-ment à l'aide d'un applicateur. Le fard à paupières présente une brillance moyenne (à 45 ), mesurée selon le protocole indiqué plus haut, de 1017 +1- 3,8%
L'invention a pour objet un fard à paupières comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un agent de coloration choisi parmi les pigments diffractants, les pigments interférentiels, les pigments réféchissants et leurs mélanges, une phase grasse comprenant du polydécène liquide à 25 °C , au moins une cire présente totalement ou partiellement sous forme de poudre et/ou une poudre de polyuréthane, ledit présentant une brillance supérieure ou égale à 1000 coûts.
1. Fard à paupières sous forme de poudre compacte comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, une phase grasse comprenant du polydécène liquide à 25 C, au moins une cire présente totalement ou partiellement sous forme de poudre et au moins un agent de coloration choisi parmi les pigments diffractants, les pigments interférentiels, les particules réféchissantes et leurs mélanges, ledit fard à paupières présentant une brillance à 45 supérieure ou égale à 1000 coûts. 2. Fard à paupières sous forme de poudre compacte comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, une phase grasse comprenant du polydécène liquide à 25 C, au moins une poudre de polyuréthane et au moins un agent de coloration choisi parmi les pigments diffractants, les particules réféchissantes, les pigments interférentiels et leurs mélanges, ledit fard à paupières présentant une brillance à 45 supérieure ou égale à 1000 coûts. 3. Fard à paupières sous forme de poudre compacte comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, une phase grasse comprenant du polydécène liquide à 25 C et au moins 51 % d'au moins un agent de coloration choisi parmi les pigments diffractants, les pigments interférentiels, les pigments réféchissants et leurs mélanges. 4. Fard à paupières sous forme de poudre compacte comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, une phase grasse comprenant du polydécène liquide à 25 C ladite composition comprenant moins de 10% d'agent de coloration produisant une couleur par absorption d'au moins une partie du spectre visible. 5. Fard à paupières selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le polydécène a un poids moléculaire moyen en poids allant de 800 à 3000, de préférence allant de 1000 à 2500, et préférentiellement allant de 1200 à 2200. 6. Fard à paupières selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le polydécène est présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 1 % à 20 en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 % à 15 % en poids, et préférentiellement allant de 3 à 10 % en poids. 7. Fard à paupières selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les pigments diffractants sont choisis parmi: - les pigments monocouche comprenant un matériau réfléchissant choisi parmi les métaux et leurs alliages, - les pigments présentant une structure multicouche comportant une couche d'un matériau réfléchissant choisi parmi les métaux et leurs alliages et aussi parmi les matériaux réfléchissants non métalliques, recouverte au moins d'un côté d'une couche d'un matériau diélectrique. - les pigments composés d'un matériau diélectrique ou céramique préformé tel qu'un minéral en lamelle naturelle, ou des lamelles synthétiques, et leurs mélanges. 10. Fard à paupières selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les pigments interférentiels sont choisis parmi les nacres, les particules ré-fléchissantes interférentielles, les pigments goniochromatiques et leurs mélanges. 11. Fard à paupières selon la précédente, caractérisé en ce que les pigments goniochromatiques sont choisis parmi les structures multicouche interférentielles et les agents de coloration à cristaux liquides. 12. Fard à paupières selon la 8, caractérisé en ce que les nacres sont choisies parmi les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane re-couvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique, les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth, les particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches suc- cessives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques et leurs mélanges. 11. Fard à paupières selon la 8, caractérisé en ce que les particules réfléchissantes interférentielles sont choisies parmi les particules à substrat synthétique enrobé au moins partiellement d'au moins une couche d'au moins un oxyde métallique. 12. Fard à paupières selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les pigments réflechissantes sont choisies parmi les oxydes métalliques, notamment les oxydes de titane ou de fer obtenus par synthèse, - les structures multicouches comprenant un substrat naturel ou synthétique, au moins partiellement enrobé par au moins une couche d'un matériau réfléchissant notamment d'au moins un métal ou matériau métallique. 15. Fard à paupières selon l'une quelconque des 1 ou 2 et 4 à 12, caractérisé en ce que l'agent de coloration est présent en une teneur allant de 40 à 90% en poids, de préférence allant de 50 à 80% en poids, et mieux de 55 à 70% en poids par rapport au poids total de la composition à % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 60 à 70% en poids. 16. Fard à paupières selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé par le fait que l'agent de coloration est présent en une teneur supérieure ou égale à 55% en poids, de préférence supérieure ou égale à 60% en poids par rapport au poids total de la composition. 17. Fard à paupières selon l'une quelconque des 2 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une cire. 18. Fard à paupières selon l'une quelconque des 2 à 14, caractérisé en ce que la cire est présente totalement ou partiellement sous forme de poudre. 17. Fard à paupières selon la 1 et 15, caractérisé par le fait que la cire est une cire de paraffine et/ou de carnauba. 18. Fard à paupières selon l'une des 1 et 15 à 17 caractérisé par le fait que la cire est présente en une teneur en une teneur allant de 0,1 à 45% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 à 20% en poids et mieux de 1 à 10% en poids. 19. Fard à paupières selon l'une quelconque des 1 et 3 à 13, carac- térisé en ce qu'il comprend un poudre de polyuréthane. 20. Fard à paupières selon la 1 ou 19, caractérisé par le fait que la poudre de polyuréthane est une poudre de copolymère de diisocyanate d'hexaméthylène et de triméthylol hexyl lactone. 21. Fard à paupières selon la 2 ou 19, caractérisé par le fait que la poudre de polyuréthane est présente en une teneur allant de 0, 1 à 45% en poids, notamment de 0,5% à 20% en poids, et en particulier de 1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 22. Fard à paupières selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend une phase grasse solide ou liant sec. 23. Fard à paupières selon la précédente, caractérisé par le fait que 25 la phase grasse solide comprend au moins un composé choisi parmi les cires, les savons métalliques et leurs mélanges. 24. Fard à paupières selon la 21 ou 23, caractérisé par le fait que la phase grasse solide représente de 0,5 à 45% en poids, notamment de 1 à 20 en poids, et en particulier de 1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. 25. Fard à paupières selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une charge compactable. 26. Fard à paupières selon la 25, caractérisé par le fait que la charge compactable est présente en une teneur allant de 0,05 à 40% en poids par rap-port au poids total de la composition, de préférence allant de 0,1 à 20% en poids. 27. Fard à paupières selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une charge incompactable. 28. Fard à paupières selon la 27, caractérisé par le fait que la charge incompactable est présente en une teneur allant de 1 à 45% en poids, notamment de 1% à 20% en poids, et en particulier de 1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 29. Procédé de maquillage des paupières comprenant l'application sur les paupières d'un fard à paupières selon l'une quelconque des 1 à 28. 30. Utilisation d'un fard à paupière selon l'une quelconque des 1 à 28 pour l'obtention d'un maquillage, déposé sur les paupières, brillant, homo- gène et/ou présentant une bonne tenue.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1
A61K 8/81,A61Q 1/02
FR2888997
A1
CONTACT ELECTRIQUE ADAPTE POUR UN ROTULAGE
20,070,126
L'invention se rapporte au domaine de la connexion entre des appareils électriques. Plus particulièrement, l'invention concerne la possibilité d'opérer un emboîtement assurant les fonctions électrique et mécanique entre deux parties mobiles relativement d'un bloc de contact, bien que les deux parties ne soient délibérément pas ajustées, de sorte qu'il est possible de les incliner l'une par rapport à l'autre. L'invention trouve une application particulière pour les appareils électriques à haute ou moyenne tension; elle permet de diminuer les coûts lors des opérations de montage/démontage. ÉTAT DE L'ART ANTÉRIEUR Pour la transmission de courant entre des appareillages de haute ou moyenne tension, des blocs de contact comprennent usuellement deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre et connectées à différents éléments de l'appareillage afin d'assurer la transmission du courant électrique. Classiquement, comme illustré par exemple dans FR 2 810 463, une première partie, par exemple une barre munie d'un contact électrique à au moins une extrémité, est mobile en translation pour être connectée à un contact fixe, comprenant habituellement un évidement cylindrique dans lequel la barre s'insère pour être maintenue en position. L'emboîtement de la barre dans le contact fixe du bloc de contact assure ainsi la connexion électrique et le maintien mécanique. Idéalement, les parties mobile et fixe sont parfaitement coaxiales et ajustées pour assurer le meilleur contact électrique possible lorsque les appareils sont assemblés, c'est-à-dire que la barre est emboîtée dans le contact fixe. Mais, compte tenu de la quantité de cycles d'insertion/déconnexion, un désalignement est possible entre les appareils assemblés entre eux, et un jeu entre les deux parties peut être préconisé. Par ailleurs, pour permettre le montage et le démontage des appareils d'un poste moyenne ou haute tension sous enveloppes métalliques, des liaisons démontables apparaissent nécessaires entre ces appareils. Ces liaisons sont généralement constituées d'une virole télescopique et d'une barre démontable: le démontage de la virole télescopique et de sa barre crée un espace entre les appareils, qui permet leur déconnexion. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention propose, parmi autres avantages, de pallier les inconvénients décrits ci-dessus, et de permettre notamment une inclinaison entre le contact fixe et le contact mobile, c'est-à-dire entre la barre et l'évidement de contact. Selon l'invention, cette possibilité de rotulage est exploitée lors des opérations de montage/démontage, pendant lesquelles il est possible d'incliner la barre de connexion par rapport à l'axe du contact fixe, permettant par là l'omission d'éléments télescopiques et de barres démontables. L'invention permet ainsi d'avoir simultanément un contact électrique performant dans un encombrement réduit et une possibilité d'inclinaison entre la barre conductrice de courant et le contact fixe. Grâce à l'invention, un contact électrique performant peut être obtenu dans un encombrement réduit: ce type de contact est en particulier adapté au minimum pour un courant permanent supérieur à 4000 A et un courant de court-circuit de 63 kA pendant 3 s. Plus généralement, l'invention se rapporte à une connexion de deux parties s'emboîtant et mobiles l'une par rapport à l'autre, comprenant des éléments permettant de compenser leur jeu et d'incliner l'une des parties par rapport à l'autre tout en conservant leur fonction. Sous un de ses aspects, l'invention concerne ainsi un bloc de contact comprenant deux parties mobiles relativement, en particulier un tube s'insérant dans un évidement muni d'une saillie. Les dimensions des deux parties sont telles qu'un jeu est présent entre elles, de sorte que les axes des deux parties peuvent ne pas être confondus. Ainsi, la barre peut être inclinée par rapport à la deuxième partie, d'un angle avantageusement de l'ordre de 4 , ou inférieur à 7 . Cette inclinaison, équivalente de fait à un degré de liberté supplémentaire, permet de faciliter l'insertion et le retrait de la partie mobile par une plus grande flexibilité quant aux contraintes d'alignement. Des éléments conducteurs d'électricité et faisant ressort sont présents dans le bloc afin de compenser chacun des jeux entre première et deuxième parties; deux éléments faisant ressort sont localisés dans le même plan radial pour former une paire. Les éléments faisant ressort sont avantageusement positionnés sur une seule des parties du bloc, notamment de chaque côté de la barre ou face à face dans l'évidement (sur la paroi et la saillie intérieure). Avantageusement, il y a plusieurs paires d'éléments faisant ressort réparties autour de la périphérie afin de compenser le jeu de façon homogène autour de l'axe; de préférence, les éléments faisant ressort sont annulaires. Par exemple, les éléments faisant ressort peuvent être des bandes à lamelles ou des ressorts à spires inclinées. Les éléments faisant ressort, habituellement métalliques, peuvent être associés localement à des supports mécaniques de connexion, par exemple trois pièces en polyamide qui permettent de soutenir la barre si nécessaire, évitant la génération de copeaux due au frottement métal contre métal entre la barre et l'évidement, ou entre la barre et la saillie centrale. Sous un autre aspect, l'invention concerne l'utilisation de cette faculté de rotulage dans un dispositif haute ou moyenne tension pour la connexion de contacts électriques. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre et en référence aux dessins annexés, donnés à titre illustratif et nullement limitatifs. Les figures 1A et 1B représentent des blocs de contact selon l'invention. Les figures 2A illustrent un mode de réalisation de l'élément faisant ressort, et la figure 2B montre son intégration dans une paroi. Les figures 3A et 3B représentent un contact selon un mode préféré de réalisation selon l'invention, respectivement en position alignée et en position de rotulage. La figure 4 représente une vue de face et une vue de dessus d'un support mécanique selon un mode préféré de l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Tel qu'illustré sur les figures 1, un bloc de connexion électrique 1 d'un dispositif haute ou moyenne tension comprend deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre. La première partie 2, ou barre, se présente habituellement sous forme d'un tube cylindrique métallique, par exemple en aluminium ou cuivre. De préférence, le tube 2 est de révolution autour d'un axe AA et présente un diamètre externe Dl et un diamètre interne dl, définissant une épaisseur de paroi sensiblement constante, au moins au niveau de la partie d'extrémité s'insérant dans la partie fixe du bloc 1. Par exemple, pour un appareillage électrique haute tension, la barre 2 peut être en aluminium d'épaisseur de 5 à 15 mm, et de diamètre extérieur Dl compris entre 50 et 200 mm, ces dimensions concernant les extrémités de la barre 2 qui peut par exemple également comprendre des protubérances sur sa longueur; la longueur de cette première partie 2 dépend de l'utilisation, elle est généralement de l'ordre de 500 mm, mais peut atteindre 10 m. Lorsque l'appareillage haute ou moyenne tension est assemblé, la première partie 2 est couplée avec un contact qualifié de fixe 4. Cette deuxième partie du bloc de connexion 1 comprend habituellement un support solidarisé à un élément de l'appareillage et muni d'un évidement 6 dans lequel s'insère la barre 2. L'évidement 6 est délimité par une paroi, usuellement cylindrique de révolution autour de son axe BB, dont un anneau cylindrique 8 s'étendant sur une longueur L assure un maintien mécanique de la barre 2; pour l'exemple ci-dessus, la longueur L peut ainsi être de l'ordre de 50 mm. La paroi est dimensionnée de façon à ce que la barre 2 puisse coulisser aisément, c'est-à-dire que le diamètre interne d2 de la partie de paroi de maintien 8 (la plus étroite) est supérieur au diamètre externe Dl de la première partie 2. Par ailleurs, un insert central 10 faisant saillie dans l'évidement 6 est par exemple utilisé pour la connexion électrique en tant que telle. L'insert est de forme et taille adaptées pour que la première partie 2 s'emboîte autour, c'est-à-dire que l'insert 10 s'étend symétriquement autour de l'axe BB de la deuxième partie 4 et que le diamètre externe D2 de l'insert 10 est inférieur au diamètre interne dl de la barre 2. Il doit être entendu que ce mode de réalisation est préféré et que les alternatives usuelles sont possibles: la connexion électrique peut être effectuée sur les parois de l'évidement 6, éventuellement en l'absence d'insert 10; les formes des différents éléments 2, 8, 10 ne sont pas nécessairement cylindriques de révolution mais peuvent comprendre des variantes. Selon l'invention, délibérément, les diamètres des paroi de maintien 8, insert 10 et barre 2 sont choisis de sorte qu'il y ait un jeu entre chaque élément, si possible identique, à savoir d2 - Dl = dl - D2 > O. Par exemple, pour Dl = 130 mm, on peut avoir 131 mm d2 135 mm. Une autre option est D2 = 75 mm, dl = 77 mm, Dl = 97 mm, d2 = 99 mm, L = 45 mm. Afin de maintenir les première et deuxième parties 2, 4 coaxiales, des éléments faisant ressort, notamment conducteurs, sont prévus. Chaque élément faisant ressort est agencé par paire d'éléments 12, 14 se faisant face de chaque côté de la première partie 2, et dans un même plan radial aux axes AA, BB; une paire d'éléments faisant ressort 12, 14 permet de compenser le jeu entre première et deuxième parties 2, 4. Bien que les paires d'éléments 12, 14 faisant ressort puissent être localisées sur les deux parties du bloc 1, avantageusement, afin de simplifier la construction et assurer leur position en vis-à-vis sur un même plan, il est préférable que les paires soient localisées sur la même partie. Par exemple, tel qu'illustré sur la figure 1A, la première partie 2 est une barre usuelle, et les paires d'éléments faisant ressort 12, 14 sont positionnées en vis-à-vis sur la paroi cylindrique 8 et l'insert 10. Il est possible, tel qu'illustré en figure 1B, de positionner les deux éléments faisant ressort 12, 14 de chaque paire sur les faces extérieure et intérieure de la paroi tubulaire de la première partie 2. Les éléments faisant ressort 12, 14 de chaque paire peuvent être identiques ou différents. Ils peuvent s'étendre sur une longueur d'arc variable. Avantageusement, si cette longueur d'arc est inférieure à 180 , une pluralité de paires d'éléments faisant ressort est disposée sur la périphérie du bloc de contact 1 afin que la compensation soit homogène; par exemple, on peut trouver trois paires à 120 l'une de l'autre, ou quatre à 90 , etc. Selon un mode de réalisation préféré, au moins un des éléments faisant ressort 12, 14 est annulaire, c'est-à-dire qu'il recouvre toute la périphérie de la partie concernée, et s'étend sur un plan radial à son axe. Le deuxième élément peut s'étendre sur une longueur d'arc seulement (auquel cas il est possible également de trouver plusieurs paires face à face, en découpant arbitrairement l'élément annulaire), ou de préférence être également annulaire. Un mode de réalisation préféré est l'utilisation de bandes à lamelles, telles que décrites par exemple dans le document EP 1 119 077 et illustrées dans la figure 2A. Ces bandes à lamelles 16 comprennent une bande métallique fine 18 d'une largeur de l'ordre de 26 à 30 mm par exemple; sur cette bande 18 est positionnée une succession de lamelles métalliques de forme triangulaire 20, d'épaisseur inférieure à 5 mm, usuellement faisant saillie du plan de la bande 18 selon un angle maximal inférieur à 90 , et pouvant être abaissées vers la bande 18 en cas de pression. La hauteur de travail des lamelles 20 peut ainsi varier par exemple entre 5 mm de hauteur maximale en position active et 2,5 mm, ou moins. Une telle bande à lamelles 16 est mise en place par insertion dans une gorge 22 qui peut être droite, ou de préférence en T ou en queue d'aronde si les lamelles 20 laissent une partie 18' de la bande libre à chaque extrémité pour son maintien dans la gorge 22: voir figures 1, 2B. L'inclinaison des lamelles 20 permet ainsi de compenser un jeu variable, par exemple de 2,5 mm, tout en conservant un contact électrique. Avantageusement, la bande à lamelles 16 est placée dans une gorge 22 localisée de façon centrale par rapport à la paroi de maintien 8 du bloc de connexion (voir aussi figure 2B). Ainsi par exemple, pour un diamètre d2 = 99 mm, les lamelles précédentes sont intégrées dans une gorge 22 de 30 mm au fond et débouchant sur 1 = 26 mm, localisée à 20 mm de chaque côté de la paroi 8 de longueur L = 70 mm. La profondeur de la gorge 22 est adaptée pour obtenir un angle de rotulage satisfaisant, tout en restant dans la plage de fonctionnement des lamelles. A la place des bandes à lamelles 16, l'élément faisant ressort 12, 14 peut aussi par exemple être un ressort de type canted coil (WO 2004/031595), c'est-à-dire un ressort annulaire à spires inclinées, qui peut également être positionné dans une gorge réalisée dans la partie correspondante; de façon analogue, lors de l'insertion, les spires du ressort s'inclinent plus ou moins pour permettre la connexion. Quelle que soit la solution adoptée pour les éléments faisant ressort, les blocs de contact selon l'invention permettent ainsi une meilleure tolérance d'usinage, tout en assurant les fonctions électrique et mécanique inhérentes à leur nature. Surtout, grâce au bloc selon l'invention, il est en outre possible, tel qu'illustré sur les figures 3, d'incliner la première partie 2 par rapport à la deuxième partie 4, selon un angle a, alors que le bloc de contact 1 est associé, ici par l'intermédiaire 20 d'un support 24, à un appareillage haute ou moyenne tension. Avantageusement, l'angle a permis varie entre 1 et 7 , par exemple 4 , et les différentes dimensions dl, Dl, d2, D2, L sont choisies à cette fin; l'inclinaison peut être effectuée dans tous les sens 25 autour de l'axe BB. Cette possibilité de rotulage permet de réaliser des fonctions de montage et démontage du bloc de connexion plus facilement, et à moindre coût: dans la majorité des cas, il n'est plus nécessaire de disposer de liaisons démontables entre 30 les appareils, constituées en général de viroles télescopiques et de barres démontables. 15 Le fait de disposer des deux contacts 12, 14 permet de réduire l'encombrement global du bloc de contact 1 tout en conservant des performances élevées de transmission de courant et une possibilité de rotulage pour les opérations de montage/démontage. Par exemple, le mode de réalisation ci-dessus (avec Dl = 97 mm) permet la réalisation d'une connexion électrique performante pour un courant permanent supérieur à 4000 A et un courant de court- circuit de 63 kA en 3 s, dans un encombrement réduit, ceci avec une possibilité de rotulage . Afin d'améliorer la fonction de support mécanique de la première partie 2 par la deuxième partie 4, en particulier dans le cas d'éléments faisant ressort 12, 14 annulaires, et surtout de bande à lamelles 16, il est possible d'insérer des renforts, ou supports, 26 au niveau d'un des éléments faisant ressort d'une paire. Un renfort 26 est ainsi illustré en figure 2B; il permet, si nécessaire, de soutenir la barre 2 et évite un frottement métal contre métal entre la barre 2 et l'évidement 6, ou entre la barre 2 et l'insert central 10. Ces supports 26 peuvent être utilisés en particulier pour une barre 2 de masse élevée (certaines peuvent de fait avoir une longueur au moins égale à 10 m). Un support 26 est ainsi inséré dans la gorge 22, grâce à la présence d'une partie de base 28 de longueur et hauteur adaptées à la forme de la gorge 22, c'est-à-dire de fait similaire à la bande 18 de la bande à lamelles 16. A la place des lamelles cependant se trouve une partie de corps 30 plus épaisse qui permet d'incliner une lamelle 20 positionnée de façon adjacente. A titre indicatif, pour la bande précédente, la partie de base 28 est de largeur 30 mm pour une hauteur inférieure à 1,5 mm, et le corps 30 de largeur 1 = 26 mm présente une hauteur maximale h de l'ordre de 3,5 mm. La forme du support 26 est étudiée en fonction de l'élément faisant ressort. Dans le cas des lamelles 20 mentionnées plus haut, une forme telle qu'illustrée, comprenant une partie rectangulaire de hauteur 13 mm sur la largeur 1 = 26 mm et dont une paroi est évidée par une portion de cercle s'est avérée performante. Les renforts peuvent être en matière plastique, par exemple un polyamide comme le PA6; il est souhaitable que la partie pleine soit supérieure à un rectangle 6 x 26 mm2. De préférence, une pluralité de renforts 26, par exemple trois, répartis autour de la circonférence sont utilisés. Ils permettent ainsi de supporter la masse de barres conductrices 2 de grande longueur sans empêcher la fonction de rotulage
Dans une connexion électrique d'un appareillage haute ou moyenne tension, une barre (2) est insérée dans un évidement (6) munie d'une saillie (10). Selon l'invention, les dimensions sont établies pour que les axes (AA, BB) de la barre (2) et de la saillie (10) puissent être inclinés l'un par rapport à l'autre. Des éléments conducteurs faisant ressort (12, 14) établissent la liaison électrique même en cas de rotulage.Un contact électrique performant peut ainsi être obtenu dans un encombrement réduit, ce qui permet d'effectuer des opérations de montage/démontages des appareils électriques sans élément additionnel de type virole télescopique ou barre démontable.
1. Bloc de contact électrique (1) comprenant une première partie tubulaire (2) s'étendant le long d'un premier axe (AA), une deuxième partie (4) comprenant un évidement cylindrique (6) autour d'un deuxième axe (BB) tel que la première partie (2) peut s'insérer dans l'évidement (6), et des moyens (12, 14) de connexion mobile entre les première et deuxième parties (2, 4) adaptés pour, lorsque la première partie (2) est insérée dans l'évidement (6), permettre une inclinaison d'un angle a entre les premier et deuxième axes (AA, BB) tout autour du deuxième axe (BB) et assurer un contact entre les première et deuxième parties (2, 4). 2. Bloc selon la 1 dans lequel l'évidement (6) de la deuxième partie (4) est muni d'un insert (10) y faisant saillie le long du deuxième axe (BB), de sorte que la paroi (8) de l'évidement (6) et l'insert (10) définissent entre eux un espace annulaire dans lequel peut s'insérer la première partie (2), les dimensions externe et interne (Dl, dl) de la première partie (2) étant telles qu'il existe un jeu entre la première partie (2) et la paroi (8) de l'évidement (6), et entre la première partie (2) et l'insert (10), les moyens de connexion mobile (12, 14) assurant le contact entre la première partie (2) et la deuxième partie (4) au niveau de chacun de ces jeux. 3. Bloc selon la 2 dans lequel les moyens de connexion mobile comprennent au moins une paire d'éléments faisant ressort (12, 14) localisés dans les jeux entre les première et deuxième parties (2, 4) sur un même plan radial par rapport à l'un des premier et deuxième axes (AA, BB). 4. Bloc selon la 3 dans lequel les deux éléments faisant ressort (12, 14) de chaque paire sont solidaires de la première partie (2) , localisés de chaque côté, dans le même plan radial au premier axe (AA). 5. Bloc selon la 3 dans lequel les deux éléments faisant ressort (12, 14) de chaque paire sont solidaires de la deuxième partie (4) , localisés dans le même plan radial au deuxième axe (BB) et face à face sur la paroi intérieure (8) de l'évidement (6) et à l'extérieur de l'insert (10). 6. Bloc selon l'une des 3 à dans lequel le jeu entre les deux parties (2, 4) est tel que l'angle d'inclinaison a maximal est inférieur à 7 , de préférence de l'ordre de 4 . 7. Bloc selon l'une des 3 à 6 comprenant une pluralité de paires d'éléments faisant ressort (12, 14) localisées sur le même plan, et réparties autour de l'axe (AA, BB). 8. Bloc selon l'une des 3 à 6 dans lequel les éléments faisant ressort (12, 14) sont annulaires. 9. Bloc selon la 8 dans lequel au moins un élément faisant ressort est une bande à lamelles (16). 10. Bloc selon la 8 ou 9 dans lequel au moins un élément faisant ressort est un ressort annulaire à spires inclinées. 11. Bloc selon l'une des 8 à 10 comprenant au moins un support mécanique de connexion (2 6) . 12. Bloc selon la 11 comprenant trois supports (26) répartis autour de la circonférence. 13. Bloc selon l'une des 11 ou 12 dans lequel les supports mécaniques (26) sont en polyamide. 14. Utilisation, dans un appareillage haute ou moyenne tension, de l'inclinaison axiale entre deux parties (2, 4) mobiles relativement d'un bloc de contact électrique (1) pour pouvoir monter et/ou démonter l'une des deux parties (2) du bloc de contact électrique (1).
H
H01,H02
H01R,H02G
H01R 35,H01R 4,H01R 13,H02G 5
H01R 35/04,H01R 4/48,H01R 13/434,H02G 5/00
FR2896736
A1
DISPOSITIF D'APPUI NOTAMMENT POUR UN VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,803
La présente invention concerne un dispositif d'appui, notamment pour un véhicule automobile. On sait que, pour participer au bon confort d'un véhicule automobile, il peut être prévu de doter ce dernier de dispositifs d'appui comprenant un accoudoir sur lequel un occupant du véhicule (conducteur ou passager) peut venir poser son coude. La position de l'accoudoir peut, dans certaines applications, être réglable. Pour cela, il est connu de prévoir une cinématique de liaison entre l'accoudoir et son support qui permette de positionner l'accoudoir dans une position abaissée ou dans une position relevée. De façon connue, la cinématique peut se présenter sous la forme générale d'un parallélogramme comprenant deux paires de bielles articulées sur l'accoudoir et sur le support. Cette cinématique permet de faire passer l'accoudoir d'une position basse à une position haute. En revanche, il apparaît que l'accoudoir du type précité ne permet qu'un positionnement en position haute ou en position basse, ce qui s'avère insatisfaisant pour de nombreux utilisateurs. Un but de l'invention est de proposer un , permettant un réglage en hauteur 20 selon de multiples positions. Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif d'appui permettant un réglage en hauteur selon de multiples positions tout en étant d'un faible encombrement. Ce dispositif d'appui pour un véhicule automobile comprend un 25 support et un accoudoir relié au support par une cinématique de liaison ; la cinématique de liaison comprend un premier et un second élément oscillant formant avec le support et l'accoudoir un parallélogramme déformable permettant un déplacement de l'accoudoir entre une position basse dans laquelle l'accoudoir est rapproché du support et une position haute dans 30 laquelle l'accoudoir est éloigné du support. Le dispositif d'appui comprend, en outre, des moyens de blocage d'au moins un élément oscillant permettant d'immobiliser l'accoudoir dans sa position basse, dans sa position haute et dans, au moins, une position intermédiaire comprise entre la position basse et la position haute. 35 L'invention propose donc de bloquer l'un des éléments oscillant de la cinématique de liaison interposé entre l'accoudoir et son support de sorte que l'accoudoir puisse occuper une position basse, une position haute et dans au moins une position intermédiaire comprise entre la position basse et la position haute. Cette disposition offre un confort d'utilisation bien supérieur à celui des dispositifs de l'art antérieur. De façon préférée, les moyens de blocage de l'accoudoir permettent un blocage de l'accoudoir dans une pluralité de positions comprises entre la position haute et la position basse. Selon une forme de réalisation avantageuse, les moyens de blocage comprennent au moins un secteur denté associé à l'un des éléments oscillant dans lequel peut être engagé un cliquet mobile entre une position de verrouillage dans laquelle le cliquet est engagé dans le secteur denté et une position de déverrouillage dans laquelle le cliquet est dégagé du secteur denté. Cette disposition permet ainsi de créer une ou plusieurs positions pour l'accoudoir en engrenant le cliquet dans la denture d'un secteur denté. Dans une forme d'exécution de l'invention, le premier élément oscillant peut être constitué de deux flasques entretoisés par une paroi transversale, chacun des flasques présentant un alésage central et un alésage périphérique permettant une liaison respectivement avec le support et avec l'accoudoir, au moins l'un des flasques recevant le secteur denté. Cette disposition participe à la compacité générale du dispositif d'appui selon l'invention puisque le premier élément oscillant embarque la fonction de liaison entre l'accoudoir et son support et la fonction de blocage grâce au secteur denté qui lui est intégré. De plus, chaque flasque peut présenter une forme sensiblement semi circulaire, l'alésage central étant positionné sensiblement au milieu du diamètre et l'alésage périphérique et le secteur denté étant positionnés sur un même rayon. Cette disposition concourt également à limiter l'encombrement puisque l'encombrement de chacun des flasques est limité à un demi cercle. Selon une disposition qui vise également à réduire l'encombrement, le secteur denté peut être orienté en direction de l'alésage central. Pour assurer la commande de moyens de blocage, il peut être envisagé que les moyens de blocage comprennent, en outre, un câble, circulant dans une gaine, dont une extrémité est reliée à un levier de commande et dont l'autre extrémité est reliée au cliquet qui est maintenu en position de verrouillage par un élément élastique. Selon une possibilité, le cliquet est articulé sur le support par une liaison pivot. II peut être envisagé que l'accoudoir soit équipé, sur sa face en regard du support, de chapes de réception des éléments oscillant et que le support soit équipé sur sa face en regard de l'accoudoir de chapes de réception des éléments oscillant. Afin de protéger la cinématique de liaison, l'accoudoir peut être 10 équipé de deux caches latéraux parallèles aux bielles qui masquent la cinématique de liaison. Le second élément oscillant de la cinématique de liaison peut être constitué des deux biellettes entretoisées par une traverse. Pour sa bonne compréhension, l'invention est décrite en 15 référence au dessin ci annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation d'un dispositif d'appui selon celle-ci. Figure 1 est une vue en perspective représentant, de manière éclatée, le dispositif d'appui, Figures 2 à 3 représentent, en coupe longitudinale, le dispositif 20 d'appui dans trois positions respectivement, en position basse, en position intermédiaire, en position haute. En se référant tout d'abord à la figure 1, il apparaît que le dispositif d'appui, selon l'invention, comprend un support 2 et un accoudoir 3 reliés l'un à l'autre par une cinématique de liaison 4. 25 Dans l'exemple représenté, le support 2 est constitué de deux éléments qui s'emboîtent l'un dans l'autre, à savoir une coque extérieure de support 2a et une doublure intérieure de support 2b. Le faut que le support 2 soit constitué de ces deux sous éléments 2a et 2b est propre à la forme de réalisation décrite et résulte 30 essentiellement de contrainte de fabrication puisque chacune de ces pièces est obtenue par moulage de matière plastique. Le support 2 présente une forme de bac allongé sensiblement parallélépipédique avec, sur sa paroi de fond, plusieurs chapes de réception dont la fonction apparaîtra plus loin. 35 En poursuivant la description du dispositif d'appui par son accoudoir 3, il apparaît que l'accoudoir 3 est constitué d'une semelle 3a pouvant être en matière plastique moulé, de forme rectangulaire dont les dimensions correspondent sensiblement à celles du support 2. Dans l'exemple représenté, l'accoudoir 3 est recouvert d'une garniture 3b qui peut être en matériau textile, naturel ou synthétique. La face de l'accoudoir 3, qui est en regard du support 2, est également pourvue de plusieurs chapes dont la fonction apparaîtra plus loin. Interposée entre le support 2 et l'accoudoir 3, le dispositif d'appui présente une cinématique de liaison 4. La cinématique de liaison 4 comprend essentiellement un premier élément oscillant 6 et un second élément oscillant 7. Les termes premier et second, lorsqu'ils sont affectés aux éléments oscillants, sont purement conventionnels et permettent une compréhension plus simple de l'invention. Comme on peut le voir sur la figure 1, le premier élément oscillant 6 est constitué de deux flasques 8a et 8b qui sont reliés entre eux par une paroi transversale 10. Dans l'exemple représenté, chacun des deux flasques 8a et 8b présente une forme sensiblement semi circulaire. Comme on peut le voir sur la figure 1 et sur les figures suivantes, chacun des flasques 8a et 8b est pourvu de deux alésages, à savoir un alésage central 9a, 9b qui traverse chaque flasque 8a, 8b sensiblement au centre de son diamètre et un alésage périphérique 10a, 10b qui se situe à l'une des extrémités du demi cercle. II est à noter que l'un des flasques 8a, 8b est, par ailleurs, pourvu d'un secteur denté 12 qui, dans l'exemple représenté, est centré sur l'alésage centrale 9a et est orienté en direction de l'alésage central 9a; le secteur denté 12 est ainsi un secteur denté interne. Comme on peut le voir sur les figures, chacun des flasques 8a, 8b peut être pourvu de nervures de rigidification 13 qui, dans l'exemple représenté, sont orientées radialement depuis l'alésage central 9a. On note également que le secteur denté 12 est protégé par une paroi semi circulaire 14 qui est centré sur l'alésage central 9a. On peut remarquer que le premier élément oscillant 6 est, dans 35 l'exemple représenté, une pièce unitaire obtenue par moulage de matière plastique. La ciinématique de liaison 4 de l'accoudoir 3 au support 2 comprend, par ailleurs, un second élément oscillant 7 qui, dans l'exemple représenté, se présente sous la forme d'un élément comprenant deux biellettes parallèles 15a et 15b reliées entre elles par une traverse 16. Chacune de biellettes 15a et 15b présente, à ses extrémités, un alésage 17a et 17b. Le second élément oscillant 7 est également un élément en matière plastique pouvant être obtenu par moulage. II est à noter que le dispositif d'appui comprend un élément supplémentaire qui est un cliquet 18. Comme on peut le voir sur les figures, le cliquet 18 se présente sous la forme d'un bras présentant, à l'une de ses extrémités, un alésage et à sa seconde extrémité, une série de dents 19 en arc de cercle pouvant s'engager dans le secteur denté 12 dont le premier élément oscillant 6 est pourvu. La cinématique de liaison 4 est donc reliée, d'une part, à l'accoudoir 3 lui-même grâce à des axes 20 qui sont engagés dans les alésages périphériques 10a et 10b du premier élément oscillant 6 et dans les alésages 17a et 17b dont le second élément oscillant 7 est pourvu. La liaison sur le support 2 est, quant à elle, réalisée par des axes engagés clans les alésages centraux 9a et 9b de chacun des flasques 8a et 8b et dans les alésages des chapes dont le support 2 est pourvu. On pourra noter que sur la figure 1, seul un de ces axes 20 est représenté, pour une meilleure clarté de cette figure. La liaison du cliquet 18 est, quant à elle, assurée par un axe qui assujettit le cliquet 18 au support 2. En se référant aux figures 2 à 3, il apparaît que le cliquet 18 est commandé par un câble 22 dont une extrémité est fixée au cliquet 18 lui-même et dont la seconde extrémité est fixée à un levier 23 qui est embarqué sur la face intérieure de l'accoudoir 3. Le câble 22 circule à l'intérieur d'une gaine 24 qui, dans l'exemple représenté, est fixée sur le support 2 et sur la face intérieure de l'accoudoir 3. Un élément élastique tel qu'un ressort 25 sollicite le cliquet 18 dans sa position de verrouillage. Pour terminer la description dispositif d'appui selon la forme de réalisation représenté sur le dessin, on note la présence de deux caches latéraux 26a et 26b qui sont embarqués sur l'accoudoir 3. Chacun de ces caches latéraux 26a et 26b vient prendre position sur chacune des longueurs de l'accoudoir 3. En fonctionnement, l'accoudoir 3 se comporte de la manière suivante. Si l'on se réfère tout d'abord à la figure 2, on peut voir que le premier élément oscillant 6 est dans une position telle que son diamètre est sensiblement parallèle à l'accoudoir 3 et à la paroi de fond du support 2. Dans cette position, le cliquet 18 est engrené sur l'extrémité du secteur denté 12. La figure 2 permet d'apprécier l'extrême compacité du premier élément oscillant 6 puisque ce premier élément oscillant 6 assure, à la fois, la fonction de liaison du support 2 à l'accoudoir 3 et assure également la fonction de blocage de l'accoudoir 3 par rapport au support 2. Ce très faible encombrement du premier élément oscillant 6 tient notamment au fait qu'il présente, d'une part, une forme semi circulaire et, d'autre part, au fait qu'il embarque un secteur denté 12 dont la denture est intérieure. Lorsqu'un utilisateur souhaite modifier la position de l'accoudoir 3 par rapport au support 2, il peut alors exercer une action sur le levier 23 de façon à agir sur le cliquet 18 pour le dégager du secteur denté 12. On note que, lorsque le levier 23 n'est pas sollicité, le cliquet 18 est sollicité en position de verrouillage, c'est-à-dire en position dans laquelle il est engrené dans le secteur denté 12 par le ressort de compression 25. Lorsque le cliquet 18 n'est plus engrené dans le secteur denté 12, l'accoudoir 3 est alors libre de se déplacer par rapport au support 2 ; la mobilité de l'accoudoir 3 se fait selon une trajectoire déterminée par le premier élément oscillant 6 et le second élément oscillant 7 qui se comportent avec le support 2 et l'accoudoir 3 comme un parallélogramme déformable. L'accoudoir 3 se déplace, alors, selon une trajectoire verticale et longitudinale. Le point tout à fait remarquable du dispositif selon l'invention, est qu'il est possible de positionner l'accoudoir 3 dans une pluralité de positions intermédiaires entre la position basse (illustrée par la figure 2) dans laquelle la position haute (illustrée par la figure 4) qui correspond à la position dans laquelle le premier élément oscillant 6 et le second élément oscillant 7 sont orientés sensiblement perpendiculairement au support 2 et qui, donc, correspond à l'apogée de la trajectoire de l'accoudoir 3 ; le premier élément oscillant 6 et le second élément oscillant 7 son rabattus contre le support 2 et ces positions intermédiaires (l'une de ces positions est illustrée par Ba figure 3) peuvent être obtenues en engrenant le cliquet 18 dans la denture du secteur denté 12. Bien que cela ne soit pas représenté sur le dessin, on peut préciser qu'un ressort peut être placé au niveau de l'alésage central 9a du premier élément oscillant 6 en vue d'assister l'ouverture ou la fermeture de l'accoudoir 3. On peut préciser que, dans l'exemple représenté, le dispositif d'appui peut être positionné au dessus d'un bac de rangement 30 et le dispositif d'appui 1 lui-même peut pivoter par rapport à un axe 31 engagé dans un étrier 32 en vue de dégager l'accès à ce bac de rangement 30. On peut noter que, pour assurer le verrouillage du dispositif d'appui sur le bac de rangement, celui-ci est équipé au niveau de son support 2 de deux leviers de blocage 33. L'invention fournit ainsi un dispositif d'appui qui a une application préférée dans le domaine automobile qui permet le blocage d'un 20 accoudoir 3 dans une multiplicité de positions. On peut noter que quelque soit la position de l'accoudoir 3 par rapport au support 2, la cinématique de liaison 4 est masquée par les caches latéraux 26a et 26b ; cette disposition permet de protéger la cinématique de liaison 4 et empêche qu'un utilisateur ne se pince les doigts 25 dans la cinématique de liaison 4. Le dispositif d'appui selon l'invention offre également un avantage supplémentaire dans la mesure où, en dimensionnant le ressort 25 qui maintient le cliquet 18 dans sa position de verrouillage, on peut gérer une surcharge qui peut s'exercer sur l'accoudoir 3. En cas de 30 charge excessive appliquée sur l'accoudoir 3, par exemple lorsqu'un utilisateur viendrait exercer une pression excessive sur ce dernier, le cliquet 18 peut échapper du secteur denté 12 ; le seuil à partir duquel le cliquet 18 échappe du secteur denté 12 est géré par le tarage du ressort 25. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple non limitatif, mais elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Ce dispositif d'appui pour un véhicule automobile comprend un support (2) et un accoudoir (3) relié au support (2) par une cinématique de liaison (4) comprenant un premier et un second élément oscillant (6, 7) formant avec le support (2) et l'accoudoir (3) un parallélogramme déformable permettant un déplacement de l'accoudoir (3) entre une position basse dans laquelle l'accoudoir (3) est rapproché du support (2) et une position haute dans laquelle l'accoudoir (3) est éloigné du support (2).Selon l'invention, le dispositif d'appui comprend, en outre, des moyens de blocage d'au moins un élément oscillant permettant d'immobiliser l'accoudoir (3) dans sa position basse, dans sa position haute et dans au moins une position intermédiaire comprise entre la position basse et la position haute.
1. Dispositif d'appui pour un véhicule automobile comprenant un support (2) et un accoudoir (3) relié au support (2) par une cinématique de liaison (4) comprenant un premier et un second élément oscillant (6, 7) formant avec le support (2) et l'accoudoir (3) un parallélogramme déformable permettant un déplacement de l'accoudoir (3) entre une position basse dans laquelle l'accoudoir (3) est rapproché du support (2) et une position haute dans laquelle l'accoudoir (3) est éloigné du support (2), caractérisé en ce que le dispositif d'appui comprend, en outre, des moyens de blocage d'au moins un élément oscillant permettant d'immobiliser l'accoudoir (3) dans sa position basse, dans sa position haute et dans au moins une position intermédiaire comprise entre la position basse et la position haute. 2. Dispositif d'appui selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de blocage de l'accoudoir (3) permettent un blocage de l'accoudoir (3) dans une pluralité de positions comprises entre la position haute et la position basse. 3. Dispositif d'appui selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que les moyens de blocage comprennent au moins un secteur denté (12) associé à l'un des éléments oscillant dans lequel peut être engagé un cliquet (18) mobile entre une position de verrouillage dans laquelle le cliquet (18) est engagé dans le secteur denté (12) et une position de déverrouillage dans laquelle le cliquet (18) est dégagé du secteur denté (12). 4. Dispositif d'appui selon la 3, caractérisé en ce que le premier élément oscillant (6) est constitué de deux flasques (8a, 8b) entretoisés par une paroi transversale (10), chacun des flasques (8a, 8b) présentant un alésage central (9a, 9b) et un alésage périphérique (10a, 10b) permettant une liaison respectivement avec le support (2) et avec l'accoudoir (3), au moins l'un des flasques (8a) recevant le secteur denté (12). 5. Dispositif d'appui selon la 4, caractérisé en ce 35 que chaque flasque (8a, 8b) présente une forme sensiblement semi circulaire, l'alésage central (9a, 9b) étant positionné sensiblement au milieudu diamètre et l'alésage périphérique (10a) et le secteur denté (12) étant positionnés sur un même rayon. 6. Dispositif d'appui selon la 4 ou la 5, caractérisé en ce que le secteur denté (12) est orienté en 5 direction de l'alésage central (9a). 7. Dispositif d'appui selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que les moyens de blocage comprennent, en outre, un câble (22), circulant dans une gaine (24), dont une extrémité est reliée à un levier (23) de commande et dont l'autre extrémité est reliée au cliquet (18) 10 qui est maintenu en position de verrouillage par un élément élastique. 8. Dispositif d'appui selon la 7, caractérisé en ce que le cliquet est articulé sur le support (2) par une liaison pivot. 9. Dispositif d'appui selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'accoudoir (3) est équipé, sur sa face en regard du 15 support (2), de chapes de réception des éléments oscillant (6, 7) et en ce que le support (2) est équipé sur sa face en regard de l'accoudoir (3) de chapes de réception des éléments oscillant (6, 7). 10. Dispositif d'appui selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'accoudoir (3) est équipé de deux caches (26a, 26b) 20 latéraux qui masquent la cinématique de liaison (4). 11. Dispositif d'appui selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le second élément oscillant est constitué des deux biellettes (15a, 15b) entretoisées par une traverse (16).
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/75
FR2890411
A1
SYSTEME DE DETERMINATION DU TAUX DE DILUTION DE L'HUILE DE LUBRIFICATION D'UN MOTEUR THERMIQUE DE VEHICULE AUTOMOBILE PAR DU CARBURANT D'ALIMENTATION DE CELUI-CI
20,070,309
La présente invention concerne un système de détermination du taux de dilution de l'huile de lubrification d'un moteur thermique de véhicule automobile. Les lignes d'échappement de véhicule automobile intègrent aujourd'hui des moyens de dépollution, comme par exemple des pièges à NOx et des filtres à particules, qui nécessitent d'être régulièrement purgés ou régénérés. A cet effet, le moteur est alors associé à des moyens de contrôle de son fonctionnement pour basculer celui-ci entre un fonctionnement en mode pauvre standard et un fonctionnement en mode riche de régénération. Dans le mode de fonctionnement en mode pauvre standard, un piège à NOx stocke les oxydes d'azote contenus dans les gaz d'échappement et lorsque ce piège est saturé, sa régénération est déclenchée en basculant le moteur en mode de fonctionnement riche de déstockage des NOx, ou mode deNox, dans lequel le moteur produit et dans la ligne d'échappement des réducteurs, tels que par exemple CO et HC. De même, pour régénérer un piège à NOx empoisonné par des oxydes de soufre communément contenus dans les additifs du carburant, ou pour régénérer un filtre à particules en brûlant les particules de suie qu'il stocke, un moteur est également basculé dans un mode de fonctionnement en mode riche pour libérer dans la ligne d'échappement des hydrocarbures imbrûlés, tels que HC, afin que ces derniers soient catalysés, provoquant ainsi une élévation de température nécessaire à la régénération du piège à NOx ou du filtre à particules. Le basculement du moteur dans un fonctionnement en mode riche est classiquement réalisé en modifiant au moins un paramètre de contrôle du fonctionnement du moteur, c'est-à-dire au moins un paramètre relatif à l'injection de carburant dans les cylindres de celui-ci (quantité, phasage, pression, etc...) et/ou un paramètre de la boucle d'air du moteur (débit d'air, recyclage, pression du turbo compresseur, etc...). En particulier, lors de ce fonctionnement en mode riche de régénération, on utilise une injection tardive de carburant dans les cylindres après le point-mort haut (PMH) de leur cycle. Par exemple, des post-injections 2890411 2 sont appliquées à un ou plusieurs cylindres après leur PMH, ou l'injection principale de carburant dans chacun des ces cylindres est déphasée pour qu'une partie de celle-ci ait lieu après son PMH. Or, ces injections tardives de carburant dans les cylindres après leur point mort haut induisent une dilution de l'huile de lubrification du moteur par ce carburant ainsi injecté tardivement. En effet, une partie infime de celui-ci va alors passer dans le carter moteur via les segments des pistons des cylindres. Or, une telle dilution de l'huile de lubrification engendre une chute de sa viscosité et donc de sa pression, son vieillissement prématuré ou encore une dilution des additifs présents dans celle-ci. On connaît dans l'état de la technique des systèmes de détermination du taux de dilution de l'huile de lubrification du moteur par du carburant tardivement injecté dans celui-ci. De manière classique, de tels systèmes estiment ce taux en fonction des caractéristiques des fonctionnements en mode riche appliqués et de la durée passée par le moteur dans chacun de ses différents types de fonctionnement. Toutefois, de tels systèmes ne tiennent pas compte du type de roulage du véhicule (à l'arrêt, en ville, en ville sévère, sur route, sur autoroute, etc...) pour calculer le taux de dilution. Or, le type de roulage est un critère important ayant une influence directe sur l'état de fonctionnement du moteur et donc sur le taux de dilution de son huile de lubrification. Le but de la présente invention est donc de résoudre ce problème en proposant un système de détermination du taux de dilution de l'huile qui estime celle-ci en fonction du type de roulage courant du véhicule. A cet effet, la présente invention à pour objet un système de détermination du taux de dilution de l'huile de lubrification d'un moteur thermique de véhicule automobile par du carburant d'alimentation de celuici lors d'au moins un fonctionnement du moteur mettant en oeuvre une injection tardive de carburant dans ses cylindres, le système comprenant des moyens d'estimation du taux de dilution en fonction du mode de fonctionnement courant du moteur à partir d'un modèle de variation du taux de dilution, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de détermination du type de roulage courant du véhicule et des moyens de sélection d'au moins un paramètre du modèle de variation du taux de dilution en fonction du type de roulage déterminé. Selon des modes de réalisation particuliers de l'invention, le système comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - les moyens de détermination du type de roulage courant du véhicule comprennent des moyens de calcul d'un critère représentatif du type de roulage en fonction de la vitesse du véhicule et du couple du moteur et des moyens d'estimation du type de roulage courant véhicule en fonction du critère de roulage calculé et d'une cartographie prédéterminée de types de roulage; -le moteur est associé à une ligne d'échappement comportant des moyens de dépollution des gaz d'échappement, le moteur étant adapté pour basculer dans le au moins un fonctionnement mettant en oeuvre une injection tardive de carburant pour la régénération de ceux-ci, les moyens d'estimation du taux de dilution comprennent des moyens de calcul d'une augmentation de ce taux lorsque le moteur est basculé dans le au moins un fonctionnement à partir d'une loi de variation selon la relation: t Oz(t) = JA REF (t) x S(t) x dt 0 où At est l'augmentation du taux de dilution, t est le temps, AxEF est un coefficient de proportionnalité représentatif de la vitesse moyenne d'augmentation du taux de dilution, tenant compte de l'évaporation du carburant contenu dans l'huile de lubrification entre deux applications successives du au moins un fonctionnement et dépendant du au moins un fonctionnement et du type de roulage courant du véhicule, et S(t) est une fonction temporelle représentative de la surconsommation instantanée de carburant par le moteur dans le au moins un fonctionnement, et la valeur du coefficient de proportionnalité AREF est sélectionnée par les moyens de sélection en fonction du type de roulage courant du véhicule déterminé ; -le moteur est associé à une ligne d'échappement comportant des moyens de dépollution des gaz d'échappement, le moteur étant adapté pour basculer dans le au moins un fonctionnement mettant en oeuvre une injection tardive de carburant pour la régénération de ceux-ci, les moyens d'estimation du taux de dilution comprennent des moyens de calcul d'une augmentation de ce taux lorsque le moteur est basculé dans le au moins un fonctionnement à partir d'une loi de variation selon la relation: t Di(t) = jAREF (t) x S(t) x dt 0 où At est l'augmentation du taux de dilution, t est le temps, AxEF est un coefficient de proportionnalité représentatif de la vitesse d'augmentation du taux de dilution dépendant du au moins un fonctionnement et du type de roulage courant du véhicule, et S(t) est une fonction temporelle représentative de la surconsommation instantanée de carburant par le moteur dans le au moins un fonctionnement, et la valeur du coefficient de proportionnalité AREF étant sélectionnée par les moyens de sélection en fonction du type de roulage courant du véhicule déterminé ; -le moteur est associé à une ligne d'échappement comportant des moyens de dépollution des gaz d'échappement, le moteur étant adapté pour basculer dans le au moins un fonctionnement mettant en oeuvre une injection tardive de carburant pour la régénération de ceux-ci, les moyens d'estimation du taux de dilution comprennent des moyens de calcul d'une augmentation de ce taux lorsque le moteur est basculé dans le au moins un fonctionnement à partir d'une loi de variation selon la relation: t AT(t) = jV(t) x dt 0 où M est l'augmentation du taux de dilution, t est le temps, V est une vitesse d'augmentation du taux de dilution d'huile dépendant du au moins un fonctionnement et du type de roulage courant du véhicule, et la valeur de la vitesse V étant sélectionnée par les moyens de sélection en fonction du type de roulage courant du véhicule déterminé - le au moins un fonctionnement présente une fréquence d'application basse, et en ce que les moyens d'estimation du taux de dilution comprennent des moyens de calcul d'une diminution de celui-ci par évaporation du carburant que contient l'huile de lubrification une application du au moins un fonctionnement à partir d'une loi de variation selon la relation: Ar(t) = 'r(D) x (1- (b + (1- b) e-E(t-D) )) où t est le temps écoulé depuis ledit arrêt D, 4'4t) est la diminution du taux de dilution obtenu par évaporation du carburant à l'instant t depuis l'instant d'arrêt D du second ou du troisième fonctionnement du moteur, t(D) est la valeur du taux de dilution à l'instant de cet arrêt D, b est un paramètre prédéterminé dépendant du type de carburant et du type d'huile de lubrification utilisée dans le moteur, et E est un coefficient de décroissance; et - le au moins un fonctionnement présente une fréquence d'application basse, les moyens d'estimation du taux de dilution comprennent des moyens de calcul d'une diminution de celui-ci par évaporation du carburant que contient l'huile de lubrification une application du au moins un fonctionnement à partir d'une loi de variation selon la relation: t At(t) = ti(D) x (1 - b) xE(t) x e-E(t)(t-D)dt D où t est le temps écoulé depuis ledit arrêt D, At(t) est la diminution du taux de dilution obtenu par évaporation du carburant à l'instant t depuis l'instant d'arrêt D du second ou du troisième fonctionnement du moteur, T(D) est la valeur du taux de dilution à l'instant de cet arrêt D, b est un paramètre prédéterminé dépendant du type de carburant et du type d'huile de lubrification utilisée dans le moteur, et E est un coefficient de décroissance dépendant du type de roulage courant du véhicule, et la valeur du coefficient de décroissance E est étant sélectionnée par les moyens de sélection en fonction du type de roulage courant du véhicule déterminé. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en relation avec les dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique d'un système selon 30 l'invention; - la figure 2 est une vue schématique d'un mode de réalisation d'un module de détermination du type de roulage courant du véhicule entrant dans la constitution du système de la figure 1; et - la figure 3 est une vue schématique du mode de réalisation d'un module d'estimation du taux de dilution entrant dans la constitution du système de la figure 1. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un système 10 de détermination du taux de dilution d'un moteur thermique de véhicule automobile dont la ligne d'échappement est équipée de moyens de dépollution, et plus particulièrement d'un piège à NOx et un filtre à particules. Ce moteur est périodiquement et/ou régulièrement basculé depuis un fonctionnement standard en mode pauvre dans différents modes de fonctionnement en mode riche mettant en oeuvre des injections tardives de carburant dans ses cylindres, par exemple des post-injections, pour la régénération des moyens de dépollution. Plus particulièrement, le moteur est basculé : - avec une fréquence élevée et sur une courte durée, par exemple 5 secondes toutes les minutes, dans un premier fonctionnement en mode riche pour la purge du piège à NOx; et avec une fréquence basse sur une durée plus importante, par exemple 400 secondes tous les 1 000 km, dans un second et troisième fonctionnements en mode riche pour la désulfatation du piège à NOx et la régénération du filtre à particules respectivement. Le système 10 de détermination du taux de dilution comprend un module 12 d'estimation de celui-ci à partir d'un modèle mathématique de variation de ce taux tenant compte des caractéristiques des différents types de fonctionnement du moteur et de la durée que celui-ci passe dans chacun d'eux. Le modèle mathématique utilisé par le module 12 dépend de paramètres dont les valeurs courantes sont fonction du type de fonctionnement courant du moteur et du type de roulage courant du véhicule. Le module 12 est connecté à un module 14 de détermination des caractéristiques d'injection de carburant dans le moteur en fonction du fonctionnement courant du moteur, et plus particulièrement la surconsommation instantanée de carburant associée à chaque type de fonctionnement en mode riche. Le module 12 est également connecté à un module 16 de sélection, et de délivrance au module 12, des valeurs courantes des paramètres du 5 modèle mathématique en fonction du type de roulage courant du véhicule et du fonctionnement courant du moteur, comme cela sera expliqué plus en détail par la suite. Le module 16 est par ailleurs raccordé à un module 18 de détermination type de roulage courant du véhicule en fonction de la vitesse V de celuici et du couple moteur indiqué C, par exemple mesurés par des moyens d'acquisition et/ou de calcul connus en soi du domaine de la technique équipant le véhicule. Le module 18 comprend des moyens 20 de calcul d'un critère CTR représentatif du type de roulage courant du véhicule recevant en entrée des 15 mesures de la vitesse et du couple moteur et propres à calculer ce critère par exemple selon la relation: CTR = V x (1+ k x C) où k est un paramètre prédéterminé. Les moyens 20 sont raccordés à des moyens 22 de détermination du 20 type de roulage en fonction du critère calculé. La figure 2 est une vue schématique d'un mode de réalisation des moyens 22 de détermination du type de roulage courant du véhicule. Ces moyens 22 comprennent des moyens 24 de formation d'une moyenne glissante du critère de type de roulage calculé par les moyens 20, par exemple sur une fenêtre temporelle correspondant à 1 seconde. Les moyens 24 sont raccordés à des moyens 26 formant cartographie, adaptés pour déterminer en fonction du critère moyenné CTR un type de roulage instantané Trins à partir d'une cartographie prédéterminée de types de roulage. Par exemple les moyens 26 formant cartographie comprennent des moyens 28 de comparaison connectés aux moyens 24 de formation de la moyenne glissante et à des moyens 30 de stockage mémorisant des valeurs de seuil CTR1, CTR2, CTR3, CTR4 prédéterminées. Ces valeurs de seuil CTR1, CTR2, CTR3, CTR4 définissent des plages de valeurs, chacune de ces plages étant représentative d'un type de roulage prédéterminé du véhicule. Par exemple, si le critère moyenné CTR délivré par les moyens 24 est inférieur à une première valeur de seuil CTR1, alors les moyens 28 de comparaison délivrent un type de roulage instantané TRins égal à un premier type prédéterminé de roulage, si le critère moyenné CTR est compris entre la première valeur de seuil CTR1 et une seconde valeur de seuil CTR2, alors les moyens 28 de comparaison délivrent un type de roulage instantané TRins égal à un second type de roulage prédéterminé, etc... Les valeurs de seuil CTR1, CTR2, CTR3, CTR4 et les types de roulage qui leur sont associés sont déterminés expérimentalement lors d'une campagne de test, par exemple d'une manière analogue à celle utilisée pour la détermination des types de roulage utilisés par un système d'anti-blocage de 15 roues. Les moyens 26 formant cartographie sont raccordés à des moyens 32 formant compteur, adaptés pour déterminer les pourcentages de temps %TR1, %TR2, %TR3, %TR4, %TR5 que le véhicule passe dans chacun des types de roulage instantané TRins déterminés par les moyens 26. Ces moyens 32 sont raccordés à des moyens 34 de comparaison qui reçoivent les pourcentages de temps %TRI, %TR2, %TR3, %TR4, %TR5 pour les comparer à une valeur de seuil P prédéterminée, par exemple égale à 60%. Ces moyens 34 de comparaison délivrent alors le type de roulage courant TR du véhicule qui correspond au pourcentage de temps supérieur à la valeur de seuil P. Les pourcentages de temps %TRI, %TR2, %TR3, %TR4, %TR5 sont par exemple calculés par les moyens 32 sur une fenêtre temporelle prédéterminée correspondant par exemple à 1 minute. En référence à la figure 3, il va maintenant être décrit un mode de réalisation du module 12 d'estimation du taux de dilution d'huile. Le module 12 d'estimation comprend des premiers moyens 36 de calcul adaptés pour calculer l'augmentation de dilution d'huile induite par l'application du premier fonctionnement du moteur en mode riche pour la purge du piège à NOx. Ces moyens 36 de calcul sont adaptés pour calculer une augmentation du taux de dilution induit par l'application du premier fonctionnement à partir d'une loi de variation selon la relation: t Di1(t) = f AREF (t) x S(t) x dt o où Art est l'augmentation du taux de dilution induit par l'application du premier fonctionnement, t est le temps, AREF est un coefficient de proportionnalité dépendant du type de roulage courant du véhicule et du premier fonctionnement du moteur, et S est une fonction représentative de la surconsommation instantanée de carburant par le moteur dans son premier fonctionnement. Comme on peut le constater, du fait de la fréquence élevée d'application du premier fonctionnement, le taux de dilution augmente, en moyenne, de manière continue. Ainsi, de manière avantageuse, le coefficient AREF tient également compte à la fois de l'augmentation du taux de dilution par du carburant injecté de manière tardive dans les cylindre lors de l'application du premier fonctionnement et de l'évaporation du carburant contenu dans l'huile de lubrification entre deux applications successives du premier fonctionnement. Le coefficient AxEF est par exemple égal à la vitesse d'augmentation moyenne par unité de temps du taux de dilution correspondant 20 à 1 % de surconsommation induite par l'application du premier fonctionnement du moteur de purge du piège à NOx. La fonction temporelle S est dans ce cas égale à la surconsommation réelle instantanée de carburant induite par l'application du premier fonctionnement. La valeur instantanée de cette fonction S est déterminée par le module 14 (figure 1) qui délivre celle-ci en continu aux premiers moyens 36 de calcul. En variante, le module 14 est adapté pour calculer une moyenne glissante de la surconsommation instantanée du moteur induite par l'application du premier fonctionnement, par exemple sur une fenêtre temporelle de 1 seconde, afin de réduire le niveau de bruit de la surconsommation provoqué par une dispersion coup à coup des caractéristiques de l'injection. La valeur du coefficient de proportionnalité AREF à l'instant t est quant à elle sélectionnée par le module 16 de sélection en fonction du type de roulage courant du véhicule qu'il reçoit du module 18 (figure 1). Les valeurs de ce coefficient sont par exemple tabulées dans des modules 16 en fonction des différents types de roulage du véhicule. Ces valeurs sont préalablement calculées à l'issue d'une campagne de test sur un véhicule servant de référence par exemple. Le module 12 d'estimation comprend également des seconds moyens 38 de calcul adaptés pour calculer l'augmentation du taux de dilution d'huile induite par l'application du second fonctionnement du moteur en mode riche pour la désulfatation du piège à NOx. Ces seconds moyens 38 de calcul sont structurellement analogues aux premiers moyens 36 de calcul. Ils sont activés et initialisés lors du basculement du moteur dans son second fonctionnement de désulfatation du piège à NOx et sont adaptés pour calculer cette augmentation du taux de dilution à partir d'une loi de variation selon la relation: T AT2 = j.AREF (t) x S(t) x dt 0 où AT2 est l'augmentation du taux de dilution induit par l'application du second fonctionnement, ÂIEF et S sont respectivement un coefficient de proportionnalité dépendant du second fonctionnement et du type de roulage courant du véhicule et une fonction temporelle représentative de la surconsommation de carburant induite par l'application de ce second fonctionnement respectivement, et T est la durée passée par le moteur dans le second fonctionnement. Le coefficient AREF est par exemple égal à la vitesse d'augmentation instantanée par unité de temps du taux de dilution correspondant à 1 % de surconsommation induite par l'application du second 30 fonctionnement du moteur de purge du piège à NOx. 2890411 11 La fonction temporelle S est dans ce cas égale à la surconsommation réelle instantanée de carburant induite par l'application du premier fonctionnement. Les valeurs à l'instant t du coefficient AREF et de la fonction S sont déterminées d'une manière analogue à celles du coefficient AREF et de la fonction S des moyens 36 de calcul par les modules 16 et 14 respectivement. Les valeurs du coefficient AREF sont également déterminées expérimentalement d'une manière analogue aux valeurs du coefficient AREF. En variante, lorsque la surconsommation induite par l'application du second fonctionnement du moteur est constante dans le temps, les moyens 38 calculent l'augmentation du taux de dilution d'huile selon la relation: AT2 = f V2 (t)dt où V2 est une vitesse d'augmentation du taux d'huile dont la valeur à l'instant t est sélectionnée par le module 16 en fonction du type de roulage courant du véhicule. Les valeurs de cette vitesse sont par exemple tabulées dans les moyens 16 en fonction des différents types de roulage du véhicule. Ceci permet alors de faire l'économie de la tabulation de la fonction S dans les moyens 16. Des troisièmes moyens 40 de calcul sont également prévus pour le calcul de l'augmentation du taux de dilution induite par l'application du troisième de fonctionnement de régénération du filtre à particules. D'une manière analogue aux premiers et seconds moyens 36 et 38, ces moyens 40 sont activés et initialisés lors du basculement du moteur dans son troisième fonctionnement et sont adaptés pour calculer une telle augmentation à partir d'une loi de variation selon la relation: T Dia = S AREF (t) x S(t) x dt où At3 est l'augmentation du taux de dilution induite par l'application du second fonctionnement, ÂREF et S un coefficient de proportionnalité 2890411 12 dépendant du troisième fonctionnement et du type de roulage courant du véhicule et une fonction temporelle représentative de la surconsommation de carburant induite par l'application de ce troisième fonctionnement respectivement, et T est la durée passée par le moteur dans le troisième fonctionnement. Par exemple, ÂREF et S représentent les mêmes types de grandeurs que le coefficient AREF et la fonction S. En variante, lorsque la surconsommation induite par l'application du troisième fonctionnement du moteur est constante dans le temps, les moyens 40 calculent l'augmentation du taux de dilution d'huile selon la relation: At3 = f V3 (t)dt où V3 est une vitesse d'augmentation du taux de dilution d'huile dont la valeur à l'instant t est sélectionnée par le module 16 en fonction du type de roulage courant du véhicule. Les valeurs de cette vitesse sont par exemple tabulées dans les moyens 16 en fonction des différents types de roulage du véhicule. Ceci permet alors de faire l'économie de la tabulation de la fonction S dans les moyens 16. Le module 12 d'estimation comprend également des moyens 42 de calcul d'une diminution du taux de dilution par l'évaporation du carburant contenu dans l'huile. Plus particulièrement, les moyens 42 de calcul sont activés lors du basculement du moteur dans son mode standard depuis son second ou son troisième fonctionnement. Dans ce mode de réalisation, seule l'évaporation du carburant dans l'huile de lubrification est calculée de manière spécifique à la suite de ce type de basculement. En effet, la fréquence d'application de ces fonctionnements est basse (par exemple 400 secondes les 1 000 km) et l'évaporation entre deux applications successives de ces fonctionnements est non négligeable. Par ailleurs, du fait de la fréquence élevée d'application du premier fonctionnement (par exemple 5s toutes les minutes), l'évaporation du carburant entre deux applications successives de ce fonctionnement est supposée prise en compte dans par le coefficient AREF, comme cela a été expliqué précédemment. Les moyens 42 sont propres à calculer cette diminution du taux de dilution provoquée par l'évaporation du carburant contenu dans l'huile à partir 5 d'une loi de variation selon la relation: AT4(t)= t(D)x (1-(b+(1b)e-E(t-D))) où t est le temps écoulé depuis ledit arrêt D, 3.'14(t) est la diminution du taux de dilution obtenu par évaporation du carburant à l'instant t depuis l'instant d'arrêt D du second ou du troisième fonctionnement du moteur, T(D) est la valeur du taux de dilution à l'instant de cet arrêt D, b est un paramètre prédéterminé dépendant du type de carburant et du type d'huile de lubrification utilisée dans le moteur, et E est un coefficient de décroissance prédéterminé. En variante, E est une fonction temporelle dont la valeur à l'instant t est sélectionnée par le module 16 de sélection en fonction du type de roulage courant du véhicule d'une manière analogue à celle décrite pour la sélection des coefficients de proportionnalité décrits précédemment. En variante, le coefficient AREF de proportionnalité associé au calcul de l'augmentation de la dilution par l'application du premier fonctionnement ne tient pas compte de l'évaporation du carburant entre deux applications successives de ce premier fonctionnement, et les moyens 42 sont adaptés pour calculer la diminution du taux de dilution d'huile par l'évaporation du carburant entre deux applications successives du premier fonctionnement d'une manière analogue à celle décrite précédemment. Les sorties des moyens de calcul 36, 38, 40, 42 sont raccordés à un sommateur 44 qui calcule et délivre ainsi le taux de dilution T de l'huile de lubrification en fonction des augmentations et des diminutions du taux de dilution calculées par ces moyens. Ainsi, le module 12 d'estimation du taux de dilution B détermine celui-ci selon la relation: t na T(t) = jAREF (t) x S(t) x dt + E iia(b + (1- b)eE(t-Dia) )+ iib(b + (1- b)e-E(t-Dib) ) o i=1 i=1 où t est le temps, na et nb sont le nombre de régénération du piège à NOx et du filtre à particules respectivement à l'instant t, ria et Tib sont les valeurs du taux de dilution t à l'instant des ièmes arrêts du second et troisième fonctionnement respectivement, et Dia et Dib sont les ième instants d'arrêts des second et troisième fonctionnements respectivement. Dans un autre mode de réalisation des moyens 42, ceux-ci sont adaptés pour calculer la détermination de la diminution du taux de dilution par évaporation selon la relation: t Oti4 (t) = t(D) x (1 - b) xE(t) x e-E(t) (t-D)dt D où E est une fonction temporelle dont la valeur à l'instant t est sélectionnée par le module 16 de sélection en fonction du type de roulage courant du véhicule d'une manière analogue à celle décrite pour la sélection des coefficients de proportionnalité décrits précédemment. Bien qu'il ait été décrit précédemment une détermination du taux de dilution d'huile en fonction du temps, on comprendra que cette détermination peut également être réalisée en fonction du nombre de kilomètres ou déterminée en fonction d'une combinaison des deux. De même, on comprendra que les relations mathématiques décrites ci- dessous correspondant à des relations en temps continu sont discrétisées 20 pour une application réelle dans un calculateur. De même, bien qu'il ait été décrit un système de détermination du taux de dilution dans le cadre d'un moteur équipé d'un piège à NOx et d'un filtre à particules, le système selon l'invention peut également s'appliquer à un moteur équipé uniquement de l'un ou l'autre des ces moyens de dépollution, les moyens de calcul correspondants dans le module d'estimation ne comprenant que les éléments associés aux moyens de dépollution équipant le moteur
La présente invention concerne un système de détermination du taux de dilution de l'huile de lubrification d'un moteur thermique de véhicule automobile par du carburant d'alimentation de celui-ci lors d'au moins un fonctionnement du moteur mettant en oeuvre une injection tardive de carburant dans ses cylindres, le système comprenant des moyens (12) d'estimation du taux de dilution en fonction du mode de fonctionnement courant du moteur à partir d'un modèle de variation du taux de dilution.Ce système comprend des moyens (18) de détermination du type de roulage courant du véhicule et des moyens (16) de sélection d'au moins un paramètre du modèle de variation du taux de dilution en fonction du type de roulage déterminé.
1. Système de détermination du taux de dilution de l'huile de lubrification d'un moteur thermique de véhicule automobile par du carburant d'alimentation de celui-ci lors d'au moins un fonctionnement du moteur mettant en oeuvre une injection tardive de carburant dans ses cylindres, le système comprenant des moyens (12) d'estimation du taux de dilution en fonction du mode de fonctionnement courant du moteur à partir d'un modèle de variation du taux de dilution, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (18) de détermination du type de roulage courant du véhicule et des moyens (16) de sélection d'au moins un paramètre du modèle de variation du taux de dilution en fonction du type de roulage déterminé. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (18) de détermination du type de roulage courant du véhicule comprennent des moyens de calcul d'un critère représentatif du type de roulage en fonction de la vitesse du véhicule et du couple du moteur et des moyens (22) d'estimation du type de roulage courant véhicule en fonction du critère de roulage calculé et d'une cartographie prédéterminée de types de roulage. 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moteur est associé à une ligne d'échappement comportant des moyens de dépollution des gaz d'échappement, le moteur étant adapté pour basculer dans le au moins un fonctionnement mettant en ceuvre une injection tardive de carburant pour la régénération de ceux-ci, et en ce que les moyens (12) d'estimation du taux de dilution comprennent des moyens (36) de calcul d'une augmentation de ce taux lorsque le moteur est basculé dans le au moins un fonctionnement à partir d'une loi de variation selon la relation: t OT(t) = f AxFF (t) x S(t) x dt où At est l'augmentation du taux de dilution, t est le temps, AREF est un coefficient de proportionnalité représentatif de la vitesse moyenne 30 d'augmentation du taux de dilution, tenant compte de l'évaporation du carburant contenu dans l'huile de lubrification entre deux applications successives du au moins un fonctionnement et dépendant du au moins un fonctionnement et du type de roulage courant du véhicule, et S(t) est une fonction temporelle représentative de la surconsommation instantanée de carburant par le moteur dans le au moins un fonctionnement, la valeur du coefficient de proportionnalité AREF étant sélectionnée par les moyens (16) de sélection en fonction du type de roulage courant du véhicule déterminé. 4. Système selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que le moteur est associé à une ligne d'échappement comportant des moyens de dépollution des gaz d'échappement, le moteur étant adapté pour basculer dans le au moins un fonctionnement mettant en oeuvre une injection tardive de carburant pour la régénération de ceux-ci, et en ce que les moyens (12) d'estimation du taux de dilution comprennent des moyens (38; 40) de calcul d'une augmentation de ce taux lorsque le moteur est basculé dans le au moins un fonctionnement à partir d'une loi de variation selon la relation: t Ai(t) = JAxEF (t) x S(t) x dt où At est l'augmentation du taux de dilution, t est le temps, AREF est un coefficient de proportionnalité représentatif de la vitesse d'augmentation du taux de dilution dépendant du au moins un fonctionnement et du type de roulage courant du véhicule, et S(t) est une fonction temporelle représentative de la surconsommation instantanée de carburant par le moteur dans le au moins un fonctionnement, la valeur du coefficient de proportionnalité AREF étant sélectionnée par les moyens (16) de sélection en fonction du type de roulage courant du véhicule déterminé. 5. Système selon la 1, 2, 3 ou 4, caractérisé en ce que le moteur est associé à une ligne d'échappement comportant des moyens de dépollution des gaz d'échappement, le moteur étant adapté pour basculer dans le au moins un fonctionnement mettant en ceuvre une injection tardive de carburant pour la régénération de ceux-ci, et en ce que les moyens (12) d'estimation du taux de dilution comprennent des moyens (38; 40) de calcul d'une augmentation de ce taux lorsque le moteur est basculé dans le au moins un fonctionnement à partir d'une loi de variation selon la relation: t AT(t) = f V(t) x dt où \t est l'augmentation du taux de dilution, t est le temps, V est une vitesse d'augmentation du taux de dilution d'huile dépendant du au moins un fonctionnement et du type de roulage courant du véhicule, la valeur de la vitesse V étant sélectionnée par les moyens (16) de sélection en fonction du type de roulage courant du véhicule déterminé. 6. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le au moins un fonctionnement présente une fréquence d'application basse, et en ce que les moyens (12) d'estimation du taux de dilution comprennent des moyens (42) de calcul d'une diminution de celui-ci par évaporation du carburant que contient l'huile de lubrification une application du au moins un fonctionnement à partir d'une loi de variation selon la relation: At(t) = ti(D) x (1- (b + (1-b)eE(t-D) )) où t est le temps écoulé depuis ledit arrêt D, At(t) est la diminution du taux de dilution obtenu par évaporation du carburant à l'instant t depuis 20 l'instant d'arrêt D du second ou du troisième fonctionnement du moteur, i(D) est la valeur du taux de dilution à l'instant de cet arrêt D, b est un paramètre prédéterminé dépendant du type de carburant et du type d'huile de lubrification utilisée dans le moteur, et E est un coefficient de décroissance. 7. Système l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le au moins un fonctionnement présente une fréquence d'application basse, et en ce que les moyens (12) d'estimation du taux de dilution comprennent des moyens (42) de calcul d'une diminution de celui-ci par évaporation du carburant que contient l'huile de lubrification une application du au moins un fonctionnement à partir d'une loi de variation selon la relation: t Di(t) = T(D) x (1 b) xÎE(t) x e-E(t)(t-D)dt D où t est le temps écoulé depuis ledit arrêt D, At(t) est la diminution du taux de dilution obtenu par évaporation du carburant à l'instant t depuis l'instant d'arrêt D du second ou du troisième fonctionnement du moteur, T(D) est la valeur du taux de dilution à l'instant de cet arrêt D, b est un paramètre prédéterminé dépendant du type de carburant et du type d'huile de lubrification utilisée dans le moteur, et E est un coefficient de décroissance dépendant du type de roulage courant du véhicule, la valeur du coefficient de décroissance E étant sélectionnée par les moyens (16) de sélection en fonction du type de roulage courant du véhicule déterminé.
F
F01
F01M
F01M 11
F01M 11/10
FR2892369
A3
SIEGE DE VEHICULE A POINT SUPERIEUR DE CEINTURE INTEGRE ET REGLABLE EN HAUTEUR
20,070,427
L'invention concerne un siège de véhicule automobile comportant en partie supérieure de dossier un renvoi de ceinture. De tels sièges sont connus par exemple par les documents FR 2 828 150 ou EP 1 334 012. Dans chacun de ces documents, un voire deux renvois de ceinture sont placés en partie haute du dossier de siège, en position fixe. Les sièges sont de construction traditionnelle en assemblage mécanique de structures porteuses, tels que tubes et poutres. On connaît (par exemple par le document US 6802537) des moyens de réglage en hauteur du point d'ancrage ou du renvoi supérieur de ceinture, mais ces moyens sont placés comme le point d'ancrage lui-même sur le châssis du véhicule et non sur le siège. Pour des sièges munis de renvois de ceinture, on a déjà proposé, dans les documents JP2002274322, JP2002249020, JP2002249021, JP2002249022, de rendre réglable dans une certaine mesure la hauteur ou l'orientation du renvoi par rapport au siège, soit conjointement avec le réglage de la hauteur de l'appui-tête, soit indépendamment de lui. Néanmoins, ce réglage se borne à quelques positions ajustables à l'avance et ne permettent pas un réglage fin par l'utilisateur. Ces solutions sont de plus présentées dans le cadre de structures de siège traditionnelles tubulaires. Le but de l'invention est de remédier à ce problème et de proposer un dispositif de réglage en hauteur du renvoi supérieur de ceinture adapté aux sièges minces à dossier en coque structurelle. L'invention atteint son but grâce à un siège pour véhicule automobile, 2 2892369 du type comprenant une assise et un dossier réalisé en coque mince, un renvoi supérieur de ceinture étant fixé en partie supérieure du dossier, caractérisé en ce qu'il comprend un corps creux vertical solidaire de la coque formant le dossier, et un élément complémentaire dudit corps creux vertical, 5 portant ledit renvoi supérieur de ceinture à sa partie supérieure, et susceptible de coulisser sensiblement verticalement dans ledit corps creux, la position verticale de coulissement étant ajustable par l'utilisateur du véhicule. Ce corps creux assure d'une part la rigidité du dossier, d'autre part le guidage en coulissement du l'élément complémentaire télescopique portant le 10 renvoi de ceinture. L'élément complémentaire est lui-même avantageusement creux de manière que le corps creux et l'élément complémentaire creux forment ensemble un passage creux dans lequel d'une part peut passer la ceinture de sécurité qui part d'un enrouleur logé sous l'assise et ressort en haut du dossier, et où d'autre part peut se situer une partie du mécanisme d'ajustage 15 de la position coulissante de l'élément complémentaire. Avantageusement, ledit corps creux est formé par la solidarisation d'un profilé vertical ouvert à la coque, soit à l'avant soit à l'arrière de celle-ci. Avantageusement, l'élément complémentaire qui porte le renvoi de ceinture supporte également l'appui-tête. 20 Avantageusement, le mécanisme d'ajustage comprend un mécanisme à câble tournant et tige filetée coopérant avec un écrou placé dans une cage liée à l'élément complémentaire portant le renvoi de ceinture. Avantageusement, l'élément complémentaire comprend une plaque et un renfort tubulaire coulissant dans un logement complémentaire de la coque, 25 formé par le corps creux. Avantageusement, le corps creux est placé sur un côté du dossier. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, en référence aux dessins annexés sur 3 2892369 lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective avant d'un siège conforme à l'invention. -la figure 2 est une vue en perspective arrière du même siège conforme 5 à l'invention. - la figure 3 est une vue en perspective du détail de la partie supérieure du siège de la figure 1. - les figures 4 et 5 représentent en coupe verticale longitudinale le mécanisme intérieur de réglage de la hauteur du point supérieur de ceinture, à 10 deux positions de réglage respectivement haute et basse. - la figure 6 est une vue agrandie d'un détail de la figure 4, montrant la partie supérieure des moyens de réglage de la hauteur. - la figure 7 est une vue agrandie d'un détail de la figure 4, montrant la partie inférieure des moyens de réglage de la hauteur. 15 Le siège 10 de l'invention comporte une assise 11 de type traditionnel et un dossier 12, relié l'un à l'autre par un mécanisme d'inclinaison linéaire non représenté en détail. Un prolongement supérieur réglable 13 du dossier 12 comporte l'appui-tête 14 et le renvoi supérieur de ceinture 15. 20 Le dossier 12 comporte essentiellement une coque en tôle 16, par exemple en tôle d'aluminium, dans un côté de laquelle sont formés des moyens de support du prolongement 13 de dossier. Ces moyens consistent en un caisson latéral ou corps creux vertical 17 à l'intérieur duquel peut coulisser un pied tubulaire 18 de support du 25 prolongement 13 de dossier, ces éléments constituant un passage creux longeant le bord du dossier 12. Ce pied tubulaire 18 est constitué d'une plaque d'aluminium éventuelle courbe 19, renforcée sur un côté par un renfort soudé tubulaire 20. Les pièces 19 et 20 peuvent être une même pièce par un technique de moulage d'aluminium ou d'autre matière. Le corps creux 17 est formé en soudant sur la coque un profilé ouvert comportant essentiellement une partie en légère avancée 21 destinée à servir de logement à la plaque 19, et une partie prismatique 22 destinée à servir de logement au pied tubulaire prismatique 18, ces parties pouvant être reliées à des éléments de renforcement tels que la barre 23. Là encore, les pièces 21, 22 et 23 peuvent constituer une même pièce, avantageusement moulée.Ce corps creux forme ainsi un logement solidaire de la coque 16 destiné au pied tubulaire ou élément complémentaire 18. Le renfort soudé tubulaire 20 est terminé à sa partie supérieure par le renvoi de ceinture, consistant à titre d'exemple à la figure 3, en une fente 15 en L formée dans un couvercle 25 qui est clipsé et collé dans la partie supérieure du passage creux du dossier. L'appui-tête 14 est fixé sur le côté de la plaque 19 pour être en position centrale du dossier. La coque 16 peut comporter des ailes verticales 24. La hauteur du prolongement 13 de dossier peut être réglée par des moyens de réglage ou d'ajustage qui sont visibles sur les figures 4 à 7. Ces moyens comprennent un écrou carré 30 prisonnier d'une cage 31 fixée à la base de la plaque 19, dans le logement prismatique défini avec le renfort 22. Dans cet écrou 30 peut tourner une tige filetée 32 qui prend appui à sa base sur un ergot 33 formé sur la tôle 16 du dossier. Une patte 35 fixée sur l'ergot 33 (cf. figure 7) coopère avec celui-ci pour bloquer en translation un rondelle 35' solidaire de la tige filetée 32 et donc limiter la possibilité de mouvement vertical de la tige filetée 32 : celle-ci a seulement la possibilité de pivoter. La tige filetée 32 est entraînée en rotation par un câble carré flexible 34, lui-même entraîné en rotation par un moteur électrique non représenté et logé sous l'assise du siège. Des moyens de commande permettent à l'utilisateur (passager assis et/ou conducteur) d'ajuster le renvoi de ceinture et l'appui-tête à la hauteur souhaitée. On comprend que la rotation de la tige filetée 32 dans un sens ou dans l'autre a pour effet de faire monter ou descendre le prolongement 13 de dossier de la hauteur voulue, le trajet en coulissement du 5 2892369 prolongement 13 étant défini par les surfaces coopérantes formant glissières des éléments prismatiques 19, 20 et 16, 22. Si la trajectoire est légèrement courbe, comme représenté sur les figures 4 et 5, l'écrou 30 est placé dans la cage 31 avec un léger débattement angulaire (cf. figure 6) lui permettant de 5 suivre l'angulation relative de la tige filetée 32 et de la cage 31 lors du coulissement du prolongement 13. La ceinture de sécurité 50 passe à l'intérieur du passage creux constitué par les éléments 17 et 18 en provenance de l'enrouleur 51 situé sous l'assise 11 et elle sort par la fente 15 du renvoi supérieur, à côté de l'appui-tête pour 10 aller s'ancrer dans le pédoncule gauche 52 de manière traditionnelle. La forme en L de la fente 15 permet le passage de la ceinture mais bloque la boucle de la ceinture. Celle-ci vient se verrouiller sur le pédoncule droit 53. Naturellement, la description qui a été faite pour un siège avant gauche peut s'appliquer, mutatis mutandis, à un siège avant droit, ou se transposer à 15 des sièges arrière. Par ailleurs, le passage creux servant au passage de ceinture et au réglage en hauteur du prolongement de dossier pourrait être situé non pas à l'avant de la coque 16 mais à l'arrière. Au lieu d'être formé à sa base par un profilé ouvert, le corps creux pourrait être formé d'un profilé fermé solidarisé 20 par collage ou soudage à la coque. De même, si le corps creux est à l'extérieur, il peut être situé au milieu de la coque plutôt que sur le côté. 6
Ce siège pour véhicule automobile comprend une assise 11 et un dossier 12 réalisé en coque mince 16, un renvoi supérieur de ceinture 15 étant fixé en partie supérieure du dossier 12 ; il comprend un corps creux vertical 17 solidaire de la coque 16 formant le dossier et placé sur un côté de celui-ci, et un élément complémentaire 18 dudit corps creux vertical, portant ledit renvoi supérieur de ceinture 15 à sa partie supérieure, et susceptible de coulisser sensiblement verticalement dans ledit corps creux 17, la position verticale de coulissement étant ajustable par l'utilisateur du véhicule.
1) Siège pour véhicule automobile, du type comprenant une assise (11) et un dossier (12) réalisé en coque mince (16), un renvoi supérieur de ceinture (15) étant fixé en partie supérieure du dossier (12), caractérisé en ce qu'il comprend un corps creux vertical (17) solidaire de la coque (16) formant le dossier (12), et un élément complémentaire (18) dudit corps creux vertical (17), portant ledit renvoi supérieur de ceinture (15) à sa partie supérieure, et susceptible de coulisser sensiblement verticalement dans ledit corps creux (17), la position verticale de coulissement étant ajustable par l'utilisateur du véhicule. 2) Siège selon la 1, caractérisé en ce que l'élément complémentaire (18) est lui-même creux, de manière que le corps creux (17) et l'élément complémentaire creux (18) forment ensemble un passage creux. 3) Siège selon la 2, caractérisé en ce qu'une ceinture de sécurité (50) passe en partie dans ledit passage creux (17, 18), en partant d'un enrouleur logé sous l'assise et en ressortant en haut du dossier. 4) Siège selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit passage creux (17 ,18) loge une partie 25 7 2892369 d'un mécanisme (32-35) d'ajustage de la position coulissante de l'élément complémentaire (18). 5) Siège selon l'une quelconque des 1 à 4, 5 caractérisé par un mécanisme (32-35) d'ajustage de la position coulissante de l'élément complémentaire (18), comprenant un mécanisme à câble tournant (34) et tige filetée (32) coopérant avec un écrou (30) placé dans une cage (31) liée à l'élément complémentaire (18) portant le renvoi de ceinture (15). 10 6) Siège selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit corps creux (17) est formé par la solidarisation d'un profilé vertical (21, 22) ouvert à la coque (16). 7) Siège selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'élément complémentaire (18) qui porte le renvoi de ceinture (15) supporte également un appui-tête (14). 20 8) Siège selon la 7, caractérisé en ce que l'élément complémentaire (18) comprend une plaque (19) et un renfort tubulaire (20) coulissant dans un logement complémentaire de la coque (16). 9) Siège selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le corps creux (17) est placé sur le côté du dossier (12). 15
B
B60
B60R
B60R 22
B60R 22/26
FR2898215
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN SUBSTRAT PAR CONDENSATION GERMANIUM
20,070,907
Domaine technique de l'invention L'invention concerne un procédé de fabrication d'un substrat comprenant un composé de silicium et germanium sur isolant et de type Si1_xfGexf, avec Xf 10 compris entre une première valeur non nulle et 1, comportant au moins : la formation d'une couche en alliage de silicium et germanium de type Sil_ x;Gexi, avec Xi compris strictement entre 0 et Xf, sur un substrat en silicium sur isolant, une première étape d'oxydation thermique du silicium de ladite couche à 15 une première température d'oxydation prédéterminée, afin d'obtenir par condensation du germanium ledit composé de type Si1_xfGexf. État de la technique La technologie microélectronique actuelle, basée sur le silicium, arrive aux limites des possibilités offertes par ce matériau. Les besoins croissants en dispositifs électroniques toujours plus performants, plus rapides et plus économes en énergie ont conduit à étudier de nouvelles solutions. 25 L'industrie microélectronique s'est alors tournée vers le germanium, qui est entièrement compatible avec la technologie développée pour le silicium et qui présente la même structure cristalline que le silicium, mais avec des meilleures propriétés notamment en termes de mobilité de porteurs de 30 charge. 20 Une application particulière concerne les transistors à effet de champ semi-conducteur oxyde métallique de type p (pMOSFET : metal-oxydesemiconductor field-effect transistor). L'article Selectively-formed hig h mobility SiGe-On-Insulator pMOSFETs with Ge-rich strained surface channels using local condensation technique de T. Tezuka et al. (2004 IEEE Symposium on VLSI Technology Digest of technical papers) décrit notamment la réalisation d'un pMOSFET, dont l'amélioration des performances est particulièrement sensible pour des transistors appauvris en porteurs de charge (FD pMOSFET) réalisés en germanium. Pour la fabrication de substrats en germanium sur isolant (GOI ou GeOI : Germanium On Insulator), une première technique utilise la technologie Smart Cut (marque déposée), initialement développée pour la fabrication de substrats en silicium sur isolant (SOI : Silicon On Insulator ), décrite notamment dans l'article 200mm Germanium-On-Insulator (GeOI) structures realized from epitaxial wafers using the Smart CutTM technology de C. Deguet et al. (Proceedings ECS 2005, Québec). Cette technologie est basée sur le report, sur un substrat en silicium, d'une couche de germanium, déposée sur une couche d'oxyde de silicium formant une couche isolante. Le substrat en GOI ainsi obtenu est du type pleine plaque. Cependant, cette technologie présente un coût très élevé et des transistors de type nMOSFET sont très difficiles à réaliser. Une deuxième technologie est basée sur le principe de la recristallisation latérale, notamment décrit dans l'article High- quality single-crystal Ge on insulator by liquid-phase epitaxy on Si substrates de Y. Liu et al. (Applied Physics Letters, vol.84, n 14, April 5, 2004), permettant de réaliser un substrat en GOI du type localisé. La technique consiste à déposer localement sur un substrat standard en silicium une couche de nitrure, qui formera l'isolant, puis ensuite à déposer au- dessus une couche plus étendue de germanium, qui sera alors localement en contact avec le substrat en silicium. Une fois encapsulé, l'empilement est chauffé brièvement à la température de fusion du germanium puis refroidi. La solidification du germanium fondu s'amorce sur le silicium du substrat (germe monocristallin), puis le front se propage formant localement une couche de germanium monocristalline sur isolant. Cependant, cette technique de réalisation de substrat en GOI localisé est lourde, du fait des problèmes de stabilité d'interfaces, et la recristallisation est limitée à la fois en étendue et en géométrie. Une troisième technique de fabrication connue utilise la technique de condensation germanium, permettant également de réaliser des substrats en GOI localisés. Cette technique repose sur la miscibilité totale du germanium et du silicium (même structure cristalline) et sur la différence d'affinités chimiques entre le germanium et le silicium vis-à-vis de l'oxygène, notamment mises en évidence dans l'article A novel Fabrication Technique of Ultrathin and Relaxed SiGe Buffer Layers with High Ge Fraction for Sub-100nm Strained Silicon-On-Insulator MOSFETs de T. Tezuka et al. (Jpn. J. Appl. Phys. Vol. 40 (2001) pp.2866-2874 Parti , No. 4B, April 2001). L'article Characterization of 7-nm-thick strained Ge-on-insulator layer fabricated by Ge-condensation technique de S. Nakaharai et al. (Applied Physics Letters, vol. 83, n 17, October 27, 2003) décrit notamment le principe de fabrication d'un substrat par condensation germanium. Comme représenté schématiquement sur les figures 1 et 2, la fabrication d'un substrat 1 comprenant un composé de silicium et germanium sur isolant et de type Si1_X,GeXf, avec une concentration finale Xf de germanium comprise entre une première valeur non nulle et 1, comporte la formation d'une couche 2 en alliage de silicium et germanium de type Si1_x,Gex, avec une concentration initiale Xi de germanium comprise strictement entre 0 et Xf. La couche 2 en Si1_x,Gex, est déposée sur un substrat 3 en SOI comportant une couche 4 d'oxyde de silicium SiO2, enterrée entre deux couches 5 de silicium et formant un isolant pour le substrat 3 en SOI (figure 1). Puis, la seconde étape consiste à réaliser un traitement d'oxydation thermique, de préférence à haute température, du silicium de la couche 2 en Si,_xiGexi. Le silicium ayant une meilleure affinité chimique envers l'oxygène, le germanium n'est pas oxydé. Comme représenté sur la figure 2, l'oxydation thermique entraîne alors la consommation du silicium de l'ensemble de l'empilement du substrat 3 en SOI et de la couche 2 en Si1_X;Gex,, pour former 1 o une couche supérieure 6 de SiO2, disposée sur le dessus du substrat 1. La couche 5 de silicium disposée initialement entre la couche 2 en Si1_X;Gex, et la couche 4 de SiO2 enterrée a été consommée pendant l'oxydation thermique et est remontée dans la couche supérieure 6 en SiO2. 15 Sur la figure 2, le germanium n'étant pas soluble dans le SiO2, une couche 7 enrichie en germanium, formant le composé en Si,_X,Gex,, a été rejetée contre la couche 4 de SiO2 enterrée et présente une épaisseur finale Ef, inférieure à l'épaisseur initiale Ei de la couche 2 en Si,_x;Gex;. 20 Comme décrit dans l'article Oxidation of Si,_xGex alloys at atmospheric and elevated pressure de D.C. Paine et al. (J. Appl. Phys. 70(9), November 1, 1991), le procédé de condensation germanium peut se poursuivre jusqu'à la consommation complète du silicium, de manière à obtenir une couche 7 comprenant exclusivement du germanium, pour former un composé en GOI, 25 avec une concentration finale Xf de germanium égale à 1. Dans le cas où le silicium n'est pas complètement consommé, la couche 7 forme alors un composé en SGOI avec une concentration finale Xf de germanium comprise strictement entre 0 et 1. 30 Cependant, un problème majeur de cette technique de condensation germanium, pour la fabrication d'un substrat 1 comprenant un composé en Si,_XfGeXf, est la relaxation des contraintes dans la couche finale 7 enrichie en germanium. Lors de l'oxydation de la couche 2 en Si1_X;Gex,, il y a compétition entre oxydation du silicium et diffusion du germanium. Un fort gradient de composition peut conduire à un état de contrainte locale, telle que la couche 7 se relaxe plastiquement. Il en résulte alors l'apparition de réseaux croisés de dislocation dans la couche 7, engendrant notamment une mauvaise qualité du substrat 1. io Objet de l'invention L'invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvénients précités et a pour objet un procédé de fabrication d'un substrat comprenant un composé de silicium et germanium sur isolant et de type Si,_XfGeXf, qui soit facile à 15 mettre en oeuvre et qui présente des caractéristiques optimales en termes de concentration de germanium. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que la première étape d'oxydation thermique est entrecoupée par au moins une étape de traitement 20 thermique sous gaz inerte à ladite première température d'oxydation prédéterminée. Selon un développement de l'invention, la première étape d'oxydation thermique comporte une étape préalable de montée en température sous 25 atmosphère inerte ou oxydante, jusqu'à atteindre ladite première température d'oxydation prédéterminée. Selon un autre développement de l'invention, la première étape d'oxydation thermique est entrecoupée par une pluralité d'étapes de traitement thermique 30 sous gaz inerte. Selon un mode de réalisation préférentiel, le procédé comporte au moins une deuxième étape d'oxydation thermique réalisée à une deuxième température d'oxydation prédéterminée, distincte de la première température d'oxydation prédéterminée. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la 10 description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : Les figures 1 et 2 représentent schématiquement deux étapes successives 15 d'un procédé de fabrication d'un substrat selon l'art antérieur. La figure 3 est un graphique représentant la température en fonction du temps, pour un procédé de fabrication d'un substrat selon l'invention. La figure 4 est un graphique représentant la température en fonction du temps, pour une variante de réalisation d'un procédé de fabrication d'un 20 substrat selon l'invention. La figure 5 représente une étape d'une autre variante de réalisation d'un procédé de fabrication d'un substrat selon l'invention. 25 Description de modes particuliers de réalisation En référence aux figures 3 à 5, le procédé de fabrication est destiné à réaliser un substrat 1 en silicium et germanium sur isolant (SGOI) ou en germanium sur isolant (GOI), à savoir comprenant un composé de silicium et 30 germanium sur isolant et de type Si,_XfGeX,. La concentration final Xf de germanium est comprise strictement entre 0 et 1, pour un substrat en SGOI,5 et la concentration finale Xf de germanium est égale à 1, pour un substrat en GOI. Le procédé de fabrication comporte d'abord la formation du substrat sur isolant 3 et la formation, par exemple par épitaxie, de la couche 2 en alliage de silicium et germanium de type Si,_x,Gex, (figure 1). Le procédé comporte ensuite un traitement d'oxydation thermique du silicium, réalisé, de préférence, à haute température et consistant notamment à injecter un gaz oxydant à l'intérieur, par exemple, d'une enceinte, dans laquelle est réalisé le procédé de fabrication du substrat 1. Sur la figure 3, une première étape Ox1 d'oxydation thermique du silicium de la couche 2 comporte une étape préalable PO de montée en température, entre les instants t0 et t1, réalisée sous gaz inerte, par exemple de l'azote, de l'hélium ou de l'argon, sous oxygène ou sous un mélange d'oxygène et de gaz inerte. L'étape préalable PO permet d'atteindre la première température d'oxydation Ti prédéterminée, laquelle est, de préférence, inférieure à la température de fusion de l'alliage de silicium et germanium de la couche 2 en Si,-x,Gexi. La première étape Ox1 d'oxydation thermique comporte ensuite une première période P1 d'oxydation thermique à la température T1, entre les instants t1 et t2, suivie par une première période P2 de traitement thermique sous gaz inerte, entre les instants t2 et t3, réalisée à la même température, à savoir à la première température d'oxydation Ti prédéterminée. L'étape de traitement thermique sous gaz inerte, par exemple de l'azote, consiste à stopper l'injection de gaz oxydant, participant à l'étape d'oxydation, et injecter du gaz inerte à la place du gaz oxydant, pendant une durée prédéterminée et à la même température que pour l'oxydation. L'injection de gaz inerte à la température Ti prédéterminée, pendant une durée prédéfinie, permet notamment la diffusion et l'homogénéisation de la concentration de germanium dans la couche 7 en formation du substrat 1. Dans le mode particulier de réalisation de la figure 3, une seconde période P3 d'oxydation thermique, entre les instants t3 et t4, est ensuite réalisée après la première période P2 de traitement thermique sous gaz inerte, à la première température d'oxydation Ti prédéterminée. Puis, une seconde période P4 de traitement thermique sous gaz inerte est réalisée, entre les instants t4 et t5, comme décrit précédemment. Une troisième période P5 ~o d'oxydation thermique, entre les instants t5 et t6, est ensuite réalisée à la suite de la deuxième période P4 de traitement thermique sous gaz inerte. La première étape Ox1 d'oxydation thermique entrecoupée par plusieurs périodes de traitement thermique sous gaz inerte s'effectue ainsi de suite, 15 tant que la concentration finale recherchée Xf de germanium reste inférieure à la concentration conduisant à la fusion de l'alliage de silicium et germanium à la première température d'oxydation Ti prédéterminée. D'une façon générale, l'épaisseur initiale Ei de la couche 2 en Si1_X;Gex, est 20 choisie en fonction de l'épaisseur finale Ef souhaitée de la couche 7 en Si, xfGeXf. Plus l'épaisseur initiale Ei est épaisse, plus l'épaisseur finale Ef sera épaisse, l'épaisseur initiale Ei de la couche 2 en Si,_x;Gex; devant être toujours inférieure à l'épaisseur critique de relaxation plastique. Par ailleurs, l'épaisseur finale Ef recherchée de la couche 7 en Si1_XfGeXf dépend 25 également de la vitesse d'enrichissement, la concentration finale Xf étant atteinte plus rapidement si la concentration initiale Xi est importante. À titre d'exemple, la première température d'oxydation Ti prédéterminée est de l'ordre de 900 C à 1200 C, et est comprise, de préférence, entre 1025 C 30 et 1075 C. L'épaisseur initiale Ei de la couche 2 en Si,_x;Gex; est de l'ordre de 100nm, de l'ordre de 50nm ou de l'ordre de 30nm et la concentration initiale Xi de germanium de la couche 2 en Si1_XGex1 est, respectivement, de l'ordre de 10%, de l'ordre de 20% ou de l'ordre de 30%. Dans un mode particulier de réalisation, en partant d'une couche initiale 2 en Si1_X;GeX; d'épaisseur initiale Ei de l'ordre de 100nm, avec une composition initiale Xi de germanium de l'ordre de 10%, une température Ti de l'ordre de 1050 C et pour obtenir une concentration finale recherchée Xf de germanium de la couche 7 en Si1_XfGeX, de l'ordre de 55%, avec une épaisseur finale Ef de l'ordre de 18nm, la première étape Ox1 d'oxydation thermique comprend io des périodes d'oxydation thermique de l'ordre de 15min, 87min et 86min, soit une durée totale de 188min, entrecoupée par trois étapes de traitement thermique sous gaz inerte de l'ordre de 120min chacune. Le procédé de fabrication selon l'invention, avec la première étape Ox1 15 d'oxydation thermique entrecoupée par des périodes de traitement thermique sous gaz inerte, permet notamment d'obtenir une couche 7 enrichie en germanium d'épaisseur finale Ef inférieure à l'épaisseur initiale Ei de la couche 2 et permettant d'éviter en cours d'enrichissement la relaxation plastique des contraintes liées au gradient de concentration dans la couche 7 20 ainsi formée. Il en résulte un substrat 1 avec des qualités optimales en termes d'homogénéisation de la concentration de germanium. Dans une variante de réalisation non représentée, une seule période de traitement sous gaz inerte peut être réalisée pendant la première étape Ox1 25 d'oxydation thermique. La période de traitement thermique sous gaz inerte présente alors une durée suffisante, permettant de consommer complètement le silicium de la couche 2 en Si1_X;GeX;, d'atteindre la concentration finale recherchée Xf de germanium et d'homogénéiser la composition de la couche 7 en Si1_X1GeX1 ainsi formée (figure 2). 30 Dans une autre variante de réalisation, une période de traitement thermique sous gaz inerte peut être réalisée juste après la période préalable PO de montée en température de la première étape Ox1 d'oxydation thermique. L'alternance entre les étapes de traitement thermique sous gaz inerte et les périodes d'oxydation thermique s'effectue alors comme précédemment, à la température d'oxydation Ti prédéterminée. Dans ce cas, les périodes P1, P3 et P5 sont des périodes de traitement thermique sous gaz inerte et les périodes P2, P4 sont des périodes d'oxydation thermique. Dans le cas où une seule période de traitement thermique sous gaz inerte est nécessaire, la io première période de traitement, suivant la montée en température, est une période de traitement thermique sous gaz inerte et la première étape Ox1 d'oxydation thermique continue, sans être coupée par d'autres étapes de traitement thermique sous gaz inerte. 15 Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 4, le traitement d'oxydation thermique comporte une deuxième étape Ox2 d'oxydation thermique, réalisée à une deuxième température d'oxydation T2 prédéterminée, juste après la première étape Ox1 d'oxydation thermique. La deuxième température d'oxydation T2 prédéterminée est inférieure à la 20 température de fusion de l'alliage de Si1_X;Gex, et, par exemple, inférieure à la première température d'oxydation Ti prédéterminée. Le traitement d'oxydation thermique comporte donc une première étape Ox1 d'oxydation thermique, par exemple avec l'étape préalable PO de montée en 25 température, entre les instants t0 et t1, et des périodes d'oxydation thermique P1, P3, respectivement entre les instants t1 et t2 et les instants t3 et 4, entrecoupées par une période P2 de traitement thermique sous gaz inerte, entre les instants t2 et t3. 30 Le traitement d'oxydation thermique comporte ensuite une deuxième étape Ox2 d'oxydation thermique comportant une période intermédiaire P4, par exemple, de baisse de la température, entre les instants t4 et t5, jusqu'à atteindre la deuxième température d'oxydation T2 prédéterminée. La deuxième étape Ox2 d'oxydation thermique comporte ensuite, par exemple, une première période P5 d'oxydation thermique, entre les instants t5 et t6, suivie par une période P6 de traitement thermique sous gaz inerte, entre les instants t6 et t7. La deuxième étape Ox2 d'oxydation thermique continue ainsi de suite, avec des périodes d'oxydation thermique entrecoupées par des périodes de traitement thermique sous gaz inerte, tant que la concentration finale recherchée Xf de germanium dans la couche 7 en Si1_X1GeX, n'est toujours pas atteinte. À titre d'exemple, en considérant les mêmes couples de valeurs pour l'épaisseur initiale Ei et la concentration initiale Xi comme décrits pour la figure 3, et pour obtenir un bon compromis entre la vitesse d'oxydation du silicium et la vitesse de diffusion du germanium, la première température d'oxydation Ti prédéterminée est de l'ordre de 1050 C et la seconde température d'oxydation T2 prédéterminée est de l'ordre de 900 C. Ainsi à 1050 C, la concentration maximale de germanium que l'on peut obtenir est de 65%, pour éviter la fusion de l'alliage. Pour poursuivre le procédé de condensation germanium, il faut alors diminuer la température d'oxydation par exemple jusqu'à la valeur T2 de l'ordre de 900 C, ce qui permet l'obtention d'une couche 7 de germanium pur, la deuxième température d'oxydation T2 restant inférieure à la température de fusion du germanium pur. Dans une autre variante de réalisation non représentée, le traitement d'oxydation thermique peut comporter plusieurs autres étapes d'oxydation thermique, après la deuxième étape Ox2 d'oxydation thermique, chacune entrecoupées d'une ou plusieurs étapes de traitement thermique sous gaz inerte. Les différentes étapes supplémentaires d'oxydation thermique sont alors effectuées, de préférence, à des températures d'oxydation prédéterminées distinctes des première Ti et deuxième T2 températures d'oxydation prédéterminées et, de préférence, avec des valeurs décroissantes. Il en résulte notamment la réalisation d'un substrat 1 avec une couche 7 en Sil_XfGeXf présentant des caractéristiques optimales en termes d'homogénéisation de la concentration de germanium. Dans une autre variante de réalisation, le procédé de fabrication du substrat 1 peut comporter un traitement d'oxydation thermique à basse température, permettant d'éviter la consommation de germanium lors des différentes étapes du procédé de condensation germanium. À titre d'exemple, le traitement d'oxydation thermique à basse température est réalisé à une température comprise, par exemple, entre 700 C et 900 C et, de préférence, au début du procédé de condensation germanium. Par ailleurs, l'étape d'oxydation basse température peut être effectuée quel que soit le nombre d'étapes d'oxydation thermique (figure 4) et quel que soit le nombre d'étapes de traitement sous gaz inerte (figures 3 et 4). Sur la figure 5, la variante de réalisation du procédé de fabrication du substrat 1 se distingue des procédés de fabrication décrits précédemment par le dépôt d'une couche additionnelle 8 de silicium, formée sur la couche 2 en Si,_x;Gex;, avant le traitement d'oxydation thermique pour former la couche 7 en Si.,_xfGeXf. La couche additionnelle 8 a une épaisseur, par exemple, de l'ordre de quelques angstrôms à quelques nanomètres et permet notamment de former une fine couche de SiO2 sur le dessus du substrat 1, empêchant la consommation de germanium lors des premières périodes d'oxydation thermique.30 Quel que soit le mode de réalisation du procédé de fabrication du substrat 1 décrit ci-dessus, un tel procédé permet notamment de fabriquer un substrat en GOI ou un substrat en SGOI présentant des caractéristiques optimales en termes de concentration de germanium, afin d'éviter tout problème dû à la relaxation des contraintes à l'intérieur de la couche 7 formée par condensation germanium. Par ailleurs, un tel procédé de fabrication peut être mis en oeuvre quelle que soit l'épaisseur souhaitée du substrat 1 et des couches 2 en Si1_XGex1 et 7 en Si1_X,GeX1. L'invention n'est pas limitée aux différents modes de réalisation décrits ci-dessus. Les valeurs des concentrations de germanium, des durées de traitement et des épaisseurs de couches sont non limitatives et dépendent des caractéristiques initiales et finales souhaitées du substrat 1. Il est possible de réaliser une courbe de calibration permettant de définir rapidement les différentes valeurs des périodes de traitement et de concentration finale recherchée de germanium, en fonction notamment des températures d'oxydation prédéterminées. Pour les étapes de traitement thermique sous gaz inerte, l'azote peut être 20 remplacé, par exemple, par l'argon, l'hélium, l'hydrogène ou un mélange d'hydrogène et d'azote. Sur la figure 4, la deuxième température d'oxydation T2 prédéterminée peut être supérieure à la première température d'oxydation Ti prédéterminée, tant 25 qu'elle reste inférieure à la température de fusion de l'alliage en Si1_X;Gexi de la couche 2. La première étape Ox1 d'oxydation thermique peut comporter des périodes supplémentaire d'oxydation thermique (non représentées), entrecoupées par des périodes supplémentaires de traitement thermique sous gaz inerte (non représentées). 30 Par ailleurs, dans le mode particulier de réalisation de la figure 4, la période P5 de la deuxième étape Ox2 d'oxydation thermique peut être une période de traitement thermique sous gaz inerte et la période P6 peut être une période d'oxydation thermique. De plus, la deuxième étape Ox2 d'oxydation thermique peut être entrecoupée d'une étape de traitement thermique sous gaz inerte ou de plusieurs étapes de traitement thermique sous gaz inerte
Le procédé de fabrication d'un substrat comprenant un composé de silicium et germanium sur isolant et de type Si1-XfGeXf, avec Xf compris entre une première valeur non nulle et 1, comprend la formation d'une couche en alliage de silicium et germanium de type Si1-XiGeXi, avec Xi compris strictement entre 0 et Xf, sur un substrat en silicium sur isolant. Le procédé comprend ensuite une première étape (Ox1 ) d'oxydation thermique du silicium de ladite couche à une première température d'oxydation (T1) prédéterminée, afin d'obtenir par condensation du germanium ledit composé de type Si1-XfGeXf. La première étape (Ox1) d'oxydation thermique est entrecoupée par au moins une étape (P2, P4) de traitement thermique sous gaz inerte à ladite première température d'oxydation (T1) prédéterminée. Le procédé peut comporter, par exemple, une deuxième étape (Ox2) d'oxydation thermique réalisée à une deuxième température d'oxydation (T2) prédéterminée, distincte de la première température d'oxydation (T1 ) prédéterminée.
Revendications 1. Procédé de fabrication d'un substrat (1) comprenant un composé (7) de 5 silicium et germanium sur isolant et de type Si1_x,Gexf, avec Xf compris entre une première valeur non nulle et 1, comportant au moins : la formation d'une couche (2) en alliage de silicium et germanium de type Si1_x;Gex;, avec Xi compris strictement entre 0 et Xf, sur un substrat (3) en silicium sur isolant, 10 une première étape (Ox1) d'oxydation thermique du silicium de ladite couche (2) à une première température d'oxydation (T1) prédéterminée, afin d'obtenir par condensation du germanium ledit composé (7) de type Sil-xfGexf, procédé caractérisé en ce que la première étape (Ox1) d'oxydation 15 thermique est entrecoupée par au moins une étape de traitement thermique sous gaz inerte à ladite première température d'oxydation (T1) prédéterminée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de 20 formation d'une couche (2) en alliage de silicium et germanium de type x;Gex; est suivie par une étape de formation d'une couche additionnelle (8) de silicium. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la 25 première étape (Ox1) d'oxydation thermique comporte une étape préalable (P0) de montée en température sous atmosphère inerte ou oxydante, jusqu'à atteindre ladite première température d'oxydation (Ti) prédéterminée. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en 30 ce que la première étape (Ox1) d'oxydation thermique est entrecoupée par une pluralité d'étapes (P2, P4) de traitement thermique sous gaz inerte. 15 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la première température d'oxydation (Ti) prédéterminée est inférieure à la température de fusion de l'alliage de silicium et germanium de type Si,_ XiGexi. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une deuxième étape (Ox2) d'oxydation thermique réalisée à une deuxième température d'oxydation (T2) prédéterminée, distincte de la première température d'oxydation (Ti) prédéterminée. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que la deuxième étape (Ox2) d'oxydation thermique est entrecoupée par au moins une étape de traitement thermique sous gaz inerte, à ladite deuxième température d'oxydation (T2) prédéterminée. 8. Procédé selon l'une des 6 et 7, caractérisé en ce que la deuxième température d'oxydation (T2) prédéterminée est inférieure à la température de fusion de l'alliage de silicium et germanium de type Si1_X;Gex,. 20 9. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que la première température d'oxydation (Ti) prédéterminée est de l'ordre de 1025 C à 1075 C et la deuxième température d'oxydation (T2) prédéterminée est de l'ordre de 900 C. 25 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'oxydation basse température. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'épaisseur finale (Ef) de la couche (7) du composé de silicium et 30 de germanium sur isolant et de type Si1_XfGeXf, obtenue par condensation du germanium, est inférieure à l'épaisseur initiale (Ei) de la couche (2) de 10 15 l'alliage de silicium et germanium de type Si1_X;Gex,, déposée sur le substrat sur isolant (3). 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que, pour obtenir une concentration finale de germanium (Xf) de l'ordre de 55%, l'épaisseur initiale (Ei) est de l'ordre de 100nm, 50nm ou 30nm et la concentration initiale (Xi) est, respectivement, de l'ordre de 10%, 20% ou 30%. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que, avec une épaisseur initiale (Ei) de l'ordre de 100nm et une concentration initiale (Xi) de l'ordre de 10%, pour obtenir une concentration finale (Xf) de l'ordre de 55%, la première étape (Ox1) d'oxydation thermique a une durée totale de l'ordre de 188min, entrecoupée par trois périodes de traitement thermique sous gaz inerte de l'ordre de 120min chacune. 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que le gaz inerte est choisi parmi l'azote, l'argon, l'hélium, l'hydrogène ou un mélange d'hydrogène et d'azote.20
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/762,H01L 21/324
FR2888266
A1
VOLET ROULANT POUR COUVERTURE DE PISCINE
20,070,112
L'invention concerne un volet roulant pour piscine, c'est-à-dire un dispositif comprenant une couverture destinée à couvrir la totalité d'une surface d'une piscine, et un dispositif d'enroulement de la couverture permettant soit de dégager la piscine pour son utilisation, soit de la recouvrir. Un tel volet roulant a pour fonction d'assurer la protection des personnes contre la noyade, en évitant la présence d'un garde-fou, en plus des fonctions d'une bâche classique. On considère que la sécurité d'utilisation des piscines impose la couverture de l'eau des piscines pleines afin qu'au moins une personne puisse se déplacer sur la couverture sans risquer de se noyer. On peut donc envisager de réaliser la couverture par un système dit "volant roulant" qui est bien connu, notamment pour la fermeture des portes et fenêtres. Les volets roulants pour portes et fenêtres comprennent habituellement, à la partie supérieure, un mandrin d'enroulement qui peut être entraîné en rotation dans un seul sens ou dans les deux, afin qu'un volet constitué de lames articulées les unes sur les autres puissent être enroulé. Ces volets roulants sont utilisés en direction verticale, si bien que la force de pesanteur agit toujours dans le sens du déroulement et peut constituer elle-même soit la force de déroulement, soit une force antagoniste à l'enroulement. Dans le cas des piscines, le volet roulant a sa couverture placée horizontalement, si bien que la force de pesanteur n'a pas d'action significative sur l'enroulement ou le déroulement. Un volet roulant destiné à couvrir une piscine doit donc avoir non seulement un fonctionnement différent de celui des volets roulants pour portes et fenêtres, mais aussi une flottabilité élevée et constante. Le document EP-682 185 décrit des volets de piscine formés par juxtaposition de panneaux réalisés en une seule pièce par extrusion. Le document FR-2 769 333 décrit un volet formé par des lames articulées, les lames étant obtenues par extrusion. Le volet est enroulé autour d'un mandrin. 2888266 2 Le document EP-12 998 décrit un dispositif d'enroulement de volet de piscine à lames planes qui s'enroule autour d'un rouleau. Des essais réalisés par le demandeur ont montré que les systèmes décrits dans les documents précités ne convenaient pas à la réalisation de dispositifs fiables. En effet, ces essais ont montré que, même si ces systèmes fonctionnent initialement, au bout d'un certain temps, essentiellement sous l'action des intempéries ou du vieillissement, l'enrou- lement du volet devient difficile ou impossible. En particulier, il se forme des spires qui ne sont pas serrées les unes contre les autres et qui provoquent un défaut de fonctionnement du système. L'invention concerne la solution de ce problème. Selon l'invention, l'entraînement de la couverture constituant le volet n'est pas réalisé par une simple force de traction obtenue par enroulement de la couverture autour d'un mandrin, mais il est obtenu par transmission de forces entre la face externe d'une spire interne et la face interne de la spire externe formée ou en cours de formation. Ce phénomène est appelé "entraînement réparti" dans le cadre du présent mémoire, et correspond au fait qu'une spire ne peut glisser sur une autre qu'avec une amplitude très limitée. Un système réalisé selon l'invention ne présente plus 25 le problème posé par les systèmes à entraînement central d'un rouleau. Plus précisément, l'invention concerne un volet roulant pour piscine, du type qui comprend une couverture formée de lames creuses articulées les unes sur les autres, et un dispositif d'enroulement de la couverture; selon l'invention, la couverture comporte un dispositif d'entraînement réparti d'une face par l'autre face, de sorte que, lorsque la couverture est enroulée et une face interne d'une spire extérieure est au contact d'une face externe d'une spire intérieure, une force tangentielle est appliquée de la face interne de la spire extérieure entraînée à la face externe de l'autre spire intérieure, et le dispositif d'enroulement 2888266 3 de couverture agit à la surface extérieure par contact avec la face extérieure de la spire la plus externe. De préférence, le dispositif d'entraînement réparti d'une face par l'autre face comprend, à deux emplacements au moins espacés suivant la longueur des lames, des saillies d'une face et des cavités de l'autre face. Dans un exemple, les cavités de l'autre face sont des espaces formés entre des saillies. Les saillies de l'autre face peuvent être identiques à celles de la première face. De préférence, chaque lame a plusieurs saillies longitudinales. Dans une variante, les cavités sont formées par des espaces entre les lames adjacentes d'un côté, et les saillies sont formées de l'autre côté des lames. Dans une autre variante, les lames comportent un corps creux extrudé sans saillies d'entraîne- ment réparti, et deux bouchons d'extrémité destinés à fermer de manière étanche les extrémités du corps creux et ayant des saillies à l'extérieur. Dans un mode de réalisation, la couverture est formée par des lames dont l'articulation est constituée par des éléments d'un côté d'une lame, emboîtés dans des cavités de l'autre côté d'une lame adjacente. Dans un autre mode de réalisation, les lames sont associées, à deux emplacements au moins espacés sur la longueur des lames, par des sangles de maintien et d'articu- lation comprenant des cavités espacées sur leur longueur pour le logement des lames. De préférence, dans ce cas, les lames sont démunies de saillies et de cavités d'entraînement réparti, et les saillies et cavités sont formées sur les sangles de maintien et d'articulation des lames. Dans un mode de réalisation, le dispositif d'enroulement de la couverture comporte, à deux emplacements au moins espacés sur la longueur des lames, un organe d'entraînement à sangle en circuit fermé constituant un berceau de support de la couverture enroulée, la surface de sangle destinée à être au contact de la face extérieure de la spire la plus externe de la couverture entraînant celle-ci lorsque la sangle se déplace suivant son circuit fermé. 2888266 4 De préférence, la sangle entraîne la couverture par coopération avec le dispositif d'entraînement réparti de la couverture. De préférence, le dispositif d'enroulement de la couverture est disposé dans un espace allongé le long d'un côté de la piscine et qui n'est pas rempli d'eau. Par exemple, il comporte deux organes d'entraînement à sangle, espacés sur la longueur des lames, et entraînés simultané-ment à partir d'un seul organe moteur. L'organe moteur peut être choisi parmi un dispositif à manivelle et un dispositif à moteur. De préférence, les extrémités des lames sont fermées par des bouchons dans lesquels viennent s'emboîter des ailettes de contact avec les parois de la piscine associées. De préférence, les ailettes sont disposées par emboîtement étanche dans des boutons eux-mêmes fixés de manière étanche aux extrémités des lames, si bien que l'espace intérieur des lames reste toujours dépourvu d'eau. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue très schématique illustrant le principe de l'enroulement d'une couverture selon l'inven-25 tion; la figure 2 est analogue à la figure 1 mais correspond à une autre étape du fonctionnement du dispositif; la figure 3 représente un exemple d'articulation de lames de couverture; la figure 4 représente un autre mode de réalisation de couverture de piscine; la figure 5 illustre l'entraînement réparti selon l'invention; la figure 6 représente plusieurs spires formées par 35 entraînement réparti; la figure 7 représente un exemple d'ailette montée à une extrémité d'une lame; 2888266 5 la figure 8 représente un autre mode de réalisation d'ailette montée à une extrémité de lame; la figure 9 représente une variante de dispositif d'entraînement de l'enroulement de la couverture; et la figure 10 est une vue en perspective de l'extrémité d'une lame dans une variante de l'invention. Les figures 1 et 2 permettent la description de la mise en oeuvre de l'invention par combinaison d'une part d'un entraînement de l'enroulement formé par la couverture depuis l'extérieur de celle-ci, et d'autre part par l'entraînement réparti des spires de la couverture les unes par les autres. La figure 1 représente une couverture 10 formant un rouleau 12 sur une sangle 13 passant sur des rouleaux rota-tifs 14 de position fixe et sur des rouleaux tendeurs 16. Ces rouleaux tendeurs peuvent compenser les variations de longueur de sangle lorsque la forme du rouleau 12 varie entre l'enroulement presque total indiqué sur la figure 1 et le déroulement presque total indiqué sur la figure 2. Cependant, ces rouleaux tendeurs ne sont qu'éventuels car il suffit que le poids appliqué à la sangle maintienne celle-ci suffisamment tendue pour qu'elle entraîne la couverture. Par exemple, il suffit de placer à l'intérieur de l'enroulement un lest destiné à accroître le poids de l'enroulement, mais ne participant aucunement à l'opération d'enroulement par sa rotation. Lorsque l'un des rouleaux 14 ou 16 est entraîné en rotation, la sangle se déplace et entraîne la couverture par entraînement réparti dû au contact étendu entre la sangle et la couverture. Cet entraînement réparti peut être l'engrè- nement de saillies et de cavités de la couverture et de la sangle respectivement, ou un simple frottement mutuel lorsque le coefficient de frottement entre la couverture et la sangle est suffisamment élevé. En particulier, la sangle peut être munie d'un revêtement caoutchouteux ayant un coefficient de frottement extrêmement élevé. Il faut noter que l'entraînement par la sangle 13 est de préférence relativement ponctuel suivant la longueur des lames de la couverture, c'est-à-dire sur une partie 2888266 6 restreinte de cette longueur des lames, et qu'il existe de préférence au moins deux, et avantageusement quatre, dispositifs d'entraînement réparti sur la longueur des lames, c'est-à-dire sur la longueur de l'enroulement formé. Bien entendu, l'entraînement de tous les dispositifs d'entraînement distants doit être synchronisé afin que la couverture soit enroulée régulièrement sur toute sa largeur. Cette synchronisation peut être simplement le montage de rouleaux tels que 14 ou 16 des dispositifs d'entraînement sur un même axe, cet axe étant entraîné par un dispositif qui peut être un simple dispositif à manivelle, éventuellement raccordé par un dispositif de renvoi, ou un moteur, notamment électrique, de préférence réversible pour l'enroulement et le déroulement. La figure 3 représente un premier exemple d'articulation de lames 20, celles-ci pouvant être obtenues par simple extrusion. A une extrémité, chaque lame 20 forme une cavité 22 qui débouche par une fente dans laquelle peut passer une saillie 24, les bords de la fente se refermant après le passage de la saillie 24 de l'autre extrémité d'une lame adjacente. Cette disposition est très avantageuse parce que le montage des lames et la formation de la couverture sont très simples et peu coûteux. On n'a représenté sur la figure 3 que la partie voisine de l'articulation, le reste de la lame pouvant comporter des saillies et des cavités comme décrit dans la suite. La figure 4 illustre un autre mode de réalisation dans lequel de simples lames 26, de préférence de forme aplatie mais qui peuvent être de simples tubes de matière plastique, passent, à deux emplacements au moins espacés sur leur longueur, dans des orifices délimités dans une sangle 28 qui comprend des boucles 30 délimitant des orifices pour le passage des lames 28, et des parties souples de liaison 32 formant articulation. Ces sangles 28 sont formées d'un matériau relativement souple. Les boucles 30 délimitent à l'extérieur des saillies et des cavités. Plus précisément, on a représenté des boucles avec des saillies 34 d'un côté 2888266 7 et 36 de l'autre côté. Des cavités sont ainsi formées entre des saillies adjacentes. La figure 5 indique comment les saillies 34 d'un côté d'une boucle inférieure sur la figure 5 se logent dans les cavités formées entre les saillies 36 de l'autre côté de la boucle de la sangle supérieure 28, de sorte qu'une saillie 34 vient au contact d'une saillie 36 et assure ainsi un entraînement lorsque la boucle de la sangle inférieure 28 est tirée vers la droite sur la figure 5. Comme l'indique la figure 6, on note que cet entraînement réparti existe entre les diverses spires qui sont formées lors de l'enroulement illustré par la figure 1. La sangle 28 représentée sur les figures 4 à 6 peut avoir une largeur réduite, par exemple d'environ 10 cm, et être placée à deux, trois ou quatre emplacements sur la longueur des lames qui ont elles-mêmes une longueur totale qui peut être quelconque et adaptée à la dimension de la piscine. Pour que des lames simplement extrudées 20 ou 26 20 puissent être utilisées comme flotteur, il est nécessaire que leurs extrémités soient fermées. Les figures 7 et 8 représentent deux exemples de bouchons portant des ailettes d'extrémité destinées à venir au contact d'un mur de piscine en se déformant pour assurer une couverture complète. Sur la figure 7, on a représenté l'extrémité d'une lame 38 qui est fermée par un bouchon 40 qui vient s'appliquer contre la surface d'extrémité pour assurer une bonne étan- chéité. Le bouchon 40 a un ou de préférence deux orifices, avantageusement de section circulaire, orientés suivant la longueur et qui ne traversent pas de préférence, pour l'insertion de l'ailette proprement dite 42. Celle-ci comporte une partie extérieure souple 44 destinée à venir au contact d'un mur de piscine, et une partie intérieure ayant une tige 46 qui porte des joues 48 qui viennent en contact étanche avec les parois d'un trou formé dans le bouchon 40. De cette manière, l'étanchéité à l'extrémité de la lame 38 est assurée par le bouchon 40 sur une grande profondeur à 2888266 8 l'extrémité. Le bouchon a de préférence au moins deux trous de logement de tige 46. La figure 8 représente une variante dans laquelle le bouchon 50 a des trous dans lesquels se logent des tiges d'une ailette 52 munie d'une partie souple 54, chaque tige portant des saillies sphériques 56 qui assurent le maintien dans un trou de diamètre réduit. Ce dispositif est aussi efficace et commode que celui de la figure 7. La figure 10 représente un mode de réalisation de lame particulièrement avantageux. Chaque lame comprend un simple corps creux extrudé 58, ayant avantageusement une rainure 60 et une saillie en T (non représentée) permettant un emboîte-ment latéral avec un autre corps creux. Chaque extrémité de la lame est fermée de façon étanche et durable par un bouchon 62. Ce bouchon 62 possède une partie interne, de forme complémentaire de celle de la cavité du corps creux extrudé 58, et une partie externe. La partie interne est fixée au corps 58 par exemple par soudage ou collage. La partie externe du bouchon 62 a une rainure 64 et une saillie en T 66 qui prolongent la rainure 60 et la saillie (non représentée) du corps creux respectivement. La surface extérieure de la partie externe forme, dans la direction longitudinale de la lame, des saillies 34, 36 ayant la même fonction d'entraînement réparti que les saillies 34, 36 déjà décrites en référence aux figures 4 à 6. Dans la variante représentée, chaque bouchon à une cavité 68 d'extrémité dans laquelle sont formés des trous 70. Cette disposition permet le montage de bouchons supplémentaires analogues à ceux qu'on a décrits en référence aux figures 7 et 8 pour la fixation d'ailettes destinées à venir au contact d'un bord de piscine. Dans un exemple d'une telle variante, la longueur du corps creux 58 est de 4,8 m, sa largeur de 12 cm et son épaisseur de 3 cm, et la longueur des bouchons 62 est de 10 cm chacun. La figure 9 représente une variante de dispositif d'entraînement de l'enroulement de la couverture. Dans cette variante, des sangles 13' formées de simples courroies 2888266 9 passent sur des rouleaux 14' tenus par un châssis qui peut être posé au fond d'une tranchée cimentée formée à un bord d'une piscine. Bien qu'on ait décrit un dispositif d'entraînement à sangles, un dispositif classique à entraînement central, par exemple par un axe, est aussi possible. En effet, dès qu'une première spire s'est formée, elle assure l'entraînement réparti selon l'invention en coopération avec la spire sui-vante qui se forme. Bien qu'on ait indiqué que le dispositif d'enroulement de la couverture était disposé dans un espace allongé le long d'un côté de la piscine et qui n'est pas rempli d'eau, il est aussi possible de placer ce dispositif à l'intérieur du périmètre de la piscine, et dans un espace rempli d'eau ou non, du moment que les caractéristiques essentielles d'entraînement réparti des spires et d'entraînement de l'enroulement par l'extérieur sont conservées. Bien qu'on n'ait décrit que deux variantes de réalisation pour le dispositif d'entraînement des lames, pour l'articulation des lames, pour l'entraînement réparti et pour la fermeture d'extrémité des lames, l'invention couvre toutes les variantes et combinaisons qui correspondent à ses caractéristiques essentielles que sont d'une part le fait que la couverture enroulée est entraînée par l'extérieur, et d'autre part le fait que les spires de la couverture enroulée coopèrent par entraînement réparti
L'invention concerne un volet roulant pour piscine. Elle se rapporte à un volet roulant qui comprend une couverture (10) formée de lames creuses articulées les unes sur les autres, et un dispositif d'enroulement de la couverture. La couverture (10) comporte un dispositif d'entraînement réparti d'une face par l'autre face qui comprend, à deux emplacements de la longueur des lames, des saillies d'une face et des cavités de l'autre face, de sorte que, lorsque la couverture est enroulée et une face interne d'une spire extérieure est au contact d'une face externe d'une spire intérieure, une force tangentielle est appliquée entre ces faces, et le dispositif d'enroulement (13) de couverture agit à la surface extérieure par contact avec la face extérieure de la spire la plus externe.Application à la couverture de sécurité des piscines.
1. Volet roulant pour piscine, du type qui comprend: une couverture (10) formée de lames creuses articulées les unes sur les autres, et un dispositif d'enroulement de la couverture, caractérisé en ce que: la couverture (10) comporte un dispositif d'entraînement réparti d'une face par l'autre face, de sorte que, lorsque la couverture est enroulée et une face interne d'une spire extérieure est au contact d'une face externe d'une spire intérieure, une force tangentielle est appliquée de la face interne de la spire extérieure entraînée à la face externe de l'autre spire intérieure, et le dispositif d'enroulement de couverture agit à la 15 surface extérieure par contact avec la face extérieure de la spire la plus externe. 2. Volet roulant selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement réparti d'une face par l'autre face comprend, à deux emplacements au moins espacés suivant la longueur des lames, des saillies (34, 36) d'une face et des cavités de l'autre face. 3. Volet roulant selon la 2, caractérisé en ce que les lames comportent un corps creux (58) extrudé sans saillies d'entraînement réparti, et deux bouchons d'extrémité (62) destinés à fermer de manière étanche les extrémités du corps creux (58) et ayant des saillies d'entraînement réparti (34, 36) à l'extérieur. 4. Volet roulant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couverture est formée par des lames (20) dont l'articulation est constituée par des éléments (24) d'un côté d'une lame emboîtés dans des cavités (22) de l'autre côté d'une lame adjacente (20). 5. Volet roulant selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les lames (26) sont associées, à deux emplacements au moins espacés sur la longueur des lames, par des sangles (30) de maintien et d'articulation comprenant des cavités espacées sur leur longueur pour le logement des lames (26). 2888266 11 6. Volet roulant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif d'enroulement de la couverture (10) comporte, à deux emplacements au moins espacés sur la longueur des lames, un organe d'entraînement à sangle (13) en circuit fermé constituant un berceau de support de la couverture enroulée, la surface de sangle destinée à être au contact de la face extérieure de la spire la plus externe de la couverture (10) entraînant celle-ci lorsque la sangle (13) se déplace suivant son circuit fermé. 7. Volet roulant selon la 6, caractérisé en ce que la sangle (13) entraîne la couverture (10) par coopération avec le dispositif d'entraînement réparti de la couverture. 8. Volet roulant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif d'enroulement de la couverture (10) est disposé dans un espace allongé le long d'un côté de la piscine et qui n'est pas rempli d'eau. 9. Volet roulant selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte deux organes d'entraînement à sangle (13), espacés sur la longueur des lames, et entraînés simultanément à partir d'un seul organe moteur. 10. Volet roulant selon l'une quelconque des revendi- cations précédentes, caractérisé en ce que les extrémités des lames (38) sont fermées par des bouchons (40, 50) dans lesquels viennent s'emboîter des ailettes (42, 52) de contact avec les parois de la piscine.
E
E04
E04H
E04H 4
E04H 4/08
FR2894060
A1
APPAREIL ELECTRIQUE DE PROTECTION CONTRE LES SURTENSIONS TRANSITOIRES ET TABLEAU ELECTRIQUE LE COMPORTANT
20,070,601
La présente invention concerne un appareil électrique de protection contre les surtensions transitoires, en particulier d'origine atmosphérique, appelé cornmunément parafoudre, qui comporte un boîtier dont une face est pourvue d'une paire de trous donnant accès à des bornes d'entrée dites d'alimentation. Elle concerne également un tableau ou une armoire électrique intégrant un tel appareil électrique. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Généralement, dans un tableau électrique, le parafoudre est de manière classique positionné à part des autres appareils électriques du tableau. Il est par exemple monté au bout d'un rail de montage dudit tableau en dehors de la rangée d'appareils électriques placée sur ce rail. En entrée, le parafoudre est connecté par une paire de câbles d'alimentation électrique à forte section à une cartouche fusible raccordée au bornier de répartition du tableau électrique par une autre paire de câbles d'alimentation électrique à forte section. En sortie, le parafoudre est connecté par un câble de terre au bornier de raccordement à la terre du tableau électrique. Les autres appareils électriques du tableau sont alimentés électriquement indépendamment du parafoudre par l'intermédiaire de câbles à forte section distincts de ceux alimentant le parafoudre, raccordés au bornier de répartition du tableau. L'installateur doit alors connecter séparément le parafoudre et les autres appareils électriques ce qui est fastidieux et pas toujours facile à réaliser compte tenu de l'encombrement et de la rigidité des câbles à forte section. La fonction du parafoudre consiste à écrêter une onde de foudre arrivant au tableau électrique. Cependant, il reste toujours une tension résiduelle entre les bornes d'entrée et de sortie du parafoudre et chaque câble du câblage du parafoudre présente une impédance propre qui induit une tension résiduelle, ces tensions résiduelles réduisant la capacité de filtrage de l'onde de foudre. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose un nouveau parafoudre qui peut être facilement intercalé entre le bornier d'arrivée d'un tableau électrique et le premier appareil électrique de protection ou de sectionnement d'une rangée du tableau de manière à faciliter l'opération de câblage et à permettre un positionnement du parafoudre au plus près du bornier de raccordement à la terre pour réduire la longueur du câblage du parafoudre. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un appareil électrique de protection contre les surtensions transitoires, en particulier d'origine atmosphérique, qui comporte un boîtier dont une face est pourvue d'une paire de trous donnant accès à des bornes d'entrée dites d'alimentation, dans lequel ladite face du boîtier est pourvue d'une autre paires de trous donnant également accès à des bornes d'entrée dites de repiquage reliées électriquement auxdites bornes d'entrée d'alimentation. D'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de l'appareil électrique selon l'invention sont les suivantes : - il constitue un appareil électrique modulaire avec un boîtier présentant, sous une forme parallélépipédique, deux faces principales latérales parallèles, une face arrière, une face supérieure, une face inférieure et une face avant qui sont toutes perpendiculaires aux faces principales latérales, et les paires de trous donnant accès aux bornes d'entrée d'alimentation et de repiquage débouchent sur l'une desdites faces supérieure et inférieure, préférentiellement sur la face supérieure du boîtier ; - le boîtier de l'appareil présentant une largeur E, mesurée de l'une à l'autre de ses deux faces principales latérales, égale au double d'une largeur de base appelée module de base M, les trous donnant accès aux bornes de neutre desdites bornes d'entrée d'alimentation et de repiquage sont établis à un même premier niveau, en étant écartés l'un de l'autre d'une distance P égale audit rnodule de base M, et les trous donnant accès aux bornes de phase desdites bornes d'entrée d'alimentation et de repiquage sont établis à un même deuxième niveau distinct du premier niveau, en étant écartés l'un de l'autre d'une distance P égale audit module de base M ; - ladite distance P est égale à la distance P1 séparant deux dents successives d'un peigne d'alimentation standard ; - deux trous successifs du boîtier dudit appareil sont espacés d'une distance égale à la moitié du module de base M ; - il comporte, d'une part, à un premier niveau un premier élément conducteur formant un double étrier qui relie électriquement les bornes de neutre desdites bornes d'entrée d'alimentation et de repiquage disposées à ce premier niveau, et, d'autre part, à un deuxième niveau distinct du premier niveau, un deuxième élément conducteur formant un double étrier qui relie électriquement les bornes de phase desdites bornes d'entrée d'alimentation et de repiquage disposées à ce deuxième niveau, lesdits premier et deuxième éléments conducteurs étant liés électriquement à l'élément actif dudit appareil ; - il intègre dans son boîtier une cartouche fusible disposée en série avec une varistance ; - la cartouche fusible est adaptée à se déclencher en cas de court-circuit de ladite varistance et a une courbe de fonctionnement intensité-temps de déclenchement dans laquelle, pour chaque valeur d'intensité, la valeur du temps de déclenchement est inférieure à la valeur de temps de déclenchement donnée pour la même valeur d'intensité par la courbe de fonctionnement d'un disjoncteur principal d'une installation électrique auquel ledit appareil électrique est destiné à être raccordé, grâce à quoi un court-circuit d'une varistance du parafoudre ne fait pas déclencher ledit disjoncteur principal. L'invention propose également un tableau ou armoire de distribution électrique comprenant une pluralité d'appareils électriques disposés sur des rangées parallèles situées à différents niveaux, un parafoudre tel que précité placé en tête de la rangée la plus basse située au plus près d'un bornier de raccordement à la terre et raccordé au moyens de deux peignes d'alimentation à l'appareil électrique adjacent sur ladite rangée, et une barre longitudinale de distribution d'énergie pourvue de connecteurs électriques répartis sur sa longueur comprenant des broches de connexion enfichées dans les appareils électriques placés en tête desdites rangées, ladite barre d'alimentation présentant deux points de raccordement de deux câbles électriques provenant du réseau électrique placés à proximité immédiate dudit parafoudre. Ainsi, avantageusement dans le tableau selon l'invention, en plaçant le parafoudre sur la rangée la plus proche du bornier de raccordement à la terre, en intégrant dans le boîtier du parafoudre les moyens de déconnexion des varistances de ses deux branches et en associant ce parafoudre à une barre longitudinale d'alimentation en énergie alimentée électriquement au plus près du parafoudre, on réduit au maximum la longueur de câblage du parafoudre. En effet, on réduit au maximum la distance de câblage entre le parafoudre et le bornier de terre et l'on élimine le câblage entre le bornier d'entrée relié au réseau d'alimentation électrique et les déconnecteurs et entre les déconnecteurs et le parafoudre. On limite ainsi la tension résiduelle totale écrêtée lors d'un choc de foudre et l'on augmente alors la capacité de filtrage de l'onde de foudre. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique en plan d'une partie d'un tableau de distribution électrique selon l'invention; la figure 2 est une vue schématique en perspective des deux appareils électriques situés en tête de la deuxième rangée du tableau de la figure 1; et la figure 3 est une vue schématique en perspective des bornes d'entrée de l'appareil électrique selon l'invention de la figure 2. Sur la figure 1 on a représenté un tableau électrique T qui comporte des appareils électriques 10, 30, 40 modulaires placés sur des rangées formées par des rails 50 disposés en parallèle à différents niveaux du tableau T. Ici le tableau T comporte 2 rangées d'appareils électriques 30, 40 modulaires parmi lesquels on retrouve des disjoncteurs de tête 30 qui constituent des points de départ de l'alimentation en énergie électrique d'autres appareils électriques ici des disjoncteurs divisionnaires 40. Les rails 50 sur lesquels sont montés les appareils électriques 10, 30, 40 sont, de manière classique, des profilés à section globalement en U avec des ailes latérales dont les retours sont dirigés l'un à l'opposé de l'autre. Ces profilés sont par exemple réalisés en matière métallique. Les disjoncteurs de tête 30 et les disjoncteurs divisionnaires 40 se présentent sous la forme d'un boîtier globalement parallélépipédique avec deux faces principales latérales parallèles, une face arrière, une face supérieure, une face inférieure et une face avant toutes perpendiculaires aux faces principales latérales. Chaque boîtier présente une largeur mesurée de l'une à l'autre de ses deux faces principales, égale à une ou plusieurs fois une largeur de base, appelée module de base , qui est de l'ordre de 18 mm. En particulier, les boîtiers des disjoncteurs divisionnaires 40 présentent une largeur égale au module de base M et les boîtiers des disjoncteurs de tête 30 présente une largeur E égale au double du module de base M. Chacun des appareils électriques 30, 40 comportent classiquement, dans sa face arrière (non visible sur les figures) une échancrure pour le montage sur un rail 50 tandis que sa face supérieure présente des trous d'accès à des bornes de raccordement électrique. Comme le montre la figure 2, chaque disjoncteur de tête 30 comporte ici dans sa face supérieure, une paire de trous 31 N,31 P donnant accès à des bornes d'entrée pour son alimentation électrique et une paire de trous 32N, 32P donnant accès à des bornes de sortie destinées à être raccordées électriquement aux bornes d'entrée des disjoncteurs divisionnaires de la même rangée. Les deux paires de trous 31N, 31P, 32N, 32P sont séparées par une paroi de séparation 33 qui s'élève perpendiculairement à la face supérieure du disjoncteur de tête 30 correspondant. Chaque disjoncteur divisionnaire 40 comporte ici, sur sa face supérieure deux trous donnant accès à des bornes d'entrée connectées aux bornes de sortie du disjoncteur de tête 30 de la rangée, et sur sa face inférieure deux trous donnant accès à des bornes de sortie respectivement reliées aux pôles de phase et de neutre d'un circuit individuel, par exemple un circuit de prises de courant ou un circuit d'éclairage. Comme le montre plus particulièrement la figure 1, de manière classique, les appareils électriques 30, 40 d'une même rangée sont reliés électriquement entre eux au moyen de deux peignes 1 d'alimentation électrique standards parallèles (un peigne 1 pour les bornes de phase et un peigne 1 pour les bornes de neutre) dont les dents 2 droites sont espacées de la distance d'un module de base M. Pour cela, les trous 32N, 32P donnant accès aux bornes de sortie de chaque disjoncteur de tête 30 sont positionnés à deux niveaux différents et sont écartés l'un de l'autre d'une distance égale à la moitié d'un module de base M de sorte que, d'une part, le trou 32N donnant accès à la borne de sortie de neutre est situé au même niveau que le trou donnant accès à la borne d'entrée de neutre du disjoncteur divisionnaire 40 adjacent en étant écarté de lui d'un module de base M, et, d'autre part, le trou 32P donnant accès à la borne de sortie de phase est situé au même niveau que le trou donnant accès à la borne d'entrée de phase dudit disjoncteur divisionnaire 40 en étant écarté de lui d'un module de base M. Les trous 31N, 31P donnant accès aux bornes d'entrée de chaque disjoncteur de tête 30 sont également positionnés à deux niveaux différents et sont écartés l'un de l'autre d'une distance égale à la moitié d'un module de base M. En outre, les trous 31N, 32N donnant accès aux bornes de neutre d'entrée et de sortie de chaque disjoncteur de tête 30 sont situés au même niveau et écartés l'un de l'autre d'un module de base M. Les trous 31P, 32P donnant accès aux bornes de phase d'entrée et de sortie de chaque disjoncteur de tête 30 sont situés au même niveau et écartés l'un de l'autre d'un module de base M. Toutefois, la paroi de séparation 33 de chaque disjoncteur de tête 30 présente une hauteur supérieure ou égale à la hauteur des dents 2 de sorte que celle-ci évite la mise en court-circuit du disjoncteur de tête 30 par le raccordement électrique de ses bornes d'entrée et de sortie au moyen d'un peigne 1 introduit dans les trous 31N, 31P, 32N, 32P. Comme le montre la figure 1, le tableau T comporte en tête de sa rangée basse, située à proximité du bornier BT de raccordement à la terre, un appareil électrique 10 de protection contre les surtensions transitoires, en particulier d'origine atmosphérique, appelé communément parafoudre. Ce parafoudre 10 comporte avantageusement un boîtier 11 dont une face 23 est pourvue d'une paire de trous 11N, 11P donnant accès à des bornes d'entrée 14N, 14P dites d'alimentation et d'une autre paires de trous 12N, 12P donnant également accès à des bornes d'entrée 15N, 15P dites de repiquage reliées électriquement auxdites bornes d'entrée d'alimentation 14N, 14P (voir figures 2 et 3). Selon l'exemple représenté sur les figures, les trous 11 N, 12N donnent accès à des bornes de neutre 14N, 15N et les trous 11P, 12P donnent accès à des bornes de phase 14P, 15P. Comme le montre plus particulièrement la figure 3, les bornes d'entrée d'alimentation 14N, 14P et de repiquage 15N, 15P sont classiquement des bornes à vis qui sont reliées électriquement à un élément actif 18 (comprenant une varistance par branche) du parafoudre 10, cet élément actif 18 étant relié électriquement à une borne de sortie (non visible sur les figures) raccordée à la terre via le bornier BT. Le parafoudre 10 est un appareil électrique modulaire avec un boîtier 11 présentant, sous une forme parallélépipédique, deux faces principales latérales 20 parallèles, une face arrière 22, une face supérieure 23, une face inférieure 23 et une face avant 21 qui sont toutes perpendiculaires aux faces principales latérales 20. Le boîtier 11 comporte de manière classique un socle et un capot rapporté sur le socle, formant lesdites faces du boîtier. Pour la fixation du parafoudre 10 sur le rail 50 la face arrière 22 du boîtier 11 comporte une échancrure (non visible sur les figures) dans sa zone médiane. Les faces supérieure et inférieure 23 du boîtier 11 sont perpendiculaires à la face arrière 22 et, ici, c'est sur la face supérieure 23 que débouchent conjointement les paires de trous 11N, 11P, 12N, 12P donnant accès aux bornes d'entrée d'alimentation 14N, 14P et de repiquage 15N, 15P. La face avant 21 présente, dans sa partie médiane, une partie saillante 24 de part et d'autre de laquelle il est prévu deux facettes latérales 25, qui, établies au même niveau, sont l'une et l'autre sensiblement parallèles à la face arrière 22 du boîtier 11 du parafoudre 10. Celle des facettes latérales 25 qui est adjacente à la face supérieure 23 et qui se trouve à l'aplomb des bornes d'entrée d'alimentation 14N, 14P et de repiquage 15N, 15P, présente, en correspondance avec celles-ci, des trous 26N, 26P, 27N, 27P donnant accès à la tête de leur vis de serrage 14'N, 14'P, 15'N, 15'P. L'autre facette latérale 25 adjacente à la face inférieure 23 du boîtier 11 comporte un trou 13T d'accès à la borne de sortie. Par exemple, et tel que représenté, les trous 11N, 11P, 12N, 12P ont un contour globalement rectangulaire, tandis que les trous 26N, 26P, 27N, 27P et le trou 13T ont un contour globalement circulaire. Comme le montrent les figures 1 et 2, le boîtier 11 du parafoudre 10 présentant une largeur E, mesurée de l'une à l'autre de ses deux faces principales latérales 20, égale au double du module de base M (tout comme le disjoncteur de tête 30 positionné à côté de lui sur le rail 50), préférentiellement, les trous 11N, 11P donnant accès aux bornes d'entrée d'alimentation 14N, 14P sont positionnés à deux niveaux différents en étant écartés l'un de l'autre d'une distance égale à la moitié d'un module de base M, et les trous 12N, 12P donnant accès aux bornes d'entrée de repiquage 15N, 15P sont également positionnés à deux niveaux différents en étant écartés l'un de l'autre d'une distance égale à la moitié d'un module de base M de sorte que les trous 11N, 12N donnant accès aux bornes de neutre 14N, 15N sont établis à un même premier niveau, en étant écartés l'un de l'autre d'une distance P égale audit module de base M, et les trous 11P, 12P donnant accès aux bornes de phase 14P, 15P sont établis à un même deuxième niveau distinct du premier niveau, en étant écartés l'un de l'autre de la même distance P égale audit module de base M. Avantageusement, cette distance P est égale à la distance P1 séparant deux dents 2 successives d'un peigne 1 d'alimentation standard. Comme le montre plus particulièrement la figure 2, les trous 12N, 12P donnant accès aux bornes d'entrée de repiquage 15N, 15P du parafoudre 10 sont positionnés respectivement aux mêmes niveaux que les trous 31N, 31P donnant accès aux bornes d'entrée de l'appareil électrique 30 adjacent. En outre, les trous 12N, 31N donnant accès aux bornes de neutre respectivement du parafoudre 10 et de l'appareil électrique 30 adjacent, sont espacés de la distance P égale au module de base M et les trous 12P, 31P donnant accès aux bornes de phase respectivement du parafoudre 10 et de l'appareil électrique 30 adjacent, sont également espacés d'un module de base M. Ainsi le parafoudre 10 et l'appareil électrique 30 peuvent être reliés électriquement entre eux au moyen de deux peignes 1 d'alimentation électrique standards parallèles (un peigne 1 pour les bornes de phase et un peigne 1 pour les bornes de neutre) dont les dents 2 droites espacées de la distance P1 égale au module de base M sont introduits dans les trous 12N,31 N et 12P,31 P. Comme le montre plus particulièrement la figure 3, préférentiellement le parafoudre 10 comporte à un premier niveau, un premier élément conducteur 16 formant un double étrier 16A,16B qui, d'une part, relie électriquement entre elles les bornes de neutre 14N, 15N desdites bornes d'entrée d'alimentation et de repiquage disposées à ce premier niveau, et, d'autre part, relie ces bornes de neutre 14N, 15N à une varistance de l'élément actif 18 du parafoudre 10. Le parafoudre 10 comporte à un deuxième niveau distinct du premier niveau, un deuxième élément conducteur 17 formant un double étrier 17A, 17B qui, d'une part, relie électriquement entre elles les bornes de phase 14P, 15P desdites bornes d'entrée d'alimentation et de repiquage disposées à ce deuxième niveau, et, d'autre part, relie électriquement ces bornes de phase 14P, 15P à l'autre varistance de l'élément actif 18. Afin de maintenir la sécurité lors de la fin de vie de chaque varistance qui, du fait des fuites de courant, monte alors en température par effet Joule, le parafoudre 10 intègre dans son boîtier 11 un fusible thermique (non représenté sur les figures) disposé en série avec chaque varistance. Ce fusible thermique s'ouvre lorsque la varistance atteint un seuil de température prédéterminé. Le boîtier 11 du parafoudre 10 intègre également avantageusement une cartouche fusible placée en série avec chaque varistance et son fusible thermique associé. Cette cartouche fusible est adaptée à se déclencher en cas de court-circuit de ladite varistance et a une courbe de fonctionnement intensité-temps de déclenchement dans laquelle, pour chaque valeur d'intensité, la valeur du temps de déclenchement est inférieure à la valeur de temps de déclenchement donnée pour la même valeur d'intensité par la courbe de fonctionnement du disjoncteur principal S de l'installation électrique auquel le parafoudre est raccordé, grâce à quoi un court-circuit d'une varistance du parafoudre ne fait pas déclencher ledit disjoncteur principal S. Par ailleurs, comme le montre la figure 1, avantageusement, le tableau T comporte un dispositif 100 de distribution d'énergie aux appareils électriques 10, 30 disposés en tête des deux rangées parallèles. Ce dispositif comprend une barre longitudinale 100 telle que décrite dans la demande de brevet FR 2 847 732 appartenant aux demanderesses. Cette barre longitudinale ne faisant pas partie à proprement parler de la présente invention, elle ne sera pas ici décrite dans le détail. Pour l'essentiel cette barre longitudinale 100 s'étend selon une direction transversale aux rails 50 formant lesdites rangées de manière à les croiser. Elle est pourvue de connecteurs électrique 110 répartis sur sa longueur, ici deux connecteurs électriques pour les deux rangées. La barre longitudinale 100 pourvue de ses connecteurs électriques 110 est disposée sur un côté du tableau T de sorte que chaque connecteur électrique 110 qu'elle porte se positionne au-dessus du premier appareil électrique 30, 10 de chaque rangée du tableau. La barre longitudinale 100 est plate, elle comporte une enveloppe isolante dans laquelle s'étend en parallèle deux barrettes essentielle plates, rigides en matière conductrice de courant (matière métallique) portant des connecteurs électriques qui comprennent chacun une broche de connexion à enficher dans une borne d'entrée d'un appareil électrique 10, 30. Chaque connecteur électrique d'une barrette est juxtaposé à un connecteur électrique de l'autre barrette pour former par paire un connecteur électrique 110 de la barre longitudinale 100, avec une broche de phase 111 et une broche de neutre 112 à enficher dans les bornes d'entrée desdits appareils électriques 10, 30. En particulier, les broches de phase 111 et de neutre 112 d'un connecteur électrique 110 de la barre longitudinale 100 sont à introduire dans les trous 11N, 11P du parafoudre 10 pour être enfichées dans les bornes d'entrée d'alimentation 14N, 14P. Avantageusement, comme le montre la figure 1, la barre longitudinale 100 est alimentée en énergie au plus près du parafoudre 10 par des câbles électriques 103, 104 provenant du réseau d'alimentation électrique. Les barrettes sont connectées à proximité du connecteur électrique 110 alimentant le parafoudre 10 à deux connecteurs 102, 101 raccordés aux câbles électriques 103, 104. L'une des barrettes de la barre longitudinale 100 est raccordée au pôle de phase tandis que l'autre barrette est raccordée au pôle de neutre. Ainsi, grâce à sa double paires de bornes d'entrée (une paire de bornes d'entrée d'alimentation 14N, 14P et une paire de bornes d'entrée de repiquage 15N, 15P) connectées entre elles et accessibles par des trous 11N, 11P, 12N, 12P débouchant sur une même face 23 de son boîtier 11 et écartés les uns des autres d'un demi-module de base M, le parafoudre 10 peut être facilement intercalé entre le bornier BA d'arrivée du tableau et le premier appareil électrique 30 de protection ou de sectionnement d'une rangée du tableau T, les bornes d'entrée de repiquage 15N, 15P du parafoudre 10, alimenté électriquement via les bornes d'entrée d'alimentation 14N, 14P, pouvant être connectées à l'aide de peignes 1 d'alimentation standardisés aux bornes d'entrée dudit appareil électrique de tête 30 de la rangée correspondante. En outre, en plaçant le parafoudre 10 sur la rangée du tableau T la plus proche du bornier BT de raccordement à la terre, en intégrant dans le boîtier 11 du parafoudre 10 les moyens de déconnexion (fusible thermique et cartouche fusible) des varistances de ses deux branches et en associant ce parafoudre 10 à une barre longitudinale 100 d'alimentation en énergie alimentée électriquement au plus près du parafoudre 10, on réduit au maximum la longueur de câblage du parafoudre 10. En effet, on réduit au maximum la distance de câblage entre le parafoudre 10 et le bornier BT de terre et l'on élimine le câblage entre le bornier BA d'entrée relié au réseau d'alimentation électrique et les déconnecteurs et entre les déconnecteurs et le parafoudre 10. On limite ainsi la tension résiduelle totale écrêtée lors d'un choc de foudre et l'on augmente alors la capacité de filtrage de l'onde de foudre. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté mais l'homme du métier saura y apporter toute variante 20 conforme à son esprit
La présente invention concerne un appareil électrique (10) de protection contre les surtensions transitoires, en particulier d'origine atmosphérique qui comporte un boîtier (11) dont une face (23) est pourvue d'une paire de trous (11N,11P) donnant accès à des bornes d'entrée dites d'alimentation.Selon l'invention, ladite face du boîtier est pourvue d'une autre paires de trous (12N,12P) donnant également accès à des bornes d'entrée dites de repiquage reliées électriquement auxdites bornes d'entrée d'alimentation.
1. Appareil électrique (10) de protection contre les surtensions transitoires, en particulier d'origine atmosphérique, qui comporte un boîtier (11) dont une face (23) est pourvue d'une paire de trous (11 N,11 P) donnant accès à des bornes d'entrée (14N,14P) dites d'alimentation, caractérisé en ce que ladite face (23) du boîtier (11) est pourvue d'une autre paires de trous (12N,12P) donnant également accès à des bornes d'entrée (15N,15P) dites de repiquage reliées électriquement auxdites bornes d'entrée d'alimentation (14N,14P). 2. Appareil électrique (10) selon la 1, caractérisé en ce qu'il constitue un appareil électrique modulaire avec un boîtier (11) présentant, sous une forme parallélépipédique, deux faces principales latérales (20) parallèles, une face arrière (22), une face supérieure (23), une face inférieure (23) et une face avant (21) qui sont toutes perpendiculaires aux faces principales latérales (20), et les paires de trous (11N,11P,12N,12P) donnant accès aux bornes d'entrée d'alimentation (14N,14P) et de repiquage (15N,15P) débouchent sur l'une desdites faces supérieure et inférieure (23). 3. Appareil électrique (10) selon la 2, caractérisé en ce que lesdites paires de trous (11N,11P,12N,12P) débouchent sur la face supérieure (23) du boîtier (11). 4. Appareil électrique (10) selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que le boîtier (11) présentant une largeur E, mesurée de l'une à l'autre de ses deux faces principales latérales (20), égale au double d'une largeur de base appelée module de base M, les trous (11N,12N) donnant accès aux bornes de neutre (14N,15N) desdites bornes d'entrée d'alimentation et de repiquage sont établis à un même premier niveau, en étant écartés l'un de l'autre d'une distance P égale audit module de base M, et les trous (11P,12P) donnant accès aux bornes de phase (14P,15P) desdites bornes d'entrée d'alimentation et de repiquage sont établis à un même deuxième niveau distinct du premier niveau, en étant écartés l'un de l'autre d'une distance P égale audit module de base M. 5. Appareil électrique (10) selon la 4, caractérisé en ce que ladite distance P est égale à la distance P1 séparant deux dents (2) successives d'un peigne (1) d'alimentation standard. 6. Appareil électrique (10) selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que deux trous successifs (11 N,11 P,12N,12P) sont espacés d'une distance égale à la moitié du module de base M. 7. Appareil électrique (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte, d'une part, à un premier niveau un premier élément conducteur (16) formant un double étrier (16A,16B) qui relie électriquement les bornes de neutre (14N,15N) desdites bornes d'entrée d'alimentation et de repiquage disposées à ce premier niveau, et, d'autre part, à un deuxième niveau distinct du premier niveau, un deuxième élément conducteur (17) formant un double étrier (17A,17B) qui relie électriquement les bornes de phase (14P,15P) desdites bornes d'entrée d'alimentation et de repiquage disposées à ce deuxième niveau, lesdits premier et deuxième éléments conducteurs (16,17) étant liés électriquement à l'élément actif (18) dudit appareil. 8. Appareil électrique (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il intègre dans son boîtier (11) une cartouche fusible disposée en série avec une varistance. 9. Appareil électrique (10) selon la précédente, caractérisé en ce que la cartouche fusible est adaptée à se déclencher en cas de court-circuit de ladite varistance et a une courbe de fonctionnement intensité-temps de déclenchement dans laquelle, pour chaque valeur d'intensité, la valeur du temps de déclenchement est inférieure à la valeur de temps de déclenchement donnée pour la même valeur d'intensité par la courbe de fonctionnement d'un disjoncteur principal d'une installation électrique auquel ledit appareil électrique est destiné à être raccordé, grâce à quoi un court-circuit d'une varistance du parafoudre ne fait pas déclencher ledit disjoncteur principal. 10. Tableau (T) ou armoire de distribution électrique comprenant une pluralité d'appareils électriques (30,40) disposés sur des rangées parallèles situées à différents niveaux, un parafoudre (10) selon l'une quelconque des précédentes placé en tête de la rangée la plus basse située au plus près d'un bornier (BT) de raccordement à la terre, raccordé au moyens de deux peignes (1) d'alimentation à l'appareil électrique (30) adjacent sur ladite rangée, et une barre longitudinale (100) de distribution d'énergie pourvue de connecteurs électriques (110) répartis sur sa longueur comprenant des broches de connexion (111,112) enfichées dans les appareils électriques (10,30) placés entête desdites rangées, ladite barre d'alimentation (100) présentant deux points de raccordement de deux câbles électriques provenant du réseau électrique placés à proximité immédiate dudit parafoudre.5
H
H01,H02
H01C,H02B
H01C 7,H01C 1,H02B 1
H01C 7/12,H01C 1/02,H02B 1/00
FR2895257
A1
ACTIF POUR LE TRAITEMENT DU CONTOUR DES YEUX.
20,070,629
La présente invention concerne l'utilisation d'au moins un antioxydant lipophile à titre de principe actif pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermatologique destinée à maintenir et/ou renforcer la fonction native protectrice et/ou réparatrice des structures lipophiles, notamment des tissus adipeux du contour des yeux, et notamment des loges adipeuses des paupières. Il est admis par les spécialistes de la chirurgie esthétique que la zone du contour des yeux, dont les paupières, est le siège de marques du vieillissement qui confèrent au visage un aspect vieilli, triste et fatigué par suite du relâchement cutané. En particulier, le septum (correspondant à la lamelle intermédiaire de la paupière) se fragilise avec l'âge, rendant ainsi possible une lipoptose palpébrale, par prolapsus de graisse intraorbitaire à travers les déhiscences septales. L'ensemble de ces signes de vieillissement peut marquer souvent les traits de façon plus prononcée que les rides, plus particulièrement après 40 ans. Pour pallier l'ensemble de ces altérations, il est de plus en plus fait recours à des actes de chirurgie esthétique des paupières. Toutefois, pour des raisons évidentes, il serait souhaitable de pouvoir disposer d'alternatives plus douces et notamment non invasives, par exemple, par voie topique, cutanée, muqueuse notamment conjonctivale ou encore lacrymale. Par ailleurs, du point de vue ophtalmologique, il est également connu que la vulnérabilité de l'oeil aux rayonnements lumineux, et notamment celle du cristallin qui s'altère au cours du vieillissement en évoluant vers une cataracte vraisemblablement photo-aggravée, est plus importante dans la zone inféro-nasale de l'oeil, laquelle est située à proximité de la loge graisseuse inférieure interne. Le rôle aggravant sinon déclenchant de l'exposition intense et répétitive de l'oeil aux rayons UV et bleus du soleil ou d'autres sources lumineuses est connu également pour les rétinopathies dégénératives telles que la dégénérescence maculaire (les lésions les plus graves apparaissant sur la macula, zone de la rétine où se concentrent les UV) et notamment la DMLA ou dégénérescence maculaire liée à l'âge. Il apparaît par conséquent également très important, vis-à-vis de la protection 30 de l'oeil, de renforcer les réserves en principes actifs protecteurs à proximité de ces zones sensibles. En effet, avant d'atteindre l'oeil, les rayons lumineux traversent la peau et les autres tissus des paupières, qui sont fins et translucides. Il leur est par conséquent possible d'atteindre et d'activer des molécules, et notamment des molécules protectrices, présentes, et notamment stockées dans les tissus palpébraux, au niveau plus particulièrement des zones de réserve qui leur sont spécifiques. Enfin, il a été récemment constaté que les nouveaux modes de vie confrontent la zone périoculaire et les yeux à des atteintes ou stress physiques et chimiques susceptibles d'aggraver ou d'accélérer les phénomènes locaux de dégénérescence pathologique ou liée au vieillissement. Il s'agit le plus souvent de l'exposition aux multiples nouvelles sources d'éclairage modernes approchées des yeux de façon répétitive et cumulée pendant des centaines ou milliers d'heures (comme les lampes halogènes, les lampes de travail, les écrans d'appareils électroniques ...). De plus ces expositions se produisent souvent dans des atmosphères polluées ou tabagiques. La présente invention a précisément pour objet de proposer une composition apte à subvenir à ces besoins en principes actifs protecteurs au niveau des tissus lipophiles du contour des yeux, notamment des paupières, en particulier inférieures, et tout particulièrement des adipocytes de la zone péri-oculaire. Ainsi, de manière inattendue, les inventeurs ont constaté que l'utilisation d'antioxydants lipophiles dans les tissus adipeux du contour des yeux, et notamment ceux appartenant à la famille des carotènes et des caroténoïdes, particulièrement des xanthophylles tels que la lutéine et la zéaxanthine, ainsi que du lycopène et du 13-carotène, s'avère particulièrement adaptée pour renforcer le rôle protecteur des structures tissulaires des paupières et de l'oeil. Des formules à visée ophtalmiques contenant un principe actif anti-oxydant lipophile sont déjà décrites par exemple à base d'alpha tocophérol, mais il s'agit, pour l'essentiel, de formules destinées à un traitement d'appoint dans certains troubles de la vision. En conséquence, l'invention concerne, selon un premier de ses aspects, l'utilisation d'au moins un antioxydant lipophile à titre de principe actif pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermatologique destinée à maintenir et/ou renforcer la fonction native protectrice et/ou réparatrice des structures lipophiles du contour des yeux, en particulier du tissu adipeux correspondant. Au sens de la présente invention, le terme "maintenir" entend qualifier le fait d'assurer une réserve permanente et suffisante en antioxydant(s) lipophile(s) au niveau des zones tissulaires visées. Ceci revient entre autres à assurer une disponibilité permanente en antioxydant(s) lipophile(s) au niveau du "réservoir physiologique", que constituent les tissus adipeux. Selon un mode de réalisation particulier, les structures lipophiles considérées selon l'invention sont les tissus adipeux et en particulier les amas de cellules graisseuses sous-cutanées et les loges adipeuses des paupières, et en particulier des paupières inférieures. Pour des raisons de simplification, le terme "tissus adipeux" couvre au sens de la présente invention les amas de cellules graisseuses sous-cutanés et les loges adipeuses des paupières. Les loges adipeuses constituent, dans la zone des paupières supérieures et inférieures situées tout autour du globe oculaire, une sorte de couronne épaisse discontinue allant de la surface à la profondeur, et maintenue en pression par les tissus. L'anatomie décrit en particulier 2 loges isolées pour la paupière supérieure (loge moyenne et loge interne), sans compter les coussinets adipeux des sourcils, et 3 loges pour la paupière inférieure (loge externe, loge moyenne et loge interne). Il existe aussi selon les localisations et probablement de façon variable selon les individus des adipocytes classiques plus ou moins dispersés dans les tissus sous-épidermiques. L'invention concerne également, selon un autre de ses aspects, l'utilisation d'au moins un antioxydant lipophile à titre de principe actif pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermatologique destinée à maintenir et/ou renforcer la fonction native protectrice et/ou réparatrice des structures lipophiles du contour des yeux, et notamment des tissus adipeux du contour des yeux, et en particulier des adipocytes de la zone péri-oculaire. L'invention se rapporte également, selon un autre de ses aspects, à une méthode de traitement notamment cosmétique des structures lipophiles du contour des yeux, et notamment des tissus adipeux du contour des yeux, et en particulier des paupières inférieures, par voie topique comprenant au moins une étape d'application sur lesdites structures d'une composition selon l'invention pour le maintien et/ou le renforcement de la fonction native protectrice et/ou réparatrice des structures lipophiles du contour des yeux, et notamment des tissus adipeux du contour des yeux, et notamment des paupières. L'invention se rapporte selon encore un autre de ses aspects à une méthode de traitement cosmétique des structures lipophiles du contour des yeux, et notamment des tissus adipeux du contour des yeux, et notamment des paupières comprenant au moins l'administration par voie orale d'une composition selon l'invention pour le maintien et/ou le renforcement de la fonction native protectrice et/ou réparatrice desdites structures. Selon un mode de réalisation particulier, les tissus adipeux des paupières considérés selon l'invention sont les adipocytes périoculaires. Comme précisé précédemment, les paupières et les loges graisseuses jouent un rôle fonctionnel de premier plan dans la protection physique, notamment mécanique, du globe oculaire. Ce sont des barrières très efficaces et des amortisseurs contre les chocs. Ils permettent en outre de maintenir autour de l'oeil un milieu favorable à la réparation en cas d'atteinte physique, chimique ou pathologique. En particulier, on reconnaît plutôt un rôle de "pare-choc" à la paupière inférieure et de "pansement" à la paupière supérieure. Les inventeurs ont ainsi constaté qu'il s'avère possible de suppléer à une carence et/ou de renforcer la teneur native des tissus adipeux et en particulier des loges adipeuses du contour des yeux en principes actifs protecteurs et réparateurs lipophiles naturels en utilisant une composition comprenant au moins un principe actif selon l'invention. La disponibilité de ces réserves est tout particulièrement précieuse pour pallier des situations de stress par exemple liées à la pollution de l'atmosphère, au tabac, à l'exposition excessive aux rayonnements lumineux, tels que ceux du soleil, des éclairages artificiels, émanant par exemple d'écrans de télévision, de divers appareils électroniques ou d'ordinateurs et qui provoquent des dégâts cellulaires, fonctionnels et/ou un vieillissement accéléré des tissus. Les études ont montré que les longueurs d'ondes responsables des altérations étaient non seulement les rayonnements ultraviolets mais aussi certaines longueurs d'ondes du spectre visible et notamment celles voisines du bleu. Ainsi, la peau des paupières étant la plus fine du corps, elle est aussi la plus fragile face au vieillissement, la plus facilement traversée par les rayonnements électromagnétiques de la lumière, mais également la plus perméable aux principes actifs. De même, les tissus et structures de la zone périoculaire notamment la peau et ses structures adjacentes, la muqueuse conjonctivale et le système lacrymal sont des éléments fragiles dont l'intégrité est garante de celle de l'oeil qui lui-même subit des altérations d'usure liées à l'âge et au cumul au cours des années des stress exogènes et endogènes en particulier au niveau du cristallin (la cataracte) et de la rétine (la dégénérescence maculaire). Or, les atteintes telles que celles de la pollution et de la lumière sont continues pendant de longues périodes et quotidiennement répétée. En conséquence, la présente invention permet avantageusement de mettre à la disposition immédiate des tissus exposés, une réserve permanente et de grande capacité en molécules protectrices susceptibles d'absorber sans à-coups les pics métaboliques générés par un environnement hostile. Les principes actifs lipophiles utilisables pour la préparation des compositions selon l'invention sont le plus souvent d'origine naturelle mais peuvent être également d'origine synthétique. A titre d'exemple de principes actifs lipophiles utilisables dans la présente invention, on peut notamment citer la famille des caroténoïdes généralement synthétisés par les plantes et accumulés dans certains produits animaux On connaît aujourd'hui plus de 600 caroténoïdes. Ils sont très répandus dans le règne végétal, nombre d'entre eux sont utilisés comme colorants alimentaires souvent jaunes, oranges ou rouges). A titre illustratif de ces caroténoïdes, on peut citer notamment les xanthophylles et leurs métabolites tels que la lutéine (dans les légumes verts tels que le chou vert, les épinards, les pétales de soucis), le jaune d'oeuf, la zéaxanthine (souci, fruits citrus), l'astaxanthine (algues), la cryptoxanthine (la figue de barbarie, les fruits citrus), la fucoxanthine (les algues brunes), la rhodoxanthine, la rubixanthine, la canthaxanthine, les carotènes tels que l'alpha-carotène, le béta-carotène, le lycopène (la tomate, la pastèque, le melon d'eau, le pamplemousse rose, la papaye, la goyave, les micro-algues Dunaliella), la bixine, la crocétine, la crocine et leurs mélanges. Conviennent également à titre de principes actifs lipophiles utilisables selon la présente invention, les vitamines ou provitamines tels que les rétinoïdes et notamment les précurseurs ou dérivés du rétinol, les tocophérols, ou des composants qui par leur fonction et leur apport généralement exogène s'en rapprochent ; les insaponifiables, les acides gras essentiels polyinsaturés notamment en 0o-3, le DHA ou l'acide docosahaxaènoïque ainsi que leurs dérivés ou leurs précurseurs. On peut aussi citer l'acide a lipoïque, l'acide glycyrrhétinique et les curcuminoïdes. Selon un mode de réalisation particulier, le principe actif est un caroténoïde qui est un précurseur de vitamine A particulièrement déterminante pour l'oeil (l'épithélium pigmentaire de la rétine) et la vision. Plus particulièrement, il s'agit du béta-carotène. Selon un mode de réalisation préféré, l'antioxydant lipophile est choisi parmi le béta-carotène et le lycopène, et parmi les xanthophylles et notamment la lutéine, la zéaxanthine, l'astaxanthine et la (3-cryptoxanthine et leurs mélanges. Bien que naturellement apportés par une alimentation riche variée et équilibrée, on observe souvent des déficiences sinon des carences en ces principes actifs et tous les tissus périphériques ne bénéficient pas d'un apport régulier. Avantageusement, lorsqu'ils sont apportés selon l'invention, ils sont capables de se fixer et de persister dans les tissus locaux et des échanges métaboliques sont ainsi susceptibles d'avoir lieu de façon soutenue suivant la demande et les besoins immédiats des tissus avoisinants. En particulier, en se concentrant dans le tissu adipeux, ils y contribuent à la formation d'un réservoir naturel permanent et de volume important à proximité immédiate des yeux. Ainsi, le stockage de ces molécules protectrices dans les structures lipophiles et particulièrement les adipocytes de la zone péri-oculaire, et notamment des paupières, permet de constituer une réserve à effet soutenu située immédiatement à proximité des tissus fragiles vis-à-vis des dégradations oxydatives, en particulier celles consécutives à l'exposition au rayonnement de la lumière solaire ou artificielle riche en lumière bleue et ultraviolette et nocive pour les tissus de soutien, la rétine et le cristallin. Il a en effet été montré qu'une longueur d'onde proche de celle du bleu (i.e. allant 400 à 500 nm et particulièrement voisine de 460 nm) rend les rayonnements particulièrement pénétrants et délétères. Les carotènes et carotènoïdes notamment les xanthophylles étant de coloration à composante jaune, ils sont d'un intérêt tout particulier pour stopper ou limiter la pénétration des rayonnements mentionnés ci-dessus dans les structures profondes de la zone oculaire et péri-oculaire. Par ailleurs, il a également été montré que les enfants, pendant les premières années de leur vie, sont particulièrement sensibles à ces rayonnements. En effet, les rayons UV A et B sont peu absorbés par le cristallin à 10 ans (75 % des UVB atteignent la rétine) et beaucoup plus à 25 ans (seulement 10 % atteignent la rétine). D'autre part, on sait que la protection ou la filtration naturelle est amoindrie chez les personnes d'au moins 40 ans, et notamment les personnes âgées d'au moins 60 ans et que le risque de lésion photochimique de l'oeil augmente par conséquent avec l'âge, du fait de l'augmentation de l'absorption de photons. L'utilisation et la méthode de traitement proposées selon la présente invention s'avèrent donc tout particulièrement avantageuses pour ces deux types de population. De manière plus générale, les compositions selon l'invention s'avèrent tout particulièrement intéressantes pour les sujets susceptibles de présenter une cataracte, une presbytie et/ou une dégénérescence rétinienne et notamment maculaire. Les compositions selon l'invention n'ont pas un effet curatif à l'égard de ces troubles, mais s'avèrent, en revanche, particulièrement avantageuses à titre préventif, voire à titre de traitement secondaire associé à un traitement principal. La composition selon l'invention est bien entendu également avantageuse à ce titre à l'égard de pathologies associées ou susceptibles d'être associées aux troubles précités tels que le diabète, le glaucome ou la myopie. Avantageusement, les compositions selon l'invention et les méthodes de traitement cosmétique correspondantes s'avèrent efficaces pour constituer, maintenir et/ou renforcer le type de réserve continue décrit précédemment, même lorsqu'elles sont administrées à faible dosage en matière active. Ainsi, les caroténoïdes par exemple, même lorsqu'ils ne sont présents qu'à une faible concentration, sont fortement colorés en jaune ou en une couleur à forte composante jaune, ce qui leur permet d'absorber une quantité efficace du rayonnement bleu suffisante pour réduire sensiblement les atteintes provoquées par ces rayonnements de longueur d'onde particulièrement nocive pour l'oeil. D'une manière générale, les antioxydants lipophiles sont formulés à raison de 30 moins de 10 % en poids, en particulier moins de 6 % en poids et plus particulièrement moins de 5 % en poids par rapport au poids total de la composition correspondante. Bien entendu, ces quantités sont susceptibles de varier significativement selon le mode d'administration considéré, à savoir topique ou par voie orale. Par exemple, dans le cas d'une administration par voie topique, les compositions selon l'invention peuvent comprendre moins de 0,2 % en poids, en particulier de 0,000001 % à 0,2 % en poids, notamment moins de 0,05 % en poids, ou encore de 0,0005 à 0,05 %, et plus particulièrement à raison de 0,001 à 0,01 % en poids d'antioxydant(s) lipophile(s) par rapport au poids total de la composition. En revanche, dans le cas des compositions destinées à une administration par voie orale, des quantités significativement plus importantes en antioxydant lipophile peuvent être envisagées. Par exemple, elles peuvent comprendre au moins 0,1 % en poids et jusqu'à 10 % en poids, notamment jusqu'à 20 % en poids voire jusqu'à 30 % en poids d'antioxydant(s) lipophile(s) par rapport au poids total de la composition. Certains actifs selon l'invention sont disponibles sous une forme commerciale. 15 Ainsi, on peut utiliser : - la matière première F1oraGlo du fournisseur Kemin Foods contenant 20 % de lutéine et 0,8 % de zeaxanthine dans l'huile de carthame. Par voie orale, la même matière première est utilisable par exemple à 20mg par ration ou par comprimé, -l'extrait de tomate enrichi en lycopène préparé par la Sté Métaphar 20 commercialisé sous le nom LycOMato constitué d'un extrait d'oléorésine contenant 6 % en poids de lycopène pur, - l'extrait de Dunaliella bardawi en dispersion huileuse titrée à 2,5 % en 13-carotène commercialisé par la société SENSIENT, - du (3-carotène distribué en solution à 0,6 % dans l'huile de noyau 25 d'abricots, ou un mélange de carotènoïdes, principalement du (3-carotène à 30 % dans l'huile de soja, et - l'extrait d'algue Haematococcus pluvialis titré à 6 % en astaxanthine en dispersion dans des triglycérides C8/10 commercialisés sous le nom de Astatrol-X de Fuji Chemical Industry. 30 L'effet protecteur ou réparateur de ces antioxydants lipophiles peut être relayé, amplifié, complété ou synergisé par l'association avec d'autres molécules protectrices ou réparatrices agissant dans d'autres compartiments que l'anti-oxydation lipophile ou par d'autres mécanismes, par exemple le renforcement des vaisseaux capillaires sanguins ou lymphatiques, des membranes cellulaires, la stimulation des métabolismes cellulaires de construction et de synthèse ou au contraire d'élimination de molécules toxiques, la stimulation de systèmes enzymatiques. Ainsi, les principes actifs lipophiles selon l'invention peuvent être associés à au moins un principe actif hydrophile notamment choisi parmi les vitamines hydrosolubles et notamment la vitamine C, d'autres actifs antiradicalaires comme par exemple le glutathion, les systèmes enzymatiques (SOD, catalase, glutathion peroxydase, l'ubiquinone et l'ubiquinol (Coenzyme Q10) ; les piégeurs ou séquestrants des ions métalliques tels que par exemple, l'éthylène diamine tétraacétate de calcium ou de disodium ; les polyphénols et les extraits de plantes riches en polyphénols et notamment les flavonoïdes, les citroflavonoïdes, la rutine, les extraits de gingko, de vigne (feuille ou fruits), de marron d'inde, de camomille, d'hamamelis, de rose, de romarin et leurs analogues de synthèse ou d'hémisynthèse, leurs dérivés ou précurseurs ; les extraits de feuilles ou de bourgeons de thé natifs ou fermentés, de chicorée, les oligomères procyanidoliques (pépins de raisins ou écorce de pin maritime) ; les anthocyanes et particulièrement les anthocyanes de baies rouges bleues ou violettes telles que le cassis, les myrtilles, les canneberges, les airelles, le sureau, les anthocyanes de pétales de fleurs par exemple de bleuet, de rose, de mauve, d'hibiscus, ou leurs analogues de synthèse ou d'hémisynthèse ; des extraits complexes de plantes comme l'achillée millefeuille contenant des flavonoïdes et de l'azulène ; les extraits de plantes contenant des saponosides (Ruscus aculeatus, Centella asiatica, Glycyrrhiza glabra) ; les extraits contenant des coumarines (esculétine, esculetol, melilot, visnadine, G.glabra) ; les extraits de café, la caféine et autres bases xanthiques naturelles ou synthétiques et leurs dérivés ; des minéraux ou oligoéléments tels que par exemple le cuivre, le zinc, le selenium, le calcium, le strontium, le fluor, l'argent et l'or, leurs oxydes ou sels minéraux ou organiques ; les polysaccharides et notamment l'acide hyaluronique et ses sels ou polymères greffés, le sorbitol, le mannitol, les gels de cellulose et de dérivés de la cellulose (ex methylcellulose ou hydroxypropyl cellulose) ; les hydrocolloïdes cicatrisants comme les chitosanes, les alginates et leurs dérivés ; des glycosaminoglycanes ou mucopolysaccharides, et leurs mélanges. Ces actifs additionnels complètent l'action et/ou l'effet des principes actifs lipophiles selon l'invention en se concentrant pour leur part dans les compartiments hydrophiles des tissus et liquides péri-oculaires, notamment les larmes, le milieu intérieur ou la matrice dermique et peuvent jouer un effet additionnel de pansement, de lubrifiant ou d'antidéshydratation particulièrement important en cas d'échauffement ou d'évaporation excessive du film lacrymal. Il reconstitue un milieu biomimétique favorable à l'autodéfense chimique et immune de la zone oculaire. Ces actifs hydrophiles complémentaires et notamment les extraits de plante peuvent être associés à raison de moins de 5 % en poids, de préférence entre 0,0001 et 1 % en poids, et plus particulièrement entre 0,001 % et 0,1 % en poids par rapport au poids total de la composition. Ces quantités sont bien entendu susceptibles de varier selon le mode d'administration retenu pour la composition. Les principes actifs lipophiles selon l'invention peuvent également être associés à des analogues des composants naturels des larmes (et notamment des acides aminés, des peptides, des ions ou des sels tels que, par exemple, le NaCl), des agents immunoprotecteurs, des antistaminiques, des antiseptiques, des agents cicatrisants et/ou encore des colorants bleus, et leurs mélanges. Le compartiment hydrophyle peut être tamponné (par exemple par un tampon phosphate) de façon à assurer la stabilité du pH au voisinage du pH physiologique du film lacrymal généralement compris entre 7,4 et 7,7. Selon un mode de réalisation particulier, les antioxydants lipophiles seuls ou en mélange avec d'autres actifs, peuvent être formulés au sein de compositions sous une forme encapsulée. Il est connu dans les domaines cosmétique et dermatologique, par exemple par les documents EP-A-557489, EP-A-447318 et WO-A-93/25195, d'administrer par voie topique des actifs piégés dans des sphérules afin d'améliorer l'efficacité de ces actifs. Ces sphérules sont en particulier des nanoparticules de polymère, de petite taille, de l'ordre de 10 à 1000 nm. Le terme de nanoparticules recouvre d'une part les nanosphères et d'autre part les nanocapsules. On désigne par "nanosphères" les nanoparticules constituées par une matrice polymérique poreuse sur laquelle l'actif est absorbé et/ou adsorbé, et par "nanocapsules" les nanoparticules constituées par une membrane polymérique qui encapsule un coeur huileux. Le rapport pondéral entre le polymère et l'actif et/ou le support dans lequel est piégé l'actif, en l'espèce au moins un antioxydant lipophile, varie de manière avantageuse de 0,01 à 1, et de préférence de 0,05 à 0,5. Les nanoparticules selon l'invention peuvent être préparées selon les procédés habituels, et notamment selon les procédés décrits dans les documents EP-A-447318 et WO-A-93/25195. Les polymères constitutifs des nanoparticules selon l'invention peuvent être 5 des polymères biodégradables ou non biodégradables. Comme polymères biodégradables, on peut utiliser tout polymère susceptible d'être dégradé par les enzymes de la peau, et notamment ceux cités dans le document EP-A-447318. On peut citer en particulier comme polymères biodégradables les poly-L- et DL-lactides et les polycaprolactones. 10 A titre illustratif de ces polymères non-biodégradables, on peut plus particulièrement citer les copolymères de chlorure de vinyle et d'acétate de vinyle, et les copolymères d'acide méthacrylique et d'ester méthylique d'acide méthacrylique. Ainsi, les principes actifs utilisables dans le cadre de la présente invention, et notamment les antioxydants lipophiles, peuvent être présents dans une composition selon 15 l'invention sous une forme encapsulée, et notamment être nanoencapsulés dans des nanocapsules de polycaprolactone à coeur lipophile, en particulier telles que décrites dans les documents EP 780 115, le cas échéant sous une forme enrobée pour prévenir une libération non contrôlée des actifs. Cet enrobage peut être un enrobage lamellaire à base de lécithine, comme décrit dans le document EP-A-447318 ou plus avantageusement un 20 enrobage lamellaire constitué d'au moins un tensioactif siliconé comportant au moins une chaîne oxyéthylénée et/ou oxypropylénée tel que décrit dans le document EP 780 115. Par exemple, ces nanoparticules peuvent être des nanocapsules de polycaprolactone contenant 0,5 % d'un extrait de tomate enrichi ou encore des nanocapsules contenant 0,1 % de (3-carotène d'algues. 25 Conviennent également tout particulièrement à la présente invention, des nanoparticules telles que décrites dans le document FR 2 848 879. Il s'agit de nanocapsules constituées d'un coeur lipidique formé par ou comprenant au moins un antioxydant lipophile et d'une enveloppe polymérique continue insoluble dans l'eau comprenant au moins un polymère siliconé polysilsesquioxane. 30 Ce dernier type de nanocapsules est particulièrement avantageux pour stabiliser les actifs lipophiles sensibles, et notamment permet de les protéger contre l'oxydation et l'hydrolyse, tout en conservant à la paroi polymérique son étanchéité vis-à-vis de la phase continue aqueuse. Il est notamment illustré dans les exemples ci-après. De préférence, les nanoparticules représentent de 0,1 à 40 % en poids, et mieux de 5 à 25 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées selon le mode d'application ou d'administration retenu. Plus particulièrement, les compositions selon l'invention peuvent être formulées pour une application topique ou pour une administration par voie orale, de préférence pour une applicationtopique. Le support peut être de nature diverse selon le type de composition considérée. En ce qui concerne plus particulièrement les compositions destinées à une application topique, il peut s'agir de solutions aqueuses, hydroalcooliques ou huileuses, de dispersions du type des solutions ou dispersions du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, de suspensions ou émulsions, du type crème, de gel aqueux ou anhydre, de microémulsions, de microcapsules, de microparticules, ou de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, de sticks, de pâtes, de poudres ou de comprimés à dissoudre ou disperser extemporanément dans une phase plus fluide, de bigels à mélanger extemporanément. Dans le cas d'une administration topique, les compositions selon l'invention peuvent conjointement procurer un effet de maquillage. Ainsi, il peut s'agir par exemple de crèmes de soin, de gels de soin, de masques, de patchs, de masques sur support, de fonds de teint, de camoufleurs, d'anticernes, de fards à paupières, de crayons contour des yeux, de khôl, de mascaras ou de démaquillants. Les formules peuvent produire lors de leur application un effet de changement de température chauffant ou refroidissant, généré par une réaction exothermique extemporanée ou par une station de la dose à appliquer au bain marie ou au four à micro-ondes. Il s'agit de thermothérapie concomitante. Une forme de présentation particulièrement appréciable est la présentation en unidoses stériles sans conservateurs, ou une présentation en flacon permettant l'utilisation d'une formule stérile sans conservateurs pendant une durée supérieure à celle des préparations habituelles pouvant entrer en contact avec les yeux et particulièrement celles sans conservateurs, tels que les flacons Abak TM des laboratoires pharmaceutiques Théa à Clermont-Ferrand France (selon les brevets EP 0 366 534 B1 et EP 1 036 013 B1) permettant l'utilisation d'une formule stérile sans conservateurs pendant une durée de 8 semaines après leur ouverture. Une autre présentation préférée est la forme liquide conditionnée dans la tige creuse d'un coton tige tel que décrit dans le document FR 0 212 155. L'ensemble des compositions précitées sont préparées selon les méthodes usuelles. Lorsque la composition de l'invention est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 0,01 à 80 % en poids, et de préférence de 0,05 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les huiles, les émulsionnants et les coémulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine cosmétique et/ou dermatologique avec une préférence pour les corps gras légers ne produisant pas de sensation de voile sur l'oeil ni d'évaporation désagréable pour lui. L'émulsionnant et le coémulsionnant peuvent être présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,3 à 30 % en poids, et de préférence de 0,5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. La préférence est donnée aux émulsions légères pauvres en phase grasse maintenue en supension au sein de gels avec peu ou pas d'émulsionnants. Lorsque la composition de l'invention est une solution ou un gel huileux, la phase grasse peut représenter plus de 90 % du poids total de la composition. De façon connue, la composition cosmétique et/ou dermatologique de l'invention peut contenir également des adjuvants habituels dans le domaine cosmétique, pharmaceutique et/ou dermatologique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les filtres solaires les bactéricides, les absorbeurs d'odeurs et les matières colorantes. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, et par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse et/ou dans la phase aqueuse. Comme matières grasses utilisables dans l'invention, outre les acides gras insaturés, on peut citer les huiles minérales comme par exemple le polyisobutène hydrogéné et l'huile de vaseline, les huiles végétales comme par exemple une fraction liquide du beurre de karité, huile de tournesol et d'amandes d'abricot, les huiles animales comme par exemple le perhydrosqualène, les huiles de synthèse notamment l'huile de Purcellin, le myristate d'isopropyle et le palmitate d'éthyl hexyle, et les huiles fluorées comme par exemple les perfluoropolyéthers. On peut aussi utiliser des alcools gras, des acides gras comme par exemple l'acide stéarique et comme par exemple des cires notamment de paraffine, carnauba et la cire d'abeilles. On peut aussi utiliser des composés siliconés comme les huiles siliconées et par exemple les cyclométhicone et diméthicone, les cires, les résines et les gommes siliconées. Pour des raisons évidentes, ces compositions seront mises en oeuvre dans des conditions compatibles avec une bonne tolérance oculaire. Comme émulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple le stéarate de glycérol, les polysorbates 20, 40, 60 et 80, le mélange alcool cétylstéarylique/alcool cétylstéarylique oxyéthyléné à 33 moles d'oxyde d'éthylène vendu sous la dénomination Sinnowax AO par la société HENKEL, le mélange de PEG-6/PEG- 32/Glycol Stéarate vendu sous la dénomination de Tefose 63 par société GATTEFOSSE, le PPG-3 myristyl éther, les émulsionnants siliconés tels que le cétyldiméthicone copolyol et le mono- ou tristéarate de sorbitane, le stéarate de PEG-40, le monostéarate de sorbitane oxyéthyléné (20 0E). Comme solvants utilisables dans l'invention, on peut citer les alcools inférieurs, notamment l'éthanol, l'isopropanol et le propylène glycol. Comme gélifiants hydrophiles, on peut citer les polymères carboxyliques tel que le carbomer, les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides et notamment le mélange de polyacrylamide, C13-14-Isoparaffine et Laureth-7 vendu sous le nom de Sepigel 305 par la société SEPPIC, les polysaccharides comme les dérivés cellulosiques tels que les hydroxyalkylcelluloses et en particulier les hydroxypropylcellulo se et hydroxyéthylcellulose, les gommes naturelles telles que les guar, caroube et xanthane et les argiles, les gels d'AMPS, les familles de gélifiants aqueux : les résines vinyliques (polyvinyle pyrrolidone ou alcool polyvinilique), les carbomères (934, 940) gélifiés par des bases comme la soude, et les dérivés de ces molécules. Comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les bentones, les sels métalliques d'acides gras comme les stéarates d'aluminium et la silice hydrophobe, ou encore l'éthylcellulose et le polyéthylène, les cires, les dérivés d'acides aminés. L'application topique des antioxydants lipophiles considérés selon l'invention permet avantageusement leur stockage dans les structures lipophiles et notamment les adipocytes localisés en quantité importante et intimement répartis autour de l'oeil, quel que soit l'âge du sujet et même sur un visage non pléthorique. Le procédé cosmétique selon l'invention peut être mis en oeuvre par application topique, journalière par exemple, de la composition selon l'invention qui peut être par exemple formulée sous forme de gels, lotions ou émulsions, patch, masque, pâte ou stick. Ainsi, le procédé selon l'invention peut comprendre une application unique. Selon un autre mode de réalisation, l'application est répétée aussi souvent que le sujet en éprouve le besoin dans la journée, particulièrement s'il se sent fatigué ou qu'il ressent des inconforts oculaires, des tiraillements, des échauffements ou des picotements, ou une sensation de sécheresse dans la zone périoculaire. Selon un autre mode de réalisation, une application (un patch ou un gel, ou un bain de bouche par exemple) est réalisée le soir au moment de dormir. Selon une autre réalisation, le sujet applique une goutte sur chaque paupière et masse doucement avec le doigt ou un coton tige. Selon une autre application, le produit camoufleur des cernes est appliqué sur 20 les paupières le matin avant le fond de teint. Dans le cas de l'administration d'une composition conforme à l'invention par voie orale, on privilégie l'utilisation d'un support ingérable. Il peut s'agir par exemple, de chewing gum, de pastilles ou gommes à sucer ou à mâcher, d'aérosols, de patchs, de 25 comprimés ou de poudre effervescents. Bien entendu, les deux modes d'administration discutés précédemment, c'est-à-dire par voie topique et par voie orale peuvent être considérés simultanément avec bien entendu respectivement des formes galéniques respectives. 30 Les exemples qui suivent sont présentés à titre illustratif et non limitatif de l'invention. Sans précision contraire, les pourcentages figurant ci-après sont exprimés en pourcentage en poids. Exemple 1 On prépare une crème de soin de type émulsion huile-dans-eau, de composition suivante : - Lycopène à 6 % (Lycomato ) 0,01 % - Stéarate de glycérol 2,00 % - Polysorbate 60 (Tween 60 vendu par la société ICI) 1,00 % - Acide stéarique 1,40 % - Acide glycyrrhétinique 2,00 % -Triéthanolamine 0,70 % - Carbomer 0,40 % - Fraction liquide du beurre de karité 12,00 % - Huile de tournesol 10,00 % - Antioxydant 0,05 % - Parfum 0,50 % - Conservateur 0,30 % - Eau qsp 100,00 % Exemple 2 Fabrication de nanocapsules de (3-carotène Dans un ballon en verre ambré de 250 ml, on dissout sous atmosphère inerte, à température ambiante (20 C), et sous agitation : - 0,5 g de diméthicone copolyol (DC2-5695 de Dow Corning), -0,5 g de polyméthylsilsesquioxane (résine Belsil PMS MK de Wacker) dans 100 ml d'acétone. Dans un autre ballon en verre ambré de 250 ml, on introduit le f3-carotène à une quantité ajustée pour figurer 0,05 % en poids par rapport au poids de la nanocapsule, puis on ajoute la phase acétonique ci-dessus et on agite à température ambiante jusqu'à dissolution complète de l'actif. Dans un autre ballon en verre ambré de 0,5 litre, on dissout sous atmosphère inerte 0,25 g de poloxamer 338 (polycondensat triséquencé d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène vendu sous le nom de Synperonic PE/F108 par Uniqema) dans 200 g d'eau à température ambiante sous agitation. On verse la phase acétonique dans la phase aqueuse en maintenant l'agitation. Puis on évapore l'acétone et une partie de l'eau à l'aide d'un évaporateur rotatif jusqu'à l'obtention d'un volume final de 50 ml. On obtient une suspension aqueuse de nanocapsules de (3-carotène ayant un diamètre moyen de 259 nm. Exemple 3 On prépare une crème de jour pour le soin de la peau, du type émulsion huiledans-eau, comprenant : Phase huileuse : - Monostéarate de diglycerol 2,0 % - Stéarate POE (200E) 1,5 % - N Stearoyl L glutamique acide disodique 0,5 % - (Acylglutamate HS 21 ) - Huile de vaseline 3,0 % -Vaseline 1,0 % - Stearyl Heptanoate 3,0 % - Huile d'amande d'abricot 5,0 % - Polyisobutène hydrogéné 5,0 % - Isocétyl palmitate 2,0 % - Silicone volatile 5,0 % - Conservateur qs Phase aqueuse 1 : - Glycérol 5,0 % - Conservateurs qs - Eau distillée qsp 100,0 % Phase aqueuse 2 : - Carbomer - Triéthano lamine - Conservateurs -Eau distillée Phase aqueuse 3 : - Nanocapsules de (3-carotène selon l'exemple 2 La phase aqueuse 1 est introduite à 60 C dans la phase huileuse elle- même à cette température, sous agitation très vive. On maintient la température et l'agitation pendant 30 minutes. La suspension est ensuite amenée à température ambiante. La phase aqueuse 2 est alors dispersée dans la suspension, à l'aide d'un disperseur non cisaillant. Puis la phase aqueuse 3 est ensuite introduite sous agitation légère. On obtient alors la crème attendue. Exemple 4 Gommes à administrer par voie orale - farine de froment 50,0 % -saccharose 40,0 % - acide citrique qsp pH 6,5 - lutéine 0,2 % - eau qsp 100,0 % 25 Exemple 5 Stick - Extrait de Haematococcus pluvialis à 6 % en astaxanthine (Astratrol-X) 0,001 % - Extrait de fruit de myrtille titré à 25 % d'anthocyanosides 30 (Cognis) 0,0005 % - Kaolin 5% - Dioxyde de titane 30 % 0,4 % 0,4 % qs 15,0 % 10,0 %20 19 - Ethylhexyl palmitate 40 % - Oxydes métalliques 6 % -Conservateurs 0,4 % - Ozokérite qsp 100 % Exemple 6 Lotion pour les paupières (monodose ou flacon abak) - polyvinyl pyrrolidone 1,5 % - NaCl 0,9 % - lutéine 0,001 % - H2O distillée qsp 100 % Exemple 7 Gel apaisant anti-poches et/ou anti-cernes 15 Il peut être formulé sous forme stérile, en flacon monodose. - caféine 1,000 % - éthanol 2,000 % - extrait hydroglycolique de pétales de rose stabilisé commercialisé sous le nom ROSE FLOWER (PETAL) 20 HERBASOL EXTRACT PG par COSMETOCHEMO 1,000 % -LUTEINE (Liquide oil free FloraGLO de Kemin Foods à 5%) 0,001 % - EDTA 0,100 % - Ammonium polyacryloyl diméthyl taurate 25 (HOSTACERIN AMPS Clariant) 0,800 % - isoparafine hydrogénée 2,500 % - isohexadécane 2,500 % - 2 éthyl-hexanoate de cétostéaryle 1,000 % - glycérol 3,000 % 30 - H2O qsp 100 % 10
L'invention concerne l'utilisation d'au moins un antioxydant lipophile à titre de principe actif pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermatologique destinée à maintenir et/ou renforcer la fonction native protectrice et réparatrice des structures lipophiles du contour des yeux.
1. Utilisation d'au moins un antioxydant lipophile à titre de principe actif pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermatologique destinée à maintenir et/ou renforcer la fonction native protectrice et réparatrice des structures lipophiles du contour des yeux. 2. Utilisation d'au moins un antioxydant lipophile à titre de principe actif pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermatologique destinée à maintenir et/ou renforcer la fonction native protectrice et réparatrice des tissus adipeux du contour des yeux. 3. Utilisation d'au moins un antioxydant lipophile à titre de principe actif pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermatologique destinée à maintenir et/ou renforcer la fonction native protectrice et réparatrice des loges adipeuses des paupières. 4. Utilisation d'au moins un antioxydant lipophile à titre de principe actif pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermatologique destinée à maintenir et/ou renforcer la fonction native protectrice et réparatrice des adipocytes de la zone péri-oculaire. 5. Utilisation, selon l'une quelconque des 1 à 4, dans laquelle l'antioxydant lipophile est choisi parmi les vitamines et les pro-vitamines, les caroténoïdes, les rétinoïdes, les insaponifiables, les acides gras polyinsaturés, l'acide glycyrrhétinique, leurs dérivés ou précurseurs et mélanges. 6. Utilisation selon la 5, dans laquelle l'antioxydant est un caroténoïde choisi parmi le béta-carotène, le licopène, la lutéine, l'astaxanthine, la 5-cryptoxanthine, la zéaxanthine et leurs mélanges. 7. Utilisation selon la 5 ou 6, dans laquelle le caroténoïde est le béta-carotène. 8. Utilisation selon la 5 ou 6, dans laquelle le caroténoïde est le lycopène. 9. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 8, dans laquelle la composition comprend moins de 10 % en poids, en particulier moins de 6 % en poids, notamment moins de 5 % en poids d'antioxydants lipophiles par rapport à son poids total. 10. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 9, dans laquelle la composition comprend moins de 0,2 % en poids, en particulier de 0,000001 % à 0,2 % en poids, notamment moins de 0,05 % en poids, et notamment à raison de 0,0005 à 0,05 % en poids, et plus particulièrement à raison de 0,001 à 0,01 % en poids d'antioxydant(s) lipophile(s) par rapport à son poids total. 11. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 10, dans laquelle l'antioxydant lipophile est sous une forme nanoencapsulée. 12. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 1l, dans laquelle ledit antioxydant lipophile est associé à au moins un principe actif hydrophile. 13. Utilisation selon la 12, dans laquelle le principe actif hydrophile est choisi parmi les vitamines, les systèmes enzymatiques, les piégeurs ou séquestrants des ions métalliques, les polyphénols, les anthocyanes, les extraits complexes de plantes, des minéraux et oligoéléments, les polysaccharides, les hydrocolloïdes, les glycosaminoglycanes et leurs mélanges. 14. Utilisation selon la 12 ou 13, dans laquelle les actifs hydrophiles sont présents à raison de moins de 5 % en poids, en particulier de 0,0001 à 1 % en poids, et plus particulièrement de 0,001 % à 0,1 % en poids par rapport au poids total de la composition. 15. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'antioxydant lipophile est associé à des analogues des composants naturels des larmes, et notamment des acides aminés, des peptides, des ions ou des sels, des agents immunoprotecteurs, des antistaminiques, des antiseptiques, des agents cicatrisants et/ou des colorants bleus et leurs mélanges. 16. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 15, dans laquelle 25 la composition est formulée pour une application topique. 17. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 15, dans laquelle la composition est formulée pour une administration par voie orale. 18. Utilisation selon l'une quelconque des 2 à 17, dans laquelle lesdits tissus adipeux sont les loges adipeuses des paupières inférieures. 30 19. Méthode de traitement cosmétique des structures lipophiles du contour des yeux par voie topique comprenant au moins une étape d'application sur lesdites structures d'une composition telle que décrite dans l'une quelconque des 1 à 16 pourle maintien et/ou le renforcement de la fonction native protectrice et/ou réparatrice desdites structures. 20. Méthode de traitement cosmétique des structures lipophiles du contour des yeux comprenant au moins l'administration par voie orale d'une composition telle que décrite dans l'une quelconque des 1 à 15 pour le maintien et/ou le renforcement de la fonction native protectrice et/ou réparatrice desdites structures. 21. Méthode selon la 19 ou 20, dans laquelle les structures lipophiles sont des tissus adipeux du contour des yeux. 22. Méthode selon la 21, dans laquelle les tissus adipeux sont les tissus adipeux des paupières et plus particulièrement les adipocytes périoculaires.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 31,A61K 9,A61Q 19
A61K 31/015,A61K 9/51,A61K 31/01,A61Q 19/08
FR2895309
A1
UNITE D'IMPRESSION PRESENTANT UNE CONFIGURATION HORS-PRESSION D'ARRET ET UNE CONFIGURATION HORS-PRESSION DE CHANGEMENT DE BLANCHET ET PRESSE D'IMPRESSION CORRESPONDANTE
20,070,629
La présente invention concerne une unité d'impression d'une bande de papier, comprend un bâti et au moins un groupe d'impression supérieur et un groupe d'impression inférieur, chaque groupe d'impression comprenant un cylindre porte-blanchet et un cylindre porte-plaque, l'unité d'impression comprenant également un mécanisme de support et de déplacement des cylindres grâce auquel l'unité d'impression présente au moins une configuration en-pression, dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont appliqués l'un contre l'autre et contre les cylindres porte-plaque, une configuration hors-pression d'arrêt, dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont espacés l'un de l'autre et espacés des cylindres porte-plaque et un espace suffisant est ménagé entre les cylindres porte-blanchet pour permettre le passage entre eux d'une bande de papier imprimée par une autre unité d'impression, et une configuration hors-pression de changement de blanchet, dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont espacés l'un de l'autre et espacés des cylindres porte-plaque. L'invention s'applique en particulier à des presses offset, par exemple pour l'impression de labeurs. Dans la configuration hors-pression d'arrêt, l'unité est hors-service. Une telle configuration hors-pression est parfois désignée throw-off en anglais. La configuration en-pression permet à l'unité d'impression d'imprimer la bande de papier qui passe entre les cylindres porte-blanchet. Cette configuration est parfois désignée throw-on en anglais. Outre ces configurations, l'unité présente généralement une configuration intermédiaire entre les configurations hors-pression d'arrêt et en-25 pression. Dans cette configuration, dénommée par la suite hors-pression de changement de plaque, le cylindre porte-blanchet de chaque groupe d'impression est appliqué contre le cylindre porte-plaque du même groupe, mais reste espacé du cylindre porte-blanchet de l'autre groupe d'impression. 30 Une telle presse est connue de la présentation assistée par ordinateur, effectuée à la conférence WOA à Nashville le 7 mai 2003, au sujet de la presse Sunday 2000- Auto Transfer (marques déposées). Outre, les trois configurations précitées, la presse Sunday 2000 offre également une configuration de changement de blanchet. Dans cette configuration, comme dans la configuration hors-pression d'arrêt, les cylindres porte-blanchet et porte-plaque sont espacés les uns des autres. Pour cela, en partant de la configuration en-pression, le cylindre porte-plaque supérieur a été soulevé et les cylindres porte-plaque et porte-blanchet 5 inférieurs ont été abaissés. Le cylindre porte-blanchet supérieur n'a pas été déplacé. Les configurations hors-pression d'arrêt et de changement de plaques, mais pas la configuration de changement de blanchet, permettent à la bande de papier de passer entre les cylindres porte-blanchet des deux groupes 10 d'impression et ainsi de traverser l'unité d'impression qui n'effectue aucun travail d'impression. La bande de papier peut dans le même temps continuer à être imprimée par d'autres unités d'impression. Cela permet d'assurer, au sein d'une même presse d'impression, un travail d'impression grâce à certaines unités, tandis que les plaques d'autres 15 unités sont changées pour préparer le travail d'impression suivant. Ainsi, on peut changer de travail d'impression sans couper la bande de papier et les pertes de papier lors du changement de travail d'impression sont limitées. En outre, on peut préparer un travail d'impression en temps masqué, 20 c'est-à-dire pendant qu'un autre travail d'impression est effectué. Ainsi, une telle presse, généralement qualifiée de presse Auto Transfer (marque déposée), permet de gagner du temps, a un taux d'utilisation élevé et permet donc de réduire les coûts. Un but de l'invention est d'augmenter encore les gains de temps, le 25 taux d'utilisation d'une presse et la réduction de coûts. A cet effet, l'invention a pour objet une unité d'impression du type précité, caractérisée en ce que, dans la configuration hors-pression de changement de blanchet, le cylindre porte-blanchet du groupe d'impression supérieur a été déplacé vers le haut par rapport à la position qu'il occupe dans la 30 configuration en-pression, et le cylindre porte-blanchet du groupe d'impression inférieur a été déplacé vers le bas par rapport à la position qu'il occupe dans la configuration en-pression, de sorte qu'un espace suffisant est ménagé entre les cylindres porte-blanchet pour permettre le passage entre eux d'une bande de papier imprimée par une autre unité d'impression. Selon des modes particuliers de réalisation de l'invention, l'unité peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : -dans la configuration hors-pression d'arrêt, la largeur de l'espace entre le cylindre porte-blanchet et le cylindre porte-plaque d'au moins un des groupes d'impression est supérieure à la largeur du même espace lorsque l'unité est en configuration hors-pression de changement de blanchet ; -dans la configuration hors-pression d'arrêt, le mécanisme de support et de déplacement est adapté pour permettre, pour au moins un groupe d'impression, un déplacement du cylindre porte-blanchet et/ou du cylindre porte-plaque de sorte que la largeur de l'espace entre le cylindre porte-blanchet et le cylindre porte-plaque dudit groupe d'impression peut être supérieure à la largeur du même espace lorsque l'unité est en configuration hors-pression de changement de blanchet ; - l'unité présente également une configuration hors-pression de changement de plaque, dans laquelle les cylindres porte-blanchet sont espacés l'un de l'autre et appliqués contre les cylindres porte-plaque de leurs groupes d'impression respectifs, un espace suffisant étant ménagé entre les cylindres porte-blanchet pour permettre le passage entre eux d'une bande de papier imprimée par une autre unité d'impression ; - le mécanisme de support et de déplacement comprend des bras de réception des cylindres, les bras de réception étant articulés sur le bâti pour pouvoir pivoter autour d'axes parallèles aux cylindres porte-plaque et porte-blanchet, et les extrémités des cylindres tourillonnent dans les bras de réception ; - le mécanisme de support et de déplacement comprend en outre des liaisons entre les bras de réception recevant les cylindres porte-blanchet et porte-plaque d'un même groupe d'impression ; - lesdites liaisons permettent un déplacement relatif entre les bras qu'elles relient ; - l'unité d'impression comprend un système d'actionnement du mécanisme de support et de déplacement, le système d'actionnement comprend au moins un vérin reliant, d'un même côté de l'unité, les bras de réception des cylindres porte-plaque, le vérin ayant au moins une configuration extraite et une configuration rétractée ; - le système d'actionnement comprend un organe d'écartement des bras de réception des cylindres porte-blanchet, l'organe étant mobile entre une position d'écartement et une position de rapprochement desdits bras de réception des cylindres porte-blanchet ; - dans la configuration en-pression, le vérin est en configuration rétractée et l'organe d'écartement est en position de rapprochement, dans la configuration hors-pression d'arrêt, le vérin en configuration extraite et l'organe d'écartement en position de rapprochement, et, dans la configuration hors-pression de changement de blanchet, le vérin est en configuration extraite et l'organe d'écartement en position d'écartement ; - en configuration de changement de plaque, le vérin est dans une configuration intermédiaire entre ses configurations extraite et rétractée et l'organe d'écartement est en position d'écartement ; - le système d'actionnement est adapté pour que lors du passage de la configuration en-pression à la configuration hors-pression d'arrêt, le déplacement du groupe d'impression inférieur s'effectue sous l'effet de son propre poids, et le déplacement du groupe d'impression supérieur sous l'action du vérin ; - lors du passage de la configuration en-pression à la configuration hors-pression d'arrêt, le déplacement du groupe d'impression inférieur s'effectue avant le déplacement du groupe d'impression supérieur ; et - le vérin est un vérin pneumatique alimenté en air sous pression par une vanne à trois positions, la vanne offrant une première position correspondant à la configuration rétractée du vérin, une deuxième position dite de centrage ressort, et une troisième position correspondant à la configuration extraite du vérin, et le passage de la configuration en-pression à la configuration hors-pression d'arrêt est effectué par passage de la vanne de la première, à la deuxième puis à la troisième position. L'invention a également pour objet une presse d'impression, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une unité d'impression telle que 30 définie ci-desssus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue latérale schématique d'une presse d'impression selon l'invention, - la figure 2 est une vue latérale schématique agrandie, illustrant le mécanisme de support et d'entraînement des cylindres d'une unité d'impression 5 de la presse de la figure 1, et la figure 2 étant prise depuis l'intérieur de l'unité, -la figure 3 est une vue schématique agrandie de la partie cerclée III de la figure 2, - les figures 4 à 7 sont des schémas cinématiques latéraux, illustrant différentes configurations de l'unité d'impression de la figure 2, 10 - la figure 8 est une vue schématique latérale illustrant trois unités d'impression successives de la presse de la figure 1, - la figure 9 est une schématique en perspective d'un blanchet tubulaire susceptible d'être utilisé avec la presse de la figure 1, - la figure 10 est une vue schématique en perspective de l'unité 15 d'impression de la figure 2, illustrant un système d'engagement de la bande de papier, et - la figure 11 est une vue analogue à la figure 4, illustrant une variante de l'unité d'impression des figures 2 à 7. La figure 1 illustre une presse rotative offset 1 destinée à imprimer une 20 bande de papier 3. Dans l'exemple représenté, le passage de la bande 3 est horizontal, c'est-à-dire qu'elle va se déplacer horizontalement, plus spécifiquement de la gauche vers la droite. La presse 1 comprend principalement, et successivement le long du sens de défilement de la bande de papier 3, des dérouleurs désignés par la 25 référence numérique 5, des unités d'impression 7 à 14, un sécheur/refroidisseur 16 et au moins une plieuse 18. Les unités d'impression 7 et 8 sont par exemple destinées à imprimer en noir, les unités 9 et 10 en cyan, les unités 11 et 12 en magenta et les unités 13 et 14 en jaune. 30 Les unités d'impression 7 à 14 ont des structures analogues et seule celle de l'unité 8 va maintenant être décrite par référence à la figure 2. L'unité 8 est une unité d'impression double qui comprend deux groupes d'impression 20A et 20B disposés l'un au-dessus de l'autre. Le groupe d'impression supérieur 20A et le groupe d'impression inférieur 20B ont des structures analogues de sorte que seule celle du groupe 20A sera décrite par la suite et les différences de structure entre les groupes 20A et 20B seront signalées. Les références numériques utilisées pour les groupes 20A et 20B se distingueront par l'emploi des suffixes A et B. Le groupe d'impression 20A comprend principalement un cylindre porte-blanchet 22A, un cylindre porte-plaque 24A, un système d'encrage, un système de mouillage et éventuellement un système automatique ou semi-automatique de changement de plaques. Ces différents systèmes sont classiques et ne sont pas représentés. Dans l'exemple représenté, le cylindre porte-blanchet 22A est destiné à recevoir des blanchets tubulaires, c'est-à-dire sous forme de manchons. Un tel blanchet tubulaire 23 est représenté schématiquement sur la figure 9. L'unité d'impression 8 comprend également un mécanisme 26 de support et de déplacement des cylindres 22A, 22B, 24A et 24B. Ce mécanisme 26, ainsi que les autres éléments mentionnés précédemment, sont portés par le bâti 28 de l'unité d'impression 8. Le bâti 28 comprend deux parois latérales 29 entre lesquelles les cylindres 22A, 22B, 24A et 24B s'étendent. Seule une paroi 29 est visible sur la figure 2. Le mécanisme de support 26 comprend deux ensembles 30, chacun disposé d'un côté de l'unité d'impression 8 et porté par la paroi latérale 29 correspondante du bâti 28. Les deux ensembles 30 ont des structures analogues. Seule celle de l'ensemble 30 visible sur la figure 2 sera décrite par la suite et les différences entre les deux ensembles 30 seront signalées. L'ensemble 30 comprend des bras de réception des cylindres porte-blanchet 22A et 22B, respectivement désignés 32A et 32B, et des bras de réception des cylindres porte-plaque 24A et 24B, respectivement désignés 34A et 34B. Les bras 32A, 32B, 34A, 34B sont articulés à la paroi 29 en des points 36A, 36B, 38A et 38B leur permettant de pivoter par rapport au bâti 28 parallèlement aux axes A22A, A22B, A24A et A24B des cylindres 22A, 22B, 24A et 24B. Dans l'exemple représenté, les points d'articulation 36A et 36B sont situés dans une région intermédiaire des bras 32A et 32B et les points d'articulation 38A et 38B sont situés aux extrémités gauches des bras 34A et 34B (figure 2) . Les extrémités des cylindres 22A, 22B, 24A et 24B situées du côté de l'ensemble 30 sont reçues à rotation respectivement dans les bras 32A, 32B, 34A et 34B par l'intermédiaire de paliers. Chaque cylindre peut ainsi tourner autour de son axe A22A, A22B, A24A et A24B respectif. Cette rotation des cylindres s'effectue sous l'action d'un moteur 10 d'entraînement qui peut être commun à l'ensemble de l'unité d'impression 8, ou par exemple sous l'action d'un moteur séparé pour chaque groupe d'impression 20A et 20B, ou encore sous l'action de quatre moteurs d'entraînement séparés entraînant chacun un cylindre. Les paliers des bras 32A et 32B recevant les extrémités des cylindres 15 porte-blanchet 22A et 22B sont reçus eux-mêmes dans des portes 35A et respectivement 35B qui peuvent pivoter par rapport au reste des bras 32A et 32B autour d'axes Al et A2, vers l'extérieur, pour libérer les paliers et les extrémités correspondantes des cylindres 22A et 22B. Plus précisément, les portes comprennent des mors 37A et 37B pour 20 enserrer les paliers. Au moins un des mors 37A et 37B est mobile pour pouvoir libérer le palier correspondant. Ainsi, pour dégager par exemple l'extrémité du cylindre porte-blanchet 22A, on desserre les mors 37A en déplaçant celui qui est mobile, puis on ouvre la porte 35A par pivotement autour de l'axe Al. La porte 35A passe alors au travers 25 d'une ouverture 39 ménagée dans la paroi 29. Il est alors possible de changer le blanchet par translation le long du cylindre porte-blanchet 22A et passage au travers de l'ouverture 39. De telles portes 35A, 35B et de tels mors 37A, 37B ne sont prévus que dans un des ensembles 30, en l'occurrence celui représenté sur la figure 2. 30 Afin de pouvoir assurer le maintien horizontal des cylindres porte-blanchet 22A et 22B, alors que les paliers situés du côté de l'ensemble 30 de la figure 2 ne sont plus supportés par les portes 35A et 35B, des systèmes formant contre-poids sont par exemple prévus du côté de l'autre ensemble 30. De tels systèmes de portes 35A et 35B et de mors 37A et 37B, et de tels systèmes de contre-poids sont classiques et sont par exemple décrits respectivement dans les documents US-RE 35 646 et US-5 678 485. Ils ne seront donc pas décrits plus en détail par la suite. L'ensemble 30 comprend également des bielles 40A et 40B reliant respectivement les bras 32A et 34A et les bras 32B et 34B. Leur structure est analogue et seule celle de la bielle 40A sera décrite par la suite. La bielle 40A est articulée au bras 34A par un point d'articulation 41A. La bielle 40A est liée via un pion 42A à l'extrémité droite du bras 32A. Le pion 42A est reçu dans un logement 43A de la bielle 40A légèrement allongé le long de la bielle 40A. Le pion 42A peut ainsi se déplacer en translation le long de la bielle 40A, offrant une possibilité de débattement qui peut être d'environ 4,5 mm, bien que cette valeur numérique n'ait aucun caractère limitatif. Le pion 42A offre également une possibilité de pivotement de la bielle 40A par rapport au bras 32A. Lorsque les cylindres porte-plaque 24A et porte-blanchet 22A ont des roues dentées en prise, la possibilité de débattement entre la bielle 40A et le bras 32A est déterminée de préférence pour qu'il ne se produise pas de dégrènement de ces roues dentées lors de l'écartement relatif des bras 32A et 34A. Lors de l'ouverture de la porte 35A, le pion 42A suit la porte 35A et sort du logement 43A. II est possible de prévoir des moyens de maintien en position de la bielle 40A pour que, lors de la fermeture de la porte 35A, le pion 42A puisse se réengager directement dans le logement 43A. La bielle 40A présente, au droit du logement 43A, une région de moindre résistance 46A formée par un amincissement local (fig. 3). Cette région 25 de moindre résistance 46A a été dimensionnée pour se rompre sous un effort prédéterminé de traction. Selon une variante, l'unité 8 peut comprendre un détecteur 47A de rupture de la bielle 40A. Il s'agit par exemple d'une carte de circuit imprimé qui est disposée sur la bielle 40A au droit de la région 46A. Ce détecteur 47A est 30 raccordé à l'unité (non-représentée) de commande de la presse 1 pour, lorsqu'une rupture de la bielle 40A a été détectée, entraîner l'arrêt d'urgence de la presse 1 et le passage de toutes les unités 7 à 14 en configuration hors-pression d'arrêt. L'unité d'impression 8 comprend un système 48 d'actionnement du mécanisme de support et d'entraînement 26 des cylindres. Ce système 48 comprend des éléments analogues de chaque côté de l'unité 8, et seuls les éléments prévus du côté latéral illustré par la figure 2 seront 5 décrits par la suite par référence à la figure 4. Le système 48 comprend un vérin principal 50 de déplacement des bras 34A et 34B de réception des cylindres porte-plaque 24A et 24B. Ce vérin 50 est par exemple un vérin pneumatique à double effet. II est par exemple alimenté en air sous pression par l'intermédiaire d'une vanne 52 à quatre orifices et deux 10 positions (fig. 4) raccordée à une source 53 d'air sous pression. Le vérin 50 s'étend entre les extrémités droites des bras de réception 34A et 34B et est articulé à ces derniers. Le vérin 50 présente notamment une configuration rétractée (figure 4) et une configuration extraite (figure 5). 15 Le système d'actionnement 48 comprend également un excentrique 54 d'écartement des bras 32A et 32B de réception des cylindres porteblanchet 22A et 22B. Cet excentrique 54 est destiné à coopérer avec des butées 56A et 56B, portées par les bras de réception 32A et 32B. L'excentrique 54 est mobile en rotation par rapport au bâti 28 entre 20 une position d'écartement et une position de rapprochement des bras 32A et 32B. La position d'écartement des bras est illustrée par les figures 2, 6 et 7. L'excentrique 54 est alors en appui contre les butées 56A et 56B. Dans sa position de rapprochement des bras, l'excentrique 54 n'est pas en appui sur les butées 56A et 56B. Cette position est illustrée par les figures 4 et 5. 25 L'excentrique 54 est mobile entre ses positions précitées sous l'action d'un vérin auxiliaire 58 par exemple à double effet. Le vérin 58 est alimenté en air sous pression par l'intermédiaire d'une vanne 60 à quatre orifices et deux positions. Le vérin auxiliaire 58 offre une configuration rétractée (figures 4 et 5) 30 et une configuration extraite (figures 2, 6 et 7). Des limiteurs de débit 61 sont interposés sur les circuits pneumatiques entre les vérins 50 et 58 et les vannes 52 et 60 afin d'assurer des déplacements en douceur des cylindres 22A, 22B, 24A et 24B. Le mécanisme 26 de support et de déplacement des cylindres et son système d'actionnement 48 permettent à l'unité d'impression 8 de présenter une configuration en-pression et trois configurations hors-pression, à savoir une configuration hors-pression de changement de plaque, une configuration hors- pression de changement de blanchet et une configuration hors-pression d'arrêt. Ces différentes configurations vont maintenant être décrites par référence aux figures 4 à 7. Dans cette description, on ne fera référence qu'aux éléments du mécanisme 26 et du système d'actionnement 48 situés du côté représenté, tout en gardant à l'esprit que des éléments analogues sont disposés de l'autre côté de la presse. La figure 4 illustre la configuration en-pression. Les cylindres porte-blanchet 22A et 22B et les cylindres porte-plaque 24A et 24B sont alors appliqués les uns contre les autres. Le vérin principal 50 et le vérin auxiliaire 58 sont en configurations rétractées et l'excentrique 54 est en position de rapprochement des bras 32A et 32B de réception des cylindres porte-blanchet 22A et 22B. L'unité 8 peut alors imprimer la bande de papier 3 qui passe entre les cylindres 22A et 22B au niveau d'un point de pincement 62 ( nip en anglais). De manière classique, lors de l'impression, les cylindres 22A, 22B, 24A et 24B sont entraînés en rotation autour de leurs axes centraux respectifs. La ou les plaques portées par les cylindres porte-plaques 24A et 24B sont humidifiées puis encrées par les systèmes d'encrage et d'humidification. Ces plaques décalquent l'encre de leurs régions imprimantes sur les blanchets portés par les cylindres 22A et 22B, qui à leur tour décalquent l'encre sur la bande 3, qui est ainsi imprimée de ses deux côtés. Dans la configuration hors-pression d'arrêt illustrée par la figure 5, on a commandé la vanne 52 pour qu'elle change de position. Le vérin principal 50 est ainsi passé dans sa configuration extraite. Les bras 34A et 34B de réception des cylindres porte-plaque 24A et 24B ont alors été écartés par rapport à la position qu'ils occupent dans la configuration en-pression. Plus précisément, le bras de réception 34A a été soulevé par pivotement autour du point 38A et le bras de réception 34B a été abaissé par pivotement autour du point 38B. 11 Le bras 34A a entraîné avec lui, via la bielle 40A, le bras 32A qui a également pivoté vers le haut autour du point 36A. Le cylindre porte-blanchet 22A s'est donc soulevé. Le bras de réception 32B a pivoté vers le bas autour du point 36B sous l'effet de son propre poids et de celui du cylindre porte-blanchet 22B. Un espace 64 est alors ménagé entre les cylindres porte-blanchet 22A et 22B. On notera que l'espace 64 a été formé par un soulèvement plus faible du cylindre porte-blanchet supérieur 22A que l'abaissement du cylindre porte- Io blanchet 22B inférieur. Ainsi, le déplacement 11 du cylindre porte-blanchet supérieur 22A, le long de la ligne L coupant les axes des cylindres, est dans l'exemple décrit d'environ 8,3 mm tandis que le déplacement 12 le long de la même ligne L du cylindre porte-blanchet inférieur 22B est d'environ 20mm. 15 Le cylindre porte-blanchet 22A supérieur s'est donc déplacé verticalement d'une hauteur h1 d'environ 5mm par rapport à la position qu'il occupait dans la configuration en-pression. De même, le cylindre porte-blanchet inférieur 22B s'est déplacé d'une hauteur h2 d'environ 17mm par rapport à la position qu'il occupait dans la configuration en-pression. 20 De même, des espaces 66A et 66B de largeurs dl et d2 le long de la ligne L ont été créés entre respectivement les cylindres porte-blanchet 22A et porte-plaque 24A et les cylindres porte blanchet 22B et porte-plaque 24B. Ces largeurs valent respectivement par exemple 3,5 et 1,8mm. Du fait de la possibilité de débattement du pion inférieur 42B dans le 25 logement 43B de la bielle 40B, le cylindre porte-blanchet inférieur 22B peut se soulever par rapport au cylindre porte-plaque inférieur 24B, notamment dans les circonstances qui vont être décrites par la suite. La configuration de la figure 5 est une configuration dans laquelle l'espace 64 est d'une hauteur H suffisante pour permettre le passage de la bande 30 3 imprimée par l'unité d'impression 7 sans qu'elle touche les cylindres porte-blanchet 22A et 22B. Il s'agit également d'une configuration d'arrêt d'urgence que l'unité d'impression 8 va prendre en cas d'incident, notamment en cas de rupture de la bande 3. 12 Dans un tel cas, la bande 3 risque de s'enrouler autour d'un des cylindres porte-blanchet 22A et 22B. Si elle s'enroule autour du cylindre porte-blanchet supérieur 22A, l'espace 66A, plus important que dans les autres configurations décrites ultérieurement, laisse plus de place à la bande 3 pour s'enrouler et limite donc les risques d'endommagement des cylindres supérieurs, notamment du cylindre porte-blanchet 22A. Si la bande de papier 3 s'enroule autour du cylindre porte-blanchet inférieur 22B, celui-ci va se soulever par pivotement du bras 32B vers le haut au fur et à mesure que l'espace inférieur 66B est rempli par la bande de papier 3 s'enroulant, jusqu'à atteindre une largeur d2 de 3,5 mm le long de la ligne L. La configuration hors-pression d'arrêt constitue donc une première mesure de sécurité permettant de limiter les risques d'endommagement des cylindres en cas de rupture de la bande 3. Si l'un des espaces 66A ou 66B est totalement rempli par la bande de papier 3 enroulée, la bielle 40A ou respectivement 40B va se rompre dans sa région 46A ou 46B dès que l'effort prédéterminé aura été atteint. L'espace 66A ou 66B correspondant pourra alors s'agrandir encore, limitant de ce fait les risques d'endommagement des cylindres. Les bielles 40A ou 40B rompues pourront être remplacées ultérieurement avec un coût beaucoup plus réduit que celui du remplacement du cylindre porte-blanchet 22A ou 22B, ou d'une autre partie du mécanisme 26. Les bielles 40A et 40B jouent donc le rôle de fusibles mécaniques L'existence de zones de moindre résistance 46A et 46B dans les bielles 40A et 40B constitue donc une deuxième mesure de sécurité pour limiter les risques d'endommagement des cylindres. La figure 6 illustre la configuration hors-pression de changement de blanchet. Pour passer dans cette configuration, on a commandé la vanne 60 pour qu'elle change de position et le vérin auxiliaire 58 est passé en configuration extraite. L'excentrique 54 est donc passé en position d'écartement des bras 32A et 32B. Le bras 32A a ainsi pivoté vers le haut autour du point 36A, soulevant le cylindre porte-blanchet supérieur 22A. Grâce à la possibilité de débattement du pion 42A dans la bielle 40A, la distance dl a alors réduite, par exemple de 1,7 mm, pour atteindre 1,8 mm et la distance 11 a augmenté d'autant pour atteindre 10 mm. L'espace 66A est alors plus réduit que dans la configuration hors-pression d'arrêt, mais l'espace 64 est plus important. Une butée 63A (figure 2) a alors été actionnée pour venir s'appuyer sur l'extrémité (à gauche sur la figure 2) du bras 32A, empêchant ainsi son déplacement vers le bas De même, l'extrémité gauche du bras 32B est venue se placer en appui contre une butée fixe 63B. On notera qu'aucune butée 63A ou 63B n'est prévue du côté de l'unité 8 opposé à celui représenté sur la figure 2. Il est alors possible dans cette configuration de changer les blanchets tubulaires en les faisant coulisser le long des cylindres 22A et 22B, après mise en service des contre-poids, passage de l'excentrique 54 situé du côté de l'unité 8 représenté sur la figure 2 en position de rapprochement des bras32A et 32B, desserrage des mors 37A et 37B et ouverture des portes 35A et 35B. L'espace 64 étant plus important que dans la configuration hors-pression d'arrêt, le changement de blanchet peut être également effectué sur l'unité d'impression 8 pendant que d'autres unités de la presse assurent un travail d'impression. La figure 7 illustre la configuration hors-pression de changement de plaque. Par rapport à la configuration hors-pression de changement de blanchet, la vanne 52 a été commandée pour amener le vérin 50 dans une configuration intermédiaire entre ses configurations extraite et rétractée. Le cylindre porte-plaque inférieur 24B a ainsi été soulevé par pivotement vers le haut du bras 34B autour du point 38B jusqu'à venir en appui contre le cylindre porte-blanchet inférieur 22B. De même, le cylindre porte-plaque supérieur 24A a été abaissé, par pivotement vers le bas du bras 34A, jusqu'à venir en appui contre le cylindre porte-blanchet 22A. Les cylindres porte-plaque et porte-blanchet de chacun des groupes 20A et 20B sont alors appliqués l'un contre l'autre. Des butées 68A et 68B (fig. 2) portées par les bras 32A, 32B, 34A et 34B sont alors en appui l'une sur l'autre. On notera que le rapprochement des bras 32A et 32B est empêché par l'excentrique 54 et la butée 63A. L'espace 64 de la configuration hors-pression de changement de blanchet est conservé. 14 La configuration hors-pression de changement de plaque permet d'assurer l'enlèvement et la mise en place des plaques sur les cylindres porte-plaque 24A et 24B, par exemple par un procédé manuel, automatique ou semi-automatique. Ici encore, l'espace 64 a une hauteur globale H suffisante pour que la bande 3 puisse traverser l'unité d'impression 8, par exemple après avoir été imprimée par l'unité d'impression 7, sans toucher les cylindres porte-blanchet 22A et 22B. L'unité d'impression 8 peut donc être préparée, en installant les plaques d'impression pour un prochain travail d'impression, pendant que la presse d'impression 1 assure l'exécution d'un autre travail d'impression. Les configurations hors-pression décrites précédemment permettent donc d'assurer la préparation de certaines unités de la presse, par exemple 8, 10, 12 et 14, pendant que d'autres unités d'impression, par exemple 7, 9, 11, 13, exécutent un autre travail d'impression. Le changement d'un travail d'impression à un autre peut alors s'effectuer au vol, c'est-à-dire alors que la bande de papier 3 défile, même à pleine vitesse, sans nécessiter de couper la bande de papier ni de la réengager. Les pertes de papier sont donc réduites. En outre, certaines unités d'impression de la presse 1 peuvent être préparées en temps masqué, c'est-à-dire pendant qu'un travail d'impression est effectué par certaines autres unités de la presse 1. Cette possibilité est accrue par rapport à l'état de la technique, puisque même le changement de blanchet de certaines unités peut être effectué alors que la presse 1 assure un travail d'impression, ce qui n'était pas le cas dans l'état de la technique. Ainsi, la presse permet de gagner encore plus de temps, peut avoir un taux d'utilisation encore plus élevé et induit ainsi des coûts plus réduits. Le fait que les cylindres porte-blanchet inférieurs 22B se déplacent plus fortement que les cylindres porte-blanchet supérieurs 22A, par rapport à la configuration en-pression, pour atteindre les configurations hors-pression, permet également à la bande de papier 3 de passer d'une unité d'impression à l'autre en évitant les moyens de guidage entre les diverses unités d'impression. En effet, la bande de papier 3 va présenter, du fait de son poids et de l'inclinaison des lignes L dans les unités d'impression, une flèche f vers le bas entre deux unités d'impression placées en configuration en-pression. Cela est illustré par la figure 8 sur laquelle seules les unités d'impression 7 à 9 ont été représentées, les unités 7 et 9 étant en configuration en-pression et l'unité d'impression 8, située en aval de l'unité 7 et en amont de l'unité 9, étant en configuration hors-pression de changement de plaque. Dans l'espace 64 ménagé entre les cylindres porte-blanchet 22A et 22B de l'unité d'impression 8, la bande de papier 3 est, du fait de la flèche f, située à un niveau inférieur à celui qu'elle occuperait si l'unité d'impression 8 était en configuration en-pression. La hauteur h2 (fig.7) étant supérieure à la hauteur h1, les risques de contact de la bande 3 avec le cylindre porte-blanchet inférieur 22B sont donc réduits et il n'est pas nécessaire de prévoir des moyens de guidage de la bande 3 entre l'unité 8 et les unités 7 et 9. Lorsque les unités d'impression ont d'autres structures, par exemple avec des lignes L inclinées par rapport à la verticale de manière opposée à celle représentée, c'est la hauteur h1 qui peut être supérieure à la hauteur h2. En effet, la flèche f peut alors être orientée vers le haut. On observera que les caractéristiques décrites précédemment peuvent 20 être utilisées indépendamment les unes des autres et notamment indépendamment du caractère Auto Transfer d'une presse. Ainsi, et à titre d'exemple uniquement, les caractéristiques relatives aux différences de hauteurs h2 et h1 peuvent être utilisées avec des unités d'impression présentant moins de configuration hors-pression que dans 25 l'exemple décrit. Ainsi, de telles unités d'impression peuvent, par exemple, ne pas présenter de configuration hors-pression de changement de blanchet. L'opération de changement de blanchet ne peut alors pas être effectuée alors que la presse 1 assure un autre travail d'impression. 30 De même, la possibilité de rupture des bielles 40A et 40B peut être utilisée indépendamment des configurations hors-pression décrites ci-dessus et des amplitudes différentes de déplacement des cylindres porte-blanchet. On peut également n'utiliser de telles bielles que pour un seul des groupes imprimants. Plus généralement, d'autres éléments du mécanisme de support et de déplacement 26 peuvent, en plus ou à la place des bielles 40A et 40B, présenter une zone de moindre résistance pour former un fusible mécanique. De préférence, lorsqu'un tel élément est présent il sera muni d'un détecteur de rupture. On notera également que la première mesure de sécurité décrite précédemment pour limiter les risques d'endommagement des cylindres peut également être atteinte avec d'autres mécanismes de support et d'entraînement 26. Ainsi, les deux espaces 66A et 66B peuvent avoir dans cette configuration des largeurs dl et d2 supérieures à celles qu'elles ont dans les autres configurations hors-pression. Au contraire, la possibilité d'élargissement décrite pour l'espace 66B peut aussi être mise en oeuvre pour le groupe d'impression supérieur 20A. Cet élargissement peut ainsi être assuré, non pas par un déplacement du cylindre porte-blanchet, comme décrit précédemment, mais par un déplacement du cylindre porte-plaque ou même par un déplacement de ces deux cylindres. D'autres dispositions d'unités d'impression que celles de la figure 1 sont envisageables. Par exemple, les unités 7 et 11 peuvent être destinées à imprimer en noir, les unités 8 et 12 en cyan, les unités 9 et 13 en magenta et les unités 10 et 14 en jaune. De même, la presse 1 peut comprendre un nombre d'unités d'impression différent de celui de la figure 1, de préférence supérieur à 2, et toutes les unités d'impression n'ont pas nécessairement la structure décrite précédemment. De manière générale, la hauteur H de l'espace 64 dans les configurations hors-pression sera supérieure à 10 mm afin de permettre à la bande 3 de traverser les unités d'impression qui n'impriment pas, sans toucher leurs cylindres porte-blanchet. Toutefois, cette valeur ne doit pas être considérée comme limitative, d'autres valeurs plus faibles pouvant permettre d'atteindre ce but. En réalité, la hauteur H permettant un passage de la bande de papier 3 sans toucher les cylindres porte-blanchet dépend notamment du diamètre des cylindres porte-blanchet, de l'inclinaison de la ligne L par rapport à la verticale, de la distance entre les unités d'impression successives et du tirant de l'encre. Enfin, les hauteurs H importantes obtenues grâce à la presse 1 décrite et à ses variantes s'avèrent également avantageuses pour faciliter l'engagement de la bande de papier 3 de la manière décrite par la suite par référence à la figure 10. Sur cette figure, seules les parois 29 du bâti 28 et les cylindres porte-blanchet 22A et 22B de l'unité d'impression 8 ont été représentés, ainsi que les éléments principaux d'un système 69 d'engagement de la bande de papier 3. Ces éléments comprennent une barre de traction 70 qui s'étend à l'intérieur du bâti 28 parallèlement aux axes des cylindres 22A et 22B sur sensiblement toute leur longueur. Les extrémités latérales de cette barre 70 sont montées de manière libérables chacune sur une chaîne latérale 72. Ces chaînes latérales 72 sont par exemple des chaînes sans fin. Seul un des brins 74 de ces chaînes 72 est représenté sur la figure 10, les brins de retour n'ayant pas été représentés. Chaque brin 74 s'étend d'un côté de la presse 1, au travers de toutes les unités d'impression 7 à 14. Il est éventuellement guidé dans une glissière horizontale 76 partiellement représentée. D'autres dispositifs de guidage des chaînes 72 et notamment des brins 74 sont envisageables. On notera que la glissière 76 située du côté des portes 35A et 35B reste fixe et qu'il n'est pas nécessaire de l'escamoter pour changer les blanchets. La presse 1 comprend également un moteur permettant d'entraîner les chaînes 72 de manière à provoquer un déplacement horizontal de la barre 70 de l'unité d'impression 7 vers l'unité d'impression 14, comme matérialisé par la flèche 78 sur la figure 10. Pour assurer l'engagement de la bande 3, une fois les unités 7 à 14 de la presse placées dans une des configurations hors-pression, on vient fixer les extrémités de la barre 70 sur les chaînes 72 à l'entrée de l'unité d'impression 7. Le bord avant 80 de la bande de papier 3 a été préalablement fixé ou est alors fixé à la barre 70, puis on provoque le déplacement de la barre 70 comme matérialisé par la flèche 78. La barre 70 tire alors la bande de papier 3 au travers des unités 7 à 14 de la presse et un opérateur peut alors récupérer le bord avant 80 de la bande 3 en sortie de l'unité d'impression 14. L'opération d'engagement de bande dans les unités d'impression 7 à 14 peut donc être effectuée par une seule personne et en une seule fois. Elle est donc particulièrement simple, rapide et peu coûteuse à mettre en oeuvre. En outre, la traction de la bande 3 dans les unités d'impression grâce à la barre 70 permet, par comparaison avec les systèmes classiques d'engagement de bande où on ne tire la bande que d'un seul de ses côtés, de conserver un bon centrage de la bande 3 dans les unités d'impression. Les hauteurs H importantes des espaces 64 s'avèrent particulièrement avantageuses pour un tel mode d'engagement de la bande 3, puisqu'elles permettent à la barre 70 d'avoir un diamètre relativement important, évitant les flexions préjudiciables. On observera également, qu'afin de faciliter encore les opérations d'engagement des bandes, la barre 70 peut être celle utilisée pour les opérations d'engagement de la bande 3 au sein des dérouleurs 5 et du sécheur/refroidisseur 16 . La barre 70 est alors apte à être montée sur les dispositifs d'entraînement et dans les guides éventuels des systèmes d'engagement de la bande dont sont munis ces autres éléments de la presse 1. Ainsi, l'engagement de la bande 3 au sein de la presse 1 est encore plus simple. De manière générale, la barre 70 peut être déplacée par d'autres types de chaînes que des chaînes sans fin 72, ou même par d'autres dispositifs d'entraînement. Ces dispositifs d'entraînement peuvent n'être prévus que d'un côté de la presse 1 et non des deux comme représenté à la figure 10. Ce type d'engagement de la bande peut être utilisé avec une presse 1 ne comprenant qu'un dérouleur, comprenant un sécheur et un refroidisseur séparés et/ou ne comprenant pas de sécheur. De même, ce type d'engagement de la bande 3 au sein des unités d'impression de la presse peut être utilisé indépendamment des caractéristiques décrites précédemment et notamment de celles relatives aux dimensions obtenues pour la hauteur H des espaces 64. La figure 11 représente une variante de l'unité 8 des figures 1 à 7, la vanne 52 y a été remplacée par une vanne à cinq orifices et trois positions. Cette vanne 52 présente donc une position supplémentaire dite de centrage ressort. 19 Dans cette position supplémentaire, les deux orifices de sortie de la vanne 52 sont alimentés par l'air de la source 53. Les deux chambres 82 et 84 situées de part et d'autre du piston du vérin 50 sont donc alimentées en air comprimé. La séquence pour passer de la configuration en-pression à la configuration hors-pression d'arrêt est alors la suivante. La vanne 52 passe tout d'abord en position de centrage ressort. Les pressions d'air dans les chambres 82 et 84 sont donc équilibrées et les cylindres 22B et 24B du groupe d'impression inférieur 20B descendent sous l'effet de leur propre poids. Une fois que les cylindres 22B et 24B ont atteint leurs positions hors-pression d'arrêt, ce qui peut par exemple être confirmé par des détecteurs équipant l'unité d'impression 8, l'unité de commande de la presse 1 provoque le passage de la vanne 52 dans la position où la chambre 82 est alimentée en air sous pression et la chambre 84 est mise à l'air. Ceci provoque alors le soulèvement des cylindres 22A et 24A du groupe d'impression supérieur 20A jusqu'à ce qu'ils atteignent leurs positions hors-pression d'arrêt. Cette séquence permet d'amortir les chocs, puisque les cylindres du groupe d'impression inférieur 20B descendent principalement sous l'effet de leur propre poids. On peut également prévoir un limiteur de pression 86 comme illustré sur la figure 11. Ce limiteur de pression 86, lorsqu'il est disposé comme sur la figure 11 en amont de la chambre 82, permet de réduire la pression dans cette chambre 82 par rapport à celle dans la chambre 84, lorsque la vanne 52 est en position de centrage ressort. Le limiteur de pression 86 permet alors de ralentir encore la descente des cylindres du groupe d'impression inférieur 20B lors du passage en configuration hors-pression d'arrêt. Si on place un limiteur de pression 86 en amont de la chambre 84 on obtient alors une accélération de la descente des cylindres du groupe inférieur 20B. On notera que les caractéristiques décrites par référence à la figure 11 peuvent être utilisées en dehors de celles décrites précédemment et peuvent trouver application de manière générale dans une unité d'impression présentant
Cette unité d'impression d'une bande de papier (3), comprend un bâti (28) et au moins un groupe d'impression supérieur (20A) et un groupe d'impression inférieur (20B). Elle présente au moins une configuration en-pression, une configuration hors-pression d'arrêt et une configuration hors-pression de changement de blanchet.Dans la configuration hors-pression de changement de blanchet, le cylindre porte-blanchet (22A) du groupe d'impression supérieur a été déplacé vers le haut par rapport à la position qu'il occupe dans la configuration en-pression et dans laquelle le cylindre porte-blanchet (22B) du groupe d'impression inférieur a été déplacé vers le bas par rapport à la position qu'il occupe dans la configuration en-pression, de sorte qu'un espace (64) suffisant est ménagé entre les cylindres porte-blanchet pour permettre le passage entre eux d'une bande de papier (3) imprimée par une autre unité d'impression.Application, par exemple, aux presses offset pour l'impression de labeurs.
1. Unité (7 à 14) d'impression d'une bande de papier (3), du type comprenant un bâti (28) et au moins un groupe d'impression supérieur (20A) et un groupe d'impression inférieur (20B), chaque groupe d'impression comprenant un cylindre porte-blanchet (22A, 22B) et un cylindre porte-plaque (24A, 24B), l'unité d'impression comprenant également un mécanisme (26) de support et de déplacement des cylindres grâce auquel l'unité d'impression présente au moins une configuration en-pression, dans laquelle les cylindres porte-blanchet (22A, 22B) sont appliqués l'un contre l'autre et contre les cylindres porte-plaque (25A, 24B), une configuration hors-pression d'arrêt, dans laquelle les cylindres porte-blanchet (22A, 22B) sont espacés l'un de l'autre et espacés des cylindres porte-plaque et un espace (64) suffisant est ménagé entre les cylindres porte-blanchet pour permettre le passage entre eux d'une bande de papier (3) imprimée par une autre unité d'impression, et une configuration hors-pression de changement de blanchet, dans laquelle les cylindres porte-blanchet (22A, 22B) sont espacés l'un de l'autre et espacés des cylindres porte-plaque (24A, 24B), caractérisée en ce que dans la configuration hors-pression de changement de blanchet, le cylindre porte-blanchet (22A) du groupe d'impression supérieur a été déplacé vers le haut par rapport à la position qu'il occupe dans la configuration en-pression et le cylindre porte-blanchet (22B) du groupe d'impression inférieur a été déplacé vers le bas par rapport à la position qu'il occupe dans la configuration en-pression, de sorte qu'un espace (64) suffisant est ménagé entre les cylindres porte-blanchet pour permettre le passage entre eux d'une bande de papier (3) imprimée par une autre unité d'impression. 2. Unité d'impression selon la 1, caractérisée en ce que, dans la configuration hors-pression d'arrêt, la largeur (dl) de l'espace (66A) entre le cylindre porte-blanchet (22A) et le cylindre porte-plaque (24A) d'au moins un des groupes d'impression (20A) est supérieure à la largeur (dl) du même espace (66A) lorsque l'unité est en configuration hors-pression de changement de blanchet. 3. Unité d'impression selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que, dans la configuration hors-pression d'arrêt, le mécanisme de support et de déplacement (26) est adapté pour permettre, pour au moins un grouped'impression (20B), un déplacement du cylindre porte-blanchet (22B) et/ou du cylindre porte-plaque (24B) de sorte que la largeur (d2) de l'espace (66B) entre le cylindre porte-blanchet et le cylindre porte-plaque dudit groupe d'impression (20B) peut être supérieure à la largeur (d2) du même espace lorsque l'unité est en configuration hors-pression de changement de blanchet. 4. Unité d'impression selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente également une configuration hors-pression de changement de plaque, dans laquelle les cylindres porte-blanchet (22A, 22B) sont espacés l'un de l'autre et appliqués contre les cylindres porte-plaque (24A, 24B) de leurs groupes d'impression respectifs, un espace (64) suffisant étant ménagé entre les cylindres porte-blanchet pour permettre le passage entre eux d'une bande de papier (3) imprimée par une autre unité d'impression. 5. Unité d'impression selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le mécanisme de support et de déplacement (26) comprend des bras de réception (32A, 32B, 34A, 34B) des cylindres, les bras de réception étant articulés sur le bâti (28) pour pouvoir pivoter autour d'axes parallèles aux cylindres porte-plaque et porte-blanchet, et en ce que les extrémités des cylindres tourillonnent dans les bras de réception. 6. Unité d'impression selon la 5, caractérisée en ce que le mécanisme de support et de déplacement (26) comprend en outre des liaisons (40A, 40B) entre les bras de réception (32A, 32B, 34A, 34B) recevant les cylindres porte-blanchet et porte-plaque d'un même groupe d'impression. 7. Unité d'impression selon la 6, caractérisée en ce que lesdites liaisons (40A, 40B) permettent un déplacement relatif entre les bras qu'elles relient. 8. Unité d'impression selon la 6 ou 7, caractérisée en ce qu'elle comprend un système d'actionnement (48) du mécanisme de support et de déplacement (26), en ce que le système d'actionnement comprend au moins un vérin (50) reliant, d'un même côté de l'unité, les bras de réception (34A, 34B) des cylindres porte-plaque, le vérin ayant au moins une configuration extraite et une configuration rétractée. 9. Unité d'impression selon la 8, caractérisée en ce que le système d'actionnement (48) comprend un organe (54) d'écartement des bras de réception (32A, 32B) des cylindres porte-blanchet, l'organe (54) étant mobileentre une position d'écartement et une position de rapprochement desdits bras de réception (32A, 32B) des cylindres porte-blanchet. 10. Unité d'impression selon les 8 et 9 prises ensemble, caractérisée en ce que, dans la configuration en-pression, le vérin (50) est en configuration rétractée et l'organe d'écartement (54) est en position de rapprochement, en ce que, dans la configuration hors-pression d'arrêt, le vérin (50) en configuration extraite et l'organe d'écartement (54) en position de rapprochement, et en ce que, dans la configuration hors-pression de changement de blanchet, le vérin est en configuration extraite et l'organe d'écartement (54) en position d'écartement. 11. Unité d'impression selon les 4 et 10 prises ensemble, caractérisée en ce que, en configuration de changement de plaque, le vérin (50) est dans une configuration intermédiaire entre ses configurations extraite et rétractée et l'organe d'écartement est en position d'écartement. 12. Unité d'impression selon l'une des 8 à 11, caractérisée en ce que le système d'actionnement est adapté pour que lors du passage de la configuration en-pression à la configuration hors-pression d'arrêt, le déplacement du groupe d'impression inférieur (20B) s'effectue sous l'effet de son propre poids, et le déplacement du groupe d'impression supérieur (20A) sous l'action du vérin (50). 13. Unité d'impression selon la 12, caractérisée en ce que, lors du passage de la configuration en-pression à la configuration hors-pression d'arrêt, le déplacement du groupe d'impression inférieur (20B) s'effectue avant le déplacement du groupe d'impression supérieur (20A). 14. Unité d'impression selon la 12 ou 13, caractérisée en ce que le vérin (50) est un vérin pneumatique alimenté en air sous pression par une vanne (52) à trois positions, la vanne (52) offrant une première position correspondant à la configuration rétractée du vérin (50), une deuxième position dite de centrage ressort, et une troisième position correspondant à la configuration extraite du vérin (50), et en ce que le passage de la configuration en-pression à la configuration hors-pression d'arrêt est effectué par passage de la vanne (52) de la première, à la deuxième puis à la troisième position. 15. Presse d'impression (1), caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une unité d'impression (7 à 14) selon l'une des précédentes.
B
B41
B41F
B41F 13,B41F 7
B41F 13/34,B41F 7/12,B41F 13/193,B41F 13/40
FR2890214
A1
ARMOIRE DE STOCKAGE A LECTURE AUTOMATIQUE D'ETIQUETTES ELECTRONIQUES ET SYSTEME INFORMATIQUE LA COMPORTANT
20,070,302
l0 La présente invention concerne une armoire de stockage à lecture automatique d'étiquettes électroniques et un système informatique la comportant. Elle s'applique, en particulier, au stockage de fournitures hospitalières, de produits médicaux et de médicaments et au réassort des stocks concernés. On connaît un appareil pour stocker et identifier des articles munis d'un codage décrit dans le document US 4,636,634. Les codes mis en oeuvre sont visuellement perceptibles, par exemple des codes à barres. Ils fournissent une indication de l'identité des articles auxquels ils sont associés. Cet appareil comporte au moins un réceptacle adapté à recevoir un article muni d'un code, et, dans chaque réceptacle, des moyens de détection de présence pour détecter la présence d'un article dans le réceptacle et des moyens de lecture de code visuellement perceptibles et des circuits reliés aux moyens de détection de présence et aux moyens de lecture pour fournir une indication de présence et d'identité d'articles dans les réceptacles. Cet appareil est de construction complexe, puisque chaque réceptacle doit être muni de deux moyens pour détecter la présence d'un article, d'une part, et pour lire le code porté par cet éventuel article, d'autre part. De plus, cet appareil manque de fiabilité puisqu'un défaut de positionnement du code dans le réceptacle suffit à empêcher la lecture du code. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, la présente invention vise, selon un premier aspect, une armoire qui comporte: - des moyens de lecture d'étiquettes électroniques mettant en oeuvre au moins une 30 antenne générant, sous la commande de circuits électroniques, un champ magnétique; - un moyen d'accès au contenu de ladite armoire et un capteur de fermeture desdits moyens d'accès relié auxdits circuits électroniques, lesdits circuits électroniques étant adaptés, après chaque détection d'une fermeture des moyens d'accès, à commander la lecture d'étiquettes électronique à des instants déterminés en fonction de l'instant de fermeture des moyens d'accès. Grâce à ces dispositions, on réduit la durée d'émission d'un champ électromagnétique tout en maintenant à jour la connaissance des produits présents dans l'armoire. En choisissant une durée supérieure à dix secondes, on réduit aussi les risques de lire une étiquette électronique associée à un produit qui vient d'être retiré de l'armoire et qui pourrait être lue du fait de sa proximité avec l'armoire au moment de la fermeture. Selon des caractéristiques particulières, les circuits électroniques sont adaptés, après chaque détection d'une fermeture des moyens d'accès, à commander la lecture d'étiquettes électronique après un intervalle de temps prédéterminé suivant l'instant de fermeture des moyens d'accès. Grâce à ces dispositions, on réduit les risques qu'une étiquette électronique associée à un produit qui vient d'être retiré de l'armoire et qui se trouve à proximité de l'armoire au moment de la fermeture des moyens d'accès, ne soit lue. Selon des caractéristiques particulières, les circuits électroniques sont adaptés, après chaque détection d'une fermeture des moyens d'accès, à commander la lecture d'étiquettes électronique immédiatement après l'instant de fermeture des moyens d'accès. Selon des caractéristiques particulières, les moyens de lecture comportent une pluralité d'antennes et en ce que les circuits électroniques de génération de signaux sont adaptés à commander successivement la génération de champs électromagnétiques par différents ensembles d'antennes. Grâce à ces dispositions, des antennes se trouvant orientées selon différents axes, éventuellement orthogonaux entre eux, peuvent être lues successivement. Selon des caractéristiques particulières, l'armoire telle que succinctement exposé ci-dessus comporte un lecteur de carte d'identification d'utilisateur. Grâce à ces dispositions, on peut associer chaque produit retiré de l'armoire à l'identité de la personne qui l'a retiré, à un patient, à une procédure, à une salle d'opération ou à un docteur, par exemple. Selon des caractéristiques particulières, l'armoire telle que succinctement exposée ci-dessus comporte une serrure commandée électriquement, et des moyens de commande de ladite serrure adaptés à commander le déverrouillage de ladite serrure lorsque le lecteur de carte d'identification d'utilisateur a identifié un utilisateur. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un système informatique qui comporte: - dans au moins un centre utilisateur de produits, au moins une armoire telle que succinctement exposée ci-dessus, contenant des produits provenant d'au moins un fournisseur; un serveur possédant une base de données contenant des informations relatives aux produits contenus dans au moins une dite armoire, cette base de données étant associée à au moins une unité à micro processeur et à des moyens de communication avec ladite armoire; un dispositif situé dans chaque centre utilisateur de produits comprenant une unité à micro processeur associée à des moyens de communication avec ledit serveur; - un dispositif situé chez chaque fournisseur comprenant une unité à micro processeur associée à des moyens de communication avec ledit serveur; - ledit serveur comportant des moyens d'accès sélectifs à la base de données, adaptés à permettre à chaque centre utilisateur de produits d'avoir accès à la totalité de son propre stock de produits contenus dans lesdites armoires, quels que soient les fournisseurs de ceux-ci, et à permettre à chaque fournisseur d'avoir accès, pour tous les centres utilisateurs de produits, à l'état du stock, dans lesdites armoires, relatif à ses seuls produits. Grâce à ces dispositions, chaque centre utilisateur de produits peut connaître, en temps réel, l'état de ses stocks et leur localisation, chaque fournisseur peut programmer les fabrications et livraisons à venir et la confidentialité des données de chaque partie est assurée. Selon des caractéristiques particulières, le serveur comporte un programme informatique adapté à déclencher des alertes lorsqu'un nombre minimum de produits d'une référence déterminée est atteint dans le stock d'un centre utilisateur de produits. Selon des caractéristiques particulières, le serveur comporte un programme informatique permettant d'établir un suivi des ventes pour chaque fournisseur donnant un récapitulatif des références par centre utilisateur de produits et/ou par territoire. Grâce à chacune de ces dispositions, la gestion des stocks est simplifiée et efficace à la fois pour les centres utilisateurs de produits et pour les fournisseurs de ces centres utilisateurs de produits. Les autres avantages, buts et caractéristiques particulières de ce système informatique étant identiques à ceux de l'armoire telle que succinctement exposée ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif en regard des dessins annexés dans lesquels: la figure 1 représente, schématiquement, un premier mode de réalisation d'une armoire 5 conforme à la présente invention; - la figure 2 représente, schématiquement, un deuxième mode de réalisation d'une armoire conforme à la présente invention; la figure 3 représente, schématiquement, une première forme d'antenne incorporée dans une armoire illustrée en figure 1 ou 2; - la figure 4 représente, schématiquement, une deuxième forme d'antenne incorporée dans une armoire illustrée en figure 1 ou 2; - la figure 5 représente, schématiquement, une troisième forme d'antenne incorporée dans une armoire illustrée en figure 1 ou 2; - la figure 6 représente un produit particulièrement adapté à être stocké dans une armoire 15 telle qu'illustrée en figure 1; - la figure 7 représente, sous forme d'un logigramme, le fonctionnement d'une armoire telle qu'illustrée en figures 1 ou 2; - la figure 8 représente un système informatique conforme à la présente invention et comportant une pluralité d'armoires telles qu'illustrées en figures 1 ou 2 et - la figure 9 représente un organigramme de fonctionnement du système informatique illustré en figure 8. On observe, en figure 1, une armoire 100 comportant, dans ou sur sa paroi de fond 105, une antenne 110, dans sa partie supérieure, des circuits électroniques 115, des étagères 120 portants des produits 125 munis d'étiquettes électroniques 160, une serrure électrique 150, un moyen de communication 155, deux portes 130 dont l'une supporte un lecteur 135 de carte d'identification 140 et un afficheur 145, un capteur de fermeture des portes 170 et un bouton d'ouverture d'urgence 175. L'armoire 100, les étagères 120 et les portes 130 sont constituées en des matériaux rigides, par exemple du bois, du verre ou une matière plastique. L'antenne 110 est liée à la paroi de fond 105 par exemple par collage, agrafage ou inclusion. L'antenne 110 possède l'une des formes d'antenne illustrées en figures 3 à 5. Les étiquettes électroniques 160 et les circuits électroniques 115 sont de type connu dans le domaine de l'identification radiofréquence (connu sous l'acronyme RFID pour RadioFrequence IDentification). Ils comportent, de manière connue en soi, un circuit de génération de signaux est adapté à générer successivement des signaux pour chaque antenne ou ensemble d'antenne incorporé dans l'armoire (voir aussi la figure 2) et un circuit de réception de signaux modulant ledit champ magnétique. Les circuits électroniques 115 sont, par exemple, constitués d'un ordinateur et de circuits spécifiques au domaine des étiquettes électroniques RFID. Ils sont adaptés à fournir, à des instants prédéterminés en fonction de la fermeture des portes 130, à l'antenne 110 un signal lui permettant de générer un champ électromagnétique. Ce champ électromagnétique sert à l'alimentation des étiquettes électroniques 160 et à la transmission de messages, requêtes ou consignes aux étiquettes 160. Les circuits électroniques 115 sont aussi adaptés à détecter les signaux transmis par les étiquettes électroniques 160, par modulation du champ magnétique émis par l'antenne 110, à traiter ces signaux, à identifier les étiquettes électroniques et à transmettre ces identifiants aux moyens de communication 155. Les circuits électroniques 115 sont aussi adaptés à traiter les signaux issus du lecteur 135 de carte 140 pour identifier un utilisateur et, à commander le fonctionnement de la serrure électrique 150, à détecter la fermeture des portes par l'intermédiaire du capteur 170 et à commander l'affichage de l'afficheur 145. Les circuits électroniques 115 sont aussi adaptés à déverrouiller la serrure électrique 150 lorsque le bouton d'ouverture d'urgence 175 est pressé. Le fonctionnement des circuits électroniques 115 est détaillé en regard de la figure 7. La serrure électrique 150 est de type connu. Elle permet le verrouillage des portes 130. Le moyen de communication 155 permet la communication à distance avec un ordinateur, un serveur ou un système informatique comportant un réseau, selon des techniques connues, sur support filaire ou non filaire. Le moyen de communication 155 est, par exemple, un modem. Le lecteur 135 de carte d'identification 140 est, par exemple, de type connu dans le domaine de l'identification radiofréquence. Dans ce cas, chaque carte 140 comporte un transpondeur, ou étiquette électronique et le lecteur 135 comporte une antenne d'émission et de réception de champs magnétiques modulés pour les échanges d'information nécessaires à l'identification des cartes 140. En variante, le lecteur 135 est remplacé par un dispositif d'identification biométrique de type connu, pour identifier les utilisateurs qui accèdent au contenu de l'armoire 100. L'afficheur 145 est de type connu, par exemple à écran à cristaux liquides (en anglais LCD pour Liquid Crystal Display) et permet d'afficher des messages visibles à destination des utilisateurs, par exemple des consignes pour leur identification, pour le positionnement des produits 125 dans l'armoire 100 et pour afficher des alertes au cas où le nombre de produits d'une référence donnée atteint une valeur prédéterminée ou dans le cas où l'un des produits approche de sa date de péremption. Le capteur de fermeture des portes 170 est de type connu, à contact sec ou à effet Hall, par exemple. Il est préférentiellement incorporé dans la serrure électrique 150. Préférentiellement, lorsque la paroi de fond supporte une antenne, on s'arrange pour que les étiquettes électroniques ne puissent pas être à proximité immédiate de cette antenne. Par exemple, un prévoit une surépaisseur de la paroi de fond avançant, devant chaque antenne, dans l'intérieur de l'armoire. On observe, en figure 2, dans une armoire 200, les mêmes éléments que dans la figure 1, les étagères et les produits n'ayant pas été représentés dans un but de clarté, auxquels s'ajoutent une antenne 205, dans ou sur la paroi de fond 105 de l'armoire 200, et des antennes 210, 215, 220, 225, 230 et 235, placées deux à deux dans ou sur des parois latérales 240 et 245 et centrale 250 de l'armoire 200. Dans ce cas, les circuits électroniques 115 sont adaptés à multiplexer les utilisations des antennes pour interroger successivement les étiquettes électroniques 160 dont les antennes sont positionnées selon des axes orthogonaux. On observe, en figure 3, qu'une première forme d'antenne 300 incorporée dans une armoire illustrée en figure 1 ou 2 est constituée d'un 8 , c'est-à-dire de deux boucles 305 et 310 coplanaires, le conducteur constituant cette antenne parcourant alternativement l'une ou l'autre des deux boucles, avec des sens de rotation opposés. Dans cette figure, un bobinage seul a été représenté, étant entendu que l'antenne comporte, en réalité un grande nombre de bobinages superposés. Ainsi, lorsque le courant parcourt les deux boucles coplanaires, sur l'une des boucles, il circule dans le sens des aiguilles d'une montre et, simultanément, sur l'autre boucle, il circule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Cette configuration permet de générer un champ électromagnétique sur un volume allongé à proximité de la paroi de fond 105 de l'armoire. On observe, en figure 4, qu'une deuxième forme d'antenne 400 incorporée dans une armoire illustrée en figure 1 ou 2 est constituée de trois boucles 405, 410 et 415 coplanaires, le conducteur constituant cette antenne parcourant alternativement les trois boucles, avec des sens de rotation alternativement dans le sens des aiguilles d'une montre et dans le sens opposé. Dans cette figure, un bobinage seul a été représenté, étant entendu que l'antenne comporte, en réalité un grande nombre de bobinages superposés. Ainsi, lorsque le courant parcourt les trois boucles coplanaires, sur au moins une des boucles, il circule dans le sens des aiguilles d'une montre et, simultanément, sur au moins une autre boucle, il circule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Cette configuration permet de générer un champ électromagnétique sur un volume allongé à proximité de la paroi de fond 105 de l'armoire. On observe, en figure 5, qu'une troisième forme d'antenne 500 incorporée dans une armoire illustrée en figure 1 ou 2 est constituée de quatre boucles 505, 510, 515 et 520 coplanaires, le conducteur constituant cette antenne parcourant alternativement les quatre boucles, avec des sens de rotation alternativement dans le sens des aiguilles d'une montre et dans le sens opposé. Dans cette figure, un bobinage seul a été représenté, étant entendu que l'antenne comporte, en réalité un grande nombre de bobinages superposés. Ainsi, lorsque le courant parcourt les quatre boucles coplanaires, sur deux de ces boucles, il circule dans le sens des aiguilles d'une montre et, simultanément, sur deux autres boucles, il circule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Cette configuration permet de générer un champ électromagnétique sur un volume allongé à proximité de la paroi de fond 105 de l'armoire. Dans le cas de l'armoire illustrée en figure 2, par exemple, la paroi de fond supporte à la fois une antenne telle qu'illustrée en figure 3 et une antenne telle qu'illustrée en figure 4 et chaque paroi latérale ou centrale, supporte une antenne telle qu'illustrée en figure 3. Les inventeurs ont, en effet, découvert que cette configuration permettait de couvrir l'ensemble du volume intérieur de l'armoire 200 sans laisser de zones mortes, avec les champs électromagnétiques successivement émis par les différentes antennes. On observe, en figure 6, un produit 125 comportant une étiquette papier 165 et l'étiquette électronique 160. Le produit comporte une partie métallique 610, ici un sachet métallique ou métallisé, fine, c'est-à-dire qui possède une épaisseur inférieure à un quart de sa plus grande dimension, sur au moins un de ses bords 605. L'étiquette électronique 160 possède une antenne 615 qui est positionnée sensiblement perpendiculairement à un bord fin de la partie métallique 610. L'antenne 615 présente préférentiellement une largeur, mesurée dans le sens de l'épaisseur de la partie métallique 610, supérieure à l'épaisseur du bord 605 de la partie métallique en regard duquel l'antenne est positionnée. Les inventeurs ont découvert que ces caractéristiques permettaient la lecture de l'étiquette électronique malgré la proximité entre la partie métallique est l'étiquette électronique. Dans la figure 6, le produit 125 est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte l'étiquette électronique sur l'une des ses quatre faces les plus petites. Le produit 125 comporte aussi une étiquette papier 165 positionnée sur une face du produit opposée à la face du produit portant ladite étiquette électronique. L'étiquette papier 165 porte ici la référence duo M8H D. En variante, l'étiquette papier 165 est positionnée sur une face du produit adjacente à une face du produit portant ladite étiquette électronique 160 par l'un de ses petits côtés. Ainsi, lorsque l'utilisateur entrepose le produit 125, en pile ou verticalement dans l'armoire 100 ou 200, il est incité à le positionner de telle manière que son étiquette papier 165 soit visible. Du fait de cette position, l'étiquette électronique 160 est positionnée vers la paroi de fond de l'armoire ou vers l'une des étagères, ce qui permet la lecture des étiquettes électroniques 165 par une antenne positionnée sur ou dans la paroi de fond ou une étagère, respectivement. En effet, les inventeurs ont découvert que cette configuration permettait à la fois: - à l'utilisateur de lire les indications portées par l'étiquette papier 165, sans déplacer le produit 125, lorsque les portes 130 de l'armoire sont ouvertes ou à travers ces portes 130 lorsqu'elles sont transparentes, et - aux étiquettes électroniques 160 de se trouver à proximité et en regard de l'antenne supportée par la paroi de fond 105 de l'armoire. Lorsque le produit 125 est plat, par exemple avec une épaisseur de 10 à 12 millimètres, l'étiquette électronique 160 comporte préférentiellement une antenne 615 de forme allongée, par exemple de 8 x 80 mm. Comme on l'observe en figure 7, on effectue d'abord une étape d'initialisation 702 au cours de laquelle on définit des associations entre: - des identifiants d'étiquettes électroniques et des références de produits, - des identifiants d'étiquettes électroniques et des délais de péremption des produits, - des nombres minimums de produits de chaque référence en dessous desquels on doit déclencher un renouvellement de produits de cette référence et des identifications de cartes avec des identifications d'utilisateurs. Cette étape 702 peut être réalisée par lecture de données dans une base de données locale et/ou distante, comme indiqué en regard de la figure 9. Puis, les circuits de l'armoire effectuent une première lecture des étiquettes électroniques présentes dans l'armoire en générant successivement des champs magnétiques sur les différents ensembles d'antennes incorporés dans l'armoire, étape 704, les associent à des références de produit, étape 706, transmettent ces informations à distance, étape 708, et se mettent en veille en maintenant le lecteur 135 de carte d'identification 140 en état de marche et en affichant, sur l'afficheur, les instructions d'utilisation de l'armoire. Lorsqu'un utilisateur se présente pour ouvrir l'armoire, il est identifié, étape 710, son identifiant est mémorisé, étape 712, et la serrure de l'armoire est déverrouillée, étape 714. Lorsque le capteur de fermeture des portes de l'armoire indique que les portes sont fermées, étape 716, la serrure est verrouillée, étape 718 et la durée écoulée depuis la fermeture des portes est mesurée, étape 720. Lorsque cette durée atteint une première valeur prédéterminée, par exemple dix secondes, étape 722, les étiquettes électroniques des produits présents dans l'armoire sont lues, étape 724, en mettant en oeuvre successivement les antennes de l'armoire. Lorsque la durée écoulée depuis la fermeture de l'armoire atteint une deuxième valeur prédéterminée, par exemple une minute, étape 726, les étiquettes électroniques des produits présents dans l'armoire sont lues, étape 728, en mettant en oeuvre successivement les antennes de l'armoire. Puis, on compare les listes d'identifiants obtenues au cours des étapes 724 et 728 et, si elles diffèrent, on effectue des lectures supplémentaires des identifiants des étiquettes électroniques, à des intervalles de temps prédéterminés, par exemple d'une minute entre deux lectures jusqu'à ce que trois lectures successives fournissent les mêmes listes, étape 730. Puis, on associe les identifiants des étiquettes électroniques à des références de produit, étape 732 et on transmet ces informations à distance, étape 734. Puis, on compare la liste des produits présents avec la liste des produits précédemment présents, étape 736, et on associe l'identification de l'utilisateur qui a ouvert l'armoire avec les références et identifiants des produits qui ont été ajoutés dans ou retirés de l'armoire, étape 738 et on transmet ces informations à distance, étape 740. Puis, au cours d'une étape 742, on détermine si, pour une ou plusieurs références de produits, le nombre de produits présents dans l'armoire est inférieur ou égal à une valeur prédéterminée. Si oui, au cours d'une étape 744, on déclenche une alerte locale, on transmet cette information à distance et on affiche, sur l'afficheur les références des produits manquants. Puis, si le résultat de l'étape 742 est négatif ou à la suite de l'étape 744, au cours d'une étape 746, on détermine si au moins un produit présent dans l'armoire possède une date de péremption dans un avenir de durée prédéterminée, par exemple un mois. Si oui, au cours d'une étape 748, on déclenche une alerte locale, on transmet cette information à distance et on affiche, sur l'afficheur les références des produits concernés. Puis, si le résultat de l'étape 746 est négatif ou à la suite de l'étape 748, les circuits de l'armoire se mettent en veille en maintenant le lecteur 135 de carte d'identification 140 en état de marche et en affichant, sur l'afficheur, les instructions d'utilisation de l'armoire et on retourne à l'étape 710. On observe, en figure 8, un système informatique 800 comportant une pluralité d'armoires 802 à 810, telles qu'illustrées en figures 1 ou 2 et reliées entre elles et à des postes de travail locaux 815, 820 et 825, par des réseaux locaux, respectivement 830, 835 et 840, un serveur 845 relié auxdits réseaux locaux, par un réseau externe 850 et des postes de travail externes 855 et 860 reliés, par l'intermédiaire du réseau externe 850 au serveur 845. Les postes de travail 815, 820, 825, 855 et 860, ainsi que le serveur 845 sont de types connus et comportent, chacun, un microprocesseur et des moyens de communication, par exemple un modem, leur permettant de communiquer avec les réseaux auxquels ils sont directement reliés. Les postes de travail locaux mettent en oeuvre plusieurs interfaces utilisateur. Une première interface utilisateur permet de prendre connaissance de l'inventaire des produits présents dans les différentes armoires du centre utilisateur de produits et, éventuellement, de lancer une lecture de toutes les étiquettes des produits présents dans les armoires pour vérifier l'inventaire, par exemple avant une opération médicale. Cette interface utilisateur permet aussi d'accéder à l'historique des inventaires passés. Une deuxième interface utilisateur permet la gestion des renouvellements automatiques et leur transmission au serveur, qui les fait suivre aux fournisseurs concernés. Ce réapprovisionnement peut être effectué à heure fixe, par exemple après la fin de la journée de travail pour éviter de renouveler un produit qui est remis dans une armoire après en avoir été sorti, par exemple en prévision d'une intervention chirurgicale. Une troisième interface utilisateur permet d'attribuer à un carte d'identification une signification complexe, par exemple, l'attribution des produits qui seront pris dans une armoire avec cette carte dans un intervalle de temps défini, à une salle d'opération, à un patient, à un utilisateur, à un docteur. Cette attribution permet la gestion des produits consommés au cours d'une opération et leur facturation, étant entendu que les produits remis ultérieurement dans l'une des armoires, identifiés par leur étiquette électronique sont recrédités au stock de produits. Le réseau externe 850 est, par exemple, le réseau Internet. Le serveur 845 comporte, de plus, une base de données 875, des moyens d'accès sélectifs 880 à la base de données par les postes de travail 815, 820, 825, 855 et 860, un programme informatique d'alerte 890 et un programme informatique de suivi 895. La base de données 875 contient des informations relatives aux produits contenus dans les armoires 802 à 810. Les postes de travail 855 et 860 sont mis en oeuvre par des fournisseurs de produits susceptibles d'être stockés dans des armoires objets de la présente invention, préférentiellement muni d'étiquettes papier et d'étiquettes électroniques disposées sur des faces opposées de ces produits. Le poste de travail 815 et les armoires 802 et 804 se trouvent dans un premier centre utilisateur de produits et contiennent des produits provenant des fournisseurs mettant en oeuvre les postes de travail 855 et 860. Le poste de travail 820 et les armoires 806 et 808 se trouvent dans un deuxième centre utilisateur de produits et contiennent des produits provenant des fournisseurs mettant en oeuvre les postes de travail 855 et 860. Le poste de travail 825 et l'armoire 810 se trouvent dans un troisième centre utilisateur et contiennent des produits provenant des fournisseurs mettant en oeuvre les postes de travail 855 et 860. Les moyens d'accès sélectifs 880 à la base de données sont de type connu, par exemple logiciel d'authentification (par exemple à nom d'utilisateur et mot de passe ou à reconnaissance de carte ou biométrique) ou de signature et sont adaptés à permettre à chaque centre utilisateur deproduits d'avoir accès à la totalité de son propre stock de produits contenus dans les armoires 802 à 810, quels que soient les fournisseurs de ceux-ci. Les moyens d'accès sélectifs 880 sont aussi adaptés à permettre à chaque fournisseur d'avoir accès, pour tous les centres utilisateurs de produits, à l'état du stock, dans les armoires 802 à 810, relatif à ses seuls produits. Le programme informatique d'alerte 890 est adapté à déclencher des alertes lorsqu'un nombre minimum de produits d'une référence déterminée est atteint dans le stock d'un centre utilisateur de produits. Cette alerte peut être utilisée pour augmenter le nombre de produits à renouveler dans le but d'éviter qu'une nouvelle alerte se reproduise. Le programme informatique de suivi 895 permet d'établir un suivi des ventes pour chaque fournisseur en donnant un récapitulatif des références par centre utilisateur de produits et/ou par territoire. Chaque poste de travail d'un centre utilisateur de produits pouvant être connecté par Internet au serveur 845, il peut s'identifier et recevoir des informations sur les produits en stock, c'est-à-dire entrant dans une armoire ou sortant d'une armoire du centre utilisateur de produits en question. Chaque poste de travail d'un centre utilisateur de produits peut aussi consulter les délais de livraison des produits stockés, en vue de gérer leur renouvellement. Comme on l'observe en figure 9, on effectue d'abord une étape d'initialisation 902 des différents dispositifs informatiques, au cours de laquelle on constitue la base de données des références de produits et de leurs fournisseurs ainsi que les moyens d'authentification des utilisateurs et/ou des différents postes de travail susceptibles d'accéder à la base de données. Puis, au cours d'une étape 904, chaque armoire fournit une première liste des produits qu'elle contient, liste qui est automatiquement renouvelée après chaque fermeture des portes de ces armoires et complétée par des alertes et des identifications d'utilisateurs, comme expliqué précédemment. Au cours d'une étape 906, le serveur agrège les données reçues par centre utilisateur de produits et par fournisseur et par utilisateur. Au cours d'une étape 908, le serveur détermine si une demande d'accès à la base de données a été reçue. Si non, on retourne à l'étape 904. Si le résultat de l'étape 908 est positif, au cours d'une étape 910, on identifie l'utilisateur et/ou le poste de travail qui tente d'accéder à la base de données. Si l'identification échoue, on retourne à l'étape 904. Si l'identification réussit, au cours d'une étape 912, on détermine si l'utilisateur et/ou le poste de travail qui tente d'accéder à la base de données est un poste de travail de centre utilisateur de produits ou un poste de travail de fournisseur. S'il s'agit d'un centre utilisateur de produits, on lui donne accès à la totalité de son propre stock de produits contenus dans les armoires de ce centre utilisateur de produits, quels que soient les fournisseurs de ceuxci, étape 914. On lui permet aussi, étape 916, de renouveler des produits auprès des fournisseurs, auquel cas la demande de renouvellement est acheminée aux fournisseurs concernés. A cet effet, le centre utilisateur de produits sélectionne, dans la base de données, les références et les quantités de produits pour renouveler le stock, les bons de renouvellement étant automatiquement répartis entre les fournisseurs des références concernées. Si, au cours de l'étape 912, on détermine que l'accès est effectué par un fournisseur, au cours d'une étape 918, on permet à ce fournisseur d'avoir accès, simultanément pour tous les centres utilisateurs de produits, à l'état du stock, dans lesdites armoires, relatif à ses seuls produits. On lui permet aussi, étape 920, de mettre à jour ses références de produits, de prix et de délais de livraison et de consulter les bons de renouvellement qui lui ont été passés. A cet effet, le serveur permet d'établir un suivi des ventes pour chaque fournisseur donnant un récapitulatif des références par centre utilisateur de produits et/ou par territoire, selon des techniques connues. A la suite de l'une des étapes 916 ou 920, on détermine si une alerte a été reçue de la part d'une armoire, étape 922, et, si oui, on fait suivre cette alerte au poste de travail du centre utilisateur de produits concerné, étape 924. Puis, si le résultat de l'étape 922 est négatif ou à la suite de l'étape 924, on retourne à l'étape 904. Comme il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande amélioration à la technique existante en fournissant une installation permettant d'assurer de façon simple et efficace la gestion de stock de matériel médical dans les centres utilisateurs de produits, ainsi que de gérer le flux de matériel entre les fournisseurs et ces centres utilisateurs de produits tout en permettant aux fournisseurs de gérer leur stock en dépôt dans chacun des centres utilisateur de produits. Ce matériel peut être du matériel à usage unique, ou du matériel pouvant être recyclé notamment les matériels utilisés pour la pose de certaines prothèses
L'armoire comporte : - des moyens de lecture d'étiquettes électroniques mettant en oeuvre au moins une antenne générant, sous la commande de circuits électroniques, un champ magnétique ;- un moyen d'accès au contenu de ladite armoire et- un capteur de fermeture desdits moyens d'accès relié auxdits circuits électroniques, lesdits circuits électroniques étant adaptés, après chaque détection d'une fermeture des moyens d'accès, à commander la lecture d'étiquettes électronique à des instants déterminés en fonction de l'instant de fermeture des moyens d'accès.Par exemple les circuits électroniques sont adaptés, après chaque détection d'une fermeture des moyens d'accès, à commander la lecture d'étiquettes électronique immédiatement ou après un intervalle de temps prédéterminé suivant l'instant de fermeture des moyens d'accès. Préférentiellement, les moyens de lecture comportent une pluralité d'antennes et en ce que les circuits électroniques de génération de signaux sont adaptés à commander successivement la génération de champs électromagnétiques par différents ensembles d'antennes.
1 Armoire (100), caractérisée en ce qu'elle comporte: - des moyens de lecture (115) d'étiquettes électroniques (160) mettant en ceuvre au moins une antenne (110, 205, 210, 215, 220, 225, 230, 235) générant, sous la commande de circuits électroniques (115), un champ magnétique; -un moyen d'accès au contenu de ladite armoire et - un capteur (170) de fermeture desdits moyens d'accès relié auxdits circuits électroniques, lesdits circuits électroniques étant adaptés, après chaque détection d'une fermeture des moyens d'accès, à commander la lecture d'étiquettes électronique à des instants déterminés en fonction de l'instant de fermeture des moyens d'accès. 2 Armoire selon la 1, caractérisée en ce que les circuits électroniques (115) sont adaptés, après chaque détection d'une fermeture des moyens d'accès, à commander la lecture d'étiquettes électronique (160) après un intervalle de temps prédéterminé suivant l'instant de fermeture des moyens d'accès. 3 Armoire selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que les circuits électroniques (115) sont adaptés, après chaque détection d'une fermeture des moyens d'accès, à commander la lecture d'étiquettes électronique (160) immédiatement après l'instant de fermeture des moyens d'accès. 4 Armoire selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les moyens de lecture (115) comportent une pluralité d'antennes (110, 205, 210, 215, 220, 225, 230, 235) et en ce que les circuits électroniques (115) de génération de signaux sont adaptés à commander successivement la génération de champs électromagnétiques par différents ensembles d'antennes. - Armoire selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comporte un lecteur (135) de carte d'identification d'utilisateur. 6 Armoire selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte une serrure (150) commandée électriquement, et des moyens de commande (115) de ladite serrure adaptés à commander le déverrouillage de ladite serrure lorsque le lecteur (135) de carte d'identification d'utilisateur a identifié un utilisateur. 7 - Système informatique, caractérisé en ce qu'il comporte: dans au moins un centre utilisateur de produits, au moins une armoire selon l'une quelconque des 1 à 6, contenant des produits provenant d'au moins un fournisseur; un serveur possédant une base de données contenant des informations relatives aux produits contenus dans au moins une dite armoire, cette base de données étant associée à au moins une unité à micro processeur et à des moyens de communication avec ladite armoire; un dispositif situé dans chaque centre utilisateur de produits comprenant une unité à micro processeur associée à des moyens de communication avec ledit serveur; un dispositif situé chez chaque fournisseur comprenant une unité à micro processeur associée à des moyens de communication avec ledit serveur; - ledit serveur comportant des moyens d'accès sélectifs à la base de données, adaptés à permettre à chaque centre utilisateur de produits d'avoir accès à la totalité de son propre stock de produits contenus dans lesdites armoires, quels que soient les fournisseurs de ceux-ci, et à permettre à chaque fournisseur d'avoir accès, pour tous les centres utilisateurs de produits, à l'état du stock, dans lesdites armoires, relatif à ses seuls produits. 8 Système informatique selon la 7, caractérisé en ce que le serveur comporte un programme informatique adapté à déclencher des alertes lorsqu'un nombre minimum de produits d'une référence déterminée est atteint dans le stock d'un centre utilisateur de produits. 9 Système informatique selon l'une quelconque des 7 ou 8, caractérisé en ce que le serveur comporte un programme informatique permettant d'établir un suivi des ventes pour chaque fournisseur donnant un récapitulatif des références par centre utilisateur de produits et/ou par territoire.
G
G06,G07
G06Q,G06F,G07C
G06Q 10,G06F 17,G07C 11
G06Q 10/00,G06F 17/40,G07C 11/00
FR2902675
A1
BUSE DE DISTRIBUTION DE PRODUIT DE FLUIDE ET DISPOSITIF DE DISTRIBUTION DE PRODUIT DE FLUIDE COMPRENANT UNE TELLE BUSE
20,071,228
La présente invention est relative aux buses de distribution de produits fluides et aux dispositifs de distribution comprenant de telles buses. Plus particulièrement, l'invention concerne une buse de distribution de produit fluide comprenant un support rigide, un passage de fluide qui traverse le support rigide, un élément d'étanchéité annulaire en élastomère qui entoure le support rigide et comporte un rebord adapté pour fermer le passage du fluide tant que du produit fluide n'arrive pas sous pression depuis le passage. Le document WO-A-00 26007 décrit un exemple d'une telle buse de distribution, dans lequel le support et l'élément d'étanchéité définissent ensemble un passage de sortie. Cependant la buse de distribution décrite dans ce document présente l'inconvénient suivant . la maintien de l'élément d'étanchéité sur le support de la buse est réalisé à une extrémité seulement de l'élément d'étanchéité. La présente invention a notamment pour but de pallier cet inconvénient et donc d'améliorer la tenue de l'élément d'étanchéité sur le support rigide. A cet effet, selon l'invention, une buse de distribution du genre en question est caractérisée en ce que 30 le support rigide comporte une paroi latérale qui présente 2 une forme annulaire et qui délimite intérieurement le passage du fluide, la paroi latérale s'étendant entre des premières et deuxièmes extrémités selon un axe central, en ce que le support rigide comporte en outre une paroi frontale qui ferme le passage de fluide à la deuxième extrémité de la paroi latérale, ladite paroi frontale étant percée d'au moins un trou qui est recouvert par le rebord de l'élément d'étanchéité. Grâce à ces dispositions l'élément d'étanchéité est serré sur toute la surface exterieure de la paroi latérale du support, ce qui permet un meilleur maintien de l'élément d'étanchéité sur le support. De plus il existe toujours une certaine pré-contrainte élastique de l'élément d'étanchéité dû aux phénomènes de retrait après refroidissement, ce qui garantit un serrage pour son maintien sur le support. De plus l'élément d'étanchéité est surmoulé directement sur la paroi latérale et la paroi frontale du support, ce qui permet une fabrication plus facile de la buse. Dans divers modes de réalisation du dispositif selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes - la paroi latérale du côté de la première extrémité comporte au moins une patte faisant saillie radialement vers l'extérieur ; - l'élément d'étanchéité recouvre la paroi latérale du support de la première à la deuxième extrémité et comporte au moins un évidement à travers lequel la patte fait saillie vers l'extérieur. Ces 30 dispositions permettent de renforcer la liaison 25 3 entre l'élément d'étanchéité et le support par une liaison mécanique ; -la paroi latérale du côté de la première extrémité comporte plusieurs pattes faisant saillie radialement vers l'extérieur et réparties angulairement sur la paroi latérale ; - la face frontale comporte un téton faisant saillie vers l'extérieur et dans laquelle l'élément d'étanchéité recouvre la paroi frontale de manière à ce que le téton en position fermée remplit une ouverture centrale délimitée par le rebord de l'élément d'étanchéité ; - la face frontale comporte trois trous répartis angulairement autour du téton ; - l'élément d'étanchéité est surmoulé sur le support ; - le support est réalisé en un matériau thermoplastique et l'élément d'étanchéité est réalisé en un matériau thermoélastique qui n'adhère pas au matériau thermoplastique du support ; - le support est réalisé en polybutylène téréphtalate et l'élément d'étanchéité est réalisé en silicone thermoélastique. L'invention a également pour objet un dispositif de distribution de produit fluide comportant une tête de distribution comprenant un canal de produit fluide débouchant dans un logement de buse ouvert comportant une paroi annulaire, et ouvert vers l'extérieur, et une buse de distribution emboîtée dans ledit logement de buse, l'élément d'étanchéité étant adapté pour être maintenu par compression entre la paroi annulaire du logement et le support. 4 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de deux de ses modes de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs, en regard des dessins joints. Sur les dessins: - la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de dispositif de distribution selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe verticale de la tête de distribution du dispositif de la figure 1, - la figure 3 est une vue de détail en coupe axiale de la buse équipant la tête de distribution de la figure 2 - la figure 4 est une vue en perspective de la buse de distribution selon l'invention, sans l'élément d'étanchéité, la figure 5 est une vue en coupe verticale de la buse selon la figure 4, la figure 6 est une vue similaire à la figure 3 d'une buse selon une deuxième mode de réalisation, - la figure 7 une vue en coupe verticale de la tête de distribution du dispositif avec une buse telle que représentée à la figure 6. La figure 1 représente un dispositif de distribution 10 pour produit fluide, destiné à distribuer par exemple un produit cosmétique ou similaire, présentant notamment une consistance liquide ou semi-liquide. Le dispositif de distribution 10 comprend un réservoir 12 contenant du produit fluide sous pression ou non, et une tête de distribution 13, ou élément poussoir, portée par le réservoir 12 et dotée d'une buse 14 adaptée pour permettre la sortie du produit fluide en vue de son utilisation. La tête de distribution 13, représentée sur la figure 2, comporte un corps 16 qui peut être par exemple 5 moulé d'une seule pièce en matière synthétique thermoplastique, notamment en polypropylène ou similaire. Ce corps 16 est recouvert d'un habillage 18 décoratif, métallique ou autre. Ce corps 16 peut comporter par exemple une face supérieure 20 (bombée dans l'exemple considéré ici) et une jupe 22 sensiblement cylindrique, centrée sur un axe Z sensiblement vertical. Au centre de la jupe 22, le corps 16 de la tête peut comporter en outre une paroi tubulaire 24 qui s'étend vers le bas selon l'axe Z depuis la face supérieure 20 jusqu'à une extrémité libre, en délimitant un puits intérieur 26 dans lequel peut être emboîtée par exemple une tige d'actionnement creuse d'une pompe ou d'une valve (non représentée). Le puits 26 communique par l'intermédiaire d'un canal de produit fluide 28 avec un logement de buse 30 qui débouche vers l'extérieur selon un axe central X pouvant être par exemple sensiblement perpendiculaire à l'axe Z (l'axe X pourrait aussi bien être incliné). Le logement de buse 30 peut présenter par exemple une forme sensiblement cylindrique de révolution centrée sur l'axe X. Comme représenté sur la figure 3, la buse 14 comporte, quant à elle, un support 34 et un élément d'étanchéité 36. Le support 34 est moulé d'une seule pièce en matière 30 plastique, notamment en matière thermoplastique, par exemple 6 en polybutylène téréphtalate (PBT). Le support 34 peut présenter une forme annulaire, et plus particulièrement une forme de manchon de forme générale cylindrique centrée sur un axe central X', s'étendant entre une première 38 et une deuxième 39 extrémité. Le support 34 comporte une paroi latérale 42 annulaire et une paroi frontale 40 disposée à la deuxième extrémité 30. La paroi frontale 40 s'étend dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe central X. La paroi latérale 42 annulaire délimite intérieurement un passage 44 formé dans le support. Ce passage 44 débouche dans trois trous 46 réalisés dans la paroi frontale 40. La paroi frontale 40 comporte en outre un téton 48. Le téton 48 présente une symétrie de révolution autour de l'axe central X' et s'étend axialement vers l'extérieur. Les trous 46 sont répartis angulairement autour du téton 48. La paroi latérale 42 du support peut présenter, au voisinage de la première extrémité 38, un rebord 50 annulaire qui fait saillie radialement vers l'extérieur. Ce rebord 50 peut comporter par exemple une face arrière 52 qui converge radialement vers l'intérieur et une face avant 54 sensiblement perpendiculaire à l'axe X'. L'élément d'étanchéité 36 peut être réalisé en un élastomère (matériau thermoélastique) choisi pour que ledit élément d'étanchéité 36 n'adhère pas au matériau du support 34 du seul fait du surmoulage. L'élément d'étanchéité 36 peut par exemple être réalisé en silicone thermoélastique, en particulier en silicone dénommé LSR (Liquid Silicon Rubber). Dans l'exemple considéré ici, l'élément d'étanchéité 7 36 présente une forme annulaire et est surmoulé sur la paroi latérale 42 du support 34. Dans cette position, à cause du phénomène de retrait lors du refroidissement de l'élément d'étanchéité 36, ce dernier enserre la paroi latérale 42 et prend appui contre celle-ci, ce qui améliore son maintien sur le support 34. L'élément d'étanchéité 36 présente en outre un rebord 56 en appui élastique contre la paroi frontale 40 du support 34. Les trous 46 réalisés dans la paroi frontale 40 sont recouverts par le rebord 56 de l'élément d'étanchéité, ce qui évite la stagnation et le séchage de produit fluide dans ces trous 46 entre deux utilisations. Le téton 48 et l'élément d'étanchéité 36 sont réalisés de manière à ce que, lorsque le fluide n'est pas sous pression, le rebord 56 de l'élément d'étanchéité 36 appuie contre la paroi frontale 40 et le téton 48 remplit une ouverture centrale délimitée par le rebord 56 de l'élément d'étanchéité. De préférence lorsque le fluide n'est pas sous pression l'extrémité extérieure du téton 48 et le rebord 56 de l'élément d'étanchéité forment une surface sensiblement plane. L'épaisseur de l'élément d'étanchéité recouvrant la paroi frontale 40 est de l'ordre de 0,3 à 0,5 mm, c'est à dire une épaisseur adaptée pour assurer une étanchéité du passage 44 de la buse par rapport à l'extérieur, et pour pouvoir être déplacé pour la sortie du fluide, comme il sera décrit ultérieurement. La buse est emboîtée à force dans le logement 30 de la tête de distribution 13, de manière que l'axe central X' de la buse soit sensiblement confondu avec l'axe central X 8 du logement. L'élément d'étanchéité 36 est donc en contact direct avec le matériau du corps de la tête de distribution 13. L'élément d'étanchéité 36 est emboîté entre une paroi du corps 16 de la tête de distribution 13 et la paroi latérale 42 du support 34. Au cours de cet emboîtement, le rebord annulaire 50 du support 34 déforme localement le matériau du corps 16, plus souple que le matériau du support. Cet emboîtement est facilité par la forme du rebord 50 qui s'ancre dans le matériau du corps de la tête en garantissant ainsi une immobilisation de la buse 14. Le dispositif qui vient d'être décrit fonctionne comme suit. Au repos, l'élément d'étanchéité 36 ferme hermétiquement les trous 46 terminant le passage de fluide 44, ce qui empêche ledit fluide de sécher à l'intérieur de la tête de distribution 13 et de la buse 14. Lorsqu'un utilisateur appuie manuellement sur la tête 13, cet appui déplace vers le bas la tige creuse d'une pompe ou d'une valve montée sur le réservoir 12, en provoquant une sortie de produit fluide sous pression dans le puits 26, le canal 28 et le passage 44 de la buse 14, de sorte que le rebord 56 de l'élément d'étanchéité s'écarte élastiquement de le téton 48 en laissant le passage au produit fluide. A la fin de la sortie du produit fluide, l'élément d'étanchéité 36 s'applique immédiatement à nouveau contre la paroi frontale 40. Selon une deuxième forme de réalisation de l'invention, le support comporte au moins une patte 58 faisant saillie radialement vers l'extérieur. Par exemple le support peut présenter trois pattes réparties angulairement sur la paroi latérale et l'élément d'étanchéité 36 recouvre 9 la paroi latérale 42 du support de la première 38 à la deuxième 40 extrémité. L'élément d'étanchéité comporte des évidements 60 à travers lequel les pattes 58 font saillie vers l'extérieur. Grâce à ces disposition, l'élément d'étanchéité 36 est maintenu de manière simple et sûre sur le support 34 car l'élément d'étanchéité est bloqué en translation selon l'axe X'. De plus les pattes 58 peuvent jouer le rôle de moyens de fixation supplémentaires de la buse dans le logement de la buse 30 en offrant une liaison mécanique par ancrage des pattes dans le matériau du corps de la tête de distribution comme décrit précédemment pour le rebord 50 de la buse.15
Une buse de distribution de produit fluide comprenant un support rigide (34),un passage de fluide (44), un élément d'étanchéité (36) annulaire en élastomère qui entoure le support rigide (34) et comporte un rebord (56) adapté pour fermer le passage (44) tant que du produit fluide n'arrive pas sous pression depuis ledit passage (44). La buse est caractérisée en ce que le support (34) rigide comporte une paroi latérale (42) qui délimite intérieurement le passage (44), la paroi latérale (42) s'étendant selon un axe central (X'), et en ce que le support (34) rigide comporte en outre une paroi frontale (40) qui ferme le passage (44) de fluide à la deuxième extrémité de la paroi latérale (42), ladite paroi frontale (42) étant percée d'au moins un trou (46) qui est recouvert par le rebord (56) de l'élément d'étanchéité (36).
1. Buse de distribution de produit fluide comprenant: un support rigide (34), un passage de fluide (44) qui traverse le support rigide (34), un élément d'étanchéité (36) annulaire en élastomère qui entoure le support rigide (34) et comporte un rebord (56) adapté pour fermer le passage (44) tant que du produit fluide n'arrive pas sous pression depuis ledit passage (44), caractérisée en ce que le support (34) rigide comporte une paroi latérale (42) qui présente une forme annulaire et qui délimite intérieurement le passage (44), la paroi latérale (42) s'étendant entre des premières et deuxièmes extrémités selon un axe central (X'), en ce que le support (34) rigide comporte en outre une paroi frontale (40) qui ferme le passage (44) de fluide à la deuxième extrémité de la paroi latérale (42), ladite paroi frontale (42) étant percée d'au moins un trou (46) qui est recouvert par le rebord (56) de l'élément d'étanchéité (36). 2. Buse de distribution selon la 1, dans laquelle la première extrémité de la paroi latérale (42) comporte au moins une patte (58) faisant saillie radialement vers l'extérieur. 11 3. Buse de distribution selon la 2, dans laquelle l'élément d'étanchéité (36) recouvre la paroi latérale (42) du support de la première à la deuxième extrémité et comporte au moins un évidement (60) à travers lequel la patte (58) fait saillie vers l'extérieur. 4. Buse de distribution selon la 2, dans laquelle la première extrémité de la paroi latérale (42) comporte plusieurs pattes (58) faisant saillie radialement vers l'extérieur et réparties angulairement sur la paroi latérale (42). 5. Buse de distribution selon l'une des précédentes, dans laquelle la face frontale (40) comporte un téton (48) faisant saillie vers l'extérieur et dans laquelle l'élément d'étanchéité (36) recouvre la paroi frontale (40) de manière à ce que le téton (48) en position fermée remplisse une ouverture centrale délimitée par le rebord (56) de l'élément d'étanchéité. 6. Buse selon la précédente, dans laquelle la face frontale (40) comporte trois trous (46) répartis angulairement autour du téton (48). 7. Buse selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'élément d'étanchéité (36) est surmoulé sur le support (34). 12 8. Buse selon l'une des précédentes, dans laquelle le support (34) est réalisé en un matériau thermoplastique et l'élément d'étanchéité (36) est réalisé en un matériau thermoélastique qui n'adhère pas au matériau thermoplastique du support (34). 9. Buse selon l'une des précédentes, dans laquelle, le support (34) est réalisé en polybutylène téréphtalate et l'élément d'étanchéité (36) est réalisé en silicone thermoélastique. 10. Dispositif de distribution de produit fluide comportant: une tête de distribution (13) comprenant un canal (28) de produit fluide débouchant dans un logement de buse (30) comportant une paroi annulaire, et ouvert vers l'extérieur, et une buse de distribution (14) selon l'une des précédentes, étant emboîtée dans ledit logement de buse(30). 11. Dispositif selon la précédente, dans lequel le support (34) de la buse comporte un rebord (50) annulaire faisant saillie radialement vers l'extérieur et est emboîté directement dans la tête de distribution (13), et maintenu par ancrage du rebord (50) dans la tête de distribution après pénétration du rebord dans la paroi du logement de la buse(30).30 12. Dispositif selon la 10 combinée à l'une quelconque des 2 à 4, dans lequel la buse est maintenue par ancrage des pattes (58) dans la tête de distribution après pénétration desdites pattes (58) dans la paroi du logement de la buse (30). 13. Dispositif selon l'une des 10 à 12, dans lequel, la tête de distribution (13) comprend un habillage externe métallique (18).
B,A
B05,B67,A45
B05B,B67D,A45D
B05B 12,B67D 7,A45D 34
B05B 12/08,B67D 7/58,A45D 34/02
FR2890856
A1
DISPOSITIF DE MASSAGE
20,070,323
La présente invention concerne les dispositifs de massage, notamment du visage. On connaît des organes de massage statiques disposés à l'extrémité d'un manche. Les brevets US 5 673 455, US 5 020 182, US 4 508 108 et US 4 463 485 divulguent des dispositifs de ce type. On connaît également des dispositifs de massage dynamiques comportant des billes ou rouleaux. Les brevets EP 092 449 et US 4 427 001 divulguent des dispositifs de ce type. Par ailleurs, le brevet EP 1 059 047 décrit un applicateur comportant une tête articulée. L'invention vise à proposer un qui soit à la fois confortable à utiliser, de construction simple, hygiénique et qui permette notamment de traiter des régions de faible étendue, appartenant par exemple au visage. L'invention a ainsi pour objet, selon l'un de ses aspects, un dispositif de 15 massage comportant: - un manche de forme allongée, comportant un corps formant poignée et un cadre présentant une orientation sensiblement constante relativement au corps, - un organe de massage élastiquement déformable, définissant une surface de massage destinée à venir en contact avec la région à traiter, fixé à sa périphérie sur le cadre et pouvant être déformé par l'utilisateur en exerçant une pression sur celui- ci du côté opposé à la surface de massage. L'action de massage peut s'effectuer avec ou sans application de produit. La présence du cadre confère à l'organe de massage une grande flexibilité et permet également à l'utilisateur d'exercer, si cela est souhaité, une pression sur l'organe de massage, du côté opposé à la surface de massage. L'utilisateur peut ainsi effectuer un massage plus ou moins énergique, selon la pression exercée. L'organe de massage peut également être réalisé de manière à permettre à l'utilisateur de l'étirer en exerçant une poussée à travers le cadre, afin d'avoir par exemple une surface de contact plus réduite avec la région à traiter. Dans des exemples non limitatifs de mise en oeuvre de l'invention, l'organe de massage est agencé de telle sorte que sa déformation par l'utilisateur contribue à le rigidifier. Le cadre présente avantageusement un contour fermé et une forme circulaire par exemple. Une telle forme peut faciliter la fixation d'un organe de massage de forme bombée, ayant une surface de massage convexe vers l'extérieur. Dans des exemples non limitatifs de l'invention, le manche est coudé et le cadre s'étend sensiblement selon un plan faisant un angle strictement inférieur à 90 avec l'axe longitudinal du corps du manche, mieux un angle compris entre 1 et 80 , mieux encore entre 5 et 15 . La surface de massage est avantageusement située du côté de l'axe longitudinal du corps du manche, ce qui améliore l'ergonomie pour traiter des régions du visage. L'organe de massage peut comporter une membrane, laquelle est par exemple élastique, étant par exemple réalisée dans une matière élastomère. Cela peut faciliter le lavage de l'organe de massage. La matière élastomère peut être alvéolaire ou non. L'organe de massage est par exemple réalisé au moins partiellement, voire entièrement, notamment dans le cas où l'organe de massage est une membrane, en silicone, en nitrile, en butyle, en latex, en élastomère vulcanisable ou thermoplastique, SIS, SBS, SEBS, en élastomère de polyester, notamment Hytrel , en élastomère de polyamide, en Pebax , élastomère EPDM, Santoprène , en élastomère de PVC ou d'EVA, cette liste n'étant pas limitative. La membrane peut être munie, du côté de la surface de massage, d'une structure rapportée, par exemple un filet, une mousse, un textile ou un non-tissé. La membrane peut présenter une forme générale dépassant du cadre. La membrane présente par exemple une forme générale bombée, avec ou sans ondulations. La surface de massage peut présenter des reliefs, qui peuvent être distribués sur celle-ci de manière régulière ou non. Les reliefs peuvent présenter un caractère abrasif, le cas échéant. L'organe de massage peut comporter des picots. L'organe de massage peut être fixé par surmoulage sur le manchon. L'organe de massage peut encore être collé ou soudé sur le manche. En variante, l'organe de massage peut être interchangeable, étant par exemple fixé par encliquetage sur le manche. 2890856 3 L'organe de massage peut comporter, du côté opposé à la surface de massage, un doigt permettant à l'utilisateur de déformer la surface de massage. Ce doigt peut être centré ou excentré. L'utilisateur peut notamment appuyer sur le doigt dans l'axe de celui-ci pour étirer l'organe de massage et/ou incliner ce doigt pour modifier l'allure générale de l'organe de massage. Le dispositif peut comporter, du côté opposé à la surface de massage, une pièce intermédiaire rigide ou semi-rigide permettant à l'utilisateur, en appuyant sur celle-ci, de déformer l'organe de massage, la pièce de massage pouvant se déformer sensiblement lorsque l'utilisateur appuie dessus. La pièce intermédiaire est par exemple séparée du manche et retenue sur le dispositif en étant attachée à l'organe de massage par exemple ou retenue entre le cadre et la membrane. La pièce intermédiaire peut être non pleine. La pièce intermédiaire peut ne pas s'appliquer sur toute la face de la 15 membrane, présentant par exemple une forme étoilée. Le dispositif peut comporter un deuxième organe de massage, par exemple à une autre extrémité du manche, ce deuxième organe de massage pouvant être rotatif. Dans des exemples de mise en oeuvre de l'invention, le corps du manche ne comporte pas de réservoir de produit et le dispositif ne comporte pas de vibreur. Il peut en être différemment. L'invention a encore pour objet un procédé de massage dans lequel on applique l'organe de massage d'un dispositif de massage tel que défini précédemment sur une région du corps ou du visage et dans lequel on appuie éventuellement avec au moins un doigt sur l'organe de massage, du côté opposé à la surface de massage. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel: - la figure 1 représente en vue de face un dispositif réalisé conformément à l'invention, - la figure 2 est une coupe longitudinale selon II-II de la figure 1, - les figures 3 et 4 sont des vues analogues à la figure 2, illustrant l'utilisation du dispositif, - la figure 5 illustre la fixation amovible de l'organe de massage sur le manche, - la figure 6 représente un kit comportant plusieurs organes de massage interchangeables, - la figure 7 est une vue schématique, en coupe longitudinale partielle, d'une variante de réalisation du dispositif, - la figure 8 est une vue analogue à la figure 7 d'une autre variante de réalisation, - la figure 9 représente une variante de réalisation de l'organe de massage, - la figure 10 illustre la déformation de l'organe de massage de la figure 9, - la figure 11 illustre la possibilité de prévoir une pièce intermédiaire du côté opposé à la surface de massage, - les figures 12 à 16 illustrent différents exemples de reliefs pouvant être réalisés sur l'organe de massage, - les figures 17 à 19 représentent d'autres variantes de réalisation de l'organe de massage, et - la figure 20 illustre la possibilité de prévoir un deuxième organe de massage sur le manche. Le dispositif de massage 1 représenté aux figures 1 à 4 comporte un manche 2 20 ayant un corps 11 formant poignée, allongé selon un axe longitudinal X, et une tête formée d'un cadre 3 supportant un organe de massage 4 qui dépasse du cadre 3. Le corps 11 est de forme généralement aplatie dans l'exemple considéré, étant de section transversale pleine. Le manche 2 peut être réalisé dans une matière relativement rigide ou souple, et fléchir ou non à l'utilisation. Toutefois, le cadre 3 garde une orientation sensiblement constante relativement au corps 11, étant donné l'absence d'articulation entre les deux. Dans l'exemple considéré, le cadre 3 présente un contour fermé et une forme généralement circulaire lorsqu'observé de face, s'étendant selon un plan P faisant un angle a avec l'axe longitudinal X compris par exemple en 1 et 80 , par exemple voisin de 10 . L'organe de massage 4 comporte dans l'exemple considéré une membrane en élastomère, fixée à sa périphérie au cadre 3, ayant une forme généralement bombée vers l'axe X, comme on peut le voir sur la figure 2. La membrane 4 définit une surface de massage 6 généralement convexe, munie de reliefs 7, et une surface en creux 8 sur laquelle l'utilisateur peut appuyer avec le doigt, comme illustré à la figure 4. La membrane 4 peut se déformer élastiquement pour épouser la forme de la région traitée, comme illustré à la figure 3. La membrane 4 peut être fixée de diverses façons sur le manche 2 et le cadre 3 peut par exemple être surmoulé sur la membrane, ou inversement. En variante, celle-ci peut être fixée par soudure ou collage sur le cadre 3 ou maintenue sur celui-ci par une pièce de maintien, comme décrit plus loin. On peut encore prévoir un montage amovible de l'organe de massage 4, ce qui 10 peut permettre notamment à l'utilisateur de le nettoyer plus facilement ou de sélectionner l'organe de massage 4 en fonction du traitement à effectuer. Dans la variante illustrée à la figure 5, l'organe de massage 4 est configuré de manière à se fixer de manière interchangeable sur le manche 2, grâce par exemple à un encliquetage sur le cadre 3. L'organe de massage 4 peut comporter à sa périphérie un bourrelet 9 agencé pour s'encliqueter dans une gorge annulaire 10 formée sur la surface radialement intérieure du cadre 3. La fixation amovible de l'organe de massage 4 peut permettre à l'utilisateur de disposer d'un manche 2 unique et de plusieurs organes de massage 4 présentant des caractéristiques différentes, l'utilisateur pouvant choisir l'organe de massage 4 convenant à une région du corps ou du visage particulière et/ou à un type de traitement à effectuer, par exemple une stimulation de la circulation sanguine, un drainage lymphatique, une dermoabrasion ou l'application d'un produit. Les organes de massage 4 associés au manche 2 présentent par exemple des reliefs 7 différents. On a illustré à la figure 7 la possibilité pour le manche 2 de comporter un cadre 3 amovible, l'organe de massage 4 pouvant dans ce cas être lié de façon non amovible au cadre 3. L'utilisateur peut ainsi remplacer un cadre 3 muni d'un organe de massage 4 donné par un autre cadre 3 muni d'un organe de massage différent. Le cadre 3 peut par exemple se fixer de manière amovible sur le corps 11 du manche grâce à des reliefs coopérants 12 et 13. On peut encore, comme illustré à la figure 8, réaliser l'organe de massage 4 avec une partie de fixation 40, telle que par exemple une bague relativement rigide, agencée pour se fixer de manière amovible sur le cadre 3, par exemple par vissage. On a représenté aux figures 9 et 10 une variante de réalisation dans laquelle l'organe de massage 4 comporte, du côté opposé à la surface de massage 6, un doigt 16 qui peut être manoeuvré par l'utilisateur pour lui permettre de déformer l'organe de massage 4. L'utilisateur peut ainsi, en manoeuvrant le doigt 16 avec le pouce ou l'index par exemple, donner à la surface de massage 6 une forme particulière, adaptée à la région à traiter. L'utilisateur peut encore appuyer sur le doigt 16 pour exercer une pression avec l'organe de massage 4 sur la région à traiter. Dans la variante illustrée à la figure 11, le dispositif 1 comporte une pièce intermédiaire 18, du côté opposé à la surface de massage 6, sur laquelle l'utilisateur peut appuyer pour déformer l'organe de massage 4. Cette pièce intermédiaire 18 est par exemple retenue entre une nervure 40 du cadre 3 et l'organe de massage 4. Le bord radialement intérieur de la nervure 40 définit l'ouverture du cadre. La pièce intermédiaire 18 peut présenter des formes très diverses et notamment ne pas couvrir entièrement la face en regard de l'organe de massage. La pièce intermédiaire 18 peut présenter une forme étoilée, par exemple. Différents reliefs 7 peuvent être réalisés sur la surface de massage 6, selon le résultat recherché, et ceux-ci peuvent se présenter sous forme de demi-sphères comme illustré à la figure 2 ou de picots comme illustré à la figure 11. La surface de massage 6 peut comporter des reliefs de formes différentes, comme illustré à la figure 13. La distribution des reliefs 7 peut être régulière sur la surface de massage 6 ou être irrégulière, comme illustré à la figure 14. Le cas échéant, l'organe de massage peut présenter des ondulations 23, comme illustré à la figure 15. Les reliefs 7 peuvent s'étendre dans des directions différentes lorsque l'organe de massage est au repos. Les reliefs 7 peuvent présenter diverses configurations lorsque l'organe de massage est observé de dessus, notamment être disposés de manière non concentrique ou concentrique, comme illustré à la figure 16. Les reliefs 7 peuvent être réalisés par moulage de matière avec l'organe de massage 4, notamment lorsque ce dernier comporte une membrane en élastomère. L'organe de massage 4 peut comporter une membrane alvéolaire élastiquement déformable, constituée par une mousse, comme illustré à la figure 17. L'organe de massage 4 peut encore comporter une grille, comme illustré à la figure 18. On a illustré sur cette figure la possibilité de fixer l'organe de massage 4 sur le cadre 3 au moyen d'une pièce de maintien 30 indépendante de l'organe de massage 4 et qui est par exemple fixée par encliquetage ou vissage sur le cadre 3 afin de maintenir l'organe de massage 4 contre celui-ci. On a illustré à la figure 19 la possibilité de réaliser l'organe de massage 4 avec une membrane souple doublée, du côté de la surface de massage, par une structure rapportée 31 telle que par exemple un filet ou une mousse. Dans tous les exemples qui viennent d'être décrits, le manche 2 peut être muni, 15 du côté opposé au cadre 3, d'un deuxième organe de massage 36, lequel est par exemple rotatif autour d'un axe de rotation Z qui est par exemple perpendiculaire à l'axe longitudinal X. L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. Par exemple, le manche 2 peut comporter un réservoir contenant un produit à appliquer. Le dispositif 1 peut être muni d'un vibreur. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un dispositif de massage comportant :- un manche (2) comportant un corps (11) formant poignée, de forme allongée, et un cadre (3) présentant une orientation sensiblement constante relativement au corps (11),- un organe de massage (4) élastiquement déformable, définissant une surface de massage (6) destinée à venir au contact de la région à traiter, fixé à sa périphérie sur le cadre (3) et pouvant être déformé par l'utilisateur en exerçant une pression sur l'organe de massage (4) du côté (8) opposé à la surface de massage (6).
, 1. Dispositif de massage (1) comportant: - un manche (2) comportant un corps (11) formant poignée, de forme allongée, et un cadre (3) présentant une orientation sensiblement constante relativement au corps (11), - un organe de massage (4) élastiquement déformable, définissant une surface de massage (6) destinée à venir au contact de la région à traiter, fixé à sa périphérie sur le cadre (3) et pouvant être déformé par l'utilisateur en exerçant une pression sur l'organe de massage (4) du côté (8) opposé à la surface de massage (6). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le cadre (3) présente un contour fermé. 3. Dispositif selon la précédente, dans lequel le cadre (3) présente une forme circulaire. _15 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le cadre (3) s'étend selon un plan (P) faisant un angle (a) strictement inférieur à 90 avec l'axe longitudinal (X) du corps (11) du manche. 5. Dispositif selon la précédente, dans lequel l'angle (a) est compris entre 1 et 80 , mieux entre 5 et 15 . 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe de massage (4) comporte une membrane. 7. Dispositif selon la précédente, dans lequel la membrane est élastique, étant notamment réalisée en élastomère. 8. Dispositif selon l'une des deux immédiatement précédentes, dans lequel la membrane est munie, du côté de la surface de massage (6), d'une structure rapportée (31). 9. Dispositif selon la précédente, dans lequel la structure rapportée est un filet, une mousse, un textile ou un non-tissé. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel la 30 surface de massage (4) présente au repos une forme dépassant le cadre, notamment une forme généralement bombée. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel l'organe de massage (4) présente des ondulations (23). 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe de massage (4) comporte des reliefs (7). 13. Dispositif selon la précédente, dans lequel les reliefs (7) sont distribués de manière régulière sur la surface de massage (6). 14. Dispositif selon la 12, dans lequel les reliefs (7) sont distribués de manière irrégulière sur la surface de massage (6). 15. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans 10 lequel l'organe de massage (4) est fixé sur le manche (2) par surmoulage. 16. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, dans lequel l'organe de massage (4) est fixé de manière interchangeable sur le manche, notamment par encliquetage ou vissage. 17. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, dans lequel 15 l'organe de massage (4) est collé ou soudé sur le manche (2). 18. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe de massage présente, du côté opposé à la surface de massage (6), un doigt (16) permettant à l'utilisateur de déformer la surface de massage. 19. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, 20 comportant du côté opposé à la surface de massage une pièce intermédiaire (18) permettant à l'utilisateur, en appuyant sur celle-ci, de déformer l'organe de massage. 20. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe de massage comporte un filet, une grille ou une mousse. 21. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans 25 lequel l'organe de massage comporte des picots. 22. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant un deuxième organe de massage (36) à une autre extrémité du manche. 23. Dispositif selon la précédente, dans lequel le deuxième organe de massage (36) est rotatif.
A
A61
A61H
A61H 7,A61H 15
A61H 7/00,A61H 15/00
FR2887892
A1
POLYMERES FLUORESCENTS EN SOLUTION AQUEUSE ET PROCEDE DE PREPARATION DE POLYMERES FLUORESCENTS SOLUBLES EN SOLUTION AQUEUSE
20,070,105
La présente invention concerne le domaine des polymères fluorescents. Plus particulièrement, la présente invention a pour objet de nouveaux polymères fluorescents solubles en solution aqueuse et obtenus, de préférence, par polymérisation radicalaire ou ionique vivante. L'invention est également relative au procédé de préparation de polymères fluorescents solubles en solution aqueuse. Le développement de polymères répondant aux besoins de nouvelles applications est l'un des enjeux de la recherche. Les polymères de synthèse ont été utilisés depuis longtemps aussi bien dans le domaine thérapeutique pour vectoriser des molécules actives ou des gènes, que dans le domaine du diagnostic. Dans ce dernier cas, des ligands biologiques sont fixés sur les polymères par complexation, par covalence ou par reconnaissance spécifique, et les conjugués ainsi formés sont utilisés dans des tests de détection de molécules cibles, essentiellement pour augmenter la sensibilité. L'immobilisation des ligands biologiques sur des polymères fluorescents permet d'améliorer la détection. Les polymères fluorescents peuvent également trouver des applications dans différentes méthodes de marquage, de détection, dans l'imagerie, notamment, par microscopie de fluorescence et microscopie confocale. Pour les applications dans le domaine diagnostique ou thérapeutique, il est particulièrement avantageux d'utiliser des polymères fluorescents solubles en solution aqueuse. De nombreux travaux se sont intéressés à la synthèse de polymères fluorescents. M. Pitschke et al., par exemple, dans Colloid Polym. Sci., 1995, 273, 740-752 décrit la synthèse d'un polymère hydrosoluble fluorescent obtenu par polymérisation de trois types de monomères: un dérivé styrène sulfonate pour la solubilité dans l'eau, un dérivé styrène coumarine fluorescent et un dérivé méthacrylate-PEG-OOOH pour le couplage covalent de protéines. Les polymères obtenus présentent une large polymolécularité (Ip). Un polymère de 38 000 g.morl porteur de 13 coumarines par chaîne et un polymère de 150 000 g.mori porteur de 60 coumarines par chaîne sont décrits. Le rendement quantique relatif de ces fluorophores immobilisés sur le polymère est de 0,67 (en relatif par rapport à la coumarine seule), ce qui correspond à un facteur d'amplification de la fluorescence de 9 pour le polymère de 38 000 g/mol, c'est-à-dire à un facteur d'amplification de la fluorescence rapporté à la masse molaire du polymère de 0,24 par Kg/mol de polymère, et à un facteur d'amplification de la fluorescence de 40 pour le polymère de 150 000 g/mol, c'est-à-dire à un facteur d'amplification de la fluorescence rapporté à la masse molaire du polymère de 0,27 par Kg/mol de polymère. Il apparaît donc, dans cette publication, qu' une amplification de la fluorescence, entraînant une meilleure sensibilité dans les applications visées, est directement liée à la longueur du polymère. De plus, des problèmes d'interactions hydrophobes sont rencontrés lors de l'utilisation en phase aqueuse de ces polymères, à caus e de la présence des coumarines hydrophobes. M. Chen et al. dans Macromolecules, 2004, 37, 5479-5481, ont décrit la synthèse d'un polymère fluorescent amphiphile, comportant un bloc hydrosoluble et un bloc hydrophobe, par le procédé de polymérisation radicalaire contrôlée dit RAFT. La polymérisation met en oeuvre un agent de transfert fluorescent porteur d'une coumarine et un monomère acénaphtylène fluorescent. Le polymère obtenu porte 22 fluorophores latéraux par chaîne et une coumarine à l'une des extrémités de la chaîne. Ce polymère présente un certain nombre d'inconvénients: il est soluble dans l'eau uniquement lorsqu'il est ionisé, dans l'exemple donné à pH 11, ce qui limite fortement son utilisation dans les milieux biologiques qui présentent un pH proche de 7; les fluorophores latéraux sont groupés sur le bloc hydrophobe, ce qui n'est pas favorable à une bonne fluorescence de ces fluorophores latéraux; les 22 fluorophores sont tous hydrophobes, ce qui entraîne une tendance du polymère à s'agréger en structure de type micelle: il n'est donc pas vraiment soluble dans l'eau mais dispersable dans l'eau; ce polymère n'est pas très fluorescent: seule la coumarine située en extrémité de chaîne émet de la fluorescence, les fluorophores latéraux servant d'antenne de stockage de la lumière. Différents polymères fluorescents hydrosolubles sont également proposés dans le Handbook of Fluorescent Probes, 9th Edition, 2002, 581-590 de Molecular Probes: différents dextrans fluorescents, par exemple de 3000 g/mol avec de 0,3 à 0,7 fluorophores par chaîne, de 10000 g/mol avec de 0, 5 à 2 fluorophores par chaîne, de 40000 g/mol avec de 2 à 4 fluorophores par chaîne, de 70000 g/mol avec de 3 à 6 fluorophores par chaîne, tous polydisperses en taille et en nombre de fluorophores par chaîne. Les rendements quantiques relatifs des fluorophores portés par de tels polymères ne sont pas indiqués. Cependant, même si l'on suppose que les rendements quantiques relatifs sont très élevés, l'amplification de la fluorescence obtenue, et en particulier, l'amplification de la fluorescence rapportée à la masse du polymère est faible. De plus, certains de ces polymères sont marqués à la fluorescéine et sont donc très sensibles au pH et peu photostables. Dans toutes ces techniques de l'art antérieur, les polymères présentent un facteur d'amplification de la fluorescence limité. De plus, les polymères sont, le plus souvent, obtenus par un procédé de polymérisation conduisant à une large distribution de taille des chaînes, ce qui nécessite de procéder à une purification par fractionnement, pour aboutir à une distribution de tailles étroite. La polydispersité en taille est, par exemple, un problème pour l'analyse de la communication intercellulaire et des phénomènes d'exclusion de taille comme la perméabilité de membranes. Or, pour répondre aux besoins sus mentionnés, la Demanderesse se propose de fournir de nouveaux polymères, solubles en solution aqueuse, qui présentent une fluorescence élevée. Dans ce contexte, la présente invention a pour objet un polymère fluorescent soluble en solution aqueuse qui est porteur d'au moins 5 fluorophores répartis sur le polymère, lesdits fluorophores présentant les propriétés suivantes: - les fluorophores sont hydrosolubles, - les fluorophores ne forment pas d'auto-association dans l'eau, jusqu'à une concentration de 10-4 mol/1, de préférence jusqu'à une concentration de 10-3 mol/1, - les fluorophores libres en solution aqueuse présentent un coefficient d'extinction molaire supérieur à 1000 M l.cm 1, de préférence supérieur à 5000 M i.cm i, - les fluorophores libres en solution aqueuse présentent un rendement quantique supérieur à 0,3, de préférence supérieur à 0,6. Le polymère selon l'invention présente un facteur d'amplification de la fluorescence supérieur ou égal à 0,35 par Kg/mol de polymère, de préférence supérieur à 0,45 par Kg/mol de polymère. De façon avantageuse, les polymères selon l'invention présentent une caractéristique ci-dessous ou une combinaison des caractéristiques ci dessous, lorsqu'elles ne s'excluent pas l'une l'autre: - les fluorophores comportent ou sont liés par l'intermédiaire d'un bras espaceur, comportant au moins un enchaînement CH2-CH2- situé entre la partie fluorescente du fluorophore et le polymère; - le polymère est obtenu en utilisant un procédé de polymérisation radicalaire contrôlée ou de polymérisation ionique vivante; - le polymère est obtenu en utilisant un procédé de polymérisation radicalaire contrôlée basé sur un transfert réversible de chaînes par addition/fragmentation (RAFT) ; - le polymère présente un indice de polymolécularité inférieur à 1,5, de préférence inférieur à 1,3; - les fluorophores comprennent au moins un groupe polaire ou ionisable en solution aqueuse; - le polymère présente moins de 2,4 Kg/mol, de préférence moins de 2 Kg/mol de polymère par fluorophore; - les dits fluorophores présentant un rendement quantique relatif de fluorescence au moins égal à 0,7, de préférence au moins égal à 0,75; - les fluorophores sont tous identiques; - les fluorophores sont choisis parmi: le N-(5-aminopentyl)-4-amino-3,6-disulfo-1,8-naphthalimide, le 3,6diamino-9- (2- méthoxycarbonyl)phényle, le 9- (2,4-disulfophényl) -2,3,6, 7,12,13,16,17- octahydro-1H,5H,11H,15H xanthéno[2,3,4-ij:5,6,7-i'j' ] diquinolizin- 18- ium, le 9- (2,4- disulfophényl)-3,6-bis(éthylamino)-2,7diméthyl-xanthylium, le 3,6-bis(diéthylamino)-9-(2,4-disulfophényl)xanthylium et leur dérivés; -les fluorophores sont identiques et sont le N-(5-aminopentyl)-4-amino-3,6-disulfo-1,8-naphthalimide; - les fluorophores sont insensibles aux variations de pH; - les fluorophores sont photostables; - le polymère se présente sous la forme d'un copolymère statistique, comportant au moins deux entités distinctes répétées, l'une porteuse du fluorophore et au moins une autre entité hydrophile; - le polymère comprend, à l'une de ses extrémités, un composé d'intérêt tel qu'un ligand biologique lié de façon covalente; de préférence, le composé d'intérêt est soit lié au polymère par une fonction thioether à son extrémité co, soit lié au polymère par une fonction amide à son extrémité a. Selon un autre de ses aspects, l'invention se propose de fournir des procédés de préparation de nouveaux polymères fluorescents, solubles en solution aqueuse, qui présentent une fluorescence élevée. L'invention a donc pour objet les procédés tels que définis aux revendications 20 à 52. L'invention a donc également pour objet un premier procédé de préparation de polymères fluorescents solubles en solution aqueuse et qui présentent un facteur d'amplification de la fluorescence supérieur ou égal à 0,35 par Kg/mol de polymère, de préférence supérieur à 0,45 par Kg/mol de polymère comportant les étapes suivantes: É une étape de polymérisation par homopolymérisation ou copolymérisation réalisée avec un monomère fonctionnalisé porteur d'une fonction réactive X1, éventuellement sous forme protégée, de façon à obtenir un polymère porteur d'au moins 5 fonctions réactives X1, éventuellement sous forme protégée, réparties sur ledit polymère, É une étape de couplage d'au moins 5 fluorophores sur au moins une partie des fonctions réactives X1, après déprotection desdites fonctions réactives si nécessaire, lesdits fluorophores présentant les caractéristiques suivantes: - les fluorophores sont hydrosolubles, - les fluorophores ne forment pas d'auto-association dans l'eau, jusqu'à une concentration de 10-4 mol/1, de préférence jusqu'à une concentration de 10-3 mol/1, - les fluorophores libres en solution aqueuse présentent un coefficient d'extinction molaire supérieur à 1000 M-'.cm i, de préférence supérieur à 5000 M-1.cm i, - les fluorophores libres en solution aqueuse présentent un rendement quantique supérieur à 0,3, de préférence supérieur à 0,6. L'invention a également pour objet un deuxième procédé de préparation ch polymères fluorescents solubles en solution aqueuse et qui présentent un facteur d'amplification de la fluorescence supérieur ou égal à 0,35 par Kg/mol de polymère, de préférence supérieur à 0,45 par Kg/mol de polymère mettant en oeuvre une étape de polymérisation par copolymérisation d'un monomère fonctionnalisé porteur d'un fluorophore, avec un monomère hydrophile, ou bien avec un monomère, qui après traitement, peut conduire à une entité hydrophile, lesdits fluorophores présentant les caractéristiques suivantes: - les fluorophores sont hydrosolubles, - les fluorophores ne forment pas d'auto-association dans l'eau, jusqu'à une concentration de 10-4 mol/1, de préférence jusqu'à une concentration de 10-3 mol/1, - les fluorophores libres en solution aqueuse présentent un coefficient d'extinction molaire supérieur à 1000 M-'.cm i, de préférence supérieur à 5000 M-1.cm i, - les fluorophores libres en solution aqueuse présentent un rendement quantique supérieur à 0,3, de préférence supérieur à 0,6. Dans ce cas, le monomère fonctionnalisé porteur d'un fluorophore pourra être obtenu par couplage d'un fluorophore, éventuellement, par l'intermédiaire d'un bras espaceur, sur un monomère fonctionnalisé porteur d'une fonction réactive Xl. De préférence, le monomère porteur d'une fonction réactive Xl est choisi parmi les monomères fonctionnels suivants: le N-acryloxysuccinimide, le Nméthacryloxysuccinimide, le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-aminoéthyle, l' acrylate de 2-hydroxyéthyle, l' acrylate de 2- aminoéthyle, l'anhydride maléïque et, de préférence, parmi le N-acryloxysuccinimide, le N-méthacryloxysuccinimide, l'anhydride maléïque, et plus particulièrement le N- acryloxysuccinimide (NAS). Ou bien le monomère porteur d'une fonction réactive Xl est choisi parmi les dérivés d'un sucre, de préférence, le 6-0-(2-vinyloxyethyl)-a-D- galactopyranose, le 6-O-acryloyl-a-D-galactopyranose, le 6- O- acryloylamino-6-désoxy -a-D-galactopyranose et le 6- 0- (8-acryloylamino3,6-dioxaoctyl)-a-D-galactopyranose. De façon avantageuse, les fluorophores utilisés dans ces procédés présentent les caractéristiques supplémentaires telles que définies cidessus pour les polymères. De plus, les variantes ci-dessous, éventuellement prises en combinaison lorsqu'elles ne s'excluent pas l'une l'autre, constituent des aspects préférés de l'un et/ou l'autre des procédés selon l'invention: - l'étape de couplage est réalisée de façon à ce que la partie fluorescente des fluorophores soit éloignée du polymère par un bras espaceur comportant au moins un enchaînement CH2-CH2- ; par exemple, les fluorophores comportent un bras espaceur, comportant au moins un enchaînement CH2- CH2-, situé entre la partie fluorescente du fluorophore et le polymère; - l'étape de polymérisation est réalisée par polymérisation radicalaire contrôlée ou polymérisation ionique vivante, préférentiellement, par un procédé de polymérisation radicalaire contrôlée basé sur un transfert réversible de chaînes par addition/fragmentation (RAFT) ; - le nombre de fluorophores fixés au polymère est ajusté, de façon à obtenir, moins de 2,4 Kg/mol, de préférence moins de 2 Kg/mol de polymère par fluorophore; - l'étape de polymérisation est réalisée par copolymérisation, de préférence statisitique, entre un monomère fonctionnalisé, éventuellement porteur d'un fluorophore, et un monomère hydrophile; préférentiellement, le monomère hydrophile est choisi parmi les dérivés hydrophiles d'acrylate, de méthacrylate, d' acrylamide, de méthacrylamide, de N-vinylpyrrolidone, les dérivés hydrophiles de monomères saccharidiques et, de préférence, parmi: la N-vinylpyrrolidone, le N,N-diméthylacrylamide et la N- acryloylmorpholine; - l'étape de polymérisation est réalisée par copolymérisation statistique entre un monomère porteur d'une fonction réactive X1, éventuellement sous forme protégée, et un monomère hydrophile à l'exception des monomères saccharidiques hydrophiles non protégés, ou bien un monomère qui, après traitement, peut conduire à une entité hydrophile; de préférence, on utilise un monomère porteur d'une fonction réactive X1, avantageusement choisi parmi les monomères fonctionnels suivants: le N-acryloxysuccinimide, le N- méthacryloxysuccinimide, le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2- aminoéthyle, l' acrylate de 2-hydroxyéthyle, 1' acrylate de 2-aminoéthyle, l'anhydride maléïque et, de préférence, parmi le N-acryloxysuccinimide, le N-méthacryloxysuccinimide, l'anhydride maléïque, etc... et, plus particulièrement, le N-acryloxysuccinimide (NAS) ; après l'étape de couplage, on réalise, de façon avantageuse, un traitement des fonctions X1 restantes sur le polymère, soit par désactivation, soit par couplage avec des molécules hydrosolubles non fluorescentes; - l'étape de polymérisation est réalisée par copolymérisation statistique entre un monomère porteur d'une fonction réactive X1, éventuellement sous forme protégée, et un monomère hydrophile; de préférence on utilise un monomère hydrophile choisi parmi les dérivés hydrophiles d'acrylate, de méthacrylate, d'acrylamide, de méthacrylamide, de N-vinylpyrrolidone et, de préférence, parmi: la Nvinylpyrrolidone, le N,N-diméthylacrylamide et la N- acryloylmorpholine; l'étape de polymérisation est réalisée par homopolymérisation d'un monomère porteur d'une fonction réactive X1 sous forme protégée, ladite fonction étant déprotégée avant couplage des fluorophores; de préférence, le monomère porteur d'une fonction réactive Xl sous forme protégée est choisi parmi les dérivés d'un sucre, de préférence, le 1,2:3,4-di Oisopropylidène-6-O-(2-vinyloxyethyl)-a-D- galactopyrano se, le 6-Oacryloyl-1,2:3,4-di-O- isopropylidène-a- D-galactopyranose, le 6-Oacryloylamino-6-désoxy- 1,2:3,4-di-O-isopropylidène-a-D-galactopyranose et le 6-0-(8- acryloylamino-3,6-dioxaoctyl)-1,2:3,4-di O-isopropylidène-a- Dgalactopyrano se; - l'étape de polymérisation est réalisée par homopolymérisation d'un monomère porteur d'une fonction réactive X1, avantageusement choisi parmi les monomères fonctionnels suivants: le Nacryloxysuccinimide, le N-méthacryloxysuccinimide, le méthacrylate de 2hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2- aminoéthyle, l' acrylate de 2hydroxyéthyle, 1' acrylate de 2-aminoéthyle, l'anhydride maléïque et, de préférence, parmi le N-acryloxysuccinimide, le N-méthacryloxysuccinimide, l'anhydride maléïque et, plus particulièrement, le N-acryloxysuccinimide (NAS) ; après l'étape de couplage des fluorophores, on réalise, de façon avantageuse, un traitement des fonctions X1 restantes sur le polymère, soit par désactivation, soit par couplage avec des molécules hydrosolubles non fluorescentes; - la fonction réactive X1 est choisie parmi les fonctions hydroxy, amine, aldéhyde, anhydride, acide carboxylique activé sous forme d'ester activé, par exemple de N- hydroxysuccinimide; la fonction acide carboxylique activé sous forme d'ester de N-hydroxysuccinimide étant préférée; - un composé d'intérêt, tel qu'un ligand biologique, est couplé de façon covalente à une fonction E réactive, présente en bout de chaîne du polymère fluorescent obtenu; dans le cas où le polymère est obtenu par procédé RAFT, le composé d'intérêt est couplé, à l'extrémité co du polymère, pour former une fonction thioether; les ligands biologiques sont choisis notamment parmi les polynucléotides, les antigènes, les anticorps, les polypeptides, les protéines, les haptènes, la biotine. La présente invention a également pour objet les polymères fluorescents solubles en solution aqueuse, susceptibles d'être obtenus par de tels procédés. Avant de décrire plus en détails l'invention, certains termes employés dans la description et les revendications, outre ceux indiqués précédemment, sont définis ci-après. On entend par masse molaire au sens de l'invention la masse molaire moyenne en nombre, Mn, des chaînes polymères formées. Dans le cas présent, elle est obtenue après analyse des échantillons par chromatographie d'exclusion stérique, en utilisant un détecteur de type réfractomètre couplé à un appareil de diffusion de lumière, ce qui permet d'avoir accès à des valeurs de masse molaire absolues. L'appareil de diffusion de lumière est un miniDawn (Wyatt Technology) et les masses molaires absolues sont déterminées avec le logiciel ASTRA (Wyatt Technology). L'indice de polymolécularité est l'indice de distribution des masses molaires bien connu de l'homme du métier. Ainsi l'indice de polymolécularité est Ip, avec Ip=Mw/Mn, Mn étant telle que définie cidessus et Mw étant la masse molaire moyenne en masse des chaînes polymères. Dans le cas présent, il a également été déterminé avec le logiciel ASTRA. Le terme copolymère doit être compris comme un polymère formé par au moins deux entités différentes répétées et, notamment, les copolymères à blocs et les copolymères statistiques. Le terme copolymère statistique désigne les polymères formés par au moins deux entités différentes répétées, dans lesquels soit les entités sont réparties statistiquement le long de la chaîne macromoléculaire, soit les entités se succèdent régulièrement selon une structure générale (Bn'Cm')p' dans laquelle n', m' et p' sont des nombres entiers identiques ou différents. Le terme copolymère statistique englobe donc les copolymères alternés. Par monomère, on entend une entité polymérisable. Par monomère fonctionnalisé, on entend un monomère porteur d'une fonction réactive Xl (monomère réactif), éventuellement sous forme protégée, ou d'un fluorophore (monomère fluorescent). Par polymère soluble en solution aqueuse, on entend un polymère qui, introduit dans une solution aqueuse à 25 C, à une concentration en poids égale à 1%, permet l'obtention d'une solution qui présente une valeur de transmittance maximale de la lumière, à une longueur d'onde à laquelle le polymère n'absorbe pas, à travers un échantillon de 1 cm d'épaisseur, d'au moins 70%, de préférence d'au moins 80%. Par fluorophore hydrosoluble, on entend un fluorophore qui, introduit à 25 C, dans une solution aqueuse jusqu'à une concentration de 10-3 mol/L au moins, conduit à une solution homogène et transparente. La solution aqueuse dans laquelle la solubilité du polymère ou des fluorophores peut être testée est, par exemple, de l'eau pure ou une solution tampon de pH compris entre 5 et 10. Le rendement quantique de fluorescence d'un fluorophore est le rapport entre le nombre de photons émis par ce fluorophore et le nombre de photons absorbés par ce fluorophore. Il est toujours inférieur ou égal à 1. Plus il est proche de 1, plus le fluorophore considéré a un rendement quantique élevé. Le rendement quantique de fluorescence relatif d'un fluorophore immobilisé sur un polymère est le rendement quantique de fluorescence du fluorophore immobilisé divisé par le rendement quantique de fluorescence du fluorophore libre en solution. On entend par facteur d'amplification de la fluorescence d'un polymère fluorescent, le produit du nombre de fluorophores immobilisés sur le polymère par leur rendement quantique relatif. Il est déterminé par la formule suivante: Facteur d'amplification de la fluorescence = nombre de LY/chaîne x ((DFLY immobilisé)/((DFLY libre) dans laquelle: LY = fluorophore (DFLY immobilisé = rendement quantique de fluorescence du fluorophore LY immobilisé sur le polymère (DFLY libre = rendement quantique de fluorescence du fluorophore LY libre en solution. Ce facteur d'amplification de la fluorescence est rapporté à la masse molaire du polymère en le divisant par la masse molaire du polymère exprimée en Kg/mol. Le rendement quantique d'un fluorophore libre en solution ou immobilisé sur un polymère est déterminé par une méthode utilisant comme standard une solution diluée de rhodamine 101 dans l'éthanol ayant un rendement quantique égal à 0,92 à 25 C. Les spectres de fluorescence du fluorophore libre en solution et du fluorophore immobilisé sur le polymère sont obtenus dans les mêmes conditions expérimentales (longueur d'onde d'excitation, largeur de bande des monochromateurs d'excitation et d'émission, géométrie optique) en utilisant un spectrofluorimètre SPEX Fluorolog F112A. Le nombre de fluorophores immobilisés sur une chaîne polymère, est déterminé en divisant le coefficient d'extinction molaire du polymère fluorescent par le coefficient d'extinction molaire du fluorophore libre en solution. Le coefficient d'extinction molaire E d'un fluorophore libre en solution (ou d'un polymère fluorescent) est déterminé à partir de la pente de la courbe représentant l'absorbance (densité optique ou DO) du fluorophore (ou du polymère respectivement) en fonction de la concentration (C) du fluorophore (ou du polymère) selon la loi bien connue de Beer-Lambert: DO =E xlxC avec 1 = largeur de la cuve (ou chemin optique) en cm C = concentration en mol/L ou M EenMi.cm L'absorbance est déterminée à la longueur d'onde d'absorbance maximale avec 20 un spectrophotomètre UV/Vis JASCO V-650. Le phénomène d'auto-association d'un fluorophore libre en solution aqueuse est déterminé à partir des spectres d'absorption UV de solutions de concentration croissante. La concentration à laquelle le phénomère d'auto-association se produit est déterminée comme étant la concentration où la courbe de Beer-Lambert dévie de la linéarité, et ceci pour une valeur d'absorbance inférieure à 1,0 en utilisant des cellules de chemin optique approprié (de 0,1 cm à 1cm selon la concentration en fluorophore). Dans le cadre de l'invention, le coefficient d'extinction molaire et le rendement quantique de fluorescence sont mesurés dans une solution aqueuse, dans des conditions, notamment de pH et force ionique, où ces paramètres prennent des valeurs maximales. Le plus souvent, la solution aqueuse utilisée est une solution tampon de pH compris entre 5 et 10. Par composé d'intérêt, on entend tout type de composé moléculaire ou macromoléculaire, ou support solide, qu'il est intéressant de coupler à l'extrémité d'un polymère, pour telle ou telle application, en particulier pour une application en biologie, thérapeutique ou diagnostic. A titre d'exemple de composés d'intérêt, on peut citer les ligands biologiques, les mono- ou disaccharides, les lipides, les molécules fluorescentes, les colorants, les chaînes polymères et les supports solides. La seule condition nécessaire pour le composé d'intérêt est qu'il porte une fonction réactive susceptible de réagir avec une fonction E présente, à l'une des extrémités du polymère ou, dans le cas du procédé RAFT, à l'une des extrémités de l'agent de transfert réversible de chaîne ou à l'une des extrémités du polymère. Dans le cas où le polymère est préparé par procédé RAFT, cette fonction E est une fonction thiol ou ester activé, comme détaillé plus loin dans la description. Dans ce cas, la fonction réactive est respectivement choisie à titre d'exemple parmi les fonctions maléïmide et iodoacétamide et parmi les fonctions amine, hydrazine, hydrazide, azide, alcoxyamine, hydroxy, thiol. Le composé d'intérêt peut être lié au polymère selon l'invention par l'intermédiaire d'un bras espaceur qui porte alors la fonction réactive. Par ligand biologique, on entend un composé qui possède au moins un site de reconnaissance lui permettant de réagir avec une molécule cible d'intérêt biologique. A titre d'exemple, on peut citer, comme ligands biologiques, les polynucléotides, les antigènes, les anticorps, les polypeptides, les protéines, les haptènes, la biotine... Le terme "polynucléotide" signifie un enchaînement d'au moins 2 désoxyribonucléotides ou ribonucléotides comprenant éventuellement au moins un nucléotide modifié, par exemple au moins un nucléotide comportant une base modifiée tel que l'inosine, la méthyl5-désoxycytidine, la diméthylamino-5-désoxyuridine, la désoxyuridine, la diamino-2,6- purine, la bromo-5-désoxyuridine ou toute autre base modifiée permettant l'hybridation. Ce polynucléotide peut aussi être modifié au niveau de la liaison internucléotidique comme par exemple les phosphorothioates, les Hphosphonates, les alkyl-phosphonates, au niveau du squelette comme par exemple les alpha-oligonucléotides (FR 2 607 507), ou les PNA (Egholm M. et al., J. Am. Chem, Soc., 1992, 114, 1895-1897), ai les 2-0-alkyl ribose, ou les LNA (de l'anglais Loked Nucleic Acids , décrits notamment dans lademande de brevet publiée sous le numéro WO 00/66 604). Chacune de ces modifications peut être prise en combinaison. Le polynucléotide peut être un oligonucléotide, un acide nucléique naturel ou son fragment comme un ADN, un ARN ribosomique, un ARN messager, un ARN de transfert, un acide nucléique obtenu par une technique d'amplification enzymatique. Par "polypeptide", on entend un enchaînement d'au moins deux acides aminés. Par acides aminés, on entend les acides aminés primaires qui codent pour les protéines, les acides aminés dérivés après action enzymatique comme la trans-4-hydroxyproline et les acides aminés naturels mais non présents dans les protéines comme la norvaline, la N- méthyl- Lleucine, la staline (Hunt S. dans Chemistry and Biochemistry of the amino acides, Barett G.C., ed., Chapman and Hall, London, 1985), les acides aminés protégés par des fonctions chimiques utilisables en synthèse sur support solide ou en phase liquide et les acides aminés non naturels. Le terme "haptène" désigne des composés non immunogènes, c'est-à-dire incapables par eux- mêmes de promouvoir une réaction immunitaire par production d'anticorps, mais capables d'être reconnus par des anticorps obtenus par immunisation d'animaux dans des conditions connues, en particulier par immunisation avec un conjugué haptène-protéine. Ces composés ont généralement une masse moléculaire inférieure à 3000 Da, et le plus souvent inférieure à 2000 Da et peuvent être par exemple des peptides glycosylés, des métabolites, des vitamines, des hormones, des prostaglandines, des toxines ou divers médicaments, les nucléosides et les nucléotides. Le terme "anticorps" inclut les anticorps polyclonaux ou monoclonaux, les anticorps obtenus par recombinaison génétique et des fragments d'anticorps. Le terme "antigène" désigne un composé susceptible d'être reconnu par un anticorps dont il a induit la synthèse par une réponse immune. Le terme "protéine" inclut les holoprotéines et les hétéroprotéines comme les nucléoprotéines, les lipoprotéines, les phosphoprotéines, les métalloprotéines et les glycoprotéines aussi bien fibreuses que globulaires. En tant que "monosaccharide", on peut citer, par exemple, le glucose, le galactose, le mannose, le fructose, et en tant que "disaccharide", par exemple, le saccharose, le cellobiose, le lactose, le maltose. En tant que "lipide", on peut citer, par exemple, le dip almitoylpho sphatidylcholine. En tant que "colorant", on peut citer le bleu de méthylène, le vert de bromocrésol, le rouge methyl, la safranine O. En tant que "molécules fluorescentes", on peut par exemple citer la fluorescéine, la rhodamine, le pyrène, le phénanthrène, l'anthracène, la coumarine. En tant que "chaîne polymère", on entend un polymère naturel ou de synthèse ayant été modifié afin de porter au moins une fonction réactive vis-à-vis de la fonction ester activé. Comme polymère naturel, on peut par exemple citer les polysaccharides comme la cellulose, le dextrane, le chitosane, les alginates. Comme polymère de synthèse, on peut, par exemple, citer le polyoxyde d'éthylène, le polyoxyde de propylène, le polychlorure de vinyle, les polyéthylènes, polypropylènes, polystyrènes, polyacrylates, polyacrylamides, polyamides, polyméthacrylates, polyméthacrylamides, polyesters, ou copolymères à base de monomères vinyle aromatique, alkylesters d'acides alpha-beta insaturés, esters d'acides carboxyliques insaturés, le chlorure de vinylidène, les diènes ou composés présentant des fonctions nitrile (acrylonitrile), les copolymères de chlorure de vinyle et de propylène, de chlorure de vinyle et acétate de vinyle, les copolymères à base de styrènes ou dérivés substitués du styrène Le terme "support solide" tel qu'utilisé ici inclut tous les matériaux permettant une utilisation dans des tests diagnostiques ou en thérapeutique, en chromatographie d'affinité et dans des processus de séparation. Des matériaux naturels, de synthèse, modifiés ou non chimiquement, peuvent être utilisés comme support solide, notamment des polymères tels que polychlorure de vinyle, polyéthylène, polystyrènes, polyacrylates, polyamides, polyméthacrylates, polyesters, ou copolymères à base de monomères vinyle aromatique, alkylesters d'acides alpha-beta insaturés, esters d'acides carboxyliques insaturés, chlorure de vinylidène, diènes ou composés présentant des fonctions nitrile (acrylonitrile) ; des copolymères de chlorure de vinyle et de propylène, de chlorure de vinyle et acétate de vinyle; copolymères à base de styrènes ou dérivés substitués du styrène; des fibres synthétiques telles que le nylon; des matériaux inorganiques tels que la silice, le verre, la céramique, le quartz; des latex; des particules magnétiques; des dérivés métalliques. Le support solide selon l'invention peut être, sans limitation, sous la forme d'une plaque de microtitration, d'une feuille, d'un cône, d'un tube, d'un puits, de billes, particules ou analogues, d'un support plan comme un wafer de silice ou silicium. Le matériau est soit hydrophile, soit hydrophobe intrinsèquement ou par suite d'une modification chimique comme par exemple un support hydrophile rendu hydrophobe. Les supports solides susceptibles de réagir par formation de liaison covalente avec une fonction thiol portée par le polymère, présentent avantageusement des fonctions maléimïde en surface. Par exemple, il est possible d'introduire chimiquement des fonctions maléïmide, en surface d'un wafer de silice par silanisation, en utilisant un aminoalkylsilane puis un bras espaceur hétérobifonctionnel portant une fonction Nhydroxysuccinimide à une extrémité (qui réagit sur la fonction amine) et une fonction maléïmide à son autre extrémité. Les supports solides susceptibles de réagir par formation de liaison covalente avec une fonction ester activé, par exemple, portée le polymère obtenu par mise en oeuvre du procédé RAFT, présentent avantageusement des fonctions amine en surface. Par exemple, il est possible d'introduire, chimiquement, des fonctions amine, en surface d'un wafer de silice par silanisation, en utilisant un aminoalkylsilane comme l' aminopropyldiméthylchlorosilane, l' aminopropylméthyl- dichlorosilane ou l'aminopropyltrichlorosilane. Dans le cas où le support solide est sous la forme de particules de latex de polystyrène, la fonctionnalisation par des fonctions amine peut être obtenue par copolymérisation de styrène avec de l' aminométhylstyrène ou avec du méthacrylate d' aminoéthyle. Par alkyle, on entend, lorsqu'il n'est pas donné plus de précision, un groupe hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié comportant de 1 à 18, avantageusement de 1 à 6, atomes de carbone. A titre d'exemples de groupe alkyle, on pourra citer les groupes méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, isobutyle, tert butyle, npentyle, n-hexyle et analogues. Par alcoxy, on entend un groupe 0-alkyle, alkyle étant tel que défini cidessus. Par halogène, on entend un atome de chlore, brome, iode ou fluor. Les termes alcényle et alcynyle correspondent à un groupe hydrocarboné de 2 à 18, et de préférence de 2 à 6 atomes de carbone, comprenant respectivement au moins une double ou une triple liaison. Les exemples de groupe alcényle ou alcynyle sont, par exemple, des groupes vinyle, allyle, isopropényle, 1, 2- ou 3-butényle, pentényle, hexényle, éthynyle, 2propynyle, butynyle. Le terme cycloalkyle, désigne un groupe alkyle, alcényle ou alcynyle, monocyclique ou polycyclique, par exemple bicyclique, comprenant de 3 à 10 atomes de carbone, par exemple cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, des groupes cycloalkyle pontés tels que les groupes adamantyle, bicyclo [3.2.1] optanyle. Le terme hétérocycloalkyle désigne un cycloalkyle tel que ci-dessus défini, comprenant un ou plusieurs hétéroatomes, sélectionnés parmi les atomes d'azote, oxygène et soufre. Les groupes aryle désignent des carbocycles mono-, bi- ou polycycliques comprenant au moins un groupe aromatique. Le terme hétéroaryle désigne un groupe aryle tel que défini ci-dessus comprenant au moins un atome choisi parmi les atome s d'azote, oxygène ou soufre. En tant qu'aryle ou hétéroaryle, on peut citer les groupes phényle, 1naphtyle, 2-naphtyle, indanyle, indényle, biphényle, benzocycloalkyle, c'est-à-dire bicyclo[4.2.0]octa-1,3,5-triène, benzodioxolyle, tels que les groupes pyrrolyle, furanyle, thiényle, imidazolyle, pyrazolyle, thiazolyle, oxazolyle, isoxazolyle, pyridyle, pirazinyle, pyrimidyle, tétrazolyle, thiadiazolyle, oxadiazolyle, triazolyle, pyridazinyle, indolyle, pyrimidyle. Les termes utilisés pour la définition des groupements chimiques sont ceux usuellement reconnus par l'homme du métier. Par exemple, un groupe du type cycloalkylalkyle signifie que le groupe est constitué d'un groupe alkyle lui-même substitué par un groupe cycloalkyle. Inversement, un groupe du type alkylcycloalkyle signifie que le groupe est constitué d'un groupe cycloalkyle lui-même substitué par un groupe alkyle. Par groupe substitué, on entend un groupe porteur de un ou plusieurs substituants. Par substituants, on entend un groupe choisi parmi: les halogènes, cyano, alkyle, trifluoroalkyle, alcényle, alcynyle, cycloalkyle, aryle, hétérocycloalkyle, amino, alkylamino, dialkylamino, hydroxy, alcoxy, aryloxy, un groupe phényle éventuellement substitué, un groupe aromatique éventuellement substitué ou des groupes: alkoxycarbonyle ou aryloxycarbonyle (-COOR ), carboxy (-COOH), acyloxy (- O2CR ), carbamoyle (-CONR 2), isocyanato alkylcarbonyle, alkylarylcarbonyle, arylcarbonyle, arylalkylcarbonyle, phtalimido, maleïmido, succinimido, amidino, guanidino, allyle, époxy-SR , les groupes présentant un caractère hydrophile ou ionique tels que les sels alcalins d'acides carboxyliques, les sels alcalins d'acide sulfonique, les chaînes polyoxyde d'alkylène (POE, POP), les substituants cationiques (sels d'ammonium quaternaires) avec IV qui représente un groupe alkyle ou aryle. L'objet de l'invention va maintenant être décrit en détail. L'invention a pour objet des polymères solubles en solution aqueuse et présentant une fluorescence élevée. Les polymères selon l'invention présentent un facteur d'amplification de la fluorescence rapporté à la masse du polymère supérieur ou égal à 0,35 par Kg/mol de polymère, de préférence supérieur à 0,45 par Kg/mol de polymère. Par conséquent, même pour des polymères assez petits, il est possible dans le cadre de l'invention d'obtenir un facteur d'amplification de la fluorescence assez élevé. Les polymères selon l'invention présentent un grand nombre de fluorophores, à savoir au moins 5, de préférence au moins 10 fluorophores, repartis sur la chaîne polymère. La répartition des fluorophores le long de la chaîne est réalisée grâce à une fonctionnalisation statistique du polymère et/ou à une copolymérisation statistique comme expliqué plus loin. Compte tenu de cette répartition, 1' extinction de fluorescence des fluorophores est faible. Les fluorophores utilisés dans le cadre de l'invention présentent un certain nombre de caractéristiques permettant d'obtenir les propriétés souhaitées. Les fluorophores utilisés sont hydrosolubles, présentent, lorsqu'ils sont libres en solution aqueuse, un coefficient d'extinction molaire supérieur à 1000 M-'.cm i, de préférence supérieur à 5000 M-1.cm i, et un rendement quantique supérieur à 0,3, de préférence supérieur à 0, 6. De plus, les fluorophores sélectionnés forment peu d'auto-associations en solution aqueuse, de façon à encore diminuer l'extinction de fluorescence. Préférentiellement, les fluorophores sélectionnés ne formeront pas d'auto-association dans l'eau, jusqu'à une concentration de 10-4 mol/1, de préférence jusqu'à une concentration de 10-3 mol/1. La solubilité en phase aqueuse du polymère selon l'invention résulte, d'une part, du caractère hydrosoluble des fluorophores et, d'autre part, de la présence dans la chaîne polymère d'entités monomères hydrophiles. La solubilité du polymère pourra bien entendu être liée au pH ou à la force ionique de la solution aqueuse dans laquelle il est dissous. En particulier, les polymères selon l'invention seront solubles dans une solution aqueuse présentant un pH compris entre 5 et 10. En particulier, les fluorophores utilisés sont porteurs de groupes polaires ou ionisables, qui les rendent hydrosolubles. Des fluorophores ionisables en solution aqueuse seront de préférence utilisés. Les polymères non-ioniques, dont la solubilité ne dépend pas du pH, constituent une variante préférée, pour certaines applications. Par ailleurs, de façon avantageuse, la partie fluorescente des fluorophores est éloignée du polymère par un bras espaceur comportant au moins un enchaînement -CH2-CH2-. C'est-à-dire que l'entité émettrice de fluorescence est séparée de la chaîne polymère par au moins deux atomes successifs. De façon préférée, le polymère présente moins de 2,4 Kg/mol, de préférence moins de 2 Kg/mol de polymère par fluorophore. Selon un de ses aspects préférés, l'invention a pour objet un polymère soluble en phase aqueuse, porteur d'au moins 5 fluorophores, tels que précédemment définis, lesdits fluorophores présentant un rendement quantique de fluorescence relatif important, c'est-à-dire supérieur ou égal à 0,7, de préférence au moins égal à 0,75. De façon avantageuse, les fluorophores utilisés seront insensibles aux variations de pH, et/ou thermostables et/ou photostables. On peut néanmoins envisager d'utiliser des fluorophores sensibles à l'environnement tel que le pH ou la température, ou capables de faire du transfert d'énergie de fluorescence. De façon préférée, les fluorophores utilisés sont tous identiques. A titre d'exemples de fluorophores pouvant être utilisés dans le cadre de l'invention, on peut citer les fluorophores suivants: - le N-(5aminopentyl)-4-amino-3,6-disulfo-1,8-naphthalimide, dont le sel de dipotassium de formule: $, NH est commercialisé sous le nom de Lucifer Yellow par Molecular Probes; - le 3,6-diamino-9-(2-méthoxycarbonyl)phényle, dont le chlorhydrate de 25 formule: est commercialisé sous le nom de Rhodamine 123; le 9-(2,4disulfophényl)-2,3,6,7,12,13,16,17-octahydro-1H,5H,11H,15H xanthéno[2,3,4ij:5,6,7-i' j' ]diquinolizin- 18- ium, commercialisé sous le nome de Sulforhodamine 101; le 9- (2,4- disulfophényl) -3,6-bis(éthylamino)-2,7diméthyl-xanthylium, dont le sel de sodium de formule: est commercialisé sous le nom de Sulforhodamine G; - le 3,6-bis(diéthylamino)-9-(2,4disulfophényl)-xanthylium de formule: commercialisé sous le nom de Sulforhodamine B, ainsi que leurs dérivés. En particulier, le N- (5- aminopentyl) -4- amino -3,6- disulfo- 1,8 naphthalimide est un fluorophore particulièrement préféré. Ce fluorophore est particulièrement avantageux, car en plus d'être hydrosoluble, non sensible au pH, de ne pas former d'auto-association jusqu'à une concentration de 10-3 mol/L en solution aqueuse, de présenter une fonction NH2 aliphatique assurant sa liaison covalente avec le polymère, il présente d'une part un bras espaceur -(CH2)5- qui permet d'éloigner la partie fluorescente du squelette polymère et d'autre part une longueur d'onde d'émission de 531 nm, proche de la longueur d'onde d'émission de la fluorescéine, ce qui implique que les filtres habituellement utilisés pour la fluorescéine vont être directement utilisables. De préférence, les fluorophores sont tous identiques et sont le N-(5-15 aminopentyl)-4-amino-3,6-disulfo-1,8-naphthalimide. En utilisant de tels fluorophores, l'introduction d'un nombre croissant de ces fluorophores le long de la chaîne polymère, conduit à une augmentation quasi linéaire de l'intensité de fluorescence. Il est également possible d'introduire différents fluorophores, en proportions définies, le polymère pouvant alors servir, par exemple, à établir un code d'identification de la chaîne polymère. Par exemple, l'immobilisation covalente de 2 ou 3 fluorophores différents tels que définis précédemment, sur la même chaîne polymère et en proportions définies, pourra servir à établir un code d'identification de la chaîne polymère dans la mesure où les fluorophores choisis ont une longueur d'onde maximale d'émission suffisamment distincte. Afin de limiter les phénomènes d'auto-associations et d'inter-associations, on veillera à choisir des fluorophores porteur de groupes ionisés du même signe (cationiques ou anioniques). Ainsi, par exemple, en couplant 3 fluorophores différents sur le polymère et en faisant varier la proportion de chacun de n" = 1 à 5 (n" entier), il existera 125 combinaisons possibles de marquage des chaînes polymères. De façon avantageuse, les polymères selon l'invention sont obtenus en utilisant une technique de polymérisation radicalaire contrôlée (K. Matyjazewski, Controlled Radical Polymerization, American Chemical Society Symposium Series, 768, Washington DC, USA, 2000) ou ionique vivante (G. Odian, Principles of Polymerization, Third edition, Wiley- Interscience Publication, 1991). Ces techniques de polymérisation permettent de contrôler l'architecture des polymères obtenus et donc de synthétiser des polymères aux caractéristiques macromoléculaires (masse molaire, indice de polymolécularité et architecture des chaînes) bien définies. En particulier, ces techniques permettent de contrôler la masse molaire des polymères obtenus, masse molaire qui est tout à fait prédictible, et d'obtenir des polymères très homogènes en taille et, en particulier, qui présentent un indice de polymolécularité inférieur à 1,5, et de préférence inférieur à 1,3. De plus, le nombre de fluorophores par chaîne est également très homogène. Par ailleurs, ces différentes techniques de polymérisation contrôlée permettent d'obtenir aux extrémités du polymère au moins une fonction réactive, qui va pouvoir servir d'entité de fixation pour un composé d'intérêt, et notamment, un ligand biologique. Dans ce cas, les polymères selon l'invention constituent des outils biologiques, particulièrement intéressants. Dans le cadre de l'invention, les techniques de polymérisation radicalaire 25 contrôlée, plus faciles à mettre en oeuvre, sont préférées. La polymérisation radicalaire comporte trois étapes: l'amorçage (création de radicaux libres et réaction avec la première unité de monomère), la propagation (additions successives d'unités monomères sur la chaîne en croissance ((macro)radical)) et la terminaison (arrêt de la chaîne) par couplage ou dismutation entre deux chaînes en croissance ou par transfert d'un proton sur une chaîne en croissance. Les réactions de terminaison et de transfert affectant les (macro)radicaux sont responsables de la perte de contrôle de la polymérisation (chaînes polymères de masse non prévisible, polymolécularité élevée). Pour obtenir une polymérisation radicalaire contrôlée, il convient donc de réduire fortement ces réactions de terminaison et de transfert irréversible. Le principe général consiste à désactiver de façon réversible les centres actifs en formant des espèces dormantes (non réactives), afin d'avoir une très faible concentration en (macro)radicaux dans le milieu tout au long de la polymérisation (K. Matyjazewski, Controlled Radical Polymerization, American Chemical Society Symposium Series, 768, Washington DC, USA, 2000) . Deux types de désactivation des (macro)radicaux permettant d'obtenir une polymérisation radicalaire contrôlée ont été mis au point récemment: - par terminaison réversible, soit par couplage avec un nitroxyde (radical stable) généralement appelé procédé SFRP (Stable Free Radical Polymerisation) (Solomon D. et al., 1985, Chem. Abstr., 1985,102, 221-335) , soit par couplage avec un atome d'halogène généralement appelé procédé ATRP (Atom Transfer Radical Polymerisation) (Wang J. S. et al., 1995, Macromol., 28,7901) et - par transfert réversible de chaîne, procédé utilisant un agent de transfert 15 incluant, le plus souvent, le motif suivant: C S ... Il S Un exemple d'un tel procédé de polymérisation radicalaire contrôlée utilisant un agent de transfert réversible de chaîne organosoufré est le procédé RAFT (Reversible Addition Fragmentation chain Transfer) tel que notamment décrit dans la demande de brevet WO98/01478 où l'agent de transfert de chaîne est un dithioester. La demande de brevet WO99/31144, quant à elle, décrit le procédé de polymérisation RAFT dans lequel l'agent de transfert est choisi parmi les xanthates et les dithiocarbamates. Depuis, d'autres agents de transfert organosoufrés ont été décrits: soit des xanthates, comme décrit notamment dans les demandes de brevet WO00/75207, WO01/42312 et FR 2809 829, soit des dithiocarbamates, comme décrit notamment dans les demandes de brevet WO99/35177, FR 2 809 829, soit des trithiocarbonates, comme décrit notamment dans les demandes de brevet W098/58974, WO01/60792, WO02/070571, WO 03/066685, soit des thioétherthiones, comme décrit notamment dans la demande de brevet FR 2 794 464, soit des dithiocarbazates, comme décrit notamment dans les brevets US 6,380,335 et US 6,395,850, soit des dithiophosphoroesters comme décrit notamment dans la demande de brevet FR 2 812 293, soit des tétrathiophosphates comme décrit notamment dans la demande de brevet FR 2 816 311. Dans le cadre de l'invention, la technique RAFT sera, de préférence, utilisée, car elle est notamment applicable à n'importe quelle famille de monomères, contrairement au procédé SFRP, non applicable à ce jour à la famille des méthacrylates, et à l'ATRP difficilement applicable aux dérivés d'acrylamide. De plus, la technique RAFT ne fait pas intervenir de métaux, contrairement au procédé ATRP pour lequel les résidus métalliques, même en quantité très faible, peuvent être une contre- indication pour les applications biomédicales. Enfin, la technique RAFT permet d'introduire un composé d'intérêt, notamment, via une entité de fixation, Dit en début (extrémité cc), soit en fin de chaîne (extrémité co) du polymère, contrairement au procédé ATRP qui ne permet une introduction aisée qu'en début de chaîne via la molécule amorceur de polymérisation. Le procédé de polymérisation RAFT avec un agent de transfert réversible de chaîne est réalisé, selon des techniques classiques bien connues de l'homme de l'art, à partir de monomères identiques ou différents, en présence d'une source de radicaux amorceurs. Les réactions de polymérisation radicalaire contrôlée sont, généralement, réalisées à partir de un ou plusieurs monomères éthyléniquement insaturés. On pourra se référer pour les conditions de polymérisation aux documents de l'art antérieur précédemment cités et à WO 2004/055060 notamment. Dans la n-esure où les monomères utilisés sont identiques, la polymérisation conduit à des polymères de type homopolymère. Dans le cas contraire, elle conduit à des polymères de type copolymère, de façon à obtenir, au final, dans le cadre de l'invention, soit des copolymères statistiques, par exemple alternés, soit des copolymères à blocs, au moins un des blocs étant un copolymère statistique. On utilisera, avantageusement, pour les applications en biochimie, thérapeutique et diagnostic notamment, des polymères biocompatibles, c'est-à-dire qui ne perturbent pas les propriétés biologiques du ligand biologique fixé sur le polymère, en terme de reconnaissance moléculaire. La polymérisation peut être réalisée selon différentes voies. La première voie consiste à utiliser un monomère B1 fonctionnalisé porteur d'une fonction réactive X1, éventuellement sous forme protégée. On effectue alors, soit une réaction d'homopolymérisation de ce monomère B1, soit une réaction de copolymérisation de B1 avec un monomère B2 hydrophile à l'exception des monomères saccharidiques hydrophiles non protégés, ou bien avec un monomère B2' qui, après traitement, peut conduire à une entité hydrophile. Par monomère hydrophile, on entend un monomère dont le polymère présente en phase aqueuse une structure déployée, correspondant à un coefficient de Mark-Houwink Sakurada supérieur ou égal à 0,5. Dans le cas du procédé RAFT, le monomère hydrophile est, par exemple, choisi parmi les dérivés hydrophiles d' acrylate, de méthacrylate, d'acrylamide, de méthacrylamide et de N-vinylpyrrolidone, les monomères saccharidiques non protégés et leurs dérivés. La N- vinylpyrrolidone (NVP), le N,N-diméthylacrylamide et la N- acryloylmorpholine (NAM) sont préférés dans le cadre de l'invention. Par monomère hydrophobe, on entend un monomère non hydrophile. A titre d'exemple de monomère hydrophobe, on peut citer les dérivés hydrophobes de méthacrylate, d' acrylate, d' acrylamide, de méthacrylamide, du styrène, avantageusement 1' acrylate de n-butyle, 1' acrylate de t-butyle, le t-butylacrylamide et le styrène. En tant que monomère qui, après traitement, peut conduire à une entité hydrophile, on peut choisir un monomère sous forme protégée, tel que les monomères saccharidiques protégés, par exemple le 1,2:3,4-di-Oisopropylidène-6- O-(2-vinyloxyethyl)-a-D-galactopyranose polymérisable par polymérisation cationique vivante, le 6-O-acryloyl-1,2:3,4-di-Oisopropylidène-a-D- galactopyranose, le 6-O-acryloylamino-6-désoxy-1,2:3, 4-di O-isopropylidène-a-D-galactopyranose, le 6-0-(8-acryloylamino-3,6dioxaoctyl)-1,2:3,4-di-O-isopropylidène-a-D-galactopyranose, ces trois monomères étant polymérisables par polymérisation radicalaire contrôlée, notamment par le procédé RAFT. Après polymérisation, un traitement approprié permettra de déprotéger les entités saccharidiques, de manière à obtenir des entités hydrophiles. Un monomère hydrophobe porteur d'une fonction réactive, peut, également, après désactivation de la fonction réactive ou après couplage de cette dernière avec une molécule hydrosoluble, conduire à une entité hydrophile. A titre d'exemple de tels monomères, on peut citer le Nacryloxysuccinimide, le N-méthacryloxysuccinimide, l'anhydride maléïque et plus particulièrement, le N- acryloxysuccinimide (NAS). Le monomère B1, qui est porteur d'une fonction réactive X1, éventuellement sous forme protégée, peut être un monomère hydrophile ou hydrophobe. Bien entendu, ce monomère doit être polymérisable avec la technique de polymérisation sélectionnée. La fonction réactive X1 doit être susceptible de réagir avec une fonction réactive X2 portée par le fluorophore ou le bras espaceur que l'on souhaite greffer. La fonction réactive X1 est choisie, à titre d'exemple, parmi les groupements amine, hydrazine, hydrazone, azide, isocyanate, isothiocyanate, alcoxyamine, aldéhyde (éventuellement un aldéhyde masqué, comme dans le cas des monomères saccharidiques), époxy, nitrile, maléïmide, halogénoalkyle, hydroxy, thiol, anhydride, acide carboxylique activé sous forme d'ester de N-hydroxysuccinimide, de pentachlorophényle, de trichlorophényle, de p-nitrophényle, de carboxyphényle. De préférence, la fonction réactive X1 est choisie parmi les fonctions amine, aldéhyde, anhydride, ou acide carboxylique activé sous forme d'ester de Nhydroxysuccinimide. Lorsque le fluorophore est porteur d'une fonction amine primaire, la fonction X1 sera avantageusement de type ester activé, aldéhyde, ou anhydride. L'utilisation d'un monomère porteur d'une fonction réactive X1, vis-à-vis d'une fonction X2 portée par le fluorophore (ou le bras espaceur) que l'on souhaite fixer, permet d'effectuer un couplagedirect du fluorophore (ou du bras espaceur) sur les fonctions réactives du polymère, en obtenant une liaison covalente stable. En tant que monomère B1 hydrophile porteur d'une fonction réactive X1, on peut citer le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2aminoéthyle, 1'acrylate de 2- hydroxyéthyle, 1'acrylate de 2-aminoéthyle et les monomères saccharidiques, tels que le 6-0-(2-vinyloxyéthyl)-a-Dgalactopyranose polymérisable par polymérisation cationique vivante, le 60- acryloyl-a-D-galactopyranose, le 6- 0-acryloylamino-6-désoxy-a-Dgalactopyranose, le 6-0- (8-aciyloylamino -3,6-dioxaoctyl)- - Dgalactopyranose, ces trois monomères étant polymérisables par polymérisation radicalaire contrôlée, notamment par le procédé RAFT. En tant que monomère B1 hydrophobe porteur d'une fonction réactive X1, on peut citer le N- acryloxysuccinimide, le N-méthacryloxysuccinimide, l'anhydride maléïque et, de préférence, le N-acryloxysuccinimide (NAS). Il est également possible que le monomère B1 soit porteur d'une fonction réactive X1 sous forme protégée. C'est, par exemple, le cas des monomères saccharidiques protégés tels que définis ci-dessus. Bien entendu, les monomères B1, B2, B2' sont choisis en fonction de la technique de polymérisation sélectionnée. Après polymérisation, une réaction de couplage du fluorophore sur les fonctions réactives X1 est réalisée, de façon à immobiliser le nombre de fluorophores désirés sur le polymère. Dans le cas où les fonctions réactives X1 se trouvent sous forme protégée, la réaction de couplage sera précédée d'une réaction de déprotection appropriée. De façon avantageuse, le couplage des fluorophores est réalisé de façon à ce que la partie fluorescente des fluorophores soit éloignée du polymère par un bras espaceur comportant au moins un enchaînement -CH2-CH2-. Aussi, dans ce cas, soit le fluorophore comprend un bras espaceur et est porteur d'une fonction X2 et est donc directement couplé avec la fonction réactive X1, soit le fluorophore utilisé ne comporte pas de bras espaceur ou n'est pas porteur de la fonction réactive X2, dans ce cas, le fluorophore sera modifié pour inclure le bras espaceur, si nécessaire, et la fonction réactive X2. Il peut également être prévu d'effectuer le couplage en deux étapes, une première consistant à coupler un bras espaceur sur la fonction réactive X1, la deuxième consistant à coupler le fluorophore sur le bras espaceur. La fonction réactive X2, située à l'extrémité du fluorophore ou du bras espaceur, susceptible de réagir avec la fonction X1 est, de préférence, une fonction amine primaire ou secondaire. Dans ce cas, par réaction sur une fonction X1 de type ester activé, on obtient une fonction amide particulièrement stable, de sorte que les polymères fluorescents obtenus seront chimiquement stables. Bien entendu, le monomère B2' est, de préférence, porteur d'une fonction réactives X1' sous forme protégée pour éviter, après polymérisation, des réactions compétitives de couplage du fluorophore sur les monomères B1 et B2'. Dans le cas où B2' est porteur de fonctions réactives X1' sous forme protégée, la réaction de déprotection de ces fonctions est réalisée seulement après couplage des fonctions X2 portées par le fluorophore ou le bras espaceur, sur les fonctions X1 présentes sur le polymère (provenant du monomère B l) et masquage des fonctions X 1 résiduelles. La répartition des fluorophores le long de la chaîne polymère est obtenue d'une part, par le fait que le couplage se fait de façon statistique sur les fonctions réactives X1 présentes sur le polymère et d'autre part, dans la cas où une copolymérisation est mise en oeuvre, par l'obtention d'un copolymère statistique. Après couplage du nombre de fluorophores désiré sur le polymère, qui viennent donc, dans tous les cas, se répartir le long du polymère, il reste le plus souvent des fonctions réactives sur le polymère. Dans certains cas, il est nécessaire d'effectuer un traitement supplémentaire pour rendre hydrophiles les entités non porteuses du fluorophore. C'est, en particulier, le cas quand une homopolymérisation avec un monomère B1 hydrophobe a été réalisée. Selon une variante préférée du procédé de l'invention, on réalise alors une réaction de masquage des fonctions réactives résiduelles, soit par désactivation (par exemple une hydrolyse), soit par couplage avec un composé hydrosoluble non fluorescent, ce qui permet, d'une part, d'éliminer les fonctions réactives résiduelles le long de la chaîne polymère et, d'autre part, d'apporter une hydrophilie supplémentaire au polymère. Dans le cas où la fonction réactive est un anhydride ou un acide carboxylique activé sous forme d'ester de Nhydroxysuccinimide, par exemple, on pourra utiliser un excès d'une amine hydrosoluble, telle que l' aminoéthylmorpholine. La polymérisation sera, de préférence, réalisée entre un monomère porteur d'une fonction réactive X1, éventuellement sous forme protégée, et un monomère hydrophile. En particulier, entre: - un monomère B1 hydrophobe porteur d'une fonction réactive, tel que le N-acryloxysuccinimide, le Nméthacryloxysuccinimide, l'anhydride maléïque et de préférence, le Nacryloxysuccinimide (NAS), - et un monomère hydrophile, tel que les dérivés hydrophiles d'acrylate, de méthacrylate, d' acrylamide, de méthacrylamide et de N vinylpyrrolidone, et de préférence la Nvinylpyrrolidone (NVP), le N,N-diméthylacrylamide et la Nacryloylmorpholine (NAM). ce qui ne nécessite aucune réaction de déprotection des fonctions réactives X1 et permet d'obtenir un polymère présentant une hydrophilie satisfaisante, après traitement des éventuelles fonctions réactives X1 restantes après couplage des fluorophores. Une autre variante préférée consiste à réaliser une réaction d'homopolymérisation d'un sucre protégé, par exemple le 1,2:3,4-di-Oisopropylidène-6-0-(2-vinyloxyethyl)-a-D-galactopyranose polymérisable par polymérisation cationique vivante, le 6-O- acryloyl-1,2:3,4-di- Oisopropylidène-cx-D-galactopyranose, le 6-O-acryloylamino-6-désoxy-1,2:3, 4-di O-isopropylidène-a-D-galactopyrano se, le 6-0-(8-acryloylamino-3,6dioxaoctyl)-1,2:3, 4-di-O-isopropylidène-a-D-galactopyranose, ces trois monomères étant polymérisables par polymérisation radicalaire contrôlée, notamment par le procédé RAFT. Après polymérisation, les entités saccharidiques seront déprotégées pour permettre le couplage des fluorophores. Une seconde voie qui peut également être envisagée, bien qu'elle ne soit pas préférée, est d'effectuer le couplage du fluorophore (ou du bras espaceur) sur le monomère B1 porteur de la fonction X1 et de réaliser la polymérisation avec ce nouveau monomère porteur du fluorophore. Cette voie consiste donc à utiliser un monomère B3 déjà porteur d'un fluorophore. On effectue alors une réaction de copolymérisation de ce monomère B3 avec un autre monomère B4 hydrophile, ou bien un monomère B4' qui, après traitement, peut conduire à une entité hydrophile. Le monomère B3 est, soit commercial, soit obtenu à partir d'un monomère B1 décrit ci dessus, par couplage, comme décrit précédemment, d'une fonction X2 portée par le fluorophore ou le bras espaceur, sur la fonction réactive X1 du monomère B1. Dans le cas où le monomère B1 est porteur d'une fonction réactive protégée, celle-ci sera bien entendu préalablement déprotégée. De préférence, les monomères B4 et Bt' correspondent, respectivement, aux monomères hydrophiles (B2), et aux monomères qui, après traitement, peuvent conduire à une entité hydrophile (B2'), précédemment cités. On utilisera de préférence un monomère B4 hydrophile. Dans le cas où un monomère B4' est utilisé, un traitement visant à rendre 25 hydrophile l'entité résultante, comme décrit précédemment, sera mis en oeuvre après polymérisation. Dans tous les cas, il faudra ajuster la quantité de monomère fonctionnalisé B1 (réactif) ou B3 (fluorescent) pour disposer, au final, de suffisamment de fluorophores sur le polymère (au moins 5, de préférence au moins 10). Dans le cas où une réaction de copolymérisation est mise en oeuvre, l'homme du métier choisira le type de fonctions polymérisables des deux monomères mis en jeu, de telle sorte que la copolymérisation s'effectue de façon statistique, et qu'ainsi les fluorophores ou les fonctions réactives X1 soient réparties sur le polymère. Dans le cas où la polymérisation a été réalisée par le procédé RAFT, avec un agent de transfert du type R"-S-C(S)-Z", le polymère présente à son extrémité co, la fonction -S-C(S)-Z" terminale et à son extrémité a le groupe R". L'étape de couplage d'un fluorophore aminé, comportant éventuellement un bras espaceur, ou ultérieurement l'étape de masquage avec un dérivé aminé, va entraîner la transformation de la fonction -SC(S)-Z" en une fonction thiol (-SH), qui va éventuellement permettre le greffage ultérieur d'un composé d'intérêt porteur d'une fonction apte à réagir avec cette fonction thiol, par exemple une fonction maléïmide ou iodoacétamide. Selon une autre variante du procédé de l'invention, il est également possible de réaliser une polymérisation RAFT avec un agent de transfert réversible de chaîne, déjà porteur d'un composé d'intérêt. En effet, lorsque l'agent de transfert répond à la formule R"-S-C(S)-Z", le procédé RAFT permet la synthèse de chaînes polymères de longueur contrôlée, et possédant à chacune de leurs extrémités, les groupements -R" et S-C(S)Z" provenant de l'agent de transfert de chaîne utilisé. On peut donc envisager de se servir de cet agent de transfert pour introduire sélectivement et quantitativement des composés d'intérêt à l'extrémité a de chaque chaîne polymère. En particulier, on pourra utiliser des agents de transfert déjà porteurs d'un composé d'intérêt, tels que des agents de transfert réversible de chaîne (II) pour polymérisation RAFT, appartenant à la famille des dithioesters, des xanthates ou des trithiocarbonates, qui comprennent un groupement de formule: C S R' I I S dans lequel R' comprend au moins une fonction amide-L, avec L choisi parmi les ligands biologiques, les mono- ou disaccharides, les lipides, les colorants, les molécules fluorescentes, les chaînes polymères et les supports solides. En particulier, la fonction amide-L correspond à une fonction: L C N X O avec X qui représente un atome d'hydrogène, un groupe éventuellement substitué choisi parmi les suivants: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, 30 hétérocycloalkyle, aralkyle, alkylaryle, ou bien une liaison covalente, de façon à former un cycle aminé avec le composé L, et L qui est tel que défini ci-dessus. De façon avantageuse, le groupe R' des agents de transfert (II) est choisi parmi les groupes suivants: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aralkyle, alkylaryle, hétéroaralkyle, alkylhétéroaryle, cycloalkylalkyle, hétérocycloalkylalkyle, alkylcycloalkyle, alkylhétérocycloalkyle, ou une chaîne polymère, et ledit groupe étant, d'une part, porteur d'au moins une fonction: L C N X O avec X et L tels que précédemment définis et, d'autre part, éventuellement substitué par un ou plusieurs autres substituants. Les agents de transfert de chaîne réversible organosoufré décrits dans l'art antérieur possèdent le motif suivant: Z C S ... I I S Le groupe Z des agents de transfert (II) est avantageusement choisi pour que l'agent de transfert appartienne à la famille des dithioesters (Z comportant un atome de H, C, C S- I P, ou halogène lié au thiocarbonyle du groupe S), comme décrit dans la demande de brevet W098/01478, des xanthates, également nommés dithiocarbonates C S- II (Z comportant un atome d'oxygène lié au thiocarbonyle du groupe S), comme décrit notamment dans les demandes de brevet W098/58974, W099/31144, W000/75207 (dans lesquels le groupe Z est substitué par au moins un atome de chlore, brome ou fluor), WO01/42312 et FR 2 809 829, ou des trithiocarbonates (Z C S- II comportant un atome de soufre lié au thiocarbonyle du groupe S) également nommés trithioesters, comme décrit notamment dans les demandes de brevet W098/58974, W001/60792, W002/07057, WO 03/066685. De façon avantageuse, on utilisera les composés de formule (IIa), (IIb) ou (IIc) : Z C S R' (IIa) S Z' ( C S R p S (Z C S PR' (Ilc) S dans laquelle: - Z représente un atome d'hydrogène, un atome de chlore, COOH, -CN, ou un groupe choisi parmi les groupes suivants, éventuellement substitués: alkyle, cycloalkyle, aryle, hétérocycloalkyle, hétéroaryle, ORa, -SRa, -COORa, -OZCRa, - CONRaRb, -CONHRa, -P(0)ORaRb, -P(0)RaRb, -OCRcRd-P(0)(ORa)(ORb), - S-CReRf-COOH, -O-CReRf-COOH ou une chaîne polymère, - Z' est un dérivé d'un alkyle éventuellement substitué, d'un aryle éventuellement substitué ou d'une chaîne polymère, sa liaison avec les groupes carbonylthio, se faisant par un carbone aliphatique, un carbone aromatique ou un atome de soufre, ou d'oxygène, - R' est choisi parmi les groupes suivants: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aralkyle, alkylaryle, hétéroaralkyle, alkylhétéroaryle, cycloalkylalkyle, hétérocycloalkylalkyle, alkylcycloalkyle, alkylhétérocycloalkyle, ou une chaîne polymère, et ledit groupe étant, d'une part, porteur d'au moins une fonction: L C N X O et, d'autre part, éventuellement substitué par un ou plusieurs autres substituants, - X représente un atome d'hydrogène, un groupe éventuellement substitué choisi parmi les suivants: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aralkyle, alkylaryle, ou bien une liaison covalente, de façon à former un cycle aminé avec le composé L, - p est un entier supérieur à 1, - Ra et Rb représentent, chacun indépendamment l'un de l'autre, un groupe éventuellement substitué choisi parmi les suivants: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aralkyle, alkylaryle, - Rc et Rd représentent, chacun indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou d'halogène, un groupe -NO2, -SO3H, SO3Rg, -NCO, -CN, -Rg, - OH, -ORg, -SH, -SRg, -NH2, -NHRg, -NRgRh, -000H, -COORg, -O2CRg, -CONH2, -CONHRg, -CONRgRh, -NHCORg, -NRgCORh, CmF2m+i avec m compris entre 1 et 20, de préférence égal à 1, - Re et Rf représentent, chacun indépendamment l'un de l'autre, un groupe alkyle ou aryle éventuellement substitué, - Rg et Rh représentent, chacun indépendamment l'un de l'autre, un groupe 10 éventuellement substitué choisi parmi les suivants: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aralkyle, alkylaryle, - L est tel que défini pour (II). En fait, R' représente un groupe L A ( C N) Il X n O dans lequel - A réprésente un groupe, éventuellement substitué, choisi parmi les suivants: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aralkyle, alkylaryle, hétéroaralkyle, alkylhétéroaryle, cycloalkylalkyle, hétérocycloalkylalkyle, alkylcycloalkyle, alkylhétérocycloalkyle, ou une chaîne polymère, - L et X sont tels que définis précédemment, et - n est un entier supérieur ou égal à 1, de préférence égal à 1. Les composés de formule (IIa) et, en particulier, ceux dans lesquels R' est porteur d'une seule fonction: L C N X 0 sont préférés. Par ailleurs, R' présente avantageusement, dans les composés de formule (II), (IIa), (IIb) et (IIc), un atome de carbone secondaire ou tertiaire, situé en alpha de l'atome de soufre. De façon avantageuse, le groupe A du groupe R' est une chaîne aliphatique, ramifiée, éventuellement substituée, présentant un atome de carbone secondaire ou tertiaire, en alpha de l'atome de soufre. De façon avantageuse, Z représente un groupe choisi parmi: alkyle, cycloalkyle, aryle, -ORa, et SRa, lesdits groupes étant éventuellement substitués et Ra étant tel que défini précédemment pour (lia), (IIb) et (IIc). Ces agents de transfert (II), (lia), (IIb) et (IIc) sont obtenus par couplage d'agents de transfert (I) correspondants porteurs d'au moins une fonction ester activé, avec un composé aminé d'intérêt. Les agents de transfert réversible de chaîne (I), sont de type dithioester, xanthate, ou trithiocarbonate, pour polymérisation RAFT, modifiés pour comporter au moins une fonction ester activé qui est beaucoup plus réactive que la fonction C(=S)S-, vis-à-vis d'un composé d'intérêt porteur d'une fonction nucléophile, par exemple une fonction amine. Un tel agent de transfert (I) est porteur d'une fonction ester activé, -C(0)OY, dans laquelle Y est avantageusement choisi, de façon à ce que, lorsque l'agent de transfert est mis en présence d'une fonction nucléophile de type amine, la fonction ester activé réagisse avec cette dernière, préférentiellement à la fonction -C(=S)S-. La notion d'ester activé est bien connue de l'homme de l'art. Une fonction ester activé peut être définie comme un ester dont la partie alcool est un bon groupe partant vis-à-vis de réactions de substitutions nucléophiles, c'est-à-dire un groupe partant qui permet d'effectuer une réaction de substitution nucléophile entre 0 et 100 C, préférentiellement entre 0 et 60 C, plus préférentiellement entre 0 et 40 C. De tels esters activés ont, par exemple, été décrits par W. Anderson et al, dans American Society, 1964, 46, 1839-1842 et par R. Arshady dans Advances in Polymer Science, 1994, 111, 1-41. Par conséquent, l'utilisation d'un tel agent de transfert autorise le couplage en une seule étape de composés d'intérêt porteurs d'une fonction réactive vis-à-vis de cet ester activé, sans que la fonction C(=S)S- ne soit affectée. La fonctionnalisation peut donc être effectuée, en faisant réagir un composé d'intérêt comportant une fonction nucléophile, et en particulier une fonction amine primaire, secondaire, ou encore une fonction ammonium qui permettra de générer in situ une fonction amine réactive, sur la fonction ester activé. Cette réaction de couplage est facile, rapide, quantitative et en une seule étape, ce qui permet d'obtenir une liaison avec le composé d'intérêt, avec un rendement très élevé (proche de 100%). De plus, le couplage fonction amine/ester activé conduit à une liaison de type amide, ce qui en fait un composé très stable par rapport, notamment à une fonction de type ester plus fragile et hydrolysable, obtenue dans l'art antérieur (Stenzel et al. dans J. Mater. Chem. 2003, 13, 2090 et Chen et al. dans Chem. Comm. 2002, 2276- 2277). De tels agents de transfert (I) appartiennent à la famille des dithioesters, des xanthates, ou des trithiocarbonates et comprennent un groupe de formule: C S R I I S dans lequel R est un groupe qui comprend une fonction ester activé. En particulier, ce groupe R comporte au moins une fonction ester activé C(0) OY, -OY étant un groupe partant, Y étant, par exemple, choisi parmi les groupes suivants: N-succinimidyle, 1-benzotriazole, pentachlophényle, 2,4, 5-trichlorophényle, 4-nitrophényle, 3-pyridyle, 2-méthoxycarbonylphényle, N-phtalimidyle, et 2-carboxyphényle. De façon préférée, Y est le groupe Nsuccinimidyle: O -N >/' O A part cette particularité, tout type de groupement R décrit dans l'art antérieur peut être utilisé ; il sera choisi en fonction du groupe R' que l'on souhaite obtenir. En particulier, ces agents de transfert de chaîne (I) comprennent un groupe R qui est choisi parmi les groupes suivants: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aralkyle, alkylaryle, hétéroaralkyle, alkylhétéroaryle, cycloalkyla lkyle, hétérocycloalkylalkyle, alkylcycloalkyle, alkylhétérocycloalkyle, ou une chaîne polymère, et ledit groupe étant porteur d'au moins une fonction ester activé telle que précédemment définie et étant éventuellement substitué par un ou plusieurs autres substituants. Quand l'ester activé est C(0)-OY, R représente un groupe A-(-C(0)-OY)n dans lequel: - A représente un groupe, éventuellement substitué, choisi parmi les suivants: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aralkyle, alkylaryle, hétéroaralkyle, alkylhétéroaryle, cycloalkylalkyle, hétérocycloalkylalkyle, alkylcycloalkyle, alkylhétérocycloalkyle, ou une chaîne polymère, - Y est tel que défini ci-dessus et, - n est un entier supérieur ou égal à 1, de préférence égal à 1. En particulier, on utilisera des agents de transfert de formule (Ia), (Ib) ou (Ic) Z C S R (Ia) S Z, (_ë S R)p (lb) S (Z C S )PR (Ic) S dans laquelle: - Z représente un atome d'hydrogène, un atome de chlore, COOH, -CN, ou un groupe choisi parmi les groupes suivants, éventuellement substitués: alkyle, cycloalkyle, aryle, hétérocycloalkyle, hétéroaryle, ORa, -SRa, -COORa, -02CRa, - CONRaRb, -CONHRa, -P(0)ORaRb, -P(0)RaRb, -OCRcRd-P(0)(ORa)(ORb), -O-CReRf-000H, -S-CReRf-COOH ou une chaîne polymère, - Z' est un dérivé d'un alkyle éventuellement substitué, d'un aryle éventuellement substitué ou d'une chaîne polymère, sa liaison avec les groupes carbonylthio, se faisant par un carbone aliphatique, un carbone aromatique ou un atome de soufre, ou d'oxygène, - R est choisi parmi les groupes suivants: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aralkyle, alkylaryle, hétéroaralkyle, alkylhétéroaryle, cycloalkylalkyle, hétérocycloalkylalkyle, alkylcycloalkyle, alkylhétérocycloalkyle, ou une chaîne polymère, et ledit groupe étant porteur d'au moins une fonction ester activé telle que précédemment définie et étant éventuellement substitué par un ou plusieurs autres substituants, - p est un entier supérieur à 1, - Ra et Rb représentent, chacun indépendamment l'un de l'autre, un groupe éventuellement substitué choisi parmi les suivants: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aralkyle, alkylaryle, - Rc et Rd représentent, chacun indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou d'halogène, un groupe -NO2, -SO3H, S03Rg, -NCO, -CN, -Rg, - OH, -ORg, -SH, -SRg, -NH2, -NHRg, -NRgRh, -000H, -COORg, -O2CRg, - CONH2, -CONHRg, -CONRgRh, -NHCORg, -NRgCORh, CmF2m+1 avec m compris entre 1 et 20, de préférence égal à 1, -Re et Rf représentent, chacun indépendamment l'un de l'autre, un groupe alkyle ou aryle éventuellement substitué, - Rg et Rh représentent, chacun indépendamment l'un de l'autre, un groupe éventuellement substitué choisi parmi les suivants: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aralkyle, alkylaryle. Les agents de transfert de formule (Ia) sont préférés, et en particulier ceux dans lesquels R est substitué par une seule fonction ester activé. De façon avantageuse, le groupe R des agents de transfert (I), (Ia), (lb) et (Ic) tels que définis ci-dessus présentent un atome de carbone secondaire ou tertiaire, situé en alpha de l'atome de soufre. En particulier, le groupe A du groupe R est une chaîne aliphatique, ramifiée, présentant un atome de carbone secondaire ou tertiaire, en alpha de l'atome de soufre. De façon avantageuse, Z est choisi parmi les groupes: alkyle, cycloalkyle, aryle, -ORa, et SRa, lesdits groupes étant éventuellement substitués et Ra étant tel que défini précédemment pour (Ia), (Ib) et (Ic). A titre d'exemple de composé (Ia), on peut citer le succinimido-6-phényl 6-thioxo-5-thia-4-cyano-4- méthylhexanoate et le succinimido-4-phényl-4thioxo-3-20 thia-2-méthylbutanoate. Les agents de transfert de formule (I), (Ia), (Ib) et (Ic) sont préparés selon des techniques bien connues de l'homme de l'art. Un agent de transfert porteur d'une fonction acide est obtenu par exemple selon la référence Dupont WO98/01478 s'il s'agit d'un dithioester ou d'un trithiocarbonate, ou par exemple selon la référence Rhodia WO98/58974 s'il s'agit d'un dithiocarbonate encore appelé xanthate. Puis, la fonction acide de cet agent de transfert est transformée en fonction ester activé par exemple par addition de NHS (N-hydroxysuccinimide) en présence de DCC (dicyclohexylcarb odiimide) . Le couplage entre la fonction ester activé et un composé porteur d'une fonction nucléophile est effectuée directement sur l'agent de transfert, qui est ensuite utilisé dans la polymérisation RAFT et permet donc la synthèse de polymères fonctionnalisés à leur extrémité a. Le couplage sur l'ester activé, avec un composé d'intérêt (porteur d'une fonction nucléophile) s'effectue donc, de préférence, avant la polymérisation RAFT. Lorsque B I est un monomère saccharidique protégé, soit homopolymérisé, soit copolymérisé avec un monomère hydrophile B2 ne portant pas de fonction réactive, il est également possible d'effectuer la polymérisation avec un agent de transfert (I). On procède alors dans l'ordre suivant: - on effectue la polymérisation RAFT de B1 (homo ou copolymérisation) en présence de lagent de transfert (I) ; on obtient donc un homopolymère (ou un copolymère) porteur d'au moins une fonction ester activé à son extrémité a, - on réalise le couplage d'un composé d'intérêt sur la fonction ester activé située à l'extrémité a du polymère (ou du copolymère), - on déprotège les entités saccharidiques portées par le (co)polymère, - et on réalise le couplage covalent d'un fluorophore aminé sur les fonctions réactives (aldéhyde) des entités saccharidiques. Dans le cas où l'agent de transfert porteur de la ou des fonctions ester activé est couplé avec un support solide, on obtient un agent de transfert supporté et la polymérisation RAFT est alors réalisée à partir de cet agent supporté, ce qui est appelé grafting from polymerization . Cette fixation permet, ultérieurement, d'obtenir des brosses de polymère en surface. Le composé d'intérêt qu'il soit fixé à l'extrémité co ou a du polymère sera, de préférence, un ligand biologique. Les ligands biologiques pouvant être fixés sur le polymère de la présente invention sont, par exemple, ceux utilisés dans le domaine du diagnostic dans des tests de détection de molécules cibles, par exemple, ou dans le domaine thérapeutique, notamment pour vectoriser des molécules actives ou des gènes. Dans le cas du diagnostic, pour permettre la détection et/ou la quantification et/ou la purification de la molécule cible, le ligand biologique est capable de former un complexe de capture ligand/ante ligand. En particulier, ledit anti ligand pourra constituer la molécule cible. En fonction de la nature de la cible à détecter, l'homme du métier choisira la nature du ligand biologique à fixer sur le polymère. A titre d'exemple, pour la mise en évidence d'une molécule cible de type acide nucléique préalablement capturée sur un support, le ligand biologique peut être une biotine. Dans ce cas, l'anti ligand sera une streptavidine immobilisée sur la cible via un acide nucléique marqué par une biotine et suffisamment complémentaire de la cible pour s'hybrider spécifiquement en fonction des conditions de réaction et notamment la température ou la salinité du milieu réactionnel. Le polymère fluorescent permet alors directement la détection de la molécule cible. De nombreuses méthodes pour introduire des fonctions réactives sur un ligand biologique sont disponibles: pour les protéines, antigènes, anticorps ou polypeptides, voir par exemple "Chemistry of ProteinConjugation and Cross-linking", Wong S. S., CRC press, Boca Raton, 1991 ou "Bioconjugate Techniques", Hermanson G. T., Academic Press, San Diego, 1996. Pour les acides nucléiques, on synthétise par exemple un polynucléotide par méthode chimique sur support solide ayant une fonction réactive à un endroit quelconque de la chaîne comme par exemple, l'extrémité 5' ou l'extrémité 3' ou sur une base ou sur un phosphate internucléotidique ou sur la position 2' du sucre (voir Protocols for Oligonucleotides and Analogs, Synthesis and Properties édité par S. Agrawal, Humana Press, Totowa, New Jersey). Des méthodes d'introduction de fonctions réactives sur des haptènes sont données notamment dans "Preparation of Antigenic Steroid-Protein Conjugate", F Kohen et al., dans Steroidimmunoassay, Proceedings of the fifth tenovusworkshop, Cardiff, Avril 1974, ed. EHD Cameron, SH.Hillier,K. Griffiths. Par exemple, dans le cas d'un ligand biologique de type protéine possédant une composition en lysine suffisante, les amines portées par la chaîne latérale de la lysine pourront être utilisées pour le couplage avec la fonction ester activé. En particulier, il est possible de fixer en tant que composés d'intérêt, toutes molécules qui portent un site de reconnaissance et qui permettront d'induire une réaction de reconnaissance biologique spécifique, et donc d'utiliser les polymères selon l'invention en biologie, notamment dans des tests de diagnostic, notamment des test ELOSA de détection d'une cible d'ADN. Par exemple, une biotine, un sucre, un oligonucléotide, ou encore un lipide qui favorise l'insertion membranaire, pourra être couplé à l'extrémité du polymère. Le polymère fluorescent pourra alors être fixé par une de ses extrémités et de manière spécifique, sur n'importe quel support présentant, en surface, l'entité reconnue par le composé d'intérêt sélectionné (polymère, latex, silice, vésicule lipidique, protéine, cible ADN ou ARN...). Dans le cas où la molécule d'intérêt est une biotine, le polymère fluorescent pourra être immobilisé sur une surface donnée recouverte de streptavidine. Les polymères très fluorescents selon l'invention, éventuellement porteurs à leur extrémité d'un composé d'intérêt et, en particulier d'un ligand biologique trouvent également de nombreuses applications, dans l'imagerie par microscopie de fluorescence, par exemple, l'analyse de la communication intercellulaire et des phénomènes d'exclusion de taille comme la perméabilité de membranes. Grâce à l'utilisation d'un fluorophore insensible au pH et d'un polymère également insensible au pH, il sera possible d'étudier des phénomènes à l'intérieur des endosomes (pH = 5,5) où la fluorescéine est inutilisable. De plus, les polymères selon l'invention sont très résistants à la photodégradation, d'où un intérêt pour suivre une cinétique par microscopie de fluorescence, ou bien par microscopie confocale avec balayage laser pour analyser différents niveaux. Par ailleurs, les polymères très fluorescents selon l'invention, porteurs à leur extrémité d'un composé d'intérêt, pourront être utilisés dans des tests de diagnostic pour amplifier la détection de la capture d'une cible biologique, comme un acide nucléique par exemple. Les polymères selon l'invention pourront également être utilisés pour le marquage de matériaux (polymères, composés hybrides, autres) dans des applications de microscopie optique (confocale, multiphoton, SNOM). L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples suivants donnés à titre illustratif et non limitatif, en référence à la Figure unique qui montre, de façon comparative, l'évolution dans le temps de l'intensité de fluorescence entre un polymère selon l'invention (poly(NAM-LY)) et un conjugué R-Phycoérythrine Streptavidine (RPE). Les réactifs suivants sont utilisés: Le N-acryloylmorpholine (NAM, vendu par ALDRICH, référence 44.827-3) est distillé avant utilisation en polymérisation. Le N-acryloxysuccinimide (NAS, vendu par ACROS, référence 40030) est purifié par chromatographie sur colonne de silice avant utilisation en polymérisation. Le dioxane (solvant de polymérisation) (vendu par SDS, référence 27,053-9) est distillé sur LiAlH4 avant utilisation. Le 2,2'-azobis-isobutyronitrile AIBN (amorceur de polymérisation) (Fluka, référence 30 11630) est recristallisé dans l'éthanol. Le dithiobenzoate de tert-butyle (agent de transfert de chaîne (ATC) de la polymérisation RAFT) est synthétisé selon le procédé décrit par A. Favier et al. dans Macromolecule, 2002, 35, 8271-8280 Le trioxane (référence interne pour le suivi R.M.N. 1H) (JANSSEN-CHIMICA, référence 14.029.61) est utilisé tel quel. a) Polymérisation RAFT: On réalise une copolymérisation entre le NAM et le NAS, dans le dioxane, en présence d'AIBN et de dithiobenzoate de tertbutyle. Les différents réactifs sont introduits dans un réacteur de type Schlenk à température ambiante, et le mélange est dégazé par une succession de cycles de congélation/vide/décongélation, puis mis sous azote. Le mélange réactionnel est porté à 90 C et laissé sous agitation pendant 2h. Le polymère obtenu, nommé poly(NAM-st-NAS) est précipité dans l'éther, plusieurs fois si nécessaire, c'est-à-dire jusqu'à élimination totale des monomères résiduels, puis, est récupéré par centrifugation et séché sous vide de la pompe à palettes. Conditions opératoires de la copolymérisation du NAM et du NAS par le procédé 15 RAFT: - [Monomères]= 1,55 mol.L-1 ([NAM] = 1,24 mol.L-1 et [NAS] = 0,31 mol.L-1) - [Monomères]/[ATC] = 1022 => Mn visée à 100% de conversion = 150 000 g.moll - [ATC]/[AIBN] = 10 - Température = 90 C, polymérisation dans le dioxane sous azote (en présence de trioxane). [a] signifie concentration en réactif a. Conditions d'analyses par Résonance Magnétique Nucléaire (R.M.N.) 1H: Le suivi cinétique de la consommation des monomères est réalisé par R.M.N. 1H (Résonance Magnétique Nucléaire) avec un spectromètre Bruker AC 200 MHz. Les échantillons à analyser sont préparés en mélangeant 300 L de chaque prélèvement à 300 L de solvant deutéré : le CDCb. Conditions d'analyses par Chromatographie d'Exclusion Stérique (C.E.S.) couplée à un détecteur de diffusion dynamique de la lumière (DDL) : Colonnes: Ultra Hydrogel 500 et 2000 (Waters) ; pompe: Waters 510;; détecteur réfractométrique différentiel: Waters 410; détecteur Diffusion Dynamique de la Lumière: Trois angles, miniDawn, Wyatt Technology; éluant: tampon borate 0,05 M, pH = 9,3; débit: 0,5 mL.min-i. Caractéristiques du copolymère poly(NAM-st-NAS) obtenu Les analyses par C. E.S. couplée à un détecteur D.D.L. permettent de déterminer: la masse molaire moyenne en nombre des chaînes polymères formées (Mn) et l'indice de polymolécularité reflétant l'homogénéité des masses des chaînes polymères (Ip). En ce qui concerne la composition molaire en monomères du polymère synthétisé, elle est obtenue par R.M.N. 1H. - Mn= 56 200 g.moli - Ip = 1,22 - 78,4 % d'unités NAM et 21,6 % d'unités NAS - soit 383 unités par chaîne polymère, parmi lesquelles 84 sont réactives (NAS) b) Réaction de couplage du fluorophore sur le copolymère obtenu par le procédé RAFT, suivi d'une étape de masquage Le fluorophore Lucifer Yellow Cadaverine, (N - (5- aminopenthyl)- 4- amino-3,6-disulfo-1, 8-naphtalimide, sel dipotassique) (LY, vendu par Molecular Probes, référence A-1340) est utilisé tel quel. La 4-(2-aminoethyl)morpholine (vendu par ALDRICH, référence A5,500-4) est utilisée telle quelle. Le dimethylformamide (solvant) (vendu par MERCK, référence 822275) est séché sur CaH2 et distillé avant utilisation. Mode opératoire Le polymère poly(NAM-st-NAS) obtenu au paragraphe a) et le fluorophore LY, sont introduits avec le solvant, dans un ballon en verre. Le mélange réactionnel mis sous argon, est porté à 45 C et laissé sous agitation à l'abri de la lumière pendant 96h. La température est diminuée jusqu'à 30 C et la 4-(2- aminoéthyl)morpholine est introduite dans le milieu réactionnel. Pour s'assurer d'un masquage complet, le mélange réactionnel est laissé pendant 4 jours sous argon, à l'abri de la lumière. Le polymère obtenu, nommé poly(NAM-LY) est précipité dans l'éther à partir d'une solution de dichlorométhane (plusieurs fois), récupéré par centrifugation et séché sous vide de la pompe à palettes. Conditions opératoires de la réaction de couplage du fluorophore et masquage du poly(NAM-st-NAS) : - masse de polymère = 0,03 g - masse de LY = 0,0174 g - volume de 4-(2-aminoéthyl)morpholine = 22 L (excès: 20 eq/NAS) - volume de solvant = 4 mL - Température: couplage = 45 C et masquage = 30 C, réaction sous argon et à l'abri de la lumière. Conditions d'analyses par Spectroscopie d'Absorption et de Fluorescence La caractérisation du polymère obtenu est réalisée par absorption UV-Vis avec un spectromètre JASCO V-560, et par fluorescence à l'état stationnaire avec un fluorimètre SPEX Fluorolog F112A (largeur de bande de 4,5 nm pour le monochromateur d'excitation et de 2,5 nm pour le monochromateur d'émission)). Les durées de vie sont obtenues par fluorescence résolue en temps par la technique du comptage mono- photonique avec excitation laser. Cuvettes en Quartz (1= 1cm ou 1 = 0,1cm, selon la concentration, de façon à obtenir une densité optique inférieure à 1). Les solutions sont analysées en tampon phosphate (50 mM; pH = 7,5). Caractéristiques du fluorophore LY en solution aqueuse (tampon phosphate pH = 7,5, 50mM) Maximum d'absorption = 430 nm et maximum d'émission = 531 nm E(430nm) = 11580 M Durée de vie de fluorescence: 6,05 ns (,ex = 290 nm; ,em = 525 nm) LY ne forme pas d'auto-association en solution diluée jusqu'à 10-3 mol/L Rendement quantique de LY = 0,61 Caractéristiques du polymère poly(NAM-LY) fluorescent en solution aqueuse Les maxima d'absorption et d'émission du fluorophore LY ne sont pas modifiés par le couplage de molécules LY sur le polymère poly(NAM-st-NAS). La quantité exacte de LY fixés au polymère est déterminée par RMN et confirmée par comparaison des spectres d'absorption et d'émission de fluorescence du polymère fluorescent et du LY libre: 36 molécules de fluorophore sont fixées par chaîne, ce qui correspond à un rendement de couplage de 58% et à 1,56 Kg/mol de polymère par fluorophore. Le rendement quantique de fluorescence de LY (4v libre) est déterminé en utilisant une solution de Rhodamine 101 dans l'éthanol (OF rhodamine libre = 0,92) comme étalon. Le rendement quantique de LY libre est 0,61 (4TFLY libre) et le rendement quantique de LY couplé sur le polymère est 0,48 (4TFLY immobilisé). Le rendement quantique relatif des fluorophores LY immobilisés sur le polymère est donc de 0,79. Le facteur d'amplification de fluorescence du polymère fluorescent poly[NAM- LY]est déterminé par la formule suivante: Facteur d'amplification de fluorescence = nombre de LY/chaîne x (4TFLY immobilisé) / (4TFLY libre) Il résulte que le polymère fluorescent obtenu présente une amplification de fluorescence de 28 par comparaison avec un fluorophore libre en solution aqueuse. Si l'on rapporte cette valeur à la masse molaire du polymère qui est de 56,2 Kg/mol, on obtient un facteur d'amplification de la fluorescence de 0,5 par Kg/mol de polymère. c) Réaction du copolymère fluorescent avec un ligand biologique Un dérivé de biotine portant un bras espaceur terminé par une fonctio n maléïmide: EZ-Link PEO-Maleimide Activated Biotin (vendu par Pierce; référence 21901) , est utilisé tel quel. Mode opératoire: Le polymère poly(NAM-LY) synthétisé comme décrit au paragraphe a) et b) et le ligand biologique (PEO-Maleimide Activated Biotin), sont introduits avec le solvant, dans un ballon. Le mélange réactionnel mis sous argon est laissé sous agitation, à une température de 30 C et à l'abri de la lumière pendant 5 jours. Le polymère obtenu, nommé poly(NAM-LY-B), est purifié par dialyse. Conditions opératoires de la réaction du ligand biologique avec le poly(NAM-LY) - [polymère] = 1,786 x 10-4 mol.L-1 - [PEO-Maleimide Activated Biotin] = 8.953 x 10-3 mol.L l (en excès, 50eq) - solvant: Tampon phosphate, 10mM, pH = 7 - volume de solvant = 1,7 mL - Température: 30 C, réaction sous argon et à l'abri de la lumière. Confirmation du couplage du ligand biologique au polymère: Le poly(NAM-LYB) purifié est mélangé avec un Latex Avidine-polystyrène (vendu par ESTAPOR, référence 1080-06) dans un tampon PBS-Tween 1 % contenant de l'albumine à 0,1 g.L 1. Le mélange réactionnel est laissé pendant 4 h à 37 C. Après centrifugation (4 000 rpm) et six lavages avec le tampon, le latex est analysé par fluorescence. L'émission de fluorescence à 530nm est comparée avec la fluorescence d'une solution du polymère fluorescent poly(NAM-LY) (dans les mêmes conditions opératoires). Cette comparaison permet de déterminer la proportion de chaînes polymères portant une biotine à leur extrémité, à savoir 15%. d) Essai de résistance du poly(NAM-LY) à la photodégradation Le conjugué R-Phycoérythrine Streptavidine (RPE, vendu par JACKSON ImmunoResearch Laboratories, INC., reference: 016-110-084) maximum d'absorption: 490nm - maximum d'émission: 578nm - est utilisé. Mode opératoire La variation de l'émission de fluorescence (,ex = 430 nm; ,em = 525 nm) en fonction de la durée d'irradiation du poly(NAM-LY) (3,1x 10-8 moles de chaînes.L-') en tampon phosphate (50mM, pH = 7,5) est comparée avec l'émission de fluorescence (,ex = 490 nm; ,em = 578 nm) du RPE (3,1 x 10-8 mon) dans le même solvant. Les solutions de RPE et de poly(NAM-LY) sont préparées dans les mêmes conditions. Pendant les 2 premières heures, l'émission de fluorescence du polymère ne varie pas, au contraire de ce qui est observé pour le RPE qui voit son émission diminuer de 30 %. Après 24h d'irradiation, l'émission du poly(NAM-LY) a diminué de 14 % pendant que celle du RPE a diminué de 56 %. En conclusion, comme le montre la Figure unique, le polymère fluorescent obtenu (poly(NAM-LY) sur la Figure unique) est beaucoup plus résistant à la photodégradation que le R-phycoerythrine-streptavidine (RPE). e) Essai de sensibilité du fluorophore LY au pH Le conjugué BiotineFluorescefne (B-F, vendu par SIGMA, référence: B 8889 ou MOLECULAR PROBES, référence: B-1370) est utilisé tel quel. Le conjugué Biotine-Lucifer Yellow (B-LY) est synthétisé par réaction du EZ-link NHS-PEO4-Biotine (vendu par PIERCE, référence 21330) et du Lucifer Yellow Cadaverine (lmol NHS:1,1 mol LY), dans les mêmes conditions opératoires que celles de la réaction de couplage du fluorophore sur le poly(NAM-st-NAS) décrites précédemment au paragraphe b) . Mode opératoire Les solutions de RF et B-LY en tampon phosphate (50mM à différents pH) sont préparées (pH = 4 à10) et à la même densité optique (0,15). Les spectres d'émission et excitation de fluorescence de B-LY (, ex = 430 nm; ,em = 530 nm) sont comparés avec les spectres de RF (,ex = 494 nm; ,em = 518 nm), en fonction du pH de la solution analysée. La Biotine-Fluorescéïne est très sensible au pH. Le maximum de fluorescence se déplace un peu vers le bleu et l'intensité de fluorescence du fluorophore diminue beaucoup pour pH < 7. Un changement du maximum de fluorescence de la fluorescéïne est aussi observé. Au contraire, le spectre de fluorescence et l'intensité de la Biotine-Lucifer Yellow ne change pas entre pH=4 et 10. 2887892 46
L'invention a pour objet des polymères fluorescents solubles en solution aqueuse, porteurs d'au moins 5 fluorophores répartis sur le polymère, qui présentent les propriétés suivantes :- les fluorophores sont hydrosolubles,- les fluorophores ne forment pas d'auto-association dans l'eau, jusqu'à une concentration de 10 mol/l, de préférence jusqu'à une concentration de 10 mol/l,- les fluorophores libres en solution aqueuse présentent un coefficient d'extinction molaire supérieur à 1000 M.cm, de préférence supérieur à 5000 M.cm,- les fluorophores libres en solution aqueuse présentent un rendement quantique supérieur à 0,3, de préférence supérieur à 0,6,lesdits polymère présentant un facteur d'amplification de fluorescence supérieur ou égal à 0,35 par Kg/mol de polymère, de préférence supérieur à 0,45 par Kg/mol de polymère.
1 - Polymère fluorescent soluble en solution aqueuse porteur d'au moins 5 fluorophores répartis sur le polymère, qui présentent les propriétés suivantes: - les fluorophores sont hydrosolubles, - les fluorophores ne forment pas d'auto-association dans l'eau, jusqu'à une concentration de 10-4 mol/1, de préférence jusqu'à une concentration de 10-3 mol/1, - les fluorophores libres en solution aqueuse présentent un coefficient d'extinction molaire supérieur à 1000 M l.cm 1, de préférence supérieur à 5000 M i.cm i, - les fluorophores libres en solution aqueuse présentent un rendement quantique supérieur à 0,3, de préférence supérieur à 0,6, ledit polymère présentant un facteur d'amplification de fluorescence supérieur ou égal à 0,35 par Kg/mol de polymère, de préférence supérieur à 0,45 par Kg/mol de polymère. 2 - Polymère selon la précédente, caractérisé en ce que les fluorophores comportent ou sont liés par l'intermédiaire d'un bras espaceur, comportant au moins un enchaînement CH2-CH2- situé entre la partie fluorescente du fluorophore et le polymère. 3 - Polymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les fluorophores comprennent au moins un groupe polaire ou ionisable en solution aqueuse. 4 - Polymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est obtenu en utilisant un procédé de polymérisation radicalaire contrôlée ou de polymérisation ionique vivante. - Polymère selon la 4, caractérisé en ce qu'il est obtenu en utilisant un procédé de polymérisation radicalaire contrôlée basé sur un transfert réversible de chaînes par addition/fragmentation (RAFT). 6 - Polymère selon la 5, caractérisé en ce qu'il présente un indice de polymolécularité inférieur à 1,5, de préférence inférieur à 1,3. 7 - Polymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il présente moins de 2,4 Kg/mol, de préférence moins de 2 Kg/mol de polymère par fluorophore. 8 - Polymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les fluorophores répartis sur le polymère présentent un rendement quantique relatif de fluorescence au moins égal à 0,7, de préférence au moins égal à 0,75. 9 - Polymère selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les fluorophores sont tous identiques. - Polymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les fluorophores sont choisis parmi: le N-(5-aminopentyl)-4-amino-3,6disulfo-1,8- naphthalimide, le 3,6- diamino-9- (2- méthoxycarbonyl) phényle, le 9-(2,4-disulfophényl)-2,3,6,7,12,13,16,17-octahydro-1H,5H,11H, 15H xanthéno[2,3,4- ij:5,6,7-i'j ' ]diquinolizin- 18- ium, le 9-(2,4disulfophényl)-3,6-bis(éthylamino)- 2,7-diméthyl xanthylium, le 3,6-bis (diéthylamino)- 9- (2,4- disulfophényl)- xanthylium et leur dérivés. 11 - Polymère selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les fluorophores sont la N-(5- aminopentyl) - 4-amino- 3,6- disulfo1,8- naphthalimide. 12 - Polymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les fluorophores sont insensibles aux variations de pH. 13 - Polymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les fluorophores sont photostables. 14 - Polymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'un copolymère statistique, comportant au moins deux entités distinctes répétées, une entité porteuse du fluorophore et au moins une autre entité hydrophile. - Polymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte, à l'une de ses extrémités, un composé d'intérêt lié de façon covalente. 16 - Polymère selon la 15, caractérisé en ce le composé d'intérêt est lié au polymère à l'extrémité co, par une fonction thioéther. 17 - Polymère selon la 15, caractérisé en ce que le composé d'intérêt est lié au polymère à son extrémité a, par une fonction amide. 18 - Polymère selon l'une des 15 à 17, caractérisé en ce que le composé d'intérêt est choisi parmi les ligands biologiques, les mono- ou disaccharides, les lipides, les colorants, les molécules fluorescentes, les chaînes polymères, les supports solides. 19 - Polymère selon la 18, caractérisé en ce que le composé d'intérêt est un ligand biologique choisi parmi les polynucléotides, les antigènes, les anticorps, les polypeptides, les protéines, les haptènes, la biotine. 20 - Procédé de préparation de polymères fluorescents solubles en solution aqueuse et qui présentent un facteur d'amplification de la fluorescence supérieur ou égal à 0,35 par Kg/mol de polymère, de préférence supérieur à 0,45 par Kg/mol de polymère comportant les étapes suivantes: É une étape de polymérisation par homopolymérisation ou copolymérisation réalisée avec un monomère fonctionnalisé porteur d'une fonction réactive X1, éventuellement sous forme protégée, de façon à obtenir un polymère porteur d'au moins 5 fonctions réactives X1, éventuellement sous forme protégée, réparties sur ledit polymère, É une étape de couplage d'au moins 5 fluorophores sur au moins une partie des fonctions réactives X1, après déprotection desdites fonctions réactives si nécessaire, lesdits fluorophores présentant les caractéristiques suivantes: - les fluorophores sont hydrosolubles, - les fluorophores ne forment pas d'auto-association dans l'eau, jusqu'à une concentration de 10-4 mol/1, de préférence jusqu'à une concentration de 10-3 mol/1, - les fluorophores libres en solution aqueuse présentent un coefficient d'extinction molaire supérieur à 1000 M-'.cm i, de préférence supérieur à 5000 M-1.cm i, - les fluorophores libres en solution aqueuse présentent un rendement quantique supérieur à 0,3, de préférence supérieur à 0,6. 21 - Procédé selon la 20, caractérisé en ce que l'étape de polymérisation est réalisée par copolymérisation statistique entre un monomère porteur d'une fonction réactive X1, éventuellement sous forme protégée, et un monomère hydrophile, à l'exception des monomères saccharidiques hydrophiles non protégés, ou bien avec un monomère qui, après traitement, peut conduire à une entité hydrophile. 22 - Procédé selon la 21, caractérisé en ce que l'on utilise un monomère porteur d'une fonction réactive X1, avantageusement choisi parmi les monomères fonctionnels suivants: le N- acryloxysuccinimide, le N- méthacryloxysuccinimide, le méthacrylate de 2- hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-aminoéthyle, l' acrylate de 2- hydroxyéthyle, l' acrylate de 2- aminoéthyle, l'anhydride maléïque et, de préférence, parmi le N- acryloxysuccinimide, le N-méthacryloxysuccinimide, l'anhydride maléïque, et plus particulièrement le N- acryloxysuccinimide (NAS). 23 - Procédé selon la 20, caractérisé en ce que l'étape de polymérisation est réalisée par homopolymérisation d'un monomère porteur d'une fonction réactive X1. 24 - Procédé selon la 23, caractérisé en ce que le monomère est choisi parmi le N- acryloxysuccinimide, le N-méthacryloxysuccinimide, le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-aminoéthyle, 1'acrylate de 2-hydroxyéthyle, l' acrylate de 2- aminoéthyle, l'anhydride maléïque et, de préférence, parmi le N-acryloxysuccinimide, le Nméthacryloxysuccinimide, l'anhydride maléïque, et plus particulièrement le N- acryloxysuccinimide (NAS). - Procédé selon l'une des 20 à 24, caractérisé en ce qu'après l'étape de couplage des fluorophores, on réalise, de façon avantageuse, un traitement des fonctions X1 restantes sur le polymère, soit par désactivation, soit par couplage avec des molécules hydrosolubles non fluorescentes. 26 - Procédé selon l'une des 20 à 22 ou 25 caractérisé en ce que l'étape de polymérisation est réalisée par copolymérisation statistique entre un monomère porteur d'une fonction réactive X1, éventuellement sous forme protégée, et un monomère hydrophile. 27 - Procédé selon la 26, caractérisé en ce que le monomère hydrophile est choisi parmi les dérivés hydrophiles d'acrylate, de méthacrylate, d'acrylamide, de méthacrylamide, de N-vinylpyrrolidone et, de préférence, parmi: la N-vinylpyrrolidone, le N,N-diméthylacrylamide et la N-acryloylmorpholine. 28 - Procédé selon la 20, caractérisé en ce que l'étape de polymérisation est réalisée par homopolymérisation d'un monomère porteur d'une fonction réactive X1 sous forme protégée, ladite fonction étant déprotégée avant couplage des fluorophores. 29 - Procédé selon la 28, caractérisé en ce que le monomère porteur d'une fonction réactive Xl sous forme protégée est choisi parmi les dérivés d'un sucre, de préférence, le 1,2:3,4-di-Oisopropylidène-6-0-(2-vinyloxyethyl)-a-D-galactopyrano se, le 6-Oacryloyl-1,2:3,4-di-O-isopropylidène-a-D-galactopyranose, le 6-Oacryloylamino-6-désoxy-1,2:3,4-di O-isopropylidène-a-D- galactopyrano se et le 6- 0- (8- acryloylamino- 3,6- dioxaoctyl)- 1,2:3,4-di Oisopropylidène-a-D- galactopyrano se. - Procédé de préparation de polymères fluorescents solubles en solution aqueuse et qui présentent un facteur d'amplification de la fluorescence supérieur ou égal à 0,35 par Kg/mol de polymère, de préférence supérieur à 0,45 par Kg/mol de polymère mettant en oeuvre une étape de polymérisation par copolymérisation d'un monomère fonctionnalisé porteur d'un fluorophore, avec un monomère hydrophile, ou bien un monomère, qui après traitement, peut conduire à une entité hydrophile, lesdits fluorophores présentant les caractéristiques suivantes: - les fluorophores sont hydrosolubles, - les fluorophores ne forment pas d'auto- association dans l'eau, jusqu'à une concentration de 10-4 mol/1, de préférence jusqu'à une concentration de 10-3 mol/1, - les fluorophores libres en solution aqueuse présentent un coefficient d'extinction molaire supérieur à 1000 M-'.cm i, de préférence supérieur à 5000 M-1.cm i, - les fluorophores libres en solution aqueuse présentent un rendement quantique supérieur à 0,3, de préférence supérieur à 0,6. 31 - Procédé selon la 30, caractérisé en ce que le monomère fonctionnalisé porteur d'un fluorophore est obtenu par couplage d'un fluorophore, éventuellement par l'intermédiaire d'un bras espaceur, sur un monomère fonctionnalisé porteur d'une fonction réactive X1. 32 - Procédé selon la 31, caractérisé en ce que le monomère porteur d'une fonction réactive X1 est choisi parmi les monomères fonctionnels suivants: le N-acryloxysuccinimide, le Nméthacryloxysuccinimide, le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-aminoéthyle, 1'acrylate de 2-hydroxyéthyle, l' acrylate de 2- aminoéthyle, l'anhydride maléïque et, de préférence, parmi le Nacryloxysuccinimide, le N-méthacryloxysuccinimide, l'anhydride maléïque, et plus particulièrement le N- acryloxysuccinimide (NAS). 33 - Procédé selon la 31, caractérisé en ce que le monomère porteur d'une fonction réactive X1 est choisi parmi les dérivés d'un sucre, de préférence, le 6- 0- (2-vinyloxyethyl)-a-D-galactopyranose, le 6-O-acryloyl-a-D-galactopyranose, le 6-O-acryloylamino-6-désoxy -a-Dgalactopyranose et le 6-0- (8- acryloylamino- 3,6- dioxaoctyl)- a-D-g alactopyrano se. 34 - Procédé selon l'une des 30 à 33, caractérisé en ce que l'étape de polymérisation est réalisée par copolymérisation statistique entre un monomère porteur d'un fluorophore et un monomère hydrophile Procédé selon la 34, caractérisé en ce que le monomère hydrophile est choisi parmi les dérivés hydrophiles d'acrylate, de méthacrylate, d'acrylamide, de méthacrylamide, de N-vinylpyrrolidone, les dérivés hydrophiles de monomères saccharidiques et, de préférence, parmi: la N-vinylpyrrolidone, le N,N-diméthylacrylamide et la Nacryloylmorpholine. 36 - Procédé selon l'une des 20 à 29 ou 31 à 35, caractérisé en ce que la fonction réactive X1 est choisie parmi les fonctions hydroxy, amine, aldéhyde, anhydride, acide carboxylique activé sous forme d'ester activé. 37 - Procédé selon la 36, caractérisé en ce que la fonction réactive Xl est une fonction acide carboxylique activé sous forme d'ester de N-hydroxysuccinimide. 38 - Procédé selon l'une des 20 à 37, caractérisé en ce que le couplage des fluorophores est réalisé de façon à ce que la partie fluorescente des fluorophores soit éloignée du polymère par un bras espaceur comportant au moins un enchaînement -CH2-CH2-. 39 - Procédé selon la 38, caractérisé en que les fluorophores comportent un bras espaceur, comportant au moins un enchaînement CH2-CH2- situé entre la partie fluorescente du fluorophore et le polymère. - Procédé selon l'une des 20 à 39, caractérisé en que les fluorophores comprennent au moins un groupe polaire ou ionisable en solution aqueuse. 41 - Procédé selon l'une des 20 à 40, caractérisé en que l'étape de polymérisation est réalisée par polymérisation radicalaire contrôlée ou polymérisation ionique vivante. 42 - Procédé selon la 41, caractérisé en que l'étape de polymérisation est réalisée par un procédé de polymérisation radicalaire contrôlée basé sur un transfert réversible de chaînes par addition/fragmentation (RAFT). 43 - Procédé selon l'une des 20 à 42, caractérisé en ce que la quantité de fluorophore est ajustée, de façon à obtenir, moins de 2,4 Kg/mol, de préférence moins de 2 Kg/mol de polymère par fluorophore. 44 - Procédé selon l'une des 20 à 43, caractérisé en ce que les fluorophores répartis sur le polymère présentent un rendement quantique relatif de fluorescence au moins égal à 0,7, de préférence au moins égal à 0,75. - Procédé selon l'une des 20 à 44, caractérisé en ce que les fluorophores sont tous identiques. 46 - Procédé selon l'une des 20 à 45, caractérisé en ce que les fluorophores sont choisis parmi: le N-(5-aminopentyl)-4-amino-3,6disulfo-1,8-naphthalimide, le 3,6- diamino-9- (2- méthoxycarbonyl)phényle, le 9-(2,4-disulfophényl)-2,3,6,7,12,13,16,17-octahydro-1H,5H,11H,15H xanthéno[2,3,4- ij:5,6,7-i'j ' ]diquinolizin- 18- ium, le 9-(2,4disulfophényl)-3,6-bis(éthylamino)- 2,7-diméthyl xanthylium, le 3,6-bis (diéthylamino)- 9- (2,4- disulfophényl)- xanthylium et leur dérivés. 47 - Procédé selon la 46, caractérisé en ce que les fluorophores sont tous identiques et sont le N-(5-aminopentyl)-4-amino-3, 6-disulfo-1,8- naphthalimide. 48 - Procédé selon l'une des 20 à 47, caractérisé en ce qu'un composé d'intérêt, tel qu'un ligand biologique, est couplé de façon covalente à une fonction réactive E, présente en bout de chaîne du polymère fluorescent obtenu. 49 - Procédé selon la 48, caractérisé en ce que l'étape de polymérisation est réalisée par polymérisation RAFT et en ce que le composé d'intérêt est couplé, à l'extrémité co du polymère, pour former une fonction thioether. - Procédé selon l'une des 48 ou 49, caractérisé en ce que le composé d'intérêt est un ligand biologique choisi parmi les polynucléotides, les antigènes, les anticorps, les polypeptides, les protéines, les haptènes, la biotine. 51 - Procédé selon l'une des 20 à 50, caractérisé en ce que les fluorophores sont insensibles aux variations de pH. 52 - Procédé selon l'une des 20 à 51, caractérisé en ce que les fluorophores sont photostables. 53 - Polymères susceptibles d'être obtenus selon un procédé tel que défini à l'une quelconque des 20 à 52.
C
C09,C07,C08,C12
C09K,C07K,C08F,C09B,C12N
C09K 11,C07K 17,C08F 2,C08F 8,C08F 22,C09B 69,C12N 11
C09K 11/06,C07K 17/08,C07K 17/10,C08F 2/38,C08F 8/00,C08F 22/40,C09B 69/10,C12N 11/06
FR2897775
A1
BIOMATERIAU, IMPLANT INJECTABLE LE COMPRENANT, SON PROCEDE DE PREPARATION ET SES UTILISATIONS
20,070,831
La présente invention concerne le domaine des biomatériaux implantables dans le corps humain ou animal. Plus particulièrement, la présente invention concerne un biomatériau implantable, à base de chitine et/ou de chitosan. Ce biomatériau se trouve sous forme de gel à particules contenant des particules en différentes proportions et pourra être injecté, notamment par voie sous-cutanée ou intradermique, pour former un implant. Cet implant présente l'intérêt d'être bio-résorbable. Différents implants injectables sont déjà connus de l'homme du métier. Par exemple, il existe des gels de silicone (ou huile de silicone) mais ces gels présentent l'inconvénient de ne pas être biodégradables. D'autre part, la silicone est fréquemment la cause d'inflammations chroniques, de formation de granulomes, et même de réactions allergiques tardives. Des suspensions de collagène ont été très largement utilisées dans les dix dernières années. Toutefois, le collagène est généralement d'origine bovine, ce qui n'est pas souhaitable du point de vue de la sécurité sanitaire et des autorités réglementaires. Il a été également tenté de réimplanter des cellules graisseuses prélevées sur le patient lui-même : l'idée était certes intéressante, mais l'expérience clinique a montré l'échec de la réimplantation des cellules graisseuses, qui sont absorbées et disparaissent en quelques semaines. D'autres implants, comprenant des microsphères de polyméthylméthacrylate (PMMA) de diamètre 20 à 40 pm en suspension dans une solution de gélatine ou dans une solution de collagène, ont été utilisés. Toutefois, le PMMA n'est pas biodégradable et le vecteur reste une solution d'origine bovine. EP 0 969 883 décrit un gel implantable constitué notamment de microsphères de L-PLA (acide polylactique) de diamètre 20 à 40 pm en suspension dans un gel de carboxyméthylcellulose (CMC). Ce gel est injectable et peut être conditionné dans une seringue stérile. Ce produit montre une bonne efficacité, mais présente l'inconvénient d'avoir parfois une mauvaise seringabilité (bouchage des aiguilles très fines utilisées) et une biodégradabilité trop lente pour certaines applications. Les particules ont tendance à s'agglomérer dans le conditionnement, notamment la seringue, rendant les injections difficiles, et les résultats inconstants : en effet, il peut être constaté sur le patient dans la zone d'injection un manque d'homogénéité de la répartition des particules. Le résultat esthétique attendu n'est alors pas obtenu, et l'on constate l'existence de zones surchargées en particules, parfois contiguës à des zones dépourvues de particules. La résorbabilité très longue du PLA (à haut poids moléculaire), de plusieurs années, peut par ailleurs entraîner des réactions inflammatoires à plus ou moins long terme. Au sens de la présente invention, on entend par seringabilité, la facilité d'injection du biomatériau, la seringabilité dépendant notamment de la viscosité dudit biomatériau, de la taille des particules et du diamètre de l'aiguille. Il existe donc un réel besoin de nouveaux biomatériaux, qui ne présentent pas les inconvénients de l'art antérieur, et notamment de biomatériaux qui soient utiles comme matériaux de comblement immédiat, susceptibles de générer une fibrose, et également capables de se résorber, afin d'éviter des réactions inflammatoires ou de rejet à long terme. Les inventeurs ont trouvé qu'un biomatériau comprenant un gel à particules injectable de chitine ou de chitosan, biorésorbable, dans lequel sont en suspension des particules résorbables, lesdites particules comprenant de la chitine et/ou du chitosan satisfaisait à ce besoin. Le gel à particules selon l'invention, de par le volume injecté, produit un effet de comblement immédiat. Par ailleurs, on a pu observer qu'il est inutile d'injecter une forte dose de gel à particules en une seule fois, l'augmentation du derme n'étant pas une fonction de la quantité injectée. Il est même plutôt préférable de procéder à plusieurs injections séparées par des intervalles, par exemple de deux mois. Dans ce cas, les particules ont le temps de se résorber quasi complètement et le derme est prêt à recevoir un nouvel implant. Le phénomène de fibrose est généré principalement par la présence de particules dans le gel à particules. En effet, ces particules sont perçues par l'organisme comme des corps étrangers, et l'organisme répond à cette agression par une hyperplasie des tissus conjonctifs avec prolifération des fibroblastes élaborant du collagène (néocollagénose). On a pu également observer que la réaction de fibrose induite par la mise en place du corps étranger est d'environ 15 jours à 3 semaines. Ce phénomène de fibrose a pour objectif de créer un néo-tissu de comblement qui remplacera le gel à particules destiné à se résorber au cours du temps. Il est ainsi souhaitable que les particules, qui sont les facteurs inducteurs de la fibrose, se résorbent quand elles ne remplissent plus leur fonction d'induction de la fibrose, de préférence dans un laps de temps de 1 mois à 4 mois. Ainsi, le biomatériau selon l'invention, notamment de par la nature du gel et des particules, permet d'apporter une solution modulable en terme de temps de biodégradation et de résorption du produit, et de remédier aux inconvénients des produits connus. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le gel à particules injectable contient 1 % à 12 % de chitosan, et de préférence 5 % à 10% de chitosan, ledit chitosan ayant un degré de déacétylation compris entre 30 et 70 %, de préférence 40 à 60 %, et très préférentiellement environ 50 %. Très préférentiellement, le gel à particules consiste en un glutamate de succino-chitosan. Suivant un premier mode de réalisation, le chitosan utilisé pour la fabrication du gel à particules est soit d'origine animale, soit d'origine végétale. L'utilisation d'un chitosan d'origine animale et plus particulièrement de crustacés (carapaces de crevettes) ou de calmars présente un intérêt économique. L'utilisation d'un produit d'origine végétale et plus particulièrement fongique est généralement plus prisée des consommateurs. Le gel à particules selon l'invention contient des particules. Suivant un mode de réalisation particulier de l'invention, les particules comprennent de la chitine et/ou du chitosan qui sont soit d'origine animale, soit d'origine végétale. Les particules peuvent également être un mélange de chitine, chitosan. Avantageusement ces particules sont uniquement constituées de chitine, ou uniquement constituées de chitosan de degré de déacétylation compris entre 30 et 70 de préférence 40 à 60 et plus préférentiellement de 50 Notamment, on peut utiliser des particules de chitine déprotéinisée et sans endotoxines dont la biorésorbabilité est réalisée en 1 à 3 mois, ou des particules de chitosan dont la biorésorbabilité est réalisée en 1 à 4 mois. Suivant un autre mode de réalisation de l'invention, la quantité de particules dans le gel à particules est de 10 à 200 g/l. La quantité de particules est fonction de l'application finale du biomatériau et de l'effet recherché. Selon un autre mode de réalisation de l'invention les particules ont un diamètre moyen de 5 pm à 40 pm, et de préférence 10 pm à 32 pm. En effet, les particules de chitine et/ou de chitosan bio-résorbables mises en suspension dans le gel à particules doivent avoir un diamètre supérieur à 5 pm afin de ne pas être absorbées par les macrophages. Elles auront de préférence un diamètre supérieur à 10 pm. De plus, ces particules biorésorbables mises en suspension dans le gel à particules doivent avoir un diamètre inférieur à 40 pm afin de conserver au produit une bonne seringabilité à l'aide d'aiguilles de 27G, voire de 30G. Les particules injectées ne doivent par ailleurs pas risquer de créer d'amas granuleux. Par conséquent, ces particules ont de Io préférence un diamètre inférieur à 32 pm. En conséquence, pour un effet optimal, tant en matière de seringabilité qu'en matière d'efficacité in situ, des particules bio-résorbables de chitine et/ou de chitosan 15 d'un diamètre de préférence compris entre 10 pm et 32 pm sont mises en suspension dans le gel à particules. Pour obtenir une telle granulométrie, les particules de chitine et de chitosan sont obtenues à partir des cristaux de chitine ou chitosan, dont la granulométrie de départ est 20 en moyenne de 300 pm, auxquelles on fait subir une série de micronisations successives tout en évitant la cryomicronisation qui nuit parfois à l'intégrité des molécules micronisées. Puis par tamisages les particules de granulométrie trop importante et trop petite sont éliminées. 25 Selon un mode de réalisation avantageux, le biomatériau de l'invention présente un pH compatible avec une utilisation dermatologique, de préférence un pH compris entre 6,5 et 7,5, de préférence entre 6,8 et 7. 30 Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le gel à particules selon l'invention est de préférence fortement dosé en chitosan (5 à 10 contre 1,5 à 3% pour les gels traditionnels de chitosan. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les densités du gel à particules selon l'invention et des particules sont comparables, et de préférence de 0.95 à 1.20, de préférence de 1,00 à 1,10). Le maintien en suspension des particules est dû à la viscosité du gel à particules, à l'effet tensioactif naturel de la chitine et du chitosan, et d'autre part au fait que les particules sont de faible dimension et de densité sensiblement égale à celle du gel à particules. Du fait de cette homogénéité de densité, des propriétés tensioactives de la chitine et du chitosan, et de la petite taille des particules, une bonne homogénéité du gel à particules est assuree ce qui évite la formation d'agglomérats qui risqueraient de boucher les aiguilles fines. L'invention a également pour objet un procédé de préparation d'un biomatériau comprenant un gel à particules injectable biorésorbable dans lequel sont en suspension des particules résorbables comprenant de la chitine et/ou du chitosan, ledit procédé comprenant les étapes de dissoudre du chitosan ayant un degré de déacétylation compris entre 30 et 70 %, de préférence 40 à 60 %, et très préférentiellement environ 50 %, d'ajouter successivement de l'acide glutamique puis de l'acide succinique, de neutraliser, et d'ajouter sous agitation des particules comprenant de la chitine et/ou du chitosan. Lors de l'étape de neutralisation, le pH de ce gel à particules est ajusté jusqu'à une valeur comprise entre 6,5 et 7,5, de préférence entre 6,8 et 7,0 par addition d'une base telle que la soude ou la triéthanolamine. Le gel à particules obtenu n'est sensible ni au pH, ni à la température, ce qui est particulièrement intéressant, puisque le produit peut être conservé de façon stable à température ambiante. Le procédé conforme à l'invention comporte également une étape de stérilisation, par exemple une étape d'irradiation R du produit, par exemple à 15 kGy ; cette étape présente en outre l'avantage de consolider et améliorer la répartition homogène des particules dans le gel à particules. L'invention concerne également un dispositif médical comprenant ledit biomatériau. Suivant un mode particulier de réalisation du dispositif médical, ledit biomatériau est dans une seringue stérile, prête à l'emploi. Un autre objet de l'invention est une méthode de traitement réparateur à visée esthétique dans laquelle ledit biomatériau est injecté par voie sous-cutanée ou intradermique pour combler une cavité du visage ou du corps humain ou animal. Plus particulièrement, une application majeure de l'invention est le remodelage des visages de patients atteints de lipoatrophie, en particulier de patients atteints par le virus VIH. 30 La lipoatrophie est caractérisée par une fonte du tissu adipeux sous-cutané. Sur le visage, ce sont les boules graisseuses de BICHAT qui entraînent cette modification morphologique si caractéristique. Celles-ci se situent dans 20 25 la région génienne (partie médiane de la joue) et présente différents prolongements au niveau de la face qui peuvent être concernés par la fonte plus ou moins marquée du tissu graisseux. En particulier, on retrouve principalement une atteinte de son prolongement sinusien qui donne cet aspect très creusé du visage ; mais également, très souvent, un affaissement caractéristique de la région temporale. Cette atrophie s'accompagne aussi très souvent d'une fonte de tissu adipeux rétro-orbitaire, une enophtalmie qui aggrave encore la dégradation du visage. Il en résulte une image physique très dégradante par le côté maladif , voire morbide qui s'y rattache chez des patients qui, paradoxalement, ont pour la plupart un état immunitaire et virologique satisfaisant. C'est pourquoi, il arrive que des patients oublieux de l'efficacité de la trithérapie n'en perçoivent plus que les conséquences destructrices sur leur intégrité physique, et n'hésitent pas à mettre en péril leur traitement, qu'ils suivent mal ou en tous cas avec beaucoup d'appréhension et de désespoir. Un autre objet de l'invention est l'utilisation dudit biomatériau en tant qu'implant injectable en esthétique, pour le comblement des rides, ridules, dépressions cutanées, cicatrices d'acné et autres cicatrices. La quantité de particules mises en suspension dans le gel à particules de chitosan a été optimisée de 1% à 10 du gel (masse/masse), et est fonction des applications retenues et des effets recherchés , par exemple elle peut être de: 1 % de particules pour les comblements légers des rides du visage, 5 % de particules pour les utilisations en urologie et le remodelage de visages, et 10 de particules pour le remodelage de visages. Un autre objet de l'invention est une méthode de traitement esthétique dans laquelle, pour combler une cavité du visage ou du corps humain, on effectue plusieurs injections successives dudit biomatériau, notamment dans le cas des lipoatrophies, chaque injection pouvant être suivie d'un massage de la surface de la peau sous laquelle a été réalisée l'injection. Un autre objet de l'invention est l'utilisation dudit biomatériau pour le comblement des gencives. Un autre objet de l'invention est l'utilisation dudit biomatériau dans la fabrication d'un dispositif médical destiné à être implanté chez des personnes souffrant d'incontinence urinaire d'effort, pure ou associée. Ledit biomatériau est alors utilisé pour combler un déficit du sphincter urétral qui survient chez les 10 à 15% des femmes actives qui souffrent d'un syndrome d'incontinence urinaire. Ce gel à particules permet, en absence actuellement de traitement satisfaisant, d'avoir une place particulière en tant que traitement très peu invasif en comparaison aux interventions chirurgicales actuellement proposées. Cette méthode est non agressive, reproductible, sans effet secondaire, et est constituée uniquement d'une anesthésie locale suivie de l'injection du gel à particules en para-urétral au travers de la muqueuse vaginale ou audessus de l'urètre entre celui-ci et le pubis (injection de 1 à 4 cc environ). L'invention se comprendra mieux à la lecture de l'exemple détaillé qui suit, qui illustre non limitativement un mode de réalisation particulier de l'invention : - La figure 1 représente un graphe qui indique la répartition des particules de chitine fongique après micronisation en fonction de leur taille par une analyse au granulomètre laser. - La photographie 2 montre la répartition des particules pour un gel à particules de chitosan contenant 1 % de particules de chitine, après irradiation. La figure 1 est un graphe représentatif d'une analyse de répartition de particules de chitine d'origine fongique après micronisation par un granulomètre laser SYMPATEC . Les résultats de l'analyse au granulomètre laser sont résumées dans le tableau 1 suivant. Tableau 1 Distribution cumulée }lm 4/% Pm 4/% pm Q/% }lm Q/% 0,90 6,01 3,70 41,25 15,00 88,51 61,00 100,00 1,10 8,76 4,30 47,76 18,00 91,49 73,00 100,00 1,30 11,46 5,00 54,56 21,00 93,69 87,00 100,00 1,50 14,10 6,00 62,60 25,00 95,88 103,00 100,00 1,80 18,00 7,50 71,48 30,00 97,78 123,00 100,00 2,20 23,11 9,00 77,35 36,00 99,10 147,00 100,00 2,60 28,12 10,50 81,35 43,00 99,71 175,00 100,00 3,10 34,23 12,50 85,13 51,00 99,92 d10 = 1,19 pm, d16 = 1,65 pm, d50 = 4,53 pm, d84 = 11,9 pm, d90 = 16,5 pm, d99 = 35,56 pm (d10 = 1,19 pm signifie que 10% des particules ont une taille inférieure à 1,19 pm.) La figure 1 montre d'une part que les particules sont restées en suspension dans le gel, d'autre part que cette répartition est homogène et enfin que ces particules ne se sont pas agglomérées. La photographie 2, réalisée à l'aide d'un microscope optique OLYMPUS , du gel à particules de chitosan selon l'invention confirme que les particules sont réparties de façon homogène dans le gel, et restent en suspension naturellement, du fait des propriétés tensioactives du chitosan, sans qu'il soit nécessaire d'ajouter des tensioactifs supplémentaires. EXEMPLES EXEMPLE 1 100g de chitosan de degré de déacétylation de 50% et de très haute viscosité (1000 à 1300 centipoises dans une solution acétique à 1%) sont dissous dans de l'eau purifiée. A cette solution est ajoutée une quantité identique d'acide glutamique à température normale, ce qui permet d'obtenir après 10 à 15 minutes du glutamate de chitosan. Une quantité identique d'acide succinique ou d'anhydride succinique est ensuite ajoutée au milieu réactionnel, ce qui permet d'obtenir un gel sous la forme de glutamate de succino- chitosan. Le pH de ce gel est ajusté jusqu'à une valeur comprise entre 6,8 et 7,0 par addition d'une base telle la triéthanolamine ou la soude. Le gel est ensuite filtré à 160 pm afin d'éliminer d'éventuelles particules indésirables. Le gel obtenu n'est sensible ni au pH, ni à la température, ce qui est particulièrement intéressant, puisque le produit peut être conservé de façon stable à température ambiante. Sous agitation, des particules de chitine d'origine fongique sont ajoutées et mises en suspension dans le gel, ce qui permet d'obtenir le biomatériau de l'invention. Le biomatériau obtenu est soumis à une irradiation (3 à 15 kGy afin d'avoir une suspension stérile, ce qui permet d'améliorer et de consolider la répartition homogène des particules de chitine dans le gel à particules de chitosan. La quantité de particules de chitine de granulométrie inférieure à 32 pm mises en suspension dans le gel à particules de chitosan est de 1 %. Un tel biomatériau est particulièrement efficace pour les comblements légers des rides du visage. EXEMPLE 2 : On procède comme dans l'exemple 1 en remplaçant les particules de chitine fongique par des particules de chitine provenant de carapaces de crevettes et ayant une granulométrie inférieure à 32 pm et en mettant en suspension une quantité de ces particules de 5%. Le gel à particules obtenu est stable et homogène
La présente invention concerne un biomatériau comprenant un gel injectable de chitosan biorésorbable dans lequel sont en suspension des particules résorbables qui comprennent de la chitine et/ou du chitosan, un procédé de préparation du biomatériau comprenant les étapes de dissoudre du chitosan ayant un degré de déacétylation compris entre 30 et 70 %, ajouter successivement de l'acide glutamique puis de l'acide succinique, neutraliser, et ajouter sous agitation des particules comprenant de la chitine et/ou du chitosan, et son emploi en vue de son injection pour combler des cavités du visage et du corps humain ou animal.
1. Biomatériau comprenant un gel à particules injectable biorésorbable dans lequel sont en suspension des particules résorbables, lesdites particules comprenant de la chitine et/ou du chitosan. 2. Biomatériau selon la 1 caractérisé en ce que le gel à particules contient 1 % à 12 % de chitosan, et de préférence 5 % à 10% de chitosan, ledit chitosan ayant un degré de déacétylation compris entre 30 et 70 %, de préférence 40 à 60 %, très préférentiellement environ 50 %. 3. Biomatériau selon l'une quelconque des 1 et 2 caractérisé en ce que ledit chitosan ou ladite chitine est soit d'origine animale, soit d'origine végétale. 4. Biomatériau selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que la quantité de particules dans le gel à particules est de 10 à 200 g/l. 5. Biomatériau selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que les particules ont un diamètre moyen de 5 pm à 40 pm, et de préférence 10 pm à 32 pm. 6. Procédé de préparation d'un biomatériau comprenant un gel à particules injectable biorésorbable dans lequel sont en suspension des particules résorbables, lesdites particules comprenant de la chitine et/ou du chitosan, ledit procédé comprenant les étapes de dissoudre du chitosan ayant un degré de déacétylation compris entre 30 et 70 %, de préférence 40 à 60 %, très préférentiellement environ 50 %, ajouter successivement de l'acide glutamiquepuis de l'acide succinique, neutraliser, ajouter sous agitation des particules comprenant de la chitine et/ou du chitosan, et stériliser. 7. Dispositif médical comprenant un biomatériau tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 5. 8. Dispositif médical selon la 7, dans lequel le biomatériau est dans une seringue stérile, prête à l'emploi. 9. Méthode de traitement esthétique dans laquelle le biomatériau tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 5 est injecté par voie sous-cutanée ou intradermique pour combler une cavité du visage ou du corps humain ou animal. 10. Utilisation du biomatériau tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 5 en tant qu'implant injectable en esthétique, pour le comblement des rides, ridules, dépressions cutanées, cicatrices d'acné et autres cicatrices. 11. Méthode de traitement réparateur à visée esthétique dans laquelle, pour combler une cavité du visage ou du corps humain, on effectue plusieurs injections successives de biomatériau selon l'une des 1 à 5, notamment dans le cas des lipoatrophies. 12. Utilisation du biomatériau tel que défini dans 25 l'une quelconque des 1 à 5 pour le comblement des gencives. 13. Utilisation du biomatériau tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 5 dans la fabrication d'un dispositif médical destiné à être implanté chez des 30 personnes souffrant d'incontinence urinaire d'effort, pure ou associée.
A
A61
A61K
A61K 8
A61K 8/02,A61K 8/73
FR2891621
A3
DISPOSITIF DE DETERMINATION DU NIVEAU DE REMPLISSAGE D'UN RESERVOIR, NOTAMMENT DE CARBURANT POUR VEHICULE AUTOMOBILE, ET VEHICULE COMPRENANT LE DISPOSITIF.
20,070,406
L'invention concerne la détermination du niveau de remplissage d'un réservoir en liquide, notamment en carburant, par exemple dans le domaine automobile. La complexité des architectures modernes engendre des difficultés à connaître avec précision le volume de liquide restant dans un réservoir, et par là-même à fournir à l'utilisateur une information valide et fiable, par exemple quant à l'autonomie d'un véhicule dans le cas d'un réservoir de carburant. On connaît des solutions fondées sur la détermination de la hauteur de 15 liquide dans le réservoir. La mesure de hauteur peut faire intervenir un flotteur relié à un système de mesure (GB 155355). D'autres systèmes utilisent la variation de fréquence de résonance d'un capteur immergé afin de connaître la part du capteur en contact avec le liquide (DE 101 38 360, FR 2836216). Ces deux précédentes solutions exigent des dispositifs en contact plus ou moins grand avec le liquide, soit des flotteurs introduisant des problèmes de connectique et de fiabilité, soit des équipements immergés également susceptibles de problèmes de fiabilité ; dans ces deux solutions, ces équipements prennent de la place sur le volume de liquide du réservoir. Enfin, une dernière catégorie de solutions utilise la mesure d'écho sonore ou ultrasonore pour connaître la distance entre le haut du réservoir et la surface libre du liquide (US 4101865). 2891621 2 Dans tous les cas, cette mesure de hauteur est ensuite convertie en volume, à condition de connaître la relation mathématique existant entre hauteur et volume résiduel. Plus la forme du réservoir est complexe, plus cette relation est imprécise et difficile à connaître. Cela introduit une erreur, particulièrement préjudiciable lorsqu'il s'agit par exemple d'alerter avec précision l'utilisateur sur un niveau particulièrement bas. De plus, un autre inconvénient de ces méthodes fondées sur la détermination de la hauteur est que celle-ci est une grandeur qui varie dans un véhicule en fonction des conditions de déplacement (accélération, ralentissement, vibrations du sol, turbulence, ...). Un but de l'invention est de proposer une solution nouvelle de détermination du volume de liquide d'un réservoir, qui ne présente pas ces inconvénients. L'invention atteint ledit but grâce à un dispositif de détermination du volume de liquide d'un réservoir, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de détermination du volume restant gazeux du réservoir (c'est-àdire le volume de la cavité surmontant le liquide dans le réservoir), comportant des moyens de mesure d'une fréquence acoustique caractéristique de ce volume restant. Avantageusement, ces moyens de mesure peuvent mesurer la fréquence de résonateur de Helmholtz associée au volume restant. Pour ce faire, ils sont associés à une connexion du réservoir à l'air libre, cette connexion pouvant être la conduite de dégazage existante, le cas échéant, sur le réservoir. Les moyens de mesure peuvent comporter deux ou plusieurs éléments qui sont indépendants et être amenés sur le réservoir pour les besoins d'une mesure. Les moyens de mesure comprennent un capteur de pression 2891621 3 acoustique, qui peut être placé sur la paroi du réservoir, sur le tuyau d'alimentation ou sur la conduite de dégazage, ou bien dans les volumes formés par les éléments ci-dessus, autrement dit ils sont placés dans ledit volume restant ou sur une paroi enveloppe de celui-ci. Les moyens de mesure peuvent aussi comporter un actionneur vibrant, colocalisé ou non avec le capteur de pression acoustique, et qui peut être placé comme lui à l'un des endroits précités. L'actionneur peut être alimenté avec tout type de signal sonore ou ultrasonore propre à exciter le volume restant gazeux dans la cavité surmontant le liquide du réservoir. Les moyens de détermination comportent une unité de traitement de signal provenant des moyens de mesure, pour analyser l'information en provenance du capteur et, le cas échéant, transmettre cette information en fonction du. signal injecté à l'actionneur. Des méthodes temporelles ou fréquentielles peuvent être appliquées au signal obtenu pour déterminer la fréquence émergeante (à l'intérieur d'une bande de fréquence prédéfinie), issue du traitement de signal du capteur, pour en déduire le volume d'air ou de gaz dans la cavité, et, par soustraction avec le volume total du réservoir, le volume de liquide. Il est possible de prévoir un système de moyens de mesure sans excitation (c'est-à-dire sans actionneur, seulement avec un capteur) : on mesure la réponse acoustique du capteur uniquement, et on extrait la fréquence émergeante sur la bande de fréquence considérée. Le système de moyen de mesure peut être indépendant et comprendre le capteur, l'actionneur, l'électronique de traitement et d'analyse de signal, et un tube que l'on vient greffer (par perçage ou autrement) sur le réservoir. L'invention présente de nombreux avantages parmi lesquels ceux ci-dessous. 2891621 4 L'équipement peut se placer n'importe où dans le système constitué du réservoir, et des tuyaux d'alimentation et de dégazage. La détermination se base sur une estimation robuste du volume résiduel, paramétrable à l'aide d'une seule grandeur, très simple à estimer 5 par le calcul ou la mesure pour n'importe quelle géométrie. L'invention ne fait intervenir que des éléments (actionneurs, capteurs, unité de traitement) peu coûteux et peu encombrants, et nécessite peu de courant, ce qui rend possible son utilisation sur le courant de 12V existant aujourd'hui sur les véhicules automobiles. L'invention concerne aussi un véhicule automobile comportant au moins un réservoir de liquide, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif tel que ci-dessus pour la détermination du volume de liquide d'un réservoir et une unité d'affichage destinée à être lue par l'utilisateur affichant ledit volume déterminé D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 représente schématiquement un réservoir équipé des moyens de détermination conformes à l'invention. -les figures 2 et 3 sont des schémas montrant le détail de deux possibilités d'implantation des moyens de détermination. - la figure 4 est un graphique du signal de sortie L en fonction des fréquences f du signal d'entrée dans le capteur. Le réservoir 1, de forme complexe quelconque, comporte en partie basse un volume de liquide 2 surmonté par un volume restant 3 d'air et/ou de gaz ou de vapeurs diverses. Ce volume 3 est en communication avec le tuyau d'alimentation 4 et le tuyau de dégazage 5 ouvrant à l'air libre. Le volume 3 forme, avec ces volumes adjacents, une cavité présentant une certaine 2891621 5 fréquence de résonance qui est fonction de son volume. Pour déterminer cette fréquence, un actionneur vibreur 6 et un capteur 7, séparés ou combinés en un seul élément 6,7, sont placés sur l'une des parois de ladite cavité, par exemple sur la paroi du tuyau d'alimentation 4 qui forme un col de résonateur de Helmholtz sur la figure 1. L'actionneur 6 et le capteur 7 sont reliés à une unité de traitement de signal 8 susceptible de traiter le signal reçu par le capteur zen fonction de la fréquence émise par l'actionneur vibreur 6, pour envoyer une information sur le niveau de remplissage du réservoir à une unité d'affichage destinée à être lue par un utilisateur. Les figures 2 et 3 montrent d'autres possibilités d'implantation du ou des moyens de détermination, de manière déportée sur un tube auxiliaire 10 pris sur une paroi 11 enveloppe de la cavité de mesure. Ce tube peut être de type ouvert ou fermé et, dans ce dernier cas, il peut être fermé par un matériau poreux ou non. L'analyse du signal tient compte de cette configuration pour l'interprétation. Dans la figure 2, les moyens combinés 6, 7 ferment le tube 10 ouvert, et dans la figure 3, les moyens séparés 6 et 7 sont prévus sur la paroi du tube fermé 10. Le traitement du signal peut revêtir différentes formes, du moment qu'il permet la détermination de la fréquence de résonance de la cavité. On applique en pratique à la cavité à mesurer une excitation qui peut être un bruit blanc compris entre les fréquences de résonance minimum de valeur f, M (correspondant à un réservoir vide, la cavité à mesurer étant maximale) et maximum de valeur f2 + M (réservoir plein, la cavité est minimale). L'écart Af permet de s'assurer qu'on mesurera bien un pic en fi ou en f2. Le rapport des descriptions fréquentielles de la réponse du système et de l'excitation du système donne la réponse du système, du type de celle représentée sur la figure 4, et qui présente un pic LMAX pour la fréquence f,. 2891621 6 dans la bande de fréquence f1, f2. La détection de ce pic, par exemple en cherchant la fréquence associée au maximum de valeur absolue de la réponse du système, donne la fréquence de résonance fr, que l'on relie ensuite au volume Vr de la cavité par la formule V = a/(fr)2 où a est un paramètre caractéristique du réservoir: on l'obtient préalablement à l'aide de la première fréquence de résonance f1 du réservoir vide de volume connu V1 (pour le réservoir complet avec tuyau d'alimentation et de dégazage). 2891621 7
Ce dispositif de détermination du volume de liquide d'un réservoir (1), comprend des moyens de détermination du volume restant gazeux (3, 4, 5)du réservoir, comportant des moyens de mesure (6, 7) d'une fréquence acoustique caractéristique de ce volume restant (3, 4, 5), de préférence la fréquence de résonateur de Helmholtz associée au volume restant (3, 4, 5).
1) Dispositif de détermination du volume de liquide d'un réservoir (1), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de détermination du volume restant gazeux (3, 4, 5)du réservoir, comportant des moyens de mesure (6, 7) d'une fréquence acoustique caractéristique de ce volume restant (3, 4, 5). 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de mesure (6, 7) mesurent la fréquence de résonateur de Helmholtz associée au volume restant (3, 4, 5). 3) Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de mesure (3, 4, 5) sont associés à une connexion (5) du réservoir à l'air libre. 4) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de mesure comportent deux éléments (6, 7) qui sont indépendants. 5) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, 25 caractérisé en ce que lesdits moyens de mesure (6, 7) comprennent un capteur de pression acoustique (7). 2891621 8 6) Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de mesure (6, 7) comprennent un actionneur vibrant (6). 7) Dispositif selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de mesure (6, 7) sont placés dans ledit volume restant ou sur une paroi enveloppe de celui-ci. 8) Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 7, 10 caractérisé en ce que les moyens de détermination comportent une unité de traitement (8) du signal provenant des moyens de mesure (6, 7). 9) Dispositif selon la 8 prise avec la 6, caractérisé en ce que l'actionneur (6) et le capteur (7) sont reliés à l'unité de traitement de signal (8), laquelle est susceptible de traiter le signal reçu par le capteur (7) en fonction de la fréquence émise par l'actionneur vibreur (6), pour envoyer une information sur le niveau de remplissage du réservoir à une unité d'affichage destinée à être lue par un utilisateur. 10)Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé par des moyens de mesure sans excitation. 11) Véhicule automobile comportant au moins un réservoir de liquide, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10 pour la détermination du volume de liquide d'un réservoir et une unité d'affichage 20 2891621 9 destinée à être lue par l'utilisateur affichant ledit volume déterminé.
G
G01
G01F
G01F 23
G01F 23/296
FR2894947
A3
CRIC A PARALLELOGRAMME ARTICULE ACTIONNE PAR UN MOTEUR
20,070,622
Cette invention porte sur un cric actionne par un moteur, en particulier sur un cric a parallelogramme articule actionne par un moteur pour des voitures. De nos jours, une diversite de crics actionnes par un moteur est proposee. Par exemple, un brevet chinois CN 99127255.2 decrit un cric actionne par un moteur, qui reduit le travail de 1'operateur, alors que le fait de monter et de descendre le cric est toujours realise en pressant directement le commutateur de commande dispose sur le cric. Du fait de la limitation par la structure de chassis de la voiture, le point d'appui pour la plupart des crics doit titre place au milieu du chassis du vehicule. Une partie du corps humain doit se trouver sous le vehicule lorsque 1'operateur monte et descend le vehicule en actionnant le cric, ce qui expose 1'operateur a un danger potentiel. Les crics actionnes manuellement sont encore plus difficiles et prennent encore plus de temps a actionner, sans mentionner les risques de securite. Ainsi, it est necessaire de developper un cric qui puisse completement surmonter ces inconvenients. L'objectif de cette invention est de proposer un cric a parallelogramme articule actionne par un moteur qui peut titre utilise facilement et de facon sure pour surmonter les inconvenients de 1'etat anterieur de la technique. Un cric a parallelogramme articule actionne par un moteur selon la presente invention comprend un generateur de signal, un circuit de reception de signal qui correspond au generateur de signal, un circuit d'amplification de signal et un circuit de commande du moteur du cric, les signaux recus par le circuit de reception de signal etant amplifies par le circuit d'amplification de signal, qui transmet ensuite les signaux au circuit de commande du moteur pour faire tourner le moteur dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse des aiguilles d'une montre ou pour le faire s'arreter, de telle sorte que le cric puisse etre monte, descendu ou arrete. Ledit generateur de signal peut etre un generateur de signal infrarouge, et ledit circuit de reception de signal peut etre un circuit de reception de signal infrarouge. Ledit generateur de signal peut etre un generateur de signal sans fil, et ledit circuit de reception correspondant peut etre un circuit de reception de signal sans fil. La frequence dudit generateur de signal sans fil est de 315 HZ ou aux environs de cette valeur. A cause de la valeur limite pour monter et descendre le cric, la presente invention ameliore le cric a parallelogramme actionne par un moteur en fournissant un moyen de limitation, le moyen de limitation de descente etant monte sur la plaque de base. Ledit moyen de limitation peut etre un commutateur a action fugitive. Lorsque le cric est descendu jusqu'a un point specifique, le cadre de support inferieur vient en contact avec le commutateur a action fugitive et la descente du cric s'arrete, et reciproquement. Le cric a parallelogramme articule actionne par un moteur decrit ci-dessus est, de facon avantageuse, facile a actionner et est extremement sur pour les operateurs. La presente invention a donc pour objet un cric a parallelogramme articule actionne par un moteur, caracterise par le fait qu'il comprend un generateur de signal, un circuit de reception de signal qui correspond au generateur de signal, un circuit d'amplification de signal et un circuit de commande du moteur du cric, les signaux recus par le circuit de reception de signal etant amplifies par le circuit d'amplification de signal, qui transmet 20 25 ensuite les signaux amplifies au circuit de commande du moteur pour faire tourner le moteur dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, ou pour le faire s'arreter, de telle sorte que le cric puisse titre monte, descendu ou arrete. Ledit generateur de signal peut titre un generateur de signal infrarouge, et ledit circuit de reception de signal peut titre un circuit de reception de signal infrarouge. Ledit generateur de signal peut titre un generateur de signal sans fil, ledit circuit de reception correspondant peut titre un circuit de reception de signal sans fil, et ladite frequence dudit generateur de signal sans fil peut titre de 315 HZ ou aux environs de cette valeur. Le cric peut titre dote d'un moyen de limitation. Ledit moyen de limitation peut titre un commutateur a action fugitive. Pour mieux illustrer 1'objet de la presente invention, on va en decrire ci-apres, a titre illustratif et non limitatif, des modes de realisation preferes, en reference aux dessins annexes. Sur ces dessins . la Figure 1 est une vue schematique de la structure d'un cric a parallelogramme articule actionne par un moteur selon la presente invention ; 30 - la Figure 2 est un schema de circuit pour une commande infrarouge selon la presente invention ; et la Figure 3 est un schema de circuit pour une commande sans fil selon la presente invention. 35 Comme represents sur les FIGURES 1 et 2, un cric a parallelogramme articule actionne par un moteur selon la presente invention comprend un generateur de signal infrarouge 1, un circuit de reception de signal infrarouge qui correspond au generateur de signal infrarouge 1, un circuit d'amplification de signal et un circuit de commande du moteur du cric, les signaux recus par ledit circuit de reception de signal infrarouge etant amplifies par le circuit d'amplification de signal, puis transmis au circuit de commande du moteur du cric pour commander au moteur de tourner dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse des aiguilles d'une montre ou de s'arreter, de telle sorte que le cric puisse titre monte, descendu ou arrete. Un moyen de limitation 2 est dispose sur le cric, c'est-a-dire le moyen de limitation de descente 2 est monte sur la plaque de base 3, ledit moyen de limitation etant ici un commutateur a action fugitive. Lorsque le cadre de support inferieur est descendu jusqu'a un point specifique et vient en contact avec le commutateur a action fugitive, le cric arrete de descendre. Et reciproquement, lorsque le cadre de support est monte jusqu'a un point specifique et que le moyen de limitation 2, qui est un commutateur a action fugitive, sur le cadre de support inferieur 4 est touche, le cric arrete de monter. Comme represents sur la FIGURE 3, un cric a parallelogramme articule actionne par un moteur selon la presente invention comprend un generateur de signal sans fil 1 avec une frequence de 315 HZ, un circuit de reception de signal sans fil qui correspond audit generateur de signal sans fil 1, un circuit d'amplification de signal et un circuit de commande du moteur du cric, les signaux recus par ledit circuit de reception de signal sans fil etant amplifies par le circuit d'amplification de signal, puis transmis au circuit de commande du moteur pour commander au moteur de tourner dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse des aiguilles d'une montre ou de s'arreter, de telle sorte que le cric puisse etre monte, descendu ou arrete
Cette invention décrit un cric actionné par un moteur, en particulier un cric à parallélogramme articulé actionné par un moteur, qui comprend un générateur de signal (1), un circuit de réception de signal qui correspond au générateur de signal (1), un circuit d'amplification de signal et un circuit de commande du moteur du cric, les signaux reçus par le circuit de réception de signal étant amplifiés par le circuit d'amplification de signal, qui transfère ensuite les signaux au circuit de commande du moteur pour faire tourner le moteur dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse des aiguilles d'une montre ou pour le faire s'arrêter, de telle sorte que le cric puisse être monté, descendu ou arrêté. Le cric est actionné par l'intermédiaire d'une commande à distance sans fil, ce qui est facile et extrêmement sûr.
1 - Cric a parallelogramme articule actionne par un moteur, caracterise par le fait qu'il comprend un generateur de signal (1), un circuit de reception de signal qui correspond au generateur de signal (1), un circuit d'amplification de signal et un circuit de commande du moteur du cric, les signaux recus par le circuit de reception de signal etant amplifies par le circuit d'amplification de signal, qui transmet ensuite les signaux amplifies au circuit de commande du moteur pour faire tourner le moteur dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, ou pour le faire s'arreter, de telle sorte que le cric puisse titre monte, descendu ou arrete. 2 - Cric a parallelogramme articule selon la 1, caracterise par le fait que ledit generateur de signal (1) est un generateur de signal infrarouge, et que ledit circuit de reception de signal est un circuit de reception de signal infrarouge. 3 - Cric a parallelogramme articule selon la 1, caracterise par le fait que ledit generateur de signal (1) est un generateur de signal sans fil, ledit circuit de reception correspondant est un circuit de reception de signal sans fil, et ladite frequence dudit generateur de signal sans fil est de 315 HZ ou aux environs de cette valeur. 4 - Cric a parallelogramme articule selon la 1, caracterise par le fait que le cric est 30 dote d'un moyen de limitation (2). 5 - Cric a parallelogramme articule selon la 4, caracterise par le fait que ledit moyen de limitation (2) est un commutateur a action fugitive.
B
B66
B66F
B66F 3
B66F 3/18
FR2899890
A1
PROCEDE PSA H2 AVEC ELUTION PAR DU GAZ DE PRODUCTION OU EXTERIEUR
20,071,019
L'invention porte sur un procédé PSA H2 avec étape d'élution dans le cycle de production/purification du mélange de gaz à traiter, l'élution étant opérée avec un flux riche en hydrogène issu au moins en partie d'une source extérieure au procédé PSA lui-même. Les procédés de séparation ou de purification de gaz par adsorption sont largement utilisés dans l'industrie. Ainsi, la production d'hydrogène à haute pureté (>98% molaire) s'effectue habituellement par procédé PSA (Pressure Swing Adsorption) qui est un procédé de séparation/purification de gaz par adsorption d'un ou plusieurs constituants du gaz sur un ou plusieurs adsorbants soumis à des cycles de production avec mise en oeuvre de variations de pressions. On parle couramment de procédé PSA H2 pour désigner un tel procédé. De façon générale, dans une unité mettant en oeuvre un tel procédé PSA H2, lors d'une première étape du cycle dite étape d'adsorption , un mélange gazeux à traiter, encore appelé gaz de charge, contenant de l'hydrogène et un ou plusieurs autres constituants gazeux traverse, à la haute pression du cycle de production, une ou des couches de matériaux adsorbants qui retiennent préférentiellement tout ou partie les autres constituants du mélange tout en laissant l'hydrogène les traverser. Cette étape d'adsorption sera désignée étape A ci-après. Les composés adsorbés durant l'étape A sont ensuite extraits des adsorbants, lors d'une étape dite étape de régénération ou encore étape de désorption , en opérant une diminution de la pression gazeuse s'exerçant sur les matériaux adsorbants jusqu'à atteindre la pression basse du cycle, encore appelée pression de régénération ou pression de désorption . Les adsorbants sont habituellement disposés dans des récipients d'adsorption appelés adsorbeurs au sein desquels la circulation des gaz sous pression peut être notamment axiale ou radiale. En particulier, les lits d'adsorbants comprennent des particules d'adsorbants de type alumine activée, gel de silice, charbon actif et zéolite permettant de piéger par adsorption différents constituants du gaz de charge à base d'hydrogène, lesdits adsorbants étant répartis par couches successives dans chaque adsorbeur. Une unité PSA H2 compte habituellement plusieurs adsorbeurs, typiquement de 3 à 16 adsorbeurs. Le principe même d'un procédé PSA H2 étant d'enchaîner cycliquement de telles étapes d'adsorption et de régénération/désorption, on comprend alors immédiatement que chaque adsorbeur est soumis successivement aux différentes étapes du cycle. Il existe actuellement de nombreux de cycles PSA H2, d'une part, suivant que l'on souhaite privilégier l'investissement ou la récupération d'hydrogène et, d'autre part, suivant la capacité de production de l'unité PSA H2 qui peut aller de quelques dizaines de m3/h à plusieurs centaines de milliers de m3/h. De ce fait, en pratique, la plupart des procédés PSA H2 utilisés industriellement comportent une série d'étapes élémentaires supplémentaires permettant de réaliser un cycle complet de pression avec l'efficacité souhaitée et/ou correspondant à l'unité PSA H2 considérée. Ainsi, selon le cas, un cycle PSA H2 auquel est soumis chaque adsorbeur peut aussi inclure : - une ou des étapes d'équilibrage (Eq) de pression permettant de récupérer une partie de l'hydrogène contenu dans l'adsorbant et les volumes morts de chaque adsorbeur en fin d'adsorption (i.e. un adsorbeur entrant en phase de dépressurisation), et de valoriser sa pression en recomprimant un autre adsorbeur préalablement régénéré et se trouvant à plus basse pression, - une étape de production (PP) de gaz d'élution au cours de laquelle une fraction complémentaire de gaz riche en hydrogène est extraite de l'adsorbeur considéré et est utilisée pour faciliter l'évacuation des composés adsorbés dans un adsorbeur se trouvant à basse pression. - une étape de décompression finale (BD) qui permet d'évacuer une partie des composés les plus adsorbables par simple baisse de pression. - une étape d'élution (P) durant laquelle l'adsorbeur en basse pression est balayé par le gaz produit lors de l'étape (PP). - une ou d'autres étapes d'équilibrage (E'q) de pression à partir du gaz produit lors de la ou des étapes (Eq) susmentionnées pour transférer du gaz sous pression depuis un adsorbeur en fin d'adsorption vers un autre adsorbeur en début de phase de repressurisation. - une étape de repressurisation finale (Rep) pour opérer une remontée de la pression d'équilibrage jusqu'à la pression d'adsorption et pouvoir ainsi recommencer un cycle de production. De nombreuses améliorations ont déjà été apportées aux procédés et unités PSA H2 industrielles que ce soit en termes de facilité d'exploitation, de fiabilité ou de performances. Ainsi, pour ce qui est des performances, à savoir amélioration du rendement ou diminution de l'investissement, différentes approches ont été menées, en particulier : -adjonction d'équipements permettant de régénérer l'adsorbant à plus basse pression, comme une pompe à vide ou un éjecteur de gaz, ou pour effectuer des recyclages d'une partie du gaz, comme par exemple l'ajout d'un compresseur pour recycler une partie du gaz résiduaire. - choix d'adsorbants plus efficaces, mieux adaptés à chaque application, mis en oeuvre sous forme de lits ou couches multiples successifs. - cycles de pression plus performants par adjonction de nouvelles sous-étapes dans le cycle, par arrangement différent des étapes, par raccourcissement du temps de cycle... Concernant les cycles des PSA H2, l'amélioration principale est venue de l'utilisation d'une pluralité d'adsorbeurs permettant non seulement de mettre en oeuvre un plus grand nombre d'équilibrages de pression au sein d'un même cycle et ainsi d'améliorer le rendement de l'unité d'adsorption, mais aussi de procéder à des arrangements particuliers des étapes du cycle et d'arriver ainsi des cycles finalement plus courts en durée que les cycles utilisés précédemment, ce qui permet de limiter l'augmentation des besoins en adsorbants et de ce fait l'investissement. Ainsi, le document US-A-3,986,849 enseigne un cycle mettant en oeuvre au moins 7 adsorbeurs dont 2 adsorbeurs au moins sont concomitamment en phase de production, et avec réalisation d'au moins 3 équilibrages entre adsorbeurs. Les équilibrages (Eq) s'effectuent à co-courant, c'est à dire dans le même sens de circulation du gaz que celui de son introduction dans l'adsorbeur considéré lors de l'étape d'adsorption. Ceci permet de récupérer des fractions gazeuses riches en hydrogène qui sont introduites à contre-courant dans les adsorbeurs en repressurisation (E'q). De même, la fraction de gaz riche en hydrogène utilisée pour effectuer l'élution (PP) est aussi extraite à co-courant. La depressurisation finale (BD) se fait quant à elle à contre-courant car il s'agit, dans cette étape, d'extraire une partie des impuretés toujours contenues dans l'adsorbeur. L'élution se fait quant à elle à contre-courant. Le cycle de la Figure 2 du document suscité a été représenté dans le Tableau 1 suivant. Tableau 1 Al T Al T A2 T A2 T A3 T A3 T Eq1 T Eq2 T Eq3 T PP T PP PP BD .L P(pp)1 P(pp) 1' P(pp) 1' E'q3 .L E'q2 .L E'q1 .~ + R(f) T R(f) T T : circulation à co-courant ; : circulation à contre-courant On peut constater que le gaz servant à l'élution (PP) est classiquement prélevé de l'adsorbeur après le dernier, i.e. le troisième, équilibrage (Eq3) et avant la dépressurisation finale (BD) à contre-courant. On voit aussi qu'afin d'avoir un débit de production constant, la repressurisation par le gaz de charge R(f) se fait simultanément avec le premier équilibrage (E'q1). Par la suite, sauf indication contraire, le sens de circulation des gaz à travers l'adsorbeur est celui indiqué ci-dessus et les flèches seront omises. On retiendra que la repressurisation finale avec une fraction de la production R(p) se fait à contre-courant R(p),I'. En outre, on note qu'on appelle équilibrage à co-courant , une étape où la totalité ou au minimum une forte majorité du gaz est prélevée à co-courant, bien qu'il soit éventuellement possible d'en extraire simultanément une faible quantité à contre-courant, c'est-à-dire une quantité ne représentant pas plus de par exemple 20% en volume de la quantité extraite à co-courant. En outre, le cycle correspondant à la Figure 15 de ce document a aussi été représenté dans le Tableau 2 ci-après. Il s'agit d'une variante du cycle du Tableau 1 dans laquelle le gaz d'élution est prélevé simultanément aux équilibrages de pression Eq2 et Eq3. Tableau 2 Al Al A2 A2 Eq1 Eq2 + PP Eq3 + PP BD P(pp) P(pp) E'q3 E'q2 E'q 1 + R(f) R(f) Enfin, le cycle correspondant à la Figure 9 de ce document comporte une étape de production de gaz d'élution (PP) comprise entre les deuxième et troisième équilibrages. 20 Tableau 3 Al Al A2 A2 Eq1 Eq2 PP PP Eq3 BD P(pp) P(pp) E'q3 E'q2 E'q 1 + R(f) R(f) D'autres documents introduisent des variations autour des étapes d'équilibrage ou de génération de gaz d'élution et d'élution. Ainsi, le document US-A-6,210,466 enseigne que le gaz d'élution du PSA H2 peut être fourni par plusieurs adsorbeurs simultanément et/ou alimenter plusieurs adsorbeurs en phase d'élution. On peut également avoir simultanément le dernier équilibrage de pression et la fourniture de gaz d'élution. Le document US-A-6,379,431 décrit des cycles PSA H2 à 3 ou 4 équilibrages basés sur les mêmes principes. Seul, le détail d'arrangement des sous-étapes diffère d'un cycle à l'autre. Par ailleurs, le document US-A-6,454,838 revendique des PSA H2 cycle à 6 adsorbeurs et 4 équilibrages dont le cycle schématisé dans le Tableau 4 suivant. Tableau 4 A A A A Eq1 Eq2 I Eq3 PP PP BD + Eq4 BD P(pp) P(pp) E'q4 E'q3 I E'q2 I I E'q 1 R(f/p) R(f/p) R(f/p) Comme on le voit, le gaz d'élution (PP) est extrait de l'adsorbeur entre l'équilibrage Eq3 et une sous étape durant laquelle il y a simultanément dépressurisation à co-courant pour effectuer un quatrième équilibrage et à contre-courant pour commencer la décompression finale. Afin d'être réalisable sans l'emploi de capacité de stockage de gaz intermédiaire, ce cycle comporte plusieurs temps morts I. Le document US-A-6,565,628 enseigne des cycles à 12, 14 ou 16 adsorbeurs présentant 4 ou 5 équilibrages dont éventuellement une sous-étape avec simultanément fourniture de gaz d'élution et début de décompression finale à contre-courant. Le cycle décrit comprend aussi des temps d'équilibrage courts. En outre, le document EP-A-1,023,934 décrit un cycle PSA H2 dans lequel le gaz d'élution est stocké temporairement dans une capacité pour être utilisé avec un décalage 25 temporel. Il ressort de ces différents documents, deux enseignements principaux, à savoir que : -une multiplication des équilibrages de pression permet d'atteindre le rendement maximal que l'on peut attendre du PSA H2, compte tenu de ses conditions opératoires, et - une utilisation d'une pluralité d'adsorbeurs avec mise en oeuvre d'une pluralité de 30 sous-étapes pendant un temps de phase, permet d'effectuer les cycles les plus courts possibles. Cependant, il n'en demeure pas moins que l'augmentation du rendement engendre malheureusement un surcoût important au plan industriel. En particulier, la multiplication des étapes d'équilibrage destinée à augmenter le rendement, impacte négativement l'investissement global du procédé PSA. En effet, comme déjà dit, les étapes d'équilibrage de pression entre adsorbeurs ayant terminé la phase d'adsorption et adsorbeurs régénérés ont pour but de récupérer l'hydrogène qui se trouve dans l'adsorbeur à la fin de l'étape de production. Cependant, lorsque, pour ce faire, on dépressurise l'adsorbeur par le côté production, c'est à dire à co-courant, les impuretés contenues à l'intérieur dudit adsorbeur migrent également vers la sortie du fait de la diminution de la pression totale et de la circulation gazeuse de l'entrée vers la sortie. Donc, plus on fait d'équilibrages, plus on baisse la pression, plus on récupère d'hydrogène mais plus on fait également avancer le front d'impuretés. De plus, l'étape de fourniture de gaz d'élution, qui est également une étape de décompression à contre-courant, continue donc cet effet d'avancée des impuretés dans l'adsorbeur. Or, puisqu'on ne veut pas polluer les adsorbeurs en régénération et recompression, on est donc amener à majorer la quantité d'adsorbant nécessaire et donc à augmenter le volume des adsorbeurs. Le Tableau 5 ci-après met en évidence le lien entre nombre d'équilibrages, volume d'adsorbant nécessaire et rendement. Il est à préciser que, dans le Tableau 5, un nombre d'équilibrage entier (1, 2 ou 3...) correspond à des équilibrages complets entre les adsorbeurs. En cas d'équilibrages incomplets ou d'étapes simultanées, on peut obtenir des équilibrages fractionnaires ou partiels. Donc, par la suite, quand on parlera de cycles à 2 ou 3 équilibrages par exemple, il s'agira de cycles permettant d'effectuer 2 ou 3 équilibrages que ceux-ci soient complets ou partiels. Les valeurs ci-dessous correspondent à celle d'unités PSA H2 traitant un gaz de charge contenant de l'hydrogène et d'autres constituants, tels que CO, CH4, N2, CO2, H20 issu de réformage à la vapeur de gaz naturel. Les pressions opératoires sont les pressions classiques pour ce type d'unités, à savoir une pression d'adsorption de l'ordre de 25 bars abs et une pression de régénération de l'ordre 1.35 bar abs.35 Tableau 5 Nombre Volume adsorbant Rendement d'équilibrages (relatif) en H2 (%) 0.7 100 81 1.5 128 84.8 2.0 146 86.5 2.5 167 87.7 3.0 188 88.7 3.3 201 89 On constate alors que pour un gain de 8 % de rendement, il faut doubler la quantité d'adsorbants, à temps de phase constant. Sachant que, pour opérer les cycles les plus performants, il faut de 6 à 8 adsorbeurs minimum, on comprend que l'augmentation de rendement est associée à une importante augmentation de l'investissement, avec en particulier un volume d'adsorbant plus important et un accroissement des dimensions des adsorbeurs, et donc a un impact négatif sur le coût global du procédé. Ceci est d'ailleurs confirmé par la publication : Parametric Study of a Pressure Swing Adsorption Process , AIChE 1999, Annual Meeting, Dallas, concernant la production d'hydrogène haute pureté à partir d'un gaz d'alimentation formé d'un mélange binaire méthane-hydrogène. Les cycles de pression utilisés sont similaires à ceux sus décrits. Il est indiqué que de passer de 1 à 3 équilibrages permet de gagner 2.5% sur le rendement mais au détriment d'une augmentation de 40% du volume d'adsorbant. En outre, le document EP-A-529513 précise que la tendance pour les unités PSA H2 est de multiplier les équilibrages à contre-courant pour augmenter le rendement d'extraction en hydrogène. Il indique que cela conduit en particulier à augmenter le volume nécessaire d'adsorbant afin d'éviter que les impuretés ne percent côté production. L'impact de la quantité de gaz d'élution, prélevé au cours des étapes PP, sur les performances du procédé est également une donnée connue. A cet effet, il est classique d'utiliser le rapport d'élution P/F qui est le rapport (en mètres cube réels), c'est à dire dans les conditions opératoires de pression et température, de la quantité de gaz d'élution utilisée à la quantité de gaz d'alimentation entrée dans l'adsorbeur pendant le cycle. La Figure 2 de l'article AIChE susmentionné montre que l'optimum, quel que soit le cycle, est obtenu pour un rapport de 1.1 à 1.2. En effet, lorsque le rapport est inférieur à 1, les performances, en particulier productivité et rendement, s'effondrent. De là, les unités et procédés PSA H2 qui sont actuellement en fonctionnement industriel sont caractérisés par un rapport d'élution P/F, quantité de gaz d'élution sur quantité de gaz d'alimentation dans les conditions réelles, supérieur à 1. On notera que, pour une unité PSA H2, la température du gaz d'élution est très proche de la température du gaz d'alimentation ou gaz de charge, et que l'on peut définir le rapport d'élution (P/F) comme étant le rapport de la quantité de gaz d'élution à la quantité de gaz de charge (exprimées en mole), multiplié par le rapport de la pression d'adsorption à la pression de régénération ou plus généralement , si l'une des pressions par exemple n'est pas constante, comme envisagé dans l'un des exemples plus bas, comme le rapport en m3 réels de la quantité de gaz d'élution à la quantité de gaz d'alimentation, les gaz étant supposés être à la même température. Par la suite, dans le cadre de la présente invention et en particulier au niveau des revendications, nous adoptons cette dernière définition. On notera que même si pour une raison quelconque, le gaz d'élution était à une température sensiblement différente de celle du gaz de d'alimentation, la capacité calorifique de l'adsorbant très largement supérieure à la capacité calorifique correspondant aux quantités de gaz introduites réchaufferait ou refroidirait le gaz en question au bout de quelques centimètres. Pour illustrer par l'exemple cette définition, on considère le cas d'une unité PSA H2, à par exemple de 6 adsorbeurs, traitant 10 000 Nm3/h de gaz d'alimentation à une pression de 29.8 bar absolus durant un temps de phase de 135 secondes et n'ayant qu'un seul adsorbeur en production. La quantité de gaz d'alimentation entrant pendant la phase de production dans cet adsorbeur est alors de : 10000 x (135 / 3600) = 375 Nm3. L'élution de l'adsorbeur se fait via un débit de gaz de 940 Nm3/h, pendant 90 secondes et à une pression de 1.5 bar absolus. La quantité de gaz d'élution est alors de : 940 x (90 / 3600) = 23.5 Nm3. Compte tenu des pressions respectives, on obtient un rapport P/F de : (23.5/375) x (29.8/1.5) = 1.245 Ce calcul correspond à un cycle classique où la repressurisation finale se fait à partir de l'hydrogène produit et où donc tout le gaz d'alimentation est introduit dans l'adsorbeur à la pression de production. Dans une variante de ce cycle, une partie du gaz d'alimentation est utilisée pour effectuer la repressurisation finale, ici de 21.4 bar abs jusqu'à 29.8 bar abs. La quantité de gaz mise en jeu pour cette repressurisation finale est de 90 Nm3. La pression moyenne dans l'adsorbeur durant cette étape de repressurisation est de (21.4+29.8)/2= 25.6 bar abs. On peut alors calculer la quantité (en m3 réels) de gaz d'alimentation entrée dans l'adsorbeur, sans correction de température, soit : 375 - 90 = 285 Nm3 à 29.8 bar abs, équivalents à 9.564 m3 pour la phase de production et 90 Nm3 à 25.6 bar abs pour la repressurisation, équivalents à 3.516 m3, soit au global 13.08 m3. La quantité de gaz d'élution inchangée par rapport au cas précédent est alors de : 23.5/1.5= 15.67 m3. Dans ces conditions, le rapport P/F est de : 15.67/13.08 = 1.2 On voit donc qu'on peut être amené à évaluer la quantité de gaz d'alimentation (en m3 réels) en prenant en compte les deux étapes pendant laquelle ce gaz est introduit dans l'adsorbeur. De la même façon, si l'élution se faisait en deux sous étapes par exemple, il faudrait procéder de même pour déterminer la quantité de gaz d'alimentation (en m3 réels) utilisée. Il est aussi facile de réaliser ces calculs pour des cycles plus complexes avec par exemple plusieurs adsorbeurs simultanément en phase de production ou plusieurs adsorbeurs simultanément en phase d'élution, sachant que l'on considère que chaque adsorbeur suit exactement le même cycle . La détermination du rapport d'élution est particulièrement aisé lorsque le calcul des paramètres, tel que dimensionnement, performances..., est réalisé par simulation au moyen de logiciels classiques adaptés. La sommation des m3 relatifs à l'étape d'élution et à celle d'introduction du gaz de charge peut être facilement automatisée. Une fois le rapport P/F défini, comme indiqué précédemment, réaliser ces calculs ne pose aucune difficulté à un homme du métier. En particulier, il pourra utiliser la mole comme unité de quantité de gaz (au lieu de Nm3) et exprimer les pressions en Pascal. Dans tous les cas, le fait que le rapport P/F doive être supérieur à 1 n'est pas limité aux PSA H2. Ainsi, dans l'ouvrage Pressure Swing Adsorption de Ruthven, Farooq, Knaebel, ce point est abordé, par exemple au paragraphe Purge flow rate, Air drying, PSA Processes du Chapitre 6, où il est expliqué que pour une unité PSA sécheur d'air, un rapport P/F de 1,15 est recommandé. Un rapport de 1 permet en théorie de faire reculer les impuretés de ce qu'elles ont avancé en phase d'adsorption, c'est-à-dire faire reculer le front d'impuretés jusque là où il se trouvait avant adsorption. La détermination du rapport d'élution d'une unité industrielle ou pilote peut être réalisée à partir de la mesure des débits d'alimentation et d'élution du gaz. Elle peut être déterminée également à partir de logiciel de simulation de procédé PSA à la manière de ce qui a été fait dans l'article présenté à l' AIChE. Un rapport inférieur à 1 peut aussi être mis en évidence expérimentalement car en diminuant au delà de ce point la quantité de gaz d'élution, il n'est plus possible de maintenir les performances du PSA, particulièrement la pureté de la production car on assiste alors à une avancée progressive des impuretés dans l'adsorbant. Un problème à résoudre est dès lors d'améliorer les procédés PSA H2 connus de manière à diminuer leur coût, c'est-à-dire l'investissement global correspondant, sans que cela ne s'accompagne d'une diminution du rendement d'extraction en hydrogène. Autrement dit, un des buts de l'invention est de proposer un procédé amélioré permettant d'augmenter la productivité d'un procédé ou d'une unité PSA H2 par rapport aux unités actuelles les plus performantes afin d'obtenir une solution techniquement efficace pour séparer les mélanges à base d'hydrogène et qui ait un coût acceptable au plan industriel. Un autre but de l'invention est de pouvoir valoriser des flux d'hydrogène impurs, c'est- à-dire avec des teneurs en H2 pouvant descendre jusqu'à 70 ou 75% molaire, et/ou à basse ou moyenne pression, c'est-à-dire 2 à 15 bars absolus environ, mais également à pression plus élevée. Une solution de l'invention est alors un procédé PSA pour produire une fraction gazeuse enrichie en hydrogène à partir d'un gaz de charge contenant de l'hydrogène et au moins un constituant gazeux à éliminer mettant en oeuvre plusieurs adsorbeurs contenant chacun un ou plusieurs adsorbants, chaque adsorbeur étant soumis à un cycle de production comprenant les étapes de : a) introduire le gaz de charge dans au moins un premier adsorbeur et adsorber, à la pression haute du cycle, au moins un constituant à éliminer sur au moins un adsorbant contenu dans ledit premier adsorbeur de manière à produire une fraction gazeuse enrichie en hydrogène, b) arrêter l'introduction du gaz de charge dans ledit premier adsorbeur et dépressuriser à co-courant ledit premier adsorbeur pour récupérer au moins une sous-fraction gazeuse riche en hydrogène, c) effectuer une dépressurisation à contre-courant dudit premier adsorbeur jusqu'à la basse pression du cycle, ladite basse pression du cycle étant inférieure à ladite haute pression dudit cycle, pour désorber ainsi au moins une partie des constituants adsorbés pendant l'étape a), d) effectuer une élution dudit premier adsorbeur par au moins un gaz d'élution riche en hydrogène, e) repressuriser le premier adsorbeur avec au moins une sous-fraction générée lors de la dépressurisation à co-courant d'une étape b) et par du gaz de charge et/ou un gaz riche en hydrogène, caractérisé en ce qu'à l'étape d), au moins une partie du gaz d'élution riche en hydrogène est issu d'une source de gaz riche en hydrogène extérieure au procédé. Selon le cas, le procédé de l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - à l'étape d), le gaz d'élution riche en hydrogène est formé d'au moins un premier gaz riche en hydrogène issu d'une source de gaz riche en hydrogène extérieure au procédé et éventuellement d'un deuxième gaz riche en hydrogène issu du procédé PSA. - à l'étape d), le deuxième gaz riche en hydrogène issu du procédé PSA est soit au moins une partie d'une sous-fraction gazeuse riche en hydrogène issue d'une étape b), soit au moins une partie d'une fraction gazeuse enrichie en hydrogène produite à l'étape a), soit des deux. - à l'étape d), l'élution du premier adsorbeur avec le deuxième gaz riche en hydrogène issu du procédé PSA correspond à un rapport d'élution (P/F) inférieur à 1. - le deuxième gaz riche en hydrogène issu du procédé PSA correspond à un rapport d'élution (P/F) inférieur à 0.8, de préférence un rapport d'élution (P/F) inférieur à 0.5. - à l'étape d), le flux de gaz d'élution riche en hydrogène est formé uniquement de gaz issu d'une source de gaz riche en hydrogène extérieure au procédé et de gaz enrichi en hydrogène produit lors de l'étape a). - à l'étape d), la totalité du gaz d'élution riche en hydrogène est issu d'une source de gaz riche en hydrogène extérieure au procédé. - à l'étape d), l'élution du premier adsorbeur est réalisée à partir d'une fraction de gaz riche en hydrogène issue d'une source de gaz extérieure au procédé choisie parmi une canalisation ou un réseau de canalisations d'hydrogène, un stockage d'hydrogène ou une source de production d'un gaz riche en hydrogène, en particulier ladite canalisation ou réseau de canalisations véhicule au moins un gaz de purge issu d'une unité chimique, pétrochimique ou pétrolière, telle une raffinerie de pétrole. - à l'étape d), le gaz d'élution riche en hydrogène issu d'une source de gaz extérieure au procédé a une teneur en hydrogène inférieure à la teneur en hydrogène du gaz produit à l'étape a). - la fraction de gaz riche en hydrogène issue de l'étape a) et formant une partie du gaz d'élution de l'étape d) est prélevée de manière à obtenir un débit de production d'hydrogène constant. - il comporte de 1 à 4 équilibrages de pressions. - à l'étape d), l'élution dudit premier adsorbeur est réalisée à partir d'une fraction de gaz riche en hydrogène issue du perméat d'une unité de perméation membranaire. - à l'étape e), on opère une recompression partielle du ou des adsorbeurs régénérés aux étapes c) et d) par un gaz extérieur au procédé. - on met en oeuvre de 2 à 26 adsorbeurs, de préférence de 4 à 16 adsorbeurs, et/ou plusieurs adsorbeurs sont simultanément en phase a), en phase b), en phase c), en phase d) et/ou en phase e). - à l'étape a), au moins une partie des impuretés est éliminée sur au moins un un matériau adsorbant choisi parmi les gels de silice, les alumines activées, les charbons actifs, les zéolites, et leurs combinaisons ou mélanges, de préférence le ou les charbons actifs représentent plus de 50% en volume du volume de matériau adsorbant mis en oeuvre. - la fraction gazeuse enrichie en hydrogène produite à l'étape a), a une pureté en hydrogène comprise entre 95 et 99.9 % mol., préférentiellement comprise entre 98 et 99.5 % mol. L'invention va être décrite maintenant plus en détail en référence aux Figures annexées parmi lesquelles : - la Figure 1 représente un cycle de procédé PSA H2 classique selon l'art antérieur, - la Figure 2 représente un cycle de procédé PSA H2 selon la présente invention, et les Figures 3 et 4 représentent des variantes du cycle de base de la présente invention. L'invention porte sur un procédé PSA H2 mettant en oeuvre une unité de séparation/purification d'hydrogène comportantplusieurs d'adsorbeurs contenant chacun un ou plusieurs adsorbants pour arrêter au moins une partie des constituants autre que l'hydrogène contenu dans le gaz de charge à purifier/séparer, chacun des adsorbeurs fonctionnant selon un cycle de production comprenant au moins une étape d'adsorption, au moins une étape de dépressurisation à co-courant permettant de repressuriser partiellement un adsorbeur régénéré - dite étape d'équilibrage -, éventuellement une étape de soutirage à co-courant d'une partie du gaz d'élution, une étape de dépressurisation finale à contre-courant, une étape d'élution à la basse pression du cycle, des étapes de repressurisation avec au moins le gaz issu de la ou des étapes de dépressurisation et une partie du gaz issu de la production ou du gaz d'alimentation. Le gaz d'élution est formé d'une fraction riche en hydrogène provenant d'une source d'hydrogène extérieure au procédé PSA, laquelle est éventuellement complétée par un flux issu du procédé PSA, en particulier par une fraction de l'hydrogène soutiré à co-courant comme indiqué précédemment et/ou une partie de l'hydrogène produit lors de l'étape de production. Ces flux issus du procédé PSA et utilisés comme gaz d'élution complémentaires éventuels en basse pression peuvent être produits lors des étapes de dépressurisation à cocourant, pendant des étapes ou sous-étapes spécifiques (PP) comme dans les cycles des tableaux 1, 3 et 4 . Ils peuvent aussi être extraits simultanément à une étape d'équilibrage (Eqi + PP) comme dans le cycle du tableau 2, ou même de dépressurisation à contre- courant (PPT + BD.I). Ils peuvent aussi être prélevés sur le flux de production. Comme on l'a dit précédemment, le fait que l'élution opérée uniquement avec du gaz issu du PSA corresponde à un rapport P/F<1, signifie en pratique que l'installation PSA ne peut pas assurer la production à la pureté requise sans qu'il soit nécessaire d'utiliser un autre flux extérieur riche en hydrogène pour assurer une élution compatible avec les performances recherchées. Dans une variante, cette fraction riche en hydrogène provenant d'une source extérieure au PSA participe également à la repressurisation d'un adsorbeur. La source extérieure peut comprendre divers flux issus d'unités différentes ou issus en divers points d'une même unité. Dans un procédé PSA standard, le gaz permettant d'effectuer l'élution provient généralement, comme on l'a vu précédemment, du dernier équilibrage à co-courant. Bien qu'il s'agisse encore d'une fraction riche en hydrogène, sa teneur en impuretés est sensiblement plus importante que celle de la production. Or, on peut voir par des mesures sur les unités industrielles, sur pilote ou par simulation, que la teneur en impuretés dudit gaz d'élution dépend des conditions opératoires et, en particulier, des pressions d'adsorption et de régénération mais qu'en moyenne, il peut contenir de 10 à 50 fois environ, la teneur en impuretés de la production hydrogène. Ce fait est connu pour l'hydrogène de très haute pureté (>99.99 %) mais reste vrai pour de l'hydrogène de pureté moindre, c'est-à-dire à seulement 99.9% ou même 99%. Cela signifie que si on veut produire par PSA une fraction hydrogène comportant un maximum de 1% mole de méthane, on peut utiliser comme gaz d'élution des flux gazeux disponibles contenant par exemple de 5 à 10 % de méthane. Cette possibilité de faire l'élution par un gaz extérieur permet soit de limiter les dépressurisations à co-courant (suppression de l'étape PP de production du gaz d'élution de façon interne au PSA) soit de faire un équilibrage supplémentaire à la place de la dite étape PP. Dans le premier cas, on favorise essentiellement l'investissement car on limite l'avancée des impuretés dans l'adsorbeur, progression directement liée à la pression finale obtenue en fin des dépressurisations à co-courant. Dans le deuxième cas, on favorise essentiellement le rendement d'extraction en rajoutant un équilibrage sans augmenter le volume d'adsorbant. Il convient de noter que le gaz d'élution est utilisé en basse pression. L'invention va donc en particulier permettre de valoriser des sources d'hydrogène à pression inférieure à la pression du procédé PSA sans moyen de compression supplémentaire. Il convient effectivement de noter que la nécessité d'investir un compresseur pour traiter un tel gaz dans le PSA enlève généralement tout intérêt à la récupération de ces flux basse ou moyenne pression dans le but de les ajouter à la charge principale du PSA. Ces flux basse ou moyenne pression sont généralement envoyés au réseau fuel-gas de l'usine. Il en est souvent de même du résiduaire du PSA. Le fait de prendre certains d'entre eux pour effectuer l'élution ne constitue donc pas une perte. On profite en effet de leur composition compatible avec la réalisation d'une élution pour leur faire traverser le lit d'adsorbants et provoquer ainsi la désorption des impuretés avant d'injecter ces mêmes flux additionnés des dites impuretés désorbées dans un réseau fuel-gas. Si un tel gaz à pureté convenable -contenant de 5 à 10% de méthane dans notre exemple - est disponible en quantité excédent la quantité nécessaire à l'élution classique, il peut être intéressant de faire une sur-élution , c'est-à-dire d'aller au-delà des ratios d'élution habituels, au-delà de P/F= 1.3 par exemple. En effet, dans un PSA classique, le débit d'élution est déterminé pour optimiser les performances, en particulier le rendement d'extraction. On a vu que cela correspondait à utiliser un ratio P/F de l'ordre de 1.1 à 1.2. A la fin de l'élution, l'adsorbeur contient encore une quantité importante d'impuretés adsorbées. Il doit donc être dimensionné pour contenir en fin de cycle d'adsorption à la fois la quantité d'impuretés introduites au cours du dit cycle d'adsorption et la quantité résiduelle mentionnée précédemment. Si on utilise plus de débit d'élution que le nécessaire, on va évacuer pendant cette étape plus d'impuretés. On conçoit aisément que cela se traduise par une diminution du volume des adsorbeurs et conduit ce faisant à une réduction de l'investissement. Le fait de diminuer la taille des adsorbeurs peut également permettre de diminuer les pertes d'hydrogène en minimisant la quantité contenue dans les espaces interstitiels et les volumes poreux, proportionnels au volume d'adsorbant. Une sur-élution avec un gaz extérieur va donc conduire généralement à une diminution de l'investissement et à une augmentation de la production d'hydrogène. Si la quantité de gaz d'élution extérieur au PSA n'est pas suffisante, il peut être avantageux de lui adjoindre un flux d'hydrogène issu du PSA lui-même, provenant d'une étape de dépressurisation à co-courant ou prélevé sur la production. Ce prélèvement additionnel sera naturellement limité et optimisé, généralement en vue d'obtenir la production maximale d'hydrogène. Dans ce cas, le flux additionnel prélevé sur la production pourra être mélangé au gaz d'élution extérieur ou constituer une sous étape d'élution à part. Dans cette dernière hypothèse, l'élution avec le flux d'hydrogène issu de la production se fera préférentiellement après l'élution extérieure du fait de sa plus grande pureté en H2. Un cas particulier est celui où l'on dispose d'un gaz à pression inférieure à la pression haute du procédé PSA - donc non utilisable directement dans le PSA - mais de teneur trop faible en hydrogène pour être utilisé comme gaz d'élution. Avec les unités PSA H2 classiques, la seule solution, si l'on veut néanmoins l'utiliser, consiste à investir dans une machine de compression pour remonter ce gaz ou une partie de ce gaz à la pression d'adsorption ce qui est particulièrement coûteux.. Or, le procédé de l'invention propose une solution entraînant un investissement plus faible. On installe une membrane hydrogène sur tout ou partie de l'hydrogène impur et on utilise le perméat comme gaz d'élution. Etant donné que les membranes à hydrogène sont très sélectives et que l'on va pouvoir extraire le perméat en basse pression, juste au-dessus de la pression d'élution, c'est-à-dire entre 1.5 et 2 bars abs par exemple, on obtient une fraction très enrichie en H2 utilisable même pour une production finale d'hydrogène de grande pureté. On remarque en outre que si l'hydrogène extérieur au procédé PSA est suffisamment pur et à pression intermédiaire entre la basse pression de régénération et la pression d'adsorption, on peut utiliser cet hydrogène pour repressuriser au moins partiellement les adsorbeurs. Une telle repressurisation permet de réduire le nombre d'équilibrages car on récupère à l'extérieur l'hydrogène précédemment extrait pendant un équilibrage. Ceci permet d'augmenter la productivité du procédé PSA et de traiter un débit de charge plus important si nécessaire ou d'utiliser des volumes d'adsorbants inférieurs. On peut alors utiliser en effet un cycle à 2 ou 3 équilibrages à la place d'un cycle à 4 équilibrages. Pour illustrer l'Invention, on considère une unité PSA H2 mettant en oeuvre un cycle de production classique à 4 équilibrages physiques correspondant à environ 3.7 équilibrages effectifs et avec une étape d'élution effectuée au moyen de gaz prélevé au cours d'une étape de dépressurisation à co-courant. Le cycle utilisé est un cycle classique de l'art antérieur, tel que donné dans le Tableau 6 et dont le diagramme de pression auquel est soumis chaque adsorbeur est schématisé en Figure 1. Cette unité PSA comporte 10 adsorbeurs fonctionnant concomitamment, appelés A à J en abscisses de la Figure 1, chaque adsorbeur A à J étant soumis à une étape déterminée du cycle correspondant à une pression ou une plage de pressions donnée, comme indiqué en ordonnées de la Figure 1. Tableau 6 Al Al Al A2 A2 A2 Eq1 I Eq2 Eq3 Eq3 Eq4 PP PP PP BD BD BD P(pp) P(pp) P(pp) P(pp) P(pp) E'q4 E'q3 E'q3 E'q2 E'ql + R(p) R(p) R(p) On constate qu'il s'agit d'un cycle à 10 adsorbeurs dont 2 en phase production. La génération de gaz d'élution (PP) a lieu après le 4ème équilibrage sur un temps de phase complet et alimente 2 autres adsorbeurs en étape d'élution (P). La durée du premier équilibrage - Eq1 et E'q1 û est raccourcie au maximum afin de limiter la quantité de gaz de repressurisation introduite concomitamment et de récupérer un maximum d'hydrogène durant les équilibrages, cela étant rendu possible ici par l'introduction d'un temps mort, qui est représenté par le I dans le tableau 6, en 3ème ligne, sous-étape du milieu entre le premier et le deuxième équilibrage. Appliqué à un gaz de charge contenant un minimum de 65/70 % mole d'hydrogène avec comme impuretés principales des hydrocarbures, essentiellement du méthane, éventuellement des traces d'azote, issu d'un quelconque procédé chimique ou pétrochimique, ce cycle classique, utilisant des adsorbants également usuels de type alumine activée, silica gel, charbon actif et zéolite pour purifier le gaz, permet de produire de l'hydrogène à 99 ou même 99.9% de pureté avec un rendement de l'ordre de 90%. Afin de représenter la présente invention, ce cycle de base a été modifié comme donné dans le Tableau 7. Tableau 7 Al Al Al A2 A2 A2 Eq1 I Eq2 Eq3 Eq3 Eq4 BD BD BD P(ext) P(ext) P(ext) P(ext) P(ext) E'q4 E'q3 E'q3 E'q2 E'ql + R(p) R(p) R(p) La suppression de la phase correspondant à la production du gaz d'élution par dépressurisation à co-courant permet de supprimer un adsorbeur. On a désormais un cycle de type 9.2.4, c'est à dire ne comportant plus désormais que 9 adsorbeurs avec toujours 2 adsorbeurs en phase de production et 4 équilibrages. Cette suppression d'un adsorbeur qui représente un gain non négligeable sur l'investissement s'ajoute au gain présenté plus haut qui correspondait à une diminution de volume de l'adsorbeur unitaire, du fait de la moindre avancée des impuretés. Ce cycle est représenté sur la Figure 2 du présent document. On notera qu'il est possible de conserver tout ou partie des étapes classiques produisant le gaz d'élution interne en complément du gaz d'élution extérieur mais cela ne permet pas de simplifier le cycle de pression du PSA. Cela peut être nécessaire si la source d'élution externe n'est utilisée ou utilisable que temporairement. Mais également, il peut être intéressant de garder une élution interne réduite si la source d'élution externe n'est pas suffisante ou si la pureté de la dite source externe est limite. Dans ce cas, la quantité de gaz d'élution soutiré de la sorte correspondra à un rapport d'élution P/F inférieur à 1, préférentiellement inférieur à 0.5. Un cycle de ce type est représenté sur la Figure 3. On notera qu'un tel PSA ne peut fonctionner correctement que grâce à l'élution externe. Les différentes sous-étapes P(ext) du Tableau 7 et de la Figure 2, correspondent à l'élution avec un flux extérieur au PSA On voit que, pendant les 2 premières sous-étapes, deux adsorbeurs sont élués en parallèle avec le flux extérieur alors que, pendant la 3ème et dernière sous-étape, seul le premier adsorbeur est élué. Suivant la disponibilité du flux d'élution extérieur, on pourra prélever un débit constant et périodiquement un adsorbeur verra donc un débit d'élution double de celui qu'il reçoit durant les autres sous-étapes ou bien c'est le débit d'élution vers chaque adsorbeur qui sera maintenu constant et périodiquement on prélèvera moins de gaz d'élution à partir de la source externe. De façon générale, il est possible d'utiliser une capacité additionnelle pour stocker temporairement tout ou partie du gaz d'élution et de se donner ainsi un paramètre de liberté supplémentaire quant à l'élaboration du cycle. Comme précisé plus haut, on pourra compléter l'élution avec le gaz extérieur par une élution à partir d'une fraction d'hydrogène prélevé sur la production. On obtient alors le cycle du tableau 8 et de la Figure 4 Tableau 8 Al (Al) Al A2 (A2) A2 Eq1 (Eq1) Eq2 Eq3 (Eq3) Eq4 BD (BD) BD P(ext) (P(ext)) P(ext) P(p) (P(p)) E'q4 E'q3 (E'q3) E'q2 E'q1 (E'q1) R(p) P(p) étant donc l'élution effectuée par un débit d'hydrogène prélevé sur la production. On remarquera que la sous-étape intermédiaire (du milieu) est ici identique à la première sous-étape et que le cycle se limite à seulement 2 étapes par phase. Le prélèvement d'hydrogène sur la production est continu. Dans la première sous-étape, l'hydrogène prélevé sert à l'élution de l'adsorbeur qui a déjà été préalablement élué par le gaz issu de la source extérieure.. Dans la deuxième sous-étape, l'hydrogène sert à effectuer la repressurisation finale au moyen d'un débit QR(p). On peut, de la sorte, rendre la production d'hydrogène constante si on s'arrange pour que le débit prélevé sur la production Q(p) soit lui-même constant. Dans le cas où le débit d'élution additionnel prélevé sur la production est inférieur au débit nécessaire pour effectuer la repressurisation finale, il sera facile de rendre la production constante en envoyant la différence ( R(p') = débit de repressurisation finale moins débit d'élution additionnelle ) dans l'adsorbeur effectuant le premier équilibrage. La dernière ligne du tableau 9 deviendrait alors : E'q1 + R(p') R(p) La composition du gaz d'élution issu d'une source extérieure doit être compatible avec la pureté requise pour la production. On a déjà vu qu'une membrane pouvait permettre d'utiliser un gaz a priori trop impur, par exemple d'une pureté inférieure à 90 % molaire. On a déjà cité un exemple dans lequel le gaz provenant d'une source extérieure était à une pression inférieure à la pression d'adsorption du PSA mais il va de soi que l'on peut avantageusement traiter par une unité de perméation un gaz disponible à pression plus élevée et récupérer le perméat en basse pression pour effectuer une élution avec un gaz très enrichi en hydrogène. De la même façon, on pourra utiliser d'autres procédés disponibles pour éliminer certains composés, tels qu'hydrocarbures lourds, CO, éventuellement H2O, CO2... dans la limite où le bilan global (investissements / production supplémentaire) reste intéressant. Compte tenu de la composition des gaz de purge riches en hydrogène que l'on pourra trouver en chimie et pétrochimie, généralement de 70 à 90% d'hydrogène, la pureté de la production du PSA sera dans la fourchette 95 à 99.9% mol., plus particulièrement entre 98 et 99.5%, ce qui est suffisant pour un grand nombre d'applications. Il conviendra dans le choix des adsorbants, de prendre en compte les impuretés pouvant se trouver dans le gaz d'élution extérieur. L'utilisation de charbons actifs, d'alumine activée ou de gel de silice est préférentiellement retenue par rapport à l'utilisation de zéolites plus sensibles aux contaminants.35
L'invention porte sur un procédé PSA pour produire une fraction gazeuse enrichie en hydrogène à partir d'un gaz de charge contenant de l'hydrogène et au moins un constituant gazeux à éliminer mettant en oeuvre plusieurs adsorbeurs contenant chacun un ou plusieurs adsorbants, chaque adsorbeur étant soumis à un cycle de production comprenant différentes étapes de production. Cycliquement, on opère une élution de chaque adsorbeur avec au moins un gaz d'élution riche en hydrogène et on le repressurise avec au moins une sous-fraction générée lors de sa dépressurisation à co-courant et par du gaz de charge et/ou un gaz riche en hydrogène. Selon l'invention, au moins une partie du gaz d'élution riche en hydrogène est issu d'une source de gaz riche en hydrogène extérieure au procédé, telle qu'une canalisation ou un réseau de canalisations d'hydrogène, un stockage d'hydrogène ou une source de production d'un gaz riche en hydrogène, en particulier la canalisation ou réseau de canalisations véhicule au moins un gaz de purge issu d'une unité chimique, pétrochimique ou pétrolière.
Revendications 1. Procédé PSA pour produire une fraction gazeuse enrichie en hydrogène à partir d'un gaz de charge contenant de l'hydrogène et au moins un constituant gazeux à éliminer mettant en oeuvre plusieurs adsorbeurs contenant chacun un ou plusieurs adsorbants, chaque adsorbeur étant soumis à un cycle de production comprenant les étapes de : a) introduire le gaz de charge dans au moins un premier adsorbeur et adsorber, à la pression haute du cycle, au moins un constituant à éliminer sur au moins un adsorbant contenu dans ledit premier adsorbeur de manière à produire une fraction gazeuse enrichie en hydrogène, b) arrêter l'introduction du gaz de charge dans ledit premier adsorbeur et dépressuriser à co-courant ledit premier adsorbeur pour récupérer au moins une sous-fraction gazeuse riche en hydrogène, c) effectuer une dépressurisation à contre-courant dudit premier adsorbeur jusqu'à la basse pression du cycle, ladite basse pression du cycle étant inférieure à ladite haute pression dudit cycle, pour désorber ainsi au moins une partie des constituants adsorbés pendant l'étape a), d) effectuer une élution dudit premier adsorbeur par au moins un gaz d'élution riche en hydrogène, e) repressuriser le premier adsorbeur avec au moins une sous-fraction générée lors de la dépressurisation à co-courant d'une étape b) et par du gaz de charge et/ou un gaz riche en hydrogène, caractérisé en ce qu'à l'étape d), au moins une partie du gaz d'élution riche en hydrogène est issu d'une source de gaz riche en hydrogène extérieure au procédé. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'étape d), le gaz d'élution riche en hydrogène est formé d'au moins un premier gaz riche en hydrogène issu d'une source de gaz riche en hydrogène extérieure au procédé et éventuellement d'un deuxième gaz riche en hydrogène issu du procédé PSA. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'à l'étape d), le deuxième gaz riche en hydrogène issu du procédé PSA est : -au moins une partie d'une sous-fraction gazeuse riche en hydrogène issue d'une étape b), et/ou - au moins une partie d'une fraction gazeuse enrichie en hydrogène produite à l'étape a). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'à l'étape d), l'élution du premier adsorbeur avec le deuxième gaz riche en hydrogène issu du procédé PSA correspond à un rapport d'élution (PIF) inférieur à 1. 5. Procédé selon la 4, caractérisé que le deuxième gaz riche en hydrogène issu du procédé PSA correspond à un rapport d'élution (P/F) inférieur à 0.8, de préférence un rapport d'élution (P/F) inférieur à 0.5. 10 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'à l'étape d), le flux de gaz d'élution riche en hydrogène est formé uniquement de gaz issu d'une source de gaz riche en hydrogène extérieure au procédé et de gaz enrichi en hydrogène produit lors de l'étape a). 15 7. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'à l'étape d), la totalité du gaz d'élution riche en hydrogène est issu d'une source de gaz riche en hydrogène extérieure au procédé. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'à l'étape 20 d), l'élution du premier adsorbeur est réalisée à partir d'une fraction de gaz riche en hydrogène issue d'une source de gaz extérieure au procédé choisie parmi une canalisation ou un réseau de canalisations d'hydrogène, un stockage d'hydrogène ou une source de production d'un gaz riche en hydrogène, en particulier ladite canalisation ou réseau de canalisations véhicule au moins un gaz de purge issu d'une unité chimique, pétrochimique 25 ou pétrolière, telle une raffinerie de pétrole. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'à l'étape d), le gaz d'élution riche en hydrogène issu d'une source de gaz extérieure au procédé a une teneur en hydrogène inférieure à la teneur en hydrogène du gaz produit à l'étape a). 10 Procédé selon l'une des 1 à 6 ou 8 à 9, caractérisé en ce que la fraction de gaz riche en hydrogène issue de l'étape a) et formant une partie du gaz d'élution de l'étape d) est prélevée de manière à obtenir un débit de production d'hydrogène constant. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte de 1 à 4 équilibrages de pressions. 30 35 12. Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'à l'étape d), l'élution dudit premier adsorbeur est réalisée à partir d'une fraction de gaz riche en hydrogène issue du perméat d'une unité de perméation membranaire. 13. Procédé selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce qu'à l'étape e), on opère une recompression partielle du ou des adsorbeurs régénérés aux étapes c) et d) par un gaz extérieur au procédé. 10 14. Procédé selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'on met en oeuvre de 2 à 26 adsorbeurs, de préférence de 4 à 16 adsorbeurs, et/ou plusieurs adsorbeurs sont simultanément en phase a), en phase b), en phase c), en phase d) et/ou en phase e). 15 15. Procédé suivant une des 1 à 14, caractérisé en ce qu'à l'étape a), au moins une partie des impuretés est éliminée sur au moins un matériau adsorbant choisi parmi les gels de silice, les alumines activées, les charbons actifs, les zéolites, et leurs combinaisons ou mélanges, de préférence le ou les charbons actifs représentent plus de 50% en volume du volume de matériau adsorbant mis en oeuvre. 20 16. Procédé suivant une des 1 à 15, caractérisé en ce que la fraction gazeuse enrichie en hydrogène produite à l'étape a) a une pureté en hydrogène comprise entre 95 et 99.9 % mol., préférentiellement comprise entre 98 et 99.5 % mol. 25 30
C,B
C01,B01
C01B,B01D
C01B 3,B01D 53
C01B 3/56,B01D 53/047
FR2895859
A1
PROCEDE DE LOCALISATION DANS UN RESEAU DE TYPE IMS
20,070,706
L'invention concerne un procédé de localisation d'un utilisateur dans un réseau de type IMS auquel ledit utilisateur peut se connecter par l'intermédiaire de plusieurs terminaux, ainsi qu'un réseau de type IMS comprenant différents types d'accès audit réseau au moyen de terminaux. Le développement des télécommunications a permis qu'un nombre croissant d'utilisateurs disposent d'un ou plusieurs terminaux, tels que des téléphones portables, des ordinateurs ou des assistants personnels numériques, pouvant communiquer via un ou plusieurs réseaux de communication de nature différente, c'est-à-dire utilisant des protocoles de communication distincts. Pour permettre la communication entre des réseaux opérant sous différents protocoles, une architecture standardisée dite IMS (pour Internet Protocole Multimedia Subsystem) a été développée sous le standard 3GPP. Un réseau IMS utilise un protocole dénommé IP (pour Internet Protocol) qui lui permet notamment de transmettre des informations sous la forme de paquets, chaque paquet comprenant un entête indiquant une adresse IP du destinataire des paquets de telle sorte que les paquets peuvent suivre différents chemins pour parvenir au destinataire. Le protocole IP permet au réseau IMS de recevoir ou de transmettre des informations de différents réseaux associés à ce réseau IMS et codées sous différents protocoles propres à chacun de ces réseaux. Dans un réseau de type IMS, un utilisateur possède plusieurs identités publiques IMS (IMPU) en fonction du terminal avec lequel il se connecte et/ou de l'identifiant qu'il utilise sur un terminal donné. En particulier, un utilisateur peut se connecter au réseau IMS indifféremment par différents types d'accès, tant cellulaire (identifiant sous forme d'un numéro d'abonné MSISDN), de type WLAN (identifiant sous forme d'une adresse IP) ou fixe. Par ailleurs, un réseau de type IMS peut comprendre des serveurs de localisation des utilisateurs qui sont spécifiques au type d'accès par lequel l'utilisateur se connecte. En effet, la localisation dans un type d'accès, ainsi que la façon de récupérer cette localisation, sont fonction de la nature dudit accès. Le problème qui se pose est que les services IMS du réseau, qui sont basés sur la localisation, ne connaissent pas le type d'accès actif d'un utilisateur ni son identifiant associé, de sorte qu'ils ne peuvent pas récupérer la localisation dudit utilisateur. L'invention a pour but de pallier ce problème en proposant notamment d'intégrer dans un réseau de type IMS un moyen de localisation qui est apte à diriger une requête de localisation émise par un service vers l'information pertinente de localisation d'un utilisateur actif. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un procédé de localisation d'un utilisateur dans un réseau de type IMS auquel ledit utilisateur peut se connecter par l'intermédiaire de plusieurs terminaux, ledit procédé prévoyant d'insérer, au niveau de la fonction P-CSCF du réseau, une information relative au type d'accès de l'utilisateur lorsque celui-ci se connecte avec un terminal, et d'intégrer audit réseau un moyen de localisation qui est apte à mémoriser d'une part l'information du P-CSCF relative au type d'accès et d'autre part l'identité publique IMPU et l'adresse IP de l'utilisateur à partir de la fonction S-CSCF dudit réseau, de sorte que ledit moyen soit apte à diriger dans le réseau une requête de localisation vers l'information de localisation adéquate. Ainsi, le moyen de localisation, en bénéficiant en temps réel du type d'accès d'un utilisateur enregistré, peut diriger la requête de localisation vers le serveur de localisation correspondant au type d'accès pertinent qui est en cours d'utilisation. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un réseau de type IMS comprenant différents types d'accès audit réseau au moyen de terminaux, ledit réseau comprenant une fonction P-CSCF apte à contenir une information30 relative aux types d'accès au réseau, et un moyen de localisation qui, lors de la connexion d'un utilisateur, est apte à recueillir d'une part l'information relative au type d'accès à partir du P-CSCF et d'autre part l'identité publique IMPU et l'adresse IP de l'utilisateur à partir du S-CSCF, de sorte que ledit moyen soit apte à diriger une requête de localisation vers l'information de localisation adéquate. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit de différents modes de réalisation particuliers, description faite en relation avec la figure jointe qui montre l'architecture générale d'un réseau IMS selon un mode de réalisation de l'invention. Sur la figure, est schématisé un réseau IMS (IMS network) qui comprend classiquement plusieurs serveurs SIP (pour Session Initiation Protocol) qui sont désigné collectivement sous le nom de CSCF (pour Cali Session Control Function). En particulier, le P-CSCF (pour Proxy-CSCF) est le premier point de contact dans le réseau IMS pour un terminal de connexion. En outre, le I-CSCF (pour Interrogating-CSCF) est chargé de trouver le S-CSCF (pour Serving-CSCF) lors d'un enregistrement qui lui-même prend en charge l'identification de l'utilisateur qui s'enregistre. En outre, le réseau IMS comprend un équipement de stockage d'informations de type HSS (pour Home Subscriber Serveur) qui communique avec le SCSCF. Par ailleurs, la figure schématise également trois ensembles de type de connexion au réseau IMS, respectivement UTRAN/GERAN pour une connexion cellulaire, WLAN pour une connexion IP et TISPAN pour une connexion fixe. Pour chacun de ces types d'accès, la figure représente des serveurs de localisation de l'utilisateur connecté, à savoir dénommés GMLC (pour Gateway Mobile Location Center), AAA (pour Authentication, Authorization, and Accounting) et CLF (pour Connectivity Session Location Function) respectivement pour les types d'accès dans l'ordre mentionné ci-dessus. En outre, chacun de ces serveurs communiquent par l'intermédiaire d'interfaces Lg, Le, Wa et e2 respectivement. Selon l'invention, le réseau IMS comprend également un moyen de localisation (dénommé Converged Location Center sur la figure) qui est connecté à chacun des serveurs de localisation par l'intermédiaire de leurs interfaces respectives, ainsi qu'au serveur HSS. En outre, le moyen de localisation est connecté au S-CSCF pour, lors de la connexion d'un utilisateur, recueillir l'identité publique IMPU de l'utilisateur et son adresse IP dans le réseau IMS. En particulier, le moyen de localisation peut recueillir ces informations en notifiant lors de l'enregistrement, en particulier lors du processus d'identification d'un utilisateur (third party registration mechanism) mis en oeuvre par le S-CSCF, de les extraire du message du registre. Par conséquent, en prévoyant que la fonction P-CSCF soit apte à contenir une information relative aux types d'accès au réseau (UTRAN, GERAN, WLAN, TISPAN), et en mémorisant cette information dans le moyen de localisation, il est possible de diriger une requête de localisation vers l'information de localisation du serveur adéquate grâce au moyen de localisation. En particulier, le moyen de localisation peut être apte à recueillir l'information de localisation pertinente. Selon une réalisation, le moyen de localisation peut être intégré dans un serveur existant, en particulier au GMLC qui comprend la plupart des interfaces nécessaire à son implémentation. On décrit ci-dessous plusieurs modes de réalisation d'un procédé de localisation d'un utilisateur dans un tel réseau IMS.30 Le procédé prévoit d'insérer, au niveau de la fonction P-CSCF du réseau, une information relative au type d'accès de l'utilisateur lorsque celui-ci se connecte avec un terminal. En outre, le procédé prévoit d'intégrer audit réseau un moyen de localisation qui est apte à mémoriser d'une part l'information du P-CSCF relative au type d'accès et d'autre part l'identité publique IMPU et l'adresse IP de l'utilisateur à partir de la fonction S-CSCF dudit réseau. Ainsi, le moyen de localisation est apte à diriger dans le réseau une requête de localisation vers l'information de localisation adéquate, à savoir celle du serveur correspondant au type d'accès par l'intermédiaire duquel l'utilisateur est connecté. Selon une réalisation, le moyen de localisation active l'interface Sh du réseau vers le serveur HSS dudit réseau, afin de localiser un utilisateur connecté par un accès MSISDN (Mobile station ISDN number) grâce à son identité publique IMPU. Ainsi, le MSISDN d'un utilisateur connecté à un réseau d'accès UTRAN/GERAN est récupéré à partir de son IMPU. Selon une autre réalisation, le moyen de localisation active l'interface Le en cas de requête de localisation d'une tierce application (Third Party Application sur la figure) de sorte à offrir une interface standardisée pour ladite requête. Le procédé peut également prévoir que le moyen de localisation active l'interface du serveur de localisation des différents accès au réseau, de sorte à leur demander la localisation de l'utilisateur. En particulier, l'interface Lh vers le HSS, l'interface Le vers le GMLC, l'interface Lg vers le SGSN, l'interface e2 vers le TISPAN CLF et l'interface Wa vers le WLAN AAA. Selon l'invention, une tierce application peut donc requérir la localisation d'un utilisateur au moyen de son identité dans le réseau IMS. Le moyen de localisation peut ainsi associer cette identité à une adresse IP ou à un numéro MSISDN, et requérir, au serveur de localisation associé à l'accès au réseau adéquat, la localisation de l'utilisateur. Ainsi, uniquement sur la base de l'identité IMS d'un utilisateur, l'opérateur du réseau IMS peut récupérer la localisation la plus adaptée, sans connaître, a priori, à quel accès l'utilisateur est connecté ni avec quel identifiant il s'est connecté
L'invention concerne un procédé de localisation d'un utilisateur dans un réseau de type IMS auquel ledit utilisateur peut se connecter par l'intermédiaire de plusieurs terminaux, ledit procédé prévoyant d'insérer, au niveau de la fonction P-CSCF du réseau, une information relative au type d'accès de l'utilisateur lorsque celui-ci se connecte avec un terminal, et d'intégrer audit réseau un moyen de localisation qui est apte à mémoriser d'une part l'information du P-CSCF relative au type d'accès et d'autre part l'identité publique IMPU et l'adresse IP de l'utilisateur à partir de la fonction S-CSCF dudit réseau, de sorte que ledit moyen soit apte à diriger dans le réseau une requête de localisation vers l'information de localisation adéquate.
1. Procédé de localisation d'un utilisateur dans un réseau de type IMS auquel ledit utilisateur peut se connecter par l'intermédiaire de plusieurs terminaux, ledit procédé prévoyant d'insérer, au niveau de la fonction P-CSCF du réseau, une information relative au type d'accès de l'utilisateur lorsque celui-ci se connecte avec un terminal, et d'intégrer audit réseau un moyen de localisation qui est apte à mémoriser d'une part l'information du P-CSCF relative au type d'accès et d'autre part l'identité publique IMPU et l'adresse IP de l'utilisateur à partir de la fonction S-CSCF dudit réseau, de sorte que ledit moyen soit apte à diriger dans le réseau une requête de localisation vers l'information de localisation adéquate. 2. Procédé de localisation selon la 1, dans lequel le moyen de localisation active l'interface Sh du réseau vers un équipement de stockage d'informations (HSS) dudit réseau, afin de localiser un utilisateur connecté par un accès MSISDN grâce à son identité publique IMPU. 3. Procédé de localisation selon la 1 ou 2, dans lequel le moyen de localisation active l'interface Le en cas de requête de localisation d'une tierce application. 4. Procédé de localisation selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le moyen de localisation active l'interface du serveur de localisation des différents accès au réseau, de sorte à leur demander la localisation de l'utilisateur. 5. Réseau de type IMS comprenant différents types d'accès audit réseau au moyen de terminaux, ledit réseau comprenant une fonction P-CSCF apte à contenir une information relative aux types d'accès au réseau, et un moyen de localisation qui, lors de la connexion d'un utilisateur, est apte à recueillir d'une part l'information relative au type d'accès à partir du P-CSCF et d'autre part l'identité publique IMPU et l'adresse IP de l'utilisateur à partir du S-CSCF, desorte que ledit moyen soit apte à diriger une requête de localisation vers l'information de localisation adéquate. 6. Réseau de type IMS selon la 5, caractérisé en ce que le 5 moyen de localisation est intégré au GMLC dudit réseau.
H
H04
H04L,H04W
H04L 29,H04W 8,H04W 64
H04L 29/02,H04L 29/06,H04W 8/08,H04W 64/00
FR2891481
A1
FIL DE SOUDAGE A BASSE TENEUR EN CALCIUM
20,070,406
La présente invention se rapporte à un fil plein ou fourré pauvre en calcium pour le soudage à l'arc électrique, à un procédé de soudage à l'arc électrique utilisant un tel fil, à une soudure obtenue avec un tel fil et au procédé de fabrication d'un tel fil. En soudage à l'arc électrique avec protection gazeuse, appelé GMAW (Gas Metal Arc Welding), qui englobe notamment les procédés de soudage MIG (Metal Inert Gas) et MAG (Metal Active Gas), on utilise classiquement deux catégories de fils fusibles destinés à apporter des éléments d'apport à la soudure en cours de réalisation, c'est-à-dire au métal déposé. Ces deux catégories de fils fusibles sont, d'une part, les fils dits massifs et, d'autre part, les fils dits 'fourrés'. Ces fils se distinguent par leur structure puisque les fils massifs se présentent sous forme d'un fil métallique ne contenant pas de fourrage en son centre, alors que les fils fourrés sont habituellement constitués d'une (ou plusieurs) enveloppe métallique externe tubulaire et d'une âme centrale comprenant des éléments de remplissage, par exemple une poudre métallique et/ou un flux comportant un ou plusieurs minéraux oxyde métallique, tel le TiO2; ces éléments constituant le fourrage du fil. Les fils fourrés sont utilisés dans de nombreuses procédures de soudage avec protection gazeuse, notamment dans le soudage des aciers de construction normalisés, TMCP ou trempé-revenu, car ils permettent d'obtenir, dans la zone fondue du joint soudé, d'excellentes propriétés de ténacité à basse température, c'est-à-dire à des 2891481 2 températures inférieures à 0 C et pouvant même atteindre -50 C, voire - 60 C, et ce, tant à l'état brut de soudage qu'après un traitement thermique de détensionnement subséquent. Il existe trois types de fils fourrés utilisable en soudage, à savoir "basique", "rutile" et "sans laitier". De façon générale, les différents types ou catégories de fils se différencient aussi par la nature des éléments qui les constituent. Les éléments principaux constituants les fils massifs ou fourrés sont donnés par les normes AWS 5-25, 5-21 ou autres normes équivalentes. Ainsi, parmi les constituants des fils utilisables pour souder les aciers faiblement alliés, on peut citer 15 en tant que: - éléments principaux: C, Mn, Si... - éléments d'impuretés: S, P... - éléments d'alliages: Cr, Ni, Mo, Cu... Selon le type de fil fourré ou massifs utilisé dans le procédé de soudage, on obtient une fusion plus ou moins douce dudit fil, un arc plus ou moins stable, un soudage en position plus ou moins facile, plus ou moins de projection, un métal déposé, une soudure formée de métal déposé et de métal de base en proportion du taux de dilution, ayant des propriétés métallurgiques très variables en fonction notamment de la nature du fil et de la teneur des différents éléments qui le constituent. Un problème constant en soudage à l'arc est d'améliorer la soudabilité opératoire des aciers carbone- manganèse (C-Mn) et des aciers faiblement alliés, c'est-à-dire contenant des éléments d'alliage en une teneur inférieure ou égale à 5% par rapport au poids de l'acier. La soudabilité opératoire s'apprécie au travers de 2891481 3 la stabilité d'arc et particulièrement du taux de projections, c'est-à-dire de la quantité ou proportion de particules ou gouttelettes de métal fondu projetées en-dehors du bain de soudage, c'est-à-dire hors de la soudure en cours de réalisation obtenue notamment par fusion d'un (ou plusieurs) fil fusible de soudage. Or, le mode de transfert de métal depuis le fil fusible jusqu'au bain liquide dépend notamment de l'intensité et de la tension du courant de soudage, ainsi que, dans le cas d'un soudage avec gaz de protection, de la composition de l'atmosphère gazeuse mise en oeuvre. Comme schématisé sur la Figure 2 ci-annexée, avec les mélanges à base d'argon additionné de CO2 et/ou d'oxygène, le mode de transfert du métal se fait, par exemple pour un fil de 1.2 mm de diamètre: - par courtcircuit lorsque l'intensité du courant est faible, c'est-à-dire pour les intensités inférieures ou égales à 150 A, par pulvérisation axiale (spray) lorsque l'intensité du courant est forte, c'est-à-dire pour les intensités minimales de 250 A à 300 A, voire même supérieures selon la nature du mélange gazeux utilisé afin de protéger les gouttes de métal d'une réaction avec l'oxygène et l'azote de l'air, - de façon dite "globulaire" pour les intensités dites intermédiaires allant de 150 A à l'intensité minimale provoquant le transfert par pulvérisation axiale. Cependant, il existe une tension minimale (en Volts) en deçà de laquelle un transfert, en régime de pulvérisation axiale, ne peut pas se faire même si l'intensité appliquée le permet en théorie, c'est-à-dire même si l'intensité est supérieure au seuil indiqué 2891481 4 précédemment. Il est connu que cette tension minimale du courant est fonction de la teneur en CO2 et/ou en oxygène du gaz de protection utilisé et/ou du fil choisi pour réaliser le soudage. Dès lors, pour tenter de résoudre ce problème, on pourrait envisager, en théorie, de simplement choisir un gaz de protection adéquat et un fil de soudage, puis d'augmenter la tension du courant jusqu'à obtenir une valeur de tension minimale permettant d'atteindre le régime de soudage souhaité, à savoir le régime de pulvérisation axiale. Or, en pratique, augmenter la tension du courant de soudage pour obtenir la tension minimale permettant d'atteindre un régime de soudage souhaité, en particulier le régime par pulvérisation axiale, n'est pas anodin et peut avoir, en pratique, des conséquences négatives sur la soudabilité. En effet, plus on augmente la tension du courant, plus la longueur de l'arc augmente, c'est-à-dire la taille de l'arc électrique se formant entre le fil électrode et le joint de soudure, ce qui conduit à un arc peu rigide donc "baladeur" et difficilement contrôlable par le soudeur et, par là même, une qualité de soudure détériorée et irrégulière. A l'inverse, si on tente de conserver ou de maintenir une hauteur d'arc acceptable, alors il se produit une augmentation du taux de projections de gouttelettes de métal fondu car le transfert se fait alors en mode globulaire sous une forte intensité et non pas selon le régime par pulvérisation axiale désiré. De façon générale, on peut dire que la tension du courant de soudage influence la hauteur d'arc et donc la 2891481 5 manière dont le soudeur va pouvoir positionner son arc à l'endroit où il souhaite effectuer la soudure, c'est-à-dire la maniabilité de l'arc, alors que l'intensité du courant influence la vitesse du fil donc la productivité, c'est-à-dire le taux de dépôt de métal par unité de temps. Il s'ensuit que le but de la présente invention est alors de résoudre les problèmes ci-dessus se posant avec les fils de soudage connus et de proposer un fil de soudage pouvant conduire, lors de sa mise en oeuvre et sa fusion dans un procédé de soudage à l'arc, à simultanément une faible hauteur d'arc et peu de projections en comparaison avec un fil classique mis en en oeuvre dans les mêmes conditions opératoires, c'est-à-dire pour un même réglage d'intensité et de tension. En d'autres termes, le problème qui se pose est de proposer un fil de soudage dont l'utilisation en procédé de soudage à l'arc conduise à la formation d'un arc rigide et maniable par l'opérateur, et un taux de projections nettement plus faible qu'un fil classique, c'est-à-dire environ 10 fois inférieur. La solution de l'invention repose sur un fil, plein ou fourré, pour le soudage à l'arc électrique contenant du fer et du calcium, caractérisé en ce que la teneur totale en calcium dudit fil est inférieure à 30 ppm en poids par rapport au poids dudit fil. Selon le cas, le fil de l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - la teneur en calcium est inférieure à 25 ppm, de préférence inférieure à 20 ppm. - la teneur en calcium est inférieure à 15 ppm. - il est un fil fourré comprenant une enveloppe métallique externe en acier ferritique et une âme 2891481 6 centrale comprenant des éléments de remplissage, l'enveloppe externe représentant au moins 50 % du poids total du fil fourré, de préférence de 65 à 95% du poids total du fil fourré. - il est choisi parmi les fils de type "rutile", de type massif ou de type "sans laitier" (Metal Cored). il comporte, en outre, de l'aluminium en une teneur inférieure à 0,3% en poids. Plus précisément, lorsque le fil est un fil rutile (TiO2) la proportion en Al peut atteindre 0,3% en poids. Par contre, lorsque le fil est un fil massif, elle est préférablement inférieure ou égale à 0,04 %. De même, pour un fil sans laitier , elle est, de préférence, inférieure ou égale à 0,1 %. - il est un fil massif comportant: 15. moins de 0.10% en poids de titane, de 1 ppm à 140 ppm en poids d'azote, de 1 ppm à 120 ppm en poids de bore et/ou de 10 ppm à 300 ppm en poids d'oxygène. - il est un fil fourré comportant, en outre, moins de 7% en poids de titane, moins de 120 ppm en poids d'azote et/ou de 1 ppm à 110 ppm en poids de bore. - il est éventuellement cuivré en surface. L'invention porte aussi sur un procédé de soudage à l'arc avec protection gazeuse, dans lequel on opère une fusion d'au moins une partie d'un fil de soudage selon l'invention de manière à réaliser un joint de soudure sur une ou plusieurs pièces à souder. Selon le cas, le procédé de l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. - il est choisi dans le groupe formé par les procédés MIG ou MAG ou de soudage hybride laser/MIG ou laser/MAG. - le transfert de métal depuis le fil vers le joint de soudure s'opère en mode de pulvérisation axiale, à une intensité de 180 A à 350 A et sous une tension de 24 V à 35V. - la fusion du fil s'effectue sous protection gazeuse, ladite protection gazeuse étant obtenue avec un mélange gazeux contenant de l'argon et au moins un composé gazeux additif choisi parmi le CO2r l'oxygène et leurs mélanges, de préférence un mélange gazeux constitué de 5 à 20 % en vol. de CO2 et d'argon pour le reste, de 0.5 à 5 % en vol. de d'oxygène et d'argon pour le reste, ou de 1 à 5% en vol. de CO2r de 0.5% à 3% en vol. de 02 et d'argon pour le reste. Selon un autre aspect, l'invention porte aussi sur un joint de soudure ou du métal déposé susceptible d'être obtenu par un procédé de soudage selon l'invention et/ou par fusion d'un fil selon l'invention, ledit métal déposé contenant du fer et du calcium en une teneur inférieure à 15 ppm, de préférence inférieure à 10 ppm, par rapport au poids de la soudure. Selon le cas, le métal déposé (joint) de l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. - il comprend: É > 90 % de Fe, É moins de 0.1 % de Al, É 0.01 à 0.12 % de C, É 0.7 à 2 % de Mn, É 0.15 à 0.7 % de Si, É 25 ppm à 0.08 % Ti, É < 80 ppm de N, É 1 à 80 ppm de B, et/ou É 0.02 à 0.8% de O. - il comprend, en outre, un ou plusieurs éléments d'alliage choisis parmi Ni, Cr et Mo. L'invention porte également sur une pièce métallique 5 comprenant du métal déposé selon l'invention. En effet, aucun document de l'art antérieur n'avait, jusque là, souligné l'importance du contrôle de cette teneur en calcium dans les fils de soudage. Le calcium considéré dans le cadre de la présente invention est celui présent dans le métal du fil massif et/ou dans le feuillard ou tube qui compose l'enveloppe du fil fourré il peut être sous forme d'inclusions d'oxydes car le calcium est un désoxydant puissant qui peut être ajouté à cette fin lors de l'élaboration de l'acier et, s'il est utilisé pour cela, tous les oxydes formés dans l'acier liquide ne pourront pas décanter si bien qu'il en restera un peu dans le métal sous forme d'inclusions. D'autre part, les lubrifiants de tréfilage comme les stéarates de calcium subsistent en surface du fil, s'incrustent dans les rugosités de l'acier, jusqu'au diamètre final et laissent des résidus de calcium. En outre, le calcium est également présent sous forme d'impuretés dans les poudres métalliques qui composent le fourrage du fil fourré comme la poudre de fer ou les ferro-alliages. Dans le cas d'un fil fourré, la teneur totale en calcium du fil fourré est égale à la somme des teneurs en calcium des différents constituants du fil fourré, à savoir, d'une part, de l'enveloppe et, d'autre part, des différents éléments de remplissage ou fourrage, et peut être représentée par la formule suivante: 2891481 9 i=n - [Ca], = (1 - t) x [Cale + [Ca], x [i] x t i=1 - [Ca], = teneur totale en calcium du fil (% en 5 poids) - t = taux de remplissage du fil fourré Poids des éléments de remplissage Poids des éléments de remplissage + poids de l'enveloppe -[Cale = teneur en calcium de l'enveloppe du fil (% 10 en poids) - [i] = teneur en produit i (% en poids) - n = nombre de produits élémentaires i constituants les éléments de remplissage. - [Cali teneur en calcium de l'élément i En d'autres termes, plus généralement, par teneur en calcium, on entend la totalité du calcium (exprimé en % en poids par rapport au poids total du fil ou du morceau de fil considéré) contenu dans le fil, que ce calcium provienne du métal constitutif du fil, qu'il soit massif ou fourré (enveloppe et/ou fourrage) , qu'il soit sans laitier (en anglais Metal Cored) ou avec flux, ou encore tout calcium résiduel pouvant se trouver à la surface du fil et résultant du procédé de fabrication du fil, notamment des opérations de tréfilage de celui-ci qui sont susceptibles de mettre en oeuvre des lubrifiants à base calcium, tels des savons calciques. En effet, il est apparu aux inventeurs de la présente invention que, de façon étonnante, la teneur en calcium d'un fil de soudage, qu'il soit plein ou fourré, a un impact très important sur la formation d'un arc rigide et maniable, et sur le taux de projections obtenus lors de la fusion du fil. Après avoir réalisé des investigations poussées, les inventeurs de l'invention ont mis en évidence que la présence en quantité élevée de calcium dans ou à la surface du fil a un effet négatif sur les caractéristiques et/ou le mode de transfert du métal fondu depuis le fil vers le bain de métal en fusion. En effet, comme expliqué dans les exemples ci-après, pour des teneurs en calcium d'un fil massif de 50 ppm à 60 ppm en poids par rapport au poids total du fil, de mauvais résultats sont obtenus, en termes de soudabilité, alors que pour des teneurs en calcium inférieures à 30 ppm, de préférence inférieures à 20 ppm, voire encore préférentiellement inférieures à 15 ppm, de bons résultats ont été obtenus. Dans les exemples ci-après, la teneur en calcium du fil est déterminée par toute technique adéquate connue, par exemple par ICP (plasma couplé inductif), par absorption atomique ou par fluorescence X. On notera, cependant, que lors des analyses, il conviendra de prendre un maximum de précautions pour éviter de contaminer le fil avec du calcium provenant d'ailleurs, de façon à ne pas fausser les mesures. Afin de garantir une teneur en calcium du fil conforme à l'invention, on produit préférentiellement le fil à partir de matières premières dépourvues au maximum ou pauvres en calcium, en particulier de l'acier constitutif du fil massif ou de l'enveloppe du fil fourré, ainsi que des éléments constitutifs du fourrage du fil fourré. En fait, plus la teneur en calcium est basse, plus on obtient facilement un régime de pulvérisation axiale pour des tensions faibles, ce qui permet à l'opérateur de régler la tension en fonction de son besoin sans avoir à prendre en compte l'aspect projections qui est réduit au minimum. Lors de la mise en oeuvre du procédé de soudage de l'invention, la protection gazeuse est obtenue avec un mélange gazeux à base d'argon contenant des teneurs volumiques variables en CO2r tels les mélanges gazeux ATAL 5 (Ar + 18% en volume de CO2) ou ARCAL 21 (Ar + 8% CO2), ou en oxygène, tels les mélanges gazeux CARGAL 1 (Ar + 1.5% 02) ou CARGAL 2 (Ar + 3.5% 02), ou des mélanges ternaires de ces composés, tel le mélange de gaz ARCAL 14 (Ar + 3% CO2 + 1 à 1.5% de 02) qui sont commercialisés par la société L'AIR LIQUIDE. La présente invention va maintenant être décrite plus en détail, à l'aide d'exemples illustratifs mais non 15 limitatifs. La figure 1 est une vue schématique générale d'un exemple possible d'installation de soudage sous flux gazeux de protection conforme à l'invention, laquelle comporte un fil fusible 10 faisant office d'électrode relié à une source de courant 12 appropriée pour provoquer l'émission d'un arc électrique entre l'extrémité libre du fil fusible 10 et la zone de jonction entre des pièces à souder 16 et 18, c'est-à-dire le plan de joint de soudure à souder. Le fil 10 est disposé dans une buse 22 où circule un gaz de protection compatible avec le procédé de soudage considéré, provenant d'une source de gaz 24 servant à isoler le fil 10 et le bain 20 de métal déposé de l'atmosphère ambiante. Le fil fourré ou massif est amené sous la forme d'un fil continu alimenté à partir d'une bobine d'alimentation 28. Conformément à l'invention, le fil 10, qu'il soit fourré ou qu'il soit massif, a une teneur totale en calcium inférieure à 30 ppm. En outre, le fil a habituellement un diamètre compris généralement entre 1 et 2,4 mm, de préférence entre 1,2 et 1,6 mm. Lors de la mise en oeuvre du procédé, les conditions de soudage suivantes peuvent être appliquées pour un fil de diamètre 1.2 mm, par exemple une intensité de soudage de 220 A (ou à l'intensité minimale provoquant le transfert par pulvérisation axiale) à 350 A, une tension de soudage de 18 à 35 volts, une vitesse d'avance du fil de 5 à 15 m/min et une vitesse de soudage de 15 à 300 cm/min. Il est possible d'utiliser un fil fourré dont l'âme centrale comporte, en outre, un élément pour favoriser le détachement du laitier, tel que du soufre, et/ou un ou plusieurs ferro-alliages approprié pour augmenter la résilience de la soudure, tel qu'un ferro-manganèse, un ferro-silicium, du ferro-bore... Exemples Les essais ci-après ont été réalisés sur des pièces-tests ou éprouvettes de sorte de réaliser des dépôts de métal fondu en opérant une fusion de plusieurs fils fusibles ayant des compositions et teneurs différentes, en particulier en calcium, et comparaison ensuite des résultats obtenus. Les essais de soudage ont été effectués sur un acier de type S235JR selon la norme EN 10025 et ayant par exemple la composition chimique donnée (% en poids) dans le Tableau I suivant. Tableau I % C Si Mn S P Ni Al Ca ppm Tôle 0.14 0.21 0.73 0.005 0.009 0.031 0.042 10 Les essais ont été réalisés avec des fils massifs ou solides de diamètre 1.2 mm en utilisant une torche de soudage à tube de contact coudé ayant une partie terminale de 20 mm pour distribuer le fil, sous un mélange gazeux ATALTM 5 (Ar + 18% vol. CO2), à une intensité de 280 A et sous une tension de 30 à 32 V. Les compositions des fils F1 à F5 et les résultats obtenus sont consignés dans le tableau II suivant. 20 25 14 Tableau II Teneur Fil n (en % sauf indication autre) F1 F2 F3 F4 F5 C 0.053 0.065 0. 074 0.063 0.076 Si 0.59 0.62 0.59 0.61 0.60 Mn 1.04 1.05 1.07 1.10 1.07 S 0.014 0.014 0.011 0.014 0.016 P 0.020 0.015 0.007 0.012 0.009 As 0.017 0. 019 0.014 0.018 0.016 Ni 0.069 0.076 0.057 0.074 0.065 Cr 0.081 0.092 0. 040 0.073 0.061 Mo 0.020 0.021 0.016 0.025 0.018 Cu 0.097 0.083 0.087 0. 095 0.082 Ti 0.023 0.024 0.023 0.027 0.022 V 0.003 0.003 0.003 0.003 0. 003 Sn 0.009 0.008 0.008 0.010 0.006 02 (ppm) 81 100 73 60 62 N2 (ppm) 89 78 97 97 108 Teneur en 39 44 15 52 40 calcium (en ppm) Teneur en 0.011 0. 013 0.010 0.012 0.013 aluminium (en) Résultats AI / TPE AI / TPE AS / TPF AI / TPE AI / TPE AI: Arc instable AS: Arc Stable TPE: taux de projections élevé TPF: taux de projections faible Les résultats obtenus avec les fils F1 à F5 montrent que seul le fil F3 ayant une teneur en calcium inférieure à 30 ppm par rapport au poids du fil conduit à un arc stable et à un taux de projection faible lors de sa fusion. A noter que le calcium est dans ce cas sous forme d'inclusions d'oxydes. Afin de vérifier ces observations, d'autres fils dont les teneurs en calcium, en aluminium et en oxygène sont données dans le tableau III ciaprès ont été testés. Dans ces essais, le calcium est sous forme de résidus des savons de tréfilage en surface des fils Les tests ont été effectués en utilisant une torche de soudage à tube de contact coudé ayant une partie terminale de 20 mm pour distribuer le fil, sous le mélange gazeux ATAL 5, à une intensité de 260 à 320 A et sous une tension de 26 à 35 V. Les résultats obtenus sont aussi consignés dans le tableau III. Tableau III Fil n F6 F7 Teneur en calcium 52 à 60 13 (en ppm) Teneur en oxygène 110 à 130 112 (en ppm) Teneur en aluminium 0.008 0.003 (en ppm) Résultats AI / TPE AS / TPF Ces résultats confirment l'influence néfaste du calcium, c'est-à-dire que pour une teneur en calcium inférieure à 30 ppm (fil F7), on obtient un arc très doux ayant une longueur d'arc moindre, et peu de projections (dès 31 V à 280 A) par rapport à un fil similaire mais contenant davantage de calcium et ce, dans les mêmes conditions opératoires. Des essais complémentaires réalisés sur les mêmes 5 fils mais en plus cuivrés ont donnés des résultats similaires. Afin de confirmer les résultats ci-dessus, d'autres fils ayant les compositions plus détaillées données dans le tableau IV ci-après ont été testés. 15 20 25 Tableau IV Teneur Fils n (en % sauf indication autre) F8 F9 F10 C 0.077 0.067 0.074 Si 0.55 0.59 0.64 Mn 1.08 1.02 1.09 S 0.013 0.013 0.010 P 0.011 0.007 0. 006 As 0.007 <0.001 0.024 Ni 0.021 0.042 0.062 Cr 0.023 0.020 0.044 Mo 0.008 0.004 0.012 Cu 0.018 0.120 0.086 Al 0.012 0.007 0.009 Ti 0.007 0. 007 0.019 V 0.003 0.013 0.007 Sn 0.001 0.002 0.009 02 (ppm) 158 129 106 N2 (ppm) 71 46 69 Ca (ppm) 4 10 32 Les résultats obtenus montrent qu'avec les fils F8 et F9, l'arc est doux et le taux de projections faible pour une intensité de 280A et à partir de 30.5 V, alors qu'il faut augmenter la tension à 32 V avec le fil F10 qui contient davantage de calcium; toutefois, avec le fil F10, le taux de projections reste malgré tout assez faible. En d'autres termes, ces résultats additionnés à ceux du tableau III confirment que pour une intensité donnée, la tension minimale permettant d'obtenir un arc doux et peu de projections est une fonction croissante de la teneur en calcium dans le fil. De même, le taux de projections et la longueur d'arc augmentent avec la teneur en calcium dans le fil. Ainsi, le fil F6 du tableau III conduit à un arc d'une longueur de 8 mm environ, ce qui est inacceptable pour un opérateur de soudage car engendrant un arc baladeur, c'est-à-dire un arc difficile à maîtriser et à contrôler. De façon générale, le fil de l'invention est particulièrement adapté au soudage selon un procédé MAG des structures off-shore, des structures pétrolières, et plus généralement à la construction d'éléments métalliques. 2891481 19
L'invention concerne un fil fusible pour le soudage à l'arc électrique contenant du fer et du calcium, caractérisé en ce que la teneur totale en calcium dudit fil est inférieure à 30 ppm en poids par rapport au poids dudit fil. Selon l'invention, le fil est de type rutile, massif ou « sans laitier ». Procédé de soudage à l'arc avec protection gazeuse utilisant un tel fil et joint de soudure ainsi obtenu.
1 - Fil fusible pour le soudage à l'arc électrique contenant du fer et du calcium, caractérisé en ce que la teneur totale en calcium dudit fil est inférieure à 30 ppm en poids par rapport au poids dudit fil. 2 - Fil selon la 1, caractérisé en ce que la teneur en calcium est inférieure à 25 ppm, de 10 préférence inférieure à 20 ppm. 3 - Fil selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la teneur en calcium est inférieure à 15 ppm. 4 - Fil selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est un fil fourré comprenant une enveloppe métallique externe en acier ferritique et une âme centrale comprenant des éléments de remplissage, l'enveloppe externe représentant au moins 50 % du poids total du fil fourré, de préférence de 65 à 95% du poids total du fil fourré. - Fil selon l'une des 1 à 4, 25 caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les fils de type "rutile", massif ou "sans laitier". 6 - Fil selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, de 30 l'aluminium en une teneur inférieure à 0,3% en poids. 7 - Fil selon l'une des 1 à 3 ou 6, caractérisé en ce qu'il est un fil massif comportant: moins de 0.10% en poids de titane, de 1 ppm à 140 ppm en poids d'azote, de 1 ppm à 120 ppm en poids de bore et/ou. de 10 ppm à 300 ppm en poids d'oxygène. 8 - Fil selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est un fil fourré comportant: . moins de 7% en poids de titane, < 120 ppm en poids d'azote, et/ou 10. de 1 à 110 ppm en poids de bore. 9 - Fil selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est cuivré en surface. 10 - Procédé de soudage à l'arc avec protection gazeuse, dans lequel on opère une fusion d'au moins une partie d'un fil de soudage selon l'une des 1 à 9 de manière à réaliser un joint de soudure sur une ou plusieurs pièces à souder. 11 - Métal déposé ou joint de soudure susceptible d'être obtenu par un procédé de soudage selon la 10 et/ou par fusion d'un fil selon l'une des 1 à 9, ledit métal déposé contenant du fer et du calcium en une teneur inférieure à 15 ppm, de préférence inférieure à 10 ppm, par rapport au poids de la soudure. 12 - Métal déposé selon la 11, 30 caractérisé en ce qu'il contient, en outre: - > 90 % de Fe, - moins de 0,1 % de Al, -0.01 à 0. 12 % de C, - 0.7 à 2 % de Mn, - 0.15 à 0.7 % de Si, - 25 ppm à 0.08 % de Ti, - < 80 ppm de N, - 1 à 80 ppm de B et/ou - 0.02 à 0.08 % de O. 13 Métal déposé selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce qu'il contient, en outre un ou 10 plusieurs éléments d'alliage choisis parmi Ni, Cr et Mo. 14 - Pièce métallique comprenant un joint de soudure ou du métal déposé selon l'une des 11 à 13.
B
B23
B23K
B23K 9,B23K 35
B23K 9/16,B23K 35/20,B23K 35/28
FR2893029
A1
COMPLEXE METALLOCENE BOROHYDRURE D'UN LANTHANIDE, SYSTEME CATALYTIQUE L'INCORPORANT, PROCEDE DE POLYMERISATION L'UTILISANT ET COPOLYMERE ETHYLENE/BUTADIENE OBTENU PAR CE PROCEDE
20,070,511
La présente invention concerne un complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide, son procédé de préparation, un système catalytique incorporant un complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide, un procédé de polymérisation d'au moins une oléfine au moyen d'un tel système catalytique. Pour la copolymérisation de l'éthylène et d'un diène conjugué, il est connu d'utiliser des systèmes catalytiques à base de complexes métallocènes halogénés de lanthanides. 10 Le document de brevet EP-A-I 092 731 enseigne d'utiliser, pour l'obtention de copolymères d'éthylène et d'un diène conjugué, un système catalytique comprenant : • d'une part, un complexe organométallique représenté par l'une des formules génériques suivantes A ou B : Cp A : Ln-X Cp 2 vCpi B : P Ln-X Cpt 20 où Ln représente un métal d'un lanthanide dont le numéro atomique peut aller de 57 à 71, où X représente un halogène pouvant être le chlore, le fluor, le brome ou l'iode, où Cpi et Cpt comprennent chacun un, groupe cyclopentadiényle ou fluorényle qui est substitué ou non et où P est un pont répondant à la formule MR1R2, où M est un 25 élément de la colonne IVA de la classification périodique de Mendeleev, et où RI et R2 représentent un groupe alkyle comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, et • d'autre part, un co-catalyseur qui est choisi parmi un groupe comprenant un alkyl magnésium, un alkyl lithium, un alkyl aluminium, ou un réactif de Grignard, ou 30 qui est constitué d'un mélange de ces constituants.5 -2 Le document de brevet WO-A-2004/035639 au nom des Demanderesses enseigne d'utiliser, pour l'obtention de copolymères d'éthylène et de butadiène, un système catalytique comprenant : (i) un complexe métallocène de lanthanide représenté par l'une ou l'autre des formules suivantes : Cp 10 j Ln-X Cpt Cpt P / Ln-X Cp2 V et où Ln représente un métal d'un lanthanide dont le numéro atomique peut aller de 57 à 71, 15 où X représente un halogène pouvant être le chlore, le fluor, le brome ou l'iode, où, dans la première formule, sont reliées audit métal Ln deux molécules de ligands Cpt et Cp2 identiques ou différentes, constituées chacune d'un groupe fluorényle qui est substitué ou non, et où, dans la seconde formule, est reliée audit métal Ln, une molécule de ligand 20 constituée de deux groupes fluorényle Cpt et Cp2 identiques ou différents qui sont substitués ou non et qui sont reliés entre eux par un pont P répondant à la formule MR1R2, où M est un élément de la colonne IVA de la classification périodique de Mendeleev, et où R1 et R2 représentent un groupe alkyle comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, et 25 (ii) un co-catalyseur appartenant au groupe constitué par un alkyl magnésium, un alkyl lithium, un alkyl aluminium, un réactif de Grignard, ou qui est constitué d'un mélange de ces constituants. 30 D'autres systèmes catalytiques à base de complexes mono-cyclopentadiényle de type borohydrure de lanthanide sont notamment connus dans la littérature pour l'homopolymérisation de dioléfines. -3 On peut par exemple citer l'article de D. Barbier-Baudry, O. Blacque, A. Hafid, A. Nyassi, H. Sitzmann, M. Visseaux, European Journal of Inorganic Chemistry 2000, 2333-2336, qui mentionne un complexe de formule (C5H(iPr)4)Ln(BH4)2(THF) incluant un ligand mono- cyclopentadiényle substitué par un groupe iso-propyle (iPr), où THF est le tétrahydrofuranne, pour l'homopolymérisation de l'isoprène ou du styrène après alkylation par un co-catalyseur de type organolithien. Plus récemment, l'article de F. Bonnet, M. Visseaux, A. Pereira, D. Barbier- Baudry, Macromolecules 2005, 38, 3162-3169 a divulgué l'utilisation d'un complexe similaire de formule (C5Me4(nPr))Nd(BH4)2(THF)2 incluant un ligand monocyclopentadiényle penta-substitué, où nPr est un groupe n-propyle, pour la polymérisation 1,4-trans de l'isoprène après alkylation par un co-catalyseur de type dialkylmagnésien. On notera que ces complexes mono-cyclopentadiényle borohydrure de lanthanide n'ont pas été utilisés à ce jour pour la copolymérisation de mono-oléfines et de diènes conjugués. Le document de brevet chinois 1 286 256 divulgue, à titre de catalyseur de polymérisation pour la préparation de polyméthacrylates, un complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide comportant une molécule de ligand constituée d'un groupe fluorényle répondant à la formule suivante : {[(Xl)2(R7)(C5R1R2R3R4)(Ci3H6R5R6)]MX2(L)n}m, où : XI représente un groupe alkyle possédant de 1 à 4 C ou un groupe phényle, X2 = représente Cl, BH4, H, un groupe alkyle possédant de 1 à 4 atome de carbone N[Si(CH3)3]2, CH2[Si(CH3)3] ou du tetrahydrofuranne, R1, R3, R4 représente H ou le radical CH3, R2 représente H, -4 R5, R6 représentent H, un groupe alkyle possédant de 1 à 4 atomes de carbone ou Si(CH3)3, R7 représente Si, C, Ge ou Sn, M représente un lanthanide, le yttrium ou le scandium, L représente Si(CH3)3, Li(THF)4, [éther couronne Y] ou [éther couronne Y]-2,4-époxy hexacycle, n représente 0 ou 1 et m = 1 ou 2 (si m = 2, n = 0), Y est un métal monovalent. Une autre voie de recherche récente a concerné des complexes métallocènes borohydrures de lanthanides incluant un ligand à base de deux groupes cyclopentadiényle. On peut par exemple citer les travaux de S. M. Cendrowski-Guillaume et al., Organometallics 2000, 19,5654-5660 et Macromolecules 2003, 36, 54- 60, qui ont divulgué l'utilisation d'un tel complexe métallocène, de formule (C5Me5)2Sm(BH4)(THF), où Me est un groupe méthyle et ou Sm est le samarium, pour catalyser spécifiquement la polymérisation de l's-caprolactone par ouverture de cycles. Un inconvénient majeur de ces complexes métallocènes borohydrures de lanthanides connus est qu'ils ne sont pas utilisables à ce jour pour la copolymérisation d'oléfines et de diènes conjugués. Un but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient, et ce but est atteint en ce que les Demanderesses viennent de découvrir qu'un complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide répondant à l'une ou l'autre des deux formules suivantes A et B: Ln-(BH4)(i-y)-Ly-Nx]p , B: [ P Cpi Cpi Ln-(BH4)(I+y)-Ly-NX]p Cp2 Cp2 -5 où Ln est un lanthanide dont le numéro atomique est compris entre 57 et 71, inclusivement, où, dans la formule A, sont reliées à Ln deux ligands Cpt et Cp2, choisis chacun parmi les groupes cyclopentadiényle ou fluorényle, identiques ou différents, substitués ou non, Cpt et Cp2 ne pouvant toutefois pas représenter deux groupes fluorényle, où, dans la formule B, est relié à Ln un ligand, constitué de deux groupes Cpt et Cp2, choisis parmi les groupes cyclopentadiényle ou fluorényle, identiques ou différents, substitués ou non, Cpt et Cp2 ne pouvant toutefois pas représenter deux groupes fluorényle, et qui sont reliés entre eux par un pont P répondant à la formule MR1R2, où M est un élément de la colonne IVA de la classification de Mendeleev, et où RI et R2, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, où L représente un métal alcalin choisi dans le groupe constitué par le lithium, le sodium et le potassium, où N représente une molécule d'un solvant complexant, tel qu'un éther, où x est un nombre entier ou non qui est supérieur à 0, où y est un nombre entier qui est égal ou supérieur à 0, et où p est un nombre entier qui est égal à 1 ou 2, est utilisable en association avec un co-catalyseur d'alkylation choisi dans le groupe constitué par un alkyl magnésium, un alkyl lithium, un réactif de Grignard et un mélange d'un alkyl lithium et d'un alkyl aluminium pour la polymérisation d'oléfines et, en particulier, pour la copolymérisation de mono-oléfines et de diènes conjugués et encore plus spécifiquement pour l'obtention, avec une activité catalytique élevée, de copolymères d'éthylène et de butadiène. A la connaissance des Demanderesses, on notera que le complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide selon l'invention répondant à la formule A dans lequel lorsque y est égal ou supérieur à 1 et dans lequel les deux ligands Cpi et Cp2, identiques ou différents, sont soit constitués chacun d'un groupe cyclopentadiényle, soit constitués d'un groupe cyclopentadiényle ou fluorényle, substitués ou non, ou dans lequel lorsque y est égal à 0 et dans lequel les deux ligands Cl), et Cp2 sont respectivement constitués d'un groupe cyclopentadiényle et d'un groupe fluorényle, substitués ou non, de même que le complexe métallocène répondant à la formule B dans lequel lorsque y est égal à 0 -6 et les deux ligands Cpi et Cp2, identiques ou différents, constitués chacun par un groupe choisi parmi les groupes cyclopentadiényle et fluorényle, substitués ou non, est nouveau et le tout premier à ce jour permettant de polymériser une ou plusieurs oléfines, en association avec un co-catalyseur d'alkylation choisi dans le groupe constitué par un alkyl magnésium, un alkyl lithium, un réactif de Grignard et un mélange d'un alkyl lithium et d'un alkyl aluminium. Dans les complexes répondant aux formules A et B, selon une forme de réalisation préférentielle, p est égal à 1. Ledit complexe nouveau selon l'invention est obtenu par un procédé de préparation comprenant la réaction d'un sel de ligand de formule CpiCp2-L2 ou P-CpiCp2-L2 et d'un tris(borohydrure) de lanthanide Ln dissous dans ledit solvant complexant et de formule Ln(BH4)3N3. 15 Selon un mode de réalisation de l'invention, ce procédé de préparation comprend le coulage à température ambiante dudit sel de ligand dissous dans un autre solvant, tel que l'éther diéthylique, sur ladite solution de tris(borohydrure) de lanthanide à l'état dissous dans cet autre solvant, l'agitation à température ambiante de la solution, 20 la filtration de la solution agitée et une concentration du filtrat. Les complexes qui répondent spécifiquement à la formule B, de type ponté via le pont de formule MR1R2 dans lequel l'élément M est de préférence le silicium et Ri et R2 sont avantageusement un groupe méthyle, et plus avantageusement, le complexe 25 répondant à la formule : / Flu \ B' : Me2Si Nd-(BH4)2-Li-(THF)X pi 7 où Flu représente un groupe fluorényle non substitué de formule C13H8 et Cpt représente un groupe cyclopentadiényle non substitué, où Si est le silicium, Nd le néodyme et Li le lithium, de même que ceux qui répondent spécifiquement à la formule B" : B" : Me2Si Nd-(BH4)-(THF)x Cp2 / où Cpt et Cp2 sont choisis parmi les groupes cyclopentadiényle ou fluorényle, identiques ou différents, substitués ou non, qui sont dépourvus de métal alcalin, sont en association avec un co-catalyseur d'alkylation avantageusement utilisables en tant que catalyseur pour la polymérisation d'oléfines et, en particulier, pour la copolymérisation de mono-oléfines et de diènes conjugués et encore plus spécifiquement pour l'obtention, avec une bonne activité catalytique, de copolymères d'éthylène et de butadiène. Avantageusement, dans lesdits complexes, Cpt représente un groupe fluorényle, non substitué, de formule C13H8, et Cp2 représente un groupe cyclopentadiényle, 20 substitué par un groupe triméthylsilyl. Les complexes qui répondent aux formules A et B sont préparés par tout procédé connu en soi et décrit dans la littérature. 25 Avantageusement, ledit co-catalyseur est le butyloctyl magnésium. La Demanderesse a découvert qu'un système catalytique à base d'un complexe métallocène répondant aux formules A et B, et préférentiellement B' et B", permet avantageusement de polymériser une ou plusieurs oléfines, telles que des mono-oléfines 30 et des dioléfines, ce qui n'était pas connu dans l'art antérieur avec des systèmes 8- catalytiques à base d'un complexe métallocène de type borohydrure de lanthanide et n'était pas prévisible. Un autre aspect de l'invention concerne un procédé de polymérisation selon l'invention d'au moins un monomère oléfinique, tel qu'une mono-oléfine et/ou une dioléfine, qui comprend une réaction dudit système catalytique à base d'un complexe métallocène répondant aux formules A et B, et préférentiellement B' et B",en présence dudit ou desdits monomères et, de préférence, cette réaction est mise en oeuvre en suspension ou en solution, dans un solvant hydrocarboné, tel que le toluène, et à une température comprise entre -20 C et 120 C. Cette réaction peut être réalisée sous une pression variable, de préférence allant de 1 bar à 50 bars et, également à titre préférentiel, à une température de préférence comprise entre 20 C et 90 C. A titre préférentiel, le procédé de polymérisation comprend : (i) la préparation préalable dudit système catalytique hors du milieu de polymérisation en faisant réagir ledit complexe avec ledit co-catalyseur, puis 20 (ii) la réaction du système catalytique obtenu en (i) en présence du ou des monomères à polymériser. En variante, on notera toutefois que le système catalytique pourrait être formé in situ dans le milieu de polymérisation. Selon un exemple particulièrement avantageux de réalisation de l'invention, ce procédé comprend la copolymérisation de l'éthylène et du butadiène pour l'obtention d'un copolymère éthylène/ butadiène dans lequel : 30 - le taux molaire d'unités issues du butadiène est avantageusement supérieur à 24 % et, encore plus avantageusement, égal ou supérieur à 45 %, et dans lequel 25 -9- - les unités issues du butadiène comprennent des enchaînements 1,2 (vinyliques) et très majoritairement 1,4 c'est-à-dire égal ou supérieur à 87 %. Avantageusement, les copolymères selon l'invention présentent par ailleurs un indice de polymolécularité Ip qui est inférieur à 2,5 et, encore plus avantageusement, inférieur ou égal à 2,0. A l'instar des masses moléculaires Mn, les indices de polymolécularité Ip ont été déterminés dans la présente description par chromatographie d'exclusion stérique (voir l'annexe 1 jointe). Les caractéristiques précitées de la présente invention, ainsi que d'autres, seront mieux comprises à la lecture de la description suivante de plusieurs exemples de réalisation de l'invention. Pour tous les exemples suivants, on a opéré sous argon et on a préalablement 15 séché les solvants utilisés par réaction avec du sodium suivie d'une distillation, ou bien sur un tamis moléculaire de 3 À sous balayage d'argon. On a analysé l'ensemble des complexes métallocènes synthétisés ci-après par RMN 'H dans le THF-d8 à la température de 22 C, en utilisant un spectromètre 20 BRUKER DRX 300 à la fréquence de 300 MHz. On a déterminé la microstructure de chaque copolymère obtenu dans ces exemples par les techniques de RMN'H et de RMN13C décrites à l'annexe 2 jointe. On a utilisé à cet effet un spectromètre de dénomination BRUKER DRX 400 , à des 25 fréquences de 400 MHz pour la technique de RMN'H et de 100,6 MHz pour celle de RMN13C. L'acquisition des spectres a été effectuée à l'aide d'une sonde QNP de 5 mm à la température de 363 K. On a utilisé à titre de solvant un mélange tétrachloroéthylène/ perdeuterobenzène (rapport volumique 2:1). - 10- 1) Synthèse d'un complexe 1 de type métallocène borohydrure de lanthanide selon l'invention de formule brute Me2SiCpFluNd(BH zLi(THF) 1 (Cp=C5H4;Flu=C13H81 a) On a synthétisé un sel de formule brute [Me2SiCpFlu]Li2(THF)2 (Me, Cp et Flu étant respectivement un groupement méthyle, cyclopentadiényle et fluorényle). A cet effet on a synthétisé dans un premier temps un composé de formule 10 [Me2Si(C5H5)(C13H8)]. On a coulé à température ambiante une solution de [C5H5][Li] (0,98 g, 13,6 mmol) dans le THF (50 ml) sur une solution de Me2Si(C13H9)Cl (1,76 g, 6,8 mmol) dans le THF (50 ml). La solution a été agitée pendant 4 heures, puis hydrolysée par une solution aqueuse saturée de chlorure d'ammonium (NH4+,Cl )sat. La phase organique a été lavée deux fois avec 30 ml de (NH4, Cl )sat, puis séchée sur 15 sulfate de magnésium. Le solvant a ensuite été évaporé et l'huile orange obtenue a été séchée sous vide pendant 8 heures. 1,82 g de [Me2Si(C5H5)(C13H9)] ont ainsi été préparés (rendement = 93%). 7,9 ml d'une solution de BuLi (1,6M, 12,6 mmol) ont été coulés à température 20 ambiante sur une solution de Me2Si(C5H5)(C13H9)] (1,82 g, 6,3 mmol) dans le THF (100 ml). Le mélange a été agité pendant 4 heures puis le solvant a été évaporé sous vide. Le résidu obtenu a été lavé trois fois avec 40 ml d'heptane à 0 C, puis séché sous vide. 2,41 g de sel dilithié ont ainsi été obtenus (rendement 86%). 25 Le produit a été caractérisé par RMN du proton et sa formule brute est [Me2SiCpFlu]Li2(THF)2 (M = 444,55 g.mol-1). Les attributions sont : RMN 1H (pyridine-d5, 22 C): 8 = 1,20 ppm (s, 6H, Si(CH3)2), 1,58 ppm (m, 8H, [3-CH2 du THF), 3,63 ppm (m, 8H, a-CH2 du THF), 6,65 ppm (s, 2H, C5H4), 6,95 ppm 30 (s, 2H, C5H4), 7,07 ppm (t, JH_H = 8 Hz, 2H, C13H8), 7,31 ppm (t, JH_H = 8 Hz, 2H, C13H8), 8,60 ppm (d, JH_H = 8 Hz, 2H, C13H8), 8,70 ppm (d , JH_H = 8 Hz, 2H, C13H8)• 20 -11- b) On a synthétisé par ailleurs le borohydrure de néodyme de formule Nd(BH4)3(THF)3, comme décrit dans l'article de S. M. Cendrowski-Guillaume, G. Le Gland, M. Nierlich, M. Ephritikhine, Organometallics 2000, 19, 5654-5660. c) On a alors synthétisé le composé 1 selon l'invention de la manière suivante : On a coulé à température ambiante une solution de sel [Me2SiCpFlu]Li2(THF)2 (0,500 g, 1,1 mmol) dans le THF (50 ml) sur une solution de Nd(BH4)3(THF)3 (0,456 g, 10 1,1 mmol) dans le THF (50 ml). Le mélange a été agité pendant 12 heures puis le solvant a été évaporé sous vide. Le résidu a été repris au toluène puis la suspension a été filtrée. Le solvant du filtrat a été évaporé, puis le résidu solide a été lavé avec deux fois 20 ml de pentane froid. Après séchage sous vide, 0,55 g de composé vert ont ainsi été obtenus. 15 Le produit a été caractérisé par RMN du proton. La réaction a conduit au complexe 4 de néodyme selon l'invention de formule brute : [Me2SiCpFluNd(BH4)2Li(THF)] (M = 539,42 g.mol-1). Les signaux obtenus en RMN du proton dans le THF-d8 sont : 25 RMN 1H (THF-d8, 22 C) : 6 = -5,8 ppm (br, 2H, CH de C5H4 ou C13H8) ; -4,1 ppm (br, 2H, CH de C5H4 ou C13H8) ; -1,1 ppm (br, 2H, CH de C5H4 ou C13H8) ; 0,8 ppm (br, 2H, CH de C5H4 ou C13H8) ; 3,2 ppm (br, 2H, CH de C5H4 ou C13H8) ; 4,7 ppm (br, 6H, Si(CH3)2) ; 14 ppm (2H, br, CH de C5H4 ou C13H8) ; 73 ppm (vbr, 8H, Nd(BH4)2). 30 (br signifie signal large (pic étalé sur 1 à 5 ppm) et vbr signifie signal très large (pic étalé sur plus de 5 ppm)).5 -12- 2) Synthèse d'un complexe 2 de type métallocène borohydrure de lanthanide selon l'invention de formule brute 33-TMS-Cpt FluNd(BH4)(THF)1 (TMS = Si(CH3)3 ; Cp = C5H3 ; Flu = C13HR) a) On a synthétisé le borohydrure de néodyme de formule Nd(BH4)3(THF)3, comme décrit dans l'article de S. M. Cendrowski-Guillaume, G. Le Gland, M. Nierlich, M. Ephritikhine, Organometallics 2000, 19, 5654-5660. 10 b) On a ensuite synthétisé le composé 2 selon l'invention de la manière suivante : On a coulé à température ambiante une solution de [Me3Si-05H4][Li] (1,47 g, 10 mmol) dans le THF (20 ml) sur une solution de Me2Si(C13H9)Cl (2,64 g, 10 mmol) 15 dans le THF (50 ml). Le mélange a été agité pendant 4 heures, puis la solution a été refroidie à -20 C. 12,7 ml d'une solution de BuLi (1,6M, 20 mmol) ont alors été ajoutés. Le mélange a été ramené à température ambiante, puis agité pendant 12 heures. La solution résultante, qui contient le sel dilithié de Me2Si(3-TMSC5H4)(C13H9), a ensuite été coulée à température ambiante sur une solution de Nd(BH4)3(THF)3 (4,13 g, 10 mmol) dans le THF (50 ml). Le mélange a été maintenu sous agitation à température ambiante pendant 12 heures, puis le solvant a été évaporé sous vide. Le résidu a été repris avec du toluène (75 ml) et un sel blanc a été éliminé par filtration. Le solvant du filtrat a ensuite été évaporé. Le solide a été lavé trois fois avec 25 du toluène à 0 C (40 ml). Après séchage sous vide, 2,60 g de produit se présentant sous la forme d'une poudre verte ont été obtenus. Ainsi, la réaction a conduit au complexe 2, qui répond à la formule brute : 30 [Me2Si(3-TMS-Cp)FluNd(BH4)(THF)] (M = 589,75 g.mol-1) 5 - 13 - 3) Synthèse d'un complexe 3 de type métallocène borohydrure de lanthanide selon l'invention de formule Me2Si(3-TMS-Cp)2Nd(BH4)(THF)z (TMS = Si(CH3~3 ; Cp = C5H3) a) On a synthétisé le borohydrure de néodyme de formule Nd(BH4)3(THF)3, comme décrit dans l'article de S. M. Cendrowski-Guillaume, G. Le Gland, M. Nierlich, M. Ephritikhine, Organometallics 2000, 19, 5654-5660. 10 b) On a ensuite synthétisé le composé 3 selon l'invention de la manière suivante : On a coulé 12,4 ml d'une solution de BuLi (1,6M, 19,8 mmol) sur une solution de Me2Si(3-TMS-Cp)2 (3,29 g, 9,9 mmol) dans le THF (100 ml) refroidie à 0 C. Le 15 mélange a été agité pendant 30 minutes à 5 C, puis 6 heures à température ambiante. Cette solution a ensuite été coulée sur une solution de Nd(BH4)3(THF)3 (4,00 g, 9,9 mmol) dans le THF (100 ml). Le mélange a été agité à température ambiante pendant 12 heures, puis le THF a été évaporé sous vide. Le résidu a été repris au toluène (75 ml) et la suspension résultante a été filtrée. Le filtrat a été concentré, puis refroidi 20 lentement jusqu'à la température de -20 C. Des cristaux bleus se sont formés (1,00 g). Le produit a été analysé par RMN du proton. Ainsi, la réaction a conduit au complexe 3 de néodyme selon l'invention de formule brute : 25 [Me2Si(3-TMS-Cp)2Nd(BH4)(THF)2] (M = 634 g.mol-1). Les signaux obtenus en RMN du proton et leurs attributions sont : - 14 -RMN 1H (pyridine-d5, 22 C) : 6 = -14,39 ppm (br, C5H3) ; -12,65 ppm (br, C5H3) ; -12,31 ppm (br, C5H3) ; -11,34 ppm (br, C5H3) ; -2,80 ppm (s, Si(CH3)2 forme méso) ; -1,18 ppm (s, Si(CH3)2 forme racémique) ; 0,02 ppm (s, Si(CH3)2 forme méso) ; 1,59 et 3,63 ppm (s, 2*8H, 2*THF) ; 2,59 ppm (s; Si(CH3)3, forme racémique) ; 4,00 ppm (s, Si(CH3)3, forme méso) ; 14,14 ppm (br, C5H3) ; 20,24 ppm (br, C5H3) ; 49 ppm (vbr, 4H, Nd(BH4)). (br signifie signal large (pic étalé sur 1 à 5 ppm) et vbr signifie signal très large (pic étalé sur plus de 5 ppm)). Cette réaction a nécessité de porter le milieu réactionnel au reflux et a conduit au complexe 2 isolé sous la forme d'un produit brut. L'analyse par diffraction des rayons X de ce complexe 2 n'a pas été possible, car des monocristaux n'ont pas pu être obtenus pour ce complexe 2. En raison du paramagnétisme du néodyme, aucun signal relatif au complexe 2 n'a pu être observé par RMN 1H que ce soit dans le THF-d8 ou dans la pyridine-d5. 4) Essais de copolymérisation à basse pression avec les complexes 1 et 2 On a utilisé les complexes 1 et 2 en association avec du butyloctylmagnésium ( BOMAG en abrégé) à titre de co-catalyseur d'alkylation, pour la copolymérisation de l'éthylène et du butadiène. On a préparé chaque système catalytique 1 ou 2 en procédant à une activation préalable du complexe 1 ou 2 par le co-catalyseur BOMAG , selon un rapport molaire (co-catalyseur Mg / complexe Nd) égal à 5, la durée d'activation étant de 15 min. pour l'ensemble des essais 10-1 à 10-8. Les polymérisations se sont déroulées dans un réacteur en verre de 250 ml, dans 200 ml de toluène à la température de 80 C et à une pression initiale de 4 bars. On a introduit les monomères dans le milieu sous la forme de mélanges gazeux comprenant de 20 % et 30 % de butadiène. Des essais où le mélange de monomères contient 50% et 75% de butadiène ont également été menés. Dans ces cas, l'alimentation en monomères a été effectuée en réalisant une dissolution à froid du butadiène dans la solution 10 -15- catalytique, suivie d'un ajout d'éthylène sous forme gazeuse. Le milieu est ensuite chauffé à la température de 80 C. Les quantités d'éthylène et de butadiène ont été déterminées de telle sorte que la pression initiale à 80 C soit proche de 4 bars. Après un temps t (min.) de réaction, la polymérisation est stoppée par refroidissement et dégazage du réacteur, puis le copolymère est obtenu par précipitation dans du méthanol. Après séchage on obtient une masse m (g) de polymère. Tableau 1 : Conditions de polymérisation (complexes 1 et 2) Essais Complexe Complexe [Nd] en [Mg] en % Bd Masse Durée en mg mo1.L 1 alim. copolymère de , mo1.L m en g polym. 10-1 1 18,4 171 1 010 20 3,13 10 102 1 18,6 172 1 045 30 4,00 10 10-3 1 18,8 174 1055 50 3,80 20 10-4 1 19,6 182 1110 75 0,80 20 10-5 2 20,1 170 970 20 5,40 12 10-6 2 20,0 170 965 30 4,10 10 10-7 2 19,9 169 960 50 4,40 30 10-8 2 20,9 177 995 75 1,70 60 109 4 (témoin) 33,0 194 388 30 8,50 240 Tableau 2 : Activités des complexes 1 et 2 et macrostructure des copolymères Essais Activité en Activité en Mn en Ip g.mol'.h g.g'.h 1 g.mol'l 10-1 458 800 850 4 450 2,01 10-2 696 050 1 290 6 920 1,74 10-3 327 100 606 8 550 1,76 10-4 66 050 122 2 100 1,59 105 792 200 1 343 7 200 1,82 10-6 725 400 1 230 6 880 1,60 10-7 260 800 442 8 020 1,75 10-8 48 000 81 3 710 1,68 10-9 (témoin) 36 500 64 111 000 2,30 -16- Tableau 3 : Caractérisation par RMN '3C de la microstructure des copolymères. Essais % molaire % molaire % mol. %mol. unités Bd en unités Bd dans enchaînements 1,4 enchaînements 1,2 alimentation copolymère (dont trans) 10-1 20 29,2 97,1 (-) 2,9 10-2 30 44,5 96,9 (98,8) 3,1 10-3 50 49, 1 95,8 (98,8) 4,2 10-4 75 49,6 87,0 (-) 13,0 10-5 20 24,5 97,6 (>99) 2,4 10-6 30 39,0 96,9 (>99) 3,1 10-7 50 45,2 95,9 (>99) 4,1 10-8 _ 47,2 89,7 (>99) 10,3 75 10-9 30 19,3 27,9 Au vu du tableau 3, il apparaît que les complexes 1 et 2 selon l'invention permettent d'obtenir des copolymères éthylène/butadiène dans lesquels les unités issues du butadiène sont présentes selon un taux molaire supérieur à 15 %, voire 45 %, et comprennent toujours des enchaînements 1,4 selon un taux molaire très élevé, qui est égal ou supérieur à 87 %. -17- ANNEXE 1 : Analyse par Chromatographie d'Exclusion Stérique des copolymères : a) Pour les copolymères solubles à température ambiante dans le tétrahydrofuranne (THF), on a déterminé les masses molaires par chromatographie d'exclusion stérique dans le THF. On a injecté les échantillons à l'aide d'un injecteur Waters 717 et d'une pompe Waters 515 HPLC à un débit de 1 ml.min-1 dans une série de colonnes Polymer Laboratories . Cette série de colonnes, placée dans une enceinte thermostatée à 45 C, est composée de : - 1 précolonne PL Gel 5 m, - 2 colonnes PL Gel 5 !am Mixte C, 15 - 1 colonne PL Gel 51m-500 À. On a réalisé la détection à l'aide d'un réfractomètre Waters 410 . On a déterminé les masses molaires par calibration relative en utilisant des étalons de polystyrène certifiés par Polymer Laboratories . 20 Sans être une méthode absolue, la SEC permet d'appréhender la distribution des masses moléculaires d'un polymère. A partir de produits étalons commerciaux, les différentes masses moyennes en nombre (Mn) et en poids (Mw) peuvent être déterminés et l'indice de polymolécularité calculé (Ip = Mw/Mn). 25 b) Pour les copolymères insolubles à température ambiante dans le tétrahydrofuranne, les masses molaires ont été déterminées dans le 1,2,4-trichlorobenzène. On les a tout d'abord dissous à chaud (4 h 00 à 150 C), puis on les a injectés à 150 C avec un débit de 1 ml.min-1 dans un chromatographe Waters Alliance GPCV 2000 équipé de trois colonnes Styragel (2colonnes HT6E et 1 30 colonne HT2 ). On a effectué la détection à l'aide d'un réfractomètre Waters . On a déterminé les masses molaires par calibration relative en utilisant des étalons polystyrène certifiés par Polymer Laboratories
La présente invention concerne un complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide, son procédé de préparation, un système catalytique incorporant un complexe métallocène borohydrure, un procédé de polymérisation d'au moins une oléfine au moyen de ce système catalytique.Un complexe selon l'invention répond à l'une ou l'autre des formules suivantes A et B: où, dans la formule A, sont reliées au lanthanide Ln, tel que le Nd, deux ligands Cp1 et Cp2, constitués chacun d'un groupe cyclopentadiényle et où, dans la formule B, est reliée au lanthanide Ln une molécule de ligand, constituée de deux groupes cyclopentadiényle Cp1 et Cp2 qui sont reliés entre eux par un pont P de formule MR1R2, où M est un élément de la colonne IVA tel que Si, où R1 et R2, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, où L représente un métal alcalin tel que Li, où N représente une molécule d'un solvant complexant tel que le THF, où x est un nombre entier ou non supérieur à 0, et où p est un nombre entier égal ou supérieur à 1 et y est un nombre entier qui est égal ou supérieur à 0.
1) Complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide, caractérisé en ce qu'il 5 répond à l'une ou l'autre des deux formules suivantes A et B : Cpt Cpi Ln-(BH4)(i+y)-Ly-4 , B: [ P Ln-(BH4)(i+y)-Ly-NX] p Cp2 Cp2 lo où Ln représente ledit lanthanide dont le numéro atomique est compris entre 57 et 71, inclusivement, où, dans la formule A, lorsque y est égal ou supérieur à 1, sont reliés au lanthanide Ln deux ligands Cpi et Cp2 identiques ou différents, soit constitués chacun 15 d'un groupe cyclopentadiényle, soit constitués d'un groupe cyclopentadiényle ou fluorényle, substitués ou non, et lorsque y est égal à 0, les deux ligands Cpi et Cp2 sont respectivement constitués d'un groupe cyclopentadiényle et d'un groupe fluorényle, substitué ou non, où, dans la formule B, lorsque y est égal à 0, sont reliés au lanthanide Ln deux 20 ligands Cpi et Cp2, identiques ou différents, constitués chacun par un groupe choisi parmi les groupes cyclopentadiényle et fluorényle, substitués ou non et qui sont reliés entre eux par un pont P répondant à la formule MR1R2, où M est un élément de la colonne IVA de la classification de Mendeleev, et où Ri et R2, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, 25 où L représente un métal alcalin choisi dans le groupe constitué par le lithium, le sodium et le potassium, où N représente une molécule d'un solvant complexant, tel qu'un éther, où x est un nombre entier ou non qui est supérieur à 0, où y est un nombre entier qui est égal ou supérieur à 0, et où 30 p est un nombre entier égal à 1 ou 2. 10 20 -19- 2) Complexe selon la 1, caractérisé en ce que L représente le lithium. 3) Complexe selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que N représente le tétrahydrofuranne. 4) Complexe selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il répond à la formule B". 5) Procédé de préparation d'un complexe selon une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend la réaction d'un sel de ligand de formule P-CpiCp2-L2 et d'une solution de tris(borohydrure) de lanthanide Ln dissous dans ledit solvant complexant et de formule Ln(BH4)3N3. 15 6) Procédé de préparation d'un complexe selon la 5, caractérisé en ce que ledit sel de ligand répond à la formule Me2SiFlu2-Li2 et en ce que ledit tris(borohydrure) de lanthanide répond à la formule Nd(BH4)3(THF)3, où THF est le tétrahydrofuranne. 7) Procédé de préparation d'un complexe selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend le coulage à température ambiante dudit sel de ligand dissous dans un autre solvant, tel que l'éther diéthylique, sur ladite solution de tris(borohydrure) de lanthanide à l'état dissous dans cet autre solvant. 25 8) Système catalytique utilisable pour la polymérisation d'au moins une oléfine, comprenant, d'une part, un complexe métallocène d'un lanthanide et, d'autre part, un co-catalyseur choisi dans le groupe constitué par un alkyl magnésium, un alkyl lithium, un réactif de Grignard et un mélange d'un alkyl lithium et d'un alkyl aluminium, 30 caractérisé en ce que ledit complexe est un complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide répondant à l'une ou l'autre des formules suivantes A et B : -20- Cpi Ln-(BH4)(1+y)-Ly-NXI , B: P Ln-(BH4)(1+y)-Ly-Nx] p Cp2 Cp2 où Ln est un lanthanide dont le numéro atomique est compris entre 57 et 71, inclusivement, où, dans la formule A, sont reliées à Ln deux ligands Cpi et Cp2, choisis chacun parmi les groupes cyclopentadiényle ou fluorényle, identiques ou différents, substitués ou non, Cpi et Cp2 ne pouvant toutefois pas représenter deux groupes fluorényle, où, dans la formule B, est reliée à Ln un ligand, constitué de deux groupes Cpi et Cp2, choisis parmi les groupes cyclopentadiényle ou fluorényle, identiques ou différents, substitués ou non, Cpi et Cp2 ne pouvant toutefois pas représenter deux groupes fluorényle, et qui sont reliés entre eux par un pont P répondant à la formule MR1R2, où M est un élément de la colonne IVA de la classification de Mendeleev, et où RI et R2, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, où L représente un métal alcalin choisi dans le groupe constitué par le lithium, le sodium et le potassium, où N représente une molécule d'un solvant complexant, tel qu'un éther, où x est un nombre entier ou non qui est supérieur à 0, où y est un nombre entier qui est égal ou supérieur à 0, et où p est un nombre entier qui est égal à 1 ou 2. 9) Système catalytique selon la 8, caractérisé en ce que ledit cocatalyseur est le butyloctyl magnésium. 10) Procédé de polymérisation d'au moins un monomère oléfinique, tel qu'une mono-oléfine et/ou une dioléfine, par réaction d'un système catalytique comprenant, d'une part, un complexe métallocène d'un lanthanide et, d'autre part, un co-catalyseur choisi dans le groupe constitué par un alkyl magnésium, un alkyl lithium, un réactif de Grignard et un mélange d'un alkyl lithium et d'un alkyl aluminium, caractérisé en ce -21- que ledit complexe est un complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide, répondant à l'une ou l'autre des deux formules suivantes A et B : Cpi Cpl A: Ln-(BH4)(i+y)-Ly-NX]p , B: [ P Ln-(BH4)(i+y)-Ly-Nx]p Cp2 Cp2 où Ln est un lanthanide dont le numéro atomique est compris entre 57 et 71, inclusivement, où, dans la formule A, sont reliées à Ln deux ligands Cpi et Cp2, choisis chacun parmi les groupes cyclopentadiényle ou fluorényle, identiques ou différents, substitués ou non, Cpi et Cp2 ne pouvant toutefois pas représenter deux groupes fluorényle, où, dans la formule B, est reliée à Ln un ligand, constitué de deux groupes Cpi et Cp2, choisis parmi les groupes cyclopentadiényle ou fluorényle, identiques ou différents, substitués ou non, Cpt et Cp2 ne pouvant toutefois pas représenter deux groupes fluorényle, et qui sont reliés entre eux par un pont P répondant à la formule MR1R2, où M est un élément de la colonne IVA de la classification de Mendeleev, et où RI et R2, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, où L représente un métal alcalin choisi dans le groupe constitué par le lithium, le sodium et le potassium, où N représente une molécule d'un solvant complexant, tel qu'un éther, où x est un nombre entier ou non qui est supérieur à 0, où y est un nombre entier qui est égal ou supérieur à 0, et où p est un nombre entier qui est égal à 1 ou 2. 11) Procédé de polymérisation selon la 10, caractérisé en ce que le complexe métallocène de lanthanide répond à la formule B' : / Flu \ B' : Me2Si Nd-(BH4)2-Li-(THF)x- 22 - où Flu représente un groupe fluorényle non substitué de formule C13H8 et Cpl représente un groupe cyclopentadiényle non substitué, où Si est le silicium, Nd le néodyme et Li le lithium et où x est un nombre entier ou non supérieur à 0. 12) Procédé de polymérisation selon la 10, caractérisé en ce que le complexe métallocène de lanthanide répond à la formule B" : Cp l 10 B" : Me2Si Nd-(BH4)-(THF), CP2 où Cpl et Cp2 sont choisis parmi les groupes cyclopentadiényle ou fluorényle, identiques ou différents, substitués ou non, et x un nombre entier ou non supérieur à 0. 13) Procédé de polymérisation selon la 12, caractérisé en ce que Cpt et Cp2, représentant chacun un groupe cyclopentadiényle, sont substitués par un groupe triméthylsilyl. 20 14) Procédé selon la 12, caractérisé en ce que Cpt représente un groupe fluorényle, non substitué, de formule C13H8 et Cp2 représente un groupe cyclopentadiényle substitué par un groupe triméthylsilyl. 15) Procédé de polymérisation selon la 10, caractérisé en ce qu'il 25 comprend la copolymérisation de l'éthylène et du butadiène. 16) Procédé de polymérisation selon la 10, caractérisé en ce que le taux molaire d'unités issues du butadiène dans ledit copolymère est supérieur à 24 %. 30 17) Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le taux molaire d'unités issues du butadiène dans ledit copolymère est égal ou supérieur à 45 %. 15 - 23 - 18) Procédé de polymérisation selon une des 10 à 17, caractérisé en ce que le rapport molaire (co-catalyseur / complexe) est choisi égal à 5. 19) Procédé de polymérisation selon une des 10 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend : (i) la préparation préalable dudit système catalytique en faisant réagir ledit complexe avec ledit co-catalyseur, puis lo (ii) une réaction en suspension ou en solution, dans un solvant hydrocarboné, tel que le toluène, et à une température comprise entre -20 C et 120 C, dudit système catalytique obtenu en (i) en présence dudit ou desdits monomères à polymériser.
C
C07,C08
C07F,C08F
C07F 17,C08F 4,C08F 210
C07F 17/00,C08F 4/52,C08F 210/12
FR2891794
A1
DISPOSITIF D'AJOUT D'ANGLE DE BRAQUAGE DES ROUES DIRECTRICES D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,413
La présente invention concerne un à l'angle de braquage demandé par le conducteur de ce véhicule à partir du volant de direction. On connaît un système, souvent présenté comme "direction à démultiplication variable", implanté sur la colonne de direction à assistance hydraulique classique d'un véhicule automobile et comprenant un actionneur, un calculateur permettant de piloter l'actionneur à partir de paramètres détectés par des capteurs embarqués sur le véhicule, tels que par exemple l'angle de braquage du volant de direction, la vitesse de rotation de ce volant, la vitesse de déplacement du véhicule, l'accélération latérale et/ou la vitesse de lacet de ce véhicule, de manière à ajouter à l'angle de braquage demandé par le conducteur du véhicule par manoeuvre du volant de direction un angle additionnel tel que le braquage des roues directrices du véhicule résulte alors en une superposition de la commande du braquage par le volant de direction et de la commande de braquage provenant du calculateur. Ce calculateur commande l'application d'un angle additionnel de braquage pour réaliser les fonctions 25 suivantes : de direction à démultiplication variable : en fonction de l'angle de commande de braquage du volant de direction par le conducteur, le calculateur envoie un ordre de commande d'un angle additionnel tel que, vu du 30 conducteur, le braquage est réalisé avec une démultiplication voulue et différente de la démultiplication mécanique du système de direction de base. Cette démultiplication, comme on l'a vu précédemment, peut être pilotée en fonction de 35 différentes situations de vie du véhicule tels que la vitesse de déplacement du véhicule, l'angle de braquage du volant de direction, l'état dynamique de ce véhicule ; - de correction de trajectoire du véhicule pour améliorer la stabilité de celui-ci, en fonction de l'état dynamique du véhicule et de son écart de trajectoire par rapport à la volonté de braquage des roues directrices du véhicule par le conducteur. Dans ce cas, le braquage additionnel des roues directrices du véhicule piloté par le calculateur est élaboré par une fonction proche de la logique des systèmes de freinage ESP (programme de stabilité électronique) connus en soi. Cependant, les actionneurs utilisés dans ces systèmes d'ajout d'angle sont du type électromécanique, par exemple à mécanisme à train planétaire et moteur électrique sans balais déporté, à mécanisme à train épicycloïdal et moteur électrique sans balais déporté ou à mécanisme à train harmonique et moteur électrique sans balais concentrique. De tels actionneurs électromécaniques ont pour inconvénient de générer un coût extrêmement élevé des systèmes d'ajout d'angle connus jusqu'à maintenant. La présente invention a pour but d'éliminer l'inconvénient ci-dessus en proposant un dispositif d'ajout d'angle de braquage des roues directrices d'un véhicule, notamment d'un véhicule automobile, comprenant un volant de direction pouvant entraîner en rotation une colonne de direction pour le braquage des roues directrices du véhicule, une unité électronique de calcul et de commande et un actionneur implanté sur la colonne de direction du véhicule et pouvant être commandé par l'unité de calcul et de commande pour ajouter à l'angle de braquage des roues directrices, demandé par le conducteur manoeuvrant le volant de direction, un angle de braquage additionnel des roues directrices et qui est caractérisé en ce que la colonne de direction comprend deux parties distinctes, une première partie reliée au volant de direction et une deuxième partie reliée aux roues, entre lesquelles est disposé l'actionneur qui est du type hydraulique alimenté en fluide hydraulique sous pression par une électrovanne et qui est pilotée par l'unité électronique de calcul et de commande. Avantageusement, l'actionneur hydraulique comprend un carter et un élément formant piston interposé dans la colonne de direction, ledit élément formant piston est en outre monté à coulissement relativement au carter en définissant de part et d'autre de cet élément deux chambres pouvant être sélectivement mises sous pression par pilotage de l'électrovanne pour déplacer en translation l'élément formant piston dans le sens correspondant, l'élément formant piston étant d'un côté solidaire en rotation à l'une des parties de la colonne de direction, et de l'autre côté relié à l'autre des parties de la colonne de direction par l'intermédiaire d'une liaison de type hélicoïdale permettant de transformer le déplacement en translation de l'élément formant piston lorsque l'une des chambres est mise sous pression par pilotage de l'électrovanne, en une rotation de l'autre des parties de la colonne de direction. Selon un premier mode de réalisation, l'actionneur hydraulique comprend deux organes tubulaires montés à rotation dans le carter coaxialement en prolongement l'un de l'autre et immobilisés en translation relativement au carter en ayant leurs extrémités libres ouvertes en regard l'une de l'autre, de manière à définir dans ces deux organes un logement fermé à leurs extrémités opposées aux extrémités ouvertes par des parois transversales à l'axe de la colonne de direction et dans lequel logement est monté à coulissement l'élément formant piston, la paroi transversale de l'un des organes tubulaires rotatifs étant solidaire de l'une des parties de la colonne de direction tandis que la paroi transversale de l'autre organe tubulaire rotatif est solidaire d'une extrémité d'un axe fileté dont l'extrémité opposée est ancrée coaxialement dans l'élément formant piston pour assurer la transformation du déplacement en translation de cet élément en rotation de l'autre des parties de la colonne de direction lorsque l'une des chambres est mise sous pression. L'élément formant piston comprend deux parties d'extrémités de plus grand diamètre pouvant coulisser de façon étanche respectivement dans les deux organes tubulaires rotatifs et définissant de part et d'autre de cellesci et avec les parois transversales des deux organes respectivement les deux chambres pouvant être mises sous pression. Chaque organe tubulaire rotatif comprend un perçage radial communiquant avec une chambre annulaire interne réalisée dans le carter qui comprend un perçage radial relié à l'électrovanne. Selon un second mode de réalisation, l'actionneur hydraulique comprend deux organes en forme de cloche à section transversale circulaire montés à rotation dans le carter coaxialement l'un à l'autre, immobilisés en translation relativement au carter, et engagés partiellement l'un dans l'autre avec faible jeu relatif pour autoriser une rotation de l'organe en cloche interne dans l'organe en cloche externe, et l'élément formant piston est monté à coulissement dans l'organe en cloche interne en y étant solidarisé en rotation et définissant dans cet organe les deux chambres pouvant être mises sous pression délimitées de part et d'autre de l'élément formant piston par deux parois transversales respectivement des deux organes en cloche, chaque paroi transversale étant pourvue de perçages axiaux permettant de mettre en communication la chambre correspondante avec l'électrovanne et la paroi transversale de l'organe en cloche interne étant solidaire en rotation de l'une des parties de la colonne de direction tandis que la paroi transversale de l'organe en cloche externe est solidaire en rotation de l'autre des parties de la colonne de direction et comporte un arbre fileté extérieurement s'engageant dans l'élément formant piston pour assurer la liaison de type hélicoïdale permettant la transformation du déplacement en translation de cet élément en rotation de l'autre des parties de la colonne de direction lorsque l'une des chambres est mise sous pression. De préférence, l'arbre fileté constitue une vis à billes. La paroi transversale de chaque organe en cloche définit par rapport au carter un espace de passage de fluide hydraulique relié à l'électrovanne par un perçage radial de ce carter. L'élément formant piston comprend un segment d'étanchéité avec l'organe en cloche interne. En position de repos de l'électrovanne, l'élément formant piston est immobilisé en translation relativement au carter par la présence de fluide hydraulique incompressible dans les deux chambres de manière à permettre l'application du braquage du volant de direction aux roues directrices. Avantageusement, le dispositif de direction assistée comprend en outre des moyens commandés permettant d'accoupler directement en rotation les deux organes rotatifs de l'actionneur en cas de chute de pression de fluide hydraulique dans le circuit d'alimentation de l'actionneur, d'une défaillance de l'unité de calcul et de commande et/ou de l'alimentation électrique du véhicule. Selon une première variante de réalisation, les moyens commandés comprennent une électrovanne, de préférence du type ToR, pilotée par l'unité de calcul et de commande, un manchon de crabotage denté intérieurement logé de façon coulissante dans une chambre annulaire du carter en étant en engrènement autour de la partie d'extrémité de l'un des organes tubulaires et comportant une collerette à l'une de ses extrémités définissant avec le carter une chambre interne étanche communiquant avec l'électrovanne commandée par l'unité de calcul et de commande pour introduire dans celle-ci du fluide hydraulique sous pression maintenant le manchon de crabotage sur l'organe tubulaire à l'encontre de la force de rappel de moyens élastiques, tels que des ressorts, le manchon de crabotage étant déplacé axialement par les moyens élastiques en engrènement avec l'autre organe tubulaire dès une chute de pression dans la chambre interne ou par mise en communication de la chambre interne avec la basse pression par l'électrovanne dès défaillance de l'unité de calcul et de commande ou défaut d'alimentation électrique. Selon une autre variante de réalisation, les moyens commandés comprennent un actionneur électromécanique du type ToR piloté par l'unité de calcul et de commande, un manchon de crabotage denté intérieurement logé de façon coulissante dans une chambre annulaire du carter en étant en engrènement autour de la partie d'extrémité de l'un des organes tubulaires et commandé par l'actionneur électromécanique piloté par l'unité de calcul et de commande pour maintenir le manchon de crabotage en engrènement avec l'organe tubulaire à l'encontre de la force de rappel de moyens élastiques, tels que des ressorts, le manchon de crabotage étant déplacé axialement par les moyens élastiques en engrènement avec l'autre organe tubulaire en cas de perte d'alimentation électrique du véhicule ou en cas de défaillance de l'unité de calcul et de commande désactivant l'actionneur électromécanique. De préférence, l'électrovanne de l'actionneur hydraulique est un distributeur à quatre orifices et trois positions permettant, lorsque piloté par l'unité de calcul et de commande, d'alimenter en fluide hydraulique haute pression l'une des chambres de l'actionneur hydraulique et de mettre l'autre chambre de cet actionneur sous basse pression. L'unité de calcul et de commande effectue un asservissement en boucle fermée de l'angle additionnel en comparant la valeur de consigne d'angle additionnel fournie par cette unité et la valeur réelle obtenue fournie par un capteur d'angle de rotation de la partie de colonne de direction reliée au pignon de direction, calculant la différence entre les valeurs d'angle fournies par ce capteur et un capteur d'angle de rotation de la partie de la colonne de direction reliée au volant de direction, et commandant l'électrovanne de l'actionneur hydraulique. Le carter est solidaire du châssis du véhicule automobile et s'étend coaxialement à la colonne de 10 direction. L'unité électronique de calcul et de commande reçoit des paramètres détectés des conditions d'évolution du véhicule, tels que l'angle de braquage du volant de direction, la vitesse de rotation de ce volant, la 15 vitesse de déplacement du véhicule. Le dispositif d'ajout d'angle de braquage des roues directrices du véhicule peut être utilisé avec une direction assistée avec assistance hydraulique du véhicule, l'unité électronique de calcul et de commande 20 permettant en outre de gérer l'assistance hydraulique à partir des paramètres détectés. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description 25 explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant deux modes de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement le 30 principe général d'une direction assistée hydrauliquement d'un véhicule automobile complétée par un dispositif de l'invention permettant le braquage additionnel des roues directrices du véhicule ; - la figure 2 représente un premier mode de 35 réalisation de l'actionneur hydraulique permettant le braquage additionnel des roues directrices du véhicule et se trouvant à l'état inactif ; - la figure 3 représente l'actionneur hydraulique de la figure 2 activé de manière à appliquer un angle additionnel d'un sens donné aux roues directrices du véhicule ; - la figure 4 représente l'actionneur hydraulique de la figure 3 activé de manière à appliquer un angle de braquage additionnel dans l'autre sens aux roues directrices du véhicule ; - la figure 5 représente le second mode de réalisation de l'actionneur hydraulique de l'invention permettant le braquage additionnel des roues directrices du véhicule ; - la figure 6 représente l'actionneur hydraulique de la figure 5 activé de manière à braquer additionnellement les roues directrices du véhicule dans un sens déterminé ; - la figure 7 représente l'actionneur hydraulique des figures 5 et 6 pourvu d'un dispositif de sécurité à une position inactive de fonctionnement normal ; et - la figure 8 représente l'actionneur hydraulique de la figure 7 dont le dispositif de sécurité a été activé pour assurer une liaison mécanique permanente entre le braquage du volant de direction et le braquage des roues directrices du véhicule en cas de défaillance du dispositif d'ajout additionnel de braquage des roues directrices. La figure 1 illustre une direction assistée d'un véhicule automobile dont l'assistance hydraulique classique est schématisée en 1. Ainsi, comme cela est connu en soi, l'assistance hydraulique comprend une pompe hydraulique, un vérin d'assistance intégré au boîtier de la crémaillère de direction 2, une valve d'assistance insérée entre le volant de direction 3 et le pignon de direction 4 en engrènement avec la crémaillère 2, une unité électronique de calcul et de commande 5 définissant le taux d'assistance en fonction de paramètres détectés du véhicule, tels que l'angle de braquage du volant 3 fournit par un capteur 6, la vitesse de déplacement du véhicule et/ou la vitesse de rotation du volant de direction 3 fournis respectivement par deux capteurs faisant partie du même bloc de détection 7 relié à l'unité de calcul et de commande 5. La direction assistée hydraulique classique peut être complétée par un dispositif 8 à actionneur 9 implanté sur la colonne de direction 10 et permettant d'ajouter un angle additionnel de braquage des roues directrices 11 du véhicule, sous la commande de l'unité de calcul et de commande 5 à partir des paramètres détectés des conditions d'évolution du véhicule, à l'angle de braquage de ces roues demandé par le conducteur manoeuvrant le volant de direction 3. Le braquage résultant des roues directrices 11 est alors une superposition de la commande de braquage par le conducteur et de la commande de braquage par l'unité de calcul et de commande 5 qui a pour fonction de réaliser une direction à démultiplication variable et d'améliorer la stabilité du véhicule lors de situations critiques, telles que dérapage, survirage ou sousvirage du véhicule, en complément du système classique ESP agissant sur le freinage. Selon le premier mode de réalisation de l'invention représenté aux figures 2 à 4, l'actionneur 9 est du type hydraulique alimenté en fluide sous pression par l'intermédiaire d'une électrovanne 12 raccordée à une pompe hydraulique 13, qui peut être la pompe hydraulique utilisée pour l'assistance hydraulique, et à un réservoir de fluide hydraulique 14, l'électrovanne 12 étant pilotée par l'unité de calcul et de commande 5. L'actionneur hydraulique 9 comprend un carter 15 solidaire du châssis du véhicule et s'étendant coaxialement à la colonne de direction 10 en partageant celle-ci en deux parties, une partie de colonne de direction 10a reliée au volant de direction 3 et une partie de colonne de direction 10b reliée au pignon de direction 4. L'actionneur 9 comprend en outre un premier organe en forme de cloche 16 comprenant une paroi cylindrique 16a montée à rotation à faible jeu dans le carter 15 coaxialement à l'axe longitudinal de la colonne de direction 10 et une paroi 16b transversale à cet axe longitudinal, située du côté de la partie lob de la colonne de direction, la paroi cylindrique 16a étant ouverte à son extrémité opposée à la paroi transversale 16b. Cette dernière est solidaire d'un arbre 17 coaxial à la colonne de direction 10, mécaniquement accouplé à la partie de colonne de direction 10b reliée au pignon 4 et monté à rotation à une extrémité du carter 15 par l'intermédiaire d'un roulement 18, par exemple du type à billes. L'actionneur 9 comprend de plus un second organe en forme de cloche 19 comprenant une paroi cylindrique 19a coaxiale à l'axe longitudinal de la colonne de direction 10 et pénétrant partiellement dans la paroi cylindrique 16a du premier organe en forme de cloche 16 et pouvant tourner à faible jeu dans la paroi 16a et, par conséquent, relativement au carter 15 sur sa portion de surface latérale externe située en dehors de la paroi cylindrique 16a du premier organe 16. Le second organe en forme de cloche 19 comprend également une paroi 19b s'étendant transversalement à l'axe longitudinal de la colonne de direction 10 et qui est solidaire de la partie de colonne de direction l0a reliée au volant 3 et montée à rotation à l'autre extrémité du carter 15 par l'intermédiaire d'un roulement 20, par exemple du type à billes. Ainsi, les deux organes en forme de cloche 16, 19 sont immobilisés en translation dans le carter 15 et montés à rotation l'un dans l'autre tout en pouvant tourner indépendamment relativement au carter 15. L'actionneur hydraulique 9 comprend enfin un élément formant piston 21 monté à coulissement dans le second organe en forme de cloche 19 en étant solidarisé en rotation dans cet organe, par exemple par des cannelures 22 comme représenté aux figures 2 à 4 ou par un méplat. L'élément formant piston 21 définit de part et d'autre de celui-ci deux chambres 23, 24 délimitées d'un côté par la paroi 19b de l'organe 19 et du côté opposé par la paroi transversale 16b de l'autre organe 16. L'élément formant piston 21 coulisse de façon étanche dans le second organe en forme de cloche 19 par un segment d'étanchéité 21a disposé au voisinage de l'une des extrémités de l'élément 21. La paroi transversale 19b de l'organe 19 comprend plusieurs perçages axiaux 19b1 mettant en communication de fluide la chambre 23 avec un espace de volume fixe 25 délimité entre la paroi transversale 19b et le carter 15. L'espace 25 est en communication de fluide avec un perçage radial 15a du carter 15 raccordé à l'électrovanne 12 par l'intermédiaire d'une conduite 26. La paroi transversale 16b du premier organe formant cloche 16 comprend plusieurs perçages axiaux 16b1 mettant en communication de fluide la chambre 24 avec un espace de volume fixe 27 délimité entre la paroi 16b et le carter 15. L'espace 27 est en communication de fluide avec un perçage radial 15b du carter 15, le perçage 15b étant relié à l'électrovanne 12 par l'intermédiaire d'une conduite 28. Comme représenté, l'électrovanne 12 est un distributeur à quatre orifices et trois positions permettant, lorsque piloté par l'unité de calcul et de commande 5, d'alimenter en fluide haute pression l'une des chambres 23, 24 de l'actionneur 9 et de mettre l'autre chambre de celui-ci à la basse pression. L'élément formant piston 21 est relié à un arbre interne 29 solidaire de la paroi transversal 16b du premier organe en forme de cloche 16 en faisant saillie dans la chambre 24 et l'élément formant piston 21. La liaison de ce dernier à l'arbre interne 29 est du type hélicoïdal permettant de transformer le déplacement en translation de l'élément formant piston 21 dans l'organe en forme de cloche 19 en une rotation de l'arbre 29 et, par conséquent, de la partie de colonne de direction 10b reliée au pignon de direction 4. Cette liaison hélicoïdale peut être constituée par une vis à billes 30 formée sur l'arbre 29. Le carter 15 comporte un perçage radial 15c permettant le passage de fuites de fluide retournées au réservoir de fluide hydraulique 14. Le fonctionnement de l'actionneur hydraulique 9 va être maintenant expliqué. Lorsque l'unité de calcul et de commande 5 ne transmet aucun ordre de commande au distributeur de l'électrovanne 12 à commande électrique directe, le distributeur occupe sa position de repos représentée en figure 2 à laquelle du fluide hydraulique haute pression ne peut pénétrer et sortir des chambres 23 et 24 de sorte que l'élément formant piston 21 est immobilisé en translation dans l'organe en forme de cloche 19. Dans ces conditions, lors d'un braquage du volant de direction 3, la partie de colonne de direction l0a tourne dans le sens correspondant relativement au carter 15 pour entraîner également en rotation l'organe en forme de cloche 19 qui entraîne lui-même en rotation l'élément formant piston 21 qui, dans la mesure où il est immobilisé en translation dans l'organe 19, provoque une rotation de l'arbre 29 par sa liaison hélicoïdale avec l'élément formant piston 21 et, par conséquent, une rotation de l'autre partie de colonne de direction 10b pour braquer les roues directrices 11 dans le sens imposé par le volant de direction 3. Ainsi, l'actionneur hydraulique 9 permet de transmettre le braquage du volant de direction 3 aux roues directrices 11 du véhicule sans ajout d'angle additionnel en position inactive de repos de l'électrovanne 12. L'unité de calcul et de commande 5 peut fournir des ordres de braquage correctifs destinés notamment à améliorer la stabilité du véhicule lors de situations critiques en tenant compte de la vitesse de déplacement du véhicule, de l'angle de braquage du volant de direction 3 et de la vitesse de rotation de ce volant fournis par les capteurs respectifs en déduisant à partir de ces informations la valeur d'angle de braquage additionnel à ajouter à l'angle de braquage du volant de direction 3. A cet effet, l'unité 5 envoie un ordre de commande à l'électrovanne 12 de manière à positionner le distributeur à une position à laquelle l'une des chambres 23, 24 est mise sous pression tandis que l'autre chambre est mise sous basse pression comme représenté aux figures 3 et 4. La figure 3 montre que l'électrovanne 12 est positionnée par l'unité 5 de manière que le fluide hydraulique haute pression provenant de la pompe 13 soit acheminée dans la chambre 23 au travers de la conduite 26, de l'orifice radial 15a, de l'espace de communication et des perçages axiaux 19b1 et que la chambre 24 soit 25 mise sous basse pression par transfert de fluide vers l'accumulateur hydraulique 14 au travers des orifices axiaux 16b1, de l'espace de communication 27, de l'orifice radial 15b et de la conduite 28. La différence de pression régnant dans les deux chambres 23 et 24 produit un déplacement en translation de l'élément formant piston 21 vers la droite par rapport à la figure 3 et, dans la mesure où cet élément est solidaire en rotation de l'organe en forme de cloche 19, ce déplacement en translation est transformé en une rotation, par l'intermédiaire de la vis à billes 29, 30, de l'autre organe en forme de cloche 16 et de l'arbre 17 et, par conséquent, de la partie de colonne de direction lob reliée au pignon de direction 4 pour ainsi ajouter aux roues directrices 11 un angle de braquage à l'angle de braquage, dans le même sens, imposé par le volant de direction. La figure 4 représente la position de l'électrovanne 12 commandée par l'unité 5 à laquelle la chambre 24 reçoit du fluide hydraulique sous haute pression de la pompe 13 tandis que la chambre 23 évacue le fluide présent dans celle-ci vers le réservoir 14. La différence de pression dans les chambres 24 et 23 provoque un déplacement en translation de l'élément formant piston 21 dans l'organe 19 vers la gauche par rapport à la figure 4 et du fait que cet élément soit immobilisé en rotation dans l'organe 19, cette translation est transformée, par l'intermédiaire de l'ensemble à vis à billes 29, 30 en une rotation à l'unisson de l'autre organe en forme de cloche 16, de l'arbre 17 et de la partie de colonne de direction lob reliée au pignon 4 pour provoquer le braquage des roues directrices 11 en plus du braquage de celles-ci imposé par le volant de direction 3. Bien entendu, l'angle de braquage des roues directrices imposé par l'actionneur 9 pour la figure 4 est inverse de celui imposé par l'actionneur 9 à la configuration représentée en figure 3. On notera que l'unité de calcul et de commande 5 réalise l'asservissement en boucle fermée de l'angle additionnel de braquage en comparant la valeur de consigne d'angle additionnel fournie par l'unité 5 et la valeur réelle obtenue d'angle de braquage fournie par un capteur 31 d'angle de rotation de la partie de colonne de direction 10b reliée au pignon de direction 4, calculant la différence entre les valeurs d'angle fournies par le capteur 31 et le capteur 6 d'angle de rotation de la partie de la colonne de direction 10a reliée au volant de direction 3, et commandant l'électrovanne 12 de l'actionneur hydraulique 9. En outre, la vitesse de rotation du volant de direction 3 fournie par le capteur correspondant à l'unité 5 permet d'ajouter une boucle ouverte dans l'asservissement qui rend le dispositif d'ajout d'angle de braquage plus rapide. Bien entendu, les paramètres pouvant également être pris en compte par l'unité 5 et représentatifs des conditions d'évolution du véhicule pour permettre l'ajout d'angle de braquage des roues directrices imposé par cette unité peuvent être constituées par la vitesse de lacet du véhicule, l'accélération latérale du véhicule, la composante verticale de la vitesse angulaire du véhicule ou autres. Le distributeur de l'électrovanne 12 représenté aux figures 2 à 4 peut être remplacé par une double vanne 15 proportionnelle. Selon le second mode de réalisation de l'invention représenté aux figures 5 et 6, l'actionneur hydraulique 9 comprend également un carter 15 solidaire du châssis du véhicule en s'étendant coaxialement à la colonne de 20 direction 10. L'actionneur 9 comprend en outre un premier organe tubulaire 32 immobilisé en translation relativement au carter 15 et monté à rotation dans celui-ci par l'intermédiaire d'un roulement R, par exemple du type à 25 billes. La partie tubulaire 32 a sa paroi cylindrique 33 logée dans le carter 15 coaxialement à l'axe longitudinal de la colonne de direction 10 et est complètement fermée à l'une de ses extrémités par une partie cylindrique 30 pleine 34 formant paroi transversale solidaire de la partie de colonne de direction 10a reliée au volant de direction 3. L'actionneur hydraulique9 comprend un second organe tubulaire 35 immobilisé en translation 35 relativement au carter 15 et monté à rotation dans celui-ci, coaxialement à l'axe longitudinal de la colonne de direction 10, par l'intermédiaire d'un roulement 36 par exemple du type à billes. L'organe tubulaire 35 a sa paroi cylindrique 37 logée dans le carter 15 en regard et en prolongement de la partie cylindrique 33 de l'autre organe tubulaire 32 avec les extrémités libres des parois cylindriques 33, 37 axialement séparées l'une de l'autre. L'organe tubulaire 35 est complètement fermé à son extrémité opposée par une partie cylindrique pleine 38 formant paroi transversale solidaire d'un arbre 39 mécaniquement accouplé à la partie de la colonne de direction 10b reliée au pignon de direction 4. Les deux organes tubulaires 32, 35 définissent entre eux une chambre 40 dans laquelle est monté à coulissement un élément formant piston 41 comprenant une partie médiane cylindrique 42 et deux parties d'extrémités cylindriques de plus grand diamètre 43a et 43b comportant des joints annulaires d'étanchéité respectivement 44a et 44b en contact respectivement avec les surfaces latérales internes des deux parois cylindriques 33 et 37 des organes respectivement 32 et 35. Les extrémités cylindriques 43a et 43b définissent, de part et d'autre de l'élément formant piston 41, deux chambres étanches respectivement 45 et 46. La paroi cylindrique 33 de l'organe 32 comprend un perçage radial 33a permettant de mettre en communication la chambre 46 avec une chambre annulaire interne 47 réalisée dans le carter 15 coaxialement à l'organe 32. La chambre annulaire 47 est rendue étanche relativement à la paroi cylindrique 33 de l'organe 32 par deux joints annulaires 48 disposés entre le carter 15 et l'organe 32 de part et d'autre du perçage radial 33a. En outre, la chambre annulaire 47 est en communication de fluide avec un perçage radial 15a du carter 15 raccordé à une électrovanne 12 par l'intermédiaire d'une conduite 26. La paroi cylindrique 37 de l'organe tubulaire 35 comprend également un perçage radial 37a permettant de mettre en communication de fluide la chambre 45 avec une chambre annulaire interne 49 réalisée dans le carter 15 coaxialement à l'organe 35. La chambre annulaire 49 est rendue étanche relativement à l'organe tubulaire 35 par deux joints annulaires 50 disposés entre le carter 15 et l'organe tubulaire 35. En outre, la chambre annulaire 49 est en communication de fluide avec un perçage radial 15b du carter 15, ce perçage étant raccordé à l'électrovanne 12 par une conduite 28. L'élément formant piston 41 est solidaire en rotation, à l'un de ses côtés où se trouve la partie d'extrémité de plus grand diamètre 43b, d'un arbre interne 51 situé dans la chambre 46 coaxialement à la partie de colonne de direction 10a et solidaire de la partie cylindrique 34 de l'organe tubulaire 32. Cette liaison en rotation peut être constituée par des cannelures ou, tout simplement, par deux méplats de l'arbre 51 et du trou borgne interne 52 de l'élément formant piston 41 dans lequel plonge l'arbre 51. L'élément formant piston 41 comprend, à son côté opposé où se trouve l'autre partie de plus grand diamètre 43a, un trou taraudé 53 coaxial à l'axe longitudinal de la colonne de direction 10 et dans lequel est engagé un axe fileté 54 solidaire de la partie cylindrique 38 de l'organe tubulaire 35 coaxialement à l'arbre 39. L'électrovanne 12 est dans le cas présent constituée par une double vanne proportionnelle, mais elle peut être remplacée par un distributeur identique à celui représenté aux figures 2 à 4. L'électrovanne 12 peut être commandée par l'unité de calcul et de commande 5, non représentée aux figures 5 et 6, pour occuper une position à laquelle l'une des chambres 45, 46 est mise sous pression, mettant en communication cette chambre avec la pompe hydraulique 13 et l'autre chambre est amenée sous basse pression en la mettant en communication avec le réservoir 14. On suppose que l'électrovanne 12 occupe une position de repos représentée en figure 5 à laquelle l'unité 5 n'envoie pas d'ordre de commande de cette électrovanne. Lorsque le volant de direction 3 est braqué dans un sens déterminé, l'organe tubulaire 32 tourne dans le même sens relativement au carter 15 et transmet son mouvement de rotation à l'élément formant piston 41 par l'intermédiaire de l'arbre interne 51. Dans la mesure où le fluide hydraulique présent dans les chambres 45 et 46 est incompressible, l'élément formant piston 41 est immobilisé en translation dans les deux organes tubulaires 32, 35 de sorte que l'axe fileté 54 applique la rotation de l'élément formant piston 41 à l'organe tubulaire 35 qui transmet son mouvement de rotation, par l'arbre 39, à la partie de la colonne de direction 10b reliée au pignon de direction 4 pour braquer les roues directrices dans le sens correspondant au braquage du volant de direction. Lorsque l'électrovanne 12 est pilotée par l'unité 5 pour effectuer des ordres de braquage correctifs permettant d'améliorer la stabilité du véhicule lors de situations critiques déterminées à partir des paramètres reçus par cette unité, l'électrovanne 12 met en communication de fluide par exemple la chambre 45 avec la pompe hydraulique 13 comme représenté en figure 6 qui montre également que le fluide hydraulique présent dans la chambre 46 est évacué vers le réservoir 14. La différence de pression régnant dans les chambres 45 et 46 provoque un déplacement en translation de l'élément formant piston 41 dans les deux organes tubulaires 32, 35 vers la droite par rapport à la figure 6. Dans la mesure où l'élément formant piston 41 est immobilisé en rotation relativement aux deux organes 32, 35 par l'arbre interne 51 solidaire du volant de direction 3 maintenu par le conducteur, le déplacement en translation de l'élément formant piston 41 est transformé en une rotation de l'organe tubulaire 35 relativement au carter 15 par l'axe fileté 54 et cette rotation est transmise à l'arbre 39 et à la partie de la colonne de direction 10b reliée au pignon de direction 4 pour braquer les roues directrices 11 du véhicule suivant un angle de braquage additionnel à celui imposé dans le même sens par le volant de direction 3 manoeuvré par le conducteur. Bien entendu, si l'électrovanne 12 est pilotée par l'unité 5 de manière à mettre sous pression la chambre 46 et à évacuer le fluide hydraulique présent dans la chambre 45 vers le réservoir 14, alors la transformation du mouvement de translation de l'élément formant piston 41 en rotation de l'organe tubulaire 35 se traduira par l'application d'un angle de braquage additionnel aux roues directrices inverse de celui obtenu en figure 6. Les figures 5 et 6 montrent en outre la présence de moyens de sécurité, qui sont représentés de façon plus complète aux figures 7 et 8, fonctionnant en cas de défaillance tant de l'unité de calcul et de commande 5 que d'autres dispositifs critiques du véhicule automobile, tels qu'une défaillance de l'alimentation électrique et/ou de l'alimentation hydraulique de ce véhicule. En se reportant plus particulièrement aux figures 7 et 8, ces moyens de sécurité comprennent une électrovanne 55 du type ToR, dénomination connue signifiant Tout ou Rien, pouvant être pilotée par l'unité de calcul et de commande 5, non représentée, un manchon de crabotage denté intérieurement 56 logé de façon coulissante dans une chambre annulaire interne 57 du carter 15 en étant en engrènement autour de la partie d'extrémité de la paroi cylindrique 33 de l'organe tubulaire rotatif 32. La chambre 57 a un diamètre supérieur à celui de la chambre 40 dans laquelle se déplace l'élément formant piston 41. Le manchon de crabotage 56 comporte une collerette 56a à son extrémité opposée à l'extrémité ouverte de la paroi cylindrique 33 et définissant avec le carter 15 une chambre annulaire étanche 58, située dans la chambre 57 et délimitée entre deux joints annulaires d'étanchéité 59 espacés axialement, l'un des joints annulaires 59 étant solidaire de la collerette 56a autour de celle-ci en étant en contact glissant avec une surface latérale interne du carter 15, l'autre joint annulaire étant solidaire du carter 15 en étant en contact glissant avec la surface latérale externe du manchon de crabotage 56. Des moyens élastiques 60, tels que par exemple des ressorts hélicoïdaux, sont montés précontraints entre l'extrémité du manchon de crabotage 56 comportant la collerette 56a et une face dressée 57a délimitant d'un côté la chambre 57. L'électrovanne 55 est pilotée électriquement par l'unité 5 de manière à mettre en communication la chambre annulaire 58 avec la pompe hydraulique 13 comme représenté en figure 7, de sorte que le fluide hydraulique sous pression présent dans la chambre 58 maintient le manchon de crabotage 56 à une position inactive sur la paroi cylindrique 33 de l'organe tubulaire 32 à l'encontre de la force de rappel des moyens élastiques 60. En cas de chute de la pression de fluide dans la chambre 58, due par exemple à une fuite ou à une perte d'alimentation hydraulique, les moyens élastiques 60 rappellent élastiquement le manchon de crabotage 56 vers la partie d'extrémité de la paroi cylindrique 37 de l'autre organe tubulaire rotatif 35 pour amener en engrènement la denture interne de la couronne 56 avec une denture externe 37a de la partie d'extrémité de la paroi cylindrique 37 de manière à accoupler mécaniquement en permanence les deux organes tubulaires rotatifs 32 et 35 et, par conséquent, à relier mécaniquement en permanence les deux parties de la colonne de direction 10a, 10b. En cas de défaillance de l'unité 5 et/ou de l'alimentation électrique du véhicule, l'électrovanne ToR 55 ne sera plus pilotée par l'unité 5 de sorte que l'électrovanne ToR 55 sera amenée, sous l'action par exemple d'un moyen élastique 55a, à la position représentée en figure 8 à laquelle la chambre 58 sera mise en communication avec le réservoir 14 pour permettre aux moyens élastiques 60 de déplacer en translation le manchon de crabotage 56 pour l'amener en engrènement avec la partie d'extrémité libre de la paroi cylindrique 37 de l'organe tubulaire 35, accouplant mécaniquement en permanence ce dernier à l'organe tubulaire rotatif 32. En variante, l'électrovanne ToR 55 peut être remplacée par un actionneur électromécanique ToR qui, lorsque piloté électriquement par l'unité 5, produira un effort à l'encontre de la force de rappel des moyens élastiques 60 de manière à maintenir le manchon de crabotage 56 en position inactive sur la partie d'extrémité de la paroi cylindrique 33 de l'organe tubulaire 32. En cas de perte de l'alimentation électrique du véhicule, le manchon de crabotage 56 sera placé automatiquement par les moyens élastiques 60 en position de crabotage avec l'organe tubulaire 35. En cas de défaillance de l'unité 5, l'actionneur électromécanique ToR sera désactivé et le manchon de crabotage 56 sera déplacé en translation par les moyens élastiques 60 pour venir en position de crabotage avec la partie d'extrémité libre de la paroi cylindrique 37 de l'organe tubulaire 35. La détection de la défaillance de l'unité de calcul et de commande 5 est assurée par des technologies de calculateurs dites "Fail Silent" utilisées actuellement pour des directions assistées électriquement dans les véhicules automobiles. Diverses modifications peuvent être apportées au dispositif de l'invention. Ainsi, la configuration d'implantation de l'actionneur 9 telle que représentée aux figures 2 et 5 peut être inversée, c'est-à-dire que l'élément formant piston 21, 41 peut être solidaire en rotation de la partie de la colonne de direction 10b reliée au pignon de direction 4 tandis que la vis à billes 29, 30 et l'axe fileté 54 peuvent être solidaires en rotation de la partie de colonne de direction 10a reliée au volant de direction 3, sans nuire au fonctionnement de cet actionneur 9. En outre, le dispositif d'ajout d'angle de braquage des roues directrices du véhicule a été décrit en liaison avec une direction assistée de ce véhicule, mais il est bien entendu qu'il peut être utilisé indépendamment d'une direction assistée. L'utilisation d'un actionneur hydraulique à élément formant piston interne associé à un mécanisme permettant de réaliser une liaison hélicoïdale dans le but de transformer le déplacement de l'élément formant piston en une rotation permettant d'ajouter un angle de braquage des roues directrices à l'angle de braquage imposé par le conducteur du véhicule a pour avantages de diminuer les coûts par rapport aux solutions électromécaniques connues antérieurement, rendre le dispositif d'ajout d'angle de braquage plus compact et plus facilement implantable dans un véhicule automobile, d'être plus facilement maîtrisable, d'être fiable du point de vue d'un fonctionnement et d'une consommation hydraulique (pression et débit) faible en comparaison à une assistance de direction, compatible à moindre coût d'une source de pression hydraulique déjà existante dans les véhicules automobiles
La présente invention concerne un dispositif d'ajout d'angle de braquage des roues directrices d'un véhicule automobile.Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend un actionneur hydraulique (9) pouvant être alimenté en huile sous pression par une électrovanne (12) de manière à déplacer en translation un élément formant piston (21) pour provoquer, par une liaison hélicoïdale (29, 30), une rotation d'une partie de colonne de direction (10b) du véhicule pour ajouter un angle de braquage aux roues directrices de ce véhicule à l'angle de braquage imposé par le conducteur manoeuvrant le volant de direction du véhicule.L'invention trouve application dans le domaine de l'automobile.
1. Dispositif d'ajout d'angle de braquage des roues directrices d'un véhicule, notamment d'un véhicule automobile, comprenant un volant de direction (3) pouvant entraîner en rotation une colonne de direction (10) pour le braquage des roues directrices (11) du véhicule, une unité électronique de calcul et de commande (5) et un actionneur (9) implanté sur la colonne de direction (10) du véhicule et pouvant être commandé par l'unité de calcul et de commande (5) pour ajouter à l'angle de braquage des roues directrices (11), demandé par le conducteur manoeuvrant le volant de direction (3), un angle de braquage additionnel des roues directrices (11), caractérisé en ce que la colonne de direction (10) comprend deux parties distinctes, une première partie (10a) reliée au volant de direction (3) et une deuxième partie (10b) reliée aux roues (11), entre lesquelles est disposé l'actionneur (9) qui est du type hydraulique alimenté en fluide hydraulique sous pression par une électrovanne (12) et qui est pilotée par l'unité électronique de calcul et de commande (5). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'actionneur hydraulique (9) comprend un carter (15) et un élément formant piston (21 ; 41) interposé dans la colonne de direction (10), ledit élément formant piston (21 ; 41) est en outre monté à coulissement relativement au carter (15) en définissant de part et d'autre de cet élément deux chambres (23,24 ; 45,46) pouvant être sélectivement mises sous pression par pilotage de l'électrovanne (12) pour déplacer en translation l'élément formant piston (21 ;41) dans le sens correspondant, l'élément formant piston (21 ;41) étant d'un côté solidaire en rotation à l'une des parties (10a ; 10b) de la colonne de direction (10), et de l'autre côté relié à l'autre des parties (10a ; 10b) de la colonne de direction (10) par l'intermédiaire d'uneliaison de type hélicoïdale (29,30) permettant de transformer le déplacement en translation de l'élément formant piston (21 ;41), lorsque l'une des chambres (23,24 ;45,46) est mise sous pression par pilotage de l'électrovanne (12), en une rotation de l'autre des parties (10a ; lob) de la colonne de direction (10). 3.Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que l'actionneur hydraulique (9) comprend deux organes tubulaires (32,35) montés à rotation dans le carter (15) coaxialement en prolongement l'un de l'autre et immobilisés en translation relativement au carter (15) en ayant leurs extrémités libres ouvertes en regard l'une de l'autre, de manière à définir dans ces deux organes (32,35) un logement fermé à leurs extrémités opposées aux extrémités ouvertes par des parois (34,38) transversales à l'axe de la colonne de direction (10) et dans lequel logement est monté à coulissement l'élément formant piston (41), la paroi transversale (34) de l'un des organes tubulaires rotatifs (32) étant solidaire de l'une des parties (l0a ; 10b) de la colonne de direction (10) tandis que la paroi transversale (38) de l'autre organe tubulaire rotatif (35) est solidaire d'une extrémité d'un axe fileté (54) dont l'extrémité opposée est ancrée coaxialement dans l'élément formant piston (41) pour assurer la transformation du déplacement en translation de cet élément en rotation de l'autre des parties (10a ; 10b) de la colonne de direction (10) lorsque l'une des chambres (45,46) est mise sous pression. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que l'élément formant piston (41) comprend deux parties d'extrémités de plus grand diamètre (43a, 43b) pouvant coulisser de façon étanche respectivement dans les deux organes tubulaires rotatifs (33,37) et définissant de part et d'autre de celles-ci et avec les parois transversales des deux organes (32,35) respectivement les deux chambres (45,46) pouvant être mises sous pression. 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que chaque organe tubulaire rotatif (32,35) comprend un perçage radial (33a ,37a) communiquant avec une chambre annulaire interne (47,49) réalisée dans le carter (15) qui comprend un perçage radial (15a,15b) relié à l'électrovanne (12). 6. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que l'actionneur hydraulique (9) comprend deux organes en forme de cloche (16,19) à section transversale circulaire montés à rotation dans le carter (15) coaxialement l'un à l'autre, immobilisés en translation relativement au carter (15), et engagés partiellement l'un dans l'autre avec faible jeu relatif pour autoriser une rotation de l'organe en cloche interne (19) dans l'organe en cloche externe (16), et en ce que l'élément formant piston (21) est monté à coulissement dans l'organe en cloche interne (19) en y étant solidarisé en rotation et définissant dans cet organe les deux chambres (23,24) pouvant être mises sous pression délimitées de part et d'autre de l'élément formant piston (21) par deux parois transversales (19b,16b) respectivement des deux organes en cloche, chaque paroi transversale (19b,16b) étant pourvue de perçages axiaux (19b1,16b1) permettant de mettre en communication la chambre correspondante (23,24) avec l'électrovanne (12) et la paroi transversale (19b) de l'organe en cloche interne (19) étant solidaire en rotation de l'une des parties (10a ; 10b) de la colonne de direction (10) tandis que la paroi transversale (16b) de l'organe en cloche externe (16) est solidaire en rotation de l'autre des parties (10a ; 10b) de la colonne de direction (10) et comporte un arbre fileté extérieurement (29,30) s'engageant dans l'élément formant piston (21) pour assurer la liaison de type hélicoïdale permettant la transformation du déplacement en translation de cet élément en rotation de l'autre des parties (10a ; 10b) de la colonne de direction (10)lorsque l'une des chambres (23,24) est mise sous pression. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que l'arbre fileté constitue une vis à billes (29,30). 8. Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que la paroi transversale (16b,19b) de chaque organe en cloche (16,19) définit par rapport au carter (15) un espace de passage de fluide hydraulique (27,25) relié à l'électrovanne (12) par un perçage radial (15b,15a) de ce carter. 9. Dispositif selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que l'élément formant piston (21) comprend un segment(21a) d'étanchéité avec l'organe en cloche interne (19). 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'en position de repos de l'électrovanne (12), l'élément formant piston (21,41) est immobilisé en translation relativement au carter (15) par la présence de fluide hydraulique incompressible dans les deux chambres (23,24 ; 45,46) de manière à permettre l'application du braquage du volant de direction (3) aux roues directrices (il). 11. Dispositif selon l'une des 3 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens commandés permettant d'accoupler directement en rotation les deux organes rotatifs (16,19 ; 32,35) de l'actionneur (9) en cas de chute de pression de fluide hydraulique dans le circuit d'alimentation de l'actionneur, d'une défaillance de l'unité de calcul et de commande et/ou de l'alimentation électrique du véhicule. 12. Dispositif selon la 11 lorsque considérée en combinaison avec l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que les moyens commandés comprennent une électrovanne (55), de préférence du type ToR, pilotée par l'unité de calcul et de commande (5), un manchon de crabotage (56) denté intérieurement logé defaçon coulissante dans une chambre annulaire (57) du carter (15) en étant en engrènement autour de la partie d'extrémité (33) de l'un (32) des organes tubulaires (32,35) et comportant une collerette (56a) à l'une de ses extrémités définissant avec le carter (15) une chambre interne étanche (58) communiquant avec l'électrovanne commandée par l'unité de calcul et de commande (5) pour introduire dans celle-ci du fluide hydraulique sous pression maintenant le manchon de crabotage (56) sur l'organe tubulaire (32) à l'encontre de la force de rappel de moyens élastiques (60), tels que des ressorts, le manchon de crabotage (56) étant déplacé axialement par les moyens élastiques (60) en engrènement avec l'autre organe tubulaire (35) dès une chute de pression dans la chambre interne (58) ou par mise en communication de la chambre interne (58) avec la basse pression par l'électrovanne dès défaillance de l'unité de calcul et de commande (5) ou défaut d'alimentation électrique. 13.Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que les moyens commandés comprennent un actionneur électromécanique du type ToR piloté par l'unité de calcul et de commande (5), un manchon de crabotage (56) denté intérieurement logé de façon coulissante dans une chambre annulaire (57) du carter (15) en étant en engrènement autour de la partie d'extrémité (33) de l'un (32) des organes tubulaires (32,35) et commandé par l'actionneur électromécanique piloté par l'unité de calcul et de commande (5) pour maintenir le manchon de crabotage (56) en engrènement avec l'organe tubulaire (32) à l'encontre de la force de rappel de moyens élastiques (60), tels que des ressorts, le manchon de crabotage (56) étant déplacé axialement par les moyens élastiques (60) en engrènement avec l'autre organe tubulaire (35) en cas de perte d'alimentation électrique du véhicule ou en cas de défaillance de l'unité de calcul et de commande (5) désactivant l'actionneur électromécanique. 14. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'électrovanne (12) de l'actionneur hydraulique (9) est un distributeur à quatre orifices et trois positions permettant, lorsque piloté par l'unité de calcul et de commande (5), d'alimenter en fluide hydraulique haute pression l'une des chambres (23,24 ; 45,46) de l'actionneur hydraulique (9) et de mettre l'autre chambre de cet actionneur sous basse pression. 15. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'unité de calcul et de commande (5) effectue un asservissement en boucle fermée de l'angle additionnel en comparant la valeur de consigne d'angle additionnel fournie par cette unité et la valeur réelle obtenue fournie par un capteur (31) d'angle de rotation de la partie de colonne de direction (10b) reliée au pignon de direction (4), calculant la différence entre les valeurs d'angle fournies par ce capteur et un capteur (6) d'angle de rotation de la partie de la colonne de direction (l0a) reliée au volant de direction (3), et commandant l'électrovanne (12) de l'actionneur hydraulique (9). 16. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le carter (15) est 25 solidaire du châssis du véhicule. 17. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le carter (15) s'étend coaxialement à la colonne de direction (10). 18. Dispositif selon l'une des 30 précédentes, caractérisé en ce que l'unité électronique de calcul et de commande (5) reçoit des paramètres détectés des conditions d'évolution du véhicule, tels que l'angle de braquage du volant de direction (3), la vitesse de rotation de ce volant (3), la vitesse de 35 déplacement du véhicule. 19. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il peut être utiliséavec une direction assistée avec assistance hydraulique du véhicule, l'unité électronique de calcul et de commande (5) permettant en outre de gérer l'assistance hydraulique à partir des paramètres détectés.5
B
B62
B62D
B62D 6,B62D 1,B62D 5,B62D 101,B62D 117
B62D 6/00,B62D 1/16,B62D 5/10,B62D 101/00,B62D 117/00
FR2890455
A1
SYSTEME DE POSITIONNEMENT DE FIBRES OPTIQUES ET PROCEDES DE FABRICATION
20,070,309
L'invention concerne un système de positionnement de fibres optiques ainsi que son procédé de fabrication. ETAT DE LA TECHNIQUE Le couplage d'une source optique à une ou plusieurs fibres optiques nécessite des optiques de couplage à très grande ouverture pour collecter la lumière émise par la source et pour l'injecter dans les fibres optiques. Il est néanmoins difficile de collecter toute la lumière émise et les systèmes connus présentent un taux de pertes lumineuses non négligeable (entre 50% et 90%). Par ailleurs, les systèmes de couplage sont des systèmes coûteux. L'illumination d'une surface, telle que par exemple, l'éclairage d'un écran à cristal liquide, d'un objet à analyser avec une caméra, un microscope... nécessite un éclairement uniforme. L'invention fournit un système permettant de résoudre ces difficultés techniques et économiques. OBJET DE L'INVENTION L'invention concerne donc un système de positionnement de fibres optiques comprenant un dispositif à trois dimensions comportant une pluralité de trous traversant le volume de ce dispositif et reliant deux de ses faces ou deux zones de la même face. Ces trous sont destinés à recevoir chacun au moins une fibre optique. Ces trous peuvent n'être pas rectilignes. 2890455 2 Les deux faces qui sont reliées par ces trous peuvent être contiguës ou non contiguës. Selon une forme de réalisation de l'invention, l'une des faces au moins est plane, concave ou convexe. On peut également prévoir que l'une des faces est convexe et l'autre face est concave. Avantageusement, chaque trou comporte un rétrécissement destiné à enserrer au moins une fibre qui est destinée à être placée dans le trou. Selon l'invention, on peut également prévoir que le système de positionnement incorpore des éléments optiques de type lentilles de couplage, atténuateurs, séparateurs de faisceau, réseaux de diffraction, filtres chromatiques ou polariseurs sur le trajet des fibres optiques positionnées dans les trous de la pièce à trois dimensions. L'invention concerne également un procédé de réalisation d'un tel dispositif de positionnement de fibres optiques. Ce procédé comporte une étape de réalisation desdits trous dans une pièce à trois dimensions. Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, ce procédé comporte: a. une étape de polymérisation d'un matériau polymérisable contenu dans un récipient, les espaces correspondant aux trous à réaliser n'étant pas polymérisés, b.une étape d'enlèvement du matériau non photopolymérisé. L'étape de polymérisation de l'étape "a" précédente peut se faire par dépôts de couches 2890455 3 successives d'un matériau photopolymérisable, chaque dépôt étant suivi d'une phase de photopolymérisation. Selon une variante de réalisation de l'invention, l'étape "a" précédente peut se faire par photopolymérisation d'une couche de matériau photopolymérisable située sur une plaque support, laquelle est située dans un récipient contenant un volume dudit matériau. La plaque support est ensuite déplacée verticalement dans le volume de matériau, puis on effectue une polymérisation du matériau photopolymérisable situé sur le matériau précédemment polymérisé et ainsi de suite. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, l'étape "a" de polymérisation se fait par stéréolithographie à deux photons dans un volume de matériau photo polymérisable. L'étape "a" précédente peut également être une polymérisation utilisant une technique de frittage thermique. L'invention concerne également un procédé de réalisation du dispositif de positionnement de fibres prévoyant les étapes suivantes: -une étape de réalisation sur une face d'une première pièce à trois dimensions de premières rainures, - une autre étape de réalisation sur une face d'une deuxième pièce à trois dimensions de deuxièmes rainures de mêmes formes que les premières rainures, - une étape d'empilement de la première et de la deuxième pièce par accolement des faces rainurées de ces pièces de façon que les rainures de mêmes formes soient mises en coïncidence. 2890455 4 Selon une variante de l'invention, le procédé de fabrication utilise une technique de moulage. Le procédé comporte alors les étapes suivantes: a. mise en place dans un moule, d'aiguilles de 5 telle façon que chacune d'elles joigne deux faces ou deux zones d'une même face du moule, b. injection d'un matériau de moulage dans le moule, c. solidification du matériau de moulage, d. retrait desdites aiguilles. On peut également prévoir que les aiguilles sont des fibres optiques et en ce que l'étape "d" n'est pas exécutée. L'invention concerne également des dispositifs 15 appliquant le dispositif de positionnement de fibres décrit précédemment. Notamment, l'invention concerne un dispositif d'éclairage dans lequel l'une desdites faces du dispositif de positionnement de fibres est convexe et en ce que chaque trou comporte une fibre optique dont une extrémité affleure ladite face convexe et permet d'émettre une lumière d'éclairement. L'invention concerne également un dispositif de couplage optique dans lequel l'une desdites faces du dispositif de positionnement de fibres est concave et en ce que chaque trou comporte une fibre optique dont une extrémité affleure ladite face concave et permet de collecter la lumière émise par une source lumineuse située à l'intérieur de la surface concave. Selon une forme d'application de l'invention, l'une desdites faces comporte des cavités situées aux extrémités des trous. Un composant optoélectronique d'émission ou de détection de lumière est situé dans chaque cavité et une première plaque de circuit imprimé est connectée électriquement aux différents composants opto-électroniques. On peut alors prévoir une deuxième plaque de circuit imprimé à laquelle sont connectées électriquement plusieurs composants opto-électroniques décrits précédemment. Par ailleurs, selon une variante de réalisation de l'invention, chaque fibre optique comporte sur son trajet un filtre chromatique sous forme de réseau de Bragg ou d'un empilement multicouche diélectrique. Dans ce qui précède, on peut également prévoir que le nombre de trous de la face d'entrée du dispositif peut être différent de celui de la face de sortie. Plusieurs trous de la face d'entrée se rejoignent alors pour donner lieu qu'à un trou sur la face de sortie. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Les différents objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement dans la description qui va suivre ainsi que dans les figures annexées qui représentent: - les figures la à le, des exemples de 25 réalisation de systèmes de positionnement de fibres optiques selon l'invention, - les figures 2a à 2b et 3, une variante de réalisation d'un système de positionnement selon l'invention obtenu par assemblage de formes complémentaires, - la figure 4, un procédé de fabrication dit par stéréolithographie d'un dispositif de positionnement selon l'invention, la figure 5, une variante du procédé selon l'invention permettant une polymérisation tridimensionnelle directement dans un volume de matériau photopolymérisable, - la figure 6, un dispositif d'éclairement appliquant le dispositif des figures la à 3, - la figure 7, un dispositif de couplage optique d'une source lumineuse à un faisceau de fibres optiques appliquant le dispositif des figures la à 3, -la figure 8, un dispositif de mesure goniophotométrique d'un matériau appliquant le dispositif des 15 figures la à 3. - les figures 9a à 9c, un dispositif intégré de couplage entre des composants opto-électroniques et un faisceau de fibres optiques appliquant le dispositif des figures la à 3. - la figure 10, un dispositif selon l'invention incorporant des éléments optiques discrets, lentilles, filtres ou séparateurs. - la figure 11, un dispositif selon l'invention incorporant des réseaux de Bragg pour le filtrage 25 chromatique. DESCRIPTION DETAILLEE La figure la représente une vue en perspective partielle d'un exemple général de réalisation d'un système de positionnement de fibres optiques selon l'invention. Ce système comporte une pièce de positionnement à trois dimensions 1 dans laquelle ont été réalisés des trous tl à tn. Ces trous joignent deux faces opposées fal et fa2 de la pièce de positionnement 1. Selon l'exemple de réalisation de la figure la, la face fal est une surface concave et la face fa2 est une surface plane. Dans chaque trou est placé une fibre optique, telle que fil pour le trou tl, reliant les deux faces fal et fa2. Les trous ne sont pas dans un même plan et les fibres placées dans ces trous permettent de collecter la lumière incidente sur la face concave fal et de la concentrer vers la face fa2. Une source lumineuse 2 placée dans une position centrale de la surface concave va donc éclairer toutes les extrémités des fibres qui affleurent la face fal. A la face fa2 pourra être couplé un connecteur optique 3. Dans ces conditions, le système de la figure la permettra de collecter le maximum de lumière émise par la source 2 et de retransmettre ainsi la lumière collectée par le connecteur 3. La figure lb représente une forme de réalisation simplifiée du système de l'invention dans laquelle les trous sont rectilignes. Dans ce cas, les trous pourront être réalisés directement par perçage. La figure le représente une autre forme de réalisation dans laquelle les trous sont situés dans un même plan. Ce système permet donc de transmettre de la lumière reçue selon une ligne lgl de la face fal vers une ligne lg2 de la face fa2 et inversement. La mise en place des fibres telles que fil se fait par glissement des fibres dans les trous. Pour faciliter ces glissements, on prévoit que le diamètre des trous est nettement supérieur au diamètre des fibres. Pour immobiliser les fibres dans les trous ont prévoit que les trous possèdent une réduction de leur diamètre à au moins une des extrémités proche d'une face fal ou fa2. Le diamètre de cette réduction se rapproche sensiblement du diamètre des fibres. La figure ld représente un détail d'une zone zl d'un trou. Sur la figure lc, cette zone est située à une extrémité d'un trou à proximité de la face fa2. Le diamètre du trou dans cette zone est quasiment égal ou légèrement supérieur au diamètre de la fibre qui doit être insérée dans le trou. Le reste du trou possède un diamètre nettement supérieur au diamètre de la fibre. Lors de la mise en place de la fibre dans le trou, les frottements de la fibre contre les parois du trou seront donc réduits tandis que son maintien sera assuré par le rétrécissement de la zone zl. La figure le représente une variante de réalisation permettant d'immobiliser les fibres dans la pièce de positionnement 1 après leur mise en place dans les trous. Cette variante prévoit que la pièce de positionnement 1 possède une fente fel qui est transverse par rapport à tous les trous de la pièce de positionnement 1. Après mise en place des fibres dans les trous de la pièce de positionnement 1, on prévoit alors d'injecter une colle dans la fente pour emprisonner les fibres dans les trous. Les trous d'une pièce de positionnement telle que celle de la figure le dans laquelle les trous sont situés dans un même plan pourront être réalisés par fabrication de rainures ral et ra'1 de mêmes formes dans les faces fa3 et fa'3 de deux plaques pi et pi' (figure 2a). Les deux plaques sont ensuite accolées pour former la pièce de positionnement 8 (figure 2b) . Les rainures fabriquées dans les faces fa3 et fa'3 peuvent être de formes semi circulaires et non rectilignes pour obtenir des trous circulaires lorsqu'on accolent les peux plaques pi et pi' l'une à l'autre. On a alors la pièce de positionnement 9 de la figure 3. Pour réaliser une pièce de positionnement 1 à trois dimensions dans laquelle les trous ne sont pas dans un même plan (comme celle de la figure la), on pourra utiliser une technique de polymérisation d'un matériau polymérisable. On pourra utiliser une technique de polymérisation thermique de différentes couches successives. La réalisation de la pièce en matériau polymère peut être réalisée également par une technique de photo- polymérisation dans un volume d'un matériau photo polymérisable. On peut alors utiliser un système tel que représenté en figure 4. Un support S est immergé dans un volume d'un matériau photopolymérisable V contenu dans. une cuve C, à une profondeur p relativement faible de façon qu'une source de rayonnement en insolant la surface du matériau V polymérise l'épaisseur de matériau situé au dessus du support S. Cette polymérisation se fait avec un faisceau laser au travers d'un masque permettant de ne pas polymériser des zones déterminées du matériau. La source utilisée peut être avantageusement une source UV. Ensuite le support est descendu dans le volume de matériau V d'une profondeur équivalente à p. Le matériau précédemment polymérisé est ainsi recouvert d'une couche de matériau polymérisable et est à son tour insolée par la source UV, et ainsi de suite. On obtient donc une pièce polymérisée. Cette pièce est enlevée de la cuve C, puis on enlève le matériau non polymérisé qu'elle contient de la même façon que dans le procédé précédent. On peut également utiliser une technique de photo-polymérisation telle que celle décrite dans la demande de brevet français n 03 10576 du 08 septembre 2003. La figure 5 illustre ce procédé selon lequel un volume d'un matériau photo-polymérisable V contenu dans une cuve C est polymérisé point par point par interaction à deux photons dans le volume du matériau à l'aide d'un faisceau optique de puissance relativement élevée. Dans ce qui précède le procédé de réalisation utilise des techniques de photo-polymérisation. Sans sortir du cadre de l'invention, on peut utiliser des techniques de polymérisation thermique, d'assemblage de pièces usinées, moulées ou obtenues par injection plastique. Une pièce polymérisée telle que celles des figures la à 3 ayant été obtenue, on procède ensuite à la mise en place de fibres optiques dans les différents trous de la pièce. Dans le cas où la pièce obtenue possède une fente fel (voir figure le), les fibres ayant été mises en place, on verse dans cette fente un matériau capable de se solidifier telle qu'une colle époxy. Les fibres se trouvent alors immobilisées et on obtient une pièce de positionnement contenant une pluralité de fibres optiques reliant deux faces de la pièce support. Selon une autre variante de procédé de fabrication d'une pièce de positionnement selon l'invention, des aiguilles sont placées dans un moule de façon que leurs extrémités affleurent des faces intérieures du moule. Puis un matériau de moulage (matériau polymérisable) est injecté dans le moule. Après solidification du matériau polymérisable, ledit matériau est démoulé et les aiguilles en sont extraites pour obtenir une pièce de positionnement et pour permettre, par la suite, la mise en place de fibres dans les trous laissés libres par les aiguilles. Les aiguilles peuvent être rigides et de forme rectiligne, mais elles peuvent être souples et avoir des formes courbes. A titre d'exemple, les aiguilles peuvent être métalliques. On peut également prévoir qu'au lieu de placer des aiguilles, on place directement des fibres optiques. Dans ce cas là, après moulage du matériau polymérisable, il n'y aura pas lieu d'enlever ces fibres. Dans les exemples de réalisation qui précèdent, les trous des pièces de positionnement et les fibres qu'ils contiennent permettent de relier deux faces opposées de la pièce de positionnement. Selon d'autres variantes de réalisation, on peut considérer que les trous et les fibres qu'ils contiennent permettent de relier deux faces contiguës de la pièce de positionnement. On peut également prévoir que les trous destinés à contenir des fibres relient des zones d'une même face du dispositif de positionnement. Pour une meilleure efficacité optique, on peut effectuer une opération de polissage classique sur l'une ou l'autre de ces deux faces. Selon l'invention, on peut également prévoir que plusieurs trous d'une première face se réunissent à l'intérieur de la pièce de positionnement pour ne former qu'un seul trou sur une deuxième face. Une telle pièce positionnement permettra ainsi de regrouper les extrémités (extrémités de sortie par exemple) de plusieurs fibres dont les autres extrémités (extrémités d'entrée) sont réparties sur une surface de la pièce de positionnement. On va maintenant décrire différentes applications du dispositif selon l'invention. La figure 6 représente un dispositif d'éclairage vu en coupe. La pièce de positionnement de fibres 10 est de forme demi-sphérique. Elle possède une surface plane 101 et une surface demi sphérique 102. Des trous relient la surface 101 à la surface 102 et des fibres FI1,..., FIn sont insérés dans ces trous. Eventuellement, des lentilles LI1,..., LIn sont associées aux extrémités des fibres qui affleurent la surface 102 pour collimater la lumière sortant des fibres. Le dispositif de la figure 6 reçoit de la lumière par le faisceau de fibres optiques FOP1 et diffuse cette lumière dans les différentes directions d'éclairement des fibres FI1 à FIn. Si toutes les fibres reçoivent la même intensité lumineuse, on dispose ainsi d'un dispositif capable de fournir un éclairage uniforme dans tout le demi-espace. On peut également envisager d'alimenter les différentes fibres par de la lumière variable en intensité et/ou en longueurs d'ondes, on obtient alors un dispositif d'éclairage modulable en intensité et en couleurs et cela dans les différentes directions d'éclairement. La figure 7 représente un dispositif de couplage optique vu en coupe permettant de collecter quasiment toute la lumière émise par une source omnidirectionnelle. Selon l'exemple de la figure 7, la pièce de positionnement de fibres 11 possède une surface concave 111 et une surface plane 112. Des fibres FJ1,. .., FJn placées dans des trous de la pièce 11, relient la surface 111 à la surface 112. Une source lumineuse SO1 est placée à l'intérieure de la surface concave. Elle éclaire les extrémités des fibres optiques qui affleurent la surface 111. La lumière reçue par les fibres est retransmise sur le faisceau de fibres de sortie FOP2. Dans la mesure où les extrémités des fibres sont quasiment jointives sur la surface 111, le dispositif de la figure 7 permet de collecter la quasi totalité de la lumière émise par la source SO1. On peut également adapter la forme de la surface 111 et sa distance à la source en fonction du diagramme d'éclairement de cette dernière. Par exemple, la lumière émise est maximum selon l'axe XX' et relativement faible selon la direction YY', on pourra prévoir que la distance d2 de la surface 111 à la source soit supérieure à la distance dl. On pourra alors avoir un flux homogène de lumière transmis sur le faisceau de fibres FOP2. La distance entre chaque extrémité de fibre telle que FJ1 sur la face 111 et la source lumineuse SO1 est telle que l'angle solide ainsi intercepté par ladite fibre optique est effectivement accepté compte tenu de son ouverture numérique. De cette manière, si le pavage de la surface 111 est total, l'étendue géométrique de la source lumineuse SOl peut être égale à celle du faisceau de fibres FOP2 et donner un taux de couplage maximum avec la source SO1. La figure 8 représente un dispositif vu en coupe permettant de mesurer la ou les directions d'émission d'une source lumineuse. Par exemple, sur la figure 8, un milieu MI est éclairé par transparence par une source SO2. Le milieu MI est situé à l'intérieur de la surface concave 121 d'un dispositif à fibres 12. Ce milieu retransmet la lumière vers la surface 122. Eventuellement, des lentilles LC1,..., LCn, non représentées sur la figure, sont incorporées aux extrémités des fibres qui affleurent la surface 121 pour mieux collecter la lumière sur cette surface. Les extrémités des fibres qui sortent par la surface 122 du dispositif 12 sont regroupées en un faisceau de fibres FOP3 qui éclaire un ensemble de détecteurs optiques DEC1, une matrice de détecteurs par exemple. L'analyse des résultats des détecteurs permet d'identifier la ou les fibres qui sont éclairées par la lumière transmise par le milieu MI. La position de ces fibres sur la surface 121 permet de connaître les propriétés de retransmission optique du milieu MI et donc de connaître la nature du matériau ou de connaître son état de surface. Dans une autre forme d'application, le milieu MI, au lieu d'être éclairé par transparence, peut être éclairé en réflexion depuis la surface 121, éclairé par de la lumière issue d'une ou plusieurs fibres, la fibre FI1 par exemple, de la pièce 12. Les autres fibres permettent de collecter la lumière réfléchie par la pièce MI. On a alors un dispositif d'analyse de l'état de surface du milieu MI. Dans certaines applications, on peut avoir besoin de monter en bout des extrémités des fibres, dans les surfaces d'entrée et de sortie du dispositif de positionnement de fibres, soit des diodes émettrices de lumière, soit des détecteurs optiques. Pour cela, on prévoit, comme représenté en figure 9a, des cavités telles que cal situées en extrémité des trous tels que trl d'une pièce de positionnement 14. Ces cavités sont destinées à recevoir des composants compl tels que diodes émettrices ou détecteurs. Généralement les composants en question sont montés sur une plaque de circuits imprimés PCB1. Avantageusement, le procédé de fabrication d'un tel montage sera le suivant: - fabrication d'une pièce de positionnement 14 comportant des trous tels que trl et des cavités telles que cal prévues en bout de ces trous sur l'une des faces de la pièce 14. Montage des fibres telles que FIl dans lesdits trous. - mise en place des composants (diodes émettrices ou détecteurs) tels que compl dans les cavités telles que cal. - mise en place de la plaque de circuits imprimés PCB1 et collage sur les composants compl. Cette opération pourra se faire par le dépôt d'une goutte de colle epl sur chaque composant préalablement à la mise en place de la plaque PCB1. - retrait de l'ensemble constitué par la plaque PCB1 et les composants compl, - soudure à la vague des composants compl sur la plaque PCB1. - remise en place de la plaque PCB1 sur la pièce de positionnement 14 avec les composants compl s'emboîtant dans les cavités cal ayant reçu éventuellement au préalable un joint optique jol pour assurer le meilleur couplage optique possible. - fixation de la plaque PCB1 à la pièce de positionnement 14. La figure 9b représente un ensemble ainsi réalisé La pièce de positionnement de fibres 14 est équipée d'une plaque de circuit imprimé PCB1 qui est munie de composants (diodes émettrices ou détecteurs). Un dispositif de connexion optique COI peut être associé à la face de la pièce 14 qui est opposée à la face portant la plaque PCB1. Ce dispositif de connexion permet de coupler les fibres optiques contenues dans la pièce 14 à des fibres optiques ou vers des dispositifs utilisateurs. Selon le mode de réalisation de la figure 9b, la pièce 14 est montée sur une plaque de circuit imprimé PCB2 à l'aide de broches de connexion électriques PIN1. On peut alors monter une telle carte PCB2 en association avec des cartes du même type pour obtenir un ensemble de cartes optoélectroniques tel que représenté en figure 9c. Selon une variante de réalisation représentée en figure 10, on prévoit deux pièces de positionnement de fibres associées 15 et 16. La face de sortie 150 de la pièce 15 est accolée à la face d'entrée 160 de la pièce 16. La pièce 16 comporte des fibres FI'1, FI'2 qui couplent chacune une fibre FI1, FI2 de la pièce 15 à un connecteur de sortie CO2. Entre les deux faces 150 et 160 sont prévus des filtres tels que FT1, FT'l qui sont des filtres chromatiques, des séparateurs optiques ou des atténuateurs optiques par exemple. De part et d'autre des filtres peuvent être prévues des lentilles de couplage permettant d'assurer la meilleure efficacité de couplage entre fibres. La figure 11 représente une variante de réalisation dans laquelle chaque fibre du dispositif de positionnement 17 de fibre possède un réseau de Bragg RB1, RB2. Les réseaux de Bragg sont photoinduits dans les fibres avant leur mise en place dans les dispositifs de positionnement. Ces réseaux de Bragg auront pour objet de filtrer les longueurs d'ondes
L'invention concerne un système de positionnement de fibres optiques comprenant un dispositif à trois dimensions comportant une pluralité de trous traversant le volume de ce dispositif et reliant deux de ses faces. Lesdits trous sont destinés à recevoir au moins une fibre optique.L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel système.Elle concerne aussi des dispositifs appliquant ce système.Applications: Dispositifs de couplage entre une source lumineuse et un faisceau de fibres optiques ou de mesure du diagramme de diffusion d'une surface lumineuse ou de sélectivité angulaire d'un détecteur.
1. Système de positionnement de fibres optiques comprenant un dispositif à trois dimensions comportant une pluralité de trous traversant le volume de ce dispositif et reliant deux de ses faces ou deux zones de la même face, lesdits trous étant destinés à recevoir chacun une fibre optique. 2. Système de positionnement selon la 1, caractérisé en ce que lesdits trous sont situés selon un plan. 3. Système de positionnement selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits trous ne sont pas rectilignes. 4. Système de positionnement selon la 1, caractérisé en ce que les deux dites faces ne sont pas contiguës. 5. Système de positionnement selon la 1, caractérisé en ce que les deux dites faces sont contiguës. 6. Système de positionnement selon la 1, caractérisé en ce que l'une des faces au moins est plane, concave ou convexe. 7. Système de positionnement selon la 1, caractérisé en ce que l'une des faces est convexe et l'autre face est concave. 8. Système de positionnement selon la 1, caractérisé en ce que chaque trou comporte un rétrécissement destiné à enserrer la fibre destinée à être placée dans le trou. 9. Système de positionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il incorpore des éléments optiques de type lentilles de couplage, atténuateurs, séparateurs de faisceau, réseaux de diffraction, filtres chromatiques ou polariseurs sur le trajet des fibres optiques positionnées dans les trous de la pièce à trois dimensions. 10. Procédé de fabrication par stéréo-lithographie d'un système de positionnement selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte: a. une étape de polymérisation d'un matériau polymérisable couche par couche, les espaces correspondant aux trous à réaliser n'étant pas polymérisés, b. une étape d'enlèvement du matériau non polymérisé. Procédé de fabrication selon la 10, caractérisé en ce que l'étape de polymérisation se fait par dépôts de couches successives d'un matériau photopolymérisable, chaque dépôt étant suivi d'une phase de photopolymérisation. 11. Procédé polymérisation 13. Procédé positionnement 9, caractérisé de fabrication selon la 10, caractérisé en ce que la se fait par frittage thermique. de fabrication d'un système de selon l'une des 1 à en ce qu'il comporte une étape de 12. 15 20 25 30 polymérisation par stéréolythographie à deux photons dans un volume de matériau photo polymérisable. 14. Procédé de fabrication d'un système de positionnement selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte: - une étape de réalisation sur une face d'une première pièce à trois dimensions de premières rainures, - une autre étape de réalisation sur une face d'une deuxième pièce à trois dimensions de deuxièmes rainures de mêmes formes que les premières rainures, - une étape d'empilement de la première et de la deuxième pièce par accolement des faces rainurées de ces pièces de façon que les rainures de mêmes formes soient mises en coïncidence. 15. Procédé de fabrication d'un système de positionnement selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte: a. mise en place dans un moule, d'aiguilles de telle façon que chacune d'elles joigne deux faces ou deux zones d'une même face du moule, b. injection d'un matériau de moulage dans le moule, c. solidification du matériau de moulage, d. retrait desdites aiguilles. 16. Procédé de fabrication selon la 15, caractérisé en ce que les aiguilles sont des fibres optiques et en ce que l'étape "d" n'est pas exécutée. 17. Dispositif d'éclairage appliquant le système de positionnement et/ou le procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'une desdites faces est convexe ou concave et en ce que chaque trou comporte une fibre optique dont une extrémité affleure ladite face convexe et permet d'émettre une lumière d'éclairement. 18. Dispositif de couplage ou de détection optique appliquant le système de positionnement et/ou le procédé selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que l'une desdites faces est concave et en ce que chaque trou comporte une fibre optique dont une extrémité affleure ladite face concave et permet de collecter la lumière émise par une source lumineuse ou une surface située à l'intérieur de la surface concave. 19. Dispositif de couplage optique appliquant le système de positionnement et/ou le procédé selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que l'une desdites faces comporte des cavités situées aux extrémités des trous, un composant opto-électronique d'émission ou de détection de lumière étant situé dans chaque cavité, une première plaque de circuit imprimé étant connectée électriquement aux différents composants opto-électroniques. 20. Dispositif selon la 19, caractérisé en ce qu'il comporte une deuxième plaque de circuit imprimé à laquelle sont connectées électriquement plusieurs dispositifs de couplage optique selon la 19. 21. Dispositif selon l'une des 17 à 20, caractérisé en ce que au moins une fibre optique comporte un réseau de Bragg. 22. Dispositif selon l'une des 17 à 21, caractérisé en ce que le nombre de trous de la face d'entrée peut être différent de celui de la face de sortie, plusieurs trous de la face d'entrée se rejoignant pour ne donner lieu qu'à un trou sur la face de sortie.
G,F
G02,F21
G02B,F21V
G02B 6,F21V 8
G02B 6/40,F21V 8/00
FR2890049
A1
DISPOSITIF DE PULVERISATION D'UN PRODUIT FLUIDE
20,070,302
La présente invention concerne un dispositif de pulvérisation d'un produit fluide. En particulier, l'invention concerne un pulvérisateur miniature adapté au conditionnement de produits cosmétiques, notamment de parfums. Les dispositifs de type échantillon n'étant généralement pas destinés à la vente, leur coût de fabrication doit être aussi faible que possible. Il est donc important d'avoir des dispositifs dont les pièces soient aisément réalisables en grande série et dont le montage puisse être effectué de manière simple. En outre, ils doivent être en mesure de générer un spray dont la qualité soit aussi bonne que possible, et dont les caractéristiques soient aussi constantes que possible. Une solution pour réaliser de tels conditionnements à un coût aussi faible que possible consisterait à réaliser le réservoir sous forme d'une dosette du type de ce qui est utilisé couramment pour le conditionnement de certains sérums physiologiques, collyres ou produits démaquillants. Une telle dosette est réalisée en une seule pièce avec un orifice de pulvérisation dont l'ouverture est provoquée par arrachage d'un embout, notamment par une torsion de l'embout autour de l'axe de l'orifice. Le remplissage d'un tel dispositif peut se faire via le fond ouvert du réservoir. Ce dernier est ensuite refermé notamment par soudage, à la manière d'un tube. Une telle solution souffre toutefois de deux inconvénients majeurs. Le premier tient au fait qu'à l'ouverture, l'orifice qui résulte de l'arrachage de l'embout par torsion est de forme et de dimensions imprécises. Il en résulte que le spray pouvant être obtenu au travers d'un tel orifice, lorsque l'on presse les parois compressibles du réservoir, présente des caractéristiques variant fortement d'un dispositif à l'autre. Souvent même, la section de l'orifice est telle, qu'il n'est pas possible de générer un spray. Le produit ne peut que s'écouler sous forme de gouttes plus ou moins grosses ou d'un filet continu. En outre, l'opération de soudage, après remplissage du réservoir, notamment lorsqu'il s'agit d'un produit fortement volatile tel qu'un parfum, n'est pas sans poser de problème. Sous l'effet de la chaleur, le produit risque de s'évaporer, de se détériorer, voire de s'enflammer. Une autre solution est décrite, notamment dans les brevets EP 1 279 607, US 2,571,504, US 2,642,313, US 2,728,981, GB 680 815 et GB 263 699, qui consiste à utiliser un dispositif du type nébuliseur. Le dispositif décrit dans ces documents comprend un récipient à paroi déformable qui contient un produit liquide à pulvériser. Le récipient est surmonté d'une tête de pulvérisation munie d'un orifice de pulvérisation qui communique avec l'intérieur du récipient par l'intermédiaire d'un tube plongeur. Une arrivée d'air est prévue dans la partie supérieure du tube ou au dessus du tube. Lorsque l'on comprime le récipient, on réduit le volume intérieur du récipient de sorte que l'air est comprimé et pousse le produit à sortir du récipient. Le produit monte alors dans le tube plongeur. L'air comprimé tend également à s'échapper du récipient et entre dans le tube plongeur par l'arrivée d'air. Un mélange d'air et de produit est alors obtenu dans le tube avant la pulvérisation. Toutefois, dans certaines positions, l'arrivée d'air est immergée de produit en même temps que l'extrémité inférieure du tube plongeur. Si l'utilisateur presse la paroi déformable du réservoir dans une telle position, le produit est distribué sous forme d'un jet tel qu'un filet et non d'un spray de bonne qualité. Aussi, est-ce un des objets de l'invention que de réaliser un dispositif de pulvérisation, résolvant en tout ou partie les problèmes discutés ciavant en 25 référence aux dispositifs conventionnels. C'est en particulier un objet de l'invention que de réaliser un tel dispositif qui soit facile à produire en grande série, avec un coût de revient aussi faible que possible. C'est un autre objet de l'invention que de fournir un tel dispositif qui permette de générer un spray de bonne qualité. Selon l'invention, ces objets sont atteints en réalisant un dispositif de pulvérisation d'un produit fluide comprenant: - un réservoir contenant le produit et de l'air, le réservoir comportant une paroi ayant au moins une zone déformable, - un tube plongeur qui communique de façon sélective ou permanente avec un orifice de pulvérisation apte à pulvériser le produit en réponse à une pression exercée sur la zone déformable, le tube plongeur comportant: - une première extrémité ; - une seconde extrémité, à l'opposé de la première, par laquelle le produit peut entrer; - au moins un passage d'air pour permettre à au moins une partie de l'air contenu dans le réservoir de se mélanger avec le produit acheminé par le tube plongeur, le passage d'air étant situé entre les deux extrémités du tube plongeur, le dispositif pouvant se caractériser en ce que, avant une première utilisation du dispositif et en position au moins partiellement déformée de la zone déformable, le passage d'air est à l'extérieur du produit, quelque soit la position du réservoir. Par quelque soit la position du réservoir , on entend quelque soit la position sensiblement immobile du réservoir. Bien entendu, on n'exclut pas que lorsque l'on secoue le réservoir, du produit peut momentanément arriver au niveau du passage d'air. Le passage d'air n'étant jamais immergé de produit, il ne peut servir à faire entrer du produit dans le tube plongeur. Ainsi, l'utilisateur ne pourra jamais faire sortir le produit sous forme d'un jet de mauvaise qualité, c'est-à-dire sans que le produit ne soit mélangé avec de l'air. Soit, le produit sera pulvérisé sous forme d'un spray grâce au mélange air-produit, soit de l'air seul sortira selon que la seconde extrémité du tube est immergée de produit ou non. Le passage d'air peut être à l'extérieur du produit lorsque la zone déformable est déformée à son maximum, dans des conditions normales d'utilisation. La seconde extrémité du tube plongeur peut être située au voisinage du fond du réservoir de manière à ce que la plus grande partie du produit contenu dans le réservoir puisse être distribuée. Le tube plongeur peut comporter plus d'un passage d'air, lorsque l'on souhaite par exemple obtenir un spray plus aéré. Le tube plongeur peut par exemple comporter deux passages d'air situés en regard l'un de l'autre. Le tube plongeur peut aussi comporter au moins deux passages d'air situés à deux hauteurs différentes. La section transversale du ou des passages d'air peut être circulaire, mais elle peut aussi être ovale, triangulaire, polygonale ou de toute autre forme. Lorsque le tube plongeur comporte plusieurs passages d'air, ils peuvent avoir une section identique ou différente. Le passage d'air peut déboucher en regard d'une portion de la paroi du réservoir située à l'opposé de la zone déformable. Ainsi, lorsque l'on presse la paroi du réservoir, le volume du réservoir est réduit à l'opposé du passage d'air ce qui évite que le produit soit amené au niveau du passage d'air. L'orifice de pulvérisation peut déboucher selon un axe oblique par rapport à l'axe du tube plongeur. L'orifice de pulvérisation peut aussi déboucher selon un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal du tube plongeur. Le dispositif étant utilisé de préférence tête en haut avec le tube sensiblement vertical, on peut ainsi obtenir un spray qui n'est pas vertical, et en particulier un spray horizontal qui facilite l'application du produit sur la peau en prévoyant par exemple un orifice de pulvérisation orienté à 90 par rapport à l'axe du tube. Avantageusement, la zone déformable de la paroi est à mémoire de forme, c'est-à-dire qu'elle est configurée de manière à reprendre sa forme initiale par rappel élastique lorsque cesse la pression. Le dispositif peut alors être utilisé plusieurs fois consécutivement. La zone déformable peut présenter un profil sensiblement convexe dans sa position non déformée, notamment en forme de dôme, et un profil sensiblement concave dans sa position déformée. Cette configuration facilite le retour de la paroi en position convexe lorsque cesse la pression. La paroi située en regard de la zone déformable peut être sensiblement plane. La zone déformable du réservoir peut être formée d'un matériau thermoplastique, notamment un polyéthylène, un polypropylène, un polyester téréphtalate, un polyéthylène naphtalate, un polyacrylonitrile, un polyoxyméthylène, un polychlorure de vinyle, ou un mélange de ces matériaux. Le dispositif peut comprendre un embout de pulvérisation fixé au réservoir qui comporte l'orifice de pulvérisation. Le dispositif de pulvérisation peut comporter un organe de fermeture apte à obturer l'orifice de pulvérisation. Le dispositif est particulièrement adapté pour le conditionnement et la 20 pulvérisation d'une dose échantillon d'un produit cosmétique, notamment d'un parfum. L'invention consiste, mis à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions qui seront explicitées ci-après, à propos d'exemples de réalisation non limitatifs, décrits en référence aux figures annexées, parmi lesquelles: - les figures 1 à 6 illustrent des vues en perspective d'un mode de réalisation du dispositif de pulvérisation selon l'invention, dans différentes positions; - la figure 7 représente partiellement en coupe axiale le dispositif de pulvérisation illustré à la figure 1; et - les figures 8 et 9 illustrent partiellement des variantes de réalisation du tube plongeur du dispositif de la figure 1. Le dispositif représenté en vue d'ensemble sur les figures 1 à 6 comprend un réservoir 10 à paroi déformable, contenant le produit P à distribuer et de l'air, sur lequel est monté un embout 20 comportant un orifice de pulvérisation 21. L'orifice de pulvérisation 21 est en communication avec l'intérieur du réservoir par l'intermédiaire d'un tube plongeur 30 d'axe longitudinal X. Selon le mode de réalisation représenté, le réservoir 10 est configuré sous forme d'une goutte d'eau, mais il est évident qu'il peut présenter toute autre forme autorisant la déformation d'au moins une de ses parois. Il peut par exemple être sous forme de sphère. Le réservoir 10 est obtenu par moulage, notamment par injection soufflage à partir d'une seule pièce, d'un matériau thermoplastique. Le réservoir est par exemple formé d'un polyéthylène, d'un polypropylène, d'un polyéthylène téréphtalate, d'un polyéthylène naphtalate, d'un polyacrylonitrile, d'un polyoxyméthylène, d'un polychlorure de vinyle, ou encore d'un mélange de ces matériaux. La paroi du réservoir 10 comprend une zone 11 de forme bombée qui est déformable lorsqu'on exerce une pression dessus. Cette paroi est à mémoire de forme de sorte qu'elle reprend sa position initiale lorsqu'on cesse d'exercer une pression dessus. A l'opposé de cette zone 11, le réservoir 10 a une paroi plane 12. Cette configuration du réservoir permet de facilement identifier la zone sur laquelle l'utilisateur doit exercer une pression de sorte que le fonctionnement du dispositif est rendu évident. En outre, cette configuration permet de facilement saisir le dispositif entre deux doigts. Par ailleurs, la paroi plane 12 sert également à poser le dispositif. La paroi plane 12 peut également facilement être décorée. Le réservoir 10 se termine par un col ouvert 13, visible à la figure 7, sur lequel est monté de manière étanche l'embout de pulvérisation 20. La forme extérieure de l'embout de pulvérisation 20 est telle que lorsque l'embout est fixé sur le col du réservoir, il forme l'extrémité de la goutte d'eau. L'embout de pulvérisation 20 comprend une jupe d'accrochage 24, cylindrique 5 de révolution, qui coopère par encliquetage avec une gorge annulaire 14 formée sur la paroi externe du col 13 du réservoir. L'embout de pulvérisation 20 comprend également une jupe d'étanchéité 25, cylindrique de révolution, la jupe d'étanchéité étant concentrique à la jupe d'accrochage 24. La jupe d'étanchéité 25 est en appui étanche sur la surface interne du col 13 du récipient. La jupe d'accrochage 24 et la jupe d'étanchéité 25 s'étendent parallèlement à l'axe longitudinal X du tube plongeur. Une paroi 26, transversale à l'axe X, obture partiellement la jupe d'étanchéité 25 dans sa partie supérieure, la paroi transversale 26 étant traversée par un passage 27 qui débouche dans un conduit 28 d'axe longitudinal Y, perpendiculaire à l'axe X. Le conduit 28 est fermé à l'une de ses extrémités 28a, ouvert à l'autre de ses extrémités 28b pour recevoir une buse 40 dans laquelle est formé l'orifice de pulvérisation 21. Le tube plongeur 30 est monté en force dans l'embout de pulvérisation 20. En particulier, la première extrémité 30a du tube plongeur est montée en force dans la jupe d'étanchéité 25. La seconde extrémité 30b du tube plongeur débouche sensiblement vers le fond du réservoir de manière à être immergée dans le produit à pulvériser lorsque le dispositif de pulvérisation est en position tête en haut. Un orifice 31 est formé dans la paroi latérale du tube plongeur 30 pour permettre à l'air présent dans le réservoir 20 au-dessus du produit à pulvériser, lorsqu'il est comprimé, de s'introduire dans le tube plongeur en même temps que le produit remonte dans le tube, comme on l'a représenté à la figure 6. La position du passage d'air 31 est choisie en fonction de la forme du réservoir et de la quantité initiale de produit, de manière telle que, avant une première utilisation du dispositif, le passage d'air 31 soit à l'extérieur du produit, quelque soit la position du réservoir. En particulier, lorsque le dispositif est en position tête en haut, c'està-dire lorsque la seconde extrémité 30b du tube plongeur est en dessous de la première 30a, on voit sur les figures 1 et 2 que le niveau supérieur 100 du produit est en dessous du passage d'air 31. Lorsque le dispositif est en position tête en bas, c'est-à-dire lorsque la seconde extrémité 30b du tube plongeur est en dessus de la première extrémité 30a, on voit sur les figures 4 et 5 que le niveau supérieur 100 du produit est toujours en dessous du passage d'air 31. De même, lorsque le tube plongeur est horizontal comme on l'a représenté à la figure 3, le niveau supérieur 100 du produit est en dessous du passage d'air 31. En particulier, le passage d'air 31 est à l'extérieur du produit lorsque la zone déformable 11 est déformée à son maximum comme on l'a représenté à la figure 6. Selon un exemple particulier, si on prend un réservoir en forme de sphère, on place l'orifice d'air au centre de la sphère et on remplit le réservoir de produit d'un volume inférieur à la moitié du volume total du réservoir. Dans les positions illustrées sur les figures 1, 2 et 6, l'extrémité inférieure 30b du tube plongeur 30 est immergée de produit. Le produit peut alors être pulvérisé en pressant la paroi déformable 11 comme on l'a illustré à la figure 6. Le réservoir 10 passe alors d'une première position convexe correspondant à sa position non déformée, à une seconde position concave correspondant à sa position déformée. Le reste du réservoir n'est sensiblement pas déformé de sorte que, lorsque la paroi déformable 11 est déformée, le volume intérieur du réservoir diminue. L'air présent dans le réservoir est alors comprimé et une surpression est créée à l'intérieur du réservoir. Le produit est poussé à l'intérieur du tube plongeur, par son extrémité 30b en même temps que l'air s'y introduit, via le passage d'air 31, de sorte qu'un mélange produit-air est formé dans le tube plongeur. Le mélange obtenu est ensuite pulvérisé au travers de l'orifice 21. Lorsque la paroi reprend sa forme initiale, de l'air entre alors dans le réservoir, notamment par l'orifice de pulvérisation 21. S'il reste du produit à l'intérieur du réservoir, on peut de nouveau créer une surpression en déformant la paroi d'actionnement et ainsi pulvériser une autre dose de produit. Dans les positions illustrées sur les figures 3 à 5, l'extrémité inférieure 30b du tube plongeur n'est plus immergée de produit. Etant donné que le passage d'air 31 est aussi à l'extérieur du produit, si l'utilisateur presse la paroi déformable 11, seul de l'air sortira. Il saura alors qu'il doit positionner différemment le réservoir pour pouvoir pulvériser du produit. Selon l'invention, l'extrémité inférieure 30b du tube plongeur et le passage d'air 31 n'étant jamais tous les deux immergés de produit, l'utilisateur ne pourra jamais faire sortir le produit sous forme d'un jet. Soit, le produit sera pulvérisé sous forme d'un spray grâce au mélange air-produit, soit de l'air seul sortira. Dans l'exemple qui vient d'être décrit, le passage d'air est un trou de section transversale circulaire. Il est bien évident que le passage d'air peut être formé par un trou de toute autre forme, par exemple un trou de section transversale ovale, triangulaire ou polygonale. En outre, le tube plongeur peut comporter plusieurs passages d'air 31. Le tube plongeur peut par exemple comporter deux passages d'air situés en regard l'un de l'autre comme on l'a illustré à la figure 8 ou encore deux passages d'air 31 situés à deux hauteurs différentes comme on l'a représenté à la figure 9. Dans tous les cas, tous les passages d'air devront rester à l'extérieur du produit, quelque soit la position du réservoir. Pour pouvoir stocker le dispositif de pulvérisation entre deux utilisations, l'embout de pulvérisation 20 peut comporter un organe de fermeture 50, sous forme par exemple d'un bouchon qui vient se fixer à l'extérieur de la buse 40 comme on le voit à la figure 7. En variante, on peut prévoir que l'orifice de pulvérisation est obturé avant une première utilisation, par exemple par un film thermoscellé, qui ne peut être repositionné après avoir été retiré. Un tel arrangement est adapté aux dispositifs de pulvérisation à usage unique. Dans la description détaillée qui précède, il a été fait référence à des modes de réalisation préférés de l'invention. Il est évident que des variantes peuvent y être apportées sans s'écarter de l'invention telle que revendiquée ci-après
La présente invention concerne un dispositif de pulvérisation d'un produit fluide comprenant :- un réservoir (10) contenant le produit et de l'air, le réservoir (10) comportant une paroi ayant au moins une zone déformable (11),- un tube plongeur (30) qui communique de façon sélective ou permanente avec un orifice de pulvérisation (21) apte à pulvériser le produit en réponse à une pression exercée sur la zone déformable (11), le tube plongeur comportant :- une première extrémité (30a) ;- une seconde extrémité (30b), à l'opposé de la première, par laquelle le produit peut entrer ;- au moins un passage d'air (31) pour permettre à au moins une partie de l'air contenu dans le réservoir de se mélanger avec le produit acheminé par le tube plongeur (30), le passage d'air (31) étant situé entre les deux extrémités du tube plongeur,le dispositif étant caractérisé en ce que, avant une première utilisation du dispositif et en position au moins partiellement déformée de la zone déformable, le passage d'air (31) est à l'extérieur du produit, quelque soit la position du réservoir.
1. Dispositif de pulvérisation d'un produit fluide comprenant: -un réservoir (10) contenant le produit et de l'air, le réservoir (10) comportant une paroi ayant au moins une zone déformable (11), - un tube plongeur (30) qui communique de façon sélective ou permanente avec un orifice de pulvérisation (21) apte à pulvériser le produit en réponse à une pression exercée sur la zone déformable (11), le tube plongeur comportant: - une première extrémité (30a) ; - une seconde extrémité (30b) , à l'opposé de la première, par laquelle le produit peut entrer; -au moins un passage d'air (31) pour permettre à au moins une partie de l'air contenu dans le réservoir de se mélanger avec le produit acheminé par le tube plongeur (30), le passage d'air (31) étant situé entre les deux extrémités du tube plongeur, le dispositif étant caractérisé en ce que, avant une première utilisation du dispositif et en position au moins partiellement déformée de la zone déformable, le passage d'air (31) est à l'extérieur du produit, quelque soit la position du réservoir. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le passage d'air (31) est à l'extérieur du produit lorsque la zone déformable (11) est déformée à son maximum. 3. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la seconde extrémité (30b) est située au voisinage du fond du réservoir. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le passage d'air (31) débouche en regard d'une portion de la paroi du 30 réservoir située à l'opposé de la zone déformable (11). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le tube plongeur comporte deux passages d'air (31) situés en regard l'un de l'autre. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le tube plongeur comporte au moins deux passages d'air (31) situés à deux hauteurs différentes. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce que les passages d'air (31) ont une section transversale différente. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé 10 en ce que l'orifice de pulvérisation (21) débouche selon un axe oblique par rapport à l'axe du tube plongeur. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'orifice de pulvérisation (21) débouche selon un axe sensiblement 15 perpendiculaire à l'axe longitudinal du tube plongeur. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la zone déformable (11) est configurée de manière à reprendre sa forme initiale par rappel élastique lorsque cesse la pression. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la zone déformable (11) présente un profil sensiblement convexe dans sa position non déformée, notamment en forme de dôme, et un profil sensiblement concave dans sa position déformée. 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la paroi (12) située en regard de la zone déformable (11) est sensiblement plane. 13. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la zone déformable (11) du réservoir est formée d'un matériau thermoplastique, notamment un polyéthylène, un polypropylène, un polyester téréphtalate, un polyéthylène naphtalate, un polyacrylonitrile, un polyoxyméthylène, un polychlorure de vinyle, ou un mélange de ces matériaux. 14. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend un embout de pulvérisation (20), fixé au réservoir (10), qui comporte l'orifice de pulvérisation (21) . 15. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de fermeture (50) apte à obturer l'orifice de pulvérisation (21). 16. Utilisation d'un dispositif selon l'une quelconque des précédentes pour le conditionnement et la pulvérisation d'une dose échantillon d'un produit cosmétique, notamment d'un parfum.
B,A
B65,A45,B05
B65D,A45D,B05B
B65D 47,A45D 34,B05B 11
B65D 47/22,A45D 34/02,B05B 11/04
FR2896653
A1
METHODES DE DIFFUSION OU DE RECEPTION DE SERVICES DE VIDEO NUMERIQUES, APPAREILS CORRESPONDANTS
20,070,727
1. Domaine de l'invention. La présente invention se rapporte au domaine de la télévision (ou vidéo) numérique terrestre (ou DVB de l'anglais Digital Video Broadcast ). Plus précisément, l'invention concerne la diffusion de services vers des terminaux sur un médium radio, les terminaux recevant les services par intermittence. 2. Arrière-plan technologique. La DVB est notamment définie dans les normes ETSI EN 301 192 (ayant pour titre Digital Video Broadcasting (DVB); DVB specification for data broadcasting ou spécification DVB de diffusion de données) et TR 101 190 (ayant pour titre Digital Video Broadcasting (DVB); Implementation guidelines for DVB terrestrial services; Transmission aspects ou directives de services terrestres DVB ù aspects concernant l'émission). La DVB-H est notamment spécifiée dans les normes ETSI EN 302 304 (intitulée Digital Video Broadcasting (DVB); Transmission System for Handheld Terminais (DVB-H) ou système de transmission pour les terminaux portables) et TR 102 377 (intitulée Digital Video Broadcasting (DVB); DVB-H Implementation Guidelines ou directives de mise en oeuvre). Selon l'état de la technique, un service de télévision DVB-H (par exemple de type télévision en direct ou de type VOD de l'anglais Video On Demand ou vidéo à la demande) peut être diffusé ou téléchargé. Un module DVB-H IPE reçoit les flux diffusés (de l'anglais multicast ) d'un réseau IP. En fonction de leur configuration, le module les transmet en regroupant les flux appartenant au même service et les encapsule dans une trame avec découpage temporel (ou time-slice en anglais ) en y ajoutant des informations de correction d'erreurs (ou FEC de l'anglais Forward Error Correction ) et des informations de signalisation selon la norme DVB-H. Lorsqu'un terminal reçoit un service, il peut recevoir uniquement ce service en mettant ses moyens de réception en mode sommeil pendant la transmission des autres services. Cette technique présente néanmoins l'inconvénient de ne pas permettre au terminal l'accès immédiat à d'autres services suite à un changement de configuration signalé dans une trame radio ne correspondant pas au service reçu. 3. Résumé de l'invention. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus particulièrement, l'invention a pour objectif de permettre une optimisation de l'accès au services de diffusion de télévision numérique par un terminal tout en permettant une économie d'énergie du terminal. A cet effet, l'invention propose une méthode de diffusion de services vidéo numériques comprenant une étape de transmission de services de diffusion de vidéo numérique dans des trames radio à destination d'au moins un terminal possédant un mode veille et un mode sommeil, caractérisée en ce qu'au moins une partie des trames radio comprend une information représentative d'un changement dans le contenu des trames radio, de sorte que le terminal puisse rester en mode veille pour recevoir des données relatives au contenu des trames radio ayant changé. Avantageusement, la méthode comprend une étape d'insertion de trames d'encapsulation multiprotocole dite trames MPE dans les trames radio, au moins une partie des trames MPE comprenant l'information représentative d'un changement dans le contenu des trames radio. Selon une caractéristique préférée, chacune des trames MPE comprend l'information représentative d'un changement dans le contenu des trames radio. Préférentiellement, la méthode comprend une étape d'insertion de l'information dans au moins une partie des trames MPE par un module générant les trames MPE. Selon des caractéristiques particulières, l'information est représentative d'un changement de table système et/ou d'un changement d'un canal d'annonces. Avantageusement, la méthode comprend une étape de changement d'état de l'information lors d'un changement dans le contenu des trames radio. Selon une autre caractéristique, la méthode comprend une étape de mise à un état prédéfini de l'information, l'état prédéfini étant représentatif d'un changement dans le contenu des trames radio. L'invention concerne également une méthode de réception de trames radio, chacune des trames radio comprenant au moins un service de diffusion de vidéo numérique, la méthode étant remarquable en ce qu'elle comprend les étapes de : - de réception d'au moins une trame radio par un terminal en mode veille ; - de détection dans une trame radio reçue, d'une information représentative d'un changement dans le contenu de trames radio diffusées. Préférentiellement, la méthode de réception comprend une étape de maintien en mode veille lorsque le terminal a détecté l'information représentative d'un changement tant que le terminal n'a pas reçu les données correspondant au contenu des trames radio diffusées, ayant changé. Avantageusement, l'information est représentative d'un changement de table système et/ou d'un changement d'un canal d'annonces. Avantageusement, la méthode de réception comprend une étape de détection de changement d'état de l'information, un changement d'état étant représentatif d'un changement dans le contenu des trames radio. Selon une autre caractéristique, la méthode de réception comprend une étape de détection d'un état prédéfini de l'information, l'état prédéfini étant représentatif d'un changement dans le contenu des trames radio. Par ailleurs, l'invention concerne un appareil de diffusion de services vidéo numériques comprenant des moyens de transmission de services de diffusion de vidéo numérique dans des trames radio à destination d'au moins un terminal possédant un mode veille et un mode sommeil, au moins une partie des trames radio comprend une information représentative d'un changement dans le contenu des trames radio, de sorte que le terminal puisse rester en mode veille pour recevoir des données relatives au contenu des trames radio ayant changé. En outre, l'invention concerne un appareil de réception de trames radio, chacune des trames radio comprenant au moins un service de diffusion de vidéo numérique, l'appareil comprenant : - des moyens de réception d'au moins une trame radio par un terminal en mode veille ; - des moyens de détection dans une trame radio reçue, d'une information représentative d'un changement dans le contenu de trames radio diffusées. 4. Liste des figures. L'invention sera mieux comprise, et d'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 illustre une schématiquement une infrastructure de réseau permettant la diffusion d'un service vidéo DVB-H vers un terminal, selon un mode particulier de réalisation de l'invention ; la figure 2 présente une structure d'une trame de données transmise vers le terminal de l'infrastructure de la figure 1 ; la figure 3 illustre le découpage temporel des services transmis vers le terminal de l'infrastructure de la figure 1 ; la figure 4 décrit une trame radio transmise vers le terminal de l'infrastructure de la figure 1 ; les figures 5 et 6 illustrent la structure respectivement d'un terminal et d'un point d'accès du réseau de la figure 1 ; la figure 7 présente un algorithme mis en oeuvre dans le terminal de la figure 5 ; et la figure 8 décrit un algorithme mis en oeuvre dans le point d'accès de la figure 6. 5. Description détaillée de l'invention. La figure 1 illustre schématiquement une infrastructure de réseau DVB-H permettant la transmission d'un service vidéo DVB-H vers un terminal 10 selon la norme H264 en QCIF (Quart de Common Intermediate Format ou format intermédiaire commun correspondant à une résolution 176x144). L'infrastructure comprend notamment : - une épine dorsale de réseau IP 13 ; - un codeur vidéo 14 recevant des données d'un récepteur 140 et code (ou transcode) des flux vidéo en cours de transmission (en anglais life channels ) ; - des serveurs respectivement de VOD 150, EPG 151, un portail 152 et une source d'annonces 153 ; - un réseau cellulaire 12 ; un réseau DVB-H 11 ; et - le terminal 10. Les serveurs 14 et 150 à 153 transmettent des services DVB-H au terminal 10 via le réseau IP 13 et le réseau DVB-H 11. Le débit moyen du service entier est égal à environ 250kbits/s. Le service rassemble plusieurs flux (ou stream en anglais) IP (de l'anglais Internet Protocol ou protocole internet) : un pour la vidéo, un pour l'audio et, éventuellement, d'autres services (par exemple description de session (selon un protocole SDP). Le réseau DVB-H 11 comprend notamment : - un module 110 d'encapsulation IP (ou IPE de l'anglais IP Encapsulation ) de type DVB-H ; et - un émetteur 112. Le module 110 et l'émetteur 112 sont préférentiellement dans deux appareils séparés. Selon une variante, ils sont regroupés dans un même appareil. Le module 110 DVB-H IPE reçoit les flux 160 diffusés (de l'anglais multicast ) du réseau IP 13 suivant un protocole du type RTP (de l'anglais Real Time Protocol ou protocole temps réel) sur UDP/IP (de l'anglais User Datagramm Protocol sur IP ). En fonction de leur configuration, le module 110 les transmet vers notamment un émetteur 112 en regroupant les flux appartenant au même service et en les encapsulant dans une trame 161 avec découpage temporel (ou time-slice en anglais ) en y ajoutant des informations de correction d'erreurs (ou FEC de l'anglais Forward Error Correction ) et des informations de signalisation selon la norme DVB-H, ainsi qu'un drapeau (ou flag en anglais) signalant des changements dans les services diffusés selon l'invention. Le débit de transmission est généralement élevé et peut atteindre, par exemple, 15Mbits/s. Le flux MPEG-TS 161 (de l'anglais Motion Picture Expert Group- Transport Stream ) est transmis vers l'émetteur 112 via le coeur de réseau 111. L'émetteur 112 le transmet alors suivant un canal DVB-H hertzien le flux MPEG-TS vers le terminal 10 (et éventuellement d'autres terminaux mettant en oeuvre ou non l'invention). Le terminal 10 analyse alors les informations de signalisation DVB-H présentes dans le flux 16, associe une adresse IP avec une adresse MPREG-TS et peut alors lire tous les paquets IP associés à cette adresse et reconstruit les différents flux 160 émis à l'origine. Comme détaillé plus loin, le terminal 10 détecte des éventuels changements dans les services diffusés en analysant les drapeaux insérés dans la trame 161 reçue. Le réseau cellulaire 12 est du type 3G (c'est-à-dire de troisième génération) et comprend notamment : - une passerelle 120 de réseau cellulaire GGSN ; - un coeur de réseau 121 ; et - un émetteur 122 (par exemple une station de base). Le terminal 10 est apte à échanger des données de contrôle avec l'émetteur 122 permettant une interactivité avec le fournisseur de services, les données de type vidéo transitant par l'émetteur DVB-H 112. Selon une variante de réalisation non illustrée, le module 110 est relié à plusieurs émetteurs similaires à l'émetteur 112 et leur transmet le même flux MPEG-TS 161. La figure 3 présente le découpage temporel (selon une vue macroscopique) des services transmis vers le terminal 10 par l'émetteur 112. Certaines informations sont diffusées de manière quasi-continue par l'émetteur 112 sur un canal radio, notamment : - des services DVB-T (ou DVB terrestre) 31 ; et - des informations de signalisation incluant des tables de services DVB 30. Les tables de services DVB 30 (ou tables système) sont décrites 25 dans les normes DVB et comprennent notamment : - une table PAT (ou table d'accès au programme de l'anglais Programm Access Table ) qui permet d'accéder aux autres tables utilisées ; - une table INT qui donne la correspondance entre une adresse 30 internet et un flux de transport (ou transport stream en anglais). D'autres informations sont diffusées de manière discontinue sous forme de trame radio (ou burst en anglais) par l'émetteur 112, notamment : 35 - des trames 320, 321 et 322 correspondant à des services DVB-H distincts i, j et k ; et, éventuellement, - des trames de signalisation 330 correspondant, par exemple, à des canaux d'annonces (ou announcement channels en anglais). Les trames 330 permettent de transmettre au terminal 10, lorsqu'il est en écoute de ces trames, des informations spécifiques à un ou plusieurs services ou des informations d'ordre général (par exemple, des services de secours, des nouveaux services,...). En mode établi, le terminal 10 se contente d'écouter le ou les services choisis par l'utilisateur et ses moyens de réception de trames radio (notamment le récepteur 54 qui comprend le module radio fréquence, le démodulateur, et des décodeurs associés au FEC) restent en mode sommeil en dehors de l'écoute des trames radio correspondantes lorsque aucun changement dans les tables et/ou dans le canal d'annonce n'est signalé. Ainsi, si le terminal 10 est en écoute du service i correspondant à la trame 320, le temps At séparant le début de la trame courante 320 de la trame suivante est signalé dans la trame 320. Ainsi, dès que le terminal détecte la fin de la trame, il se met en mode veille jusqu'au début de la trame 320 suivante. Ainsi, le terminal 10 économise de l'énergie, ce qui est particulièrement avantageux si le terminal 10 n'est pas continûment branché à un réseau d'alimentation électrique (par exemple, terminal à batterie). La figure 4 illustre, plus en détails, la trame 320. La trame 320 comprend des paquets de flux de transport (ou transport stream en anglais) 3200 à 3209 de 188 octets correspondant au service i et, éventuellement, un ou plusieurs paquets de flux de transport 3210 correspondant à une table système émises de manière quasi-continue (par exemple tables PAT (qui correspond, à titre illustratif au paquet de flux de transport 3210 dont le l'identifiant PID est 0) et INT). Chaque paquet de flux de transport a une durée 8t petite devant la durée dt de la trame 320 qui est, par exemple, égale à 150 ms (cas d'une trame correspondant au remplissage d'une mémoire tampon MPEFEC de 256 octets (192 octets de données et 64 octets de FEC (de l'anglais Forward Error Correction ou correction d'erreurs a posteriori) multiplié par le nombre de lignes égal à 1024 soit environ 2,1 Mbits, pour un débit de transmission de 15 Mpbs (qui utilise par exemple une modulation QAM à 64 états)). Dans DVB-H, on transporte la vidéo sous IP en utilisant des trames MPE (de l'anglais Multi Protocol Encapsulation ou encapsulation multi-protocole) qui permet de transporter des paquets IP dans des données privées. Chaque trame 320 comprend au moins une trame MPE-FEC 2 telle qu'illustrée en regard de la figure 2. La trame 2 comprend : - une partie 27 correspondant à la couche physique ; - des données 26 associées à la couche d'accès au canal (MAC) ; - une partie correspondant à la couche liaison qui se divise en une partie 25 correspondant à une sous-couche de niveau inférieur MPEG2/TS et à une sous-couche 23 MPE ; - la sous-couche 23 MPE comprend une couche IP 22 ; - la couche IP 22 comprend une couche UDP(ou User Datagramm Protocol ) 21 (par exemple du type RTP (ou Protocole Temps Réel de l'anglais Real Time Protocol ) ou FLUTE (ou livraison de fichier sur transport unidirectionnel ou File Delivery over unidirectionnal Transport en anglais) défini par la norme RFC3926) ; et - des données 50. L'entête MPE 23 comprend un champ qui était réservé pour une adresse MAC dans les premières versions des normes DVB. Les trames MPE étant diffusées, l'adresse MAC est inutile et, selon l'invention, ce champ comprend : - un champ drapeau 230 sur un octet ; un champ découpage temporel 231 sur quatre octets ; et - un champ 232 pour une adresse de multidiffusion ( multicast en anglais). Le champ drapeau 230 comprend lui même : - un champ 2302 sur un bit indiquant un changement ou non dans une table INT ; - un champ 2301 sur un bit indiquant un changement ou non dans une table FAT ; - un champ 2300 sur un bit indiquant un changement ou non dans un canal d'annonce ; et -des champs 2303 à 2307 non utilisés et valant, par exemple, 0 par défaut. La figure 5 illustre schématiquement le terminal 10. Le terminal 10 comprend, reliés entre eux par un bus d'adresses et de données 53 : - un microprocesseur 50 (ou CPU) ; - une mémoire non volatile de type ROM (de l'anglais Read Only Memory ) 51 ; - une mémoire vive ou RAM (de l'anglais Random Access Memory ) 52 ; - un module 54 de réception du signal reçu sur le réseau DVB-H (ou 3G) ; et - une interface 56 transmettant les images reçues vers l'application audio/vidéo (par exemple pour affichage ou enregistrement). Par ailleurs, chacun des éléments illustrés en figure 5 est bien connu de l'homme du métier. Ces éléments communs ne sont pas décrits ici. On observe que le mot registre utilisé dans la description désigne dans chacune des mémoires mentionnées, aussi bien une zone de mémoire de faible capacité (quelques données binaires) qu'une zone 15 mémoire de grande capacité (permettant de stocker un programme entier ou tout ou partie des données représentatives d'un service audio/vidéo reçu). La mémoire ROM 51 comprend notamment un programme prog 510 . Les algorithmes mettant en oeuvre les étapes du procédé décrit 20 ci-après sont stockés dans la mémoire ROM 51 associée au terminal 10 mettant en oeuvre ces étapes. A la mise sous tension, le microprocesseur 50 charge et exécute les instructions de ces algorithmes. La mémoire vive 52 comprend notamment : -dans une registre 520, le programme de fonctionnement du 25 microprocesseur 50 chargé à la mise sous tension du terminal 10, - une référence service requis n dans un registre 521 ; - une valeur d'intervalle d'écoute At dans un registre 522 ; - des tables DVB courantes 523 (notamment des tables INT et FAT, et éventuellement des données relatives au canal d'annonces) ; - des drapeaux 524 correspondant aux drapeaux 2300 à 2302 reçus ; et - une ou plusieurs trames audio/vidéo reçues dans un registre 523. 30 35 La figure 6 illustre schématiquement le module IPE 110. Le module 110 comprend, reliés entre eux par un bus d'adresses et de données 63 : - un microprocesseur 60 (ou CPU) ; - une mémoire non volatile de type ROM (de l'anglais Read Only Memory ) 61 ; - une mémoire vive ou RAM (de l'anglais Random Access Memory ) 62 ; -une interface 64 vers le ou les émetteurs 64 ; et - une interface 65 recevant les données de service et/ou de signalisation à transmettre du réseau 13. Par ailleurs, chacun des éléments illustrés en figure 6 est bien connu de l'homme du métier. Ces éléments communs ne sont pas décrits ici. La mémoire ROM 61 comprend notamment un programme prog 610 . Les algorithmes mettant en oeuvre les étapes du procédé décrit ci-après sont stockés dans la mémoire ROM 61 associée au module 110 mettant en oeuvre ces étapes. A la mise sous tension, le microprocesseur 60 charge et exécute les instructions de ces algorithmes. La mémoire vive 62 comprend notamment : - dans une registre 620, le programme de fonctionnement du microprocesseur 60 chargé à la mise sous tension du module 110 , - des données reçues ou entrées localement dans un registre 621 - les tables systèmes DVB (par exemple FAT, INT et, selon une variante, les données relatives au canal d'annonces) dans un registre 622 ; - des drapeaux 663 correspondant aux drapeaux 2300 à 2302 reçus ; et -une ou plusieurs trames MPE/FEC dans un registre 664. La figure 7 illustre un algorithme de réception mis en oeuvre dans le terminal 10. Au cours d'une première étape 70, le terminal 10 initialise les différents paramètres de réception. Puis, au cours d'une étape 71, le terminal 10 reçoit de l'émetteur 112 les tables DVB, et notamment les tables PAT, INT qu'il mémorise dans le registre 523. Ensuite, au cours d'une étape 72, le terminal 10 présente à l'utilisateur les services disponibles en fonction des tables PAT et INT et identifie la trame radio (ou burst) associée au service n (les trames radio associé aux services n) correspondant au(x) service(s) souhaité(s) par l'utilisateur, en fonction du contenu des tables PAT et INT. L'identifiant n du service souhaité est stocké dans le registre 521. Au cours de l'une des étapes 71 ou 72, le registre flags 524 est initialisé à 0. Puis, au cours d'une étape 73, le terminal 10 se met à l'écoute de la trame radio correspondant au service n. En début de trame radio, le terminal extrait la durée At séparant le début de la trame courante du début de la trame radio suivante associée au même service n, lance une temporisation correspondant à la durée At et mémorise cette durée dans le registre 522. La réception de trame radio se poursuit jusqu'à la détection d'un indicateur de fin de trame présent dans la trame radio. La trame radio et/ou le ou les trames MPE comprises dans la trame radio sont stockées dans un registre 525. Suite à l'étape 73 ou pendant l'étape 73, au cours d'une étape 74, le terminal 10 lit le champ drapeau 230 contenu dans chaque trame MPE présent dans la trame radio reçue et vérifie si au moins un des drapeaux 2300 à 2302 comprend une valeur égale à 1 correspondant à un changement dans la table correspondante. Dans la négative (et après la fin de l'étape 73), au cours d'une étape 75, le terminal 10 met en mode sommeil ses moyens de réception de trames radio jusqu'à l'expiration de la temporisation de durée At. A l'expiration de cette durée (ou un peu avant pour prendre en compte les temps de réaction des différents éléments du terminal 10), l'étape 73 est réitérée. Dans l'affirmative, au cours d'une étape 76, le terminal 10 reste à l'écoute du canal radio pour recevoir les tables et/ou les données transmises sur le canal d'annonces, un changement ayant été signalé par l'un des drapeaux 2300 à 2302. Ainsi, si le drapeau 2302 signale un changement dans le canal d'annonce, le terminal 10 reste à l'écoute du canal radio jusqu'à réception d'une trame radio susceptible de contenir le canal d'annonce et mémorise le contenu du canal d'annonce correspondant pour qu'il puisse être exploité par une application quelconque (par exemple pour présentation à l'utilisateur du terminal 10 ou annonce d'un nouveau service). Si plusieurs trames radio contiennent des informations correspondant au canal d'annonces, à la réception de la première trame radio, le terminal détermine la trame radio suivante contenant le canal d'annonce grâce au pointeur dédié présent dans la première trame radio et traite les trames correspondantes comme s'il s'agissait d'une trame de service (il n'est plus nécessaire de rester en mode veille après la réception de la trame radio correspondant au service n). Le terminal reste à l'écoute des trames radio contenant le canal d'annonce, tant que l'information sur le canal est renouvelée. Si l'information sur le canal n'est pas renouvelée (par exemple après expiration d'une temporisation) ou si un signal de fin de transmission sur le canal d'annonces est détecté, le terminal 10 cesse préférentiellement d'écouter les trames radio correspondantes. De même, si le drapeau 2300 (respectivement 2301) signale un changement dans la table PAT (respectivement INT), le terminal 10 reste à l'écoute du canal radio tant que la table PAT (respectivement INT) n'est pas reçue (cette table peut être dans la trame radio 320 ou non : si elle n'est pas dans la trame radio 320, le terminal 10 écoute la trame suivante 321 (ou les trames suivantes 322 si nécessaire). A la réception de la table PAT (respectivement INT), le terminal mémorise la table pour qu'elle puisse être exploitée (par exemple, présentation à l'utilisateur si un nouveau service apparaît ou basculement sur un service si un appareil est en attente dans le cas d'une nouvelle table PAT) (par exemple, présentation et/ou stockage d'une nouvelle adresse IP si une nouvelle table INT est reçue). Ainsi, le terminal 10 réagit très vite dès qu'une nouvelle table système et/ou des informations sur le canal d'annonces est ou sont transmises tout en optimisant la consommation d'énergie de ses moyens de réception radio. Lorsque les informations du canal d'annonce et/ou des tables PAT et INT ont été reçues, le terminal réitère l'étape de réception de trame radio 73. Préférentiellement, les moyens de réception de trames radio du terminal 10 se mettent en sommeil jusqu'à l'expiration de la temporisation At avant de réitérer l'étape 73. Préférentiellement, les drapeaux 2300 à 2302 sont activés dans plusieurs trames MPE consécutives correspondant à un même service n pour permettre au terminal 10 de détecter un changement si une trame radio correspondante n'est pas reçue correctement. Dans ce cas, plusieurs modes de réalisation sont possibles, et notamment : - selon un premier mode relativement simple à mettre en oeuvre et tel que décrit précédemment, le terminal 10 réagit de manière systématique à la détection d'un changement en faisant les traitements correspondant lors de l'étape 76 ; - selon un second mode permettant d'optimiser la consommation d'énergie (en réception et en traitement), le terminal 10 effectue une seule fois l'étape 76 (par exemple, en n'effectuant pas l'étape 76 tant que le(s) drapeau(x) associés ne sont pas repassés à l'état 0 indiquant une absence de changement, ou tant qu'une temporisation de quelques secondes lancée lors d'un passage à un d'un drapeau 2300 à 2302 n'a pas expiré). Selon une variante de réalisation, ce sont les changements de valeur des drapeaux 2300 à 2302 qui indiquent un changement d'état respectivement d'une table PAT, d'une table INT ou dans le canal d'annonce. Selon ce mode de réalisation, le terminal 10 mémorise les drapeaux courants et les compare aux drapeaux reçus lors de l'étape 74. Cette variante présente l'avantage de permettre au terminal 10 de déterminer précisément s'il a pris en compte un changement. La figure 8 illustre un algorithme de réception mis en oeuvre dans le module 110 générant et/ou détectant un changement dans des tables systèmes (par exemple INT et PAT) et/ou le canal d'annonce et mettant à jour le ou les drapeaux correspondant. Au cours d'une première étape 80, le module IPE 110 initialise les différents paramètres de réception de trames du réseau IP 13 et de transmission de trames MPE vers l'émetteur 112. Le registre 622 est initialisé à une valeur indiquant qu'aucune table système n'a été générée. Les drapeaux correspondant à des changements sont initialisés à une valeur nulle, indiquant, par défaut, une absence de changement. Ensuite, au cours d'une étape 81, le module IPE 110 reçoit des données correspondant à des flux de services et/ou à une configuration du module et les mémorise dans un registre 622. Les données de configuration sont, par exemple, entrées par l'opérateur directement dans le module ou reçues via le réseau IP ou tout autre lien. Puis, au cours d'un test 82, le module IPE 110 vérifie si un changement intervient dans les tables système (PAT et/ou INT) ou dans le canal d'annonce. Un changement dans une table système peut se produire notamment lorsqu'une donnée de configuration est modifiée par un opérateur et/ou à la réception d'un nouveau flux (autorisé par configuration préalable). Plus généralement, le module IPE 110 détecte des changements dans les services (changement dans un service en cours de transmission ou nouveau service par exemple) transmis à l'émetteur 112. Un changement peut également se produire lorsque l'IPE 110 est configuré pour réagir sur un paramètre propre à un flux, par exemple, en fonction d'un débit dont lavaleur inférieure ou supérieure à un seuil prédéfini entraîne un changement dans la transmission radio vers le terminal. Si une information devant être émise sur le canal d'annonce (par exemple méta données (ou meta data) relatives à un nouveau service) est reçue de la source 153, le module 110 considère qu'il y a un changement dans le canal d'annonce : selon un mode de réalisation particulier, toutes les informations concernant le canal d'annonce doivent être transmises une fois ou un faible nombre de fois, par défaut, le canal d'annonce n'étant pas utilisé ; selon une variante, la même information de canal d'annonce est répétée de nombreuses fois : dans ce cas, le module IPE 110 mémorise dans la mémoire 62, la dernière information associée au canal d'annonce transmise et la compare à une information courante également mémorisée dans la mémoire 62. Dans la négative, au cours d'une étape 85, le module 110 construit une trame MPE avec notamment une entête comprenant les drapeaux 2300 à 2302 mis à jour et des données 622 correspondant à un service, à des tables systèmes et/ou à un canal d'annonce. Dans l'affirmative, un changement à lieu et, au cours d'une étape 83, les drapeaux 2300 à 2302 correspondant au changement sont mis à jour avec une valeur égale à 1. Le module 110 lance également une temporisation d'une durée T qui correspond à la durée pendant laquelle les drapeaux indiquant un changement sont activés. La durée T est supérieure ou égale à la durée AT pour permettre à chaque terminal recevant un service n de recevoir le drapeau indiquant un changement. Préférentiellement, la durée T est supérieure ou égale à plusieurs fois la durée AT pour permettre à chaque terminal recevant un service n de recevoir le drapeau indiquant un changement même si des trames radio sont perdues. Ainsi, T est avantageusement supérieure ou égal à 2 fois la durée AT et inférieur ou égal à 10 fois la durée AT (2 AT<= T <= 10AT) (AT étant de l'ordre de 1 à 3 secondes). Suite à l'étape 83, au cours d'une étape 84, le module 110 construit une trame MPE avec notamment une entête comprenant les drapeaux 2300 à 2302 mis à jour et des données 622 correspondant à un service, à des tables systèmes et/ou à un canal d'annonce. Suite à l'une des étapes 84 ou 85, au cours d'un test 86, le module 110 vérifie si la temporisation associée au drapeau mis à jour lors de 10 l'étape 83 est active. Dans l'affirmative, la dernière temporisation lancée au cours de l'étape 83 ayant expiré, au cours d'une étape 87, les drapeaux 2300 à 2302 sont réinitialisés à une valeur nulle. Suite à l'étape 87, ou si la dernière temporisation lancée au cours 15 de l'étape 83 n'a pas expiré, l'étape 81 est réitérée. Selon le mode de réalisation décrit, une seule temporisation est utilisée lorsque l'un des drapeaux 2300 à 2302 est activé. Selon une variante de réalisation, chaque drapeau 2300 à 2302 est associé à une temporisation. Ainsi, la valeur de la temporisation peut être définie en 20 fonction du drapeau associé et seule la valeur du drapeau associée est reinitialisée après expiration de la temporisation associée au cours de l'étape 87, le test 86 testant indépendamment chacune des temporisations. Comme indiqué en regard de la figure 7, selon une variante de réalisation, ce sont les changements de valeur des drapeaux 2300 à 2302 25 qui indiquent un changement d'état respectivement d'une table PAT, d'une table INT ou dans le canal d'annonce. Ce mode de réalisation est mis en oeuvre de manière duale coté terminal 10 et coté module 110 qui change l'état du ou des drapeaux concernés lors des étapes 83 et 87. Selon une variante, l'émetteur 112 est relié au module IPE et à un 30 autre système émettant des tables DVB-T via un multiplexeur. Dans ce cas, avantageusement, une information de changement de configuration est transmise au module IPE par l'autre système, afin de permettre au module IPE de mettre à jour un ou plusieurs drapeaux dédiés aux tables DVB-T, ce ou ces drapeaux étant par ailleurs gérés comme les drapeaux 2300 à 2302. 35 Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits précédemment. En particulier, l'insertion des drapeaux indiquant les changements peut se faire non seulement dans l'IPE mais également dans un module dédié situé dans l'IPE ou en aval de l'IPE (entre l'IPE et l'émetteur radio). Si plusieurs IPE sont relié à un même émetteur radio, selon une variante de l'invention, les IPE échangent des informations concernant des changements de table système et/ou un canal particulier que tous les terminaux sont censés écouter. Dans ce cas, chaque IPE met à jour les drapeaux correspondant qu'il insère dans les trames MPE qu'il génère. Par ailleurs, l'invention est également compatible avec plusieurs émetteurs radio relié à un ou plusieurs IPE, chacun des émetteurs transmettant vers un ou plusieurs terminaux des trames radios contenant les MPE reçus. L'invention n'est pas non plus limitée aux drapeaux précédemment décrits mais concerne également la mise à jour, la transmission, la réception et les traitements suivant la réception de drapeaux relatifs à des tables systèmes quelconques, à des informations transmises de façon sensiblement continue ou dans des trames radio dédiées, ces informations étant destinées à un ou plusieurs terminaux recevant un service DVB. Selon l'invention, le format des drapeaux est quelconque. Avantageusement, le ou les drapeaux est ou sont inclus dans un champ inutilisé des trames MPE. Selon d'autres variantes de l'invention, le ou les drapeaux sont insérée dans des trames radio à un emplacement prédéfini quelconque. En outre, chaque drapeau peut être affecté à une table précise ou un canal particulier, ce qui permet au terminal de mieux cibler les données à récupérer. Selon une variante, une partie ou la totalité des drapeaux sont regroupés sur un seul élément binaire (ou bit)
L'invention concerne une méthode de diffusion de services vidéo numériques comprenant une étape de transmission de services de diffusion de vidéo numérique dans des trames radio à destination d'au moins un terminal possédant un mode veille et un mode sommeil. Afin que le terminal puisse rester en mode veille pour recevoir des données relatives au contenu des trames radio ayant changé, au moins une partie des trames radio comprend une information représentative d'un changement dans le contenu des trames radio. L'invention concerne également une méthode de réception mise en oeuvre dans le terminal ainsi que les appareils correspondants.
1. Méthode de diffusion de services vidéo numériques comprenant une étape de transmission de services de diffusion de vidéo numérique dans des trames radio à destination d'au moins un terminal (10) possédant un mode veille et un mode sommeil, caractérisée en ce qu'au moins une partie des trames radio (320) comprend une information représentative (2300 à 2302) d'un changement dans le contenu des trames radio, de sorte que le terminal puisse rester en mode veille pour recevoir des données relatives au contenu des trames radio ayant changé. 2. Méthode selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend une étape d'insertion de trames d'encapsulation multiprotocole dite trames MPE dans lesdites trames radio, au moins une partie desdites trames MPE comprenant ladite information représentative d'un changement dans le contenu des trames radio. 3. Méthode selon la 2, caractérisée en ce que chacune des trames MPE comprend ladite information représentative d'un changement dans le contenu des trames radio. 4. Méthode selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce qu'elle comprend une étape d'insertion de ladite information dans au moins une partie desdites trames MPE par un module générant lesdites trames MPE. 5. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ladite information est représentative d'un 25 changement de table système. 6. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que ladite information est représentative d'un changement d'un canal d'annonces. 7. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 6, 30 caractérisée en qu'elle comprend une étape de changement d'état de ladite information lors d'un changement dans le contenu des trames radio. 8. Méthode de réception de trames radio, chacune desdites trames radio comprenant au moins un service de diffusion de vidéo numérique, caractérisée en ce qu'elle comprend les étapes de : - de réception d'au moins une trame radio (320) par un terminal en mode veille ; - de détection dans une trame radio reçue, d'une information représentative (2300 à 2302) d'un changement dans le contenu de trames radio diffusées. 9. Méthode selon la 8, caractérisée en ce qu'elle comprend une étape de maintien en mode veille lorsque le terminal a détecté ladite information représentative d'un changement tant que le terminal n'a pas reçu les données correspondant au contenu des trames radio diffusées, ayant changé. 10. Méthode selon l'une quelconque des 8 à 9, caractérisée en ce que ladite information est représentative d'un changement de table système. 11. Méthode selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisée en ce que ladite information est représentative d'un changement d'un canal d'annonces. 12. Méthode selon l'une quelconque des 8 à 11, caractérisée en qu'elle comprend une étape de détection de changement d'état de ladite information, un changement d'état étant représentatif d'un changement dans le contenu des trames radio. 13. Appareil de diffusion de services vidéo numériques comprenant des moyens de transmission de services de diffusion de vidéo numérique dans des trames radio à destination d'au moins un terminal possédant un mode veille et un mode sommeil, caractérisé en ce qu'au moins une partie des trames radio comprend une information représentative (2300 à 2302) d'un changement dans le contenu des trames radio, de sorte que le terminal puisse rester en mode veille pour recevoir des données relatives au contenu des trames radio ayant changé. 14. Appareil (10) de réception de trames radio, chacune desdites trames radio comprenant au moins un service de diffusion de vidéo numérique, caractérisée en ce qu'il comprend : - des moyens de réception d'au moins une trame radio par un terminal en 5 mode veille ; - des moyens de détection dans une trame radio reçue, d'une information représentative (2300 à 2302) d'un changement dans le contenu de trames radio diffusées.
H
H04
H04N
H04N 7,H04N 5
H04N 7/025,H04N 5/00,H04N 7/16,H04N 7/24
FR2888162
A3
JANTE DE VEHICULE AVEC DES SIEGES DE DIAMETRES INEGAUX
20,070,112
10-1768FR-2 1] La présente invention concerne une jante de véhicule comportant deux sièges de diamètres différents destinée au montage d'un pneumatique et un procédé de montage du pneumatique sur cette jante. 2] On connaît déjà dans l'état de la technique des jantes de véhicules dont les deux sièges ont des diamètres différents. A titre d'exemple, le document EP 1 002 667 Al divulgue un pneumatique et une jante dont le siège de plus grand diamètre est disposé du côté extérieur du véhicule pour améliorer le comportement et le confort. Le document WO 02/055325 Al présente un procédé de montage d'un pneumatique et d'un appui de soutien sur une jante dont les deux sièges sont de diamètres différents. Le procédé de montage consiste à enfiler le bourrelet de plus grand diamètre du pneumatique et l'appui autour de la jante à partir du siège de jante de plus petit diamètre. Une gorge de montage adjacente au siège de jante de plus grand diamètre est ensuite utilisée pour faire franchir ce siège de jante au bourrelet du pneumatique de plus grand diamètre. 3] L'invention a pour objet une jante de véhicule, de révolution, destinée au montage d'un pneumatique, comportant un premier siège destiné à recevoir et maintenir un premier bourrelet du pneumatique, une gorge de montage et un second siège destiné à recevoir et maintenir un second bourrelet du pneumatique, le second siège étant de diamètre moyen inférieur au diamètre moyen du premier siège, caractérisée en ce que la profondeur radiale maximale de la gorge de montage (Hmax) est telle que le second bourrelet peut franchir le premier siège. 4] Cette jante a l'avantage de permettre le montage du pneumatique sur la jante en commençant par faire franchir le siège de grand diamètre par le bourrelet du pneumatique de petit diamètre. 5] De façon préférentielle, la profondeur radiale maximale de la gorge de montage (Hmax) est une fonction du diamètre maximum ((Dsimax) du premier siège et du diamètre minimum ((DS2min) du second siège: PI01768FR-2 H = (1"Slmax Y'GMmin) =F(1 sImax'OS2min) max avec cbGMmin, le diamètre minimum de la gorge de montage. 6] Avantageusement, la gorge de montage comprenant un premier flanc adjacent au premier siège, un fond et un second flanc adjacent au second siège, la zone 5 de diamètre minimum (4:1)GMmin) de la gorge de montage est adjacente au premier flanc. 7] Selon une autre caractéristique de la jante selon l'invention, la profondeur minimale du fond de la gorge de montage (Hm;,,) est une fonction des diamètres maximum ((Ds2max) et minimum ((Ds2min) du second siège: Hmin OS 2 max OGM max 2G(OS2max' OS2min) avec (DGMmax le diamètre maximal du fond de la gorge de montage. 8] Selon un mode de réalisation préférentiel, le fond de la gorge de montage comprend une zone sensiblement cylindrique de révolution suivie, du côté du second siège, par une zone tronconique confondue localement avec un cône de révolution ouvert vers ledit second siège. 9] Par zone sensiblement cylindrique de révolution, on entend une zone cylindrique de révolution mais aussi une zone confondue localement avec un tore de révolution de grand diamètre ou encore avec un cône faiblement incliné, de quelques degrés par exemple. 0] On utilise la définition courante d'un cône de révolution, c'est-àdire un solide de révolution à base circulaire terminé en pointe. 1] De préférence, la zone sensiblement cylindrique de révolution et la zone tronconique sont séparées par un bossage. 2] Ce bossage peut être confondu localement avec un premier tore de 25 révolution coaxial avec la jante et extérieur à ladite jante puis, du côté du second siège, P 10-1768FR-2 avec un second tore de révolution coaxial avec la jante et intérieur à ladite jante. Ces deux tores peuvent être reliés par une zone tronconique de révolution. 3] On utilise la définition mathématique d'un tore, c'est-à-dire une surface de révolution engendrée par un cercle qui tourne autour d'un axe situé dans son plan et ne 5 passant pas par son centre. 4] Avantageusement, le premier siège est destiné à être disposé du côté extérieur d'un véhicule. 5] Ce mode de réalisation préférentiel permet d'effectuer le montage du pneumatique sur la jante en conservant la fixation usuelle des disques de roues sur les t o machines de montage. 6] A titre d'exemple, le premier siège peut comporter: - un fond tronconique confondu localement avec un cône de révolution coaxial à la jante et ouvert vers le second siège, - un bossage de sécurité prolongeant le fond du premier siège vers le second siège, et 15 - un bord externe prolongeant le fond du premier siège du côté opposé au second siège. 7] Le second siège peut aussi comporter: - un fond tronconique confondu localement avec un cône de révolution coaxial à la jante et ouvert vers le premier siège, - un bossage de sécurité prolongeant le fond du second siège vers le premier siège, et 20 - un bord externe prolongeant le fond du premier siège du côté opposé au second siège. 8] L'invention a aussi pour objet un procédé de montage d'un pneumatique sur une roue telle que précédemment décrite, dans lequel: - on introduit une partie du second bourrelet dans la gorge de montage de la jante en franchissant le premier siège; - on achève le franchissement du premier siège par le second bourrelet du pneumatique; - on fait franchir le second siège par le second bourrelet du pneumatique; et P 10- 1768FR-2 -on met en place les deux bourrelets dudit pneumatique sur les sièges respectifs de ladite jante. 9] L'ordre de mise en place des deux bourrelets est indifférents. Il est aussi possible de les mettre en place simultanément. 0] Avantageusement, en introduisant une partie du second bourrelet dans la gorge de montage de la jante, on vient bloquer cette partie du second bourrelet contre le bossage intermédiaire de ladite gorge de montage. 1] Ce bossage permet à la partie du bourrelet qui a déjà franchi le premier siège de rester bloquée à proximité du flanc adjacent au premier siège et ainsi d'achever 10 aisément le franchissement du premier siège. 2] De façon optionnelle, après avoir achevé le franchissement du premier siège par le second bourrelet du pneumatique: - on effectue une rotation du pneumatique selon un axe perpendiculaire à l'axe de la roue pour qu'au moins le second bourrelet soit à cheval sur le deuxième siège de ladite 15 jante; puis - on met en place successivement les deux bourrelets dudit pneumatique sur les sièges respectifs de ladite jante à l'aide d'un galet de montage. 3] Cette étape est particulièrement avantageuse lorsque le pneumatique à monter est un pneumatique dont les bourrelets à l'état repos ont un écartement inférieur ou égal à la largeur de la jante. De tels pneumatiques peuvent avoir des flancs relativement rigides, tels ceux d'un pneumatique à flancs courts ou d'un pneumatique autoporteur. 4] De façon préférentielle, pour mettre en place un bourrelet disposé à cheval sur un siège de jante: - on amorce la mise en place dudit bourrelet sur ledit siège par un mouvement de rotation axiale relative du pneumatique et de la jante; P 10-1768FR-2 - 5 - on positionne un galet de montage en appui axial partiel contre le bord extérieur du siège de ladite jante et en appui partiel contre le bourrelet dudit pneumatique là où le bourrelet est mis en place sur ledit siège; et - on met en rotation l'ensemble roue et pneumatique avec un sens de rotation tel que le galet de montage vient en contact avec la partie du bourrelet disposée à l'extérieur du siège et non encore en place sur ledit siège jusqu'à la mise en place complète dudit bourrelet sur ledit siège. 5] L'invention a aussi pour objet un procédé de démontage d'un pneumatique d'une roue comportant une jante telle que précédemment décrite, dans lequel: - on déloge le premier bourrelet de sa portée axialement extérieurement; - on fait franchir axialement vers la gorge de montage le bossage de sécurité du second siège par le second bourrelet; on déplace le second bourrelet vers le premier siège de ladite jante en prenant appui sur le bossage de ladite gorge de montage; et on fait franchir le premier siège par le second bourrelet. 6] L'ordre des deux premières opérations de démontage est indifférent. Il peut être avantageux dans certains cas de commencer par faire franchir axialement vers la gorge de montage le bossage de sécurité du second siège par le second bourrelet, notamment dans le cas de pneumatiques à flancs rigides. 7] Ces opérations de montage et de démontage peuvent être réalisées avantageusement avec l'aide de dispositifs tels des galets de montage, presseurs et des réglettes de démontage décrites dans le document EP 1194305. Ces dispositifs sont bien connus de l'homme du métier. 8] L'invention a aussi pour objets une jante de véhicule telle que précédemment décrite réalisée à partir d'une tôle métallique, et une roue de véhicule caractérisée en ce qu'elle est constituée d'une jante et d'un disque chacun réalisés à partir d'une tôle métallique et en ce que l'assemblage entre le disque et la jante est effectué par emboîtage sous la gorge de montage adjacente au premier siège de la jante. P10-1768FR-2 [0029] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention: - la figure 1 présente schématiquement, vu en section axiale partielle, une jante selon 5 l'invention; - les figures 2 à 6 illustrent les phases successives du montage d'un pneumatique sur la jante de la figure 1; - les figures 7 et 8 présentent des étapes alternatives pour le montage d'un pneumatique sur la jante de la figure 1; - les figures 9 et 10 illustrent les phases successives d'un démontage d'un pneumatique de la jante de la figure 1; et - la figure 1l présente une roue avec un second mode de réalisation d'une jante selon l'invention. 0] On entend par plan méridien ou axial tout plan passant par l'axe A de la 15 roue et de la jante. 1] Sur la figure 1 est montrée, vue en section méridienne ou axiale partielle, une jante monobloc 1 selon l'invention. Cette jante forme avec un disque 3 une roue monobloc. Le disque peut aussi être fabriqué indépendamment de la jante et réuni à celle-ci par la suite. La jante 1 comprend un premier siège 10 et un second siège 20 destinés à servir de portée d'appui aux bourrelets de pneumatique. 2] Le premier siège 10 comprend un fond tronconique 12 confondu localement avec un cône de révolution coaxial à la jante et ouvert vers le second siège 20, un bossage de sécurité 14 prolongeant le fond 12 du premier siège 10 vers le second siège 20, et un bord externe 16 prolongeant le fond 12 du premier siège du côté opposé au second siège 20. Le diamètre minimum du premier siège 10 est bsiminÉ Ce diamètre correspond au diamètre du cercle de jonction entre le fond tronconique 12 et le bord externe 16. Le diamètre maximum du premier siège 10 est IslmaxÉ Ce diamètre correspond au diamètre maximum du bossage de sécurité 14. P10-1768FR-2 [0033] Le second siège 20 comprend un fond tronconique 22 confondu localement avec un cône de révolution coaxial à la jante et ouvert vers le premier siège 10, un bossage de sécurité 24 prolongeant le fond 22 du second siège 20 vers le premier siège 10, et un bord externe 26 prolongeant le fond 22 du second siège du côté opposé au premier siège 20. Le diamètre minimum du second siège 10 est (DS2minÉ Ce diamètre correspond au diamètre du cercle de jonction entre le fond tronconique 22 et le bord externe 26. Le diamètre maximum du second siège 20 est cl) s2max. Ce diamètre correspond au diamètre maximum du bossage de sécurité 24. 4] Le diamètre moyen du second siège est inférieur à celui du premier siège. Dans l'exemple représenté, l'ordre de grandeur de l'écart entre les diamètres minimum q)Slmin (DS2min est de l'ordre de 20 mm. L'écart entre les rayons minimum des deux sièges est donc de l'ordre de 10 mm. 5] Entre les deux sièges 10 et 20 se trouve une gorge de montage 30. Cette gorge comprend deux parties 40, 50 séparées par un bossage intermédiaire 32. 6] La première partie de la gorge de montage 40 est adjacente au premier siège 10. Elle comprend un fond sensiblement cylindrique 42, un flanc 44 de liaison avec le bossage de sécurité 14 du premier siège 10 et une première partie 46 du bossage 32 de liaison avec la seconde gorge 50. Le diamètre minimum IGMmin de la gorge de montage 30 correspond au diamètre du fond sensiblement cylindrique de révolution 42 de la première gorge de montage 40. La largeur axiale du fond 42 est de l'ordre de 30 à 40 mm. Il est à noter que l'efficacité de la première partie 40 de la gorge 30 est maximisée lorsque la largeur axiale du fond 42 est minimisée. La limite est atteinte lorsque la largeur de ce fond 42 devient sensiblement égale à l'encombrement axial du bourrelet de pneumatique. La plage de 30 à 40 mm satisfait à ces deux exigences. 7] La seconde partie de la gorge de montage 50 est adjacente d'un côté à la première gorge et de l'autre au bossage de sécurité 24 du second siège 20. Elle comprend un fond sensiblement tronconique 52 confondu localement avec un cône de révolution ouvert vers le second siège 20, un flanc 54 de liaison avec le bossage de P10-1768FR-2 sécurité 24 et la seconde partie 56 du bossage 32 de liaison avec la première gorge de montage 40. Le diamètre maximum (DGMmax de la gorge de montage 30 correspond au diamètre de la jonction entre le fond tronconique 52 et le flanc de liaison 54. 8] Dans l'exemple de réalisation représenté à la figure 1, le bossage 32 comprend une première partie 46 confondue localement avec un tore de révolution 461 coaxial avec la jante et extérieur à celle-ci et une seconde partie 56 confondue localement avec un tore de révolution 561 coaxial avec la jante et intérieur à celle-ci. 9] Du côté radialement intérieur, la jante 1 présente une paroi 15 dont le diamètre diminue continûment du second siège 20 vers la zone de liaison avec le disque 3. 0] Le rôle d'une gorge de montage est de permettre à un bourrelet de pneumatique de franchir un siège de jante de diamètre supérieur lors du montage du pneumatique sur la jante. Le montage s'effectue en introduisant une partie du bourrelet dans la gorge de montage puis en faisant passer le reste du bourrelet par-dessus le siège en mettant l'ensemble pneu roue en rotation et en pressant le bourrelet vers l'intérieur de la roue avec un galet de montage. Ce rôle est bien connu de tout homme du métier du pneumatique et de la roue. 1] Au premier ordre, la profondeur de la gorge de montage est ainsi fonction du diamètre intérieur du bourrelet du pneumatique proche du diamètre minimum du siège de la jante et du diamètre maximum du siège. La géométrie particulière du siège de la jante joue aussi un rôle. Il n'existe cependant pas de relation mathématique donnant la profondeur minimum de la gorge de montage et la définition exacte est obtenue expérimentalement. 2] La roue selon l'invention est caractérisée en ce que la profondeur de la gorge de montage est telle que le second bourrelet de diamètre moyen le plus petit peut franchir le premier siège de diamètre moyen le plus élevé. En conséquence, on peut monter le pneumatique sur la jante selon l'invention en commençant par faire franchir le premier siège par le second bourrelet. Cela permet de modifier le moins possible les P 101768FR-2 habitudes des monteurs des pneumatiques et en particulier, quand le premier siège est disposé du côté extérieur du véhicule, c'est-à-dire du côté où s'effectue la liaison avec le disque 3 de la jante, on peut monter le pneumatique par l'avant sans avoir à retourner la roue sur la machine de montage par rapport à la position habituelle. 3] La profondeur de la roue selon l'invention est donc déterminée en fonction du diamètre maximum du premier siège Oslmax et du diamètre minimum du second siège (I)S2min au lieu de prendre en compte les diamètres minimum et maximum du second siège seulement comme pour la jante présentée dans la demande WO 02/055325 Al. Dans l'exemple représenté, la valeur de Hmax est de l'ordre de 35 à 50 mm et de Hm;,, de l'ordre de 13 à 16 mm selon le diamètre de la jante. C'est pour les plus petits diamètres de jante que la profondeur de la gorge de montage doit être la plus grande, lorsque la géométrie des sièges de la jante ne change pas. 4] Il est à noter que la gorge de montage de plus grande profondeur est disposée adjacente au siège de plus grand diamètre. 5] Les figures 2 à 8 décrivent schématiquement les étapes successives de montage d'un pneumatique sur la jante de l'invention. 6] A la figure 2, on voit une jante 1 de roue 2 montée sur une machine de montage à axe vertical non représentée. Cette jante comprend un siège 10 de plus grand diamètre et un siège 20 de plus petit diamètre. La jante est disposée avec son siège de plus grand diamètre en haut . Le disque, relié au côté extérieur de la jante, est face à l'opérateur de la machine. Le pneumatique 4 comprend notamment deux bourrelets 5, 6, de diamètres différents adaptés pour être mis en place sur les sièges 10 et 20 de la jante 1. Le pneumatique est placé de telle sorte que le bourrelet 5 de plus petit diamètre est prêt à être engagé autour du siège 10 de la jante. 7] A la figure 3, on voit une partie du bourrelet 5 du pneumatique 4 qui est disposée au fond de la gorge de montage 40 alors que la partie symétrique est toujours à l'extérieur du siège 10. Il est à noter que la partie du bourrelet en fond de la gorge 40 est bloquée contre le bossage 32 séparant les deux parties 40 et 50 de la gorge de montage P 10-1768FR2 de la jante 1. Cela permet au pneumatique de rester avec un angle d'inclinaison relativement à l'axe vertical limité très favorable pour un franchissement aisé du reste du bourrelet 5. Sans ce bossage, le pneumatique aurait tendance à glisser le long du fond de la gorge de montage et pourrait atteindre une position suffisamment inclinée pour interdire la poursuite du franchissement du siège 10 par le bourrelet 5. Le franchissement complet s'effectue de façon connue par une mise en rotation de l'ensemble pneumatique et roue et à l'aide d'un galet de montage 60 qui exerce une pression vers le bas. 8] Lorsque le bourrelet 5 a complètement franchi le siège 10, on l'amène progressivement par-dessus le bossage intermédiaire 32 jusqu'à l'extrémité de la gorge de montage 50 contre le flanc 54 adjacent au siège 20. On fait alors franchir au bourrelet ce second siège 20 de façon connue à l'aide de leviers par exemple. L'ensemble se retrouve alors dans la position illustrée à la figure 4 dans lequel les deux bourrelets 5 et 6 sont placés extérieurement relativement aux sièges 10 et 20. 9] Les figures 5 et 6 illustrent la mise en place successive des deux bourrelets 5 et 6 sur les sièges 20 et 10 respectivement à l'aide de galets de montage. 0] La figure 7 illustre une variante du procédé de montage selon l'invention. Après l'étape illustrée par la figure 3, il est difficile pour certains pneumatiques de les amener dans la position illustrée par la figure 4 en raison de flancs rigides ou de leur position d'équilibre au repos. Dans ce cas, on effectue une rotation du pneumatique selon un axe perpendiculaire à l'axe de la roue pour qu'au moins le second bourrelet soit à cheval sur le siège 20 de la jante. En pratique, cette rotation amène souvent les deux bourrelets dans une position similaire, à cheval sur leur siège respectif (Fig. 7). 1] On met en place ensuite successivement les deux bourrelets comme suit: - on amorce la mise en place du bourrelet 5 sur le siège 20 par un mouvement de rotation relative du pneumatique et de la jante; P 10-1768FR2 - on positionne un galet de montage 60 en appui axial partiel contre le bord extérieur du siège 20 de la jante 1 et en appui partiel contre le bourrelet 5 du pneumatique là où le bourrelet est mis en place sur le siège 20; - on met en rotation l'ensemble roue et pneumatique avec un sens de rotation tel que le galet de montage 60 vient en contact avec la partie du bourrelet disposée à l'extérieur du siège et non encore en place sur le siège jusqu'à la mise en place complète du bourrelet sur le siège (figure 8). La figure 8 illustre la mise en place du bourrelet 5 sur le siège 20 lorsque la mise en place du bourrelet 6 sur le siège 10 a déjà été effectuée par un procédé similaire. Il est indifférent de commencer par l'un ou l'autre des 1 o bourrelets. 2] Les figures 9 et 10 illustrent le procédé de démontage du pneumatique de la jante 1 selon l'invention. 3] La première étape consiste comme décrit dans la demande WO 00/78567 Al à extraire vers l'extérieur le bourrelet 6 du siège 10. Cette extraction consiste à introduire dans un interstice lubrifié entre la pointe du bourrelet 6 et le siège 10 un insert de démontage sous forme de portion d'anneau circulaire à section méridienne triangulaire de faibles dimensions, puis à éjecter le bourrelet 6 hors du siège 10 vers l'extérieur à l'aide d'un levier de démontage. 4] On fait ensuite franchir le bossage de sécurité 24 du siège 20 vers l'intérieur au bourrelet 5 à l'aide d'un galet de montage 60 exerçant une pression vers l'intérieur de la jante, l'ensemble pneumatique et roue étant en rotation. Cette étape est illustrée à la figure 9. 5] La figure 10 illustre la dernière étape qui consiste à faire franchir le siège 10 vers l'extérieur au bourrelet 5 toujours à l'aide du galet de montage 60. Il est à noter que le bossage 32 qui sépare les gorges 40 et 50 a aussi un rôle important lors du démontage du pneumatique en limitant comme lors du montage la mise en biais du pneumatique et ainsi en facilitant le franchissement du siège. En effet, le bourrelet 5 vient se bloquer contre le bossage 32 au lieu d'avoir tendance à glisser vers le siège 20. P10-1768FR-2 - 12 - [0056] La figure 11 présente une roue 100 composée d'un disque 120 et d'une jante 110. Le disque et la jante sont tous deux réalisés à partir d'une tôle métallique. L'assemblage du disque à la jante est effectué sous la gorge de montage 40. Cette gorge de montage a la profondeur H,,,ax la plus grande et est adjacente au siège 10. La jante 110 est tout à fait similaire à celle présentée à la figure 1 à l'exception du bossage 32 qui comporte une partie additionnelle tronconique de révolution placée entre les parties 46 et 56 confondues localement avec un tore de révolution. Cela permet d'augmenter l'amplitude radiale du bossage 32. 7] L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés et diverses lo modifications peuvent y être apportées sans sortir de sa portée seulement limitée par les revendications suivantes. P10-1768FR-2 - 13 -
Jante de véhicule, de révolution, destinée au montage d'un pneumatique, comportant un premier siège destiné à recevoir et maintenir un premier bourrelet du pneumatique, une gorge de montage et un second siège destiné à recevoir et maintenir un second bourrelet du pneumatique, le second siège étant de diamètre moyen inférieur au diamètre moyen du premier siège, caractérisée en ce que la profondeur radiale maximale de ladite gorge de montage (Hmax) est telle que le second bourrelet peut franchir le premier siège.
1. Jante de véhicule, de révolution, destinée au montage d'un pneumatique, comportant un premier siège destiné à recevoir et maintenir un premier bourrelet dudit pneumatique, une gorge de montage et un second siège destiné à recevoir et maintenir un second bourrelet dudit pneumatique, ledit second siège étant de diamètre moyen inférieur au diamètre moyen dudit premier siège, caractérisée en ce que la profondeur radiale maximale de ladite gorge de montage (Hmax) est telle que ledit second bourrelet peut franchir ledit premier siège. 2. Jante de véhicule selon la 1, dans laquelle la profondeur radiale maximale de ladite gorge de montage (Hmax) est une fonction du diamètre maximum (Oslmax) dudit premier siège et du diamètre minimum ((Ds2min) dudit second siège: H = (Y SImax Y'GMmin) _ F(oS max 2 lmax'OS2min) avec OGMmin, le diamètre minimum de la gorge de montage. 3. Jante de véhicule selon la 2, dans laquelle ladite gorge de montage comprenant un premier flanc adjacent audit premier siège, un fond et un second flanc adjacent audit second siège, la zone de diamètre minimum ((DGMmin) de la gorge de montage est adjacente au premier flanc. 4. Jante de véhicule selon la 3, dans laquelle la profondeur minimale du fond de ladite gorge de montage (H,,,in) est une fonction des diamètres maximum ((bs2max) et minimum (I S2min) dudit second siège: _ Y'S2max Y'GMmax _ j /, Hmin 2 G(1"S2max'Y'S2min) avec bGMmax le diamètre maximal du fond de la gorge de montage. 5. Jante de véhicule selon l'une des 3 et 4, dans laquelle le fond de ladite gorge de montage comprend une zone sensiblement cylindrique de révolution P 10-1768FR-2 suivie, du côté du second siège, par une zone tronconique confondue localement avec un cône de révolution ouvert vers ledit second siège. 6. Jante de véhicule selon la 5, dans laquelle ladite zone sensiblement 5 cylindrique de révolution et ladite zone tronconique sont séparées par un bossage. 7. Jante de véhicule selon la 6, dans laquelle ledit bossage est confondu localement avec un premier tore de révolution coaxial avec la jante et extérieur à ladite jante puis, du côté du second siège, avec un second tore de révolution coaxial avec la jante et intérieur à ladite jante. 8. Jante de véhicule selon la 7, dans laquelle ledit bossage comporte une zone tronconique de révolution disposée entre lesdites parties confondues localement avec un premier et un second tore de révolution. 9. Jante de véhicule selon l'une des 1 à 8, dans laquelle ledit premier siège est destiné à être disposé du côté extérieur d'un véhicule. 10. Jante de véhicule selon la 9, dans laquelle ledit premier siège 20 comporte: - un fond tronconique confondu localement avec un cône de révolution coaxial à la jante et ouvert vers le second siège, un bossage de sécurité prolongeant le fond du premier siège vers le second siège, et - un bord externe prolongeant le fond du premier siège du côté opposé au second siège. 11. Jante de véhicule selon la 10, dans laquelle ledit second siège comporte: - un fond tronconique confondu localement avec un cône de révolution coaxial à la jante et ouvert vers le premier siège, un bossage de sécurité prolongeant le fond du second siège vers le premier siège, et P 10-1768FR-2 - 15 - - un bord externe prolongeant le fond du premier siège du côté opposé au second siège. 12. Jante de véhicule selon l'une des 1 à 11, réalisée à partir d'une tôle métallique. 13. Roue de véhicule caractérisée en ce qu'elle est constituée d'une jante selon la 12 et d'un disque réalisé à partir d'une tôle métallique et en ce que l'assemblage entre le disque et la jante est effectué par emboîtage sous la partie de la gorge de montage adjacente au premier siège de la jante. 14. Procédé de montage d'un pneumatique sur une roue comportant une jante selon l'une des 11 et 12, dans lequel: - on introduit une partie du second bourrelet dans la gorge de montage de la jante en franchissant le premier siège; - on achève le franchissement du premier siège par le second bourrelet du pneumatique; - on fait franchir le second siège par le second bourrelet du pneumatique; - on met en place les deux bourrelets dudit pneumatique sur les sièges respectifs de ladite jante. 15. Procédé de montage selon la 14, dans lequel en introduisant une partie du second bourrelet dans la gorge de montage de la jante, on vient bloquer ladite partie du second bourrelet contre le bossage intermédiaire de ladite gorge de montage. 16. Procédé de montage selon l'une des 14 et 15, dans lequel, après 25 avoir achevé le franchissement du premier siège par le second bourrelet du pneumatique: - on effectue une rotation du pneumatique selon un axe perpendiculaire à l'axe de la roue pour qu'au moins le second bourrelet soit à cheval sur le deuxième siège de ladite jante; puis - on met en place successivement les deux bourrelets dudit pneumatique sur les sièges respectifs de ladite jante à l'aide d'un galet de montage. P10-1768FR-2 17. Procédé de montage selon la 16, dans lequel pour mettre en place un bourrelet disposé à cheval sur un siège de jante: on amorce la mise en place dudit bourrelet sur ledit siège par un mouvement de rotation axiale relative du pneumatique et de la jante; - on positionne un galet de montage en appui axial partiel contre le bord extérieur du siège de ladite jante et en appui partiel contre le bourrelet dudit pneumatique là où le bourrelet est mis en place sur ledit siège; on met en rotation l'ensemble roue et pneumatique avec un sens de rotation tel que le to galet de montage vient en contact avec la partie du bourrelet disposée à l'extérieur du siège et non encore en place sur ledit siège jusqu'à la mise en place complète dudit bourrelet sur ledit siège. 18. Procédé de démontage d'un pneumatique d'une roue comportant une jante selon la 15 11, dans lequel: - on déloge le premier bourrelet de sa portée axialement extérieurement; - on fait franchir axialement vers la gorge de montage le bossage de sécurité du second siège par le second bourrelet; - on déplace le second bourrelet vers le premier siège de ladite jante en prenant appui sur le bossage de ladite gorge de montage; et - on fait franchir le premier siège par le second bourrelet. 19. Procédé de démontage d'un pneumatique d'une roue comportant une jante selon la 11, dans lequel: - on fait franchir axialement vers la gorge de montage le bossage de sécurité du second siège par le second bourrelet; - on déloge le premier bourrelet de sa portée axialement extérieurement; - on déplace le second bourrelet vers le premier siège de ladite jante en prenant appui sur le bossage de ladite gorge de montage; et - on fait franchir le premier siège par le second bourrelet.
B
B60
B60B
B60B 3
B60B 3/02
FR2888316
A1
"CORPS MOBILE SOUS-MARIN POUR LA DESTRUCTION DE STRUCTURES SOUS-MARINES"
20,070,112
L'invention concerne un corps mobile sous-marin pour la destruction de structures sous-marines, de chaînes fonctionnelles de navire, de moyens de combat, tels que des torpilles, des mines ou des ouvrages de construction fixes par des charges explosives, lancées depuis un vecteur de surface et/ou sous-marin, les charges explosives étant des constituants du corps mobile. Par DE 36 26 434 C3, on connaît un procédé et un dispositif pour anéantir des mines de fonds marins de gros volume. Au-dessus de la position d'une mine ayant été repérée sont dispersés des corps actifs de sous-munition. Des têtes militaires miniatures à charge creuse touchent l'enveloppe de la mine de fond marin et rompent l'isolation, un cratère étant creusé par combustion dans la charge principale extérieure moins brisante de la mine de fond marin. L'isolation de la mine est ainsi supprimée, si bien que le caractère brisant en tant que corps explosif est amenuisé. L'invention a comme but de proposer un corps mobile sous-marin doté d'une tête militaire qui combatte la cible par utilisation d'ondes de pression concentrées, 25 respectivement dirigées. L'invention résout le problème par le fait qu'une tête militaire génère dans l'eau à une distance de cible optimisée un miroir parabolique dirigé sur la cible, ou bien un miroir analogue à une parabole, et une charge explosive principale est allumée au foyer du miroir parabolique, dans le but de générer des ondes de pression orientées sur la cible. Des perfectionnements et avantages de l'invention sont caractérisés par le fait que simultanément ou de façon retardée, une charge explosive destinée à générer un champ de pression également appelée lentille opto- explosive, est allumée entre le foyer de la cible pour concentrer, ou orienter parallèlement, les ondes de pression, réfléchies par le miroir parabolique, de la charge explosive principale. - Une tête militaire du corps mobile présente une charge principale et un dispositif destiné à générer le 5 miroir parabolique. - Un corps mobile est caractérisé en ce qu'une première charge de pré-tir, destinée à générer un champ de densité paraboloidal, est disposée en face arrière de la charge principale. - Pour générer un champ de densité de nature paraboloidale, sont disposés en face arrière sur la charge principale une première charge de pré-tir constituée d'explosifs et une deuxième charge de pré-tir constituée d'explosifs avec des particules lourdes préinstallées. - Devant la charge principale est disposée une charge auxiliaire destinée à générer un champ de pression selon la revendication 2. - A la périphérie du boîtier du corps mobile, des segments de parabole en forme de coque sont articulés à l'encontre de la direction d'avancement du corps mobile et peuvent être déployés après leur déverrouillage, au moyen de l'écoulement d'eau et bloqués dans leur position terminale. - Les segments de parabole sont articulés par 25 l'intermédiaire de charnières. - Les segments de parabole sont articulés sur le boîtier par l'intermédiaire de câbles. Selon l'invention, il est prévu que la cible, par exemple un navire, Jit attaquée avec des ondes de pression 30 dirigées/focalisées et soit de ce fait endommagée à un point tel qu'elle devienne inapte au combat. Les ondes de pression doivent être focalisées afin que, avec de petites têtes militaires et/ou à partir de plus grande distance, on obtienne le même effet sur la cible que celui que donnent des têtes militaires classiques. 3 2888316 Les ondes de pression sont générées par un système d'onde optoexplosif, constitué dans l'eau à proximité de la cible. Le système d'onde est constitué d'un front d'ondes paraboloidal, placé derrière la charge principale - et selon une autre forme de réalisation - d'un front d'ondes lenticulaire placé devant la charge principale ainsi que d'un front d'ondes "de combat", généré devant la charge principale elle-même. Les différents fronts d'onde sont générés par des charges séparées, montées à coté de la charge principale, ou par des segments de paraboles installés de manière correspondante, qui sont articulés sur la tête militaire et peuvent être déployés par l'écoulement d'eau. Les exemples de réalisation de l'invention sont 15 représentés dans le dessin. Dans le dessin: Fig. 1 représente une image des phases du combat d'une cible au moyen d'un corps mobile sous-marin, Fig. 2 représente une autre image des phases de la concentration, respectivement de l'ajustement fin des ondes 20 de pression, Fig. 3 représente un corps mobile sous-marin équipé de segments de parabole ouvrables de façon articulée, maintenus en orme de dragon, Fig. 4 représente une vue IV dans la direction de la flèche de la Fig. 3, Fig. 5 représente un corps mobile sous-marin avec des segments de parabole articulés à la façon de charnière, et Fig. 6 représente le corps mobile sous-marin selon Fig. 5 dans la direction de la flèche VI. Solution optoexplosive: Selon Figs. 1 et 2, un corps mobile sous-marin 1 est constitué d'une partie propulsion 2, d'une partie commande 3, d'une tête militaire 4 et d'un allumeur 5. 4 2888316 Le corps mobile 1 se déplace dans la direction de la flèche 6 dans l'eau 7, vers une cible 8. A une distance 9 avant la cible, une charge préliminaire 10 de forme parabolique est initiée au moyen d'un dispositif d'allumage non représenté. L'espacement 9 est du même ordre de grandeur que celui du diamètre 11 du champ de densité 12 paraboloidal généré par la charge préliminaire 10, qui, dans ses zones de bordure 13, présente une densité qui va en diminuant radialement vers l'extérieur. Ce champ de densité 12 peut être constitué à partir d'ondes de compression et d'expansion. Du fait de la condition aux limites qu'il faut observer pour une réflexion, l'onde de compression pour ce processus est plus importante. Suite à la compression, la densité de l'eau 7 entourant la charge principale 15 va être augmentée localement, plus elle le sera, mieux ce sera. Les conditions ou limites pour une paroi rigide (= Masse infinie) donnent, selon la loi des impulsions, saut de pression arrivant = saut de pression réfléchi. C'està-dire que plus le saut de densité est petit, plus la hauteur de l'onde de pression réfléchie est petite. Si l'on fait abstraction des particules solides et lourdes 14 utilisées en plus, mentionnées plus loin, le 25 paraboloïde, respectivement le champ de densité 12, ne constitue qu'une zone d'eau comprimée. En partant de la cible 8 derrière la charge principale 15, la première charge préliminaire 10 constitue le champ de densité paraboloidal 12 dans l'eau 7, sur lequel les ondes de pression 16, générées par la charge principale 15, s'écartant vers l'arrière et vers le coté - comme les rayons lumineux venant d'un miroir parabolique - sont réfléchies vers l'avant 21 dans la direction de la cible 8. Pour augmenter l'effet parabolique, on allume, de façon quelque peu différée par rapport à la première charge préliminaire, une deuxième charge préliminaire 13 2888316 constituée d'un explosif dans lequel se trouvent des particules lourdes 14 installées en avant. Le moment doit être choisi de manière que, lors de l'allumage de la charge principale 15, au foyer 17 du champ de densité 12 paraboloïdal, les particules lourdes 14 se trouvent dans le champ de densité 12, de manière que les ondes 16 arrivantes de la charge principale 15 soient réfléchies dans la direction de la cible 8 avec une augmentation de pression sur le champ de densité 12. Les particules 14 doivent être accélérées par la deuxième charge préliminaire 13 qui est allumée avant la première charge préliminaire 10 qui établit l'onde de compression du paraboloïde, ou du champ de densité 12. La charge principale 15 doit être allumée peu après cette dernière, du fait que l'onde de choc faisant suite entraîne toujours celle qui précède A partir des états d'écoulement que l'on a dans les différentes régions, obligatoirement on en conclue la vitesse des différentes ondes et, à partir de cela, les temps de parcours. Il en va de même pour la "lentille" décrite ci-après qui doit être placée - dans le temps - de manière que les ondes de pression non réfléchies et les ondes de pression réfléchies 22, 25 - qui sont passées à travers elle - atteignent simultanément la cible 8. Il s'ensuit également un espacement explosif 9 ("stand off") optimal réglable. En partant de la cible 8 avant la charge principale 15 on a une charge auxiliaire 20. Celle-ci est allumée, simultanément ou de façon quelque peu retardée avec la charge principale 15, pour ne pas perturber les ondes 22 partant vers l'avant dans la direction de la flèche 21. Cette charge auxiliaire 20 établit, à une distance 23 appropriée et en une intensité appropriée, également un champ de pression 24 qui doit encore orienter, à la façon d'un ajustement fin, à titre de ce que l'on appelle une 6 2888316 lentille, les ondes de pression 25 avant été réfléchies dans le miroir parabolique, ou le champ de densité 12. Solution optoexplosive - mécanique Selon la Fig. 3, un corps mobile 30 présente sur sa périphérie 31 des segments de parabole 32 en forme de coque. Chacun de ces segments de parabole 32 est maintenu par des câbles 33 dans un état déployé. Après le déclenchement de dispositifs de sécurité et de maintien non représentés, l'écoulement d'eau agissant dans la direction de la flèche 34, place, du fait de l'avancement du corps mobile 30 dans la direction de la flèche 6, les segments de paraboloïde 32 pour constituer un miroir parabolique 35 segmenté. Par allumage de la charge explosive principale 15, les ondes de pression générées par celle-ci sont dirigées dans la direction de la cible non représentée, au moyen des segments paraboliques 32. Une variante au corps mobile 30 est représentée sur Fig. 5, un corps mobile 40 représentant du coté arrière des 20 segments de parabole 42 articulés par des charnières 41. Les deux corps mobiles 30, 40 ont en commun que les segments de parabole 32; 42 sont disposés sous forme de segments à la périphérie 31 des corps mobiles 30, 40 et s'ouvrent vers l'avant à proximité de la cible, à la façon d'un parapluie inversé. Concernant le corps mobile 30, par rapport au corps mobile 40, il est avantageux que l'écran parabolique 35 ait un diamètre supérieur à celui que l'on a dans le mode de réalisation de Fig. 5, si bien que l'écran parabolique 35 est plus efficace à de grandes distances. On combat en premier lieu des navires, mais il est possible d'envisager une utilisation également contre des torpilles, des mines, des ouvrages de construction fixe, des portes d'écluses, des barrages et analogues. 7 2888316
Un corp mobile sous-marin (1) sert à détruire les structures sous-marines et des chaînes fonctionnelles appartenant à des navires, par utilisation de charges explosives. L'effet d'une charge explosive principale (15) est dirigé sur une cible (8) au moyen d'un miroir parabolique (12) généré dans l'eau (7).
1. - Procédé de combat de structures sous-marines, de chaînes fonctionnelles de navire, de moyens de combat, tels que des torpilles des mines ou des ouvrages de construction fixes par des charges explosives, pouvant être lancées depuis un vecteur de surface et/ou sous-marin, les charges explosives étant des constituants du corps mobile, caractérisé en ce qu'une tête militaire (4) génère dans l'eau (7) à une distance de cible (9) optimisée un miroir parabolique (12; 35) dirigé sur la cible (8) , ou bien un miroir analogue à un miroir parabolique, et une charge explosive principale (15) est allumée au foyer (17) du miroir parabolique (12), dans le but de générer des ondes de pression (25) orientées sur la cible. 2. - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, simultanément ou de façon retardée, une charge explosive (20) destinée à générer un champ de pression (24) également appelée lentille optoexplosive, est allumée entre le foyer (17) et la cible (8) pour concentrer, ou orienter parallèlement, les ondes de pression (25), réfléchies par le miroir parabolique (12), de la charge explosive principale (15). 3. - Corps mobile pour la mise en oeuvre du procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'une tête militaire (4) du corps mobile (1; 30; 40) présente une charge principale (15) et un dispositif (10, 13, 14; 32; 41) destiné à générer le miroir parabolique (12; 36). 4. - Corps mobile selon la 3, caractérisé en ce qu'une première charge préliminaire (10), destinée à générer un champ de densité (12) paraboloïdal, est disposée en face arrière de la charge principale (15). 5. - Corps mobile selon la 3, caractérisé en ce que, pour générer un champ de 35 densité (12) de nature paraboloïdale, sont disposés en face arrière sur la charge principale (15) une première charge 8 2888316 préliminaire (10) constituée d'explosifs et une deuxième charge préliminaire (13) constituée d'explosifs avec des particules lourdes (14) installées à l'avant. 6. - Corps mobile selon la 3, caractérisé en ce que devant la charge principale (15) est disposée une charge auxiliaire (20) destinée à générer un champ de pression (24) selon la 2. 7. - Corps mobile selon la 3, caractérisé en ce qu'à la périphérie (31) du boîtier du corps mobile (30) des segments de parabole (32) en forme de coque, sont articulés à l'encontre de la direction d'avancement (6) du corps mobile (30} et peuvent être déployés après leur déverrouillage au moyen de l'écoulement d'eau (34) et bloqués dans leur position terminale.. 8. - Corps mobile selon la 7, caractérisé en ce que les segments de parabole (41) sont articulés par l'intermédiaire de charnières (42). 9. Corps mobile selon la 7, caractérisé en ce que les segments de parabole (32) sont articulés sur le boîtier par l'intermédiaire de câbles (33).
F,B
F42,B63
F42B,B63G
F42B 12,B63G 7,F42B 1
F42B 12/10,B63G 7/02,F42B 1/02
FR2892405
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE MONTAGE D'UNE GRUE A FLECHE RELEVABLE
20,070,427
La présente invention concerne, d'une manière générale, les grues à flèche relevable, du type connu comprenant une structure de support fixe ou mobile, en particulier un mât vertical, surmonté d'une partie tournante orientable autour d'un axe vertical, constituée d'un pivot tournant, d'une flèche relevable dirigée vers l'avant et articulée à son extrémité arrière autour d'un axe horizontal sur le pivot tournant, d'un porte-flèche s'étendant obliquement vers le haut à partir du pivot tournant, et d'une contre-flèche sensiblement horizontale dirigée vers l'arrière et liée par son extrémité avant au pivot tournant, la contre-flèche portant des mécanismes de la grue, et un dispositif de relevage de flèche étant prévu, ce dernier comprenant un treuil de relevage appartenant auxdits mécanismes, un câble de relevage passant sur le sommet du porte-flèche et dans une moufle de relevage reliée par au moins un tirant de relevage à la partie avant de la flèche, et les mécanismes précités comprenant aussi un treuil de levage avec câble de levage. Plus particulièrement, cette invention s'intéresse au montage de la partie tournante d'une telle grue à flèche relevable, et encore plus spécialement au montage des composants du dispositif de relevage de flèche, et accessoirement des mécanismes qui équipent la contre-flèche, donc les opérations finales de montage qui rendent la grue opérationnelle. Une grue à flèche relevable, du genre ici concerné, est décrite par exemple dans la demande de brevet français FR 2641773 au nom du Demandeur, ou dans le brevet européen correspondant EP 0379448. Pour effectuer le montage d'une telle grue à flèche relevable, sur un lieu d'utilisation et notamment sur un chantier de construction, on procède d'abord à l'assemblage de la structure principale de la grue, comprenant le châssis de base, le mât, la contre-flèche et le porte-flèche, ces opérations étant effectuées à l'aide d'un engin auxiliaire de levage, qui est habituellement un camion-grue avec grue hydraulique. Ensuite, la flèche est montée, en étant retenue temporairement par au moins une élingue provisoire la reliant au sommet du porte-flèche. II faut alors terminer le montage par les opérations suivantes : montage de l'élingue provisoire ou des élingues provisoires de retenue de la flèche, installation du câble de relevage de la flèche dans la moufle de 35 relevage, montage de la ligne de tirants définitive, à relier à la moufle et au câble de relevage, démontage de l'élingue provisoire ou des élingues provisoires, passage du câble de levage dans les poulies correspondantes. De plus, il convient d'assurer, sur la plateforme destinée à les recevoir, l'entretien et la maintenance des mécanismes équipant la contre-flèche. Ces opérations manuelles s'effectuent habituellement à l'aide du treuil de levage de la grue, déjà mis en place, treuil qui peut lever des charges très importantes. Ce treuil est ainsi équipé d'un câble de levage de gros diamètre, typiquement un câble d'un diamètre de l'ordre de 18 millimètres, qui par conséquent est un câble lourd et difficile à manipuler. Ainsi, les opérations finales de montage d'une grue à flèche relevable restent, pour le monteur, des opérations longues et pénibles, qui comportent des risques d'accident. La présente invention vise à éviter les inconvénients précédemment exposés, et elle a donc pour but de simplifier le montage des éléments additionnels de la partie tournante d'une grue à flèche relevable du genre concerné, en particulier le montage de la moufle et du câble de relevage, de l'élingue ou des élingues provisoires de retenue, et de la ligne de tirants, de manière à réduire le temps de montage et à faciliter le travail du monteur, tout en limitant les risques d'accident. A cet effet, l'invention a essentiellement pour objet un procédé de montage d'une grue à flèche relevable, du genre précisé en introduction, procédé selon lequel on utilise un treuil auxiliaire, en particulier un treuil porté par la partie tournante de la grue, ce treuil étant équipé d'un câble auxiliaire de diamètre sensiblement plus petit que celui des câbles de levage et de relevage, pour réaliser une opération de câblage de la moufle de relevage avec le câble de relevage et/ou pour réaliser le montage d'au moins une élingue provisoire, prévue pour la retenue provisoire de la flèche, et/ou pour réaliser une opération de montage de la ligne de tirants. Selon un aspect du procédé de l'invention, l'opération de câblage de la moufle de relevage consiste, après avoir pré-câblé en atelier la moufle de relevage avec le câble auxiliaire de diamètre sensiblement inférieur à celui du câble de relevage, à relier une extrémité du câble auxiliaire au câble de relevage enroulé sur le tambour du treuil de relevage, à relier l'autre extrémité du câble auxiliaire au treuil auxiliaire, et à actionner simultanément le treuil de relevage et le treuil auxiliaire de manière à dérouler le câble de relevage et à l'engager dans la moufle de relevage, tandis que la câble auxiliaire est ré-enroulé sur le treuil auxiliaire. Selon un autre aspect du procédé de l'invention, l'opération de montage d'au moins une élingue provisoire de retenue de la flèche consiste, pour chaque élingue provisoire, à stocker un premier élément d'élingue le long du porte-flèche et un second élément d'élingue, prolongeant le premier, le long de la flèche, l'extrémité avant du second élément d'élingue étant attachée sur la partie avant de la flèche, à attacher l'extrémité supérieure du premier élément d'élingue au câble du treuil auxiliaire, à actionner ce treuil auxiliaire dans le sens de l'enroulement de son câble pour tendre l'élingue provisoire, et à attacher l'extrémité supérieure du premier élément d'élingue au sommet du porte-flèche. Dans le cas où sont prévues deux élingues provisoires, les éléments de ces élingues sont avantageusement stockés respectivement sur les deux côtés du porte-flèche et de la flèche, et l'on procède successivement au montage de la première élingue provisoire, puis de la seconde élingue provisoire à l'aide du treuil auxiliaire et de son câble. Selon encore un autre aspect du procédé de l'invention, l'opération de montage de la ligne de tirants consiste, après avoir fait passer le câble du treuil auxiliaire sur une poulie de renvoi située vers l'avant de la flèche, à amarrer l'extrémité du câble auxiliaire sur la moufle de relevage, l'extrémité postérieure de la ligne de tirants étant aussi attachée à la moufle de relevage, à actionner le treuil auxiliaire dans le sens de l'enroulement de son câble et à actionner le treuil de relevage dans le sens du déroulement de son câble, de manière à tirer la moufle de relevage vers l'avant, et à accrocher finalement l'extrémité antérieure de la ligne de tirants à la partie avant de la flèche. Le treuil auxiliaire peut également être utilisé, en combinaison avec une potence portée par la plateforme des mécanismes elle-même portée par la contre-flèche, pour l'entretien ou la maintenance des mécanismes portés par cette contre-flèche, le câble du treuil auxiliaire étant alors dirigé vers la potence et guidé le long de cette potence. L'invention a aussi pour objet un dispositif de montage d'une grue à flèche relevable, destiné à la mise en oeuvre du procédé défini ci-dessus, ce dispositif comprenant essentiellement un treuil auxiliaire porté par la partie tournante de la grue, ce treuil étant équipé d'un câble auxiliaire de diamètre sensiblement plus petit que celui des câbles de levage et de relevage. Le treuil auxiliaire peut notamment être monté à la base du porte-flèche de la grue. Le dispositif comprend encore, sur la partie tournante de la grue, des moyens de guidage du câble auxiliaire, en particulier des poulies, adaptés aux opérations réalisées à l'aide du treuil auxiliaire et détaillées ci-dessus. Enfin, l'invention a également pour objet une grue à flèche relevable, laquelle est équipée d'un dispositif de montage avec treuil auxiliaire, tel que défini précédemment. Dans l'ensemble, l'invention facilite ainsi les opérations de montage de la grue, moyennant l'utilisation d'un treuil auxiliaire dont le câble est moins gros, donc plus facilement manipulable, que les câbles de levage de la charge et de relevage de la flèche, le même treuil auxiliaire étant utilisé au cours de plusieurs opérations de montage successivement réalisées. De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé illustrant, à titre d'exemple, un mode de mise en oeuvre de ce procédé de montage d'une grue à flèche relevable : Figure 1 est une vue d'ensemble, de côté, d'une grue à tour à flèche relevable susceptible d'être montée par le procédé selon l'invention ; Figure 2 est un schéma illustrant l'opération de câblage de la moufle de relevage de la flèche d'une telle grue ; Figure 3 est un schéma illustrant, dans ses phases successives, l'opération de montage des élingues provisoires de retenue de la flèche ; Figure 4 est un schéma illustrant l'opération de montage de la ligne de tirants ; Figure 5 est un dernier schéma, illustrant l'opération d'entretien des mécanismes équipant la contre-flèche. La grue à flèche relevable, représentée sur la figure 1, est ici une grue à tour qui comprend de façon connue un châssis de base 2, fixe ou mobile sur le sol, au-dessus duquel s'élève un mât vertical 3. Au sommet du mât 3 est montée, par l'intermédiaire d'un dispositif d'orientation, une partie tournante 4, constituée principalement d'un pivot tournant 5, d'un porte-flèche 6, d'une contre-flèche 7, d'une plateforme des mécanismes 8 et d'une flèche relevable 9. Le pivot tournant 5 est orientable autour de l'axe vertical A du mât 3. II supporte une cabine de conduite 10 de la grue. Le porte-flèche 6, aussi désigné comme "poinçon", est solidaire du pivot tournant 5 et s'étend à partir de ce dernier vers le haut et en oblique avec une inclinaison vers l'arrière. La contre-flèche 7 s'étend horizontalement vers l'arrière, à partir du pivot tournant 5. Elle porte la plateforme des mécanismes 8, ainsi que des contrepoids 11. Cette contre-flèche 7 est suspendue au porte-flèche 6, dans sa partie arrière, au moyen de tirants de liaison 12. Sur la plateforme des mécanismes 8, également visible sur la figure 5, sont montés divers équipements qui comprennent, en particulier, un treuil de 10 relevage 13 de la flèche et un treuil de levage 14 des charges. La flèche relevable 9, possédant une structure en treillis par exemple de section triangulaire, possède une extrémité arrière articulée, autour d'un axe horizontal 15, sur le pivot tournant 5. Le treuil de relevage 13 possède un tambour, autour duquel est 15 enroulé un câble de relevage 16 qui passe sur des poulies 17 disposées au sommet du porte-flèche 6, et qui passe aussi sur les poulies d'une moufle de relevage 18, située en avant du porte-flèche 6. La moufle de relevage 18 est reliée, par une ligne de tirants 19, à la partie avant de la flèche relevable 9. Le treuil de levage 14 possède un tambour sur lequel est enroulé un 20 câble de levage 20, lequel passe sur des poulies disposées sur le porte-flèche 6, puis est dirigé vers la pointe de la flèche relevable 9 et s'étend jusqu'à un crochet de levage 21, avec ou sans mouflage, les charges à lever étant suspendues au crochet 21. La grue à flèche relevable ayant ainsi été décrite dans sa 25 configuration entièrement montée, on décrira maintenant les équipements additionnels permettant le montage de cette grue. Ces équipements comprennent, en particulier, un treuil auxiliaire 22, monté à la base du porte-flèche 6, sur l'un des côtés de celui-ci. Le treuil auxiliaire 22 possède un tambour sur lequel est enroulable un câble auxiliaire 30 23, dont le diamètre est sensiblement inférieur au diamètre du câble de relevage 16 et du câble de levage 20. Par exemple, si le câble de relevage 16 et le câble de levage 20 possèdent un diamètre habituel de l'ordre de 18 millimètres, le câble auxiliaire 23 peut posséder un diamètre de l'ordre de 9 millimètres. 35 Les équipements en question comprennent encore deux élingues provisoires 24 de retenue de la flèche, qui sont visibles sur la figure 3. Chacune de ces élingues provisoires 24 comprend un premier élément d'élingue 25, stockable le long du porte-flèche 6, et un second élément d'élingue 26, stockable le long de la flèche 9 (voir la position de base I indiquée sur la figure 3). Les deux éléments d'élingue 25 et 26 sont articulés entre eux en 27 et le second élément d'élingue 26 est articulé en 28 sur la partie avant de la flèche 9. L'une des élingues provisoires 24 ainsi constituée est stockée sur le côté droit du porte-flèche 6 et de la flèche 9, tandis que l'autre élingue provisoire 24 est stockée symétriquement sur le côté gauche du porte-flèche 6 et de la flèche 9. Enfin, lesdits équipements de montage comprennent, comme le montre notamment la figure 5, une potence 29 portée par la plateforme des mécanismes 8, et utilisable avec l'un des treuils, comme précisé ci-après. Le mode opératoire, utilisant les équipements de montage précédemment décrits, est le suivant. En premier lieu, la moufle de relevage 18 a été précâblée en atelier avec un câble provisoire de petit diamètre, par exemple de l'ordre de 9 millimètres, qui est le câble auxiliaire 23 initialement séparé du treuil auxiliaire 22. II est alors procédé comme l'illustre la figure 2 au câblage définitif de la moufle de relevage 18. A cet effet, la moufle de relevage 18 se trouvant retenue au sommet du porte-flèche 6, une extrémité du câble auxiliaire 23 est reliée au câble de relevage 16 plus gros (ayant par exemple un diamètre de l'ordre de 18 millimètres), lequel est enroulé sur le tambour du treuil de relevage 13. L'autre extrémité du câble auxiliaire 23 est attachée au tambour du treuil auxiliaire 22. On actionne alors la commande électrique simultanée des deux treuils 13 et 22, de telle sorte que le câble auxiliaire 23 s'enroule sur le tambour du treuil auxiliaire 22, tandis que le câble de relevage 16 se déroule du tambour du treuil de relevage 13. Ainsi, le câble auxiliaire 23 tire le câble de relevage 16 en l'entraînant au travers de la moufle de relevage 18, et en l'amenant sur les poulies de cette moufle 18 où il vient prendre la place du câble auxiliaire 23 provisoirement installé. Enfin, le câble auxiliaire 23 est séparé du câble de relevage 16, ce qui rend ce câble auxiliaire 23 disponible pour les opérations suivantes. Ensuite, il est procédé au montage des deux élingues provisoires 24 de retenue de la flèche, ce qu'illustre la figure 3, en partant de la position de base I dans laquelle les éléments d'élingue 25 et 26 sont stockés, de chaque côté, respectivement le long du porte-flèche 6 et de la flèche 9. Sur un premier côté, le câble 23 du treuil auxiliaire 22 est d'abord attaché par brochage à l'extrémité supérieure 31 du premier élément d'élingue 25, tandis que l'extrémité avant du second élément d'élingue 26 avait déjà été attachée par brochage en 28 sur la partie avant de la flèche 9. On commande alors le seul treuil auxiliaire 22, dans le sens de l'enroulement de son câble 23, qui passe sur une poulie 32 au sommet du porte-flèche 6, de manière à tendre progressivement l'élingue 24 en passant par des positions intermédiaires, telles que celle indiquée en Il. L'élingue 24 est ainsi tendue, en étant tirée vers le haut, jusqu'à ce que l'extrémité supérieure 31 de son premier élément 25 puisse être attachée par brochage au sommet du porte-flèche 6 (position III). Après que le premier élément d'élingue 25 a été ainsi attaché au sommet du porte-flèche 6, il est séparé du câble auxiliaire 23, et la même opération est répétée de l'autre côté, pour le montage de la seconde élingue provisoire 24. Les deux élingues provisoires 24, ainsi mises en place, assurent la retenue provisoire de la flèche 9, en attendant l'opération suivante qui consiste en l'installation de la ligne de tirants 19. Le montage des tirants 19 est illustré par la figure 4. Dans cette phase, le câble 23 du treuil auxiliaire 22 passe sur une poulie de renvoi 33 située vers l'avant de la flèche 9, et l'extrémité 34 de ce câble auxiliaire 23 est amarrée sur la moufle de relevage 18, qui initialement est proche du sommet du porte-flèche 6. L'extrémité postérieure 35 de la ligne de tirants 19 est attachée à la moufle de relevage 18, tandis que son extrémité avant est encore libre. II est alors procédé à l'actionnement de la commande du treuil auxiliaire 22, dans le sens de l'enroulement de son câble 23, tandis que le treuil de relevage 13 est actionné dans le sens du déroulement de son câble 16. La moufle de relevage 18 est ainsi tirée vers l'avant par le câble auxiliaire 23, ce qui l'éloigne du porte-flèche 6 et permet finalement d'accrocher l'extrémité antérieure de la ligne de tirants 19 à la partie avant de la flèche 9, comme suggéré en 30 sur la figure 4. Ainsi, la partie avant de la flèche 9 se trouvera reliée à la moufle de relevage 18 par l'intermédiaire de la ligne de tirants 19. Il devient alors possible de démonter les élingues provisoires 24, qui retenaient provisoirement la flèche 9. Enfin, comme illustré par la figure 5, il peut être procédé, à l'aide de la potence 29 portée par la plateforme 8, à l'entretien des mécanismes portés par la contre-flèche 7. A cet effet, la potence 29 est utilisée en combinaison avec le treuil auxiliaire 22 et avec son câble 23 de relativement petit diamètre. Plus particulièrement, le câble auxiliaire 23, se déroulant du tambour du treuil 22, est d'abord dirigé vers l'arrière jusqu'au pied de la potence 29, puis il s'étend le long du mât et du bras de cette potence 29, avec des guidages et renvois convenables par des poulies 36, 37 et 38. Le câble auxiliaire 23 est ainsi utilisable par exemple, comme l'illustre la figure 5, pour le démontage d'un treuil, tel que le treuil de levage 14. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas au seul mode de mise en oeuvre de ce procédé de montage d'une grue à flèche relevable qui a été décrit ci-dessus, à titre d'exemple, en référence au dessin. Elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. En particulier, l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention en modifiant la position du treuil auxiliaire sur la partie tournante de la grue, ou en utilisant des câbles de diamètres autres que ceux indiqués, ou en utilisant une seule élingue provisoire, au lieu de deux, ou encore en modifiant l'ordre de certaines opérations
Le procédé consiste à utiliser un treuil auxiliaire (22) porté par la partie tournante (4) de la grue, et équipé d'un câble (23) de diamètre inférieur à celui des câbles de levage et de relevage, pour réaliser diverses opérations de montage : câblage de la moufle de relevage, montage d'élingues (24) de retenue provisoire de la flèche (9), montage de la ligne de tirants de retenue de la flèche (9), ainsi que pour la maintenance des mécanismes portés par la contre-flèche.
1. Procédé de montage d'une grue à flèche relevable, du type comprenant une structure de support fixe ou mobile, en particulier un mât vertical (3), surmonté d'une partie tournante (4) orientable autour d'un axe vertical (A), constituée d'un pivot tournant (5), d'une flèche relevable (9) dirigée vers l'avant et articulée à son extrémité arrière autour d'un axe horizontal (15) sur le pivot tournant (5), d'un porte-flèche (6) s'étendant obliquement vers le haut à partir du pivot tournant (5), et d'une contre-flèche (7) sensiblement horizontale dirigée vers l'arrière et liée par son extrémité avant au pivot tournant (5), la contre-flèche (7) portant des mécanismes (8) de la grue, et un dispositif de relevage de flèche étant prévu, ce dernier comprenant un treuil de relevage (13) appartenant auxdits mécanismes, un câble de relevage (16) passant sur le sommet du porte-flèche (6) et dans une moufle de relevage (18) reliée par au moins un tirant de relevage (19) à la partie avant de la flèche (9), et les mécanismes précités comprenant aussi un treuil de levage (14) avec câble de levage (20), caractérisé en ce que l'on utilise un treuil auxiliaire (22), en particulier un treuil porté par la partie tournante (4) de la grue, ce treuil (22) étant équipé d'un câble auxiliaire (23) de diamètre sensiblement plus petit que celui des câbles de levage (20) et de relevage (16), pour réaliser une opération de câblage de la moufle de relevage (18) avec le câble de relevage (16) et/ou pour réaliser une opération de montage d'au moins une élingue provisoire (24), prévue pour la retenue provisoire de la flèche (9), et/ou pour réaliser une opération de montage de la ligne de tirants (19). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'opération de câblage de la moufle de relevage (18) consiste, après avoir pré-câblé en atelier la moufle de relevage (18) avec le câble auxiliaire (23) de diamètre sensiblement inférieur à celui du câble de relevage (16), à relier une extrémité du câble auxiliaire (23) au câble de relevage (16) enroulé sur le tambour du treuil de relevage (13), à relier l'autre extrémité du câble auxiliaire (23) au treuil auxiliaire (22), et à actionner simultanément le treuil de relevage (13) et le treuil auxiliaire (22) de manière à dérouler le câble de relevage (16) et à l'engager dans la moufle de relevage (18), tandis que le câble auxiliaire (23) est ré-enroulé sur le treuil auxiliaire (22). 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'opération de montage d'au moins une élingue provisoire (24) de retenue de la flèche (9) consiste, pour chaque élingue provisoire (24), à stocker un premier élément d'élingue (25) le long du porte-flèche (6) et un second élément d'élingue (26), prolongeant le premier, le long de la flèche (9), l'extrémité avant du second élément d'élingue (25) étant attachée (28) sur la partie avant de la flèche (9), à attacher l'extrémité supérieure (31) du premier élément d'élingue (25) au câble (23) du treuil auxiliaire (22), à actionner ce treuil auxiliaire (22) dans le sens de l'enroulement de son câble (23) pour tendre l'élingue provisoire (24), et à attacher l'extrémité supérieure (31) du premier élément d'élingue (25) au sommet du porte-flèche (6). 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que, dans le cas de deux élingues provisoires (24), les éléments (25, 26) de ces élingues sont stockés respectivement sur les deux côtés du porte-flèche (6) et de la flèche (9), et en ce qu'on procède successivement au montage de la première élingue provisoire (24) puis de la seconde élingue provisoire (24) à l'aide du treuil auxiliaire (22) et de son câble (23). 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'opération de montage de la ligne de tirants (19) consiste, après avoir fait passer le câble (23) du treuil auxiliaire (22) sur une poulie de renvoi (33) située vers l'avant de la flèche (9), à amarrer l'extrémité (34) du câble auxiliaire (23) sur la moufle de relevage (18), l'extrémité postérieure (35) de la ligne de tirants (19) étant aussi attachée à la moufle de relevage (18), à actionner le treuil auxiliaire (22) dans le sens de l'enroulement de son câble (23) et à actionner le treuil de relevage (13) dans le sens du déroulement de son câble (16), de manière à tirer la moufle de relevage (18) vers l'avant, et à accrocher finalement l'extrémité antérieure (35) de la ligne de tirants (19) à la partie avant de la flèche (9). 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le treuil auxiliaire (22) est également utilisé, en combinaison avec une potence (29) portée par la plateforme des mécanismes (8) elle-même portée par la contre-flèche (7), pour l'entretien ou la maintenance des mécanismes portés par cette contre-flèche (7), le câble (23) du treuil auxiliaire (22) étant alors dirigé vers la potence (29) et guidé (36, 37, 38) le long de cette potence (29). 7. Dispositif de montage d'une grue à flèche relevable, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend un treuil auxiliaire (22) porté par la partie tournante (4) de la grue, ce treuil (22) étant équipé d'un câble auxiliaire (23) de diamètre sensiblement plus petit que celui des câbles de levage (20) et de relevage (16). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le treuil auxiliaire (22) est monté à la base du porte-flèche (6) de la grue. 9. Dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comprend encore, sur la partie tournante (4) de la grue, des moyens de guidage du câble auxiliaire (23), en particulier des poulies (32, 33), adaptés aux opérations réalisées à l'aide du treuil auxiliaire (23). 10. Grue à flèche relevable, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un dispositif de montage avec treuil auxiliaire (22) selon l'une quelconque des 15 7 à 9.
B
B66
B66C
B66C 23
B66C 23/62
FR2897727
A1
CABLE PROTEGE CONTRE LES SURCHARGES ELECTRIQUES
20,070,824
Domaine de l'invention La présente invention concerne la protection, contre les surcharges électriques, d'un appareil électronique destiné à être relié simultanément à un réseau d'alimentation électrique et à un réseau d'échange d'informations. Exposé de l'art antérieur La figure 1 représente, de façon schématique, un appareil électronique 10, par exemple un lecteur de cartes à puce, comprenant, de façon classique, un écran d'affichage 12 et un clavier 14. L'alimentation électrique du lecteur 10 est obtenue par l'intermédiaire d'un câble d'alimentation 16 dont une extrémité est reliée à une borne de connexion, non repré- sentée, du lecteur 10 et dont l'autre extrémité est munie d'une borne de connexion 18 destinée à être connectée au réseau d'alimentation électrique. Le lecteur 10 est adapté à échanger des données avec un réseau d'échange d'informations, par exemple le réseau téléphonique. Pour ce faire, le lecteur 10 comprend un modem, non représenté, relié au réseau téléphonique par l'inter- médiaire d'un câble réseau 20 dont une extrémité est connectée à une borne, non représentée, du lecteur 10 et dont l'autre extrémité comprend une borne de connexion 22 destinée à être reliée au réseau téléphonique. De plus, le lecteur 10 peut être adapté à échanger des données, par exemple, avec un autre appareil électronique par l'intermédiaire d'une liaison série. Pour ce faire, un câble série 24 est relié à une extrémité à une borne, non représentée, du lecteur 10 et comprend, à l'extrémité opposée, une borne de connexion 26 destinée à être reliée par exemple à un autre appareil électronique. Chaque câble 16, 20, 24 comprend généralement plusieurs fils conducteurs entourés d'une gaine isolante. Par exemple, le câble réseau 20 comprend au moins deux fils conducteurs pour la transmission de signaux "utiles". En outre, le câble d'alimentation 16 comprend généralement un fil conducteur correspondant à un potentiel de référence bas, par exemple la masse de l'alimentation électrique et un autre fil conducteur correspondant à un potentiel de référence haut. La plupart des circuits électroniques contenus dans le lecteur 10 doivent généralement être alimentés à une tension inférieure à environ 42 V, appelée très basse tension de sécurité (TBTS), notamment pour éviter tout risque d'électrocution d'un utilisateur qui accéderait, volontairement ou non, aux circuits électroniques. En fonctionnement, des surcharges électriques peuvent se produire au niveau du réseau téléphonique et se propager jusqu'au lecteur 10. Une surcharge électrique, dépassant par exemple 2500 V, peut se produire lorsque la foudre atteint le réseau téléphonique. La surcharge électrique tend à se propager le long de l'un des fils conducteurs du câble réseau 20 jusqu'au lecteur 10 pour revenir par l'intermédiaire du fil de masse du câble d'alimentation 16. Elle peut alors entraîner une dégradation des composants électroniques contenus dans le lecteur 10. En outre, la sécurité d'un utilisateur n'est plus garantie puis-qu'une tension supérieure à la très basse tension de sécurité peut être présente dans le lecteur 10. Un dispositif de protection est généralement prévu au niveau du lecteur 10 pour empêcher la formation d'arcs élec- triques entre le modem connecté au câble réseau 20 et les éléments des circuits électroniques du lecteur 10 devant rester à très basse tension. Il peut s'agir d'un dispositif analogue au dispositif de protection décrit dans le brevet américain US 4 586 104 cédé à RIT Research Corp. qui comprend un éclateur au niveau duquel se produit un arc électrique en cas de surcharge électrique. Un inconvénient d'un tel dispositif de protection est que, bien qu'il protège les circuits électroniques du lecteur contre les surcharges électriques, il n'empêche pas la présence de tensions élevées au niveau du lecteur. Le risque d'électrocution d'un utilisateur demeure. Pour des raisons esthétiques et/ou ergonomiques, il peut être souhaitable de rassembler l'ensemble des fils conducteurs des câbles 16, 20, 24 dans un seul câble. Un tel câble unique peut être connecté, à une extrémité, au lecteur 10 et se séparer, à l'extrémité opposée, en câbles distincts comportant chacun une borne de connexion permettant la connexion du lecteur 10 au réseau d'alimentation électrique, au réseau téléphonique ou à un autre appareil électronique. Comme dans le cas de câbles distincts, un dispositif de protection serait alors prévu au niveau du lecteur 10 pour protéger les circuits électroniques contenus dans le lecteur 10. Toutefois, la demanderesse a mis en évidence qu'un tel dispo- sitif de protection placé au niveau du lecteur ne fonctionnait pas efficacement. En effet, la demanderesse a mis en évidence que, lorsqu'un câble unique est utilisé, un arc électrique peut se produire, lors d'une surcharge électrique, entre des fils conducteurs disposés dans le câble unique, généralement un fil conducteur utilisé pour la transmission de signaux sur le réseau téléphonique et le fil de masse de l'alimentation électrique. La formation répétée d'arcs électriques au niveau du câble unique peut alors entraîner une détérioration du matériau isolant qui sépare les fils conducteurs du câble. La détérioration du câble entraîne le mauvais fonctionnement du lecteur 10, nécessitant une opération de maintenance qui a un coût élevé. En effet, il est nécessaire de détecter que l'origine du mauvais fonction- nement du lecteur provient en fait de la détérioration du câble, ce qui peut être difficile. Résumé de l'invention La présente invention vise à pallier tout ou partie 5 des inconvénients précédemment cités. La présente invention vise plus particulièrement un câble électrique reliant un appareil électronique à un réseau d'alimentation électrique et à un réseau d'échange d'informations, le câble étant protégé contre les surcharges élec- 10 triques et assurant simultanément la protection de l'appareil électronique contre les surcharges électriques. Selon un autre objet de l'invention, le câble est de conception simple et peut être réalisé à coût réduit. Pour atteindre tout ou partie de ces objets ainsi que 15 d'autres, la présente invention prévoit un câble électrique destiné à être relié, à une première extrémité, à un appareil électronique et, à une seconde extrémité opposée à la première extrémité, à un réseau d'alimentation électrique et à un réseau d'échange d'informations, le câble contenant au moins des 20 premier et second fils conducteurs destinés à relier l'appareil électronique au réseau d'alimentation électrique et au moins des troisième et quatrième fils conducteurs destinés à relier l'appareil électronique au réseau d'échange d'informations, le câble comportant, au niveau de la seconde extrémité, un 25 dispositif de protection contre les surcharges électriques du type éclateur comprenant une première électrode reliée au premier fil conducteur et au moins une seconde électrode reliée au troisième fil conducteur et séparée de la première électrode par un volume de gaz. 30 Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le dispositif de protection comprend une troisième électrode reliée au quatrième fil conducteur et séparée de la première électrode par le volume de gaz. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le dispositif de protection comprend une enceinte étanche contenant le volume de gaz. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le dispositif de protection comprend un circuit imprimé, une première borne de connexion fixée au circuit imprimé et destinée à être reliée au réseau d'alimentation électrique, une seconde borne de connexion fixée au circuit imprimé et destinée à être reliée au réseau d'échange d'infor- mations, le circuit imprimé comprenant des première et seconde pistes conductrices reliant la première borne de connexion respectivement aux premier et second fils conducteurs et des troisième et quatrième pistes conductrices reliant la seconde borne de connexion respectivement aux troisième et quatrième fils conducteurs, le circuit imprimé comportant, en outre, une ouverture, la première électrode correspondant à un premier élément conducteur formé sur le circuit imprimé de façon adjacente à l'ouverture et relié à la première piste conductrice, la seconde électrode correspondant à un second élément conducteur formé sur le circuit imprimé, de façon adjacente à l'ouverture et en face du premier élément conducteur, et relié à la troisième piste conductrice. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, l'ouverture traverse le circuit imprimé, le dispo- sitif de protection comprenant un couvercle recouvrant l'ouverture sur une première face du circuit imprimé et étant à distance des premier et second éléments conducteurs et une plaque recouvrant l'ouverture sur une seconde face du circuit imprimé opposée à la première face, le volume de gaz étant délimité par l'ouverture, une portion de la première face, le couvercle et la plaque. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le dispositif de protection comprend un boîtier, formé par surmoulage, recouvrant le couvercle, la plaque et le circuit imprimé. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, les premier et second éléments conducteurs ont chacun une forme de pointe, la pointe étant orientée vers l'ouverture. Selon un exemple de réalisation de la présente inven- tion, le câble comprend au moins des fils conducteurs supplémentaires destinés à la transmission de signaux selon une liaison série. La présente invention prévoit également un dispositif de protection contre les surcharges électriques destiné à protéger un câble électrique destiné à être relié, à une première extrémité, à un appareil électronique et, à une seconde extrémité opposée à la première extrémité, à un réseau d'alimentation électrique et à un réseau d'échange d'informations, le câble contenant au moins des premier et second fils conducteurs destinés à relier l'appareil électronique au réseau d'alimentation électrique et des troisième et quatrième fils conducteurs destinés à relier l'appareil électronique au réseau d'échange d'informations, un dispositif de protection étant destiné à être placé au niveau de la seconde extrémité du câble, le dispositif de protection étant du type éclateur et comprenant une première électrode destinée à être reliée au premier fil conducteur et au moins une seconde électrode destinée à être reliée au troisième fil conducteur et séparée de la première électrode par un volume de gaz. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le dispositif de protection comprend une enceinte étanche contenant le volume de gaz. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'exemples de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1, précédemment décrite, représente de façon schématique un exemple classique de lecteur de cartes à puce et des câbles de connexion associés ; la figure 2 représente, de façon schématique, un exemple de réalisation d'un câble électrique protégé contre les surcharges électriques selon l'invention relié à un lecteur de cartes à puce ; les figures 3 et 4 sont deux vues en perspective d'éléments constituant le dispositif de protection du câble de 10 la figure 2 contre les surcharges électriques ; la figure 5 représente un exemple de réalisation du circuit imprimé mis en oeuvre dans le dispositif de protection du câble selon l'invention ; et la figure 6 est une coupe schématique du dispositif de 15 protection du câble selon l'invention. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures. La présente invention prévoit de protéger un câble 20 électrique relié à un appareil électronique et contenant plusieurs fils conducteurs, certains fils conducteurs étant destinés à la transmission de signaux entre l'appareil électronique et un réseau d'échange d'informations et d'autres fils conducteurs étant destinés à l'alimentation électrique de 25 l'appareil électronique, en disposant, au niveau de l'extrémité du câble électrique opposée à l'appareil électronique, un dispositif de protection contre les surcharges électriques. En effet, le câble électrique est presque toujours placé dans un espace protégé, par exemple une habitation. Une surcharge élec- 30 trique provient alors généralement du réseau d'échange d'informations et le risque qu'une surcharge électrique atteigne directement le câble, par exemple en raison de la foudre qui frapperait directement le câble, est quasiment nul. La demanderesse a donc mis en évidence que le fait de placer un 35 dispositif de protection contre les surcharges électriques au niveau de l'extrémité du câble opposée à l'appareil électronique permet simultanément de protéger le câble et l'appareil électronique contre les surcharges électriques. La figure 2 représente un exemple de réalisation d'un câble 30 selon l'invention protégé contre les surcharges électriques et relié à un appareil électronique correspondant, dans le présent exemple, à un lecteur 10 de cartes à puce. Le câble 30 contient l'ensemble des fils conducteurs nécessaires au fonctionnement du lecteur 10. Dans le présent exemple de réali- sation, le câble 30 contient les fils conducteurs nécessaires à l'alimentation électrique du lecteur 10, à la transmission de signaux entre le lecteur 10 et un réseau d'échange d'informations, par exemple le réseau téléphonique, et à la transmission de signaux selon une liaison série. A l'extrémité du câble 30 située au niveau du lecteur 10, le câble 30 peut se séparer en trois câbles distincts, non représentés, dans lesquels se prolongent les fils conducteurs contenus dans le câble 30, les trois câbles distincts correspondant, par exemple, à un câble d'alimentation, à un câble réseau et à un câble série. Chaque câble est relié de façon classique à une borne de connexion du lecteur 10. A l'extrémité du câble 30 opposée au lecteur 10, le câble 30 comprend un dispositif de protection 32. Le dispositif de protection 32 comprend un boîtier 33 d'un matériau isolant, par exemple du PVC ou du polyuréthane, qui contient un circuit imprimé, non visible en figure 2, auquel sont reliées des bornes de connexion 34, 36, 38, 40. Les figures 3 et 4 sont des vues en perspective selon deux directions opposées des éléments contenus dans le boîtier 33, non représenté aux figures 3 et 4, du dispositif de pro- tection 32. Certaines pièces du dispositif de protection 32 sont représentées séparées du reste du dispositif de protection 32. Le dispositif de protection 32 comprend un circuit imprimé 40 comprenant une face supérieure 42 et une face inférieure 44. Les bornes de connexion 34, 36, 38, 40 sont fixées à la face supérieure 42 du circuit imprimé 40. A titre d'exemple, la borne 34 est destinée à être reliée à un réseau d'échange d'informations, par exemple le réseau téléphonique. La borne 36 est reliée à la borne 34 et est destinée à être reliée à un appareil électronique supplémentaire de façon à relier l'appareil électronique supplémentaire et le réseau d'échange d'informations. La borne 38 correspond à une borne d'alimentation électrique et la borne 40 correspond à une borne série, par exemple une borne RS 232. Au niveau de la face inférieure 44 sont réparties les pistes conductrices, non représentées aux figures 3 et 4, du circuit imprimé 40. Certaines pistes conductrices sont connectées au travers du circuit imprimé 40 à des éléments conducteurs des bornes de connexion 34, 36, 38, 40. Le câble 30 comprend une gaine isolante 47 dans laquelle s'étendent des fils conducteurs 48. Les extrémités des fils 48 sont connectées à des pistes conductrices du circuit imprimé 40, comme cela sera décrit plus en détail par la suite, par des billes de soudure 46. Le circuit imprimé 40 a une forme générale en "U" et est traversé par une ouverture oblongue 49. L'ouverture 49 est fermée du côté de la face supérieure 42 du circuit imprimé 40 par une plaque 50 d'un matériau isolant, par exemple une plaque adhésive collée à la face supérieure 42 du circuit imprimé 40. L'ouverture 49 est fermée du côté de la face inférieure 44 du circuit imprimé 40 par un couvercle 52 d'un matériau isolant, par exemple en PVC. Le couvercle 52 comprend deux plots de fixation 54, 56 destinés à être logés dans des évidements 58, 60 de forme complémentaire prévus au niveau du circuit imprimé 40 et facilitant la mise en place et le maintien du couvercle 52. Un exemple de procédé de fabrication du câble protégé contre les surcharges électriques selon l'invention est le suivant. Le circuit imprimé 40 est tout d'abord réalisé. Les bornes de connexion 34, 36, 38, 40, le couvercle 52 et la plaque adhésive 50 sont alors fixées au circuit imprimé 40. On forme par ailleurs la gaine isolante 47 du câble 30 autour des fils conducteurs 48, les extrémités des fils conducteurs 48 se projetant hors de la gaine 47 à l'extrémité du câble 30 destinée à être reliée au dispositif de protection 32. Les fils conducteurs 48 sont alors connectés aux pistes conductrices du circuit imprimé 40. Le boîtier 33 du dispositif de protection 32 est réalisé par surmoulage sur le circuit imprimé 40, les bornes de connexion 34, 36, 38, 40, le couvercle 52, la plaque adhésive 50, les extrémités des fils conducteurs 48 et de la gaine isolante 47 du câble 30. La figure 5 représente un exemple de disposition des pistes conductrices sur la face inférieure 44 du circuit imprimé 40. Le circuit imprimé 40 est constitué d'un matériau isolant, par exemple de type époxy, et les pistes conductrices sont, par exemple, en cuivre. Une piste conductrice 62 relie un plot de connexion 64 à un plot de connexion 66. Le plot de connexion 64 est relié, au travers du circuit imprimé 40, à un élément conducteur de la borne de connexion 38. La piste 62 est destinée à transmettre un potentiel de référence haut de l'alimentation électrique du lecteur. Le plot de connexion 66 est donc relié au fil conducteur 48 du câble 30 transportant le potentiel de référence haut de l'alimentation électrique. Une piste conductrice 68 relie des plots de connexion 70, 72 à un plot de connexion 74. La piste conductrice 68 est destinée à être reliée à la masse de l'alimentation électrique. Les plots 70, 72 sont reliés à des éléments conducteurs de la borne de connexion 38. Le plot de connexion 74 est relié au fil conducteur 48 du câble 30 transportant la masse de l'alimentation électrique. Une piste conductrice 76 a une extrémité reliée au plot 70 et se prolonge, à proximité de l'ouverture 49, par un élément conducteur 78, par exemple en cuivre, comportant deux régions pointues 80, 82 dont les pointes sont orientées vers l'ouverture 49. Un groupe 83 de plots de connexion est relié à des éléments conducteurs de la borne de connexion série 40. Seuls trois plots du groupe 83 de plots sont utilisés dans le présent exemple de réalisation. Un plot 84 est relié à l'élément conducteur 78 par une piste 85. Deux plots 86, 87 sont reliés à des plots de connexion 88, 89 par des pistes conductrices 90, 91. Les plots 90, 91 sont reliés à des fils conducteurs 48 du câble 30 pour la transmission de signaux selon une liaison série. Un groupe 92 de six plots de connexion est relié à des éléments conducteurs de la borne de connexion 34. Un autre groupe 93 de six plots de connexion est relié à des éléments conducteurs de la borne de connexion 36. Parmi les six plots de connexion 92, seuls quatre plots de connexion sont utilisés dans le présent exemple de réalisation. Plus précisément, un plot de connexion 94 du groupe 92 est relié par une piste conductrice 96 à un plot de connexion 100 connecté à un fil conducteur 48 du câble 30. Une piste supplémentaire 102 est reliée à une extrémité à la piste 96 et se prolonge par un élément conducteur pointu 104, par exemple en cuivre, dont la pointe est orientée vers l'ouverture 49. Un plot de connexion 106 du groupe 92 est relié par une piste conductrice 108 à un plot de connexion 110 connecté à un fil conducteur 48 du câble 30. La piste conductrice 108 est reliée à un élément conducteur pointu 116, par exemple en cuivre, dont la pointe est orientée vers l'ouverture 49. Un plot de connexion 118 du groupe 92 est relié par une piste conductrice 119 à un plot de connexion 120 du groupe 93 et à un plot de connexion 121 connecté à un fil conducteur 48 du câble 30. Un plot de connexion 122 du groupe 92 est relié par une piste conductrice 123 à un plot de connexion 124 du groupe 93 et à un plot de connexion 125 connecté à un fil conducteur 48 du câble 30. A titre d'exemple, les plots de connexion 94 et 106 sont reliés à des éléments conducteurs de la borne de connexion 34 utilisés pour la transmission de signaux "utiles" sur le réseau téléphonique. Les plots de connexion 118, 122 sont reliés à des éléments conducteurs de la borne de connexion 34 utilisés pour la transmission de signaux de signalisation. La pointe de l'élément conducteur 104 est disposée en vis-à-vis de la pointe de la région pointue 80 de l'élément conducteur 78 et la pointe de l'élément conducteur 116 est disposée en vis-à-vis de la pointe de la région pointue 82 de l'élément conducteur 78. Dans le cas où le réseau d'échange d'informations auquel est relié le lecteur 10 correspond à un réseau Ethernet, quatre plots de connexion du groupe 93 doivent généralement être reliés à des éléments conducteurs de la borne de connexion 34 utilisés pour la transmission de signaux "utiles" sur le réseau Ethernet. La figure 6 est une coupe du dispositif de protection 32 réalisée dans un plan sensiblement perpendiculaire aux faces supérieure 42 et inférieure 44 du circuit imprimé 40, perpendiculaire à la direction longitudinale de l'ouverture oblongue 49 et située au niveau de l'élément conducteur 104 et de la région pointue 80. La figure 6 n'est pas tracée à l'échelle. Le couvercle 52 et la plaque 50 définissent un volume de confinement 126, fermé de façon sensiblement étanche, au niveau de l'ouverture 49. On appelle 1 la distance entre l'extrémité de la pointe de l'élément conducteur 104 et l'extrémité de la pointe de la région pointue 80. On appelle 1' la largeur de l'ouverture et h la hauteur du volume de confinement 126. A titre d'exemple, la distance 1 est de l'ordre de 2,5 mm, la largeur 1' est légèrement inférieure à 2,5 mm et la hauteur h du volume de confinement 126 est de l'ordre de 1 à 1,5 mm. Le dispositif de protection 32 fonctionne comme un éclateur, dont les électrodes correspondent aux éléments conduc- teurs 78, 80, 82, 104, 116. Lorsqu'une surcharge électrique se propage à partir du plot de connexion 94, un arc électrique se produit entre l'extrémité de la pointe de l'élément conducteur 104 et la pointe de la région pointue 80 de l'élément conducteur 78. La surcharge électrique se propage alors directement au niveau de la masse 70, 72 de l'alimentation électrique. De façon analogue, lorsqu'une surcharge électrique se propage à partir du plot de connexion 106, un arc électrique se produit entre l'extrémité de la pointe de l'élément conducteur 116 et la pointe de la région pointue 82 de l'élément conducteur 78. La surcharge électrique se propage alors directement au niveau de la masse de l'alimentation électrique. On évite ainsi qu'une surcharge électrique ne soit transmise par les fils conducteurs 48 du câble 30 connectés aux plots de connexion 100, 110. Dans le cas d'une surcharge électrique, un arc électrique se produit dans le volume de confinement 126 et consume l'oxygène de l'air contenu dans le volume 126. La distance 1 séparant l'extrémité pointue de l'élément conducteur 104 ou 116 et l'extrémité pointue de la région pointue 80 ou 82 est définie en fonction de la tension, entre l'élément conducteur 104 ou 116 et l'élément conducteur 78, à partir de laquelle on souhaite obtenir la formation d'arcs électriques dans le volume de confinement 126. Une distance 1 de 2,5 mm est, à titre d'exemple, adaptée à la formation d'arcs électriques pour des tensions dépassant environ 2500 V. La présence de l'ouverture 49 entre les éléments conducteurs 104, 116 et l'élément conducteur 78 assure que l'essentiel de l'arc électrique se forme dans le volume de confinement 126 et non au niveau d'un matériau solide. Après la formation de quelques arcs électriques, l'oxygène contenu dans le volume 126 est pratiquement complètement consumé. Il n'y a donc plus d'élément dans le volume de confinement 126 susceptible de participer à une réaction de combustion. On limite ainsi le risque d'incendie dû à la formation répétée d'arcs électriques, et ce, même si les matériaux constituant le couvercle 52, la plaque 50, et le circuit imprimé 40 ne sont pas parfaitement ininflammables. La présente invention présente de nombreux avantages : premièrement, elle empêche la propagation de sur-charges électriques jusqu'au lecteur 10 évitant ainsi que des tensions élevées ne soient présentes au niveau du lecteur 10, de telles tensions élevées risquant de détériorer les circuits électroniques contenus dans le lecteur 10 et de présenter un risque pour un utilisateur du lecteur ; deuxièmement, elle empêche la propagation de sur-charges électriques dans le câble 30 évitant ainsi une détério-5 ration du câble 30 ; troisièmement, elle permet l'utilisation d'un câble unique contenant tous les fils conducteurs nécessaires au fonctionnement du lecteur ce qui améliore l'aspect visuel du lecteur et en facilite le maniement ; et quatrièmement, selon l'exemple de réalisation particulier précédemment décrit, le fait de prévoir un volume de confinement 126 au niveau de l'ouverture 49 du circuit imprimé 40 permet d'assurer la fiabilité du dispositif de protection 32 dans le temps. Selon une variante de l'invention, le boîtier 33 du dispositif de protection 32, formé par surmoulage, peut être remplacé par une enceinte rigide contenant le circuit imprimé 40. Dans ce cas, le couvercle 52 et la plaque adhésive 50 peuvent ne pas être présents. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, la présente invention a été décrite pour un exemple particulier dans lequel un câble électrique est relié à un lecteur de cartes à puce. Toutefois, la présente 25 invention peut s'appliquer à tout type d'appareil électronique devant être relié à un réseau d'alimentation électrique et à un réseau d'échange d'informations à partir duquel des surcharges électriques peuvent se propager. Il s'agit par exemple d'un ordinateur, d'une imprimante, d'un modem radio, etc... 10 15 20
L'invention concerne un câble électrique (30) destiné à être relié, à une première extrémité, à un appareil électronique (10) et, à une seconde extrémité opposée à la première extrémité, à un réseau d'alimentation électrique et à un réseau d'échange d'informations, le câble contenant au moins des premier et second fils conducteurs destinés à relier l'appareil électronique au réseau d'alimentation électrique et au moins des troisième et quatrième fils conducteurs destinés à relier l'appareil électronique au réseau d'échange d'informations, le câble comportant, au niveau de la seconde extrémité, un dispositif de protection (32) contre les surcharges électriques du type éclateur comprenant une première électrode reliée au premier fil conducteur et au moins une seconde électrode reliée au troisième fil conducteur et séparée de la première électrode par un volume de gaz.
1. Câble électrique (30) destiné à être relié, à une première extrémité, à un appareil électronique (10) et, à une seconde extrémité opposée à la première extrémité, à un réseau d'alimentation électrique et à un réseau d'échange d'infor- mations, le câble contenant au moins des premier et second fils conducteurs (48) destinés à relier l'appareil électronique au réseau d'alimentation électrique et au moins des troisième et quatrième fils conducteurs (48) destinés à relier l'appareil électronique au réseau d'échange d'informations, le câble comportant, au niveau de la seconde extrémité, un dispositif de protection (32) contre les surcharges électriques du type éclateur comprenant une première électrode (78, 80, 82) reliée au premier fil conducteur et au moins une seconde électrode (104, 116) reliée au troisième fil conducteur et séparée de la pre- mière électrode par un volume de gaz (126). 2. Câble électrique selon la 1, dans lequel le dispositif de protection (32) comprend une troisième électrode (104, 116) reliée au quatrième fil conducteur (48) et séparée de la première électrode (78, 80, 82) par le volume de gaz (126). 3. Câble électrique selon la 1, dans lequel le dispositif de protection (32) comprend une enceinte (50, 52) étanche contenant le volume de gaz (126). 4. Câble électrique selon la 1, dans lequel le dispositif de protection (32) comprend un circuit imprimé (40), une première borne de connexion (38) fixée au circuit imprimé et destinée à être reliée au réseau d'alimentation électrique, une seconde borne de connexion (34) fixée au circuit imprimé et destinée à être reliée au réseau d'échange d'informations, le circuit imprimé comprenant des première et seconde pistes conductrices (68) reliant la première borne de connexion respectivement aux premier et second fils conducteurs (48) et des troisième et quatrième pistes conductrices (96, 108) reliant la seconde borne de connexion respectivement aux troisième et quatrième fils conducteurs, le circuit imprimé comportant, en outre, une ouverture (49), la première électrode correspondant à un premier élément conducteur (78, 80, 82) formé sur le circuit imprimé de façon adjacente à l'ouverture et relié à la première piste conductrice, la seconde électrode correspondant à un second élément conducteur (104, 116) formé sur le circuit imprimé, de façon adjacente à l'ouverture et en face du premier élément conducteur, et relié à la troisième piste conductrice. 5. Câble électrique selon la 4, dans lequel l'ouverture (49) traverse le circuit imprimé (40), le dispositif de protection (32) comprenant un couvercle (52) recouvrant l'ouverture sur une première face (44) du circuit imprimé et étant à distance des premier et second éléments conducteurs (78, 80, 82, 104, 116) et une plaque (50) recouvrant l'ouverture sur une seconde face (42) du circuit imprimé opposée à la première face, le volume de gaz (126) étant délimité par l'ouverture, une portion de la première face, le couvercle et la plaque. 6. Câble électrique selon la 5, dans lequel le dispositif de protection (32) comprend un boîtier (33), formé par surmoulage, recouvrant le couvercle (52), la plaque (50) et le circuit imprimé (40). 7. Câble électrique selon la 4, dans lequel les premier et second éléments conducteurs (78, 80, 82, 104, 116) ont chacun une forme de pointe, la pointe étant orientée vers l'ouverture (49). 8. Câble électrique selon la 1, comprenant au moins des fils conducteurs supplémentaires (48) destinés 30 à la transmission de signaux selon une liaison série. 9. Dispositif de protection (32) contre les surcharges électriques destiné à protéger un câble électrique (30) destiné à être relié, à une première extrémité, à un appareil électronique (10) et, à une seconde extrémité opposée à la première 35 extrémité, à un réseau d'alimentation électrique et à un réseau d'échange d'informations, le câble contenant au moins des premier et second fils conducteurs (48) destinés à relier l'appareil électronique au réseau d'alimentation électrique et des troisième et quatrième fils conducteurs (48) destinés à relier l'appareil électronique au réseau d'échange d'informations, un dispositif de protection (32) étant destiné à être placé au niveau de la seconde extrémité du câble, le dispositif de protection étant du type éclateur et comprenant une première électrode (78, 80, 82) destinée à être reliée au premier fil conducteur et au moins une seconde électrode (104, 116) destinée à être reliée au troisième fil conducteur et séparée de la première électrode par un volume de gaz (126). 10. Dispositif de protection (32) selon la 9, comprenant une enceinte (50, 52) étanche contenant le 15 volume de gaz (126).
H
H02,H01
H02H,H01R
H02H 9,H01R 13
H02H 9/06,H01R 13/66
FR2896666
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR ALIMENTER EN PRODUITS ALIMENTAIRES UNE ESSOREUSE A EFFET CENTRIFUGE
20,070,803
La présente invention concerne un procédé et un dispositif pour alimenter en produits alimentaires une essoreuse à effet centrifuge, et plus particulièrement une essoreuse possédant un tambour rotatif à paroi perméable à l'eau (perforée ou grillagée par exemple), entourée d'une enceinte recueillant l'eau 5 générée par la centrifugation. Elle concerne également une installation de lavage et d'essorage de produits alimentaires, qui comprend, d'une part, un laveur comportant une cuve contenant de l'eau de lavage des produits, d'autre part, une telle essoreuse. Fruits, légumes, champignons, salades (ou feuilles de salade) et 10 autres végétaux feuillus, en tige et/ou brins comme le persil, la ciboulette et autres herbes aromatiques, sont des exemples non limitatifs des produits concernés. Ainsi, les produits alimentaires en question peuvent être unitaires, en morceaux ou en vrac. On connaît déjà des essoreuses à effet centrifuge permettant 15 d'essorer des produits de ce genre, en particulier lorsqu'ils viennent d'être lavés, l'essoreuse étant avantageusement installée à la sortie d'un laveur, et alimentée à partir de celui-ci manuellement ou automatiquement à l'aide d'un convoyeur, tel qu'un tapis mobile. Une demande de brevet internationale au nom de la demanderesse, le 20 document WO 01/01055, décrit une telle essoreuse, dont le tambour rotatif perforé a une forme tronconique et un axe de révolution horizontal, les produits à essorer étant introduits dans le tambour par l'ouverture qui correspond à sa petite base et étant extraits hors du tambour par sa grande base, à l'extrémité opposée. Dans ce dispositif connu, le tambour est supporté par un bâti fixe et 25 est convenablement guidé et entraîné en rotation, par exemple au moyen d'un moteur électrique. L'enceinte recueillant l'eau et les jus générés par la centrifugation, après qu'ils aient traversé la paroi perforée du tambour, est matérialisée par un capot, qui entoure le tambour, et est monté fixement sur le bâti. Au fond de l'enceinte, le capot affecte approximativement la forme 30 d'un entonnoir pourvu d'un manchon d'évacuation du liquide recueilli. Nombre de produits alimentaires à essorer sont déjà plus ou moins égouttés lorsqu'ils sont déversés dans le tambour rotatif, que ce soit manuellement ou à l'aide d'un transporteur. Il est assez courant, du reste, qu'ils aient été égouttés préalablement. En conséquence, la quantité de liquide recueillie dans l'enceinte de l'essoreuse est relativement réduite. Le débit d'évacuation de ce liquide est corrélativement faible, et il se pose un problème de stagnation de liquide et de particules sur les parois de cette enceinte. A cet égard, il convient de noter que des particules solides (salissures ou fragments de végétal ou de sa peau par exemple), de dimensions inférieures au maillage du tambour, sont fréquemment présentes dans le liquide recueilli. Une telle stagnation est à éviter en particulier en raison des contraintes de bactériologie dans le domaine alimentaire. La présente invention a principalement pour but de remédier à ce problème. Comme déjà dit, le procédé de l'invention concerne l'alimentation en produits alimentaires d'une essoreuse à effet centrifuge, laquelle possède un tambour rotatif à paroi perméable à l'eau entourée d'une enceinte recueillant l'eau générée par la centrifugation. Conformément à l'invention, on incorpore les produits à essorer dans un courant d'eau qui débouche dans ledit tambour, de telle sorte que ces produits se déversent avec cette eau à l'intérieur de celui-ci, on capte l'eau recueillie dans l'enceinte par suite de la centrifugation, et on la recycle, éventuellement avec un appoint d'eau issu d'une source extérieure, afin qu'elle serve à reconstituer le courant d'eau recevant les produits à essorer. On est ainsi assuré de recueillir en permanence dans l'enceinte qui entoure le tambour une quantité importante de liquide puisque celui- ci regroupe la quantité (élevée) d'eau qui a servi de courant de transport des produits et la quantité (nettement plus faible) d'eau et de jus que ces produits contenaient naturellement. De manière surprenante, cet apport massif d'eau à des produits que l'on doit sécher -qui est contraire à une démarche normale de l'homme du métier-n'affecte aucunement la qualité de l'essorage. Le débit d'eau quittant l'essoreuse est important, ce qui élimine le risque de stagnation susmentionné, le passage du liquide à travers le manchon d'évacuation se faisant avec un effet de chasse d'eau , par un flux rapide, qui emporte avec lui les particules présentes qui auraient tendance à adhérer au fond de l'enceinte. Le flux d'eau arrivant dans le tambour, et transportant les produits, possède une énergie cinétique relativement élevée qui assure une bonne répartition des produits sur une partie de la longueur de la paroi du tambour. Par ailleurs, ce liquide est récupéré, de manière à travailler quasiment 5 en circuit fermé, ce qui réduit la consommation d'eau. De préférence, on filtre le liquide avant de le recycler afin de capter les particules solides et/ou les substances indésirables susceptibles de contaminer les produits. Un traitement de stérilisation de type connu en soi, par exemple par 10 exposition du liquide à un rayonnement UV, avant recyclage, peut également être prévu en complément de cette filtration. Avantageusement l'eau mise en oeuvre est de l'eau froide ; sa présence dans le tambour limite le phénomène d'échauffement du produit rencontré dans l'essoreuse, en raison des frottements mécaniques des produits entre eux et 15 contre la paroi du tambour. Or cet échauffement peut conduire à une élévation de température de 2 à 3 C, ce qui peut être néfaste pour la qualité de certains produits et défavorable à leur bonne conservation. Le dispositif d'alimentation en produits alimentaires d'une essoreuse à effet centrifuge, laquelle possède un tambour rotatif à paroi perforée entourée 20 d'une enceinte fixe apte à recueillir l'eau générée par la centrifugation, qui fait également l'objet de la présente invention, est caractérisé en ce qu'il comporte une goulotte dont l'extrémité amont est alimentée en eau par une conduite de manière à y former un courant continu, tandis que son extrémité aval débouche à l'intérieur dudit tambour, des moyens d'amenée des produits à essorer, tels qu'un tapis 25 convoyeur étant prévus pour incorporer ces produits dans l'eau circulant dans la goulotte, de sorte qu'ils soient véhiculés jusqu'à l'extrémité aval de cette dernière, puis déversés à l'intérieur du tambour, en même temps que l'eau qui s'échappe de la goulotte. Outre l'avantage indiqué plus haut, de résolution du problème de 30 stagnation, il convient de noter ceux que présente l'utilisation d'une goulotte à courant d'eau pour transporter les produits à essorer par rapport aux transporteurs conventionnels tels que les tapis mobiles (bandes sans fin) usuellement mis en oeuvre à cet effet. A cet égard, les problèmes de contamination bactériologique 35 découlant à l'encrassement progressif des bandes d'un tapis transporteur sont éliminés. De plus, les pertes de productivité liées à l'immobilisation périodique des lignes de production, en raison de la nécessité de nettoyer régulièrement les bandes transporteuses, sont également réduites. La mise en oeuvre d'une telle goulotte est nettement moins coûteuse, plus aisée d'entretien, et plus silencieuse, qu'un transporteur traditionnel. Ceci est particulièrement intéressant lorsqu'il est nécessaire de transporter les produits sur une longue distance, ce qui est le cas pour transférer des produits lavés du laveur à l'essoreuse si ces deux machines sont très éloignées l'une de l'autre, par exemple de quelques dizaines de mètres. De plus, la goulotte n'est pas obligatoirement rectiligne. Elle peut avoir des portions courbes et une forme de serpentin, pouvant s'adapter à différentes configurations de bâtiment, en contournant les obstacles. Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du dispositif de l'invention : - l'axe de rotation du tambour étant horizontal, ladite goulotte est 15 sensiblement horizontale, ou est légèrement inclinée par rapport à l'horizontale, en descendant d'amont en aval ; - la goulotte a une section sensiblement en forme de U , ce qui permet un bon écoulement du flux et réduit les risques d'accrochage et d'adhérence des produits et des particules en circulation ; 20 - le dispositif comporte un circuit de recyclage, équipé d'une pompe, et adapté pour ramener, à ladite conduite d'alimentation de la goulotte, de l'eau recueillie dans l'enceinte fixe ; - ce circuit de recyclage est muni d'un filtre, d'un bac tampon, et/ou d'une vanne de réglage de débit. 25 L'installation de lavage et d'essorage de produits alimentaires, qui fait également l'objet de l'invention, comprend, d'une part, un laveur comportant une cuve contenant de l'eau de lavage des produits, d'autre part, une essoreuse à effet centrifuge possédant un tambour rotatif à paroi perforée entourée d'une enceinte apte à recueillir l'eau générée par la centrifugation, et des moyens de 30 transfert sont prévus pour transférer les produits lavés du laveur à l'essoreuse. Cette installation est caractérisée par le fait que ces moyens de transfert comportent un dispositif d'alimentation de l'essoreuse qui est conforme à celui de l'invention, tel que décrit ci-dessus, et que ledit circuit de recyclage est connecté à la cuve du laveur. 35 Dans un mode de réalisation possible, le laveur comporte une cuve de lavage qui est parcourue d'une extrémité -dite amont- dans laquelle sont déversés les produits à laver, jusqu'à l'extrémité opposée -dite aval- à laquelle les produits lavés sont évacués, le transfert des produits dans la cuve de lavage étant assuré au moyen d'un flux d'eau généré à ladite extrémité amont par un diffuseur alimenté en eau via une tubulure, et celle-ci est raccordée à la conduite d'alimentation de la goulotte. Selon une caractéristique possible de l'installation, celle-ci comporte un transporteur, tel qu'un tapis convoyeur (relativement court), apte à transférer les produits lavés issus du laveur vers ladite goulotte et pour les déverser à l'extrémité amont de celle-ci. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préféré de l'invention. Cette description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue générale schématique d'un dispositif conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue générale schématique d'une installation de lavage et d'essorage conforme à l'invention ; - la figure 3 est une section transversale de la goulotte, coupée par le plan référencé III-III sur la figure 1. L'essoreuse 2, très schématiquement illustrée sur les figures 1 et 2, est conforme à l'objet du document WO 01/01055, auquel on pourra se référer au besoin pour des explications précises relatives à sa structure et à son fonctionnement. Le dispositif représenté sur la figure 1 va maintenant être décrit. Elle comporte un tambour 20 à paroi perforée, de forme générale tronconique, qui est monté sur un bâti, et guidé en rotation sur ce dernier, autour d'un axe horizontal X-X' qui coïncide avec l'axe de révolution du tambour. Il est entraîné en rotation par un moteur électrique approprié, à vitesse variable. La flèche R symbolise cette rotation. Autour du tambour est monté un capot fixe 21, également porté par 30 le bâti (non représenté). Son fond 22 a la forme approximative d'un entonnoir muni d'un manchon d'évacuation 23. Ce capot délimite une enceinte permettant de recueillir les liquides et autres éléments (fines particules) qui traversent la paroi du tambour 20 et sont projetés vers :l'extérieur par suite de la centrifugation. Sous l'effet de la gravité, les 35 substances recueillies ruissellent sur la face interne du capot 21 et descendent vers le fond 22 pour être captées dans le manchon 23. 6 L'essoreuse est alimentée par une goulotte 1, de section en forme de U (voir figure 3) dont les zones d'extrémité amont et aval sont respectivement désignées 10 et 11. Sur le mode de réalisation illustré, la goulotte 1 est rectiligne, et elle est légèrement inclinée par rapport à l'horizontale, de sorte que son extrémité aval 11 est plus basse que son extrémité amont 2. Elle est disposée sensiblement dans le plan vertical de symétrie du tambour 20 et son extrémité aval 11 traverse une ouverture 24 ménagée dans la petite base de ce tambour, de façon à pénétrer légèrement à l'intérieur de celui-ci. Cette extrémité 11 est ouverte. En revanche, l'extrémité amont 10 de la goulotte 1 est fermée par une cloison 100. Le tambour 20, le capot 21 et la goulotte 1 sont avantageusement en tôle d'acier inoxydable. Le système d'alimentation représenté comporte un circuit hydraulique de recyclage, comprenant une première conduite 3 raccordée au manchon 23 de l'essoreuse 2, et une seconde conduite 4 raccordée à la cloison 100 de la goulotte 1. La conduite 3 traverse un filtre 5 et un dispositif de stérilisation 5', tous deux de type connu pour ce genre d'application, et débouche dans un bac tampon BT. La conduite 4 est branchée sur ce dernier et est équipée d'une pompe P et d'une vanne de variation de débit 40, par exemple une électrovanne à débit variable. Les conduites 3 à 4 sont connectées l'une à l'autre par l'intermédiaire du bac tampon BT. Une source d'eau extérieure, par exemple une arrivée d'eau potable AE, est connectée au bac tampon via une vanne ou un robinet 30. La source AE permet d'approvisionner le bac tampon, notamment en début d'opération, lorsqu'il est nécessaire de rincer le circuit, et/ou, si nécessaire, pour faire un appoint d'eau (afin de compenser les pertes éventuelles). La vanne 30 est éventuellement commandée par un flotteur, de manière à maintenir automatiquement, en permanence, un niveau d'eau suffisant dans le bac BT. Les produits à traiter sont amenés au dispositif au moyen d'un convoyeur à tapis 6 dont l'extrémité aval surplombe l'extrémité amont de la goulotte 1. 7 Ce tapis, dont seule la zone aval est visible sur la figure 1, comprend une bande sans fin, dont les brins supérieur aller et inférieur retour sont respectivement désignés 60 et 61. La flèche i symbolise le sens d'avance du brin 60. Ce dispositif fonctionne de manière cyclique, comme exposé ci- après. En début d'opération, le circuit hydraulique est alimenté en eau à partir de la source AE, via la vanne 30. La pompe P refoule cette eau dans la conduite 4, pour l'amener à l'extrémité amont 10 de la goulotte 1. Ainsi, un courant d'eau parcourt celle-ci d'une extrémité à l'autre, et se déverse dans le tambour 20 de l'essoreuse 2. Les caractéristiques de la pompe et la vanne 40 permettent de réguler le débit et la vitesse de ce courant. L'eau qui est arrivée dans l'essoreuse traverse le tambour 20, et ressort par le manchon 23 et est recyclée dans la conduite 3, alimentant -après avoir traversé les dispositifs 5 et 5'-le bac tampon BT. La pompe P pompe de l'eau dans celui-ci, et la refoule dans la conduite 4, via la vanne 40, vers l'extrémité amont 10 de la goulotte 1. Les produits mouillés, à sécher, (non représentés sur la figure 1) sont acheminés à la suite les uns des autres, par le convoyeur 6, au dessus de la zone 20 amont 10 de la goulotte 1, et y sont déversés. Ils se trouvent ainsi incorporés dans le courant d'eau qui parcourt cette goulotte et déversés, au sein du flux d'eau, à l'intérieur du tambour. L'eau est évacuée continûment via la conduite 3 et est recyclée. Lorsqu'une quantité suffisante de produits est présente dans le 25 tambour, on cesse l'alimentation en arrêtant le convoyeur 6 et la pompe P. On met alors le tambour en rotation de manière à essorer les produits ; l'eau et les jus générés par la centrifugation sont captés dans l'enceinte 21, s'écoulent dans le fond 22, traversent le manchon 23, et sont transférés par la conduite 3 dans le bac tampon. 30 Les produits essorés sont extraits du tambour 20 par son ouverture opposée, correspondant à sa grande base. Un nouveau cycle peut alors commencer. L'eau recyclée est purifiée et stérilisée en permanence grâce aux composants 5 et 5'. Les dimensions transversales de la goulotte ainsi que la vitesse et le débit d'eau sont adaptés à la nature, au volume et à la masse des produits à traiter, afin qu'ils soient déplacés et transférés à l'essoreuse de manière sûre et régulière. La goulotte n'est pas forcément en pente ; si les produits sont légers, voire flottants, et/ou si la goulotte n'a pas une longueur excessive, une disposition horizontale peut convenir dès lors que le courant d'eau est suffisant pour les transporter correctement les produits jusqu'à l'essoreuse. L'installation représentée sur la figure 2 est composée d'un laveur 7 associé à une essoreuse 2 telle que celle qui vient d'être décrite. Le laveur 7, dans le mode de réalisation représenté, à simple titre d'exemple, correspond globalement à celui qui fait l'objet du brevet européen EP 0 714 241 au nom de la demanderesse, auquel on pourra se reporter au besoin. Dans le cas ou, comme illustré sur la figure 5 de ce brevet, plusieurs laveurs travaillent en cascade, ce laveur 7 correspond naturellement au dernier de la série. Un tel laveur comprend essentiellement une première cuve 70 de lavage, un tambour rotatif filtrant 8 disposé à une extrémité de cette cuve (extrémité aval, situé sur la droite de la figure), et une seconde cuve 71 disposée sous le tambour 8. La partie principale de la cuve 70, côté amont, présente une paroi de fond en forrne de trémie obturée à sa base par une trappe de vidange 702. Cette zone est équipée d'une grille horizontale 701 empêchant les produits lourds de descendre dans le fond de la trémie. Dans la zone aval, le fond de la cuve est un plan faiblement incliné et 25 ascendant de manière à venir effleurer la paroi du tambour 8, sensiblement tangentiellement à sa partie supérieure. Le sens de rotation du tambour est symbolisé par la flèche co sur la figure 2. A l'extrémité amont du laveur est monté un caisson diffuseur d'eau 30 700 adapté pour produire des jets horizontaux e qui génèrent un courant d'eau relativement puissant, apte à parcourir la cuve sur toute sa longueur, au dessus de la grille 701, jusqu'au tambour 8. Sous la grille 701 sont installées des rampes 90 d'insufflation d'air, aptes à générer dans l'eau du bain de lavage des jets d'air a dirigés de bas en haut 35 afin d'assurer un bouillonnement de cette eau. Les rampes à air 90 sont alimentées par un compresseur ou par un ventilateur 9. En fonctionnement, les produits p à laver sont déversés dans la zone amont de la cuve 70. Ils sont transportés progressivement vers l'extrémité opposée, 5 emportés par le flux d'eau généré par le diffuseur 700, tout en étant brassés par les jets d'air. Ils sont lavés durant ce trajet. A l'extrémité aval de la cuve 70, le flux d'eau déborde naturellement, et les produits qu'il transporte sont transférés en douceur sur la paroi perforée (en mouvement) du tambour filtrant 8. Ils sont transportés par cette paroi sur une 10 fraction de tour et se déposent sur le brin aller d'un tapis évacuateur 6. Les déchets éventuels d restés adhérer à la paroi sont décollés plus bas et évacués. L'eau qui est ressortie de la première cuve 70 traverse la paroi du tambour 8 et retombe dans la seconde cuve 71. Elle est recyclée, de préférence après filtration, pour alimenter le caisson diffuseur 700 au moyen d'une pompe P, 15 via une conduite 4. Dans un tel laveur, le produit n'est pas agressé par des organes mécaniques (agitateurs ou organes de transport notamment) durant son séjour dans la cuve de lavage, ce qui est particulièrement intéressant lorsque l'on a affaire à des produits fragiles. 20 Il ne comporte pas, en outre, de tapis mobile transportant le produit hors du bain de lavage et/ou l'en extrayant, et dont une partie (susceptible d'être souillée), plongerait dans le bain, risquant à la longue de le contaminer, comme c'est le cas pour d'autres laveurs connus (voir par exemple les documents FR-A-2 541 091 et EP-A- 0 117 589). 25 La présente installation comprend un dispositif du genre décrit en référence à la figure 1, en l'intégrant partiellement au laveur. C'est pourquoi les éléments similaires ou ayant des fonctions analogues à ceux du dispositif de la figure 1 ont été affectés des mêmes références. Il en est ainsi notamment pour le convoyeur à bande 6 qui alimente la 30 goulotte 1, ce convoyeur étant le même que celui qui évacue les produits lavés p provenant du laveur. Il en est également ainsi pour la pompe P, qui est la même que celle qui transfère l'eau de la cuve 71 au diffuseur 700, assurant ainsi une double fonction. Io A cet effet, la conduite 4 de sortie de la pompe P comporte une bifurcation, se connectant à une première tubulure 4a branchée au diffuseur 700 et à une seconde tubulure 4b qui constitue la conduite d'amenée d'eau à la goulotte 1. La conduite 3 de sortie de l'essoreuse, quant à elle, est raccordée indirectement à la pompe P, via la seconde cuve 71 qui fait office de bac tampon. Le dispositif fonctionne de façon similaire à celle décrite plus haut, en référence à la figure 1. les produits lavés p issus du laveur sont transportés dans la goulotte 1 -qui peut avoir une longueur importante, et qui n'est pas forcément rectiligne-, puis acheminés dans le courant d'eau fourni par la conduite 4b à l'intérieur de la goulotte, vers l'essoreuse. Les liquides récupérés dans cette dernière, après filtration et traitement antibactérien, sont transférés à la cuve 71, puis recyclés par la pompe P en même temps que l'eau de la cuve 71 pour alimenter aussi bien le diffuseur 700 (via la tubulure 4a) que la goulotte 1 (via la conduite 4b). L'ensemble de l'installation peut être piloté et contrôlé par ordinateur afin que le laveur 7, le convoyeur 6, le dispositif d'alimentation hydraulique par la goulotte 1 et l'essoreuse 2 travaillent en parfait synchronisme. Une telle installation peut être bien entendu mise en oeuvre avec une 20 essoreuse et un laveur de type différents de ceux décrits ici, notamment avec un laveur comportant des moyens de transport mécaniques des produits dans le bain
L'essoreuse (2) à alimenter possède un tambour rotatif (20) à paroi perforée (20) entourée d'une enceinte fixe (21) apte à recueillir l'eau générée par la centrifugation ; conformément à l'invention, l'essoreuse est approvisionnée en produits à traiter au moyen d'une goulotte (1) dont l'extrémité amont (10) est alimentée en eau par une conduite (4) de manière à y former un courant continu, tandis que son extrémité aval (11) débouche à l'intérieur du tambour (20), des moyens d'amenée des produits à essorer, tels qu'un tapis convoyeur (6), étant prévus pour incorporer ces produits dans l'eau circulant dans la goulotte (1), de sorte qu'ils soient véhiculés jusqu'à l'extrémité aval (11) de cette dernière, puis déversés à l'intérieur du tambour, en même temps que l'eau qui s'échappe de la goulotte ; grâce à cet agencement, une quantité relativement importante d'eau circule dans l'enceinte (21) ce qui évite le risque de stagnation d'eau et de particules.Industrie agro-alimentaire, pour le séchage de fruits, légumes, et autres végétaux variés.
1. Procédé pour alimenter en produits alimentaires une essoreuse à effet centrifuge, laquelle possède un tambour rotatif à paroi perméable à l'eau entourée d'une enceinte recueillant l'eau générée par la centrifugation, selon lequel on incorpore les produits à essorer dans un courant d'eau qui débouche dans ledit tambour, de telle sorte que ces produits se déversent avec cette eau à l'intérieur de celui-ci, on capte l'eau recueillie dans l'enceinte par suite de la centrifugation, et on la recycle, éventuellement avec un appoint d'eau issu d'une source extérieure, afin qu'elle serve à reconstituer le courant d'eau recevant les produits à essorer. 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait qu'on filtre l'eau captée avant de la recycler. 3. Dispositif pour alimenter en produits alimentaires une essoreuse (2) à effet centrifuge, laquelle possède un tambour rotatif (20) à paroi perforée entourée d'une enceinte fixe (21) apte à recueillir l'eau générée par la centrifugation, caractérisé par le fait qu'il comporte une goulotte (1) dont l'extrémité amont (10) est alimentée en eau par une conduite (4) de manière à y former un courant continu, tandis que son extrémité aval (11) débouche à l'intérieur dudit tambour (20), des moyens d'amenée des produits à essorer, tels qu'un tapis convoyeur (6) étant prévus pour incorporer ces produits dans l'eau circulant dans la goulotte (1), de sorte qu'ils soient véhiculés jusqu'à l'extrémité aval (11) de cette dernière, puis déversés à l'intérieur du tambour (20), en même temps que l'eau qui s'échappe de la goulotte. 4. Dispositif selon la 3, équipant une essoreuse dont l'axe de rotation du tambour (20) est horizontal, caractérisé par le fait que ladite goulotte (1) est sensiblement horizontale, ou légèrement inclinée par rapport à l'horizontale, en descendant d'amont en aval. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé par le fait que ladite goulotte a une section sensiblement en forme de U . 6. Dispositif selon l'une des 3 à 5, caractérisé par le fait qu'il comporte un circuit (3 ; 4) de recyclage, équipé d'une pompe (P), et adapté pour ramener, à ladite conduite (4) d'alimentation de la goulotte (1), de l'eau recueillie dans ladite enceinte fixe (21). 12 7. Dispositif selon la 6, caractérisé par le fait que ledit circuit (3 ; 4) de recyclage est muni d'un filtre (5), d'un bac tampon (BT) et/ou d'une vanne de réglage de débit (40). 8. Installation de lavage et d'essorage de produits alimentaires, qui comprend, d'une part, un laveur (7) comportant une cuve (70) contenant de l'eau de lavage des produits, d'autre part, une essoreuse (2) à effet centrifuge possédant un tambour rotatif (20) à paroi perforée (20) entourée d'une enceinte (21) apte à recueillir l'eau générée par la centrifugation, des moyens de transfert étant en outre prévus pour transférer les produits lavés (p) du laveur (7) à l'essoreuse (2), caractérisée par le fait que ces moyens de transfert comportent un dispositif d'alimentation de l'essoreuse qui est conforme à la 6 ou 7 et que ledit circuit (3 ; 4) de recyclage est connecté à la cuve du laveur (70). 9. Installation selon la 8, dans laquelle ledit laveur comporte une cuve de lavage (70) qui est parcourue d'une extrémité -dite amont- dans laquelle sont déversés les produits à laver, jusqu'à l'extrémité opposée -dite aval- à laquelle les produits lavés sont évacués, le transfert des produits dans la cuve de lavage étant assuré au moyen d'un flux d'eau généré à ladite extrémité amont par un diffuseur (700) alimenté en eau via une tubulure (4a), caractérisée par le fait que cette tubulure (4a) est raccordée à la conduite (4) d'alimentation de la goulotte (1). 10. Installation selon la 8 ou 9, caractérisée par le fait qu'elle comporte un transporteur (6), tel qu'un tapis convoyeur, apte à transférer les produits lavés issus du laveur (7) vers ladite goulotte (1) et pour les déverser à l'extrémité amont (10) de celle-ci.
A,F
A23,F26
A23N,F26B
A23N 12,F26B 5,F26B 11
A23N 12/02,F26B 5/08,F26B 11/04
FR2897192
A1
PROCEDE DE MISE A JOUR SECURISEE DE MEMOIRE VOLATILE
20,070,810
La présente invention concerne les mémoires non volatiles, telles que les mémoires EEPROM ou les mémoires flash et les circuits de gestion associés permettant de mettre à jour d'une manière sûre les données stockées dans ces mémoires. La présente invention s'applique notamment aux mémoires non volatiles de ce type dans les cartes à puce à microprocesseur. La mise à jour d'une donnée consiste à remplacer, à une adresse déterminée de la mémoire, une ancienne donnée par une nouvelle donnée. Cette opération de mise à jour peut s'avérer critique au regard du respect de l'intégrité de la donnée concernée. En effet, les technologies des mémoires non volatiles telles que les mémoires EEPROM ou flash impliquent que la donnée à mettre à jour soit d'abord effacée avant que la nouvelle donnée puisse être programmée à l'adresse indiquée. Il peut alors arriver que la tension d'alimentation de la mémoire soit accidentellement coupée pendant cette phase, provoquant à la fois la perte de l'ancienne donnée et de la nouvelle. Une telle situation n'est évidemment pas acceptable, d'autant plus lorsqu'il s'agit de données dont la conservation est critique dans l'application considérée. Des mécanismes visant à respecter l'intégrité des données lors d'une phase de mise à jour de la mémoire ont alors été développés. Ces mécanismes de mise à jour sécurisés consistent principalement, avant d'effectuer l'opération de mise à jour d'une donnée, à sauvegarder l'ancienne donnée dans une zone de sauvegarde dédiée de la mémoire non volatile (appelée backup area en langage anglo-saxon) avant de mettre à jour la nouvelle donnée à l'adresse voulue. De cette manière, en cas de perte accidentelle d'alimentation de la mémoire au cours de l'opération de mise à jour, on préserve au moins l'ancienne valeur de la donnée considérée. En plus de la sauvegarde de la donnée, toute l'information nécessaire à la récupération de la valeur correspondante de la donnée doit également être sauvegardée. Ces informations de système concernent typiquement l'adresse de la donnée dans la mémoire, sa longueur, ainsi que des indicateurs permettant d'indiquer si la zone de sauvegarde est toujours active ou non. Quand la donnée a été correctement mise à jour, l'ancienne valeur de la donnée n'est en effet plus utile et la zone de sauvegarde dédiée pour cette donnée et ses informations de système associées peut être libérée. En cas de détection de perte d'alimentation de la mémoire au cours d'une opération de mise à jour, des mécanismes spécifiques ( rollback selon la terminologie anglo-saxonne ) sont alors prévus pour se déclencher à la réinitialisation de la mémoire, permettant d'assurer la restauration des données de la mémoire dans leur état initial avant mise à jour. Pour ce faire, ces mécanismes détectent les zones de sauvegarde actives dans la mémoire et copient les anciennes valeurs qui y sont stockées aux emplacements adéquats de la mémoire, indiqués par les informations de système correspondantes également sauvegardées ensemble avec les données. Dans le contexte des mémoires non volatiles, la difficulté de réalisation de ces mécanismes de mise à jour sécurisée réside dans la gestion des espaces de mémoire qui doivent être utilisés pour sauvegarder l'ancienne donnée et ses informations de système associées. En effet, ces mécanismes existants, permettant d'assurer la mise à jour sécurisée des données, ont jusqu'alors été développés pour adresser des mémoires non volatiles comprenant une granularité mémoire fine, c'est-à-dire de l'ordre de l'octet. Une mise en oeuvre efficace et performante de ces mécanismes est donc corrélée à l'utilisation d'une mémoire non volatile préalablement découpée en un certain nombre de blocs d'une taille prédéfinie, typiquement un octet, définissant une granularité fine de la mémoire. Or, la tendance est au développement de mémoires non volatiles de grande capacité, de type flash NOR, qui présente alors une granularité beaucoup moins fine, de l'ordre quelques dizaines/centaines d'octets à plusieurs kilo/dizaine de kilo octets (Ko). De telles mémoires peuvent être programmées octet par octet, mais ne peuvent par contre être effacées que par bloc entier de mémoire défini par la granularité de la mémoire de l'ordre de quelques dizaines/centaines d'octets à plusieurs kilo/dizaines de kilo octets (Ko). Ces mémoires peuvent également être programmées par page, correspondant à un bloc mémoire de taille fixe prédéfinie, définissant le nombre maximum d'octets qui peut être programmé en écriture au cours d'une opération unique lorsque la programmation de la mémoire n'est pas effectuée octet par octet. Ainsi, du fait des contraintes de gestion des mémoires flash à granularité importante, la mise à jour sécurisée d'une donnée de la mémoire codée par exemple sur un seul octet avec application des mécanismes de backup précédemment exposés garantissant une restauration potentielle de l'état de la mémoire en cas de coupure accidentelle d'alimentation au cours de l'opération de mise à jour, nécessiterait de copier préalablement dans la zone de sauvegarde prédéfinie de la mémoire une grande partie de mémoire, constituée par le bloc entier de mémoire contenant l'octet à mettre à jour, à savoir donc un bloc de donnée de quelques dizaines/centaines d'octets à plusieurs kilo/dizaines de kilo octets (Ko), selon la granularité nominale de la mémoire. En effet, la mise à jour d'une donnée dans une mémoire non volatile à granularité importante de type flash implique non seulement d'effacer préalablement la donnée concernée, mais également d'effacer le bloc entier contenant la donnée concernée, puisque l'effacement de ces mémoire ne peut être effectué que par bloc entier, définissant la granularité de la mémoire. Il s'agit donc bien d'un bloc entier de la mémoire, c'est-à-dire 8 Ko, 16 Ko, 32 Ko ou plus, qui doit être sauvegardée par l'intermédiaire du mécanisme de backup dans la zone de sauvegarde, alors que la mise à jour ne concerne qu'un seul octet par exemple du bloc mémoire en question. Aussi, les mécanismes existants précédemment décrits visant au respect de l'intégrité des données lors d'un processus de mise à jour sont inadaptés aux mémoires non volatiles qui présentent un faible degré de fragmentation. Ainsi, la taille de la zone de sauvegarde ( backup area ) nécessaire au stockage de l'information de sauvegarde correspondant au bloc entier de mémoire concerné par la mise à jour serait déraisonnable. L'invention vise à résoudre cet inconvénient, en proposant un système de gestion de mémoires non volatiles de grande capacité et à forte granularité, dans lequel les mécanismes existants veillant à l'intégrité des données lors de leur mise à jour en cas de coupure accidentelle d'alimentation peuvent continuer d'être utilisés, en conservant une taille de la zone de sauvegarde prévue à cet effet et des performances d'utilisation de la mémoire dans des limites acceptables. Avec cet objectif en vue, l'invention a pour objet un procédé de mise à jour d'au moins une donnée dans une mémoire non volatile principale effaçable par bloc de mémoire de taille fixe prédéfinie, consistant à : a-sauvegarder dans une zone de mémoire de sauvegarde l'ancienne valeur de la donnée; b- sauvegarder dans la zone de sauvegarde en même temps que l'ancienne valeur de la donnée des informations de système liées à la donnée à mettre à jour, comprenant au moins un indicateur de sauvegarde actif indiquant qu'une donnée vient d'être sauvegardée et qu'une modification de donnée est en cours ; ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre des étapes consistant à c- copier le bloc entier concerné par la donnée à mettre à jour dans une zone tampon de mémoire non volatile de taille correspondante à au moins la taille fixe de bloc prédéfinie de la mémoire principale, ladite zone tampon étant distincte de la zone de sauvegarde; d- effacer de la mémoire non volatile principale le bloc concerné par la donnée à mettre à jour ; ereconstruire le bloc à partir des données du bloc copiées dans la zone tampon et de la nouvelle valeur de la donnée à mettre à jour et écrire ledit bloc avec la donnée mise à jour dans la mémoire non volatile principale; f- désactiver l'indicateur de la zone de sauvegarde si l'opération de mise à jour s'est déroulée correctement. Selon un mode de réalisation particulier dans lequel la mise à jour implique une pluralité de données de la mémoire non volatile principale intervenant dans la réalisation d'une transaction, lesdites données de la transaction ne devant pas être mises à jour séparément, le procédé consiste à répéter consécutivement les étapes a- à e- du procédé pour chaque donnée concernée par la transaction. De préférence, selon le mode de réalisation particulier, les anciennes valeurs de donnée et les informations de système associées correspondant à chaque donnée de la transaction, sont sauvegardées dans un même secteur de mémoire de la zone de sauvegarde. Selon le mode de réalisation particulier, l'étape f- est mise en oeuvre si l'opération de mise à jour de la pluralité de données s'est déroulée correctement, et consiste à désactiver les indicateurs de sauvegarde préalablement sauvegardés dans la zone de sauvegarde respectivement pour chaque donnée mise à jour. Selon une variante de l'invention, l'étape f-mise en oeuvre est remplacée par une étape consistant à effacer le contenu de la zone de sauvegarde. Avantageusement, la taille de la zone tampon est un multiple N, N supérieur ou égal à 1, de la taille de bloc prédéfinie pour la mémoire non volatile principale. Avantageusement, après une interruption d'alimentation de la mémoire intervenant au cours d'une opération de mise à jour de la mémoire, les étapes suivantes sont mises en œuvre consistant à - vérifier la présence d'au moins un indicateur de sauvegarde à l'état actif dans la zone de sauvegarde; - si au moins un indicateur de sauvegarde est à l'état actif, restaurer dans la mémoire non volatile principale l'ancienne valeur de chacune des données sauvegardées dans la zone de sauvegarde dont l'indicateur de sauvegarde associé est à l'état actif, puis désactiver l'indicateur de sauvegarde correspondant. Avantageusement, l'étape de restauration d'une donnée en mémoire consiste à - récupérer l'adresse de départ dans la mémoire principale du bloc de données concernée par la donnée à restaurer, à partir des informations de système sauvegardées avec l'ancienne valeur de la donnée dans la zone ce sauvegarde, lesdites informations comprenant l'adresse d'origine dans la mémoire principale de la donnée ; - reconstruire le bloc concerné tel qu'il était dans son état initial, à partir des données du bloc concerné copiées dans la zone tampon et de l'ancienne valeur de la donnée à restaurer sauvegardée dans la zone de sauvegarde ; - programmer le bloc restauré dans la mémoire à l'adresse récupérée. Selon un mode de réalisation, si la zone tampon est vide, l'étape de reconstruction du bloc concerné par la donnée à restaurer comprend préalablement la 15 copie dans la zone tampon des données du bloc concerné, à partir de l'adresse de départ précédemment récupérée du bloc dans la mémoire non volatile principale. Selon une caractéristique, l'étape de programmation dans la mémoire du bloc restauré comprend 20 d'abord l'effacement du bloc correspondant de la mémoire puis l'écriture du bloc restauré en mémoire. 10 25 Selon un mode de réalisation volatile principale de haute capacité la zone tampon de faible capacité mémoire non caractéristiques granularité et caractéristiques granularité. particulier, la comprend des et de grosse comprend des et de fine L'invention concerne encore un appareil numérique 30 portatif comprenant un microprocesseur, une mémoire non volatile principale effaçable par bloc de mémoire de taille fixe prédéfinie et une zone de sauvegarde des données de la mémoire non volatile principale lors d'un processus de mise à jour des données, caractérisé en ce qu'il comprend une zone tampon de mémoire non volatile, de taille correspondante à au moins la taille fixe de bloc prédéfinie de la mémoire principale, et des moyens de gestion de la mémoire apte à commander le déroulement des opérations de mise à jour de données en mémoire conformément au procédé selon l'invention. Selon un mode de réalisation particulier, la mémoire non volatile principale comprend des caractéristiques de haute capacité et de grosse granularité et la zone tampon comprend des caractéristiques de faible capacité et de fine granularité. De préférence, la mémoire non volatile principale est une mémoire flash. De préférence, il s'agit d'une carte à puce. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - les figures 1 et 2 illustrent les étapes du procédé de l'invention garantissant la mise à jour d'une seule donnée de la mémoire, avec respect de son intégrité ; -les figures 3 à 5 illustrent les étapes du procédé de l'invention garantissant la mise à jour de deux données de la mémoire intervenant dans la réalisation d'une transaction, avec respect du principe d'atomicité des transactions. L'invention sera mise en oeuvre de préférence dans une carte à puce, comprenant une mémoire non volatile pour stocker des données, ainsi qu'un microprocesseur pour gérer les échanges de données entre l'intérieur et l'extérieur de la carte. Parmi les mémoires de la carte, on trouve donc une mémoire non volatile principale MNV, programmable et effaçable électriquement, pour l'enregistrement de données utiles à ou aux applications de la carte à puce. Ces données sont amenées à être modifiées au cours des utilisations successives de la carte et ces modifications doivent être réalisées en veillant au respect de l'intégrité des données. Notamment, les données mises à jour dans la mémoire ne doivent pas être perdues lors d'une interruption intempestive au cours de l'opération de mise à jour de ces données, due par exemple à l'arrachement de la carte du lecteur avec lequel elle communique pour la mise à jour des données, ou à une coupure de courant. Dans le cadre de la présente invention, la mémoire MNV est une mémoire non volatile de grande capacité, par exemple de l'ordre de plusieurs Mégaoctets, à très haute densité d'intégration. Il s'agit par exemple d'une mémoire de type Flash NOR. La taille d'un bloc mémoire, définissant la quantité minimale d'octets qui est effectivement effacée au cours d'une seule opération d'effacement de la mémoire, peut aller de 128 octets à quelques dizaines/centaines de Ko (granularité gros grain), par exemple 8Ko, 16 Ko, 32 Ko ou plus. La carte comprend également une zone de mémoire non volatile de sauvegarde S, programmable et effaçable électriquement, prévue pour sauvegarder l'ancienne valeur d'une donnée pendant la mise à jour de cette donnée dans la mémoire principale MNV. Cette zone de sauvegarde est représentée comme une mémoire distincte de la mémoire non volatile principale MNV. Elle peut cependant être constituée physiquement par une portion dédiée à cet effet de la mémoire principale MNV. La zone de sauvegarde est de préférence divisée en secteurs de taille égale à la taille prédéfinie d'un bloc de données de la mémoire non volatile principale MNV et chaque secteur permet de sauvegarder des données de la carte devant être mises à jour dans la mémoire principale MNV. Le champ correspondant de donnée sauvegardée dans la zone de sauvegarde est dimensionné en fonction de la taille maximale des données susceptibles d'être sauvegardées. Des informations de système liées à la donnée sont sauvegardées en même temps dans la zone de sauvegarde. Ces informations de système liées à la donnée sauvegardée comprennent un indicateur de sauvegarde, codé par exemple sur un bit, indiquant qu'une donnée vient d'être sauvegardée et qu'une modification est en cours. L'état actif de cet indicateur permet alors d'indiquer que l'ancienne valeur de la donnée peut être récupérée si la mise à jour ne se déroule pas correctement jusqu'à son terme. Ces informations comprennent en outre des informations sur la longueur de données, sur l'adresse d'origine dans la mémoire principale des données sauvegardées dans la zone de sauvegarde, et de manière générale, toute information nécessaire à l'interprétation des données stockées dans la zone de sauvegarde et au contrôle de l'intégrité de ces données. Ainsi, l'adresse d'origine d'une donnée sauvegardée est nécessaire pour pouvoir éventuellement restaurer la donnée dans le cas où la mise à jour ne se déroulerait pas correctement. Conformément à l'invention, la carte comprend en outre une portion B de mémoire non volatile, prévue pour faire office de tampon persistant vis-à-vis des blocs entiers de données de la mémoire non volatile principale, comme il sera expliqué plus en détail ci-après. Selon un mode de réalisation, la zone tampon B est une mémoire non volatile de faible capacité, dont la taille est un multiple N (N>=l) de la taille d'un bloc de données de la mémoire non volatile principale. Il s'agit par exemple d'une mémoire de type EEPROM, FeRam, MRAM... Selor un mode de réalisation particulier donné à titre d'exemple, cette mémoire tampon peut présenter des caractéristiques intrinsèques différentes de la mémoire principale MNV et de la zone de sauvegarde S (granularité fine de l'ordre de l'octet, avantageuse en termes de simplicité de mise à jour - pas d'intégrité bloc à gérer - et/ou de meilleure vitesse d'accès). La zone tampon B aux côtés de la mémoire non volatile NNV principale a pour rôle de suppléer la zone de sauvegarde S existante, utilisée classiquement par les mécanismes déjà décrits de sauvegarde et de restauration, afin de sauvegarder les blocs entiers de données concernés par la ou les données à mettre à jour dans la mémoire non volatile principale. La zone tampon peut permettre alors avantageusement de ne pas compromettre les performances générales du système, du fait des caractéristiques intrinsèques de la zone tampon et évite dans tous les cas, la nécessité de prévoir une taille démesurée pour la zone de sauvegarde de données S, ce qui serait problématique compte tenu des contraintes spécifiques liées aux systèmes embarqués. En effet, grâce à la zone tampon B, la zone de sauvegarde S reste, comme dans l'état de la technique, dédiée uniquement à la sauvegarde des données à mettre à jour avec leurs informations de système associé. Les blocs de données de la mémoire principale concernés par la mise à jour sont quant à eux stockés tour à tour dans la zone tampon B prévue à cet effet. De plus, contrairement à un tampon de données classique, la zone tampon est une mémoire de type persistante, ce qui est particulièrement avantageux concernant le traitement de l'intégrité des données. Les étapes du procédé de mise à jour selon l'invention tenant compte de l'architecture mémoire précédemment décrite, vont maintenant être décrites en référence aux figures 1 et 2, dans le cas où la sauvegarde des données est purement individuelle, c'est-à-dire lorsqu'il n'est pas nécessaire de s'assurer de la cohérence de plusieurs données à la fois. I_l s'agit selon l'exemple de mettre à jour une donnée D; située dans le bloc P de la mémoire principale. Comme déjà expliqué auparavant, du fait des caractéristiques de granularité de la mémoire principale MNV, le bloc P comprenant cette donnée Do à mettre à jour va alors devoir être effacé en entier pour permettre la mise à jour de la donnée Do. A l'étape 1, l'ancienne valeur de la donnée Do devant être mise à jour dans la mémoire non volatile principale MNV est écrite dans la zone de sauvegarde S en vue de la sauvegarder, de même que l'information de système associé Io, comprenant notamment son adresse d'origine et l'indicateur de sauvegarde. L'indicateur de sauvegarde est alors activé, représentant la présence de données sauvegardées et réutilisables en cas de problème. II s'agit là du même mécanisme que celui actuellement mis en œuvre lors de la mise à jour sécurisé dans une mémoire EEPROM. La mise à jour effective de la donnée Do comprend alors les étapes suivantes : A l'étape 2, le bloc entier P de données comprenant la donnée Do à mettre à jour est copié dans la zone tampon B dédiée à cet effet ; A l'étape 3, le bloc P dans la mémoire principale est effacé ; A l'étape 4, un nouveau bloc P est reconstruit à partir des données du bloc P stockées dans la zone tampon B et de la nouvelle valeur de la donnée mise à jour D1, puis le bloc P ainsi reconstruit avec la donnée mise à jour D1 est écrit dans la mémoire non volatile principale MNV à l'adresse correspondante, obtenue à partir des informations de système Io sauvegardées dans la zone de sauvegarde S ; A l'étape 5, la zone tampon est effacée puis, à l'étape 6, l'indicateur de sauvegarde correspondant à la donnée sauvegardée Do est désactivé si le déroulement de l'opération a été normal d'un bout à l'autre. Une variante de l'étape 6 consiste à effacer la zone de sauvegarde. Dans le cas où le déroulement a été normal, la carte peut être retirée du lecteur associé et réutilisée normalement. Le déroulement des dernières étapes du processus de mise à jour est ici donné à titre d'exemple. Ainsi, l'effacement de la zone tampon B peut être exécuté à un autre moment du processus, l'important étant que l'effacement de la zone tampon soit effectif avant l'étape 2 mise en œuvre lors d'un processus de mise à jour suivant. On pourrait donc prévoir un processus où l'effacement de la zone tampon serait exécuté juste avant l'étape 2 suivante. Cette remarque vaut également pour l'exemple suivant. Les figures 3 à 5 illustrent maintenant les étapes du procédé de l'invention concernant la mise à jour d'une pluralité de données de la mémoire de la carte, en l'occurrence deux données Do et D2, lesdites données devant rester cohérentes entre elles et donc, ne pouvant être mises à jour séparément. Il s'agit typiquement de données intervenant dans la réalisation d'une transaction par l'intermédiaire de la carte, par exemple une certaine valeur est retirée de la valeur courante d'une première donnée de la mémoire et la même valeur est ajoutée à la valeur courante d'une seconde donnée de la mémoire. Le procédé selon l'invention permet avantageusement de respecter le principe d'atomicité des transactions, c'est-à-dire qu'il permet de s'assurer que la transaction est considérée comme une opération indivisible, qui ne peut que s'exécuter entièrement ou, à défaut, être annulée entièrement. Ainsi, à l'étape 1, l'ancienne valeur de la donnée Do intervenant dans la transaction et devant être mise à jour dans la mémoire non volatile principale MNV est écrite dans la zone de sauvegarde S en vue de la sauvegarder, de même que l'information de système associé 10, comprenant notamment son adresse d'origine et l'indicateur de sauvegarde à l'état actif. A l'étape 2, le bloc entier P1 de données comprenant la donnée D0 à mettre à jour est copié dans la zone tampon B dédiée à cet effet ; A l'étape 3, le bloc P1 est effacé dans la mémoire principale puis, à l'étape 4, un nouveau bloc Pl est reconstruit à partir des données du bloc Pl précédemment stockées dans la zone tampon B et de la nouvelle valeur de la donnée mise à jour D1. Le bloc P1 ainsi reconstruit avec la donnée mise à jour D1 est alors écrit dans la mémoire non volatile principale MNV à l'adresse correspondante du bloc Pl, obtenue à partir des informations de système I0 sauvegardées dans la zone de sauvegarde S ; A l'étape 5, la zone tampon B est effacée. On répète alors consécutivement les étapes précédemment décrites du procédé, pour l'autre donnée D2 concernée par la transaction et devant être mise à jour en même temps que la donnée Do. Ainsi, à l'étape 6, l'ancienne valeur de la donnée D2 intervenant dans la transaction et devant être mise à jour dans la mémoire non volatile principale MNV est écrite dans la zone de sauvegarde S en vue de la sauvegarder, de même que l'information de système associé I2, comprenant notamment son adresse d'origine et l'indicateur de sauvegarde à l'état actif. A l'étape 7, le bloc entier P2 de données comprenant la donnée D2 à mettre à jour est copié dans 10 la zone tampon B dédiée à cet effet ; A l'étape 8, le bloc P2 est effacé dans la mémoire principale puis, à l'étape 9, un nouveau bloc P2 est reconstruit à partir des données du bloc P2 précédemment stockées dans la zone tampon B et de la 15 nouvelle valeur de la donnée mise à jour D3. Le bloc P2 ainsi reconstruit avec la donnée mise à jour D3 est alors écrit dans la mémoire non volatile principale MNV à l'adresse correspondante du bloc P2, obtenue à partir des informations de système I2 sauvegardées dans la zone 20 de sauvegarde S ; A l'étape 10, la zone tampon B est effacée. Enfin, dans une étape 11, les indicateurs de sauvegarde correspondant aux données sauvegardée Do et sont désactivés si le déroulement de l'opération de 25 mise à jour impliquée par la transaction a été normal d'un bout à l'autre. Les données sont mises à jour une par une, cependant les indicateurs de sauvegarde des données individuelles ne sont pas désactivés immédiatement après mise à jour de chaque donnée. On 30 attend au contraire que toutes les données aient été mises à jour pour le faire, du fait que l'ensemble des données forment un tout dont il faut préserver la cohérence. Ainsi, si une interruption intervient au cours du processus de mise à jour de la seconde donnée, alors que la première donnée a déjà été mise à jour, il est possible de restaurer l'état initial à la fois de la première et de la seconde donnée, puisque leur indicateur de sauvegarde est gardé à l'état actif jusqu'à la fin du processus. Ces indicateurs ne sont désactivés que si le déroulement de l'opération de mise à jour a été complet pour toutes les données concernées. Les paragraphes suivants traitent des cas d'interruption anormale du processus de mise à jour et de la restauration des anciennes données dans leur état initial avant le début du processus de mise à jour. L'interruption est en pratique une coupure d'alimentation, notamment par retrait intempestif de la carte. Si l'interruption anormale a lieu alors qu'au moins un indicateur de sauvegarde est à l'état actif, cela signifie qu'une opération de mise à jour d'une donnée dans la mémoire principale a commencé. On ne sait alors pas si la mémoire principale contient l'ancienne donnée, ou la nouvelle donnée, ou une zone vide résultant de l'effacement du bloc entier comprenant la donnée avant réécriture, d'où la nécessité de restaurer la mémoire dans son état initial avant le début de l'opération de mise à jour. A chaque remise sous tension de la carte consécutive à une interruption anormale d'alimentation, des moyens de gestion de la mémoire vérifient systématiquement la présence d'indicateurs de sauvegarde à l'état actif dans la zone de sauvegarde S de la carte. Si au moins un indicateur de sauvegarde est à l'état actif, le contenu du champ de donnée associé contenant l'ancienne valeur de la donnée en cours de mise à jour est restaurée dans la mémoire non volatile principale MNV.Puis, l'indicateur de sauvegarde correspondant est désactivé. La mémoire principale se retrouve alors dans l'état qu'elle avait avant la tentative échouée de mise à jour. La restauration de la donnée nécessite en fait la restauration en mémoire principale du bloc complet comprenant la donnée. Pour ce faire, l'étape de restauration d'une donnée en mémoire principale consiste d'abord à récupérer l'adresse de départ dans la mémoire du bloc de données concernée par la donnée à restaurer, à partir des informations de système sauvegardées avec l'ancienne valeur de la donnée dans la zone de sauvegarde S. En effet, ces informations comprennent l'adresse d'origine dans la mémoire de la donnée, à partir de laquelle, connaissant la taille prédéfinie d'un bloc de la mémoire principale, on peut retrouver l'adresse de départ du bloc concerné. Puis, le processus de restauration de la donnée en mémoire principale consiste à reconstruire le bloc concerné tel qu'il était dans son état initial, à partir des données du bloc concerné qui sont copiées dans la zone tampon B et de l'ancienne valeur de la donnée à restaurer qui est sauvegardée dans la zone de sauvegarde S. Le bloc restauré est alors programmé dans la mémoire principale MNV à l'adresse récupérée. L'étape de programmation dans la mémoire du bloc restauré comprend d'abord l'effacement du bloc correspondant de la mémoire puis l'écriture du bloc restauré en mémoire. Cependant, on peut se retrouver dans une situation où la zone tampon B est vide. C'est par exemple le cas si l'interruption se produit entre les étapes 5 et 6 préalablement décrites où la zone tampon a déjà été effacée. Dans ce cas, la restauration de la mémoire principale dans son état initial comme avant la mise à jour, ne peut se baser sur la zone tampon pour reconstruire le bloc concerné de la mémoire principale dans son état initial. On peut toutefois noter qu'au cours d'un processus de mise à jour d'une donnée, il y a toujours un bloc de données valide, correspondant au bloc de données concerné par la mise à jour, soit à son emplacement normal dans la mémoire principale, soit dans la zone tampon. Aussi, si la zone tampon B est vide, cela signifie que le bloc concerné est toujours à son emplacement normal dans la mémoire principale. On prévoit alors que l'étape de reconstruction du bloc concerné par la donnée à restaurer comprend au préalable la copie dans la zone tampon B des données du bloc concerné, prises à partir de l'adresse de départ du bloc en question dans la mémoire principale. La copie de ce bloc de la mémoire principale vers la zone tampon persistante, en vue de restaurer le bloc dans son état initial dans la mémoire principale, a surtout comme avantage de se prémunir contre une interruption d'alimentation anormale se produisant pendant le processus de restauration lui-même. En effet, le processus de restauration implique, lorsque le bloc restauré est programmé en mémoire principale, d'effacer le bloc concerné en mémoire principale avant d'écrire le bloc restauré. Or, une interruption anormale pendant l'étape de programmation du bloc restauré ne compromettra pas l'intégrité des données, ces dernières étant sauvegardées dans la zone tampon de mémoire non volatile
L'invention concerne un procédé de mise à jour d'une donnée (D0) dans une mémoire non volatile principale (MNV) effaçable par bloc, consistant à :- sauvegarder dans une zone de sauvegarde (S) l'ancienne valeur de la donnée (D0) et au moins un indicateur (I0) de sauvegarde actif indiquant qu'une donnée vient d'être sauvegardée et qu'une modification est en cours ;- copier le bloc (P) concerné par la donnée à mettre à jour dans une zone tampon (B) de mémoire non volatile ;- effacer de la mémoire principale (MNV) ledit bloc (P) ;- reconstruire le bloc (P) à partir des données copiées dans la zone tampon et de la nouvelle valeur de la donnée à mettre à jour et écrire ledit bloc (P) reconstruit dans la mémoire principale (MNV) ;- désactiver l'indicateur de la zone de sauvegarde si l'opération de mise à jour s'est déroulée correctement.
1. Procédé de mise à jour d'au moins une donnée (Do) dans une mémoire non volatile principale (MNV) effaçable par bloc de mémoire de taille fixe prédéfinie, consistant à a- sauvegarder (1) dans une zone de mémoire de sauvegarde (S) l'ancienne valeur de la donnée (Do) ; b- sauvegarder dans la zone de sauvegarde (S) en même temps que l'ancienne valeur de la donnée des informations de système liées à la donnée à mettre à jour, comprenant au moins un indicateur (Io) de sauvegarde actif indiquant qu'une donnée vient d'être sauvegardée et qu'une modification de donnée est en cours ; ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre des étapes consistant à c- copier (2) le bloc entier (P) concerné par la donnée à mettre à jour dans une zone tampon (B) de mémoire non volatile de taille correspondante à au moins la taille fixe de bloc prédéfinie de la mémoire principale, ladite zone tampon étant distincte de la zone de sauvegarde (S) ; d- effacer (3) de la mémoire non volatile principale (MNV) le bloc (P) concerné par la donnée à mettre à jour ; e- reconstruire (9) le bloc (P) à partir des données du bloc copiées dans la zone tampon (B) et de la nouvelle valeur de la donnée à mettre à jour et écrire ledit bloc (P) avec la donnée mise à jour (Dl) dans la mémoire non volatile principale (MNV) ; 23 f- désactiver (6) l'indicateur de la zone de sauvegarde si l'opération de mise à jour s'est déroulée correctement. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la mise à jour implique une pluralité de données (Do, D2) de la mémoire non volatile principale (MNV) intervenant dans la réalisation d'une transaction, lesdites données de la transaction ne devant pas être mises à jour séparément, caractérisé en ce qu'il consiste à répéter consécutivement les étapes a- à e-du procédé pour chaque donnée concernée par la transaction. 3. Procédé selon les 2, caractérisé en ce que les anciennes valeurs de donnée (Do, D2) et les informations de système associées (Io, I) correspondant à chaque donnée de la transaction, sont sauvegardées dans un même secteur de mémoire de la zone de sauvegarde (S). 4. Procédé selon les 2 ou 3, caractérisé en ce que l'étape f- est mise en oeuvre si. l'opération de mise à jour de la pluralité de données s'est déroulée correctement, et consiste à désactiver les indicateurs de sauvegarde préalablement sauvegardés dans la zone de sauvegarde respectivement pour chaque donnée mise à jour. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que 24 l'étape f- mise en oeuvre est remplacée par une étape consistant à effacer le contenu de la zone de sauvegarde (S). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la taille de la zone tampon (B) est un multiple N, N étant supérieur ou égal à 1, de la taille de bloc prédéfinie pour la mémoire non volatile principale. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'après une interruption d'alimentation de la mémoire intervenant au cours d'une opération de mise à jour de la mémoire, Les étapes suivantes sont mises en œuvre consistant à - vérifier la présence d'au moins un indicateur de sauvegarde à l'état actif dans la zone de sauvegarde (S) ; si au moins un indicateur de sauvegarde est à l'état actif, restaurer dans la mémoire non volatile principale (MNV) l'ancienne valeur de chacune des données sauvegardées dans la zone de sauvegarde dont l'indicateur de sauvegarde associé est à l'état actif, puis désactiver l'indicateur de sauvegarde correspondant. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'étape de restauration d'une donnée en 30 mémoire (MNV) consiste à 25 récupérer l'adresse de départ dans la mémoire principale (MNV) du bloc de données concernée par la donnée à restaurer, à partir des informations de système sauvegardées avec l'ancienne valeur de la donnée dans la zone de sauvegarde (S), lesdites informations comprenant l'adresse d'origine dans la mémoire principale de la donnée ; reconstruire le bloc concerné tel qu'il était dans son état initial, à partir des données du bloc concerné copiées dans la zone tampon (B) et de l'ancienne valeur de la donnée à restaurer sauvegardée dans la zone de sauvegarde (S) ; - programmer le bloc restauré dans la mémoire (MNV) à l'adresse récupérée. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que si la zone tampon (B) est vide, l'étape de reconstruction du bloc concerné par la donnée à restaurer comprend préalablement la copie dans la zone tampon des données du bloc concerné, à partir de l'adresse de départ précédemment récupérée du bloc dans la mémoire non volatile principale (MNV). 10. Procédé selon les 8 ou 9, caractérisé en ce que l'étape de programmation dans la mémoire du bloc restauré comprend d'abord l'effacement du bloc c>rrespondant de la mémoire puis l'écriture du bloc restauré en mémoire. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lamémoire non volatile principale (MNV) comprend des caractéristiques de haute capacité et de grosse granularité et la zone tampon (B) comprend des caractéristiques de faible capacité et de fine granularité. 12. Appareil numérique portatif comprenant un microprocesseur, une mémoire non volatile principale (MNV) effaçable par bloc de mémoire de taille fixe prédéfinie et une zone de sauvegarde (S) des données de la mémoire non volatile principale lors d'un processus de mise à jour des données, caractérisé en ce qu'il comprend une zone tampon (B) de mémoire non volatile, de taille correspondante à au moins la taille fixe de bloc prédéfinie de la mémoire principale, et des moyens de gestion de la mémoire apte à commander le déroulement des opérations de mise à jour de données en mémoire conformément au procédé selon l'une quelconque des précédentes. 13. Appareil numérique portatif selon la 12, caractérisé en ce que la mémoire non volatile principale (MNV) comprend des caractéristiques de haute capacité et de grosse granularité et la zone tampon (B) comprend des caractéristiques de faible capacité et de fine granularité. 14. Appareil selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que la mémoire non volatile principale (MNV) est une mémoire flash. 15. Appareil selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisé en ce qu'il s'agit d'une carte à puce.5
G
G11,G06
G11C,G06K
G11C 16,G06K 19
G11C 16/14,G06K 19/07
FR2900544
A1
PRODUIT COMPOSITE APTE A DIFFUSER UN AGENT ACTIF
20,071,109
Domaine technique de l'invention La présente invention concerne les produits et dispositifs aptes à diffuser un agent actif. Ces agents actifs peuvent être par exemple des insecticides (par exemple antimites) ou des parfums. Etat de la technique Autrefois, on combattait les mites dans les placards à l'aide de boules ou comprimés comportant de la naphthaline. La naphthaline a ensuite été remplacée par du paradichlorobenzène. Ce produit est maintenant à son tour suspendu à une interdiction règlementaire. Le consommateur est habitué à ces produits qui se présentent sous la forme d'une boule ou d'un comprimé de couleur blanche, lesquels sont placés dans une armoire ou un placard, le cas échéant dans la poche d'un vêtement et destinés à y séjourner pour une période prolongée. Un produit de remplacement devrait donc avoir une forme, un aspect et des caractéristiques d'utilisation similaires : la substance susceptible de tuer ou pour le moins de faire fuir les insectes nuisibles visés doit être capable de diffuser à une dose suffisante pendant une période prolongée (typiquement de l'ordre de quelques semaines). On connaît d'autres méthodes pour assurer la diffusion prolongée de substances biocides par un matériau porteur. La demande de brevet EP 0 548 940 Al décrit des compositions stables formées à partir de matériaux de type argile contenant des agents d'intercalation, tels que des composés organiques avec une fonction acide associés à des ions ammonium. Ainsi, ces matériaux d'intercalation peuvent stabiliser des agents actifs tels que des pesticides dans une structure lamellaire ; les agents actifs stabilisés peuvent être diffusés sur une longue durée. Ces produits peuvent trouver une utilisation dans les domaines de l'agriculture et de la santé. La demande de brevet EP 0 636 315 Al décrit des composés d'intercalation de type hydrotalcite avec un anion organique qui contribuent à retenir tout pesticide, parfum ou autre agent actif, quelle que soit la nature chimique de ces agent actifs. Afin d'obtenir une intercalation homogène de cet agent, il doit être introduit à l'aide d'un solvant. L'inclusion d'agents actifs de la famille des pyréthroïdes, mélangés à des parfums, dans des solides poreux a été décrite dans le document de brevet RU 2146870 Cl. La demande de brevet WO 2005/070203 (Johnson) décrit des supports à base de céramiques, sable, sciures ou cellulose, sur lesquels est déposé l'agent qui se trouve dans une solution d'alkyl- ou aryl-polysiloxanes. La demande de brevet EP 0 671 123 Al décrit des formulations d'insecticides appliquées sur un support solide formé par un bloc copolymère ; cela permet leur usage prolongé avec des dispositifs de vaporisation chauffants. On connaît aussi des compositions qui peuvent être utilisées simplement par évaporation, sans chauffer. Le brevet US 4,130,450 (Whitcomb) décrit un tissu chargé d'insecticides, qui sont appliqués directement ou sous forme encapsulée. Le brevet US 4,796,381 (Kauth) décrit des bandes de papier ou de tissu imprégnés d'insecticides, tel que vaporthrine, perméthrine et bioalléthrine. La demande de brevet WO 96/32843 (Emmrich) et la demande de brevet DE 19947 146 (Bayer) décrivent d'autres supports, essentiellement à base de cellulose, qui ont été imprégnés d'un agent actif visant à tuer ou faire fuir des insectes, qui se dégage par simple évaporation. La demande de brevet GB 2 407 770 A décrit une approche similaire avec des agents actifs de type pyréthroïde pour combattre les moustiques et les mites. D'une manière générale, l'imprégnation seule ne semble pas permettre le contrôle d'une libération par évaporation de l'agent actif sur une durée prolongée ; cela est probablement dû au fait que l'agent actif ne se trouve pas emprisonné ou n'est pas retenu par des forces physiques ou chimiques permettant de contrôler sa libération. La libération contrôlée sur une durée prolongée est possible avec certains types de matrices à base de polymères. De telles résines ont été décrites dans les documents de brevet JP 60 161 908, JP 01 211 505, JP 01 230 504, JP 03 200 704, JP 02 196 704, JP 05 279 202 et JP 08 039 511. Ce dernier document décrit un système multi-couches en copolymères à base d'EVA permettant une libération retardée d'agents actifs. D'autres complexes multi-couches en copolymères à base d'EVA ont été décrits dans JP 06 256 103, et le document JP 209 8889 décrit l'utilisation de résines thermoplastiques étirées en polyéthylène. La majorité de ces matériaux se présentent sous forme de feuilles et ne sont pas biodégradables. Dans l'état de la technique pratiquement aucun exemple n'est signalé dans lesquels on a utilisé des boules ou des comprimés, car le contrôle de la libération de l'agent actif à partir d'un comprimé ou d'une boule est rendu encore plus difficile. Le problème que la présente invention cherche à résoudre est de développer un nouveau produit pouvant être utilisé sous la forme de comprimés ou de boules, de préférence de couleur blanche, qui permet la libération lente d'agents actifs, tels que des insecticides, à température ambiante. Compte tenu de leur coût, ces agents actifs devraient pouvoir être utilisés en faible quantité. Ce produit devrait faire intervenir de manière préférée des matériaux biodégradables ou au moins biocompatibles, et de préférence des matériaux d'origine biologique ou biotechnologique, et son procédé de fabrication ne devrait pas faire intervenir de solvant volatile. Objet de l'invention Un premier objet de la présente invention est un produit composite apte à diffuser au moins un agent actif, ledit produit étant caractérisé en ce qu'il comprend : a) au moins une matrice non hygroscopique et compressible à base d'au moins un 25 sel, b) au moins un vecteur hydrophobe et non miscible avec la matrice, contenant au moins un agent actif, c) éventuellement des adjuvants ou d'autres agents actifs, se trouvant dans la matrice et/ou dans le vecteur. 30 L'agent actif peut être notamment un biocide, un insecticide, un anesthésiant, un répulsif, un parfum, un désodorisant, un désinfectant. Un second objet de la présente invention est un procédé de fabrication d'une pièce en produit composite dans lequel (a) on dissout au moins un agent actif, qui peut être solide ou liquide, dans une phase hydrophobe liquide, de préférence en dissolvant l'agent actif dans une huile paraffinique à l'état liquide ou en l'ajoutant directement à la phase hydrophobe liquide, (b) on prépare un produit intermédiaire P en mélangeant le produit issu de l'étape (a) avec la matrice, (c) on forme par compression du produit intermédiaire P un comprimé de forme voulue. Un troisième objet de la présente invention est l'utilisation du produit composite pour diffuser un agent actif dans une phase gazeuse ou liquide, notamment par évaporation à température ambiante ou par fumigation à une température supérieure à 25 C. Description de l'invention Tous les pourcentages indiqués à titre de composition chimique sont des pourcentages massiques. On entend ici par un produit compressible un produit à l'état solide 20 dont la densité augmente lorsque l'on exerce une pression extérieure sur ledit produit. On entend ici par produit composite un produit comportant au moins deux phases solides non miscibles. Selon l'invention, le problème est résolu par la combinaison de plusieurs moyens. 25 Le produit composite apte à diffuser au moins un agent actif selon l'invention comprend au moins une matrice non hygroscopique et compressible à base d'au moins un sel. On peut utiliser un mélange de plusieurs sels. Les sels peuvent être hydratés ou non hydratés. Le sel, ou s'il y a plusieurs sels, le mélange de sels, ne doit pas être hygroscopique. Il peut être organique ou inorganique. Le pH défini en solution 30 aqueuse se situe avantageusement entre 5 et 9, et encore plus préférentiellement aux alentours de 7.15 Les sels organiques hydratés peuvent être des sels synthétiques ou naturels. Il peut s'agir de produits biotechnologiques, de préférence issus d'un procédé de fermentation, tels que les carbohydrates, le lait, les céréales. Ces produits d'origine biotechnologique sont en général biodégradables. On peut utiliser par exemple : les lactates de calcium pentahydratés (mélange D,L ou, de préférence, la forme L) (5HLACA) (n CAS [5743-47-5]), le L-glutamate de calcium tétra-hydraté (4HGLUCA) (n CAS [142-47-2]), le disodium glycérophosphate pentahydraté (5HGLYNA) (n CAS [819-83-0]), le L(+) tartrate de sodium dihydraté (n CAS[6106-24-7]), le levulinate de calcium dihydraté. Parmi les sels inorganiques hydratés, on peut citer : le tétraborate de sodium déca-hydraté (10HBNA) (borax, n CAS [1303-96-4]), le phosphate de sodium dodécahydraté (12HPHONA) (n CAS [10039-32-4]), le pyrophosphate de sodium déca-hydraté (10HPYNA) (n CAS [13472-36-1]), le sulfanilate de sodium hydraté (HSUNA) (n CAS [123333-70-0]), le sulfate de magnésium heptahydraté (sel d'Epson (n CAS [10034-99-8])). On peut également utiliser des sels non hydratés, à condition qu'ils ne soient pas solubles dans le vecteur hydrophobe. A titre d'exemple, on peut utiliser les sels de calcium, sodium ou potassium de l'acide gluconique (parmi ces trois de préférence le gluconate de sodium (GANA), (n CAS [527-07-1]). L'utilisation d'une matrice à base de gluconate conduit à une émission d'agent actif caractérisée par une première phase d'émission forte (de l'ordre de quelques jours), suivie d'une deuxième phase d'émission modérée plus longue. Cela peut permettre une utilisation de longue durée. Pour réguler l'évaporation de l'eau de la matrice, on peut aussi utiliser pour la constitution de la matrice un mélange de sels hydratés, ou un mélange de sels non hydratés ou encore un mélange de sels hydratés et de sels non hydratés. Dans un mode de réalisation avantageux, on choisit les sels ou mélanges de sels de manière à obtenir une pression de vapeur d'eau saturante qui est supérieure ou égale à 12 mm Hg, qui est la valeur moyenne de la tension de vapeur d'eau à une humidité relative de 70%. A titre d'exemple, dans ces conditions, le lactate de calcium pentahydraté a une pression de vapeur saturante de 25 mm Hg et est donc un agent émetteur d'eau (efflorescent), alors que l'acétate de magnésium tétra-hydraté avec une pression de vapeur saturante de 11 mm Hg est un agent faiblement absorbeur (déliquescent). Toutes ces matrices, notamment lorsqu'elles se présentent sous forme de poudre, 5 peuvent être agrégées par compression, typiquement sous une pression de quelques dizaines de kg/cm2. Parmi toutes les matrices utilisables, on peut utiliser le D,L-lactate de calcium pentahydraté racémique, mais on préfère le L-lactate de calcium pentahydraté, qui est un sel neutre non hygroscopique et totalement biodégradable. Le L-lactate de calcium 10 pentahydraté est notamment fabriqué industriellement par fermentation directe de farine de céréales et de carbohydrates à l'aide de ferments de type Rhizopus ou de lactobacilles. Le racémique est moins rapidement biodégradable. Les lactates de calcium sont utilisés habituellement en tant qu'additifs dans la fabrication d'aliments pour le bétail ; leur innocuité toxicologique et éco-toxicologique est amplement 15 documentée et reconnue (d'après : Chemos 1998, Sept 37(7) pp. 1317-33 ; Auteurs Bowmer C.T. ; Hooftman R.N. Hanstveit A.O. Wenderbosch P.W., Van der Hoeven . N.). Les lactates de calcium pentahydratés sont particulièrement adaptés car ils sont faciles à compresser et se prêtent particulièrement bien à une production industrielle de comprimés. 20 Par ailleurs, le produit composite apte à diffuser au moins un agent actif selon l'invention comprend au moins un vecteur hydrophobe et non miscible avec la matrice, contenant au moins un agent actif. Le vecteur doit être solide à la température ambiante, car autrement le produit composite ne peut pas être formé par compression. 25 Avantageusement, cet agent actif est soluble dans le vecteur. Pour dissoudre des pyréthroïdes ou des parfums, on peut utiliser des cires solides ou liquides, naturelles ou synthétiques, telles que la cire d'abeille, la cire de carnauba, la cire d'ozokérite, la cire de candelilla, ou encore des paraffines linéaires ou ramifiées, liquides ou solides, ou un mélange de ces substances, à condition toutefois que le mélange hydrophobe 30 contenant le vecteur soit finalement solide à température ambiante. On peut aussi utiliser d'autres substances hydrophobes aptes à recevoir en tant que solvant solide des agents actifs que l'on souhaite incorporer dans le produit composite. On peut aussi faire appel à tout composé ou mélange de composés hydrophobe(s), solvant(s) des agents actifs et solide(s) à température ambiante, tel que par exemple une coupe paraffinique ou un mélange de composés terpéniques ou siloxaniques. A titre d'exemple, on peut utiliser des polysiloxanes, du polyéthylène et des copolymères dérivés de l'éthylène et d'autres oléfines (tels que butène et octène) avec une masse moléculaire telle que l'on peut obtenir un solide à la température ambiante et jusqu'à éventuellement une température de 100 C, et à condition que ce solide soit compressible et ne soit pas miscible avec la matrice. Typiquement, ce vecteur hydrophobe maintient l'agent actif en solution solide pendant toute la durée d'utilisation du produit composite, et évite sa diffusion dans la matrice, même lorsque le vecteur devient liquide, par exemple à une température supérieure à 50 C. Une autre caractéristique du vecteur est qu'il est capable, à l'état compressé, de libérer progressivement l'agent actif, même en présence de la matrice. Sans être lié par une explication du mécanisme physico-chimique de l'invention, les inventeurs pensent que cela est possible lorsque la solubilisation de l'agent actif est assurée par des forces de Van der Waals. Le produit composite selon l'invention peut contenir une vaste gamme d'agents actifs. Il peut s'agir d'insecticides. Parmi les insecticides, on préfère les pyréthroïdes, tels que : transfluthrine, metomethrine, S-bioallethrine, esbiothrine, bioresmethrine, alpha-and beta-cipermethrine, deltamethrine, empenthrine, resmethrine, furethrine, prallethrine, cyphenothrine, cinerines I et II, les pyréthrums naturels issus de la culture de chrysanthème. On préfère la vaporthrine (empenthrine). On peut aussi utiliser d'autres biocides volatiles connus, tels que les dérivés de l'acide chrysanthémique ou d'autres composés connus tels que DDVP, DEET. On peut utiliser plusieurs agents actifs, par exemple plusieurs insecticides, appartenant à la même famille ou à des familles différentes, ayant un mécanisme d'action analogue ou non. A titre d'exemple, on peut mélanger l'allethrine et la vaporthrine, ou l'extrait de pyrethrum et la vaporthrine, ou encore la téfluthrine et l'esbiothrine. On peut aussi réaliser des mélanges impliquant un synergisant tels que par exemple un pyrétroide avec le pipéronyl butoxyde (PBO). La teneur en agent actif est typiquement comprise entre 0,01 et 10%, préférentiellement entre 0,1 et 10%, et encore plus préférentiellement entre 0,20 et 1%. Si une utilisation pour la fumigation est envisagée, la teneur en agent actif est avantageusement comprise entre 2 et 10%, et encore plus avantageusement entre 2 et 5%. Le produit composite apte à diffuser au moins un agent actif selon l'invention peut encore comprendre des adjuvants ou d'autres agents actifs, se trouvant soit dans la matrice, soit dans le vecteur. Ces adjuvants ou d'autres agents actifs peuvent être par exemple des parfums, des huiles essentielles, des phéromones, des antioxydants, des émulsifiants, des colorants, des agents de texture. Ces adjuvants peuvent être introduits dans la phase hydrophobe, par dissolution dans la paraffine comme décrit ci-dessous pour les agents actifs. Ils peuvent également être introduits dans la matrice, notamment par imprégnation ou solubilisation, si l'adjuvant est un liquide, ou par mélange de poudres si l'adjuvant est un solide. A titre d'exemple, l'emploi de phéromones est utile pour un produit composite destiné à combattre les mites alimentaires. Un autre type d'adjuvant sont les agents de texture. L'emploi d'un agent de texture permet de contrôler la libération d'eau, c'est-à-dire la déshydratation progressive du sel hydraté. Parmi ces agents de texture, on peut citer les polyglycosides naturels ou synthétiques, tels que la gomme de xanthane, de guar, de caroube, les alginates, l'alcool polyvinylique. Ces substances sont avantageusement utilisées à une concentration comprise entre 0,05 et 5%. Par parfums , on entend ici des substances naturelles ou synthétiques odorantes, ou des mélanges de telles substances, aptes à produire, sur une durée prolongée compatible avec la durée d'utilisation visée du produit composite, une odeur agréable. Il peut s'agir d'huiles essentielles (i.e. un liquide aromatique et volatil isolé par un processus de séparation physique à partir d'une plante odorante d'une seule espèce botanique), ou de constituants d'huiles essentielles, tels que des monoterpènes, sesquiterpènes, alcools, aldéhydes, cétones, esters, hydrocarbures. Si les parfums sont utilisés en même temps qu'un autre agent actif tel qu'un insecticide, il est avantageux de choisir des parfums dont la pression partielle est du même ordre de grandeur que celle de l'insecticide (13,8 mPa pour la vaporthrine) ; le parfum devient dans ce cas un agent de contrôle de la durée de vie de l'agent actif. L'acétate de polyvinyle partiellement ou totalement hydrolysé peut être utilisé à titre d'adjuvant pour donner un aspect plus homogène et brillant au comprimé. Dans un autre mode de réalisation, on introduit un indicateur de fin de vie du produit composite dans la matrice, préférentiellement dans une matrice hydratée. On choisit à cet effet avantageusement un sel d'un cation métallique qui, en fin de la déshydratation de la matrice, subit un changement de coloration consécutif à l'action de l'oxygène. A cette fin, on peut utiliser un sel ferreux, éventuellement assisté d'un agent d'exaltation de la couleur, tel que le KSCN. Le produit composite selon l'invention a la capacité de libérer progressivement et sur une longue durée, typiquement de l'ordre de quelques semaines, l'agent actif. Les inventeurs ont observé que les sels hydratés, et en particulier le L-lactate de calcium pentahydraté, dégagent au cours de leur vieillissement de l'eau, qui se libère au moins en partie, du fait qu'une déshydratation totale ne se produit que très difficilement. Cela ne conduit pas à la désintégration du comprimé. Sans être lié par une explication scientifique du fonctionnement du produit composite selon l'invention, il semble qu'il se forme ainsi un réseau tridimensionnel cavitaire qui rend accessible à l'air une grande partie du vecteur hydrophobe qui n'est pas miscible avec la matrice. Par ailleurs, le vecteur, suite à la compression qui forme une étape essentielle du procédé de fabrication du produit composite selon l'invention, est présent sous la forme d'un film assez mince, avec un rapport surface sur volume élevé ; cela facilite l'accès de l'agent actif dissout dans le vecteur à l'air ambiant par l'intermédiaire du réseau cavitaire formé par l'évaporation de l'eau de la matrice. On peut penser que l'agent actif et les parfums s'évaporent soit directement à partir du vecteur, soit porté par le courant de vapeur d'eau provenant de la matrice, voire même sous la forme d'un azéotrope. Le procédé de fabrication du produit composite selon l'invention comprend les étapes suivantes : (a) on dissout au moins un agent actif, qui peut être solide ou liquide, dans une phase hydrophobe liquide, de préférence en dissolvant l'agent actif dans une huile paraffinique à l'état liquide ou en l'ajoutant directement à la phase hydrophobe liquide, (b) on prépare un produit intermédiaire P en mélangeant le produit issu de l'étape (a) avec la matrice, (c) on forme par compression du produit intermédiaire P un comprimé de forme voulue. La dissolution de l'agent actif, ou du mélange d'agents actifs, dans une huile paraffinique liquide se fait soit à la température ambiante soit à une température supérieure à la température ambiante. La paraffine choisie pour l'étape (a) devra normalement être chauffée à une température adaptée pour se présenter sous forme liquide pour recevoir l'agent actif Typiquement, la température sera comprise entre 50 et 150 C, et de préférence entre 60 et 100 C. On évitera des températures trop élevées qui risquent de dégrader l'agent actif Le procédé selon l'invention n'a pas besoin de faire appel à des solvants légers. L'étape (b) peut avantageusement être effectuée selon l'un des deux modes de réalisation suivants : Dans un premier mode de réalisation (b 1), qui conduit à un produit intermédiaire Pl, on mélange la solution obtenue à l'étape (a) avec la matrice se présentant sous forme de poudre. Le produit intermédiaire Pl ainsi obtenu a la forme soit d'un mélange de solides poudreux ou granulaires soit d'une pâte de consistance appropriée soit d'un mélange liquide et d'un solide poudreux. Cette variante peut être effectuée avantageusement dans une extrudeuse bi-vis de type connu, avec une pression qui peut aller jusqu'à 300 kg/cm2, et qui est préférentiellement comprise entre 10 et 200 kg/cm2. Dans un deuxième mode de réalisation (b2), qui conduit à un produit intermédiaire P2, on solidifie la solution obtenue à l'étape (a) par trempe, on effectue ensuite un broyage pour obtenir une poudre, ladite poudre étant ensuite mélangée avec la matrice se présentant également sous la forme de poudre. Le produit intermédiaire P2 ainsi obtenu est une poudre. Ladite trempe peut se faire avantageusement au contact avec une surface froide, par exemple une tôle refroidie à une température inférieure à 0 C. Le produit solide obtenu par cette trempe doit normalement être broyé, de préférence à froid, par exemple par cryobroyage ou par projection sur une surface refroidie à la température de solidification, de préférence à une température inférieure à 0 C, et encore plus préférentiellement à une température comprise entre -160 C et -20 C. L'avantage de cette variante (b2) est qu'elle dissocie la solidification de la solution obtenue à l'étape (a) de la préparation du produit intermédiaire qui renferme le vecteur et la matrice dans les proportions voulues. Le procédé selon l'invention peut faire intervenir plusieurs sels en mélange qui forment la matrice, et plusieurs vecteurs différents, miscibles entre eux ou non. L'utilisation d'une matrice formée de plusieurs sels permet de modifier les caractéristiques de flux hydrique de la matrice. L'utilisation de plusieurs vecteurs permet d'incorporer de manière séparée plusieurs agents actifs ou adjuvants, par exemple afin d'éviter leur interaction dans le vecteur ; dans ce cas, on peut aussi utiliser plusieurs lots du même vecteur dans lequel on dissout un agent actif ou adjuvant par lot, ou plusieurs vecteurs ou adjuvants compatibles entre eux par lot. On peut aussi dissoudre dans différents vecteurs un seul agent actif qui présente dans ces différents vecteurs une cinétique de libération différente. La dernière étape du procédé selon l'invention est la compression du produit intermédiaire Pl ou P2. Cette étape est essentielle pour obtenir des pièces tridimensionnelles. A titre d'exemple, on a formé par compression d'un produit intermédiaire composé de 90% de 5HLACA et 10% de paraffine avec un point de fusion compris entre 58 C et 62 C (contenant l'agent actif vaporthrine ainsi qu'un parfum) un comprimé dont la densité d était égale à 1 sous une pression de 10 kg/cm2, et égale à 1,277 sous une pression de 200 kg/cm2. Le rapport pondéral entre le vecteur et la matrice peut varier dans des limites vastes. Avantageusement, le produit composite selon l'invention comprend entre 50 et 99% de matrice et entre 1 et 50% de vecteur. On préfère utiliser entre 60 et 90% de matrice et entre 10 et 40% de vecteur, et encore plus préférentiellement entre 75 et 90% de matrice et entre 10 et 25% de vecteur. Dans un mode de réalisation typique, on fabrique des comprimés comportant entre 80% et 90% de matrice (5HLACA) et entre 10 et 20% de vecteurs hydrophobes, tel qu'un mélange de paraffine et d'huile de paraffine. Préférentiellement, les comprimés fabriqués sont des comprimés blancs. Le comprimé peut être préparé avec des formes tridimensionnelles très diverses : plaques, feuilles, bâtonnets, boules, cubes, cylindres, pyramides, ovoïdes, fils. On peut aussi préparer des objets de forme figurative. Ces comprimés peuvent être utilisés pendant plusieurs semaines à température ambiante sans modification de leurs propriétés de texture et sans désintégration. Par ailleurs, ces comprimés restent intacts et ne se désintègrent pas lorsqu'ils tombent par terre, sur une surface dure. Le produit composite selon l'invention peut être utilisé de différentes manières. Il peut être utilisé par évaporation à la température ambiante, c'est-à-dire on laisse le produit simplement reposer à l'air. Il peut aussi être utilisé par fumigation à une température supérieure à 25 C. Une utilisation typique est l'utilisation pour combattre ou chasser les mites. Une autre utilisation similaire vise les mites alimentaires. Le produit composite selon l'invention peut aussi être utilisé dans des dispositifs diffuseurs, par exemple des dispositifs incorporant un chauffage, une ventilation, une humidification, ou une programmation du chauffage et/ou de la ventilation et/ou de l'humidification. Exemples Les exemples suivants 1 à 9 illustrent la préparation du produit composite selon l'invention. Exemples 1 à 7 : ) Préparation du vecteur : 15,86 g de la phase solide vecteur a été obtenue en liquéfiant à 85 C 10,00 g (environ 63% en poids) de boules de paraffine (point de fusion compris entre 58 C et 62 C) avec 3,16 g d'une huile minérale de paraffine (environ 20% en poids) (IGOL) ayant un volume massique de 810-875 (numéro enregistré NF T 60-101) contenant 2,70 g de vaporthrine (environ 17% en poids). On a obtenu une solution claire. Le produit a ensuite été coulé dans un récipient métallique contenant de l'azote liquide. La masse solide a ensuite été broyée et réduite en fine poudre. 2) Incorporation du vecteur à la matrice : 4,00 g de ce solide vecteur sous forme de poudre a ensuite été ajouté à 36,00 g de fine 15 poudre (pureté de 98%) de 5HLACA, de la société ACROS, numéro CAS : [5743-47-5]). La composition du mélange était donc la suivante : 5HLACA : P : OP : VP 90% : 6,3% : 2,0% : 1,7% avec les abréviations : P = Paraffine, OP = Huile de paraffine, VP = Vaporthrine. Quatre boules blanches solides de 8,50 g ont alors été obtenues par compression entre 20 50 et 150 kg/cm2. D'autres exemples de produit(s) composite(s) selon l'invention ont été réalisés avec la méthode énoncée ci-dessus. Les tableaux 1 et 2 récapitulent les compositions de ces exemples (Pf est l'abréviation de parfum). 25 Dans les exemples 2 à 9, du parfum a été ajouté à l'huile de paraffine en même temps que la vaporthrine. 13 30 Tableau 1 : Compositions du produit composite selon l'invention avec du 5HLACA N Composition Mise en forme exemple 5HLACA :P : OP : VP : Pf 1 90% : 6,3% : 2,0% : 1,7% : 0% 4 boules de 8,5 g 2 50% : 40,6% : 7,3% : 0,7% : 1,4% 4 boules de 8 g et 8 g de résidu de poudre 3 75% : 20,3% : 3,65% : 0,35% : 0,7% 4 boules de 8 g et un résidu de poudre4 66% : 27,1% : 5,5% :0,46% : 0,94% 4 boules de 8 g et un résidu de poudre 90% : 6,5%: 1,7% : 0,90% : 0,90% 4 boules de 8 g et un résidu de poudre 6 90% : 7,2% :1,8% :0,50% : 0,50% 4 boules de 8 g et un résidu de poudre 7 90% : 7,3% : 1,90% : 0,25% : 0,55% 4 boules de 8 g et un résidu de poudre et 8 g de résidu de poudre Exemples 8 et 9 : 5 Tableau 2 : Compositions du produit composite selon l'invention avec du GANA N Composition Mise en forme exemple GANA : P : OP : VP : Pf 8 50% : 44,78% : 4,42% : 0,3% : 0, 5% Boules blanches légèrement transparentes voisines de 9 g 9 75% : 22,02% : 2,18% : 0,3% : 0,5% Boules blanches marbrées voisines de 9 g Exemple 10 : Cet exemple démontre la compressibilité du produit composite selon l'invention. Des billes d'un mélange de 5HLACA (la matrice) et de paraffine (le vecteur) ont été préparées dans les proportions 5HLACA : P 90% : 10%, afin de réaliser une étude de la compressibilité. Les tableaux 3 et 4 illustrent cette étude de compressibilité. Tableau 3 : Dimension volumique et compression Compression Hauteur Diamètre Section Volume (kg/cm2) moyenne (cm) moyen (cm) moyenne (cm) (cm3) 10 2,45 2,04 3,27 8,00 50 2,18 2,05 3,29 7,17 100 2,04 2,05 3,30 6,74 150 1,99 2,06 3,33 6,62 200 1,88 2,04 3,28 6,20 10 Tableau 4 : Densité et compression Compression Volume (cm3) Poids moyen (g) Densité (kg/cm2) 10 8,00 8,00 1,000 50 7,17 7,94 1,106 100 6,74 8,01 1,188 150 6,62 8,06 1,217 200 6,20 7,92 1,277 Exemple Il: Cet exemple est une comparaison de l'émission de matière volatile en fonction de la 15 matrice du produit composite, c'est-à-dire entre le GANA et le 5HLACA : Les analyses ont été réalisées par thermogravimétrie (ATG) à 30 C sous balayage d'hélium (100mL/min).5 - (A) : produit composite selon l'invention de composition: GANA :P:OP:VP 50% : 31,5% : 10% : 8,5% ; (B) : produit composite selon l'invention de composition: 5HLACA : P : OP : VP 50% : 31,5% : 10% : 8,5% ; Tableau 5 : Emission de matière volatile en fonction de la matrice Temps (heures) % Emission (A) % Emission (B) 10 0,21 2,24 25 0,33 3,47 50 0,60 4,80 60 0,69 5,22 L'émission du produit composite (A) dont la matrice est du GANA est essentiellement 10 de la vaporthrine, alors que dans le produit composite (B) dont la matrice est du 5HLACA, de l'eau est aussi émise. Exemple 12 : Cet exemple est une comparaison de l'émission de matière volatile selon qu'il s'agit 15 de parfum ou de vaporthrine. Les analyses ont été réalisées par ATG à 30 C sous balayage d'hélium (100mL/min). (C) : produit composite selon l'invention de composition: 5HLACA :P:OP:VP 50% : 31,5% : 10% : 8,5% ; (D) : produit composite selon l'invention de composition: 5HLACA :P:OP:Pf 20 6496 50% : 31,5% :10% : 8,5% ; - (E) : produit composite selon l'invention de composition: 5HLACA :P:OP:Pf 1264 50% : 31,5% : 10% : 8,5%. Les références des parfums (6496 et 1264) sont issues de la nomenclature Robertet. 25 Tableau 6 : Emission de la matière volatile Temps % Emission % Emission de % Emission (heures) de (C) (D) de (E) 10 2,16 4,93 5,41 25 3,47 7,96 8,83 50 4,80 11,65 12,23 60 5,22 12,85 13,11 Exemple 13: Cet exemple est une comparaison de l'émission de matière volatile en fonction de la température : Les analyses ont été réalisées par ATG à 25, 30, 35 et 40 C sous balayage d'hélium (100mL/min) avec un échantillon de produit composite selon l'invention dont la 10 composition était la suivante : 5HLACA : P : OP : VP 50% : 31,5% : 10% : 8,5%. Tableau 7 : Emission de la matière volatile Temps % Emission à % Emission à % Emission à % Emission (heures) 25 C 30 C 35 C à 40 C 1,89 2,19 2,28 2,42 25 3,02 3,47 3,56 3,79 50 4,20 4,80 4,86 5,23 Exemple 14 : Cet exemple est une comparaison de l'émission de matière volatile en fonction du support : 20 Les mesures suivantes ont été effectuées par thermogravimétrie (ATG) isotherme à 30 C sous balayage d'hélium (100mL/min). (F) : produit composite selon l'invention de composition : 5HLACA : P : OP : VP : Pf 50% : 31,5% : 10% : 8,5% ; (G) : Papier de cellulose (abrégé ci-après : C) imprégné d'un mélange huile de paraffine/vaporthrine de composition : C : OP : VP : Pf 80,8 : 9,6 : 9,6. (H) : Papier de cellulose imprégné de vaporthrine de composition centésimale : C : VP 92% : 8% ; - (I) : Vaporthrine pure ; (K) : Papier cellulosique seul Tableau 8 : Emission de la matière volatile en fonction du support Temps % Emission % % % 0/0 Emission (heures) de (F) Emission Emission Emission Emission (H)-(I) de de (H) de de (K) (G) (I) 10 2,35 4,55 5,7 1,71 4,13 3,99 ù 25 3,40 6,26 9,38 4,54 4,47 4,84 45 4,45 8,29 13,06 8,29 4,37 4,77 60 5,22 -' 9,36 15,65 NM 4,35 - NM : non mesuré On constate qu'il n'y a pratiquement pas d'effet du support cellulosique, en comparant les pourcentages d'émission du papier de cellulose imprégné de vaporthrine (H) et de la vaporthrine pure (I). En effet, on constate toujours quasiment le même écart entre les pourcentages d'émission de (H) et (I) ; donc un parallélisme entre l'évolution de l'émission de la vaporthrine pure et celle imprégnée sur de la cellulose. On note une perte spontanée due à l'émission d'eau par ATG isotherme du fait du balayage d'hélium sur le papier seul (valeurs de l'émission de (K)). Exemple 15: Cet exemple est une analyse thermogravimétrique dynamique du produit composite selon l'invention, avec une élévation de température de 10 C/min et avec un débit d'hélium de 100mL/min. Il s'agissait de mesurer l'effet dû à la matrice et à la compression, par comparaison entre un échantillon comprenant seulement de la vaporthrine et un échantillon comprenant un mélange de composition 5HLACA : VP 50% : 50%. On a constaté une déperdition de poids pour des températures comprises entre 80 C et 150 C, suivie d'une perte de masse régulière. Cet exemple illustre la capacité de fumigation du produit composite selon l'invention. Les exemples suivants illustrent le vieillissement des boules de produit composite selon l'invention. Exemple 16 : Cet exemple montre le vieillissement de poudre dont la matrice est du GANA. Un mélange selon la méthode décrite dans les exemples 1 à 9 a été réalisé. Il comprenait : 40,00 g de paraffine, 4,00 g d'huile de paraffine, - 4,01 g de vaporthrine, 2,03 g de parfum. Après mise en poudre par dissolution à chaud et cryo-broyage, 48,5 g de ce mélange a 25 été isolé pour être mélangé avec 48,5 g de GANA (pureté de 98%). La composition de la poudre à vieillir était donc la suivante : GANA : P : OP : VP : Pf 48,53% : 41,2% : 4,1% : 4,14% : 2,03%. La teneur en matière volatile était comprise entre 6 et 7% (en tenant compte d'une quantité maximum d'eau de l'ordre de 0,1% à 0,2% dans le GANA). 30 Le vieillissement du produit composite a été suivi sur 10 essais de masse moyenne de 3,00 g (soit 185,1 mg de matière volatile) pendant 37 jours. 5 Le tableau 9 présente les mesures de matière volatile émise réalisées au cours de ces 37 jours (soit 888 heures au total). Le tableau 9 mentionne les masses de matière volatile émise pendant les temps indiqués sur chaque ligne du tableau. Tableau 9 : Emission de la matière volatile en fonction du temps Temps Emission Emission Emission Emission (heures) (vaporthrine, [ g/heure] U1g/heure/g] parfum) [mg] 48 (2 5,52 115 38,00 2,97 jours) 216 (9 3,90 18 6,00 2,17 jours suivants) 312 (13 5,30 17 5,66 3,01 jours suivants) 312 (13 6,62 21 7,00 3,88 jours suivants) 216 (9 4,5 20,8 6,94 2,43 jours suivants) Sur 888 heures, la perte totale de poids est de 21,34 mg sur une masse de matière 10 volatile de 185,1 mg. Cela représente donc une émission de 11,5% de la matière volatile qui se compose de vaporthrine et de parfum. De plus, on constate une émission de matière volatile importante au cours des 48 premières heures du vieillissement. Ensuite, l'émission est régulière et voisine de 7 g/heure/ g de matière inclue. Exemple 17: Exemple de vieillissement de poudre dont la matrice est du 5HLACA. Un mélange selon la méthode décrite dans les exemples 1 à 9 a été réalisé. Il comprenait : - 6,17 g de paraffine, 0,83 g d'huile de paraffine, 2,00 g de vaporthrine, - 1,01 g de parfum. Ce qui représentait un mélange de 10,01 g. Le mélange fluide a été obtenu par chauffage à 90 C, puis la mise en poudre a été réalisée par cryo-broyage. La poudre ainsi obtenue a été mélangée avec 90 g de 5HLACA (pureté de 98%) en poudre contenant 22% d'eau. La composition du produit composite à vieillir était donc la suivante : 20 5HLACA : P : OP : VP : Pf 90% : 6,17% : 0,83% : 2% : 1%, soit 22,8% de matière volatile. Douze boules (environ de 8g chacune) ont été préparées et mises à l'étuve non ventilée à 40 C. Ce qui représentait une quantité théorique de matière éliminable de 1,83 g par boule. 25 Le tableau 10 récapitule les résultats des pesées sur chaque boule prélevée. 30 Tableau 10 : Emission de la matière volatile en fonction du temps Temps Emission (vaporthrine, Emission Emission % [heures] eau, parfum) [ g/heure] [gg/heure/g] Emission [mg] 24 145 6042 755 7,9 48 186 3875 484 10,2 79 238 3013 377 13,0 151 420 2781 348 23,0 241 830 3444 430 45,4 415 863 2080 260 47,2 583 1206 2068 258 65,9 751 1280 1704 213 69,9 1063 1363 1282 160 74,5 1375 1399 1018 127 76,5 Après 57,2 jours de maintien à 40 C (soit 1375 heures), la quantité de matière volatile émise est de 1,3994 g soit 76% de la matière volatile contenue dans le produit composite selon l'invention (eau, vaporthrine, parfum). Exemple 18 : Cet exemple présente les résultats de l'analyse chromatographique capillaire en phase gazeuse (CGC) réalisée sur les boules de l'exemple 17, qui ont été mises en poudre et extraites au mélange éther de pétrole/chlorure de méthylène 50 : 50. Il s'agissait de mesurer l'émission de matières volatiles, excluant l'eau, c'est-à-dire seulement les substances actives (vaporthrine et parfum). Le dosage a été effectué par rapport à l'huile de paraffine. Le tableau 11 présente les résultats de pourcentages de vaporthine et de parfum émis en fonction du temps. Tableau 11 : Emission de vaporthrine et de parfum Temps % Emission % Emission [jours] Vaporthine parfum 0 0 0 2 20,8 39,8 3,4 17,9 41,7 6,4 29,9 59,2 10 37,7 82,5 17,4 34,1 69,9 24,5 50,6 92,2 31,3 55,5 94,2 A A G 77 1 ,: Qa 7 57,2 78,2 95 Après 1375 heures (57,2 jours), 78,2% de la vaporthrine a été évaporée. Après 25 jours, on constate que la moitié de la quantité de vaporthrine a été émise. Le temps de demi-émission est donc de 600 heures. Exemple 19 : Cet exemple montre l'efficacité insecticide des comprimés selon l'invention. Pour la détermination de l'activité biologique du produit composite selon l'invention, on utilise un protocole d'évaluation de l'efficacité biocide : Les essais de toxicité sont réalisés dans des enceintes en carton d'un volume de 53 litres (45,5 cm x 33,5 cm x 35 cm), fermées (mais pas de façon hermétique), placées dans une pièce à température ambiante. 24 Une mouche (ordre des Diptères), Ceratitis capitata Wied, est utilisée comme réactif biologique pour évaluer l'efficacité des dispositifs. Les insectes sont placés dans des cages d'environ 9 litres de volume (20 cm x 20 cm x 23 cm) grillagées sur quatre faces ; ils ont de la nourriture ad libitum. Les produits composites à tester sont mis en place dans l'enceinte dix heures avant les insectes. La mortalité est contrôlée deux fois par jour. Sont considérés comme morts les insectes ne présentant plus aucun mouvement. Il est à noter que les symptômes d'une atteinte sévère du système nerveux sont visibles bien avant l'immobilité complète. De tels insectes ne survivront pas. La procédure utilisée ici sous-estime donc l'effet réel des produits testés. Le sexe de chaque insecte mort est déterminé. La mortalité dans une enceinte témoin (sans le produit à tester) est suivie en parallèle. Six variables, trois pour les mâles et trois pour les femelles, sont prises en compte pour évaluer l'efficacité des produits : 1) La durée d'exposition nécessaire pour entraîner la mort du premier insecte d'un sexe donné, désignée par El mâles et EI femelles ; 2) La durée d'exposition nécessaire pour entraîner la mort de 50% des insectes d'un sexe donnée, désignée par TL 50 mâles et TL 50 femelles ; 3) La durée d'exposition nécessaire pour entraîner la mort du dernier insecte d'un sexe 20 donné, désignée par ET mâles et ET femelles ; Les pourcentages de mortalité sont corrigés, si nécessaire, en prenant en compte la mortalité des témoins. Le tableau 12 montre des résultats obtenus sur des produits composites neufs (une 25 douzaine), qui n'ont pas encore été maintenus à l'atmosphère ambiante. Les compositions de ces composites sont indiquées dans les cinq premières colonnes du tableau, avec les abréviation suivantes : P : paraffine; OP : huile de paraffine ; 5HLACA : L-lactate de calcium pentahydraté; VP : vaporthrine; Pf : parfum. 30 A la dernière ligne du tableau, ont été indiqués les résultats obtenus avec le paradichlorobenzène. Tableau 12 Composition du composite N P OP 5HLACA VP Pf EI TL50 ET [%] [%] [%] [%] [%] (m/f) (mit) (m/l) 1 5,6 2,8 90 1,6 0 14/24 15/22 38/38 2 6,6 1,64 90 0,88 0,88 8/8 14/14 24/62 3 7,24 1,8 90 0,48 0,48 14/14 11/40 86/110 _ 7,4 1,85 90 0,25 0,5 14/14 12/15 38/38 4 20,43 3,5 75 0,37 0,7 24/10 30/33 96/120 6 27,74 4,86 66 0,47 0,93 10/48 29/24 48/96 7 22, 02 2,18 75 0,3 0,5 24/24 40/45 58/82 8 GANA 22,02 2,18 75 0,3 0,5 24/24 23/37 48/48 9 44,78 4,42 50 0,3 0,5 34/34 _ 96/72 _ 43/47 GANA 44,78 4,42 50 0, 3 0,5 34/48 39/58 _ 72/144_ 11 PVA 17,30 1,90 79+1 0,3 0,5 24/34 30/39 48/72 PVA 12 PVA 17,30 1,90 77+3 0,3 0,5 10/34 38/41 72/58 PVA Paradichloro- - -- - - 48/96 87/129 288/264 benzène Pour les composites n 8 et 10, du gluconate de sodium (GANA) a remplacé le 5HLACA. 5 De plus, PVA indique l'ajout d'alcool polyvinylique à la dose indiquée. Certains insectes développent une résistance particulière de façon aléatoire et peuvent contribuer à modifier la cohérence des résultats. Le tableau 13 montre des résultats obtenus sur des produits composites qui ont été 10 maintenus pendant un nombre de jours indiqué avant d'être introduits dans les enceintes.15 Tableau 13 Composition du composite N P OP 5HLACA VP Pf EI TL50 ET Nombre [%] [%] [%] [%] [%] (m/f) (mit) (mit) x de jours 9 44,78 4,42 50 0,30 0,50 14/24 18/31 38/38 8 10 44,78 4,42 50 0,3 0,5 24/24 24/53 72/86 8 GANA 11 17,30 1,90 79+1 0,3 0,5 24/34 28/40 72/72 11 PVA PVA 12 17,30 1,90 77+3 0,3 0,5 24/34 37/45 72/58 11 PVA PVA 10 44,77 4,42 50 0,3 0,5 24/24 32/53 58/96 15 GANA 4 7,4 1,85 90 0,25 0,50 10/24 12/15 48/58 43 3 7,24 1,80 90 0,48 0,48 10/24 11/40 34/48 43 Les numéros de la première colonne du tableau 13 se réfèrent aux numéros de la première colonne du tableau 12. 15
L'invention concerne un produit composite apte à diffuser au moins un agent actif, caractérisé en ce qu'il comprend :a) au moins une matrice non hygroscopique et compressible à base d'au moins un sel,b) au moins un vecteur hydrophobe et non miscible avec la matrice, contenant au moins un agent actif,c) éventuellement des adjuvants ou d'autres agents actifs, se trouvant dans la matrice et / ou dans le vecteur.Ce produit peut être utilisé pour diffuser des insecticides, des parfums ou des désodorisants par évaporation à la température ambiante.
Revendications 1) Produit composite apte à diffuser au moins un agent actif', caractérisé en ce qu'il comprend : a) au moins une matrice non hygroscopique et compressible à base d'au moins un sel, b) au moins un vecteur hydrophobe et non miscible avec la matrice, contenant au moins un agent actif, c) éventuellement des adjuvants ou d'autres agents actifs, se trouvant dans la matrice et / ou dans le vecteur. 2) Produit selon la 1, caractérisé en ce que ladite matrice est un sel hydraté, et de préférence sélectionné dans le groupe constitué par le lactate de calcium pentahydraté, le L-glutamate de calcium tétrahydraté, le disodium glycérophosphate pentahydraté, le L(+) tartrate de sodium dihydraté, le levulinate de calcium dihydraté, le tétraborate de sodium décahydraté, le phosphate de sodium dodécahydraté, le pyrophosphate de sodium décahydraté, le sulfanilate de sodium hydraté, le sulfate de magnésium heptahydraté. 3) Produit selon la 1, caractérisé en ce que ladite matrice est un sel non hydraté, et de préférence sélectionné dans le groupe constitué par les sels de sodium, potassium ou calcium de l'acide gluconique et très préférentiellement le gluconate de sodium. 4) Produit selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite matrice est un mélange de sels hydratés ou un mélange de sels non hydratés ou un mélange de sels hydratés et de sels non hydratés. 5) Produit selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit vecteur est sélectionné dans le groupe constitué par une paraffine, une cire naturelle ou une cire synthétique. 6) Produit selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit au moins un agent actif est sélectionné dans le groupe constitué par les biocides, les insecticides, les anesthésiants, les répulsifs, les parfums, les désodorisants, les désinfectants. 7) Produit selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la matrice est un produit biotechnologique, et de préférence un produit de fermentation. 10 8) Produit selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'un comprimé, et de préférence sous la forme d'un comprimé blanc. 9) Procédé de fabrication du produit composite selon une quelconque des 15 1 à 8, dans lequel (a) on dissout au moins un agent actif dans une phase hydrophobe liquide, (b) on prépare un produit intermédiaire P en mélangeant le produit issu de l'étape (a) avec la matrice, (c) on forme par compression du produit intermédiaire P un comprimé de forme 20 voulue. 10) Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'à l'étape (b), on mélange la solution obtenue à l'étape (a) avec la matrice se présentant sous forme de poudre, pour obtenir ledit produit intermédiaire P. 11) Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'à l'étape (b) : on solidifie la solution obtenue à l'étape (a) par trempe, on effectue un broyage du produit issu de la trempe pour obtenir une poudre, on mélange ladite poudre avec la matrice se présentant également sous la forme de poudre, pour obtenir ledit produit intermédiaire P. 25 30 12) Utilisation du produit composite selon l'une quelconque des 1 à 8 pour diffuser un agent actif dans une phase gazeuse ou liquide. 13) Utilisation selon la 12, caractérisé en ce que la diffusion de l'agent 5 actif se fait par évaporation à température ambiante. 14) Utilisation selon la 12, caractérisée en ce que la diffusion de l'agent actif se fait par fumigation à une température supérieure à 25 C. 10 15 20 25 30
A
A01,A61
A01N,A61L
A01N 25,A61L 9
A01N 25/08,A01N 25/18,A61L 9/16
FR2893968
A1
MODULE D'AMENAGEMENT INTERIEUR D'UN LOCAL ET LOCAL EQUIPE D'UN TEL MODULE
20,070,601
Domaine technique : La présente invention concerne un module d'aménagement intérieur d'un local aussi bien à usage privé que professionnel. Elle concerne aussi un local équipé d'un tel module d'aménagement. 10 Technique antérieure : Dans le domaine du bâtiment, qu'il soit à usage privé pour l'habitat ou à usage professionnel pour l'industrie, les commerces, les bureaux, etc. chaque pièce ou local construit a une fonction dédiée, définitive et rarement modulable. Or il est 15 évident que toutes les pièces d'un local ne peuvent être constamment occupées ou exploitées, laissant ainsi des volumes vierges de toute présence durant une bonne partie de la journée. D'autre part, le prix du mètre carré à l'heure actuelle est suffisamment élevé pour chercher à optimiser la surface exploitable. 20 Exposé de l'invention : La présente invention vise à apporter une solution à ce problème en proposant un module d'aménagement permettant d'utiliser la surface disponible d'un local pour y créer, de manière temporaire, des zones à fonctionnalité dédiée répondant à des 25 besoins ponctuels, dans les mêmes conditions qu'une pièce ou qu'un local construit spécifiquement pour ladite fonctionnalité dédiée. Ces zones à fonctionnalité dédiée peuvent par exemple constituer un bar, un bureau, un atelier, un poste de travail, une pièce de jeux, une pièce multimédia, une chambre d'amis, une pièce de cours, une pièce de réunion, une pièce de musculation, etc.5 2 Dans ce but, l'invention concerne un module d'aménagement du genre indiqué en préambule, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux unités comprenant chacune des éléments complémentaires agencés pour coopérer en vue d'assurer une fonctionnalité dédiée, l'une au moins de ces unités étant mobile par (apport à l'autre entre une position passive dans laquelle les unités sont rapprochées et les éléments complémentaires ne sont pas opérationnels, et une position active dans laquelle les unités sont distantes et délimitent une zone d'activité temporaire, et les éléments complémentaires sont opérationnels pour assurer ladite fonctionnalité dédiée. Le module peut comporter un nombre d'unités supérieur à deux, mobiles par rapport à un point central. Selon une forme préférée de l'invention, le déplacement des unités de leur position passive à leur position active et inversement, est rectiligne. Dans d'autres variantes, le déplacement peut être courbe ou combiné courbe et rectiligne. Ces unités sont avantageusement couplées entre elles par des moyens de guidage pouvant comporter un système de rails dans lesquels se déplacent des chariots à galets. Ces moyens de guidage peuvent être disposés dans la partie supérieure des unités et chaque unité mobile peut être maintenue en suspension par ces moyens de guidage. Néanmoins, chaque unité mobile peut être portée par des roulettes roulant au sol. Selon les variantes de réalisation, le module d'aménagement peut comporter des moyens d'alimentation et/ou de distribution pour des circuits techniques prévus dans au moins une des unités ainsi que des moyens d'entraînement automatique de chaque unité mobile.25 3 De manière préférentielle, le module d'aménagement comporte un caisson technique dans lequel sont disposés les moyens de guidage, d'alimentation, de distribution et/ou d'entraînement automatique. Les éléments complémentaires prévus dans les unités du module d'aménagement peuvent comporter des éléments fixes et intégrés et/ou des éléments amovibles et déplaçables entre une position escamotée lorsque les unités sont en position passive et une position opérationnelle lorsque les unités sont en position active. 10 Dans ce but, l'invention concerne également un local à usage privé ou professionnel, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un module d'aménagement intérieur tel que décrit précédemment. 15 Une des unités du module d'aménagement peut être fixe et solidarisée à un des murs du local et les moyens de guidage, d'alimentation et/ou d'entraînement peuvent être logés dans le plafond du local. Description sommaire des dessins : 20 La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante de plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue de dessus d'un local intégrant trois modules 25 d'aménagement selon l'invention, la figure 2 est une vue en perspective des trois modules de la figure 1, deux modules étant représentés en position passive et un module en position active,5 4 les figures 3A et 3B sont des vues en perspective de deux unités en position active formant un module pièce de jeux pour enfants , les figures 4A et 4B sont des vues similaires aux figures 3A et 3B d'un module pièce de musculation , et les figures 5A-C sont des vues en perspective, respéctivement, des moyens de guidage, d'un détail des moyens de guidage et des moyens d'alimentation, des modules d'aménagement de l'invention. Illustrations de l'invention et meilleure manière de la réaliser : En référence aux figures, le module d'aménagement 20 intérieur selon l'invention est destiné à équiper un local 1 à usage privé ou professionnel. L'exemple donné à la figure 1, qui n'est pas limitatif, concerne un local d'habitation, tel qu'un appartement, un pavillon ou similaire, comprenant une entrée 2 donnant dans une pièce de vie 3 ouverte qui délimite une salle à manger 4, une cuisine 5 et un salon 6. Un escalier 7 pour accéder à l'étage est prévu le long du mur 8 situé à gauche de l'entrée 2. Ce local 1 comporte également le long du mur 10 et sous l'escalier 7, des espaces de rangement 8, des toilettes 9 et trois modules d'aménagement 20 selon l'invention disposés côte à côte, deux modules 20 étant en position passive (fermée) et un module 20 étant en position active (ouverte). Ces modules d'aménagement 20 sont conçus pour créer, à la demande, des zones d'activité temporaires 30, en empiétant sur la pièce de vie 3, comme représenté sur les figures 1 et 2. A cet effet, chaque module d'aménagement 20 comporte, dans l'exemple représenté, deux unités 21, 22 comprenant chacune des éléments complémentaires agencés pour coopérer en vue d'assurer une fonctionnalité dédiée, comme par exemple un bar, un bureau, un atelier, une pièce de jeu pour enfants (cf. fig. 3), une pièce de25 musculation (cf. fig. 4), une pièce multimédia, une chambre d'amis, etc. Dans le cas d'un local professionnel, cette fonctionnalité dédiée peut être par exemple un poste de travail, un bureau, une pièce de cours, une pièce de réunion, une pièce multimédia, etc. Ces exemples ne sont en aucune manière limitatifs, la fonctionnalité 5 dédiée des modules d'aménagement 20 étant déclinable à l'infini eri fonction de la nature du local 1 et des besoins spécifiques. Dans l'exemple illustré, une des unités 21 est fixe et l'autre unité 22 est mobile entre la position passive dans laquelle elles sont rapprochées et forment un module 20 fermé, les éléments complémentaires n'étant pas accessibles, ni opérationnels, et une position active dans laquelle elles sont distantes et forment un module 20 ouvert pour créer une zone d'activité temporaire 30 qui s'étend entre les unités 21, 22 et dans leur environnement proche, les éléments complémentaires étant accessibles et opérationnels pour assurer la fonctionnalité dédiée. L'unité fixe 21 peut être intégrée dans un mur 10 du local 1 ou rapportée sur un des murs par tout moyen de fixation adapté. L'unité mobile 22 peut être déplacée librement et montée sur des roulettes 34 de manière à pouvoir rouler au sol. Il est toutefois préférable de guider l'unité mobile 22 par tout moyen adapté pour assurer un déplacement maîtrisé et sécurisé et pour éviter tout risque de basculement. La figure 2 montre un faux plafond formant un caisson technique 11 dans lequel sont prévus des moyens de guidage 40 en translation rectiligne, par exemple sous la forme de rails 41 dans lesquels circulent des chariots 42 à galets couplés à l'unité mobile 22. Les figures 5A et 5B illustrent ce mode de guidage. L'unité fixe 21 comporte deux rails 41 dont le parallélisme est assuré par des entretoises 43, ces rails 41 étant fixés au plafond 12 par des étais 44 à leur extrémité libre, assurant ainsi leur horizontalité. A cet effet, les étais 44 sont réglables en hauteur par tout moyen connu. Il est également possible de ne prévoir qu'un seul rail, simple ou double, ou tout autre moyen équivalent. L'unité mobile 22 comporte quatre chariots 42 à double 6 rangée de galets, capables de porter quelques centaines de kilogrammes. Ainsi, l'unité mobile 22 peut être suspendue et n'a pas besoin d'être complétée par des roulettes au sol. Bien entendu, tout autre moyen de guidage similaire est possible. Selon la fonctionnalité dédiée du module d'aménagement 20, des moyens d'alimentation et/ou de distribution 50 peuvent être ajoutés dans le caisson technique ï 1 pour alimenter tout type de circuits techniques, tels qu'un circuit électrique en basse tension pour alimenter des prises de courant et/ou des sources d'éclairage, un circuit électrique en très basse tension pour alimenter des prises informatiques, un circuit de téléphonie, ou similaire, mais aussi pour distribuer des informations par des réseaux informatiques, , prévus dans l'unité mobile 22 à partir d'une boîte de dérivation 56, conformément à la figure 5C. Ces moyens d'alimentation et/ou de distribution 50 comportent un chemin de câble 52 suspendu au plafond 12 par des étais 53, dans lequel circule une gaine technique 54 associée à un système de rappel 55 permettant à la gaine technique 54 de suivre le déplacement de l'unité mobile 22. Bien entendu tout autre moyen similaire est envisageable. L'unité mobile 22 peut comporter ou non des poignées de manutention 23 pour son déplacement entre ses positions passive et active. Elle peut aussi être couplée à des moyens d'entraînement automatique (non représentés), actionnables par bouton poussoir, par télécommande et/ou pilotables par un système informatisé programmable utilisé notamment en domotique. Ces moyens d'entraînement peuvent comporter un actionneur, tel qu'un moteur, un vérin, un électroaimant, combiné à une transmission telle qu'un système à pignons et chaîne, poulie et courroie, vis sans fin et chariot à écrou, pignon et crémaillère. Ces moyens d'entraînement peuvent être combinés aux moyens de guidage sous la forme de rails magnétiques disposés au plafond ou dans le sol. 7 Les figures 3 et 4 illustrent deux exemples de fonctionnalité dédiée des modules d'aménagement 20 représentés ouverts en position active, les figures 3A et 4A montrant l'intérieur des unités mobiles 22 et les figures 3B et 4B montrant l'intérieur des unités fixes 21. Le module d'aménagement 20 des figures 3A et 3B est dédié à une fonction pièce de jeux pour enfants . Il comporte dans l'unité fixe 21 une table 24, une chaise 25, une plate-forme 26 prolongée par un balcon 26', une rambarde de protection 27 autour du balcon 26' et une échelle 28 pour accéder à la plate-forme 26. Il comporte dans l'unité mobile 22 des casiers 29 pour l'entreposage de jeux, peluches, poupées ou similaire, une porte 31 mettant en communication la zone d'activité temporaire 30 avec la pièce de vie 3 et un logement 32 s'étendant sur toute la hauteur de l'unité mobile 22 pour y recevoir le balcon 26' de la plate-forme 26, la chaise 25 et l'échelle 28 lorsque le module 20 est fermé. La chaise 25 et l'échelle 28 sont des éléments amovibles alors que les autres sont des éléments fixes et intégrés. Le module d'aménagement 20 des figures 4A et 4B est dédié à une fonction pièce de musculation . Il comporte dans l'unité fixe 21 un logement 35 occupant tout le volume intérieur pour y recevoir un vélo d'appartement, un rameur ou autre (non représenté). Les parois du logement 35 comportent des trous de fixation 35', des crochets ou similaire, pour y recevoir par emboîtement, accrochage ou autre des accessoires de musculation (non représentés) tels que des poids, altères, élastiques, etc. ou tout autre accessoire pour le sport. Il comporte dans l'unité mobile 22 une armoire 36 avec miroir, une penderie 37 et des casiers 38 pour y entreposer d'autres accessoires de musculation ainsi que les vêtements nécessaires, un logement 39 pour y recevoir un banc d'exercice 39' amovible et une grille d'aération 33 assurant une circulation d'air pour le respect de l'hygiène du matériel entreposé. 8 L'équipement prévu et décrit dans ces deux modules d'aménagement 20 n'est qu'un exemple et peut différer selon les fonctions souhaitées. De même, l'une ou l'autre unité 21, 22 ou les deux, peuvent comporter de l'éclairage et/ou des prises 51 pour tout circuit technique nécessaire à la fonctionnalité dédiée. Selon les applications et fonctionnalités, les modules d'aménagement 20 peuvent comporter deux unités 21, 22 mobiles l'une par rapport à l'autre, ou plus de deux unités, mobiles par rapport à un point central, en triangle pour trois unités, en carré pour quatre unités, en pentagone pour cinq unités, en hexagone pour six unités, etc. De même, le déplacement d'une ou de plusieurs unités mobiles d'un module d'aménagement 20 ne suit pas forcément une trajectoire rectiligne. Cette trajectoire peut être courbe ou combinée : courbe et rectiligne. Dans ce cas, les moyens de guidage sont bien évidemment adaptés, au plafond et/ou au sol. Possibilités d'application industrielle : Le module d'aménagement 20 selon l'invention peut être réalisé en bois, en matières synthétiques, composites ou métalliques ou en une combinaison de ces matières, selon le résultat recherché. Il peut être intégré lors de la construction du local 1 ou proposé en après-vente. Son équipement intérieur est bien entendu adapté à la fonctionnalité dédiée qu'il doit remplir. Lorsqu'il est intégré, le caisson technique 11 est directement aménagé dans un faux plafond. Ainsi, le module d'aménagement 20 est parfaitement adapté au local aussi bien techniquement qu'esthétiquement, le design de son habillage extérieur pouvant être décliné à l'infini pour répondre à tous les styles souhaités. Dans l'exemple de la figure 1, le local 1 comporte trois modules d'aménagement 20, qui peuvent constituer une pièce de musculation selon les figures 4A et 4B, une pièce de jeu pour enfants selon les figures 3A et 3B et un bar (non représenté). Ainsi, 9 selon les heures de la journée et les personnes présentes, les modules d'aménagement 20 sont actifs ou non, simultanément ou indépendamment les uns des autres. Lorsqu'ils ne sont pas actifs, ils libèrent tout le volume correspondant à la pièce de vie 3. Le besoin d'une activité pièce de jeu pour enfants , par exemple, est comblé par l'ouverture du module d'aménagement 20 correspondant. L'unité mobile 22 est facilement déplaçable de sa position passive à sa position active, manuellement par traction. Son ouverture est limitée par la longueur des rails 41 créant entre et autour de l'unité fixe 21 et de l'unité mobile 22 une zone d'activité temporaire 30 empiétant sur la pièce de vie 3. L'ouverture du module d'aménagement 20 offre alors toutes les commodités pour réaliser la fonctionnalité dédiée y compris l'alimentation des circuits techniques, sans avoir à y ajouter d'éléments complémentaires extérieurs. Les enfants disposent de l'équipement et du matériel nécessaires, dans ce cas, pour s'amuser. Ils disposent d'une table 24 et d'une chaise 25 pour dessiner, d'une échelle 28 pour monter sur la plate-forme 26 et aménager un coin jeu sur le balcon 26', d'une porte 31 pour entrer et sortir de leur pièce de jeux et de tous leurs jouets mis à leur disposition dans les casiers 29.. Lorsque cette activité est terminée, ils replacent la chaise 25 sous la table 24, l'échelle 28 dans le fond du logement 32 et referment l'unité mobile 22, libérant ainsi le volume occupé temporairement. Il ressort clairement de cette description que l'invention permet d'atteindre les buts fixés, à savoir un module d'aménagement 20 permettant d'optimiser les surfaces d'un local en changeant l'utilisation de chaque surface en fonction des besoins, de l'heure, du jour, des personnes, etc. L'invention permet ainsi de réduire les coûts de la construction en limitant le nombre de mètres carrés, tout en pouvant offrir une panoplie de fonctionnalités dédiées par l'utilisation intelligente de l'espace disponible, favorisant également les économies de chauffage. 10 La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrit mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier tout en restant dans l'étendue de la protection définie dans les revendications annexées
La présente invention concerne un module d'aménagement permettant d'utiliser la surface disponible d'un local pour y créer, à la demande, des zones d'activité temporaires pouvant constituer par exemple un bar, un bureau, un atelier, une pièce de jeux pour enfants, une pièce de musculation, une pièce multimédia, une chambre d'amis, un poste de travail, etc.Le module d'aménagement (20) est caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux unités (21, 22) comprenant chacune des éléments complémentaires agencés pour coopérer en vue d'assurer une fonctionnalité dédiée, l'une au moins de ces unités étant mobile par rapport à l'autre entre une position passive dans laquelle les unités (21, 22) sont rapprochées et les éléments complémentaires ne sont pas opérationnels, et une position active dans laquelle les unités (21, 22) sont distantes et délimitent une zone d'activité temporaire (30) et les éléments complémentaires sont opérationnels pour assurer ladite fonctionnalité dédiée.
Revendications 1. Module d'aménagement (20) intérieur d'un local (1), caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux unités (21, 22) comprenant chacune des éléments complémentaires agencés pour coopérer en vue d'assurer une fonctionnalité dédiée, l'une au moins de ces unités étant mobile par rapport à l'autre entre une position passive dans laquelle les unités (21, 22) sont rapprochées et les éléments complémentaires ne sont pas opérationnels, et une position active dans laquelle les unités (21, 22) sont distantes et délimitent une zone d'activité temporaire (30), et les éléments complémentaires sont opérationnels pour assurer ladite fonctionnalité dédiée. 2. Module selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un nombre d'unités supérieur à deux, mobiles par rapport à un point central. 3. Module selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le déplacement des unités (21, 22) de leur position passive à leur position active et inversement, est rectiligne. 20 4. Module selon la 3, caractérisé en ce que lesdites unités (21, 22) sont couplées entre elles par des moyens de guidage (40). 5. Module selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de guidage (40) comportent un système de rails (41) dans lesquels se déplacent des chariots (42) à 25 galets. 6. Module selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de guidage (40) sont disposés dans la partie supérieure desdites unités (21, 22). 1115 7. Module selon la 6, caractérisé en ce que chaque unité mobile (22) est maintenue en suspension par lesdits moyens de guidage (40). 8. Module selon la 6, caractérisé en ce que chaque unité mobile (22) 5 est portée par des roulettes (34) roulant au sol. 9. Module selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'alimentation et/ou de distribution (50) pour des circuits techniques prévus dans au moins une des unités (21, 22). 10. Module selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'entraînement automatique de chaque unité mobile (22). 11. Module selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce 15 qu'il comporte un caisson technique (11) dans lequel sont disposés lesdits moyens de guidage (40), lesdits moyens d'alimentation (50) et/ou lesdits moyens d'entraînement automatique. 12. Module selon la 1, caractérisé en ce que lesdits éléments 20 complémentaires comportent des éléments fixes (26, 26', 32) et intégrés dans lesdites unités (21, 22). 13. Module selon la 12, caractérisé en ce que lesdits éléments complémentaires comportent des logements (32, 35, 39) pour y recevoir des 25 éléments amovibles (25, 28, 39') entre une position escamotée lorsque les unités (21, 22) sont en position passive et une position opérationnelle lorsque les unités (21, 22) sont en position active. 10 13 14. Local (1) à usage privé ou professionnel, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un module d'aménagement (20) intérieur selon l'une quelconque des précédentes. 15. Local selon la 14, caractérisé en ce qu'une des unités (21, 22) est fixe et solidarisée à un des murs (10) du local (1). 16. Local selon la 14, caractérisé en ce que lesdits moyens de guidage (40), d'alimentation (50) et/ou d'entraînement sont logés dans le plafond (12) dudit local (1).
E,A
E04,A47
E04H,A47F,E04B
E04H 1,A47F 10,A47F 11,E04B 1
E04H 1/00,A47F 10/00,A47F 11/02,E04B 1/343,E04B 1/348
FR2888510
A1
DISPOSITIF DE TRANSPORT D'AEROSOLS POUR GENERATEURS D'AEROSOLS MEDICAUX
20,070,119
L'invention se rattache au secteur technique des systèmes de 5 génération d'aérosols médicaux. Les systèmes de génération d'aérosols médicaux ont pour fonction de transformer, un liquide ou une poudre, médicamenteux sous forme d'aérosol pour être administré dans les voies aériennes respiratoires. Divers systèmes de génération d'aérosols médicaux existent sur le marché avec des sous formes d'appareils à commandes pneumatiques, ultra soniques, à membrane vibrante, notamment, ainsi que des flacons pressurisés avec valve doseuse. Le Déposant est l'un des leaders dans la fabrication et la commercialisation de ce type d'appareils. Malgré tous les efforts de recherche en rapport avec ces appareils, générateurs, nébuliseurs, flacons pressurisés, les différentes études publiées en rapport sont toutes d'accord pour constater qu'une large part de l'aérosol projeté est perdue, gaspillée et ne profite pas au traitement thérapeutique souhaité. La part d'utilisation de l'aérosol dans sa fonction est ainsi estimée par les auteurs et fabricants à 25 % environ, ce qui est couramment explicité par la fraction inhalable ou disponible. La déperdition est due à plusieurs causes dont la perte de médicament dans l'atmosphère durant la phase expiratoire du patient. L'explication qui suit est la conséquence directe d'un problème précédemment posé dans la demande de brevet FR 04 13784 appartenant au présent Demandeur dans l'exemple de la cinquième configuration utilisant une chambre d'inhalation sans système de valves. 2888510 2 Les chambres d'inhalation actuelles qui fonctionnent sans valves ne limitent pas la perte de médicament dans l'atmosphère durant la phase expiratoire du patient. En effet, lorsque le patient expire dans la chambre d'inhalation, l'air expiré par le patient traverse la chambre d'inhalation. L'aérosol est alors expulsé hors de la chambre d'inhalation et est perdu. Une autre conséquence de ce système est la contamination de la chambre par l'air expiré. En effet, lorsque le patient expire ou tousse dans la chambre, il contamine l'intérieur de la chambre d'inhalation. Pour palier au problème de perte d'aérosol durant la phase expiratoire, différentes chambres d'inhalation utilisent un système de valves. Ce système de valves peut être utilisé de deux façons différentes, chacune présentant des avantages et inconvénients. La première façon d'utiliser le système de valves, est de placer une valve sur la sortie de l'aérosol, en face avant de la chambre d'inhalation, près du patient. Dans ces conditions, lorsque le patient expire, la valve se ferme et l'air exhalé ne traverse pas la chambre d'inhalation mais est expulsé hors du système. Lorsque le patient inspire, la valve s'ouvre pour laisser passer l'aérosol vers la bouche du patient. Ce système possède l'avantage de ne pas contaminer la chambre d'inhalation par l'air exhalé du patient mais possède l'inconvénient de pertes importantes de médicaments au niveau de la valve. En effet, l'emplacement de la valve sur le trajet de l'aérosol piège des particules de médicament, diminuant ainsi le rendement du système. Dans la seconde mise en oeuvre, le deuxième système de valves permet de diminuer les pertes de médicaments au niveau de la valve. Il consiste à utiliser un système de deux valves. Une première valve inspiratoire est placée sur la partie arrière de la chambre d'inhalation et une deuxième valve expiratoire est placée sur la partie avant de la chambre d'inhalation, près du patient. Les valves ne sont pas sur le trajet de l'aérosol. Dans ces conditions, lorsque le patient expire, la valve inspiratoire se ferme et la valve expiratoire 2888510 3 s'ouvre, l'air exhalé ne traverse pas la chambre d'inhalation où est stocké l'aérosol mais est expulsé hors du système. Lorsque le patient inspire, la valve inspiratoire s'ouvre et la valve expiratoire se ferme. L'air entrant par la valve inspiratoire en arrière de la chambre traverse la chambre d'inhalation pour transporter l'aérosol vers le patient. Contrairement au système de valves précédent, ce système possède l'avantage de ne pas être la cause d'une nouvelle perte de médicament sur les valves. Par contre ce système à l'inconvénient d'une contamination potentielle de la chambre d'inhalation. Par exemple, lorsque le patient tousse, la résultante de la toux contaminera directement l'intérieur de la chambre d'inhalation. De plus, ce système de valve nécessite l'utilisation d'un volume clos permettant l'ouverture et la fermeture des valves par la respiration du patient. Ce qui dans le cas des flacons doseur pressurisé, nécessite une modification de leur conditionnement pour l'adapter à ce système de valves. En conclusion, les chambres d'inhalation utilisant un système de valves permettent de limiter les pertes d'aérosols durant l'expiration du patient, par contre, elles ne permettent pas d'assurer simultanément la non-contamination de la chambre par le patient et la non-perte de médicament au niveau des valves. En effet, dans tous les systèmes actuels, la zone qui transporte l'aérosol depuis la chambre d'inhalation vers le patient est conçue de façon longitudinale (sans coude) pour limiter la perte de l'aérosol par dépôt sur les parois (impaction de l'aérosol). L'utilisation de cette zone de transport longitudinale nécessite un système de valves pour limiter la perte de médicament dans l'atmosphère durant la phase expiratoire du patient. En effet, si la chambre d'inhalation ne possède pas de valves, l'air expiré par le patient traverse la chambre d'inhalation. La démarche du Demandeur a donc été de reconsidérer le problème de cette perte de médicament dans l'atmosphère durant la phase expiratoire du 2888510 4 patient et de rechercher une nouvelle solution sans l'utilisation de valves afin de limiter les coûts de fabrication et d'améliorer les conditions de traitement thérapeutique des patients. Face à cette situation, le Demandeur s'est alors orienté sur une conception différente de ce type d'appareils. Selon une première caractéristique, le dispositif de transport d'aérosols est remarquable en ce que la zone de transport (ZT) située entre la chambre d'inhalation sans système de valve formant la zone de stockage (ZS) et le patient présente une configuration non rectiligne, et en ce que ladite configuration décrit un angle compris entre 45 et 135 et comprend au minimum trois ouvertures, une première ouverture destinée à recevoir la zone de stockage du type chambre d'inhalation, une seconde ouverture destinée à être connectée au patient, et une troisième ouverture disposée à l'opposé de la seconde ouverture, et étant libre, et en ce que ladite première ouverture se trouve dans un plan entre la seconde et la troisième ouverture et en communication, et en ce que la disposition des trois ouvertures a pour fonction d'autoriser le transfert de l'air expiré par le patient entre la seconde ouverture et la troisième ouverture située dans l'axe longitudinal de la zone de transport et directement, et en cas d'inspiration par le patient, un flux d'air entrant par la troisième ouverture et par la première ouverture de la zone de stockage les flux d'air d'inspiration et d'expiration générés par le patient étant transférés de manière différenciée dans le dispositif. Ainsi selon l'invention et dans une mise en oeuvre par exemple, le dispositif est une zone de transport (ZT) possédant trois ouvertures (figures 1 et 2), la première ouverture (1) étant destinée à recevoir la zone de stockage par exemple la chambre d'inhalation (sans système de valves) en formant une angulation par exemple de l'ordre de 90 avec l'axe reliant les deux autres ouvertures (2 et 3), la distance entre l'ouverture (2) destinée a être connecté 2888510 5 au patient et l'ouverture (1) destinée à recevoir la chambre d'inhalation (ZS) (1) étant plus importante que la distance entre la troisième ouverture (3) située en face de l'ouverture (2) et l'ouverture (1), l'ouverture (1) étant placée perpendiculairement et juste à coté de l'ouverture (3), ces deux ouvertures (1 et 3) possédant la même surface. Dans cette mise en oeuvre, l'air expiré par le patient ne traverse pas la chambre d'inhalation. L'air expiré par le patient passe préférentiellement par l'ouverture (3) située dans l'axe longitudinal de la zone de transport (ZT), car le dard du jet d'air expiré par le patient est lui aussi longitudinal et l'ouverture (3) est en communication avec l'ouverture (2) qui offre un accès direct et plus ouvert que l'accès à l'ouverture (1) recevant la chambre d'inhalation. Lorsque le patient inspirera dans la zone de transport (ZT) constituant le dispositif par l'ouverture (2), la dépression créée par le patient générera un flux d'air entrant non seulement par l'ouverture (3) mais également par l'ouverture (1) d'accès à la chambre d'inhalation. En effet, dans ces conditions, les lignes de dépression de l'aspiration décrivent un cercle autour de la source d'aspiration (il n'y a pas de dard de jet d'air). En conséquence, le dispositif de transport selon l'invention permet que l'air expiré par le patient ne traverse pas la chambre d'inhalation mais l'air inspiré par le patient traverse la chambre d'inhalation. Le dispositif selon l'invention est également remarquable en ce qu'il ne crée pas d'impaction de particules dans le coude de la zone de transport (ZT). En effet, lors de l'inspiration du patient, l'air extérieur entrant par l'ouverture (3) longe le bord de la zone de transport (ZT) opposé à l'ouverture (1) empêchant ainsi aux particules qui arrivent transversalement en provenance de l'ouverture (1) de s'impacter sur la zone de transport (ZT). L'air arrivant par l'ouverture (3) agit comme un écran d'air pour protéger la zone de transport (ZT) de l'impaction. 2888510 6 Ainsi le dispositif selon l'invention est particulièrement avantageux car l'angle décrit par le dispositif constituant la zone de transport (ZT) permet un fonctionnement du système équivalent à un système de valves sans dépôt par impaction dans la zone de transport (ZT). Le dispositif cumule les avantages du système de valves sans leurs inconvénients. En effet, le dispositif permet de limiter les pertes d'aérosols durant l'expiration du patient, tout en assurant la noncontamination de la chambre par le patient et la non-perte de médicament au niveau de la zone de transport (ZT). Outre les considérations techniques et économiques du dispositif, le dispositif possède une ergonomie favorable, notamment pour l'utilisation de flacons pressurisés avec chambre d'inhalation. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. - La figure 1 illustre le principe de base de l'invention en perspective pour l'utilisation d'une interface patient de type embout buccal et pour l'utilisation d'une zone de stockage par exemple chambre d'inhalation. - La figure 2 illustre le principe de base de l'invention en vue de section pour l'utilisation d'une interface patient et d'une zone de stockage par exemple chambre d'inhalation. - Les figures 3, 4 et 5 sont des vues en perspective de la configuration du dispositif assimilé à l'utilisation d'un masque facial. - La figure 6 est une vue en perspective du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage par exemple chambre d'inhalation utilisée horizontalement et connectée en son extrémité latérale. - Les figures 7 et 8 sont des vues sagittales du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage par 2888510 7 exemple chambre d'inhalation utilisée horizontalement et connectée en son extrémité latérale. - La figure 9 est une vue en perspective du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage par exemple chambre d'inhalation utilisée verticalement et connectée en son extrémité basse. - Les figures 10 et 11 sont des vues de section du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage par exemple chambre d'inhalation utilisée verticalement et connectée en son extrémité basse. - La figure 12 est une vue en perspective du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage par exemple chambre d'inhalation utilisée verticalement et connectée sur le haut de sa face latérale. - Les figures 13 et 14 sont des vues de section latérale du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage par exemple chambre d'inhalation utilisée verticalement et connectée sur le haut de sa face latérale. - Les figures 15 et 16 sont des vues sagittales du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage par exemple chambre d'inhalation utilisée verticalement et connectée sur le haut de sa face latérale. - La figure 17 est une vue en perspective du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage par exemple chambre d'inhalation utilisée horizontalement et connectée sur sa face supérieure. - Les figures 18 et 19 sont des vues de section du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage par exemple chambre d'inhalation utilisée horizontalement et connectée sur sa face supérieure. 2888510 8 - La figure 20 est une vue en perspective du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage par exemple chambre d'inhalation utilisée verticalement et connectée sur sa face supérieure. - Les figures 21 et 22 sont des vues de section du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage par exemple chambre d'inhalation utilisée verticalement et connectée sur sa face supérieure. - La figure 23 est une vue en perspective du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage horizontale possédant uniquement deux ouvertures (par exemple chambre d'inhalation) et utilisant une zone de transport (ZT) connectée en son extrémité latérale. - Les figures 24 et 25 sont des vues sagittales du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage horizontale possédant uniquement deux ouvertures (par exemple chambre d'inhalation) et utilisant une zone de transport (ZT) connectée en son extrémité latérale. - La figure 26 est une vue en perspective du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage, par exemple chambre d'inhalation utilisée verticalement, et contenu dans la zone de stockage. - Les figures 27 et 28 sont des vues de section du dispositif de transfert d'aérosol dans le cas de son utilisation avec une zone de stockage, par exemple chambre d'inhalation utilisée verticalement, et contenu dans la zone de stockage. Les systèmes de génération d'aérosol médicaux sont composés d'un générateur d'aérosol à proprement dit et d'une interface entre le générateur d'aérosol et le patient. Le générateur d'aérosol est la source de génération de l'aérosol. L'interface patient - générateur d'aérosol permet le transport de l'aérosol, depuis le générateur vers le patient (exemples: masque, embout buccal, embout narinaire, circuit de ventilateur mécanique, sonde 2888510 9 d'intubation, sonde trachéale...). Une zone intermédiaire peut être ajoutée entre la zone de génération de l'aérosol et l'interface. Cette zone intermédiaire, appelée zone de stockage (ZS) est destinée à stocker l'aérosol durant l'expiration du patient (par exemple dans le cas des chambres d'inhalation). L'invention concerne une zone intermédiaire entre la zone de stockage de l'aérosol et l'interface patient. Cette zone intermédiaire est appelée zone de transport (ZT) (Figure 1). Dans la suite de la description, la référence à la zone de stockage (ZS) induira pour exemple les chambres d'inhalation. Cette zone peut être représentée physiquement par le dispositif de transfert d'aérosol. Ce dispositif de transfert d'aérosol, référencé dans son ensemble par la zone de transport (ZT), est destiné à transporter l'aérosol généré par le générateur d'aérosol, puis par l'intermédiaire de l'interface patient-générateur à le transporter hors du système de génération d'aérosol. Ce dispositif de transfert de l'aérosol peut faire partie intégrante du système de génération d'aérosol ou de la zone de stockage (ZS) (Figure 26) ou de l'interface (Figures 3, 4 et 5) ou encore être indépendant (Figure 1). Le dispositif de transfert d'aérosol selon l'invention contient trois ouvertures. La première ouverture (1) est destinée à recevoir la zone de stockage (ZS) . L'axe de cette ouverture forme un angle de 45 à 135 avec l'axe reliant les deux autres ouvertures (2-3), de manière à définir un coude dont la fonction est de guider et d'orienter les flux d'air en cas d'expiration et d'inspiration du patient de manière différenciée. La deuxième ouverture (2) destinée à être connectée au patient permet au minimum le passage de l'air inspiré depuis la zone de transport (ZT) vers le patient et le passage de l'air expiré depuis le patient vers la zone de transport (ZT). La troisième ouverture (3) située en face de la deuxième ouverture (2) permet au minimum le passage de l'air inspiré depuis l'extérieur vers la zone de transport(ZT) et le 2888510 10 passage de l'air expiré depuis la zone de transport (ZT) vers l'extérieur. Cette ouverture (3) est libre. Cette zone de transport (ZT) peut avoir une section quelconque. Dans une configuration avantageuse, elle peut avoir une section circulaire et une distance entre l'ouverture (3) et l'ouverture (1) moins importante que la distance entre l'ouverture (2) et l'ouverture (1) (figures 1 et 2). Dans une autre configuration, notamment lorsqu'elle fait partie intégrante de l'interface patient-zone de stockage (ZS) et qu'elle est destinée à être utilisée en masque facial, elle peut avoir une section conique (figures 3, 4 et 5). Cette zone de transport (ZT) peut être placée sur toutes les faces à un endroit quelconque de la zone de stockage (ZS). Dans une des configurations, la zone de transport (ZT) peut être placée sur le bas de la zone de stockage (ZS) (figure 9), sur le haut de la zone de stockage (ZS) (figures 17 et 20), sur la face latérale de la zone de stockage (ZS) (figures 6 et 12). La présence de la zone de stockage (ZS) entre la zone de transport (ZT) et le générateur d'aérosol n'est pas revendiquée en soi. Néanmoins, elle doit contenir au minimum deux ouvertures. Une des ouvertures est obligatoirement destinée à être connectée avec la zone de transport (ZT) et l'autre ouverture permet au minimum le passage de l'air extérieur à travers la zone de stockage (ZS). Cette autre ouverture peut aussi recevoir un générateur d'aérosol contenant lui-même une ouverture permettant au minimum le passage de l'air extérieur à travers la zone de stockage (ZS) ; par exemple les flacons pressurisés avec valve doseuse (Figure 23). A partir de ce principe, différentes configurations de mise en oeuvre du dispositif de transfert d'aérosols peuvent être envisagées, l'aérosol pouvant être à base de liquide ou de poudre selon les configurations. Une première configuration du dispositif de transfert est illustrée aux figures 6, 7 et 8, et concerne le cas de son utilisation avec une zone de 2888510 11 stockage (ZS) utilisée horizontalement et une zone de transport (ZT) connectée en son extrémité latérale. Dans cette configuration, la zone de transport (ZT) possède trois ouvertures. Une première ouverture (1) est destinée à recevoir une zone de stockage horizontale et forme un angle de 90 avec l'axe reliant les deux autres ouvertures de la zone de transport (ZT). La deuxième ouverture (2) de la zone de transport (ZT) est destinée à recevoir la bouche ou la face du patient. La troisième ouverture (3) placée dans l'axe de la deuxième ouverture (2) n'est connectée à aucun élément. L'ouverture (3) a la même surface que l'ouverture (1). La zone de stockage (ZS) possède au minimum deux ouvertures, la première (4) est destinée à être connectée avec l'ouverture (1) de la zone de transport (ZT), la deuxième (5) n'est connectée à aucun élément et est destinée à faire pénétrer l'air extérieur dans la zone de stockage (ZS). L'aérosol produit par un générateur d'aérosol (GA) est reçu dans la zone de stockage (ZS). Dans cette configuration, durant la phase inspiratoire (figure 7), la dépression créée par le patient fait pénétrer l'air extérieur par les ouvertures (3) et (5). L'air pénétrant dans la zone de stockage (ZS) par l'intermédiaire de l'ouverture (5) traverse la zone de stockage (ZS) pour transporter l'aérosol vers l'ouverture (4) de la zone de stockage (ZS) c'est-à-dire vers l'ouverture (1) de la zone de transport (ZT). L'aérosol est ensuite transporté depuis l'ouverture (1) vers le patient via l'ouverture (2). Durant la phase expiratoire (figure 8), l'air expiré depuis l'ouverture (2) est expulsé directement vers l'ouverture (3) en prolongement. L'aérosol ne sort pas de la zone de stockage (ZS) à travers les ouvertures (4) ou (5) mais reste dans la zone de stockage (ZS) pour la prochaine inspiration. Une deuxième configuration du dispositif de transfert est illustrée aux figures 9, 10 et 11, et concerne le cas de son utilisation avec une zone de stockage (ZS) utilisée verticalement et une zone de transport (ZT) connectée en son extrémité basse. Dans cette configuration, la zone de transport (ZT) possède trois ouvertures. Une première ouverture (1) est destinée à recevoir 2888510 12 une zone de stockage (ZS) verticale et forme un angle de 90 avec l'axe reliant les deux autres ouvertures (2-3) de la zone de transport (ZT). La deuxième ouverture (2) de la zone de transport (ZT) est destinée à recevoir la bouche ou la face du patient. La troisième ouverture (3) placée dans l'axe de la deuxième ouverture (2) n'est connectée à aucun élément. L'ouverture (3) a la même surface que l'ouverture (1). La zone de stockage (ZS) possède au minimum deux ouvertures, la première (4) est destinée à être connectée avec l'ouverture (1) de la zone de transport (ZT), la deuxième (5) n'est connectée à aucun élément et est destinée à faire pénétrer l'air extérieur dans la zone de stockage (ZS). L'aérosol produit par un générateur d'aérosol (GA) est reçu dans la zone de stockage (ZS). Dans cette configuration, durant la phase inspiratoire (figure 10), la dépression créée par le patient fait pénétrer l'air extérieur par les ouvertures (3) et (5). L'air pénétrant dans la zone de stockage (ZS) par l'intermédiaire de l'ouverture (5) traverse la zone de stockage (ZS) de haut en bas pour transporter l'aérosol vers l'ouverture (4) de la zone de stockage (ZS) c'est-à-dire vers l'ouverture (1) de la zone de transport (ZT). L'aérosol est ensuite transporté depuis l'ouverture (1) via l'ouverture (2) vers le patient. Durant la phase expiratoire (figure 11), l'air expiré depuis l'ouverture (2) est expulsé directement vers l'ouverture (3). L'aérosol ne sort pas de la zone de stockage (ZS) à travers les ouvertures (4) ou (5) mais reste dans la zone de stockage pour la prochaine inspiration. Une troisième configuration du dispositif de transfert est illustrée aux figures 12, 13, 14, 15 et 16 et concerne le cas de son utilisation avec une zone de stockage (ZS) utilisée verticalement et une zone de transport (ZT) connectée sur le haut de sa face latérale. Dans cette configuration, la zone de transport (ZT) possède trois ouvertures. Une première ouverture (1) est destinée à recevoir une zone de stockage (ZS) verticale et forme un angle de 90 avec l'axe reliant les deux autres ouvertures (2- 3) de la zone de transport (ZT). La deuxième ouverture (2) de la zone de transport (ZT) est destinée à 2888510 13 recevoir la bouche ou la face du patient. La troisième ouverture (3) placée dans l'axe de la deuxième ouverture (2) n'est connectée à aucun élément. L'ouverture (3) a la même surface que l'ouverture (1). La zone de stockage (ZS) possède au minimum deux ouvertures, la première (4) est destinée à être connectée avec l'ouverture (1) de la zone de transport (ZT), la deuxième (5) n'est connectée à aucun élément et est destinée à faire pénétrer l'air extérieur dans la zone de stockage (ZS). L'aérosol produit par un générateur d'aérosol (GA) est reçu dans la zone de stockage (ZS). Dans cette configuration, durant la phase inspiratoire (figures 13 et 15), la dépression créée par le patient fait pénétrer l'air extérieur par les ouvertures (3) et (5). L'air pénétrant dans la zone de stockage (ZS) par l'intermédiaire de l'ouverture (5) traverse la zone de stockage (ZS) pour transporter l'aérosol vers l'ouverture (4) de la zone de stockage (ZS) c'est-à-dire vers l'ouverture (1) de la zone de transport (ZT). L'aérosol est ensuite transporté depuis l'ouverture (1) vers le patient via l'ouverture (2). Durant la phase expiratoire (figures 14 et 16), l'air expiré depuis l'ouverture (2) est expulsé directement vers l'ouverture (3). L'aérosol ne sort pas de la zone de stockage (ZS) à travers les ouvertures (4) ou (5) mais reste dans la zone de stockage pour la prochaine inspiration. Une quatrième configuration du dispositif de transfert est illustrée aux figures 17, 18 et 19 et concerne le cas de son utilisation avec une zone de stockage (ZS) utilisée horizontalement et une zone de transport (ZT) connectée sur sa face supérieure. Dans cette configuration, la zone de transport (ZT) possède trois ouvertures. Une première ouverture (1) est destinée à recevoir une zone de stockage (ZS) verticale et forme un angle de 90 avec l'axe reliant les deux autres ouvertures (2-3) de la zone de transport (ZT). La deuxième ouverture (2) de la zone de transport (ZT) est destinée à recevoir la bouche ou la face du patient. La troisième ouverture (3) placée dans l'axe de la deuxième ouverture (2) n'est connectée à aucun élément. L'ouverture (3) a la même surface que l'ouverture (1). La zone de stockage 2888510 14 (ZS) possède au minimum deux ouvertures, la première (4) est destinée à être connectée avec l'ouverture (1) de la zone de transport (ZT), la deuxième (5) n'est connectée à aucun élément et est destinée à faire pénétrer l'air extérieur dans la zone de stockage (ZS). L'aérosol produit par un générateur d'aérosol (GA) est reçu dans la zone de stockage (ZS). Dans cette configuration, durant la phase inspiratoire (figure 18) la dépression créée par le patient fait pénétrer l'air extérieur par les ouvertures (3) et (5). L'air pénétrant dans la zone de stockage (ZS) par l'intermédiaire de l'ouverture (5) traverse la zone de stockage (ZS) pour transporter l'aérosol vers l'ouverture (4) de la zone de stockage (ZS) c'est-à-dire vers l'ouverture (1) de la zone de transport (ZT). L'aérosol est ensuite transporté depuis l'ouverture (1) vers le patient via l'ouverture (2). Durant la phase expiratoire (figure 19), l'air expiré depuis l'ouverture (2) est expulsé directement vers l'ouverture (3). L'aérosol ne sort pas de la zone de stockage (ZS) à travers la ou les ouvertures (4) ou (5) mais reste dans la zone de stockage pour la prochaine inspiration. Une cinquième configuration du dispositif de transfert est illustrée aux figures 20, 21 et 22 et concerne le cas de son utilisation avec la zone de stockage (ZS) utilisée verticalement et une zone de transport (ZT) connectée sur sa face supérieure. Dans cette configuration, la zone detransport (ZT) possède trois ouvertures. Une première ouverture (1) est destinée à recevoir une zone de stockage (ZS) verticale et forme un angle de 90 avec l'axe reliant les deux autres ouvertures de la zone de transport (ZT). La deuxième ouverture (2) de la zone de transport (ZT) est destinée à recevoir la bouche ou la face du patient. La troisième ouverture (3) placée dans l'axe de la deuxième ouverture (2) n'est connectée à aucun élément. L'ouverture (3) a la même surface que l'ouverture (1). La zone de stockage (ZS) possède au minimum deux ouvertures, la première (4) est destinée à être connectée avec l'ouverture (1) de la zone de transport (ZT), la deuxième (5) n'est connectée à aucun élément et est destinée à faire pénétrer l'air extérieur dans la zone de 2888510 15 stockage (ZS). L'aérosol produit par un générateur d'aérosol (GA) est reçu dans la zone de stockage (ZS). Dans cette configuration, durant la phase inspiratoire (figure 21) la dépression créée par le patient fait pénétrer l'air extérieur par les ouvertures (3) et (5). L'air pénétrant dans la zone de stockage (ZS) par l'intermédiaire de l'ouverture (5) traverse la zone de stockage (ZS) de bas en haut pour transporter l'aérosol vers l'ouverture (4) de la zone (ZS) c'est-à-dire vers l'ouverture (1) de la zone de transport (ZT). L'aérosol est ensuite transporté depuis l'ouverture (1) vers le patient via l'ouverture (2). Durant la phase expiratoire (figure 22), l'air expiré depuis l'ouverture (2) est expulsé directement vers l'ouverture (3). L'aérosol ne sort pas de la zone de stockage (ZS) à travers la ou les ouvertures (4) ou (5) mais reste dans la zone de stockage (ZS) pour la prochaine inspiration. Une sixième configuration du dispositif de transfert est illustrée aux figures 23, 24 et 25, et concerne le cas de son utilisation avec une zone de stockage (ZS) utilisée horizontalement et possédant uniquement deux ouvertures. La zone de transport (ZT) est connectée à l'extrémité latérale de la ZS. Dans cette configuration, la zone de transport (ZT) possède trois ouvertures. Une première ouverture (1) est destinée à recevoir une zone de stockage horizontale et forme un angle de 90 avec l'axe reliant les deux autres ouvertures de la zone de transport (ZT). La deuxième ouverture (2) de la zone de transport (ZT) est destinée à recevoir la bouche ou la face du patient. La troisième ouverture (3) placée dans l'axe de la deuxième ouverture (2) n'est connectée à aucun élément. L'ouverture (3) a la même surface que l'ouverture (1). La zone de stockage (ZS) possède deux ouvertures, la première (4) est destinée à être connectée avec l'ouverture (1) de la zone de transport (ZT), la deuxième (6) est destinée à recevoir le générateur d'aérosol (GA) et à faire pénétrer l'air extérieur dans la zone de stockage (ZS) par l'intermédiaire du GA. L'aérosol produit par un générateur d'aérosol (GA) est reçu dans la zone de stockage (ZS). Dans cette 2888510 16 configuration, durant la phase inspiratoire (figure 24), la dépression créée par le patient fait pénétrer l'air extérieur par les ouvertures (3) et (6). L'air pénétrant dans la zone de stockage (ZS) par l'intermédiaire de l'ouverture (6) du GA traverse la zone de stockage (ZS) pour transporter l'aérosol vers l'ouverture (4) de la zone de stockage (ZS) c'est-à-dire vers l'ouverture (1) de la zone de transport (ZT). L'aérosol est ensuite transporté depuis l'ouverture (1) vers le patient via l'ouverture (2). Durant la phase expiratoire (figure 25), l'air expiré depuis l'ouverture (2) est expulsé directement vers l'ouverture (3) en prolongement. L'aérosol ne sort pas de la zone de stockage (ZS) à travers les ouvertures (4) ou (6) mais reste dans la zone de stockage (ZS) pour la prochaine inspiration. Une septième configuration du dispositif de transfert est illustrée aux figures 26, 27 et 28 et concerne le cas de son utilisation avec la zone de stockage (ZS) utilisée verticalement et une zone de transport (ZT) contenue dans la partie supérieure de la ZS. Dans cette configuration, la zone de transport (ZT) possède trois ouvertures. Une première ouverture (1) est contenue dans la zone de stockage (ZS) verticale et forme un angle de 90 avec l'axe reliant les deux autres ouvertures de la zone de transport (ZT). La deuxième ouverture (2) de la zone de transport (ZT) est destinée à recevoir la bouche ou la face du patient. La troisième ouverture (3) placée dans l'axe de la deuxième ouverture (2) n'est connectée à aucun élément. L'ouverture (3) a la même surface que l'ouverture (1). La zone de stockage (ZS) possède au minimum trois ouvertures, la première (5) n'est connectée à aucun élément et est destinée à faire pénétrer l'air extérieur dans la zone de stockage (ZS), la deuxième (7) est traversée par l'ouverture (2) de la ZT, la troisième (8) est traversée par l'ouverture (3) de la ZT. L'aérosol produit par un générateur d'aérosol (GA) est reçu dans la zone de stockage (ZS). Dans cette configuration, durant la phase inspiratoire (figure 27) la dépression créée par le patient fait pénétrer l'air extérieur par les ouvertures (3) et (5). L'air pénétrant dans la zone de stockage (ZS) par l'intermédiaire de l'ouverture (5) 2888510 17 traverse la zone de stockage (ZS) de bas en haut pour transporter l'aérosol vers l'ouverture (1) de la zone de transport (ZT). L'aérosol est ensuite transporté depuis l'ouverture (1) vers le patient via l'ouverture (2). Durant la phase expiratoire (figure 28), l'air expiré depuis l'ouverture (2) est expulsé directement vers l'ouverture (3). L'aérosol ne sort pas de la zone de stockage (ZS) à travers l'ouverture (5) mais reste dans la zone de stockage (ZS) pour la prochaine inspiration. Dans les configurations précitées, l'emplacement de la zone de transport (ZT) sur la zone de stockage (ZS) peut varier en position, les figures ayant été décrites et citées à titre d'exemple. L'angulation entre la zone de transport (ZT) et la zone de stockage (ZS) peut être établie dans une amplitude entre 45 et 135 . Suivant l'une quelconque des configurations décrites précédemment, la solution apparaît extrêmement avantageuse, car selon les tests effectués, il a été mesuré que la dose d'aérosol inhalée par le patient est équivalente à un système utilisé avec des valves. Le dispositif selon l'invention peut être utilisé non limitativement comme suit: - en association avec les chambres d'inhalation sans système de valves pour flacon pressurisé avec valve doseuse, - en association comme un embout buccal ou nasal pour administrer l'aérosol au patient, - en association comme un masque facial pour administrer l'aérosol patient, en association avec un aérosol produit par une membrane vibrante, - en association avec un aérosol produit par un nébuliseur pneumatique, - en association avec un aérosol produit par un nébuliseur ultrasonique, - en association avec un aérosol produit par un flacon pressurisé avec valve doseuse. 2888510 18 Le dispositif de transfert d'aérosol selon l'invention est facile à réutiliser et à adapter sur différentes zones de stockage. Son nettoyage est aisé également. Le dispositif possède également une ergonomie favorable pour l'utilisation de flacons pressurisés avec chambre d'inhalation
Le dispositif de transport d'aérosols est remarquable en ce que la zone de transport (ZT) située entre la chambre d'inhalation sans système de valve et le patient présente une configuration non rectiligne, et en ce que ladite configuration décrit un angle compris entre 45 degree et 135 degree et comprend au minimum trois ouvertures, une première ouverture (1) destinée à recevoir la zone de stockage du type chambre d'inhalation, une seconde ouverture (2) destinée à être connectée au patient, et une troisième ouverture (3) disposée à l'opposé de la seconde ouverture, et étant libre, et en ce que ladite première ouverture se trouve dans un plan entre la seconde et la troisième ouverture et en communication, et en ce que la disposition des trois ouvertures a pour fonction d'autoriser le transfert de l'air expiré par le patient entre la seconde ouverture et la troisième ouverture située dans l'axe longitudinal de la zone de transport et directement, et en cas d'inspiration par le patient, un flux d'air entrant par la troisième ouverture et par la première ouverture de la zone de stockage ; les flux d'air d'inspiration et d'expiration générés par le patient étant transférés de manière différenciée dans le dispositif.
1- Dispositif de transport d'aérosols, caractérisé en ce que la zone de transport (ZT) située entre la chambre d'inhalation sans système de valve et le patient présente une configuration non rectiligne, et en ce que ladite configuration décrit un angle compris entre 45 et 135 et comprend au minimum trois ouvertures, une première ouverture (1) destinée à recevoir la zone de stockage du type chambre d'inhalation, une seconde ouverture (2) destinée à être connectée au patient, et une troisième ouverture (3) disposée à l'opposé de la seconde ouverture, et étant libre, et en ce que ladite première ouverture se trouve dans un plan entre la seconde et la troisième' ouverture et en communication, et en ce que la disposition des trois ouvertures a pour fonction d'autoriser le transfert de l'air expiré par le patient entre la seconde ouverture et la troisième ouverture située dans l'axe longitudinal de la zone de transport et directement, et en cas d'inspiration par le patient, un flux d'air entrant par la troisième ouverture et par la première ouverture de la zone de stockage; les flux d'air d'inspiration et d'expiration générés par le patient étant transférés de manière différenciée dans le dispositif. -2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la surface de l'ouverture (1) destinée à recevoir une zone de stockage (ZS) de l'aérosol est égale à la surface de l'ouverture (3), et en ce que l'angle formé entre l'ouverture (1) destinée à recevoir la zone de stockage de l'aérosol et l'axe reliant les deux autres ouvertures (2-3) est de 90 . -3- Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que la zone de transport est disposée à un endroit quelconque de la zone de stockage. -4- Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que la zone de transport est intégrée dans la zone de stockage. -5- Appareil pour l'administration d'un aérosol caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de transport d'aérosol selon l'une quelconque des 1 à 4, en association avec les chambres d'inhalation sans système de valves pour flacon pressurisé avec valve doseuse. -6- Appareil pour l'administration d'un aérosol caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de transport d'aérosol selon l'une quelconque des 1 à 4, en association avec un embout buccal ou nasal pour administrer l'aérosol au patient. -7- Appareil pour l'administration d'un aérosol caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de transport d'aérosol selon l'une quelconque des 1 à 4, en association comme un masque facial pour administrer l'aérosol au patient. -8- Appareil pour l'administration d'un aérosol caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de transport d'aérosol selon l'une quelconque des 1 à 4, en association avec une membrane vibrante pour la production de l'aérosol. -9- Appareil pour l'administration d'un aérosol caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de transport d'aérosol selon l'une quelconque des 1 à 4, en association avec un nébuliseur pneumatique pour la production de l'aérosol. -10- Appareil pour l'administration d'un aérosol caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de transport d'aérosol selon l'une quelconque des 1 à 4, en association avec un nébuliseur ultrasonique pour la production de l'aérosol. 2888510 21 -11- Appareil pour l'administration d'un aérosol caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de transport d'aérosol selon l'une quelconque des 1 à 4, en association avec un flacon pressurisé avec valve doseuse pour la production de l'aérosol.
A
A61
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A61M 15
A61M 15/00
FR2901237
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VETEMENT DE SAUVETAGE
20,071,123
La présente invention concerne un vêtement de sauvetage, notamment 5 destiné au sauvetage en mer. L'invention trouvera son application principale dans la réalisation d'un gilet de sauvetage destiné à équiper des individus adultes ou enfants ayant des activités nautiques, que ce soit à titre professionnel et notamment des pêcheurs, membres de la marine marchande, garde-côtes, sauveteurs ou encore personnels 10 de plateforme pétrolière, mais également pour des activités de loisirs et notamment destiné à des plaisanciers, régatiers, etc ... Ce vêtement pourra consister, non exclusivement, en un gilet et c'est cet exemple qui sera détaillé dans la présente demande. Toutefois, les solutions décrites pour le gilet sont aisément également 15 transposables à d'autres types de vêtements couverts par l'invention, tels que des vestes notamment de quart ou encore des combinaisons de travail. De nombreux types de gilet de sauvetage existent sur le marché et notamment des gilets de sauvetage normalisés. Un premier type particulièrement répandu de gilet de sauvetage est un 20 modèle à trou de serrure ayant une conformation sensiblement triangulaire avec un trou permettant le passage de la tête de l'individu. Ce type de gilet de sauvetage présente toutefois des inconvénients et notamment sa structure est relativement rigide et ne peut pas être portée en permanence de manière confortable par un utilisateur. 25 En d'autres termes, ce gilet de sauvetage n'est porté que lorsqu'un danger immédiat est prévisible et notamment en cas de naufrage. Un autre type de gilet de sauvetage particulièrement répandu consiste en un gilet venant entourer le tronc du porteur et présentant deux ouvertures pour le passage des bras et une échancrure au niveau du col. 30 Ce type de gilet est particulièrement utilisé dans les sports nautiques Ce type de gilet présente un inconvénient majeur qui réside dans le fait qu'il ne dispose pas de col adapté permettant de protéger efficacement la nuque de l'utilisateur. Cet inconvénient est particulièrement gênant puisqu'il s'agit d'une zone très sensible, notamment compte tenu de la position d'un naufragé en mer dont la tête et par conséquent les voies respiratoires doivent être dégagées et protégées de l'eau pour augmenter ses chances de survie. La présente invention a pour but de pallier aux inconvénients précités et à cet effet de proposer un gilet de sauvetage pouvant être porté en permanence par 10 un utilisateur sans être gêné dans ses activités. Un autre objet de la présente invention est de proposer un gilet de sauvetage présentant, lorsque l'utilisateur est dans l'eau, un maintien optimal de la tête à savoir latéralement et en arrière. Un autre objet de la présente invention est de proposer un gilet de 15 sauvetage ne nécessitant une fois l'utilisateur équipé aucune manipulation particulière du gilet. Un autre objet de la présente invention est de proposer un gilet de sauvetage particulièrement résistant et fiable. A cette fin, le gilet de sauvetage conforme à l'invention comprend une 20 collerette, destinée à être placée derrière la tête d'un utilisateur, et un corps principal solidaire des deux extrémités latérales de la collerette. Selon l'invention, le gilet comporte en outre des moyens de positionnement aptes à faire passer la collerette d'une position abaissée, étant destinée à être en appui sur le haut du dos, à une position relevée, étant destinée à être en appui 25 sur l'arrière de la tête. Cette caractéristique des moyens de positionnement permet d'obtenir un gilet de sauvetage avec deux positions, une dite de repos correspondant à la configuration du gilet de sauvetage lorsque l'utilisateur est hors de l'eau et une position dite de sécurité avec la collerette relevée et venant maintenir la tête sur 30 les côtés et en arrière en cas d'immersion. Selon l'invention, la collerette a une configuration convexe en position abaissée et une configuration concave en position relevée. Cette caractéristique permet d'ajuster la forme de la collerette en fonction de sa position soit au dos de l'utilisateur, soit à l'arrière de la tête de l'utilisateur. Selon l'invention, on prévoit avantageusement que les moyens de positionnement comprennent des moyens de mise en tension élastique entre le corps principal et la collerette, et/ou entre différents éléments de la collerette, et une charnière assurant une liaison pivot entre le corps et la collerette. Cette caractéristique avantageuse permet un passage automatique entre les deux positions du gilet de sauvetage lorsque l'utilisateur tombe à l'eau, le passage à la position concave étant obtenu par la pression de l'eau sur la collerette, le passage de la position concave à la position convexe pouvant, quant à lui, être obtenu manuellement. Avantageusement, la charnière peut comprendre un collier apte à épouser au moins partiellement le cou de l'utilisateur et relié au corps principal, ce collier étant entouré par une bande de matière reliée ou intégrée à la collerette. Cette disposition permet un bon positionnement du gilet de sauvetage sur l'utilisateur et notamment au niveau du cou et des épaules et permet un contact étroit entre le gilet et la partie inférieure de la nuque. Selon l'invention, on peut prévoir en outre que les moyens de mise en tension comportent un soufflet et au moins un élastique reliant la collerette au 20 bord supérieur d'une partie du corps principal. Cette disposition permet à la fois d'empêcher le passage de l'eau entre la collerette et le corps principal et, d'autre part, protège l'élastique et notamment réduit le risque de déchirure de ce dernier. Selon l'invention, on peut prévoir en plus des moyens de mise en tension, 25 des moyens de mise en tension additionnels comportant également un soufflet et au moins un élastique reliant deux parties du corps. Cette caractéristique permet de favoriser la déformation de la collerette et par conséquent le passage de la configuration convexe à la position concave, la transition étant obtenue plus rapidement lors de l'entrée du gilet de sauvetage 30 dans l'eau. Selon l'invention, la collerette pourra être constituée d'une ou plusieurs poches comportant un bloc de flottabilité. Dans le cas d'une collerette constituée d'au moins deux poches, on prévoit que l'assujettissement entre les poches autorise un débattement angulaire des poches entre elles permettant à la collerette de présenter une forme sensiblement arrondie venant épouser les formes de la nuque et du bas du crâne. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite ci-après d'un exemple préféré de réalisation dans lequel la description n'est donnée qu'à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente de manière schématique un exemple de réalisation d'un gilet de sauvetage conforme à l'invention disposé à plat, - la figure 2 représente une vue en perspective d'un gilet de sauvetage disposé sur un mannequin, le gilet de sauvetage étant en position de repos, - la figure 3 représente le gilet de sauvetage représenté à la figure 2 et disposé cette fois en position de sécurité, - la figure 4 représente un détail de réalisation du gilet de sauvetage. En se reportant principalement à la figure 1, on voit un gilet de sauvetage 1 comprenant une collerette 2 et un corps principal 3. Le corps principal 3 est solidaire de la collerette 2 au niveau des extrémités latérales 4 de ladite collerette. Le gilet de sauvetage 1 comporte en outre des moyens de positionnement 5. Ces moyens de positionnement 5 peuvent être placés plus ou moins hauts sur le gilet 1 et par collerette 2, il faut entendre dans le reste de la demande la partie du gilet de sauvetage 1 pouvant passer d'une position abaissée à une position relevée, cette partie pouvant avoir des dimensions variées. Cette collerette pourra, notamment, comme illustrée dans les dessins annexés, constituer sensiblement une demi collerette. Toutefois, on pourra également réaliser des gilets de sauvetage avec des collerettes entourant la tête de l'utilisateur. Cette collerette 2 pourra être constituée d'une ou plusieurs poches 6, chaque poche 6 comportant un bloc de flottabilité. Dans le mode de réalisation des figures 1 à 4, on voit que la collerette 2 comprend deux poches 6 solidaires entre elles. De manière avantageuse, l'assujettissement entre la ou les poches 6 autorise un débattement angulaire notamment des poches 6 entre elles. En ce qui concerne les moyens de positionnement 5, on voit particulièrement à la figure 1 qu'ils comprennent des moyens de mise en tension élastique 7 constitués par une bande élastique et associés à un soufflet 8. Ces moyens de positionnement 5 permettent lorsque la pression de l'eau est suffisante sur la face arrière de la collerette 2 d'autoriser la déformation de la collerette 2 qui passe d'une position convexe à une position concave, cette position permettant un maintien arrière et latéral du naufragé. Pour faciliter cette déformation, on peut également prévoir des moyens de mise en tension additionnels 9, ces moyens de mise en tension 9 pouvant être de dimensions réduites par rapport aux moyens de mise en tension 7 mais de structure similaire et notamment comporter un soufflet 10 et au moins un élastique 11 reliant deux parties du corps principal 3. Avantageusement, le corps principal 3 comprend deux moyens de mise en tension additionnels 9 disposés au voisinage des moyens de mise en tension 7 entre le corps principal 3 et la collerette 2. Dans l'exemple de réalisation des figures 1 à 4, les moyens de mise en tension élastique 7 sont disposés entre le corps principal 3 et la collerette 2. Avantageusement, les moyens de mise en tension élastique 7 sont disposés aux extrémités latérales 4 de la collerette. Toutefois on pourra également prévoir que ces moyens de mise en tension 7 soient disposés également entre différents éléments de la collerette 2 notamment lorsque cette dernière est constituée de plusieurs poches 6. On voit également en se reportant cette fois principalement aux figures 1 et 4 que les moyens de positionnement 5 comprennent une charnière 12, cette charnière 12 permet à la collerette 2 de pivoter par rapport au corps principal 3. Ainsi, les moyens de mise en tension élastique 7 permettent une déformation de la collerette 2 et la charnière 12 permet le pivotement de cette collerette 2 par rapport au corps principal 3. De manière avantageuse, cette charnière 12 est constituée d'un collier 13 relié au corps principal 3, d'une part, et d'autre part, relié par une bande de matière 14 à la collerette 2 ou encore intégré à cette collerette 2. Avantageusement, le collier 13 a en partie haute une configuration sensiblement cylindrique de manière à pouvoir épouser au moins partiellement le cou de l'utilisateur. En se reportant à la figure 2, on voit un gilet de sauvetage 1 disposé sur un mannequin qui correspond à la position de repos du gilet de sauvetage, c'est-à-dire que le gilet a sa collerette 2 en configuration convexe. Sous l'effet de la pression de l'eau, matérialisée par la flèche montante sur la figure 3, lors d'une immersion d'un mannequin, la collerette va s'écarter du dos de l'utilisateur et se déformer, la déformation étant autorisée par les moyens de mise en tension élastique 7. La collerette 2 peut dès lors pivoter en position haute, le pivot étant assuré par la charnière 12 et venir se placer telle que représentée à la figure 3. Une fois en sécurité, l'utilisateur peut aisément repositionner la collerette 2 dans la position de la figure 2 en venant par exemple maintenir les extrémités hautes de la collerette 2 tout en tirant en arrière. On voit ainsi que la structure du gilet de sauvetage 1 permet d'obtenir un gilet 1 dont l'utilisation est aisée et présentant pour l'utilisateur à la fois des bonnes caractéristiques de sécurité et de confort. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, on prévoit également pour renforcer l'aspect sécuritaire de disposer, sur la collerette 2, des éléments permettant d'accroître la visibilité du gilet, tels que des éléments réfléchissants parmi lesquels on pourra citer des patchs rétro réfléchissants. Bien entendu, d'autres caractéristiques à la portée de l'homme de l'art auraient également pu être envisagées sans pour autant sortir du cadre de l'invention défini par les revendications ci-après
La présente invention se rapporte à un gilet de sauvetage (1) comprenant une collerette (2), destinée à être placée derrière la tête, et un corps principal (3) solidaire des deux extrémités latérales (4) de la collerette (2).Ce gilet de sauvetage est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de positionnement (5) aptes à faire passer la collerette (2) d'une position abaissée, étant destinée à être en appui sur le haut du dos, à une position relevée, étant destinée à être en appui sur l'arrière de la tête.
1.Vêtement de sauvetage (1) comprenant une collerette (2), destinée à être placée derrière la tête, et un corps principal (3) solidaire des deux extrémités latérales (4) de la collerette (2), CARACTERISE qu'il comprend des moyens de positionnement (5) aptes à faire passer la collerette (2) d'une position abaissée, étant destinée à être en appui sur le haut du dos, à une position relevée, étant destinée à être en appui sur l'arrière de la tête. 2. Vêtement de sauvetage selon la 1, caractérisé en ce que la collerette a une configuration convexe en position abaissée et une configuration concave en position relevée. 3. Vêtement de sauvetage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de positionnement (5) comprennent des moyens de mise en tension élastique (7) et une charnière (12) assurant une liaison pivot entre le corps (3) et la collerette (2). 4. Vêtement de sauvetage selon la 3, caractérisé en ce que la charnière (12) comprend un collier (13) apte à épouser au moins partiellement le cou de l'utilisateur et relié au corps principal (3), ledit collier (13) étant entouré par une bande de matière (14) reliée ou intégrée à la collerette (2). 5. Vêtement de sauvetage selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que les moyens de mise en tension élastique (7) sont disposés aux extrémités latérales (4) de la collerette (2). 6. Vêtement de sauvetage selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de mise en tension (7) comportent un soufflet (10) et au moins un élastique reliant la collerette (2) au bord supérieur d'une partie du corps principal (3). 7. Vêtement de sauvetage selon la 6, caractérisé en ce que le corps principal (3) comprend des moyens de mise en tension additionnels (9) comportant un soufflet (10) et au moins un élastique (11) reliant deux parties dudit corps et favorisant la déformation de la collerette (2). 8. Vêtement de sauvetage selon la 7, caractérisé en ce que le corps principal (3) comprend deux moyens de mise en tension additionnels (9) disposés au voisinage des moyens de mise en tension (7) entre le corps principal (3) et la collerette (2). 9. Vêtement de sauvetage selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la collerette (2) est constituée d'au moins une poche (6) solidaire comportant chacune un bloc de flottabilité et dont l'assujettissement autorise un débattement angulaire, notamment des poches (6) entre elles. 10. Vêtement de sauvetage selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la collerette (2) comprend des éléments réfléchissants et notamment des patc:hs rétro réfléchissants. 11. Vêtement de sauvetage selon l'une quelconque des 1 à 10, destiné à des applications nautiques.
B
B63
B63C
B63C 9
B63C 9/13
FR2892484
A1
ENSEMBLE D'ACTIONNEMENT POUR DISPOSITIF MECANIQUE, DISPOSITIF ELECTRIQUE DE FREINAGE DE STATIONNEMENT COMPORTANT UN TEL ENSEMBLE D'ACTIONNEMENT, ET VEHICULE AUTOMOBILE CORRESPONDANT
20,070,427
La présente invention concerne un ensemble d'actionnement d'un dispositif mécanique, un dispositif électrique de freinage de stationnement comprenant un tel ensemble d'actionnement, ainsi qu'un véhicule automobile comprenant un tel dispositif électrique de freinage de stationnement. L'invention trouve son application notamment, mais non exclusivement, à des dispositifs mécaniques appartenant au domaine technique de l'automobile. Dans ce cas, il s'agit par exemple d'un dispositif électrique de freinage de stationnement, d'un dispositif électrique de correction de hauteur de l'assiette, ou encore d'un dispositif permettant de régler la hauteur d'un siège. Cependant, l'invention trouve son application à des domaines techniques différents de celui de l'automobile, à savoir notamment un vérin linéaire pour une application nécessitant une faible course, de l'ordre par exemple de 50 mm, ainsi que des efforts importants, de l'ordre par exemple de 200 kg, en particulier un vérin de réglage de lit. Dans le cas d'un dispositif électrique de freinage de stationnement, comme cela est par exemple connu de FR-A-2 848 970, un tel dispositif comprend tout d'abord un moteur électrique, le plus souvent associé à un réducteur. Ce moteur est propre à entraîner en rotation une vis sans fin, qui induit le déplacement en translation d'un écrou. Ce dernier, qui peut être associé à un palonnier de répartition des efforts, assure l'actionnement d'au moins un câble, dont chacun est destiné à la commande d'un frein correspondant du véhicule. En phase de serrage, le moteur et son éventuel réducteur fournissent l'énergie nécessaire pour tirer sur le câble précité, relié au frein correspondant, cet ensemble formé du câble et du frein pouvant être assimilé à un ressort qu'il s'agit de comprimer. Ainsi, le moteur, la vis sans fin et l'écrou composent un ensemble d'actionnement, qui équipe ce dispositif électrique de freinage de stationnement. Ceci étant précisé, l'invention vise à fournir un ensemble d'actionnement pour dispositif mécanique, tel qu'un dispositif électrique de freinage de stationnement, qui est d'un coût réduit par rapport à ceux connus de l'état de la technique. L'invention vise également à proposer un tel ensemble d'actionnement, qui est plus simple et plus compact que dans l'art antérieur. L'invention vise enfin à proposer un tel ensemble d'actionnement, qui est peu bruyant et qui présente un rendement satisfaisant. A cet effet, elle a pour objet un ensemble d'actionnement pour dispositif mécanique, en particulier pour dispositif électrique de freinage de stationnement, cet ensemble d'actionnement comprenant : - un moteur possédant un arbre rotatif, - un boîtier dans lequel sont reçus ledit arbre, 20 ainsi qu'une spirale formée d'un certain nombre d'enroulements, - un organe intermédiaire, lié en rotation audit arbre, tout en étant libre en translation par rapport à cet arbre, au moins selon la direction principale de ce 25 dernier, et - un organe d'actionnement, sensiblement lié en translation par rapport à l'organe intermédiaire tout en étant libre en rotation par rapport à cet organe intermédiaire, au moins selon l'axe principal de l'arbre, 30 des enroulements de la spirale étant propres à passer de part et d'autre de l'organe intermédiaire, lors de sa mise en rotation, de manière à provoquer le déplacement axial de cet organe intermédiaire et de l'organe d'actionnement. 3 Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - l'organe intermédiaire possède un corps en forme de disque, une échancrure de passage des enroulements de la spirale étant creusée dans ce corps ; - le corps en forme de disque de l'organe intermédiaire est pourvu, sur au moins une de ses faces, de galets le long desquels est propre à glisser ladite spirale ; - l'organe d'actionnement présente un corps annulaire, à l'intérieur duquel peut passer la spirale ; - le corps annulaire est prolongé par au moins une projection, faisant saillie radialement vers l'extérieur, propre à pénétrer au travers d'au moins une fente ménagée dans le boîtier ; chaque enroulement de la spirale possède une épaisseur comprise entre 0,1 et 1 mm, de préférence entre 0,1 et 0,3 mm ; - les enroulements de la spirale possèdent une épaisseur variable, selon la direction longitudinale de 20 cette spirale ; - des billes sont intercalées entre des parois en regard de l'organe intermédiaire et de l'organe d'actionnement. L'invention a également pour objet un dispositif 25 électrique de freinage de stationnement pour véhicule automobile, comprenant au moins un câble de commande d'au moins un frein de ce véhicule, ainsi qu'un ensemble d'actionnement du ou de chaque câble, caractérisé en ce que l'ensemble d'actionnement est tel que défini ci-dessus. 30 Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - la spirale possède des premiers enroulements présentant une première épaisseur constante, qui sont propres à passer de part et d'autre de l'organe intermédiaire et de l'organe d'actionnement lors d'une phase initiale de serrage, des seconds enroulements présentant une seconde épaisseur constante, inférieure à ladite première épaisseur, qui sont propres à passer de part et d'autre de l'organe intermédiaire et de l'organe d'actionnement en phase terminale de ce serrage, ainsi que des enroulements intermédiaires présentant une épaisseur qui varie entre lesdites première et seconde épaisseurs ; - une extrémité de chaque câble est reçue dans une projection correspondante. L'invention a enfin pour objet un véhicule automobile comprenant au moins un dispositif électrique de freinage de stationnement, tel que défini ci-dessus. L'invention va être décrite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemples non 15 limitatifs, dans lesquels : - les figures 1 et 2 illustrent un dispositif électrique de freinage de stationnement conforme à l'invention, vu respectivement de dessus et de côté ; - la figure 3 est une vue en perspective, illustrant 20 une spirale, un moyeu et un palonnier appartenant à un ensemble d'actionnement qui équipe le dispositif électrique de freinage de stationnement des figures 1 et 2 ; - la figure 4 est une vue en coupe longitudinale, illustrant plus précisément ce moyeu et ce palonnier ; 25 -la figure 5 est un graphe, illustrant différents types de variations de l'épaisseur de la spirale représentée notamment à la figure 3 - la figure 6 est une vue de dessus, analogue à la figure 1, illustrant le fonctionnement de l'ensemble 30 d'actionnement représenté sur cette figure 1 ; et - la figure 7 est une vue en coupe longitudinale, illustrant le profil d'une spirale conforme à une variante de réalisation de l'invention. Le dispositif électrique de freinage de stationnement, illustré sur les figures 1 et 2, comporte un ensemble d'actionnement, qui comprend tout d'abord un moteur électrique 2. Ce dernier, qui est de type connu en soi, est fixé sur un châssis d'un véhicule, par tout moyen approprié. Ce moteur possède un arbre rotatif 4, dont l'axe principal est noté X'-X. Cet arbre présente une section transversale qui n'est pas circulaire, mais qui est en particulier hexagonale, ou encore carrée. Ce type de section permet à cet arbre d'entraîner en rotation un moyeu, comme on le verra plus en détail dans ce qui suit. L'arbre 4 est reçu dans un boîtier 6, coaxial au moteur 2. Comme le montre notamment la figure 2, ce boîtier est creusé de deux fentes axiales, dont seule l'une 8 est visible sur cette figure 2. Ces fentes 8, qui sont diamétralement opposées, permettent le passage et le blocage en rotation d'un palonnier, comme on le verra plus en détail dans ce qui suit. Il est en outre prévu trois paliers, destinés à guider le moteur et son arbre. De façon plus précise, on retrouve un palier 101 de guidage du moteur, à l'opposé de son arbre, un palier 102 de guidage de l'arbre, à l'opposé du moteur 2, ainsi qu'un palier intermédiaire 103, destiné à guider à la fois le moteur et son arbre. L'ensemble d'actionnement comporte également une spirale 12, représentée notamment à la figure 3, qui se trouve logée en service dans le boîtier 6. Cette spirale se trouve fixée par rapport au boîtier à au moins une de ses extrémités, en particulier celle opposée au moteur 2, située à droite sur les figures 1 et 2, à savoir au voisinage du palier 102. Par ailleurs, cette spirale se trouve bloquée sur son diamètre extérieur, à sa périphérie, par rapport au boîtier. La spirale 12 est réalisée en tout matériau approprié, comme par exemple en acier, auquel cas elle se présente sous forme d'un clinquant. A titre d'alternative, cette spirale peut être réalisée en une matière plastique, éventuellement chargée de fibres de verre. On note 121 à 12n les différents enroulements de la spirale. A titre d'exemple, l'épaisseur de ces enroulements est comprise entre 0,1 et 0,3 mm. On notera également que cette épaisseur peut, soit être identique sur l'ensemble de la spirale 12, soit être variable le long des différents enroulements composant cette spirale. La figure 5 illustre différents types de variations, qu'est susceptible d'affecter l'épaisseur de la spirale. Les graphes de cette figure 5 illustrent la variation de l'épaisseur e de la spirale en fonction de la longueur 1, à savoir de la position occupée par l'enroulement considéré. En d'autres termes, une longueur 1=0 correspond à l'enroulement initial 121r situé du côté du moteur 2, alors qu'une longueur 1=L correspond à la position de l'enroulement d'extrémité 12n opposé à ce moteur. Comme l'illustre la courbe A de cette figure 5, l'épaisseur de la spirale peut tout d'abord augmenter de façon continue, depuis l'enroulement 121 jusqu'à l'enroulement 12n. Cette variation peut être de type concave, à savoir la courbe B, ou de type convexe, à savoir la courbe C, ou encore présenter plusieurs points d'inflexion, à savoir la courbe D. La courbe E illustre un profil avantageux de variation d'épaisseur de la spirale, en particulier pour une application à un dispositif de freinage de stationnement électrique. On retrouve tout d'abord une portion E1r pour laquelle l'épaisseur est constante depuis l'enroulement 121 jusqu'à un premier enroulement intermédiaire, puis une portion E2 où cette épaisseur augmente continûment jusqu'à 7 un second enroulement intermédiaire. Enfin, on retrouve une zone E3 où cette épaisseur est à nouveau constante, depuis le second enroulement intermédiaire jusqu'à l'enroulement final 12n. Comme le montrent les figures 3 et 4, l'ensemble d'actionnement conforme à l'invention comprend également un moyeu 14 reçu dans le boîtier 6. Ce moyeu 14 comporte tout d'abord une partie tubulaire 141r dans laquelle est ménagée une ouverture propre à coopérer avec l'arbre 4, en l'occurrence de forme hexagonale, mais qui peut également être carrée. Cette partie tubulaire 141 est prolongée par un corps 142 en forme de disque, dans lequel est ménagée une échancrure 16, qui s'étend sur un secteur angulaire relativement faible, par exemple compris entre 60 et 120 . Cette échancrure 16 est creusée depuis le voisinage de la partie tubulaire 141 jusqu'à la périphérie du corps 142, tout en ne débouchant pas radialement vers l'extérieur. Le disque 142 est équipé de deux jeux de galets 181 et 182, prévus respectivement sur les faces opposées de ce disque, qui sont également visibles sur la figure 2. De façon avantageuse, chaque jeu comprend par exemple entre six et douze galets, de façon à garantir une pression de contact assez faible. Le disque 142 est en outre équipé de billes 20, placées à sa périphérie, qui sont destinées à coopérer avec un palonnier, comme on le verra dans ce qui suit. Enfin, l'ensemble d'actionnement de l'invention comporte un palonnier 22, illustré également sur les figures 3 et 4, qui comprend un corps annulaire 221. La paroi de ce corps tournée vers le moyeu 14 présente une forme de portion de sphère (figure 4), de sorte que les billes 20 du moyeu 14 peuvent coopérer avec ces parois en regard. Le corps annulaire 221 est prolongé par deux projections 222, faisant saillie radialement vers l'extérieur, tout en étant diamétralement opposées l'une de l'autre. Ces projections 222 sont propres à pénétrer au travers des fentes 8, ménagées dans le boîtier 6. Sur la figure 3, la spirale 12, le moyeu 14 et le palonnier 22 sont représentés les uns à côté des autres. Cependant, en service, le moyeu 14 et le palonnier 22 sont disposés de façon adjacente, comme le montre la figure 4, alors que la spirale 12 traverse, au niveau d'un de ses enroulements médians, l'échancrure 16 du moyeu 14 et le corps annulaire 221 du palonnier 22. On notera également que, sur les figures 1, 2 et 6, le moyeu 14 et le palonnier 22 sont représentés de façon schématique. Comme il ressort de ce qui précède, en service, le moyeu 14 est lié en rotation par rapport à l'arbre 4, de section non circulaire, tout en étant libre en translation par rapport à cet arbre, selon l'axe principal X'-X. Le palonnier 22 se trouve libre en rotation par rapport au moyeu 14, autour de cet axe X'-X, tout en étant immobilisé en rotation par les fentes 8 du boîtier 6, la fonction de répartition des efforts étant assurée par ce palonnier 22. En revanche, ce palonnier 22 et ce moyeu 14 sont globalement liés en translation l'un par rapport à l'autre, par l'intermédiaire des billes 20 et de la spirale 12. On notera cependant que ce palonnier 22 dispose d'une légère possibilité de basculement d'arrière en avant, par rapport au moyeu 14, grâce à la coopération des billes 20 avec les parois du palonnier 22 en forme de portion de sphère. En outre, ce palonnier est libre en translation par rapport au boîtier 6, mais se trouve bloqué en rotation, par coopération des projections 222 avec les parois des fentes 8. Enfin, la spirale 12 est à peu près fixe par rapport au boîtier 6. En effet, elle ne tourne pas par rapport à ce boîtier, et ne se déplace en outre globalement pas en translation par rapport à celui-ci, exception faite de la zone où glissent le moyeu 14 et le palonnier 22, comme on le verra dans ce qui suit. Dans l'exemple illustré, l'ensemble d'actionnement, composé essentiellement du moteur 2 et de son arbre rotatif 4, ainsi que de la spirale 12, du moyeu 14 et du palonnier 22, équipe un dispositif électrique de freinage de stationnement. A cet effet, chaque projection 222 est creusée d'un logement 223 destiné à la réception d'une extrémité, ou tête, de câble correspondant 24, comme le montrent notamment les figures 1 et 4. Chaque câble 24, qui est pourvu d'une gaine 26, est relié de façon classique à un frein non représenté, appartenant à un véhicule automobile. Ces deux câbles 24 sont par ailleurs associés à une butée fixe 28 pour les gaines 26, qui est également de type connu en soi. L'utilisation de l'ensemble d'actionnement décrit ci-dessus, ainsi que du dispositif électrique de freinage de stationnement qui en est équipé, va être explicitée dans ce qui suit. On suppose que l'ensemble d'actionnement se trouve initialement dans la position de la figure 1, à savoir que le moyeu 14 et le palonnier 22 sont au voisinage de l'extrémité du boîtier 6, opposée au moteur 2. Dans ces conditions, il n'existe sensiblement aucune tension exercée sur les câbles 24, de sorte que le dispositif électrique de freinage de stationnement se trouve en position de repos. Si l'on désire freiner, il s'agit d'actionner le moteur 2, par exemple grâce à un interrupteur non représenté, de façon à mettre en mouvement l'arbre 4 autour de son axe X'-X, selon le sens anti-horaire matérialisé par la flèche f1. Dans ces conditions, le moyeu 14 se trouve également entraîné en rotation, dans ce même sens, par coopération de l'arbre 4 avec sa partie tubulaire 141. Etant donné que la spirale 12 est insérée dans l'échancrure 16 du moyeu 14, ce mouvement de rotation du moyeu conduit celui-ci à parcourir cette spirale 12, de sorte que cette dernière se dévide au travers de la l'échancrure précitée 16. En d'autres termes, les enroulements notés 12m, qui se trouvent initialement à gauche du moyeu 14 sur la figure 1, traversent l'échancrure 16 puis se retrouvent à droite du moyeu 14. La position finale de ces enroulements 12m se trouve illustrée sur la figure 6. On conçoit donc que le passage de ces enroulements, depuis la gauche vers la droite du moyeu 14, conduit à la mise en translation de ce dernier vers la gauche, selon la flèche F1 sur la figure 6. On notera que, lors de ce mouvement du moyeu 14 le long de la spirale 12, les galets 182, situés à droite du moyeu sur les figures 1, 2 et 5, sont soumis à l'essentiel de l'effort de frottement. En revanche, ceux 181 situés à l'opposé assurent avant tout une fonction de guidage. Dans ces conditions, la disposition, le nombre et les dimensions de ces deux jeux de galets 181r 182 peuvent être différents. Comme on vient de le voir, la mise en marche du moteur 2 induit une translation du moyeu 14, vers la gauche selon l'axe X'-X, accompagnée d'une rotation autour de ce même axe. Ceci s'accompagne d'une mise en translation correspondante du palonnier 22, qui se trouve lié en translation par rapport au moyeu 14. Cependant, ce palonnier n'est pas astreint à pivoter, puisqu'il est libre en rotation par rapport au moyeu 14 et que les projections 222 viennent en butée contre les parois des fentes 8 du boîtier 6. Par conséquent, le palonnier 22 possède essentiellement un mouvement de translation, ce qui assure la mise en traction des câbles 24. Ceci permet donc d'actionner le dispositif électrique de freinage de stationnement, illustré notamment sur les figures 1, 2 et 6. Ce palonnier 22 forme donc un organe d'actionnement, alors que le mcyeu 14 forme un organe intermédiaire, assurant la transmission du mouvement entre l'arbre 4 et ce palonnier. On notera que la valeur de l'épaisseur de la spirale 12 est importante, dans la mesure où elle détermine la vitesse de translation du moyeu 14 et du palonnier 22. En d'autres termes, à chaque tour du moyeu 14, la valeur de son déplacement linéaire augmente avec l'épaisseur de l'enroulement, qui vient de traverser l'échancrure 16 ménagée dans ce moyeu 14. En supposant que, sur les différentes figures, l'épaisseur de la spirale 12 varie selon la courbe E à la figure 2, on constate que la vitesse de translation du moyeu et du palonnier est tout d'abord relativement importante au début de la phase de serrage, qui correspond au passage le long de la zone E3. Puis, au fur et à mesure que l'épaisseur de la spirale diminue, soit la zone E2, la vitesse de translation du moyeu et du palonnier est réduite. Enfin, la vitesse de translation se stabilise à une valeur minimale, qui correspond au passage du moyeu et du palonnier le long de la zone E1 de la spirale 12. L'invention n'est pas limitée à l'exemple décrit et représenté. Ainsi, en référence à la figure 7, la spirale 12 peut être formée par une ou plusieurs lame(s) inclinée(s) à la façon d'une rondelle BELLEVILLE. Comme le montre cette figure, vu en coupe longitudinale, le bord intérieur 12' de cette spirale fait saillie vers la gauche, c'est-à-dire en direction du moteur 2, par rapport à son bord extérieur 12". Cette mesure est avantageuse, étant donné que cette spirale dispose ainsi d'une réserve élastique, qui peut être utilisée dans le cas d'une réduction d'épaisseur des disques de freinage, notamment suite à un refroidissement ambiant. Dans l'exemple ci-dessus, l'ensemble d'actionnement conforme à l'invention équipe un dispositif électrique de freinage de stationnement. Cependant, il est susceptible d'être utilisé dans d'autres types de dispositifs mécaniques. A titre non limitatif, on citera par exemple un dispositif de correction d'assiette, dans lequel le palonnier n'actionne pas des câbles, mais agit sur la longueur d'un ressort de suspension. L'ensemble d'actionnement conforme à l'invention trouve également son application à un dispositif permettant de régler la hauteur d'un siège. Il peut aussi être intégré directement dans l'étrier de frein ou le plateau de frein, pour réaliser le frein de stationnement ou bien le freinage principal du véhicule. L'invention permet de réaliser les objectifs précédemment mentionnés. En effet, le dispositif d'actionnement conforme à l'invention est d'une structure simple, ce qui lui assure un coût réduit par rapport à l'art antérieur. En particulier, grâce à l'invention, il est possible de s'affranchir de --'utilisation d'un réducteur, d'une vis sans fin et d'un écrou. De plus, le dispositif d'actionnement de l'invention est d'un encombrement restreint. Dans le cas où il équipe un dispositif électrique de freinage de stationnement, cet ensemble d'actionnement se monte en lieu et place d'une poignée de frein à main habituel. De plus, le bruit généré en service par cet ensemble d'actionnement est faible, étant donné qu'il permet de s'affranchir de tout choc au niveau des pignons. Enfin, utiliser une spirale permet de conférer le cas échéant au moyeu et au palonnier un déplacement en translation non linéaire. Ceci est notamment autorisé par la variation possible de l'épaisseur de la spirale, comme on l'a vu ci-dessus
Cet ensemble d'actionnement comprend un moteur (2) possédant un arbre rotatif (4), un boîtier (6) dans lequel sont reçus cet arbre (4), ainsi qu'une spirale (12) formée d'un certain nombre d'enroulements (121-12n), un organe intermédiaire (14), lié en rotation audit arbre (4), tout en étant libre en translation par rapport à cet arbre (4), au moins selon la direction principale (X'-X) de ce dernier, et un organe d'actionnement (22), lié en translation par rapport à l'organe intermédiaire (14) tout en étant libre en rotation par rapport à cet organe intermédiaire (14), au moins selon l'axe principal de l'arbre, des enroulements (12m) de la spirale (12) étant propres à passer de part et d'autre de l'organe intermédiaire (14), lors de sa mise en rotation, de manière à provoquer le déplacement axial de cet organe intermédiaire (14) et de l'organe d'actionnement (22).
1. Ensemble d'actionnement pour dispositif mécanique, en particulier pour dispositif électrique de freinage de stationnement, cet ensemble d'actionnement comprenant : - un moteur (2) possédant un arbre rotatif (4), - un boîtier (6) dans lequel sont reçus ledit arbre (4), ainsi qu'une spirale (12) formée d'un certain nombre d'enroulements (121-12n), - un organe intermédiaire (14), lié en rotation audit arbre (4), tout en étant libre en translation par rapport à cet arbre (4), au moins selon la direction principale (X'-X) de ce dernier, et - un organe d'actionnement (22), sensiblement lié en translation par rapport à l'organe intermédiaire (14) tout en étant libre en rotation par rapport à cet organe intermédiaire (14), au moins selon l'axe principal de l'arbre, des enroulements (12m) de la spirale (12) étant propres à passer de part et d'autre de l'organe intermédiaire (14), lors de sa mise en rotation, de manière à provoquer le déplacement axial de cet organe intermédiaire (14) et de l'organe d'actionnement (22). 2. Ensemble d'actionnement pour dispositif mécanique selon la 1, caractérisé en ce que l'organe intermédiaire (14) possède un corps (142) en forme de disque, une échancrure (16) de passage des enroulements de la spirale (12) étant creusée dans ce corps (142). 3. Ensemble d'actionnement pour dispositif mécanique selon la 2, caractérisé en ce que le corps (142) en forme de disque de l'organe intermédiaire (14) est pourvu, sur au moins une de ses faces, de galets (181r 182) le long desquels est propre à glisser ladite spirale (12). 4. Ensemble d'actionnement pour dispositif mécanique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe d'actionnement présente un corps annulaire (221), à l'intérieur duquel peut passer la spirale (12). 5. Ensemble d'actionnement pour dispositif mécanique selon la 4, caractérisé en ce que le corps annulaire (221) est prolongé par au moins une projection (222), faisant saillie radialement vers l'extérieur, propre à pénétrer au travers d'au moins une fente (8) ménagée dans le boîtier (6). 6. Ensemble d'actionnement pour dispositif mécanique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque enroulement (121-12n) de la spirale (12) possède une épaisseur comprise entre 0,1 et 1 mm, de préférence entre 0,1 et 0,3 mm. 7. Ensemble d'actionnement pour dispositif mécanique selon la 6, caractérisé en ce que les enroulements de la spirale (12) possèdent une épaisseur variable, selon la direction longitudinale de cette spirale (12). 8. Ensemble d'actionnement pour dispositif mécanique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que des billes (20) sont intercalées entre des parois en regard de l'organe intermédiaire (14) et de l'organe d'actionnement (22). 9. Dispositif électrique de freinage de stationnement pour véhicule automobile, comprenant au moins un câble de commande (24) d'au moins un frein de ce véhicule, ainsi qu'un ensemble d'actionnement (2, 4, 14, 22) du ou de chaque câble, caractérisé en ce que l'ensemble d'actionnement est conforme à l'une quelconque des précédentes. 10. Dispositif électrique de freinage de stationnement selon la 9, comprenant un ensemble d'actionnement selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que la spirale (12) possède des premiers enroulements (E3) présentant une première épaisseur constante, qui sont propres à passer de part et d'autre de l'organe intermédiaire et de l'organe d'actionnement lors d'une phase initiale de serrage, des seconds enroulements (El) présentant une seconde épaisseur constante, inférieure à ladite première épaisseur, qui sont propres à passer de part et d'autre de l'organe intermédiaire (14) et de l'organe d'actionnement (22) en phase terminale de ce serrage, ainsi que des enroulements intermédiaires (E2) présentant une épaisseur qui varie entre lesdites première et seconde épaisseurs. 11. Dispositif électrique de freinage de stationnement selon la 9 ou 10, comprenant un ensemble d'actionnement selon l'une des 5 à 8 caractérisé en ce qu'une extrémité de chaque câble (24) est reçue dans une projection correspondante (222). 12 Véhicule automobile comprenant au moins un dispositif électrique de freinage de stationnement, conforme à l'une des 9 à 11.
F,B
F16,B60
F16H,B60T
F16H 25,B60T 7,B60T 13
F16H 25/20,B60T 7/02,B60T 13/74
FR2898184
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE GENERATION EN CONTINU DE GAZ CHAUD NOTAMMENT POUR LA DESHYDRATATION DE VEGETAUX
20,070,907
L'invention concerne un procédé de génération en continu de gaz chaud notamment pour la déshydratation de végétaux. Le domaine couvert par l'invention est celui de l'utilisation de sources d'énergie d'origine agricole, pour la transformation de produits agricoles, et notamment leur déshydratation, en particulier pour l'alimentation du bétail, l'alimentation humaine, et les éco-combustibles. L'invention concerne encore un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé. La déshydratation de produits, particulièrement dans l'industrie agro-alimentaire (aliments de bétail tels que luzerne ou analogue, pulpe de sucreries, céréales, etc.), est couramment réalisée au moyen de sécheurs à gaz chaud, ce gaz étant produit par la combustion de gaz naturel ou de combustibles fossiles solides (charbon, lignite) ou liquides (produits pétroliers). La substitution des combustibles traditionnels par l'énergie renouvelable, constituée par la biomasse (déchets végétaux, bois, récoltes énergétiques) représente aujourd'hui un enjeu majeur aussi bien au plan économique qu'à celui de la protection de l'environnement (lutte contre les émissions de gaz à effet de serre). Le domaine du séchage dans le secteur agro-alimentaire est particulièrement concerné par cet enjeu, en raison d'une importante consommation spécifique de l'énergie, et des possibilités offertes par le large gisement potentiel que constitue la biomasse, qui est valorisable sous forme d'énergie thermique. Différents procédés de gazéification de déchets végétaux sont connus depuis longtemps. Aucun d'entre eux ne permet, néanmoins, de répondre à l'ensemble des objectifs technicoéconomiques visés par des installations concernées, qui sont principalement : - la souplesse d'utilisation, - la sécurité de fonctionnement, - des performances thermiques et environnementales élevées, - de bas coûts d'investissement et de maintenance. De plus, la présence de gaz inflammables et/ou explosifs dans une installation de gazéification usuelle représente un risque qui est l'inconvénient majeur pour la plupart des procédés de pyrolyse et de gazéification, Le but de l'invention proposée est de concilier ces objectifs, dans le cadre d'une installation sûre, optimisée et compacte, et de faciliter la conversion des installations de séchage existantes, telles que des séchoirs à tambour, alimentés en combustibles fossiles. L'invention est relative à un procédé de gazéification de la biomasse, réalisé dans un réacteur à lit fluidisé, suivi de la combustion du gaz qui en résulte. Les fumées issues de cette combustion sont destinées en particulier au séchage direct, dans des sécheurs utilisant généralement du gaz naturel ou des combustibles fossiles comme énergie primaire. A cet effet, l'invention concerne un procédé de génération en continu de gaz chaud notamment pour la déshydratation de végétaux, caractérisé par le fait qu'il consiste à utiliser la pyro-gazéification de biomasse en lit fluidisé aux parois refroidies, et à réaliser les étapes suivantes : - dosage de biomasse pour l'alimentation d'un lit fluidisé atmosphérique d'un réacteur de gazéification - injection d'air de fluidisation sous ledit lit fluidisé - pyrolise de la biomasse sous l'effet de la température et de la turbulence du lit fluidisé, -gazéification de la fraction carbonée solide de la biomasse subsistant après la pyrolise dans ledit réacteur, - maintien par échange thermique de la température optimale de réaction au sein dudit réacteur - évacuation de l'énergie excédentaire au sein dudit 35 réacteur par échange avec un fluide caloporteur - envoi du gaz combustible issu de la gazéification de la biomasse vers le brûleur à gaz pauvre d'une chambre de combustion en contact avec de l'air de combustion injecté vers ce même brûleur -génération de gaz chaud par combustion du gaz combustible. L'invention utilise la technique du lit fluidisé, pour effectuer la transformation thermochimique des produits de biomasse tels que des excédents agricoles, afin de générer des gaz pauvres, dans un réacteur de gazéification. La combustion ultérieure de ces gaz pauvres permet de générer une quantité importante de produits de combustion chauds, aptes à tous types d'utilisation. L'invention concerne encore un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un réacteur de gazéification à lit fluidisé, alimenté en biomasse 2 au travers d'au moins un moyen de dosage 6, sur au moins une sole 9 au travers de laquelle l'air de fluidisation 7 est injecté au moyen d'injecteurs à soufflage à composante verticale et munis de buses conçues aptes à empêcher l'écoulement des particules constituant le lit fluidisé qu'il maintient en suspension. Selon une caractéristique particulière, ce dispositif est caractérisé par le fait que l'énergie excédentaire issue de la réaction au sein du réacteur est communiquée à l'air de combustion, et à de l'air de dilution susceptible d'être amené à ladite chambre de combustion, par l'intermédiaire de moyens d'échange thermique, tels que des batteries de réchauffage. Selon une autre caractéristique de l'invention, les parois et la sole dudit réacteurs sont constitués d'une double enveloppe parcourue par un fluide caloporteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, dont l'un en référence à la figure unique annexée. La figure unique représente, sous forme schématique, le dispositif de génération de gaz chaud 1 sur lequel on illustre les étapes du procédé selon l'invention. Le procédé, tel que visible sur la figure unique, rassemble la gazéification d'une biomasse 2 et la combustion du gaz combustible 3 qui en résulte, les produits de combustion, étant ramenés ensuite, par dilution à la température requise au séchage (850 à 900 C environ, ou moins, selon le type de végétal à déshydrater). La biomasse 2 peut être, tout particulièrement et dans une application préférée, constituée par des excédents agricoles, ou des végétaux cultivés sur des terres en jachère (qui représentent, dans l'Union Européenne, 10% des surfaces agricoles) et qui trouvent ainsi une valorisation qui ne contrevient pas à la législation en vigueur. L'utilisation de la technique du lit fluidisé est connue dans différents domaines tels que la combustion du charbon et l'incinération des ordures ménagères. Dans une démarche inventive, il a été conçu de 20 l'appliquer à la transformation de la biomasse 2 en source d'énergie sous forme de gaz combustible 3. La conversion de la biomasse 2 en gaz combustible 3 s'effectue, au sein du dispositif de génération de gaz chaud 1, dans un réacteur de pyro-gazéification 4 à lit fluidisé 5 25 atmosphérique. Les produits constituant la biomasse 2 à gazéifier, d'une granulométrie comprise entre 1 et 50 mm environ dans une application préférée mais non limitative, sont introduits dans le réacteur 4, au moyen d'un dispositif de dosage volumétrique 30 6 et d'un sas, au dessus d'un lit fluidisé 5. Dans un exemple particulier, ces produits à gazéifier constituant la biomasse 2 peuvent être constitués de céréales telles que du blé, ou des déchets de bois. La pyro-gazéification constitue la combinaison d'une 35 réaction de pyrolyse, qui consiste à séparer la partie volatile et la partie carbonée de la biomasse 2, et d'une réaction de gazéification de cette même partie carbonée. Sous l'effet de la température et de la turbulence du lit fluidisé 5, la biomasse 2 perd rapidement son humidité et ses substances volatiles, sous l'effet d'une réaction de pyrolyse. La fraction carbonée solide est ensuite également gazéifiée, avec de l'air de fluidisation 7. Celui-ci, injecté à l'aide d'un surpresseur 8 au travers d'une sole 9 située sous le lit fluidisé 5 du réacteur 4, assure, en premier lieu, le maintien en suspension de particules minérales constituant le lit fluidisé 5. Ces particules minérales sont des media de fluidisation, et sont avantageusement constituées par du sable, ou analogue. La quantité d'air de fluidisation 7 est en relation directe avec celle requise pour la combustion du carbone résiduel, issu de la réaction de pyrolyse. Cette combustion assure l'apport calorifique nécessaire aux réactions endothermiques de gazéification. Le maintien de la température optimale de réaction au sein du réacteur 4 est réalisé par un échange thermique avec un circuit de fluide caloporteur 10, préférentiellement de l'eau, de façon préférée au travers des parois du réacteur 4, constituant une double enveloppe. Cette disposition permet de faciliter le maintien de la température du lit fluidisé 5 dans une plage optimale pour la réaction de pyro-gazéification. Le gaz combustible 3 issu de la chambre primaire que constitue le réacteur 4, constitué de matières volatiles combustibles, d'hydrocarbures lourds formés (goudrons), de produits de gazéification de la fraction carbonée solide et de particules fines entraînées, est mis en contact avec de l'air de combustion 11 comburant (air secondaire) dans un brûleur 12 à gaz pauvre, installé à l'entrée ou sur le fond d'une chambre de combustion et de dilution 13. Des moyens de pilotage permettent d'ajuster les paramètres de manière à limiter les températures du gaz combustible 3 de façon à éviter la condensation entre la sortie du réacteur 4 et la chambre de combustion et de dilution 13. La combustion dans cette chambre de combustion et de dilution 13 génère du gaz chaud 14, directement utilisable pour de la déshydratation ou tout autre usage, tel que du chauffage par exemple. La protection du revêtement des parois de la chambre de combustion et de dilution 13 est assurée, soit par la circulation d'air de dilution 15 dans une double enveloppe, prévue à cet effet, soit par une protection avec des matériaux réfractaires conçus pour résister à une température de 1300 C, ces dispositions pouvant avantageusement être combinées. L'énergie excédentaire issue de la réaction au sein du réacteur 4 est récupérée et réintroduite au circuit du gaz chaud, par l'intermédiaire de moyens d'échange thermique 16, tels que des batteries de réchauffage d'air de combustion 11 et/ou d'air de dilution 15, tel que visible sur la figure unique. L'air de combustion 11 est injecté sous l'effet de moyens de ventilation d'air comburant 17, tels qu'un ventilateur. L'air de dilution 15 est utilisé pour adapter la température d'utilisation, selon le type de végétal à déshydrater, et est injecté sous l'effet de moyens de ventilation 18 d'air de dilution, tels qu'un ventilateur. La chaleur récupérée sur le circuit de fluide caloporteur 10 est entièrement recyclée pour des puissances au dessus de 50% de la charge nominale environ. En dessous de ce seuil, la réduction des débits d'air nécessite le recours à des moyens de réfrigération 19, tels qu'un réfrigérant atmosphérique, pour dissiper la quantité de chaleur non utilisée, avant le retour du fluide caloporteur 10 dans le réacteur 4. Le fluide caloporteur 10 est pompé, sur son circuit retour vers le réacteur 4, par une pompe de circulation 20. Des moyens de pilotage et de régulation permettent de réguler : - le dosage de la biomasse 2, au niveau du dispositif de dosage volumétrique 6, - le débit d'air de fluidisation 7, au niveau du surpresseur 8, - la température et le débit du fluide caloporteur 10, notamment au niveau de la pompe de circulation 20, des moyens dee réfrigération 19 , et des moyens d'échange thermique 16, - la température du gaz de combustion 11, au niveau des moyens d'échange thermique 16 - la température de l'air de dilution 15, au niveau des moyens d'échange thermique 16 - le taux de dilution, constitué par le rapport entre l'air de dilution 15 et à l'air de combustion 11 - la température du gaz combustible 3, par combinaison des actions sur les paramètres précédents. Un dispositif 1 mettant en oeuvre ce procédé peut 15 fonctionner dans une plage comprise entre 25% et 100% de sa puissance nominale. A titre d'exemple, une installation de puissance maximale de 18,6 MW, conçue pour générer du gaz chaud en entrée de sécheur à 900 C maximum, utilisant comme biomasse des grains 20 de blé, est, dans ses conditions nominales, alimentée par 4270 kg de blé par heure, 3700 Nm3 d'air de fluidisation 7 par heure (soit 4784 kg par heure), 16500 Nm3 d'air de combustion 11 par heure (soit 21334 kg par heure), 25499 Nm3 d'air de dilution 15 par heure (soit 32971 kg par heure), et génère 25 49694 Nm3 de gaz chaud 14 par heure (soit 64164 kg par heure) à 900 C. Dans une telle installation, la température du lit fluidisé 5 est de l'ordre de 650 C, la température du gaz combustible 3 après refroidissement par échange thermique sur les parois du réacteur 4 est de l'ordre de 450 C ; la 30 température dans la chambre de combustion et de dilution 13 serait de 1000 C sans dilution, et est réduite aux environs de 850 C à 900 C, ce qui constitue la température nécessaire pour une bonne application du procédé à la déshydratation de végétaux. Le réacteur de gazéification 4 à lit fluidisé 5 atmosphérique utilisé, comporte, dans un mode de réalisation préféré, les dispositions suivantes: - l'air de fluidisation 7 est injecté, au travers de la sole 9, en sortie d'un surpresseur 8 au moyen d'injecteurs, à soufflage à composante verticale, assurant une turbulence intense par l'effet de jets multiples, - les injecteurs sont munis de plusieurs buses, dont la géométrie empêche, à l'arrêt, tout écoulement de particules minérales constituant le lit fluidisé 5, sans recours à des dispositifs complémentaires, du type siphon par exemple, - les parois et la sole 9 du réacteur 4 sont constitués entièrement d'une double enveloppe parcourue par un fluide caloporteur, généralement de l'eau, dont la température ne dépasse pas 110 C. - la sole 9 et la partie inférieure du réacteur 4 sont recouvertes d'un revêtement réfractaire de faible épaisseur, dont la conductibilité est choisie en fonction des caractéristiques du produit de biomasse 2 à gazéifier. Ce revêtement réfractaire, dans un mode préféré de réalisation de l'invention, est constitué de produits à base de carbure de silicium. -des moyens de pilotage gèrent la variation du débit de l'air de fluidisation 7, ce qui permet de maintenir la température du lit fluidisé 5 dans une plage optimale (préférentiellement de 550 à 650 C environ) pour la décomposition pyrolytique quasi instantanée de la biomasse 2 et une oxydation/gazéification en milieu réducteur, plus lente mais complète, de la fraction carbonée, issue de la pyrolyse. Ces dispositions autorisent : - des taux d'échanges thermiques et de matières très élevés, - une faible inertie thermique, - un encombrement réduit, Les principaux avantages qui résultent de l'invention sont: - la transformation intégrale de la biomasse 2 en gaz 3, utilisable comme combustible dans des sécheurs conventionnels, par exemple à tambour rotatif, qui peuvent ainsi être utilisés sans transformation coûteuse, notamment pour produire des aliments pour le bétail tels que de la luzerne, de la pulpe de betterave, ou encore des déchets de pulpe de sucrerie séchés. Ceci permet aux exploitants de tels sécheurs, dont les coûts d'énergie représentent 70 à 75% des coûts de production, de conserver les sécheurs existants, conçus pour fonctionner au gaz naturel, avec une simple adaptation de brûleur, sans être contraints de modifier fondamentalement leurs installations de chauffe, par exemple sous forme de fours à charbon coûteux et longs à amortir, en fonction des variations des coûts d'achat des matières premières énergétiques. L'utilisation d'excédents céréaliers comme le blé est particulièrement intéressante en raison du très faible taux de cendres (2%) évacuées par le lit fluidisé 5. - le respect de la réglementation, en particulier européenne, qui interdit le recours aux énergies fossiles au-delà de 75% - la facilité de gestion de l'installation, la quantité de gaz combustible 3 étant proportionnelle à l'envoi de 25 produits de biomasse 2 sur le lit fluidisé 5 - le rendement énergétique très élevé, les pertes thermiques étant négligeables, - un fonctionnement sûr, qui ne nécessite, en cas d'incident (coupure de courant, par exemple), ni groupe 30 électrogène de secours, ni dispositif de mise à l'air libre. En effet, les quantités présentes dans l'appareil, de produits solides en réaction, ainsi que des gaz, sont extrêmement faibles. L'inertie thermique étant également limitée, une interruption de l'alimentation en combustible a comme 35 conséquence un arrêt très rapide de la réaction et de la production du gaz 3. De ce fait, les risques liés à l'accumulation des solides chauds et surtout des gaz inflammables et/ou explosifs dans l'installation, se trouvent complètement éliminés. Il faut souligner que ce type de risque représente un inconvénient majeur pour la plupart des procédés de pyrolyse et de gazéification, - la maîtrise des températures du circuit du gaz combustible 3, qui permet d'éviter tous les inconvénients liés aux conditions limites et notamment ceux dûs à la condensation des goudrons. Cet avantage distingue l'invention des systèmes à lit fluidisé de l'art antérieur, connus pour des effets néfastes de condensation à la sortie du réacteur. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Procédé de génération en continu de gaz chaud (14) notamment pour la déshydratation de végétaux, utilisant la pyro-gazéification de biomasse (2) en lit fluidisé (5) aux parois refroidies, et à réaliser les étapes suivantes :- dosage de biomasse (2) pour l'alimentation d'un lit fluidisé (5) atmosphérique d'un réacteur de gazéification (4)- injection d'air de fluidisation (7) sous le lit fluidisé (5)- pyrolise de la biomasse (2) dans le lit fluidisé (5),- gazéification de la fraction carbonée solide de la biomasse (2) subsistant après la pyrolise dans ledit réacteur (4),- maintien par échange thermique de la température optimale de réaction au sein dudit réacteur (4)- évacuation de l'énergie excédentaire au sein dudit réacteur (4) par échange avec un fluide caloporteur (10)- envoi du gaz combustible (3) issu de la gazéification de la biomasse (2) vers le brûleur (12) à gaz pauvre d'une chambre de combustion (13) en contact avec de l'air de combustion (11)- génération de gaz chaud (14) par combustion du gaz (3).L'invention concerne encore un dispositif de mise en oeuvre de ce procédé.
1. Procédé de génération en continu de gaz chaud (14) notamment pour la déshydratation de végétaux, caractérisé par le fait qu'il consiste à utiliser la pyro-gazéification de biomasse (2) en lit fluidisé (5) aux parois refroidies, et à réaliser les étapes suivantes : - dosage de biomasse (2) pour l'alimentation d'un lit fluidisé (5) atmosphérique d'un réacteur de gazéification (4) - injection d'air de fluidisation (7) sous ledit lit fluidisé (5) - pyrolise de la biomasse (2) sous l'effet de la température et de la turbulence du lit fluidisé (5), - gazéification de la fraction carbonée solide de la 15 biomasse (2) subsistant après la pyrolise dans ledit réacteur (4), - maintien par échange thermique de la température optimale de réaction au sein dudit réacteur (4) - évacuation de l'énergie excédentaire au sein dudit 20 réacteur (4) par échange avec un fluide caloporteur (10) - envoi du gaz combustible (3) issu de la gazéification de la biomasse (2) vers le brûleur (12) à gaz pauvre d'une chambre de combustion (13) en contact avec de l'air de combustion (11) injecté vers ce même brûleur (12) 25 - génération de gaz chaud (14) par combustion du gaz combustible (3). 2. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait qu'il consiste à piloter le débit de l'air de fluidisation (7) de façon à maintenir la température du lit 30 fluidisé (5) dans une plage optimale pour la décomposition pyrolytique quasi instantanée de la biomasse (2) et une oxydation/gazéification en milieu réducteur, plus lente mais complète, de la fraction carbonée, issue de la pyrolyse. 3. Procédé selon la précédente, caractérisé 35 par le fait que ladite plage optimale de températures estcomprise entre 550 C et 650 C pour une biomasse (2) constituée de blé. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que de l'air de dilution (15) est 5 injecté dans ladite chambre de combustion (13). 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'on ajuste les paramètres de manière à limiter les températures du gaz combustible (3) de façon à éviter la condensation entre la sortie du réacteur (4) et la 10 chambre de combustion et de dilution (13). 6. Dispositif de génération d'air chaud (1) pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un réacteur (4) à lit fluidisé (5), alimenté en biomasse (2) 15 au travers d'au moins un moyen de dosage (6), sur au moins une sole (9) au travers de laquelle l'air de fluidisation (7) est injecté au moyen d'injecteurs à soufflage à composante verticale et munis de buses conçues aptes à empêcher l'écoulement des particules constituant le lit fluidisé (5) 20 qu'il maintient en suspension. 7. Dispositif (1) selon la 6, caractérisé par le fait que l'énergie excédentaire issue de la réaction au sein du réacteur (4) est communiquée à l'air de combustion (11), et à de l'air de dilution (15) susceptible d'être amené 25 à ladite chambre de combustion (13), par l'intermédiaire de moyens d'échange thermique (16), tels que des batteries de réchauffage. 8. Dispositif (1) selon l'une des 6 à 7, caractérisé par le fait que les parois et la sole (9) dudit 30 réacteur (4) sont constitués entièrement d'une double enveloppe parcourue par un fluide caloporteur (10). 9. Dispositif (1) selon l'une des 6 à 8, caractérisé par le fait que la sole (9) et la partie inférieure du réacteur (4) sont recouvertes d'un revêtement 35 réfractaire de faible épaisseur, dont la conductibilité est choisie en fonction des caractéristiques du produit de biomasse (2) à gazéifier. 10. Dispositif (1) selon l'une des 6 à 9, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de pilotage et de régulation du dosage de la biomasse (2), du débit d'air de fluidisation (7), de la température du fluide caloporteur (10), de la température du gaz combustible (3), de la température du gaz de combustion (11), de la température de l'air de dilution (15), et du taux de dilution.10
F
F23,F26
F23C,F26B
F23C 10,F26B 23
F23C 10/00,F26B 23/02
FR2891928
A1
CLAVIER A ECRAN TACTILE UNIVERSEL MULTILINGUE ET MULTIFONCTION
20,070,413
-1- La présente invention concerne un clavier d'ordinateur (portable ou de bureau) à écran tactile multifonctions permettant d'utiliser son ordinateur de façon habituelle et agréable. Le clavier mécanique standard actuel utilisé couramment dans tous les domaines industriels ou particuliers nécessitant un ordinateur, est un clavier classique à touches bruyantes malgré de nombreuses améliorations ergonomiques. L'interstice entre les touches est un véritable repère pour les germes et microbes de toutes sortes, qu'il est très difficile de déloger. Ceci pose un grave problème dans tous les milieux aseptisés (salle blanche, milieux hospitaliers, ...) où l'utilisation d'ordinateurs est bien souvent interdite ou réduite au minimum, ainsi que dans les lieux ouverts au public où les ordinateurs sont utilisés par plusieurs personnes (cyber-centre, bornes accès-libres...). Le clavier mécanique standard actuel est entièrement paramétré et configuré en usine, et définit la place de chaque touche ou fonction sans aucune possibilité de modification. Ainsi un clavier AZERTY ne peut être converti en clavier QWERTY, il faut changer complètement de clavier. Il en est de même si l'on souhaite travailler avec d'autres langues que les langues latines. A chaque langue à caractères spéciaux (russe, arabe, chinois,...) correspond son clavier, d'où autant de claviers à posséder pour celui qui travaille en plusieurs langues. Le clavier mécanique standard actuel est très limité aux niveaux des fonctionnalités. Lorsqu'on a voulu ajouter une nouvelle fonction comme l'accès direct à internet par exemple, il a fallu ajouter une nouvelle touche. Ces ajouts de touches seront limités, à plus ou moyen terme, par la taille du clavier en lui-même. Le clavier mécanique standard utilisé aujourd'hui 35 pose un autre problème: il est impossible de l'utiliser dans -2- une pièce sombre non éclairée, car les touches deviennent illisibles. Le clavier mécanique usuel standard actuel n'a qu'une seule et unique fonction : nous permettre de taper des chiffres, des lettres et des symboles sur notre ordinateur. Le clavier suivant l'invention permet de remédier à l'ensemble des inconvénients précédemment énumérés, et ajoute même de nouvelles fonctionnalités. Il comporte en effet, selon une première caractéristique, un écran à dalle tactile, léger et résistant, lumineux, en couleurs, de bonne résolution, sur lequel s'affiche le clavier basique standard, sans pavé numérique, ainsi que les touches de raccourci vers les autres fonctionnalités (souris, pavé numérique, calculatrice, tablette graphique, accès direct à certains logiciels, ...). Cette liste de fonctionnalité est non exhaustive, et peut être augmentée en fonctions des nouvelles techniques et accessoires à venir dans le futur, dans ce domaine. L'absence de relief dû à l'absence de touches mécaniques le rend silencieux lors de son utilisation, mais il peut également être paramétré de façon sonore sur chaque touche ( bip touche plus ou moins sonore, ou mélodie). Cette absence de relief, ainsi que les matériaux utilisés, font de ce clavier un clavier hygiénique. Les nids à microbes n'existent plus, et le nettoyage est amplement facilité : une simple lingette suffit. L'écran utilisé dans ce clavier étant un écran lumineux de bonne résolution, l'utilisateur peut l'utiliser dans toutes les pièces où la lumière est faible, et où il est normalement impossible d'utiliser un ordinateur sans source lumineuse extérieure. Ce clavier à écran tactile comporte en plus de la fonction clavier usuel classique, d'autres fonctions que n'ont pas les claviers mécaniques classiques (fonction tablette graphique, souris, téléphone, ...), entièrement -3-paramétrables à volonté en fonction des besoins spécifiques de l'utilisateur. Selon des modes particuliers de réalisation : le clavier à écran tactile peut être intégré directement sur un ordinateur portable, auquel cas, c'est la batterie de l'ordinateur qui l'alimentera pour son bon fonctionnement. Le clavier à écran tactile ressemble, dans sa forme globale uniquement, à un clavier mécanique usuel, et est connecté à l'ordinateur de bureau via un câble qui permet, non seulement le transfert de données, mais également son alimentation. Le clavier à écran tactile ressemble , dans sa forme globale uniquement, à un clavier mécanique usuel, et est connecté à l'ordinateur de bureau par le biais d'une connexion à distance Bluetooth ou infra rouge, auquel cas une petite batterie, qui se charge via une alimentation secteur, l'alimente. le clavier à écran tactile comporte un ou plusieurs ports USB, firewall, ... permettant la connexion des disques amovibles, appareils photos, ... directement sur le clavier. Les dessins annexés illustrent l'invention, à titre non limitatif : La figure 1 représente, en vue générale, le clavier à écran 25 tactile dans ses deux versions : intégré dans un portable et en version standard, avec ses accessoires. La figure 2 représente, en vue de face, à titre non limitatif, certaines des interfaces du clavier à écran tactile : clavier, souris, et calculatrice, mais d'autres 30 interfaces sont, et pourront être, réalisées. En référence à ces dessins, le clavier à écran tactile, dans sa version intégrable est composé d'une écran tactile (1) monté directement en usine, sur un ordinateur portable (2), en lieu et place du clavier mécanique 35 standard. -4- Le clavier à écran tactile standard est composé d'un écran tactile (1) logé dans un support clavier standard (4) en remplacement des touches mécaniques actuellement utilisées. Le support clavier (4) peut intégrer des ports USB pour permettre le branchement direct, sur le clavier, de clé USB (6) ou de souris..., des lecteurs de cartes SD (7), une ou plusieurs entrées/sorties sons, un micro intégré, ainsi qu'un logement pour le stylet (3) principalement utilisé avec la tablette graphique. D'autres accessoires peuvent être envisagés en fonctions des besoins du marché et des avancées technologiques à venir. Le clavier à écran tactile standard (1+4) est relié à l'unité centrale par le biais d'un branchement (5) spécifique, qui sert aussi bien d'alimentation que de transfert de données. Ce connecteur (5) sera, soit monté directement sur la carte mère de l'ordinateur, soit sur un carte spéciale montée sur un port PCI (par exemple) ou tout autre nouveau port spécialement conçu en ce sens sur la carte mère, soit directement sur la carte graphique de l'ordinateur, modifiée en ce sens. Ce clavier à écran tactile pourra également être connecté à l'unité centrale via une connexion à distance bluetooth, WIFI, ... (8) auquel cas il sera alimenté séparément directement sur secteur ou sur batterie de recharge. Les interfaces du clavier à écran tactile seront pilotées par un logiciel conçu en parallèle du clavier, et pourront être multiples et variées, adaptables aux besoins de chacun. A titre non limitatif, l'interface clavier, interface principale du clavier à écran tactile, inclut des touches de raccourcis pour accès direct aux autres interfaces. Lorsque l'interface est active, la touche correspondante change de couleur, indiquant ainsi à l'utilisateur l'interface en cours d'utilisation. On peut ainsi dénombrer, entre autres, la touche clavier (9) activant l'interface principale clavier, la touche souris (10) activant l'interface souris avec ses fonctions copier , coller , couper , ouvrir , rechercher , ... fonctions identiques à celles d'une souris classique 3 boutons normale. La touche (11) permet d'accéder à la fonction calculatrice, qui pourra être paramétrée en calculatrice standard basique ou scientifique selon les besoins de l'utilisateur. Certaines touches de raccourcis seront laissées libres afin de permettre à l'utilisateur de les paramétrer en fonctions de ses besoins. Ainsi, elles pourront se transformer en touches d'accès direct à certaines applications, telles que Photoshop (marque déposée) (12), Quark (marque déposée) (13), Illustrator (marque déposée) (14), affichant alors tous les outils utilisés dans cette application, voire même à l'ensemble des applications Microsoft (marque déposée) présentes sur l'ordinateur (15), mais pourront être dédiées à d'autres applications en fonctions de besoins de chacun. La touche PERSO (16) présente sur le clavier pourra être personnalisée également et pourra alors afficher le clavier personnalisé de l'utilisateur (changement de place de lettres, ordre alphabétique, caractères spéciaux...). D'autres touches permettront l'accès direct à certaines fonctionnalités usuelles de l'ordinateur. Ainsi, on trouvera une touche Explorer (17), pour accéder directement à internet, et une touche téléphone {18), qui associée à un casque téléphonique affichera l'interface d'un téléphone que l'on pourra utiliser comme un téléphone standard classique, mais qui offrira également la possibilité de se connecter à une borne d'installation téléphonique d'entreprise. La touche Tablette Graphique (19), complément indispensable de nombreux logiciels de graphisme et de 2D, permettra également une reconnaissance des caractères manuscrits pour l'écriture rapide, voire même l'insertion de la signature manuscrite au bas de documents transmis par email. -6- La touche Paramétrage et Outils (20) autorisera l'utilisateur à configurer tous les paramètres de son clavier directement sur le clavier sans passer par l'ordinateur. Cette configuration sera néanmoins accessible depuis le logiciel sur l'ordinateur. La touche Langues (21) apportera une fonctionnalité nouvelle, puisque l'on pourra basculer directement d'un clavier latin, à un clavier chinois, puis à un clavier russe, ... sans avoir à éteindre son ordinateur et brancher un nouveau clavier. La touche Multimédia (22) donnera un accès direct au réglage des égaliseurs de son, de vidéos, et pourquoi pas à un petit piano virtuel, voire même une table de mixage vidéo/son, à utiliser avec les logiciels appropriés. La touche email (23) permettra à l'utilisateur, après l'avoir paramétrée, d'accéder directement à sa messagerie email par outlook ou par d'autres logiciels de messagerie. La touche Sécurité (24) permet à l'utilisateur de verrouiller son clavier pour le nettoyer, mais on peut également envisager d'inclure une zone de lecture d'empreinte digitale pour identifier l'utilisateur et ainsi sécuriser l'ordinateur au maximum. De même, un logiciel de reconnaissance d'empreintes peut être inclut dans le logiciel de configuration accompagnant le clavier à écran tactile, afin de sécuriser les dossiers sur le disque dur. D'autres touches et fonctionnalités peuvent encore être intégrées à l'avenir sur ce clavier, sans aucune limites, et ce, en fonction des besoins et des avancées technologiques en la matière. A titre d'exemple non limitatif, le clavier à écran tactile intégrable aura des dimensions de l'ordre de 30 cms pour la longueur et 15 cms pour la largeur, et le clavier à écran tactile standard aura des dimensions de l'ordre de 40 cm pour la longueur et 14 cms pour la largeur. Ces dimensions pourront néanmoins être adaptées à chaque configuration matériel présente sur le marché et sur -7- laquelle il doit être installé, ainsi qu'aux besoins spécifiques des clients. Le clavier à écran tactile suivant l'invention comble le fossé entre l'informatique traditionnel (univers machine) et les méthodes de travail naturelles (univers humain), puisqu'il intègre de nombreuses fonctionnalités, permettant à l'utilisateur d'utiliser son ordinateur aussi facilement qu'une feuille de papier. L'utilisateur pourra en effet, prendre ses notes à la main, directement sur son ordinateur avec retranscription automatique, signer ses documents email pour les approuver, et réaliser bien d'autres choses avec une facilité déconcertante. La clavier à écran tactile suivant l'invention, de part les multifonctions qu'il offre, permet un travail plus aisé et rapide à l'utilisateur de portable qui n'a plus besoin de transporter souris, tablette graphique, pavé numérique..., son ordinateur réunissant maintenant toutes ses fonctions en une seule machine. Le clavier à écran tactile suivant l'invention, de part sa possibilité de paramétrage complet en fonction des besoins de chacun, s'adresse à toutes les personnes utilisant couramment un ordinateur, aussi bien au niveau personnel que professionnel
Clavier à écran tactile universel multilingues et multifonctions.L'invention concerne un clavier à écran tactile universel pour ordinateur portable et ordinateur de bureau.Constitué d'un écran à dalle tactile (1) monté sur un support clavier (4) comprenant divers ports de connexion (8) et de lecture (6,7), ou directement sur l'ordinateur portable(2), ce clavier universel, entièrement paramétrable, intègre plusieurs accessoires: tablette graphique, souris, téléphone, table de mixage. Son utilisation est facilitée grâce au système d'interfaces et de touches raccourcis géré par un logiciel de configuration livré avec le clavier. Le clavier est alimenté directement par la batterie du portable, ou par l'unité centrale auquel il est raccordé, ou par batterie indépendante (cas de connexion sans fil).
1) Clavier à écran tactile caractérisé en ce qu'il est composé d'un écran à dalle tactile (1), léger et résistant, lumineux, en couleurs, de bonne résolution, sur lequel s'affiche le clavier basique standard, sans pavé numérique, ainsi que les touches de raccourci vers les autres fonctionnalités (souris, pavé numérique, calculatrice, tablette graphique, accès direct à certains logiciels, ...). 2) Clavier à écran tactile selon la 1 caractérisé en ce que les touches peuvent être paramétrées sonores ( bip touches ou mélodie) ou silencieuses lors de leur fonctionnement. 3) Clavier à écran tactile selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte en plus de la fonction clavier usuel classique, d'autres fonctions que n'ont pas les claviers mécaniques classiques (fonction tablette graphique, téléphone, accès direct aux outils logiciels..., etc). 4) Clavier à écran tactile selon la 3 caractérisé en ce qu'il offre à l'utilisateur différentes interfaces (souris, tablette graphique, téléphone...), entièrement paramétrables par l'utilisateur en fonction de ses besoins, via le logiciel de configuration développé en parallèle pour ce clavier, directement accessible sur le clavier ou sur l'ordinateur. 5) Clavier à écran tactile selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il intègre les claviers AZERTY, QWERTY, latin, cyrillique, et autres claviers à caractères spéciaux, avec possibilité de passer d'un clavier à un autre, sans éteindre son ordinateur, ni changer de clavier, autorisant ainsi le travail aisé en plusieurs langues sur un même document.-9- 6) Clavier à écran tactile selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte une touche sécurité permettant à l'utilisateur de verrouiller son clavier pour le nettoyer, mais également pour le sécuriser et pouvant également inclure une zone de lecture et de reconnaissance d'empreinte digitale, afin de sécuriser l'accès à l'ordinateur et donc au contenu des disques durs. 7) Clavier à écran tactile selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il peut être intégré directement sur un portable (2), ou directement sur un support clavier classique (4), et qu'il peut avoir plusieurs tailles et designs différents en fonction des configurations fabricants sur le marché. 8) Clavier à écran tactile selon la 7, caractérisé en ce que l'alimentation se fait directement via la batterie du portable ou via l'alimentation de l'ordinateur, ou séparément directement sur secteur ou batterie de recharge, reliée à une alimentation secteur, dans le cas de connexion Bluetooth, Wifi, infra rouge.... 9) Clavier à écran tactile selon la 8 caractérisé en ce la connexion à l'unité centrale est réalisée par le biais d'un branchement (5) spécifique, qui sert aussi bien d'alimentation que de transfert de données monté, soit directement sur la carte mère de l'ordinateur, soit sur un carte spéciale montée sur un port PCI (par exemple) ou autre port conçu dans ce but, soit directement sur la carte graphique de l'ordinateur, modifiée en ce sens. 10) Clavier à écran tactile selon la 8 caractérisé en ce qu'il pourra également être connecté à l'unité centrale via une connexion à distance bluetooth, WIFI, ..., auquel cas il sera alimenté directement sur secteur ou sur batterie de recharge. 11) Clavier à écran tactile standard (1+4) selon les 35 précédentes caractérisés en ce qu'il comporte un ou plusieurs ports USB, firewall, infra rouge, connexions- 10- wifi (8), des lecteurs de cartes SD (7), une ou plusieurs entrées/sorties sons, un micro et haut-parleur intégrés, ainsi qu'un logement pour le stylet (3)... permettant la connexion des disques amovibles, appareils photos, directement sur le clavier, le tout complètement évolutif en fonction des avancées technologiques à venir dans ce domaine, aussi bien au niveau des interfaces, que du design, des dimensions, des ports ou connexions à intégrer ... .
G
G06
G06F
G06F 3
G06F 3/048,G06F 3/02,G06F 3/0488
FR2900078
A1
MACHINE DE PLIAGE DE FIL COMBINANT UN DISPOSITIF DE FACONNAGE SEQUENTIEL ET UN DISPOSITIF METTANT EN OEUVRE UNE PLAQUE D'OUTILLAGES
20,071,026
La présente invention concerne un nouveau concept de machine de pliage de fil et ses procédés de pilotage. Actuellement, il existe deux grands types de machines de pliage de fil. Un premier type de machine travaille de manière séquentielle, plis après plis, en utilisant des outillages standards simples et économiques, par exemple des outils appelés "tournette", avec éventuellement un dispositif de rotation du fil permettant de réaliser des plis dans des plans différents. Ce type de machine convient parfaitement pour façonner de petites séries de pièces, au plan de la qualité du façonnage et au plan de la rentabilité et du coût par pièce. Un autre type de machine automatique de pliage permet de façonner une pièce à plusieurs plis sur une plaque d'outillages dont les outils sont actionnés en temps masqué pour augmenter la productivité et travailler à cadence élevée. Une telle machine est commandée par commande numérique et est décrite dans le brevet européen EP 0 301 972. Plus particulièrement, il s'agit d'une machine de pliage de fil et son procédé de pilotage. Une telle machine, en raison de son coût, convient pour le façonnage de pièces en grandes séries. Les machines citées ci-dessus ne présentent pas une rentabilité optimum pour le façonnage de moyennes séries de pièces, en effet la machine séquentielle travaille à cadence trop faible, et la machine à plaque d'outillages représente un investissement important. Dans les deux cas, l'incidence est un coût par pièce non optimisé pour ce type de fabrication en moyenne série. Il n'existe pas actuellement de machine permettant de diminuer le coût par pièce 25 dans le cas de façonnage en moyenne série, et la présente invention a donc pour objectif d'apporter une solution à ce problème. L'invention consiste en une machine pour le façonnage automatique de pièces par différents pliages réalisés dans un même plan ou dans des plans différents, caractérisée en ce qu'elle comporte en combinaison un premier dispositif pour réaliser un 30 façonnage séquentiel à outils standards pli par pli, et un deuxième dispositif mettant en oeuvre une plaque d'outillages, les deux dispositifs étant gérés par une commande numérique unique. De façons préférentielles la machine se caractérise en ce que le premier dispositif comporte au moins une tournette et/ou en ce qu'elle comporte en outre au moins une pince tournante et/ou la plaque d'outillages pouvant être montée et actionnée dans un plan différent du plan de façonnage du premier dispositif, et comporte en outre un dispositif de transfert adapté au changement de plan. En outre, le procédé de pilotage selon l'invention se caractérise en ce que la commande numérique prévoit la possibilité de réaliser une ébauche d'une pièce pli par pli sur le premier dispositif puis de transférer la pièce sur le deuxième dispositif de façon à terminer la pièce, et/ou la commande numérique prévoit la possibilité de façonner une partie de la pièce sur le premier dispositif et de façonner la ou les parties restantes sur le deuxième dispositif, et/ou la commande numérique prévoit la possibilité d'utiliser chaque machine seule, et/ou la commande numérique prévoit la possibilité de mettre en oeuvre les deux machines pour réaliser la même pièce. On comprendra mieux l'invention à l'aide des figures 1 et 2 annexées qui représentent schématiquement en vue de face et en vue en coupe selon AA une machine selon une variante non limitative de l'invention. On rappelle également, à l'aide des figures 3 et 4 annexées, le principe d'une machine numérique selon le brevet européen EP 0 301 972 et son procédé de 20 fonctionnement. La machine représentée sur les figures est une combinaison d'une machine à façonnage séquentiel (1) et d'une machine à façonnage sur table équipée d'une plaque d'outillages (2) telle que décrite dans le brevet EP 0 301 972 cité en introduction. Sur l'exemple des figures 1 à 2 la machine séquentielle (1) comporte des outillages 25 standards, par exemple des tournettes (3.4) mobiles selon deux axes (x) et (y) pour réaliser des plis dans un plan (x,y), et éventuellement une pince tournante (5) lorsque le profil de la pièce nécessite un pli dans une direction inclinée par rapport au plan(x,y). Sur la variante des figures 1 à 2, la deuxième machine dispose d'une table (6) équipée d'une plaque d'outillages (7) chaque outil étant mobile de façon autonome et 30 entraîné mécaniquement par des systèmes à tirants tels que (8) et non représentés en détail sur ces figures, chacun commandé par un programme prédéterminé d'une commande numérique (9). Comme expliqué dans le brevet sus-mentionné, cet ensemble d'outils permet de réaliser des pièces complexes et/ou des pièces à cadence élevée. Dans la variante représentée sur les figures, la plaque d'outillages (7) est positionnée dans le plan (x,y) de travail de la première machine, et le même dispositif d'avance de fil peut transférer directement le fil de la première à la deuxième machine. Un moyen de transfert peut aussi être envisagé pour transférer le fil de la première à la deuxième machine tout en restant dans le plan (x,y). Une même commande numérique gère les outils des deux machines. Selon une autre variante de réalisation non représentée, on peut prévoir de décaler les plans de façonnage des deux machines selon une direction horizontale (z) et il convient dans ce cas de prévoir un bras ou autre moyen de transfert de la pièce du plan de façonnage (x,y) de la première machine au plan de façonnage de la table d'outillage (7). La combinaison des deux machines a donc pour avantage de faciliter le transfert des pièces et de synchroniser les mouvements des outils des deux machines. Le déroulement du façonnage d'une pièce peut s'effectuer selon plusieurs techniques qui sont choisies en fonction de la complexité du profil à obtenir, de l'investissement en outillage spécifique ou de la cadence souhaitée : 1) on peut, par exemple, réaliser une ébauche pli par pli de pièce sur la première machine (1) puis transférer la pièce et effectuer les opérations complexes, et/ou travailler à cadence élevée, sur la deuxième machine de façon à terminer la pièce. Cette technique voit en particulier une application pour des façonnages complexes (par exemple en cas de changement de plan délicat, ou en cas de réalisation de boucles fermées). La réalisation d'une ébauche sur la première machine permet de réduire la complexité de l'outillage de la deuxième machine et donc le coût global par pièce. 2) On peut également envisager de façonner une partie de la pièce sur la première machine (1) et de finaliser la ou les parties restantes sur la deuxième machine (2). 3) On peut également utiliser chaque machine seule en fonction du besoin. Par 30 exemple, pour réaliser des prototypes, seule la première machine est utilisée ou, pour réaliser certaines pièces immédiatement en grande série, c'est la deuxième machine qui sera la plus appropriée. 4) Une solution mettant en oeuvre les deux machines pour la réalisation d'une même pièce peut aussi être envisagée dans les cas suivants : augmentation progressive des cadences à produire, plusieurs pièces avec une partie commune (sur plaque d'outillages) et une partie spécifique (sur tournette par exemple), pièce dont la définition n'est pas complètement figée sur une partie ou évolution d'une pièce initialement prévue sur plaque d'outillages. Ainsi, une machine selon l'invention présente une grande souplesse d'utilisation et peut répondre à tous les besoins industriels du façonnage de fil avec la meilleure optimisation coût/cadence et/ou coût/complexité du façonnage. Selon ces techniques, la pièce peut être coupée après le premier façonnage, après le transfert entre les deux machines ou après le deuxième façonnage ; un premier façonnage sur la première machine peut s'effectuer sur une pièce, tandis que le façonnage final de la pièce précédente s'effectue sur la deuxième machine ce qui augmente la productivité. On rappelle ici le principe de fonctionnement d'une machine à plaque d'outillage et son procédé de commande à l'aide des figures 3 et 4. Une machine de ce type comprend des moyens actifs, une plaque de travail, une plaque d'outillages, des tirants et des outils, dont les moyens actifs autonomes, indépendants et solidarisés à la plaque de travail actionnent des leviers reliés par des 20 tirants aux outils montés sur la plaque d'outillages, les moyens actifs étant montés sur un moyen de translation commun par l'intermédiaire d'un moyen débrayable, lesdits moyens actifs (60,61,62,63) étant mus par des moteurs électriques sans balai (70) par l'intermédiaire de vis à billes, et les leviers (50,51,52,53) d'actionnement des outils (21,22,23,24,25) étant reliés aux tirants (30,31,32,33) par des connections 25 (40,41,42,43) par l'une de leurs extrémités (513) et, au moyen de translation, par l'autre extrémité (511). De façon préférentielle, une machine de ce type se caractérise en ce que le moyen de translation commun (45) des moyens actifs (60,61,62,63) est une vis tournante (45) entraînée par un moteur (90) : les moyens débrayables étant des demi-écrous en prise 30 sur cette même vis. De façon préférentielle, une machine de ce type se caractérise en ce que les moyens actifs (60,61,62,63) sont, en position débrayée, fixés à la plaque de travail (1). En outre, son procédé de pilotage se caractérise en ce que, après étude des mouvements d'outils, on introduit les coordonnées des points de liaison, on mémorise les caractéristiques des moyens actifs (60,61,62,63) et en ce que l'unité de traitement calcule les points de démarrage théorique des moteurs de façon que les outils travaillent en temps masqué. De façon préférentielle, ledit procédé prend en compte l'inertie du système pour déterminer les points réels de démarrage. En outre, de façon préférentielle, l'unité de traitement calcule les déplacements des points de liaison lorsque l'on modifie les caractéristiques des moyens actifs (60,61,62,63) et/ou une des valeurs des coordonnées des points de liaison. Enfin, de façon préférentielle, les débuts et les fins d'amenage coïncident avec les débuts et les fins de cycles. L'homme du métier pourra aisément se reporter à la description correspondante pour se remémorer le fonctionnement de ce type de machine mettant en oeuvre une 15 plaque d'outillages
L'invention concerne une machine pour le façonnage automatique de pièces par différents pliages réalisés dans un même plan ou dans des plans différents, caractérisée en ce qu'elle comporte en combinaison un premier dispositif (1) pour réaliser un façonnage séquentiel à outils standards pli par pli, et un deuxième dispositif mettant en oeuvre une plaque d'outillages (7), les deux dispositifs étant gérés par une commande numérique unique.Le procédé de pilotage d'une telle machine se caractérise en ce que la commande numérique prévoit la possibilité de réaliser une ébauche d'une pièce pli par pli sur le premier dispositif puis de transférer la pièce sur le deuxième dispositif de façon à terminer la pièce, et/ou la commande numérique prévoit la possibilité de façonner une partie de la pièce sur le premier dispositif et de façonner la ou les parties restantes sur le deuxième dispositif, et/ou la commande numérique prévoit la possibilité d'utiliser chaque machine seule, et/ou la commande numérique prévoit la possibilité de mettre en oeuvre les deux machines pour réaliser la même pièce.
1. Machine pour le façonnage automatique de pièces par différents pliages réalisés dans un même plan ou dans des plans différents, caractérisée en ce qu'elle comporte en combinaison un premier dispositif (1) pour réaliser un façonnage séquentiel à outils standards pli par pli, et un deuxième dispositif mettant en oeuvre une plaque d'outillages (7), les deux dispositifs étant gérés par une commande numérique unique. 2. Machine selon la 2, caractérisée en ce que le premier dispositif comporte au moins une tournette (3 ou 4). 3. Machine selon la 2, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins une pince tournante (5). 4. Machine selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la plaque d'outillages peut être montée et actionnée dans un plan différent du plan de façonnage (x,y) du premier dispositif, et comporte en outre un dispositif de transfert adapté au changement de plan. 5. Machine selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le dispositif à plaque d'outillages comprend des moyens actifs, une plaque de travail, une plaque d'outillages, des tirants et des outils, dont les moyens actifs autonomes, indépendants et solidarisés à la plaque de travail actionnent des leviers reliés par des tirants aux outils montés sur la plaque d'outillages, les moyens actifs étant montés sur un moyen de translation commun par l'intermédiaire d'un moyen débrayable, lesdits moyens actifs (60,61,62,63) étant mus par des moteurs électriques sans balai (70) par l'intermédiaire de vis à billes, et les leviers (50,51,52,53) d'actionnement des outils (21,22,23,24,25) étant reliés aux tirants (30,31,32,33) par des connections (40,41,42,43) par l'une de leurs extrémités (513) et, au moyen de translation, par l'autre extrémité (511). 6. Machine selon la 5, caractérisée en ce que le moyen de translation commun (45) des moyens actifs (60,61,62,63) est une vis tournante (45) entraînée par un moteur (90) : les moyens débrayables étant des demi-écrous en prise sur cette même vis. 7. Machine selon la 5, caractérisée en ce que les moyens actifs (60,61,62,63) sont, en position débrayée, fixés à la plaque de travail (1). 8. Procédé de pilotage d'une machine selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la commande numérique prévoit la possibilité de réaliser une ébauche d'une pièce pli par pli sur le premier dispositif (1) puis de transférer la pièce sur le deuxième dispositif (2) de façon à terminer la pièce. 9. Procédé de pilotage d'une machine selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la commande numérique prévoit la possibilité de façonner une partie de la pièce sur le premier dispositif (1) et de façonner la ou les parties restantes sur le deuxième dispositif (2). 10. Procédé de pilotage d'une machine selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la commande numérique prévoit la possibilité d'utiliser chaque machine seule. 11. Procédé de pilotage d'une machine selon l'une des 1 à 7, 15 caractérisé en ce que la commande numérique prévoit la possibilité de mettre en oeuvre les deux machines pour réaliser la même pièce.
B
B21
B21F
B21F 1,B21F 45
B21F 1/00,B21F 45/00
FR2889016
A1
PROCEDE DE CREATION D'UN RESUME D'UN DOCUMENT EN FONCTION DE CRITERES INTRODUITS PAR L'UTILISATEUR, ET DISPOSITIF AUDIOVISUEL ASSOCIE AU PROCEDE
20,070,126
L'invention concerne un procédé de création d'un résumé d'un document audiovisuel, et un dispositif associé à la visualisation de telles émissions. La présente invention se place dans le cadre de la visualisation d'émissions audiovisuelles. De nombreux appareils existent aujourd'hui permettant de regarder des émissions audiovisuelles. Parmi ces appareils on trouve: des récepteurs de télévision, des décodeurs, des récepteurs enregistreurs de programmes audiovisuels...Un utilisateur de tels équipements peut obtenir de grande quantités d'informations audiovisuelles. Il a donc peu de temps à io consacrer à chaque émission et préfère souvent les survoler en visualisant un résumé. Des émissions telles que des matchs de football comportent des moments plus intéressants que d'autres, les buts par exemple ou les meilleures actions. Un utilisateur disposant de peu de temps peut désirer ne voir qu'un résumé composé des séquences les plus intéressantes. Les diffuseurs de programmes de télévision peuvent émettre des résumés audiovisuels correspondant à certaines émissions qu'ils diffusent. Ces résumés sont, par exemple, les bandes annonce des films diffusés. Mais cela impose au diffuseur de constituer les dits résumés. De plus la diffusion de tels résumés occupe une bande passante non négligeable sur le réseau de diffusion. Le diffuseur peut proposer des résumés de durées différentes. Mais l'utilisateur ou le téléspectateur ne peut définir lui-même la durée et le contenu qui restent déterminés par le diffuseur. Il ne peut changer ni la durée, ni la nature des séquences constituant le résumé sauf à procéder lui- même à une visualisation partielle de la séquence en sautant certaines parties de la séquence. Par exemple, dans le cas d'une émission d'actualité, avec les techniques courantes mises à la disposition du concepteur de l'émission, le diffuseur doit ajuster la durée de sa séquence à un temps déterminé à l'avance. Un même reportage pourra donner lieu à plusieurs montages selon l'heure de la journée à laquelle il est diffusé. Par exemple, un même reportage diffusé au journal télévisé de 13 heures pourra durer 5 minutes, par contre, il devra ne durer que 3 minutes au journal de 20 heures. De plus, quel que soit l'intérêt du téléspectateur pour l'émission ou le reportage et quel que soit le temps dont il dispose, sa présence et sa disponibilité sont par principe requises pendant toute la durée de la diffusion pour pouvoir supposer une bonne compréhension de l'émission par l'utilisateur. L'invention concerne un procédé permettant de réaliser un résumé d'un programme audiovisuel transmis par un diffuseur, en accordant à l'utilisateur plus de souplesse quant au choix de la durée et/ou du thème retenu. Selon un mode de réalisation particulier, l'invention permet entre autre la création de contenus dont les durées peuvent être ajustées par l'utilisateur. Le récepteur audiovisuel ajuste en fonction des critères définis par l'utilisateur la durée du résumé ainsi créé. A cet effet, l'invention concerne un procédé de création d'un résumé d'un document audiovisuel enregistré dans un récepteur audiovisuel et composé d'une suite de séquences; caractérisé en ce qu'au moins une séquence est associée à un paramètre de dépendance indiquant l'importance de cette séquence pour la compréhension de tout ou partie du document, le procédé comportant: - une étape de sélection d'au moins une première séquence par l'utilisateur en vue de son incorporation dans le résumé, -une étape d'ajout de secondes séquences non sélectionnées 25 par l'utilisateur, les séquences rajoutées possédant une valeur déterminée du paramètre de dépendance. De cette façon, le résumé ainsi créé comporte à la fois des premières séquences sélectionnés par l'utilisateur et des secondes séquences aidant à la compréhension globale du résumé. Selon un premier perfectionnement, le paramètre de dépendance est un lien associant une première séquence à au moins une seconde. Les secondes séquences sont ainsi rajoutées aux premières séquences qui sont sélectionnés par l'utilisateur. Ceci dans le but de mieux comprendre le résumé. Selon un autre perfectionnement, l'utilisateur introduit une durée pour le résumé. La durée totale des premières et secondes séquences de doit pas dépassé la durée autorisée. Ainsi, l'utilisateur contrôle mieux la création de son résumé. Selon un autre perfectionnement, le lien vers la seconde séquence est associé à une valeur de dépendance définissant l'importance de cette seconde séquence pour la compréhension de la première séquence. Les secondes séquences les plus importantes sont io ajoutées en priorité au résumé. De cette manière, seules les séquences les plus importantes sont rajoutées. Selon un autre perfectionnement, la valeur de dépendance est comparée à une valeur par défaut afin de déterminer si la séquence associée est incorporée au résumé. De cette manière, le processus est autonome et l'utilisateur n'a pas besoin de définir le seuil pour la sélection des secondes séquences. Selon un autre perfectionnement, l'utilisateur introduit des critères pour la sélection des premières séquences. De cette manière, il n'a pas besoin de les sélectionner manuellement, le module s'en charge en comparant le critère introduit avec des valeurs d'attributs associés à chaque séquence. Selon un autre perfectionnement, si le résumé dépasse la durée autorisée, alors un second processus de création d'un nouveau résumé est lancé en augmentant les valeurs des critères de sélection introduits par l'utilisateur de façon à sélectionner moins de premières séquences. De cette façon, la durée du résumé correspond à la durée introduite par l'utilisateur Selon une variante du précédent perfectionnement, si le résumé dépasse la durée autorisée, alors un second processus de création d'un nouveau résumé est lancé en augmentant la valeur de dépendances minimales pour sélectionner les secondes séquences. De cette façon aussi, la durée du résumé correspond à la durée introduite par l'utilisateur de façon à sélectionner moins de secondes séquences. Une troisième variante consiste à combiner les deux précédentes variantes. Selon un autre perfectionnement, consécutivement à l'élaboration d'un résumé, le procédé comporte une étape de visualisation d'une indication de sa durée. L'invention concerne également un récepteur d'émissions audiovisuelles comprenant un moyen de mémorisation d'au moins un document audiovisuel découpé en séquence, et un moyen de visualisation des parties au moins dudit document, caractérisé en ce que au moins une séquence est associée à un paramètre de dépendance indiquant io l'importance de cette séquence pour la compréhension de tout ou partie du document, le récepteur comprend un moyen de sélection d'au moins une séquence dite première, un moyen d'élaboration d'un résumé composé des premières séquences sélectionnées et de secondes séquences dudit document, lesdites secondes séquences respectant une valeur de paramètre de dépendance déterminée. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description des exemples de réalisation qui vont suivre, pris à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux figures annexées dans lesquelles: - la figure 1 représente un récepteur de télévision pour la mise en oeuvre de l'invention; - la figure 2 représente un organigramme des différentes étapes du procédé selon l'invention; - la figure 3 représente un exemple de tableau des paramètres associés à chaque séquence du document; - la figure 4 montre un organigramme des différentes étapes d'un exemple de mise en oeuvre de l'invention. - la figure 5 montre une apparence d'écran pour le contrôle du 30 module de visualisation de contenu. On décrit tout d'abord la structure d'un récepteur multimédia 1 muni d'un dispositif d'affichage 2 selon un exemple de réalisation de l'invention. On décrit ici un décodeur mais d'autres appareils sont également envisageables et s'appliquent à la présente invention, par exemple un ordinateur personnel ou un PVR (c'est à dire un dispositif d'enregistrement à grande capacité et à accès aléatoire, comme par exemple le modèle THOMSON DTH7000 produit et commercialisé par la demanderesse) ou tout appareil capable d'accéder à des contenus audiovisuels et disposant de moyens de création et d'affichage de menus. io Le récepteur comprend une unité centrale 3 reliée à une mémoire de programme 12, et une interface 5 pour la communication avec un bus numérique à haut débit 6 permettant de transmettre des données audio/vidéo en temps réel. Ce réseau est de préférence public et permet d'accéder à des serveurs distants, le plus courant est le réseau IP. Le récepteur peut également recevoir des données audio/vidéo d'un réseau de diffusion à travers une antenne de réception associée à un démodulateur 4. Le récepteur comprend en outre un récepteur de signaux infrarouge 7 pour recevoir les signaux d'une télécommande 8, une mémoire 9 pour le stockage de contenus audiovisuels et d'une base de données, et une logique de décodage audio/vidéo 10 pour la génération des signaux audiovisuels envoyés à l'écran de télévision 2. La télécommande est dotée des touches de direction et F et des touches: OK et Select dont nous verrons plus tard la fonction. La mémoire 9 est avantageusement un disque dur de plusieurs centaines de méga-octets, permettant d'enregistrer plusieurs heures au moins de contenus audiovisuels. Ces contenus audiovisuels sont identifiés par un titre enregistré dans la base de donnée. Le récepteur comprend également un circuit 11 d'affichage de données sur l'écran, appelé souvent circuit OSD, de l'Anglais "On Screen Display" (signifiant littéralement "affichage sur l'écran"). Le circuit OSD 11 est un générateur de texte et de graphisme qui permet d'afficher à l'écran des menus, des pictogrammes (par exemple, un numéro correspondant à la chaîne visualisée) et qui permet d'afficher les menus de navigation conformément à la présente invention, et notamment une ou plusieurs barre de bouton. Le circuit OSD 11 est contrôlé par l'Unité Centrale 3 et un module logiciel 13 enregistré dans la mémoire 12. Le module logiciel 13 est avantageusement réalisé sous la forme d'un programme enregistré en mémoire morte. Il peut aussi être réalisé sous la forme d'un circuit spécialisé de type ASIC par exemple. Le bus numérique 6 et/ou le réseau de diffusion transmettent au récepteur des données comprenant des contenus multimédias et des io données descriptives de ces contenus. Les données descriptives comprennent des éléments de classification appelés généralement attributs , des contenus multimédias accessibles. Les données descriptives sont par exemple des méta-données (ou metadata en Anglais) définies selon le standard MPEG7. Ces données sont entre autre des valeurs d'attributs permettant de caractériser des documents selon certains critères. Dans la présente invention, le document est découpé en séquences par le fournisseur qui initialise également les valeurs d'attributs pour chaque séquence. L'ensemble des données est stocké dans la base de données de la mémoire 9 du récepteur. Le module 13 extrait ensuite les informations de cette base de données et les traite pour réaliser les menus de navigation affichés à l'écran et notamment un ou plusieurs barres de boutons. Après avoir détaillé les différents éléments d'un exemple de réalisation, nous allons maintenant présenter comment ceux-ci coopèrent. Rappelons que l'invention se place dans le cadre où l'on veut permettre au téléspectateur de maîtriser la durée d'un extrait de document audiovisuel composée de séquences et à durée variable, tout en s'assurant un certain niveau de compréhension. Les moyens d'interaction avec l'utilisateur lui permettent de définir et de manipuler un montage dynamique pour adapter la séquence au temps qu'il désire consacrer à sa visualisation. La figure 2 représente un organigramme général des opérations selon un exemple de réalisation de la présente invention. Dans un premier temps, le document est découpé en séquences (étape 2.1) et des valeurs d'attributs associés à des critères sont calculées pour chaque séquence (étape 2.2). Le premier critère est le temps, chaque séquence comporte un moment de début référencé à partir du début du document et une durée. Un second critère est le thème. Par exemple, l'utilisateur peut sélectionner en priorité des séquences ayant une forte émotion, le module de sélection io choisira alors ces séquences. Dans l'exemple de réalisation, on trouve plusieurs critères de thème: drame, action, présence de paysage. Un autre critère est le contrôle parental. Chaque séquence est marquée par un code de 1 à 6 définissant son niveau de violence, le niveau 6 étant le plus violent et normalement interdit aux enfants et adolescents. L'utilisateur pourra ainsi sélectionner un niveau dans une fourchette par exemple de 1 à 4, ce qui permet d'interdire d'introduire dans le résumé des séquences trop violentes. De ce fait, l'introduction de ce critère permet d'interdire certaines séquences. Selon un aspect important de l'invention, un critère déterminé par le producteur du document permet de marquer certaines séquences comme étant importantes à la compréhension du résumé en cours d'élaboration. Une première variante consiste à définir un indice de compréhension. Plus la valeur de l'indice de compréhension est élevée pour une séquence, plus celle-ci est importante et utile pour que l'utilisateur suive l'enchaînement du contenu sémantique du document. Quel que soient les critères sélectionnés par l'utilisateur, il est utile que les séquences les plus importantes pour la compréhension soient incorporées dans le résumé. L'ensemble des attributs constitue un tableau associé au document audiovisuel. La figure 3 représente schématiquement un tel tableau. Dans l'exemple, le document est découpé en 16 séquences. Cette découpe est réalisée de façon que chaque séquence puisse être séparée de celle qui la précède sans dénaturer en principe la valeur informative ou artistique de la séquence. A la fin de l'étape de découpage en séquences, le document ainsi que les valeurs d'attributs associés aux séquences sont associés afin de pouvoir être téléchargé en un seul bloc. Dans l'exemple de la figure 3, les critères de sélection sont: l'intensité dramatique de la séquence, l'intensité de l'action, le fait que la séquence montre un paysage, la valeur de contrôle parental. En plus de ces quatre critères accessibles à l'utilisateur, le tableau comporte l'indication de la durée de chaque séquence. Comme on le verra par la suite, l'utilisateur peut paramétrer une io durée maximum et minimum pour le résumé généré. Le paramètre de durée de la séquence sera alors pris en compte, ainsi que la valeur de l'indice de compréhension. Une autre variante consiste à définir un paramètre de dépendance entre séquences. Pour chaque séquence dite première , le producteur associe ou non une ou plusieurs séquences dépendantes qui doivent de préférence précéder et/ou suivre la première séquence. Cette variante non représentée dans le tableau de la figure 3, consiste à mettre à la place de la valeur de l'indice de compréhension, un paramètre de dépendance consistant en une liste éventuellement vide des identificateurs de séquences dépendantes de la première séquence. Supposons par exemple, que la séquence n 3 est associée à la séquence 4, alors si la séquence n 3 est sélectionnée et visualisée selon les critères définis par l'utilisateur, la séquence n 4 qui ne répond pas forcément à ces critères, sera aussi sélectionnée. On notera que le lien d'association n'est pas bijectif, de sorte que si la séquence n 4 est sélectionnée, la séquence n 3 ne le sera pas nécessairement. Le document est alors mis à la disposition des utilisateurs (étape 2.3). Supposons qu'un utilisateur sélectionne un document et le télécharge avec son tableau d'attributs. Le tout est enregistré dans le disque dur 9 du récepteur 1. Puis l'utilisateur lance de module de visualisation de contenu, appelé MVC . Selon un mode préféré de réalisation, ce module est physiquement parlant un programme géré par le microprocesseur, bien que conceptuellement, il s'agisse d'une application traitant des paquets de données, au même titre qu'un récepteur audio ou vidéo, pour lesquels des circuits dédiés sont utilisés. De façon simple, le module présente à l'aide d'un menu affiché à l'écran des informations concernant l'ensemble des documents enregistrés dans le disque dur. L'utilisateur navigue dans ce menu en mettant en évidence visuellement les documents enregistré s à io l'aide des touches de direction. En appuyant sur la touche OK de la télécommande 11, il lance l'exécution du module pour la réalisation d'un résumé du document mis en évidence. L'exécution peut également s'effectuer en activant une icône affichée sur l'écran. Un appui sur la touche FIN de la télécommande 11 (ou une icône correspondante) permet à tout moment de quitter le module MVC. Au début de son exécution, le module MVC affiche des informations générales liées au document, par exemple: - titre et des informations textuelles (nom des acteurs, réalisateur) - durée complète du document, nombre de séquences, - liste des attributs disponibles dans le tableau, Puis, le module MVC attend des instructions de l'utilisateur pour lui permettre de réaliser un résumé du document. L'introduction de valeurs s'effectue soit à l'aide du pavé numérique de la télécommande 8, soit en sélectionnant des icônes représentant des chiffres à l'écran. A l'étape 2. 4, l'utilisateur sélectionne un ou plusieurs critères, en ajoutant éventuellement une valeur d'attribut. A l'étape 2.5, le module MVC balaie le tableau des attributs et sélectionne toutes les séquences pour lesquelles les attributs sélectionnés par l'utilisateur ont une valeur supérieure à un seuil déterminé. Ce seuil est soit déterminé par l'utilisateur, soit c'est un seuil par défaut défini par le producteur d'évènement. Par exemple, l'attribut action défini le niveau d'action de chaque séquence, les niveaux de cet attribut sont évalués de 1 à 6, ou 6 correspond à des séquences ayant énormément d'action (une scène de poursuite par exemple). L'utilisateur peut introduire un niveau minimum de 3, auquel cas, toutes les séquences ayant un niveau égal à 3, 4, 5 ou 6 sont sélectionnées par le module MVR. Une variante consiste en ce que le producteur de l'évènement initialise lui-même la valeur du niveau, par exemple à la valeur 5. A l'étape 2.6, le module MVC va rajouter des séquences qui ne correspondent pas aux critères introduits par io l'utilisateur mais qui vont aider à la compréhension du résumé. A l'étape 2.7, le résumé est élaboré par concaténation des séquences sélectionnées. Selon une variante simplifiée de réalisation, l'utilisateur sélectionne manuellement les premières séquences en les visualisant ou en visualisant des images identifiant ces séquences. Le module MVC rajoute ensuite des secondes séquences aidant à la bonne compréhension du résumé ainsi créé. Un perfectionnement consiste en ce que le résumé créé par le module MVC ne dépasse une durée déterminée par l'utilisateur. A l'aide de la figure 4, nous allons détailler un organigramme de réalisation prenant en compte ce perfectionnement. L'utilisateur a préalablement sélectionné un document découpé en séquences. A l'étape 4.1, l'utilisateur introduit au moins un critère de réalisation du résumé et une durée maximale. Le module initialise alors ses variables: la durée du résumé en cours de création est mise à 0, et l'indice pointant les séquences dans le tableau est mis à 1 pour lire les attributs de la première séquence (4.2). A l'étape 4.3, le module MVC lit les valeurs d'attributs qui sont associées à la séquence en cours et qui correspondent aux critères de réalisation. Puis, à l'étape 4.4, le module teste la valeur cumulée de ces attributs et la compare avec une valeur minimale de sélection. Si la valeur est inférieure, le module teste si cette séquence serait utile à une bonne compréhension du résumé en cours de création (étape 4.5). Le test consiste à comparer l'indice de compréhension à une valeur de seuil. Si l'indice de compréhension est supérieur au seuil, la séquence est retenue. Si la valeur est supérieure ou égale à la valeur de sélection, la séquence est également retenue. Dans ce cas, la séquence est rajoutée dans le résumé actuel (étape 4.6) et la durée totale du résumé devient la durée précédente augmentée de la durée de la séquence rajoutée (étape 4.7). Sinon, on passe directement à l'étape de test de fin de tableau. A l'étape 4.8, le module teste si la fin de tableau est atteinte et donc s'il ne reste plus aucune séquence à traiter. Si ce n'est pas le cas, le module passe io à l'étape 4.9 consistant à augmenter l'indice des séquences d'une unité, puis saute à l'étape 4.3 de lecture des attributs de la prochaine séquence. Si la dernière séquence est atteinte, le module teste si la durée totale du résumé ne dépasse pas la durée maximale indiquée par l'utilisateur (étape 4.10). Si c'est le cas, le résumé est trop long, le module MVC augmente alors la valeur minimale de sélection (étape 4.11) et revient à l'étape 4. 2. Par la suite, moins de première séquences seront sélectionnées de sorte que la durée totale du résumé se rapproche de la durée préconisée par l'utilisateur Une variante consiste à augmenter la valeur de seuil servant à sélectionner les secondes séquences par leurs indices de compréhension. De cette façon, moins de secondes séquences seront rajoutées à l'étape 4. 6, de sorte que le résumé ainsi créé sera moins long. Une seconde variante consiste à augmenter à la fois la valeur minimale de sélection et la valeur de seuil servant à sélectionner les secondes séquences par leurs indices de compréhension. Si par contre, le test de l'étape 4.10 indique que la durée totale du résumé ne dépasse pas la durée maximale indiquée par l'utilisateur, le résumé est finalisé. Si les séquences importantes pour la compréhension sont associés à d'autres séquences, alors le module MVC va d'abord sélectionner les séquences dont la valeur cumulée d'attributs est supérieure à la valeur minimale de sélection. Une fois cette sélection faite, le module MVC balaie une seconde fois le tableau et rajoute toutes les séquences dépendantes d'une au moins séquences précédemment sélectionnées. Si la durée est trop longue, le module MVC élimine de la sélection certaines première séquence en augmentant par exemple la valeur minimale de sélection, de ce fait le module retiendra moins de séquences dépendantes, et le résumé sera moins long. De cette façon, seules les secondes séquences les plus importantes sont rajoutées au résumé, jusqu'à ce que la durée du résumé soit atteinte. Selon un perfectionnement, le module MVC permet à l'utilisateur io de contrôler la sélection des séquences rajoutées en vue d'une bonne compréhension du résumé créé. Par exemple, un utilisateur se basant sur des critères d'intensité dramatique et d'action pour élaborer le résumé, peut indiquer que les séquences rajoutées par le paramètre de dépendance respectent un indice parental faible. De cette manière, les scènes rajoutées par le module MVC sont tout de même soumises à un certain contrôle de l'utilisateur. Le module MVC intègre des commandes de visualisation du résumé ainsi réalisé. La figure 5 montre un exemple d'apparence d'écran pour la visualisation d'un tel résumé. Les séquences composant le résumé apparaissent en haut de l'écran 30 et un bandeau de commande 41 en bas de l'écran. Ce bandeau contient les icônes de commande suivantes, proposées à l'utilisateur: - Fin de MVC, retour à la visualisation normale de l'émission (42). - Retour au début ou à la séquence précédente (43). - Saut à la séquence suivante (44). - Arrêt sur image (45). - Visualisation vitesse normale/ralenti (46). - Visualisation continue/coup par coup (47). Avantageusement, une fenêtre non représentée apparaît à l'écran 30 indiquant la durée totale du résumé et le moment présent par rapport au début. De cette façon, l'utilisateur voit combien de temps lui prendra la visualisation de son résumé. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes. En particulier, l'invention ne se limite pas aux décodeurs de io télévision mais peut s'appliquer à tout dispositif de réception d'émissions audiovisuelles. Les émissions audiovisuelles peuvent notamment être reçues sous la forme d'une cassette vidéo, les moyens de réception devenant alors un moyen de lecture d'un support audiovisuel
L'invention décrit un procédé de création d'un résumé d'un document audiovisuel respectant à la fois des critères définis par l'utilisateur et des critères aidant à la compréhension dudit résumé. Le document est tout d'abors découpé en séquence, chacune associée à des valeurs d'attributs et d'un paramètre de dépendance. L'utilisateur sélectionne d'abord des premières séquences soit à la main, soit en fonction de valeurs d'attributs. Puis des secondes séquences sont rajoutées en fonction de la valeur du paramètre de dépendances. Ces séquences rajoutées permettent de mieux comprendre le résumé ainsi créé. Selon un perfectionnement, l'utilisateur introduit une durée maximale pour le résumé, des premières et/ou des secondes séquences sont retirées du résumé si la durée du résumé ainsi créé dépasse la durée introduite.L'invention concerne également un appareil audiovisuel pour la création et la visualisation du résumé.
1. Procédé de création d'un résumé d 'un document audiovisuel enregistré dans un récepteur audiovisuel et composé d'une suite de séquences; caractérisé en ce qu'au moins une séquence est associée à un paramètre de dépendance indiquant l'importance de cette séquence pour la compréhension de tout ou partie du document, le procédé comportant: - une étape de sélection (2.5, 2.6) d'au moins une première séquence par l'utilisateur en vue de son incorporation dans le résumé, io - une étape d'ajout (2.7) de secondes séquences non sélectionnées par l'utilisateur, les séquences rajoutées possédant une valeur déterminée du paramètre de dépendance. 2. Procédé de création d'un résumé selon la 1; caractérisé en ce que le paramètre de dépendance est un lien associant une première séquence à au moins une seconde, la dite au moins une seconde séquence aidant à la compréhension de la première, l'étape de rajout (2.6) consistant à rajouter l'au moins seconde séquence lorsque la première séquence est sélectionnée. 3. Procédé de création d'un résumé selon la 1 ou 2; caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'introduction (4.1) d'une durée de reproduction du résumé, l'étape de rajout s'interrompant lorsque la durée totale des premières et secondes séquences atteint la durée maximale. 4. Procédé de création d'un résumé selon la 3; caractérisé en ce que le lien vers la seconde séquence est associé à une valeur de dépendance définissant l'importance de cette seconde séquence pour la compréhension de la première séquence, les secondes séquences les plus importantes étant ajoutées au résumé. 5. Procédé de création d'un résumé selon la 4; caractérisé en ce que ladite valeur de dépendance est comparée à une valeur par défaut afin de déterminer si la séquence associée est incorporée au résumé. 6. Procédé de création d'un résumé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'introduction de critères pour la sélection de séquences, la comparaison dudit critère avec des valeurs d'attributs associés aux séquences déterminant la sélection des premières séquences. 7. Procédé de création d'un résumé selon la 6 sous la dépendance des 3 à 5, caractérisé en ce que si le résumé dépasse la durée autorisée, alors un second processus de création d'un nouveau résumé est lancé en augmentant les valeurs des critères de sélection introduits par l'utilisateur de façon à sélectionner moins de premières séquences. 8. Procédé de création d'un résumé selon l'une quelconque des 4 à 6; caractérisé en ce que si le résumé dépasse la durée autorisée, alors un second processus de création d'un nouveau résumé est lancé en augmentant la valeur de dépendances minimales pour sélectionner une seconde séquence de façon à sélectionner moins de secondes séquences. 9. Procédé de création d'un résumé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que consécutivement à l'élaboration d'un résumé, il comporte une étape de visualisation d'une indication de la durée du résumé. 10. Récepteur d'émissions audiovisuelles comprenant un moyen de mémorisation (9) d'au moins un document audiovisuel découpé en séquence, et un moyen de visualisation (10) des parties au moins dudit document, caractérisé en ce que au moins une séquence est associée à un paramètre de dépendance indiquant l'importance de cette séquence pour la compréhension de tout ou partie du document, le récepteur comprend un moyen d e sélection (8) d'au moins une séquence dite première, un moyen d'élaboration d'un résumé (3, 13) composé des premières séquences sélectionnées et de secondes séquences dudit document, lesdites secondes io séquences respectant une valeur de paramètre de dépendance déterminée.
H
H04
H04N
H04N 7,H04N 5
H04N 7/08,H04N 5/445,H04N 5/76
FR2889397
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE PILOTAGE D'UNE CAMERA AU MOYEN DE DEUX DISPOSITIFS DE GEOPOSITIONNEMENT
20,070,202
L'invention concerne un procédé et un système de pilotage d'une caméra, mobile en site et en azimut, à focale variable, portée par un véhicule, appartenant à un système de vidéosurveillance mettant en jeu des moyens de géopositionnement, une boussole, une unité de traitement de données et de pilotage d'une caméra et un individu proche du véhicule qu'il convient de visualiser dans ses déplacements autour de celui-ci. ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE Ce procédé et le système pour sa mise en oeuvre ont été initialement conçus pour équiper des véhicules de police dans le cadre d'un système de vidéosurveillance destiné : - à filmer une intervention de police; - à mémoriser, voire transmettre à un central, les images des conditions de son exécution. Bien évidemment ils pourront être étendus à tout type de véhicule et à tout type d'application mettant en jeu un individu proche de celui-ci. Les interventions policières ont en commun une approche finale pédestre et une zone d'intervention située à plusieurs dizaines de mètres du véhicule, dans une direction quelconque. Une première solution qui consisterait à équiper les véhicules de caméras fixes, à l'avant et/ou à l'arrière, aurait pour conséquence de limiter les performances du système car la zone d'intervention de l'équipage d'un véhicule peut se situer dans un champ de 360 autour du véhicule et la probabilité que la scène à filmer soit dans l'axe du véhicule est faible. En effet, dans les principales missions, l'approche finale se fait à pied. Le cadrage d'une scène à quelques dizaines mètres d'un véhicule nécessite un angle de prise de vue inférieur à 60 pour que l'enregistrement soit exploitable. Une caméra fixe filmant l'avant ou l'arrière du véhicule ne présenterait pas d'utilité que dans le cas d'une interpellation où l'enregistrement vidéo serait utilisé à des fins judiciaires pour démontrer le bon déroulement de l'intervention ou identifier le fauteur de trouble et où un cadrage assez précis de l'action doit être fait, faute de quoi le contenu de l'image serait inexploitable. Une deuxième solution qui consisterait à équiper les véhicules de caméras orientables manuellement, à focale variable, montées sur une rotule permettant l'orientation horizontale et verticale de la caméra vers la zone d'intérêt, aurait pour conséquence de nécessiter la présence d'un policier à l'intérieur du véhicule et serait de ce fait contraire à la pratique courante sur le terrain qui consiste à avoir des équipes généralement constituées de deux policiers qui interviennent simultanément à l'extérieur du véhicule pour des raisons pratiques, sécuritaires et dissuasives. RESUME DE L'INVENTION Dans le but d'éliminer les inconvénients susmentionnés, le déposant a mis au point un procédé et un système pour sa mise en oeuvre destinés à piloter une caméra, mobile en site et en azimut, à focale variable: - portée par un véhicule mobile équipé d'un dispositif de géopositionnement, d'une boussole donnant le nord magnétique et d'une unité de traitement et de pilotage de ladite caméra; - associée à un dispositif de géopositionnement, distinct du précédent, porté par un individu, situé dans le voisinage proche dudit véhicule; qui se caractérise essentiellement en ce que l'unité de traitement et de pilotage combine les données fournies par les deux dispositifs de géopositionnement, le premier donnant la position du véhicule et le deuxième la position de l'individu par liaison radiofréquence de courte portée, et par la boussole donnant l'orientation de la caméra par rapport au nord magnétique, de manière à la piloter automatiquement, en site, en azimut et en focale, pour qu'elle visualise ledit individu et la zone qui l'entoure. Elle se caractérise également en ce que l'unité de traitement et de pilotage peut: a) commander: - la focale de la caméra en fonction de la distance existant entre le véhicule et l'individu; - en site, en azimut et en focale, au moins une deuxième caméra de manière à accroître la couverture de la première caméra; b) enregistrer les images saisies et les données de géopositionnement. PRESENTATION DES FIGURES Les caractéristiques et les avantages de l'invention vont apparaître plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit d'au moins un mode de réalisation préféré de celle-ci donné à titre d'exemple non limitatif et représenté au dessin annexé qui représente schématiquement les sous-ensembles du système de vidéosurveillance selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION L'invention concerne un procédé de pilotage d'une caméra (1), mobile en site et en azimut, à focale variable: - portée par un véhicule mobile (2) équipé d'un dispositif de géopositionnement (3) du type GPS, d'une boussole (4) donnant le nord magnétique et d'une unité (5) de traitement et de pilotage de ladite caméra (1) ; - associée à un dispositif de géopositionnement (6) du type GPS, distinct du précédent, porté par un individu (7), situé dans le voisinage proche dudit véhicule (2). Selon les caractéristiques de base de l'invention, l'unité de traitement et de pilotage (5) combine les données fournies par les deux dispositifs de géopositionnement (3) et (6), le premier donnant la position du véhicule (2) et le deuxième la position de l'individu (7) par liaison radiofréquence de courte portée, et par la boussole (4) donnant l'orientation de la caméra par rapport au nord magnétique, de manière à la piloter automatiquement, en site, en azimut et en focale, pour qu'elle visualise ledit individu (7) et la zone (Z) qui l'entoure. Le fonctionnement est le suivant: - la boussole associée à la caméra permet de déterminer son orientation par rapport au nord magnétique, quelle que soit l'orientation du véhicule; - le premier dispositif GPS 1 donne les coordonnées du véhicule; - le deuxième dispositif GPS 2 donne les coordonnées de l'individu; -l'unité de traitement calcule l'orientation de l'axe GPS1 - GPS2 par rapport au nord magnétique à partir des 2 positions; - l'unité de traitement fait coïncider l'axe de la caméra avec l'axe reliant les positions du véhicule et de l'individu en partant de la position du véhicule. Selon des particularités du procédé selon l'invention, l'unité de traitement et de pilotage (5) peut: - commander la focale de la caméra (1) en fonction de la distance existant entre le véhicule (2) et l'individu (6) ; - commander, en site, en azimut et en focale, au moins une deuxième caméra (8) de manière à accroître la couverture de la première caméra (1) ; - incruster dans l'image et enregistrer avec la base de données images, la position du véhicule de façon conjointe aux images afin d'apporter la preuve de la zone d'enregistrement et permettre la recherche d'image selon la zone géographique d'enregistrement; - incruster et enregistrer la vitesse du véhicule avec les images d'une poursuite afin de compléter la liste des faits constatés par la vidéo, notamment les infractions liées au code de la route; - transmettre, sur une cartographie appartenant à un centre de surveillance distant, la position de chaque individu ou de chaque véhicule; - numériser, compresser et transmettre les images et les données de géopositionnement à un centre de surveillance au moyen d'un réseau de communication numérique sans fil; - enregistrer le son saisi au niveau du véhicule (2) ou de l'individu (7) au moyen d'une transmission radiofréquence de courte portée; - analyser l'image saisie, notamment celle de la plaque d'immatriculation d'un véhicule, pour en déterminer le numéro et le comparer avec le fichier national relatif aux plaques d'immatriculation. Le système pour la mise en oeuvre dudit procédé comporte essentiellement: - une caméra (1), mobile en site et en azimut, à focale variable, fixée sur un véhicule mobile (2) équipé d'un dispositif de géopositionnement (3) , d'une boussole (4) donnant le nord géographique et d'une unité (5) de traitement et de pilotage de ladite caméra (1) et d'enregistrement des données images et de géopositionnement; - un dispositif de géopositionnement (6), distinct du précédent, porté par un individu (7), situé dans le voisinage proche dudit véhicule (2) et communiquant avec ce dernier par liaison radiofréquence de courte portée. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés pour lesquels on pourra prévoir d'autres variantes, en particulier dans: - le type et le nombre de caméras mobiles, à focale variable; - les types de véhicules, d'unités de traitement et de pilotage, de moyens de géopositionnement, de boussoles; et l'étendre à d'autres applications, sans pour cela sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un procédé de pilotage d'une caméra (1), mobile en site et en azimut, à focale variable, portée par un véhicule mobile (2) équipé d'un dispositif de géopositionnement (3), d'une boussole (4) donnant le nord magnétique et d'une unité (5) de traitement et de pilotage de ladite caméra (1) et associée à un dispositif de géopositionnement (6), distinct du précédent, porté par un individu (7), situé dans le voisinage proche dudit véhicule (2).Le procédé selon l'invention se caractérise en ce que l'unité de traitement et de pilotage (5) combine les données fournies :a) par les deux dispositifs de géopositionnement (3) et (6), le premier donnant la position du véhicule (2) et le deuxième la position de l'individu (7) par liaison radiofréquence de courte portée ;b) par la boussole (4) donnant l'orientation de la caméra par rapport au nord magnétique, de manière à la piloter automatiquement, en site, en azimut et en focale, pour qu'elle visualise ledit individu (7) et la zone (Z) qui l'entoure.
1- Procédé de pilotage d'une caméra (1), mobile en site et en azimut, à focale variable: - portée par un véhicule mobile (2) équipé d'un dispositif de géopositionnement (3), d'une boussole (4) donnant le nord magnétique et d'une unité (5) de traitement et de pilotage de ladite caméra (1) ; - associée à un dispositif de géopositionnement (6), distinct du précédent, porté par un individu (7), situé dans le voisinage proche dudit véhicule (2) ; caractérisé en ce que l'unité de traitement et de pilotage (5) combine les données fournies: a) par les deux dispositifs de géopositionnement (3) et (6), le premier donnant la position du véhicule (2) et le deuxième la position de l'individu (7) par liaison radiofréquence de courte portée; b) par la boussole (4) donnant l'orientation de la caméra par rapport au nord magnétique, de manière à la piloter automatiquement, en site, en azimut et en focale, pour qu'elle visualise ledit individu (7) et la zone (Z) qui l'entoure. 2- Procédé, selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de traitement et de pilotage (5) commande la focale de la caméra (1) en fonction de la distance existant entre le véhicule (2) et l'individu (7). 3- Procédé, selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de traitement et de pilotage (5) commande, en site, en azimut et en focale, au moins une deuxième caméra (8) de manière à accroître la couverture de la première caméra (1). 4- Procédé de pilotage, selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de traitement et de pilotage (5) incruste dans l'image et enregistre avec la base de données images la position du véhicule de façon conjointe aux images afin d'apporter la preuve de la zone d'enregistrement et permettre la recherche d'image selon la zone géographique d'enregistrement. 5- Procédé, selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de traitement et de pilotage (5) incruste et enregistre la vitesse du véhicule avec les images d'une poursuite afin de compléter la liste des faits constatés par la vidéo. 6- Procédé, selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de traitement et de pilotage (5) transmet, sur une cartographie appartenant à un centre de surveillance distant, la position de chaque individu ou de chaque véhicule. 7- Procédé, selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de traitement et de pilotage (5) numérise, compresse et transmet les images à un centre de surveillance au moyen d'un réseau de communication numérique sans fil. 8- Procédé, selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de traitement et de pilotage (5) enregistre le son saisi au niveau du véhicule (2) ou de l'individu (7) au moyen d'une transmission radiofréquence de courte portée. 9- Procédé, selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de traitement et de pilotage (5) analyse l'image saisie, notamment celle de la plaque d'immatriculation d'un véhicule pour en déterminer le numéro et le comparer avec le fichier relatif aux plaques d'immatriculation. 10- Système pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte: - une caméra (1), mobile en site et en azimut, à focale variable, fixée sur un véhicule mobile (2) équipé d'un dispositif de géopositionnement (3), d'une boussole (4) donnant le nord géographique et d'une unité (5) de traitement et de pilotage de ladite caméra (1) et d'enregistrement des données images et de géopositionnement; - un dispositif de géopositionnement (6), distinct du précédent, porté par un individu (7), situé dans le voisinage proche dudit véhicule (2) et communiquant avec ce dernier par liaison radiofréquence de courte portée.
H
H04
H04N
H04N 5,H04N 7
H04N 5/232,H04N 7/18
FR2891350
A1
DISPOSITIF DE GUIDAGE D'UN ELEMENT DANS UN ORIFICE D'UNE PAROI DE CHAMBRE DE COMBUSTION DE TURBOMACHINE
20,070,330
La présente invention concerne un dispositif de guidage d'un 5 élément, tel qu'une bougie d'allumage ou un injecteur de démarrage, s'étendant dans un orifice d'une paroi de chambre de combustion de turbomachine. Une chambre annulaire de combustion de turbomachine est délimitée par des parois de révolution coaxiales qui s'étendent l'une à l'intérieur de l'autre et qui sont reliées à leurs extrémités amont par une paroi annulaire de fond de chambre comportant des orifices d'alimentation en air et des moyens d'amenée de carburant. La paroi externe de la chambre comporte, au voisinage de son extrémité amont, au moins un orifice de passage d'une bougie d'allumage destinée à amorcer la combustion du mélange de carburant et d'air dans la chambre. Dans certains cas, des injecteurs de démarrage, indépendants des moyens d'amenée de carburant précités, sont montés également dans des orifices de la paroi externe et répartis autour de l'axe de la chambre, pour améliorer l'amorçage de la combustion du mélange d'air et de carburant dans la chambre, un de ces injecteurs se trouvant au voisinage de la ou de chaque bougie d'allumage. En fonctionnement de la turbomachine, les parois interne et externe de la chambre de combustion se dilatent thermiquement et sont soumises à des vibrations importantes, ce qui engendre des déplacements relatifs entre la paroi externe de la chambre et les éléments (bougies et injecteurs de démarrage) qui sont montés dans des orifices de cette paroi et qui sont portés par un carter externe de la chambre de combustion. Pour compenser ces déplacements relatifs, on utilise des dispositifs de guidage de ces éléments qui comprennent chacun une bague et une douille sensiblement coaxiales montées l'une à l'intérieur de l'autre, la bague étant destinée à être traversée axialement par l'élément et 2891350 2 comportant un rebord annulaire externe guidé transversalement dans une gorge annulaire interne de la douille qui est destinée à être fixée sur le bord de l'orifice de la paroi externe de la chambre. La bague et la douille délimitent autour de l'élément un passage annulaire cylindrique débouchant dans la chambre et à l'intérieur de laquelle peuvent s'engager de faibles quantités de mélange d'air et de carburant qui provoquent au bout d'un certain temps la formation de coke entre le dispositif et l'élément et peuvent donc gêner le guidage de l'élément par le dispositif. De plus, la formation de coke peut favoriser la création de points chauds pouvant fragiliser le dispositif et l'élément. Enfin, le dépôt de coke sur une bougie d'allumage peut perturber l'inflammation du mélange d'air et de carburant. L'invention a notamment pour but d'apporter une solution simple, efficace et économique à ce problème. Elle propose à cet effet un dispositif de guidage d'un élément dans un orifice d'une paroi de chambre de combustion de turbomachine, comprenant une bague et une douille sensiblement coaxiales montées l'une à l'intérieur de l'autre, la bague étant destinée à être traversée axialement par l'élément et comportant un rebord annulaire externe guidé transversalement dans une gorge annulaire interne de la douille destinée à être fixée sur le bord de l'orifice de la paroi de la chambre de combustion, la bague et la douille délimitant autour de l'élément un passage annulaire cylindrique débouchant dans la chambre, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de circulation d'air formés dans la bague et/ou dans la douille et répartis autour de leur axe pour établir une circulation d'air dans le passage cylindrique de l'extérieur vers l'intérieur de la chambre de combustion. Les moyens de circulation d'air permettent de ventiler le passage cylindrique par amenée d'air depuis l'extérieur de la chambre vers l'intérieur de la chambre de combustion, empêchant ainsi le mélange d'air et de carburant de s'engager dans le passage cylindrique et d'y séjourner, et donc réduisant ou évitant le risque de formation de coke qui peut gêner le guidage de l'élément. L'élément guidé dans l'orifice de la paroi de la chambre peut être une bougie d'allumage ou un injecteur de démarrage. Dans le cas où l'élément est une bougie d'allumage, l'invention permet également d'éviter que l'inflammation du mélange d'air et de carburant ne soit perturbée par la présence de coke. La perte de charge de l'air entre l'extérieur et l'intérieur de la chambre est sensiblement constante en fonctionnement et est par exemple de l'ordre de 4 à 5%, quel que soit le régime moteur, ce qui permet d'assurer une arrivée d'air dans le passage cylindrique qui représente environ 0,3% du débit d'air dans la chambre. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, la douille comprend une paroi cylindrique délimitant extérieurement le passage cylindrique formé autour de l'élément à l'extérieur de la chambre de combustion, et les moyens de circulation d'air comprennent des orifices traversants formés dans cette paroi cylindrique de la douille et régulièrement répartis autour de l'axe de la douille. En variante ou en caractéristique additionnelle, les moyens de circulation d'air comprennent des orifices traversants formés dans le rebord annulaire de la bague, ces orifices étant régulièrement répartis autour de l'axe de la bague et débouchant dans le passage annulaire cylindrique. Les orifices de la douille et/ou de la bague permettent de ventiler le passage cylindrique et d'éviter la formation de coke entre l'élément et la douille et entre l'élément et la bague. Les orifices permettent également de refroidir la douille et la bague par passage d'air dans ces orifices. Ils peuvent s'étendre radialement ou être inclinés par rapport à l'axe de la bague et de la douille de manière à augmenter la surface de contact entre l'air et la douille ou la bague et donc améliorer le refroidissement du dispositif. Les moyens de circulation d'air peuvent également comprendre des cannelures axiales formées dans une surface cylindrique interne de la bague servant au guidage de l'élément, ces cannelures étant régulièrement réparties autour de l'axe de la bague et débouchant à une de leurs extrémités dans le passage annulaire et à l'autre de leurs extrémités à l'extérieur de la chambre. Les cannelures permettent le passage d'air depuis l'extérieur de la chambre dans le passage cylindrique, empêchent la formation de coke entre la surface de guidage de la bague et l'élément et améliorent le coulissement axial de l'élément dans la bague. Les moyens de circulation d'air peuvent en outre comprendre des rainures radiales formées dans une surface annulaire transversale de la gorge de la douille et/ou dans une surface annulaire transversale du rebord de la bague, ces rainures étant régulièrement réparties autour de l'axe de la douille et de la bague et débouchant à une de leurs extrémités dans le passage annulaire cylindrique et à l'autre de leurs extrémités à l'extérieur de la chambre. Ces rainures radiales permettent également l'amenée d'air depuis l'extérieur de la chambre dans le passage cylindrique et dans la chambre. Elles empêchent la formation de coke entre le rebord de la bague et la gorge de la douille et améliorent le glissement transversal du rebord de la bague sur la surface annulaire de la douille. La douille peut être fixée sur le bord de l'orifice de la paroi de la chambre de combustion par brasage ou soudage. La présente invention concerne également une chambre de combustion de turbomachine, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un dispositif tel que décrit ci-dessus, et une turbomachine, telle en particulier qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un dispositif tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une demi-vue schématique en coupe axiale d'une chambre de combustion d'une turbomachine équipée d'un dispositif de guidage d'un 5 élément selon la technique antérieure; - la figure 2 est une vue schématique à plus grande échelle du dispositif de guidage de la figure 2; - la figure 3 est une vue schématique en coupe axiale d'un mode de réalisation de la douille du dispositif de guidage selon l'invention; - la figure 4 est une vue schématique en coupe axiale d'une variante de réalisation de la douille du dispositif de guidage selon l'invention; - la figure 5 est une vue schématique en coupe axiale d'un mode de réalisation de la bague du dispositif de guidage selon l'invention; - la figure 6 est une vue schématique en coupe axiale d'une variante de réalisation de la bague du dispositif de guidage selon l'invention En figure 1, une chambre annulaire de combustion 10 est agencée en sortie d'un diffuseur 12, lui même situé en sortie d'un compresseur, non représenté, et comprend une paroi de révolution interne 14 et une paroi de révolution externe 16 reliées en amont à une paroi annulaire 18 de fond de chambre et fixées en aval par des brides annulaires interne 20 et externe 22 respectivement sur un voile tronconique interne 24 du diffuseur, et sur une extrémité aval d'un carter externe 26 de la chambre, l'extrémité amont de ce carter 26 étant fixée sur un voile tronconique externe 28 du diffuseur. La paroi 18 de fond de chambre comporte des orifices 30 à travers lesquels passent de l'air provenant du diffuseur 12 et du carburant amené par des injecteurs 32 fixés sur le carter externe 26 et régulièrement répartis sur une circonférence autour de l'axe longitudinal A de la chambre. Chaque injecteur 32 comprend une tête 34 d'injection de carburant montée sur la paroi 18 de fond de chambre et alignée avec l'axe 36 d'un des orifices 30 de cette paroi. Un capot annulaire 38 incurvé vers l'amont est fixé sur les extrémités amont des parois 14, 16 et 18 de la chambre et comprend des orifices 40 de passage d'air alignés avec les orifices 30 de la paroi 18 de fond de chambre. Le carburant injecté dans la chambre 10 se mélange à l'air provenant du diffuseur et est enflammé au moyen d'une ou de deux bougies d'allumage, telles que celle schématiquement représentée en traits discontinus 42, qui s'étendent radialement à l'extérieur de la chambre et sont diamétralement opposées par rapport à l'axe A. Ces bougies 42 sont guidés à leur extrémité interne dans un orifice 46 de la paroi externe 16 de la chambre et leur autre extrémité externe est fixée par des moyens 44 appropriés sur le carter externe 26 et reliée à des moyens d'alimentation électrique, non représentés, situés à l'extérieur du carter 26. Des dispositifs 48 de guidage des extrémités internes des bougies d'allumage sont fixés à l'extérieur de la chambre 10 sur la paroi externe 16, autour des orifices 46 pour compenser les déplacements relatifs entre la paroi externe 16 de la chambre et les bougies 42 portées par le carter 26 pendant le fonctionnement de la turbomachine. Ce dispositif 48 de guidage, mieux visible en figure 2, comporte une bague 50 traversée axialement par la bougie 42 et montée à l'intérieur d'une extrémité d'une douille 52 coaxiale, dont l'autre extrémité est fixée par brasage, soudage ou analogue sur la paroi externe 16 de la chambre, autour de l'orifice 46 de passage de la bougie. La bague 50 comprend une partie cylindrique 54 dont la surface interne 56 entoure avec un faible jeu la bougie 42 et sert au guidage de celle-ci dans une direction axiale. Cette partie cylindrique 54 est reliée à son extrémité située du côté opposé à la chambre, à une partie tronconique 58 évasée vers l'extérieur qui sert au guidage de la bougie lors de son montage dans le dispositif, et comporte à son autre extrémité un rebord annulaire 60 qui s'étend radialement vers l'extérieur par rapport à l'axe de la bague 50 et qui est guidé dans une gorge annulaire interne 62 de la douille 52, située du côté opposé à la chambre 10. La gorge annulaire 62 de la douille est délimitée axialement par deux surfaces annulaires 64, 66 qui s'étendent radialement par rapport à l'axe de la douille 52 et qui sont reliées l'une à l'autre à leurs périphéries externes par une paroi cylindrique 68 de la douille. Les surfaces annulaires 64, 66 permettent de guider le rebord externe 60 de la bague dans un plan radial ou transversal par rapport à l'axe de la douille. Dans l'exemple représenté, la paroi cylindrique 68 et la surface annulaire 64 située du côté de la chambre sont formées par une collerette de la douille 52 et la surface annulaire 66 située du côté opposé à la chambre est formée par une rondelle 70 ou une plaque rapportée et soudée sur l'extrémité de la paroi cylindrique 68. Le diamètre externe du rebord annulaire 60 de la bague 50 est inférieur au diamètre interne de la paroi cylindrique 68 de la douille 52 et le diamètre externe de la partie cylindrique 54 de la bague est inférieur au diamètre interne de la rondelle 70 pour autoriser des déplacements du rebord 60 de la bague dans la gorge 62 dans un plan transversal. La dimension axiale ou épaisseur du rebord externe 60 de la bague est en outre inférieur à la dimension axiale de la gorge 62 de la douille pour autoriser des décalages angulaires entre les axes de la bague 50 et de la douille 52. L'extrémité de la douille 52 fixée sur la paroi externe 16 est formée par une paroi cylindrique 72 dont la surface interne 74 délimite extérieurement autour de la bougie 42 un passage annulaire cylindrique 76 qui débouche dans la chambre 10 à travers l'orifice 46 de passage de la bougie. Dans l'exemple représenté, le diamètre de la surface interne 74 de la douille est supérieur au diamètre de la surface cylindrique 56 de la bague et légèrement inférieur au diamètre de l'orifice 46 de passage de la bougie. En fonctionnement, de faibles quantités de mélange d'air et de carburant peuvent s'engager depuis l'extérieur de la chambre dans le passage cylindrique 76 et provoquer au bout d'un certain temps la formation et l'accumulation de coke entre la bague 50, la douille 52 et la bougie 42. Comme aucun moyen n'est prévu pour éliminer ce coke, cela peut à la longue empêcher le déplacement de la bague 50 dans la douille et perturber l'inflammation du mélange d'air et de carburant. La présente invention permet d'éviter ces inconvénients grâce à des moyens de circulation d'air qui permettent une amenée d'air depuis l'extérieur de la chambre dans le passage cylindrique annulaire délimité par le dispositif de guidage autour de la bougie, empêchant ainsi le mélange d'air et de carburant de s'engager dans ce passage cylindrique et d'y former du coke. Dans un premier mode de réalisation représenté en figure 3, les moyens de circulation d'air comprennent des orifices traversants 82 formés dans la paroi cylindrique 72 de la douille et régulièrement répartis autour de l'axe de la douille. L'air à l'extérieur de la chambre pénètre dans le passage cylindrique 76 en passant à travers les orifices 82, comme indiqué par les flèches 84, et forme des jets qui viennent impacter la bougie, ce qui permet d'éviter la formation de coke dans le passage cylindrique 76 et en même temps de refroidir la paroi 72 de la douille et la bougie. Dans l'exemple représenté, les orifices 82 sont identiques et s'étendent sensiblement radialement par rapport à l'axe de la douille. En variante, les orifices 82 de la paroi cylindrique de la douille peuvent être de dimensions différentes et inclinés par rapport à l'axe de la douille de manière à augmenter le temps de séjour de l'air dans les orifices, améliorant ainsi le refroidissement de la douille. Dans un exemple de réalisation où le diamètre de la bougie est compris entre 8 et 12mm et le diamètre de la surface 74 de la douille est de l'ordre de 15mm, les orifices 82 ont un diamètre compris entre 0,5 et 1, 5mm et sont au nombre de 15 à 25 régulièrement répartis autour de l'axe de la douille 52. Dans la variante de réalisation de la figure 4, la douille 52 comprend en plus des orifices radiaux 82 formés dans la paroi cylindrique 72, des rainures radiales 86 qui sont formées dans la surface annulaire 64 de la gorge de guidage du rebord 60 de la bague. Leurs extrémités internes débouchent dans le passage cylindrique 76 et leurs extrémités externes sont situées sur une circonférence centrée sur l'axe de la douille et dont le diamètre est supérieur au diamètre externe du rebord annulaire 60 de la bague pour que ces extrémités externes débouchent dans la gorge 62 et communiquent avec l'extérieur de la chambre par exemple par l'intermédiaire d'ouvertures de passage d'air formées dans la rondelle 70 ou entre la rondelle 70 et la paroi cylindrique 62 de la douille. Dans l'exemple représenté, les rainures radiales 86 sont au nombre de 4 et sont régulièrement réparties autour de l'axe de la douille. L'air qui passe dans les rainures 86, entre les surfaces annulaires radiales de la bague et de la douille, permet de ventiler le passage cylindrique 76 et d'améliorer le guidage transversal du rebord 60 de la bague dans la gorge de la douille. Dans le mode de réalisation représenté en figure 5, les moyens de circulation d'air comprennent des orifices traversants 88 formés dans le rebord annulaire 60 de la bague et des cannelures 90 formées dans la surface cylindrique interne 56 de la bague, les orifices 88 et les cannelures 90 étant régulièrement répartis autour de l'axe de la bague et débouchant dans le passage cylindrique 76. Les orifices 88 sont situés sur une circonférence centrée sur l'axe de la bague et dont le diamètre est inférieur au diamètre interne de la rondelle 70 et au diamètre de la surface cylindrique 74 de la douille de sorte que de l'air puisse circuler dans le passage cylindrique depuis l'extérieur de la chambre en passant entre la rondelle 70 de la douille et la partie cylindrique 54 de la bague et à travers les orifices 88, comme indiqué par les flèches 92. Ces orifices 88 peuvent être parallèles à l'axe de la bague, comme représenté, ou inclinés par rapport à cet axe de manière à augmenter le temps de séjour de l'air dans la bague et le refroidissement de la bague, comme précédemment décrit en référence à la figure 3. Les cannelures 90 s'étendent sur toute la dimension axiale de la surface cylindrique 56 et permettent la circulation d'air entre l'extérieur de la chambre et le passage cylindrique 76, comme indiqué par les flèches 94. Dans l'exemple représenté, les cannelures sont rectilignes, parallèles à l'axe de la bague, et au nombre de 10. Dans la variante de réalisation de la figure 6, les moyens de circulation d'air de la bague 50 comprennent des rainures radiales 96 qui sont formées dans la surface annulaire radialement interne du rebord 60 de la bague, en regard de la surface de guidage 64 de la douille, et qui s'étendent sur toute la dimension radiale du rebord 60, débouchant ainsi à leurs extrémités internes dans le passage cylindrique 76 et à leurs extrémités externes dans la gorge annulaire 62 qui communique avec l'extérieur de la chambre, comme précédemment décrit en référence à la figure 4. Dans l'exemple représenté, les rainures radiales 96 sont au nombre de 4 et sont régulièrement réparties autour de l'axe de la douille. Comme dans le mode de réalisation de la figure 4, ces rainures 96 permettent de ventiler le passage cylindrique 76 et d'améliorer le guidage transversal du rebord de la bague dans la gorge de la douille. L'élément 42 représenté dans les dessins peut également être un injecteur de démarrage, différent et indépendant des injecteurs 32 décrits cidessus, destiné à être monté dans un orifice radial de la paroi externe 16 de la chambre, notamment au voisinage d'une bougie d'allumage, pour pulvériser du carburant sur l'arc électrique généré par la bougie afin d'améliorer et accélérer la propagation de la combustion à l'intérieur de la chambre. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits dans ce qui précède et représentés dans les dessins annexés. Le dispositif de guidage selon l'invention peut par exemple comprendre un seul ou une combinaison des moyens de circulation d'air qui ont été décrits, parmi les orifices traversants 82 de la paroi cylindrique 72 de la douille (figure 3), les rainures radiales 86 dans la surface annulaire ii de la douille de guidage du rebord externe de la bague (figure 4), les cannelures 90 dans la surface cylindrique de la bague de guidage de l'élément (figure 5), les orifices traversants 88 dans le rebord externe de la bague (figure 5) et les rainures radiales 96 dans la surface annulaire du rebord externe de la bague guidée dans la gorge 62 de la douille
Dispositif de guidage (48) d'un élément dans un orifice d'une paroi de chambre de combustion (10) de turbomachine, comprenant une bague (50) et une douille (52), la bague étant traversée axialement par l'élément et comportant un rebord annulaire externe (60) guidé transversalement dans une gorge annulaire interne (52) de la douille, la bague et la douille délimitant autour de l'élément un passage annulaire cylindrique (76) débouchant dans la chambre, des moyens de circulation d'air étant formés dans la bague et/ou dans la douille et répartis autour de leur axe pour établir une circulation d'air dans le passage cylindrique de l'extérieur vers l'intérieur de la chambre de combustion.
1. Dispositif de guidage d'un élément dans un orifice d'une paroi de chambre de combustion (10) de turbomachine, comprenant une bague (50) et une douille (52) sensiblement coaxiales montées l'une à l'intérieur de l'autre, la bague (50) étant destinée à être traversée axialement par l'élément et comportant un rebord annulaire externe (60) guidé transversalement dans une gorge annulaire interne (62) de la douille (52) destinée à être fixée sur le bord de l'orifice (46) de la paroi de la chambre de combustion (10), la bague (50) et la douille (52) délimitant autour de l'élément un passage annulaire cylindrique (76) débouchant dans la chambre (10), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (82, 86, 88, 90, 96) de circulation d'air formés dans la bague (50) et/ou dans la douille (52) et répartis autour de leur axe pour établir une circulation d'air dans le passage cylindrique (76) de l'extérieur vers l'intérieur de la chambre de combustion (10). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la douille (52) comprend une paroi cylindrique (72) délimitant extérieurement le passage cylindrique (76) formé autour de l'élément à l'extérieur de la chambre de combustion (10), et en ce que les moyens de circulation d'air comprennent des orifices traversants (82) formés dans cette paroi cylindrique (72) de la douille (52) et régulièrement répartis autour de l'axe de la douille. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les orifices (82) de la paroi cylindrique (72) de la douille (72) s'étendent radialement par rapport à l'axe de la douille. 4. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les orifices (82) de la paroi cylindrique (72) de la douille (52) sont inclinés par rapport à l'axe de la douille. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de circulation d'air comprennent des orifices traversants (88) formés dans le rebord annulaire (60) de la bague (50), ces orifices (88) étant régulièrement répartis autour de l'axe de la bague (50) et débouchant dans le passage annulaire cylindrique (76). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens de circulation d'air comprennent des cannelures axiales (90) formées dans une surface cylindrique interne (56) de la bague (50) servant au guidage de l'élément, ces cannelures (90) étant régulièrement réparties autour de l'axe de la bague (50). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de circulation d'air comprennent des rainures radiales (86, 96) formées dans une surface annulaire transversale (64) de la gorge (62) de la douille (52) et/ou dans une surface annulaire transversale du rebord (60) de la bague (50), ces rainures (86, 96) étant régulièrement réparties autour de l'axe de la douille (52) et de la bague (50). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les rainures (86, 96) débouchent à une de leurs extrémités dans le passage annulaire cylindrique (76) et à l'autre de leurs extrémités à l'extérieur de la chambre. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé 20 en ce que la douille (52) est fixée sur la paroi de la chambre (10) par brasage ou soudage. 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément guidé dans l'orifice (46) de la paroi de la chambre est une bougie d'allumage (42). 11. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'élément guidé dans l'orifice (46) de la paroi de la chambre est un injecteur de démarrage. 12. Chambre de combustion (10) de turbomachine, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un dispositif (48) selon l'une des 30 précédentes. 13. Turbomachine, telle en particulier qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un dispositif (48) selon l'une des 1 6 11.
F
F02,F23
F02C,F23R
F02C 7,F23R 3
F02C 7/26,F23R 3/50,F02C 7/266,F02C 7/28
FR2894401
A1
DISPOSITIF DE CONTROLE D'UNE INSTALLATION DE PRODUCTION D'ENERGIE ELECTRIQUE ET INSTALLATION DE PRODUCTION D'ENERGIE ELECTRIQUE METTANT EN OEUVRE UN TEL DISPOSITIF
20,070,608
DISPOSITIF. DOMAINE DE L'INVENTION L'invention se rapporte au domaine général de la production d'énergie électrique par le biais de panneaux ou modules photovoltaïques. De manière connue, de tels panneaux transforment l'énergie solaire en un courant électrique continu. Elle concerne plus spécifiquement une installation de production d'énergie électrique. De telles installations mettent en oeuvre comme générateurs d'électricité de tels modules photovoltaïques, et intègrent en outre un ou plusieurs dispositifs susceptibles de stocker l'électricité ainsi produite, notamment une ou plusieurs batteries, voire peuvent être également être raccordés au réseau domestique via un convertisseur. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE La hausse régulière des prix du pétrole, outre la sensibilisation de plus en plus accentuée de la société aux problèmes nés de la pollution inhérente à l'énergie fossile en général, et à celle provenant de la combustion des hydrocarbures en particulier, militent à l'évidence en faveur du développement des énergies dites renouvelables, et notamment de l'énergie solaire. Outre son caractère non polluant, l'énergie solaire s'avère tout particulièrement adaptée pour la production d'électricité en des lieux isolés, tels que des zones arides, ou à faible densité de population, dans lesquelles la distribution d'énergie électrique par voie traditionnelle, c'est-à-dire par le réseau domestique s'avère d'un coût prohibitif. Malheureusement, l'usage démontre que les modules solaires mis en oeuvre dans ces installations sont fréquemment subtilisés ou volés par des personnes indélicates, afm d'être vendus ou remontés en d'autres lieux. Afm de lutter contre ces vols, on a proposé des solutions propres à décourager les actes 35 de malveillance, en axant la protection sous l'angle mécanique, notamment par la mise en oeuvre de structures mécano -soudées. Cependant, les modules ainsi équipés s'avèrent lourds et encombrants, de sorte qu'ils affectent la modularité des installations susceptibles de les mettre en oeuvre. En outre, tout au plus contribuent-ils à retarder le vol, de sorte qu'ils ne sont pas réellement dissuasifs contre de tels actes. D'autres systèmes ont également été mis en oeuvre de manière plus efficace contre le vol, notamment par l'intégration au sein du circuit électrique d'interrupteurs destinés à couper de manière rédhibitoire et défmitive le fonctionnement du panneau photovoltaïque en question, par l'intégration de l'interrupteur au sein même de la matière active dudit panneau. L'intérêt des ce type d'installations de production d'énergie électrique ne se limite pas à ces seules zones isolées. En effet, l'essor des énergies renouvelables a conduit la mise en place de champs de modules photovoltaïques sur les toits des habitations. Dans ce cas, ladite installation est reliée au réseau d'alimentation électrique domestique. Ce couplage nécessite cependant des tensions élevées aux bornes du circuit électrique de ladite installation. Ce faisant, ce type d'installation présente une certaine dangerosité pour les personnels assurant sa mise en place et sa maintenance, en raison même du principe physique sous-tendant la production d'énergie électrique. En effet, par conception, les modules photovoltaïques constitutifs d'une telle installation produisent de l'électricité sous l'action du rayonnement solaire, cette production ne s'arrêtant pas nonobstant la coupure du circuit auquel ils sont raccordés. Cette tension est d'autant plus élevée que le nombre de modules est élevé, voire même le nombre de branches de tels modules montée en parallèles les unes par rapport aux autres, constituant ainsi le champ photovoltaïque de l'installation. Cette dangerosité concerne également les personnels de secours, notamment les pompiers en cas d'incendie, susceptibles de devoir se déplacer ou d'intervenir au niveau 30 du toit en question. Ainsi, la tension entre les deux bornes du circuit d'alimentation en énergie électrique de l'habitation considérée, lorsque cette énergie est produite par des modules photovoltaïques, dépasse facilement la valeur normative de 120 Volts, constituant une 35 limite de sécurité, pour atteindre facilement quelques centaines de volts, soit une tension largement suffisante pour conduire à l'électrocution du personnel en question. Ce problème technique spécifique n'a pas été soulevé à ce jour, et a fortiori traité. L'invention a pour objet de proposer une solution qui répond simultanément à ce problème, outre à celui du vol précédemment évoqué. Elle vise au surplus à assurer une meilleure régulation de la charge et de la décharge de la batterie de stockage de l'électricité produite, lorsque l'installation en question est couplée à une telle batterie. EXPOSE DE L'INVENTION Celle-ci vise un dispositif de contrôle d'une installation de production d'énergie électrique comprenant une pluralité de modules photovoltaïques montés en série et/ou en parallèle, afm de constituer un circuit électrique d'alimentation d'une batterie de stockage ou alimentant un récepteur électrique, voire susceptible d'être relié au réseau d'alimentation électrique, ledit circuit intégrant un interrupteur électrique susceptible de neutraliser la puissance électrique disponible en sortie des bornes de puissance desdits modules. Selon l'invention, au circuit électrique en question est également couplé un émetteur, destiné à envoyer de manière périodique un signal alternatif destiné à être capté par un récepteur commandant l'interrupteur du circuit, pour induire l'ouverture ou la fermeture de ce dernier. En d'autres termes, l'invention consiste à envoyer par tous moyens un signal alternatif de caractéristiques spécifiques (par exemple fréquence et/ou amplitudes déterminées), propre à être capté par le récepteur présent au niveau du circuit, pour commander l'ouverture ou la fermeture du circuit. Les moyens mis en oeuvre pour transmettre ce signal périodique peuvent être des ondes radios, tant l'émetteur que les récepteurs desdits interrupteurs étant alors munis 30 d'organes propres à permettre ce transfert. Ces moyens peuvent être également de nature filaire. Dans ce cas, outre les câbles électriques de puissance, l'installation est également munie de liaisons filaires s'étendant entre l'émetteur et les récepteurs des interrupteurs pour permettre l'acheminement des 35 signaux périodiques. Enfm, ledit signal périodique peut également venir se superposer au courant continu porteur circulant dans le circuit de puissance ou d'utilisation. Selon une premier mode de réalisation de l'invention, chacun des modules du circuit est 5 associé à un tel récepteur, lesdits modules en question intégrant également un interrupteur. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'installation comporte plusieurs branches comprenant elles-mêmes plusieurs modules photovoltaïques en série ; selon 10 cette configuration, seule chacune des branches comporte un interrupteur et un récepteur conforme à l'invention, et non plus chacun des modules qui les constituent.. Avantageusement, l'émetteur est muni de moyens propres à recevoir des signaux de commandes à distance, tels que par exemple un récepteur d'ondes hertziennes, ou un 15 commutateur du réseau téléphone, afm de permettre le contrôle à distance de l'installation, et notamment son inhibition, par exemple en cas de non paiement des factures de maintenance. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent donnés à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexés. 25 La figure 1 est une représentation schématique d'un circuit selon une première forme de réalisation de l'invention, dans laquelle l'installation de production d'énergie électrique est couplée soit au réseau d'alimentation domestique, soit sur un récepteur électrique consommant l'électricité produite. La figure 2 est une vue analogue à la figure 1, pour une installation de production 30 d'énergie électrique en vue de son stockage. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Ainsi qu'annoncé précédemment, la figure 1 illustre le schéma électrique d'une installation de production d'énergie électrique par voie photovoltaïque, plus 35 particulièrement destinée à être couplée au réseau d'alimentation électrique domestique ou sur un récepteur électrique du type par exemple constitué par une pompe immergée. 20 En l'espèce, cette installation comprend fondamentalement un certain nombre de générateurs d'énergie électrique (2), montés en série, la figure 1 illustrant en l'espèce trois séries de tels générateurs (2) montées en parallèle. Chacun de ces générateurs (2) est constitué d'un module (3) d'énergie photovoltaïque. Un tel module photovoltaïque (3) est en soi connu pour la transformation du rayonnement solaire en courant électrique continu. Dans l'exemple décrit, chacun des modules comporte un interrupteur électronique (4), 10 et dans le cas d'espèce un transistor à effet de champ, réalisé selon la technologie MOS FET. Avantageusement, ce transistor est intégré dans le module et par exemple au dos de la face active de celui-ci. Il est coulé dans une résine solidarisée au module, de telle sorte 15 à rendre l'accès impossible à ce transistor, sans aboutir à la destruction de la face active du module et partant sans rendre totalement inutilisable celui-ci. Selon une variante, l'interrupteur est encapsulé au sein de la structure sandwich constitutive de ladite face active du module. 20 Selon l'invention, le fonctionnement de ce transistor est commandé par un récepteur (5) susceptible d'induire l'ouverture ou la fermeture dudit interrupteur (4) en fonction d'un signal codé transmis sous forme d'un signal alternatif sur le circuit de puissance (1). Plus précisément, le circuit (1) fermé notamment sur un onduleur ou convertisseur (6), 25 destiné de manière connue à transformer le courant continu produit par les modules photovoltaïques (3) en un courant alternatif, éventuellement raccordé sur le réseau domestique (9), reçoit donc un signal (8) alternatif, généré par un émetteur (7) alimenté en électricité en amont ou en aval de l'onduleur (6). 30 Plus précisément et dans l'exemple décrit en relation avec les figures 1 et 2, ce signal électrique alternatif accompagne le signal porteur continu circulant dans le circuit (1). Cependant, ce signal pourrait être transmis par onde radio ou par liaison filaire. Ce signal est codé (notamment en fréquence et/ou en amplitude) et détecté par le 35 récepteur (5), ce dernier intégrant dans le mode de réalisation décrit un circuit électronique de détection dudit signal à cet effet. Ainsi, si l'émetteur (7) détecte l'absence de courant au niveau du réseau électrique domestique (9) ou un défaut à ce niveau, il stoppe l'émission périodique du signal codé alternatif sur le circuit (1), dont l'absence identifiée par les récepteurs (5) induit l'ouverture par ces derniers des interrupteurs (4) correspondants, de sorte que le circuit (1) devient hors tension, de même que chacune des branches (10, 11, 12) qui le constituent. L'intégralité du circuit (1) devient alors hors tension ; en d'autres termes la différence de potentiel entre ses deux bornes devient égal à 0, quand bien même les modules (3) soient toujours soumis au rayonnement solaire, puisque les interrupteurs ouverts sur ordre des récepteurs ne connectent plus lesdits modules sur le circuit (1). Ce faisant, il devient possible aux personnels de maintenance ou de sécurité d'intervenir sans risque d'électrocution au niveau de l'installation. Selon une variante de l'invention, l'interrupteur (4) peut n'être présent qu'au niveau de chacune des branches (10), (11), (12) et non pas au niveau de chacun des modules (3). Dans une telle configuration, l'interrupteur en question est intégré dans une boîte de jonction, chaque branche comportant donc une boîte de jonction. Selon une autre variante de l'invention représentée sur la figure 2, cette installation est isolée en ce sens qu'elle n'est pas raccordée au réseau domestique d'alimentation électrique. 25 Une telle installation est particulièrement mise en oeuvre dans les zones isolées de type arides, haute montagne, etc... et de manière générale difficile d'accès ou non rentable en termes de réalisation du réseau. Le circuit (1) est alors fermé sur une batterie de stockage (13) connue pour stocker 30 l'énergie électrique produit par les branches (10), (11), (12) de modules photovoltaïques (3). Ce circuit (1) comporte également un émetteur (7) alimenté en électricité cette fois-ci directement par le circuit (1). 20 35 35 Cet émetteur (7), à l'instar de l'installation précédemment décrite, émet également selon une temporisation déterminée, et par exemple toutes les cinq minutes, un signal périodique alternatif, susceptible d'être capté par les récepteurs (5) agissant au niveau des interrupteurs (4) associés à chacun des modules (3) ou à chacune des branches (10, 11, 12). Si ce signal périodique alternatif n'est pas perçu par les récepteurs (5), soit en raison d'une instruction reçue par l'émetteur (7), soit en raison de son défaut d'alimentation en suite d'une coupure générée par un incendie par exemple, soit encore en raison du vol de l'un ou de plusieurs des modules photovoltaïques constituant l'installation, les interrupteurs sont ouverts et le circuit (1) ainsi que les différentes branches (10, 11, 12) qui le constituent sont hors tension. Ce faisant, et là encore, il est possible d'intervenir sans risque au niveau de l'installation. Selon une version avantageuse de l'invention, toujours dans le cadre de l'installation mise en oeuvre en site isolé, l'émetteur (7) est muni de moyens récepteurs ou de communication, susceptibles de permettre la réception d'instructions à distance. Ces instructions peuvent être ainsi envoyées par voie hertzienne ou par le réseau téléphonique. Ces instructions peuvent enjoindre l'émetteur à induire l'ouverture des interrupteurs, par exemple en raison du défaut de paiement des factures de maintenance. L'installation permet en outre d'assurer la régulation de la charge ou de la décharge de la batterie de stockage. Ainsi, l'émetteur (7) reçoit les signaux indicateurs de l'état de charge de ladite batterie, et s'il détecte une charge maximale, il induit alors l'ouverture des interrupteurs (4), et partant l'arrêt de la recharge de ladite batterie. En revanche, si la charge est incomplète, l'émetteur (7) peut n'induire l'ouverture que de l'une ou de quelques unes des branches (10, 11, 12). Ce faisant, on supprime les traditionnels régulateurs de charge centralisés, nécessaires au bon fonctionnement des installations du type en question afm d'éviter la détérioration de la batterie en raison de surcharge. On conçoit ainsi que sans surcoût, on dispose d'un moyen de sécurisation de l'installation et de régulation de la charge de la batterie. Au surplus, il est même possible d'optimiser la régulation de ladite charge de la batterie en munissant les récepteurs électriques montés sur le circuit d'utilisation, c'est à dire les dispositifs consommant l'énergie électrique stockée dans la batterie d'interrupteur (4) et de récepteur (5) des signaux alternatifs périodiques (8). Ainsi, lorsque l'émetteur (7), jouant alors le rôle de régulateur détecte une baisse trop importante de la charge de la batterie, il induit l'ouverture de l'un ou de plusieurs des interrupteurs du circuit alimentant les consommateurs électriques. On conçoit de fait tout l'intérêt de l'installation conforme à l'invention. En effet, s'agissant des installations destinées à être implantées en lieux isolées, outre la fonction anti-vol, et la sécurisation des intervenants dans le cadre des batteries de stockage de tension élevée, l'invention permet d'assurer la régulation de la charge et de la décharge de la batterie. S'agissant des installations destinées à être couplées au réseau d'alimentation électrique domestique, l'invention permet d'accroître de manière significative la sécurité des intervenants, qu'il s'agisse des installateurs proprement dits, des personnels de maintenance ou des personnels de secours
Ce dispositif est destiné à contrôler une installation de production d'énergie électrique comprenant une pluralité de modules photovoltaïques (3) montés en série et/ou en parallèle et couplés sur un circuit électrique (1) d'alimentation d'une batterie de stockage d'électricité (13) ou d'alimentation d'un ou de plusieurs récepteurs électriques, voire susceptible d'être relié au réseau d'alimentation électrique (9), ledit circuit intégrant un interrupteur électrique (4) susceptible de neutraliser la puissance électrique disponible en sortie des bornes de puissance desdits modules (3).Il comprend un émetteur (7), alimenté électriquement à partir du circuit, et destiné à envoyer de manière périodique un signal alternatif (8), destiné à être capté par un récepteur (5) commandant l'interrupteur (4) du circuit, pour induire l'ouverture ou la fermeture de ce dernier.
1. Dispositif de contrôle d'une installation de production d'énergie électrique comprenant une pluralité de modules photovoltaïques (3) montés en série et/ou en parallèle et couplés sur un circuit électrique (1) d'alimentation d'une batterie de stockage d'électricité (13) ou d'alimentation d'un ou de plusieurs récepteurs électriques, voire susceptible d'être relié au réseau d'alimentation électrique (9), ledit circuit intégrant un interrupteur électrique (4) susceptible de neutraliser la puissance électrique disponible en sortie des bornes de puissance desdits modules (3), caractérisé en ce que le dispositif comprend un émetteur (7), alimenté électriquement à partir du circuit, et destiné à envoyer de manière périodique un signal alternatif (8), destiné à être capté par un récepteur (5) commandant l'interrupteur (4) du circuit, pour induire l'ouverture ou la fermeture de ce dernier. 2. Dispositif de contrôle d'une installation de production d'énergie électrique selon la 1, caractérisé en ce que le signal périodique (8) est transmis au récepteur (5) par ondes radio, ou par liaisons filaires, ou par superposition au courant continu parcourant le circuit (1). 3. Installation pour la production d'énergie électrique par voie photovoltaïque comprenant : • au moins un module photovoltaïque (3) ; • un circuit électrique de puissance (1), bouclé sur au moins un récepteur, 25 et/ou une batterie de stockage d'électricité (13) ; caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de contrôle selon l'une des 1 et 2. 4. Installation pour la production d'énergie électrique par voie photovoltaïque selon 30 la 3, caractérisée en ce que l'émetteur (7) fait également fonction de régulateur de charge de la batterie (13). 5. Installation pour la production d'énergie électrique par voie photovoltaïque selon la 4, caractérisée en ce que l'interrupteur (4) est intégré au sein de 35 la structure du module photovoltaïque (3). 6. Installation pour la production d'énergie électrique par voie photovoltaïque selon la 5, caractérisée en ce que l'interrupteur (4) est noyé dans une résine solidarisée au dos de la face active de chacun des modules (3) ou est encapsulé au sein de la structure sandwich constitutive de ladite face active du module, et en ce que l'interrupteur est un interrupteur électronique du type transistor à effet de champ réalisé selon la technologie MOS FET. 7. Installation pour la production d'énergie électrique par voie photovoltaïque selon l'une des 3 et 4, dans laquelle le circuit électrique de puissance (1) comprend une pluralité de branches (10, 11, 12) de modules photovoltaïques (3), caractérisée en ce que seule chacune desdites séries comprend un interrupteur (4) commandé par un récepteur (5) des signaux périodiques alternatifs délivrés par l'émetteur (7), et non pas chacun des modules qui les constituent. 8. Installation pour la production d'énergie électrique par voie photovoltaïque selon l'une des 3 à 7, caractérisée en ce que l'émetteur (7) est muni de moyens propres à recevoir des signaux de commandes à distance destinés à régir l'émission des signaux périodiques alternatifs, ces moyens pouvant être constitués par un capteur d'ondes hertziennes, ou d'un commutateur au réseau téléphone, et de manière générale, tout moyen d'envoi de signaux à distance. 9. Installation pour la production d'énergie électrique par voie photovoltaïque comprenant : • au moins un module photovoltaïque (3) ; • un circuit électrique de puissance (1) raccordé au réseau d'alimentation électrique domestique via un convertisseur (6) ; caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de contrôle selon l'une des 1 et 2. 10. Installation pour la production d'énergie électrique par voie photovoltaïque selon la 9, caractérisée en ce que chacun des modules photovoltaïques (3) intègre un interrupteur (4) et en ce que chacun desdits modules est associé à un récepteur (5) destiné à commander l'interrupteur (4) considéré. 11. Installation pour la production d'énergie électrique par voie photovoltaïque selon la 10, caractérisée en ce que l'interrupteur (4) est intégré au sein de la structure du module photovoltaïque (3). 12. Installation pour la production d'énergie électrique par voie photovoltaïque selon la 11, caractérisée en ce que l'interrupteur (4) est noyé dans une résine solidarisée au dos de la face active de chacun des modules (3) ou est encapsulé au sein de la structure sandwich constitutive de ladite face active du module, et en ce que l'interrupteur est un interrupteur électronique du type transistor à effet de champ réalisé selon la technologie MOS FET. 13. Installation pour la production d'énergie électrique par voie photovoltaïque selon la 9, dans laquelle le circuit électrique de puissance (1) comprend une pluralité de branches (10, 11, 12) de modules photovoltaïques (3), caractérisée en ce que seule chacune desdites séries comprend un interrupteur (4) commandé par un récepteur (5) des signaux périodiques alternatifs délivrés par l'émetteur (7), et non pas chacun des modules qui les constituent.
H
H02
H02J
H02J 7,H02J 13
H02J 7/35,H02J 13/00
FR2901180
A1
DISPOSITIF DE BUTEE DE SUSPENSION DE VEHICULE A ETANCHEITE RENFORCEE
20,071,123
[0001] L'invention se rapporte à une butée de suspension pour une jambe de suspension de véhicule, notamment pour une jambe de suspension télescopique de roue directrice de véhicule automobile, pourvue d'une palier et de moyens de protection de ce palier. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE [0002] Traditionnellement, les paliers de butée de suspension sont logés dans des boîtiers en deux parties, fermés par des lèvres d'étanchéité fixées à l'une des parties du boîtier et frottant sur l'autre partie du boîtier, comme illustré dans le document EP 1 000 781. Cette technologie a le désavantage d'induire un couple de frottement entre les parties tournantes, dit couple de traînée, qui est particulièrement nuisible dans les applications à des roue directrices. [0003] Pour éliminer ce couple de traînée, il a été proposé de remplacer les garnitures d'étanchéité traditionnelles par des dispositifs à chicane sans contact, c'est-à-dire des dispositifs dont les éléments tournants sont imbriqués les uns dans les autres, sans contact de manière à créer une perte de charge importante entre l'extérieur et le logement du palier. Un premier exemple de ce type de technologie est offert par le document FR 2 857 906, qui décrit une butée de suspension pour une jambe de suspension à ressort à boudin, comportant un palier de butée définissant un axe de rotation du dispositif et pourvu d'une rondelle métallique inférieure tournant par rapport à une rondelle métallique supérieure. Une pièce d'appui en matière synthétique est disposée entre le ressort à boudin et le palier, pour transmettre à la rondelle inférieure les efforts exercés par le ressort. Un couvercle recouvre la rondelle supérieure et délimite avec la pièce d'appui un logement pour le palier. Le couvercle est pourvu d'une jupe cylindrique recouvrant sans contact une zone périphérique cylindrique de la pièce d'appui et délimitant une perte de charge entre le logement et l'extérieur. La structure simple de la perte de charge permet de s'accommoder de mouvements relatifs entre le couvercle et la pièce d'appui, mouvement qui sont dus notamment à la faible rigidité des rondelles du palier. Toutefois, les remontées de liquide par capillarité ne sont pas exclues et l'étanchéité n'est pas de bonne qualité. [0004] Un deuxième exemple de protection d'un palier de butée de suspension sans contact est offert par le document US 6 257 605, qui décrit une butée de suspension pour une jambe de suspension à ressort à boudin, comportant un palier de butée définissant un axe de rotation du dispositif et pourvu d'une rondelle métallique inférieure tournant par rapport à une rondelle métallique supérieure. Une pièce d'appui en matière synthétique est disposée entre le ressort à boudin et le palier, pour transmettre à la rondelle inférieure les efforts exercés par le ressort. Un couvercle recouvre la rondelle supérieure et délimite avec la pièce d'appui un logement pour le palier. Le couvercle et la pièce d'appui délimitent un premier joint à labyrinthe. Un deuxième joint à labyrinthe, extérieur au premier, est délimité entre un prolongement de la pièce d'appui et une tôle de fixation du palier à la caisse du véhicule. Entre les deux joints à labyrinthe est disposé une chambre annulaire de grandes dimensions pourvue d'un drain. La complexité du dispositif et de ses pièces constitutives est extrême. Le deuxième joint à labyrinthe a nécessairement des jeux importants, du fait de son éloignement de l'axe de la jambe de suspension, car les mouvement de la jambe hors de son axe du fait des déformation élastiques des pièces et des jeux de fonctionnement, s'y trouvent amplifiés. Les performances de ce joint extérieur en terme d'étanchéité sont donc mauvaises, ce qui rend d'ailleurs le drain de la chambre intermédiaire nécessaire. De plus, le drain s'écoule directement dans une chambre de protection de la tige de l'amortisseur télescopique de la jambe de suspension, ce qui vient polluer l'amortisseur. Le système est donc peu performant et très onéreux. EXPOSE DE L'INVENTION [0005] L'invention vise donc à remédier aux inconvénients de l'état de la technique, de manière à proposer une butée qui permette, sans frottement et sans augmenter significativement l'encombrement axial et radial, d'assurer une étanchéité de bonne qualité entre les éléments tournant d'une butée de suspension. [0006] A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de butée de suspension pour une jambe de suspension d'un véhicule, la jambe étant pourvue d'un ressort à boudin, le dispositif comportant : un palier de butée rigide définissant un axe de rotation du dispositif et pourvu d'une rondelle métallique inférieure tournant par rapport à une rondelle métallique supérieure ; une pièce d'appui en matière synthétique pour 25 transmettre à la rondelle inférieure les efforts exercés par le ressort, la pièce intermédiaire d'appui comportant une zone d'appui annulaire de la rondelle inférieure ; et un couvercle recouvrant la rondelle supérieure et 30 délimitant avec la pièce d'appui un logement pour le palier, le couvercle étant pourvu d'une jupe recouvrant sans contact une zone périphérique de la pièce d'appui et délimitant avec la zone périphérique de la pièce d'appui un labyrinthe annulaire, disposé radialement à l'extérieur du logement et reliant le logement à l'extérieur, le labyrinthe annulaire comportant successivement, de l'intérieur vers l'extérieur du logement, une première perte de charge annulaire de jeu radial J1, une deuxième perte de charge annulaire de jeu axial J2, et une troisième perte de charge annulaire de jeu radial J3. 7] La rigidité du palier permet de réaliser des jeux relativement faibles, sans risque de frottement au niveau du labyrinthe. [0008] Préférentiellement, la jupe forme une paroi cylindrique supérieure qui délimite avec la zone périphérique de la pièce d'appui la première perte de charge. La zone périphérique de la pièce d'appui comporte une collerette annulaire pourvue d'un bord d'extrémité radiale situé en regard de la paroi cylindrique supérieure et délimitant avec la paroi cylindrique supérieure la première perte de charge. La collerette annulaire forme un épaulement coopérant avec des crochets élastiques faisant saillie de la jupe du couvercle. Ces crochets élastiques ne sont pas en contact avec l'épaulement dans les conditions d'utilisation, une fois le dispositif monté sur le véhicule, mais servent à maintenir ensemble le couvercle, le palier et la pièce d'appui pour former un sous-ensemble fonctionnel prémonté. [0009] Avantageusement, la zone périphérique de la pièce 30 d'appui comporte une paroi cylindrique formant avec la jupe la troisième perte de charge, et située à une distance radiale A de la paroi cylindrique supérieure de la jupe, les grandeurs A et E étant liées par la relation : A 4 x J1 x J2. Selon un mode de réalisation, la 20 zone périphérique de la pièce d'appui délimite avec la jupe une cavité annulaire inférieure ayant une aire de section radiale S2, située entre la troisième perte de charge et la quatrième perte de charge, et telle que S2 4 x J4 x J3. Les cavité annulaires supérieure, intermédiaire et inférieure 25 limitent les montées de liquide par capillarité. La cavité supérieure permet également le stockage de graisse. [0018] Selon un mode de réalisation, les premier et troisième jeux sont égaux. Selon un mode de réalisation, le jeu J3 est inférieur à 2mm. Selon un mode de réalisation, J1 30 et J2 sont inférieurs à 2mm. [0019] Préférentiellement, les rondelles du palier sont réalisées en tôle emboutie et ont une épaisseur supérieure à 1,2mm. [0020] Préférentiellement des corps roulants sont disposés 5 entre les rondelles supérieure et inférieure. [0021] Selon un mode de réalisation, les corps roulants sont des billes, ayant une ligne de charge inclinée par rapport à l'axe de rotation. [0022] Avantageusement, le diamètre extérieur d), de la 10 jupe et le diamètre primitif 4)2 du palier sont tels que : [0023] Ainsi, les déplacement relatifs des pièces en flexion ont peu d'effets, de sorte que les risques de 15 frottement au niveaux des parois du labyrinthe sont limités. [0024] La pièce d'appui est pourvue d'un épaulement d'appui du ressort. Préférentiellement, le diamètre extérieur 4)3 de l'épaulement d'appui du ressort et le diamètre extérieur d), de la jupe sont tels que : 0,9≤ l s 1,1 (D3 [0025] Ceci permet de limiter les déformations en flexion des pièces, et par voie de conséquence limite les risques de frottement entre les parois du labyrinthe dans les conditions 25 de fonctionnement. [0026] La rigidité du palier est telle que lorsque le dispositif orienté de manière à ce que son axe de rotation 20 soit vertical, est maintenu par un étau à une extrémité diamétrale de sa périphérie située dans un premier plan géométrique axial de référence, qu'à l'extrémité diamétrale opposée située dans le premier plan axial est: appliquée une force F verticale correspondant à un couple de FxD = 70 Nm, D étant la distance entre le point d'application de la force F et un deuxième plan géométrique axial perpendiculaire au premier plan axial, la pièce intermédiaire d'appui étant en appui sur une cale disposée dans le deuxième plan axial, l'angle de déflexion de la partie du dispositif située du côté de l'extrémité diamétrale d'application de la force F, mesuré dans le premier plan axial est inférieur à 8 . BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0027] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente, en coupe axiale, une butée d'une 20 jambe de suspension selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - La figure 2 représente un détail de la butée du premier mode de réalisation de l'invention ; - La figure 3 représente un banc de mesure de la rigidité en 25 flexion d'une butée selon l'invention ; - la figure 4 représente, , en coupe axiale, une butée d'une jambe de suspension selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. [0028] Pour alléger la présentation, les éléments communs 30 aux différents modes de réalisation seront désignés par les mêmes signes de référence et leur description ne sera pas systématiquement répétée. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION [0029] En référence à la figure 1, une jambe de suspension télescopique comporte un ressort à boudin 10, un amortisseur télescopique dont seule la tige 12 est visible, et un tampon amortisseur de chocs 14, ces éléments étant disposés entre une roue et la caisse d'un véhicule. La tige 12 de l'amortisseur est fixée à son extrémité supérieure par l'intermédiaire d'une bride de liaison 16 à un bloc élastomère 18 renforcé par un insert métallique 20 et fixé, de manière connue en soi, à la structure d'un véhicule. Le bloc élastomère 18 constitue également un siège supérieur d'appui pour un couvercle 22 dans lequel est logé un palier à roulement 24 d'une butée de suspension 25. [0030] Le palier 24 est constitué d'une rondelle supérieure 26 et d'une rondelle inférieure 28, toutes deux en acier embouti, et formant des chemins de roulement à contact oblique pour des corps roulants tels que des billes 30 ou des rouleaux coniques. Le palier définit ainsi un axe de rotation 31 de la butée. La rondelle supérieure 26 prend appui sur le fond 32 du couvercle 22 alors que la rondelle inférieure 28 est en appui sur une zone d'appui 34 constituant un relief de positionnement à la surface supérieure 36 d'une pièce d'appui 38 en matériau synthétique. La pièce d'appui 38 comporte, du côté de sa surface inférieure 42, une jupe cylindrique 44 qui sépare un épaulement transversal extérieur 46 d'appui du ressort 10 et un épaulement transversal intérieur 48 d'appui du tampon amortisseur 14. Entre l'épaulement extérieur 46 et le ressort 10 peut être interposée l'extrémité annulaire 50 d'une manchette 52 en accordéon destinée à la protection de l'amortisseur contre les pollutions extérieures, cette extrémité 50 de la manchette formant le cas échéant un filtre mécanique entre le ressort et la pièce intermédiaire, permettant notamment de limiter la transmission à la caisse du véhicule des bruits de roulement de la roue. [0031] Le couvercle 22 délimite avec la pièce d'appui un logement 54 pour le palier 24. Le couvercle 22 est pourvu d'une jupe 56 recouvrant sans contact une zone périphérique 58 de la pièce d'appui 38 et délimitant avec la zone périphérique 58 de la pièce d'appui un labyrinthe annulaire 60 reliant le logement 54 à l'extérieur. [0032] Comme représenté en détail sur la figure 2, ce labyrinthe annulaire 60 comporte successivement, en cheminant du logement vers l'extérieur, une première perte de charge de jeu radial J1 constituée entre une paroi intérieure cylindrique 62 de la jupe et une collerette 64 de la zone périphérique 58 de la pièce d'appui, puis une deuxième perte de charge de jeu axial J2, constituée entre une paroi annulaire plane 66 de la jupe et une paroi annulaire plane 68 d'une saillie radiale 70 de la pièce d'appui, puis une troisième perte de charge de jeu axial J3, constituée entre une deuxième paroi intérieure cylindrique 72 de la jupe et un bord cylindrique 74 de la saillie 70, puis enfin une quatrième perte de charge de jeu axial J4, constituée entre le bord d'extrémité inférieure tronconique 80 de la jupe et une paroi tronconique 82 d'une collerette 84 de la zone périphérique de la pièce d'appui, dont la partie inférieure constitue l'épaulement 46 d'appui du ressort 10. [0033] La collerette 64 forme par ailleurs un épaulement 86 qui permet d'insérer des crochets élastiques 88 faisant saillie radialement vers l'intérieur à partir de la jupe intérieure 56. Ces crochets 88 servent à solidariser le couvercle 22 à la pièce d'appui 44 pour former un sous-ensemble unitaire qui est monté tel quel sur bloc élastomère 18. [0034] Le labyrinthe 60 est situé axialement en dessous d'une ouverture annulaire extérieure 89 du palier délimitée par les rondelles supérieure 26 et inférieure 28. Le couvercle 22 délimite une cavité supérieure 90 entre l'ouverture annulaire extérieure 89 du palier et la première perte de charge. Une cavité annulaire intermédiaire 91 est formée entre la saillie radiale 70, la collerette 64 de la pièce d'appui et la jupe 56. Cette cavité, partiellement occupée par les crochets 88, est intermédiaire entre les première et deuxième pertes de charge et d'une section S1 relativement importante de préférence supérieure à 4xJ2xJ1. De même, une cavité annulaire inférieure 92 est formée entre la saillie radiale, la paroi tronconique et la jupe. Cette cavité 92, ouverte d'un côté sur la troisième perte de charge et de l'autre sur la quatrième perte de charge, est également d'un volume important, sa section S2 étant de préférence supérieure à 4xJ3xJ4. Les trois cavités 90, 91, 92 permettent d'interrompre les remontées de liquides par capillarité. De plus, la pente descendante de la paroi tronconique 82 favorise l'évacuation des éventuelles pollutions extérieures. [0035] Les jeux radiaux J1 et J3 doivent avoir une dimension minimale qui est fonction essentiellement des tolérances radiales de montage et des déformations radiales du dispositif dans les conditions d'utilisation. En pratique J1 et J3 peuvent être égaux et relativement faibles, de l'ordre de 1 mm à 2,5 mm par exemple, et de préférence supérieurs à 1,5 mm. [0036] Les jeux axiaux J2 et J4 doivent pour leur part avoir une dimension minimale qui est fonction des tolérances axiales de montage ainsi que des déformation axiales et de flexion du dispositif dans les conditions d'utilisation. Pour réduire l'influence des déformations de flexion et maintenir ces jeux suffisamment faibles réduire les jeux sans risquer de provoquer un contact entre les pièces, le diamètre extérieur 4)1 de la jupe ne doit pas être beaucoup plus important que le diamètre primitif 4), du palier. Préférentiellement, [0037] Dans cet exemple de réalisation, on a : 1,1 [0038] De même, le diamètre extérieur 4)3 de l'épaulement d'appui du ressort doit être du même ordre de grandeur que le 10 diamètre extérieur 4)1 de la jupe. Préférentiellement, 0,9≤ ` s 1,1 (1)3 [0039] Dans cet exemple de réalisation, on a : (D, .1,0 (D3 [0040] Il est à noter que les rondelles 26, 28 constituant 15 le palier 22 ont une rigidité élevée, qui permet de maintenir des jeux très faibles au niveau des pertes de charge. Ces rondelles 26, 28 sont préférentiellement constituées en tôle emboutie de 1,2 à 2 mm d'épaisseur. Dans l'exemple de réalisation, on a utilisé une tôle de 1,5 mm. 20 [0041] Pour caractériser la rigidité du sous-ensemble 100 constitué par le couvercle 22, le palier 24 et la pièce d'appui 38, on a réalisé un essai de qualification, représenté sur la figure 3. On maintient dans un étau 102 par sa portion la plus fine, entre le couvercle 22 et 25 l'épaulement d'appui du ressort 46, une extrémité diamétrale 104 de la périphérie du sous-ensemble, située dans un premier plan géométrique axial de référence parallèle au plan de la figure, l'axe de rotation du palier étant vertical. La pièce d'appui 38 est mise en appui sur une cale 106 disposée dans un deuxième plan axial 108 perpendiculaire au premier plan axial. A l'extrémité diamétrale 110 opposée à l'étau 102 et située dans le premier plan axial est appliquée par l'intermédiaire d'un appui 112 une force F verticale correspondant à un couple de FxD = 70 Nm, D étant la distance entre le point d'application de la force F et un deuxième plan géométrique axial perpendiculaire au premier plan axial. On mesure l'angle de déflexion a de la partie du dispositif située du côté de l'extrémité diamétrale d'application de la force F, dans le premier plan axial. On considère que le sous-ensemble, et en particulier le palier, est suffisamment rigide lorsque l'angle mesuré est inférieur à 10 , et de préférence inférieur à 8 . Une telle rigidité permet d'assurer, dans les conditions normales d'utilisation, une absence de frottement entre les pièces au niveau du labyrinthe. [0042] Un deuxième mode de réalisation de l'invention est représenté sur la figure 4. La butée de suspension de ce deuxième mode de réalisation diffère du premier mode de réalisation par le fait que le bord d'extrémité de la jupe 80 et la paroi 82 de la pièce d'appui qui lui fait face sont plans. [0043] Naturellement, diverses modifications sont possibles. [0044] Les corps roulants peuvent être des rouleaux. L'invention n'est pas limitée à des paliers à roulements, 30 mais également à des paliers lisses. [0045] La pièce d'appui peut être renforcée par un insert métallique. Sa face inférieure peut être partiellement recouverte d'une coupelle métallique. [0046] Un anneau élastomère dense peut être disposé entre 5 la rondelle supérieure et le couvercle. 10 15 20
Une butée de suspension pour une jambe de suspension d'un véhicule pourvue d'un ressort à boudin (10), comporte un palier de butée (24) rigide pourvu d'une rondelle métallique inférieure (28) tournant par rapport à une rondelle métallique supérieure (26), une pièce d'appui (38) en matière synthétique pour transmettre à la rondelle inférieure les efforts exercés par le ressort, et un couvercle (22) recouvrant la rondelle supérieure et délimitant avec la pièce d'appui un logement (54) pour le palier. Le couvercle est pourvu d'une jupe (22) délimitant avec la zone périphérique de la pièce d'appui un labyrinthe annulaire (60), disposé radialement à l'extérieur du logement et reliant le logement à l'extérieur, le labyrinthe annulaire comportant successivement, du logement vers l'extérieur, une première perte de charge annulaire de jeu radial J1, une deuxième perte de charge annulaire de jeu axial J2, puis une troisième perte de charge annulaire de jeu radial J3.
1. Dispositif de butée de suspension pour une jambe de suspension d'un véhicule, la jambe étant pourvue d'un ressort à boudin (10), le dispositif comportant : un palier de butée (24) rigide définissant un axe de rotation (31) du dispositif et pourvu d'une rondelle métallique inférieure (28) tournant par rapport à une rondelle métallique supérieure (26) ; une pièce d'appui (38) en matière synthétique pour transmettre à la rondelle inférieure les efforts exercés par le ressort, la pièce intermédiaire d'appui comportant une zone d'appui annulaire (34) de la rondelle inférieure ; et un couvercle (22) recouvrant la rondelle supérieure et délimitant avec la pièce d'appui un logement (54) pour le palier, le couvercle étant pourvu d'une jupe (22) recouvrant sans contact une zone périphérique (58) de la pièce d'appui et délimitant avec la zone d'appui un labyrinthe périphérique de la pièce annulaire (60), disposé 25 radialement à l'extérieur du le logement à l'extérieur, le comportant successivement, l'extérieur, une première logement et reliant labyrinthe annulaire du logement vers perte de charge 30 annulaire de jeu radial J1, une deuxième perte de charge annulaire de jeu axial j2, puis une troisième perte de charge annulaire de jeu radial J3. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en outre en ce que la jupe comporte une paroi cylindriquesupérieure (62) délimitant avec la zone périphérique de la pièce d'appui de la première perte de charge. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en outre en ce que la zone périphérique de la pièce d'appui comporte une collerette annulaire (64) pourvue un bord d'extrémité radiale (74) situé en regard de la paroi cylindrique supérieure et délimitant avec la paroi cylindrique supérieure la première perte de charge. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en outre en ce que la collerette annulaire forme un épaulement (86) coopérant avec des crochets élastiques (90) faisant saillie de la jupe du couvercle. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en outre en ce que la zone périphérique de la pièce d'appui comporte une paroi cylindrique (74) formant avec la jupe la troisième perte de charge, et située à une distance radiale A de la paroi cylindrique supérieure de la jupe, les grandeurs A et: E étant liées par la relation : A 5 2,5 E. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en outre en ce que le labyrinthe annulaire comporte, après la troisième perte de charge vers l'extérieur, une quatrième perte de charge annulaire de jeu axial J4. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en outre en ce que la jupe comporte une paroi annulaire plane ou tronconique (82) délimitant avec la zone périphérique de la pièce d'appui la quatrième perte de charge, la paroiannulaire plane ou tronconique ayant une dimension radiale E. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en outre en ce que la paroi annulaire plane ou tronconique de la jupe est constituée par un bord d'extrémité (82) de la jupe, la jupe ayant au moins au niveau de ce bord une épaisseur égale à E. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 7 ou 8, caractérisé en outre en ce que : - la zone périphérique de la pièce d'appui comporte une paroi annulaire plane (68) délimitant avec la jupe la deuxième perte de charge ; - la paroi annulaire plane (66) de la jupe est située à une distance B de la paroi annulaire plane ou tronconique (80), les grandeurs B et E étant liées par la relation : B < 3 E. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en outre en ce que la jupe comporte une paroi cylindrique inférieure (72) délimitant avec la zone périphérique de la pièce d'appui la troisième perte de charge. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en outre en ce que la jupe comporte une paroi annulaire plane (66) délimitant avec la zone périphérique de la pièce d'appui la deuxième perte de charge.
B,F
B60,F16
B60G,F16F
B60G 15,F16F 9
B60G 15/06,F16F 9/54
FR2901523
A1
"GENERATEUR DE GAZ POUR DISPOSITIF DE SECURITE AUTOMOBILE ET DISPOSITIF QUI EN EST POURVU"
20,071,130
Dans le document JP-A-08/156737, on décrit un générateur de gaz pour coussin de sécurité dans lequel sont également prévus des moyens de régulation de la pression dans la chambre de combustion. Celle-ci est formé d'un boîtier fixe à paroi cylindrique ajourée, et d'un piston, constitué également d'un cylindre apte à coulisser dans le boîtier. En fonction de la position du piston, un nombre plus ou moins grand de trous dans la paroi est découvert, ce qui fait communiquer la chambre de combustion avec la chambre de diffusion. Dans certains modes de réalisation, le piston est monté sur ressort. Dans une autre variante, une masse de matériau élastiquement déformable autorise le coulissement réversible du piston. Dans le document US-A-6 062 598, le générateur hybride à réserve de gaz qui est décrit comprend une vanne placée transversalement entre les chambres de combustion et de diffusion. Cette vanne a pour fonction d'obturer en partie un canal reliant les deux chambres. La vanne comprend un piston solidaire d'un élément de type ressort métallique sensible à la chaleur. Selon la position du piston, la section efficace du canal varie en fonction de la température pour compenser les différences de pression dans la réserve de gaz liées à la température. Cependant, il est clairement précisé que le canal entre les deux chambres n'est jamais complètement obturé. Il est également indiqué que la position de la vanne est fixe pendant le fonctionnement du générateur. En effet le mouvement de la vanne est induit uniquement par l'élément métallique sensible à la chaleur. Les systèmes décrits dans les deux premiers documents comportent des moyens qui ont un fonctionnement indépendant de la température. Quant à celui décrit dans le dernier document,, sa mise en oeuvre est strictement fonction de la température et ne tient pas compte de la pression dans la chambre de combustion. On décrit par ailleurs dans le document FR-A-2 876 968 un générateur qui permet de résoudre ces problèmes. Selon cette invention, le générateur comprend une première chambre de combustion et une seconde chambre de diffusion dans laquelle sont transférés les gaz résultant de la combustion, avant leur évacuation vers l'extérieur. Ces chambres sont séparées l'une de l'autre par une cloison, dite tuyère, qui présente un orifice de communication, et la chambre de diffusion est 30 35 pourvue d'un piston apte à obturer ou non ledit orifice en fonction de la pression de gaz dans la chambre de combustion, ce piston étant rappelé dans sa position de fermeture de l'orifice par une masse en matériau élastiquernent déformable. Cette masse présentant une raideur variable, diminuant quant la température augmente. La présente invention vise à résoudre les mêmes problèmes que ceux décrits précédemment, grâce à un dispositif plus simple et autorégulé. Ainsi, un premier aspect de la présente invention est relatif à un générateur de gaz pour un dispositif de sécurité pour véhicule automobile, qui est du type comprenant une enveloppe qui renferme au moins : - une chambre de combustion contenant une charge pyrotechnique, dont la combustion est déclenchée par un initiateur associé à cette chambre ; - une chambre de réception et de tranquillisation des gaz générés par la combustion de la charge, qui assure leur évacuation vers l'extérieur ; caractérisé en ce que ce générateur de gaz comprend : - une chambre de transfert distincte de la chambre de combustion, dans laquelle sont stockés les gaz de combustion avant leur évacuation vers l'extérieur via la chambre de tranquillisation, un conduit reliant la chambre de combustion à la chambre de transfert ; - et en ce que ce conduit comprend un tronçon fixe et un tronçon mobile par rapport au tronçon fixe, ces tronçons étant susceptibles d'occuper une première position extrême dans laquelle ledit conduit isole complètement ladite chambre de tranquillisation des chambres de combustion et de transfert, et une seconde position extrême dans laquelle ledit conduit, par déplacement du tronçon mobile, ouvre un passage pour les gaz de ladite chambre de transfert vers ladite chambre de tranquillisation, la transition d'une position à l'autre s'opérant dès qu'une consigne de pression dans la chambre de transfert est atteinte. De ce qui précède, on comprend que tant que la valeur de consigne n'est pas atteinte dans la chambre de transfert, les gaz ne sont pas évacués vers l'extérieur, cette évacuation ne se faisant qu'après ouverture du passage, qui n'a lieu qu'une fois ladite valeur de consigne atteinte. L'évacuation étant faite en partie et la pression ayant chuté en-dessous de la consigne, le tronçon mobile se déplace en sens inverse pour fermer le conduit, et ainsi de suite. Par ailleurs, selon d'autres caractéristiques avantageuses et non 35 limitatives de ce générateur : - ladite chambre de tranquillisation est intercalée entre les chambres de combustion et de transfert ; - ledit conduit s'étend dans la chambre de tranquillisation ; - les extrémités opposées dudit conduit sont montées dans deux 5 cloisons de séparation des trois chambres ; - ledit tronçon mobile est monté à l'intérieur du tronçon fixe ; - la surface de la section droite dudit tronçon mobile, au niveau de son extrémité située côté chambre de transfert, est supérieure à la surface de la section droite de ce même tronçon, au niveau de son extrémité opposée, située côté 10 chambre de combustion ; - ledit tronçon fixe est solidaire de la cloison de séparation des chambres de combustion et de tranquillisation, et est, de préférence, d'une seule pièce avec elle ; - au moins une partie terminale dudit tronçon mobile présente une 15 forme généralement tronconique, cette partie étant, dans ladite première position extrême, appliquée contre une ouverture complémentaire formée dans la cloison de séparation des chambres de tranquillisation et de transfert, tandis qu'elle est légèrement détachée de cette ouverture dans la seconde position extrême, l'espace qui les sépare constituant ainsi ledit passage pour les gaz ; 20 - lesdits tronçons sont tous les deux percés d'au moins une lumière qui fait communiquer leur espace intérieur avec la chambre de tranquillisation, ces lumières se situant respectivement en regard d'une partie pleine de l'autre tronçon dans ladite première position extrême, et se superposant au moins partiellement dans ladite seconde position extrême pour constituer ledit passage pour les gaz ; 25 - ladite chambre de combustion est fermée par un opercule qui cède au-delà d'une valeur de pression dans la chambre de combustion, permettant ainsi aux gaz de s'engouffrer dans la chambre de transfert, via ledit conduit ; - ladite chambre de transfert renferme au moins une charge pyrotechnique additionnelle. 30 Enfin, la présente invention se rapporte à un dispositif de sécurité pour véhicule automobile, tel qu'un déclencheur d'airbag; ou un rétracteur de ceinture de sécurité, qui est équipé d'un générateur conforme à l'une des caractéristiques ci-dessus. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention 35 apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre de certains modes de réalisation préférentiels. Cette description sera faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue, selon un plan de coupe médian et longitudinal, d'un générateur conforme à l'invention, le conduit qui l'équipe 5 occupant ladite première position extrême ; - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1, ledit conduit occupant la seconde position extrême permettant d'ouvrir un passage pour les gaz ; - les figures 3 et 4 sont des vues partielles d'une autre forme de réalisation du conduit, respectivement dans les première et seconde positions 10 extrêmes ; - la figure 5 donne les courbes de pression à l'intérieur des chambres de combustion et de transfert en fonction du temps. Le générateur de gaz représenté partiellement aux figures 1 et 2 annexées comporte essentiellement une chambre de combustion C, une chambre de 15 tranquillisation T et une chambre de transfert R, disposées axialement à la suite l'une de l'autre. La chambre de tranquillisation est encadrée par les chambres de combustion et de transfert. Ce générateur est constitué d'une enceinte formée d'un corps cylindrique creux métallique 1 d'axe XX', qui présente des orifices d'évacuation des 20 gaz 10 orientés radialement et situés dans la paroi de la chambre centrale de tranquillisation T. Les extrémités opposées de cette enceinte sont fermées par des parois d'obturation serties 11 et 14. Deux cloisons transversales épaisses 12 et 13, également appelées 25 tuyères, séparent l'enceinte en les trois chambres énumérées plus haut. Plus précisément, la cloison 12 sépare la chambre de combustion C de la chambre de tranquillisation T, tandis que la cloison 13 sépare la chambre de tranquillisation T de la chambre de transfert R. Un initiateur 2 est monté au niveau d'une ouverture 110 centrée sur 30 l'axe XX', que présente la paroi 11. Il y est fixé et calé à l'aide de moyens appropriés. Un chargement pyrotechnique 3, constitué par exemple de propergol, entoure l'initiateur. Il a une forme annulaire et son axe de révolution est confondue avec l'axe XX'. Dans une forme de réalisation non représentée, ce 35 chargement peut être constitué de pastilles. Le bloc est callé à l'aide d'une grille 4 qui s'appuie par ailleurs sur la cloison 12. Cette cloison présente un orifice 120 qui est centré sur l'axe XX' et qui fait communiquer les deux chambres C et T. La cloison est obturée par un opercule 121 qui est formé par exemple d'un film fin métallique et qui est disposé du côté de la chambre de combustion. Dans l'exemple de réalisation présenté ici, la cloison 12 est d'une seule pièce avec le tronçon fixe 50 d'un conduit 5 dont on expliquera plus loin la fonction. En l'occurrence, le diamètre interne de ce tronçon fixe 50 est le même que celui de l'orifice 120. Bien entendu, dans une forme de réalisation différente, ledit tronçon pourrait être constitué d'une pièce rapportée à la cloison 12 et fixée à cette dernière. La cloison 13 comporte également un orifice référencé 130, qui est centré sur l'axe XX' précité. Il présente une forme tronconique, son ouverture de plus petite dimension étant située du côté de la chambre de transfert R. Le conduit 5 dont il a été fait état plus haut comporte également un tronçon mobile 51 qui est monté coulissant par rapport au tronçon fixe 50. Ce tronçon 51 est constitué d'un corps cylindrique 52 qui s'étend à l'intérieur du tronçon fixe 50. Pour ce faire, son diamètre extérieur est égal, au jeu près, au diamètre intérieur dudit tronçon fixe. Ce corps 52 se poursuit par une tête 53 à surface 54 tronconique, qui est de forme complémentaire de celle de l'ouverture 130 de la cloison 13. Ainsi, dans la position de la figure 1, aa tête 53 s'applique complètement contre l'ouverture 130 de la cloison 13, de sorte que les deux tronçons 50 et 51 constituent un conduit 5 fermé qui fait communiquer l'orifice 120 de la cloison 12 avec la chambre de transfert R. La surface S2 de la section droite du tronçon mobile 51, au niveau de son extrémité située côté chambre de transfert R, est supérieure à la surface de la section droite de ce même tronçon, référencée S1, au niveau de son extrémité opposée, située côté chambre de combustion C. On expliquera plus loin dans la description l'intérêt d'une telle caractéristique. Nous allons maintenant expliquer le fonctionnement d'un tel générateur, ce qui permettra de bien mettre en avant l'intérêt des caractéristiques 35 rappelées ci-dessus. Avant tout déclenchement du générateur 1, les éléments qui le constituent occupent la position illustrée à la figure 1, ce qui signifie que le tronçon mobile 51 du conduit 5 est appliqué contre l'ouverture 130 de la cloison 13, de sorte que ce conduit isole complètement la chambre de tranquillisation T des deux autres chambres C et R. Par ailleurs, l'opercule 121 isole la chambre C du conduit 5. En fonctionnement, un courant de mise à feu est transmis à l'initiateur 2 par des broches appropriées. Cet allumage provoque alors l'initiation de la charge contenue dans le capuchon de l'initiateur. Par suite d'une augmentation de pression dans celui-ci, il s'ouvre et/ou se fragmente, ce qui autorise la sortie des gaz et d'une flamme vers l'extérieur, c'est-à-dire dans la chambre C. La flamme et les gaz provoquent à leur tour l'allumage du chargement pyrotechnique 3. Les gaz résultant de cette combustion vont faire augmenter progressivement la pression à l'intérieur de la chambre C. Au-delà d'un certain niveau de pression, par exemple de l'ordre de 20 MPa, l'opercule 121 est rompu, et les gaz sous pression s'engouffrent alors dans le conduit 5 et s'engagent à l'intérieur de la chambre de transfert R. Une pression apparaît donc à l'intérieur de cette chambre et augmente significativement. Dans ces conditions, la pression entre les deux chambres C et R devrait normalement tendre à s'équilibrer. Mais dans la mesure où la surface S2 de la section droite du tronçon mobile 51 du conduit 5, côté chambre de transfert T, est plus importante que la section droite Si de ce même tronçon mobile côté chambre de combustion, il s'exerce sur ledit tronçon 51 une force dirigée vers la chambre de combustion C qui fait que la tête 53 de ce tronçon s'écarte légèrement de l'ouverture 130 de la cloison 13. Cela ménage un jeu j constituant un passage P dans lesquels les gaz s'engouffrent, comme le montre la flèche G de la figure 2. La chambre de transfert T se vide plus rapidement que la chambre de combustion C, ce qui fait que la pression dans cette chambre de combustion est plus importante que dans la chambre de transfert. En conséquence, l'effort appliqué sur le tronçon mobile 51 s'inverse, ce qui entraîne un déplacement de celui-ci, qui tend à appliquer la tête 53 contre l'ouverture 130 de la cloison 13, réduisant ainsi la taille du passage P par lequel les gaz sortent. On a alors affaire à une remontée en pression dans la chambre de transfert T et un nouveau cycle de déplacement du tronçon 51 s'amorce. Pendant la combustion du propergol, le tronçon 51 se met donc à osciller, et tend finalement vers une position d'équilibre. En lieu et place des tronçons 50 et 51 représentés sur les figures 1 et 2, on peut faire usage de ceux représentés aux figures 3 et 4. En l'occurrence, les tronçons 50 et 51 ont la forme de deux portions de cylindre pouvant s'engager l'un dans l'autre. En l'occurrence, le tronçon mobile 51 est engagé dans le tronçon fixe 50, ce dernier étant d'une pièce avec la cloison 12. Ils sont chacun percés de lumières circulaires 500, respectivement 510. Dans la position inactive de la figure 3, les lumières du tronçon fixe sont en regard d'une partie pleine du tronçon mobile et inversement. Par contre, lorsque les gaz présents dans la chambre de transfert T agissent sur le tronçon 51 pour le faire coulisser, alors les lumières 500 et 510 se chevauchent partiellement, donnant alors aux gaz la possibilité de s'échapper dans la chambre de tranquillisation, par le passage P ainsi constitué. Ce dernier système présente moins d'oscillations que la solution à "piston tronconique" décrite précédemment, et tend plus rapidement vers une 15 position d'équilibre. Ces phénomènes sont mis en avant dans les courbes de la figure 5. Ainsi, la courbe supérieure montre la pression en fonction du temps à l'intérieur de la chambre C, tandis que la courbe inférieure montre la pression en fonction du temps dans la chambre R. 20 On note qu'à un pic de la courbe supérieure correspond un creux de la courbe inférieure et inversement. On notera qu'il est possible de placer dans la chambre de transfert R une deuxième charge de propergol, qui peut être de même nature que celle de la chambre de combustion C. 25 L'avantage de séparer le propergol en deux emplacements au lieu d'un est d'avoir un allumage plus facile de la première charge, (ce qui signifie moins de volume mort) et d'avoir un allumage un peu retardé et plus doux de la seconde charge. Ceci permet d'avoir un débit gazeux sortant du générateur un peu plus faible en début de fonctionnement. 30 On peut également faire usage de deux charges de propergol présentant des temps de fonctionnement différents, le système permettant ainsi d'avoir une pression stable et donc un rendement stable, même si les débits sortant du générateur évoluent. Une autre possibilité qu'offre cette organisation est de pouvoir 35 utiliser des propergols à hauts rendements (qui en général s'allument et brûlent très mal seuls et sont très sensibles aux variations de températures) dans la chambre R, en mettant dans la chambre C un propergol dont le rôle est de générer des gaz chauds servant à maintenir de bonnes conditions de températures et de pression pour la combustion optimale du propergol présent dans la chambre R. On peut aussi coupler ce système avec une réserve de gaz sous 5 pression de sorte que, pendant la vidange de cette réserve, on obtiendra un débit gazeux adouci en début de fonctionnement. Enfin, on rappelle ci-après les avantages liés au présent générateur : - augmentation de la reproductibilité des performances de générateurs de gaz dans la plage de températures ; 10 - les pressions dans la chambre de combustion présentent moins de variations (la pression maximale est abaissée, ce qui permet d'alléger la structure en conservant le même coefficient de sécurité) ; -lors d'un test au brasier, la combustion du propergol se fait à une pression relativement basse, évitant ainsi les dégradations de la structure du 15 générateur (éjection ou fragmentation) ; - l'utilisation de propergol très sensible à la température ou à des variations de pression devient possible
La présente invention se rapporte notamment à un générateur de gaz pour un dispositif de sécurité pour véhicule automobile, qui comprend une enveloppe qui renferme au moins :- une chambre de combustion (C) contenant une charge pyrotechnique (3) ;- une chambre de réception et de tranquillisation (T) des gaz générés par la combustion de la charge, qui assure leur évacuation vers l'extérieur,caractérisé en ce que ce générateur de gaz comprend :- une chambre de transfert (R) dans laquelle sont stockés les gaz de combustion avant leur évacuation vers l'extérieur via la chambre de tranquillisation (T), un conduit (5) reliant la chambre de combustion (C) à la chambre de transfert (R),et en ce que ce conduit (5) comprend un tronçon fixe (50) et un tronçon mobile (51), ces tronçons (50, 51) étant susceptibles d'occuper une première position extrême dans laquelle ledit conduit (5) isole complètement ladite chambre de tranquillisation (T) des chambres de combustion (C) et de transfert (R), et une seconde position extrême dans laquelle ledit conduit (5), par déplacement du tronçon mobile, ouvre un passage (P) pour les gaz de ladite chambre de transfert (R) vers ladite chambre de tranquillisation (T).
1. Générateur de gaz pour un dispositif de sécurité pour véhicule automobile, qui comprend une enveloppe (1) qui renferme au moins : - une chambre de combustion (C) contenant une charge pyrotechnique (3), dont la combustion est déclenchée par un initiateur (2) associé à 5 cette chambre ; - une chambre de réception et de tranquillisation (T) des gaz générés par la combustion de la charge (3), qui assure leur évacuation vers l'extérieur, caractérisé en ce que ce générateur de gaz comprend : 10 une chambre de transfert (R) distincte de la chambre de combustion (C), dans laquelle sont stockés les gaz de combustion avant leur évacuation vers l'extérieur via la chambre de tranquillisation (T), un conduit (5) reliant la chambre de combustion (C) à la chambre de transfert (R), et en ce que ce conduit (5) comprend un tronçon fixe (50) et un 15 tronçon mobile (51) par rapport au tronçon fixe, ces tronçons (50, 51) étant susceptibles d'occuper une première position extrême dans laquelle ledit conduit (5) isole complètement ladite chambre de tranquillisation (T) des chambres de combustion (C) et de transfert (R), et une seconde position extrême dans laquelle ledit conduit (5), par déplacement du tronçon mobile, ouvre un passage (P) pour les 20 gaz de ladite chambre de transfert (R) vers ladite chambre de tranquillisation (T), la transition d'une position à l'autre s'opérant dès qu'une consigne de pression dans la chambre de transfert (R) est atteinte. 2. Générateur selon la 1, caractérisé par le fait que ladite chambre de tranquillisation (T) est intercalée entre les chambres de 25 combustion (C) et de transfert (R). 3. Générateur selon la 2, caractérisé par le fait que ledit conduit (5) s'étend dans la chambre de tranquillisation (T). 4. Générateur selon l'une des 2 ou 3, caractérisé par le fait que les extrémités opposées dudit conduit (5) sont montées dans deux 30 cloisons (12 ; 13) de séparation des trois chambres (C ; T ; R). 5. Générateur selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait que ledit tronçon mobile (51) est monté à l'intérieur du tronçon fixe (50).Il 6. Générateur selon la 5, caractérisé par le fait que la surface de la section droite (52) dudit tronçon mobile (51), au niveau de son extrémité située côté chambre de transfert (R), est supérieure à la surface de la section droite (SI) de ce même tronçon, au niveau de son extrémité opposée, située côté chambre de combustion (C). 7. Générateur selon l'une des 4 à 6, caractérisé par le fait que ledit tronçon fixe (50) est solidaire de la cloison (12) de séparation des chambres de combustion (C) et de tranquillisation (T), et est, de préférence, d'une seule pièce avec elle. 8. Générateur selon l'une des 4 à 7, caractérisé par le fait qu'au moins une partie terminale (53) dudit tronçon mobile (51) présente une forme généralement tronconique, cette partie étant, dans ladite première position extrême, appliquée contre une ouverture complémentaire (130) formée dans la cloison (13) de séparation des chambres de tranquillisation (T) et de transfert (R), tandis qu'elle est légèrement détachée de cette ouverture (130) dans la seconde position extrême, l'espace qui les sépare constituant ainsi ledit passage (P) pour les gaz. 9. Générateur selon l'une des 4 à 7, caractérisé par le fait que les dits tronçons (50, 51) sont tous les deux percés d'au moins une lumière (500, 510) qui fait communiquer leur espace intérieur avec la chambre de tranquillisation (T), ces lumières se situant respectivement en regard d'une partie pleine de l'autre tronçon dans ladite première position extrême, et se superposant au moins partiellement dans ladite seconde position extrême pour constituer ledit passage (P) pour les gaz. 10. Générateur selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que ladite chambre de combustion (C) est fermée par un opercule (121) qui cède au-delà d'une valeur de pression dans la chambre de combustion (C), permettant ainsi aux gaz de s'engouffrer dans la chambre de transfert (R), via ledit conduit (5). 11. Générateur selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que ladite chambre de transfert (R) renferme au moins une charge pyrotechnique additionnelle. 12. Dispositif de sécurité pour véhicule automobile, tel qu'un déclencheur d'airbag ou un rétracteur de ceinture de sécurité, équipé d'un générateur 35 selon l'une des précédentes.
B
B60
B60R
B60R 21
B60R 21/26
FR2899442
A1
VETEMENT COMPORTANT UNE POCHE PERFECTIONNEE
20,071,012
L'invention se rapporte au domaine des vêtements, et plus particulièrement du domaine des vêtements couvrant le bassin de l'utilisateur. Parmi ce type de vêtements, on trouve bien entendu, les pantalons, les shorts, et toutes leurs déclinaisons, tels que pantalon trois-quarts, salopettes, combinaisons etc..., c'est-à-dire les vêtements comportant deux jambes. On trouve aussi parmi ces vêtements les jupes et les robes. Conventionnellement, ces vêtements peuvent comporter des poches sur une face arrière de la zone du vêtement correspondant au bassin de l'utilisateur. Les poches conventionnelles sont configurées de telle sorte qu'elles présentent une ouverture d'accès tournée vers le haut. L'invention a pour but de proposer une nouvelle conception de telles poches, qui permette de rompre avec l'art antérieur. Dans ce but l'invention propose un vêtement, du type couvrant le bassin de l'utilisateur et comportant au moins une poche agencée sur une face arrière de la zone du vêtement correspondant au bassin de l'utilisateur, caractérisé en ce que la poche présente une ouverture d'accès qui est agencée dans une partie basse de la poche. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, ainsi qu'à la vue des dessins annexés dans lesquels : 2 0 - la figure 1 est une vue schématique en plan de la face arrière d'un pantalon comportant une poche selon l'invention ; la figure 2 est une vue schématique en coupe selon la ligne II-II de la figure 1 ; - les figures 3 et 4 sont des vues schématiques similaires à celles des figures 1 et 2, illustrant une variante de réalisation dans laquelle la poche est munie de moyens 25 d'obturation de son ouverture sous la forme d'un rabat. On a illustré sur la figure 1 la face arrière d'un pantalon 10 qui comporte une bande de ceinture 12, une zone correspondant au bassin de l'utilisateur 14, et deux jambes 16 (partiellement représentées). Sur la face arrière de la zone bassin 14, deux poches 18 sont disposées de manière 3 0 symétrique. Selon l'invention, au moins l'une des deux poches 18 (mais en l'occurrence les deux) présente une ouverture d'accès qui est agencée dans une partie basse de la poche. Comme cela apparaît sur la vue en coupe de la figure 2, chaque poche 18 est délimitée par un empiècement 20 qui est fixé contre la face arrière de la zone bassin. La face arrière 14 35 forme une paroi interne de la poche et l'empiècement 20 forme une paroi externe de la poche, le volume de la poche 18 étant compris entre ces deux parois. L'empiècement 20 est fixé sur la face arrière par couture. Cependant, d'autres techniques d'assemblage pourraient être retenues, comme le collage, le soudage, etc... En l'occurrence, l'empiècement 20 est fixé contre la face externe du pantalon par tous ses bords sauf un bord inférieur 22 qui délimite l'ouverture d'accès de la poche. Dans l'exemple illustré, l'empiècement 20 présente un bord supérieur 24, qui est formé de deux segments disposés selon un angle à la manière d'un V inversé, de deux bords latéraux 26 qui sont parallèles ou non, orientés de manière générale vers le bas, et le bord inférieur 22, qui est par exemple rectiligne et orienté selon une direction sensiblement transversale à l'axe de la jambe 16 correspondante. Bien entendu, le bord supérieur pourrait avoir une autre configuration. L'empiècement est fixé à la zone bassin 14 par des coutures 28 qui s'étendent à proximité des bords latéraux 26 et du bord supérieur 24, mais pas au niveau du bord inférieur de l'empiècement, afin de ménager un ouverture d'accès à la poche 18. Contrairement à une poche classique, ouverte vers le haut, dans laquelle les objets sont retenus par le fond inférieur fermé de la poche, les objets que l'on introduit dans la poche 18 ouverte vers le bas seront retenus par le fait qu'ils se trouvent comprimés entre les parois interne et externe de la poche. L'ouverture basse de la poche permet notamment, dans certains cas, de rendre l'accès à la poche plus aisé, et il permet surtout de vider la poche beaucoup plus facilement. Dans la variante illustrée sur les figures 3 et 4, la poche 18 est munie de moyens d'obturation de son ouverture d'accès. Ces moyens d'obturation pourraient comprendre un simple bouton, une fermeture à glissière, des bandes auto accrochantes type Velcro , un retour ou rabat intérieur du bord inférieur, etc... Dans l'exemple illustré, les moyens d'obturation comportent un rabat externe 30. Le rabat 30 présente une largeur correspondante à celle du bord inférieur de la poche 18. Le rabat présente un bord inférieur 32 qui est cousu sur la face externe de la zone bassin 14, juste en dessous du bord inférieur 22 de l'empiècement 20. Un moyen de fermeture, en l'occurrence un bouton simple ou un bouton-pression 34 permet de plaquer le rabat 30 contre la partie inférieure de l'empiècement 20. Lorsque le rabat est ainsi plaqué, il obture l'ouverture d'accès de la poche 18, empêchant que des objets puissent s'échapper de la poche. Dans l'exemple illustré, le vêtement est un pantalon de type jeans, qui peut par exemple 3 0 être réalisé en toile de coton. Cependant, l'invention pourra être mise en oeuvre sur tout type de vêtement couvrant le bassin de l'utilisateur. Par ailleurs, d'autres formes de poches pourraient être prévues, sans sortir du cadre de l'invention
L'invention propose un vêtement, du type couvrant le bassin de l'utilisateur et comportant au moins une poche (18) agencée sur une face arrière (14) de la zone du vêtement correspondant au bassin de l'utilisateur, caractérisé en ce que la poche (18) présente une ouverture d'accès qui est agencée dans une partie basse de la poche.
1. Vêtement, du type couvrant le bassin de l'utilisateur et comportant au moins une poche (18) agencée sur une face arrière (14) de la zone du vêtement correspondant au bassin de l'utilisateur, caractérisé en ce que la poche (18) présente une ouverture d'accès qui est agencée dans une partie basse de la poche. 2. Vêtement selon la 1, caractérisé en ce que la poche (18) comporte un bord inférieur (22), et en ce que l'ouverture d'accès est agencée au niveau du bord inférieur (22) de la poche. 3. Vêtement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la poche (18) comporte un empiècement (20) qui est fixé contre la face arrière (14) du vêtement, ladite face arrière formant une paroi interne de la poche et l'empiècement (20) formant une paroi externe de la poche. 4. Vêtement selon la 3, caractérisé en ce que l'empiècement (20) est fixé contre la face externe (14) du pantalon par tous ses bords sauf un bord inférieur (22) qui 2 0 délimite l'ouverture d'accès de la poche (18). 5. Vêtement selon la 4, caractérisé en ce que l'empiècement (20) présente un bord supérieur (24) qui est formé de deux segments disposés selon un angle à la manière d'un V inversé. 6. Vêtement selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que l'empiècement (20) est fixé contre la face externe (14) par couture ou collage. 7. Vêtement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le 3 0 pantalon et la poche sont réalisés en toile de coton. 8. Vêtement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la poche (18) comporte des moyens d'obturation (30, 34) de l'ouverture d'accès. 35 9. Vêtement selon la 8, caractérisé en ce que les moyens d'obturation comportent une fermeture à glissière, des bandes auto accrochantes, et/ou un rabat. 25
A
A41
A41D,A41B
A41D 27,A41B 9,A41D 1
A41D 27/20,A41B 9/02,A41D 1/06
FR2888065
A1
PROCEDE POUR DISPOSER D'UN LIEN DE COMMUNICATION SECURISE ENTRE UN UTILISATEUR ET UNE ENTITE
20,070,105
La présente invention concerne la sécurisation d'un lien de communication entre un utilisateur et une entité. La sécurité des communications est un enjeu majeur visant à éviter des fraudes pouvant prendre des formes diverses. En particulier, un lien de communication devrait être sécurisé de façon à empêcher un attaquant passif, à l'écoute de ce lien, de disposer de l'information qui y est transmise. On note que le terme de lien de communication est à considérer dans un sens large. Il peut en effet s'agir d'un lien de toute nature physique, tel qu'un simple bus de communication ou un canal de télécommunication filaire ou radio, permanent ou occasionnel, et supportant tout protocole de communication. Il a été proposé d'utiliser des données biométriques pour sécuriser un lien de communication. Les données biométriques, qui sont des informations physiques caractéristiques d'individus respectifs, telles que les empreintes digitales, l'iris des yeux, la voix, présentent en effet l'avantage d'être associées de façon naturelle et permanente à un individu. Ainsi, il a été envisagé de calculer une clé en appliquant des algorithmes mathématiques à des données biométriques d'un utilisateur, la clé pouvant être utilisée pour sécuriser un lien de communication impliquant cet utilisateur. Dans l'esprit des initiateurs de cette technique, la clé pouvait être retrouvée à tout moment à partir d'une capture biométrique réalisée sur l'utilisateur. En outre, une telle clé devait être distinctive, c'est-à-dire différente pour chaque utilisateur. Cependant, cette technique présente des inconvénients qui la rendent difficilement réalisable en pratique. Tout d'abord, l'acquisition d'une donnée biométrique est soumise à un aléa important. En effet, deux captures successives peuvent donner des résultats très différents, par exemple, dans le cas de captures d'empreintes digitales, en fonction de l'angle de présentation du doigt et la pression exercée par le doigt sur le capteur d'empreintes. Quelle que soit complexité des 2888065 -2- algorithmes mathématiques mis en oeuvre sur la donnée biométrique acquise, il apparaît très difficile de garantir que la clé obtenue soit toujours la même pour un utilisateur donné, tout en restant signifiante. Par ailleurs, cette technique prend implicitement comme hypothèse que la biométrie d'un utilisateur est secrète et réservée à cet utilisateur. Cette hypothèse est erronée en réalité, puisqu'il est par exemple aisé d'obtenir les empreintes digitales d'un utilisateur par simple analyse de la surface d'objets touchés par celui-ci. Etant donné que, dans cette technique, la clé d'un utilisateur est complètement déterminée à partir de sa biométrie, un attaquant disposant de données biométriques de cet utilisateur pourrait donc obtenir sa clé et accéder ainsi librement au lien de communication impliquant cet utilisateur. Un but de la présente invention est d'obtenir une clé de sécurité à l'aide de données biométriques, ne présentant pas les inconvénients susmentionnés. Un autre but de l'invention est d'obtenir un lien de communication sécurisé contre les attaques passives (écoutes), à l'aide de données biométriques. L'invention propose ainsi un procédé pour disposer d'un lien de communication sécurisé entre un utilisateur et une entité disposant d'une première donnée biométrique relative à l'utilisateur. Le procédé comprend les étapes suivantes: - obtenir une deuxième donnée biométrique relative à l'utilisateur; - mettre en oeuvre une phase de réconciliation d'information dans laquelle on applique un protocole de correction d'erreurs à la première donnée biométrique et à la deuxième donnée biométrique, de façon que les données résultantes soient identiques avec un niveau de probabilité prédéterminé ; et - mettre en oeuvre une phase d'amplification de secret dans laquelle on applique une fonction de hachage auxdites données résultantes pour obtenir une clé commune à l'utilisateur et à l'entité. La deuxième donnée biométrique relative à l'utilisateur n'étant pas transmise sur un lien de communication, un éventuel attaquant ne peut s'en 2888065 -3- saisir. Même si cet attaquant dispose d'une donnée biométrique relative à l'utilisateur, il est très peu probable que celle- ci soit identique à ladite deuxième donnée biométrique. Cela est dû notamment au fait que chaque acquisition d'une donnée biométrique comporte un grand nombre d'erreurs, c'est-à-dire de différences par rapport à une donnée de référence. Les phases de réconciliation d'information et d'amplification de secret permettent de s'assurer qu'une clé commune à l'utilisateur et à l'entité est obtenue, sans que celle-ci puisse être également obtenue par l'attaquant ne disposant pas exactement de la deuxième donnée biométrique. Une telle clé peut alors permettre de sécuriser un lien de communication entre l'utilisateur et l'entité, par exemple par authentification ou par chiffrement des échanges. Une phase de distillation d'avantage dans laquelle on traite la première donnée biométrique et la deuxième donnée biométrique, de façon à prendre l'avantage sur un éventuel attaquant passif, peut éventuellement être mise en oeuvre avant la phase de réconciliation d'information. Une étape préalable dans laquelle une information relative à l'utilisateur est transmise à l'entité peut également être envisagée. Cette étape peut permettre notamment un contrôle initial, de façon à ne calculer une clé de sécurité que pour des utilisateurs autorisés. Elle peut aussi permettre à l'entité de retrouver la première donnée biométrique relative à l'utilisateur lorsque l'entité dispose de données biométriques relatives à une pluralité d'utilisateurs. De façon avantageuse, l'information transmise comprend une troisième donnée biométrique relative à l'utilisateur. Celle-ci devrait être différente de la deuxième donnée biométrique, pour éviter que cette dernière ne soit accessible à un attaquant. Elle peut par exemple résulter d'une nouvelle capture biométrique. Elle peut aussi être dérivée de la deuxième donnée biométrique, par exemple en en extrayant des minuties, ce qui présente l'avantage de ne pas nécessiter plusieurs captures biométriques successives. On peut ainsi disposer d'un lien de communication sécurisé entre un utilisateur autorisé et une entité, simplement à partir de données biométriques. L'invention propose en outre un dispositif apte à communiquer avec une entité. Le dispositif comprend: - des moyens pour obtenir une donnée biométrique relative à un utilisateur; - des moyens pour appliquer un protocole de correction d'erreurs à la donnée biométrique; et - des moyens de hachage de la donnée délivrée par les moyens pour appliquer un protocole de correction d'erreurs à la donnée biométrique, de façon à obtenir une clé. L'invention propose également une entité apte à communiquer avec un utilisateur, l'entité disposant d'une première donnée biométrique relative audit 10 utilisateur. L'entité comprend: - des moyens pour appliquer un protocole de correction d'erreurs à la première donnée biométrique; et -des moyens de hachage de la donnée délivrée par les moyens pour appliquer un protocole de correction d'erreurs à la première donnée 15 biométrique, de façon à obtenir une clé. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: les figures 1-2 sont des schémas montrant des exemples de systèmes 20 dans lesquels l'invention peut être mise en oeuvre; - les figures 3-6 montrent des chaînes numériques simplifiées mises en oeuvre dans un exemple de réalisation de l'invention; la figure 7 est un schéma illustrant de façon simplifiée une opération de hachage mise en oeuvre dans un exemple de réalisation de l'invention. Les figures 1 et 2 montrent un utilisateur 1 ou 7 souhaitant bénéficier d'un lien sécurisé avec une entité 4 ou 10b. Dans l'exemple illustré sur la figure 1, l'entité considérée est une carte à puce 4. Cette carte 4 peut être par exemple une carte de paiement ou une carte d'identification d'abonné telle qu'une carte SIM (Subscriber Identity Module) par exemple. La puce 5 de la carte 4 stocke des informations dépendant de l'application visée. Elle stocke en outre une donnée biométrique 2888065 -5- de l'utilisateur 1 à qui la carte 4 appartient. La donnée biométrique en question peut être de tout type. De façon avantageuse, elle peut être définie à partir d'une empreinte digitale, d'une caractéristique de l'iris ou de la voix de l'utilisateur 1. La puce 5 comprend en outre des capacités de calcul dont certaines opérations seront détaillées par la suite. Par ailleurs, un dispositif 2, qui est par exemple un terminal de paiement ou un terminal de communication tel qu'un téléphone portable, peut être utilisé par l'utilisateur 1. Ce terminal est agencé pour coopérer avec la carte à puce 4. Plus précisément, le terminal 2 est capable de recevoir la carte 4 par exemple dans une fente 6 prévue à cet effet. Lorsque la carte 4 est insérée dans le terminal 2, la puce 5 est en contact avec des bornes correspondantes du terminal, ce qui constitue un lien de communication entre la carte 4 et l'utilisateur 1 via le terminal 2. De plus, terminal 2 est muni de capacités de calcul dont certaines opérations seront détaillées par la suite. Un capteur biométrique 3 est prévu pour obtenir une donnée biométrique de l'utilisateur 1. Dans l'exemple illustré sur la figure 1, ce capteur fait partie intégrante du terminal 2. On comprend cependant que le capteur pourrait être extérieur au terminal 2, tout en étant capable de transmettre au terminal 2 les données biométriques qu'il acquiert. Il est également possible qu'une donnée biométrique de l'utilisateur 1 soit acquise d'une autre façon. La figure 2 montre un autre exemple de système dans lequel l'entité considérée est une entité distante 10b comprenant une base de données distante 10a, et avec laquelle l'utilisateur 7 souhaite pouvoir communiquer de manière sécurisée. La base de données 10a stocke par exemple des données biométriques relatives à une pluralité d'utilisateurs. L'entité 10b comprend en outre des capacités de calcul dont certaines opérations seront détaillées par la suite. Cette entité est par exemple un système informatique, tel qu'un serveur de communication. Par ailleurs, un dispositif 8 comprenant un capteur biométrique 9 est agencé pour communiquer avec l'entité 10b. Il est en outre muni de moyens de communication pour que l'utilisateur 7 puisse disposer d'un lien de communication L avec l'entité 10b. Ce lien de communication est porté par 2888065 -6- exemple par une liaison filaire ou par une liaison radio. De plus, le dispositif 8 est muni de capacités de calcul dont certaines opérations seront détaillées par la suite. On suppose qu'un attaquant passif est capable d'écouter les informations échangées sur le lien de communication entre l'utilisateur 1 ou 7 et l'entité 4 ou 10b. Dans l'exemple illustré sur la figure 2, cet attaquant peut par exemple disposer une sonde sur le lien de communication L, de façon à obtenir les informations transmises sur ce lien. De plus, l'attaquant peut effectuer tout type d'opérations sur les informations acquises afin de déjouer la sécurité mise en oeuvre entre l'utilisateur et l'entité. A titre d'exemple, l'attaquant peut mettre en oeuvre les mêmes opérations que l'utilisateur et l'entité s'il les connaît. Selon l'invention, on cherche à obtenir une clé, sans que l'attaquant puisse l'acquérir lui-même. Cette clé pourra ensuite être utilisée pour mettre en 15 oeuvre des mécanismes de sécurité entre le l'utilisateur et l'entité. A cet effet, on obtient une donnée biométrique de l'utilisateur considéré, du même type que la ou les données biométriques stockées au niveau de l'entité. Par exemple, la donnée biométrique peut être obtenue par acquisition d'une empreinte digitale de l'utilisateur à l'aide d'un capteur biométrique, tels que les capteurs 3 ou 9 des figures 1 et 2 respectivement. On considère par la suite que la donnée biométrique ainsi acquise peut être décrite par une chaîne numérique, comme la chaîne numérique X0 de l'exemple illustré sur la figure 3. Bien sûr, d'autres représentations des données biométriques pourraient également être utilisées. Dans l'exemple choisi, la chaîne numérique Xo comporte un nombre réduit de bits, c'est-à-dire d'éléments binaires, pour faciliter la compréhension des opérations mises en oeuvre. En réalité, les chaînes numériques décrivant des données biométriques peuvent être de l'ordre de la dizaine de milliers de bits par exemple. Par ailleurs, comme cela a été indiqué plus haut, l'entité considérée, par exemple la carte à puce 4 ou l'entité 10b des figures 1 et 2 respectivement, dispose de données biométriques relatives à un ou plusieurs utilisateurs. On suppose ci-après qu'une donnée biométrique est stockée notamment pour 2888065 -7- l'utilisateur considéré, c'est-à-dire l'utilisateur 1 ou 7 des figures 1 et 2 respectivement. Cette donnée biométrique peut également être décrite par une chaîne numérique, telle que la chaîne numérique Yo représentée sur la figure 3. On constate que les chaînes numériques Xo et Yo présentent un certain nombre de différences 12 (quatre différences dans l'exemple illustré sur la figure 3). Cela est dû au fait, mentionné en introduction, qu'il existe une grande variabilité des mesures biométriques. En d'autres termes, si la chaîne numérique Yo est considérée, par convention, comme la chaîne de référence, toute nouvelle chaîne numérique Xo issue d'une nouvelle acquisition de donnée biométrique comportera des "erreurs" par rapport à cette chaîne de référence. On note que d'autres choix de chaîne de référence sont également possibles, comme Xo par exemple. Bien sûr, ces erreurs ne sont pas prévisibles car elles dépendent de nombreux facteurs, comme de l'angle de présentation du doigt et de la pression exercée par le doigt sur le capteur lorsque les données biométriques comprennent des empreintes digitales par exemple. En outre, elles ne sont pas déterminables notamment par un attaquant passif, en particulier parce que la chaîne numérique X0 n'est pas transmise vers l'entité. Comme on l'a vu plus haut, un attaquant peut lui-même disposer d'une donnée biométrique relative à l'utilisateur considéré. Celle-ci a par exemple pu être acquise à partir des empreintes digitales laissées à la surface d'objets touchés par l'utilisateur. On comprend donc que la donnée biométrique ainsi obtenue par l'attaquant sera généralement moins précise que celle acquise auprès de l'utilisateur à l'aide d'un capteur biométrique par exemple. Toutefois, on peut également imaginer que l'attaquant dispose d'une donnée biométrique de l'utilisateur très fiable. Dans l'exemple illustré sur la figure 3, on note Zo la chaîne numérique représentant la donnée biométrique relative à l'utilisateur, dont dispose l'attaquant. Cette chaîne numérique présente cinq erreurs, par rapport à la chaîne de référence Yo, c'est-à-dire une erreur de plus que la chaîne numérique Xo. Dans l'exemple de la figure 3, on a choisi arbitrairement quatre 2888065 -8- des erreurs 13 identiques aux erreurs 12. Cependant, de façon générale, on note que les erreurs contenues dans Zo devraient être indépendantes de celles contenues dans Xo, ces dernières étant inaccessibles à l'attaquant. De façon avantageuse, on effectue une phase de distillation d'avantage dans laquelle on augmente la probabilité que l'attaquant ait une chaîne numérique présentant un plus grand nombre d'erreurs que la chaîne numérique obtenue côté utilisateur, par exemple par le dispositif 2 ou 8 des figures 1 et 2 respectivement. Autrement dit, cette phase permet au couple utilisateur-entité de prendre l'avantage sur l'attaquant passif. Un exemple d'opérations mises en oeuvre dans une telle phase de distillation d'avantage a été divulgué par Martin Gander et Ueli Maurer, dans l'article "On the secret-key rate of binary random variables, Proc. 1994 IEEE International Symposium on Information Theory (Abstracts), 1994", p. 351. Bien sûr, d'autres opérations peuvent être mises en oeuvre à condition qu'elles permettent bien de prendre l'avantage sur l'attaquant passif. On note en outre que cette phase de distillation d'avantage peut ne pas être mise en oeuvre du fait, mentionné plus haut, que l'attaquant aura généralement d'emblée une chaîne numérique comportant plus d'erreurs que celle de l'utilisateur lui-même. Toutefois, lorsqu'il existe un risque que l'attaquant dispose d'une chaîne numérique avec peu d'erreurs, il est préférable de réaliser cette phase. Dans un exemple d'une telle phase de distillation d'avantage, les chaînes numériques Xo et Yo sont décomposées en groupes de N valeurs numériques, avec N entier. Dans l'exemple illustré sur les figures 3 et 4, les bits de X0 et Yo sont groupés par couple (N=2). Puis, pour chaque couple ainsi identifié, on applique un "OU exclusif" (XOR) de façon à obtenir un "1" lorsque les bits du couple considéré sont différents et un "0" lorsqu'ils sont identiques. On compare ensuite les résultats du OU exclusif sur des groupes correspondants (c'est-à-dire de même rang) de X0 et Yo. Pour cela, chacun de l'utilisateur (ou du dispositif qu'il utilise) et de l'entité communique à l'autre les résultats du OU exclusif qu'il a effectué. On détermine alors de nouvelles chaînes numériques XI et YI, en 2888065 9- conservant par exemple les premières valeurs numériques de chaque groupe de Xo et Yo respectivement pour lequel le résultat du OU exclusif est le même que pour le groupe correspondant de l'autre chaîne numérique (Yo ou Xo). Les autres groupes sont ignorés et ne sont pas pris en compte dans la constitution des chaînes numériques XI et YI. Dans l'exemple illustré sur la figure 4, on constate deux différences entre des bits du OU exclusif effectué respectivement sur Xo et Yo (différences 14). On notera que le OU exclusif effectué sur l'avantdernier couple (référence 15 sur la figure 4) a le même résultat, à savoir un "1", pour X0 et Yo, du fait que chacun des deux bits du couple en question de X0 diffère des bits correspondants de Yo. Les chaînes numériques XI et YI résultant de cette phase de distillation d'avantage sont représentées sur la figure 5. YI devient alors la nouvelle référence. On constate que XI et YI présentent une seule différence entre elles (différence 16), contre quatre différences entre Xo et Yo. On comprend ainsi que la distillation d'avantage peut faire chuter rapidement le nombre de différences entre les chaînes numériques de l'utilisateur et de l'entité. Si l'attaquant passif décide d'agir comme le font l'utilisateur (ou le dispositif qu'il utilise) et l'entité, il peut alors capter les résultats du OU exclusif échangés entre ceux-ci et en déduire une chaîne Zl selon les mêmes principes. Z1 comprend alors le premier bit de chaque couple de Zo ayant le même rang que deux couples correspondants de Xo et Yo pour lesquels le même résultat du OU exclusif a été obtenu. Comme le montre la figure 5, la chaîne numérique Z1 obtenue dans l'exemple comprend deux différences avec YI (différences 17), soit encore une différence de plus que XI. La phase de distillation d'avantage peut être répétée un nombre n de fois, avec n entier, jusqu'à ce que la chaîne numérique Xn ait un taux d'erreur par rapport à Yn inférieur à un seuil choisi. Par exemple, le nombre n peut être choisi en fonction d'un taux moyen de variabilité des mesures d'acquisition des données biométriques. Dans l'exemple illustré sur les figures, une identité entre les chaînes numériques, côté utilisateur et côté entité, est obtenue dès la deuxième passe 2888065 -10- de la phase de distillation d'avantage. En effet, comme cela est montré sur la figure 6, les chaînes X2 et Y2 sont identiques. En revanche, la chaîne Z2 obtenue, lors de la deuxième passe, par un attaquant passif qui met en oeuvre les mêmes opérations que l'utilisateur et 5 l'entité, reste différente de la chaîne de référence Y2. On peut montrer que quelle que soit la technique employée par l'attaquant pour tenter de découvrir les chaînes numériques obtenues par l'utilisateur et l'entité, cet attaquant obtiendra toujours une chaîne numérique erronée, c'est-à-dire différente de celles de l'utilisateur et de l'entité. Une phase de réconciliation d'information est ensuite mise en oeuvre. Elle consiste à éliminer encore des erreurs résiduelles dans la chaîne numérique de l'utilisateur (ou de l'entité lorsque la référence est la chaîne de l'utilisateur), pour les cas où la distillation d'avantage n'aurait pas déjà supprimé toutes les erreurs. Dans cette phase de réconciliation d'information, un protocole de correction d'erreur est utilisé. Ce protocole devrait de préférence être choisi pour minimiser les informations transmises entre l'utilisateur et l'entité et qui pourraient représenter des informations pertinentes exploitables par l'attaquant. Un exemple de protocole est le protocole "Cascade" décrit par de G. Brassard et L. Salvail dans l'article "Secret-key reconciliation by public discussion, EUROCRYPT '93: Workshop on the theory and application of cryptographic techniques on Advances in cryptology, Springer-Verlag New York, Inc., 1994, pp.410-423". Avec le protocole Cascade, les deux parties à la communication s'accordent aléatoirement et publiquement sur une permutation qu'ils appliquent respectivement sur les chaînes numériques qu'ils ont obtenues à l'issue de la distillation d'avantage. Le résultat de ces permutations est ensuite scindé en blocs de taille adaptative déterminée. Pour chaque bloc ainsi obtenu, on exécute une primitive DICHOT. Lorsque la parité des blocs correspondants pour les deux parties est identique, la primitive calculée retourne la position d'une différence au sein de ces blocs. Puis l'une des parties corrige cette erreur. Des étapes supplémentaires dites de "bactracking" sont également 2888065 -11- prévues pour s'assurer que l'ensemble référençant tous les blocs dont la parité a été modifiée suite à la correction d'une erreur soit finalement vide. A l'issue de la phase de réconciliation d'information, l'utilisateur et l'entité disposent d'une même chaîne numérique avec un niveau de probabilité prédéterminé. Dans l'exemple décrit en référence aux figures, on note X2* et Y2* les chaînes numériques identiques ainsi obtenues côté utilisateur et côté entité respectivement, c'est-à-dire les chaînes X2 et Y2 après correction. L'attaquant possède, quant à lui, une chaîne numérique Z2* qui diffère de X2* et Y2*, grâce notamment aux propriétés des phases de distillation d'avantage et/ou de réconciliation d'information. Une troisième phase dite d'amplification de secret est ensuite mise en oeuvre. L'objet d'une telle phase a été divulgué par Charles H. Bennett, Gilles Brassard, Claude Crépeau, and Ueli M. Maurer, dans l'article "Generalized privacy amplification, IEEE Transaction on Information Theory (1995)". Elle consiste à appliquer une fonction de hachage aux chaînes numériques obtenues par l'utilisateur et l'entité à l'issue de la phase précédente, c'est-à-dire à X2* et Y2* dans notre exemple. Une fonction de hachage est une fonction de compression permettant d'obtenir une information plus courte qu'une information initiale à laquelle elle 20 est appliquée. Un exemple de fonction de hachage pouvant être utilisée est celui divulgué par Kaan Yüksel, dans le document "Universal hashing for ultra- lowpower cryptographic hardware applications, Master's thesis, Worcester Polytechnic Institute, 2004". Cette fonction a pour avantage de requérir très peu de ressources calculatoires. La figure 7 montre l'application de la fonction de hachage G à X2* et Y2*. Puisque X2*=Y2*, on a aussi G(X2*)=G(Y2*). Ainsi, l'utilisateur (ou le dispositif qu'il utilise) et l'entité disposent finalement d'une même chaîne numérique de taille limitée. Dans un cas réel, G(X2*) et G(Y2*) sont par exemple des chaînes numériques comprenant de l'ordre d'une centaine de bits. A l'inverse, l'attaquant dispose d'une chaîne Z2* différente de X2* et Y2*. Même si cet attaquant connaît la fonction de hachage utilisée par 2888065 -12- l'utilisateur et l'entité, et tente de calculer G(Z2*), il obtiendra ainsi une chaîne numérique différente de G(X2*) et G(Y2*). En pratique, pour s'assurer que les chaînes numériques G(X2*) et G(Y2*) soient suffisamment signifiantes, c'est-à-dire qu'elles prennent des valeurs suffisamment distinctives en fonction des chaînes numériques de départ X2* et Y2*, on peut définir un nombre de bits seuil, de façon que G(X2*) et G(Y2*) soient calculés uniquement si X2* et Y2* comprennent un nombre de bits supérieur à ce seuil. Un tel seuil peut par exemple se situer entre quelques dizaines et quelques centaines de bits. Par la suite, la chaîne numérique G(X2*)=G(Y2*) commune à l'utilisateur et à l'entité peut être utilisée pour disposer d'un lien de communication sécurisé entre eux. Cette chaîne constitue ainsi une clé secrète partagée uniquement par l'utilisateur et l'entité. Elle peut par exemple permettre d'authentifier l'utilisateur. A cet effet, une information d'authentification, tel qu'un code d'identification par exemple, peut être transmise depuis l'utilisateur vers l'entité, cette information étant chiffrée à l'aide de ladite clé. La clé peut également permettre de chiffrer toute information transmise sur le lien de communication entre l'utilisateur et l'entité. D'autres applications sont également envisageables à partir de la détermination de cette clé. Dans ce qui précède, on a supposé que la donnée biométrique relative à l'utilisateur considéré était directement disponible au niveau de l'entité. Cela peut en effet être le cas lorsque la donnée biométrique de l'utilisateur est la seule à être stockée au niveau de l'entité. Par exemple, dans le cas illustré sur la figure 1, la carte à puce 4 appartient à l'utilisateur 1 et stocke uniquement sa donnée biométrique, si bien qu'il n'existe pas d'ambiguïté sur la donnée biométrique à sélectionner pour mettre en oeuvre, au niveau de la carte à puce 4, les opérations décrites plus haut. En revanche, lorsque plusieurs données biométriques relatives à des utilisateurs différents sont stockées dans une mémoire de l'entité, comme c'est le cas de la base de données 10a de la figure 1, il convient alors de communiquer à l'entité 10b une information relative à l'utilisateur 7 qui lui permettra de retrouver la donnée biométrique correspondante, afin de lui 2888065 -13- appliquer les opérations décrites plus haut. L'information transmise peut être de toute nature, du moment qu'il n'existe pas d'inconvénient à la transmettre de façon non sécurisée. Il peut par exemple s'agir d'une identité de l'utilisateur en question. La base de données 10a devrait alors stocker les identités de chaque utilisateur en correspondance avec leurs données biométriques, de façon à pouvoir déterminer la donnée biométrique de l'utilisateur 7, sur réception de son identité. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, un contrôle est effectué préalablement à la mise en oeuvre de certaines au moins des opérations décrites plus haut, telles que les phases de distillation d'avantage, réconciliation d'information et amplification de secret. Ce contrôle vise à éviter qu'un lien sécurisé avec l'entité puisse être ouvert pour n'importe qui. Dans ce mode de réalisation, on considère que l'entité stocke en mémoire les données biométriques des utilisateurs autorisés, c'est-à-dire pour lesquels l'utilisation d'un lien sécurisé est autorisée. Une information relative à l'utilisateur est transmise à l'entité. Après réception par l'entité, cette information servira à vérifier qu'une donnée biométrique est stockée dans la mémoire de l'entité, afin de déterminer s'il s'agit d'un utilisateur autorisé. Les opérations décrites plus haut ne seront alors mises en oeuvre que s'il s'agit d'un utilisateur autorisé. Lorsque l'entité stocke en mémoire des données biométriques relatives à une pluralité d'utilisateurs, la même information transmise par un utilisateur peut servir à vérifier qu'il s'agit d'un utilisateur autorisé et à retrouver la donnée biométrique correspondante comme décrit plus haut. Ainsi, l'information transmise peut être de toute nature, du moment qu'il n'existe pas d'inconvénient à la transmettre de façon non sécurisée. Il peut par exemple s'agir d'une identité de l'utilisateur en question. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, l'information transmise à l'entité est une donnée biométrique de l'utilisateur. Ainsi, l'ensemble des opérations mises en oeuvre par l'invention, à la fois pour le contrôle initial et pour le calcul de la clé, sont réalisées à base de données biométriques. - 14 - La donnée biométrique transmise à l'entité peut par exemple résulter d'une acquisition effectuée à l'aide d'un capteur biométrique, tel que le capteur 3 ou 9 des figures 1 et 2 respectivement. On évitera cependant de transmettre la donnée biométrique (assimilable à une chaîne numérique avec les erreurs qu'elle comporte) sur laquelle les différentes opérations décrites plus haut seront effectuées. En effet, une telle transmission en clair pourrait faire l'objet d'une écoute par l'attaquant passif, qui pourrait alors être capable de calculer la clé de la même façon que l'utilisateur et l'entité. Ainsi, si on note X0 la chaîne numérique relative à l'utilisateur et sur laquelle les opérations décrites plus haut sont effectuées, il est possible de transmettre à l'entité une chaîne numérique Xo', issue d'une autre acquisition biométrique. Cela ne pose pas de problème car, du fait de la variabilité des mesures effectuées par le capteur biométrique, la chaîne Xo' comporte des erreurs différentes de celles présentées par X0. Un éventuel attaquant obtenant la chaîne Xo' ne pourrait de toute façon pas en déduire une clé identique à celle obtenue par l'utilisateur à partir de X0. Avantageusement, la donnée biométrique transmise à l'entité peut être dérivée de celle sur laquelle les opérations décrites plus haut sont effectuées telle que la chaîne numérique X0 de l'exemple ci-dessus. Ce mode de fonctionnement présente l'avantage que l'utilisateur n'a pas besoin de subir deux captures biométriques successives. La donnée biométrique transmise peut par exemple se présenter sous la forme de la chaîne numérique X0 dans laquelle des modifications ont été introduites. Dans ce cas, on veillera à ce que les modifications introduites soient suffisantes pour éviter qu'un attaquant puisse retrouver la chaîne X0. En variante, la donnée biométrique transmise comprend des minuties, c'està-dire des données extraites de la donnée biométrique sur laquelle les opérations décrites plus haut sont effectuées. Par exemple, si la donnée biométrique acquise est relative à une empreinte digitale, les minuties en question peuvent comprendre quelques distances entre des points de référence de cette empreinte digitale. De cette façon, un utilisateur peut se voir attribuer une clé à partir d'une seule capture de donnée biométrique. 2888065 -15- On comprendra que, dans les cas où l'information transmise à l'entité comprend une donnée biométrique, celle-ci pourra être utilisée par l'entité pour vérifier si l'utilisateur considéré est autorisé ou non. A cet effet, lorsque l'entité stocke en mémoire une seule donnée biométrique, comme ce pourrait être le cas dans l'exemple illustré sur la figure 1 où la carte à puce 4 stocke dans sa puce 5 la donnée biométrique relative à son utilisateur 1, le contrôle susmentionné consiste à comparer la donnée biométrique transmise à celle stockée dans la mémoire de l'entité. Lorsque l'entité stocke en mémoire une pluralité de données biométriques, comme ce pourrait être le cas dans l'exemple illustré sur la figure 2 où l'entité 10b stocke dans sa base de données 10a les données biométriques de différents utilisateurs, le contrôle susmentionné peut consister à comparer la donnée biométrique transmise à chacune des données biométriques stockées dans la mémoire de l'entité, pour détecter une éventuelle adéquation entre elles. Si des minuties, ou d'autres données extraites d'une donnée biométrique de base sont transmises à l'entité, cette dernière devrait alors obtenir des minuties correspondantes à partir de la donnée biométrique qu'elle stocke en mémoire, afin que les minuties puissent faire l'objet d'une comparaison
Procédé pour disposer d'un lien de communication sécurisé entre un utilisateur (1;7) et une entité (4;10b) disposant d'une première donnée biométrique (Y0) relative à l'utilisateur. Selon le procédé, on obtient une deuxième donnée biométrique (X0) relative à l'utilisateur. On applique un protocole de correction d'erreurs à la première donnée biométrique et à la deuxième donnée biométrique, de façon que les données résultantes soient identiques avec un niveau de probabilité prédéterminé. On met en oeuvre une phase d'amplification de secret dans laquelle on applique une fonction de hachage (G) auxdites données résultantes pour obtenir une clé commune (G(Y2*),G(X2*)) à l'utilisateur et à l'entité.
16- 1. Procédé pour disposer d'un lien de communication sécurisé entre un utilisateur (1;7) et une entité (4;10b) disposant d'une première donnée biométrique (Yo) relative à l'utilisateur, le procédé comprenant les étapes suivantes: obtenir une deuxième donnée biométrique (Xo) relative à l'utilisateur; mettre en oeuvre une phase de réconciliation d'information dans laquelle on applique un protocole de correction d'erreurs à la première donnée biométrique et à la deuxième donnée biométrique, de façon que les données résultantes soient identiques avec un niveau de probabilité prédéterminé ; et - mettre en oeuvre une phase d'amplification de secret dans laquelle on applique une fonction de hachage (G) auxdites données résultantes pour obtenir une clé commune (G(Y2*),G(X2*)) à l'utilisateur et à l'entité. 2. Procédé selon la 1, dans lequel, avant la phase de réconciliation d'information, on met en oeuvre une phase de distillation d'avantage dans laquelle on traite la première donnée biométrique (Yo) et la deuxième donnée biométrique (Xo), de façon à prendre l'avantage sur un éventuel attaquant passif. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel le protocole de correction d'erreurs est choisi de façon à laisser fuir un minimum d'information vers un éventuel attaquant passif (11). 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la deuxième donnée biométrique (Xo) est obtenue à l'aide d'un capteur biométrique (3;9). 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une étape préalable dans laquelle une information relative à l'utilisateur (1;7) est transmise à l'entité (4;10b). 2888065 -17- 6. Procédé selon la 5, dans lequel l'information transmise comprend une troisième donnée biométrique relative à l'utilisateur, dans lequel on compare les première et troisième données biométriques, les phases de réconciliation d'information et d'amplification de secret étant mises en oeuvre uniquement lorsque ladite comparaison révèle une adéquation entre les première et troisième données biométriques. 7. Procédé selon la 5, dans lequel l'entité (10b) dispose de données biométriques relatives à une pluralité d'utilisateurs, et dans lequel on retrouve, à l'entité, ladite première donnée biométrique à partir de l'information transmise, les phases de réconciliation d'information et d'amplification de secret étant mises en oeuvre uniquement lorsque ladite première donnée biométrique a été retrouvée à partir de ladite information transmise. 8. Procédé selon la 7, dans lequel l'information transmise à l'entité comprend une identité de l'utilisateur. 9. Procédé selon la 7 ou 8 dans lequel l'information transmise comprend une troisième donnée biométrique relative à l'utilisateur. 10. Procédé selon la 6 ou 9, dans lequel la troisième donnée biométrique comprend une information dérivée de la deuxième donnée 20 biométrique. 11. Procédé selon la 10, dans lequel la troisième donnée biométrique comprend des minuties obtenues à partir de la deuxième donnée biométrique. 12. Procédé selon la 6 ou 9, dans lequel la troisième donnée biométrique est obtenue à l'aide d'un capteur biométrique (3;9) et est distincte de la deuxième donnée biométrique. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre une étape ultérieure d'authentification dans laquelle l'utilisateur transmet à l'entité une information grâce à laquelle l'entité peut 2888065 -18- authentifier l'utilisateur, ladite information étant chiffrée à l'aide de la clé obtenue. 14. Dispositif (2;8) apte à communiquer avec une entité (4;10b), comprenant: - des moyens pour obtenir une donnée biométrique (Xo) relative à un utilisateur (1;7) ; des moyens pour appliquer un protocole de correction d'erreurs à la donnée biométrique; et des moyens de hachage de la donnée (X2*) délivrée par les moyens pour 10 appliquer un protocole de correction d'erreurs à la donnée biométrique, de façon à obtenir une clé (G(X2*)). 15. Dispositif selon la 14, dans lequel les moyens pour obtenir une donnée biométrique (Xo) relative à un utilisateur comprennent un capteur biométrique (3;9). 16. Dispositif selon la 14 ou 15, comprenant en outre des moyens pour mettre en oeuvre une phase de distillation d'avantage dans laquelle on traite la donnée biométrique (Xo), de façon à prendre l'avantage sur un éventuel attaquant passif (11). 17. Dispositif selon l'une quelconque des 14 à 16, comprenant en outre des moyens pour transmettre à l'entité (4;10b) une information relative à l'utilisateur (1;7). 18. Dispositif selon l'une quelconque des 14 à 17, comprenant en outre des moyens pour transmettre à l'entité (4;10b) une information d'authentification chiffrée à l'aide de la clé obtenue. 19. Entité (4;10b) apte à communiquer avec un utilisateur (1;7), l'entité disposant d'une première donnée biométrique (Yo) relative audit utilisateur, l'entité comprenant: des moyens pour appliquer un protocole de correction d'erreurs à la première donnée biométrique; et 2888065 -19des moyens de hachage de la donnée (Y2*) délivrée par les moyens pour appliquer un protocole de correction d'erreurs à la première donnée biométrique, de façon à obtenir une clé (G(Y2*)). 20. Entité selon la 19, comprenant en outre des moyens pour mettre en oeuvre une phase de distillation d'avantage dans laquelle on traite la première donnée biométrique (Yo), de façon à prendre l'avantage sur un éventuel attaquant passif. 21. Entité selon la 19 ou 20, comprenant en outre des moyens pour recevoir une information relative à l'utilisateur (1;7). 22. Entité selon la 21, dans laquelle ladite information relative à l'utilisateur comprend une seconde donnée biométrique relative à l'utilisateur (1;7), l'entité comprenant en outre des moyens de comparaison entre les première et seconde données biométriques, les moyens pour appliquer un protocole de correction d'erreurs à la première donnée biométrique et les moyens de hachage étant mis en oeuvre uniquement lorsque lesdits moyens de comparaison révèlent une adéquation entre les première et seconde données biométriques. 23. Entité selon la 21, l'entité disposant de données biométriques relatives à une pluralité d'utilisateurs et comprenant en outre des moyens pour retrouver ladite première donnée biométrique à partir de ladite information relative à l'utilisateur (1;7), les moyens pour appliquer un protocole de correction d'erreurs à la première donnée biométrique et les moyens de hachage étant mis en oeuvre uniquement lorsque ladite première donnée biométrique a été retrouvée à partir de ladite information relative à l'utilisateur.
H,G
H04,G06
H04L,G06F
H04L 9,G06F 21
H04L 9/00,G06F 21/00
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ALLIAGE D'ALUMINIUM AL-MG SOUDABLE ET TRES RESISTANT, ET PRODUIT EN UN TEL ALLIAGE
20,070,223
Cette invention concerne un alliage d'aluminium, en particulier un alliage d'aluminium et de magnésium (type Al-Mg, connu aussi sous le nom "alliage d'aluminium de la série 5xxx", donné par l'Aluminium Association) . Plus précisément, cette invention concerne un alliage d'aluminium hautement résistant et de faible densité, qui résiste très bien à la corrosion et se prête très bien au soudage. L'invention concerne aussi des produits faits de ce nouvel alliage, qui sont bien adaptés pour des applications dans les industries du transport, par exemple dans des moyens de transport aérien, des conteneurs et des véhicules routiers ou ferroviaires, ainsi que dans la construction navale et le bâtiment. On peut faire de cet alliage divers produits, comme des tôles, des plaques minces, ou des produits extrudés, forgés ou mis en forme par fluage. On peut munir ou non l'alliage d'un revêtement, ou le doter d'un placage d'un autre alliage d'aluminium, pour en améliorer encore les caractéristiques, par exemple la résistance à la corrosion. On a déjà employé, dans le passé, des alliages d'aluminium de types variés pour fabriquer divers produits destinés à l'industrie du bâtiment ou du transport, en particulier aux industries aéronautique et navale. Dans ces industries, concepteurs et fabricants cherchent constamment à améliorer les performances, la durée de vie et le rendement énergétique de leurs produits, ainsi qu'à réduire les coûts de fabrication, de fonctionnement et d'entretien. L'une des voies qui s'offrent à ces concepteurs et fabricants pour atteindre leurs buts consiste à améliorer les caractéristiques pertinentes des alliages d'aluminium, de sorte qu'un produit fait d'un tel alliage puisse être mieux conçu et plus efficacement fabriqué, et offrir globale-ment de meilleures performances. Dans un grand nombre des applications mentionnées ci-dessus, on exige des alliages qui soient dotés d'une résistance mécanique élevée, d'une faible masse volumique, d'une excellente résistance à la cor- rosion et d'une excellente aptitude au soudage, et qui présentent encore d'excellentes caractéristiques après soudage. La présente invention concerne un alliage de type AA-5xxx qui offre une combinaison de caractéristiques améliorées pour ce qui est de la résistance mécanique, de la tolérance aux dommages, de la résistance à la corrosion et de l'aptitude au soudage. Dans tout ce qui suit, sauf indication contraire, les désignations des alliages et des états de traitement thermique sont les désignations de l'Aluminum Association qui figurent dans les ouvrages "Aluminum Standards and Data" et "Registration Records" publiés par l'Aluminum Association en 2005. Dans tout ce qui suit, les pourcentages d'éléments dans les compositions d'alliages sont tous des pourcentages pondéraux. L'un des objectifs de cette invention est de proposer un alliage d'aluminium et de magnésium de la série AA-5xxx, doté d'une résistance mécanique élevée, d'une faible masse volumique et d'excellentes caractéristiques de résistance à la corrosion. Un autre objectif de cette invention est de proposer un alliage d'aluminium et de magnésium qui se prête bien au soudage. Un autre objectif de cette invention est de proposer un alliage d'aluminium et de magnésium qui présente une grande stabilité thermique et qui se prête bien à la fabrication de produits par des procédés de mise en forme de matières plastiques, tels que les procédés de mise en forme par calandrage ou de mise en forme par étirage, ainsi qu'au procédé de mise en forme par fluage (creep-forming). Ces objectifs et d'autres, ainsi que d'autres avantages, peuvent être atteints ou dépassés grâce à la présente invention qui concerne un alliage d'aluminium comprenant les éléments suivants, en les proportions indiquées ci-dessous en pourcentages pondéraux: 3,5 à 6,0 % de magnésium, 0,4 à 1,2 % de manganèse, moins de 0,5 % de fer, moins de 0,5 % de silicium, moins de 0,15 % de cuivre, moins de 0,5 % de zirconium, moins de 0,3 % de chrome, de 0,03 à 0,2 % de titane, moins de 0,5 % de scandium, moins de 1,7 % de zinc, moins de 0,5 % de lithium, moins de 0,4 % d'argent, en option, un ou plusieurs des éléments formateurs de dispersoïdes suivants, chacun en une proportion inférieure à 0,5 % : erbium, yttrium, hafnium et vanadium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, l'alliage d'aluminium est essentiellement constitué des éléments cités ci-dessus, en les proportions indiquées ci-dessus en pourcentages pondéraux. Selon l'invention, on introduit du magnésium dans l'alliage afin de conférer à celui-ci une résistance mécanique de base. Si l'alliage contient de 3,5 à 6 % de magnésium, il peut acquérir une certaine résistance mécanique en durcissant par formation d'une solution solide ou par suite du travail subi. La proportion de magnésium vaut en particulier de 3,6 à 5,6 %, de préférence de 3,6 à 4,4 % et mieux encore de 3,8 à 4,3 %. Dans un autre mode préféré de réalisation, la proportion de magnésium vaut de 5,0 à 5,6 %. Dans l'alliage de l'invention, le manganèse est un élément important en tant que formateur de dispersoïdes, et l'alliage peut en con-tenir de 0,4 à 1,2 %, en particulier de 0,6 à 1,0 % et mieux encore de 0,65 à 0,9 %. Pour que soient prévenus les effets néfastes du chrome et du titane, il est préférable que l'alliage ne contienne que de 0,03 à 0,15 %, mieux encore de 0,03 à 0,12 % et surtout de 0,05 à 0,1 % de chacun de ces éléments. L'alliage d'aluminium de l'invention est encore meilleur quand il contient à la fois du chrome et du titane, de préférence en quantités égales ou à peu près égales. L'alliage d'aluminium de l'invention peut contenir au plus 0,5 % et en particulier au plus 0,2 % de zirconium, mais il en contient de préférence de 0,05 à 0,25 %, et mieux encore de 0,08 à 0,16 %. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, on ajoute du scandium à l'alliage, en une proportion de moins de 0,3 % et de préférence de 0,1 à 0,3 %. On obtient alors une amélioration plus poussée de certaines caractéristiques de l'alliage, et notamment de son aptitude au soudage. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, on peut renforcer les effets de l'addition de scandium en ajoutant du zirconium et/ou du titane. Ces deux éléments peuvent se combiner au scandium pour former un dispersoïde qui diffuse moins que le dispersoïde de scandium seul et dont le réseau est moins mal assorti à celui de la matrice d'aluminium, ce qui fait que ses grains grossissent moins. L'addition de zirconium et/ou de titane offre en outre l'avantage que l'on a besoin de moins de scandium pour obtenir le même effet d'inhibition de la recristallisation. On pense que dans un produit en alliage de l'invention, l'amélioration de ses caractéristiques, et en particulier sa forte résistance mécanique et sa bonne résistance à la corrosion, sont dues à l'addition conjointe d'au moins deux des éléments chrome, titane et zirconium à un alliage d'aluminium et de magnésium qui contient déjà une certaine quantité de manganèse. Il est préférable d'ajouter conjointement à l'alliage du chrome et du zirconium, en une proportion totale de 0,06 à 0,25 %. Dans un autre mode préféré de réalisation de l'alliage de l'inven-tion, on y ajoute conjointement du chrome et du titane, en une proportion totale de 0,06 à 0,22 %. Dans encore un autre mode préféré de réalisation de l'alliage de l'invention, on y ajoute conjointement du zirconium et du titane, en une proportion totale de 0,06 à 0,25 %. Dans encore un autre mode préféré de réalisation de l'alliage de l'invention, on y ajoute conjointement du chrome, du titane et du zirconium, en une proportion totale de 0,09 à 0,36 %. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, on peut ajou- ter du zinc à l'alliage, en une proportion de 0 à 1,7 %, en particulier de 0 à 0, 9 %, de préférence de 0 à 0,65 %, mieux encore de 0,2 à 0,65 % et surtout de 0,35 à 0,6 %. Autrement, l'alliage peut ne pratiquement pas contenir de zinc, quand on n'y ajoute pas volontairement du zinc en quantité suffisante pour qu'il ait un effet, bien qu'il puisse alors s'en trouver à l'état de traces ou d'impureté dans l'alliage d'aluminium. Dans un alliage de l'invention, il peut y avoir du fer, en une proportion d'au plus 0,5 %, de préférence d'au plus 0,25 % et mieux en-core d'au plus 0,14 %. Dans un alliage de l'invention, il peut y avoir du silicium, en une proportion d'au plus 0,5 %, de préférence d'au plus 0,25 % et mieux encore d'au plus 0,12 %. Dans le cadre de l'invention, le cuivre n'est pas un élément que l'on ajoute volontairement, mais c'est un élément modérément soluble. C'est ainsi qu'un alliage d'aluminium de l'invention peut contenir au plus 0,15 % et de préférence au plus 0,05 % de cuivre. Certains éléments peuvent se trouver, en option, dans un alliage d'aluminium de l'invention. C'est ainsi qu'il peut y avoir au plus 0,5 % et de préférence au plus 0,2 % de vanadium, au plus 0,5 % de lithium, au plus 0,5 % de hafnium, au plus 0,5 % d'yttrium, au plus 0,5 % d'er- bium et au plus 0,4 % d'argent. Dans un mode préféré de réalisation, un produit en alliage d'aluminium de l'invention est fait d'un alliage essentiellement constitué des éléments suivants, en les proportions indiquées ci-dessous en pourcentages pondéraux: 3,8 à 4,3 % de magnésium, 0,65 à 1,0 % de manganèse, moins de 0,5 % et de préférence 0,05 à 0,25 % de zirconium, moins de 0,3 % et de préférence 0,1 à 0,3 % de chrome, de 0,03 à 0,2 % et de préférence 0,05 à 0,1 % de titane, moins de 0,5 % et de préférence 0,1 à 0,3 % de scandium, .moins de 0,14 % de fer, moins de 0,12 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. Il est avantageux que cet alliage d'aluminium contienne en outre 0,2 à 0, 65 % de zinc. Dans un autre mode préféré de réalisation, un produit en alliage d'aluminium de l'invention est fait d'un alliage essentiellement constitué des éléments suivants, en les proportions indiquées ci-dessous en pourcentages pondéraux 5,0 à 5,6 % de magnésium, 0,65 à 1,0 % de manganèse, moins de 0,5 % et de préférence 0,05 à 0,25 % de zirconium, moins de 0,3 % et de préférence 0,1 à 0,3 % de chrome, de 0,03 à 0,2 % et de préférence 0,05 à 0,1 % de titane, moins de 0,5 % et de préférence 0,1 à 0,3 % de scandium, moins de 0,14 % de fer, moins de 0,12 % de silicium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0, 15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. Il est avantageux que cet alliage d'aluminium contienne en outre 0,2 à 0, 65 % de zinc. Les conditions opératoires nécessaires pour obtenir les caractéristiques voulues dépendent des conditions choisies pour l'élaboration de l'alliage. Pour l'addition de manganèse à l'alliage, on réalise le traitement thermique préalable, avant laminage à chaud, à une température valant de préférence de 410 à 560 C, et mieux encore de 490 à 530 C. Mais dans cette gamme optimale de température, le chrome, le titane, le zirconium et le scandium assurent moins bien leurs fonctions, le chrome étant celui qui assure le moins mal la sienne. Pour obtenir du chrome, du titane et de zirconium leurs performances optimales, en particulier lorsqu'ils sont associés à du scandium, il est préférable de réaliser le traitement thermique préalable, avant laminage à chaud, à une température plus basse, qui vaut de préférence de 280 à 500 C, et mieux encore de 400 à 480 C. Les caractéristiques d'un produit en alliage d'aluminium de l'invention sont très bien équilibrées pour un traitement permettant d'en faire une plaque, une tôle, un produit soudé ou un produit obtenu par déformation plastique, ou encore pour le forgeage ou l'extrusion. Les procédés faisant appel à une déformation plastique englobent, sans s'y limiter, des procédés comme la mise en forme par fluage, la mise en forme par étirage et la mise en forme par calandrage. Les produits en alliage de l'invention sont dotés d'une haute ré-sistance mécanique, d'une faible densité, d'une bonne aptitude au soudage et d'une excellente résistance à la corrosion, et la combinaison de ces propriétés en fait des produits appropriés, en particulier sous forme de produits de laminage, tôles ou plaques, de produits de forgeage ou d'extrusion, de produits soudés ou de produits obtenus par déformation plastique, en tant que pièces d'avion, de navire ou de véhicule routier ou ferroviaire. Dans encore un autre mode de réalisation, en particulier lorsque le produit en alliage d'aluminium est extrudé, il est préférable qu'il le soit en profilés épais d'au plus 150 mm à l'endroit où l'épaisseur de section transversale est maximale. Sous forme extrudée, un produit en alliage de l'invention peut remplacer le matériau en plaques épaisses dont on fait d'habitude, par usinage ou laminage, des composants de structure façonnés. Dans ce mode de réalisation, il est préférable que le produit extrudé soit épais de 15 à 150 mm à l'endroit où l'épaisseur de section transversale est maximale. L'excellent équilibre des propriétés des produits en alliage d'aluminium de l'invention vaut pour une large gamme d'épaisseurs. Dans la gamme de 0, 6 à 1,5 mm d'épaisseur, un produit en alliage d'aluminium de l'invention présente un intérêt particulier en tant que tôle de carosserie d'automobile. Dans la gamme allant jusqu'à 12,5 mm d'épaisseur, ses caractéristiques sont excellentes pour des tôles de fuselage. On peut aussi utiliser les produits de la gamme des faibles épaisseurs pour en faire des lisses, ou même des lisses intégrées à un panneau d'aile, à utiliser dans la structure d'une aile d'avion. Dans la gamme allant de 15 à 80 mm d'épaisseur, les caractéristiques d'un produit de l'invention sont excellentes pour la construction navale et pour des applications plus générales comme la construction de cuves à pression. Les produits en alliage d'aluminium de l'invention peuvent aussi être employés en tant que plaques à usiner ou plaques de moules, par exemple dans des moules de fabrication de pièces moulées en matière plastique, par exemple par coulée ou par moulage par injection. Les produits en alliage d'aluminium de l'invention sont particu-lièrement bien adaptés pour des applications où l'on requiert une bonne tolérance aux dommages, comme les pièces en aluminium tolérantes aux dommages pour applications aéronautiques, et plus particulièrement pour les lisses, cloisons de pressurisation, tôles de fuselage et panneaux d'aile inférieurs, ainsi que les plaques épaisses pour pièces usinées ou forgées et les plaques minces pour lisses. Les produits en alliage de l'invention sont dotés d'une haute résistance mécanique, d'une faible densité, d'une excellente résistance à la corrosion et d'une bonne stabilité thermique à haute température, et la combinaison de ces propriétés en fait des produits particulièrement appropriés pour subir un traitement de mise en forme par fluage (creepforming) qui en fera des panneaux de fuselage ou d'autres composants préfaçonnables pour avion. On peut aussi avoir recours à d'autres pro-cédés de déformation plastique, comme les procédés de mise en forme par calandrage ou par étirage. En fonction de ce qu'exige l'application envisagée, on peut faire subir à un produit en alliage de l'invention un recuit dans la gamme de 100 à 500 C, pour en faire un produit qui peut être par exemple dans un état adouci ou durci par écrouissage, ou dans une gamme de température appropriée pour une mise en forme par fluage. Les produits en alliage d'aluminium de l'invention se prêtent très bien à l'assemblage avec tout produit voulu par toutes les techniques classiques d'assemblage, y compris, sans s'y limiter, le soudage par fusion, le soudage FSW ("Friction Stir Welding"), le rivetage et le collage par adhésif. Exemples On illustre l'invention à l'aide des exemples suivants. Exemple 1 On élabore cinq alliages, à l'échelle du laboratoire, pour vérifier le principe de cette invention en ce qui concerne leurs caractéristiques mécaniques. Les compositions de ces alliages A à E sont données, en pourcentages pondéraux, dans le tableau 1-1. A l'échelle du laboratoire, on coule des lingots de ces alliages, que l'on commence par chauffer à une température de 425 à 450 C, à laquelle on les maintient pendant 1 heure. On lamine à chaud ces lingots, de manière à en réduire l'épaisseur de 80 à 8 mm, puis on les lamine à froid, et après un recuit intermédiaire, on réalise à froid un laminage final qui réduit de 40 % l'épaisseur des plaques et confère à celles-ci une épaisseur finale de 2 mm. On fait enfin subir à ces plaques un étirage à un taux de 1,5 %, puis un recuit de 2 heures à 325 C. Tableau 1-1: Composition des alliages A à E Alliage Mg Mn Zr Sc Cr Ti A 4, 0 0,9 0,10 0,15 < 0,002 < 0,002 B * 4,0 0,9 0,10 0,15 < 0,002 0, 10 C * 4,0 0,9 0,10 0,15 0,10 0,10 D* 3,87 0,9 0,11 0,15 0,10 0,12 E 4,5 1,0 0,10 0,26 < 0,002 < 0,002 * Alliage de l'invention Tous les alliages contiennent en outre 0,06 % de fer et 0,04 % de silicium, le complément étant constitué par l'aluminium et les impuretés éventuelles. Les propriétés mécaniques et physiques disponibles des alliages A à E sont données dans le tableau 1-2 où figurent également, pour comparaison, des valeurs caractéristiques pour les alliages AA2024-T3 et AA6013-T6. Les alliages B, C et D sont des alliages de l'invention, alors que les alliages A et E servent d'alliages de référence. Tableau 1-2: Propriétés mécaniques et physiques Alliage LET (MPa) RRT (MPa) AR (%) MV (g/cm3) AA2024-T3 380 485 14 2,796 AA6013-T6 365 393 11 2, 768 A 346 420 10 B * 376 426 9,4 C* 393 439 7,66 2,655 D* 380 430 9 2, 645 E 310 385 12 * Alliage de l'invention Non mesurée LET: limite élastique en traction; RRT: résistance à la rupture en traction; 10 AR: allongement à la rupture; MV: masse volumique Propriétés mécaniques mesurées selon ASTM EM8, dans la direction L pour tous les échantillons Selon la présente invention, on ajoute du manganèse à l'alliage pour lui conférer des caractéristiques compétitives de résistance méca- nique. L'alliage de référence A, qui contient 0,9 % de manganèse, pré-sente une limite élastique en traction à peu près 12 % plus élevée que celle de l'alliage de référence E, qui ne contient que 0,1 % de manganèse. Cette limite élastique est encore améliorée dans les alliages de l'invention. L'alliage B, auquel on a délibérément ajouté 0,1 % de titane, présente une limite élastique en traction qui est à peu près 9 % plus élevée que celle de l'alliage de référence A, et à peu près 21 % plus élevée que celle de l'alliage de référence E. On peut parvenir à une valeur en-core meilleure de la limite élastique de l'alliage en y ajoutant conjointement du titane et du chrome, comme l'illustrent les alliages C et D. L'addition conjointe de chrome et de titane, en les proportions conformes à la présente invention, dans ces alliages C et D permet d'obtenir une augmentation de la limite élastique en traction, d'à peu près 14 % par rapport à celle de l'alliage de référence A, et d'à peu près 27 % par rapport à celle de l'alliage de référence E. Ces alliages C et D présentent non seulement des valeurs de limite élastique meilleures, mais aussi des valeurs de masse volumique plus faibles que les valeurs correspondantes des alliages bien connus AA2024 et AA6013. On a en outre soumis les alliages A, C et E à des essais de corrosion, pour vérifier le principe de cette invention en ce qui concerne la résistance à la corrosion. Les compositions de ces alliages, en pourcentages pondéraux, sont indiquées à nouveau dans le tableau 1-3. Tableau 1-3: Composition des alliages A, C et E Alliage Mg Mn Zr Sc Cr Ti A 4,0 0,9 0,10 0,15 < 0,002 < 0,002 C* 4,0 0,9 0,10 0,15 0,10 0,10 E 4,5 1,0 0,10 0,26 < 0,002 < 0,002 * Alliage de l'invention Tous les alliages contiennent en outre 0,06 % de fer et 0,04 % de silicium, le complément étant constitué par l'aluminium et les impuretés éventuelles. La composition chimique des alliages A et E fait sortir ceux-ci du cadre de l'invention, alors que celle de l'alliage C entre bien dans ce cadre. On traite des lingots de ces trois alliages de la façon indiquée plus haut, excepté que le laminage final donne des plaques épaisses de 3 mm. On soude ensuite ces plaques et l'on évalue leur corrosion selon le test ASSET décrit dans la norme ASTM G66. Pour ces essais, on effectue les opérations de soudage au moyen d'un laser, avec une puissance de 4,5 kW et à la vitesse de 2 m/min, et en se servant d'un fil d'apport ER 5556. Les résultats des essais de corrosion, concernant aussi bien les zones de soudure que le métal de base des plaques d'alliage, sont présentés dans le tableau 1-4. Tableau 1-4: Essais de corrosion des alliages A, C et E Non Sensibilisé 7. 'oursà120 C sensibilisé 7jours à100 C Sensibilisé Alliage JS ZAC MB JS ZAC MB JS ZAC MB A N N N N N N N E-D PB-A C* N N N N N N N N PB-A E N PB-B PB-B N PB-B PB-C N PB-B PB-C * Alliage de l'invention JS: joint de soudure; ZAC; zone affectée par la chaleur; MB: métal de base N: pas de piqûres; PB-A: piqûres en petit nombre; PB-B: piqûres en nombre modéré ; PB-C: piqûres en grand nombre ED: exfoliation très importante Comme on peut le voir sur le tableau 1-4, l'alliage C, qui est un alliage de l'invention, se comporte mieux vis-àvis de la corrosion, au niveau des joints de soudure, des zones affectées par la chaleur et du métal de base, que les alliages A et E qui sont hors du cadre de l'invention. Grâce à cette invention, on peut donc proposer des alliages d'aluminium à faible densité, dotés de bonnes propriétés mécaniques associées à une bonne résistance à la corrosion. Les alliages de l'inven-tion sont donc de bons candidats en tant que matériaux pour des applications dans les transports, et en particulier dans le transport aérien. Exemple 2 A l'échelle du laboratoire, on coule des lingots d'alliages d'aluminium de série AA-5xxx, dont les compositions sont données, en pourcentages pondéraux, dans le tableau 2-1. On commence par chauffer les lingots, 1 heure à 410 C, puis 15 heures à 510 C. On lamine à chaud ces lingots, de manière à en réduire l'épaisseur de 80 à 8 mm, puis on les lamine à froid, et après un recuit intermédiaire, on réalise à froid un laminage final qui réduit de 40 % l'épaisseur des plaques et confère à celles-ci une épaisseur finale de 2 mm. On fait enfin subir à ces plaques un étirage à un taux de 1,5 %, puis un recuit de 30 minutes à 460 C. Tableau 2-1: Composition des alliages A à F Alliage Mg Mn Zn Zr Cr Ti A 5, 3 0,58 0,61 0,10 < 0,01 < 0,01 B* 5,4 0,60 0,61 0,10 0,11 0,04 C* 5, 3 0,59 0,61 0,10 < 0,01 0,10 D* 5,3 0,61 0,62 0,10 0,11 0,11 E* 5,3 0, 57 0,61 < 0,01 0,10 0,10 F 5,3 0,60 0,60 < 0,01 0,10 < 0,01 * Alliage de l'invention Tous les alliages contiennent en outre 0,06 % de fer et 0,04 % de silicium, le complément étant constitué par l'aluminium et les impuretés éventuelles. Les résultats des essais mécaniques auxquels ont été soumis ces alliages sont présentés dans le tableau 2-2. Tableau 2-2: Propriétés mécaniques Alliage LET (MPa) RRT (MPa) AR (%) A 165 316 24 B* 169 329 23 C* 168 326 22 D* 187 340 22 E* 183 331 21 F 157 322 24 * Alliage de l'invention LET: limite élastique en traction; RRT: résistance à la rupture en traction; 10 AR: allongement à la rupture Propriétés mécaniques mesurées selon ASTM EM8, dans la direction L pour tous les échantillons D'après le tableau 2-2, l'alliage de référence A, dans lequel on a mis uniquement 0,1 % de zirconium, est à peu près 5 % plus résistant que l'alliage de référence F, dans lequel on a mis uniquement 0,1 % de chrome. Quand on compare aux performances des alliages A et F celles de l'alliage B, dans lequel on a mis 0,1 % de chrome et 0,1 % de zirconium ainsi que du titane en une proportion plus faible, on constate chez ce dernier une légère augmentation de la limite élastique, et il en est de même dans le cas de l'alliage C où l'on n'a mis que du zirconium et du titane et pas de chrome. Mais quand il y a, comme dans l'alliage E, du chrome associé à du titane, la limite élastique de l'alliage est accrue de 11 à 13 % par rapport à l'alliage A et de 17 à 19 % par rapport à l'alliage F. Et dans le cas où l'on a mis à la fois de ces trois éléments dans l'alliage, c'est-à-dire dans le cas de l'alliage D, on constate que la limite élastique est encore un peu plus élevée que celle de l'alliage E. On a fait subir aussi aux alliages du tableau 2-1 des essais de corrosion après sensibilisation (test ASSET décrit dans la norme ASTM G66), dont les résultats sont présentés dans le tableau 2-3. Tableau 2-3: Essais de corrosion Alliage Métal de base, sensibilisé 7 jours à 100 C A PB-A B* N C* PB-A D* N N F N * Alliage de l'invention N: pas de piqûres; PB-A: piqûres en petit nombre Comme l'indique le tableau 2-3, le choix des éléments mis dans l'alliage influence également le comportement de l'alliage vis-à-vis de la corrosion. Chez les alliages A et C où l'on n'a pas mis de chrome, on constate quelques piqûres après l'essai de corrosion. Mais chez les alliages B, D, E et F qui contiennent du chrome, on ne constate aucune attaque appréciable. Exemple 3 Cet exemple concerne des alliages d'aluminium de série AA-5xxx, dont les compositions sont données, en pourcentages pondéraux, dans le tableau 3-1. Les alliages A à F ont des compositions semblables à celles des alliages A à F présentés dans l'exemple 2, mais ils ont subi un traitement différent. Dans le tableau 3-1 figure aussi leur teneur en scandium. A l'échelle du laboratoire, on coule des lingots des alliages présentés dans le tableau 3-1. On commence par chauffer les lingots, 1 heure à 450 C, puis on les lamine à chaud, à la température de ce pré-chauffage, de manière à en réduire l'épaisseur de 80 à 8 mm. On lamine ensuite à froid les plaques ainsi obtenues, et après un recuit intermédiaire, on réalise à froid un laminage final qui réduit de 40 % l'épaisseur des plaques et leur confère une épaisseur finale de 2 mm. On fait enfin subir à ces plaques un étirage à un taux de 1,5 %, puis un recuit de 2 heures à 325 C. Tableau 3-1: Composition des alliages A à G Alliage Mg Mn Zn Zr Cr Ti Sc A 5,3 0,58 0,61 0,10 < 0,01 < 0,01 < 0,005 B* 5,4 0,60 0,61 0,10 0,11 0,04 < 0,005 C* 5,3 0,59 0,61 0,10 < 0,01 0,10 < 0,005 D* 5, 3 0,61 0,62 0,10 0,11 0,11 < 0,005 E* 5,3 0,57 0,61 < 0,01 0,10 0, 10 < 0,005 F 5,3 0,60 0,60 < 0,01 0,10 < 0,01 < 0,005 G* 5,2 0,91 0,60 0,10 0,10 0,11 0,15 * Alliage de l'invention Tous les alliages contiennent en outre 0,06 % de fer et 0,04 % de silicium, le complément étant constitué par l'aluminium et les impuretés éventuelles. Tableau 3-2: Propriétés mécaniques Alliage LET (MPa) RRT (MPa) AR (%) A175 318 25 B * 220 344 22 C* 195 335 21 D* 275 373 16 E* 249 362 20 F 200 322 22 G* 390 461 9 * Alliage de l'invention LET: limite élastique en traction; RRT: résistance à la rupture en traction; AR: allongement à la rupture Propriétés mécaniques mesurées selon ASTM EM8, dans la direction L pour tous les échantillons Dans le tableau 3-2 sont indiquées les caractéristiques mécaniques des alliages A A G. Dans cet exemple, les alliages A et F servent d'alliages de référence. D'après le tableau 3-2, la limite élastique de l'alliage de réfé-rence F, dans lequel on a mis 0,10 % de chrome, est à peu près 14 % plus élevée que celle de l'alliage de référence A, qui contient 0,10 % de zirconium. Ceci peut sembler en contradiction avec l'exemple 2, où l'on a vu que l'alliage A présente une limite élastique plus élevée que celle de l'alliage F. On pense que cette différence est liée à la tempéra- ture à laquelle on effectue le préchauffage avant le laminage à chaud, car il se forme, au cours de ce préchauffage, des dispersoïdes qui peu-vent affecter les caractéristiques mécaniques du produit final. Quand on effectue le préchauffage à haute température, comme dans l'exemple 2, l'alliage A, qui contient uniquement 0,1 % de zirco- nium, se comporte un peu mieux que l'alliage F, qui contient unique-ment 0,1 % de chrome. Mais quand on réalise le préchauffage à température plus basse, l'alliage F qui contient du chrome donne de meilleurs résultats que l'alliage A qui contient uniquement du zirconium. Les données présentées dans le tableau 3-2 montrent aussi que, qu'on asso- cie au chrome du titane, dans l'alliage E, du ziconium, dans l'alliage B, ou à la fois du titane et du zirconium, dans l'alliage D, on constate que la résistance de ces alliages est notablement améliorée, par rapport aux alliages de référence A et F. Dans l'exemple 2, on avait déjà constaté cette augmentation de la résistance des alliages D et E par rapport aux alliages de référence A et F, mais les valeurs atteintes dans l'exemple 3 sont beaucoup plus élevées. Ceci résulte du fait qu'on a effectué le préchauffage, avant le laminage à chaud, à une température plus basse. Mais c'est avec l'alliage G, qui contient des quatre principaux éléments formateurs de dispersoïdes, à savoir du manganèse, du chro- me, du titane et du zirconium, et où l'on a rajouté du scandium que l'on atteint les valeurs de résistance mécanique les plus élevées. C'est ainsi qu'on obtient une limite élastique de 390 MPa, qui dépasse ce qu'on obtient pour n'importe lequel des autres alliages mentionnés dans les exemples 2 et 3. On a pleinement décrit l'invention dans ce qui précède, mais l'homme du métier reconnaîtra que l'on peut y apporter de nombreuses modifications et variantes sans sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un alliage d'aluminium Al-Mg, qui présente une haute résistance mécanique et une excellente résistance à la corrosion et qui se prête bien au soudage. Cet alliage contient, en pourcentages pondéraux, 3,5 à 6,0 % de magnésium, 0,4 à 1,2 % de manganèse, moins de 0,5 % de fer, moins de 0,5 % de silicium, moins de 0,15 % de cuivre, moins de 0,5 % de zirconium, moins de 0,3 % de chrome, de 0,03 à 0,2 % de titane, moins de 0,5 % de scandium, moins de 1,7 % de zinc, moins de 0,5 % de lithium, et moins de 0,4 % d'argent, ainsi que, en option, un ou plusieurs des éléments formateurs de dispersoïdes suivants, chacun en une proportion inférieure à 0,5 % : erbium, yttrium, hafnium et vanadium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium.L'invention concerne aussi des produits en un tel alliage d'aluminium, notamment des pièces d'avion, de navire ou de véhicule routier ou ferroviaire.
1. Alliage d'aluminium caractérisé en ce qu'il comprend les éléments suivants, en les proportions indiquées ci-dessous en pourcenta-ges pondéraux: 3,5 à 6,0 % de magnésium, 0,4 à 1,2 % de manganèse, moins de 0, 5 % de fer, moins de 0,5 % de silicium, moins de 0,15 % de cuivre, moins de 0,5 % de zirconium, moins de 0,3 % de chrome, de 0,03 à 0,2 % de titane, moins de 0,5 % de scandium, moins de 1,7 % de zinc, moins de 0,5 % de lithium, moins de 0,4 % d'argent, en option, un ou plusieurs des éléments formateurs de dispersoïdes suivants, chacun en une proportion inférieure à 0,5 % : erbium, yttrium, hafnium et vanadium, des éléments et impuretés accidentellement présents, chacun en une proportion inférieure à 0,05 %, pour une proportion totale inférieure à 0,15 %, et le complément à 100 % d'aluminium. 2. Alliage d'aluminium conforme à la 1, caractérisé en ce qu'il contient de 0,03 à 0,12 % en poids de titane, et de préférence, de 0,05 à 0,1 % en poids de titane. 3. Alliage d'aluminium conforme à l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il contient de 0,03 à 0,12 % en poids de chrome, et de préférence, de 0,05 à 0,1 % en poids de chrome. 4. Alliage d'aluminium conforme à l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il contient de 0,05 à 0,25 % en poids de zirconium. 5. Alliage d'aluminium conforme à l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il contient de 0,6 à 1,0 % en poids de manganèse, et de préférence, de 0,65 à 0,9 % en poids de manganèse. 6. Alliage d'aluminium conforme à l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il contient, au total, de 0,06 à 0,25 % en poids de chrome et de zirconium. 7. Alliage d'aluminium conforme à l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il contient, au total, de 0,06 à 0,22 % en poids de chrome et de titane. 8. Alliage d'aluminium conforme à l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il contient, au total, de 0,06 à 0,25 % en poids de titane et de zirconium. 9. Alliage d'aluminium conforme à l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il contient, au total, de 0,09 à 0,36 % en poids de chrome, de titane et de zirconium. 10. Alliage d'aluminium conforme à l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il contient de 0 à 0,3 % en poids de scandium, et de préférence, de 0,1 à 0,3 % en poids de scandium. 11. Alliage d'aluminium conforme à l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il contient de 0 à 0,9 % en poids de zinc, de préférence, de 0 à 0,65 % en poids de zinc, mieux encore, de 0,2 à 0,65 % en poids de zinc, et surtout de 0,35 à 0,6 % en poids de zinc. 12. Alliage d'aluminium conforme à l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il contient de 3,6 à 5,6 % en poids de magnésium, de préférence, de 3,6 à 4,4 % en poids de magnésium, et mieux encore, de 3,8 à 4,3 % en poids de magnésium. 13. Alliage d'aluminium conforme à l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il contient de 5,0 à 5,6 % en poids de magnésium. 14. Produit en un alliage d'aluminium conforme à l'une des précédentes, lequel produit se présente comme un produit de laminage, une tôle, une plaque, un produit de forgeage, un produit extrudé, un produit soudé ou un produit obtenu par déformation plastique. 15. Produit en un alliage d'aluminium conforme à l'une des 1 à 13, lequel produit se présente comme une tôle, une plaque, un produit de forgeage, un produit extrudé, un produit soudé ou un produit obtenu par déformation plastique, constituant une pièce d'avion, de navire ou de véhicule routier ou ferroviaire. 16. Produit en un alliage d'aluminium conforme à l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il présente une épaisseur de 15 à 150 mm à l'endroit où l'épaisseur de section transversale est maxi-male. 17. Produit en alliage d'aluminium, conforme à la 16, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un produit extrudé. 18. Produit en un alliage d'aluminium conforme à l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il s'agit d'une plaque dont l'épaisseur vaut de 0,6 à 80 mm. 19. Produit en un alliage d'aluminium conforme à l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il s'git d'un tôle de fuselage, d'une plaque épaisse pour pièces usinées ou forgées, ou d'une plaque mince pour lisses.
C
C22
C22C
C22C 21
C22C 21/08
FR2887900
A1
PROCEDE DE CONSTRUCTION ET DE MISE EN PLACE D'UNE INSTALLATION DE PRODUCTION D'ELECTRICITE EN MER
20,070,105
La présente invention est relative à un comprenant une éolienne et une structure gravitaire de support de cette éolienne conçue pour reposer sur un fond marin. La présente invention est aussi relative à une telle installation adaptée à la mise en oeuvre de ce procédé. On a déjà proposé de produire de l'électricité à l'aide d'éoliennes installées en mer, notamment à proximité d'un rivage. Suivant les propositions connues, l'éolienne est montée sur une tour, dite "jacket", en treillis métallique par exemple, posée et fixée sur un fond marin, à la manière d'une plate-forme gravitaire. La mise en place d'une telle installation sur un site final d'exploitation comprend alors deux phases successives correspondant à la mise en place de la tour et de l'éolienne, respectivement. Ces opérations mobilisent une flotte importante et donc coûteuse: barges spéciales, derricks barges, etc.... Elles sont en outre très dépendantes des conditions météorologiques. Ces limitations affectent actuellement l'intérêt de la création de fermes ou champs d'éoliennes en mer alors qu'on souhaite cependant développer de telles fermes en mer car c'est là que les nuisances esthétiques ou sonores qui leur sont attachées sont les moins sensibles. La présente invention a précisément pour but de surmonter ces limitations. On atteint ce but de l'invention, ainsi que d'autres qui apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, avec un procédé de construction et de mise en place d'une installation de production d'électricité en mer comprenant une éolienne et une structure gravitaire de support de cette éolienne conçue pour reposer sur un fond marin, suivant lequel: a) on construit la structure à sec en y ménageant au moins un espace destiné à recevoir un lest et on y attache au moins un caisson de flottaison amovible, b) on met la structure en flottaison et à quai pour le chargement du lest et l'installation de l'éolienne sur la structure, depuis le quai, c) on remorque l'ensemble ainsi constitué sur son site d'exploitation final et on fait descendre la structure gravitaire sur le fond marin par ballastage du caisson de flottaison, et d) on maintient ladite structure gravitaire sur ledit fond sous l'effet de son propre poids, on détache le caisson de la structure et on le remet en flottaison par déballastage pour être récupéré et réutilisé. 30 Comme on le verra plus loin en détail, le procédé suivant l'invention permet de remorquer sur site tous les composants de l'installation en un seul voyage, ce qui est très favorable du point de vue économique. Ce voyage unique rend aussi l'opération moins dépendante des conditions météorologiques. La réutilisation du ou des caissons de flottaison abaisse encore le coût d'installation dans le cas de la construction d'une ferme d'éoliennes. Suivant d'autres caractéristiques de la présente invention: - à l'étape a) , on fixe au moins deux caissons de flottaison sur la structure gravitaire de support, sensiblement symétriquement par rapport à l'axe d'un mât de 10 support d'une génératrice d'électricité formant partie de l'éolienne, - on fixe le ou les caissons au voisinage de la périphérie de la structure de manière à assurer la stabilité de l'ensemble tout au long de son remorquage et de sa descente vers le fond marin, - le ou les caissons amovibles sont dimensionnés verticalement de manière à 15 déborder de la surface de l'eau quand la structure gravitaire vient à toucher le fond marin, - à l'étape b), on met ladite structure en flottaison par ripage sur une rampe de lancement. La présente invention fournit aussi une installation de production d'électricité en mer adaptée à la mise en oeuvre de ce procédé, comprenant une éolienne et une structure gravitaire de support de cette éolienne conçue pour reposer sur un fond marin, remarquable en ce qu'elle comprend des moyens de fixation temporaire d'au moins un caisson de flottaison amovible sur la structure gravitaire, pendant le remorquage sur site de cet ensemble et pendant sa descente contrôlée vers le fond marin, par ballastage du caisson. Suivant d'autres caractéristiques de cette installation: - les moyens de fixation sont conçus pour retenir temporairement au moins deux caissons de flottaison de forme parallélépipédique disposés au voisinage de la périphérie de la structure gravitaire de support, sensiblement symétriquement par rapport à l'axe d'un mât de support d'une génératrice d'électricité formant partie de l'éolienne, - les caissons sont positionnés et dimensionnés pour assurer la flottaison et la stabilité de l'ensemble éolienne/structure de support pendant le remorquage sur site de cet ensemble et la stabilité de l'ensemble pendant sa descente contrôlée vers le 35 fond marin, par ballastage du caisson, - les caissons amovibles sont dimensionnés verticalement de manière à déborder de la surface de l'eau quand la structure gravitaire vient à toucher le fond marin, - la structure gravitaire comprend une base ballastée avec un lest solide, -cette base est aussi ballastée à l'eau de mer. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen du dessin annexé dans lequel: - la figure 1 est une vue en élévation de l'installation de production d'électricité en mer suivant l'invention, et - les figures 2A à 2G illustrent schématiquement des étapes successives de la construction et de la mise en place de l'installation représentée à la figure 1. On se réfère à la figure 1 du dessin annexé où l'on a représenté schématiquement une éolienne 1 comprenant un mât vertical 2 supportant un groupe 3 de production d'électricité constitué d'une génératrice électrique dont le rotor est entraîné en rotation par des pales 4, à 43 mises en mouvement par le vent, comme cela est bien connu. Sur la figure 1 il apparaît aussi que le mât 2, d'axe X, est monté et fixé coaxialement sur une colonne 5 elle-même solidaire d'une base 6 reposant sur un fond marin 7, la colonne débordant de la surface 8 de l'eau. L'extrémité supérieure 5a de la colonne 5, sur laquelle repose le mât 2, établit aussi une plate-forme d'inspection, située à une hauteur telle que celle-ci n'est jamais atteinte par les eaux durant les tempêtes. C'est au niveau de cette plate-forme que sont établies des connexions entre les câbles électriques (non représentés) débitant l'énergie produite par l'éolienne et ceux conduisant cette énergie vers les lieux d'utilisation à terre. La base 6 prend la forme d'un caisson aplati de section verticale carrée, rectangulaire, polygonale ou circulaire, par exemple, ballasté avec un lest solide 9 complété, dans le mode de réalisation représenté à titre d'exemple illustratif et non limitatif seulement, par un volume 10 d'eau de mer. La base 6 peut être ancrée dans le fond marin 7 par des bêches telles que celles référencées 111 et 112 disposées autour de la périphérie de sa face inférieure. La colonne 5 et la base 6 ainsi ballastée constituent ensemble une structure gravitaire de support de l'éolienne 1 sur le fond marin 7. Le mât 2 et cette structure sont bien entendu dimensionnés verticalement de manière que les pales 41 à 43 de l'éolienne puissent tourner largement audessus de la surface 8 de l'eau. Une telle structure 5, 6 peut faire l'objet d'une réalisation en acier ou en béton, par exemple. La base 6 de la structure 5, 6 permet de transmettre au fond marin les efforts d'environnement, tels que ceux dus à la houle, au vent, aux courants marins, à d'éventuels tremblements de terre,... subis par l'éolienne et cette structure. Pour des raisons qui apparaîtront dans la suite de la présente description, la base 6 porte des moyens de fixation temporaire d'au moins un caisson de flottaison sur sa face supérieure. Ces moyens, schématisés en 121 et 122 à la figure 1, peuvent prendre diverses formes bien connues dans l'art de la construction en mer. On se réfère maintenant aux figures 2A à 2G pour décrire en détail le procédé suivant l'invention de construction et de mise en place de l'installation de production d'électricité décrite ci-dessus en liaison avec la figure 1. Comme schématisé à la figure 2A, la colonne 5 et la base 6 sont construites et assemblées à sec, en cale sèche ou, comme représenté, à quai, en acier ou en béton ainsi qu'on l'a mentionné plus haut. Suivant une caractéristique importante de la présente invention, à l'étape de la construction représentée à la figure 2A, on attache en outre à la base 6 au moins un caisson de flottaison, de manière amovible. Dans le mode de réalisation représenté, on attache en fait à cette base 6 deux caissons de flottaison 131 et 132, à l'aide des moyens de fixation 121 et 122 respectivement, prévus à cet effet sur cette base comme on l'a vu plus haut en liaison avec la figure 1. Comme on le verra plus loin ce ou ces caissons de flottaison sont positionnés et dimensionnés de manière à assurer la flottaison et la stabilité de l'ensemble éolienne/structure de support pendant le remorquage de cet ensemble sur le site final d'exploitation de l'installation de production d'électricité suivant l'invention. Ils assurent de même la stabilité de cet ensemble pendant sa descente vers le fond marin. Les caissons 131 et 132 représentés sont de forme parallélépipédique et sont disposés au voisinage de la périphérie de la base 6 de la structure gravitaire 5, 6, symétriquement par rapport à l'axe X de la colonne 5 et du mât 2, de manière à optimiser leur efficacité dans la fonction de stabilisation qui leur est assignée. A l'étape du procédé suivant l'invention illustrée par la figure 2B, on met à l'eau la structure de la figure 2A par ripage sur une rampe de lancement 14, à l'aide d'un remorqueur, non représenté. La flottaison de la structure est assurée par le volume d'air contenu dans la base 6, alors vide de tout lest, moyennant un dimensionnement convenable de cette base. La structure flottante est ensuite remorquée à quai pour recevoir son lest solide 9, chargé dans la base 6 (voir figure 2C) puis l'éolienne proprement dite (figure 2D). Sous l'effet des poids du lest et de l'éolienne, la structure s'enfonce dans l'eau sans cesser de flotter grâce aux caissons de flottaison alors également partiellement enfoncés dans l'eau. L'ensemble ainsi constitué est alors de nouveau remorqué (figure 2E) jusqu'à son site final d'exploitation où la structure de support est immergée jusqu'à reposer sur le fond marin, par un ballastage progressif et contrôlé en eau de mer, des caissons de flottaisonl3, et 132 (figure 2F). La structure gravitaire de support repose maintenant sur le fond marin sous l'effet de son propre poids et de celui du lest solide 9, éventuellement complété par un ballastage complémentaire 10 en eau de mer de cette base. Cette structure gravitaire est éventuellement fixée sur le fond marin fixée par les bêches prévues sur la base 6 (voir figure 1). Suivant la présente invention, des plongeurs vont ensuite déconnecter les caissons de flottaison de la base 6 par désactivation des moyens de fixation 121 et 122. Les caissons sont enfin vidés de l'eau qu'ils contiennent par pompage et remis ainsi en flottaison (figure 2G) pour être récupérés en vue de la mise en place d'une autre installation. On comprend que cette récupération, additionnée au transport sur site de tous les éléments de l'installation en un seul voyage, rend le procédé suivant l'invention particulièrement économique et sûr, notamment quand il s'agit d'installer de vastes champs d'éoliennes, ceci conformément au but de l'invention annoncé en préambule de la présente description. On comprend en outre qu'en inversant les étapes du procédé illustré par les figures 2A à 2G, il est possible de ramener une installation à quai en vue d'opérations de maintenance ou de réparation. Ces opérations peuvent alors être exécutées dans des conditions bien meilleures qu'en pleine mer. Ce procédé inversé permet aussi de déplacer des installations d'un champ à un autre, en tant que de besoin. Il est clair que la stabilité des installations ou parties d'installation transportées par le procédé suivant l'invention doit restée bonne tout au long de la mise en oeuvre de ce procédé. Pour ce faire les caissons doivent être dimensionnés de manière à donner à celles-ci la flottabilité permettant de compenser les poids supportés par ces caissons, et ceci à tout instant du transport et de l'immersion. On fera donc en sorte qu'à tout instant l'expression (p - a) reste positive, p étant le rayon métacentrique du corps flottant et a la hauteur du centre de gravité de ce corps au-dessus de la carène. A cet égard on remarquera une disposition avantageuse des caissons de flottaison, illustrée sur la figure 2F. Sur cette figure il apparaît en effet que ces caissons sont dimensionnés verticalement de manière à déborder légèrement de la surface 8 de l'eau quand la structure gravitaire 5, 6 repose sur le fond marin. On maximise ainsi l'inertie de la section de l'ensemble structure/caissons tout au long de l'immersion de cette structure et donc la valeur de p qui est directement proportionnelle à cette inertie. On remarquera encore que la stabilité en place est due à l'effort qu'exerce le lest sur le fond, cette stabilité permettant de résister au couple de renversement dû aux efforts de courant et de vent. On remarquera encore que la réutilisation des caissons de flottaison, et donc leur retrait de l'installation finale, permet de réduire les efforts d'environnement subis par cette installation, par réduction de la prise offerte à de tels efforts. A titre d'exemple illustratif et non limitatif, l'invention permet de réaliser une installation de production d'électricité en mer d'une puissance de 3 MW délivrée par une génératrice installée à environ 70 m au-dessus du niveau de la mer. Le poids total d'une telle installation, comprenant une structure gravitaire en acier, est d'environ 6000 tonnes pendant son transport, dont environ 450 tonnes de caissons de flottaison d'un volume global de 4700 m3. On comprend que la réutilisation de ces derniers est génératrice d'une économie substantielle. Bien entendu l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation représenté qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. C'est ainsi que la forme, le nombre et la disposition des caissons de flottaison peuvent s'écarter largement de ceux décrits ci-dessus, au choix du concepteur et/ou en fonction de besoins spécifiques, pour autant qu'ils satisfassent aux contraintes de flottabilité et de stabilité posées plus haut
L'installation comprend une éolienne (1) et une structure gravitaire (5, 6) de support de cette éolienne conçue pour reposer sur un fond marin (7). Suivant l'invention, on construit la structure (5, 6) à sec en y ménageant un espace destiné à recevoir un lest (9) et on y attache deux caissons de flottaison amovibles (131, 132). On met ensuite la structure (5, 6) en flottaison et à quai pour le chargement du lest (9) et l'installation de l'éolienne (1) sur la structure (5, 6), depuis le quai. On remorque l'ensemble ainsi constitué sur son site d'exploitation final et on fait descendre la structure (5, 6) sur le fond marin (7) par ballastage des caissons de flottaison (131, 132). On maintient ensuite la structure gravitaire (5, 6) sur le fond (7) sous l'effet de son propre poids, on détache les caissons (131, 132) de la structure (5, 6) et on les remet en flottaison par déballastage pour être récupérés et réutilisés.
1. Procédé de construction et de mise en place d'une installation de production d'électricité en mer comprenant une éolienne (1) et une structure gravitaire (5, 6) de support de cette éolienne conçue pour reposer sur un fond marin (7), caractérisé par les étapes suivantes: a) on construit ladite structure (5, 6) à sec en y ménageant un espace destiné à recevoir un lest (9) et on y attache au moins un caisson de flottaison amovible (131, 132), b) on met ladite structure (5, 6) en flottaison et à quai pour le chargement dudit lest (9) et l'installation de ladite éolienne (1) sur ladite structure (5, 6), depuis ledit quai, c) on remorque l'ensemble ainsi constitué sur son site d'exploitation final et on fait descendre ladite structure gravitaire (5, 6) sur ledit fond marin (7) par ballastage dudit caisson de flottaison (131, 132), et d) on maintient ladite structure gravitaire (5, 6) sur ledit fond (7) sous l'effet de son propre poids, on détache ledit caisson (131, 132) de ladite structure (5, 6) et on le remet en flottaison par déballastage pour être récupéré et réutilisé. 2. Procédé conforme à la 1, caractérisé en ce que, à l'étape a), on fixe au moins deux caissons de flottaison (131, 132) sur ladite structure gravitaire (5, 6) de support, sensiblement symétriquement par rapport à l'axe (X) d'un mât (2) de support d'une génératrice d'électricité (3) formant partie de l'éolienne (1). 3. Procédé conforme à l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'on fixe le ou lesdits caissons (131,132) au voisinage de la périphérie de ladite structure (5, 6) de manière à assurer la stabilité dudit ensemble tout au long de son remorquage et de sa descente vers le fond marin (7). 4. Procédé conforme à la 3, caractérisé en ce que le ou lesdits caissons amovibles (131, 132) sont dimensionnés verticalement de manière à déborder de la surface (8) de l'eau quand ladite structure gravitaire (5, 6) vient à toucher le fond marin (7). 5. Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que, à l'étape b), on met ladite structure (5, 6) en flottaison par ripage sur une rampe de lancement. 6. Installation de production d'électricité en mer adaptée à la mise en oeuvre du procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 5, comprenant une éolienne (1) et une structure gravitaire (5, 6) de support de cette éolienne (1) conçue pour reposer sur un fond marin (7), caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (121, 122) de fixation temporaire d'au moins un caisson de flottaison amovible (121, 12:z) sur ladite structure gravitaire (5, 6), pendant le remorquage sur site de cet ensemble et pendant sa descente contrôlée vers le fond marin (7), par ballastage dudit caisson (131, 132). 7. Installation conforme à la 6, caractérisée en ce que lesdits moyens de fixation (121, 122) sont conçus pour retenir temporairement au moins deux caissons de flottaison (121, 122) de forme parallélépipédique disposés au voisinage de la périphérie de ladite structure gravitaire (5, 6) de support, sensiblement symétriquement par rapport à l'axe (X) d'un mât (2) de support d'une génératrice d'électricité formant partie de l'éolienne (1). 8. Installation conforme à l'une quelconque des 6 et 7, caractérisée en ce que le ou lesdits caissons (121, 122) sont positionnés et dimensionnés pour assurer la flottaison et la stabilité de l'ensemble éolienne/structure de support pendant le remorquage sur site de cet ensemble et la stabilité dudit ensemble pendant sa descente contrôlée vers le fond marin (7), par ballastage dudit caisson. 9. Installation conforme à l'une quelconque des 6 à 8, caractérisée en ce que lesdits caissons amovibles (121, 122) sont dimensionnés verticalement de manière à déborder de la surface (8) de l'eau quand ladite structure gravitaire (5, 6) vient à toucher le fond marin (7). 10. Installation conforme à l'une quelconque des 6 à 9, caractérisée en ce que ladite structure gravitaire comprend une base (6) ballastée avec un lest solide (9). 11. Installation conforme à la 10, caractérisée en ce que ladite base (6) est aussi ballastée à l'eau de mer.
E
E02,E04
E02B,E04H
E02B 17,E04H 12
E02B 17/00,E04H 12/22
FR2901972
A1
ENSEMBLE DE PAIRE DE BAGUES
20,071,214
La présente invention est relative à un ensemble constitué d'une paire de bagues (ensemble de paire de bagues) utilisable comme paire de bagues indiquant l'union de ceux qui les portent, notamment des bagues de fiançailles, des bagues de mariage, des bagues de meilleures amies, des bagues de parent et enfant (bagues portées conjointement par une mère et sa fille, un père et sa fille, etc.). Dans un ensemble de paire de bagues classique de ce type, un ensemble composé de deux bagues d'un style similaire est réalisé et ces bagues sont réglées d'après le diamètre du doigt de chaque personne qui la porte, et les bagues sont portées par ces personnes de façon que l'union de ces personnes puisse être signalée. Cependant, l'ensemble de paire de bagues selon la technique antérieure présente les inconvénients suivants. Comme les diamètres des deux bagues sont différents, lorsque les deux bagues sont placées côte à côte, par exemple lorsqu'une seule personne porte les bagues côte à côte ou lorsque deux bagues sont présentées côte à côte, une différence de niveau apparaît sur une surface de contact entre les deux bagues, ce qui supprime l'unité des deux bagues, ce qui a inévitablement pour effet une très grande diminution de la valeur d'usage. La présente invention vise à supprimer les inconvénients évoqués ci-dessus. Pour atteindre l'objectif ci-dessus, un ensemble de paire de bagues selon la présente invention comprend une paire de bagues cylindriques ayant chacune un diamètre intérieur différent, une partie périphérique de chaque bague étant relevée et son diamètre étant agrandi pour créer une configuration évasée, et les diamètres extérieurs des bords périphériques respectifs des deux bagues étant dotés de dimensions sensiblement égales, de telle sorte que lesdits bords périphériques respectifs soient placés au contact l'un de l'autre sensiblement sans laisser d'espace entre eux. Les bords périphériques des bagues, destinés à être mis au contact l'un de l'autre, peuvent être cannelés. Dans ce cas, les parties cannelées des bords périphériques peuvent se présenter sous la forme de parties planes. Un ensemble de paire de bagues selon la présente invention comprend, comme indiqué plus haut, une paire de bagues cylindriques ayant chacune un diamètre intérieur différent, une partie périphérique de chaque bague étant relevée et son diamètre étant agrandi pour créer une configuration évasée, et les diamètres 2 extérieurs des bords périphériques respectifs étant dotés de dimensions sensiblement égales, afin que les bords périphériques respectifs se touchent sensiblement sans laisser d'espace entre eux. De la sorte, les bords périphériques respectifs des deux bagues sont au même niveau l'un et l'autre lorsque les deux bagues sont placées côte à côte, sensiblement sans laisser d'espace entre eux. Ainsi, si les deux bagues évoquées ci-dessus sont utilisées, par exemple si une seule personne porte côte à côte une paire de bagues ou si deux bagues sont présentées côte à côte, elles constituent un ornement systématique homogène identique à ce que peut offrir une construction d'une seule pièce. Par conséquent, l'union sous la forme d'une paire de bagues est améliorée et la valeur d'usage des bagues est extrêmement améliorée en comparaison des bagues classiques. De plus, puisqu'on emploie des bagues cylindriques, aucune sensation de gêne n'est créée entre les doigts adjacents lorsque les bagues sont portées, et il est possible de réaliser des bagues légères. Si les bords périphériques des deux bagues, qui sont destinés à être au contact l'un de l'autre, sont cannelés, il est possible d'empêcher les bagues de tourner l'une par rapport à l'autre, et donc l'unité de la paire de bagues peut être encore améliorée, elle aussi. Si les parties cannelées des bords périphériques se présentent sous la forme de parties planes, il ne reste pas de parties saillantes car les surfaces de contact cannelées sont aplanies. De la sorte, aucune sensation de gêne n'est créée entre les doigts adjacents lorsque les bagues sont portées. On va maintenant décrire des formes de réalisation de la présente invention. La Fig. 1 est une vue en perspective d'une première forme de réalisation d'un ensemble de paire de bagues selon la présente invention. La Fig. 2 est une vue de face de celui-ci. La Fig. 3 est une vue en coupe de celui-ci. La Fig. 4 est une vue de face d'une seconde forme de réalisation. La Fig. 5 est une vue en coupe de celle-ci. Sur les figures 1 à 3, le repère S désigne un ensemble constitué d'une paire de bagues, lequel comprend une première bague 10 et une seconde bague 20. Ces bagues 10, 20 sont cylindriques. Grâce à cette caractéristique, la légèreté des bagues peut être obtenue et la sensation de gêne, lors du port des bagues, communiquée aux doigts adjacents est atténuée. Le diamètre intérieur de la première bague 10 et le diamètre intérieur de la seconde bague 20 ont les valeurs respectives a et b. Ces 3 diamètres a et b sont réglés en fonction des diamètres des doigts des personnes qui les portent. Dans le cas de la présente forme de réalisation, le diamètre intérieur a correspond au diamètre de la partie centrale 12 de la première bague 10 et est plus petit que le diamètre intérieur b qui correspond au diamètre de la partie centrale 22 de la seconde bague 20. Comme représenté sur la figure 3, les parties périphériques 11, 21 des première et seconde bagues 10, 20 sont relevées vers l'extérieur et sont dotées chacune d'une configuration évasée. Les première et seconde bagues 10, 20 ont respectivement un diamètre plus grand dans la partie périphérique 11, 21 que dans la partie centrale 12, 22, et les bords périphériques ont globalement le même diamètre extérieur. Grâce à cet agencement, le bord périphérique de la première bague 10 est placé au contact du bord périphérique de la seconde bague 20 sensiblement sans laisser d'espace entre eux. En référence aux figures 4 et 5, on va maintenant décrire une deuxième 15 forme de réalisation. Dans la présente forme de réalisation, les bords périphériques des parties périphériques 11, 21 des première et seconde bagues 10, 20, qui sont destinés à être placés au contact l'un de l'autre, sont cannelés. Grâce à cette caractéristique, il est possible d'empêcher les bagues 10, 20 de tourner l'une par rapport à l'autre 20 lorsqu'elles sont portées côte à côte. Les parties cannelées des bords périphériques des première et seconde bagues 10, 20 peuvent se présenter sous la forme de parties planes 13, 23 (cf. Fig. 5). Grâce à cet agencement, il ne reste pas de parties saillantes puisque les surfaces cannelées en contact sont aplanies. 25 Liste des références sur les figures : S un ensemble composé d'une paire de bagues (ensemble de paire de bagues) 10 première bague 11 partie périphérique de la première bague 30 12 partie centrale de la première bague 13 partie aplanie de la première bague a diamètre intérieur de la première bague 20 seconde bague 21 partie périphérique de la seconde bague 35 22 partie centrale de la seconde bague
L'ensemble (S) de paire de bagues comprend une paire de bagues cylindriques (10, 20) ayant chacune un diamètre intérieur différent (a, b), une partie périphérique (11, 21) de chaque bague (10, 20) étant relevée et présentant un diamètre agrandi pour créer une configuration évasée, et les diamètres extérieurs des bords périphériques respectifs (11, 21) étant dotés de dimensions sensiblement égales, de façon que lesdits bords périphériques respectifs (11, 21) soient placés au contact l'un de l'autre sensiblement sans laisser d'espace entre eux.Les bords périphériques respectifs (11, 21) des deux bagues (10, 20) sont au même niveau l'un et l'autre lorsque les deux bagues (10, 20) sont placées côte à côte, sensiblement sans laisser d'espace entre eux. Si une seule personne porte côte à côte deux bagues ou si deux bagues (10, 20) sont présentées côte à côte, elles constituent un ornement systématique homogène identique à ce que peut offrir une construction d'une seule pièce.
1. Ensemble (S) de paire de bagues comprenant deux bagues cylindriques (10, 20) ayant chacune un diamètre intérieur différent (a, b), une partie périphérique (11, 21) de chaque bague (10, 20) étant relevée et son diamètre étant agrandi afin de créer une configuration évasée, et les diamètres extérieurs des bords périphériques respectifs (11, 21) des deux bagues étant dotés de dimensions sensiblement égales, de façon que lesdits bords périphériques respectifs (11, 21) soient placés au contact l'un de l'autre sensiblement sans laisser d'espace entre eux. 2. Ensemble (S) de paire de bagues selon la 1, caractérisé en ce que les bords périphériques (11, 21) desdites bagues (10, 20), qui sont destinés à être mis au contact l'un de l'autre, sont cannelés. 3. Ensemble (S) de paire de bagues selon la 2, caractérisé en ce que lesdites parties cannelées des bords périphériques (11, 21) se présentent sous 15 la forme de parties planes.
A
A44
A44C
A44C 9
A44C 9/00
FR2902886
A1
DISPOSITIF POUR UN DIAGNOSTIC D'UN GENERATEUR TRES HAUTE TENSION
20,071,228
R442.12FR.10 DA dépôt 1 L'invention concerne un procédé de diagnostic d'un générateur Très Haute Tension (THT), par la mesure de ses caractéristiques électriques, courant et/ou tension. Ce procédé est notamment adapté à une utilisation du générateur THT en combinaison avec une charge applicative à masse diffuse comme un dispositif de post-traitement électrostatique disposé dans la ligne d'échappement d'un véhicule automobile. L'invention porte aussi sur un dispositif complet avec charge applicative et un générateur THT avec un ou plusieurs moyen(s) de mesure pour son diagnostic. Enfin, l'invention porte ainsi sur un dispositif post-traitement électrostatique et un véhicule automobile en tant que tel incluant un tel dispositif. La figure 1 illustre un filtre électrostatique de l'art antérieur disposé dans la ligne d'échappement d'un véhicule automobile, tel que décrit par exemple dans la demande de brevet français FR2839903. Ce filtre comprend une enceinte 1 cylindrique comportant à l'une de ses extrémités une entrée 2 des gaz d'échappement et à l'autre extrémité une sortie 3 de ces gaz d'échappement. Un filament métallique 4 maintenu par des blocs 5, 6 de centrage et d'isolation s'étend axialement entre les deux extrémités 2, 3 de l'enceinte 1. Le bloc 6 est partiellement en céramique pour supporter le filament 4 et l'isoler d'une autre partie du bloc qui est métallique. Le filament 4 est entouré par une cellule de filtrage 7 constituée par un réseau de fils ou fibres métalliques définissant une multitude d'orifices de passages radiaux pour les gaz d'échappement. En outre, le filament 4 est relié à un générateur haute tension 8 apte à créer entre ce filament 4 et la cellule 7, qui est reliée à la masse 9, un champ électrostatique. Les gaz d'échappement qui traversent radialement la cellule 7 sont ionisés au préalable au voisinage du filament 4. Cette ionisation génère la présence d'électrons et d'ions positifs et négatifs qui, en s'attachant aux particules de suie de l'écoulement vont favoriser leur capture sur les fibres de la .R442. l2FR.10 DA dépôt 2 cellule 7. Il est très utile de réaliser une ou plusieurs mesure(s) des caractéristiques du générateur THT, une mesure de ses grandeurs électriques de courant et/ou tension sur sa sortie, pour réaliser un diagnostic de son bon fonctionnement. Toutefois, il n'existe pas de solution dans l'art antérieur adaptée à un diagnostic du générateur THT dans le cadre d'un dispositif de post-traitement électrostatique tel que décrit ci-dessus car dans un tel dispositif, la masse est diffuse et éloignée du fait de la liaison directe au châssis du véhicule et donc à la masse 9 de la cellule métallique 7 du dispositif. Dans d'autres applications de générateur THT, un premier état de la technique propose de tester des applications basées sur un générateur THT en utilisant un générateur de test qui est utilisé à la place du générateur THT, mis hors fonctionnement dans la phase de test. L'inconvénient de cette approche provient du fait qu'elle n'effectue pas de diagnostic direct sur le générateur THT lui-même. Un second état de la technique propose de tester un dispositif comprenant un générateur THT dans des applications à charge applicative non diffuse en utilisant un moyen de mesure du courant ou un moyen de mesure de la tension, au niveau de la charge applicative, lors du fonctionnement normal du dispositif. Un inconvénient d'un tel dispositif provient du fait que les mesures effectuées perturbent le fonctionnement normal du dispositif et sont influencées par le comportement de la charge applicative. Il n'est donc pas possible d'en déduire directement un diagnostic du générateur THT. En outre, aucune des deux solutions précédentes n'est adaptée aux 30 applications des générateurs THT avec des charges diffuses ou .R442.12FR.10 DA dépôt 3 éloignées, comme dans le cas d'un filtre électrostatique de l'art antérieur disposé dans la ligne d'échappement d'un véhicule automobile L'état de la technique n'apporte donc aucune solution satisfaisante pour le 5 diagnostic d'un générateur THT, et notamment pas de solution adaptée dans le cas de ses applications dans des dispositifs à charge diffuse. L'objet de la présente invention consiste donc à proposer une solution de diagnostic d'un générateur THT. 10 La solution de l'invention repose sur un procédé de diagnostic d'un générateur Très Haute Tension THT, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - actionnement d'au moins un interrupteur pour déconnecter 15 la charge applicative du générateur THT ; -mesure d'une ou plusieurs caractéristique(s) électrique(s) du générateur THT pour réaliser son diagnostic. Ce procédé peut comprendre une étape de mesure de son courant sur sa 20 liaison à la masse. Il peut en outre aussi comprendre une étape de connexion du générateur THT à une charge de test lors de sa déconnexion à la charge applicative. 25 L'invention concerne aussi un dispositif comprenant un générateur Très Haute Tension THT et une charge applicative, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen de mesure du courant et/ou de la tension fourni(e)(s) par le générateur THT et en ce qu'il comprend au moins un interrupteur apte à la déconnexion de la charge applicative du générateur .R442.12FR.10 DA dépôt 4 THT pour réaliser le diagnostic du générateur THT par la mesure du courant et/ou de sa tension. Le dispositif peut aussi comprendre un moyen de mesure du courant entre 5 la sortie à la masse du générateur THT et sa masse. Il peut aussi comprendre un moyen de mesure de la tension entre sa sortie THT du générateur THT et sa masse. Ce moyen de mesure de tension peut être un diviseur de tension disposé entre la sortie très haute 10 tension du générateur THT et une tension de référence positive afin de permettre une mesure positive de tension, pour des THT négatives. De plus, le dispositif peut comprendre un interrupteur entre la tension THT de sortie du générateur THT et la tension THT aux bornes de la charge 15 applicative. En variante, il peut comprendre un interrupteur disposé entre la charge applicative et sa liaison à la masse. 20 Le dispositif peut comprendre une charge de test et un interrupteur apte à la connexion de la charge de test au générateur THT pour réaliser son diagnostic. Enfin, l'invention porte aussi sur un véhicule automobile comprenant un 25 dispositif électrique tel que décrit précédemment, la charge applicative correspondant à un dispositif de post-traitement électrostatique pour véhicule. Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront 30 exposés en détail dans la description suivante de modes d'exécution .R442.12FR.10 DA dépôt 5 particuliers faits à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : La figure 1 représente une vue en coupe d'un dispositif de post-traitement électrostatique destiné à la ligne d'échappement d'un véhicule selon l'art antérieur ; la figure 2 représente un premier schéma électrique d'un dispositif à charge non diffuse avec des moyens de mesure de caractéristiques électriques ; la figure 3 représente un second schéma électrique d'un dispositif à charge diffuse avec des moyens de mesure de caractéristiques électriques ; la figure 4 représente un schéma électrique d'une première variante d'un premier mode de réalisation de l'invention la figure 5 représente un schéma électrique d'une seconde variante d'un premier mode de réalisation de l'invention la figure 6 représente un schéma électrique d'une troisième variante d'un premier mode de réalisation de l'invention la figure 7 représente schématiquement un moyen de mesure de la tension ; la figure 8 représente un schéma électrique d'un second mode de réalisation de l'invention ; la figure 9 représente un schéma électrique d'une variante du second mode de réalisation de l'invention. Un premier élément essentiel de l'invention repose sur l'ajout de moyen(s) de mesure du courant et/ou de la tension, fourni(e)(s) par le générateur THT. Ces moyens de mesure doivent être adaptés à un maximum d'applications des générateurs THT, notamment aussi celles avec des .R442.12FR.10 DA dépôt 6 charges applicatives à masse diffuse comme un filtre électrostatique tel qu'illustré en figure 1. Ainsi, à titre de premier exemple d'implémentation de ces moyens de mesure, la figure 2 représente un schéma électrique d'un dispositif comprenant un générateur THT 8 alimentant une charge applicative 10. Ce dispositif comprend un premier moyen de mesure de la tension 12 disposé entre la sortie THT 11 du générateur THT 8 et la masse 9, de manière intercalée entre le générateur THT 8 et la charge applicative 10. Un tel moyen de mesure de la tension 12 peut consister en un diviseur de tension résistif ou capacitif, ou tout moyen existant dans l'art antérieur. De plus, un second moyen de mesure du courant 13, qui peut être un shunt ou un capteur magnétique ou toute autre solution de l'art antérieur, est disposé entre la sortie à la masse du générateur THT 8 et la masse 9. A titre de second exemple d'implémentation de ces moyens de mesure, la figure 3 illustre de manière similaire le même schéma électrique dans le cas d'un générateur THT 8 associé à une charge applicative 10 à masse diffuse ou éloignée 9. Dans un tel schéma, la charge applicative 10 est directement liée à la masse 9 et le générateur THT présente une liaison à une masse distincte 14. Ce dispositif comprend de même des moyens de mesure de la tension 12 et du courant 13. En remarque, les exemples précédents montrent un premier concept mis en oeuvre dans les cas où la mesure du courant est souhaitée qui consiste à mesurer le courant sur la sortie à la masse du générateur THT. Cela permet son application dans tous les cas et notamment dans ceux où une charge applicative à masse diffuse est utilisée. .R442.12FR.10 DA dépôt 7 Le concept de l'invention consiste à réaliser le diagnostic du générateur THT dans une phase de fonctionnement réel de ce générateur THT, toutefois déconnecté de la charge applicative 10 pour éliminer l'influence de cette dernière sur les mesures et obtenir ainsi un véritable diagnostic du générateur THT lui-même. Pour mettre en oeuvre ce concept, un second élément essentiel de l'invention consiste à prévoir au moins un interrupteur pour déconnecter la charge applicative 10 lors des phases de diagnostic du générateur THT. Un premier mode de réalisation de l'invention est illustré sur les figures 4 à 6 dans lesquelles les moyens de mesure de la tension et/ou du courant pour effectuer le diagnostic du générateur THT remplissent une seconde fonction de charges de test . Ainsi, la figure 4 illustre une première variante de réalisation dans laquelle un interrupteur 20 est ajouté sur le schéma de la figure 2, entre la tension THT aux bornes du moyen de mesure de la tension 12 et la tension THT aux bornes de la charge applicative 10. Dans la phase de diagnostic telle que représentée, cet interrupteur est ouvert pour déconnecter ainsi la charge applicative 10 du générateur THT 8, qui reste en fonctionnement. La figure 5 représente une seconde variante de réalisation dans laquelle l'interrupteur 20 est disposé entre la charge applicative 10 et sa liaison à la masse 9. L'avantage de cette variante est d'éviter de soumettre l'interrupteur à des très hautes tensions qui risquent de le détériorer. La figure 6 illustre une application de la variante précédente dans le cas d'une masse éloignée et correspond à l'ajout d'un interrupteur 20 entre la charge applicative 10 et la masse 9 aux autres éléments inchangés de la figure 3. .R442.12FR.10 DA dépôt 8 L'avantage de ce premier mode de réalisation illustré sur les figures 4 à 6 est de nécessiter très peu d'éléments et une modification minimale du schéma électrique d'un dispositif pour sa mise en oeuvre. La figure 7 illustre une possibilité de réalisation d'un moyen de mesure de la tension dans toutes ces variantes d'exécution, basé sur un diviseur de tension résistif, tel qu'il permet en outre une conversion de la tension THT négative en une valeur positive, proche d'une fourchette allant de 0 à 5 V ou de 0 à 10 V, qui représente les valeurs habituelles rencontrées dans des applications automobiles. Pour cela, le moyen de mesure de tension 12 est placé entre la THT négative et une tension de référence 16 qui est choisie positive. Ce moyen de mesure de tension repose sur un diviseur de tension, qui se compose de deux résistances 18 et 19 permettant de définir une valeur de tension intermédiaire 17, positive. Un exemple de fonctionnement d'un tel dispositif pourrait consister à utiliser une première résistance THT 18 de 100 MS2, une seconde résistance 19 de 100 kS2, entre la THT de -5 kV et la tension de référence 16 de 5 V. Un second mode de réalisation de l'invention est illustré sur les figures 8 et 9, dans lesquelles une charge test 15 connue et calibrée est connectée au générateur THT 8 dans les phases de son diagnostic. La figure 8 illustre une première variante dans laquelle la charge test 15 est montée en parallèle avec la charge applicative 10, un interrupteur 20 permettant alternativement une liaison du générateur THT 8 avec la charge applicative 10 pour le mode de fonctionnement normal ou une liaison du générateur THT 8 avec la charge de test 15, déconnectant simultanément la charge applicative 10, pour le mode de fonctionnement de diagnostic du générateur THT 8. .R442.12FR.10 DA dépôt 9 La figure 9 illustre une seconde variante de réalisation dans laquelle deux interrupteurs distincts 20, 21 sont utilisés. Dans la phase de fonctionnement normal du dispositif, l'interrupteur 20 est fermé et la charge applicative 10 est connectée avec le générateur THT 8 alors que l'interrupteur 21 est ouvert, laissant la charge de test 15 dans un mode de déconnexion. Dans la phase de diagnostic illustrée sur la figure 9, la position des deux interrupteurs 20, 21 est inversée pour connecter uniquement la charge de test 15 au générateur THT 8. L'avantage de ce second mode de réalisation est d'obtenir un diagnostic de fonctionnement du générateur THT dans des conditions plus habituelles de fonctionnement, avec une véritable charge, alors que les charges représentées par les moyens de mesure sont généralement négligeables pour ne pas influencer le mode de fonctionnement normal avec charge applicative. Finalement, l'invention comprend donc essentiellement au moins un moyen de mesure, du courant 13 ou de la tension 12, et un interrupteur, qui peut être tout moyen permettant de déconnecter la charge applicative 10 du générateur THT 8 dans une phase de diagnostic. Les différentes variantes illustrées précédemment peuvent être aisément combinées, pour former d'autres variantes dans les cas à charge applicative avec masse diffuse ou éloignée et les autres cas. Même si deux moyens de mesure, de la tension et du courant, ont été représentés, le même concept de l'invention peut être exploité avec une seule mesure. De plus, plusieurs interrupteurs peuvent être utilisés. .R442.12FR.10 DA dépôt 10 Le concept de l'invention peut être mis en oeuvre quelle que soit la charge applicative 10. Il est notamment bien adapté à une application avec une charge applicative 10 avec une masse diffuse, comme notamment dans un dispositif de post-traitement électrostatique d'un véhicule automobile. Ainsi, l'invention concerne aussi cette application particulière, d'un dispositif applicatif complet avec un tel générateur THT comme un dispositif de post-traitement électrostatique d'un véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile intégrant un tel dispositif. Enfin, l'invention concerne aussi le procédé de diagnostic d'un générateur THT, qui comprend l'étape suivante : -actionnement d'un interrupteur pour déconnecter la charge applicative 10 du générateur THT ; -mesure d'une ou plusieurs caractéristique(s) électrique(s) du générateur THT pour réaliser son diagnostic
Dispositif comprenant un générateur Très Haute Tension (THT) (8) et une charge applicative (10), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen de mesure du courant (13) et/ou de la tension (12) fourni(e)(s) par le générateur THT (8) et en ce qu'il comprend au moins un interrupteur (20 ; 20, 21) apte à la déconnexion de la charge applicative (10), qui peut correspondre à un dispositif de post-traitement électrostatique pour véhicule, du générateur THT (8) pour réaliser le diagnostic du générateur THT (8) par la mesure du courant et/ou de sa tension.
Revendications 1. Procédé de diagnostic d'un générateur Très Haute Tension (THT), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : -actionnement d'au moins un interrupteur (20 ; 20, 21) pour déconnecter la charge applicative (10) du générateur THT (8) ; -mesure (12, 13) d'une ou plusieurs caractéristique(s) électrique(s) du générateur THT (8) pour réaliser son diagnostic. 2. Procédé de diagnostic d'un générateur Très Haute Tension (THT) selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend une étape de mesure de son courant sur sa liaison à la masse. 3. Procédé de diagnostic d'un générateur Très Haute Tension (THT) selon la 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comprend une étape de connexion du générateur THT (8) à une charge de test (15) lors de sa déconnexion à la charge applicative (10). 4. Dispositif comprenant un générateur Très Haute Tension (THT) (8) et une charge applicative (10), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen de mesure du courant (13) et/ou de la tension (12) fourni(e)(s) par le générateur THT (8) et en ce qu'il comprend au moins un interrupteur (20 ; 20, 21) apte à la déconnexion de la charge applicative (10) du générateur THT (8) pour réaliser le diagnostic du générateur THT (8) par la mesure du courant et/ou de sa tension. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de mesure du courant (13) entre la sortie à la masse du générateur THT (8) et sa masse (9, 14).30.R442.12FR.10 DA dépôt 12 6. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de mesure de la tension (12) entre sa sortie THT (11) du générateur THT (8) et sa masse (9, 14). 7. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le moyen de mesure de tension (12) est un diviseur de tension disposé entre la sortie très haute tension (11) du générateur THT (8) et une tension de référence (16) positive afin de permettre une mesure positive de tension (17), pour des THT négatives. 8. Dispositif selon l'une des 4 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un interrupteur (20) entre la tension THT (11) de sortie du générateur THT (8) et la tension THT aux bornes de la charge applicative (10). 9. Dispositif selon l'une des 4 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un interrupteur (20) disposé entre la charge applicative (10) et sa liaison à la masse (9). 20 10. Dispositif selon l'une des 4 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend une charge de test (15) et un interrupteur (20 ; 21) apte à la connexion de la charge de test (15) au générateur THT (8) pour réaliser son diagnostic. 25 11. Véhicule automobile comprenant un dispositif électrique selon l'une des 4 à 11, la charge applicative correspondant à un dispositif de post-traitement électrostatique pour véhicule.15
G
G01
G01R
G01R 19
G01R 19/00
FR2896586
A1
DISPOSITIF D'HOMOGENEISATION ET DE REMPLISSAGE
20,070,727
L'invention concerne un d'une substance non fluide. Plus précisément, l'invention concerne le domaine de l'échantillonnage d'une substance non fluide qui ne présente pas systématiquement une composition identique, d'un lot à l'autre, et éventuellement au sein d'une dose prélevée dans un même lot. On entend par substance non fluide, une matière qui ne coule pas ou de façon très limitée, de sorte qu'elle est apte à rester assez compacte, sous la forme d'un agglomérat, d'un paquet, d'un tas, ou d'une boule qui garde sa cohésion lorsque l'ensemble de cette matière a été rassemblé. Dans certains domaines, il est nécessaire de réaliser un échantillonnage d'une matière non fluide, en particulier d'une matière peu visqueuse, crémeuse ou pâteuse, éventuellement d'une matière pulvérulente apte à rester en tas ou agglomérat, en vue de la mesure d'un ou de plusieurs paramètres, parmi plusieurs échantillons de cette matière. Ainsi, notamment dans le souci de respecter des règles statistiques, on doit au préalable effectuer pour chaque lot à caractériser, un prélèvement d'une ou de plusieurs doses, chaque dose devant être homogénéisée avant l'échantillonnage et la mesure du paramètre de chaque échantillon. Ainsi, notamment, mais non limitativement, dans le domaine de la betterave sucrière, il est nécessaire de connaître la concentration en sucre de chaque lot, pour anticiper le rendement en sucre à l'issue de la transformation de cette matière première et également calculer la rémunération du producteur, correspondant à cette teneur en sucre. Cette opération se déroule seulement sur une période de temps limitée à la récolte de la betterave sucrière car le produit doit être dosé puis transformé rapidement après la récolte pour éviter une dégradation de ses qualités sucrières. A ce jour, après avoir râpé plusieurs betteraves du lot considéré, on effectue un échantillonnage manuel de cette rapûre par pesée avant de réaliser, au moyen d'une machine dédiée, la mesure du taux de sucre. Cette procédure présente plusieurs inconvénients : la mise en oeuvre manuelle de ces opérations requiert un temps assez long de réalisation, par différents opérateurs simultanément placés dans les différentes sucreries qui doivent toutes être équipées de la machine de mesure du taux de sucre. En outre, la préparation manuelle de l'échantillon dosé emporte une assez grande marge d'erreur, qui est encore accentuée par l'intervention de plusieurs opérateurs et de plusieurs machines de dosage. La présente invention se propose de fournir un dispositif 5 d'homogénéisation et de remplissage d'une substance non fluide, qui permette la préparation automatisée d'un échantillon de substance non fluide avant sa caractérisation. A cet effet, l'objectif de la présente invention est de proposer un dispositif qui effectue, pour chaque dose prélevée, un cycle 10 comprenant trois phases successives :le mélange intime de la matière constituant une dose, le remplissage précis et reproductible d'une barquette contenant l'échantillon à doser, puis la vidange de la portion restante de la dose. Ce dispositif doit permettre un fonctionnement en continu sur plusieurs cycles, en évitant la présence d'un résidu de cette 15 substance non fluide à la fin d'un cycle, qui pourrait se mélanger avec le contenu d'une nouvelle dose lors du cycle suivant. A cet effet, selon la présente invention, le dispositif est caractérisé en ce qu'il comporte : une cuve circulaire comprenant une paroi latérale et une paroi de fond 20 de rayon Ri qui présente à sa périphérie une ouverture ; une palette rendue mobile en rotation autour de l'axe de la cuve de façon que lorsque la palette parcourt un tour, le bord de la palette vient en contact avec la face de la paroi de fond et de la paroi latérale tournée vers l'intérieur de la cuve, ce par quoi elle réalise un raclage de ladite 25 substance (61) présente dans la cuve, et -un ensemble mobile comprenant au moins : + une première portion dont le contour est complémentaire de celui de l'ouverture et apte, dans une première position de l'ensemble mobile, à combler l'ouverture en formant un fond de cuve plat et plein ; et 30 + une deuxième portion dont le contour est complémentaire de celui de l'ouverture, comprenant un logement pour la réception d'une barquette et apte, dans une deuxième position de l'ensemble mobile, à combler l'ouverture en formant un fond de cuve qui, à l'exception de l'emplacement du logement, est plat et plein ; 35 + ledit ensemble mobile pouvant prendre une troisième position dans laquelle l'ouverture reste libre de sorte que le fond de cuve reste partiellement ouvert. De cette manière, on comprend que la palette étant en contact avec les parois de la cuve, elle permet de déplacer une dose de la substance préalablement introduite dans la cuve, ce qui conduit à son malaxage dans la première position, puis au remplissage de la barquette placée dans le logement dans la deuxième position, et enfin à la sortie du résidu de la dose de cette substance dans la troisième position. C'est donc la présence de la palette dans une cuve, comme outil de malaxage, puis comme outil d'étalage et enfin comme raclette de nettoyage, en présence de l'ouverture de la paroi de fond de la cuve et de l'ensemble mobile, qui permet à la cuve de servir successivement de lieu de mélange, de complément de volume pour le partage de la dose lors du remplissage de la barquette contenant l'échantillon, puis de trappe lors de la vidange totale de la cuve par le reste de la dose. Parmi les différentes formes possibles, la paroi latérale de la cuve est de préférence de forme sensiblement cylindrique , sous la forme d'une virole, la paroi de fond présente avantageusement une face supérieure plane. La manipulation de la substance par la palette comporte notamment la possibilité de ramasser toute la dose par le fait que le bord de la palette est en contact avec les parois de la cuve : on entend par bord une portion continue de la périphérie de la palette délimitant une zone utile située en regard de la paroi de la cuve. Egalement, le logement de la deuxième portion de l'ensemble mobile, apte à recevoir la barquette qui va être remplie de matière pour constituer un ou plusieurs échantillons, peut se présenter sous plusieurs formes et préférentiellement sous la forme d'une cavité en dépression depuis la face supérieure de la paroi de fond ou d'un trou débouchant traversant la paroi de fond. De cette façon, on peut utiliser cette machine pour la préparation rapide et strictement identique en continu, d'une grande quantité d'échantillons. Ainsi, dans le cas précédemment présenté de l'échantillonnage de rapûre de betteraves, ces échantillons préparés dans chaque sucrerie peuvent être congelés, ce qui autorise la réalisation de la mesure du taux de sucre de ces échantillons sur une période plus longue au moyen d'une seule machine de dosage. Ainsi, on comprend que la reproductibilité de la préparation des échantillons est assurée au moyen du dispositif selon l'invention , ce qui, en conjonction avec une mesure du taux de sucre de tous ces échantillons avec une même machine, assure une précision, et surtout une homogénéité, beaucoup plus grande du résultat de ces mesures. Selon des avantageuses dispositions prises seules ou en combinaison : W la palette est montée sur un arbre rotatif autour du même axe que la cuve, disposé dans une bague (ou virole) reliée à la paroi de fond et délimitant, avec la paroi de fond et la paroi latérale, le volume de la cuve, la face tournée vers l'extérieur de ladite bague étant en contact avec le bord de la palette, - le dispositif comporte en outre des moyens de commande en rotation de la palette permettant le déplacement en rotation de la palette dans les deux sens, ce qui permet d'améliorer les résultats de la phase de malaxage ou homogénéisation, - dans ce cas, avantageusement, dans un sens de rotation la palette reste sensiblement perpendiculaire au fond de la cuve, ce par quoi le contact avec pression réalise un raclage de ladite substance présente dans la cuve, et dans le sens de rotation inverse, la palette est inclinée en formant un angle aigu entre le fond de la cuve et la face avant de la palette, ce par quoi elle réalise un étalage de ladite substance sur le fond de cuve : ce traitement différent de la substance par la palette, selon la position verticale ou inclinée de la palette, qui est fonction de son sens de rotation, résulte notamment du fait que les zones inférieures et latérales de la palette présentent une certaine souplesse au moins sur cette portion de la périphérie de la palette apte à venir en contact, avec les parois de la cuve de sorte que dans la position inclinée la matière n'est pas raclée entièrement; il faut relever que ce traitement différent de la substance par la palette améliore encore le résultat de la phase de malaxage et facilite le remplissage de la barquette, - le contour de ladite ouverture est délimité par un arc de cercle de rayon R2 et ledit ensemble mobile est équipé d'un disque de rayon R2, monté rotatif autour d'un axe parallèle à l'axe de la cuve, et présentant une face utile, supérieure, qui est disposée dans le même plan que la face supérieure de la paroi de fond. En outre, le disque est avantageusement disposé de sorte que son axe se trouve à une distance D de l'axe de la cuve, inférieure à R1+R2, sur la bissectrice du secteur de la paroi de fond circonscrit à l'ouverture de façon que le disque forme au moins ladite première portion, -avantageusement, le disque comporte un premier secteur formant la première portion de l'ensemble mobile, un deuxième secteur formant la deuxième portion de l'ensemble mobile, et un troisième secteur formant une troisième portion de l'ensemble mobile et présentant une échancrure : cette disposition permet également de remplir les objectifs de la présente invention par un ensemble mobile de forme simple; de plus, outre sa possibilité de tourner autour de son axe passant en son centre, le disque peut rester à un emplacement fixe s'agissant de la position de son axe, ou présenter un ou plusieurs autres degrés de liberté le rendant déplaçable par rapport à la cuve, Selon une forme préférée, chacun des premier, deuxième et troisième secteurs du disque présente un angle au centre de 120 ; - le contour de ladite échancrure est délimité par un arc de cercle de rayon RI qui coïncide avec le contour de la face de la paroi latérale tournée vers l'intérieur de la cuve lorsque l'axe du disque est disposé à la distance D de l'axe de la cuve et que le disque est placé dans une position angulaire selon laquelle le troisième secteur du disque chevauche le secteur de la paroi de fond circonscrit à l'ouverture, les bissectrices du troisième secteur et du secteur de la paroi de fond circonscrit à l'ouverture étant superposées : cet agencement permet de faciliter le nettoyage de la cuve et sa vidange complète lors de la dernière et troisième phase du cycle, par le fait que dans la troisième position, l'ouverture du fond de la cuve et l'échancrure du disque sont superposées; - le dispositif selon l'invention comporte en outre des moyens de commande en rotation du disque aptes, lorsqu'ils sont activés, à faire tourner le disque d'un angle tel que le disque passe d'une position dans laquelle un secteur parmi les premier, deuxième et troisième secteurs du disque chevauche le secteur de la paroi de fond circonscrit à l'ouverture, avec une bissectrice commune, vers une position suivante dans laquelle un autre secteur parmi les premier, deuxième et troisième secteurs disque chevauche le secteur de la paroi de fond circonscrit à l'ouverture, avec une bissectrice commune, ce par quoi on obtient l'amenée du secteur angulaire suivant du disque à l'emplacement de l'ouverture de la paroi de fond le recours à trois secteurs de taille identique du disque simplifie la commande du mouvement de rotation du disque qui peut se faire dans un seul sens, permettant le passage successif du premier, puis du deuxième et enfin du troisième secteur en regard de l'ouverture de la cuve, et selon une avancée identique de 120 . D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront 10 à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés dans lesquels - la figure 1 est une vue générale en perspective d'une installation de dosage incluant le dispositif selon la présente invention, où certaines parties ont été partiellement retirées pour permettre une 15 meilleure visibilité ; la figure 2 est une vue partielle agrandie de la figure 1 montrant une portion du dispositif selon la présente invention lors de la première étape du cycle de fonctionnement mettant en oeuvre ce dispositif ; 20 les figures 3 à 10 sont des vues en projection partielle depuis le haut des parties principales montrées sur la figure 2, selon les autres étapes de la mise en oeuvre du dispositif selon la présente invention ; la figure 11 est une vue en perspective éclatée 25 depuis le dessous d'un détail de la figure 6 ; la figure 12 est une vue en coupe partielle selon la ligne XII-XII de la figure 6 ; - la figure 13 est une vue schématique agrandie en coupe selon la ligne XIII-XIII de la figure 10 montrant l'étape de 30 nettoyage réalisée à la fin du cycle de fonctionnement du dispositif selon la présente invention ; la figure 14 est une vue en perspective éclatée du montage de la palette ; - la figure 15 est une vue en perspective des éléments 35 représentés sur la figure 14, après montage lorsque la palette est en butée dans une première position (haute ou verticaie) - la figure 16 est une vue en coupe dans !a direction XVI-XVI de la figure 15; et les figures 17 et 18 sont des vues schématiques représentant les étapes de départ et finale du passage de la palette depuis la première position (haute et verticale) à la deuxième position (basse et inclinée) à l'intérieur de la cuve, sans substance en zone radialement extérieure et avec substance en zone radialement intérieure ; - la figure 19 montre en coupe un détail de montage de l'arbre de la palette ; et, - les figures 20 et 21 sont des vues en coupe partielles et agrandies respectivement selon les lignes )0(-XX et XXI-XXI des figures 17 et 18. Sur la figure 1, est visible un exemple d'une installation d'échantillonnage 20 comprenant un dispositif d'homogénéisation et de remplissage 30 selon la présente invention. Pour réaliser le traitement, à savoir successivement l'homogénéisation, le remplissage d'une barquette puis le nettoyage de la râpure de betteraves, le dispositif 30 comporte essentiellement trois éléments venant en contact avec la râpure de betteraves ou tout autre substance non fluide que l'on souhaite échantillonner. En premier lieu, le dispositif 30 comporte une cuve circulaire 32 fixe de rayon RI, visible notamment partiellement sur la figure 1, et de façon plus complète sur la figure 2, qui comprend - une paroi de fond 321 présentant une surface supérieure plane, horizontale et circulaire, pleine à l'exception d'une ouverture 322 située le long d'une portion de la périphérie de la paroi de fond, sous la forme d'une échancrure de contour en forme d'arc de cercle de rayon R2 (voir la figure 11) circonscrite par le secteur A (voir figure 3) ; -une paroi latérale 323 constituée d'une virole cylindrique de section circulaire, d'axe vertical X-X' passant par le centre 01 de la paroi de fond 321, concentrique avec la paroi de fond 321, la face latérale de cette paroi latérale 323 tournée vers l'intérieur de la cuve formant, en projection, un cercle de rayon R1 ; -une bague centrale 324 coaxiale avec la paroi latérale 321 35 délimitant, autour de l'axe X-X' et à l'intérieur de la bague 324, un trou cylindrique. En second lieu, le dispositif 30 comporte une palette 34 mobile en rotation autour de l'axe X-X' et formant l'outil qui va successivement servir à homogénéiser, étaler la substance dans la barquette pour former un échantillon, puis déplacer cette matière par raclage pour l'évacuer par l'ouverture 322 lors de la vidange et du nettoyage simultané de la cuve 32. À cet effet, la palette 34 (voir figures 14 à 19) est formée d'un assemblage en sandwich, autour d'une tige de support 344, entre un élément central 341, souple (par exemple en caoutchouc), qui présente une forme plane selon un contour sensiblement rectangulaire, et deux plaques 342 rigides (par exemple en métal ou plastique) présentant des dimensions légèrement inférieures à l'élément central 341. De cette façon, après montage (fixation par collage, rivetage, vissage...), comme il apparaît notamment sur la figure 15, l'élément central 341 déborde sur le côté et en bas de la palette 34 afin de constituer une lèvre continue 343 en forme de U le long de la portion inférieure et des deux portions latérales de la périphérie de la palette 34. La palette 34 ainsi constituée présente une première face 345 et une deuxième face 346. Cette palette 34 est montée sur un arbre coudé 36 dont la portion horizontale 361 porte la palette 34 et dont la portion verticale 362 est logée dans un manchon vertical 38 coaxial avec la bague centrale 324 de la cuve 32, et disposé dans l'ouverture de la bague 324. Un moto-réducteur synchrone 39 (figure 1) est solidaire de la portion verticale 362 de l'arbre coudé 36, afin de mettre en rotation la palette dans les deux sens. Il est prévu d'utiliser un motoréducteur 39 à codage absolu afin de connaître à tout moment le nombre de tours réalisé dans un sens de rotation et la position angulaire de la palette 34 dans la cuve 32, ainsi qu'avantageusement la vitesse de rotation. Le manchon 38 présente (voir figures 16 et 19) une fente hélicoïdale 381 s'étendant sur sensiblement 360 autour de l'axe X-X', et qui coopère avec un ergot 382 horizontal. Cet ergot 382 horizontal est monté dans la partie verticale 362 de l'arbre 36 et comporte à son extrémité un roulement annulaire 383 qui coopère avec la fente hélicoïdale 381 dont la paroi constitue une rampe. De cette façon, à chaque changement de sens de rotation de l'arbre 36, ce dernier s'abaisse (ou monte) jusqu'à ce que l'ergot 382 vienne en butée à l'extrémité de la fente hélicoïdale 381. Dans le mode de réalisation illustré, une rotation horaire autour de l'axe X-X' emporte une position haute de la palette 34 et une rotation 5 anti-horaire emporte une position basse de la palette 34. En outre, un système de butées (voir la figure 14) de palette impose à cette dernière une angulation prédéterminée par rapport à un plan vertical. Plus précisément, la tige de support 344 est disposée à l'intérieur d'un alésage coaxial et débouchant de la portion horizontale 361 10 de l'arbre coudé 36, à l'emplacement de deux butées 363 et 364, en forme de cames annulaires avec une zone de guidage extérieure (3631 ou 3641), montées solidairement autour de l'extrémité de la tige de support 344 et qui coopèrent avec une tige de blocage 365 montée sur la zone haute de la portion verticale 362 de l'arbre 36 en regard de ces zones de 15 guidage extérieures 3631 et 3641. De cette façon, on impose à la palette 34, à chaque changement de sens de rotation de l'arbre 36, un changement d'inclinaison de la palette 34 autour de son axe horizontal centré sur la portion horizontale 361 creuse de l'arbre 36, jusqu'à ce que la tige de 20 blocage 365 vienne en butée contre la fin 3632 ou 3642 de la zone de guidage 3631 ou 3641 de la butée 363 ou 364. Dans le mode de réalisation illustré, une rotation horaire autour de l'axe X-X' emporte une arrivée en butée contre la fin 3632 de la zone de guidage 3631 de la butée 363 correspondant à la mise en position verticale (et haute) de la 25 palette 34 (voir figure 17) et une rotation anti-horaire autour de l'axe X-X' emporte une arrivée en butée contre la fin 3642 de la zone de guidage 3641 de la butée 364 correspondant à la mise en position inclinée (et basse) de la palette 34 (voir figure 18). Sur les figures 17 et 18, on voit également que dans toutes les 30 positions (verticale et inclinée) de la palette 34, lorsqu'il n'y a pas de substance dans la cuve, cette dernière, et plus précisément sa bordure inférieure et latérale, matérialisée par la lèvre 343, forme un contact continu selon une ligne en forme de U avec le fond et les faces latérales de la cuve 32. Plus précisément, comme il apparaît sur les figures 17 et 18, les réglages, notamment en hauteur et en inclinaison de la palette 34, sont tels -qu'en l'absence de substance dans la cuve 32, dans la première position, verticale et haute (zone radialement extérieure de la figure 17), la partie inférieure de la lèvre 343 est en contact avec appui avec la face supérieure de la paroi de fond 321 et les parois verticales de la cuve 32 (paroi latérale 323 et bague 324), et dans la deuxième position, inclinée et basse, la partie inférieure de la lèvre 343 est en contact sans appui et avec la face supérieure de la paroi de fond 321 qu'elle effleure (zone radialement extérieure de la figure 18). -qu'en présence de substance 61 dans la cuve, dans la première position, verticale et haute (zone radialement intérieure de la figure 17), la partie inférieure de la lèvre 343 est toujours en contact avec appui avec la face supérieure de la paroi de fond 321 (voir figure 20) et les parois verticales de la cuve 32 de sorte que le passage de la palette 34 effectue un raclage, c'est-àdire un ramassage complet, nettoyant, de la substance 61, et dans la deuxième position, inclinée et basse (zone radialement intérieure de la figure 18), la partie inférieure de la lèvre 343 s'est relevée par sa souplesse et n'est plus en contact avec la face supérieure de la paroi de fond 321 (voir figure 21), mais elle ramasse une partie de la dose de la substance en laissant derrière elle une couche de substance 61 qui s'étale ainsi relativement uniformément au fond de la cuve 32. Il faut noter que cet étalement de matière dans la deuxième 25 position résulte aussi du fait que dans ce cas, avec la substance présente dans la cuve 32, on obtient une venue en butée parfaite entre la tige de blocage 365 et la fin 3642 de la zone de guidage 3641 de la butée 364 correspondant à la mise en position inclinée. En troisième lieu, le dispositif 30 comporte un disque 40 formant 30 un plateau mobile en rotation autour d'un axe Z-Z' vertical parallèle à l'axe X-X' et passant par le centre 02 du disque 40 (voir figure 3). La position relative entre le disque 40 et la cuve 32 est telle que la droite passant par le centre 01 de la paroi de fond 32 et le centre 02 du disque 40 forme la bissectrice du secteur angulaire A de la paroi de fond 321 circonscrit à 35 l'ouverture 322. Ce disque 40 présente un rayon R2 et la distance D qui sépare le centre 01 de la paroi de fond 32 du centre 02 du disque 40 est telle que le disque 40 peut venir combler l'ouverture 322 de la paroi de fond 321 de la cuve 32. Plus précisément, comme il apparaît notamment sur la figure 3, le disque 40 présente en réalité trois secteurs angulaires s'étendant chacun sur 120 , et formant chacun une portion fonctionnellement différente. La première portion 401 (premier secteur) du disque 40 correspond à une zone pleine du disque 40 dont une partie de bordure 4010 est apte, comme il apparaît sur la figure 3 à combler l'ouverture 322. La deuxième portion 402 (deuxième secteur) du disque 40, située dans le sens horaire par rapport à la première portion 401 dans l'exemple illustré, est également plein, à l'exception d'un logement 4020 réalisé sous la forme d'un trou débouchant de forme sensiblement rectangulaire, apte à venir en regard de l'ouverture 322. La troisième portion 403 (troisième secteur) du disque 40 est pleine à l'exception d'une échancrure 4030 formée sur la périphérie du disque 40 selon une forme en arc de cercle de rayon R1 apte à venir en regard de l'emplacement de l'ouverture 322 de la paroi de fond 321. Dans le mode réalisation préférentiel illustré, le disque 40 est seulement mobile en rotation autour de l'axe Z-Z' mais on peut prévoir un ou plusieurs degrés de mobilité supplémentaire(s). Ce disque est monté en son centre 02 sur un arbre 42 relié à un moto-réducteur 44 via un indexeur électromécanique 46 qui permet, grâce à un système de cames (non visible), de limiter la rotation de l'arbre 42 pour qu'il se positionne dans trois positions angulaires correspondant respectivement au placement centré de chacune des trois portions 401, 402 et 403 du disque par rapport à l'ouverture 322 de la cuve 32. On va maintenant se reporter aux figures 2 à 10 qui illustrent chacune des étapes d'un exemple de cycle complet mettant en oeuvre le dispositif d'homogénéisation et de remplissage 30 selon l'invention. Au départ (voir figure 2), la palette 34 est en position angulaire centrée au dessus de l'ouverture 322, en dessous de moyens de nettoyage 50 de la palette 34 pouvant être activés lorsque ladite palette 34 est au dessus de l'ouverture 322, ces moyens de nettoyage 50 étant décrits plus loin. Dans cette position initiale, l'ouverture 322 de la paroi de fond 321 est obturée parfaitement par la partie de bordure 4010 du disque 40 (voir figure 3) et (voir figure 2), une buse (commandée manuellement ou automatiquement) formant des moyens d'alimentation en substance non fluide, libère une dose 61 de substance dans la cuve 32 dans une zone située sensiblement à l'opposé de l'emplacement de la palette 34. Ensuite débute la première phase du cycle ou phase d'homogénéisation. Au début de cette première phase (figure 3), la palette effectue plus d'un tour dans le sens horaire afin d'entraîner au niveau de sa première face 345 (formant ici la face avant), par raclage des parois de la cuve 32, la dose 61 qui reste sous forme d'une boulette. Ensuite, la palette 34 change de sens de rotation, passe en position inclinée au bout d'un tour en rotation en sens anti-horaire et finit par atteindre la dose 31 qui est alors étalée sur tout le fond de la cuve 32 par le fait de l'inclinaison de la palette 34 (figure 4) comme il a précédemment été expliqué en relation avec les figures 17, 18, 20 et 21. On fait ensuite à nouveau tourner la palette dans le sens horaire, ce qui réalise la collecte de la dose 61 pour former à nouveau une unique boulette au bout d'un tour (figure 5). Cette alternance, de rotation en sens anti-horaire combinée à un étalage, puis de rotation en sens horaire pour la collecte de la dose 61, peut être réalisée plusieurs fois afin d'améliorer l'homogénéité du mélange résultant de la succession d'étalement et de collecte de la dose. Ensuite, on passe dans la deuxième phase du cycle ou phase de remplissage. En premier lieu (figure 5), on effectue une rotation du disque 30 40 pour placer sa deuxième portion 402 présentant le logement 1020 en coïncidence avec l'ouverture 322 de la paroi de fond 321. A ce stade, il faut noter que, le dispositif 30 comporte en outre des moyens de support d'une barquette 90, sous la forme d'un support de barquette 80, permettant le positionnement de la barquette 90 dans le 35 logement 1020, dans la deuxième position de l'ensemble mobile (disque 40), de façon que la face supérieure de la barquette 90 affleure avec le fond de la cuve 32. A cet effet, l'installation d'échantillonnage 20 comporte (figure 1) un système d'amenée 70 d'un support de barquette 80 autorisant (via un vérin) un déplacement horizontal le long d'un rail 72 aboutissant sous l'ouverture 322, d'un bras 74 à l'extrémité duquel est disposé un vérin vertical 76 dont la portion mobile haute soutient le support de barquette 80. Ce support de barquette 80 est un sabot, par exemple métallique, comportant deux cavités 82 et qui est percé de trous débouchants permettant son maintien par effetventouse sur le vérin vertical 76. On utilise une barquette 90 (voir figure 11) qui est par exemple formée d'une pellicule plastique ayant le même profil que le support 80, qui est placée sur le support 80, notamment par un opérateur alors que le bras 74 est éloigné du dispositif 30. Lorsque ce support 80 arrive, par une commande automatique, sous l'ouverture 322, après la rotation de 120 du disque 40, le vérin vertical 76 est activé pour placer le support 80 dans le logement 4020 de sorte que la face supérieure de la barquette 90 affleure avec la face supérieure du fond de cuve (voir figure 6). Ce résultat est atteint de façon précise par l'utilisation d'un logement 1020 et d'un support 80 de contour complémentaire, ayant une forme de tronc de cône allant en s'évasant vers le bas. On remarque également sur la figure 11 que le bord circulaire du disque 40 présente un pas de vis hélicoïdal 404 (voir figure 12) qui, en complémentarité d'un rebord de la paroi de fond 321 qui présente un chant droit, forme une vis d'Archimède qui évacue tout éventuel débris de substance par l'ouverture 322 dans le bac 92 de déchets situé dessous (voir figure 1). Comme on le voit sur les figures 7 et 8, ensuite, la palette 34 reprend une série d'alternances de rotation en sens anti-horaire et horaire sur à chaque fois au moins un tour complet, pour étaler la substance dans le fond de la cuve 32, et par là même remplir les deux cavités de la barquette 90. Pendant la dernière étape de cette deuxième phase, la palette termine par un tour complet au moins dans ie sens horaire (voir figure 9) afin de rassembler, par un raclage nettoyant du fond et des parois latérales de la cuve 32, le reste 62 de la dose 61 en une boulette située en dehors de l'ouverture 322, ce qui réalise également le lissage parfait de la surface supérieure de chaque échantillon de substance 63 contenu dans les cavités de la barquette 90 (la surface des échantillons est située dans le même plan que la face supérieure de la barquette 90 et du fond de cuve, l'ensemble étant affleurant) et le nettoyage de la face supérieure de la barquette 90 en dehors des cavités remplies des échantillons 63 (voir figure 9). Enfin, lors de la dernière phase (vidange) du cycle, comme il ressort de la figure 10, on évacue le support de barquette 80 rempli de ces deux échantillons 63, on effectue une rotation du disque 40 pour placer sa troisième portion 403 présentant l'échancrure 4030 en coïncidence avec l'ouverture 322 de la paroi de fond 321. Ensuite, on effectue une rotation dans le sens horaire de la palette 34 qui amène tout le reste 62 de la dose jusqu'à l'ouverture 322 qui coïncide alors avec l'échancrure 4030 du disque, pour la vidange de la cuve par chute du reste 62 de la dose par gravité dans le bac à déchets 92 situé en dessous. Par ailleurs (non représenté), on réalise le déplacement précédemment décrit du support de barquette 80 jusqu'à l'extrémité arrière du rail 72, on envoie de l'air au travers des trous du support 80 pour faciliter le détachement de la barquette 90 remplie qui peut alors être refermée de façon étanche, par exemple par thermoscellage, puis éventuellement placée dans un congélateur avant le traitement ultérieur de la substance. Alors que la palette 34 se trouve en position finale identique à sa position initiale, comme on le voit sur la figure 13, elle est alors nettoyée des résidus de la dose précédente 61 par deux raclettes 51 mobiles verticalement par une tige de vérin 52 traversée par un canal 53 d'arrivée d'air qui débouche à l'emplacement d'une fente 54 sur un revêtement souple 55 recouvrant les raclettes 51, qui forment alors deux lèvres qui sont aptes à nettoyer chacun l'une des faces de la palette 34. Par la suite, on se trouve dans la configuration de départ du dispositif 30 et les étapes peuvent être recommencées à l'identique lors d'un nouveau cycle aboutissant à la formation d'échantillons issus d'une nouvelle dose 61 de substance. Ainsi, on peut réaliser en continu la formation (de paires) d'échantillons de taille, et donc de poids, sensiblement identiques présentant entre eux un très faible écart. Également, afin de réaliser automatiquement le cycle qui vient d'être décrit le dispositif 30 comporte en outre des moyens de régulation programmables aptes à activer ou à désactiver lesdits moyens de commande en rotation (moto-réducteur 39) de la palette 34 et lesdits moyens de commande en rotation (moto-réducteur 44) du disque 40 de sorte que : - dans une première phase d'homogénéisation, l'ensemble mobile (disque 40) étant dans la première position, et après l'introduction d'une dose 61 de la substance dans la cuve 32 , la palette 34 réalise plusieurs rotations ; - dans une deuxième phase de remplissage de la barquette 90, l'ensemble mobile (disque 40) étant passé dans la deuxième position et une barquette 90 se trouvant dans le logement 4020, la palette 32 réalise un mouvement de rotation permettant l'amenée d'au moins un échantillon 63 de la substance à l'intérieur de la barquette 90 ; et - dans une troisième phase de nettoyage et de vidange de la cuve 32, l'ensemble mobile (disque 40) étant passé dans la troisième position, la palette 34 réalise un mouvement de rotation permettant l'évacuation de tout le reste 62 de la dose de la substance par l'ouverture 322. On comprend que cette programmation peut être mise en oeuvre aisément par des informations (notamment la position angulaire de la palette par rapport à la cuve et par rapport à la verticale, et la vitesse de la palette 34, ainsi que la position angulaire du disque 40) fournies en particulier par les moto-réducteurs 39 et 44. Différents programmes peuvent être prévus, notamment en fonction du type de substance non fluide échantillonnée en série par le dispositif conforme à la présente invention, selon sa texture, la quantité formant la dose de départ, son aptitude à l'étalement, la température.... De plus, il faut comprendre que l'exemple de réalisation décrit précédemment n'est pas limitatif ni en terme de structure ni en terme de fonctionnement. Ainsi, ce n'est que de façon préférentielle que : dans la première phase d'homogénéisation la palette 34 effectue plusieurs allers et retours dans un sens de rotation puis dans l'autre, d'environ au moins un tour complet à chaque fois, afin de mélanger intimement l'ensemble de la dose 61 par une succession d'étalement et regroupement de matière par raclage, dans la deuxième phase de remplissage de la barquette 90 la palette 34 effectue également plusieurs allers et retours dans un sens de rotation puis dans l'autre, d'environ au moins un tour complet à chaque fois, afin de remplir les deux cavités de la barquette 90, sans dépassement de matière, par une succession d'étalement et de nettoyage de la face supérieure de la barquette 90 par raclage, et dans la troisième phase de nettoyage et de vidange de la cuve 32, la rotation du disque dans le sens horaire s'effectue sur moins d'un tour pour d'une part évacuer par l'ouverture 322 le reste 62 de la dose de substance non fluide, et d'autre part positionner la palette au droit des moyens de nettoyage (50) de la palette 34 ; Ainsi, grâce à la présente invention, on peut réaliser au moyen d'un dispositif mécanique relativement simple (peu de pièces, des pièces aux formes simples et peu de mouvements), un dispositif qui est apte à permettre la formation d'échantillons en continu de façon au moins semi automatisée. Dans ce qui précède, on comprend que le mode de réalisation décrit du dispositif permet de réaliser de façon automatique une partie des étapes du procédé d'échantillonnage, certaines fonctionnalités de l'installation d'échantillonnage, non remplies par le dispositif selon l'invention, restant manuelles ou pouvant par ailleurs être automatisées en supplément. II en va ainsi notamment du retrait d'une barquette remplie ou de la mise en place d'une nouvelle barquette vide sur le support de barquette, ou encore de la pose d'un opercule étanche pour refermer les cavités de la barquette, ou de l'alimentation de la cuve en dose de la substance. On comprend de ce qui précède que la présente invention n'est pas limitée au domaine de l'échantillonnage de la rapûre de betteraves sucrière mais qu'elle peut s'appliquer également dans d'autres applications. Ainsi, par exemple l'invention peut être utilisée pour la réalisation au moins partiellement automatisée d'un échantillonnage d'une substance formée d'un produit intermédiaire prélevé au cours d'un processus de fabrication, par exemple dans le domaine alimentaire, cosmétique, etc
L'invention concerne un dispositif d'homogénéisation et de remplissage (30) d'une substance non fluide, comportant :- une cuve circulaire (32) comprenant une paroi latérale (323) et une paroi de fond (321) présentant une ouverture (322) ;- une palette (34) rendue mobile en rotation autour de l'axe (X-X') de la cuve (32) et permettant de réaliser un raclage de ladite substance présente dans la cuve, et- un ensemble mobile (40, 42, 44, 46) comprenant au moins une première portion (401) apte à combler l'ouverture (322) en formant un fond de cuve plat et plein, et une deuxième portion (402) apte, à combler l'ouverture (322) en formant un fond de cuve qui, à l'exception de l'emplacement du logement (4020), est plat et plein, ledit ensemble mobile pouvant prendre une troisième position dans laquelle l'ouverture (322) reste libre de sorte que le fond de cuve reste partiellement ouvert.Application à l'échantillonnage de rapûre de betterave.
1. Dispositif d'homogénéisation et de remplissage (30) d'une substance non fluide (61), caractérisé en ce qu'il comporte ; - une cuve circulaire (32) comprenant une paroi latérale (323) et une paroi de fond (321) de rayon R1 qui présente à sa périphérie une ouverture (322) ; - une palette (34) rendue mobile en rotation autour de l'axe (X-X de la cuve (32) de façon que lorsque la palette (34) parcourt un tour, le bord (343) de la palette (34) vient en contact avec la face de la paroi de fond (321) et de la paroi latérale (323) tournée vers l'intérieur de la cuve, ce par quoi elle réalise un raclage de ladite substance (61) présente dans la cuve (32), et - un ensemble mobile (40, 42, 44, 46) comprenant au moins + une première portion (401) dont le contour est complémentaire de celui de l'ouverture (322) et apte, dans une première position de l'ensemble mobile, à combler l'ouverture (322) en formant un fond de cuve plat et plein ; et + une deuxième portion (402) dont le contour est complémentaire de celui de l'ouverture (322), comprenant un logement (4020) pour la réception d'une barquette et apte, dans une deuxième position de l'ensemble mobile, à combler l'ouverture (322) en formant un fond de cuve qui, à l'exception de l'emplacement du logement (4020), est plat et plein ; + ledit ensemble mobile pouvant prendre une troisième position dans laquelle l'ouverture (322) reste libre de sorte que le fond de cuve reste partiellement ouvert. 2. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la palette (34) est montée sur un arbre (36) rotatif autour du même axe (X-X') que la cuve (32), disposé dans une bague (324) reliée à la paroi de fond (321) et délimitant, avec la paroi de fond (321) et la paroi latérale (323), le volume de la cuve (32), la face tournée vers l'extérieur de ladite bague (324) étant en contact avec le bord de la palette (34). 3. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens decommande (39) en rotation de la palette (34) permettant le déplacement en rotation de la palette (34) dans les deux sens. 4. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que dans un sens de rotation la palette (34) reste sensiblement perpendiculaire au fond de la cuve (32), ce par quoi elle réalise un raclage de ladite substance (61) présente dans la cuve (32), et dans le sens de rotation inverse, la palette (34) est inclinée en formant un angle aigu entre le fond de la cuve (32) et la face avant de la palette (34), ce par quoi elle réalise un étalage de ladite substance (61) sur le fond de cuve. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le contour de ladite ouverture (322) est délimité par un arc de cercle de rayon R2 et en ce que ledit ensemble mobile est équipé d'un disque (40) de rayon R2, monté rotatif autour d'un axe (Z-Z') parallèle à l'axe (X-X') de la cuve, et présentant une face utile qui est disposée dans le même plan que la face supérieure de la paroi de fond (321), le disque (40) pouvant être disposé de sorte que son axe (Z,Z') se trouve à une distance (D) de l'axe (X-X') de la cuve (32), inférieure à R1+R2, sur la bissectrice du secteur (A) de la paroi de fond (321) circonscrit à l'ouverture (322) de façon que le disque (40) forme au moins ladite première portion (401). 6. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le disque (40) comporte : - un premier secteur (401) formant la première portion de l'ensemble mobile ; - un deuxième secteur (402) formant la deuxième portion de l'ensemble mobile, et - un troisième secteur (403) formant une troisième portion de l'ensemble mobile et présentant une échancrure (4030). 7. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le contour de ladite échancrure (4030)est délimité par un arc de cercle de rayon R1 qui coïncide avec le contour de la face de la paroi latérale (323) tournée vers l'intérieur de la cuve (32) lorsque l'axe (Z-Z') du disque (40) est disposé à la distance D de l'axe (X-X') de la cuve (32) et que le disque (40) est placé dans une position angulaire selon laquelle le troisième secteur (403) du disque chevauche le secteur (A) de la paroide fond (321) circonscrit à l'ouverture (322), les bissectrices du troisième secteur (403) et du secteur (A) de la paroi de fond (321) circonscrit à l'ouverture (322) étant superposées . 8. Dispositif selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de commande (44, 46) en rotation du disque (40) aptes, lorsqu'ils sont activés, à faire tourner le disque (40) d'un angle tel que le disque passe d'une position dans laquelle un secteur parmi les premier, deuxième et troisième secteurs (401, 402, 403) du disque chevauche le secteur (A) de la paroi de fond (321) circonscrit à l'ouverture (322), avec une bissectrice commune, vers une position suivante dans laquelle un autre secteur parmi les premier, deuxième et troisième secteurs (401, 402, 403) du disque chevauche le secteur (A) de la paroi de fond (321) circonscrit à l'ouverture (322), avec une bissectrice commune, ce par quoi on obtient l'amenée du secteur angulaire suivant du disque à l'emplacement de l'ouverture (322) de la paroi de fond (321). 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de support (80) d'une barquette (90) permettant le positionnement de la barquette dans le logement (4020), dans la deuxième position de l'ensemble mobile (40), de façon que la face supérieure de la barquette (90) affleure avec le fond de la cuve (32). 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de nettoyage (50) de la palette pouvant être activés lorsque la dite palette (34) est au dessus de l'ouverture (322). 11. Dispositif selon les 3, 8 et 9, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de régulation programmables aptes à activer ou à désactiver lesdits moyens de commande (39) en rotation de la palette (34) et lesdits moyens de commande (44, 46) en rotation du disque (40) de sorte que : dans une première phase d'homogénéisation, l'ensemble mobile (40) étant dans la première position, et après l'introduction d'une dose (61) de la substance dans la cuve (40), la palette (34) réalise plusieurs rotations ; 3- dans une deuxième phase de remplissage de la barquette, l'ensemble mobile (40) étant passé dans la deuxième position et une barquette (90) se trouvant dans le logement (4020), la palette (34) réalise un mouvement de rotation permettant l'amenée d'au moins un échantillon (63) de la substance à l'intérieur de la barquette (90) ; et -dans une troisième phase de nettoyage et de vidange de la cuve, l'ensemble mobile (40) étant passé dans la troisième position, la palette (34) réalise un mouvement de rotation permettant l'évacuation de tout le reste (62) de la dose de la substance par l'ouverture (322).10
G,B
G01,B01
G01N,B01F
G01N 1,B01F 15
G01N 1/28,B01F 15/04
FR2896184
A1
INSTRUMENT D'ECRITURE INCORPORANT UN MATERIAU GRANULAIRE DANS LE RESERVOIR D'ENCRE
20,070,720
La présente invention concerne un instrument d'écriture qui incorpore un matériau granulaire dans son réservoir d'encre. On connaît du brevet américain US-A-2,528,408 de 1950, une conception de réservoir d'encre de ce type. Ce document divulgue en effet un stylo à plume dont le réservoir d'encre est pourvu d'un matériau granulaire. La structure de ce matériau lui procure une capillarité vis-à-vis de l'encre qui est adaptée pour obtenir une alimentation régulière de la plume en encre. Mais, pour obtenir cette capillarité, le matériau granulaire est fritté ou présente une répartition de grains à l'intérieur du réservoir qui est contrôlée. Or, un matériau fritté qui présente une porosité ouverte déterminée est difficile à réaliser en grande série de façon reproductible. L'étape de frittage engendre alors un surcoût important pour le stylo. En outre, le remplissage du réservoir avec l'encre est rendu difficile, étant donné que la pénétration de l'encre dans les interstices du matériau granulaire fritté est lente. Par ailleurs, lorsque le matériau granulaire doit être réparti de façon contrôlée sous forme de grains séparés dans le réservoir, les grains doivent être disposés dans le réservoir en plusieurs étapes, ce qui représente une étape délicate et longue dans la fabrication du stylo. Ces inconvénients expliquent qu'aucune solution de ce type n'est appliquée industriellement de nos jours. En effet, les solutions retenues, notamment pour les pointes d'écriture poreuses, consistent à disposer un tarnpon de matière fibreuse synthétique dans le réservoir d'encre, ou plus récemrnent, à stocker l'encre de manière libre dans le réservoir, c'est-à-dire sans aucun matériau de remplissage, et à connecter fluidiquement ce réservoir à la pointe par l'intermédiaire d'un connecteur de capillarité contrôlée. Par ailleurs, la demande de brevet européen EP 1 510 560 divulgue une composition d'encre qui comprend des particules solides, notamment des particules de silice ayant une dimension inférieure à 200 pm (microns). Dans ce cas, les particules de silice font partie intégrante de l'encre, c'est-à-dire qu'elles sont destinées à être déposées avec les colorants et le solvant de -2- l'encre sur un support d'écriture tel que du papier. Pour éviter une obstruction d'un instrument d'écriture par les particules de silice, celles-ci doivent représenter moins de 5% en poids de l'encre. Dans ces conditions, la capillarité du réservoir de l'instrument d'écriture par rapport à l'encre n'est pas significativement améliorée. Un but de la présente invention est d'améliorer la capillarité du réservoir de l'instrument d'écriture vis-à-vis de l'encre pour obtenir une alimentation régulière de la plume en encre, tout en permettant un remplissage rapide du réservoir lors de la fabrication de l'instrument. Pour cela, l'invention propose un instrument d'écriture qui comprend un réservoir d'encre et une pointe d'écriture connectée fluidiquement à ce réservoir et par laquelle l'encre sort lors d'une utilisation de l'instrument. Le réservoir contient, en plus de l'encre, des grains séparés qui présentent des angles et des arrêtes vives. La présence d'angles et d'arrêtes vives sur les grains contribue à améliorer le pouvoir capillaire du réservoir vis-à-vis de l'encre afin de procurer une alimentation régulière de la pointe d'écriture avec l'encre, plus que l'arrangement des grains entre eux. Ces angles et arrêtes vives résultent de la forme des grains. Le débit de l'encre par la pointe est alors constant. En outre, une proportion importante de l'encre initialement contenue dans le réservoir peut être restituée lors d'une utilisation prolongée de l'instrument d'écriture. La présence d'angles et d'arrêtes vives limite aussi un tassement ou une compaction des grains dans le réservoir, lorsque l'instrument d'écriture est gardé immobile dans une position fixe. Le fonctionnement de l'instrument d'écriture est alors peu affecté par un stockage prolongé de l'instrument sans agitation des grains. La présence des grains séparés dans le réservoir, qui sont immergés dans l'encre, permet aussi d'atténuer des surpressions dans l'encre susceptibles d'être provoquées par des chocs sur l'instrument d'écriture. Des fuites d'encre par la pointe d'écriture que pourraient provoquer de tels chocs sont alors réduites ou évitées. Etant donné que les grains sont séparés, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas -3- reliés entre eux, ils peuvent être simplement versés dans le réservoir même si la forme de celui-ci est complexe, et l'encre peut ensuite être injectée dans le réservoir au moyen d'une aiguille creuse. Par exemple, l'aiguille peut être enfoncée dans les grains jusqu'au fond du réservoir, puis l'encre est expulsée de l'aiguille entre les grains lors d'un retrait progressif de l'aiguille. Un remplissage rapide et uniforme du réservoir peut ainsi être obtenu facilement. Enfin, l'utilisation de grains séparés permet une bonne ventilation du réservoir d'encre. Un dispositif de mise à l'air libre du réservoir qui est particulièrement simple peut alors être utilisé. En particulier, l'utilisation d'un ~o dispositif simplifié de mise à l'air libre permet de concevoir et de réaliser des instruments d'écriture qui ont des formes complexes ou originales. Dans divers modes de réalisation de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes, qui constituent des perfectionnements de l'invention : 15 - certains au moins des grains peuvent être constitués d'un matériau minéral ; - le matériau minéral de certains des grains peut comprendre du sable, du carbonate de calcium, du corindon ou du verre pilé ; - les grains peuvent avoir une dimension moyenne, déterminée par 20 granulométrie laser sur l'ensemble des grains contenus dans le réservoir, qui est comprise entre 40 pm et 550 pm ; - 95% des grains contenus dans le réservoir peuvent avoir au moins une dimension inférieure à 800 pm ; - 95% des grains contenus dans le réservoir peuvent avoir au moins une 25 dimension supérieure à 0,5 pm, et notamment supérieure à 150 pm ; - la dimension individuelle des grains peut varier dans un rapport inférieur à 10 pour 95% des grains contenus dans le réservoir ; - les grains peuvent avoir une répartition granulométrique en fonction de leur dimension individuelle qui présente un maximum unique ; 30 - les grains peuvent être au moins partiellement mobiles dans le réservoir ; - une partie du volume du réservoir, qui peut être supérieure à 10% de celui-ci, peut être libre de grains ; -4- - la partie du volume du réservoir qui est libre de grains peut être inférieure à 30% de celui-ci, et de préférence inférieure à 20% ; et - l'encre peut être une encre liquide, et de préférence une encre de type aqueuse. Eventuellement le réservoir peut posséder une paroi qui est au moins en partie transparente. Une telle paroi permet à un utilisateur de l'instrument d'écriture de voir la quantité d'encre qui reste dans le réservoir après une certaine durée d'utilisation de l'instrument. Enfin, l'invention peut être appliquée à des instruments d'écriture de différents types. Notamment, la pointe d'écriture peut être une pointe capillaire poreuse, par exemple pour un marqueur ou un stylo à feutre, une pointe à bille, ou une pointe à rouleau encreur. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'un exemple de réalisation non limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un instrument d'écriture selon la présente invention ; - la figure 2 illustre schématiquement des grains de sable utilisés pour l'invention ; et - la figure 3 est un diagramme de distribution granulométrique des grains contenus dans un instrument d'écriture selon l'invention. Il est entendu que les dimensions des différentes parties de l'instrument d'écriture qui sont représentées sur la figure 1 ne correspondent ni à des dimensions, ni à des rapports de dimensions réels. Notamment, ces dimensions peuvent être adaptées pour obtenir un instrument d'écriture qui possède une contenance supérieure d'encre, ou pour réaliser un instrument d'écriture qui présente un format de poche. A titre d'exemple, l'instrument d'écriture représenté sur la figure 1 est de type rollerpen . Il comporte un réservoir d'encre 1 qui est limité par une paroi latérale 10, un connecteur 2, et un rouleau encreur 3 qui constitue la pointe d'écriture. Le rouleau encreur 3 est maintenu, tout en restant libre en -5- rotation, par une monture 4 qui est fixée sur une extrémité antérieure du réservoir 1. Le connecteur 2 permet un écoulement de l'encre 11 qui est contenue dans le réservoir 1 vers le rouleau encreur 3. Il peut être constitué d'un ensemble cylindrique de fibres alignées longitudinalement et destinées à être imprégnées par l'encre 11. Eventuellement, une extrémité du connecteur 2 peut saillir dans le réservoir 1 pour obtenir une bonne imprégnation du connecteur 2 sur toute sa longueur. Enfin, un dispositif 5 de mise à l'air libre du réservoir 1 peut être inséré entre la monture 4 et le réservoir 1, pour compenser des variations de pression dans le réservoir 1, notamment lorsque ~o l'encre 11 sort par la pointe d'écriture de l'instrument. Le dispositif de mise à l'air 5 peut être constitué d'un ensemble de chicanes, mais d'autres dispositifs de compensation de pression peuvent être utilisés alternativement. Des grains séparés 12 d'un matériau solide sont contenus dans le réservoir 1, avec l'encre 11. Ces grains 12 peuvent remplir entièrement le 15 volume du réservoir 1. Ils sont alors immobilisés les uns contre les autres. Alternativement, les grains 12 peuvent n'occuper qu'une fraction déterminée du volume du réservoir 1, comme par exemple 90% de celui-ci. Dans ce cas, 10% du volume du réservoir 1 sont libres de grains. Lorsque les grains ne remplissent pas entièrement le réservoir 1, ils peuvent se déplacer dans celui- 2o ci lors d'une agitation de l'instrument d'écriture, ou seulement sous l'effet des mouvements appliqués à l'instrument lors d'une utilisation normale. L'encre 11 qui est contenue dans le réservoir 1 se répartit entre les grains 12, dans des interstices formés par des grains voisins. Lors d'une utilisation de l'instrument d'écriture, l'encre 11 s'écoule entre les grains 12 à 25 l'intérieur du réservoir 1, grâce à une capillarité apparente qui permet une alimentation régulière en encre du rouleau encreur 3. Les inventeurs ont découvert que cette capillarité apparente est modifiée par la forme des grains 12, et que des arrêtes à la surface de ces grains permettent d'obtenir un écoulement particulièrement régulier de l'encre 11 au niveau de la pointe 30 d'écriture 3, et en tout état de cause significativement plus régulier qu'en présence du seul connecteur 2. Les inventeurs ont en outre constaté que des déplacements possibles -6des grains 12 les uns par rapport aux autres contribuent aussi à l'obtention d'un écoulement régulier de l'encre 11. En effet, l'encre 11 peut former des bulles ou des agglomérats dans des micro-zones de colmatage à l'intérieur du réservoir 1. Les déplacements des grains permettent alors d'éliminer de telles bulles et de dissoudre des agglomérats. Le déplacement des grains peut aussi être mis à profit pour éviter une sédimentation de l'encre. Lorsqu'un choc est appliqué à l'instrument d'écriture, les grains 12, parce qu'ils peuvent se déplacer les uns par rapport aux autres, amortissent une éventuelle surpression dans l'encre 11. Cet amortissement résulte des frottements qui se produisent le long des arrêtes des grains. De cette façon, aucune fuite d'encre ne se produit par la pointe d'écriture 3 ni par le dispositif 5 de mise à l'air libre du réservoir d'encre. Avantageusement, la paroi 10 du réservoir 1 peut être transparente, ou présenter une fenêtre transparente, pour visualiser le niveau de l'encre 11 restant dans le réservoir. L'encre 11 présente de préférence une faible viscosité. Autrement dit, l'encre 11 est liquide, par opposition aux encres grasses dont la viscosité est élevée. Ce peut être une encre à solvant aqueux, notamment. Dans ce cas, les inventeurs ont constaté que l'encre pouvait être délivrée avec un débit particulièrement régulier à la pointe d'écriture, sur toute la durée de vie de l'instrument d'écriture. En particulier, aucune réduction progressive de l'alimentation en encre de la pointe d'écriture n'intervient avant l'arrêt définitif de cette alimentation. En outre, un réservoir à grains selon l'invention procure un taux de restitution, sous forme d'écriture, d'une quantité d'encre aqueuse initialement placée dans le réservoir qui est supérieur au taux obtenu avec un réservoir à tampon de fibres ( filler en anglais). Notamment, un gain de restitution d'au moins 10% a été observé pour certains prototypes selon l'invention. Mais l'utilisation d'une encre à solvant alcoolique ou autre est parfaitement envisageable. Il est par ailleurs connu que l'utilisation d'une encre à pigment peut provoquer une variation de densité de coloration du trait d'écriture, entre une -7- utilisation de l'instrument d'écriture effectuée après un stockage de l'instrument en position de pointe vers le haut, et une utilisation après un stockage avec la pointe vers le bas. L'utilisation de grains mobiles à l'intérieur du réservoir permet de réduire, sinon de supprimer, une telle variation. En effet, la densité de coloration du trait d'écriture peut être recouvrée en agitant l'instrument d'écriture. Lorsque les grains 12 sont des grains minéraux, le réservoir 1 possède un pouvoir capillaire vis-à-vis de l'encre Il, qui est encore plus favorable pour obtenir un écoulement régulier de l'encre par la pointe d'écriture. Le matériau des grains peut être de type oxyde ou carbonate. L'alumine, notamment de type corindon, la silice, le verre pilé, ou le carbonate de calcium sont des matériaux de grains pour lesquels des fonctionnements satisfaisants de l'instrument d'écriture ont été observés. En outre, ces matériaux sont inertes chimiquement vis-à-vis des encres utilisées. Des performances remarquables de fonctionnement de l'instrument d'écriture ont aussi été obtenues avec des grains de sable placés dans le réservoir 1. On entend par sable une poudre essentiellement à base de silice ou de carbonate de calcium d'origine naturelle. Plusieurs origines de sable ont été testées, qui correspondent à des carrières diverses. Des performances de fonctionnement de l'instrument d'écriture sensiblement équivalentes ont été obtenues, quelque soit l'origine du sable. La figure 2 reproduit schématiquement une micrographie de tels grains de sable 12. Cette micrographie a été réalisée par microscopie électronique à balayage, avec un grossissement x100. Les arrêtes vives sont très visibles, de même que des angles entre ces arrêtes. La figure 3 est un diagramme typique de répartition de la dimension des grains de sable. Cette analyse granulométrique a été réalisée au moyen d'un laser, en utilisant un appareil disponible commercialement. L'axe horizontal repère, en microns, la dimension apparente d de chaque grain, et l'axe vertical repère la fraction du volume total de sable analysé dont les grains ont la dimension indiquée par l'axe horizontal. L'aire de la surface comprise entre la courbe et l'axe horizontal correspond donc à 100%. 95% des grains de -8-l'échantillon de sable correspondant à la figure 3 ont au moins une dimension supérieure à 150 pm. Simultanément, 95% des grains ont au moins une dimension inférieure 750 pm. La courbe présente un maximum pour la dimension de grain de 320 pm, approximativement. Cette dimension, notée dm, est aussi à peu près égale à la dimension moyenne des grains, calculée sur l'ensemble de l'échantillon de sable analysé. De telles dimensions sont adaptées pour qu'un grand nombre de grains soient simultanément contenus dans le réservoir 1, ce qui assure statistiquement un comportement homogène et reproductible du mélange des grains 12 et de l'encre 11 à l'intérieur du réservoir 1. En outre, ces dimensions de grains sont suffisamment grandes pour éviter que certains grains 12 ne soient entraînés par l'encre 11 dans le connecteur 2, ou éventuellement amenés au contact du rouleur encreur 3. Une éventuelle obstruction du connecteur 2 et/ou un blocage de la rotation du rouleau encreur 3 sont ainsi évités. Des grains de sable qui présentent des dimensions différentes de celles indiquées par la figure 3 ont aussi donné des caractéristiques satisfaisantes de fonctionnement de l'instrument d'écriture. Néanmoins, les inventeurs ont constaté que des caractéristiques meilleures sont obtenues lorsque la dimension moyenne des grains dm est comprise entre 40 pm et 550 pm, et/ou lorsque 95% des grains ont une dimension d inférieure à 800 pm, et/ou lorsque 95% des grains ont une dimension d supérieure à 0,5 pm, préférablement supérieure à 150 pm. Par ailleurs, il est préférable que les grains 12 qui sont contenus dans le réservoir 1 présentent des variations limitées de dimension. Notamment, la dimension individuelle des grains d varie préférablement dans un rapport inférieur à 10, pour 95% des grains. Une telle caractéristique granulométrique permet d'éviter qu'un grand nombre d'interstices entre les grains les plus gros soient comblés par des grains plus petits. La contenance en encre du réservoir 1 est alors supérieure. Cela permet aussi d'éviter un tassement ou une ségrégation des grains 12 en fonction de leur dimension, qui se produirait dans le réservoir 1 après une longue durée d'immobilité de l'instrument d'écriture. Le fonctionnement de l'instrument d'écriture est alors constant, même lors d'une reprise d'utilisation. Enfin, cela réduit aussi le risque de formation d'une voûte par les grains dans le réservoir, qui pourrait perturber la régularité d'alimentation en encre de la pointe d'écriture. De même, une répartition granulométrique des grains en fonction de leurs dimensions respectives qui ne présente qu'un seul maximum constitue un autre critère pour assurer que les interstices entre les grains forment un volume libre suffisant pour l'encre. II est entendu que l'instrument d'écriture qui a été décrit en détail ci-dessus peut être modifié tout en conservant certains au moins des avantages de l'invention. En particulier, l'invention n'est pas limitée à son application à un instrument d'écriture de type rollerpen , et peut être appliquée à tous types ~o d'instruments d'écriture, tels que des stylos,notamment des stylos à plumes, des marqueurs, des instruments de coloriage ou de surlignage
Un instrument d'écriture comprend un réservoir d'encre (1) et une pointe d'écriture (3) connectée fluidiquement au réservoir. Le réservoir contient, en plus de l'encre (11), des grains (12) séparés qui présentent des angles et des arrêtes vives. De tels grains améliorent la régularité d'alimentation de la pointe en encre. De préférence, les grains (12) sont mobiles à l'intérieur du réservoir.
1. Instrument d'écriture comprenant un réservoir d'encre (1) et une pointe d'écriture (3) connectée fluidiquement audit réservoir et par laquelle l'encre (11) sort lors d'une utilisation de l'instrument, caractérisé en ce que le réservoir contient, en plus de l'encre, des grains (12) séparés et présentant des angles et des arrêtes vives. 2. Instrument d'écriture selon la 1, dans lequel certains au moins des grains (12) sont constitués d'un matériau minéral. 3. Instrument d'écriture selon la 2, dans lequel le matériau minéral comprend du sable, du carbonate de calcium, du corindon ou du verre pilé. 4. Instrument d'écriture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les grains (12) ont une dimension moyenne (dm), déterminée par granulométrie laser sur l'ensemble des grains contenus dans le réservoir (1), comprise entre 40 pm et 550 pm. 5. Instrument d'écriture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel 95% des grains (12) contenus dans le réservoir (1) ont au moins une dimension (d) inférieure à 800 pm. 6. Instrument d'écriture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel 95% des grains (12) contenus dans le réservoir (1) ont au moins une dimension (d) supérieure à 0,5 pm. 7. Instrument d'écriture selon la 6, dans lequel 95% des grains (12) contenus dans le réservoir (1) ont au moins une dimension (d) supérieure à 150 pm. 8. Instrument d'écriture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la dimension individuelle des grains (d) varie dans un rapport inférieur à 10 pour 95% des grains (12) contenus dans le réservoir (1).-11- 9. Instrument d'écriture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les grains (12) ont une répartition granulométrique en fonction de leur dimension individuelle (d) présentant un maximum unique. 10. Instrument d'écriture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les grains (12) sont au moins partiellement mobiles dans le réservoir (1). 11. Instrument d'écriture selon la 10, dans lequel une partie du volume du réservoir (1) est libre de grains. 12. Instrument d'écriture selon la 11, dans lequel la partie du réservoir libre de grains est inférieure à 30% du volume dudit réservoir. 13. Instrument d'écriture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le réservoir (1) possède une paroi (10) au moins en partie transparente. 14. Instrument d'écriture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la pointe d'écriture (3) est une pointe capillaire poreuse, une pointe à bille ou une pointe à rouleau encreur. 15. Instrument d'écriture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'encre (11) est liquide, et est de préférence une encre de type aqueuse.20
B
B43
B43K
B43K 7,B43K 8
B43K 7/10,B43K 7/08,B43K 8/04
FR2893608
A1
PROCEDE DE MARQUAGE D'UNE FACE D'UN SUBSTRAT DE TYPE VERRIER, UN TEL SUBSTRAT ET MOYEN DE MARQUAGE POUR LE PROCEDE
20,070,525
La présente invention est relative à un procédé de marquage d'une face d'un substrat de type verrier, un tel substrat et un moyen de marquage pour le procédé. Dans le domaine des vitrages décoratifs, il est usuel d'obtenir des verres avec un aspect mat et doux au toucher à la suite d'un traitement de surface par attaque acide. Néanmoins translucide, ces verres laissent passer la lumière tout en protégeant des regards les espaces intérieurs. Pour obtenir un tel aspect, les verres sont soumis à des bains d'acide fluorhydrique ou des fluorures, en mélange avec d'autres produits. Ce traitement chimique nécessite des précautions particulières d'usage et ce procédé requiert une récupération des effluents d'attaque chimique. En outre, les formulations ont souvent une durée de vie réduite. Enfin, ce procédé est long, génère des coûts de stockage des verres à traiter, et de nombreuses manipulations. Par ailleurs, les verres laminés imprimés actuellement réalisés présentent une texture trop grossière pour égaler l'aspect mat des verres dépolis à l'acide. La présente invention se propose de fournir une technique alternative au dépolissage à l'acide, moins polluante sans sacrifier les performances esthétiques et/ou fonctionnelles des verres - et plus largement de substrats de type verrier - et de préférence qui soit davantage compatible avec les exigences industrielles (en termes de cadence, d'automatisation...). A cet effet, la présente invention a d'abord pour objet un procédé de marquage d'une face d'un substrat de type verrier, procédé comportant une étape de marquage mécanique de la face dudit substrat dans un état visqueux de viscosité donnée, ledit marquage étant réalisé par contact mécanique avec une surface en un matériau de marquage, le logarithme décimal de la viscosité du substrat, définie en poise, étant choisi supérieur à 4 et inférieur ou égal à 11 . 2 Par rapport au traitement par acide, le procédé de marquage selon l'invention est davantage respectueux de l'environnement et est aisément automatisable et/ou intégrable sur une ligne de production. Le marquage mécanique selon l'invention s'effectue avec une viscosité du substrat adaptée pour marquer et garder au moins en partie, de préférence substantiellement, ledit marquage notamment sa forme, et/ou l'une et ses dimensions caractéristiques. Par exemple, la viscosité peut être dans la région du point de ramollissement dit de Littleton, c'est-à-dire à 7,6. Ainsi, le procédé se distingue nettement des conditions d'impression d'un verre par laminage où le verre est liquide - et donc à très haute température - et va fortement relaxer en température. L'effet de chauffage de la peau par le coeur du substrat est d'ailleurs d'autant plus important que le substrat est choisi épais, rendant l'impression par laminage difficilement maîtrisable. A l'inverse, le procédé de marquage selon l'invention est peu sensible à l'épaisseur du verre, le marquage est réalisable sur des substrats de toutes épaisseurs, par exemple des verres de 1 cm d'épaisseur (pour tables...), de 4, 6 ou 8 mm (pour le bâtiment ) ou moins, notamment en fonction des applications visées. Le procédé de marquage selon l'invention permet d'avoir accès à une large palette visuelle , notamment une gamme étendue de flou. Le procédé selon l'invention permet d'obtenir des marques ou irrégularités de surface inédites (par exemple des griffures, rayures, marbrures...). L'invention concerne tout type de substrat pouvant être mise en oeuvre à l'état visqueux, notamment à transition vitreuse, et de préférence un substrat minéral. Le substrat peut être transparent, par exemple, être un verre sodocalcique ou un borosilicate, ce verre pouvant en outre être clair, extraclair, teinté, éventuellement bullé. Le substrat peut être plan (feuille....) ou courbe. Le marquage selon l'invention peut intervenir sur des substrats de grandes dimensions, notamment sur des largeurs de plusieurs mètres. 3 Le marquage selon l'invention est compatible avec toutes les transformations verrières suivantes: découpe, formage, façonnage, trempe, feuilletage double vitrage, réalisation d'un miroir.._ Aucun autre traitement postérieur au marquage par contact selon l'invention n'est nécessaire pour obtenir des irrégularités recherchées, notamment des irrégularités fines. Dans un mode de réalisation avantageux le logarithme décimal de la viscosité du substrat, définie en poise, est choisi entre 4, 5 et 8, et entre 5,5 et 6,5...DTD: Les marques laissées par le procédé peuvent être en creux et/ou en relief, périodique, apériodique, aléatoire, et peuvent être définie par leur profil, notamment leur pente, et leur hauteur. Dans cette gamme de viscosité, la pente et la hauteur obtenues à chaud sont particulièrement bien conservées à froid. Le marquage convient particulièrement pour obtenir des irrégularités de surface fines, définies : par un paramètre de rugosité Ra inférieur ou égal à 10 m, voire 5 m, traduisant l'amplitude moyenne, et/ou un paramètre de rugosité Rdq supérieur ou égal à 2 , indiquant la pente moyenne et reflétant le niveau de diffusion, avec un filtre gaussien à 0,8 mm sur une longueur de mesure de quelques mm, par exemple 3 ou 5 mm, et un pas de 5 m. Ce marquage peut former une trame de fond. Ces irrégularités peuvent conférer au substrat un aspect flou et/ou mat. L'aspect mat peut se définir notamment par une réflexion essentiellement diffuse par exemple supérieure à 80%, voire 90% de la réflexion totale. Cette réflexion diffuse peut se définir comme une réflexion à l'extérieur d'un cône de petit angle typiquement de plus ou moins 2,5 avec un angle d'incidence de la lumière de 10 . Pour faire des mesures en réflexion, on peut utiliser un spectrophotomètre notamment un PERKINELMER LAMBDA-9 . Le marquage peut être réalisé sur un substrat lisse ou sur une partie lisse du substrat ou sur un substrat rugueux. 4 Par exemple, le substrat à marquer est déjà rugueux ou avec des motifs réguliers ou non, en creux ou en relief, géométrique ou non, par exemple de forme pyramidale, en créneau, allongé, par exemple obtenu par impression lors d'un laminage. Le pas des motifs peut être notamment de quelques centaines de microns à quelques cm et au delà. La profondeur des motifs peut être notamment aller de quelques microns au millimètre, en particulier une ou plusieurs dizaines de microns. Le marquage vient alors modifier ces motifs de manière contrôlée, en fonction de l'aspect final recherché. Par exemple, le marquage permet d'obtenir des irrégularités fines entre des irrégularités ou des motifs notamment en creux et espacés par exemple de 1 cm ou plus, ou encore le marquage vient araser des reliefs. Le marquage selon l'invention peut éventuellement être orienté donc variable suivant l'orientation de l'observation. Pour réaliser le marquage, l'homme du métier peut choisir par exemple différents matériaux de marquages et/ou rugosités de la surface en matériau de marquage. La surface du matériau de marquage peut être de préférence: une surface martelée ou sablée, par des particules, billes ou agrégats métalliques (acier ...) et/ou céramiques, notamment abrasives, par exemple en silice, en corindon, zircone, ou des billes de verres, une surface abrasive, et/ou ou être une (multi)couche à base de céramique(s). La surface peut en particulier être un tissu abrasif microstructuré par rotogravure ou estampage. Ce tissu se comporte comme des meules abrasives, avec des performances particulièrement stables car, lorsque la couche superficielle est usée, la deuxième couche apparaît, remplaçant la 30 première. Pour obtenir un aspect mat, le matériau de marquage est préférentiellement en céramique ou plus généralement en tout autre isolant thermique adapté, ayant naturellement une stabilité thermique suffisante. Cette couche de céramique est de préférence avec des grains durs. 35 Aussi, cette couche de céramique peut être choisie avec une dureté 25 supérieure ou égale à 500 Hv de préférence supérieure ou égale à 900 Hv encore plus préférentiellement supérieure ou égale à 1100 Hv. La surface du matériau de marquage peut être choisie rugueuse ou lisse, par exemple de Ra par exemple de l'ordre d'une dizaine de microns, 5 notamment pour une surface céramique, ou de l'ordre du micron, notamment pour une surface métallique sablée. Pour une couche de céramique, la taille des grains de céramiques formant la couche conditionne directement la rugosité finale. La céramique peut être de préférence à base de l'un ou les matériaux suivants : zirconate de magnésium, par exemple à 25% de MgO ; alumine zircone, par exemple à 75/25, de dureté de l'ordre de 1 100 Hv ; carbure de chrome de dureté de l'ordre de 1100 Hv ; carbure de tungstène de dureté de l'ordre de 1800 Hv ; oxyde de chrome de dureté de l'ordre de 1500Hv. La (multi)couche de céramique peut être obtenue par projection de particules en fusion sur un support (permanent ou provisoire) par exemple suivant une première technique de pulvérisation plasma à pression atmosphérique ( Atmospheric Plasma Spray en anglais) ou une seconde technique dite de projection thermique Flamme-Cordon. Selon le type de réglage, les particules projetées peuvent être des agglomérats de plusieurs grains de poudre frittés ou fusionnés ensemble, ce qui permet de projeter des particules plus grosses. L'épaisseur de la couche de céramique peut être par exemple de 300 m et au delà. La face du substrat peut être plane ou sensiblement plane, par exemple le substrat est une plaque ou une feuille notamment de verre. De manière avantageuse, le procédé peut comprendre une étape de formation d'une feuille formant ledit substrat verrier, suivi, en continu, dudit marquage. Lors de la formation de la feuille, par exemple en verre, on a directement accès la viscosité conforme à l'invention. Par rapport à un procédé en reprise, cela évite de devoir réchauffer le substrat pour le placer 6 dans l'état visqueux conforme à l'invention, permet un gain de temps, donc une rentabilité améliorée. En particulier, le marquage peut être réalisé avant un passage dans une étenderie ou un four de recuisson. La formation d'une feuille correspondant audit substrat verrier peut être réalisée par laminage suivi, de préférence en continu, dudit marquage -l'un ou les rouleaux lamineurs typiquement en acier pouvant être lisses, rugueux, ou à motifs pour imprimer la feuille û . De préférence, en cas du laminage préalable, le marquage peut être réalisé après la remontée en température de la surface de la feuille. La formation d'une feuille correspondant audit substrat verrier peut être réalisée par étirage vertical ou horizontal suivi, de préférence en continu, dudit marquage. Selon un mode préféré de mise en oeuvre du procédé de marquage selon l'invention, on opère à partir d'un plateau ou d'un substrat verrier obtenu à partir d'un procédé d'élaboration du type Fourcault, ce procédé est décrit notamment dans le brevet US 717,378 et consiste à obtenir une feuille de verre à partir d'une plaque solide ou un peigne plongé(e) dans un liquide visqueux et qu'on retire lentement. Cette plaque entraîne avec elle une certaine quantité de liquide épais, visqueux qui monte ainsi au-dessus de la surface du bain, jusqu'au moment où une rupture se produit dans la partie qui émerge. Le marquage est réalisé préférentiellement avec un moyen de marquage à surface externe courbe en ledit matériau de marquage. Dans un mode préféré de réalisation, ledit substrat défile à une vitesse donnée de préférence en translation, et le marquage est réalisé avec un moyen de marquage, de préférence rotatif, de vitesse linéaire ou tangentielle supérieure à la vitesse du substrat, de préférence 10 fois supérieure, voire 100 fois supérieure et au-delà. Le substrat peut être plan et le moyen de marquage courbe et rotatif avec une certaine vitesse tangentielle. Le substrat peut être courbe et le moyen de marquage plan et mobile en translation avec une certaine vitesse linéaire. 7 Par exemple, la vitesse tangentielle du moyen de marquage est entre 30 m/min et 900 m/min pour un défilement du substrat de quelques mètres/min. Les vitesses sont de même sens ou de sens inverse. La vitesse peut être variable, commandable, rétrocontrôlée. Lorsque le substrat est plan avec une largeur donnée, l'axe du moyen rotatif est par exemple sensiblement parallèle à la largeur du substrat défilant dans le sens de sa longueur. Le marquage peut être réalisé par exemple : avec un moyen de marquage rotatif suivant un axe sensiblement parallèle à la face choisie plane et qui comprend un membre cylindrique, de préférence un rouleau, avec un moyen de marquage rotatif suivant un axe sensiblement parallèle à la face choisie plane et positionné au-dessus dudit substrat plan, mobile en translation et disposé sur un convoyeur qui est de préférence un système à rouleaux. Le moyen de marquage rotatif est par exemple face à l'un des rouleaux convoyeurs pour pouvoir appuyer sur le substrat. Le marquage peut correspondre à un griffage de la surface et peut 20 conduire à une anisotropie du marquage pouvant entraîner une différence de flou suivant l'orientation de l'observateur par rapport au sens de défilement du substrat verrier. Le flou est par exemple plus important dans la position parallèle à ce défilement. Pour brouiller les griffes, ce moyen de marquage rotatif peut 25 présenter un mouvement additionnel de va-et-vient, notamment des mouvements latéraux, c'est-à-dire perpendiculaires à l'axe de défilement du substrat et de préférence de faible amplitude, c'est-à-dire d'amplitude maximale inférieure ou égale à 1 cm de préférence inférieure ou égale 1 mm encore plus préférentiellement inférieure ou égale 500 m. 30 Le marquage peut être réalisé avec un moyen de marquage rotatif choisi parmi : un corps cylindrique creux éventuellement refroidi par un vecteur (air, gaz .., liquide adapté) disposé dans le corps creux, 15 8 ou un corps plein, le corps étant de préférence en matériau de marquage céramique comprenant éventuellement une partie métallique sous-jacente. Le procédé peut comprendre des marquages successifs par une pluralité de moyens, notamment rotatifs, en des matériaux de marquage identiques ou similaires et avec des axes d'orientations distinctes ou non. La présente invention propose aussi un moyen de marquage pour la mise en oeuvre du procédé tel que défini précédemment, ce moyen ayant une surface courbe en un matériau de marquage à base de céramique(s). Le moyen de marquage peut être un corps (cylindrique) creux ou un corps cylindrique creux éventuellement refroidi par un vecteur disposé dans le corps creux. Le moyen de marquage peut être monolithique, en ledit matériau de marquage ou bien comprendre une partie métallique, de préférence en acier sous-jacente. Le moyen de marquage peut comprendre une couche intermédiaire, entre le coeur métallique et la couche de céramique. Cette couche peut servir pour assurer une bonne adhérence et pour amortir les coefficients de dilatation. La surface du moyen de marquage peut être une (multi) couche à base de céramique(s), telles que déjà décrites, par exemple comporter un tissu abrasif microstructuré. La présente invention concerne enfin un substrat verrier dont une face présente des marques ou irrégularités (géométriques, en relief, en creux, superposées à des motifs...), notamment pour conférer un aspect flou et/ou mat, les irrégularités étant obtenues par le procédé tel que défini précédemment, et/ou - les irrégularités étant allongés, de type griffes ou rayures, notamment arrondies, et suivant au moins une direction. Ce substrat verrier est de préférence essentiellement minéral, peut être monolithique feuilleté ou multiple, peut être transparent et plan. A l'oeil, un substrat marqué peut être blanc et mat qui peut produire un effet flou. Cet effet flou peut être mis en évidence et quantifiée au 9 Hazemeter qui caractérise la fraction de lumière transmise par diffusion en dehors du spéculaire (Flou = Transmission Diffuse TD / Transmission lumineuse TL). De préférence, le substrat présente un flou supérieur ou égal à 50 %, encore plus préférentiellement supérieur ou égal à 60 %. Le flou peut être anisotrope et orienté par les griffes, ou isotrope. Cette première surface peut présenter une certaine rugosité, définie à partir des paramètres de rugosité bien connus : un Ra inférieur à 5 m, de préférence inférieur ou égal 2 m voire 1 m, notamment entre de l'ordre de 0,8 m ou 0,4 m ; un Rdq supérieur à 2, de préférence supérieur ou égal à 3 ; et éventuellement un RSm inférieur ou égal à 300 m, de préférence 200 m, notamment de l'ordre de 60 m et de l'ordre de 100 m, le RSm indiquant la période moyenne. pour un filtre gaussien de 0,8 mm et une longueur de mesure de quelques mm avec un pas de 5 m. Par rapport aux verres dépolis à l'acide, des verres marqués selon l'invention peuvent présenter des marques moins profondes en moyenne mais plus régulières, une période comparable, et une pente moins élevée. Les griffes ou rayures peuvent être plus ou moins régulières, les pics peuvent être en majorité arrondis. Entre les rayures, la surface peut être d'aspect grumeleux. Les griffes ou rayures peuvent être nettes, par exemple sans écaille, et longitudinales. La face marquée peut présenter des reliefs et/ou des creux, de préférence géométriques, de pas supérieur ou égal à quelques centaines de microns et de profondeur comprise entre quelques microns à 1 millimètre. Les substrats marqués selon l'invention peuvent présenter un toucher sec différent du toucher gras des verres dépolis à l'acide. La face marquée du substrat selon l'invention peut être moins salissante et/ou plus facile à nettoyer qu'un verre dépoli à l'acide. Les verres marqués sont moins sensibles aux traces de doigt que les verres dépolis à l'acide. Les traces de doigt s'enlèvent au chiffon sec. L'aptitude à un nettoyage plus aisé est importante notamment dans le domaine décoratif 10 car la surface extérieure est souvent exposée directement aux agressions extérieures et les personnes ont envie de la toucher. Par ailleurs, la face opposée à la face marquée selon l'invention peut être lisse. Le substrat verrier marqué selon l'invention peut être utilisé en particulier en tant qu'élément de façade, comme aménagement d'intérieur, cloison, mobilier, pour des meubles de vente, comme présentoir, porte, vitrine, comme élément de décoration dans des cuisines, salles de bains, comme fenêtre ou encore comme diffuseur. Ce substrat verrier marqué selon l'invention peut faire partie par exemple d'un vitrage ou d'une portion de vitrage intérieur ou extérieur. Le substrat verrier marqué selon l'invention peut valoriser tout type d'espace (privés, commerciaux, bureaux, hôtels) en mobilier, cabine de douche, porte et vitrage de baie. D'autres détails et caractéristiques de l'invention apparaîtront de la description détaillée qui va suivre, faite en regard des dessins annexés sur lesquels : les figures 1 et 2 représentent des vues schématiques de côté du procédé de marquage selon l'invention dans des premier et deuxième modes de réalisation de l'invention ; les figures 3 et 4 des vues schématiques en coupe de moyens de marquage selon l'invention ; les figures 5 et 6 sont des profils de rugosités de produits marqués selon l'invention. On précise que pour un souci de clarté les différents éléments des objets représentés ne sont pas nécessairement reproduits à l'échelle. La figure 1 représente le procédé de fabrication d'une feuille de verre marquée selon un premier mode de réalisation de l'invention. Des rouleaux lamineurs 10, en acier, assurent la formation d'une feuille de verre 1, le rouleau inférieur 11 étant par exemple lisse et le rouleau supérieur 12 étant lisse ou, en variante étant apte à former sur la feuille 1 des motifs géométriques en creux et/ou en relief, par exemple des pyramides ou des motifs allongés, espacés de quelques cm et de profondeur de 10 à 100 m. 11 Des rouleaux convoyeurs 20, 30 entraînent la feuille de verre 1 à une vitesse de 3 m/min dans le sens de sa longueur. Au niveau du rouleau convoyeur 31 est disposé un rouleau de marquage 40 situé au-dessus de la feuille 1 et venant en contact par exemple sur toute la largeur de la face supérieure la de la feuille 1 Le rouleau de marquage 40 est en rotation dans le sens opposé des aiguilles d'une montre, ou en variante tournent dans le sens des aiguilles d'une montre. L'axe de rotation du rouleau 40 est par exemple parallèle à la largeur de la feuille de verre 1. La vitesse tangentielle du rouleau de marquage 40 est supérieure à la vitesse de la feuille. Le rouleau de marquage 40 n'est pas refroidi. A l'endroit du rouleau convoyeur 31, le logarithme décimal de la viscosité définie en poise est de l'ordre de 7,5. Le procédé est en continu et le verre marqué 1 passe ensuite dans une étenderie (non représentée) et peut subir d'autres transformations verrières ultérieurement (découpe, trempe...). Comme montré en figure 3, le rouleau de marquage 40 est composé d'un corps en acier 43, recouvert de préférence d'une couche intermédiaire 42, pour l'adhérence et la dilatation thermique et d'une couche externe 41, d'alumine zircone à 75/25. Cette couche de céramique 41 est déposée par pulvérisation sous plasma atmosphérique, présente une dureté de 1100 Hv, et une stabilité jusqu'à 900 C. Cette céramique 41 présente en outre une rugosité définie par un Ra de l'ordre d'une dizaine de microns. En première variante non représentée, la couche externe du rouleau est en zirconate de magnésium à 25% de MgO. Cette couche est déposée par projection thermique flamme cordon, avec une dureté de l'ordre de 1000 Hv, et une stabilité jusqu'à 1300 C. Cette céramique présente en outre une rugosité définie par un Ra de l'ordre d'une dizaine de microns. En deuxième variante, on utilise un rouleau plein monolithique en céramique comme montré en figure 4. En troisième variante, on utilise un rouleau creux, éventuellement refroidi. 12 La figure 2 représente le procédé de fabrication d'une feuille de verre marquée selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Ce deuxième mode diffère du premier mode de réalisation en ce que le rouleau de marquage 40' est positionné plus en amont, au niveau d'un rouleau convoyeur 31'. A cette position, le logarithme décimal de la viscosité définie en poise est de l'ordre de 6. Le contact avec le rouleau rigide est particulièrement bon. Alternativement : le moyen de marquage 40 présente un mouvement additionnel de va-et-vient de préférence de faible amplitude, et/ou le moyen de marquage est en acier sablé, ou encore la couche de céramique est remplacée par un tissu abrasif m icrostructuré. EXEMPLES Une première série de verres a été réalisée en mettant en oeuvre le procédé suivant la première configuration décrite précédemment en relation avec les figures 1 et 3. La feuille de verre n 1 a est en verre silico sodocalcique d'épaisseur 5 mm, de largeur égale à 30 cm, avec le rouleau 40 à une vitesse 300 fois supérieure à celle de la feuille et tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre soit dans le sens du défilement du verre. La feuille de verre n 1 b est en verre silico sodocalcique d'épaisseur 5 mm, de largeur égale à 30 cm avec le rouleau 40 à une vitesse 300 fois supérieure à celle de la feuille et tournant dans le sens des aiguilles d'une montre soit dans le sens inverse du défilement du verre. Une deuxième série de verres a été réalisée en mettant en oeuvre le procédé suivant la première configuration décrite précédemment mais avec le rouleau de la première variante La feuille de verre n 2 est en verre silico sodocalcique d'épaisseur 5 mm, de largeur égale à 30 cm avec les rouleaux de la première variante à une vitesse 200 fois supérieure à celle de la feuille et tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre soit dans le sens du défilement du verre. 13 D'autres types de verre, de tailles de verre, et d'épaisseur de verre peuvent être choisis. Aspect de surface Les verres n la, n lb et n 2 ont des marques sous forme de griffures. Les figures 4 représentent respectivement les profil de rugosité des verres n la et n 2 avec un filtre de 0,8m m un pas de 5 m et une longueur 10 de mesure de 5mm. Pour faciliter la visualisation de pics, seulement les profils sont présentés sur 1 mm. Pour les verres marqués avec le cylindre 40, verre n la comme n lb, on distingue des rayures de profondeur d'environ 0,5 m plus ou 15 moins régulières, et des pics entre +/-2,5 m. Ces pics peuvent correspondre à l'aspect grumeleux de la surface entre les rayures observable par microscope optique à grossissement 20. Perpendiculairement à ces rayures, on ne distingue pas de marques régulières au microscope optique à ce grossissement. 20 Le profil de rugosité montre qu'il y a eu un marquage bien visible de la surface du verre la et sous forme de griffes orientées dans le sens de défilement du verre. Un profil similaire est obtenu pour le verre lb. Pour le verre n 2, les griffes présentent des variations plus larges (périodes plus grandes). Elles sont plus arrondies. Les plus grandes vont 25 jusqu'à +/-3 m et les plus petites entre +/-1 m. Le profil semble plus proche de ceux des verres dépolis à l'acide. Le flou obtenu est moins grand. Sont présentées en tableau 1 les valeurs de paramètres de rugosité standards (Ra, Rdq, RSm), calculées pour les verres n la, n lb et n 2 ainsi que deux verres dépolis à l'acide usuels à titre de comparaison. Le 30 filtre choisi est le filtre gaussien classique à 0,8 mm, le longueur de mesure est de 5 mm avec un pas de 5 pm. Ra ( m) RSm ( m) Rdq ( ) Moyenne Écart Moyenne Écart Moyenne Écart type type type Verre la 0,5 0,03 59,2 4,75 5,1 0,59 Verre lb 0,4 0,04 57, 2 5,79 4,1 0,71 Verre 2 0,8 0,07 101,1 12,06 6,5 1,98 Verre 3 1,7 0,05 98,1 4,68 12,2 0,2 (comparatif) Verre 4 2,3 0,02 62,6 1,6 23,6 0,32 (comparatif) Tableau 1 Les profils sont assez réguliers : les écarts types des paramètres de rugosité sont de l'ordre de 1 / 10èm e. On ne note pas de différence de marquage notable entre les verres n la et n lb qui ont été marqués avec le même rouleau 40 mais en rotation dans deux sens opposés. Le sens de rotation du rouleau ne semble pas avoir d'impact sur l'aspect final, vu sa vitesse élevée de rotation par rapport au défilement du verre. On constate que le verre 2 présente une surface différente des verres la et lb. La profondeur moyenne, le pas moyen et la pente moyenne sont plus élevés. L'effet de flou est moins fort. Par rapport aux verres dépolis à l'acide n 3 et n 4, les verres marqués à chaud n la, n lb et n 2 présentent des motifs moins profonds en moyenne. Le pas est comparable (RSm) et plus irrégulier. La pente (Rdq) est moins forte donc les verres sont globalement moins diffusants. Aspect mat Les verres marqués n la, n lb et n 2 présentent un aspect que l'on peut qualifier de mat. Lorsqu'on les observe en réflexion, on n'observe pas de reflet important. La réflexion sur ces verres est faible et principalement 15 diffuse. Cet aspect mat est proche de celui des produits satinés à l'acide, surtout pour les verres n la et n lb. Notamment par cet aspect mat, les verres marqués la, lb et 2 sont très différents des verres imprimés usuels qui sont brillants et pour lesquels on observe un important reflet en réflexion. Par ailleurs, les verres marqués n la, n lb, n 2 ont un toucher sec , différent des verres dépolis à l'acide n 3, n 4. Ils ont également un toucher doux car les griffes sont arrondies. A l'oeil nu, les verres marqués n la, n lb, n 2 regardés en réflexion sont moins salis par des traces de doigts que les verres dépolis à l'acide n 3 et n 4. Les traces de doigt s'enlèvent au chiffon sec sur les verres marqués 1 a, 1 b, 2 sans difficultés. Caractérisation du flou Anisotropie du flou. La surface des verres n 1 a, n 1 b et n 2 présentent des griffures parallèles au sens de défilement du verre, i. e. perpendiculairement à l'axe du cylindre. Si on regarde l'effet de brouillage d'une image - une mire formée de traits parallèles noirs sur un fond blanc, régulièrement espacés, par exemple 1 trait/mm ou 2 traits/mm ou 3 traits/mm - par les verres marqués, on observe un effet différent suivant l'orientation du verre. Lorsque la mire est parallèle aux griffures (donc dans le sens de défilement du verre), le brouillage de la mire est important, on ne distingue plus les traits. Lorsque la mire est perpendiculaire aux griffures (donc perpendiculaire au sens de défilement du verre), le brouillage de la mire est plus faible, on distingue encore les traits. On obtient donc un effet flou anisotrope : les traits parallèles aux griffes marquées à la surface sont beaucoup plus brouillés que les traits perpendiculaires à ces griffes.35 Mesure du flou Le flou, mesuré classiquement au Hazemeter nommé Hezegard system XL-211 de la société BYK GARDNER, est répertorié dans le tableau 5 2. TL TD Flou Verre 1 a 84 52 61 Verre 2 79 47 60 Tableau 2 10 On obtient un flou plus important pour le verre n la que pour le verre n 2, le cylindre dans la variante marquant moins fortement le verre. Ces mesures mettent en avant l'effet du marquage. Elles montrent clairement un effet de flou dans la zone marquée. 16 15
L'invention concerne : - Un procédé de marquage d'une face d'un substrat de type verrier caractérisé en ce qu'il comporte une étape de marquage mécanique de la face du substrat à l'état visqueux de viscosité donnée, par contact mécanique avec une surface en un matériau de marquage, le logarithme décimal de la viscosité du substrat définie en poise étant choisi supérieur à 4 et inférieur ou égal à 11 ;- Un moyen de marquage et- Le substrat marqué.
1. Procédé de marquage d'une face (la, l'a) d'un substrat (1, 1') de type verrier caractérisé en ce qu'il comporte une étape de marquage mécanique de la face (la, l'a) du substrat (1, 1') à l'état visqueux de viscosité donnée, par contact mécanique avec une surface (41) en un matériau de marquage, le logarithme décimal de la viscosité du substrat définie en poise étant choisi supérieur à 4 et inférieur ou égal à 11 . 2. Procédé de marquage selon la 1 caractérisé en ce que, le logarithme décimal de la viscosité du substrat (1, 1') définie en poise est choisi entre 4, 5 et 8, de préférence entre 5,5 et 6,5. 3. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le marquage permet d'obtenir des irrégularités fines, définies par un paramètre de rugosité Ra inférieur ou égal à 10 m, de préférence 5 m et/ou un paramètre de rugosité Rdq supérieur ou égal à 2 , avec un filtre gaussien de 0,8 mm sur une longueur de balayage d'au moins quelques millimètres, avec un pas de 5 m, et de préférence conférant au substrat (1, 1') un aspect flou et/ou mat. 4. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le marquage est réalisé sur la face qui présente déjà des irrégularités, en creux et/ou en relief, notamment des motifs géométriques. 5. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la surface est abrasive et/ou sablée, et/ou le matériau de marquage est à base de céramique(s) (41) en particulier est une couche de céramique(s) (41), notamment un tissu abrasif microstructuré. 6. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la surface (41) est une couche à base de céramique(s) avec une dureté supérieure ou égale à 500 Hv. 7. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la surface (41) est une (multi)couche à base de céramique(s) et la céramique est choisie parmi l'un ou les matériaux 18 suivants : zirconate de magnésium, alumine zircone, carbure de chrome, carbure de tungstène, oxyde de chrome. 8. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisées en ce que la face (la, l'a) est plane ou sensiblement plane. 9. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend une étape de formation d'une feuille correspondant au substrat verrier (1, 1'), suivi, en continu, dudit marquage. 10. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le marquage est réalisé avant un passage dans une étenderie ou un four de recuisson. 11. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend une étape de formation d'une feuille correspondant audit substrat verrier (1, 1') par laminage qui éventuellement imprime la feuille, suivi, en continu, dudit marquage. 12. Procédé de marquage selon la précédente caractérisé en ce qu'il est réalisé après la remontée en température de la face (la, l'a) de la feuille (1, 1'). 13. Procédé de marquage selon l'une des 1 à 10 caractérisé en ce qu'il comprend une étape de formation d'une feuille correspondant audit substrat verrier par étirage vertical ou horizontal suivi, en continu, dudit marquage. 14. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le marquage est réalisé avec un moyen de marquage (40, 40') à surface externe courbe (41) en ledit matériau de marquage. 15. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que, ledit substrat (1, 1') défile à une vitesse donnée, et le marquage est réalisé avec un moyen de marquage (40, 40') de vitesse linéaire ou tangentielle supérieure à la vitesse du substrat. 16. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le marquage est réalisé avec un moyen de marquage rotatif (40, 40') suivant un axe sensiblement parallèle à la 19 face (la, l'a) choisie plane et comprend un membre cylindrique, de préférence un rouleau. 17. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le marquage est réalisé avec un moyen de marquage rotatif (40, 40') suivant un axe sensiblement parallèle à la face choisie plane et positionné au-dessus de ladite face (la, l'a), le substrat (1, 1') étant mobile en translation et disposé sur un convoyeur qui est de préférence un système à rouleaux. 18. Procédé de marquage selon la précédente caractérisé en ce que le moyen de marquage rotatif présente un mouvement additionnel de va-et-vient de préférence de faible amplitude. 19. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le marquage est réalisé avec un moyen de marquage rotatif choisi parmi un corps cylindrique creux éventuellement refroidi par un vecteur disposé dans le corps creux, ou un corps plein, ledit corps étant de préférence en matériau de marquage céramique et comprenant éventuellement une partie métallique sous-jacente. 20. Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend des marquages successifs par une pluralité de moyens rotatifs en des matériaux de marquage distincts ou identiques et avec des axes d'orientations distinctes ou identiques. 21. Moyen de marquage pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des précédentes ayant une surface externe courbe en un matériau de marquage à base de céramique(s) . 22. Moyen de marquage selon la précédente caractérisé en ce qu'il est choisi parmi un corps cylindrique creux éventuellement refroidi par un vecteur disposé dans le corps creux, ou un corps plein, le corps étant en ledit matériau marquage ou avec une partie métallique sous-jacente et éventuellement une couche intermédiaire. 23. Moyen de marquage selon l'une des 21 ou 22 caractérisé en ce que la céramique est choisie parmi l'un ou les matériaux suivants : zirconate de magnésium, alumine zircone, carbure de chrome, carbure de tungstène, oxyde de chrome. 20 24. Substrat verrier (1, 1'), de préférence minéral et/ou transparent et/ou plan, dont une face présente des irrégularités obtenues par le procédé de marquage selon l'une des 1 à 20. 25. Substrat verrier (1, 1'), de préférence minéral et/ou transparent et/ou plan, dont une face présente des irrégularités allongées, de type griffes ou rayures, et suivant au moins une direction, notamment pour conférer un aspect flou et/ou mat. 26. Substrat verrier (1, 1') selon l'une des 24 ou 25 caractérisé en ce qu'il présente un flou supérieur ou égal à 50%. 27. Substrat verrier selon l'une des 24 à 26 caractérisé en ce que la face (la, l'a) présente une rugosité définie par un Ra inférieur à 5 m de préférence inférieur ou égal 2 m et un Rdq supérieur à 2 , de préférence supérieur ou égal à 3 , pour un filtre gaussien de 0,8 mm et une longueur de mesure de quelques mm avec un pas de 5 m. 28. Substrat verrier selon l'une des 24 à 27 caractérisé en ce que la face (la, l'a) présente des reliefs et/ou des creux, de préférence géométriques, de pas supérieur ou égal à quelques centaines de microns et de profondeur comprise entre quelques microns à 1 millimètre. 29. Substrat verrier (1, 1') selon l'une des 24 à 28 caractérisé en ce que ladite face (la, l'a) est moins salissante, notamment vis-à-vis des traces de doigt et/ou plus facile à nettoyer, notamment avec un chiffon sec, qu'un verre dépoli à l'acide. 30. Substrat verrier (1, 1') selon l'une quelconque des 24 à 29, caractérisé en ce qu'il est utilisé en tant qu'élément de façade, comme aménagement d'intérieur, cloison, mobilier, pour des meubles de vente, comme présentoir, porte, vitrine, comme élément de décoration pour cuisine, salle de bain, pour fenêtre, ou encore comme diffuseur.30
C,B
C03,B41
C03B,B41M
C03B 23,B41M 1,B41M 5
C03B 23/02,B41M 1/34,B41M 5/00
FR2891640
A1
SYSTEME SECURISE POUR LA GESTION MULTIPLE DE DONNEES RELATIVES AUX PERSONNES.
20,070,406
La présente invention concerne un système sécurisé pour la gestion multiple d'applications relatives à une personne. Elle trouvera son utilisation pour la gestion et le traitement des données relatives à toutes les applications de la vie courante de chaque citoyen, comme par exemple les comptes bancaires, la santé, les transports, etc., nécessitant l'utilisation d'une carte à puce contenant les données de l'application comme par exemple les données bancaires, les données médicales, les données d'un voyage, etc. Chaque application se compose d'une structure, comme par exemple nom: ; prénom: ; adresse: ; age: ; sexe: ; statut marital: ; numéro de compte: ; numéro de téléphone: ; statut professionnel: ; groupe sanguin: ; etc. ; cette structure étant visualisable sur une borne de lecture propre à l'application en question. A cette structure sont attribuées des données propres à chaque citoyen comme par exemple Henri ; DUPONT ; 23 ans ; rhésus 0+ ; etc. ; ces données sont enregistrées sur la carte et peuvent éventuellement être mises à jour en cours d'utilisation par un administrateur, à savoir par exemple le médecin, le pharmacien, le banquier, etc. De nombreuses cartes à puce sont utilisées de nos jours pour gérer des données relatives à une application. La quasi majorité des personnes possèdent actuellement au moins une carte bancaire qui permet la gestion du compte courant et le retrait d'argent, et une carte santé qui permet aux médecins de gérer le dossier médical; des statistiques montrent que chaque citoyen dispose en moyenne de cinq cartes à puce pour la gestion des différents comptes en sa possession, et l'utilisation très efficace de ce produit tend aujourd'hui à se généraliser à tous les domaines de la vie courante comme par exemple l'identité et le statut social, le permis de conduire, et l'ensemble des DVXVA1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 2 titres de transport terrestre, nautique et aérien. Cette multiplicité des cartes à puces présente l'inconvénient de devoir transporter chacune d'elles sur soi, dans son sac à main ou son portefeuille, ce qui augmente par conséquent les risques de perte ou de vol de ces cartes et leur utilisation frauduleuse. Certaines cartes à puces sont susceptibles de contenir plusieurs applications; c'est le cas en France, par exemple, de la carte bancaire qui est également utilisée comme carte de monnaie électronique dite carte MONEO , ou encore la carte santé dite carte VITALE qui gère les prescriptions médicales des médecins et les remboursements pharmaceutiques effectués par la Caisse d'Assurance Maladie. Chaque application sur la carte dispose de sa propre structure à laquelle correspondent des données relatives à la personne et en rapport avec l'application proprement dite. Chaque administrateur peut accéder aux seules données de l'application qui le concernent et ne peut consulter les données des autres applications se trouvant sur la même carte. Une telle conception permet, certes avantageusement, d'éviter toute divulgation d'informations sur le propriétaire qui ne concernent pas l'administrateur, cependant elle a pour inconvénient majeur de saturer rapidement la carte à puce, ce qui limite le nombre d'applications pouvant être stocké sur la carte. La présente invention vise à remédier aux inconvénients de cette nature et a pour but de concevoir un système sécurisé pour la gestion multiple des applications se trouvant sur une carte à puce, présentant l'avantage d'augmenter considérablement le nombre d'applications stocké sur la carte à puce tout en garantissant qu'un administrateur relatif à une application particulière ne pourra accéder qu'aux seules données de cette application. Elle a également pour objectif de garantir à la fois l'identité de la personne en possession de la carte et celle de l'administrateur qui est autorisé à accéder aux données de l'application qui le concerne. DVXVAI-FR-i TEXTE DEPOSE DR/AE - 3 - Un autre but de l'invention est de procurer un support visuel sur la carte à puce qui permet avantageusement à l'utilisateur et aux administrateurs de disposer des données principales relatives à une application lorsque celle-ci est mise à jour et est en cours d'exploitation. A cet effet, il est proposé un système sécurisé pour la gestion multiple de données relatives à une personne qui se compose d'au moins une carte à puce sur laquelle sont enregistrées les données personnalisées relatives à au moins une application, ces données pouvant être lues et mises à jour sur au moins une borne de lecture par le propriétaire de la carte ou par au moins un administrateur gérant au moins une des applications se trouvant sur la carte, le système est remarquable en ce que la carte rassemble les données personnalisées sur une seule et unique structure commune à toutes les applications se trouvant sur la carte, l'accès aux données d'une application sur la carte étant accordé au propriétaire de la carte et/ou à un administrateur après validation de leur identité par des moyens de contrôle sur la borne, ledit administrateur ne pouvant accéder qu'à une partie de la structure correspondant aux seules données sur la carte relatives à l'application qui le concerne. L'invention concerne également le procédé de fabrication de la carte à puce utilisée dans le système sécurisé de gestion multiple des données, qui met en oeuvre les étapes successives suivantes - on déroule simultanément deux rouleaux de matériau sous forme de ruban disposés en vis-à-vis, l'un constituant la première face de la carte à impression modifiable et l'autre constituant la seconde face de la carte à impression inaltérable, - puis on massicote simultanément les deux rubans au format 35 d'une carte, permettant d'obtenir, après découpage, deux morceaux de ruban correspondant aux deux faces de la carte, DVXVAI-FR-1 TEXTE DEPOSE DWAF - 4 - - puis on injecte une couche de produit contenant un agent réticulant entre les deux faces internes des deux morceaux de ruban disposés l'un au dessus de l'autre, - puis on positionne les composants de la carte à l'intérieur de la couche de produit réticulant, - on chauffe enfin l'ensemble à une température de polymérisation fonction des matériaux utilisées, permettant d'obtenir les deux faces constituant la carte. On comprend bien qu'un tel système permet avantageusement de supprimer l'enregistrement sur la carte à puce de données identiques qui pourraient être exploitées dans plusieurs applications, ce qui permet donc d'augmenter la capacité de stockage de données sur la carte, et donc d'augmenter le nombre d'applications qui utilisent une seule et unique structure commune, seule une partie de cette structure étant exploitée par chacune de ces applications. L'exploitation des données de chacune des applications se trouvant sur la carte se faisant dans un mode totalement sécurisé. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention ressortiront mieux de la description qui va suivre et qui est donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins, parmi lesquels: la figure 1 représente une schématisation d'ensemble du système sécurisé selon la présente invention, - La figure 2 représente en coupe transversale partielle et à plus grande échelle, la carte entrant dans le système de la figure 1 - La figure 3 représente une schématisation du procédé de fabrication de la carte à puce mise en uvre dans le système sécurisé de gestion multiplicative. Tel que schématisé sur la figure 1, le système 1 sécurisé, objet de la présente invention, trouve son utilisation dans un environnement 3, à l'intérieur duquel des données, concernant au moins une application 5 relative à une personne, sont enregistrées sur une carte à puce 6; ces données peuvent être gérées, c'est à dire lues, traitées et mises à jour par le propriétaire 7 de la DVXVA1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 5 - carte 6 ou par au moins un administrateur 9 au moyen d'au moins une borne de lecture 11 se trouvant au sein de l'environnement 3 qui pourra être un lieu privé ou public tel qu'une gare, un aéroport, un centre commercial où sont installées lesdites bornes de lecture 11 telles qu'un distributeur de billets, une borne de réservation de titres de transport ou de location de véhicule, un guichet de pharmacie, etc. ; on pourra avantageusement étendre l'environnement 3 à un espace beaucoup plus vaste tel qu'une ville, une région, le territoire national ou même une aire internationale. La borne de lecture 11 sera dans un mode préférentiel et non limitatif une borne interactive, un lecteur nomade ou un ordinateur. On pourra cependant envisager tout moyen permettant de lire et de traiter les données sur la carte 6. La carte à puce 6 peut contenir des données relatives à plusieurs applications 5; ces données sont personnelles et propres à un propriétaire 7 encore appelé le possesseur de la carte 6. Selon l'invention, celle-ci regroupe l'ensemble des données des applications 5 sous une seule et unique structure 13, ce qui présente l'avantage d'enregistrer une seule fois sur la carte 6, une donnée qui peut éventuellement être exploitée sous plusieurs applications 5, et ainsi de disposer d'une capacité de stockage de données sur la carte 6 beaucoup plus importante, donnant la possibilité d'exploiter un plus grand nombre d'applications sur une même carte 6. Dans le cadre de la présente invention, des essais ont permis d'aboutir à l'enregistrement de données relatives à seize applications sur une même carte 6. Un administrateur 9 relatif à une application 5 est autorisé à disposer uniquement aux données relatives à cette application 5; l'accès aux autres données se trouvant sur la carte lui étant strictement interdit. Pour cela, la structure unique 13 sur la carte 7 est constituée de clefs interactives 15 qui, par comparaison à une clef interactive 17 d'une application 5 qui est gérée sur au DVXVA1-FR-1 TEXTF DEPOSE DRIAF -6 moins une borne de lecture 11 par au moins un administrateur 9, permet à cet administrateur 9 de lire, de traiter puis éventuellement de modifier les données de l'application en question. Les clefs interactives 15 sont attitrées aux données enregistrées sous la structure unique 13 de la carte 6, chaque donnée étant éventuellement accessible sous plusieurs applications 5, comme par exemple le nom et le prénom du propriétaire 7 de la carte 6; on attitre en parallèle une clef interactive 17 à une application 5 accessible sur une borne 11; la carte 6 ou la borne 11 effectue alors la corrélation entre la clef 17 et les clefs 15 qui, par correspondance, autorise l'accès aux données qui concernent l'application 5 et leur lecture sur la borne 11.. Les bornes de lecture 11 du système sécurisé 1 sont constituées de moyens de contrôle 19 qui permettent de valider l'identité du propriétaire 7 de la carte à puce 6 et également celle de l'administrateur 9 qui accède à des données personnelles sur ce propriétaire 7. L'accès aux données d'une application 5 est autorisé uniquement lorsque les identités respectives du propriétaire et de l'administrateur sont validées. Ces moyens de contrôle 19 consistent, dans un mode préférentiel et non limitatif, en des moyens de lecture bio-métrique qui analysent les données bio-métriques du propriétaire '7 et celles de l'administrateur 9 telles que l'iris, l'empreinte digitale, l'empreinte vocale, etc. D'autre moyens de contrôle pourront être également utilisés, de préférence en complément du contrôle biométrique, comme par exemple un code numérique qui sera tapé par exemple sur un clavier 21 et/ou sur un écran tactile 23 prévus sur la borne de lecture 11. La carte à puce 6 se compose d'un microprocesseur embarqué 25 qui contient toute les données des applications 5 enregistrées sous une structure unique, auxquelles sont attribuées les clefs interactives 15; le microprocesseur embarqué 25 comprend également l'identité DVXVAI-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 7 - bio-métrique 27 du propriétaire 7 et éventuellement un code d'accès numérique secret. La borne de lecture 11 est équipée d'un microprocesseur SAM 29 et d'un microprocesseur SIM 31. Le microprocesseur SAM 29 gère la structure d'au moins une application 5 et comprend au moins une clef interactive 17 qui permet d'accéder aux données relatives à l'application 5 en question. La clef interactive 17 est comparée aux clefs interactives 15 sur le microprocesseur embarqué 25 de la carte 6, la correspondance entre les clefs permettant alors d'accéder aux données qui se rattachent à l'application en question. La clef interactive 17 du microprocesseur SAM 29 doit donc corréler avec les clefs interactives 15 du microprocesseur embarqué 25 pour autoriser le transfert sur la borne 11 des données relatives à l'application 5 en cours d'exploitation. Le microprocesseur SIM 31 gère quant à lui l'identité bio-métrique de l'administrateur 9 et éventuellement un code d'accès numérique secret. Le contrôle bio-métrique effectué sur la borne est donc comparé à l'identité biométrique se trouvant sur le microprocesseur SIM 31. La correspondance des identités autorise alors l'administrateur 9 à accéder aux données de l'application 5 à laquelle il se rattache. Dans un mode préférentiel et non limitatif, chaque borne de lecture 11 permettra de lire un type d'application 5 et sera donc utilisée par des administrateurs 9 en relation avec l'application en question. Cependant on pourra concevoir des bornes de lecture 11 permettant d'accéder à plusieurs applications 5 sur la carte 6 du propriétaire 7; les administrateurs 9 de chacune des applications pourront alors accéder aux données sur la borne pour l'application qui les concerne. Dans ce cas la borne 1l sera par exemple équipée de plusieurs microprocesseurs SAM 29 et de plusieurs microprocesseurs SIM 31 correspondant à chacune des applications 5 DVXVA1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 8 - accessibles sur la borne 11, pour chacun des administrateurs 9 habilités à accéder à ces applications 5. On pourra également concevoir une borne 11 permettant d'accéder à plusieurs applications 5, mais équipée d'un seul microprocesseur SAM 29 et d'un seul microprocesseur SIM 31. Dans ce cas, le microprocesseur SIM 31 contrôle l'identité bio-métrique de l'administrateur 9, puis, vérifie à quelle application 5 ledit administrateur 9 est autorisé à accéder sur la borne 11; le microprocesseur SAM 29 sélectionne alors la clef interactive 17 relative à l'application gérée par l'administrateur 9 pour la comparer aux clefs 15 et accéder alors aux données propres à cette application sur la carte 6 du propriétaire 7. Le contrôle de l'identité bio-métrique du propriétaire 7 de la carte 6 est réalisé par une technique remarquable que l'on appellera effet miroir qui consiste à mesurer l'empreinte bio-métrique sur la borne 11 et à l'injecter puis la superposer sur l'identité biométrique 27 enregistrée sur le microprocesseur embarqué 25 de la carte à puce 6. Si l'empreinte relevée concorde avec l'empreinte 27 figurant sur la carte 6 alors le microprocesseur embarqué 25 valide le contrôle bio-métrique du propriétaire 7 de la carte 6. Dans le cas contraire, l'accès aux données se trouvant sur la carte 6 est refusé. Une telle technique présente l'avantage de conserver l'identité biométrique 27 du propriétaire 7 sur le microprocesseur embarqué 25 de la carte, ce qui supprime tout risque de divulgation de l'identité biométrique 27, ce qui pourrait se produire si celle-ci était injectée sur la borne 11 pour y effectuer la comparaison avec l'empreinte bio-métrique mesurée. En effet, un utilisateur pourrait pirater l'identité biométrique 27 qui serait injectée sur la borne 11 au moment de la comparaison, et l'utiliser frauduleusement. La carte à puce 6 et les bornes de lecture 11 sont équipées de moyens de transmission R.F.I.D. permettant la lecture des données enregistrées sur la carte 6 puis la mise à jour des données traitées sur la borne de DVXVAI-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 9 - lecture 11. Pour cela la carte à puce 6 et les bornes 11 disposent chacune d'un dispositif émetteur/récepteur 33 et 35. Le système d'émission sera dans un mode préférentiel et non limitatif de faible intensité et nécessitera de positionner la carte 6 à proximité immédiate de la borne 11. D'autres moyens de transmission par contact entre la borne 11 et la carte à puce 6 sont également envisageables pour la transmission des données. La figure 2 représente partiellement la carte à puce 6 mise en uvre dans le système 1 objet de l'invention. Elle est constituée de deux faces 37 et 39 qui présentent éventuellement des caractéristiques techniques différentes, entre lesquelles sont disposés les composants de la carte, à savoir le microprocesseur embarqué 25 et l'antenne RFID 33. Dans un mode préférentiel et non limitatif, la carte 6 comprend des moyens anticollision qui suppriment tout risque de contact et de chocs entre les composants 25 et 33. La première face 37 est constituée dans un matériau remarquable en ce qu'il permet d'imprimer puis de modifier les inscriptions sur celle-ci. Ainsi, lorsque le propriétaire 7 utilise sa carte 6 pour une application 5 particulière, les données inscrites sur la face 37 peuvent être modifiées et actualisées pour afficher de nouvelles données en relation avec l'application 5 qui est en cours d'exploitation. Le matériau utilisé pour la face 37 dispose de propriétés qui permettent tout d'abord d'obtenir une bonne adhérence de l'encre qui se dépose et sèche sur la matière de ladite face 37, sans pénétrer à l'intérieure de celle-ci. Les inscriptions se retirent de la face 37 en chauffant tout simplement le matériau; l'encre se décolle du matériau et peut alors s'effacer par simple balayage de la face 37; il est ensuite possible d'imprimer de nouvelles données sur cette face 37. Le matériau utilisé pour la face 37 sera dans un mode préférentiel du polycarbonate qui permet de décoller et de supprimer l'adhérence de l'encre en chauffant la face à une température de soixante degrés Celsius (60 C) ; on pourra DVXVA1-FR-É1 _TEXTE DEPOSE DRIAF - 10 - cependant utiliser tout autre matériaux présentant des caractéristiques techniques semblables à celles décrites au paragraphe précédent. La seconde face 39 de la carte est constituée, de préférence, dans un matériaux permettant d'inscrire des données inaltérables relatives au propriétaire, comme par exemple son nom, son prénom, son age, une photo, etc., susceptibles d'être utilisées pour toutes les applications 5. Ces données sont donc imprimées lors de la constitution de la carte 6 puis elles seront conservées pendant toute la durée de vie du produit. Le matériau utilisé pour la face 39 permet à l'encre de s'imprégner dans la matière; l'encre est alors absorbée par la matière et les inscriptions ne peuvent plus être effacées, ni modifiées. On pourra cependant envisager de concevoir cette face 39 dans un matériau identique à celui utilisé pour la face 37, au cas où il serait nécessaire de modifier également les données inscrites sur celle-ci. Dans un mode préférentiel et non limitatif, le matériau utilisé pour la face 39 est de polyéthylène téréphtalate; on pourra cependant concevoir l'utilisation de tout autre matériau présentant des caractéristiques techniques similaires. La borne de lecture 11 est équipée de moyens d'impression 41 qui permettent de modifier les inscriptions sur la face 37 de la carte 6. Ces moyens d'impression 41 chauffent la face 37 de la carte 6 à une température de l'ordre de soixante degrés Celsius (60 C), puis balayent ladite face 37 pour effacer les données inscrites, et enfin impriment les nouvelles données en rapport avec l'application 5 exploitée. Dans un mode remarquable de conception, la borne 11 comprend des moyens d'insertion 43 de la carte 6 qui permettent tout d'abord de positionner l'antenne émetteur/récepteur. 33 de la carte 6 à proximité de l'antenne émetteur/récepteur 35 de la borne 11 lors de l'exploitation d'une application 5. Ils permettent ensuite DVXVAI-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 11 - de disposer avantageusement les moyens d'impression 41 à l'intérieur des moyens d'insertion 43, afin de modifier et d'actualiser directement les données inscrites sur la face 37 de la carte 6 selon l'application 5 qui est en cours de traitement sur la borne 11. La figure 3 représente une schématisation du procédé de fabrication de la carte à puce 6 utilisée dans le système sécurisé 1 objet de la présente invention. La carte à puce 6 sera fabriquée dans un mode préférentiel sur une chaîne de production 45 en très grande série. La chaîne 45 est alimentée par deux rouleaux 47 et 49 en forme de ruban; le premier rouleau 47 débite, de préférence, un ruban de film souple en polycarbonate, ou tout autre matière présentant des caractéristiques techniques identiques d'impression modifiable qui constitue la face 37 de la carte 6, et le second rouleau 49 débite, de préférence, un ruban de film souple en polyéthylène téréphtalate, ou tout autre matière présentant des caractéristiques techniques d'impression inaltérable qui permettra de constituer la face 39 de la carte 6. Les rouleaux de ruban 47 et 49 sont déroulés simultanément et les extrémités 51 et 53 de ces rubans 55 et 57 sont disposées en vis-à-vis et pénètrent dans un massicot 59 qui découpe lesdites extrémités 51 et 53 au format de la carte, de préférence selon les normes de dimensionnement qui sont applicables. On obtient donc après découpage deux morceaux de rubans 61 et 63 au format d'une carte à puce standard, l'un constituant la face 37 et l'autre la face 39 de la carte 6. Les deux morceaux de ruban 61 et 63 sont ensuite acheminés au poste de travail suivant 65 où ils sont disposés l'un au dessus de l'autre en conservant un léger espacement entre les faces internes en regard 67 et 69 des deux morceaux de ruban 61 et 63, tel que représenté sur les figures 2 et 3; on injecte alors entre les faces internes 67 et 69 juxtaposées et en regard, un produit contenant un agent réticulant 71 qui sert de liant entre les deux morceaux de ruban 61 et 63. On positionne ensuite DVXVA1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 12 - l'ensemble des composants de la carte 6, à savoir le et l'antenne RFID 33, ainsi dans la couche de produit 71. Le positionnement et l'orientation des seront réalisés, dans un mode préférentiel, au oeil laser et d'un bras robot de manipulation mis microprocesseur embarqué qu'un anti-collision, réticulant composants moyen d'un oeuvre au poste 65. On achemine alors le tout au poste en suivant 73 où l'on chauffe l'ensemble à une température permettant d' obtenir la polymérisation des matériaux utilisés et la liaison entre les deux morceaux de ruban 61 et 63; on constitue ainsi faces 37 et 39 présentant la carte à puce munie de deux des propriétés d'imprimabilité différentes entre lesquelles composants 25 et 33. Dans le sont disposés les cas de l'utilisation du polyéthylène téréphtalate et du polycarbonate, on utilise, de préférence, une température de chauffe d'environ trente cinq degrés Celsius (35 C). Le système sécurisé 1 objet de la présente invention permet donc d'utiliser très avantageusement une seule et unique carte à puce 6 pour un grand nombre d'applications dans un mode entièrement sécurisé, aussi bien du point de vue du propriétaire que de celui de l'administrateur, en garantissant l'identité de chacun et l'accès limité à l'application qui concerne l'administrateur. L'utilisation de la carte étant de plus très conviviale grâce à la mise à jour simultanée des données imprimées sur la face 37 en fonction de l'application qui est exploitée. D'autres mises en oeuvre pourront être envisagées par l'Homme du Métier sans pour autant sortir du cadre de la 30 présente invention. DVXVA1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF 2891640 13 -
La présente invention est relative à un système sécurisé (1) pour la gestion multiple de données relatives à une personne qui se compose d'une carte (6) à puce sur laquelle sont enregistrées des données personnalisées relatives à au moins une application (5), ces données pouvant être lues et mises à jour sur une borne de lecture (11) par le propriétaire (7) de la carte (6) ou par un administrateur (9) gérant au moins une des application (5) se trouvant sur la carte (6), remarquable en ce que la carte (6) rassemble les données sur une seule et unique structure (13) commune à toutes les applications (5), l'accès aux données d'une application (5) sur la carte étant accordé au propriétaire de la carte et/ou à un administrateur après validation de leur identité par des moyens de contrôle (19, 27, 31), l'administrateur ne pouvant accéder qu'à une partie de la structure (13) correspondant aux seules données qui le concernent.La présente invention propose en outre un procédé de fabrication de la carte (6) qui est exploitée dans le système sécurisé (1).
1 - Système sécurisé (1) pour la gestion multiple de données relatives à une personne qui se compose d'au moins une carte (6) à puce sur laquelle sont enregistrées des données personnalisées relatives à au moins une application (5), ces données pouvant être lues et mises à jour sur au moins une borne de lecture (11) par le propriétaire (7) de la carte (6) ou par au moins un administrateur (9) gérant au moins une des applications (5) se trouvant sur la carte (6), caractérisé en ce que la carte (6) rassemble les données personnalisées sur une seule et unique structure (13) commune à toutes les applications (5) se trouvant sur la carte (6), l'accès aux données d'une application sur la carte (6) étant accordé au propriétaire (7) de la carte (6) et/ou à un administrateur (9) après validation de leur identité par des moyens de contrôle (27, 19, 31) sur la borne (11), ledit administrateur (9) ne pouvant accéder qu'à une partie de la structure (13) correspondant aux seules données sur la carte (6) relatives à l'application (5) qui le concerne. 2 - Système sécurisé (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la carte (6) est équipée d'un microprocesseur embarqué (25) qui comprend les données relatives à chaque application (5), l'identité biométrique (27) du propriétaire (7) et des clefs interactives (15) pour chacune des applications (5), et la borne (11) est équipée d'un microprocesseur SIM (31) qui gère l'identité bio-métrique de l'administrateur (9) et d'un microprocesseur SAM (29) qui gère la structure d'une application (5) et comprend au moins une clef interactive (17) pour chacune des applications (5) accessibles sur la borne (11). 3 - Système sécurisé (1) selon la précédente, caractérisé en ce que l'accès sur une borne (11) aux données d'une application (5) se trouvant sur la carte (6) est obtenu au moyen des clefs interactives, en faisant la corrélation entre la clef (17) DVXVA1-FR-1 TEXTE DE POSE DR/AF - 14 - sur le microprocesseur SAM (29) et chaque clef (15) sur le microprocesseur embarqué (25). 4 - Système sécurisé (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la borne de lecture (11) comprend des moyens de contrôle biométrique (19) permettant de vérifier l'identité de l'administrateur (9) pour une application (5) bien définie et celle du propriétaire (7) de la carte (6). - Système sécurisé (1) selon la précédente, caractérisé en ce que le contrôle de l'identité du propriétaire (7) de la carte s'effectue par effet miroir en comparant par superposition le contrôle biométrique (19) qui est réalisé sur la borne (11) avec l'identité bio-métrique (27) se trouvant sur la carte (6), la comparaison se faisant sur la carte (6). 6 - Système sécurisé (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la lecture et la mise à jour des données sur la carte (6) s'effectuent par transmission R.F.I.D. (33, 35) entre la borne (11) et la carte (6). 7 - Système sécurisé (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la carte (6) comprend au moins une face (37) constituée d'une matière permettant d'imprimer, d'effacer et d'actualiser les informations inscrites sur ladite face (37) en fonction de l'application (5) qui est en cours d'exploitation par le propriétaire (7) et/ou l'administrateur (9). 8 - Système sécurisé (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la carte (6) est constituée de deux faces (37, 39) réalisées dans des matériaux différents, le matériau de la première face (37) permettant l'impression d'informations modifiables sur la borne de lecture en fonction de l'application (5) exploitée et le matériau de la seconde face (39) permettant l'impression d'informations inaltérables une fois la carte (6) créée. 9 - Système sécurisé (1) selon la précédente, caractérisé en ce que de la face (37) de la DVXVA1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 15 - carte (6) est chauffée à une température supérieure à soixante degrés Celsius permettant de décoller l'encre puis d'effacer les impressions sur cette face (37), pour enfin imprimer de nouvelles données sur la carte (6) en fonction de l'application (5) exploitée. - Système sécurisé (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la première face (37) de la carte (6) est réalisée en polycarbonate et la seconde face (39) de la carte (6) est réalisée en polyéthylène 10 térephtalate. 11 - Procédé de fabrication de la carte à puce (6) utilisée dans le système de sécurité (1) de gestion multiple des données selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il met en 15 oeuvre les étapes successives suivantes: - on déroule simultanément deux rouleaux de matériau (47, 49) sous forme de ruban (55, 57) disposés en vis-à-vis, l'un (55) constituant la première face (37) de la carte (6) à impression modifiable et l'autre (57) constituant la seconde face (39) de la carte (6) à impression inaltérable, - puis on massicote simultanément les deux rubans (55, 57) au format d'une carte (6), permettant d'obtenir, après découpage, deux morceaux (61, 63) de ruban correspondant aux deux faces (37, 39) de la carte (6), - puis on injecte une couche de produit contenant un agent de réticulation entre les deux faces internes (67, 69) des deux morceaux (67, 69) de ruban disposés l'un au dessus de l'autre, - puis on positionne les composants (25, 33) de la carte (6) à l'intérieur de la couche de produit réticulant, - on chauffe enfin l'ensemble à une température de polymérisation fonction des matériaux utilisés, permettant d'obtenir les deux faces (37, 39) constituant la carte (6). DVXVAI-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF
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G06K 19/073,G06K 19/02
FR2888570
A1
EMBALLAGE POUR FEUILLE RIGIDE
20,070,119
L'invention concerne le domaine des emballages en carton ou autre matériau semi-rigide. Elle vise l'emballage d'un produit se présentant sous la forme d'une feuille rigide, plate ou galbée, telle qu'un pare- brise, une porte, un capot de véhicule ou autre élément de carrosserie, un vitrage, un panneau d'isolation, ... On souhaite souvent emballer les pare-brise dans des emballages individuels, afin de les conditionner et de pouvoir les transporter en les protégeant des chocs, que ce soit depuis leur lieu de fabrication jusqu'au lieu de montage, sur le lieu même du montage pour les déplacer au sein des ateliers ou dans un atelier de réparation. Ces emballages individuels permettent de manipuler, transporter et stocker les pare- brise à l'unité. On connaît de tels emballages, par exemple par le brevet EP 0 133 085. L'emballage décrit dans ce dernier est constitué d'un flan de carton rectangulaire formé d'un panneau central sur lequel le pare-brise est placé, prolongé par deux panneaux latéraux qui sont rabattus sur celui-ci. Des découpes sont pratiquées transversalement sur le flan et servent de logements à deux feuillards cerclant et maintenant la cohésion de l'ensemble. La présente invention vise: - à simplifier les opérations et les manipulations des pièces au moment de la mise sous emballage du produit, à faciliter la prise en main d'un produit emballé, - à ce que le produit emballé occupe un volume aussi faible que possible pendant son stockage, et son expédition, - à réduire le temps de mise à disposition du produit quand on l'extrait de son emballage, - à réduire la quantité de matière utilisée et - à assurer une protection efficace contre les chocs éventuels reçus. La demanderesse s'est notamment fixé comme objectif, pour un produit pesant entre 10 et 50 kg, que l'emballage puisse amortir, sans effet négatif sur le produit, plusieurs chutes verticales d'une trentaine de centimètres sur son bord inférieur, et retourné de 180 , sur le bord supérieur. A cet effet, l'invention concerne un emballage pour produit en forme de feuille rigide comprenant une plaque en matériau semi-rigide pour recouvrir ladite feuille au moins partiellement, la plaque comportant un moyen de liaison par adhésif par lequel la feuille rigide est rendue solidaire de la plaque et peut être maintenue en suspension lorsque la plaque est dressée en position verticale, caractérisé par le fait que le moyen de liaison comprend au moins un élément en mousse de matière plastique revêtu de matière adhésive, le moyen de liaison étant agencé pour, en cas de chute verticale d'une hauteur déterminé, assurer le maintien du produit en position dans l'emballage. De préférence, l'élément est en forme de feuille, par exemple en mousse de polyéthylène ou de polyuréthane. La mousse est à la fois résiliente et souple. La feuille a avantageusement une épaisseur de 1 à 1,5 mm. On a constaté avec surprise que le matériau en mousse résiliente convenait parfaitement au support de charges lourdes et fragiles que sont les pare-brise de véhicules automobiles. La mousse permet un contact de meilleure qualité avec une surface non parfaitement plane comme celle du carton ondulé car elle en épouse le relief Un contact de meilleure qualité signifie aussi que la surface de la pellicule de matière adhésive au contact des surfaces à lier est optimale donc la liaison plus efficace par rapport à un simple ruban adhésif La mousse élastique a également une fonction d'absorption de l'énergie de chute d'où un amortissement élastique et une plus grande efficacité de résistance aux chocs. Avantageusement, le moyen de liaison comprend une pluralité d'éléments. Par exemple dans le cas d'un pare brise, le moyen de liaison est constitué de trois ou quatre bandes ou rubans. Ces bandes peuvent par exemple être de 25mm de large sur 500mm de long. Avantageusement encore, l'élément comprend une première matière adhésive côté feuille rigide et une deuxième matière adhésive côté plaque, différentes. L'objectif est notamment d'adapter l'adhésif à la nature de la surface sur laquelle il est apposé ; en outre, industriellement, il est souhaitable que l'adhésif ne laisse pas de traces sur la feuille rigide, pare-brise en particulier. Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque comprend un bord supérieur, deux panneaux latéraux, articulés autour d'au moins une ligne de pliage, et un panneau inférieur, articulé autour d'au moins une ligne de pliage, destinés à recouvrir au moins en partie la feuille. De préférence dans ce cas, les panneaux latéraux et le panneau inférieur comprennent des moyens de verrouillage les uns aux autres. De préférence encore, les panneaux latéraux et le panneau inférieur sont agencés pour former des pieds du côté inférieur, une fois la feuille enfermée entre eux. Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque comprend des lignes de pliage pour faciliter la déformation de la plaque et son application contre la feuille rigide lorsque celle-ci n'est pas plane. Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque comporte des poignées latérales par lesquelles on peut le saisir. Avantageusement, l'emballage comprend également une enveloppe en matériau plastique thermo-rétractable pour recouvrir l'ensemble formé par la plaque et la feuille. Dans la forme de réalisation préférée de l'invention, la plaque est en carton ondulé, qui comporte des cannelures perpendiculaires au bord supérieur. - 4 L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'un mode de réalisation non limitatif de l'emballage de l'invention, en référence aux planches annexées, sur lesquelles: - la figure 1 représente une vue de dessus de la plaque de carton formant l'emballage de l'invention; - la figure 2 représente une vue de dessus de la plaque de carton de la figure 1, sur laquelle on a placé un pare-brise; - la figure 3 représente une vue en coupe du moyen de liaison adhésif; - la figure 4 représente une vue de face du moyen de liaison de la figure 3, et - la figure 5 représente une vue en perspective de la plaque de carton, refermée sur le pare-brise de la figure 2. En référence à la figure 1, l'emballage comprend une plaque 1, ici en carton ondulé. Le carton ondulé comprend généralement deux feuilles de couverture, entre lesquelles sont disposées une ou plusieurs couches de cannelures, qui s'étendent dans le sens représenté schématiquement par les traits contenus dans le triangle 2 qui a été dessiné sur la plaque 1 des figures 1 et 2. Cette représentation du sens des cannelures est bien connue de l'homme du métier. La plaque peut aussi être réalisée à partir d'un autre matériau semirigide, par exemple un matériau plastique alvéolaire tel que le produit vendu sous la marque enregistrée Akylux par la demanderesse. La plaque 1 est ici de forme globalement rectangulaire, pour une feuille rigide, par exemple un pare-brise, de forme aussi globalement rectangulaire. D'autres formes sont possibles, par exemple semi-ovale. Par raine, on désigne un marquage à la surface de la plaque qui aide à son pliage. Une raine est obtenue par écrasement de la matière le long d'une ligne qui constitue la ligne d'articulation ou bien, dans le cas d'un carton ondulé notamment, par la découpe de l'une des feuilles de couverture le long de cette ligne. La plaque 1 comprend un bord dit supérieur 3, rectiligne. Perpendiculairement à ce bord, deux doubles raines (4, 4') et (5, 5') délimitent un panneau central 6 et deux panneaux latéraux 7, 8. Chaque raine est espacée de l'autre raine de la double raine (4, 4'), (5, 5') à laquelle elle appartient d'une distance "e" correspondant à l'épaisseur, ou un peu plus, de la feuille rigide à emballer. Dans la suite de la description, on considérera que la plaque 1 s'étend dans un plan vertical, avec son bord supérieur 3 placé en haut. L'ensemble des éléments de la plaque sera décrit dans ce référentiel. On note que, si la plaque 1 est en carton ondulé, ses cannelures s'étendent verticalement. Le panneau central 6 comporte une portion de surface comprenant un moyen de liaison 9 agencé pour retenir la feuille rigide contre le panneau central 6. Ce moyen est décrit plus loin. Chaque panneau latéral 7, 8 comprend un bord inférieur 7', 8', respectivement, opposé et parallèle au bord supérieur 3 de la plaque 1. Entre ces bords inférieurs 7', 8', s'étend un panneau inférieur 10 qui prolonge le panneau central 6 vers le bas. Le panneau inférieur 10 s'étend sur toute la longueur du panneau central 6, entre les raines intérieures 4, 5 des doubles raines (4, 4'), (5, 5'). Le panneau central 6 et le panneau inférieur 10 présentent sur la figure six raines verticales 12 qui s'étendent depuis le bord supérieur 3 de la plaque 1 jusqu'au bord inférieur 13 du panneau inférieur 10. Ce nombre est choisi en fonction du galbe de la feuille et de sa largeur, en particulier. Le panneau central 6 comprend une double raine (11, 11') horizontale, dont les raines 11 et 11' sont espacées de la même distance "e" que précédemment. La double raine (11, 11') s'étend sur toute la longueur située entre les deux raines verticales 12 du panneau central 6 les plus proches des panneaux latéraux 7, 8, mais pas entre ces deux raines verticales 12 et les doubles raines (4, 4'), (5, 5'). La raine inférieure 11' de la double raine (11, 11') s'étend à une altitude "h" audessus de l'altitude des bords inférieurs 7', 8' des panneaux latéraux 7, 8. Le panneau central 6 comprend en outre deux découpes 14, 14', situées dans sa partie basse et à proximité des panneaux latéraux 7, 8, symétriques l'une de l'autre par rapport à un axe vertical central du panneau central 6. Seule la découpe gauche 14 va être décrite, la découpe 14' se déduisant par symétrie. La découpe gauche 14 présente tout d'abord un premier segment horizontal 14a, qui prend sa source à gauche au niveau de l'extrémité gauche du bord inférieur 7' du panneau latéral 7 gauche et s'étend vers la droite. Elle comprend ensuite un segment oblique 14b qui s'étend vers le haut et vers la droite. A la suite de ce segment oblique 14b, elle comprend un second segment horizontal 14c qui s'étend vers la droite jusqu'à la raine 12 du panneau central 6 la plus proche du panneau latéral gauche 7. Ce deuxième segment horizontal 14c se situe à une altitude "h" au-dessus de la raine supérieure 11 de la double raine horizontale (11, 11'), qui est la même altitude "h" que celle qui sépare le bord inférieur 7' du panneau latéral gauche 7, et donc le premier segment horizontal 14a, de la raine inférieure 11' de la double raine horizontale (11, 11'). A partir du second segment horizontal 14c, la découpe 14 comprend un segment vertical 14d qui s'étend vers le bas, le long de la raine 12 la plus à gauche, jusqu'à la raine horizontale inférieure 11' de la double raine horizontale (11, 11') du panneau central 6. En référence aux figures 3 et 4, le moyen de liaison adhésif 9 se présente sous la forme ici de trois éléments 15a, 15b et 15c en forme de rubans ou de bandes parallèles entre eux, et disposés verticalement à une distance les uns des autres. Sur le mode de réalisation représenté, le rectangle formé à une hauteur au moins deux fois plus grande que la largeur. Sur une première face, la face avant, les éléments 15a, 15b et 15c sont revêtus de façon uniforme d'une enduction d'une première matière adhésive 16a, 16b, 2888570 -7 16c. Cette matière adhésive est destinée à former une liaison avec la feuille rigide à emballer, ici le pare-brise. Elle est choisie de telle façon que la résistance aux efforts de cisaillement de la liaison soit suffisante pour que le pare-brise reste suspendu au moyen de liaison 9, en position verticale, mais que, de préférence, le pare-brise puisse être décollé des éléments 15a, 15b et 15c par l'effort d'un opérateur, sans que cela ne lui laisse de traces. Un tel adhésif est par exemple semblable à ceux qui sont collés sur les carrosseries des voitures neuves pour les protéger mais peuvent être décollés sans abîmer la peinture. Les éléments 15a, 15b, 15c du moyen de liaison 9 comprennent, sur la face opposée, la face arrière, une deuxième matière adhésive 18a, 18b, 18c. Il peut s'agir des bandes adhésives 18a, 18b, 18c à double face adhésive, une face étant collée sur l'élément correspondant 15a, 15b et 15c et l'autre étant destinée à être collée, selon une liaison forte, au panneau central 6 de la plaque 1. Ces bandes 18a, 18b, 18c peuvent également être obtenues par application d'une colle à chaud sur les éléments. Conformément à une caractéristique de l'invention les éléments 15a, 15b et 15c sont découpés dans une feuille d'une mousse résiliente telle qu'un mousse de polyéthylène ou de polyuréthane. Ce type de mousse est en soi déjà connu et disponible comme rembourrage dans le domaine de l'emballage. On choisit les dimensions et le nombre des éléments de manière expérimentale en fonction du résultat à obtenir qui est la tenue aux chocs verticaux en particulier. Par exemple, le matériau susceptible d'être utilisé est un double adhésif en mousse de polyéthylène d'épaisseur 1100 m, avec une masse adhésive en acrylique: allongement à la rupture >200%, charge de rupture > 9N/15 mm et résistance à une température de 80 C. La masse adhésive est par exemple un élastomère de synthèse d'épaisseur de 0,08 mm avec un allongement >450%, une charge à la rupture >20N/mm2 et un pouvoir adhésif de 1N/cm. 2888570 -8 La plaque 1 comprend deux découpes 20, 21 de forme ovale chevauchant horizontalement les doubles raines verticales (4, 4'), (5, 5') , à une altitude correspondant environ aux deux tiers de leur hauteur. Chaque découpe 20, 21 est symétrique par rapport à la double raine (4, 4') , (5, 5') qu'elle chevauche et les deux découpes 20, 21 sont symétriques l'une de l'autre par rapport à un axe central vertical du panneau central 6. Chaque panneau latéral 7, 8 comprend une découpe 22, 23, respectivement, destinée à coopérer avec une languette correspondante 24, 25, respectivement, située sur le panneau inférieur 10, lorsqu'une feuille rigide est emballée, comme on le verra plus loin. Le procédé de mise en place d'un emballage d'une feuille rigide de l'invention va maintenant être décrit plus en détails, en référence aux figures 1, 2 et 5. La plaque 1 est mise à plat. On met en place les éléments 15a, 15b et 15c par les bandes adhésives 18a, 18b, 18c de leur face arrière, au centre du panneau central 6 de la plaque 1. On place ces éléments de façon que leurs bords latéraux soient parallèles aux raines 12 du panneau central 6. Si l'enduction 16a, 16b, 16c de la face avant des éléments était protégée par une pellicule de protection, on enlève cette dernière. On dépose un pare-brise 26 à emballer sur la plaque, de façon à ce que son bord inférieur 27 s'étende le long de la raine supérieure 11 de la double raine horizontale (11, 11') du panneau central 6 et que ses bords latéraux 28, 29 s'étendent le long des raines intérieures 4, 5, respectivement, des doubles raines verticales (4, 4'), (5, 5') des panneaux latéraux 7, 8. Son bord supérieur 30 est situé à l'intérieur du panneau central 6, espacé du bord supérieur 3 de ce dernier. Le bord inférieur 27 du pare-brise 26 peut avantageusement s'étendre au-dessus de la raine horizontale supérieure 11, espacés vers le haut de cette dernière; les avantages de cette configuration seront vus plus loin. 2888570 -9 On replie les panneaux latéraux 7, 8, le long des doubles raines verticales (4, 4'), (5, 5'), sur le pare-brise 26. La surface de largeur "e" entre les raines des doubles raines verticales (4, 4'), (5, 5') permet d'envelopper l'épaisseur du pare-brise 26. Si le pare-brise 26 est galbé, ce qui est le plus souvent le cas, la plaque 1 se déforme autour des raines verticales 12 et sa surface vient au contact de celle du pare-brise 26. On appuie alors dans la région des éléments du moyen de liaison 9 pour former la liaison entre le pare-brise 26 et la plaque 1, par le biais de l'enduction de matière adhésive. On replie le panneau inférieur 10, le long de la double raine (11, 11'), sur les panneaux latéraux 7, 8 et le pare-brise 26, la surface de largeur "e" entre les raines 11, 11' permettant d'envelopper l'épaisseur du parebrise 26. Ce faisant, les découpes 14, 14' pivotent autour de la double raine horizontale (11, 11') du panneau central 6. Le deuxième segment horizontal 14c de la découpe gauche 14 se retrouve alors, d'après les dimensions précédemment évoquées (notamment les deux dimensions h), au niveau du bord inférieur 7' du panneau latéral gauche 7. Il en va de même du côté droit, par symétrie. En référence à la figure 5, la plaque 1 comprend alors un bord de contention du bord inférieur du pare-brise 26, constitué de la surface entre les deux raines horizontales 11, 11', de largeur e. Il n'y a avantageusement pas contact entre ces deux bords, comme on l'a annoncé plus haut. En dessous de cette surface, la plaque 1 présente deux pieds 31, 32, constitués par la partie basse des panneaux latéraux 7, 8 et les surfaces du panneau central 6, situées entre les découpes 14, 14', qui ont pivoté lorsque l'on a replié le panneau inférieur 10. Ces pieds 31, 32 présentent donc une garde au sol d'une hauteur h. On rentre les languettes 24, 25 du panneau inférieur 10 dans les découpes 22, 23 des panneaux latéraux 7, 8 afin d'assurer le verrouillage de l'ensemble. Les positions respectives des languettes 24, 25 et des découpes 22, 23 ont été agencées de façon à ce que ces éléments se trouvent en face les 2888570 - 10 - uns des autres une fois l'emballage dans cette configuration repliée. Il va de soi que les languettes pourraient être agencées sur les panneaux latéraux 7, 8 et les découpes sur le panneau inférieur 10, l'objectif étant quoi qu'il en soit d'obtenir un système de verrouillage du panneau inférieur 10 sur les panneaux latéraux 7, 8. Les découpes 20, 21 qui chevauchaient les doubles raines verticales (4, 4'), (5, 5') forment, une fois l'emballage formé, des poignées de préhension de part et d'autre de l'emballage. Une fois la plaque 1 et le pare-brise 26 ainsi assemblés, on présente l'ensemble à un poste d'enveloppage, non représenté. Il comporte des moyens pour envelopper l'ensemble d'une pellicule de matériau thermorétractable. Ce dernier, en passant sous un flux d'air chaud approprié, s'échauffe jusqu'à la température où il se rétracte. L'enveloppe ainsi formée assure une protection de l'ensemble, et exerce également une pression sur ce dernier, afin de contraindre le pare-brise 26 à rester collé à la plaque 1 et le panneau inférieur 10 à rester solidaire des panneaux latéraux 7, 8, le verrouillage par les languettes 24, 25 et les découpes 22, 23 étant de cette façon complété et assuré. L'emballage du pare-brise 26 ainsi formé permet, non seulement de conditionner le pare-brise 26, et de le poser sur les pieds 31, 32 verticalement, mais aussi d'assurer un amortissement des efforts en cas de chute verticale. En effet, supposons que l'emballage, en position verticale, chute verticalement. Il atterrit sur les pieds 31, 32, qui absorbent une partie des efforts, par compression des diverses surfaces du carton qui les composent. En outre, le pare-brise 26 peut avoir été, volontairement, positionné à une altitude supérieure sur le panneau central 6, de façon à ce que son bord inférieur 27 ne soit pas en contact avec la surface située entre les raines horizontales 11, 11'. Cela est réalisable car l'enduction de matière adhésive sur la face avant des éléments 15a, 15b 15c, assure la suspension du pare-brise 26 sur le panneau central 6. Le choc tend à faire glisser le pare-brise 26 vers le bas. Les éléments 15a, 15b et 15c peuvent se déformer et contribuer à absorber les efforts transmis à l'emballage du fait de la chute sans qu'il se produise un décrochage du pare-brise du moyen de liaison adhésif. L'emballage de l'invention est dimensionné de façon à pouvoir assumer, sans détérioration du pare-brise 26, trois à quatre chutes d'une trentaine de centimètres d'altitude, pour un pare-brise pesant 10 à 50 kg. Comme on l'a vu, l'amortissement est assuré par les pieds 31, 32 essentiellement et dans une certaine mesure par le matériau mousse constituant les éléments du moyen de liaison adhésif. Il est en outre possible de faire rouler l'emballage le long des ses faces en passant d'une face à l'autre car la liaison adhésive entre le panneau central 6 et le pare-brise 26 est suffisamment forte pour conserver le pare-brise en suspension sur le panneau central 6 lors d'une telle opération, notamment lorsque c'est le bord supérieur 3 de la plaque 1 qui vient sur le sol. Une chute sur le bord supérieur 3 ne pourrait toutefois pas être amortie aussi efficacement, car ce dernier ne comprend pas de pieds d'amortissement. Avantageusement, le carton ondulé est choisi de façon à ce que ses cannelures soient plus légères que les feuilles de couvertures. On peut par exemple choisir des cannelures de 105 g/m2 et des feuilles de couverture de plus de 200 g/m2. Le carton offre ainsi une meilleure résistance aux efforts d'arrachement, ce qui est important, notamment, pour les languettes 24, 25. Le carton doit en outre pouvoir se déformer pour absorber les chutes verticales tout en présentant une résistance suffisante aux déchirures
La présente invention concerne un emballage pour produit en forme de feuille rigide (26) comprenant une plaque (1) en matériau semi-rigide pour recouvrir au moins partiellement ladite feuille (26), la plaque (1) comportant un moyen de liaison par adhésif (9) par lequel la feuille rigide (26) est rendue solidaire de la plaque (1), et peut être maintenue en suspension lorsque la plaque (1) est dressée en position verticale, caractérisé par le fait que le moyen de liaison (9) comprend au moins un élément (15a, 15b ou 15c) en mousse de matière plastique et revêtu de matière adhésive, le moyen de liaison étant agencé pour, en cas de chute depuis une hauteur déterminée en étant dressé en position verticale, assurer le maintien du produit en position dans l'emballage.
12 - 1- Emballage pour produit en forme de feuille rigide (26) comprenant une plaque (1) en matériau semi-rigide pour recouvrir au moins partiellement ladite feuille (26), la plaque (1) comportant un moyen de liaison par adhésif (9) par lequel la feuille rigide (26) est rendue solidaire de la plaque (1), et peut être maintenue en suspension lorsque la plaque (1) est dressée en position verticale, caractérisé par le fait que le moyen de liaison (9) comprend au moins un élément (15a, 15b ou 15c) en mousse de matière plastique et revêtu de matière adhésive, le moyen de liaison étant agencé pour, en cas chute depuis une hauteur déterminée en étant dressé en position verticale, assurer le maintien du produit en position dans l'emballage. 2- Emballage selon la 1, dans lequel l'élément (15a, 15b, 15c) est en forme de feuille. 3- Emballage selon l'une des 1 et 2, dans lequel le moyen de liaison comprend une pluralité d' éléments. 4 - Emballage selon l'une des 1 à 3 dans lequel le ou les éléments sont en forme de rubans. 5- Emballage selon l'une des précédentes, dans lequel l'élément comprend une première matière adhésive (16a, 16b 16c) côté feuille rigide (26) et une deuxième matière adhésive (18a, 18b 18c) côté plaque (1), les deux matières adhésives étant différentes. 6- Emballage selon l'une des 1 à 5, dont la plaque (1) comprend un bord supérieur (3), deux panneaux latéraux (7, 8), articulés autour d'au moins une ligne de pliage ((4, 4'), (5, 5')), et un panneau inférieur (10), articulé autour d'au moins une ligne de pliage (11, 11'), destinés à recouvrir au moins en partie la feuille rigide (26). - 13 - 7- Emballage selon la 6, dont les panneaux latéraux (7, 8) et le panneau inférieur (10) comprennent des moyens de verrouillage ((22, 23), (24, 25)) les uns aux autres. 8- Emballage selon l'une des 6 ou 7, dont les panneaux latéraux (7, 8) et le panneau inférieur (10) sont agencés pour former des pieds (31, 32) du côté inférieur, une fois la feuille recouverte par lesdits panneaux. 9- Emballage selon l'une des 1 à 8, dont la plaque (1) comprend des lignes de pliage (12) pour faciliter la déformation de la plaque (1) et son application contre la feuille rigide (26) lorsque celleci n'est pas plane. 10- Emballage selon l'une des 1 à 9, comportant des poignées latérales (20, 21) par lesquelles on peut le saisir. 11- Emballage selon l'une des 1 à 10, comprenant une enveloppe en matériau plastique thermo-rétractable pour recouvrir l'ensemble formé par la plaque (1) et la feuille rigide (26). 12- Emballage selon l'une des 1 à 11, dont la plaque (1) est en carton ondulé. 13- Emballage selon la 12 et la 6, dont le 25 carton ondulé comporte des cannelures perpendiculaires au bord supérieur (3).
B
B65
B65D
B65D 85,B65D 81
B65D 85/48,B65D 81/02,B65D 85/68
FR2896702
A1
PLAQUETTE DE JEU DE LACAGE A DELACAGE RAPIDE
20,070,803
Domaine de l'invention L'invention concerne un dispositif de jeu de laçage à délaçage rapide qui est utilisé comme jouet éducatif pour développer les capacités intellectuelles et la motricité fine d'un enfant à l'âge de l'école maternelle. Etat de la technique Pour le développement des capacités intellectuelles et de la motricité fine des enfants, il existe un grand nombre de jeux éducatifs, tels que les jeux de conntruction, les jeux de dessin, et les jeux de puzzle. L'objet de ces jeux est d'associer à la représentation mentale d'un objet une opération d'exécution manuelle, ou une séquence d'opérations d'exécution manuelle, visant à réaliser ledit objet, oL visant à découvrir ledit objet au fur et à mesure que le jeu progresse selon ses règles propres. Sur le plan de la motricité, les opérations d'exécution manuelle ne doivent pas être trop faciles, ni trop difficiles, compte tenu de l'âge de l'enfant. La relation entre l'objet représenté ou découvert mentalement et l'opération d'exécution manuelle ne doit pas être trop proche, car dans ce cas le jeu n'arrive pas à attirer l'attention de l'enfant, ni trop éloignée, pour que l'enfant ne se décourage pas. Les jeux de laçage sont des jeux qui répondent à cet objectif de promotion du développement psychomoteur de l'enfant. Ces jeux consistent à enfiler, selon des règles données ou sous la forme d'une création libre, une ficelle ou un lacet successivement dans plusieurs ouvertures ou passages d'un objet ou subst-at qui se présente le plus souvent sous la forme d'une plaquette ou grille rigide. Cette plaquette ou grille peut comporter des lignes formant un dessin selon ] esquelles l'enfant doit conduire le lacet, en l'enfilant à travers les passages, ou bien les passages peuvent être numérotés. L'enfant peut ainsi réaliser un motif à caractère décoratif, ou les contours de la ficelle peuvent représenter un objet que l'enfant doit soit identifier a posteriori, soit réaliser de manière libre. L'opération consistant à faire passer une ficelle à travers une ouverture r écessite l'exécution d'une suite d'opérations digitales qui requièrent de la concentration et de la dextérité. Le fait de répéter cette suite d'opérations digitales plusieurs fois, soit selon une règle ou un schéma donné, soit pour réaliser une figure ou r. n motif préconisé ou libre, exige de la patience et, selon le cas, la permanence d'une représentation mentale ou une attention mentale permanente pour découvrir au plus vite l'objet que représenteront les contours de la ficelle une fois le jeu complété, et plus généralement, pour suivre les règles du jeu. Le principal inconvénient des jeux de laçage existants est que lorsque le jeu est terminé, il faut enlever la ficelle ou le lacet (ces deux termes étant utilisés ici de manière synonyme) de la plaquette, en les retirant des ouvertures ou passages dans lesquels l'enfant les a enfilés, afin que la plaquette puisse être réutilisée pour une nouvelle séance de jeu. Plus il y a de passages dans lesquels le lacet a été enfilé, plus cette tâche devient longue, car on devra normalement retirer le lacet individuellement et successivement de chaque ouverture. Pour un instituteur ou puériculteur qui supervise un groupe d'enfants, cela peut devenir une activité chronophage susceptible de lui faire préférer d'autres jeux qui permettent un rangement plus rapide. La présente invention permet de remédier à cet inconvénient en propc sant une plaquette de jeu de laçage à délaçage rapide répondant en même temps à =soutes les exigences habituelles posées aux jouets destinés aux collectivités, notamment en termes de robustesse et sécurité. Objet de l'invention L'invention a pour objet un dispositif pédagogique pour le laçage d'un lacet par un enfant et le délaçage rapide par un adulte en vue de faire travailler la motricité 30 manuelle dudit enfant, comportant plusieurs plaques et passages dans ces plaques pour les relier par laçage, caractérisé en ce que :25 a) ledit dispositif comporte au moins deux plaques superposées reliées l'une à l'autre par au moins un moyen de fixation indépendant du laçage, leur permettant un déplacement relatif l'une par rapport à l'autre par rotation et/ou translation, dont au moins deux des au moins deux plaques comportent des ouvertures en forme de rainures, b) ledit dispositif possède deux positions en fonction du déplacement relatif des au moins deux plaques, à savoir une position de laçage et une position de délaçage, c) en position de laçage, à au moins un endroit du dispositif, au moins un bord d'au moins une rainure de la deuxième plaque ferme au moins une rainure de la première plaque, délimitant ainsi des passages utilisables pour le passage d'un lacet, d) en position de délaçage, les bords des rainures, qui délimitent les passages utilisables pour le passage d'un lacet en position de laçage, ont été déplacés par rapport à la position de laçage, de manière à élargir, ouvrir ou déplacer les passages, de manière à permettre le délaçage rapide, e) le passage de la position de laçage à la position de délaçage se fait par un déplacement relatif par rotation et /ou translation dans le plan des plaques de la première plaque par rapport à la deuxième plaque. Un autre objet de la présente invention est un procédé de délaçage d'un tel cispositif, comportant les étapes suivantes : a) le passage de la position de laçage à la position de délaçage par un déplacement relatif, par rotation et /ou translation dans le plan des pl Iques, de 25 l'une des plaques par rapport à au moins une des autres plaques, ladite première plaque comportant une structure de rainures différente de celle de la dite au moins une autre plaque, de manière à élargir, ouvrir ou déplacer les passages délimités par la position de laçage, b) le retrait du lacet. 5 Description des figures Les figures 1 à 5 montrent chacune un mode de réalisation de l'invention. Les repères utilisés sont : 4 1 2 3 4, 44 6 7 10, 11, 12 14, 15, 16 24, 25, 26 40, 45 50, 51 52, 53 124, 125, 126 224, 225, 226 Première plaque Deuxième plaque Lacet Moyen de fixation Plaque intermédiaire Troisième plaque Moyen de blocage Passages Rainure principale de la première plaque Rainure principale de la deuxième plaque Rainures non débouchantes Echancrures en forme de créneau Echancrures en forme de X Bord de la rainure principale de la première plaque Bord de la rainure principale de la deuxième plagi:.e Description de l'invention Le problème posé par les nombreux jeux de laçage existants est qu'ils nécessitent qu'un adulte passe un temps important pour le délaçage après que l'enfant ,i terminé d'enfiler le lacet, car on doit normalement retirer le lacet de chaque passage dans lequel il a été enfilé. Ce problème est résolu selon l'invention par l'utilisation d'au moins deux plaques ou 15 plaquettes superposées, mobiles l'une par rapport à l'autre, qui coopèrent. On entend ici par plaque ou plaquette un élément plat et rigide. La taille de la plaque n'est pas limitative et peut typiquement varier entre 1 et 25 décimètres carrés. La plaque peut être réalisée en tout matériau d'une rigidité appropriée, par oxemple en carton, en plastique, en métal ou en bois. Pour que le dispositif puisse être commercialisé comme jouet, ses matériaux doivent évidemment répondre à toutes les exigences légales et réglementaires applicables, telles que celles de la norme EN 71. Le dispositif selon l'invention comporte plusieurs plaques 1, 2 et passages 10, 11, 12 dans ces plaques pour les relier par laçage, et plus particulièrement au mu ns deux plaques superposées reliées l'une à l'autre par au moins un moyen de fixation 4 indépendant du laçage, leur permettant un déplacement relatif l'une par rapport à l'autre par rotation et/ou translation, dont au moins deux des au moins deux plaques comportent des ouvertures en forme de rainures 14, 24. Par ailleurs, ledit dispositif possède deux positions définies par la position relative des au moins deux plaques, à savoir une position de laçage et une position de délaçage. En position de laçage, à au moins un endroit du dispositif, au moins un bord 224 d'au moins une rainure 24 de la deuxième plaque 2 ferme au moins une rainure 14 de la première plaque 1, délimitant ainsi des passages 10, 11, 12 utilisables pour le passage d'un lacet 3. En position de délaçage, les bords 124, 224 des rainures 14, 24 qui délimitent les passages 10, 11, 12 utilisables pour le passage d'un lacet 3 en position de laçage, ont été déplacés par rapport à la position de laçage, de manière à élargir, ouvrir ou déplacer les passages, de manière à permettre le délaçage rapide. Le passage de la position de laçage à la position de dé Laçage se fait par un déplacement relatif par rotation et /ou translation de la première plaque 1 par rapport à la deuxième plaque 2. Selon l'invention, la première plaque 1 comporte au moins une rainure 14, 15, 16. La seconde plaque 2 comporte également au moins une rainure 24, 25, 26. On entend par rainure une ouverture dont la longueur est grande devant scs autres dimensions. Typiquement, la longueur d'une rainure est au moins trois fois plus grande que sa largeur. Une rainure peut déboucher sur la périphérie de la plaque dans laquelle est creusée, ou elle peut ne pas déboucher sur la périphérie. Au nioins une rainure peut comporter une ou plusieurs échancrures 50, 51. On entend par échancrure un évidement pratiqué sur le bord 124, 125, 126 d'une rainure 14, 15, 16 et ayant une forme compatible avec la section d'un lacet ; cette forme est typiquement une forme de créneau, ou une forme de rectangle, de pentagone, d'hexagone, de demi-cercle ou d'une autre section de cercle. La disposition des rainures est importante dans le cadre de la présente invention, comme cela ressort des différents modes de réalisation qui seront expliqués .cn détail ci-dessous. A titre d'exemple, l'une au moins des au moins deux plaques peut comporter des ouvertures en forme de rainures dont les lignes médianes directionnelles sont parallèles ou concourantes, au moins une deuxième des au moins deux plaques peut comporter des ouvertures en forme de rainures dont les lignes médianes directionnelles sont parallèles ou concourantes, de manière à ce qu'en position de laçage, les lignes médianes directionnelles des rainures de ladite première plaque soient sécantes avec les lignes médianes directionnelles des rainures pie ladite deuxième plaque, les bords des rainures de la deuxième plaque fermant les rainures de la première plaque quand les au moins deux plaques sont en position superposée, et délimitant ainsi des passages utilisables pour le laçage. En plus ou alternativement, l'une au moins des au moins deux plaques peut comporter des ouvertures en forme de rainures dont les lignes nédianes directionnelles sont parallèles ou concourantes, et sur au moins une des plaques, au moins une rainure peut comprendre au moins une échancrure, typiquement en forme de créneau, et au moins une deuxième des au moins deux plaques peut comporter des ouvertures en forme de rainures dont les lignes médianes directionnelles sont parallèles ou concourantes, de manière à ce qu'en position de laçage, les bords des rainures de la deuxième plaque ferment les créneaux de la première flaque, et délimitent ainsi des passages utilisables pour le laçage. Dans le dispositif selon l'invention, les plaques sont superposées de manière, à ce que l'une des faces de la première plaque 1 soit en contact avec l'une des fz ces de la seconde plaque 2, formant les faces internes du dispositif. Les faces internes peuvent être planes ou avoir une autre forme quelconque. Les plaques sont mobiles l'une par 25 rapport à l'autre en translation et / ou rotation, les formes des faces internes sont conçues de manière à pouvoir permettre ce déplacement. A titre d'exemple si l'une des plaques comporte des protubérances, la seconde plaque devra comperter des stries, rectilignes dans le cas d'un déplacement relatif des deux plaques en translation, en forme d'arc de cercle dans le cas d'un déplacement relatif des deux plaques en rotation. Les deux faces externes du dispositif peuvent être panes ou avoir une forme quelconque pour représenter, par exemple, des objets tels qu'animal, une voiture, une locomotive, un avion, une maison. Lorsque le dispositif comporte plus de deux plaques, les faces de plaques qui sont dirigées l'une contre l'autre (c'est-à-dire les faces internes) doivent avoir des formes telles qu'elles permettent le déplacement des plaques les unes par rapport aux autres, comme expliqué ci-dessus. Les au moins deux plaques 1, 2 superposées sont reliées l'une à l'autre par au moins un moyen de fixation 4 indépendant du laçage, leur permettant un déplacement relatif l'une par rapport à l'autre par rotation et / ou translation. Ce moyen de fixation peut être un axe ou une cheville, ou une goupille, ou un rivet ou tout autre moyen permettant de maintenir ensemble les deux plaques tout en leur permettant un déplacement relatif l'une par rapport à l'autre. On définit deux positions des plaques 1 et 2 l'une par rapport à l'autre : La position de laçage qui permet à l'enfant d'utiliser le dispositif comme un jeu de laçage de type connu, et la position de délaçage qui permet à l'adulte de retirer rapidemert le lacet 3. Dans la position de laçage, au moins un passage, et de manière préférée une pluralité de passages, 10, 11, 12 sont définis par les positions relatives de l'ouverture 14 de la plaque 1 et de l'ouverture 24 de la plaque 2. Ces passages 10, 11, 12 sont utilisés par l'enfant pour faire passer le lacet 3. 30 Dans la position de délaçage les passages 10, 11, 12 sont élargis, ouverts ou déplacés par rapport à la position de laçage, de manière à permettre le délaçage rapic.e. A titre d'exemple, les passages 10, 11, 12 peuvent être ouverts, au moins en partie, de manière à permettre au lacet 3 de sortir de tous les passages 10, 11, 12 simultanément, et d'être retiré rapidement. Le passage de la position de laçage à la position de délaçage se fait par rotation et/ou translation des deux plaques l'une par rapport à l'autre. Le dispositif peut comporter un moyen de blocage permettant de bloquer le c ispositif en position de laçage, afin d'éviter le déblocage intempestif pendant le jeu. Dans un premier mode de réalisation (figures la à lb), la première plaque comporte au moins une rainure 14, et préférentiellement une pluralité de rainures 14, 15, 16. Des créneaux ou échancrures 50, 51 sont disposés le long de au moins uni, rainure 14, 15, 16. En position de laçage (figure la) les créneaux ou échancrures 50, 51 deviennent des passages 10, 11, 12 pour le lacet 3. La dimension et la forme des passages 10, 11, 12 pour faire passer un lacet 3 peuvent être identiques ou différentes. Avantageusement, la superficie ouverte des passages 10, 11, 12 est comprise entre 1 et 400 mm2, et préférentiellement entre 10 et 300 mm2. La première plaque 1 peut comporter une pluralité de rainures principales 14, 15, 16 disposées de façon à ce que leur lignes médianes soient parallèles ou sensiblement parallèles. Les lignes médianes des rainures principales peuvent être rectilignes ou (de préférence seulement légèrement) courbes. La deuxième plaque 2 comporte au moins une rainure 24, 25, 26 disposée di; manière à ce que sa ligne médiane soit parallèle ou sensiblement parallèle à celle de la rainure de la première plaque 1. Ainsi, chaque plaque peut avoir une forme qui ressemble à celle d'un peigne. En position de jeu (appelée aussi position de laçage , voir la figure la), 1' au moins une rainure 24, 25, 26 de la deuxième plaque est disposée derrière au moins une des échancrures 50, 51 de la première plaque 1, de manière à ce qu'à au moins un endroit du dispositif, au moins un bord 224, 225 d'au moins une rainure 24, 25. 26 de la deuxième plaque 2 ferme au moins une rainure 14, 15, 16 de la première plaque 1, délimitant ainsi des passages 10, 11, 12 utilisables pour le passage d'un lacet 3 et de manière à permettre le passage d'un lacet à travers lesdits passages 10, 1 12, et simultanément à travers la seconde plaque. Ainsi, le bord 224, 225, 226 de la rainure 24, 25, 26 de la deuxième plaque rend impossible le passage par un mouvement dans le plan de ladite plaque du lacet 3 dans la rainure 14: ledit lacet ne pouvant alors pas, par un mouvement sensiblement perpendiculaire à la ligne médiane de la rainure et dans le plan de la plaque, sortir du passage 10, 11, 12 dans lequel il est enfilé. Le passage de la position de laçage à la position de délaçage se fait par un déplacement relatif, par rotation et /ou translation dans le plan des plaques, de l'une des plaques par rapport à au moins une des autres plaques, ladite première plaque comportant une structure de rainures différente de celle de la dite au moins une autre plaque, de manière à élargir, ouvrir ou déplacer les passages délimités par la position de laçage. Ensuite, on peut retirer le lacet. En position de délaçage rapide (voir la figure lb), le bord 224, 225, 226 de la rainure principale 24, 25, 26 de la deuxième plaque 2 n'est plus en position de fermer les passages 10, 11, 12 (ici représentés en partie par les échancrure en forme de créneau 50, 51 de la première plaque 1) mais se trouve décalé, de manière à permettre de sortir, par un mouvement sensiblement perpendiculaire à la ligne médiane de la rainure principale et dans le plan de la plaque, le lacet d'au moins un, et avantageusement de plusieurs, et encore plus avantageusement de tous les passages dans lesquels il a été enfilé. Le lacet peut être glissé latéralement le long de : a rainure principale (ou des rainures principales) de la première plaque pour être complètement libéré, ou il peut être retiré des passages en tirant sur le lacet, sachant que ces passages sont ouverts ou au moins tellement élargis que le frottement entre : e lacet et le bord du passage est faible par rapport à la position de laçage. Les figures 5a à 5g montrent une variante de ce premier mode de réalisation. Dans ce mode de réalisation, le dispositif est formé de trois plaques : deux plaques 1, 6 prennent en sandwich une plaque 2. Ainsi, le dispositif est plus rigide. Les plaques externes 1,6 sont identiques, mais pourraient être différentes. Avantageusement, le dispositif comprend deux moyens de fixations 4, 44 suffisamment espacés pour contribuer à rendre le dispositif rigide. La figure 5a montre en projection la position de laçage, la figure 5b montre une coupe selon le plan A-A de la même pos: fion. La figure 5 c montre en projection la position délaçage, la figure 5d montre ur.e coupe selon le plan A-A de la même position. La figure 5e montre la position de laçage avec le lacet qui a été passé à travers les passages. La figure 5f montre la po s'ition de délaçage. Dans cette position, le lacet peut être enlevé par un simple mouvement perpendiculaire à la ligne médiane de la rainure et dans le plan de la plaque (voir figure 5g). Dans un deuxième mode de réalisation (figures 2a, 2b), les au moins deux plaques comportent chacune au moins une rainure principale 14, 24 disposées de manière à ce que les lignes médianes des rainures principales des deux plaques soient sécantes entre elles et forment, en position de laçage (figure 2a), à leur intersection, au moins un passage 10 et de préférence une pluralité de passages 10, 11, 12 dont chacun est délimité par les bords de la rainure principale de la première plaque 124, 125 et les bords de la rainure de la deuxième plaque 224, 225. Le passage de la position de laçage en position de délaçage rapide (figure 21), se fait par un mouvement de rotation autour de l'axe qui constitue un des moyens de fixation 4, des deux plaques l'une par rapport à l'autre. Ainsi, les passages à travers lesquels le lacet est enfilé se déplacent par rapport à au moins une des plaques, et ils peuvent éventuellement s'élargir voire même déboucher sur la périphérie d'une plaque. Ainsi, on peut retirer aisément le lacet en tirant dessus. Dans un troisième mode de réalisation (figures 3a, 3b), la première plagi:.e 1 et la deuxième plaque 2 comportent chacune des rainures débouchantes ou non débouchantes 40, 45, formant ou présentant au moins une branche allongée. On entend ici par rainure débouchante une ouverture débouchant à la périphérie de la plaque ; en ce sens, une échancrure est une rainure débouchante. En revanche, une rainure non débouchante ne débouche pas sur la périphérie de la plaque. A titre d'exemple, la première plaque peut comporter une rainure non débouchante 40 en forme de X , et la deuxième plaque une rainure non débouchante 45 en forme de U . En position de laçage (figure 3a), les rainures de la première plaque et les rai l'Ires de la seconde plaque sont disposées de manière à laisser une pluralité de passages pour le lacet 3. Le passage de la position de laçage à la position de délaçage se fait par un mouvement de translation des plaques 1 et 2 l'une par rapport à l'autre. En position de délaçage (figure 3b), les ouvertures 40 et 45 ne sont plus superposées, ce qui permet de libérer le lacet et de le retirer facilement. La figure 3c montre une coupe selon le plan A-A en position de laçage. Dans un quatrième mode de réalisation (figures 4a à 4d), la première plaque possède au moins une rainure principale, sur laquelle débouche au moins une échancrure 53, 15 54 en forme de X ; dans des variantes, ces échancrures ont la forme de U , Y , ou L . La deuxième plaque possède au moins une rainure principale 24, 25. Ce mode de réalisation permet de donner des règles du jeu complexes dont l'observation peut faire l'objet d'une autocorrection par l'enfant. 20 Ce dispositif comporte trois positions, la première position (figure 4a) est la position de laçage, la seconde position est la position de délaçage (non représentée), la troisième position, intermédiaire entre les deux précédentes est une position d'auto-correction , qui permet un délaçage rapide uniquement si les règles dl jeu ou 25 consignes données à l'enfant ont été correctement exécutées. A titre d'exemple, lorsque selon la consigne, l'enfant doit produire par laçage trois croix, la réussite (figure 4c) est consacrée par la possibilité d'un délaçage rapide, alors que dans le cas contraire (figure 4 d), l'ouverture n'est pas possible ou ne libère 30 pas le lacet.10 Les modes de réalisation décrit ci-dessus peuvent être combinés aisément. A titre d'exemple, dans n'importe lequel de ces modes de réalisation on peut utili1;er deux plaques externes 1,6 qui prennent en sandwich une deuxième plaque 2. En ce qui concerne les passages, leur forme peut être identique ou différente. Dans une première variante (voir par exemple la figure 5), les passages 1C~, 11, 12 formés sont tous de même forme et de même dimension. Dans une deuxième variante (voir figure la), les passages peuvent avoir plusieurs formes différentes, de manière à permettre le passage de lacets dont les sections ont des dimensions et / ou formes différentes. Dans ce cas, les passages peuvent comporter un marquage spécifique, par exemple un entourage de couleur ou de forme spécifique (réalisé avantageusement par sérigraphie), qui les regroupe, par exemple selon le diamètre ou la forme du lacet le plus grand qui peut être enfilé à travers ce passage. Le marquage des passages peut également être utilisé pour orienter l'utili;;ateur en vue de réaliser un contour ou un dessin déterminé, qui représente par exemple un objet connu qu'il doit reconnaître au fur et à mesure que le jeu de laçage progresse. Comme indiqué ci-dessus, le dispositif selon l'invention comprend au mains deux plaques 1 et 2. Il peut en comprendre d'autres. Leur fonction peut être de rendre plus complexe le jeu, ou de rendre plus rigide le dispositif. A titre d'exemple, le dispositif peut comporter entre les plaques 1 et 2 une plaque intermédiaire 5 évidée de manière à former un cadre, afin d'augmenter la rigidité du dispositif, mais sans couvrir les passages 10, 20 des plaques 1 et 2. Cela est particulièrement utile dans le cas où les lignes médianes des rainures sont très longues par rapport à la dimension parallèle aux dites lignes médianes. Cette plaque intermédiaire est particulièrement avantageuse dans le premier mode de réalisation, mais peut être utilisée pour tout mode de réalisation. Le dispositif peut aussi comporter deux plaques externes 1, 6 à structure de rainures sensiblement identique, et une plaque intermédiaire 2, comme dans la figure 5. Le dispositif peut aussi comporter des passages isolées comme montrés sur la ligure 3, pour lesquels le délaçage rapide ne fonctionne pas; cela peut faire l'objet d'une consigne de jeu donnée à l'enfant qui dispose ainsi d'une possibilité d' autocorrection
L'invention a pour objet un dispositif pédagogique pour le laçage d'un lacet par un enfant et le délaçage rapide par un adulte en vue de faire travailler la motricité manuelle dudit enfant, comportant plusieurs plaques et passages dans ces plaques pour les relier par laçage. Un autre objet de la présente invention est un procédé de délaçage d'un tel dispositif
1. Dispositif pédagogique pour le laçage d'un lacet (3) par un enfant et le délaçage rapide par un adulte en vue de faire travailler la motricité manuelle dudi: enfant, comportant plusieurs plaques (1, 2) et passages (10, 11, 12) dans ces plaques pour les relier par laçage, caractérisé en ce que : a) ledit dispositif comporte au moins deux plaques (1, 2) superposée:; reliées l'une à l'autre par au moins un moyen de fixation (4) indépendant du laçage, leur permettant un déplacement relatif l'une par rapport à l'autre par rotation et/ou translation, dont au moins deux des au moins deux plaques comportent des ouvertures en forme de rainures (14, 25, 40), b) ledit dispositif possède deux positions en fonction du déplacement relatif des au moins deux plaques, à savoir une position de laçage et une position de délaçage, c) en position de laçage, à au moins un endroit du dispositif, au moins un bord (224) d'au moins une rainure (24) de la deuxième plaque (2) ferme au moins une rainure (14) de la première plaque (1), délimitant ainsi des passages (10) utilisables pour le passage d'un lacet, d) en position de délaçage, les bords (224) des rainures (24), qui délimitent les passages utilisables pour le passage d'un lacet (3) en position de la,;age, ont été déplacés par rapport à la position de laçage, de manière à élargir, ouvrir ou déplacer les passages (10) , de manière à permettre le délaçage rapide, e) le passage de la position de laçage à la position de déla.çage se fait par un déplacement relatif par rotation et /ou translation dans le plan des pi aques de la première plaque (1) par rapport à la deuxième plaque (2).252. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ce : a) l'une (1) au moins des au moins deux plaques (1, 2) comporte des ouvertures en forme de rainures (14, 15, 16) dont les lignes médianes directi annelles sont parallèles ou concourantes, b) au moins une deuxième (2) des au moins deux plaques (1, 2) comf orte des ouvertures en forme de rainures (14, 15, 16) dont les lignes médianes directionnelles sont parallèles ou concourantes, c) en position de laçage, les lignes médianes directionnelles des rainures (14, 15, 16) de ladite première plaque (1) sont sécantes avec les lignes rédianes directionnelles des rainures (24, 25, 26) de ladite deuxième plaque (2), les bords (224, 225, 226) des rainures (24, 25, 26) de la deuxième plaque (2) fermant les rainures (14, 15, 16) de la première plaque (1) quand les au moins deux plaques (1, 2) sont en position superposée, et délimitant ainsi des passages (10, 11, 12) utilisables pour le laçage. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que a) l'une (1) au moins des au moins deux plaques (1, 2) comporte des ouvertures en forme de rainures (14, 15, 16) dont les lignes médianes directionnelles sont parallèles ou concourantes, b) sur au moins une (1) des plaques (1, 2), au moins une rainure comprend au moins une échancrure (50, 51) , typiquement en forme de créneau. c) au moins une deuxième (2) des au moins deux plaques (1, 2) com porte des ouvertures en forme de rainures (24, 25, 26) dont les lignes médianes directionnelles sont parallèles ou concourantes, d) en position de laçage, les bords (224, 225, 226) des rainures (24, 25, 26) de la deuxième plaque (2) ferment les créneaux de la première plaque (1), et délimitent ainsi des passages (10, 11, 12) utilisables pour le laçage. 4. Dispositif selon une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte deux plaques (1, 6) externes à structure ou disposition de rainures sensiblement identiques, et une plaque interne (2), à structure ou disposition de rainures différente. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit moyen de fixation (4) est choisi parmi le groupe constitué par un axe, une cheville, une goupille et un rivet. 10 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de blocage (7) des plaques (1, 2) en position de laçage. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les passages (10, 11, 12) en position de laçage ont une superficie ouverte 15 comprise entre 1 et 400 mm2. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractéri ;é en ce qu'au moins une partie des rainures (14, 25, 40) sont non débouchantes. 20 9. Procédé de délaçage du dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8 caractérisé en ce qu'il comporte : a) le passage de la position de laçage à la position de délaçage par un déplacement relatif, par rotation et /ou translation dans le plan des plaques (1, 2), de l'une des plaques par rapport à au moins une des autres plaques, ladite 25 première plaque (1) comportant une structure de rainures différente de celle de la dite au moins une autre plaque (2), de manière à élargir, ouvrir ou déplacer les passages délimités par la position de laçage, b) le retrait du lacet (3). 30
A,G
A63,G09
A63F,G09B
A63F 9,G09B 19
A63F 9/06,G09B 19/00
FR2894079
A1
SYSTEME FRONTAL D'ANTENNES BI-BANDES
20,070,601
L'invention concerne un système formé de plusieurs antennes bi-bandes à double accès et d'interfaces pour la réception et l'émission de signaux électromagnétiques. Elle concerne également tout dispositif de traitement de signaux doté d'un tel système. Aujourd'hui les modems sans fil permettent d'établir une liaison entre une station de base et un terminal équipé d'une carte sans fil. La majorité des produits sur le marché sont conformes au standard IEEE 802.11b fonctionnant dans la bande 2,4 GHz. Ce standard permet des débits pouvant aller jusqu'à 11 Mbps. Pour des débits plus élevés, pouvant atteindre théoriquement 54Mbps, les produits doivent être conforme au standard IEEE802.11 g et au standard IEEE 802.11a fonctionnant dans la bande 5GHz. Certains produits fonctionnent simultanément suivant les standards b et g. 15 D'autres suivant le standard a. A terme, pour des raisons de compatibilité avec des produits existants et afin d'utiliser la capacité maximale disponible, la majorité des stations de base seront compatibles avec simultanément les 3 standards à savoir IEEE802.11a, b et g, devant donc pouvoir fonctionner aux fréquences 20 2.4GHz et 5GHz. Le document US 6 246 377 décrit un émetteur/récepteur de signaux dans une bande 2,4 - 5 GHz. Deux antennes large bande de type Vivaldi sont utilisées séparément l'une pour la réception et l'autre pour l'émission, évitant 25 ainsi l'utilisation d'un commutateur RX/TX. Mais ce système n'assure pas la diversité d'antennes. Afin d'améliorer la robustesse et la portée de la liaison sans fil, il est intéressant de pouvoir disposer d'une diversité d'antennes au moins d'ordre 2. Les solutions de diversité envisageables pour l'instant nécessitent le 30 doublement des chaînes de réception. Il n'existe pas à ce jour de solution pour un système à diversité d'antennes répondant aux contraintes des différents standards et nécessitant le doublement des chaînes de réception. L'invention propose donc un système d'antennes bi-bandes et interface associée pour une émission et une réception à diversité d'antennes large bande suivant les différents standards IEEE 802.11a, b et g. L'invention propose un système d'antennes bi-bandes à diversité pour émission et réception de signaux électromagnétiques comportant au moins deux antennes et des moyens d'interface reliant les antennes avec un circuit de traitement de signaux. Chaque antenne dispose de deux accès séparés, chaque accès correspondant à une réception et/ou une émission dans une bande de fréquence déterminée et les dits moyens d'interface permettent la sélection et la transmission des signaux dans la bande de fréquence déterminée. Préférentiellement, le système comporte deux antennes bi-bandes à deux accès séparés et le moyen d'interface comprend au moins un moyen de commutation dans au moins une des deux bandes de fréquence assurant ainsi la diversité de réception et l'émission des signaux dans cette bande. Ce moyen de commutation est préférentiellement un commutateur DPDT (en anglais : Dual Port Dual Throw). Selon une variante de l'invention, le système d'antennes comporte trois antennes bi-bandes à deux accès séparés et le moyen d'interface (3) comprend des moyens de commutation associé aux accès réception dans les deux bandes, assurant ainsi la diversité de réception dans ces bandes. Préférentiellement les moyens de commutation sont des commutateurs SPDT (en anglais : Single Port Dual Throw) Dans un mode de réalisation, les antennes permettant une réception à diversité pour 2 bandes séparées sont rassemblés sur la face du plan de masse de la structure multicouche opposée à la couche supportant les lignes d'alimentation et commutateurs des circuits de réception alors que la troisième antenne permettant l'émission est implémentée sur l'autre face du plan de masse opposée à la couche supportant les lignes d'alimentation et commutateurs des circuits d'émission alors que dans un autre mode de réalisation les antennes permettant une réception à diversité pour 2 bandes séparées et la troisième antenne permettant l'émission sont rassemblés sur une face du plan de masse de la structure multicouche . Selon une variante de l'invention les moyens d'interface comprennent des amplificateurs pour amplifier les signaux émis/reçus vers le circuit de traitement de signaux. Préférentiellement, les antennes sont des antennes fente de type Vivaldi alimentées par couplage électromagnétique et la réception et l'émission des signaux sont compatibles avec une norme appartenant au standard IEEE802.11a, b ou g. L'invention se rapporte également à un dispositif de traitement de signaux qui comporte un tel système d'antennes. Dans les trois configurations particulières le système frontal d'antennes selon l'invention est composé d'une partie antennes et d'une autre partie dite interface (ou en anglais Front End), et est situé en amont du circuit RFIC (Radio Frequency Integral Circuit ) de la chaîne de réception / émission de signaux. Ce système frontal présente 4 bornes d'entrées / sorties pour la connexion avec le circuit RFIC, correspondant respectivement aux accès réception Rx et émission Tx à la fréquence 2.4GHz et réception Rx et émission Tx à la fréquence 5GHz. Le système, selon le premier mode de réalisation, comporte deux antennes Al et A2 à large bande ou double bandes couvrant l'ensemble des bandes à 2,4GHz et à 5 GHz allouées par les standards a, b ou g permettant une réception simple à la fréquence 5GHz et une réception à diversité d'antennes d'ordre 2 uniquement à la fréquence 2,4GHz. Cette paire d'antennes de type fente à rayonnement longitudinal, par exemple de type Vivaldi, Al et A2 à double accès séparés N1 et N2 pour les fréquences 2,4 GHz et 5GHz permet la réception et la transmission de signaux dans ces bandes de fréquence. L' accès N1 de l'antenne Al et l'accès NI de l'antenne A2 sont reliés par l'intermédiaire d'un interface aux bornes Tx 2,4GHz et Rx 2,4GHz du RFIC . Cet interface est, par exemple, un circuit de commutation à double entrée double sortie de type DPDT à bande étroite dans la bande 2,4GHz. Il gère la commutation des signaux entre les points d'accès NI à 2.4GHz de chacune des antennes Al, A2 et chacune des bornes du circuit RFIC à 2,4GHz, correspondant à l'accès émission Tx ou réception Rx. II gère donc la sélection soit d'une des voies de réception à 2,4GHz des antennes (diversité d'antennes) soit d'une voie de transmission à 2.4GHz de l'une ou l'autre des antennes. Les deux autres accès N2 à 5GHz, de l'antenne Al pour l'émission et de l'antenne A2 pour la réception, sont reliés respectivement et directement aux accès Tx et Rx à 5GHz du circuit RFIC. Cette solution d'interface n'utilise qu'un seul composant externe, le circuit de commutation DPDT, intégrable à la structure proposée pour l'implémentation des antennes qui sera ultérieurement explicitée. De plus ce composant fonctionne en fréquence basse et à bande étroite puisque limitée seulement à la bande 2,4GHz. Les pertes intrinsèques du composant sont donc réduites. Les antennes sont formées sur un substrat par exemple un substrat très bas coût tel le FR4. Le plan de masse incluant le profil des 2 antennes est situé sur la couche inférieure du substrat. es antennes Vivaldi sont alimentées par couplage électromagnétique à une ligne micro-stip d'alimentation gravée sur la face opposée du substrat La couche supérieure est donc utilisée pour les circuits d'alimentation et pour l'interface de commutation. Eventuellement, en cas de besoin, pour l'émission, des amplificateurs de puissance, extérieurs au RFIC, peuvent être connectés aux bornes émissions Tx du circuit RFIC pour amplifier le signal à transmettre. De même, en cas de besoin, pour la réception, des amplificateurs à faible bruit peuvent être connectés aux bornes réception du circuit RFIC pour amplifier le signal reçu. Une deuxième configuration du système selon l'invention pour lequel la diversité d'antennes est recherchée à 2,4GHz et également à 5 GHz correspond à une paire d'antennes fente de type Vivaldi Al et A2 à double accès séparés N1 et N2 à 2,4 GHz et à 5GHz respectivement et qui permet la réception de signaux dans ces bandes de fréquence. Les accès N1 à 2,4GHz ainsi que les accès N2 à 5GHz des antennes Al et A2 sont des accès multiples. Ils sont utilisés pour la transmission et la réception des données et sont reliées à des circuits de couplage formant la partie interface avec le circuit RFIC. Ce circuit est, par exemple, un circuit commutateur DPDT à bande étroite dans la bande 2,4GHz. II permet de commuter chacune des antennes A1, A2 à chacune des entrées correspondant à l'accès Tx ou Rx. Il gère donc la sélection à 2,4GHz soit d'une des voies de réception des antennes (diversité d'antennes) soit d'une voie de transmission de l'une ou l'autre des antennes. De même, le circuit est par exemple un circuit commutateur DPDT à bande étroite dans la bande 5GHz. Il permet de commuter chacune des antennes Al et A2 à chacune des entrées correspondant à l'accès Tx ou Rx du circuit RFIC. Il gère donc la sélection à 5GHz soit d'une des voies de réception des antennes (diversité d'antennes) soit d'une voie de transmission de l'une ou l'autre des antennes. Cette solution utilise deux composants externes, intégrables à la structure proposée pour l'implémentation des antennes. Eventuellement, en cas de besoin, pour l'émission, des amplificateurs de puissance, extérieurs au RFIC, peuvent être connectés aux bornes émissions Tx du circuit RFIC pour amplifier le signal à transmettre. De même, pour la réception, des amplificateurs à faible bruit peuvent être connectés aux bornes réception du circuit RFIC pour amplifier le signal reçu. La couche supérieure est utilisée pour l'implémentation les circuits d'alimentation et des 2 interfaces de commutation. Une troisième configuration du système selon l'invention pour lequel la diversité d'antennes est recherchée à 2,4GHz et à 5 GHz se caractérise par l'implémentation sur la structure multi couches de 3 antennes. Une paire d'antennes fente de type Vivaldi Al et A2 à double accès séparés NI et N2 à 2,4 GHz et à 5GHz permettant uniquement la réception de signaux dans ces bandes de fréquence, sont implantés sur une face de la structure. Une interface permet de sélectionner le signal reçu parmi les 2 signaux réceptionnés à la fréquence 2,4 GHz. De même, une interface permet de sélectionner le signal reçu parmi les 2 signaux réceptionnés à la fréquence 5 GHz. Un commutateur tel par exemple un circuit SPDT (en anglais Single Port Dual Throw), représente un commutateur suffisant. L'interface permettant la réception des signaux à 2,4 GHz et à 5GHz, formé par 2 circuits SPDT, est donc minimisé car il n'est plus nécessaire de coupler les accès transmission ùréception à une certaine fréquence. Ces circuits sont intégrables sur une face de la structure multicouche. Une troisième antenne fente de type Vivaldi, destinée à l'émission de signaux dans les bandes 2,4 GHz et 5GHz, est placée sur l'autre face du substrat. Les bornes d'entrée Tx du signal à transmettre sont reliées directement aux différents points d'accès de cette antenne. En transmission un couplage direct entre l'élément RFIC de la chaîne de transmission et les antennes permet de supprimer les pertes qui étaient dues à la présence d'un circuit DPDT. Il est possible d'implémenter les antennes Vivaldi d'une manière telle que les deux antennes Vivaldi pour la réception des données à diversité dans les bandes 2,4 et 5 GHz soient gravées sur la face supérieure du plan de masse M sur 2 bords à 90 d'un PCB multi couches de type FR4 classique supportant la carte mère. La troisième antenne est gravée sur la face inférieure dans l'angle de la structure multi couches de type FR4. Les antennes Vivaldi sont alimentées par couplage électromagnétique à une ligne micro-stip d'alimentation gravée sur les faces opposées du substrat .Les circuits d'alimentation pour l'émission ATX se trouvent sur la face inférieure et les circuits d'alimentation pour la réception ARX se trouvent sur la face supérieure de la structure multi couches du substrat. Cette structure à trois antennes Vivaldi, gravées sur les faces du plan de masse commun, permet de plus d'assurer une meilleure isolation entre les circuits d'alimentation pour l'émission et les circuits d'alimentation pour la réception. D'autres positionnements permettant de séparer l'émission et la réception des données et par conséquence de simplifier l'interface associée, sont envisageables. Eventuellement, en cas de besoin, des amplificateurs à faible bruit pour la réception et des amplificateurs de puissance pour l'émission peuvent être connectés aux bornes du circuit RFIC comme décrit précédemment. Dans un autre mode de réalisation, les 3 antennes Vivaldi sont positionnées .sur la même face du plan de masse
La présente invention concerne un système d'antennes bi-bandes à multiples accès ainsi que de l'interface associé formé de commutateurs DPDT ou SPDT, intégrable sur une même structure multicouches.
1. Système d'antennes bi-bandes à diversité pour émission et réception de signaux électromagnétiques comportant au moins deux antennes et des moyens d'interface reliant les antennes avec un circuit de traitement de signaux, caractérisé en ce que : chaque antenne dispose de deux accès séparés, chaque accès correspondant à une réception et/ou une émission dans une bande de fréquence déterminée, et les dits moyens d'interface permettent la sélection et la transmission des signaux dans la bande de fréquence déterminée. 2. Système d'antennes selon la 1 caractérisé en ce que le système comporte deux antennes bi-bandes à deux accès séparés et en ce que le moyen d'interface comprend au moins un moyen de commutation dans au moins une des deux bandes de fréquence assurant ainsi la diversité de réception et l'émission des signaux dans cette bande. 3. Système d'antennes selon la 2 caractérisé en ce que le moyen de commutation est un commutateur DPDT. 4. Système d'antennes selon la 1 caractérisé en ce que le système comporte trois antennes bi-bandes à deux accès séparés et en ce que le moyen d'interface comprend des moyens de commutation associés aux accès réception dans les deux bandes, assurant ainsi la diversité de réception dans ces bandes. 5. Système d'antennes selon la 4 caractérisé en ce que les moyens de commutation sont des commutateurs SPDT. 6. Système d'antennes selon la 5, caractérisé en ce que les antennes permettant une réception à diversité pour 2 bandes séparées sont rassemblées sur la face du plan de masse de la structure multicouche opposée à la couche supportant les lignes d'alimentation et commutateurs des circuits de réception alors que la troisième antenne permettant l'émission est implémentée sur l'autre face du plan de masse opposée à la couche supportant les lignes d'alimentation et commutateurs des circuits d'émission. 7 Système d'antennes selon la 6, caractérisé en ce que les antennes permettant une réception à diversité pour 2 bandes séparées et la troisième antenne permettant l'émission sont rassemblées sur une face du plan de masse de la structure multicouche . 8. Système d'antennes selon la 1 caractérisé en ce que les moyens d'interface comprennent des amplificateurs pour amplifier les signaux émis/reçus vers le circuit de traitement de signaux. 9. Système d'antennes selon les 1 à 8 caractérisé en ce que les antennes sont des antennes fente de type Vivaldi alimenté par couplage électromagnétique. 10. Système d'antennes selon l'une quelconque des 1 à 9 caractérisé en ce que la réception et l'émission des signaux sont compatibles avec une norme appartenant au standard IEEE802.11a, b ou g. 11. Dispositif de traitement de signaux caractérisé en ce qu'il comporte un système d'antenne selon l'une des 1 à 10.
H
H01,H04
H01Q,H04B
H01Q 21,H01Q 1,H01Q 13,H04B 7
H01Q 21/06,H01Q 1/38,H01Q 13/10,H04B 7/02
FR2891312
A1
PROCEDE POUR LA PRODUCTION D'UN GAZ CHAUD PAR OXYDATION COMPRENANT UN DELAI AVANT BALAYAGE
20,070,330
Domaine de l'invention: Le domaine de la présente invention est celui de la production d'énergie, des turbines à gaz, des chaudières et des fours, notamment pour l'industrie pétrolière, verrière et en cimenterie. Le domaine de l'invention couvre également l'utilisation de ces différents moyens pour la production d'électricité, de chaleur ou de vapeur. Le domaine de l'invention regroupe, plus particulièrement, les dispositifs et les procédés permettant, par la mise en oeuvre de réactions d'oxydoréduction d'une phase active, de produire un gaz chaud à l'aide d'un hydrocarbure ou d'un mélange d'hydrocarbures et d'isoler le dioxyde de carbone produit de façon à pouvoir le capturer. L'invention s'applique également au domaine de la production d'hydrogène ou d'oxygène. La croissance de la demande énergétique mondiale conduit à construire de nouvelles centrales thermiques et à émettre des quantités croissantes de dioxyde de carbone préjudiciables pour l'environnement. La capture du dioxyde de carbone en vue de sa séquestration est ainsi devenue une nécessité incontournable. Examen de l'art antérieur: L'une des techniques pouvant être utilisées pour capturer le dioxyde de carbone consiste à mettre en oeuvre des réactions d'oxydoréduction d'une phase active pour décomposer la réaction de combustion habituellement utilisée en deux réactions successives: - une réaction d'oxydation de la phase active avec de l'air permet, grâce au caractère exothermique de l'oxydation, d'obtenir un gaz chaud dont l'énergie peut être exploitée; - une réaction de réduction de la phase active ainsi oxydée à l'aide d'un gaz réducteur, permet ensuite d'obtenir une phase active réutilisable, ainsi qu'un mélange gazeux comprenant essentiellement du dioxyde de carbone et de l'eau. Le découplage ainsi réalisé entre la phase d'oxydation et la phase de réduction permet une séparation ultérieure plus aisée du dioxyde de carbone à partir d'un mélange gazeux pratiquement dépourvu d'oxygène et d'azote. On connaît le document US 5,447,024 qui décrit un procédé comprenant un premier réacteur mettant en oeuvre une réaction de réduction d'un oxyde métallique à l'aide d'un gaz réducteur, et un second réacteur produisant le dit oxyde métallique par réaction d'oxydation avec de l'air humidifié. Les gaz d'échappement issus des deux réacteurs sont introduits dans les turbines à gaz d'une centrale électrique. Cependant, la mise en oeuvre d'un tel procédé nécessite l'utilisation de deux réacteurs distincts et de moyens de transport d'une phase active qui se présente sous forme de particules solides. Il en résulte qu'un tel procédé est relativement compliqué à mettre en oeuvre et entraîne des coûts d'exploitation et de maintenance importants. En outre, l'entraînement de fines particules de la phase active dans les gaz d'échappement peut être une source d'inconvénients par rapport aux traitements ultérieurs de ces gaz. On connaît également le document FR-2,846,710 qui décrit un réacteur rotatif réel au sens où le réacteur présente une rotation matérielle entre une partie fixe et une partie mobile pour effectuer les réactions successives d'oxydation puis de réduction d'une masse active. On connaît aussi le document FR-04/08.549 déposé par la demanderesse, qui décrit un type de réacteur qui permet de réaliser les mêmes réactions que celui décrit dans la demande FR-2,846,710, mais sans faire appel à une rotation réelle. La rotation, ou plus précisément le passage d'une configuration du réacteur à une autre, est obtenue par le décalage dans le temps et à périodicité fixée, d'un ensemble de modules, de préférence identiques, et ayant chacun la possibilité d'être alimenté par des moyens spécifiques en un gaz oxydant, un gaz réducteur, ou un gaz inerte (appelé gaz de balayage). Ces moyens spécifiques sont constitués essentiellement par un système de vannes permettant de délivrer sur chaque module, en fonction de la période de temps considérée, le gaz oxydant, le gaz de balayage, ou le gaz de réduction. Ces moyens sont spécifiques à chaque module. L'objet de la présente invention est de proposer un procédé optimisé de mise en oeuvre d'un dispositif permettant des réactions d'oxydation et de réduction d'une phase active pour produire un gaz chaud à l'aide d'un hydrocarbure, ou d'un mélange d'hydrocarbures, et de conjointement isoler le dioxyde de carbone produit afin de le capter aisément. Ainsi, l'invention concerne un procédé pour la production d'un gaz chaud par oxydation d'un matériau actif contenu par au moins un module réactionnel travaillant en fonction du temps successivement en phases d'oxydation, de balayage et de réduction par mise en contact par la circulation successive respectivement d'un gaz d'oxydation, de balayage ou de réduction. Selon l'invention, les phases de mise en contact par circulation du gaz d'oxydation et de balayage sont séparées par un arrêt de circulation de durée déterminée. La durée d'arrêt de circulation peut être déterminée de manière à 25 augmenter le temps de mise en contact du gaz d'oxydation sur le matériau actif. La vitesse de circulation du gaz de balayage peut être supérieure à la vitesse de circulation du gaz d'oxydation. On rappelle le déroulement d'un cycle d'oxydation, puis réduction sur une masse active. Le cycle d'oxydoréduction de la masse active oxydoréductrice comprend une phase d'injection du gaz combustible. Au cours de cette phase, le gaz combustible entre en contact avec la masse active oxydoréductrice qui est dans un état partiellement oxydé. L'oxygène capté par cette masse est transféré au gaz qui s'oxyde en dégageant des oxydes de carbone et de l'eau. Les dispositifs, selon le document FR-2,846,710, ou FR-04/08.549, cités ici en référence, comportent un ensemble de modules réactionnels, chaque module comportant un matériau actif travaillant en fonction du temps successivement en phase d'oxydation, de balayage et de réduction par mise en contact respectivement avec un gaz d'oxydation, de balayage ou de réduction. La mise en contact avec la masse active est réalisée, soit au moyen d'un système d'alimentation propre à chaque module et apte à recevoir en fonction du temps un gaz d'oxydation, de balayage ou de réduction, soit au moyen d'un ensemble rotatif par rapport à un ensemble de distribution. Au début de la phase d'injection de combustible, la réaction d'oxydation du gaz (et donc la réduction de la masse oxydoréductrice) se localise principalement près de l'entrée du module, par exemple sous forme d'un monolithe. Avec le temps cette oxydoréduction se déplace vers l'aval du module puisque la masse oxydo-réductrice en amont a été réduite et qu'elle ne contient donc plus l'oxygène nécessaire à la combustion. La demanderesse a constaté un problème relatif aux gaz combustibles imbrûlés. Plus la réaction s'effectue en aval du monolithe, plus grande est la proportion de gaz combustible qui peut traverser le monolithe sans avoir eu le temps d'entrer en contact avec la masse oxydoréductrice, ce qui augmente le volume de gaz imbrûlés. Une simulation a été effectuée en considérant un canal cylindrique de 1 mètre de long, de diamètre interne 2 mm, recouvert d'une masse active (washcoat) de 50 pm d'épaisseur. Dans cette simulation d'un cycle d'oxydoréduction, les gaz sont injectés à environ 500 C, sous 30 bars de pression. Le cycle standard considéré comprend les durées d'injection successives suivantes: 3 s d'air 0,5 s de vapeur d'eau 1,5 s de méthane 0,5 s de vapeur d'eau. Les vitesses d'injection respectives d'air, de vapeur d'eau, et de méthane sont: 20 m/s, 5 m/s, 1 m/s. La vapeur d'eau est introduite pour nettoyer le canal du comburant ou du carburant avant l'introduction suivante du carburant ou du comburant. Sur la figure 1, la courbe 1 présente le débit de gaz combustible injecté et la quantité de gaz imbrûlés (en mous en ordonnée), en fonction du temps (en abscisse), pour un canal. On remarque que, durant la phase d'oxydation du gaz (entre les temps 14,5 et 16 s) une première quantité d'imbrûlés apparaît en sortie de canal (courbe 2). Ensuite, et du fait d'une forte augmentation du débit d'injection, une "bouffée" de gaz imbrûlés est produite entre 16 s et 16,5 s illustrée par le pic 3. Cette "bouffée" est très dommageable pour le rendement du procédé car on a une quantité d'imbrûlés importante. De plus, elle apparaît concomitamment avec une bouffé similaire de dioxyde de carbone. Or, selon le procédé, ce débit de CO2 doit être dirigé vers le dispositif de captation du CO2 et non pas vers la turbine à gaz. Il en va donc de même pour cette "bouffée" de gaz combustible (les imbrûlés). La conséquence est que l'on est contraint d'envoyer dans le fluide gazeux servant à la capture du CO2 une quantité non négligeable de gaz imbrûlé. Or, ce gaz ne peut pas être brûlé par la suite puisque le fluide gazeux sélectionné pour la captation du CO2 ne contient pas d'oxygène. Ainsi, le rendement de la réaction chute, et on complique la captation et la séparation du CO2. Selon la présente invention, il est proposé une méthode, ou un procédé, qui réduit d'environ 25% la quantité d'imbrûlés présents dans ladite "bouffée" de gaz imbrûlés (pic 3 de la figure 1). Pour cela, on introduit entre la fin de la phase d'injection du gaz combustible et la phase suivante de balayage par de la vapeur d'eau, une courte période pendant laquelle rien n'est injecté. Le gaz combustible prisonnier dans le canal a alors le temps de s'oxyder sur la masse oxydoréductrice, réduisant ainsi la quantité de gaz imbrûlés. La figure 2 illustre le nouveau cycle du procédé selon l'invention. La courbe 1, représente de la même façon le débit d'injection du combustible dans un cycle et des conditions identiques au cycle standard, sauf l'incorporation d'un arrêt d'injection de durée 0,5 s après l'injection du combustible et avant l'injection de la vapeur d'eau de balayage. Cette pause est référencée 4 sur la figure 2. Avec ce nouveau cycle, la courbe 2' représente le débit d'imbrûlés pendant la combustion, suivi par le pic 3' correspondant à la "bouffée" de gaz imbrûlés. Résultats numériques Les simulations numériques du procédé montre l'efficacité de la 20 solution proposée. Le tableau 1 synthétise les résultats correspondants au cycle selon l'invention, illustré par la figure 2. en mol/cycle/canal Cas 'Selon gain/cycle gain/cycle standard l invention Imbrûlés dans la bouffée (pics 3, 3') 440 10-6 325 10"6 115 10-6 26% Imbrûlés pendant l'injection du gaz 467 10 6 393 10 6 74 10-6 15% combustible (courbes 2, 2') Total imbrûlés par cycle 907 10-6 718 10"6 189 10-6 21% Tableau 1: synthèse des résultats numériques La dernière ligne du tableau donne la quantité totale d'imbrûlés pour un cycle, c'est- à-dire l'intégrale sous les courbes 2+3, et 2'+3'. On constate que le cycle selon l'invention apporte une réduction globale des gaz imbrûlés de 21% par cycle. Le but de l'invention étant cependant d'agir sur le volume de ladite "bouffée", on comprendra mieux l'apport de cette invention en comparant son volume, selon l'invention ou selon le cas standard. Cette comparaison est proposée à la deuxième ligne du tableau. Il apparaît que l'invention réduit le volume d'imbrûlés de la bouffée de 26%. On remarquera aussi que cette meilleure combustion apporte une plus large utilisation de la masse oxydo-réductrice qui se traduit par une diminution complémentaire de 15% sur le volume d'imbrûlés apparu durant la phase d'injection du gaz combustible (première ligne du tableau). La présente invention s'applique avantageusement aux dispositifs décrits dans les documents FR-2,846,710, ou FR-04/08.549
- L'invention concerne un procédé optimisé pour la production d'un gaz chaud par oxydation d'un matériau actif présentant une forme oxydée et une forme réduite au moyen d'un réacteur rotatif, ou à rotation simulée. Selon l'invention, le cycle de production comprend un arrêt de circulation entre une phase d'oxydation et une phase de balayage.
1) Procédé pour la production d'un gaz chaud par oxydation d'un matériau actif contenu par au moins un module réactionnel travaillant en fonction du temps successivement en phases d'oxydation, de balayage et de réduction par mise en contact par la circulation successive respectivement d'un gaz d'oxydation, de balayage ou de réduction, caractérisé en ce que les phases de mise en contact par circulation du gaz d'oxydation et de balayage sont séparées par un arrêt de circulation de durée déterminée. 2) Procédé selon la 1, dans lequel ladite durée est déterminée de manière à augmenter le temps de mise en contact du gaz d'oxydation sur le matériau actif. 3) Procédé selon l'une des 1 ou 2, dans lequel la vitesse de circulation du gaz de balayage est supérieure à la vitesse de circulation du gaz d'oxydation.
C,F
C01,F02
C01B,F02C
C01B 32,F02C 1,F02C 3
C01B 32/50,F02C 1/00,F02C 3/20
FR2899234
A1
COMPOSITION D'AGENT D'EXPANSION
20,071,005
La présente invention concerne une , apte à être utilisée dans la fabrication des mousses thermoplastiques et thermodurcissables. Dans le domaine des mousses thermoplastiques et thermodurcissables comme dans d'autres applications, le protocole de Montréal visant à limiter la dégradation de la couche d'ozone a imposé des règles strictes concernant l'utilisation de produits fluorés. Ces derniers sont caractérisés par leur ODP (Ozone Depletion Potential). Les CFC (chlorofluorocarbure)étaient la première génération de produits, les HCFC (hydrochlorofluorocarbure) la seconde, tous deux n'ont pas un ODP nul ou négligeable. C'est le cas de la troisième génération de produits, à savoir les HFC (hydrofluorocarbure). Ces produits sont d'ailleurs largement utilisés à ce jour dans le domaine des mousses. La ratification du protocole de KYOTO sur la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre génère une contrainte supplémentaire sur ces produits fluorés, à savoir un abaissement de leur GWP (Global Warming Potential) Ainsi, l'utilisation d'au moins un HFC comme agent d'expansion dans la fabrication des mousses à base d'isocyanates a été décrite dans le brevet EP 381986. Devant les contraintes environnementales de plus en plus sévères, le remplacement partiel de HFC dans la composition d'agent d'expansion a été suggéré. Le document WO 02/099006 divulgue une composition azéotropique de HFC et de trans 1,2-dichloroéthylène comme agent d'expansion dans la fabrication des mousses. L'objet de la présente invention vise à fournir une composition d'agent d'expansion qui répond à la fois aux critères d'ODP négligeable et de bas 25 GWP. La présente invention a, pour premier objet, une composition d'agent d'expansion comprenant le dichloroéthylène et au moins un composé (C) choisi parmi les halocétones, les fluoroacides, les fluoroesters, les fluoroamines, les (hydro)fluoroéthers, les (hydro)fluorothioéthers, les (hydro)fluorooléfines, les 30 (hydro)fluorocarbures cycliques et les iodofluoro(hydro)carbures. Avantageusement, la composition d'agent d'expansion contient essentiellement le dichloroéthylène et au moins un composé (C) choisi parmi les halocétones, les fluoroacides, les fluoroesters, les fluoroamines, les (hydro)fluoroéthers, les (hydro)fluorothioéthers, les (hydro)fluorooléfines, les (hydro)fluorocarbures cycliques et les iodofluoro(hydro)carbures. La composition d'agent d'expansion selon la présente invention a non 5 seulement un ODP négligeable mais aussi un bas GWP, de préférence inférieur à 150 La composition d'agent d'expansion comprend de 1 à 94 % en poids de dichloroéthylène et de 99 à 6 % en poids de composé(s) C, de préférence de 50 à 94 % en poids de dichioroéthylène et de 50 à 6 % en poids de composé(s) 10 C, avantageusement de 70 à 94 % en poids de dichioroéthylène et de 30 à 6 % en poids de composé(s) C. Les (hydro)fluoroéthers sont de préférence choisis comme composé C. Les (hydro)fluoroéthers désignent des composés comprenant du carbone, du fluor, d'au moins une fonction éther et éventuellement de 15 l'hydrogène. Comme (hydro)fluoroéthers, on peut citer notamment ceux de formule générale (Rh ù O)x ù Rf dans laquelle x est égale à 1 ou 2 ; Rh représente un groupe alkyle, éventuellement fluoré, ayant de 1 à 4 atomes de carbone et Rf représente un groupement aliphatique (per)fluoré ayant au moins 2 atomes de 20 carbone, de préférence entre 2 et 9 atomes de carbone. Rf peut également comprendre des hétéroatomes tels que l'oxygène, l'azote et le soufre. Les hydrofluoroéthers préférés sont ceux pour lesquels la valeur de x est égale à 1. On peut citer notamment le 1 methoxy nonafluorobutane, n-C4F90CH3, CF3CF(CF3)CF2OCH3 et (CF3)3000H3, le 1 éthoxy 25 nonafluorobutane, n-C4F90C2H5, CF3CF(CF3)CF2OC2H5 et (CF3)30002H5 . Les composés de formule suivante peuvent également convenir comme hydrofluoroéthers : C8F17OCH3, C5F110C2H5, C3F7OCH3, ou le 1,1-dimethoxyperfluorocyclohexane. Le 1 methoxy nonafluorobutane, n-C4F9OCH3, CF3CF(CF3)CF2OCH3 et 30 (CF3)30OCH3 et le 1 éthoxy nonafluorobutane, n-C4F9OC2H5, CF3CF(CF3)CF2OC2H5 et (CF3)30002H5 sont avantageusement choisis comme hydrofluoroéthers. Comme dichloroéthylène, on peut citer notamment le trans-1,2-dichloroethylène, le cis-1,2 dichloroéthylène. Le trans-1,2-dichloroethylène est avantageusement choisi. Comme fluoroamines, on peut citer notamment la N-(difluorométhyl)- N,N-diméthylamine, Comme (hydro)fluorothioéthers, on peut citer notamment le 1,1,1,2,2-pentafluoro-2-[(pentafluoroéthyl)thio]éthane. Un exemple d' (hydro)fluorocarbures cyclique est l'heptafluorocyclopentane. Comme iodofluoro(hydro)carbures, on peut citer notamment le iodotrifluorométhane (CF3I), le iodopentafluoroéthane (C2F5I), le 1-iodoheptafluoropropane (CF3CF2CF2I), le 2- iodoheptafluoropropane (CF3CFICF3), le iodo-1,1,2,2-tetrafluoroéthane (CHF2CF2I), le 2-iodo-1,1,1-trifluoroéthane (CF3CH2I), le iodotrifluoroéthylène (C2F3I), le 1 -iodo-1,1,2,3,3,3 ù hexafluoropropane (CF3CHFCF2I), le 2-iodononafluoro-ter-butane ( (CF3)3CI ). Le iodotrifluorométhane et le iodopentafluoroéthane sont préférés. Les halocétones désignent des composés contenant du carbone, du fluor, d'au moins une fonction cétone, et éventuellement de l'hydrogène, du chlore et du brome. Les halocétones peuvent être représentés par la formule générale R1COR2, dans laquelle R1, R2 identiques ou différents sont sélectionnés indépendamment dans le groupe consistant en radicaux carbonés fluorés aliphatiques ou alicycliques contenant éventuellement de l'hydrogène, du brome ou du chlore. La chaîne des radicaux carbonés pouvant être linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée. R1 et R2 peuvent éventuellement former un cycle. Les halocétones peuvent contenir de 3 à 10 atomes de carbone, de préférence de 4 à 8 atomes de carbone. Les halocétones peuvent en outre contenir d'autres hétéroatomes tels que l'oxygène pour former une fonction cétone supplémentaire ou un groupement éther, aldéhyde ou ester. Comme halocétones, on peut citer notamment le 1,1,1,2,2,4,5,5,5-nonafluoro-4-(trifluorométhyl)-3-pentanone, le 1,1,1,2,4,5,5,5-octafluoro-2,4- bis(trifluorométhyl)-3-pentanone, le 1,1,1,2,4,4,5,5-octafluoro-2- (trifluorométhyl)-3-pentanone, le 1,1,1,2,4,4,5,5,6,6,6-undecafluoro-2- 4 (trifluorométhyl)-3-hexanone, le 1,1,2,2,4,5,5,5-octafluoro-1-(trifluorométhoxy)-4-(trifluorométhyl) -3-pentanone, le 1,1,1,3,4,4,4-heptafluoro-3-(trifluorométhyl)-2-butanone, le 1,1,1,2,2,5,5,5-octafluoro-4-(trifluorométhyl)-3-pentanone, le 2-chloro-1,1,1,4,4,5,5,5-octafluoro-2-(trifluorométhyl)-3-pentanone. Le 1,1,1 ,2,2,4,5,5,5-nonafluoro-4-(trifluorométhyl)-3-pentanone est préféré. Comme halocétones, on peut également citer les bromofluorocétones, par exemple les monobromoperfluorocétones, les monohydromonobromoperfluorocétones, les (perfluoroalkoxy) monobromoperfluorocétones, les (fluoroalkoxy) monobromoperfluorocétones et les monochloromonobromoperfluorocétones. Peuvent convenir comme (hydro)fluorooléfines, le 3,3,4,4,5,5,6,6,6-nonafluoro-1-hexène, les fluoropropènes de formule générale CF3CY=CXnHP dans laquelle X et Y représentent indépendamment un atorne d'hydrogène ou d'halogène choisi parmi le fluore, le chlore, le brome et l'iode et n et p sont des nombres entiers ayant pour valeur 0, 1 ou 2 et tel que (n+p) est égale à 2. On peut citer par exemple CF3CH=CF2, CF3CH=CFH, CF3CBr=CF2, CF3CH=CH2, CF3CF=CF2, CF3CCI=CF2, CF3CH=CHCI, CF3CCI=CHF, CF3CH=CCl2 et CF3CF=CCl2. Le 1,1,1,3,3-pentafluoropropène (HFO-1225zc), l'isomère cis et trans de 1,1,1 ,3-tetrafluoropropène (HFO- 1234ze) et le 1,1,1 ,2-tetrafluoropropène (HFO-1234yf) sont particulièrement préférés. La composition d'agent d'expansion particulièrement préférée comprend le trans-1,2-dichloroethylène et au moins un hydrofluoroéther. Une composition d'agent d'expansion comprenant le trans-1,2-dichloroethylène et le 1 méthoxy nonafluorobutane a donné des résultats très intéressants. De même pour une composition comprenant le trans-1,2-dichloroethylène et le 1 éthoxy nonafluorobutane. La composition d'agent d'expansion selon la présente invention conduit avantageusement à des mousses thermoplastiques et thermodurcissables ayant une bonne stabilité dimensionnelle. Elle convient tout particulièrement à la fabrication des mousses polyuréthane. Dans beaucoup d'applications, les composants des mousses polyuréthane sont des prémélanges. Plus généralement, la formulation des mousses est prémélangée en deux composants. Le premier composant, plus connu sous la dénomination composant A comprend la composition isocyanate ou polyisocyanate. Le deuxième composant, plus connu sous la dénomination composant B comprend le polyol ou mélange de polyols, l'agent tensioactif, le ou les catalyseurs, et le ou les agents d'expansion. La présente invention a donc pour deuxième objet une composition comprenant un polyol ou mélange de polyols et l'agent d'expansion du premier objet. La composition selon le deuxième objet est de préférence sous forme d'émulsion. L'agent d'expansion représente de préférence entre 1 et 60 parties en poids pour 100 parties en poids de polyol ou mélange de polyols dans la composition du deuxième objet. Avantageusement, il représente entre 5 et 35 parties en poids pour 100 parties en poids de polyol ou mélange de polyols. Comme polyols, on peut citer notamment le glycérol, l'éthylène glycol, le triméthylolpropane, le pentaérythritol, les polyétherpolyols, par exemple ceux obtenus par condensation d'un oxyde d'alkylène ou d'un mélange d'oxydes d'alkylène avec le glycérol, l'éthylène glycol, le triméthylolpropane, le pentaérythritol, les polyesterspolyols, par exemple ceux obtenus d'acides polycarboxyliques, notamment l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide succinique, l'acide adipique, l'acide maléïque, l'acide fumarique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique, avec le glycérol, l'éthylène glycol, le triméthylolpropane, le pentaérythritol. Les polyétherpolyols obtenus par addition d'oxydes d'alkylènes, en particulier l'oxyde d'éthylène et/ou l'oxyde de propylène, sur les amines aromatiques en particulier le mélange de 2,4 et 2,6 de toluène diamine conviennent également. Comme autres types de polyols, on peut citer notamment les 30 polythioéthers à terminaison hydroxyle, les polyamides, les polyesteramides, les polycarbonates, les polyacétals, les polyoléfines et les polysiloxannes. 6 La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication de mousses polyuréthane. Ce procédé consiste à faire réagir un polyisocyanate organique (incluant le diisocyanate) avec la composition selon le deuxième objet. Cette réaction peut être activée à l'aide d'une amine et/ou d'autres catalyseurs et des agents tensio-actifs. Outre l'agent d'expansion selon la présente invention, le procédé de fabrication de mousses polyuréthane peut être mis en oeuvre en présence d'agent d'expansion chimique tel que l'eau. Comme polyisocyanate, on peut citer notamment les polyisocyanates aliphatiques avec un groupement hydrocarboné pouvant aller jusqu'à 18 atomes de carbone, les polyisocyanates cycloaliphatiques avec un groupement hydrocarboné pouvant aller jusqu'à 15 atomes de carbone, les polyisocyanates aromatiques avec un groupement hydrocarboné aromatique ayant de 6 à 15 atomes de carbone et les polyisocyanates arylaliphatiques avec un groupement hydrocarboné arylaliphatique ayant de 8 à 15 atomes de carbone. Les polyisocyanates préférés sont le diisocyanato-2,4 et 2,6 toluyle, le diisocyanate de diphénylméthane, l'isocyanate de polyméthylènepolyphényle et leur mélange. Les polyisocyanates modifiés, tels que ceux contenant des groupements carbodiimides, des groupements uréthanes, des groupements isocyanurates, des groupements urée ou des groupements biurée peuvent également convenir. PARTIE EXPERIMENTALE Mode opératoire pour la réalisation d'une mousse polyuréthane rigide On introduit dans un bécher, 100 parties en poids de polyol Stepanpol PS2412 (type polyester), 1,5 parties en poids d'agent tensio-actif Tegostab B8465, 3 parties en poids d'eau et 10 parties en poids de la composition d'agent d'expansion conforme à l'invention. Puis, on agite pendant une minute, à l'aide d'un agitateur mécanique vertical à vitesse moyenne de 2000 tr/mn, le mélange résultant. On introduit ensuite 110 parties en poids de Desmodur 44V70L ( isocyanate) dans le bécher et on agite pendant 15 secondes avec une vitesse moyenne de 3500 tr/mn. Tout en agitant le mélange, on injecte à l'aide d'une seringue en plastique le catalyseur constitué de 2,82 parties en poids de Dabco K15 (mélange de sel d'acide Potassium 2-ethyl hexanoïque et de Diéthylène glycol) et 0,18 partie en poids de Polycat 5 (Pentaméthyldiéthylène triamine). Au bout de 25 secondes d'agitation (total), on verse le mélange dans un moule rectangulaire recouvert de papier. On attend alors 5 minutes avant le démoulage de la mousse et au bout de 24 h, on découpe la mousse à l'aide d'une scie à ruban. On mesure le volume de la mousse découpée avant passage à l'étuve et après 72 h à 70 C à l'étuve. La différence entre le volume de la mousse après et avant passage à l'étuve donne une indication de la stabilité dimensionnelle et les données sont reportées dans le tableau ci-dessous. La différence de volume exprimée en pourcentage est calculée de la façon suivante : différence de volume (%) = (Volume final ù Volume initial)Nolume initial. L'agent d'expansion utilisé pour les exemples sont les suivants : exemple 1 ( conforme à l'invention) : 75 % en poids de trans 1,2-dichloroéthylène (TDCE) et 25 % en poids de 1-méthoxynonafluorobutane. Dimension Epaisseur Volume Volume Différence avant étuvage avant étuvage avant étuvage mousse après de volume (cm) (cm) (cm3) étuvage (cm3) % 10,10 10,10 3,27 333,57 355,00 6,42 10,10 10,10 3,20 326,43 97,00 -70, 28 Exemple 1 TDCE
La présente invention a, pour objet, une composition d'agent d'expansion comprenant le dichloroéthylène et au moins un composé (C) choisi parmi les halocétones, les fluoroacides, les fluoroesters, les fluoroamines, les (hydro)fluoroéthers, les (hydro)fluorothioéthers, les (hydro)fluorooléfines, les (hydro)fluorocarbures cycliques et les iodofluoro(hydro)carbures.
1) Composition d'agent d'expansion comprenant le dichloroéthylène et au moins un composé (C) choisi parmi les halocétones, les fluoroacides, les fluoroesters, les fluoroamines, les (hydro)fluoroéthers, les (hydro)fluorothioéthers, les (hydro)fluorooléfines, les (hydro)fluorocarbures cycliques et les iodofluoro(hydro)carbures. 2) Composition selon la 1 comprenant de 1 à 94 % en poids de dichloroéthylène et de 99 à 6 % en poids de composé(s) C, de préférence de 50 à 94 % en poids de dichloroéthylène et de 50 à 6 % en poids de composé(s) C, avantageusement de 70 à 94 % en poids de dichloroéthylène et de 30 à 6 % en poids de composé(s) C. 3) Composition selon la 1 ou 2 caractérisée en ce qu'elle 15 comprend en outre un polyol ou un mélange de polyols. 4) Composition selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le dichloroéthylène est le trans-1,2-dichloroethylène. 5) Composition selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le composé C est le 1-méthoxy-nonafluorobutane et/ou 20 le 1- éthoxy- nonafluorobutane. 6) Composition selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce l'agent d'expansion est présent à raison de 1 à 60 parties en poids, de préférence à raison de 5 à 35 parties en poids pour 100 parties en poids de polyol. 25 7) Procédé de fabrication de mousses caractérisé en ce que l'on utilise l'agent d'expansion selon la 1,2,4 ou 5. 8) Procédé de fabrication de mousses polyuréthane caractérisé en ce que l'on utilise une composition selon l'une quelconque des 1 à 6. 30
C
C08,C09
C08J,C08G,C09K
C08J 9,C08G 18,C08G 101,C09K 23
C08J 9/14,C08G 18/08,C08G 101/00,C09K 23/00
FR2900952
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE D'OUVERTURE ET DE FERMETURE D'AU MOINS UN PANNEAU, NOTAMMENT POUR ABRI DE PISCINE
20,071,116
L'invention se rattache au secteur technique des abris composés d'au moins un panneau conformé en section pour recouvrir une surface délimitée. Une application avantageuse se trouve dans les abris de piscines. D'une manière parfaitement connue pour un homme du métier, un abri de piscine se compose généralement de plusieurs panneaux ou modules conformés en sections pour recouvrir le bassin de la piscine. Ces panneaux peuvent délimiter des sections transversales arrondies sensiblement en arcs de cercle, ou composés de plusieurs pans coupés ou une combinaison des deux. Dans une première forme de réalisation, les abris sont composés de plusieurs modules conformés pour être imbriqués les uns dans les autres, avec capacité de coulissement en linéaire, pour couvrir et découvrir, en totalité ou en partie, le bassin. Dans une autre forme de réalisation, le ou les modules sont fixés en translation et l'un d'entre eux au moins est monté avec capacité d'ouverture pour permettre l'accès au bassin de la piscine. Par exemple, l'un des bords latéraux du module, est fixé de manière articulée, à proximité du bord du bassin de la piscine. Le bord opposé, qui est parallèle au bord articulé, est libre pour permettre de soulever le module en vue de son ouverture. L'invention concerne plus particulièrement cette seconde forme de réalisation selon laquelle l'un des panneaux ou modules au moins est monté avec capacité d'ouverture. Dans le domaine de la piscine, ce type d'abri est connu par l'homme du métier sous le nom d'abri bas. Pour assurer le maintien en position d'ouverture du module, différentes solutions peuvent être envisagées. Par exemple, il est possible d'utiliser des éléments indépendants et rapportés faisant office de béquilles sur lesquelles peut prendre appui le bord latéral libre du module en position ouverte. Bien évidemment, la hauteur des béquilles, qui peuvent du reste être réalisées à partir de plusieurs éléments télescopiques, délimite l'importance de l'ouverture. Cette solution est simple mais oblige la personne qui veut ouvrir le module, d'exercer un effort relativement important pour permettre son basculement par rapport à son articulation. La mise en place des béquilles est parfois délicate à réaliser. De même, le fait que ces béquilles constituent des éléments indépendants nécessitent un lieu spécial de rangement. Une autre solution ressort de l'enseignement des brevets FR 2.784.408 et FR 2.873.395 qui concernent, l'un et l'autre, un dispositif d'entrebâillement d'un élément de toiture de piscine articulé pour abri bas. Pour l'essentiel, ce dispositif d'entrebâillement met en oeuvre deux béquilles escamotables disposées latéralement en étant fixées de manière articulée à l'une de leur extrémité au sol, tandis que les autres extrémités sont montées escamotables le long des arceaux latéraux de chaque élément de toiture conformés pour faire office de glissières. Il apparaît donc que les béquilles de soutien sont directement assujetties à l'élément de toiture concerné, évitant les inconvénients précités. Toutefois, cette solution nécessite des agencements spécifiques au niveau de l'accouplement des béquilles et des arceaux transversaux pour réaliser la fonction de glissière. On observe également qu'avec cette solution, les béquilles ne participent pas à l'ouverture de l'élément de toiture, en étant susceptible de diminuer l'effort que doit exercer l'utilisateur pour manipuler l'élément de toiture en vue notamment de son ouverture. Autrement dit, cette solution ne constitue pas une assistance à l'ouverture. La solution décrite dans le brevet FR 2.785.937 concerne un système de manipulation de panneaux d'abris de piscines conformé pour permettre à une seule personne d'ouvrir et de fermer les panneaux avec des efforts réduits. Dans ce but, le système comprend deux leviers sensiblement de même longueur articulés l'un par rapport à l'autre. L'extrémité inférieure de l'un des leviers est articulée au sol, tandis que l'extrémité supérieure de l'autre levier est articulée au bord libre du panneau. Un piston hydraulique est articulé entre les deux leviers pour exercer un effort de poussée permanent facilitant l'ouverture. Toutefois, compte tenu de la conception de ces leviers et de leur mode d'articulation par rapport à l'élément de toiture considéré, il apparaît que ces derniers, en position de fermeture de l'élément de toiture, apparaissent à l'extérieur dudit élément. Il en résulte un aspect inesthétique avec des risques d'accrochage pour une personne circulant le long de l'abri. L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients d'une manière simple, sûre, efficace et rationnelle. Dans le cas d'un abri bas de piscine notamment, le problème que se propose de résoudre l'invention est de diminuer, d'une manière significative, l'effort exercé pour ouvrir l'élément considéré de l'abri, de25 permettre son maintien dans une ouverture totale ou partielle et de supprimer tout élément extérieur apparent, en position de fermeture dudit élément de toiture. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un , dont l'un des bords est articulé sur un support, tandis que le bord opposé qui lui est parallèle, est libre et repose sur ledit support. Ledit bord libre est assujetti à au moins un ensemble comprenant deux éléments montés avec capacité de déplacement l'un par rapport à l'autre, l'un des éléments est articulé au support, tandis que l'autre est articulé audit bord libre, les axes d'articulation étant parallèles entre eux et perpendiculaires auxdits bords, de sorte que lesdits éléments se déplacent, d'une manière parallèle auxdits bords et sont positionnés le long du bord libre du côté interne, en position fermée du panneau. A partir de cette conception de base : soit les deux éléments sont montés avec capacité de déplacement linéaire, d'une manière coaxiale ; soit les deux éléments sont montés avec capacité de déplacement, d'une manière angulaire. Lorsque les deux éléments sont montés avec capacité de déplacement linéaire, d'une manière coaxiale, ces derniers sont constitués par le fût et la tige d'un vérin. Lorsque les deux éléments sont montés avec capacité de déplacement angulaire, ces derniers sont constitués par des bras articulés en combinaison avec au moins un organe élastique du type vérin. Quelle que soit la forme de réalisation et compte tenu du problème posé à résoudre, l'une des extrémités de l'un des éléments est articulée dans un support faisant office de chape fixée au sol, l'autre élément étant articulé dans un support faisant office de chape fixée du côté interne du bord latéral du panneau. Pour résoudre le problème posé d'assurer une stabilité du panneau en position d'ouverture, chaque panneau comprend deux ensembles. Dans la forme de réalisation selon laquelle les deux éléments sont constitués par le fût et la tige d'un vérin, les fûts ou les tiges sont articulés sensiblement au niveau de la partie médiane du bord latéral du panneau, tandis que les extrémités des tiges ou des fûts sont articulées au sol sensiblement à une distance correspondant à l'extrémité considérée du bord latéral dudit panneau. Lorsque les deux éléments sont constitués par des bras articulés, les extrémités de l'un des bras sont articulées au niveau des extrémités du bord latéral du panneau, tandis que les extrémités de l'autre bras sont articulées au sol sensiblement à une distance correspondant à l'extrémité considérée du bord latéral dudit panneau. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'abri de piscine dont l'un des éléments de toiture ou panneau modulaire est équipé du dispositif selon l'invention, représenté en position d'ouverture ; - la figure 2 est une vue partielle montrant les éléments sous forme de deux bras articulés en position de fermeture ; - la figure 3 est une vue en perspective montrant un élément de toiture en position semi-couverte au moyen de deux ensembles constitués chacun de deux bras articulés assujettis à des vérins ; - la figure 4 est une vue partielle en perspective montrant les deux bras articulés en position d'ouverture de l'élément de toiture ; - la figure 5 est une vue en perspective montrant un élément de toiture en position ouverte en étant assujetti à un ensemble sous forme d'un vérin ; - la figure 6 est une vue en perspective de deux vérins en position de fermeture de l'élément de toiture. On a illustré, figure 1, un abri de piscine désigné, dans son ensemble, par (A). Comme indiqué, cet abri de piscine est généralement connu, par l'homme du métier, sous le nom d'abri bas. Il se compose généralement de plusieurs modules (M) conformés en section pour recouvrir le bassin (B) de la piscine. De manière connue, chaque module (M) comprend, par exemple, deux arceaux latéraux (1) et (2) entretoisés à leur base par des éléments rectilignes (3) et (4) qui constituent les bords latéraux d'appui du module considéré. En combinaison avec les arceaux (1) et (2) et les éléments de base (3) et (4) est monté un panneau (5) réalisé dans un matériau translucide tel que du polycarbonate par exemple. Les arceaux d'extrémité (1) et (2) peuvent avoir un profil quelconque. Le profil illustré aux figures des dessins ne doit pas être considéré comme limitatif. Toujours de manière connue avec ce type d'abri, l'un des bords latéraux (4) est fixé au sol (S), ou autre support, par l'intermédiaire d'éléments supports (6) faisant office de charnière. L'autre bord latéral (3), parallèle au bord (4), est donc libre et prend appui directement sur le sol (S). Ce bord libre (3) peut être équipé de poignées de manipulation et de préhension (7), afin de faciliter l'ouverture de l'ensemble du module par rapport au bord articulé (4). Selon une caractéristique à la base de l'invention, le bord libre (3) est assujetti à au moins un ensemble (E) comprenant deux éléments montés avec capacité de déplacement l'un par rapport à l'autre. Soit (C) et (D) ces deux éléments. L'un des éléments (C) est articulé en (8) sur un support (9) fixé directement au sol (S). L'autre élément (D) est articulé en (10) au niveau du bord libre (3) dans une chape (11) par exemple. 20 D'une manière importante, les axes d'articulation (8) et (10) sont parallèles entre eux et perpendiculaires aux bords latéraux (3) et (4) du module considéré. Il en résulte que les éléments (C) et (D) se déplacent d'une manière parallèle aux bords (3) et (4), c'est-à-dire selon le plan généré par le déplacement du bord libre au moment de l'ouverture du module, de 25 sorte que lesdits éléments (C) et (D) sont positionnés le long dudit bord libre (3) du côté interne, en position fermée du module (M) (figures 2 et 6).15 A partir de cette conception de base, on a illustré aux figures des dessins deux formes de réalisations. Dans la forme de réalisation illustrée aux figures 1 à 4, les deux éléments (C) et (D) sont montés avec capacité de déplacement d'une manière angulaire. Dans ce but, les deux éléments (C) et (D) sont constitués par des bras (12) et (13) articulés entre eux au moyen d'une charnière (14), par exemple. Les bras (12) et (13) sont assujettis à au moins un organe élastique du type vérin (15) apte à exercer un effort de poussée, afin de faciliter l'ouverture des bras (12) et 13). Selon la forme de réalisation illustrée aux figures 5 et 6, les deux éléments (C) et (D) sont montés avec capacité de déplacement linéaire d'une manière coaxiale. Dans ce but, les deux éléments (C) et (D) sont constitués par le fût (16a) et la tige (16b) d'un vérin (16) du type à gaz, à simple course ou à double course. Avantageusement, chaque module comprend deux ensembles constitués chacun des deux éléments (C) et (D). Lorsque les deux éléments sont constitués par les bras articulés (12) et (13), les extrémités des bras (13) sont articulées au niveau des extrémités du bord latéral (3) du panneau, tandis que les extrémités des bras (12) sont articulées au sol à une distance considérée au droit de l'extrémité du bord latéral du module. Lorsque les deux éléments (C) et (D) sont constitués par un vérin (16), les extrémités des fûts (16a) ou des tiges (16b), sont articulées dans la chape support (11), sensiblement au niveau de la partie médiane du bord latéral (3) du panneau. Les extrémités des tiges (16b) ou des fûts (16a) sont articulées au sol, à une distance considérée au droit de l'extrémité du bord latéral du module. A noter que la chape support (11) peut être rendue solidaire du bord latéral (3), soit d'une manière fixe, soit avec capacité de coulissement pour notamment permettre le réglage. 10 Compte tenu de ces caractéristiques, il apparaît que les vérins (15), les bras articulés (13) et (14) et directement le vérin (16), sous un effet de poussée exercée au moment de l'ouverture, vont faciliter ladite ouverture diminuant, d'une manière significative, les efforts que doit faire l'utilisateur. 15 On observe également, d'une manière importante, comme le montrent notamment les figures 2 et 6, qu'en position fermée du module, les bras (12) et (13) ou les vérins (16) sont escamotés à l'intérieur de l'abri, le long du bord latéral (3). Les avantages ressortent bien de la description. 20
L'un des bords (4) est articulé sur un support, tandis que le bord opposé (3) qui lui est parallèle, est libre et repose sur ledit support.Ledit bord libre (3) est assujetti à au moins un ensemble (E) comprenant deux éléments (C) et (D) montés avec capacité de déplacement l'un par rapport à l'autre, l'un des éléments est articulé au support, tandis que l'autre est articulé audit bord libre (3), les axes d'articulation (8) et (10) étant parallèles entre eux et perpendiculaires auxdits bords (3) et (4), de sorte que lesdits éléments se déplacent, d'une manière parallèle auxdits bords et sont positionnés le long du bord libre (3) du côté interne, en position fermée du panneau.
1- Dispositif de commande d'ouverture et de fermeture d'au moins un panneau, notamment pour abri de piscine, dont l'un des bords (4) est articulé sur un support, tandis que le bord opposé (3) qui lui est parallèle, est libre et repose sur ledit support, caractérisé en ce que ledit bord libre (3) est assujetti à au moins un ensemble (E) comprenant deux éléments (C) et (D) montés avec capacité de déplacement l'un par rapport à l'autre, l'un des éléments est articulé au support, tandis que l'autre est articulé audit bord libre (3), les axes d'articulation (8) et (10) étant parallèles entre eux et perpendiculaires auxdits bords (3) et (4), de sorte que lesdits éléments se déplacent, d'une manière parallèle auxdits bords et sont positionnés le long du bord libre (3) du côté interne, en position fermée du panneau. - 2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les deux éléments (C) et (D) sont montés avec capacité de déplacement linéaire, d'une manière coaxiale. -3- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les deux éléments (C) et (D) sont montés avec capacité de déplacement, d'une manière angulaire. - 4- Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que les deux éléments sont constitués par le fût (16a) et la tige (16b) d'un vérin. -5Dispositif selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que les deux éléments (C) et (D) sont constitués par des bras articulés(12) et (13) en combinaison avec au moins un organe élastique du type vérin (15). - 6- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'une des extrémités de l'un des éléments est articulée dans un support (9) faisant office de chape fixée au sol, l'autre élément étant articulé dans un support (11) faisant office de chape fixée du côté interne du bord latéral (3) du panneau. -7-Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que chaque panneau comprend deux ensembles. - 8- Dispositif selon les 4 et 7, caractérisé en ce que des fûts (16a) ou des tiges (16b) sont articulés sensiblement au niveau de la partie médiane du bord latéral (3) du panneau, tandis que les extrémités des tiges (16b) ou des fûts (16a) sont articulées au sol sensiblement à une distance correspondant à l'extrémité considérée du bord latéral dudit panneau. 9-Dispositif selon les 5 et 7, caractérisé en ce que les extrémités de l'un des bras (13) sont articulées au niveau des extrémités du bord latéral (3) du panneau, tandis que les extrémités de l'autre bras (12) sont articulées au sol sensiblement à une distance correspondant à l'extrémité considérée du bord latéral dudit panneau.
E
E04
E04H
E04H 4
E04H 4/08
FR2901235
A1
SYSTEME DEFORMABLE PAR FORCE CENTRIFUGE
20,071,123
La présente invention concerne un système déformable par une force centrifuge utilisable notamment dans un dispositif automatique de changement de vitesse tel que celui utilisé sur une bicyclette. L'invention a éga- lement pour objet un dispositif de transmission équipé d'un tel système déformable. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION I1. est connu des documents FR-A-2 711 351 et EPA-0 758 970 un dispositif de transmission, notamment pour bicyclette, comprenant des pignons meneurs et menés définissant des rapports de transmission. Ce dispositif de transmission comporte des systèmes déformables par la force centrifuge qui sont associés à certains de ces pi-gnons pour commander l'enclenchement d'un rapport lorsque la bicyclette équipée du dispositif de transmission atteint une vitesse prédéterminée. Les systèmes déformables décrits dans ces documents comprennent une platine rotative autour d'un axe sensible et équipée de quatre masselottes. Les masselot- tes sont reliées à la platine par une articulation d'axe parallèle à l'axe sensible pour pivoter entre une position rapprochée dans laquelle les masselottes sont rappelées élastiquement par un organe de rappel et une position écartée lorsque la platine a une vitesse de rotation telle que la force centrifuge a sur les masselottes une action surpassant l'action de l'organe de rappel. Dans le dispositif de transmission, des cliquets sont interposés entre un élément menant et un élément mené de la transmission et sont commandés par le système déformable pour accoupler ceux-ci en rotation lors de son passage d'une position à l'autre. Le passage des masselottes d'une position à l'autre étant déterminé par la force centrifuge qui s'exerce sur cellesci et qui dépend de la vitesse de rotation de la platine, un tel système est parfois appelé tachymètre mécanique. Chaque masselotte comprend une partie massive constituant l'essentiel de la masse de la masselotte et au moins une partie de liaison à l'une des autres masse-lottes. La partie de liaison comprend un bras de levier s'étendant depuis l'articulation à l'opposé de la partie massive. Un inconvénient de cette construction est que la force centrifuge s'exerce à la fois sur la partie massive et sur la partie de liaison en tendant à faire pivoter ces parties dans deux sens opposés. L'application de la force centrifuge sur la partie de liaison entraîne donc une résistance au pivotement de la partie massive qui li-mite la sensibilité du système déformable et la précision du changement de vitesse. OBJET DE L'INVENTION Il serait donc intéressant de disposer d'un système déformable ayant une sensibilité améliorée. RESUME DE L'INVENTION A cet effet, on prévoit, selon l'invention, un système déformable par une force centrifuge, comprenant une platine rotative autour d'un axe sensible et des masselottes reliées chacune à la platine par une articula- tion d'axe parallèle à l'axe sensible pour pivoter entre une position rapprochée dans laquelle les masselottes sont rappelées par un organe élastique et une position écartée lorsque la platine a une vitesse telle que la force centrifuge a sur les masselottes une action supé- rieure à une action de l'organe élastique, chaque masse-lotte comportant une partie massive et au moins une partie de liaison à une masselotte adjacente, la partie massive et chaque partie de liaison se trouvant d'un même côté d'un rayon passant par l'axe sensible et l'articula- tion. Comme chaque partie de liaison et la partie massive se trouvent du même côté de l'articulation, toutes les masses de la masselotte sont situées de ce côté du rayon et la force centrifuge n'agit que d'un côté de l'articulation. L'action de la force centrifuge sur ces deux parties a ainsi un effet unique tendant à faire pi-voter la masselotte dans un seul sens. Avantageusement, l'organe de rappel comprend un ressort reliant les masselottes deux à deux. Le fonctionnement du système est alors amélioré en diminuant les frottements. De préférence, chaque masselotte a une forme de secteur annulaire. Ceci permet d'obtenir un système qui soit relativement compact tout en ayant des masselottes de masse relativement importante. Avantageusement alors, les masselottes forment sensiblement une couronne. L'équilibrage du système est alors optimal. Selon un mode de réalisation particulier, le système déformable comprend une première et une deuxième sé- ries d'au moins deux masselottes, la première série étant superposée à la deuxième série et les masselottes de la première série étant montées sur la platine pour pivoter dans un sens opposé au sens de pivotement des masselottes de la deuxième série, chaque masselotte de la première série ayant des parties de liaison en regard des parties de liaison de deux masselottes adjacentes de la deuxième série, les parties de liaison des masselottes de la première série et les parties de liaison des masselottes de la deuxième série comportant des reliefs réciproques de guidage mutuel. Ce mode de réalisation est simple et peut être réalisé pour un coût relativement réduit. L'invention a également pour objet un dispositif de transmission comprenant un élément menant relié à un élément mené par un train épicycloïdal comportant un porte-satellites et un planétaire coaxiaux, le porte-satellites étant équipé de satellites engrenant sur un axe central fixe et sur le planétaire, des cliquets de roue libre étant montés entre l'élément menant et le pla- nétaire et des cliquets commandés étant montés sur l'élément menant mobiles entre une position embrayée avec le porte-satellites et une position débrayée, un système dé- formable étant monté fixe dans l'élément mené en regard des cliquets commandés de telle manière que les masselottes soient au contact des cliquets commandés et permettent le passage de ceux-ci de leur position débrayée à leur position embrayée lorsqu'elles sont déplacées de leur position rapprochée vers leur position écartée. D'autres caractéristiques et avantages de la description ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier non limitatif de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS 1l sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels : -la figure 1 est une vue schématique en éléva- tion d'une première série de masselottes d'un système déformable conforme à l'invention, les masselottes étant en position écartée, - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 d'une deuxième série de masselottes de ce système défor-mable, les masselottes étant en position écartée, - la figure 3 est une vue schématique en élévation du système déformable conforme à l'invention, les masselottes étant en position écartée, - la figure 4 est une vue schématique en éléva- tion de ce système déformable, les masselottes étant en position rapprochée, - la figure 5 est une vue schématique partielle en coupe transversale de ce système déformable, - la figure 6 est une semi vue schématique en coupe d'un dispositif de transmission à changement de rapport automatique de type différentiel. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence aux figures, le système déformable conforme à l'invention, généralement désigné en 1, corn- prend une platine 2 comportant deux couronnes 3.1, 3.2 coaxiales et maintenues espacées par des entretoises 4. Les couronnes 3 ont un axe central 5 (perpendiculaire au plan des dessins) destiné à constituer l'axe sensible du système déformable 1. Une série de trois masselottes généralement désignées en 6. 1 est montées sur la platine 2 par des pivots 7.1 et une série de trois masselottes généralement désignées en 6.2 est montée sur la platine 2 par des pivots 7.2 de telle manière que les masselottes 6.1, 6.2 s'étendent entre les couronnes 3.1, 3.2. Les pivots 7.1, 7.2 sont d'axe parallèle à l'axe central 5 et sont montés sur les masselottes 6.1, 6.2 de telle manière que les masse-lottes 6.1, 6.2 pivotent dans des sens opposés lorsqu'elles sont soumises à une force centrifuge résultant de la rotation de la platine 2 autour de l'axe central 5. Les pivots 7.1 sont sensiblement à 120 les uns des autres, les pivots 7.2 sont sensiblement à 120 les uns des autres et les pivots 7.1 sont décalés d'environ 60 par rapport aux pivots 7.2. Chaque masselotte 6.1, 6.2 a sensiblement la forme d'un segment annulaire formant une partie massive 8.1, 8.2 ayant une extrémité 9.1, 9.2 sur laquelle est monté le pivot 7.1, 7.2 et à l'opposé une extrémité libre 10.1, 10.2. Le segment annulaire s'étend sur 120 environ de sorte que les masselottes 6.1, 6.2 d'une série forment sensiblement un anneau. Les masselottes 6.1, 6.2 sont montées sur la platine 2 de telle manière que le sens d'orientation des extrémités 9.1, 10.1 et le sens d'orientation des extrémités 9.2, 10.2 soient opposés. Chaque masselotte 6.1 a une portion voisine de son extrémité 9.1 s'étendant en regard d'une portion correspon- dante d'une première masselotte 6.2 et une portion voisine de son extrémité 10.1 s'étendant en regard d'une portion correspondante d'une deuxième masselotte 6.2 adjacente à la première de sorte que chaque masselotte 6.1 s'étend à cheval sur une partie de deux masselottes 6.2 adjacentes. Dans chaque masselotte 6.2, une rainure 11 en arc de cercle est ménagée dans la portion de la partie mas- 6 sive 8.2 voisine de l'extrémité 9.2 et une rainure 12 en arc de cercle de plus grande longueur est ménagée dans la portion de la partie massive 8.2 voisine de l'extrémité libre 10.2. Les rainures 11, 12 sont centrées sur des axes parallèles à l'axe central 5. Dans chaque masselotte 6.1, un ergot 13 s'étend en saillie latérale de la portion de la partie massive 8.1 voisine de l'extrémité 9.1 pour être reçu dans la rainure 11 d'une première masselotte 6.2 et un ergot 14 s'étend en saillie latérale de la portion de la partie massive 8.1 voisine de l'extrémité libre 10.1 pour être reçu dans la rainure 12 d'une deuxième masselotte 6.2 adjacente à la première. Les deux séries de masselottes 6.1, 6.2 sont ainsi super-posées et les rainures 11, 12 et les ergots 13, 14 forment des reliefs réciproques de guidage mutuel constituant des parties de liaison des masselottes 6.1, 6.2 les unes aux autres. On a ainsi un système déformable dans lequel les reliefs réciproques de guidage mutuel comportent au moins un flanc de guidage délimitant latéralement la rainure 11, 12 et un ergot 13, 14 en saillie latérale pour coulisser le long du flanc de guidage. On notera qu'ici les parties de liaison font partie intégrante des parties massives 8.1, 8.2. Les parties de liaison et la partie massive de chaque masselotte s'étendent donc d'un même côté d'un rayon R croisant l'axe central 5 et l'axe des pivots 7.1, 7.2. Entre chaque paire de masselottes 6.1, 6.2 situées de part et d'autre de l'axe central 5 s'étend un ressort de rappel 15 dont les extrémités sont reliées respectivement à la masselotte 6.1 et à la masselotte 6.2 au voisinage de leur extrémité 9.1, 9.2. Les ressorts de rappel 15 sont donc au nombre de trois et s'étendent au moins partiellement dans des évidements 16.1, 16.2 ménagés en regard dans les parties massives 8.1, 8.2 des masselot- tes 6.1, 6.2. Les masselottes 6.1, 6.2 peuvent pivoter entre une position rapprochée (représentée à la figure 4) et une position écartée (représentée à la figure 3). Les ressorts de rappel 15 exercent sur les masselottes 6.1, 6.2 un effort de maintien en position rapprochée. Les masselottes 6.1, 6.2 sont amenées en position écartée lorsque la platine 2 est en rotation autour de l'axe central 5 et que la force centrifuge qui s'exerce sur les masselottes 6.1, 6.2 a une action surpassant l'action des ressorts de rappel 15. On peut prévoir un réglage de la précontrainte des ressorts (et donc de l'action de ceux-ci sur les masselottes 6.1, 6.2), par exemple en fixant les extrémités des ressorts sur les masselottes au moyen d'excentriques ou tout autre système de réglage permettant une modifica- tion de la distance séparant les points de fixation des extrémités du ressort. Dans un dispositif de transmission à changement de rapport, le système déformable de l'invention est utilisé par exemple pour agir sur des cliquets solidarisant en rotation des premier et deuxième éléments coaxiaux de la chaîne de transmission. Les cliquets sont fixés sur le premier de ces éléments autour du deuxième élément qui est pourvu extérieurement de reliefs, tels que des dents, pour coopérer avec les cliquets. Le système déformable est monté autour des cliquets de telle manière que les masselottes libèrent le cliquet pour permettre son engagement dans les reliefs du deuxième élément lors de leur passage de leur position rapprochée à leur position écartée. Le montage d'un tel système déformable dans un dispositif de transmission à changement de rapport est analogue à celui figurant notamment dans le document EPA-0 758 970. Les masselottes, quelles que soient leurs posi-tions, définissent un contour interne circulaire sensiblement continu. Ainsi, il est possible d'implanter le système déformable dans une transmission différentielle (ou à train épicycloïdal) dans laquelle les cliquets se-raient solidaires d'un support rotatif mobile par rapport à la platine. Un tel dispositif de transmission de type différentiel est représenté sur la figure 6. Ce dispositif comporte trois rapports, mais seul le passage entre les deux premiers rapports (nommés première et deuxième) sera détaillé ici afin d'en simplifier la description. Il va de soi que ce dispositif peut avoir plus de rapports et comporter un ou plusieurs systèmes déformables. Ce dispositif est logé dans le moyeu 50 d'une roue de bicyclette monté, de façon connue en soi, pour pivoter sur un axe 51 fixe. L'axe fixe 51 est pourvu extérieurement de dents 52 sur lesquelles engrènent des sa- tellites 53 montés pour pivoter sur un porte-satellites 54 reçu à pivotement dans le moyeu 50 et sur l'arbre 51. Un planétaire 55, de forme tubulaire, est monté pour pivoter sur le porte-satellites 54 et comporte une denture interne engrenant avec les satellites 53. Un noyau d'entraînement 56 est monté pour pivoter dans le moyeu 50 et sur une extrémité du porte-satellites 54. Le noyau d'entraînement 56 est solidaire d'un pignon 57 engrenant sur la chaîne de transmission de la bicyclette. Un système déformable 1 est monté fixe dans le moyeu 50 en regard de cliquets 58, dits cliquets de deuxième, montés sur le noyau d'entraînement 56 pour être mobiles entre une position débrayée (représentée sur la figure 6) et une position embrayée dans laquelle ils coo- pèrent avec des dents de loup 59 pourvues extérieurement sur ladite extrémité du porte-satellites 54. Des cliquets 60, dits cliquets de première, sont montés entre le noyau d'entraînement 56 et le planétaire 55 pour lier ceux-ci en rotation tant que le noyau d'en- traînement 56 a une vitesse de rotation supérieure à celle du planétaire 55. Les cliquets 60 sont des cliquets formant roue libre. En première, la rotation du noyau d'entraînement 56 est transmise au moyeu 50 par les cliquets 60, le pla-nétaire 55, les satellites 53, le porte-satellites 54 lié en rotation au moyeu 50 par des cliquets 61 formant roue libre. Lorsque la vitesse du moyeu 50 atteint une vitesse engendrant une force centrifuge suffisante, les masselottes 6.1, 6.2 quittent leur position rapprochée pour aller dans leur position écartée libérant les cli- quets 58 qui, sous l'action de ressorts non représentés, vont engrener avec les dents de loup 59. La rotation du noyau d'entraînement 56 est alors transmise au moyeu 50 par les cliquets 58, le porte-satellites 54 et les cliquets 61. Le planétaire 55 n'est alors plus menant mais mené et le dispositif est alors en deuxième. Le passage de la deuxième à la première est obtenu de manière inverse. On notera que, compte tenu des rapports de denture du train épicycloïdal formé par le planétaire 55, les satellites 53, la denture 52, le système déformable 1 ne tourne pas à la même vitesse que le noyau d'entraînement 56. Le contour interne circulaire sensiblement continu des masselottes 6.1, 6.2 permet d'avoir toujours une masselotte en regard d'un cliquet 58. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et on peut y apporter des va-riantes de réalisation sans sortir du cadre de l'invention tel que défini par les revendications. En particulier, le système peut comprendre des masselottes, non superposées et disposées de part et d'autre de l'axe sensible, ayant des extrémités articulées à la platine pour pivoter en sens inverses et des extrémités opposées reliées l'une à l'autre par une genouillère formant la partie de liaison. Les reliefs réci- proques de guidage mutuel peuvent également comprendre une nervure en saillie des masselottes. Les masselottes peuvent être montées libres en rotation sur des axes reliant les couronnes 3.1, 3.2 ou serrées sur des axes ayant des extrémités reliées libres en rotation aux couronnes 3.1, 3.2. Les masselottes peuvent avoir une forme différente de celle décrite. L'utilisation de six masselottes est avantageuse car elle permet une meilleure répartition des masses et améliore la compensation des efforts para-sites. Il est néanmoins possible de modifier le nombre de masselottes. On peut de la sorte réaliser un système dé- formable à. quatre masselottes. L'organe de rappel peut être un ressort interposé entre une masselotte et la platine. Différents types d'organes de rappel sont utilisables dont les ressorts de traction ou de compression. La structure du dispositif de transmission peut être différente de celle décrite
La présente invention concerne un système déformable par une force centrifuge, comprenant une platine (2) rotative autour d'un axe sensible (5) et au moins deux masselottes (6) reliées à la platine par une articulation récurrente d'axe parallèle à l'axe sensible pour pivoter entre une position rapprochée dans laquelle les masselottes sont rappelées par un organe élastique (15) et une position écartée lorsque la platine a une vitesse telle que la force centrifuge a sur les masselottes un effet supérieur à l'effet de l'organe élastique, chaque masselotte comportant une partie massive (8) et une partie de liaison (11, 12, 13, 14) à l'autre masselotte, la partie massive et la partie de liaison se trouvant d'un même côté d'un rayon passant par l'axe sensible et l'articulation.L'invention a également pour objet un dispositif de transmission équipé d'un tel système.
1. Système déformable par une force centrifuge, comprenant une platine (2) rotative autour d'un axe sen- Bible (5) et des masselottes (6) reliées à la platine par une articulation d'axe parallèle à l'axe sensible pour pivoter entre une position rapprochée dans laquelle les masselottes sont rappelées par un organe élastique (15) et une position écartée lorsque la platine a une vitesse telle que la force centrifuge a sur les masselottes une action surpassant une action de l'organe élastique, chaque masselotte comportant une partie massive (8) et au moins une partie de liaison (11, 12, 13, 14) à une masse-lotte adjacente, caractérisé en ce que la partie massive et chaque partie de liaison se trouvent d'un même côté d'un rayon de la platine passant par l'axe sensible et l'articulation. 2. Système déformable selon la 1, caractérisé en ce que l'organe de rappel comprend un res- sort (15) reliant les masselottes (6) deux à deux. 3. Système déformable selon la 1, dans lequel chaque masselotte (6) a une forme de secteur annulaire. 4. Système déformable selon la 2, dans lequel les masselottes (6) forment sensiblement un anneau. 5. Système déformable selon la 3 ou la 4, comprenant une première et une deuxième séries d'au moins deux masselottes (6.1, 6.2), la première série étant superposée à la deuxième série et les masselottes de la première série étant montées sur la platine pour pivoter dans un sens opposé au sens de pivotement des masselottes de la deuxième série, chaque masselotte de la première série ayant des parties de liaison en regard des parties de liaison de deux masselottes ad-jacentes de la deuxième série, les parties de liaison des masselottes de la première série et les parties de liai-son des masselottes de la deuxième série comportant des reliefs réciproques de guidage mutuel (11, 12, 13, 14). 6. Système déformable selon la 5, dans lequel les reliefs réciproques de guidage mutuel comportent au moins un flanc de guidage (11, 12) solidaire de l'une des masselottes (6.1) et un ergot (13, 14) en saillie latérale d'une masselotte (6.1) correspondante pour coulisser le long du flanc de guidage. 7. Système déformable selon la 6, dans lequel le flanc de guidage délimite latéralement une rainure (11, 12) ménagée dans la masselotte (6.2). 8. Système déformable selon la 5, dans lequel chaque série de masselottes (6.1, 6.2) comprend six masselottes. 9. Système déformable selon la 5, dans lequel l'organe élastique est un ressort (15) qui est disposé entre deux masselottes (6.1, 6.2) en regard et qui possède des extrémités reliées chacune à une de ces masselottes. 10. Dispositif de transmission comprenant un élément menant (56) relié à un élément mené (50) par un train épicycloïdal comportant un porte-satellites (54) et un planétaire (55) coaxiaux, le porte-satellites étant équipé de satellites (53) engrenant sur un axe central fixe (51) et sur le planétaire (55), des cliquets de roue libre (60) étant montés entre l'élément menant et le planétaire et des cliquets commandés (58) étant montés sur l'élément menant pour être mobiles entre une position embrayée avec le porte-satellites et une position débrayée, un système déformable conforme à l'une quelconque des précédentes étant monté fixe dans l'élément mené en regard des cliquets commandés, de telle manière que les masselottes (6.1, 6.2) soient au contact des cli-quets commandés et permettent le passage de ceux-ci de leur position dérayée à leur position embrayée lorsqu'elles sont déplacées de leur position rapprochée à leur position écartée.
B
B62
B62M
B62M 11,B62M 9
B62M 11/14,B62M 9/00,B62M 9/04,B62M 11/00
FR2899476
A1
ASSOCIATION DU MAZINDOL DANS LE TRAITEMENT DU DEFICIT DE L'ATTENTION/HYPERACTIVITE
20,071,012
Le TDAH est un trouble comportemental qui constitue un des motifs les plus fréquemment rencontrés en psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent. Sa prévalence est estimée entre 2 à 5% dans la population générale des enfants en âge scolaire. Sur le plan clinique, ce trouble associe une inattention, une impulsivité et une hyperactivité motrice inadaptée à l'environnement de l'enfant. Mal organisés et étourdis, ces enfants finissent parfois par ne plus suivre en classe. L'agitation motrice excessive, incompatible avec les relations sociales et pouvant parfois même conduire à une déscolarisation prématurée, est probablement le symptôme qui amènera les parents à consulter un spécialiste. Les substances éveillantes utilisées, et couramment admises dans le traitement pharmacologique du TDAH, notamment chez l'enfant appartiennent à plusieurs classes pharmacologiques : les psychostimulants (amphétamine, méthylphénidate, bupropion), les eugrégoriques (modafinil, adrafinil), et les inhibiteurs de la mono-amine oxydase B (sélégiline). Les plus utilisés et les mieux connus sont : - le méthylphénidate (MPH) est le traitement de référence du TDAH chez l'enfant, l'adolescent et l'adulte. C'est surtout un psychostimulant connue pour ses propriétés éveillantes. Outre son action stimulante dopaminergique, sur la libération de la noradrénaline et de la dopamine, par inhibition de la recapture, le MPH est dépourvu d'effet sur les récepteurs alpha-1 noradrénergiques postsynaptiques (modification de la sensibilité). L'amphétamine (d/1-amphétamine) a une action sur la libération extra-vésiculaire de la noradrénaline et de la dopamine et donc inhibe toute forme de stockage. En raison d'un mésusage potentiel, et des effets indésirables périphériques (tachycardie, HTA, agitation, insomnie) sa médication reste très limitée, et non autorisée dans la plupart des pays de l'Europe. - Le modafinil, dont l'autorisation pour le traitement du TDAH chez l'enfant vient d'être accordée récemment aux Etats-Unis (2005), est un médicament éveillant (eugrégorique) dont le mécanisme d'action, complexe, est imparfaitement connu. Contrairement au MPH et aux amphétamines, le modafinil n'induit pas de dépendance ni d'accoutumance. Sa prescription est aujourd'hui limitée en France au traitement de la narcolepsie et de l'hypersomnie idiopathique. - L'atomoxétine, inhibiteur sélectif de la recapture de la noradrénaline, et stimulant dopaminergique (par inhibition de la recapture au niveau du cortex pré-frontal), a montré une efficacité et une bonne tolérance dans le TDAH de l'enfant et de l'adulte (Spencer et al., 1998 ; Popper, 2000 ; Biederman et al., 2002). Son autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis est récente (FDA, novembre, 2002). - Autres : le bupropion, la caféine, la sélégiline ... Le bupropion, inhibiteur de recapture des catécholamines, antidépresseur est également un compétiteur potentiel dans le traitement du TDAH. La sélégiline, inhibiteur de recapture de la mono-oxidase, possède également des propriétés pharmacologiques proche de celles des amphétamines. Son action éveillante dans le traitement du TDAH est connue, son intérêt dans cet usage possible. Ainsi, l'amélioration de l'hyperactivité motrice par les psychostimulants dopaminergiques est souvent très significative mais néanmoins insuffisante. En effet, les substances éveillantes utilisées ou qui pourraient être utilisées dans le traitement du TDAH, notamment les psychostimulants tels que le méthylphénidate ou les amphéntamines, ont souvent des durée de demi-vie plasmatique courte ce qui implique l'apparition d'effets on-off , c'est-à-dire un effet de sevrage qui s'accompagne d'un effet rebond de symptômes après quelques heures et responsable d'une recrudescence des symptômes en dernière partie de nuit, et nuisible à la qualité de l'endormissement. De plus, certaines de ces substances sont métabolisées dans l'organisme et présentent donc un risque toxique pour le patient. En outre certains des médicaments administrés dans le traitement du TDAH ne sont pas adaptés à une administration particulière aux enfants, notamment à cause d'une taille trop importante des comprimés ou une administration pluri-journalière des médicaments. De plus, certains symptômes particuliers tels que les insomnies, les difficultés d'endormissement, les réveils au cours de la nuit, éventuellement dus à une agitation motrice nocturne excessive, ainsi que les troubles attentionnels, tels que l'inattention, l'impatience et l'impulsivité semblent échapper à toute forme de traitement [Chervin et al., Associations between symptoms of inattention, hyperactivity, restless legs, and periodic Ieg movements. Sleep 2002 15;25(2):213-8; Gruber et al., instability of sleep patterns in children with attention-deficit/hyperactivity disorder. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry. 2000;39(4):495-501]. Il existe donc un réel besoin de développer de nouveaux traitements du TDAH qui permettent d'obtenir des résultats supérieurs à ceux obtenus avec les traitements actuels à base de psychostimulants et notamment de pouvoir traiter les symptômes qui échappent aux traitements actuels, sans effet de sevrage ni rebond des symptômes et présentant un risque toxique limité. Des traitements destinés plus particulièrement aux enfants sont avantageusement recherchés. C'est le but de la présente invention. De manière tout a fait fortuite, des études ont maintenant montré que le mazindol pouvait être utilisé pour le traitement préventif et curatif du TDAH avec des résultats significatifs, sans les inconvénients précédemment cités des autres substances, en particulier de certains psychostimulants. Le mazindol présente la formule chimique suivante : 5-(4-chlorophényl)-2,5-dihydro-3 H-imidazo [2, 1-a]isoindol-5-ol30 Cl Le mazindol est considéré, dans les classifications médicamenteuses actuelles, comme un médicament psychoanaleptique et anorexigène, mais aussi pourvoyeur d'éveil, actuellement non autorisé en France, ou seulement autorisé par ATU (autorisation temporaire d'utilisation) dans l'obésité et le narcolepsie. C'est un composé chimique intéressant pour la prise en charge des dysfonctionnements des mécanismes de l'éveil. L'action pharmacologique essentielle du mazindol, dans l'ensemble des espèces 10 étudiées, chez l'animal sain comme chez l'homme, est hypothalamique, sur les centres dopaminergiques régulateurs de l'appétit (Hadler, 1972). Son métabolisme principal est urinaire (3/4 urine, fèces). Le mazindol est un composé non-amphétaminique en raison de sa structure chimique tricyclique. Il offre un profil pharmacologique très voisin de celui des 15 amphétamines sous en reproduire les effets secondaires. Ainsi, contrairement aux molécules amphétaminiques, le mazindol n'accroît l'activité motrice qu'en relation avec l'allongement de la durée de l'éveil et n'induit pas de stéréotypies ni de modifications cardio-vasculaires (Hadler, 1972). De plus, dans les études de toxicologie animale, le potentiel toxique du mazindol 20 s'est avéré très faible. En effet, le mazindol présente un risque toxique limité car les métabolites du mazindol, sont excrétés dans l'urine. En particulier, il n'a été observé : - aucun effet carcinogène ; - aucun effet mutagène ; - aucun effet en toxicologie de la reproduction. En outre, le Mazindol possède un temps de demi-vie plasmatique long, supérieur à une journée, ce qui évite l'apparition d'effets sevrage, et donc d'un effet rebond de symptômes en fin de journée. En effet, après administration orale unique ou répétée, le mazindol est absorbé avec un tmax de 2-4 heures. La prise concomitante d'alimentation est susceptible de retarder (d'environ 1 h) l'absorption mais ne modifie pas la quantité totale absorbée. Le temps de demi-vie plasmatique est atteint après 33-55 heures. La pharmacocinétique est linéraire (indépendante de la dose) pour des doses comprises entre 1 mg/j et 4 mg/j, et 75 % de la dose reste est encore plasmatiquement efficace 24 heures après la prise. De plus, les comprimés de mazindol (Teronac ) sont petits, et ne posent donc pas de problème d'administration. Pour des raisons pharmacocinétiques, déjà citées, le mazindol n'est administré qu'une fois par jour, ce qui limite les contraintes pour le patient, et notamment dans le cas particulier des enfants pour l'école qui est souvent sollicitée pour la dispensation du midi. Le mazindol a fait l'objet depuis plus de 30 ans de nombreuses études contrôlées en double aveugle contre placebo sur le traitement de l'obésité chez l'adulte. Les études dans le traitement de la narcolepsie, de l'hypersomnie sont limitées. Par contre, la sécurité d'emploi à court, moyen et long terme dans le traitement de la somnolence diurne excessive associée à la narcolepsie et à l'hypersomnie idiopathique est relativement bien documenté pour l'époque (Shindler, et al., 1985). Le mazindol est devenu dans ces deux affections (narcolepsie et hypersomnie) un traitement en ATU (Autorisation Temporaire d'Utilisation) de troisième intention qui permet d'améliorer significativement la qualité de vie des patients présentant un trouble du maintient de l'éveil. La présente invention a donc pour objet l'utilisation du mazindol pour la préparation d'un médicament destiné au traitement préventif et/ou curatif du trouble du déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) ou d'au moins un de ces symptômes, chez un patient nécessitant un tel traitement. Dans le cadre de la présente invention, le diagnostic de Trouble Déficit de l'Attention/Hyperactivité (TDAH) est fondé selon les caractéristiques cliniques définies par la classification internationale, la Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux, DSM/IV (Diagnostic and Statistical Manual of mental disorders, 4ème ed., 1994). Les critères du DSM-IV incluent trois dimensions (inattention, impulsivité et hyperactivité), une efficience intellectuelle normale (QI>80, d'âge compris entre 5 et 12 ans), et présentant une carence martiale isolée mais non anémié, c'est-à-dire présentant un taux d'hémoglobine normal. Par l'expression carence martial , on entend une hypoferritinémie sans modification significative de la concentration sérique en récepteurs solubles de la transferrine. Le patient selon l'invention est choisi parmi un nouveau-né, un enfant, un adolescent, un adulte. Selon un mode préféré de réalisation, il s'agit d'un enfant d'âge environ de 5 à 12 ans, et/ou un adolescent. Le patient selon l'invention est avantageusement affecté d'une carence martiale mais non anémié. La carence en ferritine peut être mesuré dans le sérum, mais également dans tout autres liquides biologiques tels que le liquide céphalo-rachidien. Une carence en ferritine correspond à une concentration sérique en ferritine du patient adulte inférieure à environ 50 g/litre. Cette hypoferritinémie peut atteindre des concentrations en ferritine inférieures à environ 40gg/l, voire inférieures à environ 35gg/l, inférireures à 30 gg/l, inférieures à 20 g/1, inférieures à 15 g/1, voire même inférieures à environ 10 g/l. Les techniques de dosage de la ferritine sérique sont bien connues de l'homme du métier. On peut citer la méthode immunoenzymatique (Kit IMX ferritine, Abott Laboratories). Le patient selon l'invention présente en outre une concentration sérique normale de récepteurs solubles à la transferrine. La transferrine est impliquée dans l'acquisition du fer par les cellules de l'organisme ; cette acquisition est contrôlée par le nombre de récepteurs à la transferrine existant à la surface cellulaire. La concentration de ces récepteurs peut être évalués par des techniques connues de l'homme du métier telles que la néphélémétrie (Ruivard et al., 2000 Rev. Méd. Interne 21 : 837-843). Une fourchette de concentration normale des récepteurs solubles à la transferrine est de 2,0-4,50 mg/1 pour les hommes et de 1,80-4,70 mg/1 pour les femmes (voir Kit RsTF Réf.2148315 de Roche). Les composés ou compositions selon l'invention peuvent être administrés de différentes manières et sous différentes formes. Ainsi, ils peuvent être administrés de manière systémique, par voie orale, par voie anale ou par voie parentale notamment par inhalation ou par injection, comme par exemple par voie intraveineuse, infra- musculaire, sous-cutanée, trans-dermique, et intra-artérielle. De préférence, il s'agit de la voie orale. Pour les injections, les composés sont généralement conditionnés sous forme de suspensions liquides, qui peuvent être injectées au moyen de seringues ou de perfusions, par exemple. A cet égard, les composés sont généralement dissous dans des solutions salines, physiologiques, isotoniques, tamponnées, etc., compatibles avec un usage pharmaceutique et connue de l'homme du métier. Ainsi, les compositions peuvent contenir un ou plusieurs agents ou véhicules choisis parmi les dispersants, solubilisants, stabilisants, conservateurs, etc. Des agents ou véhicules utilisables dans des formulations liquides et/ou injectables sont notamment la méthylcellulose, l'hydroxyméthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, le polysorbate 80, le mannitol, la gélatine, le lactose, des huiles végétales, l'acacia, etc. Les composés peuvent également être administrés sous forme de gels, huiles, comprimés, suppositoires, poudres, gélules, capsules, aérosols, etc., éventuellement au moyen de founes galéniques ou de dispositifs assurant une libération prolongée et/ou retardée. Pour ce type de formulation, on utilise avantageusement un agent tel que la cellulose, des carbonates ou des amidons. Par symptôme du TDAH , on entend désigner notamment les troubles attentionnels tels que l'inattention, l'impulsivité, l'impatience, les troubles oppositionnels, mais également l'hyperactivité motrice diurne ou nocturne, le syndrome des jambes sans repos, et les insomnies. Par insomnie on entend désigner : a. l'insomnie par endormissement qui se caractérise par des difficultés à s'endormir ; b. l'insomnie de maintenance qui se caractérise par une hyperactivité motrice nocturne et des réveils en cours de nuit, et ; c. l'insomnie psychopathologique généralement chronique et généralement liée à une anxiété, au stress et à des épisodes dépressifs. Selon un autre aspect de la présente invention, la mazindol est utilisé en association avec du fer comme produit de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps. Selon un mode préféré d'utilisation, le fer est utilisé en supplémentation chez le patient avant l'administration du mazindol. Au sens de la présente invention, on entend par fer , le fer sous la forme d'un atome de fer, de sel de fer, ou de fer organique, ou de toute formulation contenant du fer qui soit pharmaceutiquement acceptable. A titre de liste non exhaustive, le sel de fer pharmaceutiquement acceptable est sélectionné parmi les sels ferreux et les sels ferriques, de préférence parmi l'ammonium citrate ferrique, le pyrophosphate ferrique, le ferrocholinate, l'abscorbate ferreux, l'aspartate ferreux, le chlorure ferreux, le sulfate ferreux, la tartatre ferreux, le fumatre ferreux, le gluconate ferreux, le gluceptate ferreux, le sulfate de glycine ferreux, le lactate ferreux, l'oxalate ferreux, le succinate ferreux. Selon un mode préféré de l'invention, le sel de fer est le sulfate ferreux, et de préférence du sulfate ferreux gastro-protégé. Alternativement, le fer pharmaceutiquement acceptable est sous la forme de fer dextran, de fer sucrase, de fer poly-maltose, de fer sorbitol. Lorsque le fer est sous la forme de fer organique pharmaceutiquement acceptable, il s'agit de préférence de biglycinate de fer, de glycinate de fer ou de fer protéine succinylate. Selon un mode préféré de réalisation, l'utilisation du mazindol éventuellement en association avec le fer selon l'invention, est réalisée en association avec au moins un composé sélectionné parmi les psychostimulants, comme produit de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou échelonnée dans le temps. Par composés psychostimulants, on entend désigner les inhibiteurs de la recapture de la dopamine et/ou de la noradrénaline et les agonistes des catécholamines. Paiini ceux-ci, il convient de citer à titre non exhaustif 1) les composés psychostimulants : le méthylphénidate (spécialité Ritaline, Concerta, Equasym), le modafinil (Sparlon, Modiodal, Provigil), l'atomoxétine (Strattera), et les amphétamines, telles que la d-amphétamine, la déxédrine, la dexamphétamine. 2) L-Dopa : Modopar, Sinemet 3) les agonistes sélectifs de la dopamine : pramipexole (Sifrol, Mirapex), ropinirole (Requip, Adartrel), lisuride, pergolide, cabergoline... Le rôle du fer au niveau du système nerveux central est souvent rapporté en neurophysiopathologie fondamentale comme clinique. Une asthénie fonctionnelle, intellectuelle, un syndrome de fatigue chronique, ou à l'inverse une instabilité psychomotrice et une irritabilité peuvent être la conséquence d'une carence martiale (Lozoff, 1989 Adv Pediatr 1989 ; 6 :331-59). Le rôle du fer dans la physiopathologie de maladies neurologiques, et notamment dans la Maladie de Parkinson Idiopathique est connu depuis plus de trente ans. L'évidence d'une augmentation martiale notamment dans certaines structures cérébrales (p.e. noyau denté) dans des pathologies neurodégénératives rares (p.e. ataxie de Friedreich) est également connue. Plus récemment, le rôle des récepteurs de la transferrine dans certains processus neurophysiopathologiques vient d'être documenté (Marder F, et al. 1998 Neurology 50, 4 :1138-40). Une augmentation en nombre des récepteurs de la transferrine des cellules de l'endothéliurn des capillaires cérébraux pourrait être responsable de l'accumulation de ganglions de la base (globus pallidus, substantia nigra, noyau rouge, et noyau denté). Un dysfonctionnement des récepteurs de la transferrine par hyperplasie (augmentation du nombre des récepteurs) au niveau central expliquerait l'accumulation du fer dans certaines structures impliquées dans les phénomènes de neurodégénérescence. A contrario, une diminution de ces récepteurs contribuerait à protéger les noyaux centraux du phénomène. Dans l'hypothèse d'une diminution de la ferritine plasmatique dans la dans la physiopathologie du TDAH, une augmentation physiologique des récepteurs de la transferrine devrait se produire, comme selle se produit normalement en cas d'anémie, afin de ne pas mettre les structures cérébrales en carence martiale. Par contre, une absence de réponse (absence d'augmentation du nombre des récepteurs de la transferrine) conduirait une diminution martiale cérébrale et serait compatible avec un dysfonctionnement dopaminergique par baisse de sa synthèse et/ou de la stimulation des récepteurs doparninergiques. La présente invention concerne donc également l'utilisation du mazindol, optionnellement en association avec du fer ou l'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables, et/ou un psychostimulant pour le traitement préventif de patient nouveau-né, enfant, adolescent, jeune adulte amené à développer à l'âge adulte une pathologie neurodégénérative caractérisée en ce que ledit patient nouveau- né, enfant, adolescent, jeune adulte présente au moins les symptômes suivants : - une carence en ferritine, de sorte que la concentration sérique en ferritine est inférieure à 50 g/l ; - une concentration sérique normale des récepteurs solubles à transferrine ; un trouble du déficit de l'attention/hyperactivité, ou au moins un de ces symptômes. De préférence ledit patient est un enfant avec un QI>80, d'âge compris entre environ 5 et 12 ans et non anémié. De préférence ladite pathologie neurodégénérative est la maladie de Parkinson, les ataxies cérébelleuses, l'ataxie de Friedrich, la maladie d'Alzheimer, la chorée de Huntington, la sclérose latérale amyotrophique. Plus particulièrement, il s'agit de la maladie de Parkinson. En particulier, lorsque le mazindol est utilisé en association avec le sulfate ferreux, la quantité de sulfate ferreux administrée au patient de façon journalière est comprise entre 0,1 mg et 10 g, de préférence comprise entre 100 mg et 2 g par jour, de préférence environ 500 mg, en une ou plusieurs prises. Plus particulièrement, selon la présente invention, les patients subissent une supplémentation en fer, en particulier en sulfate ferreux, pendant 12 semaines puis un traitement au mazindol pendant 12 semaines. La posologie correspond à une prise journalière de mazindol comprise préférence comprise entre 1 et 2 mg (doses recommandées dans le traitement de la narcolepsie chez l'adulte). Les critères d'évaluation de l'efficacité du traitement du trouble déficit de l'attention/hyperactivité par le mazindol de manière optionnelle en association avec le fer et/ou un psychostimulant dans le traitement du trouble déficit de l'attention/hyperactivité selon la présente invention sont la réduction (>30%) du score 11 2899476 sévérité de l'échelle d'évaluation de symptômes du déficit de l'attention/hyperactivité AHD-RS (après 12 semaines de traitement, ainsi qu'une amélioration des scores de sévérité aux questionnaires de Convers parents (CPRS), le questionnaire de Conners enseignant (CTRS) et la CGI (impressions globales cliniques). La somnolence 5 subjective est appréciée à l'aide de l'echelle ESEA (échelle de somnolence de l'enfant et de l'adolescent). La qualité de l'endormissement est appréciée au moyen de l'échelle de sévérité du syndrome des jambes sans repos. Enfin la présente invention concerne également une composition 10 pharmaceutique comprenant des excipients pharmaceutiquement acceptables, et du mazindol pour le traitement préventif et/ou curatif du TDAH ou l'un de ses symptômes. Selon la présente invention, la composition peut comprendre en outre du fer ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptable et/ou un psychostimulant. 15 12 2899476 Références Biederman J, Swanson JM, Wigal SB, Kratochvil CJ, Boeflner SW, Earl CQ, Jiang J, 5 Greenhill L.Efficacy and safety of modafinil film-coated tablets in children and adolescents with attention-deficit/hyperactivity disorder: results of a randomized, double-blind, placebo-controlled, flexible-dose study. Pediatrics 116: e777 2005 Biederman J, Heiligenstein JH, Fanes DE, Galil N, Dittmann R, Emslie GJ, Kratochvil CJ, Laws HF, Schuh KJ. Efficacy of atomoxetine versus placebo in school-age girls 10 with attention-deficit/hyperactivity disorder. Pediatrics 110(6): 75 ; 2002 Busby K, Firestone P, Pivik RT - Sleep pattern in hyperkinetic and normal children. Sleep, 4, 366-83; 1981 Carskadon MA, Dement WC -Sleepiness in the normal adolescent. In: Sleep and its disorders in children. New York, Raven; 1987 15 Carskadon MA, Dement WC - The multiple sleep latency test: what does R measure? Sleep, 5, S67-72; 1982 Carskadon MA, Dement WC, Mitler MM, Roth T, Westbrook PR, Keenan S - Guidelines for the Multiple Sleep Latency Test (MSLT): a standard measure of sleepiness. Sleep 9:519-24; 1986 20 Chervin RD, Archbold KH, Dillon JE, Pituch KJ, Panahi P, DahI RE, Guilleminault C. Associations between symptoms of inattention, hyperactivity, restless legs, and periodic leg movements. Sleep 15;25(2):213-8; 2002. Corkum P, Moldofsky H, Hogg-Johnson, Humphries T., Tannock R - Sleep problems in children with attention-deficit/hyperactivity disorder: impact of Subtype, comorbidity, 25 and stimulant medication. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 38, 1285-93; 1999 Corkum P, Tannock R, Moldofsky H - Sleep disturbances in children with attention deficit hyperactivity disorder. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 37, 6, 637-46; 1998 Cortese S, Konofal E, Lecendreux M, Arnulf I, Mouren MC, Darra F, Dalla Bernardina B. Restless legs syndrome and attention-deficit/hyperactivity disorder: a review of the 30 literature. Sleep. 2005 ;28(8):1007-13. Golan N, Shahar E, Ravid S, Pillar G.Sleep disorders and daytime sleepiness in children with attention-deficit/hyperactive disorder. Sleep. 15;27:261-6; 2004 Greenhill LL, Puig-Antich J, Goetz R, Hanlon C - Sleep architecture and REM sleep measure in prepubertal children with attention deficit disorder with hyperactivity. Sleep 5 6,91-101; 1983 Hadier AJ. Mazindol, a new non-amphetamine anorexigenic agent. J Clin Pharmacol New Drugs. 12:453-8. 1972 Kaplan BJ, McNicol J, Conte RA, Moghadam HK. Sleep disturbance in preschool aged hyperactive and nonhyperactive children. Pediatrics 80: 839-44; 1987 10 Konofal E, Lecendreux M, Bouvard M and Mouren-Siméoni M-C - High levels of nocturnal activity in children with ADHD : a video analysis. Psychiatry Clin Neurosci 55,2,97-103; 2001 Konofal E, Lecendreux M, Mouren-Simeoni M-C. Sleep in children with attention deficit/hyperactivity disorder: a restatement on sleep studies. Ann Med Psychol 160: 15 105-17; 2002 Konofal E, Lecendreux M, Arnulf I, Mouren MC. Iron deficiency in children with attention-deficit/hyperactivity disorder. Arch Pediatr Adolesc Med. 2004 ;158(12):1 113-5. Konofal E, Cortese S, Lecendreux M, Arnulf I, Mouren MC. Effectiveness of Iron 20 supplementation in a young child With Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder. Pediatrics 2005; 116 (5). Konofal E, Cortese S. Restless legs syndrome and attention-deficit!hyperactivity disorder. Ann Neurol. 2005 ;58(2):341-2 25 Lecendreux M, Konofal E, Bouvard M, Falissard B, Mouren-Simeoni M-C Sleep and alertness in children with ADHD. J Child Psychol Psychiatry 41, 6, 803-12 ; 2000 Mick E, Biederman J, Jetton J, Faraone SV. Sleep disturbances associated with attention deficit hyperactivity disorder: the impact of psychiatrie comorbidity and phaimacotherapy. J Child Adolesc Psychopharmacol FaiI 10, 3:223-31; 2000 14 2899476 Palm L, Persson E, Bjerre L, Elmqvist D - Sleep and wakefulness in preadolescent children with deficits in attention, motor control and perception. Acta Paediatr 81, 618-24; 1992 Picchietti DL, Walters AS - Restless legs syndrome and periodic Iimb movement 5 disorder in children and adolescents: comorbidity with attention-deficit/hyperactivity disorder. Child Adolesc. Psychiatry Clin N Am 5, 729-40; 1996 Platon MJR, Vela Bueno A, Espinar Sierra J, Kales S - Hypnopolygraphic alterations in attention deficit disorder (ADD) children. Intern J Neurosci 53, 87-101; 1990 Popper CW - Pharmacologie alternatives to psychostimulants for the treatment of 10 attention-deficit/hyperactivity disorder. Child Adolesc Psychiatr Clin N Am 9, 3, 605- 46 ; 2000 Rugino TA, Copley TC. Effects of modafinil in children with attention deficit/hyperactivity disorder: an open study. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 40(2) :230-5 ; 2001 15 Shindler J, Schachter M, Brincat S, Parkes JD. Amphetamine, mazindol, and fencamfamin in narcolepsy.Br Med J.20; 1167-70; 1985 Trommer BL, Hoeppner JB, Rosenberg RS, Aimstrong KJ, Rothstein JA. Sleep disturbance in children with attention deficit disorder. Ann Neurology 24: 322 ; 1988 Walters AS, Mandelbaum DE, Lewin DS, Kugler S, England SJ, Miller M - 20 Dopaminergic therapy in children with restless legs/periodic limb movements in sleep and ADHD. Dopaminergic Therapy Study Group. Pediatr Neurol 22, 3, 182-6 ;2000 Weinberg WA, Brumback RA - Primary disorder of vigilance: a novel explanation of inattentiveness, daydreaming, boredom, restlessness, and sleepiness. J Pediatr 116, 720-5; 1992 25 Weinberg WA, Harper CR -Vigilance and its disorders. Neu roI Clin 11, 59-78; 1993 Weiss M, Murray C, Weiss G. Adults with attention-deficit/hyperactivity disorder: current concepts. J Psychiatr Pract. 28, 99-111; 2002
La présente invention concerne le domaine de la santé humaine et plus particulièrement le traitement du trouble déficit de l'attention/hyper-activité (TDAH) par le mazindol. Ce dernier peut être administré monothérapie ou en association avec un ou plusieurs composés, y compris des psychostimulants, pour l'indication de TDAH et des symptômes associés ou comorbides.
Revendications 1. Utilisation du mazindol pour la préparation d'un médicament destiné au traitement préventif et/ou curatif du trouble du déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) ou d'au moins un de ces symptômes, chez un patient nécessitant un tel traitement. 2. Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que ledit patient est choisi parmi un nouveau-né, un enfant, un adolescent, un adulte. 3. Utilisation selon la 2, caractérisée en ce que ledit patient est un enfant présentant une carence martiale isolée mais non anémié. 4. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisée en ce que le médicament est formulé pour permettre l'administration du mazindol par voie orale, anale, parentérale, intra-musculaire ou intraveineuse. 20 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisée en ce que les symptômes sont sélectionnés parmi l'inattention, l'impulsivité, l'impatience, l'hyperactivité motrice diurne ou nocturne, l'insomnie, le syndrome des jambes sans repos. 25 6. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5 en association avec du fer comme produit de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps. 7. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 6 en association 30 avec au moins un composé sélectionné parmi les psycho-stimulants, notamment les inhibiteurs de la recapture de la dopamine et/ou de la noradrénaline comme produit de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps.15 8. Utilisation selon la 7 caractérisée en ce que le dit composé est choisi parmi le methylphénidate, le modafinil, l'atomoxétine, et les amphétamines, notamment la d-amphétamine, la déxédrine, la dexamphétamine, la L-Dopa, la dopamine, les agonistes de la dopamine. 9. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 8 caractérisée en ce que la posologie correspond à une prise journalière de mazindol comprise entre 1 et 2 mg. 10. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 9 caractérisée en ce que le dit patient est affecté d'une carence en ferritine, la dite concentration sérique en ferritine du dit patient étant inférieure à 50 gg/litre, inférieure à environ 40 1.t7/l, inférieure à environ 35 g/l, inférieure à environ 30 141, inférieure à environ 20 gg/l, , inférieure à environ 15 gg/l, inférieure à environ 10 g/1, inférieure à environ 5 141. 11. Utilisation selon la 10 caractérisée en ce que le dit patient présente en outre une concentration sérique normale de récepteurs solubles à la transferrine. 12. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes pour le traitement préventif de patient nouveau-né, adolescent, jeune adulte amené à développer à Page adulte une pathologie neuro-dégénérative caractérisée en ce que le dit patient nouveau-né, adolescent, jeune adulte présente au moins un des symptômes suivants : - une carence en ferritine, de sorte que la concentration sérique en ferritine est inférieure à 50 gg/l, - une concentration sérique normale des récepteurs solubles à transferrine - un trouble du déficit de l'attention/hyperactivité, ou au moins un de ces symptômes. 13. Utilisation selon la 12 caractérisée en ce que la dite pathologie neurodégénérative est la maladie de Parkinson. 5 14. Composition pharmaceutique comprenant des excipients pharmaceutiquement acceptables, et du mazindol pour le traitement préventif et/ou curatif du TDAH ou l'un de ses symptômes. 15. Composition selon la 14 comprenant en outre du fer ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptable et/ou un psychostimulant.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61K 33,A61P 25
A61K 31/4184,A61K 33/26,A61P 25/00
FR2895539
A1
DISPOSITIF DE SYNTHESE D'UN SIGNAL NUMERIQUE COMPOSITE AVEC CONTROLE EXPLICITE DE SES TROIS PREMIERS MOMENTS
20,070,629
Domaine technique de l'invention L'invention concerne un dispositif de synthèse d'un signal composite à partir d'une pluralité de signaux numériques sources, constitués par des échantillons de mesure des signaux à traiter, comportant des moyens de détermination de coefficients de pondération à appliquer aux signaux numériques sources pour que le signal composite vérifie des contraintes de valeur moyenne et d'asymétrie prédéfinies par un utilisateur et dispose d'une variance minimale. État de la technique Les trois premiers moments (valeur moyenne, variance et asymétrie) d'un signal numérique constituent des éléments déterminants des propriétés physiques de ce signal. C'est notamment le cas pour les signaux numériques utilisés pour la synthèse d'images, de signaux vidéo, de sons, pour la synthèse de signaux radio, pour l'analyse de propriétés d'une molécule en chimie moléculaire par synthèse d'un signal approchant la densité de présence des particules (fermions, électrons, ions), dans le domaine de la finance, etc... Dans le domaine de la finance, c'est notamment le cas pour les signaux numériques utilisés pour la synthèse de supports d'investissement ou pour la synthèse de stratégies de passage d'ordres et une exécution optimale avec contrôle de la liquidité et de l'impact de marché d'un carnet d'ordre.30 Les dispositifs de synthèse usuels, généralement intégrés dans un processeur de signaux numériques (DSP), permettent généralement de produire une combinaison de signaux sources telle que la variance du signal composite soit minimale, avec la contrainte d'une moyenne supérieure ou égale à une quantité spécifiée par l'opérateur de la synthèse. En revanche, la spécification d'une contrainte sur le troisième moment, ou contrainte d'asymétrie positive, sur le signal de sortie conduit à un problème d'optimisation non convexe, dont la résolution par les approches directes usuelles conduit à des résultats très instables et, a priori, sans garantie sur la durée de la synthèse. À titre d'exemples, diverses techniques de synthèse de signaux numériques ont été proposées, dans différents domaines techniques dans les articles suivants: - dans le domaine de la chimie moléculaire ou de la chimie quantique, les articles "Dynamics of a two-mode Bose-Einstein condensate beyond mean field theory", de J.R. Anglin et al., ITAMP, Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, 60 Garden Street, Cambridge MA 02138, (25 octobre 2005) et "The Reduced Density Matrix Method for Electronic Structure Calculations and the Raie of Three-Index Representability", de Z. Zhao et al., Journal of Chemical Physics 120 (2004), pp. 2095-2104. - dans le domaine des automatismes, l'article "A cone complementary linearization algorithm for static output-feedback and related problems", de L. El Ghaoui, F. Oustry, et M. Ait Rami, IEEE Trans. Autom. & Control, 42(8), août 1997. - dans le domaine du traitement de signal, l'article "Boundary filter optimization for segmentation-based subband coding", d'Alfred Mertins, IEEE Trans. Signal Processing, vol. 49, no. 8, pp. 1718-1727, Aug. 2001. - dans le domaine de la finance, pour l'optimisation de portefeuilles, l'article "Portfolio Selection With Higher Moments", de Campbell R. Harvey et al., The University of Texas M. D. Anderson Cancer Center (13 décembre 2004) et, pour le passage d'ordres, l'article "Optimal execution with nonlinear impact functioris and trading-enhanced risk", de Robert Almgren, Applied Mathematical Finance 10 (2003) 1-18. Objet de l'invention L'invention a pour but un dispositif ne présentant pas les inconvénients de l'art antérieur et, plus particulièrement, un dispositif permettant, dans des 10 délais raisonnables, d'obtenir un vecteur de coefficients de pondération d'un signal composite qui soit stable, même en présence de perturbations (bruit, perturbations générées par des tests,...) des signaux sources. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que le dispositif comporte des 15 moyens de détermination des moments d'ordre 1 à 3 des signaux numériques sources et des moyens de détermination des coefficients de pondération à partir desdits moments des signaux sources et des contraintes prédéfinies de valeur moyenne et d'asymétrie du signal composite, les moyens de détermination des coefficients de pondération comportant 20 - des moyens d'introduction d'une variable supplémentaire, sous forme d'une matrice de pondération W, telle que, w étant le vecteur des coefficients de pondération et wT le transposé du vecteur w, la différence W-wwT soit une matrice semi-définie positive, et - des moyens de linéarisation, autour d'un vecteur wref de coefficients de 25 pondération de référence, de la contrainte d'asymétrie sur le signal composite en utilisant comme autre variable intermédiaire une matrice A = [W w w7 15 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés, dans lesquels la figure 1 (figure unique) illustre, sous forme de schéma-bloc, un mode particulier de réalisation d'un dispositif de synthèse selon l'invention. Description d'un mode particulier de réalisation. Le dispositif de synthèse selon la figure 1 a pour but la synthèse d'un signal composite s(w) présentant une variance minimale, tout en vérifiant des contraintes imposant des valeurs de borne inférieure à la moyenne et à la caractéristique d'asymétrie du signal composite. Le signal composite s(w) est formé à partir de N signaux sources numériques s1 à sN, auxquels sont respectivement appliqués des coefficients de pondération optimaux w1 à wN à déterminer. Pour i = 1,..., N, chaque signal s;, constitué par m échantillons s;1 à sr, peut être représenté sous la forme du vecteur suivant : si- s; s avec un indice de discrétion temporelle t = 1,..., m. Les échantillons des signaux numériques sources peuvent représenter diverses grandeurs en fonction du domaine d'application considéré. Ces grandeurs peuvent notamrnent représenter des grandeurs physiques utilisées dans le domaine de la synthèse d'images, dans la synthèse de signaux radio, dans l'analyse de molécules en chimie moléculaire, etc. De manière analogue, l'ensemble des coefficients de pondération w1 à wN 5 peut être représenté sous la forme d'un vecteur de coefficients de pondération w : w w1 wi wN dans lequel les coefficients de pondération w; sont des réels positifs, tels que N leur somme soit égale à 1, soit =1. Le signal composite à synthétiser est alors défini par m échantillons st (w), tels que : N st (w) = w is i=1 avec t = 1,...,m. 15 Comme représenté sur la figure 1, les signaux sources numériques s, sont appliqué à l'entrée d'un bloc 1 de détermination des moments si d'ordre 1 des signaux sources. Le moment d'ordre 1 d'un vecteur s;, représentatif de la moyenne des m échantillons du vecteur correspondant, est classiquement 20 donné par l'équation : - 1 m t si =' ù s; m t=' L'ensemble des moments d'ordre 1 des signaux sources peut alors être représenté sous la forme d'un vecteurs de moments d'ordre 1 : 10 6 s= S1 Si SN Simultanément, les signaux sources numériques s, sont appliqués à l'entrée d'un bloc 2 de détermination des moments C;j d'ordre 2 des signaux sources, classiquement donnés par l'équation : 1r.i, \i, m avec i==1,..., Netj=1,..., N L'ensemble des moments ci; d'ordre 2, centrés, peut, classiquement, être représenté sous la forme d'une matrice de covariance C, de taille NxN : S1 Si Si SN S1 C1 Cil Cj1 CN1 Si C1i Cii Cji CNi Si C1i CNi SN C1N CiN CjN CNN Les signaux sources numériques s; sont, de plus, simultanément appliqués à l'entrée d'un bloc 3 de détermination des moments H;jk d'ordre 3 des signaux 15 sources, classiquement donnés par l'équation : H1j,, = 1 (s; -si)(s -s-s>;) m t=1 avec i = 1, ... , N j = 1,..., N k = 1,..., N L'ensemble des moments H;ik d'ordre 3 des signaux sources peut être représenté sous la forme d'un tenseur H d'ordre 3, qui comporte N matrices-tranches H[k]. Chaque matrice-tranche H[k] est alors constituée par une matrice, de taille NxN, de moments (H[k]); = H;ik, dans laquelle l'indice k étant fixé, les indices i et j varient chacun de 1 à N. Les blocs 1 à 3 peuvent être réalisés de toute manière connue. Ils fournissent en entrée d'un bloc 4 respectivement le vecteurs de moments d'ordre 1, la matrice de covariance C et le tenseur H d'ordre 3, calculés à partir des signaux sources numériques s, à sN. Le dispositif doit déterminer les valeurs de w qui résolvent simultanément les équations suivantes : - minimisation de la variance, c'est-à-dire du moment m2(w) d'ordre 2 centré, du signal composite, - valeur moyenne, c'est-à-dire moment ml(w) d'ordre 1, du signal composite supérieure ou égale à un paramètre t, préalablement défini par l'utilisateur, et -asymétrie, c'est-à-dire moment m3(w) d'ordre 3 du signal composite, supérieure ou égale à un paramètre h, préalablement défini par l'utilisateur, dans lesquelles les moment m1(w), m2(w) et m3(w), respectivement d'ordre 1 à 3, du signal composite sont respectivement des fonctions linéaire, quadratique et cubique des coefficients de pondération. En effet, le moment m1(w) d'ordre 1 peut s'écrire sous la forme : N -T m1(w) = w;s; = s w 7 Le moment m2(w) d'ordre 2 centré peut s'écrire sous la forme : N N m2(w) = ; c.. = WTCW i=1 j=1 Le moment m2(w) d'ordre 3 peut s'écrire sous la forme : m3(w) = WWjWkHj = (WWTWkH[kI) i=1 j=1 k=I k=1 N N la notation (X, Y) = représentant le produit scalaire entre deux i=1 j=1 matrices X et Y symétriques. io Les paramètres et h sont ainsi respectivement représentatifs des contraintes de valeur moyenne et d'asymétrie imposées au signal composite et le dispositif doit donc permettre la synthèse du signal composite avec un contrôle explicite de ses trois premiers moments. 15 Dans l'art antérieur, les moyens connus ne permettent d'obtenir que des solutions locales instables, dont le nombre croît exponentiellement avec le nombre N de signaux sources. En pratique, pour N supérieur à 10, il y a 210 solutions, ce qui devient impossible à calculer dans des délais raisonnables. 20 Selon l'invention, une variable supplémentaire est introduite. Cette variable supplémentaire, inconnue supplémentaire à déterminer, est sous la forme d'une matrice de pondération W, semi-définie positive, de taille NxN. Elle est liée aux coefficients de pondération par l'inégalité suivante : W WWTz0 25 dans laquelle, wT étant le vecteur transposé de w, soit wT = [w1 ...w, .. .WN], wwT = [w;wj] représente la matrice du carré des coefficients de pondération ou matrice de rang 1 associée au vecteur w. Un élément [w;wj];j de la matrice du carré des coefficients de pondération est ainsi donné par [w;w;];; = w;w;, pour i et j variant de 1 à N. De manière connue, une matrice symétrique X, composées de nombres réels X;, = X;,, pour i et j variant de 1 à N, est dite semi-définie positive (X z 0) lorsque ses valeurs propres, c'est-à-dire les racines de son polynôme caractéristique, sont toutes positives ou nulles. Sur la figure 1, le bloc 4 reçoit en entrée, non seulement les paramètres p. et 1 o h, mais également un vecteur de coefficients de pondération de référence wref et un coefficient de régularisation K, qui sont également définis préalablement par l'utilisateur. En effet, pour obtenir une solution stable, dans le bloc 4, la contrainte 15 d'asymétrie (contrainte sur les moments d'ordre 3) sur le signal composite est, de plus, linéarisée autour du vecteur de coefficients de pondération de référence wfef, constitué par un ensemble de coefficients de pondération de référence w,ref Wref W ref ù W iref W Nref Cette linéarisation utilise comme autre variable intermédiaire, à déterminer W w en sortie du bloc 4, une matrice A = W T I , de taille (N+1) (N+1). Ce changement de variable est équivalente à une convexification du problème. 25 La contrainte d'asymétrie sur le signal composite est, de préférence, également linéarisée autour d'une matrice de pondération de référence Wref=w,ef. wrefT. Elle peut alors s'écrire : 20 N N 1wref~DWkH[k] + W'WkrefH[k] z h 2 k=1 k=1 Dans le mode de réalisation particulier illustré sur la figure 1, le coefficient de régularisation K est introduit pour régulariser la variance du signal composite. La minimisation du moment m2(w) d'ordre 2 centré est alors remplacé par la minimisation de la somme suivante : j (w,c) + 2 {IWùWrefIIF+2IIW ùWrefl2/ dans laquelle la notation I matrice X et la notation X 1F = (x,x) représente la norme associée à une xl 2 = xTx, la norme associée à un vecteur x. Le 1 o terme K{ positif. W ù Wref F + 2> ù W refll2} est un terme fortement convexe, toujours Ainsi, le problème de synthèse initial, ayant w comme variable, est remplacé par un problème de synthèse ayant w et W comme variables, par 15 convexification de la contrainte sur le moment d'ordre 3 du signal composite, avec élévation de l'espace des variables w en matrices W-wwT semi-définies positives. L'introduction de la variable supplémentaire W permet ainsi de relâcher la contrainte sur le moment d'ordre 3 du signal composite et de la linéariser, c'est-à-dire de transformer une fonction initialement cubique en 20 fonction linéaire des coefficients de pondération. Ceci réduit le nombre de solutions possibles et facilite la recherche de ces solutions et permet, dans des délais raisonnables, d'obtenir une solution stable, même en présence de perturbations des signaux sources. 25 Dans l'espace ainsi augmenté, le bloc 4 peut utiliser un programme de moindre carré semi-défini positif, de type connu, pour déterminer les valeurs de la variable A qui constituent des solutions à l'ensemble des contraintes à respecter. La recherche de ces solutions est, de préférence, réalisée par dualisation des contraintes linéaires (contraintes sur les moments d'ordre 1 N et 3 du signal composite, w, 0 et w,=1), puis en appliquant une méthode de type quasi-Newton sur le dual obtenu. Le bloc 4 fournit les valeurs de A à un bloc 5 de détermination des coefficients de pondération, utilisant des méthodes de résolution classiques. Les signaux de sortie du bloc 5, représentatifs de w, et les signaux sources s, à sN sont fournis à un bloc 6, qui forme le signal composite s(w) désiré
Le dispositif détermine les coefficients de pondération (w1 à wN) à appliquer à N signaux numériques sources (s1 à sN) pour former un signal composite s(w). Les moments d'ordre 1 à 3 du signal composite doivent présenter respectivement des caractéristiques de valeur moyenne, de variance et d'asymétrie prédéfinies par un utilisateur. Le dispositif introduit une variable supplémentaire, sous forme d'une matrice de pondération W. Le vecteur w étant le vecteur des coefficients de pondération et w le transposé du vecteur w, la différence W-ww est une matrice semi-définie positive. Par ailleurs, le dispositf réalise une linéarisation, autour d'un vecteur wref de coefficients de pondération de référence, de la contrainte d'asymétrie sur les moments d'ordre 3 en utilisant comme autre variable intermédiaire une matrice
Revendications 1. Dispositif de synthèse d'un signal composite à partir d'une pluralité (N) de signaux numériques sources (s, à sN) constitués par des échantillons (sit) de mesure des signaux à traiter, comportant des moyens de détermination de coefficients de pondération à appliquer aux signaux numériques sources pour que le signal composite vérifie des contraintes de valeur moyenne et d'asymétrie prédéfinies par un utilisateur et dispose d'une variance minimale, dispositif caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (1, 2, 3) de détermination des moments (s;, He) d'ordre 1 à 3 des signaux numériques sources et des moyens (4, 5) de détermination des coefficients de pondération (w, à wN) à partir desdits moments des signaux sources et des contraintes prédéfinies de valeur moyenne et d'asymétrie du signal composite, les moyens de détermination des coefficients de pondération comportant - des moyens (4) d'introduction d'une variable supplémentaire, sous forme d'une matrice de pondération W, telle que, w étant le vecteur des coefficients de pondération et wT le transposé du vecteur w, la différence W-wwT soit une matrice semi-définie positive, et - des moyens (4) de linéarisation, autour d'un vecteur wref de coefficients de pondération de référence, de la contrainte d'asymétrie sur le signal composite en utilisant comme autre variable intermédiaire une matrice 12 A= 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de linéarisation utilisent une matrice de pondération de référence Wref-wref. wrefT• 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens de détermination des coefficients de pondération comportent des 30 moyens de régularisation de la variance du signal composite par un termefortement convexe, toujours positif, K{I W ù Wref I F+2 IW ù W ref 2}, dans lequel K est un paramètre de régularisation prédéfini par l'utilisateur. 4. Dispositif selon selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de détermination des coefficients de pondération comportent des moyens de recherche de l'autre variable intermédiaire A par dualisation des contraintes linéaires sur les coefficients de pondération et sur la valeur moyenne et l'asymétrie du signal composite. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de recherche appliquent une méthode de type quasi-Newton sur le dual d'un programme de moindres carrés semi-définis.
G
G06
G06F
G06F 17,G06F 40
G06F 17/16,G06F 40/00
FR2902173
A1
VALVE DE PNEUMATIQUE ET PROCEDE POUR SON DEMONTAGE
20,071,214
Domaine de l'invention 1] La présente invention concerne les valves de gonflage de pneumatique de type snap-in ainsi que les procédés de montage et de démontage de ces valves. Elle concerne plus particulièrement les valves snap-in destinées à être solidarisées avec des systèmes électroniques permettant de mesurer et/ou de transmettre certains paramètres d'usage du pneumatique. Arrière-plan technologique [0002] Ces dernières années ont vu un développement rapide de pneumatiques dits intelligents , c'est-à-dire équipés de systèmes électroniques permettant de mesurer certains paramètres comme, par exemple, la pression de gonflage, la température du pneumatique ou des forces exercées sur le pneumatique en cours de roulage. En général, ces pneumatiques sont également pourvus de systèmes électroniques permettant de transmettre les mesures ainsi obtenues au véhicule sur lequel les pneumatiques sont montés. Par souci de concision, les systèmes de mesure et/ou de transmission seront désignés indifféremment par systèmes électroniques dans ce qui suit. [0003] De tels systèmes électroniques sont très fréquemment situés à l'intérieur du pneumatique. Ils peuvent être fixés directement sur le pneumatique lui-même, par exemple dans une poche aménagée sur une paroi intérieure du pneumatique ; la demande de brevet US 2005/021777 décrit un exemple d'une telle solution. Un autre façon de fixer un système électronique dans un pneumatique consiste à utiliser un emplâtre ( patch ) qui est collé sur une paroi interne du pneumatique (voir, par exemple, le brevet US 6,782,741). Une troisième approche possible est de solidariser le système électronique avec la valve de gonflage du pneumatique : le brevet US 6,278,361 décrit un mode de réalisation où des capteurs sont disposés dans un boîtier qui est solidaire de la valve. La présente invention concerne cette troisième approche. [0004] On dispose aujourd'hui de plusieurs types de valves, adaptées à des usages très différents. Dans le domaine des véhicules de tourisme, on connaît notamment des valves qui sont fixées sur la jante de la roue par vissage ( clamp-in ) : la tige de valve est introduite dans le trou de jante du côté radialement extérieur de la jante (correspondant à l'intérieur du volume pneumatique après montage de celui-ci) et est bloquée par un écrou vissé du côté intérieur de la jante. Le pied de valve comporte un évidement annulaire pour loger un joint annulaire d'étanchéité. [0005] Un autre type de valve qui se fixe par encliquetage est connu sous le nom de valve snap-in . Dans de telles valves, la tubulure métallique renfermant le mécanisme de valve proprement dit est ancrée dans un corps de valve, par exemple en caoutchouc. Le corps de valve présente une rainure périphérique pour recevoir le bord du trou de jante. L'invention concerne ce type de valves ; un exemple est représenté à la figure 1. Un exemple de valve snap-in comportant un système électronique est décrit dans le brevet US 6,005,480. [0006] Le montage d'une valve snap-in (voir aussi figure 7) se fait avant montage du pneumatique, en plaçant la valve du côté radialement extérieur de la jante (correspondant à l'intérieur du volume pneumatique après montage de celui-ci), en faisant ensuite passer la tête de la valve dans le trou de jante puis en tirant, à l'aide d'un outil, sur cette tête de valve jusqu'à ce que le bord du trou de jante vienne prendre place dans la rainure périphérique du corps de valve. En général on applique un fluide (par exemple, une solution savonneuse) pendant cette opération, pour faciliter la mise en place de la rainure dans le trou de jante. L'étanchéité est obtenue par un contact étanche entre le bord du trou de jante et le corps de valve. [0007] Le démontage est, en général, destructif. On peut, par exemple, tirer, avec le même type d'outil que celui utilisé pour le montage, sur la tête de valve jusqu'à ce que tout le corps de valve sorte par le trou de jante. [0008] Lorsqu'un système électronique est solidaire de la valve, le montage de la valve se fait de façon strictement analogue, en veillant toutefois à ne pas endommager le système électronique. En revanche, le démontage peut s'avérer plus complexe, notamment lorsque le système électronique est encombrant. Il est alors nécessaire de désolidariser la valve et le système électronique avant le démontage de la valve. Ceci peut nécessiter qu'on démonte préalablement le pneumatique, avec un risque non nul d'endommager le système électronique. Description de l'invention [0009] L'invention cherche à faciliter le démontage d'une valve snap-in solidaire d'un système électronique trop encombrant ou fragile pour passer par le trou de valve lors du démontage de la valve. Dans ce qui suit, nous désignerons le système électronique ainsi que son boîtier (s'il y en a) par unité destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique ou, plus simplement par unité . [0010] L'objectif est atteint par une valve de gonflage comportant une tubulure et destinée à être utilisée sur un ensemble formé par un pneumatique et une roue, la valve comportant : des moyens d'encliquetage permettant de fixer la valve dans un trou cylindrique, de section circulaire, prévu dans une jante de la roue ; des moyens aptes à recevoir un couple destiné à mettre en rotation la valve dans ledit trou ; une pièce d'attachement pourvue de moyens pour solidariser la valve avec une unité destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique ; la valve de gonflage étant caractérisée en ce que les moyens permettant de solidariser la valve avec ladite unité sont tels que la pièce d'attachement est désolidarisée de ladite unité lorsque la valve est mise en rotation dans ledit trou selon un sens de rotation prédéterminé. [0011] Selon un premier mode de réalisation préférentiel, la valve de gonflage est pourvue d'un écrou réalisé sur la tubulure de la valve, l'écrou étant apte à recevoir un couple destiné à mettre en rotation la valve dans ledit trou. La valve pourra donc être mise en rotation dans le trou de valve à l'aide d'outils traditionnels comme par exemple une clé plate, ce qui permettra de désolidariser la valve de l'unité destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique, sans qu'il soit nécessaire de démonter le pneumatique. [0012] Selon un deuxième mode de réalisation préférentiel, la valve comporte un nez de valve pourvu d'un filetage extérieur ayant un premier pas de vis P1 (il s'agit là précisément du moyen apte à recevoir un couple destiné à mettre en rotation la valve dans le trou de valve) et le sens de rotation prédéterminé est le sens du filetage du nez de valve. Par sens du filetage du nez de valve, on entend ici le sens dans lequel on doit tourner un objet taraudé adapté (par exemple, un bouchon de protection de la valve) pour le visser sur le nez de valve. Ainsi, lorsqu'un outil adapté (comme par exemple, un outil tire-valve traditionnel) est vissé sur le nez de valve et l'on continue à tourner l'outil dans le sens de vissage après avoir atteint la butée du filetage du nez de valve (ou de l'outil), on met en rotation la valve dans le trou de valve, ce qui permettra de désolidariser la valve de l'unité destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique, sans qu'il soit nécessaire de démonter le pneumatique. [0013] L'avantage du deuxième mode de réalisation par rapport au premier se trouve dans le fait qu'il simplifie les opérations et permet la réduction du nombre d'outils nécessaires. Il ne nécessite pas la présence d'un écrou sur la tubulure, ce qui permet un coût de fabrication moindre. [0014] Selon un mode de réalisation particulier, la pièce d'attachement est pourvue de moyens pour solidariser la valve avec l'unité par encliquetage rotatif , c'est-à-dire par un mode de fixation où l'ancrage se fait et se défait par un mouvement translatif associé à une rotation autour de la direction de translation. Ce type de fixation se trouve couramment dans le domaine des connecteurs électriques ; le connecteur à baïonnette en est un exemple bien connu. Lorsque la valve est tourné dans le trou de valve, par exemple, d'un quart de tour, l'ancrage se défait et n'oppose aucune résistance au mouvement qui extrait la valve de son trou de valve. Bien évidemment, la solidarisation par encliquetage rotatif peut être utilisée à la fois avec le premier et le deuxième mode de réalisation décrits plus haut. [0015] Selon un mode de réalisation alternatif, la pièce d'attachement est pourvue d'un filetage ayant un deuxième pas de vis P2, le filetage permettant de solidariser la valve avec ladite unité par vissage, l'axe de filetage de la pièce d'attachement étant substantiellement identique à l'axe de rotation de la valve dans ledit trou de valve. Signalons que le filetage de la pièce d'attachement peut être intérieur (trou taraudé) ou extérieur. 6] Selon ce mode de réalisation, la valve est désolidarisée de l'unité destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique par la mise en rotation de la valve dans la direction opposée au pas de vis P2, de sorte que la mise en rotation de la valve a pour effet de dévisser l'unité de la valve. [0017] Lorsque la valve comporte un nez de valve pourvu d'un filetage extérieur ayant un premier pas de vis P1 et la pièce d'attachement est pourvue d'un filetage ayant un deuxième pas de vis P2, il est préférable que le deuxième pas de vis soit inversé par rapport au premier pas de vis. Ainsi, lorsqu'un outil adapté est vissé sur le nez de valve et l'on continue à tourner l'outil dans le sens de vissage après avoir atteint la butée du filetage du nez de valve, on dévisse l'unité destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique. [0018] L'invention concerne également un procédé de démontage d'une valve comportant : des moyens d'encliquetage permettant de fixer la valve dans un trou cylindrique, de section circulaire, prévu dans une jante de la roue ; des moyens aptes à recevoir un couple destiné à mettre en rotation la valve dans ledit trou ; une pièce d'attachement pourvue de moyens pour solidariser la valve avec une unité destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique, la pièce d'attachement étant désolidarisée de ladite unité lorsque la valve est mise en rotation dans ledit trou selon un sens de rotation prédéterminé ; la valve étant montée dans un trou de jante et solidaire d'une unité destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique, le procédé comportant les étapes suivantes : (A) appliquer un couple auxdits moyens aptes à recevoir un couple, de manière à mettre en rotation, selon ledit sens de rotation prédéterminé, la valve dans ledit trou, jusqu'à la désolidarisation entre la valve et ladite unité ; (B) extraire la valve de la jante par tirage. 9] Bien entendu, ce procédé de démontage ne fonctionne que si l'unité solidaire de la valve n'est pas libre de suivre le mouvement de rotation de la valve par rapport au trou de valve. L'unité étant, en général, plus encombrante dans au moins une direction perpendiculaire à l'axe du trou de valve, elle se trouve bloquée contre la jante. Si tel n'est pas le cas, il faut empêcher par d'autres moyens la rotation de l'unité, par exemple en la bloquant manuellement. [0020] L'invention concerne enfin un procédé de démontage d'une valve comportant : des moyens d'encliquetage permettant de fixer la valve dans un trou cylindrique, de section circulaire, prévu dans une jante de la roue ; un nez de valve pourvu d'un filetage extérieur ayant un premier pas de vis Pl, apte à recevoir un couple destiné à mettre en rotation la valve dans ledit trou ; une pièce d'attachement pourvue d'un filetage ayant un deuxième pas de vis P2, le filetage permettant de solidariser la valve avec ladite unité par vissage, l'axe de filetage de la pièce d'attachement étant substantiellement identique à l'axe de rotation de la valve dans ledit trou de valve, la pièce d'attachement étant désolidarisée de ladite unité lorsque la valve est mise en rotation dans ledit trou dans la direction opposée au sens du filetage du nez de valve ; la valve étant montée dans un trou de jante et solidaire d'une unité destinée à être 20 montée à l'intérieur du pneumatique, le procédé comportant les étapes suivantes : (A) visser un outil de tire-valve (ou un outil équivalent) sur le nez de valve ; (B) après avoir atteint la butée du filetage du nez de valve, continuer à tourner l'outil dans le sens de vissage, de manière à mettre en rotation la valve dans ledit trou, jusqu'à la désolidarisation entre la valve et ladite unité ; 25 (C) extraire la valve de la jante par tirage. Brève description des dessins [0021] L'invention sera mieux comprise grâce à la description des dessins selon lesquels : la figure 1 représente schématiquement une vue en perspective d'une roue de l'art antérieur, équipé d'une unité destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique, solidaire de la valve de gonflage ; la figure 2 représente schématiquement une vue en coupe d'un ensemble pneumatique-roue de l'art antérieur équipé d'une unité destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique, solidaire de la valve de gonflage ; la figure 3 représente schématiquement une vue en perspective d'une valve de gonflage et d'un boîtier solidaire de la valve destiné à accueillir des capteurs ; la figure 4 représente schématiquement une valve snap-in traditionnelle ; les figures 5 et 6 représentent schématiquement des valves snap-in selon l'invention ; la figure 7 représente schématiquement une étape du montage d'une valve snapin solidaire d'un boîtier comprenant un système électronique ; la figure 8 représente schématiquement le démontage d'une valve snap-in traditionnelle ; les figures 9 et 10 représentent schématiquement le démontage de valves snap-in selon l'invention. Description détaillée des dessins [0022] La figure 1 représente une vue en perspective d'une roue 20 de l'art antérieur, équipée d'une valve de gonflage 30 et d'un boîtier 40 prévu pour recevoir des capteurs. Dans un souci de clarté, le pneumatique 10 n'est pas représenté. [0023] La figure 2 représente une vue en coupe d'un autre ensemble pneumatique-roue de l'art antérieur, formé par un pneumatique 10 et une roue 20 et équipé d'une valve de gonflage 30 et d'un boîtier 40 prévu pour recevoir des capteurs. L'axe de rotation 50 de l'ensemble pneumatique roue est également représentée. [0024] La figure 3 représente schématiquement une vue en perspective d'une valve de gonflage 30 et d'un boîtier 40 solidaire de la valve et destiné à accueillir des capteurs ; un tel boîtier est connu, par exemple, de US 6,278,361. [0025] La figure 4 représente schématiquement une valve snap-in 130 traditionnelle. Elle comporte : - un nez de valve 31 ayant un filetage avec un pas à droite sur lequel est vissé un bouchon 32 (représenté en coupe, pour ne pas cacher le nez de valve) dont le rôle est de protéger la valve en dehors des moments de gonflage ou de dégonflage ; û une tubulure métallique 33 à l'intérieur de laquelle se trouve le mécanisme de valve proprement dit ; û un revêtement 34, par exemple en caoutchouc, destiné à protéger la tubulure 33 ; - un pied de valve 35 comportant une rainure périphérique 36 prévue pour recevoir le bord du trou de jante. La valve 130 peut également comporter une partie 137 permettant de fixer une unité destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique sur la valve 130. [0026] La figure 7 représente schématiquement une étape du montage d'une valve snap-in 130 (cf figure 4) solidaire d'un boîtier 40 comprenant un système électronique. Le montage de la valve 130 se fait avant le montage du pneumatique 10. On place la valve 130 du côté radialement extérieur de la jante 21 (correspondant à l'intérieur du volume du pneumatique après montage de celui-ci), puis on fait passer le nez de valve 31 dans le trou de jante. Ensuite on visse l'extrémité d'un outil 60 sur le nez de valve 31 et on tire sur la valve (direction 62) en utilisant l'outil 60 comme levier, par l'application d'une force dans la direction indiquée par une flèche 61. Ainsi la rainure 36 (cf figure 4) du pied de valve 35 se loge dans le trou de jante. En général on applique un fluide (par exemple, une solution savonneuse) pendant cette opération, pour faciliter la mise en place de la rainure dans le trou de jante. L'étanchéité est obtenue par un contact étanche entre le bord du trou de jante et le pied de valve 35. [0027] La figure 8 représente schématiquement le démontage de la valve snapin 130. Le bouchon 32 (cf figure 4) ayant été enlevé du nez de valve 31, l'extrémité 63 d'un outil équivalent à l'outil 60 de la figure 7 est vissée sur le nez de valve 31. (figure 8(a)). Le nez de valve 31 ayant un filetage avec un pas à droite, le vissage se fait dans le sens des aiguilles d'une montre (flèche 64). Lorsque l'extrémité 63 de l'outil est complètement vissée sur le nez de valve 31, on tire la valve 130 hors de son logement dans la jante 21 (flèche 65), par exemple en utilisant l'outil 60 de la figure 7 comme levier. (figure 8(b)). La figure 8(c) montre la déformation que subit le pied de valve 35 lorsque la valve 130 sort du trou de jante ; de façon générale, la valve n'est plus utilisable après cette opération. [0028] Bien entendu, le procédé de démontage de la figure 8 n'est plus adapté lorsqu'un système électronique est attaché à la valve 130. Au moment ou la valve 130 sort du trou de valve, le boîtier comprenant le système électronique risquerait de heurter la jante, voire même d'être fortement déformé ou arraché. On est donc obligé de démonter le pneumatique 10 et de désolidariser la valve 130 du système électronique avant de procéder tel que décrit à la figure 8. Or il existe un risque non négligeable d'endommager le système électronique lors du démontage du pneumatique 10. [0029] Les figures 5 et 6 représentent des valves 230 et 330 selon l'invention qui permettent de surmonter cette difficulté. [0030] La figure 5 représente une valve 230 dans laquelle un écrou 238 a été réalisé sur la tubulure 33. Dans l'exemple représenté, il s'agit d'un écrou à six pans, mais tout autre écrou apte à recevoir un couple (écrou à deux pans, écrou en étoile ...) peut également être réalisé sur la tubulure. La figure 9 représente un procédé de démontage rendu possible par la valve 230. Dans un premier temps, on dévisse le boîtier 40 par une clé plate 70 qui est adaptée à l'écrou 238 (figure 9(a)). Le boîtier 40 est suffisamment encombrant pour ne pas pouvoir effectuer une rotation entière sans se trouver bloqué contre la jante. L'application d'un couple, dans le sens opposé au sens de rotation des aiguilles d'une montre (flèche 71), permet donc de dévisser le boîtier 40 de la pièce d'attachement 237 qui a un pas à droite (figure 9(b)). Lorsque le boîtier 40 est - 10 - désolidarisé de la valve 130 (figure 9(c)), on peut terminer le démontage de la valve 130 comme décrit à la figure 8, en vissant l'extrémité 63 d'un outil sur le nez de valve 31 (flèche 64), puis en tirant sur la valve 230 comme à la figure 8(c). On notera que ce procédé de démontage ne nécessite pas le démontage préalable du pneumatique 10. [0031] L'utilisation d'une valve du type de la valve 230 comporte néanmoins certains inconvénients. Une valve 230 ayant un écrou 238 est sensiblement plus coûteuse qu'une valve du type de la valve 130. En outre, le procédé de démontage nécessite l'utilisation de deux outils différents (un outil tire-valve et une clé plate), ce qui risque de rendre le procédé plus consommateur en temps. [0032] Cet inconvénient est surmonté à l'aide de la valve 330, représentée à la figure 6. La particularité de cette valve se trouve dans le fait que le pas de vis de la partie d'attachement 337 est inversé par rapport au pas de vis du nez de valve 31. Le pas de vis à droite étant préconisé pour le nez de valve 31 par les normes en vigueur (par exemple, les normes ETRTO), il sera en général préférable d'utiliser un pas de vis à gauche pour la partie d'attachement 337, mais il ne s'agit nullement d'une caractéristique limitative, l'important étant d'inverser le pas de vis de la partie d'attachement 337 par rapport au pas de vis du nez de valve 31. [0033] La figure 10 représente un procédé de démontage correspondant. Dans un premier temps, on visse l'extrémité 63 d'un outil équivalent de l'outil 60 de la figure 7 sur le nez de valve 31 (figure 10(a)). Le vissage se fait dans le sens de rotation des aiguilles d'une montre (flèche 64). Lorsque l'extrémité 63 est entièrement vissée sur le nez de valve 31 (figure 10(b)), et contrairement au procédé de la figure 8, on continue à entraîner l'extrémité 63 en rotation, sans changer de sens de rotation. Si le boîtier 40 est suffisamment encombrant pour ne pas pouvoir effectuer une rotation entière sans être bloqué par la jante, l'application d'un couple déclenche le dévissage du boîtier 40 de la pièce d'attachement 338 (figure 10(c)). Si le pas de vis de cette pièce 338 avait été le même que celui du nez de valve 31, l'opération aurait eu pour résultat de serrer davantage le boîtier 40 sur la pièce 338, mais comme le pas de vis est inversé, on dévisse le boîtier 40 de la pièce 338. Lorsque le boîtier est totalement désolidarisé de la valve 330 (figure 10(d)), on poursuit comme à la figure 8, en tirant sur la valve 230 comme à la figure 8(c). On notera que ce procédé de démontage ne nécessite pas le démontage -11- préalable du pneumatique 10 ; il peut être effectué à l'aide d'un seul outil bien connu des centres de montage et des garages automobiles. [0034] Pour des raisons de facilité de la représentation, les figures illustrant l'invention montrent uniquement des valves permettant la fixation de l'unité 40 par vissage. Il est bien entendu possible d'obtenir les mêmes résultats avec des systèmes où la fixation se fait par encliquetage rotatif , comme décrit plus haut
Valve de gonflage (230 ; 330) comportant une tubulure (33) et destinée à être utilisée sur un ensemble formé par un pneumatique (10) et une roue (20), la valve comportant: (i) des moyens d'encliquetage (35, 36) permettant de fixer la valve dans un trou cylindrique, de section circulaire, prévu dans une jante (21) de la roue ; (ii) des moyens aptes à recevoir un couple destiné à mettre en rotation la valve dans ledit trou ; (iii) une pièce d'attachement (237 ; 337) pourvue de moyens pour solidariser la valve avec une unité (40) destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique ; les moyens permettant de solidariser la valve avec ladite unité étant tels que la pièce d'attachement est désolidarisée de ladite unité lorsque la valve est mise en rotation dans ledit trou selon un sens de rotation prédéterminé.
Revendications 1. Valve de gonflage (230 ; 330) comportant une tubulure (33) et destinée à être utilisée sur un ensemble formé par un pneumatique (10) et une roue (20), la valve comportant : û des moyens d'encliquetage (35, 36) permettant de fixer la valve dans un trou cylindrique, de section circulaire, prévu dans une jante (21) de la roue ; û des moyens aptes à recevoir un couple destiné à mettre en rotation la valve dans ledit trou ; û une pièce d'attachement (237 ; 337) pourvue de moyens pour solidariser la valve avec une unité (40) destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique ; la valve de gonflage étant caractérisée en ce que les moyens permettant de solidariser la valve avec ladite unité sont tels que la pièce d'attachement est désolidarisée de ladite unité lorsque la valve est mise en rotation dans ledit trou selon un sens de rotation prédéterminé. 2. Valve de gonflage selon la 1, caractérisée en ce que la valve est pourvue d'un écrou (238) réalisé sur la tubulure (33) de la valve, l'écrou étant apte à recevoir un couple destiné à mettre en rotation la valve dans ledit trou. 3. Valve de gonflage selon la 1, caractérisée en ce que la valve comporte un nez de valve (31) pourvu d'un filetage extérieur ayant un premier pas de vis (Pl) et en ce que ledit sens de rotation prédéterminé est le sens du filetage du nez de valve. 4. Valve de gonflage selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la pièce d'attachement (237 ; 337) est pourvue de moyens pour solidariser la valve avec ladite unité par encliquetage rotatif. 5. Valve selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la pièce d'attachement (237 ; 337) est pourvue d'un filetage ayant un deuxième pas de vis (P2), le filetage permettant de solidariser la valve avec ladite unité par vissage, l'axe de- 13 - filetage de la pièce d'attachement étant substantiellement identique à l'axe de rotation de la valve dans ledit trou de valve. 6. Valve de gonflage selon les 5 et 3, caractérisée en ce que le deuxième pas de vis (P2) est inversé par rapport au premier pas de vis (P1). 7. Procédé de démontage d'une valve (230 ; 330) selon la 1, la valve étant montée dans un trou de jante et solidaire d'une unité (40) destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique (10), le procédé comportant les étapes suivantes : (A) appliquer un couple auxdits moyens aptes à recevoir un couple, de manière à mettre en rotation, selon ledit sens de rotation prédéterminé, la valve dans ledit trou, jusqu'à la désolidarisation entre la valve et ladite unité ; (B) extraire la valve de la jante (21) par tirage. 8. Procédé de démontage d'une valve (230 ; 330) selon l'une des 3 à 6, la valve étant montée dans un trou de jante, et solidaire d'une unité (40) destinée à être montée à l'intérieur du pneumatique (10), le procédé comportant les étapes suivantes : (A) visser un outil de tire-valve (60) sur le nez de valve (31) ; (B) après avoir atteint la butée du filetage du nez de valve, continuer à tourner l'outil dans le sens de vissage, de manière à mettre en rotation la valve dans ledit trou, jusqu'à la désolidarisation entre la valve et ladite unité ; (C) extraire la valve de la jante (21) par tirage.
F,B
F16,B60
F16K,B60C,F16B,F16L
F16K 15,B60C 23,B60C 29,F16B 2,F16B 23,F16L 37
F16K 15/20,B60C 23/00,B60C 29/02,B60C 29/06,F16B 2/00,F16B 23/00,F16L 37/24
FR2890027
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE DE LA PRESSION DU LIQUIDE HYDRAULIQUE DE FREINAGE D'UN ETRIER D'UNE ROUE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,302
La présente invention concerne un dispositif et un procédé de commande de la pression du liquide hydraulique de freinage d'un étrier d'une roue de véhicule automobile. De manière classique, les véhicules automobiles sont pourvus de plus en plus de systèmes embarqués d'aide à la conduite. Les systèmes d'aide à la conduite, permettent d'améliorer la sécurité active du véhicule, ou, en d'autres termes, tout ce qui, dans le véhicule et autour du véhicule, est pensé pour éviter l'accident. Les systèmes embarqués d'aide au freinage ont pris une importance considérable, comme les systèmes anti-blocage de roues ABS ("Anti-lock Brake System" en langue anglaise), de contrôle de trajectoire ESP ("Electronic Stability Program" en langue anglaise), d'aide au freinage d'urgence AFU (BAS ou "Brake Assistant System" en langue anglaise), ou d'anti-patinage de roues ASR ("Anti Slip Regulation" en langue anglaise). Les systèmes actuels d'aide au freinage, basés sur la détection d'un éventuel blocage de roue présentent notamment l'inconvénient de fonctionner de manière discrète ou non continue. En d'autres termes, la pression de freinage d'un étrier d'une roue, qui est déduit de la pression de freinage transmise par le liquide hydraulique de freinage à l'étrier, est délivrée en fonction du glissement de la roue qui peut changer par palier, ce qui implique la présence de discontinuités dans la pression de freinage. Le document US 4 947 332 (General Motor) porte sur l'estimation du coefficient d'adhérence d'une roue. Lors de cette estimation, l'effort longitudinal est supposé maximal, et égal à l'effort normal sur le pneu. Le document US 5 233 528 (Jack R. Phips) concerne la commande du comportement des différentes roues d'un véhicule automobile durant un freinage utilisant un système anti-blocage de roues. On mesure la vitesse de rotation de chacune des roues, et on génère, par roue, un signal de référence de la vitesse de roue proportionnel à la décélération souhaitée, ainsi qu'un facteur multiplicatif pour ajuster la décélération durant le freinage utilisant le système anti-blocage de roues. On génère, par roue, un signal d'erreur étant la différence entre la vitesse de rotation de la roue désirée et la vitesse de rotation réelle de la roue, et on commande, au moyen d'un controleur PID (proportionnelle intégrale dérivée) le freinage en fonction de ces signaux d'erreurs Un but de l'invention est de réaliser un système d'aide au freinage permettant d'utiliser un freinage maximal sans qu'il y ait un blocage de roue, tout en générant une intensité de freinage continue. Ainsi, selon un aspect de l'invention, il est proposé un dispositif de commande de la pression de freinage ou pression du liquide hydraulique de freinage d'un étrier d'une roue de véhicule automobile équipé d'une unité de commande électronique, d'une pédale de frein actionnable par le conducteur du véhicule, et d'un 2890027 3 capteur de mesure d'une action sur la pédale de frein. Le dispositif comprend: une première cartographie mémorisée du glissement de la roue en fonction d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue et d'une mesure d'une action sur la pédale de frein, des moyens d'estimation de ladite pression de freinage à partir d'une estimation de la force longitudinale transmise au pneu, d'une estimation d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue, d'une mesure d'une action sur la pédale de frein, et du calcul de points de la première cartographie représentatifs du début de blocage de la roue, et des moyens de commande adaptés pour délivrer à l'étrier de la roue la pression du liquide hydraulique de freinage estimée par les moyens d'estimation de la pression de freinage. Un tel dispositif permet d'utiliser un freinage maximal sans qu'il y ait de blocage de roue, avec une intensité de freinage continue. Un tel dispositif permet d'avoir une information sur l'adhérence et sur l'effort longitudinal. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif comprend des moyens d'activation adaptés pour activer les moyens de commande lorsque la mesure de l'action sur la pédale de frein est supérieure à une valeur d'action sur la pédale de frein correspondant à un point de la première cartographie représentatif du début de blocage de la roue. Cette valeur d'activation est calculée à partir de l'adhérence. Ainsi, le freinage du véhicule est corrigé dès qu'une roue se bloque. Dans un mode de réalisation avantageux, le dispositif comprend des moyens d'estimation de la force longitudinale transmise au pneu de la roue à partir d'un pas temporel de calcul et de premiers paramètres de fonctionnement du véhicule. Par exemple, lesdits premiers parametres de fonctionnement du véhicule comprennent la vitesse de rotation de la roue, la pression de freinage transmise à l'étrier de la roue, la l0 masse du véhicule, et l'inertie de la roue. Dans un mode de réalisation préféré, comprenant des moyens d'estimation d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue à partir de la dérive du pneu, du carrossage du pneu, du glissement du pneu, de la force longitudinale transmise au pneu, de la masse en charge du véhicule, et de caractéristiques du pneu. Avantageusement, le dispositif comprend une deuxième cartographie mémorisée des caractéristiques du pneu, et des moyens d'interpolation adaptés pour déterminer les caractéristiques du pneu par interpolation linéaire des courbes de ladite deuxième cartographie des caractéristiques du pneu. Dans un mode de réalisation préféré, les moyens de commande de la pression du liquide hydraulique de freinage de l'étrier de la roue sont adaptés pour asservir la vitesse de rotation de la roue sur une vitesse de rotation déterminée à partir d'un glissement désiré de la roue. Avantageusement, le dispositif comprend des moyens de détermination du glissement désiré de la roue à partir de ladite première cartographie du glissement de la roue et du calcul des points de la première cartographie représentatifs du début de blocage de la roue. Selon un autre aspect de l'invention, il est également proposé un procédé de commande de la pression de freinage du liquide hydraulique de freinage d'un étrier d'une roue de véhicule automobile. On utilise une première cartographie mémorisée du glissement de la roue en fonction d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue et d'une mesure d'une action sur la pédale de frein, on estime ladite pression de freinage à partir d'une estimation de la force longitudinale transmise au pneu, d'une estimation d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue, d'une mesure d'une action sur la pédale de frein, et du calcul de points de la première cartographie représentatifs du début de blocage de la roue, et on délivre, sur commande, la pression estimée du liquide hydraulique de freinage à l'étrier de la roue. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, de quelques exemples nullement limitatifs, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels - la figure 1 est un schéma synoptique illustrant un dispositif selon un aspect de l'invention; et - la figure 2 est un schéma synoptique illustrant un procédé selon un aspect de l'invention. 2890027 6 Tel qu'illustré très schématiquement sur la figure 1, le véhicule automobile comporte quatre roues 1, 2, 3 et 4, équipées chacune d'un étrier de frein respectif conventionnel 5, 6, 7 et 8 qui peut être serré au moyen d'un actionneur à commande hydraulique. Chaque étrier 5, 6, 7 et 8 est commandé par une branche respective 9, 10, 11, 12 d'un circuit hydraulique de freinage. Le circuit hydraulique de freinage comprend un moteur électrique 13 commandé, qui gère la pression du liquide hydraulique de freinage. Chaque branche 9, 10, 11, 12 du circuit de freinage hydraulique comprend en outre un capteur de pression 15, 16, 17 et 18 du liquide hydraulique. Un dispositif conventionnel de pédale de frein 19 est équipé d'un capteur de position 20 relié à une unité de commande électronique 21 par une connexion 22. En variante, un autre capteur de mesure d'une action sur la pédale de frein 19 peut être utilisée, tel un capteur de pression sur la pédale de frein 19. La mesure de la pression sur exercée sur la pédale de frein peut être convertie en une position de la pédale de frein. Le moteur électrique 13 est relié à l'unité de commande électronique 21 par une connexion 23. Les capteurs de pression 15, 16, 17 et 18 sont respectivement reliés à l'unité de commande électronique 21 par des connexions 24, 25, 26 et 27. L'unité de commande électronique 21 comprend une première cartographie mémorisée 28 du glissement d'une roue en fonction d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu d'une roue et d'une mesure d'une action sur la pédale de frein. On nomme glissement a d'une roue, une grandeur obtenue à partir du système d'équation suivant Q) a'=--1 ct)o dans lequel: o représente la vitesse de rotation de la roue, en rad/s, V représente la vitesse longitudinale du véhicule, en m/s, R représente le rayon de la roue avec le véhicule en charge, en m, oo représente une vitesse de rotation d'une roue sans charge, en rad/s, et Ro représente le rayon théorique de la roue sans charge, en m. L'adhérence d'un pneu représente l'interaction entre le pneumatique et le revêtement sur lequel il roule. L'unité de commande électronique comprend, en outre, un module d'estimation 29 de la pression de freinage délivrée à chaque étrier. La pression de freinage est la pression du liquide hydraulique de freinage transmise à un étrier. Le module d'estimation 29 de la pression de freinage estime les quatre pressions de freinages à délivrer aux étriers 5, 6,7 et 8. Les différents modules effectuent les traitements pour les quatre roues. Le module d'estimation 29 calcule la pression de freinage d'une roue à partir d'une estimation de la force longitudinale transmise au pneu, d'une estimation d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue, d'une mesure d'une action sur la pédale de frein, et du calcul de points de la première cartographie représentatifs du début de blocage de la roue. Un module de commande 30 permet de délivrer à l'étrier de la roue la pression de freinage ou pression du liquide hydraulique de freinage, calculée par les moyens d'estimation 29, par l'intermédiaire du moteur électrique 13. Un module d'activation 31 active les moyens de commande 30 lorsque la mesure de l'action sur la pédale de frein 19, c'est-à-dire la position de la pédale de frein 19, est supérieure à une position de la pédale de frein 19 correspondant à un point de la première cartographie 28 représentatif du début de blocage de la roue. Un module 32 d'estimation de la force longitudinale transmise au pneu de la roue à partir d'un pas temporel de calcul et de premiers paramètres de fonctionnement du véhicule. Les premiers paramètres de fonctionnement du véhicule comprennent, par exemple, la vitesse de rotation de la roue, la pression de freinage transmise à l'étrier de la roue, la masse du véhicule, et l'inertie de la roue. Un module d'estimation 33 d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue à partir de la dérive du pneu, du carrossage du pneu, de la masse en charge du véhicule, du glissement du pneu, de la force longitudinale transmise au pneu, et de caractéristiques du pneu. La dérive du pneu est l'angle séparant le vecteur vitesse de l'essieu relié à la roue et la direction de braquage la roue. Le carrossage du pneu est l'angle entre un plan perpendiculaire au sol et le plan de la roue. La masse en charge du véhicule correspond à la masse totale du véhicule en charge, c'est-à-dire avec les passagers et les différents objets qu'il transporte. Afin de prendre en comte les caractéristiques du pneu, L'unité de commande électronique comprend également une deuxième cartographie mémorisée 34 des caractéristiques du pneu, et des moyens d'interpolation 35 capables de déterminer les caractéristiques du pneu par interpolation linéaire des courbes de ladite deuxième cartographie 34 des caractéristiques du pneu. Le module de commande 30 de la pression du liquide hydraulique de freinage de l'étrier de la roue asservit la vitesse de rotation de la roue sur une vitesse de rotation déterminée à partir d'un glissement désiré de la roue. A cet effet, un module de détermination détermine le glissement désiré de la roue à partir de la première cartographie 28 du glissement de la roue et du calcul des points de la première cartographie 28 représentatifs du début de blocage de la roue. Un module de détermination 36 détermine le glissement désiré de la roue à partir de la première cartographie 28 du glissement de la roue et du calcul des points de la première cartographie 28 représentatifs du début de blocage de la roue. Un module de calcul 37 effectue le calcul des points de la première cartographie 28 représentatifs du début de blocage de la roue. Le fonctionnement du dispositif de la figure 1, est explicité au moyen de la figure 2. Le capteur de position 20 mesure une action du conducteur sur la pédale de frein par mesure du changement de position de la pédale de frein 19. Un signal indiquant la position de la pédale de frein 19 est transmis à l'unité de commande électronique 21 par la connexion 22. (étape 40). Pour chaque roue, le module d'estimation 32 estime la force longitudinale transmise au pneu d'une roue, et le module d'estimation 33 estime d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue (étape 41). Le module d'estimation 32 de la force longitudinale transmise au pneu d'une roue utilise comme représentation de la roue en rotation: mx=F J = Fa.RB F.R FB - PBÉPB -AB = K,Jr-PB F.R pB.RB.AB w = PB J J dans lequel: m représente le quart de la masse en charge du véhicule, en kg, représente l'accélération longitudinale de la roue, en m/s2, F représente la force longitudinale transmise au pneu de la roue, en N, J représente l'inertie de la roue, en kg.m2, w représente l'accélération de rotation de la roue, en rad/s2, FB représente la force de freinage de la roue ou force appliquée sur le sol par le pneu, en N, RB représente le rayon efficace des disques et des plaquettes de frein, en m, B représente le coefficient de frottement entre le disque et l'étrier de la roue, AB représente la surface efficace du disque, c'est-à-dire la surface de frottement entre le disque et l'étrier, en m2, PB représente la pression du liquide hydraulique de freinage transmise à l'étrier de la roue Keff représente le coefficient d'efficacité de plaquette, en N/bar. Le module d'estimation 32 de la force longitudinale transmise au pneu de la roue utilise les équations suivantes: w(t)-w(t At)+ B.RB.AB Ps(t)= FR TA J J y(t)= w(t)- w(t At) + B.RB.AB Ps (t) J X= F.R J P(t) 108(y(t) X.F(t))2 F(t)= F(t At)+ k(t).(y(t) X.F(t At)) k(t) _ 1.X.P(t At) 1 + X-.P(t At) dans lesquelles: t est un instant déterminé, et At est le pas de calcul, TA est le pas de calcul, en s, TA k(t) est le gain de l'estimation, adimensionnel, P(t) est la covariance de l'erreur d'estimation, X est une constante définie pour effectuer les calculs, y(t) est une variable de calcul, F est l'estimation de la force longitudinale transmise au pneu de la roue, en N. En outre, le module d'estimation 33 estime une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue à partir de la dérive du pneu, du carrossage du pneu, de la masse en charge du véhicule, et de caractéristiques du pneu (étape 41). Ce module 33 utilise le modèle pneumatique de Pacejka, qui définit la caractéristique du pneumatique. A partir du couple moteur, de la pression de freinage, de la vitesse des roues et de la force normale le module d'estimation 32 calcule la force longitudinale transmise au pneu. L'estimation de la force longitudinale transmise au pneu permet au module d'estimation de l'adhérence 33 de prendre en compte les deux valeurs de force longitudinale les plus proches de la force longitudinale estimée, ainsi que les adhérences correspondantes. L'adhérence estimée par le module 33 est une interpolation linéaire de ces deux valeurs d'adhérences. Le module 37 effectue une estimation des points de la première cartographie 28 représentatifs du début de blocage de la roue (étape 42). Partant du calcul de ces points représentatifs du début de blocage de la roue et de la première cartographie 28, le module 36 détermine le glissement désiré de la roue. Le module 36 utilise une cartographie. Le système teste, à partir de la première cartographie 28 et des points de la première cartographie 28 représentatifs du début de blocage de la roue, si la position de la pédale de frein correspond à un blocage d'une roue (étape 43). Si la position de la pédale de frein correspond à un début de blocage d'une roue (étape 44), le module 36 détermine également la vitesse de rotation désirée de la roue, qui est directement proportionnelle au glissement désiré. Le module de commande 30 de la pression de freinage du liquide hydraulique de freinage de l'étrier de la roue calcule la vitesse de rotation désirée wd de la roue, en rad/s à partir de l'équation V dans laquelle 6d représente le glissement désiré. Le module de commande 30, utilise les équations suivantes m=F J=C,, C F.R.x=w.R dans lesquelles: Cm représente le couple moteur transmis à la roue, en N.m, Cf représente le couple de freinage transmis à la roue, en N.m, et R représente le rayon de la roue, en m. La fonction de transfert est alors la suivante: _ 1 cu(s) (J+mR2)sC Cf Enfin, l'unité de commande électronique 8 teste si la vitesse longitudinale du véhicule est nulle(étape 45), et si elle n'est pas nulle le système boucle (étape 40) L'invention permet de réaliser un système d'aide au freinage permettant d'utiliser un freinage maximal sans qu'il y ait un blocage de roue, avec une intensité de freinage uniforme. 2890027 15
L'invention concerne un dispositif de commande de la pression du liquide hydraulique de freinage d'un étrier (5, 6, 7, 8) de freinage d'une roue (1, 2, 3, 4) de véhicule automobile équipé d'une unité de commande électronique (21), d'une pédale de frein (19) actionnable par le conducteur du véhicule, et d'un capteur (20) de mesure d'une action sur la pédale de frein (19). Le dispositif comprend une première cartographie mémorisée (28) du glissement de la roue en fonction d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue et d'une mesure d'une action sur la pédale de frein. Le dispositif comprend également des moyens d'estimation (29) de ladite pression de freinage à partir d'une estimation de la force longitudinale transmise au pneu, d'une estimation d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue, d'une mesure d'une action sur la pédale de frein, et du calcul de points de la première cartographie (28) représentatifs du début de blocage de la roue. Le dispositif comprend en outre des moyens de commande (30) adaptés pour délivrer à l'étrier de la roue la pression du liquide hydraulique de freinage estimée par les moyens d'estimation (29) de la pression de freinage.
1. Dispositif de commande de la pression du liquide hydraulique de freinage d'un étrier (5, 6, 7, 8) de freinage d'une roue (1, 2, 3, 4) de véhicule automobile équipé d'une unité de commande électronique (21), d'une pédale de frein (19) actionnable par le conducteur du véhicule, et d'un capteur (20) de mesure d'une action sur la pédale de frein (19), caractérisé en ce qu'il comprend une première cartographie mémorisée (28) du glissement de la roue en fonction d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue et d'une mesure d'une action sur la pédale de frein, des moyens d'estimation (29) de ladite pression de freinage à partir d'une estimation de la force longitudinale transmise au pneu, d'une estimation d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue, d'une mesure d'une action sur la pédale de frein, et du calcul de points de la première cartographie (28) représentatifs du début de blocage de la roue, et des moyens de commande (30) adaptés pour délivrer à l'étrier de la roue la pression du liquide hydraulique de freinage estimée par les moyens d'estimation (29) de la pression de freinage. 2. Dispositif selon la 1, comprenant des moyens d'activation (31) adaptés pour activer les moyens de commande (30) lorsque la mesure de l'action sur la pédale de frein (19) est supérieure à une valeur d'action sur la pédale de frein (19) correspondant à un point de la première cartographie (28) représentatif du début de blocage de la roue. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, comprenant des moyens (32) d'estimation de la force longitudinale transmise au pneu de la roue à partir d'un pas temporel de calcul et de premiers paramètres de fonctionnement du véhicule. 2890027 16 4. Dispositif selon la 3, dans lequel lesdits premiers paramètres de fonctionnement du véhicule comprennent la vitesse de rotation de la roue, la pression de freinage transmise à l'étrier de la roue, la masse du véhicule, et l'inertie de la roue. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, comprenant des moyens (33) d'estimation d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue à partir de la dérive du pneu, du carrossage du pneu, du glissement du pneu, de la force longitudinale transmise au pneu, de la masse en charge du véhicule, et de caractéristiques du pneu. 6. Dispositif selon la 5, comprenant une deuxième cartographie mémorisée (34) des caractéristiques du pneu, et des moyens d'interpolation (35) adaptés pour déterminer les caractéristiques du pneu par interpolation linéaire des courbes de ladite deuxième cartographie (34) des caractéristiques du pneu. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel, les moyens de commande (30) de la pression du liquide hydraulique de freinage de l'étrier de la roue sont adaptés pour asservir la vitesse de rotation de la roue sur une vitesse de rotation déterminée à partir d'un glissement désiré de la roue. 8. Dispositif selon la 7, comprenant des moyens de détermination (36) du glissement désiré de la roue à partir de ladite première cartographie (28) du glissement de la roue et du calcul des points de la première cartographie représentatifs du début de blocage de la roue. 9. Procédé de commande de la pression du liquide hydraulique de freinage d'un étrier d'une roue de véhicule automobile, caractérisé en ce que l'on utilise une première cartographie mémorisée (28) du glissement de la roue en fonction d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue et d'une mesure d'une action sur la pédale de frein, on estime ladite pression de freinage à partir d'une estimation de la force longitudinale transmise au pneu, d'une estimation d'une grandeur représentative de l'adhérence du pneu de la roue, d'une mesure d'une action sur la pédale de frein, et du calcul de points de la 2890027 17 première cartographie représentatifs du début de blocage de la roue, et on délivre, sur commande, la pression estimée du liquide hydraulique de freinage à l'étrier de la roue.
B
B60
B60T
B60T 8
B60T 8/172,B60T 8/1761
FR2888385
A1
PROCEDE DE SYNTHESE PAR COMPOSITION DE SYNTHESES DIFFERENCIEES DE SONS EMIS PAR UN INSTRUMENT
20,070,112
La présente invention concerne un , par extraction de la texture d'un enregistrement de sons émis par ledit instrument puis application de ladite texture aux éléments identifiants l'unité dudit instrument (dite base) provenant d'un autre enregistrement de l'instrument, puis mélange de cette composition de synthèse différenciée avec l'enregistrement ayant servi à l'extraction de la base ou une autre synthèse ayant la même base mais une autre texture. Elle a plus particulièrement pour objet de transformer les sons émis par un 20 instrument (voix et musique) d'une façon réaliste et, d'une manière plus générale, de traiter la voix et la musique. Elle s'applique notamment, mais non exclusivement, au grand public et aux professionnels du son qui souhaitent transformer la voix et la musique, améliorer l'expressivité et le réalisme des instruments virtuels à partir d'enregistrements audio, en rendant fidèlement l'expression du musicien ou du chanteur. D'une façon générale, on sait que le signal vocal ou d'un instrument de musique est composé d'un mélange de signaux transitoires très complexes (bruits) et de parties de signal quasi-périodiques (sons harmoniques). Pour la 2888385 2 voix, les bruits peuvent être de petites explosions: P, T, K; des bruits diffus doux: F, H ou intenses CH, S; quant aux sons harmoniques, leur spectre varie avec le type de voyelle et avec le locuteur. Les rapports d'intensité entre les bruits et les voyelles changent selon qu'il s'agit d'une voix conversationnelle, d'une voix parlée type conférence, d'une voix forte criée ou d'une voix chantée. La voix forte et la voix chantée favorisent les sons vocaliques (sons harmoniques) au détriment des bruits. Le signal vocal transmet simultanément deux types de messages: un message sémantique convoyé par la parole, expression verbale de la pensée, et un message esthétique perceptible au travers des qualités esthétiques de la voix (timbre, intonation, débit, etc.). Le contenu sémantique de la parole, support d'une bonne intelligibilité est pratiquement indépendant des qualités de la voix; il est véhiculé par les formes acoustiques temporelles. Une voix chuchotée n'est constituée que de bruits d'écoulement; une voix intime ou de proximité est constituée d'un mélange de sons harmoniques dans les fréquences graves et de bruits d'écoulement dans l'aigu; la voix d'un conférencier ou d'un chanteur possède un spectre vocalique harmonique riche et intense. Les instruments de musique, les chanteurs et les orateurs sont caractérisés par leur tessiture, c'est-à-dire l'étendue en fréquence de toutes les notes qu'ils peuvent émettre. La plupart des instruments de musique émettent principalement un son harmonique , c'est-à-dire un fondamental intense accompagné d'harmoniques dont l'intensité décroît avec le rang. Par la suite nous définirons: 2888385 -3- L'unicité de l'instrument par l'appréciation de la qualité d'un son comme étant une note jouée par un seul instrument. La base d'un son par l'ensemble des fréquences, de leur phase respective et, en option, de leur intensité, variant dans le temps pour un nombre restreint de composantes dominantes sinusoïdales du signal audio permettant d'identifier l'unicité d'instrument. La valeur subjective de l'intensité pour un cycle de la composante peut être évaluée par exemple par l'amplitude du cycle, son maximum ou encore sa puissance (puissance efficace par exemple). - La texture du son d'un instrument (de musique ou vocal) par l'ensemble de ses propriétés qui définissent le timbre (ou couleur), et la voyelle (pour le chant) indépendamment de son unicité; elle résulte de la suppression de la base du signal d'origine. Par la suite, les notes, nommées ci-après "forte" et "piano", correspondent à deux sonorités quelconques, par exemple deux timbres, deux couleurs ou deux voyelles quelconques. On sait par ailleurs que les échantillonneurs permettent de réaliser des instruments virtuels imitant ainsi d'autres instruments avec un rendu sonore plus ou moins réaliste; ils sont utilisés notamment pour reproduire des instruments acoustiques, électroacoustiques ou même synthétiques et ainsi réaliser des orchestrations ou des parties solistes par ordinateur. Le son, produit par l'échantillonneur résulte de la lecture d'un enregistrement plus ou moins transformé de l'instrument réel; la transformation de l'enregistrement est effectuée en général pour adapter le son au contexte du jeu. En l'occurrence, il s'agit généralement de conversions en temps réel des données échantillonnées permettant de simuler une accélération ou un 2888385 4 ralentissement de la lecture de l'enregistrement et de la modification de l'enveloppe de volume ou du filtrage des harmoniques. Un aspect important est la reproduction des nuances; lorsqu'un instrument joue piano ou forte, le son a un timbre (ou couleur) différent; ainsi pour reproduire ces différences, des filtres sont généralement utilisés permettant de modifier l'intensité des harmoniques de l'instrument; le résultat est étroitement lié au modèle de filtrage utilisé et les résultats sont nettement moins réalistes contrairement aux résultats obtenus à partir d'un enregistrement possédant les bonnes nuances. Par conséquent, pour modéliser un instrument acoustique de qualité, toutes les notes de l'instrument associées à plusieurs niveaux de nuances doivent être enregistrées, chromatiquement de préférence; cette démarche est complexe et néanmoins insuffisante pour les instruments à cordes ou les instruments à vent, et notamment pour la voix. En effet, ces instruments permettent de contrôler l'intensité sonore et de moduler le timbre tout au long de la tenue de la note, de manière à obtenir une variété de crescendo, decrescendo et autres variations diverses de l'intensité et du timbre et donner ainsi de l'expression à une phrase musicale. Pour reproduire ces variations de nuances et de timbre, on peut distinguer trois approches: l'enregistrement de variations réelles: plusieurs niveaux d'intensité ainsi que diverses performances élémentaires telles que crescendo et decrescendo associées à plusieurs intensités, durées et amplitudes, sont enregistrés pour chaque note; cette approche permet d'obtenir des sons particulièrement réalistes, néanmoins, elle nécessite de grandes quantités d'enregistrements qui ne correspondent pas obligatoirement à la phrase recherchée, et restent difficile à exploiter, 2888385 5 le mélange de deux ou plusieurs enregistrements: à partir d'un mélange d'un enregistrement d'un ensemble homogène d'instruments (par exemple une section de violons) jouant forte avec un enregistrement jouant piano, et d'un dosage de ce mélange, des variations de nuances telles que crescendo ou decrescendo contrôlables en temps réel peuvent être obtenues; les variations sont de bonne qualité pour de grands ensembles, néanmoins, le mélange peut parfois sembler hétérogène et synthétique: une section où chaque instrument change progressivement de nuance, est remplacée par une juxtaposition d'instruments jouant fort et d'instruments jouant doucement; cet effet est particulièrement perceptible pour un instrument soliste, provoquant l'absence d'unicité de l'instrument reproduit, le filtrage en temps réel à l'aide de filtres passe haut, passe bande et résonnant; cette approche apporte davantage de flexibilité et de facilité d'exploitation par rapport à l'approche dite "enregistrement de variations réelles", et n'est pas concernée par le problème d'unicité propre à la démarche dite de "mélange d'enregistrements" ; néanmoins, la faiblesse de cette méthode réside dans la qualité et le réalisme du son obtenu, le résultat étant fonction de la qualité du modèle de filtre et de son adéquation avec l'instrument à modéliser. L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients. Elle propose, à cet effet, un procédé de synthèse par composition de synthèses différenciées de sons émis par un instrument, par extraction de la texture d'un enregistrement de sons émis par ledit instrument puis application de ladite texture aux éléments identifiants l'unité dudit instrument (dite base) provenant d'un autre enregistrement de l'instrument, puis mélange de cette composition de synthèse différentiée avec l'enregistrement ayant servi à l'extraction de la 2888385 6 base ou une autre synthèse ayant la même base mais une autre texture, comprenant les étapes suivantes consistant à : 1) extraire la base d'un premier son émis par l'instrument jouant une première note "forte", pour chaque cycle temporel défini par la période fondamentale de la note jouée par l'instrument, ou choisir la période d'une harmonique, notamment si la fondamentale n'est pas présente ("forte" est un exemple de sonorité) ; à noter que la démarche proposée permet de modéliser toute sorte de variation de timbre, comme celles obtenues en réalisant des nuances mais aussi des changements de voyelles pour les chanteurs, des effets "mute" avec des cuivres ou des cordes, des effets de saturation avec les cuivres. .. ; la base est ici l'ensemble des informations permettant: de positionner dans le temps les cycles de texture de manière à ce que la fréquence et la phase de la fondamentale soit préservée, éventuellement de déterminer l'intensité de chaque cycle. 2) extraire la texture d'un second son émis par l'instrument jouant une seconde note "piano", ladite seconde note étant la même ou étant proche de ladite première note, pour chaque cycle temporel défini par la période fondamentale de la note jouée dans ce second enregistrement, chaque cycle temporel définissant un élément de texture, 3) appliquer la susdite texture du second son à la susdite base du premier son en effectuant un fondu enchaîné entre chacun des cycles temporels des susdits éléments de texture de manière à ce que la fondamentale du son synthétisé (note "piano") corresponde à la fondamentale du premier enregistrement (note "forte"), 4) effectuer une analyse spectrale (de la susdite texture) du second son pour une pluralité de portions du signal associé au dit second son, 5) mesurer la variabilité de l'enveloppe du spectre obtenu de manière à réaliser un modèle statistique de la susdite texture du second son, 2888385 7 l'extraction de la texture correspondant précisément à réaliser un modèle statistique de cette texture, 6) effectuer une analyse spectrale du premier son pour une pluralité de portions du signal associé au dit premier son sachant que la base n'est pas modélisée de la même manière: il s'agit ici de la phase des composantes sinusoïdales, 7) filtrer le premier son en effectuant une soustraction spectrale afin de ne garder que les composantes correspondant à la texture à obtenir, les phases des composantes sinusoïdales du signal sont gardées et l'amplitude est modifiée selon le modèle de texture, 8) mélanger avec filtrage de fréquences les résultats obtenus à l'étape 3) et à l'étape 7), et 9) mélanger en temps réel le résultat obtenu à l'étape 8) et l'enregistrement du premier son (l'instrument jouant "forte") ou tout autre synthèse issue de l'étape 8) avec le même enregistrement pour la base mais un enregistrement différent pour la texture, sachant que les susdites notes, nommées "forte" et "piano", correspondent à deux sonorités quelconques, par exemple deux timbres, deux couleurs ou deux voyelles quelconques. La première phase, décrite précédemment, comprenant les étapes 1), 2), et 3), présente l'avantage de conserver au mieux la forme d'onde notamment pour les fréquences élevées, au moins supérieures à la fondamentale; elle a cependant des faiblesses (présence de distorsions) pour les fréquences proches de la fondamentale; de plus il est souvent difficile d'obtenir une bonne unicité en raison des éventuelles imperfections dans la synchronisation des cycles. La seconde phase, décrite précédemment, comprenant les étapes 4), 5), 6), et 7), présente l'avantage d'apporter une unicité parfaite et permet par conséquent des mélanges de texture subtiles et sans failles; néanmoins, la qualité du son est souvent moins bonne que celle obtenue à l'aide de la première méthode, à cause de la présence d'éventuels artéfacts notamment au voisinage des fréquence aiguës, dus à la déformation fréquentielle provoquée par certaines composantes de la texture non présentes dans l'enregistrement de la base et par conséquent n'étant pas extraites correctement de la base. Ainsi, la combinaison de ces deux phases consiste, en d'autres termes, à appliquer un filtre passe-haut au résultat obtenu à l'issue de l'étape 3), à appliquer un filtre passe-bas au résultat obtenu à l'issue de l'étape 7) et additionner ces deux résultats (étape 8). La réalisation de l'étape 9) peut-être obtenue en créant un instrument virtuel à l'aide d'un échantillonneur. La note correspondant au son de la base est modélisée par l'enregistrement de ce premier son et le son issu de l'étape 8). L'instrument virtuel est programmé de telle sorte que la note "MIDI" (Musical Instrument Digital Interface: interface numérique pour instrument de musique) correspondant à la note modélisée déclenche la lecture simultanée des 2 sons. La synthèse issue de l'étape 8) permet une synchronisation avec l'enregistrement du son de la base de manière à ce que la lecture simultanée de ces deux sons préserve l'unicité d'instrument. Le dosage (l'intensité de chacun des sons) est contrôlé par l'instrumentiste ou un séquenceur via un "MIDI control". A titre d'exemple, pour modéliser la transformation de la voyelle "ô" chantée 25 pianissimo en un "A" (une voyelle proche du "ô") forte à l'aide d'un échantillonneur, on procédera comme suit: 1) on enregistre le chanteur chantant un "ô" pianissimo sur un Do3 puis un "A" forte sur la même note; ces deux enregistrements seront nommés 30 respectivement "ô" et "A" ; 2888385 9 2) concernant la première phase de synthèse, on utilise une base composée d'une seule composante sinusoïdale, à savoir la fondamentale de la note jouée, sa phase et son intensité, évaluée par la puissance efficace; la qualité de l'unicité repose en grande partie sur la précision de la phase extraite; celle-ci permet la synchronisation de la fondamentale des sons synthétisés avec celle de l'enregistrement ayant servi à l'extraction de la base; pour obtenir une qualité satisfaisante, on utilisera un algorithme détectant un pic approchant sensiblement le début de la réponse à l'impulsion glottique; ces pics permettent de positionner la phase pour chaque cycle de la fondamentale; ces algorithmes fonctionnent bien pour la voix mais également pour de nombreux instruments à vent ou cordes frottées; l'intensité de chaque cycle peut être favorablement estimée par la puissance efficace; on extrait donc la base du "A", selon la méthode ainsi décrite, pour chaque cycle temporel défini par la période fondamentale de la note; 3) on extrait ensuite la texture du "ô", en utilisant pour cela la même détection de pic que pour l'extraction de la base; selon la définition de la texture, les éléments de texture pour chaque cycle de la base sont le signal de ce cycle; une portion du signal avant et après le cycle peut également être considérée pour réaliser les fondus enchaînés d'un cycle à l'autre; la puissance efficace de chaque cycle est également calculée; 4) on applique la susdite texture de "ô" à la susdite base de "A" en effectuant un fondu enchaîné entre chacun des cycles susdits éléments de texture de manière à ce que la fondamentale du son synthétisé (un nouveau "ô" piano) corresponde à la fondamentale du "A" ; la détection des pics permet de synchroniser les phases respectives du "ô" avec celles du "A" ; en option, pour chaque cycle le rapport des puissances efficaces de "A" et de "ô" est utilisé comme coefficient multiplicateur pour que les éléments de textures aient l'intensité de la base; le résultat synthétisé à cette étape est un "ô" basé sur "A" à l'aide de la première phase; 2888385 - 10 - 5) on effectue une analyse spectrale (de la susdite texture) de "ô" pour une pluralité de portions du signal associé à "ô" ; 6) on mesure la variabilité de l'enveloppe du spectre obtenu de manière à réaliser un modèle statistique de "ô" ; l'extraction de la texture correspond précisément à réaliser un modèle statistique du son dont on veut extraire la texture; 7) on effectue une analyse spectrale de "A" pour une pluralité de portions du signal associé de "A" ; à noter que la base n'est pas modélisée de la même manière dans cette deuxième phase: il s'agit ici de la phase de toutes les composantes sinusoïdales de "A" ; 8) on filtre "A" en utilisant un algorithme de soustraction spectrale afin de ne garder que les composantes correspondant à la texture à obtenir; l'amplitude de chaque composante sinusoïdale est ainsi modifiée selon le modèle de texture, mais leur phase est conservée; le résultat synthétisé à cette étape est un "ô" basé sur "A" à l'aide de la deuxième phase; 9) on applique un filtre passe-bas sur le résultat obtenu à l'étape 4) et un filtre passe-haut, laissant passer exactement les fréquences filtrées par le filtre passe-bas, sur le résultat obtenu à l'étape 8), et on additionne les deux signaux ainsi filtrés; le résultat synthétisé à cette étape est un "ô" basé sur "A" à l'aide des deux phase combinées. 10)on mélange en temps réel le résultat obtenu à l'étape 9) et l'enregistrement du premier son (le son "A") ou toute autre synthèse issue de l'étape 9) avec le même enregistrement pour la base mais un enregistrement différent pour la texture, ou tout autre son basé sur "A" ; afin de réaliser le susdit mélange en temps réel, on programme un échantillonneur de manière à ce que les sons basés sur "A" et éventuellement le son "A" (basé sur lui-même par définition) soient lus simultanément lorsque la note Do3 est activée. L'intensité de chaque son ainsi lu est contrôlé par un ou plusieurs "MIDI control" ; dans notre exemple précis, le "A" et le "ô" basé sur "A" sont déclenchés et lus 2888385 -11- simultanément; l'intensité de "A" est proportionnelle à la valeur du contrôle, avec aucun son émis pour la valeur 0 du contrôle, et une amplitude correspondant au "A" forte de cette note pour la valeur 127 du contrôle (valeur maximale du "MIDI control") ; l'intensité de "ô" est inversement proportionnelle au susdit contrôle avec une intensité correspondant au volume "piano" de la note chanté "ô" pour la valeur 0 du contrôle, et une intensité nulle pour la valeur 127; avec cette configuration, lorsque la valeur du contrôle passe progressivement de 0 à 127, le son généré par l'échantillonneur sera un crescendo commençant par un "ô" piano et se transformant progressivement par un "A" forte. Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence au dessin annexé dans lequel: L'unique figure représente un diagramme simplifié des différentes étapes constitutives définissant le procédé de synthèse par composition de synthèses différenciées de sons émis par un instrument selon l'invention. Dans l'exemple représenté sur l'unique figure: un premier bloc B1 constitue l'extraction de la base d'un premier son émis par l'instrument jouant une première note "forte", pour chaque cycle temporel défini par la période fondamentale de la note jouée par ledit instrument, ou la période d'une harmonique si la fondamentale est absente, un second bloc B2 constitue l'extraction de la texture d'un second son émis par l'instrument jouant une seconde note "piano", ladite seconde 30 note étant la même ou étant proche de ladite première note, pour 2888385 - 12 - chaque cycle temporel défini par la période fondamentale de ladite seconde note jouée par ledit instrument, un troisième bloc B3 constitue l'application de la susdite texture du second son à la susdite base du premier son en effectuant un fondu enchaîné entre chacun desdits cycles temporels des susdits éléments de texture de manière à ce que la fondamentale de la seconde note "piano" corresponde à la fondamentale de la première note "forte", un quatrième bloc B4 constitue la réalisation d'une analyse spectrale de la susdite texture du second son pour une pluralité de portions du signal associé au dit second son, un cinquième bloc B5 constitue la mesure de la variabilité de l'enveloppe du spectre obtenu de manière à réaliser un modèle statistique de la susdite texture du second son, un sixième bloc B6 constitue la réalisation d'une analyse spectrale du premier son pour une pluralité de portions du signal associé au dit premier son, un septième bloc B7 constitue le filtrage du premier son en effectuant une soustraction spectrale afin de ne garder que les composantes correspondant à la texture à obtenir, un huitième bloc B8 constitue le mélange avec filtrage de fréquences des résultats obtenus en sortie du troisième bloc B3 et des résultats obtenus en sortie du septième bloc B7, un neuvième bloc B9 constitue le mélange en temps réel du résultat obtenu en sortie du huitième bloc B8 et l'enregistrement du premier son ou tout autre synthèse issue du huitième bloc B8 avec le même enregistrement pour la base mais un enregistrement différent pour la texture, sachant que les susdites première note "forte" et seconde note "piano" correspondent à deux sonorités quelconques, par exemple deux timbres, deux 30 couleurs ou deux voyelles quelconques. - 13 - Ainsi la première phase, constituée des blocs B1, B2, B3, présente l'avantage de conserver au mieux la forme d'onde notamment pour les fréquences élevées, au moins supérieures à la fondamentale; quant à la seconde phase, constituée des blocs B4, B5, B6, B7, elle présente l'avantage d'apporter une unicité parfaite et permet par conséquent des mélanges de texture subtiles et sans failles. En conclusion, le procédé selon l'invention permet de transformer les sons émis par un instrument (voix et musique) d'une façon réaliste
Procédé de synthèse par composition de synthèses différenciées de sons émis par un instrument, consistant à extraire la texture d'un enregistrement de sons émis par ledit instrument puis à appliquer ladite texture aux éléments identifiants l'unité dudit instrument (dite base) provenant d'un autre enregistrement de l'instrument, puis à mélanger cette composition de synthèse différenciée avec l'enregistrement ayant servi à l'extraction de la base ou une autre synthèse ayant la même base mais une autre texture.
14 - Revendications 1. Procédé de synthèse par composition de synthèses différenciées de sons émis par un instrument, par extraction de la texture d'un enregistrement de sons émis par ledit instrument puis application de ladite texture aux éléments identifiants l'unité dudit instrument (dite base) provenant d'un autre enregistrement de l'instrument, puis mélange de cette composition de synthèse différenciée avec l'enregistrement ayant servi à l'extraction de la base ou une autre synthèse ayant la même base mais une autre texture, caractérisé en ce qu'il comprend: a) l'extraction de la base, bloc (B1), d'un premier son émis par l'instrument jouant une première note "forte", pour chaque cycle temporel défini par la période fondamentale de la note jouée par ledit instrument, ou la période d'une harmonique si la fondamentale est absente, b) l'extraction de la texture, bloc (B2), d'un second son émis par l'instrument jouant une seconde note "piano", ladite seconde note étant la même ou étant proche de ladite première note, pour chaque cycle temporel défini par la période fondamentale de ladite seconde note jouée par ledit instrument, c) l'application, bloc (B3), de la susdite texture du second son à la susdite base du premier son en effectuant un fondu enchaîné entre chacun desdits cycles temporels des susdits éléments de texture de manière à ce que la fondamentale de la seconde note "piano" corresponde à la fondamentale de la première note "forte", d) la réalisation d'une analyse spectrale, bloc (B4), de la susdite texture du second son pour une pluralité de portions du signal associé au dit second son, e) la mesure de la variabilité de l'enveloppe du spectre, bloc (B5), obtenu 30 de manière à réaliser un modèle statistique de la susdite texture du second son, 2888385 - 15 - f) la réalisation d'une analyse spectrale, bloc (B6), du premier son pour une pluralité de portions du signal associé au dit premier son, g) le filtrage du premier son, bloc (B7), en effectuant une soustraction spectrale afin de ne garder que les composantes correspondant à la texture à obtenir, h) le mélange avec filtrage de fréquences, bloc (B8), des résultats obtenus à l'étape c) et à l'étape g), et i) le mélange en temps réel, bloc (B9), du résultat obtenu à l'étape h) et l'enregistrement du premier son ou tout autre synthèse issue de l'étape h) avec le même enregistrement pour la base mais un enregistrement différent pour la texture. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les susdites première note "forte" et seconde note "piano" 15 correspondent à deux sonorités quelconques, par exemple deux timbres, deux couleurs ou deux voyelles quelconques. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le mélange avec filtrage de fréquences des résultats obtenus à l'étape c) et à l'étape g) consiste à appliquer un filtre passe-haut au résultat obtenu à l'issue de l'étape c) et à appliquer un filtre passe-bas au résultat obtenu à l'issue de l'étape g). 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la susdite étape i) est réalisée en créant un instrument virtuel à l'aide d'un échantillonneur.
G
G10,G06
G10H,G06F
G10H 1,G06F 40
G10H 1/08,G06F 40/00
FR2899699
A1
SYSTEME DE DOUBLE COMMANDE DE PEDALIER POUR UN VEHICULE D'APPRENTISSAGE DE CONDUITE
20,071,012
La présente invention concerne un , en particulier pour un véhicule poids-lourd. La réalisation d'un véhicule d'apprentissage de conduite implique, particulièrement lorsqu'il s'agit d'un véhicule de type poids-lourd, d'adapter le système de double commande de pédalier sur un véhicule existant. Cette adaptation implique la mise en place d'un pédalier du côté du siège passager, sur lequel le moniteur est destiné à prendre place, et de prévoir un système de transmission entre le pédalier situé du côté du chauffeur et celui situé du côté du moniteur. Il existe deux types de systèmes à double commande, dont un premier comprend une transmission par tringles entre les deux pédaliers, et un deuxième comprend une transmission par poulies et par câbles entre ces mêmes pédaliers. Ces tringles, poulies et câbles doivent être disposés aux endroits adéquats pour une bonne réplication des commandes au niveau du moniteur. Ils doivent de plus franchir le "tunnel", c'est-à-dire le caisson de logement du groupe moto-propulseur du véhicule, situé entre le siège du conducteur et le siège du passager. Le premier type de système comprend un ensemble plus ou moins standard de tiges et de tringles. Il a pour inconvénients d'être volumineux et surtout peu adaptable tel quel à des types différents de véhicules. II en résulte la nécessité de modifier ce système standard pour l'adapter à chaque type de véhicules. Ce travail d'adaptation doit également être réalisé lorsqu'un type de véhicule existant fait l'objet d'une évolution. De plus, des délais relativement importants sont nécessaires pour réaliser l'adaptation et/ou la mise en place des systèmes. Le deuxième type de système est plus adaptable que le premier type, compte tenu de la latitude qu'il permet dans le positionnement des poulies et donc dans le passage des câbles. Il a cependant a pour inconvénients d'impliquer la réalisation d'un nombre assez important de perçages et d'être peu intégré à l'habitacle du véhicule, apparaissant comme étant un élément rajouté, peu esthétique. En outre, ce système implique un remplacement fréquent des pièces d'usure, notamment des câbles. La présente invention vise à remédier à l'ensemble de ces inconvénients. 2 Le système qu'elle concerne comprend, de manière connue en soi, un deuxième pédalier, destiné à être utilisé par un moniteur, et des moyens de transmission permettant de répliquer les commandes des pédales du pédalier du chauffeur sur ce deuxième pédalier. Selon l'invention, les moyens de transmission comprennent au moins un groupe de trois éléments allongés, dans lequel au moins deux éléments sont tubulaires et sont engagés coaxialement l'un dans l'autre et sur le troisième élément, avec possibilité de pivotement indépendant d'un élément par rapport aux deux autres ; le ou les groupes d'éléments forment une transmission s'étendant depuis le pédalier situé du côté du chauffeur jusqu'audit deuxième pédalier ; les trois pédales du pédalier situé du côté du chauffeur sont reliées respectivement aux trois éléments, et chacun des trois éléments est relié, au niveau dudit deuxième pédalier, directement ou par l'intermédiaire d'un autre groupe de trois éléments, à une pédale de ce deuxième pédalier. Compte tenu de la disposition de trois éléments coaxialement les uns aux autres, le système a un encombrement réduit, n'implique pas la réalisation d'un nombre important de perçages, est adaptable tel quel, selon qu'il comprend un ou plusieurs groupes de tubes, à un nombre important de types de véhicule, et s'intègre bien à l'habitacle du véhicule, tant du point de vue fonctionnel que du point de vue esthétique. L'élément situé à l'intérieur des deux autres peut être à structure tubulaire, comme les deux autres éléments, ou peut être à structure pleine. Cet élément peut être porté par des paliers et servir d'axe de pivotement pour la ou les pédales qui lui sont raccordées, ainsi que pour les deux autres éléments engagés sur lui. Les moyens de transmission peuvent comprendre un seul groupe d'éléments allongés, s'étendant de manière continue d'un pédalier à l'autre. Le système est alors plus particulièrement destiné à un véhicule ayant un "tunnel" pas trop élevé, dont la hauteur est telle que les éléments allongés peuvent s'étendre de manière continue d'un pédalier jusqu'à l'autre. Dans ce cas, de préférence, les extrémités des trois éléments sont, au niveau d'un pédalier, décalées dans le sens axial, et chacune des pédales de ce pédalier est reliée à un élément correspondant ; au niveau de l'autre pédalier, la pédale du même type que celle reliée au premier élément dans le premier pédalier est reliée à ce premier élément, la pédale du même type que 3 celle reliée au deuxième élément dans le premier pédalier est reliée à un tronçon de tube engagé à pivotement sur le premier élément et solidarisé en rotation au deuxième élément, et la pédale du même type que celle reliée au troisième élément dans le premier pédalier est reliée à un autre tronçon de tube engagé à pivotement sur le premier tronçon de tube et solidarisé en rotation au troisième élément. Lorsque le véhicule à équiper comprend un "tunnel" ne permettant pas aux éléments allongés de s'étendre de manière continue d'un pédalier à l'autre, le système selon l'invention comprend avantageusement deux groupes d'éléments allongés, comprenant chacun trois éléments, chaque élément d'un groupe étant lié en rotation à un élément correspondant de l'autre groupe par des moyens appropriés de transmission de rotation, incluant par exemple des biellettes et des rotules. Avantageusement, dans ce cas, les extrémités des trois éléments d'un premier groupe sont, au niveau du pédalier correspondant, décalées dans le sens axial et chacune des pédales de ce pédalier est reliée à un élément correspondant ; les extrémités opposées de ces trois éléments du premier groupe sont également décalés dans le sens axial au niveau desdits moyens de transmission de rotation, de même que les extrémités adjacentes des éléments du deuxième groupe ; l'élément intérieur dans ce premier groupe est relié à l'élément extérieur dans le deuxième groupe, l'élément intermédiaire du premier groupe est relié à l'élément intermédiaire du deuxième groupe et l'élément extérieur dans le premier groupe est relié à l'élément intérieur dans le deuxième groupe ; les extrémités des trois éléments du deuxième groupe sont, au niveau de l'autre pédalier, également décalées dans le sens axial et chacune des pédales de cet autre pédalier est reliée à un élément correspondant. Cette structure permet d'éviter le recours à des tronçons de tube devant être reliés aux éléments allongés correspondants du système, ainsi que cela est le cas dans la forme de réalisation décrite précédemment. La structure du système s'en trouve simplifiée. Avantageusement, un ou plusieurs des éléments comprend des butées permettant le calage longitudinal d'un ou plusieurs autres éléments par rapport à cet élément ; dans le même but, le système peut comprendre des ressorts permettant de positionner des éléments les uns par rapport aux autres, et en particulier de positionner une pédale au centre de l'espace aménagé, selon la 4 première forme de réalisation, entre l'un des éléments allongés et le tronçon de tube correspondant. Le système peut également comprendre des paliers à platines de fixation, permettant son montage dans l'habitacle du véhicule à équiper. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemples non limitatifs, deux formes de réalisation possibles du système qu'elle concerne. La figure 1 est une vue schématique, très simplifiée, du système selon une première forme de réalisation, en coupe longitudinale d'éléments allongés que comprend ce système ; la figure 2 est une vue de ce système en coupe selon la ligne Il - Il de la figure 1 ; la figure 3 est une vue similaire à la figure 1 du système selon une deuxième forme de réalisation, et la figure 4 est une vue d'une variante de réalisation. La figure 1 représente un système 1 de double commande de pédaliers destiné à un véhicule d'apprentissage de conduite, en particulier à un véhicule poids-lourd. Le système 1 comprend un deuxième pédalier 2, destiné à être utilisé par un moniteur prenant place sur le siège passager du véhicule, et des moyens de transmission 3 permettant de répliquer les commandes des pédales du pédalier 4 du chauffeur sur ce deuxième pédalier 2. Dans l'exemple de réalisation montré sur les figures 1 et 2, les moyens de transmission 3 comprennent trois éléments allongés 10, 11, 12, à savoir un élément intérieur plein 10, porté par des paliers 15 solidaires du véhicule, un élément tubulaire intermédiaire 11 et un élément tubulaire extérieur 12. Ces éléments 10, 11, 12 sont engagés coaxialement les uns dans les autres et peuvent pivoter indépendamment les uns des autres. Ils s'étendent de manière continue du pédalier 4 au pédalier 2. Au niveau du pédalier 4, les extrémités des trois éléments 10, 11, 12 sont décalées dans le sens axial, l'extrémité de l'élément 11 se trouvant en retrait de celle de l'élément 10 et l'extrémité de l'élément 12 se trouvant en retrait de celle de l'élément 11. La pédale d'embrayage 40 de ce pédalier 4 est reliée à l'élément 10, la pédale de frein 41 est reliée à l'élément 11 et la pédale d'accélérateur 42 est reliée à l'élément 12. Chaque pédale 40, 41, 42 est reliée à l'élément correspondant 10, 11, 12 par des biellettes 67, rotules et bras radiaux 68 fixés à l'élément 10. Au niveau du pédalier 2, la pédale d'embrayage 20 est reliée directement à l'élément 10 ; la pédale de frein 21 est reliée à un tronçon de tube 50 engagé 5 à pivotement sur l'élément 10 et solidarisé en rotation à l'élément 11 au moyen d'une éclisse semi-tubulaire 51 fixée au tronçon de tube 50 d'une part et à l'élément 11 d'autre part, notamment par soudage ; la pédale d'accélérateur 22 est reliée à un autre tronçon de tube 52 engagé à pivotement sur le tronçon de tube 50 et solidarisé en rotation à l'élément 12 au moyen d'une éclisse semi- tubulaire 53 fixée au tronçon de tube 52 d'une part et à l'élément 12 d'autre part. Le palier 15 situé du côté du pédalier 4 peut former une butée axiale pour l'élément 11, et cet élément 11 comprend des saillies radiales 55, notamment sous forme de rondelles soudées, formant des butées axiales pour l'élément 12. Ce principe de butées axiales peut se retrouver sur les trois éléments 10, 11, 12. Le système peut comprendre des ressorts (non représentés) permettant de positionner les éléments les uns par rapport aux autres, et en particulier de positionner la pédale d'embrayage 20 au centre de l'espace aménagé entre l'élément 11 et le tronçon de tube 50. Le système comprend en outre un ou plusieurs paliers 60 à platines de fixation 61, permettant son montage dans l'habitacle du véhicule à équiper. Le système 1 représenté sur les figures 1 et 2 est plus particulièrement destiné à un véhicule ayant un "tunnel" pas trop élevé, dont la hauteur est telle que les éléments allongés 10, 11, 12 peuvent s'étendre de manière continue du pédalier 2 jusqu'au pédalier 4. La figure 3 montre une forme de réalisation du système 1 plus particulièrement destinée à un véhicule ayant un "tunnel" élevé ne permettant pas aux éléments allongés 10, 11, 12 de s'étendre de manière continue du pédalier 4 au pédalier 2. Par simplification, les parties ou éléments de la forme de réalisation précédente qui se retrouvent de manière identique ou similaire dans cette forme de réalisation seront identifiés par les mêmes références numériques et ne seront pas à nouveau décrits. Dans ce cas, le système 1 comprend deux groupes 3a, 3b d'éléments allongés comprenant chacun trois éléments 10, 11, 12, chaque élément 10, 11, 12, du groupe 3a étant lié en rotation à un élément correspondant 12, 11, 10 du 6 groupe 3b par des moyens appropriés de transmission de rotation. Dans l'exemple représenté, ces moyens de transmission incluent des paires de biellettes 65 et des rotules reliées à des bras radiaux 66 respectifs, solidaires des éléments 10, 11, 12. Les extrémités des trois éléments 10, 11, 12 du premier groupe 3a sont, au niveau du pédalier 4, décalées dans le sens axial, l'extrémité de l'élément 11 se trouvant en retrait de celle de l'élément 10 et l'extrémité de l'élément 12 se trouvant en retrait de celle de l'élément 11. La pédale d'embrayage 40 de ce pédalier 4 est reliée à l'élément 10, la pédale de frein 41 à l'élément 11 et la pédale d'accélérateur 42 à l'élément 12. Dans l'exemple représenté, les pédales 40, 41 et 42 sont reliées aux éléments 10, 11, 12 correspondants par l'intermédiaire de biellettes 67 et rotules et de bras radiaux 68 respectifs, solidaires des éléments 10, 11, 12. Les extrémités opposées de ces trois éléments 10, 11, 12 du premier groupe 3a sont également décalées dans le sens axial au niveau des biellettes 65, avec également l'extrémité de l'élément 12 en retrait de celle de l'élément 11 et celle de l'élément 11 en retrait de celle de l'élément 10 ; de la même façon, les extrémités adjacentes des éléments 10, 11, 12 du deuxième groupe 3b sont décalées dans le sens axial, avec l'extrémité de l'élément 12 en retrait de celle de l'élément 11 et celle de l'élément 11 en retrait de celle de l'élément 10 ; l'élément 10 du premier groupe 3a est relié à l'élément 12 du deuxième groupe 3b, l'élément 11 du premier groupe 3a est relié à l'élément 11 du deuxième groupe 3b et l'élément 12 du premier groupe 3a est relié à l'élément 10 du deuxième groupe 3b ; les extrémités des trois éléments 10, 11, 12 du deuxième groupe 3b sont, au niveau du pédalier 2, également décalées dans le sens axial, avec l'extrémité de l'élément 12 en retrait de celle de l'élément 11 et celle de l'élément 11 en retrait de celle de l'élément 10 ; la pédale d'embrayage 20 de ce pédalier 2 est reliée directement à l'élément 12, la pédale de frein 21 est reliée directement à l'élément 11 et la pédale d'accélérateur 22 est reliée directement à l'élément 10. Cette structure du système 1 selon la figure 3 permet d'éviter le recours à des tronçons de tube 50, 52 et des éclisses 51, 53, ainsi que cela est le cas dans la forme de réalisation décrite précédemment. Comme cella apparaît de ce qui précède, l'invention fournit un système de 35 double commande de pédalier pour un véhicule d'apprentissage de conduite, 7 en particulier pour un véhicule poids-lourd, ayant pour avantages déterminants d'avoir un encombrement réduit, de ne pas impliquer la réalisation d'un nombre important de perçages, d'être adaptable à un nombre important de types de véhicule, et de bien s'intégrer à l'habitacle du véhicule, tant du point de vue fonctionnel que du point de vue esthétique. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle s'étend à toutes les formes de réalisations couvertes par les revendications ci-annexées. Notamment, la figure 4 montre une structure alternative de liaison d'une pédale 40 à l'élément 10, comprenant une biellette 67 unique et une pince 70 de serrage de la tige de la pédale 40. Cette structure peut être utilisée pour les autres pédales 41, 42 et éléments correspondants 11, 12
Ce système (1) comprend un deuxième pédalier (2), destiné à être utilisé par un moniteur, et des moyens de transmission (3) permettant de répliquer les commandes des pédales du pédalier (4) du chauffeur sur ce deuxième pédalier (2).Selon l'invention, les moyens de transmission (3) comprennent au moins un groupe (3a, 3b) de trois éléments allongés (10, 11, 12), dans lequel au moins deux éléments (11, 12) sont tubulaires et sont engagés coaxialement l'un sur l'autre et sur le troisième élément (10), avec possibilité de pivotement indépendant d'un élément (10, 11, 12) par rapport aux deux autres ; le ou les groupes d'éléments forment une transmission s'étendant depuis le pédalier (4) situé du côté du chauffeur jusqu'audit deuxième pédalier (2) ; les trois pédales (40, 41, 42) du pédalier (4) situé du côté du chauffeur sont reliées respectivement aux trois éléments (10, 11, 12), et chacun des trois éléments (10, 11, 12) est relié, directement ou par l'intermédiaire d'un autre groupe (3b) de trois éléments, à la pédale de même type (20, 21, 22) au niveau dudit deuxième pédalier (2).
1 û Système (1) de double commande de pédalier pour un véhicule d'apprentissage de conduite, en particulier pour un véhicule poids-lourd, comprenant un deuxième pédalier (2), destiné à être utilisé par un moniteur, et des moyens de transmission (3) permettant de répliquer les commandes des pédales du pédalier (4) du chauffeur sur ce deuxième pédalier (2), caractérisé en ce que les moyens de transmission (3) comprennent au moins un groupe (3a, 3b) de trois éléments allongés (10, 11, 12), dans lequel au moins deux éléments (11, 12) sont tubulaires et sont engagés coaxialement l'un dans l'autre et sur le troisième élément (10), avec possibilité de pivotement indépendant d'un élément (10, 11, 12) par rapport aux deux autres ; le ou les groupes d'éléments forment une transmission s'étendant depuis le pédalier (4) situé du côté du chauffeur jusqu'audit deuxième pédalier (2) ; les trois pédales (40, 41, 42) du pédalier (4) situé du côté du chauffeur sont reliées respectivement aux trois éléments (10, 11, 12), et chacun des trois éléments (10, 11, 12) est relié, au niveau dudit deuxième pédalier (2), directement ou par l'intermédiaire d'un autre groupe (3b) de trois éléments, à une pédale de ce deuxième pédalier. 2 û Système (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément (10) situé à l'intérieur des deux autres est à structure pleine. 3 û Système (1) selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que l'élément (10) situé à l'intérieur des deux autres est porté par des paliers (15) et sert d'axe de pivotement pour la ou les pédales (40, 20) qui lui sont raccordées, ainsi que pour les deux autres éléments (11, 12) engagés sur lui. 4 û Système (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de transmission (3) comprennent un seul groupe d'éléments allongés (10, 11, 12), s'étendant de manière continue d'un pédalier (4) à l'autre pédalier (2). 5 û Système (1) selon la 4, caractérisé en ce que les extrémités des trois éléments (10, 11, 12) sont, au niveau d'un pédalier (4), décalées dans le sens axial, et en ce que chacune des pédales (40, 41, 42) de ce pédalier est reliée à un élément correspondant (10, 11, 12) ; au niveau de l'autre pédalier (2), la pédale (20) du même type que celle reliée au premier élément (10) dans le premier pédalier (4) est reliée à ce premier élément (10), la pédale (21) du même type que celle reliée au deuxième élément (11) dans le 9 premier pédalier (4) est reliée à un tronçon de tube (50) engagé à pivotement sur le premier élément (10) et solidarisé en rotation au deuxième élément (11), et la pédale (22) du même type que celle reliée au troisième élément (12) dans le premier pédalier (4) est reliée à un autre tronçon de tube (52) engagé à pivotement sur le premier tronçon de tube (50) et solidarisé en rotation au troisième élément (12). 6 ù Système (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend deux groupes (3a, 3b) d'éléments allongés, comprenant chacun trois éléments (10, 11, 12), chaque élément (10, 11, 12) d'un groupe (3a, 3b) étant lié en rotation à un élément (12, 11, 10) correspondant de l'autre groupe (3b, 3a) par des moyens appropriés (65, 66) de transmission de rotation, incluant par exernple des biellettes (65) et des rotules. 7 ù Système (1) selon la 6, caractérisé en ce que les extrémités des trois éléments (10, 11, 12) d'un premier groupe (3a) sont, au niveau du pédalier (4) correspondant, décalées dans le sens axial et chacune des pédales (40, 41, 42) de ce pédalier (4) est reliée à un élément (10, 11, 12) correspondant ; les extrémités opposées de ces trois éléments (10, 11, 12) du premier groupe (3a) sont également décalés dans le sens axial au niveau desdits moyens (65, 66) de transmission de rotation, de même que les extrémités adjacentes des éléments (10, 11, 12) du deuxième groupe (3b) ; l'élément intérieur (10) dans ce premier groupe (3a) est relié à l'élément extérieur (12) dans le deuxième groupe (3b), l'élément intermédiaire (11) du premier groupe (3a) est relié à l'élément intermédiaire (11) du deuxième groupe (3b) et l'élément extérieur (12) du premier groupe (3a) est relié à l'élément intérieur (10) du deuxième groupe (3b) ; les extrémités des trois éléments (10, 11, 12) du deuxième groupe (3b) sont, au niveau de l'autre pédalier (2), également décalées dans le sens axial et chacune des pédales (20, 21, 22) de cet autre pédalier (2) est reliée à un élément (10, 11, 12) correspondant. 8 ù Système (1) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'un ou plusieurs des éléments (10, 11, 12) comprend des butées (15, 55, 52) permettant le calage longitudinal d'un ou plusieurs autres éléments par rapport à cet élément. 9 ù Système (1) selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce 35 qu'il comprend des ressorts permettant de positionner des éléments les uns par10 rapport aux autres, et en particulier de positionner une pédale (20) au centre de l'espace aménagé entre l'un des éléments allongés (11) et le tronçon de tube (50) correspondant. 10 ù Systèrne (1) selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce 5 qu'il comprend des paliers (60) à platines de fixation (61), permettant son montage dans l'habitacle du véhicule à équiper.
B,G
B60,G05
B60K,B60T,G05G
B60K 23,B60K 26,B60T 7,G05G 1
B60K 23/02,B60K 26/02,B60T 7/06,G05G 1/34
FR2892882
A1
COMMUNICATION BIDIRECTIONNELLE SANS FIL ENTRE UN TERMINAL ET DECODEUR, NOTAMMENT DE TELEVISION NUMERIQUE.
20,070,504
NUMERIQUE. La présente invention concerne le domaine des décodeurs vidéo de contenu numérique diffusé. Les décodeurs concernés sont notamment les boîtiers décodeurs (en anglais set-top-box assurant l'interface entre une arrivée de signaux numériques diffusés en temps réel par satellite, câble ou par diffusion numérique terrestre et un téléviseur analogique d'autre part. Un tel boîtier décodeur est un appareil autonome ( stand-alone ). Mais l'invention s'applique aussi aux décodeurs intégrés à un téléviseur numérique. Les téléviseurs comportent un écran de visualisation des images traitées par le décodeur. Un tel décodeur reçoit un ou plusieurs programme sous la forme d'un flux de données numériques compressées, c'est-à-dire dont les trames vidéo (i.e les images) et les trames audio sont codées de manière à réduire le volume des données diffusées. Par exemple, ce codage respecte les spécifications de la norme MPEG-2 (ISAO/IEC 13818-2) qui définit une technique de compression de données pour le codage des images animées et du son. Le décodeur est adapté pour décompresser le flux de données numériques compressées afin d'en extraire le contenu correspondant à des services offerts par exemple par l'opérateur de diffusion et à des programmes de chaînes de télévision. Parmi les services usuels figurent par exemple des services de vidéo à la demande, des services de fourniture d'informations météorologiques, sur le trafic routier, des jeux interactifs ou encore un service de guide des programmes (en anglais Electronic Program Guide ou EPG). Un service EPG fournit des informations sur les programmes de diffusion en cours ou à venir. Certains services EPG fournissent uniquement des informations sur les programmes en cours de diffusion et les programmes respectifs qui leur succèdent immédiatement. D'autres services EPG fournissent des informations sur les 30 programmes prévus sur les sept jours à venir, par exemple. Les services EPG permettent en général de sélectionner les informations en fonction de divers critères comprenant les chaînes, les thèmes, les jours et les heures, les programmes TV, radio, les services, ou autres. L'affichage d'un programme ou service effectué sur l'écran de visualisation du téléviseur est piloté généralement à l'aide des boutons de sélection d'une télécommande à infrarouges destinée à commander le décodeur W. Ainsi par exemple, suite à l'appui sur la touche 1 de la télécommande par un utilisateur, le décodeur reçoit un message par liaison infra rouge indiquant la touche 1 de la télécommande. Le décodeur détermine, en fonction de ce message reçu et de réglages du décodeur préalablement effectués par l'utilisateur, par le constructeur ou par un module de réglage automatique du décodeur lui-même, la chaîne désignée par la touche 1, par exemple la chaîne Chi. Le décodeur décompresse alors les images correspondant au programme de la chaîne 1 présent dans le flux numérique reçu et les traite avant de les fournir à l'écran de visualisation. Le programme de la chaîne Chi s'affiche alors sur l'écran de visualisation. A l'aide d'un autre bouton de sélection ou d'une séquence d'appui sur les boutons de sélection, l'utilisateur sélectionne ensuite par exemple l'affichage d'un service diffusé, ce qui provoque l'affichage d'informations relatives à ce service sur l'écran de visualisation du téléviseur. Certains décodeurs sont équipés en outre d'un disque dur pour enregistrer des programmes sur requête de l'utilisateur ou encore pour enregistrer automatiquement des données diffusées de façon ponctuelle dans le flux, correspondant par exemple à un jeu. Un inconvénient présenté par l'art antérieur est que l'affichage sur l'écran de visualisation du téléviseur correspond au dernier choix de programme validé depuis la télécommande par le dernier utilisateur de cette télécommande. Lorsque plusieurs utilisateurs se trouvent à proximité du téléviseur, la visualisation du dernier programme choisi leur est imposée. Il existe un besoin de permettre la visualisation, par chacun de ces utilisateurs, des informations disponibles depuis le décodeur qui l'intéressent particulièrement et ce indépendamment des souhaits de visualisation des autres utilisateurs. Par ailleurs, il est connu des terminaux utilisateurs dotés d'un écran de visualisation et d'un module de saisie de commandes par un utilisateur, aptes à communiquer sur un réseau local sans fil, par exemple de type WiFi ou Bluetooth normalisés par l'organisme IEEE. Parmi de tels terminaux utilisateurs, on peut notamment citer les terminaux utilisateurs des réseaux mobiles par exemple de type GSM munis d'écran et dotés en outre d'interfaces pour communiquer par l'intermédiaire d'un réseau local sans fil. L'invention vise à proposer une solution mettant en oeuvre un décodeur et un tel terminal utilisateur, pour répondre au besoin de l'art antérieur décrit ci-dessus. A cet effet, suivant un premier aspect, l'invention propose un procédé de communication entre un terminal utilisateur comportant une interface de visualisation et un décodeur de télévision numérique adapté pour recevoir un flux numérique diffusé et en extraire des contenus visualisables. Le terminal utilisateur et le décodeur sont reliés par une liaison de communication bidirectionnelle sans fil. Le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes : -transmission par le terminal utilisateur au décodeur d'une requête de transmission de contenu, indiquant au moins une identification du terminal utilisateur et un contenu ; - réception par le décodeur de ladite requête et en fonction d'au moins ladite identification, transmission au terminal utilisateur dudit contenu indiqué dans la requête ; - réception dudit contenu et traitement par le terminal utilisateur pour permettre la visualisation du contenu reçu sur l'interface de visualisation. Un tel procédé permet ainsi au décodeur de fournir à l'utilisateur le contenu qu'il souhaite, et ce indépendamment du contenu affiché le cas échéant sur l'écran du téléviseur relié au décodeur, et indépendamment du contenu fourni selon l'invention à un autre terminal utilisateur. L'invention permet donc de fournir des contenus individualisés à l'utilisateur d'un terminal utilisateur. Dans un mode de réalisation de l'invention, le contenu transmis par le décodeur au terminal utilisateur est une partie au moins des informations du guide des programmes. La fourniture de tout ou partie du guide des programmes au terminal utilisateur permet à son utilisateur de naviguer au sein du guide, indépendamment du contenu affiché sur l'écran du téléviseur et indépendamment des contenus téléchargés sur d'autres terminaux utilisateurs. Avantageusement, cette partie d'informations est extraite des informations du guide des programmes par le décodeur en fonction de critères associés à l'identifiant indiqué dans la requête. Cette disposition permet de ne pas transmettre des informations qui ne seront pas exploitées par l'utilisateur et de tenir compte de critères d'intérêt signifiés par l'utilisateur. Elle permet donc de diminuer la consommation de bande passante sur la liaison et de diminuer le temps nécessaire par l'utilisateur pour accéder aux informations qui l'intéressent. Dans un mode de réalisation, le décodeur étant relié à un écran de visualisation d'un téléviseur, le procédé comprend les étapes de : - transmission par le terminal utilisateur au décodeur d'une requête d'affichage de contenu indiquant au moins l'identification du terminal utilisateur et un contenu ; - réception par le décodeur de ladite requête ; et - en fonction d'au moins ladite identification, fourniture à l'écran de visualisation du téléviseur, pour affichage, du contenu indiqué dans la requête. Chaque utilisateur muni d'un tel terminal dispose ainsi d'un moyen de réglage de l'affichage sur l'écran de visualisation du téléviseur, ce qui lui permet de ne plus être dépendant d'une seule télécommande à partager entre les différents utilisateurs, lorsqu'il souhaite modifier le programme visualisé sur l'écran du téléviseur. Avantageusement, le procédé comprend une phase préalable de téléchargement comprenant les étapes de : -transmission par le décodeur au terminal utilisateur d'une application logicielle ; - réception et enregistrement par le terminal utilisateur de cette application, pour l'exécution ultérieure de l'application. L'application comprend des instructions pour présenter lors de son exécution, des fonctionnalités relatives à des contenus extraits par le décodeur et pour, lorsqu'une une desdites fonctionnalités a été sélectionnée, émettre une requête à destination du décodeur indiquant au moins un contenu et l'identification du terminal utilisateur. Suivant un second aspect, l'invention propose un décodeur de télévision numérique adapté pour recevoir un flux numérique diffusé et pour en extraire des contenus visualisables, et comprenant des moyens pour être relié par une liaison de communication bidirectionnelle sans fil à au moins un terminal utilisateur. Le décodeur est adapté pour mettre en oeuvre les étapes qui incombent audit décodeur d'un procédé suivant le premier aspect de l'invention. Suivant un troisième aspect, l'invention propose un programme d'ordinateur à installer dans un décodeur de télévision numérique adapté pour recevoir un flux numérique diffusé et pour en extraire des contenus visualisables, et comprenant des moyens pour être relié par une liaison de communication bidirectionnelle sans fil à au moins un terminal utilisateur comportant une interface de visualisation. Le programme d'ordinateur comprend des instructions pour mettre en oeuvre les étapes qui incombent audit décodeur, d'un procédé suivant le premier aspect de l'invention, lors d'une exécution du programme par des moyens de traitement dudit décodeur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui va suivre. Celle-ci est purement illustrative et doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente un système mettant en oeuvre un mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 représente un schéma fonctionnel d'un décodeur de télévision numérique dans un mode de réalisation de l'invention. Sur la figure 1 est représenté un système 1 comprenant un décodeur de télévision numérique 2, un téléviseur 3, une télécommande TC et deux 30 terminaux utilisateurs TA et TB. Le téléviseur 3 dans le mode de réalisation décrit est un téléviseur analogique, par exemple de type SECAM. Il comprend un écran de visualisation E. Il est adapté pour recevoir par l'intermédiaire d'une prise P3, par exemple une prise Péritel, des signaux conformes à la norme connue SECAM et pour afficher les images correspondant à ces signaux sur l'écran E. Le décodeur 2 comprend une prise P1 par l'intermédiaire de laquelle il reçoit un signal représentatif d'un flux numérique diffusé, par exemple, sur un réseau câblé (non représenté) connecté au décodeur 2 par l'intermédiaire d'un lien électrique f2. Le décodeur 2 est adapté pour identifier les signaux représentatifs des différents programmes et services fournis dans le flux numérique reçu, les décompresser et fournir à la sortie P2 du décodeur 2, des signaux que le téléviseur 3 est apte à traiter et afficher. Une liaison électrique f1 relie la prise P3 du téléviseur 3 à la prise P2 du décodeur 2. Par ailleurs, le décodeur 2 est apte à être commandé par une télécommande à infrarouge TC munie de touches. Ainsi lorsque le téléviseur 3 et le décodeur sont en fonctionnement, l'appui par un utilisateur sur une touche ou sur plusieurs touches successives de la télécommande TC provoque la fourniture par le décodeur 2 d'un programme ou service particulier, déterminé en fonction de cet appui touche ou de la séquence d'appuis touches, au téléviseur 3, et par conséquent l'affichage de ce programme ou service particulier. Dans le mode de réalisation considéré, le décodeur 2 est adapté pour décoder en parallèle plusieurs programmes et/ou services. Dans d'autres modes de réalisation, le décodeur pourra être adapté pour décoder un seul programme ou service à la fois. Selon l'invention, le décodeur 2 comprend en outre un module 4 d'émission/réception adapté pour émettre et recevoir des signaux afin de communiquer sur une faible distance, par exemple conformément au standard Bluethooth normalisé par l'IEEE. Le décodeur 2 comprend en outre un module de traitement 6 et une mémoire 7. Chaque terminal utilisateur TA, TB est un terminal doté d'un écran de visualisation EA, EB, d'une interface de saisie de commande et de moyens pour stocker et exécuter des applications logicielles. Chaque terminal utilisateur TA, TB comporte une interface d'émission/réception 10,11 pour communiquer localement. Dans le cas considéré, l'interface 110 est par exemple conforme au standard Bluetooth. Dans le mode de réalisation décrit, les terminaux TA et TB sont des terminaux téléphoniques conformes au standard GSM. Chacun de ces terminaux est donc un objet personnel utilisé quasi exclusivement par un utilisateur dédié. Dans un mode de réalisation, une interface d'émission/réception Bluetooth prend la forme d'un module apte à être connecté à une prise USB du terminal TA, TB. Selon l'invention, lors d'une phase d'identification préalable, le module de traitement 6 du décodeur 2 détermine une identification du terminal TA et la mémorise dans la mémoire 7. Il extrait de la mémoire 7 une copie d'une application logicielle L, renseigne la valeur d'un paramètre d'identification utilisée dans cette application avec l'identification du terminal TA. Il fournit l'application L au module d'émission/réception 4 pour la transmission de l'application L au terminal TA par l'intermédiaire de la liaison Bluethooth. Le terminal TA reçoit par l'intermédiaire de l'interface 10 l'application logicielle L et la mémorise. Un message d'alerte s'affichant sur l'écran EA du terminal TA avertit son utilisateur de l'arrivée d'une application. Une fois que l'utilisateur du terminal TA a pris connaissance du contenu du message d'alerte affiché sur l'écran EA du terminal TA, il lance l'exécution de l'application logicielle L. Cette application logicielle L comprend des instructions pour présenter lors de son exécution, un menu applications télévisuelles . Ce menu présente des fonctionnalités offertes à un utilisateur et relatives à des contenus visualisables (programmes et services) diffusés. Parmi ces fonctionnalités, on peut citer par exemple l'offre de fourniture du guide des programmes complet, l'offre de fourniture d'une partie du guide des programmes en fonction de critères choisis par l'utilisateur, l'offre de fourniture d'informations de trafic, l'offre de fourniture d'un jeu interactif etc. L'utilisateur du terminal TA sélectionne une des fonctionnalités présentées, ce qui a pour conséquence la fourniture à l'application L d'une commande relative au contenu sélectionné. L'application L comprend en outre des instructions pour, à la réception d'une telle commande, émettre une requête à destination du décodeur 2 par l'intermédiaire de l'interface d'émission/réception Bluethooth 10. Cette requête comprend l'identification du terminal TA correspondant à la valeur du paramètre d'identification utilisé dans l'application L, et une indication du contenu commandé. Le module 4 d'émission/réception du décodeur 2 reçoit cette requête et la transmet au module 6 de traitement. Le module 6 de traitement vérifie que l'identification du terminal TA fournie dans la requête est bien mémorisée dans la mémoire 7, et dans le cas positif, il extrait le contenu requis et le fournit au module 4 d'émission/réception, qui le transmet à destination du terminal TA. Le terminal TA reçoit le contenu envoyé par le décodeur 2 et en informe l'utilisateur par l'affichage d'un message d'alerte sur l'écran EA. L'utilisateur procède alors, par l'intermédiaire de l'écran EA du terminal TA, à la visualisation du contenu transmis. Dans un mode de réalisation, la fonctionnalité de l'application logicielle L sélectionnée par l'utilisateur du terminal TA lors de la consultation du menu applications télévisuelles est celle de la fourniture du guide des programmes. A la réception par le module 6 de traitement de la requête indiquant le guide des programmes, le module 6 extrait les informations du guide des programmes. C'est ce contenu qui est alors fourni par le module 6 de traitement au module 4 de traitement d'émission/réception, qui le transmet au terminal TA. L'utilisateur du terminal TA peut ainsi naviguer depuis son propre terminal dans le guide des programmes reçu. Et à chaque fois que cet utilisateur souhaite recevoir un nouveau contenu correspondant à une autre fonctionnalité ou à la même fonctionnalité mais avec un contenu réactualisé, il utilise le menu applications télévisuelles de l'application logicielle L. Similairement au cours d'une phase d'identification préalable, le module de traitement 6 du décodeur 2 détermine une identification du terminal TB et la mémorise dans la mémoire 7. II extrait de la mémoire 7 une copie de l'application logicielle L, renseigne la valeur du paramètre d'identification utilisé dans l'application avec l'identification déterminée du terminal TB. Il fournit l'application L au module d'émission/réception 4 pour la transmission de l'application L au terminal TB. Le terminal TB reçoit par l'intermédiaire de l'interface 11 l'application logicielle L et la mémorise. Un message d'alerte s'affichant sur l'écran EB du terminal TA avertit son utilisateur de l'arrivée de l'application. Avantageusement, toujours dans la phase préalable, l'utilisateur du terminal TB choisit, par l'intermédiaire de la télécommande TC, un service nommé configuration du téléchargement du guide des programmes , qui s'affiche alors sur l'écran E du téléviseur 3. Par l'intermédiaire de ce service, en indiquant des choix par l'intermédiaire de la TC, l'utilisateur fournit au décodeur 2 des critères de préférence relatifs au guide des programmes, qui sont alors stockés en mémoire 7. Dans le mode de réalisation considéré, l'utilisateur du terminal TB indique à l'aide de la télécommande TC des critères de préférence C indiquant les thèmes films et actualités , la période soirée du jour en cours , qui sont mémorisés par le décodeur 2 en mémoire 7 en association avec l'identification du terminal TB. Par ailleurs, une fois que l'utilisateur du terminal TB a pris connaissance du contenu du message d'alerte affiché sur l'écran EB du terminal TB, il lance l'exécution de l'application logicielle L. L'utilisateur du terminal TB sélectionne une des fonctionnalités présentées par le menu applications télévisuelles , ce qui a pour conséquence la fourniture à l'application L d'une commande relative au contenu sélectionné. Suite à la réception de cette commande, l'application L émet une requête à destination du décodeur 2, qui comprend l'identification du terminal TB et une indication du contenu commandé. Dans un mode de réalisation, la fonctionnalité de l'application logicielle L sélectionnée par l'utilisateur du terminal TB lors de la consultation du menu applications télévisuelles est celle de la fourniture d'une partie du guide des programmes. Le module 4 d'émission/réception du décodeur 2 reçoit cette requête et la transmet au module 6 de traitement, qui vérifie que l'identification du terminal TB fournie dans la requête est bien mémorisée dans la mémoire 7. Dans le cas positif, il extrait en outre de la mémoire 7 les critères de préférence C enregistrés en mémoire 7 en association avec l'identification du terminal TB indiquée dans la requête. Puis il sélectionne des informations du guide des programmes en fonction de ces critères. C'est ce contenu qui est alors fourni par le module 6 de traitement au module 4 d'émission/réception, qui le transmet au terminal TB. L'utilisateur du terminal TB peut ainsi naviguer depuis son propre terminal dans la partie du guide des programmes reçue correspondant à ses critères. Ainsi l'invention permet à plusieurs utilisateurs de consulter depuis leur terminal respectif des contenus respectifs qu'ils ont choisis, les contenus étant préalablement diffusés au décodeur 2. Ainsi pendant que l'utilisateur du terminal TA consulte le guide des programmes disponible sur son terminal TA, l'utilisateur TB consulte la partie dudit guide correspondant à ses critères. Pendant ce temps, un autre utilisateur, ayant téléchargé selon l'invention un jeu diffusé dans le flux numérique au décodeur 2 sur son terminal TC, peut y jouer, tandis qu'un ou plusieurs utilisateurs regardent un programme, par exemple un film, sur l'écran E du téléviseur 3, dont l'affichage a été commandé à l'aide de la télécommande TC. Dans un mode de réalisation avantageux, l'application logicielle L téléchargée sur les terminaux comprend en outre une option associée aux fonctionnalités offertes permettant de piloter l'affichage du téléviseur 2. Lorsque l'utilisateur d'un terminal sélectionne une fonctionnalité et l'option associée, la requête envoyée au décodeur 2 par le terminal indique, en plus des informations décrites plus haut, l'option sélectionnée. Dans ce cas, le décodeur 2, répond à cette requête de la même manière que si le même contenu lui avait été indiqué par la télécommande infrarouge TC, en pilotant l'affichage du contenu sélectionné sur l'écran EA du téléviseur 3. Cette affichage s'accompagne ou non, selon les modes de réalisation, de la transmission en parallèle du contenu sélectionné par le décodeur 2 au terminal. Cette disposition permet de piloter l'affichage sur l'écran du téléviseur à partir des terminaux respectifs des utilisateurs, et non à partir d'une seule 5 télécommande. Dans un mode de réalisation de l'invention, les critères de préférence sont demandés à l'utilisateur d'un terminal lors de l'exécution d'une fonctionnalité particulière du menu applications télévisuelles et sont ensuite envoyés au décodeur 2, qui les prend alors en compte lors de la sélection du 10 contenu à transmettre au terminal. Dans un mode de réalisation, la mémoire 7 du décodeur 2 comprend un disque dur, sur lequel sont stockées des données diverses, par exemple des photos. Ces données peuvent avoir été stockées sur le disque dur lors d'un 15 interfaçage du décodeur avec un ordinateur ou encore suite à l'envoi au décodeur de ces photos par un terminal utilisateur, à l'aide par exemple d'une fonctionnalité de l'application logicielle L. Avantageusement, l'application logicielle L comprend en outre une fonctionnalité relative à l'offre de fourniture de données (par exemple des 20 photos) stockées sur le disque dur du décodeur 2. Par exemple, si l'utilisateur du terminal TA sélectionne la fonctionnalité de fourniture de photos, l'application L résidant dans le terminal TA émet une requête à destination du décodeur 2, comprenant l'identification du terminal TA et une indication du service de photos sélectionné. 25 Le module 4 d'émission/réception du décodeur reçoit cette requête et la transmet au module 6 de traitement. Ce dernier détermine une liste de photos aptes à être transmises à l'utilisateur, en fonction de l'identification du terminal TA, des photos mémorisées dans le disque dur et éventuellement de critères d'accès 30 également mémorisés en association avec ces photos. Cette liste est transmise au terminal utilisateur TA, qui choisit alors, dans la liste, l'une ou plusieurs de ces photos. Le choix ainsi effectué est communiqué par l'intermédiaire de l'application logicielle L au décodeur 2, qui en réponse transmet au terminal utilisateur, les photos choisies. Dans un mode de réalisation, l'application logicielle L comprend en outre une fonctionnalité permettant de piloter des enregistrements de programmes et/ou services sur le disque dur du décodeur 2. Dans ce cas, une requête est émise par l'application L d'un terminal utilisateur à destination du décodeur, comprenant l'identification du terminal, l'indication de la fonctionnalité d'enregistrement sélectionnée par l'utilisateur du terminal, ainsi que celle du programme ou service à enregistrer. Le décodeur 2 est adapté pour, à la réception de cette requête, programmer l'enregistrement sur son disque dur, en fonction des informations contenues dans la requête. Dans un mode de réalisation, l'application logicielle L est mémorisée dans le terminal de façon permanente, jusqu'à un acte de suppression volontaire de l'utilisateur. Dans un autre mode de réalisation, elle est mémorisée dans une mémoire volatile du terminal et est donc effacée à chaque mise hors-tension du terminal. Dans un mode de réalisation, l'application logicielle est développée à l'aide du langage de programmation bien connu Java. L'identification d'un terminal mémorisée dans la mémoire du décodeur permet de donner suite à une requête provenant d'un terminal en lui transmettant une réponse adaptée. Elle permet en outre de réaliser le traitement d'une requête émanant du terminal en fonction de critères particuliers fournis par l'utilisateur et/ou par la personne responsable du décodeur. La transmission d'au moins certains types de contenus à destination de certains terminaux (par exemple les terminaux des enfants d'une famille) peut dans des modes de réalisation avoir été interdite (par les parents). La transmission à des terminaux non compris dans une liste déterminée de terminaux identifiés mémorisée dans la mémoire 7 du décodeur 2 peut dans des modes de réalisation être interdite. Le décodeur 2 dans le mode de réalisation décrit ci-dessus est un décodeur autonome relié à un téléviseur analogique. Dans un autre mode de réalisation, le téléviseur est un téléviseur numérique et il comprend le décodeur. Dans un mode de réalisation, les étapes d'un procédé selon l'invention réalisées dans le décodeur peuvent être mises en oeuvre lors d'une exécution, par des moyens de calcul du décodeur, des instructions d'un programme. L'invention permet ainsi la visualisation par un ou plusieurs utilisateurs d'un terminal utilisateur, d'informations disponibles dans le décodeur, indépendamment des autres utilisateurs. Elle permet en outre de piloter l'affichage sur l'écran de télévision et/ou l'enregistrement dans la mémoire du décodeur, de programmes et services
Procédé de communication entre un terminal utilisateur (TA ; TB) comportant une interface de visualisation et un décodeur de télévision numérique (2) adapté pour recevoir un flux numérique diffusé et en extraire des contenus visualisable, reliés par une liaison de communication bidirectionnelle sans fil, ledit procédé comprenant les étapes suivantes :- transmission par le terminal au décodeur d'une requête de transmission de contenu, indiquant au moins une identification du terminal et un contenu ;- réception par le décodeur de ladite requête et en fonction d'au moins ladite identification, transmission au terminal utilisateur dudit contenu indiqué dans la requête ;- réception dudit contenu et traitement par le terminal utilisateur pour permettre la visualisation du contenu reçu sur l'interface de visualisation.
1. Procédé de communication entre un terminal utilisateur (TA ; TB) comportant une interface de visualisation (EA ; EB) et un décodeur de télévision numérique (2) adapté pour recevoir un flux numérique diffusé et en extraire des contenus visualisables, reliés par une liaison de communication bidirectionnelle sans fil, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : - transmission par le terminal utilisateur au décodeur d'une requête de transmission de contenu, indiquant au moins une identification du terminal utilisateur et un contenu ; - réception par le décodeur de ladite requête et en fonction d'au moins ladite identification, transmission au terminal utilisateur dudit contenu indiqué dans la requête ; - réception dudit contenu et traitement par le terminal utilisateur pour permettre la visualisation du contenu reçu sur l'interface de visualisation. 2. Procédé selon la 1, selon lequel le contenu transmis par le décodeur (2) au terminal utilisateur (TA ; TB) est une partie au moins des informations du guide des programmes. 3. Procédé selon la 2, selon lequel ladite partie est extraite des informations du guide des programmes par le décodeur (2) en fonction de critères associés à l'identifiant indiqué dans la requête. 4. Procédé selon la 1 ou la 2, ledit décodeur (2) étant relié à un écran de visualisation (E) d'un téléviseur (3), ledit procédé comprenant les étapes suivantes :25transmission par le terminal utilisateur au décodeur d'une requête d'affichage de contenu indiquant au moins l'identification du terminal utilisateur et un contenu ; réception par le décodeur de ladite requête et en fonction d'au moins 5 ladite identification, fourniture à l'écran de visualisation du téléviseur, pour affichage, du contenu indiqué dans la requête. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant les étapes suivantes : 10 - transmission par le terminal utilisateur (TA) au décodeur (2) d'une requête d'enregistrement de contenu indiquant au moins l'identification du terminal utilisateur et un contenu ; - réception par le décodeur de ladite requête et en fonction d'au moins ladite identification, programmation par le décodeur (2) de 15 l'enregistrement du contenu indiqué. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant les étapes suivantes : - transmission par le terminal utilisateur (TA) au décodeur (2) d'une 20 requête de fourniture de données indiquant au moins l'identification du terminal utilisateur et des données mémorisées dans le décodeur; - réception par le décodeur de ladite requête et en fonction d'au moins ladite identification, transmission du décodeur au terminal utilisateur 25 des données indiquées. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant, dans une phase préalable, les étapes suivantes : transmission par le décodeur (2) au terminal utilisateur (TA ; TB) 30 d'une application logicielle (L) ;- réception et enregistrement par le terminal utilisateur de ladite application pour l'exécution ultérieure de l'application ; ladite application comprenant des instructions pour présenter lors de son exécution, des fonctionnalités relatives à au moins des contenus extraits par le décodeur et pour, lorsqu'une une desdites fonctionnalités a été sélectionnée, émettre une requête à destination du décodeur indiquant au moins un contenu et l'identification. 8. Décodeur de télévision numérique (2) adapté pour recevoir un flux 10 numérique diffusé et pour en extraire des contenus visualisables et comprenant des moyens pour être relié par une liaison de communication bidirectionnelle sans fil à au moins un terminal utilisateur (TA ; TB), ledit décodeur étant adapté pour mettre en oeuvre les étapes qui incombent audit décodeur d'un procédé selon l'une des 15 précédentes. 9. Programme d'ordinateur à installer dans un décodeur de télévision numérique (2) adapté pour recevoir un flux numérique diffusé et pour en extraire des contenus visualisables et comprenant des moyens pour être 20 relié par une liaison de communication bidirectionnelle sans fil à au moins un terminal utilisateur (TA ; TB) comportant une interface de visualisation, ledit programme d'ordinateur comprenant des instructions pour mettre en oeuvre les étapes qui incombent audit décodeur, d'un procédé selon l'une quelconque des 1 à 7 lors d'une 25 exécution du programme par des moyens de traitement dudit décodeur.
H
H04
H04N
H04N 5,H04N 7
H04N 5/44,H04N 5/445,H04N 7/16
FR2896162
A1
EMULSION HUILE DANS EAU THERMOREVERSIBLE
20,070,720
L'invention est relative à une composition immunostimulante sous la forme d'une émulsion Huile dans Eau (H/E) thermoréversible contenant un agoniste du TLR4, 5 dénommé TLA4. TLR4 (toll-like receptor type 4) est un récepteur exprimé par des cellules présentatrices de l'antigène du système immunitaire ; il intervient dans les mécanismes de défense précoce contre les infections à bactéries gram-. Le lipopolysaccharide des bactéries 10 gram- (LPS) est le ligand naturel du TLR4 ; il active le récepteur, ce qui entraîne une cascade d'évènements biochimiques, en particulier l'activation du facteur de transcription Nf-K.appa B, et la production de cytokines pro-inflammatoires. Le monophosphoryl lipide A provenant de l'hydrolyse du LPS est également un ligand du TLR4 avec l'avantage d'être moins toxique que le LPS. 15 WO20004/060396 décrit des formulations sous la forme d'émulsions H/E contenant un adjuvant phospholipidique. Les émulsions qui ont une taille sub-micronique sont obtenues au moyen d'un homogénéiseur haute pression (microfluidiseur). Le procédé de fabrication met en oeuvre de hautes énergies mécaniques afin d'obtenir des forces de 20 cisaillement suffisamment importantes pour réduire la taille des gouttes d'huile. Selon cet enseignement, l'émulsion obtenue contient des gouttelettes dont la taille est d'environ 500 nm. Il est souhaitable de pouvoir disposer d'une formulation alternative à celle proposée dans 25 ce brevet, et surtout qui puisse être obtenue par un procédé plus simple (ne nécessitant pas une technologie de cisaillement particulière), de basse énergie tout en étant reproductible, fiable et utilisable à une large échelle; en outre, la formulation adjuvante doit pouvoir améliorer l'efficacité des vaccins, en augmentant la réponse immune à un antigène, tout en ne présentant pas de signe de toxicité qui nuirait à son administration 30 en toute sécurité. (CH2)e• G' (CH2)e^ Gz R R6 R' (CH2)d. G/ (CH2)d- OH A cet effet, l'invention a pour objet : Une émulsion H/E comprenant: i) un agoniste du TLR4, dénommé TLA4, dont la structure chimique ne comporte pas de noyau sucré, ii) du squalène, iii) un solvant aqueux, iv) un tensioactif hydrophile non ionique appartenant au groupe chimique des polyoxyethylène alkyl éthers, v) un tensioactif hydrophobe non ionique et, qui est thernnoréversible. L'agoniste du TLR4 contenu dans l'émulsion, selon l'invention, n'est pas le lipide A, ou un dérivé du lipide A ou une molécule qui mime la structure du lipide A. Typiquement TLA4 est un composé chimique de formule I, II ou III : Composé de formule I /X'ùR'ùY' z Hz)a (C\ o o HOù P O o (CH2)a _ 20 Composé de formule II Xi Yl / \1/ ` H H 72)a 2)b O z2 P ùO O O (CH2)e 10 -4-Composé de formule III X1 Y1 / \ 1/ \ H2)a R (C\ R1 N+_ R12 R12 N+2 I I (CH2)d (CH2)e X2 W4 R2 (CH2)d' G (CH2)d', dans laquelle pour chacune des formules I, II, ou III, RI est sélectionné dans le groupe comprenant : a) C(0); b) C(0)-alkyle en C1-C14-C(0), dans lequel ledit alkyle en C1-C14 est facultativement substitué par un hydroxy, un alcoxy en C1-05, un alkylènedioxy en C1-05, un alkylamino en C1-05, ou un (alkyle en C1-05)aryle, dans lequel ladite partie aryle dudit (alkyle en C1-05)aryle est facultativement substituée par un alcoxy en C1-05, un (alkyle en C1-05) amino, un (alcoxy en C1-05)amino, un (alkyle en C1-05)aminoalcoxy en C1-05, -O-(alkyle en C1-05) aminoalcoxy en C1-05, -O-(alkyle en C1-05) amino-C (0)-alkyle en C1-05-C(0)OH, -O-(alkyle en C1-05)amino-C(0)-alkyle en C1-05-C(0)-alkyle en C1-05; -5- c) un alkyle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C15 facultativement substitué par un hydroxy ou un alcoxy; et d) -C(0)- arylène en C6-C12-C(0)- dans lequel ledit arylène est facultativement substitué par un hydroxy, un halogène, un nitro ou un amino; a et b sont indépendamment 0, 1, 2, 3 ou 4; d, d', d", e, e' et e" sont indépendamment un entier de 0 à 4; X1, X2, Y1 et Y2 sont indépendamment sélectionnés parmi le groupe comprenant rien, un oxygène, NH et N (C(0)alkyle en C1-C4), et N(alkyle en C1-C4): W1 et W2 sont indépendamment sélectionnés parmi le groupe comprenant un carbonyle, un méthylène, une sulfone et un sulfoxyde; R2 et R5 sont indépendamment sélectionnés parmi le groupe comprenant : a) un alkyle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20 qui est facultativement substitué par un oxo, un hydroxy, ou un alcoxy, b) un alcényle ou un dialcényle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20 qui est facultativement substitué par un oxo, un hydroxy, ou un alcoxy; c) un alcoxy à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20 qui est facultativement substitué par un oxo, un hydroxy, ou un alcoxy; d) -NH-alkyle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20, dans lequel ledit groupement alkyle est facultativement substitué par un oxo, un hydroxy, ou un alcoxy; et e) o -6- dans laquelle Z est sélectionné parmi le groupe comprenant O et NH, et M et N sont indépendamment sélectionnés parmi le groupe comprenant un alkyle, un alcényle, un alcoxy, un acyloxy, un alkylamino et un acylamino à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20; R3 et R6 sont indépendamment sélectionnés parmi le groupe comprenant un alkyle ou un alcényle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20 facultativement substitué par un oxo ou un fluoro; R4 et R7 sont indépendamment sélectionnés parmi le groupe comprenant C(0)-alkyle ou alcényle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20, un alkyle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20, un alcoxy à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20, un alcényle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20; dans lequel lesdits groupements alkyle, alcényle, ou alcoxy peuvent être indépendamment et facultativement substitués par un hydroxy, un fluoro ou un alcoxy en C1-05; G1, G2, G3 et G4 sont indépendamment sélectionnés parmi le groupe comprenant un 15 oxygène, un méthylène, un amino, un thiol, -O-C(0)-, -C(0)NH-, -NHC(0)-, et -N(C(0)alkyle en C1-C4)- ; ou G2R4 ou G4R7 peuvent ensemble être un atome d'hydrogène ou un hydroxyle ; et dans lequel pour la formule II: a' et b' sont indépendamment 2, 3, 4, 5, 6, 7 ou 8, de façon préférée 2 ; 20 Z1 est sélectionné dans le groupe comprenant -OP(0)(OH)2, -P(0)(OH)2, -OP(0)(OR8)(OH) où R8 est une chaîne alkyke en C,-C4, -OS(0)2OH, -S(0)2OH, -CO2H, -OB(OH)2, -01-1, -CH3, -NH2, -NR93 où R9 est une chaîne alkyle en C1-C4 ; Z2 est -OP(0)(OH)2, -P(0)(OH)2, -OP(0)(OR10)(OH) où R10 est une chaîne alkyke en 25 C1-C4, -OS(0)2OH, -S(0)2OH, -CO2H, -OB(OH)2, -OH, -CH3, -NH2, -NR11 où R1' est une chaîne alkyle en C 1-C4 ; et dans lequel pour la formule III : R12 est H ou une chaîne alkyle en C1-C4 ; 30 ou un sel pharmaceutique acceptable du composé de formule I, II, ou III. L'émulsion selon l'inversion est thermoréversible, ce qui signifie qu'elle passe de l'état d'émulsion H/E à l'état d'émulsion E/H lorsqu'on la chauffe à une température au moins égale à une température dite d'inversion de phase . A l'échelle microscopique, la température d'inversion de phase traduit le passage d'une courbure orientée vers la phase huileuse à une courbure orientée vers la phase aqueuse, cette transition impliquant nécessairement le passage par une phase de courbure moyenne nulle (le système étant alors apparenté soit à une phase lamellaire soit à une microémulsion). Avantageusement, au moins 90% de la population volumique des gouttelettes d'huile de l'émulsion selon l'invention ont une taille 200 nm et de façon préférée au moins 90% de la population volumique des gouttelettes d'huile ont une taille 150 nm. En général, au moins 50% de la population volumique des gouttelettes d'huile de ces émulsions ont une taille < 0,1 m. Selon une caractéristique particulière, au moins 90% de la population volumique des gouttelettes d'huile ont une taille Généralement, l'émulsion thermoréversible selon l'invention est homogène. Par émulsion homogène, on entend une émulsion dont la représentation graphique de distribution de taille (granulogramme) des gouttelettes d'huile est unimodale. Typiquement, cette représentation graphique est de type gaussien . Les émulsions thermoréversibles dont au moins 90% de la population volumique des gouttelettes d'huile ont une taille 200 nm sont particulièrement préférées sur le plan industriel car elles sont très stables et facilement stérilisables au moyen de filtres de 0,2 m. La mesure de la taille des gouttelettes peut se faire par différents moyens et notamment par des granulomètres à diffraction LASER, tels que les appareils Beckman Coulter de la gamme LS (notamment le LS230). Le principe de mesure de ces appareils est basé sur l'analyse de l'intensité de la lumière diffusée par les particules en fonction de l'angle (détecteurs de grands, moyens et petits angles) lorsque l'échantillon est éclairé par un faisceau laser. Cette analyse se fait au moyen de modèles mathématiques choisis -8- selon la taille et la nature du matériau utilisé. Dans le cas de la mesure de la taille de particules sub-microniques, il faut appliquer un modèle optique particulier (théorie de Mie) prenant en compte les indices de réfraction de la phase huileuse (ici 1,495 pour le squalène) et de la phase aqueuse (par exemple il est de 1,332 pour l'eau; il faut également être capable de détecter les faibles intensités émises par les particules très fines, ce qui nécessite une cellule supplémentaire de détection pour la mesure aux grands angles de la diffusion différentielle des intensités polarisées (système PIDS chez Coulter qui permet une mesure dès 40 nm). La température d'inversion de phase d'une émulsion thermoréversible selon l'invention est une caractéristique propre à chaque émulsion et varie en fonction de la nature de ses composants et de leurs concentrations relatives. Avantageusement, la composition de l'émulsion selon l'invention est choisie de sorte que l'inversion de phase se produit à une température entre 45 C et 80 C, de façon préférée entre 50 et 65 C. Cette gamme de température est avantageuse car l'émulsion ne risque pas de changer d'état si elle est stockée à une température relativement élevée (z3 7 C). De plus, comme dans le procédé de préparation de l'émulsion thermoréversible, le chauffage des composants n'excède pas 80 C, cela contribue au maintien de l'intégrité structurale des composants et en particulier du TLA4. Lorsque la température d'inversion de phase de l'émulsion est élevée, notamment lorsqu'elle est supérieure ou voisine de 80 C, on peut utilement l'abaisser en ajoutant à la composition de l'émulsion un alditol qui est habituellement choisi parmi le sorbitol, le mannitol, le glycérol, le xylitol ou l'érythritol. Lorsque l'alditol est utilisé dans une gamme de concentration allant de 1 à 10% (p/p) et en particulier dans une gamme de concentration allant de 2 à 7% (p/p) on arrive à abaisser la température d'inversion de phase de l'émulsion d'environ 10 C. On peut également abaisser la température d'inversion de phase de l'émulsion, en remplaçant la phase aqueuse constituée uniquement d'eau par une phase aqueuse saline tamponnée. Habituellement, on utilise un tampon TRIS, ou un tampon phosphate comme le PBS ou le tampon Dulbecco PBS sans Cal+ ni Mg2+. Les composés chimiques de formule I, II ou III sont obtenus par voie de synthèse selon les procédés décrits dans US 2003/0153532. -9- En particulier, le TLA4 selon l'invention est un composé chimique de formule I. (C H2) b O O HOù P O O P OH O O (CH2)d (CH2)e /X1ùR1ùY\ (CH2)a / (C\z) e G3 (CH2)e., Gz Ga Ra/ R3 Rs Ri (CH2)d. G/ (CH2)d.. ou un sel pharmaceutiquement acceptable de ce composé. Préférentiellement, Rl est C(0) ou C(0)-(CH2)n-C(0), n étant 1, 2, 3 ou 4 a, b, d, d', d", e, e', e" sont indépendamment 1 ou 2, Xl, X2, Y1 et Y2 sont NH, W l et W2 sont C(0), R2 et R5 sont des chaînes alkyles linéaires en C10-C15 non substituées ou substituées par un oxo ou des chaînes NH-alkyles linéaires en C10-C15 ou o / 0 M - 10 - dans lequel M et N sont indépendamment un alkyle ou un alcényle à chaîne linéaire en C2-C20, R3 et R6 sont des chaînes alkyles linéaires en C5-C10, R4 et R7 sont un hydrogène ou sous la forme C(0)-alkyle à chaîne linéaire en C8-C12 ou C(0) alcényle à chaîne linéaire en C8-C12, G1 et G3 sont un oxygène ou ûNH(CO)- G2 et G4 sont un oxygène ; TLA4 exerce une activité immunostimulante in vitro et/ou in vivo. L'activité 10 immunostimulante in vitro est évaluée notamment : 1) en mesurant la production de TNFa par les cellules du sang humain total ou, 2) en mesurant la production de la phosphatase alcaline par une lignée THP-1 transfectée par le gène de la phosphatase alcaline sous la dépendance du promoteur du TNFa ou, 15 3) en mesurant la production de cytokines telles que l'IL-10 et l'interféron y par des splénocytes murins, ou 4) en mesurant la production du TNFa par la lignée macrophagique murine RAW264 ou, 5) en mesurant la production de l'IL-6 par l'astrocytome humainU373 ou, 20 6) en mesurant l'activation/la maturation de cellules dendritiques dérivées de monocytes humains sur la base de l'expression des marqueurs d'activation tels que CD25. CD80/CD83 par cytométrie de flux. Tous ces tests de mesure sont bien connus de l'homme de métier et sont notamment décrits dans l'exemple 7 de US 2003/0153532 ou dans Journal of Biological 25 Chemistry, (2001), vol 276/3, page 1873-1880. L'activité immunostimulante in vivo se traduit par une augmentation de la réponse humorale et/ou de la réponse cellulaire spécifique. Pour évaluer la réponse humorale on mesure la production d'anticorps spécifiques contre un antigène. A titre 30 d'exemple, on peut se référer aux tests qui sont décrits dans l'exemple 8 de US 2003/0153532 pour évaluer cette réponse. Lorsque la production d'anticorps spécifiques (que ce soit sous forme d'immunoglobulines totales ou d'un isotype particulier) observée à la suite de l'injection d'un antigène associé au TLA4 est -11- supérieure à celle que l'on observe consécutivement à l'administration de la même quantité d'antigène seule, TLA4 est considéré comme exerçant une activité immunostimulante in vivo. On peut aussi évaluer l'activité immunostimulante du TLA4 en utilisant des tests de mesure de la réponse cellulaire spécifique qui sont bien connus de l'homme du métier, comme par exemple, en mesurant l'activité des lymphocytes T cytotoxiques (CTL) ou la lymphoprolifération. Préférentiellement, TLA4 est choisit dans le groupe constitué par les composés chimiques identifiés dans US 2003/0153532 sous les dénominations de ER803022, ER803058, ER803732, ER803789, ER804053, ER804057, ER804058, ER804059, ER804442, ER804764, ER111232, ER112022, ER112048, ER 112065, ER112066, ER.113651, ER118989, ER119327, ER119328. Les composés peuvent être sous la forme de diastéréoisomères ou sous une forme racémique (mélange de diastéréoisomères) lorsque la structure chimique comporte plusieurs carbones asymétriques. Par exemple, ER804057 et ER804053 qui ont 4 carbones asymétriques sont des diastéréoisomères d'ER112066 qui est la forme racémique. ER804057 est dans une configuration isomérique de type (R,R,R,R) tandis que ER804053 est dans une configuration de type (R,S,S,R). De la même façon, ER804058 qui est dans une configuration isomérique de type (R,R,R,R) et ER804059 qui est dans une configuration isomérique de type (R,S,S,R) sont des diastéréoisomères de ER113651 qui est la forme racémique. ER803022 qui est dans une configuration de type(R,R,R,R), ER803732 qui est dans une configuration (R,S,S,R) et ER803789 qui est dans une configuration (R,R,S,R) sont également des diastéréoisomères d'une même molécule chimique. On utilise, de façon préférée, les diastéréoisomères qui ont une configuration de type R,R,R,R généralement plus actifs que les autres formes. Parmi ceux ci, ER804057 est particulièrement préféré. Il s'agit de l'acide dodecanoique (IR,6R,22R,27R)-1,27-diheptyl-9,19-dihydroxy-9,19-dioxido-14-oxo-6,22bis[ (1,3-dioxotetradecyl)amino]- 4, 8,10,18,20,24-hexaoxa-13,15-diaza-9,19-diphosphaheptacosane-1,27-diyl ester ; Il est sous forme d'acide libre ou sous forme de sel. Le poids moléculaire de la forme acide libre est de 1579, celui du sel disodique est de 1624. La formule brute du sel disodique est C83H158N4Na2O19P2. - 12 - Sur le plan structural, l'agoniste du TLR4 selon l'objet de l'invention est une molécule amphiphile. Les molécules amphiphiles, ont un comportement à la fois hydrophile et hydrophobe et ont tendance à précipiter au cours du temps. Elles se dissolvent souvent incomplètement dans les solvants organiques ou aqueux et sont souvent à l'origine de solutions instables ou difficilement reproductibles. Il existe un besoin d'améliorer la formulation des ces molécules. L'émulsion telle que décrite dans l'invention répond à ce besoin en fournissant des émulsions qui sont stables au cours du temps. Une émulsion selon l'invention qui est conservée pendant 6 mois à +4 C conserve les caractéristiques qu'elle avait initialement : la distribution de taille des gouttelettes d'huile ne varie pas d'une façon sensible; l'aspect laiteux, fluide et homogène de l'émulsion est conservé ; et de façon notoire, l'intégrité structurale du TLA4 n'est pas altérée comme le montre l'exemple II. Le ratio entre la quantité de TLA4 et la quantité totale de tensioactifs hydrophile et hydrophobe de l'émulsion est habituellement entre 0,01% et 5%, de préférence entre 0,1% et 2% (poids/poids). Dans cette gamme de ratio, la quantité de TLA4 est suffisamment faible pour ne pas exercer d'influence sur le pouvoir émulsionnant des tensioactifs mais est en quantité suffisante pour exercer une activité immunostimulante in vitro et/ou in vivo. Le tensioactif hydrophile selon l'invention a une HLB (balance hydrophile/lipophile) 10 et appartient au groupe chimique des polyoxyéthylène alkyl éthers (PAE), encore appelés éthers polyoxyéthylénés d'alcools gras. Ces tensioactifs non ioniques sont obtenus par condensation chimique entre un alcool gras et l'oxyde d'éthylène. Ils ont une formule chimique générale du type R-(O-CH2-CH2)ä -OH dans laquelle le radical R désigne habituellement un reste alkyl saturé ou insaturé et n désigne le nombre d'unités d'oxyde d'éthylène. Selon l'objet de l'invention, R contient entre 1 et 50 atomes de carbone, de façon préférée entre 4 et 20 atomes de carbone et de façon particulièrement préférée entre 10 et 20 atomes de carbone. n est > 2, généralement compris entre 4 et 50. L'émulsion selon - 13 - l'invention comprend habituellement un seul PAE hydrophile. Un mélange de plusieurs PAE convient également dans la mesure ou l'HLB global est 10. Les éthers polyoxyéthylénés d'alcools gras convenant à l'objet de l'invention peuvent être sous une forme liquide ou solide à température ambiante. Parmi les composés solides, on préfère ceux qui se dissolvent directement dans la phase aqueuse ou qui ne nécessitent pas de chauffage important. Dans la mesure où le nombre d'unités d'oxydes d'éthylènes est suffisant, les éthers polyoxyéthylénés d'alcools laurique, myristique, cétylique, oléique et/ou stéarique sont particulièrement appropriés à l'objet de l'invention. Ils ont souvent reçu l'appellation commerciale de Brij O, Eumulgin O ou Simulsol O. Une émulsion particulièrement préférée selon l'invention contient comme tensioactif hydrophile non ionique un polyoxyéthylène alkyl éther choisi dans le groupe constitué du ceteareth-12 (commercialisé sous la dénomination d'Eumulgin O BI), du ceteareth-20 (Eumulgin O B2), du steareth-21 (Eumulgin O S21), du ceteth-20 (Simulsol O 58), du ceteth-10 (Brij 56), du ceteth -20 (Brij 58), du steareth-10 (Brij 76), du steareth-20 (Brij 78), du oleth-10 (Brij 96 ou Brij 97), du oleth-20 (Brij 98 ou Brij 99). Le nombre apposé à chaque nom chimique correspond au nombre d'unités d'oxyde d'éthylène dans la formule chimique. L'émulsion selon l'invention contient également un tensioactif hydrophobe non ionique dont l'HLB est S 6. L'émulsion comprend habituellement un seul tensioactif hydrophobe non ionique. Un mélange de plusieurs tensioactifs hydrophobes non ioniques convient également dans la mesure ou l'HLB global est HLBm correspond à l'HLB du mélange qui est de préférence entre 8,5 et 10, et plus particulièrement entre 8,6 et 9,6 HLBe correspond à l'HLB du tensioactif hydrophobe X correspond au poids du tensioactif hydrophobe HLB pae correspond à l'HLB du PAE Le squalène, qui représente la phase huileuse de l'émulsion, a pour formule chimique brute C30HSO et comprend 6 doubles liaisons. Cette huile est métabolisable et présente les qualités requises pour être utilisée dans un produit pharmaceutique injectable. Elle provient du foie de requin (origine animale) mais peut être extraite également de l'huile d'olive (origine végétale). On a notamment obtenu de bons résultats en utilisant le squalène fourni par la société Fluka qui est d'origine animale. Généralement, la quantité de squalène représente entre 5 et 45% du poids total de l'émulsion. - 15 - Le ratio massique entre la quantité de squalène et la quantité totale de tensioactifs dans l'émulsion selon l'invention est habituellement compris entre 2,0 et 4,0, de façon préférée entre 2,5 et 3,5. Une composition de l'émulsion selon l'invention particulièrement préférée comprend : - du squalène, - un tampon phosphate comme solvant aqueux, le composé ER 804057 comme agoniste du TLR4, - le ceteareth-12 (Eumulgin B I) comme tensioactif hydrophile, - du monooléate de sorbitan comme tensioactif hydrophobe. La quantité de squalène représente entre 5 et 45% du poids total de l'émulsion. La quantité du composé ER804057 représente habituellement entre 0,05 et 2% du poids des deux tensioactifs. De façon préférée, les quantités de ceteareth-12 et de monooléate de sorbitan sont telles que l'HLB du mélange des deux tensioactifs se situe entre 8,5 et 10 et plus particulièrement entre 8,6 et 9,6. Le ratio entre la quantité de squalène et la quantité totale de ceteareth-12 et de monooléate de sorbitan est compris entre 2,0 et 4,0, de façon préférée entre 2,5 et 3,5. En outre, cette composition peut contenir de 1 à 10% de mannitol (p/p). La phase aqueuse de l'émulsion selon l'invention peut contenir en outre un substrat de lyophilisation contenant un ou plusieurs cryoprotecteurs. Les cryoprotecteurs sont habituellement choisis parmi les sucres comme le saccharose, les poly alcools comme le mannitol ou le sorbitol ou les dérivés de sucres tels que les alkyl poly glycosides comme le décyl-D galactoside uronate de sodium ou le dodécyl maltoside. On utilise habituellement un substrat de lyophilisation qui contient en mélange du saccharose, du mannitol et du dodécyl R maltoside . L'émulsion selon l'invention peut être alors lyophilisée et conservée sous forme de lyophilisat. Elle conserve toutefois toutes ses caractéristiques car une fois reprise en phase aqueuse elle redevient une émulsion H/E laiteuse, stable et fluide, thermoréversible avec une distribution de taille de gouttelettes d'huile similaire à celle qui préexistait avant lyophilisation. - 16- L'émulsion selon l'invention joue également le rôle d'adjuvant de la réponse immune à un antigène. Par antigène au sens de la présente invention, on entend tout antigène susceptible d'être utilisé dans un vaccin, qu'il s'agisse d'un germe entier vivant, atténué ou tué, d'un extrait de germe ou d'une forme sous unitaire. Lorsqu'il est sous une forme sous unitaire, la nature de l'antigène importe peu: il peut être un peptide, une protéine, une glycoprotéine, un polysaccharide, un glycolipide, un lipopeptide, un acide nucléique. Parmi les antigènes convenant à l'objet de l'invention, on cite les antigènes bactériens provenant de Clostridium tetani, de Clostridium diphteriae, de Bordetella pertussis, d'Haemophilus influenzae type b, de Streptococcus pneumoniae, de Neisseria meningitidis, de Shigella sp., de Salmonella typhi, de Staphylococcus aureus ou de Staphylococcus epidermidis , de Mycobacterium tuberculosis, de Chlamydia trachomatis ou de Streptococcus sp, d'antigènes viraux provenant du virus de l'hépatite A, B, ou C, du virus de la grippe, du virus syncytial respiratoire, du virus West Nile, du virus de la rage, du poliovirus, du virus HIV, du virus de la dengue, de l'encéphalite japonaise, du virus de la fièvre jaune, du cytomegalovirus, ou des herpes virus, d'antigènes parasitaires provenant notamment de Plasmodium sp. ou d'antigènes tumoraux. Ces antigènes peuvent être obtenus en utilisant des procédés de recombinaison génétique ou en utilisant des procédés d'extraction bien connus de l'homme du métier. L'émulsion selon l'invention agit sur l'immunité humorale en augmentant la production d'anticorps spécifiques et/ou sur l'immunité cellulaire spécifique en favorisant notamment la prolifération des lymphocytes T, le développement d'une réponse cytolytique spécifique (réponse CTL), et/ou la production de cytokines, chemokines, facteurs de croissance, produites par les lymphocytes activés. C'est pourquoi l'invention a également pour objet l'utilisation d'une émulsion selon l'invention pour la préparation d'une composition vaccinale. La composition vaccinale obtenue s'avère plus immunogénique, par exemple parce que la composition induit une réponse immune spécifique plus forte qu'elle soit d'ordre humorale et/ou d'ordre cellulaire, ou parce qu'une quantité d'antigène plus faible est nécessaire pour obtenir une réponse immune de même intensité et de durée comparable. La composition vaccinale obtenue à partir d'une émulsion selon 2896162 - 17 -l'invention peut être administrée par toutes les voies habituellement utilisées ou préconisées pour les vaccins : voie parentérale, voie intradermique, voie sous cutanée, ou intra musculaire ou la voie mucosale, et se présenter sous diverses formes notamment liquide ou lyophilisée. Elle peut être administrée au moyen d'une 5 seringue ou au moyen d'un injecteur sans aiguille pour injection intramusculaire, sous-cutanée ou intradermique, ou au moyen d'un spray nasal. La composition vaccinale est généralement sous la forme d'un mélange de l'antigène avec une émulsion selon l'invention. Elle peut se présenter aussi sous la 10 forme d'une formulation extemporanée. Dans ce cas,l'antigène et l'émulsion sont mis en contact juste avant ou au moment de l'administration de la composition vaccinale. Par exemple, l'antigène peut être lyophilisé et repris par l'émulsion juste avant l'administration ou à l'inverse, l'émulsion peut être sous une forme lyophilisée et repris par une solution de l'antigène. La composition vaccinale peut se trouver 15 également dans un dispositif particulier d'injection comme la seringue by pass lorsque l'on ne souhaite pas mélanger l'antigène avec l'émulsion. Lorsque la composition vaccinale est sous la forme d'un mélange obtenu par dilution d'une émulsion selon l'invention avec une solution d'antigène, elle est 20 habituellement sous la forme d'une émulsion H/E dans laquelle la quantité de squalène représente en poids en général entre 0,5 et 5% du poids total de la composition vaccinale. Elle peut être également sous la forme d'une émulsion H/E thermoréversible lorsque la quantité de squalène dans la composition vaccinale atteint ou dépasse 5% (p/p). Lorsque la composition vaccinale est une émulsion H/E 25 thermoréversible, elle peut être, en particulier, sous une forme dans laquelle au moins 90% de la population volumique des gouttelettes d'huile a une taille S 0,2 m. D'une façon surprenante, l'émulsion selon l'invention a une plus grande capacité à induire des anticorps neutralisants qu'une émulsion HIE de l'art antérieur 30 obtenue par microfluidisation dont la composition renferme du squalène, du polyoxyéthylène sorbitan monooléate (Tween 80) et du sorbitan trioleate (Span 85) (émulsion H/E de l'art antérieur) -18-Les anticorps neutralisants sont des anticorps fonctionnels dirigés contre un germe infectieux, produits par un individu qui a été immunisé avec un antigène apparenté ou dérivé de ce germe ou qui a été en contact avec ce germe et qui empêchent l'infection des cellules par ce germe. Ils jouent un rôle très important dans la prévention ou le traitement des infections causées par des germes intracellulaires, en particuliers les virus et les parasites unicellulaires notamment plasmodium sp.. Des antigènes provenant de la forme sporozoïte de Plasmodium falciparum, (tels que la protéine majeure de surface du sporozoïte (circumsporozoite protein), LSA3, ou l'antigène Pfs 16), ainsi que des antigènes provenant de la forme mérozoïte de Plasmodium falciparum (tels que l'antigène MSP1, MSP2, MSP3, EBA-175, Rhop-1, Rhop-2, Rhop-3, RAP-1, RAP-2, RAP-3, Pfl55/RESA ou AMA-1) induisent des anticorps neutralisants. L'utilisation d'une émulsion selon l'invention pour préparer une composition vaccinale contenant un ou plusieurs antigènes issus des sporozoïtes ou des mérozoïtes de Plasmodium falciparum est indiquée pour amplifier la réponse immune neutralisante. L'efficacité de certains vaccins antiviraux est dans certains cas corrélée au taux d'anticorps neutralisants qu'ils induisent. C'est le cas du vaccin contre la grippe dont l'efficacité est reliée au taux d'anticorps inhibant l'hémagglutination (IHA). L'émulsion selon l'invention sert à préparer une composition vaccinale pour le traitement ou la prévention des maladies infectieuses chez l'homme ou l'animal (oiseaux, cheval) liées au virus de la grippe. Selon la nature du vaccin contre la grippe la composition vaccinale peut se présenter sous différentes formes : - Lorsque le vaccin grippal contient une ou plusieurs souches de virus entiers inactivés ou splittés , ou est sous la forme d'un vaccin sous unitaire contenant de l'hémagglutinine purifiée d'une ou plusieurs souches virales, ou sous la forme de virosomes (vaccin Berna), la composition vaccinale, se présente habituellement sous la forme d'un mélange, d'une émulsion H/E ou d'une émulsion H/E thermoréversible. -Lorsque le vaccin grippal contient une ou plusieurs souches de virus vivants atténués, la composition vaccinale se trouve de façon préférée dans un dispositif, type seringue by pass, de façon à ce que le virus vivant ne soit pas au contact direct -19- de l'émulsion. La suspension virale et l'émulsion selon l'invention se trouve dans deux compartiments séparés de la seringue. Les vaccins contre la grippe sont fabriqués à partir de virus grippaux cultivés sur oeufs ou sur cellules selon des méthodes bien connues de l'homme du métier et comprennent tous comme composant essentiel l'hémagglutinine d'une ou plusieurs souches virales. L'invention a donc également pour objet l'utilisation d'une émulsion selon l'invention pour la préparation d'une composition vaccinale comprenant comme antigène vaccinal une ou plusieurs hémagglutinines du virus grippal. L'émulsion selon l'invention sert également à préparer une composition vaccinale pour le traitement ou la prévention des maladies infectieuses à cytomégalovirus (CMV). Dans les infections à CMV, les anticorps dirigés contre les protéines de l'enveloppe virale, principalement la glycoprotéine B (gB) et la glycoprotéine H (gH), et qui neutralisent l'infection virale jouent un rôle très important dans le développement d'une immunité protectrice. L'utilisation d'une émulsion selon l'invention dans la préparation d'une composition vaccinale contenant une protéine de l'enveloppe du CMV a pour effet d'augmenter la production d'anticorps neutralisants. L'invention a donc pour objet l'utilisation d'une émulsion selon l'invention pour la préparation d'une composition vaccinale comprenant comme antigène vaccinal un antigène de l'enveloppe du CMV. Typiquement, l'antigène est la glycoprotéine gB et/ou la glycoprotéine gH. Il peut s'agir également d'un peptide ou d'un polypeptide dérivé de la gB et/ou de la gH comprenant un ou plusieurs épitopes neutralisants. gB dans sa forme native (gp130), codée par le gène UL 55 du CMV, est une glycoprotéine de 906 ou 907 acides aminés, selon qu'il s'agit de la souche AD 169 ou de la souche Towne. Les séquences protéiques de ces deux souches sont décrites dans US 2002/0102562 (figure 2). La forme native de la gB contient une séquence - 20 - signal de 24 acides aminés, suivie d'un domaine extracellulaire contenant un site de clivage endo-protéolytique entre les résidus Arginine 460 et Sérine 461, d'un domaine transmembranaire et d'un domaine intracellulaire. Les épitopes neutralisants se trouvent principalement dans le domaine extra cellulaire entre les résidus d'acides aminés 461 et 680 de la gp 130, ce domaine se subdivisant en deux domaines discontinus, le domaine compris entre les résidus 461 et 619 et le domaine compris entre les résidus 620 et 680. Par conséquent, tout polypeptide qui comprend dans sa séquence d'acides aminés une séquence homologue à celle qui se situe entre les résidus 461 et 619 et/ou à celle qui se situe entre les résidus 620 et 680 de la gp 130 convient à l'objet de l'invention. Typiquement, le polypeptide comprend dans sa séquence d'acides aminés, une séquence homologue à celle qui se situe entre les résidus 461 et 680 de la gp130. Par séquence homologue, on entend toute séquence d'acides aminés dont l'identité avec la séquence d'acides aminés de la gp 130 qui se situe entre les résidus 461 et 619 ou entre les résidus 620 et 680, ou entre les résidus 461 et 680 provenant de la souche Towne ou AD169 ( qui sont décrites dans US 2002/0102562) est d'au moins 80%, en utilisant le logiciel d'alignement de séquence Blast ou Fasta. Plus particulièrement, l'homologie de séquence est d'au moins 90%, et de façon encore plus spécifique l'homologie de séquence est de 100%. Parmi les peptides ou polypeptides dérivés de gB convenant à l'objet de l'invention, on cite notamment la gp 55. Elle est issue du clivage de la gB au niveau du site de clivage endo-protéolytique ; sa séquence d'acides aminés correspond à celle qui se situe entre les résidus sérine 461 et l'extrémité C-terminale. On peut également utiliser des formes tronquées de la gp55, telle qu'une gp 55 dépourvue de tout ou partie de la séquence transmembranaire et de tout ou partie du domaine C-terminal intra-cellulaire (par exemple un peptide ayant une séquence homologue à la séquence d'acides aminés de la gp130 comprise entre les résidus 461 et 646) ou une gp 55 dépourvue de tout ou partie du domaine C-terminal intra-cellulaire (par exemple un peptide ayant une séquence homologue à la séquence d'acides aminés de la gp130 comprise entre les résidus 461 et 680). On peut aussi utiliser une forme mutée de la gB qui porte une ou plusieurs mutations au niveau du site de clivage endo-protéolytique de sorte que celui-ci est rendu inopérant. La(les) mutation(s) est -21 -(sont) localisée(s) entre les résidus 457 et 460 de la séquence de la gp130 et plus particulièrement se situent au niveau l'arginine 460 et/ou la lysine 459 et/ou l'arginine 457. Un antigène d'enveloppe du CMV convenant particulièrement à l'objet de l'invention est une forme tronquée de la gB dépourvue de tout ou partie du domaine C-terminal et/ou dépourvue de tout ou partie de la séquence transmembranaire et dont le site de clivage est inopérant. Une forme tronquée de la gB particulièrement préférée correspond à celle qui est décrite dans US 6,100,064, nommé gBdTM ; elle porte trois mutations au niveau du site de clivage et une délétion au niveau de la région transmembranaire entre les résidus d'acides aminés Valine 677 et Arginine 752 de sorte que le domaine extracellulaire est directement relié au domaine cytoplasmique. La protéine gB ou les peptides, polypeptides dérivés de celle ci sont obtenues au moyen de procédés de recombinaison génétique et purifiées selon des méthodes bien connues de l'homme de l'art. On peut utiliser notamment les procédés décrits dans US 6,100,064 et dans US 2002/0102562 incorporés par référence. Pour augmenter leur immunogénicité on peut secondairement les conjuguer à une protéine porteuse ou les fusionner à d'autres protéines, notamment à des protéines formant des particules comme l'antigène de surface de l'hépatite B (HbS). La protéine gB ou les peptides dérivés de celle-ci peuvent également être exprimés par des virus recombinants, notamment par des adénovirus recombinants ou des poxvirus recombinants. Pour la préparation de ces vecteurs recombinants exprimant la gB ou des peptides dérivées, on utilise les méthodes qui sont décrites notamment dans US 6,162,620 , US 5,866,383, US 5,552,143, US 6,183,750, US 5,338,683, WO 9215672 ou dans WO 9639491. La gB peut être également présentée par une souche de CMV qui a été atténuée par passages successifs sur des cultures cellulaires, notamment la souche Towne qui a déjà été testée à des fins vaccinales. La protéine gH est codée par le gène UL 75 du CMV. C'est une glycoprotéine de 742 ou 743 acides aminés selon qu'il s'agit de la souche Towne ou de la souche AD169. Les séquences sont décrites dans US 5,474, 914 (figure 1) et dans US 6,6] 0,295 (figure 5(a)). La séquence protéique de la gH déduite de sa séquence nucléotidique contient un peptide signal suivi d'un domaine extracellulaire -22- ne possédant pas de site de clivage endoprotéolytique, d'un domaine transmembranaire et d'un domaine cytoplasmique C-terminal. Les épitopes neutralisants se situent dans le domaine extracellulaire, principalement dans la partie N-terminale de ce domaine, plus spécifiquement entre les résidus d'acides aminés 15 et 142 de la séquence protéique de la gH native et de façon encore plus spécifique entre les résidus d'acides aminés 33 et 142. Un épitope majeur neutralisant de la souche AD 169 a été identifié et se situe entre les résidus 33 et 43 de la séquence de la gH et a pour séquence LDPHAFHLLL (Urban M et al. : J. Virol (1992, vol 66/3, p1303-1311)). Par conséquent, tout polypeptide qui comprend dans sa séquence d'acides aminés une séquence homologue à la séquence LDPHAFHLLL ou une séquence homologue à celle qui se situe entre les résidus 15 et 142 ou entre les résidus 33 et 142 de la séquence protéique de la gH convient à l'objet de l'invention. Par séquence homologue, on entend une séquence d'acides aminés dont l'identité avec la séquence d'acides aminés qui se situe entre les résidus 15 et 142 ou entre les résidus 33 et 142 de la séquence protéique de la gH de la souche AD 169 ou avec la séquence LDPHAFHLLL est d'au moins 80% en utilisant le logiciel d'alignement de séquence Blast ou Fasta . Plus particulièrement, l'homologie de séquence est d'au moins 90%, et de façon encore plus spécifique l'homologie de séquence est de 100%. Comme peptides ou polypeptides dérivés de la gH convenant à l'objet de l'invention on cite la gH dépourvue de tout ou partie de sa région transmembranaire et/ou dépourvue de tout ou partie de sa région cytoplasmique. Typiquement, cela correspond à une protéine gH qui est délétée d'au moins 5 résidus, de façon préférée d'au moins 10 résidus C-terminaux et de façon encore plus préférée entre 20 et 34 résidus de l'extrémité C-terminale de la séquence d'acides aminés. La protéine gH, les polypeptides ou les peptides dérivés de celle-ci sont obtenues au moyen de procédés de recombinaison génétique et purifiées selon des méthodes bien connues de l'homme de l'art notamment celles décrites dans US 5,474,914 ou dans US 5,314,800 incorporés par référence. Pour augmenter leur immunogénicité on peut secondairement les conjuguer à une protéine porteuse. Il peuvent être aussi produits sous la forme de protéines de fusion comme cela est décrit dans J. Virol (1992, vol 66/3, p1303-1311). La protéine gH, les polypeptides 2896162 - 23 - ou les peptides dérivés de celle-ci peuvent également être exprimé par des virus recombinants, notamment par des adénovirus recombinants ou des poxvirus recombinants. Pour la préparation de ces vecteurs recombinants exprimant la gH ou des formes dérivées, on utilise les méthodes qui sont décrites notamment dans 5 US 6,162,620 , US 5,866,383, US 5,552,143, ou dans WO 9639491. La protéine gH peut être également présentée par une souche de CMV qui a été atténuée par passages successifs sur des cultures cellulaires, notamment la souche Towne qui a déjà été testée à des fins vaccinales. 10 Selon la nature de l'antigène du CMV, la composition vaccinale peut se présenter sous différentes formes : - Lorsque l'antigène est une protéine ou un peptide, la composition vaccinale peut être sous la forme d'un mélange, d'une émulsion H/E ou d'une émulsion H/E thermoréversible. Elle peut être aussi sous la forme d'une préparation extemporanée 15 que l'on réalise juste avant administration. La composition vaccinale peut également se trouver à l'intérieur d'un dispositif, tel qu'une seringue bypass qui sépare physiquement l'antigène de l'émulsion. - Lorsque l'antigène du CMV est sous la forme d'un virus recombinant exprimant la gB, la gH ou un peptide dérivé de la gB ou de la gH, ou lorsqu'il est 20 sous la forme d'une souche atténuée d'un CMV, l'antigène et l'émulsion selon l'invention ne sont pas habituellement directement en contact dans la composition vaccinale. L'antigène et l'émulsion peuvent se trouver à l'intérieur d'un dispositif qui les séparent physiquement, tel qu'une seringue bypass , mais ils sont administrés au même moment sur le même site d'administration. 25 L'invention a également pour objet un procédé de préparation d'une émulsion selon l'invention comprenant une étape dans laquelle une phase aqueuse qui comprend un solvant aqueux, un polyoxyethylène alkyl éther et un agoniste du TLR4 et une phase huileuse qui comprend du squalène, et un tensioactif hydrophobe 30 non ionique sont mélangées et chauffées ou chauffées et mélangées de façon à obtenir une émulsion E/H, et une étape où la température de l'émulsion E/H obtenue est abaissée à une température inférieure à la température d'inversion de phase de cette émulsion de sorte que l'émulsion E/H devient une émulsion H/E. De façon 2896162 - 24 - alternative, l'agoniste du TLR4 se trouve dans la phase huileuse au lieu d'être dans la phase aqueuse. Selon un mode de réalisation du procédé, on incorpore la phase aqueuse 5 comprenant la solution aqueuse (habituellement une solution tamponnée), l'agoniste du TLR4 (s'il n'est pas dans la phase huileuse) et le tensioactif hydrophile non ionique, dans la phase huileuse comprenant le squalène, et le tensioactif non ionique hydrophobe, ou bien l'inverse : on incorpore sous agitation mécanique la phase huileuse dans la phase aqueuse , avant de chauffer le mélange qui est sous la forme 10 d'une émulsion H/E grossière, non calibré et instable. On chauffe cette pré-émulsion sous agitation mécanique jusqu'à obtention d'une inversion de phase, c'est-à-dire l'obtention d'une émulsion E/H. La transition ou inversion de phase peut être suivie par conductimétrie. La température à laquelle se produit le changement de courbure traduisant le passage d'un type d'émulsion à un autre est la température d'inversion 15 de phase. En réalité, cette température est plutôt un intervalle de température qu'une valeur ponctuelle très précise ; en effet, on peut considérer que cette température est susceptible d'une variation d'un ou deux degrés, ceci afin que la totalité de l'émulsion subisse le phénomène d'inversion de phase. Lorsque l'émulsion est sous la forme d'une émulsion E/H on observe une chute brutale de la conductivité. On 20 arrête le chauffage et on refroidit le mélange. Le refroidissement peut être effectué de façon passive, en laissant simplement la température revenir spontanément à la température ambiante ou de manière plus active, en effectuant par exemple une trempe de l'émulsion dans un bain de glace. Lors de la descente en température, l'émulsion E'H va à nouveau s'inverser à la température d'inversion de phase pour 25 redonner une émulsion H/E. L'émulsion peut être stockée en l'état en attendant d'être diluée par une solution comprenant l'antigène vaccinal. Elle est thermoréversible, ce qui signifie que si elle est portée à nouveau à une température au moins égale à la température d'inversion de phase, elle va redevenir une émulsion E/H. La température d'inversion de phase est habituellement entre 45 et 80 C, et de 30 façon typique entre 50 et 65 C. On soumet ainsi les composants de l'émulsion, notamment l'agoniste du TLR4 à un chauffage modéré ce qui évite une évaporation de la phase aqueuse ou une dégradation chimique des composants. 2896162 - 25 - Selon un autre mode de réalisation, on prépare séparément les phases aqueuse et huileuse en mélangeant d'une part la solution aqueuse (habituellement une solution tamponnée) avec le tensioactif hydrophile, l'agoniste du TLR4 (s'il n'est pas dans la phase huileuse) et, d'autre part en mélangeant le squalène avec le 5 tensioactif hydrophobe. On chauffe séparement les phases aqueuse et huileuse à une température légèrement supérieure à la température d'inversion de phase, avant de les mélanger pour donner une émulsion inverse E/H qui sera ensuite refroidie jusqu'à obtention de l'émulsion submicronique H/E. Ces opérations peuvent être réalisées dans des réservoirs séparés pour une 10 préparation en lots. Il est également possible d'utiliser un procédé de fabrication en ligne. Le procédé consiste à mélanger à chaud les deux phases aqueuse et huileuse préparées séparément, au travers d'un mélangeur statique theiinostaté, suivi d'un 15 refroidissement en ligne au travers d'un échangeur thermique réfrigéré connecté en sortie du mélangeur statique, puis de la récupération finale de l'émulsion selon l'invention dans un récipient approprié (flacon ou réacteur). On a utilisé avec succès un mélangeur statique constitué d'une succession d'éléments de mélange composés de lames croisées et inclinées par rapport à l'axe du tube dans lequel ils sont 20 introduits. L'énergie nécessaire au mélange est fournie par les pompes qui véhiculent les fluides et le mélange est réalisé sans pièce mobile, au travers des éléments de mélange par la séparation, le déplacement et la réunion successive des constituants du mélange. 25 Le procédé de fabrication en ligne est mis en oeuvre selon la manière suivante : on prépare séparément, comme précédemment la phase aqueuse et la phase huileuse dans deux flacons ou réacteurs. Les deux phases sont chauffées sous agitation à une température légèrement supérieure à la température d'inversion de phase. Les deux phases sont alors introduites dans un mélangeur statique theiniostaté 30 au moyen de 2 pompes, dont les débits sont régulés de manière à obtenir la composition de l'émulsion selon l'invention. L'émulsion inverse E/H est obtenue durant le passage des deux phases dans le mélangeur statique. L'émulsion inverse est ensuite refroidie par passage en ligne au travers d'un échangeur thermique réfrigéré -26- connecté en sortie du mélangeur statique. L'émulsion E/H va alors s'inverser au travers de l'échangeur thermique réfrigéré pour donner lieu à une émulsion H/E, qui sera réceptionnée dans un flacon ou réacteur et dont les caractéristiques sont identiques à celles de l'émulsion obtenue par un procédé en lots. Il existe des alternatives aux modes de réalisation du procédé qui viennent d'être décrits ; la phase aqueuse peut contenir en outre un alditol ; ou lorsque l'agoniste du TLR4 a un comportement plus hydrophobe qu'hydrophile, on l'introduit dans la phase huileuse plutôt que dans la phase aqueuse. L'agoniste du TLR4 peut également être introduit après que le mélange de la phase huileuse et la phase aqueuse a été réalisé, ou lorsque l'émulsion a déjà été chauffée et qu'elle se trouve sous une forme d'émulsion E/H. Ce procédé est aussi utilisé pour la préparation d'une composition vaccinale selon l'invention. Un mode de réalisation simple consiste à mélanger une solution aqueuse d'un antigène vaccinal dans une émulsion thermoréversible H/E obtenue selon l'un des modes de réalisation qui viennent d'être décrits. La composition vaccinale obtenue est sous la forme d'une émulsion H/E ou sous la forme d'une émulsion H/E thermoréversible lorsque la quantité de squalène représente en poids au moins 5% du poids total de la composition vaccinale. Les solutions aqueuses de l'antigène peuvent contenir des sels minéraux et un ou plusieurs tampons. A titre indicatif, la concentration en antigène dans les solutions aqueuses est généralement comprise entre 1 1,1,g/m1 et 1 mg/ml. Le procédé selon l'invention peut également inclure une étape de lyophilisation. On prépare tout d'abord une émulsion concentrée liquide comme cela vient d'être décrit mais en choisissant de préférence comme solution aqueuse de l'eau plutôt qu'une solution tamponnée. On dilue ensuite cette émulsion dans un substrat de lyophilisation comprenant un alditol, un sucre et un alkylpolyglycoside. Un substrat de lyophilisation habituellement employé comprend du mannitol, du saccharose et du dodécylmaltoside. L'émulsion diluée est alors répartie en échantillons (par exemple 0,5m1) et soumise à un cycle de lyophilisation qui peut s'effectuer de la manière suivante : -27-chargement des échantillons à +4 C, - environ 2 heures de congélation à une température de consigne de ù 45 C, - 14 à 19 heures de dessication primaire à une température de consigne de 0 C, - 3 heures 30 de dessication secondaire à une température de consigne de + 25 C. Le lyophilisat obtenu est généralement conservé à une température voisine de +4 C avant d'être mélangé à un ou plusieurs antigènes vaccinaux. Une composition vaccinale selon l'invention peut être ainsi préparée en reprenant l'émulsion lyophilisée au moyen d'une solution aqueuse d'antigènes puis conservée en l'état (i.e. à l'état liquide), ou être soumise à un nouveau cycle de lyophilisation afin d'être conservée sous forme de lyophilisat, si la nature des antigènes le permet. De manière alternative, il est possible de diluer directement l'émulsion concentrée avec une solution aqueuse comprenant à la fois les antigènes vaccinaux ainsi que l'alditol, le sucre et l'alkylpolyglycoside, et de soumettre ensuite la composition obtenue à la lyophilisation. Une telle façon de procéder implique bien sûr qu'ils s'agissent d'antigènes qui soient compatibles avec un procédé de lyophilisation. Les exemples qui suivent illustrent de façon non limitative différents modes de réalisation de l'invention Exemple I : Préparation d'une émulsion H/E thermoréversible concentrée à 32,4% de squalène (p/p) On prépare une solution de mannitol à 18% en tampon phosphate (p/p) sous agitation 25 mécanique à 40 C. A 0,454g de cette solution on rajoute 0,093g d'Eumulgin TM Bi que l'on homogénéise sous agitation mécanique à 40 C pendant 5 min. On prépare une suspension mère à 10001_1g/ml du composé chimique ER804057 dans un tampon TRIS 50mM. On ajoute 390 1 de la suspension mère de ER804057 au mélange Eumulgin TM Bi /mannitol. 30 Dans un autre récipient on mélange 0,073g de Dehymuls TM SMO et 0,484g de squalène que l'on homogénéise par agitation magnétique pendant 5 minutes à 30 C. On incorpore ensuite sous agitation à environ 30 C le contenu de la phase aqueuse contenant ER804057 à la phase huileuse contenant le mélange Dehymuls TM SMO /squalène.20 - 28 - On chauffe l'émulsion brute obtenue, sous agitation mécanique, jusqu'à ce que la température atteigne 60 C. Cette température correspond à la température d'inversion de phase de cette composition. On cesse ensuite le chauffage mais on maintient l'agitation jusqu'à ce que la température atteigne la température ambiante du laboratoire (~20 C). On obtient une émulsion H/E thermoréversible, homogène dont plus de 90% de la population volumique des gouttelettes d'huile ont une taille Exemple II : Etude de la stabilité d'une émulsion H/E thermoréversible diluée à 5% de squalène (pop) On dilue l'émulsion concentrée de l'exemple 1 dans un tampon phosphate 9,6 mM (pH=7,4) pour obtenir une émulsion diluée dont la quantité de squalène représente 5% du poids total de l'émulsion. La composition de l'émulsion diluée, dénommée PIT-ER80405'7 à 5%, est la suivante : Squalène : 50mg/ml Ceteareth-12 (Emulgin Bl): 9,5 mg/ml Monooléate de sorbitanne (dehymuls SMO): 7,5 mg/ml Mannitol : 9 mg/ml ER804057 : 40 g/ml 2896162 - 29 - On évalue la stabilité de cette émulsion thermoréversible après une conservation de 6 mois à une température de +4 C en contrôlant la teneur en ER804057 dans l'émulsion. Pour doser ER804057 on procède à une extraction sélective de ER804057 de l'émulsion suivie d'une analyse par chromatographie liquide haute 5 perfounance (HPLC) couplée à une détection par spectrométrie de masse en tandem ( HPLC/SM/SM). On détermine la teneur en ER804057 de l'émulsion à contrôler à partir d'une gamme d'étalonnage renfermant entre 5 et 25 g/ml de ER804057. Pour pallier les variations des rendements d'extraction, on introduit dans chaque échantillon à doser (y compris dans les échantillons de la gamine d'étalonnage) une 10 quantité constante d'un standard interne dont la structure chimique est très proche de celle de ER804057. Il s'agitde la molécule chimique dénommée ER803022. La gamme d'étalonnage est réalisée à partir d'une émulsion thermoréversible qui a la même composition et préparée de la même façon que l'émulsion PIT-ER804057 à 5% diluée hormis qu'elle ne contient pas de ER804057 (émulsion PIT à 5%) à 15 laquelle on ajoute une quantité variable de ER804057 prélevée d'une solution stock de ER804057 à 0,lmg/ml d'un mélange contenant 2 volumes de chloroforme pour 1 volume de méthanol ( mélange CM 21), une quantité fixe d'un standard interne (101_ig) prélevée d'une solution stock d'un standard interne à 0,lmg/ml de mélange CM 21, que l'on dilue à convenance dans de l'eau pour préparation injectable (EPPI) 20 L'échantillon de PIT-ER804057 à 5% à doser, est préparé en prélevant une aliquote de l'émulsion PIT-ER804057 à 5% auquel on rajoute 10 g de standard interne et que l'on dilue dans de l'EPPI. 25 L'extraction de ER804057 à partir des échantillons de la gamme d'étalonnage ou des échantillons de PIT-ER804057 à 5% est réalisée de la façon suivante: On solubilise l'échantillon par du CM21. Le système biphasique obtenu est composé d'une phase chloroformique contenant majoritairement ER804057 et d'une phase aqueuse contenant les autres composés de l'émulsion. On récupère la phase chloroformique 30 que l'on évapore à chaud sous un courant d'azote. L'extrait sec obtenu, est repris et solubilisé à nouveau dans le mélange CM21. On dépose le mélange sur une cartouche échangeuse d'anions préalablement équilibrée dans le mélange CM21. Elle retient sélectivement ER804057 et le standard interne qui sont chargés -30- négativement tandis que les autres composants de l'émulsion, non chargés, sont éliminés. On élue ER804057 et le standard interne au moyen d'un mélange contenant 2 volumes de chloroforme, 3 volumes de méthanol, pour 1 volume de NaCl 1M. L'éluat est ensuite séché à chaud sous un courant d'azote. On réalise enfin une dernière extraction en eau et CM21 pour éliminer les sels résiduels et récupérer ER804057 ainsi que le standard interne dans la phase chloroformique qui est finalement évaporée à chaud sous un courant d'azote. L'extrait sec issu de chaque échantillon est conservé à -20 C avant d'être analysé par HPLC. L'extrait sec de chaque échantillon est repris par 50 l de CM21, puis dilué au 1/10e dans le méthanol, puis au 1/10' dans le mélange acétonitrile 30%-EPPI. On injecte 1001_11 de la dilution dans un appareil à chromatographie liquide (HP 1100, Agilent) comprenant une colonne betabasic phenyl (Thermo electron) préalablement équilibrée dans une phase mobile constituée d'un mélange acétonitrile 30%-EPPI.On élue ER804057 et le standard interne à l'aide d'un gradient d'acétonitrile en présence d'ammoniaque à 0,1% V/V. En sortie d'HPLC, i'éluat arrive au niveau de la source électrospray de la trappe à ion Esquire-LC (Brucker) pour permettre le dosage par spectrométrie de masse en mode négatif. L'ion spécifique de ER804057 , sous la forme d'ion dichargé dont le ratio m/z est 789 est alors fragmenté en deux fragments très spécifiques dont les ratios m/z sont respectivement 677 et 565. On quantifie les signaux correspondants aux fragments 677 m/z et 565 m/z. La surface des 2 pics est corrélée à la quantité de ER804057 injecté sur la colonne. L'ion spécifique du standard interne (ER 803022), sous la forme d'ion dichargé dont le ratio m/z est 775 est également fragmenté en deux fragments très spécifiques dont les ratios m/z sont respectivement 762 et 788. On quantifie également les signaux correspondants à ces deux fragments. La surface des 2 pics est corrélée à la quantité de standard interne injecté sur la colonne. Pour corriger les variations liées à la préparation de l'échantillon, la courbe d'étalonnage est établie entre le ratio des surfaces des pics correspondant au couple ER804057/standard interne et le ratio des concentrations correspondant au couple ER804057/standard interne. Une fois la courbe établie, on détermine alors la quantité de ER804057 présente dans l'émulsion PIT-ER804057 à 5% par mesure du ratio des surfaces des pics ER804057/standard interne. -31- Les résultats mentionnés dans le tableau ci dessous montre que ER804057 conserve son intégrité structurale et que sa concentration dans l'émulsion PIT-ER804057 à 5% n'a pas sensiblement variée après avoir conservé l'émulsion pendant 6 mois à + 4 C. TO T= 6mois ER804057 ( g/ml) 45 41 Exemple III: Composition vaccinale contre les infections à cytomégalovirus 10 pré ap rée à partir d'une émulsion H/E selon l'invention On prépare des compositions vaccinales comprenant à titre d'antigène vaccinal une protéine recombinante qui dérive de la glycoprotéine gB du CMV. Cette protéine recombinante est produite par une lignée CHO recombinante transfectée par un 15 plasmide dénommé pPRgB27clv4 qui contient un gène modifié de la gB. Pour faciliter la production de cette protéine recombinante par la lignée CHO le gène de la gB dont la séquence est décrite dans US 5,834,307 a été modifié au préalable en supprimant la partie du gène qui code pour la région transmembranaire de la protéine gB correspondant à la séquence d'acides aminés comprise entre la Valine 677 et 20 l'Arginine 752 et en introduisant 3 mutations ponctuelles au niveau du site de clivage. La protéine produite par la lignée CHO, dénommée gBdTM correspond à une protéine gB tronquée dépourvue de site de clivage et de région transmembranaire. 25 La construction du plasmide pPRgB27clv4 et la production de la protéine gB tronquée (gBdTM) par la lignée CHO recombinante sont décrites dans US 6,100,064. La protéine gBdTM produite dans le milieu de culture est ensuite purifié par chromatographie d'affinité en utilisant l'anticorps monoclonal 15D8 décrit par Rasmussen L et al. (J. Virol. (1985) 55 : 274-280). La protéine purifiée est 30 stockée sous la forme d'une solution stock à 0,975 mg/ml de gBdTM en tampon phosphate.5 -32- On prépare des compositions immunostimulantes de gBdTM formulées avec différentes compositions d'émulsions H/E ou avec une suspension d'hydroxyde d'aluminium. La composition n 1 renferme 2 pg de gBdTM en tampon citrate à pH 6 sous 50 l (groupe gB). La composition n 2 renferme 2 g de gBdTM, 1,075 mg de squalène, 0,133 mg de Trioléate de sorbitan (MontaneTM VG 85) et 0,125 mg de TweenTM80 en tampon citrate à pH 6 sous 50 l (groupe gB+émulsion H/E). Cette composition est obtenue en mélangeant volume à volume une solution de gB avec une émulsion H/E de l'art antérieur que l'on obtient par microfluidisation. La composition n 3 renferme 2 g de gBdTM et 60 g d'hydroxyde d'aluminium en tampon phosphate sous 5011 (groupe gB+AL) La composition n 4 renferme 2 g de gB, 1,25 mg de squalène, 0,187 mg de DehymulsTM SMO, 0,237 mg d'EumulginTM B1 et 0,225 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4 sous 50 l. Cette composition est obtenue en mélangeant volume à volume une solution de gB avec une émulsion H/E thermoréversible à 5% de squalène (Groupe gB+PIT). L'émulsion H/E thermoréversible servant à la préparation de cette composition est obtenue par dilution d'une émulsion H/E thermoréversible concentrée à 32,5% de squalène (p/p) qui a été préparée en utilisant le même procédé que celui de l'exemple 1 hormis le fait que la phase aqueuse ne contient pas de ER804057 . La composition n 5 renferme 21.tg de gBdTM, 1 g de ER804057, dans un tampon citrate pH 6 sous 50111 (groupe gB+ER804057). La composition n 6 renferme 2 g de gBdTM, 1,25 mg de squalène, 0,145 mg de MontaneTM VG 85, 0,147 mg de TweenTM80, 1 g de ER804057 en tampon citrate à pH 6 sous 50 111 (groupe gB+émulsion H/E+ER804057). Cette composition est obtenue en mélangeant volume à volume une solution de gB avec une émulsion H/E de l'art antérieur obtenue par microfluidisation à laquelle on a ajouté ER804057. La composition n 7 renferme 2 g de gBdTM, 1 g de ER804057, 60 g d'hydroxyde d'aluminium dans un tampon phosphate sous 50 l (groupe gB+Al+ER804057). La composition n 8 renferme 2 g de gB, 1,25 mg de squalène, 0,189 mg de DehymulsTM SMO, 0,240 mg d'EumulginTM B1 et 0,211 mg de mannitol et 1 g de ER804057 en tampon PBS à pH 7,4 sous 50 l. Cette composition est obtenue en mélangeant volume à volume une solution de gB avec une émulsion H/E thermoréversible PIT-ER804057 à 5% de squalène obtenue par dilution de l'émulsion mère de l'exemple 1 (Groupe gB+PIT+ER804057). On immunise 8 groupes de 10 souris non consanguines OF1 femelles, âgées de 8 semaines par voie sous-cutanée, aux jours JO et J21, avec les compositions indiquées ci-dessus (chaque groupe de souris reçoit 2 injections de la même composition). On prélève à J20 et J34 au sinus retro-orbital des échantillons sanguins qui sont utilisés pour déterminer les concentrations en anticorps en IgGl et IgG2a spécifiques de gBdTM. Ces dosages sont réalisés par ELISA en sensibilisant pendant une nuit à +4 C les puits de microplaques de 96-puits Dynex avec 100 ng (100 l) de gBdTM en solution de tampon carbonate 0,05 M à pH 9,6. Pour la détermination des anticorps neutralisants on utilise le protocole décrit par Gonczol E. et al. dans J. Virological Methods, 14: 37-41 (1986). On utilise des cellules MRC5 cultivées dans un milieu MEM contenant 10% de sérum de veau foetal, entre les passages 28 à 38, pour les analyses de microneutralisation. La souche CMV Towne (Wistar Institute, Philadelphie, US) purifiée et propagée sur cellules MRC5, ayant un titre d'environ 2 x 106 PFU/ml, sert de souche d'infection. On utilise également une source de complément obtenu à partir des sérums de souris de l'institut Virion Ltd (Suisse). Un mélange de sérum humains ayant un titre au 1:128 est utilisé comme contrôle positif, et est inclus dans chaque test de microneutralisation. On inactive les sérums à tester par chauffage à 56 C pendant 30 minutes. On ajoute à une aliquote del5 l de chaque sérum inactivé, 105 l de milieu de culture (MEM + 10% de sérum de veau foetal) dans des plaques de culture de 96 puits à fond plat (dilution au 1/8). Puis on réalise des dilutions successives de raison 2. Les sérums de contrôle sont testés de la même façon. 60 l de suspension de virus contenant 3000 PFU et 5 l de complément de souris sont ajoutés dans chaque puits. Après une incubation de 1 heure à 37 C sous CO2, on ajoute 3-4 x 104 cellules -34- MRC5 dans un volume de 150 l de milieu de culture dans chacun des puits. Les microcultures sont cultivées pendant 4 jours. L'activité cytopathique du virus est de 100% dans les puits qui ne contiennent pas de sérums. Par contre, on observe une inhibition de l'activité cytopathique du virus dans les puits qui renferment des sérums neutralisants. Le titre en anticorps neutralisants d'un sérum correspond à l'inverse de sa dilution qui inhibe à plus de 90% l'activité cytopathique du virus. Les résultats obtenus pour chaque groupe de souris sont représentés dans les tableaux ci après : Groupe de souris IgGl à IgG2a IgGl à IgG2a ratio à J34 J20 à J20 J34 à J34 IgGl/IgG2a Groupe gB 2,47* 2,09 3,80 2,94 137 Groupe gB+émulsion H/E 4,06 2,98 5,49 4,18 143 Groupe gB+AL 3,06 1,85 4,90 3,33 357 Groupe gB+PIT 4, 61 3,91 5,61 4,85 14 Groupe gB+ER804057 3,09 3,12 4,43 4,16 6 Groupe gB+PIT+ER804057 4,78 4,58 5,83 5,74 3 * : titre moyen des dilutions de sérums (exprimées en logro) Ces résultats montrent que l'émulsion PIT-ER804057 a un pouvoir immunostimulant plus important que les autres adjuvants puisque les taux d'IgGl et d'IgG2a spécifiques obtenus dans le groupe de souris gB+PIT+ ER804057 sont significativement plus élevés que ceux obtenus dans les groupes de souris gB+AL ou gB+émulsion H/E . le pouvoir immunostimulant de l'émulsion selon l'invention n'est pas du uniquement à l'émulsion thermoréversible (émulsion PIT) ou à l'agoniste du TLA4 mais à la combinaison des deux produits. Les taux d'IgGl et IgG2a spécifiques observés dans les groupes gB+PIT et gB+ER804057 sont en effet significativement plus faibles que ceux qui sont observés dans le groupe gB+PIT+ ER804057 . -35- Tableau récapitulatif de la production d'anticorps neutralisants Groupe de souris Titre moyen en anticorps neutralisants Groupe gB 16** Groupe gB+émulsion H/E 32 Groupe gB+AL 32 Groupe gB+PIT 48 Groupe gB+ER804057 16 Groupe gB+émulsion H/E+ER804057 32 Groupe gB+AL+ER804057 32 Groupe gB+PTT+ER804057 128 ** : inverse de la moyenne des dilutions sériques inhibant à plus de 90% l'effet cytopathique du virus. Ces résultats montrent que la composition immunostimulante résultant du mélange d'un antigène d'enveloppe du CMV avec une émulsion H/E thermoréversible renfermant un agoniste du TLR4 telle que décrite dans l'invention est celle qui induit le plus fort taux d'anticorps neutralisants chez la souris. L'émulsion PIT-ER804057 a une plus grande capacité à stimuler la production d'anticorps neutralisants que les autres compositions adjuvantes testées. L'émulsion PIT-ER804057 s'avère plus performante (pour sa capacité à stimuler la production d'anticorps neutralisants) qu'une émulsion HIE de l'art antérieur à base de squalène, renfermant les mêmes composants que l'émulsion MF59, considérée jusqu'à présent comme l'adjuvant de référence pour l'adjuvantation des protéines du CMV. On constate aussi que l'ajout d'un agoniste du TLR4 à l'émulsion H/E de l'art antérieur n'augmente pas la performance de cette émulsion (le titre en anticorps neutralisants reste le même) alors que la performance d'une émulsion thermoréversible (PIT) s'accroît lorsqu'elle contient un agoniste du TLR4 (le titre en anticorps neutralisants augmente).20 -36-Exemple IV: Composition vaccinale contre la grippe préparée à partir d'une émulsion H/E selon l'invention On prépare des compositions immunostimulantes à partir d'une composition vaccinale antigrippale comprenant les 3 souches vaccinales de la campagne 2004 (la souche A /New Caledonia (H 1N1), la souche A/Wyoming (H3N2), et la souche B/Jiangsu que l'on formule avec différentes compositions d'émulsions H/E ou avec une suspension d'hydroxyde d'aluminium. La composition n 1 renferme 0,3 g d'hémagglutinine (HA) de chacune des souches 10 virales en tampon PBS sous 30 l. (groupe 0,3 g HA) La composition n 2 renferme 6,3 g d'hémagglutinine (HA) de chacune des souches virales en tampon PBS sous 30 pl. (groupe 6,3 g HA) La composition n 3 renferme 0,3 g d'hémagglutinine (HA) de chacune des souches virales 0,65 mg de squalène, 0,075 mg de trioléate de sorbitan (SpanTM 85) et 0,075 mg 15 de TweenTM80 en tampon PBS sous 30 pl (groupe 0,3 HA+émulsion H/E). Cette composition est obtenue en mélangeant la composition vaccinale antigrippal avec une émulsion H/E de 1' art antérieur obtenue par microfluidisation. La composition n'4 renferme 0,3 g d'hémagglutinine (HA) de chacune des souches virales, 0,75 mg de squalène, 0,11 mg de DehymulsTM SMO, 0,143 mg d'EumulginTM B1 20 et 0,138 mg de mannitol et 0,6 g de ER804057 en tampon PBS à pH 7,4 sous 30 pl (Groupe 0,3 g HA+PIT+ER804057). Cette composition est obtenue en mélangeant la composition vaccinale antigrippale avec l'émulsion thermoinversible telle que décrite dans l'exemple 1 et que l'on a préalablement dilué en tampon PBS. 25 On immunise 4 groupes de 8 souris BALB/c femelles, âgées de 8 semaines, à qui on administre à JO par voie intradermique (face interne de l'oreille) une dose de 30 l de l'une des compositions immunostimulantes indiquées ci-dessus. On prélève à J21 au sinus retro-orbital des échantillons sanguins qui sont utilisés pour déterminer les les taux d'anticorps neutralisants spécifiques de chaque souche virale 30 (anticorps inhibant l'hémagglutination (IHA)) obtenus dans chaque groupe de souris immunisées. Le principe de ce dosage est basé sur la capacité des virus grippaux à agglutiner les globules rouges tandis qu'un sérum qui contient des anticorps neutralisants dirigés spécifiquement contre la HA du virus inhibe l'activité -37- hémagglutinante du virus. On élimine dans un premier temps les inhibiteurs non spécifiques contenus dans les sérums en les traitant avec une enzyme RDE (Receptor destroying enzyme) fournie par Sigma puis en les mettant en contact avec une solution de globules rouge de poulet à 10%. On obtient un surnageant débarrassé d'inhibiteurs non spécifiques et qui correspond à un sérum dilué au 1/10e.On réalise ensuite des dilutions successives de raison 2 du surnageant en tampon phosphate puis on dépose 5O 1 de chacune des dilutions dans les puits d'une microplaque en V. On ajoute dans chaque puits 50 l d'une suspension virale provenant d'un liquide allantoique clarifié et titrant 4 unités hémagglutinantes ( 4HAU). On laisse incuber pendant 1 heure à la température du laboratoire avant d'ajouter 5O 1 d'une solution de globules rouges de poulet dans chacun des puits. On laisse reposer pendant 1 heure à +4 C avant d'effectuer la lecture du test. La présence d'une inhibition d'hémagglutination se traduit par la présence d'un point rouge au fond du micropuits tandis que la présence d'une hémagglutination se traduit par la présence d'un halo rosé dans le micropuits. Le titre en anticorps IHA est représenté par l'inverse de la dernière dilution où l'on n'observe pas d'hémagglutination dans le micropuits. Les résultats sont regroupés dans le tableau ci dessous : Groupe de souris IHA contre A /New IHA contre IHA contre Caledonia (H1N 1) A/Wyoming B/Jiangsu (H3N2) 0,3 g HA 26*** 174 8 6,3 g HA 247 907 73 0,3 g HA+émulsion H/E 135 987 57 0,3 g HA+PIT+ER804057 290 1522 98 * * * : moyenne des titres IHA obtenus sur les 8 sérums de chaque groupe de souris. Ces résultats montrent que la composition vaccinale obtenue en mélangeant un vaccin antigrippal avec une émulsion H/E thermoréversible renfermant un agoniste du TLA4 est celle qui induit le plus fort taux d'anticorps neutralisants chez la souris qu'elle que soit la souche vaccinale testée comparativement aux autres compositions vaccinales. L'émulsion PIT-ER804057 s'avère même légèrement plus performante (pour sa capacité -38- à stimuler la production d'anticorps neutralisants) qu'une émulsion H/E de l'art antérieur dont la composition est similaire à MF59. L'intérêt de cette émulsion réside aussi en ce que l'on peut réduire fortement les quantités d'antigène puisque les résultats obtenus avec une dose de 0,3 g d'hémagglutinine mélangée avec une émulsion PIT-ER804057 sont meilleurs que ceux que l'on obtient avec une dose 20 fois plus forte d' hémagglutinine. Dans un autre test, on a suivi l'évolution du taux des anticorps inhibant l'hémagglutination au cours du temps dans des groupes de souris immunisées avec différentes compositions immunostimulantes préparées à partir du même vaccin de la campagne 2004. La composition n 1 renferme 0,3 g d'hémagglutinine (HA) de chacune des souches virales en tampon PBS sous 30 l. (groupe 0,3 g HA). La composition n 2 renferme 6,3 g d'hémagglutinine (HA) de chacune des souches virales en tampon PBS sous 30 l. (groupe 6,3 HA). La composition n 3 renferme 0,3 g d'hémagglutinine (HA) de chacune des souches virales, 0,6 g de ER804057 dans un tampon aqueux sous 30 l (groupe 0,3 g HA+ER804057). La composition n 4 renferme 0,3 g d'hémagglutinine (HA) de chacune des souches virales, 0,30 mg de squalène , 0,044 mg de DehymulsTM SMO, 0,057 mg d'EumulginTM B1, 0,055 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4 sous 30 l (Groupe 0,3 g HA+PIT à 1%) La composition n 5 renferme 0,3 d'hémagglutinine (HA) de chacune des souches virales, 0,30 mg de squalène , 0,044 mg de DehymulsTM SMO, 0,057 mg d'EumulginTM B1, 0,055 mg de mannitol et 0,6 g de ER804057 en tampon PBS à pH 7,4 sous 30 l (Groupe 0,3 g HA+PIT à 1%+ER804057). On immunise 5 groupes de 5 souris BALB/c femelles, âgées de 8 semaines, à qui on administre à JO par voie intradermique (face interne de l'oreille) une dose de 30 l de l'une des compositions immunostimulantes indiquées ci-dessus. On prélève au sinus retro-orbital des échantillons sanguins à J23, J51 et J79 qui sont utilisés pour déterminer les taux d'anticorps neutralisants spécifiques de la souche H1N1 5 -39- (anticorps inhibant l'hémagglutination (IHA)) obtenus dans chaque groupe de souris immunisées. Les résultats sont regroupés dans le tableau ci dessous Groupe de souris J23 J51 J79 groupe 0,3 g HA 35*** 53 80 groupe 6,3 g HA 235 243 279 groupe 0,3 g HA+ER804057 65 211 243 groupe 0,3 g HA+PIT à 1% 226 557 735 Groupe 0,3 g HA+PIT à 1%+ER804057 226 970 844 * * * : moyenne des titres IHA obtenus sur les 5 sérums de chaque groupe de souris. La performance de l'émulsion PIT-ER804057 pour sa capacité à produire des anticorps inhibant l'hémagglutination du virus grippal (anticorps protecteurs) est le résultat de l'action combinée de l'émulsion et de l'agoniste du TLR4 ; Les performances de l'émulsion PIT seule ou de ER804057 seule sont plus faibles. 10
L'invention se rapporte à une émulsion huile dans eau, thermoréversible, comprenant :- un agoniste du TLR4 dont la structure chimique ne comporte pas de noyau sucré,- du squalène,- un tensioactif non ionique appartenant au groupe chimique des polyoxyethylène alkyl éther,- un tensioactif hydrophile,- un solvant aqueux, etqui manifeste des propriétés immunostimulantes.
Revendications 1. Une émulsion Huile dans Eau comprenant : i) un agoniste du TLR4, dénommé TLA4, dont la structure chimique ne comporte pas de noyau sucré, ii) du squalène, iii) un solvant aqueux, iv) un tensioactif hydrophile non ionique appartenant au groupe chimique des polyoxyethylène alkyl éthers, v) un tensioactif hydrophobe non ionique et, qui est thermoréversible. 2. Une émulsion selon la 1, dans laquelle TLA4 est un composé chimique de formule I, II ou III : Composé de formule I Xiù Y R1 / \ (CH2)a (C\ O O (CH2)d (CH2)d. G1 (CH2)d.. HOù P O O20- 41 - Composé de formule II X jH21 0 â- i O O Î -O Z2 O O (CH2)d (CH2)e X2 / W' (CH2)d' \R2 G' /G' (CH2)d (C H2)e Re R' Composé de formule III X' Y \ 1/ / \ (CH2)a R (C R1.2--N± R12 R'2 N+ùR'2 (CH2)d (CH2)e (CH2)d• G) (CH2)d' dans laquelle pour chacune des formules I, II, ou III, West sélectionné dans le groupe comprenant :- 42 - a) C(0); b) C(0)-alkyle en C1-C14-C(0), dans lequel ledit alkyle en C1-C14 est facultativement substitué par un hydroxy, un alcoxy en C1-05, un alkylènedioxy en C1-05, un alkylamino en C1-05, ou un (alkyle en C1-05)aryle, dans lequel ladite partie aryle dudit (alkyle en C1-05)aryle est facultativement substituée par un alcoxy en C1-05, un (alkyle en C1-05) amino, un (alcoxy en C1-05)amino, un (alkyle en C1-05)aminoalcoxy en C1-05, -O-(alkyle en C1-05) aminoalcoxy en C1-05, -O-(alkyle en C1-05) amino-C (0)-alkyle en C1-05 -C(0)OH, -O-(alkyle en C1-05)amino-C(0)-alkyle en C1-05-C(0)-alkyle en C1-05; c) un alkyle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C15 facultativement substitué par un hydroxy ou un alcoxy; et d) -C(0)- arylène en C6-C12-C(0)- dans lequel ledit arylène est facultativement substitué par un hydroxy, un halogène, un nitro ou un amino; a et b sont indépendamment 0, 1, 2, 3 ou 4; d, d', d", e, e' et e" sont indépendamment un entier de 0 à 4; X1, X2, Y1 et y2 sont indépendamment sélectionnés parmi le groupe comprenant rien, un oxygène, NH et N (C(0)alkyle en C1-C4), et N(alkyle en C1-C4): W' et W2 sont indépendamment sélectionnés parmi le groupe comprenant un carbonyle, un méthylène, une sulfone et un sulfoxyde; R2 et R5 sont indépendamment sélectionnés parmi le groupe comprenant : a) un alkyle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20 qui est facultativement substitué par un oxo, un hydroxy, ou un alcoxy, b) un alcényle ou un dialcényle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20 qui est facultativement substitué par un oxo, un hydroxy, ou un alcoxy; c) un alcoxy à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20 qui est facultativement substitué par un oxo, un hydroxy, ou un alcoxy;-43- d) -NH-alkyle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20, dans lequel ledit groupement alkyle est facultativement substitué par un oxo, un hydroxy, ou un alcoxy; et e) /\ Z M dans laquelle Z est sélectionné parmi le groupe comprenant O et NH, et M et N sont indépendamment sélectionnés parmi le groupe comprenant un alkyle, un alcényle, un alcoxy, un acyloxy, un alkylamino et un acylamino à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20; 10 R3 et R6 sont indépendamment sélectionnés parmi le groupe comprenant un alkyle ou un alcényle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20 facultativement substitué par un oxo ou un fluoro; R4 et R7 sont indépendamment sélectionnés parmi le groupe comprenant C(0)-alkyle ou alcényle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20, un alkyle à chaîne linéaire ou ramifiée 15 en C2-C20, un alcoxy à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20, un alcényle à chaîne linéaire ou ramifiée en C2-C20; dans lequel lesdits groupements alkyle, alcényle, ou alcoxy peuvent être indépendamment et facultativement substitués par un hydroxy, un fluoro ou un alcoxy en C1-05; Gr, G2, G3 et G4 sont indépendamment sélectionnés parmi le groupe comprenant un 20 oxygène, un méthylène, un amino, un thiol, -O-C(0)-, -C(0)NH-, -NHC(0)-, et -N(C(0)alkyle en Ci-C4)- ; ou G2R4 ou G4R7 peuvent ensemble être un atome d'hydrogène ou un hydroxyle ; et dans lequel pour la formule II:5- 44 - a' et b' sont indépendamment 2, 3, 4, 5, 6, 7, ou 8, de façon préférée 2 ; ZI est sélectionné dans le groupe comprenant -OP(0)(OH)2, -P(0)(OH)2, - OP(0)(OR8)(OH) où R8 est une chaîne alkyke en C1-C4, -OS(0)2OH, -S(0)2OH, - CO2H, -OB(OH)2, -OH, -CH3, -NH2, -NR93 où R9 est une chaîne alkyle en C1-C4 ; Z2 est -OP(0)(OH)2, -P(0)(OH)2, -OP(0)(OR10)(OH) où RI0 est une chaîne alkyke en C1-C4, -OS(0)2OH, -S(0)2OH, -CO2H, -OB(OH)2, -OH, -CH3, -NH2, -NRII où Rn est une chaîne alkyle en C1-C4 ; 10 et dans lequel pour la formule III : R12 est H ou une chaîne alkyle en C1-C4 ; ou un sel pharmaceutiquement acceptable du composé de formule chimique I, II, ou III ; 3. Une émulsion selon la 1 ou 2, dans laquelle au moins 90% de la population volumique des gouttelettes d'huile ont une taille 200 nm et de façon préférée au moins 90% de la population volumique des gouttelettes d'huile ont une taille 150 nm. 20 4. Une émulsion selon la 3, dans laquelle au moins 50% de la population volumique des gouttelettes d'huile ont une taille 100 nm. 5. Une émulsion selon la 4, dans laquelle au moins 90% de la 25 population volumique des gouttelettes d'huile ont une taille 100 nm. 6. Une émulsion selon l'une des 1 à 5, dans laquelle l'inversion de phase se produit à une température comprise entre 45 C et 80 C, et de façon préférée entre 50 C et 65 C. 7. Une émulsion selon l'une des 1 à 6, comprenant en outre au moins un alditol. 15 30- 45 - 8. Une émulsion selon la 7, dans laquelle l'alditol est le sorbitol, le mannitol, le glycerol, le xylitol ou l'érythritol. 9. Une émulsion selon l'une des 1 à 8, dans laquelle la phase aqueuse est une solution saline tamponnée. 10. Une émulsion selon l'une des 1 à 9, dans laquelle l'agoniste du TLR4 est un composé chimique de formule I: (CH2). H Où P O O PùOH O O O (CH2), O (CH2)4(CH2)e / Y2 (CH2)e \2 \' (CH2)e G Rfi \R2 (CH2)4 G' (CH2)a ou un sel pharmaceutiquement acceptable de ce composé. 11. Une émulsion selon la 10, dans laquelle : Rl est C(0) ou C(0)-(CH2)ä-C(0), n étant 1, 2, 3 ou 4, a, b, d, d', d", e, e', e" sont indépendamment 1 ou 2, X1, X2, Y1 et Y2 sont NH, W 1 et W2 sont C(0), R2 et R5 sont des chaînes alkyles linéaires en C10-C15 non substituées ou 20 substituées par un oxo ou des chaînes NH-alkyles linéaires en C10-C15 ou-46 - o dans lequel M et N sont indépendamment un alkyle ou un alcényle à chaîne linéaire en C2-C20, R3 et R6 sont des chaînes alkyles linéaires en C5-C10, R4 et R7 sont un hydrogène ou sous la forme C(0)-alkyle à chaîne linéaire en C8-C12 ou C(0) alcényle à chaîne linéaire en C8-C12, G1 et G3 sont un oxygène ou NH(CO)- G2 et G4 sont un oxygène. 12. Une émulsion selon la 10 ou 11, dans laquelle le composé chimique est choisi dans le groupe constitué par ER803022, ER803058, ER803732. ER803789, ER804053, ER804057, ER804058, ER804059, ER804442., ER804764, ER111232, ER112022, ER112048, ER112065, ER112066, ER113651, ER118989, ER119327, ER119328. 13. Une émulsion selon l'une des 1 à 12, dans laquelle le ratio entre la quantité d'agoniste du TLR4 et la quantité totale de surfactants hydrophile et hydrophobe non ioniques est comprise entre 0,01% et 5%, de préférence entre 0,05% et 2% (poids/poids). 14. Une émulsion selon l'une des 1 à 13, dans laquelle le polyoxyethylène alkyl éther est choisi dans le groupe constitué par du ceteareth- 12, du ceteareth-20, du steareth-21, du ceteth-20, du ceteth-10, du steareth-10, du steareth-20, du oleth-10, du oleth-20. 15. Une émulsion selon l'une des 1 à 14, dans laquelle le tensioactif hydrophobe est un ester du sorbitan ou un ester du mannide. 25- 47 - 16. Une émulsion selon la 15, dans laquelle le tensioactif hydrophobe est le mannide monooléate. 17. Une émulsion selon la 15, dans laquelle le tensioactif hydrophobe est le sorbitan monooléate. 18. Une émulsion selon l'une des 1 à 17, dans laquelle les quantités de tensioactifs hydrophile et hydrophobe sont telles que l'HLB global des tensioactifs est compris entre 8,5 et 10. 19. Une émulsion selon l'une des 1 à 18, dans laquelle la quantité de squalène dans l'émulsion est comprise entre 5% et 45% (poids/poids). 20. Une émulsion selon l'une des 1 à 19, dans laquelle le ratio entre la 15 quantité de squalène et la quantité de tensioactifs est entre 2,0 et 4,0, de préférence entre 2,5 et 3,5. 21. Une émulsion selon l'une des 1 à 20, dans laquelle l'agoniste du TLR4 est le composé chimique ER804057, le tensioactif hydrophile non ionique 20 est le ceteareth-12, le tensioactif hydrophobe non ionique est le sorbitan monooléate et le solvant aqueux un tampon phosphate. 22. Une émulsion selon la 21, dans laquelle : a. la quantité de squalène dans l'émulsion est comprise entre 5% et 45%, 25 b. le ratio entre la quantité de squalène et la quantité totale de ceteareth-12 et de sorbitan monooléate est entre 2,0 et 4,0, c. les quantités de ceteareth-12 et de sorbitan monoléate sont telles que l'HLB se situe entre 8,5 et 10 et d. le ratio entre la quantité d'ER 804057 et la quantité totale de ceteareth-12 30 et de sorbitan monooléate est entre 0,05 et 2%. 23. Une émulsion selon la 22, comprenant en outre entre 1 et 10% de mannitol (p/p).10-48- 24. Une émulsion selon l'une des 1 à 23, comprenant en outre un substrat de lyophilisation. 25. Une émulsion selon la 24, dans laquelle le substrat de lyophilisation est une solution aqueuse de saccharose, de mannitol et de dodecyl maltoside. 26. Utilisation d'une émulsion selon l'une des 1 à 25, pour la préparation d'une composition vaccinale. 27. Utilisation d'une émulsion selon l'une des 1 à 25, pour la préparation d'une composition vaccinale comprenant comme antigène vaccinal une ou plusieurs hémagglutinine du virus grippal. 28. Utilisation d'une émulsion selon l'une des 1 à 25, pour la préparation d'une composition vaccinale comprenant comme antigène vaccinal un antigène d'enveloppe du cytomegalovirus (CMV). 20 29. Utilisation d'une émulsion selon la 28, dans laquelle l'antigène d'enveloppe du CMV est la protéine gB du CMV ou un dérivé de celle ci qui comprend un épitope neutralisant. 30. Utilisation d'une émulsion selon la 28, dans laquelle l'antigène 25 d'enveloppe du CMV est la protéine gB délétée du domaine transmembranaire et dont le site de clivage est inopérant. 31. Un procédé de préparation d'une émulsion selon l'une des 1 à 25, comprenant une étape dans laquelle une phase aqueuse comprenant un solvant 30 aqueux, un polyoxyethylène alkyl éther et un agoniste du TLR4 et une phase huileuse comprenant du squalène, et un tensioactif hydrophobe non ionique sont mélangées et chauffées ou chauffées et mélangées de façon à obtenir une émulsion E/H, et une étape où la température de l'émulsion E/H obtenue est15- 49 - abaissée à une température inférieure à la température d'inversion de phase cette émulsion de sorte que l'émulsion E/H devient une émulsion H/E. 32. Un procédé de préparation d'une émulsion selon l'une des 1 à 25, comprenant une étape dans laquelle une phase aqueuse comprenant un solvant aqueux et un polyoxyethylène alkyl éther et une phase huileuse comprenant du squalène, un agoniste du TLR4 et un tensioactif hydrophobe non ionique sont mélangées et chauffées ou chauffées et mélangées de façon à obtenir une émulsion E/H, et une étape où la température de l'émulsion E/H obtenue est abaissée à une température inférieure à la température d'inversion de phase de cette émulsion de sorte que l'émulsion E/H devient une émulsion H/E. 33. Un procédé selon la 31 ou 32, dans lequel la phase aqueuse comprend également un alditol. 34. Un procédé de préparation d'une composition vaccinale, comprenant une étape dans laquelle on ajoute un antigène vaccinal à une émulsion H/E thermoréversible obtenue selon un procédé de l'une des 31 à 33. 20 35. Un procédé selon l'une des 31 à 34, comprenant en outre une étape de lyophilisation.15
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61K 9,A61K 39,A61P 37
A61K 31/683,A61K 9/107,A61K 39/39,A61P 37/04
FR2902417
A1
PROCEDE ET INSTALLATION POUR LE TRAITEMENT DES EAUX INTEGRANT UN TRAITEMENT BIOLOGIQUE A BACTERIES FIXEES ET UNE FLOCULATION-DECANTATION
20,071,221
La présente invention concerne le domaine du traitement des eaux. Plus précisément, l'invention concerne principalement un procédé combinant un traitement biologique à bactéries fixées avec une clarification à flocs lestés, à grande vitesse, des eaux traitées biologiquement. L'invention peut être utilisée pour le traitement de n'importe quelles eaux contenant des impuretés susceptibles d'être éliminées par un traitement biologique à bactéries fixées demandant une clarification après traitement biologique, telles que, notamment, sans préjudice d'un usage équivalent pour des applications similaires : - les eaux usées traitées par un lit bactérien, dans lequel les bactéries traitantes sont fixées sur des supports fixes (galets, garnissages plastiques ou minéral) ou en rotation dans l'eau (disques ou tambours en rotation destinée à assurer l'apport d'oxygène nécessaire aux bactéries), dans le but d'enlever les boues excédentaires des eaux traitées biologiquement ; les eaux usées ou destinées à l'alimentation humaine traitées par un MBBR (Moving Bed Biological Reactor), dans lequel les bactéries destinées à traiter des pollutions notamment carbonées, ammoniacale ou sous forme de nitrates, sont fixées sur des supports de petite taille unitaire, typiquement entre quelques millimètres et quelques centimètres, de densité proche de celle de l'eau, dans le but d'enlever les boues excédentaires des eaux traitées biologiquement ; - les eaux usées ou destinées à l'alimentation humaine traitées par biofiltration sur des filtres garnis d'un matériau de gros diamètre, permettant un nettoyage continu des excès de boues biologiques et de filtration, dans lequel les bactéries traitantes (notamment des pollutions carbonées, ammoniacale ou nitrates) sont fixées sur un massif support filtrant constitué de billes, cylindres perles, ou supports similaires dans le but d'enlever les boues excédentaires des eaux traitées biologiquement. Dans l'état actuel de la technique, les eaux chargées en boues excédentaires produites par un procédé biologique à bactéries fixées fonctionnant en continu, du type lit bactérien ou MBBR, sont usuellement clarifiées dans un clarificateur secondaire classique fonctionnant à des vitesses de l'ordre du mètre par heure (de 0.6 m/h environ à 2 m/h maximum usuellement) entraînant la nécessité de disposer de surfaces importantes pour assurer le travail de clarification nécessaire après le traitement biologique. Il existe dans l'état de l'art une technique, décrite dans la demande de brevet français FR2719235 publiée le 3 novembre 1995, associant un traitement par boues activées à un traitement de clarification par floculation décantation à floc lesté de sable fin, permettant de réaliser la clarification des eaux à des vitesses superficielles de décantation allant jusqu'à 6m/h et plus. Cette technique, qui permet, grâce à l'utilisation de la décantation à flocs lestés, de réaliser la décantation dans des surfaces déjà réduites par un facteur de l'ordre de 3 à 10, présente cependant l'inconvénient de nécessiter l'emploi de boues activées comme mode de traitement biologique. En effet, les boues activées présentent divers types d'inconvénients. En premier lieu, les boues activées nécessitent de clarifier l'ensemble de la masse bactérienne traitante, en suspension dans l'eau sortant du bassin de boues activées, et de recirculer l'essentiel des boues de clarification afin de maintenir dans les bassins de boues activées la masse bactérienne nécessaire au traitement, ce qui nécessite usuellement de décanter un débit supérieur de l'ordre de deux fois au débit à traiter, compte tenu d'une recirculation de boues usuellement de l'ordre du débit à traiter, d'où la nécessité d'ouvrages de décantation de tailles importantes ; En second lieu, les exigences de décantabilité des boues activées nécessitent de limiter la concentration de boues activées dans le bassin à des valeurs de l'ordre de 3 à 6 g de Matière en Suspension (MES) par litre (et ceci même dans le cas de la clarification à flocs lestés objet du brevet FR2719235, sauf à prévoir des taux de recirculation très importants et économiquement irréalistes) , ce qui nécessite, compte tenu de la masse biologique nécessaire au traitement d'un flux de pollution donné, de grands volumes de bassin comparé aux volumes nécessaires lorsque la biomasse est fixée ; Enfin, les grandes concentrations en matière sèche des eaux à décanter (3 à 6 g MES/1) nécessitent l'application de doses de réactif importantes (souvent plus de lmg/l de polymère de floculation), sur des débits environ doublés, du fait de la recirculation des boues, d'où des consommations de réactifs importantes. L'objectif principal de la présente invention est de résoudre ces problèmes en proposant un procédé de traitement d'eaux caractérisé en ce qu'il combine successivement au moins une étape de traitement biologique par biomasse fixée d'au moins une partie de la pollution contenu dans lesdites eaux, l'écoulement épuré biologiquement obtenu à l'issue de cette étape contenant, avant son entrée dans l'étape suivante, moins de 2 mg/1 de MES, et au moins une étape de floculation-décantation à focs lestés selon laquelle : on fait passer l'écoulement traité biologiquement dans une zone de mélange, préférentiellement selon un gradient de vitesse compris entre 10 s-' et 1000 s', dans laquelle sont injectés au moins un matériau granulaire insoluble plus dense que l'eau que l'on maintient en suspension, et dans laquelle on laisse au moins une partie des matières en suspension s'agréger autour des particules dudit matériau granulaire, on fait passer l'écoulement sortant de ladite zone de mélange dans une zone de décantation dans laquelle on sépare une effluent clarifié et des boues de décantation mélangées à du matériau granulaire, on extrait le matériau granulaire des boues de décantation, et on en recycle l'essentiel dans ladite zone de mélange, on extrait les boues de décantation séparées du matériau granulaire. Par rapport à l'état de l'art boues activées, l'invention autorise un traitement biologique compact, du fait des fortes concentrations de biomasse permises par les procédés à biomasse fixée, tout en ne traitant en décantation secondaire qu'un débit approximativement (aux recirculations éventuellement nécessaires au lavage périodique du support de biomasse près) égal au débit à traiter, puisqu'il n'y a pas de nécessité de recirculation de boues, les bactéries nécessaires au traitement étant fixées sur leur support, ce qui diminue la taille des installations de décantation par un premier facteur de réduction. Le procédé selon l'invention permet de plus de traiter en décantation secondaire à des vitesses au miroir (débit traité divisé par surface de décantation) importantes, comprises entre 15 m/h et plus de 100 m/h. Le procédé selon l'invention permet aussi de diminuer les quantités de polymère floculant utilisées, du fait de la plus faible quantité de MES à floculer (seules la biomasse excédentaire est à traiter, soit des concentrations inférieures à 2 g/1, usuellement inférieures même à 1 g/1) et du fait que seul le débit d'eau brute, approximativement, est traité (puisque l'invention ne mets pas en oeuvre de recirculation des boues doublant le débit à traiter). Préférentiellement, ladite étape de traitement biologique par biomasse fixée est choisie parmi les types de traitements biologiques suivants : lit bactérien, Moving Bed Biological Reactor (MBBR), biofiltre. Egalement préférentiellement, ladite biomasse est fixée sur un support choisi entre les types suivants : billes, galets, plaques, rubans, anneaux de type pall, raschig ou similaire, disques ou tambours, ces supports pouvant être soit fixes soit mobiles, ou en suspension dans l'eau à traiter. Avantageusement, la concentration en MES de l'écoulement traité biologiquement obtenu à l'issue de ladite étape de traitement biologique est inférieure à lg/l. Egalement avantageusement, le procédé selon l'invention comprend une étape consistant à injecter au moins un réactif floculant dans ladite zone de mélange. Préférentiellement, le procédé selon l'invention comprend aussi au moins une étape consistant à injecter au moins un réactif coagulant en amont dudit réactif floculant. Ce réactif coagulant pour se présenter sous forme d'un sel métallique (comme par exemple le chlorure de fer ou le sulfate d'aluminium) ou sous forme d'un coagulant organique (comme les polyDADMAC (polydiallyldimethylammonium chloride)). Une telle injection de réactif coagulant minéral tel que le chlorure ferrique permet d'abattre la teneur des eaux traitées à des valeurs finales de phosphore résiduel très basses, inférieures au milligramme par litre, et ceci sans gêner la croissance de la biomasse, puisque le phosphore est abattu après le traitement biologique. De plus , il est possible de recirculer une partie des boues en amont ou dans la zone de mélange afin d'améliorer l'élimination du phosphore et d'optimiser l'utilisation du réactif coagulant injecté, voire diminuer sa consommation. Enfin, également préférentiellement, le temps de séjour dudit écoulement traité biologiquement dans ladite zone de mélange est compris entre 1 et 10 minutes et est préférentiellement, de moins de 3 minutes. La présente invention concerne également une installation de traitement 15 biologique des eaux usées spécialement conçue pour la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus caractérisée en ce qu'elle présente : - une zone de traitement biologique par biomasse fixée comportant au moins un réacteur de traitement biologique, - une zone de mélange munie d'au moins une voie principale d'arrivée de 20 l'écoulement traité biologiquement obtenu à la sortie de ladite zone de traitement biologique, d'au moins une voie secondaire d'arrivée connectée à une source de matériau granulaire insoluble dans l'eau et plus dense que l'eau et d'au moins un système d'agitation une zone de décantation recevant l'écoulement provenant de ladite zone de 25 mélange, et munie d'une voie d'extraction d'effluent clarifié et d'une voie d'extraction du mélange de boues et de matériau granulaire décantés, - une zone de récupération du matériau granulaire communicant en entrée avec ladite voie d'extraction du mélange de boues et de matériau granulaire décantés, et communicant en sortie avec ladite voie secondaire d'arrivée de 30 matériau granulaire et avec une voie d'extraction de boues en excès. Préférentiellement, ladite zone de traitement biologique est du type lit bactérien, MBBR ou biofiltre. Egalement préférentiellement, ladite zone de traitement biologique comprend des supports de biomasse choisis parmi les types suivants : billes, galets, plaques, rubans, anneaux de type pall, raschig ou similaire, disques ou tambours. Avantageusement, ladite zone de mélange comporte au moins une cuve dans laquelle est implantée au moins un moyen d'agitation adapté à maintenir le matériau granulaire en suspension. Egalement avantageusement, l'installation selon la présente invention comprend des moyens d'injection d'au moins un agent floculant, tel qu'un polymère anionique ou cationique, dans ladite zone de mélange ou dans ladite voie principale d'arrivée dudit écoulement traité biologiquement. Préférentiellement, ladite installation comprend des moyens d'injection d'au moins un agent coagulant, tels qu'un sel métallique ou un coagulant organique, prévus en amont desdits moyens d'injection dudit agent floculant. Egalement préférentiellement, ledit matériau granulaire est du sable de dimension comprise entre 40 micromètres et 300 micromètres. Selon une variante de réalisation de l'invention, ladite zone de décantation est dépourvue de lamelles. Selon une autre variante, ladite zone de décantation est équipée de lamelles. L'invention, ainsi que les différents avantages qu'elle présente seront plus facilement compris grâce à la description qui va suivre d'une mode non limitatif de réalisation de celle-ci donné en référence à la figure unique qui représente schématiquement une installation combinant une étape de traitement biologique par RBC (Rotating Biological Contactors) avec une floculation décantation lestée. En référence à cette figure, les eaux à traiter entrent dans cette installation par une arrivée 11 dans une cuve délimitant une zone de traitement biologique 1 à cultures fixées. Cette cuve est ici représentée équipée de contacteurs biologiques rotatifs réalisés par des disques verticaux montés sur un axe commun horizontal 12 en rotation, servant de support à la biomasse de traitement. On notera toutefois que tout autre mode de support de la biomasse connu de l'homme de l'art peut être utilisé sans sortir du cadre de la présente invention. L'air nécessaire au traitement biologique est ici amené au contact de la biomasse par la rotation des disques supports. L'écoulement traité biologiquement dans cette cuve, qui ne contient plus que la biomasse en excès du traitement, soit moins de lg/l de matières en suspension, passe par un passage 21 dans une cuve délimitant une zone de mélange 2. Ce passage 21, qui forme une voie principale d'arrivée de l'écoulement traité biologiquement est, dans le cadre du présent mode de réalisation, réduit à une simple ouverture dans une paroi commune séparant la cuve délimitant la zone de traitement biologique 1 de la cuve délimitant la zone de mélange 2. Cette cuve délimitant la zone de mélange 2 est par ailleurs pourvue d'un agitateur 22 et d'une voie secondaire d'arrivée d'un matériau granulaire constitué par du sable constitué par la sousverse 41 d'un hydrocyclone 4. Enfin cette cuve est munie de moyens d'injection 24 d'un réactif floculant et de moyens d'injection 23 d'un réactif coagulant, qui peut être un sel de fer ou d'aluminium, par exemple, ou encore un coagulant organique comme le polyDADMAC, prévu en amont de l'injection de réactif floculant. Il est à noter que le réactif coagulant peut permettre, suivant son type (préférentiellement du chlorure ferrique) et son dosage, d'éliminer les phosphates restant dans les eaux traitées biologiquement. Les eaux traitées, contenant en suspension des flocs lestés de sable, sont alors dirigées par la chicane 34 vers une zone de décantation 3. Le mélange décanté de boues et de sable est ici repris par un racleur 31, et pompé par une voie d'extraction 35 vers l'hydrocyclone 4. Cet hydrocyclone 4 constitue une zone de récupération du matériau granulaire (sable) dont l'entrée communique avec la voie d'extraction 35 et dont la sortie est constitué par la sousverse 41 formant la voie secondaire de matériau granulaire. L'ensemble du sable est récupéré en sousverse 41 de l'hydrocyclone 4, et recyclé avec ou sans une partie des boues vers la zone de mélange 2, tandis que l'essentiel des boues hydrocyclonées est extrait par le circuit 42 vers une zone de traitement ou de stockage des boues (non représentée). L'eau clarifiée est évacuée de la zone de décantation 3 en surface de celle-ci par une voie d'extraction 32 intégrant des goulottes 33. L'installation décrite a été mise en oeuvre pour traiter des eaux municipales. Le sable utilisé présentait un diamètre effectif de 130 micromètres et une densité réelle de 2.65 . En tant que coagulant, on a utilisé du chlorure ferrique à raison de 50mg FeCl3/l. Le floculant utilisé était un floculant anionique à raison de 1.5 mg/1. Un taux de recirculation du mélange sable/boue vers l'hydrocyclone de 8 % a été mis en oeuvre avec un taux de sable en recirculation de 5 kg/m3 d'effluent sortant de la zone de traitement biologique 1. Une vitesse de décantation au miroir, dans la zone de décantation, de 30m/h a concomitamment été mise en oeuvre L'écoulement obtenu à la sortie de la cuve délimitant la zone de traitement biologique 1 obtenu contenait moins de 600mgMES/l. La mise en oeuvre de cette installation a permis d'obtenir une eau traitée présentant moins de 20mg MES/1. Une perte en sable très faible, de moins de 3 grammes de sable par mètre cube d'eau traitée a été obtenue. Le mode de réalisation de l'invention ici décrit n'a pas pour objet de réduire la portée de celle-ci
Procédé et installation de traitement d'eaux combinant successivement au moins une étape de traitement biologique par biomasse fixée d'au moins une partie de la pollution contenu dans lesdites eaux, l'écoulement épuré biologiquement obtenu à l'issue de cette étape contenant, avant son entrée dans l'étape suivante, moins de 2 mg/l de MES, et au moins une étape de floculation-décantation à flocs lestés selon laquelle on fait passer l'écoulement traité biologiquement dans une zone de mélange (2), préfèrentiellement selon un gradient de vitesse compris entre 10 s et 1000 s, dans laquelle sont injectés au moins un matériau granulaire insoluble plus dense que l'eau, et dans laquelle on laisse les matières en suspension s'agréger autour des particules dudit matériau granulaire ; on fait passer l'écoulement sortant de la zone de mélange (2) dans une zone de décantation (3) dans laquelle on sépare une effluent clarifié et des boues de décantation mélangées à du matériau granulaire ; on extrait le matériau granulaire des boues de décantation, et on en recycle l'essentiel dans ladite zone de mélange (2), on extrait les boues de décantation séparées du matériau granulaire.
1. Procédé de traitement d'eaux caractérisé en ce qu'il combine successivement au moins une étape de traitement biologique par biomasse fixée d'au moins une partie de la pollution contenu dans lesdites eaux, l'écoulement épuré biologiquement obtenu à l'issue de cette étape contenant, avant son entrée dans l'étape suivante, moins de 2 mg/1 de MES, et au moins une étape de floculation-décantation à focs lestés selon laquelle : - on fait passer l'écoulement traité biologiquement dans une zone de mélange, préférentiellement selon un gradient de vitesse compris entre 10 s-' et 1000 s', dans laquelle sont injectés au moins un matériau granulaire insoluble plus dense que l'eau que l'on maintient en suspension, et dans laquelle on laisse au moins une partie des matières en suspension s'agréger autour des particules dudit matériau granulaire, on fait passer l'écoulement sortant de ladite zone de mélange dans une zone de décantation dans laquelle on sépare une effluent clarifié et des boues de décantation mélangées à du matériau granulaire, on extrait le matériau granulaire des boues de décantation, et on en recycle l'essentiel dans ladite zone de mélange, - on extrait les boues de décantation séparées du matériau granulaire. 2. Procédé selon 1 caractérisé en ce que ladite étape de traitement biologique par biomasse fixée est choisie parmi les types de traitements biologiques suivants : lit bactérien, Mobile Bed Bio Reactor (MBBR), biofiltre. 3. Procédé suivant 1 ou 2 caractérisé en ce que ladite biomasse est fixée sur un support choisi entre les types suivants : billes, galets, plaques, rubans, anneaux de type pall, raschig ou similaire, disques ou tambours, ces supports pouvant être soit fixes soit mobiles, ou en suspension dans l'eau à traiter. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que la concentration en MES de l'écoulement traité biologiquement obtenu à l'issue de ladite étape de traitement biologique est inférieure à lg/l. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à injecter au moins un réactif floculant dans ladite zone de mélange. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape consistant à injecter au moins un réactif coagulant en amont dudit réactif floculant. 7. Procédé suivant l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le temps de séjour dudit écoulement traité biologiquement dans ladite zone de mélange est compris entre 1 et 10 minutes et est préférentiellement, de moins de 3 minutes. 8. Installation de traitement des eaux pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisée en ce qu'elle présente: - une zone de traitement biologique (1) par biomasse fixée comportant au moins un réacteur de traitement biologique, - une zone de mélange (2), comportant une ou plusieurs cuves, munie d'au moins une voie principale d'arrivée (21) de l'écoulement traité biologiquement obtenu à la sortie de ladite zone de traitement biologique (1), d'au moins une voie secondaire d'arrivée (41) connectée à une source de matériau granulaire insoluble dans l'eau et plus dense que l'eau et d'au moins un système d'agitation (22) ; - une zone de décantation (3) recevant l'écoulement provenant de ladite zone de mélange, et munie d'une voie d'extraction d'effluent clarifié (32) et d'une voie d'extraction (35) du mélange de boues et de matériau granulaire décantés, - une zone de récupération (4) du matériau granulaire communicant en entrée avec ladite voie d'extraction (35) du mélange de boues et de matériau granulaire décantés, et communicant en sortie avec ladite voie secondaired'arrivée (41) de matériau granulaire et avec une voie d'extraction (42) de boues en excès. 9. Installation selon la 8, caractérisée en ce que ladite zone de traitement biologique (1) est du type lit bactérien, MBBR ou biofiltre. 10. Installation selon la 9, caractérisée en ce que ladite zone de traitement biologique (1) comprend des supports de biomasse choisis parmi les types suivants : billes, galets, plaques, rubans, anneaux de type pall, raschig ou similaire, disques ou tambours. 11. Installation selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisée en ce que ladite zone de mélange (2) comporte au moins une cuve dans laquelle est implantée au moins un moyen d'agitation (22) adapté à maintenir le matériau granulaire en suspension. 12. Installation selon l'une quelconque des 8 à 11, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'injection (24) d'au moins un agent floculant, tel qu'un polymère anionique ou cationique, dans ladite zone de mélange ou dans ladite voie principale d'arrivée dudit écoulement traité biologiquement. 13. Installation selon la 12, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'injection (23) d'au moins un agent coagulant, tels qu'un sel métallique ou un coagulant organique, prévus en amont desdits moyens d'injection dudit agent floculant. 14. Installation selon l'une quelconque des 8 à 13, caractérisée en ce que ledit matériau granulaire est du sable de dimension comprise entre 40 micromètres et 300 micromètres. 15. Installation de traitement d'eau suivant l'une quelconque des 8 à 14, caractérisée en ce que ladite zone de décantation est dépourvue de lamelles. 16. Installation de traitement d'eau suivant l'une quelconque des 8 à 14, caractérisée en ce que ladite zone de décantation (3) est équipée de lamelles.
C
C02
C02F
C02F 9,C02F 1
C02F 9/14,C02F 1/52
FR2899857
A1
DISPOSITIF DE DEBRAYABILITE D'UN BRAS D'ESSUIE-GLACE POUR AUTOMOBILES
20,071,019
La présente invention concerne le domaine des essuie-glaces, notamment pour 5 véhicules automobiles. De manière connue, les essuie-glaces comportent un arbre d'entraînement (associé à un moteur) et sur lequel est fixée une tête d'entraînement. Sur cette dernière est monté articulé, selon un axe perpendiculaire à l'axe de l'arbre io d'entraînement, un bras d'essuie-glace, entre une position active de balayage où le balai essuie-glace est en appui sur la vitre du véhicule, et une position relevée ou débrayée (destinée notamment à permettre le changement du balai). Dans la position active de balayage du bras, il est prévu un moyen de rappel is appliquant une force sur le bras et destiné à maintenir le balai contre la vitre. Un premier problème est, afin de réaliser un balayage optimal, d'appliquer une force suffisante de rappel sur le bras. 20 Un second problème est de permettre de "débrayer" le bras, c'est-à-dire le placer en position relevée, avec un débattement le plus grand possible, pour permettre le changement de balai ou autre opération, le bras étant maintenu en cette position de manière fiable mais temporaire. 25 Un troisième problème est de limiter l'épaisseur des bras, pour réaliser des bras les plus plats possibles, ce qui permettrait d'améliorer l'esthétique et d'utiliser des matériaux plus faciles à travailler. Un quatrième problème est d'appliquer une force constante de rappel sur le bras 30 au cours de son mouvement de balayage sur la vitre. Or, les vitres et pare-brises présentent des formes courbes, ce qui entraîne un débattement angulaire du bras, autour de son axe de rotation sur la tête. Lors de ce débattement, appelé pompage , la force d'application engendrée par le ressort, sur le bras, n'est pas constante. Il existe plusieurs dispositifs connus comprenant un élément élastique formant ressort. Par exemple, le document FR 2 771 062 décrit un dispositif dans lequel le ressort 10 est du type hélicoïdal de compression, disposé autour d'un alésage prévu dans un plot cylindrique de la tête d'entraînement, et portant contre une surface d'appui du bras, et contre le fonds dudit alésage. Cette disposition présente des inconvénients : 15 -- elle ne permet pas le débrayage du bras d'essuie-glace ; -- elle n'autorise pas l'utilisation de "bras plats"; -- le ressort n'exerce pas sur le bras une force d'appui constante, compte tenu du phénomène de pompage. 20 Par ailleurs, on connaît un dispositif comprenant des moyens de rappel constitués d'un ressort à lame. Cette structure, si elle permet le débrayage du bras, n'en présente pas moins l'inconvénient de ne pas permettre l'utilisation d'un bras plat. En effet, le ressort de 25 compression est disposé en deçà de l'axe de rotation du bras, dans une direction le long du bras, s'éloignant dudit axe. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients et propose un essuie-glace pourvu d'un système de rappel du bras qui permet à la fois le débrayage 30 dudit bras, l'utilisation de bras plat, tout en assurant une force de rappel quasi5 constante sur le bras, lors du pompage. À cette fin, selon invention, le dispositif de débrayabilité d'un bras d'essuie-glace comportant : - une tête d'entraînement fixée sur un arbre d'entraînement, - un bras d'essuie-glace monté articulé sur la tête d'entraînement, le bras d'essuie-glace pouvant être manoeuvré entre une position active de balayage et une position débrayée, et - des moyens de rappel constitués d'au moins un élément à structure élastique, lo pour maintenir le bras d'essuie-glace en position active, est caractérisé en ce que ledit élément élastique est de forme longiligne et apte à se déformer par flambement. Selon une autre caractéristique, ledit élément élastique est apte à maintenir ledit 15 bras de manière stable, dans les deux positions respectives active et débrayée de ce dernier. Plus précisément, ledit élément élastique prend appui par une première extrémité contre l'extrémité proximale dudit bras et par une seconde extrémité contre ladite tête, et en position active du bras, le point d'appui de l'extrémité dudit élément de 20 rappel sur le bras, est situé dans le cadran formé par l'axe (X-X) de l'arbre d'entraînement et la perpendiculaire à celui-ci passant par l'axe (Y-Y) de rotation du bras. Selon une variante, la tête d'entraînement comporte un corps en forme générale 25 de U, dont la base sensiblement plane comporte un alésage apte à recevoir l'extrémité de l'arbre d'entraînement, et ledit bras étant susceptible d'être monté articulé sur une première branche dudit U, tandis que la seconde branche dudit U présente une forme concave apte à constituer une zone d'appui du ou de chaque élément de rappel. 3 30 Afin de mieux maîtriser ou doser la force de rappel sur le bras, il est prévu deux éléments de rappel élastiques, disposés de chaque côté de l'arbre d'entraînement. Plus précisément, cette variante présente les caractéristiques suivantes : - le bras est monté sur la tête d'entraînement avec un degré de liberté en translation, transversalement à l'axe de rotation du bras. la tête d'entraînement comprend au moins un élément mâle matérialisant l'axe d'articulation du bras sur la tête et apte à coopérer avec, et se déplacer dans, au moins un trou oblong prévu à l'extrémité du bras. to le trou oblong présente une largeur à peine supérieure au dit élément mâle, et une longueur comprise entre 1,5 et 4 fois le diamètre dudit élément mâle, et de préférence entre 2 et 3 fois. l'axe longitudinal du trou oblong est, en position active du bras, sensiblement parallèle à l'axe d'entraînement du bras en rotation. 15 le point d'appui dudit élément élastique sur la tête est disposé, par rapport à l'axe d'entraînement, du côté de l'axe de pivotement du bras. - le bras et la tête d'entraînement sont pourvus de moyens de blocage temporaire, par exemple, du type à encliquetage, situé au-delà de l'axe d'entraînement par rapport à l'axe de rotation du bras. 20 qu'il est prévu sur la tête d'entraînement, du côté de l'axe d'entraînement opposé à l'axe d'articulation du bras, des moyens de maintien amovible du bras sur la tête. lesdits moyens de maintien sont du type à encliquetage élastique, et plus particulièrement lesdits moyens sont composés d'un doigt et d'une languette 25 formant crochet, disposés respectivement sur la tête et le bras. Le ou chaque élément de rappel est constitué d'une lame en matériau élastique, tel que du métal ou un matériau composite. 3o L'invention sera bien comprise à la lumière de la description qui suit, se rapportant10 à des exemples montrés à titre d'illustration, mais en aucun cas de limitation de l'invention, en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 montre une vue en perspective en éclaté de la tête d'entraînement, de 5 l'axe moteur et de l'écrou associé, sans le bras d'essuie-glace ; La figure 2 est une vue en perspective de la tête de la figure 1 sur laquelle sont disposés le bras d'essuie-glace et l'élément de rappel en position active de balayage selon un premier mode de réalisation; La figure 3 est un schéma montrant de côté le dispositif essuie-glace avec la tête, le bras en position débrayée et l'élément de rappel ; Les figures 4 et 5 montrent des vues d'une variante de réalisation, vue en coupe 15 longitudinale de la tête, sur laquelle sont montés le bras et le ressort, en positions respectivement active et débrayée du bras. Pour des raisons de commodité, sur l'ensemble des figures, le bras n'est représenté que partiellement, à savoir sa partie proximale associée à la tête 20 d'entraînement. Les éléments constitutifs du bras d'essuie-glace et du balai associé, connus en eux-mêmes, ne sont pas représentés. Il est fait référence aux figures 1 à 3, décrivant un premier mode de réalisation de l'invention. 25 Sur la figure 1, on a représenté une tête d'entraînement 1, un balai d'essuie-glace (non représenté) pour véhicules automobiles, susceptible d'être entraîné en rotation par un arbre d'entraînement 2 ; la tête 1 est associée à un moteur (non représenté). L'arbre 2 est du type connu en lui-même, de forme cylindrique et 30 présente une extrémité 3 filetée, précédée d'une partie conique 4. La tête d'entraînement 1 présente une forme générale de U dont la base 5, sensiblement plane, est pourvue d'un trou 6 de forme correspondante et apte à accueillir l'extrémité 3 et la partie conique 4 de l'arbre 2. Sur la figure 1, la tête 1 et l'arbre 2 sont représentés dissociés l'un de l'autre. On comprend que, lorsque la tête 1 est fixée sur l'arbre 2, la rotation selon un axe XûX de ce dernier, entraîne la rotation de la tête. Le U formé par la tête d'entraînement 1 comporte une première branche latérale 7 lo présentant une forme courbe, dont la concavité est tournée vers la base 5 de la tête 1, et une seconde branche latérale 8 pourvue sur ses côtés de deux pivots 9 et 10 faisant saillie de part et d'autre de ladite branche 8. Sur les deux pivots 9 et 10, alignés, est susceptible d'être monté à rotation un bras d'essuie-glace (non représenté)selon un axe YûY transversal à l'axe XûX de rotation de la tête 1. 15 Pour assurer la fixation de la tête 1 sur l'arbre 2, il est prévu un écrou 11 apte à coopérer avec l'extrémité filetée 3 de l'arbre 2. En référence à la figure 2, on a représenté la tête 1 fixée sur l'arbre 2, et un bras 20 12, portant un balai d'essuie-glace (non représenté). L'extrémité 13 proximale du bras 12 forme un retour par rapport à l'axe longitudinal du bras et est montée à rotation sur la tête 1 autour des deux pivots 9 et 10, par engagement de ces derniers dans des alésages correspondants prévus sur l'extrémité 13 du bras 12. 25 La tête 1 et le bras 12 sont entraînés en rotation selon l'axe XûX, de manière connue, selon un mouvement en rotation alternatif. Le bras 12 est susceptible d'être déplacé en rotation, selon l'axe YûY entre deux positions extrêmes, à savoir une première position active de balayage où le balai 30 d'essuie-glace est en appui sur la vitre du véhicule, pour en assurer l'essuyage, et 20 une seconde position relevée, appelée également débrayée, où le bras 12 n'est plus en appui sur la vitre, mais forme un angle de l'ordre de 90 degrés ou plus avec la vitre. La position débrayée du bras permet par exemple de changer le balai, ou d'effectuer toute autre opération sur l'essuie-glace ou la vitre, par exemple pour le nettoyage de la vitre. La figure 3 montre la tête 1 d'entraînement (l'arbre 2 n'est pas représenté pour simplification), sur laquelle est monté le bras 12, représenté en position débrayée, où le bras 12 forme un angle d'environ 110 à 150 avec la vitre. Pour des raisons compréhensibles, il est nécessaire que le bras 12 puisse être maintenu, de manière temporaire (pour pouvoir passer d'une position extrême à l'autre), dans chacune desdites positions extrêmes. Pour ce faire, il est prévu des moyens de rappel exerçant une force sur le bras. 15 Les moyens de rappel sont constitués (figure 2 et 3) d'au moins un élément de rappel, présentant des propriétés élastiques, et plus précisément constitué d'une lame 14, en métal ou en matériaux composite, tel que par exemple une lame en résine époxy chargée à 70% de verre La lame élastique 14 présente les dimensions suivantes, à titre d'exemple : ^ longueur : 40 mm ^ largeur : 7 mm ^ épaisseur : 1 mm 25 La lame de rappel 14 est disposée, par rapport à la tête 1 et au bras 12, de la manière suivante : une première extrémité 15 est en appui contre, et est logée dans, le logement concave ou concavité de la branche 7 de la tête 1, tandis que la seconde extrémité 16 est en appui sur, et est logée dans, un logement 17 prévu 30 sur la partie terminale de l'extrémité proximale du bras 12.10 La lame de rappel 14 est apte à subir un flambement, sous l'effet de forces appliquées sur la lame aux deux extrémités 15 et 16 de celle-ci, suivant une direction correspondant sensiblement à son axe longitudinal. Le terme flambement (dénommé aussi flambage) doit être compris selon sa définition usuelle, à savoir une déformation ou courbure subie par une pièce allongée, sous l'effet d'une force de compression appliquée à une ou aux deux extrémité(s). La figure 3 montre la lame 14 en position de flambement, compte tenu des ~o positions respectives de ses extrémités 15 et 16. Elle exerce ainsi une force tendant à maintenir le bras 12 en position débrayée. Pour passer de la position débrayée de la figure 3, à la position active de balayage de la figure 2, l'utilisateur saisi le bras en exerçant une force modérée sur le bras, 15 perpendiculairement à l'axe de rotation YûY. La toute première partie du mouvement de rotation du bras, imprimé par l'utilisateur, va à l'encontre de la force de rappel, dû au flambement, de la lame 14. Une fois que la position en rotation du logement 17 du bras 12 dépasse une certaine position angulaire, par rapport à l'axe YûY, la force de rappel due au flambement de la lame 14, 20 accompagne et repousse l'extrémité 13 en rotation de manière à entraîner le bras vers la position active de balayage. On aboutit ainsi à la position de la figure 2. On note que, en position active de balayage du bras 12, l'extrémité 16 de l'élément de rappel 14 porte sur le bras en une zone (logement 17) située dans le cadran 25 formé par l'axe X-X de l'arbre d'entraînement 2 et la perpendiculaire à celui-ci passant par l'axe Y -Y de rotation du bras. On note également que le logement 17 recevant l'extrémité 16 de la lame 14 est disposé au-delà de l'axe d'articulation Y-Y du bras sur la tête, en partant de 30 l'extrémité distale du bras 12 en direction de la tête 1 d'entraînement. Par ailleurs, dans cette forme de réalisation, les points de butée des extrémités 15 et 16 de la lame 14 sont disposés de part et d'autre de l'axe de entraînement en rotation XûX de la tête (figure 3). Actuellement, il est prévu deux lames de rappel de part et d'autre de la tête 1. Une seule lame a pu être représentée sur les figures 2 et 3, compte tenu de la perspective et de la vue de côté. lo Le fait de prévoir deux lames permet de maîtriser au mieux la force de rappel engendrée par celles-ci. En effet, on sait que la force est fonction du cube de l'épaisseur de la lame. Or, les contraintes de fabrication conduisent à une incertitude sur l'épaisseur. Une variation d'un 1/10 d'épaisseur entraîne une variation de 30 % de la force. 15 Ainsi, selon l'invention, il est possible, après mesure précise de l'épaisseur des lames de rappel, d'en déterminer de manière théorique les forces de rappel engendrées, et donc de mettre en paires (de manière symétrique) deux lames dont les caractéristiques respectives sont compensées. On obtient ainsi une force 20 de rappel de valeur correspondant quasiment exactement aux besoins. En l'occurrence, comme indiqué précédemment, cette force de rappel doit être constante lors du mouvement du balai sur la vitre, malgré le phénomène évoqué de pompage. 25 On décrit ci-après, en référence aux figures 4 et 5, une autre forme de réalisation de l'invention, où les éléments identiques ou similaires à ceux montrés sur les figures 1 à 3 portent les mêmes références numériques. Le bras 12 est représenté en position active sur la figure 4, et en position 30 débrayée sur la figure 5. 5 i0 La tête d'entraînement 1 comporte un corps central cylindrique 18, pourvu d'un alésage central 19 apte à recevoir la partie conique 4 et l'extrémité filetée 3 de l'arbre 2, l'écrou 11 étant logé et fixé sur la partie filetée 3. La partie supérieure du corps central 18 comporte, de manière diamétralement opposée, d'une part une branche 20 présentant deux pivots latéraux d'articulation 9 et 10, et d'autre part un doigt 21. io Le bras 12 est monté à rotation, selon l'axe Y-Y sur la branche 20, par engagement des deux pivots 9 et 10 dans les logements prévus à l'extrémité 13 du bras 12. Selon cette forme de réalisation, les trous ou logements coopérant avec les pivots 15 9 et 10 (un seul logement 22 étant représenté), présentent une forme particulière. En l'occurrence, les trous sont de forme oblongue ou allongée, présentant une dimension dans la direction longitudinale supérieure au diamètre des pivots 9 et 10 associés, et une dimension en largeur sensiblement égale (très légèrement supérieure) audit diamètre. 20 II est prévu des moyens de rappel sous la forme d'une lame, et de préférence deux lames, similaire à celle de la réalisation des figures 1 à 3. Ladite lame présente des capacités de flambement. Ainsi, la lame 14 présente une première extrémité 23 apte à s'appuyer contre et être logée dans un logement 25 complémentaire 24 prévu sur l'extrémité 13 du bras 12, et une seconde extrémité 25 apte à prendre appui et être logée dans un logement 26 prévu sur la tête d'entraînement 2. À noter que, dans cette forme de réalisation, le logement récepteur 26 de 3o l'extrémité 25 de la lame 14 est situé en dessous d'un plan perpendiculaire à la fois à l'axe XûX et à l'axe YûY. Dans la forme de réalisation des figures 1 à 3, ce même logement récepteur (prévu dans la branche 7 concave de la tête) est disposé au-dessus dudit plan. En référence aux figures 4 et 5, on note également que le logement récepteur 26 de l'extrémité 25 de la lame 14 est situé dans le cadran formé par l'axe XùX et un axe perpendiculaire à ce dernier et passant par l'axe YùY. Selon une variante non représentée, ce même logement récepteur 26 peut être placé au delà de l'axe XûX, par rapport à l'axe YûY. En position active du bras 12, voir figure 4, le bras est maintenu par ailleurs sur la tête 1 par l'intermédiaire d'une languette 27 formant crochet et prévue sur le bras 12, en position inférieure (c'est-à-dire tournée vers la tête), et apte à coopérer avec le doigt 21 prévu sur la tête. Le doigt 21 et la languette 27 sont conformés et réalisés en des matériaux tels qu'ils coopèrent pour réaliser un engagement amovible à encliquetage. En d'autres termes, en partant de la position du bras active de la figure 4, l'utilisateur en exerçant une légère force sur le bras, dirigée sensiblement suivant l'axe XûX, provoque par déformation élastique de l'un et/ou l'autre du doigt 21 et de la languette 27, la libération du bras, et donc la rotation de celui-ci autour de son axe YùY. Lors du début de ce mouvement, l'extrémité 13 du bras 12 agit sur la lame de rappel 14, en comprimant un peu plus celle-ci. Or, le bras possède un degré de liberté en translation par rapport à la branche 20 sur laquelle il est monté. En effet, le bras peut se déplacer par rapport aux pivots 9 et 10, par le trou oblong 22. Après une rotation de quelques degrés du bras, autour de l'axe YùY, l'extrémité 13 30 du bras se trouve par rapport aux pivots 9 et 10, dans la position représentée sur la figure 5, où le pivot 9 est en butée contre l'extrémité inférieure (tournée vers la tête) du trou oblong 22. Bien entendu, il en est de même de l'autre pivot 10 associé à l'autre trou oblong (non représentés sur les figures 4 et 5). En fin de mouvement de rotation du bras autour de l'axe YùY, on aboutit à la position débrayée du bras, montrée sur la figure 5. Dans cette position, la lame de rappel 14, bien que présentant un flambement réduit par rapport à la position occupée lorsque le bras est en position active, reste encore en flambement pour ainsi exercer une force sur le bras 12, et donc un couple permettant de maintenir to le bras en cette position débrayée. La direction longitudinale du trou oblong 22 est, en position active du bras, de préférence sensiblement parallèle à l'axe XùX (figure 4)
Dispositif de débrayabilité d'un bras d'essuie-glace comportant :- une tête d'entraînement (1) fixée sur un arbre d'entraînement (2),- un bras d'essuie-glace (12) monté articulé sur la tête d'entraînement (1), le bras d'essuie-glace (12) pouvant être manoeuvré entre une position active de balayage et une position débrayée, et- des moyens de rappel (14) constitués d'au moins un élément (14) à structure élastique, pour maintenir le bras d'essuie-glace (12) en position active,caractérisé en ce que ledit élément élastique (14) est de forme longiligne et apte à se déformer par flambement.Ledit élément élastique (14) :- est apte à maintenir ledit bras (12) de manière stable, dans les deux positions respectives active et débrayée de ce dernier ; et- prend appui par une première extrémité (16) contre l'extrémité proximale (13) dudit bras (12) et par une seconde extrémité (15) contre ladite tête (1).
1. Dispositif de débrayabilité d'un bras d'essuie-glace comportant : - une tête d'entraînement (1) fixée sur un arbre d'entraînement (2), - un bras d'essuie-glace (12) monté articulé sur la tête d'entraînement (1), le bras d'essuie-glace (12) pouvant être manoeuvré entre une position active de balayage et une position débrayée, et - des moyens de rappel (14) constitués d'au moins un élément (14) à structure . élastique, pour maintenir le bras d'essuie-glace (12) en position active, lo caractérisé en ce que ledit élément élastique (14) est de forme longiligne et apte à se déformer par flambement. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit élément élastique (14) est apte à maintenir ledit bras (12) de manière stable, dans les deux 15 positions respectives active et débrayée de ce dernier. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit élément élastique (14) prend appui par une première extrémité (16) contre l'extrémité proximale (13) dudit bras (12) et par une seconde extrémité (15) contre 20 ladite tête (1). 4. Dispositif selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en que, en position active du bras, le point d'appui de l'extrémité (16) dudit élément de rappel (14) sur le bras (12), est situé dans le cadran formé par l'axe (X-X) de l'arbre 25 d'entraînement (2) et la perpendiculaire à celui-ci passant par l'axe (Y-Y) de rotation du bras. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est prévu deux éléments (14) de rappel élastiques, disposés de chaque côté de l'arbre 30 d'entraînement (2). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la tête d'entraînement (1) comporte un corps en forme générale de U, dont la base (5) sensiblement plane comporte un alésage (6) apte à recevoir l'extrémité (3) de l'arbre d'entraînement (2), et ledit bras (12) étant susceptible d'être monté articulé sur une première branche (8) dudit U, tandis que la seconde branche (7) dudit U présente une forme concave apte à constituer une zone d'appui du ou de chaque élément de rappel (14). 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le bras (12) est monté sur la tête d'entraînement (1) avec un degré de liberté en translation, transversalement à l'axe de rotation (Y-Y) du bras (12). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que la tête d'entraînement (1) comprend au moins un élément mâle (9) matérialisant l'axe d'articulation (Y-Y) du bras (12) sur la tête (1) et apte à coopérer avec, et se déplacer dans, au moins un trou oblong (22) prévu à l'extrémité du bras. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que le trou oblong (22) présente une largeur à peine supérieure au dit élément mâle (9), et une longueur comprise entre 1,5 et 4 fois le diamètre dudit élément mâle, et de préférence entre 2 et 3 fois. 10. Dispositif selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que l'axe longitudinal du trou oblong (22) est, en position active du bras (12), sensiblement parallèle à l'axe d'entraînement (X-X) du bras (12) en rotation. 11. Dispositif selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce que le point d'appui (24) dudit élément élastique sur la tête (1) est disposé, par rapport à 30 l'axe d'entraînement (X-X), du côté de l'axe de pivotement (Y-Y) du bras (12). 12. Dispositif selon l'une des 7 à 11, caractérisé en ce que le bras (12) et la tête d'entraînement (1) sont pourvus de moyens de blocage temporaire (21,27), de préférence du type à encliquetage, situé au-delà de l'axe d'entraînement (X-X) par rapport à l'axe de rotation (Y-Y) du bras. 13. Dispositif selon l'une des 7 à 12, caractérisé en ce qu'il est prévu sur la tête d'entraînement (1) , du côté de l'axe d'entraînement (X-X) opposé à l'axe d'articulation (Y-Y) du bras, des moyens de maintien amovible (21, 27) du bras (12) sur la tête (1). 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que lesdits moyens de maintien (21, 27) sont du type à encliquetage élastique, et plus particulièrement lesdits moyens sont composés d'un doigt (21) et d'une languette (27) formant crochet, disposés respectivement sur la tête (1) et le bras (12). 15. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque élément de rappel (14) est constitué d'une lame en matériau élastique, tel que du métal ou un matériau composite.20
B
B60
B60S
B60S 1
B60S 1/34
FR2889175
A1
BUSE DE REMPLISSAGE ANTI-GOUTTE
20,070,202
La présente invention concerne les dispositifs de remplissage de récipients avec des liquides alimentaires, tels par exemple des liquides visqueux à base de produits laitiers. L'invention concerne plus précisément une buse de remplissage de récipients avec un liquide alimentaire, comprenant un tube extérieur s'étendant selon une direction longitudinale et ayant une extrémité libre d'où sort le liquide. De telles buses de remplissage sont déjà connues et se trouvent notamment dans une station de remplissage d'une chaîne de fabrication de pots de yaourt, cette station de remplissage étant généralement située en aval d'une station de thermoformage de récipients et en amont d'une station de fermeture des récipients remplis. De telles buses de remplissage sont généralement orientées verticalement de manière à être montées à l'extrémité de conduites reliées à un réservoir de liquide. Généralement, lorsqu'une série de récipients vient d'être thermoformée, elle est amenée dans la station de remplissage de telle manière que chacun des récipients vides soit disposé sous l'une des buses de remplissage. Ensuite, on ouvre une vanne disposée dans la conduite en amont des buses afin de verser une quantité prédéterminée de liquide dans chacun des récipients. Lorsque les récipients de cette série sont remplis, on ferme la vanne puis on déplace la série de récipients remplis vers la station de 25 fermeture. Simultanément, la série suivante de récipients vides venant d'être thermoformés est amenée dans la station de remplissage sous les buses afin d'être à leur tour remplis. On constate en pratique qu'après avoir refermé la vanne, une goutte de liquide se forme à l'extrémité libre du tube extérieur de la buse, cette goutte tombant le plus souvent sur les récipients en déplacement. La cause de ce phénomène est que deux types de forces antagonistes s'appliquent à la goutte de liquide: une force de maintien due à la tension superficielle du liquide qui tend à maintenir la goutte contre l'extrémité libre du tube extérieur, et la force de pesanteur qui tend à faire tomber la goutte de liquide. 2889175 2 Par suite, en fonction de la nature du liquide, la somme des forces appliquées à cette goutte fait que cette dernière a plus ou moins tendance à tomber. Le cas le plus défavorable est bien évidemment celui dans lequel cette goutte de liquide tombe, notamment au moment où l'on déplace la série de récipients venant d'être remplis. Dans ce cas, la goutte souille le bord des récipients et peut même nuire à la bonne fermeture des récipients. Ce phénomène est accentué lorsque l'on remplit les récipients avec un liquide visqueux inhomogène du type fromage cottage, également connu sous le nom de cottage cheese en anglais, ou yaourt aux morceaux de fruits. L'invention se propose de remédier substantiellement à cet inconvénient. L'invention atteint son but par le fait que la buse de remplissage comporte en outre un tube intérieur s'étendant sensiblement selon la direction longitudinal du tube extérieur. Ainsi, la présence d'un tube intérieur permet avantageusement d'augmenter la surface de cette zone de contact et, par voie de conséquence, d'augmenter la force de maintien appliquée à la goutte, cette force étant proportionnelle au coefficient de tension superficielle du liquide et à la longueur de la zone de contact entre le liquide et cet objet. L'augmentation de la surface de la zone de contact ne doit toutefois pas se faire au détriment de l'écoulement du liquide. Selon l'invention, le tube intérieur est de préférence ouvert à ses extrémités, si bien que le liquide peut également s'écouler par le tube intérieur. Cette augmentation de la surface de la zone de contact est particulièrement avantageuse pour retenir les gouttes de liquides visqueux comportant des corps hétérogènes tels des morceaux de fromage caillé ou des morceaux de fruits, tels le fromage cottage ou le yaourt aux fruits, le fromage cottage, appelé également cottage cheese étant un fromage constitué par le mélange de lait chaud et de morceaux de fromage caillé ayant une dureté semblable à celle du gruyère. En effet, de tels liquides visqueux inhomogènes présentent une masse volumique importante du fait de la présence des corps 2889175 3 hétérogènes, si bien que la force de pesanteur est relativement importante et, par suite, lorsqu'on utilise des buses de l'art antérieur, la force de maintien due à la tension superficielle n'est pas suffisante pour retenir la goutte. La buse selon la présente invention est donc particulièrement adaptée au remplissage avec de tels liquides. Avantageusement, le tube intérieur s'étend sensiblement jusqu'à l'extrémité libre du tube extérieur. Autrement dit, l'extrémité libre du tube extérieur et l'extrémité du tube intérieur située du côté de l'extrémité libre se trouvent sensiblement dans un même plan, qui s'étend de préférence orthogonalement par rapport à la direction longitudinale du tube extérieur. Dans cette configuration avantageuse, la distance orthogonale entre lesdites extrémités des tubes extérieur et intérieur est minimale, de manière à améliorer le maintien de la goutte. De préférence, en coupe dans un plan orthogonal à la direction longitudinale du tube extérieur, la distance orthogonale entre le tube extérieur et le tube intérieur est sensiblement constante sur sensiblement toute la longueur du tube intérieur. Grâce à cette configuration particulière, le liquide conserve une vitesse sensiblement constante lorsqu'il s'écoule le long du tube intérieur, afin de ne pas perturber l'écoulement et le remplissage des récipients. De préférence, les tubes extérieur et intérieur sont des cylindres coaxiaux de section sensiblement circulaire. Toutefois, sans sortir du cadre de l'invention, les tubes extérieur et intérieur peuvent avoir une forme tronconique s'ouvrant vers l'extrémité libre, de manière à diminuer la vitesse du liquide à la sortie de la buse. On comprend donc que selon la présente invention, un corps hétérogène, tel un morceau de fruit ou un morceau de fromage caillé, traversant la buse, peut passer soit à l'intérieur du tube intérieur, soit entre le tube intérieur et le tube extérieur. Il existe donc deux voies d'écoulement possibles pour le liquide. De préférence, le diamètre du tube intérieur est sensiblement égal à la moitié du diamètre du tube extérieur. Avantageusement, l'extrémité libre du tube extérieur comporte un renflement substantiellement périphérique. 2889175 4 De même, l'extrémité du tube intérieur, du côté de l'extrémité libre, comporte avantageusement un autre renflement substantiellement périphérique. De préférence, chacune de ces deux extrémités comporte un renflement s'étendant sur toute la périphérie de l'extrémité, les renflements étant disposés en vis-à-vis l'un de l'autre, de telle manière que la distance orthogonale entre le tube intérieur et le tube extérieur d'une part, et le diamètre du tube intérieur d'autre part, sont localement réduits afin d'améliorer encore la retenue de la goutte. Avantageusement, la buse comporte en outre des moyens de fixation pour fixer le tube intérieur au tube extérieur à distance de l'extrémité libre. L'intérêt de disposer les moyens de fixation à distance de l'extrémité libre, c'est-à-dire essentiellement du côté opposé à l'extrémité libre, réside dans le fait que l'écoulement du liquide à la sortie de la buse est de la sorte peu perturbé par la présence de ces moyens de fixation. Par ailleurs, comme on l'a déjà expliqué, la buse qui comporte un tube intérieur présente deux voies d'écoulement et, par suite, chacune de ces deux voies d'écoulement présente une section d'écoulement plus faible qu'une buse de l'art antérieur. Par conséquent, il peut se produire la situation dans laquelle le liquide comporte des corps hétérogènes, tel des morceaux de fruit ou de fromage caillé, ayant une taille supérieure aux sections d'écoulement des deux voies d'écoulement de la buse de remplissage. Il en résulte un risque d'obstruction de l'une ou l'autre des voies, voire des deux voies, pouvant entraîner une perturbation de l'écoulement, voire une obstruction complète de la buse. Pour remédier à cet inconvénient, les moyens de fixation comportent avantageusement au moins un bras ayant une arête coupante orientée vers une extrémité de la buse opposée à l'extrémité libre. On comprend que l'arête coupante permet de couper les corps hétérogènes ayant une taille relativement élevée dès leur entrée dans la buse de remplissage selon l'invention, par quoi on évite que la buse ne s'obstrue. De manière préférentielle, les moyens de fixation comportent trois bras, chacun ayant une telle arête coupante. 2889175 5 La présente invention concerne également une installation, de préférence une station de remplissage d'une chaîne de fabrication, comportant au moins une buse de remplissage selon la présente invention. De préférence, la station de remplissage comporte deux platines sur chacune desquelles sont montées six buses de remplissage selon la présente invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux figures annexées sur lesquelles: - la figure 1 est une représentation simplifiée d'une chaîne de production de récipients comportant une station de remplissage équipée d'une buse de remplissage selon l'invention; - la figure 2 est vue en perspective de l'entrée de la buse de remplissage selon l'invention; la figure 3 est une vue en plan de l'entrée de la buse de remplissage selon l'invention; la figure 4 est une vue en coupe de la buse de remplissage selon l'invention, prise selon le plan de coupe longitudinal IV-IV de la figure 3; et la figure 5 est une vue en perspective de la buse de remplissage selon l'invention, en coupe selon le plan de coupe V-V de la figure 3, la buse étant montée à l'extrémité d'une conduite d'amenée de liquide alimentaire. Sur la figure 1, on a représenté une chaîne de fabrication 10 de récipients 11 comportant plusieurs stations au travers desquelles est entraînée pas à pas une bande thermoplastique 12 par des moyens d'entraînement (non représentés ici). De préférence, les récipients sont destinés à contenir un liquide alimentaire, notamment mais pas nécessairement un liquide visqueux inhomogène (ie contenant des particules solides), tel du fromage cottage ou du yaourt aux morceaux de fruits. Toutefois la buse de remplissage 22 selon l'invention convient également au remplissage de récipients avec tout autre type de produit laitier homogène, tel du yaourt brassé ou de la crème. 2889175 6 Considérée successivement dans le sens F d'avancement de la bande 12, l'installation 10 comprend une station 14 de chauffage, une station 16 de thermoformage, une station 18 de remplissage des récipients thermoformés et une station 20 de fermeture de ces récipients 11 par scellement. La station de remplissage 18 comporte de préférence deux platines sur chacune desquelles sont montées six buses de remplissage 22 selon l'invention. Par soucis de lisibilité, on a schématisé sur la figure 1 une seule buse de remplissage 18. La buse de remplissage 18 est le plus souvent montée à l'extrémité inférieure d'une conduite 23 d'amenée du liquide alimentaire, reliée au réservoir de liquide 25. Comme on l'a déjà expliqué ci-dessus, la buse de remplissage 22 selon la présente invention est particulièrement avantageuse lorsqu'elle est utilisée pour remplir des récipients 11 avec un liquide alimentaire comportant des corps hétérogènes de type morceaux de fromage caillé ou morceaux de fruits. Par exemple, le formage cottage, également connu sous l'appellation cottage cheese peut être formé d'un mélange de lait chaud et de morceaux de fromage caillé dont la dureté est proche de celle du gruyère, ces morceaux de fromage caillé constituant de tels corps hétérogènes. Comme on l'a déjà expliqué ci-dessus, la buse de remplissage de l'art antérieur présente l'inconvénient de ne pas pouvoir correctement retenir la goutte d'un tel liquide qui se forme après le remplissage d'un récipient 11. On va maintenant décrire plus en détail la buse de remplissage 22 selon l'invention, à l'aide des figures 2 à 5. Comme on le voit sur la figure 2, la buse de remplissage 22 présente la forme générale d'un cylindre, dont une première extrémité 24 constitue l'entrée de la buse 22 fixée à la conduite par laquelle entre le liquide, et une seconde extrémité 26 constitue la sortie de la buse. L'écoulement du liquide dans la buse 22 est schématisé par des flèches sur les figures 4 et 5, dirigée de l'entrée 24 vers la sortie 26. 2889175 7 La buse 22 comporte un tube extérieur 28 s'étendant selon une direction longitudinale D, se terminant par une extrémité libre 30 du côté de la sortie de la buse par laquelle sort le liquide. Sur l'exemple représenté sur les figures 2 à 5, le tube extérieur 28 est un cylindre de section circulaire. Toutefois, on peut prévoir que le tube ait une forme légèrement tronconique s'ouvrant vers l'extrémité libre 30, de telle sorte que la vitesse du liquide soit diminuée à la sortie de la buse 22. Comme on le voit bien sur la figure 4, la buse 22 comporte en outre un tube intérieur 32 de section circulaire, qui est disposé à l'intérieur du tube extérieur 28 en étant coaxial à ce dernier. En l'espèce, le diamètre du tube intérieur 32 est de préférence sensiblement égal à la moitié du diamètre du tube extérieur 28. Le tube intérieur 32 comprend une première extrémité 34 située du côté de l'extrémité libre 30 du tube extérieur 28, ainsi qu'une seconde extrémité 36 située à l'opposée de la première extrémité 34. On comprend donc que le liquide peut s'écouler par le tube intérieur ou bien dans l'espace compris entre le tube extérieur et le tube intérieur, définissant ainsi deux voies d'écoulement pour le liquide. Du fait de la géométrie des tubes extérieur 28 et intérieur 32, on comprend que la section de chacune des deux voies, prise dans un plan orthogonal à la direction longitudinale D, est sensiblement constante sur toute la longueur du tube intérieur 32. Autrement dit, la distance orthogonale h entre le tube extérieur 28 et le tube intérieur 32, représentée sur les figures 3 et 4, est sensiblement constante sur sensiblement toute la longueur du tube intérieur. Il en résulte que la vitesse du liquide est également constante sur toute cette longueur. En se référant à la figure 4, on constate que la première extrémité 34 du tube intérieur 32 et l'extrémité libre 30 du tube extérieur 28 sont de préférence disposées dans un même plan, ce plan étant orthogonal à la direction longitudinale D. Par ailleurs, la longueur du tube intérieur 32 est de préférence inférieure à la longueur du tube extérieur 28. En outre, comme on le voit sur les figures, le tube intérieur 32 est fixé au tube extérieur 28 par l'intermédiaire de moyens de fixation 2889175 8 comportant de préférence trois bras 38 qui s'étendent sensiblement radialement par rapport auxdits tubes 28 et 32. De manière préférentielle, ces bras 38 sont fixés du côté de la seconde extrémité 36 du tube intérieur 32, de telle sorte qu'ils sont situés à distance de l'extrémité libre du tube extérieur 28, afin de ne pas perturber l'écoulement du liquide en sortie de buse. En outre, chacun des bras 38 comprend avantageusement une arête coupante 40 disposée vers l'entrée de la buse 22, de façon à pouvoir couper des morceaux de fromage caillé ou de fruits de grosse taille qui seraient susceptibles d'obstruer l'une et/ou l'autre des voies d'écoulement. De manière avantageuse, le tube intérieur 32 présente une faible épaisseur radiale, de telle sorte que le pourtour 42 de la seconde extrémité 36 du tube intérieur 32 constitue également une arête coupante apte à couper les corps hétérogènes de grosse taille. Comme on le voit sur les figures 4 et 5, l'extrémité libre 30 du tube extérieur 28 ainsi que la première extrémité 34 du tube intérieur 32 comportent des renflements ou bourrelets périphériques référencés respectivement 44 et 46, qui s'étendent radialement de manière à réduire localement le diamètre du tube intérieur d'une part et la distance orthogonale h' entre le tube extérieur 28 et le tube intérieur 32 d'autre part. Ceci permet d'augmenter l'interface de contact entre le liquide et la buse de manière à augmenter la force de maintien agissant sur la goutte de liquide, par quoi on améliore la retenue de la goutte de liquide qui se forme après le remplissage du récipient 11
L'invention concerne une buse de remplissage (22) de récipients avec un liquide alimentaire, comprenant un tube extérieur (28) s'étendant selon une direction longitudinale et ayant une extrémité libre (30) d'où sort le liquide.L'invention se caractérise par le fait que la buse (22) comporte en outre un tube intérieur (32) s'étendant sensiblement selon la direction longitudinale du tube extérieur (28).
1. Buse de remplissage (22) de récipients avec un liquide alimentaire, comprenant un tube extérieur (28) s'étendant selon une direction longitudinale et ayant une extrémité libre (30) d'où sort le liquide, caractérisée en ce que la buse (22) comporte en outre un tube intérieur (32) s'étendant sensiblement selon la direction longitudinale du tube extérieur (28). 2. Buse de remplissage selon la 1, caractérisée en ce que le tube intérieur (32) s'étend sensiblement jusqu'à l'extrémité libre (30) du tube extérieur (28). 3. Buse de remplissage selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que, en coupe dans un plan orthogonal à la direction longitudinale du tube extérieur (28), la distance orthogonale entre le tube extérieur (28) et le tube intérieur (32) est sensiblement constante sur sensiblement toute la longueur du tube intérieur (32). 4. Buse de remplissage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les tubes extérieur (28) et intérieur (32) sont des cylindres coaxiaux de section sensiblement circulaire. 5. Buse de remplissage selon la 4, caractérisée en ce que le diamètre du tube intérieur (32) est sensiblement égal à la moitié du diamètre du tube extérieur (28). 6. Buse de remplissage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que l'extrémité libre (30) du tube extérieur (28) comporte un renflement (44) substantiellement périphérique. 7. Buse de remplissage selon l'une quelconque des 1 35 à 6, caractérisée en ce que l'extrémité du tube intérieur (32), du 2889175 10 côté de l'extrémité libre (30), comporte un renflement (46) substantiellement périphérique. 8. Buse de remplissage selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que la buse comporte en outre des moyens de fixation (38) pour fixer le tube intérieur (32) au tube extérieur (28) à distance de l'extrémité libre (30). 9. Buse de remplissage selon la 8, caractérisée en ce que les moyens de fixation comportent au moins un bras (38) ayant une arête coupante (42) orientée vers une extrémité (24) de la buse (22) opposée à l'extrémité libre (30). 10. Installation de remplissage de récipients comportant au moins une buse de remplissage (22) selon l'une quelconque des 1 à 9.
B
B67
B67C
B67C 3
B67C 3/26
FR2893137
A1
CHARIOT DE SUPPORT DE CUPULES POUR APPAREIL D'ANALYSE BIOLOGIQUE.
20,070,511
Domaine technique de l'invention io L'invention concerne un chariot de support de cupules réactionnelles pour appareil d'analyse biologique, plus particulièrement d'analyse immunologique. 15 État de la technique Dans le domaine des analyses biologiques, plus particulièrement des analyses d'immunologie, un appareil d'analyse classique comporte généralement différents modules de travail, associés chacun à une étape 20 d'un protocole d'analyse prédéterminé. Un tel appareil comporte classiquement des chariots de support de cupules réactionnelles se déplaçant d'un module à l'autre, selon les protocoles d'analyses à réaliser. Dans de tels appareils, des phases d'incubation et 25 d'agitation sont généralement nécessaires à la bonne réalisation des mesures et s'effectuent dans un module d'incubation/agitation unique dédié à cet effet. L'ensemble des cupules réactionnelles est alors incubé simultanément aux 30 mêmes conditions de température et d'agitation pour tous les chariots de support. Les paramètres de température et d'agitation sont définis de façon5 globale. Il est alors impossible d'obtenir des paramètres de mesures différents selon les cupules ou les groupes de cupules supportés par les chariots. La flexibilité d'utilisation de tels appareils est alors très faible. Par ailleurs, le système d'agitation communément utilisé dans un tel module d'incubation/agitation est basé sur un système d'excentrique, qui entraîne simultanément l'ensemble des cupules dans une rotation dans un plan horizontal. Un tel système d'agitation est commun à l'ensemble des cupules et il est impossible de modifier les conditions d'agitation, selon les chariots de support. Un tel système d'agitation s'avère complexe, lourd, peu efficace et peu rentable. Objet de l'invention L'invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvénients précités et a pour objet la réalisation d'un chariot de support de cupules réactionnelles qui soit simple de conception, qui puisse s'adapter à tous les types d'appareils d'analyse biologique et qui permette d'optimiser ses paramètres d'agitation, selon les protocoles d'analyse à réaliser. L'objet de l'invention est caractérisé en ce que le chariot comporte un plateau de support, monté sur une embase anti-vibratoire par l'intermédiaire d'au moins deux plots en matériau élastique, et un moteur vibrant, fixé sous le plateau. Un tel système d'agitation associé au chariot de support permet d'obtenir une structure de chariot simple et facile à réaliser. Selon un développement de l'invention, le moteur vibrant est un moteur à balourd. Un tel moteur à balourd permet d'obtenir une structure de chariot légère et économique. Selon un autre développement de l'invention, le moteur vibrant comporte des moyens de régulation de sa vitesse de rotation, agissant sur l'amplitude d'agitation du chariot de support. De tels moyens de régulation du moteur vibrant permettent notamment d'optimiser les conditions et les paramètres d'agitation du chariot et de les faire varier selon les différents protocoles d'analyse à réaliser. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : 20 La figure 1 est une vue de face en coupe selon l'axe AA d'un mode particulier de réalisation d'un chariot de support de cupules réactionnelles selon l'invention. La figure 2 est une vue de côté du chariot de support selon la figure 1. 25 La figure 3 est une vue de dessus agrandie en coupe d'un moteur vibrant du chariot de support selon les figures 1 et 2. La figure 4 représente une vue en perspective d'un mode particulier d'un appareil d'analyse comportant une pluralité de chariots de support selon les figures 1 à 3. 30 Description de modes particuliers de réalisation En référence aux figures 1 à 4, le chariot de support 10 selon l'invention est particulièrement destiné à des appareils d'analyse immunologique comprenant au moins un rail de guidage 11, sur lequel coulisse le chariot de support 10. Sur les figures 1 et 2, le chariot de support 10 de cupules réactionnelles 12 comporte un plateau de support 13, monté sur une embase anti-vibratoire 14, par l'intermédiaire de deux plots 15 en matériau élastique. Un moteur vibrant 16, jouant le rôle de moyens de vibration associés au chariot 10, est fixé sous le plateau 13, sensiblement au centre de celui-ci (figure 1). L'embase 14 est destinée à coulisser de façon bidirectionnelle sur le rail de guidage 11 associé au chariot 10. Le plateau de support 13 est destiné à maintenir deux bandes de huit cupules 12 et les plots 15, de préférence en matériau élastomère, assurent une fixation élastique entre le plateau de support 13 et l'embase anti-vibratoire 14. Le plateau 13 vibre sous l'effet du moteur vibrant 16, afin de transmettre au liquide contenu dans les cupules réactionnelles 12 un mouvement caractéristique de rotation. À titre d'exemple, la vibration du plateau 13 engendre un effet de vortex dans le liquide contenu dans les cupules réactionnelles 12. Comme représenté sur la figure 2, l'embase anti-vibratoire 14 présente une section sensiblement en U renversé, coopérant avec le rail de guidage 11. Le plateau de support 13 présente une section en U, dont la base est fixée aux plots 15 en matériau élastomère et dont les branches sont prolongées chacune par une aile horizontale 17, supportant les cupules 12 (figure 2). Les cupules réactionnelles 12 sont ainsi positionnées sensiblement de part et d'autre du rail de guidage 11, de sorte qu'elles forment deux bandes de huit cupules 12 parallèles entre elles et au rail de guidage 11. Sur la figure 3, le moteur vibrant 16 est, de préférence, un moteur à balourd, du type vibreur de téléphone portable. Le moteur vibrant 16 comporte, de préférence, une cage circulaire creuse 18, à l'intérieur de laquelle est montée à rotation une pièce tournante 19, de section semi-circulaire. La pièce 19 tourne autour d'un axe de rotation vertical 20, afin de provoquer l'effet de balourd du moteur vibrant 16. La rotation de la pièce 19 agit ainsi comme un oscillateur forcé, entraînant la vibration du plateau de support 13 du chariot, selon un mouvement caractéristique permettant un mélange efficace du liquide contenu dans les cupules réactionnelles 12. La rotation de la pièce 19 entraîne notamment la vibration du plateau 13 dans un plan sensiblement horizontal, afin de provoquer l'effet caractéristique de vortex dans la rotation du liquide contenu dans les cupules 13. Il en résulte une efficacité d'agitation optimale. 20 Par ailleurs, le moteur vibrant 16 peut comporter des moyens de régulation de la vitesse de rotation de la pièce tournante 19, agissant notamment sur l'amplitude d'agitation du plateau 13 correspondant. Il est ainsi possible de faire varier le volume ou la viscosité du liquide à l'intérieur des cupules 25 réactionnelles 12. À titre d'exemple, la vitesse de rotation du moteur vibrant 16 est comprise entre 300tr/min et 4000tr/min. De tels moyens de régulation du moteur vibrant 16 permettent notamment d'optimiser les conditions et les paramètres d'agitation du chariot de support 30 10 et de les faire varier selon les différents protocoles d'analyse à réaliser.15 Un tel système d'agitation propre au chariot de support 10 présente donc l'avantage d'être simple, léger, peu coûteux et facile à installer. Par ailleurs, il offre une efficacité d'agitation optimale, grâce notamment aux possibilités de réglage de la vitesse de rotation du moteur vibrant 16 et à la vibration dans un plan horizontal du plateau de support 13. Sur la figure 4, le chariot de support 10 comme décrit ci-dessus est utilisé plus particulièrement dans un appareil 21 d'analyse d'immunologie. L'appareil 21 comporte une pluralité de rails de guidage 11 parallèles, 1 o correspondant chacun à une voie de l'appareil 21, et coopérant chacun avec un chariot de support 10 associé. Chaque voie de l'appareil 21 est destinée à un protocole d'analyse particulier et le chariot de support 10 correspondant à chaque voie est monté à 15 coulissement le long du rail de guidage 11 de façon bidirectionnelle. Les chariots 10 avancent et reculent sur les rails de guidage 11, de façon complètement indépendante et selon les différentes étapes de leurs protocoles d'analyse respectifs. 20 Les déplacements de chaque chariot de support 10 sont gérés, par exemple, par l'intermédiaire d'un moteur pas à pas 22, relié à une extrémité du rail de guidage 11 correspondant, et par l'intermédiaire d'un système de transmission par poulie 23 et courroie (non représentée), coopérant avec le rail de guidage 11. 25 L'appareil 21 comporte une pluralité de modules successifs et les chariots de support 10 circulent indépendamment d'un module à l'autre, selon leur protocole d'analyse à réaliser. Dans le mode particulier de réalisation de la figure 4, l'appareil 21 comporte un module de stockage 24, servant 30 notamment de zone de chargement et déchargement des cupules 12, un module de lavage 25, destiné à séparer les différents réactifs du liquide contenu dans les cupules 12 après réaction. L'appareil 21 comporte également un module de distribution 26, destiné à dispenser les divers réactifs et échantillons dans les cupules réactionnelles 12, et un module de mesure 28, assurant les différentes mesures à effectuer. L'appareil 21 comporte également une pluralité de modules d'incubations 27 coopérant chacun avec un rail de guidage 11 et un chariot de support 10 correspondants. Tous les modules d'incubation 27 sont indépendants pour chaque voie de l'appareil 21, ce qui permet d'obtenir des conditions propres d'incubation pour chaque voie de l'appareil 21 et pour chaque chariot de support 10. Le système d'agitation de chaque chariot 10 est sollicité, de préférence, au niveau de chaque module d'incubation 27, mais de façon indépendante. L'appareil 21 présente ainsi des conditions d'incubation et des conditions d'agitation complètement indépendantes et propres à chaque chariot de support 10. Un tel système d'agitation du chariot de support 10, dissocié des modules d'incubation 27 de l'appareil 21, permet ainsi d'avoir des conditions d'agitation propre à chaque chariot 10 et pour chaque voie de l'appareil 21. II en résulte une optimisation des résultats et une bonne répétabilité des mesures effectuées par un tel appareil. L'invention n'est pas limitée aux différents modes de réalisation décrits ci-dessus. Le nombre de cupules réactionnelles 12 supportées par le chariot de support 10 est non limitatif. Il dépend de la taille générale du chariot 10 et de l'appareil dans lequel est utilisé un tel chariot 10. Par ailleurs, le chariot 10 peut comporter un nombre supérieur de plots 15. La forme de l'embase anti-vibratoire 14 peut être différente, tant qu'elle peut coopérer avec un rail de guidage 11 associé au chariot 10. Le plateau de support 13 peut également être de section différente, tant qu'il peut supporter les cupules réactionnelles 12. Le moteur vibrant 16 peut comporter tout autre système entraînant l'agitation linéaire ou planaire du plateau de support 13, afin d'engendrer l'effet de vortex caractéristique dans la rotation du liquide présent dans les cupules 12. 1 o Le moteur vibrant 16 peut être fixé dans une autre zone du plateau 13, selon les conditions d'agitation recherchées. Le chariot de support 10 peut être utilisé dans d'autres types d'appareils d'analyse biologique. 15
Le chariot de support (10) de cupules réactionnelles (12) est particulièrement destiné à un appareil d'analyse immunologique. Le chariot (10) comporte un plateau de support (13), monté sur une embase anti-vibratoire (14) par l'intermédiaire d'au moins deux plots (15), de préférence en matériau élastomère. Le chariot (10) comporte également un moteur vibrant (16), du type moteur à balourd, fixé sous le plateau de support (13). Le moteur vibrant (16) comporte, de préférence, des moyens de régulation de sa vitesse de rotation, agissant sur l'amplitude d'agitation du chariot de support (10).
Revendications 1. Chariot de support (10) de cupules réactionnelles (12) pour appareil d'analyse biologique, caractérisé en ce qu'il comporte un plateau de support (13), monté sur une embase anti-vibratoire (14) par l'intermédiaire d'au moins deux plots (15) en matériau élastique, et un moteur vibrant (16), fixé sous le plateau (13). io 2. Chariot selon la 1, caractérisé en ce que le moteur vibrant (16) est un moteur à balourd. 3. Chariot selon la 2, caractérisé en ce que le moteur vibrant (16) comporte une cage (18) circulaire creuse, à l'intérieur de laquelle est 15 montée à rotation une pièce tournante (19) de section semi-circulaire. 4. Chariot selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le moteur vibrant (16) comporte des moyens de régulation de sa vitesse de rotation, agissant sur l'amplitude d'agitation du chariot de support 20 (10). 5. Chariot selon la 4, caractérisé en ce que la vitesse de rotation du moteur vibrant (16) est comprise entre 300tr/min et 4000tr/min. 25 6. Chariot selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les plots (15) sont en matériau élastomère. 7. Chariot selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le chariot (10) supporte deux bandes de huit cupules réactionnelles 30 (12). 9 5 8. Chariot selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le plateau de support (13) est conformé en U, avec une base fixée aux plots (15) en matériau élastique et deux branches prolongées chacune par une aile horizontale (17) supportant les cupules réactionnelles (12). 9. Chariot selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'embase anti-vibratoire (14) est conformée en U renversé, coopérant avec un rail de guidage (11) associé au chariot de support (10). 10
G
G01
G01N
G01N 35,G01N 1,G01N 33
G01N 35/00,G01N 1/28,G01N 33/48
FR2888991
A1
EQUIPEMENTS POUR STORE ET VELUM PHOTOGENERATEURS A TRES HAUT RENDEMENT
20,070,126
io 25 3o 1 DESCRIPTION Il s'agit d'un ensemble d'équipements constituant la structure destinée aux stores et velums. Cet ensemble d'équipements réunit une toile ondulée destinée à garder le rôle de protection solaire et une succession de lames repliables supportant les cellules photovoltaïques. La toile ondulée est recouverte d'un réflecteur destiné à concentrer le rayonnement solaire sur une rangée de cellules situées au-dessus de l'onde (1) et sur la ligne focale. Chaque cellule est recouverte d'une lentille de Fresnel sphérique afin de concentrer une seconde fois le rayonnement solaire et ainsi réduire autant que possible la surface de la cellule. ^ La réalisation de cet ensemble a pour objectif de réduire la surface des cellules (1) photovoltaïques, de diminuer le coût et également d'alléger la structure destinée à être montée sur un support pour store et velum. Cet j5 ensemble a également pour objectif de réaliser une structure photogénératrice à très haut rendement Pour répondre à ces multiples contraintes il est possible de réunir une toile en ondes et une succession de lames rigides portées par des tiges de carbone articulées. - La première toile inférieure en onde est équipée d'un réflecteur contrecollé sur la toile traditionnelle, un fil métallique ou plastique à mémoire de forme situé entre le réflecteur et la toile donne à chaque onde un rayon identique de 100 à 200 mm, une sangle (5) porte les ondes et maintient la corde de longueur identique entre chaque arc, de 150 à 500 mm. - Sur la ligne focale de chaque onde est positionné une lame (8) rigide de 20 mm de large, celle-ci supporte une succession de lentilles de Fresnel sphériques (2), chacune d'elle recouvre une cellule photovoltaïque multi-jonction à très haut rendement dont la surface est extrêmement réduite (1 à 5 mm2). La lame joue également le rôle de dissipateur (9) de chaleur. s 2888991 2 Ces lames en aluminium sont portées par des tiges (6) de carbone articulées. Un ressort monté sur l'axe de rotation de chaque articulation donne la rigidité et un positionnement précis. Fonctionnement Le store ou le velum commandé par un vérin suit la course du soleil sur l'axe nord-sud. Le réflecteur en onde concentre de x 5 à x 15 le rayonnement sur la ligne de lentilles sphériques. Chaque lentille concentre à nouveau de x 100 à x 500 le rayonnement sur un point. La forme sphérique dispense de suivre la course du soleil sur l'axe est- ouest mais une perte surfacique est engendrée par l'espace situé entre chaque sphère. Pour pallier cette perte de 21 % un réflecteur recouvre cette surface (7) intermédiaire ainsi le rayonnement est à nouveau renvoyé sur l'onde puis retourne définitivement sur la lentille sphérique. Lors de l'enroulement du store la toile en onde recouvre un tube (3) cylindrique équipé de polygones (4) d'enroulement destinés aux sangles. A chaque sommet du polygone tangent de la circonférence correspond le point de fixation entre la sangle et l'onde. Pour le cas présenté 2/3 de la circonférence du tube est égal à la longueur de l'arc de l'onde tandis que 2/3 du périmètre du triangle est égal à la longueur de la corde. Les lames portées par les tiges articulées se positionnent cote à cote et au- dessus du tube d'enroulement. Ainsi l'encombrement du store ou du velum peut être réduit au mieux. Cet équipement destiné aux stores et velum photogénérateurs à très haut rendement présente de nombreux avantages: ^ La toile en onde donne un aspect très esthétique aux stores et les coloris sont très divers. ^ Le coût du réflecteur est modique et le rayonnement solaire est absorbé à 90 % ^ Les lentilles sphériques permettent de suivre la course du soleil d'est en ouest sans aucun mécanisme complémentaire. i0 2888991 3 ^ La forte concentration du rayonnement réduit considérablement la surface des cellules photovoltaïques et par conséquent leur coût. Le coefficient de dissipation de la chaleur est accru par le positionnement des lames au-dessus du store où la ventilation est plus élevée. ^ Le rendement atteint aujourd'hui 35 % et pourra être amélioré au cours des prochaines années en fonction du développement des prochaines cellules. A rendement égal il existe une alternative technique à ce montage. Il s'agit d'installer un film (10) de lentilles de Fresnel linéaires souples en partie supérieure et de concentrer le rayonnement sur une ligne de lentilles sphériques tronquées (11). Le mécanisme de repli des lames est identique et le film de lentilles linéaires s'enroule sur un tube cylindrique. La lame est rainurée afin de dissiper la chaleur. 98 % du rayonnement solaire est absorbé mais l'emploi de lentilles linéaires souples rend cet équipement plus onéreux, la dissipation de la chaleur est plus aléatoire et l'esthétique est moindre car les tiges articulées apparaissent sous le store et la toile traditionnelle n'a plus lieu d'être. En revanche cet équipement convient mieux aux velums. Les figures suivantes regroupent les différents montages: Figure 1 Store complet vue en perspective de dessous Figure 2 Ondes et lames, vue de coté Figure 3 Lentilles sphériques, lame et sangles, vue de dessous Figure 4 Lentilles sphériques et dissipateur, vue en perspective Figure 5 Film de lentilles et lames, vue de coté. Figure 6 Film et lentilles tronquées vue en perspective i0
Il s'agit d'un ensemble d'équipements constituant la structure destinée aux stores et velums. Cet ensemble d'équipements réunit une toile ondulée destinée à garder le rôle de protection solaire et une succession de lames repliables supportant les cellules photovoltaïques.La toile ondulée est recouverte d'un réflecteur destiné à concentrer le rayonnement solaire sur une rangée de cellules situées au-dessus de l'onde (1) et sur la ligne focale. Chaque cellule est recouverte d'une lentille de Fresnel sphérique afin de concentrer une seconde fois le rayonnement solaire et ainsi réduire autant que possible la surface de la cellule.Les cellules photovoltaïques utilisées sont des cellules multi-jonction à très haut rendement, celui-ci est actuellement de 35 %.
1. Equipement pour store et velum photogénérateurs à haut rendement caractérisé en ce qu'une toile en ondes (1) ou un film (10) de lentilles de Fresnel linéaires concentrent le rayonnement solaire sur des lames (8) équipées de lentilles sphériques. 2. Equipement pour store et velum photogénérateurs à haut rendement selon la 1 caractérisé en ce que la toile en ondes est recouverte d'un réflecteur, qu'un fil métallique ou plastique donne un rayon constant à l'arc de l'onde et que plusieurs sangles (5) portent la toile. 3. Equipement pour store et velum photogénérateurs à haut rendement selon la 2 caractérisé en ce que la toile s'enroule sur un tube cylindrique (3) équipé de polygones (4) destinés à l'enroulement des sangles, que les sommets des polygones sont tangents de la circonférence du tube. 4. Equipement pour store et velum photogénérateurs à haut rendement selon la 1 caractérisé en ce que les lames sont portées par des tiges (6) de carbone articulés équipés de ressorts, que les lames (8) sont équipées sur la face inférieure de lentilles de Fresnel sphériques (2), que les surfaces (7) planes intermédiaires sont recouvertes d'un réflecteur. 5. Equipement pour store et velum photogénérateurs à haut rendement selon la 4 caractérisé en ce que les lentilles sphériques concentrent le rayonnement sur les cellules photovoltaïques montées sur la lame et qu'un dissipateur (9) de chaleur surmonte chaque lame. s 6. Equipement pour store et velum photogénérateurs à haut rendement selon la 1 caractérisé en ce qu'un film (10) de lentilles de Fresnel linéaires surmonte les lames portées par les tiges articulées et concentre le rayonnement sur des lentilles sphériques tronquées (11). 7. Equipement pour store et velum photogénérateurs à haut rendement selon la 6 caractérisé en ce que les lentilles sphériques tronquées concentrent le rayonnement sur une cellule photovoltaïque montée sur la lame, que la lame est rainurée afin de dissiper la chaleur
E
E04
E04F
E04F 10
E04F 10/00
FR2901398
A1
SYSTEME D'AFFICHAGE AUTONOME UTILISABLE NOTAMMENT POUR L'AFFICHAGE PUBLIC EN MILIEU URBAIN.
20,071,123
Le changement des affiches nécessite une logistique lourde et l'intervention d'un opérateur sur site. Cela constitue donc une opération longue et coûteuse. Cette solution manque donc totalement de souplesse, le même jeu d'affiches porté par la bande devant être présenté selon la même séquence pendant des périodes relativement longues. En outre, cette solution ne permet pas de modifier rapidement les séquences de présentation, par exemple en fonction du taux de fréquentation des emplacements où sont situés les panneaux d'affichage. Pour tenter de supprimer ces inconvénients, on a également proposé un dispositif faisant intervenir une table traçante permettant une impression "in situ" des affiches. Toutefois, jusqu'ici, cette solution ne s'est pas développée en raison du coût important et de l'encombrement de la table traçante. La solution consistant à utiliser une bande de papier transparent et à effectuer l'impression sur la face de la bande située du côté opposé à la fenêtre n'est pas satisfaisante car elle conduit à la maculation des rouleaux de guidage par l'encre utilisée par la table traçante. L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients. Elle propose, à cet effet, un système d'affichage autonome faisant intervenir une bande de papier opaque ou semi-translucide provenant d'une bobine débitrice et venant s'enrouler autour d'une bobine réceptrice en parcourant, entre lesdites bobines, un trajet rectiligne en regard d'une fenêtre transparente. Selon l'invention, ce système est caractérisé en ce que l'impression de la bande est assurée par des moyens d'impression disposés au niveau de la bobine débitrice ou dans le trajet entre cette bobine débitrice et ladite fenêtre, lesdites bobines débitrices et réceptrices étant couplées à des moyens d'entraînement synchronisés de manière à pouvoir faire défiler la bande dans un sens ou dans l'autre devant ladite fenêtre. Avantageusement, les moyens d'impression peuvent être débrayables de manière à permettre un libre défilement de la bande en dehors des périodes d'impression. 10 Ils comprennent une tête d'impression mobile perpendiculairement au sens de défilement de la bande. Cette tête pourra consister soit en une ou plusieurs têtes d'impression à jet d'encre mobile, soit en une ou plusieurs têtes d'impression thermo autochrome 15 fixes. Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : 20 La figure 1 est une coupe verticale schématique d'un panneau d'affichage selon l'invention ; La figure 2 est une représentation schématique de la fenêtre d'affichage du panneau représenté figure 1, vu de face ; La figure 3 est une coupe verticale schématique d'une première variante d'exécution d'un panneau d'affichage selon l'invention ; La figure 4 est une coupe verticale schématique d'une deuxième 30 variante d'exécution d'un panneau d'affichage selon l'invention. 25 La figure 5 est une coupe verticale schématique d'un boîtier vu de côté, compris dans le panneau d'affichage selon l'invention. La figure 6 est une coupe verticale schématique du caisson d'impression vu de côté, compris dans le boîtier selon l'invention. La figure 7 est une coupe verticale schématique dudit caisson d'impression vu de face. La figure 8 est une représentation schématique des têtes d'impression du dispositif selon l'invention disposées selon plusieurs configurations possibles. La figure 9 est une coupe verticale schématique d'une bande à imprimer selon l'invention sur laquelle est disposée une couche intermédiaire comprenant les données imprimées. Les figures 10.a, 10.b, 10.c, 10.d et 10.e sont des représentations schématiques de divers types déterminés de cheminement de la bande à imprimer. La figure 11 est une représentation schématique de la bande à imprimer en cours d'impression. La figure 12 est une représentation schématique d'une disposition selon une variante d'exécution de l'invention, du caisson d'impression ainsi que de la bobine débitrice et réceptrice. La figure 12.a est une coupe verticale du caisson d'impression représenté sur la figure 12. La figure 12.b est une coupe verticale selon une variante d'exécution de l'invention du caisson d'impression représenté sur la figure 12. La figure 13 est une représentation schématique d'une disposition selon une variante d'exécution de l'invention du caisson d'impression ainsi que de la bobine débitrice et réceptrice. La figure 13.a est une représentation schématique de la bobine débitrice et d'une coupe verticale du caisson d'impression représentés sur la figure 13. La figure 14 est une coupe verticale de la bande à imprimer dont la laize comprend une bande souple épaisse permettant de limiter les frottements. Dans cet exemple, le panneau d'affichage comprend un boîtier 1 de forme plate présentant une zone centrale sensiblement parallélépipédique comportant une face arrière 2 et une face principale 3 munie d'une fenêtre transparente 4. 20 Ce boîtier 1 comprend, dans sa partie supérieure, une enceinte 5 de section hexagonale servant de local technique et, dans sa partie inférieure, une embase 6 de section sensiblement trapézoïdale. Cette embase 6 est supportée par une structure support non représentée. A l'intérieur du boîtier 1 peut défiler une bande 7 selon un trajet rectiligne vertical qui provient d'une bobine débitrice 8 située dans la partie inférieure de l'enceinte 5 et vient s'enrouler sur une bobine réceptrice 9 disposée dans l'embase 6. 25 30 Les bobines débitrice 8 et réceptrice 9 sont axées horizontalement, parallèlement l'une par rapport à l'autre. Le trajet de la bande 7 entre les deux bobines 8, 9 s'étend parallèlement à la 5 fenêtre transparente 4, à faible distance de celle-ci. Dans cet exemple, l'impression de la bande 7 est assurée au moyen d'un module d'impression 10 qui comporte une tête d'impression mobile le long d'une génératrice de la bobine débitrice 8. Dans l'espace compris entre la bande 7 et la face postérieure 2 du boîtier 1 sont disposés successivement un diffuseur de lumière 11, un rétro-éclairage 12 et un réflecteur de lumière 13. 15 Les bobines (débitrice 8 et réceptrice 9) sont respectivement couplées à deux moteurs respectifs Ml, M2 asservis l'un à l'autre grâce à un circuit de commande et de régulation prévu dans l'enceinte 5. Ce circuit est lui-même connecté à un processeur 14 servant également au traitement et au stockage des données pour l'impression, ainsi qu'à la commande du module 20 d'impression 10. Ce processeur 14 est également connecté à un module récepteur 15 des données d'impression et des "plannings" d'affichage et d'impression. Ce module récepteur 15 peut comprendre des moyens de réception sans fil ou des 25 moyens de connexion à un réseau de transmission à mémoire, voire même à un ordinateur portable. Il peut comprendre un lecteur de CD ROM ou de mémoire USB ou d'une quelconque mémoire amovible. Il est en outre connecté à un module émetteur 16 par exemple sans fil ou 30 connecté à un réseau de transmission ou même équipé de moyens de connexion ou de lecture d'une mémoire, à un module de gestion du "planning" 10 d'affichage 17 défini contractuellement avec le client à un module d'étalonnage d'impression I1 et à module de gestion du "planning" d'impression I2. Dans cet exemple, le système d'affichage comporte un bandeau d'affichage numérique 18 occupant la facette antérieure de l'enceinte 5 et connecté au processeur 14, ainsi qu'une caméra de contrôle 19 axée sur la fenêtre 4 et servant à la fois à la maintenance à distance et à la constitution de justificatifs à destination de la clientèle. Eventuellement, il pourra comprendre, par exemple logé dans l'embase 6, un haut-parleur 20 et un système de contrôle et de régulation des paramètres de température et/ou d'hygrométrie 21. Avantageusement, selon une variante d'exécution de l'invention, tel que cela est représenté sur la figure 5, le panneau d'affichage comprend un boîtier 50 de forme sensiblement parallélépipédique comprenant notamment : • une face arrière 51 et une face principale 52 munie d'une fenêtre transparente 53 ; et/ou • un caisson d'impression 54 comportant une bobine débitrice 8 axée horizontalement et supportant la bande 7 à imprimer ; et/ou • un rouleau de renvoi supérieur 55, la bande 7 après avoir été débitée par la bobine débitrice 8 étant dirigée vers ce rouleau de renvoi supérieur 55 ; et/ou • un rouleau de renvoi inférieur 56 axé horizontalement, sensiblement parallèlement au rouleau de renvoi supérieur 55 ; et/ou • une bobine réceptrice 9 axée horizontalement, sensiblement parallèlement à la bobine débitrice 8, le rouleau de renvoi inférieur 56 dirigeant la bande 7 vers cette bobine réceptrice 9. Le rouleau de renvoi supérieur 55 et le rouleau de renvoi inférieur 56 sont disposés de telle manière que le trajet rectiligne de la bande à imprimer 7 entre le rouleau de renvoi supérieur 55 et le rouleau de renvoi inférieur 56 passe devant la fenêtre antérieure 53. Le boîtier 50 peut comprendre des moyens de guidage 80 de la bande à imprimer 7, ces moyens de guidage 80 pouvant être disposés respectivement au ù dessus et au ù dessous du rouleau de renvoi supérieur 55 et du rouleau de renvoi inférieur 56. Ledit boîtier 50 peut également comprendre au moins un capteur de position 57 de la bande 7 à imprimer avec lequel l'axe horizontal de la bobine débitrice 8 est asservi afin de permettre d'éviter les mouvements de décalage de la bande 7 qui peuvent entraîner des bourrages et/ou des déchirures. Plus précisément, le boîtier 50 peut comprendre un support mobile (non représenté) tel qu'un galet en contact avec l'une des bordures latérales de la bande 7 et qui ajuste la position de l'axe longitudinal de la bande 7 en fonction des informations transmises par le capteur de position 57. Ledit capteur de position 57 peut être compris dans le caisson d'impression 54 20 ou hors de celui ùci. Le boîtier 50 peut également comprendre un capteur de mouvement (non représenté) afin de ne pas imprimer en cas de grand vent, ce qui pourrait perturber le processus d'impression. 25 Tel que cela est représenté sur les figures 6 et 7, le caisson d'impression 54 peut notamment comporter : • un module de contrôle électronique 58 permettant de commander le processus d'impression et de défilement de la bande à imprimer 7 ; 30 et/ou • un réservoir d'encre 59 ; et/ou • des têtes d'impression 60 reliées au réservoir d'encre 59 par un tuyau de préférence souple 61, ces têtes d'impression 60 pouvant être par exemple de couleur jaune, magenta, cyan et noir de plus, l'encre peut être acheminée par gravitation ou à l'aide d'au moins une pompe (non représentée) ; et/ou • un module de climatisation et/ou de ventilation et/ou de contrôle de l'hygrométrie et/ou de déshumidification 62, ce module 62 permet ainsi notamment d'imprimer de jour comme de nuit, le refroidissement et/ou la déshumidification pouvant être obtenus par effet Peltier ; et/ou • une bobine débitrice 8 qui supporte la bande 7 à imprimer, cette bobine débitrice 8 étant couplée à un moyen d'entraînement 64 motorisé ; et/ou • des moyens chauffants 65 permettant de chauffer la bande à imprimer 7, ces moyens chauffants 65 pouvant être disposés de part et d'autre du parcours de ladite bande à imprimer 7 ; et/ou • au moins un rouleau de guidage et/ou d'entraînement 66 disposé sur le parcours de ladite bande à imprimer 7. Avantageusement, les têtes d'impression 60 peuvent être disposées selon plusieurs configurations afin de tenir compte de la largueur du support d'impression 7 et de la longueur dudit caisson d'impression 54. En effet, les têtes d'impression 60 doivent être comprises dans un espace de largeur d correspondant à la différence de la longueur "Lc" du caisson d'impression 54 et de la largeur de la bande à imprimer 7. Ainsi, tel que cela est représenté sur la figure 8, les têtes d'impression 60 peuvent à titre d'exemple être disposées en longueur, en hauteur ou sous forme de carré ou de rectangle. De manière avantageuse, la bobine débitrice 8 ainsi que la bobine réceptrice 9 30 peuvent être comprises dans le caisson d'impression 54 ou hors de ce caisson d'impression 54. 2901398 - 10- Avantageusement, la présence du réservoir d'encre 59 dans le caisson d'impression 54 permet à l'encre de bénéficier de la climatisation dudit caisson 54. 5 Le module de contrôle de l'hygrométrie 62 permet de contrôler le taux d'humidité, ce taux étant ensuite ajusté au niveau de la consigne souhaitée à l'aide des moyens chauffants 65 et du module de climatisation et/ou de ventilation 62. Au cours de cet ajustement du taux d'humidité, avant d'initier le 10 processus d'impression, la bande à imprimer 7 peut être soumise à des cycles de défilement avant / arrière. La bande à imprimer 7 peut défiler horizontalement ou verticalement ou d'avant en arrière, l'entraînement de la bande 7 étant commandé et contrôlé par 15 le moyen d'entraînement 64 motorisé et/ou par le(s) rouleau(x) de guidage 66. Avantageusement, la bande à imprimer 7 ainsi que le moyen d'entraînement 64 motorisé peuvent être débrayables ce qui permet de rendre libre le défilement avant ou arrière de la bande 7. 20 De manière avantageuse, le caisson d'impression 54 peut être disposé dans le panneau d'affichage de manière à imprimer la bande 7 sur sa face recto ou verso. De plus, le caisson d'impression 54 peut être adapté et intégré aux panneaux d'affichage existants de manière à utiliser le système 25 d'approvisionnement et de déplacement avant/arrière de la bande 7 déjà installé à l'intérieur du panneau d'affichage. Le panneau d'affichage peut également comprendre un moyen qui permet de se connecter à un réseau tel que le réseau Internet, ce moyen pouvant comporter un modem relié à un serveur distant par une liaison filaire ou non filaire. La liaison filaire peut notamment mais non exclusivement consister en 2901398 -11- une liaison téléphonique classique ou en une liaison par fibre optique, la liaison non filaire peut quant à elle consister notamment en une liaison hertzienne. 5 Tel que cela est représenté sur la figure 11, les données peuvent être notamment imprimées sur la bande 7 selon deux méthodes pouvant être combinées : • la bande à imprimer 7 fait l'objet d'un défilement continu avant / arrière, les données étant imprimées par bandes verticales successives 90 10 résultant du déplacement pas à pas des têtes d'impression 60 ; • les têtes d'impression 60 font l'objet d'un défilement continu avant / arrière, les données étant imprimées par bandes horizontales successives 91 résultant du déplacement pas à pas de la bande à imprimer 7. 15 Le rouleau de guidage 66 qui exerce une pression sur la bande à imprimer 7 permet en association avec une roue codeuse 92 de définir la position verticale "y" de la donnée à imprimer. La détermination de cette position "y" de la donnée à imprimer peut être 20 améliorée en utilisant des repères d'impression 93 pouvant être du type susdit et qui peuvent être compris en bordure de la bande à imprimer 7. Ces repères d'impression 93 sont lus par ledit capteur de position 57 ce qui permet de réinitialiser régulièrement la roue codeuse 92. 25 Le capteur de position 57 permet également de contrôler la position latérale de la bande 7 au cours de son défilement avant / arrière. La bande codeuse 94 des têtes d'impression 60 ainsi que les informations transmises par le capteur de position 57 permettent de définir la position "x" de la donnée à imprimer. 30 Tel que cela est représenté sur la figure 12, selon une variante d'exécution de l'invention, le caisson d'impression 54 est axé horizontalement, sensiblement - 12 - parallèlement à l'axe horizontal de la bobine débitrice 8. La bobine réceptrice 9 et la bobine débitrice 8 sont disposées respectivement au - dessus et au û dessous du caisson d'impression 54 et sont axées horizontalement, sensiblement parallèlement l'une à l'autre. Le caisson d'impression 54 comprend une ouverture traversante axée sensiblement verticalement, la bande à imprimer 7 défilant au travers de cette ouverture. De plus, ce caisson d'impression 54 peut comprendre des moyens chauffants 65 du type susdit disposés de part et d'autre de la bande à imprimer 7. Les figures 12.a et 12.b représentent une coupe verticale du caisson d'impression 54 tel que représenté sur la figure 12. Sur la figure 12.a, les têtes d'impression 60 sont disposées à droite de la bande à imprimer 7, un support d'impression 100 étant disposé à gauche de cette bande 7. A l'inverse, sur la figure 12.b, les têtes d'impression 60 sont disposées à gauche de la bande à imprimer 7, un support d'impression 100 étant disposé à droite de cette bande 7. Dans les deux cas, des rouleaux de guidage 66 sont disposés de part et d'autre de la bande à imprimer 7 afin d'assurer un guidage optimal. Selon une autre variante d'exécution de l'invention, tel que cela est représenté sur les figures 13 et 13.a, le caisson d'impression 54 est axé transversalement par rapport à la bobine débitrice 8. De plus, ce caisson 54 comprend une ouverture par laquelle peuvent déboucher les têtes d'impression 60 et/ou ledit rouleau de guidage 66 et/ou ledit capteur de position 57, le caisson 54 étant disposé de telle manière que les têtes d'impression 60 et le rouleau de guidage 66 soient au contact de la bobine débitrice 8. De cette manière et de façon avantageuse, l'impression de la bande à imprimer 30 7 se fait directement sur la bobine débitrice 8, un capteur d'humidité 101 2901398 - 13 - pouvant être disposé de part et d'autre de la bande à imprimer 7 afin de contrôler le taux d'humidité. Avantageusement, selon une variante d'exécution de l'invention, la bande 7 5 peut être recyclable. Ainsi, après utilisation, la bande 7 est récupérée afin qu'elle puisse être nettoyée en supprimant notamment les données imprimées. A titre d'exemple, l'opération de recyclage de la bande 7 peut s'effectuer de la façon suivante : 10 • en procédant à un nettoyage mécanique (notamment par brossage) et/ou chimique (à l'aide d'un traitement à base d'eau, de solvant, d'ultrasons), le choix du type de nettoyage dépendant de la nature de l'encre utilisée. Après recyclage et éventuellement un séchage, la bande 7 peut être enroulée autour d'une bobine support puis remise dans le cycle de 15 production ; et/ou • en procédant par nettoyage (qui peut être du type susdit) au retrait d'une couche intermédiaire 68 représentée sur la figure 9 et préalablement disposée sur la bande 7, cette couche intermédiaire 68 ayant pour fonction de servir de support aux données imprimées 69. Après 20 séchage, une couche intermédiaire vierge 68 est ensuite recouchée sur la bande 7 qui peut ensuite être enroulée autour d'une bobine support (après avoir de nouveau été éventuellement séchée) puis remise dans le cycle de production. 25 De manière avantageuse, ladite opération de nettoyage peut être réalisée directement dans le panneau d'affichage. Selon un autre exemple, l'encre utilisée pour imprimer la bande à imprimer 7 est effaçable, cette encre pouvant alors notamment comprendre : • au moins un colorant ; et/ou • une résine liante ; et/ou 2901398 -14- • un solvant ; et/ou • un agent effaçant ; et/ou • des additifs tels que notamment des humectants, des conservateurs, des agents bactéricides, des fongicides, des inhibiteurs de colorant. 5 Les opérations de nettoyage de la bande 7 peuvent être du type susdit néanmoins, le panneau d'affichage peut également comprendre une brosse de nettoyage (non représentée) commandée mécaniquement, préférentiellement escamotable, fixe ou mobile, cette brosse permettant de supprimer les données 10 imprimées à la demande par simple frottement. De cette manière et de façon avantageuse, il n'est plus nécessaire de remplacer la bande à imprimer 7 ce qui permet d'améliorer la flexibilité, le coût d'exploitation et le caractère écologique du panneau d'affichage. 15 La bande 7 pourra contenir une succession de plages d'affichage dont les dimensions correspondent à celles de la fenêtre 4. Ces plages d'affichage pourront être amenées successivement au droit de la fenêtre 4 en faisant défiler la bande 7 dans un sens ou dans l'autre. Le temps d'exposition de chacune des 20 affiches peut être déterminé par le module de gestion d'affichage en fonction des contrats passés avec les clients. Pour chacune des plages d'affichage dont l'une, représentée figure 2, est visible au travers de la fenêtre 4, le module d'impression pourra imprimer un repère 25 de position 22 ainsi que des informations d'identification 23 telles que, par exemple, un code à barres. Le repère de position 22 est destiné à être détecté par un capteur (non représenté) qui délivre au processeur 14 des données de positionnement 30 permettant d'obtenir un bon centrage de la plage d'affichage au droit de la 2901398 - 15 - fenêtre 4. Le code à barres 23 permet, quant à lui, d'identifier la plage d'affichage qui est présentée devant la fenêtre d'affichage 4. La caméra numérique 19, également couplé au processeur 14, permet d'assurer 5 un contrôle du fonctionnement du système d'affichage. En outre, elle permet de stocker en mémoire des données prouvant que les plages d'affichage ont été présentées aux heures et pendant des périodes conformes aux dispositions contractuelles passées avec les clients. 10 Avantageusement, l'impression de la bande 7 pourra s'effectuer pendant la nuit, dans une tranche horaire où, généralement, le panneau d'affichage est inefficace. Cette impression de nuit présente en outre un avantage important dû au fait 15 que le système de régulation de température nécessaire pour obtenir un bon fonctionnement du mode d'impression 10 peut être considérablement simplifié. Compte tenu du fait que la température ambiante relevée la nuit est 20 généralement inférieure à la température relevée le jour et demeure toujours inférieure à une température maximum prédéterminée (variable selon les régions) qui est compatible avec le fonctionnement de l'imprimante, on pourra utiliser comme valeur de consigne une valeur supérieure à cette température maximum. 25 Dans ce cas, pour atteindre cette valeur de consigne lors de l'impression, il sera simplement nécessaire de prévoir des moyens de chauffage peu coûteux (et non des moyens de refroidissement) commandés par le système de contrôle et de régulation. 30 2901398 - 16 - Bien entendu, l'invention ne se limite pas au mode d'exécution précédemment décrit. Ainsi, la bobine débitrice 8 et/ou la bobine réceptrice 9 pourront être décalées 5 par rapport au plan de défilement PP' de la bande 25 devant la fenêtre 26, grâce à l'usage de rouleaux de renvoi axés dans ledit plan. La figure 3 montre un système d'affichage dans lequel la bobine débitrice 27 est décalée par rapport au plan P. Ce système fait donc intervenir un rouleau 10 de renvoi 28 axé dans le plan PP'. Dans cet exemple, le module d'impression 29 est situé dans le trajet de la bande 25 compris entre la bobine débitrice 27 et le rouleau de renvoi 28. 15 De même, le système selon l'invention pourra comprendre deux fenêtres parallèles 30, 31 respectivement prévues dans les deux faces principales opposées du boîtier. Ainsi, comme illustré figure 4, la bobine débitrice 32 et la bobine réceptrice 33 20 pourront être disposées à un même niveau, d'un même côté des fenêtres 30, 31, ici à l'intérieur de l'embase 34. Ce système fait intervenir deux rouleaux de renvoi 35, 36 axés parallèlement l'un à l'autre et disposés à l'intérieur de l'enceinte supérieure 37 de telle 25 manière que le trajet rectiligne de la bande 42 entre la bobine débitrice 32 et le rouleau 36 passe devant la fenêtre 31 et le trajet de la bande entre le rouleau 35 et la bobine réceptrice 33 passe devant la fenêtre 30. Le module d'impression 38 est alors disposé au droit du trajet de la bande 42 30 compris entre les deux rouleaux 35, 36. 2901398 - 17 - Le dispositif d'éclairage 39 est alors disposé entre les deux fenêtres 30, 31 dans le plan médian vertical de symétrie du boîtier B. Entre ce dispositif d'éclairage 39 et les portions de bande situées au droit des 5 fenêtres 30, 31 sont disposés deux diffuseurs respectifs 40, 41. Un panneau d'affichage qui comporte deux fenêtres 30, 31 peut comprendre soit un seul caisson d'impression 54 comportant un ou deux systèmes d'impression qui comprennent chacun une ou deux bobines débitrices 8 ou 10 réceptrices 9, soit deux caissons d'impression 54 qui comprennent chacun une bobine débitrice 8 et une bobine réceptrice 9. Avantageusement, selon une variante d'exécution de l'invention, le panneau d'affichage selon l'invention peut comprendre un point d'accès réseau "géo- 15 localisé", tel qu'Internet. De manière plus précise, ledit panneau d'affichage peut comprendre au moins un dispositif de communication radio (tel que notamment mais non exclusivement un dispositif de communication comprenant un modem Wifi ou Wimax) afin de permettre à toute personne de se connecter au réseau Internet, le panneau d'affichage selon l'invention 20 pouvant comprendre un portail dédié permettant de proposer aux utilisateurs des produits, des services ainsi que de la publicité dont la nature et le contenu peuvent varier en fonction de l'emplacement géographique dudit panneau d'affichage. 25 L'invention ne se limite pas à un type déterminé de cheminement de la bande à imprimer 7 ainsi, les rouleaux de renvoi 55, 56 ainsi que les bobines débitrice 8 et réceptrice 9 peuvent être notamment disposés de la façon suivante : • tel que cela est représenté sur la figure 10.a, le panneau d'affichage comprend : 2901398 - 18 - ^ une bobine débitrice 8 et une bobine réceptrice 9 axées horizontalement, parallèlement l'une par rapport à l'autre, sur un même axe vertical ; ^ un rouleau de renvoi supérieur 55 et un rouleau de renvoi 5 inférieur 56 axés horizontalement, parallèlement l'un par rapport à l'autre, sur un même axe vertical qui est parallèle à celui des bobines 8, 9. De plus, la distance séparant l'entraxe des bobines débitrice 8 et réceptrice 9 est inférieure à celle séparant l'entraxe des rouleaux de 10 renvoi supérieur 55 et inférieur 56. De cette manière, le cheminement de la bande à imprimer prend sensiblement la forme d'un "C" ou d'un "C" inversé ; • tel que cela est représenté sur la figure 10.b, le panneau d'affichage peut comprendre deux bandes à imprimer 7, le cheminement de ces deux 15 bandes prenant sensiblement la forme d'un "C" (conformément à ce qui a été représenté sur la figure 10.a) et d'un "C" inversé ; de plus, les deux bobines débitrices 8 et les deux bobines réceptrices 9 sont respectivement disposées sur un même axe horizontal ; • selon une variante de ce qui a été représenté sur la figure 10.b, les 20 bobines débitrices 8 et réceptrices 9 peuvent être disposées sur le même axe vertical ainsi, à titre d'exemple, tel que cela est représenté sur la figure 10.c, les bobines débitrice 8 et réceptrice 9 d'un même couple peuvent être séparées par unebobine débitrice 8 ou réceptrice 9 de l'autre couple ; 25 • tel que cela est représenté sur la figure 10.d, le panneau d'affichage comprend : ^ une seule bande à imprimer 7 ; ^ une bobine débitrice 8 et une bobine réceptrice 9 axées horizontalement, parallèlement l'une par rapport à l'autre, 30 sur un même axe vertical ; 2901398 -19- ^ un premier couple de rouleau de renvoi supérieur 55 et de rouleau de renvoi inférieur 56 axés horizontalement, parallèlement 1"un par rapport à l'autre, sur le même axe vertical que celui de la bobine débitrice 8 et réceptrice 9, du haut vers le bas, sont disposés : le rouleau de renvoi supérieur 55, la bobine débitrice 8, le rouleau de renvoi inférieur 56 et la bobine réceptrice 9 ; ^ un second couple de rouleau de renvoi supérieur 55' et de rouleau de renvoi inférieur 56' axés horizontalement, parallèlement l'un par rapport à l'autre, sur un même axe vertical qui est parallèle à celui des bobines 8, 9, les rouleaux de renvoi supérieurs 55, 55' et inférieurs 56, 56' étant respectivement disposés sur le même axe horizontal 15 • tel que cela est représenté sur la figure 10.e, le panneau d'affichage comprend : ^ une seule bande à imprimer 7 ; ^ une bobine débitrice 8 et un premier rouleau de renvoi 55 axés horizontalement, parallèlement l'un par rapport à l'autre, sur un même axe horizontal ; ^ un second rouleau de renvoi 55' axé horizontalement, parallèlement au premier rouleau de renvoi 55, sur un même axe vertical ; ^ un troisième rouleau de renvoi 55" axé horizontalement, parallèlement au second rouleau de renvoi 55", sur un même axe horizontal ; ^ une bobine réceptrice 9 axée horizontalement, parallèlement au troisième rouleau de renvoi 55", sur un même axe vertical. 5 10 20 25 30 2901398 - 20 - Avantageusement, afin de limiter les frottements des différentes couches de la bande à imprimer 7, la laize de cette bande 7 peut comprendre une bande souple épaisse 105 représentée sur la figure 14, dont la section verticale présente préférentiellement sensiblement la forme d'un parallélogramme, la 5 bande à imprimer 7 étant dans l'axe de l'une des diagonales de ces parallélogrammes
Le système d'affichage selon l'invention fait intervenir une bande de papier opaque ou semi-translucide (7) provenant d'une bobine débitrice (8) et venant s'enrouler autour d'une bobine réceptrice (9) en parcourant, entre lesdites bobines (8, 9), un trajet rectiligne en regard d'une fenêtre transparente (4). L'impression de la bande (7) est assurée par des moyens d'impression (10) disposés au niveau de la bobine débitrice (8) ou dans le trajet entre cette bobine débitrice (8) et ladite fenêtre (4), lesdites bobines débitrices (8) et réceptrices (9) étant couplées à des moyens d'entraînement synchronisés de manière à pouvoir faire défiler la bande (7) dans un sens ou dans l'autre devant ladite fenêtre (4).
Revendications 1. Système d'affichage autonome faisant intervenir une bande de papier opaque ou semi-translucide (7) provenant d'une bobine débitrice (8) et venant s'enrouler autour d'une bobine réceptrice (9) en parcourant, entre lesdites bobines (8, 9), un trajet rectiligne en regard d'une fenêtre transparente (4), caractérisé en ce que l'impression de la bande (7) est assurée par des moyens d'impression (10) disposés au niveau de la bobine débitrice (8) ou dans le trajet entre cette bobine débitrice (8) et ladite fenêtre (4), lesdites bobines débitrices (8) et réceptrices (9) étant couplées à des moyens d'entraînement synchronisés de manière à pouvoir faire défiler la bande (7) dans un sens ou dans l'autre devant ladite fenêtre (4). 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'impression (10) comprennent une tête d'impression mobile perpendiculairement au sens de défilement de la bande. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que les moyens d'impression (10) comprennent soit une ou 20 plusieurs têtes d'impression à jet d'encre mobile, soit une ou plusieurs têtes d'impression thermo autochrome fixes. 4. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les bobines débitrice (8) et réceptrice (9) sont 25 respectivement couplées à deux moteurs respectifs (MI, M2) asservis l'un à l'autre grâce à un circuit de commande et de régulation. 5. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la bobine débitrice et/ou la bobine réceptrice sont 30 décalées par rapport au plan de défilement (P, P') de la bande devant la susdite fenêtre. 2901398 - 22 - 6. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend deux fenêtres parallèles (30, 31), en ce que la bobine débitrice (32) et la bobine réceptrice (33) sont disposées à un même 5 niveau, d'un même côté desdites fenêtres, et en ce qu'il comprend deux rouleaux de renvoi (35, 36) axés parallèlement l'un à l'autre et disposés à l'opposé des bobines relativement aux fenêtres (29, 30) de telle manière que le trajet rectiligne de la bande entre la bobine débitrice (32) et le rouleau suivant (36) passe devant la première fenêtre (31) et le trajet de la bande entre le 10 rouleau (35) et la bobine réceptrice (33) passe devant la fenêtre (30). 7. Système selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'éclairage et deux diffuseurs situés entre les deux fenêtres. 8. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un processeur servant à assurer la régulation des susdits moteurs (M1, M2), au traitement et au stockage des données pour l'impression, ainsi qu'à la commande du module d'impression (29). 9. Système selon la 8, caractérisé en ce que le susdit processeur est en outre connecté : à un module récepteur (15) des données d'impression et des "plannings" d'affichage et d'impression, à un module émetteur (16), et à un module de gestion du "planning" d'affichage (17). 10. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un bandeau d'affichage numérique (18) 30 occupant une facette antérieure du boîtier logeant ledit système. 15 5- 23 - 11. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une caméra de contrôle (19) axée sur la fenêtre (4) et servant à la fois à la maintenance à distance et à la constitution de justificatifs à destination de la clientèle. 12. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un système de contrôle et de régulation des paramètres de température et/ou d'hygrométrie (21). 10 13. Système selon la 12, caractérisé en ce que la valeur de consigne utilisée par le système de contrôle et de régulation (21) est supérieure à la température maximum relevée la nuit, et en ce qu'il comprend des moyens de chauffage commandés par le système de contrôle et de régulation (21) pour atteindre cette valeur de consigne lors de 15 l'impression. 14. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le panneau d'affichage comprend un boîtier (50) de forme sensiblement parallélépipédique comprenant notamment : 20 • une face arrière (51) et une face principale (52) munie d'une fenêtre transparente (53) ; et/ou • un caisson d'impression (54) comportant une bobine débitrice (8) axée horizontalement et supportant la bande (7) à imprimer ; et/ou • un rouleau de renvoi supérieur (55), la bande (7) après avoir été 25 débitée par la bobine débitrice (8) étant dirigée vers ce rouleau de renvoi supérieur (55) ; et/ou • un rouleau de renvoi inférieur (56) axé horizontalement, sensiblement parallèlement au rouleau de renvoi supérieur (55) ; et/ou • une bobine réceptrice (9) axée horizontalement, sensiblement 30 parallèlement à la bobine débitrice (8), le rouleau de renvoi inférieur (56) dirigeant la bande (7) vers cette bobine réceptrice (9) ; 2901398 - 24 - le rouleau de renvoi supérieur (55) et le rouleau de renvoi inférieur (56) sont disposés de telle manière que le trajet rectiligne de la bande à imprimer (7) entre le rouleau de renvoi supérieur (55) et le rouleau de renvoi inférieur (56) passe devant la fenêtre antérieure (53). 15. Système selon la 14, caractérisé en ce que le boîtier (50) comprend au moins un capteur de position (57) de la bande (7) à imprimer avec lequel l'axe horizontal de la bobine débitrice (8) est asservi afin de permettre d'éviter les mouvements de décalage de la bande (7) qui peuvent entraîner des bourrages et/ou des déchirures ; le boîtier (50) comprend un support mobile tel qu'un galet en contact avec l'une des bordures latérales de la bande (7) et qui ajuste la position de l'axe longitudinal de la bande (7) en fonction des informations transmises par le capteur de position (57) qui est compris dans le caisson d'impression (54) ou hors de celui ûci. 16. Système selon l'une des 14 et 15, caractérisé en ce que le caisson d'impression (54) comporte : • un module de contrôle électronique (58) permettant de commander le 20 processus d'impression et de défilement de la bande à imprimer (7) ; et/ou • un réservoir d'encre (59) ; et/ou • des têtes d'impression (60) reliées au réservoir d'encre (59) par un tuyau de préférence souple (61) ; et/ou 25 • un module de climatisation et/ou de ventilation et/ou de contrôle de l'hygrométrie et/ou de déshumidification (62) ; et/ou • une bobine débitrice (8) qui supporte la bande (7) à imprimer, cette bobine débitrice (8) étant couplée à un moyen d'entraînement (64) motorisé ; et/ou 2901398 -25- • des moyens chauffants (65) permettant de chauffer la bande à imprimer (7), ces moyens chauffants (65) pouvant être disposés de part et d'autre du parcours de ladite bande à imprimer (7) ; et/ou • au moins un rouleau de guidage et/ou d'entraînement (66) disposé sur le 5 parcours de ladite bande à imprimer (7). 17. Système selon la 16, caractérisé en ce que les têtes d'impression (60) sont disposées selon plusieurs configurations afin de tenir compte de la largueur du support d'impression (7) 10 et de la longueur dudit caisson d'impression (54), les têtes d'impression (60) pouvant être disposées en longueur, en hauteur ou sous forme de carré ou de rectangle. 18. Système selon l'une des 14 à 17, 15 caractérisé en ce que la bobine débitrice (8) ainsi que la bobine réceptrice (9) sont comprises dans le caisson d'impression (54) ou hors de ce caisson d'impression (54). 19. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les susdits moyens d'impression (10) et/ou l'ensemble bande à imprimer (7) - moyen d'entraînement (64) motorisé sont débrayables ce qui permet de rendre libre le défilement avant ou arrière de la bande (7) en dehors des périodes d'impression. 20. Système selon l'une des 14 à 19, caractérisé en ce que le caisson d'impression (54) est disposé dans le panneau d'affichage de manière à imprimer la bande (7) sur sa face recto ou verso ; de plus, le caisson d'impression (54) est adapté et intégré aux panneaux d'affichage existants de manière à utiliser le système d'approvisionnement et de déplacement avant/arrière de la bande (7) déjà installé à l'intérieur du panneau d'affichage. 2901398 - 26 - 21. Système selon l'une des 14 à 20, caractérisé en ce que le panneau d'affichage comprend un moyen qui permet de se connecter à un réseau tel que le réseau Internet, ce moyen pouvant 5 comporter un modem relié à un serveur distant par une liaison filaire ou non filaire. 22. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'encre utilisée pour imprimer la bande à imprimer (7) est 10 effaçable. 23. Système selon la 22, caractérisé en ce que cette encre comprend : • au moins un colorant ; et/ou 15 • une résine liante ; et/ou • un solvant ; et/ou • un agent effaçant ; et/ou • des additifs tels que notamment des humectants, des conservateurs, des agents bactéricides, des fongicides, des inhibiteurs de colorant. 20 24. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le panneau d'affichage comprend un point d'accès réseau "géo-localisé", tel qu'Internet, ce panneau d'affichage comprenant ainsi au moins un dispositif de communication radio afin de permettre à toute personne 25 de se connecter au réseau Internet de plus, le panneau d'affichage comprend un portail dédié permettant de proposer aux utilisateurs des produits, des services ainsi que de la publicité dont la nature et le contenu peuvent varier en fonction de l'emplacement géographique dudit panneau d'affichage. 30 25. Système selon l'une des précédentes, 2901398 -27-caractérisé en ce que le cheminement de la bande à imprimer (7) s'effectue selon plusieurs configurations. 26. Système selon l'une des précédentes, 5 caractérisé en ce que la laize de cette bande (7) comprend une bande souple épaisse (105) dont la section verticale présente sensiblement la forme d'un parallélogramme, la bande à imprimer (7) étant dans l'axe de l'une des diagonales de ces parallélogrammes. 10 27. Système selon l'une des 14 à 26, caractérisé en ce que le caisson d'impression (54) est axé horizontalement, sensiblement parallèlement à l'axe horizontal de la bobine débitrice (8), la bobine réceptrice (9) et la bobine débitrice (8) étant disposées respectivement au - dessus et au ù dessous du caisson d'impression (54) et sont axées 15 horizontalement, sensiblement parallèlement l'une à l'autre ; le caisson d'impression (54) comprend une ouverture traversante axée sensiblement verticalement, la bande à imprimer (7) défilant au travers de cette ouverture. 28. Système selon l'une des 16 à 26, 20 caractérisé en ce que le caisson d'impression (54) est axé transversalement par rapport à la bobine débitrice (8) de plus, ce caisson (54) comprend une ouverture par laquelle débouchent les têtes d'impression (60), le caisson (54) étant disposé de telle manière que les têtes d'impression (60) soient au contact de la bobine débitrice (8) permettant ainsi d'imprimer directement sur cette 25 bobine (8).
G
G09,G06
G09F,G06K
G09F 11,G06K 15
G09F 11/295,G06K 15/00
FR2899385
A1
DISPOSITIF PHOTOVOLTAIQUE TOUT SOLIDE COMPRENANT UNE COUCHE D'ABSORBEUR A BASE DE SULFURE D'ANTIMOINE
20,071,005
La présente invention concerne des dispositifs photovoltaïques solides du type comprenant 3 matériaux inorganiques et solides comprenant respectivement : - un composé semi-conducteur de type n et transparent, et - un composé semi-conducteur de type p et transparent, et - un composé absorbeur disposé en couche continue entre lesdits composés semi-conducteur de type n et p lesquels ne sont pas en contact. Les dispositifs photovoltaïques classiques consistent en une jonction de deux couches de semi-conducteurs, un de type p (où les porteurs de charge majoritaires sont des trous, ou charges positives) et l'autre de type n (où les porteurs majoritaires sont des électrons, ou charges négatives). Les dispositifs photovoltaïques les plus utilisés sont ceux faits à base de silicium (Si), qui consistent en une homojonction, dans laquelle les deux couches sont faites à base de Si, l'une des couches étant dopée n et l'autre p. D'autres dispositifs photovoltaïques connus sont basés sur des hétérojonctions, dans lesquelles les deux couches sont constituées de deux matériaux semi-conducteurs différents, telles que les dispositifs comprenant des couches CdTe/CdS ou CuInSe2/CdS. Ces deux types de dispositif sont fabriqués selon une configuration avec deux couches plates empilées. À part les deux couches semi-conductrices, d'autres couches peuvent être présentes dans le dispositif final, telles que les couches de contact avant et arrière, des couches tampon, etc., mais toujours en gardant la configuration plane et empilée. Le principe de fonctionnement de ce type de dispositif est le suivant : quand la radiation solaire pénètre dans la jonction, les photons sont absorbés dans les couches semi-conductrices, ils sont convertis dans des paires électrons/trous, et une séparation de charges a lieu; ensuite, les électrons se déplacent vers le contact côté n, et les trous vers le contact côté p. Un des problèmes de ce type de jonction est celui cle devoir utiliser des matériaux de grande pureté et avec un dopage très contrôlé, ceci pour éviter les pertes dues à la recombinaison des charges. En effet, les deux porteurs de charges opposées se déplacent au sein du même matériau et, en présence de 2 certains centres de recombinaison tels que des impuretés, des défauts du réseau, des joints de grains, etc., ils peuvent se recombiner et ne sont pas convertis en électricité. Ce phénomène de recombinaison est un facteur de baisse important de l'efficacité de conversion photovoltaïque. Les opérations de purification et dopage précis impliquent l'utilisation de techniques sophistiquées et augmentent considérablement le coût de fabrication. Or, le coût est un facteur contraignant lorsque ce type de dispositif veut être utilisé pour des panneaux de grande surface dans l'application comme générateur photovoltaïque domestique dans les toits des maisons. La puissance nominale typique de ces systèmes est de l'ordre de 1-5 kilowatts (au point de puissance maximale), ce qui représente une surface de panneaux de l'ordre de 10 à 30 m2 pour une efficacité photovoltaïque nominale typique de l'ordre de 10%. Un autre problème des dispositifs basés sur des hétérojonctions p-n est celui d'utiliser certains composés à caractère toxique, tels que ceux faits à base de Cd, Se ou Te, ou celui d'utiliser des éléments dont la disponibilité est très réduite, tel que l'In. Des exemples de cellules interpénétrées qui sont faites avec des quantum dots à base (entre autres) de sulfure d'antimoine sont décrites dans Vogel et al., J. Phys.Chem.93, 3183 (1994), mais ont le désavantage d'utiliser un électrolyte liquide, qui est instable. D'autres exemples qui utilisent des quantum dots sont décrits dans le brevet US2002/017656, 2001, qui revendiquent une composition de sulfure de plomb, PbS, et citent d'autres composition possibles comme le sulfure d'antimoine Sb2S3, entre autres, mais ont le désavantage de remplir les pores avec un conducteur de trous de composition consistant en une molécule organique, ce qui les rend instables. Dans tous les cas les résultats en termes d'efficacité photovoltaïques ne sont pas satisfaisants. D'autres technologies de conversion de radiation en électricité sont apparues revendiquant comme avantage un bas coût de fabrication. En particulier, un nouveau type de configuration photovoltaïque a été proposé dans des publications [Siebentritt, Koenenkamp et al., 14th European Photovoltaic 3 Solar Energy Conference & Exhibition Proceedings, p. 1823, Barcelona 1997); Rost, Koenenkamp et al., 2nd World Conference & Exhibition Photovoltaic Solar Energy Conversion Proceedings, p 212, Vienna 1998]. Il est constitué principalement de trois matériaux inorganiques et solides disposés dans une configuration interpénétrée, différente de celle de couches planes empilées: Le dispositif consiste dans un substrat "transparent" et semi-conducteur de type n présent sous forme de couche poreuse, qui est recouvert dans sa surface interne par une couche fine d'un matériau absorbeur et semi-conducteur, finalement la couche étant remplie dans ses pores avec un matériau "transparent" et semi- conducteur de type p. Leur principe de fonctionnement est le suivant: la radiation (les photons) est seulement absorbée par le matériau absorbeur; ensuite, un électron est transféré au semi-conducteur "transparent" (ou non absorbeur) de type n, tandis qu'une charge positive est transférée au semi-conducteur p. Selon ce principe, le transport de porteurs de charges opposées est effectué dans deux phases différenciées, ce qui théoriquement réduit considérablement la baisse de performance par recombinaison de charges. L'utilisation des couches poreuses nanocristallines ou microcristallines du substrat semi-conducteur est nécessaire pour fournir une quantité suffisante d'absorbeur présent dans la couche par unité de surface projeté. Le principal avantage de ce type de configuration interpénétrée par rapport aux dispositifs connus avec configuration à couches planes empilées est la possibilité de réaliser des dispositifs photovoltaïques à bas coût de fabrication parce qu'il est fait recours à des matériaux bon marché qui n'ont pas besoin d'être très purs et les techniques de fabrication ne sont pas onéreuses (en particulier, on n'utilise pas le vide poussé, contrairement aux technologies impliquant la mise en oeuvre de silicium). Cette configuration présente aussi d'autres avantages par rapport à d'autres qui utilisent des configurations interpénétrées. D'abord, le fait de disposer l'absorbeur en forme de fine couche, plutôt qu'en forme de molécules (comme dans les piles solaires dites sensibilisées 4 au colorant, telles que celles décrites dans Desilvestro et al., J. Amer. Chem. Soc. 107, 2988 (1985) et clans le brevet U.S. 5,084,365 (1992) ou en forme de quantum dots (petites particules discrètes de la taille de quelques nm), permet d'obtenir des photo-courants et des efficacités photovoltaïques plus élevées (de par la plus grande quantité de matériau absorbeur, et l'absence de recombinaison inter faciale par absence de contact entre les semi-conducteurs n et p). Ensuite, le fait d'utiliser des matériaux solides et inorganiques permet d'obtenir une stabilité plus longue, par rapport aux autres technologies utilisant des électrolytes liquides ou, dans leur version solide, des matériaux organiques à conduction par trous, qui sont sensibles aux températures élevées et à une forte irradiation solaire (comme c'est le cas pour des applications à l'extérieur) et se dégradent. Les dispositifs fabriqués jusqu'à présent avec la configuration interpénétrée tout solide et inorganique ont montré une très faible efficacité photovoltaïque. Des exemples basés sur ce concept ont été présentés dans certaines publications [Tennakone et al., J. Phys. D Appl. Phys. 31, 2326 (1998) et Kaiser, Kônenkamp et al., Solar Energy Materials & Solar Cells 67, 89 (2001)], dans lesquelles étaient mises en oeuvre des couches poreuses de TiO2 (à base de cristaux ou de grains), des recouvrements d'absorbeur à base de Se ou CuInS2 faits respectivement par électro-dépôt ou par la technique ILGAR (imprégnation de précurseurs de Cu et In suivi de traitement au gaz H2S chaud), et un remplissage ou recouvrement d'un semi-conducteur "transparent" de type p à base de CuSCN. Une réponse spectrale ou efficacité quantique a été démontrée, mais l'efficacité photovoltaïque était très faible, résultant d'un très faible photocourant à court-circuit (inférieur à 10-3 ou 10-4 mA/cm2) et/ou à un très bas facteur de forme de la courbe courant/tension (inférieur à 0.1). Or, à défaut d'un photo-courant élevé, un dispositif photovoltaïque doit présenter une forme de courbe courant/tension acceptable (c'est-à-dire un facteur de forme près de 1), ce qui est un signe de bon comportement en tant que diode du dispositif photovoltaïque et/ou d'une faible résistance au transport interne de charge. Un type similaire de dispositif a été décrit [Lévy-Clément et al., 205th Electrochemical Society Meeting, San Antonio, USA (2004) Abstract 402; Adv Mater. 17, 1512 (2005)11 fait avec les matériaux ZnO / CdSe / CuSCN, dont le semi-conducteur poreux de type n est ZnO en forme de cristaux à la forme de 5 prisme, de plus de 100 nm de largeur et 1 à 2 micromètres de longueur. Ils ont revendiqué une efficacité photovoltaïque d'environ 2% à une irradiation de 360 W/m2, et ont attribué cette amélioration au fait d'avoir utilisé une couche poreuse avec une taille de pores très ouverte (et très large). Cependant, cette structure présente le problème de fournir un facteur de rugosité faible, inférieur à 10 (le facteur de rugosité étant le rapport entre la surface interne de la couche poreuse et la surface projeté), ce qui limite la valeur maximale du photo-courant qu'on peut espérer obtenir puisque celle-ci est liée à la quantité d'absorbeur dans la couche et, en conséquence, limite la valeur maximale espérée pour l'efficacité photovoltaïque. A défaut, on doit augmenter l'épaisseur de la couche d'absorbeur au delà de 25-30 nm, ce qui fait baisser la performance du dispositif à cause des recombinaisons de charges à l'intérieur de la couche d'absorbeur dû au fait qu'elle devient trop épaisse et le dopage n'est pas très bien contrôlé. D'autres dispositifs photovoltaïques tels que des cellules solaires, des jonctions Schottcky ou cellules photo-électrochimiques, à base de sulfure d'antimoine ont été décrits, mais ils présentent tous une configuration à 2 composants principaux. Dans Deshmukh et al. J. Electrochem. Soc. 141, 1779 (1994) on a présenté des cellules avec une efficacité très faible et le désavantage d'utiliser une jonction dite semi-conducteur / électrolyte, fait avec une couche de Sb2S3 et avec un électrolyte liquide. Dans Savadogo et al. J. Phys. D Appl. Phys. 27, 1070 (1994) et Savadogo et al. Appl. Phys. Lett. 63, 228 (1993) on a présenté des cellules solaires de type hétérojonction n-p avec n-Sb2S3 et p-Si ou p-Ge monocristallins et très purs, les couches p étant très épaisses (500 microns) et jouant le rôle d'absorbeur, ce qui rend ces cellules très chères pour une application pour des grandes surfaces. Dans Savadogo et al. J. Electrochem. Soc. 141, 2871 (1994) on a présenté des jonctions semi-conducteur/métal (dites jonctions Schottcky) faites avec une couche de semi-conducteur n à base de 6 Sb2S3 ou de Sb,>S3 avec un petit pourcentage de WO3, sur laquelle on a déposé une couche d'un métal noble et très pur tel que le platine ou l'or; l'efficacité de conversion étant inférieure à 0.7% pour la composition Sb2S3 pure et d'environ 5% pour celle du mélange de Sb2S3 et WO3 , dans les deux cas en utilisant la couche de platine et en mesurant ces efficacités avec des dispositifs avec une très petite surface active (inférieure à 0.1 cm2). Ce type de dispositif était seulement envisageable pour une application en électronique et pas pour une application de cellules solaires pour des grandes surfaces, à cause du besoin d'utiliser une couche de métal noble pour fabriquer la jonction, ce qui rend le dispositif très cher. Finalement, dans Rodriguez-Lazcano et al. J. Electrochem. Soc. 152, G635 (2005) on a décrit une cellule solaire à configuration plane avec une présence de Sb2S3, mais cette couche n'avait pas le rôle d'absorbeur, celui-ci étant attribué à une couche d'une composition différente. En outre, la cellule a montré une efficacité très basse, inférieur à 0.01%. En résumé, ces exemples de dispositifs avec des couches planes de Sb2S3 ont montré une efficacité peu élevée, et font usage d'un électrolyte liquide (pas stable) ou ont besoin d'une couche d'un matériau très cher (Germanium monocristallin, Silicium monocristallin, Platine, Or) qui ne permet pas son utilisation dans des applications de cellule solaires pour des grandes surfaces. Un but de la présente invention est donc de fournir de nouveaux dispositifs photovoltaïques qui présentent des propriétés et performances photovoltaïques satisfaisantes ou suffisantes, de préférence améliorées, notamment des photo-courants à court-circuit supérieurs à 2 mA/cm2 sous irradiation de 1000 W/m2, de préférence supérieurs à 5 mA/cm2 et des efficacités de conversion photovoltaïque plus élevées, notamment des efficacités photovoltaïques supérieures à 0.5% , de préférence supérieures à 1%, et qui utilisent des matériaux peu coûteux, stables et sans problème grave de toxicité ou d'impact négatif sur l'environnement. Pour ce faire la présente invention fournit un dispositif photovoltaïque tout solide du type comprenant 3 matériaux inorganiques et solides comprenant 30 respectivement: 7 - un composé semi-conducteur de type n et transparent, et - un composé semi-conducteur de type p et transparent, et - un composé absorbeur disposé en couche continue entre les dits composés semi-conducteur de type n et p lesquels ne sont pas en contact, caractérisé en ce que ledit composé absorbeur est un composé d'antimoine à base de sulfure d'antimoine, de préférence recuit thermiquement . On entend par à base de sulfure d'antimoine que ledit composé est constitué au moins majoritairement, de préférence essentiellement de sulfure d'antimoine, Sb2S3, le composé de sulfure d'antimoine pouvant toutefois contenir un certain pourcentage en excès d'un des éléments Sb ou S et/ou des ions oxyde et/ou hydroxyde comme substitution partielle des ions sulfure. On entend par transparent que ledit composé n'absorbe pas de façon significative, c'est-à-dire avec un pourcentage d'absorption inférieur à 35%, les radiations à des longueurs d'ondes entre 400 et 1200 nm et de préférence inférieur à 10% entre 450 et 1200 nm. On entend par absorbeur qu'il absorbe avec un pourcentage d'absorption d'au moins 50%, les radiations dans un intervalle de longueur d'ondes allant de 400 nm jusqu'à un seuil d'absorption compris entre 600 et 1200 nm. De préférence le traitement de recuit thermique consiste en un chauffage à environ 300 C, de préférence sous atmosphère d'azote, de ladite couche de composé absorbeur après application sur une couche dudit composé semi-conducteur de type n ou p. Les dispositifs photovoltaïques selon l'invention basés sur trois composants tout solide (deux semi-conducteurs transparents, n et p, et un absorbeur) présentent l'avantage d'être d'un bas coût de fabrication, tout en présentant une efficacité photovoltaïque satisfaisante, voir supérieure dans certains modes de réalisation. 8 De préférence, ledit matériau semi-conducteur transparent de type n est un oxyde métallique tel que TiO2, ZnO et SnO2, de préférence encore TiO2. De préférence, ledit matériau semi-conducteur transparent de type p est choisi parmi les matériaux à base de Cu(I), de préférence CuSCN, Cul ou CuAIO2, 5 et des oxydes métalliques, de préférence un oxyde de nickel. Dans un premier mode de réalisation, le dispositif selon l'invention présente une configuration interpénétrée dans laquelle ledit composé semi-conducteur de type n ou p se présente sous forme d'un substrat poreux, avec des pores de taille de 10 à 100 nm, dont Ila surface interne desdits pores est entièrement revêtue 10 d'une fine couche continue d'absorption de dit composé absorbeur, et dont lesdits pores sont ensuite remplis dans une proportion volumique d'au moins 10%, de préférence plus de 15%, par une couche de remplissage constituée de l'autre dit composé solide semi-conducteur de type p ou respectivement n. Ce type de dispositif photovoltaïque est aussi appelé à structure ou 15 configuration interpénétrée . On entend ici par taille de pores , la taille d'ouverture des pores, c'est-à-dire la dimension moyenne de leur section transversale et non pas leur longueur ou profondeur dans l'épaisseur de la couche. De préférence, dans ce dit premier mode de réalisation, le dispositif selon 20 l'invention comprend les caractéristiques suivantes : - le facteur de rugosité dudit substrat poreux avant dépôt de la couche d'absorbeur est supérieur à 50 de préférence supérieur à 100. On entend ici par facteur de rugosité le rapport entre la surface interne de la couche poreuse (qui suit la surface interne des pores dont elle est composée) et l'aire projetée de 25 la couche sur son substrat. Cette porosité peut être due au fait que la couche est constituée de particules ou cristaux dont l'agrégation a créé des pores dans l'espace interstitiel entre les particules ou cristaux lors de sa fabrication et/ou à la création de pores directement dans un matériau monolithique ne comportant pas de joint de grain. La rugosité ainsi définie peut être estimée de façon 9 approximative (pour des pores supérieurs à 2 nm et des pores approchant la forme sphérique) par la mesure de la porosité (et de la distribution de taille des pores) par la technique d'adsorption/désorption d'azote suivie de calcul de la surface active BET. - Le substrat poreux est constitué de particules ou cristaux. On comprend que la surface interne des pores est constituée par la surface des dites particules ou cristaux. - La taille moyenne des particules ou cristaux est de 30 à 50 nm et la taille des pores est de 20 à 50 nm. Plus particulièrement, ledit substrat poreux est constitué d'une couche poreuse de semi-conducteur d'oxyde métallique de type n et ladite couche de remplissage est constituée d'un composé semi-conducteur de type p. De préférence, ledit oxyde métallique semi-conducteur de type n est du TiO2 présentant une taille moyenne de particules de 30 à 50 nm et la taille des pores est de 20 à 50 nm. Pour le TiO2, ces tailles de particules correspondent à une surface BET dudit substrat poreux avant dépôt d'absorbeur, supérieure à 25 m2/g, de préférence encore de 25 à 50 m2/g. De préférence encore, ladite couche de remplissage constitue aussi une couche de recouvrement d'au moins 10 nm d'épaisseur par-dessus l'une des surfaces du substrat poreux, notamment par-dessus la surface du substrat poreux qui n'est pas en contact avec un substrat conducteur le cas échéant. De préférence encore ladite couche de remplissage est constituée de CuSCN ou d'oxyde de nickel. Avantageusement, clans ce premier mode de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend une couche non poreuse transparente d'un composant semi-conducteur qui est intercalée entre la dite couche poreuse de ce semi- conducteur et la couche de substrat conducteur transparent dit contact avant . Cette couche mince (appelée couche barrière) faite du même matériau ou d'un autre du même type (n ou p respectivement) que le matériau de la 10 couche poreuse permet d'éviter tout court-circuit entre le semi-conducteur remplissant les pores et le substrat conducteur transparent dit contact avant . Ce substrat conducteur ou contact avant peut être constitué d'un verre transparent conducteur commercial. De même, avantageusement, dans ce premier mode de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend une couche d'épaisseur supérieure à 10 nm d'un dit composant semi-conducteur qui est intercalé entre ladite couche poreuse de semi-conducteur et une dite couche du substrat conducteur dit contact arrière . Cette surcouche mince de ce semi-conducteur ou d'un autre de même type que le semi-conducteur remplissant les pores permet d'éviter tout court-circuit entre le semi-conducteur de la couche poreuse et le substrat conducteur dit contact arrière . (2e substrat conducteur ou contact arrière peut être constitué de charbon ou un autre matériau conducteur comme du métal. Plus particulièrement dans ce premier mode de réalisation particulier le 15 dispositif selon l'invention est caractérisé en ce que: - une première face dudit substrat poreux est déposée sur un premier substrat de contact avant conducteur et transparent tel que du verre conducteur, qui est aussi recouvert d'une couche barrière compacte (non poreuse) transparente de préférence de dit oxyde métallique semi-conducteur de type n, 20 et - le dit substrat poreux constitue une couche d'épaisseur supérieure à 1 pm, de préférence de 2 à 10 pm, et - la dite couche d'absorption présente une épaisseur de 1 à 25 nm, de préférence de 1 à 10 nm, et 25 - la dite couche de remplissage remplit au moins 10% du volume de pores, de préférence de plus de 15%, et - la deuxième face du substrat poreux est recouverte par un second substrat conducteur de contact arrière, et 11 - de préférence, ladite couche de remplissage constitue aussi une couche de recouvrement d'au moins 10 nm d'épaisseur entre ledit substrat poreux, et la couche conductrice dudit second substrat conducteur de contact arrière, et ledit substrat poreux et ses couches d'absorption et de remplissage sont confinés entre les deux dits substrats conducteurs de contact avant et contact arrière. Ledit second substrat conducteur de contact arrière peut être transparent ou non, notamment constitué de métal ou de charbon. Le dépôt de la couche poreuse nanocristalline de servi-conducteur d'oxyde métallique tel que TiO2 peut être réalisé en utilisant des techniques de fabrication à bas coût telles que cellle connue du doctor blading (ou tape casting ), en utilisant des dispersions colloïdales dudit oxyde métallique tel que TiO2, ou telles que la sérigraphie avec une pâte à base dudit oxyde métallique TiO2. Le dépôt de la couche d'absorbeur peut être réalisé en utilisant une technique de fabrication à bas coût telle que le dépôt par bain chimique ou 15 l'électro-dépôt. Le remplissage du volume libre de pores avec le deuxième semi-conducteur transparent peut être fait en utilisant une technique de fabrication à bas coût telle que l'imprégnation avec une solution du matériau dissous suivi d'évaporation du solvant, ou par une technique d'imprégnation d'une solution de précurseurs 20 suivie de la méthode de la tournette ( spin coating ), ou par électro-dépôt. L'avantage de ce nouveau dispositif photovoltaïque selon l'invention est qu'il peut atteindre une efficacité photovoltaïque élevée en conservant un bas coût de fabrication, puisqu'il fait usage de matériaux qui n'ont pas besoin d'une haute pureté et parce qu'il peut être fabriqué en utilisant des techniques à bas coût (en 25 particulier, pas des techniques de vide poussé telles que celles utilisés pour les dispositifs à base de silicium). Ce dispositif photovoltaïque à configuration interpénétrée selon ledit premier mode de réalisation selon la présente invention montre une performance photovoltaïque meilleure par rapport aux dispositifs antérieurs utilisant le même 12 concept ; en particulier, ils montrent des photo-courants à court-circuit et des efficacités de conversion photovoltaïque plus élevées. Plus précisément, la présente invention fournit un dispositif qui présente un photo-courant à court-circuit égale ou supérieur à 10 mA/cm2, une tension à circuit ouvert Voc (à I=0) supérieure à 0.60 V et une efficacité de conversion photovoltaïque supérieure à 3%, sous une irradiation de 1000 W/m2, et le facteur de rugosité dudit substrat poreux est supérieur à 50 de préférence supérieur à 100. En plus de cette configuration interpénétrée, les trois composants doivent satisfaire certaines conditions, notamment une compatibilité des niveaux énergétiques respectifs. En prenant le modèle des bandes de semi-conducteurs, en première approximation, la bande de conduction de l'absorbeur doit être moins négative que la bande de conduction du semi-conducteur de type n (dans la convention la plus utilisée, les niveaux ont des valeurs négatives qui démarrent à zéro, le niveau du vide), et la bande de valence de l'absorbeur doit être plus négative que la bande de valence du semi-conducteur de type p, tout ceci pour permettre l'injection des électrons et des trous, respectivement. Le fait que les trois composants sont des matériaux inorganiques et solides, donne un avantage potentiel de plus longue stabilité pour des applications à l'extérieur, et plus particulièrement pour l'application pour les toits des maisons. La présente invention fournit également un substrat poreux utile dans un dispositif selon l'invention dans le premier mode de réalisation constitué d'un dit composé semi-conducteur transparent de type n ou p, de préférence d'oxyde métallique semi-conducteur de type n, dont la surface interne des pores est revêtue d'une fine couche d'absorption du composé absorbeur à base de sulfure d'antimoine, et dont lesdits pores sont de taille de 10 à 100 nm, le facteur de rugosité dudit substrat poreux étant supérieur à 50 de préférence supérieur à 100, ladite couche d'absorption comprenant un composé à base de sulfure d'antimoine . 13 Plus particulièrement le substrat poreux selon l'invention présente des propriétés d'absorption avec un maximum d'absorption supérieure à 70%, pour des longueurs d'ondes supérieures à 400 nm et avec un seuil d'absorption d'au moins 700 nm, et un facteur de rugosité supérieur à 50 de préférence supérieur 5 à 100. On entend ici par seuil d'absorption (en anglais onset ) la valeur de la longueur d'onde au-dessous de laquelle le matériau absorbe la radiation significativement. Ce type de substrat poreux peut être utile dans d'autres dispositifs de séparation de charges induites par irradiation de photons sur une couche 10 d'absorbeur, mais avec un remplissage avec un fluide (liquide ou gazeux), qui peut donner lieu à une transformation nette de composés présents dans le fluide par réaction d'oxydo-réduction induite par irradiation, comme dans les dispositifs photo-catalytiques (réaction chimique) ou comme dans les dispositifs photo-électrolytiques (réaction électrochimique). 15 Dans un deuxième mode de réalisation, le dispositif selon l'invention se présente sous forme de 3 couches planes empilées constituées respectivement par les 3 dits matériaux inorganiques et solides, avec deux couches compactes de composés semi-conducteurs transparents des types n et p, séparées par une couche d'un composé absorbeur, dans lequel les épaisseurs des couches sont les 20 suivantes: -pour la couche de semi-conducteur de type n : une épaisseur supérieure à 10 nm, de préférence inférieure à 1 micron, et - pour la couche d'absorbeur: une épaisseur supérieure à 50 nm, de préférence supérieure à 100 nm et inférieure à 3 microns, et 25 - pour la couche de semi-conducteur de type p: une épaisseur supérieure à 10 nm, de préférence inférieure à 1 micron. On entend ici par couche compacte une couche monolithique sans joint de grain, donc sans pores, ou une couche constituée de l'agrégation de particules ou cristaux sans espace interstitiel entre eux ou dont l'espace interstitiel entre les 14 particules ou cristaux forme des pores de tailles inférieures à 5 nm, de préférence inférieures à 2 nm. La couche d'absorbeur n'est pasnécessairement compacte. Toutefois, même si la couche d'absorbeur présente une certaine porosité, les composés 5 semi-conducteurs ne sont jamais en contact. Plus particulièrement, dans le dispositif selon ce deuxième mode de réalisation : - une face de l'une des couches de composé semi-conducteur transparent de type n ou p est déposée sur un premier substrat de contact avant (4) 10 conducteur et transparent, tel que du verre conducteur, et - une face de l'autre couche dudit composé semi-conducteur transparent de l'autre type p ou n respectivement, est recouverte par un second substrat conducteur de contact arrière (5), -lesdites couches de composé semi-conducteur de type n et p et ladite 15 couche de composé absorbeur étant confinées (6) entre lesdits substrats conducteurs de contact avant et arrière. Dans ledit deuxième mode de réalisation, la présente invention fournit un dispositif photovoltaïque tout solide avec une configuration à couches planes basée sur trois composants (deux semi-conducteurs transparents, n et p, et un 20 absorbeur), avec des compositions similaires à celles de la configuration interpénétrée. Les différentes couches ont été fabriquées en utilisant des procédures similaires à celles utilisées pour la configuration interpénétrée, mais sans la couche poreuse semi-conductrice. Cette configuration à couches planes a l'avantage d'un coût plus bas par 25 rapport à la configuration interpénétrée (moins d'étapes de fabrication) et elle montre encore une efficacité significative, à savoir de l'ordre de 0.7%, avec un photo-courant à circuit ouvert d'environ 3 mA/cm2. Cette configuration a aussi l'avantage d'un coût réduit comparée à d'autres dispositifs photovoltaïques connus de l'art à configuration à couches planes et fabriqués avec des couche planes de sulfure d'antimoine, dans lesquels il était indispensable de mettre en oeuvre un matériau cher pour faire la jonction avec la couche de sulfure d'antimoine, tel qu'un métal noble très pur ou un monocristal de silicium ou germanium très pur et avec un dopage très contrôlé. La composition de la couche plane d'absorbeur est majoritairement à base de sulfure d'antimoine, Sb2S3, mais elle peut contenir un certain pourcentage en excès d'un des éléments (S ou Sb) et/un d'ions oxyde ou hydroxyde en substitution du S. En conséquence, la composition de cette couche d'absorbeur est donnée de façon générale comme sulfure d'antimoine. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière de la description détaillée de plusieurs modes de réalisation suivante faite en référence aux figures 1 à 5 dans lesquelles: - la figure 1 représente un schéma d'un dispositif photovoltaïque tout solide à trois composants principaux avec une configuration interpénétrée 15 nanocristalline selon l'invention ; - la figure 2 représente un schéma d'un dispositif photovoltaïque tout solide avec une configuration à couches planes empilées avec trois composants principaux selon l'invention, dont la couche d'absorbeur est faite à base de sulfure d'antimoine selon l'exemple 5 ; 20 - la figure 3 représente les spectres d'absorption des différentes couches d'absorbeur à base de sulfure d'antimoine déposées dans une couche poreuse nanocristalline de TiO2 d'environ 3 microns d'épaisseur sur un substrat de verre conducteur (l'absorption correspondant au verre conducteur ayant été enlevée): (a) la couche d'absorbeur ayant été soumise à un traitement de recuit thermique 25 selon l'exemple 2, (b) la couche d'absorbeur sans aucun traitement thermique selon l'exemple 1 ; - la figure 4 représente des courbes d'efficacité quantique (%) en fonction de la longueur d'onde, des différents dispositifs photovoltaïques fabriqués avec un recouvrement d'un semi-conducteur transparent de type p à base de CuSCN: 16 (a) avec la configuration interpénétrée de cette invention faite avec une couche poreuse nanocristalline de TiO2 d'environ 3 microns d'épaisseur et couche d'absorbeur de sulfure d'antimoine (Sb) qui a été soumise à un traitement de recuit thermique selon l'exemple 2 (similaire à celle de la figure 3a), (b) avec une configuration à couches planes empilées de cette invention faite avec une couche compacte (non poreuse) de TiO2 et avec une couche plane d'absorbeur de sulfure d'antimoine (Sb) selon l'exemple 5, (c) comme a) ruais avec une couche d'absorbeur à base de sulfure de bismuth (Bi) selon l'exemple comparatif 4, (d) comme a) mais avec une couche d'absorbeur de sulfure d'antimoine (Sb) qui n'a pas été soumise à un traitement de recuit thermique selon l'exemple 1 (similaire à celle de la figure 3b) ; - la figure 5 représente les courbes de courant-tension sous une irradiation de 1000 W/m2 (selon la norme standard du spect:re solaire AM1.5G) correspondantes à différents dispositifs photovoltaïques: (a) dispositif avec la configuration interpénétrée de cette invention fait avec la couche d'absorbeur sur substrat poreux à base de sulfure d'antimoine (Sb) et avec recuit thermique selon l'exemple 2 (similaire à celles des figures 3a et 4a), (b) dispositif avec la configuration à couche planes empilées de cette invention fait avec la couche d'absorbeur à base de sulfure d'antimoine (Sb) sur substrat plat selon l'exemple 5 (similaire à celle de la figure 4b), (c) dispositif avec la configuration interpénétrée fait avec une couche d''absorbeur sur substrat poreux à base de sulfure de bismuth (Bi) selon l'exemple 4 (similaire à celle de la figure 4c). Sur la figure 1 on a représenté la structure générale du dispositif photovoltaïque selon le premier mode de réalisation comprenant les composants suivants assemblés selon les étapes suivantes. Un substrat conducteur transparent 4, tel que les verres commerciaux d'oxydes conducteurs transparents, est recouvert d'une couche barrière compacte (non poreuse) et fine (quelques dizaines de nm) faite à base d'un semi-conducteur n tel que le TiO2 5. Une couche poreuse nanocristalline à base d'un semi-conducteur "transparent" n 1, tel que le TiO2, est déposée sur ce substrat. 17 On notera ici que le substrat revêtu de cette couche poreuse de TiO2 apparaît de couleur blanche ou translucide, bien que le composé soit dit transparent, la couleur blanche ou translucide provenant de ses propriétés de diffusion de la lumière, indépendamment de ses propriétés d'absorption 5 restrictives. Une couche du matériau absorbeur 2, d'épaisseur supérieure ou égale à 1 nm, est déposée sur la surface des nanocristaux 12 de la couche poreuse antérieure 1. Un recouvrement ou remplissage avec un semi-conducteur transparent p 3, tel que le CuSCN ou l'oxyde de nickel, est réalisé de telle façon à 10 recouvrir la couche d'absorbeur présente à l'intérieur de la couche nanocristalline 1 ; ce recouvrement doit être fait de façon à remplir environ au moins 10% du volume des pores 11, et de préférence de plus de 15% (l'idéal étant 100%). Ce recouvrement doit aussi laisser une fine couche d'épaisseur supérieure à environ 10 nm dans la partie supérieure de la couche (celle opposée au substrat de 15 verre). Sur cette couche, une autre couche 6 est déposée, faite à base de charbon ou d'un autre matériau conducteur tel qu'un métal, qui sert de contact arrière pour collecter les charges du côté p. Le dispositif final est confiné et scellé 7 à fin de le protéger de toute dégradation due à l'humidité ou aux polluants atmosphériques. 20 Sur la figure 1 le descriptif des symboles est donc le suivant : 1: couche poreuse et nanocristalline d'un semi-conducteur transparent de type n 11: pores 12: cristaux ou particules du semi-conducteur transparent de type n 25 2: couche du matériau absorbeur 3: recouvrement et remplissage des pores par un semi-conducteur transparent de type p 4: substrat conducteur transparent de contact avant 5: couche barrière fine et compacte d'un semi-conducteur de type n 30 6: couche conductrice d'un second substrat conducteur de contact arrière : scellements. La couche d'absorbeur recouvrant la couche poreuse de TiO2 a été obtenue par la technique générale de dépôt par bain chimique, connue de l'état de l'art notamment pour la fabrication de couches planes sur des substrats plats. Les procédés décrits pour des dépôts de couches planes de sulfure d'antimoine tels que ceux décrits dans nlair et al. J. Electrochem. Soc. 145, 2113 (1998) ont été modifiés pour réussir à obtenir une couche d'absorbeur à l'intérieur de la couche poreuse de telle façon que l'absorbeur recouvre uniformément la surface interne de cette couche poreuse de TiO2, en faisant un recouvrement de fine épaisseur et sans fermer ni en bloquer les pores. D'autres procédés qui ont été décrits pour des dépôts de couches planes de sulfure d'antimoine n'ont pas abouti à des couches sur le TiO2 qui soient assez absorbantes et/ou avec un recouvrement homogène. Plus précisément le protocole opératoire a été décrit dans l'exemple 1 ciaprès dont les étapes essentielles consistent à appliquer la technique générale de dépôt par bain chimique, par immersion du substrat dans une solution contenant de précurseurs d'antimoine et de sulfure, maintenue à une température et temps donnés. Le recouvrement de la couche d'absorbeur est approximativement homogène tout au long de la couche poreuse de TiO2 décrite ci-dessus pour des épaisseurs des couches de TiO2 inférieures à 6 microns. La distribution de l'absorbeur a été estimé en mesurant les profiles atomiques dans la coupe des couches par la technique d'analyse atomique EDX (en anglais, Energy-Dissipative X-ray), couplée à un microscope électronique à balayage SEM (en anglais, Scanning Electron Microscope). La quantité totale d'absorbeur dans les couches d'absorbeur (estimée par mesure EDX du rapport atomique Sb/Ti dans toute la coupe) est de l'ordre de 2 à 20%, plus particulièrement d'environ 10%. Les épaisseurs des couches d'absorbeur (estimées par des mesures par microscopie électronique de transmission TEM, en anglais, Transmission Electron Microscope) sont de l'ordre de 1 à 5 nm en moyenne. 18 19 La composition de la couche d'absorbeur est majoritairement faite du sulfure d'antimoine, Sb2S3, mais elle peut contenir un certain pourcentage en excès d'un des éléments (S ou Sb) et/ou d'ions oxyde ou hydroxyde en substitution du S. La composition de la couche d'absorbeur a été estimée avec les techniques d'EDX (en mesurant le rapport Sb/S) et de diffraction de rayons X (DRX). Cependant, cette estimation est très approximative à cause de la faible densité d'absorbeur dans la couche poreuse et de la résolution de la technique d'EDX. Le rapport Sb/S obtenu par l'EDX et les pics obtenus par DRX indique la présence d'oxygène probablement sous forme d'oxyde d'antimoine en plus du sulfure d'antimoine majoritaire. En conséquence, la composition de cet absorbeur est donnée de façon générale comme sulfure d'antimoine. Un avantage de cette couche d'absorbeur est de présenter une absorption élevée, avec un maximum d'absorption supérieur à 70%, dans un intervalle large de longueurs d'onde au-dessus de 400 nm et un seuil (ou onset ) d'absorption supérieur ou égal à 700 nm, et en gardant une porosité élevée de la couche finale (pas de blocage ou renfermement de pores). Le spectre d'absorption dans le visible et proche infrarouge a été mesuré avec un spectrophotomètre commercial avec accessoire de sphère d'intégration, utilisé pour capter toute la radiation diffuse, telle qu'il est montré dans la Figure 3. Cette couche poreuse à base de TiO2 nanocristallin recouvert d'une couche d'absorbeur présente de bonnes propriétés d'absorption de la radiation et garde une porosité élevée. Ceci constitue un avantage pour des applications où ces deux propriétés sont requises concomitamment telles que des applications photovoltaïques. Mais d'autres applications sont envisageables telles que des applications optiques, photo-catalytiques ou de génération photo-électrolytiques, comme la production de l'hydrogène à partir de l'eau. Des dispositifs photovoltaïques ont été fabriqués en utilisant les couches poreuses de TiO2 mentionnées ci-dessus, avec la couche d'absorbeur de cette invention et en remplissant les pores avec un recouvrement d'un semi- conducteur transparent p, plus particulièrement à base du CuSCN. La méthode 20 utilisée pour réaliser le recouvrement de CuSCN est similaire à celle connue de l'art [Kumara et al., Solar Energy Materials Solar Cells 69, 195 (2001) ; O'Regan et al. Chem. Mater. 14, 5023 (2002)], qui est basée dans l'imprégnation de la couche avec une solution de CuSCN, suivi d'une évaporation du solvant. La procédure est décrite dans l'exemple 1. L'arrière contact des dispositifs photovoltaïques de cette invention a été fait par dépôt d'une couche d'or ou de charbon. La surface active de ces dispositifs était de 0.54 cm2. Les dispositifs ont été caractérisés avec les deux techniques les plus utilisées de l'état de l'art. Une est l'efficacité quantique (QE) en fonction de la longueur d'onde, À, exprimée en nm (aussi connu comme réponse spectrale ou IPCE, en anglais Incident Photon-to-Electron Conversion Efficiency), qui est le pourcentage de photons incidents (radiation) convertis en électrons (électricité): QE (À) = (débit d'électrons à court-circuit) / (débit de photons incidents) = = (photo-courant à court-circuit) / (puissance de la radiation incidente) x (1240/À) Le spectre d'efficacité quantique idéale devrait être le même que le spectre d'absorption après correction par l'absorption des composants inactifs (tel que le substrat verre conducteur). L'autre technique est l'efficacité photovoltaïque, rl, calculée à partir des courbes courant-tension (I-V) du dispositif photovoltaïque sous irradiation, et qui est le pourcentage de la puissance électrique délivrée par le dispositif dans le point de puissance maximum par rapport à la puissance de la radiation incidente: n = (puissance électrique au point de puissance maximum) / (puissance de la radiation incidente) Cette efficacité photovoltaïque a été mesurée avec un banc de test qui utilise un simulateur solaire et d'autres appareillages ; la réponse des dispositifs est évaluée sous l'irradiation de 1000 W/m2 correspondante à la norme standard du spectre solaire AM1.5G. Le banc a été calibré selon la procédure standard pour la mesure de dispositifs photovoltaïques qui est pratiqué par différents 21 instituts officiels reconnus. L'efficacité photovoltaïque peut être aussi exprimée comme un produit de trois facteurs, ce qui permet une meilleure interprétation de la performance du dispositif : n [%] = Isc x Voc x ff (pour une irradiation standard de 1000 W/m2) 5 dans laquelle : - Isc est le photo-courant à court-circuit (c'est-à-dire, à V=0), exprimée en [mA/cm2], - Voc est la tension à circuit ouvert (c'est-à-dire, à I=0), exprimée en [V], et - ff est le facteur de forme (sans unités), qui exprime combien la courbe se 10 rapproche de la forme rectangulaire idéale (ff=1). Il est calculé en faisant le rapport entre la puissance électrique au point maximale de puissance correspondant à la courbe courant-tension et la puissance théorique maximale qui est égale à Isc x Voc. Les résultats obtenus avec la couche d'absorbeur de sulfure d'antimoine 15 (voir exemple 2 ci-après) démontre que ce type de dispositif photovoltaïque a un bon potentiel pour obtenir une performance photovoltaïque élevée, à savoir : - une efficacité quantique qui atteint approximativement le maximum (tenant cornpte du 20% de perte dû à l'absorption du substrat verre conducteur), - un photo-courant à court-circuit considérable, d'environ 10 mA/cm2, 20 spécialement si on tient compte que le courant maximum théorique entre 400 à 700 nm (selon le standard du spectre solaire AM1.5G) est 20 mA/cm2, qui est ramené à 16 mA/cm2 à cause de l'utilisation du substrat verre conducteur qui a une transmission typiquement de 80% dans le visible et le proche infrarouge, - une efficacité photovoltaïque importante, supérieure à 3%, suite aux bons 25 photo-courant, Isc, tension à court-circuit, Voc, et facteur de forme ff. Des améliorations de l'efficacité photovoltaïque de ce dispositif sont encore possibles par optimisation des conditions de mise en oeuvre de la couche d'absorbeur, l'amélioration des contacts entre couches, et un meilleur remplissage du semi-conducteur p, ce qui peut faire augmenter encore les trois 30 facteurs qui rentrent dans la formule de l'efficacité. 22 Dans le deuxième mode de réalisation, représenté dans la figure 2 et décrit dans l'exemple 5, la présente invention fournit un autre dispositif photovoltaïque tout solide avec une configuration à couches planes compactes basée sur trois composants (deux semiconducteurs transparents, n et p, et un absorbeur), avec des compositions similaires à celles de la configuration interpénétrée. Le dépôt des différentes couches de semi-conducteurs et d'absorbeur peut être réalisé en utilisant des techniques de fabrication à bas coût telles que le dépôt par pulvérisation pyrolytique ( spray pyrolysis en anglais), le dépôt par bain chimique, l'imprégnation avec une solution du matériau dissous suivi d'évaporation du solvant, l'imprégnation d'une solution de précurseurs suivi de la méthode de la tournette ( spin coating ), ou l'électro-dépôt. Sur la figure 2 la structure générale de ce type de dispositif photovoltaïque comprend les composants et étapes suivants (les symboles étant les mêmes que ceux sur la figure 1) : - un substrat conducteur transparent 4, tel que les verres commerciaux d'oxydes conducteurs transparents, est recouvert d'une couche plane et compacte (non poreuse) avec une épaisseur supérieure à 10 nm, faite à base d'un semi-conducteur transparent de type n, tel que TiO2, 1, - une couche du matériau absorbeur à base de sulfure d'antimoine 2, 20 d'épaisseur supérieur ou égal à 50 nm, est déposée sur la couche de semi-conducteur type n 1, - une couche d'un semi-conducteur transparent p 3, tel que le CuSCN ou l'oxyde de nickel, d'épaisseur supérieure à 10 nm, est déposée sur la couche d'absorbeur 2, 25 - sur cette couche 3 une autre couche 6 est déposée, faite à base de charbon ou d'un autre matériau conducteur tel qu'un métal, qui sert de contact arrière pour collecter les charges du côté p, - le dispositif final est confiné et scellé 7 afin de le protéger de toute dégradation due à l'humidité ou aux polluants atmosphériques. 23 La couche compacte de semi-conducteur n a un rôle de collecteur d'électrons (charges négatives) et permet d'éviter tout court-circuit de charges positives (ou trous) qui pourraient aller de la couche d'absorbeur vers le substrat conducteur transparent dit contact avant . La couche compacte de semi-conducteur p a un rôle de collecteur de charges positives (ou trous) et permet d'éviter tout court-circuit d'électrons (charges négatives) qui pourraient aller de la couche d'absorbeur vers le substrat conducteur dit contact arrière . La couche d'absorbeur a les rôles d'absorption de la radiation, de conversion des photons en paires de charges négative (électrons) et positive (trous), et de transport de ces charges vers les cotés n et p respectivement. La couche d'absorbeur doit avoir un nombre réduit de centres de recombinaison pour éviter les pertes par recombinaison de charges avant qu'elles n'arrivent aux interfaces avec les couches de semi-conducteurs n et p. En conséquence, le matériau constitutif de la couche doit présenter un certain niveau de pureté. Cette propriété n'est pas requise dans la couche d'absorbeur de la configuration interpénétrée du premier mode de réalisation. Il reste que cette configuration à couches planes présente l'avantage d'un coût de fabrication moins é!evé que la configuration interpénétrée, ce coût moindre étant dû au nombre réduit d'étapes de fabrication. Cet avantage du coût l'est aussi par rapport aux dispositifs photovoltaïques qui cloivent être fabriqués en utilisant des techniques coûteuses de vide poussé, telles que celles utilisées pour les dispositifs à base de silicium. Les trois composants doivent satisfaire d'autres conditions, notamment une compatibilité des niveaux énergétiques respectifs. Suivant le modèle des bandes de semi-conducteurs, la bande de conduction de l'absorbeur doit être moins négative que la bande de conduction du semi-conducteur de type n (dans la convention la plus utilisée, les niveaux ont des valeurs négatives qui démarrent à zéro, le niveau du vide),, et la bande de valence de l'absorbeur doit être plus 24 négative que la bande de valence du semi-conducteur de type p, tout ceci pour permettre l'injection des électrons et des trous, respectivement. Le fait que les trois composants sont des matériaux inorganiques, donne un avantage potentiel de plus longue stabilité pour des applications à l'extérieur, et 5 plus particulièrement pour l'application pour les toits des maisons. Le fait que les trois composants ne contiennent pas d'éléments toxiques tels que le cadmium, sélénium, etc., ou d'élément à disponibilité réduite tel que l'indium (In), est aussi un avantage pour des applications pour des grandes surfaces, et plus particulièrement pour l'application pour les toits des maisons, 10 par rapport à d'autres dispositifs photovoltaïques basés sur des hétérojonctions tels que ceux à base de CdS/CdTe our CdS/CuInSe2. Cette configuration a donc l'avantage d'un coût plus bas par rapport à la configuration interpénétrée (moins d'étapes de fabrication) mais elle présente à ce jour une efficacité photovoltaïque moins élevée, de l'ordre de 0.7%, avec un 15 photo-courant à circuit ouvert d'environ 3 mA/cm2, et des Voc et facteur de forme inférieurs. Néanmoins, cette efficacité pourrait être améliorée, en gardant l'avantage du faible coût, si on trouvait une méthode économique de fabriquer une couche plane d'absorbeur avec de très bonnes propriétés semi-conductrices. Cette configuration a aussi l'avantage d'un coût réduit comparée à d'autres 20 dispositifs photovoltaïques connus de l'art avec configuration à couches planes et fabriqués avec des couche planes de sulfure d'antimoine, dans lesquels il était indispensable de mettre en oeuvre un matériau coûteux pour faire la jonction avec la couche de sulfure d'antimoine, tel qu'un métal noble très pur ou un monocristal de silicium ou germanium très pur et avec un dopage très contrôlé. 25 Dans les exemples 1 à 3 et 5 ci-après la composition de la couche d'absorbeur est majoritairement à base de sulfure d'antimoine, Sb2S3, mais elle peut contenir un certain pourcentage en excès d'un des éléments (S ou Sb) et/un d'ions oxyde ou hydroxyde en substitution du S. En conséquence, la composition 25 de cette couche d'absorbeur est donnée de façon générale comme sulfure d'antimoine. Exemple 1: Fabrication d'une couche de sulfure d'antimoine (Sb) de couleur orange dans une couche poreuse nanocristalline de TiO2 (de taille moyenne de particule de 40 nm), et d'un dispositif photovoltaïque tout solide avec configuration interpénétrée fait avec cette couche et un recouvrement à base CuSCN. Des verres commerciaux conducteurs transparents (faits avec une couche de SnO2 dopé au F) ont été coupés en pièces de 2.5 par 2.5 cm, et nettoyés avec de l'éthanol et de l'eau distillée. Une couche compacte (non poreuse) de TiO2 d'environ 50 nm d'épaisseur a été déposée sur le substrat antérieur par la méthode de pulvérisation pyrolytique: On a pulvérisé pendant 10 minutes une solution de titane(IV) bis(acetylacetonato) di-isopropoxyde à 10% en volume dans l'éthanol sur la surface du substrat de verre antérieur chauffé à environ 450 C, comme décrit dans Kavan et al. Electrochim. Acta 40, 643 (1995). Cette couche est nécessaire lors des applications photovoltaïques avec configuration interpénétrée puisqu'elle agit comme barrière contre le transport de charges positives vers le côté collecteur d'électrons. Suite au dépôt de la couche compacte, une couche poreuse et nanocristalline de TiO2 a été déposée par doctor blading (ou tape casting ), en utilisant une dispersion colloïdale de TiO2 préparée comme décrit dans le brevet EP1271580, avec une taille moyenne des particules d'environ 40 nm. La couche a été chauffée et frittée à 450 C pendant 30 minutes, ce qui la nettoie des impuretés organiques et assure un bon contacte des nanocristaux entre eux et avec le substrat. L'épaisseur de la couche poreuse de TiO2 est d'environ 3 microns. La couche d'absorbeur de sulfure d'antimoine (Sb) a été déposée selon une technique de dépôt par bain chimique. On a utilisé un seul récipient contenant 35 mL d'une solution de précurseurs. Le bain a consisté en une solution dans le mélange acétone/eau (20:80 en volume) contenant du SbCI3 à une concentration de 0.025 M et du thiosulfate de sodium (Na2S2O3) à une concentration de 0.25 M. 26 L'échantillon a été immergé dans ce bain, et le récipient qui le contient a été placé dans un réfrigérateur à 10 C et laissé là pendant 2 heures. Ensuite, l'échantillon a été sorti, rincé à l'eau distillée, et finalement séché avec de l'azote sec. La couche a pris une couleur orange. La couche d'absorbeur est, donc, finie et prête pour la caractérisation. Le spectre d'absorption de cette couche d'absorbeur est montré dans la figure 3b. Pour la fabrication du dispositif photovoltaïque tout solide, les pores de la couche ci-dessus ont été remplis avec du CuSCN. Le dépôt de CuSCN a été réalisé en suivant une méthode similaire à celle décrite dans Kumara et al., Solar Energy Materials Solar Cells 69, 195 (2001) et dans O'Regan et al. Chem. Mater. 14, 5023 (2002). On a préparé une solution de CuSCN à une concentration de 15 mg/mL dans le sulfure de dipropyle (S(CH2CH2CH3)2), avec laquelle on a imprégné la partie supérieure de l'échantillon antérieur placé sur une plaque chauffante à une température de 80 C. Le volume total de solution de CuSCN versé a été de 100 microlitres. Une fois le dépôt fini, l'échantillon a été chauffé 3 minutes additionnelles à la même température, afin de s'assurer que le solvant s'est évaporé complètement. Ensuite, une couche d'or d'environ 25 nm d'épaisseur a été déposée dans la surface de l'échantillon en utilisant un évaporateur de métaux (tel que l'évaporateur Edwards-306). Dans une autre variante (alternative moins coûteuse que l'or), une couche de charbon a été peinte sur l'échantillon en utilisant une encre conductrice commerciale à base de charbon. La performance photovoltaïque a été évaluée comme décrit ci-dessus en mesurant l'efficacité quantique et les courbes courant-tension. L'efficacité quantique (figure 4b) et les courbes courant-tension ont montré des valeurs très basses. Exemple 2 : Fabrication d'une couche de sulfure d'antimoine (Sb) de couleur marron foncée dans une couche poreuse nanocristalline de TiO2 (de taille moyenne de particule de 40 nm), et d'un dispositif photovoltaïque tout solide 27 avec configuration interpénétrée fait avec cette couche et un recouvrement à base CuSCN. Pour la fabrication de la couche d'absorbeur à base cle sulfure d'antimoine on a suivi la même procédure que dans l'exemple 1. Mais, une fois le dépôt réalisé et la couche rincée et séchée, la couche a été soumise à un traitement de recuit thermique en la chauffant à 300 C sous un flux d'azote pendant 30 minutes. La couche est passée de l'orange à une couleur marron foncée. La couche d'absorbeur est, donc, finie et prête pour la caractérisation. Le spectre d'absorption de cette couche d'absorbeur est montré dans la figure 3a. La figure 3 montre bien que le spectre d'absorption de la couche avec le traitement de recuit thermique est plus large que celui de la couche sans ce traitement. Pour la fabrication du dispositif photovoltaïque tout solide, en particulier, pourle remplissage du semi-conducteur CuSCN et les couches de contact, on a suivi la même procédure que celle de l'exemple 1. La performance photovoltaïque a été évaluée comme décrit ci-dessus. L'efficacité quantique (figure 4a) présente une valeur de 80%, pratiquement au maximum possible (si on tient compte de la perte d'absorption de lumière dû au substrat verre conducteur) dans une large plage de longueur d'onde (400-700 nm). La courbe courant-tension (figure 5a) présente un photo-courant, Isc, de 10 mA/cm2, une photo-tension à circuit-ouvert, Voc, de 0.63V et une efficacité photovoltaïque de 3.4% sous une irradiation de 1000 VV/m2 selon la norme AM1.5G. Exemple comparatif 3 : Fabrication d'une couche de sulfure d'antimoine (Sb) de couleur marron foncée, avec un recouvrement plus épais, dans une couche poreuse nanocristalline de TiO2 (de taille moyenne de particule de 40 nm), et d'un dispositif photovoltaïque tout solide avec configuration interpénétrée fait avec cette couche et un recouvrement à base CuSCN. Pour la fabrication de la couche d'absorbeur à base de sulfure d'antimoine (Sb) on a suivi une procédure similaire à celle dans l'exemple 1 mais dans lequel 28 le dépôt par bain chimique a été répété trois fois de suite, en utilisant à chaque fois un bain nouveau de la même composition. Une fois le troisième bain réalisé, la couche a été rincée et séchée, et ensuite elle a été sournise au traitement de recuit thermique en chauffant à 300 C sous un flux d'azote pendant 30 minutes, de façon similaire à l'exemple 2. La couche est devenue d'une couleur marron foncée. La technique d'EDX a montré que la quantité d'absorbeur était environ trois fois supérieur à celle de la couche des exemples 1 et 2. La technique SEM a montré que les pores dans la partie supérieure de la couche (celle opposé du côté substrat verre conducteur) étaient presque fermés. Pour la fabrication du dispositif photovoltaïque tout solide, en particulier, pour le remplissage du semi-conducteur CuSCN et les couches de contact, on a suivi la même procédure que celle des exemples 1 et 2. La performance photovoltaïque a été évaluée comme décrit ci-dessus. L'efficacité quantique et la courbe courant-tension présente des valeurs très basses. Ceci peut être dû à une couche d'absorbeur trop épaisse (ce qui ferait augmenter les pertes par recombinaisons), ou à un referment de pores (spécialement dans la partie supérieure de la couche), ce qui empêcherait un bon remplissage des pores avec ie CuSCN. Exemple comparatif 4: Fabrication d'une couche de sulfure de bismuth (Bi) dans une couche poreuse nanocristaliine de TiO2 (de taille moyenne de particule de 40 nm), et d'un dispositif photovoltaïque tout solide avec configuration interpénétrée fait avec cette couche et un recouvrement à base CuSCN. Le substrat et la couche poreuse nanocristalline de TiO2 sont les mêmes que dans l'exemple 1. Une couche d'absorbeur de sulfure de bismuth (Bi) a été déposée avec une technique de dépôt par bain chimique. On a utilisé un récipient contenant 50 mL d'une solution de précurseurs. Le bain a consisté en une solution aqueuse contenant du Bi(NO3)3 à une concentration de 0.025 M, triéthanolamine ((OHCH2CH2)3N) à une concentration de 0.12 M, et thioacétamide (CH3CSNH2) à 29 une concentration de 0.04 M. L'échantillon a été immergé dans ce bain, et le récipient qui le contient a été placé dans un bain thermostatique à 35 C et laissé là pendant 30 secondes. Ensuite, l'échantillon a été sorti, rincé à l'eau distillée, et finalement séché avec de l'air sec. La couche a été soumise à un traitement de recuit thermique en la chauffant à 300 C sous un flux d'azote pendant 30 minutes. Pour la fabrication du dispositif photovoltaïque tout solide avec cette couche, on a suivi une procédure similaire à celle de l'exemple 1. La performance photovoltaïque a été évaluée comme décrit ci-dessus. L'efficacité quantique présente une valeur maximale de 30%, avec une forme inclinée entre 400 et -600 nm (figure 4c). La courbe courant-tension (figure 5c) présente un photo-courant, Isc, de 0.9 mA/cm2, et une efficacité photovoltaïque de 0.3% sous une irradiation de 1000 W/m`' selon la norme AM1.5G. Exemple 5: Fabrication d'un dispositif photovoltaïque tout solide avec à configuration plane, fait avec une couche plane et compacte de TiO2, une couche plane de sulfure d'antimoine (Sb) de couleur marron foncé, et une couche plane de CuSCN. Une couche compacte (non poreuse) de TiO2 a été déposée sur un substrat verre conducteur en suivant une procédure similaire à celle indiquée dans 20 l'exemple 1. L'épaisseur (mesurée avec la technique SEM) a été d'environ 50 nm. Une couche plane à base de sulfure d'antimoine a été déposée sur la couche antérieure en utilisant la méthode de dépôt par bain chimique suivant une procédure similaire à celle de l'exemple 1. La couche était de couleur orange. Ensuite, la couche a été soumise à un traitement de recuit thermique en la 25 chauffant à 300 C sous un flux d'azote pendant 30 minutes. La couche est devenue d'une couleur marron foncée. La couche était compacte, plane et d'une épaisseur d'environ 150 nm (telle que a été caractérisée avec la technique SEM en l'observant dans la coupe). 30 Une couche plane à base de CuSCN a été déposée sur la couche antérieure en utilisant la méthode de évaporation. On a suivi une procédure similaire à celle de l'exemple 1 mais en utilisant 50 microlitres de solution de CuSCN. Après le dépôt de la couche de CuSCN, le dispositif a été chauffé 3 minutes additionnelles à la même température, afin de s'assurer que le solvant s'est évaporé complètement. L'épaisseur de la couche de CuSCN (mesurée avec la technique SEM dans la coupe) a été d'environ 500 nm. Ensuite, une couche d'or d'environ 25 nm d'épaisseur a été déposée dans la surface de la couche de CuSCN en utilisant un évaporateur de métaux (tel que l'évaporateur Edwards-306). Dans une autre variante (alternative moins coûteuse que l'or), une couche de charbon a été peinte en utilisant une encre conductrice commerciale à base de charbon. La performance photovoltaïque a été évaluée comme décrit ci-dessus. L'efficacité quantique présente une valeur maximale de 25%, moins que le dispositif avec configuration interpénétrée, mais avec une forme similaire (figure 4b) dans une large plage de longueur d'onde (400-700 nm). La courbe courant-tension (figure 5b) présente un photo-courant, Isc, de 2.9 mA/cm2, une photo-tension à circuit-ouvert, Voc, de 0.54V et une efficacité photovoltaïque de 0.7% sous une irradiation de 1000 W/m2 selon la norme AMI.5G
La présente invention concerne des dispositifs photovoltaïques tout solides du type comprenant 3 matériaux inorganiques et solides comprenant respectivement:- un composé semi-conducteur de type n et transparent (1),- un composé semi-conducteur de type p et transparent (3), et- un composé absorbeur disposé en couche continue (2) entre lesdits composés semi-conducteur de type n et p lesquels ne sont pas en contact,caractérisé en ce que ledit composé absorbeur est un composé d'antimoine à base de sulfure d'antimoine recuit thermiquement.
1. Dispositif photovoltaïque tout solide du type comprenant 3 matériaux inorganiques et solides comprenant respectivement: - un composé semi-conducteur de type n et transparent (1), - un composé semiconducteur de type p et transparent (3), et - un composé absorbeur disposé en couche continue (2) entre lesdits composés semi-conducteur de type n et p lesquels ne sont pas en contact, caractérisé en ce que ledit composé absorbeur est un composé d'antimoine à base de sulfure d'antimoine recuit thermiquement. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que ledit matériau semi-conducteur transparent de type n est un oxyde métallique tel que TiO2, ZnO et SnO2, de préférence TiO2. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que ledit matériau semi-conducteur transparent de type p est choisi parmi les matériaux à base de Cu(I), de préférence CuSCN, Cul ou CuAIO2, et des oxydes métalliques, de préférence oxyde de nickel. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce qu'il présente une configuration interpénétrée dans laquelle ledit composé semi-conducteur de type n cu p se présente sous forme d'un substrat poreux (1), avec des pores (11) de taille de 10 à 100 nm, dont la surface interne desdits pores est entièrement revêtue d'une fine couche continue d'absorption (2) dudit composé absorbeur, et dont lesdits pores sont ensuite remplis dans une proportion volumique d'au moins 100/0, de préférence plus de 15%, par une couche de remplissage (3) constituée de l'autre dit composé solide servi-conducteur de type p ou respectivement n. 5. Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que le facteur de rugosité dudit substrat poreux, avant dépôt de ladite couche d'absorbeur, est supérieur à 50 de préférence supérieur à 100.32 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que le substrat poreux est constitué de particules ou cristaux (12). 7. Dispositif selon la 6 caractérisé en ce que la taille moyenne des particules ou cristaux est de 30 à 50 nm et la taille des pores est de 5 20 à 50 nm. 8. Dispositif selon l'une des 4 à 7 caractérisé en ce que ledit composé semi-conducteur de type n se présente sous forme d'un substrat poreux (1) d'oxyde métallique, et ladite couche de remplissage (3) est constituée d'un dit composé solide semi-conducteur de type p. 10 9. Dispositif selon la 8 caractérisé en ce que l'oxyde métallique semi-conducteur de type n dudit substrat poreux est du TiO2 présentant une taille moyenne de particules de 30 à 50 nm et la taille des pores est de 20 à 50 nm. 10. Dispositif selon l'une des 4 à 9 caractérisé en ce que 15 ladite couche de remplissage constitue aussi une couche de recouvrement d'au moins 10 nm d'épaisseur par-dessus l'une des surfaces du substrat poreux. 11. Dispositif selon l'une des 4 à 10 caractérisé en ce que ladite couche de remplissage est constituée de CuSCN ou d'oxyde de nickel. 12. Dispositif selon l'une des 4 à 11 caractérisé en ce 20 que : - une première face dudit substrat poreux est déposée sur un premier substrat de contact avant (4) conducteur et transparent tel que du verre conducteur, qui est aussi recouvert d'une couche barrière compacte (non poreuse) transparente (5) de préférence dudit oxyde métallique semi-conducteur 25 de type n, et - ledit substrat poreux (1) constitue une couche d'épaisseur supérieure à 1 pm, de préférence de 2 à 10 pm, et 33 -ladite couche d'absorption (2) présente une épaisseur de 1 à 25 nm, de préférence de 2 à 10 nm, et - ladite couche de remplissage (3) remplit au moins 10% du volume de pores, de préférence de plus de 15 h, et - la deuxième face du substrat poreux est recouverte par un second substrat conducteur de contact arrière (6), et - de préférence, ladite couche de remplissage constitue aussi une couche de recouvrement d'au moins 10 nm d'épaisseur entre ledit substrat poreux, et la couche conductrice dudit second substrat conducteur de contact arrière (6), et - ledit substrat poreux et ses couches d'absorption et de remplissage (1,2,3) étant confinés (7) entre les deux dits substrats conducteurs de contact avant (4) et contact arrière (6). 13. Dispositif selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce qu'il se présente sous forme cle 3 couches planes empilées constituées respectivement par les 3 dits matériaux inorganiques et solides, avec deux couches compactes de composés semi-conducteurs transparents des types n (1) et p (3) séparées par une couche d'un composé absorbeur (2) dans lequel les épaisseurs des couches sont: - supérieure à 10 nm, de préférence inférieure à 1 micron pour la couche de 20 semi-conducteur de type n (1), et - supérieure à 50 nm, de préférence supérieure à 100 nm et inférieure à 3 microns pour la couche d'absorbeur (2), et - supérieure à 10 nrn, de préférence inférieure à 1 micron pour la couche de semi-conducteur de type p (3). 25 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que : - une face de l'une des couches de composé semi-conducteur transparent de type n ou p est déposée sur un premier substrat de contact avant (4) conducteur et transparent, tel que du verre conducteur, et34 - une face de l'autre couche dudit composé semi-conducteur transparent de l'autre type p ou n respectivement, est recouverte par un second substrat conducteur de contact arrière (5), - lesdites couches de composé semi-conducteur de type n et p et ladite 5 couche de composé absorbeur étant confinées (6) entre lesdits substrats conducteurs de contact avant et arrière. 15. Substrat poreux utile dans un dispositif selon l'une des 4 à 12 constitué d'un dit composé semi-conducteur de type n ou p et transparent, de préférence d'un dit semi-conducteur d'oxyde métallique de 10 type n, dont la surface interne des pores est revêtue d'une fine couche d'absorption (2) dudit composé absorbeur à base de sulfure d'antimoine, et dont les pores sont de taille de 10 à 100 nm, le facteur de rugosité dudit substrat poreux étant supérieur à 50, de préférence supérieur à 100.
H
H01
H01L
H01L 31
H01L 31/0264,H01L 31/042
FR2896204
A1
ENSEMBLE STRUCTUREL DE VEHICULE AUTOMOBILE AYANT UNE TRAVERSE ARRIERE SUPERIEURE PERFECTIONNEE
20,070,720
L'invention concerne un ensemble structurel de véhicule automobile, notamment de véhicule utilitaire, comprenant deux montants arrière, et une traverse structurelle montée entre les deux montants au niveau d'une région supérieure de ces derniers, de façon à pouvoir être placée sélectivement dans une position de service dans laquelle elle s'étend transversalement et assure une fonction de rigidification du véhicule et d'appui pour une charge placée dans le véhicule, et dans au moins une position inactive escamotée. Un tel ensemble est par exemple décrit dans le document FR 2 659 914. Un certain nombre de véhicules utilitaires dotés d'ensembles structurels du type ci-dessus ont des ouvrants arrière battants, qui sont parfois utilisés en position ouverte afin d'augmenter la longueur de chargement du véhicule. Lorsque le véhicule roule dans ces conditions, le troisième feu. stop, généralement agencé sur l'ouvrant, n'est plus visible par les autres usagers de la route. L'invention a pour but de résoudre cet inconvénient, en améliorant la signalisation du véhicule pour une sécurité accrue. A cet effet, l'invention a pour objet un ensemble structurel de véhicule automobile du type précité, dans lequel la traverse comprend une source lumineuse de signalisation, notamment un feu de stop. L'invention peut en outre comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques ci-après : - la traverse comprend une première partie montée pivotante sur l'un premier des montants, entre la position de service et la position escamotée, la source lumineuse étant agencée sur ladite première partie ; - la traverse comprend une deuxième partie montée pivotante sur le deuxième des montants, entre la position de service et la position escamotée, et des moyens libérables de blocage mutuel des deux parties en position de service, dans laquelle les deux parties sont aboutées et dans le prolongement l'une de l'autre ; - les moyens de blocage comprennent une bague montée coulissante sur l'une des deux parties de traverse, entre une position libérée et une position de blocage, et des moyens d'arrêt libérables, qui déterminent lesdites positions, et qui comportent un organe de manœuvre agencé sur la bague ; - la traverse comprend une deuxième partie, montée coulissante coaxialement sur la première partie entre une position escamotée et une position déployée du côté opposé à la liaison-pivot de la première partie sur le premier montant, et pouvant s'engager de façon libérable, dans la position déployée, dans un logement complémentaire du deuxième montant, de façon à définir la position de service de la traverse ; - la traverse comprend un organe de verrouillage libérable agencé sur la deuxième partie, permettant de sélectivement bloquer la deuxième partie en engagement à l'encontre d'un retrait par coulissement axial, ou de la libérer ; - la traverse est articulée sur les deux montants au moyen de deux charnières respectives, pouvant être libérées sélectivement, de façon que la traverse puisse passer d'une position à une autre, parmi la position de service et la position escamotée, par pivotement autour de la charnière opposée à la charnière libérée ; - l'ensemble structurel comprend des moyens de connexion électrique démontables, reliant la source lumineuse à une source d'alimentation électrique du véhicule, lesdits moyens de connexion comportant une partie de connecteur fixe solidaire d'un montant et une partie de connecteur complémentaire solidaire de la traverse au voisinage de la charnière correspondante, les moyens de connexion étant adaptés pour assurer la connexion électrique dans la position de service ; et -l'ensemble structurel comprend des moyens de maintien libérable de la traverse dans une position escamotée, repliée, respectivement en une ou deux parties, contre respectivement l'un des montants ou les deux montants. L'invention vise également un véhicule automobile, notamment un. véhicule utilitaire, comprenant un ensemble structurel tel que décrit précédemment. Des modes particuliers de réalisation de l'invention vont maintenant être décrits plus en détail, en référence 15 aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue en perspective arrière d'un véhicule automobile utilitaire conforme à l'invention, dans une première configuration de chargement, les ouvrants arrière et supérieur étant en position ouverte ; 20 - la Figure 2 est une vue analogue à la Figure 1, dans une deuxième configuration de chargement ; - la Figure 3 illustre un ensemble structurel conforme à un premier mode de réalisation de l'invention, dans la position de service de la traverse, l'ensemble 25 structurel étant représenté en vue arrière en élévation ; - la Figure 4 est une vue analogue à la Figure 3, la traverse étant en position escamotée ; - la Figure 5 est une vue arrière en élévation, avec arrachement partiel, d'un ensemble structurel conforme à un 30 deuxième mode de réalisation de l'invention, la traverse étant en position de service ; - la Figure 6 est une vue analogue à la Figure 5, la traverse étant en position escamotée ; - la Figure 7 est une vue de dessus d'un ensemble structurel conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention, la traverse étant en position de service, les charnières étant représentées en coupe partielle dans le plan des tourillons ; - la Figure 8 est une vue, à plus grande échelle, d'une charnière représentée sur la Figure 7 ; et - la Figure 9 est une vue en élévation de l'ensemble structurel de la Figure 7, la traverse étant représentée en position de service (traits mixtes), et dans deux positions escamotées différentes (l'une en traits pleins, et l'autre en traits mixtes). Sur les Figures 1 et 2, on a représenté un véhicule automobile 1 du type utilitaire, ayant un espace de 15 chargement 3 à l'arrière du poste de conduite. Afin de simplifier la description qui va suivre, les Figures ont été orientées suivant le système d'axes X, Y, Z, qui définit l'orientation usuelle d'un véhicule, et dans lequel : 20 - l'axe X est l'axe longitudinal du véhicule, orienté d'arrière en avant ; - l'axe Y est l'axe transversal, orienté de droite à gauche ; et - l'axe Z est l'axe vertical orienté du bas vers le 25 haut. Les termes de position et d'orientation qui seront utilisés par la suite s'entendront par rapport à ce système d'axes. L'espace de chargement 3 est compris, à l'arrière du 30 véhicule, entre les deux parois latérales 5 de la carrosserie, un toit 7, et un plancher 9. Le véhicule 1 comprend une ossature ou ensemble structurel, essentiellement symétrique par rapport au plan médian vertical XZ du véhicule, et comportant notamment des montants latéraux essentiellement verticaux 10, dont deux montants arrière 10A, 10B. L'ensemble structurel comprend en outre une traverse supérieure arrière 11 reliant les deux montants arrière 10A, 10B au niveau d'une région supérieure de ces derniers. La traverse 11 matérialise ainsi une arête supérieure arrière de l'espace de chargement 3. Comme cela a été illustré sur les Figures 1 et 2, le véhicule 1 comprend des ouvrants d'une part au niveau de la face arrière du véhicule (entre les montants 10A, 10B et la traverse 11), et d'autre part au niveau de sa face supérieure dans une région arrière du toit 7. Ces ouvrants donnent accès à l'espace de chargement 3 depuis l'extérieur, respectivement par l'arrière et par le haut. Seul l'ouvrant supérieur est visible sur la Figure 2. Les ouvrants peuvent être avantageusement coulissants, comme celui représenté, et ainsi être escamotés dans la carrosserie dans leur configuration ouverte. Ils peuvent être placés en configuration ouverte, totalement ou partiellement (tel qu'illustré sur la Figure 2), soit uniquement aux fins de chargement, soit également aux fins de transport, dans le cas de charges particulièrement encombrantes et par exemple dans le cas de charges allongées. On a ainsi représenté sur les Figures 1 et 2, pour illustrer cette situation, une poutre 13 chargée dans l'espace de chargement 3 du véhicule, et dépassant par l'arrière de ce dernier. Afin de sécuriser le transport d'une telle poutre 13, il est souhaitable de faire reposer cette dernière sur la traverse 11, en l'inclinant dans un plan vertical axial XZ, comme illustré sur la Figure 2, et éventuellement fermer la face arrière. La traverse 11 assure, dans sa position de service essentiellement horizontale représentée, une fonction de rigidification du véhicule, ainsi qu'une fonction d'appui pour la charge 13 placée dans l'espace de chargement 3. La traverse 11 est conçue de façon à pouvoir être déplacée entre sa position de service longitudinale et une position escamotée libérant le passage entre les montants arrière 10A, 10B. Ainsi, il est possible de faire passer la poutre 13 de sa position horizontale, telle qu'elle est représentée sur la Figure 1, et dans laquelle elle est initialement chargée dans le véhicule, à sa position inclinée et en appui sur la traverse 11, telle qu'elle est représentée sur la Figure 2. Afin d'assurer une fonction de signalisation du véhicule, la traverse 11 est munie d'une source lumineuse de signalisation 15, en l'occurrence un feu de stop, relié électriquement à une source électrique du véhicule. Ainsi, un troisième feu stop peut être disponible sur le véhicule, sensiblement à hauteur de toit, et visible par les autres usagers de la route lorsque les ouvrants donnant accès à l'espace de chargement 3 sont ouverts ou partiellement ouverts. En référence aux Figures 3 et 4, on va à présent décrire une première forme particulière de réalisation de l'invention, selon laquelle la traverse 11 est réalisée essentiellement en deux parties montées chacune pivotante sur un montant 10A, 10B respectif. Comme cela est visible sur les Figures 3 et 4, la traverse 11 possède deux parties 11A, 11B sous la forme de deux barres, articulées chacune à pivotement au niveau de l'une de ses extrémités, sur un montant respectif 10A, 10B, par l'intermédiaire d'une charnière respective 21A, 21B. Les deux barres 11A, 11B sont agencées essentiellement symétriquement l'une par rapport à l'autre, vis-à-vis du plan vertical médian XZ du véhicule. Dans l'exemple représenté, les barres 11A, 11B sont articulées autour d'axes horizontaux longitudinaux X respectifs, c'est-à-dire orthogonaux au plan YZ des Figures 3 et 4. Toutefois, d'autres directions pour les axes de rotation sont susceptibles de convenir à la mise en oeuvre de l'invention, en particulier des axes verticaux Z permettant de replier les parties de traverse 11A, 11B dans un plan horizontal XY. Les parties de traverse 11A, 11B sont conçues et agencées de façon à coopérer, lorsqu'elles sont en position de service horizontale, par aboutement et complémentarité de formes au niveau de leur extrémité libre opposée à l'extrémité d'articulation. La traverse comprend en outre des moyens de blocage 23 prévus pcur bloquer de façon libérable les deux barres 11A, 11B en position de service dans le prolongement l'une de l'autre, horizontalement. Les moyens de blocage 23 comprennent une bague 25 montée coulissante sur l'une 11B des deux barres, entre une position de blocage mutuel des deux barres 11A, 11B (représentée sur la Figure 3), et une position de libération (représentée sur la Figure 4). Les moyens de blocage 23 comportent des moyens d'arrêt déterminant les deux positions stables de libération et de verrouillage précitées. Ces moyens d'arrêt comprennent par exemple un cran 31 d'arrêt de la bague en position libérée, ce cran étant prévu sur la barre 11B, et un cran 32 d'arrêt en position de verrouillage, prévu sur la barre 11. Les moyens d'arrêt comportent en outre un organe de manoeuvre sous la forme d'un levier 33 monté pivotant sur la bague 25. Ce levier 33 comprend une partie de manœuvre 35 en saillie de la bague, et une partie d'enclenchement 37 pouvant s'engager de façon libérable dans l'un des crans 31, 32, afin d'assurer le blocage de la bague 25 suivant l'axe Y de la traverse 11. De préférence, l'organe de manoeuvre 33 est associé à un ressort de rappel 39, sollicitant ce dernier dans une position d'enclenchement dans un cran 31 ,32. Dans l'exemple représenté, la bague 25 est bloquée en rotation sur la barre 11B par clavetage. En outre, les deux barres 11A , 11B sont pourvues chacune, à leur extrémité libre, de pièces magnétiques 41, adaptées pour produire une attraction magnétique mutuelle, et ainsi assurer un maintien provisoire des barres 11A, 11B en position d'alignement horizontal lorsque la bague 25 est en position de libération. L'ensemble structurel est en outre doté de colliers en C ou clips 43, solidaires chacun d'un montant 10A, 10B, et adaptés pour assurer un maintien libérable de la barre respective 11A, 11B en position escamotée, qui est en l'occurrence, dans l'exemple représenté, une position pliée le long du montant respectif 10A, 10B. On notera que le feu stop 15 est agencé sur l'une 11A des deux barres constituant la traverse 11, et est relié à une source électrique fixe du véhicule, par l'intermédiaire d'un faisceau de câbles 45 passant dans la barre 11A, au travers de la charnière 21A, et dans le montant 10A. On comprend que le passage de la configuration de service représentée sur la Figure 3 à la position escamotée représentée sur la Figure 4 peut être réalisé par une manipulation très simple, qui peut être exécutée d'une seule main par l'utilisateur. A partir de la configuration de la Figure 3, il suffit en effet à l'utilisateur d'actionner l'organe de manœuvre 33, afin de dégager la partie d'enclenchement 37 du cran 32, et de dégager la bague 25 de la barre 11A, en la faisant coulisser sur la barre 11B, jusqu'à sa position de libération, dans laquelle l'organe de manoeuvre 33 s'enclenche dans le cran 31. Les barres 11A, 11B peuvent alors être séparées en exerçant un effort suffisant pour vaincre l'attraction mutuelle des pièces magnétiques 41. La séparation est réalisée par un mouvement de pivotement des deux barres autour de leur axe X de charnière 21A, 21B respectif, vers le bas, afin de replier les barres 11A, 11B sur les montants respectifs 10A, 10B. Les barres 11A, 11B peuvent ensuite être immobilisées dans leur position escamotée, pliée le long des montants respectifs 10A, 10B, par engagement à force dans les colliers respectifs 43. Bien évidemment le passage de la position escamotée à la position de service s'effectue de façon inverse, en rabattant successivement les deux barres 11A, 11B dans leur position horizontale, et en amenant la bague 25 dans sa position de blocage. Dans la position de blocage, la bague 25 entoure partiellement et conjointement les deux barres 11A, 11B, et l'organe de manoeuvre 33 est enclenché dans le cran 32. Il est visible sur la Figure 4 qu'en position escamotée de la traverse 11, les barres 11A, 11B étant repliées contre les montants 10A, 10B, le passage vers le haut entre les montants est libéré. Ainsi, un objet allongé de longueur supérieure à la longueur de l'espace de chargement 3, tel que la poutre 13, peut être soulevé au-dessus des montants, à partir de sa position allongée dans le fond de l'espace de chargement. L'utilisateur peut ensuite replacer la traverse 11 dans sa position de service en replaçant les barres 11A, 11B dans leur position horizontale, verrouiller la bague 25, et faire reposer l'objet allongé sur la traverse 11, tel que représenté sur la Figure 2. En référence aux Figures 5 et 6, on va à présent décrire une deuxième forme de réalisation de l'invention, dans laquelle la traverse 111 est essentiellement formée de deux parties 111A, 111B, dont l'une 111A est articulée à pivotement sur un montant l0A respectif, et l'autre partie 111B est montée coulissante dans la première. Comme est visible sur les Figure 5 et 6, la première partie 111A de la traverse est une barre creuse dans laquelle est montée coulissante la deuxième partie ou deuxième barre 111B, entre une position escamotée (Figure 6) et une position extraite (Figure 5). De façon tout à fait analogue à ce qui a été décrit précédemment, la première barre 111A supporte la source lumineuse de signalisation 15 et intègre en partie les câbles 45 de liaison de cette source lumineuse 15 à une source électrique du véhicule. La barre 111A est en outre montée pivotante sur le montant 10A par l'intermédiaire d'une charnière 21A. Comme dans la forme de réalisation précédente, le montant 10A est solidaire d'un collier 43 de maintien de la barre 111A en position escamotée, c'est-à-dire rabattue le long du montant 10A. Le montant 10B est pourvu d'un logement 113 horizontalement en vis-à-vis de l'axe de charnière 21A, ce logement étant prévu pour recevoir à engagement l'extrémité libre de la barre 11B. La traverse 111 comprend des crans 131, 132 formés intérieurement dans la barre creuse 111A, espacés selon l'axe commun des barres 111A, 111B, et définissant des crans d'arrêt en coulissement de la barre 111B dans la barre 111A. La traverse 111 comprend en outre un organe de verrouillage 135, sous la forme d'un levier pivotant agencé sur la barre 111B. L'organe de verrouillage 135 comprend une partie de manoeuvre 137 en saillie d'une partie intermédiaire de la barre 111B, ainsi qu'une première partie d'enclenchement 141 prévue pour coopérer avec l'un des crans 131, 132, et qu'une deuxième partie d'enclenchement 142 prévue pour coopérer avec un cran 143 formé dans le logement 113. La traverse 111 est en outre équipée d'un ressort de rappel 145 sollicitant le levier 135 vers une position d'enclenchement des parties d'enclenchement 141, 142 dans les crans respectifs 131, 132, 143. La barre 111B est en outre pourvue d'une collerette 147 limitant son engagement axial dans la barre creuse 111A. Dans la position de service représentée sur la Figure 5, la traverse 111 est en position horizontale, la barre 111B est en position extraite de la barre creuse 111A, dans laquelle elle est engagée par son extrémité libre dans le logement 113. Dans cette position, l'organe de verrouillage 135 est enclenché d'une part dans le cran 132, par sa partie d'enclenchement 141, et d'autre part dans le cran 143, par sa partie d'enclenchement 142. On comprend que l'organe de verrouillage 137 bloque de façon libérable la barre 111B en coulissement par rapport à la barre creuse 111A, et empêche ainsi le retrait de la barre 111B du logement 113 et le pivotement de la traverse 111 autour de la charnière 21A. La traverse 111 est ainsi maintenue dans sa position de service représentée sur la Figure 5, dans laquelle elle assure une fonction de rigidification du véhicule et une fonction d'appui pour une charge, comme expliqué précédemment, Comme cela se conçoit facilement au vu des Figures 5 et 6, l'utilisateur désirant faire passer la traverse 111 dans sa position escamotée, repliée ou rabattue contre le montant 10A, doit d'abord actionner l'organe de manoeuvre 137 de façon à dégager les parties d'enclenchement 141, 142 des crans respectifs 132, 143. L'utilisateur doit ensuite faire coulisser la barre 111B vers l'intérieur de la barre creuse 111A, jusqu'à engagement de la partie d'enclenchement 141 dans le cran 131. La barre 111B est alors dans sa position escamotée dans la barre creuse 111A et dégagée du logement 113, de sorte que la traverse 111 peut être déplacée en pivotement autour de l'axe de charnière 21A. Après pivotement d'environ 90 vers le bas, la barre 111A est engagée à force dans le collier 43, lequel assure un maintien provisoire de la traverse 111 dans la position rabattue ainsi atteinte. Cette position escamotée est celle qui a été représentée sur la Figure 6. Le passage de la position escamotée de la Figure 6 à la position de service de la Figure 5 est naturellement réalisé de façon inverse. Comme on le conçoit au vu des Figures, les manipulations permettant de faire passer la traverse 111 d'une position à une autre parmi la position de service et la position escamotée peuvent être réalisées d'une seule main, ce qui permet avantageusement de manipuler une charge de l'autre main. Une troisième forme de réalisation va maintenant 30 être décrite en référence aux Figures 7 à 9. Selon cette troisième forme de réalisation, la traverse 211 consiste essentiellement en une barre unique, articulée à chacune de ses deux extrémités sur le montant respectif 10A, 10B au moyen d'une charnière libérable respective 221A, 221B. Ainsi, la traverse 211 peut passer de la position de service représentée sur la Figure 7, dans laquelle elle s'étend horizontalement entre les deux montants 10A, 10B, à une position escamotée rabattue le long d'un montant 10A, 10B, après libération de l'une des deux charnières 221A, 221B, par pivotement autour de la charnière opposée à la charnière libérée. Cela a été illustré sur la Figure 9, sur laquelle la traverse 211 a été représentée en traits pleins dans l'une des deux positions rabattues, maintenue par un collier 43 le long de l'un 10A des montants, et en traits mixtes dans la position de service horizontale, ainsi que dans l'autre position escamotée maintenue par l'autre crochet 43, le long de l'autre montant 10B. Les deux charnières démontables 221A, 221B étant de constitution et de fonctionnement identiques, seule l'une d'elles va être à présent décrite en détail en référence aux Figures 7 et 8. Pour la description des éléments constitutifs de la charnière 221A, on supposera cette dernière en position de service, tel qu'illustré sur les Figures 7 et 8. La charnière 221A comporte un étrier en U 225, 25 solidaire du montant respectif 10A, et dont chaque branche comprend un logement 230 formant palier. La charnière 221A comporte en outre une paire de tourillons 231, 232 coaxiaux, définissant ensemble l'axe X de charnière. Chaque tourillon 231, 232 est agencé dans un 30 logement respectif 230, de façon à pouvoir coulisser selon cet axe X. Le premier tourillon 231 peut ainsi coulisser entre deux positions, à savoir une position escamotée dans son logement 230, telle que représentée sur les Figures 7 et 8, et une position dans laquelle son extrémité libre (tournée vers l'intérieur de l'étrier) affleure à la surface intérieure de la branche correspondante d'étrier. Le deuxième tourillon 232 peut coulisser, de façon correspondante, entre deux positions, à savoir une position dans laquelle il fait saillie de son logement 230 et de la surface intérieure de la branche correspondante d'étrier, vers le tourillon opposé 231, et une position escamotée dans son logement, dans laquelle son extrémité libre (tournée vers l'intérieur de l'étrier) affleure à la surface intérieure de la branche correspondante d'étrier. Chaque tourillon 231, 232 présente une collerette 233 d'arrêt en coulissement axial X dans le logement 230. La charnière 221A comprend également deux ressorts de rappel 241, 242 sollicitant axialement les tourillons 231, 232 respectivement en position escamotée et en position en saillie. Le tourillon 231 présente, faisant saillie du logement respectif 230, une extrémité formant bouton de manœuvre 245. Ce bouton 245 est accessible à un utilisateur, pour déplacer axialement le tourillon 231 à l'encontre de l'effort de rappel du ressort 241, vers sa position en affleurement. La charnière 221A comprend enfin une tige cylindrique 250 montée dans la traverse 211 au travers d'un passage cylindrique complémentaire, coaxialement avec les tourillons 231, 232, de façon à pouvoir coulisser dans la traverse selon l'axe X. A chacune de ses extrémités, la tige 250 est en contact avec un tourillon respectif 231, 232. Ainsi, le coulissement des tourillons 231,232, dans un sens ou dans l'autre, sous l'effet d'une pression sur le bouton de manoeuvre 245 ou d'un effort de rappel des ressorts 241, 242, se fait solidairement avec celui de la tige 250. La tige 250 est dotée de collerettes 251 d'arrêt axial, prévues pour limiter dans les deux sens, par coopération avec des épaulements complémentaires de la traverse, le coulissement axial de la tige dans son passage. Les collerettes 251 et les épaulements correspondants maintiennent ainsi la tige 250 dans la traverse 211 entre une première et une deuxième positions d'arrêt. Dans la première position d'arrêt, telle que représentée sur les Figures 7 et 8, la tige fait saillie de la traverse à sa première extrémité située du côté du tourillon 231, alors que sa deuxième extrémité située du côté du tourillon 232 est escamotée dans la traverse. Dans cette position, lorsque la charnière est assemblée, la première extrémité de la tige est engagée dans la branche d'étrier correspondante. La tige 250 et le tourillon 232 matérialisent alors ensemble l'axe de pivotement de la charnière 22_'.A. Dans la deuxième position d'arrêt (non représentée), correspondant à une phase de démontage de la charnière, les surfaces de contact entre les extrémités de la tige 250 et les tourillons respectifs 231, 232 sont situées entre la surface extérieure de la traverse et la surface interne de la branche d'étrier respective. Ainsi, la traverse 211 (solidairement avec la tige 250) peut être dégagée des tourillons 231, 232 par pivotement autour de l'axe de charnière opposée. A partir de la position assemblée des deux charnières 221A, 221B, telle que représentée sur la Figure 7, pour libérer sélectivement l'une des deux charnières, l'utilisateur doit appuyer sur le bouton 245 du tourillon 231 correspondant, afin d'atteindre la deuxième position d'arrêt décrite ci-dessus. Lorsque l'une 221B des deux charnières est libérée, la traverse 211 peut pivoter autour de l'autre charnière 221A, et être rabattue sur le montant 10A correspondant, comme illustré sur la Figure 9 en traits pleins. A l'inverse, pour passer de sa position rabattue à sa position de service, la traverse 211 est relevée en position horizontale, et la charnière 221B libérée précédemment est reconstituée par enclenchement d'une part de l'extrémité libre du tourillon 232 dans le passage de tige ménagé dans la traverse, et d'autre part de la première extrémité de la tige 250 dans la branche respective de l'étrier 225. On notera que le troisième feu stop 15 agencé sur la traverse 211 est relié à un faisceau de câbles d'alimentation 45 intégrés dans la traverse 211, et raccordés à des câbles correspondant 245 fixés sur l'un des deux montants 10A par l'intermédiaire de moyens de connexion électrique 249 démontables, agencés au niveau de la charnière correspondante 221A. Cela n'a pas été représenté en détail, seulement schématisé sur les Figure 7 et 8, mais on comprend que les moyens de connexion 249 comportent une partie de connecteur fixe 249A solidaire du montant 10A, et une partie de connecteur complémentaire 249B solidaire de l'extrémité de la traverse 211 en regard, au voisinage de la charnière 221A correspondante. Ces parties de connecteur sont adaptées pour assurer la connexion électrique dans la position de service, pour pouvoir être accouplées mutuellement lors du passage d'une position escamotée à la position de service, et inversement pour être désaccouplées lors du passage de la position de service à une position escamotée. Cela est prévu quelle que soit la charnière 221A, 221B assurant le pivotement de la traverse 211. Selon ce mode de réalisation de l'invention, il est possible d'escamoter la traverse 211 en la rabattant le long d'un montant 10A, 10B, en choisissant celle des deux articulations qui convient le mieux à l'opération, en fonction de l'encombrement des charges contenues dans l'espace de chargement 3 et/ou en fonction de la facilité de manipulation pour l'utilisateur
Cet ensemble structurel comprend deux montants arrière (10A, 10B), et une traverse structurelle (11) montée entre les deux montants (10A, 10B) au niveau d'une région supérieure de ces derniers, de façon à pouvoir être placée sélectivement dans une position de service dans laquelle elle s'étend transversalement et assure une fonction de rigidification du véhicule et d'appui pour une charge (13) placée dans le véhicule, et dans au moins une position inactive escamotée.La traverse comprend une source lumineuse de signalisation (15), notamment un feu de stop.L'invention vise également un véhicule automobile, notamment du type utilitaire, comportant un tel ensemble structurel.
1. Ensemble structurel de véhicule automobile, notamment de véhicule utilitaire, comprenant deux montants arrière (10A, 10B), et une traverse structurelle (11 ; 111 ; 211) montée entre les deux montants (10A, 10B) au niveau d'une région supérieure de ces derniers, de façon à pouvoir être placée sélectivement dans une position de service dans laquelle elle s'étend transversalement et assure une fonction de rigidification du véhicule et d'appui pour une charge (13) placée dans le véhicule, et dans au moins une position inactive escamotée, caractérisé en ce que la traverse (11 ; 111 ; 211) comprend une source lumineuse de signalisation (15), notamment un feu de stop. 2. Ensemble structurel suivant la 1, caractérisé en ce que la traverse (11 ; 111) comprend une première partie (11A ; 111A) montée pivotante sur l'un premier (10A) des montants, entre la position de service et la position escamotée, la source lumineuse (15) étant agencée sur ladite première partie (10A). 3. Ensemble structurel suivant la 2, caractérisé en ce que la traverse (11) comprend une deuxième partie (11B) montée pivotante sur le deuxième (10B) des montants, entre la position de service et la position escamotée, et des moyens libérables (23) de blocage mutuel des deux parties en position de service, dans laquelle les deux parties (11A, 11B) sont aboutées et dans le prolongement l'une de l'autre. 4. Ensemble structurel suivant la 3, caractérisé en ce que les moyens de blocage (23) comprennent une bague (25) montée coulissante sur l'une (11B) des deux parties de traverse (11), entre une position libérée et une position de blocage, et des moyens d'arrêt libérables (31, 32, 33), qui déterminent lesdites positions, et quicomportent un organe de manoeuvre (33) agencé sur la bague (25). 5. Ensemble structurel suivant la 2, caractérisé en ce que la traverse (111) comprend une deuxième partie (111B), montée coulissante coaxialement sur la première partie (111A) entre une position escamotée et une position déployée du côté opposé à la liaison-pivot de la première partie (111A) sur le premier montant (10A), et pouvant s'engager de façon libérable, dans la position déployée, dans un logement complémentaire (113) du deuxième montant (10B), de façon à définir la position de service de la traverse (111). 6. Ensemble structurel suivant la 5, caractérisé en ce que la traverse (111) comprend un organe de verrouillage libérable (135) agencé sur la deuxième partie (111B), permettant de sélectivement bloquer la deuxième partie (111B) en engagement à l'encontre d'un retrait par coulissement axial, ou de la libérer. 7. Ensemble structurel suivant la 1, caractérisé en ce que la traverse (211) est articulée sur les deux montants (10A, 10B) au moyen de deux charnières (221A, 221B) respectives, pouvant être libérées sélectivement, de façon que la traverse (211) puisse passer d'une position à une autre, parmi la position de service et la position escamotée, par pivotement autour de la charnière (221A, 221B) opposée à la charnière libérée. 8. Ensemble structurel suivant la 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de connexion électrique (249) démontables, reliant la source lumineuse (15) à une source d'alimentation électrique du véhicule, lesdits moyens de connexion (249) comportant une partie de connecteur fixe (249A) solidaire d'un montant (10A) et une partie de connecteur complémentaire (249B) solidaire de la traverse (211) au voisinage de la charnière (221A)correspondante, les moyens de connexion (249) étant adaptés pour assurer la connexion électrique dans la position de service. 9. Ensemble structurel suivant l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (43) de maintien libérable de la traverse (11 ; 111 ; 211) dans une position escamotée, repliée, respectivement en une ou deux parties, contre respectivement l'un des montants ou les deux montants (10A, 10B). 10. Véhicule automobile, notamment véhicule utilitaire, comportant un ensemble structurel suivant l'une quelconque des 1 à 9.
B
B60,B62
B60Q,B60P,B62D
B60Q 1,B60P 1,B60P 3,B62D 21
B60Q 1/44,B60P 1/64,B60P 3/40,B62D 21/09,B62D 21/17
FR2902327
A1
COMPOSITION DE COLORATION DES FIBRES KERATINIQUES COMPRENANT LA 2,3-DIAMINO-6,7-DIHYDRO-1H,5H-PYRAZOLO 1,2-A PYRAZOL-1- ONE, LA PARA-PHENYLENEDIAMINE OU LA PARA-TOLUENEDIAMINE ET UN META-AMINOPHENOL SUBSTITUE
20,071,221
2,3-DIAMINO-6,7-DIHYDRO-1 H,5H-PYRAZOLO[1,2-A]PYRAZOL-1-ONE, LA PARA-PHENYLENEDIAMINE OU LA PARA-TOLUENEDIAMINE ET UN META- AMINOPHENOL SUBSTITUE L'invention a pour objet une composition pour la teinture des fibres kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one à titre de première base d'oxydation, la para-phénylènediamine ou la para-toluènediamine à titre de deuxième base d'oxydation et un méta-aminophénol substitué à titre de premier coupleur. Il est connu de teindre les fibres kératiniques, et en particulier les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, avec des compositions tinctoriales comprenant des précurseurs de colorant d'oxydation, en particulier des ortho ou para- phénylènediamines, des ortho ou para-aminophénols, des composés hétérocycliques tels que des dérivés de diaminopyrazole, des dérivés de pyrazolo[1,5-a]pyrimidine, des dérivés de pyrimidine, des dérivés de pyridine, des dérivés d'indole, des dérivés d'indoline appelés généralement bases d'oxydation. Les précurseurs de colorants d'oxydation, ou bases d'oxydation, sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés ou colorants. On obtient ainsi des colorations permanentes. On sait également que l'on peut faire varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à des coupleurs ou modificateurs de coloration, ces derniers étant choisis notamment parmi les méta-phénylènediamines, les métaaminophénols, les méta-hydroxyphénols et certains composés hétérocycliques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. L'utilisation de bases d'oxydation telle que les dérivés de para- phénylènediamine et de para-aminophénol permettent d'obtenir une gamme de couleurs assez large à pH basique sans toutefois atteindre des nuances de bonne chromaticité tout en conférant aux cheveux d'excellentes propriétés d'intensité de couleur, d'uniformité de la couleur et de la ténacité aux agents extérieurs. 2 L'utilisation de ces bases à pH neutre ne permet pas d'atteindre une gamme de nuances variées, en particulier pour les nuances chaudes telles que les rouges et les orangés. Le but de la présente invention est de fournir de nouvelles compositions de coloration des fibres kératiniques qui permettent d'obtenir une coloration aux nuances rouges profonds particulièrement visibles, puissante, chromatique, esthétique, peu sélective et résistant bien aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux tels que les shampooings, la lumière, la sueur et les déformations permanentes. La présente invention a donc pour objet une composition de coloration des fibres kératiniques comprenant, dans un milieu approprié : • au moins une première base d'oxydation choisie parmi la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one de formule (I) suivante et ses sels d'addition : O~ NH2 N, N (I) ; • au moins une deuxième base d'oxydation choisie parmi la para-phénylènediamine, la 15 para-toluènediamine et leurs sels d'addition ; et • au moins un premier coupleur choisi parmi les méta-aminophénols substitués de formule (Il) suivante et leurs sels d'addition : OH N R1 R2 dans laquelle : 20 R, et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ; un radical alkyle ; un radical monohydroxyalkyle ; un radical polyhydroxyalkyle ; un radical monoaminoalkyle ; ou R, et R2 forment entre eux et avec l'atome d'azote auquel ils sont reliés un groupement cyclique contenant un ou plusieurs hétéroatomes, de 5 à 7 chaînons, saturé ou 25 insaturé, non substitué ou substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux carboxy, carboxamido, hydroxyle, amino, mono ou dialkylamino, alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxyle, amino, mono ou dialkylamino ; R3 représentent, indépendamment les uns des autres, un atome d'halogène ; un radical alkyle ; un radical alcoxy ; un radical monohydroxyalkyle ; un radical polyhydroxyalkyle ; un radical monohydroxyalcoxy ; un radical polyhydroxyalcoxy ; n est un entier compris entre 0 et 4 ; sous réserve que lorsque n est égal à 0, alors au moins l'un des radicaux R, et R2 est différent d'un atome d'hydrogène ; étant entendu que le ratio molaire premier coupleur / première base d'oxydation est supérieur à 1, le ratio molaire première base d'oxydation / deuxième base d'oxydation est compris entre 0,5 et 1,5 et la quantité molaire de la première base d'oxydation est supérieure ou égale à 2,5.103 mole pour 100 g de composition. La présente invention permet d'obtenir une coloration des fibres kératiniques aux nuances rouges profonds particulièrement visibles, en particulier une coloration sur cheveux gris à 90 % de blancs naturels ou permanentés présentant selon la notation CIELAB une valeur de L* inférieure ou égale à 50, une valeur de a* comprise entre 10 et 25, une valeur de b* comprise entre 3 et 25 et un rapport b* / a* compris entre 0,3 et 1, de préférence entre 0,3 et 0,7. La présente invention permet également d'obtenir une coloration puissante, esthétique, particulièrement peu sélective et résistant bien aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux tels que les shampooings, la lumière, la sueur et les déformations permanentes. Elle permet de plus d'obtenir une coloration intense à pH neutre. Un autre objet de l'invention est un procédé de teinture des fibres kératiniques mettant en oeuvre la composition de la présente invention, ainsi que l'utilisation de cette composition pour la teinture des fibres kératiniques. L'invention a enfin pour objet un kit de coloration comprenant d'une part une composition de coloration contenant la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one à titre de première base d'oxydation, la paraphénylènediamine ou la para-toluènediamine à titre de deuxième base d'oxydation et un méta-aminophénol substitué à titre de coupleur et d'autre part une composition contenant un agent oxydant. La notation CIELAB utilisée dans le cadre de l'invention définit un espace colorimétrique dans lequel chaque couleur est définie par 3 paramètres (L*, a*, b*). Le paramètre L* reflète la clarté de la couleur , la valeur L* étant égale à 0 pour le noir et égale à 100 pour le blanc absolu. Plus la valeur de L* est élevée, moins la coloration est intense. Le paramètre a* correspond à l'axe du couple antagoniste vert / rouge. Le paramètre b* correspond à l'axe du couple antagoniste bleu / jaune. A moins d'une indication différente, les bornes des gammes de valeurs qui sont données dans le cadre de la présente invention sont incluses dans ces gammes. Dans le cadre de l'invention, on entend par radical alkyle des radicaux alkyle linéaires ou ramifiés en C1-C10 sauf indication contraire, préférentiellement en C1-C6, encore plus préférentiellement en C1-C4, tels que le radical méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, isobutyle, tertiobutyle, pentyle, hexyle. Dans le cadre de la présente invention, le ou les hétéroatomes peuvent être choisis parmi un atome d'oxygène, un atome d'azote, un atome de soufre, un atome de phosphore. Dans le cadre de la présente invention, un atome d'halogène peut être choisi parmi un atome de chlore, un atome de brome, un atome d'iode et un atome de fluor. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, R, et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle par exemple un radical méthyle ou éthyle ; un radical monohydroxyalkyle par exemple un radical 13-hydroxyéthyle ou y-hydroxypropyle ; ou R, et R2 forment entre eux et avec l'atome d'azote auquel ils sont reliés un cycle choisi parmi les hétérocycles pyrrolidine, pipéridine, homopipéridine, pipérazine, homopipérazine, morpholine ; lesdits cycles pouvant être substitués par un ou plusieurs radicaux hydroxyle, amino, mono ou dialkyl(C,-C2)amino, carboxy, carboxamido, alkyle en C1-C4 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxyle, amino, mono ou dialkyl(C,-C2)amino, et plus particulièrement choisi parmi la pyrrolidine, le 2,5-diméthylpyrrolidine, l'acide pyrrolidine-2-carboxylique, l'acide 3-hydroxypyrrolidine-2-carboxylique, l'acide 4- hydroxypyrrolidi ne-2-carboxylique, la 2,4-dicarboxypyrrolidine, la 3-hydroxy-2- hydroxyméthylpyrrolidine, la 2-carboxamidopyrrolidine, la 3-hydroxy-2- carboxamidopyrrolidine, la 2-hydroxyméthyl pyrrolidine, la 3,4-dihydroxy-2- hydroxyméthyl pyrrolidine, la 3-hydroxypyrrolidine, la 3,4-dihydroxy pyrrolidine, la 3-amino pyrrolidine, la 3-méthylamino pyrrolidine, la 3-diméthylamino-pyrrolidine, la 4- amino-3-hydroxy pyrrolidine, la 3-hydroxy-4-03-hydroxyéthyl)amino-pyrrolidine, la pipéridine, la 2,6-diméthylpipéridine, la 2-carboxypipéridine, la 2-carboxamidopipéridine, la 2-hydroxyméthylpipéridine, la 3-hydroxy-2-hydroxyméthylpipéridine, la 3-hydroxypipéridine, la 4-hydroxypipéridine, la 3- hydroxyméthylpipéridine, la homopipéridine, la 2-carboxyhomopipéridine, la 2-carboxamidohomopipéridine, l'homopipérazine, le N-méthyl-homopipérazine, le N-(2-hydroxyéthyl)-homopipérazine, la pipérazine, la 4-méthyl-pipérazine, la 4-éthylpipérazine, la 4-(13-hydroxyéthyl)-pipérazine, la morpholine, et plus particulièrement ils forment un groupement pyrrolidin-1-yle ; pipéridin-1-yle ; pipérazin-1-yle ; 4-méthylpipérazin-1-yle ; 4-éthyl-pipérazin-1-yle ; 4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yle ; morpholin-4-yle. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, R3 est choisi parmi un atome d'halogène, un radical alkyle, un radical alcoxy, un radical monohydroxyalcoxy. A titre d'exemple, R3 est choisi parmi un atome de chlore, un radical méthyle, un radical méthoxy, un radical 13-hydroxyéthyloxy. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, n est compris entre 0 et 2. A titre d'exemple, n est égal à 1 ou 2. Lorsque n est égal à 1, R3 peut se situer en position 2 et lorsque n est égal à 2, R3 peuvent se situer en positions 2 et 4 ou en position 2 et 6. Parmi les méta-aminophénols substitués de formule (Il) utiles dans le cadre de l'invention, on peut plus particulièrement citer le 5-amino 2-méthoxy phénol, le 5-amino 2-(13-hydroxyéthyloxy) phénol, le 5-amino 2-méthyl phénol, le 5-N-(13-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 5-N-(13-hydroxyéthyl)amino 4-méthoxy 2- méthyl phénol, le 5-amino 4-méthoxy 2-méthyl phénol, le 5-amino 4-chloro 2-méthyl phénol, le 6-chloro 2-méthyl 5-amino phénol, le 5-amino 2,4-diméthoxy phénol, le 5-(y-hydroxypropylamino) 2-méthyl phénol, le 3-diméthylamino-phénol ; le 2-méthyl-5- diméthylamino-phénol ; le 2-éthyl-5-diméthylamino-phénol ; le 2-méthoxy-5- diméthylamino-phénol ; le 2-éthoxy-5-diméthylamino-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5- diméthylamino-phénol ; le 3-diéthylamino-phénol ; le 2-méthyl-5-diéthylamino-phénol ; le 2-éthyl-5-diéthylamino-phénol ; le 2-méthoxy-5-diéthylamino-phénol ; le 2-éthoxy-5- diéthylamino-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-diéthylamino-phénol ; le 3-di(13- hydroxyéthyl)am ino-phénol ; le 2-méthyl-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-éthyl-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-méthoxy-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-éthoxy-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-((3-hydroxyéthyl)-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 3-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-pyrrolidin-1-ylphénol ; le 2-éthyl-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 3- pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-pipéridin-1-ylphénol ; le 2-méthoxy-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-(13-hydroxyéthyl)-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 3-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-pipérazin-1-yl- phénol ; le 2-éthoxy-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-pipérazin-1-ylphénol ; le 3-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthyl-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthyl-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-03hydroxyéthyl)-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 3-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthyl-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthyl-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)- phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 3-(4-(13-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthyl-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthyl-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-(13-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1- yl)-phénol ; le 2-((3-hydroxyéthyl)-5-(4-((3-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 3-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-morpholin-4-yl-phénol. Parmi les méta-aminophénols substitués de formule (Il) cités ci-dessus, le 5-N-(13-hydroxyéthylamino) 2-méthyl phénol, le 5-amino 2-méthyl phénol et le 6-chloro 2-méthyl 5-amino phénol sont particulièrement préférés. Dans la composition conforme à la présente invention, le ratio molaire premier coupleur / première base d'oxydation est supérieur à 1. De préférence, le ratio molaire premier coupleur / première base d'oxydation est compris entre 2 et 5. Dans la composition conforme à la présente invention, le ratio molaire première base d'oxydation / deuxième base d'oxydation est compris entre 0,5 et 1,5. De préférence, le ratio molaire première base d'oxydation / deuxième base d'oxydation est compris entre 0,7 et 1,3. La composition tinctoriale de l'invention peut contenir d'autres bases d'oxydation différentes de celles utiles dans la présente invention et conventionnellement utilisées pour la teinture de fibres kératiniques. La composition de la présente invention peut par exemple comprendre au moins une base d'oxydation additionnelle choisie parmi les para-phénylènediamines autres que la para-phénylènediamine, la para-toluènediamine et leurs sels d'addition, les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les bis-para-aminophénols, les ortho-aminophénols, les ortho-phénylènediamines, les bases hétérocycliques différentes de la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one et ses sels d'addition. Parmi les para-phénylènediamines, on peut citer, à titre d'exemple, la 2-chloro para-phénylènediamine, la 2,3-diméthyl para-phénylènediamine, la 2,6-diméthyl para-phénylènediamine, la 2,6-diéthyl para-phénylènediamine, la 2,5-diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-diéthyl para-phénylènediamine, la N,N-dipropyl para-phénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis-03-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 4-N,N-bis-03-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-03-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2-13-hydroxyéthyl para- phénylènediamine, la 2-fluoro para-phénylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la N-03-hydroxypropyl) para-phénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl para-phénylènediamine, la N,N-diméthyl 3-méthyl para-phénylènediamine, la N,N-(éthyl, [3-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la N-03,y-dihydroxypropyl) para- phénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) para-phénylènediamine, la N-phényl para-phénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy para-phénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy para-phénylènediamine, la N-03-méthoxyéthyl) para-phénylènediamine, la 4-aminophénylpyrrolidine, la 2-thiényl para-phénylènediamine, le 2-13 hydroxyéthylamino 5-amino toluène, la 3-hydroxy 1-(4'-aminophényl)pyrrolidine et leurs sels d'addition. Parmi les para-phénylènediamines citées ci-dessus, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyl para-phénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy para-phénylènediamine, la 2,6-diméthyl para-phénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-bis-03-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 2-chloro para-phénylènediamine, la 2-R-acétylaminoéthyloxy para-phénylènediamine, et leurs sels d'addition sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer, à titre d'exemple, le N,N'-bis-03-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-(13-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4- aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(13-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4- aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition. Parmi les para-aminophénols utilisables à titre de bases d'oxydation dans les compositions tinctoriales conformes à l'invention, on peut notamment citer les composés répondant à la formule (III) suivante, et leurs sels d'addition : OH NH2 dans laquelle : R4 représente un atome d'hydrogène ; un atome d'halogène ; un radical alkyle ; un radical monohydroxyalkyle ; un radical alcoxyalkyle ; un radical aminoalkyle ; un radical hydroxyalkylaminoalkyle ; R5 représente un atome d'hydrogène ; un atome d'halogène ; un radical alkyle ; un radical monohydroxyalkyle ; un radical polyhydroxyalkyle ; un radical aminoalkyle ; un radical cyanoalkyle ; un radical alcoxyalkyle ; étant entendu qu'au moins un des radicaux R4 ou R5 représente un atome d'hydrogène. Parmi les para-aminophénols de formule (III) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer le para-aminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-(13-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, et leurs sels d'addition. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer, à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2amino 6-méthyl phénol, le 5-acétamido 2-amino phénol, et leurs sels d'addition. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer, à titre d'exemple, les 30 dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 2,3-diamino 6-méthoxy pyridine, la 2-03-méthoxyéthyl)amino 3-amino 6-méthoxy pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans la présente invention sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2 801 308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin- 3-ylamine ; la 2-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; l'acide 3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridin-2-carboxylique ; la 2-méthoxy-pyrazolo[1,5-a]pyridine-3-ylamino ; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-méthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-yl)-éthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-éthanol ; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-2-yl)-méthanol ; la 3,6-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine ; la 3,4-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine ; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,7-diamine ; la 7-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,5-diamine ; la 5-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-5-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-yl)-(2-hyd roxyéthyl)-amino]-éthanol ; le 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-ol ; le 3- amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-4-ol ; le 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-6-ol ; le 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-ol ; ainsi que leurs d'addition. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 23 59 399 ; JP 88-169571 ; JP 05-63124 ; EP 0 770 375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy 4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine, et les dérivés pyrazolo-pyrimidiniques tels ceux mentionnés dans la demande de brevet FR-A-2 750 048 et parmi lesquels on peut citer la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la 2,5-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5- diamine ; la 2,7-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; le 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ol ; le 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-5-ol ; le 2-(3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ylamino)-éthanol, le 2-(7-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin- 3-ylamino)-éthanol, le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-7-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol, le 2-[(7-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-3-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol, la 5,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine, la 2,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine, la 2, 5, N 7, N 7-tetraméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine, la 3-amino-5-méthyl-7-imidazolylpropylamino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 38 43 892, DE 41 33 957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-03-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5- diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5-diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-03-hydroxyéthyl) 3méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3- méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'-méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4,5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1-méthyl 4méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-03-hydroxyéthyl)amino 1-méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition. De préférence, la composition conforme à l'invention comprend au moins une base d'oxydation additionnelle choisie parmi les para-aminophénols. Encore plus préférentiellement, la composition conforme à l'invention comprend au moins une base d'oxydation additionnelle choisie parmi le para-aminophénol et ses sels d'addition. La composition tinctoriale de l'invention peut contenir des coupleurs additionnels différents de ceux utiles dans la présente invention et conventionnellement utilisés pour la teinture de fibres kératiniques. La composition de la présente invention peut par exemple comprendre au moins un coupleur additionnel choisi parmi les méta-phénylènediamines, les métaaminophénols différents des méta-aminophénols de formule (Il) et leurs sels d'addition, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques. A titre d'exemples, on peut citer le 3-amino phénol, le 1,3-dihydroxy benzène, le 1,3-dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4- diamino 1-(13-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(13-hydroxyéthylamino) 1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1-diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-R-hydroxyéthylamino-3,4-méthylènedioxybenzène, l'a-naphtol, le 2 méthyl-1-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4-hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3- hydroxy pyridine, la 6- hydroxy benzomorpholine la 3,5-diamino-2,6-diméthoxypyridine, le 1-N-(13-hydroxyéthyl)amino-3,4-méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(R-hydroxyéthylamino)toluène et leurs sels d'addition. De préférence, la composition conforme à l'invention comprend au moins un coupleur additionnel choisi parmi la 2-amino 3-hydroxy pyridine, le 1,3-dihydroxy 2- méthyl benzène et leurs sels d'addition. La ou les bases d'oxydation présentes dans la composition de l'invention sont en général présentes chacune en quantité comprise entre 0,001 à 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, de préférence entre 0,005 et 6 %. Le ou les coupleurs présents dans la composition de l'invention sont en général présents chacun en quantité comprise entre 0,001 et 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, de préférence entre 0,005 et 6 %. D'une manière générale, les sels d'addition des bases d'oxydation et des coupleurs utilisables dans le cadre de l'invention sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide tels que les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les citrates, les succinates, les tartrates, les lactates, les alkyl(C,-C4)sulfonates, les tosylates, les benzènesulfonates, les phosphates et les acétates et les sels d'addition avec une base telles que la soude, la potasse, l'ammoniaque, les amines ou les alcanolamines. Le milieu approprié pour la teinture appelé aussi support de teinture est un milieu cosmétique généralement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique pour solubiliser les composés qui ne seraient pas suffisamment solubles dans l'eau. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les alcanols inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol et l'isopropanol ; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Les solvants sont, de préférence, présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40 % en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30 % en poids environ. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents tensio-actifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier les épaississants associatifs polymériques anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères, des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents deconditionnement tels que par exemple des silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées, des agents filmogènes, des céramides, des agents conservateurs, des agents opacifiants. Les adjuvants ci dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition tinctoriale. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de teinture d'oxydation conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Le pH de la composition tinctoriale conforme à l'invention est généralement compris entre 3 et 12 environ, et de préférence entre 5 et 11 environ. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule (IV) suivante : Ra \ R b i N.W-N Rc R d (IV) dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C4 ; Ra, Rb, R, et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. La composition tinctoriale selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. Le procédé de la présente invention est un procédé dans lequel on applique sur les fibres la composition selon la présente invention telle que définie précédemment, et on révèle la couleur à l'aide d'un agent oxydant. La couleur peut être révélée à pH acide, neutre ou alcalin et l'agent oxydant peut être ajouté à la composition de l'invention juste au moment de l'emploi ou il peut être mis en oeuvre à partir d'une composition oxydante le contenant, appliquée simultanément ou séquentiellement à la composition de l'invention. De préférence, cette coloration est révélée à pH neutre. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon la présente invention est mélangée, de préférence au moment de l'emploi, à une composition contenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, cet agent oxydant étant présent en une quantité suffisante pour développer une coloration. Le mélange obtenu est ensuite appliqué sur les fibres kératiniques. Après un temps de pose de 3 à 50 minutes environ, de préférence 5 à 30 minutes environ, les fibres kératiniques sont rincées, lavées au shampooing, rincées à nouveau puis séchées. Les agents oxydants classiquement utilisés pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques sont par exemple le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydo-réductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les laccases. Le peroxyde d'hydrogène est particulièrement préféré. La composition oxydante peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux et tels que définis précédemment. Le pH de la composition oxydante renfermant l'agent oxydant est tel qu'après mélange avec la composition tinctoriale, le pH de la composition résultante appliquée sur les fibres kératiniques varie de préférence entre 3 et 12 environ, et encore plus préférentiellement entre 5 et 11. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques et tels que définis précédemment. La composition prête à l'emploi qui est finalement appliquée sur les fibres kératiniques peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. L'invention a aussi pour objet un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture dans lequel un premier compartiment renferme la composition tinctoriale de la présente invention définie ci-dessus à l'exception de l'agent oxydant et un deuxième compartiment renferme une composition oxydante. Ce dispositif peut être équipé d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2 586 913 au nom de la demanderesse. La présente invention a également pour objet l'utilisation pour la coloration d'oxydation des fibres kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, d'une composition telle que définie précédemment. Selon un mode de réalisation particulier, l'utilisation de la composition conforme à l'invention sur cheveux gris à 90 % de blancs naturels ou permanentés permet d'obtenir une coloration présentant selon la notation CIELAB une valeur de L* inférieure ou égale à 50, une valeur de a* comprise entre 10 et 25, une valeur de b* comprise entre 3 et 25 et un rapport b* / a* compris entre 0,3 et 1, de préférence entre 0,3 et 0,7. Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. EXEMPLES Exemple 1 : La composition 1 suivante a été réalisée : Acide diéthylène triamine pentacétique, sel pentasodique en solution aqueuse 2g à40% Ammoniac en solution aqueuse à 20 % 12 g Métabisulfite de sodium en poudre 0,71 g Monoéthanolamine pure 1,35 g Silice pyrogénée à caractère hydrophobe 1,2 g 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2 CH3-S03H 1,87 g 5-amino 2-méthyl phénol 1,96 g Oxyde de titane (anatase non traité) enrobé de polydiméthylsiloxane (98/2) 0,15 g Para-phénylènediamine 0,77 g Distéarate de glycol 2 g Mica-Oxyde de titane-Oxyde de fer brun (58/37,5/4,5) 0,5 g Parfum 0,5 g Polycondensat tétraméthyl hexaméthylènediamine / dichloro 1,3-propylène en 3 g solution aqueuse Chlorure de poly diméthyl diallyl ammonium dans l'eau à 40 % non stabilisé 5 g Polymère carboxyvinylique synthétisé dans le mélange acétate d'éthyle / 0,6 g cyclohexane Eau désionisée 23,64 g Propylène glycol 7 g Acide laurique naturel 3 g Alcool laurique oxyéthyléné (12 0E) 7 g Alcool décylique oxyéthyléné (3 0E) 10 g Alcool cétylstéarylique (C16-18 50/50) (origine synthétique) 11,5 g Alcool oléocétylique oxyéthyléné (30 0E) 4 g Vitamine C : acide L-ascorbique en poudre fine 0,25 g Au moment de l'emploi, 1 partie en poids de la composition 1 est mélangée avec 1,5 parties en poids d'une solution de peroxyde d'hydrogène à 25 volumes à pH 2,2. On obtient un pH final de 9,6. Le mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs naturels ou permanentés. Après 20 minutes de pose à température ambiante, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. La coloration capillaire est évaluée de manière visuelle. On obtient une nuance châtain rouge. 5 La couleur des cheveux est mesurée à l'aide d'un spectrocolorimètre MINOLTA CM2002 (illuminant D65 - 10 CSI) dans le système CIELab. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau ci-dessus. Type de L* a* b* cheveux Blancs naturels 25,9 15,7 6,4 Blancs 23,2 12,6 5,1 permanentés Exemple 2 : La composition 2 suivante a été réalisée : Acide diéthylène triamine pentacétique, sel pentasodique en solution aqueuse 2g à40% Ammoniac en solution aqueuse à 20 % 12 g Métabisulfite de sodium en poudre 0,71 g Monoéthanolamine pure 1,35 g Silice pyrogénée à caractère hydrophobe 1,2 g 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2 CH3-S03H 1,87 g 5-amino 2-méthyl phénol 1,96 g Oxyde de titane (anatase non traité) enrobé de polydiméthylsiloxane (98/2) 0,15 g Para-phénylènediamine 0,77 g Para-aminophénol 0,15 g Distéarate de glycol 2 g Mica-Oxyde de titane-Oxyde de fer brun (58/37,5/4,5) 0,5 g Parfum 0,5 g Polycondensat tétraméthyl hexaméthylènediamine / dichloro 1,3-propylène en 3 g solution aqueuse Chlorure de poly diméthyl diallyl ammonium dans l'eau à 40 % non stabilisé 5 g Polymère carboxyvinylique synthétisé dans le mélange acétate d'éthyle / 0,6 g cyclohexane Eau désionisée 23,49 g Propylène glycol 7 g Acide laurique naturel 3 g Alcool laurique oxyéthyléné (12 0E) 7 g Alcool décylique oxyéthyléné (3 0E) 10 g Alcool cétylstéarylique (C16-18 50/50) (origine synthétique) 11,5 g Alcool oléocétylique oxyéthyléné (30 0E) 4 g Vitamine C : acide L-ascorbique en poudre fine 0,25 g Le mode opératoire de teinture est le même que celui utilisé dans l'exemple 1. La coloration capillaire est évaluée de manière visuelle. On obtient une nuance châtain clair rouge. La couleur des cheveux est mesurée à l'aide d'un spectrocolorimètre MINOLTA CM2002 (illuminant D65 - 10 CSI) dans le système CIELab. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau ci-dessus. Type de L* a* b* cheveux Blancs naturels 25,7 15,6 7,4 Blancs 23,9 14,6 6,4 permanentés
L'invention a pour objet une composition de coloration des fibres kératiniques comprenant au moins la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one à titre de première base d'oxydation, la para-phénylènediamine ou la para-toluènediamine à titre de deuxième base d'oxydation et un méta-aminophénol substitué de formule déterminée à titre de premier coupleur, étant entendu que le ratio molaire premier coupleur / première base d'oxydation est supérieur à 1, le ratio molaire première base d'oxydation / deuxième base d'oxydation est compris entre 0,5 et 1,5 et la quantité molaire de la première base d'oxydation est supérieure ou égale à 2,5.10 mole pour 100 g de composition. L'invention a aussi pour objet le procédé de coloration mettant en oeuvre une telle composition.La présente invention permet d'obtenir une coloration des fibres kératiniques aux nuances rouges profonds particulièrement visibles, puissante, esthétique, peu sélective et tenace. Elle permet de plus d'obtenir une coloration intense à pH neutre.
1. Composition de coloration des fibres kératiniques comprenant, dans un milieu approprié : • au moins une première base d'oxydation choisie parmi la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one et ses sels d'addition ; • au moins une deuxième base d'oxydation choisie parmi la para-phénylènediamine, la para-toluènediamine et leurs sels d'addition ; et • au moins un premier coupleur choisi parmi les méta-aminophénols substitués de formule (Il) suivante et leurs sels d'addition : OH N R1 R2 dans laquelle : R, et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ; un radical 15 alkyle ; un radical monohydroxyalkyle ; un radical polyhydroxyalkyle ; un radical monoaminoalkyle ; ou R, et R2 forment entre eux et avec l'atome d'azote auquel ils sont reliés un groupement cyclique contenant un ou plusieurs hétéroatomes, de 5 à 7 chaînons, saturé ou insaturé, non substitué ou substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les 20 radicaux carboxy, carboxamido, hydroxyle, amino, mono ou dialkylamino, alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxyle, amino, mono ou dialkylamino ; R3 représentent, indépendamment les uns des autres, un atome d'halogène ; un radical alkyle ; un radical alcoxy ; un radical monohydroxyalkyle ; un radical 25 polyhydroxyalkyle ; un radical monohydroxyalcoxy ; un radical polyhydroxyalcoxy ; n est un entier compris entre 0 et 4 ; sous réserve que lorsque n est égal à 0, alors au moins l'un des radicaux R, et R2 est différent d'un atome d'hydrogène ; étant entendu que le ratio molaire premier coupleur / première base d'oxydation est 30 supérieur à 1, le ratio molaire première base d'oxydation / deuxième base d'oxydationest compris entre 0,5 et 1,5 et la quantité molaire de la première base d'oxydation est supérieure ou égale à 2,5.103 mole pour 100 g de composition. 2. Composition selon la 1 dans laquelle R, et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle ; un radical monohydroxyalkyle ; ou R, et R2 forment entre eux et avec l'atome d'azote auquel ils sont reliés un cycle choisi parmi les hétérocycles pyrrolidine, pipéridine, homopipéridine, pipérazine, homopipérazine, morpholine ; lesdits cycles pouvant être substitués par un ou plusieurs radicaux hydroxyle, amino, mono ou dialkyl(C,-C2)amino, carboxy, carboxamido, alkyle en C1-C4 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxyle, amino, mono ou dialkyl(C,-C2)amino. 3. Composition selon la 1 ou 2 dans laquelle R3 est choisi parmi un atome d'halogène, un radical alkyle, un radical alcoxy, un radical monohydroxyalcoxy. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle n est compris entre 0 et 2. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le ou les méta-aminophénols substitués de formule (Il) sont choisis parmi le 5-amino 2-méthoxy phénol, le 5-amino 2-(13-hydroxyéthyloxy) phénol, le 5-amino 2-méthyl phénol, le 5-N-(13-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 5-N-(13- hydroxyéthyl) amino 4-méthoxy 2-méthyl phénol, le 5-amino 4-méthoxy 2-méthyl phénol, le 5-amino 4-chloro 2-méthyl phénol, le 6-chloro 2-méthyl 5-amino phénol, le 5-amino 2,4-diméthoxy phénol, le 5-(y-hydroxypropylamino) 2-méthyl phénol, le 3- diméthylamino-phénol ; le 2-méthyl-5-diméthylamino-phénol ; le 2-éthyl-5- diméthylamino-phénol ;le 2-méthoxy-5-diméthylamino-phénol ; le 2-éthoxy-5- diméthylamino- phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-diméthylamino-phénol ; le 3-diéthylamino-phénol ; le 2-méthyl-5-diéthylamino-phénol ; le 2-éthyl-5-diéthylaminophénol ; le 2-méthoxy-5-diéthylamino-phénol ; le 2-éthoxy-5-diéthylamino-phénol ; le 2-(13-hydroxyéthyl)-5-diéthylamino-phénol ; le 3-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2- méthyl-5-d i((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-éthyl-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-méthoxy-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-éthoxy-5-di(13hydroxyéthyl)am ino-phénol ; le 2-((3-hydroxyéthyl)-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 3-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ;le 2-03-hydroxyéthyl)-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 3-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-pipéridin-1-ylphénol ; le 2-éthoxy-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-pipéridin-1-ylphénol ; le 3-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-éthyl-5- pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 3-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)- phénol ; le 2-méthyl-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthyl-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)- phénol ; le 3-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthyl-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthyl-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 3-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthyl-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthyl-5-(4-((3-hydroxyéthyl)- pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-((3-hydroxyéthyl)-5-(4-((3-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 3-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-morpholin-4-yl- phénol. 6. Composition selon la 5 dans laquelle le ou les métaaminophénols substitués de formule (Il) sont choisis parmi le 5-N-(8-hydroxyéthylamino) 2-méthyl phénol, le 5-amino 2-méthyl phénol et le 6-chloro 2-méthyl 5-amino phénol. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le ratio molaire premier coupleur / première base d'oxydation est compris entre 2 et 5. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le ratio molaire première base d'oxydation / deuxième base d'oxydation est compris entre 0,7 et 1,3. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes comprenant au moins une base d'oxydation additionnelle choisie parmi les paraaminophénols. 10. Composition selon la 9 comprenant au moins une base d'oxydation additionnelle choisie parmi le para-aminophénol et ses sels d'addition. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes comprenant au moins un coupleur additionnel choisi parmi la 2-amino 3-hydroxy pyridine, le 1,3-dihydroxy 2-méthyl benzène et leurs sels d'addition. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes comprenant de plus un agent oxydant. 13. Procédé de teinture des fibres kératiniques, caractérisé en ce qu'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 11 est appliquée sur les fibres kératiniques en présence d'un agent oxydant pendant un temps suffisant pour développer la coloration désirée. 14. Dispositif à plusieurs compartiments dans lequel un premier compartiment contient une composition tinctoriale telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 11 et un deuxième compartiment contient un agent oxydant. 15. Utilisation pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 12. 16. Utilisation selon la 15 pour obtenir une coloration sur cheveux gris à 90 % de blancs naturels ou permanentés présentant selon la notation CIELAB une valeur de L* inférieure ou égale à 50, une valeur de a* comprise entre 10 et 25, une valeur de b* comprise entre 3 et 25 et un rapport b* / a* compris entre 0,3 et 1.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/49,A61K 8/41,A61Q 5/10
FR2901959
A1
FER A CHEVAL SEMI-ARTICULE
20,071,214
La présente invention concerne un procédé visant à créer une articulation sur le fer à cheval lui permettant de s'adapter parfaitement au mouvement naturel du pied du cheval dans toutes ses activités. Cette articulation améliore le confort du cheval et supprime l'usure constatée sur le fer et le pied du cheval dans la zone concernée par cette articulation. Tous les fers à cheval existants sont composés d'un seul bloc rigide. Le seul mouvement permis est faible ou quasi nul et réside dans l'élasticité naturelle du matériau utilisé (acier ou aluminium) alors que le pied du cheval, sur sa partie postérieure, a un mouvement latéral extrêmement important. Lors du posé du pied, cette partie postérieure se déplace vers les extérieurs (figI.A) pour revenir à sa position initiale (déplacement vers l'intérieur) lors du lever du pied (figI.B). Les fers existants contrarient ce mouvement en créant une rigidité sur l'ensemble du pied du cheval. Cela provoque une gêne constante pour le cheval ainsi qu'une usure sur les points de frottements contrariés, tant sur le fer que sur le sabot du cheval tout en créant un problème d'aplomb du fait de la double action de la poussée de la corne sur la partie avant du sabot (surélévation de cette partie avant) et de l'usure de la corne sur la partie arrière du sabot (affaissement de cette partie arrière). Ce basculement du pied vers l'arrière crée un problème d'aplomb pouvant entraîner diverses pathologies (bleimes, seimes, tendinites, formes cartilagineuses...) plus ou moins graves. Le permet de remédier à ces inconvénients. Il est composé de trois parties. La première correspond à la partie rigide (fig2.A, fig.3.A, fig5.A); sa face inférieure (au contact du le sol) est identique aux autres fers, sa face supérieure (au contact du pied du cheval) comprend sur l'arrière du fer des zones d'évidement (fig2.B, fig3.B). Les deux autres parties mobiles correspondant aux deux zones d'évidement du fer (fig2. C, fig.3. C, fig5.C) sont fixées par collage directement sur le pied du cheval et sont reliées à la première partie par deux axes situés à la base de la zone d'évidement (fig2.D, fig3. D) venant se loger dans les trous situés à la base de ces parties mobiles (fig2.D', fig3.D'). Cela permet de reproduire sur le fer le mouvement naturel du pied du cheval en action, extension latérale lors de l'appui, rétractation lors du lever et augmente considérablement le confort du cheval. La suppression du frottement de la partie arrière du sabot contre le fer à cheval supprime l'usure de la corne sur cette partie et fait disparaître le problème d'aplomb, la poussée de la corne se faisant de manière homogène sur toute la surface du sabot. La fixation des deux parties mobiles (fig.2. C, fig.3. C, fig5.C) se fait par collage sur leur face supérieure en contact avec le sabot du cheval (fig5.F) au moyen d'une colle ou 35 d'une résine adaptée. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en coupe une vue postérieure du pied du cheval lors du poser du pied (A), et lors du lever du pied (B). La figure 2 représente une vue de profil du fer à cheval semi-articulé avec la partie principale fixe (A), la zone d'évidement à l'arrière du fer (B), l'une des deux parties mobiles du fer (C), l'axe (D) situé dans la zone d'évidement du fer et la perforation (D') située sur la partie mobile, permettant de fixer ces parties mobiles sur la partie fixe. La figure 3 représente une vue du dessus du fer à cheval semi-articulé avec la partie principale fixe (A), la zone d'évidement à l'arrière du fer (B), les deux parties mobiles du fer (C) et les axes (D) situé dans la zone d'évidement du fer et la perforation (D') située sur les parties mobiles, permettant de fixer ces parties mobiles sur la partie fixe. La figure 4 représente une vue du dessus du fer à cheval semi-articulé avec la partie fixe et les parties mobiles assemblées. La figure 5 représente une vue de profil du pied du cheval avec son fer semi-articulé [partie fixe (A) et partie mobile (B)]. Le repère E correspond à la zone de glissement entre la partie fixe et la partie mobile du fer. Le repère F correspond à la zone de collage de la partie mobile du fer sur le sabot du cheval
Procédé visant à créer une articulation sur le fer à cheval s'adaptant parfaitement au mouvement naturel du pied du cheval dans toutes ses activités. Cette articulation améliore le confort du cheval et supprime l'usure constatée sur le fer et le pied du cheval (usure créant un problème d'aplomb), dans la zone concernée par cette articulation.Le fer à cheval semi-articulé est composé de trois parties. La première correspond à la partie rigide (fig.1.A) ; sa face inférieure (au contact du sol) est identique aux autres fers, sa face supérieure (au contact du pied du cheval) comprend sur l'arrière du fer des zones d'évidement (fig1.B). Les deux autres parties mobiles correspondant aux deux zones d'évidement du fer (fig.1.C) sont fixées par collage directement sur le pied du cheval et sont reliées à la première partie par un axe situé à la base de la zone d'évidement (fig.1. D). Cela permet de reproduire sur le fer le mouvement naturel du pied du cheval en action, extension latérale lors de l'appui, rétractation lors du lever et augmente considérablement le confort du cheval. La suppression du frottement de la partie arrière du sabot contre le fer à cheval supprime l'usure de la corne sur cette partie et fait disparaître le problème d'aplomb, la poussée de la come se faisant de manière homogène sur toute la surface du sabot.
1) Fer à cheval caractérisé en ce qu'il est composé de trois parties dont une partie fixe (fig2. A, fig3.A, fig5.A) et deux parties mobiles (fig2.C, fig3.C, fig5.A) qui se positionnent sur la partie fixe au moyen d'axes solidaires de cette partie (fig2.D, fig3.D) pour permettre au fer de s'adapter au mouvement naturel du pied du cheval en lui procurant de la mobilité. 2) Procédé visant à obtenir un fer à cheval selon la 1, caractérisé en ce que la partie fixe comporte sur sa moitié amère deux zones d'évidement (fig2.B, fig3.B) pourvues à leur base d'un axe (fig2.D, fig3.D). 3) Procédé visant à obtenir un fer à cheval selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend deux parties mobiles perforées sur leur base (fig2.0 et fig3.C) et venant se 10 placer dans les zones d'évidement de la partie fixe (fig5.C). 4) Procédé visant à obtenir un fer à cheval selon la 1, caractérisé en ce que les parties mobiles se positionnent sur la partie fixe en ajustant les perforations dont elles sont munies (fig2.D', fig3.D') sur les axes intégrés à cette partie fixe (fig2.D, fig3.D). 5) Procédé visant à obtenir un fer à cheval selon la 1, caractérisé en ce 15 que les parties mobiles du fer sont fixées au sabot du cheval par collage au moyen d'une colle ou d'une résine adaptée (fig5.F).
A
A01
A01L
A01L 1
A01L 1/04
FR2901028
A1
PROCEDE DE FILTRAGE DES SIGNAUX DE BROUILLAGE POUR UNE ANTENNE MOBILE MULTIVOIE
20,071,116
La présente invention concerne un procédé de filtrage des signaux de brouillage pour une antenne mobile multivoie. Elle s'applique par exemple dans le domaine de l'imagerie SAR. Embarqué à bord d'un aéronef, un radar fonctionnant en mode SAR, d'après l'expression anglo-saxonne de Synthetic Aperture Radar , fournit une image bi-dimensionnelle du sol faisant clairement apparaître la configuration des installations. La forme d'onde SAR est une forme d'onde cohérente adaptée à la réception des signaux rétro-diffusés par le sol. L'image finale reflète la puissance rétro-diffusée, celle-ci dépendant de la nature du terrain. C'est en fait une cartographie du coefficient de rétro-diffusion électromagnétique du sol. Pour construire l'image finale, une échelle de puissance est associée à une palette de couleur, généralement du noir au blanc en passant par toutes les nuances de gris ou de vert par exemple, une nuance de couleur caractérisant un niveau de puissance. Par exemple un signal réfléchi par du bitume est renvoyé avec peu de puissance et peut être associé à la couleur noire. Un signal réfléchi par un matériau métallique est renvoyé avec beaucoup de puissance et peut être associé à la couleur blanche. Le Traitement SAR est basé sur une analyse Doppler du signal permettant d'atteindre de très fine résolution suivant l'axe transverse à la direction reliant le centre de phase de l'antenne au centre de la zone imagée. En fait, pour obtenir la même résolution uniquement à l'aide de la seule sélectivité angulaire de l'antenne, il faudrait une largeur d'antenne immense la rendant totalement inadaptée aux applications aéroportées. Une antenne fonctionnant en mode SAR est alors équivalente à une antenne virtuelle immense qui fonctionnerait en mode classique, d'où la dénomination anglo- saxonne de Synthetic Aperture Radar . Les modes radar SAR sont particulièrement sensibles au brouillage. En effet pour assurer de fines résolutions, le temps d'éclairement radar et la bande émise sont importants, laissant un temps suffisant à un brouilleur pour générer un signal de bruit dont le spectre est compris dans la bande de fréquence utilisée. Un brouilleur est un dispositif d'écoute et d'émission d'ondes électromagnétiques. Lorsqu'il reçoit des signaux qu'il reconnaît comme ayant été émis par un radar, il émet des signaux à la même fréquence porteuse sensés parasiter la rétro-diffusion des signaux reçus. Ainsi, le radar reçoit les signaux émis par le brouilleur et les interprète comme ses propres impulsions rétro-diffusées. Mais leur traitement numérique conduit à des données inexploitables. Par exemple, dans le cas d'un radar fonctionnant en mode SAR et exposé à un brouilleur, l'image est dépourvue de tout contraste, totalement rnonochrome en vert par exemple, ne permettant de distinguer aucune installation au sol. II existe déjà des méthodes permettant de filtrer les signaux reçus par le radar en minimisant l'effet des signaux parasites de brouillage. Par exemple, dans les modes radars air/air possédant une antenne de réception à plusieurs voies, sont mis en oeuvre des algorithmes basés sur la technique d'Opposition des Lobes Secondaires (OLS). La technique OLS consiste à estimer un unique filtre, combinaison linéaire des multiples voies de réception à disposition, minimisant la puissance de bruit de brouillage. La figure 1 illustre par une vue en perspective un exemple d'antenne bi-dimensionnelle multivoie utilisable en mode SAR. Plusieurs capteurs 2 sont disposés sur une antenne 1. Ils sont régulièrement espacés d'une distance dX sur un axe (O, x) et d'une distance dy sur un axe (O, y), les axes (O, x) et (O, y) étant dans le plan de l'antenne 1. Une voie de réception spatiale de l'antenne 1 correspond à l'un des capteurs 2 et à l'ensemble des éléments de connectique qui le relient à un récepteur final. Par extension, une voie de réception est assimilée aux signaux perçus par le capteur et transitant par les éléments de connectique associés jusqu'au récepteur final. Deux voies ne sont jamais strictement identiques, notamment à chacune des voies correspond un gain spécifique. Le gain d'une voie est également fonction de la direction d'arrivée du signal. En effet, si une antenne à N voies spatiales est considérée, pour un brouilleur provenant de la direction ub et un signal utile provenant de la direction uu, le signal Zä sur une voie n à un instant donné s'écrit selon l'équation (1): Zn = a sn (uu) + /3 Sf (ub ) + non Avec : a : amplitude complexe du signal utile, : amplitude complexe du signal de brouillage, uu : direction d'arrivée du signal utile, ub : direction d'arrivée du brouilleur, non : bruit thermique sur la voie n, Sn ( u ) : gain de la voie n dans la direction uu, Sn (ûb) : gain de la voie n dans la direction ub. A l'équation (1) valable pour une seule voie correspond l'équation 15 vectorielle (2) décrivant le signal Z sur l'ensemble des voies, grâce à un vecteur Z de dimension N : Z=aS(ûä)+X (2) Dans l'équation (2), X est un vecteur représentant la somme du 20 bruit thermique et du bruit de brouillage. Le vecteur de contrainte S(ûu ) caractérise le gain des diverses voies dans la direction uu du signal utile et a est l'amplitude complexe du signal utile. Le principe de plusieurs méthodes d'antibrouillage connues, notamment la technique OLS, est d'appliquer un filtre unique au signal Z de 25 manière à minimiser la puissance moyenne du bruit X par combinaison linéaire. Le traitement OLS fait l'hypothèse que le signal utile provient d'une direction unique au centre du lobe d'antenne. Un filtre est la donnée d'une matrice w de dimension 1 x N. Appliquer le filtre w au vecteur Z consiste à calculer le produit où w" désigne la matrice transposée et conjuguée de 30 w, w ayant été choisi de manière à minimiser la puissance moyenne de bruit en sortie Elw"XI2 par combinaison linéaire dans le produit w"Z, E désignant l'espérance mathématique. Le diagramme de rayonnement correspondant à la voie spatiale virtuelle réalisée par la combinaison linéaire associée à w est maximum dans la direction uu et minimum dans la direction ub du brouilleur. Dans ce diagramme de rayonnement, la position du creux annulant le bruit de brouillage dépend de la direction inconnue d'arrivée de celui-ci. C'est pourquoi il est couramment dit que w réalise une formation de faisceau adaptative . Si la direction du signal utile uä est proche de la direction ub du brouilleur, le diagramme de rayonnement correspondant à la formation de faisceau présentera un maximum dans la direction Ub du brouilleur, rendant l'antibrouillage avec le filtre w totalement inefficace. Ainsi, un algorithme d'antibrouillage du type de la technique OLS, basé sur un seul filtre appliqué à l'ensemble de la scène observée, ne s'avère satisfaisant que pour des brouilleurs dépointés, c'est-à-dire reçu en dehors du lobe principal, dans les lobes secondaires de l'antenne. Or, un brouilleur situé dans le lobe principal de l'antenne est fortement envisageable d'un point de vue opérationnel, notamment dans le cadre de l'imagerie SAR. En effet les brouilleurs intentionnels sont placés à proximité des zones de terrain à masquer pour optimiser leur bilan de puissance et ils se situent donc très probablement dans le lobe principal de l'antenne. Le procédé de filtrage selon l'invention se propose de pallier les inconvénients de ces techniques de filtrage par combinaison linéaire des voies, dont elle retient toutefois le principe de base. Le procédé selon l'invention se propose d'appliquer plusieurs filtres à la scène observée, chaque filtre réalisant une combinaison linéaire des signaux reçus sur les différentes voies. Chaque filtre est adapté à une zone spécifique de la scène observée par l'utilisation des gains des voies dans la direction correspondant à la zone en question pour calculer les coefficients de la combinaison linéaire. Mais dans le cas d'une antenne multivoie sur un porteur mobile, la mise en oeuvre d'un tel procédé n'est pas sans difficultés. En effet, avec le mouvement du porteur les gains des voies changent même dans une zone précise de la scène observée et les différences de connectivité entre les voies parasitent les signaux à combiner à l'entrée du récepteur final. Par conséquent, le signal de bruit n'est pas stationnaire et n'est pas corrélé dans l'espace sur l'ensemble de la bande et du temps d'éclairement. Ainsi, le signal combinant les voies n'est pas correctement dissocié du bruit de brouillage. Après traitement numérique, les données ne sont pas exploitables. L'invention a notamment pour but de pallier les difficultés précitées et fournit une méthode permettant d'éliminer efficacement la composante de bruit de brouillage dans chacune des zones de la scène observée. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de filtrage des signaux de brouillage pour une antenne mobile multivoie. Il comporte une phase de division en blocs temporels des signaux reçus sur chacune des voies. La durée des blocs est telle que la direction selon laquelle est reçu un signal par les différentes voies puisse être considérée comme constante au sein d'un bloc temporel. Le procédé comporte également une phase de division des blocs temporels en sous bandes de fréquence. Les sous bandes fréquentielles sont suffisamment étroites pour que les distorsions différentielles entre les voies soient négligeables au sein d'une sous bande. Il comporte aussi une phase d'estimation de la matrice d'autocorrélation du bruit dans chacune des sous bandes de fréquence. II comporte une phase d'estimation du gain de chaque voie dans des directions (u) correspondant à un découpage en zones de la scène observée avec un pas angulaire. Chaque zone est associée à une direction constante dans chacun des blocs temporels et des sous bandes fréquentielles. Le procédé comporte enfin une phase de filtrage par combinaison linéaire des signaux reçus sur les différentes voies dans chacune des zones, pour chacun des blocs temporels et chacune des sous bandes de fréquence. Chaque combinaison linéaire dépend de la matrice d'autocorrélation du bruit propre à la sous bande de fréquence considérée et dépend des valeurs de gains des voies dans la direction correspondant à la zone considérée. Chaque combinaison linéaire permet d'annuler la composante de brouillage dans la direction correspondant à la zone considérée. Avantageusement, la durée des blocs temporels sur chacune des voies peut être déterminée de manière à ce que, dans un bloc temporel, la variation de l'angle d'incidence du bruit de brouillage ne dépasse pas un seuil prédéterminé autour de l'angle de gain maximal de l'antenne.35 Avantageusement également, les directions correspondant à un découpage en zones de la scène observée peuvent être obtenues par découpage en zones d'une image distance radiale û fréquence Doppler de la scène observée. Dans un mode de réalisation, les combinaisons linéaires permettant d'annuler la composante de brouillage peuvent être obtenues par la méthode du maximum de vraisemblance ou encore par la méthode de minimisation sous contraintes. Les matrices d'autocorrélation du bruit peuvent être estimées en 10 zone claire et en zone de brouillage stationnaire. L'écart angulaire entre les directions correspondant à un découpage en zones de la scène observée peut assurer que le bruit de brouillage est reçu avec une puissance inférieure à 10 fois la puissance du bruit thermique dans au moins une des directions. 15 L'invention a encore pour principaux avantages qu'elle permet d'avoir une image anti-brouillée de l'ensemble de la scène observée avec une qualité d'image uniforme quelle que soit la direction d'arrivée des 20 signaux de brouillage. Même dans les zones qui étaient déjà correctement anti-brouillées par les anciennes méthodes, la qualité de l'image est meilleure. Par ailleurs, le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre par simple mise à jour logicielle des systèmes d'imagerie SAR actuels, sans aucune mise à jour matérielle. En effet, les calculateurs utilisés sont d'ores et 25 déjà tout à fait adaptés à la charge de calcul supplémentaire induite par le procédé selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront 30 à l'aide de la description qui suit faite en regard de dessins annexés qui représentent : - la figure 1, par une vue en perspective, illustre un exemple d'antenne bidimensionnelle multivoie utilisable en mode SAR, - la figure 2, par un synoptique, illustre des phases possibles du procédé 35 selon l'invention, - la figure 3, par une vue de profil, illustre un exemple d'antenne bidimensionnelle multivoie utilisable en mode SAR. La figure 2 illustre par un synoptique les phases possibles du procédé selon l'invention. Le procédé selon l'invention comporte notamment une phase 10 de division en blocs temporels des signaux reçus sur chacune des voies. La durée des blocs est telle que la direction selon laquelle est reçu un signal par io les différentes voies puisse être considérée comme constante au sein d'un bloc temporel. Pour une antenne aéroportée et pour un brouilleur fixe au sol, les gains avec lesquels est capté le bruit de brouillage par les différentes voies de réception de l'antenne varient au cours du temps avec l'angle d'incidence 15 du brouilleur. Comme explicité par la suite, le procédé selon l'invention se propose d'estimer le bruit, au travers de sa matrice d'autocorrélation, dans des sous blocs temporels limités en terme de récurrences, c'est-à-dire d'une durée n'englobant qu'une partie des impulsions émises par le radar. Les blocs temporels doivent être suffisamment courts pour conserver la 20 stationnarité du brouilleur lors de l'estimation de la matrice d'autocorrélation du bruit, mais assez longs pour conserver la finesse angulaire en gisement du creux d'annulation du brouilleur dans la formation adaptative de faisceau. Dans ce cas, il peut être montré par un raisonnement simple que le nombre d'impulsions radar TtF dans un bloc temporel doit respecter la double 25 inéquation (3) suivante : 7r 2 c v sin(Go) cos(SQ) 03dB C pond rr En mode SAR, tous les termes de la double inéquation (3) sont connus a priori. De plus, connaissant la fréquence de récurrence Fc du radar SAR et donc le temps entre les impulsions, la durée des blocs temporels se déduit immédiatement grâce à TtF. Sur la durée des blocs temporels, malgré le mouvement du porteur, les gains avec lesquels est capté le bruit de brouillage par les différentes voies de réception de l'antenne peuvent être considérés constants. Le procédé selon l'invention cornporte également une phase 11 de division des blocs temporels en sous bandes de fréquence. Les sous bandes fréquentielles sont suffisamment étroites pour que les distorsions différentielles entre les voies soient négligeables au sein d'une sous bande. Les distorsions différentielles correspondent aux différences de réponse impulsionnelle entres les voies pour un même signal perçu. Elles proviennent de diverses causes physiques : différences au niveau des filtres analogiques, différences de distance entre les centres de phase des voies spatiales, dispersions angulaires variables ou encore différences de trajets dans les circuits hyperfréquence. L'effet des perturbations engendrées par ces distorsions augmente avec la bande fréquentielle du signal. Notamment, elles perturbent l'estimation des matrices d'autocorrélation du bruit et par conséquent altèrent les performances de l'algorithme d'antibrouillage. Le procédé selon l'invention propose de diviser la bande totale du signal en sous bandes de fréquence plus étroites et d'estimer une matrice d'autocorrélation du bruit dans chacune des sous-bandes de fréquence. Par la suite, le nombre de sous-bandes est appelé NS/bande• Le nombre NS/bande est limité à la fois par le nombre d'échantillons Nech nécessaires à l'estimation de la matrice d'autocorrélation du bruit en zone claire et par la finesse angulaire de l'algorithme d'antibrouillage. En effet, si le nombre de sous-bandes NS/bande est trop important, la résolution en distance de chaque sous bande risque de devenir moins fine que la résolution SD;,,; nécessaire à la conservation de la finesse angulaire du creux du diagramme de rayonnement en site de l'algorithme d'antibrouillage. Le bénéfice recherché en limitant la bande de fréquence instantanée serait alors annulé par la perte due à l'échantillonnage trop large en vecteurs de contrainte. Cette double condition s'exprime par deux inéquations que l'on combine aisément dans la formulation (4) suivante : i DOC+ N ) B3 d8 claire S / bande < min tan ( ) LJ 0 2~ ~Dini ' Nech / Avec : NS/bande nombre de sous-bandes, So : angle de pointage en site du centre de la zone imagée, Do : distance au centre de la zone imagée, 15 03dB : ouverture angulaire de l'antenne à 3dB autour de son gain maximum, SD;,,; : résolution distance avant la division en sous bandes, Ndlaire nombre d'échantillons contenus dans la zone claire, Nech : nombre d'échantillons de bruit nécessaire pour estimer 20 correctement la matrice d'autocorrélation. Le procédé selon l'invention cornporte également une phase 12 de calcul de la matrice d'autocorrélation du bruit. Une matrice est calculée dans chaque sous bande de chaque bloc temporel. 25 Cette matrice est calculée à partir de Nech échantillons de vecteur bruit (Xi). Pour cela, il est tout d'abord impératif d'isoler une zone claire sur chaque voie au sein même du signal radar de chaque sous bande de chaque bloc temporel. Une zone claire est une zone de signal dépourvue de signal utile et dans laquelle seule du bruit thermique et du bruit de brouillage sont 30 présents si un brouilleur émet et uniquement composée de bruit thermique en l'absence de brouilleur. Le signal de brouillage contenu dans la zone claire doit en outre être stationnaire, condition assurée par la division en sous bloc temporel. Ensuite, (4)10 la matrice d'autocorrélation du bruit est simplement déduite de la relation (5) suivante : 1 Ne-n F= EXXi N ech i=1 Le procédé selon l'invention comporte également une phase 13 d'estimation du gain de chaque voie dans des directions correspondant à un découpage en zones de la scène observée avec un pas angulaire. Chaque zone est associée à une direction constante dans chacun des blocs temporels et des sous bandes fréquentielles. Le signal SAR global provient d'une multitude de directions uj. Ainsi, un signal SAR noté Z reçu par une seule voie peut s'écrire selon l'équation vectorielle (6) suivante : Z=EaiS(û. )+X (6) Dans l'équation (6), le vecteur X représente la somme du bruit thermique et du bruit de brouillage. Un terme S(ûj) est appelé vecteur de contrainte dans la direction uj et caractérise le gain de la voie de réception considérée dans la direction uj. Un terme ai caractérise l'amplitude du signal dans la direction uj. La direction ut, introduite par la relation (1) est un cas particulier équivalent à une direction uj. Comme explicité par la suite, pour antibrouiller le signal SAR, le procédé selon l'invention se propose notamment de réaliser une combinaison linéaire des voies dans certaines directions uj de manière à minimiser la composante de bruit X. Le mode de réalisation présenté ici se propose d'utiliser un filtre optimal w, connu par ailleurs par des méthodes classiques, et ayant la propriété d'annuler le bruit. Le filtre optimal w dans la r-1 S(û ) direction uj est donné par : w (û.) = '( S ui)F ' i1 ) , où F est donné par la H s( relation (5), représente la matrice d'autocorrélation du bruit X, E désignant l'espérance mathématique et H désignant le vecteur conjugué transposé. 30 Mais la mise en oeuvre d'un tel filtre w pose de nombreuses difficultés. (5) Pour le signal SAR, une méthode permet d'associer à un pixel de l'image distance-Doppler de la scène observée une direction u(Ag, As) dans le repère de l'antenne dont l'origine est au centre de phase O de l'antenne et qui est porté par l'axe de pointage de l'antenne (comme illustré par la figure 1) . L'image distance-Doppler est la représentation des points du sol dans un repère où l'abscisse représente la distance au point et l'ordonnée représente la fréquence Doppler du point. Ainsi, un point du sol, donc un pixel de l'image quand il est tenu compte de la résolution SAR, est représenté sur l'image distance-Doppler par un couple (D, f) où D est une distance et f est une fréquence Doppler. Chaque pixel (D, f) est ainsi pointé par une direction u(Ag, As) dans le repère antenne. En effet, à un décalage A fd en fréquence Doppler par rapport à la fréquence Doppler du point central correspond, au premier ordre, un 15 décalage Ag en gisement dans le repère de l'antenne. Le décalage Ag est donné par : Ag 2v sin (Go) Afd (7 ) Avec : v : vitesse horizontale du centre de phase de l'antenne, Go : angle de pointage en gisement du centre de la zone imagée. Or, en mode SAR, l'angle de gisement Go du point central de la zone imagée est connu a priori, de même que la vitesse du porteur. Ainsi, l'angle de gisement Ag dans le repère antenne peut être calculé pour chaque point de l'image distance-Doppler. De même, à un décalage AD en distance par rapport à la distance du point central de l'image correspond un décalage AS en site dans le repère de l'antenne. Le décalage As est donné par : As= ùta(So) AD (8) 0Avec : 30 So : angle de pointage en site du centre de la zone imagée, Do : distance au centre de la zone imagée. 20 25 Or, en mode SAR, l'angle de site So du point central de la zone imagée ainsi que sa distance à l'antenne Do sont connus a priori. Ainsi, l'angle de site AS dans le repère de l'antenne peut être calculé pour chaque point de l'image distance-Doppler. Finalement, dans le repère antenne porté par l'axe de pointage, la direction (plus précisément les angles de site et de gisement) du pixel correspondant à un décalage A fd en fréquence Doppler par rapport à la io fréquence Doppler du point central de l'image distance-Doppler et à un décalage AD en distance par rapport à la distance du point central de l'image distance-Doppler s'exprime très simplement par la relation suivante : ( =A avec A = 'ofdl AD i2v sin(Go ) 0 0 tan(So ) Do (9) 15 Connaissant par la relation (9) la direction u dans le repère sphérique centré sur l'antenne et porté par l'axe de pointage correspondant à chaque pixel de l'image distance-Doppler, il reste encore à déterminer le gain de chacune des voies dans chacune de ces directions. pour estimer le filtre w. 20 Connaissant par la relation (9) le gisement et le site du signal SAR correspondant à un pixel de l'image distance-Doppler, il est également nécessaire de connaître la distance entre les différentes voies pour déduire le gain dans la direction u. Comme illustré par la figure 1, les voies sont par 25 exemple espacées d'une distance dX selon l'axe (O, x) et d'une distance dy selon l'axe (O, y). Le vecteur de contrainte Sm,n(Ag, As), avec (Ag, As) donné par la relation (9), de la m1ème voie sur l'axe (O, x) et de la n1ème voie sur l'axe (O, y) selon la direction u d'un pixel, qui caractérise le gain de la voie de ligne m et colonne n dans la direction u, s'exprime par les relations (10), (11) et 30 (12) suivantes : 'mdxv sin(As) n d v et u = cos(4s) sin(àg) (10) x 0 cos(.$)cos(Ag)) Smn(u)=exp(jkmn•u (11 ) S,nn(Ag,As) =exp( ~~~ [mdXsin(As)+ndycos(Os)sin( Og)]j (12) Avec : m et n : indices respectifs de ligne et de colonne caractérisant une voie, km,n : position d'une voie repérée par les indices m et n, dx et dy : distance respective entre les lignes et les colonnes de voies, : longueur d'onde des impulsions émises, u (Ag, As) : direction du pixel, S m,n (u) = S m,n (Ag, As) : gain de la voie de ligne m et colonne n dans la direction u. Cependant, il n'est pas nécessaire d'appliquer un vecteur de contrainte à 20 chaque pixel de l'image, car l'antibrouillage est inefficace dans une zone angulaire autour du brouilleur. II s'agit de déterminer un filtre wi dans chacune des directions u;, Mais parmi l'infinité de directions d'où provient le signal, il faut retenir 25 certaines directions d'arrivée ui, ces directions correspondant à des composantes uj du signal SAR global exprimé par la relation (6). II reste à estimer l'écart angulaire entre les vecteurs de contrainte et donc le nombre de vecteurs de contrainte. La figure 3 illustre, par une vue de profil, le même exemple 30 d'antenne bi-dimensionnelle multivoie utilisable en mode SAR que la figure 1. L'antenne 1 est de longueur L et comporte N voies de réception identiques séparées d'une même distance d. La distance d peut être assimilée à la distance dx ou à la distance dy de la figure 1 selon le profil considéré. Par exemple, étant donné un vecteur de contrainte u, il peut être envisagé 35 d'estimer l'écart angulaire A0 entre ce vecteur de contrainte et une direction d'arrivée du brouilleur à partir de laquelle la puissance Pb du brouilleur dans la direction en question devient inférieure à 10 fois la puissance de bruit thermique. Selon le profil considéré, A0 est assimilable à un site As ou à un gisement Ag. En effet, l'expérience montre que si la puissance de brouillage n'excède pas 10 décibels au-dessus du bruit thermique, l'image SAR garde un certain contraste dans de nombreux cas. Ainsi, en partant de l'inéquation Pb < 10620, où 620 est la puissance de bruit thermique, il vient immédiatement l'inéquation (13) : oe> i - 27r L Avec: : longueur d'onde de l'impulsion émise, L : largeur de l'antenne. 15 Ainsi, une discrétisation des directions d'arrivée avec un pas en site et en gisement de A0 vérifiant l'inéquation (13) permet la mise en œuvre du procédé selon l'invention. Par la suite, le nombre de vecteurs de contrainte constituant la discrétisation des directions sera appelé N. Notamment, les gains des voies sont respectivement estimés pour chacun 20 des Nä vecteurs de la discrétisation grâce aux relations (5) et (13). Le procédé selon l'invention comporte également une phase 14 de filtrage par combinaison linéaire des signaux reçus sur les différentes voies dans chacune des zones. Pour chacun des blocs temporels et chacune des 25 sous bandes de fréquence, chaque combinaison linéaire dépend de la matrice d'autocorrélation du bruit propre à la sous bande de fréquence considérée et dépend des valeurs de gains des voies dans la direction correspondant à la zone considérée. Chaque combinaison linéaire permet d'annuler la composante de brouillage dans la direction correspondant à la 30 zone considérée. Comme explicité précédemment, un principe du procédé d'antibrouillage selon l'invention est d'appliquer un filtre spécifique w (i dans chacune des directions u;, de manière à minimiser par combinaison (13)10 linéaire la puissance moyenne du bruit. Par exemple, l'expression formelle r_1 S(i ) du filtre optimal dans la direction u;, w (i ) = H _ l' décrit s (u~) I' S(u- ) précédemment peut s'obtenir par la méthode deminimisation sous contrainte ou par la méthode du maximum de vraisemblance (méthode identique pour un bruit gaussien), ces méthodes étant bien connues par ailleurs. Mais d'autres filtres obtenus par d'autres méthodes peuvent être envisagés. Dans chacun des blocs temporels décrits précédemment, il s'agit d'estimer autant de filtres w qu'il y a de directions uj et de sous- bandes de fréquence. Le nombre de filtres w (i ) à l'intérieur d'un bloc temporel est 1 o donc égal à Nä x Ns/bande. Ils se déduisent facilement des phases précédentes au cours desquelles ont été sélectionnées les directions uj, ont été calculés les vecteurs de contraintes associés S(ûj) ainsi que les matrices d'autocorrélation du bruit T pour chacune des sous bandes de fréquence de chaque bloc temporel. 15 Ainsi, le procédé de filtrage selon l'invention ne propose plus un seul filtre en particulier mais un jeu de filtres, chaque filtre étant particulièrement bien adapté à la direction dans laquelle il est utilisé. En cas 20 de survol d'un brouilleur, seulement un seul des filtres parmi plusieurs sera inefficace, celui associé à une plage de direction contenant la direction du brouilleur survolé ub (relation 1)
La présente invention concerne un procédé de filtrage des signaux de brouillage pour une antenne mobile multivoie.Le procédé comporte :- une phase de division en blocs temporels des signaux reçus sur chacune des voies ;- une phase de division des blocs temporels en sous bandes de fréquence ;- une phase d'estimation de la matrice d'autocorrélation du bruit dans chacune des sous bandes de fréquence ;- une phase d'estimation du gain de chaque voie dans des directions correspondant à un découpage en zones de la scène observée ;- une phase de filtrage par combinaison linéaire des signaux reçus sur les différentes voies dans chacune des zones, pour chacun des blocs temporels et chacune des sous bandes de fréquence, chaque combinaison linéaire permettant d'annuler la composante de brouillage dans la direction correspondant à la zone considérée.Application : imagerie SAR
1. Procédé de filtrage des signaux de brouillage pour une antenne mobile multivoie, caractérisé en ce qu'il comporte : - une phase (10) de division en blocs temporels des signaux reçus sur chacune des voies, la durée des blocs étant telle que la direction (u) selon laquelle est reçu un signal par les différentes voies puisse être considérée comme constante au sein d'un bloc temporel ; - une phase (11) de division des blocs temporels en sous bandes de fréquence, les sous bandes fréquentielles étant suffisamment étroites pour que les distorsions différentielles entre les voies soient négligeables 1 o au sein d'une sous bande ; - une phase (12) d'estimation de la matrice d'autocorrélation du bruit dans chacune des sous bandes de fréquence ; - une phase (13) d'estimation du gain de chaque voie dans des directions (u) correspondant à un découpage en zones de la scène observée avec 15 un pas angulaire (A0), chaque zone étant associée à une direction (u) constante dans chacun des blocs temporels et des sous bandes fréquentielles ; - une phase (14) de filtrage par combinaison linéaire des signaux reçus sur les différentes voies dans chacune des zones, pour chacun des blocs 20 temporels et chacune des sous bandes de fréquence, chaque combinaison linéaire dépendant de la matrice d'autocorrélation du bruit propre à la sous bande de fréquence considérée et dépendant des valeurs de gains des voies dans la direction correspondant à la zone considérée, chaque combinaison linéaire permettant d'annuler la 25 composante de brouillage dans la direction (u) correspondant à la zone considérée. 2. Procédé de filtrage selon la 1, caractérisé en ce que la durée des blocs temporels sur chacune des voies est déterminée de 30 manière à ce que, dans un bloc temporel, la variation de l'angle d'incidence du bruit de brouillage ne dépasse pas un seuil prédéterminé autour de l'angle de gain maximal de l'antenne. 3. Procédé de filtrage selon la 1, caractérisé en ce que les directions correspondant à un découpage en zones de la scène observée (u, AO) sont obtenues par découpage en zones d'une image distance radiale ù fréquence Doppler de la scène observée. 4. Procédé de filtrage selon la 1, caractérisé en ce que les combinaisons linéaires permettant d'annuler la composante de brouillage sont obtenues par la méthode du maximum de vraisemblance. 1 o 5. Procédé de filtrage selon la 1, caractérisé en ce que les combinaisons linéaires permettant d'annuler la composante de brouillage sont obtenues par la méthode de minimisation sous contraintes. 6. Procédé de filtrage selon la 1, caractérisé en ce que les 15 matrices d'autocorrélation du bruit sont estimées en zone claire. 7. Procédé de filtrage selon la 1, caractérisé en ce que les matrices d'autocorrélation du bruit sont estimées en zone de brouillage stationnaire. 20 8. Procédé de filtrage selon la 1, caractérisé en ce que l'écart angulaire (AO) entre les directions (u) correspondant à un découpage en zones de la scène observée assure que le bruit de brouillage est reçu avec une puissance inférieure à 10 fois la puissance du bruit thermique 25 dans n'importe quelle direction ne correspondant pas à la direction du brouilleur.
G
G01
G01S
G01S 7,G01S 13
G01S 7/36,G01S 13/89
FR2897700
A1
SYSTEME "COMPLIANT" A EQUILIBRAGE AUTO-REGULE ET A ASSISTANCE ANTI-INERTIELLE.
20,070,824
Tout d'abord, précisons que les mots compliant ou compliance traduisent une capacité d'auto-adaptation d'une pièce mobile sur un pilote fixe qu'elle vient accoster. Ils concernent donc une phase de mouvement généralement de faible amplitude dans lequel la pièce mobile vient, avec un minimum d'effort résiduel, se mettre en contact (souvent avant serrage) avec les faces d'un pilote. Nous appellerons cette opération mouvement de compliance . Ce mouvement comprend deux parties distinctes. La première est une approche qui amène à un premier contact entre le pilote et la pièce mobile. La deuxième, que nous appellerons partie finale, consiste à effectuer une mise en position plus intime entre ces deux pièces. En pratique, ce mouvement est rendu nécessaire par l'imperfection avec laquelle on connaît les positions relatives de la pièce mobile et du pilote (lequel est fixe ou non car nous ne considérons ici que le mouvement relatif entre ces deux pièces. Ainsi, tout l'ensemble peut se déplacer sans rien changer à notre raisonnement). Ainsi donc, il s'agit d'effectuer la mise en contact d'une pièce qui doit se positionner sur un pilote avec un maximum de souplesse et de précision. Pour ce faire, il y a lieu de s'affranchir de deux paramètres qui sont le déséquilibre et les inerties. 1 - le déséquilibre : On connaît bien sûr des systèmes d'équilibrage, notamment les contrepoids avec toutes les implantations que permet cette technologie. Toutefois, cette solution simple et efficace a un gros inconvénient, elle augmente la masse (donc l'inertie) de l'installation et son implantation n'est pas toujours possible pour des raisons d'encombrement. On peut aussi utiliser des vérins qui, s'ils sont pneumatiques, ont une faible bande passante, s'ils sont - 2 - hydrauliques nécessitent une installation lourde, compliquée, voir dangereuse. On connaît par ailleurs, l'équilibreur mécanique décrit dans les brevets français n 84 08383 et 88 02423. Ces appareils entièrement mécaniques ont une bande passante élevée mais ne fonctionnent que montés de telle sorte que leur angle d'implantation par rapport au plan horizontal soit constant. Ils ne sont donc pas utilisables sur des équipements mobiles dans l'espace et dans le temps. 2 - les inerties : Il est possible d'utiliser des systèmes à ressorts, voir les équilibreurs définis ci-dessus pour compenser des inerties lors de mouvements cycliques puisqu'ils stockent l'énergie comme des condensateurs. Toutefois, les mouvements de compliance sont par définition aléatoires et nécessitent donc quasi systématiquement un apport ou une récupération d'énergie ce qui impose un système de motorisation. L'invention a notamment pour but de surmonter les inconvénients précités. Elle vise, en particulier à procurer un système d'équilibrage autorégulé et d'assistance anti-inertielle dans lequel une cinématique à hauts rendements direct et inverse (le rendement direct correspond au transfert d'énergie dans le sens moteur charge, le rendement inverse correspond au sens charge moteur) donc nécessairement réversible et ayant par ailleurs une bande passante élevée, permet, notamment avec un minimum de distorsion, les trois phases suivantes : -Phase 1 : Avec un moteur asservi à vitesse nulle, d'effectuer, d'une part, la mesure de la force de déséquilibre de la pièce mobile au travers du couple qu'il génère sur son arbre quand le support de l'ensemble est fixe dans l'espace (ou ne ramène pas d'effet inertiel complémentaire sur la dite pièce) et que sa position angulaire est stabilisée dans celle correspondant au mouvement - 3 - de compliance , et, d'autre, part le blocage de la pièce mobile sur son axe de déplacement lorsque l'on n'est pas dans la partie finale d'un mouvement de compliance . Phase 2 . Le moteur délivre le couple mesuré dans la phase 1, mais n'est plus asservi en vitesse. Ainsi, si la position angulaire de la mesure précédente est respectée, on fonctionne en équilibrage autorégulé intégrant à la fois le poids de la pièce mobile et la direction du mouvement de compliance dans l'espace. En effet, le moteur (non asservi en vitesse) suit le mouvement de compliance dans sa partie finale et son couple s'oppose à celui généré par la pesanteur et l'annule. Phase 3 . Le moteur, non asservi en vitesse, va superposer au couple précédant, et simultanément, une valeur calculée à partir de la masse de la pièce mobile et de l'accélération de la partie finale de son mouvement de compliance . Ce couple va donc compenser l'effet de l'inertie de la pièce mobile dans ladite phase. Avantageusement, le passage de la phase 1 aux phases 2 et/ou 3 qui marque le début de la partie finale du mouvement de compliance se fera lorsque la première mise en contact de la pièce mobile et de son pilote provoquera sur le moteur (toujours en phase 1) un changement significatif de la valeur de son couple. Dans la description qui suit, faite seulement à titre d'exemple, on se réfère au dessin annexé dans lequel est représenté un système répondant 25 aux critères définis ci-devant. On reconnaît en S un support mobile se déplaçant dans l'espace et dans le temps de telle sorte qu'il peut prendre successivement toutes les positions. - 4 - Ce support porte deux guidages rectilignes 4 et 6 sur lesquels se déplace la pièce mobile 2. Cette pièce va devoir, en se déplaçant sur l'axe XX' défini par les guidages 4 et 6, faire un mouvement compliant par rapport à un pilote non représenté sur le dessin. L'axe XX' fait, par rapport à la verticale définie par le poids P de la pièce 2, un angle a quelconque et variable. Les déplacements suivant l'angle a ne sont pas coplanaires, mais se font dans l'espace. La pièce 2 est reliée à une vis à billes 8 par un écrou non représenté dont elle est solidaire. Cette vis est solidaire en rotation d'un moteur 10 par 10 un système poulies courroie crantée 12, 14 et 16. L'ensemble cinématique que représentent la vis 8 (vis à grand pas, en général dont la valeur du pas est égale au diamètre), son écrou (monté sans précontrainte car cette liaison n'est pas assujettie à des variations de couple brutales) et l'ensemble poulies courroie 12, 14 et 16, répond aux 15 critères de hauts rendements direct et inverse ainsi que de bande passante élevée de telle sorte que le moteur 10 sera à même d'assurer les 3 phases définies ci-devant à savoir la phase 1 de mesure et maintien en position et les phase 2 et 3 qui sont en fait des phases suiveuses simultanées pendant lesquelles la pièce 2 va effectuer la partie finale d'un mouvement 20 de compliance sur le pilote non représenté. Phase 1 . Le moteur asservi à vitesse nulle va maintenir à l'arrêt la vis 8. Celle-ci va donc, si le support S est fixe (ou ne ramène pas d'effet inertiel complémentaire sur la pièce 2), ramener au moteur un couple correspondant 25 à la composante F parallèle à XX' du poids P ( la composante F' étant perpendiculaire à l'axe XX'). Cette mesure va donc définir le niveau de déséquilibre compte tenu du poids P et de l'angle a. C'est le même - 5 - asservissement à vitesse nulle du moteur 10 qui va maintenir la pièce 2 fixe par rapport au support S lorsqu'on n'est pas dans la partie finale d'un mouvement de compliance . A titre indicatif, une masse de 150 kg de la pièce 2 reprise par une vis de diamètre 12,7 mm et de pas 12,7 mm ramène, sur cette vis, si XX' est parallèle à p, un couple d'une valeur de 3 Nm. Ce couple est réduit à 1 Nm si le rapport poulies courroie est de 3. On voit ainsi que le système est particulièrement léger et facile à mettre en oeuvre. Par ailleurs, ses rendements direct et inverse seront excellents et ce système aura une bande passante de plusieurs centaines de Hertz (les inerties sont de l'ordre de 10-' kg.m2 si on considère une vis de 100 mm de longueur, ce qui parait suffisant pour un mouvement de compliance ). Phase 2 . La mesure du couple, donc du courant moteur, effectuée en phase 1 et mise en mémoire va permettre de réinjecter ce courant, donc de générer ce même couple sur l'arbre moteur. Le moteur, non asservi en vitesse, et avec lui la cinématique, suivront la partie finale du mouvement de compliance de la pièce 2 et assureront l'équilibrage de cet ensemble jusqu'à l'accostage total de la pièce 2 sur son pilote. Ceci suppose bien sûr que les valeurs de P et a sont les mêmes que celles de la phase 1. Phase 3 . On superpose au couple de la phase 2, et simultanément, une composante correspondant à la charge inertielle de la pièce 2. Cette composante est proportionnelle à la masse et à l'accélération de la dite pièce. Ainsi on va compenser les efforts inertiels et faciliter d'autant la partie finale du mouvement de compliance . A l'instar de la phase 2, le moteur n'est pas asservi en vitesse. La génération de ce signal d'accélération peut - 6 - se faire en dérivant par rapport au temps les valeurs de la vitesse du moteur dans cette phase suiveuse. La détermination de la masse se faisant éventuellement par la mesure combinée de F et de a en phase 1. Ainsi, les phases 2 et 3 ne sont activées que pendant la partie finale du mouvement de compliance de la pièce 2 par rapport à son pilote ; la phase 1 est en fonction tout le reste du temps. Avantageusement, le passage de la phase 1 aux phases 2 et/ou 3, qui marque le début de la partie finale du mouvement de compliance , se fera lorsque la première mise en contact de la pièce mobile 2 et de son pilote provoquera, sur le moteur 10 (toujours en phase 1) un changement significatif de la valeur de son couple. Plus généralement, on notera que la cinématique avantageusement réalisée dans l'exemple par une vis 8 et son système à poulies courroie crantée 12, 14 et 16 peut être réalisée par tout autre système offrant les mêmes conditions de rendement et de bande passante, notamment un système pignon crémaillère avec ou sans le réducteur approprié. On notera aussi que la mesure de la force F au travers du couple qu'elle génère telle que définie dans la phase 1 va décider de la nécessité d'intégrer ou non la phase 2 et (ou) la phase 3 (avec la mesure combinée de a ) dans le mouvement de compliance . Ainsi, on peut ne pas introduire la phase 2 si XX' est perpendiculaire à p et ne conserver que la phase 3 avec le seul couple anti-inertiel. Il peut être par ailleurs possible, dans certains cas, d'utiliser la cinématique de la figure 1 pour actionner le mouvement principal du système. Ceci, sous réserve que cette polyvalence n'altère pas les caractéristiques de rendement et de bande passante du mouvement de compliance . Enfin, il est des applications dans lesquelles le mouvement principal est d'un autre ordre et ne concerne pas seulement la pièce 2. - 7 - L'axe de compliance est avant tout un système suiveur qui doit donc nécessairement avoir un niveau de performances nettement supérieur à celui requis par le mouvement principal. Précisons enfin que ce système est autonome puisqu'il génère lui-même 5 tous les signaux nécessaires à son fonctionnement. Dans beaucoup d'applications, ces appareils seront amenés à effectuer des mouvements cycliques et/ou répétitifs ; il est alors dans ce cas possible de préprogrammer les différentes valeurs de F et de a et de s'affranchir ainsi de la partie mesure de la phase 1. 10 De par ses caractéristiques propres, à savoir le contrôle d'un déséquilibre et d'une inertie variables, ce système s'adapte particulièrement bien à des applications d'assistance à la manutention. Il permet des vitesses de déplacement élevées et il est particulièrement efficace dans les phases de positionnement et/ou d'accostage. 15 Ce système, défini et analysé pour un mouvement de compliance rectiligne fonctionne également si ce mouvement est circulaire, voir quelconque. On peut alors distinguer 2 hypothèses : 1 - l'amplitude faible de ce mouvement de compliance n'entraîne pas de variations significatives des valeurs de déséquilibre et/ou d'inertie, ou 20 ces variations n'altèrent pas la qualité de ce mouvement de façon inacceptable. On reprend dans ce cas le même processus que celui défini précédemment. 2 - ces variations doivent être prises en compte et on réalise effectivement les rectificatifs au cours du mouvement de compliance . Ces 25 rectificatifs se font en analysant ces valeurs dans différentes positions successives et en effectuant en temps réel les correctifs correspondants sur les couples des phases 2 et/ou 3 du moteur 10. - 8 - Le mouvement de compliance décrit ci-devant s'entend lorsque le support S est soit arrêté, soit se déplace à vitesse constante et de telle sorte que son mouvement n'induit pas d'effet inertiel complémentaire sur la pièce 2. S'il n'en était pas ainsi, il faudrait superposer aux couples des phases 2 et 3 du moteur 10 un correctif pour intégrer cet effet
Système « compliant » à équilibrage autorégulé et assistance anti-inertielle comportant une cinématique à hauts rendements directe et inverse, à bande passante élevée, permettant à un moteur de déterminer et de contrôler le déséquilibre de la pièce soumise à une phase de « compliance » et d'assister les accélérations et décélérations nécessaires à la réalisation de ladite phase.
1 - Système compliant à équilibrage autorégulé et à assistance anti-inertielle caractérisé en ce qu'il comprend une cinématique (8 - 12 -14 - 16) à hauts rendements direct et inverse et ayant par ailleurs une bande passante élevée afin d'assurer, entre la charge 2 et le moteur 10, un transfert d'énergie dans les deux sens avec un niveau de distorsion minimum dans les trois phases suivantes : - Dans la phase 1, le moteur 10 est asservi à vitesse nulle afin d'assurer d'une part, la mesure de la force F au travers du couple qu'elle génère sur son arbre, quand le support S est fixe dans l'espace (ou ne ramène pas d'effet inertiel complémentaire sur la pièce 2) et que l'angle a est stabilisé à la valeur du mouvement de compliance , d'autre part le blocage de la pièce 2 sur l'axe XX' lorsque l'on n'est pas dans la partie finale d'un mouvement de compliance . - Dans la phase 2, le moteur délivre le couple mesuré dans la phase 1, mais n'est plus asservi en vitesse. Ainsi, si l'angle a a la même valeur que celui mesuré dans la phase 1, on fonctionne en équilibrage autorégulé intégrant à la fois les valeurs de P et de a. En effet, le moteur (non asservi en vitesse) suit le mouvement de compliance dans sa partie finale et son couple s'oppose à celui généré par la force F et l'annule. - Dans la phase 3, le moteur, non asservi en vitesse, va superposer au couple précédant, et simultanément, une valeur calculée à partir de la masse de la pièce 2 et de l'accélération de son mouvement nécessaire à la réalisation de la partie finale du mouvement de compliance suivant l'axe XX'. Ce couple va donc compenser l'inertie de la pièce 2 dans ladite phase.-Avantageusement, le passage de la phase 1 aux phases 2 et/ou 3, qui marque le début de la partie finale du mouvement de compliance se fera lorsque la première mise en contact de la pièce mobile 2 et de son pilote provoquera, sur le moteur 10 (toujours en phase 1), un changement significatif de la valeur de son couple. 2 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que Le repère 8 est une vis à billes à filets roulés à grand pas et ies repères 12, 14 et 16 un ensemble poulies courroie crantée. 3 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la détermination du signal d'accélération de la pièce 2 nécessaire à la définition du couple de la phase 3 se fait en dérivant par rapport au temps les valeurs de vitesse du moteur 10 dans cette phase suiveuse. Par ailleurs, la détermination de la masse de la pièce 2 peut se faire éventuellement à partir des mesures de F et de a effectuées dans la phase 1. 4 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la mesure de la force F définie dans la phase 1 va décider de la nécessité ou non d'intégrer la phase 2 ou/et la phase 3 (avec la mesure combinée de a) dans le mouvement de compliance . 5 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la cinématique 8 - 12 - 14 - 16 et le moteur 10 assurent aussi l'entraînement principal de la pièce 2 et pas seulement son mouvement de compliance , ceci sous réserve que cette polyvalence n'altère pas les caractéristiques de rendement et de bande passante du mouvement de compliance . Et que ce mouvement principal ne soit pas d'un autre ordre et ne concerne pas seulement la pièce 2.
G,B
G05,B25
G05D,B25J
G05D 3,B25J 13
G05D 3/12,B25J 13/00
FR2890498
A1
MOTEUR ELECTRIQUE HYBRIDE A UNE DENT PAR POLE STATOR, METHODE DE COMPENSATION DES HARMONIQUES ET DES EFFORTS RADIAUX
20,070,309
PâLE STATOR, MÉTHODE DE COMPENSATION DES HARMONIQUES ET DES EFFORTS RADIAUX La présente invention concerne les moteurs électriques dits de type hybride, et plus particulièrement les moteurs électriques de type hybride ne possédant qu'une seule dent par pôle stator et donc ayant, contrairement aux moteurs électriques hybrides connus dans l'état de l'art, un pas angulaire entre dents stator différent de celui entre dents rotor. On connaît, dans l'état de la technique, des moteurs électriques pas à pas de type hybride, tels qu'ils furent décrits par K.M Feiertag, brevet US 2 589 999. On retrouve classiquement dans le cas d'un moteur diphasé (figure 1) : É un stator (1) composé d'un nombre pair de pôles (2) (généralement 4 ou 8) possédant chacun plusieurs dents (5), É deux demi-rotors (4) possédant une pluralité de dents (3) disposées de sorte que le pas angulaire est égal à celui des dents des pôles stator. Les demi-rotors sont angulairement décalés de façon que le centre d'une dent d'un des demi- rotors corresponde aux creux entre les dents de l'autre demi-rotor (décalage de 180 /nombre de dents rotor), É un aimant disque (6) intercalé entre les deux demi-rotors et généralement aimanté axialement, É des bobinages électriques (7) à raison d'une bobine par pôle stator et appartenant alternativement à l'une ou l'autre des phases. La structure la plus répandue est une structure à 4 pôles stator portant 5 à 6 dents et 50 dents par demi-rotor. Les moteurs hybrides, tels que décrits précédemment sont actuellement quasi exclusivement utilisés dans des applications de positionnement nécessitant un grand nombre de pas par tour et un fort couple à basse vitesse au détriment du couple à haute vitesse (>3000 tr/min). Le but de la présente invention est de proposer des moteurs possédant un couple plus faible à basse vitesse mais ayant d'excellentes performances (couple et puissance mécanique) à plus haute vitesse (>3000 tr/min). Cette solution permet d'atteindre des niveaux de puissance mécanique supérieurs à ceux des solutions classiques à plusieurs dents par pôle. La figure 2 présente une comparaison des performances entre deux moteurs diphasé de taille 57 mm, possédant 5 dents/demi-rotor et 4 dents stator (suivant la présente invention) et 50 dents/demi-rotor et 4 pôles au stator avec 6 dents chacun (selon le mode de réalisation faisant référence au brevet US 2 589 999). Ils sont alimentés par une même alimentation de type pas à pas en mode pas entier (1.5A, 60V). La présente invention concerne donc des moteurs polyphasés composés d'une pluralité de pôles au stator, chaque pôle ne formant qu'une dent unique. Quelques exemples diphasés de ce type de structure sont dessinés figure 3 (figure 3A à 3D). Un exemple triphasé est représenté figure 4. On retrouve classiquement, pour des structures selon la présente invention (figure 5): É un stator (11) massif ou feuilleté, composé d'un nombre pair de pôle (12) ne formant qu'une dent unique, deux demi-rotors (13) massifs ou feuilletés possédant une pluralité de dents (14) disposées de sorte que le pas angulaire est obligatoirement différent du pas angulaire entre les dents stator. Les demi-rotors sont généralement angulairement décalés de façon à ce que le centre d'une dent d'un des demi-rotors corresponde aux creux entre les dents de l'autre demi-rotor (décalage de 180 /nombre de dents rotor), É un aimant disque (15) intercalé entre les deux demi-5 rotors et généralement aimanté axialement, des bobinages électriques (16) généralement disposés, mais ce n'est pas exclusif, à raison d'une bobine par pôle stator et appartenant alternativement à chacune des phases. Pour une même phase, les bobines seront alternativement parcourues par des courants circulant en sens inverse (figure 6). Ce type de structure peut être généralisé de la façon suivante: si P est le nombre de paire de pôles par phase au stator, le nombre de dents d'un demi-rotor devra être égal à Nr= (2n+1) P ou n est un entier. Généralement, si N9 est le nombre de phase, on aura P*N9 pôles stator disposés tel que les phases soient décalées de 360 /N9 et les pôles d'une même phase soient décalés entre eux de 360 /P si on n'applique pas de méthode de compensation tels que décrites par la suite (figure 4). Une structure particulièrement avantageuse entre autres par sa simplicité de construction est une structure à 4 pôles stator et 5 dents par demirotor. Il apparaît que l'intérêt de n'avoir qu'une seule dent par phase, ne se justifie plus quand le nombre de dents au rotor devient trop important. Dans le cas d'un moteur diphasé à 4 dents stator (P = 1), on voit aisément qu'à partir de sept dents rotor, on peut mettre deux dents par phase (figure 7). Pour une même quantité de cuivre et d'aimant, on double alors le couple statique. 2890498 4 Ceci se généralise aisément, et pour un moteur à N9 phases et P paires de pôles par phase, on montre que l'on doit avoir un nombre de dents au rotor Nr<3*N9*P. Dans le cas d'un moteur diphasé (N9 =2) à une paire de 5 pôle par phase (P=1), Nrmax est égal à 5. Les structures de la présente invention ont cependant deux éventuels inconvénients; un fort couple sans courant intrinsèque aux structures hybrides et des efforts radiaux importants dus à l'attraction des pôles rotors par les pôles stators. Ces efforts qui ne se compensent pas avec seulement quatre pôles au stator (figure 8), donnent lieu à un moment au centre du rotor non nul, donc un phénomène d'arc-boutement du rotor, qui peut provoquer notamment de gros efforts sur les roulements et potentiellement du bruit. À noter qu'à partir de 8 pôles au stator (pour une structure diphasée), ces efforts se compensent et leur moment au centre du rotor est nul (figure 8). Un certain nombre de méthodes de compensations du couple sans courant peuvent être appliquées au moteur de la présente invention. Le couple sans courant est principalement composé d'harmoniques 4 et 8 (par rapport à la période du couple statique), qui se compensent aisément par des décalages de 1/8ème et 1/16ème de période du couple statique. Dans le cas d'un moteur à 5 dents au rotor, la période du couple statique est de 360/5 = 72 . Les décalages pour compenser les harmoniques du couple sans courant sont donc de 4.5 pour l'harmonique 8 et 9 pour l'harmonique 4. En généralisant, les décalages à mettre en oeuvres sont de 360 /8*Nr et 360 /16*Nr pour compenser les harmoniques 4 et 8, soit 360 /2*Nr*N pour compenser un harmonique de rang N. Les méthodes envisageables consistent à : * Décaler les dents stator d'une phase de façon à ce que l'angle entre deux dents consécutive d'une même paire de pôles soit égale à (360 /P) décalage (figure 9). * Décaler les deux demi-rotors d'un angle de (360 /2*Nr) décalage (figure 10). * Créer des demi-rotors avec des gradins décalés entre eux dans un sens différent pour chaque demi-rotor (figure 11). Avec deux gradins décalés de 1/16ème ou 1/8ème de période (4.5 et 9 pour 5 dents rotor), on compense respectivement les harmoniques 8 ou 4. Avec 4 gradins a 1/16ème de période, on compense les harmoniques 4 et 8. À noter qu'en augmentant le nombre de gradins, on peut compenser plus d'harmonique (pour compenser n harmonique, il faut 2n gradins). À noter les cas particuliers de 2n gradins décalés de 360 /8*Nr*n avec Nr le nombre de pièces rotoriques, qui permet de compenser tous les harmoniques de rang inférieur ou égal à 2*2n (Exemple: avec n=4 on compense les harmoniques 4, 8, 16 et 32). Ceci peut se généraliser à un nombre infini de gradins; en supposant que les pièces rotoriques soient massives, celles-ci seraient alors réalisées avec un pas d'hélice de 1/4 de période du couple statique pour compenser tous les harmoniques du couple sans courant (voir exemple avec 5 dents rotor figure 12). * Créer des stators avec des gradins décalés entre eux. Ces méthodes de compensation peuvent bien évidemment se combiner entre elles. Par exemple pour un moteur à 8 pôles stator, deux demi-rotors avec des gradins à 4.5 peuvent être combinés avec un stator avec un décalage de 2.25 (figure 13). À noter que ces méthodes peuvent être appliquées et combinées pour compenser des harmoniques de rang autres que le 4 et le 8 ou pour créer un couple sans courant particulier. De façon à compenser les efforts radiaux s'exerçant entre les dents du rotor et les dents du stator, dans le cas notamment d'une structure avec uniquement 4 dents au stator, l'utilisation d'un rotor à double étage est avantageusement possible (figure 14). Il s'agit en fait de deux rotors juxtaposés de façon que les directions d'aimantation des deux aimants s'opposent (figure 14). La structure du rotor est alors telle que: É un premier aimant (21) est inséré entre deux pièces dentées rotoriques massives ou feuilletées (23) et (24), lesquelles sont (en l'absence de compensation du couple sans courant), décalées de façon que le centre d'une dent d'un des demi-rotors corresponde aux creux entre les dents de l'autre demi-rotor (décalage de 180 /nombre de dents rotor), un deuxième aimant (22) dont la direction d'aimantation s'oppose à (21) est, pareillement à (21), inséré entre deux pièces rotoriques (25) et (26) É les deux pièces rotoriques centrales (24) et (25) sont (en l'absence de compensation du couple sans courant) angulairement alignées et peuvent être axialement collées, séparées par un entrefer, ou ne former qu'une seule et même pièce. Cette structure est généralisable à un plus grand nombre d'étages. De façon générale, on peut avoir un nombre quelconque d'étages composés d'un aimant inséré entre deux pièces rotoriques. Ces étages peuvent être juxtaposés avec ou sans entrefer, dans le but d'annuler ou de diminuer le moment au centre du rotor des forces d'attraction radiales entre les dents du rotor et du stator. Les directions d'aimantation de deux aimants voisins doivent s'opposer. À noter que cette méthode de compensation des efforts radiaux peut se combiner avec une ou plusieurs méthodes de compensation d'harmoniques. Par exemple une structure avec deux étages au rotor (soit 2 aimants et 4 pièces rotoriques) et 8 gradins par pièces rotoriques pour compenser les harmoniques 4, 8 et 16 du couple sans courant peut être réalisée (figure 15). D'autres structures à plusieurs étages sont également envisageables. Notamment, on peut juxtaposer un nombre quelconque d'étages rotoriques séparés par des entrefers magnétiques et dont les directions d'aimantation des aimants ne s'opposent pas. Les pièces rotoriques de chaque côté d'un entrefer sont alors disposées de sorte qu'en l'absence de compensation les dents d'une des pièces correspondent aux creux de l'autre. Un exemple d'une telle structure dans le cas de deux étages est présenté figure 16. Ces structures peuvent être avantageusement utilisées pour garder un niveau d'induction suffisant dans l'entrefer; celui-ci ayant tendance, surtout dans le cas d'un rotor feuilleté, à diminuer à mesure que l'on s'éloigne de l'aimant du fait du flux axial des aimants qui doit traverser les laminations du rotor. Toutes les méthodes de compensation d'harmonique évoquées précédemment sont applicables sur de telles structures, de plus, en appliquant des décalages entre les étages, on peut également avantageusement compenser des harmoniques du couple sans courant. Pour compenser l'harmonique N, les décalages à appliquer sont de 360 /2*Nr*N avec Nr nombre de dents par pièces rotoriques, sachant que 2N étages permettent de compenser N harmoniques. Par exemple sur une structure à 5 dents par pièces rotoriques, dont la période du couple statique est de 72 , avec un rotor à 4 étages, un décalage de 4.5 entre chaque étage permet de compenser les harmoniques 4 et 8 du couple de détente. À noter que toutes les méthodes de compensation d'harmoniques appliquées à un étage rotoriques ou entre étages et les méthodes de compensation des efforts axiaux peuvent se combiner notamment dans les structures multi étages de façon à annuler tout ou partie des harmoniques du couple de détente. Dans les structures de la présente invention, et particulièrement quand Nr<6, on voit figure 3 qu'il est avantageux de créer des pôles sans épanouissement polaire. Ceci permet de bobiner les bobines aisément sur un support et de les insérer dans le moteur après bobinage. Ceci est difficilement concevable dans les structures classiques à moins d'accepter de diminuer le nombre de dents par pôles donc le couple
La présente invention concerne un moteur électrique polyphasé comportant une pluralité de paires de pôles au stator (11) tel que chaque pôle du stator ne forme qu'une dent unique, et comportant un rotor composé d'au moins un aimant permanent aimanté sensiblement axialement inséré entre au moins deux demi-rotors (13) comportant un nombre de dents (14) Nr caractérisé en ce que si P est le nombre de paires de pôles par phase au stator, le nombre de dents d'un demi-rotor soit égal à Nr = (2n+1)P où n est un entier.
1. Moteur électrique polyphasé comportant une pluralité de paires de pôles au stator tel que chaque pôle du stator ne forme qu'une dent unique, et comportant un rotor composé d'au moins un aimant permanent (21, 22) aimanté sensiblement axialement inséré entre au moins deux demi-rotors (13) comportant un nombre de dents (14) Nr caractérisé en ce que si P est le nombre de paires de pôles par phase au stator, le nombre de dents d'un demi-rotor soit égal à Nr= (2n+1) P où n est un entier. 2. Moteur selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des bobines électriques disposées à raison d'une bobine (16) par pôle appartenant alternativement à chacune des phases. 3. Moteur selon les 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comporte un nombre de dents rotor Nr tel que si N9 est le nombre de phase au stator et P est le nombre de paire de pôles par phase au stator, le nombre de dents d'un demi-rotor soit inférieur à 3*N9*P. 4. Moteur selon les 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte un décalage entre les dents stator d'une même phase tel que l'angle entre les dents stator est alors de (360 /P 360 /2*Nr*N) avec P le nombre de pôle par phase au stator, Nr le nombre de dents au rotor et N le rang de l'harmonique du couple de détente que l'on souhaite compenser. 5. Moteur selon les 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte un décalage entre les deux 35 pièces rotoriques situées de part et d'autres d'un même aimant tel que l'angle entre ces pièces rotoriques est alors de (360 /2*Nr 360 /2*Nr*N) avec P le nombre de pôle par phase au stator, Nr le nombre de dents au rotor et N le rang de l'harmonique du couple sans courant que l'on souhaite compenser. 6. Moteur selon les 1 à 3, caractérisé en ce que les pièces rotoriques comportent une pluralité de gradin de façon à créer une compensation d'harmonique. 7. Moteur selon les 1 à 3, caractérisé en ce que les pièces rotoriques comportent 2n gradins décalés de 360 /8*Nr*n) avec P le nombre de pôle par phase au stator, Nr le nombre de dents au rotor et 4n le rang de l'harmonique du couple de détente le plus élevé que l'on souhaite compenser, de façon à créer une compensation des harmoniques de rang inférieur ou égal à 2*2n. 8. Moteur selon les 1 à 3, caractérisé en ce que les pièces rotoriques sont réalisées avec un pas d'hélice pour compenser tout ou partie des harmoniques du couple sans courant. 9. Moteur selon les 1 à 3, caractérisé en ce que les pièces rotoriques sont réalisées avec un pas d'hélice de 1/4 de période du couple statique de façon à compenser tous les harmoniques du couple de détente. 10. Moteur selon les 1 à 3, caractérisé en ce que le stator comporte une pluralité de gradin de façon à créer une compensation d'harmonique. 11. Moteur électrique polyphasé comportant une pluralité de paires de pôles stator ne formant chacun qu'une dent unique, et comportant un rotor, caractérisé en ce qu'il comporte deux aimants permanents aimantés axialement et dont les aimantations rémanentes s'opposent et en ce que chaque aimants est inséré entre deux pièces rotoriques dentées massives ou feuilletées comportant un nombre de dents Nr tel que si P est le nombre de paire de pôles par phase au stator, le nombre de dents des pièces rotoriques soit égal à Nr= (2n+1) P ou n est un entier. 12. Moteur électrique polyphasé comportant une pluralité de paires de pôles stator ne formant chacun qu'une dent unique, et comportant un rotor, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs aimants permanents aimantés axialement insérés entre des pièces rotoriques dentées massives ou feuilletées juxtaposées ou séparées par un entrefer et comportant un nombre de dents Nr tel que si P est le nombre de paire de pôles par phase au stator, le nombre de dents des pièces rotoriques soit égal à Nr=(2n+1) P ou n est un entier. 13. Moteur selon les 11 ou 12, caractérisé en ce qu'il comporte des décalages entre les différents étages composés d'un aimant et de deux pièces rotoriques permettent une compensation d'harmoniques. 14. Moteur selon les 11 ou 12, caractérisé en ce qu'il comporte des décalages entre les différents étages composés d'un aimant et de deux pièces rotoriques tels que si les aimantations s'opposent entre deux étages ils sont décalées de 360 /2*Nr 360 /2*Nr*N et si les aimantations entre deux étages consécutif sont de même sens ils sont décalées de 360 /2*Nr*N avec P le nombre de pôle par phase au stator, Nr le nombre de dents au rotor et N le rang de l'harmonique du couple sans courant que l'on souhaite compenser. 15. Moteur selon les 1, 10, 11, 12, 13 ou 14, caractérisé en ce qu'il comporte une ou plusieurs méthodes de compensation tels que décrites aux 6, 7, 8 ou 9. 16. Moteur selon l'une ou plusieurs des précédentes, caractérisé en ce que les pôles stator soient réalisés sans épanouissement polaire permettant notamment d'insérer les bobines après bobinage.
H
H02
H02K
H02K 1,H02K 21
H02K 1/27,H02K 1/06,H02K 21/14
FR2890991
A1
PROCEDE DE RENFORCEMENT D'UN POTEAU EN BETON EXISTANT ET POTEAU AINSI RENFORCE
20,070,323
RENFORCE. Domaine technique L'invention se rapporte au domaine des travaux publics, et plus précisément à la réhabilitation de poteaux en béton existants dont les propriétés mécaniques de résistance se sont altérées ou insuffisantes vis-à-vis de nouvelles réglementations. De tels poteaux peuvent notamment être destinés au maintien des lignes électriques. L'invention vise plus particulièrement un procédé de renforcement d'un poteau en béton existant ainsi que le poteau en béton ainsi renforcé. Art antérieur De façon générale, il existe de nombreuses méthodes pour renforcer un poteau en béton. Cependant, l'application plus spécifique du renforcement de poteaux en béton supportant des lignes électriques, est soumise à de nombreuses contraintes. En effet, ce procédé doit être reproductible à chaque poteau et ce, avec les mêmes caractéristiques de renforcement en matière de résistance des matériaux. Par ailleurs, une telle opération de renforcement implique la coupure du courant électrique circulant dans les lignes. Il est donc très important de réduire au minium la durée de coupure électrique. Une technique telle que décrite dans le document WO 98/51885 consiste ainsi à enrouler avec une bande de textile autour du poteau, puis à appliquer une résine 25 thermodurcissable. Cependant, un tel procédé de renforcement est complexe à mettre en oeuvre de façon industrielle et automatisée. Par ailleurs, l'emploi des résines thermodurcissables, nécessite un équipement particulièrement contraignant et lourds pour les techniciens opérant sur des chantiers en plein air. Enfin, une telle technique de renforcement n'est pas adaptée pour les poteaux soumis aux conditions climatiques, tels que les poteaux de béton pour lignes à haute tension. En effet, le rayonnement solaire et la pluie peuvent affecter de façon significative la durée de vie de ce type de matériau de renforcement composite. Une autre technique de renforcement de poteau consiste à réaliser un coffrage sur toute la hauteur du poteau de manière à augmenter les sections béton du poteau. Une telle technique engendrerait cependant des coupures électriques de longue durée. En effet, ce coffrage total du poteau nécessiterait de déposer les câbles électriques dès le début de l'intervention puis attendre le séchage du béton avant de repositionner les câbles. Exposé de l'invention L'invention concerne un procédé de renforcement d'un poteau en béton existant apte à supporter des lignes électriques. Il se caractérise en ce qu'il comporte les étapes de: ^ pose d'une platine destinée à refermer l'extrémité supérieure d'un coffrage définissant un volume ouvert au niveau de ladite extrémité supérieure; ^ mise en place du coffrage autour de la partie basse du poteau existant; ^ remplissage du coffrage avec un matériau de renforcement; ^ séchage du matériau de renforcement; ^ démontage du coffrage; ^ dépose des lignes électriques ^ mise en place sur la platine d'une coiffe métallique recouvrant une partie haute du poteau, cette coiffe métallique étant apte à recevoir et maintenir en position les lignes électriques; ^ remontage des lignes électriques. En pratique, le procédé de renforcement du poteau en béton s'effectue en plusieurs étapes, l'ordre de succession de ces étapes pouvant être différent. En effet, il est également possible de mettre en place le coffrage, puis la platine, avant d'effectuer le remplissage du coffrage, ou encore, de rapporter la platine une fois le séchage du matériau effectué. 2890991 -3- Une fois réalisé, le renforcement comporte ainsi deux portions distinctes, la portion basse étant formée par le matériau de renforcement typiquement en béton, tandis que la portion haute est formée par la coiffe métallique. Un tel agencement permet à la fois de conférer au poteau une résistance élevée tout en limitant au minimum la durée de coupure électrique engendrée par la mise en place des câbles sur un armement préalablement fixé à la coiffe métallique avant sa mise en place. L'opération de séchage du matériau de renforcement peut nécessiter plusieurs jours. Par conséquent, la mise en place de la coiffe métallique sur la platine peut être réalisée postérieurement au séchage du matériau de renforcement, voire de nombreuses semaines plus tard. Seule cette opération, qui est peut être très rapide à réaliser, nécessite la coupure du courant circulant dans les lignes. Par ailleurs, lors des étapes précédant cette étape finale de mise en place de la coiffe métallique, un dispositif de protection peut être rapporté sur le poteau au niveau de sa partie haute de façon à éviter toute collision entre les lignes électriques et des engins de chantier, tels que des nacelles, élévateurs ou tractopelles. Ce dispositif de protection peut se présenter sous la forme d'un parapluie réalisé dans un matériau non conducteur. Ce parapluie peut être constitué de deux demicercles ajourés sanglés sur le poteau béton. En pratique, le procédé de renforcement peut comporter une étape de décapage de la semelle de fondation du poteau en béton. Cette étape permet de procéder au renforcement de la semelle de fondation existante suivant divers méthodes, et notamment par l'ajout de micro pieux, ou par l'élargissement de la semelle existante. Ce renforcement de la semelle peut permettre de faciliter le coffrage. En effet, selon une première variante, il peut être avantageux de mettre à nu la 30 semelle de fondation du poteau existant de façon à faire prendre appui le coffrage sur cette semelle. 2890991 -4- Selon une deuxième variante, on peut également procéder à l'ajout d'une chape supplémentaire de façon à positionner, à une altitude déterminée, une extrémité inférieure du coffrage, l'extrémité supérieure de ce coffrage étant positionnée au moyen de la platine. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé de renforcement peut comporter une étape de scellement de barres d'ancrage dans la semelle de fondation. Ainsi, la semelle de fondation du poteau existant sert à la fois de support pour faire reposer le coffrage, mais également, elle sert de fondation armée au matériau de renforcement. En effet, selon cette variante, le procédé de renforcement peut comporter une étape de mise en place d'un ferraillage coopérant avec les barres d'ancrage et s'élevant le long du poteau à l'intérieur du coffrage. Un tel ferraillage permet en effet d'armer l'ensemble du matériau de renforcement. Ce ferraillage peut être réalisé en deux éléments en forme de L qui sont redressés le long du poteau existant avant la mise en place du coffrage. Lors de cette étape, la mise en place d'un câble de mise à la terre peut être réalisée. Avantageusement, la platine peut comporter des tiges d'ancrage pénétrant à l'intérieur du coffrage avant son remplissage par le matériau de renforcement. De cette manière, une fois le matériau de renforcement sec, la platine est alors scellée avec la portion basse du poteau. Selon un mode de réalisation particulier, le ferraillage peut coopérer avec les tiges d'ancrage. Ainsi, le ferraillage peut être mis en place et immobilisé sur la partie basse du poteau existant en solidarisant son extrémité haute avec les tiges d'ancrage de la platine. En pratique, le remplissage du coffrage peut être réalisé au moyen d'une pompe apte à injecter le matériau de renforcement dans le coffrage à proximité de l'extrémité inférieure du coffrage. 2890991 -5- En d'autres termes, une pompe à béton peut permettre d'injecter le matériau de renforcement à la base du coffrage afin de limiter les phénomènes de ségrégation. Le béton est alors poussé verticalement jusqu'à ce qu'il déborde de dessus de la platine. Un tel remplissage permet une meilleure homogénéité du matériau de renforcement et évite ainsi aux particules les plus grosses de tomber au fond du coffrage, ce qui aurait pour effet de rendre le matériau de renforcement très hétérogène. Le matériau de renforcement peut notamment être un béton de type auto-plaçant, de consistance très fluide. De cette manière, le remplissage du coffrage ne nécessite pas de vibration. Une fois le pompage terminé, une guillotine permet de fermer le coffrage de manière étanche. En pratique, la coiffe métallique peut être solidarisée par boulonnage avec la platine. En effet, des tiges filetées peuvent émerger de la platine et coopérer avec des trous ménagés dans la coiffe métallique. Des écrous permettent alors de solidariser de manière réversible la coiffe métallique avec la platine. L'invention concerne également un poteau apte à supporter des câbles conducteurs à usage divers. Selon l'invention, ce poteau se caractérise en ce qu'il comporte: ^ une portion basse comportant une âme formée par un poteau en béton existant, 20 et recouverte par un matériau de renforcement; ^ une portion haute comportant ladite âme recouverte par une coiffe métallique apte à recevoir et maintenir en position des câbles conducteurs; ^ une platine interposée entre lesdites portions basse et haute du poteau. Autrement dit, le poteau peut comporter une âme formée par un poteau en béton existant sur lequel est rapporté autour de sa partie basse un matériau de renforcement qui peut être armé. Une platine vient alors recouvrir la zone supérieure du matériau de renforcement de façon à permettre la solidarisation réversible de la coiffe métallique. Un tel poteau permet ainsi de faciliter les opérations de maintenance, puisque seule la portion haute du poteau peut être remplacée en baissant simplement une pluralité d'écrous. Description sommaire des figures La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent, ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif, à l'appui des figures annexées 1 à 7 qui représentent une vue de côté illustrant différentes étapes successives du procédé, selon un mode de réalisation particulier, conformément à l'invention. Manière de réaliser l'invention Comme déjà évoqué, l'invention concerne un procédé de renforcement d'un poteau en béton apte à supporter et maintenir en position des lignes électriques. Tel que représenté à la figure 1, le poteau (1) est agencé sur une semelle de fondation (7) que l'on vient dégager au moyen d'un engin de chantier. On procède ensuite à la mise en place de barres d'ancrage (8) à l'intérieur de la semelle de fondation (7). Les barres d'ancrage (8) comportent une portion émergeant de la semelle (7) et s'étendant le long de la base du poteau en béton (1). Tel que représenté à la figure 2, le poteau en béton (1) comporte une partie basse (3) ainsi qu'une partie haute (13). Une platine (4) est agencée sur le poteau (1) et forme la séparation entre ces deux parties (3) et (13). Cette platine (4) peut être équipée de tiges d'ancrage (18) orientées en direction de la partie basse du poteau. Un ferraillage (9) est ensuite positionné le long de la partie basse (3) du poteau (1) coopérant, d'une part, avec les barres d'ancrage (8), et d'autre part, les tiges d'ancrage (18). Tel que représenté à la figure 3, une fois le ferraillage (9) mis en place, on rapporte autour du poteau existant (1) deux éléments de coffrage (12,22) de manière à former le coffrage (2). Chacun des éléments de coffrage (12,22) est mis en place par un mouvement de rotation autour d'un axe situé à proximité de la semelle de fondation (7). De cette manière, un chariot élévateur, non représenté, peut permettre de positionner les éléments (12,22) de coffrage par simple déplacement de leur extrémité destinée à venir en regard de la platine (4). Selon une variante le coffrage peut être composé d'éléments manutentionables à la main, d'un mètre de haut, mis en place par moitié à l'aide d'une nacelle. Tel que représenté à la figure 4, l'extrémité supérieure (5) du coffrage (2) est obturée par la platine (4) déjà en position. L'extrémité inférieure (15) du coffrage (2) est, quant à elle, agencée en regard de la semelle de fondation (7). Le coffrage (2) est maintenu en position au moyen de barres de maintien (17) agencées entre l'extrémité supérieure (5) du coffrage (2) et le sol (16). On réalise ensuite le remplissage du coffrage (2) au moyen d'une pompe (10). Avantageusement, le remplissage est réalisé par un orifice situé à proximité de l'extrémité inférieure (15) du coffrage (2). De cette manière, le matériau de renforcement, une fois sec, présente la même homogénéité, quelle que soit l'altitude, le long du poteau (1). Tel que représenté à la figure 5, une fois le matériau de renforcement sec, on retire le coffrage (2) de la partie inférieure (3) du poteau. On procède alors au recouvrement de la semelle (7) de fondation. Tel que représenté à la figure 6, une fois l'alimentation du courant coupée dans les lignes électriques, on procède à l'enlèvement de l'armement qui est située à l'extrémité de la partie haute (13) du poteau. Dans la forme illustrée, cet armement est de type canadien , mais il va de soi que ce type de renforcement peut être appliqué à d'autres types de poteaux en béton équipés d'armements divers pour le maintient des lignes électriques. Tel que représenté à la figure 7, on positionne alors la coiffe métallique (6) au dessus de la partie haute (13) du poteau. On fait alors descendre la coiffe (6) verticalement jusqu'à ce qu'elle vienne au contact de la platine (4). On procède alors à la solidarisation par boulonnage de la coiffe métallique (6) avec la partie basse (3) du poteau. 2890991 -8- Il ressort de ce qui précède qu'un procédé de renforcement de poteau en béton conforme à l'invention présente de multiples avantages, et notamment: ^ il permet un renforcement en flexion dans le sens perpendiculaire par rapport à l'orientation des lignes électriques; ^ il permet un renforcement en flexion dans le sens parallèle à la direction des lignes électrique; ^ il permet également un renforcement en torsion; ^ il minimise les durées de consignation et de coupure de courant électrique; ^ il permet un renforcement à haute durée de vie par des matériaux traditionnels; ^ il permet de conserver l'esthétique originale du poteau existant. 2890991 -9
Procédé de renforcement d'un poteau en béton (1) existant apte à supporter des lignes électriques.Il se caractérise en ce qu'il comporte les étapes de :- pose d'une platine (4) destinée à refermer une extrémité supérieure d'un coffrage définissant un volume ouvert au niveau de la dite extrémité supérieure ;- mise en place du coffrage autour de la partie basse (3) du poteau (1) existant ;- remplissage du coffrage avec un matériau de renforcement ;- séchage du matériau de renforcement ;- démontage du coffrage ;- dépose des lignes électriques ;- mise en place sur la platine (4) d'une coiffe métallique (6) recouvrant une partie haute (13) du poteau (1), ladite coiffe métallique (6) étant apte à recevoir et maintenir en position les lignes électriques ;- remontage des lignes électriques.
Revendications 1. Procédé de renforcement d'un poteau en béton (1) existant apte à supporter des lignes électriques caractérisé en ce qu'il comporte les étapes de: pose d'une platine (4) destinée à refermer une extrémité supérieure (5) d'un coffrage (2) définissant un volume ouvert au niveau de la dite extrémité supérieure (5) ; mise en place du coffrage (2) autour de la partie basse (3) du poteau (1) existant; remplissage du coffrage (2) avec un matériau de renforcement; séchage du matériau de renforcement; démontage du coffrage (2) ; dépose des lignes électriques; mise en place sur la platine (4) d'une coiffe métallique (6) recouvrant une partie haute (13) du poteau (1), ladite coiffe métallique (6) étant apte à recevoir et maintenir en position les lignes électriques; remontage des lignes électriques. 2. Procédé de renforcement selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de décapage d'une semelle (7) de fondation du poteau en béton (1). 3. Procédé de renforcement selon la 2, caractérisé en ce que la semelle (7) de fondation du poteau permet de fermer une extrémité inférieure (15) du coffrage (2). 4. Procédé de renforcement selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de scellement de barres d'ancrage (8) dans la semelle (7) de fondation. 5. Procédé de renforcement selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de mise en place d'un ferraillage (9) coopérant avec les barres d'ancrage (8) et 30 s'élevant le long du poteau (1) à l'intérieur du coffrage (2). 2890991 - 10 - 6. Procédé de renforcement selon la 1, caractérisé en ce que la platine (4) comporte des tiges d'ancrage (18) pénétrant à l'intérieur du coffrage (2) avant son remplissage par le matériau de renforcement. 7. Procédé de renforcement selon les 5 et 6, caractérisé en ce que le ferraillage (9) coopère avec les tiges d'ancrage (18). 8. Procédé de renforcement selon la 1, caractérisé en ce que le remplissage du coffrage (2) est réalisé au moyen d'une pompe apte à injecter le matériau de renforcement dans le coffrage (2) à proximité de l'extrémité inférieure (15) du coffrage (2). 9. Procédé de renforcement selon la 1, caractérisé en ce que la coiffe métallique (6) est solidarisée par boulonnage avec la platine (4). 10. Poteau apte à supporter des lignes électrique caractérisé en ce qu'il comporte: une portion basse comportant une âme formée par un poteau en béton (1) existant et recouverte par un matériau de renforcement; - une portion haute comportant ladite âme recouverte par une coiffe métallique (6) 20 apte à recevoir et maintenir en position les lignes électriques; une platine (4) interposée entre lesdites portions basse et haute du poteau.
E,H
E04,H02
E04G,E04H,H02G
E04G 23,E04H 12,H02G 7
E04G 23/02,E04H 12/12,H02G 7/20
FR2901896
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION CONTRE LES INTRUSIONS D'APPAREIL ELECTRONIQUE
20,071,207
La présente invention concerne le domaine technique général de la protection contre les intrusions d'appareils électroniques. Plus particulièrement, la présente invention concerne le domaine technique de la protection contre les intrusions d'appareil électronique pouvant posséder un clavier pour saisir des données confidentielles. Elle est notamment adaptée aux terminaux de paiement électronique, aux téléphones portables, aux ordinateurs, ou à tout autre type de terminal sur lequel un utilisateur doit saisir des données confidentielles. PRESENTATION GENERALE DU CONTEXTE ET DE L'ART ANTERIEUR 15 Le but d'une fraude sur un terminal sécurisé consiste à essayer de détecter les informations confidentielles stockées dans ce terminal ou saisies par un utilisateur sur un tel terminal afin de les réutiliser à ses dépends. 20 Un moyen connu pour accéder frauduleusement aux informations confidentielles saisies par l'utilisateur consiste à incorporer dans le terminal des espions afin de détecter les touches saisies par l'utilisateur. L'incorporation d'espions dans le terminal nécessite l'ouverture de ce terminal. 25 Il a déjà été proposé des solutions pour garantir la sécurité des terminaux sur lesquels des informations confidentielles doivent être saisies. Le document FR 2 815 733 décrit un dispositif de sécurité pour un boîtier comprenant un capot, une carte électronique et une membrane 30 souple sur laquelle sont moulées des touches. Le dispositif de sécurité comprend une touche dédiée de la membrane - ci-après dénommée fausse touche . Le dispositif de sécurité comprend également deux bornes électriquement conductrices disposées sur la carte électronique, en regard de la fausse touche, et reliées à des moyens de traitement du boîtier. La fausse touche comporte à sa base une partie électriquement conductrice qui fait face aux deux bornes. Dans un état de fonctionnement normal du boîtier, la fausse touche est maintenue pressée avec un effort déterminé, pour fermer un circuit électrique de détection d'intrusion. L'ouverture du boîtier par un tiers pour y insérer des espions induit une ouverture du circuit électrique de détection provoquée par le relâchement de la fausse touche. Cette ouverture du circuit est détectée par les moyens de traitement du dispositif qui active des fonctions anti-fraudes du boîtier, 15 comme par exemple la mise hors service du boîtier ou encore l'effacement des données confidentielles. Cependant, un inconvénient de ce type de dispositif est qu'il ne comprend aucun moyen permettant de protéger la fausse touche contre un éventuel piratage. 20 Ainsi, un tiers malveillant qui parvient à court-circuiter la fausse touche rend le dispositif de sécurité inopérant, de sorte qu'une ouverture ultérieure du boîtier n'est pas détectée et n'entraîne pas l'activation des fonctions anti-fraudes du boîtier. Un but de la présente invention est de proposer un dispositif 25 amélioré de protection contre les intrusions d'appareils électroniques contenant un clavier pour saisir des données confidentielles. PRESENTATION DE L'INVENTION 30 A cet effet on prévoit un dispositif anti-intrusion pour un boîtier comprenant : 10 - au moins deux bornes électriquement conductrices distinctes disposées sur une carte électronique et reliées à des moyens de traitement, - au moins un élément mobile comportant un circuit de protection disposé en regard des deux bornes électriquement conductrices et reliant les bornes électriquement conductrices de manière à fermer un circuit électrique dans une position normale d'utilisation du boîtier, dans lequel le circuit de protection comprend des moyens appropriés pour assurer l'ouverture du circuit électrique fermé suite à une détérioration du circuit de protection. Des aspects préférés, mais non limitatifs du procédé d'activation selon l'invention sont les suivants, seuls ou en combinaison : - l'élément mobile et le circuit de protection sont disposés de manière à assurer l'ouverture du circuit électrique fermé suite au déplacement du boîtier relativement au dispositif, les moyens appropriés pour assurer l'ouverture comprennent au moins une piste électriquement conductrice, la piste électriquement conductrice est disposée dans un substrat, - le substrat comprend au moins deux pistes de connexion disposées sur une des faces du substrat, les deux pistes de connexion s'étendant dans un plan distinct d'un plan dans lequel s'étend la piste électriquement conductrice et étant reliées à celle-ci par au moins deux ponts, - les pistes de connexion sont réalisées en carbone et la piste électriquement conductrice est réalisée en cuivre par exemple, les pistes de connexion sont disposées dans une région centrale du substrat, - la piste électriquement conductrice est une piste en forme de treillis, - le pas du treillis est inférieure à 1 millimètres, préférentiellement inférieure à 0.5 millimètres, et encore plus préférentiellement environ égale à 0.3 millimètres, le substrat peut être souple et recouvre en totalité ou en partie la surface supérieure de la carte électronique, une couche opaque est disposée sur le substrat ou le substrat est en un matériau opaque, - les bornes électriquement conductrices de la carte électronique peuvent présenter une symétrie de révolution. PRESENTATION DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 illustre en vue en perspective un boîtier comprenant un mode de réalisation du dispositif anti-intrusion selon l'invention, la figure 2 est une vue en coupe du boîtier illustré à la figure 1, - la figure 3 est une représentation en perspective d'un mode de réalisation d'un circuit de protection du dispositif anti-intrusion selon l'invention, - la figure 4 est une vue en coupe du circuit de protection illustré à la figure 3, - la figure 5 est une vue de dessus d'un mode de réalisation de bornes de connexion du dispositif selon l'invention, - la figure 6 illustre un mode de réalisation du circuit de protection et des bornes de connexion illustrées à la figure 5. DESCRIPTION DE L'INVENTION En référence aux figures 1 et 2, on a illustré un exemple de boîtier 1 comprenant le dispositif anti-intrusion selon l'invention. Le boîtier 1 comprend un capot 10, un écran d'affichage 20, une carte électronique 30 et une membrane souple 40. Le capot 10 est constitué d'une portion supérieure de capot 101 et d'une portion inférieure de capot 102. L'écran d'affichage 20 est fixé à la portion supérieure de capot 101. La carte électronique 30 est un circuit imprimé comprenant des moyens de traitement et des contacts électriquement conducteurs 31 distincts entrelacés destinés à être en regard de touches de la membrane souple 40 servant de moyens de saisis. Ces contacts 31 sont par exemple réalisés en métal. Les contacts électriquement conducteurs 31 sont reliés à des moyens de traitement 34, par exemple de type microprocesseur. La membrane souple 40 est réalisée par exemple en silicone ou en polyuréthane. Cette membrane 40 comprend des touches 41 moulées, chaque touche 41 correspondant à une portion de la membrane reliée au reste de la membrane par une lèvre 42 périphérique. Chaque touche 41 traverse la portion supérieure de capot 101 par une ouverture 13 de ce dernier pour être accessible de l'extérieur. Chaque touche 41 comprend, sur sa face en regard de la carte électronique 30, une partie électriquement conductrice 43. Chaque touche 41 est disposée en vis-à-vis de deux contacts électriquement conducteurs 31. Selon le mode de fonctionnement classique d'un clavier à membrane, une pression sur une touche 41 du clavier permet de joindre la partie électriquement conductrice 43 correspondante avec les deux contacts 31 sous-jacents de manière à fermer un circuit électrique sur la carte électronique 30. Cette fermeture est détectée par les moyens de traitement qui stockent dans une mémoire la valeur correspondant à la touche saisie. Le boîtier 1 comporte un dispositif anti-intrusion comprenant au moins un élément mobile 44. Cet élément mobile est une fausse touche 44 prévue au niveau de la membrane 40 et qui n'est pas visible depuis l'extérieur du boîtier 1. La fausse touche 44 est, de façon analogue aux touches 41, reliée au reste de la membrane 40 par une lèvre périphérique 42 et comprend un circuit de protection 45 disposé en regard de deux bornes électriquement conductrices 32,33 et reliant les bornes électriquement conductrices 32, 33 de manière à fermer un circuit électrique (ci-après dénommé le circuit électrique fermé) dans une position normale d'utilisation du boîtier, c'est-à-dire lorsque la portion supérieure de capot 101 est fixée à la portion inférieure de capot 102. Le circuit de protection sera décrit plus en détail dans la suite. Les deux bornes électriquement conductrices 32, 33 de la carte électronique sont disposées en vis-à-vis sous la fausse touche 44. Les deux bornes électriquement conductrices 32, 33 forment deux portions d'une ligne de sécurité reliée aux moyens de traitement 34. Les moyens de traitement 34 sont adaptés à déterminer si les deux bornes électriquement conductrices 32, 33 sont connectées électriquement, par exemple en mesurant la résistance aux bornes de la 15 ligne de sécurité. Lorsqu'un individu tente d'accéder au contenu du boîtier 1 en retirant la portion supérieure de capot 101, la fausse touche 44 n'est plus sollicitée par la portion supérieure de capot 101 et est ramenée par l'action de la lèvre 42 vers une position de repos à laquelle le circuit de 20 protection électriquement conducteur 45 n'est plus en contact avec les bornes électriquement conductrices 32, 33. Les moyens de traitement détectent une modification de la résistance de la ligne de sécurité, indiquant qu'une tentative d'ouverture du dispositif 10 a lieu, et mettent en oeuvre des fonctions anti-fraudes du 25 boîtier, comme par exemple la mise hors service du boîtier 1 ou encore l'effacement des données confidentielles stockées dans une mémoire du boîtier 1. En référence à la figure 3, on a illustré un mode de réalisation du circuit de protection 45. 30 Le circuit de protection 45 comprend des pistes de connexion 451, un substrat 453 et des moyens appropriés pour assurer l'ouverture du circuit électrique fermé. Les moyens appropriés pour assurer l'ouverture du circuit électrique fermé permettent d'ouvrir le circuit électrique fermé en réponse à une détérioration du circuit de protection (par perçage, découpage, etc.); ou de détecter une variation de résistance due à une variation de l'effort de pression exercé par le boîtier. Ainsi, les moyens appropriés permettent de détecter la rupture d'un contact électrique, soit par déplacement du dispositif par sa mobilité, soit par ouverture par détérioration du circuit de protection. Les moyens appropriés comprennent au moins une piste électriquement conductrice 452. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 3 et 4, la piste électriquement conductrice 452 est disposée à l'intérieur du substrat 453. Ceci permet de faciliter la production à l'échelle industrielle du circuit de protection 45. Par ailleurs, cela permet également d'adapter le circuit de protection 45 sur les boîtiers existants comprenant une fausse touche 44 tels que les boîtiers décrits dans le document FR 2 815 733 par clipsage du circuit de protection à la base de la fausse touche. La piste électriquement conductrice 452 peut être réalisée en cuivre, à un pas très fin de manière industrielle. La piste électriquement conductrice 452 est disposée de manière à être sectionnée lors d'une intrusion par perçage ou découpage au niveau de la fausse touche. Plus précisément, la largeur de la piste électriquement conductrice 452 et la distance séparant deux portions adjacentes de la piste 452 (pas du treillis de protection) sont prévus suffisamment étroits pour induire un sectionnement de la piste conductrice 452 lors d'une intrusion par perçage ou découpage. Un exemple de mode de réalisation du circuit de protection est le suivant : - diamètre du circuit de protection = 10 millimètres, - hauteur du circuit de protection = 0.25 millimètres, -largeur de la piste de protection = 0.15 millimètres, - pas du treillis inférieure à 1 millimètres, préférentiellement inférieure à 0.5 millimètres, et encore plus préférentiellement environ égale à 0.3 millimètres. - matériaux utilisés pour constituer le circuit de protection o Substrat : époxy ou polyéthylène naphtalate (PEN), o Pistes du treillis : cuivre, o Pistes de connexion : carbone ou argent ou or. Cet exemple de circuit de protection peut être avantageusement utilisé avec une fausse touche de diamètre 6millimètres. Dans un mode de réalisation, la piste électriquement conductrice 452 est une piste en forme de treillis. On entend, dans le cadre de la présente invention par treillis , un motif en créneau tel qu'illustré à la figure 3, ou en spirale. Par ailleurs, le treillis peut être en deux dimensions (2D) ou en trois dimensions (comme par exemple un quadrillage de type raquette de tennis). Enfin, le treillis peut être réalisé sur plusieurs couches séparées par une épaisseur de substrat supplémentaire. Les pistes de connexion 451 sont disposées sur une des faces du substrat 453. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 3 et 4, les pistes de connexion 451 sont au nombre de deux. Les pistes de connexion 451 s'étendent dans un plan P1 distinct d'un plan P2 dans lequel s'étend la piste électriquement conductrice 452. Les plans P1 et P2 sont isolés électriquement (par un isolant 455), sauf dans les zones où se trouvent les ponts 454. Les deux pistes de connexion 451 sont reliées à la piste électriquement conductrice 452 par au moins deux ponts 454 électriquement conducteurs illustré à la figure 4. Le fait que les pistes de connexion 451 et la piste électriquement conductrice 452 s'étendent dans des plans distincts assure une rupture du circuit électrique fermé quelque soit la zone du circuit de protection 45 dans laquelle un perçage ou un découpage est réalisé. Dans certains modes de réalisation, les pistes de connexion 451 sont disposées dans une région centrale du substrat 453. Ceci permet d'augmenter la difficulté de court-circuitage du circuit de protection 45. Les deux pistes de connexion 451 sont destinées à venir respectivement en contact avec une des deux bornes de connexion 32, 33 disposées sur la carte électronique 30. Dans un mode de réalisation, le substrat 453 comprend une couche opaque. Ainsi, la piste électriquement conductrice 452 disposée à l'intérieur du substrat 453 n'est pas visible de l'extérieur. De même, la position des pistes de connexion 451 n'est pas visible de l'extérieur lorsque le circuit de protection 45 est en place. Ceci permet d'augmenter la difficulté pour un tiers malveillant de court-circuiter le circuit de protection 45. Dans un mode de réalisation, le substrat 453 recouvre une surface plus étendue que la région dans laquelle se trouvent les bornes électriquement conductrices 32, 33. Ceci permet de protéger une zone de la carte électronique plus étendue que la fausse touche 44. Dans un mode de réalisation, le substrat 453 est un substrat souple qui recouvre toute la surface de la carte électronique 30 et est collé sur la carte électronique. Dans ce cas, les pistes de connexions 451 sont par exemple réalisées en carbone pour assurer un arrachage des pistes de connexions 451 lors d'une tentative de décollement du substrat souple 453. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 4, le circuit de protection comprend 4 couches de composants différents : • le substrat en époxy 453, • le treillis de cuivre 452, • une couche de vernis isolant comprenant deux évidements de sorte que la couche de vernis ne recouvre pas la couche comprenant le treillis de cuivre au niveau desdits évidements, • une couche d'encre de carbone déposée au niveau des évidements par sérigraphie de sorte à ce que le carbone communique avec la couche du treillis de cuivre : ces communications forment les ponts 454. Dans un mode de réalisation illustré à la figure 5, les bornes électriquement conductrices 32, 33 présentent une symétrie de révolution. Dans ce cas, et comme illustré à la figure 6, les pistes de connexions 451 sont adaptées à la forme des bornes électriquement conductrices 32, 33, de sorte que l'une des pistes de connexion entre en contact avec l'une des bornes de connexion 32, et l'autre des pistes de connexion 451 soit en contact avec l'autre des bornes de connexion 33. Ceci permet de faciliter la mise en contact des bornes électriquement conductrices 32, 33 avec les pistes de connexion 451, quelle que soit l'orientation du dispositif. Le lecteur aura compris que de nombreuses modifications peuvent être apportées sans sortir matériellement des nouveaux enseignements et des avantages décrits ici. Par exemple, le circuit de protection 45 peut ne pas comprendre de substrat, la piste électriquement conductrice 452 étant, dans ce cas, disposée à l'intérieur de la membrane souple 40 comprenant les touches, et les pistes de connexion étant disposées sur la face de la membrane en regard de la carte électronique, en vis-à-vis des bornes de connexion. Par ailleurs, le boîtier peut comprendre une pluralité de fausses touches. Enfin, bien que le dispositif anti-intrusion selon l'invention ait été décrit dans le cas d'un boîtier sur lequel un utilisateur saisit des données confidentielles, la présente invention peut également être mise en oeuvre dans des terminaux ne comprenant pas de moyens de saisie mais dans lesquels des informations confidentielles sont stockées. Dans ce cas, la détection par les moyens de traitement de l'ouverture du terminal entraîne par exemple l'effacement des données confidentielles stockées dans ce terminal. La fausse touche peut être seule et dissociée d'une membrane de clavier, pour réaliser la même fonction de protection d'un boîtier électronique, dans le cas où celui-ci ne comporte pas de clavier où pour détecter l'ouverture de la partie inférieure du boîtier. REFERENCES 1 boîtier, capot, 101 portion supérieure de capot, 102 portion inférieure de capot, 10 13 ouverture traversante, 20 écran d'affichage, 30 carte électronique, 31 contact électriquement conducteur des touches du clavier, 32, 33 bornes électriquement conductrices des fausses touches, 40 membrane souple, 41 touche, 42 lèvre, 43 partie électriquement conductrice, 44 fausse touche 45 circuit de protection, 451 piste de connexion 452 piste électriquement conductrice 453 substrat 454 pont électriquement conducteur 455 couche isolante
L'invention concerne un dispositif anti-intrusion pour un boîtier (1) comprenant au moins deux bornes électriquement conductrices (32, 33) distinctes disposées sur une carte électronique (30) et reliée à des moyens de traitement, un circuit de protection (45) disposé en regard des deux bornes électriquement conductrices (32, 33) et reliant les bornes électriquement conductrices (32, 33) de manière à fermer un circuit électrique dans une position normale d'utilisation du boîtier (1), le circuit de protection (45) comprenant des moyens appropriés pour ouvrir le circuit électrique fermé en réponse à une détérioration du circuit de protection (45).
1. Dispositif anti-intrusion pour un boîtier (1) comprenant : - au moins deux bornes électriquement conductrices (32, 33) distinctes 5 disposées sur une carte électronique (30) et reliées à des moyens de traitement, -au moins un élément mobile (44) comportant un circuit de protection (45) disposé en regard des deux bornes électriquement conductrices (32, 33) et reliant les bornes électriquement conductrices (32, 33) de 10 manière à fermer un circuit électrique dans une position normale d'utilisation du boîtier (1), caractérisé en ce que le circuit de protection comprend des moyens appropriés pour assurer l'ouverture du circuit électrique fermé suite à une détérioration du circuit de protection. 15 2. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que l'élément mobile et le circuit de protection sont disposés de manière à assurer l'ouverture du circuit électrique fermé suite au déplacement du boîtier relativement au dispositif. 3. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens appropriés pour assurer l'ouverture du circuit électrique fermé comprennent au moins une piste électriquement conductrice (452). 4. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la piste électriquement conductrice (452) est disposée dans au moins un substrat (453). 30 5. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le substrat (453) comprend au moins deux pistes de connexion (451) disposées sur une des faces du substrat (453), les deux 20 25pistes de connexion (451) s'étendant dans un plan (P1) distinct d'un plan (P2) dans lequel s'étend la piste électriquement conductrice (452) et étant reliées à celle-ci par au moins deux ponts (454). 6. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que les pistes de connexion (451) sont réalisées en carbone et la piste électriquement conductrice (452) est réalisée en cuivre. 10 7. Dispositif selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce que les pistes de connexion (451) sont disposées dans une région centrale du substrat (453). 8. Dispositif selon l'une des cinq précédentes, 15 caractérisé en ce que la piste électriquement conductrice (452) est une piste en forme de treillis. 9. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le pas du treillis est inférieure à 1 millimètres, préférentiellement 20 inférieure à 0.5 millimètres, et encore plus préférentiellement environ égale à 0.3 millimètres. 10. Dispositif selon l'une des six précédentes, caractérisé en ce que le substrat (453) est souple et recouvre en 25 totalité la surface supérieure de la carte électronique (30). 11. Dispositif selon l'une des sept précédentes, caractérisé en ce que le substrat (453) comprend une couche opaque. 30 12. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les bornes électriquement conductrices (32, 33) de la carte électronique (30) présentent une symétrie de révolution.
G
G06
G06F
G06F 21
G06F 21/86
FR2891490
A1
STRUCTURE MULTICOUCHES A BASE DE CAOUTCHOUC ET DE COPOLYMERE GREFFE A BLOCS POLYAMIDES, ET SON UTILISATION COMME TUBES POUR CIRCUITS D'AIR CONDITIONNE.
20,070,406
CONDITIONNE. La présente invention concerne une structure multicouches à base de caoutchouc et de copolymère greffé à blocs polyamides, comprenant différentes couches successives en matériaux de nature différente afin de lui conférer des propriétés thermomécaniques améliorées; cette structure trouve en particulier une utilisation privilégiée pour l'obtention des tubes multicouches de nature majoritaire élastomère comprenant au moins une couche barrière, particulièrement appropriés pour le transport de fluides ou gaz pour circuits d'air conditionné. Ces tubes ont une composition majoritaire en caoutchouc; le terme caoutchouc utilisé dans la suite de la présente demande désigne tout matériau élastomère, tel que le caoutchouc naturel ou latex, ainsi que les caoutchoucs synthétiques notamment les élastomères éthylène - propylène -rubber (EPR), les élastomères éthylène - propylène - diène (EPDM)), le chloroprène (CR), le caoutchouc styrène- butadiène (SBR), le caoutchouc nitrile, le caoutchouc butyl le polybutadiène, les caoutchoucs époxide, etc. Ces tubes sont particulièrement destinés au transport de fluides ou gaz réfrigérants ou frigorigènes, tels que le CO2 et les hydrofluoroalcanes (HFA), en particulier dans des circuits de distribution d'air conditionné pour l'industrie automobile. Ces circuits de distribution comportent en général une ligne à haute température (environ 135 C) et haute pression (environ 20 bars) et une ou plusieurs lignes à basse température et basse ou haute pression. Art antérieur: Pour cet usage, on connaît l'emploi des résines thermoplastiques à base de polyamide (PA) et copolyamides, en particulier du type PA-6, PA 6,6 et PA6/6.6, tel que les résines Zytel de Du Pont; toutefois ces résines polyamide présentent une tenue thermique (vieillissement thermique) insuffisante pour les applications envisagées. Le document DE 92 03 865 U 1 décrit un tube haute pression pour milieux fluides ou gazeux, comprenant une enveloppe extérieure résistant à la pression et une partie intérieure constituée de plusieurs couches de polyamide 6 ou 12, entre lesquelles est intercalée une couche de polypropylène fonctionnalisé ou une couche de copolymère éthylène- acétate de vinyle partiellement saponifié (EVOH); ce tube est utilisé notamment pour le transport de gaz fréon. Il est décrit dans le document WO 02/28959 un copolymère greffé à blocs polyamides sur un tronc en polyoléfine qui est choisi parmi les copolymères éthylène/ anhydride maléique et éthylène/(méth)acrylate d'alkyle/anhydride maléique, formant un alliage co-continu nanostructuré; cela confère à ce copolymère des propriétés thermo-mécaniques exceptionnelles, qui sont maintenues en redispersant ce copolymère greffé dans des polyoléfines souples telles que les polymères souple de l'éthylène. De tels mélanges trouvent des applications comme adhésifs, films, bâches, produits calandrés, câbles électriques ou poudres pour des procédés de moulage d'objets ("slush-molding"). La demanderesse a réussi, de manière surprenante, en combinant au moins une IO couche d'un copolymère greffé à blocs polyamides avec des couches de caoutchouc à obtenir une structure multicouches présentant une excellente stabilité et tenue thermique jusqu'à 200 C, avec des propriétés mécaniques qui sont peu modifiées après un vieillissement jusqu'à cette température, tout en présentant une faible perméabilité aux fluides réfrigérants. Les propriétés originales et avantages de l'invention par rapport à l'état de la technique, en incorporant au moins une couche de copolymère greffé à blocs polyamides dans une structure multicouches, sont: - la combinaison de la stabilité thermique, la stabilité à l'hydrolyse et la transformabilité thermoplastique, - la meilleure tenue thermique que les résines PA utilisées à ce jour, - une meilleure flexibilité (sans ajout de plastifiants) offrant de meilleures performances en réduction des vibrations et du bruit, et en résistance au croquage. l'amélioration de l'imperméabilité aux fluides ou gaz réfrigérants, tels que le CO2 et les hydrofluoroalcanes (HFA), notamment commercialisés sous la marque Forane g 25 par ARKEMA, par rapport aux structures entièrement en caoutchouc. Les propriétés barrière à ces fluides des tubes obtenus peuvent être améliorées en ajoutant aux couches à base de compositions thermoplastiques de l'invention, des nanocharges, notamment des argiles organophiles exfoliables de type lamellaire telles que des silicates (par exemple les argiles Nanomer de Nanocor), qui après dispersion compléte sont de taille nanométrique (u nanoclays)>), ou en ajoutant une ou plusieurs couches d'autres matériaux barrière connus, tel que notamment des copolymères éthylène - acétate de vinyle partiellement saponifié (EVOH). La présente invention concerne une structure multicouches à base de caoutchouc et de copolymère greffé à blocs polyamides, comprenant 35 successivement: a) une première couche intérieure (1) formée d'un caoutchouc ou d'un polyamide, b) au moins une couche (2) à base d'un copolymère greffé à blocs polyamides constitué d'un tronc en polyoléfine et d'au moins un greffon en polyamide dans lequel les greffons sont attachés au tronc par les restes d'un monomère insaturé (X) ayant une fonction capable de réagir avec un polyamide à extrémité amine, les restes du monomère insaturé (X) étant fixés sur le tronc par greffage ou copolymérisation depuis sa double liaison, c) une deuxième couche (3) formée d'un caoutchouc, d) éventuellement une couche de liant (4), e) une couche extérieure (5) formée d'un caoutchouc. Selon l'invention, la structure multicouches comprend une deuxième couche (2') à base d'un copolymère greffé à blocs polyamides, cette couche étant disposée entre la couche (2) et une couche de matériau barrière (6), tel que notamment un copolymère éthylène acétate de vinyle partiellement saponifié (EVOH). De préférence, dans cette structure multicouches les couches (2) et (2') à base d'un copolymère greffé à blocs polyamides comprennent aussi des nanocharges. Avantageusement, la structure multicouches comprend en outre une couche (7) en polyamide. En outre, la polyoléfine souple est un copolymère de l'éthylène et d'un (meth)acrylate d'alkyle. De préférence, X est un anhydride d'acide carboxylique insaturé, et le tronc en polyoléfine contenant X est choisi parmi les copolymères éthylène-anhydride maléique et éthylène - (méth)acrylate d'alkyle anhydride maléique. En outre, selon l'invention, les greffons polyamides sont du polyamide 6 monoNH2 ou du copolyamide 6/1 1 monoNH2. En outre, dans la composition thermoplastique les greffons polyamides ont une masse molaire comprise entre 1000 et 5000g/mole. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les couches (2) et (2') à base d'un copolymère greffé à blocs polyamides comprennent en mélange des nanocharges. De préférence, la structure multicouches comprend au moins une couche intérieure et une couche extérieure réalisées en caoutchouc en outre, elle peut comprendre une couche barrière supplémentaire, notamment en copolymère éthylène- acétate de vinyle partiellement saponifié (EVOH) ou en polyamide. Selon une variante de réalisation, certaines couches composant ladite structure multicouches sont liées entre elles par une couche de liant. On désigne par liant tout produit qui permet aux différentes couches d'adhérer entre elles, et notamment aux couches d'élastomère, tel que le caoutchouc. On peut utiliser tous les produits connus comme liants de coextrusion de ces matériaux. Ces liants sont choisis avantageusement parmi les polyoléfines fonctionnalisées, les alliages à matrice PA et phase dispersée polyoléfine, ou les copolyamides. De préférence, les différentes couches sont réalisées par coextrusion, avec ou sans couche de liant entre celles-ci, en une ou plusieurs étapes. Selon un mode de réalisation préféré, l'invention concerne des tubes pour les circuits d'air conditionné des véhicules automobiles, constitués de la structure multicouches précédente, dans lesquels les couches (2) et (2') de copolymères greffés à blocs polyamides sont intercalées entre deux couches de caoutchouc, ou entre une couche de caoutchouc et une autre couche barrière. Plus particulièrement, le fluide transporté dans ces tubes est un fluide réfrigérant tel que notamment un hydrofluoroalcane, ou du CO2. Nous allons décrire de façon plus détaillée le constituant principal de la composition thermoplastique formant la ou l'une des couches ayant des propriétés barrière des tuyaux ou tubes, dont l'utilisation fait l'objet de la présente invention. S'agissant du copolymère greffé à blocs polyamides il peut être obtenu par réaction d'un polyamide à extrémité amine avec les restes d'un monomère insaturé X fixé par greffage ou copolymérisation sur un tronc en polyoléfine. Ce monomère X peut être par exemple un époxyde insaturé ou un anhydride d'acide carboxylique insaturé. L'anhydride d'acide carboxylique insaturé peut être choisi par exemple parmi les anhydrides maléique, itaconique, citraconique, allylsuccinique, cyclohex-4-ène-1,2-dicarboxylique, 4 méthylènecyclohex-4-ène-1,2-dicarboxylique, bicyclo(2,2,1)hept-5-ène-2, 3-dicarboxylique, et x méthylbicyclo(2,2,1)hept-5-ène-2,2-dicarboxylique. On utilise avantageusement l'anhydride maléique. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en remplaçant tout ou partie de l'anhydride par un acide carboxylique insaturé tel que par exemple l'acide (méth)acrylique. Des exemples d'époxydes insaturés ont été cités plus haut. S'agissant du tronc en polyoléfine, on définit une polyoléfine comme un homo polymère ou copolymère d'alpha oléfines ou de dioléfines, telles que par exemple, éthylène, propylène, butène-1, octène-1, butadiène. A titre d'exemple, on peut citer: - les homo polymères et copolymères du polyéthylène, en particulier LDPE, HDPE, LLDPE(linear low density polyéthylène, ou polyéthylène basse densité lineaire), VLDPE(very low density polyéthylène, ou polyéthylène très basse densité) et le polyéthylène métallocène. - les homopolymères ou copolymères du propylène. - les copolymères éthylène/alpha-oléfine tels qu'éthylène/propylène, les ERR(abréviation d'éthylène-propylene-rubber) et éthylène/propylène/diène (EPDM). - les copolymères blocs styrène/éthylène-butène/styrène (SEBS), styrène/butadiène/styrène (SBS), styrène/isoprène/ styrène (SIS), styrène/éthylène- propylène/styrène (SEPS). - les copolymères de l'éthylène avec au moins un produit choisi parmi les sels ou les esters d'acides carboxyliques insaturés tel que le (méth) acrylate d'alkyle (par exemple acrylate de méthyle), ou les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés tel que l'acétate de vinyle, la proportion de comonomère pouvant atteindre 40 % en /0 poids. Avantageusement les troncs en polyoléfine sur lesquels sont attachés les restes de X sont des polyéthylènes greffés par X ou des copolymères de l'éthylène et de X qu'on obtient par exemple par polymérisation radicalaire. S'agissant des polyéthylènes sur lesquels on vient greffer X on entend par 15 polyéthylène des homo- ou copolymères. A titre de co-monomères, on peut citer: - les alpha-oléfines, avantageusement celles ayant de 3 à 30 atomes de carbone. Des exemples ont été cités plus haut. Ces alpha-oléfines peuvent être utilisées seules ou en mélange de deux ou de plus de deux, - les esters d'acides carboxyliques insaturés tels que par exemple les (méth)acrylates d'alkyle, les alkyles pouvant avoir jusqu'à 24 atomes de carbone, des exemples d'acrylate ou méthacrylate d'alkyle sont notamment le méthacrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, l'acrylate de n-butyle, l'acrylate d'isobutyle, I'acrylate de 2-éthylhexyle, - les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés tels que par exemple l'acétate ou le propionate de vinyle. - les diènes tels que par exemple le 1,4-hexadiène. le polyéthylene peut comprendre plusieurs des comonomères précédents. Avantageusement le polyéthylène qui peut être un mélange de plusieurs 30 polymères, comprend au moins 50 % et de préférence 75 % (en moles) d'éthylène, sa densité peut être comprise entre 0,86 et 0,98 g/cm3. Le MFI (indice de viscosité à 190 C, 2,16 kg) est compris avantageusement entre 20 et 1000 g/10 min. A titre d'exemple de polyéthylènes on peut citer: le polyéthylène basse densité (LDPE) - le polyéthylène haute densité (HDPE) - le polyéthylène linéaire basse densité (LLDPE) le polyéthylène très basse densité (VLDPE) - le polyéthylène obtenu par catalyse métallocène, les élastomères EPR (éthylène - propylène - rubber) les élastomères EPDM (éthylène - propylène - diène) - les mélanges de polyéthylène avec un EPR ou un EPDM - les copolymères éthylène-(méth) acrylate d'alkyle pouvant contenir jusqu'à 60% en poids de (méth)acrylate et de préférence 2 à 40%. Le greffage est une opération connue en soi. S'agissant des copolymères de l'éthylène et de X c'est-à-dire ceux dans lesquels X n'est pas greffé il s'agit des copolymères de l'éthylène, de X et éventuellement d'un autre monomère pouvant être choisi parmi les comonomères qu'on a cité plus haut pour les copolymères de l'éthylène destinés à être greffés. On utilise avantageusement les copolymères éthylène-anhydride maléique et éthylène - (méth)acrylate d'alkyle - anhydride maléique. Ces copolymères comprennent de 0,2 à 10 % en poids d'anhydride maléique, de 0 à 40 % et de préférence 5 à 40 % en poids de (méth)acrylate d'alkyle. Leur MFI est compris entre 5 et 100 (mesuré à 190 C sous une pression de 2,16 kg). Les (méth)acrylates d'alkyle ont déjà été décrits plus haut. La température de fusion est comprise entre 60 et 120 C. Avantageusement il y a en moyenne au moins deux moles de X par chaîne attachées sur le tronc en polyoléfine et de préférence de 2 à 5. L'homme de métier peut déterminer facilement par analyse IRTF le nombre de ces moles X. Par exemple si X est l'anhydride maléique et la masse moléculaire en poids MW = 95 000 g/mol du tronc en polyoléfine, on a trouvé que ceci correspondait à une proportion d'anhydride d'au moins 1,5 % en poids de l'ensemble du tronc de polyoléfine contenant X et de préférence de 2,5 à 4%. Ces valeurs associées à la masse des polyamides à terminaison amine déterminent la proportion de polyamide et de tronc dans le copolymère greffé à blocs polyamides. S'agissant du polyamide à extrémité amine on entend par polyamide les produits de condensation: - d'un ou plusieurs aminoacides, tels les acides aminocaprôiques, amino-7-heptanôique, amino-11-undécanoque et amino-12-dodécanôique d'un ou plusieurs lactames tels que le caprolactame, oenantholactame et lauryllactame; - d'un ou plusieurs sels ou mélanges de diamines telles l'hexaméthylène-diamine, la dodécaméthylènediamine, la métaxylylènediamine, le bis-p aminocyclohexylméthane et la triméthylhexaméthylène diamine avec des diacides tels que les acides isophtalique, téréphtalique, adipique, azél ique, subérique, sébacique et dodécanedicarboxylique: ou des mélanges de plusieurs monomères ce qui conduit à des copolyamides. On peut utiliser des mélanges de polyamides. On utilise avantageusement le PA 6, le PA 11, le PA 12, le copolyamide à motifs 6 et motifs 11 (PA 6/11), le copolyamide à motifs 6 et motifs 12 (PA 6/12), et le copolyamide à base de caprolactame, hexaméthylènediamine et acide adipique (PA 6/6-6). L'avantage des copolyamides est qu'on peut ainsi choisir la température de fusion des greffons. Le degré de polymérisation peut varier dans de larges proportions, selon sa valeur c'est un polyamide ou un oligomère de polyamide. Dans la suite du texte on utilisera indifféremment les deux expressions pour les greffons. Pour que le polyamide ait une terminaison monoamine il suffit d'utiliser un limiteur de chaîne de formule: R NH R2 dans laquelle: RI est l'hydrogène ou un groupement alkyle linéaire ou ramifié contenant jusqu'à /5 20 atomes de carbone, R2 est un groupement ayant jusqu'à 20 atomes de carbone alkyle ou alcenyle linéraire ou ramifié, un radical cycloaliphatique saturé ou non, un radical aromatique ou une combinaison des précédents. Le limiteur peut être par exemple la laurylamine ou l'oleylamine. Avantageusement le polyamide à extrémité amine a une masse molaire comprise entre 1000 et 5000 g/mole et de préférence entre 2000 et 4000. Les monomères amino-acides ou lactames préférés pour la synthèse de l'oligomère monoaminé selon l'invention sont choisis parmi le caprolactame, l'acide amino-i 1-undécanôique ou le dodécalactame. Les limitateurs monofonctionnels de polymérisation préférés sont la laurylamine et l'oléylamine. La polycondensation définie ci-dessus s'effectue selon les procédés habituellement connus, par exemple à une température comprise en général entre 200 et 300 C, sous vide ou sous atmosphère inerte, avec agitation du mélange réactionnel. La longueur de chaîne moyenne de l'oligomère est déterminée par le rapport molaire initial entre le monomère polycondensable ou le lactame et le!imitateur monofonctionnel de polymérisation. Pour le calcul de la longueur de chaîne moyenne, on compte habituellement une molécule de!imitateur de chaîne pour une chaîne d'oligomère. L'addition de l'oligomère monoaminé de polyamide sur le tronc de polyoléfine 35 contenant X s'effectue par réaction d'une fonction amine de l'oligomère avec X. Avantageusement X porte une fonction anhydride ou acide, on crée ainsi des liaisons amides ou imides. On réalise l'addition de l'oligomère à extrémité amine sur le tronc de polyoléfine contenant X de préférence à l'état fondu. On peut ainsi, dans une extrudeuse, malaxer l'oligomère et le tronc à une température généralement comprise entre 230 et 280 C. Le temps de séjour moyen de la matière fondue dans l'extrudeuse peut être compris entre 15 secondes et 5 minutes, et de préférence entre 1 et 3 minutes. Le rendement de cette addition est évalué par extraction sélective des oligomères de polyamide libres c'est-à-dire ceux qui n'ont pas réagi pour former le copolymère greffé à blocs polyamides final. La préparation de tels polyamides à extrémité amine ainsi que leur addition sur un tronc de polyoléfine contenant X est décrite dans les brevets US 3976720, US 3963799, US 5342886 et FR 2291225. Les copolymères greffés à blocs polyamides utilisés dans les compositions thermoplastiques selon la présente invention sont caractérisés par une organisation nano-structurée avec des lamelles de polyamide d'épaisseur comprise entre 10 et 50 nanomètres. Ces copolymères ont une très bonne résistance au fluage à des températures au moins égales à 80 C et pouvant aller jusqu'à 130 C, c'est à dire qu'ils ne présentent pas 20 de rupture sous 25 kPa. Les copolymères utilisés dans l'invention peuvent être préparés par mélange à l'état fondu dans des extrudeuses (mono ou bi-vis), des malaxeurs BUSS, des mélangeurs BRABENDER et en général les dispositifs habituels de mélange des thermoplastiques et de préférence les extrudeuses bi-vis. Les compositions thermoplastiques utilisées selon l'invention peuvent comprendre aussi des agents fluidifiants tels que de la silice, de l'éthylène-bis -amide, du stéarate de calcium ou du stéarate de magnésium. Ils peuvent aussi comprendre des agents stabilisants thermiques, des antioxydants, des anti U.V., des charges minérales et des pigments de coloration. Les compositions de l'invention peuvent être préparées en une étape dans une extrudeuse. Dans les premières zones on introduit le tronc contenant X (par exemple un copolymère éthylène-(meth)acrylate d'alkyle-anhydride maléique), le polyamide à extrémité amine puis quelques zones plus loin les additifs. On peut aussi introduire tous les ingrédients dans la première zone de l'extrudeuse. Description d'exemples de réalisation de l'invention: Trois compositions thermoplastiques A, B et C se présentant sous forme d'alliage co-continu nanostructuré sont réalisées à partir des composants suivants dont les teneurs en parties en poids sont présentées dans le tableau 1 ci-dessous: Tableau 1: A B C LOTADER 4700 80 LOTADER 7500 80 LOTADER3210 80 PA 6 mono NH2 19 19 19 Irgafos 168 0,5 0.5 0.5 Irganox 1098 0,5 0.5 0.5 Le Lotader 4700de ARKEMA est un terpolymère éthylène-acrylate d'éthyle (29% en poids)-anhydride maléique (1.5% poids), ayant un MFI de 7 (g/10 min mesuré à 190 C sous une charge de 2.16kg, selon la norme ASTM D 1238). Le Lotader 7500 de ARKEMA est un terpolymère éthylène-acrylate d'éthyle (17.5% en poids)-anhydride maléique (2.9% poids), ayant un MFI de 70. Le Lotader 3210 de ARKEMA est un terpolymère éthylène-acrylate de butyle (6% en poids)-anhydride maléique (3% poids), ayant un MFI de 5. Le PA 6 mono NH2 a une masse moléculaire de 2500 g/mole, /5 Irganox 1098 est un anti-oxydant de CIBA, Irgafos 168 est un agent stabilisant de CIBA. Ces composants sont introduits dans une extrudeuse bi-vis co-rotative de type LEISTRITZ LSM 306-34, ayant un profil de températures compris entre 240 et 280 C, le produit obtenu étant mis en sac après granulation. Des essais de résistance à l'hydrolyse ont été réalisés, avec la composition A, dans les conditions suivantes: variation des propriétés mécaniques après vieillissement dans l'eau/havoline à 130 C, les propriétés mécaniques de contrainte à la rupture et d'allongement à la rupture sont mesurées à -30 C: Vieillissement 1000 h - 130 C Eau/Havoline Test -30 C 200mm/s Initial (n=5) En immersion En phase vapeur Mesure (n=2) Variation Mesure (n=2) Variation 28,9 20,7 21,7 Contrainte à la rupture (MPa) -28% -25% Composition 0 0,6 2,4 A 91 133 160 Allongement à la rupture (%) 46% 76% 2 5 43 A titre de modes de réalisation préférés, les tuyaux ou tubes multicouches pour l'utilisation selon l'invention, peuvent se composer successivement: d'une couche d'élastomère ou caoutchouc (tel que défini précédemment), d'une couche de copolymère greffé à blocs polyamides de la composition A, B ou C, d'une couche de caoutchouc, d'une couche de liant et d'une couche de caoutchouc de couverture, d'une couche de caoutchouc, d'une couche de la composition A, B ou C, 10 contenant des nanocharges, d'une couche de caoutchouc, d'une couche de liant et d'une couche de caoutchouc de couverture, d'une couche de caoutchouc, d'une première couche de la composition A, B ou C, d'une couche de copolymère éthylène- acétate de vinyle partiellement saponifié (EVOH), d'une deuxième couche de la composition A, B ou C, d'une couche de caoutchouc d'une couche de liant et d'une couche de caoutchouc de couverture, d'une couche de PA, d'une couche de copolymère éthylène-acétate de vinyle partiellement saponifié (EVOH), d'une couche de la composition A, B ou C, d'une couche de caoutchouc, d'une couche de liant et d'une couche de caoutchouc de couverture. Les différentes couches de caoutchouc peuvent être constituées d'un même matériaux ou de matériaux différents, choisis parmi ceux cités ci-dessus. La structure multicouche selon l'invention peut comprendre au moins une couche en polyamide, notamment de type PA6 ou PA6-6, soit à la place de la première couche 25 intérieure, soit disposée entre deux des différents couches successives. Les épaisseurs des différentes couches sont en général différentes et adaptées en fonction des propriétés spécifiques recherchées pour les tubes ainsi obtenus. La formation de ces structures multicouches pour l'obtention de tubes est réalisée par coextrusion, avec ou sans couche de liant entre celles-ci, et en une ou plusieurs étapes. Des essais de perméabilité aux agents réfrigérants du type CO2 ou HFA utilisés dans les circuits d'air conditionné pour véhicules automobiles, pour les différentes structures décrites montrent des valeurs supérieures par rapport aux tubes réalisés en caoutchouc et polyamide. On peut aussi envisager l'utilisation des structures multicouches de l'invention pour des tubes pour les circuits d'air conditionné dans tout type de véhicule ou moyen de transport, ainsi que le bâtiment
La présente invention se rapporte à une structure multicouches à base de caoutchouc et de copolymère greffé à blocs polyamides, comprenant successivement:- a) une première couche intérieure (1) formée d'un caoutchouc ou d'un polyamide,- b) au moins une couche (2) à base d'un copolymère greffé à blocs polyamides constitué d'un tronc en polyoléfine et d'au moins un greffon en polyamide dans lequel les greffons sont attachés au tronc par les restes d'un monomère insaturé (X) ayant une fonction capable de réagir avec un polyamide à extrémité amine, les restes du monomère insaturé (X) étant fixés sur le tronc par greffage ou copolymérisation depuis sa double liaison,- c) une deuxième couche (3) formée d'un caoutchouc,- d) éventuellement une couche de liant (4),- e) une couche extérieure (5) formée d'un caoutchouc.Une utilisation avantageuse de cette structure concerne les tubes pour le transport des fluides réfrigérants du type CO2 ou HFA dans les circuits d'air conditionné pour véhicules automobiles.
1. Structure multicouches à base de caoutchouc et de copolymère greffé à blocs polyamides, comprenant successivement: a) une première couche intérieure (1) formée d'un caoutchouc ou d'un polyamide, b) au moins une couche (2) à base d'un copolymère greffé à blocs polyamides constitué d'un tronc en polyoléfine et d'au moins un greffon en polyamide dans lequel les greffons sont attachés au tronc par les restes d'un 10 monomère insaturé (X) ayant une fonction capable de réagir avec un polyamide à extrémité amine, les restes du monomère insaturé (X) étant fixés sur le tronc par greffage ou copolymérisation depuis sa double liaison, - c) une deuxième couche (3) formée d'un caoutchouc, - d) éventuellement une couche de liant (4), e) une couche extérieure (5) formée d'un caoutchouc. 2. Structure multicouches selon la 1, comprenant une deuxième couche (2') à base d'un copolymère greffé à blocs polyamides, cette couche étant disposée entre la couche (2) et une couche de matériau barrière (6), tel que notamment un copolymère éthylène- acétate de vinyle partiellement saponifié (EVOH). 3. Structure multicouches selon les 1 ou 2, dans laquelle les couches (2) et (2') à base d'un copolymère greffé à blocs polyamides comprennent aussi 25 des nanocharges. 4. Structure multicouches selon l'une des 1 à 3, comprenant en outre une couche (7) en polyamide. 5. Structure multicouches selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle la polyoléfine souple est un copolymère de l'éthylène et d'un (meth)acrylate d'alkyle. 6. Structure multicouches selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle X est un anhydride d'acide carboxylique insaturé. 7. Structure multicouches selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le tronc en polyoléfine contenant X est choisi parmi les copolymères éthylène-anhydride maléique et éthylène - (méth) acrylate d'alkyle - anhydride maléique. 8. Structure multicouches selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle les greffons polyamides sont du polyamide 6 monoNH2 ou du copolyamide 6/1 1 monoNH2. 9. Tubes pour les circuits d'air conditionné des véhicules automobiles, constitués de la structure selon l'une quelconque des précédentes, dans lesquels ies couches (2) et (2') dé copolymères greffés à blocs polyamides sont intercalées entre deux couches de caoutchouc, ou entre une couche de caoutchouc et une autre couche barrière. 10. Utilisation des tubes selon la 9, pour le transport d'un fluide réfrigérant tel que notamment un hydrofluoroalcane ou du CO2.
B,C,F
B32,B60,C08,F16
B32B,B60H,C08L,F16L
B32B 27,B60H 1,C08L 23,F16L 11
B32B 27/32,B60H 1/00,B60H 1/26,B60H 1/32,C08L 23/02,F16L 11/04
FR2888387
A1
CELLULE DE MEMOIRE CAM ASSOCIATIVE ET MATRICE DE MEMOIRE CAM CONSTITUEE D'UN RESEAU DE TELLES CELLULES DE MEMOIRE
20,070,112
Cellules de mémoire CAM associative et matrice de mémoire CAM constituée d'un réseau de telles cellules de mémoire L'invention concerne les cellules de mémoire associative, également appelées par les anglo-saxons mémoires CAM ou Content Addressable Memory . De telles cellules de mémoire sont par exemple utilisées pour déterminer une correspondance entre une première donnée mémorisée dans la cellule et une deuxième donnée présentée en entrée de la cellule. Par exemple, la donnée d'entrée peut être constituée par l'en-tête d'un paquet de données contenant l'adresse d'un ordinateur distant d'un réseau d'ordinateurs. Les cellules de mémoire d'une matrice de mémoire CAM stockent les adresses de l'ensemble des ordinateurs du réseau. La matrice de mémoire détermine alors s'il existe une correspondance entre l'adresse véhiculée par l'en-tête et l'adresse des ordinateurs dans le réseau. Pour ce faire, une matrice de mémoire CAM est constituée d'un réseau de cellules individuelles de mémoires CAM. On a représenté sur la figure 1 l'architecture générale d'une cellule de mémoires CAM conventionnelle. Comme on le voit sur cette figure, une telle cellule comporte un premier circuit de mémoire 10, un deuxième circuit de mémoire 12 et un circuit de comparaison 14. Les premier et deuxième circuits de mémoires 10 et 12 sont respectivement destinés au stockage d'une valeur de données et d'une valeur de masquage. La valeur de masquage est utilisée pour valider ou invalider le circuit de comparaison 14. Les premier et deuxième circuits de mémoires 10 et 12 sont adressables par des lignes de mots, respectivement WLD et WLM et par des lignes de bits BLT et BLF. Le circuit de comparaison 14 est utilisé pour comparer des signaux de données dt et df correspondant à une valeur de donnée mémorisée dans le premier circuit de mémoire 10 avec des signaux de données et et cf présentés en entrée de la cellule de mémoire. Lorsque le deuxième circuit de mémoire 12 mémorise une valeur de validation de la cellule de mémoire CAM, le circuit de comparaison 14 procède à la comparaison entre une valeur présentée en entrée de la cellule et une valeur stockée en mémoire dans le premier circuit de mémoire 10. En cas de correspondance, une ligne de correspondance C formée en sortie du circuit de comparaison 14 voit son niveau de tension inchangé. Au contraire, en cas de défaut de correspondance, le niveau de tension présent sur la ligne de correspondance C bascule, par exemple du niveau haut vers le niveau bas. On a représenté sur la figure 2 un exemple d'implémentation physique d'une cellule de mémoire CAM conventionnelle sur un substrat en silicium. Comme on le voit sur cette figure, dans le mode d'implantation représenté, une cellule de mémoire CAM comporte 18 transistors pour la réalisation du premier circuit de mémoire 10, du deuxième circuit de mémoire 12 et du circuit de comparaison 14. En ce qui concerne la première cellule de mémoire 10, celle-ci comporte six transistors, à savoir quatre transistors N1, N2, Pl et P2 de stockage de données et deux transistors d'accès T3 et T4. De même, le deuxième circuit de mémoire 12 comporte quatre transistors de stockage N3, N4, P3 et P4 ainsi que deux transistors d'accès T1 et T2. Le circuit de comparaison 14 comporte également six transistors, à savoir quatre transistors N5, N7, N8 et N10 de comparaison et deux transistors de validation N6 et N9. Dans le but de pouvoir piloter le circuit de comparaison 14, la sortie du deuxième circuit de mémoire 12 est raccordée aux transistors de validation N6 et N9 par une piste MT en silicium polycristallin. Plus particulièrement, la grille des transistors N4 et P4 est raccordée par la piste MT à la grille des transistors N6 et N9. De même, pour transférer les valeurs de données dt et df du premier circuit de mémoire 10 vers le circuit de comparaison 14, la grille des transistors de stockage N1, Pl, d'une part et N2, P2 d'autre part est raccordée à la grille des transistors de comparaison N5 et N8, respectivement. Comme on le voit sur la figure 2, l'implémentation traditionnelle d'une cellule de mémoire CAM présente- un certain nombre d'inconvénients majeurs. Tout d'abord, les pistes de silicium polycristallin MT, en particulier au niveau du circuit de comparaison 14, présentent un certain nombre de coudes, en particulier en raison du fait que les transistors des circuits de mémoire, d'une part, et du circuit de comparaison, d'autre part, sont implantés les uns dans une direction, par exemple verticalement, et les autres dans une autre direction, par exemple horizontalement. La configuration des pistes de silicium polycristallin nuit alors grandement à la densité de l'implantation et rend le contrôle des transistors relativement difficile à mettre en oeuvre. Par ailleurs, la configuration des jonctions des transistors engendre, dans ce type d'implantation, un stress au niveau des régions d'isolation latérale STI (Shallow Trench Isolation , en langue anglaise), ce qui tend à dégrader les caractéristiques du transistor. Or, il n'est pas possible d'augmenter la taille des transistors et, en particulier, la longueur du canal sans déstructurer l'ensemble de la cellule. Le but de l'invention est donc de pallier les inconvénients des cellules de mémoire CAM traditionnelles. L'invention a donc pour objet une cellule de mémoire CAM associative implantée sur un substrat semiconducteur, comprenant un premier circuit de mémoire comprenant des premier et deuxième ensembles de transistor pour le stockage d'une première et d'une deuxième données à comparer, un deuxième circuit de mémoire comprenant des premier et deuxième ensembles de transistors pour le stockage de données de validation ou d'invalidation de la cellule de mémoire CAM, et un circuit de comparaison comprenant des premier et deuxième ensembles de transistors assurant respectivement la comparaison des première et deuxième données à comparer avec des première et deuxième données d'entrée sous le contrôle d'un signal de sortie du deuxième circuit de mémoire. En outre, les transistors des premier et deuxième ensembles de transistors du premier circuit de mémoire et du deuxième circuit de mémoire comprennent chacun au moins un transistor d'un premier type de conductivité et au moins un transistor d'un deuxième type de conductivité, le ou les transistors du deuxième type de conductivité étant implantés dans une même première zone active du substrat semiconducteur et le ou les transistors du premier type de conductivité du premier ensemble de transistors, d'une part, et du deuxième ensemble de transistors, d'autre part, des premier et deuxième circuits de mémoire étant respectivement implantés dans des deuxième et troisième zones actives distinctes et séparées par la première zone active d'implantation des transistors du deuxième type de conductivité. Les premier et deuxième ensembles de transistors du circuit de comparaison sont respectivement implantés dans des quatrième et cinquième zones actives distinctes et mutuellement séparées de la première zone active d'implantation des transistors du deuxième type de conductivité. Selon une autre caractéristique de l'invention, le premier circuit de mémoire comporte des première et deuxième lignes de mots formées respectivement dans les deuxième et troisième zones actives. En outre, le premier circuit de mémoire comporte des première et deuxième lignes de bits formées respectivement dans les deuxième et troisième zones actives. En ce qui concerne le deuxième circuit de mémoire, celui-ci comporte également des première et deuxième lignes de mots formées respectivement dans les deuxième et troisième zones actives. Ce deuxième circuit de mémoire comporte également des première et deuxième lignes de bits formées respectivement dans les deuxième et troisième zones actives. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la grille des transistors du premier ensemble de transistors du premier circuit de mémoire est raccordée à la grille d'un transistor de comparaison du premier ensemble de transistors du circuit de comparaison par une piste de silicium polycristallin sensiblement rectiligne. En outre, la grille des transistors du deuxième ensemble de transistors du premier circuit de mémoire est raccordée à la grille d'un transistor de comparaison du deuxième ensemble de transistors du circuit de comparaison par une piste de silicium polycristallin sensiblement rectiligne. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la grille des transistors de l'un des premier et deuxième ensembles de transistors du deuxième circuit de mémoire est raccordée à la grille d'un transistor de validation du premier et du deuxième ensembles de transistors du circuit de comparaison par une piste de silicium polycristallin sensiblement rectiligne. Dans un mode de réalisation, les premier et deuxième ensembles de transistors du circuit de comparaison comprennent chacun un premier et un deuxième transistors de comparaison et un transistor de validation, les premier et deuxième ensembles de transistors comportant chacun en outre un transistor d'isolation raccordé à un transistor d'isolation correspondant d'un circuit de comparaison d'un cellule de mémoire CAM adjacente. L'invention a également pour objet une matrice de mémoire CAM associative caractérisée en ce qu'elle comporte un réseau de cellules de mémoire CAM tel que défini ci-dessus. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: les figures 1 et 2, dont il a déjà été fait mention, illustrent respectivement un schéma synoptique d'une cellule de mémoire CAM et un exemple d'implémentation d'une telle cellule sur un substrat semiconducteur; la figure 3 est un circuit d'une cellule de mémoire CAM; la figure 4 montre un exemple d'implantation d'un cellule de mémoire CAM conforme à l'invention; et - la figure 5 montre un exemple d'implantation de cellules de mémoire CAM pour la réalisation d'une matrice de mémoire CAM associative. En se référant à la figure 3, on va tout d'abord décrire l'architecture générale d'une cellule de mémoire CAM. Sur cette cellule, on reconnaît le premier circuit de mémoire 10, le deuxième circuit de mémoire 12 et le circuit de comparaison 14. Le premier circuit de mémoire 10 et le deuxième circuit de mémoire 12 comportent chacun des premiers et deuxième ensembles de transistors El, E' 1, E2, E'2. Le premier circuit de mémoire 10 est destiné au stockage d'une première donnée dt et d'une deuxième donnée df à comparer, dans les premier et deuxième ensembles de transistors, respectivement. A cet effet, chaque premier et deuxième ensemble de transistors El et E2 du premier circuit de mémoire 10 comporte un premier transistor MOS de type N, respectivement N1 et N2 et un deuxième transistor de type P, respectivement P1 et P2. Ces transistors sont connectés de la façon suivante. La source du transistor MOS de type P, P1 ou P2 est connectée à un potentiel d'alimentation Vdd. Le drain des transistors Pl et P2 est connecté au drain des transistors de type N, N1 et N2, tandis que la source de ces transistors N1 et N2 est connectée à un potentiel nul Vss. La grille de chaque transistor PMOS Pl et P2 est connectée à la grille d'un transistor NMOS N1 et N2 correspondant et fournit une valeur de données dt ou df au circuit de comparaison 14. On voit enfin sur la figure 3 qu'en ce qui concerne le premier ensemble de transistors E1, le noeud commun entre le drain du transistor PMOS P1 et le drain du transistor NMOS N1 est connecté au drain d'un transistor NMOS T4 d'accès dont la source est connectée à une ligne de bits BLF. La grille de ce transistor d'accès T4 est connectée à une ligne de mots WLD. De même, le drain des transistors N1 et P1 est connecté à la grille des transistors N2 et P2 du deuxième ensemble de transistors. Les transistors du deuxième ensemble de transistors sont connectés de manière similaire. En d'autres termes, le drain du transistor PMOS P2 et du transistor NMOS N2 est connecté au drain d'un transistor d'accès T3 dont la source est connectée à une ligne de bits BLT, la grille de ce transistor d'accès T3 étant connectée à une ligne de mots WLD. On voit également sur la figure 3 que les ensembles de transistors E' 1, E'2 du deuxième circuit de mémoire 12 ont une structure similaire aux ensembles de transistors El et E2. Ils sont en effet chacun constitués d'un transistor NMOS N3 ou N4 et d'un transistor PMOS P3 et P4. La grille du transistor NMOS N3 ou N4 est connectée à la grille du transistor P3 ou P4. En outre, la grille de chaque transistor de chaque ensemble de transistors du deuxième circuit de mémoire est connectée au drain de chaque transistor de l'autre ensemble de transistors. On voit enfin sur la figure 3 que le drain de chaque transistor de mémorisation NMOS et PMOS est connecté au drain d'un transistor d'accès Ti ou T2 dont la source est connectée à l'une des lignes de bits BLT ou BLF. La grille de ces transistors d'accès Ti ou T2 est connectée à une ligne de mots WLM. Comme indiqué précédemment, le premier circuit de mémoire est connecté au circuit de comparaison 14 pour lui fournir les données à comparer dt et df. En ce qui concerne le deuxième circuit de mémoire 12, celui-ci est également connecté au circuit de comparaison 14 pour lui délivrer une donnée MT de masquage servant à valider ou invalider le résultat d'une comparaison. Le circuit de comparaison 14 comporte également deux ensembles de transistors E" l et E"2 comprenant chacun deux transistors de comparaison N5 et N7, d'une part, et N8 et N10, d'autre part, et un transistor de validation N6 et N9. Ces transistors sont raccordés de la manière suivante. La grille des premiers transistors de comparaison N5 et N8 des deux ensembles de transistors E"l et E"2 reçoit une donnée mémorisée dt ou df. La grille des deuxièmes transistors de comparaison N7 et N10 reçoit une donnée à comparer et ou cf. Enfin, la grille du transistor de validation N6 ou N9 reçoit le signal de validation ou d'invalidation MT. Par ailleurs, la source des transistors N5 et N8 est connectée au potentiel Vss. Le drain de ces transistors N5 et N8 est connecté à la source des transistors de validation N6 et N9. Le drain des transistors de validation N6 et N9 est connecté à la source des deuxièmes transistors de comparaison N7 et N10, tandis que le drain de ces transistors N7 et N10 est connecté à la ligne C délivrant le signal de correspondance. On voit enfin sur la figure 3 que chaque premier et deuxième ensemble de transistors E"1 et E"2 du circuit de comparaison 14 est complété par un transistor d'isolation N11 et N12, dont la grille est connectée au potentiel Vss et dont le drain et la source sont l'un, connecté au drain des deuxièmes transistors de comparaison N7 et N10 et l'autre connecté à un transistor d'isolation correspondant d'une cellule de mémoire CAM adjacente d'une même matrice. On a représenté sur la figure 4 un exemple d'implémentation de la cellule de mémoire CAM de la figure 3 dans un substrat de silicium. Comme on le voit sur cette figure, les transistors des circuits de mémoire 10 et 12 et du circuit de comparaison 14 sont implantés dans des zones actives respectives ZA1, ZA2, ZA3, ZA4 et ZA5. Chacune de ces zones actives est isolée du reste du substrat par une région d'isolation latérale à tranchée peu profonde STI ( Shallow Trench Isolation ). Comme on le voit sur la figure 4, dans l'exemple d'implémentation considéré, les transistors PMOS P1, P2, P3 et P4 des premier et deuxième circuits de mémoire 10 et 12, sont implantés dans une première zone active ZA1. Les transistors NMOS N1, N4, et les transistors d'accès correspondants Ti et T4, du premier ensemble de transistors El et E'l des premier et deuxième circuits de mémoire sont implantés dans une deuxième zone active A2. Les transistors NMOS, N2, N3, et les transistors d'accès correspondants T2 et T3 des deuxièmes ensembles de transistors E2 et E'2 des premier et deuxième circuits de mémoire sont implantés dans une troisième zone active ZA3. Les transistors NMOS N5, N6, N7, N11 du premier ensemble de transistors E"l du circuit de comparaison 14 sont implantés dans une quatrième zone active ZA4. Enfin, les transistors N8, N9, N10 et N12 du deuxième ensemble de transistors E"2 du circuit de comparaison 14 sont implantés dans une cinquième zone active ZA5. Par ailleurs, la ligne de mot BLT à laquelle sont raccordés les transistors T2 et T3 des deuxièmes ensembles de transistors est implantée dans la troisième zone active ZA3. La ligne de mot BLF à laquelle sont raccordés les transistors Ti et T4 des premiers ensembles de transistors est implantée dans la deuxième zone active ZA2. Les lignes de mots WLD et WLM qui pilotent la grille des transistors d'accès T3, T4, Ti et T2 sont réparties entre les deuxièmes et troisièmes zones actives ZA2 et ZA3. Comme on le voit sur la figure 4, les zones actives ZA2 et ZA3 sont disposées de part et d'autre de la zone active ZA1 dans laquelle sont implantés les transistors PMOS. Les zones actives ZA4 et ZA5 sont, quant à elle, disposées de part et d'autre des deuxième et troisième zones actives ZA2 et ZA3, à l'opposée l'une de l'autre. Selon l'agencement représenté, tous les transistors de la cellule sont orientés verticalement dans le sens de la figure 4. Comme on le voit, grâce à cet agencement, les pistes P de silicium polycristallin mettant en communication les grilles des transistors de mémorisation des premier et deuxième circuits de mémoire et les grilles des transistors de comparaison et des transistors de validation du circuit de comparaison, c'est-à-dire les pistes conduisant les signaux de données dt, df et MT s'étendent toutes sensiblement de manière rectiligne. On évite ainsi, contrairement aux implantations selon l'état de la technique, de former des coudes dans les pistes de silicium polycristallin. Grâce à cet agencement, le contrôle des transistors est plus aisé à réaliser. Il est également possible d'augmenter la taille des transistors sans déstructurer la cellule de mémoire CAM. En se référant enfin à la figure 5, on voit que, comme indiqué précédemment, les transistors d'isolation N11 et N12 sont raccordés à des transistors d'isolation correspondants d'une cellule de mémoire CAM adjacente. Il a été constaté que cet agencement permet de diminuer considérablement les contraintes imposées aux STI
Cette cellule de mémoire CAM associative comprend un premier circuit de mémoire comportant des premier et deuxième ensembles de transistors (N1, p1, N2, P2) pour le stockage d'une première et d'une deuxième données à comparer, un deuxième circuit de mémoire comportant des premier et deuxième ensembles de transistors (N3, P3, N4, P4) pour le stockage de données de validation ou d'invalidation et un circuit de comparaison comportant des premier et deuxième ensembles de transistors (N5, N7, N8, N10) assurant respectivement la comparaison des première et deuxième données à comparer avec des première et deuxième données d'entrée sous le contrôle d'un signal de sortie du deuxième circuit de mémoire, les transistors des premier et deuxième ensembles de transistors des circuits de mémoire comprenant chacun un transistor d'un premier type de conductivité et un transistor d'un deuxième type de conductivité, les transistors du deuxième type de conductivité étant implantés dans une même première zone active (ZA1) du substrat semiconducteur.Les premier et deuxième ensembles de transistors du circuit de comparaison sont respectivement implantés dans des zones actives (ZA4, ZA5) distinctes et séparées mutuellement par la première zone active.
1. Cellule de mémoire CAM associative implantée sur un substrat semiconducteur, comprenant un premier circuit de mémoire (10) comportant des premier et deuxième ensembles de transistors (El, E2) pour le stockage d'une première et d'une deuxième données à comparer, un deuxième circuit de mémoire (12) comportant des premier et deuxième ensembles de transistors (E'1, E'2) pour le stockage de données (MT) de validation ou d'invalidation de la cellule de mémoire CAM et un circuit de comparaison (14) comportant des premier et deuxième ensembles de transistors (E" 1, E"2) de comparaison assurant respectivement la comparaison des première et deuxième données à comparer (dt, df) avec des première et deuxième données d'entrée (ct, cf) sous le contrôle d'un signal de sortie du deuxième circuit de mémoire, les transistors des premier et deuxième ensembles de transistors du premier circuit de mémoire et du deuxième circuit de mémoire comprenant chacun au moins un transistor d'un premier type de conductivité et au moins un transistor d'un deuxième type de conductivité, les transistors du deuxième type de conductivité étant implantés dans une même première zone active (ZA1) du substrat semiconducteur et le ou les transistors du premier type de conductivité du premier ensemble de transistors, d'une part et du deuxième ensemble de transistors, d'autre part, des premier et deuxième circuits de mémoire étant respectivement implantés dans des deuxième (ZA2) et troisième (ZA3) zones actives distinctes et séparées par la première zone active, caractérisée en ce que les premier et deuxième ensembles de transistors du circuit de comparaison sont respectivement implantés dans des quatrième (ZA4) et cinquième (ZA5) zones actives distinctes et séparées mutuellement par la première zone active d'implantation des transistors du deuxième type de conductivité. 2. Cellule selon la 1, caractérisée en ce que le premier circuit de mémoire comporte des première et deuxième lignes de mots (WLD) formées respectivement dans les deuxième et troisième zones actives. 3. Cellule selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que le premier circuit de mémoire comporte des première et deuxième lignes de bits (BLT, BLF) formées respectivement dans les deuxième et troisième zones actives. 4. Cellule selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le deuxième circuit de mémoire comporte des première et deuxième ligne de mots (WLM) formées respectivement dans les deuxième et troisième zones actives. 5. Cellule selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que le deuxième circuit de mémoire comporte des première et deuxième lignes de bits (BLT, BLF) formées respectivement dans les deuxième et troisième zones actives. 6. Cellule selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la grille des transistors (N1, P1) du premier ensemble de transistors du premier circuit de mémoire est raccordée à la grille d'un transistor de comparaison (N5) du premier ensemble de transistors du circuit de comparaison par une piste (P) de silicium polycristallin sensiblement rectiligne. 7. Cellule selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la grille des transistors (N2, P2) du deuxième ensemble de transistors du premier circuit de mémoire est raccordée à la grille d'un transistor de comparaison du deuxième ensemble de transistors du circuit de comparaison par une piste (P) de silicium polycristallin sensiblement rectiligne. 8. Cellule selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que la grille des transistors (N4, P4) de l'un des premier et deuxième ensembles de transistors du deuxième circuit de mémoire est raccordée à la grille d'un transistor de validation du premier et du deuxième ensembles de transistors du circuit de comparaison par une piste (P) de silicium polycristallin sensiblement rectiligne. 9. Cellule selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que les premier et deuxième ensembles de transistors (E" 1, E"2) du circuit de comparaison comprennent chacun un premier et un deuxième transistors de comparaison et un transistor de validation, et en ce que lesdits premier et deuxième ensembles de transistors comportent chacun en outre un transistor d'isolation (N11, N12) raccordé à un transistor d'isolation correspondant d'un circuit de comparaison d'une cellule de mémoire CAM adjacente. 10. Matrice de mémoire CAM associative, caractérisée en ce qu'elle comporte un réseau de cellules de mémoire CAM selon l'une quelconque des 1 à 9.
G,H
G11,H01
G11C,H01L
G11C 15,H01L 27
G11C 15/04,H01L 27/105
FR2891787
A1
CACHE TELESCOPIQUE POUR ECLAIREUR DE PLAQUE D'IMMATRICULATION D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,413
La présente invention concerne un cache pour éclaireur de plaque d'immatriculation d'un véhicule automobile, destiné à masquer l'éclaireur de la plaque du véhicule. Un cache connu de ce type est repéré par 1 sur la figure 1, et a une forme générale de profilé s'étendant selon une direction principale. Il est inséré dans un logement situé en partie basse 2 d'un hayon 3 du véhicule. Ce logement est délimité par une surface creuse du hayon 3, s'étendant transversalement selon la direction principale, et par deux pieds arrières 4 de la structure du véhicule coïncidant chacun avec un bord du hayon 3, et délimitant chacun une extrémité de ce logement. Ce type de cache est fabriqué en un matériau plastique qui se dilate ou se rétracte de plusieurs millimètres suivant la direction principale en cas de variation de la température environnante. Des solutions ont été envisagées pour permettre cette dilation tout en évitant que le cache ne se détériore progressivement au fil des cycles de variation de température auxquels est soumis le cache. A titre d'exemple, le cache 1 représenté sur la figure 2 est rigidement fixé dans le logement par un doigt 9 situé au centre du cache 1. A température normale, ce cache 1 a une longueur inférieure à celle du logement, pour que chaque extrémité 5, 6 du cache 1 soit séparée de l'extrémité correspondante 11, 12 du logement par un espace dit de dilatation 13. Chaque espace de dilatation 13 permet au cache 1 de se dilater lors d'une élévation de température, sans que ses extrémités 5, 6 ne viennent buter contre les extrémités 11, 12 du logement : - à température ambiante, le cache 1 occupe une position visible sur la figure 3, dans laquelle chaque extrémité 5, 6 est située à distance de l'extrémité correspondante 11, 12, - à température plus élevée, par exemple à 63 C, le cache 1 se dilate ce qui rapproche chaque extrémité 5, 6 de ce cache 1 de l'extrémité correspondante 11, 12 du logement, sans venir en butée contre cette dernière, ce qui est illustré sur la figure 4. Le logement dans lequel est monté le cache a ses extrémités 11, 12 définies par des pièces de tôlerie, telles que les pieds arrières 4 sur la figure 1. Ces extrémités 11, 12 sont ainsi séparées par une longueur présentant des dispersions importantes. Ces dispersions conduisent à des espaces de dilatation 13 pouvant être plus ou moins grands d'un exemplaire à un autre d'un même véhicule. 1l s'ensuit notamment qu'il est nécessaire de surdimensionner la longueur du logement pour éviter un gondolement du cache, de part et d'autre du doigt de fixation, sous l'effet de la dilatation thermique. Dans ce contexte, l'invention vise à remédier aux inconvénients ci-dessus. A cet effet, l'invention a pour objet un cache pour éclaireur de plaque d'immatriculation d'un véhicule automobile, destiné à masquer l'éclaireur de la plaque du véhicule caractérisé en ce qu'il comprend deux extrémités opposées destinées à être fixées à un élément de tôlerie du véhicule et au moins un coulisseau et une coulisse, pouvant coulisser l'un par rapport à l'autre au moyen d'une liaison télescopique suivant une direction principale, de sorte que le cache est télescopique. Une variation importante de température se traduit par une variation dimensionnelle de la coulisse et du coulisseau, mais cette variation est compensée par la liaison télescopique, de sorte que la variation de température n'a pas d'incidence sur la longueur du cache. Selon une autre caractéristique, chaque coulisseau et chaque coulisse comprend au moins un doigt d'encliquetage orienté perpendiculairement à la direction principale, chaque doigt étant apte à s'encliqueter dans un trou de l'élément de tôlerie pour assurer la fixation du cache. Selon encore une autre caractéristique, le cache comprend au moins une paire d'éléments de formes complémentaires, rigidement solidaires respectivement de la coulisse et du coulisseau, assurant un guidage du coulissement, et/ou délimitant la course totale de coulissement du coulisseau par rapport à la coulisse. Selon une autre caractéristique, la paire d'éléments complémentaires se présente sous la forme d'une embase rigidement solidaire de la coulisse et s'étendant parallèlement à la direction principale, cette embase comprenant deux rails de guidage s'étendant parallèlement à la direction principale, et d'une platine (64) rigidement solidaire du coulisseau et parallèle à la direction principale, et dans lequel la platine est apte à coulisser entre les rails de l'embase de la coulisse. Selon une autre caractéristique, la paire d'éléments complémentaires se présente sous la forme d'un pion rigidement solidaire du coulisseau et s'entendant perpendiculairement à la direction principale, et d'une ouverture rigidement solidaire de la coulisse, présentant une forme générale de U et incluant une base et deux branches parallèles à la direction principale, chaque branche étant pourvue d'une borne d'arrêt, le pion étant adapté pour être inséré dans la découpe et coulisser de sa base jusqu'aux bornes d'arrêt. Selon encore une autre caractéristique, la paire d'éléments complémentaires se présente sous la forme d'un pion rigidement solidaire du coulisseau et s'étendant perpendiculairement à la direction principale et comprenant une tête, et de deux rails de guidage s'étendant suivant la direction principale, la tête du pion étant adaptée pour être insérée dans chaque rail de la coulisse et coulisser entre ces deux rails. Selon une autre caractéristique, le pion du coulisseau comprend une extrémité apte à coulisser au sein d'une lumière oblongue formée sur l'élément de tôlerie du véhicule. Selon encore une autre caractéristique, la paire d'éléments complémentaires se présente sous la forme d'une butée rigidement solidaire du coulisseau, orientée perpendiculairement à la direction principale, et d'une lucarne rigidement solidaire de la coulisse et s'étendant suivant la direction principale, chaque butée du coulisseau étant adaptée pour être insérée dans une lucarne de la coulisse et coulisser le long de cette lucarne. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue montrant l'arrière d'un véhicule automobile équipé d'un cache connu pour éclaireur de plaque d'immatriculation du véhicule ; - la figure 2 est une vue en perspective du cache de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue correspondant à un agrandissement de la zone repérée par la flèche III sur la figure 2 à température normale ; - la figure 4 est une vue correspondant à un 25 agrandissement de la zone repérée par la flèche III sur la figure 2 à température élevée ; - la figure 5 est une vue en perspective de l'arrière d'un véhicule équipé d'un cache selon l'invention, 30 - la figure 6 est une vue en perspective de l'extérieur du cache de la figure 5, - la figure 7 est une vue en perspective de l'intérieur du cache de la figure 5, - la figure 8 est un agrandissement de la zone 35 repérée par la flèche VIII sur la figure 7, et - la figure 9 est une vue en coupe suivant un plan de coupe contenant la droite repérée par IX-IX de la figure 8. La présente invention propose un cache 14 pour deux 5 éclaireurs 15 d'une plaque minéralogique 16 d'un véhicule automobile 17. La plaque 16 du véhicule 17 est fixée dans l'exemple des figures à une partie basse 18 du hayon 19 du véhicule 17 lorsque celui-ci est rabattu, mais peut 10 également être fixée sur le pare-choc 21 du véhicule 17. Les deux éclaireurs 15 de cette plaque 16 sont rigidement solidaires d'un élément de tôle 22 situé au-dessus de la plaque 16 et s'étendent suivant une direction transversale du véhicule 17. Le cache 14 est fixé à l'élément de tôle 22 du hayon 19 pour masquer les deux éclaireurs 15 afin d'éviter qu'ils émettent de la lumière horizontalement, comme représenté sur la figure 5. Il présente une forme générale de profilé qui 20 s'étend suivant une direction principale, cette forme générale ayant un plan de symétrie Pl perpendiculaire à cette direction principale Ce profilé a une section en forme de V, lorsque considéré selon un plan transversal par rapport à la 25 direction principale. Il comprend ainsi une paroi supérieure 23 et une paroi inférieure 24, correspondant chacune à une branche du V. Ces deux parois 23, 24 définissent une surface externe 26 et une surface interne 27. La surface interne 27 est située en regard de 30 l'élément de tôle 22 du véhicule 17 lorsque le cache 14 est monté sur le hayon 19. La paroi inférieure 24 du cache 14 comporte deux découpes 28, 29 visibles sur la figure 7, permettant le passage de la lumière des éclaireurs vers la plaque 16 du 35 véhicule 17. Le cache 14 est scindé en trois parties, l'une centrale formant coulisse 31, les deux autres latérales 15 formant coulisseaux 32, 33, ces parties ayant toutes trois une section transversale en V. Les deux coulisseaux 32, 33 sont identiques et possèdent chacun une surface externe 34, 36 qui a une forme complémentaire de la surface interne 37 de la coulisse 31. Chaque coulisseau 32, 33 peut ainsi s'engager dans une extrémité de la coulisse 31 pour définir avec celle-ci une jonction formant liaison téléscopique, comme représenté sur la figure 7. Une extrémité 38, 39 de chaque coulisseau 32, 33 est engagée dans une des extrémités correspondante 41, 42 de la coulisse 31. La surface externe 34, 36 de chaque coulisseau 32, 33 est ainsi plaquée contre la surface interne 37 de la coulisse 31. La coulisse 31 comprend une nervure centrale 43 dotée d'un doigt de fixation 44 orienté perpendiculairement à la direction principale du cache 14, destiné à s'encliqueter dans un trou complémentaire, non représenté, formé dans l'élément de tôlerie 22. La coulisse 31 ainsi fixée peut se dilater ou se rétracter suivant la direction principale de part et d'autre de cette fixation, pour recouvrir ou dégager les coulisseaux 32, 33. Les coulisseaux 32, 33 comprennent chacun une nervure 46, 47 située à leur extrémité 48, 49 opposée à la zone de coulissement et portant un doigt de fixation 51, 52 analogue à celui de la coulisse 31, pouvant s'encliqueter dans un trou de l'élément de tôlerie non représenté. Les coulisseaux 32, 33 comprennent ainsi chacun une extrémité fixe 48, 49 et ne peuvent se dilater dans la direction principale qu'en direction du doigt de fixation 44 de la coulisse 31. De la sorte, les coulisseaux 32, 33 se dilatent ou se rétractent vers la coulisse centrale 31 lors d'une variation de température. Par conséquent, la dilatation thermique du cache 14 se traduit par le déplacement des coulisseaux 32, 33 par rapport à la coulisse 31 au niveau de chaque zone de coulissement. Chaque extrémité 48, 49 du cache 14 peut ainsi être fixée dans un logement de façon à coïncider avec une extrémité de ce logement sans risque de gondolement en cas de variation de température. Le cache selon l'invention a ainsi une structure générale télescopique, le coulisseau 32 étant partiellement engagé dans la coulisse 31 au niveau d'une première jonction télescopique repérée par 53. De façon analogue, le coulisseau 33 est partiellement engagé dans la coulisse 31 au niveau d'une seconde jonction repérée par 54. Dans la suite, seule la seconde jonction 54 est décrite, attendu que la première jonction 53 est simplement symétrique de cette seconde jonction 54 par rapport au plan de symétrie Pl. Comme représenté en figure 8, cette jonction 54 est située principalement entre une nervure 56 du coulisseau 33, et une nervure correspondante non visible, de la coulisse 31. La nervure 56 du coulisseau 33 a une forme générale plane à contour triangulaire, s'étendant perpendiculairement à la paroi supérieure et à la paroi inférieure du coulisseau 33, en étant située à proximité d'une extrémité 39 de ce coulisseau 33. La nervure non visible de la coulisse 31 est également plane et a un contour triangulaire, perpendiculaire aux parois supérieure et inférieure de la coulisse 31, tout en étant située à proximité de l'extrémité 42 de la coulisse 31. Dans la zone de la jonction 54, le coulisseau 33 a sa surface externe 36 plaquée contre la surface interne 37 de la coulisse 31 de façon à pouvoir coulisser jusqu'à venir en butée contre la nervure non visible de la coulisse 31. Comme visible sur la figure 8, la coulisse 31 est délimitée, du côté interne, par un bord supérieur 57 qui coïncide avec une arête de la paroi supérieure, et par un bord inférieur 58 qui coïncide avec une arête de la paroi inférieure. Le coulisseau 33 qui est également délimité par deux bords parallèles 59, 61, a une section transversale de plus faibles dimensions que la section transversale de la coulisse 31. Lorsque le coulisseau 33 est engagé dans la coulisse 31, il est inscrit dans celle-ci, de telle façon que ses bords 59 et 61, et les bords 57 et 58 de la coulisse 31 sont dans un même plan qui correspond au fond du logement dans lequel le cache 14 est monté. La coulisse 31 comprend une embase 62 présentant une surface externe plane 63 coïncidant avec un plan joignant le bord supérieur 57 au bord inférieur 58 de la coulisse 31. Cette embase 62 prolonge la nervure triangulaire non visible en s'étendant perpendiculairement à celle-ci vers l'extrémité 42. De façon complémentaire, le coulisseau 33 comprend une platine 64 qui prolonge sa nervure 56 en s'étendant perpendiculairement à cette dernière, vers l'extrémité 39, la platine 64 étant située légèrement en retrait par rapport à un plan contenant le bord supérieur 59 et le bord inférieur 61. Comme visible dans la vue en coupe de la figure 9, l'embase 62 définit avec les parois inférieure et supérieure de la coulisse 31 un contour interne principalement triangulaire apte à emprisonner le coulisseau 33 qui présente lui aussi contour externe triangulaire. L'embase 62 a une surface interne 66 en appui contre la surface externe plane 63 de la platine 64, pour maintenir la surface externe 36 du coulisseau 33 en appui contre la surface interne 37 de la coulisse 31, de façon à assurer un guidage du coulisseau 33 par rapport à la coulisse 31. Plus particulièrement, l'embase 62 comprend deux rails de guidage 67, 68, s'étendant parallèlement à la 5 direction principale, et aptes à guider le coulissement de la platine 64 par rapport à l'embase 62. La platine 64 a une forme générale de languette s'étendant selon la direction principale, en étant orientée vers la coulisse 31. Cette platine 64 est située 10 à égale distance des parois inférieure et supérieure du coulisseau 33, elle est délimitée latéralement par deux bords opposés 69, 71 parallèles aux parois du coulisseau 33, pouvant chacun être inséré dans un rail 67, 68 de l'embase 62. 15 Les deux rails de guidage 67, 68 sont situés sur la face interne 66 de l'embase 62, ils s'étendent parallèlement à la direction principale en étant disposés en regard l'un de l'autre. Ils sont séparés l'un de l'autre par une distance correspondant à la distance 20 séparant les bords opposés 69, 71 de la platine 64 pour recevoir ces bords 69, 71. Chaque rail est apte à recevoir un bord 69, 71 de la platine 64 lorsque l'extrémité du coulisseau 33 est engagée dans la coulisse 31. La platine est alors plaquée 25 contre la surface interne 66 de l'embase 62, les bords 69, 71 de la platine 64 s'engageant respectivement dans les rails de guidage 67, 68. Les mouvements du coulisseau 33 par rapport à la coulisse 31, qui sont dus à la dilatation ou à la 30 rétraction sont ainsi guidés par le coulissement de la platine 64 entre les deux rails de guidage 67, 68 de l'embase. La jonction 54 comprend encore un pion 72 solidaire de la platine 64 permettant le guidage et la limitation 35 du coulissement Le pion 72 s'étend perpendiculairement à la platine 64, c'est-à-dire perpendiculairement à la direction principale, et traverse une ouverture formée dans la platine 64. Plus précisément, le pion 72 est une pièce rapportée qui est insérée dans l'ouverture de la platine 5 64 en étant rigidement fixé à celle-ci. Le pion 72 comprend un corps principal cylindrique se terminant par une tête 74 ayant un diamètre supérieur à celui de ce corps principal. Le pion 72 est engagé dans l'ouverture centrale de la platine 64, de telle façon que 10 son corps cylindrique dépasse de la surface externe de cette platine 64. La tête 74 de ce pion 72 est maintenue en appui contre une face interne de la platine 64 par deux gorges 75, 80 correspondantes de l'embase 62, dans lesquelles 15 elle est engagée. Ces deux gorges 75, 80 s'étendent selon la direction principale, en étant espacées l'une de l'autre d'une distance correspondant au diamètre de la tête 74 du pion 72. La gorge 75 est accolée au rail 67 auquel elle 20 est parallèle, et de façon analogue, la gorge 80 est accolée au rail 68. Le blocage du pion 72 consiste ainsi à l'engager dans l'ouverture 73 de la platine 64 jusqu'à plaquer sa tête 74 contre la face interne de cette platine 64, puis 25 à engager le coulisseau 33 dans la coulisse 31, ce qui a pour effet d'engager la tête 74 dans les gorges 75, 80 et donc de maintenir cette tête 74 contre la face interne de la platine 64. Durant les mouvements relatifs du coulisseau 33 par 30 rapport à la coulisse 31, la tête 74 du pion 72 glisse dans les gorges 75, 80 le long de la direction principale, mais ces gorges 75, 80 maintiennent ce pion 72 en position perpendiculairement à la direction principale. 35 De plus, l'extrémité libre du pion 72 est engagée dans une découpe 73 formée dans l'embase 62, pour guider et limiter le déplacement du coulisseau 33 par rapport à la coulisse 31. La découpe 73 a une forme générale de U, comprenant une base hémicyclique 76 prolongée par deux branches 77, 78 parallèles à la direction principale. Cette découpe 73 est formée dans l'embase 62 en étant ouverte en direction du coulisseau 33. Chaque branche 77, 78 de la découpe 73 a son extrémité pourvue d'une borne d'arrêt 79, 81 qui dépasse vers l'intérieur de la découpe 73. Le pion 72 a son corps principal engagé dans cette découpe 73 pour coulisser depuis la base 76 de cette découpe 73 jusqu'aux bornes d'arrêt 79, 81 délimitant la course totale de déplacement du coulisseau 33 par rapport à la coulisse 31. Les bornes d'arrêt 79, 81 de la découpe 73 constituent également des moyens d'emboîtement du coulisseau 33 dans la coulisse 31 lors du montage du cache 14. Lors de ce montage, le coulisseau 33 est rapproché de la coulisse 31 de façon que la paroi latérale du pion 72 vient en appui contre les bornes 79, 81 de la découpe 73. Lorsqu'un effort suffisant est exercé pour rapprocher le coulisseau 33 de la coulisse 31, les bornes 79, 81 s'écartent l'une de l'autre sur passage du pion 72 qui s'engage dans la découpe 73, puis retrouvent leur position normale pour assurer la limitation de la course du coulissement du pion 72 dans la découpe 73. Une fois le coulisseau 33 emboîté dans la coulisse 31 au moyen du pion 72, ce pion 72 permet la solidarisation de la jonction télescopique 54 à l'élément de tôlerie 22 du hayon 19. Plus particulièrement, le corps cylindrique du pion 72 est prolongé par une tige 82 pouvant être logée de façon imperdable dans une lumière oblongue 83 découpée parallèlement à la direction principale dans cet élément de tôlerie 22. Lors d'une variation thermique, la tige 82 du pion 72 est ainsi libre de se déplacer le long de la lumière oblongue 83 correspondante pour que la jonction télescopique puisse absorber les variations dimensionnelles du cache 14. Ce pion 72 est avantageusement fabriqué en un matériau résistant à l'usure, lui permettant de longer la lumière oblongue 91 durant de nombreux cycles de variations thermiques sans se détériorer. Chaque platine 64 comprend encore deux butées 84, 86 coopérant avec deux lucarnes 87, 88 découpées dans l'embase 62 de la coulisse 31 de façon à constituer un second moyen de limitation de la course totale du coulissement. Ces lucarnes 87, 88 sont réalisées dans l'embase 62 de part et d'autre de la découpe 73. Chaque lucarne a une forme générale rectangulaire orientée suivant la direction principale, en étant délimitée dans cette direction par deux cotés opposés. Chaque butée 84, 86 dépasse de la surface externe de la platine 64 et a une forme générale sensiblement parallélépipédique en étant adaptée pour être insérée dans la lucarne 87, 88 correspondante. Chaque butée 84, 86 peut ainsi coulisser entre deux positions pour lesquelles elle vient respectivement en butée contre les deux cotés de la lucarne 87, 88, délimitant la course totale du coulissement. La coulisse 31 et les coulisseaux 32, 33 sont avantageusement fabriqués en matière plastique moulée par 30 injection ou autre. Les coulisseaux 32, 33 étant symétriques l'un de l'autre, il est détaillé dans ce qui suit la fabrication du coulisseau 33 ainsi que sa solidarisation à la coulisse 31, sachant que celles-ci sont les mêmes pour le 35 coulisseau 32. La coulisse 31 est fabriquée en une seule pièce, sous forme d'un profilé comprenant le doigt de fixation 44, les découpes de passage des éclaireurs 28, 29, les nervures 43, 92 et l'embase 62 pourvue des rails 67, 68, de la découpe 73 et des lucarnes 87, 88. De même, le coulisseau 33 est fabriqué une seule pièce sous forme d'un profilé comprenant le doigt de fixation 52, les nervures 47, 56 et la platine 64. L'invention apporte une solution offrant différents avantages parmi lesquels : Les variations des dimensions du cache en fonction de la température sont absorbées par les jonctions télescopiques, garantissant une longueur apparente constante du cache. Le montage du cache au hayon du véhicule ne nécessite plus d'ajustement particulier par rapport à son logement d'accueil, mais consiste principalement en une fixation de ses extrémités opposées aux extrémités correspondantes du logement d'accueil. Ce montage peut ainsi être effectué à plus haute cadence et est donc plus économique. Le cache comprend différentes paires d'éléments pouvant assurer chacune le guidage et la limitation du coulissement. Ainsi, si l'une des paires de guidage et/ou de limitation du coulissement est défectueuse, les autres paires peuvent assurer cette fonction, garantissant un niveau de sécurité supplémentaire pour le coulissement du cache
L'invention concerne principalement un cache (14) pour éclaireur (26, 27) de plaque d'immatriculation (16) d'un véhicule automobile (17), destiné à masquer l'éclaireur (26, 27) de la plaque (16) du véhicule (17).Selon l'invention, le cache comprend deux extrémités opposées (48, 49) destinées à être fixées à un élément de tôlerie (22) du véhicule (17) et au moins un coulisseau (32, 33) et une coulisse (31), pouvant coulisser l'un par rapport à l'autre au moyen d'une liaison télescopique (53, 54) suivant une direction principale, de sorte que le cache (14) est télescopique.L'invention trouve application dans le domaine des véhicules automobiles comprenant un éclaireur de plaque d'immatriculation.
1. Cache pour éclaireur de plaque d'immatriculation (16) d'un véhicule automobile, destiné à masquer l'éclaireur (25) de la plaque (16) du véhicule (17), caractérisé en ce qu'il comprend deux extrémités opposées (48, 49) destinées à être fixées à un élément de tôlerie (22) du véhicule (17) et au moins un coulisseau (32, 33) et une coulisse (31), pouvant coulisser l'un par rapport à l'autre au moyen d'une liaison télescopique (53, 54) suivant une direction principale, de sorte que le cache (14) est télescopique. 2. Cache selon la 1, caractérisé en ce que chaque coulisseau (32, 33) et chaque coulisse (31) comprennent au moins un doigt de fixation (44, 51, 52) orienté perpendiculairement à la direction principale, chaque doigt (44, 51, 52) étant apte à s'encliqueter dans un trou de l'élément de tôlerie (22) pour assurer la fixation du cache (14) au véhicule (17). 3. Cache selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la liaison télescopique (53, 54) comprend au moins une paire d'éléments de formes complémentaires rigidement solidaires respectivement de la coulisse (31) et du coulisseau (32, 33), assurant un guidage du coulissement, et/ou délimitant la course totale de coulissement du coulisseau (32, 33) par rapport à la coulisse (31). 4. Cache selon la 3, dans lequel une paire d'éléments complémentaires se présente sous la forme d'une platine (64) rigidement solidaire du coulisseau (32, 33) et parallèle à la direction principale, et de deux rails de guidage (67, 68) rigidement solidaire de la coulisse (31) et s'étendant parallèlement à la direction principale, et dans lequel la platine (64) est apte à coulisser entre les rails (67, 68) de la coulisse (31). 5. Cache selon la 3 ou 4, dans lequel une paire d'éléments complémentaires se présente sous la forme d'un pion (72) rigidement solidaire du coulisseau (32, 33) et s'étendant perpendiculairement à la direction principale, et d'une découpe (73) rigidement solidaire de la coulisse (31), présentant une forme générale de U et incluant une base (76) et deux branches (77, 78) parallèles à la direction principale, chaque branche (77, 78) étant pourvue d'une borne d'arrêt (79, 81), et dans lequel le pion (72) est adapté pour être inséré dans l'ouverture (73) et coulisser de sa base (76) jusqu'aux bornes d'arrêt (79, 81). 6. Cache selon l'une des 3 à 5, dans lequel une paire d'éléments complémentaires se présente sous la forme d'un pion (72) doté d'une tête (74), le pion (72) étant rigidement solidaire du coulisseau (32, 33) et s'étendant perpendiculairement à la direction principale, et de deux gorges de guidage (75, 80) rigidement solidaires de la coulisse (31) et s'étendant suivant la direction principale, et dans lequel la tête (74) du pion (72) est adaptée pour être insérée dans chaque gorge (75, 80) et coulisser entre celles-ci. 7. Cache selon les 4 et 6, dans lequel les gorges (75, 80) sont respectivement accolées aux rails (67, 68). 8. Cache selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que le pion (72) du coulisseau (32, 33) comprend une extrémité libre (82) apte à coulisser au sein d'une lumière oblongue (83) formée sur l'élément de tôlerie (22) du véhicule (17). 9. Cache selon l'une des 3 à 7, dans lequel une paire d'éléments complémentaires se présente sous la forme d'une butée (84, 86) rigidement solidaire du coulisseau (32, 33) en étant orientée perpendiculairement à la direction principale, et d'une lucarne (87, 88) formée dans la coulisse (31) et s'étendant suivant la direction principale, et danslequel la butée (84, 86) du coulisseau (32, 33) est adaptée pour être insérée dans la lucarne (87, 88) de la coulisse (31) et coulisser le long de celle-ci.
B
B60
B60R,B60Q
B60R 13,B60Q 1
B60R 13/04,B60Q 1/56
FR2892344
A1
DISPOSITIF DE VENTILATION D'UN VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT DES MOYENS D'ATTENUATION DE BRUIT
20,070,427
La présente invention concerne un dispositif de ventilation d'un véhicule automobile, comportant des moyens d'atténuation de bruit. On sait que les dispositifs de ventilation des véhicules automobiles comprennent un groupe de ventilation ou de climatisation adapté pour envoyer de l'air rafraîchi ou réchauffé dans des conduits de ventilation distincts dont les sorties débouchent dans l'habitacle du véhicule. Ces dispositifs engendrent des nuisances acoustiques qui sont d'autant plus perceptibles par les automobilistes en raison des progrès réalisés ces dernières années en matière de silence de fonctionnement des moteurs à combustion interne. Ces nuisances sonores sont générées par le ventilateur du groupe de ventilation climatisation et par des turbulences engendrées dans l'air s'écoulant dans les conduits. Elles sont transmises vers l'habitacle par les conduits de ventilation précités. Différentes solutions ont été proposées pour tenter de réduire les nuisances acoustiques engendrées par les dispositifs de ventilation. L'une de ces solutions a été décrite dans EP1403105 Al. Elle consiste à réaliser, sur un conduit de ventilation, une cavité de section plus importante que celle du reste du conduit. La cavité est de forme tronconique, avec un élargissement radial à la direction du conduit, perpendiculairement à l'écoulement de l'air dans le conduit de ventilation. La cavité débouche dans le conduit selon une embouchure longitudinale par rapport à l'écoulement. Une autre solution a été décrite dans FR2822225 Al. Elle consiste à créer, dans le conduit de ventilation, des cavités s'étendant radialement par rapport à la direction du conduit, perpendiculairement à l'écoulement de l'air dans le conduit de ventilation. La cavité débouche dans le conduit selon une embouchure longitudinale par rapport à l'écoulement. Une autre solution a été décrite dans FR2712851 Al. Elle consiste à créer, dans le conduit de ventilation, des cavités de section plus importante que le reste du conduit, ces cavités étant remplies de mousse. Cependant, ces solutions connues ne sont pas entièrement satisfaisantes. Un but de la présente invention d'améliorer les solutions connues comme celles ci-dessus précitées. Un autre but de la présente invention est de créer un dispositif de ventilation doté de moyens d'atténuation de bruit qui soit à la fois efficace et de mise en oeuvre économique. L'invention concerne un dispositif de ventilation d'un véhicule automobile comprenant au moins un conduit de ventilation d'une part adapté à être relié avec un groupe de ventilation adapté pour envoyer de l'air dans le conduit et d'autre part adapté à être relié avec une ouïe qui débouche dans un habitacle du véhicule, caractérisé en ce que le conduit comporte une canalisation de circulation d'air et une cavité borgne dont une embouchure est placée sensiblement perpendiculairement à l'axe de la canalisation. Avantageusement, le conduit comportant un premier tronçon amont selon une première direction et un deuxième tronçon aval dans lequel la canalisation est selon une deuxième direction, l'embouchure est placée dans le deuxième tronçon de manière à ce que l'embouchure soit sensiblement dans le prolongement de la canalisation dans le premier tronçon. Avantageusement, le conduit comportant un troisième tronçon aval selon une troisième direction, le deuxième tronçon est un tronçon intermédiaire dans lequel l'écoulement de l'air est dévié entre le premier et le troisième tronçon. Avantageusement, la section de l'embouchure est inférieure à la moitié de la section de la canalisation au droit de l'embouchure. Avantageusement, la cavité comporte un col raccordé à l'embouchure, la section du col étant inférieure à celle du reste de la cavité. Avantageusement, la cavité est délimitée par des parois périphériques du conduit et par une cloison interne au conduit, la cloison interne étant placée sensiblement longitudinalement dans la direction de l'écoulement de l'air et étant une paroi de délimitation de la canalisation. Avantageusement, la cavité et la canalisation sont délimitées par des parois périphériques du conduit et par une cloison interne au conduit, la cloison interne étant un renfort de conduit. Avantageusement, le dispositif comporte deux conduits, la cavité d'au moins l'un des conduits raccordant la canalisation dudit conduit à la canalisations de l'autre conduit, la cavité étant centrale audites canalisations. Dit autrement, deux conduits selon l'invention ont des canalisations raccordées par une cavité centrale qui peut être une cavité pour chaque conduit ou une cavité commune aux conduits. Avantageusement, la cavité est délimitée par des parois périphériques du conduit qui sont des parois de fixation du conduit adaptés à coopérer avec un organe du véhicule. L'invention concerne aussi une planche de bord de véhicule comportant au moins une ouïe d'aération centrale débouchant dans l'habitacle, la planche de bord comportant au moins un dispositif de ventilation selon l'invention, le conduit de ventilation étant disposé sensiblement au centre de la planche de bord et étant relié avec ladite ouïe. L'invention concerne aussi un véhicule intégrant un tel conduit et/ou une telle planche de bord. Avantageusement un véhicule selon l'invention comporte un groupe de ventilation avec une sortie d'air et au moins une ouïe débouchant dans l'habitacle, comporte au moins un dispositif de ventilation selon l'invention, le conduit étant relié à ladite sortie d'air et étant un dispositif acoustique du véhicule. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description ci-après. Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de ventilation de montage classique, montrant le dessus de deux conduits de ventilation séparés, - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de ventilation selon l'invention, - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de ventilation selon l'invention. Dans la réalisation représentée sur la figure 1, conformément à l'état de la technique, le dispositif de ventilation d'un véhicule automobile comprend un groupe de ventilation dont une sortie 1 est adaptée à envoyer de l'air dans deux conduits de ventilation distincts 2 dont des sorties sont raccordées à des grilles d'ouïe d'aération 4 débouchant dans l'habitacle du véhicule. Le montage des conduits de ce dispositif est classique. Ces ouïes 4 comportent, de façon connue, des moyens de réglage du débit et de l'orientation de l'air. Deux ouïes d'aération centrales débouchant dans l'habitacle, sont représentées, les conduits de ventilation représentés étant disposé sensiblement au centre d'une planche de bord non représentée. Conformément à l'invention, comme indiqué sur la figure 2, chacun des deux conduits de ventilation 2 comporte une canalisation 10 de circulation d'air et une cavité borgne 12 dont une embouchure 14 est placée sensiblement perpendiculairement à l'axe de la canalisation. La cavité 12 est dite borgne car l'embouchure 14 est l'unique ouverture de la cavité. L'écoulement de l'air dans la canalisation est représenté par la flèche 16. Dans l'exemple de réalisation représenté, les deux conduits 2 sont des conduits adjacents raccordés et séparés par une paroi centrale commune 2A. Les canalisations 10 sont raccordées par les cavités 12 qui sont des cavités centrales aussi raccordées et séparées par la paroi centrale 2A. Le conduit 2 comporte une entrée 20 délimitée par l'extrémité libre d'un premier tronçon amont 22 qui est selon une première direction. Le conduit 2 comporte aussi un deuxième tronçon aval 24 dans lequel la canalisation 10 est selon une deuxième direction. Le conduit comporte un troisième tronçon aval 26 qui est selon une troisième direction. L'extrémité libre du troisième tronçon 26 délimite une sortie d'air qui est raccordée aux grilles 4 des ouïes 4. Selon un aspect avantageux de l'invention, l'embouchure 14 est placée dans le deuxième tronçon 24, entre une paroi latérale verticale droite 24A, une paroi latérale verticale gauche 24B et deux parois horizontales 2B en haut et en bas du conduit 2. La paroi latérale verticale gauche 24B est une portion de la paroi centrale 2A. L'embouchure 14 est placée dans le deuxième tronçon 24, à peu près à mi-distance de la longueur totale des conduits 2. Compte tenu de la configuration du conduit 2, le deuxième tronçon 24 est un tronçon intermédiaire dans lequel l'écoulement de l'air est dévié entre le premier tronçon 22 et le troisième tronçon 26. Les divers tronçons sont ici mutuellement inclinés ou décalés latéralement. Les parois latérales du premier tronçon 22 et du troisième tronçon 26 situées vers l'extérieur sont parallèles à la paroi centrale 2A, tout comme la paroi délimitant latéralement la canalisation 10 dans la troisième portion côté intérieur. L'écoulement de l'air dans les première et troisième portions est ainsi sensiblement parallèle à la paroi centrale 2A. La cavité 12 est délimitée par des parois périphériques du conduit, ici les parois 2A et 2B, et par une cloison interne 30 au conduit. La cloison interne 30 est placée sensiblement longitudinalement dans la direction de l'écoulement de l'air dans le deuxième tronçon 24 et dans le troisième tronçon. La cloison 30 délimite la canalisation 10 entre la cavité et les deuxième et troisième tronçons 24, 26. Une portion amont de la cloison 30 est parallèle à la paroi latérale 24A, dans la deuxième portion, et une portion aval de la cloison 30 est parallèles à la paroi centrale 2A, dans la troisième portion. Avantageusement, l'embouchure 14 est sensiblement perpendiculaire à l'écoulement de l'air dans la canalisation 10. Ici, l'embouchure 14 fait face à l'écoulement de l'air dans le premier tronçon 22. La cavité est sensiblement dans le prolongement dudit écoulement. Avantageusement, il n'y a pas de perturbation perceptible de la perte de charge ou de débit du fait de la présence de l'embouchure 14 et de la cavité 12. Par rapport à des conduits adjacents qui seraient séparés par une cavité fermée, c'est-à-dire sans l'embouchure, dans la configuration de la figure 2, pour des fréquences supérieures à 1800 Hz, l'atténuation du bruit est de l'ordre de 1 à 2 dB. La section de l'embouchure 14, entre les parois 30 et 24B, est inférieure à la moitié de la section de la canalisation 10 au droit de l'embouchure entre les parois latérales 24A et 24B. La section de l'embouchure est inférieure à la moitié de la section d'écoulement d'air dans le conduit au droit de l'embouchure, en considérant ici qu'il n'y a pas d'écoulement d'air dans la cavité. Dans la cavité, il y a par contre propagation d'ondes acoustiques. Dans le deuxième mode de réalisation de la figure 3, la cavité comporte un col 40 raccordé à l'embouchure 14. La présence du col 40 est due à la présence d'un prolongement de la paroi 30 sensiblement selon la direction d'écoulement d'air dans le premier tronçon 22, parallèlement aux parois latérales du conduit 2 dans le premier tronçon, à l'entrée du conduit 2, ici parallèlement à la paroi 2A. La section du col 40 est inférieure à la section du reste de la cavité 12. Le col 40 et la cavité 12 forment ici un résonateur de Helmholtz. Le mode de réalisation de la figure 3 est plus particulièrement efficace par exemple pour traiter un bruit apparaissant à une fréquence déterminée, par exemple 2000 Hz dans le cas de conduits adjacents qui seraient séparés par une cavité fermée, c'est-à-dire sans l'embouchure. La présence de l'embouchure 14 et de la cavité 12 ne perturbe pas l'écoulement de l'air dans la canalisation 10. Seule la propagation des ondes acoustiques dans la canalisation 10 est par contre perturbée. En effet, du point de vue acoustique, l'onde acoustique propagée dans chacun des conduits de ventilation rencontre, au droit de l'embouchure 14, un changement de section qui permet de créer une rupture de l'impédance qui perturbe les ondes acoustiques issues du groupe de ventilation, en atténuant le bruit. Avantageusement, la cloison interne 30 au conduit est un renfort de conduit. Avantageusement, la cavité est délimitée par des parois périphériques du conduit qui sont des parois de fixation du conduit adaptés à coopérer avec un organe du véhicule, par exemple une partie de structure de la planche de bord. Dans un mode de réalisation de l'invention, la cavité 12 est moulée d'une seule pièce en matière plastique avec la canalisation 10, le conduit étant formé de deux demi coquilles haute et basse. Le dispositif de ventilation des modes de réalisation représentés comprend deux conduits. Dans une variante de réalisation, le dispositif peut comprendre un conduit unique ou plus de deux conduits
Dispositif de ventilation d'un véhicule automobile comprenant au moins un conduit (2) de ventilation d'une part adapté à être relié avec un groupe de ventilation adapté pour envoyer de l'air dans le conduit et d'autre part adapté à être relié avec une ouïe (4) qui débouche dans un habitacle du véhicule. Le conduit (2) comporte une canalisation (10) de circulation d'air et une cavité borgne (12) dont une embouchure (14) est placée sensiblement perpendiculairement à l'axe de la canalisation. Planche de bord de véhicule comportant au moins une ouïe (4) d'aération centrale débouchant dans l'habitacle, le conduit (2) de ventilation étant disposé sensiblement au centre de la planche de bord et étant relié avec ladite ouïe (4). Véhicule comportant un tel dispositif de ventilation qui est un dispositif acoustique du véhicule.
1. Dispositif de ventilation d'un véhicule automobile comprenant au moins un conduit (2) de ventilation d'une part adapté à être relié avec un groupe de ventilation (1) adapté pour envoyer de l'air dans le conduit et d'autre part adapté à être relié avec une ouïe (4) qui débouche dans un habitacle du véhicule, caractérisé en ce que le conduit (2) comporte une canalisation (10) de circulation d'air et une cavité borgne (12) dont une embouchure (14) est placée sensiblement perpendiculairement à l'axe de la canalisation. 2. Dispositif de ventilation selon la 1, caractérisé en ce que le conduit (2) comportant un premier tronçon amont (22) selon une première direction et un deuxième tronçon aval (24) dans lequel la canalisation (10) est selon une deuxième direction, l'embouchure (14) est placée dans le deuxième tronçon de manière à ce que l'embouchure soit sensiblement dans le prolongement de la canalisation (10) dans le premier tronçon (22). 3. Dispositif de ventilation selon la 2, caractérisé en ce que le conduit (2) comportant un troisième tronçon aval (26) selon une troisième direction, le deuxième tronçon (24) est un tronçon intermédiaire dans lequel l'écoulement de l'air est dévié entre le premier tronçon (22) et le troisième tronçon (26). 4. Dispositif de ventilation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la section de l'embouchure (14) est inférieure à la moitié de la section de la canalisation (10) au droit de l'embouchure. 5. Dispositif de ventilation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la cavité (12) comporte un col (40) raccordé à l'embouchure (14), la section du col étant inférieure à celle du reste de la cavité. 6. Dispositif de ventilation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la cavité (12) est délimitée par des parois périphériques (2A, 24A, 2B) du conduit et par une cloison interne (30) au conduit (2), la cloison interne étant placée sensiblement longitudinalement dans la direction de l'écoulement de l'air et étant une paroi de délimitation de la canalisation (10). 7. Dispositif de ventilation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la cavité (12) et lacanalisation (10) sont délimitées par des parois périphériques (2A, 24A, 2B) du conduit (2) et par une cloison interne (30) au conduit, la cloison interne étant un renfort de conduit. 8. Dispositif de ventilation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte deux conduits (2), la cavité (12) d'au moins l'un des conduits raccordant la canalisation (10) dudit conduit à la canalisations (10) de l'autre conduit, la cavité (12) étant centrale audites canalisations. 9. Dispositif de ventilation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la cavité (12) est délimitée par des parois périphériques (2A, 24A, 2B) du conduit (2) qui sont des parois de fixation du conduit adaptés à coopérer avec un organe du véhicule. 10. Planche de bord de véhicule comportant au moins une ouïe (4) d'aération centrale débouchant dans l'habitacle, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un dispositif de ventilation selon l'une quelconque des précédentes, le conduit (2) de ventilation étant disposé sensiblement au centre de la planche de bord et étant relié avec ladite ouïe (4). 11. Véhicule comportant un groupe de ventilation avec une sortie d'air (1) et au moins une ouïe (4) débouchant dans l'habitacle, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif de ventilation selon l'une quelconque des 1 à 9 ou une planche de bord selon la 10, le conduit étant relié à ladite sortie d'air (1) et étant un dispositif acoustique du véhicule.
B,G
B60,G10
B60H,G10K
B60H 1,G10K 11
B60H 1/34,B60H 1/24,G10K 11/172
FR2890553
A1
DISPOSITIF DE RAYONNEMENT X MIXTE
20,070,316
Domaine de l'invention La présente invention a pour objet un dispositif de rayonnement X qui, dans un exemple particulier de réalisation, est un dispositif de mammographie. La présente invention trouve des applications particulièrement avantageuses, mais non exclusives, dans le domaine de l'imagerie médicale, le domaine du contrôle non destructif par rayons X. Un but de l'invention est d'acquérir au moins une image de radiographie de projections en même temps qu'une série de projections en vue d'un traitement de tomosynthèse. Un autre but de l'invention est de perfectionner l'ergonomie d'utilisation de tel dispositif à rayons X, pour les rendre à la fois plus simples et plus rapide d'emploi. La présente invention a également pour but de distribuer des intensités de rayonnement X de manière non uniforme entre des vues conventionnelles et des séquences de tomosynthèse. Etat de la technique Les dispositifs de mammographies sont des appareils destinés à prendre des radiographies de seins de patientes. Structurellement, un dispositif de mammographie comporte dans son principe une colonne verticale, mais qui peut être orientée quelques fois en oblique, munie d'un plateau porte-sein sur lequel une patiente pose son sein. Ce plateau porte-sein est superposé soit à un film radiosensible de détection d'une image radiographique, soit à un détecteur électronique. Les protocoles d'acquisition des images comportent la nécessité de comprimer le sein au moment de la radiographie. A cet effet la colonne comporte une pelote coulissante et susceptible de venir comprimer le sein, manuellement ou d'une manière motorisée. Le haut de la colonne porte un tube à rayons X. La colonne porte donc verticalement, en partant du haut, le tube à rayons X, la pelote, le plateau porte-sein et le détecteur. Le tube à rayons X émet un premier tir de rayons X à travers le sein de la patiente et l'image est acquise sur un film sensible aux rayons X positionnée de l'autre côté du sein de la patiente. L'opérateur fait tourner ensuite la colonne verticale jusqu'à une autre position et un deuxième film sensible aux rayons X est exposée par un deuxième tir de rayons X. Cette procédure peut être répétée plusieurs fois pour générer plusieurs images sur des pellicules différentes. Les images sur les films sensibles aux rayons X peuvent être ensuite évaluées par un médecin et /ou numérisée et évaluées par un ordinateur. Un tel système produit toutefois une image bidimensionnelle du sein du patient, qui ne fournit pas suffisamment d'informations concernant la présence d'une tumeur ou d'une calcification et entraîne souvent à tort des interprétations positives, à la fois stressants pour le patient et générateurs de surcoûts de santé publique. Pour résoudre ce problème d'interprétations positives, il existe dans l'état de la technique de nouveaux dispositifs de mammographie produisant une image tridimensionnelle du sein du patient. Avec ces nouveaux dispositifs, plutôt que d'acquérir une image par une intégration continue de l'irradiation sur un film sensible aux rayons X, on préfère procéder par échantillonnage d'une série de poses du tube à rayons X, le long d'une trajectoire. Le sein du patient et donc le détecteur sont irradiés pendant ces poses consécutives. Ce nouveau dispositif produit un volume d'image du sein par une reconstruction en tomosynthèse. Ces nouveaux dispositifs offrent l'avantage d'avoir une information moins difficile à rechercher. Cependant ce nouveau dispositif de mammographie en tomosynthèse présente des inconvénients. En effet, ce type de dispositif a une méthodologie d'utilisation complètement différente de la méthodologie des dispositifs de mammographies actuels. De ce fait, les praticiens, pour utiliser ces nouveaux dispositifs, doivent substituer les méthodologies d'utilisation existantes à de nouvelles méthodologies d'utilisation. L'adoption de ces nouvelles méthodologies peu familières pour les praticiens ne s'est pas encore opérée. Ceci est principalement dû au fait que ces nouvelles méthodologies n'ont pas encore une durée de vie importante et en outre la fiabilité de ces nouveaux dispositifs n'est pas démontrée. Aujourd'hui, les dispositifs de mammographie ont une importance d'autant plus grande que se développent les études de dépistage du cancer du sein. La fréquence d'utilisation, ou le débit d'actes, est une donnée primordiale, pour de tels dispositifs de mammographie. En effet, cette fréquence intervient dans la rentabilité de l'appareil. Cependant, les nouveaux dispositifs en mammographie ne peuvent pas avoir une fréquence 2890553 3 d'utilisation élevée car l'accès à l'information prend beaucoup plus de temps du fait que cette information est recherchée séquentiellement sur un volume d'image. Un autre problème, plus spécifique à la mammographie, mais qui pourrait se trouver dans d'autres domaines, est lié à la nécessité de pouvoir analyser les microcalcifications, cliniquement intéressantes entre 100 lm et 500 m. De ce fait, la détection et la caractérisation des anomalies permettant de suspecter une lésion cancéreuse en mammographie nécessitent une très bonne résolution spatiale. Ce problème de résolution spatiale est critique sur les dispositifs de mammographie à tomosynthése. Ces dispositifs ne permettent pas alors d'obtenir une qualité d'image suffisante pour analyser finement les microcalcifications. Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des techniques exposées précédemment. Pour cela, l'invention propose un dispositif transitoire permettant de combiner les deux applications dans un seul déroulement des opérations. Ce dispositif transitoire de l'invention, est par exemple un dispositif de mammographie, qui est bien connue des praticiens tout en possédant également les caractéristiques du nouveau dispositif en tomosynthése, ce qui permettrait une adoption plus rapide qu'une technique entièrement nouvelle. Ce dispositif transitoire permet d'acquérir et d'examiner simultanément à la fois une radiographie de projection standard et des projections correspondantes de tomosynthèse. En d'autres termes, ce dispositif transitoire exécute deux examens en un. L'invention fournit alors à la fois une formation d'image en bidimensionnelle et une formation d'image en tridimensionnelle. Autrement dit, l'invention permet d'acquérir des vues simples de projections et des séquences de tomosynthèse sous la même machine et de préférence sous la même géométrie de compression pour une meilleur comparaison des vues. La présente invention comporte des moyens pour mettre en ceuvre une très bonne résolution spatiale et un bon contraste des cellules cancéreuses. Ces moyens permettent d'optimiser la qualité d'image en améliorant la distribution de la totalité des intensités de rayonnement X sur les différentes expositions au cours de l'examen. La présente invention donne une meilleure confiance au médecin dans leur outil de diagnostic. Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif de rayonnement X comportant: - un tube muni d'un foyer émetteur d'un rayonnement X qui émet un faisceau de rayons X, sur un objet, autour d'une direction principale d'émission, - un détecteur de rayons X, situé de manière opposée à l'émetteur dans la direction principale d'émission, détectant les rayons X émis au cours d'une exposition de l'objet, - des moyens pour déplacer le tube à rayons X le long d'une trajectoire par rapport à l'objet, - le tube émettant des intensités de rayonnement X traversant l'objet pour une multiplicité de directions principales d'émission préalablement déterminées, le long de la trajectoire, et - le détecteur acquérant une multiplicité de données images de rayons X représentant la multiplicité de directions principales d'émission, caractérisé en ce qu'il comporte: - des moyens de distribution des intensités de rayonnement X, préalablement déterminées, de manière non uniforme sur la multiplicité de directions principales d'émission, et -des moyens de traitement de la multiplicité de données images de rayons X afin d'obtenir à la fois une image bidimensionnelle et une image tridimensionnelle de l'objet. L'invention peut comporter également une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - les moyens de traitement, de la multiplicité de données images de rayons X, comportent une unité de reconstruction en tomosynthèse, pour obtenir une image tridimensionnelle. - les moyens de distribution des intensités de rayonnement X sont prévus pour régler les intensités en fonction de l'angle formé par chacune des directions principales d'émissions avec une normale du détecteur. - les moyens de distribution des intensités de rayonnement X sont prévus pour faire émettre le tube dans des directions principales d'émission réparties selon un pas non uniforme le long de la trajectoire. - les moyens de distribution attribuent une intensité de rayonnement X plus importante à une direction principale d'émission qui est sensiblement perpendiculaire au plan du détecteur. - les moyens de distribution attribuent une intensité de rayonnement X plus importante à une direction principale d'émission qui divise en deux parties, égales en nombre de directions, la multiplicité de directions principales d'émission. - le dispositif comporte des moyens de normalisation des intensités de rayonnement X. L'invention concerne également un procédé de fonctionnement d'un dispositif de rayonnement X dans lequel, - on détermine une première trajectoire d'un tube par rapport à un objet, - on émet avec le tube muni d'un foyer émetteur des intensités de rayonnement X traversant l'objet pour une multiplicité de directions 15 principales d'émission préalablement déterminées, le long de la trajectoire du tube, - on détecte à l'aide d'un détecteur de rayons X, situé de manière opposée à l'émetteur, les rayons X émis au cours d'une exposition de l'objet, - on acquiert une multiplicité de données images de rayons X représentant la multiplicité de directions principales d'émission, - on traite la multiplicité de données images de rayons X, caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes suivantes: - on distribue de manière non uniforme les intensités de rayonnement X sur la multiplicité de directions principales d'émission, - on produit une première image bidimensionnelle correspondant à une des directions principales d'émission, préférentiellement celle qui a reçu le plus de dose, - on produit une première image tridimensionnelle reconstruite à partir de la multiplicité des directions principales d'émission. le procédé selon l'invention peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - on détermine une deuxième trajectoire du tube, par rapport à l'objet, opposée à la première trajectoire, - on émet des intensités de rayonnement X préalablement 35 déterminées traversant l'objet pour une multiplicité de directions principales d'émission préalablement déterminées, le long de la trajectoire du tube, - on distribue de manière non uniforme des intensités de rayonnement X sur la multiplicité de directions principales d'émission, - on produit une deuxième image bidimensionnelle correspondant à une des directions principales d'émission, - on produit une deuxième image tridimensionnelle correspondant à la multiplicité des directions principales d'émission. - la représentation de l'image tridimensionnelle est réalisée par une reconstruction en tomosynthése. - on privilégie une direction principale d'émission par rapport à la multiplicité de directions principales d'émission, pour chaque trajectoire, - on distribue 40% des intensités de rayonnement X sur la direction principale d'émission privilégiée, pour chaque trajectoire, - on distribue les 20% restantes des intensités de rayonnement X sur le reste des directions principales d'émission des deux trajectoires. - on détecte d'abord l'intensité de rayonnement X de la direction principale d'émission privilégiée, avant de détecter les intensités de rayonnement X des directions principales d'émission restantes, pour chaque trajectoire. - on détecte l'intensité de rayonnement X de la direction principale d'émission privilégiée, après avoir détecté les intensités de rayonnement X des directions principales d'émission restantes, pour chaque trajectoire. - on fait précéder à la multiplicité de directions principales d'émission, une direction principale d'émission quelconque avec une faible intensité de rayonnement X, - on détermine par un calcul le mode de distribution des intensités de rayonnement X et de répartition de la multiplicité de directions principales d'émission des, deux trajectoires, à partir de la direction principale d'émission quelconque. Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. La figure 1 montre une représentation schématique d'un dispositif de 35 rayonnement X, en particulier un mammographe, muni des moyens 2890553 7 perfectionnés de l'invention; La figure 2 montre une représentation schématique des différentes acquisitions des directions principales d'émission, dans une première trajectoire du tube, selon l'invention. La figure 3 montre dans un graphe l'allure de la distribution des intensités de rayonnement X sur les directions principales d'émission, selon l'invention. La figure 4 montre une représentation schématique, d'un autre mode de répartition, des différentes acquisitions des directions principales d'émission, dans une première trajectoire du tube, selon l'invention. La figure 5 montre une représentation schématique des différentes acquisitions des directions principales d'émission, dans une deuxième trajectoire du tube, selon l'invention. La figure 6 montre une représentation schématique des moyens de traitements des acquisitions des directions principales d'émission, selon l'invention. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre un dispositif de rayonnement X particulièrement un mammographe conforme à l'invention. Ce dispositif 1 de rayonnement X comporte une colonne verticale 2. Cette colonne verticale 2 peut être orientée en oblique. Le dispositif 1 comporte un tube 3 émetteur de rayonnement X et un détecteur 4 apte à détecter les rayons X émis par le tube 3. Le tube 3 est muni d'un foyer 5 qui est le foyer émetteur des rayons X. Ce foyer 5 émet un faisceau 6 de rayons X suivant une direction principale d'émission D. Le tube 3 est porté par un bras 7. Ce bras 7 est formé par un arceau. Le bras 7 est articulé à la colonne verticale 2. Il permet de déplacer le tube 3 suivant une trajectoire en forme d'arc de cercle. D'autres arrangements sont possibles permettant au tube de se déplacer dans un plan ou dans une portion de sphère. Le tube 3 peut alors occuper différentes positions répartis en basculement entre deux positions extrêmes. Ces deux positions sont par exemple symétriques l'une de l'autre, par rapport au plan de la colonne 2. Le détecteur 4 est dans un exemple préféré un détecteur électronique. Il peut être dans une variante à film radiosensible de détection d'une image radiographiée. Le détecteur 4 est accroché à la colonne 2 à l'opposée du 2890553 8 tube 3 et dans la direction principale d'émission D, de manière à recevoir le faisceau 6 de rayons X La colonne 2 est munie d'un plateau porte-sein 8 sur lequel une patiente pose son sein. Ce plateau porte-sein 8 est superposé au détecteur 4. Le détecteur 4 est placé sous le plateau porte sein 8. Le détecteur 4 détecte les rayons X ayant traversé le sein de la patiente. En outre, pour des raisons tant de stabilité que de qualité d'image, il est nécessaire de comprimer le sein de la patiente, au moment de la radiographie. Différents efforts de compression peuvent être appliqués. Ces efforts sont appliqués via une pelote 9 de compression qui comprime le sein sur le plateau porte-sein 8, en fonction du type d'examen que l'on souhaite faire. A cet effet la colonne 2 comporte une pelote 9 coulissante et susceptible de venir comprimer le sein, manuellement ou d'une manière motorisée. La pelote 9 est formé en un matériau transparent aux rayons X, notamment en matière plastique. La colonne 2 porte donc verticalement, en partant du haut, le tube 3 à rayons X, la pelote 9, le plateau porte-sein 8 et le détecteur 4. Alors que la pelote 9, le sein de la patiente, le plateau 8 et le détecteur 4 sont fixes, le tube à rayon X 3 peut occuper diverses positions dans l'espace par rapport à cet ensemble. Après avoir reçu le faisceau 6 qui traverse une partie du corps du patient, le détecteur 3 émet des signaux électriques correspondant à l'intensité des rayons reçus. Ces signaux électriques peuvent ensuite être transmis à une logique de commande 10 par l'intermédiaire d'un bus externe 11. Ces signaux électriques peuvent permettre à cette logique de commande 10 de produire une image bidimensionnelle et tridimensionnelle correspondant à la partie du corps analysée. Cette image peut être visualisée à l'aide d'un écran de cette logique de commande 10 ou imprimée. Dans le but de pouvoir étudier chaque partie du sein du patient, le faisceau 6 peut être orienté dans une multitude de directions autour du sein de la patiente. En effet, la position du tube 3 peut être modifiée par un utilisateur par une rotation du bras 7. La logique de commande 10 est, souvent réalisée sous forme de circuit intégré. Dans un exemple, cette logique de commande 10 comporte un microprocesseur 12, une mémoire 13 de programme, une mémoire de données 14, un écran de visualisation 15 muni d'un clavierl6 et une interface 17 d'entrée sortie. Le microprocesseur 12, la mémoire 13 de programme, la mémoire de données 14, l'écran de visualisation 15 et l'interface 17 d'entrée sortie sont interconnectés par un bus interne 18. Dans la pratique, lorsque l'on prête une action à un dispositif, celle-ci est réalisée par un microprocesseur du dispositif commandé par des codes instructions enregistrés dans une mémoire de programme du dispositif. La logique de commande 10 est un tel dispositif. La mémoire 13 de programme est divisée en plusieurs zones, chaque zone correspondant à des codes instructions pour réaliser une fonction du dispositif. La mémoire 13 comporte, selon les variantes de l'invention, une zone 20 comportant des codes instructions pour établir une trajectoire du tube 3. La mémoire 13 comporte une zone 21 comportant des codes instructions pour commander l'émission d'une multiplicité de faisceaux 6 de rayons. La mémoire 13 comporte une zone 22 comportant des codes instructions pour acquérir les données reçus par le détecteur 4. La mémoire 13 comporte une zone 23 comportant des codes instructions pour mettre en ceuvre une distribution des intensités de rayonnement X sur la multiplicité de faisceaux 6 de rayons X. La mémoire 13 comporte une zone 24 comportant des codes instructions pour traiter les données reçus du détecteur afin d'obtenir une image bidimensionnelle et tridimensionnelle. La mémoire 13 comporte une zone 25 comportant des codes instructions pour mettre en ceuvre une normalisation des données reçus du détecteur 4. La mémoire 13 comporte une zone 26 comportant des codes instructions pour visualiser les images bidimensionnelles et tridimensionnelles obtenues. La mémoire 13 comporte une zone 27 comportant des codes instructions pour déterminer le mode de répartitions de la multiplicité de faisceaux. Il existe plusieures vues standard qui sont classées en fonction de plages d'angles. Ces vues sont données par la position du tube 3 par rapport au sein. Ces vues ont chacunes un nom qui permet de les identifier de manière rapide et simple. Il existe, par exemple, des vues MLO: Medio Lateral Oblique ou Vue oblique du sein qui fait partie des protocoles de prise de vue standards. La liste des vues standard n'est pas exhaustive. En mode de fonctionnement, la logique de commande 10 détermine la trajectoire du tube 3 en fonction d'une vue standard choisie par le praticien. La logique de commande 10 détermine le nombre de faisceaux 6 de rayons X à émettre le long de la trajectoire du tube 3, comme le montre la figure 2. Elle détermine également un mode de répartition de ce nombre de faisceaux 4. Un exemple de mode de répartition est montré aux figures 2 et 4. La logique de commande 10 détermine les intensités de rayonnement X à distribuer sur les faisceaux 6 de rayons X. Ces intensités de rayonnement X peuvent être déterminées en fonction de celles utilisées en mammographie conventionnelle. Elles peuvent être, dans une variante, déterminées en fonction de l'épaisseur du sein du patient. La logique de commande 10 distribue de manière non uniforme les intensités de rayonnement X sur les faisceaux 4. Un exemple d'un mode de réalisation d'une telle distribution est montré à la figure 3. Pour déterminer le mode de distribution des intensités de rayonnement X et le mode de répartition des faisceaux, la logique de commande 10 utilise de préférence une méthode de pré-exposition. Dans ce cas, elle commande l'émission d'un premier faisceau précédant le nombre de faisceaux à émettre par le tube 3. De préférence, ce premier faisceau reçoit moins de 5% des intensités de rayonnement X. Ce premier faisceau est de préférence équivalent à un mode d'exposition automatique zéro- point en mammographie conventionnelle. L'image produit par la logique de commande 10 correspondant à ce premier faisceau est destinée au calcul du mode de distribution des intensités de rayonnement X et du mode de répartition des faisceaux. La logique de commande 10 détermine, avec un calcul de moins de 5 secondes, le mode de distribution des intensités de rayonnement X et le mode de répartition des faisceaux. Cette méthode permet d'optimiser le mode de répartition des faisceaux ainsi que le mode de distribution des intensités de rayonnement X en ajustant différents paramètres techniques tels que, par exemple, la tension, le courant.... Le tube émet les intensités de rayonnement X traversant le sein de la patiente pour une multiplicité de directions principales d'émission D, le long de la trajectoire. Le détecteur 4 acquiert une multiplicité de données images de rayons X représentant la multiplicité de directions principales d'émission D. la logique de commande 10 acquiert cette multiplicité de données images de rayons X dans la mémoire de données 14. Elle normalise ces données images de rayons X. Elle traite ces données images de rayons X afin d'obtenir une image bidimensionnelle et une image tridimensionnelle comme le montre la figure 6. Afin d'obtenir une représentation complète du sein par rapport à la vue choisie, la logique de commande détermine une deuxième trajectoire T2 opposée à la première trajectoire Ti. Dans cette deuxième trajectoire T2, elle réalise les mêmes opérations que dans la première trajectoire Ti. La logique de commande 10 produit alors deux images bidimensionnelles et tridimensionnelles représentant la partie complète du sein à dépister. La figure 2 montre le tube 3 émettant des intensités de rayonnement X traversant le sein de la patiente pour une multiplicité de directions principales d'émission, selon une trajectoire. Dans l'exemple de la figure 2, le praticien choisit d'obtenir des images du sein selon une vue MLO: Medio Lateral Oblique ou Vue oblique du sein. Pour obtenir cette vue, le détecteur 4 est placé sous l'aisselle du patient et le sein est aplati de manière verticale. Par rapport à cette vue standard choisie, la logique de commande détermine les deux trajectoires Ti et T2 de déplacement du tube 3. Ces deux trajectoires sont symétriques par rapport au plan de la colonne 2. La forme des deux trajectoires Ti et T2 est donnée par le trajet du foyer 5. Dans l'exemple de la figure 2, la première trajectoire Ti a la forme d'un arc de cercle. Dans l'exemple de la figure 5, la deuxième trajectoire T2 a également la forme d'un arc de cercle. La logique de commande 10 procède par échantillonnage d'une série de poses du tube 3. Le sein et donc le détecteur sont ainsi irradiés pendant des poses consécutives. Pour ces poses, le foyer du tube à rayons X occupe dans l'espace des positions fixes, angulairement réparties. Dans un exemple, et bien que cela ne puisse pas être considéré comme une limitation de l'invention, on prévoit que l'exploration angulaire soit ainsi de 60 degrés, de plus ou moins 30 degrés par rapport à une direction médiane d'irradiation, en général verticale pour un mammographe. Au cours de cette exploration, on procède à l'acquisition d'un certain nombre de faisceaux 6, par exemple neuf, onze, treize ou autres, en fonction de la précision de reconstruction d'image souhaitée. En appliquant ensuite des algorithmes de reconstruction d'images, du type de ceux utilisés en tomodensitométrie, on sait reconstruire l'image dans un plan de coupe, ainsi que d'autres images dans des plans adjacents au plan de coupe. De cette façon, on peut parler de tomographie de synthèse dans laquelle on acquiert toutes les images en un seul balayage. En pratique, l'image dans le plan de coupe est plus précise que les images dans les plans adjacents lorsque l'exploration ne s'effectue pas sur 180 . Les corrections impliquées par la synthèse concernent autant le fait que la trajectoire du foyer du tube à rayon X n'est pas homothétique de la position du détecteur, que le fait que le détecteur présente, selon les différentes incidences, une inclinaison par rapport à la direction normale de projection. On sait corriger par le calcul les effets de ces contraintes d'acquisition pour utiliser des algorithmes de reconstruction de tomodensitométrie. Dans l'exemple de la figure 2, la logique de commande 10 détermine le nombre de faisceaux 4 de rayons X à émettre par le foyer 5 du tube 4. Dans cet exemple, le nombre de faisceaux est de 9. De ce fait, la multiplicité de directions principales d'émission est représentée par 9 positions numérotées de Dl à D9. Elle détermine également la répartition de la position du tube pour émettre cette multiplicité de faisceaux 4, suivant la première trajectoire Ti. Dans un exemple préféré, la logique de commande 10 répartit régulièrement les positions d'émission du tube 3 sur la première trajectoire Ti. La logique de commande 10 détermine le mode de distribution non uniforme de la totalité des intensités de rayonnements X, communément appelé dose, entre les différentes directions principales d'émission des deux trajectoires Ti et T2. Cette distribution non uniforme permet d'avoir un bon contraste des cellules cancéreuses. Cette dose est de préférence égale à la dose permettant dans l'état de la technique de réaliser les deux projections de radiographie de mammographie standard. Dans l'état de la technique, les deux projections de radiographie reçoivent chacune 50% de la dose. Ces deux projections de radiographie représentent deux vues standard. Dans l'exemple de la figure 2, cette dose est distribuée en fonction de l'angle Al à A8 formé respectivement par chacune des directions principales d'émissions D1 à D9 avec une normale 30 du détecteur 4, comme le montre la figure 3. Cette dose est distribuée sur les deux trajectoires Ti et T2. L'exemple de la figure 2, montre un mode de distribution de la dose sur la trajectoire Ti. L'exemple de la figure 5 montre un mode de distribution de la dose sur la trajectoire T2. Dans un mode de réalisation préféré, la logique de commande 10 attribue une plus forte dose à la direction principale d'émission représentant, de préférence une vue standard, dans chaque trajectoire. Dans une variante la logique de commande 10 peut attribuer une plus forte dose à la direction principale d'émission qui est sensiblement perpendiculaire au plan du détecteur 4. Elle peut aussi attribuer une plus forte dose à une direction principale d'émission en fonction des prérogatives du praticien et des contraintes techniques du dispositif. De ce fait, n'importe laquelle des directions principales d'émission peut recevoir la plus forte dose. Dans un exemple, la logique de commande 10 détermine pour chaque trajectoire Ti et T2 la direction principale d'émission privilégiée. Elle attribue, dans un exemple, 40% de la dose à chacune des deux directions principales privilégiées des deux trajectoires Ti et T2. Elle distribue, de préférence de manière non uniforme, le reste de la dose, qui est 20 % de la dose, aux autres directions principales d'émission restantes des deux trajectoires Ti et T2. Dans l'exemple de la figure 2, la direction principale d'émission privilégiée est celle séparant en deux parties égales le nombre de directions principales d'émission. La logique de commande 10 attribue une plus forte dose à la direction principale d'émission privilégiée. Cette direction principale d'émission privilégiée est représentée ici par D5. Par rapport aux autres directions qui sont représentées par un trait fin, D5 est représentées par un trait fort afin de montrer qu'elle reçoit une plus forte dose par rapport aux autres directions principales d'émission. La logique de commande 10 peut d'abord commander l'émission de la direction principale d'émission D5 avant d'émettre les autres directions. Elle peut également commander l'émission des directions de D1 à D4 puis D6 à D7 avant l'émission de la direction D5. Elle peut aussi ne commander que l'émission des directions d'une des parties égale, tel que D1 à D4 ou D6 à D9, avec la direction D5. Dans ce cas, elle détermine les directions de l'autre partie égale en considérant D5 comme la bissectrice des deux parties. Deux directions consécutives forment un pas angulaire. Dans l'exemple de la figure 2, le pas angulaire est uniforme. Le pas angulaire P1 est formé par les directions Dl et D2 et ainsi de suite jusqu'au pas angulaire P8 qui est formé par les directions D8 et D9. Les pas angulaires P1 à P8 font un angle de 30 degrés, dans l'exemple de la figure 2. L'uniformité des pas angulaires est donnée par le mode de répartition déterminé par la logique de commande 10. Lorsque le mode de répartition est régulier, les pas angulaires sont uniformes. Et lorsque le mode de répartition est irrégulier, les pas angulaires sont non uniformes. La figure 3 montre dans un mode de réalisation préféré, le mode de la distribution de la dose. Dans cet exemple, l'ordonnée est formée par le niveau d'intensités de rayons X ou niveau de dose et l'abscisse est formée par les angles Al à A8 formé respectivement par chacune des directions principales d'émissions Dl à D9 avec la normale 30 du détecteur 4, comme le montre la figure 2. La dose est distribuée de manière non uniforme sur la totalité des directions principales d'émission Dl à D9. Ici, la direction principale d'émission D4 est celle recevant la plus forte dose. La direction D4 reçoit, dans un exemple, 40% de la dose totale. Dans cet exemple, la logique de commande commande l'émission d'abord de la direction D4. Puis elle commande l'émission des autres directions en leur attribuant une faible dose, lorsque l'angle de la direction est éloignée de l'angle A4 de la direction D4. Elle augmente la dose, lorsque l'angle de la direction se rapproche de l'angle A4 de la direction D4. Ainsi, la courbe Cl de la distribution de la dose entre les directions Dl à D9 à une forme hyperbolique. La logique de commande réalise également un exemple de normalisation comme le montre la figure 3. Le niveau de dose de chacunes des directions Dl à D9 est ramené à une valeur de normalisation qui est ici la valeur de référence V1. La valeur de référence V1 pour la normalisation est déterminée en fonction d'une qualité d'image optimale. L'invention peut comporter un circuit de filtrage permettant de mettre en ceuvre cette normalisation. L'invention peut comporter d'autre type de circuit de normalisation permettant de mettre en ceuvre une normalisation sans bruit. Cette normalisation est montrée sur la figure 3 par des flèches F1 à F9 représentées par des pointillées. Ces flèches F1 à F9 montrent respectivement le sens de normalisation des intensités de rayonnement X des directions principales D1 à D9 Dans une variante, la logique de commande peut attribuer sur la direction D4 40% de la dose et attribuer aux autres directions une dose uniforme comme le montre l'allure de la courbe C2 de distribution de la dose. Dans ce cas, la logique de commande peut choisir comme valeur de normalisation la valeur de référence V2 représentant le niveau d'intensité uniforme des directions principales d'émission Dl à D3 et D5 à D9. La figure 4 montre un autre mode de répartition non uniforme des directions principales d'émission D1 à D9 sur la première trajectoire Ti. Les pas angulaires P1 à P9, formés respectivement par deux directions principales d'émission consécutives D1 à D9, sont irréguliers. Dans l'exemple de la figure 4, les pas angulaires P8 et P4 font un angle de 60 degrés. Les pas angulaires P7 et P3 font un angle de 30 degrés. Et les autres pas angulaires font un angle 15 degrés. L'invention peut répartir les directions D1 à D9 suivant d'autres types de pas angulaires irréguliers ou réguliers. Les pas angulaires peuvent avoir d'autres angles différents de ceux des exemples de l'invention. La figure 5 montre la répartition et la distribution de la dose sur les différentes directions D'1 à D'9, suivant la deuxième trajectoire T2. Les directions D'1 à D'9 sont respectivement réparties selon un pas angulaire P'1 à P'9. Ce pas angulaire est constant. Le mode de répartition choisi alors par la logique de commandes est régulier. La logique de commande détermine le mode de distribution de la dose sur chacune des directions D'1 à D'9. La logique de commande détermine laquelle de ces directions est privilégiée par le praticien. A partir de là, elle octroie à cette direction privilégiée 40 % de la dose. Cette direction privilégiée est dans l'exemple de la figure 5, la direction D'S. Comme chacune des directions privilégiées D5 et D'S, des deux trajectoires respectifs Ti et T2, reçoit 40% de la dose, alors la logique de commande distribue de manière uniforme ou non uniforme les 20% restante de la dose sur les directions restantes des deux trajectoires Ti et T2. Les directions D'1 à D'4 et D'6 à D'9 de la deuxième trajectoire T2 et les directions D1 à D4 et D6 à D9 de la première trajectoire Ti ont leur dose qui dépendent, dans un exemple préféré, de leurs angles respectifs formés avec la normale 30 du détecteur 4. Le détecteur 4 acquiert en premier lieu les données images de rayons X représentant les directions principales d'émission Dl à D9 de la première trajectoire Ti. En deuxième lieu, le détecteur 4 acquiert les données images de rayons X représentant les directions principales d'émission D'1 à D'9 de la deuxième trajectoire T2. Le traitement de ces données images est représenté sur la figure 6. La figure 6 montre schématiquement, un exemple de traitement d'images afin d'obtenir une image bidimensionnelle et une image tridimensionnelle. Le mode de traitement des données images des deux trajectoires Ti et T2 est identique. De ce fait, on va s'occuper seulement du mode de traitement des données images fournies par la première trajectoire Ti. Chacunes des données images de rayons X 11 à 19 fournies par le détecteur représente respectivement les directions principales d'émission D1 à D9. En fonction de la direction principale privilégiée, la logique de commande envoie la donnée image correspondante à une première unité de traitement 31. Cette première unité de traitement 31 produit une image bidimensionnelle. Cette image bidimensionnelle est l'image de radiographie de projection que produit les dispositifs de mammographie actuels. Cette image de projection est représentée sur l'écran de visualisation 16. Toutes les données images 11 à 19 sont utilisées, lors d'une reconstruction en tomosynthése. Ces données images sont envoyées par la logique de commande à une unité de traitement 32. L'unité de traitement 32 fournit un volume numérique. Cette unité de traitement 32 par une technique de tomosynthèse permet, à partir d'un faible nombre de projection bidimensionnelle, ou données images, répartie sur un domaine angulaire restreint et acquise sur un détecteur numérique, de reconstruire le volume tridimensionnelle du sein étudié. Le dispositif de l'invention permet à un praticien d'accéder d'un seul coup d'oeil, et si possible sans avoir à régler la visualisation en quoi que ce soit, à une image claire et bien contrastée en tous endroits. Sur une telle image, le radiologue doit être capable d'identifier tous les signes cliniques en percevant les relations entre les différentes composantes de l'image. Et si cette image n'est pas claire, le praticien peut d'une touche du clavier 16 accéder à une image tridimensionnelle
La présente invention a pour objet un dispositif de rayonnement X. Ce dispositif comporte un tube muni d'un foyer émetteur d'un rayonnement X qui émet des intensités de rayonnement X traversant l'objet pour une multiplicité de directions principales d'émission préalablement déterminées, le long d'une trajectoire. Il comporte des moyens pour déplacer le tube à rayons X le long de la trajectoire par rapport à l'objet. Il comporte un détecteur de rayons X, qui acquiert une multiplicité de données images de rayons X représentant la multiplicité de directions principales d'émission. Le dispositif comporte des moyens de distribution des intensités de rayonnement X de manière non uniforme sur la multiplicité de directions principales d'émission. Il comporte également des moyens de traitement de la multiplicité de données images de rayons X afin d'obtenir à la fois une image bidimensionnelle et une image tridimensionnelle de l'objet.
1. - Dispositif de rayonnement X comportant: - un tube muni d'un foyer émetteur d'un rayonnement X qui émet un faisceau de rayons X, sur un objet, autour d'une direction principale d'émission, - un détecteur de rayons X, situé de manière opposée à l'émetteur dans la direction principale d'émission, détectant les rayons X émis au cours d'une exposition de l'objet, - des moyens pour déplacer le tube à rayons X le long d'une trajectoire par rapport à l'objet, - le tube émettant des intensités de rayonnement X traversant l'objet pour une multiplicité de directions principales d'émission préalablement déterminées, le long de la trajectoire, et - le détecteur acquérant une multiplicité de données images de rayons X représentant la multiplicité de directions principales d'émission, caractérisé en ce qu'il comporte: - des moyens de distribution des intensités de rayonnement X, préalablement déterminées, de manière non uniforme sur la multiplicité de directions principales d'émission, et -des moyens de traitement de la multiplicité de données images de rayons X afin d'obtenir à la fois une image bidimensionnelle et une image tridimensionnelle de l'objet. 2. - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de traitement, de la multiplicité de données images de rayons X, comportent une unité de reconstruction en tomosynthèse, pour obtenir une image tridimensionnelle. 3 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que les moyens de distribution des intensités de rayonnement X sont prévus pour régler les intensités en fonction de l'angle formé par chacune des directions principales d'émissions avec une normale du détecteur. 4 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de distribution des intensités de rayonnement X sont prévus pour faire émettre le tube dans des directions principales d'émission réparties selon un pas non uniforme le long de la trajectoire. - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de distribution attribuent une intensité de rayonnement X plus importante à une direction principale d'émission qui est sensiblement perpendiculaire au plan du détecteur. 6 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens de distribution attribuent une intensité de rayonnement X plus importante à une direction principale d'émission qui divise en deux parties, égales en nombre de directions, la multiplicité de directions principales d'émission. 7 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de normalisation des intensités de rayonnement X. 8 - Procédé de fonctionnement d'un dispositif de rayonnement X dans lequel, - on détermine une première trajectoire d'un tube par rapport à un objet, - on émet avec le tube muni d'un foyer émetteur des intensités de 20 rayonnement X traversant l'objet pour une multiplicité de directions principales d'émission préalablement déterminées, le long de la trajectoire du tube, - on détecte à l'aide d'un détecteur de rayons X, situé de manière opposée à l'émetteur, les rayons X émis au cours d'une exposition de l'objet, 25 - on acquiert une multiplicité de données images de rayons X représentant la multiplicité de directions principales d'émission, - on traite la multiplicité de données images de rayons X, caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes suivantes: - on distribue de manière non uniforme les intensités de rayonnement 30 X sur la multiplicité de directions principales d'émission, - on produit une première image bidimensionnelle correspondant à une des directions principales d'émission, préférentiellement celle qui a reçu le plus de dose, - on produit une première image tridimensionnelle reconstruite à partir 35 de la multiplicité des directions principales d'émission. 9 - Procédé selon la 8, caractérisé en ce que - on détermine une deuxième trajectoire du tube, par rapport à l'objet, opposée à la première trajectoire, - on émet des intensités de rayonnement X, préalablement déterminées, traversant l'objet pour une multiplicité de directions principales d'émission préalablement déterminées, le long de la trajectoire du tube, - on distribue de manière non uniforme des intensités de rayonnement X sur la multiplicité de directions principales d'émission, - on produit une deuxième image bidimensionnelle correspondant à une des directions principales d'émission, - on produit une deuxième image tridimensionnelle correspondant à la multiplicité des directions principales d'émission. - Procédé selon l'une quelconque des 8 à 9, caractérisé en ce que la représentation de l'image tridimensionnelle est réalisée par une reconstruction en tomosynthése. 11 - Procédé selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que - on privilégie une direction principale d'émission par rapport à la multiplicité de directions principales d'émission, pour chaque trajectoire, - on distribue 40% des intensités de rayonnement X sur la direction principale d'émission privilégiée, pour chaque trajectoire, -on distribue les 20% restantes des intensités de rayonnement X sur le reste des directions principales d'émission des deux trajectoires. 12 - Procédé selon une quelconque des 8 à 11, caractérisé en ce que - on détecte d'abord l'intensité de rayonnement X de la direction principale d'émission privilégiée, avant de détecter les intensités de rayonnement X des directions principales d'émission restantes, pour chaque trajectoire. 13 - Procédé selon une quelconque des 8 à 11, caractérisé en ce que - on détecte l'intensité de rayonnement X de la direction principale d'émission privilégiée, après avoir détecté les intensités de rayonnement X des directions principales d'émission restantes, pour chaque trajectoire. 14 - Procédé selon une quelconque des 8 à 13, caractérisé en ce que - on fait précéder à la multiplicité de directions principales d'émission, une direction principale d'émission quelconque avec une faible intensité de rayonnement X, - on détermine par un calcul le mode de distribution des intensités de rayonnement X et de répartition de la multiplicité de directions principales d'émission des, deux trajectoires, à partir de la direction principale d'émission quelconque.
A
A61
A61B
A61B 6
A61B 6/00
FR2895426
A1
PROCEDE ET INSTALLATION D'EXPLOITATION DE NAPPE D'EAU SOUTERRAINE
20,070,629
SOUTERRAINE. La présente invention est relative à un procédé d'exploitation de nappe d'eau souterraine, captée par forage. La ressource en eau souterraine bien que globalement de meilleure qualité que les eaux de surface du fait de l'épuration naturelle de certains polluants dans le sous-sol, est aussi plus vulnérable à long terme. Les eaux souterraines assurent plus de 60 % de la production d'eau potable en Europe. De plus en plus, la qualité de la ressource est fortement dégradée par les pollutions diffuses d'origine agricole ou urbaine. De nouvelles substances indésirables (perturbateurs endocriniens...) sont régulièrement découvertes, signe d'une pression humaine sur la ressource toujours plus forte. Chaque année durant l'été, de nombreuses restrictions d'usage des ressources sont imposées. Ces difficultés mettent en évidence la fragilité de certaines ressources. Elles sont également génératrices de pertes économiques pour les sociétés distributrices d'eau potable. La Société déposante a développé une technique de recharge artificielle des nappes qui permet de soutenir le niveau des nappes en y injectant de l'eau de surface prétraitée. Le prétraitement de l'eau de surface avant injection nécessite toutefois des investissements élevés suivant la qualité des eaux de réalimentation utilisées ; il génère en outre des quantités de boues également coûteuses à traiter. L'évolution des exigences de qualité pour l'eau potable dans un contexte de dégradation de la qualité des ressources, et la mise en place de normes environnementales toujours plus fortes, incluant le traitement des boues d'eau potable, concourent à une augmentation des prix de production de l'eau potable, ceci dans un contexte économique de plus en plus concurrentiel. Les eaux souterraines présentent des avantages qualitatifs nombreux par rapport à la plupart des eaux de surface mais nécessitent pour leur exploitation une occupation foncière parfois importante. De nombreuses ressources localisées à proximité des lieux de consommation ont été rattrapées par le développement industriel ou urbain de leur environnement. Il se présente maintenant des conflits d'intérêt importants entre la production d'eau potable et les autres acteurs socio-économiques des collectivités sur lesquelles sont implantés les forages. De plus, la législation sur la protection des eaux souterraines, en France notamment, n'a pas toujours permis d'apporter le degré de protection adéquat de ces ressources. Face à ces difficultés et afin de pérenniser leur ressource en eau, les exploitants doivent être capables de mettre en oeuvre des mesures opérationnelles pour protéger la ressource en complément des mesures administratives existantes. II s'agit d'approches pragmatiques de la protection des ressources qui offrent un compromis acceptable par les différents acteurs locaux. Les techniques de traitement de l'eau apportent en général une réponse à la dégradation toujours plus importante de la ressource souterraine. Mais elles sont à l'origine de quantités de boues de traitement importantes (provenant des impuretés de l'eau brute et des réactifs utilisés) qu'il faut alors traiter (déshydratation avant mise en décharge ou revalorisation éventuelle) afin de limiter leur impact sur l'environnement. De plus, le besoin accru de traitements curatifs génère chez les consommateurs un mécontentement vis-à-vis du prix de l'eau et également une méfiance vis-à-vis de la qualité des eaux distribuées dont l'image est à l'opposé de leurs idéaux environnementaux. L'invention a pour but, surtout, de proposer une solution permettant de diminuer le coût de production de l'eau potable et des investissements nécessaires. L'invention vise aussi à améliorer la qualité des ressources en eaux souterraines, et à pérenniser la protection tout en contrôlant l'impact environnemental et socio-économique de l'activité sur les acteurs locaux. En particulier, l'invention vise à assurer une production d'eau potable de qualité avec simplification du traitement nécessaire en usine et diminution sensible des boues dues au traitement. Selon l'invention, le procédé d'exploitation de nappe d'eau souterraine captée par forage est caractérisé en ce qu'il met en oeuvre au moins deux niveaux de pompage successifs de l'eau de la nappe avant son envoi à une usine de traitement, à savoir un pompage primaire prélevant l'eau de la nappe dans un secteur où la recharge de la nappe est rapide et où elle bénéficie d'une filtration naturelle dans le sous-sol, l'eau issue de ce premier pompage étant envoyée dans un bassin de réalimentation artificielle en plein air où elle s'infiltre vers la nappe en subissant une deuxième filtration en milieu aéré oxydant, et un pompage secondaire effectué à proximité du bassin de réalimentation pour alimenter l'usine de traitement. De préférence, le pompage primaire est effectué le long d'un cours d'eau , rivière ou fleuve, ou le long d'une pièce d'eau, lac ou étang, ou d'une sablière. Le pompage primaire peut aussi être effectué dans une pièce d'eau, lac ou étang, ou une sablière interceptant la nappe dans un secteur où sa recharge est rapide. Le bassin de réalimentation artificielle utilisé pour la filtration en milieu aéré oxydant est généralement une sablière ou une gravière. Le traitement assuré par l'usine peut être limité à un affinage et à une désinfection avant distribution de l'eau. L'affinage peut être réalisé sur charbon actif. L'invention est également relative à une installation d'exploitation de nappe d'eau souterraine captée par forage, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux stations de pompages successifs de l'eau de la nappe et une usine de traitement simplifié, à savoir une station de pompage primaire prélevant l'eau de la nappe dans un secteur où la recharge de la nappe est rapide et où elle bénéficie d'une filtration naturelle dans le sous-sol ; un bassin de réalimentation artificielle en plein air dans lequel est envoyée l'eau pompée par la station de pompage primaire ; une station de pompage secondaire pour effectuer un pompage à proximité du bassin de réalimentation ; et une usine pour un traitement simplifié de l'eau. L'usine de traitement peut comporter uniquement un poste d'affinage et un poste de désinfection. Le poste d'affinage peut être prévu pour un affinage sur charbon actif. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront donnés dans les exemples qui suivent, avec référence aux dessins sur lesquels : Fig. 1 est une vue schématique en coupe d'une installation pour la mise en oeuvre du procédé de traitement de l'eau selon l'invention. Fig. 2 est une vue similaire à Fig. 1 représentant un exemple de mise en oeuvre du procédé, et Fig. 3 est une vue similaire à Fig. 2 représentant un autre exemple de mise en oeuvre du procédé. En se référant à Fig. 1, on peut voir une partie d'une installation D mettant en oeuvre le procédé selon l'invention avec deux niveaux de pompage successifs de l'eau de la nappe souterraine avant son envoi vers l'usine de traitement (non représentée). Cette approche repose sur la connaissance des écoulements souterrains et des mécanismes biochimiques qui ont lieu dans le sous-sol 1, des différents milieux aquatiques (gravières, rivières, bassins d'infiltration) et de la combinaison de leur capacité d'autoépuration. On cherche à utiliser au maximum les capacités naturelles de filtration des aquifères, formations géologiques contenant de façon temporaire ou permanente l'eau mobilisable. Un premier pompage appelé pompage primaire 2, prélève l'eau de la nappe, à partir d'un forage ou d'une gravière interceptant la nappe, dans un secteur où la recharge de la nappe est rapide, comme par exemple le long d'un cours d'eau 3, rivière ou fleuve, ou d'une nappe d'eau douce, lac ou étang, ou d'une sablière ou gravière ou similaire en lien avec un cours d'eau. L'eau infiltrée bénéficie d'une filtration naturelle dans le sous-sol 1. Les propriétés réductrices du milieu 4 avoisinant la rivière 3 permettent notamment l'élimination des nitrates. Cette élimination se fait sans utilisation d'un substrat carboné artificiel mais en utilisant et en activant la circulation d'eau dans un milieu 4 riche en matière organique. Les oxydants contenus dans l'eau de surface (dont les nitrates) sont absorbés par les matières organiques naturelles du sol et sous-sol 1. L'eau issue du pompage primaire 2 est envoyée dans au moins un bassin de réalimentation artificielle 5, en plein air, généralement avec déversoir favorisant l'oxygénation de l'eau. Ces bassins maintenus sans végétaux (qui accumulent les matières organiques) sont largement exempts de stockages de matière organique. A partir de ces bassins, l'eau s'infiltre vers la nappe en subissant une deuxième filtration, cette fois en milieu aéré oxydant 6. Les propriétés oxydantes du milieu 6 permettent notamment l'élimination de l'ammonium, la précipitation du fer et du manganèse en surface, sans toutefois qu'il y ait colmatage de l'aquifère en profondeur. Un second pompage 7, appelé pompage secondaire et situé à proximité des bassins de réalimentation, alimente l'usine de traitement. Le procédé de l'invention relève d'une démarche surprenante consistant à pomper l'eau d'une nappe et à ne pas l'utiliser immédiatement pour la consommation, mais à la réinjecter dans le sol pour un nouveau pompage suivi de l'utilisation. On pourrait, le cas échéant, répéter le cycle et réinjecter l'eau du deuxième pompage dans le sol pour un ou plusieurs cycles d'infiltration et de pompage, afin d'améliorer la qualité de l'eau envoyée à l'usine. La succession des milieux oxydants 4 et réducteurs 6 peut être complétée par exemple en utilisant un milieu qui possède à la fois des zones réductrices et oxydantes, comme par exemple une gravière dont la colonne d'eau est oxydante et les sédiments réducteurs. On réalise alors dans la succession de milieux une élimination complète de l'azote minéral (ammonium et nitrates) et des composés réduits par une séquence nitrification, dénitrification, oxydation. La configuration de l'invention permet de faire traverser au moins deux milieux naturels différents, dont l'un a des propriétés réductrices et l'autre des propriétés oxydantes. Ces types de milieux sont facilement identifiables et maîtrisables dans l'environnement (berges de rivières, étangs, gravières, bassins d'infiltration). Les composés organiques volatils, ainsi que la majorité des métaux sont éliminés dans le milieu naturel. La plupart des composés gênants qui compliquent les chaînes de 10 traitement et génèrent des boues sont évités. L'usine de traitement effectue un nombre d'opérations limité puisque le procédé de l'invention permet de supprimer, au niveau de l'usine, nombre de traitements complémentaires tels que décantation, filtration, nitrification, déferrisation, démanganisation, lesquels ont eu lieu naturellement. 15 Tous les prétraitements ou traitements d'eau de surface évités sont autant d'investissements, de réactifs et de sous-produits évités. En particulier, la diminution de la quantité de boues produites a un impact important sur la réduction des coûts. Le procédé s'apparente donc à une véritable usine souterraine du traitement de l'eau. 20 L'eau qui arrive à l'usine, ayant été naturellement épurée, ne nécessite plus, éventuellement, qu'un affinage sur charbon actif ainsi qu'une désinfection (CAG, et/ou ozone, et/ou chlore) avant sa distribution. II s'agit d'une eau brute à faible teneur en éléments réduits tels que fer, manganèse ou ammonium, avec une qualité physique élevée, c'est-à-dire comportant peu de 25 matières en suspension, ayant un faible indice de pollution (fouling), et avec peu d'azote minéral (nitrates). Le procédé permet donc une véritable simplification des filières de traitement et la production d'eau potable à bas coûts. Le matériau filtrant des bassins de réalimentation, généralement du 30 sable ou des graviers, peut se trouver chargé en oxydes de fer et de manganèse après un temps d'utilisation long. II peut alors être nécessaire de remplacer une couche d'environ 20 cm de sable ou de graviers sur les parois et le fond du bassin. Ce remplacement n'intervient qu'après plusieurs années de fonctionnement, et passage d'un volume important d'eau sur cette couche de 35 sable ou de gravier. Ce remplacement reste beaucoup plus simple et économique qu'une installation de traitement équivalente. Le procédé permet de créer des capacités de stockage intermédiaires ou de réalimentation de nappe classique. Il permet de bénéficier du pouvoir épurateur du sol. Le procédé permet de concentrer l'exploitation de l'eau souterraine sur des zones délimitées (autour des systèmes de réalimentation), ce qui permet de simplifier la protection des captages d'eau par la constitution de bassins versants restreints. II est possible de prévoir plusieurs cycles de filtration dans le sous-sol suivi d'un pompage afin d'améliorer les caractéristiques de l'eau avant son 10 transfert vers l'usine de traitement. Exemple d'application n 1 On peut voir sur Fig. 2, une représentation du procédé mis en oeuvre le long de la Seine 3a. L'eau est pompée une première fois en bordure de 15 Seine 3a. L'eau ainsi obtenue, à la sortie de forages primaires 2 dans le sous-sol 1 des berges 4, est très différente de la Seine 3a elle-même. Bénéficiant d'une épuration naturelle dans le milieu réducteur 4, elle contient beaucoup moins de nitrates, et très peu de matières solides. Ensuite l'eau est déplacée par le réseau d'exhaure existant jusqu'aux 20 bassins de réalimentation 5 où elle est stockée quelques jours avant son infiltration dans la nappe. Une deuxième épuration naturelle dans un milieu oxydant 6 va alors transformer l'ammonium et le fer. Il reste à la prélever une deuxième fois à l'aide d'un forage secondaire 7, pour un traitement final en usine, qui sera principalement un affinage sur charbon et une désinfection 25 (ozone et chlore). Les avantages de la mise en oeuvre du procédé sont nombreux. On obtient une amélioration significative de la qualité d'eau potable produite par l'usine de traitement, notamment une baisse du taux de nitrates, et une réduction importante, d'environ 75 %, des quantités de boues de traitement 30 produites, avec un coût d'investissement réduit. La protection des zones de production du champ captant contre les risques de pollutions agricoles A, urbaines et industrielles S est renforcée. La nouvelle configuration du champ captant a permis de confiner les risques de pollution industrielle sur certains forages dédiés à la protection de la nappe qui 35 jouent le rôle de barrière hydraulique. L'image du champ captant est revalorisée (création de parcs hydrogéologiques, traitement naturel des eaux arrivant à l'usine). Cette solution permet un compromis avec les acteurs locaux qui ne considèrent plus l'activité de l'exploitant comme une menace pour le développement de leurs activités industrielles ou urbaines du fait de la réduction de l'emprise foncière de l'exploitation. Les investissements sont limités par une réutilisation maximale de l'existant et sont liés principalement à la création de forages secondaires 7 et l'aménagement de nouvelles sablières de réalimentation 5. Ces investissements restent nettement plus modestes que ceux d'un traitement des boues. Exemple d'application n 2 L'approche du procédé selon l'invention, qui optimise le couple Ressource/Traitement, est complètement généralisée. Toujours en proximité de la Seine, on considère une ressource souterraine dont la qualité est fortement dégradée par l'ammonium. Le procédé selon l'invention va permettre de réhabiliter une telle ressource. Selon Fig. 3, un pompage primaire 2 est prévu dans le sous-sol 1 en berge 4 de la Seine 3a. L'eau sera ensuite réinjectée par réinfiltration sur le site d'une gravière 5a, avec nitrification et dénitrification naturelles. Le pompage secondaire 7 utilisera des forages existants. Cette solution permettra une économie d'investissement importante par rapport à une solution mettant en oeuvre une nitrification/dénitrification biologique, ou un abandon de la ressource et un achat d'eau hors périmètre. Cette solution permet de réutiliser la gravière 5a et ses berges 6a qui ne nécessitent pas d'aménagements lourds pour être exploitées. La coexistence d'une colonne d'eau aérobie, et de zones de sédiments organiques réductrices rendent le site adapté tant à la phase d'oxydation permettant d'éliminer le fer, le manganèse et de nitrifier l'ammonium qu'à des réactions de réduction aboutissant à l'élimination des nitrates par dénitrification biologique. Par rapport à une démarche classique de traitement de l'eau, l'invention apporte une simplification du traitement, avec suppression de certains traitements. Ceci a pour effet la diminution des investissements et la réduction de l'impact sur l'environnement. Par rapport à une démarche préventive classique, notamment vis-à-vis des nitrates agricoles, le procédé de l'invention permet de stimuler les capacités d'autoépuration existant dans l'environnement. II ne nécessite donc plus d'action de dépollution à la source, aléatoires et coûteuses
Procédé d'exploitation de nappe d'eau souterraine captée par forage, mettant en oeuvre au moins deux niveaux de pompage (2,7) successifs de l'eau de la nappe avant son envoi à une usine de traitement, à savoir un pompage primaire (2) prélevant l'eau de la nappe dans un secteur où la recharge de la nappe est rapide et où elle bénéficie d'une filtration naturelle dans le sous-sol, l'eau issue de ce premier pompage étant envoyée dans un bassin de réalimentation artificielle (5) en plein air où elle s'infiltre vers la nappe en subissant une deuxième filtration en milieu aéré oxydant, et un pompage secondaire (7) effectué à proximité du bassin de réalimentation pour alimenter l'usine de traitement.
1. Procédé d'exploitation de nappe d'eau souterraine captée par forage, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre au moins deux niveaux de pompage (2,7) successifs de l'eau de la nappe avant son envoi à une usine de traitement, à savoir un pompage primaire (2) prélevant l'eau de la nappe dans un secteur où la recharge de la nappe est rapide et où elle bénéficie d'une filtration naturelle dans le sous-sol, l'eau issue de ce premier pompage étant envoyée dans un bassin de réalimentation artificielle (5) en plein air où elle s'infiltre vers la nappe en subissant une deuxième filtration en milieu aéré oxydant, et un pompage secondaire (7) effectué à proximité du bassin de réalimentation pour alimenter l'usine de traitement. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le pompage primaire 15 (2) est effectué le long d'un cours d'eau (3), rivière ou fleuve. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le pompage primaire (2) est effectué le long d'une pièce d'eau, lac ou étang, ou d'une sablière. 20 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le pompage primaire (2) est effectué dans une pièce d'eau, lac ou étang, ou une sablière interceptant la nappe dans un secteur où sa recharge est rapide. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé 25 en ce que le bassin de réalimentation artificielle (5,5a) utilisé pour la filtration en milieu aéré oxydant est une sablière ou une gravière. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le traitement assuré par l'usine est limité à un affinage et à une 30 désinfection avant distribution de l'eau. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'affinage est réalisé sur charbon actif. 35 8. Installation d'exploitation de nappe d'eau souterraine captée par forage, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux stations de pompages (2,7) successifs de l'eau de la nappe et une usine de traitement simplifié, à savoir une station de pompage primaire (2) prélevant l'eau de la nappe dans un secteur où la recharge de la nappe est rapide et où elle bénéficie d'une filtration naturelle dans le sous-sol ; un bassin de réalimentation artificielle (5,5a) en plein air dans lequel est envoyée l'eau pompée par la station de pompage primaire (2) ; une station de pompage secondaire (7) pour effectuer un pompage à proximité du bassin de réalimentation ; et une usine pour un traitement simplifié de l'eau. 9. Installation d'exploitation de nappe d'eau souterraine selon la 8, caractérisée en ce que l'usine de traitement comporte uniquement un poste 10 d'affinage et un poste de désinfection. 10. Installation d'exploitation de nappe d'eau souterraine selon la 9, caractérisée en ce que le poste d'affinage est prévu pour un affinage sur charbon actif. 15
E,C
E03,C02
E03B,C02F
E03B 3,C02F 3,C02F 9
E03B 3/34,C02F 3/30,C02F 9/14
FR2896147
A1
DISPOSITIF DE RETENUE D'UNE BAGUE DE BLOCAGE FENDUE POUR TETE FEMORALE PROTHETIQUE
20,070,720
La présente invention concerne un ainsi qu'une bague de blocage fendue équipée du dispositif de retenue et une tête fémorale prothétique comportant une bague de blocage équipée du dispositif de retenue. Le traitement des hanches arthrosiques ou les traitements des fractures du col du fémur peuvent être réalisés en utilisant divers implants prothétiques, notamment des têtes fémorales prothétiques dites bipolaires . Ce type de têtes fémorales prothétiques comprend, de façon connue, une cupule sensiblement hémisphérique destinée à être montée articulée dans une cavité cotyloïdienne et délimitant une cavité intérieure, un insert en polyéthylène fixé dans la cavité intérieure délimitée par la cupule et délimitant lui-même une cavité sensiblement hémisphérique, et un noyau destiné à être monté de manière articulée dans la cavité intérieure sensiblement hémisphérique délimitée par l'insert, l'extrémité du noyau opposée à la cupule étant destinée à être montée sur une partie formant col fémoral d'une tige fémorale prothétique. Ces têtes fémorales prothétiques bipolaires sont utilisées lorsque la cavité cotyloïdienne est encore suffisamment saine, c'est-à-dire lorsque la cavité cotyloïdienne ne nécessite pas l'implantation d'un implant cotyloïdien. La stabilité de la tête fémorale bipolaire est assurée par une bague de blocage élastique fendue fixée par le chirurgien au niveau de l'ouverture de la cavité intérieure délimitée par la cupule après la mise en place du noyau dans la cavité sensiblement hémisphérique délimitée par l'insert. Pour réaliser cette fixation, la bague de blocage comporte sur sa surface extérieure une nervure annulaire destinée à coopérer avec une rainure annulaire de forme complémentaire ménagée dans la cupule au niveau de l'ouverture de la cavité intérieure délimitée par celle-ci. Cette bague de blocage réduit le diamètre de l'ouverture de la cavité sensiblement hémisphérique délimitée par l'insert et empêche la sortie du noyau hors de celle-ci afin d'assurer la stabilité de la tête fémorale prothétique. Pour mettre en place la bague de blocage dans la cavité délimitée par la cupule, le chirurgien exerce une pression sur la bague afin de rapprocher les portions du corps de la bague situées de part et d'autre de la fente et donc afin de diminuer la diamètre extérieur de la bague. Lorsque la bague est en place dans la cupule, le chirurgien relâche la pression exercée sur la bague, celle-ci tend alors à reprendre sa position de repos jusqu'à ce que sa nervure annulaire coopère avec la rainure annulaire ménagée dans la cupule afin de réaliser la fixation de la bague. La pression exercée sur la bague par le chirurgien est obtenue à l'aide d'un ancillaire. Cet ancillaire est une pince à becs coudés, dont les becs sont destinés à coopérer avec des logements ménagés sur la bague de part et d'autre de la fente. Les entraxes et les diamètres des logements destinés à recevoir les becs de la pince n'étant pas les mêmes, selon les fabricants, il est nécessaire de prévoir un nombre important d'ancillaires adaptés aux différents types de bagues de blocage utilisées. Ce nombre élevé d'ancillaires complique leur stérilisation et représente un inconvénient pour leur manutention par le personnel du bloc opératoire. En outre, la mise en place des becs coudés de la pince dans les logements respectifs de la bague n'est pas aisée et nécessite une prise en main de cette bague, ce qui créé un risque de contamination même pour une manipulation faite en bloc opératoire par un chirurgien respectueux des règles d'asepsie. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. Le problème technique à la base de l'invention est donc la réalisation d'un dispositif de retenue d'une bague de blocage fendue pour tête fémorale prothétique qui soit de structure simple, et qui permette de limiter les risques de contamination lors du montage de la bague de blocage sur la tête fémorale prothétique, tout en limitant le nombre de composants à mettre à disposition du chirurgien. A cet. effet, l'invention concerne un dispositif de retenue d'une bague de blocage fendue pour tête fémorale prothétique, caractérisé en ce qu'il comporte un corps équipé à ses deux extrémités de deux organes de fixation sur la bague de blocage fendue de part et d'autre de la fente dans une position sous contrainte de la bague dans laquelle les portions du corps de la bague situées de part et d'autre de la fente sont rapprochées. Lorsqu'un dispositif de retenue selon l'invention est fixé sur une bague de blocage, cette dernière est maintenue dans sa position sous contrainte, c'est-à-dire dans une position où elle présente un diamètre extérieur plus faible que le diamètre de l'ouverture de la cavité intérieure délimitée par la cupule destinée à recevoir cette bague. La bague de blocage est livrée au chirurgien maintenue dans sa position sous contrainte par le dispositif de retenue. Le chirurgien procède à la mise en place de la bague de blocage dans la cupule, il lui suffit ensuite de retirer le dispositif de retenue pour que la bague de blocage reprenne sa position de repos afin d'assurer sa fixation dans la cupule. Ainsi, en fournissant aux chirurgiens des bagues de blocage préalablement équipées d'un dispositif de retenue selon l'invention, ces derniers n'ont plus besoin d'utiliser des ancillaires pour réaliser la fixation des bagues de blocage et donc de disposer d'un grand nombre d'ancillaires adaptés aux différents types de bagues de blocage utilisées. II en résulte par conséquent une diminution du nombre de composants à mettre à disposition du chirurgien. En outre, la fixation de la bague de blocage ne nécessite plus une prise en main de la bague par le chirurgien. Il en résulte donc une diminution des risques de contamination de la bague. De plus, le dispositif de retenue de la bague de blocage est à usage unique et peut donc être jeté après son retrait du corps de la bague, ce qui diminue par conséquent le nombre de pièces à stériliser après l'intervention chirurgicale. Selon une forme d'exécution de ce dispositif, les organes de fixation comportent deux doigts de fixation destinés à coopérer avec deux logements de forme complémentaire ménagés dans le corps de la bague de part et d'autre de la fente. Lorsque les deux doigts de fixation coopèrent avec les deux logements de forme complémentaire ménagés dans le corps de la bague, cette dernière est parfaitement maintenue dans sa position sous contrainte sans que le chirurgien n'ait besoin d'exercer une quelconque force sur la bague. Ceci facilite donc l'introduction de la bague dans la cupule. Avantageusement, le dispositif de retenue comporte des moyens de préhension permettant un retrait des organes de fixation hors du corps de la bague. De ce fait, après introduction de la bague dans la cupule, le chirurgien exerce une simple traction sur les moyens de préhension pour retirer les organes de fixation hors du corps de la bague afin de libérer la contrainte exercée sur la bague. La mise en place de la bague dans la cupule est donc encore facilitée. Il est à noter que lorsque le dispositif de retenue est retiré du corps de la bague et que cette dernière est fixée dans la cupule, l'extraction de la bague, par exemple pour échanger la tête fémorale prothétique, peut se faire classiquement avec une pince à becs introduite dans les deux logements libérés par les doigts de fixation. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de préhension comprennent un anneau de préhension. Cette structure des moyens de préhension permet une prise en main aisée du dispositif de retenue par le chirurgien et facilite par conséquent le retrait des organes de fixation hors du corps de la bague de blocage. Avantageusement, les moyens de préhension sont reliés au corps du dispositif de retenue par un lien souple. Ainsi, l'encombrement d'une bague de blocage équipée du dispositif de retenue est limité, ce qui facilite son stockage et sa manipulation par le personnel du bloc opératoire. La présente invention concerne également une bague de blocage fendue pour tête fémorale prothétique comprenant un corps déformable élastiquement au moins entre une première position de repos et une seconde position sous contrainte dans laquelle les portions du corps de la bague situées de part et d'autre de la fente sont rapprochées, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de retenue selon l'invention. La présente invention concerne en outre une tête fémorale prothétique du type comprenant une cupule sensiblement hémisphérique destinée à être montée articulée dans une cavité cotyloïdienne et délimitant une cavité intérieure, un insert fixé dans la cavité intérieure délimitée par la cupule et délimitant une cavité intérieure sensiblement hémisphérique, et un noyau monté articulé dans la cavité intérieure délimitée par l'insert et destinée à être monté sur une partie formant col fémoral d'une tige fémorale prothétique, caractérisée en ce qu'elle comporte une bague de blocage selon l'invention. De toute façon l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce dispositif de retenue, de cette bague de blocage et de cette tête fémorale prothétique. Figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de retenue selon l'invention. Figure 2 est une vue en perspective d'une bague de blocage fendue pour tête fémorale prothétique équipée du dispositif de retenue de la 5 figure 1. Figure 3 est une vue en perspective d'une prothèse totale de hanche comprenant une tête fémorale prothétique équipée de la bague de blocage de la figure 2. Figure 4 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 2. 10 Figure 5 est une vue en perspective de la bague de blocage fixée sur une cupule destinée à être montée articulée dans une cavité cotyloïdienne. Figure 6 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 5. La figure 1 représente un dispositif de retenue 2 comprenant un corps 3 équipé à ses deux extrémités de deux organes de fixation sur une 15 bague de blocage. Les organes de fixation comportent deux doigts de fixation 4 parallèles destinés à coopérer avec deux logements de forme complémentaire ménagés dans le corps de la bague de blocage. Le dispositif de retenue 2 comporte également des moyens de préhension comprenant un anneau de préhension rigide 5 relié au corps 3 du 20 dispositif de retenue par un lien souple 6. La figure 2 représente une bague de blocage 7 pour tête fémorale prothétique équipée du dispositif de retenue 2. La bague de blocage 7 est annulaire et comporte une fente 8 de part et d'autre de laquelle sont ménagés deux logements 9 de forme 25 complémentaire des doigts de fixation 4 du dispositif de retenue 2. Le corps de la bague 7 est réalisé en matière synthétique et est déformable élastiquement entre une première position de repos et un seconde position sous contrainte dans laquelle les portions du corps de la bague situées de part et d'autre de la fente 8 sont plus rapprochées. 30 Comrne on peut le voir sur la figure 2, lorsque le dispositif de retenue 2 est fixé sur la bague de blocage 7, cette dernière se trouve dans sa seconde position sous contrainte dans laquelle son diamètre extérieur est réduit. II est à noter qu'une simple traction exercée sur l'anneau de préhension 5 permet de retirer les doigts de fixation 4 hors du corps de la bague. Ce retrait 35 des doigts de fixation libère la contrainte exercée sur la bague et permet donc à cette dernière de reprendre sa position de repos par déformation élastique. Les figures 3 et 4 représentent une prothèse totale de hanche 11 équipée de la bague de blocage 7. La prothèse totale de hanche 11 comporte une tête fémorale prothétique 12 el. une tige fémorale prothétique 13. La tête fémorale prothétique 12 comprend une cupule 14 sensiblement hémisphérique destinée à être montée articulée dans une cavité cotyloïdienne et délimitant une cavité intérieure 15 dans laquelle est fixé un insert 16 en polyéthylène. L'insert 16 délimite lui-même une cavité intérieure sensiblement hémisphérique 17. La tête fémorale 12 comprend également un noyau 18 monté articulé dans la cavité intérieure 17 délimitée par l'insert 16 et monté sur une partie formant col fémoral 19 de la tige fémorale prothétique 13. Afin d'empêcher un retrait non souhaité du noyau 18 de la cupule 14, la tête fémorale prothétique comporte en outre une bague de blocage 7 fixée au niveau de l'ouverture de la cavité intérieure 15 délimitée par la cupule 14. Pour permettre cette fixation de la bague de blocage dans la cupule, la bague 7 comprend une nervure annulaire 21 ménagée sur sa sur-face extérieure destinée à coopérer avec une rainure annulaire 22 de forme complémentaire ménagée dans la surface intérieure de la cupule 14, sensiblement au niveau de l'ouverture de la cavité intérieure 15. Les figures 5 et 6 représentent la bague de blocage 7 fixée sur la cupule 14. Comme on peut le voir sur ces figures, les logements 9 sont ménagés sensiblement au niveau de l'extrémité de la bague 7 opposée à la cupule 14 et dans une portion du corps de la bague qui fait saillie de la cupule lorsque la bague est fixée dans cette dernière. Comrne il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande amélioration à la technique existante en fournissant un dispositif de retenue d'une bague de blocage fendue pour tête fémorale prothétique qui est de structure simple, et qui permet de limiter les risques de contamination lors du montage de la bague de blocage sur la tête fémorale prothétique, tout en limitant le nombre de composants à mettre à disposition du chirurgien. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la forme d'exécution de cette bague de blocage décrite ci-dessus à titre d'exemple, elle embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Ce dispositif de retenue comporte un corps (3) équipé à ses deux extrémités de deux organes de fixation (4) sur la bague de blocage fendue de part et d'autre de la fente dans une position sous contrainte de la bague dans laquelle les portions du corps de la bague situées de part et d'autre de la fente (8) sont rapprochées.
1. Dispositif de retenue (2) d'une bague de blocage fendue (7) pour tête fémorale prothétique, caractérisé en ce qu'il comporte un corps (3) équipé à ses deux extrémités de deux organes de fixation (4) sur la bague de blocage fendue de part et d'autre de la fente (8) dans une position sous contrainte de la bague dans laquelle les portions du corps de la bague situées de part et d'autre de la fente sont rapprochées. 2. Dispositif de retenue selon la 1, caractérisé en ce que les organes de fixation comportent deux doigts de fixation (4) destinés à coopérer avec deux logements (9) de forme complémentaire ménagés dans le corps de la bague de part et d'autre de la fente (8). 3. Dispositif de retenue selon l'une des 1 et 2, 15 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de préhension (5) permettant un retrait des organes de fixation (4) hors du corps de la bague. 4. Dispositif de retenue selon la 3, caractérisée en ce que les moyens de préhension comprennent un anneau de préhension (5). 5. Dispositif de retenue selon l'une des 3 ou 4, 20 caractérisée en ce que les moyens de préhension (5) sont reliés au corps (3) du dispositif de retenue par un lien souple (6). 6. Bague de blocage fendue (7) pour tête fémorale prothétique comprenant un corps déformable élastiquement au moins entre une première position de repos et une seconde position sous contrainte dans laquelle les 25 portions du corps de la bague situées de part et d'autre de la fente (8) sont rapprochées, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de retenue (2) selon l'une des 1 à 5. 7. Tête fémorale prothétique (12) du type comprenant une cupule (14) sensiblement hémisphérique destinée à être montée articulée dans 30 une cavité cotyloïdienne et délimitant une cavité intérieure (15), un insert (16) fixé dans la cavité intérieure (15) délimitée par la cupule (14) et délimitant une cavité intérieure sensiblement hémisphérique (17), et un noyau (18) monté articulé dans la cavité intérieure (17) délimitée par l'insert et destiné à être monté sur une partie formant col fémoral (19) d'une tige fémorale prothétique 35 (13), caractérisée en ce qu'elle comporte une bague de blocage (7) selon la 6.
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/32
FR2896695
A1
DISPOSITIF AUTONOME DE DESINFECTION D'UNE POIGNEE DE PORTE
20,070,803
-1 - La présente invention concerne un dispositif pour désinfecter une poignée de porte. L'ouverture ou la fermeture d'une porte (non électrique et non automatique) nécessite de positionner la main sur la 5 poignée afin d'actionner celle-ci. Le fait de toucher la poignée conduit à être potentielle-ment en contact direct avec des souillures physiques et/ou des micro-organismes de type pathogène déposés sur celle-ci 10 Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces risques de contamination. Le dispositif permet d'éviter la transmission et la contamination par voie manu-portée de souillures physiques et/ou de micro-organismes de type pathogène. 15 Le dispositif selon la présente invention se définit en ce qu'il comporte un réservoir de dimension variable contenant un produit désinfectant, un mécanisme de diffusion relié au réservoir qui permet la diffusion de ce produit après action de la main sur la poignée, un canal d'alimentation relié au méca- 20 nisme de diffusion, à la serrure et à la poignée qui propage le produit désinfectant jusqu'à la matière absorbante de la poignée par l'intermédiaire d'orifices positionnés à l'extrémité du canal et d'une matière absorbante recouvrant la poignée. Le réservoir contenant le produit désinfectant se situe 25 à l'intérieur de la porte de même que le mécanisme de diffusion. La matière absorbante peut être remplacée sans changer la poignée. Un canal d'alimentation du produit désinfectant parcours l'intérieur de la poignée et dispose à une extrémité de plusieurs orifices permettant la diffusion 30 du produit désinfectant jusqu'à la matière absorbante de la poignée. Le dessin annexé illustre l'invention : La figure 1 représente le dispositif de l'invention intégré à une porte. 35 En référence à ce dessin, le dispositif selon l'invention désignée dans son ensemble par la référence (1) est constitué d'une première partie correspondant au réservoir 2896695 -2- de stockage (2) du produit désinfectant (3), d'une seconde partie qui forme le mécanisme de diffusion (4) du produit 40 désinfectant, d'une troisième partie qui forme le canal d'alimentation (5) du produit désinfectant jusqu'à la matière absorbante de la poignée et d'une quatrième partie qui forme la matière absorbante (6) de la poignée. Le dispositif selon la présente invention se déclenche 45 après toute tentative d'ouverture ou de fermeture de la porte effectuée à partir de la poignée. Ainsi l'action d'ouverture ou de fermeture de la porte par action de la main sur la poignée déclenche, une fois la poignée revenue à sa position initiale, la diffusion du produit désinfectant destiné à imprégner la 50 matière absorbante de la poignée. Le dispositif mis en action entraîne la diffusion du produit désinfectant contenu dans le réservoir jusqu'à la matière absorbante de la poignée via le mécanisme de diffusion et son canal. Les orifices positionnés à l'extrémité 55 du canal de diffusion, situés à l'intérieur de la poignée, permettent la diffusion du produit jusqu'à la matière absorbante. Le produit se répand sur l'ensemble de la matière absorbante très rapidement après sa diffusion vers celle-ci. Le produit désinfectant agit et désinfecte entièrement 60 la poignée en quelques secondes. Un temps très court est nécessaire pour le séchage de la matière absorbante de la poignée afin qu'elle redevienne sèche au toucher. L'invention s'applique aux espaces publiques, industriels ou privés, où l'exigence de propreté et d'hygiène 65 est nécessaire et souhaitée, tels les hôpitaux et centre de soins aux personnes ou les écoles
The disinfection system consists of a reservoir (2) of a disinfectant product (3) inside the door, connected via a diffusion mechanism (4) and feed channel (5) to an absorbent material (6) covering the door handle. The feed channel is of small diameter inside the handle and has outlets at its end connecting with the absorbent material, which can be replaced as necessary without changing the handle.
Revendications 1) Dispositif pour désinfecter une poignée de porte caractérisé en ce qu'il comporte un réservoir de dimension variable (2) contenant un produit désinfectant (3), un mécanisme de diffusion (4) relié au réservoir permet la diffusion de ce produit après action de la main sur la poignée, un canal d'alimentation (5) relié au mécanisme de diffusion , à la serrure et à la poignée, propage le produit désinfectant jusqu'à la matière absorbante (6) de la poignée par l'intermédiaire d'orifices positionnés à l'extrémité du 10 canal. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le réservoir (2) contenant le produit désinfectant (3) se situe à l'intérieur de la porte. 15 3) Dispositif selon l'une ou l'autre des 1 ou 2 caractérisé en ce que la matière absorbante recouvre la poignée et peut être remplacée sans changer la poignée. 20 4) Dispositif selon l'une ou l'autre des 1 ou 2 caractérisé en ce que le mécanisme de diffusion du produit désinfectant se situe à l'intérieur de la porte. 5) Dispositif selon l'une quelconque des 25 précédentes caractérisé en ce qu'un canal de faible diamètre parcours l'intérieur de la poignée et dispose à une extrémité de plusieurs orifices permettant la diffusion du produit désinfectant jusqu'à la matière absorbante de la poignée.
A
A61
A61L
A61L 2
A61L 2/18
FR2888286
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE TRAITEMENT D'UN SIGNAL DE MESURE DE PRESSION D'UNE CHAMBRE DE COMBUSTION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,112
La présente invention concerne un dispositif de traitement d'un signal de mesure de pression d'une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne, en vue de la détermination d'un instant de début de combustion. Elle concerne également un procédé mis en oeuvre par ce dispositif. Un tel dispositif fait l'objet de la demande de brevet américain publiée sous le numéro US 2003/0145829. Dans ce document, le signal de mesure de pression est traité à l'aide d'une transformée en ondelettes. Une analyse des coefficients de la transformée en ondelettes du signal de mesure de pression permet de détecter un instant de début de combustion. Plus précisément, une augmentation soudaine des valeurs absolues de ces coefficients constitue un indicateur de l'instant de début de combustion. Ce traitement du signal de mesure de pression, assez consommateur en temps de calcul, est coûteux et difficilement implantable dans un calculateur de contrôle moteur classique. L'invention vise à remédier à cet inconvénient en fournissant un dispositif capable de déterminer un instant de début de combustion à l'aide d'un traitement simple du signal de mesure de pression. L'invention a donc pour objet un dispositif de traitement d'un signal de mesure de pression d'une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne, en vue de la détermination d'un instant de début de combustion, caractérisé en ce qu'il comprend: un filtre passe-bas du signal de mesure de pression de manière à obtenir un signal filtré et des moyens de soustraction du signal filtré au signal de mesure de pression pour obtenir un signal de différence, des moyens de comparaison du signal de différence à une valeur seuil prédéterminée, et des moyens de détermination de l'instant de début de combustion en tant qu'instant auquel le signal de différence atteint la valeur seuil prédéterminée. En effet, le traitement réalisé sur le signal de mesure de pression est simple puisqu'il s'agit d'un filtrage passe-bas et la simple comparaison de la différence entre le signal filtré et le signal d'origine avec une valeur seuil prédéterminée permet de déterminer de façon fiable l'instant du début de combustion. Dans un mode de réalisation possible de l'invention, le filtre passe-bas comporte des moyens numériques de filtrage passe-bas de premier ordre et les moyens de comparaison comportent un comparateur numérique. Une implémentation numérique de l'invention est possible puisque les traitements réalisés sur le signal de mesure de pression sont simples. Les calculateurs de contrôle moteur classiques sont capables de supporter de tels traitements. En outre, l'intérêt d'une implémentation numérique est qu'elle permet d'obtenir des résultats fiables et prévisibles par simulation. De plus, le réglage des paramètres du dispositif est simple. De façon optionnelle, les paramètres numériques du filtre passe-bas et les moyens de comparaison sont choisis de manière à générer uniquement des opérations entre nombres entiers lors du traitement du signal de mesure de pression. De façon optionnelle également, les paramètres numériques du filtre passebas et les moyens de comparaison sont choisis de manière à remplacer toute division d'un nombre entier par un décalage à droite de sa représentation binaire, lors du traitement du signal de mesure de pression. Ainsi, les opérations numériques sont facilitées et le traitement en est d'autant simplifié. Dans ce mode de réalisation également, le filtre passe-bas peut comporter un intégrateur numérique d'Euler. Un tel intégrateur numérique est simple à mettre en oeuvre. De façon avantageuse, le dispositif de traitement d'un signal de mesure de pression comporte un élément de traitement non linéaire disposé de manière à augmenter la bande passante du filtre passe-bas lorsque le signal de différence atteint la valeur seuil prédéterminée. De cette façon, il est possible de détecter un éventuel second instant de début de combustion, après la détection d'un premier instant de début de combustion. Dans un autre mode de réalisation possible de l'invention, le filtre passe-bas comporte des moyens analogiques de filtrage passe-bas de premier ordre, et l'élément de traitement non linéaire comporte une diode disposée en parallèle du filtre passe-bas. L'avantage d'un tel mode de réalisation analogique est son coût. Dans ce mode de réalisation, le dispositif de traitement d'un signal de mesure de pression peut comporter un circuit analogique de type comparateur pour la fourniture d'un signal échelon passant d'une valeur nulle à une valeur non nulle lorsque le signal de différence dépasse la valeur seuil prédéterminée. Ce signal échelon constitue une alarme pouvant déclencher des traitements ultérieurs. L'invention a également pour objet un procédé de traitement d'un signal de mesure de pression d'une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne, en vue de la détermination d'un instant de début de combustion, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: filtrage passe-bas du signal de mesure de pression de manière à 10 obtenir un signal filtré et soustraction du signal filtré au signal de mesure de pression pour obtenir un signal de différence, comparaison du signal de différence à une valeur seuil prédéterminée, détermination de l'instant de début de combustion en tant qu'instant auquel le signal de différence atteint la valeur seuil prédéterminée. De façon avantageuse, la bande passante du filtrage passe-bas est augmentée lorsque le signal de différence atteint la valeur seuil prédéterminée. Ceci permet, comme indiqué précédemment, de détecter un second instant de début de combustion, après la détection d'un premier instant de début de combustion. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 représente schématiquement la structure générale d'un dispositif de traitement d'un signal de mesure de pression selon 25 l'invention; - les figures 2a et 2b sont des diagrammes représentant l'évolution au cours du temps d'un signal de mesure de pression dans une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne; - la figure 3 représente schématiquement la structure du dispositif de la 30 figure 1 selon un mode de réalisation analogique possible; et - la figure 4 représente schématiquement une chambre de combustion munie d'un dispositif selon l'invention. Le dispositif 10 représenté sur la figure 1 est adapté pour recevoir en entrée un signal Pr de mesure de pression d'une chambre de combustion d'un moteur à 35 combustion interne. Ce dispositif 10 comporte un soustracteur 12 pour obtenir, à partir du signal Pr de mesure de pression et d'un signal filtré Pf, un premier signal de différence e entre ces deux signaux. De façon optionnelle, il comporte en outre un élément 14 de traitement non linéaire du premier signal de différence e, qui sera détaillé par la suite, pour fournir un second signal de différence. Ce second signal de différence, ou à défaut d'élément 14 le premier signal de différence, est fourni à un dispositif 16 de détection d'un instant de début de combustion. Ce dispositif 16 comporte des moyens de comparaison du second signal de différence à une valeur seuil prédéterminée a, et des moyens de détermination de l'instant de début de combustion en tant qu'instant auquel le second signal de différence atteint la valeur seuil prédéterminée. Le signal filtré Pf est obtenu à partir du signal de mesure de pression Pr à l'aide d'un dispositif de filtrage passe-bas comportant les éléments suivants: un amplificateur 18 appliqué au signal de mesure de pression Pr, de gain F = kf permettant de régler indirectement la pulsation de coupure du filtrage passe-bas devant être opéré sur le signal de mesure de pression Pr; un additionneur 20, pour ajouter au signal Pr amplifié par l'amplificateur 18, le résultat du traitement réalisé par l'élément de traitement non linéaire 14, de manière à amplifier le signal Pr de sorte que la bande passante du filtrage passe-bas soit augmentée lorsque le second signal de différence atteint la valeur seuil prédéterminée o; et un filtre passe-bas 22 dont les paramètres sont prédéterminés, recevant en entrée le signal de sortie de l'additionneur 20 et fournissant en sortie le signal filtré Pf fourni en entrée du soustracteur 12. Dans un mode de réalisation possible de l'invention, le dispositif 10 tel que décrit précédemment est réalisé à l'aide d'éléments numériques. Notamment, le filtre passe-bas 22 peut comporter des moyens numériques de filtrage passe-bas de premier ordre, par exemple un intégrateur numérique d'Euler réalisant l'opération suivante: G(..) _ zTet (1) avec Te, la fréquence d'échantillonnage, z = e24"Te l'opérateur de la transformée en z, et f la fréquence. Par exemple également, les moyens de comparaison comportent un comparateur numérique. Les paramètres numériques du filtre passe-bas et des moyens de comparaison peuvent être choisis de manière à générer uniquement des opérations entre nombres entiers et/ou de manière à remplacer toute division d'un nombre entier par un décalage à droite de sa représentation binaire, lors du traitement du signal de mesure de pression. L'élément de traitement non linéaire 14 réalise une opération définie par exemple par le système d'équations suivant: NL(x)=mÉx six?6 NL(x)=0 six Lorsque l'on détecte cet instant de début de combustion, l'élément de traitement non linéaire 14 provoque l'augmentation de la bande passante du filtre passe-bas 22, de sorte que le premier signal de différence e, résultat de la soustraction du signal de mesure de pression Pr et du signal filtré Pf est fortement réduit. Ainsi, il est possible de détecter un second instant de début de combustion en tant qu'instant auquel le premier signal de différence e atteint de nouveau la valeur seuil prédéterminée o. Sur la figure 2a, la courbe 22 représente l'évolution au cours du temps du signal de mesure de pression Pr dans la chambre de combustion du moteur à 60c2 (4) combustion interne. On remarque que l'instant de début de combustion correspond au premier instant auquel le signal de mesure de pression augmente brutalement, au point 24. La figure 2b représente un détail de la courbe 22, autour du point 24. La courbe 26 correspond à l'évolution au cours du temps du premier signal de différence e qui dépasse la valeur seuil prédéterminée Q pour la première fois au point 24. Enfin, la courbe 28 représente un signal échelon fourni en sortie du dispositif de traitement qui prend une valeur non nulle lorsque l'instant de début de combustion est détecté. Dans un autre mode de réalisation possible de l'invention représenté sur la figure 3, le dispositif de traitement 10 est réalisé à l'aide d'éléments analogiques. Le montage représenté sur cette figure comporte un premier étage d'entrée 30 dans lequel la tension VA en un point A est liée à la tension d'entrée Vin du signal de mesure de pression par la relation suivante: VA =1+R' = A V,,, R2 où R, et R2 sont deux valeurs de résistances. Entre le point A et un point B, le premier étage d'entrée 30 comporte un circuit comprenant une diode D disposée en parallèle d'un filtre passebas du premier ordre (comportant une résistance R3 associée à une capacité C). Ce circuit constitue un élément de traitement non linéaire. En effet, lorsque la diode D est bloquée, la tension VB au point B est donnée par la relation suivante: 1 1 = VA = A (6) VB 1+ sCR3 = 1+ sCR, vVrJfrlré où s est l'opérateur de Laplace et Vfiltré la tension du signal filtré Pf. Le signal d'entrée peut donc être considéré comme ayant été amplifié puis filtré par un filtre passe-bas du premier ordre dont la pulsation de coupure à -3dB cep, est donnée par l'équation suivante: 1 wi CR3 Si l'on note a la tension de seuil de la diode D, celle-ci reste bloquée tant que VA-VB est inférieur à Q. Or, VA-VB=A, (Vin-Vfiltré) = Ave, représente l'erreur entre le signal d'entrée Vin et le signal filtré passe-bas Vfiitré. (5) (7) La diode D est alors bloquée tant que la valeur de E est inférieure à un seuil prédéterminé et elle devient passante lorsque l'erreur e dépasse cette valeur prédéterminée. Lorsque la diode devient passante, la bande passante du filtre passe-bas est augmentée par la présence d'une résistance R4 en entrée de la diode et en parallèle avec la résistance R3 (si l'on néglige la chute de tension aux bornes de la diode). La diode se comporte donc comme un élément de traitement non linéaire ayant pour fonction lorsque la diode est passante d'augmenter la bande passante du filtrage passe-bas. La tension de seuil Q de la diode D est choisie de sorte que l'instant où la tension aux bornes de la diode dépasse cette tension de seuil pour la première fois correspond à l'instant de début de combustion (instant où se produit la montée haute fréquence de grande amplitude du signal de mesure de pression). A l'aide du gain A, donné par l'équation (5), on peut modifier la valeur du seuil v. Cela permet de régler aisément le dispositif de traitement et de le rendre par conséquent très flexible et utilisable pour tout type de combustion. Si l'on note ID le courant qui traverse la diode D, la tension aux bornes de R4 est proportionnelle à ce courant: VR4 = R4ID. (8) Compte tenu des considérations faites précédemment, l'instant de début de combustion correspond également à l'instant où la tension VR4 dépasse une certaine valeur de seuil sv. La tension VR4 aux bornes de R4 est donc mesurée et amplifiée par un amplificateur différentiel dans un deuxième étage 32 du montage de la figure 3. Si l'on note G le gain de cet amplificateur différentiel, la tension en sortie du deuxième étage 32 est alors donnée par l'équation suivante: Vaec = G.VR4. (9) Cette tension Vdet est ensuite comparée à la valeur seuil S,, = G É s,, par un comparateur analogique dans un troisième étage 34 du montage de la figure 3. Enfin, le signal fourni en sortie du troisième étage 34 constitue l'entrée Clock d'une bascule analogique 36 dont l'entrée D est constamment mise à la valeur logique 1 . Cette bascule doit être remise à zéro à la fin de chaque cycle thermodynamique du moteur. Le signal de sortie de la bascule analogique 36 est un signal échelon dont le front montant correspond à l'instant de début de combustion dans le cycle thermodynamique: il correspond au signal 28 représenté sur la figure 2b. Enfin la figure 4 représente une chambre de combustion 40 d'un moteur à combustion interne. Cette chambre de combustion est associée à un dispositif de traitement 10 tel que décrit précédemment, recevant en entrée un signal de mesure de pression Pr fourni par un capteur de pression 42. Les données fournies par le dispositif de traitement 10 et celles fournies par un capteur 44 d'angle de vilebrequin disposé dans la chambre de combustion 40 sont transmises à un boîtier électronique 46 pour des traitements ultérieurs. Comme indiqué précédemment, le dispositif 10 de traitement du signal de mesure de pression peut être de type analogique ou numérique. Il apparaît clairement qu'un dispositif de traitement d'un signal de mesure de pression tel que décrit précédemment permet de détecter simplement un ou plusieurs instants de début de combustion d'une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne. On notera que cependant que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits précédemment. En effet notamment, en variante, le filtre passe-bas 22, réalisant dans le mode de réalisation numérique une intégration d'Eule, peut être remplacé par un filtre passe-bas réalisant par exemple une intégration trapézoïdale basée sur la fonction de transfert suivante: G _ T e (z + 1) (10) 2 (z 1)"
Ce dispositif (10) de traitement d'un signal (Pr) de mesure de pression d'une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne comprend :- Un filtre passe-bas (22) du signal de mesure de pression de manière à obtenir un signal filtré (Pf) et des moyens (20) de soustraction du signal filtré au signal de mesure de pression pour obtenir un signal de différence (∈),- des moyens (16) de comparaison du signal de différence à une valeur seuil prédéterminée, et- des moyens (16) de détermination d'un instant de début de combustion en tant qu'instant auquel le signal de différence atteint la valeur seuil prédéterminée.
1. Dispositif (10) de traitement d'un signal de mesure de pression (Pr) d'une chambre de combustion (40) d'un moteur à combustion interne, en vue de la détermination d'un instant de début de combustion, caractérisé en ce qu'il comprend: un filtre passe-bas (22) du signal de mesure de pression de manière à obtenir un signal filtré (Pf) et des moyens de soustraction du signal filtré au signal de mesure de pression pour obtenir un signal de différence (e), - des moyens (16) de comparaison du signal de différence à une valeur seuil prédéterminée, et des moyens (16) de détermination de l'instant de début de combustion en tant qu'instant auquel le signal de différence atteint la valeur seuil prédéterminée. 2. Dispositif (10) de traitement d'un signal de mesure de pression (Pr) selon la 1, comportant un élément (14; D) de traitement non linéaire disposé de manière à augmenter la bande passante du filtre passebas (22) lorsque le signal de différence atteint la valeur seuil prédéterminée. 3. Dispositif (10) de traitement d'un signal de mesure de pression (Pr) selon la 1 ou 2, dans lequel le filtre passe-bas (22) comporte des moyens numériques de filtrage passe-bas de premier ordre, et dans lequel les moyens de comparaison (16) comportent un comparateur numérique. 4. Dispositif (10) de traitement d'un signal de mesure de pression (Pr) selon la 3, dans lequel les paramètres numériques du filtre passe-bas (22) et des moyens de comparaison (16) sont choisis de manière à générer uniquement des opérations entre nombres entiers lors du traitement du signal de mesure de pression. 5. Dispositif (10) de traitement d'un signal de mesure de pression (Pr) selon la 4, dans lequel les paramètres numériques du filtre passe-bas (22) et des moyens de comparaison (16) sont en outre choisis de manière à remplacer toute division d'un nombre entier par un décalage à droite de sa représentation binaire, lors du traitement du signal de mesure de pression. 6. Dispositif (10) de traitement d'un signal de mesure de pression (Pr) selon l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel le filtre passe-bas (22) comporte un intégrateur numérique d'Euler. 7. Dispositif (10) de traitement d'un signal de mesure de pression (Pr) selon la 2, dans lequel le filtre passe-bas (22) comporte des moyens analogiques (C, R3, R4) de filtrage passe-bas de premier ordre, et dans lequel l'élément de traitement non linéaire (14) comporte une diode (D) disposée en parallèle du filtre passe-bas. 8. Dispositif (10) de traitement d'un signal de mesure de pression (Pr) selon la 7, comportant en outre un circuit analogique (32) de type comparateur pour la fourniture d'un signal échelon passant d'une valeur nulle à une valeur non nulle lorsque le signal de différence (E) dépasse la valeur seuil prédéterminée. 9. Procédé de traitement d'un signal de mesure de pression (Pr) d'une chambre de combustion (40) d'un moteur à combustion interne, en vue de la détermination d'un instant de début de combustion, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: filtrage passe-bas du signal de mesure de pression de manière à obtenir un signal filtré (PO et soustraction du signal filtré au signal de mesure de pression pour obtenir un signal de différence (e), comparaison du signal de différence à une valeur seuil prédéterminée, détermination de l'instant de début de combustion en tant qu'instant auquel le signal de différence atteint la valeur seuil prédéterminée. 10. Procédé de traitement d'un signal de mesure de pression (Pr) selon la 9, dans lequel la bande passante du filtrage passe-bas est augmentée 20 lorsque le signal de différence atteint la valeur seuil prédéterminée.
F
F02
F02B
F02B 77
F02B 77/08
FR2893607
A1
SYSTEME ET PROCEDE D'EPURATION DES EAUX USEES
20,070,525
La présente invention concerne un système et un procédé d'épuration permettant un traitement des eaux usées ainsi que des boues biologiques en excès produites lors de ce traitement. Pour l'épuration des eaux usées, il est connu de réaliser des réacteurs biologiques aérobies à concentration de biomasse suspendue, appelés boues activées , mais de tels dispositifs conduisent à une formation importante de biomasse en excès, également appelée boues biologiques , qui doivent être enlevée régulièrement du système. Ces dispositifs, dans lesquels l'eau est brassée et de l'air est injectée par des moyens mécaniques, offrent un rendement biologique très élevé en ce qui concerne la dégradation de la pollution organique, permettent un traitement poussé de l'azote et, à condition de rajouter des réactifs chimiques, du phosphore. Ils présentent un encombrement au sol réduit, mais nécessitent une surveillance et une maintenance soigneuse, notamment pour éviter le départ des boues biologiques avec les eaux traitées, et imposent une gestion régulière des boues biologiques en excès. D'autres dispositifs de traitement des eaux usées sont basés sur un procédé de traitement des eaux usées brutes sur filtres plantés de roseaux. Les filtres plantés de roseaux assurent la filtration physique des matières en suspension contenues dans les eaux usées, également appelées boues primaires , la filtration biologique de la pollution organique et azote dissoute par cultures biologiques fixées, ainsi que le stockage et la minéralisation des boues primaires filtrées. Les dispositifs d'épuration par filtres plantés de roseaux permettent une 25 meilleure gestion des boues et par cela une surveillance et maintenance réduite, mais nécessitent une forte emprise au sol et traitent plus difficilement l'ensemble des fractions azotées et le phosphore. La présente invention a pour objet de réaliser un système et un procédé de traitement des eaux usées plus performant et fiable que les dispositifs d'art antérieur en combinant les avantages des deux filières, par une adaptation et une combinaison des réacteurs à boues activées et des filtres plantés de roseaux. Dans ce but la présente invention propose un système de traitement des eaux usées caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif d'épuration à boues activées pourvu d'une cuve de traitement par boues activées, suivi d'au moins un étage de filtres plantés de roseaux et des moyens d'alimentation des filtres plantés de roseaux par le dispositif d'épuration à boues activées agencés à pouvoir alimenter les filtres plantés de roseaux alternativement en liqueur mixte boues biologiques et eau ou en eau surnageante après décantation des boues biologiques. Notamment la présente invention permet de parfaire le traitement en évitant le rejet intempestif de boues biologiques en sortie de la cuve. Plus particulièrement, le système selon l'invention comprend des moyens d'agitation aptes à réaliser un mélange boues biologiques et eau dans la cuve en sorte de former ladite liqueur. Selon un premier mode de réalisation de l'invention les moyens d'alimentation comportent une canalisation sortant de la cuve et une pompe disposée dans la cuve à un niveau permettant l'alimentation des filtres plantés de roseaux en liquide surnageant à partir de la cuve lorsque l'agitation est arrêté et en liqueur mixte à partir de la cuve lorsque l'agitation est activé. Selon un second mode de réalisation alternatif et/ou complémentaire, les moyens d'alimentation comportent une canalisation sortant de la cuve et une ou plusieurs vannes, l'entrée de la canalisation étant disposée à un niveau adapté à alimenter par gravité les filtres plantés de roseaux en liquide surnageant à partir de la cuve lorsque l'agitation est arrêté et en liqueur mixte à partir de la cuve lorsque l'agitation est activé. Avantageusement, le système comprend un réservoir tampon et des moyens de pompage des eaux à traiter du réservoir tampon vers la cuve. 3 Plus particulièrement, le système de traitement des eaux usées comprend des moyens de commande de cycles d'activation et de désactivation des moyens d'agitation. Selon un mode de réalisation particulier, les moyens d'agitation comportent 5 des moyens d'aération du mélange. L'invention propose en outre un procédé d'épuration d'effluents comportant une alimentation d'au moins un étage de filtres plantés de roseaux par un dispositif d'épuration à boues activées au travers de moyens d'alimentation caractérisé en ce que l'alimentation des filtres plantés de roseaux se fait selon une 10 séquence alternée d'envoi d'une liqueur mixte boues biologiques et eau et d'envoi d'eau surnageante après décantation des boues biologiques. Plus particulièrement, la séquence alternée est réalisée dans un cycle d'activation et de désactivation des moyens d'agitation du mélange d'eau et de boues contenu dans la cuve. 15 Avantageusement, la séquence alternée est commandée par une pompe ou par de l'ouverture et fermeture d'une ou plusieurs vannes. Plus particulièrement, le procédé selon l'invention comporte des séquences d'alimentation de la cuve en eaux à traiter à partir d'un réservoir tampon. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris 20 à la lecture de la description qui va suivre d'exemples de réalisation non limitatifs de l'invention en référence aux figures qui représentent : en figure 1 : une vue schématique en coupe du système selon l'invention ; en figure 2 : une vue en coupe d'une variante du système de la figure 1 comportant deux étages de filtres plantés de roseaux. 25 La figure 1 représente un système de traitement des eaux usées comportant un dispositif d'épuration à boues activées 1, pourvu d'un cuve 2 de traitement par boues activées. L'alimentation de la cuve de fait selon l'exemple par un réservoir tampon 10 et des moyens 11, 12, 13 de pompage des eaux à traiter du réservoir tampon vers 30 la cuve. En amont du réservoir 10, et notamment dans le cas de traitement des effluents vinicoles peut être disposé un dégrilleur 15. Le réservoir tampon reçoit les effluents bruts ou pré traités suivant le type d'effluent, notamment par un dégrillage un dégraissage et/ou un dessablage, qui sont transvasés dans la cuve 2 par les moyens de pompage qui comportent un débitmètre 12 régulant l'arrivée des eaux à traiter dans la cuve 2. Le fonctionnement de la cuve est basé sur le travail de la biomasse aérobie suspendue qu'elle contient pour dégrader la matière organique et azotée contenue 5 dans les eaux à traiter. L'invention tend à éviter l'usage d'un ouvrage de décantation en sortie de la cuve à boues activées ainsi que d'une recirculation de la biomasse décantée vers la cuve, et ceci pour simplifier la mise en oeuvre du procédé. Les conditions de fonctionnement de la cuve à boues activées sont 10 contrôlées dans une fourchette optimale à l'aide du débitmètre 12, éventuellement d'un dispositif de régulation de pH comportant une pompe 16 et un tube d'amenée 17 d'un composé basique 24 et à l'aide d'un dispositif comportant un compresseur 8 et des diffuseurs d'air 9 formant des moyens d'aération et de brassage de la biomasse épuratoire. Une variante peut utiliser un procédé d'aération par système 15 d'hydro éjecteur Selon une variante de l'invention, ces moyens d'aération et de brassage de la biomasse épuratoire 8, 9 sont configurés pour réaliser des moyens d'agitation suffisamment puissants pour, lorsqu'ils sont mis en oeuvre, homogénéiser la mélange en sorte de réaliser une liqueur 21 mixte de boues biologiques et d'eau 20 partiellement traitée. Ces conditions de fonctionnement sont régulées à partir d'un des moyens de commande de cycles d'activation et de désactivation d'aération et d'agitation et, éventuellement d'agitation sans aération. réalisés notamment au moyen d'un boîtier électronique ou automate programmé 14 qui gère les arrivées des eaux à 25 traiter dans la cuve, l'aération du mélange et l'acidité du milieu, à l'aide de capteurs non représentés pour ne pas surcharger les figures. Le système comporte un ou deux étages de filtres plantés de roseaux 3 en aval de la cuve 2 et des moyens d'alimentation 4, 5 et 6 du premier étage des filtres plantés de roseaux, 3a par le dispositif d'épuration par boues activées 1. 30 Les filtres plantés de roseaux comportent traditionnellement des roseaux plantés dans un substrat multi-couches, le substrat colonisé par une biomasse épuratoire fixe assure une filtration physique des matières en suspension contenues dans les eaux usées, également appelées boues primaires , la filtration biologique de la pollution organique et azote dissoute, ainsi que le stockage et la minéralisation des boues primaires filtrées. Selon le niveau de traitement à atteindre, ils peuvent être mis en oeuvre en un ou plusieurs étages. Selon l'invention, les moyens d'alimentation du premier étage des filtres plantés de roseaux 3a sont agencés de façon à ce que ce premier étage des 5 filtres plantés de roseaux puisse être alimenté soit avec des eaux partiellement traitées, soit avec une liqueur mixte des eaux partiellement traitées et de boues biologiques. Selon la figure 1, sur laquelle un dispositif à un étage de filtres est représenté, les moyens d'alimentation comportent une canalisation 5 sortant de la cuve 2 et une pompe 4 disposée dans la cuve à un niveau permettant une alimentation des filtres en eau partiellement traitée, c'est-à-dire du liquide surnageant à partir de la cuve lorsque le dispositif d'aération et de brassage 8,9 est arrêté, et une alimentation en liqueur mixte eaux partiellement traitées et boue biologiques lorsque le dispositif d'aération et de brassage 8, 9 est en marche. La pompe 4 est par exemple une pompe flottante comportant une bouche d'aspiration disposée juste au dessous de la surface du liquide contenue dans la cuve. La figure 2 représente une variante de l'invention pour laquelle les moyens d'alimentation comportent une canalisation 6 disposée dans la cuve à la limite de la surface du liquide, dont l'ouverture est régulée par une ou plusieurs vannes automatiques 7, de façon à permettre une alimentation en eau partiellement traitée c'est-à-dire du liquide surnageant à partir de la cuve lorsque le dispositif d'aération et de brassage 8, 9 est arrêté, et une alimentation en liqueur mixte eaux partiellement traitée et boues biologiques lorsque le dispositif d'aération et de brassage 8, 9 est en marche. En effet, un principe de fonctionnement du système selon l'invention est d'alimenter les filtres plantés de roseaux non comme dans l'art antérieur soit par des boues biologiques préalablement décantées de l'ouvrage de décantation ou du liqueur mixte du bassin d'aération en vue de déshydrater et minéraliser les boues biologiques en excès, soit avec de l'eau à traiter, mais à partir du réacteur de boues activées, en vue de retenir, déshydrater et minéraliser les boues biologiques en excès soutiré avec les eaux partiellement traitées de la cuve, des boues biologiques qui se seraient accidentellement échappées, de retenir les flottants, ainsi que de parfaire le traitement des eaux usées. 6 En effet, dans les dispositifs de boues activées de l'art antérieur, un problème était d'éviter le rejet de boues biologiques et d'autres flottants avec les eaux traitées dans le milieu naturel. L'invention part du principe contraire d'utiliser un rejet contrôlé de boues biologiques et des eaux partiellement traitées de la cuve des boues activées vers les filtres plantés de roseaux, de sorte à ce que les deux dispositifs du système, les boues activées et les filtres plantés de roseaux, travaillent selon un rendement maximal et ce en vue de réduire de simplifier et sécuriser le fonctionnement des boues activées, éventuellement de réduire le volume de la cuve, de traiter et stocker les boues biologiques produites, ainsi que de réduire la surface au sol des filtres plantés de roseaux, notamment en réduisant le nombre d'étages nécessaires pour atteindre un niveau de traitement donné (un à la place de deux dans le plupart des cas) et de permettre d'adapter l'installation à un grand nombre de polluants. Avantageusement, l'alimentation des filtres plantés de roseaux est faite en alternance avec de la liqueur mixte et de l'eau partiellement traitée. Pour cela, le système comporte avantageusement des moyens, automate 14 par exemple, de programmation d'un cycle constitué d'une phase d'aération et de brassage dans la cuve permettant d'obtenir une liqueur mixte des eaux partiellement traitées et de boues biologiques comme représenté en figure 1, et d'une phase d'arrêt de l'aération et de brassage, permettant une décantation des boues biologiques et la formation d'un surnageant de l'eau partiellement traitées et de flottants comme représenté en figure 2. La programmation du fonctionnement de la pompe 4 dans le système représenté dans la figure 1 ou de l'ouverture de la ou les vannes 7 dans la variante représenté dans la figure 2 permet alors de programmer l'alimentation des filtres plantés de roseaux soit avec de la liqueur mixte, lors de la phase d'aération et de brassage, soit avec de l'eau partiellement traitée lors de la phase d'arrêt de l'aération et du brassage. La programmation de ces cycles d'alimentation permet de soutirer à intervalles réguliers des boues biologiques en excès de la cuve de boues activées vers les filtres plantés de roseaux et de garder une concentration optimale de la biomasse épuratoire dans la cuve des boues activées. Elle permet entre autre d'éviter que les filtres plantés de roseaux soient alimentés pendant le remplissage de la cuve de boues activées par l'arrivée 11. En variante représentée en figure 2, le système comporte un premier réservoir tampon 18 avant les filtres plantés de roseaux 3a, puis, dans le cas de la présence d'un second étage 3b, un deuxième réservoir 19 avant ce second étage de filtres plantés de roseaux. Dans le cas du système représenté en figure 2, les filtres plantés de roseaux sont situés à un niveau inférieur au niveau du liquide dans la cuve pour permettre le remplissage par gravité du réservoir tampon 18 et l'écoulement dans le filtre 3a à partir de ce réservoir tampon ou directement à partir de la cuve. Le procédé d'épuration d'effluents selon l'invention comporte ainsi l'alimentation des filtres plantés de roseaux 3 à partir d'un dispositif d'épuration à boues activées 2 au travers de moyens d'alimentation, pompe 4 et canalisation 5 pour l'exemple de la figure 1, et canalisation 6 et vannes 7 pour l'exemple de la figure 2 où l'écoulement se fait par gravité, l'alimentation des filtres plantés de roseaux se faisant en particulier selon une séquence alternée d'envoi d'une liqueur mixte eaux partiellement traitées et boues biologiques 21 et d'envoi du liquide surnageant 22. La régulation de la séquence est réalisée par l'automate 14 programmé en 20 fonction du type d'effluents à traiter. En particulier, lorsque les effluents comportent beaucoup d'azote et du phosphore et lorsqu'on souhaite traiter ces éléments polluants, le cycle de fonctionnement privilégiera un traitement prolongée dans la cuve des boues activées 2, alors que dans le cas d'effluents fortement chargés en matière 25 organique, on privilégiera le traitement par les filtres plantés de roseaux 3, le rôle des boues activées en amont se limite alors à rendre compatible les effluents avec un tel traitement sans que cela engendre une augmentation pénalisante des dimensions des filtres. Outre la commande de la pompe 4, dans l'exemple de la figure 1, ou de la 30 ou les vannes 7, selon l'exemple de la figure 2, la séquence alternée comprend la commande, par le cycle d'activation et de désactivation, des moyens d'agitation du mélange eau et boues biologiques dans la cuve, ces moyens d'agitation étant préférablement les moyens d'aération et de brassage 8, 9, afin de ne pas devoir ajouter d'équipements supplémentaires. En fonction des objectifs de traitement à 8 atteindre, et notamment en vue d'une dénitrification poussée, un dispositif d'agitation indépendant du dispositif d'aération 8, 9 peut s'avérer néanmoins nécessaire. Les moyens d'aération et de brassage sont commandés selon une séquence alternée réalisant une phase mélangée 21 et une phase de séparation pendant laquelle les boues biologiques 23 décantent dans le fond de la cuve pour permettre l'évacuation de l'eau seule dans les filtres plantés de roseaux. La phase d'agitation est représentée dans le cadre de la figure 1 et la phase de séparation par décantation en figure 2. Le cycle de fonctionnement du procédé comporte également des séquences d'alimentation de la cuve 2 en eaux à traiter à partir du réservoir tampon 10. La programmation de l'alimentation des filtres plantés de roseaux 3 à partir de la cuve 2 par la commande de la pompe 4 dans l'exemple de la figure 1 ou de la ou les vannes 7 dans l'exemple de la figure 2 permet d'éviter l'envoi des eaux insuffisamment traitées sur les filtres plantés de roseaux et de maintenir la concentration voulue de boues biologiques dans la cuve. En résumé, un cycle de fonctionnement du système possible et préféré dans le cadre du procédé de la présente invention et au moyen du système de la 20 présente invention est le suivant : rechargement de la cuve 2 en eaux à traiter à partir du réservoir tampon 10; aération et brassage des eaux à traiter avec les boues biologiques contenues dans la cuve 2, d'une durée plus ou moins longue en fonction de la 25 qualité des eaux à envoyer sur les filtres plantés de roseaux ; si une dénitrification est recherchée, la séquence d'aération sera interrompue alors qu'une agitation sera maintenue pendant les phases d'arrêt de l'aération ; si un traitement du phosphore est recherché, la séquence comprendra 30 l'injection des réactifs chimiques vers la fin de la séquence d'aération et de brassage ; afin de maintenir la concentration voulue de la biomasse épuratoire dans la cuve, les boues biologiques produites en excès seront soutirées à des intervalles réguliers, mais pas forcement lors de chaque cycle de fonctionnement, de la cuve 9 avec la liqueur mixte qui est envoyée sur les filtres plantées de roseaux vers la fin de la séquence d'aération et de brassage, le cas échéant après l'injection des réactifs chimiques pour le traitement du phosphore ; après l'arrêt de l'aération et de brassage et de toute autre forme d'agitation : décantation des boues biologiques et envoi des eaux surnageantes plus ou moins traitées ainsi que des flottants sur les filtres plantés de roseaux afin de pouvoir recommencer un nouveau cycle. Les filtres plantés de roseaux assurent alors, lors de la fréquence la filtration et rétention des boues biologiques contenues dans la liqueur mixte, son stockage, sa déshydratation et sa minéralisation sur la surface des filtres du premier étage, ainsi que le parachèvement du traitement des eaux contenues dans le liqueur mixte par filtration biologique sur un ou plusieurs étages des filtres ; la rétention des flottants et des boues biologiques qui se seraient échappées de la cuve avec les eaux traitées sur la surface des filtres du premier étage ainsi que le parachèvement du traitement des eaux par filtration biologique sur un ou plusieurs étages des filtres. Selon l'invention, le dispositif de cuve à boues activées permet de traiter notamment des effluents de type urbains de Cv proche de 0,275 à 0,3 kg DBO5/m3/j voir jusqu'à des valeurs de 0,5 kg DBO5/m3/j et de Cm proche de 0,05 à 0,08 kg DBO5/kg MVS/j voir jusqu'à 0.12 kg DBO5/kg MVS/j et des effluents de type agro-alimentaires de Cv entre 0,4 et 1 kg DBO5/m3/j et de Cm entre 0,08 et 0,25 kg DBO5/kg MVS/j par exemple des effluents vinicoles de Cv proche de 0,8kg DBO5/m3/j et de Cm proche de 0,2kg DBO5/kg MVS/j, le lit planté de roseaux assurant un traitement complémentaire des boues de type 50 kg MS/m2/an, la charge hydraulique acceptable pour le lit servant à la fois de traitement des boues et de filtration du rejet étant en vitesse de l'ordre de 0,2 à 0,5 m3/j/m2 et en lame d'eau de 2 à 10 cm par bachée et 50 à 90 cm/j. Par exemple, la réduction recherchée pour le système permet de passer à une cuve de 30m3 à la place d'une cuve de 50m3 pour un système réacteur biologique et à une surface de 24 à 30 m2 au lieu de 48 m2 pour un lit planté de roseaux. L'invention ne se limite pas aux exemples représentés et le système peut notamment comprendre, outre les moyens de régulation du pH, des moyens 10 d'apport de nutriments, pour des effluents carencés, commandés par l'automate assurant le fonctionnement du système et régulant les cycles de brassage/décantation ainsi que les séquences d'alimentation des filtre, un ou plusieurs étages de filtres plantés de roseaux pouvant être prévus
L'objet de l'invention est un système et un procédé de traitement des eaux usées comportant un dispositif d'épuration à boues activées (1) pourvu d'une cuve (2) de traitement par boues activées, suivi d'au moins un étage de filtres plantés de roseaux (3) et des moyens d'alimentation (4, 5, 6) des filtres plantés de roseaux (3) par le dispositif d'épuration à boues activées (1) agencés à pouvoir alimenter les filtres plantés de roseaux (3) alternativement en liqueur mixte (21) boues biologiques et eau ou en eau surnageante (22) après décantation des boues biologiques et un procédé associé.Le système comprend en particulier des moyens d'agitation (8, 9) aptes à réaliser un mélange boues biologiques et eau dans la cuve (2) en sorte de former ladite liqueur (21).
1 - Système de traitement des eaux usées caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif d'épuration à boues activées (1) pourvu d'une cuve (2) de traitement par boues activées, suivi d'au moins un étage de filtres plantés de roseaux (3) et des moyens d'alimentation (4, 5, 6) des filtres plantés de roseaux (3) par le dispositif d'épuration à boues activées (1) agencés à pouvoir alimenter les filtres plantés de roseaux (3) alternativement en liqueur mixte (21) boues biologiques et eau ou en eau surnageante (22) après décantation des boues biologiques. 2 - Système de traitement des eaux usées selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'agitation (8, 9) aptes à réaliser un mélange boues biologiques et eau dans la cuve (2) en sorte de former ladite liqueur (21). 3 - Système de traitement des eaux usées selon la 2 caractérisé en ce que les moyens d'alimentation comportent une canalisation (5) sortant de la cuve (2) et une pompe (4) disposée dans la cuve à un niveau permettant l'alimentation des filtres plantés de roseaux en liquide surnageant (22) à partir de la cuve (2) lorsque l'agitation est arrêté et en liqueur mixte (21) à partir de la cuve lorsque l'agitation est activé. 4 - Système de traitement des eaux usées selon la 2 ou 3 caractérisé en ce que les moyens d'alimentation comportent une canalisation (6) sortant de la cuve (2) et une ou plusieurs vannes (7), l'entrée de la canalisation étant disposée à un niveau adapté à alimenter par gravité les filtres plantés de roseaux en liquide surnageant (22) à partir de la cuve (2) lorsque l'agitation est arrêtée et en liqueur mixte (21) à partir de la cuve lorsque l'agitation est activée. 5 - Système de traitement des eaux usées selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend un réservoir tampon (10) et des moyens (11,12, 13) de pompage des eaux à traiter du réservoir tampon vers la cuve (2). 6 - Système de traitement des eaux usées selon la 2 30 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande de cycles d'activation et de désactivation des moyens d'agitation 7 - . Système de traitement des eaux usées selon la 6 caractérisé en ce que les moyens d'agitation comportent des moyens d'aération du mélange. 8 - Procédé d'épuration d'effluents tels que des eaux usées comportant une alimentation d'au moins un étage de filtres plantés de roseaux (3) par un dispositif d'épuration à boues activées (1) au travers de moyens d'alimentation (4, 5, 6) caractérisé en ce que l'alimentation des filtres plantés de roseaux se fait selon une séquence alternée d'envoi d'une liqueur mixte (21) boues biologiques et eau et d'envoi d'eau surnageante (22) après décantation des boues biologiques. 9 - Procédé selon la 8 caractérisé en ce qui la séquence alternée est réalisée dans un cycle d'activation et de désactivation des moyens d'agitation (8,9) du mélange d'eau et de boues contenu dans une cuve du dispositif d'épuration. 10 - Procédé selon la 8 caractérisé en ce qui la séquence 15 alternée est commandée par une pompe (4) ou par de l'ouverture et fermeture d'une ou plusieurs vannes (7). 11 - Procédé selon les 8 à 10 caractérisé en ce qu'il comporte des séquences d'alimentation de la cuve (2) en eaux à traiter à partir d'un réservoir tampon (10). 20 25
C
C02
C02F
C02F 9,C02F 3,C02F 11
C02F 9/14,C02F 3/12,C02F 3/32,C02F 11/02
FR2893681
A1
DISPOSITIF DE FIXATION ET ELEMENT MUNI D'UN TEL DISPOSITIF DE FIXATION
20,070,525
L'invention se rapporte à un dispositif de fixation. L'invention concerne un dispositif de fixation d'au moins un élément rapporté sur un moyen faisant support. Plus particulièrement l'élément rapporté est de préférence un élément de renfort, tandis que ledit moyen faisant support est une doublure de porte de véhicule automobile. Il est connu que les véhicules automobiles doivent répondre à des prestations aux chocs de plus en plus contraignantes qui visent à augmenter notamment la sécurité des passagers. Pour cela, il est connu de disposer sur chaque ouvrant, un élément de renfort qui, lors d'un choc, est destiné à venir en appui contre une partie de la structure du véhicule qui est définie par l'encadrure de porte par exemple afin de lui restituer les efforts liés aux chocs. L'agencement d'un tel élément de renfort sur une porte de véhicule automobile vise à rendre inapte l'introduction d'une partie de l'ouvrant dans l'habitacle du véhicule. Compte tenu des prestations aux chocs à atteindre, la rigidité de chaque élément de renfort est un critère important. Il est donc connu de monter un élément de renfort dont le matériau présente une rigidité plus importante que celle de la structure de l'ouvrant. La structure de l'ouvrant, nommée également doublure de porte, comprend alors un élément de renfort monté en ligne de ferrage. La doublure de porte comportant un tel élément de renfort subit traditionnellement au moins une opération de catalyse, suivie d'un passage en étuve. La demanderesse a constaté d'abord qu'au vu de la nature différente des matériaux utilisés dans la réalisation des éléments de renfort et de la doublure de porte, des déformations irréversibles ont été relevées sur la doublure de porte lorsque cette dernière est soumise à une température élevée lors du passage en étuve. En effet, les coefficients de dilatation, d'entre l'élément de renfort et la doublure de porte, génèrent une mise en vrille de la doublure de porte par dilatation de l'élément de renfort plus importante. La demanderesse a constaté en outre que la rigidité de l'élément de renfort n'est pas optimale sur l'intégralité de cette pièce rapportée. En effet, il a été relevé qu'une partie de l'élément de renfort tend à absorber une quantité des efforts liés aux chocs, plutôt que de la restituer en intégralité à la structure du véhicule qui est dédiée à absorber les efforts d'un choc. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. La présente invention a trait à un dispositif de fixation d'au moins un élément rapporté sur un moyen faisant support, comprenant un moyen de serrage de l'élément rapporté sur ledit moyen faisant support, l'élément rapporté comprenant au moins un orifice disposé au droit d'une ouverture ménagée au travers dudit moyen faisant support, ledit moyen de serrage s'étendant en partie au travers de l'orifice de l'élément rapporté et de l'ouverture de l'ouvrant. A cette fin, le dispositif de fixation selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend au moins une entretoise montée au moins partiellement autour dudit moyen de serrage, l'entretoise étant destinée à rigidifier tout ou partie dudit élément rapporté. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'entretoise est agencée à l'intérieur de l'élément rapporté, - le moyen de serrage comprend un corps composé principalement d'une tige surmontée d'une tête, ladite tête étant radialement en saillie hors de la tige selon une zone supérieure et une zone inférieure, la tête étant surmontée d'une extension du corps et d'un pion, - l'entretoise entoure au moins partiellement l'extension du corps, - ledit moyen faisant support est un ouvrant de véhicule automobile, - la tige comprenant au moins un épaulement coopérant avec une plaque de l'élément rapporté, et/ou au moins un épaulement dudit moyen de serrage apte à se déformer durant une opération de sertissage afin de rendre solidaire ledit moyen de serrage et l'ouvrant, - la zone supérieure s'étend sensiblement au travers de l'orifice de l'élément, le diamètre extérieur de la zone supérieure étant inférieur à celui de l'orifice de l'élément de sorte à créer un jeu de montage périphérique à la tête permettant une dilatation de l'élément sur l'ouvrant selon un plan perpendiculaire à l'axe A-A, - l'entretoise est, selon une coupe transversale, en forme sensiblement de U définissant un creux de forme complémentaire à l'extension. L'invention concerne également un élément rapporté sur un ouvrant et monté solidaire de l'ouvrant par l'intermédiaire d'un dispositif de fixation conforme à l'une quelconque des caractéristiques précédemment données, l'élément rapporté comprend au moins une face s'étendant de manière sensiblement parallèle à l'ouvrant, et des cloisons s'étendant de manière sensiblement perpendiculaire à la face et est réalisé dans un matériau de rigidité supérieure à celle de l'ouvrant, l'élément rapporté ayant un coefficient de dilatation différent de celui de l'ouvrant. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après faite en référence aux figures dans lesquelles : - la figure 1 est une représentation schématique en coupe transversale d'un 15 dispositif de fixation d'un élément rapporté sur un moyen faisant support, selon l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective d'un moyen de serrage du dispositif de fixation de la figure 1, - la figure 3 est une vue en perspective d'une entretoise destinée à coopérer 20 avec le moyen de serrage de la figure 2, - la figure 4 est une vue en perspective du dispositif de fixation en cours de montage à l'intérieur d'une extrémité d'un élément rapporté, selon l'invention. Une structure de véhicule automobile se doit d'être suffisamment sécuritaire envers les passagers. Une structure comportant au moins un élément de 25 renfort, que l'on nomme parfois élément rapporté, est un principe habituellement utilisé dans la fabrication d'un véhicule automobile. Néanmoins, il reste parfois difficile de loger un tel élément de renfort directement sur la structure du véhicule, de sorte qu'il est connu de le disposer plutôt sur un ouvrant. 30 La description ci-après est faite en rapport avec un mode de réalisation selon lequel l'élément de renfort 1, des FIGS 1 et 4, est agencé sur un ouvrant de véhicule automobile. Cependant, l'objet de l'invention s'applique au montage de tout élément de renfort d'une structure sur n'importe quel moyen faisant support, référencé en 2 sur la FIG.1, qui appartient directement ou indirectement à la structure du véhicule. Ainsi, l'élément de renfort 1 est, à titre d'exemple, destiné à être monté sur une doublure de porte 2. L'élément de renfort 1 est du type d'un profilé ou d'une poutre, qui, selon une section transversale, est sensiblement de forme parallépipédique. Plus précisemment, l'élément de renfort 1 est, à titre d'exemple, un profilé en aluminium qui est, selon une section transversale, de forme rectangulaire. Selon l'illustration qui est faite en FIGS 1 et 4, l'élément de renfort 1 comprend deux plaques 6 et 7 sensiblement parallèles à la doublure de porte 2, reliées entreelles par l'intermédiaire de deux cloisons 8 et 9 s'étendant de manière sensiblement perpendiculaire aux faces précédemment citées. Un tel élément de renfort 1 comprend ainsi une chambre intérieure définie par les plaques et les cloisons précédemment citées. Dans le but de transmettre l'intégralité des efforts, créés par un choc, à la structure du véhicule, l'élément de renfort 1 rapporté sur l'ouvrant est de préférence directement monté sur la doublure de porte 2, laquelle est un élément de tôlerie conformé lors d'une opération d'emboutissage. Le matériau traditionnellement utilisé dans la fabrication de la doublure de porte 2 est de l'acier. La plaque 7 de l'élément de renfort 1 est notamment destinée à venir en appui directement contre la doublure de porte 2. L'autre plaque 6, opposée à la plaque 7, est destinée à venir en appui contre une partie de l'encadrure de porte non représentée. Afin de maintenir l'élément de renfort 1 rapporté sur la doublure de porte 25 2, il est utilisé un moyen de serrage 20 particulier. En effet, dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'élément de renfort 1 est monté, au niveau de chacune de ses extrémités, solidaire de la doublure de porte 2 par l'intermédiaire d'un moyen de serrage 20 particulier. L'élément de renfort 1 comprend au moins un orifice 3 qui est destiné à 30 venir au droit d'une ouverture 4 de la doublure de porte 2. Une partie dudit moyen de serrage 20 est destinée à s'étendre au travers de l'orifice 3 et de l'ouverture 4. En fait, comme son nom l'indique, ledit moyen de serrage 20 vise à monter serré l'élément de renfort 1 sur la doublure de porte 2. Pour cela, le moyen de serrage 20 comprend au moins un corps principal et une extension 23 s'étendant dans le prolongement du corps. Le corps comprend une tige 21 sensiblement de forme cylindrique surmontée d'une tête 22. La tête 22 comprend au moins des zones 22a inférieure et 22b supérieure. Les zones 22a et 22b sont selon une section en coupe transversale, sensiblement de forme cylindrique. La zone supérieure 22a a un diamètre supérieure au diamètre de la zone inférieure 22b de sorte à créer un premier épaulement 24. La zone supérieure 22a est destinée à être logée dans la chambre intérieure de l'élément de renfort de manière que le premier épaulement 24 vienne en appui contre une partie de la plaque 7 de l'élément de renfort 1. La zone inférieure 22b s'étend quant à elle au travers de l'orifice 3 ménagé sur la plaque 7 de l'élément de renfort 1 et au travers de l'ouverture 4 de la doublure de porte 2. Le diamètre extérieur de la zone inférieure 22b est inférieur à celui de l'orifice 3 de l'élément de renfort 1 de sorte qu'un jeu de montage J radial est présent entre ces deux pièces. Le jeu J, visible en FIG.1, rend avantageusement apte la dilatation de l'élément de renfort 1 lors d'une mise en température élevée, de sorte à ne pas déformer la doublure de porte 2. Le jeu est compris entre 1 et 10 mm, de préférence de 3 mm. Compte tenu que l'orifice 3 et la zone inférieure 22b sont de forme sensiblement cylindrique, le jeu J permet une dilatation de l'élément de renfort 1 dans un plan parallèle à celui de la doublure de porte 2. Le diamètre de la zone 22b est supérieur de celui de la tige 21 de sorte à créer un second épaulement 25 qui s'étend sensiblement de manière perpendiculaire à l'axe de la tige 21. L'épaulement 25 s'étend de préférence en saillie hors de la tige 21 de du côté de la doublure de porte 2 opposé au côté sur lequel est agencé l'élément de renfort 1. L'axe A-A de la tige 21 s'étend de manière sensiblement perpendiculaire au plan défini par la doublure de porte 2, localement au niveau des ouvertures 4. Le corps dudit moyen de serrage 20 est prolongé, selon l'axe A-A, par une extension 23a qui surplombe la zone supérieure 22a de la tête 22. Selon une vue en coupe B-B, l'extension 23a est de forme sensiblement ovale, de diamètre maximal sensiblement équivalent au diamètre de la zone supérieure 22a. L'extrémité libre de l'extension, opposée à la tête 22, comprend un pion 23a qui s'étend de préférence au travers d'un passage 5 de guidage linéaire dudit moyen de serrage 20. Le pion 23b est de forme sensiblement cylindrique et prolonge, selon l'axe A-A, l'extension 23b. Le passage 5 ménagé sur la plaque 6 de l'élément 1 est une rainure débouchante qui s'étend dans le prolongement linéaire de l'élément 1, depuis un bord le d'extrémité de l'élément 1. Le passage 5 assure avantageusement le guidage dudit moyen de serrage 20 lors de son montage avec l'élément 1 sur la doublure de porte 2. Les épaisseurs du passage 5 et du pion 23b sont sensiblement similaires, outre le jeu nécessaire au coulissement du pion 23b au sein du passage 5. Le moyen de serrage 20 comprend ainsi une pièce réalisée en un seul 15 tenant, munie du pion 23b, de l'extension 23a, des zones supérieure 22a et inférieure 22b de la tête 22, ainsi que de la tige 21. Cette pièce est de préférence réalisée selon une opération de forgeage d'un tube en acier. De préférence, l'extension 23a coopère en tout ou partie avec une 20 entretoise 10 de forme sensiblement complémentaire. Ainsi, l'entretoise 10 est, selon une vue en coupe transversale, de forme en U. En effet, afin de rigidifier l'élément rapporté 1 au niveau de ses extrémités, ledit moyen de serrage 20 de l'élément rapporté sur la doublure de porte, coopère avec une entretoise 10, laquelle a pour rôle principal de rigidifier l'élément de 25 renfort 1. L'entretoise 10 comprend des branches parallèles l'une de l'autre, reliées entre elles par une partie centrale qui est, selon une vue en coupe transversale, de forme en demi arc de cercle. Les branches et le corps forment une pièce monobloc qui comprend une face externe 10e, une face interne 10i, et des flancs 10b, 30 lesquelles définissent une zone 12 intérieure au travers de laquelle tout ou partie de l'extension 23a est destinée à s'étendre. L'entretoise 10 comprend en outre au moins un moyen de retenue 11. De préférence, chacune des extrémités libres des branches un moyen de retenue 1l, lequel est par exemple du type d'ergots. Ainsi, les ergots 11 sont sensiblement orientés l'un au regard de l'autre. Les ergots 11 sont déformables de manière à rendre possible le montage de l'entretoise 10 autour de l'extension 23a dudit moyen de serrage 20. La déformation élastique des ergots 11 assure le maintien de l'entretoise 10 sur le moyen de serrage 20. Lors du montage de l'entretoise 10, les flancs 10b sont destinés à venir en appui contre la plaque 6 de l'élément de renfort 1 et contre la tête 22. La description donnée ci-après détaille le montage de l'élément de renfort 1 sur la doublure de porte 2, puis le montage de l'entretoise 10 de rigidification sur le moyen de serrage 20. Le montage de l'élément de renfort 1 sur la doublure de porte 2 se fait par l'intermédiaire du moyen de serrage 20. Plus particulièrement, la zone inférieure 22b du moyen de serrage 20 est montée au travers de l'orifice 3 et de l'ouverture 4 coaxiale jusqu'à ce que le premier épaulement 24 vienne en appui contre la plaque 7. La zone 22b est montée en force au travers de l'ouverture 4 jusqu'à ce que la plaque 7 vienne en appui contre la doublure de porte 2. Dès lors, l'élément 1 est monté serré entre le premier épaulement 24 et la doublure de porte 2. Le pion 23b est amené durant cette opération de montage à l'intérieur du passage de guidage 5 de la plaque 6. La tête 22 est montée de préférence sertie sur la doublure de porte 2 de sorte à rendre inapte le déplacement selon l'axe A-A de la tête 22. Pour cela, il est procédé à une opération de sertissage du second épaulement 25 sur la doublure de porte 2. Bien entendu tout autre moyen de fixation de la tête 22 sur la doublure de porte 2 est envisageable, comme par exemple le recours à un écrou (non représenté) vissé autour de la tige 21 dont la surface externe est alors filetée. Le montage de l'entretoise 10 de rigidification de l'élément de renfort 1 autour dudit moyen de serrage 20, consiste en un positionnement de l'entretoise entre la plaque 6 et la tête 22. Les branches de l'entretoise 10 sont alors positionnées sensiblement parallèles aux cloisons 8 et 9, de sorte que les flancs l0b haut et bas coopèrent respectivement de préférence directement avec la plaque 6 et la tête 22. L'entretoise 10 est maintenue autour de l'extension 23a par l'intermédiaire des ergots 11 disposés en appui contre la périphérie de la zone supérieure 22a. Lorsque l'entretoise 10 est agencée autour de l'extension 23a, à l'intérieur de l'élément de renfort 1, les efforts d'un choc sont transmis à l'encadrure de porte du véhicule par l'intermédiaire notamment de l'entretoise 10, laquelle rend quasi inapte la déformation de l'élément de renfort 1 selon l'axe A-A. Lorsque l'entretoise 10 est agencée autour de l'extension 23a, aucune butée ne s'étend de manière perpendiculaire à l'axe A-A entre l'élément de renfort 1 et ledit moyen de serrage 20. Par conséquent, l'élément de renfort 1 est apte à se dilater dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe A-A, sans occasionner de déformation de la doublure de porte 2.15
L'invention concerne un dispositif de fixation d'au moins un élément rapporté (1) sur un moyen faisant support (2), comprenant un moyen de serrage (20) de l'élément rapporté (1) sur ledit moyen faisant support (2), l'élément rapporté comprenant au moins un orifice (3) disposé au droit d'une ouverture (4) ménagée au travers dudit moyen faisant support (2), ledit moyen de serrage (20) s'étendant en partie au travers de l'orifice (3) de l'élément rapporté et de l'ouverture (4) de l'ouvrant.Le dispositif de l'invention se caractérise en ce qu'il comprend au moins une entretoise (10) montée au moins partiellement autour dudit moyen de serrage (20), l'entretoise (10) étant destinée à rigidifier tout ou partie dudit élément rapporté (1).L'invention concerne également un élément (1) rapporté sur un ouvrant (2) et monté solidaire de l'ouvrant par l'intermédiaire de ce dispositif de fixation.
1. Dispositif de fixation d'au moins un élément rapporté (1) sur un moyen faisant support (2), comprenant un moyen de serrage (20) de l'élément rapporté (1) sur ledit moyen faisant support (2), l'élément rapporté comprenant au moins un orifice (3) disposé au droit d'une ouverture (4) ménagée au travers dudit moyen faisant support (2), ledit moyen de serrage (20) s'étendant en partie au travers de l'orifice (3) de l'élément rapporté et de l'ouverture (4) de l'ouvrant, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une entretoise (10) montée au moins partiellement autour dudit moyen de serrage (20), l'entretoise (10) étant destinée à rigidifier tout ou partie dudit élément rapporté (1). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'entretoise (10) est agencée à l'intérieur de l'élément rapporté (1). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de serrage (20) comprend un corps composé principalement d'une tige (21) surmontée d'une tête (22), ladite tête étant radialement en saillie hors de la tige selon une zone supérieure (22a) et une zone inférieure (22b), la tête (22) étant surmontée d'une extension (23a) du corps et d'un pion (23b). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que l'entretoise (10) entoure au moins partiellement l'extension (23a) du corps. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit moyen faisant support (2) est un ouvrant de véhicule automobile 6. Dispositif selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce que la tige (21) comprenant au moins un épaulement (24, 25), ledit épaulement (24) coopérant avec une plaque (7) de l'élément rapporté (1). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce que la tige (21) comprenant au moins un épaulement (24, 25), ledit épaulement (25) dudit moyen de serrage (20) étant apte à se déformer durant une opération de sertissage afin de rendre solidaire ledit moyen de serrage (20) et l'ouvrant (2). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que la zone supérieure (22a) s'étend sensiblement au travers de l'orifice (3) de l'élément (1), le diamètre extérieur de la zone supérieure (22a) étant inférieur à celui de l'orifice (3) de l'élément (1) de sorte à créer un jeu (J) de montage périphérique à la tête (22) permettant une dilatation de l'élément (1) sur l'ouvrant (2) selon un plan perpendiculaire à l'axe A-A. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce que l'entretoise (10) est, selon une coupe transversale, en forme sensiblement de U définissant un creux de forme complémentaire à l'extension (23). 10. Elément (1) rapporté sur un ouvrant (2) et monté solidaire de l'ouvrant par l'intermédiaire d'un dispositif de fixation conforme à l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une face (6, 7) s'étendant de manière sensiblement parallèle à l'ouvrant (2), et des cloisons (8, 9) s'étendant de manière sensiblement perpendiculaire à la face (6, 7) et en ce qu'il est réalisé dans un matériau de rigidité supérieure à celle de l'ouvrant, l'élément rapporté (1) ayant un coefficient de dilatation différent de celui de l'ouvrant (2).
F,B
F16,B60
F16B,B60J
F16B 5,B60J 5
F16B 5/06,B60J 5/04
FR2887810
A1
PNEUMATIQUE POUR VEHICULES LOURDS
20,070,105
La présente invention concerne un pneumatique à armature de carcasse radiale et plus particulièrement un pneumatique destiné à équiper des véhicules portant de lourdes charges et roulant à vitesse soutenue, tels que, par exemple les camions, tracteurs, remorques ou bus routiers. L'armature de renforcement ou renforcement des pneumatiques et notamment des pneumatiques de véhicules de type poids-lourds est à l'heure actuelle et le plus souvent - constituée par empilage d'une ou plusieurs nappes désignées classiquement nappes de carcasse , nappes sommet , etc. Cette façon de désigner les armatures de renforcement provient du procédé de fabrication, consistant à réaliser une série de produits semi-finis en 1 o forme de nappes, pourvues de renforts filaires souvent longitudinaux, qui sont par la suite assemblées ou empilées afin de confectionner une ébauche de pneumatique. Les nappes sont réalisées à plat, avec des dimensions importantes, et sont par la suite coupées en fonction des dimensions d'un produit donné. L'assemblage des nappes est également réalisé, dans un premier temps, sensiblement à plat. L'ébauche ainsi réalisée est ensuite mise en forme pour adopter le profil toroïdal typique des pneumatiques. Les produits semi-finis dits de finition sont ensuite appliqués sur l'ébauche, pour obtenir un produit prêt pour la vulcanisation. Un tel type de procédé "classique" implique, en particulier pour la phase de fabrication de l'ébauche du pneumatique, l'utilisation d'un élément d'ancrage (généralement une tringle), utilisé pour réaliser l'ancrage ou le maintien de l'armature de carcasse dans la zone des bourrelets du pneumatique. Ainsi, pour ce type de procédé, on effectue un retournement d'une portion de toutes les nappes composant l'armature de carcasse (ou d'une partie seulement) autour d'une tringle disposée dans le bourrelet du pneumatique. On crée de la sorte un ancrage de l'armature de carcasse dans le bourrelet. La généralisation dans l'industrie de ce type de procédé classique, malgré de nombreuses variantes dans la façon de réaliser les nappes et les assemblages, a conduit l'homme du métier à utiliser un vocabulaire calqué sur le procédé ; d'où la terminologie généralement admise, comportant notamment les termes nappes , carcasse , tringle , conformation pour désigner le passage d'un profil plat à un profil toroïdal, etc. Il existe aujourd'hui des pneumatiques qui ne comportent à proprement parler pas de 30 nappes ou de tringles d'après les définitions précédentes. Par exemple, le document EP 0 582 196 décrit des pneumatiques fabriqués sans l'aide de produits semi-finis sous forme de P10-1763 nappes. Par exemple, les éléments de renforcement des différentes structures de renfort sont appliqués directement sur les couches adjacentes de mélanges caoutchouteux, le tout étant appliqué par couches successives sur un noyau toroïdal dont la forme permet d'obtenir directement un profil s'apparentant au profil final du pneumatique en cours de fabrication. Ainsi, dans ce cas, on ne retrouve plus de semi-finis , ni de nappes , ni de tringle . Les produits de base tels les mélanges caoutchouteux et les éléments de renforcement sous forme de fils ou filaments, sont directement appliqués sur le noyau. Ce noyau étant de forme toroïdale, on n'a plus à former l'ébauche pour passer d'un profil plat à un profil sous forme de tore. Par ailleurs, les pneumatiques décrits dans ce document ne disposent pas du "traditionnel" retournement de nappe carcasse autour d'une tringle. Ce type d'ancrage est remplacé par un agencement dans lequel on dispose de façon adjacente à ladite structure de renfort de flanc des fils circonférentiels, le tout étant noyé dans un mélange caoutchouteux d'ancrage ou de liaison. Il existe également des procédés d'assemblage sur noyau toroïdal utilisant des produits semi-finis spécialement adaptés pour une pose rapide, efficace et simple sur un noyau central. Enfin, il est également possible d'utiliser un mixte comportant à la fois certains produits semi- finis pour réaliser certains aspects architecturaux (tels que des nappes, tringles, etc.), tandis que d'autres sont réalisés à partir de l'application directe de mélanges et/ou d'élément de renforcement. Dans le présent document, afin de tenir compte des évolutions technologiques récentes tant dans le domaine de la fabrication que pour la conception de produits, les termes classiques tels que nappes , tringles , etc., sont avantageusement remplacés par des termes neutres ou indépendants du type de procédé utilisé. Ainsi, le terme renfort de type carcasse ou renfort de flanc est valable pour désigner les éléments de renforcement d'une nappe carcasse dans le procédé classique, et les éléments de renforcement correspondants, en général appliqués au niveau des flancs, d'un pneumatique produit selon un procédé sans semi- finis. Le terme zone d'ancrage pour sa part, peut désigner tout autant le "traditionnel" retournement de nappe carcasse autour d'une tringle d'un procédé classique, que l'ensemble formé par les éléments de renforcement circonférentiels, le mélange caoutchouteux et les portions adjacentes de renfort de flanc d'une zone basse réalisée avec un procédé avec application sur un noyau toroïdal. P10-1763 D'une manière générale dans les pneumatiques de type poidslourds, l'armature de carcasse est ancrée de part et d'autre dans la zone du bourrelet et est surmontée radialement par une armature de sommet constituée d'au moins deux couches, superposées et formées de fils ou câbles parallèles dans chaque couche. Elle peut également comprendre une couche de fils ou câbles métalliques à faible extensibilité faisant avec la direction circonférentielle un angle compris entre 45 et 90 , cette nappe, dite de triangulation, étant radialement située entre l'armature de carcasse et la première nappe de sommet dite de travail, formées de fils ou câbles parallèles présentant des angles au plus égaux à 45 en valeur absolue. La nappe de triangulation forme avec au moins ladite nappe de travail une armature triangulée, qui présente, sous les différentes contraintes qu'elle subit, peu de déformations, la nappe de triangulation ayant pour rôle essentiel de reprendre les efforts de compression transversale dont est l'objet l'ensemble des éléments de renforcement dans la zone du sommet du pneumatique. L'armature de sommet comprend au moins une couche de travail; lorsque ladite armature de sommet comporte au moins deux couches de travail, celles-ci sont formées d'éléments de renforcement métalliques inextensibles, parallèles entre eux dans chaque couche et croisés d'une couche à la suivante en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10 et 45 . Lesdites couches de travail, formant l'armature de travail, peuvent encore être recouvertes d'au moins une couche dite de protection et formée d'éléments de renforcement avantageusement métalliques et extensibles, dits élastiques. Dans le cas des pneumatiques pour véhicules "Poids-Lourds", une seule couche de protection est habituellement présente et ses éléments de protection sont, dans la plupart des cas, orientés dans la même direction et avec le même angle en valeur absolue que ceux des éléments de renforcement de la couche de travail radialement la plus à l'extérieur et donc radialement adjacente. Dans le cas de pneumatiques de Génie Civil destinés aux roulages sur sols plus ou moins accidentés, la présence de deux couches de protection est avantageuse, les éléments de renforcement étant croisés d'une couche à la suivante et les éléments de renforcement de la couche de protection radialement intérieure étant croisés avec les éléments de renforcement inextensibles de la couche de travail radialement extérieure et adjacente à ladite couche de protection radialement intérieure. Des câbles sont dits inextensibles lorsque lesdits câbles présentent sous une force de traction égale à 10% de la force de rupture un allongement relatif au plus égal à 0,2%. P10-1763 Des câbles sont dits élastiques lorsque lesdits câbles présentent sous une force de traction égale à la charge de rupture un allongement relatif au moins égal à 4%. La direction circonférentielle du pneumatique, ou direction longitudinale, est la direction correspondant à la périphérie du pneumatique et définie par la direction de 5 roulement du pneumatique. La direction transversale ou axiale du pneumatique est parallèle à l'axe de rotation du pneumatique. La direction radiale est une direction coupant l'axe de rotation du pneumatique et perpendiculaire à celui-ci. L'axe de rotation du pneumatique est l'axe autour duquel il tourne en utilisation normale. Un plan radial ou méridien est un plan qui contient l'axe de rotation du pneumatique. Le plan médian circonférentiel, ou plan équatorial, est un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du pneu et qui divise le pneumatique en deux moitiés. Certains pneumatiques actuels, dits "routiers", sont destinés à rouler à grande vitesse et sur des trajets de plus en plus longs, du fait de l'amélioration du réseau routier et de la croissance du réseau autoroutier dans le monde. L'ensemble des conditions, sous lesquelles un tel pneumatique est appelé à rouler, permet sans aucun doute un accroissement du nombre de kilomètres parcourus, l'usure du pneumatique étant moindre; par contre l'endurance de ce dernier et en particulier de l'armature de sommet s'en trouve pénalisée. Il existe en effet des contraintes au niveau de l'armature de sommet et plus particulièrement des contraintes de cisaillement entre les couches de sommet, alliées à une élévation non négligeable de la température de fonctionnement au niveau des extrémités de la couche de sommet axialement la plus courte, qui ont pour conséquence l'apparition et la propagation de fissures de la gomme au niveau desdites extrémités. Afin d'améliorer l'endurance de l'armature de sommet du type de pneumatique étudié, des solutions relatives à la structure et qualité des couches et/ou profilés de mélanges caoutchouteux qui sont disposés entre et/ou autour des extrémités de nappes et plus particulièrement des extrémités de la nappe axialement la plus courte ont déjà été apportées. Le brevet FR 1 389 428, pour améliorer la résistance à la dégradation des mélanges de caoutchouc situés au voisinage des bords d'armature de sommet, préconise l'utilisation, en combinaison avec une bande de roulement de faible hystérésis, d'un profilé de caoutchouc couvrant au moins les côtés et les bords marginaux de l'armature de sommet et constitué d'un mélange caoutchouteux à faible hystérésis. Le brevet FR 2 222 232, pour éviter les séparations entre nappes d'armature de sommet, enseigne d'enrober les extrémités de l'armature dans un matelas de caoutchouc, dont la dureté Shore A est différente de celle de la bande de roulement surmontant ladite armature, et plus grande que la dureté Shore A du profilé de mélange caoutchouteux disposé entre les bords de 1 o nappes d'armature de sommet et armature de carcasse. La demande française FR 2 728 510 propose de disposer, d'une part entre l'armature de carcasse et la nappe de travail d'armature de sommet, radialement la plus proche de l'axe de rotation, une nappe axialement continue, formée de câbles métalliques inextensibles faisant avec la direction circonférentielle un angle au moins égal à 60 , et dont la largeur axiale est au moins égale à la largeur axiale de la nappe de sommet de travail la plus courte, et d'autre part entre les deux nappes de sommet de travail une nappe additionnelle formée d'éléments métalliques, orientés sensiblement parallèlement à la direction circonférentielle. Les roulages prolongés des pneumatiques ainsi construits ont fait apparaître des ruptures de fatigue des câbles de la nappe additionnelle et plus particulièrement des bords de ladite nappe, que la nappe dite de triangulation soit présente ou non. Pour remédier à de tels inconvénients et améliorer l'endurance de l'armature de sommet de ces pneumatiques, la demande française WO 99/24269 propose, de part et d'autre du plan équatorial et dans le prolongement axial immédiat de la nappe additionnelle d'éléments de renforcement sensiblement parallèles à la direction circonférentielle, de coupler, sur une certaine distance axiale, les deux nappes de sommet de travail formées d'éléments de renforcement croisés d'une nappe à la suivante pour ensuite les découpler par des profilés de mélange de caoutchouc au moins sur le restant de la largeur commune aux dites deux nappes de travail. Un but de l'invention est de fournir des pneumatiques pour véhicules Poids-Lourds dont les performances d'endurance sont encore améliorées par rapport aux pneumatiques usuels. P10-1763 Ce but est atteint selon l'invention par un pneumatique à armature de carcasse radiale comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement inextensibles, croisés d'une nappe à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10 et 45 , elle-même coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs, ledit pneumatique comprenant additionnellement dans chaque épaule au moins une couche d'éléments de renforcement, orientés circonférentiellement et présentant une ondulation, l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle étant radialement adjacente au bord d'une couche de sommet de travail, l'extrémité axialement extérieure de ladite couche additionnelle étant située à une distance du plan équatorial du pneumatique au moins égale à la distance séparant dudit plan l'extrémité de la couche de travail à laquelle elle est adjacente et la distance entre ladite couche additionnelle et l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large étant supérieure à 1.5 mm et de préférence comprise entre 2 et 12 mm. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, l'extrémité axialement extérieure de ladite couche additionnelle est axialement extérieure au bord de la couche de sommet de travail à laquelle elle est adjacente. Selon une variante préférée de réalisation de l'invention, l'extrémité axialement intérieure de la couche additionnelle est radialement extérieure et adjacente au bord d'une couche de sommet de travail et de préférence encore radialement extérieure et adjacente au bord de la couche de sommet de travail axialement la moins large. Selon cette dernière variante de l'invention, l'extrémité axialement extérieure de ladite couche additionnelle est alors avantageusement axialement extérieure au bord de la couche de sommet de travail axialement la moins large. Des éléments de renforcement orientés circonférentiellement et présentant une ondulation sont des éléments de renforcement qui présentent une orientation principale faisant avec la direction circonférentielle des angles compris dans l'intervalle + 2,5 , 2,5 autour de 0 , et qui ondulent autour de cette orientation principale. Les largeurs axiales des couches d'éléments de renforcement ou positions axiales des extrémités desdites couches sont mesurées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le pneumatique étant donc dans un état non gonflé. P10-1763 Les essais réalisés avec des pneumatiques ainsi définis selon l'invention ont mis en évidence que les performances en terme d'endurance du pneumatique sont améliorées par rapport à des pneumatiques de conception plus traditionnelles ne comportant pas les couches additionnelles telles que décrites selon l'invention. Une interprétation de ces résultats peut être de constater que la couche additionnelle, et plus exactement les éléments de renforcement de la couche additionnelle, permet à la fois de diminuer l'apparition de fissures et de limiter la propagation d'éventuelles amorces de telles fissures à l'extrémité de la couche de travail à laquelle elle est adjacente. Une telle action peut éventuellement être d'une part liée à une reprise locale des efforts, initialement supportés par les couches de travail, par la couche l0 additionnelle du fait de son orientation principale selon une direction circonférentielle et d'autre part la conséquence d'un renforcement des masses caoutchouteuses de calandrage entre les éléments de renforcement de ladite couche de travail par les éléments de renforcement de la couche additionnelle du fait de l'ondulation desdits éléments de renforcement de la couche additionnelle. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, une couche P de mélanges caoutchouteux cohésifs est disposée entre au moins les extrémités des couches de sommet de travail, et l'extrémité axialement extérieure de ladite couche P est axialement extérieure à l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large. La couche P ainsi définie d'une part conduit à un découplage des couches de sommet de travail contribuant en soi à l'amélioration de l'endurance du pneumatique et d'autre part va pouvoir contribuer à assurer une distance minimale supérieure à 1.5 mm entre la couche additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels et l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large. Il faut entendre par nappes couplées des nappes dont les éléments de renforcement respectifs sont séparés radialement d'au plus 1,5 mm, ladite épaisseur de caoutchouc étant mesurée radialement entre les génératrices respectivement supérieure et inférieure desdits éléments de renforcement. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le rapport du module d'élasticité de la couche P sur le module d'élasticité de la couche de calandrage de la couche 30 de travail adjacente à la couche additionnelle est compris entre 0.5 et 1. La couche de calandrage considérée est la couche de caoutchouc qui sépare les éléments de renforcements de la couche de travail de la couche P. On entend par module d'élasticité d'un mélange caoutchouteux, un module sécant d'extension à 10 % de déformation et à température ambiante. Les mesures de module sont effectuées en traction selon la norme AFNORNFT-46002 de septembre 1988: on mesure en seconde élongation (i.e., après un cycle d'accommodation) le module sécant nominal (ou contrainte apparente, en MPa) à 10% d'allongement (conditions normales de température et d'hygrométrie selon la norme AFNOR-NFT-40101 de décembre 1979). Selon ce mode de réalisation de l'invention, le rapport des modules d'élasticité prévu permet notamment d'obtenir un découplage des couches de travail avec une moindre dissipation thermique et donc des échauffements moindres dans cette zone du pneumatique. De préférence encore, la largeur axiale D de la couche P comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche P et l'extrémité de la nappe de sommet de travail 15 axialement la moins large est telle que: 342D20.4)2 avec (1)2, diamètre des éléments de renforcement de la nappe de sommet de travail axialement la moins large. Une telle relation définit une zone d'engagement entre la couche P de mélanges caoutchouteux et la nappe de travail axialement la moins large. Un tel engagement en dessous d'une valeur égale à trois fois le diamètre des éléments de renforcement de la nappe de travail radialement extérieure peut ne pas être suffisant pour obtenir un découplage des nappes de travail pour notamment obtenir une atténuation des sollicitations en extrémité de la nappe de travail axialement la moins large. Une valeur de cet engagement supérieure à vingt fois le diamètre des éléments de renforcement de la nappe de travail axialement la moins large peut conduire à une diminution trop importante de la rigidité de dérive de l'armature de sommet du pneumatique. De préférence, la largeur axiale D de la couche de mélange caoutchouteux cohésif P comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche de mélange caoutchouteux cohésif P et l'extrémité axialement extérieure de la couche de sommet de travail axialement la moins large est supérieure à 5 mm. P10-1763 L'invention prévoit encore de préférence que la couche P, à l'extrémité axialement extérieure de la nappe de sommet de travail axialement la moins large, présente une épaisseur telle que la distance radiale d entre les deux nappes de sommet de travail, séparées par ladite couche P, vérifie la relation: 3/5.42 < d < 54.2 avec (1)2, diamètre des éléments de renforcement de la nappe de sommet de travail axialement la moins large. La distance d est mesurée de câble à câble, c'est-à-dire entre le câble d'une première nappe de travail et le câble d'une seconde nappe de travail. En d'autres termes, cette distance d englobe l'épaisseur de la couche P et les épaisseurs respectives des mélanges caoutchouteux de calandrage, radialement extérieure aux câbles de la nappe de travail radialement intérieure et radialement intérieure aux câbles de la nappe de travail radialement extérieure. Les différentes mesures d'épaisseur sont effectuées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le pneumatique étant donc dans un état non gonflé. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, à l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large, l'épaisseur de la couche P assure une distance d', telle que d' 1.5 mm, entre ladite extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large et la couche additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels. La couche P de mélanges caoutchouteux agit avantageusement encore comme une couche de découplage entre la couche de travail axialement la plus large et la couche additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels, de sorte que les extrémités des éléments de renforcement de la couche de travail axialement la plus large ne soit pas sollicitées du fait de la trop grande proximité des éléments de renforcement circonférentiels. En d'autres termes, les éléments de renforcement circonférentiels de la couche additionnelle ne pénètrent avantageusement pas un cercle de rayon d' centré sur l'extrémité des éléments de renforcement de la couche de travail axialement la plus large. De même que pour l'épaisseur d, la distance d' est mesurée de câble à câble sur une coupe transversale d'un pneumatique, le pneumatique étant dans un état non gonflé. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la couche de sommet de travail 30 axialement la plus large est radialement à l'intérieur des autres couches de sommet de travail. P10-1763 De préférence encore, la différence entre la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large et la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la moins large est comprise entre 5 et 30 mm. Selon une variante de réalisation avantageuse de l'invention, l'angle formé avec la 5 direction circonférentielle par les éléments de renforcement des couches de sommet de travail est inférieur à 30 et de préférence inférieur à 25 . Selon une variante de réalisation de l'invention, les couches de sommet de travail comportent des éléments de renforcement, croisés d'une nappe à l'autre, faisant avec la direction circonférentielle des angles variables selon la direction axiale, lesdits angles étant supérieurs sur les bords axialement extérieurs des couches d'éléments de renforcement par rapport aux angles desdits éléments mesurés au niveau du plan médian circonférentiel. Une telle réalisation de l'invention permet d'augmenter la rigidité circonférentielle dans certaines zones et au contraire de la diminuer dans d'autres, notamment pour diminuer les mises en compression de l'armature de carcasse. Une réalisation préférée de l'invention prévoit encore que l'armature de sommet est complétée radialement à l'extérieur par au moins une couche supplémentaire, dite de protection, d'éléments de renforcement dits élastiques, orientés par rapport à la direction circonférentielle avec un angle compris entre 10 et 45 et de même sens que l'angle formé par les éléments inextensibles de la couche de travail qui lui est radialement adjacente. La couche de protection peut avoir une largeur axiale inférieure à la largeur axiale de la couche de travail la moins large. Ladite couche de protection peut aussi avoir une largeur axiale supérieure à la largeur axiale de la couche de travail la moins large, telle qu'elle recouvre les bords de la couche de travail la moins large. La couche de protection formée d'éléments de renforcement élastiques peut, dans le dernier cas cité ci-dessus, être d'une part éventuellement découplée des bords de ladite couche de travail la moins large par des profilés, et avoir d'autre part une largeur axiale inférieure ou supérieure à la largeur axiale de la couche de sommet la plus large. Lorsque la couche de protection est axialement plus étroite que la couche de sommet de travail axialement la moins large, que ladite couche de sommet de travail est radialement la 30 couche de travail la plus à l'extérieur, l'invention prévoit avantageusement que le bord de la couche de protection est radialement adjacent et de préférence radialement extérieur à au moins le bord axialement intérieur de la couche additionnelle. En comparaison des variantes précédentes de l'invention, pour obtenir une telle réalisation de l'invention, selon laquelle le bord de la couche de protection est radialement adjacente et extérieure à la couche additionnelle, soit l'extrémité de la couche de protection est axialement plus à l'extérieur, soit l'extrémité axialement intérieure de la couche additionnelle est axialement plus à l'intérieur. En d'autres termes, soit la couche de protection est axialement plus large, soit la couche additionnelle est axialement plus large en étant allongée axialement vers l'intérieur. Selon l'un quelconque des modes de réalisation de l'invention évoqué précédemment, l'armature de sommet peut encore être complétée, par exemple radialement entre l'armature de carcasse et la couche de travail radialement la plus à l'intérieur, par une couche de triangulation constituée d'éléments de renforcement inextensibles faisant, avec la direction circonférentielle, un angle supérieur à 40 et de préférence de même sens que celui de l'angle formé par les éléments de renforcement de la couche radialement la plus proche de l'armature de carcasse. Selon une première variante de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement de la couche additionnelle sont des éléments de renforcement métalliques. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement de la couche additionnelle sont des éléments de renforcement textiles. Un mode de réalisation avantageux de l'invention prévoit que l'armature de sommet du pneumatique comporte en outre au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels dont la largeur axiale est de préférence inférieure à la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large. Les largeurs axiales des couches continues d'éléments de renforcement sont mesurées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le pneumatique étant dans un état non gonflé. La présence dans le pneumatique selon l'invention d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels peut permettre decontribuer à l'obtention de rayons de courbures axiales quasi-infinis des différentes couches de renforcement dans une P10-1763 zone centrée sur le plan médian circonférentiel, ce qui contribue aux performances d'endurance du pneumatique. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongement compris entre 10 et 120 GPa et un module tangent maximum inférieur à 150 GPa. Selon une réalisation préférée, le module sécant des éléments de renforcement à 0,7 % d'allongement est inférieur à 100 GPa et supérieur à 20 GPa, de préférence compris entre 30 et 90 GPa et de préférence encore inférieur à 80 GPa. De préférence également, le module tangent maximum des éléments de renforcement est inférieur à 130 GPa et de préférence encore inférieur à 120 GPa. Les modules exprimés ci-dessus sont mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement. Les modules des mêmes éléments de renforcement peuvent être mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement. La section globale de l'élément de renforcement est la section d'un élément composite constitué de métal et de caoutchouc, ce dernier ayant notamment pénétré l'élément de renforcement pendant la phase de cuisson du pneumatique. Selon cette formulation relative à la section globale de l'élément de renforcement, les éléments de renforcement d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongement compris entre 5 et 60 GPa et un module tangent maximum inférieur à 75 GPa. Selon une réalisation préférée, le module sécant des éléments de renforcement à 0,7 % d'allongement est inférieur à 50 GPa et supérieur à 10 GPa, de préférence compris entre 15 et 45 GPa et de préférence encore inférieure à 40 GPa. De préférence également, le module tangent maximum des éléments de renforcement est inférieur à 65 GPa et de préférence encore inférieur à 60 GPa. Selon un mode de réalisation préféré, les éléments de renforcements d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement relatif ayant des faibles pentes pour les faibles allongements et une pente sensiblement constante et forte pour les allongements supérieurs. De tels éléments de renforcement de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont habituellement dénommés éléments "bi-module". Selon une réalisation préférée de l'invention, la pente sensiblement constante et forte apparaît à partir d'un allongement relatif compris entre 0,1% et 0,5%. Les différentes caractéristiques des éléments de renforcement énoncées cidessus sont mesurées sur des éléments de renforcement prélevés sur des pneumatiques. Des éléments de renforcement plus particulièrement adaptés à la réalisation d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels selon l'invention sont par exemple des assemblages de formule 21.23, dont la construction est 3x(0.26+6x0.23) 4.4/6.6 SS; ce câble à torons est constitué de 21 fils élémentaires de formule 3 x (1+6), avec 3 torons tordus ensembles chacun constitué de 7 fils, un fil formant une âme centrale de diamètre égal à 26/100 mm et 6 fils enroulés de diamètre égal à 23/100 mm. Un tel câble présente un module sécant à 0, 7% égal à 45 GPa et un module tangent maximum égal à 98 GPa, mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement. Sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, ce câble de formule 21.23 présente un module sécant à 0,7% égal à 23 GPa et un module tangent maximum égal à 49 GPa. De la même façon, un autre exemple d'éléments de renforcement est un assemblage de formule 21.28, dont la construction est 3x(0.32+6x0.28) 6. 2/9.3 SS. Ce câble présente un module sécant à 0,7% égal à 56 GPa et un module tangent maximum égal à 102 GPa, mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de P10-1763 l'élément de renforcement. Sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, ce câble de formule 21.28 présente un module sécant à 0,7% égal à 27 GPa et un module tangent maximum égal à 49 GPa. L'utilisation de tels éléments de renforcement dans au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels permet notamment de conserver des rigidités de la couche satisfaisante y compris après les étapes de conformation et de cuisson dans des procédés de fabrication usuels. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement circonférentiels d'une couche continue peuvent être formés d'éléments métalliques inextensibles et coupés de manière à former des tronçons de longueur très inférieure à la circonférence de la couche la moins longue, mais préférentiellement supérieure à 0,1 fois ladite circonférence, les coupures entre tronçons étant axialement décalées les unes par rapport aux autres. De préférence encore, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible. Un tel mode de réalisation permet de conférer, de manière simple, à la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels un module pouvant facilement être ajusté (par le choix des intervalles entre tronçons d'une même rangée), mais dans tous les cas plus faible que le module de la couche constituée des mêmes éléments métalliques mais continus, le module de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels étant mesuré sur une couche vulcanisée d'éléments coupés, prélevée sur le pneumatique. Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement circonférentiels d'une couche continue sont des éléments métalliques ondulés, le rapport aJ2 de l'amplitude d'ondulation sur la longueur d'onde étant au plus égale à 0,09. De préférence, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible Les éléments métalliques sont préférentiellement des câbles d'acier. Selon une variante de réalisation de l'invention, au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est disposée radialement entre deux couches de sommet de travail. Selon cette dernière variante de réalisation, la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels permet de limiter de manière plus importante les mises en compression des éléments de renforcement de l'armature de carcasse qu'une couche semblable mise en place radialement à l'extérieur des autres couches de sommet de travail. Elle est préférablement radialement séparée de l'armature de carcasse par au moins une couche de travail de façon à limiter les sollicitations desdits éléments de renforcement et ne pas trop les fatiguer. Avantageusement encore dans le cas d'une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels disposée radialement entre deux couches de sommet de travail, les largeurs axiales des couches de sommet de travail radialement adjacentes à la couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont supérieures à la largeur axiale de ladite couche d'éléments de renforcement circonférentiels. D'autres détails et caractéristiques avantageux de l'invention ressortiront ci-après de la description des exemples de réalisation de l'invention en référence aux figures 1 à 5 qui représentent: - figure 1, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un mode de 20 réalisation de l'invention, - figure 2, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, figure 3, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un troisième mode de réalisation de l'invention, - figure 4, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un quatrième mode de réalisation de l'invention, - figure 5, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un cinquième mode de réalisation de l'invention. Les figures ne sont pas représentées à l'échelle pour en simplifier la compréhension. Les 30 figures ne représentent qu'une demi-vue d'un pneumatique qui se prolonge de manière P10-1763 symétrique par rapport à l'axe XX' qui représente le plan médian circonférentiel, ou plan équatorial, d'un pneumatique. Sur la figure 1, le pneumatique 1, de dimension 315/80 R 22.5 X, a un rapport de forme H/S égal à 0,80, H étant la hauteur du pneumatique 1 sur sa jante de montage et S sa largeur axiale maximale. Ledit pneumatique 1 comprend une armature de carcasse radiale 2 ancrée dans deux bourrelets, non représentés sur la figure. L'armature de carcasse est formée d'une seule couche de câbles métalliques. Cette armature de carcasse 2 est frettée par une armature de sommet 4, formée radialement de l'intérieur à l'extérieur: d'une première couche de travail 41 formée de câbles métalliques inextensibles 11.35 non frettés, continus sur toute la largeur de la nappe, orientés d'un angle égal à 18 , - d'une seconde couche de travail 42 formée de câbles métalliques inextensibles 11.35 non frettés, continus sur toute la largeur de la nappe, orientés d'un angle égal à 18 et croisés avec les câbles métalliques de la couche 41; la couche 42 est axialement plus petite que la couche 41, - d'une couche additionnelle 43 formée de câbles orientés circonférentiellement et présentant une ondulation de longueur d'onde 2^, égale à 40 mm et d'amplitude de crête à crête a égale à 8 mm; la couche 43 est radialement extérieure et adjacente à la couche de travail radialement extérieure 42 et s'étend axialement au-delà de l'extrémité axialement extérieure de la couche 41. Des essais ont été réalisés d'une part avec des câbles métalliques 4.23 et d'autre part avec des câbles textile PET 144x2. La largeur axiale L4] de la première couche de travail 41 est égale à 216 mm. La largeur axiale L42 de la deuxième couche de travail 42 est égale à 206 mm. La couche additionnelle 43 d'élément de renforcement circonférentiels présente une largeur égale à 75 mm; elle présente une zone de recouvrement axiale avec la couche 42 égale à 53 mm. L'armature de sommet est elle-même coiffée d'une bande de roulement 5. Une couche caoutchouteuse P, radialement entre et au contact des couches de sommet 30 de travail 41 et 42, dite gomme de découplage, recouvre l'extrémité de ladite couche de travail P10-1763 41 et s'étend au-delà de l'extrémité axialement extérieure de ladite couche 41. La couche P de mélange caoutchouteux assure notamment un découplage entre la couche de travail 41 et l'extrémité de la couche de travail 42 radialement extérieure. La zone d'engagement de la couche P entre les deux couche de travail 41 et 42 est définie par son épaisseur ou plus précisément la distance radiale d entre l'extrémité de la couche 42 et la couche 41 et par sa largeur axiale D comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche P et l'extrémité de la couche de sommet de travail radialement extérieure. La distance radiale d est égale à 3.5 mm. La distance axiale D est égale à 20 mm, soit environ 13.3 fois le diamètre Ii)2 des éléments de renforcement de la nappe de travail 42, le diamètre (1)2 étant égal à 1.5 mm. La distance d', telle que définie précédemment comme étant la distance entre l'extrémité de la couche de sommet de travail radialement la plus large 41 et la couche additionnelle 43, est quant à elle au minimum égale à 1.5 mm. La couche P contribue ainsi conformément à l'invention à maintenir une distance supérieure à 1.5 mm entre la couche additionnelle 43 et l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large 41. Les modules d'élasticité de la couche P et de la couche de calandrage de la couche 42 sont identiques et égaux à 1 OMPa; le rapport desdits modules est donc égal à 1. Sur la figure 2, le pneumatique 21 diffère de celui représenté sur la figure 1 d'une part en ce que la couche additionnelle 43 d'élément de renforcement circonférentiels présente une largeur égale à 53 mm et en ce que la distance séparant l'extrémité axialement extérieure de ladite couche additionnelle 43 de l'axe XX' est égale à la distance séparant dudit plan l'extrémité de la couche de travail 42. La distance d', telle que définie précédemment comme étant la distance entre l'extrémité de la couche de sommet de travail radialement la plus large 41 et la couche additionnelle 43, est alors égale au minimum à la distance d et donc supérieure à 3.5 mm. D'autre part, le pneumatique 21 diffère encore de celui représenté sur la figure 1 en ce qu'il comporte en outre: d'une couche de protection 244 formée de câbles métalliques élastiques 18x23 dont la largeur axiale est égale à 86 mm. une couche d'éléments de renforcement complémentaire 245, dite de triangulation, 30 de largeur sensiblement égale à 200 mm formée de câbles métalliques inextensibles 9x28. Les éléments de renforcement de cette couche 245 forment un angle d'environ P10-1763 45 avec la direction circonférentielle et sont orientés dans le même sens que les éléments de renforcement de la couche de travail 241. Cette couche 245 permet notamment de contribuer à la reprise des efforts de compression transversale dont est l'objet l'ensemble des éléments de renforcement dans la zone du sommet du pneumatique. Sur la figure 3, le pneumatique 31 diffère de celui représenté sur la figure 1 en ce qu'il comporte une couche additionnelle 343 qui s'insère entre les deux couches de travail 341, 342. La couche 343 est en effet radialement adjacente et intérieure à la couche 342. Selon d'autres réalisations conformes à l'invention mais non représentées sur les figures, la couche additionnelle 343 peut encore être radialement adjacente à la couche 341 de manière extérieure ou intérieure à ladite couche de travail 341. La figure 4 illustre une variante de réalisation d'un pneumatique 41 conformément à l'invention qui comparée à la réalisation de la figure 2 comporte en outre une couche continue 446 d'éléments de renforcement circonférentiels intercalée entre les couches de travail 441 et 442. Cette couche continue 446 présente une largeur L446 égale à 185 mm, inférieure aux largeurs des couches de travail 441 et 442. La figure 5 illustre encore une autre variante de réalisation d'un pneumatique 51 selon l'invention qui comparée à la réalisation de la figure 2 présente une couche de protection 544 radialement adjacente et extérieure à la couche additionnelle 543. Selon ce mode de réalisation l'extrémité axialement intérieure de la couche additionnelle 543 est ainsi radialement entre la couche de travail 542 et la couche de protection 544 sur une largeur axiale de 10 mm. Sur la figure 5, la couche de protection a été élargie par rapport à celles des autres figures comportant une telle couche de protection; un résultat similaire et non représenté sur les figures peut être obtenu avec une couche additionnelle plus large et dont l'extrémité axialement intérieure est plus à l'intérieur pour obtenir un chevauchement avec une couche de protection axialement plus étroite que celle de la figure 5. Des essais ont été réalisés avec le pneumatique réalisé selon l'invention conformément à la représentation de la figure 2 et comparés avec un pneumatique de référence identique mais 30 réalisé selon une configuration usuelle. Ce pneumatique usuel ne comporte pas les couches additionnelles 43. Ils comportent par contre des couches de protection et de triangulation. Les premiers essais d'endurance ont été réalisés en équipant des véhicules identiques avec chacun des pneumatiques et en faisant suivre des parcours en ligne droite à chacun des véhicules, les pneumatiques étant soumis à des charges supérieures à la charge nominale pour accélérer ce type de test. Le véhicule de référence comportant les pneumatiques usuels est associé à une charge par pneumatique de 3600 Kg en début de roulage et évolue pour atteindre une charge de 4350 Kg en fin de roulage. Le véhicule comportant les pneumatiques selon l'invention est associé à une charge par pneumatique de 3800 Kg en début de roulage et évolue pour atteindre une charge de 4800 Kg en fin de roulage. Les essais sont stoppés lorsque le pneumatique est endommagé et/ou ne fonctionne plus de façon normale. Les essais ainsi réalisés ont montré que les véhicules équipés de pneumatiques selon l'invention avec les éléments de renforcement métalliques ou avec les éléments de renforcement textiles ont parcouru des distances supérieures ou égales à la distance parcourue par les véhicules de référence. D'autres essais d'endurance ont été réalisés sur une machine de tests en alternant des séquences de virage à gauche, à droite puis de roulage en ligne droite dans des conditions de charge variant de 60 à 200 % de la charge nominale et de poussée variant de 0 à 0.35 fois la charge appliquée. La vitesse est comprise entre 30 et 70 km/h. Les essais sont stoppés lorsque le pneumatique est endommagé et/ou ne fonctionne plus de façon normale. Les résultats obtenus montrent des gains en distance parcourus par les pneumatiques selon l'invention avec les éléments de renforcement métalliques et avec les éléments de renforcement textiles supérieurs par rapport à la distance parcourue par les pneumatiques de référence. P10-1763 - 20 -
L'invention concerne un pneumatique à armature de carcasse radiale comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement inextensibles, croisés d'une nappe à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10° et 45°, elle-même coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs.Selon l'invention, le pneumatique comprend additionnellement au moins dans chaque épaule une couche d'éléments de renforcement, orientés circonférentiellement et présentant une ondulation, l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle étant radialement adjacente au bord d'une couche de sommet de travail, l'extrémité axialement extérieure de ladite couche additionnelle étant située à une distance du plan équatorial du pneumatique au moins égale à la distance séparant dudit plan l'extrémité de la couche de travail à laquelle elle est adjacente et la distance entre ladite couche et l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large étant supérieure à 1.5 mm.
1 - Pneumatique à armature de carcasse radiale comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement inextensibles, croisés d'une nappe à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10 et 45 , ellemême coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs, caractérisé en ce qu'il comprend additionnellement dans chaque épaule au moins une couche d'éléments de renforcement, orientés circonférentiellement et présentant une ondulation, en ce que l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle est radialement adjacente au bord d'une couche de sommet de travail, en ce que l'extrémité axialement extérieure de ladite couche additionnelle est située à une distance du plan équatorial du pneumatique au moins égale à la distance séparant dudit plan l'extrémité de la couche de travail à laquelle elle est adjacente et en ce que la distance entre ladite couche additionnelle et l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large est supérieure à 1.5 mm. 2 - Pneumatique selon la 1, caractérisé en ce que l'extrémité axialement extérieure de ladite couche additionnelle est axialement extérieure au bord de la couche de sommet de travail à laquelle elle est adjacente. 3 - Pneumatique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle est radialement extérieure et adjacente au bord d'une 20 couche de sommet de travail. 4 - Pneumatique selon la 3, au moins deux couches de travail ayant des largeurs axiales différentes, caractérisé en ce que l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle est radialement extérieure et adjacente au bord de la couche de sommet de travail axialement la moins large. 5 - Pneumatique selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'est disposée, entre au moins les extrémités des couches de sommet de travail, une couche P de mélanges caoutchouteux cohésifs et en ce que l'extrémité axialement extérieure de la couche P est axialement extérieure à l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large. 6 - Pneumatique selon la 5, caractérisé en ce que le rapport du module d'élasticité de la couche P sur le module d'élasticité de la couche de calandrage de la couche de travail adjacente à la couche additionnelle est compris entre 0.5 et 1. 7 - Pneumatique selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que la largeur axiale D de la 5 couche P comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche P et l'extrémité de la nappe de sommet de travail axialement la moins large est telle que: 342D2042 avec (1)2, diamètre des éléments de renforcement de la nappe de sommet de travail radialement extérieure. 8 - Pneumatique selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que la largeur axiale de la couche de mélange caoutchouteux cohésif P comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche de mélange caoutchouteux cohésif P et l'extrémité axialement extérieure de la couche de sommet de travail axialement la moins large est supérieure à 5 mm. 9 - Pneumatique selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce que la couche P, à l'extrémité axialement extérieure de la nappe de sommet de travail axialement la moins large, présente une épaisseur telle que la distance d radiale entre les deux nappes de sommet de travail, séparées par ladite couche P, vérifie la relation: 3/542 < d < 5.12 avec (1)2, diamètre des éléments de renforcement de la nappe de sommet de travail radialement 20 extérieure. - Pneumatique selon l'une des 5 à 9, caractérisé en ce que, à l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large, l'épaisseur de la couche P assure une distance d', telle que d' >_ 1. 5 mm, entre ladite extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large et la nappe additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels 11 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche de sommet de travail axialement la plus large est radialement à l'intérieur des autres couches de sommet de travail. P10-1763 12 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la différence entre la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large et la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la moins large est comprise entre 5 et 30 mm. 13 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'angle formé avec la direction circonférentielle par les éléments de renforcement des couches de sommet de travail est inférieur à 30 et de préférence inférieur à 25 . 14 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les couches de sommet de travail comportent des éléments de renforcement, croisés d'une nappe à 10 l'autre, faisant avec la direction circonférentielle des angles variables selon la direction axiale. - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet est complétée radialement à l'extérieur par au moins une nappe supplémentaire, dite de protection, d'éléments de renforcement dits élastiques, orientés par rapport à la direction circonférentielle avec un angle compris entre 10 et 45 et de même sens que l'angle formé par les éléments inextensibles de la nappe de travail qui lui est radialement adjacente. 16 Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet comporte une couche de triangulation formée d'éléments de renforcement métalliques faisant avec la direction circonférentielle des angles supérieurs à 40 . 17 Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments de renforcement de ladite couche additionnelle sont des éléments de renforcement métalliques. 18 Pneumatique selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce que les éléments de renforcement de ladite couche additionnelle sont des éléments de renforcement textiles. 19 Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet comporte au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels. - 23 - - Pneumatique selon la 19, caractérisé en ce que la largeur axiale d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est inférieure à la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large. 21 - Pneumatique selon la 19 ou 20, caractérisé en ce qu'au moins une couche 5 continue d'éléments de renforcement circonférentiels est disposée radialement entre deux couches de sommet de travail. 22 - Pneumatique selon la 21, caractérisé en ce que les largeurs axiales des couches de sommet de travail radialement adjacentes à la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont supérieures à la largeur axiale de ladite couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels. 23 - Pneumatique selon l'une des 19 à 22, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongement compris entre 10 et 120 GPa et un module tangent maximum inférieur à 150 GPa. 24 Pneumatique selon la 23, caractérisé en ce que le module sécant des éléments de renforcement à 0,7 % d'allongement est inférieur à 100 GPa, de préférence supérieur à 20GPa et de préférence encore compris entre 30 et 90 GPa. Pneumatique selon l'une des 23 ou 24, caractérisé en ce que le module 20 tangent maximum des éléments de renforcement est inférieur à 130 GPa et de préférence inférieur à 120 GPa. 26 Pneumatique selon l'une des 19 à 25, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement relatif ayant des faibles pentes pour les faibles allongements et une pente sensiblement constante et forte pour les allongements supérieurs. 27 - Pneumatique selon l'une des 19 à 22, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels P10-1763 sont des éléments de renforcement métalliques coupés de manière à former des tronçons de longueur inférieure à la circonférence de la nappe la moins longue, mais supérieure à 0,1 fois ladite circonférence, les coupures entre tronçons étant axialement décalées les unes par rapport aux autres, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels étant de préférence inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible. 28 - Pneumatique selon l'une des 19 à 22, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques ondulés, le rapport de l'amplitude d'ondulation a sur la longueur d'onde ? étant au plus égale à 0,09, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels étant de préférence inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible.
B
B60
B60C
B60C 9
B60C 9/22
FR2895541
A1
PROCEDE D'EXTRACTION DE SIGNATURE ALEATOIRE D'UN ELEMENT MATERIEL
20,070,629
La présente invention concerne le domaine technique de l'extraction d'une signature d'un élément matériel sujet, soit en vue d'identifier cet élément matériel sujet, soit en vue d'utiliser la signature extraite dans un processus associé à l'élément matériel sujet ou indépendant de cet élément matériel sujet. La problématique de la signature d'un élément matériel sujet réside dans la nécessité de pouvoir garantir l'unicité de cette signature de manière à pouvoir être certain ou quasiment certain que deux éléments matériels sujets distincts auront deux signatures différentes et ce quel que soit la taille de l'échantillon des deux éléments matériels sujets. L'invention propose d'atteindre cet objectif d'unicité de la signature en extrayant cette signature à partir des caractéristiques structurelles de l'élément matériel sujet. Par caractéristiques structurelles de l'élément matériel sujet il convient notamment d'entendre les caractéristiques géométriques internes et/ou externe éventuellement associé à des caractéristiques de composition chimique et/ou de couleur liées à leur localisation spatiale sur l'élément matériel sujet. Ainsi l'invention concerne un procédé d'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet, comprenant : • la mise en oeuvre d'une base de décomposition comprenant des vecteurs de décomposition en composantes aléatoires, ^ une phase de génération d'au moins un vecteur d'acquisition de caractéristiques structurelles d'au moins une région de l'élément matériel sujet, • une phase de décomposition de chaque vecteur d'acquisition selon la base de décomposition pour obtenir un vecteur image comprenant des composantes aléatoires qui correspondent chacune à la contribution dans le vecteur d'acquisition d'un vecteur de décomposition en composante aléatoire appartenant à la base de décomposition, ^ une phase de génération d'au moins un vecteur signature aléatoire qui comprend, un nombre de composantes inférieur ou égal au nombre de composantes aléatoires de chaque vecteur image, chaque composante du vecteur signature aléatoire étant obtenu par extraction et/ou traitement d'au moins une composante aléatoire d'au moins un vecteur image, ^ utilisation en tant que signature aléatoire du vecteur signature aléatoire. Selon l'invention le résultat du procédé est qualifié de signature aléatoire car, d'une part, il possède tous les caractères d'une signature et notamment le caractère d'unicité pour chaque élément matériel sujet et plus particulièrement pour chaque région de l'élément matériel sujet et, d'autre part, les composantes constitutives du vecteur signature aléatoire sont quasi indépendantes et quasi équiprobables voire indépendantes et équiprobables. Selon une caractéristique de l'invention, la phase de génération d'au moins un vecteur d'acquisition comprend les étapes suivantes : ^ génération d'au moins une acquisition, selon une fenêtre d'acquisition, de caractéristiques structurelles d'une région de l'élément matériel sujet, ^ numérisation, selon un parcours de numérisation, de chaque acquisition en un vecteur d'acquisition. Dans la mesure où il est mis en oeuvre une fenêtre d'acquisition particulière, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire peut comprendre une étape de définition des caractéristiques de la fenêtre d'acquisition. Ainsi lors de cette étape de définition des caractéristiques de la fenêtre d'acquisition il est possible de choisir notamment les dimensions et/ou la forme de la fenêtre d'acquisition qu'il devient alors un paramètre de mise en oeuvre du procédé d'extraction de la signature aléatoire. De la même manière, dans la mesure où il est mis en oeuvre un parcours de numérisation particulier, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire de comprendre une étape de définition des caractéristiques du parcours de numérisation. Ainsi si lors de l'étape des définitions des caractéristiques du parcours de numérisation il peut être choisi de lire les données de la fenêtre d'acquisition par exemple en ligne selon un balayage horizontal ou en colonne selon un balayage vertical ou encore selon, par exemple, une combinaison d'un balayage vertical et d'un balayage horizontal. Selon une caractéristique du procédé d'extraction d'une signature aléatoire, pendant la phase de génération d'un vecteur de signature aléatoire il est effectué une quantification de sorte que chaque composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire est susceptible de présenter un nombre fini de valeurs ou niveaux. Conformément à une autre caractéristique du procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'invention pendant la phase de génération d'au moins un vecteur d'acquisition il est généré n vecteurs d'acquisition d'une même région de l'élément matériel sujet et en ce qu'il est mis en oeuvre n vecteurs image correspondant chacun à un vecteur d'acquisition. Dans le cadre de l'utilisation n vecteurs d'acquisition d'une même région de l'élément matériel sujet et selon une caractéristique du procédé d'extraction d'une signature aléatoire, pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire : ^ il est procédé à une quantification de sorte que chaque composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire est susceptible de présenter un nombre fini de valeurs ou niveaux qui correspondent à des classes statistiques, ^ la valeur ou niveau de chaque composante du vecteur de signature aléatoire est définie par le résultat de tests et/ou de traitements statistiques appliqués à l'ensemble des valeurs de la composante d'un rang donné des n vecteurs image. Selon une autre caractéristique de l'invention, pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire les composantes des vecteurs image subissent un traitement statistique consistant à les centrer réduire. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire : ^ il est mis en oeuvre : ^ un nombre C de classes statistiques correspondant à des valeurs ou niveaux susceptibles d'être adoptées par les composantes aléatoires du vecteur de signature aléatoire, ^ et une classe statistique correspondant au caractère instable des composantes d'un même rang des n vecteurs image, ^ pour déterminer la valeur de chaque composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire, il est effectué un traitement statistique et un test statistique de stabilité de l'ensemble des composantes d'un même rang des n vecteurs images de manière à ce que : ^ si à l'issue du test de stabilité il apparaît que les composantes du même rang des vecteurs image présente un caractère stable alors il est attribué à la composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire la valeur ou niveau de la classe statistique à laquelle appartiennent les composantes du même rang des n vecteurs image, ^ si à l'issue du test il apparaît que les composantes du même rang des vecteurs image présente un caractère instable alors il est attribué à la composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire la valeur ou niveau de la classe statistique à laquelle appartient la composante du même rang d'un des n vecteurs image. Selon encore une autre caractéristique de l'invention et dans le cadre de la mise en oeuvre de la forme ci-dessus du procédé, la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire le test de stabilité est réalisé sur la base de la moyenne et de l'écart type des composantes de même rang des vecteurs image. Selon une caractéristique de l'invention les n vecteurs d'acquisitions sont générés virtuellement à partir d'un nombre d'acquisitions réelles inférieur à n voire à partir d'une seule acquisition réelle. Selon une caractéristique de l'invention, le vecteur de signature aléatoire, généré à l'issue du procédé d'extraction, comprend au moins une composante aléatoire possédant un caractère stable, la valeur de cette composante aléatoire stable étant susceptible d'être retrouvée à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. Selon une caractéristique de l'invention, le vecteur de signature aléatoire, généré à l'issue du procédé d'extraction, comprend au moins une composante aléatoire qui possède un caractère instable, la valeur de cette composante aléatoire instable étant susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. Selon une caractéristique de l'invention, à l'issue du procédé d'extraction, toutes les composantes aléatoires du vecteur de signature aléatoire possèdent un caractère stable, la valeur de chaque composante aléatoire stable étant susceptible d'être retrouvée à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. Selon une caractéristique de l'invention, à l'issue du procédé d'extraction, toutes les composantes aléatoires du vecteur de signature aléatoire possèdent un caractère instable, la valeur de chaque composante aléatoire instable étant susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. Selon une caractéristique du procédé d'extraction d'une signature aléatoire conforme à l'invention, pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire, il est généré : ^ un vecteur de signature aléatoire stable dont les composantes aléatoires possèdent un caractère stable, la valeur de chaque composante aléatoire stable étant susceptible d'être retrouvée à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet, ^ un vecteur de signature aléatoire instable dont les composantes aléatoires possèdent un caractère instable, la valeur de chaque composante aléatoire instable étant susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. Selon encore une autre caractéristique de l'invention et à l'issue de la mise en oeuvre du procédé d'extraction d'une signature aléatoire : le vecteur de signature aléatoire comprend : ^ au moins une composante aléatoire qui possède un caractère stable de sorte que sa valeur est susceptible d'être retrouvée à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet, ^ au moins une composante aléatoire qui possède un caractère instable de sorte que sa valeur est susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. ^ pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire il est généré un masque de lecture donnant la position dans le vecteur de signature aléatoire des composantes aléatoires stables et/ou des composantes aléatoires instables. La signature aléatoire ou le vecteur signature aléatoire généré par la mise en oeuvre du procédé d'extraction selon l'invention peut être utilisé de différentes manières. Ainsi selon une caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend une phase d'utilisation une partie au moins de la signature aléatoire stable en tant qu'identifiant de l'élément matériel sujet ou d'un objet associé à l'élément matériel sujet dans le cadre d'un processus de contrôle d'accès. Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend une phase d'utilisation une partie au moins de la signature aléatoire stable en tant que masque jetable dans un processus de cryptographie. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend une phase d'utilisation une partie au moins de la signature aléatoire stable en tant que séquence d'instructions ou qu'identifiant de séquence d'instructions dans un processus de contrôle d'un automate ou d'un machine. Selon une caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend une phase d'utilisation une partie au moins de la signature aléatoire stable en tant en tant que variables ou paramètres d'un programme informatique. Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend une phase d'utilisation une partie au moins de la signature aléatoire stable en tant que masque jetable pour crypter des variables et/ou des parties exécutables d'un programme informatique. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend une phase d'utilisation une partie au moins des composantes aléatoires instables en tant qu'identifiant de l'élément matériel sujet ou d'un objet associé à l'élément matériel sujet et une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires stables en tant que masque jetable pour le cryptage de l'identifiant afin d'obtenir un identifiant sécurisé. Selon une caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend : ^ une phase d'utilisation une partie au moins des composantes aléatoires instables en tant que clé privée d'un processus de cryptographie à clé publique/clé privée, ^ une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires stables en tant que masque jetable pour le cryptage de la clé privée pour 20 obtenir une clé privé sécurisée. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend : ^ une phase d'utilisation une partie des composantes aléatoires instables en tant que clé privée d'un processus de cryptographie à clé publique/clé 25 privée, ^ une phase d'utilisation une partie des composantes aléatoires instables en tant que clé publique du processus de cryptographie à clé publique/clé privée, • une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires 30 stables en tant que masque jetable pour le cryptage de la clé privée pour obtenir une clé privé sécurisée. Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, conforme à l'invention, comprend : ^ une phase d'utilisation une partie au moins des composantes aléatoires instables en tant qu'identifiant de l'élément matériel sujet ou d'un objet associé à l'élément matériel sujet, ^ une phase de chiffrement de l'identifiant au moyen d'un processus de cryptographie à clé publique/clé privée pour obtenir un identifiant chiffré ou signé, ^ une phase d'utilisation d'une partie au moins des composantes aléatoires stables en tant que masque jetable pour le cryptage de l'identifiant chiffré ou signé pour obtenir un identifiant chiffré et sécurisé. Dans le cadre de la variante ci-dessus, il peut être utilisé en tant que clé privée une partie des composantes aléatoires instables et, de la même manière, il peut être utilisé en tant que clé publique une partie des composantes aléatoires instables. D'autres exemples d'utilisations d'une signature aléatoire ou d'un vecteur signature aléatoire produit au moyen du procédé d'extraction selon l'invention peuvent être trouvés dans les demandes FR2866139, WO200578651, US2005262350, FR2870376. Selon l'invention, la base de décomposition utilisée pour le procédé d'extraction d'une signature aléatoire peut être une base préexistante ou au contraire une base générée pour les besoins du procédé d'extraction d'une signature aléatoire conforme à l'invention. Ainsi, l'invention concerne également un procédé de génération d'une base de décomposition utilisable pour l'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet, comprenant les étapes suivantes : ^ génération de N vecteurs d'acquisitions de caractéristiques structurelles d'au moins une région d'au moins un élément matériel distinct de l'élément matériel sujet et/ou de l'élément matériel sujet lui-même, ^ analyse de l'ensemble des vecteurs d'acquisition selon des méthodes statistique pour obtenir la base de décomposition formée de vecteurs de décomposition permettant une représentation de chaque vecteur décomposition permettant une représentation de chaque vecteur d'acquisition sous la forme d'un vecteur image dont chaque composante correspond à la contribution d'un vecteur de décomposition dans le vecteur d'acquisition, ^ enregistrement de la base de décomposition, ^ projection de chaque vecteur d'acquisition sur la base de décomposition pour obtenir un vecteur image dont chaque composante correspond à la contribution d'un vecteur de décomposition dans le vecteur d'acquisition, ^ analyse d'une partie au moins des vecteurs image pour identifier celle ou celles des composantes qui sont fortement déterministes et/ou communes à tous les vecteurs images, les composantes déterministes correspondant à des vecteurs de décompositions dans la base de décomposition dit vecteurs de décomposition communs ou de contribution certaine, les autres composantes d'un vecteur image étant considérée comme des composantes aléatoires, ^ enregistrement éventuel d'un masque de lecture donnant, dans chaque vecteur image, la position des éventuelles composantes déterministes et/ou la position des composantes aléatoires. Selon une caractéristique de l'invention, il est considérer qu'une 20 composante possède un caractère fortement déterministe si sa valeur est prévisible en fonction de la nature de l'élément matériel. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque vecteur d'acquisition est de nature bidimensionnelle au moins. Selon encore une autre caractéristique du procédé de génération d'une 25 base de décomposition, conforme à l'invention, le procédé de génération comprend une étape de retrait des vecteurs de décomposition commun ou à contribution certaine de la base de décomposition et une étape d'enregistrement de la base de décomposition réduite dite base de décomposition en composantes aléatoires. 30 Selon encore une autre caractéristique du procédé de génération d'une base de décomposition, conforme à l'invention, l'étape de génération des vecteurs d'acquisition est réalisée avec au moins un élément matériel de la même famille que l'élément matériel sujet. Conformément à une autre caractéristique du procédé de génération d'une base de décomposition selon l'invention, l'étape de génération des vecteurs d'acquisition comprend les étapes suivantes : ^ génération d'un nombre N d'acquisitions, selon une fenêtre d'acquisition, de caractéristiques structurelles d'au moins une région d'au moins un élément matériel distinct de l'élément matériel sujet et/ou de l'élément matériel sujet lui-même, ^ numérisation, selon un parcours de numérisation, de chacune des acquisitions sous la forme d'un vecteur d'acquisition. De la même manière que pour le procédé d'extraction d'une signature aléatoire, le procédé de génération d'une base de décomposition peut comprendre une étape de définition des caractéristiques géométriques de la fenêtre d'acquisition. Ainsi, selon une variante de l'invention le procédé de génération d'une base de décomposition comprend une étape de lecture des caractéristiques géométriques de la fenêtre d'acquisition. De même le procédé de génération de la base de décomposition peut comprendre également une étape d'enregistrement des caractéristiques géométriques de la fenêtre d'acquisition. De la même manière le procédé de génération d'une base de décomposition peut aussi comprendre une étape de définition des caractéristiques du parcours de numérisation. Le procédé de génération d'une base de décomposition peut alors comprendre une étape de lecture des caractéristiques du parcours de numérisation ainsi qu'une une étape d'enregistrement des caractéristiques du parcours de numérisation utilisé pour l'étape de numérisation. Selon une caractéristique de l'invention le procédé de génération d'une base de décomposition met en oeuvre pour l'obtention de la base de décomposition, en tant que méthode d'analyse statistique, un algorithme d'Analyse en Composantes Principales. Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé de génération d'une base de décomposition met en oeuvre pour l'obtention de la base de décomposition, en tant que méthode d'analyse statistique, un algorithme d'Analyse en Composantes Indépendantes. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le procédé de génération d'une base de décomposition met en oeuvre pour l'identification des composantes déterministes un algorithme de décomposition spectrale et une identification des vecteurs de décompositions à contribution certaine par filtrage. Selon une caractéristique du procédé de génération d'une base de décomposition applicable également au procédé d'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet, chaque élément matériel utilisé est choisi parmi : des matériaux d'origines biologiques morts, des matériaux d'origines organiques, des matériaux d'origines minérales ou des matériaux obtenus par mélange et/ou composition et/ou dépôt de plusieurs des matériaux précédents. Bien entendu, les différentes caractéristiques du procédé d'extraction d'une signature aléatoire peuvent être eux combinées les unes avec les autres de différentes manières dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles entre elles. De la même manière, les différentes caractéristiques du procédé de génération d'une base de décomposition peuvent être combinées les unes avec les autres de différentes manières dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles entre elles. Diverses aux autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description ci-dessous réalisée en référence aux dessins annexés. Comme cela a été dit précédemment l'invention concerne un procédé - d'extraction d'une signature numérique aléatoire quasi-pure, partiellement ou totalement stable, à partir d'un élément matériel à microstructure stable dans le temps en partie chaotique, révélée par une sollicitation physique, chimique, biologique ou autre, et de mise en oeuvre de cette signature pour produire des séquences aléatoires, des paires de clés publique / privé, des identifiants auto-protégés de l'élément. Le matériau peut être d'origine biologique mort, organique, minérale ou résulter du mélange, de la composition ou du dépôt de matériaux d'origines biologique morts, organiques, minérales. L'extraction est réalisée à partir du signal analogique ou non délivré par un capteur approprié. Certains éléments matériels comme le papier renferment intrinsèquement une part chaotique issue de la variabilité de leurs composants, de la variabilité de leur arrangement et/ou de la complexité du processus de fabrication. La sollicitation peut quant à elle provenir d'une action mécanique ou d'une source de rayonnement ou tout autre source physique. Dans le cas d'un élément translucide comme le papier, la sollicitation physique peut être fournie par un rayonnement lumineux cohérent ou non, polarisé ou non, éclairant un morceau de papier en transmission ou en réflexion, le signal pouvant être numérisé par une caméra matricielle. Ce procédé se distingue des autres procédés de génération de signatures en ce sens que la signature présente un caractère aléatoire (quasi-)pure et est extraite d'un élément matériel sujet via un signal de nature multidimensionnel appelé signal-image après décomposition dans une base (figure 1), la base pouvant elle-même être générée à partir du même élément matériel ou d'un élément matériel différent (figure 2). Les signatures aléatoires classiquement générées résultent (de l'acquisition) d'un signal monodimensionnel (usuellement la variable est le temps) suivi d'un post-traitement analogique et/ou numérique. Le procédé objet de l'invention procède quant à lui à une réduction du signal-image (le signal-image d'interaction entre un matériau chaotique et une sollicitation physique) sans qu'une importante manipulation algorithmique ne soit nécessaire après extraction. Sur les figures 3 à 5, le procédé a été mis en oeuvre sur un morceau de papier éclairé en transmission en lumière incohérente après avoir généré la base à partir d'un premier morceau de papier. La qualité de la signature extraite selon le procédé est illustrée de façon directe à la figure 6 avec les résultats de tests statistiques montrant la pureté de la séquence aléatoire extraite et de façon indirecte à la figure 7 avec la recherche aléatoire de nombres premiers dans une séquence aléatoire extraite montrant l'uniformité de la répartition des nombres trouvés dans l'ensemble des premiers (de 18 bits ici). Traditionnellement traitée comme du bruit, la part du signal-image correspondant au contenu chaotique de l'élément matériel est ici exploitée de façon à extraire une signature aléatoire c'est à dire non prévisible a priori. Cette signature présente un caractère numérique c'est-à-dire qu'elle est constituée de composantes à valeurs quantifiées en nombre fini ou niveaux . L'ensemble des composantes de la signature constitue ainsi une séquence aléatoire quasi-pure de niveaux qui peut être utilisée telle quelle ou pour générer un germe aléatoire dans tous les domaines où cela est nécessaire comme par exemple en identification, en certification, en tracabilité, en cryptographie, notamment pour l'authentification, la génération de clés privées et/ou publiques, et la sécurisation de données, en stéganographie, mais aussi en informatique ou en robotique pour la simulation ou la commande d'événements aléatoires (jeux informatiques, programmation, ...). Le procédé objet de l'invention qualifie chaque composante de la signature aléatoire de stable ou d'instable (figure 1). Une composante de la signature est déclarée stable lorsque son niveau est susceptible d'être retrouvé à l'identique strictement ou quasiment avec une très forte probabilité après toute nouvelle sollicitation de l'élément matériel dans des conditions identiques ou semblables. Un code détecteur/correcteur d'erreur peut être mis en oeuvre pour accroître la stabilité des composantes. A travers les composantes stables qui peuvent en être extraites, l'élément matériel peut être utilisé comme une clé physique au porteur. Les composantes aléatoires stables peuvent aussi être utilisées pour réaliser un One Time Pad ou générer un identifiant propre à l'élément matériel. Les figures 8 à 12 montrent des applications possibles d'une séquence aléatoire extraite selon le procédé. Les composantes instables de la signature aléatoire peuvent être utilisées pour générer un ou plusieurs identifiants et/ou une ou plusieurs clés privées, chacun étant protégé au moyen de composantes aléatoires stables, par exemple grâce à un ou plusieurs One Time Pad . La combinaison des composantes stables et des composantes instables est une caractéristique du procédé. Les figures 13 à 16 constituent des schémas de mises en oeuvre du procédé dans chacun de tels cas. Dans son principe, le procédé d'extraction décompose la fenêtre de signal-image de chaque région pré-définie sur l'élément matériel selon une somme de contributions de modes élémentaires, chaque contribution étant constituée d'un mode affecté d'un poids scalaire ou composante.Certains de ces modes peuvent traduire dans le signal-image la présence de certains phénomènes physiques évolutifs décrits par des Equations aux Dérivées Partielles comme la diffusion ou la propagation. De tels modes peuvent en particulier constituer des modes propres d'un opérateur spatial (tel le laplacien) et dépendre de la frontière des régions d'investigation pré-définies. A ce titre, l'allure de la frontière, la position et l'orientation de ces régions constituent une donnée d'entrée à part entière du procédé. L'ensemble des modes utiles à la description du signal c'est à dire à sa décomposition, appelé base de décomposition , peut être surabondant (modes obtenus au moyen de filtres de Gabor par exemple) ou non. La base de décomposition peut être fixée (comme dans le cas des filtres de Gabor) ou adaptée au signal-image. Les bases adaptées peuvent provenir d'une analyse de pourséquence par projections, notamment d'une analyse en composantes reposant ou non sur une décomposition de type décomposition en valeurs singulières comme l'Analyse en Composantes Principales (ACP), ou présentant des liens avec l'ACP comme l'Analyse en Composantes Indépendantes (ACI) ou de toute autre analyse proche de l'ACP ou de l'ACI (par exemple une ACP éparse). La décomposition dans une base de décomposition donnée d'une matrice de n acquisitions réelles ou virtuelles d'un même ensemble pré-défini de N régions de l'élément matériel fournit une matrice de valeurs de composantes, données utilisées pour un raffinement de l'analyse. Ce raffinement délivre la signature aléatoire sans autre traitement qu'une réduction et une quantification des composantes après classification. La signature est la séquence des niveaux des composantes quantifiées. La réduction retire les composantes sur-actives, incompatibles avec la pureté du caractère aléatoire de la signature cherchée. Une classification attribue alors à chaque valeur de composante une classe parmi un ensemble pré-définis de classes stables (autant que de niveaux). Une composante est jugée stable (respectivement instable) lorsque la majorité de ses valeurs (pour toutes les acquisitions) appartiennent à la même classe (respectivement à deux classes contigus à part sensiblement égales). Les composantes qui n'ont été jugées ni stables ni instables sont retirées et ne contribuent donc pas à la signature. La quantification d'une composante stable revient à lui affecter le niveau correspondant à sa classe. La quantification d'une composante instable consiste à lui affecter le niveau de la classe stable correspondant à une acquisition pré-déterminée. La phase d'extraction d'une signature aléatoire est illustrée par le synoptique de la figure 1 (étapes 1 à 5). Un élément matériel sujet est sélectionné pour la nature chaotique stable dans le temps de sa microstructure laquelle est révélée par une sollicitation physique, chimique, biologique ou autre. L'étape 1 est la génération de n vecteurs d'acquisition par région d'investigation de l'élément matériel sujet, ces vecteurs d'acquisition pouvant résulter d'une acquisition réelle ou d'une synthèse calculée à partir d'une acquisition réelle et simulant un déplacement. Cet ensemble d'images peut permettre par moyennage de diminuer : le bruit d'acquisition (bruit de la caméra et de la source de rayonnement) en considérant les vecteurs d'acquisition réels et le bruit qu'occasionnerait un repositionnement de l'élément matériel en considérant les vecteurs d'acquisition de synthèse. Les vecteurs d'acquisition sont des vecteurs colonnes (de données acquises selon la forme de la fenêtre d'acquisition des N régions d'investigation et le parcours de la numérisation définis lors de la phase de génération de la base), placés dans une matrice à N colonnes (correspondant aux différentes régions observées de l'élément matériel sujet) et n plans de profondeur (correspondant aux n acquisitions réelles ou virtuelles des régions d'investigation). Cette matrice à trois entrées constitue les données d'entrée de l'étape 4. A noter que les positions et orientations de la fenêtre d'acquisition associées aux N zones d'investigation peuvent être ici différentes de celles utilisées lors de la phase de génération de la base (en respectant une distance entre régions supérieure à la longueur de corrélation des données) c'est à dire redéfinies. A l'étape 2, une décomposition des vecteurs d'acquisition sur la base des vecteurs de décomposition fournit n vecteurs image par région d'investigation. Une matrice image de mêmes dimensions que la matrice de données de l'étape 3 est ainsi formée. La génération du vecteur de signature aléatoire proprement dite est réalisée en trois étapes, les étapes 3 à 5. Chaque région d'investigation fournit un vecteur de signature aléatoire. La concaténation des vecteurs de signature aléatoire constitue le vecteur de signature aléatoire total. Chaque composante du vecteur de signature aléatoire associé à une région d'investigation provient d'une composante (aléatoire) jugée valide à l'issue de l'étape 3, stable ou instable à l'issue de l'étape 4, d'un vecteur_image de cette région d'investigation (c'est à dire d'une colonne de la matrice image). L'étape 3 est une étape de réduction de la matrice image par retrait de tout plan (horizontal) correspondant à un rang de composantes de vecteurs image sur-actives - dites invalides - et de ce fait non conformes à la recherche d'une composante purement aléatoire pour le vecteur-signature. L'activité d'une composante de rang donné peut être mesurée par analyse d'une ligne du plan de la composante dans la matrice image, par exemple une ligne du premier plan de profondeur. La mesure peut être statistique après une estimation de l'histogramme de la ligne précédente. Elle peut aussi être définie comme l'énergie de la ligne. La décision de retrait d'une composante invalide peut se juger en relatif par rapport aux autres composantes après avoir évaluer l'activité de chacune des composantes. L'étape 4 procède à une classification des composantes des vecteurs image de la matrice image réduite (conformément à l'étape 3) conduisant à la qualification de leur caractère stable ou instable. Pour cela, l'axe des valeurs associé à chacune de ces composantes est partitionné en différentes classes statistiques prédéfinies qui serviront à la quantification en niveaux (discrets) de l'étape 5. Une composante d'une région d'investigation donnée qui est jugée appartenir à l'une de ces classes û dites classes de quantification - est déclarée stable. L'appartenance à une telle classe peut être définie après analyse statistique de la ligne correspondant à la composante. Cette analyse peut procéder à une estimation de l'histogramme de la ligne puis à celle de ses moyenne et écart-type. L'appartenance à la classe en question peut être considérée vraie lorsque l'histogramme est quasi-complètement inclus dans la classe en question (par exemple l'intervalle centrée en la moyenne, de rayon égal à un certain nombre de fois l'écart-type est complètement contenu dans la classe). Dans le cas, où l'histogramme est équiréparti entre deux classes, la composante est jugée instable et affectée à une classe autre dite classe des instables. Enfin, lorsque l'histogramme est réparti sur plusieurs classes, la composante sera généralement déclarée inapte et affectée à une classe dite classe des inaptes. L'étape 5 réalise la quantification (ou attribution de niveaux discrets parmi un ensemble fini de nombres) des composantes (valides) stables ou instables. Au cours de cette étape', les composantes inaptes (c'est-à-dire appartenant à la classe des inaptes) ne sont pas traitées (considérés comme des termes absents ou trous dans la matrice image) et ne donnent lieu à aucune composante dans le vecteur-signature. Un masque de lecture repérant les composantes stables des composantes instables dans le vecteur-signature peut alors être généré à ce stade. Les composantes stables se voient attribuées le niveau de quantification correspondant à leur classe (stable). Une quantification sur deux niveaux ou binarisation peut ainsi être réalisée en affectant le niveau 1 à une composante positive et le niveau 0 à une composante négative lorsque les vecteurs d'acquisition sont centrés réduits. Les composantes instables ont une valeur qui peut être dans une classe de quantification dite gauche ou sa suivante (sur l'axe des valeurs de composante) dite droite. Une composante instable se voit attribuée un niveau binaire, 0 (par exemple) si la valeur de la composante dans un plan de profondeur prédéfinie (le premier par exemple) est dans la classe de gauche, 1 si elle est dans la classe de droite. Le procédé d'extraction possède trois entrées qui peuvent être autant de clés vis à vis de la partie stable de la signature extraite : - l'élément matériel sujet, - la forme de la fenêtre d'acquisition des N régions d'investigation et le parcours de la numérisation qui sont fixés a priori ainsi que les positions et orientations de la fenêtre d'acquisition pour les N régions d'investigation, tout cela constituant la structure , -et la base de décomposition ou éventuellement l'élément matériel (ou les éléments matériels) qui peut avoir servi à la génération de la base de décomposition s'il est différent de l'élément matériel sujet (cf ci-dessous). Description de la génération de la base Dans son principe, le procédé objet de l'invention met en oeuvre une base, éventuellement redondante, pouvant ou non être générée en partie ou totalement à partir d'un premier élément matériel de la même famille d'éléments ou non que l'élément matériel sujet, ou à partir de l'élément matériel sujet lui-même. La figure 2 décrit les étapes de génération de la base de décomposition à partir d'un élément matériel. A l'étape 1, N régions différentes au sein d'une région d'investigation de l'élément matériel font l'objet d'une acquisition (en statique ou en mouvement relatif) puis d'une numérisation. Un capteur est ainsi utilisé pour enregistrer la réponse de l'élément matériel à une sollicitation ou excitation physique. Destinées à saisir l'organisation de la microstructure sollicitée, ces N données sont de nature au moins bidimensionnelle et sont considérées comme représentatives d'une famille d'éléments matériels. Chacune des N données est rangée dans un vecteur selon un parcours exhaustif de numérisation qui peut être, par exemple, un parcours de type balayage télévision selon les lignes ou selon les colonnes ou encore selon une courbe de Péano. N vecteurs d'acquisition sont ainsi formés. La forme de la fenêtre d'acquisition des N régions d'investigation et le parcours de la numérisation sont fixés a priori. Chacune des N régions d'investigation peut être acquise plusieurs fois de façon à réduire par moyennage le bruit de signal lié à la source d'excitation d'une part et au capteur d'autre part. L'étape 2 est l'analyse de l'ensemble des vecteurs d'acquisition selon une méthode d'obtention de modes élémentaires caractéristiques décrivant les données. Chaque vecteur d'acquisition peut alors être représenté au moyen de ces modes, chaque mode apportant une contribution plus ou moins importante. Les modes sont des vecteurs permettant la décomposition de chaque vecteur d'acquisition sous forme d'une somme de contribution, chaque contribution étant constituée d'un vecteur de décomposition affecté d'un poids scalaire ou composante. L'ensemble des composantes constitue un vecteur image de description du vecteur d'acquisition considéré. Ainsi, les vecteurs d'acquisition constituent les colonnes d'une matrice de données qui peut s'exprimer comme un produit de la matrice des vecteurs-colonnes de décomposition, dits encore vecteurs de base , par la matrice des vecteurs-colonnes image. De façon générale, les méthodes d'analyse construisant des bases adaptées aux données sont des méthodes candidates. L'Analyse en Composantes Principales (ACP) et ses variantes en font partie. Ainsi l'ACP centrée réduite délivre, par décomposition en valeurs singulières de la matrice des vecteurs d'acquisition centrés réduits, la matrice orthogonale des vecteurs de base ou vecteurs de décomposition. Les vecteurs-image s'en déduisent par simple projection des vecteurs d'acquisition sur cette base. Les composantes du vecteurs-image ont alors la propriété d'être centrées et décorrélées. L'Analyse en Composantes Indépendantes (ACI) qui fournit le même type d'analyse que l'ACP (en ce sens que les composantes obtenus du vecteurs-image ont la propriété d'être centrées, décorrélées et même quasi- indépendantes) peut aussi être utilisée. Les vecteurs de décomposition et les vecteurs image sont obtenus simultanément, par maximisation de la nongaussianité des composantes du vecteur image. Différents algorithmes réalisent ce critère selon l'implantation qui en est faite (FastICA, JADE, InfoMax, ...)
- Procédé de génération d'une base de décompréssion utilisable pour l'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet, comprenant les étapes suivantes:▪ génération de N vecteurs d'acquisitions de caractéristiques structurelles d'au moins une région d'au moins un élément matériel distinct de l'élément matériel sujet et/ou de l'élément matériel sujet lui-même,▪ analyse de l'ensemble des vecteurs d'acquisition selon des méthodes statistique pour obtenir la base de décomposition formée de vecteurs de décomposition permettant une représentation de chaque vecteur d'acquisition sous la forme d'un vecteur image dont chaque composante correspond à la contribution d'un vecteur de décomposition dans le vecteur d'acquisition,▪enregistrement de la base de composition,▪ projection de chaque vecteur d'acquisition sur la base de décomposition pour obtenir un vecteur image dont chaque composante correspond à la contribution d'un vecteur de décompostion dans le vecteur d'acquisition,▪ analyse d'une partie au moins des vecteurs image pour identifier celle ou celles des composantes qui sont fortements déterministes et/ou communes à tous les vecteurs images, les composantes déterministes correspondant à des vecteurs des décompositions dans la base de décompositions dit vecteurs de décomposition communs ou de contribution certaine, les autres composantes d'un vecteur image étant considérée comme des composantes aléatoires,▪ enregistrement éventuel d'un masque de lecture donnant, dans chaque vecteur image, la position des éventuelles composantes déterministes et/ou la position des composantes aléatoires.
1 - Procédé de génération d'une base de décomposition utilisable pour l'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet, comprenant les étapes suivantes : ^ génération de N vecteurs d'acquisitions de caractéristiques structurelles d'au moins une région d'au moins un élément matériel distinct de l'élément matériel sujet et/ou de l'élément matériel sujet lui-même, • analyse de l'ensemble des vecteurs d'acquisition selon des méthodes statistique pour obtenir la base de décomposition formée de vecteurs de décomposition permettant une représentation de chaque vecteur d'acquisition sous la forme d'un vecteur image dont chaque composante correspond à la contribution d'un vecteur de décomposition dans le vecteur d'acquisition, ^ enregistrement de la base de décomposition, ^ projection de chaque vecteur d'acquisition sur la base de décomposition pour obtenir un vecteur image dont chaque composante correspond à la contribution d'un vecteur de décomposition dans le vecteur d'acquisition, ^ analyse d'une partie au moins des vecteurs image pour identifier celle ou celles des composantes qui sont fortement déterministes et/ou communes à tous les vecteurs images, les composantes déterministes correspondant à des vecteurs de décompositions dans la base de décomposition dit vecteurs de décomposition communs ou de contribution certaine, les autres composantes d'un vecteur image étant considérée comme des composantes aléatoires, ^ enregistrement éventuel d'un masque de lecture donnant, dans chaque vecteur image, la position des éventuelles composantes déterministes et/ou la position des composantes aléatoires. 2 - Procédé de génération d'une base de décomposition selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de retrait des vecteurs de décomposition commun ou à contribution certaine de la base de décomposition et une étape d'enregistrement de la base de décomposition réduite dite base de décomposition en composantes aléatoires. 3 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire d'un élément matériel sujet, comprenant : ^ la mise en oeuvre d'une base de décomposition comprenant des vecteurs de décomposition en composantes aléatoires, ^ une phase de génération d'au moins un vecteur d'acquisition de caractéristiques structurelles d'au moins une région de l'élément matériel sujet, ^ une phase de décomposition de chaque vecteur d'acquisition selon la base de décomposition pour obtenir un vecteur image comprenant des 10 composantes aléatoires qui correspondent chacune à la contribution dans le vecteur d'acquisition d'un vecteur de décomposition en composante aléatoire appartenant à la base de décomposition, ^ une phase de génération d'au moins un vecteur signature aléatoire qui comprend, un nombre de composantes inférieur ou égal au nombre de 15 composantes aléatoires de chaque vecteur image, chaque composante du vecteur signature aléatoire étant obtenu par extraction et/ou traitement d'au moins une composante aléatoire d'au moins un vecteur image, • Utilisation en tant que signature aléatoire du vecteur signature aléatoire. 4 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 20 3 caractérisé en ce que pendant la phase de génération d'au moins un vecteur d'acquisition il est généré n vecteurs d'acquisition d'une même région de l'élément matériel sujet et en ce qu'il est mis en oeuvre n vecteurs image correspondant chacun à un vecteur d'acquisition. 5 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 4 25 caractérisé en ce que pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire : ^ il est procédé à une quantification de sorte que chaque composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire est susceptible de présenter un nombre fini de valeurs ou niveaux qui correspondent à des classes 30 statistiques, ^ la valeur ou niveau de chaque composante du vecteur de signature aléatoire est définie par le résultat de tests et/ou de traitementsstatistiques appliqués à l'ensemble des valeurs de la composante d'un rang donné des n vecteurs image. 6 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 5 caractérisé en ce que pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire les composantes des vecteurs image subissent un traitement statistique consistant à les centrer réduire. 7 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon la 5 ou 6 caractérisé en ce que pendant la phase de génération d'au moins un vecteur de signature aléatoire : ^ il est mis en oeuvre : • un nombre C de classes statistiques correspondant à des valeurs ou niveaux susceptibles d'être adoptées par les composantes aléatoires du vecteur de signature aléatoire, ^ et une classe statistique correspondant au caractère instable des composantes d'un même rang des n vecteurs image, ^ pour déterminer la valeur de chaque composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire, il est effectué un traitement statistique et un test statistique de stabilité de l'ensemble des composantes d'un même rang des n vecteurs images de manière à ce que : ^ si à l'issue du test de stabilité il apparaît que les composantes du même rang des vecteurs image présente un caractère stable alors il est attribué à la composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire la valeur ou niveau de la classe statistique à laquelle appartiennent les composantes du même rang des n vecteurs image, • si à l'issue du test il apparaît que les composantes du même rang des vecteurs image présente un caractère instable alors il est attribué à la composante aléatoire du vecteur de signature aléatoire la valeur ou niveau de la classe statistique à laquelle appartient la composante du même rang d'un des n vecteurs image. 8 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 3 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une phase de génération d'une base de décomposition conformément au procédé de génération d'une base de décomposition selon la 1 ou 2. 9 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 3 à 8 caractérisé en ce que le vecteur de signature aléatoire comprend au moins une composante aléatoire possédant un caractère stable, la valeur de cette composante aléatoire stable étant susceptible d'être retrouvée à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet. 10 - Procédé d'extraction d'une signature aléatoire selon l'une des 3 à 9 caractérisé en ce que le vecteur de signature aléatoire comprend au moins une composante aléatoire qui possède un caractère instable, la valeur de cette composante aléatoire instable étant susceptible de varier de manière aléatoire à chaque mise en mise en oeuvre du procédé sur une même région de l'élément matériel sujet.
G,H
G06,H04
G06F,H04L
G06F 17,H04L 9
G06F 17/40,H04L 9/00
FR2894010
A1
DISPOSITIF DE JONCTION ENTRE UN CONDUIT D'AMENEE D'AIR EN PROVENANCE D'UNE INSTALLATION DE VENTILATION, DE CHAUFFAGE ET/OU DE CLIMATISATION, ET UN ORGANE AERAULIQUE PORTE PAR UN SIEGE COULISSANT.
20,070,601
Domaine technique de l'invention. L'invention est du domaine des aménagements pour les sièges montés mobiles, notamment de véhicule, et plus particulièrement de la mise en relation de tels sièges avec un conduit d'amenée d'air, par exemple en provenance d'une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation. Elle a pour objet un dispositif de jonction entre un tel conduit d'amenée et organe aéraulique porté par un tel siège. Etat de la technique. Il est connu d'exploiter une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation pour l'aération d'un siège, notamment d'un véhicule. Une telle installation est montée sur un élément fixe du véhicule, en étant par exemple principalement dédiée à l'aération de l'habitacle ou spécifiquement à l'aération d'un siège au moins. Accessoirement, le siège est susceptible d'être équipé d'une installation secondaire de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation. L'installation principale est dotée d'un conduit fixe d'amenée d'air vers le siège, ce dernier étant muni d'un organe aéraulique, tel qu'un conduit d'air ou analogue pour l'acheminement de l'air en provenance de l'installation vers le volume intérieur du siège. Se pose le problème de la jonction aéraulique entre le conduit d'amenée monté fixe sur le véhicule, et l'organe aéraulique porté par le siège. Il est souhaitable qu'une telle jonction soit simple et présente des caractéristiques d'étanchéité indispensables. Une première difficulté à surmonter réside donc dans l'organisation d'un dispositif de jonction qui soit simple de structure et qui offre une étanchéité fiable et pérenne. Ce problème est d'autant plus délicat à résoudre que le siège est habituellement monté mobile sur le véhicule, au moins de manière coulissante en translation sur une course de l'ordre de 300 mm par exemple. De tels sièges peuvent également être montés de manière basculante. Selon une solution connue, le conduit d'amenée et l'organe aéraulique sont reliés l'un à l'autre par un conduit intermédiaire souple pour être déformable lors de la translation du siège, tel qu'un conduit à soufflet ou analogue. On pourra notamment se reporter au document FR2843916 (VALEO CLIMATISATION) qui divulgue un tel dispositif de jonction. La mise en oeuvre d'un conduit souple présente plusieurs inconvénients. En effet, le conduit souple est susceptible de constituer une entrave pour les passagers du véhicule qui peuvent involontairement le détériorer. Cette détérioration est d'autant plus probable que le conduit souple est fragile et présente une longueur conséquente. Par ailleurs, un tel conduit souple est susceptible de se coincer au cours du déplacement du siège, ce qui peut encore provoquer sa dégradation. D'une manière générale, l'installation d'un conduit déformable entre le conduit d'amenée et l'organe aéraulique induit un inconfort visuel pour les passagers du véhicule. Par ailleurs, se pose le problème de la pérennité d'un tel conduit, dont le caractère déformable est obtenu au détriment de sa robustesse générale. En outre, la jonction obtenue doit être fiable et pérenne, en évitant notamment des pertes de charge et des fuites d'air. De surcroît, se posent des difficultés liées à la maintenance de la jonction aéraulique mise en oeuvre, avec en corollaire une recherche d'obtention de cette jonction à faible coût, susceptible de permettre l'interchangeabilité rapide et peu onéreuse des moyens mis en oeuvre sans porter atteinte à la compétitivité du dispositif de jonction utilisé. Enfin, l'intégration sur le véhicule de la jonction entre le conduit d'amenée et l'organe aéraulique doit être obtenue avec un encombrement le plus faible possible, malgré la faculté recherchée de permettre la mobilité du siège, sans risque d'encombrement de l'espace de circulation à l'intérieur de l'habitacle susceptible de gêner les passagers. Objet de l'invention. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de jonction entre un conduit d'amenée d'air monté fixe, notamment en provenance d'une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation d'un véhicule, et un siège monté mobile sur le véhicule au moins en translation. Il est plus particulièrement visé par la présente invention de proposer un dispositif de jonction qui soit simple à réaliser et à installer, qui offre une étanchéité parfaite, qui soit d'un encombrement limité, qui soit fiable, pérenne et robuste, qui soit d'un faible coût d'obtention et de maintenance, et dont l'installation sur le véhicule est rapide et aisée, sans induire d'inconfort visuel et/ou de circulation dans le véhicule pour les passagers. Le dispositif de la présente invention est un dispositif de jonction entre au moins un conduit et un organe aéraulique. Le conduit est monté sur une structure porteuse, tel que le plancher d'un véhicule, pour l'amenée d'air en provenance notamment d'une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation équipant le véhicule. L'organe aéraulique est porté par un siège monté mobile sur la structure porteuse, au moins en translation, entre deux positions extrêmes d'utilisation. Ce dispositif de jonction met plus particulièrement en oeuvre au moins un conduit intermédiaire équipé de moyens de mise en communication aéraulique respectivement avec le conduit d'amenée et avec l'organe aéraulique. Selon la présente invention, un tel dispositif de jonction est principalement reconnaissable en ce que ledit conduit intermédiaire est un conduit rigide équipé de moyens de fixation à l'un quelconque de la structure porteuse et du siège. Selon une première variante de réalisation, le conduit intermédiaire est muni de moyens de fixation à la structure porteuse, tel qu'au moins une platine ou analogue équipée d'organes de fixation, du type par vissage, par sertissage, par emboîtement d'organes coopérants, ou par clipage. 3 Selon une deuxième variante de réalisation, le conduit intermédiaire est muni de moyens d'intégration au siège, constitués par exemple de moyens de fixation du conduit intermédiaire sur l'ossature du siège, en étant préférentiellement enveloppé par la garniture de ce dernier. Dans le cas où le siège est équipé d'une installation secondaire de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation, l'intégration du conduit intermédiaire au siège est susceptible d'être mise à profit pour rendre ce conduit intermédiaire participant d'une paroi de l'installation, voire d'exploiter la présence d'une telle installation secondaire pour l'intégration du conduit intermédiaire au siège. Selon une forme préférée de réalisation du conduit intermédiaire, celui-ci est agencé en caisson allongé, préférentiellement de conformation à section polygonale comportant des parois concourantes. Les moyens de mise en communication aéraulique comprennent plus particulièrement un premier moyen de mise en communication aéraulique entre le conduit intermédiaire et le conduit d'amenée, et un deuxième moyen de mise en communication aéraulique entre le conduit intermédiaire et l'organe aéraulique. L'un quelconque du premier moyen et du deuxième moyen est avantageusement mobile en translation le long d'une fenêtre que comporte le conduit intermédiaire. La fenêtre est de préférence équipée d'un organe d'obturation que comporte le conduit intermédiaire. Cet organe d'obturation est avantageusement monté mobile en translation sur le conduit intermédiaire, et est muni de l'un quelconque du premier et du deuxième moyen. Ces dispositions sont telles .que lors du déplacement du siège en translation, le conduit d'amenée ou alternativement l'organe aéraulique joint à l'organe d'obturation circule le long du conduit intermédiaire, et plus particulièrement le long de la fenêtre que ce dernier comporte, pour autoriser le déplacement du siège sans rupture aéraulique entre le conduit d'amenée et l'organe aéraulique. On comprendra que la mobilité en translation de l'organe d'obturation sur le conduit intermédiaire est réalisée au moins sur une course du même ordre que celle du siège. La fenêtre est plus particulièrement ménagée à travers l'une quelconque des parois latérales du conduit intermédiaire. On comprendra que cette paroi latérale est de préférence celle destinée à être placée en regard du conduit d'amenée ou de l'organe aéraulique auquel l'organe d'obturation est affecté, pour réduire l'encombrement du dispositif en évitant l'utilisation d'un conduit supplémentaire. L'organe d'obturation est de préférence monté coulissant le long de la paroi du conduit intermédiaire comportant la fenêtre, par l'intermédiaire de moyens de guidage latéral. Selon une première forme de réalisation de l'organe d'obturation, celui-ci est organisé en une bande, courroie ou analogue, circulant le long de la fenêtre en se prolongeant vers l'intérieur du conduit intermédiaire. La longueur d'une telle bande est notamment au moins de l'ordre de la longueur de la fenêtre augmentée de la course du siège sur la structure porteuse. Selon une deuxième forme de réalisation de l'organe d'obturation, celui-ci est organisé en une feuille déformable ou analogue, qui s'étend le long de la fenêtre. Par exemple, cette feuille comporte une pluralité de replis en soufflet ou analogue. La longueur de la feuille est notamment au moins du même ordre que la longueur de la fenêtre augmentée de la course du siège sur la structure porteuse, et occupe l'espace délimité par la fenêtre, en étant repliée sur elle-même au moins partiellement et en étant développée respectivement de part et d'autre du conduit d'amenée et/ou de l'organe aéraulique en relation avec l'organe d'obturation. Le déplacement relatif entre le conduit d'amenée et l'organe aéraulique est autorisé sans interruption du flux d'air à partir du développement de la feuille lors du déplacement du siège. Des moyens de guidage de l'organe d'obturation sont avantageusement constitués de glissières latérales ménagées au moins en bordure de la fenêtre. Les bords correspondants de l'organe d'obturation sont notamment logés à l'intérieur de ces glissières. Les glissières sont susceptibles de se prolonger au-delà de la fenêtre vers l'intérieur du conduit intermédiaire, pour maintenir le guidage de l'organe d'obturation dans le conduit intermédiaire, notamment au-delà de la fenêtre. Une telle disposition est utile dans le cas où l'organe d'obturation forme une boucle à l'intérieur du conduit intermédiaire. De préférence, les glissières sont ménagées dans le volume interne du conduit intermédiaire. Plus particulièrement, les glissières sont ménagées entre une paroi du conduit intermédiaire et une aile interne de guidage respectif d'un bord de l'organe d'obturation. Le dispositif comporte préférentiellement des moyens de plaquage de l'organe d'obturation en bordure de la fenêtre. Ces dispositions visent à maintenir une étanchéité entre l'organe d'obturation et le conduit intermédiaire, tout en assurant la mobilité de l'organe d'obturation le long de la fenêtre. On comprendra en cela que les moyens de plaquage constituent des moyens d'étanchéité entre l'organe d'obturation et le conduit intermédiaire. Ces moyens de plaquage sont notamment du type à déformation élastique et sont interposés entre l'organe d'obturation et le conduit intermédiaire. Les moyens de placage sont par exemple constitués d'au moins un corps souple ménagé au moins le long de chacun des bords latéraux de l'organe d'obturation. On notera que le corps souple est indifféremment formé d'un corps continu ou d'un corps discontinu. Le corps souple prend plus particulièrement appui contre les ailes internes de guidage, pour repousser les bords latéraux de l'organe d'obturation contre la paroi correspondante du conduit intermédiaire. Le corps souple est par exemple intégré de moulage à l'organe d'obturation, avec lequel il forme une pièce unitaire. L corps souple est, par exemple, formé d'une pluralité de reliefs successifs individuellement déformables. On comprendra en cela que de tels reliefs constituent les moyens de plaquage. Ces reliefs sont par exemple globalement conformés en lamelles incurvées prenant un appui tangent contre l'aile interne de guidage correspondante. Selon un autre mode de réalisation, le corps souple est formé d'un revêtement, tel qu'un tampon de matériau textile, de matériau plastique ou analogue, ménagé au moins le long des bords latéraux de l'organe d'obturation. L'intégration du corps souple à l'organe d'obturation est susceptible d'être réalisée par collage, par vulcanisation ou par surmoulage. Dans le cas par exemple où l'organe d'obturation est de faible épaisseur, tel que formé d'une bande textile ou analogue, le corps souple est susceptible d'être formé de tampons ou d'un revêtement analogue rapportés en bordure latérale de l'organe d'obturation, par collage ou analogue notamment. Selon une autre variante de réalisation, les moyens de plaquage à déformation élastique sont ménagés sur le conduit intermédiaire, notamment à l'intérieur des glissières de guidage de l'organe d'obturation. De préférence, l'organe d'obturation comporte une ouverture pour une mise en communication aéraulique entre le volume interne du conduit intermédiaire et l'un quelconque du conduit d'amenée et de l'organe aéraulique. Cette ouverture est notamment équipée d'un premier embout ou analogue conjointement en prise sur l'organe d'obturation et sur l'un quelconque du conduit d'amenée et de l'organe aéraulique. Selon une variante de réalisation, l'organe d'obturation et le premier embout forment une pièce unitaire, en étant par exemple conjointement formés par moulage ou en étant assemblés l'un à l'autre par collage ou analogue. Selon une autre variante de réalisation, le premier embout est en prise sur l'organe d'obturation par l'intermédiaire de moyens de fixation, tel que du type par pincement de l'organe d'obturation entre un épaulement de l'embout et une pièce d'appui antagoniste, du type par sertissage, du type par clipage, du type par vissage ou analogue De préférence, le dispositif comporte en outre des moyens de guidage du premier 5 embout le long du conduit intermédiaire. Ces moyens de guidage comprennent avantageusement les glissières de guidage de l'organe d'obturation. Selon une forme préférée de réalisation, le conduit intermédiaire comporte une ouverture pour la mise en communication aéraulique entre le volume interne du 10 conduit intermédiaire et de l'un quelconque du premier et du deuxième moyen. Cette ouverture est notamment munie d'un deuxième embout ou analogue en relation avec l'un quelconque du conduit d'amenée et de l'organe aéraulique, qu'il reçoit par emboîtement par exemple. 15 Selon une forme avantageuse de réalisation, le deuxième embout forme avec le conduit intermédiaire une pièce unitaire. Selon une autre forme de réalisation, le deuxième embout est rendu solidaire du conduit intermédiaire par des moyens de fixation, tels que du type par sertissage, du type par clipage, du type par soudage, à ultrasons ou analogue notamment, du type par vissage, du type par collage ou 20 technique analogue. Selon des variantes alternatives de réalisation, soit le premier moyen est monté mobile le long du conduit intermédiaire, le second moyen étant fixe par rapport à ce dernier, soit le premier moyen est fixe sur le conduit intermédiaire, le second 25 moyen étant monté mobile sur ce dernier. Il en ressort que le premier moyen est susceptible d'associer la fenêtre munie de l'organe d'obturation sur lequel est fixé le premier embout, tandis que le deuxième moyen associe l'ouverture et le deuxième embout, et qu'inversement selon une forme alternative de réalisation le premier moyen associe l'ouverture et le deuxième embout, tandis que le 30 deuxième moyen associe la fenêtre munie de l'organe d'obturation sur lequel est fixé le premier embout. Le conduit intermédiaire est préférentiellement formé à partir d'au moins deux coquilles assemblées l'une à l'autre, par collage, par emboîtement, par clipage, par sertissage, par soudure à ultrasons ou mode de soudure analogue, par l'intermédiaire d'organes d'assemblage coopérants, ou analogue. Plus particulièrement, le conduit intermédiaire est constitué de coquilles latérales assemblées l'une à l'autre par l'intermédiaire d'organes d'assemblage coopérants. Les organes d'assemblage coopérants comprennent par exemple au moins un jeu d'organes. Les jeux d'organes s'étendent par exemple transversalement dans le volume interne du conduit intermédiaire. Selon une variante de réalisation, ces organes d'assemblage coopèrent par emboîtement. Selon une autre variante, ces organes d'assemblage coopèrent à partir d'une réception à leur travers d'un élément de fixation, tel qu'une vis, un clip ou analogue. Selon autre variante, les }eux d'organes s'étendent au moins partiellement en périphérie du débouché des coquilles pour leur jonction l'une à l'autre, par emboîtement notamment. La robustesse et le caractère rigide et indéformable du conduit intermédiaire permettent son exploitation pour participer d'une installation secondaire de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation équipant le véhicule. Selon que le conduit intermédiaire est fixé sur la structure porteuse ou sur le siège, cette installation est susceptible d'être respectivement soit une installation ménagée sous le siège, soit une installation intégrée au siège. Plus précisément, le conduit intermédiaire est participant d'une paroi d'une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation. Selon un exemple de réalisation, le conduit intermédiaire forme une paroi d'une chambre de recyclage d'air d'une installation secondaire de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation intégrée au siège. L'organe aéraulique porté par le siège est susceptible d'être constitué par tout organe destiné à recevoir l'air en provenance du dispositif de jonction pour son acheminement vers l'intérieur du siège. Un tel organe aéraulique est par exemple constitué d'un conduit ou analogue, d'une chambre intermédiaire, voire d'un espace participant de moyens de distribution de l'air à l'intérieur du siège, ou d'une installation secondaire de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation intégrée au siège. Le conduit d'amenée est notamment un conduit émergeant hors du plancher et ou circulant sur celui-ci. Un tel conduit d'amenée est notamment en relation avec une installation principale de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation équipant le véhicule. Accessoirement, une installation secondaire de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation est susceptible d'être interposée entre le conduit intermédiaire et le conduit d'amenée sans déroger au cadre défini par l'invention. Description des figures. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va en être faite de formes préférées de réalisation, en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles : Les fig.1 à fig.3 sont des illustrations d'un dispositif de jonction selon un premier 15 exemple de réalisation, respectivement vu en coupe longitudinale selon AA, vu de dessus et vu en coupe transversale selon BB. Les fig.4 à fig.6 sont des illustrations d'un dispositif de jonction selon un deuxième exemple de réalisation, respectivement vu en coupe longitudinale selon CC, vu de dessus et vu en coupe transversale DD. 20 Les fig.7 et fig.8 sont des illustrations en coupe longitudinale d'un exemple de réalisation d'un conduit intermédiaire participant d'un dispositif de jonction de l'invention. La fig.9 est une illustration de détail en coupe longitudinale d'un exemple de réalisation d'un organe d'obturation participant d'un dispositif de jonction de 25 l'invention. La fig.10 est une vue en coupe transversale d'un dispositif de jonction de l'invention comportant un conduit intermédiaire du type représenté sur les fig.7 et fig.8, logeant un organe d'obturation du type représenté sur la fig.9. 30 Sur les fig.1 à fig.6, un dispositif de jonction est destiné à mettre en communication aéraulique un conduit d'amenée d'air (1) et un organe aéraulique (2), celui-ci étant constitué d'un conduit sur les exemples de réalisation illustrés. Le dispositif de jonction est notamment appliqué à l'amenée d'air vers le siège d'un véhicule, depuis une installation principale de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation. Plus particulièrement, le conduit d'amenée d'air (1) est monté sur une structure porteuse, plancher du véhicule notamment. Le siège est monté mobile en translation sur cette structure porteuse, le long de rails latéraux de guidage notamment, et est porteur de l'organe aéraulique (2). On notera que le siège est susceptible de comporter d'autres aménagements spécifiques de mobilité, tel qu'en basculement et/ou en pivotement, sans sortir du cadre de l'invention. On notera aussi que l'organe aéraulique (2) est susceptible d'être constitué d'un conduit ou analogue, d'une chambre de distribution d'air vers l'intérieur du siège ou d'un espace participant d'une installation secondaire de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation intégrée au siège ou supportée par la structure porteuse. L'organe aéraulique (2) est mobile conjointement avec le siège. Ce dernier se déplace en translation par rapport au conduit d'amenée (1). Il est proposé d'interposer un conduit intermédiaire (3) entre l'organe aéraulique (2) et le conduit d'amenée (1). Pour réduire l'encombrement d'un tel conduit intermédiaire (3), et éviter qu'il constitue une gêne pour les passagers, celui-ci est constitué d'un caisson rigide, préférentiellement de conformation à section polygonale, parallélépipédique notamment. Le caractère rigide du conduit intermédiaire (3) lui confère notamment un caractère indéformable quelles que soient les positions du siège entre ses positions extrêmes et notamment quelle que soit la position relative entre le conduit d'amenée (1) et l'organe aéraulique (2). lI ressort de ces dispositions que le conduit intermédiaire (3) présente un encombrement d'une longueur du même ordre que la course du siège, une simplicité de structure favorisant sa réalisation à moindre coût, et des caractéristiques d'étanchéité optimisées. On notera que l'encombrement du conduit intermédiaire (3), et globalement du dispositif de jonction, reste identique quelle que soit la position du siège. Le conduit intermédiaire (3) est notamment destiné à être fixé sur la structure porteuse, ou à être intégré au siège. Il en ressort que le conduit intermédiaire (3) est préservé de contraintes susceptibles de le détériorer, non seulement grâce à sa localisation sous ou dans le siège, mais aussi grâce à la faculté offerte de l'organiser en caisson rigide, d'une robustesse idéale et d'une dimension longitudinale qui est avantageusement réduite à celle de la course du siège le long de la structure porteuse. En outre, l'organisation du conduit intermédiaire (3) principalement en caisson rigide permet son obtention à des coûts compétitifs, et facilite les opérations de maintenance. Pour autoriser la mobilité relative entre le conduit d'amenée (1) et l'organe aéraulique (2), le conduit intermédiaire (3) comporte une fenêtre (4) ménagée à travers et le long de l'une de ses parois longitudinales. La fenêtre (4) est munie d'un organe d'obturation (5) mobile en translation, sur une course de l'ordre de celle du siège, tel que de 300 mm par exemple. Sur les exemples de réalisation illustrés, l'organe d'obturation (5) est constitué d'une bande, d'une courroie ou analogue circulant le long de la fenêtre (4). L'organe d'obturation (5) est au moins d'une longueur globale de l'ordre de celle de la fenêtre (4), augmentée d'une dimension de l'ordre de la course du siège. Sur les exemples préférés de réalisation illustrés, l'organe d'obturation (5) est refermé en boucle sur lui-même. Selon une variante de réalisation non illustrée, l'organe d'obturation (5) est susceptible d'être formée d'une feuille déformable occupant N'espace délimité par la fenêtre (4), en étant repliée sur elle-même pour se développer et/ou se replier selon une course correspondante à celle du siège entre ses positions extrêmes de déplacement en translation. On notera cependant qu'il est préféré de conserver une extension de l'organe d'obturation (5) dans un plan correspondant globalement à celui de la fenêtre (4), quelle que soit la position du siège, pour éviter un accroissement de l'encombrement du dispositif de jonction, pour conserver à ce dispositif des qualités de robustesse souhaitées, et pour faciliter l'installation du dispositif de jonction sous le siège ou son intégration à ce dernier. L'organe d'obturation (5) est guidé en translation le long du conduit intermédiaire (3), par ses bords latéraux. A cet effet, le conduit intermédiaire (3) comporte des moyens de guidage (6) de l'organe d'obturation (5), qui sont constitués de glissières logeant les bords latéraux de l'organe d'obturation (5). Ces glissières sont notamment formées d'ailes internes latérales (7) disposées à proximité et en regard sur les parois correspondantes du conduit intermédiaire (3). Dans le cas illustré où l'organe d'obturation (5) est refermé en boucle sur lui-même, les moyens de guidage (6) s'étendent préférentiellement le long de la quasi-totalité du pourtour des parois correspondantes du conduit intermédiaire (3). Sur les fig.1 à fig.3, l'organe d'obturation (5) comporte une ouverture (8) bordée d'un premier embout (9) en relation avec l'organe aéraulique (2), pour autoriser le passage d'air à son travers. Ce premier embout (9) est en prise sur l'organe d'obturation (5), soit par moulage, par soudure ou par collage de manière à former une pièce unitaire, soit par l'intermédiaire de moyens de fixation, tel que par emboîtement, par clipage, par sertissage, par vissage ou analogue. Le premier embout (9) reçoit l'organe aéraulique (2) par emboîtement. Cet emboîtement est réalisé de manière étanche, au moyen d'une lèvre annulaire déformable (13') que comporte l'organe aéraulique (2). Selon des variantes de réalisation non représentées visant à autoriser une mobilité verticale du siège par rapport à la structure porteuse, le premier embout (9) est susceptible d'être organisé en élément télescopique, ou encore l'organe aéraulique (2) est susceptible d'être emboîté coulissant à l'intérieur du premier embout (9). On notera que d'autres modes de fixation sont susceptibles d'être mis en oeuvre pour la jonction entre le premier embout (9) et l'organe aéraulique (2). Ces dispositions sont telles que le conduit d'amenée (1) et l'organe aéraulique (2) sont en communication aéraulique au moyen du conduit intermédiaire (3) interposé entre eux. Cette communication est maintenue lors d'un déplacement du siège en translation et quelle que soit la position de ce dernier entre ses positions extrêmes de mobilité. Plus précisément, un déplacement du siège induit un déplacement de l'organe d'obturation (5) le long de la fenêtre (4), la circulation d'air étant maintenue entre le volume intérieur du conduit intermédiaire (3) et l'organe aéraulique (2) malgré un déplacement de celui-ci le long du conduit intermédiaire (3). Il en ressort que la liaison aéraulique entrele conduit d'amenée (1) et l'organe aéraulique (2) est assurée malgré le déplacement relatif de l'un par rapport à l'autre, sans pour autant conférer au conduit intermédiaire (3) un caractère déformable. Le conduit intermédiaire (3) comporte des moyens de fixation (11) à la structure porteuse pour sa solidarisation à cette dernière. Sur l'exemple de réalisation illustré, ces moyens de fixation (11) mettent en oeuvre des platines (12) ménagées sur le conduit intermédiaire (3), qui comportent des trous (13) de passage d'organes de fixation, tels que du type par vissage. Les platines (12) et le conduit intermédiaire (3) forment avantageusement une pièce unitaire, en étant conjointement formés par moulage. L'organe d'obturation (5) est formé d'une bande de faible épaisseur, tel qu'une bande textile, une bande en matériau plastique ou analogue. Le premier embout (9) comporte un épaulement (14) prenant appui contre la face extérieure de l'organe d'obturation (5), qui comporte une ouverture (15) pour le passage du premier embout (9). Un organe d'appui antagoniste (16'), tel qu'une rondelle, est enfilé dur sur le premier embout (9), en étant plaqué contre la face interne de l'organe d'obturation (5). Ces dispositions sont telles que l'organe d'obturation (5) est en prise mécanique sur le premier embout (9) par pincement entre l'épaulement (14) et l'organe d'appui (16'). Le premier embout (9) comporte en outre des platines de guidage (16) le long du conduit intermédiaire (3). Ces platines de guidage (16) sont par exemple organisées en collerette ménagée sur le premier embout (9). Cette collerette circule le long des moyens de guidage (6) de l'organe d'obturation (5) le long du conduit intermédiaire (3), et plus particulièrement le long du bord extérieur des glissières. Le conduit intermédiaire (3) comporte à une ouverture (17) pour le passage d'air depuis le conduit d'amenée (1), avec lequel il est en communication aéraulique par l'intermédiaire d'un deuxième embout (18). Ce deuxième embout (18) est solidaire du conduit intermédiaire (3), avec lequel il forme avantageusement une pièce unitaire obtenue par moulage. Selon une forme de réalisation non représentée, le deuxième embout (18) est susceptible d'être rapporté de manière solidaire avec le conduit intermédiaire (3) par des moyens de fixation, tel que par vissage, par collage, par soudage, par sertissage par emboîtement ou analogue. Le deuxième embout (18) est ménagé sur une paroi du conduit intermédiaire (3) qui s'étend dans un plan transversal, notamment perpendiculaire, au plan d'extension de la fenêtre (4), et plus particulièrement au plan général d'extension de l'organe d'obturation (5). Dans le cas illustré où l'organe d'obturation (5) est refermé en boucle sur lui-même, ces dispositions permettent d'éviter que celui-ci ne constitue une gêne pour le passage de l'air depuis le conduit d'amenée (1) vers le volume interne du conduit intermédiaire (3). Selon une variante de réalisation non représentée, une installation secondaire de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation est susceptible d'être interposée entre le conduit intermédiaire (3) et le conduit d'amenée (1). Plus particulièrement, le conduit intermédiaire (3) est susceptible d'être participant d'une telle installation secondaire (3), dont il peut constituer une paroi. Sur les fig.4 à fig.6, le conduit intermédiaire (3) est intégré au siège. Cette intégration est par exemple réalisée par solidarisation du conduit intermédiaire (3) sur l'ossature du siège par des moyens de fixation (19), comprenant au moins une platine solidaire ou rapportée sur le conduit intermédiaire (3) et des organes de fixation, tel que du type par vissage ou analogue. Le conduit intermédiaire (3) est en outre avantageusement enveloppé par la garniture du siège, voire est participant ou fixé sur une installation secondaire (20) de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation intégrée au siège. Le conduit d'amenée (1) solidaire de la structure porteuse est en communication aéraulique avec le volume interne du conduit intermédiaire (3) au moyen d'un premier embout (10). Ce premier embout (10) est solidaire de l'organe d'obturation (3) et reçoit le conduit d'amenée (1) par emboîtement. Sur l'exemple de réalisation illustré, le conduit d'amenée (1) émerge hors du plancher par un orifice unique. Cependant d'autres modalités d'organisation du conduit d'amenée (1) sont envisageables sans sortir du cadre de l'invention. L'emboîtement du conduit d'amenée (1) sur le premier embout (10) est réalisé de manière étanche, au moyen d'une lèvre annulaire déformable (22) que comporte le conduit d'amenée (1). Ce premier embout (10) est coulissant en translation le long de la fenêtre (4) ménagée à travers une paroi de l'organe d'obturation (5), cette paroi étant destinée à être placée en regard sur l'organe d'amenée (1). La solidarisation entre le premier embout (10) et l'organe d'obturation (5) est réalisée par collage, par sertissage, par vissage, par soudure ou analogue. Sur l'exemple de réalisation illustré, le premier embout (10) comporte des moyens de fixation (24) comprenant une collerette prenant appui contre la face interne de l'organe d'obturation (5), en bordure de la fenêtre (4). Cette collerette est avantageusement mise à profit pour coopérer avec les moyens de guidage (6) de l'organe d'obturation (5) le long du conduit intermédiaire (3), pour le guidage du premier embout (10) le long de celui- ci. Sur l'exemple de réalisation illustré, l'organe d'obturation (5) est formé d'une courroie refermée en boucle sur elle-même. Le conduit intermédiaire (3) comporte une ouverture (25) pour le passage de l'air depuis son volume interne vers l'organe aéraulique (2). Cette ouverture (25) comprend au moins une zone ménagée latéralement au plan d'extension de l'organe d'obturation (5), pour autoriser le passage d'air malgré la présence de celui-ci. On comprendra que les moyens de guidage (6) sont interrompus dans la zone de l'ouverture (25) à travers laquelle circule l'air vers l'organe aéraulique (2). Un deuxième embout (26) est rapporté par emboîtement d'organes coopérants (23,24) sur le conduit intermédiaire (3). Ces organes d'emboîtement (23,24) sont par exemple du type associant une saillie logée dans une gorge indifféremment ménagées respectivement sur l'un et l'autre du conduit intermédiaire (3) et du deuxième embout (26). Sur l'exemple de réalisation illustré, le deuxième embout (26) est solidaire de l'organe aéraulique (2), avec lequel il forme une pièce unitaire intégrée de moulage. La robustesse et la rigidité du conduit intermédiaire (3) sont avantageusement mises à profit, pour rendre celui-ci participant de l'installation secondaire (20) de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation intégrée dans le siège. Sur l'exemple de réalisation illustré, le conduit intermédiaire (3) constitue une paroi d'une chambre (29) de recyclage d'air de l'habitacle du véhicule participant de cette installation secondaire (20). Selon diverses variantes de réalisation, l'installation secondaire (20) est montée soit sur la structure porteuse du véhicule, telle que par exemple le plancher de l'habitacle du véhicule ou soit alternativement sur ou à l'intérieur du (des) siège(s) équipant l'habitacle du véhicule. Sur les fig.7 et fig.8, le conduit intermédiaire (3) est principalement composé de deux coquilles latérales (30,31) assemblées l'une à l'autre par des organes d'assemblages coopérants (32,33,34,35). Un premier jeu de tels organes d'assemblage (32,33) s'étend transversalement à l'intérieur du conduit intermédiaire (3). Ces organes (32,33) sont respectivement constitués d'un premier corps évidé pour le passage d'une vis (36), et d'un deuxième corps de réception de la vis (36). Un deuxième jeu d'organes d'assemblage (34,35) est constitué par des organes d'emboîtement coopérant ménagés à la périphérie du débouché des coquilles (30,31), dont un organe mâle (35) ménagé sur l'une quelconque au moins des coquilles (30,31), qui est introduit par emboîtement dur à l'intérieur d'un organe femelle (34) ménagé sur l'autre coquille (30,31). Avantageusement, les organes d'assemblage (32,33,34,35) sont intégrés de moulage avec la coquille (30,31) correspondante pour former une pièce unitaire.30 L'une au moins des coquilles (30,31) est susceptible d'être en relation avec alternativement l'un quelconque du premier embout (9,10) et du deuxième embout (18,26), avec lequel elle forme avantageusement une pièce unitaire. Sur les fig.9 et fig.10, l'organe d'obturation (5) est agencé en courroie, qui intègre de moulage des moyens (37) pour son plaquage en bordure de la fenêtre (4). Ces moyens de plaquage (37) provoquent une prise d'appui de l'organe d'obturation (5) à l'intérieur de ses moyens de guidage (6) le long du conduit intermédiaire (3), et plus particulièrement contre la face interne de la paroi correspondante de ce dernier. Ces moyens de plaquage (37) sont constitués d'un corps souple formé de reliefs (38) conformés en lames incurvées successives, qui prennent un appui tangent contre l'aile interne (7) correspondante. Ces dispositions visent à maintenir une étanchéité efficace vis-à-vis de l'environnement extérieur entre l'organe d'obturation (5) et le conduit intermédiaire (3), et à éviter une introduction de corps étrangers à l'intérieur du conduit intermédiaire (3). On entend d'une manière générale par conduit toute enceinte susceptible de véhiculer un flux d'air entre deux points distants, que cette enceinte soit structurellement singulière ou participante d'un organe complexe comprenant plusieurs enceintes pouvant accessoirement loger des organes fonctionnels, tels que ceux d'une installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation
L'invention a pour objet un dispositif de jonction entre un conduit (1) monté sur un plancher d'un véhicule, pour l'amenée d'air en provenance d'une installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation équipant le véhicule, et au moins un organe aéraulique (2) porté par un siège monté mobile en translation sur le plancher. Un conduit intermédiaire (3) rigide est interposé entre le conduit d'amenée (1) et l'organe aéraulique (2). Ce conduit intermédiaire (3) est équipé de moyens de fixation à l'un quelconque d'une structure porteuse du conduit d'amenée (1) et du siège, et de moyens de mise en communication aéraulique avec l'un quelconque du conduit d'amenée (1) et de l'organe aéraulique (2). Ces moyens de communication aéraulique sont montés mobiles en translation le long du conduit intermédiaire (3).
Revendications 1.- Dispositif de jonction entre au moins un conduit (1) monté sur une structure porteuse, tel que le plancher d'un véhicule, pour l'amenée d'air notamment en provenance d'une installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation équipant le véhicule, et au moins un organe aéraulique (2) porté par un siège monté mobile sur la structure porteuse, ce dispositif de jonction mettant en oeuvre au moins un conduit intermédiaire (3) équipé de moyens de mise en communication aéraulique respectivement avec le conduit d'amenée (1) et l'organe aéraulique (2), caractérisé en ce que ledit conduit intermédiaire (3) est un conduit rigide équipé de moyens de fixation à la structure porteuse ou du siège. 2.- Dispositif de jonction selon la 1, caractérisé en ce que le conduit intermédiaire (3) est muni de moyens de fixation (11) à la structure porteuse. 3.- Dispositif de jonction selon la 1, caractérisé en ce que le conduit intermédiaire (3) est muni de moyens d'intégration (19) au siège. 4.- Dispositif de jonction selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le conduit intermédiaire (3) est agencé en caisson allongé. 25 5.- Dispositif de jonction selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de mise en communication aéraulique comprennent un premier moyen de mise en communication aéraulique entre le conduit intermédiaire (3) et le conduit d'amenée (1), et un deuxième moyen de mise en communication aéraulique entre le conduit 30 intermédiaire (3) et l'organe aéraulique (2). 6.- Dispositif de jonction selon la 5, caractérisé en ce que l'un quelconque du premier moyen et du deuxième moyen est mobile en 1920translation le long d'une fenêtre (4) que comporte le conduit intermédiaire (3). 7.- Dispositif de jonction selon la 6, caractérisé en ce que la fenêtre (4) est équipée d'un organe d'obturation (5) que comporte le conduit intermédiaire (3), cet organe d'obturation étant monté mobile en translation sur le conduit intermédiaire (3) et étant muni de l'un quelconque du premier et du deuxième moyen. 8.- Dispositif de jonction selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce que la fenêtre (4) est ménagée à travers l'une quelconque des parois latérales du conduit intermédiaire (3). 9.- Dispositif de jonction selon l'une quelconque des 7 et 8, caractérisé en ce que l'organe d'obturation (5) est monté coulissant le long de la paroi du conduit intermédiaire (3) comportant la fenêtre (4) par l'intermédiaire de moyens de guidage (6). 10.- Dispositif de jonction selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que l'organe d'obturation (5) est organisé en une bande circulant le long de la fenêtre (4) en se prolongeant vers l'intérieur du conduit intermédiaire (3). 11.- Dispositif de jonction selon la 10, caractérisé en ce que l'organe d'obturation (5) forme une boucle à l'intérieur du conduit intermédiaire (3). 12.- Dispositif de jonction selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que l'organe d'obturation (5) est organisé en une feuille déformable s'étendant le long de la fenêtre (4). 13.- Dispositif de jonction selon l'une quelconque des 7 à 12, caractérisé en ce que des moyens de guidage (6) de l'organe d'obturation (5) sont constitués de glissières latérales qui sont ménagées au moins en bordure de la fenêtre (4), et qui logent les bords de l'organe d'obturation (5). 14.- Dispositif de jonction selon la 13, caractérisé en ce que les glissières se prolongent au-delà de la fenêtre (4) vers l'intérieur du conduit intermédiaire (3) pour maintenir le guidage de l'organe d'obturation (5) dans le conduit intermédiaire (3). 10 15.- Dispositif de jonction selon l'une quelconque des 13 et 14, caractérisé en ce que les glissières sont ménagées entre une paroi du conduit intermédiaire (3) et une aile interne (7) de guidage respectif d'un bord de l'organe d'obturation (5). 16.- Dispositif de jonction selon l'une quelconque des 7 à 15, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de plaquage (37) de l'organe d'obturation (5) en bordure de la fenêtre (4). 20 17.- Dispositif de jonction selon la 16, caractérisé en ce que les moyens de plaquage (37) sont du type à déformation élastique et sont interposés entre l'organe d'obturation (5) et le conduit intermédiaire (3). 18.- Dispositif de jonction selon la 17, caractérisé en ce que les 25 moyens de plaquage (37) sont constitués d'une pluralité de reliefs (38) successifs individuellement déformables. 19.- Dispositif de jonction selon l'une quelconque des 7 à 18, caractérisé en ce que l'organe d'obturation (5) comporte une ouverture (8) 30 pour une mise en communication aéraulique entre le volume interne du conduit intermédiaire (3) et l'un quelconque du conduit d'amenée (1) et de l'organe aéraulique (2). 15 20.- Dispositif de jonction selon la 19, caractérisé en ce que l'ouverture (8) est équipée d'un premier embout (9,10) en prise sur l'organe d'obturation (5) et sur l'un quelconque du conduit d'amenée (1) et de l'organe aéraulique (2). 21. Dispositif de jonction selon la 20, caractérisé en ce que l'organe d'obturation (5) et le premier embout (9,10) forment une pièce unitaire. 22.- Dispositif de jonction selon la 20, caractérisé en ce que le premier embout (9,10) est en prise sur l'organe d'obturation (5) par l'intermédiaire de moyens de fixation (23,24). 15 23.- Dispositif de jonction selon l'une quelconque des 20 à 22, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de guidage du premier embout (9,10) le long du conduit intermédiaire (3). 24.- Dispositif de jonction selon l'une quelconque des 5 à 23, 20 caractérisé en ce que le conduit intermédiaire (3) comporte une ouverture (17,25) pour la mise en communication aéraulique entre le volume interne du conduit intermédiaire (3) et de l'un quelconque du premier et du deuxième moyen. 25 25.- Dispositif de jonction selon la 24, caractérisé en ce que l'ouverture (17,25) est munie d'un deuxième embout (18,26) en relation avec l'un quelconque du conduit d'amenée (1) et de l'organe aéraulique (2) 26.- Dispositif de jonction selon la 25, caractérisé en ce que le 30 deuxième embout (18,26) forme avec le conduit intermédiaire (3) une pièce unitaire.10 27.- Dispositif de jonction selon la 25, caractérisé en ce que le deuxième embout (18,26) est solidaire du conduit intermédiaire (3) par l'intermédiaire de moyens de fixation. 28.- Dispositif de jonction selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le conduit intermédiaire (3) est formé à partir d'au moins deux coquilles (30,31) assemblées l'une à l'autre. 29.- Dispositif de jonction selon la 28, caractérisé en ce que les coquilles (30,31) sont principalement au nombre de deux, et sont constituées de coquilles latérales assemblées par l'intermédiaire d'organes d'assemblage coopérants (32,33,34,35). 30.- Dispositif de jonction selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le conduit intermédiaire (3) est participant d'une paroi d'une installation (20) de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation. 31.- Dispositif de jonction selon la 30, caractérisé en ce que le conduit intermédiaire (3) forme une paroi d'une chambre (29) de recyclage d'air d'une installation secondaire (20) de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation intégrée au siège.
F,B
F16,B60
F16L,B60H,B60N
F16L 27,B60H 1,B60N 2
F16L 27/02,B60H 1/26,B60N 2/56