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FR2902020
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A3
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BANC DE MUSCULATION
| 20,071,214 |
L'invention porte sur un banc pour réaliser des exercices de musculation et de maintien de la forme physique, qui présente l'avantage d'avoir ses constituants agencés de manière qu'il occupe un espace très réduit, et qui, en plus, peut se plier. De cette façon, en se pliant, tout le banc se trouve logé à l'intérieur d'une armoire auquel il est uni, et il reste complètement caché après fermeture des portes. II s'agit d'une invention qui appartient, dans la mécanique, au domaine des équipements de mise en forme, de gymnastique ou de musculation. Art antérieur Aujourd'hui, il existe beaucoup d'appareils d'aide au maintien et à l'amélioration de la forme physique, parmi lesquels on trouve les bancs de musculation, dénommés parfois, commercialement, "centres de gymnastique", à cause de la variété des exercices physiques qu'on peut y réaliser pour renforcer les différentes parties du corps. Plusieurs parmi les modèles actuels, spécialement les modèles destinés à l'utilisation privée à domicile, ont quelques composants pliables, surtout le siège, de manière qu'ils occupent moins d'espace quand ils sont repliés que quand ils sont en usage. Cependant, tous ont une configuration en ligne, c'est-à-dire, par exemple, l'ensemble des charges guidées qui sont soulevées à chaque exercice est situé derrière le siège et le dossier, c'est-à-dire que la dimension longitudinale est beaucoup plus grande que la dimension transversale. De plus, dans les modèles où l'on peut plier le siège, par exemple, on ne peut pas plier la barre inférieure, qui a la fonction d'empêcher le banc de se renverser en avant, c'est pour ça que le fait de plier le siège n'implique pas, réellement, une réduction importante des dimensions totales du banc. Dans la classe A63B de la Classification Internationale des Brevets, on trouve plusieurs appareils de ce type, qui sont tous des certificats d'utilité, car ils réalisent des petites variations par rapport aux modèles précédents. Il s'agit, d'autre part, d'appareils bien connus qu'on peut acheter dans les magasins spécialisés et dans les grands magasins. Dans aucune de cettes sources consultées, de propriété industrielle ou commerciales, on n'a trouvé un banc, à disposition non longitudinale, qui puisse se plier complètement et qui soit situé à l'intérieur d'une armoire qui, en faisant de structure du banc même, le cache complètement quand on ferme ses portes. Description de l'invention Le que l'invention propose se sert de la structure physique de l'armoire même. Si l'enveloppe de celle-ci est en bois, elle peut comporter une infrastructure intérieure de tubes métalliques. Le banc a, dans sa partie centrale, une colonne inclinée auquelle est attaché son dossier, et un support avec une charnière pour le siège qui peut ainsi se replier vers le haut quand on ne l'utilise pas. Le siège dispose d'une colonne qui, en se déployant, repose sur le sol, ce qui favorise l'équilibre de l'ensemble, puisque le poids du sportif repose sur cette colonne, et ne repose pas sur le reste du banc de musculation ou sur l'armoire. Le siège possède une autre charnière qui attache un tube pour l'extension des jambes, celles-ci disposant de deux pédales à rouleaux mous pour faciliter la réalisation de l'exercice. Dans la partie inférieure de cette barre on peut placer un crochet pour les charges guidées du banc, ou bien un support pour des haltères indépendents. Dans la partie supérieure, deux bras sont disposés pour l'exercice des pectoraux et des muscles de bras. Le sportif fait son entraînement en les tournant vers l'avant ou en les levant. Dans les deux cas, les bras actionnent une ou plusieurs poulies qui transmettent le mouvement au travers d'une corde ou d'un câble jusqu'à des charges guidées, lesquelles opposent une résistance programmée. Ces haltères sont situés, avec le système de guidage, de préférence sur deux colonnes, dans la partie latérale de l'armoire, c'est-à- dire parallèlement au sportif quand il est assis. Comme mesure de sécurité, l'ensemble d'haltères, de colonnes, de poulies et de cordes qui 3 les font fonctionner verticalement seront protégés de manière qu'ils restent isolés, afin d'éviter l'accès des objets ou la possibilité d'un contact avec le corps du sportif. Au plafond de l'armoire est située une barre suspendue pour le travail des bras, et qui sert autant pour des exercices où le sportif est assis sur le banc, que pour ceux où il est situé debout devant l'ensemble. Cette barre est suspendue à une corde ou câble qui, au travers d'une ou plusieurs poulies, transmet le mouvement jusqu'aux charges guidées, qui opposent la résistance programmée. Le banc permet la réalisation des exercices au sol, en pliant le siège et le tube de tirage des jambes, en utilisant un crochet qui est sur ce tube. Comme cela, on peut travailler les abdominaux quand, assis par terre devant l'armoire, on appuye les pieds et tire la corde accrochée au tube. Le banc a aussi un crochet où on peut appuyer une plaque inclinée pour le travail des abdominaux et d'autres exercices de flexion et traction des bras, des jambes et du tronc. L'armoire peut avoir une structure d'ossature métallique comme support, qui soit, en même temps, la structure du propre banc de musculation. Dans ce cas, il y aura la possibilité d'assembler, sur cette structure, une enveloppe de panneaux latéraux, supérieur et inférieur, qui, avec les portes, la fermeront complètement. Ces panneaux seront interchangeables, de façon qu'ils puissent s'adapter, en couleur et en style, au mobilier de la chambre où se trouve l'armoire. L'armoire possède, en plus, quelques tiroirs pour y ranger d'autres appareils de gymnastique ou mise en forme de petit volume, tels qu'une corde à sauter, des poignées avec haltères, un appareil d'électrostimulation, une balance pour le contrôle de poids, et autres. L'armoire a aussi quelques supports ou étagères pour ranger des haltères, une barre de flexion, et autres. Si l'armoire est assez grande, il aura de l'espace pour y placer un vélo de mise en forme pliable, un dispositif de marche, un rameur ou un tapis de course pliables également, et autres. Dans tous ces cas, les appareils seront sortis du banc pour son utilisation et remis ensuite en place. De façon supplémentaire, l'armoire possède un équipement électronique pour l'amusement pendant l'exercice, tel qu'une radio, une télévision avec DVD et un terminal multimédia avec webcam (caméra réseau) pour connexion Internet (ou autre système en variante) avec, par exemple, un physiothérapeute en ligne qui pourra voir et conseiller sur la manière convenable de pratiquer les exercices. Ce terminal permet la connexion en ligne et la vision des différentes salles d'un gymnase, avec lequel on s'est mis d'accord, pour assister en direct à des classes d'aérobic et d'autres sports. L'invention proposée a l'avantage, par rapport à l'état de la technique, d'occuper beaucoup moins d'espace, de s'intégrer parfaitement dans une chambre, puisque c'est un meuble, de n'avoir aucun appareil extérieur une fois rangée et, en outre, d'offrir un entraînement plus complet, puisque l'armoire renferme d'autres appareils de gymnastique, permettant la réalisation d'exercices simultanés pour plusieurs personnes au même domicile, ainsi que d'augmenter l'amusement et le conseil expert par l'équipement électronique, audiovisuel et multimédia. Description des dessins Pour compléter la description d'une forme de réalisation, et afin d'aider à mieux comprendre les caractéristiques de l'invention, selon un exemple de réalisation pratique de celle-ci, un jeu de dessins est annexé où, de manière illustrative et non limitative, on a représenté : Figure 1. û Une vie générale du banc de musculation dans l'armoire et avec le siège déplié. Figure 2. û Le même banc mais sans les panneaux et sans la structure de l'armoire, ce qui permet de mieux voir ses composants. Figure 3. û La même vue générale du banc de musculation de la figure 1, mais avec d'autres appareils de gymnastique fixés à celui-ci. Réalisation préférée de l'invention Les figures montrent que le banc de musculation est relié à, et profite de, la structure physique de l'armoire 1. Celle-ci est composée d'une structure intérieure, ou ossature, de tubes métalliques 3 et de portes 2 qui enferment le banc quand il est plié. Celui-ci comporte, dans sa partie centrale, une colonne inclinée 4, à laquelle est fixé le dossier 5 du banc, et un support avec une charnière pour un siège 6, qui peut ainsi se plier vers le haut quand on ne l'utilise pas. Le siège possède une autre charnière, de fixation d'un tube 7 pour 10 l'extension des jambes, celui-ci portant deux pédales en rouleaux souples pour faciliter la réalisation de l'exercice. Dans la partie inférieure de cette barre est placé un crochet pour des charges guidées 11 du banc. En partie supérieure sont disposés deux bras 8 pour l'exercice des 15 pectoraux et des muscles des bras. Le sportif fait son entraînement en les tournant vers l'avant ou en les levant. Dans les deux cas, les bras actionnent différentes poulies qui transmettent le mouvement au travers d'une corde ou d'un câble jusqu'aux charges guidées 11, qui opposent une résistance programmée. 20 Ces haltères 11 sont situés, avec un système de guidage 10 formé de deux colonnes, dans la partie latérale de l'armoire, c'est-à-dire, parallèlement au sportif quand il est assis. Comme mesure de sécurité, l'ensemble des haltères, des colonnes, des poulies et des cordes qui les actionnent verticalement, est protégé de manière qu'il reste isolé, afin 25 d'éviter l'accès des objects. Au plafond de l'armoire se trouve une barre suspendue 9 pour le travail des bras, et qui sert autant pour des exercices où le sportif est assis sur le banc, que quand il est debout devant l'ensemble. Cette barre est suspendue à une corde ou câble qui, à travers deux poulies 16 et 15, 30 transmet le mouvement jusqu'aux charges guidées, qui opposent la résistance programmée. L'armoire comporte quelques supports ou étagères pour y ranger des haltères 23, une barre de flexion, des poignées manuelles 26, un marche pied 24, et autres. Il a aussi un vélo pliable 22 de mise en forme, qui sera sorti du banc pour son utilisation et ensuite remis à sa place. De plus, l'armoire est associée à un terminal multimédia 27, de préférence interne, avec webcam 28 (caméra réseau) pour une connexion Internet et une connexion en ligne avec d'autres équipements et d'autres usagers
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Le banc de musculation pliable est couplé à une armoire et comprend un dossier (5), un siège pliable (6) où s'articule un tube (7) pour l'extension des jambes, deux bras jumeaux pour l'extension des jambes, deux bras jumeaux pour l'exercice des épaules et des muscles pectoraux dans la partie supérieure, et une barre d'extension pour le bras suspendue au plafond, de manière que, en actionnant ces dispositifs, ils soulèvent un ensemble de charges guidées (11) grâce à des poulies (15, 16) entourées par des cordes ou des câbles, et le banc est relié à l'armoire de manière que, en plus de lui donner une résistance mécanique, l'ensemble reste â l'intérieur de celle-ci quand le siège (6) et la barre d'extension des jambes (7) sont pliés.
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1.- Banc de musculation pliable couplé à une armoire (1), comprenant un dossier (5), un siège pliable (6) où s'articule un tube (7) 5 pour l'extension des jambes, deux bras jumeaux pour l'extension des jambes, deux bras jumeaux pour l'exercice des épaules et des muscles pectoraux dans la partie supérieure, et une barre d'extension pour le bras suspendue au plafond, de manière que, en actionnant ces dispositifs, ils lèvent un ensemble de charges guidées (11) grâce à des poulies (15, 16) 10 entourées par des cordes ou des câbles, et le banc étant relié à une armoire de manière que, en plus de lui donner une résistance mécanique, l'ensemble reste â l'intérieur de celle-ci quand le siège (6) et la barre d'extension des jambes (7) sont pliés. 2.- Banc de musculation selon la 1, caractérisé en ce 15 que l'armoire (1) comprend une structure résistante interne (3), par exemple des tubes métalliques, couverte par une enveloppe externe en bois ou en autre matériau, de sorte que l'enveloppe peut s'adapter au style et couleur du mobilier d'une pièce contenant l'armoire. 3.- Banc de musculation selon l'une des 1 et 2, 20 caractérisé en ce que l'armoire (1) contient des supports pour y ranger des équipements qu'on peut y appuyer en profitant de sa structure, tels qu'un banc incliné pour travailler les abdominaux. 4.- Banc de musculation pliable selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'armoire (1) contient aussi des tiroirs pour y 25 ranger des équipements différents relatifs à l'exercice physique, et qu'il a des logements spécifiques pour des différents appareils de gymnastique tels que des haltères, un vélo de mise en forme pliable, un marchepied, un rameur pliable, un tapis de course, une barre de torsion, des poignées manuelles, et autres, de manière que ceux-ci sont sortis de l'ensemble 30 pour son utilisation et ensuite remis en place dans l'armoire. 5.- Banc de musculation selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'armoire (1) contient aussi des équipements audiovisuels (27) pour écouter et voir des informations en support numérique, ou au travers d'un réseau de données, d'ondes ou d'autres moyens, destinés à procurer un amusement ou un guide sportif pendant l'exercice physique. 6.- Banc de musculation selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'armoire est associée à un terminal multimédia (27), de préférence interne, à caméra réseau (28) qui permet une connexion en ligne au travers de différents moyens, par exemple Internet, avec un conseiller sportif qui puisse voir l'usager réaliser l'exercice et lui montrer, en même temps, la façon correcte de le faire, ainsi qu'avec d'autres usagers d'équipements similaires d'endroits lointains.15
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A
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A63
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A63B
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A63B 23,A63B 21
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A63B 23/035,A63B 21/06
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FR2893619
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A1
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PROTEINE CHIMERE LECTINE-DEFENSINE
| 20,070,525 |
La présente invention a trait à une , utile notamment en thérapie antivirale ou antitumorale. L'immunité innée exerce ses activités par l'intermédiaire de cellules ou de molécules solubles préexistantes à toute infection, qu'elle soit bactérienne, virale ou parasitaire. Contrairement à l'immunité acquise qui exige une période de maturation de plusieurs jours pour produire anticorps et cellules effectrices, les éléments de l'immunité innée sont immédiatement disponibles pour l'hôte soumis à une infection. Les nombreuses lectines de l'immunité innée possèdent l'avantage d'une reconnaissance beaucoup plus large que les anticorps ou les lymphocytes effecteurs de l'immunité acquise, spécialisés, eux, contre des épitopes restreints. Une lectine déterminée reconnaît un ou plusieurs types d'oligosaccharides portés par tous les variants de plusieurs familles de virus ou plusieurs types de tumeurs. La lectine DC-SIGN, par exemple, reconnaît les oligosaccharides de type mannane trouvés sur plusieurs familles de virus enveloppés, ainsi que des chaînes fucosylées telles que Lewisx et LewisY portées par des antigènes tumoraux (Soilleux, E.J. 2003 ; van Kooyk et Geijtenbeek, 2003; van Gisbergen, et al 2005). La large reconnaissance des lectines de l'immunité innée s'explique par la nature des motifs (oligosaccharidiques) auxquels elles se lient. Les résidus oligosaccharidiques portés par les glycoconjugués sont greffés par des glycosyltransférases, enzymes cellulaires extrêmement bien conservées génétiquement. Les oligosaccharides des enveloppes virales sont d'origine cellulaire et ne varient donc pas en fonction des mutations virales. Ceci explique la reconnaissance de tous les variants viraux d'une ou plusieurs familles virales par une même lectine. Les cellules tumorales peuvent porter des oligosaccharides de surface spécifiques, reconnus par certaines lectines dont la DC-SIGN (van Gisbergen, et al 2005), en modulant l'expression de certaines glycosyltransférases. Les nombreuses défensines, regroupées en familles alpha, béta et théta (Kagan, et al 1994 ; Cole et Lehrer, 2003 ; Chang et Klotman. 2004; Wang, et al, 2004), sont constituées par de courts peptides, capables de s'intercaler dans les membranes, de les 'perforer' et de provoquer des désordres de perméabilité aboutissant à la lyse (Lehrer, et aI, 1993; Risso, 2000; Yeaman et Yount, 2003; Yount et Yeaman, 2005). Elles sont synthétisées sous forme de propeptide et activées par clivage de la propièce (Valore, et al, 1996). Stockées dans des granules à l'intérieur de cellules spécialisées, ou sécrétées, elles sont délivrées sur les lieux de l'infection. Lectines et défensines sont des molécules ancestrales, retrouvées jusque dans le monde végétal. Elles sont pour la plupart exprimées par des types cellulaires différents: cellules myéloïdes évoluant vers la différenciation granulocytaire ou cellules de Paneth pour les défensines; cellules dentritiques, endothéliales et placentaires, et hépatocytes pour les lectines. Lectines et défensines possèdent, pour la plupart, une spécificité de tissu et des modes d'activité particuliers, qui ne les amènent pas à coopérer. De manière à potentialiser les propriétés des lectines et défensines, il est maintenant proposé de les associer, de préférence par génie génétique. Pour cela on utilise un domaine lectine capable de reconnaître des oligosaccharides présents sur des agents infectieux, comme l'enveloppe de plusieurs virus, présents à la surface des cellules qui expriment ces virus, présents également à la surface de cellules qui hébergent le provirus HIV-1 de façon latente, ainsi qu'à la surface de certaines cellules tumorales. On utilise en outre un domaine propeptide d'une défensine, fusionné au domaine lectine. Le site d'activation du propeptide est avantageusement modifié pour devenir activable par les éléments ciblés eux-mêmes: cellules ou pathogènes (virus, bactéries...), par l'intermédiaire de leur protéase spécifique, en libérant le peptide actif, virucide et/ou cytolytique. Un objet de l'invention est ainsi une protéine chimère comprenant (i) un domaine, désigné Lec , de liaison cellulaire d'une lectine et (ii) un domaine d'une défensine, désigné Def , activable, provoquant la lyse des membranes cellulaires ou agents infectieux. Dans le contexte de la présente invention, cette protéine est désignée Lec-Def ou Def-Lec , selon l'orientation de la construction. De préférence, la protéine chimère comprend en outre une séquence d'internalisation cellulaire, insérée dans ladite proteine. Un autre objet de l'invention est un acide nucléique isolé codant pour cette protéine. Les protéines Lec-Def ou Def-Lec de l'invention peuvent être produites in vitro, par une cellule hôte, eucaryote ou procaryote, transfectée avec l'acide nucléique codant pour la protéine. Elles peuvent être également exprimées in vivo, soit après administration de l'acide nucléique, nu ou vectorisé, soit après administration de cellules hôtes (de préférence autologues) transfectées ex vivo avec l'acide nucléique codant pour la protéine. Les protéines Lec-Def ou Def-Lec de l'invention sont utiles pour le traitement d'infections, notamment d'infections virales, et pour le traitement de tumeurs. Domaine Lec La protéine chimère de l'invention comprend un domaine dérivé d'une lectine. II peut s'agir de n'importe quelle lectine, de préférence humaine. Toutefois la lectine humaine DC-SIGN est préférée, en raison d'un large spectre de reconnaissance d'agents infectieux ou de cellules tumorales. Cette lectine est exprimée, ainsi que son isoforme DC-SIGNR, par les cellules dentritiques, endothéliales et placentaires. Cette lectine reconnaît plusieurs types de virus, parmi lesquels HIV-1, Hépatite C (HCV), Ebola, Dengue, et Cytomegalovirus. La DC-SIGN reconnaît également plusieurs types de cellules tumorales, parmi lesquels le mélanome, le myxofibrosarcome, le cancer du sein et le cancer colorectal. Molécule transmembranaire des cellules dentritiques, la DC-SIGN fonctionne en tant que récepteur capable d'internaliser l'agent infectieux reconnu et permettre à la cellule porteuse de le présenter aux lymphocytes. C'est également par l'intermédiaire de la DC-SIGN que les cellules dentritiques s'accumulent au sein de certaines tumeurs. Chaque molécule DC-SIGN comporte à partir de l'extrêmité N-terminale: un domaine intracytoplasmique (avec motif d'internalisation), un domaine transmembranaire, suivi d'un domaine extracellulaire comportant une région coiled-coil suivie d'une séquence lectine de type C. Grâce à son domaine superenroulé coiled-coil de type leucine-zipper, la DC-SIGN s'oligomérise en tétramères, ce qui lui confère une très forte affinité pour les oligosaccharides riche en mannose (Feinberg, et al, 2001). II a été démontré que la DC-SIGN reconnaissait également certaines chaînes fucosylées (Lewisx et Lewisy). Ces deux types de liaison sont assurées par des régions différentes de la DC-SIGN (van Die, et al, 2003). D'autres lectines sont utilisables, telles que la Mannose Binding Lectin (MBL) (Ji, et al, 2005 ; Hart, et al 2002), High mannose glycans and sialic acid on), CD94/NKG2A (De Maria et Moretta, 2000), ou la LSLCL (Bannwarth et al, 1998). Dans le cadre de la présente invention, on peut utiliser la lectine entière ou au moins son domaine de liaison cellulaire, à savoir généralement son domaine extracellulaire. Selon un mode de réalisation préféré, la protéine chimère comprend le domaine extracellulaire seul de la DC-SIGN (lectine de type C + coiled-coil). Il est ainsi possible de ne conserver que la fonction de reconnaissance de la DCSIGN. Une séquence de la DC-SIGN est présentée en annexe (SEQ ID NO :1 pour l'ADNc, et SEQ ID NO :2 pour la protéine, le domaine extracellulaire allant des acides aminés 63 à 404). Afin de permettre l'entrée de la protéine à l'intérieur des cellules ciblées ou des particules virales, les inventeurs ont inclus dans la protéine chimère une séquence d'internalisation, qui est de préférence insérée dans le domaine de liaison cellulaire de la lectine. La séquence d'internalisation est ainsi avantageusement insérée dans le domaine Lec à une position choisie pour que la protéine puisse être extériorisée à l'occasion d'un changement conformationnel intervenant lors de la liaison Lec-Mannan ou Lec-Lewis. Ceci permet d'éviter l'internalisation stochastique des molécules Lec-Def (ou Def- Lec). De préférence ladite séquence d'internalisation est un peptide de 7 à 12 acides aminés, essentiellement basiques. Par essentiellement basiques , on entend que le peptide comprend au moins 70%, de préférence au moins 80% d'acides aminés basiques (lysine ou arginine). Selon un mode de réalisation préféré, ladite séquence d'internalisation 5 est la séquence RKKRRQRRR (SEQ ID NO : 3). Cette séquence polybasique de la protéine Tat est connue pour sa capacité à provoquer l'internalisation de la molécule qui en est porteuse (Silhol, et al, 2002). Le site préférentiel d'insertion du peptide RKKRRQRRR a été défini en 10 fonction des travaux de Geng et al. (1991) sur GMP-140 (lectine de type C), démontrant un changement de conformation de la région CQNRYTDLVAIQNKNE (SEQ ID NO : 4) après fixation des ions Ca++, au cours de la liaison GMP-140/cible . Cette région est contiguë à la première cystéine du domaine Lec proprement dit. Le site précis d'insertion du peptide 15 RKKRRQRRR se situe entre les 2 hélices alpha: WHDSITACKE (SEQ ID NO : 5) et EEQNFLQLQSSRS (SEQ ID NO : 6) (Feinberg, et al, 2001), (NCBI, références structure 3D de la DC-SIGN: 1 SL5, 1 SL4, 1K91), présentes à ce niveau. 20 Domaine Def La protéine chimère de l'invention comprend un domaine dérivé d'une défensine. II peut s'agir de n'importe quelle défensine, de préférence humaine. Toutefois la défensine humaine alpha 3 est préférée. Une séquence de la défensine alpha 3 est présentée en annexe (SEQ 25 ID NO :7 pour l'ADNc, et SEQ ID NO :8 pour la protéine). La séquence complète est appelée préprodéfensine. Le préfixe `pré' correspond au peptide signal (acides aminés 1 à 20) et le segment 'pro' au domaine protecteur (acides aminés 21 à 64). Pour être actif, le peptide défensine proprement dit (acides aminés 65 à 94) doit être libéré par une endopeptidase cellulaire qui reconnaît 30 le site naturel de clivage au niveau des acides aminés 64-65. Dans l'invention, le site naturel de clivage de la prodéfensine est, de manière avantageuse, remplacé par une séquence spécifiquement clivable par la cible que reconnaît la protéine chimère Lec-Def ou Def-Lec . Le domaine de lyse de Def comprend ainsi avantageusement une séquence de clivage reconnue (a) par une protéase virale, ce qui rend le domaine de lyse activable par ladite protéase virale, ou (b) par une métalloprotéase surexprimée par les cellules tumorales, ce qui rend le domaine de lyse activable par ladite métalloprotéase. En d'autres termes, la séquence de clivage reconnue par une protéase virale ou par une métalloprotéase remplace la séquence naturelle de clivage qui permet la maturation de la défensine au cours de la différenciation granulocytaire, à savoir le domaine de la prodéfensine qui permet de générer le peptide actif (acides aminés 65-94). A titre d'exemples, la séquence de clivage reconnue par une protéase virale peut être une séquence reconnue par une protéase choisie parmi une protéase de HIV, notamment HIV-1, de HCV, ou du virus de la Dengue. II peut s'agir notamment d'une séquence de clivage reconnue par la protéase de HIV-1, telle que les séquences SEQ ID NO : 9 à SEQ ID NO : 22. Cette protéase est présente non seulement dans la cellule infectée mais également dans le virion dont la maturation est achevée en situation extracellulaire. Le site RKVLFLD (SEQ ID NO : 9) (RTp66/INT) a été choisi car il était avantageux d'insérer les acides aminés (aa) VLFL entre les aa R6,K62 et D65 de la HNP3 en éliminant les aa N63M64 au niveau du site de clivage originel: RKNMD (SEQ ID NO :10) - RKVLFLD originale -* modifiée D'autres sites de clivage sont: 30 VSQNY/PIVQN (SEQ ID NO :11), XXAIM/MQKSN, (SEQ ID NO :12), RPGNF/LQSRP, (SEQ ID NO :13), ENLAF/XQGEA, (SEQ ID NO :14), 35 CTLNF/PISPI, (SEQ ID NO :15), IRKVL/FLDGI, (SEQ ID NO :16), KARVL/AEAMS, (SEQ ID NO :17), ERQAN/FLGKI, (SEQ ID NO:18) ERQAN/FLREN, (SEQ ID NO :19), XSFXF/PQITC, (SEQ ID NO :20), GAETF/YVDGA, (SEQ ID NO :21), XDCAW/LEAQE, (SEQ ID NO :22). Il peut s'agir aussi d'une séquence de clivage reconnue par la protéase NS3 de HCV, telle que les séquences SEQ ID NO : 23 à SEQ ID NO : 27. Le génome du HCV, virus appartenant à la famille des Flaviviridae, est entièrement transcrit en un seul ARN messager puis traduit en une polyprotéine qui est ensuite découpée par une métalloprotéase cellulaire et la sérine protéase virale NS3 (Penin et al, 2004). La protéase virale a fait l'objet de nombreux travaux. Elle clive les sous-peptides NS4A, NSAB, NS5A et NS5B. Les différents sites de clivage reconnus par NS3 permettent de définir la séquence consensus: (D/E)XXXXC(A/S), (Urbani, et aI,1997). La séquence préférée retenue (SEQ ID NO :23) pour modifier le site de clivage de la défensine selon la stratégie ci-dessus a été: P6 P'I RKNMDCYC -4 RKEDVVCCSMCYC, (les aa soulignés sont conservés). originale * modifiée (les aa requis sont représentés en caractères gras) D'autres sites de clivage sont : NS3/NS4A DLEVVT STWV (SEQ ID NO:24) NS4AINS4B DEMEEÇ ASHL (SEQ ID NO:25) NS4B/NS5A DCSTPÇ SGSW (SEQ ID NO:26) NS5A/NS5B EDWCC SMSY (SEQ ID NO:27) On peut également utiliser une séquence de clivage reconnue par la protéase NS3 du virus de la Dengue, telle que les séquences SEQ ID NO : 28 à 25 SEQ ID NO : 45. Le virus de la Dengue appartient également à la famille des Flaviviridae. En fonction des travaux de plusieurs équipes à propos des sites de clivage reconnus spécifiquement par la protéase NS3 de ce virus (Chanprapaph, et al 2005, Li, et al, 2005), un site consensus donnant les 720 meilleurs paramètres Km et Vm comporte en P1, P2 et P3 un acide aminé basique (Lys ou Arg préférés), et en P'1 un acide aminé faiblement polaire (Ser, Glu ou Ala). La meilleure séquence retenue (SEQ ID NO :28) pour modifier le site de clivage de Def a été: P3P1P'1 RKNMDCYC -> RKRSVSGDCYC (les aa soulignés sont conserv originale -* modifiée (les aa essentiels sont représentés en caractères gras,) D'autres sites de clivage sont SEQ ID NO:29 à SEQ ID NO:44 (Li, et al, 2005): Dengue 1 Dengue 2 Dengue 3 Dengue 4 NS2A/2B KIWGRK/SWPLNE RTSKKR/SWPLNE DTLKRR/SWPLNE KGASRR/SWPLNE NS2B/3 QKKKQR/SGVLWD EVKKQR/AGVLWD QKQTQR/SGVLWD QVKTQR/SGALWD NS3/4A FAAGRR/SVSGDL FAAGRK/SLTLNL FAAGRK/SIALDL FASGRK/SITLDI NS4B/S LGGGRR/GTGAQS TTNTRR/GTGNIG VGTGKR/GTGSQS AQTPRR/GTGTTG Alternativement le domaine de lyse de la défensine peut comprendre une séquence de clivage reconnue par une métalloprotéase, surexprimée par 25 exemple dans le cas d'un cancer colorectal ou d'un cancer du sein (Duffy et McCarthy, 1998 ; Bini, et al, 1999). Les métalloprotéases MMP-3, MMP-7 et MMP-1 sont les plus souvent impliquées. Deux sites de clivage leur sont communs: Thr/Leu et AsnNal (Bini, et al, 1999). La séquence retenue pour modifier le site de clivage de Def a été: 30 RKNMDCYC (SEQ ID NO:45) -* RKNVDCYC (SEQ ID NO:46) originale modifiée (Les acides aminés soulignés sont conservés. Les acides aminés essentiels sont représentés en caractères gras). 35 D'autres sites de clivage d'intérêt sont cités ci-après : RKTLDCYC (SEQ ID NO :47) RKELADCYC (SEQ ID NO :48) RKPLGLGLDCYC (SEQ ID NO :49) 10 15 20 Constructions Lec-Def ou Def-Lec Les domaines Lec et Def sont associés, typiquement sous la forme d'une protéine de fusion. De préférence, le domaine Def est en position N-terminale et le domaine Lec est en position C-terminale, une séquence d'activation du domaine Def séparant les deux domaines Def et Lec . La position inverse (le domaine Def en position C-terminale et le domaine Lec est en position N-terminale) est également possible. Comme décrit ci-dessus, la séquence d'activation est avantageusement une séquence de clivage reconnue (a) par une protéase virale, ce qui rend le domaine de lyse activable par ladite protéase virale, ou (b) par une métalloprotéase surexprimée par les cellules tumorales, ce qui rend le domaine de lyse activable par ladite métalloprotéase. Les séquences protéiques résultant de la fusion entre Lec et Def sont elles-mêmes fusionnées à des séquences de routage en position N-terminale. II peut s'agir de la séquence SiHi de la LSLCL contenant le peptide signal et la région charnière de la LSLCL. Un FLAG peut être inséré dans le SiHi. Il peut s'agir également de la séquence HA, peptide signal d'une hémagglutinine virale dans lequel une étiquette 6xHis pourra être insérée. Une protéine d'intérêt comprend par exemple la séquence SEQ ID NO :51 (séquence complète de la protéine recombinante SiHi-Def-Lec). L'acide nucléique isolé codant pour la protéine chimère d'intérêt fait également partie de l'invention, de même que toute cellule hôte dans laquelle ledit acide nucléique est transfecté de manière stable ou transitoire. Plus particulièrement l'invention vise un acide nucléique qui comprend la séquence SEQ ID NO :50 (séquence complète de l'ADNc de SiHi-Def-Lec). Dans cette séquence on repère les les nucléotides (nt) suivants : nt 1-75 peptide signal LSLCL nt 76-99 Flag Sigma nt 100-342 domaine charnière LSLCL nt 343-573 prodéfensine alpha3 (nt 466-486: site de clivage modifié) nt 574-597 pièce de jonction = site de clivage nt 598-1653 DC-SIGN domaine extracellulaire (nt 1276-1302: nonapeptide polybasique) La présente invention englobe également les cassettes d'expression, dans lesquelles une molécule d'acide nucléique codant une protéine chimère de l'invention est associée à des éléments appropriés de contrôle de la transcription (notamment promoteur, et éventuellement terminateur) et éventuellement de la traduction, ainsi que les vecteurs recombinants dans lesquels est insérée ladite molécule d'acide nucléique. L'invention vise également les vecteurs de clonage et/ou d'expression, qui contiennent un acide nucléique codant pour la protéine chimère d'intérêt. Les vecteurs selon l'invention comportent de préférence des éléments qui permettent l'expression et/ou la sécrétion des séquences nucléotidiques dans une cellule hôte déterminée. Le vecteur doit alors comporter un promoteur, des signaux d'initiation et de terminaison de la traduction, ainsi que des régions appropriées de régulation de la transcription. Les promoteurs préférés sont décrits ci-après. Le vecteur est de préférence maintenu de façon stable dans la cellule hôte et peut éventuellement posséder des signaux particuliers qui spécifient la sécrétion de la protéine traduite. Ces différents éléments sont choisis et optimisés par l'homme du métier en fonction de l'hôte cellulaire utilisé. A cet effet, les séquences nucléotidiques peuvent être insérées dans des vecteurs à réplication autonome au sein de l'hôte choisi, ou être des vecteurs intégratifs de l'hôte choisi. De tels vecteurs sont préparés par des méthodes couramment utilisées par l'homme du métier, et les clones résultants peuvent être introduits dans un hôte approprié par des méthodes standards, telles que la lipofection, l'électroporation, le choc thermique, ou des méthodes chimiques. Les vecteurs selon l'invention sont par exemple des vecteurs d'origine plasmidique ou virale. Ils sont utiles pour transformer des cellules hôtes afin de cloner ou d'exprimer les séquences nucléotidiques choisies. L'invention comprend également les cellules hôtes transformées par un vecteur selon l'invention. L'hôte cellulaire peut être choisi parmi des systèmes procaryotes ou eucaryotes, par exemple les cellules bactériennes mais également les cellules de levure ou les cellules animales, en particulier les cellules de mammifères. On peut également utiliser des cellules d'insectes ou des cellules de plantes. Les cellules hôtes préférées selon l'invention sont en particulier les cellules procaryotes, de préférence les bactéries telles que E. coli. Les procédés in vitro de production d'une protéine chimère par voie recombinante comprennent typiquement la transfection d'une cellule hôte avec un acide nucléique (sous forme d'un vecteur), codant pour la protéine, dans des conditions qui permettent l'expression de la protéine. On récupère ensuite la protéine recombinante ainsi produite. Si nécessaire, la protéine peut ensuite être purifiée par des procédures classiques, connues en elles-mêmes de l'homme de l'art, par exemple par précipitation fractionnée, notamment précipitation au sulfate d'ammonium, électrophorèse, filtration sur gel, chromatographie d'affinité, etc. On peut également préparer les protéines selon l'invention par synthèse chimique. Un tel procédé de préparation est également un objet de l'invention. L'homme du métier connaît les procédés de synthèse chimique, par exemple les techniques mettant en oeuvre des phases solides (voir notamment Steward et al., 1984, Solid phase peptides synthesis, Pierce Chem. Company, Rockford, 111, 2ème éd., (1984)) ou des techniques utilisant des phases solides partielles, par condensation de fragments ou par une synthèse en solution classique. Promoteurs Dans un mode de réalisation préféré, la séquence codant les domaines Lec et Def est sous le contrôle d'un promoteur inductible ou tissu-spécifique. Par exemple, le promoteur utilisé peut être inductible par la protéine Tat du HIV-1 et/ou la tétracycline. Le promoteur choisi peut être tissu-spécifique tel que celui de l'anti-thrombine III, ce qui permet de cibler les hépatocytes infectés par le HCV. Le promoteur choisi peut être tumeur-inductible comme pNeu, particulièrement avantageux pour cibler des tumeurs susceptibles de surexprimer c-erbB-2 telles que cancer du sein ou cancers du tractus gastrointestinal. Un promoteur particulier, inductible par la protéine Tat du virus HIV-1, comprend les éléments suivants, de 5' vers 3': 3 éléments NF-KB, éventuellement un élément PEA3, 3 éléments SPI, 3 éléments TAR. Les avantages de ce type de promoteur sont : (i) la très forte expression induite dans ou au contact de cellules exprimant la protéine Tat, ainsi que (ii) la perte d'évolution vers le silencing (mise sous silence) transcriptionnel, ce qui assure le maintien au long cours de la capacité à répondre à l'induction. Applications thérapeutiques La protéine chimère décrite ci-dessus, de préférence produite par recombinaison génétique, est utile pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement d'une infection par un agent pathogène, notamment une infection virale ou au traitement d'une tumeur. Le domaine lectine de la protéine permet le ciblage d'agents infectieux (tels que des virus) ou cellules indésirables (cellules tumorales, ou cellules productrices de virus ou abritant des virus, en situation de latence), et le domaine défensine permet la destruction de ces agents pathogènes ou cellules. Les protéines Lec-Def de l'invention peuvent être particulièrement utiles pour la détection et l'élimination des cellules HIV+ en situation de latence chez les sujets préalablement testés pour l'expression significative de l'épitope LewisY. En effet l'épitope LewisY, reconnu par la DC-SIGN, est significativement retrouvé sur les cellules mononucléées du sang périphérique de certains sujets HIV+ (Adachi, et al, 1988 ; Kashiwagi, et al, 1994). L'agent infectieux visé est de préférence un virus, mais il peut aussi s'agir d'une bactérie ou d'une infestation parasitaire. L'infection virale visée peut être plus généralement une infection par un rétrovirus, de préférence le virus HIV, le virus HCV ou le virus de la Dengue, ou tout autre virus qui est reconnu par une lectine humaine telle que la DC-SIGN. Le test de reconnaissance peut être réalisé sur des cellules infectées par le virus candidat à l'aide de la molécule Lec porteuse de l'étiquette 6xHIS, décrite dans la présente invention. La révélation secondaire peut être effectuée alors par un anticorps anti 6xHIS. La tumeur visée peut être cancéreuse. Il peut par exemple s'agir d'un mélanome, myxofibrosarcome, cancer du sein ou cancer colorectal, ou tout autre tumeur exprimant le marqueur LewisY et/ou Lewisx. La détermination préalable des marqueurs peut être réalisée sur biopsie à l'aide d'anticorps spécifiques tels que le clone F3 (Calbiochem). L'acide nucléique codant pour une protéine chimère peut également être utilisé pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement d'une infection virale ou d'une tumeur. II est typiquement administré sous la forme d'un vecteur d'expression, nu (voir EP 465 529). Des techniques de microinjection, électroporation, formulations à l'aide de nanocapsules ou de liposomes sont d'autres techniques disponibles. Le vecteur d'expression peut également être sous la forme d'un virus recombinant. Le vecteur viral peut être par exemple choisi parmi un adénovirus, un rétrovirus, en particulier un lentivirus, ainsi qu'un virus adéno-associé (AAV), un virus de l'herpès (HSV), un cytomégalovirus (CMV), un virus de la vaccine, etc. De manière avantageuse, le virus recombinant est un virus défectif. La protéine chimère peut en outre être produite in vivo par l'administration de cellules, de préférence provenant ou dérivées des cellules du patient, préalablement transfectées ex vivo avec un acide nucléique ou un vecteur codant pour ladite protéine. Les figures et exemples suivants illustrent l'invention sans en limiter la portée. Légendes des figures - La figure annexée représente un schéma de la construction Def- Lec . Exemples : Exemple 1 : Clonage du domaine Lectine 1.1. Sous-clonage d'un cDNA DC-SIGN tronquée (domaines C- terminaux coiled-coil + lectine de type C) L'ADNc codant pour les aa63-404 (DC-AN-Term), incluant les domaines C-terminaux coiled-coil et lectine de type C (Soilleux et aI, 2000), et éliminant les segments intracytoplasmique et transmembranaire, a été obtenu par PCR sur les ARNm de cellules KG1 activées par PMA selon Soilleux et al, 2000. Les amorces utilisées étaient: DC-S GACGTCCCCAGCTCCATAAGTCAGGAACAATCC (SEQ ID NO :52) Site Aatll (souligné) DC-AS (situé à distance du codon stop pour des raisons de Tm) GCGCGCAAGGAACTGTAGCTTAAAAGGGGG (SEQ ID NO :53) Site BssHll souligné L'ADNc, appelé ici DC-AN-Term, a été cloné dans pCRII-Topo et séquencé (voir SEQ ID NO :54). 1.2. Insertion du nonapeptide RKKRRQRRR entre 2 hélices alpha du domaine lectine de Lec Le nonapeptide a été inséré dans la séquence DC-SIGN originelle en éliminant une alanine (entre les 2 hélices du domaine lectine), en aval d'une glycine et en insérant 2 prolines en aval du nonapeptide proprement dit, de manière à restituer l'environnement du nonapeptide présent dans la protéine Tat. 11 WHDSITACKEVGAQLVVIKSAEEQNFLQLQSSRS (hélices a en caractères gras) 4 l TGC AAA GAA GTG GGG GCC CAG CTC GTC GTA C K E V G A Q L V V Séquence insérée (en gras) AAA GAA GTG GGC AGG AAG AAG CGG AGA CAG CGA CGA AGA CCT CCT CAG CTC GTC GTA K E V G R K K R R Q R R R P P Q L V V Primer PoIyB-DC-AS TTT CTT CAC CCG TCC TTC TTC GCC TCT GTC GCT GCT-5' 5'-AGA CAG CGA CGA AGA CCT CCT CAG CTC GTC GTA Primer PolyB-DC-S 14 35 Les deux amorces PolyB-DC, définis ci-dessous, s'hybrident partiellement entre elles, et l'une et l'autre avec les séquences de raccordement de la DC-SIGN, selon la représentation ci-dessus. Amorce PolyB-DC-AS 5'-TCGTCGCTGTCTCCGCTTCTTCCTGCCCACTTCTTT-3' (SEQ ID NO :55) Amorce PolyB-DC-S 5'-AGACAGCGACGAAGACCTCCTCAGCTCGTCGTA-3' (SEQ ID 10 NO :56) Deux PCR séparées sont menées sur l'ADNc DC-AN-Term l'une avec le couple d'amorces DC-S et PolyB-DC-AS, l'autre avec le couple PolyB-DC-S et DC-AS. Une PCR par chevauchement est ensuite réalisée sur le mélange des deux types d'amplicons obtenus et avec la paire de primers DC-S et DCAS. Le clonage des amplicons 'Lec' permet de vérifier leur séquence. 1.3. Modélisation bio-informatique de la construction Lec La structure tridimensionnelle du domaine lectine de la DC-SIGN définie par diffraction aux rayons X était disponible (Feinberg et al, 2001). Le 20 fichier Genbank 1K91 permet de recréer l'image 3D de ce domaine. Sur cette base, la déformation apportée par le nonapeptide sur le domaine lectine a été étudiée en utilisant le logiciel Modeller.Model4.top. Différents modèles de structures incluant 5 jeux de boucle nonapeptide ont été générés et il a été possible de définir un modèle beaucoup plus stable 25 que les autres, correspondant à la plus forte probabilité de conformation de la nouvelle lectine Lec. Cette structure laisse voir une extériorisation tout à fait convenable de la boucle RKKRRQRRR (SEQ ID NO :57). De plus, le calcul de la surface exposée aux solvants confirme la bonne exposition de la boucle. 1.4. Construction intermédiaire Lec + peptide signal de la LSLCL 30 + FLAG Sigma: 1) Fusion du domaine peptide signal de la LSLCL, lectine sécrétée (Bannwarth, et al, 1998.), comportant le site de clivage de la 'signal peptidase' + le FLAG Sigma Asp-Tyr-Lys-Asp-Asp-Asp-Asp-Lys, en amont du peptide pour obtenir la protéine S-FLAG-Lec. 2)Cette protéine est liguée dans le vecteur rétroviral auto-inactivant pcSinU3-R-tetO (pcSin-2xlnd). Le domaine U3 du LTR 3' de ce vecteur murin a été complètement délété et remplacé par une séquence originale U3-R de HIV-1. Celle-ci comporte 3 motifs NF-KB et 3 séquences TAR complètes en tandem, suivi d'un domaine 7xtetO2. L'ensemble U3-R-7xtetO2 est suivi d'un site multiple de clonage. Ce vecteur s'est révélé être inductible à la fois par la protéine Tat du HIV-1 et la tétracycline. La protéine Tat est nécessaire pour obtenir l'élongation de la transcription initiée dans le domaine U3. Aucun bruit de fond n'est détecté en l'absence de Tat et de Tet (Dox). Par contre, lorsque les cellules TetR, transduites par la construction, sont soumises à l'infection par le HIV-1, on obtient une induction beaucoup plus intense même en l'absence de doxycycline. Par ailleurs, il est possible d'observer l'induction de ce type de promoteur par la tétracycline dans les cellules exprimant TetR, en l'absence de Tat. 1.5. Construction intermédiaire Lec + peptide signal HA + hexahistidine: Le vecteur pSHT, aimablement fourni par Philip Bird (Madison, et Bird, 1992), permet d'obtenir la sécrétion cellulaire de protéines d'intérêt grâce à la fusion en N-terminal du peptide signal HA (MAIIYLILLFTAVRG.LD, site de clivage de la signal peptidase marqué par une flèche) de l'hémagglutinine du virus influenza AIJAPAN/305/57 (H3N2), particulièrement propice à la sécrétion (Bird, et al,1987). pSHT: HA signal + ARCS AA GCT TGG ATG GCC ATC ATT TAT CTC ATT CTC CTG TTC ACA GCA GTG Met Ala Ile Ile Tyr Leu Ile Leu Leu Phe Tyr Ala Val .AGA GGG GAT CCC GGG ACT AGT TAA CTA AGA ATT C Arq Gly Asp Pro BamHI Sma? Spe2 EcoRI 35 fière étape- Un site multiple de clonage situé en aval de HA nous a permis d'insérer, entre les sites BamHl et Spel, en phase avec HA, une séquence codant pour l'hexapeptide 6xHistidine et un site EcoRV. Ceci a été réalisé à l'aide d'un long linker obtenus par hybridation des 2 oligonucléotides: 5'-GATCCCCATCATCATCATCATCATTCGATATCGGGA-3' (SEQ ID NO 58) et 5'-CTAGTCCCGATATCGAATGATGATGATGATGATGGG-3' (SEQ ID NO : 59) GAT CCC CAT CAT CAT CAT CAT CAT TCG ATA TCG GGA GG GTA GTA GTA GTA GTA GTA AGC TAT AGC CCT GAT C BamHI EcoRV SpeI pour donner le vecteur pSHT-6xHis 2ème étape- Afin de permettre la ligation de la DC-SIGN tronquée dans pSHT en aval de la séquence HA + 6xHis, un site Spel a été inséré dans le vecteur de clonage pZERO-Blunt, entre Notl et Aatll par l'intermédiaire du polylinker: 20 GGCCGCACTAGTACCATGGGATCCATCTGACGT CGTGATCATGGTACCCTAGGTAGAC Notl Spel Ncoi Bard-II Aatn 25 à l'aide des deux oligonucléotides: 5'-GGCCGCACTAGTACCATGGGATCCATCTGACGT-3' (SEQ ID NO : 60) et 5'-CAGATGGATCCCATGGTACTAGTGC-3' (SEQ ID NO : 61) Sème étape- La Lec est ensuite excisée de pZERO-Blunt par Spel et 30 EcoRl et insérée dans le pSHT-6xHis précédemment construit entre les mêmes sites. 4ème étape- La construction 'HA/6xHis/DC-SIGN-PB' est extraite par Hindlll + EcoRl et insérée dans pcDNA3 entre les mêmes sites -3 pcDCSIGN-PB. 15 35 Résultats intermédiaires le domaine Lec modifié est internalisé dans les CEM HIV+ 1)transfection de pcDC-SIGN-PB dans les cellules HEK-293 et sélection des transfectants stables par le G418. 2)incubation de cellules CEM parentales et de CEM HIV+ (chroniquement infectées) dans les surnageants des HEK-293-DC-SIGN pendant 60 minutes, 2 lavages 3)révélation de la DC-SIGN marquée par une étiquette 6xHis sur les cellules traitées par une solution de paraformaldéhyde 1% en PBS, pendant 20 minutes puis perméabilisées dans le mélange PBS/0,1% triton X100, 5% sérum de veau foetal contenant l'anticorps polyclonal de lapin, purifié par affinité, anti-6xHIS (GENTAUR, Bruxelles), dilué 1:100 pendant 30 min. Enfin, après 2 lavages, incubation avec l'anticorps secondaire immunoglobulines de chèvre anti-lapin/FITC (DAKO, Danemarque) dilué 1:100, pendant 30 minutes. Les cellules étaient analysées en cytométrie de flux (FACScan, Becton Dickinson, San Jose, CA). L'internalisation de Lec (DC-SIGN modifiée) dans les seules CEM exprimant le HIV-1 a ainsi été vérifiée. Exemple 2 : Clonage du domaine Def 2.1. Modification du site de clivage de la défensine par un de ceux reconnus par la protéase du HIV-1: 1)La défensine humaine alpha 3 (HNP3) (ici appelée Def) a été clonée par RT-PCR à partir des ARNm de la lignée promyélocytaire HL60. avec les amorces: Def3-S CACGTGTAGCTAGAGGATCTGTGACCCCAG (SEQ ID NO :62) Pmll souligné Def3-AS CAATTGAAGCTCAGCAGCAGAATGCCCAG (SEQ ID NO:63) Muni souligné Le sous-clonage dans pCRII-TOPO a permis de contrôler la séquence. 2)Afin de conférer un mode d'activation spécifique à Def, le site de clivage qui permet la maturation de la défensine au cours de la différenciation granulocytaire, a été remplacé par un site reconnu par la protéase du HIV-1. Cette protéase est présente non seulement dans la cellule infectée mais également dans le virion dont la maturation est achevée en situation extracellulaire. Le site RKVLFLD (RTp66/INT) a été choisi car il était avantageux d'insérer les acides aminés (aa) VLFL entre les acides aminés R61K62 et D65 de la HNP3 en éliminant les acides aminés N63M64 au niveau du site de clivage originel. Selon la stratégie déjà utilisée, les 4 acides aminés VLFL sont insérés par PCR par chevauchement. Deux PCR initiales sont réalisées séparément sur un clone Défensine-alpha 3 obtenu précédemment, avec les 2 paires de primers Def3-S + Def-prot-AS et Def-prot-S + Def3-AS. Les 2 types d'amplicons obtenus ont été fusionnés au cours d'une troisième PCR réalisée sur leur mélange avec les amorces Def3-S + Def3-AS Primer Def-prot-AS 3' GGT CCG AGT TCC TTT CAG AAC AAG AAC -5' P G S R K V L F L V L F L D C Y C R GTC TTG TTC TTG GAC TGC TAT TGC AGA 20 Primer Def-prot-S Def-prot-S 5'-GTCTTGTTCTTGGACTGCTATTGCAGA-3' (SEQ ID NO:64) Def-prot-AS 25 5'-CAAGAACAAGACTTTCCTTGAGCCTGG-3' (SEQ ID NO :65) Modification du site de clivage de Def par un de ceux reconnus par la protéase NS3 du virus de l'Hépatite C (HCV) Le génome du HCV, virus appartenant à la famille des Flaviviridae, 30 est entièrement transcrit en un seul ARN messager puis traduit en une polyprotéine qui est ensuite découpée par une métalloprotéase cellulaire et la sérine protéase virale NS3 (Penin, et al, 2004). La protéase virale a fait l'objet de nombreux travaux, elle clive les sous-peptides NS4A, NSAB, NS5A et NS5B. Les différents sites de clivage reconnus par NS3 permettent de définir la séquence consensus: (DIE))O(XXC(A/S), (Urbani, et al, 1997). La séquence retenue pour modifier le site de clivage de la défensine 5 selon la stratégie ci-dessus a été: P6 Pi' RKNMDCYC -3 lKEDVVCCSMCYC (les aa soulignés sont conservés). originale -4 modifiée (les aa requis sont représentés en caractères gras) Résultats : Le domaine Def modifié par le site RKVLFLD, clivable par la 10 protéase du HIV-1 était transfecté dans les cellules CEM pour être testé. 1)construction de DefRKVLFLD dans le vecteur rétroviral pMSCV-puro (CLONTECH) entre les sites Bglll et Hpal 2)transfection dans les cellules d'encapsidation GP2-293 (CLONTECH) et sélection de transfectants stables, rapidement obtenus par la 15 sélection puromycine. L'expression correcte de la Défensine modifiée est vérifiée: les ADNc obtenus par RT-PCR à l'aide des amorces Def3-S et Def3-AS sont séquencés et s'alignent à 100% avec la séquence attendue; de plus, la protéine Défensine alpha3 est détectée, dans les cellules GP2-293-Def+ perméabilisées, à l'aide de l'anticorps monoclonal Def-3 (BMA Biomedicals AG, 20 Augst, Suisse). Les cellules GP2-293-Def+ ainsi contrôlées ne manifestent aucun effet cytopathique (ECP), preuve de l'absence de clivage de la proDéfensine alpha3 modifiée dans les cellules parentales. 3)Les cellules GP2-293-Def+ sont surtransfectées par le clone moléculaire infectieux HIV-1 pLN4.3. Après 3 jours de sous-culture, des plages 25 de lyse sont observées. 4) Les cellules GP2-293-Def+ sont surtransfectées, de façon transitoire, par un plasmide capable d'exprimer la glycoprotéine VSV-G, afin d'obtenir des surnageants contenant les pseudotypes capables d'infecter des cellules T CEM pour obtenir les CEM-Def+. 5)Les CEM-Def+ sont sélectionnées par la puromycine; 5 clones sont choisis et soumis à l'infection HIV-1 avec le surnageant de la lignée chroniquement productrice CEMLAI. Des cellules CEM parentales nontransfectées par Def sont également infectées. La lignée CEM ne montre aucun ECP avec la souche HIV-1 LAI et la production virale est chroniquement entretenue grâce à l'ajout périodique (2 fois par semaine) de cellules CEM fraîches. 6)A partir du deuxième jour après infection, aucun ECP n'est observé sur les CEM parentales ; par contre, d'énormes polycaryons sont observés 10 dans les clones CEM-Def+. 7)Au cours des jours suivants, plus de 70% de la population CEMDef+ est lysé. Exemple 3 : Constructions Lec-Def: 15 Selon le schéma de la figure annexée, les domaines Lec et Def modifiés sont fusionnés, Lec en position C-terminale, Def en N-terminal, et séparé de Lec par le peptide de clivage sensible à la protéase mise en jeu dans le ciblage prévu. L'ensemble est précédé par la cassette Signal peptide + hinge (SiHi) de la LSLCL (aa 1-106), (Bannwarth, et al, 1998). Cette cassette 20 permet de conférer à Lec-Def la double propriété de la LSLCL: protéine à la fois sécrétée et accumulée dans le cytoplasme. De plus, une séquence FLAG (Sigma) est insérée entre les aa 24 et 25 de la cassette SiHi. Un exemple de liaison entre les domaines Def et Lec est celui réalisé pour la chimère Lec-Def anti-HIV à l'aide d'un peptide linker décrit ci-dessous 25 pour lier le site RKVLFL entre les sites Fspl C-terminal de Def et Aatll N- terminal de Lec. 1ère étape: insertion du FLAG dans le SiHi, au moyen d'une PCR par chevauchement et à l'aide des 2 oligonucléotides LSFIag-int-S et LSFIag-int-AS. 30 LSFIag-int-S LSFIag-int-AS 1 GGG GCT CGG GGA GAC GCA TAC AAG GAC GAT GAC GAC MG GAG AGG GAG TGG (SEQ ID NO :66) 2ème étape: insertion du linker Bsu36I-Fspl-Aatll-Xhol entre le site Bsu361, disponible en C-terminal de SiHi, et Xhol, résiduel dans le vecteur de construction. CCTGAGTGCGCAGACGTCTCGAG (SEQ ID NO :67) GGACTCACGCGTCTGCAGAGCTC Bsu36I Fspl Aatll Xhol à l'aide des oligonucléotides Bs-Xho-S (TGAGGACGTCGATATC, SEQ ID NO : 68) et Bs-Xho-AS (TCGAGATATCGACGTCC, SEQ ID NO:69), pour obtenir le linker : TGAGGACGTCGATATC CCTGCAGCTATAGAGCT 3ème étape: insertion de la prodéfensine alpha 3 modifiée par RKVLFL (proDEF = aa20-96 sans peptide signal), entre Bsu36I et Fspl, préparée par PCR à l'aide des oligonucléotides : ProDef3-S (CCTGAGGACGAGCCACTCCAGGCAAGAGCT, SEQ ID NO :70, site Bsu36I souligné ) et ProDef3-As (TGCGCAGCAAAATGCCCAGAGTCT, SEQ ID NO :71, site Fspl souligné) 4ème étape: insertion du peptide linker RKVLFL (SEQ ID NO :72), décrit ci-dessous entre Fspl et Aatll, afin d'assurer la fusion proprement dite entre les domaines Def et Lec par l'intermédiaire d'un site reconnu par la protéase du HIV-1 TTT TGC TGC GCA AGG AAA GTC TTG TTC TTG GAC GTC F C C A R K V L F L D V Fspl Aatll région simple soulignée mm C-terminale Def région double soulignée = N-terminale Lec peptide linker: GCA AGG AAA GTC TTG TTC TTG GAC GT CGT TCC TTT CAG AAC AAG AAC C A R K V L F L D 30 CCC p AGC s ème étape: ligation de Lec (modifiée par le nonapeptide RKKRRQRRR) entre les sites Aatll, disponible en N-terminal de Lec, et Xhol, en C-terminal. SiHi-Def-Lec est séquencée dans les 2 sens sur un AbiPrism 3100 (Applied 5 Biosystems) complète (SEQ ID NO :50). Afin d'obtenir une expression constitutive de la chimère Def-Lec, la construction SiHi-Def-Lec est insérée dans le vecteur rétroviral pMSCV (Clontech) entre les sites Bg1II et Xhol (pM-SiHi-Def-Lec) en mettant à profit le site BamHI, résiduel en 5' de SiHi-Def-Lec, compatible avec Bglll, et XhoI, résiduel en 3'. Des cellules HEK-293 sont transfectées avec pM-SiHi-Def-Lec. La protéine SiHi-Def-Lec (55 kD) est identifiée dans les surnageants de ces cellules par Western-blot. Pour ce faire, la protéine de 55kD est immunoprécipitée à l'aide de billes Protein A-agarose (Sigma) sensibilisées par l'anticorps polyclonal LeukC préparé contre le peptide ARGAEREWEGGWGGAQEE (Bannwarth, et al, 1998), présent dans le domaine SiHi. Après élution, électrophorèse dans un gel dénaturant et transfert sur membrane Problott (Applied Biosystems), la protéine de 55kD est révélée à l'aide de l'anticorps monoclonal anti-FLAG (Sigma). Les surnageants sont incubés avec des cellules CEM chroniquement productrices de HIV-1. Un nombre significatif de cellules sont lysées par rapport au contrôle cellules CEM parentales. Les surnageants de cellules HEK-293 transfectées avec pM-SiHi-Def-Lec sont mélangés à 50% (v/v) avec des surnageants infectieux de cellules CEM chroniquement productrices de HIV-1. La réduction des titres infectieux est testée sur cellules P4, qui sont des cellules HeLa transduites pour exprimer le récepteur CD4 et le gène lacZ sous le contrôle d'un promoteur U3-R de HIV-1 (Dragic et aI, 1992). Ces cellules permettent de titrer facilement le nombre de particules infectieuse en fonction des foyers colorés par le substrat de IacZ. C'est ainsi qu'une réduction de titre infectieux est observée après traitement avec SiHi-Def-Lec, en comparaison avec des surnageants infectieux non traités et des surnageants de cellules CEM non-infectées. Références bibliographiques - Adachi, M., M. Hayami, N. Kashiwagi, T. Mizuta, Y. Ohta, M.J. Gill, D.S. Matheson, T. Tamaoki, C. Shiozawa, and S. Hakomori. 1988. Expression of Ley antigen in human immunodeficiency virus-infected human T cell lines and in peripheral lymphocytes of patients with acquired immune deficiency syndrome (AIDS) and AIDS-related complex (ARC). J. Exp. Med. 167:323-331. - Bannwarth, S., V. Giordanengo, J. Lesimple, and J.C. Lefebvre. 1998. Molecular cloning of a new secreted sulfated mucin-like protein with a C-type lectin domain that is expressed in lymphoblastic cells. J. Biol. Chem. 273:1911-1916. - Bini, A., D. Wu, J. Schnuer, and B.J. Kudryk. 1999. 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The dendritic cell-specific C-type lectin DC-SIGN is a receptor for Schistosoma mansoni egg antigens and recognizes the glycan antigen Lewis x. Glycobiology 13:471-478. - van Gisbergen, K.P., C.A. Aarnoudse, G.A. Meijer, T.B. Geijtenbeek, and Y. van Kooyk. 2005. Dendritic cells recognize tumor-specific glycosylation of carcinoembryonic antigen on colorectal cancer cells through dendritic cell- specific intercellular adhesion molecule-3-grabbing nonintegrin. Cancer Res. 65:5935-5944. - van Kooyk, Y., and T.B. Geijtenbeek. 2003. DC-SIGN: escape mechanism for pathogens. Nat. Rev. Immunol. 3:697-709. - Wang, W., S.M. Owen, D.L. Rudolph, A.M. Cole, T. Hong, A.J. Waring, R.B. Lai, and R.I. Lehrer. 2004. Activity of alpha- and theta-defensins against primary isoiates of HIV-1. J. Immunol. 173:515-520. - Yeaman, M.R., and N.Y. Yount. 2003. Mechanisms of antimicrobial peptide action and resistance. Pharmacol. Rev. 55:27-55. -Yount, N.Y., and M.R. Yeaman. 2005. Immunocontinuum: perspectives in antimicrobial peptide mechanisms of action and resistance. Protein Pept. Lett. 12:49-67
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L'invention concerne une protéine chimère comprenant (i) un domaine, désigné « Lec », de liaison cellulaire d'une lectine et (ii) un domaine d'une défensine, désigné « Def », activable, de lyse des membranes cellulaires ou des agents infectieux, et l'utilisation de cette protéine en thérapie antivirale ou antitumorale.
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Revendications 1. Protéine chimère isolée comprenant (i) un domaine, désigné Lec , de liaison cellulaire d'une lectine et (ii) un domaine d'une défensine, désigné Def , activable, induisant la lyse des membranes cellulaires ou agents infectieux. 2. Protéine selon la 1, comprenant en outre une séquence d'internalisation cellulaire insérée dans ledit domaine de liaison cellulaire. 3. Protéine selon la 2, dans laquelle ladite séquence d'internalisation est un peptide de 7 à 12 acides aminés, essentiellement basiques. 4. Protéine selon la 3, dans laquelle ladite séquence d'internalisation est la séquence RKKRRQRRR (SEQ ID NO :3). 5. Protéine selon l'une des 1 à 4, dans laquelle le domaine de liaison est le domaine extracellulaire de la lectine. 6. Protéine selon l'une des 1 à 5, dans laquelle la lectine est une lectine humaine DC-SIGN. 7. Protéine selon l'une des 1 à 6, dans laquelle la défensine est la défensine humaine alpha 3. 8. Protéine selon l'une des 1 à 7, dans laquelle le domaine 30 de lyse de la défensine comprend une séquence de clivage qui (i) est reconnue par une protéase virale et qui (ii) remplace la séquence25naturelle de clivage qui permet la maturation de la défensine au cours de la différenciation granulocytaire. 9. Protéine selon la 8, dans laquelle la séquence de clivage reconnue par une protéase virale est une séquence reconnue par une protéase choisie parmi une protéase de HIV-1, de HCV, ou du virus de la Dengue. 10. Protéine selon la 9, dans laquelle ladite séquence de clivage est reconnue par la protéase de HIV-1, et est choisie parmi les séquences SEQ ID NO : 9 à SEQ ID NO : 22. 11. Protéine selon la 9, dans laquelle ladite séquence de clivage est reconnue par la protéase NS3 de HCV, et est choisie parmi les séquences SEQ ID NO : 23 à SEQ ID NO : 27. 12. Protéine selon la 9, dans laquelle ladite séquence de clivage est reconnue par la protéase NS3 du virus de la Dengue, et est choisie parmi les séquences SEQ ID NO : 28 à SEQ ID NO : 44. 13. Protéine selon l'une des 1 à 7, dans laquelle le domaine de lyse de la défensine comprend une séquence de clivage qui est (i) reconnue par une métalloprotéase surexprimée par les cellules tumorales, et (ii) remplace la séquence naturelle de clivage qui permet la maturation de la défensine au cours de la différenciation granulocytaire, ce qui rend le domaine de lyse activable par ladite métalloprotéase. 14. Protéine selon la 13, dans laquelle la séquence de clivage reconnue par une métalloprotéase est choisie parmi les séquences SEQ ID NO:46àSEQIDNO:49. 15. Protéine selon l'une des 1 à 14, dans laquelle le domaine Def est en position N-terminale et le domaine Lec est en position C-terminale, une séquence d'activation du domaine Def séparant les deux domaines Def et Lec . 16. Protéine selon l'une des 1 à 14, dans laquelle le domaine Def est en position C-terminale et le domaine Lec est en position N-terminale, une séquence d'activation du domaine Def séparant les deux domaines Def et Lec . 17.Protéine selon la 1, comprenant la séquence SEQ ID NO :51 . 18. Acide nucléique isolé, codant pour une protéine telle que définie à l'une 15 des 1 à 17. 19.Acide nucléique selon la 18, la séquence codant les domaines Lec et Def étant sous le contrôle d'un promoteur inductible ou tissu-spécifique. 20.Acide nucléique selon la 19, ledit promoteur étant inductible par la protéine Tat du virus HIV-1. 21.Acide nucléique selon la 20, ledit promoteur comprenant 25 les éléments suivants, de 5' vers 3': 3 éléments NF-KB, 1 élément PEA3, 3 éléments SPI et 3 éléments TAR. 22.Acide nucléique selon la 20, qui comprend la séquence SEQ ID NO :50. 23. Cellule hôte comprenant un acide nucléique tel que défini à l'une des 18 à 22. 10 20 30 24. Procédé in vitro de production d'une protéine chimère telle que définie à l'une des 1 à 17, ledit procédé comprenant la transfection d'une cellule hôte avec un acide nucléique codant pour ladite protéine, 5 dans des conditions permettant son expression. 25. Utilisation d'une protéine chimère telle que définie à l'une des 1 à 17, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement d'une infection ou d'une tumeur. 26. Utilisation selon la 25, l'infection étant une infection virale par le virus HIV, le virus HCV ou le virus de la Dengue. 27. Utilisation d'un acide nucléique codant pour une protéine chimère telle 15 que définie à l'une des 1 à 17, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement d'une infection ou d'une tumeur. 28. Utilisation selon la 27, l'infection étant une infection virale par le virus HIV, le virus HCV ou le virus de la Dengue. 10 20
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C,A
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C07,A61,C12
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C07K,A61K,A61P,C12N
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C07K 19,A61K 38,A61K 48,A61P 31,A61P 35,C07K 14,C12N 15
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C07K 19/00,A61K 38/01,A61K 38/17,A61K 48/00,A61P 31/12,A61P 35/00,C07K 14/435,C07K 14/47,C12N 15/62
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FR2898437
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A1
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MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE
| 20,070,914 |
La présente invention concerne le domaine des machines électriques tournantes comportant au moins un flasque, et plus particulièrement la fixation du flasque sur la machine. Il est connu de monter les flasques par des vis ou tiges. Cependant, un tel montage peut être relativement coûteux, d'une part à cause de l'usinage du flasque et du carter, qui nécessite des perçages et taraudages, et d'autre part à cause de l'opération d'assemblage. De plus, les flasques peuvent être soumis à des efforts mécaniques, notamment des efforts axiaux, importants, par exemple lorsque la machine est un moteur avec pression interne ou que le flasque sert de bride de fixation. Il peut alors être nécessaire de multiplier le nombre de vis ou de tiges de montage, ce qui augmente encore le coût de la machine et rend sa fabrication plus complexe et plus longue. Il existe donc un besoin pour perfectionner le montage des flasques sur les machines électriques tournantes afin de remédier aux inconvénients ci-dessus. L'invention y parvient en proposant une comportant un stator et un rotor, la machine comportant au moins un flasque retenu sur le stator par un élément de maintien montable et démontable par déformation élastique. Avantageusement, lors du montage du flasque, une seule opération est nécessaire, à savoir la mise en place de l'élément de maintien déformable élastiquement. En utilisant un outillage adapté, cette opération est rapide et fiable. Ainsi, le poste de perçage qui était au préalable nécessaire lorsque le flasque était fixé par des vis peut être supprimé. De plus, le mode de fixation du flasque avec un élément de maintien déformable élastiquement offre une très bonne tenue aux efforts mécaniques axiaux sur le flasque, ces efforts axiaux étant repris sur toute la périphérie extérieure du flasque. L'élément de maintien peut être un anneau élastique fendu, encore appelé circlips. L'élément de maintien peut comporter une face s'étendant obliquement par rapport à un axe de rotation de la machine, de façon à exercer une poussée axiale sur le flasque. La face oblique peut être définie par un chanfrein ménagé sur l'élément de maintien du côté opposé au flasque. Le stator peut comporter une gorge annulaire dans laquelle est engagé partiellement l'élément de maintien. La gorge peut être réalisée par tournage, par exemple lors du tournage de l'alésage du carter. La gorge peut être chanfreinée sur un flanc axialement extérieur. L'utilisation d'un élément de maintien chanfreiné peut permettre d'éliminer le jeu axial, entre le stator, le flasque et l'élément de maintien. L'angle d'inclinaison de la face oblique et du chanfrein de la gorge par rapport à l'axe peut être sensiblement le même, étant par exemple d'environ 15 . L'élément de maintien peut être réalisé en acier à ressort. L'élément de maintien peut comporter deux extrémités qui sont configurées pour être rapprochées lors de la fixation de l'élément de maintien au stator. Le stator peut comporter un épaulement, par exemple annulaire ou non, sur lequel le flasque vient en appui lorsqu'il est retenu sur le stator. L'élément de maintien peut comporter une surface de portée contre le flasque destinée à maintenir le flasque sur le stator. Le flasque peut être maintenu sur le stator entre l'épaulement du stator et la surface de portée de l'élément de maintien. Le stator peut comporter un carter sur lequel sont fixés le flasque et l'élément de maintien. L'invention peut permettre de monter tout type de flasque sur tout type de 20 machine électrique tournante. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de réalisation de l'invention, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue en coupe axiale, schématique et partielle, d'une 25 machine conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 avant montage du flasque, - la figure 3 est une vue schématique de l'élément de maintien de la figure 1, et - la figure 4 est une coupe axiale partielle de l'élément de maintien de la figure 1. 30 On a illustré partiellement aux figures 1 et 2 une machine électrique tournante 1 conforme à l'invention, comportant un stator 2 et un rotor 3, ainsi qu'un flasque retenu sur le stator 2 par un élément de maintien 10 montable et démontable par déformation élastique. La machine électrique 1 peut être de tout type, générateur ou moteur, par exemple synchrone ou asynchrone, le stator étant par exemple à bobinage concentré ou distribué et le rotor étant par exemple à concentration de flux, comportant des aimants permanents disposés entre des pièces polaires, ou comportant des éléments permanents collés en surface, ou étant à cage d'écureuil ou d'un autre type encore. Le stator peut comporter comme dans l'exemple décrit un carter 9 sur lequel sont rapportés le flasque 4 et l'élément de maintien 10. L'élément de maintien 10 est dans l'exemple décrit un anneau élastique fendu, comportant deux extrémités 11 configurées pour être rapprochées lors de la fixation de l'élément de maintien sur le stator, comme illustré à la figure 3. L'élément de maintien peut être mis en place et enlevé à l'aide d'un outillage permettant de saisir ses extrémités 11, et de les rapprocher pour diminuer son diamètre par 15 déformation élastique. L'élément de maintien peut comporter à cet effet des reliefs 12, par exemple des orifices traversants ou non, permettant d'engager la pince sur les extrémités 11 de l'élément de maintien 10. L'élément de maintien pourrait encore être dépourvu de tels reliefs. 20 Le stator 2 comporte en outre une gorge annulaire 6 dans laquelle est engagé partiellement l'élément de maintien 10, comme on peut le voir sur la figure 2. Cette gorge peut par exemple être réalisée par tournage, par exemple lors de la fabrication du stator, ou d'une autre manière encore. Le stator 2 comporte en outre un épaulement 7, annulaire ou non, sur lequel le 25 flasque 4 vient en appui lorsqu'il est retenu sur le stator. L'élément de maintien 10 comporte une surface de portée 17 contre le flasque 4 destinée à maintenir le flasque 4 sur le stator 2, comme illustré sur la figure 4. Le flasque 4 est fixé au stator en étant maintenu sur le stator entre l'épaulement 7 et la surface de portée 17 de l'élément de maintien. 30 Un joint 20 d'étanchéité torique peut par exemple être intercalé entre le flasque 4 et le stator 2 pour assurer l'étanchéité de la machine. De même, un joint torique d'étanchéité 21 peut par exemple être intercalé entre le flasque 4 et un palier du rotor 3 pour assurer également l'étanchéité de la machine. Le flasque 4 supporte un roulement sur lequel repose le rotor. La gorge 6 annulaire du stator est, dans l'exemple de réalisation décrit, chanfreinée, comportant un chanfrein 26 situé du côté opposé à l'épaulement 7. L'élément de maintien 10 est chanfreiné de manière complémentaire, comportant une face 16 s'étendant obliquement par rapport à l'axe de rotation X de la machine, du côté de l'élément de maintien opposé à la surface de portée 17. Ainsi, la gorge 6 et l'élément de maintien 10 sont configurés de telle sorte que l'élément de maintien agisse à la manière d'un coin, le flasque portant sur l'élément de maintien par la surface de portée 17 et la surface chanfreinée 16 étant disposée du côté opposé à la direction de l'effort. Une telle forme de l'élément de maintien permet de compenser les tolérances dimensionnelles. L'angle a du chanfrein de la gorge et de l'élément de maintien par rapport à l'axe longitudinal de la machine X est par exemple de l'ordre de 15 . L'élément de maintien peut être réalisé par exemple en acier à ressort. L'invention permet une fixation du flasque dépourvue de vissage. Néanmoins, on ne sort pas du cadre de la présente invention en présence d'au moins une vis de fixation. La machine peut comporter deux flasques, notamment un à chacune de ses extrémités axiales, retenus chacun sur le stator de la même manière au moyen d'un élément de maintien montable et démontable par déformation élastique. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
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La présente invention concerne une machine électrique tournante, comportant un stator (2) et un rotor (3), la machine comportant au moins un flasque (4) retenu sur le stator par un élément de maintien (10) montable et démontable par déformation élastique.
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1. Machine électrique tournante, comportant un stator (2) et un rotor (3), la machine comportant au moins un flasque (4) retenu sur le stator par un élément de 5 maintien (10) montable et démontable par déformation élastique. 2. Machine selon la précédente, dans laquelle l'élément de maintien (10) est un circlips. 3. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'élément de maintien comporte une face (16) s'étendant obliquement par rapport 10 à un axe de rotation (X) de la machine, de façon à exercer une poussée axiale sur le flasque (4). 4. Machine selon la précédente, dans laquelle la face s'étendant obliquement (16) est définie par un chanfrein situé sur l'élément de maintien (10) du côté opposé au flasque (4). 15 5. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le stator (2) comporte une gorge annulaire (6) dans laquelle est engagé partiellement l'élément de maintien (10). 6. Machine selon la précédente, dans laquelle la gorge (6) est chanfreinée sur son flanc axialement extérieur. 20 7. Machine selon les 3 et 6, dans laquelle l'angle (a) d'inclinaison de la face s'étendant obliquement et du chanfrein de la gorge (6) par rapport à l'axe (X) est sensiblement le même. 8. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'élément de maintien (10) est réalisé en acier à ressort. 25 9. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le stator (12) comporte un épaulement (17) sur lequel le flasque (4) vient en appui lorsqu'il est fixé au stator. 10. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'élément de maintien (10) comporte une surface de portée (17) contre le flasque 30 (4) destinée à maintenir le flasque sur le stator. 11. Machine selon les deux précédentes, dans laquelle le flasque (4) est maintenu sur le stator (2) entre l'épaulement (7) du stator et la surface de portée (17) de l'élément de maintien. 12. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans 5 laquelle le stator (2) comporte un carter (9) sur lequel sont fixés le flasque et l'élément de maintien.
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H
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H02
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H02K
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H02K 5,H02K 15
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H02K 5/15,H02K 15/14
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FR2902041
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A1
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FLAN DE CARTON, CONDITIONNEMENT ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL FLAN
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La présente invention concerne un flan de carton du type formé au moins d'une feuille de carton ou papier ondulée et d'un parement, un conditionnement obtenu par mise en volume d'un tel flan ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel flan. II est à noter que, dans ce qui suit, on entend par "feuille de carton ou papier ondulée" une feuille qui présente une alternance régulière de reliefs et de creux. Les zones en creux des ondulations sont appelées cannelures. lo Généralement, un flan du type précité comporte donc au moins une feuille de carton ou papier ondulée contrecollée sur une ou deux faces avec un papier de couverture qui sera appelé par la suite parement. II est également possible de réaliser un tel flan sous forme d'un stratifié qui comporte une succession de feuilles de papier ou carton ondulées et de parements, les faces apparentes du ls stratifié ainsi constituées étant formées par les éléments de parement imprimés ou non. Indépendamment du nombre de strates, lorsque les cannelures sont disposées avec une orientation commune d'une feuille ondulée à une autre, on constate toujours le même inconvénient, à savoir une très bonne résistance à la compression du flan dans le sens de ses cannelures mais, par contre, une 20 absence de tenue à la charge de ce même flan dans le sens perpendiculaire auxdites cannelures. On est donc aujourd'hui à la recherche de solutions qui permettraient d'accroître la résistance mécanique sous charge d'un flan du type précité sans 25 augmenter le poids dudit flan. Diverses solutions ont d'ores et déjà été développées dans l'état de la technique pour accroître une telle résistance mécanique. 30 Ainsi, le document GB-A-1.169.701 décrit un procédé de fabrication d'un flan de carton consistant à déposer, à l'intérieur de cannelures d'ondulations, un matériau de remplissage solide avant de procéder à l'application par collage d'un parement. Le matériau de remplissage est à chaque fois constitué de billes ou de particules de polystyrène ou de polyuréthane. Ce matériau de remplissage est ensuite soumis à un traitement thermique à des fins d'expansion des particules. L'inconvénient d'un tel procédé réside dans l'absence de possibilité de recyclage d'un tel flan du fait de la nature (polystyrène ou polyuréthane) du matériau de remplissage qui est un matériau s solide qui s'expanse sous l'action de la chaleur, cette expansion provoquant la solidarisation des particules solides les unes aux autres et au support ondulé. Le brevet FR-A-2.516.447 décrit à nouveau l'utilisation d'un matériau de remplissage de zones en creux d'ondulations à l'aide de billes de polystyrène lo pré-expansées. A nouveau, le traitement thermique a pour effet de provoquer l'expansion finale des billes de polystyrène et leur solidarisation les unes aux autres comme cela est précisé page 5 û lignes 29 à 30 de la description. Le matériau de remplissage est donc déposé à la surface des cannelures sous forme solide, le traitement thermique ayant pour objet l'expansion des 15 matériaux solides déposés. Le brevet US-A-3.787.276 décrit un flan de carton dont les zones en creux des ondulations sont remplies d'un matériau de remplissage se présentant sous forme d'une mousse à base de soufre. Ici, la matière est déposée à chaud, le 20 durcissement étant obtenu par refroidissement de ladite matière. L'inconvénient d'un tel procédé résulte de la nécessité de chauffer à une température élevée le matériau de remplissage avant dépose, ce qui engendre un surcoût important du procédé. 25 Enfin, à titre d'arrière-plan technologique, le brevet FR-A-951.733 décrit une composition de mousse protéinée ne se désintégrant pas facilement sous l'action de l'eau et contenant à cet effet des agents imperméabilisants. Dans cette mousse protéinée, il est prévu l'utilisation à titre d'agent adhésif d'albumine d'oeufs. L'agent moussant est ici constitué par un agent anionique 30 (voir page 2 û colonne 2 û lignes 90 à 100). Un but de la présente invention est donc de proposer un flan du type précité dont la conception permet d'accroître la résistance mécanique sous charge dudit flan sans augmenter de manière importante le poids dudit flan et sans nuire aux caractéristiques de recyclage dudit flan dans l'industrie papetière. Un autre but de la présente invention est de proposer un procédé de fabrication d'un tel flan économiquement viable dont la mise en oeuvre ne nécessite pas de modification importante du procédé de fabrication traditionnel d'un tel flan, ni préchauffage du matériau de remplissage. A cet effet, l'invention a pour objet un flan de carton du type formé au moins d'une feuille de carton ou papier ondulée et d'un parement, les zones en creux, io dites cannelures des ondulations d'au moins l'une des faces de la feuille de carton ou papier ondulée étant enduites ou remplies au moins partiellement d'un matériau de remplissage durcissable pour accroître la résistance à la compression du flan dans une direction perpendiculaire à la direction des ondulations ou cannelures, caractérisé en ce que le matériau de remplissage is est formé par une solution aqueuse renfermant au moins un agent moussant ou alvéolaire, un agent adhésif pour l'adhérence du matériau de remplissage à la feuille de carton ondulée et au moins 25 % d'eau disposée dans les cannelures, ledit matériau de remplissage étant ensuite durci à chaud. 20 Grâce au matériau de remplissage, on constate une augmentation de la résistance mécanique sous charge dudit flan dans un sens perpendiculaire aux cannelures notamment lorsqu'un effort de compression est exercé dans le plan du flan. 25 La force pour déformer une structure constituée d'un flan et d'un matériau de remplissage est supérieure à la somme théorique des forces nécessaires pour déformer séparément les deux éléments de la structure, à savoir le flan et le matériau de remplissage. 30 On constate également une amélioration des qualités d'isolant thermique de ce flan lorsqu'il est utilisé notamment comme emballage. La nature du matériau de remplissage permet sa dépose à température ambiante, son durcissement par chauffage en vue de l'élimination de l'eau et du durcissement des agents moussants et adhésifs et son recyclage dans l'industrie papetière. L'invention a encore pour objet un conditionnement, caractérisé en ce qu'il est 5 obtenu par mise en volume d'un flan renforcé du type précité. L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication d'un flan, notamment à usage de conditionnement, ledit flan étant formé au moins d'une feuille de carton ou papier ondulée et d'un parement, caractérisé en ce qu'on dépose, à io l'intérieur des zones en creux dites cannelures des ondulations du flan défilant, un matériau de remplissage durcissable sous l'action de la chaleur, ce matériau de remplissage se présentant sous forme d'une solution aqueuse renfermant au moins un agent moussant ou alvéolaire, un agent adhésif pour l'adhérence du matériau de remplissage à la feuille de carton et au moins 25 % d'eau, en ce 15 qu'on procède, parallèlement ou après durcissement au moins superficiel du matériau de remplissage par traitement thermique, à l'application par collage d'un parement. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante 20 d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue partielle en coupe d'un flan de carton conforme à l'invention ; 25 la figure 2 représente une vue en coupe d'une rampe distributrice conforme à l'invention et la figure 3 représente une vue partielle en perspective d'un autre mode de réalisation d'un flan conforme à l'invention. Comme mentionné ci-dessus, le flan 1 de carton, objet de l'invention, est formé au moins d'une feuille 2 de carton ou papier ondulée et d'un parement 3, 4. La feuille ondulée se présente sous forme d'une feuille comportant une alternance généralement régulière de reliefs et de creux. Les zones en creux des 30 ondulations sont appelées cannelures et sont représentées en 5 aux figures. Les sommets des reliefs de ces ondulations sont quant à eux représentés en 6 aux figures. Les cannelures 5, qui correspondent aux zones en creux des ondulations d'au moins l'une 2A des faces 2A, 2B de la feuille 2 de carton ou papier ondulée, sont enduites ou remplies au moins partiellement d'un matériau 7 de remplissage durcissable. La présence de ce matériau 7 de remplissage permet d'accroître la résistance à la compression du flan 1 dans une direction io perpendiculaire à la direction des ondulations ou cannelures, lorsqu'un tel effort de compression est exercé parallèlement à la surface dudit flan. De manière caractéristique à l'invention, ce matériau 7 de remplissage, durcissable sous l'action de la chaleur, est un matériau de remplissage se is présentant lors de son dépôt dans les cannelures 5 des ondulations sous forme d'une solution aqueuse contenant au moins 25 % d'eau, un agent moussant ou alvéolaire et un agent adhésif pour l'adhérence du matériau 7 de remplissage à la feuille 2 de carton ondulée. Ce matériau de remplissage est ensuite durci par l'action de la chaleur qui provoque l'élimination au moins partielle de l'eau 20 contenue dans la solution et le durcissement, en particulier par coagulation des agents. L'utilisation d'un matériau cellulaire ou alvéolaire permet de ne pas augmenter de manière importante le poids de l'ensemble du flan et parallèlement de réduire le grammage de la feuille de papier ou de carton ondulée. En effet, à l'avenir, de tels flans seront soumis à des taxes en fonction 25 du poids du flan. Il est donc fondamental de ne pas accroître de manière considérable le poids de ces derniers. En outre, le matériau de remplissage utilisé est un matériau recyclable de manière à ne pas nuire au recyclage de l'ensemble dudit flan dans la filière de l'industrie papetière. 30 Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, l'agent moussant est un agent à base de protéine(s) facilitant le foisonnement, en particulier les protéines de blanc d'oeuf et l'agent adhésif est une colle vinylique ou un produit amylacé en vue de permettre le recyclage du flan. Lorsque l'agent moussant est à base de protéines de blanc d'oeuf, on utilise les propriétés de foisonnement du blanc d'oeuf. En effet, quatre protéines sont présentes dans le blanc d'oeuf, à savoir l'ovomucine, la globuline, l'ovalbumine et l'ovotransferrine (conalbumine) : la globuline facilite le foisonnement tandis que l'ovomucine stabilise la mousse par la formation d'un film et que l'ovalbumine apporte la fermeté en coagulant. Les protéines du blanc d'oeuf viennent sous agitation mécanique entourer les bulles d'air à la limite air / liquide grâce à leurs propriétés tensioactives. L'agitation mécanique permet donc de dérouler les protéines tout en incorporant de l'air. Les protéines ainsi déroulées se placent à l'interface air / liquide en orientant plus efficacement les parties hydrophiles au io contact de l'eau et les parties hydrophobes au contact de l'air. On obtient des micelles en milieu aqueux. L'air des vacuoles est dilaté à la chaleur jusqu'à gélification des parois vacuolaires. L'agent moussant se présente généralement au départ sous forme 15 pulvérulente. Cette poudre de blanc d'oeuf est réhydratée dans un volume d'eau, de préférence égale à au moins 5 fois le volume de poudre, puis cet ensemble est fouetté dans un système de rotor / stator, à savoir une turbine entourée d'une cage métallique. La cage cisaille le produit propulsé par la turbine et augmente ainsi le foisonnement. L'agent moussant représente, 20 exprimé en pourcentage en poids rapporté au poids total du matériau de remplissage, 3 à 16 % du poids total du matériau de remplissage sous forme de solution aqueuse et 4 à 80 % du poids total du matériau de remplissage à l'état durci. 25 En sus de cet agent moussant, le matériau 7 de remplissage contient au moins un agent adhésif, tel qu'une colle vinylique ou un produit amylacé pour l'adhérence du matériau 7 de remplissage à la feuille 2 de carton ou papier ondulée, l'agent adhésif représente, exprimé en pourcentage en poids, rapporté au poids total du matériau de remplissage 4 à 72 % du poids total du 30 matériau de remplissage sous forme de solution aqueuse et 11 à 96 % du poids total du matériau de remplissage à l'état durci. Le matériau de remplissage peut contenir en outre au moins un agent, tel que de l'alcool polyvinylique, pour apporter de l'élasticité au matériau 7 et au moins un agent anti-retrait tel qu'une charge minérale, en particulier de la wollastonite. 5 i0 Le matériau 7 de remplissage à l'état de solution aqueuse présente une composition exprimée en pourcentage en poids telle que suit : eau 25 à 80% agent moussant agent adhésif 4 à 72% autres composés 0 à 50 % Le matériau 7 de remplissage, à l'état durci, présente une composition exprimée en pourcentage en poids telle que suit agent moussant 4 à 80 % agent adhésif 11 à 96 % autres composés 0 à 85 % Pour la mise en oeuvre du matériau de remplissage, les constituants du 15 matériau sont donc mélangés pendant plusieurs minutes à environ 2 000 tours/min en incorporant, lorsqu'elle est présente, la moitié de la charge minérale au début et le reste à la fin de la période de mélange. Une fois le matériau de remplissage réalisé sous forme de solution aqueuse moussante, il peut alors être déposé dans le creux des cannelures, les cannelures s'étendant 20 dans le sens perpendiculaire au défilement du flan représenté par la flèche S à la figure 2. En conséquence, pour procéder à la fabrication d'un tel flan, on dépose, à l'intérieur des cannelures 6 des ondulations du flan défilant, un matériau 7 de 25 remplissage durcissable sous l'action de la chaleur, ce matériau de remplissage se présentant sous forme d'une solution aqueuse contenant au moins 25 % d'eau, un agent moussant ou alvéolaire et un agent adhésif pour l'adhérence du matériau 7 de remplissage à la feuille de carton, puis on soumet le matériau 7 de remplissage à un durcissement au moins superficiel, ce durcissement 30 étant obtenu au moins par élimination d'eau grâce à l'action de la chaleur, et en ce que parallèlement ou après durcissement, on procède à l'application par collage d'un parement. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, on dépose le matériau 7 de remplissage à l'intérieur des cannelures 5 des ondulations à l'aide d'une rampe 8 distributrice couvrant la largeur dudit flan 1. Selon un second mode de réalisation, on dépose le matériau 7 de remplissage à l'intérieur des cannelures 5 des ondulations à l'aide d'au moins un ensemble de buses, de préférence au moins deux ensembles de buses, mobiles suivant une direction formant un angle non nul, de préférence compris entre 10 et 45 avec la perpendiculaire à la direction de défilement du flan. On procède, après durcissement au moins superficiel du matériau 7 de remplissage, à l'application par collage d'un parement 4. Généralement, le flan de carton est formé au moins d'une feuille 2 de carton ou papier ondulée insérée entre deux parements 3, 4. Le matériau 7 de remplissage est déposé avant contre collage de l'un 4 des parements 3, 4 formant généralement la surface visible du flan 1 à l'état monté. Le procédé de fabrication est donc le suivant : la feuille 2 de carton ou papier ondulée est contrecollée sur l'une de ses faces avec un premier parement 3. Cet ensemble défile ensuite sous la rampe 8 distributrice en matériau 7 de remplissage comme l'illustre la figure 2. Au cours de ce défilement, on dépose, à l'intérieur des cannelures 5 des ondulations, le matériau 7 de remplissage avant contrecollage de l'autre parement 4. La rampe 8 de distribution peut se présenter, comme l'illustre la figure 2, sous forme d'un réservoir percé à sa base de trou ou d'une fente 9 continue qui s'étend immédiatement au-dessus du flan défilant. De préférence, on procède à l'égalisation du produit du matériau 7 de remplissage par raclage des sommets des reliefs 6 des ondulations en vue de faciliter l'application par collage du parement 4 et de réduire la consommation en matériau 7 de remplissage. En effet, il est préférable que les reliefs de la feuille 2 de carton ou papier ondulée soient dépourvus de tout matériau pour faciliter le contrecollage ultérieur du parement 4. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, on procède à l'égalisation du produit par raclage à l'aide de la rampe 8 distributrice. Dans ce cas là, la rampe distributrice est au contact des sommets des cannelures du produit défilant. Bien évidemment, un système de racle supplémentaire pourrait également être utilisé pour parfaire le dépôt. Lorsqu'on procède au dépôt du matériau de remplissage à l'aide d'ensembles de buses, on dispose généralement de deux ensembles de buses. On appelle ensemble de buses , un alignement de buses se déplaçant ensemble. La distance entre deux buses est égale au pas de la cannelure. Cette ligne de buses va se déplacer sur toute la laize pour couvrir intégralement les cannelures correspondantes. Pour un ensemble comprenant n buses, n cannelures sont remplies à chaque passage de l'ensemble sur la laize. Un io moteur commande le déplacement en synchronisme des deux séries de buses. Un autre moteur commande le basculement des buses après un mouvement aller pour permettre une dépose de matériau de remplissage pendant le mouvement retour desdites buses. is Le mouvement complet peut se décomposer ainsi : un temps t pour couvrir l'aller et remplir n cannelures puis le même temps t pour le basculement du dispositif (donc n cannelures non remplies) et enfin à nouveau le même temps t pour remplir n cannelures lors du retour. Les n cannelures correspondant au temps de basculement sont remplies par le second dispositif. L'installation 20 comporte en outre des moyens de repérage des cannelures aidant à la commande des déplacements des buses. Généralement, on durcit le matériau 7 de remplissage en au moins deux temps afin de procéder à un durcissement superficiel puis en profondeur de la couche 25 de matériau 7 de remplissage durcissable formée. L'un des temps généralement le premier temps de durcissement est obtenu par chauffage à une température généralement supérieure à 100 C et permet l'évaporation de l'eau, la coagulation des protéines et le durcissement de l'agent adhésif. La température maximale correspondra à la limite de détérioration du papier, elle 30 dépendra donc du système de chauffage employé et de sa distance par rapport au papier. Le second temps de durcissement s'opère soit à l'air libre, soit par passage sous des seconds moyens de chauffage. Ce durcissement en au moins deux temps permet au flan, se présentant sous forme d'une bande défilant, de cheminer entre les embarreurs jusqu'à l'étape de contrecollage du parement 4 sans provoquer d'endommagement de la couche de matériau 7 de remplissage formée. Comme mentionné ci-dessus, le durcissement du matériau de remplissage est dû notamment à la coagulation des protéines du blanc d'ceuf et à l'évaporation de l'eau qui vont se produire progressivement. Ce durcissement est provoqué généralement par traitement thermique. Ce traitement thermique peut être réalisé notamment par rayonnement infrarouge, vapeur, soufflerie d'air chaud, cylindre chauffant, passage dans un four tunnel, ces moyens agissant seuls ou en combinaison. Le durcissement peut également être obtenu par aspiration d'eau sous vide accompagnée d'un io chauffage. Une fois le contrecollage effectué, le flan ne subira plus de contrainte de déformation, les étapes suivantes de découpage, pliage, collage se faisant sans flexion. Ces étapes demeurent inchangées par rapport à celles du procédé de fabrication actuel. Le durcissement du matériau 7 de remplissage peut donc être maximal au stade du contrecollage du parement. is Le durcissement s'opère donc généralement après dépôt du matériau de remplissage dans les cannelures, avant contrecollage du deuxième parement. Il doit être noté que le matériau de remplissage contenu à l'intérieur du réservoir de la rampe 8 distributrice est généralement injecté sous pression à 20 travers la ou les ouvertures 9 de ladite rampe 8. Il est préférable que ce réservoir soit fermé de manière étanche car, en jouant sur la vitesse de défilement du flan et sur la pression d'air dans le réservoir, il est possible de modifier le taux de remplissage des cannelures. 25 Grâce au procédé de fabrication décrit ci-dessus, les modifications à opérer sur une chaîne de fabrication traditionnelle sont minimes. Il suffit en effet d'incorporer, entre l'étape de contrecollage du premier parement et l'étape de contrecollage d'un second parement, la rampe distributrice telle que décrite ci-dessus et d'éventuels moyens de chauffage. Le reste du procédé de fabrication 30 demeure inchangé. Comme mentionné ci-dessus et illustré à la figure 3, le nombre de parements et de feuilles de papier ou carton ondulées peut être quelconque. La figure 2 dans laquelle le flan est formé d'une feuille 2 ondulée et de deux parements
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L'invention concerne un flan (1) de carton du type formé au moins d'une feuille (2) de carton ou papier ondulée et d'un parement (3, 4), les zones en creux, dites cannelures (5) des ondulations d'au moins l'une (2A) des faces (2A, 2B) de la feuille (2) de carton ou papier ondulée étant enduites ou au moins partiellement remplies d'un matériau (7) de remplissage durcissable pour accroître la résistance à la compression du flan (1).Ce flan est caractérisé en ce que le matériau (7) de remplissage est formé par une solution aqueuse renfermant au moins un agent moussant ou alvéolaire, un agent adhésif pour l'adhérence du matériau (7) de remplissage à la feuille (2) de carton ondulée et au moins 25 % d'eau disposée dans les cannelures (5), ledit matériau de remplissage étant ensuite durci à chaud.Application : fabrication de conditionnement.
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1. Flan (1) de carton du type formé au moins d'une feuille (2) de carton ou papier ondulée et d'un parement (3, 4), les zones en creux, dites cannelures (5) s des ondulations d'au moins l'une (2A) des faces (2A, 2B) de la feuille (2) de carton ou papier ondulée étant enduites ou remplies au moins partiellement d'un matériau (7) de remplissage durcissable pour accroître la résistance à la compression du flan (1) dans une direction perpendiculaire à la direction des ondulations ou cannelures, lo caractérisé en ce que le matériau (7) de remplissage est formé par une solution aqueuse renfermant au moins un agent moussant ou alvéolaire, un agent adhésif pour l'adhérence du matériau (7) de remplissage à la feuille (2) de carton ondulée et au moins 25 % d'eau disposée dans les cannelures (5), ledit matériau de remplissage étant ensuite durci à chaud. 15 2. Flan (1) de carton selon la 1, caractérisé en ce que l'agent moussant est un agent à base de protéine(s) facilitant le foisonnement, en particulier à base de protéines de blanc d'oeuf et en ce que l'agent adhésif est une colle vinylique ou un produit amylacé en vue 20 de permettre le recyclage du flan. 3. Flan (1) de carton selon la 1, caractérisé en ce que l'agent moussant représente, exprimé en pourcentage en poids rapporté au poids total du matériau de remplissage, 3 à 16 % du poids 25 total du matériau de remplissage sous forme de solution aqueuse et 4 à 80 % du poids total du matériau de remplissage à l'état durci. 4. Flan (1) de carton selon la 1, caractérisé en ce que l'agent adhésif représente, exprimé en pourcentage en 30 poids rapporté au poids total du matériau de remplissage 4 à 72% du poids total du matériau de remplissage sous forme de solution aqueuse et 11 à 96 % du poids total du matériau de remplissage à l'état durci. 5. Flan (1) de carton selon la 1, 12 15caractérisé en ce que le matériau (7) de remplissage contient en outre au moins un agent, tel que de l'alcool polyvinylique, pour apporter de l'élasticité au matériau (7) de remplissage. 6. Flan (1) de carton selon la 1, caractérisé en ce que le matériau (7) de remplissage contient en outre au moins un agent anti-retrait, tel qu'une charge minérale. 7. Flan (1) de carton selon la 1, lo caractérisé en ce que le matériau (7) de remplissage à l'état de solution aqueuse présente une composition exprimée en pourcentage en poids telle que suit : o eau 25 à 80 /o agent moussant 3 à 16 % agent adhésif 4 à 72 % autres composés 0 à 50 % 8. Flan (1) de carton selon la 1, caractérisé en ce que le matériau (7) de remplissage, à l'état durci, présente 20 une composition exprimée en pourcentage en poids telle que suit agent moussant 4 à 80 % agent adhésif 11 à 96 % autres composés 0 à 85 % 25 9. Flan (1) de carton selon la 1, caractérisé en ce qu'il est formé au moins d'une feuille (2) de carton ou papier ondulée insérée entre deux parements (3, 4), le matériau (7) de remplissage étant déposé avant contre collage de l'un (4) des parements (3, 4) formant généralement la surface visible du flan (1) à l'état monté. 30 10. Conditionnement, caractérisé en ce qu'il est obtenu par mise en volume d'un flan renforcé conforme à l'une des 1 à 9. 11. Procédé de fabrication d'un flan (1), notamment à usage de conditionnement, ledit flan (1) étant formé au moins d'une feuille (2) de carton ou papier ondulée et d'un parement (3, 4), caractérisé en ce qu'on dépose, à l'intérieur des zones en creux dites s cannelures (5) des ondulations du flan (1) défilant, un matériau (7) de remplissage durcissable sous l'action de la chaleur, ce matériau de remplissage se présentant sous forme d'une solution aqueuse renfermant au moins un agent moussant ou alvéolaire, un agent adhésif pour l'adhérence du matériau (7) de remplissage à la feuille de carton et au moins 25 % d'eau, en ce qu'on lo procède, parallèlement ou après durcissement au moins superficiel du matériau (7) de remplissage par traitement thermique, à l'application par collage d'un parement (4). 12. Procédé de fabrication d'un flan (1) selon la 11, 1s caractérisé en ce qu'on durcit le matériau (7) de remplissage en au moins deux temps afin de procéder à un durcissement superficiel puis en profondeur de la couche de matériau (7) de remplissage durcissable formée. 13. Procédé de fabrication d'un flan (1) selon la 11, 20 caractérisé en ce qu'on dépose le matériau de remplissage à l'intérieur des cannelures (5) des ondulations à l'aide d'une rampe (8) distributrice couvrant la largeur dudit flan (1). 14. Procédé de fabrication d'un flan (1) selon la 11, 25 caractérisé en ce qu'on dépose le matériau (7) de remplissage à l'intérieur des cannelures (5) des ondulations à l'aide d'au moins un ensemble de buses, de préférence au moins deux ensembles de buses, mobiles suivant une direction formant un angle non nul, de préférence compris entre 10 et 45 avec la perpendiculaire à la direction de défilement du flan. 30
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B
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B31,B32
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B31F,B32B
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B31F 5,B32B 29
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B31F 5/00,B32B 29/08
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FR2901566
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A1
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SUPPORT DE PLANCHER SURELEVE
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de support pour chacun des quatre coins de la dalle, et donc quatre réglages à effectuer par dalle. Par ailleurs, il est à noter que les pièces de support connues sont de nature différente de la nature des dalles et donc du plancher surélevé. En effet, ces pièces de support sont le plus souvent métalliques, par exemple en fonte d'Aluminium ou acier galvanisé, alors que les dalles sont en béton. Or, notamment au regard des normes de sécurité incendie, il pourrait être avantageux d'éviter l'utilisation de tels matériaux car les matériaux métalliques perdent leurs caractéristiques mécaniques à des températures bien plus faibles que le béton. Ces matériaux métalliques sont par ailleurs susceptibles d'engendrer des émanations gazeuses à partir d'un certain niveau de température. Un objectif de l'invention est donc de proposer un moyen de support pour plancher surélevé permettant de niveler plusieurs dalles voisines en minimisant les actions de réglage de la planéité. Un objectif de l'invention est de proposer un moyen de support constitué d'un matériau offrant une meilleure résistance à la température ou tenue au feu. Un objectif de l'invention est de proposer une dalle agencée de 20 sorte qu'elle peut être disposée sur ce moyen de support. Un objectif de l'invention est encore de proposer un plancher surélevé constitué d'une pluralité de dalles agencées sur ces moyens de support, et connectées entre elles. Un objectif de l'invention est encore de proposer un procédé de 25 pose de moyens de support de dalles selon l'invention. Par ailleurs, comme évoqués ci-dessus, les moyens de support connus sont réglables en hauteur. Plus précisément, le réglage se fait au moyen d'éléments tels que des vis qui tendent à complexifier ces moyens de support. 30 Un autre but de l'invention est donc de proposer un moyen de support de structure particulièrement simple. Résumé de l'invention Ces objectifs sont atteints dans le cadre de l'invention grâce à un support de dalle pour plancher surélevé caractérisé en ce qu'il comprend une couronne de forme sensiblement cylindrique, présentant une face d'appui au sol et, à l'opposé de la face d'appui au sol, une face de support d'une pluralité de dalles. Le support de dalle selon l'invention pourra en outre présenter l'une au moins des caractéristiques suivantes : - la couronne comprend sur sa face extérieure périphérique au moins une rainure verticale pour faciliter sa découpe ; - la couronne comprend sur sa face extérieure périphérique au moins deux rainures verticales disposées l'une par rapport à l'autre selon un angle sensiblement droit pour faciliter sa découpe selon un quart de couronne ou une demi-couronne ; - la face de support de la couronne présente une surface plus élevée que la face d'appui au sol ; - la couronne est constituée d'un matériau offrant une résistance au feu plus élevée qu'un matériau métallique, et de préférence constituée de béton ; -la couronne est creuse de sorte qu'elle permet à la fois le passage de câbles et un allègement de sa structure ; la couronne comprend sur sa partie circonférentielle une ouverture dimensionnée de sorte qu'un ou plusieurs câbles peut la traverser ; - il comprend un joint posé sur la face de support pour répartir les efforts exercés par la pluralité de dalles sur cette face de support; - le joint comprend : - un élément principal, présentant la forme générale d'une couronne de largeur au moins égale à la largeur de la face de 3 support, pour répartir les efforts exercés par la pluralité de dalles ; - des ergots s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'élément principal du joint, vers le haut à partir de la face supérieure de cet élément principal, disposés à intervalles angulaires réguliers sur cet élément principal, et chacun destinés à s'intercaler entre deux dalles pour éviter tout mouvement de rotation du joint entre la couronne et la pluralité de dalles. Ces objectifs sont également atteints grâce à une dalle pour plancher surélevé, de forme sensiblement rectangulaire, caractérisé en ce qu'elle est supportée, à chacun de ses coins, par un support selon l'invention. La dalle supportée par le support de dalle selon l'invention pourra 15 en outre comprendre l'une au moins des caractéristiques techniques suivantes : elle comprend au niveau des deux extrémités de chacun de ses côtés, une encoche agencée pour recevoir un ergot du joint du support de dalle ; 20 -elle comprend, à chacun de ses coins, un élément en saillie par rapport à la dalle, présentant une forme générale d'arc de cercle, et destinée à être mis en prise avec un cabochon. Ces objectifs sont aussi atteints grâce à un plancher surélevé comprenant une pluralité de dalles disposées jointivement les unes à 25 côté des autres, chaque dalle étant une dalle selon l'invention, les dalles supportées par un même support de dalle étant directement connectées entre elles par un cabochon. Ces objectifs sont aussi atteints par un procédé de pose d'un support de dalles selon l'invention comprenant une étape consistant à 30 réaliser un lamage dans le plancher existant à une hauteur prédéterminée. Brève description des dessins D'autres caractéristiques, objectifs et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels : - la figure la montre une vue en plan (vue de dessus) d'un support de dalle comprenant une couronne et un joint posé sur la couronne pour plancher surélevé selon l'invention ; - la figure lb montre une vue de coupe, selon la coupe A-A, de la seule couronne du support de dalle de la figure la ; - la figure 2a montre une vue en plan du seul joint du support de dalle de la figure la ; - la figure 2b montre une vue de coupe, selon la coupe B-B, du joint de la figure 2a ; - la figure 3a montre une vue en plan d'une dalle destinée à être posé sur un support de dalle selon la figure la et un support de dalle mis en position de fonctionnement vis-à-vis de la dalle ; - la figure 3c montre une vue de côté, selon la vue C, de la dalle de la figure 3a ; - la figure 3b montre une vue en plan et zoomée sur la zone A représentant un coin de la dalle de la figure 3a ; - la figure 4a montre en vue de face un cabochon destiné à connecter entre elles une pluralité de dalles de la figure 3a, par leurs coins respectifs ; la figure 4b montre une vue en plan du cabochon de la figure 4a ; - la figure 5 montre une vue en plan d'une pluralité de dalles jointives, connectées entre elles au moyen d'un cabochon, en position verrouillée. 5 Description détaillée de l'invention Sur l'ensemble des dessins annexés, et par conséquent dans toute la description détaillée qui suit, toutes les valeurs numériques fournies le 5 sont en millimètres. Sur la figure la, il est représenté en vue de plan un support 1 de dalle pour un plancher surélevé. Ce support 1 comprend une couronne 2 et un joint 3 posé sur la couronne 2. La couronne 2, également représentée sur la figure 2 selon la vue 10 de coupe A-A, présente une forme extérieure sensiblement cylindrique. Plus précisément, cette couronne 2 présente en périphérie une face extérieure 4 de section constante et circulaire et présente par ailleurs une hauteur d'une dimension non négligeable par rapport au diamètre extérieur DE de la couronne 2, délimité par cette face extérieure 4. 15 La hauteur H de la couronne 2 est adaptable à la hauteur ou distance de surélévation souhaitée du plancher. A cet effet, une machine de pose réalise un lamage du sol (plancher existant) pour adapter la distance de surélévation souhaitée du plancher à une hauteur prédéterminée. 20 Plusieurs hauteurs de couronnes sont disponibles pour éviter des lamages trop profonds dans le plancher existant (lamage limité à une hauteur prédéterminée et située entre 3 et 10 mm). Typiquement, la hauteur de la couronne est comprise entre 50 et 150 mm, et préférentiellement prend des valeurs de H = 55mm ou H = 25 70mm. Bien entendu, la hauteur de réglage de la couronne 2 n'est pas limitée aux valeurs mentionnées ci-dessus mais peut être adaptée à la demande du client, en réalisant des coupes horizontales de la couronne selon des tronçons de la hauteur souhaitée. 30 Le lamage crée également l'assise de la couronne et permet son encastrement à la hauteur prédéterminée et supprime tout risque de renversement ou simplement de déplacement de la couronne comme 6 c'est le cas pour les solutions existantes lors du passage des câbles avant pose des dalles. La couronne 2 est préférentiellement creuse en son centre et sur toute sa hauteur, de sorte qu'elle présente la forme générale d'une portion de conduite, dont l'extérieur est sensiblement cylindrique. Le caractère creux de la couronne 2 n'a cependant rien d'obligatoire. La face interne 5 de la couronne 2 ainsi définie présente une section circulaire qui est variable en fonction de la hauteur. En effet, il peut être prévu dans le cadre de l'invention, une couronne 2 dont la face d'appui au sol 6 présente une surface plus faible que la face, opposée à la face d'appui 6 au sol et sur laquelle est posée le joint 3, et destinée au support du plancher, appelée par la suite face de support 7. Dans l'exemple de réalisation présenté sur les figures la et lb, on note par exemple que le diamètre interne DI de la couronne est de l'ordre de DI = 140 mm dans le plan de la face de support 7 alors qu'il est de l'ordre de DI = 148 mm dans le plan de la face d'appui 6 au sol. Le fait d'avoir une surface d'appui au sol 6 plus faible que la surface de support 7 présente un intérêt de fabrication et de facilité de démoulage. Elle permet également un meilleur centrage du joint 3 et un meilleur lamage au moment de la pose. Il peut cependant être envisagé d'avoir une surface d'appui au sol plus élevée que la surface de support. Le fait que la couronne soit creuse réduit considérablement le poids de matériau à employer, réduit en conséquence les coûts de fabrication, et facilite l'installation sur site et permet d'envisager plus facilement une pose automatique par une machine, supprimant ainsi l'agenouillement d'un opérateur de pose. De plus, l'évolution de la section de la face interne 5 en fonction de la hauteur participe également à cet effort de minimisation de la quantité de matériau utilisée tout en conservant une tenue mécanique suffisante pour supporter le plancher surélevé. Le matériau constitutif de la couronne 2 est un matériau compatible avec celui de la dalle, à savoir de préférence du béton. La forme de la couronne 2 peut notamment être envisagée en raison de ce choix. De plus, le choix d'un matériau non métallique tel que le béton rend la couronne plus résistante aux températures élevées, qui peuvent être rencontrées par exemple en cas d'incendie. En effet, le béton ne provoque aucune émanation contrairement à des matériaux métalliques à partir d'une température prédéterminée et conservent des caractéristiques mécaniques aptes à supporter le plancher normalement à des températures bien plus élevées que celles des matériaux métalliques. Le matériau employé ici présente donc une tenue au feu plus élevée que les solutions existantes. La couronne 2 comprend également des rainures verticales 8, 9 creusées depuis la face extérieure 4, sur toute la hauteur de la couronne 2 et dont les sections respectives sont de préférence sensiblement semicylindriques. Les rainures 8 et 9 sont plus précisément disposées l'une par rapport à l'autre selon un angle sensiblement droit sur la circonférence 4 de la couronne 2. Ces rainures 8, 9 permettent de visualiser la ligne de découpe pour la machine de pose afin d'obtenir une demi-couronne ou un quart de vérin. La couronne 2 comprend enfin sur sa circonférence une ouverture 10 dimensionnée de sorte que des câbles peuvent la traverser. Du fait de cette ouverture 10 et de la forme creuse de la couronne, des câbles peuvent ainsi passer entre le dessus et le dessous du plancher surélevé. Cette ouverture 10 est par ailleurs disposée selon un angle droit sur la circonférence de la couronne 2 par rapport à l'une 9 des rainures et a fortiori en opposition vis-à-vis du centre O de la couronne de l'autre 8 rainure (angle plat). Dans l'exemple présenté par exemple à l'appui de la figure lb, cette ouverture 10 s'étend sur toute la hauteur de la couronne 2 de sorte que l'on peut passer les câbles sans avoir à les enfiler avant la pose des dalles. Cette ouverture peut cependant être partiellement fermée ce qui impose alors un sens de pose de la couronne pour permettre toujours le passage aisé des câbles. Les figures 2a et 2b illustrent plus précisément le joint 3 qui est 5 posé sur la face de support 7 de la couronne 2, et respectivement selon une vue en plan et une vue selon la coupe B-B. Le joint 3 comprend un élément principal 11, présentant la forme générale d'une couronne de largeur L au moins égale à la largeur I de la face de support 7. Dans un exemple de réalisation, la largeur I du joint 3 10 vaut I = 15mm et la largeur L de la face de support 7 de la couronne 2 vaut L = 12mm. Pour maintenir le joint 3 en place, il est prévu sur l'élément principal 11 un rebord périphérique 16 s'étendant vers le bas et perpendiculairement à la face supérieure 17 de cet élément principal 11. 15 Ce rebord périphérique 16 est destiné à venir en contact avec la face extérieure 4 de la couronne et empêcher que le joint 3 posé sur la couronne ne tombe de celle-ci. Le joint 3 comprend également des ergots 12, 13, 14, 15 s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'élément principal 11 du 20 joint 3, vers le haut à partir de la face supérieure 17 de cet élément principal 11, et disposés à intervalles angulaires réguliers sur cet élément principal 11. Plus précisément, dans le cadre de l'invention, les ergots 12, 13, 14, 15 sont au nombre de quatre et disposés successivement l'un par 25 rapport à l'autre à un intervalle angulaire régulier de 90 lorsque l'on parcourt la circonférence du joint 3. Ces ergots 12, 13, 14, 15 sont destinés à s'intercaler entre deux dalles jointives du plancher surélevé pour éviter tout mouvement de rotation du joint 3 entre la couronne 2 et les dalles. Ils peuvent être de 30 forme trapézoïdale comme illustré sur les figures 2a et 2b mais toute autre forme peut convenir, le point important étant qu'ils présentent une rigidité et une hauteur h minimales pour assurer leurs fonctions. Par le biais du rebord périphérique 16 et les ergots 12, 13, 14, 15, le joint 3 est ainsi parfaitement maintenu en position fixe entre la couronne 2 et les dalles du plancher. En particulier, ces moyens permettent de positionner la première dalle à poser sur la couronne. Préférentiellement, la partie principale 11 du joint 3 est formée par un matériau plastique (VO non inflammable) souple et l'ensemble du joint 3 est préférentiellement obtenu par remplissage d'un moule prévu à cet effet. Par son positionnement et sa forme, le joint 3 assure une fonction 10 de répartition des efforts exercés par les dalles sur la couronne 2 du support. Une dalle 18 destinée à être supportée par le support 1 selon l'invention est représentée en vue de plan sur les figures 3a et 3c (zoom sur la zone Z de la figure 3a) et en vue de côté sur la figure 3b. 15 Cette dalle 18 présente une forme sensiblement rectangulaire, et préférentiellement carrée. Selon un exemple de réalisation illustré sur les figures 3a et 3b, le côté C de la dalle 18 vaut C = 600mm. Bien entendu, ces dimensions peuvent être adaptées à la demande du client. Une telle dalle 18 est le plus souvent réalisée en béton. 20 La dalle 18 présente par ailleurs à chacun de ses coins une forme particulière adaptée à sa mise en contact avec le support 1. Plus précisément, la face inférieure 19 de la dalle comprend au niveau de chacun des coins de la dalle 18, un dégagement 20, 21, 22, 23 dont la forme en vue de plan est un quart de cercle de largeur Il au 25 moins égale à la largeur I d'un joint 3 (et donc supérieure à la largeur de la face de support 7 de la couronne 3) et dont la hauteur est de l'ordre de l'épaisseur du joint 3. Dans l'exemple de réalisation illustré ici, la largeur I1 du dégagement 20, 21, 22, 23 vaut I1 = 18mm alors que la largeur du 30 joint 3 vaut I = 15mm, et la hauteur h du dégagement 20, 21, 22, 23 est de l'ordre du '/2 millimètre voir moins. Ce dégagement 20, 21, 22, 23 est destiné à venir au contact d'une partie d'un joint 3 respectif, à savoir une partie du joint 3 correspondante au dégagement située entre deux ergots successifs du joint. Bien entendu, le joint représenté sur la figure 3a est posé sur une couronne conforme à la description ci-dessus, et ce bien qu'elle ne soit 5 pas représentée sur la figure 3a. On comprend donc qu'une dalle 18 s'appuie, au niveau de chacun de ses coins, sur un support 1 différent et de plus sur un quart de ce support 1 uniquement. En d'autres termes, un support 1 sert au support d'une pluralité de dalles 18, et plus précisément de quatre dalles. 10 Comme cela a déjà été mentionné ci-dessus, les ergots 12, 13, 14, 15 sont destinés à s'intercaler entre deux dalles jointives du plancher. A cet effet, il est prévu au niveau de chacune des extrémités des côtés de la dalle 18, une encoche 24 dans laquelle vient se loger un ergot du joint 3. 15 La dalle 18 comprend également, au niveau de chacun de ses coins, un élément 25, 26, 27, 28 faisant saillie par rapport à la dalle, et présentant une forme générale, en vue de plan, d'arc de cercle dont l'angle A séparant ses deux extrémités est strictement inférieur à l'angle droit et dont le centre C1 virtuel est identique à celui permettant de 20 former la face de coin 29 de la dalle 18. Dans l'exemple de réalisation illustré, cet angle A vaut 60 . L'espace ainsi libéré sur les côtés de cet élément saillant 25, 26, 27, 28 participe à la mise en prise d'un cabochon qui sera décrit plus en détail par la suite. 25 Plus précisément, cet élément en saillie 25, 26, 27, 28 présente une largeur IZ et une épaisseur (non représentée) adaptées pour permettre une mise en prise serrée avec le cabochon. Dans l'exemple de réalisation illustré, la largeur I2 vaut environ I2 = 14mm et l'épaisseur de cet élément en saillie est d'environ 8,3 mm. 30 L'épaisseur de cet élément en saillie 25, 26, 27, 28 est inférieure à l'épaisseur de la dalle 18 de sorte qu'un espace libre est généré entre la face supérieure de cet élément en saillie 25, 26, 27, 28 et la face supérieure de la dalle 18 d'une part et entre la face inférieure de cet élément en saillie 25, 26, 27, 28 et la face inférieure de la dalle 18 d'autre part. Ces espaces sont destinés à être comblés par des éléments correspondants du cabochon. Le cabochon est illustré de manière détaillée par les figures 4a et 5 4b, en vue de plan et en vue de face respectivement. Le cabochon 29 comprend une première partie 30 présentant en vue de plan une forme générale circulaire dont le diamètre DC1 est adapté pour être complémentaire à la face formée par les faces de coin 29 respectives de chacune de la pluralité de dalles 18 voisines. En 10 fonctionnement, la face inférieure 32 de la première partie 30 du cabochon est en contact avec les éléments en saillie 25, 26, 27, 28 et la face supérieure 31 de cette première partie 30 est située dans un plan commun à celui formé par les dalles du plancher. Les dimensions du cabochon 29, y compris celles de son diamètre 15 DC1, sont également adaptées pour être compatibles avec une nourrice de prise électrique et/ou le passage de câbles. Le cabochon 29 comprend une deuxième partie 33, de forme sensiblement cylindrique, dont la section est d'un diamètre DC2 inférieur au diamètre DC1 et s'étendant sensiblement perpendiculairement à la 20 première partie 30 sur une hauteur hC2. Le volume 39 circonférentiel ainsi dégagé par la forme de la deuxième partie 33 permet de disposer le cabochon sans difficultés sur les éléments en saillie 25, 26, 27, 28 pour chacune des dalles de la pluralité de dalles voisines. Cette deuxième partie 33 est creuse et le diamètre intérieur DC3 étant 25 dimensionné de sorte que l'épaisseur de sa paroi conserve une bonne rigidité. Le cabochon 29 comprend également des ergots 34, 35, 36, 37 s'étendant sensiblement perpendiculairement à la deuxième partie 33 du cabochon, vers l'extérieur de celle-ci à partir de la face externe de cette 30 deuxième partie, et disposés à intervalles angulaires réguliers sur cette deuxième partie 33. Plus précisément, les ergots 34, 35, 36, 37 sont au nombre de quatre et disposés successivement l'un par rapport à l'autre à un intervalle angulaire régulier de 90 lorsque l'on parcourt la circonférence du cabochon 29. La hauteur hC2 de la deuxième partie 33 du cabochon et l'épaisseur e des ergots sont adaptés pour que la distance d définit par la relation d = hC3 - e corresponde à la hauteur d'un élément en saillie 25, 26, 27, 28. Dans le cas illustré ici, cela signifie que la distance d vaut d = 8.3mm. Le cabochon 29 prévoit enfin une rainure 38 creusée dans la première partie 30, rainure permettant d'y introduire un outil pour le faire tourner. De préférence, l'axe de cette rainure 38 est orienté selon un angle de l'ordre de 45 par rapport aux ergots 34, 35, 36, 37 du cabochon. Ainsi, lorsqu'un installateur a mis en place une pluralité de dalles voisines, il peut alors mettre en place le cabochon 29 en disposant la face inférieure 32 du cabochon sur les éléments en saillie 25, 26, 27, 28 des dalles voisines. Pour ce faire, les ergots 34, 35, 36, 37 du cabochon passent entre les orifices formés entre les éléments en saillie 25, 26, 27, 28. Puis, l'installateur tourne le cabochon 29 de sorte que les éléments en saillie soient coincés (montage serré) entre la face inférieure 32 de la première partie 30 d'une part et l'un des ergots 34, 35, 36, 37 (position verrouillée). L'orientation à 45 de l'axe de la rainure 38 facilite l'installation car elle permet de savoir si le cabochon est verrouillé ou pas. Le cabochon 29 est préférentiellement réalisé en une matière plastique rigide VO, cette rigidité permettant de sécuriser la connexion faite au moyen du cabochon entre la pluralité de dalles voisines par leurs coins respectifs. Par le biais des cabochons, il est alors possible de former un plancher avec des dalles toutes connectées entre elles. Un cabochon 29, en position verrouillée, est illustré sur la figure 5 avec deux dalles 18 et 40 parmi les quatre qu'il permet de connecter. Lors de l'installation d'un plancher conforme à l'invention, le montage est donc nettement simplifié en particulier du fait qu'un support 1 supporte une pluralité de dalles. En conséquence, avec l'invention il est beaucoup plus aisé et moins fastidieux de régler la planéité du plancher. Toutefois, selon le sol sur lequel est installé le plancher surélevé, l'installateur peut être confronté à un manque de planéité de celui-ci, et se trouve dans l'obligation de régler la hauteur des couronnes les unes par rapport aux autres. Un tel réglage est effectué par le lamage de la dalle existante, avant la pose du plancher surélevé. 1. 5 2. 3. 20 4. 25 5. 30 6
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L'invention concerne un support de dalle, une dalle, un plancher, et un procédé de pose du support de dalle, le support (1) de dalle (18) pour plancher surélevé étant caractérisé en ce qu'il comprend une couronne (2) de forme sensiblement cylindrique, présentant une face d'appui au sol (6) et, à l'opposé de la face d'appui au sol (6), une face de support (7) d'une pluralité de dalles.
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1. Support (1) de dalle (18) pour plancher surélevé caractérisé en ce qu'il comprend une couronne (2) de forme sensiblement cylindrique, présentant une face d'appui au sol (6) et, à l'opposé de la face d'appui au sol (6), une face de support (7) d'une pluralité de dalles. 2. Support de dalle selon la 1, caractérisé en ce que la couronne (2) comprend sur sa face extérieure périphérique (4) au moins une rainure (8,9) verticale pour faciliter sa découpe. 3. Support de dalle selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couronne (2) comprend sur sa face extérieure périphérique (4) au moins deux rainures (8, 9) verticales disposées l'une par rapport à l'autre selon un angle sensiblement droit pour faciliter sa découpe selon un quart de couronne ou une demi-couronne. 4. Support de dalle selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la face de support (7) de la couronne (2) présente une surface plus élevée que la face d'appui au sol (6). 5. Support de dalle selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couronne (2) est constituée d'un matériau offrant une résistance au feu plus élevée qu'un matériau métallique, et de préférence constituée de béton. 6. Support de dalle selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couronne (2) est creuse de sorte qu'elle permet à la fois le passage de câbles et un allègement de sa structure. 7. Support de dalle selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couronne (2) comprend sur sa partie circonférentielle une ouverture (10) dimensionnée de sorte qu'un ou plusieurs câbles peut la traverser. 8. Support de dalle selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un joint (3) posé sur la face de support (7) pour répartir les efforts exercés par la pluralité de dalles sur cette face de support (7). 9. Support de dalle selon la 8, caractérisé en ce que le joint (3) comprend : - un élément principal (11), présentant la forme générale d'une couronne de largeur (I) au moins égale à la largeur (L) de la face de support (7), pour répartir les efforts exercés par la pluralité de dalles ; - des ergots (12, 13, 14, 15) s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'élément principal (11) du joint, vers le haut à partir de la face supérieure (17) de cet élément principal, disposés à intervalles angulaires réguliers sur cet élément principal (11), et chacun destinés à s'intercaler entre deux dalles pour éviter tout mouvement de rotation du joint (3) entre la couronne (2) et la pluralité de dalles. 10. Dalle (18) pour plancher surélevé, de forme sensiblement rectangulaire, caractérisé en ce qu'elle est supportée, à chacun de ses coins, par un support (1) conforme à l'une des précédentes. 11. Dalle (18) selon la 10, caractérisé en ce qu'elle comprend au niveau des deux extrémités de chacun de sescôtés, une encoche (24) agencée pour recevoir un ergot (12, 13, 14, 15) du joint (3) du support de dalle. 12. Dalle selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce qu'elle comprend, à chacun de ses coins, un élément en saillie (25, 26, 27, 28) par rapport à la dalle, présentant une forme générale d'arc de cercle, et destinée à être mis en prise avec un cabochon (29). 13. Plancher surélevé comprenant une pluralité de dalles disposées jointivement les unes à côté des autres, chaque dalle (18) étant une dalle selon l'une des 10 à 12, les dalles supportées par un même support (1) de dalle étant directement connectées entre elles par un cabochon (29). 14. Procédé de pose d'un support de dalles selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à réaliser un lamage dans le plancher existant à une hauteur prédéterminée.20
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E,H
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E04,H02
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E04F,H02G
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E04F 15,H02G 3
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E04F 15/024,H02G 3/36
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FR2891853
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A1
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ELEMENT D'ACCROCHAGE ET REVETEMENT DE FACADE CORRESPONDANT.
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La présente invention concerne un élément d'accrochage adapté pour accrocher une plaque de revêtement à un profilé de support, du type comprenant - une première partie, centrale, adaptée pour 5 s'appliquer sur une première surface de la plaque de revêtement, - deux deuxièmes parties, latérales, se raccordant de part et d'autre à la première partie et adaptées pour s'étendre sur un chant de la plaque de revêtement, 10 - deux troisièmes parties, latérales, chacune de ces troisièmes parties formant crochet, s'étendant à partir de l'une des deuxièmes parties, et adaptée pour s'étendre entre la plaque de revêtement et le profilé de support et pour s'accrocher au profilé de support. Elle s'applique notamment aux revêtements de façade de bâtiments. On connaît dans l'état de la technique des éléments d'accrochage adaptés pour accrocher une plaque de revêtement à un profilé de support. Ces éléments d'accrochage 20 comprennent une première partie, centrale, qui est adaptée pour s'appliquer sur une face avant de la plaque de revêtement. Cette partie centrale comporte un seul tronçon en forme de V qui forme une extrémité d'accrochage de la plaque de revêtement. Les éléments d'accrochage connus ont une faible résistance à un échappement intempestif de la plaque de revêtement de l'élément d'accrochage. En conséquence, la présente demande de brevet a pour but de proposer un élément d'accrochage qui ait une 30 résistance augmentée visant à empêcher l'échappement intempestif de la plaque de l'élément d'accrochage. Un autre but de l'invention est de proposer un élément d'accrochage qui soit simple à fabriquer. 15 25 A cet effet, l'invention a pour objet un élément d'accrochage du type indiqué ci-dessus, caractérisé en ce que la première partie forme au moins deux boucles d'accrochage de la plaque de revêtement, dont chacune forme une première extrémité libre d'accrochage, qui sont reliées par un tronçon de liaison. Selon des modes particuliers de réalisation, l'élément d'accrochage selon l'invention comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - chacune des deux boucles d'accrochage est formée par un tronçon de la première partie sensiblement en forme de U ; - la largeur du tronçon de liaison est supérieure à la largeur de chaque boucle d'accrochage ; - le tronçon de liaison est décalé des deuxièmes parties dans le sens dirigé vers les premières extrémités libres d'accrochage ; - à chaque troisième partie se raccorde une seconde extrémité libre d'accrochage adaptée pour s'appliquer contre le profilé de support afin de s'opposer à une déformation de l'élément d'accrochage ; - les secondes extrémités d'accrochage s'étendent latéralement vers l'extérieur ; - la première partie s'étend suivant un premier plan, et chaque seconde partie s'étend parallèlement à un second plan qui est perpendiculaire au premier plan ; - chaque seconde partie s'étend perpendiculairement au premier plan ; - chaque troisième partie s'étend parallèlement au 30 second plan ; et - l'élément d'accrochage est fabriqué en fil de métal, notamment en fil d'acier. L'invention a en outre pour objet un revêtement de façade, du type comprenant - une plaque de revêtement, - un profilé de support destiné à être fixé à une structure de bâtiment, - un élément d'accrochage fixant la plaque de 5 revêtement au profilé de support, caractérisé en ce que l'élément d'accrochage est un élément d'accrochage tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre 10 d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue en coupe d'une partie courante d'un revêtement de façade selon l'invention; - la Figure 2 est une vue de face d'un élément 15 d'accrochage selon l'invention ; - les Figures 3 et 4 sont des vues latérale respectivement de plan de l'élément d'accrochage de la Figure 2 ; - la Figure 5 est une vue correspondante à celle de 20 la Figure 1 d'une variante d'un revêtement de façade selon l'invention ; et -la Figure 6 est une vue en coupe de l'extrémité inférieure du revêtement de façade selon l'invention de la Figure 1. 25 Sur la Figure 1 est représenté en coupe une partie courante d'un revêtement de façade selon l'invention, désigné par la référence générale 2. Le revêtement de façade 2 comprend une pluralité de plaques de revêtement 4, une pluralité d'éléments 30 d'accrochage 6 ainsi qu'un profilé de support 8. Le revêtement de façade 2 est adapté pour couvrir la surface extérieure d'une structure d'un bâtiment 10. Le profilé de support 8 est un profilé extrudé en aluminium. Le profilé de support 8 a une section transversale sensiblement en forme de double T. Il comporte deux branches transversales 12, qui s'étendent à l'état monté horizontalement, une première nervure verticale 14 qui est fixée à la structure du bâtiment 10, ainsi qu'une deuxième nervure 16 verticale. Cette deuxième nervure 16 qui est située du côté opposé de la première nervure 14 forme une patte supérieure 18 et une patte inférieure 20. Chaque plaque de revêtement 4 comporte une surface extérieure 22 tournée à l'opposé du bâtiment 10, et une surface intérieure 24, tournée vers la structure du bâtiment 10. La surface extérieure 22 et la surface intérieure 24 sont espacées d'une distance E, qui est l'épaisseur de la plaque de revêtement 4. Chaque plaque de revêtement 4 comporte en outre un chant de plaque 26 dans lequel est ménagée une gorge d'accrochage 28 formant une surface d'accrochage 30 dirigée à l'opposé de la structure du bâtiment 10. La forme particulière de l'élément d'accrochage 6 sera expliquée ci-après en références aux Figures 2 à 4. L'élément d'accrochage 6 comporte une première partie 40, deux deuxièmes parties 42 et deux troisièmes parties 44. La première partie 40 est une partie centrale, qui s'étend à l'état monté dans la gorge d'accrochage 28 et qui s'applique sur la surface d'accrochage 30 de la gorge 28. Cette première partie 40 s'étend suivant un premier plan P-P qui, à l'état monté, est parallèle à la plaque de revêtement 4. La première partie 40 forme deux boucles d'accrochage 48 qui sont reliées par un tronçon de liaison 50. Chacune des boucles d'accrochage 48 est muni d'une première extrémité libre d'accrochage 52. Les deux boucles d'accrochage 48 sont sensiblement en forme de U, ce qui facilite la fabrication de l'élément d'accrochage par cintrage. L'élément d'accrochage 6 définit une direction de largeur L, qui est mesurée à l'état monté le long du chant 26 de la plaque de revêtement 4. Une largeur L2 du tronçon de liaison 50 est supérieure à la largeur L1 de chaque boucle d'accrochage 48. Plus la largeur L2 est importante, plus la résistance de la plaque de revêtement 4 contre une cassure à l'emplacement des extrémités libres 52 est importante. Ainsi, des plaques de revêtement 4 fragiles peuvent être utilisées. Comme indiqué sur la Figure 2, le tronçon de liaison 50 est décalé d'une distance D des deuxièmes parties 42 dans le sens dirigé vers les premières extrémités libres d'accrochage 52, ce qui permet de réduire la matière utilisée pour la fabrication de l'élément d'accrochage 6 et de dissimuler le tronçon de liaison 50 dans la gorge d'accrochage 28. Les deux deuxièmes parties 42 sont des parties latérales qui se raccordent de part et d'autre à la première partie 40. Comme ceci est visible sur la Figure 1, les deuxièmes parties 42 sont adaptées pour s'étendre à l'état monté par-dessus du chant 26 de la plaque de revêtement 4 associée. Comme ceci ressort des Figures 2 et 4, l'élément d'accrochage 6 définit un plan médian M-M, qui s'étend perpendiculairement au plan P-P. L'élément d'accrochage 6 est symétrique par rapport à ce plan M-M. Chacune des secondes parties 42 s'étend parallèlement à ce plan M-M, et perpendiculairement au plan P-P. Chaque troisième partie 44 se raccorde à l'une des deuxièmes parties 42 en formant un crochet qui est adapté pour s'étendre, d'une part entre la plaque de revêtement 4 et le profilé de support 8 et d'autre part derrière l'une des pattes 18 et 20, ainsi s'accrochant au profilé de support 8. L'élément d'accrochage 6 est de plus muni de deux secondes extrémités libres 54, qui se raccordent aux troisièmes parties 44 et qui sont adaptées pour s'appliquer contre le profilé de support 8 et pour s'opposer à une déformation de l'élément d'accrochage 6. Comme ceci est visible sur la Figure 1, les secondes extrémités libres 54, s'accrochent à l'état monté, à l'une des branches transversales 12 du profilé de support 8. L'élément d'accrochage 6 est avantageusement fabriqué d'une seule pièce en fil de métal, notamment en fil d'acier. Sur la Figure 5 est montrée une variante du revêtement de façade, qui diffère du revêtement de façade 2 décrit en référence à la Figure 1 par ce qui suit. Le chant 26 de la plaque de revêtement 4 a une forme étagée. Plus particulièrement, la partie du chant 26 sur laquelle s'applique la deuxième partie 42 de l'élément d'accrochage 6 est rétractée par rapport à la partie restante du chant 26. Ainsi, l'élément d'accrochage 6 est caché par la partie de la plaque de revêtement 4 tournée à l'opposé de la 20 structure du bâtiment 10. Sur la Figure 6 est représentée l'extrémité inférieure du revêtement de façade 2 de la Figure 1. La plaque de revêtement 4 est fixée par un élément d'accrochage 6 qui est accroché à un profilé de support 8A 25 qui est essentiellement constitué par la moitié supérieure du profilé de support 8. Il est à noter que les deuxième 42 et troisième 44 parties s'étendent sensiblement perpendiculairement au plan de la plaque 4, de telle sorte que, lors d'une déformation 30 des troisièmes parties 44 dans l'un ou l'autre sens du chant 26 de la plaque de revêtement, l'élément d'accrochage 6 produit un effet de serrage de la plaque 4. Ainsi, l'élément d'accrochage 6 selon l'invention conduit à une fixation fiable de la plaque de revêtement 4 au profilé de support 8. En variante non représentée, la plaque de revêtement 4 ne comporte pas de gorge d'accrochage 28. Dans ce cas, les deuxièmes parties 42 ont une longueur qui est identique à l'épaisseur E de la plaque de revêtement 4. Ainsi, on peut fixer des plaques 4 non rainurées avec l'élément d'accrochage 6. Le système de revêtement de mur peut être appliqué à l'habillage de murs intérieurs et extérieurs
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Cet élément d'accrochage (6) est adapté pour accrocher une plaque de revêtement à un profilé de support et comprend une première partie (40), centrale, adaptée pour s'appliquer sur une première surface de la plaque de revêtement.La première partie forme au moins deux boucles d'accrochage (48) de la plaque de revêtement, dont chacune forme une première extrémité libre d'accrochage (52), qui sont reliées par un tronçon de liaison (50).Application aux revêtements de bâtiments.
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1. Elément d'accrochage (6) adapté pour accrocher une plaque de revêtement (4) à un profilé de support (8), du type comprenant - une première partie (40), centrale, adaptée pour s'appliquer sur une première surface (28) de la plaque de revêtement (4), - deux deuxièmes parties (42), latérales, se raccordant de part et d'autre à la première partie (40) et 10 adaptées pour s'étendre sur un chant (26) de la plaque de revêtement (4), - deux troisièmes parties (44), latérales, chacune de ces troisièmes parties (44) formant crochet, s'étendant à partir de l'une des deuxièmes parties (42), et adaptée pour 15 s'étendre entre la plaque de revêtement (4) et le profilé de support (8) et pour s'accrocher au profilé de support (8), caractérisé en ce que la première partie forme au moins deux boucles d'accrochage (48) de la plaque de revêtement (4), dont chacune forme une première extrémité 20 libre d'accrochage (52), qui sont reliées par un tronçon de liaison (50). 2. Elément d'accrochage selon la 1, caractérisé en ce que chacune des deux boucles d'accrochage (48) est formée par un tronçon de la première partie (40) 25 sensiblement en forme de U . 3. Elément d'accrochage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la largeur (L2) du tronçon de liaison (50) est supérieure à la largeur (L1) de chaque boucle d'accrochage (48). 30 4. Elément d'accrochage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le tronçon de liaison (50) est décalé des deuxièmes parties (42) dans le sens dirigé vers les premières extrémités libres d'accrochage (52). 5. Elément d'accrochage selon la 4, caractérisé en ce qu'à chaque troisième partie se raccorde une seconde extrémité libre d'accrochage (54) adaptée pour s'appliquer contre le profilé de support (8) afin de s'opposer à une déformation de l'élément d'accrochage. 6. Elément d'accrochage selon la 5, caractérisé en ce que les secondes extrémités d'accrochage (54) s'étendent latéralement vers l'extérieur. 7. Elément d'accrochage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la première partie (40) s'étend suivant un premier plan (P-P), et chaque seconde partie (42) s'étend parallèlement à un second plan (M-M) qui est perpendiculaire au premier plan (P-P). 8. Elément d'accrochage selon la 7, caractérisé en ce que chaque seconde partie (42) s'étend perpendiculairement au premier plan (M-M). 9. Elément d'accrochage selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que chaque troisième partie (44) s'étend parallèlement au second plan (M-M). 10. Elément d'accrochage selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'élément d'accrochage (6) est fabriqué en fil de métal, notamment en fil d'acier. 11. Revêtement de façade, du type comprenant 25 - une plaque de revêtement (4), - un profilé de support (8) destiné à être fixé à une structure de bâtiment (10), - un élément d'accrochage (6) fixant la plaque de revêtement (4) au profilé de support (8), 30 caractérisé en ce que l'élément d'accrochage (6) est un élément d'accrochage selon l'une des précédentes.
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E
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E04
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E04F
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E04F 13
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E04F 13/26
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FR2902206
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A3
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BOITIER D'ORDINATEUR A CONNEXION EXTERNE DIRECTE AVEC UN LECTEUR DE DISQUE DUR A INTERFACE SATA
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La présente invention concerne un boîtier d'ordinateur pouvant se connecter directement et de manière externe à un lecteur de disque dur (HDD) à interface ATA série (SATA), sans avoir besoin d'un boîtier de lecteur de disque dur externe. Les ordinateurs portables, tels que les ordinateurs bloc-notes, assurent la portabilité du stockage de données sur ordinateur. Toutefois, en comparaison des ordinateurs de bureau, les ordinateurs bloc-notes sont coûteux. Autrement dit, les ordinateurs de bureau sont avantageux en termes de coût ainsi que de performances. Ainsi, pour assurer la portabilité du stockage de données, des lecteurs de disques durs externes amovibles sont disponibles sur le marché. La figure lA illustre un exemple du lecteur de disque dur externe amovible, dans lequel un lecteur de disque dur ATA conventionnel 10 est reçu et fixé dans un boîtier de lecteur de disque dur externe 1 et est connecté de manière détachable à un boîtier d'ordinateur 2 par l'intermédiaire d'un câble USB 11, par exemple. Cette mesure répond aux besoins de la plupart des personnes utilisant des ordinateurs et les produits s'y rapportant sont présents de manière prédominante sur le marché. Toutefois, le lecteur de disque dur contenu dans le boîtier de lecteur de disque dur conventionnel 1 est un lecteur de disque dur ATA 10 ayant une interface IDF, qui nécessite un câble d'alimentation épais et 2 volumineux et un câble d'interface plat. En outre, une telle technique conventionnelle ne supporte pas la connexion à chaud et consomme beaucoup d'électricité. Ainsi, le boîtier lourd et volumineux 1 devient obligatoire dans une telle technique à lecteur de disque dur externe, ce qui pose certainement problème pour le consommateur lambda. En comparaison de l'interface IDE, une interface ATA série (SATA) permet aux lecteurs de disques durs de fonctionner à plus grande vitesse. Par exemple, un lecteur de disque dur IDF peut avoir une vitesse maximale de 133 MHz, tandis que le lecteur de disque dur SATA peut présenter une vitesse minimale de 150 MHz. En outre, le lecteur de disque dur SATA peut utiliser un câble d'alimentation fin et mince et un câble d'interface plat, et présente de meilleures caractéristiques de dissipation thermique et une consommation électrique plus faible, étant ainsi plus que bienvenu dans l'art. Toutefois, le lecteur de disque dur SATA actuellement disponible sur le marché présente toujours la même configuration dépassée et est souvent utilisé comme dispositif intégré dans les ordinateurs de bureau tout comme dans les ordinateurs bloc-notes, ou bien un boîtier de lecteur de disque dur est nécessaire pour servir de dispositif externe, comme illustré sur la figure 1B. Ceci empêche le lecteur de disque dur SATA d'exploiter pleinement son potentiel de fourniture d'un meilleur dispositif portable de stockage de données. Ainsi, il est souhaité d'avoir un boîtier de lecteur de disque dur qui permette de surmonter les inconvénients décrits plus haut et exploite pleinement le dispositif SATA. La présente invention a pour objectif de fournir un boîtier d'ordinateur à connexion externe directe avec un lecteur de disque dur à interface SATA, dans lequel le boîtier forme un connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA qui est connecté électriquement à une carte mère et à une alimentation électrique de l'ordinateur, et forme des prises de connexion de câble plat pour recevoir et connecter des connecteurs d'extrémité d'un câble d'alimentation plat et d'un câble d'interface plat à partir d'un lecteur de disque dur à interface SATA. La présente invention apparaîtra clairement à l'homme du métier à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation préférés de celle-ci, en référence aux dessins joints, sur lesquels : la figure lA est une vue en perspective illustrant la connexion entre un boîtier de lecteur de disque dur IDF externe conventionnel et un boîtier d'ordinateur ; la figure 1B est une vue en perspective illustrant la connexion entre un boîtier de lecteur de disque dur SATA externe conventionnel et un boîtier d'ordinateur ; la figure 2 est une vue en perspective illustrant un boîtier d'ordinateur selon un mode de réalisation de la présente invention, ayant un panneau avant formant une prise de connexion pour recevoir des connecteurs d'extrémité de câbles plats à partir d'un lecteur de disque dur externe à interface SATA ; la figure 3 est une vue en perspective illustrant un boîtier d'ordinateur selon un autre mode de réalisation de la présente invention, ayant un panneau arrière formant une prise de connexion pour recevoir des connecteurs d'extrémité de câbles plats à partir d'un lecteur de disque dur externe à interface SATA ; la figure 4 est une vue en perspective illustrant un boîtier d'ordinateur selon un autre mode de réalisation de la présente invention, ayant une paroi supérieure formant une prise de connexion pour recevoir des connecteurs d'extrémité de câbles plats à partir d'un lecteur de disque dur externe à interface SATA ; et la figure 5 est une vue en perspective illustrant un boîtier d'ordinateur selon un autre mode de réalisation de la présente invention, ayant une paroi latérale formant une prise de connexion pour recevoir des connecteurs d'extrémité de câbles plats à partir d'un lecteur de disque dur externe à interface SATA. En référence aux dessins, et en particulier à la figure 2, un boîtier d'ordinateur construit selon un mode de réalisation de la présente invention, généralement désigné par le numéro de référence 3, comprend un connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA 31 formé en un quelconque emplacement approprié du boîtier 3 en vue d'une connexion amovible à un lecteur de disque dur externe à interface SATA 4. Le connecteur à interface SATA 31 est connecté électriquement à une carte mère 32 et à une alimentation électrique 33 agencées à l'intérieur du boîtier 3, et forme également une prise de connexion 31a pour un connecteur d'extrémité d'un câble d'alimentation plat 42 du lecteur de disque dur à interface SATA 4 et une prise de connexion 31b pour un connecteur d'extrémité d'un câble d'interface plat 41 du lecteur de disque dur à interface SATA 4. Avec cet agencement, un utilisateur d'ordinateur peut directement connecter un lecteur de disque dur à interface SATA 4 au boîtier d'ordinateur 3 via le connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA 31, sans avoir besoin d'un boîtier de lecteur de disque dur externe, de sorte que le lecteur de disque dur 4 peut être connecté électriquement à la carte mère 32 et à l'alimentation électrique 33 à l'intérieur du boîtier 3, garantissant ainsi une utilisation pratique optimale du lecteur de disque dur 4. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 4, le boîtier 3 a un panneau avant 34 sur lequel le connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA 31 est formé. Toutefois, il apparaîtra à l'homme du métier qu'il est possible d'agencer le connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA 31 sur d'autres parties du boîtier 3. Par exemple, et comme illustré sur la figure 3, le boîtier 3 a un panneau arrière 35 et le connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA 31 est formé sur le panneau arrière 35 et est connecté électriquement à la carte mère 32 et à l'alimentation électrique 33 à l'intérieur du boîtier 3. De manière similaire, le connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA 31 sur le panneau arrière est composé d'une prise de connexion de câble d'alimentation 31b pour recevoir le connecteur d'extrémité du câble d'alimentation plat 41 du lecteur de disque dur à interface SATA 4 et une prise de connexion de câble d'interface 31a pour recevoir le connecteur d'extrémité du câble d'interface plat 42 du lecteur de disque dur à interface SATA 4. Dans un autre mode de réalisation de la présente invention illustré sur la figure 4, le boîtier 3 a une paroi supérieure 36 et le connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA 31 est formé sur la paroi supérieure 36 et est connecté électriquement à la carte mère 32 et à l'alimentation électrique 33 à l'intérieur du boîtier 3. De manière similaire, le connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA 31 sur la paroi supérieure est composé d'une prise de connexion de câble d'alimentation 31b pour recevoir le connecteur d'extrémité du câble d'alimentation plat 41 du lecteur de disque dur à interface SATA 4 et une prise de connexion de câble d'interface 31a pour recevoir le connecteur d'extrémité du câble d'interface plat 42 du lecteur de disque dur à interface SATA 4. Dans un autre mode de réalisation de la présente invention illustré sur la figure 5, le boîtier 3 a une paroi latérale 37 et le connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA 31 est formé sur la paroi latérale 37 et est connecté électriquement à la carte mère 32 et à l'alimentation électrique 33 à l'intérieur du boîtier 3. De manière similaire, le connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA 31 sur la paroi latérale est composé d'une prise de connexion de câble d'alimentation 31b pour recevoir le connecteur d'extrémité du câble d'alimentation plat 41 du lecteur de disque dur à interface SATA 4 et une prise de connexion de câble d'interface 31a pour recevoir le connecteur d'extrémité du câble d'interface plat 42 du lecteur de disque dur à interface SATA 4. La présente invention a été décrite en référence aux modes de réalisation préférés en référence aux dessins s'y rapportant. Il apparaîtra toutefois à l'homme du métier que diverses modifications et changements peuvent y être apportés sans sortir du cadre de la présente invention défini par les revendications jointes
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Boîtier d'ordinateur (3) comprenant un connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA (31) formé dessus en vue d'une connexion directe et amovible à un lecteur de disque dur externe à interface SATA (4). Le connecteur est connecté électriquement à une carte mère (32) et à une alimentation électrique (33) agencées à l'intérieur du boîtier (3) et forme une prise de connexion de câble d'alimentation (31b) et une prise de connexion de câble d'interface (31a) pouvant entrer en prise de manière amovible avec des connecteurs d'extrémité d'un câble d'alimentation plat (42) et d'un câble d'interface plat (41) à partir du lecteur de disque dur externe à interface SATA (4). Ainsi, le lecteur de disque dur à interface SATA (4) est connectable électriquement à la carte mère (32) de l'ordinateur d'une manière ne nécessitant pas de boîtier de lecteur de disque dur externe.
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1. Boîtier d'ordinateur (3) comprenant un connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA (31) formé dessus en vue d'une connexion directe et amovible avec un lecteur de disque dur externe à interface SATA (4), le connecteur étant adapté pour se connecter électriquement à une carte mère (32) et à une alimentation électrique (33) agencées à l'intérieur du boîtier (3) et formant un dispositif de connexion de câble d'alimentation et un dispositif de connexion de câble d'interface adaptés pour connecter de manière amovible un câble d'alimentation plat (42) et un câble d'interface plat (41) à partir du lecteur de disque dur externe à interface SATA (4), de sorte que le lecteur de disque dur à interface SATA (4) est connectable électriquement à la carte mère (32) d'une manière ne nécessitant pas de boîtier de lecteur de disque dur externe. 2. Boîtier d'ordinateur (3) selon la 1, dans lequel le boîtier (3) comprend un panneau avant (34) sur lequel est formé le connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA (31). 3. Boîtier d'ordinateur (3) selon la 1, dans lequel le boîtier (3) comprend un panneau arrière (35) sur lequel est formé le connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA (31). 4. Boîtier d'ordinateur (3) selon la 1, dans lequel le boîtier (3) comprend une paroi supérieure (36) sur laquelle est formé le connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA (31). . Boîtier d'ordinateur (3) selon la 1, dans lequel le boîtier (3) comprend une paroi latérale (37) sur laquelle est formé le connecteur de lecteur de disque dur à interface SATA (31).
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G
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G06
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G06F
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G06F 1,G06F 3
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G06F 1/16,G06F 3/06
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FR2900294
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A1
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CHARGEMENT DE LA MEMOIRE D'ENTREE D'UN DECODEUR LDPC AVEC DES DONNEES A DECODER
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La présente invention se rapporte de manière générale au décodage d'informations codées selon un code à contrôle de parité à faible densité ou code LDPC ("Low Density Parity Check"), et concerne plus particulièrement le chargement de la mémoire d'entrée d'un décodeur LDPC avec des données à décoder. Elle trouve des applications, en particulier, dans les appareils de réception de signaux transmis par satellite, par exemple suivant la norme de télédiffusion numérique par satellite DVB-S2, laquelle prescrit l'utilisation d'un code LDPC pour la protection de la transmission des données descendantes. Les codes LDPC sont une classe de codes correcteurs d'erreurs inventée en 1960 par Robert Gallager du MIT ("Massachussets Institute of Technology"), qui constitue une alternative aux codes de Viterbi, ainsi qu'aux turbocodes plus récents. Les codes LDPC sont des codes par blocs qui permettent de s'approcher de la limite de Shannon. La première norme commerciale prescrivant l'utilisation d'un code LDPC est la norme DVB-S2, à savoir la norme de deuxième génération pour la télédiffusion numérique par satellite, de l'ETSI ("European Telecommunication Standardization Institute"). Le codage LDPC y est prévu en tant que codage de canal, pour protéger les informations descendantes contre le bruit affectant le canal de transmission. En référence à la figure 1, une chaîne de transmission générique contient, du côté de l'émetteur 10, une source de données 11 (notée DAT_SRC à la figure), suivie d'un encodeur de source 12 (noté SCR_ENC à la figure), d'un encodeur de canal 13 (noté CH_ENC à la figure), et enfin d'un modulateur 14 (noté MOD à la figure). L'encodeur de source 12 compresse les données (par exemple selon l'une des normes MPEG, H264, ...) de manière à réduire le débit des données à transmettre. L'encodeur de canal ajoute de la redondance (par exemple en utilisant un code LDPC) pour permettre, du côté du récepteur 30, de corriger les erreurs potentielles dues au bruit No introduit sur le canal de transmission 20. Le modulateur 14 adapte le signal au canal de transmission (par exemple, canal de transmission par satellite, canal de transmission radio, ...). Du côté du récepteur 30, un démodulateur 34 (noté DEMOD à la figure), suivi d'un décodeur de canal 33 (noté CH_DEC à la figure), et d'un décodeur de source 32 (noté SRC_DEC à la figure), effectuent les opérations duales de celles assurées par le modulateur 14, l'encodeur 13 et l'encodeur 12, respectivement. Les données démodulées et décodées sont ensuite restituées à l'entité utilisant les données 31 (notée DAT U à la figure). Les codes LDPC sont des codes par blocs. Du côté de l'émetteur, l'encodeur LDPC traite des blocs de K bits d'information, et délivre en sortie des mots de code de N bits, aussi appelés trames LDPC, avec N>K. Dit autrement, il ajoute N-K bits de redondance qui permettent, côté récepteur, de corriger les erreurs de transmission. Ces N-K bits sont appelés bits de parité. Le taux de codage est défini comme le rapport r=K/N. Plus r est petit, plus la redondance est élevée, et donc plus la protection contre le bruit du canal de transmission est élevée. Les N-K bits ajoutés à chaque bloc de K bits d'information sont calculés grâce à une matrice H, appelée matrice de contrôle de parité. Cette matrice H a N-K lignes et N colonnes. Elle contient des "0" et des "1", ces derniers en faible proportion, et c'est pourquoi les codes basés sur une telle matrice de parité sont appelés codes à contrôle de parité à faible densité. En référence à la figure 2, une trame LDPC de N bits, dont les K bits de poids faibles correspondent aux bits d'information et dont les N-K bits de poids fort correspondent aux bits de parité, est le mot de code C délivré par un encodeur LDPC qui satisfait la relation: HxCt =0 (1) On appelle degré de noeuds de parité ("check nocies" en anglais) d'une ligne de la matrice H le nombre de "1" de la ligne, et degré de noeuds de bits ("bit nodes" en anglais) d'une colonne de la matrice H le nombre de "1" de la colonne. II existe deux types de code LDPC, à savoir les codes réguliers et les codes irréguliers. La matrice H d'un code régulier a un nombre de "1" constant par ligne et par colonne, c'est-à-dire que les degrés de noeuds de parité et les degrés de noeuds de bits sont constants. A l'inverse, la matrice H d'un code irrégulier n'a pas de degrés de noeuds de parité et/ou de degrés de noeuds de bits constants, et a donc un caractère plus aléatoire. C'est pour des codes irréguliers qu'on obtient les meilleures performances, mais le décodage peut alors être plus difficile. La norme DVB-S2 préconise l'utilisation d'une matrice H qui a des degrés de noeuds de parité constants, entre 4 et 30 (si bien qu'on parle du degré de noeuds de parité de la matrice, par raccourci), et des degrés de noeuds de bits pouvant prendre trois valeurs, entre 2 et 13. Du côté du récepteur, le décodeur LDPC effectue la correction des bits erronés en utilisant les relations entre les bits des trames LDPC reçues à travers le canal de transmission, correspondant à un bloc de bits C'. Ces relations sont données par la matrice H de contrôle de parité, laquelle est également connue du décodeur. A cet effet, les erreurs dans le bloc de bits C' reçu sont corrigées selon un algorithme itératif afin que le bloc de bits C' corrigé satisfasse la relation: C'x Ht =0 (2) Plus particulièrement, le décodeur LDPC traite des rapports de vraisemblance, par exemple des rapports de vraisemblance logarithmique ou LLRs (de l'anglais "Log-Likelihood Ratio"). Du côté du récepteur, on a un LLR pour chacun des N bits d'une trame LDPC qui a été émise côté émetteur. Pour un bit d émis auquel correspond un signal x reçu par le décodeur LDPC après l'ajout d'un bruit au niveau du canal de transmission, le rapport LLR du bit d par rapport au signal x est défini par: LLR(x) = LLR(d/x)= In P(d = 0/x) P(d=1/x) où P(d = 0/x) est la probabilité que le bit d émis soit égal à 0 en fonction de la valeur x reçue, et P(d =1/x) est la probabilité que le bit d émis soit égal à 1 en fonction de la valeur x reçue. Chaque LLR est codé sur un nombre m de bits. Un LLR prend par exemple des valeurs négatives ou positives, qui sont d'autant plus grandes en valeur absolue que la probabilité que le bit reçu auquel il est associé soit égal, par exemple, à 0 ou à 1, respectivement. On distingue les LLRs d'information et les LLRs de parité, correspondant respectivement à des bits d'information et à des bits de parité de la trame LDPC. Le décodeur LDPC utilise des métriques internes, en nombre égal au 30 nombre de "1" dans la matrice H. Ces métriques sont codées chacune sur un nombre t de bits. Le décodeur les met à jour selon un algorithme itératif. En référence à la figure 3, chaque itération comprend des étapes de mise à jour effectuées par lignes, consistant à déterminer pour chaque ligne des premières nouvelles valeurs des métriques internes de la ligne en fonction des autres métriques internes de la ligne (mise à jour des noeuds de parité û "check node update" en anglais), puis des étapes de mise à jour effectuées par colonnes, consistant à déterminer pour chaque colonne des secondes nouvelles valeurs des métriques internes de la colonne en fonction des autres métriques internes de la colonne et du LLR correspondant à cette colonne (mise à jour des noeuds de bits û "bit-node update" en anglais). Pour décoder une trame LDPC reçue, afin de récupérer un bloc de N informations émises, le décodeur effectue plusieurs itérations. Les bits décodés, appelés bits de décision ferme ("hard decision" en anglais), sont ensuite obtenus en additionnant les métriques internes par colonnes avec les LLRs du bloc C' reçu, et en prenant le signe du résultat. Dans les équipements se conformant à la norme DVB-S2, la matrice H se décompose en une première sous matrice A qui peut être parallélisée par blocs de noeuds de bits, et d'une seconde sous matrice 13 qui est une matrice bi-diagonale. Cette forme de la matrice H implique une certaine façon de charger les données dans la mémoire d'entrée du décodeur LDPC. Cette contrainte d'écriture est exposée ci-après en référence au schéma de la figure 4. Sur cette figure, on a représenté le plan mémoire d'un élément de mémorisation de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC, dans lequel sont chargées des données qui sont reçues en entrée du décodeur et qui doivent être mémorisées en vue de leur décodage. On rappelle que ces données correspondent aux N LLRs respectivement associés aux N bits d'une trame LDPC reçue par l'équipement. En principe, un LLR est reçu à chaque cycle d'un signal d'horloge du décodeur. En notant P un indice de parallélisme du décodeur LDPC, c'est-à-dire le nombre de processeurs qui effectuent des opérations de décodage en parallèle les uns avec les autres, le plan mémoire a un nombre P x m de colonnes et un nombre P de lignes. Lors d'opérations de lecture en mode page, les colonnes peuvent être lues simultanément, en sorte de délivrer un jeu de P LLRs codés sur m bits chacun, correspondant donc à P x m bits. Les P lignes se décomposent en deux groupes : un nombre entier Wa de lignes, par exemple en partie haute du plan mémoire (au dessus du trait en pointillés), pour stocker les bits correspondant aux LLRs d'information, d'une part; et un nombre entier Wb de lignes, par exemple en partie basse du plan mémoire (au dessous du trait en pointillés), pour stocker les bits correspondant aux LLRs de parité, d'autre part. Les nombres Wa et Wb satisfont respectivement les relations Wa = P et Wb = N P K Dans l'exemple représenté, l'indice de parallélisme P est égal à 6. Les P premiers mots de m bits qui sont reçus en entrée du décodeur, correspondant chacun à un LLR d'information, sont écrits côte à côte sur la première ligne du plan mémoire (par exemple celle située en haut de la partie haute 410a du plan mémoire), par exemple de la droite vers la gauche. Les P mots de m bits suivants, qui correspondent aussi chacun à un LLR d'information, sont écrits côte à côte sur la deuxième ligne, toujours de la droite vers la gauche. Et ainsi de suite, comme montré par les flèches horizontales à la figure, jusqu'à ce que les P derniers mots de m bits correspondant chacun à un LLR d'information reçus pour la trame concernée aient été écrits sur la Waième ligne du plan mémoire. Les Wb mots de m bits qui sont ensuite reçus en entrée du décodeur, et qui correspondent chacun à un LLR de parité, sont successivement écrits les uns au dessous des autres sur les Wb lignes en partie basse du plan mémoire, par exemple de haut en bas, dans un groupe de m colonnes situées par exemple dans la partie la plus à droite de la partie basse du plan mémoire. Les Wb mots de m bits suivants, qui correspondent aussi chacun à un LLR de parité, sont ensuite écrits, toujours de haut en bas, sur les Wb lignes de la partie basse 410b du plan mémoire dans un autre groupe de m colonnes, situé immédiatement à gauche du groupe précédent. Et ainsi de suite, comme montré par les flèches verticales à la figure, jusqu'à ce que les Wb derniers mots de m bits correspondant aux derniers LLRs de parité reçus pour la trame en question aient été écrits sur les Wb lignes de la partie basse du plan mémoire, dans le pierre groupe de m colonnes le plus à gauche du plan mémoire. L'invention vise à réduire le nombre d'accès en écriture à la mémoire d'entrée d'un décodeur LDPC, lors du chargement de cette mémoire avec les 5 données correspondant à une trame LDPC à décoder. Ce but est atteint, conformément à un premier aspect de l'invention, grâce à un procédé de chargement d'une mémoire d'entrée d'un décodeur LDPC avec des données correspondant à une trame LDPC à décoder et comprenant un nombre N de rapports de vraisemblance logarithmique, ou 10 LLRs, dont un nombre K de LLRs d'information et un nombre N-K de LLRs de parité, où N et K sont des nombres entiers, dans lequel: - on forme au moins un flux de mots binaires d'un premier type, correspondant chacun à une pluralité de LLRs d'information, à l'aide d'un module de conversion série/parallèle, ainsi qu'au moins un flux de mots 15 binaires d'un second type, correspondant chacun à une pluralité de LLRs de parité, à l'aide d'un dispositif d'entrelacement lignes-colonnes comprenant une mémoire tampon de type "premier entré premier sorti", ou FIFO, à deux dimensions bouclée; et, - on effectue des premiers accès mémoire en mode page pour écrire 20 les mots binaires du premier type dans une première zone de la mémoire d'entrée, et on effectue des seconds accès mémoire en mode page pour écrire les mots binaires du second type dans une seconde zone de la mémoire d'entrée. Le dispositif d'entrelacement lignes-colonnes est un cas particulier de 25 convertisseur série/parallèle. II permet ici de générer des mots correspondant chacun à une pluralité de LLRs de parité, lesquels mots peuvent alors être écrits en mode page dans la mémoire, via un nombre réduit d'accès mémoire en mode page, et tout en respectant la contrainte de chargement des LLRs de parité dans la mémoire d'entrée présentée en introduction en regard du 30 schéma de la figure 4. On peut en effet considérer que cette contrainte se traduit par un entrelacement lignes-colonnes des LLRs de parité lors de leur chargement dans la mémoire d'entrée. Grâce à l'invention, on réussit à charger des blocs de données de 64800 bits (correspondant chacun à une trame LDPC) dans la mémoire d'entrée d'un décodeur DVB-S2, avec seulement 4320 opérations d'écriture. La surface de silicium occupée par le module de conversion série/parallèle et la mémoire tampon de type FIFO est petite. Elle ne représente que 3% environ de la surface totale de la mémoire d'entrée. Cela signifie que la mise en oeuvre de l'invention ne se fait pas au détriment d'une augmentation rédhibitoire de la surface de silicium nécessaire. Un deuxième aspect de l'invention se rapporte à un dispositif de chargement d'une mémoire d'entrée d'un décodeur LDPC avec des données correspondant à une trame LDPC à décoder et comprenant un nombre N de rapports de vraisemblance logarithmique, ou LLRs, dont un nombre K de LLRs d'information et un nombre N-K de LLRs de parité, où N et K sont des nombres entiers. Le dispositif comprend: - au moins un module de conversion série/parallèle configuré pour former un flux de mots binaires d'un premier type correspondant chacun à une pluralité de LLRs d'information, ainsi qu'au moins un dispositif d'entrelacement lignes-colonnes qui comprend une mémoire tampon de type "premier entré premier sorti", ou FIFO, à deux dimensions bouclée et qui est configuré pour former un flux de mots binaires d'un second type correspondant chacun à une pluralité de LLRs de parité; ainsi que, - une unité de commande des accès mémoire, configurée pour écrire en mode page les mots binaires du premier type dans une première zone de la mémoire d'entrée, et pour écrire les mots binaires du second type dans une seconde zone de la mémoire d'entrée. Un troisième aspect de l'invention propose un décodeur LDPC incorporant un dispositif selon le deuxième aspect. Ce décodeur peut par exemple être réalisé sous la forme d'un circuit intégré, tel qu'un SoC ("Systemon-Chip"). Enfin, un quatrième aspect de l'invention propose un appareil incorporant un décodeur LDPC selon le troisième aspect. Un tel appareil peut être un décodeur numérique de signaux satellitaires appelé "Set-Top-Box", ou autre. Par ailleurs, le principe de chargement de la mémoire d'entrée selon la présente invention permet d'incorporer un dispositif de désentrelacement dans le décodeur LDPC. L'entrelacement/désentrelacement des bits d'un bloc de N bits émis côté émetteur peut être prévu pour renforcer la robustesse du codage de canal. Il est recommandé, dans la norme DVB-S2, pour les modulations d'ordre élevé, par exemple les modulations 8-PSK ("Phase Shift Keying") ou 16-APSK ("Amplitude and Phase Shift Keying") et 32-APSK. En principe un dispositif d'entrelacement est prévu dans la chaîne d'émission, entre l'encodeur de canal 13 et le modulateur 14, et un dispositif de désentrelacement est prévu dans la chaîne de réception entre le démodulateur 34 et le décodeur de canal 33 (figure 1). Un tel dispositif de désentrelacement comprend une mémoire, qui augmente la surface de silicium occupée par le circuit, ainsi que sa consommation. En outre, la gestion de cette mémoire pose des problèmes lorsque les LLRs sont reçus au rythme du signal d'horloge du décodeur LDPC, et qu'il n'y a donc pas de temps de latence permettant les opérations d'écriture et de lecture dans cette mémoire qui sont nécessaires au désentrelacement. Pour pallier ces inconvénients, il est prévu des modes de réalisation de l'invention dans lesquels, les LLRs étant reçus sous la forme d'un flux de LLRs entrelacés avec une profondeur d'entrelacement correspondant à un nombre Q de LLRs, on effectue un désentrelacement en formant parallèlement un nombre Q1 de flux de mots binaires du premier type au moyen de QI modules de conversion série/parallèle respectifs, et un nombre Q2 de flux de mots binaires du second type au moyen de Q2 dispositifs d'entrelacement lignes- colonnes respectifs comprenant chacun une FIFO à deux dimensions bouclée, où QI et Q2 sont des nombres entiers déterminés qui dépendent du taux r = N du codage LDPC et qui sont tels que Q1 + Q2 Q . Ainsi il suffit d'argumenter le nombre de dispositifs de conversion série/parallèle et/ou le nombre de dispositifs d'entrelacement lignes-colonnes (dans une mesure qui dépend de la profondeur de l'entrelacement des bits des trames LDPC et dans un rapport qui dépend du taux r = N du codage LDPC) pour intégrer ainsi la fonction de désentrelacement des bits des trames LDPC à l'intérieur du décodeur LDPC. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre. Celle-ci est purement illustrative et doit 5 être lue en regard des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1, déjà décrite, est un schéma illustrant une chaîne de transmission de données générique; - la figure 2, également déjà décrite, donne un exemple de matrice de contrôle de parité et illustre son application à une trame LDPC; 10 - la figure 3, également déjà décrite, illustre les calculs de mise à jour des noeuds de parité et des noeuds de bits effectués à l'aide de la matrice de contrôle de parité de la figure 2; - la figure 4, est un schéma illustrant le mode de chargement de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC; 15 - la figure 5, est un schéma de l'architecture d'un décodeur itératif selon des modes de réalisation de la présente invention; - la figure 6, est un schéma illustrant le mode de chargement de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC lorsque celle-ci est réalisée sous la forme d'un agencement de mémoires RAM en parallèle; 20 - la figure 7 est un schéma fonctionnel d'un exemple de réalisation d'un dispositif selon l'invention; - la figure 8 est un schéma illustrant le principe de fonctionnement d'un dispositif d'entrelacement lignes- colonnes comprenant une FIFO à deux dimensions bouclée; 25 - la figure 9 est un schéma illustrant la constitution de mots binaires du premier et du second type à partir d'un flux de LLRs correspondant à un exemple de trame LDPC; - la figure 10 donne des chronogrammes de signaux pour illustrer le fonctionnement du dispositif de la figure 8; 30 - les figures 11 a-11 d sont des schémas illustrant le chargement de la mémoire d'entrée d'un décodeur LDPC dans le contexte de l'exemple conforme aux figures 9 et 10 ; - la figure 12 est un schéma illustrant le principe général de l'entrelacement de bits de type lignes-colonnes; - la figure 13 illustre le chargement de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC dans le cas d'un flux de LLRs entrelacés, avec une profondeur d'entrelacement correspondant à trois LLRs; - la figure 14 est un schéma montrant le chargement de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC dans le cas du flux de LLRs de la figure 9, lorsque ce flux est un flux de LLRs entrelacés; - la figure 15 est un schéma d'un exemple de dispositif selon l'invention, adapté pour le désentrelacement d'un flux de LLRs entrelacés simultanément à son chargement en mémoire; - la figure 16 donne des chronogrammes de signaux pour illustrer le fonctionnement du dispositif de la figure 15; et, - les figures 17a à 17e illustrent le chargement de la mémoire dans le contexte de l'exemple conforme aux figures 15 et 16. Dans les dessins, les mêmes éléments ou des éléments similaires portent des références identiques d'une figure à l'autre. Exemple d'architecture du décodeur LDPC En référence à la figure 5, un exemple d'architecture d'un décodeur LDPC selon des modes de réalisation de la présente invention comprend une mémoire d'entrée ou mémoire de canal 41 (notée CI-I_MEM à la figure), pouvant stocker des blocs de bits d'information à décoder correspondant à deux trames LDPC émises côté émetteur. Ces bits d'information correspondent en fait à un nombre 2x N de LLRs. Plus particulièrement, la mémoire 41 comprend par exemple deux éléments de mémorisation à accès unique 41_1 et 41_2. Chacun de ces deux éléments de mémorisation est adapté pour stocker un bloc de bits d'information à décoder, un tel bloc désignant ici l'unité d'information traitée par l'algorithme de décodage itératif. Dit autrement, chacun des éléments de mémorisation 41 1 et 41 2 est adapté pour stocker un bloc de N x m bits correspondant aux N LLRs associés à un mot de code préalablement reçu et qui est en cours de décodage, ou un bloc de N x m bits correspondant aux N LLRs associés à un mot de code en cours de réception. Par exemple, les éléments de mémorisation 41_1 et 41_2 comprennent une (ou plusieurs) mémoire(s) mémoire RAM à accès unique ("single port RAM", ou SPRAM), formant chacune un registre tampon, ou tampon ("buffer" en anglais). En variante, les éléments 41_1 et 41_2 peuvent être réalisés sous la forme d'une (ou plusieurs) mémoire(s) RAM à double accès ("double port RAM", ou DPRAM), qui occupe généralement plus de place mais dont la gestion est un peu plus complexe. Afin d'accélérer les calculs liés au décodage, l'unité de décodage comprend un banc 42 de processeurs, ayant un nombre P de processeurs en parallèle (notés Proc1 à ProcP à la figure), qui effectuent en parallèle les calculs des noeuds de parité et des noeuds de bits. Le nombre P est appelé indice de parallélisme. Le banc de processeurs 42 peut accéder en lecture à la mémoire d'entrée 41 via un bus de m x P fils, pour lire simultanément un jeu de P LLRs. Au cours de l'exécution du processus itératif, les processeurs délivrent des valeurs mises à jour de métriques internes, codées chacune sur t bits. Les métriques internes sont stockées dans une mémoire de métriques 43 (notée MET MEM à la figure), dont la capacité est égale à t fois le nombre de métriques (c'est-à-dire t fois le nombre de "1" dans la matrice H). Les métriques internes stockées dans la mémoire 43 sont délivrées au banc de processeurs 42 par l'intermédiaire d'un mélangeur à P voies, tel qu'un dispositif de décalage en anneau 44 ("barrel shifter" en anglais, noté BS à la figure) dans le cas de la norme DVB-S2. La mémoire 43 est accessible en écriture et en lecture via des bus respectifs de t x P fils. Après la dernière itération, le banc de processeurs 42 délivre aussi, de façon connue en soi, des bits de décision ferme, qui prennent la valeur "1" ou "0" selon le signe de la somme sur les colonnes de la matrice H et les LLRs du mot C' de rang correspondant. Ces bits de décision ferme sont stockés de façon temporaire dans une mémoire de sortie, ou mémoire de décision ferme 45 ("hard decision memory" en anglais, notée HD_MIEM à la figure), en principe (c'est-à-dire dans les décodeurs standards) jusqu'à ce qu'ils soient écrasés par les bits de décision ferme résultant du décodage de la trame suivante. La capacité de la mémoire 45 est égale à N, c'est-à-dire la taille d'une trame LDPC. La mémoire 45 est accessible en écriture par le banc de processeurs 42, via un bus de P fils. Les éléments 42, 43, 44 et 45 forment une unité de décodage du décodeur, ici une unité de décodage LDPC, qui est adaptée pour traiter les informations mémorisées dans la mémoire d'entrée 41. Partage du plan mémoire entre plusieurs mémoires RAM Lorsque le plan mémoire offre une fonctionnalité d'accès en mode page, il peut être adressable par mots binaires correspondant chacun à un nombre P de LLRs en parallèle. Il s'ensuit que chaque mot correspondant à un nombre P de LLRs d'information qui doivent être stockés de façon juxtaposée sur l'une respective des Wa lignes en partie haute 410a du plan mémoire (figure 4, commentée en introduction), peut être écrit dans le plan mémoire lors d'un unique accès en écriture. Ainsi, on écrit une ligne entière de la partie 410a en une seule fois. On a donc un accès en écriture tous les P LLRs d'information reçus. Pour un indice de parallélisme P élevé, il peut ne pas exister de mémoires RAMs pouvant contenir Pxm bits par ligne (contrainte technologique). Dans ce cas notamment, mais pas uniquement, on peut prévoir d'agencer une pluralité de mémoires RAMs moins larges en parallèle. L'agencement de mémoire en parallèle permet en outre de diminuer les dispositifs permettant d'écrire un nombre entier L de LLRs juxtaposés sur une même ligne. La contrepartie est de multiplier le nombre d'accès en écriture par rapport au cas où on utilise une seule mémoire RAM (si existante) contenant Pxm bits par ligne. Techniquement, on choisi les RAMs les plus larges possible pour diminuer la consommation totale. Dit autrement, en particulier, lorsque l'indice de parallélisme P est grand (par exemple P=360, comme recommandé dans le standard DVB-S2), le plan mémoire peut être réalisé sous la forme d'un agencement de plusieurs mémoires RAM, ayant chacune un nombre n de colonnes et un nombre Wa + Wb de lignes, où m < n < P x m. Chacune de ces mémoires RAM peut stocker un nombre entier L de LLRs juxtaposés sur une même ligne, où 1 < L < P . Le plan mémoire est alors implémenté sous la forme d'un nombre P de mémoires RAM agencées en parallèle. Le plan mémoire est donc adressable par mots binaires correspondant chacun à un nombre L de LLRs en parallèle. Par l'expression "agencement de mémoires RAM en parallèle", il faut comprendre que les mémoires RAM sont par exemple disposées côte à côte sur le silicium. Fonctionnellement, une ligne d'indice i déterminé du plan mémoire correspond à une ligne de même indice dans chacune des mémoires RAM, et chaque colonne du plan mémoire correspond à une colonne spécifique dans l'une donnée des mémoires RAM. Un mécanisme d'adressage ad hoc permet de sélectionner l'une seulement des mémoires RAM composant le plan mémoire, lors d'un accès en écriture ou en lecture. Cet agencement, connu en soi, permet de réduire la longueur des lignes qui sont effectivement adressées lors d'un accès en écriture en mode page, et donc de réduire la consommation de courant pour chaque accès en écriture. Dans l'exemple illustré par la figure 6, où P==6, on a ainsi trois mémoires RAM, référencées respectivement 41a, 41b et 41c, pouvant stocker chacune deux LLRs (c'est-à-dire que, ici, L=2). Résumé des notations utilisées Par souci de clarté, on rappelle ou introduit pour la première fois dans le tableau I ci-dessous, les principales notations qui sont utilisés dans laprésente description. N taille d'une trame LDPC en nombre de LLRs K nombre de LLRs d'information par trame LDPC N-K nombre de LLRs de parité par trame LDPC m nombre de bits codant un LLR P indice de parallélisme du décodeur LDPC P x m nombre total de colonnes (bits) de la mémoire d'entrée K nombre de lignes de la mémoire d'entrée (et donc de wa = chacune des mémoires RAM la composant) pour stocker les P LLRs d'information N K nombre de lignes de la mémoire d'entrée (et donc de wb = chacune des mémoires RAM la composant) pour stocker les LLRs de parité P K = wa taux de codage de l'algorithme de codage LDPC r = N wa+wb L nombre de LLRs sur une même ligne d'une des mémoires RAM composant la mémoire d'entrée P nombre de mémoires RAM composant la mémoire d'entrée L n = L x m nombre de colonnes (bits) de chacune des mémoires RAM composant la mémoire d'entrée Tableau I Dans un mode de réalisation préféré, K=16200, N=64800, P=360, m=6, t=6, L=15, n=90, P= 24 , et Px m= 2160 . Exemple de dispositif sans entrelacement En référence à la figure 7, un mode de réalisation du dispositif de chargement de la mémoire d'entrée 41 comprend les éléments qui vont maintenant être décrits, dans le cas où les LLRs reçus par le décodeur LDPC ne sont pas entrelacés. Un tel cas correspond soit à une transmission de trames LDPC sans entrelacement des bits, soit à une transmission des trames LDPC avec entrelacement des bits lorsqu'un dispositif de désentrelacement est prévu en amont du décodeur LDPC. Dans l'exemple représenté, le plan mémoire de la mémoire d'entrée 41 est réalisé par sept mémoires RAM en parallèle, respectivement 41a à 41g. Le dispositif de chargement de la mémoire d'entrée 41 comprend un module 71 de conversion série/parallèle ou SPM (de l'anglais "Serial-Parallel Module"), une mémoire tampon 72 de type "premier entré premier sorti" ou FIFO (de l'anglais "Firt-In, First-Out") à deux dimensions bouclée, un module de commande 73, et un multiplexeur 74. Ces moyens permettent le chargement de l'élément de mémorisation 41_1 (ou 41_2) de la mémoire d'entrée 41 avec les données correspondant aux LLRs d'une trame LDPC à décoder. Le fonctionnement du dispositif est synchrone avec le signal d'horloge CLK du décodeur LDPC. Des moyens de commutation tels qu'un démultiplexeur non représenté (opérant au niveau du noeud fonctionnel 75), permettent en outre de fournir les K LLRs d'information en entrée du SPM et d'orienter les N-K LLRs de parité vers la FIFO, à partir de l'entrée de la mémoire 41. En fait, les Wb derniers LLRs de parité sont, en outre, directement transmis vers la sortie de la FIFO 72 par des moyens non représentés (opérant au niveau du noeud fonctionnel 76). Chacun de ces Wb derniers LLRs est concaténé, par des moyens non représentés (opérant au niveau du noeud fonctionnel 77, correspondant à la sortie de la FIFO), avec un mot binaire correspondant à un nombre L-1 de LLRs de parité lu dans la FIFO 72, en rythme avec VVb fronts d'activation successifs du signal CLK. La FIFO est en effet agencée pour délivrer en sortie des mots binaires correspondant à L-1 LLRs de parité en parallèle, ainsi qu'il sera explicité plus loin. Le SPM 71 reçoit en entrée les LLRs d'information en série, à raison par exemple de un LLR à chaque cycle du signal CLK, et délivre en sortie un flux de ce que l'on appelle des mots binaires d'un premier type. Ces mots binaires correspondent à un nombre L de LLRs d'information en parallèle (c'est-à-dire juxtaposés par concaténation). Dit autrement, les mots binaires de ce premier type sont codés sur un nombre n = L x m de bits. La réalisation du SPM n'appelle pas ici de commentaire particulier, l'homme du métier pouvant le réaliser à l'aide de ses seules connaissances générales, sur la base des caractéristiques fonctionnelles données ci-dessus. Au niveau du noeud fonctionnel 77, il est délivré un flux de ce que l'on appelle des mots binaires d'un second type. Ces mots binaires du second type sont des mots binaires correspondant à un nombre L de LLRs de parité en parallèle, et sont aussi codés sur n bits. Les mots binaires stockés dans la FIFO 72 étant des mots binaires correspondant à un nombre L-1 de LLRs de parité en parallèle, ils sont codés sur un nombre n ûm de bits. La sortie du SPM et le noeud fonctionnel 77 sont couplés à des entrées respectives du multiplexeur 74, qui multiplexe les flux de mots binaires du premier type et du second type respectivement, juste en amont des circuits d'écriture dans la mémoire. En référence à la figure 8, la FIFO 72 est en effet adaptée pour stocker un nombre Wb de mots binaires correspondant chacun à L-1 LLRs (en l'occurrence des LLRs de parité), eux-mêmes codés sur m bits chacun. En pratique, la FIFO peut se concevoir comme une matrice de Wb lignes et (L -1)x m colonnes, comprenant donc Wb 4û1) -1) éléments de mémorisation adaptés chacun pour stocker un LLR codé sur m bits. Ces éléments de mémorisation sont par exemple agencés sous la forme de L-1 registres à décalage (ici disposés verticalement) de Wb éléments chacun. Chaque élément de mémorisation de la FIFO, que l'on repérera par ses coordonnées {i,j}, où la lettre i désigne le numéro de ligne et l'indice j désigne le numéro de colonne dans la matrice, peut mémoriser un LLR codé sur m bits. Le parcours des LLRs dans la FIFO 72 est adapté pour assurer l'entrelacement lignes-colonnes souhaité. Dans l'illustration donnée à titre d'exemple à la figure 8, l'entrée des LLRs dans la FIFO, qui s'effectue par exemple au rythme d'un LLR par cycle du signal d'horloge lors de la réception des LLRs de parité, se fait par l'élément de coordonnées {1,1}, en haut à gauche de la matrice. A chaque entrée d'un nouveau LLR, le premier LLR reçu progresse vers le bas de la matrice suivant la première colonne (i.e., la plus à gauche), comme indiqué par les petites flèches dans cette colonne. L'entrée du LLR qui suit les Wb premiers LLRs reçus par la FIFO provoque le passage du premier LLR reçu depuis l'élément de mémorisation de coordonnées {Wb,1 } vers l'élément de mémorisation de coordonnées {1,2}, qui est le premier élément de mémorisation (pour lequel i=1) de la deuxième colonne (pour laquelle j=2). L'entrée des LLRs suivants fait progresser le premier LLR reçu vers le bas de la matrice suivant la deuxième colonne, comme indiqué par les petites flèches dans cette colonne. L'entrée du LLR qui suit les 2x Wb premiers LLRs reçus par la FIFO provoque le passage du premier LLR reçu par la FIFO de l'élément de mémorisation de coordonnées {Wb,2} vers l'élément de mémorisation de coordonnées {1,3}, et provoque aussi le passage du Wb1ème LLR reçu par la FIFO de l'élément de mémorisation de coordonnées {Wb,1} vers l'élément de mémorisation de coordonnées {1,2}. Et ainsi de suite, comme indiqué par les liaisons entre le bas et le haut de la matrice. La FIFO est complètement chargée lorsque Wb x (L -1) LLRs de parité ont été reçus. La formation des Wb mots du second type commence à la réception du LLRs de parité suivant, un tel mot étant formé à la réception de chacun des Wb LLRs de parité suivants. L'entrée du {Wb x (L -1)}'eme LLR de parité dans la FIFO provoque la perte du premier LLR reçu par la FIFO. Pour désigner un tel fonctionnement de la FIFOä on dira que la FIFO est une FIFO à deux dimensions bouclée, en l'occurrence à Wb mots de L-1 LLRs chacun, qui assure une fonction d'entrelacement lignes-colonnes. Une fois que la FIFO est complètement chargée, on lit en effet successivement Wb mots de L-1 LLRs dans cette FIFO, à chaque fois le mot stocké dans la Wbième ligne (celle du bas), sous la comrnande du module 73. Chacun des mots de L-1 LLRs ainsi lus est concaténé à un L1ème LLR de parité, à savoir le LLR de parité reçu à chacun des Wb fronts suivants du signal CLK, et qui est transmis du noeud fonctionnel 76 au noeud fonctionnel 77, pour former le flux de mots binaires du second type. La réalisation de la FIFO n'appelle pas ici d'autre commentaire, l'homme du métier pouvant la réaliser à l'aide de ses seules connaissances générales, sur la base des caractéristiques fonctionnelles données ci-dessus. On peut en particulier utiliser un agencement de bascules ("Flip-Flops"), une DPRAM de Wb mots, ou deux SPRAM de Wb/2 mots chacune. Exemple de fonctionnement sans entrelacement Le fonctionnement du dispositif de chargement de la mémoire d'entrée du décodeur lors de la réception des N LLRs correspondant à une trame LDPC donnée est expliqué ci-après dans le cadre de l'exemple du dispositif présenté ci-dessus en regard du schéma de la figure 7. Sous la commande du module 73, on forme un flux de P x Wa mots L binaires du premier type, correspondant chacun à un nombre L de LLRs d'information à l'aide du SPM, ainsi qu'un flux de P x Wb mots binaires du second type, correspondant chacun à un nombre L de LLRs de parité à l'aide de la FIFO. A cet effet, le module 73 délivre des signaux d'autorisation de fonctionnement SPM EN et FIFO EN, respectivement au SPM et à la FIFO. Toujours sous la commande du module 73, on effectue par ailleurs des premiers accès à la mémoire pour écrire les mots binaires du premier type dans une première zone de la mémoire d'entrée correspondant à la partie haute (les Wa lignes supérieures) du plan mémoire, et on effectue des seconds accès à la mémoire pour écrire les mots binaires du second type dans une seconde zone de la mémoire d'entrée correspondant à la partie basse (les Wb lignes inférieures) du plan mémoire. A cet effet, le module 73 pilote le multiplexeur 74 à travers lequel ces accès au plan mémoire sont réalisés. Il applique en outre à l'élément de mémorisation 41_1 (ou 41_2) un signal d'adresse @, un signal de sélection de circuit CS, et un signal d'autorisation d'écriture WEN. L'écriture est alors réalisée à un emplacement mémoire déterminé, de largeur correspondant à un nombre L de LLRs, dans l'une déterminée des mémoires RAM, ici au nombre de 7 et référencées 41a à 41g, qui forment le plan mémoire. En fait, les signaux WEN et CS se déclinent en 7 signaux chacun, à raison de un pour chaque mémoire RAM composant le plan mémoire, mais cette déclinaison n'est pas représentée pour ne pas alourdir la figure. Ce fonctionnement va maintenant être illustré à l'aide des figures 9, 30 10a-10d, et 11, dans un exemple où N=12, K=6, Wa=2, Wb=2, P=L=3 (pour simplifier, on considère en effet dans cet exemple que la mémoire d'entrée comprend une unique mémoire RAM). En référence à la figure 9, la trame LDPC à décoder est une trame de 12 bits en sorte que les informations à décoder correspondent à 12 LLRs notés LLR;, avec i compris entre 1 et 12, dont 6 LLRs d'information (notés L; pour i compris entre 1 et 6) et 6 LLRs de parité (notés L; pour i compris entre 7 et 12). Le parallélisme (d'indice P=3) du traitement effectué par le décodeur LDPC impose de former quatre jeux de 3 LLRs chacun. Du fait de la forme de la matrice H préconisée dans la norme DVB-S2, un premier et un deuxième jeux de LLRs comprennent respectivement les LLRs d'indice respectif 1, 2, et 3 et les LLRs d'indice respectif 4, 5, et 6 (LLRs d'information), alors qu'un troisième et un quatrième jeux de LLRs comprennent respectivement les LLRs d'indice respectif 7, 9, et 11 et les LLRs d'indice respectif 8, 10, et 12 (LLRs de parité). Le chargement de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC, qui est ici une matrice ayant 4 lignes et une largeur correspondant à 3 LLRs, se fait en quatre opérations d'écriture dans la mémoire, c'est-à-dire en quatre accès mémoire. On forme en effet un flux de 2 mots de 3 LLRs d'information chacun (mots binaires du premier type), à savoir les mots L3L2L1 et L6L5L4 respectivement, et un flux de 2 mots de 3 LLRs de parité chacun (mots binaires du second type), à savoir les mots L11L9L7 et L12L10Lg respectivement. Le premier flux est formé à l'aide du SPM, et le second est formé à l'aide de la FIFO. Le déroulement du procédé de chargement de la mémoire d'entrée va maintenant être exposé en détails en référence aux chronogrammes de la 25 figure 10 et aux schémas des figures 11 a-11 d. A la figure 10, les flèches verticales sur la ligne du haut représentent les fronts d'activation du signal d'horloge CLK du décodeur LDPC. Ainsi que le montre la deuxième ligne immédiatement en dessous, un LLR est reçu à chaque front d'activation du signal CLK. Sur cette ligne, on n'a représenté que 30 les 12 LLRs correspondant à une trame dans l'exemple considéré ici, à savoir les LLRs notés L; avec i compris entre 1 et 12. La sixième ligne indique les cycles d'horloge où des données sont écrites dans le plan mémoire, en provenance du SPM 71 (évènements notés "sortie SPM") et de la FIFO 73 (évènements notés "sortie FIFO"). La formation du flux de mots binaires du premier type commence à la réception du premier LLR d'information, à savoir LI. A cet effet le module de commande 73 fait passer le signal SPM_EN à l'état actif, par exemple ici l'état logique haut (3ème ligne de la figure 10). Après la réception des trois premiers LLRs d'information, à savoir LI, L2 et L3, le module 73 active le signal WEN d'autorisation d'écriture dans la mémoire d'entrée (5ème ligne de la figure 10), par exemple ici en le faisant passer de l'état logique haut à l'état logique bas, pendant un cycle d'horloge. Le mot binaire L3L2L1 est alors écrit sur la première ligne en partie haute 410a de la mémoire. On obtient ainsi l'état de chargement de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC qui est illustré par le schéma de la figure 11a. Lorsque le signal WEN repasse à l'état logique haut, le signal SPM_EN reste à l'état actif, afin de recevoir les trois LLRs d'information suivants, à savoir L4, L5 et L6. Après la réception du dernier LLR du second jeu de LLRs d'information, à savoir L6, le signal WEN est à nouveau activé, et le mot binaire L6L5L4 est écrit sur la seconde ligne de la partie haute 410a de la mémoire d'entrée. On obtient ainsi l'état de chargement de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC qui est illustré par le schéma de la figure 11 b. Le signal SPM_EN est quant à lui désactivé après la réception de L6. La formation du flux de mots binaires du second type commence à la réception du premier LLR de parité, à savoir L7. A cet effet le module de commande 73 fait passer le signal FIFO_EN à l'état actif, par exemple ici l'état logique haut (4ème ligne de la figure 10). Les LLRs de parité sont dès lors orientés, non plus vers le SPM, mais vers la FIFO, dans laquelle ils sont chargés comme expliqué plus haut en référence au schéma de la figure 8. Après la réception des quatre premiers LLRs de parité, à savoir L7, L8, L9 et Lao, l'état de chargement de la FIFO est celui illustré en bas à gauche de la figure 10. Le cadre désigné par une flèche correspond au mot de L-1 (i.e., 2) LLRs de parité, à savoir le mot binaire L9L7, qui est stocké sur la ligne du bas de la FIFO. A ce mot, on ajoute par concaténation du côté des bits de poids fort le LLR de parité suivant, à savoir Li1, qui entre dans la FIFO mais passe également à coté de la FIFO, pour former le mot binaire L11L9L7. Ce mot, qui est un mot du second type, correspond au troisième jeu de LLRs (de parité) identifié plus haut en regard du schéma de la figure 9. Cette formation a lieu à réception de L11. Le mot L11L9L7 est alors écrit sur la première ligne de la partie basse 410b de la mémoire d'entrée. A cet effet, le module de commande 73 fait passer le signal WEN à l'état actif (l'état logique bas). On obtient ainsi l'état de chargement de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC, qui est illustré par le schéma de la figure 11 c. Dans la FIFO, on obtient simultanément la configuration de chargement illustrée en bas à droite de la figure 10. A réception par la FIFO du LLR de parité suivant, à savoir L12 qui passe également à coté de la FIFO, le premier LLR de parité qui avait été reçu, à savoir L7, est perdu. Le cadre désigné par une flèche correspond au mot de L-1 (i.e., 2) LLRs de parité, à savoir le mot binaire L10L8, qui est stocké sur la ligne du bas de la FIFO. A ce mot, on ajoute au front suivant du signal CLK, par concaténation du côté des bits de poids fort, le LLR L12 qui rentre dans la FIFO mais passe également à côté de celle-ci, pour former le mot binaire L12L10L8. Ce mot du second type correspond au quatrième jeu de LLRs (de parité) identifié plus haut en regard du schéma de la figure 9. Le module 73 maintient actif le signal WEN d'autorisation d'écriture dans la mémoire d'entrée (5eme ligne de la figure 10) pendant un cycle d'horloge supplémentaire. Le mot binaire L12L10L8 est alors écrit sur la seconde ligne en partie basse 410b de la mémoire. On obtient ainsi l'état de chargement de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC qui est illustré par le schéma de la figure 11 d. On peut observer à l'aide de l'exemple ci-dessus, que, à l'issue du chargement de la mémoire selon le procédé de l'invention, on obtient une répartition des LLRs de la trame LDPC conforme à ce qui a été décrit en introduction en référence au schéma de la figure 4. On notera surtout que le chargement de la mémoire d'entrée conforme aux spécifications de la norme DVB-S2 ne nécessite dans l'exemple que 4 accès en écriture à la mémoire d'entrée, alors que, si l'on effectuait un chargement selon la méthode de l'art antérieur décrite en référence au schéma de la figure 4, on devrait effectuer 12 accès en écriture à la mémoire (dont en particulier 6 accès à la mémoire effectué pour écrire pour les 6 LLRs de parité en rythme avec le signal d'horloge CLK au moment de la réception de ces LLRs). L'invention permet donc de réduire substantiellement le nombre d'opérations d'écriture dans la mémoire d'entrée. La surface de silicium supplémentaire occupée par le SPM et par la 5 FIFO reste acceptable. L'agencement de la mémoire d'entrée du décodeur sous la forme de P mémoires RAM en parallèle contribue aussi à rendre cette surface supplémentaire acceptable puisque plus la taille des mots du premier et du second type est petite, et moins le SPM et la FIFO occupent de place. Chargement de la mémoire d'entrée avec désentrelacement 10 On va maintenant décrire des modes de réalisation dans lesquels le chargement de la mémoire d'entrée donne lieu, en outre, à la réalisation d'un désentrelacement des bits de la trame LDPC reçue par le décodeur. On se place donc ici dans le cas où les bits des trames LDPC transmises à travers le canal sont entrelacées côté émetteur. Les présents modes de réalisation sont 15 avantageux car dans ces modes de réalisation le récepteur n'a pas besoin de dispositif de désentrelacement dédié. L'entrelacement des bits d'une trame LDPC reçue par le décodeur se traduit par un entrelacement correspondant des LLRs à charger dans la mémoire interne du décodeur LDPC. C'est pourquoi, dans la suite, on 20 considère que les LLRs sont reçus en entrée du dispositif de chargement de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC, sous la forme d'un flux de LLRs entrelacés. Il s'agit d'un entrelacement de type lignes-colonnes. La profondeur d'entrelacement correspond à un nombre Q de LLRs, où Q est un nombre entier déterminé. Dans un tel cas, on utilise selon l'art antérieur une mémoire à 25 Q colonnes pour le désentrelacement. Le principe général du désentrelacement est montré sur le schéma de la figure 12, dans le cas d'un entrelacement dont la profondeur correspond à 3 LLRs (c'est-à-dire avec Q=3). Ainsi qu'il est illustré par les flèches en partie gauche de la figure, les LLRs sont tout d'abord écrits en lignes dans une 30 mémoire à 3 colonnes. Les LLRs sont ensuite lus en colonnes dans cette mémoire, c'est-à-dire qu'on lit tous les LLRs d'une colonne, colonne après colonne, comme illustré par les flèches en partie droite de la figure. Ici, la mémoire que l'on utilise est directement la mémoire d'entrée du décodeur LDPC. Dit autrement, le désentrelacement est opéré en même temps que le chargement des LLRs dans la mémoire d'entrée du décodeur LDPC, au cours d'un processus unique. A cet effet, on forme au moins Q flux distincts de LLRs désentrelacés, à partir du flux de LLRs entrelacés reçu en entrée. Le principe du désentrelacement combiné au chargement de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC selon des modes de réalisation est explicité en référence au schéma de la figure 13, toujours dans le cas d'un entrelacement de profondeur correspondant à 3 LLRs (c'est-à-dire avec Q=3). On forme en parallèle 3 flux de LLRs, alimentés chacun par un LLR reçu sur trois. Par exemple, en considérant un indice entier prenant les valeurs ordonnées 0,1,2,3,4, etc. pour désigner l'ordre des LLRs dans le flux de LLRs entrelacés, on forme en parallèle un premier flux de LLRs (Flux 1) qui contient les LLRs d'indice 0,3,6, etc., un deuxième flux de LLRs (Flux 2) qui contient les LLRs d'indice 1,4,7,etc., et un troisième flux de LLRs (Flux 3) qui contient les LLRs d'indice 2,5,8,etc. Ces trois flux distincts de LLRs doivent être écrits dans la mémoire d'entrée du décodeur LDPC ainsi qu'il est indiqué par les flèches à la figure 13. Mais on rappellera que, selon le principe du chargement de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC qui a été exposé plus haut, un flux de LLRs d'information et un flux de LLRs de parité sont formés par des moyens distincts pour leur chargement dans la mémoire d'entrée, à savoir un SPM et une FIFO à deux dimensions bouclée, respectivement. Et c'est pourquoi on peut avoir besoin de former plus de Q tels flux de LLRs désentrelacés, selon les valeurs respectives de la profondeur Q de l'entrelacement des LI_Rs et du taux r = N du codage LDPC. Au plus, on peut avoir besoin de former Q flux de LLRs d'information désentrelacés, et Q flux de LLRs de parité désentrelacés, compte tenu de toutes les valeurs possibles entre 0 et 1 que peut prendre le taux de codage r = N Dit autrement, le nombre maximum de SPM et le nombre maximum de FIFO à deux dimensions bouclées qui sont nécessaires pour la mise en oeuvre du désentrelacament dans le cadre du principe de chargement de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC proposé, sont tous deux égaux à Q. Pour une valeur donnée du taux de codage r = N , on effectue un désentrelacement en formant parallèlement un nombre Q1 de flux de mots binaires du premier type au moyen de Q1 modules de conversion série/parallèle (SPM) respectifs, et un nombre Q2 de flux de mots binaires du second type au moyen de Q2 dispositifs d'entrelacement lignes-colonnes respectifs comprenant chacun une FIFO à deux dimensions bouclée, où QI et Q2 sont des nombres entiers déterminés (qui dépendent du taux de codage N ). Ces nombres sont tels que QI + Q2 >_ Q Q. Ainsi, il suffit d'augmenter le nombre de dispositifs de conversion série/parallèle et/ou le nombre de dispositifs d'entrelacement lignes-colonnes (dans une mesure qui dépend de la profondeur de l'entrelacement des bits des trames LDPC, et dans un rapport qui dépend du taux de codage N du codage LDPC) pour pouvoir intégrer la fonction de désentrelacement des bits des trames LDPC à l'intérieur du décodeur LDPC. Avantageusement, la surface de silicium occupée par les SPM et les FIFO supplémentaires qui sont nécessaires pour ce faire, reste très inférieure à celle qu'occuperait un dispositif dédié à la fonction de désentrelacement comprenant une mémoire spécifique. Exemple pour P=3, Q=3, N=12 et N = 1/2 Dans ce qui suit, l'indice i désigne le numéro d'ordre d'un LLR dans le flux de LLRs entrelacés, et l'indice j désigne le numéro d'ordre du même LLR dans le flux de LLRs désentrelacés. On note par exemple L; le LLR d'indice i. Le premier LLR du flux de LLRs entrelacé est Li. On peut montrer que le rang j dans le flux de LLRs désentrelacés du i1ème LLR du flux de LLRs entrelacés reçu, est donné par la relation suivante: j=mod(i-1,Q)xQ+floor/~i-1~+1 (1) Q,/ où "mod(A,B)" désigne le reste de la division euclidienne du nombre A 10 par le nombre B; et, où "floor" est la fonction mathématique qui retourne le plus grand nombre entier inférieur au nombre passé en argument. II va être présenté un exemple de chargement de la mémoire d'entrée pour P=3, Q=3, N=12 et N =1/2, en référence au schéma de la figure 12. 15 Sur la figure 12, les LLRs du flux de LLRs entrelacés, notés L; pour i compris entre 1 et N, sont présentés dans les N éléments de mémorisation du plan mémoire, aux emplacements déterminés par les règles de chargement, en tenant compte du désentrelacement. L'indice j, pour j compris entre 1 et N, qui correspond au rang des LLRs correspondant dans le flux de LLRs 20 désentrelacé, est noté dans le coin en haut à droite de l'élément de mémorisation, en tenant compte des règles de chargement de la mémoire résultant de la forme de la matrice H. La relation (1) ci-dessus donne: 25 30 pour LI, pour lequel i-1 = 0 pour L2, pour lequel i-1 = 1 pour L3, pour lequel i-1 = 2 - pour L4, pour lequel i-1 = 3 - pour L5, pour lequel i-1 = 4 pour L6, pour lequel i-1 = 5 - pour L7, pour lequel i-1 = 6 => j=0x4 + 0 + 1 = 1; => j=1x4 + 0 + 1 = 5; => j=2x4 + 0 + 1 = 9; => j=0x4 + 1 + 1 = 2; => j=1x4 + 1 + 1 = 6; => j=2x4 + 1 + 1 = 10; => j=0x4 + 2 + 1 = 3; 26 pour L8, pour lequel i-1 = 7 => j=1x4 + 2 + 1 = 7; pour L9, pour lequel i-1 = 8 => j=2x4 + 2 + 1 = 11; pour L10, pour lequel i-1 = 9 => j=0x4 + 3 + 1 = 4; pour L11, pour lequel i-1 = 10 => j=1x4 + 3 + 1 = 8; - pour L12, pour lequel i-1 = 11 => j=2x4 + 3 + 1 = 12 Réception des LLRs au rythme du signal d'horloge Lorsque les LLRs sont reçus en entrée du dispositif de chargement de la mémoire d'entrée au rythme d'un LLR par cycle du signal d'horloge CLK, on ne dispose pas de temps de latence pour le chargement de la mémoire d'entrée. Il est donc souhaitable de pouvoir écrire, en moyenne, un LLR par cycle du signal d'horloge, afin de couvrir les applications dans lesquelles les LLRs sont reçus au rythme d'un LLR par cycle du signal CLK. Cette condition doit être remplie en moyenne seulement, puisqu'on écrit en réalité des mots binaires, du premier ou du second type, correspondant chacun à un nombre L de LLRs. Il s'ensuit des conditions sur le nombre L, propres au cas des LLRs d'information et à celui des LLRs de parité, respectivement. Ces conditions vont maintenant être explicitées. Pour les LLRs d'information, pour lesquels l'indice i vérifie la relation i nombre entier. Pour les LLRs de parité, pour lesquels l'indice i vérifie la relation i > K , on veut que les LLRs du flux de LLRs entrelacés d'indices respectifs i, i+ P •(NùK), i+2• P .(NùK), ..., i+(Lù1)• P •(NùK) appartiennent au même mot binaire du second type. Ainsi les LLRs de parité de ce mot seront chargés dans la même mémoire RAM du plan mémoire de la mémoire d'entrée. Pour que cette condition soit réalisée, on peut montrer qu'il suffit que le nombre qui N est égal à Q L soit un nombre entier. (N-K)x P Nombre de SPM et de FIFO nécessaires En notant "floor" la fonction mathématique qui retourne le plus grand nombre entier inférieur au nombre passé en argument, le nombre Q1 de flux de mots binaires du premier type, et donc le nombre QI de SPMs nécessaires, est égal à Q x K si le nombre Q x K est entier, ou égal à floor Q x N) +1 sinon. J De même , le nombre Q2 de fluxde mots binaires du second type, et 10 donc le nombre Q2 de FIFOs à deux dimensions bouclées qui sont nécessaires, est égal à Q x 1- N, si le nombre Q x K est entier, ou égal à Q -floor r K Qx sinon. N, Par exemple: si Q = 3 et N = 3/5 , alors Q1= 2 et Q2 = 2; 15 - si Q = 4 et N =1/2, alors Q1= 2 et Q2 = 2; si Q = 5 et N =1/2, alors Q1= 3 et Q2 = 3; si Q = 5 et N = 3/4, alors Q1= 4 et Q2 = 2; et, si Q = 4 et N = 2/3 , alors Q1= 3 et Q2 = 2. Les SPMs reçoivent en entrée les LLRs d'information en série, au 20 rythme du signal d'horloge CLK. Ils délivrent en sortie des mots de L LLRs d'information en parallèle (mots du second type), à un rythme L fois plus faible. Les FIFOs à deux dimensions bouclées ont un nombre Wb de lignes et chaque ligne a une largeur correspondant à un nombre L-1 de LLRs de parité, pour stocker des mots binaires correspondants (lesquels, après concaténation d'un LLR supplémentaire, forment des mots du second type). Exemple de dispositif avec entrelacement En référence à la figure 15, le dispositif de chargement de la mémoire d'entrée du décodeur LDPC comprend, dans le cas du présent exemple deux SPMs (car ici Q1=2) et deux FIFOs (car ici Q2=2). On nomme ici SPM1, SPM2, FIFO1 et FIFO2 ces quatre éléments, et on les désigne à la figure par les références 71a, 71b, 72a et 72b, respectivement. D'un point de vue structurel, le dispositif dans un tel cas se distingue de celui décrit plus haut en référence au schéma de la figure 7 (pour le cas sans désentrelacement), uniquement en ce qu'il comprend les deux SPMs 71a et 71 b en parallèle entre le noeud fonctionnel 75 et le multiplexeur 74, et les deux FIFOs 72a et 72b en parallèle entre le noeud fonctionnel 76 et le multiplexeur 74. Il s'ensuit que le multiplexeur comprend quatre entrée respectivement couplées à la sortie du SPM 71a, à la sortie du SPM 71b, à un noeud fonctionnel 77a correspondant à la sortie de la FIFO 72a, et à un noeud fonctionnel 77b correspondant à la sortie de la FIFO 72b. De même, le module de commande 73 génère des signaux d'autorisation de fonctionnement SPM1_EN, SPM2_EN, FIF01_EN et FIF02_EN appliqués, respectivement, au SPM 71a, au SPM 71b, à la FIFO 72a et à la FIFO 72b. Pour le reste, le dispositif est semblable à celui de la figure 7, et n'est donc pas décrit en détails à nouveau ici. Exemple de fonctionnement avec entrelacement En référence aux chronogrammes de la figure 16, le fonctionnement du 25 dispositif va maintenant être décrit pour la réception et le chargement dans le plan mémoire des LLRs d'un flux de LLRs entrelacés correspondant à une trame LDPC. Dans cet exemple, N=18, P=6, L=3, P = 2, r = N =1/3, Wa=1, Wb=2 et Q=3. Dans cet exemple, le plan mémoire de la mémoire d'entrée du 30 décodeur LDPC est formé de deux mémoires RAM, respectivement 41 a et 41 b. De plus, le nombre QI de SPMs est égal à l'unité, et le nombre Q2 de FIFOs est égal à 2. Cet exemple correspond donc au cas d'un dispositif selon la figure 15 dont le second SPM 71b serait absent. C'est pour des raisons de clarté de la figure que l'on a procédé à cette simplification supplémentaire de l'exemple ici décrit. Dit autrement, on génère dans cet exemple un unique flux de mots binaires du premier type (avec des LLRs d'information), et deux flux de mots binaires du second type (avec des LLRs de parité). La 1 ère ligne donne les fronts d'activation du signal CLK. La 2ème ligne indique les LLRs reçus, notés L1, L2, ..., ..., L18,... Il s'agit d'un flux de LLRs entrelacés. Les 3eme, 4ème et 5ème lignes les signaux WEN donnent les signaux d'activation SPM1_EN, FIFOI_EN et FIFO2_EN, du SPM 71a, de la FIFO 72a, et de la FIFO 72b, respectivement. Les 6ème et 7ème lignes donnent les signaux RAMa_WEN et RAMb_WEN d'autorisation d'écriture dans les mémoires RAM 41a et 41b, respectivement. Ces signaux sont des déclinaisons du signal noté WEN à la figure 15 (voir plus haut). Ils sont actifs (à l'état logique bas) pour autoriser l'écriture en mode page d'un mot binaire dans la mémoire RAM associée. La sème ligne indique les cycles d'horloge où des données sont écrites dans le plan mémoire, en provenance du SPM 71a (évènements notés "sortie SPM1 ") et des FIFOs 72a et 72b (évènements notés "sortie FIFO1" et "sortie FIFO2", respectivement). Au dessus de la 8ème ligne, on a représenté symboliquement l'évolution du contenu de la FIFO 72a, qui sert à générer le premier flux de mots binaires du second type. De même, au dessous de cette 8ème ligne, on a représenté symboliquement l'évolution du contenu de la FIFO 72b, qui sert à générer le second flux de mots binaires du second type. Sous la commande du module 73, on forme un flux de P x Wa =2 L mots binaires du premier type, correspondant chacun à un nombre L=3 de LLRs d'information à l'aide du SPM 71a, ainsi que deux flux de P x Wb = 4 mots binaires du second type au total (deux tels mots par tel flux), correspondant chacun à un nombre L=3 de LLRs de parité à l'aide des FIFO 72a et 72b, respectivement. A cet effet, le module 73 délivre les signaux d'autorisation de fonctionnement SPM1_EN, FIFO2._EN et FIFO1_EN, respectivement au SPM 71a, à la FIFO 72a et à la FIFO 72b. Toujours sous la commande du module de commande, un LLR du flux de LLRs entrelacés reçus sur trois, à compter de L1, est orienté vers le SPM 71a, un tel LLR sur trois à compter de L2 est orienté vers la FIFO 72a, et un tel LLR sur trois à compter de L3 est orienté vers la seconde FIFO 72b. Les deux mots L7L4L1 et L16L13L10 composent l'unique flux de mots binaires du premier type, correspondant aux 6 LLRs d'information, qui est formé à l'aide du SPM 71a. Après la réception de L7, le mot binaire L7L4L1 est écrit dans la mémoire RAM 41a en sorte qu'on obtient la configuration de chargement de la mémoire conforme à la figure 17a. Après la réception de L16, le mot binaire L16L13L10 est écrit dans la mémoire RAM 41b, à côté du précédent, en sorte qu'on obtient la configuration de chargement de la mémoire conforme à la figure 17d. Les deux mots L14L8L2 et L17L11L5 composent le premier flux de mots binaires du second type, correspondant à 6 des 12 LLRs de parité, qui est formé à l'aide de la FIFO 72a. Après la réception de L14, le mot binaire L14L8L2 est écrit dans la mémoire RAM 41a en sorte qu'on obtient la configuration de chargement de la mémoire conforme à la figure 17b. Après la réception de L17, pour le mot binaire L17L11L5 est écrit également dans la mémoire RAM 41a, en dessous du précédent, en sorte qu'on obtient la configuration de chargement de la mémoire conforme à la figure 17e. Les deux mots L15L9L3 et L18L12L6 composent le second flux de mots binaires du second type, correspondant aux 6 autres des 12 LLRs de parité, qui est formé à l'aide de la FIFO 72b. Après la réception de L15, le mot binaire L15L13L3 est écrit dans la mémoire RAM 41b en sorte qu'on obtient la configuration de chargement de la mémoire conforme à la figure 17c. Après la réception de L18, pour le mot binaire L18L12L6 est écrit également dans la mémoire RAM 41b, en dessous du précédent, en sorte qu'on obtient la configuration de chargement de la mémoire conforme à la figure 17f. Ainsi qu'on le comprend mieux à l'aide de l'exemple ci-dessus, le désentrelacement du flux des LLRs entrelacés reçus en entrée du dispositif, qui conduit à la formation des flux de LLRs désentrelacés, puis le chargement des LLRs désentrelacés en respectant la contrainte de chargement de la mémoire qui résulte de la forme de la matrice H, sont effectués en même temps. Par ailleurs, ce mécanisme fonctionne parfaitement bien même lorsque les LLRs sont reçus au rythme du signal d'horloge du décodeur LDPC, et qu'il n'y a donc aucune latence susceptible d'être mise à profit
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Une mémoire d'entrée d'un décodeur LDPC est chargée avec des données correspondant à une trame LDPC à décoder et comprenant N de LLRs, dont K de LLRs d'information et N-K de LLRs de parité. On forme au moins un flux de mots binaires d'un premier type, correspondant chacun à une pluralité de LLRs d'information, à l'aide d'un module de conversion série/parallèle, ainsi qu'au moins un flux de mots binaires d'un second type, correspondant chacun à une pluralité de LLRs de parité, à l'aide d'un dispositif d'entrelacement lignes-colonnes comprenant une mémoire tampon de type "premier entré premier sorti", ou FIFO, à deux dimensions bouclée. Par ailleurs, on effectue des premiers accès mémoire en mode page pour écrire les mots binaires du premier type dans une première zone de la mémoire d'entrée, et on effectue des seconds accès mémoire en mode page pour écrire les mots binaires du second type dans une seconde zone de la mémoire d'entrée.
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1. Procédé de chargement d'une mémoire d'entrée d'un décodeur LDPC avec des données correspondant à une trame LDPC à décoder et comprenant un nombre N de rapports de vraisemblance logarithmique, ou LLRs, dont un nombre K de LLRs d'information et un nombre N-K de LLRs de parité, où N et K sont des nombres entiers, dans lequel: - on forme au moins un flux de mots binaires d'un premier type, correspondant chacun à une pluralité de LLRs d'information, à l'aide d'un module de conversion série/parallèle, ainsi qu'au moins un flux de mots binaires d'un second type, correspondant chacun à une pluralité de LL.Rs de parité, à l'aide d'un dispositif d'entrelacement lignes-colonnes comprenant une mémoire tampon de type "premier entré premier sorti", ou FIFO, à deux dimensions bouclée; et, on effectue des premiers accès mémoire en mode page pour écrire les mots binaires du premier type dans une première zone de la mémoire d'entrée, et on effectue des seconds accès mémoire en mode page pour écrire les mots binaires du second type dans une seconde zone de la mémoire d'entrée. 2. Procédé selon la 1 dans lequel, la seconde zone de la mémoire d'entrée comprenant un nombre déterminé Wb de lignes, la FIFO a 20 une capacité de Wb mots binaires. 3. Procédé selon la 1 ou la 2 dans lequel, la première zone de la mémoire d'entrée étant adressable par mots binaires correspondant chacun à un nombre L de LLRs en parallèle, où L est un 25 nombre entier déterminé, le convertisseur série/parallèle délivre en sortie les mots binaires du premier type en tant que mots binaires correspondant à un nombre L de LLRs d'information en parallèle. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 dans lequel, la seconde zone de la mémoire d'entrée étant adressable par mots binaires correspondant chacun à un nombre L de LLRs en parallèle, où L est un nombre entier déterminé, les mots binaires du second type sont des mots binaires correspondant à un nombre L de LLRs de parité en parallèle, et les mots binaires stockés dans la FIFO sont des mots binaires correspondant à un nombre L-1 de LLRs de parité en parallèle, chaque tel mot délivré par la FIFO étant complété par un LLR de parité pour former un mot binaire du second type. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel, les LLRs étant reçus sous la forme d'un flux de LLRs entrelacés avec une profondeur d'entrelacement correspondant à un nombre Q de LLRs, on effectue un désentrelacement en formant parallèlement un nombre QI de flux de mots binaires du premier type au moyen de QI modules de conversion série/parallèle respectifs, et un nombre Q2 de flux de mots binaires du second type au moyen de Q2 dispositifs d'entrelacement lignes-colonnes respectifs comprenant chacun une FIFO à deux dimensions bouclée, où QI et Q2 sont des nombres entiers déterminés qui dépendent du taux K du codage LDPC et 20 qui sont tels que Q1 + Q2 Q . 6. Procédé selon la 5 dans lequel: - le nombre QI de flux de mots binaires du premier type est égal à Q x N si le nombre QxN est entier, ou égal à flood Q x N 1 + 1 sinon; et, i 25 - le nombre Q2 de flux de mots binaires du second type égal à Q x 1 ù NJ si le nombre QxN est entier, ou égal à Q ù floor QxN sinon,où "floor" désigne la fonction mathématique qui retourne le plus grand nombre entier inférieur au nombre passé en argument. 7. Procédé selon l'une quelconque des 5 et 6, dans lequel le nombre qui est égal à QN L est un nombre entier. x 8. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 7, dans lequel le N nombre qui est égal à Q L est un nombre entier, où P désigne un indice (N-K)xP de parallélisme du décodeur LDPC. 9. Dispositif de chargement d'une mémoire d'entrée d'un décodeur LDPC avec des données correspondant à une trame LDPC à décoder et comprenant un nombre N de rapports de vraisemblance logarithmique, ou LLRs, dont un nombre K de LLRs d'information et un nombre N-K de LL.Rs de parité, où N et K sont des nombres entiers, comprenant: - au moins un module de conversion série/parallèle (71) configuré pour former un flux de mots binaires d'un premier type correspondant chacun à une pluralité de LLRs d'information, ainsi qu'au moins un dispositif d'entrelacement lignes-colonnes qui comprend une mémoire tampon de type "premier entré premier sorti" (72), ou FIFO, à deux dimensions bouclée et qui est configuré pour former un flux de mots binaires d'un second type correspondant chacun à une pluralité de LLRs de parité; ainsi que, - une unité de commande (73) des accès mémoire, configurée pour écrire en mode page les mots binaires du premier type dans une première zone de la mémoire d'entrée, et pour écrire les mots binaires du second type dans une seconde zone de la mémoire d'entrée. 10. Dispositif selon la 9 dans lequel, la seconde zone de la mémoire d'entrée comprenant un nombre déterminé Wb de lignes, la FIFO a une capacité de Wb mots binaires. 11. Dispositif selon la 9 ou la 10 dans lequel, la première zone de la mémoire d'entrée étant adressable par mots binaires correspondant chacun à un nombre L de LLRs en parallèle, où L est un nombre entier déterminé, le convertisseur série/parallèle est adapté pour délivrer en sortie les mots binaires du premier type en tant que mots binaires correspondant à un nombre L de LLRs d'information en parallèle. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 11 dans lequel, la seconde zone de la mémoire d'entrée étant adressable par mots binaires correspondant chacun à un nombre L de LLRs en parallèle, où L est un nombre entier déterminé, les mots binaires du second type sont des mots binaires correspondant à un nombre L de LLRs de parité en parallèle, et les mots binaires stockés dans la FIFO sont des mots binaires correspondant à un nombre L-1 de LLRs de parité en parallèle, le dispositif étant adapté pour compléter chaque tel mot délivré par la FIFO par un LLR de parité pour former un mot binaire du second type. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 13 dans lequel, les LLRs étant reçus sous la forme d'un flux de LLRs entrelacés avec une profondeur d'entrelacement correspondant à un nombre Q de LLRs, le dispositif est adapté pour effectuer un désentrelacement des LLRs et comprend à cet effet un nombre de QI modules de conversion série/parallèle pour former parallèlement Q1 de flux de mots binaires du premier type respectifs, et un nombre Q2 de dispositifs d'entrelacement lignes-colonnes pour former Q2 flux de mots binaires du second type respectifs, lesdits Q1 et Q2 dispositifs d'entrelacement lignes-colonnes comprenant chacun une FIFO àdeux dimensions bouclée, où QI et Q2 sont des nombres entiers déterminés qui dépendent du taux du codage LDPC et qui sont tels que Q1 + Q2 Q . 14. Dispositif selon la 13 dans lequel: - le nombre Q1 de flux de mots binaires du premier type est égal à Q x N si le K i nombre Q x est entier, ou égal à floor Q x K 1+ 1 sinon; et, J l - le nombre Q2 de flux de mots binaires du second type égal à Q x 1û N si le i nombre Q x K est entier, ou égal à Q û floor Q x N J sinon, où "floor" désigne la fonction mathématique qui retourne le plus grand nombre 10 entier inférieur au nombre passé en argument. 15. Dispositif selon l'une quelconque des 13 et 14, dans lequel le nombre qui est égal à QN L est un nombre entier. x 15 16. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 15, dans N lequel le nombre qui est égal à Q L est un nombre entier, où P désigne (NûK)xP un indice de parallélisme du décodeur LDPC. 17. Décodeur LDPC comprenant un dispositif selon l'une quelconque des 20 9 à 16. 18. Appareil comprenant un décodeur LDPC selon la 17.
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H,G
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H03,G06
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H03M,G06F
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H03M 13,G06F 12
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H03M 13/41,G06F 12/00
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FR2895120
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A1
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TICKET ELECTRONIQUE SANS CONTACT A BASE DE PAPIER FONDE SUR DES TECHNIQUES D'ETIQUETTES ELECTRONIQUES
| 20,070,622 |
La presente invention se rapporte a des techniques d'identification RFID a etiquettes electroniques, plus particulierement a un et a son systeme de collecte de montant automatique (AFC). Actuellement, le systeme de tickets pour passagers de chemins de fer utilise le ticket papier, imprime les informations de ticket, telles que la date/l'heure, le numero de train, le numero de siege/de couchette, le prix, la gare de depart/de destination. Ce type de tickets presente deux inconvenients importants, le premier etant qu'il est facile A. contrefaire et que beaucoup de faux tickets apparaissent sur le marche et que cela perturbe le developpement du transport de passagers par chemins de fer, le second etant que les procedures de vente-controle d'entree, un controle d'entree manuel, a faible debit, et sans retirer d'infonnations du systeme sont dans un etat de boucle ouverte. Il existe quelques solutions pour resoudre les problemes ci-dessus dans lesquelles une carte a bande magnetique et une etiquette electronique (RFID) sont les plus populaires. Les techniques de carte a bande magnetique ont ete utilisees de maniere mature pour combattre la contrefacon de tickets dans les annees 1970 avec de grands succes. Cependant, pour le transport des passagers par chemins de fer actuel, les tickets magnetiques presentent les principaux problemes qui suivent. La technique de tickets magnetiques a base de papier ne peut completement surmonter les debuts de salissure et d'endommagement faciles, et donc, dans 1'environnement d'utilisation actuel, le taux de premiere lecture reussie sera reduit. De plus, la maniere de controle d'entree par contact des tickets magnetiques (les tickets passeront au travers de la machine apres certains mouvements mecaniques) aura fatalement une faible efficacite de controle d'entree, et elle presentena finalement le mane resultat que la maniere de controle d'entree par code a barres de sorte que les procedures de vente-controle d'entree seront encore dans 1'etat de boucle ouverte. Les tickets magnetiques presentent egalement une mediocre resistance a la contrefaeon, et les dispositifs de vente et les dispositifs de controle d'entree pour les tickets magnetiques presentent des structures complexes et presentent donc des coats d'entretien eleves. Avec la technique d'identification a haute frequence (RFID) utilisee pour la collecte de montant automatique du systeme de chemins de fer, les solutions employees de maniere domestique et au plan international utilisent la carte a circuit IC sans contact telle que les cartes Octopus a Hong Kong et les cartes "Smart" (cartes intelligentes) de nombreux fabricants d'AFC, lesquelles peuvent etre utilisees de nombreuses fois sans imprimer les informations du ticket. Mais de cette maniere, le passager ne peut pas connaitre de maniere intuitive les informations telles que le numero de train, l'heure et le numero de siege puisque aucune information du ticket n'est imprimee. De meme, comme par exemple la ligne specialisee pour le transport de passagers Guangzhou-Shenzhen, une carte a circuit IC recyclee (carte permanente) est utilisee avec un film special depose sur celle-ci pour imprimer les informations de ticket une fois et une autre. Cette maniere presente des coats techniques et de gestion plus eleves. Les deux manieres ci-dessus ne sont pas compatibles avec le systeme de tickets de chemins de fer existant et les deux necessitent des factures imprimees en plus. Le but de la presente invention est de procurer un ticket novateur hautement compatible avec le systeme de tickets existant, c'est-a-dire un ticket eleetronique a base de papier sans contact, qui est un ticket a base de papier jetable fonde sur des techniques d'etiquettes electroniques, en utilisant une conception de puce specialisee, une antenne imprimee et un traitement de conditionnement evolue en pipeline automatique. Conformement au premier aspect de la presente invention, un ticket eleetronique compatible avec les tickets en papier de chemins de fer existants, est procure, lequel comprend deux couches de supports papiers ou une antenne et une puce sont enfouies a 1'avance et est caracterise en ce que : des informations de cryptage dynamiques sont ecrites clans ladite puce a 1'avance et comportent un code de controle associe a un numero de serie destine a lutter contre la contrefaeon, au niveau d'un terminal de vente de tickets, les informations du ticket seront ecrites dans ladite puce, et ces informations de ticket dans ladite puce peuvent etre reecrites de nombreuses fois, et ladite antenne est utilisee pour recevoir des signaux HF et les transmettre a ladite puce. De maniere avantageuse, un bit de controle d'entree est prevu dans ladite puce pour empecher un controle d'entree repete. De maniere avantageuse, ladite antenne est formee par impression 30 d'encre conductrice sur ledit support papier. Conformement au second aspect de la presente invention, un procede de fabrication d'un ticket eleetronique compatible avec les tickets papiers de chemins de fer existant est procure, lequel comprend les etapes consistant a imprimer les informations de ticket sur une premiere couche d'un support papier, 35 enfouir une antenne et une puce dans une seconde couche de support papier, ecrire des informations de cryptage dynamiques dans ladite puce a 1'avance et ces informations avant un code de controle associe a un numero de serie pour lutter contre la contrefacon, lorsque Pon vend le ticket, on ecrit les informations du ticket dans ladite puce, et ces informations de ticket dans ladite puce peuvent titre reecrites de nombreuses fois, et lorsque Ion effectue le controle d'entree, on recoit par le biais de ladite antenne un signal HF emis depuis un dispositif de controle d'entree et on le transmet a ladite puce pour verifier 1'authenticite dudit ticket. De maniere avantageuse, le procede comprend 1'etape consistant a prevoir un bit de controle d'entree dans ladite puce pour empecher un controle d'entree repete. De maniere avantageuse, le procede comprend en outre une etape d'impression d'encre conductrice sur ledit support papier. Le ticket electronique sans contact procure par la presente invention presente les avantages suivants superieurs aux autres supports d'identification : 1. Lecture/ecriture rapide sans contact, et pouvant titre lu en parallele. La distance d'identification du ticket electronique va jusqu'a 10 cm, par comparaison avec les codes a barres, un balayage a alignement lineaire n'est pas requis, et par comparaison avec les tickets magnetiques, it n'est pas requis de contact. Avec la vitesse rapide de lecture/ecriture, it peut titre reconnu au cours des mouvements. Avec la vitesse d'acces rapide, on peut simultanement lire/ecrire une pluralite de tickets electroniques de maniere a faciliter 1'augmentation de 1'efficacite du controle d'entree qui se conforme A. des conditions de trafic de passagers important. 2. Des proprietes elevees de lutte contre la contrefacon. Les donnees d'etiquette electronique sont cryptees et authentifiees et elles ne peuvent donc pas 25 titre contrefaites. 3. Extremement resistant a 1'endommagement par pliure et extremement resistant a 1'eau. Lorsqu'il est courbe et plie, les donnees dans le ticket peuvent egalement titre lues efficacement (bonne propriete de premiere lecture reussie). 30 4. Maintenance facile du dispositif de controle d'entree economique et fiable sans necessites de nettoyage. La tete de lecture/ecriture n'est pas exposee et donc elle est difficilement usee et dechiree, et donc beaucoup de coats de maintenance sont economises. Cela est particulierement approprie pour des environnements difficiles tels que les environnements venteux, poussiereux et 35 avec de 1'humidite, de sorte qu'il est tres approprie pour des conditions meteorologiques sur un grand pays. 5. Compatibilite elevee avec le systeme de tickets existant, et s'adapte au mecanisme de vente de tickets existant. Les tickets electroniques peuvent egalement titre procures en rouleaux de sorte qu'il est inutile de prendre en compte les problemes qui se produisent pour des tickets en bones, par exemple le comptage des tickets. Par comparaison aux procedures de fabrication et de vente de tickets entieres du passe, seules deux etapes sont ajoutees, une pour conditionner 1'etiquette electronique dans les tickets en rouleaux avant l'impression, et 1'autre pour ecrire les donnees clans les tickets electroniques apres l'impression (1'imprimante et le dispositif d'ecriture peuvent titre integres ou separes, et la duree necessaire pour ecrire les donnees est inferieure a 1 seconde). En tant que tel, le logiciel et le mecanisme de vente de tickets existant restent inchanges. En outre, le systeme de gestion de tickets existant nest pas modifie. Par comparaison a d'autres supports d'identification, le ticket electronique sans contact fonde sur des techniques d'etiquettes electroniques presente les avantages evidents, tels qu'une lecture/ecriture sans contact, une lecturelecriture rapide et une aptitude a la lecture en parallele, ce qui facilite 1'augmentation de 1'efficacite du controle d'entree de maniere a se conformer a des conditions de trafic de passagers important. II presente egalement les caracteristiques de resistance aux dommages par pliure et de resistance a 1'humidite et a 1'eau importances, de sorte que lorsqu'il est courbe et plie, les donnees clans le ticket peuvent egalement titre lues efficacement (bon taux de premiere lecture reussie) et done un veritable fonctionnement en boucle fermee de vente-controle d'entree peut titre realise, de resistance elevee a la contrefacon, de maintenance facile de dispositif de controle d'entree economique et fiable sans exigence de nettoyage, ce qui est tres approprie pour les conditions meteorologiques sur un grand pays. Avec le developpement des techniques a semiconducteur, le prix des etiquettes electroniques a diminue au point d'etre acceptable pour des tickets de chemins de fer et avec le developpement des techniques de circuit integre et 1'augmentation de 1'utilisation des tickets, le coat sera encore reduit. En prenant en consideration les coats de maintenance des dispositifs de controle d'entree et du systeme entier, le coat d'exploitation du systeme entier sera davantage reduit. En plus des superiorites ci-dessus de resistance elevee a la contrefacon, de veritable fonctionnement en boucle fermee de vente-controle d'entree, it est plus important que le ticket electronique fonde sur des techniques d'etiquettes electroniques puisse accepter la mise a nivcau de 1'informatisation future du systeme de chemins de fer. La presente invention non seulement utilise les techniques d'identification haute frequence pour la mise a niveau du ticket de chemins de fer existant, mais met egalement 1'accent sur la compatibilite elevee avec le systeme de tickets et le systeme de gestion de tickets existants dans les modes de realisation specifiques. Ainsi, non seulement it presente un faible coat et ne presente pas de penalite d'exigences d'apprentissage, mais it facilite egalement la transition douce du systeme ancien au nouveau. Le fait de ne pas appliquer tout d'abord la technique de transition - le ticket magnetique, et ensuite la transition vers les tickets electronique - mais le fait d'appliquer directement les tickets electroniques en utilisant la technique d'identification automatique la plus avancee -1'identification RFID- dans le systeme de collecte de montant de chemins de fer accelerera 1'informatisation de la collecte du montant de chemins de fer directement jusqu'au niveau technique le plus avance dans le monde, ce qui est coherent avec les exigences du gouvernement et peut egalement eviter les coats dus aux secondes mises a niveau de logiciel et de materiel du ticket magnetique au ticket electronique. Les buts, avantages et caracteristiques ci-dessus de la presente invention seront plus evidents d'apres la description detaillee suivante de modes de realisation preferes. La description se rapporte aux dessins indiques ci-apres et qui sont donnes a titre d'exemples. La figure 1 est un schema simplifie des tickets electroniques en rouleaux (les puces et les antennes sont conditionnees dans les tickets papiers a l'avance et les tickets sont fournis en rouleaux comme auparavant), La figure 2 est un schema simplifie d'un ticket electronique (la puce et 25 1'antenne sont enfouies dans le ticket papier a l'avance), La figure 3 represente une machine a tickets electroniques adaptee a partir dune machine a tickets de la technique anterieure, un module de lecturelecriture a haute frequence y etant ajoute, La figure 4 represente le deroulement du conditionnement des tickets 30 electroniques, La figure 5 represente le principe de fonctionnement des etiquettes electroniques, La figure 6 represente le deroulement de la fabrication et de la vente des tickets electroniques. 35 Ensuite, les modes de realisation preferes de la presente invention seront decrits en faisant reference aux dessins. La figure 1 est un schema simplifie des tickets electroniques en rouleaux. Comme indique sur la figure 1, les tickets electroniques en rouleaux conformes a la presente invention sont fondes sur les tickets en rouleaux conformes a la technique anterieure, et les ameliorent, les puces et les antennes y etant conditionnees a 1'avance. Duns 1'usine de fabrication de tickets, un pipeline de conditionnement d'etiquettes electroniques est utilise pour conditionner les puces et les antennes dans les tickets fabriques en rouleaux, ou l'impression et le conditionnement peuvent titre simultanement executes sur le pipeline de conditionnement. En faisant reference A. la figure 4, 1'aspect des tickets conditionnes en rouleaux est le meme que celui des tickets courants utilises en rouleaux. La figure 2 est un schema simplifie d'un ticket electronique. Comme indique sur la figure 2, un ticket electronique decoupe a partir des tickets electroniques en rouleaux representes sur la figure 1, est illustre. Une puce et une antenne sont enfouies dans le ticket a base de papier a 1'avance. Comme indique sur la figure 2, la reference numerique 21 designe 1'antenne imprimee qui peut titre faite avec une encre conductrice, la reference numerique 22 est la puce conforme a la presente invention, qui peut titre concue de maniere specialisee conformement aux exigences de l'operateur et qui presente une securite elevee et un faible coat, et dans cette puce, des informations de cryptage dynamiques sont ecrites et presentent un code de verification associe a un numero de serie destine a lutter contre la contrefacon, et un bit de controle d'entree est prevu dans les donnees memorisees dans ladite puce pour empecher de multiples controles d'entree, la reference 23 constitue des informations de ticket classiques. Les informations de ticket du ticket electronique conforme a la presente invention peuvent rester les memes que les informations du ticket classiques, ou elles peuvent titre modifiees conformement A. des exigences speciales, par exemple en ajoutant des informations en anglais et une heure d'arrivee ou en supprimant le code a barres. La figure 3 represente une machine a tickets electroniques conforme a la presente invention adaptee a partir dune machine a tickets de la technique anterieure. En faisant reference a la figure 3, la machine a tickets electroniques conforme a la presente invention comprend : une tote d'impression a transfert thermique 31, qui est la meme que celle de la machine a tickets classique, une bande de couleur d'impression 32, des tickets electroniques 33 en rouleaux, comme indique sur la figure 1, et un dispositif de lecturelecriture a haute frequence avec son antenne 34. La machine a tickets electroniques conforme A. la presente invention, telle qu'indiquee sur la figure 3, ajoute un module de lecture/ecriture a haute frequence dans la machine a tickets classique et par comparaison avec d'autres modules de fabrication de tickets tels que pour les tickets magnetiques, le module lecture/ecriture a haute frequence presente un coat significativement reduit. La figure 4 represente le deroulement du conditionnement des tickets electroniques. Les tickets electroniques conformes A. la presente invention sont fabriques grace a une ligne de traitement automatique a haute vitesse, une procedure de traitement automatique a haute vitesse, et un pipeline de production en serie. Chaque ligne de traitement peut produire 10 tickets par seconde, ce qui resulte en une production annuelle de 100 millions de tickets. Le conditionnement detaille est represente sur la figure 4. Comme indique sur la figure 4, les tickets electroniques conformes a la presente invention comprennent deux couches de supports papiers. Tout d'abord, des informations du cote verso du ticket sont imprimees sur une couche, et en meme temps, des informations du cote recto du ticket sont imprimees sur 1'autre couche et, egalement sur cette couche, une antenne formee avec 1'encre conductrice est imprimee, et apres l'impression de 1'antenne, une puce de memoire y est ensuite collee. Apres les impressions respectives des deux couches ci-dessus, les deux couches de supports papiers avec les informations du recto et du verso du ticket imprimees et 1'antenne et la puce conditionnees sont stratifiees ensemble. Apres cela, les tickets conditionnes sont testes et ecrits avec des informations correspondantes. Enfin, les tickets sont enroules en rouleaux. La figure 5 represente le principe de fonctionnement des etiquettes 25 electroniques. Ensuite, le principe de fonctionnement des etiquettes electroniques sera decrit en faisant reference a la figure 5. Tout d'abord, les etiquettes electroniques sont decrites de maniere simplifiee. Les etiquettes electroniques sont egalement appelees etiquettes intelligentes, etiquettes ou marques intelligentes. Le coeur est une puce qui utilise 30 les techniques RFID d'identification a haute frequence, et presente une certaine capacite de memorisation. Les caracteristiques des etiquettes electroniques sont comme suit • Lecture/ecriture a longue distance passive. • Techniques resistantes au conflit : par comparaison avec le code A. 35 barres, elles ne necessitent pas le balayage aligne lineaire, presentent une vitesse de lecturelecriture rapide, et peuvent titre identifiees pour de multiples cibles et pour de multiples mouvements et jusqu'a 30 peuvent titre identifiees par seconde. • Frequence unifiee internationale : 13,56 MHz 7 kHz. • Espace de memorisation interne flexible : les fabricants peuvent definir des capacites de memorisation et le nombre d'octets pour chaque secteur de divers produits conformement a leurs exigences respectives, et le dispositif de lecture/ecriture peut lire les informations de configuration de memoire destinees a faciliter la mise en oeuvre de differents produits d'etiquettes dans une application globate. • Identificateur unique (design de maniere abregee par UID) unifie au plan international et a 8 octets non repetes (64 bits) dans lesquels les bits 1 a 48 (6 octets) sont le code de produit du fabricant, les bits 49 a 56 (1 octet) sont le code du fabricant (ISO/IEC7816-6/AM 1), et 1'octet le plus significatif est "EO". • Aptitude a une relecture/a une reecriture et le secteur pouvant titre verrouille independamment une fois : les produits existants utilisent generalement un secteur a 4 octets, et la capacite vane de 512 bits a 2 048 bits. • Longue duree de vie : aucune usure et brisure mecanique, aucune panne mecanique, peuvent titre utilisees dans des environnements difficiles (temperature de fonctionnement : de - 25 C a + 70 C). En faisant reference a la figure 5, un systeme d'identificateur RFID typique est compose d'une etiquette electronique (etiquette), d'un dispositif de lecture/ecriture, d'un systeme d'echange et de gestion de donnees, et autre. L'etiquette electronique est egalement appelee une carte a haute frequence et presente les capacites d'une lecture/ecriture intelligente et d'une communication cryptee. Le dispositif de lecture/ecriture est compose d'un module d'emetteurlrecepteur radio, d'une antenne, d'un module de commande, d'un circuit d'interface, et autre. I1 n'existe pas de batterie dans I'etiquette electronique, et 1'alimentation de 1'etiquette electronique est procuree par des impulsions a haute frequence emises depuis le dispositif de lecturelecriture. L'etiquette electronique demodule des donnees a partir des impulsions a haute frequence revues et les transmet a la logique de commande. La logique de commande accepte les instructions d'execution dune memorisation, de transmission de donnees ou d'autres operations. Une memoire EEPROM est utilisee pour memoriser le numero d'identificateur de 1'etiquette electronique et d'autres donnees d'utilisateurs. Sur la figure 5, le dispositif de lecture transmet tout d'abord un signal a haute frequence presentant une certaine frequence par le biais de 'antenne. Lorsqu'une etiquette entre dans le champ magnetique, elle genere un courant inductif de maniere O. etre alimentee et transmet les informations telles que son code au dispositif de lecture. Le dispositif de lecture recueille et decode les informations, et transmet ensuite les informations/donnees decodees a un ordinateur hote en vue du traitement. Les caracteristiques du ticket electronique O. base de papier sans contact novateur fonde sur des techniques d'etiquettes electroniques conformes a la presente invention sont comme suit : • Conception de puce specialisee Le ticket electronique utilisera la conception de puce specialisee. Les espaces de memoire pour memoriser des des et des enregistrements de transaction sont economises afin de diminuer le coat du ticket ou de la carte et pour augmenter la vitesse de transaction. Le ticket electronique conforme A. la presente invention comprend des 15 instructions de lecture/ecriture de carte rapides pour les applications. Une transaction de carte normale ne prend pas plus de 100 ms. Le ticket electronique conforme a la presente invention emploie un numero de serie a 32 bits de maniere unique dans le monde, dans lequel un code de fabricant de puce, un code de fabricant et un code d'application sont 20 memorises. Les informations ci-dessus ne peuvent pas etre modifiees apres que la carte est transferee a des individus, afin de lutter contre la contrefacon. Des donnees correctement ecrites comporteront un code de verification associe au numero de serie, et lorsque la carte est lue, le code de verification peut etre verifie avec un dispositif SAM ou un systeme. Les des et les algorithmes pour generer le 25 code de verification et, pour verifier le code de verification, doivent etre repartis dans differentes parties du systeme. L'algorithme de verification peut etre un algorithme 3DES standard ou un algorithme de verification nouvellement coma par le departement des chemins de fer pour assurer la securite du systeme. • Antenne imprimee 30 Dons le ticket electronique conforme a la presente invention, 1'antenne est imprimee sur les supports papiers avec 1'encre conductrice, laquelle est ecologique, economique et fiable. Une telle maniere d'impression d'antenne permet la production en serie continue, a haute vitesse et en meme temps 1'antenne elle-meme presente une 35 bonne capacite d'extension, une bonne conductivite, une bonne resistance A. l oxydation, une bonne resistance au pliage et au pincement, et autre. • Carte de ticket papier Le ticket electronique conforme a la presente invention presente un prix inferieur et peut titre incorpore a divers documents papiers. Il resiste a une temperature elevee, resiste au pliage et est ecologique et facilement decoupe. Sa duree de vie peut titre etendue par revetement avec des films de manere plastique ou en etant realise a partir de matieres plastiques, pour empecher le dechirement, le frottement, 1'humidite et la deformation. II peut titre jetable/recyclable, faire 1'objet de maniere repetee de lecture/eeriture, et titre imprime avec une imprimante standard. Pour la publicite, it peut procurer une zone de carte aussi grande que possible, et conformement a diverses exigences, i1 peut titre adapte a toutes tailles et a tous materiaux correspondants. Les materiaux peuvent titre du PVC/PET -* papier et une antenne de cuivre gravee ou incorporee -~ antenne imprimee, la procedure de traitement peut titre une imposition ou une procedure unique classique -4 production continue et la puce qui s'y trouve peut titre concue de maniere specialisee avec une taille aussi petite que possible et une capacite de memoire aussi petite que possible. • Chaine de traitement automatique a haute vitesse Une procedure de traitement automatique A. haute vitesse et un pipeline de production : chaque chaine de traitement peut produire 10 tickets par seconde, 20 ce qui resulte en une production annuelle de 100 millions de tickets. La connexion entre 1'antenne et la puce est executee dans une maniere adhesive mecanique commandee par ordinateur sans aucun point soude. Les motifs sont imprimes avant la stratification. La figure 6 represente le deroulement de la fabrication et de la vente de 25 tickets electroniques conformes a la presente invention. En faisant ensuite reference a la figure 6, le deroulement de fabrication et de vente de tickets des tickets electroniques conformes A. la presente invention est decrit. A 1'etape S1, les supports papiers destines a produire les tickets papiers en rouleaux sont fabriques. A 1'etape S2, les puces et les antennes sont conditionnees dans les supports papiers 30 pour former les tickets electroniques en rouleaux, lesquels presentent le meme aspect que celui des tickets classiques. Les deux etapes ci-dessus sont executees simultanement dans 1'usine de conditionnement. A 1'etape S3, les puces des tickets electroniques en rouleaux sont pretraitees pour y ecrire les Iles dynamiques. A 1'etape S4, conformement au deroulement de gestion de tickets classique, les 35 tickets en rouleaux sont distribues au point de vente de tickets respectifs. A 1'etape S5, lorsqu'un passager achete son ticket, 1'operateur met en oeuvre le terminal logiciel de vente de tickets conformement aux demandes du passager pour selectionner des informations telles que le numero de train demands par le passager, 1'heure, la gare de depart, la gare d'arrivee, le numero de siege (de couchette) et autre. A 1'etape S6, apres la confirmation par le passager, la delivrance du ticket est confirmee en appuyant sur ENTRER. A 1'etape S7, le terminal logiciel de vente de tickets transmet les infounations du ticket a la machine a tickets. A 1'etape S8, des informations de ticket sont tout d'abord transmises au dispositif de lecturelecriture a haute frequence incorpore dans la machine a tickets (P1). A 1'etape S9, le dispositif de lecturelecriture a haute frequence ecrit les informations dans la puce enfouie dans le ticket. Si 1'ecriture sur la puce est reussie, alors, a 1'etape S 10, la machine a tickets imprime les informations de ticket. Si 1'ecriture sur la puce ne reussit pas pour certaines raisons, telles que 1'endommagement de la puce, alors, a l'etape S10', les informations du ticket gaspille sont imprimees, le ticket gaspille est decoupe et le papier est transfers. Pour le ticket vierge suivant, 1'ecriture sur la puce conforme a 1'etape S9 est a nouveau executee jusqu'a ce qu'elle soit reussie. A Petape S11, it est decoupe avec un couteau electrique, et remission d'un ticket electronique est achevee. La procedure entiere est completement identique a ce qui existait auparavant pour 1'operateur et le passager, c'est-a-dire que 1'operateur n'a pas besoin de faire un apprentissage, et les systemes de vente et de gestion de tickets restent inchanges. Cela est Pesprit des techniques et procedes compatibles avec les tickets de chemins de fer conformes a la presente invention. Les points des pour lesquels le ticket electronique conforme a la presente invention est hautement compatible avec le systeme de tickets existant sont que : 1) dans le stade d'impression de tickets enroules existant (le facteur d'impression ou de conditionnement du departement des chemins de fer), les puces d'identificateur RFID et les antennes (les antennes peuvent etre imprimees avec 1'encre conductrice) sont conditionnees entickets respectifs dans des rouleaux a Pavance, 2) 1'aspect des tickets en rouleaux distribues aux points de vente respectifs ne presente pas de difference par rapport a celui de la technique anterieure, 3) la carte de dispositif de lecture/ecriture a haute frequence est ajoutee clans 1'imprimante de tickets existante (machine a tickets) dont le volume nest pas 35 superieur a 10 cm * 10 cm et dont le coat est de l'ordre de quelques centaines de RMB,1'adoption peut etre facilement executee avec un faible coat de maintenance et les operateurs ne ressentent pas de changement, 4) au cours de la vente des tickets, tout en appelant la commande d'impression pour imprimer les informations de ticket, le logiciel de terminal ecrit egalement les memes informations dans la puce pre-enfouie dans les tickets enroules par le biais de la carte de dispositif de lecturelecriture a haute frequence, et la duree de la procedure d'ecriture est bien inferieure a 1 seconde sans aucune intervention manuelle de l'operateur, 5) it n'est change ni le logiciel ni le mecanisme de vente de tickets 10 existants, ni le systeme de gestion de tickets actuel, 6) les tickets electroniques de la presente invention sont egalement fournis en rouleaux, aussi n'est-il pas necessaire de prendre en compte le comptage des tickets, et cela libere les tickets mis en bone, 7) 1'imprimante et le dispositif d'ecriture peuvent etre integres, ou 15 separes, et 8) la carte de dispositif de lecturelecriture a haute frequence est preinstallee Bans une imprimante nouvellement fabriquee. En plus des fonctions de la collecte de montant automatique, d'une resistance elevee a la contrefacon et de la prise en charge dune informatisation 20 par rapport a d'autres techniques d'identificateurs RFID a carte permanente, ou de tickets electroniques recycles, la haute compatibilite de la presente invention avec le systeme de tickets existants existe egalement pour les aspects suivants : • it s'agit encore d'un ticket papier jetable et les informations observees restent inchangees, 25 • it est encore foumi en rouleaux pour faciliter le soulagement de 1'operateur, • it utilise encore les dispositifs de vente de tickets existants, alors que les autres principes doivent remplacer les machines de vente de tickets actuelles, et actuellement i1 y a presque 20 000 machines de vente de tickets dans le pays, 30 • le logiciel de vente de tickets existants peut ne pas are modifie, seulement s'il appelle en outre un pilote de dispositif de lecturelecriture lorsqu'il appelle l'impression, • le systeme de gestion de tickets existant reste inchange, • les operateurs n'ont pas besoin d'etre entraines puisque 1es operations 35 sont identiques a cc qu'elles etaient auparavant, et • les passagers utilisent encore le ticket comme facture. Les tickets electroniques a base de papier conformes a la presente invention completent de maniere avantageuse les systemes de gestion et de vente des tickets de chemins de fer, et peuvent &tre fusionnes avec le systeme existant en supposant que Pon ne change pas le logiciel de vente du systeme et le systeme de gestion des tickets et que Von n'influence pas les systemes de vente et de gestion de tickets existants de maniere a obtenir la gestion en boucle fermee pour la collecte de montant automatique de chemins de fer. Nous supposons deux stades pour utiliser les techniques d'identificateur RFID dans les tickets de chemins de fer : Premier stade : dans 1'hypothese ou Pon influence pas les systemes de vente et de gestion des tickets existants, le fonctionnement en boucle fermee et une resistance efficace A. la contrefacon de la collecte de montant de chemins de fer sont obtenus. Pour le mecanisme mis en correspondance avec la vente de tickets existants, les tickets electroniques sont egalement fournis en rouleaux sans prendre en compte le comptage de tickets des tickets mis en bone. Par comparaison avec les procedures de fabrication et de vente de tickets entieres de la technique anterieure, seulement deux &tapes sont ajout&es, rune consiste a conditionner les etiquettes electroniques dans les tickets enroules avant d'imprimer les tickets enroules, et 1'autre consiste a ecrire des donn&es dans les etiquettes electroniques apres la vente et rimpression de tickets (I'imprimante et le dispositif d'&criture peuvent titre int&gr&s ou separes, et la dur&e pour ecrire des donnees est inferieure a 1 seconde). Done, le logiciel et le mecanisme de vente de tickets ne sont pas modifies. En outre, le systeme de gestion de ticket existant nest pas change non plus. Second stade : avec 1'aide des fonctions puissantes des techniques d'identificateur RFID, diverses operations du transport de passagers en chemins de fer peuvent &tre realisees &tape par &tape pour ameliorer 1'informatisation. Des services personnels et varies peuvent &tre fournis aux passagers, par exemple un ticket electronique aller simple, un ticket electronique aller et retour, un ticket saisonnier pour les passagers entre villes, des recompenses, une fonction de portefeuille electronique de tickets, et autres. Le ticket electronique futur peut egalement titre utilise pour la consommation de biens, par exemple les passagers peuvent acheter des marchandises clans les boutiques des gares avec les montants de paiements memorises clans les tickets. Non seulement cela favorisera les autres services du systeme de chemins de fer, mais augmentera egalement 1'admission par les passagers des avantages et de i'humanisation des transports par chemins de fer, de maniere a ameliorer la loyaute des passagers vis-a-vis des transports par chemins de fer. Bien que la presente invention soft illustree avec ses modes de realisation preferes, l'homme de Part comprendra que la presente invention peut etre modifiee, remplacee et changee sans s'ecarter de 1'esprit et de la portee de la presente invention. En consequence, it n'est pas prevu que la presente invention soit limitee par les modes de realisation mentionnes ci-dessus mais qu'elle ne soit define que par les revendications suivantes et leurs equivalents
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La présente invention procure un ticket électronique compatible avec les tickets papiers de chemins de fer existants, lequel comprend deux couches de supports papiers, où une antenne (21 ) et une puce (22) sont enfouies à l'avance et est caractérisée en ce que des informations de cryptage dynamiques sont écrites dans ladite puce à l'avance et présentent un code de contrôle associé à un numéro de série en vue de la lutte contre la contrefaçon. A un terminal de vente de tickets, des informations de ticket seront écrites dans ladite puce, et ces informations de ticket dans ladite puce peuvent être réécrites de nombreuses fois, et ladite antenne est utilisée pour recevoir des signaux HF et les transmettre à ladite puce.
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1. Ticket electronique compatible avec les tickets papiers de chemins de fer existants, lequel comprend deux couches de supports papiers, ou une antenne (21) et une puce (22) sont enfouies a 1'avance et caracterise en ce que : les informations de cryptage dynamiques sont ecrites dans ladite puce (22) a 1'avance et comportent un code de verification associe a un numero de serie en vue de lutter contre la contrefacon, a un terminal de vente de tickets, des informations de ticket seront 10 ecrites clans ladite puce (22) et de telles informations de ticket dans ladite puce (22) peuvent titre reecrites de nombreuses fois, et ladite antenne (21) est utilisee pour recevoir des signaux HF et les transmettre a ladite puce (22). 2. Ticket electronique selon la 1, dans lequel : 15 un bit de controle d'entree est prevu dans les donnees memorisees clans ladite puce (22) pour empecher un controle d'entree repete. 3. Ticket electronique selon la 1 ou 2, dans lequel : ladite antenne est formee en imprimant de 1'encre conductrice sur lesdits supports papiers. 20 4. Procede de fabrication d'un ticket electronique compatible avec les tickets papiers de chemins de fer existants, qui comprend les etapes consistant a : imprimer des informations de ticket sur une premiere couche de support papier, enfouir une antenne (21) et une puce (22) dans une seconde couche de 25 support papier, ecrire des informations de cryptage dynamiques dans ladite puce (22) A. l'avance, et ces informations comportent un code de verification associe a un numero de serie en vue de lutter contre la contrefaeon, lorsque ion vend un ticket, on ecrit les informations de ticket dans 30 ladite puce (22), et ces informations de ticket dans ladite puce peuvent titre reecrites de nombreuses fois, et lorsque i'on effectue le controle d'entree, on reeoit par ladite antenne (21) un signal HF emis depuis un dispositif de controle d'entree, et on le transmet a ladite puce (22) pour verifier 1'authenticite dudit ticket. 35 5. Procede selon la 4, comprenant en outre :le fait de prevoir un bit de controle d'entree dans les donnees memorisees dans ladite puce (22) pour empecher un controle d'entree repete. 6. Procede scion la 4 ou 5, dans lequel : ladite antenne (21) est formee par impression d'encre conductrice sur 5 lesdits supports papiers.
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G,B
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G07,B42,G06
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G07B,B42D,G06K
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G07B 5,B42D 25,G06K 17,G06K 19,G07B 1
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G07B 5/06,B42D 25/25,B42D 25/26,B42D 25/305,B42D 25/45,B42D 25/485,G06K 17/00,G06K 19/00,G06K 19/07,G06K 19/073,G06K 19/077,G06K 19/10,G07B 1/00
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FR2899085
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A1
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APPAREIL DE PREPARATION CULINAIRE MUNI D'UN DISPOSITIF DE SECURITE
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B.07942 APPAREIL DE PREPARATION CULINAIRE MUNI D'UN DISPOSITITIF DE SECURITE La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils électroménagers de préparation culinaire et concerne plus particulièrement un appareil comportant un dispositif de sécurité empêchant le fonctionnement du moteur lorsque un élément, tel le récipient ou le couvercle, n'est pas correctement monté. II est connu, de la demande de brevet US 6 629 492, un appareil de préparation culinaire comportant un dispositif de sécurité empêchant le fonctionnement du moteur lorsque le récipient et le couvercle ne sont pas correctement placés sur la base. Cependant, un tel dispositif de sécurité, utilisant un interrupteur à lames souples ainsi qu'un aimant pour détecter la présence du couvercle, présente l'inconvénient d'être relativement coûteux. Aussi, un but de la présente invention est de proposer un dispositif de sécurité présentant l'avantage d'être simple et économique à réaliser. A cet effet, l'invention se rapporte à un appareil électroménager de préparation culinaire comportant un boîtier renfermant un moteur électrique pour l'entraînement d'un outil de travail à l'intérieur d'un récipient, le moteur étant commandé par un circuit d'alimentation muni d'un dispositif de sécurité empêchant le fonctionnement du moteur lorsqu'un premier élément, tel le boîtier, n'est pas correctement monté par rapport à un second élément amovible, tel le récipient, caractérisé en ce que ledit dispositif de sécurité comprend un organe conducteur porté par le second élément et établissant une conduction électrique directe entre au moins deux contacts portés par le premier élément lorsque le second élément est correctement monté sur le premier élément. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'organe conducteur est constitué par une piste conductrice s'étendant sur la face du second élément venant au 30 contact du premier élément. 1 Selon une autre caractéristique de l'invention, le second élément est assemblé par rotation sur le premier élément et la piste conductrice s'étend sensiblement suivant un arc de cercle. Selon une autre caractéristique de l'invention, le moteur est alimenté en très 5 basse tension de sécurité. Par très basse tension de sécurité, on entend une tension qui ne dépasse pas 50 volts en courant alternatif ou 75 volts en courant continu de sorte que ces tensions ne peuvent pas produire dans le corps humain des courants électriques dangereux pour l'homme. 10 Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le moteur est un moteur à courant continu. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, lors du désaccouplement du second élément par rapport au premier élément, l'organe conducteur du récipient vient établir une conduction électrique entre l'un des deux contacts du 15 premier élément et un troisième contact porté par le premier élément de manière à mettre le moteur en court-circuit et freiner la rotation de l'outil de travail. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'organe conducteur est porté par le récipient et les contacts sont portés par le boîtier. 20 Selon une autre caractéristique de l'invention, l'organe conducteur établit une connexion électrique directe entre deux contacts montés en série sur le circuit d'alimentation du moteur, l'organe conducteur étant parcouru par le courant d'alimentation du moteur lorsque ce dernier est en fonctionnement. On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, 25 d'après la description donnée ci-après d'un mode particulier de réalisation de l'invention présenté à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés dans lesquels : les figures 1 et 2 sont des vues en perspective d'un appareil de préparation culinaire selon un mode particulier de réalisation de 30 l'invention, le récipient étant désaccouplé du boîtier. la figure 3 est une vue de dessous du récipient de l'appareil des figures 1 et 2, la figure 4 est une vue de dessus du boîtier de l'appareil des figures 1 et 2, la figure 5 est une représentation schématique du circuit d'alimentation du moteur de l'appareil des figures 1 et 2, la figure 6 est une vue de dessus du récipient assemblé sur le boîtier, la figure 7 est une vue de dessus du récipient en cours de rotation pour son désaccouplement du boîtier. Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. Pour faciliter la lecture des dessins les mêmes éléments portent les mêmes références d'une figure à l'autre. Les figures 1 et 2 illustrent un appareil de préparation culinaire comportant un boîtier 1 destiné à s'accoupler avec un récipient 2 fermé par un couvercle 8. Le boîtier 1 renferme un moteur 3, représenté en pointillée sur la figure 1, dont l'arbre de sortie est solidaire d'un outil coupant 4 prévu pour traiter les aliments situés au fond du récipient 2. De manière avantageuse, le moteur 3 est un moteur à tension continu alimenté en très basse tension de sécurité, de l'ordre de 42 Volts, par un cordon relié à une alimentation, non représentés sur les figures. Le boîtier 1 est muni classiquement d'un bouton 5 associé à un interrupteur permettant la mise en marche ou l'arrêt du moteur 3. Afin de permettre la fixation du récipient 2 sur le boîtier 1, ce dernier est muni d'une bague filetée 10 s'accouplant avec un manchon 20 disposé à la base du récipient 2, le manchon 20 étant muni d'un filetage de sorte que le récipient 2 se fixe sur le boîtier 1 par rotation d'un quart de tour. Plus particulièrement selon l'invention, et conformément aux figures 2 et 3, la face inférieure du récipient 2 comporte une piste conductrice 21, réalisée par exemple en cuivre, s'étendant avantageusement autour du manchon 20 suivant un arc de cercle sur un peu plus de 180 . De manière avantageuse, le récipient 2 est en matière plastique et la piste conductrice 21 est réalisée par l'insertion d'un organe conducteur lors du moulage du récipient. Conformément à la figure 4, la face supérieure du boîtier comporte des contacts A, B, C disposés sur une couronne circulaire 11 venant en regard de la surface balayée par la piste conductrice 21 lorsque le récipient 1 est monté sur le boîtier 1. Ces contacts comprennent un premier contact A et un deuxième contact B disposés sensiblement à 180 l'un de l'autre ainsi qu'un troisième contact C disposé sensiblement à 45 du second contact B. Ces contacts A,B,C appartiennent à un circuit d'alimentation du moteur 3, représenté schématiquement sur la figure 5. Conformément à cette figure, le circuit d'alimentation comprend en série: une alimentation 6, un interrupteur 7 associé au bouton 5 de mise en marche de l'appareil, les contacts A,B et le moteur 3. Les contacts A, B de connexion coopèrent avec la piste conductrice 21 du récipient pour former un interrupteur qui est fermé lorsque le récipient 2 est correctement vissé sur le boîtier 1 ainsi que cela est représenté sur la figure 6, la piste conductrice 21 établissant alors une conduction électrique directe entre les contacts A et B. Dans ce cas, la fermeture de l'interrupteur 6 par une pression sur le bouton 5 provoque la mise en marche du moteur 3 et donc la mise en rotation de l'outil de travail dans le récipient 2. Lorsque le récipient 2 est dévissé d'un quart de tour du boîtier 1 pour son désaccouplement, la piste conductrice 21 est déplacée en rotation de sorte que son extrémité arrière n'est plus en contact avec le contact A, ce qui coupe l'alimentation du moteur 3. De plus, comme cela est illustré sur la figure 7, la rotation du récipient 2 d'un quart de tour selon le sens de la flèche F amène l'extrémité opposée de la piste conductrice 21 à venir en contact avec le contact C du boîtier 1 de sorte que la piste conductrice 21 établit alors momentanément une conduction électrique entre les contacts B et C, ce qui court-circuite le moteur 3 et provoque son blocage et donc l'arrêt immédiat de la rotation de l'outil coupant 4. Une telle caractéristique permet ainsi de créer un frein d'outil qui supprime tout risque de rotation résiduelle de l'outil coupant 4, et donc de blessure, lorsque l'utilisateur désaccouple rapidement le récipient 2 du boîtier 1. Lorsque le récipient 2 est désaccouplé du boîtier 1, la piste conductrice 21 n'établit plus de conduction électrique entre les contacts A et B, ce qui ouvre le circuit d'alimentation du moteur 3 et empêche le fonctionnement de ce dernier même si l'utilisateur appuie sur le bouton 5 pour fermer l'interrupteur 6. Un tel appareil présente donc l'avantage de posséder un dispositif de sécurité simple, fiable et peu coûteux à réaliser. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention. Ainsi, dans une variante de réalisation de l'invention, le moteur pourra être un moteur à courant alternatif. Ainsi, dans une autre variante de réalisation, les contacts pourront être portés par le récipient et l'élément conducteur sera porté par le couvercle de manière à ne permettre le fonctionnement du moteur que lorsque le couvercle est correctement placé sur le récipient
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Appareil électroménager de préparation culinaire comportant un boîtier (1) renfermant un moteur (3) électrique pour l'entraînement d'un outil de travail (4) à l'intérieur d'un récipient (2), ledit moteur (3) étant commandé par un circuit d'alimentation muni d'un dispositif de sécurité empêchant le fonctionnement du moteur lorsqu'un premier élément amovible, tel le récipient (2), n'est pas correctement monté par rapport à un second élément, tel le boîtier (1), caractérisé en ce que ledit dispositif de sécurité comprend un organe conducteur (21) porté par le premier élément et établissant une conduction électrique directe entre au moins deux contacts (A, B) portés par le second élément lorsque ce dernier est correctement monté sur le premier élément.
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1. Appareil électroménager de préparation culinaire comportant un boîtier (1) renfermant un moteur (3) électrique pour l'entraînement d'un outil de travail (4) à l'intérieur d'un récipient (2), ledit moteur (3) étant commandé par un circuit d'alimentation muni d'un dispositif de sécurité empêchant le fonctionnement du moteur lorsqu'un premier élément, tel le boîtier (1), n'est pas correctement monté par rapport à un second élément amovible, tel le récipient (2), caractérisé en ce que ledit dispositif cle sécurité comprend un organe conducteur (21) porté par le second élément et établissant une conduction électrique directe entre au moins deux contacts (A, B) portés par le premier élément lorsque le second élément est correctement monté sur le premier élément. 2. Appareil électroménager selon la 1, caractérisé en ce que ledit organe conducteur est constitué par une piste conductrice (21) s'étendant sur la face du second élément venant au contact du premier élément. 3. Appareil électroménager selon la 2, caractérisé en ce que le second élément est assemblé par rotation sur le premier élément et en ce que la piste conductrice (21) s'étend sensiblement suivant un arc de cercle. 4. Appareil électroménager selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le moteur (3) est alimenté en très basse tension de sécurité. 5. Appareil électroménager selon la 4, caractérisé en ce que le moteur (3) est un moteur à courant continu. 6. Appareil électroménager selon la 5, caractérisé en ce que, lors du désaccouplement du second élément par rapport au premier élément, l'organe conducteur (21) du récipient vient établir une 6conduction électrique entre l'un des deux contacts (A, B) du premier élément et un troisième contact (C) porté par le premier élément de manière à mettre le moteur en court-circuit et freiner la rotation de l'outil de travail (4). 7. Appareil électroménager selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit organe conducteur (21) est porté par le récipient (2) et en ce que lesdits contacts (A, B) sont portés par le boîtier (1). 8. Appareil électroménager selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit organe conducteur (21) établit une connexion électrique directe entre deux contacts (A, B) montés en série sur le circuit d'alimentation du moteur (3), ledit organe conducteur (21) étant parcouru par le courant d'alimentation du moteur (3) lorsque ce dernier est en fonctionnement.15
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PROCEDE ET SYSTEME DE CONTROLE D'ASPECT D'UN CONTENANT, PROGRAMMES D'ORDINATEUR ET DISPOSITIF DE COMMANDE DE CONTROLE CORRESPONDANT
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1 DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention se rapporte au domaine du contrôle de conformité d'emballage. La présente invention se rapporte plus particulièrement à un dispositif et à un procédé de contrôle d'aspect de contenants présentant une forme de révolution plus ou moins complexe. Un des enjeux majeurs de la production industrielle de produits à destination des consommateurs est de présenter à des clients un produit conforme aux exigences de ceux:-ci. Notamment, l'aspect des produits doit être d'une qualité irréprochable. Afin de respecter ces exigences, des dispositifs sont chargés de veiller à la bonne qualité des produits en sortie de chaîne de production. Les produits sont contrôlés de façon automatique ou manuelle afin de vérifier si ils sont conformes. Dans le cas contraire, ils sortent de la chaîne de production soit pour être détruits soit pour être reconditionnés. La présente invention concerne le contrôle d'aspect et d'habillage de produits industriels issus de chaîne de fabrication. Il peut notamment s'agir de bouteilles, de boites dei conserve, de pots, de briques, etc. 2 SOLUTIONS DE L'ART ANTERIEUR 2.1 Art antérieur L'art antérieur connaît des dispositifs qui mettent en oeuvre des moyens visant à permettre un contrôle automatique de l'aspect de contenants, qui sont notamment d'une forme cylindrique. De tels dispositifs mettent en oeuvre des moyens visant à produire un résultat permettant à une chaîne de production automatique ou semi automatique de détecter les produits qui ne répondent pas aux exigences de qualité requises et de les écarter de la cha'ne. Ces dispositifs se basent notamment sur : - l'utilisation de dispositif de prise de vue, produisant généralement des images en noir et blanc ; l'utilisation de dispositif d'éclairage ; l'utilisation de moyens logiciels permettant le traitement des images acquises lors des prises de vue. Ces moyens sont combinés afin de produire un résultat de conformité permettant à la chaîne de fabrication de décider de la conformité visuelle d'un produit donné en rapport avec des exigences de conformités qui sont définies comme des paramètres fournis au système. L'art antérieur identifie plus précisément des dispositifs dont l'objectif est de contrôler la conformité de l'aspect de contenants cylindriques tels que des bouteilles. Selon cet art antérieur, les dispositifs et les procédés mis en oeuvre permettent de contrôler le positionnement d'étiquettes collées sur le contenant, voire la qualité des matériaux du contenant, à des cadences proches de la dizaine de millier de contenant à l'heure (soit environ trois contenants par seconde). Ainsi, certains dispositifs offrent des possibilités de contrôler des défauts de collage, d'orientation, de positionnement d'étiquette. D'autres dispositifs permettent de contrôler la qualité ou la densité du verre employé pour une bouteille. Plus particulièrement, l'art antérieur identifie un dispositif permettant le contrôle de conformité de mise en place d'étiquettes sur des contenants cylindriques. Un tel dispositif, produit par la société BBULL Technology (Marque Déposée) est à même de vérifier : - une absence totale ou partielle d'étiquette sur un contenant ; une présence d'une étiquette non-conforme ; - une orientation d'étiquette ; une position absolue et relative d'étiquette ; une inversion de positionnement d'étiquette ; L'art antérieur identifie également un dispositif conçu par la société INEX (Marque Déposée) qui met en oeuvre des moyens de contrôle ayant pour objectif le contrôle de multiples étiquettes collées sur un contenant cylindrique. Ces contrôles sont réalisés par voie logicielle sur les images acquises par les dispositifs de prise de vue, tels que des caméras. Le procédé de contrôle logiciel mis en oeuvre analyse les images en temps réel afin de détecter des imperfections dans le positionnement des étiquettes. Le procédé se charge de rechercher une présence d'étiquette dans les images du contenant ou de la bouteille et de vérifier la conformité du positionnement de cette étiquette par exemple en calculant des distances séparant ce que le système identifie comme étant des bords d'étiquettes. Si ces distances respectent les paramètres de contrôle d'aspect prédéfinies, alors le contenant ou la bouteille est considérée comme respectant les exigences définies. Le mécanisme général utilisé est celui de l'éclairage d'une surface sur laquelle la prise de vue doit être effectuée. Une fois que cet éclairage est présent, et que la zone est correctement éclairée, la caméra est activée le temps de prendre une ou plusieurs photos de la zone. C'est ce temps d'activation de la caméra qui est également appelé temps d'intégration ou TI . Dans certains cas, les sources lumineuses sont ensuite désactivées en attendant le contenant ou la bouteille suivante. Suivant d'autres techniques, les sources lumineuses sont constamment allumées. Le temps d'intégration des caméras dans de tels dispositifs de contrôle constituent un élément essentiel des capacités de contrôle des dispositifs de l'art antérieur. Cependant, les capacités de contrôle de ce dispositif n'excèdent pas celles liées à des étiquettes de forme rectangulaire. Ainsi, l'art antérieur et plus particulièrement les dispositifs précités ne sont pas en mesure de réaliser des contrôles de conformité portant sur des étiquettes ovales ou rondes par exemple. Les procédés mis en oeuvre dans ces dispositifs de l'art antérieur ne permettent donc d'effectuer du contrôle de conformité que sur l'aspect étiquetage des contenants. 2.2 Inconvénients de l'art antérieur Un inconvénient de ces techniques de l'art antérieur est que les mécanismes employés ne permettent pas de contrôler des pièces de révolution de formes quelconques. En effet, il n'est pas possible, par exemple, de réaliser un contrôle de contenant (par exemple une bouteille) dont la coupe verticale présente une forme autre que celle d'un rectangle. Notamment, les techniques mises en oeuvre ne permettent pas de contrôler des contenants qui présentent des formes telles que celles des !tacons de parfums. Les techniques de l'art antérieur sont notamment incapables de contrôler la zone se situant entre le corps et le col d'une bouteille standard. Un autre inconvénient de l'art antérieur est qu'il n'est pas possible de vérifier les alignements relatifs de l'ensemble des étiquettes sur 360 degrés. En effet, les techniques employées permettent de constituer une image du contenant en plaquant les différentes images issues des dispositifs de prises de vue sur une image reconstituée. Cependant, compte tenu de l'incapacité des techniques de l'art antérieur à représenter une image d'une section non rectangulaire de la bouteille, comme cité précédemment, il n'est en conséquence pas possible de vérifier le positionnement relatif d'étiquettes située d'une part sur le corps de la bouteille et d'autre part sur le col de celle-ci. Encore un autre inconvénient de cette technique de l'art antérieur est lié à l'incapacité de détection d'erreur portant sur les étiquettes elles-mêmes. En effet, les moyens mis en oeuvre ne permettant de réaliser que des contrôles de positionnement de étiquettes. Il n'est notamment pas possible de vérifier les inscriptions portées sur celles-ci. Ainsi, par exemple, les techniques connues de l'art antérieur permettent de vérifier qu'une étiquette est correctement positionnée à un endroit attendu sur le contenant. Il n'est cependant pas possible de vérifier l'intégrité de cette étiquette. Notamment, un défaut d'inscription sur une étiquette ne peut pas être détecté par les procédés actuellement mis en oeuvre, notamment sur les étiquettes dont la luminance est élevée. De plus, les techniques de l'art antérieur se contentent de vérifier la conformité d'éliquettes ou d'éléments ajoutés, par un procédé de collage par exemple, sur la bouteille. Ces techniques ne sont pas en mesure de vérifier des éléments de moulure ou encore des éléments de gravure présents sur le contenant. Ainsi, ces techniques de l'art antérieur sont inefficaces pour le traitement de contrôle de conformité de certains types de produits tels que les bouteilles en verre comportant des inscriptions intégrées au corps de la bouteille. Ces techniques sont également inefficaces pour le contrôle de conformité des contenants dont la chrominance est proche, voire identique à celles des étiquettes qui doivent faire l'objet d'un contrôle. En effet, les systèmes de contrôles de l'art antérieur sont basés sur la réalisation de prise de vue, suivant un temps d'intégration (TI) à la suite d'un éclairage. Or, quand le contenant et les étiquettes sont de couleur similaire ou proche, cet éclairage ne permet pas de différentier l'étiquette et le contenant. Ainsi, lorsque le contenant et les étiquettes sont de même couleur ou de ton similaire, les techniques de l'art antérieur sont incapables de prendre en compte ces similarités pour effectuer les opérations de contrôle de conformité nécessaires, comme le contrôle d'éléments constitutifs de l'étiquette, tels que des sérigraphies. 3 OBJECTIFS DE: L'INVENTION L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de permettre le contrôle de l'alignement relatif de l'ensemble des éléments constitutifs de référence de pièces de révolution de formes quelconques. Plus précisément encore, un objectif de l'invention est de fournir un dispositif qui soit à même de détecter des erreurs portant sur le contenu des étiquettes et non sur le positionnement de celles-ci. En effet, les techniques de l'art antérieur ne permettent qu'un contrôle de positionnement, sur des étiquettes de forme rectangulaire. Ainsi, les dispositifs peuvent rejeter de la chaîne de production des contenants dont des étiquettes sont mal collées, ou mal positionnées ou encore mal orientées. Cependant, ces systèmes, ainsi que les procédés qu'ils mettent en oeuvre ne peuvent pas détecter la présence d'une mauvaise étiquette, dans la cas par exemple où deux étiquettes sont de même taille, positionnées au même endroit sur le contenant. Un objectif de l'invention est donc de permettre le contrôle d'éléments constitutifs de l'étiquette, tels que des sérigraphies, du texte, des dessins. Un objectif de l'invention consiste également à pouvoir réaliser des contrôles indépendants de la forme des étiquettes. Notamment, un objectif de l'invention est de permettre les contrôles d'étiquettes ovales, rondes ou présentant toute autre forme. Un autre objectif de l'invention est de mettre en oeuvre un procédé qui permette égaleraient de procéder à la vérification d'exigence de conformités liées à des parties constituantes du contenant. Ainsi, un objectif de l'invention est de fournir un mécanisme apte à vérifier une présence et un respect de critères de conformité d'éléments tels que des moulures ou encore des gravures. L'invention a encore pour objectif de permettre le contrôle de telles exigences quelque soit la chrominance et/ou le rapport de chrominance entre le contenant et les éléments à vérifier sur celui-ci. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique permettant de contrôler l'ensemble des exigences de conformité d'aspect et/ou visuels et en évitant les inconvénients des systèmes classiques mettant en oeuvre des procédés de prise de vue et d'éclairage possédant la seule capacité de vérification de positionnement, de défaut de collage ou de constitution d'un contenant. 4 RESUME DE L'INVENTION Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, il est proposé un procédé de contrôle de conformité d'un contenant, à l'aide d'un système comprenant : - des moyens d'éclairage de flanc permettant d'éclairer au moins un flanc dudit contenant., selon au moins un axe d'éclairage de flanc ; des moyens de prise de vue permettant d'obtenir au moins une image d'au moins un flanc dudit contenant, dite image de flanc, selon au moins un axe de prise de vue , ledit procédé comprenant les étapes suivantes : activation desdits moyens d'éclairage de flanc durant un intervalle de temps d'éclairage de flanc déterminé ; activation desdits moyens de prise de vue durant un intervalle de temps d'intégration déterminé ; Selon ce procédé ledit intervalle de temps d'intégration débute à un instant postérieur ou sensiblement égal à la fin dudit intervalle de temps d'éclairage de flanc. Ainsi, 1' invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de la gestion des dispositifs de prise de vue et des dispositifs d'éclairage. En effet, l'étape d'intégration des dispositifs de prise de vue est réalisée durant un intervalle de temps déterminé qui se situe soit après l'intervalle de temps d'éclairage (lui-même déterminé) des flancs, soit juste à la fin de l'intervalle de temps d'éclairage, soit juste avant la fin de l'intervalle de temps d'éclairage. De plus, l'intervalle de temps de prise de vue se poursuit après la fin du temps de l'intervalle de temps d'éclairage. Ainsi, on dissocie de manière efficace l'éclairage du flanc et la prise de vue du flanc. Selon un aspect particulier de l'invention, ledit procédé permet l'obtention d'au moins deux images de flanc et en ce il comprend les étapes suivantes : obtention d'une image déroulée dudit contenant à partir desdites au moins deux images de flanc ; - contrôle d'au moins une caractéristique de ladite image déroulée en fonction d'au moins un paramètre de contrôle prédéterminé. Ainsi, il est possible d'obtenir une image représentant l'ensemble de la surface du contenant et de réaliser des contrôles sur cette image. On se démarque ici nettement des techniques de l'art antérieur qui ne permettent pas d'obtenir une image de l'intégralité de la surface du contenant, mais seulement des portions de cette surface. Selon une caractéristique particulière de l'invention ladite étape d'obtention de ladite image déroulée dudit contenant comprend les étapes 30 suivantes : pour chaque image de flanc, détection d'un contour par différence de contraste entre d'une part un fond de ladite image de flanc et d'autre part ledit flanc dudit contenant ; pour chaque contour détecté, extraction d'une image de contour issue de ladite image de flanc ; assemblage desdites images de contour, permettant d'obtenir ladite image déroulée. On découpe donc chaque image selon un contour préalablement identifié dans cette image en détectant une différence de contraste entre la représentation des formes du contenant et du fond de l'image. Ces images de contour sont extraites et assemblées pour produire une image déroulée du contenant permettant les contrôles d'aspect de l'ensemble de la surface du contenant. Selon un aspect original de l'invention, ledit procédé comprend une étape d'activation de moyens de rétroéclairage durant un intervalle de temps de rétroéclairage déterminé, et ladite activation desdits moyens de rétroéclairage est mise en oeuvre au moins pendant ladite activation desdits moyens de prise de vue. Ainsi, on rétroéclaire le contenant. Ce rétroéclairage constitue un éclairage permettant d'obtenir des images de flanc de meilleure qualité pendant l'étape de prise de vue. Selon ut' aspect particulier de l'invention, ledit procédé comprend une étape d'activation de moyens d'éclairage complémentaire, selon au moins un axe d'éclairage complémentaire, distinct dudit au moins un axe d'éclairage de flanc, durant un intervalle de temps d'éclairage complémentaire déterminé, et ladite activation desdits moyens d'éclairage complémentaire est mise en oeuvre au moins pendant ladite activation desdits moyens de prise de vue. On dispose alors d'un éclairage complémentaire d'appoint visant à fournir une quantité de lumière complémentaire au niveau de surfaces particulières du contenant, amé.iorant ainsi notablement l'image issue des dispositifs de prise de vue., notamment quand le contenant présente une forme de révolution complexe. Selon une caractéristique originale de l'invention, ladite activation desdits moyens de prise de vue est mise en oeuvre selon au moins un paramètre déterminé appartenant au groupe comprenant au moins : une valeur représentative d'une quantité de lumière résiduelle délivrée par 5 lesdits moyens d'éclairage de flanc à l'issue dudit intervalle de temps d'éclairage de flanc ; une valeur représentative d'une chrominance dudit contenant ; une valeur représentative d'une luminance dudit contenant ; une valeur représentative d'un temps d'acquisition d'une ligne d'une 10 image par lesdits moyens de prise de vue ; Ainsi, il est possible de procéder à un paramétrage de l'activation des dispositifs de prise de vue en fonction de caractéristiques des moyens employés pour réaliser les éclairages, du contenant lui-même ainsi que des caractéristiques des moyens de prise de vue. Ces paramètres permettent d'obtenir un temps 15 d'intégration adapté au contenant, lequel permettra d'obtenir, par voie de conséquence, des images de flanc exploitables. Selon un aspect particulier de l'invention, ladite activation desdits moyens d'éclairage de flanc dudit contenant est mise en oeuvre selon au moins un paramètre déterminé appartenant au groupe comprenant au moins : 20 - une valeur représentative d'une quantité de lumière maximale délivrée par lesdits moyens d'éclairage de flanc ; une valeur représentative d'une chrominance dudit contenant ; une valeur représentative d'une luminance dudit contenant ; une valeur représentative d'un temps d'acquisition d'une ligne d'une 25 image par lesdits moyens de prise de vue ; Ainsi, il est possible de procéder à un paramétrage de l'activation des dispositifs d'éclairage en fonction de caractéristiques des moyens employés pour réaliser les éclairages, du contenant lui-même ainsi que des caractéristiques des moyens de prise de vue. Ces paramètres permettent d'obtenir un temps d'éclairage adapté au contenant, lequel permettra d'obtenir, par voie de conséquence, des images de flanc exploi tables. Selon un aspect particulier de l'invention, ladite activation desdits moyens de rétroéclairage dudit contenant est mise en oeuvre selon au moins un paramètre 5 déterminé appartenant au groupe comprenant au moins : une valeur représentative d'une quantité de lumière maximale délivrée par lesdits moyens d'éclairage de flanc ; une valeur représentative d'une chrominance dudit contenant ; une valeur représentative d'une luminance dudit contenant ; 10 - une valeur représentative d'un temps d'acquisition d'une ligne d'une image par lesdits moyens de prise de vue ; Ainsi, il est possible de procéder à un paramétrage de l'activation des dispositifs de rétroéclairage en fonction de caractéristiques des moyens employés pour réaliser les éclairages, du contenant lui-même ainsi que des caractéristiques 15 des moyens de prise de vue. Ces paramètres permettent d'obtenir un temps d'éclairage adapté au contenant, lequel permettra d'obtenir, par voie de conséquence, des images de flanc exploitables. L'invention concerne également un système de contrôle de conformité d'un contenant, comprenant : 20 - des moyens d'éclairage de flanc permettant d'éclairer au moins un flanc dudit contenant, selon au moins un axe d'éclairage de flanc ; des moyens de prise de vue permettant d'obtenir au moins une image d'au moins un flanc dudit contenant, dite image de flanc, selon au moins un axe de prise de vue ; 25 - des moyens d'activation desdits moyens d'éclairage de flanc durant un intervalle de temps d'éclairage de flanc déterminé ; des moyens d'activation desdits moyens de prise de vue durant un intervalle de temps d'intégration déterminé ; Selon l'invention, ledit intervalle de temps d'intégration débute à un instant postérieur ou sensiblement égal à la fin dudit intervalle de temps d'éclairage de flanc. Ainsi, un tel système repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de la gestion des dispositifs de prise de vue et des dispositifs d'éclairage. En effet, les moyens d'intégration des dispositifs de prise de vue sont mis en oeuvre durant un intervalle de temps qui se situe soit après l'intervalle de temps d'éclairage des flancs, soit juste à la fin de l'intervalle de temps d'éclairage, soit juste avant la fin de l'intervalle de temps d'éclairage. De plus, l'intervalle de temps de prise de vue se poursuit après la fin du temps de l'intervalle de temps d'éclairage. Ainsi, on dissocie de manière efficace l'éclairage du flanc et la prise de vue du flanc. Selon un aspect particulier, ledit système permet l'obtention d'au moins deux images de flanc et en ce qu'il comprend des moyens : -d'obtention d'une image déroulée dudit contenant à partir desdites au moins deux images de flanc ; de contrôle d'au moins une caractéristique de ladite image déroulée en fonction d'au moins un paramètre de contrôle prédéterminé. Selon une caractéristique originale, lesdits moyens d'obtention de ladite 20 image déroulée dudit contenant comprennent : -pour chaque image de flanc, des moyens de détection d'un contour par différence de contraste entre d'une part un fond de ladite image de flanc et d'autre part ledit flanc dudit contenant ; pour chaque contour détecté, des moyens d'extraction d'une image de 25 contour issue de ladite image de flanc ; des moyens d'assemblage desdites images de contour, permettant d'obtenir ladite image déroulée. Selon un aspect particulier, ledit système comprend des moyens d'activation de moyens de rétroéclairage durant un intervalle de temps de 30 rétroéclairage déterminé, et lesdits moyens d'activation desdits moyens de rétroéclairage sont mis en oeuvre au moins pendant la mise en oeuvre desdits moyens d'activation desdits moyens de prise de vue. Selon une caractéristique particulière, ledit système des moyens d'activation de moyens d'éclairage complémentaire, selon au moins un axe d'éclairage complémentaire, distinct dudit au moins un axe d'éclairage de flanc, durant un intervalle de temps d'éclairage complémentaire déterminé, et lesdits moyens d'activation desdits moyens d'éclairage complémentaire sont mis en oeuvre au moins pendant la mise en oeuvre desdits moyens d'activation desdits moyens de prise de vue. Selon un aspect original de l'invention, lesdits moyens d'activation desdits moyens de prise de vue sont mis en oeuvre selon au moins un paramètre déterminé appartenant au ;coupe comprenant au moins : une valeur représentative d'une quantité de lumière résiduelle délivrée par lesdits moyens d'éclairage de flanc à l'issue dudit intervalle de temps d'éclairage de flanc ; une valeur représentative d'une chrominance dudit contenant ; une valeur représentative d'une luminance dudit contenant ; une valeur représentative d'un temps d'acquisition d'une ligne d'une image par lesdits moyens de prise de vue ; Selon une caractéristique particulière lesdits moyens d'activation desdits moyens d'éclairage de flanc dudit contenant sont mis en oeuvre selon au moins un paramètre déterminé appartenant au groupe comprenant au moins : une valeur représentative d'une quantité de lumière maximale délivrée par lesdits moyens d'éclairage de flanc ; - une valeur représentative d'une chrominance dudit contenant ; une valeur représentative d'une luminance dudit contenant ; une valeur représentative d'un temps d'acquisition d'une ligne d'une image par lesdits moyens de prise de vue ; Selon un aspect original, lesdits moyens d'activation desdits moyens de rétroéclairage dudit contenant sont mis en oeuvre selon au moins un paramètre déterminé appartenant au groupe comprenant au moins : une valeur représentative d'une quantité de lumière maximale délivrée par lesdits moyens d'éclairage de flanc ; une valeur représentative d'une chrominance dudit contenant ; une valeur représentative d'une luminance dudit contenant ; - une valeur représentative d'un temps d'acquisition d'une ligne d'une image par lesdits moyens de prise de vue ; Selon une caractéristique nouvelle, ledit au moins un axe d'éclairage de flanc est incliné par rapport audit au moins un axe de prise de vue de façon qu'une quantité de lumière réfléchie par ledit au moins un flanc permette audit au moins un dispositif de prise de vue d'acquérir ladite au moins une image de flanc et permette audit contenant de circuler sans entrave au sein dudit système. Ainsi, l'invention permet au contenant de ne recevoir qu'une quantité de lumière limitée et déte-minée selon un axe d'éclairage de flanc. On autorise ainsi une délivrance précise de la quantité de lumière par les surfaces éclairées en fonction du contenant à contrôler tout en permettant aux contenants de circuler librement dans le système de contrôle. Cet aspect cumule des avantages de diffusion de lumière à ceux de la liberté de mouvement requise pour le contrôle à grande vitesse des contenants. Selon un aspect particulier, un tel système comprend des moyens de réflexion de ladite au moins une image de flanc dudit contenant vers ledit au moins un dispositif de prise de vue. Ainsi, les dispositifs de prise de vue ne sont pas nécessairement placés perpendiculairement à ['axe vertical des contenants dans le système. Cet aspect permet de déplacer les dispositifs de prise de vue dans le système, pour répondre, par exemple à des contraintes liées à la diffusion non contrôlée de lumière diffuse. Selon une caractéristique originale lesdits moyens de rétroéclairage éclairent une surface apparaissant sur ledit fond de ladite au moins une image de flanc. Ainsi, le fond de chaque image de flanc voit son aspect contrôlé par le système, et permet l'obtention d'une image de flanc contenant un fond uniforme, accélérant de ce fait le traitement de détermination d'un contour du contenant. L'invention concerne encore les programmes d'ordinateur pour la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus. L'invention concerne également un dispositif de commande d'un système de contrôle de conformité d'un contenant, ledit système comprenant : des moyens d'éclairage de flanc permettant d'éclairer au moins un flanc dudit contenant, selon au moins un axe d'éclairage de flanc ; des moyens de prise de vue permettant d'obtenir au moins une image d'au moins un flanc dudit contenant, dite image de flanc, selon au moins un axe 15 de prise de vue ; ledit dispositif comprenant : des moyens d'activation desdits moyens d'éclairage de flanc durant un intervalle de temps d'éclairage de flanc déterminé ; des moyens d'activation desdits moyens de prise de vue durant un 20 intervalle de temps d'intégration déterminé ; Selon l'invention, ledit intervalle de temps d'intégration débute à un instant postérieur ou sensiblement égal à la fin dudit intervalle de temps d'éclairage de flanc. Ainsi, un tel système de contrôle repose sur une approche tout à fait 25 nouvelle et inventive de la gestion des dispositifs de prise de vue et des dispositifs d'éclairage. En effet, les moyens d'intégration des dispositifs de prise de vue sont contrôlés durant un intervalle de temps qui se situe soit après l'intervalle de temps d'éclairage des flancs, soit juste à la fin de l'intervalle de temps d'éclairage, soit juste avant la fin de l'intervalle de temps d'éclairage. De plus, l'intervalle de 30 temps de prise de vue se poursuit après la fin du temps de l'intervalle de temps d'éclairage. Ainsi, on dissocie de manière efficace l'éclairage du flanc et la prise de vue du flanc. LISTE DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus 5 clairement à la lecture de la description suivanted'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 présente le principe de temps d'intégration de dispositifs de prise de vue selon l'art antérieur ; - la figure 2 illustre la gestion du temps d'intégration de dispositifs de prise de vue selon l'innvention ; la figure 3 décrit le système de contrôle d'exigences de conformités de contenant en vue de côté selon l'invention ; la figure 4 décrit le système de contrôle d'exigences de conformités de contenant en vue de dessus ; la figure 5 décrit l'architecture technique simplifiée du dispositif de commande du système de contrôle ; la figure 6 décrit la gestion des éclairages en lien avec le temps d'intégration des dispositifs de prise de vues pour le contrôle d'un contenant présentant une surface sombre ; la figure 7 décrit la gestion des éclairages en lien avec le temps d'intégration des dispositifs de prise de vues pour le contrôle d'un contenant présentant une surface plus claire. 6 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION 6.1 Rappel du principe de l'invention L'invention propose donc d'implémenter un procédé de gestion des temps d'intégration des dispositifs de prises de vue, au sein d'un système de contrôle d'exigences d'aspect mettant en oeuvre des moyens de prises de vue et des moyens d'éclairages particulièrement adaptés aux vérifications d'éléments sur un contenant. L'invention met en oeuvre une technique permettant d'effectuer des prises de vue fondée sur le temps d'intégration (TI) des caméras utilisées dans les dispositifs de contrôle. Alors qu'un dispositif classique de l'art antérieur, disposant d'une plural [té de caméras, généralement trois, met en oeuvre une étape d'intégration des caméras suivie d'une étape d'éclairage des zones à contrôler, l'invention va à contre-courant de cette approche. Le procédé utilisé met en oeuvre une première phase d'éclairage suivie d'une deuxième phase d'intégration des caméras, quand l'intervalle de temps d'éclairage est écoulé ou proche de l'être. Ainsi, les caméras ne sont activées que lorsque la phase d'éclairage est terminée. On profite ainsi d'une lumière résiduelle apportée par les moyens d'éclairage pour effectuer la prise de vue. Cette approche permet de contrôler plus efficacement le temps d'intégration des caméras et d'utiliser des éclairages d'intensités constantes malgré les différences de chrominance des surfaces à contrôler tout en limitant le temps d'exposition nécessaire de la zone. On augmente ainsi de manière significative la qualité des images acquises par les dispositifs de prise de vue en garantissant une possibilité de contrôle étendue des inscriptions, sérigraphies et moulures présentes sur le contenant. Les images acquises par les dispositifs de prise de vue sont assemblées pour constituer une image dite de déroulé qui correspond à l'ensemble de la surfàce du contenant. Les dispositifs de contrôle implémentant un tel procédé selon l'invention permettent de réaliser le contrôle de contenant à une cadence d'environ trois contenants par seconde. Le principe général de l'invention se combine à plusieurs éléments techniques : des dispositifs de prise de vue ; des dispositifs d'éclairage et de rétro-éclairage ; des dispositifs disposant de moyens de traitement et d'interprétation des images acquises par les dispositifs de prise de vue ; Ces éléments sont combinés entre eux afin de permettre la réalisation des contrôles des exigences de conformité d'aspect et ce quelque soit les spécificités matérielles des contenants. Il peut notamment s'agir de bouteilles, de canettes, de pots., de briques. Les matières constitutives de ces contenants sont également libres : verres, plastiques, terres cuites, métal. Le procédé mis en oeuvre par l'invention permet de réaliser tout type de contrôle visuel : positionnement d'étiquettes, quelque soit leurs tailles et leurs formes, contrôle de portions et/ou d'éléments d'étiquettes, contrôles de sérigraphies, contrôles de moulure et/ou de gravures. Ces capacités de contrôles sont notamment possibles grâce à la modification du temps d'intégration TI des dispositifs de prise de vue. Typiquement, ces dispositifs sont des caméras numériques haute résolution. Comme cela a déjà été mentionné, l'art antérieur se base sur un temps d'intégration qui est situé entre le début et la fin de l'éclairage. Cette intégration de la caméra alors que la quantité de lumière projetée sur la surface du contenant est maximale présente au moins deux inconvénients : elle est génératri ce de reflets sur le contenant ; elle absorbe les détails présents sur le contenant quand celui-ci possède un niveau de luminance élevé. Le procédé de l'invention va à contre courrant de cette technique d'intégration de l'art antérieur en modifiant ce temps d'intégration des dispositifs de prise de vue. En effet, l'approche classique permettant de réaliser une prise de vue est conditionnée à la présence d'un éclairage intensif de la zone à photographier. Cet éclairage intensif a pour objectif de fournir une image parfaitement nette de la zone à photographier, permettant ainsi d'obtenir une image différentiant de manière précise le contenant et les étiquettes qu'il contient. Selon l'art antérieur, un tel éclairage intensif peut donner des résultats probant dans des conditions particulières : contenant sombre et étiquettes claires ou encore contenant clair et étiquettes sombres. Par contre, il ne sera pas possible d'effectuer les contrôles adéquats avec des contenants et des étiquettes dont les niveaux de couleur (chrominance) ou les capacités de restitution de lumière (luminance) sont similaires. L'invention consiste donc à retarder le temps d'intégration de la caméra. On présente, en relation avec la figure 1, le principe de temps d'intégration 5 appliqué aux techniques de l'art antérieur : selon l'approche de l'art antérieur, le temps d'intégration (défini par l'intervalle [Titi ;Tif]) est compris entre le début de l'éclairage (Tel) et la fin de l'éclairage (Te2) de la zone à photographier, quand la quantité de lumière (Qe) est maximale. 10 On présente, en relation avec la figure 2, le principe de décorrélation du temps d'intégration selon l'invention : selon l'invention, le temps d'intégration (défini par l'intervalle [Tid ;Tif]) est décalé. Il se situe au moment de la coupure de l'éclairage (Te2), permettant ainsi de tirer partie de la quantité de lumière résiduelle (Or) 15 fournie par l'éclairage pour effectuer la prise de vue. Le temps d'intégration peut également débuter sensiblement avant ou sensiblement après l'instant de désactivation de l'éclairage (Te2). Ainsi, la quantité de lumière reçue par la zone à photographier est moindre et permet d'obtenir une image qui différentie les informations de couleur du 20 contenant et celles des étiquettes, des sérigraphies, des moulures et des gravures. Ce retard d'intégration peut également être couplé à un dispositif de rétroéclairage d'une zone située derrière le contenant. Ce rétro éclairage permet à chaque dispositif de prise de vue d'obtenir une image du contenant dont le contraste sera différent du fond rétroéclairé. 25 Par exemple, dans le cas d'un contenant sombre, la surface rétroéclairée peut être de couleur claire, bien que cette couleur puisse être avantageusement modifiée par rapport au temps d'intégration défini. L'image obtenue par le dispositif de prise de vue, et servant à la constitution de l'image déroulée différentie alors de manière nette le fond de l'image et le contenant. Le procédé de 30 construction de l'image déroulée peut alors utiliser cette différence de contraste pour identifier le contenant dans l'image et constituer ainsi l'image déroulée. L'identification du contenant dans l'image est effectuée en localisant les flancs de celui-ci dans chaque image unitaire, qui est utilisée pour l'obtention de l'image déroulée. Dans le cas d'un contenant de couleur clair, la surface rétroéclairée peut être de couleur sombre, par exemple noire, afin que l'on puisse différentier les flancs du contenant saris ambiguïté. Une fois l'image déroulée obtenue, les contrôles de conformité peuvent être effectués sur cette image. Ces contrôles sont effectués par recherche de motif sur l'image déroulée. Le principe est donc de définir des motifs devant être recherchés et localisés et de les donner en paramètre au module de contrôle des images déroulées. Ainsi, lors de l'analyse des images déroulées, le module se base sur ces paramètres pour rechercher les motifs qui doivent se trouver sur l'image déroulée et ainsi détecter des anomalies, soit par l'absence d'un motif donné, soit par non-conformité d'un motif en regard de paramètres de taille, d'emplacement, de contours. Les motifs contrôlés peuvent être des formes (rectangulaires, ovales, ou autres formes plus complexes), du texte (sous la forme d'inscription sur étiquette, par exemple), des logos (marques). Par la suite, on présente notamment le cas de l'implémentation du retard d'intégration et du rétroéclairage dans un dispositif de contrôle d'aspect de contenants de type bouteilles équipé de quatre caméras. Il est clair cependant que l'invention ne se limite pas à cette application particulière, mais peut également être mise en oeuvre dans de nombreux autres domaines, et par exemple dans le contrôle de conformité de boites de conserves ou de canettes et plus généralement dans tous les cas où les objectifs listés par la suite sont intéressants. 6.2 Description d'un mode de réalisation 6.2.1 Description générale du système de contrôle On présente dans ce mode de réalisation, en relation avec la figure 3 et la 30 figure 4, la mise en oeuvre du procédé de retard de temps d'intégration des caméras pour la prise de vue dans le cadre de la mise en oeuvre d'un système de contrôle d'aspect de bouteilles. Un tel système. selon l'invention, comprend quatre caméras (Cl, C2, C3 et C4) disposées à 90 degrés l'une par rapport à l'autre et visant, par le biais de miroirs inclinés (miroir de Cl, de C2, de C3 et de C4), un emplacement situé sur un convoyeur. Cet emplacement est appelé point de contrôle. Dans ce mode de réalisation, les bouteilles sont acheminées, debout en station verticale, au point de contrôle par un convoyeur à bande ou à rouleaux, tel qu'un tapis roulant par exemple. Lors de son positionnement à son point de contrôle, la bouteille est surplombée par un éclairage El, horizontal, plan et diffusant dont la fonction est d'éclairer le col de la bouteille. Le système de contrôle possède également un éclairage E2. Cet éclairage E2 est un éclairage de type directif, disposé dans un plan horizontal, ayant une forme de couronne et composé, par exemple de douze spots. Dans ce mode de réalisation, chacun de ces spots est équipé d'une casquette . Cette casquette permet de ne pas éclairer le col de la bouteille qui reçoit déjà un éclairage de la part de El. La fonction de l'éclairage E2 est d'éclairer le corps de la bouteille. On entend par corps de la bouteille , la zone située sous le col de celle-ci. L'éclairage E2 est orienté afin de ne pas provoquer de reflet sur les étiquettes et/ou les sérigraphies et/ou les moulures à contrôler. Un éclairage E3 est également utilisé afin d'effectuer un rétroéclairage des bouteilles à l'aide de panneaux qui peuvent être réfléchissant (panneaux de rétroéclairage). Cet éclairage E3 peut, par exemple être composé de huit éclairages indépendants, à savoir deux éclairages par panneau. Ces panneaux, de couleur blanche, sont >.itués en pourtour du système de contrôle, à raison d'un panneau de rétro éclairage par flanc de bouteille à contrôler. Chaque panneau est situé derrière le miroir réfléchissant un flanc de la bouteille, dans l'axe de prise de vue de la caméra. L'éclairage E3 a pour fonction d'assurer une différence de contraste importante dans l'image résultante de la prise de vue, entre la bouteille et un fond uni Forme de l'image, correspondant à la teinte du panneau de rétroéclairage. Les panneaux de rétroéclairage sont disposés verticalement par rapport au sol et perpendiculairement à l'axe de prise de vue de la caméra. Ainsi, chaque prise de vue, correspondant à un flanc de la bouteille à contrôler contient une différence de contraste importante entre le flanc de la bouteille en lui-même et le fond de l'image de teinte uniforme. Chaque panneau rétroéclairé est associé à un fond absorbant (fond noir). Ce fond absorbant de couleur noir étant situé sous chaque miroir réfléchissant un flanc de la bouteille, parallèlement à l'axe de prise de vue de la caméra. Les quatre caméras Cl, C2, C3 et C4 visent chacune une portion de la bouteille, correspondant à un quart de sa surface (un flanc). L'obtention d'une image n'est pas réalisée par une prise de vue directe de la caméra sur un flanc du contenant. La prise de vue du flanc du contenant est effectuée par l'intermédiaire d'un miroir (un par flanc), dont la taille est calculée afin de correspondre à celle de la bouteille .i contrôler. Le miroir renvoie donc une image d'un flanc de la bouteille à la caméra. Cette image est conditionnée par la forme du miroir. Une telle mise en oeuvre permet de s'assurer que l'axe de prise de vue de la caméra est perpendiculaire à l'axe de la bouteille lorsqu'elle est située au point de contrôle, et que le miroir d'une des caméras soit masqué par la bouteille dans le champ de la caméra opposée Lors d'un contrôle d'une bouteille, le système produit donc quatre images simultanées, des quatre, flancs de la bouteille. Ces images sont assemblées par un dispositif de commande du système de contrôle pour produire l'image déroulée totale de la bouteille, sous une forme anamorphosée, présentant une amplification des formes de révolution lorsque la zone est vide. Le dispositif de commande du système de contrôle remplit les fonctions de pilotage des dispositifs d'éclairage et de prise de vue du système, ainsi que la gestion de l'enchaînement des exécutions des commandes. La structure matérielle du dispositif de commande du système de contrôle est décrite, de manière très simplifiée, en relation avec la figure 5. Elle comprend une mémoire 51, et une unité de traitement 50 équipée d'un microprocesseur, qui est piloté par un programme d'ordinateur (ou application) 52, chargée entre autre d'exécuter les commande d'éclairage et de prise de vue. L'unité de traitement 50 reçoit en entrée, via un module d'interface d'entrée 53, des indications d'arrivées de contenants 54 et des données de prise de vue 54b, que le microprocesseur 50 traite, selon les instructions du programme 52, et émet des ordres de pilotage 56 à la chaîne de production, qui sont transmises via un module d'interface de sortie 55. Elle comprend également une sortie 55b vers un équipement de restitution et de contrôle de fonctionnement, comme par exemple un ordinateur, délivrant (56b) les informations à restituer. Dans ce mode de réalisation particulier, l'éclairage E2 est donc orienté de manière à ce que l'axe d'éclairage des spots de E2 et l'axe de prise de vue de la caméra se coupent en un point situé à l'intérieur de la bouteille. L'homme du métier adaptera sans peine l'inclinaison de l'éclairage E2 en fonction de la taille des bouteilles à contrôler afin que cette condition d'intersection soit toujours remplie. En effet, cette condition permet d'assurer un éclairage efficace de l'ensemble du contenant à contrôler, sans provoquer de surbrillance au niveau de l'étiquette ou de la moulure, à la différence des techniques d'éclairage employées dans l'art antérieur. Cependant, dans un mode de réalisation alternatif, il est également possible que l'axe d'éclairage de E2 soit orienté de façon à n'éclairer qu'une partie du contenant. Cette orientation peut permettre de ne contrôler qu'un sous ensemble des étiquettes ou des moulures du contenant (par exemple celles situées dans la partie haute), afin d'accélérer les temps de traitement et d'augmenter la cadence de contrôle des contenants. Il est ainsi possible de doubler les cadences de contrôle, en positionnant, par exemple, deux dispositifs de contrôle en série : un pour contrôler la partie basse du contenant et un pour contrôler la partie haute du contenant. Dans un mode de réalisation alternatif, il est également envisageable de ne pas faire intervenir l'éclairage diffusant El et de supprimer les casquettes situées 30 sur les spots de l'éclairage E2 afin d'éclairer la partie haute du contenant. Un tel mode de réalisation peut par exemple être privilégié dans le cadre de la mise en place d'une plateformee de contrôle de canettes métalliques, de telles canettes ne possédant pas de cols. 6.2.2 Gestion des éclairages et du temps d'intégration Les éclairages E1, E2 et E3 peuvent être alimentés de façon indépendante afin: de permettre un réglage de l'intensité de chaque éclairage l'un par rapport à l'autre ; de modifier l'intensité de chaque éclairage en fonction du type de bouteille 10 qui est à contrôler. Dans ce mode de réalisation particulier de l'invention, correspondant à un contrôle d'aspect de bouteilles : L'éclairage E1 peut être alimenté en continu. Le réglage d'intensité de l'éclairage El est alors réalisé en fonction de la mise en oeuvre du procédé 15 de gestion du temps d'intégration des caméras : plus le temps d'intégration est élevé (correspondant à une vitesse de passage moindre), plus l'intensité lumineuse nécessaire est faible. A contrario, plus le temps d'intégration est faible, palus l'intensité lumineuse nécessaire sera élevée. On rappelle que l'éclairage El a pour fonction l'éclairage du col de la bouteille. 20 - L'éclairage E2 est celui qui est combiné au procédé de gestion du temps d'intégration des caméras. On rappelle que selon ce procédé, on fait varier le temps d'intégration en fonction de la quantité de lumière nécessaire à la prise de vue, en fonction des dominantes de couleur des contenants. L'éclairage E2 peut donc être flashé et piloté en durée. Il est flashé car on 25 débute l'intégration de la caméra en fonction de la quantité de lumière dispensée par cet éclairage. Cette quantité doit donc faire l'objet d'une variation dans le temps. Une méthode employée permettant d'obtenir une telle variation dans le temps est celle du clignotement qui, lorsqu'il est réalisé à grande vitesse, est nommé flashage . D'autres méthodes permettant de frire varier la quantité de lumière peuvent bien entendu être utilisées, en lieu et place de la méthode de flashage. L'éclairage E3 peut également faire l'objet d'un pilotage identique à la méthode employée pour le pilotage de E2, mais indépendamment de celui- ci. On assure ainsi une quantité de lumière constante aux panneaux de rétroéclairage, ce qui permet d'obtenir un fond de prise de vue de teinte constante, en fonction des contraintes de contrôle des contenants. L'utilisation d'un éclairage E2 flashé permet de répondre à la problématique des contrôles de conformité. En effet, ces contrôles sont réalisés en défilement linéaire, sans contrainte d'orientation et à grande vitesse (de l'ordre de dix mille à douze mille bouteilles à l'heure). Or une telle cadence de traitement suppose que chaque bouteille soit analysée en un tiers de seconde environ. Dans ce court laps de temps d'un tiers de seconde : chaque caméra effectue simultanément une prise de vue d'un flanc de la bouteille ; le système assemble ces images pour produire l'image déroulée ; le système analyse l'image déroulée afin de la déclarer conforme aux exigences d'aspect. Ainsi, plus les contrôles à réaliser sur l'image déroulée sont nombreux, plus le temps à passer pour effectuer ces contrôles est long. Or, les dispositifs de l'art antérieur autorisent le contrôle de positionnement d'étiquettes, mais ils ne permettent pas de contrôler des sérigraphies ou des motifs, sans que ces contenants ne soient manipulés ou orientés mécaniquement dans la chaîne de production. Afin de réaliser de tels contrôles tout en maintenant la cadence de production, il faut une image qui ne nécessite pas de traitement logiciel, donc une image qui, dès la prise de vue, ne présente pas de reflet et qui ne contient pas une quantité de lumière empêchant la récupération de détails. La possession d'une telle image par le système assure également une amélioration du temps de traitement. En effet, le temps d'assemblage des images pour produire l'image déroulée est relativement constant. Il augmente même légèrement lorsque le nombre de caméras augmente. Cependant, pour fournir une bonne définition de l'image déroulée, le nombre de caméra doit être suffisant pour capter les détails de l'aspect de la bouteille, sans déformation. En effet, si on diminue trop le nombre de caméras (deux par exemple), le temps d'assemblage est raccourci, mais l'image déroulée peut ne pas contenir suffisamment de détail pour permettre un contrôle de conformité satisfaisant. Un aspect particulier de l'invention permet cependant de réduire ce temps d'assemblage. En effet, l'éclairage E3, qui réalise le rétroéclairage des panneaux permet de raccourcir le temps d'assemblage de l'image en proposant une image de flanc contenant de forcies variation de contrastes, autorisant un assemblage très rapide de l'image déroulée, car la recherche du flanc est effectuée en détectant les lignes du flanc qui sont en contraste avec le fond de l'image. La réduction du temps de prise de vue constitue donc le paramètre essentiel dans la capacité du système à proposer des contrôles de conformité complexes. Cette réduction de temps de contrôle est également réalisée grâce à la modification du temps d'intégration des caméras, notamment en raccourcissant le temps d'intégration afin d'obtenir une image de flanc dont la quantité de flou sera la plus faible possible. Or, la cadence de défilement des bouteilles est telle que l'obtention d'une image nette nécessite un intervalle de temps d'intégration de la caméra très court. Ce temps d'intégration est un multiple du temps nécessaire à l'obtention d'une ligne d'une image standard par le dispositif de prise de vue. Par exemple, dans ce mode de réalisation particulier, le temps d'obtention d'une ligne par une caméra est de l'ordre de 43 microsecondes et le temps d'intégration de la caméra est de l'ordre de 1,3 milliseconde. L'intervalle de temps défini pour l'éclairage E2 peut également être défini comme étant un multiple du temps d'obtention d'une ligne. Les techniques de l'art antérieur se sont révélées incapables de conjuguer ce temps d'intégration et la cadence de défilement des bouteilles tout en permettant un ensemble de contrôles complexes de l'aspect de la bouteille. Selon l'invention, ces contraintes sont atteintes grâce au décalage et à la réduction du temps d'intégration. Le temps d'intégration débute après ou peu avant l'extinction de l'éclairage E2. En effet, l'éclairage E2 est activé durant un intervalle de temps d'éclairage très court (de l'ordre de 440 microsecondes), avec une forte intensité. Il est ensuite désactivé. Dans ce mode de réalisation, le temps d'intégration de la caméra débute dès la désactivation (ou peu de temps avant la désactivation) de l'éclairage E2, en utilisant comme source de lumière, la quantité de lumière résiduelle Qr de l'éclairage E2 (figure 2) qui est suffisante pour fournir une image contrastée et comportant assez de détail pour être contrôlée. On présente, en relation avec la figure 6 et la figure 7 deux modes de gestion du temps d'intégration des caméras et des éclairages El, E2 et E3 en fonction des quantités de lumière Q1, Q2 et Q3 délivrées par ces éclairages. L' éclairage E 1 est activé en permanence et délivre une quantité de lumière constante. On détermine Tel comme étant le temps de démarrage des éclairages E2 et E3. Te2 est le temps auquel l'éclairage E2 est désactivé. Te3 est le temps auquel l'éclairage E3 est désactivé. Tid représente l'instant de départ de l'intégration de la caméra. A un niveau d'intégration Ni donné. Tif représente le temps de fin de l'intégration de la caméra. La figure 6 représente un cas de gestion des éclairages associé à un contrôle de contenant présentant une surface sombre. La quantité de lumière nécessaire pour obtenir une image de qualité parfaite pour le contrôle est plus importante que celle nécessaire pour un contenant présentant une surface claire. Ainsi le début de l'intégration des caméras Tid est légèrement antérieur à la fin du temps d'éclairage de E2, Te2. On assure ainsi que la quantité de lumière reçue par les caméras sera suffisante. La figure 7 représente un cas de gestion des éclairages associé à un contrôle de contenant présentant une surface plus claire. La quantité de lumière nécessaire pour obtenir une image de qualité parfaite est moindre. Ainsi le début de l'intégration des caméras Tid se situe juste à la fin du temps d'éclairage de E2, Te2. Dans un mode de réalisation complémentaire, dans le cas d'une surface à contrôlée très claire, par exemple blanche, le début de l'intégration des caméras Tid se situera postérieurement à la fin du temps d'éclairage de E2, Te2. 6.2.3 Contrôle de l'image déroulée Le contrôle de l'image déroulée est réalisé par le dispositif dès la constitution de cette image. Un procédé de contrôle est alors mis en oeuvre. Il se base sur un apprentissage préalable permettant de définir des paramètres de contrôle des images déroulées. Cette phase d'apprentissage peut être réalisée en plaçant un contenant respectant les exigences de contrôle d'aspect dans le dispositif. Un tel contenant est appelé contenant de référence (CR). Il peut par exemple s'agir d'une bouteille dont on a vérifié la conformité au préalable. On constitue alors, à partir de ce contenant de référence, et à l'aide du dispositif de contrôle, une image déroulée de référence (IDR). L'IDR est utilisée pour tracer, à l'aide de moyens logiciels adaptés, un ensemble de lignes et/ou de figures et/ou de points. Cet ensemble de paramètres permet de définir les exigences de contrôle. Cette étape de constitution des tracés représente donc la phase d'apprentissage. Par la suite, lors du traitement d'une image déroulée d'un contenant par le système, cet ensemble sera utilisé pour contrôler la conformité du contenant. Cependant, comme le contenant n'est pas orienté dans le dispositif lors de son contrôle, l'image déroulée du contenant à contrôler n'est pas obligatoirement identique à l'IDR. En effet, l'IDR peut être en décalage horizontale par rapport à l'image déroulée à contrôler. Ceci s'explique simplement par le fait que l'IDR correspond à une image d'un CR ayant une certaine orientation par rapport aux dispositifs de prise de vue (les caméras). Or, un contenant qui se positionne dans le dispositif de contrôle pour y subir le contrôle des exigences paramétrées n'a pas forcément la même orientation que le CR. Ainsi, afin de ne pas augmenter le temps de contrôle du contenant, les paramètres correspondants aux exigences sont contrôlés sur la base de distances de séparation des lignes et/ou des figures et/ou des points qui ont été préalablement tracés. (ette caractéristique permet d'assurer un contrôle exhaustif des paramètres tout en l'augmentant pas le temps de traitement. D'autres méthodes de contrôle peuvent également être mises en oeuvre, en associant par exemple, des pondérations aux paramètres de contrôle. Ainsi, il est possible, par exemple dans le cas d'une bouteille dont on doit contrôlerl'étiquette et les inscriptions portées sur ces étiquettes, de réaliser une transformation de l'image déroulée sur la base de paramètres de contrôle pondérés. Par exemple, si on considère que le paramètre de contrôle de la présence de l'étiquette est priori taire, il est possible de lui adjoindre une pondération forte. Le dispositif cherchera alors à identifier la présence de l'étiquette en priorité, puis, lorsqu'il l'aura reconn ue, il réalisera une translation de l'image déroulée sur la base de la distance séparant l'étiquette de l'image déroulée à contrôler et l'étiquette de l'IDR. Une telle opération de translation est extrêmement simple à réaliser dans le cadre d'un traitement d'image et est très peu consommatrice de temps de traitement. Par la suite, le reste des traitements de contrôle peut être réalisé par simple différent; ation de l'IDR et de l'image déroulée à contrôler sur la base des zones définies lors de l'étape de tracé
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L'invention concerne un procédé de contrôle de conformité d'un contenant, à l'aide d'un système comprenant :- des moyens d'éclairage de flanc permettant d'éclairer au moins un flanc dudit contenant, selon au moins un axe d'éclairage de flanc ;- des moyens de prise de vue permettant d'obtenir au moins une image d'au moins un flanc dudit contenant, dite image de flanc, selon au moins un axe de prise de vue ;ledit procédé comprenant les étapes suivantes :- activation desdits moyens d'éclairage de flanc durant un intervalle de temps d'éclairage de flanc déterminé ;- activation desdits moyens de prise de vue durant un intervalle de temps d'intégration déterminé ;Selon l'invention, ledit intervalle de temps d'intégration débute à un instant postérieur ou sensiblement égal à la fin dudit intervalle de temps d'éclairage de flanc.
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1. Procédé de contrôle de conformité d'un contenant, à l'aide d'un système comprenant : des moyens d'éclairage de flanc permettant d'éclairer au moins un flanc dudit contenant. selon au moins un axe d'éclairage de flanc ; des moyens de arise de vue permettant d'obtenir au moins une image d'au moins un flanc dudit contenant, dite image de flanc, selon au moins un axe de prise de vue ; ledit procédé comprenant les étapes suivantes : -activation desdits moyens d'éclairage de flanc durant un intervalle de temps d' éclairage de flanc déterminé ; activation desdits moyens de prise de vue durant un intervalle de temps d'intégration déterminé ; caractérisé en ce que ledit intervalle de temps d'intégration débute à un instant postérieur ou sensiblement égal à la fin dudit intervalle de temps d'éclairage de flanc. 2. Procédé de contrôle selon la 1, caractérisé en ce qu'il permet l'obtention d'au moins deux images de flanc et en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - obtention d'uni: image déroulée dudit contenant à partir desdites au moins deux images de flanc ; contrôle d'au moins une caractéristique de ladite image déroulée en fonction d'au -oins un paramètre de contrôle prédéterminé. 3. Procédé de contrôle selon la 2, caractérisé en ce que ladite étape d'obtention de ladite image déroulée dudit contenant comprend les étapes suivantes : - pour chaque image de flanc, détection d'un contour par différence de contraste entre d'une part un fond de ladite image de flanc et d'autre part ledit flanc dudit contenant ; - pour chaque contour détecté, extraction d'une image de contour issue deladite image de flanc ; assemblage desdites images de contour, permettant d'obtenir ladite image déroulée. 4. Procédé de contrôle selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ee qu'il comprend une étape d'activation de moyens de rétroéclairage durant un intervalle de temps de rétroéclairage déterminé, et en ce que ladite activation desdits moyens de rétroéclairage est mise en oeuvre au moins pendant ladite activation desdits moyens de prise de vue. 5. Procédé de contrôle selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'activation de moyens d'éclairage complémentaire, selon au moins un axe d'éclairage complémentaire, distinct dudit au moins un axe d'éclairage de flanc, durant un intervalle de temps d'éclairage complémentaire déterminé, et en ce que ladite activation desdits moyens d'éclairage complémentaire est mise en oeuvre au moins pendant ladite activation desdits moyens de prise de vue. 6. Procédé de contrôle selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite activation desdits moyens de prise de vue est mise en oeuvre selon au moins un paramètre déterminé appartenant au groupe comprenant au moins : - une valeur représentative d'une quantité de lumière résiduelle délivrée par lesdits moyens d'éclairage de flanc à l'issue dudit intervalle de temps d'éclairage de flanc ; une valeur représentative d'une chrominance dudit contenant ; - une valeur représentative d'une luminance dudit contenant ; - une valeur représentative d'un temps d'acquisition d'une ligne d'une image par lesdits moyens de prise de vue ; 7. Procédé de contrôle selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite activation desdits moyens d'éclairage de flanc dudit contenant est mise en oeuvre selon au moins un paramètre déterminéappartenant au groupe comprenant au moins : une valeur représentative d'une quantité de lumière maximale délivrée par lesdits moyens d'éclairage de flanc ; une valeur représentative d'une chrominance dudit contenant ; une valeur représentative d'une luminance dudit contenant ; - une valeur représentative d'un temps d'acquisition d'une ligne d'une image par lesdits moyens de prise de vue ; 8. Système de contrôle de conformité d'un contenant, comprenant : des moyens d'éclairage de flanc permettant d'éclairer au moins un flanc dudit contenant. selon au moins un axe d'éclairage de flanc ; des moyens de prise de vue permettant d'obtenir au moins une image d'au moins un flanc dudit contenant, dite image de flanc, selon au moins un axe de prise de vue .; des moyens d'activation desdits moyens d'éclairage de flanc durant un intervalle de temps d'éclairage de flanc déterminé ; des moyens d'activation desdits moyens de prise de vue durant un intervalle de temps d'intégration déterminé ; caractérisé en ce que ledit intervalle de temps d'intégration débute à un instant postérieur ou sensiblement égal à la fin dudit intervalle de temps d'éclairage de flanc. 9. Système de contrôle selon la 8, caractérisé en ce qu'il permet l'obtention d'au moins deux images de flanc et en ce qu'il comprend des moyens : - d'obtention d'une image déroulée dudit contenant à partir desdites au moins deux images de flanc ; de contrôle d'au moins une caractéristique de ladite image déroulée en fonction d'au moins un paramètre de contrôle prédéterminé. 10. Système de contrôle selon la 9, caractérisé en ce que lesdits moyens d'obtention de ladite image déroulée dudit contenant comprennent :pour chaque image de flanc, des moyens de détection d'un contour par différence de contraste entre d'une part un fond de ladite image de flanc et d'autre part ledit flanc dudit contenant ; pour chaque contour détecté, des moyens d'extraction d'une image de contour issue de ladite image de flanc ; des moyens d'assemblage desdites images de contour, permettant d'obtenir ladite image déroulée. 11. Système de contrôle selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'activation de moyens de rétroéclairage durant un intervalle de temps de rétroéclairage déterminé, et en ce que lesdits moyens d'activation desdits moyens de rétroéclairage sont mis en oeuvre au moins pendant la mise en oeuvre desdits moyens d'activation desdits moyens de prise de vue. 12. Système de contrôle selon l'une quelconque des 8 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'activation de moyens d'éclairage complémentaire, selon au moins un axe d'éclairage complémentaire, distinct dudit au moins un axe d'éclairage de flanc, durant un intervalle de temps d'éclairage complémentaire déterminé, et en ce que lesdits moyens d'activation desdits moyens d'éclairage complémentaire sont mis en oeuvre au moins pendant la mise en oeuvre desdits moyens d'activation desdits moyens de prise de vue. 13. Système de contrôle selon l'une quelconque des 8 à 12, caractérisé lesdits moyens d'activation desdits moyens de prise de vue sont mis en ceuvre selon au moins un paramètre déterminé appartenant au groupe comprenant au moins : une valeur représentative d'une quantité de lumière résiduelle délivrée par lesdits moyens d'éclairage de flanc à l'issue dudit intervalle de temps d'éclairage de flanc ; - une valeur représentative d'une chrominance dudit contenant ; - une valeur représentative d'une luminance dudit contenant ;une valeur représentative d'un temps d'acquisition d'une ligne d'une image par lesdits moyens de prise de vue ; 14. Système de contrôle selon l'une quelconque des 8 à 13, caractérisé en ce que lesdits moyens d'activation desdits moyens d'éclairage de flanc dudit contenant sont mis en oeuvre selon au moins un paramètre déterminé appartenant au groupe comprenant au moins : une valeur représentative d'une quantité de lumière maximale délivrée par lesdits moyens d'éclairage de flanc ; une valeur représentative d'une chrominance dudit contenant ; - une valeur représentative d'une luminance dudit contenant ; une valeur représentative d'un temps d'acquisition d'une ligne d'une image par lesdits moyens de prise de vue ; 15. Système de contrôle de conformité d'un contenant selon l'une quelconque des 8 à 14 caractérisé en ce que ledit au moins un axe d'éclairage de flanc est incliné par rapport audit au moins un axe de prise de vue de façon qu'une quantité de lumière réfléchie par ledit au moins un flanc permette audit au moins un dispositif de prise de vue d'acquérir ladite au moins une image de flanc et permette audit contenant de circuler sans entrave au sein dudit système. 16. Système de contrôle de conformité d'un contenant selon l'une quelconque des 8 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de réflexion de ladite au moins une image de flanc dudit contenant vers ledit au moins un dispositif de prise de vue ; 17. Système de contrôle de conformité d'un contenant selon l'une quelconque des 10 à 16, caractérisé en ce que lesdits moyens de rétroécla:irage éclairent une surface apparaissant sur ledit fond de ladite au moins une image de flanc ; 18. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend desinstructions de code de programme pour l'exécution du Procédé de contrôle selon l'une au moins des 1 à 7, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur. 19. Dispositif de commande d'un système de contrôle de conformité d'un contenant, ledit système comprenant : des moyens d'éclairage de flanc permettant d'éclairer au moins un flanc dudit contenant, selon au moins un axe d'éclairage de flanc ; des moyens de prise de vue permettant d'obtenir au moins une image d'au moins un flanc dudit contenant, dite image de flanc, selon au moins un axe de prise de vue ledit dispositif comprenant : des moyens d'activation desdits moyens d'éclairage de flanc durant un intervalle de temps d'éclairage de flanc déterminé ; des moyens d'activation desdits moyens de prise de vue durant un intervalle de temps d'intégration déterminé ; caractérisé en ce que ledit intervalle de temps d'intégration débute à un instant postérieur ou sensiblement égal à la fin dudit intervalle de temps d'éclairage de flanc.
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G
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G06,G03
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G06V,G03B
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G06V 30,G03B 15
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G06V 30/144,G03B 15/03
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FR2890549
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A1
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SUPPORT DE RIDEAUX DONT LE RAIL FORME UNE BOUCLE FERMEE AUTORISANT UNE CIRCULATION ININTERROMPUE DES ORGANES DE SUSPENSION
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La présente invention concerne les supports de rideaux, et plus particulièrement ceux munis de rails de guidage horizontaux. Un dispositif ordinaire de support de rideaux est situé à l'intérieur d'un local. Il est généralement associé à un objet dit mural qui peut être une ouverture pratiquée dans un mur du local, de type porte ou fenêtre, un objet de mobilier, une oeuvre d'art ou tout autre. Ledit dispositif a pour principales fonctions de masquer ou démasquer, partiellement ou totalement, et alternativement ledit objet mural à la vue d'un observateur X situé habituellement à l'intérieur du local, et de contribuer à la décoration esthétique du lieu. Ledit dispositif comporte communément les parties suivantes: Un jeu de rideaux comprenant un ou plusieurs éléments similaires. Les termes de tentures, rideaux, écrans désignent indifféremment tout objet remplissant les fonctions précédentes, quels que soient entre autres les matériaux constitutifs ou les formes utilisées. Par exemple il peut être fait usage de draps souples, de panneaux rigides ou semi-rigides. Au moins un rail horizontal, également appelé tringle, support ou barre. Ce rail comporte des butées dites axiales situées généralement à chacune de ses extrémités. Ces butées peuvent être des pièces rapportées. Des organes de suspensions, qui assurent la liaison entre les rideaux et le rail. Ces organes sont constitués de galets ou d'anneaux, et d'agrafes. Ils sont fixés le long du bord supérieur horizontal de chacun des éléments composant le jeu de rideaux. Les galets ou anneaux sont enfilés sur ou dans le rail qui en assure le guidage en translation. Plusieurs technologies peuvent être utilisées voire combinées pour réaliser ce guidage. Tant les surfaces externes qu'internes (dans le cas d'un rail creux), concaves que convexes du rail peuvent participer au guidage. En particulier des anneaux circulaires, ovales ou d'autres formes sont fréquemment employés lorsque le rail est plein, sa surface externe en assurant le guidage. Des galets sont souvent utilisés lorsque le rail est creux. Au moins une potence. La ou les potences sont communément fixées sur le mur dans ou sur ou devant lequel est situé l'objet mural et au-dessus dudit 2890549 2 objet. Le rail est fixé aux potences de façon à être situé au-dessus de l'objet mural, horizontalement et parallèle audit mur. Pour masquer ou démasquer l'objet mural un rideau du jeu est tiré horizontalement parallèlement au mur. Ce déplacement peut être effectué manuellement sans usage d'aucun outil, ou bien être facilité lorsque le rideau atteint une hauteur importante au moyen d'une tige dont une extrémité est reliée à un coin supérieur du rideau ou bien à l'aide d'une chaîne, ou encore être automatisé. La traction du rideau entraîne les organes de suspension en translation le long du rail. La course de l'ensemble rideau-organes de suspension est interrompue lorsque les organes de suspension entrent en contact contre une des butées réalisées aux extrémités du rail puis successivement entre eux, soit contre une des potences qui fait alors office de butée. Un tel dispositif ordinaire a pour inconvénient de ne pouvoir exposer à la vue de l'observateur qu'un seul modèle de rideaux. Ainsi, une fois déterminée, la décoration du lieu est-elle fixe et complexe à modifier, c'est-à-dire non conçue pour une modification quotidienne en situation normale. Cette rigidité technologique est peu en rapport avec la fantaisie que requiert la décoration. De plus avec un tel dispositif peu souple, le choix d'un jeu de rideaux est difficile car engageant. La présente invention se situe dans ce contexte. Son but essentiel est de permettre de permuter les rideaux de façon plus aisée, c'est à dire plus rapide, que le dispositif ordinaire. Parfois un deuxième jeu de rideaux est supporté par un second rail parallèle au premier. Celui qui se situe au premier plan pour l'observateur reçoit habituellement des rideaux opaques dits de nuit, tandis que le deuxième, situé au second plan supporte des rideaux translucides dits de jour. Cependant cette disposition ne permet pas de présenter alternativement plusieurs jeux de rideaux au premier plan. Qu'il soit tiré ou replié, le jeu qui a été choisi et installé au premier plan reste toujours visible par l'observateur. Les salles de spectacles telles que les théâtres sont confrontées à la nécessité de changer les décors verticaux situés à l'arrière de la scène dans des délais réduits. Pour cela elles sont équipées d'ascenseurs qui assurent des permutations rapides. Les décors escamotés à la vue des spectateurs sont évacués et emmagasinés au dessus, au dessous ou sur les côtés du plateau de la scène. Ce dispositif a pour inconvénients de requérir des hauteurs sous plafond, sous scène et latéraux conséquents et d'être extrêmement coûteux. Il n'échappe pas à l'homme de métier que ce dispositif n'apporte pas la simplicité requise à un usage domestique dans le domaine du mobilier d'habitation pour un habitat ordinaire. La présente invention a pour but essentiel de remédier à ces inconvénients. Grâce à la présente invention il est possible d'intervertir un ou plusieurs jeux de rideaux afin de placer au premier plan par rapport à l'observateur le jeu de rideaux sélectionné et d'escamoter à sa vue les autres jeux. Selon l'invention, le rail de guidage en translation des organes de suspension forme une boucle fermée qui leur assure une circulation sans fin. A titre d'exemple non limitatif il peut être constitué d'au moins deux segments rectilignes parallèles dont les extrémités connexes sont reliées deux à deux par des tronçons courbes formant globalement des demi-cercles selon leur ligne médiane, de section analogue aux précédents. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, de deux modes préférés de réalisation donnés à titre non limitatif et à laquelle trois planches de dessins sont annexées sur lesquelles: Les figures 1 à 5 représentent schématiquement un dispositif conforme à la présente invention employant un rail plein et des anneaux comme organes de suspensions - La figure 1 représente une vue d'ensemble et de dessus - La figure 2 représente une vue d'ensemble et de face, en coupe A-A - La figure 3 représente le détail du passage des pièces de liaison 3 en coupe B-B, section perpendiculaire aux axes du rail de guidage située au niveau d'une potence 2 - La figure 4 représente le détail de l'organe de suspension en coupe C-C, section du tore de l'anneau 5a au niveau de la liaison avec l'agrafe 7 - La figure 5 représente la vue de gauche de la figure 4, et détaille la liaison entre l'anneau 5a et l'agrafe 7 La figure 6 représente schématiquement un second mode de réalisation selon une coupe analogue à la coupe B-B. Cette solution se distingue de la précédente par l'emploi de galets 5b guidés par la surface interne concave d'un rail 4b creux. En référence maintenant aux dessins 1, 2, 3, 4 et 5 qui viennent d'être 10 succinctement décrits, un support de rideaux conforme à l'invention comprend de préférence les parties suivantes: Un mur 1 auquel sont fixées des potences 2 Deux potences 2 Deux pièces de liaison 3 entre chaque potence 2 et le rail annulaire 4a Le rail annulaire 4a qui assure un guidage d'organes de suspension par sa surface externe convexe Des organes de suspension constitués chacun d'un anneau fendu 5a guidé par le rail 4a plein, et d'une agrafe de liaison 7 La fente 6 présente sur chaque anneau 5a, permettant le passage de l'anneau 20 5a au niveau de la pièce de liaison 3 Une agrafe de liaison 7 entre un anneau 5a et un rideau 8a ou 8b Un rideau 8a exposé à la vue de l'observateur X Un rideau 8b masqué à la vue de l'observateur X A titre d'exemple non limitatif la solution proposée comprend huit éléments. Selon la figure 3, sur le mur 1 sont fixées les potences communes 2 auxquelles le rail annulaire 4a est suspendu par l'intermédiaire de pièces de liaison 3. Ces pièces de liaison 3 peuvent être constituées par de simples vis traversant une entretoise. Le rail annulaire 4a forme un circuit bouclé sur lui-même. Sa section représentée ici est un disque plein. Il va de soit que d'autres sections peuvent également convenir. Les organes de suspensions sont constitués d'anneaux circulaires fendus 5a et d'agrafes ordinaires 7. Les anneaux 5a sont enfilés sur le rail 4a, et sont en quantité suffisante pour supporter les rideaux 8a et 8b. Les agrafes 7 assurent la liaison entre les anneaux 5a et les rideaux 8a ou 8b. Lorsque l'anneau 5a est enfilé sur le rail 4a, la fente 6 qu'il comporte est parallèle à l'axe du rail 4a de telle façon qu'elle permettre le passage de l'anneau 5a devant la liaison 3. Pour cela la liaison entre l'agrafe 7 et l'anneau 5a doit être limitée à une rotule ou à un pivot non glissant; les translations doivent être immobilisées. Selon les figures 4 et 5 une telle liaison peut être réalisée au moyen d'une gorge pratiquée à la périmétrie de la section de l'anneau 5a, gorge sur laquelle l'agrafe 7 est clipsée. Par ailleurs selon la figure 3 la fente 6 doit être d'une largeur L supérieure à la largeur de la pièce de liaison 3. De plus sa largeur L doit inférieure au diamètre de la section du rail 4a afin de permettre audit rail 4a de guider l'anneau 5a. En référence maintenant au dessin 6, un deuxième mode de réalisation conforme à la présente invention est représenté schématiquement selon une coupe de détail analogue à la coupe B-B de la figure 3. Cette solution se distingue de la précédente par l'emploi de galets 5b guidés par la surface concave d'un rail 4b creux, les autres éléments demeurant analogues. En référence à la figure 6 un support de rideaux conforme à l'invention comprend alors de préférence les parties suivantes Un rail annulaire 4b qui assure un guidage d'organes de suspension par sa surface interne concave - Un organe de suspension constitué ici d'un galet 5b guidé par le rail 4b creux, et d'une agrafe de liaison 7 - Une agrafe de liaison 7 entre un galet 5b et un rideau 8a ou 8b Avec cette technologie la pièce de liaison 3 ne fait pas obstacle à la circulation des galets 5b. Ainsi, grâce à l'invention le jeu de rideaux 8a est masqué à la vue de l'observateur X par le jeu de rideaux 8b, et il est possible de permuter cette disposition 30 en un temps très faible. Pour cela il suffit de faire circuler les deux jeux dans le même sens le long du rail en boucle fermée. 2890549 6
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Dispositif de support de rideaux caractérisé en ce que le rail (4a) forme une boucle fermée qui autorise la circulation ininterrompue des rideaux (8a ou 8b) qu'il guide en translation. Ainsi, lorsqu'un premier jeu de rideaux (8a) supporté par le rail est exposé à la vue d'un observateur X, et un second jeu (8b) en est occulté par le premier jeu (8a), interposé entre le second jeu (8b) et l'observateur X, cette disposition peut être très rapidement permutée. Pour cela il suffit de faire circuler les jeux de rideaux dans le même sens le long du rail en boucle fermée. Le second jeu de rideaux (8b) prend alors la place du premier jeu (8a) et est alors exposé à la vue de l'observateur X ; le premier jeu (8a) en est alors occulté par le second jeu (8b).
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Revendications 1 - Dispositif de support de rideaux ayant pour fonctions de masquer ou démasquer un objet mural à un observateur X faisant face audit objet, et qui comporte un rail 4a ou 4b qui guide en translation des organes de suspension 5a ou 5b solidarisés à des rideaux 8a et 8b, caractérisé en ce que le rail 4a ou 4b forme une boucle fermée qui autorise la circulation ininterrompue des organes de suspension 5a ou 5b qu'il guide en translation. 2 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'un premier jeu de rideaux 8b supporté par le rail 4a ou 4b peut être occulté à la vue de l'observateur X par un second jeu de rideaux 8a supporté par le rail, interposé entre le précédent jeu 8b et l'observateur X. 3 - Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé en ce que les organes de suspensions sont constitués d'anneaux 5a guidés par la surface externe dudit rail 4a, et qui présentent une fente 6 parallèle à l'axe dudit rail lorsque l'anneau 5a est monté sur le rail 4a 4 - Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que la fente 6 est d'une largeur L inférieure à la largeur du rail, de façon à permettre le guidage de l'anneau 5a sur le rail 4a, et supérieure à l'épaisseur de la pièce de liaison 3 entre le rail 4a et la potence 2 de façon à permettre le passage de l'anneau 5a autour de la pièce de liaison 3. 5 Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que la liaison entre l'anneau 5a et une agrafe 7 est une rotule ou un pivot non glissant. 6 Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé en ce que le rail 4b est creux ou comprend des surfaces de guidage concaves, et dont les organes de suspension 30 comportent des galets 5b guidés par les surfaces concaves dudit rail.
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A
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A47
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A47H
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A47H 1,A47H 13
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A47H 1/06,A47H 13/02
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FR2887857
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A1
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BARQUETTE EN UN MATERIAU SEMI-RIGIDE, DEPOURVUE DE PAROI LATERALE SUIVANT UN COTE DE SON FOND ET DESTINEE A L'EXPOSITION EN VENTE DES ARTICLES CONDITIONNES
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La présente invention concerne une barquette en un matériau semi-rigide tel que le carton on le carton ondulé, dépourvue de paroi latérale suivant un côté de son fond et destinée à l'exposition en vente des articles conditionnés. Il est de plus en plus fréquent, dans les magasins de grande distribution, d'exposer les articles proposés à la vente dans l'emballage to même qui a servi à leur transport ou dans une partie de cet emballage, en vue de limiter les frais de manutention des articles conditionnés. On a ainsi proposé (voir FR 2 799 745 A, qui appartient à la Demanderesse) d'utiliser dans ce but des emballages comprenant une barquette à fond rectangulaire, dépourvue de paroi suivant un côté du fond, et une coiffe, apte par exemple à recouvrir les articles conditionnés et à être fixée sur la barquette, qu'elle ferme au moins partiellement suivant le côté du fond dépourvu de paroi latérale. Sur les lieux de vente des articles conditionnés, la coiffe est désolidarisée de la barquette et mise au rebut, tandis que la barquette est disposée avec les articles qu'elle contient sur les linéaires d'exposition en vente. Des emballage de ce type sont largement utilisés pour le transport d'articles variés, en particulier de denrées alimentaires, dans des pots en verre ou en matière plastique, par exemple de yaourts, de crèmes, de produits lactés fermentés, d'aliments pour bébés ou de confitures. Dans ce type d'utilisation, toutefois, de tels emballages présentent l'inconvénient que, lorsque les barquettes contenant les produits conditionnés sont exposées au public sur les rayons d'un magasin, avec le côté dépourvu de paroi tourné vers les acheteurs, les articles exposés risquent de glisser sur le fond de la barquette, en particulier lorsque l'un d'entre eux est saisi par un acheteur, et de tomber vers le sol, en se brisant ou en éclatant, avec les inconvénients que cela entraîne dans des lieux de grande fréquentation. La présente invention vise à éviter ce problème en prévoyant sur les barquettes de ce type, du côté dépourvu de paroi latérale, un moyen de calage en position des articles contigus au bord correspondant du fond. L'invention a, par conséquent, pour objet une barquette en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, dont le fond polygonal est dépourvu de paroi latérale suivant un de ses côtés, cette barquette étant caractérisée en ce que le fond comporte, au voisinage de son bord dépourvu de paroi latérale, un moyen de calage des articles conditionnés contigus à ce bord, qui comprend soit un élément sensiblement plan appliqué sur le fond ou incliné par rapport à celui-ci et présentant, du côté tourné vers les articles contigus, une forme sensiblement complémentaire de celle de leur partie inférieure, soit des découpes ménagées dans le fond ou dans une partie inclinée par rapport à celui-ci et de forme telle qu'elles puissent recevoir la partie inférieure des articles contigus, pour retenir ceux-ci en position. S'il est appliqué sur le fond, l'élément de calage peut être un élément plan distinct de la barquette et rapporté sur le fond, dont il peut être rendu solidaire par tout moyen connu dans la technique, notamment par collage. Avantageusement, cependant, l'élément appliqué sur le fond ou incliné par rapport à celui-ci peut y être attenant et être articulé sur ce fond par une ligne de pliage confondue avec le bord dépourvu de paroi latérale, cet élément étant rabattu contre la face interne du fond et rendu solidaire de celle-ci par collage ou par encliquetage de certaines de ses parties dans des découpes ménagées en position correspondante dans la barquette, ou encore maintenu en position inclinée à l'aide de moyens de solidarisation avec le fond ou avec des parois latérales contiguës, par exemple par collage de pattes d'assemblage. Dans le cas où l'élément de calage appliqué contre le fond de la barquette est collé contre la face interne de ce fond, le collage sera prévu de préférence en un emplacement voisin de la partie médiane du bord correspondant du fond. En effet, avec un tel mode de solidarisation, les parties de l'élément de calage disposées latéralement par rapport à la partie collée de celui-ci ont tendance à se redresser partiellement par rapport au fond, du fait de l'élasticité du carton, en assurant ainsi le calage des articles conditionnés légèrement au-dessus de la zone de contact entre ces articles et le fond. La barquette peut avoir toute forme polygonale et, en particulier, une forme rectangulaire. Les emballages comprenant une telle barquette contenant des articles conditionnés et une coiffe recouvrant les articles conditionnés et rendue solidaire de la barquette constituent un autre objet de l'invention, que la coiffe soit en un matériau semi-rigide ou en un film d'une matière plastique thermo-rétractable. L'invention a enfin pour objet un flan prédécoupé et refoulé en une matière semi-rigide telle que le carton ou le carton ondulé, pour la réalisation d'une barquette telle que définie ci-dessus, ce flan comprenant un panneau polygonal destiné à constituer le fond de la lo barquette et, suivant les divers côtés de ce panneau, à l'exception de l'un d'entre eux, des parties articulées sur ce panneau par des lignes de pliage et destinées à être redressées par rapport à celui-ci pour former des parois latérales de la barquette, ce flan étant caractérisé en ce que le panneau de fond comprend, au voisinage du côté ne comportant pas d'élément destiné à être redressé pour former une paroi, un moyen de calage des articles destinés à être conditionnés dans la barquette issue de ce flan et contigus à ce côté, ce moyen de calage comprenant soit un élément plan articulé suivant le bord du panneau de fond par une ligne de pliage et apte à être rabattu contre une face de cette partie de fond pour en être rendu solidaire ou à être amené en position inclinée par rapport à cette partie de fond, cet élément présentant du côté opposé à la ligne de pliage une forme complémentaire de celle de la partie inférieure des articles destinés à être conditionnés dans la barquette ou des découpes de forme telle qu'elles puissent recevoir la partie inférieure de ces articles, soit des découpes ménagées dans le panneau de fond et ayant une forme telle et des positions telles qu'elles puissent épouser la forme de la partie inférieure des articles destinés à être conditionnés en position contiguë. On notera que la barquette conforme à l'invention est particulièrement avantageuse lorsqu'elle est destinée à l'exposition en vente des articles conditionnés sur un rayonnage légèrement incliné en direction des acheteurs, comme c'est fréquemment le cas. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description détaillée qui va suivre, à titre d'exemple, de diverses formes de réalisation de cette barquette. Dans cette description, on se référera aux dessins schématiques annexés, sur lesquels: La figure 1 est une vue en plan d'un flan en carton ondulé prédécoupé et refoulé, dont est issue la barquette d'une première forme de réalisation; La figure 2 est une vue en perspective éclatée d'un emballage comportant cette barquette et une coiffe destinée à être appliquée sur les articles conditionnés et à être rendue solidaire de la barquette; La figure 3 est une vue de cet emballage en position d'utilisation; La figure 4 est une vue en plan d'un flan en carton ondulé prédécoupé et refoulé, pour l'élaboration d'une seconde forme de réalisation de la barquette conforme à l'invention; La figure 5 est une vue en perspective de la barquette issue du flan de la figure 4; La figure 6 est une autre vue en perspective d'une barquette issue du flan de la figure 4; Les figures 7, 8 et 9 sont des vues en perspective partielles de trois autres formes de réalisation d'une barquette conforme à l'invention. On se réfèrera d'abord aux figures 1 à 3. La barquette en carton ondulé 1 illustrée par ces figures comprend un fond rectangulaire plan 2, suivant deux côtés parallèles duquel sont articulées par des lignes de pliage des parois longitudinales 3, redressées perpendiculairement au fond 2, tandis qu'une paroi transversale 4 articulée suivant l'un des deux autres côtés du fond 2 par une ligne de pliage est également redressée perpendiculairement à ce fond. Des volets 5, articulés par des lignes de pliage perpendiculaires au fond 2, aux extrémités des parois 3 contiguës à la paroi 4, sont repliés et collés contre la face interne de celle-ci. Conformément à l'invention, le quatrième côté du fond 2 est dépourvu de paroi, mais équipé ici d'un élément de calage 6 articulé suivant ce côté du fond par une double refoulage, mais qui pourrait être un organe indépendant du fond rapporté sur celui-ci. Cet élément 6 est ici rabattu contre la face interne du fond 2 et rendu solidaire de cette face par collage et, il comporte, du côté tourné vers l'intérieur de la barquette, en position rabattue, des évidements 7 de forme complémentaire de celle de la base des articles destinés à être conditionnés dans la barquette, des pots cylindriques en un matériau fragile, par exemple. L'élément de calage 6, surélevé de l'épaisseur du carton ondulé dont il est constitué par rapport au fond 2, assure ainsi le calage en position des articles conditionnés au voisinage de l'extrémité de la barquette dépourvue de paroi et prévient la chute accidentelle de ces articles, lorsqu'ils sont exposés en vente dans la barquette, en particulier si celle-ci repose sur un rayonnage légèrement incliné vers les acheteurs. Le collage de l'élément 6 contre la face interne du fond est de préférence réalisé uniquement dans la partie avoisinant le milieu du bord correspondant du fond, de manière que, du fait de l'élasticité du carton ondulé, les parties contiguës se redressent par rapport au fond et assurent ainsi le calage des articles exposés en vente par contact avec le corps de ceux-ci au-dessus de leur zone de contact avec le fond 2. Comme indiqué ci-dessus, en variante, au lieu d'être collé contre le fond 2, l'élément de calage 6 peut aussi en être rendu solidaire en engageant des tenons 11', faisant saillie latéralement par rapport à l'élément 6, dans des découpes 12, ménagées en position correspondante à la base des parois 3. De façon usuelle, à la barquette 1 peut être associée une coiffe 8, ici en carton ondulé, à section transversale en U, qui prend appui par sa base 9 sur les articles conditionnés et dont les parties latérales 10' s'appliquent contre la face interne ou contre la face externe (comme représenté sur la figure 3) des parois 3, dont elles sont rendues solidaires, par collage par exemple. Comme exposé ci-dessus, cette coiffe pourrait aussi être constituée par un simple film d'une matière plastique thermo-rétractable enserrant la barquette 1 et les articles conditionnés dans celle-ci. Dans la forme de réalisation illustrée par les figures 4 à 6, la barquette 1' comprend à nouveau un fond rectangulaire plan 2', suivant deux côtés parallèles duquel sont articulées par lignes de pliage des parois longitudinales 3', redressées perpendiculairement au fond 2', tandis qu'une paroi transversale 4' articulée suivant l'un des deux autres côtés du fond 2' par une ligne de pliage, est également redressée perpendiculairement à ce fond. Des volets 5', articulés par des lignes de pliage perpendiculaires au fond 2', aux extrémités des parois 3' contiguës à la paroi 4', sont repliés et collés contre la face interne de celle-ci. Conformément à l'invention, le quatrième côté du fond 2' est dépourvu de paroi, mais, au voisinage de ce côté, est prévu un moyen de calage des objets conditionnés en position contiguë, ce moyen de calage étant constitué ici par des découpes 6' ménagées dans le fond 2', qui ont une forme telle et des position telles qu'elles viennent épouser la forme des objets conditionnés en position contiguë. Suivant le côté du fond 2' dépourvu de paroi latérale, un panneau 7' peut être articulé par une ligne de pliage, ce panneau 7' étant divisé par des lignes de pliage parallèles à la précédente en quatre parties Ta, 7'b, 7'c et 7'd, qui peuvent être repliées de manière à former un support à la barquette l', comme représenté sur la figure 5, et à surélever l'extrémité du fond de celle-ci dépourvue de paroi latérale. Le panneau 7' peut aussi être dépourvu de lignes de pliage et être simplement replié sous le fond 2' de la barquette l', comme représenté sur la figure 6, en soulevant légèrement, par sa seule épaisseur, l'extrémité correspondante de ce fond, avec éventuellement des pattes latérales 8' attenantes au panneau 7' redressées et collées contre la face externe des parois 3'. Les figures 7, 8 et 9, illustrent trois autres formes de mise en oeuvre de l'invention, dans lesquelles l'élément de calage des articles conditionnées dans la barquette est incliné par rapport au fond. Sur ces figures, les parties similaires sont désignées par les mêmes chiffres de référence. On y retrouve un fond rectangulaire 10, suivant trois côtés duquel sont redressées perpendiculairement des parois telles que 11, verrouillées dans cette position par des moyens usuels de la technique. Conformément à l'invention un élément de calage 12 des articles destinés à être conditionnés est articulé sur le fond 10 suivant un bord de celui- ci et verrouillé en position inclinée par rapport à ce fond par des moyens bien connus dans la technique, tels que: - des pattes 13 attenante aux parois 11 contiguës et collées contre l'élément 12, dans le cas de la figure 7 - des pattes 15 attenantes à l'élément 12 et collées sur les parois latérales 11, dans le cas de la figure 8; - des pattes 15 attenantes à l'élément 12 et collées sur les parois latérales 11, dans le cas de la figure 9. Dans le cas des figures 7 et 8, des échancrures 17 de forme complémentaire de celle de la base des objets à conditionner sont ménagées dans l'élément de calage 12, tandis que, dans le cas de la figure 9, des découpes 18 aptes à recevoir la base des objets conditionnés sont ménagées dans l'élément 12. On notera la grande simplicité de la barquette conforme à l'invention, qui, pour un surcoût minime, évite les chutes des articles conditionnés, avec les inconvénients qui en résultent, lors de leur exposition en vente
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Dans cette barquette, le fond comporte, au voisinage de son bord dépourvu de paroi latérale, un moyen de calage des articles conditionnés contigus à ce bord, qui comprend un élément sensiblement plan (7) appliqué sur le fond (2) ou incliné par rapport à celui-ci et présentant alors, du côté tourné vers les articles contigus, une forme (7) complémentaire de leur partie inférieure.
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1. Barquette en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, comprenant un fond (2, 2', 10) de forme polygonale et des parois latérales (2, 4; 3', 4' ; 11) dressés perpendiculairement à ce fond suivant les différents côtés de celui-ci, à l'exception de l'un de ces côtés, caractérisée en ce que, en vue de caler les articles conditionnés dans cette barquette, des découpes (7, 6', 17,18), destinées à recevoir une partie inférieure de ces articles, sont ménagées au voisinage du bord du fond dépourvu de paroi perpendiculaire, soit dans le fond de 1 o cette barquette, soit dans une partie (6, 12) attenante à ce fond ou rapportée sur celui-ci. 2. Barquette selon la 1, dans laquelle les découpes sont ménagées dans une partie rapportée sur le fond de la barquette, caractérisée en ce que cette partie rapportée est collée sur la face intérieure du fond. 3. Barquette selon la 1, dans laquelle les découpes (7) sont ménagées dans une partie (6) de la barquette attenante au fond (2) et articulée sur celui-ci par une ligne de pliage confondue avec son bord dépourvu de paroi latérale perpendiculaire à ce fond, caractérisée en ce que cette partie (6) est rabattue contre le fond et rendue solidaire de celui-ci par des moyens connus dans la technique. 4. Barquette selon la 1, dans laquelle les découpes (17, 18) sont ménagées dans une partie (12) de la barquette attenante au fond (2') et articulée sur celui-ci par une ligne de pliage confondue avec le bord du fond dépourvu de paroi latérale perpendiculaire, caractérisée en ce que cette partie (12) est disposée en position inclinée par rapport à ce fond vers l'intérieur de la barquette et est verrouillée dans cette position par des moyens connus dans la technique.
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B
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B65
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B65D
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B65D 5
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B65D 5/50,B65D 5/20,B65D 5/52
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FR2889092
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A1
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PROCEDE DE CARACTERISATION MECANIQUE D'UN MATERIAU METALLIQUE
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La présente invention concerne le domaine des turbomachines, notamment aéronautiques, et vise la réparation de pièces telles que des disques mobiles aubagés. Afin de répondre aux exigences accrues en performances des moteurs, on fabrique maintenant des roues ou disques aubagés monoblocs, désignés DAM, en alliage de titane pour compresseurs de moteurs à turbine à gaz. Dans un rotor conventionnel, les aubes sont retenues par leur pied qui est monté dans un logement ménagé sur la jante du disque. Les disques et les aubes sont donc fabriqués séparément avant leur assemblage en un rotor aubagé. Dans un DAM, les aubes et le disque sont usinés directement dans une ébauche forgée; ils ne forment qu'une seule pièce. Cette technique autorise des gains importants sur la masse totale du moteur mais aussi sur les coûts de fabrication. Cependant, ce type de rotor présente l'inconvénient d'être difficile à réparer. En fonctionnement, les aubes de compresseur peuvent subir des dommages dus aux impacts causés par l'absorption, par le moteur, de corps étrangers ou bien du fait de l'érosion provoquée par les poussières et autres particules entraînées par l'air passant à travers le moteur et venant en contact avec la surface des aubes. Ces usures ou dommages, s'ils ne sont réparables selon les critères de la documentation du constructeur, entraînent le remplacement d'une ou des aubes incriminées. Dans le cas de pièces aubagées monobloc, les aubes sont parties intégrantes d'une pièce massive et, contrairement aux montages conventionnels, elles ne peuvent être remplacées ou même démontées pour être réparées individuellement. Il faut pouvoir réparer la pièce directement sur le disque. La réparation doit alors prendre en compte l'intégralité de la pièce avec ses encombrements, son poids, dans le cas de grandes pièces, et l'accessibilité des zones à réparer. Ainsi, pour un DAM les zones concernées généralement par la réparation sont, pour chaque aube, le sommet, le coin de pale côté bord d'attaque, le coin de pale côté bord de fuite, le bord d'attaque et le bord de fuite. Les techniques de réparation qui ont été développées consistent à éliminer la zone endommagée sur les aubes détériorées, puis à remplacer la partie éliminée par une pièce de forme appropriée ou bien par rechargement de matière. Ces techniques mettent en oeuvre généralement un usinage conventionnel pour l'élimination de la partie endommagée, le contrôle sans contact de la pièce réparée, le grenaillage ultrason et un usinage spécifique pour la reprise de la zone réparée. La présente invention concerne la réparation de pièces par rechargement de o matière. La réparation est particulièrement difficile à réaliser pour certains alliages utilisés dont le soudage entraîne la formation de défauts dans la masse. Il s'agit notamment de l'alliage de titane Ti17. Cet alliage est rapporté par exemple dans la demande de brevet EP 1340832 de la Demanderesse portant sur un produit, tel qu'une aube, réalisé en cette matière. Lorsqu'il s'agit de procéder à un rechargement de matière, les techniques de type TIG ou de type à micro-plasma utilisées traditionnellement et couramment dans l'industrie aéronautique ne permettent de traiter le titane Ti17 que pour des applications limitées à des zones faiblement sollicitées. Ces rechargements conventionnels entraînent la formation de défauts. Ainsi le rechargement TIG, mettant en oeuvre une énergie importante au regard de la faible épaisseur en jeu, est générateur de déformations, et entraîne la 2s formation d'un taux important de porosités, telles que des micro porosités ou micro soufflures, ainsi qu'une zone affectée thermiquement (ZAT) étendue. Ces micro porosités, qui sont très difficilement détectables, sont génératrices d'un abattement jusqu'à 80% en tenue mécanique. Ce type de soudage par rechargement trouve donc une application à des zones faiblement sollicitées, seulement. Le rechargement micro-plasma entraîne la formation d'une ZAT plus faible mais encore relativement élevée. En outre, le procédé oblige à des attentions particulières et un contrôle périodique sur les équipements et produits utilisés afin qu'aucun paramètre de fonctionnement de la machine ne dérive et ne modifie les résultats attendus. Le brevet US 6568077 décrit un procédé de réparation d'une aube sur un disque DAM selon lequel on usine la partie endommagée de l'aube puis, suivant un premier mode opératoire, on recharge la partie manquante par le dépôt de métal au moyen d'une machine de soudage à l'arc et électrode de tungstène, technique TIG. Suivant un second mode opératoire, on soude un insert au moyen d'une machine de soudage par faisceau d'électron. Le profil de l'aube est ensuite restauré par un usinage approprié. Ce procédé cependant ne mentionne pas le problème rencontré avec le soudage de certains alliages o de titane. En particulier, le rechargement par faisceau laser est une technique permettant d'éviter les défauts dans la zone de soudage. Le rechargement par faisceau laser est déjà connu et utilisé, par exemple, dans les applications où il s'agit de générer des contours métalliques, notamment à partir de données CAO. Les parois ont une épaisseur comprise entre 0,05 et 3 mm et les couches sont de 0,05 à l mm de hauteur. Il permet d'obtenir une excellente liaison métallurgique avec le substrat. La technique de rechargement au moyen d'un faisceau laser présente les avantages suivants: l'apport de chaleur est constant dans le temps. La chaleur n'a pas le temps de s'emmagasiner dans la masse et de diffuser; il s'ensuit un dégazage peu important dans le cas du titane et une limite de l'abattement en résistance. En outre la répétitivité et la fiabilité de cette technique sont bonnes, une fois les paramètres machine fixés; son pilotage est aisé. Les techniques laser employées actuellement mettent en oeuvre des actions simultanées d'apport de matériau et d'irradiation par faisceau laser du substrat. 0 Le matériau est déposé généralement sur la zone de travail sous la forme d'une poudre ou d'un fil métallique. Selon d'autres réalisations, il est projeté sous la forme de jets de poudre vers la zone de travail à l'aide d'une buse adaptée. o o Cependant la mise en oeuvre d'un tel procédé est délicate. Il est nécessaire d'une part de s'assurer que le matériau métallique de rechargement convienne pour la réparation sans abattement préjudiciable des propriétés mécaniques de la zone réparée. D'autre part, il est également nécessaire que l'installation concernée soit apte à fournir une réparation sans abattement préjudiciable non plus des propriétés du matériau. L'invention a donc pour objet un procédé permettant la caractérisation mécanique d'un matériau métallique par rapport à un métal constituant une pièce à réparer et la validation d'une installation de réparation de ladite pièce métallique par rechargement avec ledit matériau métallique, caractérisé par le fait qu'il consiste: - usiner une cavité dans un barreau constitué du métal de la pièce à réparer - recharger la cavité au moyen de ladite installation avec ledit matériau métallique -découper une éprouvette dans ledit barreau de manière à ce qu'elle présente une zone centrale constituée uniquement du matériau métallique rechargé - soumettre l'éprouvette à un test de fatigue vibratoire axiale pour déterminer l'abattement des propriétés mécaniques par rapport au métal constituant la pièce. Dans la mesure où pour la réparation de pièces, le fabricant ou l'utilisateur des machines est conduit à faire appel à des sous-traitants de toute origine utilisant le cas échéant des alliages non identiques à celui constituant les pièces, il est important de disposer d'un moyen simple permettant de vérifier que les pièces peuvent être réparées de manière satisfaisante. Le procédé de l'invention répond donc à cet objectif. Il suffit que le fabricant ou l'utilisateur fournisse au soustraitant une série d'éprouvettes mentionnées ci-dessus et que ce dernier les lui retourne après avoir procédé à un rechargement selon le présent procédé. L'analyse effectuée sur les échantillons après rupture résultant des essais donnera une image précise de la capacité à produire une réparation satisfaisante en terme de tenue mécanique. Le procédé vise une installation préférentiellement de type à rechargement laser, cependant il reste applicable à tout type de rechargement. Le procédé vise en particulier un matériau métallique en alliage de titane, notamment le Ti 17 ou le TA6V pour une pièce également en alliage de titane. Avantageusement le barreau a une forme parallélépipédique, et la cavité usinée dans le barreau a une forme correspondant à celle ménagée dans la pièce à réparer. En particulier, la cavité est cylindrique d'axe transversal par rapport au barreau. On décrit maintenant plus en détail l'invention, en référence aux dessins sur lesquels: - la figure 1 représente une vue partielle de disque aubagé monobloc, - la figure 2 représente une vue schématique en coupe d'une buse de rechargement, - les figures 3 à 6 montrent une éprouvette de caractérisation mécanique avec rechargement laser conforme à l'invention. - la figure 7 montre l'étape d'essais en fatigue vibratoire d'une éprouvette rechargée. - la figure 8 montre une macrophotographie de la surface de rupture. - la figure 9 montre un graphique d'analyse des résultats d'essais. On voit sur la figure 1 une partie d'un disque aubagé monobloc 1. Les aubes 3 sont radiales et réparties à la périphérie d'un disque 5. L'ensemble est a monobloc en ce sens qu'il a été fabriqué soit par usinage d'une ébauche unique, soit par soudage d'une partie au moins de ses composants. Les aubes en particulier ne sont pas liées au disque par des moyens mécaniques démontables. Les zones susceptibles d'être endommagées sont les bords d'attaque 31, les bords de fuite 32, les coins de bord d'attaque 33, les coins de l O n bord de fuite 34 ainsi que la ligne du sommet de pale 35 pourvue d'une portion amincie formant léchette d'étanchéité comme cela est connu. Les dommages que l'on constate dépendent de la position de la zone. En bord d'attaque, de fuite ou en coin de pale par exemple il peut s'agir d'une perte de matière causée par l'impact d'un objet étranger ou bien d'une crique. En sommet de pale, il s'agit le plus souvent d'une usure due aux frottements avec le carter du moteur. Selon la zone endommagée, on enlève une quantité de matière telle que la géométrie, les dimensions et les cotes de la zone à réparer soient déterminées. Cette mise en forme se fait par usinage mécanique, notamment par fraisage sur un outillage adapté, selon une gamme assurant un état de surface compatible avec la qualité du rechargement recherchée. On procède ensuite au nettoyage de la surface de soudage destinée à recevoir le métal d'apport, à la fois mécaniquement et chimiquement. Ce nettoyage est adapté au matériau du substrat. Cela est important pour l'alliage de titane Ti17 en particulier ou l'alliage TA6V. On a représenté sur la figure 2, une buse 30 de rechargement par faisceau laser. Cette buse comprend des canaux d'alimentation en poudre de métal à déposer sur la zone à réparer suivant l'axe de propagation du faisceau laser. Le faisceau est dirigé vers la pièce et la poudre de métal M est entraînée par un flux de gaz G sur la zone chauffée par le faisceau. La buse se déplace le long de la zone à réparer dans un mouvement de va et vient construisant progressivement un empilement de couches de matière déposée et mise en fusion par le faisceau laser. Le rechargement est effectué à vitesse et intensité constantes même si l'épaisseur sur la pièce varie. Les paramètres sont adaptés pour limiter notamment les déformations internes et le réusinage, ainsi que l'étendue de la zone affectée thermiquement (zat). Les paramètres à prendre en compte pour le rechargement sont: - la hauteur du point de focalisation du faisceau laser (de préférence un laser YAG) par rapport à la surface, - la vitesse d'avance de la tête 30, - l'énergie appliquée par le faisceau. - la poudre utilisée (Ti17 ou TA6V) qui n'est pas nécessairement du même métal que le substrat, sa granulométrie, de préférence entre 30 et 100 m; son point de focalisation, - la nature du gaz d'entraînement et de confinement, de préférence hélium ou argon. On a défini au préalable le type de buse à utiliser. La vitesse et l'énergie sont liées au type de machine mis en oeuvre. En particulier, dans le cas du titane Ti17, pour éviter l'apparition de porosités 1 dans la masse, on a constaté que la variation des paramètres ne devait pas dépasser +ou - 5%. L'invention porte sur la validation d'une installation de soudage par faisceau laser pour la mise en oeuvre du procédé de réparation par rechargement. En effet, avant mettre une machine en service et le dédier à la réparation de DAM par rechargement, il est nécessaire de vérifier si les pièces réparées ne souffriront pas d'un abattement préjudiciable à leur usage. On procède à cette validation en réalisant des essais sur des éprouvettes dites de caractérisation et de validation. Ces éprouvettes 50 représentées sur les figures 3 à 6 permettent - de contrôler visuellement l'existence de non oxydation et de mesurer la géométrie du rechargement, - d'évaluer la qualité métallurgique du rechargement après usinage, sans et avec traitement thermique, par des contrôles non destructifs et destructifs, tels que le ressuage et les coupes micrographiques, - de caractériser le matériau Ti17 rechargé laser, après usinage et traitement thermique, en tenue mécanique c'est-à-dire en procédant à des essais de fatigue cyclique (HCF). Dans le cas particulier de réparation de DAM, on utilise de préférence un barreau 50 issu d'une ébauche forgée de DAM, car il présente alors un sens de fibrage de même nature que les DAM qui seront réparés avec une telle installation. Pour effectuer ces tests le barreau est parallélépipédique avec, par exemple, les dimensions suivantes: 100mm x 19mm x 8mm. Comme on le voit sur la figure 4, on usine une empreinte 52 dont la géométrie du profil correspond à une cavité que l'on creuse dans une zone endommagée du bord d'attaque ou du bord de fuite d'une pale pour former une zone à réparer. Ici cette cavité a une forme cylindrique dont l'axe est transversal par rapport à celui du barreau. Le barreau 50 est plus large qu'une pale. On procède au rechargement, figure 1 5, de cette empreinte 52 au moyen de l'installation que l'on souhaite valider. La cavité a une profondeur suffisante, par exemple une profondeur maximale de 5 mm, pour qu'il soit nécessaire de procéder par empilement de plusieurs couches. Par ailleurs, en raison de la largeur du barreau, on effectue le rechargement en croisant les différentes couches. Lorsque le rechargement est fini, comme cela est représenté sur la figure 5, avec éventuellement quelques débordements considérés sans conséquence, on découpe une tranche 56 du barreau. Cette tranche 56, représentée hachurée sur la figure 5 englobe la partie rechargée 54. Comme on le voit sur la figure, la tranche est parallèle et légèrement en retrait, de 1 mm par exemple, par rapport à la surface sur laquelle, on a effectué le rechargement. Par exemple pour un barreau de 8 mm d'épaisseur, on extrait une tranche de 2,5mm d'épaisseur. Cette tranche comprend alors trois parties distinctes ave une partie centrale constituée uniquement du métal rechargé entre deux éléments o du barreau d'origine. La figure 6 montre cette tranche 56 que l'on a usinée pour obtenir une partie centrale 56a formant une barre incorporant la zone rechargée. Dans sa partie médiane, toute l'épaisseur de la barre 56a est constituée de matière rechargée. De part et d'autre de la barre 56a des pattes plus larges 56b, forment des pattes de préhension pour les mâchoires des appareils avec lesquels on pratique les essais de fatigue cyclique. Ces essais, schématisés sur la figure 7, consistent à appliquer des efforts axiaux de compression et de traction, en alternance. La fréquence, l'amplitude des vibrations, le nombre de cycles et la température, en particulier, sont déterminés. o Sur la figure 8, on a représenté une macrophotographie de la surface de l'éprouvette cassée. L'éprouvette est rompue dans la zone rechargée. L'examen de cette surface permet de vérifier la qualité du rechargement et d'observer la nature des défauts présents. Pour différentes éprouvettes, on relève sur un graphique à échelle logarithmique en abscisses, le niveau des contraintes alternées en MPa et à partir de quel nombre de cycles, la rupture est intervenue. Par exemple, sur ce graphique regroupant un échantillon de plusieurs éprouvettes, on a reporté la survenue de la rupture des différentes éprouvettes causée par d'un défaut débouchant A ou de défauts à coeur B A partir de l'analyse des résultats, on détermine ainsi un taux d'abattement du matériau pour l'installation visée. Ce taux est le rapport entre la tenue mécanique du matériau après rechargement et la tenue mécanique de ce matériau sur une pièce neuve. Lorsque les essais sur les éprouvettes sont satisfaisants et que le taux dépasse une valeur de seuil minimal, déterminée expérimentalement, on valide l'installation. IO
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Le procédé permet la caractérisation mécanique d'un matériau métallique par rapport à un métal constituant une pièce à réparer et la validation d'une installation de réparation de ladite pièce par rechargement avec ledit matériau métallique. Selon ce procédé, on usine une cavité dans un barreau dudit métal, on recharge (54) la cavité au moyen de ladite installation, on découpe une éprouvette (56) dans ledit barreau de manière à ce qu'elle présente une zone centrale constituée uniquement de métal rechargé et on soumet l'éprouvette à un test de fatigue vibratoire axiale.
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io- 1. Procédé permettant la caractérisation mécanique d'un matériau métallique par rapport à un métal constituant une pièce à réparer et la validation d'une installation de réparation de la dite pièce par rechargement avec ledit matériau métallique, caractérisé par le fait qu'il consiste: - usiner une cavité (52) dans un barreau (50) dudit métal -recharger (54) la cavité au moyen de ladite installation - découper une éprouvette (56) dans ledit barreau de manière à ce qu'elle présente une zone centrale (56a) constituée uniquement de métal rechargé - soumettre l'éprouvette à un test de fatigue vibratoire axiale 2. Procédé selon la 1 dont l'installation est de type à rechargement laser. 3. Procédé selon la 1 ou 2 dont le matériau métallique est un alliage de titane, notamment le Ti 17 ou le TA6V. 4. Procédé selon la 1 dont le barreau (50) a une forme parallélépipédique, et la cavité (52) usinée dans le barreau a une forme correspondant à celle ménagée dans la pièce à réparer. 5. Procédé selon la précédente, dont la cavité est cylindrique d'axe transversal par rapport au barreau.
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B,C
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B23,C22
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B23K,C22F
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B23K 26,C22F 1
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B23K 26/34,C22F 1/18
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FR2888797
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A1
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INSTALLATION D'ECLAIRAGE DE VEHICULE AUTOMOBILE
| 20,070,126 |
Domaine de l'invention L'invention concerne une comportant une source lumineuse munie d'une zone de socle par laquelle la source lumineuse est installée sur un support de socle relié de manière amovible à un boîtier de l'installation d'éclairage, avec des raccords électriques prévus du côté du boîtier de l'installation d'éclairage. Une telle installation d'éclairage est connue selon le document DE-198 22 895. Dans cette installation d'éclairage, la source io lumineuse est engagée avec sa zone de socle sur le support de socle, réalisant ainsi en même temps une liaison mécanique entre la zone de socle et le support de socle, ainsi qu'une liaison électrique entre la source lumineuse, la zone de socle et les contacts électriques du support de socle. Cette unité formée par la source lumineuse, la zone de socle et le support de socle constitue un ensemble qui se place préalablement avec la source lumineuse dans une ouverture du boîtier. Les contacts électriques du support de socle viennent alors en appui contre les raccords ou branchements du côté du boîtier. La fixation mécanique de l'unité formée de la source lumineuse, la zone de socle et du support de socle, se fait par un verrouillage par encliquetage du support de socle dans le boîtier. Le document DE-195 47 718 décrit une installation d'éclairage composée également d'un ensemble formé d'une source lumineuse d'une zone de socle et d'un support de socle qui est pré- assemblée; cet ensemble se place dans l'ouverture d'un boîtier d'une installation d'éclairage pour y être fixé. Le branchement électrique de l'installation d'éclairage se fait selon ce document DE-195 47 718 non du côté du boîtier mais à l'aide d'un contact d'enfichage prévu sur le support de socle. Ce contact est situé du côté du support de socle à l'opposé de la source lumineuse. But de l'invention Partant du document DE-198 22 895-A1, la présente invention a pour but de développer une installation d'éclairage de véhicule automobile qui se monte facilement et permet une mise en contact électrique particulièrement fiable. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne une installation du type défini ci-dessus caractérisée en ce que le contact électrique de la source lumineuse et des raccords du côté du boîtier se fait par des contacts électriques réalisés sur ou dans la zone de socle, la zone de socle étant installée de manière mobile en rotation sur le support de socle. La disposition des contacts électriques sur et dans la zone de socle permet une économie de pièce par rapport à la solution du document DE-198 22 895-Al. Le contact électrique de la source lumineuse ne se fait pas par l'intermédiaire du support de socle, mais directement de la zone de socle aux raccords du côté du boîtier. Comme la zone de socle est mobile en rotation par rapport au support de socle, on peut fixer le support au boîtier sans que la zone de socle et ainsi la source lumineuse n'aient à participer à un mouvement de fixation correspondant du support de socle. La zone de socle et la source lumineuse sont en revanche découplées du mouvement de rotation du support de socle. Cela constitue l'avantage essentiel que le contact électrique entre les raccords côté boîtier et les contacts prévus dans la zone de socle ne sont pas réalisés sous la forme d'une liaison par frottement et ainsi de simples contacts d'enfichage particulièrement fiables suffisent. Ainsi l'invention repose sur l'idée que dans une installation d'éclairage comportant un ensemble pré-assemblé formé d'une source lumineuse, d'une zone de socle et d'un support de socle, le contact électrique de la source lumineuse est découplé de la fixation mécanique du support de socle au boîtier. Si les raccords côté boîtier et les contacts électriques en position de contact sont reliés solidairement en rotation, on peut utiliser des liaisons par enfichage particulièrement simples et fiables avec des broches et des douilles. Ces éléments sont assemblés dans la direction axiale si bien qu'ils sont ensuite solidaires en rotation. Les raccords côté boîtier peuvent être prévus sur un support de raccord reliés en particulier par encliquetage au boîtier. Ainsi les surfaces de contacts électriques et les conducteurs électriques en liaison avec ces surfaces peuvent être pré-assemblés indépendamment du boîtier sur le support de raccord et ce support peut ensuite être relié au boîtier. Cela facilite l'utilisation de conducteurs électriques non rigides. Selon un mode de réalisation de l'invention, la zone de socle est encliquetée à rotation avec le support de socle. Cela permet de bloquer la zone de socle et ainsi la source lumineuse dans une certaine position de rotation sur le support de socle. On peut dans ces conditions réaliser un ensemble pré-assemblé qui se manipule particulière-ment simplement en prenant le support de socle. Selon un développement avantageux de l'invention, le support de socle est encliqueté à rotation au boîtier. Ce type de fixation est fiable et peu encombrant. Si (lorsque le support de socle et le boîtier sont en position encliquetée) la zone de socle est bloquée dans la direction axiale entre le support de socle et le boîtier, cela permet d'obtenir une liaison solide et insensible aux secousses pour les pièces. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, le sens de rotation pour l'encliquetage de la zone de socle et du support de socle est opposé au sens de rotation pour l'encliquetage du support de socle et du boîtier. Cela permet l'encliquetage du support de socle et du boîtier en libérant l'encliquetage entre le support de socle et la zone de socle. Cette solution est particulièrement avantageuse si pour l'encliquetage de la zone de socle sur le support de socle, le mouvement de rotation correspond au mouvement de rotation nécessaire pour l'encliquetage du support de socle au bol- tier. Cette réalisation permet de bloquer la source lumineuse et la zone de socle dans une certaine position de rotation par rapport au support de socle qui correspond à la position de rotation finale de la source lumineuse et de la zone de socle à l'état installé dans le boîtier. En libérant la liaison d'encliquetage entre la zone de socle et le support de socle pendant que l'on réalise la liaison par encliquetage entre le support de socle et le boîtier, on pourra découpler la source lumineuse et la zone de socle comme indiqué cidessus par rapport au support de socle qui peut ainsi être fixé au boîtier indépendamment de la source lumineuse et de la zone de socle. Les modes de réalisation proposés offrent également l'avantage qu'au démontage de l'installation d'éclairage, par exemple pour remplacer la source lumineuse, la libération de la liaison encliquetée entre le support de socle et le boîtier se fait tout en réalisant la liaison par encliquetage entre la zone de socle et le support de socle. Ainsi l'ensemble découplé à l'état monté de l'installation d'éclairage d'une part la source lumineuse et la zone de socle et d'autre part le support de socle, on aura de nouveau une réunion d'éléments qui pourra être enlevée globalement de l'installation d'éclairage. io Les opérations de montage et de démontage telles que décrites seront facilitées si le support de socle présente une poignée ou une surface de prise. Le support de socle peut ainsi être bien tenu lors-qu'on installe la source lumineuse avec sa zone de socle sur le support de socle. En outre, le support de socle peut être fixé par encliquetage à rotation au boîtier en exerçant des efforts faibles et l'enlèvement se fait tout aussi facilement. Selon un développement de l'invention, l'installation d'éclairage comporte un réflecteur qui comporte d'une part un segment de guidage réalisé dans la zone de socle et qui est complémentaire au logement de socle réalisé. Cela permet de positionner l'axe optique de la source lumineuse dans une position prédéfinie précise par rapport au réflecteur. L'installation d'éclairage selon l'invention peut être un projecteur ou un feu arrière. On a les mêmes avantages si l'installation d'éclairage est un feu clignotant. L'invention concerne également un ensemble destiné à une installation d'éclairage. L'invention concerne également un procédé de montage d'une installation d'éclairage selon lequel on installe la zone de socle d'une source lumineuse pour former un ensemble mobile en rotation sur un support de socle, on relie les contacts électriques formés sur ou dans la zone de socle aux raccords électriques côté boîtier et on relie entre eux le support de socle et le boîtier. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation préférentiel représenté dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue éclatée d'une source lumineuse et d'une zone de socle pour le montage sur un support de socle; - la figure 2 montre la disposition de la figure 1 dans un état pré-assemblé ; - la figure 3 montre le dispositif de la figure 1 lorsque le montage est terminé ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un boîtier d'une installation d'éclairage comportant des raccords côté boîtier; - la figure 5 est une vue correspondant à la figure 4 avec un ensemble selon la figure 3; - la figure 6 est une vue en perspective analogue à celle de la figure 5 et à la place du boîtier de l'installation d'éclairage on a représenté un réflecteur; - la figure 7 montre le dispositif de la figure 3 dans un état pré-assemblé selon la figure 4; -la figure 8 montre l'état pré-assemblé selon la figure 7 en vue en perspective arrière; - la figure 9 est une vue correspondant à celle de la figure 8 après pivotement du support de socle; et - la figure 10 est une vue correspondant à la figure 7 de l'installation d'éclairage après avoir effectué l'étape de montage suggérée à la figure 8 et terminée à la figure 9. Description d'un mode de réalisation de l'invention La figure 1 montre une source lumineuse 2 d'un projecteur ou d'un clignotant tenu dans une zone de socle 4. L'invention peut également s'appliquer à d'autres dispositifs d'éclairage notamment des feux arrières. Au voisinage de la zone de socle 4, du côté opposé à celui de la source lumineuse 2, on a représenté un support de socle portant globalement la référence 6 dans une position de pré-assemblage. La zone de socle 4 se compose d'un corps de base 8 prin- cipalement cylindrique, d'où partent deux parties en saillie 10, 12 dans la direction radiale; ces parties en saillie sont décalées de 180 . Entre les parties en saillie 10, 12, le corps de base 8 comporte des contacts électriques 14, 16 décalés angulairement l'un de l'autre de 180 . Le dé- calage angulaire des contacts électriques 14, 16 par rapport aux parties en saillie 18 et 12 correspond respectivement à 90 . Une telle zone de socle est par exemple fournie sous la référence PG/PGU Lampenhalter de la Société Stocko Contact GmbH & Co. KG, Wuppertal, DE. Une source lumineuse avec un tel socle est par exemple fournie sous la référence PY24W par la Société Royal Philips Electronics N.V., Eindhoven, NL. Le corps de base 8 comporte un logement d'encliquetage 18, fendu, s'étendant dans la direction périphérique du corps de base 8. Ce logement d'encliquetage 18 coopère avec des éléments d'encliquetage du support de socle 6 comme cela sera décrit de manière plus détaillée ci-après. Le support de socle 6 a un corps de base 20 en forme de disque circulaire muni de différents éléments de fixation du côté tourné vers la zone de socle 4. L'un de ces éléments est un élément de guidage 22 en forme de broche, centré, s'étendant dans la direction de l'axe op- tique de la source lumineuse 2. Dans la direction périphérique au voisinage de l'élément de guidage central 22, on a deux becs d'encliquetage 24, 26 sur le corps de base 20 et ayant entre eux un décalage angulaire de 180 . Dans la direction radiale au voisinage des becs d'encliquetage 24, 26, il y a des rampes 32, 34 de forme courbe sur le corps de base 20. Dans la direction périphérique, sensiblement entre ces rampes 32, 34, il y a d'autres becs d'encliquetage 28, 30 décalés angulairement de 180 . Le support de socle présente sur son côté non tourné vers la source lumineuse 2 ou la zone de socle 4, une poignée 36 partiellement cachée par le corps de base 20 à la figure 1. Cette poignée permet de tenir le support de socle 6 et elle est dans l'alignement de la direction d'assemblage portant la référence 38 suivant la direction axiale c'est-àdire l'axe optique de la source lumineuse 2 pour être as- semblée à la zone de socle 4; l'élément de guidage central 22 facilite le centrage de la zone de socle 4 et du support de socle 6. La figure 2 montre la fin de l'opération d'assemblage axial. Selon la figure 2, la partie en saillie 10 de la zone de socle 4 arrive sur la rampe 34 (elle est cachée à la figure 2 par la partie en saillie 10). De façon correspondante, la partie en saillie 10 de la zone de socle 4 arrive sur la rampe 32. Les becs d'encliquetage 24, 26 du support de socle 6 arrivent en prise avec les logements d'encliquetage de la zone de socle 4. Le bec d'encliquetage 24 arrive par exemple en prise avec le logement d'encliquetage 18. A l'état représenté à la figure 2, la zone de socle 4 est as-semblée au support de socle 6 seulement dans la direction axiale. Les becs d'encliquetage 24, 26 sont encore engagés librement dans les logements d'encliquetage de la zone de socle 4 (par exemple le bec d'encliquetage 24 dans le logement d'encliquetage 18). En tournant la poignée 36 et ainsi le support de socle 6 dans un premier sens de rotation indiqué à la figure 2 par la flèche en pointillés 40, le support de socle 6 passe de la position représentée à la figure 2 dans la position représentée à la figure 3. Au cours de ce mouvement, les rampes 32, 34 passent respectivement sous les parties en saillie voisines 10, 12 de la zone de socle 4. En même temps, les becs d'encliquetage 24, 26 de la zone de socle 4 viennent en prise de serrage avec les logements d'encliquetage de la zone de socle 4 par exemple avec le logement d'encliquetage 18. Le mouvement de rotation indiqué par la flèche 40 à la figure 2 s'arrête lorsque le bec d'encliquetage 30 est en appui contre le contact électrique 14. Dans cet état, la zone de socle 4 est maintenue par les éléments d'encliquetage 24, 26, 18 et par le con-tact avec serrage entre les parties en saillie 10, 12 et les rampes 32, 34. La figure 4 montre un boîtier 42 d'une installation d'éclairage vue en perspective arrière. Le côté du boîtier 42 représenté à la figure 4 est dirigé vers l'arrière dans la direction longitudinale du véhicule en position de montage dans le véhicule. Le boîtier 42 comporte une ouverture 44 délimitée par une paroi cylindrique 46. Au voisinage de la paroi cylindrique 46 on a un support de raccord 48, annulaire par lequel d'autres éléments d'encliquetage non représentés s'accrochent au boîtier 42. Le support de raccord 48 comporte deux raccords 50, 52 côté boîtier; ces raccords sont des contacts d'enfichage parallèles à l'axe central de l'ouverture 44. Les raccords 50, 52 sont décalés angulaire-ment de 180 l'un par rapport à l'autre. Le support de raccord 48 sert également de support à deux éléments de guidage 54, 55 fendus, qui se font face. Le boîtier 42 comporte en outre des becs d'encliquetage 56, 57 également en regard l'un de l'autre. L'ensemble représenté à la figure 3 porte globalement la référence 58 à la figure 5 et se compose de la source lumineuse 2, de la zone de socle 4 et du support de socle 6; la zone de socle 4 est fixée au support de socle 6. L'ensemble 58 peut être introduit dans la direction d'assemblage, axiale portant la référence 60 dans l'ouverture 44 du boîtier 42, la source lumineuse 2 venant devant. Cette opération d'assemblage est représentée en perspec- tive décalée à la figure 6 par rapport à la figure 5; à la place du boîtier 42, on a représenté le réflecteur 62 de l'installation d'éclairage. Dans l'opération d'assemblage portant la référence 60 à la figure 5, selon la figure 6, les raccords électriques 14, 16 viennent respectivement en contact avec les raccords 50, 52 côté boîtier prévus sur un support de raccord 48. Pour s'assurer que l'ensemble 58 prend une position relative définie par rapport au réflecteur 62, la zone de socle 4 comporte un segment de guidage cylindrique 64 qui pénètre dans une paroi cylindrique 66 du réflecteur 62 si bien qu'à la fin de l'opération d'assemblage 60 aucun mouvement dans la direction radiale ne sera plus possible entre l'ensemble 58 et le réflecteur 62. Au cours de l'opération d'assemblage 60, des entretoises 68 et 70 (voir figure 3) réalisées dans les parties en saillie 10, 12 de la zone de socle 4 (voir figure 3) viennent respectivement en prise dans les éléments de guidage fendus 54, 55 (voir figure 4). La figure 7 montre les becs d'encliquetage 56, 57 décrit en référence à la figure 4. Les becs d'encliquetage 28, 30 du support de socle 6 décrits en relation avec la figure 1 sont décalés angulairement par rapport aux becs d'encliquetage précédents. L'état de montage de l'installation d'éclairage 72 de la figure 7 correspondant à l'état de montage de la figure 8. Pour terminer le montage de l'installation d'éclairage 72, on peut tourner la poignée 36 dans le sens de rotation portant la référence 74. Ce sens de rotation 74 est opposé au sens de rotation 40 (figure 2). A la fin du mouvement de rotation 74, la prise 36 et ainsi le support de socle 6 arrivent dans la position représentée à la figure 9. La figure 10 montre l'état de montage correspondant à la figure 9 selon une vue en perspective correspondant à la figure 7. Ainsi par comparaison à la figure 7, par la rotation 74, les becs d'encliquetage 28, 30 du support de socle 6 sont en prise d'encliquetage avec les becs d'encliquetage 56, 57 réalisés sur le boîtier 42. En tournant le support de socle 6 de la position représentée à la figure 7 dans la position représentée à la figure 10, la zone de socle 4 avec ses contacts électriques 14 et 16 reste dans la même position car les contacts électriques 14, 16 et les raccords électriques 50, 52 côté boîtier sont engagés les uns dans les autres interdisant tout mouvement de rotation de la zone de socle. La zone de socle 4 de l'exemple de réalisation représenté dans les dessins est en outre tenue par les entretoises 68, 70 formées sur les parties en saillie 8 et 10 sur les éléments de guidage fendus 54, 55. Il est toutefois suffisant que le mouvement de rotation de la zone de socle 4 ne soit bloqué que par la liaison solidaire en rotation entre les contacts 14, 16 et les bornes 50, 52. A l'état de montage terminé de l'installation d'éclairage 72, la zone de socle 4 prend par rapport au support de socle 6 la même position que celle qui correspond à la position de montage intermédiaire selon la figure 2. La zone de socle 4 est ainsi bloquée dans la direction axiale entre le boîtier 42 et le support de socle 6. Pour démonter l'installation d'éclairage 72, on tourne la prise ou poignée 36 dans la direction opposée au sens de rotation 74 pour que le support de socle 6 revienne dans la position représentée à la figure 7; en même temps, la zone de socle 4 s'accroche au support de socle 6 ce qui correspond à la position relative représentée à la figure 3 entre la zone de socle 4 et le support de socle 6. Ensuite, on peut ex- traire l'ensemble 58 dans la direction opposée à la direction d'assemblage 60 (voir figure 5) hors du boîtier 42. Pour séparer la zone de socle 4 et la source lumineuse 2 par rapport au support de socle 6, il faut mettre tout d'abord l'ensemble de sa position représentée à la fi- gure 3 dans celle représentée à la figure 2; pour cela on tourne la poignée 36 dans la direction opposée au sens de rotation 40. Ensuite, on peut enlever le support de socle 6 à l'opposé de l'installation de guidage axial 38 par rapport à la zone de socle 4. Il est clair que les moyens de rotation tels que décrits qui concernent respectivement la poignée ou prise 36 du support de socle 6 peuvent également se réaliser en tournant l'autre partie de cette liaison en rotation dans la direction opposée et en tenant fixe la poignée 36. On peut également combiner un mouvement de rotation de la poignée 36 et celui du partenaire de rotation
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Installation d'éclairage (72) de véhicule automobile comportant une source lumineuse (2) munie d'une zone de socle (4) par laquelle la source lumineuse (2) est installée sur un support de socle (6) relié de manière amovible à un boîtier (42) de l'installation d'éclairage (72), avec des raccords électriques (50, 52) prévus du côté du boîtier.Le contact électrique de la source lumineuse (2) et des raccords (50, 52) du côté du boîtier se fait par des contacts électriques (14, 16) réalisés sur ou dans la zone de socle (4), la zone de socle (4) étant installée de manière mobile en rotation sur le support de socle (6).
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1 ) Installation d'éclairage (72) de véhicule automobile comportant une source lumineuse (2) munie d'une zone de socle (4) par laquelle la source lumineuse (2) est installée sur un support de socle (6), le support de socle (6) étant relié de manière amovible à un boîtier (42) de l'installation d'éclairage (72), avec des raccords électriques (50, 52) prévus du côté du boîtier de l'installation d'éclairage (72), caractérisée en ce que le contact électrique de la source lumineuse (2) et des raccords (50, 52) du côté du boîtier se fait par des contacts électriques (14, 16) réalisés sur ou dans la zone de socle (4), la zone de socle (4) étant installée de manière mobile en rotation sur le support de socle (6). 2 ) Installation d'éclairage (72) selon la 1, caractérisée en ce que les raccords (50, 52) côté boîtier et les contacts électriques (14, 16) sont reliés solidairement en rotation dans leur état de contact. 3 ) Installation d'éclairage (72) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les raccords (50, 52) côté boîtier sont prévus sur un support de raccord (48) relié notamment par accrochage au boîtier (42). 4 ) Installation d'éclairage (72) selon la 1, caractérisée en ce que la zone de socle (4) est accrochée à rotation au support de socle (6). 5 ) Installation d'éclairage (72) selon la 1, caractérisée en ce que le support de socle (6) est accroché à rotation au boîtier (42). 6 ) Installation d'éclairage (72) selon la 5, caractérisée en ce qu' à l'état accroché du support de socle (6) et du boîtier (42), la zone de socle (4) est bloquée dans la direction axiale entre le support de socle (6) et le boîtier (42). 7 ) Installation d'éclairage (72) selon au moins l'une des 4 à 6, caractérisée en ce que le sens de rotation (40) pour accrocher la zone de socle (4) et le support de socle (6) est opposé au sens de rotation (74) pour accrocher le sup- port de socle (6) et le boîtier (42). 8 ) Installation d'éclairage (72) selon au moins l'une des 3 à 6, caractérisée en ce que l'accrochage du support de socle (6) et du boîtier (42) se fait par libération de l'accrochage du support de socle (6) et de la zone de socle (4). 9 ) Installation d'éclairage (72) selon la 1, caractérisée en ce que le support de socle (6) comporte une poignée (36) ou une surface de prise. 10 ) Installation d'éclairage (72) selon la 1, caractérisée en ce que l'installation d'éclairage (72) comporte un réflecteur (62) ayant un segment de guidage (64) réalisé dans la zone de socle et complémentaire au logement de socle (66). 11 ) Installation d'éclairage (72) selon la 1, caractérisée en ce que l'installation d'éclairage (72) est un projecteur ou un feu arrière. 12 ) Installation d'éclairage (72) selon la 1, caractérisée en ce que l'installation d'éclairage (72) est un feu clignotant. 13 ) Ensemble (58) notamment pour une installation d'éclairage (72) selon au moins l'une des 1 à 12, comprenant une source lumineuse (2) munie d'une zone de socle (4) par laquelle la source lumineuse (2) est installée sur un support de socle (6), le support de socle (6) étant relié de manière amovible au boîtier (42) de l'installation d'éclairage (72), avec des contacts électriques (14, 16) pré-vus sur ou dans la zone de socle (4) et qui établissent le contact électrique avec des raccords (50, 52) côté boîtier, caractérisé en ce que la zone de socle (4) est installée de manière mobile en rotation sur le support de socle (6). 14 ) Procédé de montage d'une installation d'éclairage (72) notamment selon l'une des 1 à 13, caractérisé par les étapes suivantes: - on installe la zone de socle (4) d'une source lumineuse (2) pour for-mer un ensemble (58) de manière libre en rotation sur un support de socle (6), - on relie les contacts électriques (14, 16) réalisés dans ou sur la zone de socle (4) aux raccords électriques (50, 52) côté boîtier, et - on relie le support de socle (6) et le boîtier (42). 15 ) Procédé selon la 14, caractérisé en ce que la liaison entre la zone de socle (4) et le support de socle (6) se fait par assemblage axial (39) suivi d'une rotation du support de socle (6) dans un premier sens de rotation (40). 16 ) Procédé selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que la liaison des contacts (14, 16) réalisée sur ou dans la zone de socle (4) aux raccords (50, 52) côté boîtier se fait par assemblage axial (60) de la zone de socle (4) et du boîtier (42). 17 ) Procédé selon la 14, caractérisé en ce que la liaison entre le support de socle (6) et le boîtier (42) se fait par rotation du support de socle (6) dans un second sens de rotation (74). 18 ) Procédé selon la 14, caractérisé en ce que le premier sens de rotation (40) est opposé au second sens de rotation (74).
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B,F
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B60,B62,F21
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B60Q,B62D,F21S,F21V,F21W
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B60Q 1,B62D 65,F21S 8,F21V 19,F21V 23,F21W 101
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B60Q 1/00,B62D 65/16,F21S 8/10,F21V 19/00,F21V 23/00,F21W 101/10,F21W 101/12,F21W 101/14
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FR2894278
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A1
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VOLET ROULANT MOTORISE COMPORTANT UNE ALIMENTATION ELECTRIQUE INTEGREE
| 20,070,608 |
La présente invention concerne un volet roulant du type motorisé, dans lequel la source d'alimentation électrique du moteur commandant le volet est intégrée à la structure du volet. Elle concerne plus particulièrement un volet roulant de façade ou de toit 10 commandé par un moteur électrique dont la source d'alimentation est constituée par un panneau solaire. L'utilisation de moteurs électriques pour commander l'ouverture et la fermeture de volets roulants a connu un fort développement ces dernières 15 années au détriment des moyens mécaniques classiques telles que les chaînes, les courroies, les sangles ou les manivelles. Cette tendance reflète des choix de confort et de commodité qui sont bien compréhensibles mais qui imposent en contre partie la présence de 20 moyens d'alimentation électrique du moteur pour lesquels il faut trouver un emplacement qui ne compromette ni l'esthétique du volume à équiper, ni le bon fonctionnement du volet. Ce type de volet exige également que l'installation électrique soit conforme 25 ou effectuée dans les règles de l'art. Ces contraintes sont source de travaux supplémentaires, puisqu'outre la mise en place du moteur et des moyens qui permettent d'en commander le démarrage et l'arrêt, il faudra pour installer un volet motorisé sur une 30 ouverture, procéder à des travaux affectant la structure. Par exemple, il pourra être nécessaire de percer soit la fenêtre soit le mur pour laisser passer un câblage en vue du raccordement du moteur au réseau électrique, ou de prévoir un raccordement à une alimentation 35 électrique extérieure située en façade. Ceci a des conséquences qui ne sont pas négligeables, tout d'abord sur l'esthétique du bâtiment, puisque les raccordements imposent des opérations de percement, de pose de goulottes ou de boites de dérivation, voire des saignées dans les murs avec la présence d'interrupteurs, ou encore, en cas d'alimentation extérieure, le passage de gaines ou de câbles le long de la façade. Le coût d'une telle installation n'est pas non plus négligeable et dépend à la fois de la longueur de câblage nécessaire pour relier le moteur à sa source d'alimentation électrique et également du type de raccordement choisi, c'est à dire masqué ou apparent, ainsi que de la qualité du réseau de l'installation électrique sur laquelle viendra se greffer l'installation. Pour remédier à ces différents inconvénients, on a proposé des solutions 15 alternatives au moteur électrique de type classique alimenté par le réseau. S'agissant de volets qui sont destinés à obturer des ouvertures qui donnent sur l'extérieur d'un bâtiment, il était tout naturel d'envisager l'utilisation de l'énergie solaire pour alimenter et commander le moteur. Diverses solutions sont connues de l'art antérieur, dans lesquelles un moteur contrôlant le mouvement d'ouverture ou fermeture d'un volet est alimenté au travers d'un capteur solaire. 25 Ainsi, le document DE 199 14 677 décrit un volet roulant motorisé actionné par l'énergie fournie par un panneau solaire. Les cellules qui composent ce panneau solaire sont montées sur les rails de guidage du volet roulant, et les batteries et les composants 30 électroniques sont placés à l'intérieur de ces rails. Cette modalité satisfait l'un des objectifs poursuivis qui est de supprimer les câblages puisque le volet est alimenté exclusivement par l'énergie solaire au travers des capteurs. 20 35 5 Cependant, elle présente un inconvénient majeur, puisqu'elle impose de modifier la structure du volet, dans la mesure où il faudra prévoir des rails de type spécifique, conçus pour recevoir à la fois les panneaux solaires, ainsi que les batteries et les autres composants. Cette solution n'est donc pas adaptée au cas de constructions anciennes ou à une implantation dans le cadre de travaux de rénovation, sauf à changer totalement la menuiserie extérieure, ce qui n'est pas réaliste. 10 Le document FR 2 842 860 au nom de la demanderesse décrit un bloc d'alimentation pour volet roulant motorisé qui est composé d'une batterie, une carte électronique et d'un panneau photovoltaïque, l'ensemble étant disposé à l'intérieur d'un boîtier qui est monté à l'extérieur de la structure à équiper, sur le caisson d'un volet roulant. 15 Cette modalité permet, par l'intermédiaire d'un bloc qui comporte tous les éléments nécessaires à l'alimentation et au contrôle du moteur du volet roulant, de réaliser une motorisation en disposant simplement un boîtier unique sur le caisson du volet, une seule intervention outre la fixation du 20 boîtier étant nécessaire, pour réaliser le raccordement d'un câble de sortie du boîtier vers le moteur. Bien que particulièrement efficace au regard du but principal poursuivi, à savoir la suppression de câblages et de travaux de pose lourds, cette 25 solution nécessite néanmoins la mise en oeuvre de deux éléments distincts, à savoir un volet roulant de type classique dans son caisson, et un boîtier extérieur qui vient se greffer sur ce caisson. Il peut être souhaitable d'envisager une solution qui supprimerait le recours 30 à un bloc d'alimentation extérieur, donc plus rapide et moins coûteuse, et adaptable sur tous types de bâtiment. La présente invention se propose de remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus en réalisant un volet roulant alimenté par énergie 35 solaire, dans lequel l'ensemble des moyens qui commandent l'alimentation et le mouvement du moteur du volet sont intégrés au caisson dans lequel le volet est logé. L'invention sera mieux comprise au travers de la description donnée ci-après d'un mode de réalisation préférentiel mais non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de trois quart en élévation du caisson d'un volet selon la présente invention, et - la figure 2 est une vue d'un caisson ouvert, montrant les moyens d'alimentations du moteur. Le volet selon l'invention, qui est désigné sous le chiffre de référence (1), est composé d'une série de lames (1') reliées les unes aux autres pour former une surface de fermeture qui est montée sur une menuiserie comportant un cadre (2) formé de deux rails latéraux (2a) et (2b), sur lesquels se positionne en partie supérieure un caisson (3) recevant les différents éléments mécaniques assurant l'enroulement et le déroulement du volet (1). Les deux parois latérales du caisson (3) situées de part et d'autre de l'extrémité supérieure des rails verticaux (2a) et (2b) sont reliées par un axe (5) autour duquel viennent s'enrouler les lames (1') formant le tablier du volet (1). L'ouverture et la fermeture du volet (1) dans le plan vertical selon la course 25 qui est définie par les rails latéraux (2a) et (2b) sont assurées au moyen d'un moteur (4) électrique. Le moteur (4) est disposé à l'intérieur du caisson (3) du volet roulant (1), dans l'une des extrémités de l'axe d'enroulement (5). 30 La partie du caisson (3) opposée à celle par laquelle se fait l'enroulement des lames (1'), qui est donc située vers l'extérieur, reçoit un couvercle (6) de forme appropriée, prévu pour assurer une fermeture étanche du caisson d'enroulement du volet. Un panneau photovoltaïque (7) est intégré dans la 35 paroi avant du couvercle (6) du caisson (3). 5 Le couvercle (6) comporte en fait un logement approprié pour recevoir le panneau photovoltaïque (7), de telle sorte que celui-ci ne soit pas saillant vers l'extérieur. La paroi arrière du panneau photovoltaïque (7) est reliée à un récepteur (9). Selon une forme de réalisation préférentielle, l'angle donné à la partie avant du couvercle (6) recevant le panneau photovoltaïque (7) pourra varier, en fonction par exemple de la forme de l'ouverture à équiper ou du positionnement du bâtiment par rapport à la course du soleil. 10 Les dimensions du caisson (3) sont conçues de manière à permettre l'enroulement des lames (1') du volet (1) jusqu'à ce que celui-ci arrive à sa position d'enroulement maximale, ce qui suppose que soit prévu un certain volume intérieur permettant d'assurer cet enroulement tout en évitant le 15 frottement des lames contre les parois latérales avant ou arrière du caisson (3). Ainsi qu'il ressort notamment de la figure 2, les lames (1') qui sont constituées de pièces rectangulaires reliées les unes aux autres, forment 20 lors de l'enroulement un ensemble dont la surface extérieure présente des angles plus ou moins saillants, d'où la nécessité de laisser subsister un espace d'une part entre les lames (1') et la paroi arrière du caisson (3) pour permettre l'enroulement du tablier sans frottement. 25 Ceci laisse subsister à l'intérieur dans la partie supérieure avant du couvercle (6) constituant la paroi avant du caisson (3) un espace non utilisé qui sera mis à profit utilement pour loger une batterie (8) reliée au panneau photovoltaïque (7) et au moteur (4) pour stocker l'énergie électrique issue dudit panneau photovoltaïque (7) afin de permettre d'alimenter ledit moteur 30 (4) commandant les mouvements du volet (1). En pratique, la batterie (8) sera composée de dix accumulateurs (8') rechargeables de 1,2 Volts chacun. 35 De manière préférentielle, les accumulateurs (8') seront montés en série pour obtenir la tension de 12 Volts nécessaire au fonctionnement du moteur électrique. L'ensemble ainsi formé ne dépasse pas en épaisseur les dimensions d'une pile classique de 1,2 Volts et pourra donc être facilement logé selon la longueur du caisson. Grâce à cette modalité, on peut concevoir un volet roulant totalement autonome comportant à la fois les éléments mécaniques de fermeture et les éléments électriques assurant l'ouverture et la fermeture du volet. Le câblage interne est réduit au strict minimum puisqu'il suffira de relier en interne la cellule du panneau voltaïque au module électronique de commande, lui-même relié à la batterie d'une part et au moteur d'autre part. Les câbles utilisés, de très faible longueur, n'auront de plus pas à être 15 protégés d'une manière particulière, puisque confinés à l'intérieur du caisson. Le volet ainsi équipé est totalement autonome puisque les accumulateurs se rechargeront au fur et à mesure de l'exposition du panneau 20 photovoltaïque à la lumière solaire jusqu'à atteindre une pleine charge. Ils assureront de même l'alimentation du moteur qui commandera les mouvements de montée ou de descente du volet tout en se rechargeant au fur et à mesure de l'utilisation de l'électricité stockée. Il n'est donc plus nécessaire de prévoir le montage de la source d'énergie sur le caisson préexistant du volet, puisque celle-ci y est directement intégrée. 30 Il n'est pas plus nécessaire de prévoir un raccordement sur le réseau électrique existant au sein du local à équiper puisque le volet est totalement autonome. Ceci supprime un grand nombre de contraintes, dont notamment celles qui 35 consistent à vérifier l'adéquation de l'installation électrique du bâtiment au produit à poser, l'intervention d'un électricien qualifié pour assurer cette vérification puis le branchement du volet sur le réseau. 25 De plus, tout éventuel incident électrique affectant le volet n'aura aucun effet sur l'installation principale, puisque totalement indépendant de cette dernière. De même, les opérations de maintenance ou d'entretien du volet et de ses différents composants ne nécessiteront pas une interruption de l'alimentation électrique délivrée par le secteur au bâtiment, puisque là également il sera possible d'intervenir directement à l'intérieur du caisson, pour par exemple changer le panneau photovoltaïque ou les accumulateurs, sans que ceci n'affecte en rien l'installation principale. La modalité décrite dans la demande de brevet apporte également un gain de place important puisqu'il n'est plus nécessaire de prévoir l'adjonction de modules extérieurs même plaqués sur le caisson pour assurer l'alimentation du moteur commandant le volet. L'ensemble des éléments assurant le fonctionnement et la motorisation du volet sont logés directement à l'intérieur du caisson. De la sorte, le volet selon l'invention peut être adapté sans aucune difficulté sur tout type de constructions neuves ou en rénovation, sans qu'il soit nécessaire de procéder à des modifications structurelles importantes, seules les dimensions en largeur du cadre formé par les rails latéraux devant être adaptés en fonction de celles de l'ouverture à équiper, de même que la hauteur du volet, donc le nombre de lames. 35
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L'invention concerne un volet roulant du type motorisé, dans lequel la source d'alimentation électrique du moteur commandant le volet est intégrée à la structure du volet.Le volet roulant motorisé est composé d'une série de lames (1') reliées les unes aux autres autour d'un axe d'enroulement (5), d'un cadre (2) formé de deux rails latéraux (2a) et (2b), d'un caisson (3) fermé par un couvercle (6) et d'un moteur (4) électrique alimenté par un panneau photovoltaïque (7), le moteur (4) étant disposé à l'intérieur du caisson (3) du volet roulant (1) dans l'une des extrémités de l'axe d'enroulement (5). L'énergie électrique issue du panneau photovoltaïque (7) est stockée dans une batterie (8) reliée au panneau photovoltaïque (7) et au moteur (4), disposée à l'intérieur du caisson (3).
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1. Volet roulant motorisé composé d'une série de lames (1') reliées les unes aux autres autour d'un axe d'enroulement (5), d'un cadre (2) formé de deux rails latéraux (2a) et (2b), d'un caisson (3) fermé par un couvercle (6) et d'un moteur (4) électrique alimenté par un panneau photovoltaïque (7), caractérisé en ce que le moteur (4) est disposé à l'intérieur du caisson (3) du volet roulant (1) dans l'une des extrémités de l'axe d'enroulement (5). 2. Volet selon la 1, caractérisé en ce que l'énergie électrique issue du panneau photovoltaïque (7) est stockée dans une batterie (8) reliée au panneau photovoltaïque (7) et au moteur (4) disposée à l'intérieur du caisson (3). 3. Volet selon la 2, caractérisé en ce que la batterie (8) est composée de dix accumulateurs (8') rechargeables de 1,2 Volts chacun. 4. Volet selon la 3, caractérisé en ce que les accumulateurs 20 (8') sont montés en série. 5. Volet selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que la batterie (8) est logée dans la partie supérieure avant du couvercle (6) du caisson (3). 6. Volet selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que la batterie (8) est logée dans l'espace compris entre les lames (1') et la paroi intérieure arrière du caisson (3). 30 7. Volet selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le panneau photovoltaïque (7) est intégré dans la paroi avant du couvercle (6). 8. Volet selon la 7, caractérisé en ce que l'angle de la partie 35 avant du couvercle (6) recevant le panneau photovoltaïque (7) varie en fonction de la forme de l'ouverture à équiper. 25
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E
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E06
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E06B
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E06B 9
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E06B 9/72
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FR2892941
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A1
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APPAREIL D'ENTRAINEMENT ET/OU DE MESURE D'EFFORTS POUR JOUEURS DE RUGBY, ET METHODE D'ENTRAINEMENT ET/OU DE MESURE D'EFFORTS CORRESPONDANTE.
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Le domaine de l'invention est celui des équipements sportifs. Plus précisément, l'invention concerne un appareil permettant à des joueurs de rugby de s'entraîner aux phases de mêlée et/ou de mesurer les efforts produits par les joueurs pendant un tel entraînement. Le rugby d'aujourd'hui fait appel à des athlètes complets tant sur le plan physique que psychologique : la préparation des joueurs est d'une importance capitale et on ne néglige plus cette réalité. Les joueurs sont pris en main quotidiennement et amenés à leur meilleur niveau grâce aux exercices, entretiens et autres séquences parfaitement étudiés, adaptés, modifiés depuis de nombreuses années. Pour cela, les joueurs sont encadrés par des professionnels des milieux sportifs et médicaux, médecins, kinés, diététiciens, entraîneurs, préparateurs physiques etc... Mais il existe un outil qui n'a pas beaucoup évolué depuis sa création. Il s'agit de l'appareil d'entraînement classiquement désigné dans le milieu du rugby par le terme de joug de mêlée . La silhouette métallique des jougs de mêlée, même si elle s'est améliorée sur le plan du confort et de l'esthétique avec l'adjonction de protections colorées et de rouleaux remplaçant les poids en béton, n'a pas beaucoup changé. C'est typiquement le seul appareil des clubs qui aura vu défiler plusieurs générations d'avants sans qu'on y apporte la moindre modification. Or, la mêlée au rugby représente une des phases essentielles du jeu. Depuis quelques années, quelques études mécaniques sur ce sujet ont été menées car un nombre important d'accidents survient lors de cette phase. Des capteurs de force mesurant les efforts appliqués par le joueur sur un joug d'entraînement ont été développés, mais la majorité d'entre eux sont unidirectionnels et individuels. De plus, aucun auteur ne s'est intéressé aux efforts produits au niveau des appuis au sol. Il apparaît donc que les jougs de mêlée actuels ne présentent pas une technicité en phase avec le niveau d'exigence et de performance attendu pour l'entraînement des joueurs. En effet, les jougs de mêlée traditionnels ne permettent pas de : - proposer un entraînement à la mêlée de nature à optimiser les réactions et/ou efforts des joueurs selon des conditions proches de la réalité d'une confrontation avec d'autres joueurs ; mesurer efficacement et/ou analyser les efforts produits par les joueurs. L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients ou insuffisances de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer un appareil d'entraînement à la mêlée pour joueurs de rugby qui soit plus performant que les jougs de mêlée de l'art antérieur. En ce sens, un des objectifs de l'invention est de fournir un tel appareil qui permette de reproduire les différents déplacements d'une mêlée, en vue d'optimiser les réactions et/ou efforts des joueurs s'entraînant sur l'appareil. L'invention a aussi pour objectif de fournir un tel appareil qui permette d'opposer aux joueurs des réactions similaires à celle que produirait une mêlée de joueurs adverses. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel appareil qui soit simple de conception et facile à mettre en oeuvre. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby, du type comprenant un joug de mêlée monté sur un socle destiné à reposer sur un sol, ledit joug et/ou ledit socle étant susceptibles d'être animés d'un mouvement translatif sous l'effet d'une poussée exercée par lesdits joueurs sur une interface dudit joug, caractérisé en ce que ledit joug est monté mobile sur ledit socle de façon a présenter au moins un degré de liberté en rotation par rapport audit socle. De cette façon, outre le mouvement translatif du joug correspondant à un mouvement d'enfoncement de la mêlée adverse, l'appareil peut également permettre un ou plusieurs autres mouvements d'entraînement, ceci pour proposer un entraînement plus conforme aux situations réelles face à des joueurs adverses qu'avec les jougs de l'art antérieur. Selon une solution avantageuse, ledit joug est monté mobile en rotation par rapport audit socle au moins autour d'un axe sensiblement parallèle au plan dudit sol et sensiblement centré latéralement par rapport audit joug et parallèle à la direction dudit mouvement translatif. On peut de cette façon proposer un appareil qui reproduise des mouvements de soulèvement ou d'écroulement de mêlée, ce qui s'avère courant en situation réelle et qui, par conséquent, nécessite un entraînement spécifique et approprié. Selon une autre solution avantageuse, ladite interface est montée mobile en rotation par rapport audit socle au moins autour d'un axe sensiblement vertical. Ainsi, l'appareil est conçu pour permettre un entraînement spécifique des joueurs au cas, également fréquent, où la mêlée tourne sur elle-même et/ou s'enfonce latéralement. Préférentiellement, ledit joug comprend une armature susceptible d'être au moins en partie animée d'au moins un mouvement de rotation par rapport audit socle . Dans ce cas, ladite armature est avantageusement portée par un châssis intermédiaire monté pivotant sur ledit socle autour dudit axe sensiblement parallèle au plan dudit sol. Préférentiellement, ladite armature est montée coulissante sur ledit châssis intermédiaire. On peut ainsi permettre le mouvement translatif du joug (correspondant à une phase d'enfoncement de mêlée), y compris lorsque le socle de l'appareil est fixe, par exemple pour une utilisation en laboratoire. Selon une solution avantageuse, ladite armature présente, au voisinage de ladite interface, une liaison pivot avec ladite interface, ladite liaison pivot correspondant audit axe sensiblement vertical. Selon une autre caractéristique avantageuse, l'appareil comprend des moyens de contrôle et/ou d'asservissement de la mobilité dudit joug. De cette façon, l'appareil d'entraînement est capable de réagir à une sollicitation, de provoquer une réaction des joueurs, d'enregistrer leurs performances lors de l'entrée en mêlée, de restituer une entrée ou une phase d'effondrement... Dans ce cas, lesdits moyens de contrôle et/ou d'asservissement comprennent au moins un des moyens appartenant au groupe suivant : un vérin monté sensiblement verticalement entre ledit socle et ledit châssis intermédiaire ; un vérin monté sensiblement horizontalement entre ledit châssis intermédiaire et ledit socle ; un vérin monté entre ladite armature et ladite interface. Dans le cas selon lequel lesdits moyens de contrôle et/ou d'asservissement comprennent au moins un vérin monté entre ladite armature et ladite interface, l'appareil comprend préférentiellement deux vérins s'étendant de part et d'autre de ladite armature, à partir dudit châssis intermédiaire et de façon divergente vers ladite interface. Selon une variante de l'invention, lesdits moyens de contrôle et/ou 25 d'asservissement sont couplés à des moyens de commande. On peut ainsi donner vie à l'appareil : l'entraîneur change son rôle de témoin contre celui d'acteur à part entière. Au lieu de disposer, comme c'est le cas selon l'art antérieur, du joug dans un coin du terrain d'entraînement, et de s'en servir comme d'une charrue destinée à 30 labourer l'en-but, l'appareil selon l'invention peut être fixé sur un support frontal (solide). En lieu et place des ressorts d'amortissement du joug classique, des vérins pneumatiques sont asservis et commandés par un ordinateur via un joystick dans les mains de l'entraîneur. L'entraîneur peut alors, une fois la mêlée en place, faire faiblir le pilier adverse pour provoquer une réaction de ses avants contre la tentative d'effondrement volontaire. Il peut aussi relâcher la pression des vérins pour simuler le recul des adversaires suivi d'un coup de collier ou d'une tentative de relever la mêlée et bien d'autres situations rencontrées au cours des matches peuvent ainsi être simulées. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'appareil comprend au moins un capteur de ladite poussée exercée par lesdits joueurs sur ladite interface. Les capteurs mis en oeuvre peuvent être de différents types, considérés seuls ou en combinaison, et notamment : - capteur de pression ; - capteur de vitesse ; - capteur d'accélération ; caméra numérique couplée à un système d'analyse d'images . De tels capteurs sont utilisables en temps réel, et donc capables de fournir et d'analyser des données acquises au cours de l'entraînement. Ainsi, l'appareil est équipé de telle sorte que l'on peut mesurer la force de l'impact ou la pression exercée à un instant t, ou mesurer la vitesse de déplacement ou l'accélération sur l'intervalle de temps suivant l'impact ou l'introduction (simulée) du ballon. L'invention concerne également une méthode d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby à l'aide d'un appareil tel que décrit précemment, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une mesure de l'activité musculaire desdits joueurs. Ainsi, grâce à l'utilisation de capteurs performants, on peut mesurer en trois dimensions les efforts appliqués par les joueurs sur l'appareil d'entraînement et corréler ces résultats, d'un côté avec la mesure des efforts appliqués au niveau de leurs appuis au sol, d'un autre côté avec leur activité musculaire (EMG). L'association des deux analyses dynamiques (sur le joug et au sol) permet de comprendre si la force de poussée lors d'une mêlée est corrélée avec la qualité des appuis au sol. Si une corrélation est démontrée, ce résultat peut fournir des éléments nouveaux pour perfectionner la préparation physique des joueurs par un travail d'appui plus spécifique afin d'améliorer leurs performances lors de la poussée. De plus, le couplage de ces mesures dynamiques avec l'analyse EMG présente un intérêt certain. Associé à un modèle mécanique, l'ensemble de ces résultats permet de déterminer les efforts subis aux niveaux du rachis lombaire et du rachis cervical des premières lignes. Grâce à une telle étude, il est possible de définir une préparation physique et une technique de poussée en mêlée plus adaptées à la prévention des risques traumatologiques qu'encourent ces pratiquants. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus d'un appareil selon l'invention ; la figure 2 est une vue de côté d'un appareil selon l'invention ; - la figure 3 est une vue de dos d'un appareil selon l'invention ; la figure 4 est une vue de détail d'une partie extraite de la figure 3. Tel que déjà indiqué, le principe de l'invention réside dans le fait de proposer un appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby, dans lequel le joug présente un ou plusieurs degrés de mobilité en rotation par rapport au socle sur lequel le joug est monté. En référence aux figures 1 à 3, un appareil selon le présent mode de réalisation de l'invention comprend un joug 4 monté sur un socle 1 formé par un châssis principal, ce châssis étant pourvu de roues 5 permettant sa mobilité. Le joug 4 est monté mobile en translation selon l'axe X par rapport au socle 1, cette translation étant susceptible d'être entraînée par une poussée de joueurs exercée sur l'interface 41 (comprenant plusieurs protections rembourrées 411). Pour cela, le joug 4 comprend une armature 3 sous forme d'un longeron monté coulissant sur un châssis intermédiaire 2, le guidage du coulissement de l'armature étant assuré par une pluralité de rouleaux 9. La figure 4 montre de façon plus détaillé un montage des rouleaux 9 de guidage de l'armature 3, les rouleaux étant portés par un support 10 monté sur une base 11 solidaire du châssis intermédiaire 2. Selon une première approche de l'invention, le joug 4 est mobile en rotation autour d'un axe X' parallèle au plan du sol sur lequel repose le socle 1 et parallèle à l'axe X, de telle sorte que le joug 4 puisse être animé d'un mouvement rotatif tel que celui illustré par les flèches F1, F' 1, F2 et F'2 sur les figures 2 et 3. Pour cela, le châssis 2 dans lequel coulisse l'armature 3 est monté rotatif par rapport au socle 1, la rotation du châssis 2 autour de l'axe X' entraînant par conséquent celle (autour du même axe) du joug 4. En référence à la figure 2, le châssis 2 est solidaire d'un arbre 121 monté pivotant sur des platines 12 solidaires du socle 1. Des vérins 7 (figure 3) s'étendant verticalement et montés entre le châssis intermédiaire 2 et le socle 1 assurent le contrôle et/ou l'asservissement de la rotation du joug 4 autour de l'axe X'. Selon une autre approche de l'invention, l'interface est montée mobile en rotation par rapport au socle 1 autour d'un axe vertical Z, de telle sorte que l'interface 41 puisse être animée d'un mouvement rotatif tel que celui illustré par les flèches F3 et F4 sur la figure 1. Cette mobilité de l'interface autour de l'axe Z est obtenue selon le présent mode de réalisation en montant l'interface 41 sur l'armature 3 autour d'une liaison pivot 31, prévue en l'occurrence au voisinage de l'interface 41. Le contrôle et/ou l'asservissement de la rotation de l'interface 41 autour de l'axe Z est assurée par deux vérins 8 (figure 1), montés entre le châssis intermédiaire 2 et l'interface 41. Tel que cela apparaît, les deux vérins s'étendent de part et d'autre de l'armature 3, à partir d'embases 21 solidaire du châssis intermédiaire, et selon des direction divergentes en allant vers l'interface 41. Les vérins 8 sont montés articulés d'une part sur les embases 21 et d'autre part sur l'interface 41. De plus, un vérin 6 (figure 2) s'étendant horizontalement et monté entre le châssis 2 intermédiaire et le socle 1 assure le contrôle et/ou l'asservissement du coulissement du joug 4 par rapport au socle 1. Par ailleurs, des capteurs susceptibles de mesurer la poussée exercée sur le joug par des joueurs sont intégrés aux protections 411. Selon une variante constituant un perfectionnement de l'appareil qui vient d'être décrit, les vérins 6, 7 et 8 sont commandés à distance par un ordinateur associé à un dispositif de pilotage (tel qu'un joystick). Il est également envisageable que les données enregistrées par l'ordinateur pour analyses et comparaisons diverses soient exploitées en vue d'une restitution ultérieure. Il est alors possible d'enregistrer des données (efforts) spécifiques de l'entraînement d'une première équipe, puis de les faire reproduire par l'appareil (par le pilotage des vérins notamment) pour qu'une deuxième équipe soit confrontée virtuellement aux efforts produits par la première équipe. Selon encore un perfectionnement, l'appareil est associé à deux caméras numériques qui permettent d'analyser les positions des joueurs ou les prises de maillots des équipiers afin de déterminer les configurations optimales : la relation entre positions/prises et énergie développée pourra être analysée en temps réel. Une méthode avantageuse d'utilisation de l'appareil qui vient d'être décrit peut comprendre la mesure de l'activité musculaire des joueurs qui s'entraînent sur l'appareil, ceci en vue de corréler la mesure des efforts appliqués par les joueurs sur le joug d'une part avec la mesure des efforts appliqués au niveau de leurs appuis au sol et, d'autre part, avec leur activité musculaire
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L'invention a pour objet un appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby, du type comprenant un joug de mêlée (4) monté sur un socle (1) destiné à reposer sur un sol, ledit joug (4) et/ou ledit socle (1) étant susceptibles d'être animés d'un mouvement translatif sous l'effet d'une poussée exercée par lesdits joueurs sur une interface (41) dudit joug (4),caractérisé en ce que ledit joug (4) est monté mobile sur ledit socle (1) de façon à présenter au moins un degré de liberté en rotation par rapport audit socle (1).
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1. Appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby, du type comprenant un joug de mêlée (4) monté sur un socle (1) destiné à reposer sur un sol, ledit joug (4) et/ou ledit socle (1) étant susceptibles d'être animés d'un mouvement translatif sous l'effet d'une poussée exercée par lesdits joueurs sur une interface (41) dudit joug (4), caractérisé en ce que ledit joug (4) est monté mobile sur ledit socle (1) de façon à présenter au moins un degré de liberté en rotation par rapport audit socle (1). 2. Appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby selon la 1, caractérisé en ce ledit joug (4) est monté mobile en rotation par rapport audit socle (1) au moins autour d'un axe sensiblement parallèle au plan dudit sol et sensiblement centré latéralement par rapport audit joug et parallèle à la direction dudit mouvement translatif. 3. Appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que ladite interface (41) est montée mobile en rotation par rapport audit socle (1) au moins autour d'un axe sensiblement vertical. 4. Appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit joug (4) comprend une armature (3) susceptible d'être au moins en partie animée d'au moins un mouvement de rotation par rapport audit socle (1). 5. Appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby selon les 2 et 4, caractérisé en ce que ladite armature (3) est portée par un châssis intermédiaire (2) monté pivotant sur ledit socle (1) autour dudit axe sensiblement parallèle au plan dudit sol. 6. Appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby selon la 5, caractérisé en ce que ladite armature (3) est montée coulissante sur ledit châssis intermédiaire (2). 7. Appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby selon les 3 et 4, caractérisé en ce que ladite armature (3) présente, au voisinage de ladite interface (41), une liaison pivot (31) avec ladite interface (41), ladite liaison pivot (31) correspondant audit axe sensiblement vertical. 8. Appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de contrôle et/ou d'asservissement de la mobilité dudit joug (4). 9. Appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby selon les 5 et 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle et/ou d'asservissement comprennent au moins un vérin (7) monté sensiblement verticalement entre ledit socle (1) et ledit châssis intermédiaire (2). 10. Appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby selon les 6 et 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle et/ou d'asservissement comprennent au moins un vérin (6) monté sensiblement horizontalement entre ledit châssis intermédiaire et ledit socle. 11. Appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby selon les 7 et 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle et/ou d'asservissement comprennent au moins un vérin (8) monté entre ladite armature et ladite interface. 12. Appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend deux vérins (8) s'étendant de part et d'autre de ladite armature (3), à partir dudit châssis intermédiaire (2) et de façon divergente vers ladite interface (41). 13. Appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby selon l'une quelconque des 8 à 12, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle et/ou d'asservissement sont couplés à des moyens de commande. 14. Appareil d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'ilcomprend au moins un capteur de ladite poussée exercée par lesdits joueurs sur ladite interface (41). 15. Méthode d'entraînement et/ou de mesure d'efforts pour joueurs de rugby à l'aide d'un appareil selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une mesure de l'activité musculaire desdits joueurs.
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A
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A63,A61
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A63B,A61B
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A63B 69,A61B 5,A63B 21
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A63B 69/00,A61B 5/22,A63B 21/008,A63B 69/34
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FR2890698
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A1
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MODULE D'ECHANGE DE CHALEUR POUR LA REGULATION EN TEMPERATURE D'UN MELANGE DE GAZ ADMIS DANS UN MOTEUR THERMIQUE DE VEHICULE AUTOMOBILE
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L'invention se rapporte aux échangeurs de chaleur pour refroidir ou réchauffer un mélange de gaz admis dans les chambres de combustion d'un moteur thermique de véhicule automobile. Elle concerne plus particulièrement un module d'échange de chaleur pour la régulation en température d'un mélange d'air d'admission et de gaz d'échappement recirculés admis dans un moteur thermique de véhicule automobile, ce module comprenant un refroidisseur d'air d'alimentation, un refroidisseur des gaz d'échappement recirculés, et des moyens de distribution de l'air d'alimentation et des gaz d'échappement recirculés. On sait que les moteurs thermiques turbo-compressés, en particulier les moteurs diesel ou à essence, sont alimentés par un air sous pression appelé air de suralimentation , provenant d'un turbo-compresseur alimenté par les gaz d'échappement du moteur. Il est nécessaire de refroidir cet air avant son admission dans le moteur. On utilise pour cela, de manière classique, un échangeur appelé refroidisseur d'air de suralimentation ou, plus généralement, refroidisseur d'air d'alimentation . Par ailleurs, il est connu de recirculer une partie des gaz d'échappement vers l'admission du moteur pour qu'ils soient plus complètement brûlés. Mais comme ces gaz sont à une température maximale très élevée (400 C à 900 C), il est connu de les refroidir en les faisant circuler dans un autre échangeur appelé refroidisseur des gaz d'échappement recirculés . Dans un module du type précité, les moyens de distribution permettent de dériver ou contourner le refroidisseur d'air de suralimentation, soit ponctuellement, soit pour améliorer la montée en température du moteur en phase de démarrage à froid. Ces moyens permettent également de dériver ou contourner le refroidisseur des gaz d'échappement recirculés pour maîtriser la température du mélange des gaz afin de réduire la pollution en phase de démarrage à froid. Ces moyens de distribution comportent en outre, de façon habituelle, des organes de répartition, tels que des vannes, qui ont notamment pour fonction de répartir l'air d'admission entre le refroidisseur d'air d'alimentation et la dérivation qui le contourne, et de répartir les gaz d'échappement recirculés entre le refroidisseur des gaz d'échappement recirculés et la dérivation qui le contourne. La demande de brevet français 03 15382 divulgue un module d'échange de chaleur du type précité. Les modules d'échange de chaleur de ce type comprennent essentiellement un boîtier qui loge les deux refroidisseurs et qui incorpore un certain nombre de composants pour assurer la distribution de l'air d'alimentation et des gaz d'échappement recirculés. 2890698 3 L'invention a essentiellement pour but de simplifier la construction d'un tel module, notamment pour en réduire le nombre de composants, et pour en simplifier l'assemblage et la maintenance. Elle propose à cet effet un module d'échange de chaleur du type défini en introduction, lequel comprend un boîtier logeant le refroidisseur d'air d'alimentation et le refroidisseur des gaz d'échappement recirculés, ainsi qu'au moins un bloc technique rapporté sur un côté dudit boîtier et logeant les moyens de distribution. Pour cela, ledit boîtier est muni, notamment, de zones d'accrochage du ou desdits blocs techniques rapportés et d'orifices de communication entre le ou lesdits blocs et un volume intérieur défini par les parois du boîtier, les gaz traversant le ou lesdits blocs puis lesdits orifices de communication avant de pénétrer dans ledit volume. Le ou lesdits blocs techniques sont rapportés, par exemple, du même côté dudit boîtier de manière à définir une zone d'échange de chaleur (ZE) et une zone de distribution (ZD) distinctes l'une de l'autre. Ainsi, le boîtier proprement dit loge les deux refroidisseurs et forme une partie dédiée à l'échange de chaleur. En revanche, les moyens de distribution, qui comportent essentiellement des dérivations et des vannes d'orientation du flux et/ou de réglage du débit, sont incorporés dans un ou plusieurs blocs techniques, c'est-à-dire un ou plusieurs composants, qui sont rapportés sur un même côté du boîtier en constituant ainsi une partie technique dédiée à la distribution. L'avantage qui en résulte est de former deux zones distinctes l'une de l'autre, l'une dédiée à l'échange de chaleur et l'autre dédiée à la distribution. La réalisation du module s'en trouve simplifiée du fait de la diminution du nombre de composants qui en résulte. Ceci a pour autre avantage de faciliter le montage ou l'assemblage du module d'échange de chaleur et également de faciliter les interventions, notamment à des fins de réparation. D'autres caractéristiques complémentaires ou alternatives 15 sont indiquées ci-après. - les moyens de distribution comprennent une première dérivation de contournement du refroidisseur d'air d'alimentation, des premiers moyens de contrôle d'écoulement de l'air d'admission, une seconde dérivation de contournement du refroidisseur des gaz d'échappement recirculés, et des seconds moyens de contrôle d'écoulement des gaz d'échappement recirculés; - les premiers moyens de contrôle d'écoulement de l'air d'admission comprennent des moyens de réglage de débit de l'air d'admission et des moyens de répartition qui répartissent l'air d'admission entre le refroidisseur d'air d'admission et la première dérivation; - les moyens de réglage de débit de l'air d'admission comprennent une vanne à volet, notamment papillon; 2890698 5 - la vanne à clapet comprend un corps muni d'une tubulure d'entrée pour l'air d'admission et d'une bride de fixation pour son montage sur le boîtier; - les moyens de répartition de l'air d'admission comprennent une vanne avec un volet de répartition; - la vanne avec un volet de répartition comprend un corps propre à être fixé sur le boîtier pour contribuer à définir 10 la première dérivation; - les seconds moyens de contrôle d'écoulement des gaz d'échappement recirculés comprennent des moyens de réglage de débit des gaz d'échappement recirculés et des moyens de répartition qui répartissent les gaz d'échappement recirculés entre le refroidisseur des gaz d'échappement recirculés et la seconde dérivation; - les moyens de réglage de débit des gaz d'échappement 20 recirculés et les moyens de répartition des gaz d'échappement recirculés comprennent une vanne combinée; - la vanne combinée comprend un organe mobile monté en rotation et propre à obturer sélectivement un premier orifice formé dans une paroi de siège communiquant avec le refroidisseur des gaz d'échappement recirculés ou un deuxième orifice formé dans la paroi de siège et communiquant avec la deuxième dérivation, ledit organe mobile étant en outre déplaçable axialement entre une position rapprochée et une position éloignée de la paroi de siège; - la vanne combinée comprend un corps muni d'une tubulure d'entrée pour les gaz d'échappement recirculés et d'une bride de fixation pour son montage sur le boîtier; - le boîtier délimite une chambre de sortie commune dans laquelle se mélangent l'air d'admission (refroidi ou non par le refroidisseur d'air d'alimentation) et les gaz d'échappement recirculés (refroidis ou non par le refroidisseur des gaz d'échappement recirculés) ; - la chambre de sortie s'étend sensiblement le long du côté du boîtier sur lequel est (sont) rapporté(s) le(s) bloc(s) technique(s) ; - les première et seconde dérivations débouchent dans ladite chambre de sortie par des orifices ménagés dans la paroi dudit boîtier; - ladite chambre de sortie débouche sur une tubulure de 20 sortie définie par les parois dudit boîtier; - la chambre de sortie du boîtier forme le plénum d'une chambre d'admission d'un moteur thermique. Dans la description qui suit, faite seulement à titre d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est un schéma de principe d'un module d'échange de chaleur selon l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective éclatée d'un module d'échange de chaleur selon l'invention; - la figure 3 est une vue analogue à la figure 2 qui fait apparaître la zone d'échange et la zone de distribution du module d'échange de chaleur; - la figure 4 est une vue en coupe d'une vanne combinée 5 servant au dosage et à la répartition des gaz d'échappement recirculés; et - la figure 5 est une vue de dessus d'une paroi formant le siège de la vanne de la figure 4. On se réfère d'abord à la figure 1 qui montre, de façon schématique, un module d'échange de chaleur 10 pour la régulation en température d'un mélange d'air d'admission et de gaz d'échappement recirculés admis dans un moteur thermique M de véhicule automobile. Le module 10 comprend un boîtier 12 logeant deux échangeurs de chaleur, à savoir un refroidisseur d'air d'alimentation 14 et un refroidisseur de gaz d'échappement recirculés 16. Ces deux échangeurs de chaleur sont avantageusement des échangeurs du type à plaques et ils sont refroidis par un circuit 18, représenté schématiquement, parcouru par un liquide de refroidissement, habituellement le liquide de refroidissement du moteur. Le refroidisseur d'air d'alimentation 14 est muni d'une boîte d'entrée 20 reliée à un conduit 22 alimenté en air d'alimentation ou de suralimentation provenant d'un turbo- compresseur 24 actionné, de façon en soi connue, par les gaz d'échappement du moteur. Sur le conduit 22 sont montées successivement une vanne de réglage de débit 26 et une vanne de répartition 28, réalisée sous la forme d'une vanne à trois voies qui contrôle également une première dérivation 30. ainsi, l'air d'alimentation, préalablement 2890698 8 dosé par la vanne 26, peut être réparti sélectivement entre la boîte d'entrée 20 menant au refroidisseur 14 et la première dérivation 30 contournant le refroidisseur 14. De manière similaire, le refroidisseur des gaz d'échappement recirculés 16 est relié à une boîte d'entrée 32, elle-même reliée à un conduit 34 alimenté les gaz d'échappement recirculés, ces derniers constituant une fraction prélevée sur les gaz d'échappement brûlés qui s'échappent du moteur M. Sur le conduit 34 sont montées successivement une vanne de réglage de débit 36 et une vanne de répartition 38, ici une vanne à trois voies, qui permet de répartir les gaz d'échappement recirculés, préalablement dosés par la vanne 36, entre la boîte d'entrée 32 menant au refroidisseur 16 et une seconde dérivation 40 contournant le refroidisseur 16. L'air d'alimentation provenant du refroidisseur d'alimentation 14 et/ou de la première dérivation 30, de même que les gaz d'échappement recirculés provenant du refroidisseur 16 et/ou de la seconde dérivation 40 sont collectés dans une boîte de sortie 42 qui envoie le mélange vers l'admission du moteur thermique M. Comme on le verra plus loin, il est possible de regrouper le cas échéant certaines vannes. ainsi, les vannes 36 et 38 qui assurent respectivement le dosage des gaz d'échappement recirculés et leur répartition peuvent être confondues en une seule vanne, ou vanne combinée, assurant les deux fonctions précitées. 2890698 9 Il est fait maintenant référence à la figure 2 qui montre un exemple de réalisation d'un module d'échange de chaleur selon l'invention. Le module 10 comprend un boîtier 12 de forme générale parallélépipédique comportant un fond 44 et un couvercle 46 qui une fois assemblés, logent les deux échangeurs de chaleur, à savoir les refroidisseurs 14 et 16. Dans l'exemple, ces deux échangeurs sont formés par un assemblage de plaques empilées et sont traversés par un liquide de refroidissement au moyen de tubulures (non représentées) qui débouchent sur une face du boîtier. Les deux refroidisseurs 14 et 16 n'occupent pas entièrement le volume intérieur défini dans le boîtier, ce qui permet de délimiter une boîte ou chambre de sortie 42 dans laquelle s'effectue le mélange des gaz (air d'alimentation et gaz d'échappement recirculés) avant leur admission dans le moteur thermique M. Cette chambre 42, qui a un volume sensiblement parallélépipédique, s'étend le long d'un côté 48 du boîtier qui est situé du côté droit de la figure 2. Comme le montre la figure 3, un plan virtuel P situé verticalement, c'està-dire perpendiculairement à la face inférieure 50 du fond de boîtier et parallèlement au côté 48, délimite deux zones, à savoir une zone d'échange ZE du côté gauche, dans laquelle sont situés deux refroidisseurs 14 et 16, et une zone de distribution ZD, du côté droit, dans laquelle se trouve la chambre de sortie 42. La zone d'échange ZE est représentée en grisé sur la figure 3 pour bien la distinguer de la zone de distribution ZD. Dans la zone de distribution ZD se trouvent un certain nombre de composants, qui seront décrits ci-après, et qui permettent la distribution de l'air d'alimentation et des gaz d'échappement recirculés. Par l'expression moyens de distribution , on entend désigner des moyens de contrôle d'écoulement qui permettent de régler le débit de l'air d'alimentation et de le répartir ensuite entre le refroidisseur 14 et la première dérivation 30, ainsi que des moyens de contrôle d'écoulement qui permettent de doser les gaz d'échappement recirculés et de les répartir ensuite entre le refroidisseur 16 et la seconde dérivation 40. Les moyens de contrôle d'écoulement de l'air d'admission comprennent des moyens de réglage de débit (vanne 26) et des moyens de répartition (vanne 28) pour répartir l'air d'admission entre le refroidisseur d'air d'admission 14 et la première dérivation 30. La vanne de réglage de débit 26 est réalisée sous la forme d'un bloc séparé destiné à être fixé sur une face supérieure 52 du couvercle 46, à proximité du côté 48. La vanne 26 est une vanne à volet, c'est-à-dire incorporant un organe mobile du type papillon (non visible sur les figures 2 et 3). La vanne comprend un corps 54 muni d'une tubulure d'entrée 56 pour l'air d'alimentation (flèche Fi) et d'une bride de fixation 58 pour son montage sur la face supérieure 52 du boîtier. Le corps de la vanne est monté sur une demi-collerette 60 du boîtier et sur une demi-collerette 62 faisant partie du corps 64 de la vanne de répartition 28. Le corps de vanne 64 loge un volet de répartition 66 qui a ici la forme d'un volet papillon monté pivotant autour d'un axe 68. Le corps de vanne 64 comporte une paroi conformée 70 qui contribue à définir, conjointement avec des formes appropriées du fond et du couvercle du boîtier, un conduit d'entrée 72 alimentant le refroidisseur d'air d'alimentation 14 et un conduit de dérivation 30 débouchant sur une tubulure de sortie 74 aménagée dans le fond du boîtier, du côté 48. La tubulure de sortie 74 communique avec la chambre de sortie 42 pour l'évacuation du mélange de gaz (flèche F3). ainsi, l'air d'alimentation est dosé par la vanne 26 puis ensuite réparti, par la vanne 28, entre le refroidisseur 14 et la dérivation 30. Le corps 54 de la vanne 26 et le corps 64 de la vanne 28 constituent tous deux des blocs techniques rapportés sur le boîtier du côté 48, donc du côté de la zone de distribution ZD (figure 3). Le couvercle 46 du boîtier est surmonté par un bossage 76 comportant une tubulure 78 munie d'une entrée circulaire 80. Cette entrée 80 sert au montage d'une vanne combinée 82 qui regroupe les fonctions des vannes 36 et 38 (figure 1) assurant respectivement le dosage et la répartition des gaz d'échappement recirculés. Ladite tubulure 78 sur laquelle est montée la vanne combinée 82 est divisée en deux conduits, un premier conduits alimentant le refroidisseur des gaz recirculés et un second conduit définissant la dite seconde dérivation. Cette vanne combinée 82, qui forme également un bloc tech-nique rapporté sur le côté 48 du boîtier, permet de contrôler l'écoulement donc la distribution des gaz d'échappement recirculés. La vanne 82 permet ainsi de régler le débit des gaz d'échappement recirculés et de les répartir entre le refroidisseur 16 et la dérivation 40 (figure 1). La vanne 82, qui forme donc une vanne unique, comprend un corps 84 muni d'une tubulure d'entrée 86 pour les gaz d'échappement recirculés (flèche F2) et d'une bride de fixation 88 pour son montage sur le boîtier, c'està-dire sur l'entrée circulaire 80 de la tubulure 78. L'axe de la tubulure 78 s'étend parallèlement et à proximité du côté 48 du boîtier. Il en résulte, là aussi, que la vanne 82 se situe dans la zone de distribution ZD comme on le voit sur la figure 3. L'air d'alimentation et les gaz d'échappement recirculés sont mélangés dans la chambre de sortie 42 et quittent cette dernière par la tubulure de sortie 74 (flèche F3 sur la figure 2). On se réfère maintenant aux figures 4 et 5 pour décrire la vanne combinée 82, dans un exemple de réalisation. On retrouve sur la figure 4 le corps 84 de la vanne 82 et la tubulure d'entrée 86 pour les gaz d'échappement recirculés (flèche F2). Cette tubulure 86 débouche latéralement dans une paroi latérale du boîtier pour alimenter une chambre 90 de forme générale cylindrique qui communique avec la tubulure 78 du couvercle du boîtier. Cette tubulure 78 comporte une paroi 92 formant paroi de siège (figure 5) dans laquelle sont formées trois collerettes, dans l'exemple de forme générale circulaire, disposées à 120 autour d'un axe centrale XX. Ces collerettes comportent une première collerette 94 qui constitue un premier orifice communiquant avec le refroidisseur des gaz d'échappement recirculés, et une deuxième collerette 96 formant un deuxième orifice communiquant avec la deuxième dérivation 40. La paroi de siège 92 comporte en outre une troisième collerette 98 qui est réalisée borgne. La vanne 82 comprend un organe mobile 100, réalisé sous la forme d'un disque, monté à l'extrémité d'un arbre 102 susceptible d'être entraîné en rotation suivant un axe XX par l'intermédiaire d'un moteur électrique 104 et d'un système d'engrenages. L'organe mobile 100 comporte un orifice de passage 106 et peut être entraîné en rotation entre deux positions extrêmes, à savoir: - une première position extrême dans laquelle l'orifice de passage 106 s'étend en regard de la collerette 94 et donc du conduit menant au refroidisseur des gaz d'échappement recirculés (l'organe mobile 100 dégage alors l'accès au refroidisseur et ferme l'accès à la dérivation 40) ; et - une deuxième position extrême dans laquelle l'orifice de passage 106 se trouve en regard de la collerette 96 et donc de la dérivation 40 (l'organe 100 dégage alors la dérivation 40 et obture l'accès au refroidisseur des gaz d'échappement recirculés). Entre ces deux positions extrêmes, le disque peut prendre une position intermédiaire dans laquelle l'orifice de passage se trouve en regard de la collerette borgne 98, le disque obturant alors les deux collerettes. Le disque peut également prendre d'autres positions intermédiaires qui permettent de contrôler sélectivement la répartition des gaz d'échappement recirculés entre le refroidisseur 16 et sa dérivation 40, tout en permettant un dosage. Par ailleurs, le disque est déplaçable axialement sous l'action d'une bobine 108 et à l'encontre de la force d'un ressort de rappel 110. Il peut ainsi occuper soit une position rapprochée soit une position éloignée de la paroi de siège 92. Lorsque le moteur thermique M n'est pas en fonctionnement, le moteur électrique 104 et la bobine 108 ne sont pas alimentés, le ressort 110 maintient le disque 100 dans une position écartée ou décollée de la paroi de siège 92. La gestion de la recirculation des gaz d'échappement est assurée de façon connue en elle-même par l'unité de contrôle moteur ou une unité dédiée connue en elle-même, à laquelle est relié le moteur électrique et au moins indirectement la bobine. Lorsque le moteur thermique M est dans une phase de recirculation des gaz d'échappement, le moteur électrique 104 est commandé de manière à amener le disque 100 vers l'une ou l'autre de ses deux positions extrêmes selon que l'on souhaite diriger les gaz d'échappement recirculés soit vers le refroidisseur soit vers la dérivation. Le disque peut également être amené dans des positions intermédiaires qui permettent de doser les gaz d'échappement recirculés ainsi que leur répartition. Bien entendu, au lieu d'utiliser une vanne unique ou combinée 82, on pourrait utiliser deux vannes distinctes 36 et 38 comme montré sur la figure 1. ainsi, dans l'exemple représenté, le module comporte trois blocs techniques rapportés sur le boîtier le long ou à proximité du côté 48 de ce dernier, c'est-à-dire dans la zone de distribution. L'invention est susceptible de nombreuses variantes. ainsi, la chambre de sortie 42, dans laquelle s'effectue le mélange de l'air d'alimentation et des gaz d'échappement recirculés, pourrait être intégrée directement au moteur thermique M. En ce cas, elle formerait directement le plenum d'une chambre d'admission du moteur thermique. L'invention trouve une application aux moteurs thermiques de véhicules automobiles, qu'il s'agisse de moteurs à essence ou de moteurs diesel
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Le module d'échange de chaleur de l'invention comprend un boîtier (12) logeant un refroidisseur d'air d'alimentation (14), un refroidisseur de gaz d'échappement recirculés (16), ainsi qu'un moins un bloc technique (26, 28, 82) rapporté sur un côté (48) du boîtier et logeant des moyens de distribution pour les gaz d'échappement recirculés et pour l'air d'alimentation, ce qui permet, notamment, de définir une zone d'échange de chaleur et une zone de distribution distinctes l'une de l'autre. Application aux moteurs thermiques de véhicules automobiles.
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Revendications 1. Module d'échange de chaleur pour la régulation en température d'un mélange d'air d'admission et de gaz d'échappement recirculés admis dans un moteur thermique (M) de véhicule automobile, comprenant un refroidisseur d'air d'alimentation (14), un refroidisseur des gaz d'échappement recirculés (16), et des moyens de distribution de l'air d'alimentation et des gaz d'échappement recirculés, caractérisé en ce qu'il comprend un boîtier (12) logeant le refroidisseur d'air d'alimentation (14) et le refroidisseur des gaz d'échappement recirculés (16), ainsi qu'au moins un bloc technique (26, 28, 82) rapporté sur un côté (48) dudit boîtier (12) et logeant les moyens de distribution. 2. Module d'échange de chaleur selon la 1 dans lequel le ou lesdits blocs techniques sont rapportés du même côté dudit boîtier de manière à définir une zone d'échange de chaleur (ZE) et une zone de distribution (ZD) distinctes l'une de l'autre. 3. Module d'échange de chaleur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de distribution comprennent une première dérivation de contournement (30) du refroidisseur d'air d'alimentation (14), des premiers moyens de contrôle d'écoulement (26, 28) de l'air d'admission, une seconde dérivation de contournement (40) du refroidisseur des gaz d'échappement recirculés (16), et/ou des seconds moyens de contrôle d'écoulement (36, 38; 82) des gaz d'échappement recirculés. 4. Module d'échange de chaleur selon la 3, caractérisé en ce que les premiers moyens de contrôle d'écoulement de l'air d'admission comprennent des moyens de réglage de débit (26) de l'air d'admission et des moyens de répartition (28) qui répartissent l'air d'admission entre le refroidisseur d'air d'admission (14) et la première dérivation (30). 5. Module d'échange de chaleur selon la 4, 10 caractérisé en ce que les moyens de réglage de débit de l'air d'admission comprennent une vanne à volet (26). 6. Module d'échange de chaleur selon la 5, caractérisé en ce que la vanne à volet (26) comprend un corps (54) muni d'une tubulure d'entrée (56) pour l'air d'admission et d'une bride de fixation (58) pour son montage sur le boîtier (12). 7. Module d'échange de chaleur selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que les moyens de répartition de l'air d'admission comprennent une vanne (28) avec un volet de répartition (66). 8. Module d'échange de chaleur selon la 7, caractérisé en ce que la vanne (28) avec un volet de répartition (66) comprend un corps (64) propre à être fixé sur le boîtier (12) pour contribuer à définir la première dérivation (30). 9. Module d'échange de chaleur selon l'une des 3 à 8, caractérisé en ce que les seconds moyens de contrôle d'écoulement des gaz d'échappement recirculés comprennent des moyens de réglage de débit (36) 2890698 18 des gaz d'échappement recirculés et des moyens de répartition (38) qui répartissent les gaz d'échappement recirculés entre le refroidisseur des gaz d'échappement recirculés (16) et la seconde dérivation (40). 10. Module d'échange de chaleur selon la 9, caractérisé en ce que les moyens de réglage de débit (36) des gaz d'échappement recirculés et les moyens de répartition (38) des gaz d'échappement recirculés comprennent une vanne combinée (82). 11. Module d'échange de chaleur selon la 10, caractérisé en ce que la vanne combinée (82) comprend un organe mobile (100) monté en rotation et propre à obturer sélectivement un premier orifice (94) formé dans une paroi de siège (92) communiquant avec le refroidisseur des gaz d'échappement recirculés ou un deuxième orifice (96) formé dans la paroi de siège (92) et communiquant avec la deuxième dérivation (40), ledit organe mobile (100) étant en outre déplaçable axialement entre une position rapprochée et une position éloignée de la paroi de siège. 12. Module d'échange de chaleur selon l'une des 10 et 11, caractérisé en ce que la vanne combinée (82) comprend un corps (84) muni d'une tubulure d'entrée (86) pour les gaz d'échappement recirculés et d'une bride de fixation (88) pour son montage sur le boîtier (12). 13. Module d'échange de chaleur selon l'une des revendica- tions 1 à 12, caractérisé en ce que le boîtier (12) délimite une chambre de sortie commune (42) dans laquelle se mélangent l'air d'admission (refroidi ou non par le refroidisseur d'air d'alimentation) et les gaz d'échappement recirculés (refroidis ou non par le refroidisseur des gaz d'échappement recirculés). 14. Module d'échange de chaleur selon la 13, caractérisé en ce que la chambre de sortie (42) s'étend sensiblement le long du côté (48) du boîtier (12) sur lequel est (sont) rapporté(s) le(s) bloc(s) technique(s) (26, 28, 82). 15. Module d'échange de chaleur selon l'une des 13 et 14, caractérisé en ce que la chambre de sortie (42) du boîtier (12) forme le plénum d'une chambre d'admission d'un moteur thermique. 25
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F
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F02,F01
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F02M,F01N,F02D
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F02M 31,F01N 3,F02D 9,F02D 21,F02M 25
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F02M 31/20,F01N 3/02,F02D 9/02,F02D 21/08,F02M 25/07
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FR2900869
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A1
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ROUE A RAYONS
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L'invention concerne un rayon pour une roue à rayons, notamment une roue de cycle. L'invention concerne également une roue à rayons ayant au moins un tel rayon, ainsi qu'un engin de roulage, notamment un cycle, équipé d'au moins une telle roue. La roue existe depuis la nuit des temps. Les premières roues étaient pleines. Une première amélioration a consisté à construire des roues à bâtons qui étaient plus légères. Ces bâtons étaient sollicités en compression et flexion par une jante. Puis la roue a été cerclée par un anneau métallique et les bâtons ont été précontraints en compression. La demande de brevet CH 91759 décrit un tel mode de construction. L'invention de la roue à rayons à fils en tension remonte vers l'année 1866, elle est attribuée à Eugène Meyer. Cette invention a permis de construire des roues en diminuant considérablement la section des rayons, d'où un gain de poids très important. Egalement il est devenu possible d'augmenter le diamètre des roues, et donc d'augmenter leur développement comme cela a été le cas avec les grands bis en acier dont le pédalier était en prise directe sur la roue motrice. Par la suite les termes rayons en traction / en tension seront utilisés indifféremment pour une tension positive des rayons. De façon classique une roue à rayons actuelle comprend une jante périphérique qui est prévue pour recevoir un pneumatique, un moyeu central et des rayons de liaison entre la jante et le moyeu. Le nombre des rayons est variable selon le type de roues, il varie généralement entre douze et quarante. En règle générale les rayons sont répartis selon deux nappes qui relient la jante à une extrémité du moyeu. Les rayons de chacune des nappes forment un angle avec le plan médian de la jante qu'on a coutume d'appeler l'angle de parapluie. Les rayons relient structurellement la jante et le moyeu, ce qui permet de donner à la roue une bonne rigidité et une bonne résistance aux efforts. Les charges externes auxquelles une roue est soumise lors de son utilisation peuvent être décomposées en un effort radial dirigé selon le plan médian de la jante, un effort latéral dirigé perpendiculairement à ce plan, un effort moteur ou inversement un effort de freinage tangent au cercle de la roue qui correspond à la transmission d'un couple entre le moyeu et la jante. Il existe actuellement d'autres constructions de roues que les roues à rayons en tension. On connaît par exemple les roues pleines ou des roues dites à bâtons qui sont réalisées en matériau composite et qui sont utilisées principalement pour leurs propriétés aérodynamiques. Les demandes de brevet WO 2004/033231 et FR 2701899 décrivent de telles roues. Il existe aussi des roues moulées réalisées en alliage léger (aluminium, magnésium ou titane). De telles roues sont par exemple connues des demandes de brevet EP 1016552 et WO 2004/108515. Toutefois parmi, ces différents modes de construction d'une roue, c'est encore la roue à rayons en tension qui donne le meilleur compromis entre la légèreté et la résistance pourvu qu'elle soit bien construite et bien ajustée. On estime couramment que plus les rayons sont tendus, plus la roue est rigide. Cependant cette estimation est erronée car une tension excessive des rayons d'une roue la rend en fait plus souple et de plus la fragilise. En effet si les rayons sont trop tendus, le risque de flambage de la jante sous l'effort de compression de la jante induit par les rayons devient important. Un autre problème lié à une tension excessive des rayons est la variation de diamètre de la roue entre avant et après sa mise sous tension. Contrairement au préjugé courant qu'il est nécessaire de tendre les rayons de la roue au maximum, un des problèmes des roues à rayons en tension réside donc dans l'application d'une tension correcte, et pas excessive. En règle générale on estime que la tension des rayons doit être suffisante pour qu'aucun rayon ne se détende au cours d'une utilisation normale de la roue. En effet, si un rayon se détend momentanément, il devient inexistant au regard de la jante et des autres rayons, et de ce fait la roue perd localement sa rigidité. Il faut considérer la jante, le moyeu et les rayons comme une structure dans laquelle existe un équilibre de forces. La tension de chacun des rayons est reprise par le moyeu, la jante et les autres rayons. Un effort appliqué sur le moyeu ou sur la jante se répercute sur l'ensemble des rayons. Pour une roue arrière il faut aussi prendre en considération le niveau de tension différent dans les rayons situés du côté de la roue libre et les rayons situés du côté opposé à la roue libre du fait de la différence d'ouverture de parapluie entre les deux nappes. Enfin selon l'orientation des rayons dans la nappe, selon que le rayonnage est radial ou croisé notamment, la tension des rayons peut être différente. Lorsqu'on construit une roue à rayons, on tend les rayons suffisamment afin que ceux-ci ne se détendent pas en utilisation normale. Ainsi, on estime généralement qu'une roue doit pouvoir supporter les charges suivantes sans qu'aucun rayon ne se détende au moins 1500 Newtons d'effort radial pour une roue arrière, 1200 Newtons pour une roue avant, au moins 200 Newtons d'effort latéral, - au moins 150 Newtons.m (Newtons par mètre) de couple moteur pour la roue arrière, - au moins 300 Newtons. m de couple de freinage pour une roue avant avec système de freinage au moyeu, et 150 Newtons.m pour une roue arrière de même type. Ces chiffres sont donnés à titre indicatif seulement et ne sont pas limitatifs. En effet ils dépendent de la pratique exercée et aussi de la corpulence du cycliste. Une autre raison pour laquelle on considère usuellement qu'un rayon doit être constamment tendu est la suivante. Un rayon présente une section très faible comparativement à sa longueur. Si la tension devient négative, c'est-à-dire si la contrainte du rayon devient une compression, le rayon flambe immédiatement. Une roue à rayons en tension donne de bons résultats, mais elle présente malgré tout quelques inconvénients. En premier lieu la tension des rayons induit des contraintes de compression dans le corps de la jante. On estime que pour une roue de vélo de route à 36 rayons, chacun des rayons étant tendu à ]1 000 Newtons, l'effort de compression résultant au niveau du corps de la jante est de 5730 Newtons, ce qui induit une contrainte de compression de 88 MPa, qui représente pour un matériau usuel de jante (alu 6106 par exemple) déjà 40% du potentiel de résistance intrinsèque de matériau (220 MPa). Autrement dit cette compression induite affaiblit déjà considérablement la jante. Par ailleurs, pour une jante de 622 mm de diamètre, cet effort de compression conduit à une réduction de la développée de la jante pouvant atteindre 2,5mm, ce qui, naturellement peut avoir une incidence sur la liaison entre la jante et le pneu et peut conduire à des déjantages intempestifs et des accidents. En second lieu, la tension des rayons s'exerce de façon locale sur la jante. Chaque rayon induit par sa tension un effort de cisaillement local au niveau de sa zone d'accrochage ainsi qu'un moment de flexion variable entre chaque trou de rayon. Le moment de flexion conduit à une déformation polygonale de la jante, appelée couramment "saut", avec un voile local au niveau de chaque zone d'accrochage de rayon. Les demandes de brevet EP 1316442 et FR 1019285 prévoyant un rayonnage appairé illustrent ces deux phénomènes auxquels elles tentent d'apporter une solution. Au passage on peut souligner que le fait d'accrocher les rayons par paires au niveau de la jante, comme décrit dans le EP 1316442, atténue bien l'effet de voile local, mais accentue l'effet polygonal. Pour résoudre ce problème le EP 1316442 propose de partir d'une jante prédéformée à l'opposé (cf figure 5 de ce brevet), ce qui est délicat à mettre en oeuvre. Enfin, on a remarqué que la durée de vie d'une roue, c'est-à-dire de chacun de ses composants est sensiblement inversement proportionnelle à la tension des rayons. Au cours de la rotation de la roue chaque rayon est soumis à un cycle de chargement et déchargement et chaque rayon soumet localement la jante à un tel cycle de chargement et déchargement. Ces cycles répétés finissent par endommager le rayon ou la jante et ceci d'autant plus rapidement que la tension dans le rayon est élevée. De ce fait les roues actuelles à rayons tendus n'ont pas une durée de vie optimale. Compte-tenu de cet état de la technique, il existe un besoin pour une construction de roue conciliant rigidité, résistance, et durée de vie optimale. Il existe également un besoin pour une roue dont les caractéristiques géométriques (voile, saut, développé) restent les plus stables possibles. Ces buts et d'autres buts qui apparaîtront au cours de la description qui va suivre sont résolus par le nouveau concept de roue selon l'invention. Notamment ce ou ces buts sont atteints dans la roue à rayons selon l'invention qui comprend une jante périphérique, un moyeu central et des rayons de liaison individuels entre la jante et le moyeu, les rayons étant tendus, par le fait qu'elle comporte des moyens de réglage d'au moins une partie des rayons, en ce que les rayons sont tendus à une tension initiale Ti correspondant à une valeur de tension normale Tn diminuée d'une valeur R correspondant à un effort de compression pouvant être supporté par chaque rayon. De ce fait et contrairement au préjugé courant les rayons travaillent alternativement en traction, compression et ont de ce fait besoin d'être beaucoup moins tendus. Les caractéristiques géométriques et la durée de vie de la roue en sont fortement améliorées. De toute façon l'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous et aux dessins schématiques qui sont annexés et dans lesquels : Les figures l à 2 représentent des diagrammes de variation de tension dans les rayons selon différents modes de chargement d'une roue traditionnelle. Les figures 3 et 3A sont des vues similaires aux figures 1 et 2 pour une roue selon l'invention. La figure 4 est une vue en perspective d'une roue arrière selon un mode non limitatif de mise en oeuvre de l'invention. La figure 5 est une vue en section partielle d'un rayon selon un premier mode de mise en oeuvre de l'invention. La figure 6 illustre l'accrochage du rayon de la figure 5 à la jante. La figure 7 montre l'accrochage du rayon de la figure :5 au moyeu. La figure 8 montre le moyeu vu du côté opposé à la roue libre. Les figures 9 à 13 illustrent diverses variantes de réalisation relativement à l'accrochage des rayons au moyeu. La figure 14 est une vue en perspective d'une roue avant selon un autre mode de mise en oeuvre de l'invention. La figure 15 illustre l'accrochage des rayons au moyeu. La figure 16 montre en perspective la bague qui retient les têtes d'accrochage de rayons au niveau du moyeu. La figure 17 illustre l'accrochage des rayons à la jante. La figure 18 est relative à une variante d'accrochage des rayons au moyeu. La figure 19 montre pour ce mode d'exécution l'accrochage du rayon à la jante. La figure 20 est une vue en section partielle qui illustre un autre mode de mise en oeuvre de l'invention. La figure 21 montre un autre mode d'accrochage d'un rayon à la jante. La figure 22 illustre un autre mode d'accrochage du rayon au moyeu. La roue 16 représentée en figure 4 est une roue arrière. De façon classique cette roue comprend une jante périphérique 17, un moyeu central 18 et des rayons 26, 27 de liaison entre la jante et le moyeu. La jante 17 est de tout type approprié, notamment elle présente une structure creuse en caisson avec un canal 11 a de réception d'un pneu à sa périphérie, deux parois latérales 17b réunies par un ou plusieurs ponts 17c (cf figure 6). Les rayons 26, 27 ont un corps longiligne qui définit pour chaque rayon une direction longitudinale et deux extrémités d'accrochage respectivement 26a, 26b ; 27a, 27b par lesquelles ils sont accrochés d'un côté au moyeu et de l'autre à la jante. Le moyeu 18 possède deux extrémités axiales 22 et 23, l'une des extrémités, en l'occurrence l'extrémité 23 porte une roue libre de transmission dont le corps se devine dans la figure 4 à l'arrière plan. Les rayons 26, 27 sont répartis ici en deux nappes, les rayons de chacune des nappes étant accrochés à une extrémité 22, 23 du moyeu. L'une des nappes est composée de rayons 26 accrochés à l'extrémité 22 opposée à la roue libre. L'autre nappe de rayons est composée de rayons 27 accrochés à l'extrémité 23 du moyeu située du côté de la roue libre. A cause de la présence du corps de roue libre, la nappe des rayons 27 est plus aplatie que la nappe des rayons 26, car ses rayons forment un angle de parapluie avec le plan radial médian de la jante qui est plus petit que l'angle formé par les rayons 26 et le plan radial médian. Ceci est connu dans l'état de l'art. La figure 4 représente des rayons 27 côté roue libre qui sont croisés, et des rayons 26 côté opposé à la roue libre qui sont radiaux. Ceci n'est pas limitatif et tout autre mode de rayonnage peut convenir, notamment un mode de rayonnage croisé pour les deux nappes, ou un mode de rayonnage radial du côté de la roue libre et un mode de rayonnage croisé du côté opposé. Egalement la section de la jante pourrait être asymétrique. La jante 17 est en équilibre par rapport au moyeu 18 du fait des contraintes de liaison qui transitent par les rayons 26, 27 des deux nappes. L'équilibre est radial et axial, c'est-à-dire que les composantes des efforts radiaux et axiaux que les rayons exercent sur la jante ou le moyeu ont une résultante nulle. Compte tenu de la différence d'angles de parapluie, les rayons 27 de la nappe du côté de la roue libre sont davantage contraints que les rayons 26 de l'autre nappe, pour que l'équilibre axial de la jante soit atteint. Selon une particularité de l'invention, au moins les rayons 26, côté opposé roue libre sont prévus de façon à résister à une contrainte de compression et on abaisse le niveau général de tension des rayons au moins côté opposé roue libre. En effet, les figures 1 à 2 représentent des diagrammes de variation de tension dans les rayons selon différents modes de chargement de la roue, respectivement radiaux et latéraux pour une roue à rayons en tension traditionnelle. Le chargement radial est le type d'effort prépondérant sur une roue. Des tests de charge radiale ont été faits sur une roue arrière à vingt rayons chargée radialement à 1500 Newtons. La tension T d'un rayon a été mesurée tout au long de la révolution du rayon autour du moyeu. La figure 1 donne les diagrammes de la variation de tension T en fonction de l'angle de rotation A que l'on a relevée dans un rayon situé du côté de la roue libre (courbe 1) et un rayon situé du côté opposé à la roue libre (courbe 2) dans une roue normale. Dans cette figure, les droites horizontales 3 et 4 correspondent à la tension initiale des rayons en l'absence de charge externe à savoir respectivement 1700 N et 692 N. La charge radiale de 1500 Newtons a été ajustée en fonction de la tension initiale des rayons pour que la tension minimale d'un rayon situé du côté opposé à la roue libre passe par une valeur minimale nulle que l'on rencontre à 0 et 360 degrés (cf. courbe 2). On peut constater que cette tension est minimale au moment où le rayon est orienté dans la direction de la surface d'appui. De part et d'autre de cette position on observe une variation progressive de tension dans une plage de 35 degrés. Le reste du temps la tension dans le rayon est relativement constante. Naturellement le diagramme et les valeurs indiquées n'ont pas de valeur limitative, ils sont donnés seulement pour illustrer le problème à la base de l'invention. La figure 2 illustre les variantes de tension dans les rayons d'une roue traditionnelle pour un chargement latéral. Le chargement latéral d'une roue se produit lorsque le cycliste se met en danseuse ou lorsque le vélo est incliné en courbe. Sur un banc de test on a contraint la roue précédente avec une charge latérale de 244 Newtons exercée sur la jante et orientée du côté de la roue libre vers le côté opposé. La tension d'un rayon a été mesurée tout au long de la révolution du rayon autour de la roue. La courbe 7 représente les variations de tension d'un rayon côté "roue libre", la courbe 8, celle d'un rayon "opposé roue libre". On constate dans la zone d'application de l'effort une augmentation de tension des rayons situés du côté de la roue libre (courbe 7 de la figure 2), et une détente des rayons situés du côté opposé (courbe 8). La variation de tension est maximale dans la zone d'application de la charge, et il y a une variation progressive de tension dans une plage de 90 degrés de part et d'autre de la zone d'application de la charge. Si on change le signe de la charge latérale appliquée, le risque de détente d'un rayon est très faible, car la détente affectera alors la nappe roue libre qui est initialement beaucoup plus tendue (1700 N au lieu de 692 N pour les rayons de la nappe opposé roue libre. Par ailleurs les mesures (non représentées dans la présente demande) montrent également que le chargement en couple affecte les rayons croisés, selon qu'ils sont orientés ou non dans le sens de l'effort à transmettre à la jante. Pour une roue arrière, les rayons dits tracteurs se retendent lors de la transmission du couple et les rayons dits non tracteurs se détendent. Lors de l'utilisation du cycle, ces trois modes de chargement de la roue se combinent et se cumulent. Les diagrammes montrent que pour chaque :rayon, la tension de celui-ci varie autour de la tension initiale. Or c'est ce cycle de chargement répété qui vient endommager le rayon par fatigue. La tenue en fatigue d'une éprouvette sollicitée en traction alternée est fonction de la contrainte maximum ainsi que de l'amplitude de chargement. La durée de vie d'un rayon sollicité uniquement en traction est donc réduite en fonction de l'amplitude et aussi de la contrainte maximum qui croît avec la tension initiale des rayons. Toute augmentation de la tension initiale d'un rayon réduit donc la durée de vie de celui-ci. Une modélisation, montre que la réduction de la tension des rayons côté roue libre de 1300 û 970 = 330 N représente une chute de tension des rayons côté opposé roue libre de seulement 620 û 462 = 158 N et multiplie par 10 la durée de vie de la roue. On voit donc que contrairement au préjugé actuel de l'homme du métier, réduire la tension des rayons permettrait d'améliorer considérablement l'endurance non seulement des rayons, mais aussi de la jante et du moyeu qui subissent exactement les mêmes cycles de chargement que le rayon. Cette constatation amène le concept selon l'invention qu'une roue pour être endurante ne doit, contrairement aux idées reçues, pas être trop tendue, mais doit quand même l'être suffisamment pour éviter des détentes en utilisation normale. Selon l'invention, les rayons sont conçus de façon à reprendre un effort de compression de façon à diminuer d'autant la tension initiale de chaque rayon et de réduire les inconvénients liés aux rayons trop tendus. En pratique chaque rayon est prévu de façon à ne pas flamber sous un effort de compression significatif (> 150 N par exemple), et comporte à chaque extrémité des liaisons bilatérales qui permettent de transmettre à la fois un effort de compression et de traction sans jeu. Par ailleurs la roue est tendue à des valeurs de tension initiales inférieures à celles d'une roue traditionnelle et notamment à une tension initiale correspondant à une valeur Ti traditionnelle diminuée de l'effort de compression R auquel le rayon résiste sans flambage. Les figures 3 et 3A représentent les diagrammes de variation de tension dans les rayons selon des modes de chargement respectivement radial et latéral pour une roue selon l'invention. Les mêmes références affectées d'un indice a sont utilisées pour les courbes illustrant les variations de tension des rayons côté roue libre et opposé roue libre. Si on compare les figures 1 et 2, et 3 et 3A, cela signifie qu'on abaisse les courbes le long de l'axe des ordonnées. En l'absence de charge externe, les rayons sont contraints en traction mais à un niveau inférieur à celui de l'état de la technique courant. En pratique la tension initiale Ti des rayons côté roue libre est à 800 N (cf. droite 3a), soit quasiment la moitié par rapport à une roue classique (cf. droite 3 û figures 1 et 2), et celle des rayons côté opposé roue libre est de 325 N (cf courbe 4a), soit plus de la moitié par rapport aux figures 1 et 2 (droite 4). Sous l'effet d'une charge externe élevée, notamment une charge radiale, ou d'une somme de charges externes (cf courbes 2a et 8a), la contrainte d'une partie au moins des rayons à savoir ceux situés côté opposé roue libre, change de signe momentanément, c'est-à-dire qu'elle devient une contrainte de compression (2b, 8b). On s'arrange pour que de la structure des rayons en question soit apte à supporter un cycle de contraintes de traction et de compression sans détente ni flambage pour qu'à aucun moment de son cycle de chargement un rayon ne se dérobe dans son rôle de liaison entre la jante et le moyeu. Selon un mode de réalisation, pour la roue 16 de la figure 4, les rayons concernés sont les rayons 26 situés du côté opposé à la roue libre, à cause de leur tension initialement moins élevée que celle des rayons 27 situés côté roue libre. Globalement on considère que pour une roue arrière les rayons 26 situés de ce côté sont sensiblement deux fois moins tendus que les rayons 27 de l'autre nappe. Ces rayons 27 étant davantage tendus que les rayons 26, on ajuste de préférence les niveaux de tension initiale pour que la contrainte dans ces rayons 27 reste une contrainte de traction dans la plage de charge externe admissible pour la roue. Toutefois, ceci n'est pas limitatif, et on peut construire la roue de telle façon que les rayons 26, 27 des deux nappes soient tous aptes à supporter de façon momentanée une contrainte de compression sans détente ni flambage, et pas seulement les rayons 26 situés côté opposé roue libre. Il en est de même pour une roue qui comporte des nappes de rayons asymétriques du fait de la présence d'un disque de freinage au niveau du moyeu. Une roue avec cieux nappes de rayons symétriques sera décrite ultérieurement. A titre d'illustration non limitative, selon le concept inventif, on a construit une roue telle que la roue 16, avec des rayons 26 initialement tendus à 325 Newtons, et des rayons 27 tendus initialement à 800 Newtons (valeur Ti), ces rayons 27 supportent une charge de compression R d'au moins 367 N (i.e. 692 N û 325 N). En comparaison, les roues traditionnelles de ce genre sont tendues à 1700 Newtons (courbe 3) du côté de la roue libre, et 692 Newtons (courbe 4) du côté opposé (cf. figure 1). Dans le cas présent, l'invention permet donc de réduire quasiment par deux les efforts de tension sur les rayons, d'où une augmentation significative de la durée de vie, et réduction significative des problèmes de géométrie (saut, voile etc). Selon un mode de réalisation, la structure des rayons 27 situés du côté opposé à la roue libre les rend apte à supporter sans flambage une contrainte de compression R d'au moins 150 Newtons, exercée entre les deux extrémités du rayon selon la direction longitudinale définie par le corps de rayon. Bien entendu, la valeur de contrainte de compression pouvant être supportée par les rayons 27 peut être différente. Dans l'exemple décrit précédemment mais non limitativement, une valeur de 367 N est nécessaire et dans l'exemple décrit ultérieurement en liaison avec la figure 5 le rayon peut supporter une charge supérieure à 400 N sans flambage. Les rayons ont par ailleurs un dispositif de mise en tension, de préférence un dispositif micrométrique situé entre les deux extrémités d'accrochage afin d'ajuster leur mise sous tension initiale. Le dispositif le plus courant est du type vis/écrou. Une particularité de ce dispositif de mise en tension est que la vis et l'écrou ne sont jamais serrés à force l'un contre l'autre, contrairement à un dispositif d'assemblage. La vis ou l'écrou peuvent toujours être tournés l'un relativement à l'autre pour ajouter ou enlever de la tension dans le rayon. Egalement la liaison d'accrochage entre les extrémités de rayon, la jante et le moyeu est une liaison bilatérale c'est-à-dire apte à travailler en traction comme en compression, avec un dispositif additionnel de neutralisation du jeu de liaison qui est apte à supporter au moins la contrainte de compression qu'on a fixée pour la structure du rayon. La figure 5 représente la structure d'un rayon 26 selon un premier mode de construction. Le rayon représenté comprend un corps 30 longiligne prolongé à chacune de ses extrémités par une tête d'accrochage, 31 et 32. La structure du rayon 26 lui permet de supporter une sollicitation en traction et aussi une sollicitation en compression. Notamment il est prévu pour supporter une sollicitation en traction supérieure à celle d'un rayon conventionnel (2800 N), et il présente une résistance au flambage supérieure à 150 Newtons et en l'occurrence supérieure à 400 N. Selon le mode de réalisation illustré, le corps 30 du rayon est formé par un tube cylindrique creux de révolution. On peut également prévoir un rayon de forme cylindrique plein, l'avantage d'un rayon tubulaire étant son rapport résistance au flambage / poids. Le tube est réalisé en tout matériau approprié métallique ou composite. De façon avantageuse le tube est réalisé en fibres de carbone noyées dans une matrice de résine. Toute résine appropriée convient, par exemple une résine époxy ou polyester. Par exemple on réalise un tube par extrusion de fibres de carbone pultrudées dont on découpe ensuite des portions à la longueur voulue. Le carbone a un module d'élasticité élevé et une densité faible comparé à un alliage métallique comme un acier inoxydable ou un alliage d'aluminium ou de magnésium. Sous sa forme composite (module de flexion très élevé), il est très rigide en traction / compression et donc flexion et est par ailleurs très léger, ce qui lui assure une bonne résistance au flambage. Pour améliorer la résistance du rayon au flambage la section du corps 30 a des dimensions importantes comparées à celles d'un rayon traditionnel. A titre indicatif, le tube qui forme le corps a un diamètre de 4 millimètres, et une épaisseur de paroi comprise entre 5/10 et 1 millimètre. Comparativement, un rayon traditionnel en inox a un diamètre de fil inférieur ou égal à 2 millimètres (en général diamètre compris entre 1,2 et 2,3 mm). La section du corps est ici circulaire, ce n'est pas limitatif et d'autres formes de section peuvent aussi convenir. Un tel rayon en forme de poutre creuse a une rigidité en flexion bien supérieure à celle d'un rayon plein normal à section équivalente. En résistance des matériaux, l'effort de compression que peut subir une poutre droite avant de flamber est fonction des conditions d'encastrement de ses extrémités, du module d'Young du matériau de la poutre, du moment quadratique minimum de la section de la poutre, et de la longueur de la poutre entre les points d'application de l'effort. L'effort de compression maximum admissible est donné par la relation suivante : F=ir2 EI / (KL)2 (formule d'Euler) où K est un coefficient qui est fonction des conditions d'encastrement des extrémités, K=0,5 pour une poutre ayant ses deux extrémités encastrées, K=1 pour une poutre ayant ses deux extrémités montées avec une liaison du type à rotule, K=2 pour une poutre ayant uneextrémité encastrée et une extrémité libre, K=4 pour une poutre ayant ses deux extrémités libres, E désigne le module d'Young du matériau de la poutre en MégaPascals, I est le moment quadratique de la section de la poutre en mm4, par exemple I=a4/12 pour une poutre de section carrée de côté a (mm), L est la longueur de la poutre entre son point d'appui et le point d'application de l'effort de compression. A titre de comparaison, selon la relation énoncée plus haut, un rayon de l'art antérieur ayant un diamètre de 2 millimètres en inox (E=195 GigaPascals) et une longueur de 280 mm présente une résistance au flambage de 22 N dans le cas où ses extrémités sont montées avec une liaison du type à rotule, ce qui est plus proche de la réalité. Pour un rayon plat, les valeurs sont encore plus faibles (de l'ordre de 7 N). Un rayon tubulaire en carbone pultrudé (E=115GPa) de 4 mm de diamètre, et de 280 mm de longueur présente dans les mêmes conditions une résistance au flambage de 715 N si ses extrémités sont encastrées, et 179 N dans le cas où ses extrémités présentent une liaison du type à rotule. Un tel rayon tubulaire en carbone est bien plus léger qu'un rayon en acier tout en admettant une charge de compression de l'ordre de huit fois supérieure. Le type de liaison d'accrochage aux extrémités du rayon joue également un rôle important, puisqu'il est susceptible d'influer dans un rapport de un à quatre. Vers chacune de ses extrémités le corps 30 du rayon est prolongé par une tête d'accrochage 31, 32. Selon le mode de réalisation représenté, les têtes 31 et 32 sont formées par deux embouts rapportés dans le prolongement du corps. Les extrémités du corps 30 sont emmanchées dans les embouts 31, 32 et assemblées sans jeu par tout moyen approprié, notamment par collage, par goupillage, vissage ou toute autre technique. Le mode d'assemblage par emmanchement et collage donne une bonne résistance en traction et en compression de la liaison entre le corps et ses embouts. Aussi, le diamètre important du corps de rayon permet de réaliser un assemblage résistant par collage du fait de la circonférence importante du tube et donc de la surface de collage importante à section équivalente. Dans l'exemple décrit, la structure du rayon lui permet de supporter une contrainte de compression de 400 N, donc d'au moins 150 Newtons. Cette charge de compression admissible peut encore être augmentée par un encastrement des extrémités du rayon dans la jante et le moyeu. Les embouts sont prévus pour être accrochés d'un côté à la jante et de l'autre au moyeu. De plus, sur la longueur du rayon, il existe un dispositif de mise en tension du rayon, de préférence un dispositif micrométrique. Selon le mode de réalisation illustré, la tête 31 présente une section élargie 31a qui est prévue pour être encastrée et retenue à l'intérieur d'un logement 33 usiné dans le corps du 35 moyeu 18 et qui comporte un filetage 3 lb au-dessus de cette section élargie. L'autre tête d'accrochage 32 a une extrémité filetée 32a qui est prévue pour être vissée dans un logement 34 de la jante. Le logement 34 a une forme de cheminée qui est taraudée sur l'intérieur, ainsi que cela est décrit par exemple dans la demande de brevet EP 818 328. Sa tension de repos est réglée à l'aide de la tête 32 qui est vissée plus ou moins profondément dans le logement 34 de la jante modulant ainsi la tension initiale du rayon. Naturellement, tout autre moyen de liaison approprié pourrait également convenir. Pour permettre aux rayons de passer de la traction à la compression sans dérobade par détente ou flambage, il est prévu un dispositif de neutralisation des jeux mécaniques de liaison entre les embouts, la jante et le moyeu. Selon le mode de réalisation illustrée, ce dispositif comprend du côté de la tête 31 un contre-écrou 35 apte à coopérer avec le filetage 31b, et du côté de la tête 32 un contre-écrou 36 apte à coopérer avec le filetage 32a. Ces deux contre-écrous 35, 36 sont vissés sur l'extérieur des embouts 31 et 32, ils sont serrés d'un côté contre le moyeu et de l'autre contre la jante Ainsi ils assurent une neutralisation du jeu de liaison qui pourrait exister entre eux, la tête 31 du rayon 26 et son logement 33, ou entre la tête filetée 32 et son logement 34. L'assemblage est opéré de la façon suivante, le rayon 26 est assemblé au moyeu à l'aide de la tête 31, sa tension est ajustée à l'aide de la tête 32, puis les jeux de fonctionnement éventuels sont neutralisés à l'aide des écrous 35 et 36, qui sont serrés respectivement contre le moyeu et la jante. Ces contre-écrous améliorent également les conditions d'encastrement des extrémités du rayon et contribuent à élever sa charge de compression admissible avant flambage. Le rayon 26 peut ainsi supporter indifféremment une charge en traction ou une charge 20 en compression sans détente ni flambage, et assurer une liaison permanente entre le moyeu et la jante sous une tension moins élevée. Comme les rayons 26 sont moins tendus, les rayons 27 de l'autre nappe (côté roue libre) sont également moins tendus et en l'occurrence pratiquement deux fois moins. Néanmoins comme 1a nappe de rayons 27 est plus aplatie que la nappe de rayons 26, les 25 rayons 27 sont soumis à une tension positive tout au long de leur cycle de chargement (cf. figure 3). Comme ils ne sont pas comprimés, ces rayons 27 peuvent donc présenter une structure traditionnelle, par exemple ils peuvent être construits conformément à ce qui est décrit dans la demande de brevet EP 896 886. Tout autre mode de construction peut également convenir. 30 Comme la jante est moins sollicitée par la tension des rayons, les contraintes auxquelles elle est soumise sont plus faibles. La durée de vie de la roue est de ce fait prolongée. La même remarque est valable pour le moyeu. La rigidité de la roue n'est pas modifiée par cette diminution de la tension des rayons. En effet, à tout moment de leur cycle de chargement respectif, tous les rayons établissent une 35 liaison mécanique entre la jante et le moyeu même les rayons moins tendus du fait de leur liaison bilatérale. A aucun moment l'un d'eux ne se dérobe ou se détend, pourvu que les charges externes restent dans une plage de valeur admissible. Cette diminution de tension d'au moins une partie des rayons permet de diminuer les inconvénients d'une roue à rayons tendus et permet notamment : - une diminution forte de compression de la jante, - une diminution de la réduction du développée de la jante - une augmentation de la résistance de la jante une diminution de l'effet polygonal - une diminution de l'effet de voile induit - une augmentation de la résistance à la fatigue La figure 9 est relative à une variante de construction. Selon cette variante, les rayons 46, qui sont aptes à supporter une contrainte de compression, sont accrochés au moyeu 48 par l'intermédiaire d'un embout 47 qui forme une tête élargie 47a. Comme dans le cas précédent, par exemple, le corps du rayon 46 est emmanché et collé dans l'embout 47. Les rayons 46 sont accrochés au moyeu 48 sur la paroi d'un bulbe latéral 49 qui présente des orifices 50 de forme tronconique dans lesquelles les rayons 46 sont enfilés, de telle façon que la tête élargie 47a soit retenue à l'intérieur du bulbe 49 par un rebord intérieur 50a de l'orifice 50. Une bague tronconique 51 est engagée dans le bulbe, sous les têtes élargies des rayons 46. De préférence, un ressort de compression 52 prenant appui sur une rondelle 53, en appui sur la bague extérieure, emmanchée à force, du roulement 54 exerce une précontrainte sur la bague 51 selon la direction longitudinale L. Le ressort 52 exerce une précontrainte sur la bague 51 dans la direction L d'engagement de sa surface tronconique sous les têtes élargies des rayons 46. Ainsi, la bague 51 maintient les têtes élargies en appui contre le rebord 50a de l'ouverture des orifices 50. La liaison d'accrochage entre les rayons 46 et le moyeu est rendue bidirectionnelle par cette bague 51. En outre, une sollicitation en compression exercée sur le moyeu par l'un des rayons 46 n'est pas susceptible de déplacer la bague 51, compte tenu de l'angle de conicité de sa surface tronconique, et de la sollicitation exercée par le ressort. La bague 51 neutralise le jeu des rayons à leur liaison avec le moyeu. Selon la variante de la figure 10, le rayon 56 se termine du côté du moyeu 58 par un embout 57 muni d'une tête élargie 57a. Les têtes élargies 57a sont retenues dans un bulbe 60 qui a des encoches 60a ouvertes débouchant vers l'extérieur du moyeu. Les rayons 56 peuvent ainsi être mis en place par un simple engagement dans ces encoches 60a, sans qu'il soit nécessaire de les enfiler. Les encoches sont refermées par une cloche 61 qui est vissée sur le bulbe 60. Comme dans le cas précédent, une bague tronconique 62 est engagée dans le bulbe sous les têtes élargies 57a, et cette bague tronconique est contrainte par une rondelle élastique 63, selon la direction longitudinale L, qui est elle-même en contrainte par la cloche 61. Ce mode de réalisation permet un montage et un démontage plus facile des rayons 56. En variante, on pourrait réaliser la bague 62 dans un matériau élastiquement déformable tel que élastomère de façon que le vissage de la cloche 61 dans le bulbe 60, vienne comprimer longitudinalement la bague élastomère 62, ce qui provoque son expansion radiale et garantit le plaquage des têtes 57 dans le bulbe 60. Ce qui est important est que la bague 62 maintienne chaque tête 57a en appui contre le bulbe 60 et qu'elle résiste à toute sollicitation de compression qu'un rayon pourrait lui transmettre dans la plage de valeur admissible. Selon l'exemple de la figure 11, les têtes élargies 67a des rayons 66 sont retenues dans les encoches ouvertes 74 du bulbe 69 de moyeu 68. Les encoches sont refermées par une cloche 71 qui est vissée sur l'extrémité du bulbe 69, et qui précontraint à l'aide d'une rondelle élastique 72 une bague tronconique 73. Comme précédemment, la bague tronconique maintient les têtes élargies 67a contre un retour 74a de l'ouverture des encoches 74, ce qui assure une liaison bidirectionnelle entre eux le rayon et le moyeu, avec neutralisation du jeu mécanique de liaison. En regard de chacune des encoches, le bulbe a des évidements usinés 75 en direction de l'axe A du moyeu dans lesquelles les têtes élargies 67a se logent momentanément pour permettre le vissage ou dévissage de l'autre extrémité du rayon. Le corps de rayon étant rigide, il faut en effet pouvoir le translater le long de son axe lors d'un vissage ou d'un dévissage du dispositif de mise en tension. Selon le mode de réalisation des figures 12 et 13, le bulbe 79 du moyeu 78 est usiné avec des ouvertures 80 en forme de boutonnière. La tête élargie 77a d'un rayon 76 est accrochée au bulbe 79 par introduction dans la partie large de la boutonnière et elle est retenue dans la partie étroite. Comme précédemment, une bague tronconique 83 précontrainte par une rondelle élastique 84 et une cloche vissée 85 maintient les têtes élargies 77a en appui contre l'ouverture des boutonnières, assurant ainsi une liaison bidirectionnelle entre le rayon et le moyeu avec neutralisation du jeu mécanique à ce niveau. La figure 14 représente en perspective une roue avant dont les rayons 86 et 87 des deux nappes sont disposés de façon symétrique entre la jante 90 et le moyeu 91. Les rayons 86 et 87 des deux nappes sont agencés de façon radiale, ce qui est un mode usuel de construction d'une roue avant. Toutefois ce n'est pas limitatif, et d'autres modes de rayonnage peuvent également convenir. Selon le mode de réalisation illustré, les rayons 86 et 87 ont une structure qui les rend apte à être sollicités en traction ainsi qu'en compression. Les rayons 86 et 87 sont tendus initialement avec un niveau de tension inférieur à celui d'une roue à rayons en traction traditionnelle. A titre indicatif, on a construit une roue avant de ce type avec une tension de rayons de 400 Newtons. Par comparaison, la tension des rayons varie entre 700 et 1400 Newtons pour une roue traditionnelle. Les figures 15, 16 et 17 illustrent en référence à un rayon 87 un mode particulier de construction et d'accrochage des rayons conçu par exemple pour une roue avant. Comme précédemment, le rayon 87 a un corps tubulaire, par exemple réalisé en fibres de carbone noyées dans une matrice de résine. Chacune des extrémités du corps est collée dans un embout, respectivement 92 et 93 par lequel le rayon est accroché au moyeu 91 et à la jante 90. L'embout 92 a une tête élargie 92a qui est retenue dans un orifice 95 du corps du moyeu 91. Les têtes élargies 92a sont maintenues en appui contre les orifices 95 à l'aide d'une bague 96. La surface extérieure de la bague est chanfreinée de part et d'autre d'une gorge circulaire 96a dans lequel la pointe de chaque tête élargie 92a se loge une fois que la bague est en place. Les dimensions de la bague sont déterminées pour qu'un tel engagement se produise en forçant légèrement sur la bague. Ainsi, une fois que la bague est en place, elle est maintenue de façon stable dans cette position. La bague est construite avec une certaine élasticité pour permettre son engagement en force, en se déformant légèrement entre deux têtes élargies 92a successives. Egalement, la bague est construite de façon à résister à un effort de compression qu'une tête élargie 92a pourrait lui transmettre du fait d'une sollicitation en compression du rayon résultant d'une charge externe. Par exemple, la bague est réalisée en une matière plastique ou composite, telle que résine acétal ou un alliage d'aluminium ou d'acier à ressort. D'autres matériaux pourraient 10 également convenir. L'embout 93 de liaison avec la jante a une extrémité filetée 94, et il est prévu pour être vissé dans un des orifices de la jante en forme de cheminée, comme l'embout 32 qui a été décrit relativement la figure 5. Le jeu mécanique de liaison est neutralisé ici par des techniques similaires à celles 15 utilisées pour augmenter le frottement dans les dispositifs de mise en tension des rayons et empêcher un desserrage intempestif. Par exemple on peut utiliser des additifs tels que de la colle 94 ou tout autre produit équivalent déposé sur les filets du filetage afin de combler l'espace entre les faces en regard des filets comme par exemple du polyamide tel que connu sous la dénomination commerciale Tuflock, ou Nylock. Cet espace sera de préférence 20 comblé du côté opposé à l'effort de traction. On peut aussi déformer localement une zone filetée ainsi que cela est décrit dans la demande de brevet EP 1101631. Ces dispositifs doivent avoir une résistance suffisante pour s'opposer à une contrainte de compression transmise par le corps du rayon dans la plage admissible. D'autres techniques peuvent également convenir. Les rayons 86 sont accrochés à la jante et au moyeu de la même façon 25 que ce qui vient être décrit relativement à un rayon 87. L'assemblage de la roue est réalisé de la façon suivante. Les rayons sont mis en place au niveau du moyeu 91, puis leur tension est ajustée en vissant plus ou moins les embouts filetés 93 dans les orifices de la jante. Une fois que le réglage de tension initiale est effectué, on procède à la mise en place de la bague 96 dans le bulbe du moyeu sous les têtes élargies 30 92a pour immobilier les têtes élargies relativement au moyeu. Les figures 18 et 19 illustrent une variante de construction. Selon cette variante, le corps du moyeu 101 a des branches radiales 103, chaque branche a un évidement central dans lequel l'extrémité 107a d'un rayon 107 est emmanchée et assemblée par tout moyen approprié, notamment par collage. Ainsi, le rayon 107 est accroché au moyeu directement, 35 sans embout d'accrochage intermédiaire. L'extrémité 107a du rayon forme ici la tête d'accrochage du rayon au moyeu. La colle ou le moyen équivalent d'assemblage assure une neutralisation du jeu de liaison à ce niveau. Le moyeu peut être dans ce cas réalisé en deux ou trois parties indépendantes. Ce mode d'accrochage, toutefois, ne permet pas une rotation du rayon qui avait lieu précédemment lors du réglage de tension. La figure 19 montre un mode d'accrochage du rayon à la jante qui respecte cette contrainte. L'extrémité du rayon 107 est prolongée par un embout 108 qui est assemblé par tout moyen approprié, notamment par emmanchement et collage. L'extrémité de l'embout 108 a un évidement central qui est taraudé, de façon à recevoir une vis 109 de réglage de tension. La vis 109 est accessible depuis l'extérieur de la jante par un orifice 110 réalisé dans le pont supérieur de la jante 111. Sa tête est retenue au niveau du pont inférieur, éventuellement elle est soutenue par un oeillet serti dans la paroi du pont. Elle forme une tête d'accrochage du rayon. La tête de la vis 109 présente tout moyen approprié permettant l'accouplement avec un outil de serrage. Ainsi, la tension du rayon 107 est ajustée en vissant plus ou moins la vis 109 dans l'embout 108 à l'aide d'un tel outil. De préférence, on prévoit sur la périphérie de l'embout 108 une forme d'accouplement avec un outil, par exemple de forme carrée, hexagonale ou de type Torx, qui permet à l'aide d'une clef de retenir l'extrémité du rayon pour éviter toute sollicitation en vrillage résultant du frottement entre la vis et l'embout. Pour neutraliser le jeu mécanique de liaison entre le rayon et la jante, l'extrémité de l'embout 108 est filetée sur l'extérieur, et un contre-écrou 113 est serré contre la jante en prenant appui sur ce filetage. Ainsi, le rayon 107 est assemblé au moyeu et à la jante par des liaisons bidirectionnelles, et avec neutralisation du jeu mécanique de liaison, qui permet à chacun des rayons de supporter sans détente ni flambage un cycle de sollicitations de traction et de compression. La figure 20 est relative à une variante de construction où le rayon 116 comprend une âme centrale 117 prévue pour être sollicitée en traction, et une gaine extérieure 118 tubulaire traversée par l'âme 117 et prévue pour travailler en compression. L'âme centrale 117 est construite par exemple comme un rayon métallique traditionnel, elle comprend un corps effilé 117a, une tête d'accrochage 117b qui est retenue dans le corps de moyeu 120, une extrémité filetée 117e sur laquelle un écrou de rayons 119 est vissé. L'écrou 119 traverse le pont inférieur de la jante 123, la tête d'écrou est retenue par le pont inférieur et elle est accessible depuis l'extérieur de la jante par un perçage du pont supérieur. La tête de l'écrou 119 forme la tête d'accrochage du rayon à la jante. La gaine 118 est un élément tubulaire avec une première extrémité emmanchée dans une branche 125 du corps du moyeu 120. Son autre extrémité est emmanchée dans un embout 126 qui est prolongé par une extrémité filetée. Une douille 127 taraudée est vissée sur cette dernière extrémité filetée. Le sommet de la douille 127 est prévu pour venir en appui contre le pont inférieur de la jante 123, à la périphérie du trou que traverse l'écrou 119. Comme dans le cas précédent, il est possible de prévoir à la périphérie de l'embout 126 et de la douille 127 une forme permettant l'accouplement avec un outil de maintien ou de serrage. L'écrou 119 et la douille 127 sont ajustés de façon que les jeux mécaniques de liaison soient inexistants, et que la sollicitation résiduelle que ces éléments exercent sur la jante soit au repos une sollicitation de traction, c'est-à-dire que la précontrainte de traction de l'âme 117 soit supérieure à la précontrainte de compression de la gaine 118. Ainsi, l'âme 117 et la gaine 118 établissent une liaison bidirectionnelle de chacune des extrémités du rayon avec la jante ou le moyeu. En outre, sous l'effet d'une charge externe, ces éléments sont aptes à transmettre une sollicitation de compression entre le moyeu et la jante sans détente ou flambage du rayon. La gaine 118 étant soumise en permanence à une sollicitation de compression, les emmanchements de ses extrémités sont facultatifs, un appui simple peut aussi convenir. La figure 21 montre une variante de construction. Le corps du rayon 136, qui est un corps tubulaire, est prolongé à son extrémité par une portion d'accrochage 137 assemblée au corps 136 par tout moyen approprié et par exemple par collage. L'extrémité de la portion d'accrochage 137 est filetée, pour permettre son assemblage à la jante 140 avec un écrou 138, ou tout autre moyen (l'accrochage approprié. L'écrou forme la tête d'accrochage de l'extrémité du rayon à la jante. Un tampon 142 élastiquement déformable est placé en butée entre l'extrémité du corps tubulaire du rayon 136 et la jante 140. Ce tampon est traversé par la portion d'accrochage 137. Le tampon 142 est comprimé lors de la mise en tension du rayon 136 au moyen de l'écrou 138. Par contre, sa matière est suffisamment raide pour supporter sans déformation une sollicitation de compression dans la plage admissible de chargement du rayon en compression. Ainsi, la tension du rayon peut être ajustée, et le rayon est susceptible de supporter sans détente ni flambage un cycle de sollicitation de traction et de sollicitation de compression avec neutralisation du jeu de liaison. Le tampon peut être remplacé par une ou plusieurs rondelles Belleville ou un ressort de compression hélicoïdal. Les modes de réalisation décrits précédemment se rapportent à des rayons droits, dont les extrémités d'accrochage se trouvent dans l'alignement du corps. Ce mode de construction est préféré pour une meilleure transmission des sollicitations de compression. Néanmoins il n'est pas limitatif Pour illustrer cela, la figure 22 montre l'extrémité d'un rayon 146 encastrée dans un embout 148. L'embout 148 présente une extension latérale 149 qui est prévue pour être assemblée à l'aide d'un écrou à un disque radial 150 d'un corps de moyeu 152. L'embout avec son extension latérale forme la tête d'accrochage du rayon au moyeu. Un tel mode de liaison entre le rayon et le moyeu est compatible avec l'invention car il assure une liaison sans jeu en traction et compression entre le rayon et le moyeu pourvu que l'embout soit monté sans jeu contre le disque. Par contre, une liaison avec un disque radial qui serait réalisée au moyen d'une extrémité coudée traditionnelle de rayon ne répondrait pas au but recherché par l'invention. En effet, dans toute liaison de ce type, il existe un jeu même minime qui donne au rayon une phase de détente lors du passage d'une sollicitation en traction à une sollicitation en compression. Naturellement, d'autres variantes de construction pourraient être adoptées. En particulier, on pourrait construire une roue avec une nappe de rayons ayant deux groupes de rayons, un premier groupe de rayons traditionnels, et un second groupe de rayons qui sont aptes à supporter une contrainte de traction, les rayons des deux groupes étant répartis de façon cyclique sur la jante, par exemple un rayon sur deux ou sur trois. Également, il va de soi que les modes de réalisation décrits en relation avec la construction d'une roue arrière peuvent être appliqués également à une roue avant, et inversement. On pourrait également intervertir les modes d'accrochage du rayon à la jante et au moyeu. Aussi les embouts avec les têtes d'accrochage pourraient être emmanchés à l'intérieur du corps de rayon au lieu d'être emmanchés sur l'extérieur. Dans le cadre de rayons composites, notamment, on peut par exemple prévoir un collage du rayon au niveau de la jante (composite ou non) et le réglage au niveau du moyeu. Dans ce cas le réglage de rayons peut être général, c'est-à-dire collectif aux rayons, et non pas individuel. Dans le cas de rayons croisés, on peut également prévoir une liaison des rayons au niveau de leur croisement de façon à repousser les limites de flambage. Le rayon n'a pas forcément une section constante en direction longitudinale et peut avoir une section de forme variable selon cette direction longitudinale, par exemple une section plus importante dans la zone médiane de façon à mieux résister au flambage. Enfin, l'invention couvre également un engin de roulage, notamment un cycle qui serait équipé d'une roue au moins conforme à ce qui vient d'être décrit; De façon classique un cycle comprend un cadre, deux roues et un système de transmission
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L'invention concerne une roue à rayons comprenant une jante périphérique (17), un moyeu central (18) et des rayons (26, 27) de liaison individuels entre la jante et le moyeu, les rayons étant tendus. La roue est caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de réglage de tension d'au moins une partie des rayons (26), en ce que ces rayons sont tendus à une tension initiale Ti correspondant à une valeur de tension norrnale Tn diminuée d'une valeur correspondant à un effort de compression R pouvant être supporté par chaque rayon (26).Pour une roue arrière les rayons (26) supportant les efforts de compression sont ceux situés côté opposé roue libre.
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1- Roue à rayons comprenant une jante périphérique (17, 90, 111, 123, 140), un moyeu central (18, 48, 58, 68, 78, 91, 101, 120, 152) et des rayons (26, 27, 46, 56, 66, 76, 86, 87, 107, 116, 136, 146) de liaison individuels entre la jante et le moyeu, les rayons étant tendus, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de réglage de tension d'au moins une partie des rayons (26, 46, 56, 66, 76, 86, 87, 107, 116, 136, 146), en ce que ces rayons sont tendus à une tension initiale Ti correspondant à une valeur de tension normale Tn diminuée d'une valeur correspondant à un effort de compression R pouvant être supporté par chaque rayon (26, 46, 56, 66, 76, 86, 87, 107, 116, 136, 146). 2- Roue à rayons selon la 1, caractérisée en ce que pour une roue arrière les rayons (26) supportant les efforts de compression sont ceux situés côté opposé roue libre. 3- Roue à rayons selon la 1 à 2, caractérisée en ce que les contraintes de compression pouvant être supportées par au moins une partie des rayons (26, 46, 56, 66, 76, 86, 87, 107, 116, 136, 146) est d'au moins 150 N. 4- Roue à rayons selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que les deux nappes de rayons ne sont pas symétriques, l'une d'elle ayant un angle de parapluie inférieur à l'autre et par le fait que les rayons (26, 46, 56, 66, 76, 86, 87, 107, 117, 136, 146) sont les rayons de la nappe ayant l'angle de parapluie le plus grand. 5- Roue à rayons selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens de réglage des rayons sont disposés côté jante. 6- Roue à rayons selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens de réglage des rayons sont disposés côté moyeu. 7- Roue à rayons selon la 6, caractérisée en ce que les moyens de réglage des rayons côté moyeu sont collectifs. 8- Roue à rayons selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de neutralisation du jeu de liaison (35, 36, 94, 113, 127, 142) à au moins une extrémité de chaque rayon supportant un effort de compression. 9- Roue à rayons selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que chaque rayon (26, 46, 56, 66, 76, 86, 87, 107, 116, 136, 146) supportant un effort de compression comprend un corps (30) définissant une direction longitudinale, deux têtes d'accrochage (31, 32) dans le prolongement du corps prévues pour être accrochées l'une au moyeu, l'autre à la jante, et en ce que la structure du corps (30) est apte à supporter sans flambage une charge de compression R appliquée entre ses deux têtes d'accrochage (31,32, 47a, 57a, 67a, 77a, 93, 92a, 107a, 109, 117b, 119, 138, 148) selon la direction longitudinale du rayon. 10- Roue à rayons selon la 9, caractérisée en ce que le rayon comprend au moins un dispositif (32a, 93, 117e) de mise en tension du corps entre ses deux têtes d'accrochage (31, 32). 11- Roue selon l'une des 9 ou 10, caractérisée par le fait que les têtes d'accrochage (31, 32, 47a, 57a, 67a, 77a, 93, 92a, 109, 117b, 119, 138, 148) sont formées par deux embouts rapportés et assemblés aux extrémités du corps de rayon (30). 12- Roue selon l'une des 9 à 11, caractérisée par le fait qu'une tête d'accrochage (31) comprend une tête élargie (3la, 47a, 57a, 67a, 77a, 92a, 117b). 13- Roue selon l'une des 9 à 12, caractérisée par le fait qu'une tête d'accrochage (32) comprend une extrémité filetée (32a, 93, 117c). 14- Roue selon l'une des 9 à 13, caractérisée par le fait qu'elle comprend un dispositif de neutralisation du jeu de liaison (35, 36, 94., 113, 127, 142) à l'une au moins des extrémités d'un rayon. 15- Roue selon la 14, caractérisée par le fait que le dispositif de neutralisation du jeu de liaison est un contre-écrou (35, 36, 113, 127) vissé sur une extrémité du rayon. 16- Roue selon la 13, caractérisée par le fait que le dispositif de neutralisation du jeu de liaison est un tampon (142) élastiquement déformable placé en butée à l'extrémité du corps tubulaire du rayon (136) et traversé par une portion d'accrochage (137) à l'extrémité du rayon sur laquelle est vissé un écrou (138) qui forme la tête d'accrochage. 17- Roue selon la 13, caractérisée ;par le fait que le dispositif de neutralisation du jeu de liaison est de la colle (94) déposé sur le dispositif de mise en tension du rayon (93) ou l'extrémité (107a) du rayon (107). 18- Roue à rayons selon l'une des 1 à 17 où les deux nappes de rayons ne sont pas symétriques, l'une d'elle ayant un angle de parapluie inférieure à l'autre, caractérisée par le fait que les rayons (26, 46, 56, 66, 76, 86, 87, 107, 117) sont les rayons de la nappe ayant l'angle de parapluie le plus grand. 19- Roue selon la 14, caractérisée par le fait que le dispositif de neutralisation des jeux de liaison comprend une bague (51ä 62, 83, 96) logée à l'intérieur du corps de moyeu et en appui contre les têtes d'accrochage des rayons. 20- Roue selon la 19, caractérisée par le fait que la bague (51, 62, 83) est tronconique et qu'elle est précontrainte par un dispositif élastique (52, 63, 84). 21- Roue selon la 19, caractérisée par le fait que la surface extérieure de la bague (96) est chanfreinée de part et d'autre d'une gorge circulaire (96a) dans laquelle la pointe de chaque tête élargie 92a se loge une fois que la bague est en place. 22- Rayon pour roue selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce qu'il comprend un corps (30) définissant une direction longitudinale, deux têtes d'accrochage (31, 32) dans le prolongement du corps prévues pour être accrochées l'une au moyeu, l'autre à la jante, et en ce que la structure du corps (30) est apte à supporter sans flambage une charge de compression (R) appliquée entre ses deux têtes d'accrochage (31, 32, 47a, 57a, 67a, 77a, 93, 92a, 107a, 109, 117b, 119, 138, 148) selon la direction longitudinale. 23- Rayon selon la 22, caractérisé en ce que la charge de compression R est d'au moins 150 Newtons. 24- Rayon selon l'une des 22 à 23, caractérisé en ce que son corps (30) est formé par un tube. 25- Rayon selon l'une des 22 à 23, caractérisé en ce que le corps tubulaire (30) est en fibres de carbone. 26- Rayon selon la 22, caractérisé en ce qu'il comprend une âme (117) ayant une tête d'accrochage (117b) et une extrémité filetée (117c) avec un écrou (119), une gaine extérieure (118) tubulaire traversée par l'âme (117). 27- Engin de roulage comprenant un cadre, deux roues et un système de transmission, caractérisé par le fait qu'une au moins de ses roues est conforme à l'une des 1 à 26 précédentes.
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B
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B60,B62
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B60B,B62K
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B60B 1,B62K 3
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B60B 1/02,B60B 1/06,B62K 3/00
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FR2888496
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A1
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PROCEDE DE MAQUILLAGE ET/OU DE SOIN COSMETIQUE
| 20,070,119 |
La présente invention vise un comprenant l'application, sur une matière kératinique, d'une composition cosmétique de maquillage et/ou de soin composée majoritairement de composés agréés en matière alimentaire. Les compositions cosmétiques visées par la présente invention sont plus particulièrement des produits de maquillage et/ou de soin destinés à être appliqués sur la peau, les lèvres et/ou les phanères, notamment les rouges à lèvres, les baumes à lèvres, les crayons à lèvres, les fonds de teint liquides ou solides, notamment coulés en stick ou en coupelle, les produits anti-cernes et les produits de coloration de la peau, de tatouages éphémères, les produits de maquillage des yeux comme les eyeliners, en particulier sous forme de crayons, les mascaras ou encore les fards à paupières. D'une manière générale, ces compositions cosmétiques contiennent une quantité non négligeable de produits synthétiques notamment des additifs de formulation destinés à leur conférer des propriétés spécifiques telles qu'une stabilité satisfaisante dans le temps et/ou à l'égard de variations significatives en température, une tenue satisfaisante notamment en terme de qualités de maquillage et une bonne aptitude à l'application. Or, dans le monde de la cosmétique où les produits se renouvellent de manière extrêmement rapide, il subsiste un besoin perpétuel pour de nouvelles voies de formulation permettant d'obtenir un niveau de performance au moins égal à celui offert par les produits actuels, voire meilleur à certains égards, au moins. Qui plus est, le choix des matières premières, utilisées pour la mise en oeuvre de ces nouvelles voies de formulation, doit, comme il l'a toujours été, être guidé par un souci, sans cesse exacerbé, d'offrir un niveau de garantie maximal, tant pour les consommateurs auxquels sont destinées les formulations cosmétiques qui les incorporent, que pour la préservation de l'intégrité de l'environnement. C'est ainsi que la présente invention concerne, selon un de ses aspects, un procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) caractérisé en ce qu'il comprend l'application sur ladite matière kératinique d'au moins une composition cosmétique comprenant au moins 75 % en poids, par rapport à son poids total, de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire et qui, selon un mode avantageux, peut présenter un pouvoir couvrant supérieur ou égal à 30. Selon un autre de ses aspects, la présente invention se rapporte également à une composition cosmétique de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques convenant à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. D'une manière générale, les compositions selon l'invention possèdent un 5 milieu physiologiquement acceptable. Par "composition cosmétique", on désigne une composition telle que définie dans la Directive 93/35/CEE du Conseil du 14 juin 1993. Par "milieu physiologiquement acceptable", on désigne un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur au moins une matière kératinique d'êtres humains. Par "matières kératiniques", on entend couvrir la peau, les muqueuses, comme les lèvres, les ongles et les fibres kératiniques, à l'image des cils et des cheveux. Les compositions cosmétiques conformes à la présente invention sont particulièrement avantageuses pour une utilisation sur la peau et les lèvres. Plus généralement, par "composés agréés en matière alimentaire" selon l'invention, on entend des composés choisis parmi les composés référencés dans le Codex alimentarius, les matériaux constitués exclusivement de composés référencés dans le Codex alimentarius, à l'image des nacres par exemple, l'ozokérite et la cire de riz. Le Codex Alimentarius, ou code alimentaire, est la référence mondiale qui fait autorité pour les consommateurs, les producteurs et les transformateurs de denrées alimentaires, les organismes nationaux de contrôle des aliments et le commerce international des produits alimentaires. Il réunit les normes alimentaires, lignes directrices et autres codes d'usages établies en matière de produits alimentaires par la Commission du Codex Alimentarius, créée en 1963 par l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), dans le cadre du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires et sous l'égide de l'ONU. Au sens de l'invention, un composé référencé dans le Codex alimentarius désigne un composé dont l'usage en matière d'ingrédients alimentaires est considéré dans le Codex, et y est réglementé ou non selon des modalités spécifiques. Il est entendu que lorsque des modalités sont précisées dans le Codex alimentarius pour certains ingrédients, elles ne sont pas déterminantes pour la mise en oeuvre de ces mêmes composés dans les compositions selon l'invention. D'une manière générale, ingrédient "alimentaire" désigne toute substance autre que l'eau, utilisée dans la fabrication ou la préparation d'un aliment et présente dans le produit fini bien que parfois sous une forme modifiée. Ainsi, l'expression "ingrédient alimentaire" inclut notamment les additifs et les extraits alimentaires. Par ailleurs, on entend par "additif alimentaire" toute substance qui n'est pas normalement consommée en tant que denrée alimentaire en soi et n'est pas normalement utilisée comme ingrédient caractéristique d'un aliment, qu'elle ait ou non une valeur nutritive, et dont l'addition intentionnelle à la denrée alimentaire dans un but technologique ou organoleptique, à une quelconque étape de la fabrication, de la transformation, de la préparation, du traitement, du conditionnement, de l'emballage, du transport ou du stockage de cette denrée, entraîne ou peut entraîner (directement ou indirectement) son incorporation ou celle de ses dérivés à la denrée ou peut affecter de toute autre façon les caractéristiques de cette denrée. Au sens de l'invention, un produit constitué exclusivement de composés référencés dans le Codex alimentarius, désigne un matériau dont la composition est constituée exclusivement de composés référencés dans le Codex alimentarius et qui par conséquent comprend au moins deux composés, voire plus, référencés dans le Codex alimentarius. Sont notamment couverts sous cette définition les matériaux à structure multicouche(s), telles que par exemple les nacres. Ainsi, les nacres sont généralement constituées d'un substrat inorganique tel que le mica ou du TiO2 recouvert par exemple d'une couche d'oxyde de fer. Le Codex alimentarius considéré selon l'invention est celui disponible à la date de dépôt de la présente demande. Par exemple, pour ce qui concerne les additifs, il s'agit du Codex Food 25 Additive and Contaminants CX / FAC 05/37/6. En ce qui concerne les extraits, ceux-ci sont notamment définis dans le Codex alimentarius volume 8 et plus particulièrement dans les Codex standards 19, 33 et 210. Pour les huiles végétales, il s'agit de la version du Codex standard 210 telle que modifiée en 2003. Pour ce qui est des matières grasses et huiles comestibles, il s'agit de la version du Codex standard 19-1981, telle que révisée en février 1993. Par exemple pour l'huile d'olive, on pourra se reporter plus particulièrement à la version du Codex standard 33, révisée en 1989. Plus préférentiellement, les compositions conformes à l'invention comprennent au moins 80 % en poids, notamment au moins 85 % en poids, en particulier au moins 90 % en poids, en particulier au moins 95 % en poids, et plus particulièrement sont constituées d'environ 100 % en poids, par rapport au poids total des compositions, de composé(s) agrées en matière alimentaire. De manière inattendue, la présence des composés considérés selon l'invention ne s'avère pas préjudiciable aux qualités annexes attendues pour une composition cosmétique par exemple en matière de tenue, de brillance dans le cas des rouges à lèvres, ou encore de couvrance dans le cas plus particulier des fonds de teints. POUVOIR COUVRANT Avantageusement, les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent posséder un pouvoir couvrant supérieur ou égal à 30, en particulier supérieur ou égal à environ 50, notamment supérieur ou égal à environ 60, plus particulièrement supérieur ou égal à environ 80, notamment variant de 90 à 100, voire d'environ 100. Ce pouvoir couvrant peut être mesuré par la méthode suivante. Dans le cas d'un stick, la composition est préalablement malaxée de façon à 20 obtenir une pâte visqueuse. Dans le cas d'une poudre, 50 parties en poids de la poudre sont malaxées avec 50 parties en poids de diméthicone (DC 200 Fluid 5CST de DOW CORNING) de façon à obtenir une pâte visqueuse. La formulation est ensuite étalée avec une épaisseur de 50 m sur une carte de contraste Erichsen, type 24/5, présentant un fond noir et un fond blanc, et les coordonnées trichromatiques (X, Y, Z) sont mesurées à l'aide d'un colorimètre CH-2002 ou CR-3700. Des étalements similaires sont réalisés sur deux autres cartes de contraste et trois mesures sont effectuées sur chaque carte. La moyenne correspondant à ces neuf mesures est ensuite calculée. Le pouvoir couvrant est égal à 100 x Yn/Yb où Yn est la valeur moyenne de Y sur fond noir et Yb est la valeur moyenne de Y sur fond blanc. Un pouvoir couvrant de 100 correspond à une formulation complètement opaque. PHASE GRASSE Les compositions cosmétiques conformes à la présente invention peuvent comprendre une phase grasse comprenant notamment au moins un composé choisi parmi les huiles et les corps gras solides à température ambiante (20 25 C) et pression atmosphérique, à l'image par exemple des cires et des corps gras pâteux et leurs mélanges. Conviennent ainsi tout particulièrement à l'invention les huiles et matières grasses solides ainsi que leurs mélanges sous une forme propre à la consommation humaine, qu'elles aient été ou non soumises à des opérations de transformation comme la transestérification ou l'hydrogénation ou un fractionnement. Les huiles et matières grasses solides sont notamment des denrées alimentaires conformes à la définition de la section 1 du Codex alimentarius et composées de glycérides d'acides gras. Elles peuvent être d'origine animale, végétale, minérale, synthétique ou marine. Elles peuvent contenir en faible quantité d'autres lipides comme les phosphatides, des constituants insaponifiables et les acides gras libres naturellement présents dans ces matières grasses solides et huiles. a) Huile On entend par huile, tout corps gras sous forme liquide à température ambiante (20 - 25 C) et à pression atmosphérique. La phase grasse liquide peut, également, contenir outre des huiles, d'autres composés solubilisés dans les huiles tels que des agents gélifiants et/ou structurants. La composition cosmétique selon la présente invention peut comprendre au 25 moins une, et en particulier au moins deux huiles. Les huiles convenant à la préparation des compositions cosmétiques selon l'invention peuvent être des huiles volatiles ou non. Au sens de la présente invention, on entend par "huile volatile", une huile (ou milieu non aqueux) susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante et à pression atmosphérique. L'huile volatile est une huile cosmétique volatile, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, en particulier ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm Hg), et de préférence allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm Hg), et préférentiellement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm Hg). Au sens de la présente invention, on entend par "huile non-volatile", une huile ayant une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa. Les huiles volatiles ou non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées notamment d'origine animale, minérale ou végétale, des huiles synthétiques, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges. Au sens de la présente invention, on entend par "huile hydrocarbonée", une 10 huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. Les huiles plus particulièrement considérées selon l'invention sont des huiles hydrocarbonées et plus préférentiellement des huiles comestibles notamment référencées dans le Codex alimentarius et plus précisément dans les standards 19 à 27, 33, 34, 123 à 128 et 210 de celui-ci. A titre d'exemples d'huiles convenant à la mise en oeuvre de la présente invention, on peut mentionner les huiles choisies parmi des huiles comprenant au moins un acide gras choisi parmi l'acide caprylique, l'acide caprique, l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide oléique, l'acide ricinoléique, l'acide linoléique, l'acide lino lénique, l'acide arachidique, l'acide gadoléique, l'acide béhénique, l'acide érucique, l'acide brassidique, l'acide cétoléique, l'acide lignocérique, l'acide nervonique, et un mélange de ceux-ci. Il s'agit plus particulièrement d'huiles hydrocarbonées végétales et en particulier celles choisies parmi les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées. Ces huiles sont notamment des triglycérides héptanoïques ou octanoïques, les huiles d'arachide, de babassu, de noix de coco, de pépins de raisin, de coton, de maïs, de germes de maïs, de graines de moutarde, de palme, de colza, de sésame, de soja, de tournesol, de germe de blé, de canola, d'abricot, de mangue, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, d'amande douce, d'amande de pêche, de noix, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat, de beurre de karité ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation, les compositions cosmétiques conformes à l'invention peuvent comprendre au moins une huile choisie parmi les huiles hydrocarbonées végétales et plus particulièrement choisie parmi les huiles agréées en matière alimentaire suivantes: le myristate d'isopropyle commercialisé par STEARINERIE DUBOIS, les triglycérides de l'acide caprylique/caprique commercialisés par STEPAN; l'huile hybride de Colza, l'huile liquide de graines coton, l'huile de mangue désodorisée protégée raffinée, la fraction liquide de beurre de karité protégé et l'huile de graines de canola raffinée commercialisées par KARLSHAMNS; le Lipex Sheasoft et l'huile de graines coton commercialisés par KARSLSHAMNS; l'huile d'amandes d'abricot désodorisée commercialisée par NESTLE; l'huile d'amande douce commercialisée par SOETENAEY; l'huile d'amande de pêche commercialisée par AARHUS UNITED; l'huile de colza, l'huile de germes de maïs, l'huile d'olive, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja et l'huile de tournesol commercialisées par HUILERIES DE LAPALISSE et l'huile de noix commercialisée par SOETENAEY. Selon un mode de réalisation particulière, la composition cosmétique conforme à la présente invention comprend au moins une huile choisie parmi les triglycérides de l'acide caprylique/caprique, l'huile d'abricot, l'huile de pêche, l'huile de noix, l'huile d'olive. Selon un mode particulier de réalisation, les compositions cosmétiques selon l'invention comprennent de 0,1 à 99 % en poids, notamment de 1 à 90 % en poids, en particulier de 5 à 70 % en poids, en particulier de 10 à 65 % en poids, et plus particulièrement de 20 à 60 % en poids par rapport au poids total de la composition d'huile(s) agréé(s) en matière alimentaire et plus particulièrement référencée(s) dans le Codex alimentarius. Outre les huiles précitées, les compositions conformes à la présente invention peuvent bien entendu comprendre au moins une autre matière grasse liquide sous réserve que celle-ci soit présente dans des quantités conformes aux exigences selon l'invention. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer: -les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane et leurs mélanges, et en particulier le polyisobutène hydrogéné, et - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1000R2 dans laquelle Ri représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que Ri + R2 soit 10. Les esters peuvent être notamment choisis parmi les esters, notamment d'acide gras comme par exemple: - l'octanoate de cétostéaryle, les esters de l'alcool isopropylique, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le palmitate d'éthyle, le palmitate de 2-éthylhexyle, le stéarate ou l'isostéarate d'isopropyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le stéarate d'octyle, les esters hydroxylés comme le lactacte d'isostéaryle, l'hydroxystéarate d'octyle, l'adipate de diisopropyle, les heptanoates, et notamment l'heptanoate d'isostéaryle, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol, l'octanoate de cétyle, l'octanoate de tridécyle, le 4-diheptanoate et le palmitate d'éthyle 2-hexyle, le benzoate d'alkyle, le diheptanoate de polyéthylène glycol, le diétyl 2d'hexanoate de propylèneglycol et leurs mélanges, les benzoates d'alcools en Cil à C15, le laurate d'hexyle, les esters de l'acide néopentanoïque comme le néopentanoate d'isodécyle, le néopentanoate d'isotridécyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate d'octyldocécyle, les esters de l'acide isononanoïque comme l'isononanoate d'isononyle, l'isononanoate d'isotridécyle, l'isononanoate d'octyle, les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle; - les esters de polyol et les esters du pentaérythritol, comme le 25 tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol, -les esters de dimères diols et dimères diacides tels que les Lusplan DDDA5 et Lusplan DD-DA7 , commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL et décrits dans la demande FR0302809 déposée le 6 mars 2003. - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme le 2octyldodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol, et - les carbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou différentes, tel que le dicaprylyl carbonate commercialisé sous la dénomination CETIOL CC , par COGNIS. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en Cg-C16 (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'ISOPARS ou de PERMETHYLS . Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir des huiles 10 siliconées volatiles ou non volatiles. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy pendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates, les diméthicones ou phényltriméthicone de viscosité inférieure ou égale à 100 cSt, et leurs mélanges. Comme huiles de silicones volatiles, on peut plus particulièrement utilisées les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité On peut également utiliser des huiles volatiles fluorées tels que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane, et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre avantageusement au moins un composé choisi parmi les cires, les corps gras pâteux, et leurs mélanges. b) Cires La cire est solide à température ambiante (25 C), présente un changement d'état solide/liquide réversible, présente une température de fusion supérieure à 30 C pouvant aller jusqu'à 200 C, une dureté supérieure à 0,5 MPa et présente à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. Elle peut être hydrocarbonée, fluorée et/ou siliconée et être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. Avantageusement, les compositions conformes à la présente invention comprennent au moins une cire choisie parmi les cires agréées en matière alimentaire. Au sens de la présente invention, une cire agréée en matière alimentaire couvre les cires référencées dans le Codex alimentarius, dont plus particulièrement les cires référencées dans le tableau 1 du Codex alimentarius, l'ozokérite et la cire de riz. Ainsi, les compositions conformes à la présente invention comprennent avantageusement une cire choisie parmi la cire d'abeille, l'ozokérite, la cire de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candelilla, les cires microcristallines et leurs mélanges. De manière avantageuse, la cire utilisée dans les compositions cosmétiques conformes à l'invention, est choisie parmi la cire microcristalline commercialisée par PARAMELT et plus particulièrement l'ozokérite, la cire d'abeille, de candelilla, de carnauba commercialisées par STRAHL & PITSCH, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation, la ou les cires agréées en matière alimentaire est ou sont présentes dans les compositions cosmétiques conformes à la présente invention en une teneur variant d'environ 1 à environ 50 %, en particulier d'environ 3 à environ 40 %, en particulier d'environ 5 à environ 30 %, et notamment d'environ 7 à environ 20 % en poids, par rapport au poids total des compositions. Outre ces cires agréées en matière alimentaire, les compositions selon l'invention peuvent comprendre une ou plusieurs cires choisies, par exemple, parmi, les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène (de préférence de poids moléculaire compris entre 400 et 600) ou de Fischer-Tropsch, les cires de silicone comme les alkyl- ou alkoxydiméthicone ayant de 16 à 45 atomes de carbone, les cires de paraffine, les cérésines, comme par exemple les isoparaffines dont le point de fusion est inférieur à 40 C, tel que l'EMW-0003, commercialisé par la société NIPPON SEIROU, les oligomères d'a-oléfine, tel que les polymères PERFORMA V 825, 103 et 260, commercialisés par la société NEW PHASE TECHNOLOGIES; les copolymères éthylène-propylène, tel que le PERFORMALENE EP 700, et leurs mélanges. c) Composés pâteux Les compositions cosmétiques conformes à la présente invention peuvent également comprendre au moins un composé pâteux. Par "pâteux" au sens de la présente invention, on entend un composé gras à changement d'état solide/liquide réversible et comportant à la température de 25 C une fraction liquide et une fraction solide. On entend également par pâteux, le polylaurate de vinyle. Conviennent tout particulièrement, à titre de composés pâteux selon l'invention, des esters de polyol. Les esters de polyol utilisables dans le cadre de la présente invention sont disponibles commercialement ou peuvent être préparés de manière conventionnelle. Ils sont généralement d'origine végétale et peuvent notamment être obtenus par mono- ou pluri-estérification d'un polyol, avec un acide mono-carboxylique en C2-C34 comme par exemple un acide gras ou avec un acide dicarboxylique tel qu'un dimère diacide. L'ester obtenu peut être, notamment, un polyester, un triester, un diester, un monoester ou un de leurs mélanges. En l'occurrence, l'ester peut être un mélange de deux ou plusieurs types d'ester formés avec différents acides carboxyliques. Dans le cas de l'estérification avec un acide mono-carboxylique, on peut obtenir des esters ayant un poids moléculaire relativement élevé, allant d'environ 200 à 25 1300 g/mol. Dans la réaction d'estérification avec un acide di-carboxylique, on peut obtenir un di-carboxylate de polyol qui présente un poids moléculaire moyen en poids, déterminé par chromatographie de perméation de gel (GPC), allant de 200 à 20 000 g/mol, de préférence entre 2000 et 4000 g/mol. Par "polyol" ou "alcool polyhydrique", il faut comprendre, au sens de la présente invention, toute molécule organique comportant au moins deux groupements hydroxyle libres. Les alcools polyhydriques convenant avantageusement pour la formulation des compositions cosmétiques selon la présente invention sont ceux présentant notamment de 2 à 20 atomes de carbone, en particulier de 3 à 10 atomes de carbone, et plus particulièrement de 4 à 6 atomes de carbone. Avantageusement, le polyol peut être par exemple choisi parmi un dimère diol, la glycérine, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l'hexylène glycol, le dipropylène glycol, le diéthylène glycol, le sorbitol, l'hydroxypropyl sorbitol, le 1,2,6-hexanetriol;les éthers de glycol (ayant notamment de 3 à 16 atomes de carbone) tels que les alkyl(C1-C4) éther de mono-, di- ou tri-propylène glycol, les alkyl(C1-C4) éthers de mono-, di- ou tri-éthylène glycol; et leurs mélanges. Il peut également s'agir de "dimère diol", c'est-à-dire des diols saturés produits par hydrogénation des dimères diacides correspondants. Un dimère diol peut être produit par hydrogénation d'un dimère diacide, lui-même obtenu par dimérisation d'un acide gras insaturé notamment en C8 à C34, tels que ceux cités précédemment, notamment en C12 à C22 et en particulier en C16 à C20, de préférence en C18 à l'image par exemple de l'acide oléique et de l'acide linoléique. Les polyols convenant plus particulièrement sont des sucres choisis parmi les monosaccharides, disaccharides et trisaccharides. A titre représentatif de ces sucres, on peut notamment citer les monosaccharidestels que le xylose, l'arabinose, le galactose, le fructose, le mannose, le glucose et leurs mélanges. A titre représentatif des polyols disaccharides, on peut plus particulièrement citer le maltose, le lactose, le saccharose et leurs combinaisons. L'acide mono-carboxylique utilisable dans la présente invention peut comporter de 2 à 34 atomes de carbone, et notamment de 10 à 32 atomes de carbone. A titre illustratif des exemples d'acide mono-carboxylique convenant à l'invention, on peut notamment citer: - les acides linéaires saturés tels que l'acide butanoïque, l'acide pentanoïque, l'acide hexanoïque, l'acide heptanoïque, l'acide octanoïque, l'acide nonanoïque, l'acide décanoïque, l'acide undécanoïque, l'acide dodécanoïque, l'acide tridécanoïque, l'acide tétradécanoïque, l'acide pentadécanoïque, l'acide hexadécanoïque, l'acide heptadécanoïque, l'acide octadécanoïque, l'acide nonadécanoïque, l'acide eicosanoïque, l'acide docosanoïque, l'acide tétracosanoïque, - les acides gras ramifiés tels que par exemple l'acide isobutanoïque, l'acide isopentanoïque, l'acide pivalique, l'acide isohexanoïque, l'acide isoheptanoïque, l'acide isooctanoïque, l'acide diméthyloctanoïque, l'acide isononanoïque, l'acide isodécanoïque, l'acide isoundécanoïque, l'acide isododécanoïque, l'acide isotridécanoïque, l'acide isotétradécanoïque, l'acide isopentadécanoïque, l'acide isohexadécanoïque, l'acide isoheptadécanoïque, l'acide isooctadécanoïque, l'acide isononadécanoïque, l'acide isoeicosanoïque, l'acide 2-éthylhexanoïque, l'acide 2-butyloctanoïque, l'acide 2-hexyldécanoïque, l'acide 2octyldodécanoïque, l'acide 2-décyltétradécanoïque, l'acide 2dodécylhexadécanoïque, l'acide 2-tétradécyloctadécanoïque, l'acide 2hexadécyloctadécanoïque, des acides gras à longue chaîne obtenus à partir de la lanoline, - les acides gras linéaires insaturés en Cg à C34, tels que l'acide undécénoïque, l'acide lindérique, l'acide myristoléique, l'acide palmitoléique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide élaïdinique, l'acide gadolénoïque, l'acide eicosapentaénoïque, l'acide docosahexaénoïque, l'acide érucique, l'acide brassidique, l'acide arachidonique, - les hydroxyacides tels que l'acide 2-hydroxybutanoïque, l'acide 2-hydropentanoïque, l'acide 2-hydroxyhexanoïque, l'acide 2hydroxyheptanoïque, l'acide 2-hydroxyoctanoïque, l'acide 2hydroxynonanoïque, l'acide 2-hydroxydécanoïque, l'acide 2hydroxyundécanoïque, l'acide 2-hydroxydodécanoïque, l'acide 2hydroxytridécanoïque, hydroxyeicosanoïque, l'acide 2-hydroxydocosanoïque, l'acide 2-hydroxytétracosanoïque, - les acides cycliques tels que l'acide cyclohexanoïque, la rosine hydrogénée, la rosine, l'acide abiétique, l'acide abiétique hydrogéné, l'acide benzoïque, l'acide p-oxybenzoïque, l'acide p-aminobenzoïque, l'acide cinnamique, l'acide pméthoxycinnamique, l'acide salicylique, l'acide gallique, l'acide pyrrolidonecarboxylique, l'acide nicotinique, et - les acides gras d'origine naturelle, tels que les acides gras d'huile d'orange, d'huile d'avocat, d'huile de macadamia, d'huile d'olive, d'huile de soja hydrogénée, d'huile de jojoba, d'huile de palme, d'huile de ricin, d'huile de germe de blé, d'huile de safran, d'huile de grains de coton, d'huile de vison et leurs mélanges. l'acide 2-hydroxytétradécanoïque, l'acide 2-hydroxyhexadécanoïque, l'acide 2- hydroxyheptadécanoïque, l'acide 2-hydroxyoctadécanoïque, l'acide 12hydroxyoctadécanoïque, l'acide 2-hydroxynonadécanoïque, l'acide 2- Il s'agit plus particulièrement d'un acide gras, notamment tel que défini ci-dessus. L'acide dicarboxylique utilisable selon l'invention peut contenir au moins deux groupes carboxyliques par molécule. Il peut notamment être représenté par la formule suivante: HOOC (CH2)ri COOH dans laquelle n est un nombre entier de 1 à 16, de préférence de 3 à 16. A titre illustratif et non limitatif des acides dicarboxyliques convenant à l'invention, on peut notamment citer l'acide malonique, l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide subérique, l'acide azélaïque, l'acide sébacique, l'acide 1,9nonaméthylène-dicarboxylique, l'acide 1,10-décaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,11-undécaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,12-dodécaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,13-tridécaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,14tétradécaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,15pentadécaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,16hexadécaméthylènedicarboxylique et leurs mélanges. L'acide dicarboxylique peut également être un dimère diacide. Un dimère diacide désigne un diacide obtenu par réaction de polymérisation, notamment de dimérisation, intermoléculaire d'au moins un acide gras insaturé notamment en C8 à C34, tels que ceux cités précédemment, notamment en C12 à C22, en particulier en C16 à C20, de préférence en C18 à l'image par exemple de l'acide oléique et de l'acide linoléique. Conviennent également tout particulièrement à titre d'esters de polyol, les polyesters de polyol dans lesquels les motifs esters acide gras du polyester comprennent des longueurs de chaînes saturées ou insaturées choisies de manière à ce que le composé possède le comportement requis en terme de composés pâteux selon l'invention. Les chaînes d'acide gras insaturées sont typiquement des chaînes ramifiées et contiennent plus particulièrement de 12 à environ 22, et plus particulièrement d'environ 18 à 22 atomes de carbone. Les chaînes d'acide gras insaturées plus particulièrement considérées sont les acides gras mono- et/ou di- insaturées en C18. A ces longues chaînes peuvent être associées des chaînes plus courtes d'acides gras saturés. Elles sont généralement linéaires et contiennent de 2 à environ 12, de préférence de 6 à environ 12, et plus particulièrement de 8 à 12 atomes de carbone. De manière générale, le taux d'estérification de ces esters d'acides gras est tel qu'environ 60 % des fonctions hydroxyles des polyols sont estérifiées, et plus particulièrement environ 85 %, voire 95 % des fonctions hydroxyles. En ce qui concerne les motifs esters d'acides gras à longues chaînes insaturées, on peut plus particulièrement citer les lauroléates, myristoléates, palmitoléates, oléates, élaïdates, éructates, lino léates, lino lénates, arachidonates, eicosapentaénoates et docosahexaénoates. Pour des raisons de stabilité à l'oxydation, les chaînes d'acides gras mono- et di-insaturées sont préférées. En ce qui concerne les motifs esters acides gras insaturés à longues chaînes saturées, on peut particulièrement citer les esters arachidates, béhénates, linosérates et sérotates. En ce qui concerne les motifs esters acides gras saturés à chaînes courtes, il s'agit plus particulièrement de l'acétate, caproate, caprilate, caprate et laurate. A titre de polyesters d'acide gras polyol solide convenant tout particulièrement à l'invention, on peut plus particulièrement citer les octa-esters de raffinose dans lesquels les parties acides gras estérifiantes sont le lino léate et le béhénate, les hecta esters de maltose dans lesquels les parties acides gras estérifiantes dérivent de l'acide gras d'huile de graine de tournesol et de lignosérate, les octaesters de saccharose dans lesquels les parties acides gras estérifiantes sont le béhénate et l'oléate et les octa-esters de saccharose dans lesquels les parties acide gras estérifiantes sont les laurates, linoléates et béhénates. De tels polyesters d'acides gras solides peuvent être obtenus selon des méthodes déjà décrites pour la préparation des polyesters de polyol. A ce titre, on peut notamment se référer aux documents US 5 306 516, US 5 306 515, US 5 305 514, US 4 797 300, US 3 963 699, US 4 518 772 et US 4 517 360. Comme composé pâteux convenant avantageusement à la formulation des compositions cosmétiques conformes à la présente invention, on peut plus particulièrement faire mention des triglycérides hydrogénés fractionnés et notamment ceux commercialisés par SIO; des huiles végétales hydrogénées, de l'huile de palme hydrogénée du beurre de cacao et par exemple celles commercialisés par KARLSHAMNS, de l'huile de graine de coton solide et par exemple celle commercalisée par SIO, du sucrose acétate isobutyrate et par exemple celui commercialisé par EASTMAN CHEMICAL. Parmi les autres composés pâteux susceptibles d'être utilisés dans la composition selon l'invention, on peut également citer les lanolines et les dérivés de lanoline comme les lanolines acétylées, les lanolines oxypropylénées ou le lanolate d'isopropyle, et leurs mélanges. On peut aussi citer les composés pâteux siliconés tels que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) de hauts poids moléculaires et en particulier ceux ayant des chaînes pendantes du type alkyle ou alcoxy ayant de 8 à 24 atomes de carbone, et un point de fusion de 20-55 C, comme les stéaryl diméthicones notamment ceux vendus par la société DOW CORNING sous les noms commerciaux de DC2503 et DC25514 et leurs mélanges. Selon une variante de l'invention, les substances solides, de type cires, peuvent être choisies pour leur efficacité à texturer une phase grasse liquide. De manière générale, les composés convenant à ce titre possèdent un point de fusion supérieur ou égal à 50 C, en particulier supérieur ou égal à 55 C voire variant de 55 à 150 C et même de 60 à 130 C.PHASE AQUEUSE La composition selon l'invention peut en outre comprendre au moins un milieu aqueux, constituant une phase aqueuse, qui peut former la phase continue de la 20 composition. La phase aqueuse peut être constituée exclusivement d'eau. Elle peut également comprendre un mélange d'eau et de solvant organique miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4, et les aldéhydes en C2-C4. Selon un mode de réalisation, la composition cosmétique convenant à la mise en oeuvre de la présente invention peut se présenter sous la forme d'une émulsion simple eau-dans-huile ou huile-dans-eau, multiple (eauhuile-eau ou huile-eau-huile), ou inverse, dont la mise en oeuvre est bien connue de l'homme de l'art. La phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant organique miscible à l'eau) peut être présente à une teneur allant de 0,1 à 25 % en poids, notamment allant de 0,1 à 20 % en poids, et en particulier 0,1 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon encore un autre aspect de l'invention, la composition selon l'invention 5 peut être anhydre. On entend désigner par "composition anhydre" au sens de la présente invention, une composition comprenant moins de 10 % en poids d'eau par au poids total de la composition, notamment moins de 5 %, en particulier moins de 2 %, et plus particulièrement moins de 1 % en poids d'eau par rapport au poids total de la composition. Avantageusement, une composition anhydre selon l'invention est dépourvue d'eau.MATIERES COLORANTES La composition cosmétique conforme à l'invention peut, avantageusement, 15 incorporer une ou plusieurs matières colorantes, notamment de type pigments ou nacres classiquement utilisés dans les compositions cosmétiques. Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer et/ou opacifier la composition cosmétique correspondante. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. Par "nacres", il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien 25 synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Ces matières colorantes peuvent être présentes à raison de 0,01 à 40 % en poids, notamment de 0,1 à 20 % en poids, et en particulier de 0,5 à 15 % en poids, voire de 1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition cosmétique. Avantageusement, les compositions selon l'invention comprennent des 30 matières colorantes agréées en matière alimentaire notamment référencées dans le Codex alimentarius et plus précisément les substances référencées dans le tableau 1 de celui-ci. En particulier, les matières colorantes peuvent être des matières colorantes à au moins deux matériaux, ladite matière colorante étant référencée dans le Codex alimentarius ou constituée exclusivement de matériaux référencés dans le Codex alimentarius. Plus précisément, il s'agit d'au moins une matière colorante choisie parmi les nacres constituées de matériaux référencés dans le Codex alimentarius, les laques agréées en matière alimentaire, et également référencées dans le Codex alimentarius et les substances colorantes agréées par le Codex alimentarius, et leurs mélanges. A titre représentatif de ces matières colorantes on peut plus particulièrement citer les pigments minéraux tels que les oxydes de titane et de fer, et les agents de coloration hydrosolubles ou liposolubles comme, par exemple, le rouge de Soudan, le [3-carotène, le jus de betterave, le sel disodique de ponceau, le sel disodique du vert d'alizarine, le jaune de quinoléine, le DC Red N 7, le DC Green N 6, le DC Yellow N 11, le DC Violet N 2, le DC Orange N 5, le sel trisodique d'amaranthe, le sel disodique de tartrazine, le sel monosodique de rhodamine, le sel disodique de fuchsine, la xanthophylle, les canthaxanthine, carmines, érythrosine, indigotine et riboflavine. Dans le cas de la présente invention, le choix de nacres constituées de matériaux référencées dans le Codex alimentarius est privilégié. A titre illustratif de telles nacres, on peut plus particulièrement citer les nacres à base de mica recouvert de titane et/ou d'oxyde de fer, les nacres à base de mica recouvert de titane et/ou d'oxyde de fer et revêtues en surface d'au moins un colorant organique, tel que par exemple le noir de carbone, et les nacres à base de mica recouvert d'aluminium, d'argent et/ou d'or et le cas échéant revêtues en surface d'au moins un colorant organique. Avantageusement, le matériau de base de même que les enrobages de surfaces précités sont des matériaux agréés en matière alimentaire. Par exemple, le TiO2 est homologué sous la référence E171, l'oxyde de fer sous la référence E172, le noir de carbone sous la référence E153, l'aluminium sous la référence E174, et l'or sous la référence E175. De tels matériaux composites sont notamment commercialisés par la société MERCK sous la dénomination CANDURIN . En ce qui concerne les laques, on peut plus particulièrement citer le noir de carbone, les pigments de type laques organiques de baryum, strontium, calcium, aluminium, titane, dont celles soumises à une certification par la Food and Drug Administration (FDA) (exemple FD & C), les laques à base de carmin de cochenille, ou encore les dicétopyrrolopyrrole (DPP) décrits dans les documents EP-A-542669, EP-A- 787730, EP-A-787731 et WO-A96/08537. Comme pigments de type "laque" convenant tout particulièrement à l'invention, on peut notamment citer ceux commercialisés par LCW SENSIENT sous les dénominations FD&C Yellow n 5/E102, FD&C Yellow n 6/E110, FD&C Blue n l/E132, FD&C Red n 40/E129, FD&C Blue n 2 aluminium Lake, FD&C Yellow n 5 aluminium Lake, FD&C Yellow n 6 aluminium Lake, FD&C Blue n l aluminium Lake, FD&C Red n 40 aluminium Lake et FD&C Green n 3 aluminium Lake. Conviennent tout particulièrement à l'invention, les FD&C Blue n 2 aluminium Lake, FD&C Yellow n 5 aluminium Lake, FD&C Yellow n 6 aluminium Lake, FD&C Blue n l aluminium Lake, FD&C Red n 40 aluminium Lake et FD&C Green n 3 aluminium Lake. En ce qui concerne les laques et les nacres, ces matières colorantes sont notamment avantageuses pour procurer un effet différent d'un simple effet de teinte conventionnel, c'est-à-dire unifié et stabilisé tel que produit par les matières colorantes classiques comme par exemple les pigments monochromatiques. Au sens de l'invention, "stabilisé" signifie dénué d'effet de variabilité de la couleur avec l'angle d'observation. L'effet obtenu avec les nacres et/ou laques peut être un effet choisi parmi les effets métallique et notamment miroir, soft-focus, et/ou arc en ciel. Outres les agents de coloration précités tels que ceux spécifiquement agréés en matière alimentaire, les compositions peuvent bien entendu comprendre d'autres substances organiques ou inorganiques colorantes. Il peut ainsi s'agir de pigments organiques. On peut notamment citer ceux connus sous les dénominations suivantes: D&C Blue n 4, D&C Brown n l, D&C Green n 5, D&C Green n 6, D&C Orange n 4, D&C Orange n 5, D&C Orange n 10, D&C Orange n l1, D&C Red n 6, D&C Red n 7, D&C Red n 17, D&C Red n 21, D&C Red n 22, D&C Red n 27, D&C Red n 28, D&C Red n 30, D&C Red n 31, D&C Red n 33, D&C Red n 34, D&C Red n 36, D&C Violet n 2, D&C Yellow n 7, D&C Yellow n 8, D&C Yellow n 10, D&C Yellow n l1. La matière colorante organique peut comporter une laque organique supportée par un support organique tel que la colophane ou le benzoate d'aluminium, par exemple. Comme laques organiques, on peut en particulier citer celles connues sous les dénominations suivantes: D&C Red n 2 Aluminium lake, D&C Red n 3 Aluminium lake, D&C Red n 4 Aluminium lake, D&C Red n 6 Aluminium lake, D&C Red n 6 Barium lake, D&C Red n 6 Barium/Strontium lake, D&C Red n 6 Strontium lake, D&C Red n 6 Potassium lake, D&C Red n 7 Aluminium lake, D&C Red n 7 Barium lake, D&C Red n 7 Calcium lake, D&C Red n 7 Calcium/Strontium lake, D&C Red n 7 Zirconium lake, D&C Red n 8 Sodium lake, D&C Red n 9 Aluminium lake, D&C Red n 9 Barium lake, D&C Red n 9 Barium/Strontium lake, D&C Red n 9 Zirconium lake, D&C Red n 10 Sodium lake, D&C Red n 19 Aluminium lake, D&C Red n 19 Barium lake, D&C Red n 19 Zirconium lake, D&C Red n 21 Aluminium lake, D&C Red n 21 Zirconium lake, D&C Red n 22 Aluminium lake, D&C Red n 27 Aluminium lake, D&C Red n 27 Aluminium/Titanium/Zirconium lake, D&C Red n 27 Barium lake, D&C Red n 27 Calcium lake, D&C Red n 27 Zirconium lake, D&C Red n 28 Aluminium lake, D&C Red n 30 lake, D&C Red n 31 Calcium lake, D&C Red n 33 Aluminium lake, D&C Red n 34 Calcium lake, D&C Red n 36 lake, D&C Red n 40 Aluminium lake, D&C Blue n l Aluminium lake, D&C Green n 3 Aluminium lake, D&C Orange n 4 Aluminium lake, D&C Orange n 5 Aluminium lake, D&C Orange n 5 Zirconium lake, D&C Orange n 10 Aluminium lake, D&C Orange n 17 Barium lake, D&C Yellow n 5 Aluminium lake, D&C Yellow n 5 Zirconium lake, D&C Yellow n 6 Aluminium lake, D&C Yellow n 7 Zirconium lake et D&C Yellow n 10 Aluminium lake. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir des agents diffractants, des agents goniochromatiques et/ou des particules réfléchissantes.CHARGE Les compositions cosmétiques contiennent généralement en outre des charges d'origine minérale ou organique. Bien entendu, des composés proposés ci-dessus, notamment à titre d'agent de coloration sont susceptibles d'assurer conjointement cette fonction. Conviennent tout particulièrement à l'invention, les composés inorganiques 30 non pigmentaires agréés par le Codex alimentarius et plus particulièrement référencés dans le tableau 1 de celui-ci. A ce titre on peut plus particulièrement citer le talc, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydrogéno-carbonate de magnésium. ADDITIFS Les compositions selon l'invention peuvent, de plus, comprendre tous les ingrédients classiquement utilisés à titre d'additifs dans le domaine cosmétique et dermatologique. Ces additifs sont avantageusement choisis parmi les additifs alimentaires proposés dans le tableau 1 du Codex alimentarius à titre par exemple d'antioxydants, épaississants, de séquestrants, d'agents alcalinisants ou acidifiants de conservateurs et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir des arômes et/ou des parfums. Les quantités de ces différents ingrédients sont celles classiquement utilisées dans les domaines concernés et par exemple varient de 0,01 % à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses du produit selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction considérée.TEST DE BRILLANCE Avantageusement, les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent posséder en outre une brillance supérieure ou égale à 5, en particulier supérieure ou égale à 10, notamment supérieure ou égale à 15, plus particulièrement supérieure ou égale à 20, notamment supérieure ou égale à 25, voire de l'ordre de 30. Par "brillance", on désigne la brillance telle qu'elle peut être mesurée par la méthode suivante, à l'aide d'un appareillage de type gonioréflectomètre comme par exemple le GRM-2000 (MICROMODULE), en utilisant un angle azimutal d'éclairage de 30 par rapport à la normale de l'échantillon, un angle de détection de la réflexion spéculaire (R) de 30 et un angle de détection de la réflexion diffuse (D) de 0 . On constitue un support de type mousse de forme rectangulaire, de dimensions 40 x 70 mm à partir d'une mousse de couleur brique (L* = 37 3; a* = 15 2; b* = 11 2 dans l'espace CIE L* a *b* 1976), en NEOPRENE de 3 mm d'épaisseur et qui possède une face adhésive, notamment une mousse connue sous la référence commerciale RE40 x 70 C/C 212B 1 peau, commercialisée par la société Joint Technique Lyonnais Ind. On fixe, sur la face opposée à la face adhésive de ce support, un sparadrap transparent commercialisé par la société 3M sous la référence commerciale BLENDERM FH 5000-55113, présentant une qualité d'usage telle que le dépôt d'une composition sur ce revêtement permet de simuler l'application sur la peau ou les muqueuses, la sensation à l'application et la couleur résultante étant similaires même si le film est peu couvrant. Le support mousse revêtu du sparadrap transparent est ensuite fixé, par collage, à l'aide de sa face à adhésive à une plaque métallique de dimension 40 x 70 mm. L'ensemble constitué par le support collé sur la plaque métallique forme une éprouvette. L'opérateur réalise au total 5 éprouvettes identiques à celle décrite cidessus. On va maintenant décrire un mode de mise en oeuvre du procédé d'évaluation de la brillance. L'opérateur dispose l'éprouvette sur une plaque chauffante réglée à température de 38,5 C, par exemple une plaque chauffante de type N81076 commercialisée par la société FISHER BIOBLOCK, et attend que la face du support portant le revêtement adhésif atteigne une température de 33 C 1 C. Une fois que le support est à la température voulue, l'opérateur applique 20 manuellement un film d'une épaisseur d'environ 15 m du produit cosmétique sur le revêtement BLENDERM . Le produit cosmétique, qui est par exemple un rouge à lèvres, a été stocké à 24C 2 C. Le geste effectué par l'opérateur pour déposer le film de produit consiste en un aller/retour, de manière à obtenir un dépôt homogène. L'application du produit sur le support est effectuée de préférence de manière à être la plus représentative possible des conditions réelles d'application du produit. Le même produit à tester est appliqué de façon identique sur les cinq mêmes éprouvettes préparées précédemment. On laisse sécher le film du produit, l'éprouvette étant placée sur la plaque 30 chauffante, de telle sorte que le support reste à 33 C 1 C pendant 10 minutes. 2888496 23 On mesure l'intensité de la réflexion spéculaire et celle de la réflexion diffuse du film du produit avec les incidences précisées précédemment, pour chacune des cinq éprouvettes. A partir des valeurs mesurées, on calcule pour chaque éprouvette la brillance Brillances par le rapport R/D pour cette éprouvette. La pondération de la mesure de réflexion spéculaire, généralement utilisée seule pour caractériser la brillance, par la mesure de réflexion diffuse (représentative de la couleur/clarté de l'échantillon) permet de mieux rendre compte de la perception visuelle de la brillance. On peut finalement calculer la valeur moyenne Brillance de la brillance: Brillance = 1 LBrillance. N et l'écart-type: 6 Brillance= 1 Brillance z.2 (L Brillance, ) N(N -1) et l'intervalle de confiance à 95 % : Brillance 1,96 /Brz11ance N où N désigne le nombre de mesures, c'est-à-dire 5 dans le cas d'espèce. Les compositions selon l'invention peuvent bien entendu être obtenues selon les procédés de préparation classiquement utilisés en cosmétique ou en dermatologie. La composition peut se présenter sous la forme d'une pâte, ou d'une crème. Elle peut être une émulsion, notamment huile-dans-eau ou eau-dans-huile, un gel anhydre, solide ou souple ou encore sous forme de poudre libre ou compactée et même sous forme biphasique. Selon une variante particulière, elle se présente sous la forme d'une émulsion. Elle peut également se présenter sous une forme solide, compactée ou coulée en stick ou en coupelle, pâteuse ou liquide. Avantageusement, elle se présente sous forme solide, à savoir sous forme dure (ne s'écoulant pas sous son propre poids) notamment coulée ou compactée, par exemple en 25 stick ou en coupelle. Selon une variante particulière de l'invention, elle se présente sous la forme de rouges à lèvres ou de baumes à lèvres. Une composition conforme à l'invention peut encore être sous la forme d'un "gloss liquide". On désigne, par l'expression "gloss liquide", de même que par les expressions "rouge à lèvres liquide" ou "brillant à lèvres", un produit fluide destiné à être appliqué sur les lèvres. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous la forme d'un produit, coloré ou non, sous forme d'un produit de protection solaire. Elles peuvent notamment contenir des actifs cosmétiques. Elles peuvent alors être utilisées comme base de soin ou de traitement pour les lèvres comme des baumes à lèvres, protégeant les lèvres du froid et/ou du soleil et/ou du vent. Comme actif cosmétique utilisable dans l'invention, on peut citer les filtres solaires, les vitamines A, E, C, B3, les provitamines comme le Dpanthénol, les actifs apaisants comme l'a-bisabolol, l'aloe vera, l'allantoïne, les extraits de plantes ou les huiles essentielles, les agents protecteurs ou restructurants comme les céramides, les actifs fraîcheur comme le menthol et ses dérivés, les émollients (beurre de cacao), les hydratants (arginine PCA), les actifs antirides, les acides gras essentiels, et leurs mélanges. La composition de l'invention peut également se présenter sous la forme d'un produit de maquillage des lèvres comme un rouge ou un brillant à lèvres, présentant éventuellement des propriétés de soin ou de traitement. Les exemples ci-après sont donnés à titre illustratif et sans caractère limitatif. 20EXEMPLES Les composés utilisés dans les exemples ci-après sont: - les triglycéridesde l'acide caprylique/caprique commercialisés par STEPAN - le sucrose acétate isobutyrate commercialisé par EASTMAN - l'huile d'amandes d'abricot désodorisée commercialisée par NESTLE - la cire microcristalline commercialisée par PARAMELT - l'ozokérite, la cire d'abeille, de candelilla, de carnauba commercialisées par STRAHL & PITSCH, - les huiles végétales hydrogénées commercialisés par KARLSHAMNS, - l'amidon de riz commercialisé par REMY, et - le myristate d'isopropyle commercialisé par STEARINERIE DUBOIS. 30 Les sticks de rouge à lèvres illustrés par les exemples ci-après sont préparés selon le protocole suivant: Les cires, les composés pâteux et les huiles sont fondus à 100 C. On y incorpore le broyat pigmentaire contenant les oxydes de fer et/ou les laques d'aluminium, puis on agite l'ensemble 45 minutes. A la fin de la période d'agitation, les nacres et éventuellement l'arôme sont ajoutés. L'ensemble est coulé dans une moule de rouge à lèvres préalablement chauffé à 42 C. Le moule est ensuite introduit dans un réfrigérateur jusqu'à ce que la température du moule s'approche de 2 C. Les sticks sont ensuite démoulés et les produits stockés à 20 C pendant 24 heures. Les propriétés en terme de brillance et couvrance ont été caractérisées pour certains de ces sticks. Les protocoles de mesure utilisés sont ceux présentés précédemment.EXEMPLE 1 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire microcristalline 11,25 Cire de Carnauba 3,75 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 76 Oxyde de fer brun 8 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Total 100 Le stick ainsi obtenu possède un pouvoir couvrant de 98,7 et une brillance de 7,20.EXEMPLE 2 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire microcristalline 11,25 Cire de Carnauba 3,75 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 66 Oxyde de fer brun 8 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Sucrose acétate isobutyrate 10 Total 100 Le stick ainsi obtenu possède un pouvoir couvrant de 100 et une brillance de 7,52.EXEMPLE 3 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire ozokérite 9,75 Cire d'abeille 3,25 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 32 Oxyde de fer brun 8 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Sucrose acétate isobutyrate 35 Huile végétale hydrogénée 10 Amidon de riz 1 Total 100 18,75. Le stick ainsi obtenu possède un pouvoir couvrant de 100 et une brillance deEXEMPLE 4 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire ozokérite 9 Cire d'abeille 3 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 27 Oxyde de fer brun 8 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Sucrose acétate isobutyrate 35 Huile végétale hydrogénée 16 Amidon de riz 1 Total 100 30, 25. Le stick ainsi obtenu possède un pouvoir couvrant de 100 et une brillance deEXEMPLE 5 Rouge à lèvres Sa composition est la suivante: % en poids Cire ozokérite 9 Cire d'abeille 3 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 6,75 Oxyde de fer brun 8 Oxyde de fer jaune 0,3 Oxyde de titane 0,7 Sucrose acétate isobutyrate 35 Huile d'abricot 20,25 Huile végétale hydrogénée 16 Amidon de riz 1 Total 100 Le stick ainsi obtenu possède une brillance de 31,15 et un pouvoir couvrant deEXEMPLES 6 A 12 Le tableau 1 ci-après rend compte de sept formulations de stick de rouge à lèvres incorporant, à titre de matières colorantes, des laques et des nacres agréées en matière alimentaire. La composition du corps blanc utilisé en association avec les différents mélanges de nacres et laques est la suivante: % en poids Ozokérite 9,9 Cire d'abeille 3,4 Triglycérides d'acides caprylique/caprique 7,4 Huile d'amande d'abricot 22,3 Sucrose acétate isobutyrate 38,4 Huile végétale hydrogénée 17,6 Amidon de riz 1 Total 100,0 100. Matière Exemple 5 Exemple 6 Exemple 7 Exemple 8 Exemple 9 Exemple 10 Exemple 11 première % en poids % en poids % en poids % en poids % en poids % en poids % en poids corps blanc 91 85,81 87,06 79,61 87,71 86,92 79,29 oxyde de fer 3,38 0,36 brun oxyde de fer 2,7 jaune oxyde de 1,06 0, 77 0,21 3,38 1,12 0,72 5,4 titane oxyde de fer 0,75 1,8 brun, jaune oxyde de fer noir Nacre 7,26 Candurin red amber Nacre 4,17 Candurin silver sparkle Nacre 2,08 Candurin silver sheen Nacre 4,17 Candurin gold shimmer Nacre 9,52 Candurin red lustre Nacre 2,16 Candurin Brown amber Nacre 12 Candurin red shimmer Nacre 12,5 8,65 Candurin silver lustre FD&C Blue 0, 53 1,28 0,21 1 aluminium lake FD&C 4,37 1,13 Yellow 6 aluminium lake FD&C Red 7,41 0,51 3 aluminium lake FD&C Yellow 5 aluminium lake total: 100 100 100 100 100 100 100EXEMPLE 13 Formule compacte de fond de teint: % en poids Cire d'abeille 2 Cire de Carnauba 4 Myristate d'isopropyle 53 Talc 31 Oxyde de fer 3 Dioxyde de titane 7EXEMPLE 14 Formule coulée de fond de teint: % en poids Cire d'abeille 4 Cire de Carnauba 15 Myristate d'isopropyle 35 Triglycérides de l'acide caprylique/caprique 12 Talc 26 Oxyde de fer 3 Dioxyde de titane 5
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La présente invention concerne un procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) comprenant l'application au contact d'une matière kératinique d'une composition cosmétique comprenant au moins 75 % en poids de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire par rapport à son poids total et présentant un pouvoir couvrant supérieur ou égal à 30.
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1. Procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) comprenant l'application au contact d'une matière kératinique d'une composition cosmétique comprenant au moins 75 % en poids de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire par rapport à son poids total et présentant un pouvoir couvrant supérieur ou égal à 30. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la composition comprend au moins 80 % en poids, notamment au moins 85 % en poids, en particulier au moins 90 % en poids, voire au moins 95 % en poids, et plus particulièrement est constituée d'environ 100 % en poids, par rapport à son poids total, de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition présente un pouvoir couvrant au moins supérieur ou égal à environ 50, notamment supérieur ou égal à environ 60, en particulier supérieur ou égal à environ 80, variant de 90 à 100, voire d'environ 100. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition comprend au moins une phase grasse. 5. Procédé selon la précédente, dans lequel la phase grasse comprend au moins un composé choisi parmi les huiles, cires, corps gras pâteux, et leurs 20 mélanges. 6. Procédé selon la 5, dans lequel la composition comprend de 0,1 à 99 % en poids, en particulier de 1 à 90 % en poids, notamment de 5 à 70 % en poids, en particulier de 10 à 65 % en poids, voire de 20 à 60 % en poids par rapport à son poids total, d'huile(s) référencée(s) dans le Codex alimentarius. 7. Procédé selon la 5 ou 6, dans lequel l'huile est choisie parmi des huiles comprenant au moins un acide gras choisi parmi l'acide caprylique, l'acide caprique, l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide oléique, l'acide ricinoléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique, l'acide arachidique, l'acide gadoléique, l'acide béhénique, l'acide érucique, l'acide brassidique, l'acide cétoléique, l'acide lignocérique, l'acide nervonique, et un mélange de ceux-ci. 8. Procédé selon la 5, 6 ou 7, dans lequel l'huile est choisie parmi les triglycérides héptanoïques ou octanoïques, les huiles d'arachide, de babassu, de noix de coco, de pépins de raisin, de coton, de maïs, de germes de maïs, de graines de moutarde, de palme, de colza, de sésame, de soja, de tournesol, de germe de blé, d'abricot, de mangue, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, d'amande douce, d'amande de pêche, de noix, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de canola, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat, de beurre de karité ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique, et leurs mélanges. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition comprend de 1 à 50 % en poids, en particulier de 3 à 40 % en poids, en particulier de 5 à 30 % en poids et notamment de 7 à 20 % en poids de cire(s) agréée(s) en matière alimentaire. 10. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 9, dans lequel la cire est choisie parmi la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'abeille, les cires microcristallines, l'ozokérite, la cire de riz et leurs mélanges. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition comprend au moins un composé pâteux choisi parmi les esters de polyol. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition comprend au moins une phase aqueuse. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition comprend de 0,1 à 25 % en poids, notamment de 0,1 à 20 % en poids, en particulier de 0,1 à 10 % en poids d'une phase aqueuse, par rapport à son poids total. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition se présente sous la forme d'une émulsion ou d'un stick. 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition comprend en outre au moins une matière colorante. 16. Procédé selon la précédente, dans lequel ladite matière colorante est choisie parmi les composés référencés dans le Codex alimentarius, les nacres constituées de matériaux référencés dans le Codex alimentarius. 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition présente en outre une valeur de brillance supérieure ou égale à environ 5, notamment supérieure ou égale à environ 10, voire supérieure ou égale à environ 15, notamment supérieure ou égale à environ 20, en particulier supérieure ou égale à environ 25, et en particulier de l'ordre de 30. 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition est appliquée sur la peau et/ou les lèvres. 19. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition est un produit de maquillage et/ou de soin de la peau et/ou des lèvres, et notamment un rouge à lèvres. 20. Composition cosmétique de maquillage et/ou de soin de matière(s) kératinique(s) telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 19.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 1
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A61K 8/92,A61Q 1/06,A61Q 1/08
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FR2899177
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A1
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BAC DE RANGEMENT SOUS CAPOT AVANT
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La présente invention concerne un bac de rangement sous capot avant d'un véhicule. Habituellement, les véhicules à moteur arrière sont pourvus d'un coffre à l'avant qui est fermé par un capot, un joint périphérique io au capot permettant d'en assurer l'étanchéité. Ces coffres avant peuvent ainsi être remplis avec des objets rigides jusqu'au contact de la doublure de capot. Cependant, cette pratique de remplissage, semblable à celle 15 qui est pratiquée pour les coffres arrières, pose, pour les coffres avant, des problèmes en cas de chocs têtes sur la zone capot avant, qui font l'objet d'une réglementation dite choc piéton . En effet, la présence d'objets rigides sous le capot avant empêche la déformation de celui-ci au moment d'une collision. Cette déformation 20 est souhaitée afin d'accompagner et d'amortir l'encastrement du piéton dans la zone du capot avant en réduisant la vitesse terminale d'impact du piéton heurté par le véhicule. Ainsi, le choix de matériau ainsi que la structure du capot 25 revêtent une importance considérable dans l'étude et l'optimisation de la capacité de déformation du capot dans la zone du capot avant afin de garantir le plus haut niveau de sécurité possible pour les piétons. Cependant, il faut aussi prendre garde que la déformation déterminée au cours de l'étude puisse effectivement être garantie en 30 toutes circonstances et notamment en cas de chargement du coffre avant avec des objets saillants dans une zone se trouvant sous le capot. -2- On trouve dans l'art antérieur des techniques dont l'objet est de garantir que la déformation souhaitée puisse se produire en toute circonstances. Une de ces techniques consiste à associer sous le capot un corps creux dont on ajuste les dimensions afin d'adapter l'espace sans points durs formé sous le capot en fonction de la capacité de déformation souhaitée. Ce corps creux peut être réalisée à partir d'une tôle déployée et fixée sur la doublure du capot par l'intermédiaire d'entretoises dont les dimensions sont choisies en io fonction de la distance que l'on souhaite placer entre le membre et le capot. L'inconvénient de cette solution est qu'elle ne garantit pas suffisamment le respect de l'espace sans points durs en toutes circonstances et n'est pas suffisamment endurante car le corps creux is peut être déformé de façon permanente en refermant le capot sur des objets qui s'étendent hors du bac de rangement. La présente invention a pour but principal de remédier à ces inconvénients. On atteint ce but de l'invention, ainsi que d'autres qui 20 apparaîtront à la lecture de ce qui va suivre, avec un module avant de véhicule comprenant un bac de rangement sous capot avant, ledit bac étant fixé à la structure du véhicule. Ce module est remarquable en ce que le bac de rangement est muni d'un couvercle de sorte que ledit module avant comprend un espace sans points durs dont les 25 limites supérieures et inférieures sont respectivement définies par le capot avant et le couvercle, et en ce que l'espace sans point durs permet au capot de se déformer d'une position initiale jusqu'à une position en contact avec le couvercle sans rencontrer d'obstacle. 30 Le module avant de véhicule selon l'invention revendiquée est avantageux en ce qu'il permet de garantir la présence d'un espace sans points durs sous le capot en toute circonstances quelque soit l'utilisation qui est faite du bac de rangement et ainsi améliorer le traitement du choc piéton. - 3 Un autre avantage du module avant selon l'invention est de permettre d'isoler la fonction couvercle de la fonction capot, c'est-à- dire, qu'aussi bien en position ouverte qu'en position fermée, le couvercle et le capot ne rentrent pas en contact l'un avec l'autre. Ainsi, les fusibilités du capot peuvent être déterminées et optimisées indépendamment des contraintes qui portent sur le couvercle. io Selon une autre caractéristique du module avant de véhicule un joint d'étanchéité est disposé entre le bac et le couvercle qui permet d'assurer l'étanchéité du bac de rangement sans avoir à disposer un joint sur la périphérie du capot avant. 15 Les dimensions du bac ainsi que celles de l'espace sans points durs sont déterminées en fonction des objectifs désirés. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention : - le joint d'étanchéité est placé dans des nervures qui 20 sont disposées sur le couvercle à l'emplacement où celui-ci rentre en contact avec une nervure du bac en position fermée, permettant d'assurer l'étanchéité entre le couvercle et le bac de rangement, - le joint d'étanchéité est placé dans des nervures qui sont disposées sur le bac à l'emplacement où celui-ci rentre en 25 contact avec une nervure du couvercle en position fermée, permettant d'assurer l'étanchéité entre le couvercle et le bac de rangement, ces deux dernières caractéristiques augmentant la fiabilité du dispositif en augmentant la résistance à l'arrachement des joints, 30 - le joint d'étanchéité comprend une matière qui permette son encastrement dans les nervures telle une mousse à cellule fermée, - le dispositif selon l'invention comprend au moins un moyen d'articulation du couvercle sur le bac de rangement, et au - 4 moins un moyen de verrouillage du couvercle sur le bac de rangement, ceci afin de faciliter la manipulation du couvercle et du bac, les moyens de verrouillage comprennent une poignée fixée au couvercle et s'articulent sur ledit couvercle, la poignée comprenant un levier et un doigt pourvu d'une extrémité crochue qui s'engage sous un épaulement du bac de rangement, - les moyens d'articulation et les moyens de verrouillage sont venus de matière du bac de rangement et/ou du couvercle, permettant de faciliter leur fabrication, - le bac de rangement est pourvu de roulettes et d'une poignée escamotable pour s'en servir de caddie. Ceci dans le but typiquement de faciliter le transport des achats entre le magasin et le véhicule puis du véhicule vers le lieu de leur stockage. Un autre objet de l'invention telle que revendiquée consiste aussi en un véhicule automobile comprenant un module avant équipé du bac de rangement, tel que divulgué ci-dessus. Selon une variante, le véhicule automobile est pourvu d'un dispositif d'alerte qui est actionné lorsque l'utilisateur n'a pas fermé le couvercle du bac de rangement, ceci afin de garantir un espace sans points durs sous le capot lorsque le véhicule est en mouvement. Grâce à ces caractéristiques, on obtient un module avant comprenant un bac de rangement sous capot avant avec couvercle qui permet d'assurer l'étanchéité du coffre avant, tout en ménageant un espace sous le capot permettant à celui-ci de se déformer librement en cas de choc tête. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de réalisation de l'invention, nullement limitatif, et des dessins annexés, sur lesquels : -5 - la figure 1 est une vue en coupe du module avant d'un véhicule automobile équipé d'un bac de rangement sous capot avant selon l'invention, le bac de rangement étant représenté en position ouverte et en position fermée ; - la figure 2 est une vue en perspective du bac de rangement sous capot avant avec son couvercle en position fermée ; - la figure 3 est une vue de coupe en perspective de l'articulation permettant l'ouverture et la fermeture du couvercle sur le bac de rangement ; io - la figure 4 est une vue de coupe en perspective du dispositif de verrouillage du couvercle sur le bac de rangement. Sur ces figures, des références numériques identiques désignent des organes ou ensembles d'organes identiques ou 15 analogues. Sur la figure 1, est représenté le module avant d'un véhicule automobile dans lequel un bac de rangement 1, muni d'un couvercle 2, prend place sous le capot avant 3 en ménageant un espace sans 20 points durs 4. Sur la figure, le capot 3 est représenté ouvert. Le couvercle 2 du bac de rangement 1 est représenté en position ouverte et en position fermée, ces positions étant indiquées sur la figure respectivement par des traits pointillés et par une ligne continue. 25 Il apparaît que la disposition telle que représentée permet d'obtenir que la fonction couvercle 2 et la fonction capot 3 soient isolées, c'est-à-dire, qu'aussi bien en position ouverte qu'en position fermée, le couvercle 2 et le capot 3 ne rentre pas en contact l'un avec l'autre. 30 Cette indépendance des fonctions permet de déterminer et optimiser les fusibilités du capot 3 indépendamment des contraintes qui portent sur le couvercle 2. La présence du couvercle 2 sur le bac de rangement 1 permet aussi d'assurer un espace sans points durs 4 sous le capot 3, -6 les dimensions de l'espace étant adaptables en fonction des contraintes de choc piéton à respecter par le dimensionnement du bac 1 et du couvercle 2. Le couvercle 2 permet aussi d'éviter d'intégrer la fonction d'étanchéité à la fonction capot 3 en disposant des moyens d'étanchéité entre le bac 1 et le couvercle 2 au lieu de disposer le joint entre le capot 3 et le châssis du véhicule. Le bac de rangement 1 est fixé sur la structure du module io avant, à titre d'exemple, celui-ci peut être fixé sur des éléments de structure s'étendant sensiblement longitudinalement tels que des longerons ou bien sur des éléments de structure latéraux du module avant. Préférentiellement, le bac 1 est fixé au moyen de vis 1/ de 15 tour pour un montage et un démontage sans outils. Le module avant du véhicule peut en outre être muni d'un bac à batterie 5 prenant place sous le bac de rangement 1, ceci afin de permettre une meilleure gestion de l'espace des éléments dans le 20 module avant ainsi qu'une meilleure répartition des masses contribuant à abaisser le centre de gravité du véhicule. Préférentiellement, le bac 1 ou le couvercle 2, ou les deux sont réalisés en matière thermoplastique injectée. 25 Sur la figure 2, sont représentés un bac de rangement 1 et son couvercle 2 en position fermée. Ce bac 1 comprend au moins un moyen d'articulation 6 et au moins un moyen de verrouillage 7 du couvercle 2 sur le bac 1. 30 Le bac 1 peut prendre la forme d'un volume dont la base comprend au moins trois cotés, lesdits cotés pouvant être rectilignes ou courbes. De manière générale, le bac 1 pourra prendre toute forme qui apparaît adaptée à l'homme du métier en fonction des -7 contraintes de normes telle que la norme choc piéton, de la disposition d'éléments sous le capot avant, tel qu'une batterie, un pont de transmission ou une roue de secours notamment. Le couvercle 2 peut être constitué d'au moins un battant. Ledit battant peut avoir une structure rigide, semi-rigide ou souple en fonction de ce que l'homme du métier considérera comme adapté en fonction du type d'objet transporté dans le coffre ainsi que du volume de l'espace sous capot sans point dur 4 désiré. io Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le couvercle 2 est constitué d'un battant unique. Les moyens d'articulation 6 se trouvent de préférence sur le bord du bac 1 et/ou du couvercle 2 qui est placé vers l'habitacle du véhicule lorsque le bac 1 est placé dans le module avant. 15 Les moyens de verrouillage 7 se trouvent sur les bords du bac 1 et/ou du couvercle 2 qui ne comprennent pas de moyen d'articulation 6 et de préférence sur le bord opposé au bord qui comprend les moyens d'articulation 6. Il est envisageable de disposer le moyens de verrouillage 7 20 uniquement sur le bord opposé au bord qui comprend les moyens d'articulation 6, ceci dans un but pratique pour que l'utilisateur dispose de moyens de verrouillage 7 sur la zone avant du module avant du véhicule, qui est la plus immédiatement accessible lors de l'ouverture du capot 3. 25 Toutefois il sera compris que les moyens de verrouillage 7 peuvent aussi être disposés sur un ou plusieurs bords adjacents au bord comprenant les moyens d'articulation 6. Selon cette caractéristique on obtient un système qui présente des avantages en termes d'accessibilité et de sécurité. C'est le cas notamment lorsque 30 des tubulures de refroidissement reliées au radiateur dont la température peut être élevée sont disposés dans le voisinage de la partie avant du module avant du véhicule. Il est également envisageable de disposer les moyens de verrouillage 7 sur au moins un des bords adjacents et sur le bord -8 opposé au bord comprenant les moyens d'articulation 6. Selon cette variante, un verrouillage réparti sur la surface du couvercle 2 est obtenu et évite ainsi les déformations de celui-ci ou le faussement des moyens d'articulation 6 et de verrouillage 7. Ceci a pour résultat d'augmenter l'endurance de l'ensemble bac-couvercle en cas de surcharge du bac de rangement 1. Selon un second mode de réalisation, le couvercle 2 est constitué de plusieurs battants. Selon une variante de l'invention, le couvercle 2 comprend io deux battants. Dans ce cas, les moyens d'articulation 6 se trouvent sur deux bords opposés du bac 1 et/ou du couvercle 2. De préférence les moyens de verrouillage 7 se trouvent sur les bords des panneaux qui se juxtaposent lorsque le couvercle 2 est en position fermée. Toutefois, il sera compris que les moyens de 15 verrouillage peuvent être également sur les bords adjacents au bord comprenant les moyens d'articulation 6. Il est également envisageable de combiner des moyens de verrouillage 7 selon les deux dispositions décrites ci-dessus. 20 De préférence, lorsque le couvercle 2 est constitué de deux battants, les bords qui se juxtaposent en position fermée du couvercle 2 comprennent un joint d'étanchéité. Toutefois, il sera compris que le couvercle 2 comprend aussi de préférence un joint d'étanchéité sur les bords du couvercle se juxtaposant à la périphérie 25 du bac 1. Sur la figure 3, est représenté le moyen d'articulation 6 du couvercle 2 sur le bac de rangement 1. Ce moyen 6 est d'un type connu et est constitué par exemple de charnières. Les pièces 30 constituant ce moyen 6 peuvent être fixées sur le bac 1 et sur le couvercle 2 ou de manière préférentielle, le moyen 6 n'est pas constitué de pièces rapportées mais les charnières 1 a et 1 b sont intégrées respectivement au bac 1 et au couvercle 2. -9 Sur la figure 4, est représenté les moyens de verrouillage 7 du couvercle 2 sur le bac de rangement 1. Ces moyens 7 peuvent être constitué, par exemple, d'une poignée 11 fixée au couvercle 2 et qui s'articule sur celui-ci. La poignée est pourvue d'un levier 12, d'un doigt 13 pourvu d'une extrémité crochue 14 qui s'engage sous un épaulement 15 du bac de rangement 1. De manière préférentielle, le moyen 7 est partiellement matière au moins du bac de rangement 1 et du couvercle 2, le bac de rangement 1 comprenant au moins l'épaulement 15 et le io couvercle 2 comprenant au moins la poignée 11. Sur les figures 3 et 4, sont représentées deux nervures 8a et 8b disposées sur le couvercle 2 à l'emplacement où celui-ci rentre en contact avec le bac de rangement 1 en position fermée selon 15 l'invention. Ces nervures 8a et 8b accueillent un joint d'étanchéité 9 dont la fonction est d'assurer l'étanchéité entre le bac de rangement 1 et le couvercle 2. Le joint 9 vient en appui d'une nervure 10 disposée sur le bac 1. Le joint 9 peut être constitué de toute matière appropriée telle qu'une mousse à cellules fermées, afin que celui-ci 20 puisse être encastré entre les 2 nervures 8a et 8b. Il sera compris que les nervures 8a et 8b contenant le joint d'étanchéité 9 peuvent être disposées sur le bac de rangement 1 et que la nervure 10 est disposée sur le couvercle 2. Une autre variante de ce système consiste à ajouter un contacteur relié à un dispositif d'alerte tel qu'une alarme ou un antidémarrage pour rappeler à l'utilisateur du véhicule de fermer le bac 1 et de garantir la circulation du véhicule avec le bac 1 fermé. Il est également remarquable que puisque l'utilisateur est très sensible au côté pratique du système de bac de rangement 1, le bac de rangement 1 pourra être équipé de roulettes et d'au moins une poignée escamotable pour se servir de celui-ci comme caddie. 25 30 - 10 - Ainsi l'utilisateur peut se servir du bac 1 lorsqu'il fait ses commissions, le remplir dans le magasin et éviter la phase de transposition des achats du caddie de supermarché dans le coffre et du coffre vers le lieu de stockage à son domicile, ce qui est surtout pénalisant dans le cas de garages éloignés du lieu de vie ou de stockage des achats de l'utilisateur. Pour augmenter l'intégration du couvercle 2 au bac 1 et éviter une éventuelle casse du couvercle 2 par la fermeture io intempestive et involontaire du capot 3 alors que le couvercle 2 est en position ouverte, il est intéressant de réaliser un couvercle 2 qui comprend plusieurs lames de préférence liées entre elles. Il est aussi avantageux d'associer à ce type de couvercle qui comprend plusieurs lames au moins un compartiment formé dans le bac 1 apte 15 à accueillir les lames du couvercle 2 lors de l'ouverture de ce dernier. Ce système comprend alors aussi de préférence le contacteur relié au dispositif d'alerte pour rappeler à l'utilisateur du véhicule de fermer le bac 1 et de garantir la circulation du véhicule avec le bac 1 fermé. 20 Selon l'invention, le compartiment s'étend de la partie supérieure d'au moins une face du bac 1 vers laquelle le couvercle 2 est tiré en vue de son ouverture vers la partie inférieure de cette même face. Dans le cas où le couvercle 2 est composé de plusieurs 25 groupes de lames qui s'ouvrent selon plusieurs directions vers plusieurs faces, le bac 1 comprend au moins un compartiment sur chacune de ces faces. Le rangement du couvercle 2 dans le compartiment en 30 position ouverte du bac de rangement 1 permet outre la prévention d'une casse du couvercle 2 par fermeture du capot 3 lorsque celui-ci est ouvert, de garantir qu'en cas de mauvaise fermeture du couvercle 2, l'espace sans point durs 4 puisse être garanti au moins lorsque le bac 1 est vide ou peu rempli. -11-Les lames peuvent aussi comprendre un joint d'étanchéité afin d'assurer une étanchéité entre les lames en position fermée. II est aussi avantageux que le bac 1 comprenne un moyen pour permettre le guidage des lames du couvercle 2 vers le compartiment lors du passage du couvercle 2 de la position fermée à la position ouverte. io Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté
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L'invention concerne un module avant de véhicule à moteur arrière qui améliore la sécurité des piétons lors de collision. Ce module avant comprend un bac de rangement (1) sous capot avant (3), ledit bac (1) étant fixé à la structure du véhicule. Le bac (1) est muni d'un couvercle (2) de sorte que ce module avant comprend un espace sans points durs (4) dont les limites supérieures et inférieures sont respectivement définies par le capot avant (3) et le couvercle (2). Cet espace (4) permet au capot (3) de se déformer de sa position initiale jusqu'à une position en contact avec le couvercle (2) sans rencontrer d'obstacle et ainsi réduire la vitesse terminale d'impact du piéton en cas de choc.
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1. Module avant de véhicule comprenant un bac de rangement (1) sous capot avant (3), ledit bac (1) étant fixé à la structure du véhicule caractérisé en ce que le bac de rangement (1) est muni d'un couvercle (2) de sorte que ledit module avant comprend un espace sans points durs (4) dont les limites supérieures et inférieures sont respectivement définies par le capot avant (3) et le couvercle (2), cet espace (4) permettant au io capot (3) de se déformer de sa position initiale jusqu'à une position en contact avec le couvercle (2) sans rencontrer d'obstacle. 2. Module avant de véhicule selon la 1 caractérisé 15 en ce qu'un joint d'étanchéité (9) est disposé entre le bac (1) et le couvercle (2). 3. Module avant de véhicule selon la 2 caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (9) est placé dans des nervures 20 (8a, 8b) qui sont disposées sur le couvercle (2) à l'emplacement où celui-ci rentre en contact avec une nervure (10) du bac (1) en position fermée. 4. Module avant de véhicule selon la 2 caractérisé 25 en ce que le joint d'étanchéité (9) est placé dans des nervures (8a, 8b) qui sont disposées sur le bac (1) à l'emplacement où celui-ci rentre en contact avec une nervure (10) du couvercle (2) en position fermée. 30 5. Module avant de véhicule selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen d'articulation (6) du couvercle (2) sur le bac de rangement (1), et au moins un moyen de verrouillage (7) du couvercle (2) sur le bac de rangement (1). 35- 13 - 6. Module avant de véhicule selon la 5 caractérisé en ce que le moyen de verrouillage (7) comprend une poignée (11) fixée au couvercle (2) et s'articule sur ledit couvercle (2), la poignée (11) comprenant un levier (12) et un doigt (13) pourvu d'une extrémité crochue (14) qui s'engage sous un épaulement (15) du bac de rangement (1). 7. Module avant de véhicule selon les 5 ou 6 caractérisé en ce que les moyens d'articulation (6) et les io moyens de verrouillage (7) sont venus au moins partiellement de matière du bac de rangement (1) et/ou du couvercle (2). 8. Module avant de véhicule selon l'une des précédente caractérisé en ce que le bac de rangement (1) est 15 pourvu de roulettes et d'au moins une poignée escamotable. 9. Véhicule automobile caractérisé en ce que celui-ci comprend un module avant selon l'une des précédentes. 20 10. Véhicule automobile selon la 9 caractérisé en ce qu'il est pourvu d'un dispositif d'alerte qui est actionné lorsque l'utilisateur n'a pas fermé le couvercle (2) du bac de rangement (1).
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B
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B60
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B60R
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B60R 21,B60R 5
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B60R 21/34,B60R 5/02
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FR2892107
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A1
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PROCEDE DE CHARGEMENT AUTOMATIQUE ET SEQUENTIEL D'OBJETS ET EQUIPEMENT CORRESPONDANT.
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CORRESPONDANT. La présente invention concerne, de façon générale, le domaine des procédés, et équipements associés, de chargement automatique et séquentiel d'objets, notamment en vue de déposer un décor sur chaque objet. Plus précisément, l'invention concerne un procédé de chargement automatique et séquentiel d'objets d'un type prédéterminé sur un dispositif de préhension, chaque objet et le dispositif de préhension présentant des premier et deuxième axes de rotation respectifs et des premier et deuxième repères respectifs de rotation autour de ces axes respectifs, le chargement de chaque objet sur le dispositif de préhension conduisant à un contact de cet objet avec ce dispositif, à un alignement des premier et deuxième axes, et à un calage angulaire des premier et deuxième repères dans une position angulaire relative prédéterminée, ce procédé comprenant les étapes consistant à opérer un déplacement de chaque objet jusqu'à assurer son contact avec le dispositif de préhension et opérer sélectivement une rotation relative de l'objet et du dispositif de préhension autour des premier et second axes de rotation pour atteindre ladite position de calage. Lorsque l'on veut décorer un objet d'emballage en verre ou en matière organique (flacon, carafe, bouteille ou pot cosmétique par exemple) par un procédé classique tel que la sérigraphie ou la tampographie, on est confronté au problème du calage du décor à déposer avec d'une part les particularités géométriques de l'objet et, d'autre part, les décors ou ébauches de décor éventuellement préexistants, sachant que les objets se présentent dans une position angulaire aléatoire. A titre d'exemples : - le dépôt du décor doit être situé sur une zone bien définie de l'objet telle qu'un méplat, ou doit être positionné par rapport à un repère mécanique situé sur l'objet (cran ou picots de repérage) ou encore sur un élément de décor préexistant tel que, par exemple, une réserve (fenêtre transparente) dans un satinage ou un laquage; - le décor doit être fait sur une zone dans laquelle l'objet ne présente pas de défaut, par exemple la marque de jointure de moules appelée couture sur les articles verriers. Dans les machines (équipements) actuelles, le calage est essentiellement mécanique, réalisé en rendant solidaire une pièce de la machine de décor, appelée jupe, avec l'objet à décorer. Le calage angulaire se fait par un pion escamotable, monté sur ressort, solidaire de la jupe, qui se cale dans un cran réalisé sur le fond de l'objet ou par un autre dispositif de blocage sur un cran positionné sur le corps de l'objet. Une fois l'objet immobilisé par rapport à la jupe, cette dernière est mise en rotation pour amener l'objet dans la position angulaire convenable au dépôt. A titre d'alternative, il existe des réalisations dans lesquelles la jupe est fixe et l'objet est mis en rotation. Le calage mécanique présente les inconvénients suivants. Lors de la mise en rotation relative de la jupe et de l'objet, les frottements entre les éléments mobiles (jupe et pion) et les éléments fixes (fond de l'objet) conduisent d'une part à une dégradation de l'aspect du fond dans le cas d'objets revêtus d'un vernis, d'une laque, ou d'un satinage chimique ; mais également à l'usure de la jupe et/ou du pion, qui peut survenir après quelques heures de fonctionnement, ce qui induit une perte la qualité de repérage angulaire, voire à une rupture de l'objet, ce qui induit un coût d'arrêt de machine et de pièces de remplacement. Ces éléments peuvent également conduire à limiter la vitesse de rotation de la jupe et donc à baisser la cadence globale de production. Par ailleurs, ce type de méthode conduit à une précision limitée, à cause des tolérances mécaniques de l'objet, du pion et du cran. Ces tolérances pouvant conduire, par accumulation, à des non conformités. La présente invention vise à rendre le calage plus précis, moins agressif, et/ou plus rapide. A cette fin, le procédé selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique donnée30 précédemment, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend une étape de préparation, mise en oeuvre pour chaque objet en cours de chargement, et préalablement à son contact avec le dispositif de préhension. Cette étape de préparation comprend une opération de repérage consistant à élaborer un signal de sortie représentatif de la position angulaire relative entre l'objet et le dispositif de chargement, et une opération de correction angulaire consistant à opérer une rotation relative en fonction dudit signal de sortie pour atteindre la position de calage. Grâce à cette étape, la jupe et le pion peuvent se placer directement à l'angle convenable au moment où l'objet leur est présenté, c'est à dire que le déplacement de chaque objet comprend un mouvement de translation entre l'objet et le dispositif de préhension, pour atteindre la position de calage, ultérieur à l'opération de correction angulaire, ce qui évite les frottements dus au contact et à la rotation, et leurs inconvénients. L'absence de mise en rotation de l'objet ou du dispositif de préhension (jupe) lorsqu'ils sont en contact permet de ne pas user les matériaux : on évite la dégradation du fond de l'objet par frottement, ce qui rend possible le dépôt de décor sur des objets, par exemple en verre ou en plastique, revêtus d'une matière organique telle qu'une laque ou un vernis, ou revêtus d'un revêtement minéral tel qu'un émail, ainsi que le décor sur des objets en verre satinés par voie chimique ou par sablage. On évite également dans ce cas l'usure des pions qui peut provenir, dans les techniques antérieures, en quelques heures. De plus, la séquence de positionnement est ainsi effectuée avec une bien meilleure rapidité : l'absence de frottement mécanique fait que la jupe, dont le moment d'inertie est faible peut être très rapidement pré-positionnée en face de l'objet de façon à ce que le pion se place dans le cran sans effort mécanique. Dans un mode de réalisation, on peut ainsi même supprimer le pion d'accostage. Dans un autre mode de réalisation, on peut donc également supprimer le cran de positionnement. Dans le mode de réalisation préféré, l'élaboration du signal de sortie est effectuée par la saisie, par des moyens optiques, d'une image de l'objet. Puis un traitement de l'image obtenue est réalisé afin de repérer une caractéristique de l'objet ou d'un élément de décor présentant une signature optique. A partir de la caractéristique repérée, la position angulaire de l'objet par rapport auxdits moyens optiques est calculée.30 Dans un mode de réalisation, la rotation relative est effectuée par rotation du dispositif de préhension autour de son axe de rotation. La position angulaire absolue du dispositif de préhension étant connue, de même que la position de son repère propre (p.ex. le pion), il suffit de connaître la position angulaire relative du dispositif de préhension et de l'objet pour présenter l'objet dans une position adéquate au dépôt d'au moins un élément de décor. Le procédé selon l'invention comprend donc, en outre, une opération de rotation, dans une position angulaire déterminée, de l'attelage constitué par l'objet et le dispositif de préhension solidaires, et une opération de dépôt d'au moins un élément de décor sur l'objet. Dans un autre mode de réalisation, le procédé selon l'invention comprend, en outre, une opération de contrôle ou de repérage dudit dépôt ou d'un élément de décor déjà présent sur l'article. Grâce à cette opération de contrôle, on peut effectuer un décor en reprise sur un objet partiellement décoré. De préférence, l'opération de contrôle comprend les étapes consistant à saisir par des moyens optiques une image de l'objet, et réaliser un traitement de l'image obtenue pour repérer une caractéristique du décor présentant une signature optique. A partir de la caractéristique repérée, la position angulaire de l'élément de décor par rapport à l'objet est alors calculée, et un signal de sortie représentatif de la valeur de l'angle ainsi calculé est généré. Dans un autre mode de réalisation, on peut recaler finement un objet dont le premier décor ne serait pas à l'exacte place tout en étant dans des tolérances permettant de rattraper une position acceptable. L'invention concerne également un équipement pour le chargement automatique et séquentiel d'objets d'un type prédéterminé sur un dispositif de préhension. Dans un mode de réalisation, l'équipement est apte à mettre en oeuvre le procédé. Chaque objet et le dispositif de préhension 20 présentent des premier et deuxième axes de rotation respectifs et des premier et deuxième repères respectifs de rotation autour de ces axes respectifs. Le chargement de chaque objet sur le dispositif de 25 préhension conduit à un contact de cet objet avec ce dispositif, à un alignement des premier et deuxième axes, et à un calage angulaire des premier et deuxième repères dans une position angulaire relative prédéterminée. 30 L'équipement comprend le dispositif de préhension, des moyens pour déplacer chaque objet et pour assurer15 son contact avec le dispositif de préhension, et des moyens pour opérer sélectivement une rotation relative de l'objet et du dispositif de préhension autour des premier et second axes de rotation et pour atteindre 5 ladite position de calage. Cet équipement est caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, des moyens de repérage configurés pour élaborer un signal de sortie représentatif de la 10 position angulaire relative des premier et second repères, et des moyens de correction angulaire configurés pour opérer ladite rotation relative en fonction dudit signal de sortie. 15 Dans un mode de réalisation, les moyens de repérage sont des moyens optiques. Et de préférence, les moyens optiques comprennent au moins une caméra. Enfin, un autre avantage de l'invention réside en ce qu'elle peut être mise en oeuvre quelle que soit la forme de l'objet (carré, ovale, cylindrique, etc....). 25 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins dans lesquels : 30 - la figure 1 est une représentation schématique d'un mode de réalisation de l'équipement selon l'invention ; 20 - la figure 2 est une représentation schématique d'un mode de réalisation du procédé selon l'invention. En référence à la figure 1, l'invention concerne notamment un équipement 100 pour le chargement automatique et séquentiel d'objets 120 d'un type prédéterminé sur un dispositif de préhension 130. De préférence, l'objet est une bouteille, un flacon ou une carafe. Il peut aussi être un pot cosmétique. De préférence également, il s'agit d'un article verrier. Un exemple particulier de tel équipement est une machine rotative ou linéaire de sérigraphie multicouleurs pour article verrier. Dans un mode de réalisation, le dispositif de préhension comprend au moins une jupe 130 et avantageusement une contrepointe 131 (partiellement représentée). Chaque objet 120 et le dispositif de préhension 130 présentent des premier XX et deuxième YY axes de rotation respectifs et des premier R1 et deuxième R2 repères respectifs de rotation autour de ces axes respectifs. Comme schématiquement représenté sur la figure 1, le chargement de chaque objet 120 sur le dispositif de préhension 130 conduit à un contact de cet objet avec ce dispositif, à un alignement des premier et deuxième axes, et à un calage angulaire des premier et deuxième repères dans une position angulaire relative prédéterminée. L'équipement comprend notamment ledit dispositif de préhension. Il comprend également des moyens 121 pour déplacer chaque objet, tels qu'un tapis de convoi, et pour assurer son contact avec le dispositif de préhension, par exemple un bras mobile articulé - non représenté, et des moyens 140 pour opérer sélectivement une rotation relative de l'objet et du dispositif de préhension autour des premier et second axes de rotation et pour atteindre ladite position de calage. Par exemple, les moyens 140 pour opérer sélectivement une rotation relative entre l'objet 120 et le dispositif de préhension 130 comprennent un moteur apte à mettre le dispositif de préhension 130 en rotation autour de son axe YY de rotation, dans le sens horaire et/ou anti-horaire. L'opération de calage est classiquement réalisée sur deux postes : un poste de chargement et un poste de calage. Sur le poste de chargement, les opérations suivantes sont effectuées, en prenant comme exemple d'objet une bouteille : - l'objet est amené par un convoyeur 121 vers la zone de préhension Z où il peut être centré sur le tapis de l'équipement par deux languettes 122 de guidage latéral. Il est à ce moment disposé verticalement, - l'objet est alors saisi par deux pinces - non représentées - et subit une rotation de 90 dans un plan vertical ce qui l'amène à être horizontal, - l'objet est alors fixé entre deux éléments qui viennent s'ajuster, à savoir une jupe 130 motorisée par un moteur 140 qui se fixe sur le culot de l'objet et une contre pointe 131 qui appuie sur le col. Et l'objet est immobilisé en rotation, par exemple par un jeu de trois galets (non représentés), - la jupe est un cylindre dont une extrémité est évidée de façon à recevoir le fond de l'objet et à le maintenir fixe selon l'axe YY jupe/contrepointe. Elle est munie d'un pion escamotable destiné à se positionner dans un cran R1 sur le fond de l'objet. Le pion peut constituer le repère R2 de rotation du dispositif de préhension. Sur le poste de calage, les opérations suivantes sont généralement effectuées : - la jupe 131 (en contact avec l'objet) est mise en rotation jusqu'à ce que le pion sous l'action d'un ressort se positionne dans le cran, solidarisant ainsi la jupe avec l'objet selon un repère prédéfini. L'ensemble constitué par l'objet 120, la jupe motorisée 130, et la contrepointe 131 est mis en rotation d'un angle déterminé pour positionner angulairement l'objet, autour de l'axe YY, avant le dépôt de décor, comme décrit ultérieurement. Cette opération a généralement lieu pendant la phase de transfert de l'objet vers un poste de décor (sérigraphie, tampographie, jet d'encre, etc.). Cette rotation de l'ensemble des éléments ainsi solidaires est fonction du décor à déposer. Selon l'invention, l'équipement comprend en outre des moyens de repérage 111, 113 configurés pour élaborer un signal de sortie représentatif de la position angulaire relative des premier R1 et second R2 repères, et des moyens de correction angulaire configurés pour opérer ladite rotation relative en fonction dudit signal de sortie. Les moyens de correction angulaires comprennent, par exemple, un automate 150 qui commande la mise rotation de la jupe 130 par un moteur 140. De préférence, les moyens de repérage 111, 113 sont des moyens optiques. Et plus particulièrement, les moyens optiques comprennent au moins une caméra. Dans un mode de réalisation particulier, les moyens de repérage 111 sont situés juste au-dessus de l'objet lorsque celui-ci est, sur le convoyeur, maintenu par les pinces, juste avant que l'objet subisse la rotation de 90 dans un plan vertical qui l'amène à être horizontal. On saisit alors par une ou plusieurs cameras une image de l'objet quand celui-ci se trouve encore sur le convoyeur d'alimentation 121 de l'équipement et, de préférence, mais de manière non obligatoire, quand celui ci est centré par des languettes de centrage 122, au moment de, ou juste après, sa saisie par des pinces de préhension (non représentées) de la machine de décor. Et dans un exemple particulier, la saisie de l'objet par les pinces de saisie déclenche un signal de commande de prise d'image(s). A partir de l'image et de la caractéristique géométrique R1 repérée, on calcule alors la position angulaire de l'objet par rapport à la caméra et on la communique à un automate 150 qui commande la mise en rotation, par un moteur électrique 140, de la jupe 130 munie de son pion R2 pour que l'accostage et le positionnement du pion se fasse par seul un mouvement de translation. Ainsi l'invention permet de supprimer les frottements dus au contact et au mouvement rotatif relatif entre la jupe et l'objet. Typiquement, pour une bouteille 120, la caméra est placée verticalement au dessus du convoyeur d'entrée 121 et juste au dessus du goulot de l'objet. La caméra voit donc son fond par l'ouverture. A titre d'alternative à cette méthode simple, on peut aussi envisager une observation latérale par un jeu de quatre à six caméras qui reconstituent la paroi externe de l'objet et déterminent la position angulaire d'un repère, en particulier la couture. On peut encore observer l'objet par une caméra 113 placée sous l'objet, notamment quand les objets sont opaques. Dans un autre mode de réalisation, l'équipement comprend, en outre, des moyens de contrôle 112 configurés pour élaborer un signal de sortie représentatif de la conformité du calage de l'objet et/ou du positionnement d'un élément de décor sur l'objet. Typiquement, ce deuxième niveau de traitement est réalisé par des moyens de repérages, de préférence optiques, similaires ou identiques aux moyens de repérage 111, 113 définissant le premier niveau de traitement. Lorsqu'on souhaite réaliser un calage plus fin ou contrôler la position d'un motif (contrôle de sa présence, de sa position angulaire ou contrôle de sa hauteur) une deuxième caméra 112 est placée au dessus de l'objet quand celui ci a été accosté et positionné avant sérigraphie. On détermine si la position et/ou l'intégralité d'un décor -ou motif-préexistant est bien conforme aux spécifications, les mêmes algorithmes de reconnaissance d'images que ceux décrits pour le traitement d'image étant utilisés à cet effet. L'invention est avantageusement mise en oeuvre dans une machine (équipement) de décor. Comme schématiquement représenté sur la figure 2, le procédé comprend les étapes consistant à opérer un déplacement 210 de chaque objet jusqu'à assurer son contact 220 avec le dispositif de préhension ; et opérer sélectivement une rotation relative 241 de l'objet et du dispositif de préhension autour des premier et second axes de rotation pour atteindre ladite position de calage. Le déplacement est assuré, par exemple, par les moyens de convoi et les pinces / bras mobile articulé décrits précédemment. Le procédé selon l'invention comprend une étape de préparation 230, mise en oeuvre pour chaque objet en cours de chargement, et préalablement à son contact avec le dispositif de préhension. Cette étape de préparation comprend une opération de repérage 240 consistant à élaborer un signal de sortie représentatif de la position angulaire relative des premier et second repères, et une opération de correction angulaire 241 consistant à opérer ladite rotation relative en fonction dudit signal de sortie. Grâce à la correction angulaire préalable au contact entre l'objet et le dispositif de préhension, le déplacement de chaque objet comprend un mouvement de translation entre l'objet et le dispositif de préhension, pour atteindre la position de calage, le mouvement de translation étant ultérieur à cette opération de correction angulaire. Dans un mode de réalisation, l'élaboration du signal de sortie comprend les étapes suivantes consistant à saisir 240, par des moyens optiques, une image de l'objet. L'image obtenue est alors traitée pour repérer une caractéristique de l'objet présentant une signature optique, et, à partir de la caractéristique repérée, on calcule la position angulaire de l'objet par rapport auxdits moyens optiques. De préférence, les moyens optiques comprennent au moins une caméra. La précision obtenue avec une caméra numérique de résolution suffisante, par exemple 1280X1024 points est de plus ou moins 0,5 et le temps complet d'acquisition de l'image, de numérisation et de calcul d'angle est compris entre 50 et 100 millisecondes. On réalise ainsi un premier niveau de traitement de l'image, par exemple par un déroulement du fond si l'objet est de type cylindrique (p.ex. une bouteille), et on repère une caractéristique géométrique de l'objet qui ait une signature optique. Typiquement on trouvera parmi les repères caractéristiques un cran mécanique (R1 sur la figure 1), le sigle de l'usine gravé sur le fond de l'objet ou un numéro de moule. Le traitement informatique utilisé peut être, par exemple, une reconnaissance d'image. De préférence, la rotation relative est effectuée par rotation du dispositif de préhension autour de son axe de rotation. 25 Dans un autre mode de réalisation, on peut prévoir, en outre, des moyens de mise en rotation de l'objet, de sorte à ce que le mouvement de rotation relative soit effectué par une rotation de l'objet et une rotation du dispositif de préhension autour de leur 30 axe de rotation respectif, dans des sens opposés. Ainsi, pour atteindre la position de calage, chaque élément tourne d'un angle inférieur à 90 , ce qui20 permet d'augmenter la vitesse moyenne d'atteinte de la position de calage. Quel que soit son mode de réalisation, la rotation relative est sélective dans le sens où si, par hasard, l'objet et le dispositif de préhension sont dans une position relative telle qu'elle n'ait pas besoin d'être corrigée, la rotation relative peut ne pas être effectuée. La position angulaire absolue du dispositif de préhension étant connue, on connaît donc la position à laquelle le repère de l'objet doit arriver après la correction angulaire du premier niveau de traitement. Et une fois la correction angulaire sélectivement effectuée, le procédé comprend, en outre, une opération de rotation 270 de l'attelage constitué par au moins l'objet et le dispositif de préhension solidaires, pour atteindre une position angulaire initiale déterminée, fonction d'un élément de décor à déposer sur l'objet, et une opération de dépôt 200 d'au moins un élément de décor sur l'objet à partir de la position angulaire initiale déterminée. Cette rotation de l'attelage permet de présenter l'objet dans une position déterminée, fonction du décor à déposer, adéquate pour une opération de dépôt d'au moins un élément de décor sur l'objet. Le procédé ainsi décrit s'applique aussi bien à un objet exempt de tout élément de décor qu'à un objet comportant un élément de décor. Dans le cas où l'objet comporte un élément de décor, l'élément optique remarquable que constitue le premier repère peut être soit un repère de l'objet, comme vu précédemment, soit un élément du décor présentant lui-même une signature optique. Toutefois, quelques variations peuvent parfois avoir lieu et décaler très légèrement le positionnement du décor. Ou bien, les spécifications du décor nécessitent un calage extrêmement précis. Le procédé de calage selon l'invention peut donc être avantageusement complété par un deuxième niveau de traitement 250, une deuxième étape d'ajustement et de contrôle. Dans un mode de réalisation, l'objet est exempt de tout élément de décor. Ce deuxième niveau de traitement 250 comprend alors notamment les étapes 251 consistant à saisir, par des moyens optiques, une image de l'objet accosté au dispositif de préhension. Un traitement de l'image obtenue est réalisé pour repérer une caractéristique de l'objet présentant une signature optique. A partir de la caractéristique repérée, on calcule la position angulaire réelle de l'objet par rapport à celle attendue après l'opération de correction angulaire (241), et on génère un signal de sortie représentatif de la valeur de l'angle ainsi calculé pour, en fonction de la valeur de la position angulaire réelle, repositionner 260 l'attelage, et continuer 200 les opérations suivantes de dépôt d'éléments de décor. Les moyens utilisés pour cette étape ne traitent qu'une petite zone mais avec une grande précision. Et ce contrôle du premier niveau de calage et repositionnement de l'attelage permet de réaliser une fonction de tarage. Dans un autre mode de réalisation, l'objet comprend un élément de décor. Le deuxième niveau de traitement 250 comprend alors notamment les étapes 251 consistant à saisir, par des moyens optiques, une image de l'objet. Un traitement de l'image obtenue est réalisé pour repérer une caractéristique du décor présentant une signature optique. A partir de la caractéristique repérée, on calcule la position angulaire réelle de l'élément de décor par rapport à celle attendue après l'opération de correction angulaire (241), et on génère un signal de sortie représentatif de la valeur de l'angle ainsi calculé pour, en fonction de la valeur de la position angulaire réelle, repositionner 260 l'attelage, et continuer 200, ou inhiber 253 les opérations suivantes de dépôt d'éléments de décor. Dans un mode de réalisation particulier, on saisit par une ou plusieurs cameras situées au dessus du poste de calage une image de l'objet comportant l'élément dont on veut vérifier le calage. On réalise le même traitement d'image que pour le calage (reconnaissance d'image), ou, à titre d'alternative, un traitement de type calcul de gradient, qui permet de repérer une frontière de décor ou de relief sur l'objet. On calcule alors la position angulaire de l'objet, et d'un élément de décor tel qu'une réserve, ou un motif verrier, ou encore d'une caractéristique verrière telle que la couture de moules. On peut également par les mêmes moyens accéder à la position axiale d'un élément de décor. La valeur de l'angle et/ou de la translation axiale ainsi déterminée est envoyée à des moyens de corrections de façon à effectuer un recalage 260 fin. Aussi, si la position du décor n'est pas conforme à une valeur prédéterminée, les moyens de contrôle peuvent envoyer un signal déclenchant l'inhibition 253 des opérations suivantes de sérigraphie. Dans le cas du repérage axial de la position du décor on peut également envoyer un signal quantifié permettant d'effectuer un recalage mécanique, ou d'interdire les opérations suivantes si une non conformité est ainsi détectée. On peut ainsi, par des traitements d'image classiques et une camera matricielle équipée d'une lentille optique de focale adaptée, par exemple, mesurer un décalage angulaire avec une précision de 0,2 , ou accéder à un décalage axial d'un motif avec une précision meilleure que le dixième de millimètre. Grâce à cette précision, dans un mode de réalisation, on peut bloquer la sérigraphie d'un objet non conforme parce qu'un élément de décor serait décalé de manière excessive
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Procédé de chargement automatique et séquentiel d'objets sur un dispositif de préhension, chacun présentant un axe de rotation respectif et des premier et deuxième repères respectifs de rotation autour de ces axes respectifs.Le chargement de chaque objet sur le dispositif de préhension conduit à un calage angulaire dans une position relative prédéterminée.Le procédé consiste notamment à opérer sélectivement une rotation relative de l'objet et du dispositif de préhension autour de leur axe de rotation pour atteindre ladite position de calage. Il comprend aussi, pour chaque objet, une étape de préparation, préalable à son contact avec le dispositif de préhension, dans laquelle une opération de repérage consistant à élaborer un signal de sortie représentatif de la position angulaire relative des premier et second repères, et une opération de correction angulaire consistant à opérer ladite rotation relative en fonction dudit signal de sortie.
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1. Procédé de chargement automatique et séquentiel d'objets d'un type prédéterminé sur un dispositif de préhension, chaque objet et le dispositif de préhension présentant des premier et deuxième axes de rotation respectifs et des premier et deuxième repères respectifs de rotation autour de ces axes respectifs, le chargement de chaque objet sur le dispositif de préhension conduisant à un contact de cet objet avec ce dispositif, à un alignement des premier et deuxième axes, et à un calage angulaire des premier et deuxième repères dans une position angulaire relative prédéterminée, ce procédé comprenant les étapes consistant à opérer un déplacement (210) de chaque objet jusqu'à assurer son contact (220) avec le dispositif de préhension; et opérer sélectivement une rotation relative (230) de l'objet et du dispositif de préhension autour des premier et second axes de rotation pour atteindre ladite position de calage, caractérisé en ce qu'il comprend • une étape de préparation (230), mise en oeuvre pour chaque objet en cours de chargement, et préalablement à son contact avec le dispositif de préhension, cette étape de préparation comprenant une opération de repérage (240) consistant à élaborer un signal de sortie représentatif de la position angulaire relative des premier et second repères, et25• une opération de correction angulaire (241) consistant à opérer ladite rotation relative en fonction dudit signal de sortie. 2. Procédé de chargement selon la 1, caractérisé en ce que le déplacement (210) de chaque objet comprend un mouvement de translation entre l'objet et le dispositif de préhension, pour atteindre la position de calage, ultérieur à l'opération de correction angulaire. 3. Procédé de chargement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élaboration du signal de sortie comprend les étapes suivantes : • saisir, par des moyens optiques, une image de l'objet, • réaliser un traitement de l'image obtenue pour repérer une caractéristique de l'objet ou d'un élément de décor présentant une signature optique, • calculer, à partir de la caractéristique repérée, la position angulaire de l'objet par rapport auxdits moyens optiques. 4. Procédé de chargement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la rotation relative est effectuée par rotation du dispositif de préhension autour de son axe de rotation. 5. Procédé de chargement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que,30la position angulaire absolue du dispositif de préhension étant connue, le procédé comprend, en outre, • une opération de rotation (270) de l'attelage constitué par au moins l'objet et le dispositif de préhension solidaires, pour atteindre une position angulaire initiale déterminée, fonction d'un élément de décor à déposer sur l'objet, et • une opération de dépôt (200) d'au moins un élément de décor sur l'objet à partir de la position angulaire initiale déterminée. 6. Procédé de chargement selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, une opération d'ajustement et de contrôle (250). 7. Procédé de chargement selon la 6 dans laquelle l'opération d'ajustement et de contrôle (250) comprend les étapes consistant à • saisir par des moyens optiques une image de l'objet, • réaliser un traitement de l'image obtenue pour repérer une caractéristique de l'objet ou du décor présentant une signature optique, • calculer, à partir de la caractéristique repérée, la position angulaire réelle de l'objet ou de l'élément de décor par rapport à celle attendue après l'opération de correction angulaire (241), • générer un signal de sortie représentatif de la valeur de l'angle ainsi calculé pour, en fonction de la valeur de la position angulaireréelle, repositionner (260) l'attelage, continuer (200) ou inhiber (253) les opérations suivantes de dépôt d'éléments de décor. 8. Equipement pour le chargement automatique et séquentiel d'objets (120) d'un type prédéterminé sur un dispositif de préhension (130), chaque objet et le dispositif de préhension présentant des premier (XX) et deuxième (YY) axes de rotation respectifs et des premier (R1) et deuxième (R2) repères respectifs de rotation autour de ces axes respectifs, le chargement de chaque objet sur le dispositif de préhension conduisant dispositif, axes, et à repères dans prédéterminée, un contact de cet objet avec un alignement des premier et deuxième calage angulaire des premier et deuxième une position angulaire ledit équipement comprenant : à à un ce relative 25 30 • ledit dispositif de préhension, • des moyens (121) pour déplacer chaque objet et pour assurer son contact avec le dispositif de préhension, • et des moyens (140) pour opérer sélectivement une rotation relative de l'objet et du dispositif de préhension autour des premier et second axes de rotation et pour atteindre ladite position de calage, caractérisé en ce qu'il comprend en outre • au moins un des moyens de repérage (111, 113) configurés pour élaborer un signal de sortie représentatif de la position angulaire relative des premier et second repères, et• des moyens (150) de correction angulaire configurés pour opérer ladite rotation relative en fonction dudit signal de sortie. 9. Equipement selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, des moyens de contrôle (112) configurés pour élaborer un signal de sortie représentatif de la conformité du calage de l'objet ou du positionnement d'un élément de décor. 10. Equipement selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que les moyens de repérage et/ou de contrôle sont des moyens optiques (111, 112, 113) et comprennent au moins une caméra.15
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B65G 65/02
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FR2895678
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A1
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UTILISATION COSMETIQUE D'UN EXTRAIT DE MENTHE
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La présente invention se rapporte à l'utilisation d'extraits de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes, à titre d'inhibiteur de la mélanogénèse et/ou d'agent dépigmentant. La mélanogénèse est un processus de synthèse de la mélanine, qui est responsable de la pigmentation cellulaire. Il s'agit d'un procédé biochimique complexe initié par l'hydroxylation de l'acide aminé L-tyrosine qui résulte dans la formation de L-dihydroxyphénylalamine (L-DOPA). Le L-DOPA est converti à son tour en DOPA chrome par l'action d'une enzyme spécifique associée aux mélanocytes, la tyrosinase et des réactions de réduction et d'oxydation consécutives conduisent à la conversion du DOPA chrome en mélanine. La production de la tyrosinase et son activité déterminent en partie la quantité de mélanine produite. La quantité et le type de mélanine transférées aux kératinocytes déterminent, quant à eux, le degré de pigmentation visuelle d'une peau humaine. On sait que la mélanime assure principalement une fonction protectrice à l'égard de la peau vis-à-vis du soleil et plus généralement des rayons UV. La mélamine absorbe ces rayons et réduit ainsi significativement le risque de manifestation de dommages susceptibles d'être occasionnés par les radicaux libres générés lors de l'irradiation. Toutefois, la mélanine peut être synthétisée de manière excessive voire 20 anarchique en réponse à une stimulation exogène telle que la pollution et les rayons UV, et/ou une stimulation endogène, par exemple due au vieillissement, au niveau des kératinocytes, cellules endothéliales, fibroblastes et cellules de Langerhans. En fait, plusieurs de ces deux modes de stimulation peuvent coexister. Ainsi les radiations UV induisent d'une part la synthèse de mélanine en 25 stimulant directement les mélanocytes et d'autre part stimulent indirectement la mélanogénèse en initiant et/ou favorisant des messages par les kératinocytes les cellules endothéliales et les fibroblastes via des médiateurs. Notamment, les kératinocytes communiquent semble-t-il avec les mélanocytes via des médiateurs de synthèse tels que l'alpha MSH (alpha Mélanocyte Stimulating Hormone), les endothélines, les 30 prostaglandines E2 et NO. Un autre partenaire indirect de la mélanogénèse semble être l'élément chimique polypeptidique Calcitonine Gene Related Peptide (CGRP). Ainsi, les kératinocytes produisent, en réponse à une stimulation par le CGRP, des facteurs mélanotrophiques qui modulent la croissance, la synthèse de mélanine et la dendricité des mélanocytes. (Mashiko Toyoda et al., The society for investigate dermatology, Inc, Vol 4, N 2, september 1999). Le CGRP est un peptide de 37 acides aminés, produit à partir du gène de la calcitonine et est le neuropeptide sensoriel le plus largement distribué et le plus abondant. Il a aussi été montré qu'il est secrété par les terminaisons nerveuses en réponse à des stimulations externes telles que le rayonnement UV (Scholzen et al, Journal of investigative dermatology symposium proceedings, 1999, 4 (1):55-60), et que sa sécrétion est stimulée par des agressions extérieures telles que la pollution. Plus récemment, il a également été constaté que la production de CGRP pouvait être stimulée en réponse à un stress interne, c'est-à-dire d'ordre émotionnel. Ainsi, il a été montré que la sécrétion de CGRP pouvait être stimulée par des hormones de stress telles que la noradrénaline et l'adrénaline. Le CGRP forme donc une cible potentielle pour moduler et en particulier inhiber la mélanogénèse induite par des stimulations externes à l'image des rayonnements UV et de la pollution mais également provoquée par du stress interne, notamment d'ordre émotionnel. Par ailleurs, des études ont indiqué que la mélanogénèse est associée avec une résistance accrue des cellules de mélanome pigmenté en thérapie de radiations et/ou chimiothérapie. Ces traitements sont donc rendus inefficaces contre le mélanome mélanotique. Une méthode pour bloquer la mélanogénèse pourrait donc être utile en approche clinique, afin de rendre plus sensible les cellules à la fois à la chimiothérapie et à la radiothérapie. Des actifs sont déjà proposés pour s'opposer au développement d'une pigmentation excessive et en particulier restaurer une coloration normale de la peau. A titre de ces actifs, on peut notamment citer l'acide L-ascorbique, l'acide kojique, l'hydroquinone et analogues. Toutefois, l'acide L-ascorbique ne s'avère pas suffisamment stable et l'acide 30 kojique est connu pour manifester une activité dépigmentante insuffisante. En ce qui concerne l'hydroquinone, son utilisation soulève des problèmes en raison d'une prédisposition à causer des réactions allergiques et/ou irriter la peau. En conséquence, il demeure à ce jour un besoin en actifs dépigmentants et/ou susceptibles d'inhiber le processus de mélanogénèse. La présente invention a précisément pour objet de proposer un nouvel actif à ce titre, notamment efficace pour prévenir et traiter les pigmentations cutanées, telles que par exemple les lentigos (de type simple ou de type solaire ou sénile), les PUVA lentigines, les lentigines de lampe à bronzer, les lentigos réticulaires, les éphélides ou les mélasmae (chloasmae), causés par le soleil ou analogues et plus particulièrement pour inhiber le processus de mélanogénèse. Les inventeurs ont ainsi découvert qu'un extrait de cellules d'un végétal de la 10 famille des menthes s'avère particulièrement utile pour assurer un tel effet. Des dérivés de mentha piperita sont proposés à des fins d'actifs ayant un effet apaisant pour la peau dans le document WO 2004/058282. Toutefois, ce document ne fait aucunement état des propriétés de ce même type d'extraits à l'égard du processus de mélanogénèse, notamment induit par du stress interne, et encore moins de son efficacité 15 pour prévenir et/ou traiter les désordres cutanés associés à un excès de mélanogénèse. En conséquence, selon un de ses aspects, la présente invention concerne un procédé de traitement thérapeutique ou non thérapeutique et notamment cosmétique pour prévenir et/ou diminuer la synthèse et/ou la libération de mélanine, dans lequel on utilise une composition cosmétique comprenant à titre d'actif au moins un extrait de cellules d'au 20 moins un végétal de la famille des menthes. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne un procédé de traitement thérapeutique ou non thérapeutique et notamment cosmétique pour prévenir et/ou traiter un excès de pigmentation cutanée dans lequel on utilise une composition telle que définie ci-dessus. 25 Selon encore un autre de ses aspects, la présente invention concerne un procédé de traitement thérapeutique ou non thérapeutique et notamment cosmétique pour prévenir et/ou traiter des désordres cutanés associés à une mélanogénèse excessive, en particulier induite par un stress d'ordre émotionnel, dans lequel on utilise une composition cosmétique telle que définie ci-dessus. 30 La présente invention vise également l'utilisation in vivo ou in vitro d'un extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes à titre d'agent dépigmentant. La présente invention concerne également l'utilisation in vivo ou in vitro d'un extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes à titre d'agent inhibiteur de la mélanogénèse. Au sens de l'invention, "mélanogénèse" désigne le processus de synthèse de la mélanine incluant par exemple toutes les réactions enzymatiques et/ou non enzymatiques se rapportant au procédé de synthèse d'un précurseur chimique de la mélanine, d'un de ses intermédiaires ou sous-produit. Au sens de l'invention le terme "inhiber" signifie diminuer, limiter ou bloquer l'action ou le fonctionnement d'un procédé. La présente invention concerne également l'utilisation d'un extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes à titre d'agent de blanchiment cutané. Elle concerne en outre une composition dermatologique et/ou cosmétique caractérisée en ce qu'elle comprend dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes à raison de moins de 0,4 % en poids de matière sèche par rapport au poids total de la composition. Selon un autre de ses aspects, la présente invention vise également une composition dermatologique et/ou cosmétique caractérisée en ce qu'elle comprend dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes associé à au moins un agent kératolytique, desquamant, anti-NO, anti-UV, de blanchiment, chélatant et/ou anti-oxydant. Les compositions selon l'invention peuvent être formulées pour une administration par voie topique ou par voie orale. DEFINITION DE L'EXTRAIT Le terme "extrait d'au moins une menthe" doit s'entendre comme "extrait de cellules de menthe" et donc comme "extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes". L'extrait d'au moins une menthe peut être un extrait préparé à partir de tout matériel végétal issu de la famille des menthes, ledit matériel ayant été obtenu par culture 30 in vitro ou in vivo. Par culture in vitro, on entend l'ensemble des techniques connues de l'homme du métier qui permet de manière artificielle l'obtention d'un végétal ou d'une partie d'un végétal. Ainsi, par exemple selon l'invention l'extrait peut être un extrait d'organe, voire de cellules d'organe, d'au moins une menthe obtenue par culture in vitro (racines, tige, feuille) ou encore un extrait de cellules indifférenciées d'au moins une menthe. De préférence on utilise un extrait obtenu à partir de cellules indifférenciées obtenues par culture in vitro. Par cellules végétales indifférenciées, on entend toute cellule végétale ne présentant aucun des caractères d'une spécialisation particulière et capable de vivre par elle-même et non en dépendance avec d'autres cellules. Ces cellules végétales indifférenciées sont éventuellement aptes, sous l'effet d'une induction, à toute différenciation conforme à leur génome. La famille des menthes compte plusieurs espèces. Parmi les genres de la famille des menthes utilisables selon l'invention, on peut citer à titre d'exemple les genres mentha aquatica, mentha arvensis, mentha longifolia, mentha piperita, mentha pulegium et mentha spicata. Plus particulièrement selon l'invention on utilise du matériel végétal issu du genre mentha piperita. Toute méthode d'extraction connue de l'homme du métier peut être utilisée selon l'invention. On peut en particulier citer les extraits alcooliques, notamment éthanoliques, les extraits hydroalcooliques. On peut également utiliser un extrait préparé par la méthode décrite dans le document WO 04/058282. Un tel extrait peut comprendre de 10 à 110 g/1 voire de 45 à 75 g/1 en matières sèches. Par exemple cet extrait peut comprendre de 2 à 30 g/1 de sucres (déterminée par la méthode de Dubois M et al. Analytical Chemistry 28, n 3 pages 350-356, 1956) et de 0,2 à 2,7 g/1 de polyphénols (dosés par dosage colorimétrique avec du ferricyanure de potassium) dont des composés hydroxycinnamiques, des flavones, des flavanones et de la coumarine. Des extraits de menthe sont également disponibles commercialement. Ainsi, l'extrait hydroglycolique de feuilles de menthe du Canada, commercialisé par la société GREENTECH, l'extrait de feuilles de mentha piperita avec du propylène glycol commercialisé par la société ALBAN MULLER, et l'extrait de feuilles de mentha piperita commercialisé sous la dénomination CALMISKIN par la société SILAB peuvent être utilisés selon la présente invention. L'extrait de menthe est présent en une quantité efficace pour conférer aux compositions dans lesquelles il est formulé, les propriétés requises selon l'invention. Sauf mention contraire, les quantités d'extrait de menthe sont indiquées en matière sèche. Par "matière sèche", on entend désigner la quantité de matière résiduelle après dessication de l'extrait, telle qu'elle peut être mesurée par toute méthode connue de l'homme de l'art. La mesure peut par exemple être effectuée selon le protocole décrit dans la demande WO 2004/058282. Ainsi, les compositions cosmétiques ou dermatologiques de l'invention peuvent comprendre une quantité en matière sèche d'extrait de menthe inférieure à 0,4% en poids, notamment inférieure à (0% en poids, voire allant de 0,05 à 0,001 % en poids par rapport au poids total de la composition. Pour des raisons manifestes, cette quantité en extrait de menthe peut varier dans une large mesure et peut dépendre notamment de l'activité dépigmentante désirée et/ou du mode d'administration, à savoir par voie topique ou par voie orale, retenu pour la composition correspondante. Par exemple, l'extrait de menthe peut être mis en oeuvre en une quantité en matière sèche allant de 0,001 à 0,4% en poids, notamment allant de 0,002 à 0,35 % en poids, et en particulier allant de 0,003 à 0,1 % en poids dans des compositions selon l'invention et plus particulièrement dans celles destinées à une application topique. DESORDRES CUTANES Comme précisé précédemment, les extraits de menthe s'avèrent particulièrement intéressants pour prévenir et/ou traiter un excès de pigmentation cutané et en particuliers les désordres cutanés associés à une mélanogénèse excessive ou encore les hypermélanoses. Les hypermélanoses correspondent à une surcharge de mélanine ou à une répartition anormale de la mélanine dans la peau. Dans les hypermélanoses, on distingue les mélanodermies, anomalies associées à l'épiderme et les cérulodermies, anomalies dermiques. Les mélanodermies peuvent résulter soit d'une augmentation du nombre de mélanocytes actifs au niveau de la couche basale de l'épiderme soit à une augmentation de la quantité de mélanine dans l'épiderme sans modification du nombre de mélanocytes. Ce dernier cas constitue la plupart des hyperpigmentations cutanées. Elles peuvent notamment être induites par une synthèse accrue de tyrosinase, une augmentation de la mélanisation des mélanosomes, une augmentation du transfert aux kératinocytes, et/ou une augmentation de la survie des mélanosomes dans les kératinocytes. A titre illustratif, des hypermélanoses, on peut plus particulièrement citer les lentigos, la PUVA lentigines, les lentigines de lampe à bronzer, les lentigos réticulaires, les éphélides et les mélasmae (ou chloasmae). Les lentigos sont des hypermélanocytoses épidermiques. Ils sont de type simple si leur couleur n'est pas modifiée par le soleil, ou de type solaire ou sénile. La taille de ces derniers est généralement plus grande. Ils sont constatés dans les zones photo- exposées. Ils apparaissent chez les sujets jeunes après un coup de soleil et chez les sujets plus âgés à la suite d'expositions solaires. Après 70 ans, plus de 90 % des personnes présentent des lentiligos solaires notamment sur le dos des mains, le visage, les bras, les parties supérieures du dos et le décolleté. Plusieurs lentiligos solaires peuvent confluer formant ainsi de larges nappes. Les PUVA lentigines sont des macules légèrement différentes des lentigos solaires qui apparaissent chez les patients recevant une PUVA thérapie prolongée. On les trouve au niveau des zones exposées aux UVAs. Les lentigines de lampes à bronzer apparaissent chez les patients à photoype claire utilisant des lampes à bronzer sans psoralène soit après une seule exposition intense soit après des expositions chroniques et régulières. Les lentigos réticulaires sont des variantes du lentigo solaire de couleur très foncée, presque noire. Les éphélides, ou encore tâches de rousseur, apparaissent dans les zones photoexposées (visage, dos des mains, avant des bras) tout particulièrement chez les sujets à peau très claire. Leur coloration s'accentue après exposition solaire. Quant au mélasme ou chloasme, il s'agit d'une hyperpigmentation siégeant exclusivement en zone photo-exposée. Il se voit au cours de la grossesse, de traitements hormonaux ou de la prise de certains médicaments. Les extraits de menthe considérés selon l'invention s'avèrent efficaces pour 5 prévenir et/ou traiter l'ensemble de ces hypermélanocytoses épidermiques. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'extrait de menthe peut être associé à un autre agent actif au niveau de la peau et notamment susceptible de coopérer à l'effet dépigmentant recherché. 10 Cet actif peut notamment être choisi parmi les agents kératolytiques, desquamants, anti-NO, anti-UV, de blanchiment, chélatant et/ou anti-oxydant. Au sens de l'invention, un agent kératolitique est un agent qui va exfolier les couches supérieures de l'épiderme et éliminer les cellules mortes chargées de mélanine. 15 Conviennent tout particulièrement à ce titre, les dérivés de phénols et plus particulièrement l'acide salicylique ou un de ses dérivés et/ou un extrait de bourgeons de hêtre. Ainsi, de manière préférentielle, le dérivé du phénol est choisi parmi le paracétamol, dénommé le N-(4-hydroxyphényl)acétamide ou encore acétaminophène, 20 l'acide salicylique et les dérivés de l'acide salicylique. Lorsque le dérivé du phénol est un dérivé de l'acide salicylique, il est préférentiellement choisi parmi les acides n-octanoyl-5-salicylique, n-décanoyl-5-salicylique, et n-dodécanoyl-5-salicylique, ou un de leurs sels. 25 Comme agent desquamant, on peut notamment citer les AHA, BHA, et dérivés, les dérivés d'acide et acides aminés. A titre représentatif et non limitatif des agents absorbant les rayons UV (ou anti-UV), on peut plus particulièrement citer l'acide p-aminobenzoïque (PABA), le p- 30 aminobenzoate de glycéryle, le p-aminobenzoate d'éthyl-dihydroxypropylique, le lecynamate d'octylméthoxy, le p-méthoxycynamate de 2-éthoxyéthyle, le 2,4- dihydroxybenzophénone, le 2-hydroxy-4-méthoxybenzophénone, le 2-hydroxy-4-méthoxy-4-méthylbenzinebenzophénone, le 2-hydroxy-4-méthoxy-4-méthylbenzophénone-5-sulfonate, l'urocanate d'éthyle, le 2-phényl-5-méthylebenzoxazole, le 4-méthoxy-4-tbutyldibenzoyleméthane, le p-méthoxycynamate d'éthylhexyle et analogues Comme agents anti-oxydants, on peut notamment citer les dérivés polyphénols. Les composés polyphénoliques utilisables dans la composition de l'invention peuvent être choisis par exemple parmi : a) les flavonoïdes, b) l'acide carnosique ou le carnosol, c) les acides (2,5-dihydroxyphényl) carboxylique et (2,5-dihydroxy phényl)alkylène carboxylique, éventuellement substitués, et leurs dérivés, notamment leurs sels, esters ou amides, d) les esters ou amides de l'acide caféique, e) l'acide tannique et leurs mélanges. Parmi les flavonoïdes utilisables selon l'invention, on citera notamment la taxifoline, la catéchine, l'épicatéchine, l'eriodictyol, la naringénine, la rutine, la troxérutine, la chrysine, la tangérétine, la lutéoline, l'épigallocatéchine, le gallate de l'épigailocatéchine, la quercétine, la fisétine, le kaëmpférol, la galangine, la gallocatéchine, et le gallate d'épicatéchine. Certains polyphénols utilisables sont présents dans des végétaux dont ils peuvent être extraits de façon connue. On peut utiliser des extraits de feuilles de thé (Camellia sinensis ou Camellia japonica). On citera en particulier les extraits de thé vert vendus sous la dénomination Sunphenon par la Société Nikko, qui contiennent notamment des flavonoïdes. Le polyphénol tel que défini ci-dessus peut être présent en une proportion comprise entre 0, 1 et 1 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les agents anti-NO peuvent être plus particulièrement choisi parmi les extraits de gingko biloba, d'aubépine, d'olivier, de raisin, de basilic, de gingembre, d'ail, de thé vert, et leurs mélanges. Les extraits de ginkgo biloba s'avèrent tout particulièrement intéressants. De tels extraits sont notamment distribués sous forme commerciale Dans les compositions cosmétiques ou dermatologiques selon l'invention, l'extrait de ginkgo est généralement présent à une concentration en matière sèche comprise entre 0,01 et 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. A titre représentatif et non limitatif des agents chélatants susceptibles d'être mis en oeuvre selon l'invention, on peut notamment citer l'hédétate de tétrasodium et/ou de l'acide citrique. A titre représentatif et non limitatif des agents de blanchiment susceptibles d'être mis en oeuvre selon l'invention, on peut notamment citer la vitamine C et dérivés comme par exemple la vitamine CG, les polyphénols comme l'acide ellagique, l'acide kojique, ou encore un extrait de réglisse. La vitamine CG dérive de la vitamine C et est obtenue par biotechnologie à partir de cette vitamine et d'amidon en utilisant l'enzyme cyclodextrine glucanotransérase (CGTase). Elle agit à la fois en tant qu'agent de blanchiment, d'agent capteur de radicaux libres et d'agent kératolytique. Selon une variante de réalisation, la composition cosmétique et/ou dermatologique notamment destinée à une application topique, peut contenir outre l'extrait de menthe au moins un agent anti-NO tel que par exemple un extrait de ginkgo biloba et un agent de blanchiment tel que par exemple la vitamine CG. Par exemple, la composition selon l'invention peut comprendre au moins un extrait de mendia piperita, un extrait de ginkgo biloba, de la vitamine CG, un extrait de réglisse, de l'acide salicylique, et un extrait de bourgeons de hêtre. Bien entendu, les compositions selon l'invention peuvent contenir outre l'extrait de menthe, le cas échéant en associant à un ou plusieurs autres actifs, des additifs et/ou support de formulation sélectionnés plus particulièrement au regard du mode d'administration considéré pour la composition. En particulier, les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous 30 toutes les formes galéniques normalement utilisées selon le mode d'application ou d'administration retenu. Plus précisément, les compositions selon l'invention peuvent être formulées pour une application topique ou pour une administration par voie orale. En ce qui concerne plus particulièrement les compositions destinées à une application topique, il peut s'agir de solutions aqueuses, hydroalcooliques ou huileuses, de dispersions du type des solutions ou dispersions du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, de suspensions ou émulsions du type crème, de gel aqueux ou anhydre, de microémulsions, de microcapsules, de microparticules, ou de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. Il peut s'agir par exemple de crèmes de soin, de gels de soin, de masques sur support, de fonds de teint, de camoufleurs, d'anti-cernes, de fards à paupières, de crayons contour des yeux, de khôl, de mascaras ou de démaquillants. Lorsque la composition de l'invention est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 5 à 80 % en poids, et de préférence de 5 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les huiles, les émulsionnants et les coémulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine cosmétique et/ou dermatologique. L'émulsionnant et le coémulsionnant peuvent être présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,3 à 30 % en poids, et de préférence de 0,5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Lorsque la composition de l'invention est une solution ou un gel huileux, la phase grasse peut représenter plus de 90 % du poids total de la composition. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. De façon connue, les compositions cosmétiques ou dermatologiques de l'invention peuvent contenir des adjuvants habituels dans le domaine cosmétique ou dermatologique, tels que les matières grasses, les émulsionnants, les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les parfums, les charges, les filtres et les matières colorantes. Comme matières grasses utilisables dans l'invention, on peut citer les huiles minérales comme par exemple le polyisobutène hydrogéné et l'huile de vaseline, les huiles végétales comme par exemple une fraction liquide du beurre de karité, huile de tournesol et d'amandes d'abricot, les huiles animales comme par exemple le perhydrosqualène, les huiles de synthèse notamment l'huile de Purcellin, le myristate d'isopropyle et le palmitate d'éthyl hexyle, et les huiles fluorées comme par exemple les perfluoropolyéthers. On peut aussi utiliser des alcools gras, des acides gras comme par exemple l'acide stéarique et comme par exemple des cires notamment de paraffine, carnauba et la cire d'abeilles. On peut aussi utiliser des composés siliconés comme les huiles siliconées et par exemple les cyclométhicone et diméthicone, les cires, les résines et les gommes siliconées. Comme émulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple le stéarate de glycérol, le polysorbate 60, le mélange alcool cétylstéarylique/alcool cétylstéarylique oxyéthyléné à 33 moles d'oxyde d'éthylène vendu sous la dénomination Sinnowax AO par la société HENKEL, le mélange de PEG-6/PEG-32/Glycol Stéarate vendu sous la dénomination de Tefose 63 par société GATTEFOSSE, le PPG-3 myristyl éther, les émulsionnants siliconés tels que le cétyldiméthicone copolyol et le mono- ou tristéarate de sorbitane, le stéarate de PEG-40, le monostéarate de sorbitane oxyéthyléné (200E). Comme solvants utilisables dans l'invention, on peut citer les alcools inférieurs, notamment l'éthanol et l'isopropanol, le propylène glycol. Comme gélifiants hydrophiles, on peut citer les polymères carboxyliques tel que le CARBOMER , les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides et notamment le mélange de polyacrylamide, C13-14-Isoparaffine et Laureth-7 vendu sous le nom de Sepigel 305 par la société SEPPIC, les polysaccharides comme les dérivés cellulosiques tels que les hydroxyalkylcelluloses et en particulier les hydroxypropylcellulo se et hydroxyéthylcellulose, les gommes naturelles telles que les guar, caroube et xanthane et les argiles. Comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les bentones, les sels métalliques d'acides gras comme les stéarates d'aluminium et la silice hydrophobe, ou encore l'éthylcellulose et le polyéthylène. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans les domaines cosmétique et/ou dermatologique, et par exemple de 0,01 % à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse et/ou dans les vésicules lipidiques. Les procédés cosmétiques selon l'invention peuvent être mis en oeuvre par application topique, journalière par exemple, de la composition selon l'invention qui peut être par exemple formulée sous forme de gels, lotions ou émulsions. Ainsi, les procédés selon l'invention peuvent comprendre une application unique. Selon un autre mode de réalisation, l'application est répétée par exemple 2 à 3 fois quotidiennement sur une journée ou plus et généralement sur une durée prolongée d'au moins 4 semaines, voire 4 à 15 semaines, avec le cas échéant une ou plusieurs périodes d'interruption. Dans le cas de l'administration d'une composition conforme à l'invention par voie orale, on privilégie l'utilisation d'un support ingérable. Pour l'ingestion, de nombreuses formes de réalisation de compositions orales etnotamment de compléments alimentaires sont possibles. Leur formulation est réalisée par les procédés usuels pour produire des dragées, gélules, gels, émulsions, comprimés, capsules. Les poudres peuvent être diluées dans un liquide ingérable, par exemple de l'eau préalablement à leur administration par voie orale. Les exemples figurant ci-après sont produits à titre illustratif et non limitatif du 20 domaine de l'invention. FIGURES ET LEGENDES Figure 1 : Représente schématique d'un modèle multicellulaire de tri-culture kératinocytes/mélanocytes/cellules nerveuses. 25 L'insert est introduit dans le puits de culture de telle sorte que les kératinocytes, les mélanocytes et les cellules nerveuses sont cultivés dans le même milieu de culture afin de permettre des échanges chimiques intracellulaires. Figure 2 : Représente la modulation de la mélanogénèse par l'activité des 30 cellules nerveuses. Les cellules nerveuses d'un modèle multicellulaire selon l'invention sont stimulées, ou non, par de la noradrénaline pendant 10 jours, et le cas échéant en présence de CGRP8_37 ou de CALMISKIN à 0,03 %. EXEMPLE 1 Evaluation de la modulation par un extrait conforme à l'invention de la pigmentation cutanée et de la mélanogenèse CGRP (Calcitomine-Gene-Related-Peptide)-induite dans un modèle de peau humaine maintenue en survie. Matériel et Méthode L'extrait utilisé est un produit distribué par la société SILAB sous la dénomination commerciale CALMISKIN . Il s'agit d'une solution d'extrait de feuille de menthe (mentha piperita) à 100 % (v/v) dans l'eau. Il est mis en oeuvre à raison de 2 % en 10 poids. La pigmentation cutanée est évaluée histologiquement au microscope optique après révélation par la coloration de Fontana-Masson au niveau des mélanocytes et des kératinocytes adjacents. Le nombre de mélanocytes actifs est également quantifié après Dopa-réaction sur épiderme total. 15 L'objectivation d'un produit dépigmentant ou propigmentant consiste à évaluer la quantité de pigments mélaniques présents dans les mélanocytes et dans les kératinocytes adjacents au niveau de peau traitées par le produit en comparaison avec des peaux non traitées. 20 Protocole de test Des fragments de peau humaine normale de 6 donneurs différents sont déposés dans des inserts eux-mêmes positionnés sur des puits de culture. Le milieu de culture spécifiquement adapté au maintien en survie (antibiotiques, SVF) est ajouté dans le fond des puits, un passage s'effectuant par diffusion lente entre les deux compartiments par 25 l'intermédiaire d'une membrane poreuse (3 m). Le CGRP est ajouté à JO dans le milieu de culture à la concentration de 10-' M. Le produit conforme à l'invention est appliqué en topique à 2 % (JO, J1 et J2). Les comparaisons suivantes ont été effectuées : - peau témoin (non traitée) 30 - peau + CGRP 10-' M - peau + CGRP 10-7 M + extrait de menthe à 2 % L'ensemble est maintenu en survie 72 heures. Révélation histologique par la coloration de Fontana-Masson Les fragments de peau sont fixés à l'issu du protocole précédent, dans le liquide de Bouin et inclus en paraffine pour une étude histologique après coloration de Fontana-Masson. Une évaluation quantitative du nombre de cellules renfermant des grains de mélanine est réalisée au microscope sur 300 à 400 cellules de la couche basale. Trois catégories de cellules sont dénombrées : - score 1 : cellules non pigmentées ou présentant quelques grains, cellules d'aspect vacuolaire ; - score 2 : cellules présentant une charge modérée de mélanine (grains de mélanines épars, non homogène) ; - score 3 : cellules présentant une charge importante de mélanine (dépôt homgène noir recouvrant plus de la moitié du cytoplasme des cellules). Révélation histologique des mélanocytes par la Dopa-réaction Le nombre de mélanocytes actifs est évalué à partir d'épiderme frais décollé par une solution d'EDTA, 2Na à 0,5 M pH 7,5 (90 secondes à 60 C). Les mélanocytes sont révélés par une solution de Dopa à 0,1 % (incubation une nuit à 37 C). Le nombre de cellules Dopa-positives est évalué par unité de champs au 20 microscope optique (10-12 champs au grossissement 40). Le nombre moyen de mélanocytes actifs présent par champ est calculé pour chaque condition. Analyses statistiques Une moyenne est réalisée pour chaque paramètre à partir des résultats obtenus 25 sur les 6 peaux. L'analyse statistique est effectuée par le test de Student dit de l'écart réduit ou test des échantillons appariés, avec un risque a de 5 %. Résultats Révélation histologique par la coloration de Fontana-Masson 30 Le Tableau 1 expose le pourcentage de cellules épithéliales pour chaque score de pigmentation. Traitement Score 1 Score 2 Score 3 Témoin 39,8 +11,2 40,5 + 6,9 19,7 + 7 Peau + CGRP 24,9 18,38* 45 7,5 30,3 12,4 Peau + CGRP + Extrait de menthe 2 % 50,1 16,6 ** 32,6 8,3 ** 17,3 10 ** Tableau 1 : Analyse histologique après coloration de Fontana-Masson. Les résultats sont exprimés en pourcentage de cellules par rapport au nombre total analysé (n = 6 peaux différentes). * : Différence statistiquement significative par rapport à la peau témoin (test de Student apparié, p < 0,05). ** : Différence statistiquement significative par rapport à la peau + CGRP (test de Student apparié, p < 0,05) Dans le modèle de peau humaine maintenue en survie stimulée par le CGRP, on note une augmentation du transfert des grains de mélanine des mélanocytes aux kératinocytes adjacents. En effet, le pourcentage de cellules très pigmentées (score 3) augmente significativement après stimulation par le CGRP à 10-7 M : 30,3 % des cellules Fontana positives contre 19,7 % au niveau des peaux témoins. Dans le même temps, le pourcentage de cellules peu ou pas pigmentées (score 1) diminue de manière significative après application du CGRP par rapport aux peaux témoins (24,9 % vs 39,8 %, p = 0,03). Le pourcentage de cellules de score 2 n'est pas modifié après application de CGRP. En conséquence, l'extrait de menthe testé à 2 % inhibe de manière significative la pigmentation induite par le CGRP (50,1 % de cellules score 1 contre 24,9 % avec le CGRP, p = 0,004). Parallèlement, le nombre de cellules très pigmentées (score 3) diminue significativement (17,3 % contre 30,3 % avec le CGRP). On retrouve également une diminution statistiquement significative du pourcentage de cellules de score 2 (32,6 % vs 45 % avec le CGRP seul).25 Révélation histologique des mélanocytes par la Dopa-réaction Traitement Nombre de mélanocytes Dopa-positifs Témoin 31 22 Peau+CGRP 56 33* Peau + CGRP + Extrait de menthe 2 % 38 34 ** Tableau 2 : Nombre de mélanocytes (après Dopa-réaction) sur feuillet épidermique (n = 8). * : Différence statistiquement significative par rapport à la peau témoin (test de Student apparié, p < 0,05). * * : Différence statistiquement significative par rapport à la peau + CGRP (test de Student apparié, p < 0,05). Le nombre de mélanocytes mis en évidence par la Dopa-réaction révèle la mélanogenèse induite de manière significative par le CGRP : 56 cellules Dopa-positives contre 31 pour les peaux témoins (p = 0,01). L'extrait de menthe testé à 2 % inhibe de manière significative cette mélanogenèse CGRP-induite (respectivement 38 cellules positives). EXEMPLE 2 Evaluation de la modulation par un extrait de menthe de la pigmentation cutanée et de la mélanogenèse CGRP (Calcitonine-Gene-Related-Peptide)-induite au cours d'une situation de stress émotionnel sur un modèle multicellulaire de kératinocytes/mélanocytes/cellules nerveuses in vitro. L'extrait utilisé est un produit distribué par la société SILAB sous la dénomination commerciale CALMISKIN . Il s'agit d'une solution d'extrait de feuilles de menthe (mentha piperita) à 100 % (v/v) dans l'eau. Il est mis en oeuvre à raison de 0,03 % en poids. Modèle multicellulaire kératinocytes/mélanocytes/cellules nerveuses Une première culture a été préparée à partir de cellules nerveuses (N) cultivés en inserts de culture pour plaque 24 puits à raison de 20 000 cellules par dépôt (ThinCertTM, Greiner bio-one ref. 662 610) dans un milieu de culture DMEM-HAM F12 (Invitrogen 21331-020) complémentés avec de la L-glutamine 2mM (Invitrogen 25030024), de la pénicilline 50 UI/ml ù Streptomycine 50 g/ml (Invitrogen 15070063), un supplément N2 (17502-048), un facteur de croissance nerveux (Nerf Growth Factor, NGF, Invitrogen 13290.010) et de la neurotrophine 3 (NT-3, Tebu 450-03-b), et maintenue dans une étuve à 37 C et 5 % CO2 saturée en humidité pendant 5 jours. Une seconde culture a été préparée avec des kératinocytes (K) (kératinocytes humains normaux (NHEK) isolés à partir de chirurgie plastique et utilisés au 3eme passage (R3 K015)) ensemencés à raison de 100 000 cellules/puits, en plaque 24 puits en milieu (Médium 254 (Tebu 058M-254-500) complémenté avec HMGS-2 sans PMA (Tebu 058S-016-5) et un mélange de pénicilline 50 UI/ml et de streptomycine 50 g/ml (Invitrogen 15070063), et des mélanocytes (M) (mélanocytes épidermiques humains normaux (NHEM-2) utilisés au 6ème passage) ensemencés à raison de 50 000 cellules/puits dans les cultures de kératinocytes. Après 4 jours de culture, les inserts contenant les cellules nerveuses ont été déposées dans les puits contenant la co-culture kératinocytes/mélanocytes (après 1 jour de culture de co-culture), pour obtenir le modèle multicellulaire cellules nerveuseskératinocytes-mélanocytes (N/K/M), en présence de milieu de culture N/K/M. Le milieu de culture N/K/M comprend 50 % DMEM-HAM F12 (Invitrogen 21331-020) complémenté avec de la L-glutamine 2mM (Invitrogen 25030024), de la pénicilline 50 UI/ml, de la streptomycine 50 g/ml (Invitrogen 15070063), un supplément N2 (17502-048), le facteur de croissance nerveuse (NGF, Invitrogen), et de la neurotrophine 3 (NT-3), 33 % de milieu M 154 (Tebu M 154 CF/PRF) complémenté avec du CaCl2 0,2 mM (Tebu S-013-154) et un facteur de croissance pour kératinocytes (Complement Human Keratinocytes Growth supplement HKGS Tebu S-001-5), et 17 % de milieu M 154 (Tebu M 154 CF/PRF). Le modèle multicellulaire ainsi obtenu a été maintenu en culture pendant au moins 10 jours. Le milieu de culture du puits et de la nacelle a été renouvelé chaque jour par 30 moitié. Un schéma illustrant le modèle multicellulaire ainsi obtenu est représenté Figure 1. Effets d'un stress émotionnel de type noradrénergique sur la mélanogenèse Des cellules d'un modèle multicellulaire tel qu'obtenu précédemment ont été maintenues pendant 10 jours en présence ou non de noradrénaline 10-5M, additionnée ou non de CALMISKIN 0,03 % ou de CGRP8_37 10-6M selon un protocole similaire à celui décrit précédemment. Le CGRP8_37 est un antagoniste de référence des récepteurs au CGRP. A l'issue de l'incubation, la mélanine été extraite des co-cultures de kératinocytes/mélanocytes par une solution de NaOH 0,5 N, puis dosée par mesure de la densité optique (405 nm) et comparée à une gamme étalon de mélanine exogène (0,39- 100 g/ml de mélanine Sigma M8631). Les données expérimentales ont été analysées au moyen du logiciel PRISM (Graph Pad Software). Les comparaisons intergroupes ont été réalisées par analyse de variance (ANOVA) à l'aide du test de comparaison multiple de Dunnet. Les comparaisons entre deux échantillons ont été réalisées par analyse à l'aide du T test. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau ci-dessous. Ils représentent la moyenne de 4 expériences indépendantes. Ils sont exprimés en g de mélanine/ml. sans Noradrénaline avec Noradrénaline Témoin 22,4 1,12 25,77 0,72# CGRP8_37 10 6M 19,33 0,48 21,35 0,91# CALMISKIN 0,03 % 22,57 1,30 23,89 1,32* La présence de Noradrénaline 10-5M stimule de façon significative (#; p<0,01) la quantité de mélanine synthétisé dans les cocultures (+ 15 %). Le produit CALMISKIN à la concentration de 0,03 %, ainsi que l'antagoniste des récepteurs de la CGRP, le CGRP8_37 diminuent de façon significative (*; p<0,05 et # ; 25 p<0,01) la quantité de mélanine (- 7,3 % et -17,2 % respectivement), en présence de noradrénaline. Mesure de la libération de CGRP A l'issue de l'expérience précédente, les surnageants des puits et des inserts ont été recueillis séparément et congelés immédiatement à -80 C afin d'analyser le contenu en CGRP. Le contenu en CGRP a été mesuré dans les surnageants de culture par un test ELISA (Rat CGRP enzyme Immuno Assay Kit, Spi Bio A05482) selon le protocole préconisé par le fournisseur. Les résultats sont exprimés en pg de CGRP/ml de milieu. L'analyse des résultats a été effectuée comme décrit précédemment. 10 Puits de culture Insert sans Noradrénaline 159,31 21, 24 417,12 37,33 avec Noradrénaline 10-s M 170,48 19,47 493,86 11,57 Noradrénaline 10-s M + 134,11 14,66* 474,19 12,46 CALMISKIN 0,03 % *p<0,05 En présence de noradrénaline, la quantité de CGRP libérée dans l'insert de la culture témoin est très importante. Le produit CALMISKIN a modulé légèrement la 15 libération de CGRP. La quantité de CGRP dosée dans le milieu de culture des puits (au contact de la coculture de kératinocytes/mélanocytes) montre que le CGRP a diffusé ou a été libéré par les terminaisons nerveuses ayant traversées l'insert poreux. A ce niveau, le produit CALMISKIN a diminué significativement la libération de CGRP (- 21 % du témoin ; 20 p<0,05). Conclusion L'addition de noradrénaline à un modèle multicellulaire selon l'invention induit une augmentation de la quantité de CGRP libérée dans le milieu de culture par les 25 cellules nerveuses. Cette quantité est plus importante au niveau des cellules nerveuses mais est également mesurable à proximité de la coculture kératinocytes/mélanocytes. La noradrénaline apparaît, ainsi, augmenter la mélanogénèse de façon mesurable (+ 15 %), au niveau de la coculture kératinocytes/mélanocytes par le biais de la libération de CGRP. Cette stimulation a été diminuée par application du produit CALMISKIN à la concentration de 0,03 %. EXEMPLE 3 Exemple de formulation d'un sérum blanchissant pour toutes peaux. Il s'agit d'une émulsion huile dans eau, préparée de façon classique pour 10 l'homme du métier et ayant la composition suivante : Agents kératolytiques 1,1 % Agents anti oxydants 0,2 % Agents anti NO 0, 01 % Agents blanchissants 2,5 % 15 Extrait de Menthe* 0,05 % Huiles 7 % Epaississants 1 % Emulsionnants 2,6 % Gélifiants 1,6 % 20 Sequestrant 0, 05 % Neutralisant 0,8 % Conservateurs 1 % Parfum 0,1 % Glycols 3,5 % 25 Poudres 0,5 % Tampon 0,35 % Eau qs 100% * sous forme du produit CALMISKIN
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La présente invention concerne un procédé de traitement non thérapeutique pour prévenir et/ou diminuer la synthèse et/ou la libération de mélanine, dans lequel on utilise une composition cosmétique comprenant à titre d'actif, au moins un extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes.
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1. Procédé de traitement non thérapeutique pour prévenir et/ou diminuer la synthèse et/ou la libération de mélanine, dans lequel on utilise une composition cosmétique comprenant à titre d'actif, au moins un extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes. 2. Procédé de traitement non thérapeutique pour prévenir et/ou traiter un excès de pigmentation cutanée, dans lequel on utilise une composition comprenant à titre d'actif, au moins un extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes. 3. Procédé de traitement non thérapeutique pour prévenir et/ou traiter des désordres cutanés associés à une mélanogénèse excessive, dans lequel on utilise une composition comprenant à titre d'actif au moins un extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes. 4. Procédé selon la 2 ou 3, dans lequel l'excès de pigmentation cutanée ou les désordres cutanés se présentent sous l'aspect de lentigos (de type simple ou de type solaire, ou sénile), de PUVA lentigines, de lentigines de lampe à bronzer, de lentigos réticulaires, d'éphélides et/ou de mélasmae (ou chloasmae). 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'extrait est issu de cellules provenant d'une menthe d'un genre choisi parmi mentha aquatica, mentha arvensis, mentha longifolia, mentha piperita, mentha pulegium et mentha spicata. 6. Procédé selon la précédente, dans lequel l'extrait est issu de cellules provenant d'une menthe du genre mentha piperita. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'extrait est issu de cellules provenant de matériel végétal mentha issu de culture in 25 vitro. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'extrait est mis en oeuvre en une quantité en matière sèche allant de 0,001 à 0,4% en poids, notamment allant de 0,002 à 0,35% en poids, et en particulier allant de 0,003 à 0,1% en poids par rapport au poids total de la composition. 30 9. Composition cosmétique, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthesà raison de moins de 0,4 % en poids de matière sèche, par rapport au poids total de la composition. 10. Composition cosmétique, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes associé à au moins un agent kératolytique, desquamant, anti-NO, anti-UV, de blanchiment, chélatant et/ou anti-oxydant. 11. Composition selon la 9 ou 10, dans laquelle l'extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes est tel que défini dans l'une quelconque des 5 à 7. 12. Composition selon la 10 ou 1l, dans laquelle ledit extrait est mis en oeuvre en une quantité en matière sèche allant de 0,001 à 0,4% en poids, notamment allant de 0,002 à 0,35% en poids, et en particulier allant de 0,003 à 0,1% en poids par rapport au poids total de la composition. 13. Composition selon l'une quelconque des 10 à 12, dans 15 laquelle l'agent kératolytique est un dérivé de phénols, et en particulier l'acide salicylique ou un de ses dérivés ou un extrait de bourgeons de hêtre. 14. Composition selon la précédente, dans laquelle l'agent kératolytique est choisi parmi le paracétamol, l'acide salicylique et les dérivés de l'acide salicylique, et notamment les acides n-octanoyl-5-salicylique, n-décanoyl-5-salicylique, et 20 n-dodécanoyl-5-salicylique, ou un de leurs sels. 15. Composition selon l'une quelconque des 9 à 14, comprenant au moins un composé choisi parmi l'acide salicylique et/ou un extrait de bourgeons de hêtre. 16. Composition selon l'une quelconque des 9 à 15, 25 comprenant au moins un extrait de ginkgo biloba. 17. Composition selon l'une quelconque des 9 à 16, comprenant au moins un agent anti-UV choisi parmi l'acide paminobenzoïque (PABA), le p-aminobenzoate de glycéryle, le p-aminobenzoate d'éthyl-dihydroxypropylique, le lecynamate d'octylméthoxy, le p-méthoxycynamate de 2-éthoxyéthyl, le 2,4- 30 dihydroxybenzophénone, le 2-hydroxy-4-méthoxybenzophénone, le 2-hydroxy-4-méthoxy-4-méthylbenzinebenzophénone, le 2-hydroxy-4-méthoxy-4-méthylebenzophénone-5-sulfonate, l'urocanate d'éthyle, le 2-phényl-5-méthylebenzoxazole, le 4-méthoxy-4-t-butyldibenzoyleméthane, le p-méthoxycynamate d'éthylhexyle et analogues. 18. Composition selon l'une quelconque des 9 à 17, comprenant au moins de l'hédétate de tétrasodium et/ou de l'acide citrique. 9 à 18, 19. Composition selon l'une quelconque des comprenant au moins de la vitamine CG et/ou un extrait de réglisse. 9 à 19, 20. Composition selon l'une quelconque des comprenant au moins un extrait de mentha piperita, un extrait de ginkgo biloba, de la vitamine CG, un extrait de réglisse, de l'acide salicylique, et un extrait de bourgeons de 10 hêtre. 21. Utilisation d'un extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes à titre d'agent dépigmentant. 22. Utilisation d'un extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes à titre d'agent inhibiteur de la mélanogénèse. 15 23. Utilisation d'un extrait de cellules d'au moins un végétal de la famille des menthes à titre d'agent de blanchiment cutané. 24. Utilisation selon l'une quelconque des 21 à 23, caractérisée en ce que l'extrait est tel que défini dans l'une quelconque des 5 à 7.
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A61K 8,A61Q 19
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A61K 8/97,A61K 8/368,A61K 8/67,A61Q 19/02
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ELEMENT RECOUVRANT DE TYPE AMOVIBLE, A CHAUFFAGE A INDUCTION POUR CHAUFFE-SERVIETTES DANS LES INSTALLATIONS HYDROTHERMIQUES DOMESTIQUES
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La présente invention a pour objet un élément recouvrant de type amovible à chauffage à induction en guise d'enveloppe de revêtement pour chauffe-serviettes. L'invention trouve une application exclusive dans le domaine de la production de composants et accessoires pour chauffe-serviettes, conventionnellement définis radiateurs tubulaires pour installations de chauffage domestique. DOMAINE D'APPLICATION DE L'INVENTION Les radiateurs traditionnels destinés à l'usage domestique, consistent normalement en des structures métalliques fixées à la paroi ayant pour fonction d'irradier et de diffuser plus ou moins uniformément la chaleur dans les pièces. À l'origine, ces structures consistaient en une série d'éléments de fonte creuse, orientés verticalement, rendus intercommuniquants à proximité des deux extrémités, respectivement à l'extrémité supérieure et à l'extrémité inférieure. À l'intérieur du radiateur, lorsque le circuit est activé par l'installation de chauffage, du fluide porté à température, généralement de l'eau, circule et c'est pourquoi chaque radiateur est aussi pourvu d'une entrée et d'une sortie de l'eau en circulation, interceptée en correspondance avec l'entrée d'au moins une vanne de régulation du flux. Au cours du temps, les structures de radiateur ont subi de remarquables changements qui ont concerné non seulement les matériaux, mais aussi la conformation intérieure et surtout extérieure du radiateur, s'adaptant ainsi aux exigences esthétiques. Dans ce sens, la classique conformation à éléments verticaux a évolué vers le panneau radiant plat, pour revenir ensuite ces dernières années au style éléments verticaux, tubulaires, - 2 la plupart du temps de section ronde ou bien rectangulaire. Certains, comme par exemple le brevet CH436191 (Charton), proposaient des radiateurs constitués d'éléments radiants horizontaux, tubulaires et plats, essentiellement de section rectangulaire, rapprochés longitudinalement l'un à l'autre et unis par les deux extrémités à deux éléments verticaux, dont l'un comprenant l'entrée et l'autre la sortie du fluide circulant. Le brevet CH568539 (Schalch) consiste essentiellement à éloigner légèrement les éléments radiants horizontaux, de telle manière que les uns étant équidistants des autres, ils apparaissent espacés l'un de l'autre. On sait également que dans les habitations, les destinations de tels radiateurs sont des plus variées, et celle de la salle de bains ressort plus particulièrement du fait de la nécessité de marier l'esthétique avec la fonctionnalité. Parmi les nécessités fonctionnelles, en plus de la fonction de chauffage de la pièce, il y a bien sûr aussi le fait de pouvoir chauffer la ou les serviettes, par contact direct plutôt qu'indirect, de façon à pouvoir bénéficier de l'agréable sensation dérivant de la température chaque fois que celles-ci sont prélevées. Le brevet WO92/03961 (Park) décrivait déjà une sorte de porte-serviettes, constitué essentiellement de deux étriers fixables au mur, par le raccord d'entrée et de sortie à l'installation d'eau de circulation de l'installation de chauffage, unis par deux éléments tubulaires, horizontaux et parallèles. Dans cette hypothèse, comme aussi dans celle décrite dans le brevet DE3903515 (Schlipphak), le but principal desdits éléments tubulaires en saillie par rapport à la paroi, où circule l'eau portée à température, est essentiellement celui de permettre le maintien en suspension de la serviette, de façon à ce que celle-ci maintienne constamment la 5 - 3 - température, et que l'humidité en soit éliminée aussi après l'avoir utilisée pour s'essuyer les mains. Dans ces exemples, il est évident que le nombre réduit d'éléments radiants, tout comme la conformation, ne permettait pas l'utilisation objective pour le maintien rationnel de plusieurs serviettes. Dans le même temps, lesdites structures se prêtaient mal même seulement pour l'augmentation du chauffage de la pièce, de sorte que ces accessoires devaient être ajoutés dans la salle de bains 10 en plus du radiateur. Enfin, le brevet IT66022 présente des structures à éléments radiants tubulaires, de section ronde, pour le chauffage de locaux et de serviettes. Plus en détail, dans la proposition mentionnée sont illustrées des structures 15 qui se composent essentiellement de deux collecteurs verticaux, rectilignes et parallèles, chacun de ceux-ci, le long de la même surface externe et de façon coplanaire, soutenant les extrémités correspondantes d'éléments radiants horizontaux, de section ronde, l'un éloigné par 20 rapport à l'autre. Les éléments radiants horizontaux sont regroupés, contre les collecteurs, de manière à être distribués verticalement par groupes, chacun constitué par un ensemble numériquement variable d'éléments horizontaux. De cette façon, pour chaque groupe, des surfaces radiantes 25 ayant différents espaces sont localement disponibles. Cet aspect permet d'introduire la serviette à travers le radiateur et de la disposer avec les propres faces à cheval sur le relatif groupe constitué d'éléments radiants horizontaux. 30 ETAT DE LA TECHNIQUE LA PLUS PROCHE DE L'INVENTION Les solutions hybrides à peine exposées apparaissent donc limitées du fait qu'on obtient, d'un côté une fonction de chauffage domestique peu efficace, de l'autre le support et le chauffage inefficaces des serviettes. C'est dans cette direction que des solutions ont été conçues, prévoyant toutes des structures en saillie par 35 - 4 rapport à la surface radiante principale, dans la partie supérieure du radiateur. Une situation analogue est décrite, par exemple dans le brevet EP0791677 (Bordignon), où est suggéré un accessoire, dans la pratique une barre horizontale à unir dans la partie supérieure d'un radiateur, avec deux bras d'extrémité qui la maintiennent éloignée. À cheval sur ladite barre, la relative serviette est donc disposée. Le brevet FR2669353 (Monnaye) propose aussi une solution semblable, où pour exploiter le mouvement naturel de convection, le radiateur est incliné vers l'avant, la partie supérieure étant liée à la paroi par une grille extensible. De cette manière, originale, non seulement les serviettes mais aussi des vêtements peuvent être pendus à la grille. Le brevet EPO475261 (Dietrich) propose un radiateur vertical à paroi, constitué d'un cadre périmétral, traversé par des éléments radiants tubulaires orientés en diagonale, divisés par groupes et intercalés par des zones libres. Dans la partie supérieure du radiateur, deux autres éléments transversaux sont prévus en saillie, respectivement l'un au-dessus de l'autre, également tubulaires et parcourus par le fluide de chauffage. Lesdits éléments transversaux sont donc détachés l'un de l'autre et traversent horizontalement le radiateur d'un côté à l'autre pour se raccorder à l'élément périmétral qui fait office de cadre. De cette manière, d'autres serviettes peuvent être disposées à cheval sur chaque élément radiant transversal et bénéficier du chauffage direct de ceux-ci par la circulation du fluide dans les supports individuels, tout comme du mouvement naturel de convection provenant de la surface radiante principale située au-dessous. D'autres éléments fonctionnels recouvrant des radiateurs sont également connus. Par exemple le brevet EP0533554 (Prevot) décrit un équipement pour le chauffage domestique, constitué d'une série de tuyauteries qui - 5 traversent des cloisons radiantes formant partie intégrante d'un revêtement, en pratique un carter qui est placé antérieurement et accroché à l'arrière de l'ensemble de tuyauteries. Le brevet US5537506 (Fennesz) décrit un radiateur à paroi avec une couverture radiante amovible. Un dispositif plat pour la régulation de la température est pourvu d'au moins un élément pour la régulation (chauffage ou refroidissement), au moins un dispositif de support et au moins une couverture plate. Le dispositif de support est modulaire et est fixé sur la paroi par des éléments de support, supportant l'élément pour la régulation (chauffage ou refroidissement) et la couverture établissant une conduction thermique entre les deux corps. Le brevet EPO483990 (Howland et al.) prévoit un radiateur à paroi, du type à eau chaude, lequel est pourvu d'une couverture dimensionnée pour loger ledit radiateur. La couverture est conçue pour être déplacée d'une condition fermée qui recouvre les parties antérieure, postérieure et supérieure du radiateur, à une position d'ouverture qui permet l'accès de la partie supérieure au radiateur. Un dispositif de blocage dans la position fermée est prévu. INCONVENIENTS Les solutions mentionnées ci-dessus relativement à la couverture amovible ne sont pas du tout utilisées dans les radiateurs du type chauffe-serviettes. Par ailleurs, dans les installations connues il y a une certaine déperdition de chaleur qui pourrait être récupérée et diffusée progressivement même lorsque l'eau chaude ne circule plus dans les éléments du chauffe-serviettes. Ces éléments recouvrants amovibles étudiés pour les radiateurs conventionnels, sont complexes, de difficile réalisation et mise en oeuvre et dans tous les cas non adaptés à l'utilisation sur les chauffe-serviettes. En ce - 6 - qui concerne la fonction chauffe-serviettes, les structures traditionnelles, du fait que les essuie-mains ou serviettes sont réchauffés la plupart du temps par contact direct, ne bénéficient pas de manière optimale du mouvement naturel de convection qui effleure frontalement la surface radiante. D'où la nécessité pour les entreprises, particulièrement du secteur, d'individualiser des solutions alternatives, plus efficaces par rapport aux solutions actuelles. Le but de la présente invention consiste aussi à remédier aux inconvénients décrits. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION Ce but et d'autres sont atteints par la présente 15 invention selon les caractéristiques détaillées aux revendications annexées, résolvant les problèmes exposés au moyen d'un élément recouvrant de type amovible composé d'une feuille en métal, ou en d'autres matériaux destinés aussi bien à un but fonctionnel que décoratif, à chauffage 20 à induction, pour chauffe-serviettes dans les installations hydrothermiques domestiques, constitué d'une enveloppe fixable au chauffe-serviettes même, l'enveloppe étant profilée en section transversale qui s'étend depuis la partie postérieure du chauffe-serviettes, résultant ouvert et ayant origine en correspondance avec les collecteurs, jusqu'à atteindre la surface frontale du chauffe-serviettes. BUTS De cette manière, par le remarquable apport créatif 30 dont l'effet a consenti d'atteindre un progrès technique remarquable, quelques buts et avantages sont remportés. Un premier but consiste à obtenir un élément recouvrant le chauffe-serviettes, qui permet d'augmenter le rendement global du chauffe-serviettes même par effet 35 de la proximité des éléments tubulaires radiants, diffusant progressivement de la chaleur accumulée même 25 - 7 lorsque dans les éléments tubulaires situés à l'arrière, le fluide porté à température ne circule plus. Un deuxième but consiste à optimiser la fonction chauffe-serviettes, permettant aux serviettes d'être placées en correspondance avec les surfaces de chauffage plus amples et de façon à bénéficier du mouvement naturel de convection qui circule, en sens ascendant, en correspondance avec les parties frontale et dorsale du chauffe-serviettes. Un troisième but consiste à rendre disponibles des éléments recouvrants versatiles dans leurs multiples possibilités de composition, faciles et rapides à réaliser et à installer. En conclusion, on a pu obtenir un élément recouvrant pour chauffe-serviettes plus commode et plus efficace dans son utilisation, et ayant un contenu technologique valable. Ces avantages et d'autres apparaîtront dans la description détaillée ci-après de quelques solutions 20 préférentielles de réalisation à l'aide des dessins annexés, dont les détails d'exécution ne doivent pas être considérés limitatifs mais seulement à titre d'exemples. CONTENU DES DESSINS La Figure 1 est une vue frontale d'un premier élément 25 recouvrant, objet de la présente invention ; La Figure 2 est une vue du dos de l'élément recouvrant de la figure 1 associé au relatif chauffe-serviettes ; La Figure 3 est une vue en section A-A de l'élément recouvrant de la Figure 1; 30 La Figure 4 est une vue en section B-B de l'élément recouvrant de la Figure 1; La Figure 5 est une vue frontale d'un second élément recouvrant, objet de la présente invention; La Figure 6 est une vue du dos de l'élément recouvrant de 35 la Figure 5 associé au relatif chauffe-serviettes; La Figure 7 est une vue en section A-A de l'élément 15 5 10 20 25 30 35 -8- recouvrant de la Figure 5; La Figure 8 est une vue frontale d'un troisième élément recouvrant, objet de la présente invention; La Figure 9 est une vue du dos de l'élément recouvrant de la Figure 8 associé au relatif chauffe-serviettes; La Figure 10 est une vue en section A-A de l'élément recouvrant de la figure 8; La Figure 11 est une vue frontale d'un quatrième élément recouvrant, objet de la présente invention; La Figure 12 est une vue du dos de l'élément recouvrant de la Figure 11 associé au relatif chauffe-serviettes; La Figure 13 est une vue en section A-A de l'élément recouvrant de la Figure 11; La Figure 14 est une vue en section B-B de l'élément recouvrant de la Figure 11; Enfin, la Figure 15 est une vue en section C-C de l'élément recouvrant de la Figure 11. REALISATIONS PRATIQUES DE L'INVENTION L'élément recouvrant la, lb, le et ld illustré respectivement sur les Figures 1 à 15 se compose essentiellement d'une feuille en métal, ou en d'autres matériaux destinés aussi bien à un but fonctionnel que décoratif, profilé, par exemple une tôle vernie, et pourvu des moyens de fixation au chauffe-serviettes 2 situé au-dessous, lequel prévoit un développement en hauteur et largeur au moins égal à celui dudit radiateur chauffe-serviettes 2. L'élément recouvrant 1, étant en guise d'enveloppe de revêtement, prévoit un panneau 3, essentiellement plat, lequel en correspondance avec les deux côtés verticaux 4 réalise un profil en forme de C du type continu et rectiligne. Chaque côté a un profil en forme de C retourné au moins partiellement autour du collecteur 20 correspondant et reste dans une condition éloignée de ceux-ci. Dans la solution d'élément recouvrant la, lb, le et ld, le panneau 3 se maintient aussi légèrement éloigné de la surface radiante 21 située au- - 9 dessous du chauffe-serviettes, obtenant un espace (S) plus ou moins accentué, qui s'interpose entre la surface radiante du chauffe-serviettes 2 et la façade interne du panneau 3 de l'élément recouvrant la, lb, lc et ld. Dans la solution de l'élément recouvrant la, lb et lc, le côté 40, du côté 4 avec profil en forme de C résulte disposé parallèlement au panneau frontal 3 et est du type pourvu de boutonnières 5 rectilignes et avec un développement sur axe horizontal, dans ce cas ouvertes à l'extrémité 50 tournée vers l'intérieur du chauffe-serviettes. Lesdites boutonnières 5 coïncident avec les prisonniers 6 fixés à chaque collecteur 20, orthogonalement par rapport à ce dernier, et permettent le fixage de l'élément recouvrant la, lb et lc par 15 l'intermédiaire d'une vis ou d'un écrou. Encore, dans la solution de l'élément recouvrant la, voir Figure 1, adossé à la façade frontale du panneau 3, une poignée 16 en matière plastique, dans le cas d'espèce en méthacrylate, est placée transversalement, laquelle 20 résulte suffisamment éloignée de la surface du panneau 3 pour permettre l'introduction d'au moins une serviette qui pourra rester pendue. La poignée 16 présente un profil longitudinal qui rappelle la conformation de l'élément recouvrant la, comprenant une partie projetée 25 horizontalement 160 par rapport à l'élément recouvrant la avec les deux extrémités opposées en forme de C 161 de façon à renfermer à l'intérieur et résulter adossé au côté 4 avec le profil en forme de C de l'élément recouvrant la. Dans ce cas également la poignée 6 est pourvue de 30 boutonnières 162, à travers lesquelles, localement, passent les mêmes prisonniers qui ancrent l'élément recouvrant la situé au-dessous du chauffe-serviettes 2. Toujours dans la solution représentée sur la Figure 1, une bande 7 en méthacrylate est orientée verticalement, 35 adossée au panneau 3 du côté frontal de l'élément recouvrant la. En particulier, la bande esthétique 7 10 - 10 - résulte fixée de façon stable à la surface située au-dessous, par des moyens à vis ou équivalents, et plus en particulier au panneau frontal 3 de l'élément recouvrant 7, dans une zone rabaissée de la façade frontale, pourvue de trous appropriés pour le fixage, obtenue verticalement le long de l'extrémité latérale de ladite façade du panneau 3 de l'élément recouvrant la. Dans la solution de la Figure 5, un élément recouvrant lb est représenté comme variante à la solution précédente. En particulier et diversement de la solution déjà exposée, en correspondance avec le panneau frontal 3 une ouverture polygonale 8, dans le cas d'espèce carrée, est obtenue centralement, passant par le même panneau 3. En ce qui concerne les côtés en forme de C 4 qui tournent autour des respectifs collecteurs 20, ils présentent le côté 41 de liaison entre le panneau 3 et le côté 40 de fixage de l'élément recouvrant lb au chauffe-serviettes 2, orienté obliquement, c'est-à-dire désaxé par rapport à l'axe orthogonal du panneau frontal 3, d'environ 45 . L'élément recouvrant lc, représenté sur la Figure 8, est encore une variante. Le panneau frontal 3, dans ce cas, se présente avec deux épaules mises en boîte 9 obtenues verticalement le long des deux extrémités de celles-ci et projetées longitudinalement. Lesdites épaules 9 présentant le côté intérieur 90 orthogonal au panneau frontal 3 constituent une surface de fixage d'au moins une poignée 10 placée transversalement par rapport au panneau frontal 3, et éloigné par la surface même du panneau frontal 3. La poignée 10 présente un profil longitudinal comprenant une partie projetée parallèle 101 par rapport au panneau frontal 3 de l'élément recouvrant lc et avec les extrémités 100 de chaque poignée 10 qui insistent en correspondance avec le côté de fixage 90 de chaque épaule 9, et sont fixées à celle-ci par l'intermédiaire de vis passantes ou équivalentes. -11 - L'élément recouvrant ld représente encore une variante possible et est représenté sur la Figure 11. Dans le cas d'espèce, l'élément recouvrant 1d, présente toujours un panneau 3, alors que les côtés 4 sont obtenus 5 de façon similaire à la solution de l'élément recouvrant lb représentée en Figure 5. Dans ce cas, la façade frontale du panneau 3 se présente essentiellement plate, et prévoit une ouverture 11 de forme ovale, réalisée localement dans la partie supérieure, par laquelle 10 débouche au moins un élément tubulaire 210, transversal, de la surface radiante 21 du chauffe-serviettes 2. En ce qui concerne le fixage de l'élément recouvrant ld, on observe que celui-ci est obtenu le long du bord supérieur 13 replié orthogonalement à l'élément recouvrant ld, avec des boutonnières 12 obtenues à l'extrémité de étriers 120 lesquels résultent retournés au dos vers l'intérieur de l'élément recouvrant ld projetés verticalement vers le bas et parallèlement par rapport à celui-ci. L'extrémité inférieure de l'élément recouvrant ld prévoit un second bord 14 replié orthogonalement par rapport au panneau 3 depuis lequel en correspondance avec le côté intérieur ont origine des éléments intercalaires 15, fixés à la tôle de l'élément recouvrant ld. En correspondance avec l'extrémité inférieure des collecteurs 21 du chauffe-serviettes 2, sont obtenus des prisonniers 22 lesquels sont engagés en correspondance avec des éléments intercalaires 15 par l'intermédiaire de relatifs écrous. 15 20 25 30
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L'invention concerne un élément recouvrant de type amovible à chauffage à induction pour chauffe-serviettes dans les installations hydrothermiques domestiques.selon l'invention, cet élément recouvrant la, 1b, 1c et 1d est remarquable en ce qu'il est composé d'une feuille en métal, ou en d'autres matériaux destinés aussi bien un but fonctionnel que décoratif, lequel prévoit un développement en hauteur et en largeur au moins égal à celui du radiateur chauffe-serviettes 2 situé au-dessous et où l'élément recouvrant la, 1b, 1c et 1d, étant en guise d'enveloppe de revêtement, prévoit un panneau 3, au moins en partie plat, lequel, en correspondance avec les deux côtés verticaux 4, réalise un profil en forme de « C » de type continu et rectiligne qui se retourne au moins partiellement autour du collecteur 20 correspondant.Applications : domaine de la production de composants et accessoires pour chauffe-serviettes, conventionnellement définis radiateurs tubulaires pour installations de chauffage domestique.
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1. Élément recouvrant de type amovible à chauffage à induction pour chauffe-serviettes dans les installations hydrothermiques domestiques, caractérisé par le fait que l'élément recouvrant (la, lb, le et ld), est composé d'une feuille en métal, ou en d'autres matériaux destinés aussi bien un but fonctionnel que décoratif, lequel prévoit un développement en hauteur et en largeur au moins égal à celui du radiateur chauffe-serviettes (2) situé au-dessous et où l'élément recouvrant (la, lb, le et ld), étant en guise d'enveloppe de revêtement, prévoit un panneau (3), au moins en partie plat, lequel, en correspondance avec les deux côtés verticaux (4), réalise un profil en forme de C de type continu et rectiligne qui se retourne au moins partiellement autour du collecteur (20) correspondant. 2. Élément recouvrant de type amovible à chauffage à induction pour chauffe-serviettes dans les installations hydrothermiques domestiques selon la 1, caractérisé par le fait que dans l'élément recouvrant (la, lb, lc) le côté (40) du côté (4) avec profil en forme de C est disposé parallèlement au panneau (3) et est de type pourvu de boutonnières (5) rectilignes avec un développement sur axe horizontal, ouvertes à l'extrémité (50) tournée vers l'intérieur du chauffe-serviettes, lesdites boutonnières (5) coïncidant avec les prisonniers (6) fixés à chaque collecteur (20) orthogonaux par rapport à ce dernier, de fixage de l'élément recouvrant (la, lb et lc). 3. Élément recouvrant de type amovible à chauffage à induction pour chauffe-serviettes dans les installations hydrothermiques domestiques selon les 1 et 2, caractérisé par le fait que l'élément recouvrant (la, lc), prévoit en correspondance avec le panneau (3), du côté antérieur et placé transversalement, au moins une poignée (16, 10) éloignée du panneau (3) et avec un profil 5 10 15 20 25 30 35- 13 -longitudinal comprenant une partie projetée parallèle (160, 101) par rapport au panneau (3). 4. Élément recouvrant de type amovible à chauffage à induction pour chauffe-serviettes dans les installations hydrothermiques domestiques selon les 1 à 3, caractérisé par le fait que la poignée (16) de l'élément recouvrant (la) prévoit les deux extrémités opposées en forme de C . 5. Élément recouvrant de type amovible à chauffage à induction pour chauffe-serviettes dans les installations hydrothermiques domestiques selon les 1 à 3, caractérisé par le fait que les extrémités (100) de chaque poignée (10) de l'élément recouvrant (lc) insistent en correspondance avec le côté de fixage (90) de chaque épaule (9), et sont fixées à celle-ci. 6. Élément recouvrant de type amovible à chauffage à induction pour chauffe-serviettes dans les installations hydrothermiques domestiques selon la 1, caractérisé par le fait que le panneau frontal (3) de l'élément recouvrant (ld), prévoit au moins une ouverture (11) par laquelle débouche au moins un élément tubulaire (210) transversal, de la surface radiante (21) du chauffe-serviettes (2). 7. Élément recouvrant de type amovible à chauffage à induction pour chauffe-serviettes dans les installations hydrothermiques domestiques selon la 1 et/ou 6, caractérisé par le fait que l'élément recouvrant (ld), prévoit un bord supérieur (13) replié orthogonalement, duquel saillent des étriers (120), retournés au dos et vers l'intérieur de l'élément recouvrant (ld) projetés verticalement vers le bas et parallèles au panneau frontal (3), à l'extrémité desquels se trouvent des boutonnières (12). 8. Élément recouvrant de type amovible à chauffage à induction pour chauffe-serviettes dans les installations hydrothermiques domestiques selon la 1,- 14 - caractérisé par le fait que l'extrémité inférieure de l'élément recouvrant (id) prévoit un deuxième bord (14) replié orthogonalement par rapport à la surface du panneau frontal (3) duquel, en correspondance avec le côté intérieur, ont pour origine des éléments intercalaires (15), fixés à la tôle de l'élément recouvrant (id), en correspondance desquels s'engagent des prisonniers (22) obtenus à l'extrémité inférieure des collecteurs (21) du chauffe-serviettes (2). 9. Élément recouvrant de type amovible à chauffage à induction pour chauffe-serviettes dans les installations hydrothermiques domestiques selon la 1, caractérisé par le fait que les côtés en forme de C (4) qui se retournent autour des respectifs collecteurs (20), dans l'élément présentent le côté (41) orienté obliquement, ou désaxé par rapport à l'axe orthogonal du panneau frontal (3), d'environ 45 .20
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F
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F24
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F24H
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F24H 3
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F24H 3/00
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FR2896967
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A1
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DISPOSITIF DE SIEGE COQUILLE MOULE.
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La présente invention se rapporte à un dispositif de siège à usage orthopédique. Dans le domaine de l'orthopédie, la dépendance physique de certaine personne nécessite des dispositifs de soutien du corps en position assise. Pour cela elles utilisent des sièges coquille enveloppants offrant une forme favorable à leur maintien. Ces sièges coquille consistent en des sièges comprenant un dossier, une assise et die préférence deux accoudoirs, recouverts d'un garnissage. La fabrication d'un siège coquille est réalisée à partir d'une coque moulée en stratifié de polyester ou en matériaux thermo formable, ladite coque constitue après moulage ou assemblage d'éléments moulés en un élément rigide n'acceptant plus aucune modification dimensionnelle. Afin d'obtenir le maintien en position assise, le siège coquille est adaptable à l'utilisateur d'après une prise de mesure indiquant la hauteur du buste, la longueur des segments jambiers et la largeur du bassin. Ces critères impliquent que le siège coquille moulé soit réalisé en de nombreuses tailles, imposant l'utilisation de plusieurs moules et différentes opérations de moulage. Le moulage polyester et les renforts ou assemblages des éléments moulés en matériaux thermo formable sont réalisés à partir des produits chimique, résine et fibre de verre. Ces techniques présentent des inconvénients du point de vue coût et délai de fabrication, ainsi que des contraintes liées à la mise en oeuvre et à l'utilisation de produit chimique. Les hôpitaux, maisons de retraite et autres structures, s'équipent de siège coquille moulé dans différente taille, afin de répondre au mieux aux besoins de leurs patients. Mais la disponibilité des matériels n'implique pas toujours de correspondre à la morphologie d'un nouvel utilisateur. Le problème se pose également pour une personne subissant une variation de poids importante, et qui n'aura plus le maintien adapter à sa morphologie. De plus, des besoins en siège coquille moulé existent également à l'export, impliquant des approvisionnements en quantité significative pour réduire les coûts de transport et en différentes tailles. Si l'aspect quantitatif peut être entériné, il n'en est pas de même pour le critère des tailles. Il semble difficile d'établir des choix dimensionnels sans connaître la morphologie des futures personnes à maintenir en position assise, ce qui constitue un frein au développement de ce marché à l'export. La présente invention a pour but de remédier à ces problèmes en proposant un ne nécessitant aucun moule de fabrication, et n'intégrant pas l'utilisation des produits chimique, 2896967 -2 résine et fibre de verre, supprimant ainsi de nombreuses contraintes dans le cadre d'une production industrielle. Ce dispositif permet également d'effectuer des réglages personnalisés de la largeur et de la profondeur d'assise suivant les besoins de différents utilisateurs. 5 Le dispositif de siège coquille moulé selon l'invention, est du type comprenant une coque recouverte d'un garnissage et qui comporte notamment une assise et un dossier avec accoudoirs, il se caractérise essentiellement en ce que ladite coque comporte un dossier déformable dans le sens de la largeur, rigide dans sa hauteur et une assise autoportante 10 équipée d'un dispositif permettant le prolongement de celle-ci. Selon un mode de réalisation particulier du dispositif selon l'invention, la coque (1) est constituée de l'assemblage rigide réglable, du dossier (3) et de l'assise (2). 15 Selon une caractéristique additionnelle et un autre mode de réalisation du dispositif suivant l'invention, l'élément dossier est réalisé à partir d'une plaque de polyéthylène extrudé d'une épaisseur d'environ trois millimètres dont le forme de contour définissant la largeur et la hauteur du dossier est obtenue par découpe à plat. 20 Selon un autre mode de réalisation particulier du dispositif selon l'invention, la forme enveloppante coquille de l'élément dossier est obtenu par un procédé de moulage par cintrage ne nécessitant aucun moule. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, l'épaisseur et la nature de la matière utilisée pour la fabrication 25 du dossier permet après moulage de réaliser la déformation du dossier dans le sens de la largeur. Selon un autre mode de réalisation particulier du dispositif selon l'invention, les fourreaux de guidage, éléments solidaire de l'assise, guident les dispositifs support en translation rectiligne dans un plan horizontal 30 parallèle à la plaque d'assise suivant une angulation d'environ 45 degrés par rapport à l'axe médian de la largeur d'assise, permettant ainsi aux dispositifs support de s'écarter de la plaque d'assise par coulissement vers l'arrière ou de s'en rapprocher par coulissement vers l'avant. Selon un autre mode de réalisation particulier du dispositif selon 35 l'invention, l'assise comporte un élément coulissant dans des dispositifs de guidage en avant du cadre autoportant, afin de créer un prolongement de celui-ci. L'élément coulissant est immobilisé à l'aide de dispositifs de serrage. 2896967 -3- Selon un autre mode de réalisation particulier du dispositif selon l'invention, les dispositifs support ont une forme déportée permettant aux parties accoudoirs un recouvrement partiel de l'assise. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon 5 l'invention, le déplacement des dispositifs support modifie la largeur du dossier et la largeur entre les parties accoudoirs, créant ainsi une variation dimensionnelle de la coque dans le sens de la largeur. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, l'assemblage de l'assise et du dossier est réalisé par fixation 10 mécanique. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, l'élément d'assise est constituée d'une structure mécano soudé comportant un cadre autoportant, deux dispositifs support, deux fourreaux de guidage, une armature barre de poussée, d'une plaque d'assise et d'un 15 dispositif coulissant en partie avant du cadre autoportant afin de créer un prolongement de l'assise. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, la rigidité de la coque est obtenue après immobilisation des dispositifs support. 20 Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, la largeur entre les parties accoudoirs varie proportionnellement par rapport à la déformation en largeur du dossier. Les avantages et les caractéristiques du dispositif selon l'invention, seront exposés dans la description qui suit et qui se rapporte aux dessins 25 annexés, lesquels représentent un mode de réalisation non limitatif. Les dessins annexés illustrant l'invention : - la figure 1 représente une vue schématique en éclaté des éléments constituants le dispositif de siège selon l'invention. - la figure 2 représente une vue schématique en perspective de la réalisation 30 de l'assemblage du même dispositif de siège selon l'invention. En référence à la figure 1, on peut voir les éléments constituants le dispositif de siège suivant l'invention : - un dossier (3) intégrant deux accoudoirs (4, 5). - une assise (2) comprenant, une armature barre de poussée (11), une 35 plaque d'assise (15), un cadre autoportant (8), deux dispositifs support (6, 7), deux fourreaux de guidage (9, 10), deux dispositifs de serrage (16, 17), deux dispositifs de serrage (18, 19), deux dispositifs de guidage (12, 13), un élément (14) coulissant en partie avant du cadre autoportant (8). 2896967 -4 En référence à la figure 2 on peut voir l'assemblage du même dispositif de siège selon l'invention représentant la coque moulée (1), comprenant : Le dossier (3) en appui sur l'armature barre de poussée (11). Le 5 dispositif support (6), assemblé à l'assise (2) et fixé sur la partie accoudoir (4). Le dispositif support (7), assemblé à l'assise (2) et fixé sur la partie accoudoir (5). La plaque d'assise (15), fixée sur le cadre autoportant (8). L'élément (14), inséré à l'avant de l'assise (2). Ce mode de réalisation autorise de nombreux réglages de l'assise de la 10 coques (1) dans le sens de la largeur et de la longueur. Avantageusement, le dispositif de siège coquille selon l'invention permet de réduire de façon significative le coût de production en utilisant un procédé de transformation ne nécessitant aucun moule de fabrication, il permet également à partir de deux éléments standards de réaliser 15 rapidement un siège pouvant s'adapter à différentes morphologies. Il va de soi que la présente invention ne saurait être limitée à la description de ce mode de réalisation, susceptible de subir quelques modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
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L'invention concerne un dispositif de siège coquille moulé, du type comprenant une coque recouverte d'un garnissage et qui comporte notamment une assise et un dossier.La coque (1) est constituée de l'assemblage de l'élément dossier (3) et de l'assise (2) à l'aide des dispositifs support (6, 7). Le déplacement des dispositifs support (6, 7), permet d'adapter la coque (1) dans le sens de la largeur à différente morphologie. L'élément (14) peut être déplacer en avant de l'assise (2), afin de créer un prolongement de celle-ci. L'assemblage des éléments (3, 6, 7) est réalisé par fixation mécanique.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux personnes dépendantes nécessitants un maintien personnalisé en position assise.
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1) Dispositif de siège coquille moulé, du type comprenant une coque recouverte d'un garnissage et qui comporte notamment une assise et un dossier avec accoudoirs, caractérisé en ce que ladite coque (1), comporte un dossier (3) déformable dans le sens de la largeur, rigide dans sa hauteur et une assise (2) autoportante équipée d'un dispositif (14) permettant le prolongement de celle-ci. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la coque (1) est constituée de l'assemblage rigide réglable, du dossier (3) et de l'assise (2). 3) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'élément dossier (3) est réalisé à partir d'une plaque de polyéthylène extrudé d'une épaisseur d'environ trois millimètres dont la forme de contour définissant la largeur et la hauteur du dossier (3) est obtenue par découpe à plat. 4) Dispositif selon la 2 ou la 3, caractérisé en ce que la forme enveloppante coquille de l'élément dossier (3) est obtenu par un procédé de moulage par cintrage ne nécessitant aucun moule. 5) Dispositif selon 3 ou la 4 caractérisé en ce que l'épaisseur et la nature de la matière utilisée pour la fabrication de l'élément dossier (3) permet après moulage de réaliser la déformation du dossier (3) dans le sens de la largeur. 6) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les fourreaux de guidage (9,10), éléments solidaire de l'assise (2), guident les dispositifs support (6, 7) en translation rectiligne dans un plan horizontal parallèle à la plaque d'assise (15) suivant une angulation d'environ 45 degrés par rapport à l'axe médian de la largeur d'assise, permettant ainsi aux dispositifs support (6, 7) de s'écarter de la plaque d'assise (15) par coulissement vers l'arrière ou de s'en rapprocher par coulissement vers l'avant. 7) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'assise (2) comporte un élément (14) coulissant dans les dispositifs de guidage (12, 13) en avant du cadre autoportant (8) créant un prolongement de celui-ci. L'élément (14) est immobilisé à l'aide des dispositifs de serrage (18, 19). 2896967 -6 8) Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les dispositifs support (6, 7) ont une forme déportée permettant aux parties accoudoirs (4, 5) de recouvrir partiellement en largeur la plaque d'assise (15). 5 9) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le déplacement des dispositifs support (6, 7) modifie la largeur du dossier (3) et la largeur entre les parties accoudoirs (4, 5), créant ainsi une variation dimensionnelle de la coque (1) dans le sens de la largeur. 10) Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que 10 la largeur rentre les parties accoudoirs (4, 5) varie proportionnellement par rapport à la déformation en largeur du dossier (3).
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A
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A47
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A47C
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A47C 3,A47C 5,A47C 7
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A47C 3/12,A47C 5/12,A47C 7/14
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FR2888157
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A1
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METHODE DE REGULATION DE TENSION D'UN RENFORT DE PNEUMATIQUE
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La présente invention concerne la fabrication des pneumatiques. Plus précisément, elle se rapporte à la pose, au cours de la confection des pneumatiques, de renforts destinés à constituer un renforcement circonférentiel du pneumatique. La présente invention propose en particulier des moyens et une méthode pour piloter la tension sous laquelle un tel renforcement est enroulé au sein de l'ébauche du pneumatique. Dans le domaine du pneumatique, lorsque l'on parle de renforcement, on évoque la présence, au sein du matériau élastomérique d'éléments de renforcement (que l'on nomme aussi simplement renforts ). Ces renforts sont généralement longilignes et procurent au produit final une rigidité et une résistance sans commune mesure avec la rigidité et la résistance de la matrice de matériau élastomérique. De tels renforts se présentent individuellement souvent sous la forme d'un fil de grande longueur. Ainsi, dans la suite de la présente demande, le terme fil doit être compris dans son sens tout à fait général, englobant un monofilament, un multifilament, un assemblage comme par exemple un câble ou un retors, ou un petit nombre de câbles ou retors groupés, et ceci quelle que soit la nature du matériau, par exemple textile ou métallique. Les renforcements circonférentiels concernent surtout deux parties distinctes du pneumatique. On les utilise par exemple pour constituer les tringles des bourrelets du pneumatique (voir la demande de brevet EP 0 582 196) ou pour constituer un renforcement circonférentiel du sommet du pneumatique. On parle aussi de renfort à 0 . En réalité, l'orientation du renfort est proche de 0 mais rarement strictement égale à 0 . En effet, comme on enroule plusieurs tours selon un pas donné, il peut arriver que le renfort présente, par rapport au plan médian du pneumatique, un angle allant jusqu'à quelques degrés. Le fil peut être enrobé de caoutchouc avant son enroulement (on parle alors de fil gommé ). Le fil peut aussi être enroulé nu , c'est à dire non gommé. La pose de fil nu s'effectue alors entre des couches de caoutchouc. Ces couches de caoutchouc sont soit issues d'autres constituants du pneu, soit prévues spécifiquement. L'enroulement du renforcement circonférentiel peut avoir lieu dans le cadre d'une méthode de confection sur noyau souple ou rigide. L'enroulement du renforcement circonférentiel peut également avoir lieu dans le cadre d'une méthode comprenant une étape de confection d'une première ébauche sur un tambour cylindrique suivie d'une étape de pose des éléments du sommet une fois la première ébauche gonflée. Dans le cas d'un renforcement circonférentiel de sommet, on P 10-1771-FR-CL peut également l'enrouler au sein d'un bloc de sommet annulaire au centre duquel une carcasse est ensuite positionnée et gonflée pour lier les deux sous-ensembles avant la vulcanisation. Quelle que soit la méthode de confection, quel que soit la partie du pneumatique recevant le renforcement circonférentiel et quel que soit le type de fil utilisé, il est souhaitable d'appliquer au fil une tension déterminée au cours de l'enroulement du fil. Au cours d'une opération d'enroulement donnée, cette tension peut être constante ou au contraire être variable. Une difficulté concerne cependant le contrôle sûr et précis de cette tension d'enroulement. Dans ce domaine, le document EP 0 344 928 propose de moduler la tension à l'aide d'un galet relié à une machine électromécanique à courant continu. Le contrôle du courant consommé ou restitué par la machine électromécanique permet de faire varier la tension du fil. Le document EP 1 022 119 propose une méthode et un dispositif dans lesquels la tension est créée et déduite indirectement à partir de la différence de vitesse de rotation entre le tambour sur lequel on enroule le fil et la poulie qui délivre le fil. En effet, à une différence de vitesse correspond un niveau d'allongement du fil et à un niveau d'allongement donné correspond une tension donnée. Le document US 2003/0106628 propose de placer la poulie motrice au plus près possible du tambour et de contrôler en continu la position de la poulie en fonction en particulier de la tension effective du fil. Un problème commun à ces différentes solutions est que l'inertie des éléments et/ou les petites variations instantanées de rayon des enroulements et/ou les perturbations engendrées par le système de régulation provoquent d'importantes variations de la tension réelle d'enroulement du fait de la raideur du renfort. Un objectif de l'invention est donc en particulier de proposer une méthode et un dispositif dans lesquels les variations indésirables de la tension effective de l'enroulement sont réduites. L'invention propose pour cela une méthode de fabrication d'un pneumatique comprenant un renforcement circonférentiel, ladite méthode comprenant une étape d'enroulement d'un fil autour d'une forme, la tension du fil étant pilotée au cours de l'enroulement, dans laquelle le pilotage de la tension est exercé par l'intermédiaire de la longueur d'une boucle de compensation soumise à l'action d'un ressort. De préférence, le pilotage de la tension du fil utilise une poulie motorisée délivrant le fil en amont de la boucle de compensation, la poulie motorisée étant commandée en fonction des variations de longueur de la boucle de compensation. P10-1771-FR-CL De préférence, les variations de longueur de la boucle de compensation sont déduites de la position d'une poulie mobile soumise à l'action du ressort. De préférence, la poulie motorisée est commandée en outre en fonction d'une mesure de la vitesse effective du fil en aval de la boucle de compensation. De préférence, on mesure en outre la tension effective du fil en aval de la boucle de compensation. De préférence, la forme est un noyau rigide sur lequel le pneumatique est confectionné, la configuration extérieure du noyau correspondant sensiblement à celle de la cavité intérieure du pneumatique à l'état fini. De préférence, le renforcement circonférentiel est un renforcement circonférentiel de sommet. De préférence encore, la tension du fil varie selon un profil donné sur la largeur dudit sommet. De préférence, on enroule simultanément deux fils sur une même forme. De préférence encore, les deux fils sont adjacents au sein de l'enroulement. L'invention concerne également un dispositif d'alimentation en fil pour enroulement d'un renforcement circonférentiel de pneumatique autour d'une forme, la tension du fil étant pilotée, ledit dispositif comprenant: É une poulie motorisée, É une boucle de compensation soumise à l'action d'un ressort, ladite boucle étant placée en aval de la poulie motorisée, É un capteur sensible aux variations de longueur de la boucle de compensation, É des moyens de commande de la poulie motorisée aptes à commander la rotation de la poulie motorisée en fonction des variations de longueur de la boucle de compensation. De préférence, le dispositif d'alimentation en fil comprend en outre un capteur sensible à la tension effective du fil, le capteur de tension effective étant placé en aval de la boucle de compensation. De préférence, le dispositif comprend en outre un capteur sensible à la vitesse effective du fil, le capteur de vitesse effective étant placé en aval de la boucle de compensation. P10-1771-FR-CL L'invention concerne également une machine de confection de pneumatique comprenant deux dispositifs tels que décrits ci-dessus et disposés au sein de la machine de manière à permettre l'enroulement simultané de deux fils autour d'une unique forme. De préférence encore, la machine de confection comprend en outre un robot apte à guider l'enroulement adjacent des deux fils. La suite de la description permet de bien comprendre tous les aspects et avantages de l'invention, en s'appuyant sur les figures suivantes: La figure 1 est une représentation schématique illustrant à la fois la méthode et un mode de 10 réalisation du dispositif selon l'invention, La figure 2 est une vue en perspective d'une première partie d'un mode de réalisation préféré du dispositif selon l'invention. La figure 3 est essentiellement une vue de face d'une deuxième partie du mode de réalisation préféré du dispositif de la figure 2 dans laquelle la première partie est également visible. La figure 4 est une vue en perspective d'une troisième partie du mode de réalisation préféré du dispositif de la figure 2. La figure 5 est essentiellement une vue de face de l'ensemble du mode de réalisation préféré du dispositif de la figure 2. Les figures 6 à 9 sont des graphes montrant des exemples d'évolutions de tension au sein d'un 25 renforcement circonférentiel de sommet. Sur les différentes figures, les éléments identiques ou similaires portent les mêmes numéros de références. Leur description n'est donc pas reprise systématiquement. A la figure 1 on a représenté schématiquement un mode de réalisation préféré du dispositif d'alimentation en fil sous tension pilotée selon l'invention. Cette représentation permet également d'illustrer la méthode de fabrication selon l'invention. Une forme 1 est entraînée en rotation afin de réaliser l'enroulement d'un certain nombre de tours 35 du fil 2. Comme décrit plus haut, la forme 1 peut être par exemple une ébauche de pneumatique préparée sur un noyau souple ou rigide, une ébauche de pneumatique préparée sur une membrane P 10-1771-FR-CL gonflée ou une ébauche de bloc sommet préparée sur un support temporaire avant d'être ensuite assemblée à la carcasse du pneumatique. Le fil 2 est tiré à travers l'ensemble du dispositif par la rotation de la forme 1. Au sein du dispositif, le cheminement du fil est le suivant. Le fil 2, en provenance par exemple d'une bobine de stockage (connue en soi et non représentée ici), passe autour d'une poulie motorisé 3 destinée à piloter la vitesse du fil. Le fil ne doit pas pouvoir glisser sur la poulie (il ne doit, en tous les cas, pas pouvoir glisser dans des proportions telles que le contrôle de sa vitesse ne soit plus possible). La poulie motorisée 3 est reliée à une machine électromécanique 4. La machine électromécanique peut agir comme moteur ou comme frein. Dans la suite de la description, conformément à la pratique courante, on désignera une telle machine électromécanique simplement par le mot moteur . Le moteur 4 est par exemple un moteur synchrone de type brushless . En aval de la poulie motorisée, le fil passe ensuite dans une boucle de compensation 5. La boucle 5 comprend une poulie mobile 6 poussée par un ressort 7. Les poulies 8 et 9 sont portées par des axes sensiblement fixes. On comprend que pour une position verticale donnée de la poulie mobile 6, le ressort exerce une force donnée sur la poulie. Cette force correspond à la somme des tensions du brin descendant et du brin montant de la boucle, c'est à dire au double de la tension du fil. Ainsi, la valeur de la tension est liée à la position (ici verticale) de la poulie. Plus le ressort est comprimé, plus la tension est élevée. Les poulies 6, 8 et 9 sont montées folles, c'est à dire qu'elles tournent librement sous l'effet des mouvements du fil 2. On comprend qu'au cours de l'enroulement, selon la vitesse de rotation de la poulie motrice 3, on peut augmenter la longueur de la boucle 5 afin de réduire la tension ou au contraire réduire la longueur de la boucle 5 afin d'augmenter la tension du fil. De préférence, la position de la poulie mobile est suivie par un capteur de position 10. Le signal émis par ce capteur est donc représentatif de la tension du fil dans la boucle de compensation 5. La poulie motorisée 3 est alors commandée en fonction du signal émis par le capteur de position 10. Alternativement, on peut par exemple utiliser un capteur direct de l'effort exercé par le ressort 7. En effet, le signal d'un tel capteur est bien représentatif des variations de longueur de la boucle de compensation. Avantageusement, le dispositif comprend en outre, en aval de la boucle de compensation, un capteur de vitesse effective 12. Sur cet exemple, le capteur de vitesse fonctionne de la manière suivante: le fil entraîne sans glissement une poulie folle 14. La position de cette poulie est constatée en temps réel par le capteur 12 qui peut être par exemple un capteur optique ou magnétique. Le signal représentatif de la vitesse émis par le capteur 12 peut servir à affiner la commande du moteur 4. En effet, pour améliorer la précision et la réactivité de la régulation, on P 101771-FR-CL peut avoir intérêt à utiliser une vitesse de référence par rapport à laquelle on règle la vitesse de la poulie motorisée 3 en fonction de la longueur de la boucle de compensation. Cette mesure de vitesse effective peut également permettre une redondance avec les informations concernant la vitesse du fil que l'on peut par exemple déduire de signaux issus du moteur 4, de la poulie motorisée 3 ou de la rotation de la forme 1. Avantageusement, le dispositif comprend en outre, en aval de la boucle de compensation, un capteur de tension effective 11. Sur cet exemple, le capteur de tension effective fonctionne de la manière suivante: le fil passe sur une poulie folle 9. L'axe ou le support de cette poulie est équipé de jauges de contrainte qui délivrent un signal représentatif de l'effort radial subi par la poulie et donc représentatif de la tension effective. Le signal émis par le capteur de tension peut servir à vérifier et/ou à enregistrer la valeur de tension et son évolution pour chaque pneumatique au cours du temps. Cette mesure est indépendante de la régulation décrite ci-dessus. Ce signal peut, le cas échéant, servir à déclencher une alerte si une dérive est constatée. Cette mesure peut également servir à étalonner le dispositif, c'est à dire à établir la relation entre le signal représentatif de la position de la poulie mobile 6 et la tension du fil effectivement délivrée par le dispositif. Cette mesure de tension effective peut également (lors du fonctionnement normal du dispositif) permettre une redondance avec les informations concernant la tension du fil que l'on déduit des signaux de position de la poulie mobile 6. Sur cet exemple la poulie de tension 9 sert également de renvoi au sein de la boucle de compensation 5 mais une implantation indépendante est tout à fait possible. De même, sur l'exemple représenté ici la poulie de vitesse 14 est indépendante de la poulie de renvoi et de tension 9. On pourrait au contraire combiner ces trois fonctions sur une poulie unique. Le système de régulation et de contrôle est ici représenté sous la forme de deux éléments 16 et 17 distincts. Cette représentation permet de mieux faire ressortir les différentes fonction du système mais on comprend que l'ensemble peut en pratique être intégré dans un unique module ou au contraire dans plus de deux modules distincts. Le variateur 16 a pour fonction de commander la rotation du moteur 4. Pour ce faire, il reçoit le signal de position du capteur de position de la poulie mobile et le compare à une consigne de position. De préférence, le variateur 16 reçoit en outre un signal de vitesse effective du capteur de vitesse 12 et l'intègre à la détermination de la commande qu'il transmet au moteur. P10-1771-FR-CL Le contrôleur 17 a pour fonction d'initier et de conduire le fonctionnement du dispositif d'alimentation et en particulier de fournir au variateur 16 la consigne de position au fur et à mesure du déroulement du programme de pose du renforcement circonférentiel. Le contrôleur 17 peut en outre avoir pour fonction de recevoir, enregistrer et traiter le signal de tension effective émis par le capteur 11 et le cas échéant de comparer ce signal à celui du capteur de position 10 et/ou à la consigne de position, représentative de la tension souhaitée. Une fonction supplémentaire du contrôleur peut être de stocker les différentes recettes permettant de réaliser chaque type de pneumatique différent. Naturellement, le contrôleur peut également avoir toute autre fonction d'interface avec l'opérateur et/ou avec l'environnement industriel du dispositif, par exemple avec la machine au sein de laquelle le dispositif peut être intégré. De préférence, la régulation de tension est réalisée par l'intermédiaire de la commande de la vitesse de la poulie motorisée. Cependant, la régulation de tension peut également être réalisée par l'intermédiaire de la commande du couple appliqué à la poulie motorisée. La figure 2 montre une première partie d'un mode de réalisation préféré du dispositif de l'invention. Cette partie concerne principalement les éléments situés de part et d'autre de la boucle de compensation. Sur cette figure, on retrouve la poulie motorisée 3, son moteur 4, les poulies de renvoi 8 et 9 et le capteur de tension effective 11. Le cheminement du fil 2 est représenté en trait pointillé. Le dispositif est alimenté verticalement en fil 2. Un galet presseur 16 permet de limiter les risques de glissement du fil sur la poulie motorisée 3. Le fil parcourt environ un demi tour de la poulie 3. Il est ensuite dévié par la poulie de renvoi 8 vers la boucle de compensation verticale 5 (la poulie mobile 6 est ici représentée schématiquement en pointillé). A la sortie de la boucle 5, le fil passe sur la poulie de renvoi 9 dont l'axe est porté par le capteur de tension effective 11. Une dernière poulie de renvoi 17 oriente le fil verticalement vers le bloc de pose visible sur les figures 4 et 5. La figure 3 montre, outre le sous-ensemble décrit à la figure 2, en détail la constitution et l'implantation de la boucle de compensation de ce mode de réalisation préféré du dispositif de l'invention. Comme on peut le voir, la boucle 5 s'étend verticalement sous le sous-ensemble décrit à la figure 2. La poulie mobile 6 est portée par un chariot 18 guidé sur un rail 19. Le capteur de position 10 de la poulie mobile émet un signal représentatif de la position du chariot par rapport à une coulisse fixe 20. Le chariot 18 est soumis à la force de compression du ressort 7 qui tend à allonger la boucle 5. La force exercée par le ressort varie en fonction de la position du chariot c'est à dire de la longueur de la boucle. P 10-1771-FR-CL La figure 4 montre un mode de réalisation préféré des moyens de pose du fil situés en aval de la boucle de compensation. Dans ce mode préféré, deux fils 2 et 2' sont acheminés en parallèle. Chaque fil provient d'une boucle de compensation distincte, c'est à dire deux ensembles distincts tel que celui visible à la figure 3. Chaque fil entraîne une poulie de vitesse distincte 14 et 14' respectivement. Un capteur de vitesse 12, respectivement 12', émet un signal représentatif de la vitesse de chaque fil 2 et 2'. Les fils sont ensuite guidés par des galets de pose 15, respectivement 15', vers la forme autour de laquelle ils sont enroulés. Le bloc de pose 20 représenté sur cette figure 4 peut être mobile par rapport à un rail 21 afin de permettre par exemple des mouvements rapides d'approche et de recul vis-à-vis de la forme 1. Du fait de l'alimentation verticale et relativement haute du bloc de pose, ces mouvements horizontaux d'amplitude limitée n'ont pas d'effet notable sur la régulation de tension. On comprend que toutes les fonctions de ce sous-ensemble sont doublées par rapport à l'exposé de la figure 1. La moitié de ce sous-ensemble suffit pour l'enroulement d'un seul fil selon l'invention. 15 La figure 5 montre un mode de réalisation préféré de l'invention dans lequel on associe deux dispositifs d'alimentations afin de permettre l'enroulement simultané de deux fils. Deux sous-ensembles tels que celui de la figure 2 alimentent deux boucles de compensation parallèles. Comme sur la figure 4, les numéros de références concernant l'alimentation du deuxième fil 2' sont identiques à ceux concernant l'alimentation du premier fil 2 mais on les a distingués par l'ajout du signe ' . Les éléments vus de face sur la figure 3 sont vus par l'arrière sur la figure 5. Afin d'illustrer l'indépendance de la régulation de tension de chacun des deux fils, on a représenté le ressort gauche 7 moins comprimé que le ressort droit 7'. Ainsi le chariot gauche 18 est ici dans sa position la plus basse alors que le chariot droit 18' est dans sa position la plus haute. Un bloc de pose 20 à deux fils tel que de la figure 4 reçoit les deux fils en provenance des poulies de renvoi 17 et 17' et les guide au cours de leur enroulement autour de la forme 1. De préférence, un sabot 22 solidaire des deux dispositifs associés permet une bonne préhension par un robot (non représenté). La machine de confection de pneumatiques selon l'invention comprend un dispositif d'alimentation en fil tel que celui décrit ci-dessus et de préférence deux dispositifs sont associés en parallèle comme à la figure 5. Dans le cadre d'une confection automatisée, le positionnement du ou des dispositifs par rapport à la forme rotative peut être réalisé par un robot. Ce robot déplace alors solidairement les deux dispositifs d'alimentations par rapport à la forme afin de réaliser l'enroulement hélicoïdal voulu. Au cours de l'enroulement simultané à l'aide de deux dispositifs, la tension de chaque fil est régulée indépendamment. La tension de consigne peut alors être égale pour chacun des deux fils ou être différente. De préférence, les deux fils sont posés l'un à côté de P10-1771-FR-CL l'autre, c'est à dire qu'ils demeurent adjacents à tout moment y compris dans le pneumatique fini. Si l'on désire faire varier le pas de l'enroulement, il peut être avantageux de permettre également la variation de l'écartement des deux galets de pose (voir références 15 et 15' sur la figure 4) afin de répartir les enroulements sur la forme. Les figures 6 et 7 montrent des exemples de profils de tension que l'on peut obtenir selon la méthode et à l'aide de la machine de l'invention. Les graphes montrent pour chaque tour de l'enroulement la valeur de la consigne de tension du fil. Les tours sont repérés par leur numéro d'ordre (en abscisse sur les graphes) et la consigne de tension est exprimée ici en Newton (N) (portée en ordonnée sur les graphes). Il s'agit ici de la pose d'un renforcement circonférentiel de sommet par enroulement côte à côte de deux fils nus. L'enroulement (et donc le compte des tours) débute ici sur l'épaule gauche du pneumatique. Les graphes représentent donc l'évolution désirée de la tension sur la largeur du renforcement circonférentiel. Le début de la pose (ici les deux premiers tours de chaque fil, donc quatre enroulements) s'effectue sous une tension quasi nulle afin d'éviter tout glissement du fil sur la forme, la tension est ensuite fixée à environ 5 Newton. Dans la partie centrale du renforcement circonférentiel de sommet les fils ont ici une tension d'environ 40 Newton. La transition entre ces deux niveaux de tension se fait de préférence progressivement.Sur l'exemple de la figure 6, on voit que les consignes de tensions augmentent progressivement en approchant de la partie centrale et diminuent de la même façon au-delà de la partie centrale. Sur l'exemple de la figure 6, les consignes demeurent cependant identiques deux à deux, c'est à dire qu'à chaque instant, chacun des deux fils que l'on enroule simultanément est soumis à la même tension. Sur l'exemple de la figure 7, on voit au contraire que les consignes de tensions de chacun des deux fils diffèrent dans les zones de transition. Ceci permet une évolution encore plus progressive de la tension au lieu d'une succession de paliers de deux fils. L'invention permet, comme on l'a vu plus haut, le pilotage individuel de la tension de chaque fil à chaque instant, le profil de tension des deux fils peut donc être différent ou identique. D'autres exemples de profils de tension sont représentés aux figures 8 et 9. Celui de la figure 8 montre une augmentation rapide de la tension à l'épaule du pneumatique vers la tension maximale. Cette augmentation est répartie sur huit enroulements, c'est à dire sur quatre tours de deux fils. Dans la partie centrale de la bande de roulement, la tension est très réduite sur trois tours. On remarque que dans cet exemple la consigne de tension est parfois différente au sein d'une paire de fils adjacents afin de lisser le profil dans les zones de variation comme sur la figure 7. Le profil de P10-1771-FR-CL tension de la figure 9 montre une augmentation rapide de la tension à l'épaule du pneumatique vers la tension maximale à laquelle un seul tour est effectué, puis une diminution également rapide vers une zone intermédiaire où la tension est minimale. Dans la zone centrale de la bande de roulement, la tension est à nouveau élevée. On remarque que dans cet exemple la consigne de tension est toujours identique au sein d'une paire de fils adjacents. Les profils représentés ici sont sensiblement symétriques mais ceci n'est pas toujours souhaitable ou nécessaire. Par exemple, la tension peut être choisie en fonction de la répartition de masse de la sculpture de la bande de roulement destinée à couvrir le renforcement circonférentiel de sommet, cette répartition n'étant pas toujours symétrique. De même, les contraintes appliquées au pneumatique lors de son utilisation peuvent inciter le concepteur à choisir des tensions différentes entre la partie extérieure et la partie intérieure de la bande de roulement. Lorsque la machine de confection utilise deux dispositifs d'alimentation en fil en parallèle, on comprend que les deux dispositifs peuvent partager certains éléments comme par exemple des supports de poulies, le variateur ou le contrôleur. Avantageusement, la méthode selon l'invention utilise le principe de la confection sur noyau rigide. Lorsque le noyau est dit rigide , c'est à dire que son volume ne varie pas (en tous cas pas au-delà de l'effet des variations thermiques) entre la confection et le moulage du pneumatique, on ne peut pas utiliser ce que l'on appelle le supplément de conformation pour mettre le renforcement circonférentiel sous tension au moment du moulage. On parle aussi de méthode de fabrication nonconformante . Grâce à l'invention, on peut dans ce cas appliquer une tension finale choisie et variable pour chaque zone du pneumatique sans que celle-ci soit tributaire de l'opération de moulage. Lorsque l'on parle de fil nu , cela signifie qu'il n'est pas gommé . Le fil est gommé s'il est recouvert d'une gaine de gomme apte à apporter la quantité de gomme nécessaire au renforcement envisagé, c'est à dire qu'aucun apport supplémentaire de gomme n'est nécessaire. Le fil nu peut cependant être revêtu de tout traitement, destiné par exemple à le protéger de l'oxydation ou à favoriser la liaison ultérieure avec la matrice de matériau élastomérique. De ce fait, le fil peut garder son appellation de fil nu même si le traitement contient un matériau élastomérique. L'invention peut s'appliquer à tous types de pneumatiques, par exemple pour véhicules de tourisme, véhicules poids lourd, moto, génie civil, etc. .. P10-1771-FR-CL
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L'invention concerne en particulier une méthode de fabrication d'un pneumatique comprenant un renforcement circonférentiel, ladite méthode comprenant une étape d'enroulement d'un fil autour d'une forme, la tension du fil étant pilotée au cours de l'enroulement, dans laquelle le pilotage de la tension est exercé par l'intermédiaire de la longueur d'une boucle de compensation soumise à l'action d'un ressort.
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1. méthode de fabrication d'un pneumatique comprenant un renforcement circonférentiel, ladite méthode comprenant une étape d'enroulement d'un fil (2) autour d'une forme (1), la tension du fil étant pilotée au cours de l'enroulement, dans laquelle le pilotage de la tension est exercé par l'intermédiaire de la longueur d'une boucle de compensation (5) soumise à l'action d'un ressort (7). 2. méthode selon la 1 dans laquelle le pilotage de la tension du fil (2) utilise une poulie motorisée (3) délivrant le fil en amont de la boucle de compensation (5), la poulie motorisée étant commandé en fonction des variations de longueur de la boucle de compensation. 3. méthode selon l'une des précédentes dans laquelle les variations de longueur de la boucle de compensation sont déduites de la position d'une poulie mobile (6) soumise à l'action du ressort (7). 4. méthode selon l'une des précédentes dans laquelle la poulie motorisée est commandée en outre en fonction d'une mesure de la vitesse effective (12) du fil en aval de la boucle de compensation (5). 5. méthode selon l'une des précédentes dans laquelle on mesure en outre la tension effective (11) du fil en aval de la boucle de compensation. 6. méthode selon l'une des précédentes dans laquelle la forme (1) est un noyau rigide sur lequel le pneumatique est confectionné, la configuration extérieure du noyau correspondant sensiblement à celle de la cavité intérieure du pneumatique à l'état fini. 7. méthode selon l'une des précédentes dans laquelle le renforcement circonférentiel est un renforcement circonférentiel de sommet. 8. méthode selon la 7 dans laquelle la tension du fil varie selon un profil donné sur la largeur dudit sommet. 9. méthode selon l'une des précédentes dans laquelle on enroule simultanément deux fils (2, 2') sur une même forme (1). P10-1771-FR-CL - 12- 10. méthode selon la 9 dans laquelle les deux fils sont adjacents au sein de l'enroulement. 11. dispositif d'alimentation en fil pour enroulement d'un renforcement circonférentiel de pneumatique autour d'une forme, la tension du fil étant pilotée, ledit dispositif comprenant: É une poulie motorisée (3), É une boucle de compensation (5) soumise à l'action d'un ressort (7), ladite boucle étant placée en aval de la poulie motorisée (3), É un capteur (10) sensible aux variations de longueur de la boucle de compensation, É des moyens de commande (16) de la poulie motorisée aptes à commander la rotation de la poulie motorisée en fonction des variations de longueur de la boucle de compensation. 15. dispositif d'alimentation en fil selon la 11 comprenant en outre un capteur (11) sensible à la tension effective du fil, le capteur de tension effective étant placé en aval de la boucle de compensation (5). 16. dispositif d'alimentation en fil selon l'une des 11 ou 12 comprenant en outre un capteur (12) sensible à la vitesse effective du fil, le capteur de vitesse effective étant placé en aval de la boucle de compensation (5). 17. machine de confection de pneumatique comprenant deux dispositifs selon l'une des 11 à 13, lesdits dispositifs étant disposés au sein de la machine de manière à permettre l'enroulement simultané de deux fils (2, 2') autour d'une unique forme (1). 15. machine de confection de pneumatique selon la 14 comprenant en outre un robot apte à guider l'enroulement adjacent des deux fils. P 10-1771-FR-CL
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PROCEDE DE CORRECTION AUTOMATIQUE DE PHOTOGRAPHIES NUMERIQUES
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DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention a pour objet un procédé de correction de photographies numériques. Plus particulièrement, l'invention a pour objet essentiel de proposer une solution pour faire disparaître un phénomène de distorsion apparent sur une grande majorité de photographies numériques. Elle peut par ailleurs, dans certains modes de mise en oeuvre, également permettre une correction automatique d'un phénomène d'aberration chromatique également visible sur de telles photographies. La présente invention concerne également tout dispositif électronique apte à mettre en oeuvre un tel procédé de correction de photographies numériques. Le domaine de l'invention est, d'une façon générale, celui de la photographie numérique, et plus particulièrement celui du traitement d'images appliqué à la photographie numérique. Dans ce domaine, du fait de la numérisation de la chaîne de fabrication de la photo, depuis sa prise à son impression, il est de plus en plus fréquent de proposer des solutions de traitements d'images aptes à faire disparaître certains défauts apparents sur un grand nombre de photos prises au moyen d'appareils numériques. Par exemple, un défaut très fréquent est celui connu sous le nom de phénomène des yeux rouges. De nombreuses solutions ont été proposées dans l'état de la technique pour traiter ce problème. D'autres problèmes afférents à l'utilisation d'appareils photographiques existent, qu'ils soient, d'ailleurs, numériques ou non. Ainsi, par exemple, il est fréquent de rencontrer des problèmes de distorsion. Le phénomène de distorsion est une aberration- c'est à dire un défaut d'un système optique entraînant une reproduction altérée d'un objet photographié - d'un objectif photographique, aberration qui entraîne un déplacement de l'image d'un point, en fonction de l'angle que fait la direction de ce point avec l'axe optique dans l'espace objet, par rapport à sa position théorique, que donnerait une lentille infiniment mince équivalente à l'objectif considéré. La distorsion est essentiellement due aux aberrations du centre de la pupille de sortie de l'objectif et présente des dissymétries si le système optique, ne serait ce que le diaphragme d'ouverture, n'est pas parfaitement centré; on peut ainsi parler de distorsion radiale et de distorsion tangentielle, 2889321 2 composantes du vecteur représentatif de la distorsion, pour un objectif donné. Même si elle n'a pas d'effet sur la netteté de l'image formée, la distorsion constitue donc un phénomène indésirable. Un autre problème fréquemment rencontré est connu sous le nom d'aberrations chromatiques: un tel défaut se traduit par l'apparition d'aberrations provenant de la variation des indices de réfraction des éléments d'un objectif en fonction de la longueur d'onde reçue; il entraîne parfois une altération de la qualité de l'image, les différents plans colorimétriques constituant une image, par exemple les plans R (Rouge), V (Vert) et B (Bleu), n'étant pas parfaitement superposés, problème particulièrement visible dans les zones de fort contraste. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Dans l'état de la technique, afin de corriger les problèmes de distorsion, on applique, le plus souvent, à l'ensemble des pixels constituant une image photographiée, une transformation radiale de l'image, la transformation consistant à appliquer une translation à certains points de l'image photographiée, l'amplitude de la translation appliquée à un pixel considéré étant directement fonction de l'éloignement dudit pixel par rapport au centre de l'image. Mais une telle transformation appliquée aux images photographiées n'est pas satisfaisante, car elle a pour hypothèse la présence d'une distorsion purement théorique, qui serait rectifiable par l'application d'une transformation mathématique globale de l'image photographiée. Or, la distorsion observée n'est pas forcément radiale, et, même quand elle est radiale, elle n'est pas uniformément radiale. En fait, chaque système optique présente une distorsion qui lui est propre, et les modèles globaux de l'état de la technique ne peuvent donc pas être satisfaisants, car ils ne sont pas spécifiques; ils ne prennent pas en considération des défauts qui peuvent survenir d'un appareil à un autre. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION C'est un objet de l'invention de répondre à l'ensemble des problèmes qui viennent d'être mentionnés. Dans l'invention, on propose essentiellement une solution permettant de corriger, de façon automatique, les problèmes de distorsion apparaissant sur des photos prises au moyen d'appareils photographiques numériques. Dans certains modes de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, les phénomènes d'aberrations chromatiques sont 2889321 3 également corrigés. A cet effet, dans l'invention, on propose d'appliquer, de façon automatique, un procédé de correction d'images dans lequel chaque pixel d'une image photographiée subit une translation qui lui est adaptée pour faire disparaître le phénomène général de distorsion de l'image à laquelle il appartient. Pour déterminer la translation à appliquer à chaque pixel, on propose, dans l'invention, de prendre en photo, au moyen d'un appareil photographique numérique donné, une mire contenant des points de référence, la mire photographiée étant ensuite comparée à une mire idéale, correspondant à la mire photographiée mais sans les défauts de distorsions, pour déterminer les défauts de distorsion qui sont apparus sur la mire photographiée. On calcule alors des translations à appliquer à chaque pixel, translations qui seront applicables pour toute photo ultérieure prise avec le même appareil photographique numérique. L'invention concerne donc essentiellement un procédé de correction de photographies prises au moyen d'un appareil photographique numérique, caractérisé en ce que le procédé de correction comporte notamment les différentes étapes consistant à : - prendre une photo, au moyen de l'appareil photographique numérique, d'une mire à photographier, comportant notamment une pluralité de points de référence, pour produire un premier fichier électronique comportant notamment des données relatives à une image représentant la mire photographiée; - transférer le premier fichier électronique dans un appareil électronique mémorisant notamment un deuxième fichier électronique, ou conserver le premier fichier électronique dans l'appareil photographique s'il mémorise le deuxième fichier électronique, le deuxième fichier électronique comportant des données relatives à une image représentant une mire de référence, ladite mire de référence présentant la pluralité de points de référence de la mire photographiée disposés dans leur position théorique; - comparer la position théorique de chaque point de référence dans la mire de référence et la position de chaque point de référence correspondant de la mire photographiée; - déterminer, pour chaque point de référence de la mire photographiée, une translation à appliquer à un pixel d'une photo prise ultérieurement au moyen de l'appareil photographique numérique considéré, 2889321 4 ledit pixel présentant sur la photo prise ultérieurement une position identique à celle du point de référence considéré dans la mire photographiée, ladite translation étant égale à la différence de position entre le point de référence considéré dans la mire de référence et le point de référence correspondant dans la mire photographiée; - déterminer, pour chaque point intermédiaire de la mire photographiée positionné entre des points de référence, une translation à appliquer à un pixel de la photo prise ultérieurement, ledit pixel présentant sur la photo prise ultérieurement une position identique à celle du point intermédiaire considéré dans la mire photographiée, ladite translation étant calculée par une interpolation des translations à appliquer aux pixels présentant sur la photo prise ultérieurement des positions identiques à celles des points de référence voisins du point intermédiaire considéré ; -appliquer, aux pixels de la photo prise ultérieurement, les translations déterminées, pour produire une photo corrigée. Le procédé de correction selon l'invention peut également présenter, outre les caractéristiques principales énoncées dans le paragraphe précédent, une ou plusieurs des caractéristiques secondaires suivantes: - les points de référence de la mire photographiée correspondent aux centres de marqueurs organisés en matrice; -l'interpolation est une interpolation bilinéaire calculée, pour chaque point intermédiaire considéré, en faisant une moyenne pondérée des translations à appliquer aux pixels présentant sur la photo prise ultérieurement des positions identiques à celles des quatre points de référence les plus proches du point intermédiaire considéré, chaque translation intervenant dans la moyenne étant pondérée par une valeur représentative de la proximité entre le point intermédiaire considéré et le point de référence auquel est appliquée la translation considérée; - la mire à photographier présente au moins trois points de repère; la mire de référence présente les trois points de repère dans leur position théorique; et le procédé comporte les différentes étapes supplémentaires consistant à, préalablement à l'étape de comparaison entre la mire de référence et la mire photographiée de la position de chaque point de référence: - comparer la position théorique de chaque point de repère dans la mire de 2889321 5 référence et la position de chaque point de repère correspondant de la mire photographiée pour calculer une projection correspondant à un angle de prise de vue observé lors de la prise en photo de la mire à photographier; - appliquer la projection calculée à la mire de référence avant les étapes de détermination des translations à appliquer; - les points de repère sont au nombre de quatre; - les points de repère constituent les sommets d'un rectangle de repère, chaque point de repère étant disposé à proximité d'un coin de la mire à photographier; - la mire à photographier comporte au moins un premier rectangle de référence devant figurer dans la mire photographiée pour que l'image de la mire photographiée soit exploitable; - la mire à photographier comporte un second rectangle de référence ne devant pas figurer dans la mire photographiée pour que l'image de la mire photographiée soit exploitable; - le rectangle de repère et le premier rectangle de référence sont identiques; - le procédé comporte l'étape supplémentaire consistant à, préalablement à l'étape de transfert du premier fichier électronique, indiquer si la mire photographiée est exploitable; - l'étape de comparaison, entre la position théorique de chaque point de référence dans la mire de référence et la position de chaque point de référence correspondant de la mire photographiée, comporte les différentes opérations suivantes consistant à : - éclaircir la mire photographiée, et notamment des zones de la mire photographiée ne comportant pas de marqueurs; - définir, dans la mire photographiée, un maximum de secteurs carrés de taille minimale contenant un unique marqueur; - appliquer un traitement particulier à chaque carré défini pour déterminer le centre de chaque marqueur de la mire photographiée; l'étape de prise en photo de la mire à photographier est répétée plusieurs fois, chaque prise de photo de la mire étant réalisée avec une distance focale de l'appareil photographique différente, les étapes ultérieures du procédé étant réalisées pour chaque photo prise de la mire; et les translations appliquées aux pixels de la photo prise ultérieurement pour 2889321 6 produire une photo corrigée, sont des translations qui sont fonction de la distance focale avec laquelle à été prise la photo ultérieure; - l'étape de prise en photo de la mire à photographier est réalisée au moins pour des positions extrêmes de l'objectif de l'appareil photographique; - les étapes du procédé ultérieures au transfert du premier fichier électronique sont réalisées indépendamment pour chaque plan colorimétrique constituant une image; - la mire à photographier comporte au moins six cents points de référence. La présente invention se rapporte également à un appareil électronique intervenant dans le procédé ci-dessus, comportant au moins ses caractéristiques principales, et éventuellement une ou plusieurs des caractéristiques secondaires mentionnées ci-dessus, caractérisé en ce que ledit appareil comporte: - un module de mémoire pour mémoriser le deuxième fichier électronique comportant les données relatives à l'image représentant la mire de référence et le premier fichier électronique transféré comportant les données relatives à l'image représentant la mire photographiée; - une application de comparaison entre la position théorique de chaque point de référence dans la mire de référence et la position de chaque point de référence correspondant de la mire photographiée; - une application de détermination, pour chaque point de référence et pour chaque point intermédiaire de la mire photographiée, de la translation à appliquer à chaque pixel correspondant d'une photo prise ultérieurement; - une application d'application, aux pixels de la photo prise ultérieurement, des translations déterminées, pour produire une photo corrigée. L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Les figures ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. - à la figure 1, un exemple de réalisation d'une mire de référence intervenant dans le procédé selon l'invention; 2889321 7 - à la figure 2, une photographie de la mire de la figure 1; - à la figure 3, la mire de la figure 2 après une opération d'éclaircissement; - à la figure 4, une illustration des effets de perspective et de distorsion sur une mire photographiée; - à la figure 5, une superposition de la mire de référence et de la mire photographiée; - à la figure 6, une cartographie des translations à appliquer à chaque pixel. DESCRIPTION DES FORMES DE REALISATION PREFEREES DE L'INVENTION Les éléments apparaissant sur différentes figures conservent, sauf précision contraire, les mêmes références. La figure 1 montre un exemple de mire 100, utilisée dans le procédé selon l'invention. Dans l'invention, on mémorise la mire 100, telle qu'elle est visible à la figure 1, sous la forme d'un fichier électronique, désigné comme deuxième fichier électronique, dans un module de mémoire d'un appareil électronique. La mire 100, qui constitue une mire de référence, comporte une pluralité de marqueurs 101, organisés sous la forme d'une matrice, les marqueurs étant disposés en lignes et en colonnes, deux lignes et deux colonnes de marqueurs consécutives présentant un même espacement 102 constant quelles que soient les lignes et les colonnes considérées dans la mire 100. Chaque marqueur est de forme globalement circulaire, et comporte un centre constituant un point de référence 104 de la mire 100. La mire 100 présente également un premier cadre rectangulaire 103, parfois désignée par la suite comme rectangle, dont les quatre sommets sont référencés 105. Dans l'exemple représenté, le rectangle 103 entoure la totalité des marqueurs 101, à l'exception des quatre lignes et des quatre colonnes de marqueurs constituant les lignes et les colonnes formant un pourtour de la matrice les organisant. Une étape essentielle du procédé selon l'invention consiste à photographier la mire 100 au moyen d'un appareil photographique numérique pour lequel on cherche à faire disparaître notamment un problème de distorsion apparent sur les photos qu'il produit. L'opération de photographie peut être réalisée en usine, ou laissée à la charge d'un 2889321 8 utilisateur de l'appareil photographique numérique. On obtient alors, mémorisé dans l'appareil photographique numérique sous la forme d'un premier fichier électronique, une mire 200, désignée comme mire photographiée et montrée à la figure 2. Dans cet exemple, la prise en photo de la mire de référence doit être telle que la totalité du cadre rectangulaire 103 apparaisse sur la photo prise; par ailleurs, la prise en photo de la mire de référence doit être telle qu'un deuxième cadre rectangulaire 106, représenté en pointillés à la figure 1 et reliant les marqueurs formant la périphérie de la matrice, n'apparaisse pas en totalité sur la photo prise. De telles précautions facilitent grandement les opérations ultérieures de mise en correspondance des points de référence de la mire photographiée et de la mire de référence. Comme visible sur la figure 2, notamment au niveau du cadre rectangulaire 103, un phénomène de distorsion de la mire photographiée 200 s'est produit. Le cadre rectangulaire 103 est effectivement bombé et un déplacement, pas nécessairement dans la même direction, de nombreux marqueurs 101 peut être observé. Par ailleurs, on constate, dans cet exemple, que la mire photographiée est légèrement plus sombre que la mire de référence, ceci étant du à l'environnement lumineux lors de la prise de vue, à l'existence d'ombres notamment de l'appareil photographique- , et à un phénomène de vignettage. Dans une étape suivante, on procède au transfert du premier fichier électronique dans l'appareil électronique mémorisant le deuxième fichier électronique. Bien entendu, si l'appareil électronique est l'appareil photographique lui-même, ou un appareil électronique équipé dudit appareil photographique typiquement une téléphone mobile équipé de moyens de prise de photos -, aucune opération de transfert de fichier électronique n'est nécessaire. Dans ce cas, par ailleurs, et lorsque l'opération de photographie de la mire de référence n'est pas réalisée en usine, le fabricant de l'appareil photographique prévoit de joindre une feuille représentant la mire de référence 100 afin que celle-ci soit directement accessible à un utilisateur de l'appareil photographique. Dans certains exemples de réalisation, l'appareil électronique considéré peut par exemple être un ordinateur personnel ou une imprimante. Dans ce dernier cas, on peut directement imprimer la mire de 2889321 9 référence 100 pour la photographier, et produire ainsi la mire photographiée 200. Dans les cas où l'appareil électronique intervenant dans le procédé selon l'invention n'est pas une imprimante, ou ne comporte pas de moyens d'impression, il faut fournir à un utilisateur une représentation sous forme papier de la mire de référence 100. Dans l'exemple décrit, on procède à différents traitements de la mire photographiée 200 afin de faciliter une opération ultérieure d'extraction des points de référence 104 des marqueurs 101 de la mire photographiée 200; notamment, on procède à une opération d'éclaircissement de la mire photographiée, afin de mieux repérer les marqueurs; on obtient alors la mire 300 visible à la figure 3. Puis, on isole chaque marqueur dans un carré, ou un rectangle, 201 de taille minimale, mais suffisante pour contenir chaque marqueur considéré. On procède alors à la détermination de la position de chaque point de référence de la mire photographiée - points de référence 104 qui correspondent au centre des marqueurs - en limitant les calculs de détermination des centres des marqueurs aux seuls rectangles ou carrés 201. Dans l'exemple de réalisation décrit, on propose par ailleurs de tenir compte d'un effet de perspective pouvant apparaître sur la mire photographiée. En effet, comme illustré à la figure 4, si l'appareil photographique n'est pas parfaitement situé face à la mire 100 lors de la prise de photo, un effet de perspective 400 vient s'ajouter au phénomène de distorsion 401 pour produire une mire photographiée 402 combinant les déformations dues à ces deux phénomènes. Ainsi, on propose, dans cet exemple de mise en oeuvre, de procéder au calcul de coefficients de projection à appliquer à la mire de référence 100 avant que la position de ses points de référence ne soient comparés à la position des points de référence de la mire photographiée 300. Les coefficients de projection sont des valeurs permettant de créer, sur la mire de référence, un effet de perspective identique à l'effet de perspective observé sur la mire photographiée. Ils sont déterminés au moyen d'au moins trois points de repère, dont la différence de position sur la mire photographiée et sur la mire de référence permet de directement calculer lesdits coefficients. Dans l'exemple représenté, on choisit de prendre quatre points de repère, par exemple les sommets 105 du premier cadre rectangulaire. 2889321 10 Une fois déterminée, la position de chaque point de référence de la mire photographiée est comparée à la position du point de référence qui lui correspond sur la mire de référence, éventuellement après la prise en compte des coefficients de projection. Une telle comparaison est illustrée au moyen de la figure 5, où les points de référence de la mire photographiée sont projetés sur la mire de référence. On peut ainsi établir une différence, pour chaque point de référence, entre la position qu'il occupe sur la mire photographiée 300 et la position théorique, correspondant à celle de la figure 1, qu'il aurait du occuper si le phénomène de distorsion n'était pas présent. Cette différence constitue, pour chaque point de référence, une translation à appliquer à tout pixel, dont la position est identique à celle du point de référence considéré, d'une photo prise ultérieurement au moyen du même appareil photographique. On obtient ainsi une cartographie 600, visible à la figure 6, des translations à appliquer à tout pixel situé au niveau d'un des points de référence sur une photo prise ultérieurement. Pour des points intermédiaires, c'est à dire les points autres que les points de référence, la translation à appliquer est déterminée par une interpolation des translations calculées pour les points de référence voisins du point intermédiaire considéré. Par exemple, pour tout point intermédiaire, on détermine une translation résultant d'une interpolation bilinéaire des quatre translations appliquées aux quatre points de référence constituant les sommets du plus petit carré dans lequel est placé le point intermédiaire considéré. Chacune des quatre translations est pondérée par un coefficient directement fonction de sa proximité avec le point intermédiaire considéré : si le point intermédiaire est très proche d'un des quatre points de référence pris en compte, alors le poids de la translation associée à ce point de référence sera beaucoup plus importante que celui des autres translations prises en compte. Dans un mode de mise en oeuvre particulier, on propose, dans l'invention, de tenir compte des différentes focales que peut prendre un appareil photographique, les effets de distorsion pouvant varier d'une focale à une autre. A cet effet, on propose, dans l'invention, de réaliser la photographie de la mire 100 avec différentes focales, chaque photo de la mire de référence étant alors associée à une focale donnée. Une information relative à la focale utilisée est alors mémorisée dans chaque fichier 2889321 11 électronique comportant les données relatives à la représentation de la mire de référence appropriée. Par exemple, la mire de référence 100 est prise avec les deux focales correspondant aux positions extrêmes de l'objectif utilisé. Les translations à appliquer à chaque point sont alors calculées pour chaque focale avec laquelle on a photographié la mire de référence. Ainsi, lorsqu'une photo ultérieure est prise, on utilise, comme cartographie de translations à appliquer, celle correspondant à la focale la plus proche. On exploite à cet effet une information relative à la focale utilisée dans la prise de la photo ultérieure, cette information étant contenue dans le premier fichier électronique comportant notamment des données relatives à une image représentant la mire photographiée. Dans un autre exemple, on propose, pour chaque focale susceptible d'être utilisée, une cartographie de translations constituée des translations établies par une interpolation des translations des cartographies de translations correspondant aux focales effectivement utilisées pour photographier la mire de référence. Pour résoudre un problème d'aberrations chromatiques, on propose, dans une variante de l'invention, de déterminer une cartographie de translations pour chaque composante colorimétrique constituant une image, par exemple la composante R, la composante V, et la composante B. A cet effet, on prévoit d'utiliser une mire de référence en couleur, et de traiter séparément chaque composante colorimétrique de la mire de référence. L'objet de l'invention permet ainsi, en étant spécialement adapté à chaque appareil photographique numérique utilisé, de résoudre au mieux les défauts de distorsion
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Dans l'invention, on propose une solution pour corriger automatiquement, les problèmes de distorsion apparaissant sur des photos prises au moyen d'appareils photographiques numériques. A cet effet, dans l'invention, on propose d'appliquer, de façon automatique, un procédé de correction d'images dans lequel chaque pixel d'une image photographiée subit une translation appropriée pour faire disparaître le phénomène de distorsion global de l'image à laquelle il appartient. Pour déterminer la translation à appliquer à chaque pixel, on prend en photo, au moyen d'un appareil photographique numérique, une mire contenant des points de référence (104), la mire photographiée étant ensuite comparée à une mire de référence (100), correspondant à la mire photographiée sans les défauts de distorsions, pour déterminer lesdits défauts qui sont apparus sur la mire photographiée. On calcule alors des translations (600) à appliquer à chaque pixel, translations qui seront applicables pour toute photo ultérieure prise avec le même appareil.
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1- Procédé de correction de photographies prises au moyen d'un appareil photographique numérique, caractérisé en ce que le procédé de correction comporte notamment les différentes étapes consistant à : -prendre une photo, au moyen de l'appareil photographique numérique, d'une mire à photographier, comportant notamment une pluralité de points de référence, pour produire un premier fichier électronique comportant notamment des données relatives à une image représentant la mire photographiée (200) ; transférer le premier fichier électronique dans un appareil électronique mémorisant notamment un deuxième fichier électronique, ou conserver le premier fichier électronique dans l'appareil photographique s'il mémorise le deuxième fichier électronique, le deuxième fichier électronique comportant des données relatives à une image représentant une mire de référence (100), ladite mire de référence présentant la pluralité de points de référence (104) de la mire photographiée disposés dans leur position théorique; - comparer la position théorique de chaque point de référence dans la mire de référence et la position de chaque point de référence correspondant de la mire photographiée; - déterminer, pour chaque point de référence de la mire photographiée, une translation à appliquer à un pixel d'une photo prise ultérieurement au moyen de l'appareil photographique numérique considéré, ledit pixel présentant sur la photo prise ultérieurement une position identique à celle du point de référence considéré dans la mire photographiée, ladite translation étant égale à la différence de position entre le point de référence considéré dans la mire de référence et le point de référence correspondant dans la mire photographiée; - déterminer, pour chaque point intermédiaire de la mire photographiée positionné entre des points de référence, une translation à appliquer à un pixel de la photo prise ultérieurement, ledit pixel présentant sur la photo prise ultérieurement une position identique à celle du point intermédiaire considéré dans la mire photographiée, ladite translation étant calculée par une interpolation des translations à appliquer aux pixels 2889321 13 présentant sur la photo prise ultérieurement des positions identiques à celles des points de référence voisins du point intermédiaire considéré ; - appliquer, aux pixels de la photo prise ultérieurement, les translations déterminées, pour produire une photo corrigée. 2- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que les points de référence de la mire photographiée correspondent aux centres de marqueurs (101) organisés en matrice. 3- Procédé selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que l'interpolation est une interpolation bilinéaire calculée, pour chaque point intermédiaire considéré, en faisant une moyenne pondérée des translations à appliquer aux pixels présentant sur la photo prise ultérieurement des positions identiques à celles des quatre points de référence les plus proches du point intermédiaire considéré, chaque translation intervenant dans la moyenne étant pondérée par une valeur représentative de la proximité entre le point intermédiaire considéré et le point de référence auquel est appliquée la translation considérée. 4- Procédé selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que: - la mire à photographier présente au moins trois points de repère (105) ; - la mire de référence présente les trois points de repère dans leur position théorique; et en ce que le procédé comporte les différentes étapes supplémentaires consistant à, préalablement à l'étape de comparaison entre la mire de référence et la mire photographiée de la position de chaque point de référence: - comparer la position théorique de chaque point de repère dans la mire de référence et la position de chaque point de repère correspondant de la mire photographiée pour calculer une projection correspondant à un angle de prise de vue observé lors de la prise en photo de la mire à photographier; - appliquer la projection calculée à la mire de référence avant les étapes de détermination des translations à appliquer. 5- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que les points de repère sont au nombre de quatre. 6- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que 2889321 14 les points de repère constituent les sommets d'un rectangle de repère, chaque point de repère étant disposé à proximité d'un coin de la mire à photographier. 7- Procédé selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que la mire à photographier comporte au moins un premier rectangle de référence (103) devant figurer dans la mire photographiée pour que l'image de la mire photographiée soit exploitable. 8- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que la mire à photographier comporte un second rectangle de référence ne devant pas figurer dans la mire photographiée pour que l'image de la mire photographiée soit exploitable. 9- Procédé selon l'une au moins des 7 ou 8 et selon la 6 caractérisé en ce que le rectangle de repère et le premier rectangle de référence sont identiques. 10- Procédé selon l'une au moins des 7 à 9 caractérisé en ce qu'il comporte l'étape supplémentaire consistant à, préalablement à l'étape de transfert du premier fichier électronique, indiquer si la mire photographiée est exploitable. 11- Procédé selon l'une au moins des précédentes et selon la 2 caractérisé en ce que l'étape de comparaison, entre la position théorique de chaque point de référence dans la mire de référence et la position de chaque point de référence correspondant de la mire photographiée, comporte les différentes opérations suivantes consistant à : - éclaircir la mire photographiée, et notamment des zones de la mire photographiée ne comportant pas de marqueurs; - définir, dans la mire photographiée, un maximum de secteurs carrés de taille minimale contenant un unique marqueur; - appliquer un traitement particulier à chaque carré défini pour déterminer le centre de chaque marqueur de la mire photographiée. 12- Procédé selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que: - l'étape de prise en photo de la mire à photographier est répétée plusieurs fois, chaque prise de photo de la mire étant réalisée avec une distance focale de l'appareil photographique différente, les étapes ultérieures du procédé étant réalisées pour chaque photo prise de la mire; et en ce que 2889321 15 - les translations appliquées aux pixels de la photo prise ultérieurement pour produire une photo corrigée, sont des translations qui sont fonction de la distance focale avec laquelle à été prise la photo ultérieure. 13- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que l'étape de prise en photo de la mire à photographier est réalisée au moins pour des positions extrêmes de l'objectif de l'appareil photographique. 14- Procédé selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que les étapes du procédé ultérieures au transfert du premier fichier électronique sont réalisées indépendamment pour chaque plan colorimétrique constituant une image. 15- Appareil électronique intervenant dans le procédé selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que ledit appareil comporte: - un module de mémoire pour mémoriser le deuxième fichier électronique comportant les données relatives à l'image représentant la mire de référence et le premier fichier électronique transféré comportant les données relatives à l'image représentant la mire photographiée; - une application de comparaison entre la position théorique de chaque point de référence dans la mire de référence et la position de chaque point de référence correspondant de la mire photographiée; - une application de détermination, pour chaque point de référence et pour chaque point intermédiaire de la mire photographiée, de la translation à appliquer à chaque pixel correspondant d'une photo prise ultérieurement; - une application d'application, aux pixels de la photo prise ultérieurement, des translations déterminées, pour produire une photo corrigée.
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G,H
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G03,H04
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G03B,H04N
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G03B 41,H04N 1
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G03B 41/00,H04N 1/409,H04N 1/62
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FR2897685
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A1
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PROCEDE DE CONTROLE D'ETANCHEITE ENTRE UN TUYAU DE TRANSPORT DE FLUIDE HYDRAULIQUE ET UN PIQUAGE DE RECEPTION APPARTENANT A UN DISPOSITIF HYDRAULIQUE
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La présente invention concerne un , auquel le tuyau est raccordé, en vue de vérifier la présence d'un joint torique d'étanchéité entre une paroi externe tubulaire du tuyau et une paroi interne tubulaire du piquage de réception. Dans les systèmes de direction assistée hydraulique pour véhicule automobile, le fluide hydraulique est transporté entre la valve d'assistance et le vérin d'assistance par des tuyaux dont les extrémités sont reçues par exemple dans un piquage d'alimentation ménagé dans un carter ou dans un connecteur d'un tube de vérin d'assistance. L'étanchéité entre la paroi externe du tuyau, dans la région de son extrémité, et la paroi interne du piquage est assurée par un joint torique. La paroi interne du piquage comporte un épaulement annulaire formant surface de butée pour une partie annulaire d'appui prévue à l'extrémité du tuyau. La face frontale du tuyau peut constituer cette partie d'appui, ou bien cette dernière peut être réalisée sous la forme d'un bourrelet annulaire saillant radialement sur la paroi externe du tuyau. La partie d'appui du tuyau venant en butée contre l'épaulement annulaire du piquage assure un contact métallique précaire mais suffisamment étanche pour masquer une éventuelle absence du joint torique d'étanchéité lors d'un contrôle d'étanchéité à l'air de la direction assemblée. En effet, un contrôle visuel direct de la présence du joint ne serait pas possible ici. Les opérations de contrôle d'étanchéité à l'air consistent en général à alimenter le circuit hydraulique en air sous pression de façon à assurer une montée en pression dans le circuit, puis couper l'alimentation en air sous pression, et mesurer une éventuelle chute de pression dans le circuit en vue de détecter une éventuelle fuite d'air entre la paroi externe du tuyau et la paroi interne du piquage de réception. L'absence du joint d'étanchéité, non détectable visuellement, n'est constatée que plus tard, lorsque la direction a quitté la ligne de montage et qu'est rompu, par exemple du fait de vibrations, le contact entre la partie d'appui du tuyau et l'épaulement de butée du piquage. On comprend aisément que ce phénomène est économiquement très dommageable du fait du coût du retour en fabrication de la direction ou de son échange, du nombre de plaintes, de la perte de clientèle, etc. La présente invention vise à éviter cet inconvénient en proposant un procédé de contrôle d'étanchéité qui permette de vérifier avec certitude la présence d'un joint torique d'étanchéité entre une paroi externe tubulaire à l'extrémité d'un tuyau de transport de fluide hydraulique et une paroi interne tubulaire d'un piquage de réception appartenant à un dispositif hydraulique. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de contrôle d'étanchéité tel que présenté ci-dessus, et dans lequel au moins une encoche ou analogue est prévue dans la partie d'appui à l'extrémité du tuyau de sorte que le contact de cette dernière en butée contre l'épaulement annulaire du piquage de réception ne soit pas étanche. Ainsi, l'idée inventive consiste à créer une discontinuité de contact entre la partie d'appui du tuyau et l'épaulement de butée du piquage de réception, de sorte que l'étanchéité entre la paroi externe du tuyau et la paroi interne du piquage de réception ne puisse être assurée que par le joint torique, l'absence d'une fuite d'air entre ces parois lors du contrôle indiquant avec certitude la présence et le bon positionnement du joint d'étanchéité. Selon une possibilité, la partie d'appui du tuyau étant réalisée sous la forme d'un bourrelet annulaire saillant radialement sur la paroi externe du tuyau, la ou les encoches sont ménagées de manière approximativement radiale dans la paroi d'appui du bourrelet contre l'épaulement du piquage de réception, et sont inclinées par rapport au plan de l'épaulement. Selon une autre possibilité, la face frontale du tuyau formant la partie d'appui du tuyau, la ou les encoches sont ménagées radialement ou diamétralement dans cette face frontale du tuyau. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé sur lequel: - la figure 1 représente les liaisons, auxquelles le procédé selon l'invention est applicable, entre une valve d'assistance et un vérin d'assistance d'une direction assistée hydraulique pour véhicule automobile; - la figure 2 est une vue en coupe selon II-II de la figure 1 qui représente un piquage d'alimentation du vérin d'assistance par un tuyau de liaison à la valve d'assistance; - la figure 3 est une vue analogue à la figure 2, qui représente un autre type de piquage d'alimentation du vérin d'assistance par un tuyau de 35 liaison à la valve d'assistance; - la figure 4 illustre un premier mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention par une vue en coupe du tuyau de liaison en position dans le piquage; - la figure 5 est une vue agrandie, analogue à la figure 4, de 5 l'extrémité du tuyau seule; - la figure 6 illustre le premier mode de mise en oeuvre du procédé, par une vue en coupe d'une région de raccordement du carter de la valve d'assistance à deux tuyaux de liaison au vérin d'assistance; - la figure 7 est une vue similaire à la figure 4 qui illustre un second 10 mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention; - la figure 8 est une vue similaire à la figure 5 dans le cadre du second mode de mise en oeuvre du procédé; - la figure 9 est une vue analogue à la figure 6 dans le cadre du second mode de mise en oeuvre du procédé. 15 La figure 1 montre, extérieurement, une direction assistée hydraulique à crémaillère de véhicule automobile, qui comprend entre autres un carter central tubulaire 1 en aluminium, des soufflets 2 et des biellettes 3. Le circuit hydraulique de la direction comprend un tube de vérin d'assistance 4 en acier, emmanché dans le carter 1, et comportant, de façon 20 connue, deux chambres de vérin reliées respectivement par deux tuyaux 6 de transport de fluide hydraulique à une valve d'assistance 5 placée au raccordement de la colonne de direction (non représentée). Les figures 6 et 9 représentent des régions C et D de raccordement des tuyaux 6 à la valve d'assistance 5, tandis que les autres figures 25 s'intéressent plus particulièrement à deux régions A et B de raccordement des tuyaux 6 à l'une ou l'autre des chambres du vérin d'assistance. Comme l'indique la figure 2, dans la région A, un bloc de connexion 8 coudé est soudé sur le tube de vérin 4. Le bloc 8 présente un piquage 9 d'alimentation du vérin prévu pour recevoir une extrémité de l'un des tuyaux 6. 30 Bien entendu, le bloc de connexion 8 pourrait être droit et non coudé. De même, comme illustré sur la figure 3, l'invention s'appliquerait également à un carter 1' en aluminium qui intégrerait la fonction de vérin d'assistance, un piquage 9' d'alimentation du vérin étant alors ménagé directement dans le carter 1' pour recevoir une extrémité de l'un des tuyaux 6. Sur la figure 4, l'extrémité du tuyau 6 est maintenue en position dans le piquage 9 par une vis de serrage 7 creuse qui appuie contre un bourrelet annulaire 6a saillant radialement sur la paroi externe du tuyau 6. L'extrémité 6b du tuyau 6 vient en butée contre un épaulement annulaire 9b formant surface de butée au fond du piquage 9. L'étanchéité entre la paroi externe du tuyau 6 et la paroi interne du piquage 9 est assurée par un joint torique 10 maintenu par le bourrelet 6a. L'extrémité 6b du tuyau 6 présente sur sa face frontale une encoche diamétrale 6c (voir figure 5) qui empêche de réaliser un contact étanche entre l'extrémité 6b du tuyau 6 et l'épaulement 9b du piquage 9. Sur la ligne de fabrication de cette direction assistée hydraulique, un contrôle d'étanchéité à l'air de la direction assemblée est réalisé par montée en pression P dans le système hydraulique, puis coupure de l'alimentation en pression, et mesure d'une valeur de chute de pression éventuelle dans le système. L'encoche 6c crée un passage d'air à l'extrémité 6b du tuyau 6. Si le joint torique 10 est présent et positionné normalement, il empêche toute fuite d'air entre les parois adjacentes du tuyau 6 et du piquage 9, dans la région du filetage de la vis de serrage 7. En ce cas, aucune chute de pression n'est détectée. Dans le cas contraire, la mesure d'une chute de pression indiquerait avec certitude que le joint 10 est mal positionné ou absent, car l'encoche 6c empêche de réaliser un contact métallique étanche entre l'extrémité 6b du tuyau 6 et l'épaulement 9b du piquage 9. L'invention évite ainsi, de façon simple et peu onéreuse, qu'un tel contact étanche ne masque l'absence du joint d'étanchéité 10, et elle permet de corriger ce défaut instantanément (par ajout du joint 10 manquant) avant d'expédier la direction assemblée. Comme le montre la figure 6, l'invention est également applicable au contrôle d'étanchéité dans les régions C et D (voir figure 1) de raccordement des tuyaux 6 sur la valve d'assistance 5. Deux piquages 15 sont réalisés côte à côte dans le carter de la valve d'assistance 5 pour recevoir les régions d'extrémité des tuyaux 6. L'extrémité 6b de chaque tuyau 6 vient en butée contre un épaulement annulaire 15b formant surface de butée au fond du piquage correspondant. Un bourrelet annulaire 6a, saillant radialement sur la paroi externe du tuyau 6, maintient un joint torique 10 d'étanchéité entre les parois du tuyau 6 et du piquage 15. Les extrémités 6b des tuyaux 6 sont maintenues simultanément en position dans les piquages 15 par une plaque de fixation 11 fixée sur le carter de la valve 5 par une vis de fixation 12. La plaque 11 comporte deux ouvertures cylindriques de diamètre inférieur au diamètre extérieur des bourrelets 6a des tuyaux 6, pour assurer un serrage, mais supérieur ou égal au diamètre des tuyaux 6, pour en permettre le passage. Ainsi, la plaque 11 appuie sur les bourrelets 6a pour maintenir les tuyaux 6 dans les piquages 15. Comme précédemment, l'extrémité 6b des tuyaux 6 présente une encoche diamétrale 6c qui empêche de réaliser un contact étanche entre l'extrémité 6b du tuyau 6 et l'épaulement 15b du piquage 15. L'absence de fuite d'air entre la paroi externe du tuyau 6 et la paroi interne du piquage 15 ne peut donc résulter que de la présence du joint torique d'étanchéité 10. Les figures 7 à 9 illustrent un second mode de mise en oeuvre du 15 procédé objet de la présente invention. Ici (voir figure 7), le tuyau 6 vient en butée, non plus par son extrémité 6b, mais par son bourrelet 6a contre un épaulement annulaire 9a prévu dans le piquage 9 d'alimentation du vérin. C'est donc entre le bourrelet 6a et l'épaulement annulaire 9a qu'il convient d'éviter un contact étanche. 20 A cet effet, des encoches 6d radiales, inclinées d'un angle a de quelques degrés (voir figure 8) par rapport au plan de l'épaulement 9a, sont ménagées dans la paroi inférieure (sur le dessin) d'appui du bourrelet 6a contre l'épaulement 9a. Comme précédemment, ce second mode d'exécution est 25 également applicable au contrôle d'étanchéité dans les régions C et D (voir figure 1) de raccordement des tuyaux 6 sur la valve d'assistance 5. Comme indiqué sur la figure 9, le bourrelet 6a de chaque tuyau 6 vient en butée contre un épaulement annulaire 15a formant surface de butée dans le piquage 15 correspondant du carter de la valve d'assistance 5. 30 Comme il va de soi, et comme il ressort de ce qui précède, l'invention ne se limite pas aux seuls exemples décrits ci-dessus; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe, quels que soient notamment la forme ou le nombre des encoches ou entailles des tuyaux
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Le procédé vise à vérifier la présence d'un joint torique d'étanchéité (10) entre une paroi externe tubulaire du tuyau (6) et une paroi interne tubulaire du piquage de réception (9). Cette paroi interne comporte un épaulement annulaire (9b) formant surface de butée pour une partie sensiblement annulaire d'appui (6b) à l'extrémité du tuyau (6). Au moins une encoche est prévue dans la partie d'appui (6b) à l'extrémité du tuyau (6) de sorte que le contact de cette dernière en butée contre l'épaulement (9b) du piquage de réception (9) ne soit pas étanche. Le contrôle d'étanchéité consiste à alimenter le circuit hydraulique en air sous pression de façon à assurer une montée en pression (P) dans le circuit, puis couper l'alimentation en air sous pression, et mesurer une éventuelle chute de pression dans le circuit en vue de détecter une fuite d'air entre la paroi externe du tuyau (6) et la paroi interne du piquage de réception (9).Application: ligne de montage de direction assistée hydraulique.
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1- Procédé de contrôle d'étanchéité entre un tuyau (6) de transport de fluide hydraulique et un piquage de réception (9; 9'; 15) appartenant à un dispositif hydraulique (4; 1'; 5), auquel le tuyau (6) est raccordé, en vue de vérifier la présence d'un joint torique d'étanchéité (10) entre une paroi externe tubulaire du tuyau (6) et une paroi interne tubulaire du piquage de réception (9; 9'; 15), ladite paroi interne comportant un épaulement annulaire (9b; 9a; 15b; 15a) formant surface de butée pour une partie sensiblement annulaire d'appui (6b; 6a) à l'extrémité du tuyau (6), ledit procédé comprenant les étapes consistant à alimenter le circuit hydraulique en air sous pression de façon à assurer une montée en pression (P) dans le circuit, puis couper l'alimentation en air sous pression, et mesurer une éventuelle chute de pression dans le circuit en vue de détecter une éventuelle fuite d'air entre la paroi externe du tuyau (6) et la paroi interne du piquage de réception (9; 9'; 15), caractérisé en ce qu'au moins une encoche (6c; 6d) ou analogue est prévue dans la partie d'appui (6b; 6a) à l'extrémité du tuyau (6) de sorte que le contact de cette dernière en butée contre l'épaulement (9b; 9a; 15b; 15a) du piquage de réception (9; 9'; 15) ne soit pas étanche. 2- Procédé de contrôle selon la 1, caractérisé en ce que, la partie d'appui du tuyau (6) étant réalisée sous la forme d'un bourrelet annulaire (6a) saillant radialement sur la paroi externe du tuyau (6), la ou les encoches (6d) sont ménagées de manière approximativement radiale dans la paroi d'appui du bourrelet (6a) contre l'épaulement (9a; 15a) du piquage de réception (9; 9'; 15), et sont inclinées par rapport au plan de l'épaulement (9a; 15a). 3- Procédé de contrôle selon la 1, caractérisé en ce que, la face frontale (6b) du tuyau (6) formant la partie d'appui du tuyau (6), la ou les encoches sont ménagées radialement ou diamétralement (6c) dans cette face frontale (6b) du tuyau (6). 4- Utilisation du procédé de contrôle selon l'une des 1 à 3 lors du montage d'une direction assistée hydraulique pour véhicule automobile, dans laquelle le tuyau (6) relie une valve d'assistance (5) à un vérin d'assistance (4; 1'), et est reçu dans des piquages de réception (9; 9'; 15) ménagés dans la valve d'assistance (5) et dans un carter (1') ou un connecteur (8) du vérin d'assistance (4).
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G,B
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G01,B62
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G01M,B62D
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G01M 3,B62D 5
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G01M 3/28,B62D 5/06
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FR2895194
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A1
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PROCEDE DE TRANSMISSION D'UN MESSAGE ENTRE DEUX TERMINAUX DE COMMUNICATION, TERMINAL DE COMMUNICATION, PROGRAMME D'ORDINATEUR, SUPPORT D'ENREGISTREMENT ET FLUX DE DONNEES SUSCEPTIBLES D'ETRE TELECHARGEES
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-1- La presente invention concerne un procede transmission d'un message entre deux terminaux de communication, un terminal de communication, un programme d'ordinateur, un support d'enregistrement et un flux de donnees susceptibles d'etre telechargees. Plus precissment, la presente invention concerne un procede de transmission d'un message a partir d'un premier terminal de communication vers un second terminal de communication, le message comprenant des mots constitues chacun par une succession de caracteres ordinaires separes deux a deux par au moins un caractere special, ('ensemble des caracteres etant saisi a ('aide d'une interface du premier terminal comportant notamment un curseur de saisie. Dans la suite on distingue, parmi ('ensemble des caracteres existants, les caracteres speciaux de type separateurs semantiques et les caracteres differents d'un separateur semantique, appeles caracteres ordinaires. Par caractere special , on entend un separateur semantique predsfini de fawn qu'il soit reconnu par le premier terminal de communication en tant que caractere special. Par exemple ('espace (symbolise dans la suite par un espace souligne) est un separateur semantique pouvant constituer un caractere special. On notera qu'un separateur semantique peut comprendre un caractere special ou une succession de plusieurs caracteres speciaux. Parmi les exemples de separateurs semantiques se trouvent ('espace, ('espace souligne, un caractere de ponctuation, d'un passage a la ligne. Parmi les exemples de caracteres ordinaires se trouvent les caracteres alphanumeriques ou encore Ies codes de controle pour la mise en formeä telle que la mise en gras, en italique, en souligne, le changement de police. On entend par message une succession de mots et de caracteres speciaux tels que Minis ci-dessus. Par exemple, "le_petit_chaperon" est un message. Par curseur de saisie , on entend un indicateur, deplacable sur ('interface du premier terminal, pouvant se positionner devant ou sur n'importe quel caractere (un caractere ordinaire ou un separateur semantique), de fawn a indiquer que la prochaine operation effectuee sur ('interface portera sur ce caractere ou sur celui qui le precede ou le suit, ou bien qu'un prochain caractere saisi sera inset-6 a cette position. Ainsi, ce caractere ou celui qui le precede ou le suit pourront titre modifies. Souvent, un tel curseur est represents sur ('interface du premier terminal a ('aide d'un trait clignotant. Dans la suite, il sera represents par I D. Cependant, un curseur de saisie au sens de ['invention n'est pas forcement visible, il peut titre implicite. -2- Le terme < modification designe tous les types de modifications que I'on peut apporter a un mot ou un message, notamment le remplacement d'un ou plusieurs caracteres, leur suppression, leur ajout. On canna deja, dans I'etat de la technique, un procede de saisie et de transmission de messages permettant un dialogue interactif entre deux utilisateurs d'ordinateurs fixes relies entre eux par un reseau de type Internet. Dans un exemple de ce type de procede, au fur et a mesure que des caracteres quelconques sont saisis sur un clavier par run des deux utilisateurs, ils sont automatiquement envoyes, via le reseau Internet, a I'autre utilisateur, et s'affichent run apres I'autre sur son ecran. Autrement dit, I'appui sur une touche du clavier, qui permet de saisir le caractere correspondant a cette touche, declenche ('envoi de ce caractere. II serait particulierement interessant de pouvoir mettre en ceuvre un tel procede de dialogue interactif sur des telephones mobiles. Cependant, un telephone mobile comporte, pour des raisons de limitation d'encombrement, un clavier de saisie restreint, c'est-a-dire qu'une meme touche est associee a plusieurs caracteres differents. Plusieurs modes de saisie sont alors adaptes pour ce type de clavier. L'un de ces modes de saisie permet a I'utilisateur de saisir des caracteres differents selon le nombre de fois qu'il appuie successivement sur une meme touche. Un autre exemple de mode de saisie utilise sur les claviers de saisie restreints consiste a appuyer sur chaque touche une seule fois par caractere a selectionner, puis, au cours de la saisie du mot, a reconnaitre et afficher un mot predefini a partir des possibilites de combinaisons possibles de caractere selectionne. Ainsi, aver de tels modes de saisie, comme I'appui sur une meme touche permet de saisir plusieurs caracteres, la transmission de caracteres par le reseau de telephonie mobile, run apres I'autre, encombrerait considerablement le reseau dont le debit est une ressource rare. On connait, dans le domaine de la telephonie mobile, un procede de transmission de messages, dans lequel I'utilisateur saisit un message complet puis I'envoie. Mais ce type de procede est moins interactif que le procede utilise sur les ordinateurs fixes. Ainsi, it est difficile d'adapter le procede de dialogue interactif sur des terminaux a clavier de saisie restreint, notamment en raison du mode de saisie utilise pour ces claviers de saisie. La presente invention vise a remedier a cet inconvenient en fournissant un procede et un terminal pour la transmission d'un message grace auxquels I'interactivite entre I'emetteur et le recepteur est amelioree, meme dans le cas d'echange de message 2895194 -3-a partir de terminaux dont I'interface comprend un clavier de saisie restreint et un curseur de saisie. A cet effet, ('invention a pour objet un procede de transmission d'un message a partir d'un premier terminal de communication vers un second terminal de 5 communication, le message comprenant des mots constitues chacun par une succession de caracteres ordinaires separes deux a deux par au moins un caractere special, ('ensemble des caracteres etant saisi a ('aide d'une interface du premier terminal comportant notamment un curseur de saisie, caracterise en ce que la transmission d'un mot au second terminal est declenchee : 10 soit par la saisie, en fin de message, d'un caractere special suivant ce mot, soit par le deplacement du curseur en dehors d'une zone modifiee du message, prealablement definie a la suite de I'ajout, du remplacement ou de la suppression d'au moins un caractere. 15 Bien entendu, ('invention n'exclut pas qu'un autre evenement puisse aussi declencher la transmission d'un mot au second terminal. Grace a ce procede, on peut non seulement transmettre automatiquement des mots au second terminal au fur et a mesure qu'ils sont saisis en fin de message sur le premier terminal, mais on peut egalement transmettre au second terminal des eventuelles 20 modifications d'un ou plusieurs mots precedemment transmis, voire du message complet, meme si ces mots ne constituent pas les derniers mots du message. Cette transmission de la ou des modifications est faite automatiquement, lorsque le curseur quitte une zone, cette zone etant prealablement definie a la suite de la ou des modifications apportees sur au moins un caractere dans cette zone. Ce deplacement du curseur declenche la 25 transmission du mot, contenu dans cette zone, et donc de la ou des modifications. Un procede selon ('invention peut en outre comporter ('une ou plusieurs des caracteristiques suivarrtes. - La zone modifiee est definie comme etant un mot contenant au moins un caractere ajoute, remplace ou supprime, ou comme etant une suite de 30 mots adjacents a ce ou ces caracteres. Ainsi, comme cette zone comprend le mot transmis au second terminal, ce dernier a la possibilite d'afficher la modification apportee afin de mettre le message a jour. - Le procede comprend une etape d'avertissement du second terminal qu'une zone modifiee a ete definie sur le premier terminal. 35 - Le procede comprend une etape d'invalidation, sur le second terminal, d'un mot contenant au moins un caractere ajoute, remplace ou supprime, -4- ou d'une suite de mots adjacents a ce ou ces caracteres. Une telle invalidation peut ainsi constituer une indication a I'utilisateur du second terminal qu'un mot dernierement transmis est en cours de modification, par exemple en barrant le mot affiche sur le second terminal. Lorsque le curseur se deplace en dehors de la zone modifiee, le contenu de cette zone modifiee est compare aux mots contenant au moins un caractere ajoute, remplace ou supprime, ou aux mots adjacents a ce ou ces caracteres, tels qu'ils etaient avant I'ajout, le remplacement ou la suppression de ce ou ces caracteres. Une telle comparaison permet d'identifier si la zone a effectivement ete modifiee. Lorsque le curseur se deplace en dehors de la zone modifiee, le contenu du message est compare au message tel qu'il etait avant I'ajout, le remplacement ou la suppression d'au moins un caractere. Une telle comparaison permet d'identifier si le message a effectivement ete modifie. - Dans le procede, si une difference a ete revelee par la comparaison, la transmission est declenchee ; sinon, le procede comprend une etape d'avertissement du second terminal qu'aucune difference n'a ete revelee par la comparaison. Ainsi, on evite d'encombrer le reseau dans le cas ou une modification a eu lieu sans aboutir finalement a une modification du mot, et on avertit le second terminal, qui avait ete averti d'une modification, que cellle-ci n'a pas eu lieu. L'invention concerne egalement un terminal de communication comportant des moyens de transmission, vers un second terminal de communication, d'un message saisi a I'aide d'une interface comportant notamment un curseur de saisie, le message comprenant des mots constitues chacun par une succession de caracteres ordinaires separes deux a deux par au moins un caractere special, ledit terminal comportant : des moyens de detection du deplacement du curseur de saisie, - des moyens de detection de I'ajout, du remplacement ou de la suppression d'au moins un caractere, caracterise en ce qu'iil comporte en outre : des moyens de detection de la saisie en fin de message d'un caractere special, des moyens de definition d'une zone modifiee du message, a la suite de I'ajout, du remplacement ou de la suppression d'au moins un caractere dans cette zone modifiee, et -5- des moyens de detection de deplacement du curseur en dehors d'une zone modifiee du message. Un tel terminal peut en outre comporter des moyens de saisie comprenant un clavier muni de touches associees chacune a plusieurs caracteres differents. Eventuellement le terminal comporte des moyens de detection d'un nombre d'appuis successifs sur une touche associee a plusieurs caracteres differents, pour la determination du caractere saisi. De fawn alternative, le terminal comporte des moyens de detection a chaque instant d'une combinaison de touches activees successivement en cours de saisie d'un mot et des moyens d'association, a cette combinaison de touches activees, d'une combinaison de caracteres parmi une liste de combinaisons possibles predeterminees. Eventuellernent, le terminal comporte un ecran d'affichage de caracteres, des moyens d'affichage du message en cours de saisie destinee a titre emis vers I'autre terminal dans une premiere zone predeterminee de cet ecran, et des moyens d'affichage d'un message transmis vers I'autre terminal et rect.] par ledit terminal dans une seconde zone predeterminee de cet ecran, differente de la premiere. L'invention a egalement pour objet un programme d'ordinateur destine a transmettre un message a partir d'un premier terminal de communication vers un second terminal de communication, le message comprenant des mots constitues chacun par une succession de caracteres ordinaires separes deux a deux par au moins un caractere special, comprenant des instructions de code de programme pour la mise en eeuvre du procede defini ci-dessus, lorsque ledit programme est execute sur des moyens de calcul. L'invention a en outre pour objet un support d'enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistre un tel programme d'ordinateur. L'invention a enfin pour objet un flux de donnees susceptibles d'etre telechargees, contenant les informations necessaires a la reconstitution de ce programme d'ordinateur - la figure 1 est une vue schematique d'un terminal de communication selon I'invention ; - la figure 2 est un diagramme fonctionnel de la completion d'un message au cours d'un procede de saisie et de transmission de messages selon ('invention ; et la figure 3 est un diagramme fonctionnel de la modification d'un message au cours d'un procede de saisie et de transmission de messages selon un premier mode de realisation de ('invention. 35 -6- Comme cela est visible sur la figure 1, un terminal de communication selon ('invention est par exemple un telephone mobile 10, comportant une interface permettant a un utilisateur de saisir ou de lire des informations. Cette interface comprend un clavier 12 pour la saisie de caracteres et un ecran 14 pour I'affichage de caracteres. Le clavier 12 comporte un curseur de saisie 15, des touches de saisie de caracteres quelconques 16 a 25, une touche "retour" ou "suppression" 26, ainsi que d'autres touches de saisie non representees. La touche "retour" 26 est une touche permettant de corriger une erreur en effacant de ('ecran 14 le dernier caractere saisi. Les touches de saisie 16 a 25 sont associees chacune a plusieurs caracteres differents. Ainsi, la touche 16 est associee notamment au chiffre 1 et au caractere "espace". Le caractere "espace" est un caractere special au sens de ('invention, formant un separateur semantique permettant de separer les mots entre eux. La touche 17 est associee a des caracteres ordinaires, a savoir le chiffre "2", ainsi qu'aux lettres "a", "b" et "c". La touche 18 est associee au chiffre "3", ainsi qu'aux lettres "d", "e" et "f". Les touches 19 a 24 sont egalement associees chacune a un chiffre et a trois ou quatre lettres (par exemple, la touche 21 est associee au chiffre "6", ainsi qu'aux lettres "m", "n" et "o"). Enfin, la touche 25 est associee au chiffre "0" ainsi qu'au caractere ".", le caractere "." etant egalement considlere comme un separateur semantique selon ('invention. Dans ce mode de realisation, seuls les caracteres "espace" et "." sont predefinis comme des separateurs semantiques dans le telephone mobile 10. Selon d'autres modes de realisation, d'autres caracteres peuvent titre predefinis comme separateurs semantiques, tels que ('espace souligne, le passage a la ligne, le diese (#), I'arobase (@), des caracteres de ponctuation, par exemple la virgule, le point virgule, le point d'interrogation, le point d'exclamation. Le telephone mobile 10 comporte en outre des moyens 27 de detection de la saisie d'un caractere, comportant notamment des moyens 27a de detection de la saisie d'un separateur semantique, et des moyens 28 de detection de la position et du deplacement du curseur. Ces moyens 27, 28 sont relies a des moyens de calcul 29, un microprocesseur, cooperant avec des rnoyens de stockage 30, constituant un support d'enregistrement lisible par les moyens de calcul 29, comprenant notamment une memoire tampon. En combinant ces moyens, le telephone dispose de moyens de detection de la saisie d'un caractere special en fin de message et egalement de moyens de detection de I'ajout, la suppression ou le remplacement d'un caractere. Les moyens 29 peuvent en outre definir -7- une zone modifiee et activer des moyens 31 de declenchement de la transmission d'un ou plusieurs mots ou d'un message vers un autre terminal. Le telephone mobile 10 comporte enfin des moyens d'affichage d'un message en cours de saisie et destine a titre emis vers un autre terminal dans une premiere zone 32 de ('ecran 14, et des moyens d'affichage d'un message transmis par I'autre terminal et recu par le telephone mobile 10 dans une seconde zone 34 de cet ecran, distincte de la premiere. Dans un premier temps, on decrit ci-dessous la saisie d'une succession de caracteres quelconques par ('utilisateur sur le telephone mobile 10 independamment de leur place dans un message. L'utilisateur programme au prealable le telephone 10 pour qu'il soit *le en mode de saisie et procede de la fawn suivante. S'il souhaite par exemple saisir le mot "bonjour", it commence par saisir la premiere lettre "b" en appuyant successivement deux fois sur la touche 17. Alors, les moyens 27 reconnaissent que c'est la lettre "b" qui a ete saisie, I'affichent sur ('ecran et les moyens 29 declenchent ensuite le stockage de cette lettre dans la memoire tampon 30. Pour saisir la seconde lettre, I'utilisateur appuie successivement trois fois sur la touche 21. Les moyens 27, 29 detectent alors que c'est la lettre "o" qui a ete saisie a la suite de la lettre "b", I'affichent et la stockent dans la memoire 30, a la suite de la lettre "b". Pour saisir la lettre "n", ('utilisateur appuie successivement deux fois sur la touche 21. Les moyens 27, 29 reconnaissent alors la lettre "n" qui est rajoutee a la suite des deux autres caracteres "bo" stockes dans la memoire 30. La suite de la saisie des caracteres se fait de la meme fawn et s'acheve par la saisie du mot complet "bonjour". Selon un autre mode de saisie de caracteres par un utilisateur, le telephone mobile 10 stocke dans sa memoire 30 une Iiste predefinie de mots susceptibles d'etre saisis par ('utilisateur pour la redaction de ses messages. Lorsque I'utilisateur veut saisir le mot "bonjour", it appuie une seule fois sur chaque touche associee notamment au caractere qu'il souhaite saisir, activant les moyens 27, 27a, 29. Ainsi, it appuie tout d'abord sur la touche 17. Comme cela signifie que le mot qu'il souhaite saisir commence par la lettre "a", "b" ou "c", les moyens 29 selectionnent, dans la liste predefinie de mots, une Iiste comportant tous les mots commencant par la lettre "a", "b" ou "c".. L'ecran affiche alors par exemple la lettre "a" Bans la zone 32. Puis, lorsqu'il appuie sur la touche 21 pour saisir la seconde lettre de son mot, les moyens 29 selectionnent dans la Iiste precedemment selectionnee, tous les mots pour lesquels la seconde lettre est la lettre "m", "n" ou "o". Ainsi, cette nouvelle liste comporte moins de mots que la liste precedemment selectionnee. Si cette liste comporte des mots commencant par "am" alors ('ecran affiche 2895194 -8- cette chaine de caractere. Lorsque I'utilisateur appuie ensuite sur la touche 21 pour saisir Ia troisieme Iettre, les moyens 29 selectionnent, a partir de cette derniere liste, uniquement les mots dont la troisieme lettre est "m", "n" ou "o". Lorsque I'utilisateur appuie ensuite sur la touche 20 pour saisir la quatrieme lettre de "bonjour", iI n'y a plus, 5 dans la derniere liste selectionnee par les moyens de detection 27, que les chaines de caracteres "bonjour" et "cool". "cool" est par exemple affiche sur I'ecran 14. Mais lorsque I'utilisateur appuie sur la touche 21 pour saisir la cinquieme lettre de "bonjour", seul le mot "bonjour" est dans la liste. Ce mot est alors affiche sur I'ecran du telephone 10 et egalement stockee dans la memoire tampon 30. 10 On decrit a present ci-dessous le procede selon I'invention de transmission d'un message vers un telephone mobile destinataire 40, par exemple du meme type que le telephone mobile 10. Cette description est faite en se refer-ant aux figures 2 et 3. On suppose que I'utilisateur a deja transmis au terminal 40 le message "le_petit_chaperon", en utilisant le procede selon I'invention, et qu'il s'apprete a completer 15 ce message ou a le modifier. Le message en cours de saisie est affiche dans la zone 32 du terminal 10, et le message transmis est affiche sur des moyens d'affichage du second terminal 40. Le cas ou I'utilisateur souhaite completer le message est represents sur la figure 2. II souhaite par exemple transmettre le message "le_petit_chaperon_rouge_". On suppose 20 que le curseur de saisie 15 est positionne a la fin du message affiche dans la zone d'affichage 32 : "le_petit_chaperon_I" Lorsque I'utilisateur saisit le premier caractere "r" au cours d'une etape 42, en appuyant une ou plusieurs fois successivement sur une meme touche, on passe a une etape 44 d'affichage, dans la zone d'affichage 32 de I'ecran 14, du caractere saisi, ainsi 25 qu'a une etape 46 de detection, par les moyens 28, de la position du curseur 15 dans la zone 32 et du type de caractere saisi, par les moyens 27. L'etape 46 est suivie par une etape de test 48 sur la position du curseur 15. Si le curseur n'est pas positionne a la fin du message dans la zone 32, le procede est ramene a un procede 50 similaire a celui decrit sur la figure 3. 30 Si le curseur est positionne a la fin du message, on passe a une autre etape de test 52 sur la categorie du caractere qui a ete saisi. En effet, le caractere saisi peut faire partie de deux categories distinctes : soit la categorie "caractere special", si le caractere saisi est reconnu comme etant run des caracteres speciaux predetermines, soit une categorie "caractere ordinaire" sinon. -9- Le resultat du test 52 etant la categorie "caractere ordinaire", on passe a une etape 54 au cours de laquelle le caractere saisi, en ('occurrence "r", est stocke dans la memoire tampon 30, puis le procede est reporte a I'etape 42. L'utilisateur saisit ensuite de la meme fawn les autres caracteres du mot "rouge" puis le caractere special "_". Apres la saisie du caractere "_", le resultat du test est la categorie "caractere special". En d'autres termes, les moyens 29 detectent la saisie d'un caractere special en fin de message. On passe tout d'abord a une etape 56 de stockage du mot "rouge" dans Ia memoire 30. Puis, on passe a une etape 58 de declenchement par les moyens 31 de la transmission du mot "rouge" stocke dans la memoire tampon 30 au telephone mobile 40. Dans I'exemple dlecrit, le mot "rouge" est complete du caractere special "_", qui est envoye en meme temps que ce mot. Toutefois, le caractere special "_" peut titre envoye en meme temps que le mot suivant ou seul. L'emission 60 du mot vers le telephone mobile 40 est suivie de la reception 62 du mot et de I'affichage 64 de ce mot sur I'ecran du telephone 40, a la suite des autres mots deja transmis, affichant ainsi "le_petit_chaperon_rouge_". Le procede est reporte a I'etape 42, de fawn a envoyer d'autres mots a la suite des mots emis. Lorsque I'utilisateur a saisi les derniers caracteres ordinaires de son message et qu'il ne saisit pas de separateur semantique, it peut toutefois appuyer sur une touche d'emission de ce mot, par exemple une touche Entree ou une touche specifique prevue sur le telephone 10, pour transmettre la fin du message au second terminal de communication. II peut egalement appuyer sur cette touche a tout moment et envoyer le mot en cours, sans avoir a saisir le caractere special. Outre la transmission des mots au fur et a mesure qu'ils sont saisis a la fin du message sur le premier terminal, decrite ci-dessus, le procede selon I'invention permet de mettre a jour le message dernierement transmis Iorsque I'utilisateur y apporte des modifications. Cette possibilite est decrite ci-dessous, en se refer-ant a la figure 3. On suppose que I'utilisateur du telephone a deja transmis le message "le_petit_chaperon_" au telephone 40 et qu'il s'apprete a le modifier. Plus precisement, I'utilisateur veut remplacer le mot "petit" par "gentil". Le procede commence par un deplacement 70, par I'utilisateur, du curseur 15 a I'interieur du message affiche dans la zone d'affichage 32 du telephone 10. Le curseur 15 passe ainsi de la position "le_petit_chaperon_I" a la position "le_petitl_chaperon_". L'utilisateur commence par supprimer, au cours d'une etape 72, le caractere "t". Cette etape declenche une etape 74 de definition, par les moyens 29, d'une zone, dite -10- zone modifiee , constituee, a ce stade du procede, par le mot "peti". Au cours de cette etape, la memoire tampon 30 stocke la zone modifiee. Cette etape est suivie d'une etape 76 d'avertissement du telephone 40 qu'une zone modifiee, correspondarit a "peti", a ete definie sur le telephone 10. La reception 78 de cet avertissement par le telephone 40 est suivie d'une etape 80 d'invalidation du mot "petit", dans lequel le caractere "t" a ete supprime, sur ce telephone, et d'affichage 82 de cette invalidation, afin d'avertir I'utilisateur de ce telephone 40 que le mot est en cours de modification. Par exemple, le message s'affiche sous la forme "le_=chaperon_". L'affichage de ('invalidation peut prendre une autre forme que le barre, on peut utiliser une couleur difference des mots non invalides, ou bien simplement effacer le mot invalide. Sur le telephone 10, le message affiche est "le_petil_chaperon_", le curseur 15 etant positionne dans la zone modifiee. L'etape d'avertissement 76 est suivie sur le telephone 10 d'autres Mapes 84 d'ajout, de remplacement ou de suppression d'un caractere dans la zone en cours de modification. En I'espece, I'utilisateur supprime successivement les caracteres "i", "t", "e", "p" et ajoute les caracteres "g", "e", "n", "t", "i", "I". Le contenu de la zone modifiee est donc successivement "peti", "pet", "pe", "p", "", "g", "ge", "gen", "gent", "genti", puis enfin "gentil". Le message devient donc "Ie_gentill_chaperon_", avec le curseur 15 toujours positionne dans la zone modifiee, toujours constituee par le mot dans lequel les caracteres ont ete ajoutes ou supprimes, a savoir, a ce stade du procede, le mot "gentill". Une fois toutes les modifications apportees au mot "petit", I'utilisateur deplace a nouveau de curseur 15, au cours d'une etape 86, par exemple jusqu'a la fin du message, pour le completer selon un procede 88 tel que celui decrit sur la figure 2. Au cours du deplacement 86, le curseur 15 quitte la zone modifiee, ce qui declenche une etape 90 de stockage du contenu de cette zone dans les moyens 30. Le stockage 90 est suivi d'une etape 92 de comparaison, par les moyens 29, du contenu de la zone modifiee avec le mot "petit", qui correspond au mot dans lequel au moins un caractere a ete ajoute, remplace ou supprime, tel qu'il etait avant I'ajout, le remplacement ou la suppression de ce ou ces caracteres. Si le contenu de la zone est identique au mot, ce qui aurait ete le cas si I'utilisateur avait supprime "petit" puis avait finalement rajoute les memes caracteres "petit", on declenche une etape d'avertissement 76 du second terminal qu'aucune difference n'a ete revelee par la comparaison, et que la transmission du mot corrige n'est donc pas necessaire. Cela declenche une suppression de 1'invalidation par le second terminal puis le procede est reporte a I'etape 70. -11- Si le contenu de la zone est different du mot de la zone tel qu'il etait avant I'ajout, le remplacement ou la suppression d'un ou plusieurs caracteres, dans le cas present, s'il est different du mot "petit", I'etape 92 est suivie d'une etape 94 de transmission de ce contenu au telephone 40. A la reception 96 de ce contenu par le telephone 40, le mot "petit", qui avait ete invalids au cours de I'etape 80, est remplace dans le message par le contenu regu, c'est a dire le mot "gentil", au cours d'une stape 98, suivie de I'affichage 100 du message mis a jour "le_gentil_chaperon_". Dans le cas ou II'utilisateur veut inserer un caractere special, par exemple au milieu d'un mot, par exemple s'il veut changer "chaperon" en "chape_ron", la zone modifiee est definie comme stant une suite de mots adjacents a ce caractere c'est a dire, lorsque I'ajout de ce caractere a ete effectue par I'utlisateur, la zone modifiee comprend les mots "chape" et "ron". L'invalidation 80 d'une partie du message sur le second terminal est alors !'invalidation du mot "chaperon", affichee "sha-pe.Fee". Dans le cas ou I'utilisateur veut supprimer un caractere special entre deux mots, par exemple "_", par exemple s'il veut changer "gentil_,_ chaperon" en "gentilchaperon", la zone modifiee est definie comme etant le mot dans lequel ce caractere a ete supprime. En fait, lorsque la suppression de ce caractere a ete effectuee par I'utilisateur, la zone modifiee comprend le mot "gentilchaperon". L'invalidation 80 d'une partie du message sur le second terminal comprend alors ('invalidation de la suite de mot adjacents au caractere ajouts, remplace, ou, comme ici, supprime. II s'agit ici de !'invalidation des mots "gentil" et "chaperon", pouvant titre affichee "geetil_G.h-ape-reR" ou " _ ". Selon un autre mode de realisation, la comparaison 92 est une comparaison du contenu du message au message tel qu'il etait avant I'ajout, leremplacement ou la suppression d'au moins un caractere. Dans une variante non representse, on ne met pas en ceuvre l'etape de comparaison 92 et la transmission du ou des mots de la zone modifiee est mise en oeuvre dans tous les cas. On notera que les moyens 27, 28, 29, 30 constituent des moyens materiels et logiciels, les moyens logiciels comprenant un programme d'ordinateur, destine a transmettre un message du telephone 10 vers le telephone 40. Ce programme comporte des instructions de code pour la mise en oeuvre du procede decrit ci-dessus, lorsque le programme est execute sur les moyens de calcul. -12- Ce programme est capable de detecter, entres autres, que le message a ete modifie, le curseur a ete deplace et que I'utilisateur demande ('envoi du message. Les informations necessaires a la reconstitution de ce programme d'ordinateur sur le telephone 10 constituent un flux de donnees susceptible d'etre telecharge a partir d'un autre terminal de communication On notera enfiri que ('invention n'est pas Iimitee aux modes de realisation precedemment decrits.10
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L'invention concerne un procédé de saisie d'un message à partir d'un premier terminal de communication (10) et de transmission de ce message vers un second terminal de communication, le message comprenant des mots constitués d'une succession de caractères ordinaires se terminant par un caractère spécial appelé séparateur sémantique, l'ensemble des caractères étant saisi à l'aide d'une interface du premier terminal comportant notamment un curseur de saisie (15).La transmission d'un mot au second terminal est déclenchée :- soit par la saisie, en fin de message, d'un caractère spécial suivant ce mot,- soit par le déplacement du curseur en dehors d'une zone modifiée du message, préalablement définie à la suite de l'ajout, du remplacement ou de la suppression d'au moins un caractère.
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1. Procede de transmission d'un message a partir d'un premier terminal de communication vers un second terminal de communication, le message comprenant des mots constitues chacun par une succession de caracteres ordinaires separes deux a deux par au moins un caractere special, ('ensemble des caracteres etant saisi a ('aide d'une interface du premier terminal comportant notamment un curseur de saisie (15), caracterise en ce que la transmission d'un mot au second terminal est declenchee : soit par la saisie (58), en fin de message, d'un caractere special suivant ce mot, soit par le deplacement (86, 106) du curseur en dehors d'une zone modifiee du message, prealablement definie a la suite de I'ajout, du remplacement ou de la suppression d'au moins un caractere. 2. Procede selon la 1, selon lequel la zone modifiee est definie comme etant un mot contenant au moins un caractere ajoute, remplace ou supprime, ou comme etant une suite de mots adjacents a ce ou ces caracteres. 3. Procede selon la 2, comprenant une etape d'avertissement (76) du second terminal qu'une zone modifiee a etc: definie sur le premier terminal. 4. Procede selon la 3, comprenant une etape d'invalidation (80), sur le second terminal, d'un mot contenant au moins un caractere ajoute, remplace ou supprime, ou d'une suite de mots adjacents a ce ou ces caracteres. 5. Procede selon ('une quelconque des 1 a 4, selon lequel, lorsque le curseur se deplace en dehors (86) de la zone modifiee, le contenu de cette zone modifiee est compare (92) aux mots contenant au moins un caractere ajoute, remplace ou supprime, ou aux mots adjacents a ce ou ces caracteres, tels qu'ils etaient avant I'ajout, le remplacement ou la suppression de ce ou ces caracteres. 6. Procede selon ('une quelconque des 1 e 4, selon lequel, lorsque le curseur se deplace en dehors (86) de la zone modifiee, le contenu du message est compare au message tel qu'il etait avant I'ajout, le remplacement ou la suppression d'au moins un caractere. 7. Procede selon une combinaison des 3 et 5 ou 3 et 6, dans lequel : si une difference a ete revelee par la comparaison, la transmission est declenchee ; sinon, Ile procede comprend une etape d'avertissement (76) du second terminal qu'aucune difference n'a ete revelee par la comparaison.-14- 8. Terminal de communication comportant des moyens de transmission, vers un second terminal de communication, d'un message saisi a I'aide d'une interface comportant notamment un curseur de saisie (15), le message comprenant des mots constitues chacun par une succession de caracteres ordinaires separes deux a deux par au moins un caractere special, edit terminal comportant : des moyens (28) de detection du deplacement du curseur de saisie (15), - des moyens de detection de I'ajout, du remplacement ou de la suppression d'au moins un caractere, caracterise en ce qu'il comporte en outre : - des moyens de detection de la saisie (58) d'un caractere special en fin de message, des moyens de definition d'une zone modifiee du message, a la suite de I'ajout, du remplacement ou de la suppression d'au moins un caractere dans cette zone modifiee, et des moyens de detection du deplacement (86) du curseur en dehors d'une zone modifiee du message. 9. Terminal selon la 8, comportant des moyens de saisie comprenant un clavier (12) muni de touches associees chacune a plusieurs caracteres differents. 10. Programme d'ordinateur destine a transmettre un message a partir d'un premier terminal de communication vers un second terminal de communication, le message comprenant des mots constitues chacun par une succession de caracteres ordinaires separes deux a deux par au moins un caractere special, comprenant des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procede selon rune 25 quelconque des 1 a 7, Iorsque !edit programme est execute sur des moyens de calcul. 11. Support d'enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistre un programme d'ordinateur selon la 10. 12. Flux de donnees susceptibles d'etre telechargees, contenant les 30 informations necessaires a la reconstitution d'un programme d'ordinateur selon la 11. 15 20
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PROCEDE DE DETECTION D'UN REFERENTIEL OPTIQUE D'UNE LENTILLE OPHTALMIQUE
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La présente invention concerne de manière générale le domaine de la lunetterie et plus précisément le montage des lentilles ophtalmiques d'une paire de lunettes correctrices sur une monture. Elle concerne plus particulièrement un procédé de détection de la position d'au moins un point remarquable recherché d'une lentille ophtalmique pourvue de marquages provisoires matérialisant des points remarquables de cette lentille. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans la détection de positions de points remarquables d'une lentille ophtalmique à variation progressive de puissance. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE La partie techiique du métier de l'opticien consiste à monter une paire de lentilles ophtalmiques correctrices sur la monture sélectionnée par le porteur. 15 Ce montage se décompose en deux opérations principales : - le centrage de chaque lentille qui consiste à positionner et orienter convenablement la lentille en regard de l'oeil du futur porteur, puis - le détourage de chaque lentille qui consiste à usiner ou découper son contour à la forme souhaitée, compte tenu des paramètres de centrage définis. 20 Dans le cadre de la présente invention, on s'intéresse à la première opération dite de centrage. Il s'agit concrètement pour l'opticien de définir la position que devra occuper, sur la lentille, le contour final selon lequel cette dernière devra être détourée. L'objectif de cette opération est qu'une fois montée sur la monture sélectior née, la lentille soit convenablement positionnée en regard 25 de la pupille de l'oeil du porteur pour exercer au mieux la fonction optique de correction de la vue pour laquelle elle a été conçue. Pour cela, l'opticien se réfère au référentiel optique de la lentille défini typiquement par des points remarquables tels que, pour une lent Ile ophtalmique à variation progressive de puissance, le point de centrage de la lentille, son trait d'axe, et ses points de vision de près et de 30 loin. Lors de sa fabrication, toute lentille ophtalmique à variation progressive de puissance est munie de différents types de marquages matérialisant ces points remarquables, à savoir des marquages provisoires peints sur la lentille et des marquages permanents gravés sur la lentille. Les marquages provisoires permettent un centrage commode de la lentille préalablement à son montage. Les marquages permanente permettent d'identifier la nature et les caractéristiques de la lentille ophtalmique, ainsi que de vérifier ou de rétablir, après effacement des marquages provisoires, le repérage exact de ladite lentille. On comprend en effet que les marquages provisoires seront effacés par l'opticien avant la remise des lunettes au porteur et ils pourront, au besoin, être rétablis à partir des marquages permanents gravés qui restent sur la lentille. Typiquement, l'opticien situe tout d'abord sur la lentille ophtalmique ses marquages provisoires en acquérant une image de la lentille ophtalmique et en la traitant à l'aide d'un logiciel de reconnaissance d'image ad hoc. Il détermine ainsi la position des marquages provisoires de la lentille, à savoir une croix qui situe la position du point de centrage à positionner en regard de la pupille de l'oeil du porteur, deux traits d'axe horizontal qui permettent de repérer la position angulaire de la lentille autour du point de centrage, et enfin deux cercles qui situent la position des points de vision de loin et de vision de près de la lentille ophtalmique. II peut alors simuler le positionnement de la lentille sur la monture et positionner son contour final pour vérifier la validité du montage en s'assurant en particulier que les zones de vision de près et de loin sont bien situées à l'intérieur du contour final, faute de quoi la correction du porteur ne sera pas satisfaisante. L'inconvénient: principal d'un tel procédé de détection est qu'il ne peut être mis en oeuvre qu'à deux conditions. La première condition est qu'aucun des marquages provisoires ne soit effacé si bien que les marquages visibles sur la lentille matérialisent l'ensemble des points caractéristiques de la lentille. En effet, si les marquages provisoires sont en partie effacés, il est alors nécessaire pour déterminer le référentiel optique de la lentille d'avoir recours aux micro-gravures ou d'effectuer un centrage manuel. La seconde condition concerne la forme des différents marquages. Selon ce procédé, il est en effet nécessaire que les formes des différents marquages soient reconnue par le logiciel de traitement d'image : le point de centrage est marqué par une croix, l'axe par des traits, et les points de vision de près et de loin par des cercles. On comprend alors que seules les lentilles dont les marquages sont connus et parfaitement en état d'être lus peuvent être traitées par le logiciel de traitement d'image. Un autre procédé de détection consiste à acquérir une image de la lentille ophtalmique avec ses marquages permanents, à rechercher dans un registre à quel type référencé de lentilles ophtalmiques ces marquages permanents correspondent, et à en déduire la position des points remarquables de la lentille ophtalmique. L'inconvénient principal de cet autre procédé de détection est que plusieurs types référencés de lentilles ophtalmiques peuvent comporter des marquages permanents semblables voire identiques, si bien qu'il n'est pas possible de déduire de manière certaine la position des points remarquables de la lentille. Par ailleurs, la mise en oeuvre de cet autre procédé nécessite l'utilisation d'un appareil d'acquisition d'images spécifiquement adapté à faire apparaître les micro-gravures de la lentille, quel que soit le matériau de cette dernière. En outre, ces micro-gravures ne sont pas toujours complètement visibles, ce qui engendre des erreurs dans la détection des points remarquables de la lentille. Ces micro- gravures peuvent aussi être confondues par erreur de reconnaissance d'image avec des poussières, salissures ou défauts affectant la surface de la lentille. Enfin, l'utilisation des micro-gravures ne permet pas à l'opticien, d'une part, de savoir si la lentille est destinée à être disposée en face de l'oeil droit ou de l'oeil gauche du porteur, et, d'autre part: de déterminer quel est le haut et le bas de la lentille. De plus, ce procédé est inadapté au traitement des lentilles dépourvues de micro-gravures. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose un procédé de détection permettant de détecter de façon fiable les positions des points remarquables de la lentille ophtalmique même si ses marquages provisoires sont partiellement effacés ou si la lentille présente des salissures ou impjretés. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé de détection opérant quelle que soit la forme des marquages provisoires ou permanents, propre à tel ou tel fabriquant. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé de détection opérant avec des marquages permanents déficients ou même sans avoir nécessairement recours aux marquages permanents. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un procédé de détection tel que défini clans l'introduction, comprenant : une étape d'acquis tion d'une image des marquages provisoires de la lentille ophtalmique ; - une étape de lecture d'un registre dont chaque enregistrement comprend des données représentatives de l'agencement des marquages provisoires d'un type référencé de lentilles ophtalmiques, avec la recherche d'un enregistrement correspondant dont l'agencement des marquages provisoires correspond avec un certain niveau de correspondance à l'agencement d'une partie au moins des marquages provisoires de la lentille ophtalmique dont l'image a été acquise ; et une étape de détermination de la position dudit au moins un point remarquable recherché en fonction de la mise en correspondance des marquages provisoires de la lentille ophtalmique et des données représentatives de l'agencement des marquages provisoires du type référencé de lentilles ophtalmiques de l'enregistrement correspondant. Chaque fabricant de lentilles ophtalmiques utilise des marquages provisoires qui présentent des positions et des formes propres à chacune des marques de lentilles qu'il commercialise. Il existe par conséquent un grand nombre de types de marquages provisoires. Les marquages provisoires disposés aux sommets des lentilles ophtalmiques sont souvent estompés ou effacés du fait du frottement des lentilles contre les parois des étuis ou des boîtes de protection dans lesquels elles sont livrées aux opticiens. Selon l'invention, on référence dans un registre des données représentatives de l'agencement des marquages provisoires d'un nombre important de types de lentilles ophtalmiques puis, lors de la mise en oeuvre du procédé, on compare ces données avec l'image acquise de la lentille afin de déterminer à quel type de lentilles correspond la lentille ophtalmique. Une fois ce type de lentilles déterminé, on détermine la position des points remarquables de la lentille ophtalmique grâce aux données enregistrées dans l'enregistrement correspondant du registre. Grâce à l'invention, quelle que soit la forme géométrique des marquages provisoires de la lentille ophtalmique, si une partie de ces marquages provisoires est effacée, il est possible de comparer l'image acquise de la lentille avec les données en mémoire clans les enregistrements du registre afin de déterminer à quel enregistrement correspondent le mieux les marquages provisoires de la lentille, ce qui permet cle déterminer avec précision les positions des marquages de la lentille ophtalmique. Pour trouver l'enregistrement correspondant, plusieurs techniques peuvent être mises en oeuvre. Parmi ces techniques, il est possible d'avoir recours au barycentre géométrique des marquages de l'image acquise de la lentille et au barycentre géométrique des marquages de chaque enregistrement lu du registre, en les superposant puis en déterminant si les marquages de l'enregistrement lu sont superposés aux marquages de l'image acquise. Si c'est le cas, l'enregistrement lu constitue l'enregistrement correspondant, sinon, on procède à la lecture d'un autre enregistrement du registre. Le registre peut être mis à jour par l'opticien lui même. En effet, ce dernier utilise des lentilles fabriquées par un nombre restreint de fabricants, si bien qu'il est confronté à un nombre restreint de types de marquages. Le nombre d'enregistrements de son registre se limite ainsi au nombre de types de marquages qu'il est amené à détecter. La recherche de l'enregistrement correspondant dans le registre est ainsi rendue plus rapide. Selon une première caractéristique avantageuse du procédé de détection conforme à l'invention, pour rechercher l'enregistrement correspondant, on détermine, pour chaque enregistrement lu du registre, un niveau de correspondance entre l'agencement des marquages provisoires de cet enregistrement lu et l'agencement de tous les marquages provisoires de la lentille ophtalmique dont l'image a été acquise. On comprend en particulier que si une partie des marquages de la lentille ophtalmique est effacée, le niveau de correspondance de l'ensemble des enregistrements du registre diminue mais celui de l'enregistrement correspondant conserve une très forte probabilité d'être le plus élevé. Selon un premier mode de réalisation du procédé de détection conforme à l'invention, pour rechercher l'enregistrement correspondant, on sélectionne l'enregistrement pour lequel le niveau de correspondance est le plus élevé. Ainsi, selon ce premier mode, on procède au calcul des niveaux de correspondance entre l'agencement des marquages provisoires de chacun des enregistrements du registre et l'agencement des marquages provisoires de la lentille ophtalmique, puis, on sélectionne l'enregistrement correspondant en étant certain que l'agencement de ses marquages est l'agencement qui correspond le mieux à l'agencement des marquages provisoires de la lentille ophtalmique. Eventuellement, si le degré de correspondance le plus élevé reste inférieur à une valeur seuil prédéterminée, on peut déduire que la lentille ophtalmique appartient à un type non référencé de lentilles, puis on peut procéder à la mise à jour du registre en y ajoutant ce nouveau type de lentilles. Avantageusement selon ce premier mode, pour rechercher l'enregistrement correspondant, on fait correspondre un nombre restreint de données représentatives de l'agencement des marquages provisoires de chaque enregistrement avec les marquages provisoires de la lentille ophtalmique, on en déduit un ensemble d'enregistrements dont l'agencement des marquages provisoires correspondent aux marquages provisoires de la lentille ophtalmique avec un niveau de correspondance probant, puis on fait correspondre au mieux l'ensemble des données représentatives de l'agencement des marquages provisoires de chaque enregistrement dudit ensemble d'enregistrements avec les marquages provisoires de la lentille ophtalmique pour en déduire l'enregistrement pour lequel le niveau de correspondance est le plus élevé. Ainsi, le procédé étant mis en oeuvre par un logiciel de traitement adapté, la mise en correspondance par un nombre restreint de données représentatives de l'agencement des marquages provisoires de chaque enregistrement permet de diminuer le temps global des calculs réalisés par le logiciel de traitement. La sélection d'un ensemble d'enregistrements puis la mise en correspondance de l'ensemble des données représentatives de l'agencement des marquages provisoires de chaque enregistrement dudit ensemble d'enregistrements permet ensuite de trouver rapidement parmi cet ensemble l'enregistrement correspondant, sans pour autant diminuer la précision du procédé. L'ensemble d'enregistrements sélectionnés peut pour cela comprendre un nombre d'enregistrements fonction du résultat de la mise en correspondance du nombre restreint de données. Plus précisément, il peut comprendre un grand nombre d'enregistrements si ce résultat fournit de nombreux enregistrements dont l'agencement des marquages correspond globalement à l'agencement des marquages provisoires de la lentille. Il peut au contraire comprendre un nombre très restreint d'enregistrements si ce résultat fourni peu d'enregistrements dont l'agencement des marquages correspond globalement à l'agencement des marquages provisoires de la lentille. Selon un deuxième mode de réalisation du procédé selon l'invention, pour rechercher l'enregistrement correspondant, on sélectionne l'enregistrement pour lequel le niveau de correspondance est supérieur à un seuil prédéfini. Ainsi, selon ce deuxième mode, le logiciel de traitement réalise un calcul précis du niveau de corrélation entre l'agencement des marquages provisoires des enregistrements successivement lus du registre et l'agencement des marquages provisoires de la lentille ophtalmique, puis, dès qu'il détecte un enregistrement pour lequel le niveau de corrélation est supérieur à un seuil prédéfini, il arrête la lecture du registre et sélectionne l'enregistrement lu. Le temps de recherche de l'enregistrement correspondant dépend donc de sa place dans le registre. Il est alors possible d'optimiser la durée du calcul en classant les types référencés de lentilles ophtalmiques selon leur probabilité d'occurrence. Ce classement peut être personnalisé en adaptant ce classement à l'activité effective de l'opticien. On pourra typiquement classer au début du registre les types de lentilles le plus couramment utilisés. Avantageusement, le niveau de correspondance entre l'agencement des marquages provisoires du masque de l'enregistrement lu du registre et l'agencement des marquages provisoires de la lentille ophtalmique dont l'image a été acquise est déduit en fonction de la correspondance entre la position de tout ou partie des marquages provisoires du masque et la position de tout ou partie des marquages provisoires de la lentille ophtalmique dont l'image a été acquise. Ainsi est-il possible de déterminer, après avoir fait coïncider au mieux les marquages du masque avec les marquages de l'image acquise, les distances qui séparent les marquages du masque des marquages correspondant de l'image acquise. Une valeur moyenne de ces distances peut ainsi permettre de calculer le niveau de correspondance. Avantageuserent, le niveau de correspondance entre l'agencement des marquages provisoires du masque de l'enregistrement lu du registre et l'agencement des marquages provisoires de la lentille ophtalmique dont l'image a été acquise est déduit en fonction de la correspondance entre la forme de tout ou partie des marquages provisoires du masque et la forme de tout ou partie des marquages provisoires de la lentille ophtalmique dont l'image a été acquise. Ainsi, est-il également possible de comparer les formes des marquages de l'image acquise et celles des marquages du masque afin de calculer le niveau de correspondance. En effet, comparer les formes des marquages permet de sélectionner parmi les enregistrements du registre uniquement les enregistrements correspondant à des types référencés de lentilles réalisées par le fabricant qui a réalisé la lentille ophtalmique lue. Avantageusement, lesdites données représentatives de l'agencement des marquages provisoires de chaque enregistrement du registre comportent un masque pourvu desdits marquages provisoires. Pour calculer ledit niveau de correspondance : - on superpose le masque de chaque enregistrement successivement lu du registre avec l'image acquise des marquages provisoires de la lentille ophtalmique, - on fait coïncider au mieux l'ensemble des marquages provisoires du masque avec l'ensemble des marquages provisoires de l'image acquise, - on calcule le niveau de correspondance entre l'agencement des marquages provisoires du masque de l'enregistrement lu du registre et l'agencement des marquages provisoires de l'image acquise de la lentille ophtalmique. Les marquages des enregistrements du registre sont donc enregistrés sous forme de masques, c'est-à-dire d'images de référence transparentes pouvant être superposées à l'image acquise de la lentille ophtalmique pour la reconnaissance globale des formes et des positions des marquages provisoires. Pour faire coïncider au mieux les marquages provisoires du masque avec les marquages provisoires de l'image acquise, il suffit de déplacer le masque sur l'image acquise afin de trouver la position dans laquelle le masque se superpose au mieux avec l'image acquise, de manière à déterminer si l'enregistrement lu constitue l'enregistrement correspondant. Pour calculer le niveau de correspondance, on peut déterminer dans plusieurs positions du masque par rapport à l'image acquise le nombre de points des marquages du masque superposés avec des points des marquages de l'image acquise, puis on peut sélectionner la position dans laquelle le nombre de ces points superposés est maximum, et enfin on peut calculer le taux de points des marquages du masque superposés avec des points des marquages de l'image acquise. Avantageusernent alors, le niveau de correspondance calcule est un niveau de corrélation entre l'agencement des marquages provisoires du masque de l'enregistrement lu clu registre et l'agencement des marquages provisoires de l'image acquise de la lentille ophtalmique. Selon une autre caractéristique avantageuse du procédé selon l'invention, pour faire coïncider l'ensemble des marquages provisoires du masque avec l'ensemble des marquages provisoires de l'image acquise, on translate et on fait pivoter dans le plan de l'image acquise le masque relativement à l'image acquise pour qu'il prenne différentes positions. Avantageusernent, on acquiert l'image de la lentille ophtalmique de manière à faire apparaître des micro-gravures de la lentille ophtalmique, on détermine la position de zones de recherche des micro-gravures en fonction de la mise en correspondance des marquages provisoires de la lentille ophtalmique et des données représentatives de l'agencement des marquages provisoires du type référencé de lentilles ophtalmiques de l'enregistrement correspondant, et on détermine la position dudit au moins un point remarquable recherché en recherchant les positions desdites micro-gravures dans lesdites zones de recherche. Les micro-gravures sont généralement positionnées sur la lentille ophtalmique avec une plus grande précision que les marquages provisoires. Pour déterminer avec précision la position des points remarquables de la lentille, le procédé se propose donc de déterminer dans un premier temps, à l'aide des marquages provisoires, des zones restreintes dans lesquelles sont positionnées les micro-gravures, puis dans un deuxième temps, de déterminer la position des micro-gravures, avant enfin, dans un troisième temps, d'en déduire la position précise des point remarquables. Ces zones de recherche permettent ainsi, d'une part, de diminuer la durée nécessaire à la recherche des micro-gravures sur l'image acquise de la entille, et, d'autre part, d'éviter de confondre des saletés présentes sur l'image avec des micro-gravures dans la mesure où la probabilité que ces saletés se trouvent dans lesdites zones de recherche est faible. Avantageusement, l'acquisition de l'image de la lentille ophtalmique comporte une étape de prise d'une image brute de la lentille ophtalmique, une étape de binarisation de l'image brute de la lentille ophtalmique, et une étape de compensation des effets optiques induits par la lentille ophtalmique. Selon une autre caractéristique avantageuse du procédé selon l'invention, l'étape de détermination est réalisée par lecture, dans l'enregistrement correspondant du registre, de données représentatives de l'agencement des points remarquables du type référencé de lentilles ophtalmiques par rapport à l'agencement des marquages provisoires. Chaque enregistrement du registre comporte des données relatives à la position exacte des points remarquables par rapport à la position des marquages provisoires en mémoire dans le registre. Ainsi, pour déterminer la position des points remarquables de la lentille, le logiciel de traitement procède à la mise en correspondance du référentiel des marquages de l'enregistrement correspondant avec le référentiel des marquages de la lentille, puis détermine la position des points remarquables de la lentille en lisant directement leurs positions dans l'enregistrement correspondant du registre. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique de dessus d'une lentille ophtalmique à addition progressive de puissance pourvue de ses marquages provisoires et permanents ; - la figure 2 est une vue générale en perspective d'un dispositif centreurbloqueur ; - la figure 3 est un schéma optique du dispositif de la figure 2 ; et - la figure 4 est une vue schématique de dessus d'une image acquise de la lentille ophtalmique de la figure 1 superposée à un masque pourvu de marquages. L'objectif du procédé de détection selon l'invention est de déterminer les positions de points remarquables d'une lentille ophtalmique 10 à variation progressive de puissance que sont son point de centrage optique CO, son point de vision de près VP et son point de vision de loin VL. Ces points définissent en effet un référentiel optique de la lentille qui permet par la suite à un opticien de convenablement la centrer en regard d'une pupille d'un oeil d'un porteur, de manière à ce qu'elle exerce au mieux les fonctions optiques de correction de la vue du porteur pour lesquelles elle a été conçue. Pour déterminer les positions de ces points remarquables CO, VP, VL, on se réfère selon l'invention aux marquages provisoires que comporte la lentille lorsqu'elle est fournie à l'opticien. En effet, lors de sa fabrication, toute lentille ophtalmique à variation progressive de puissance est munie de différents types de marquages matérialisant ces points remarquables CO, VP, VL, à savoir des marquages provisoires peints sur la lentille et des marquages permanents gravés sur la lentille. Les marquages provisoires permettent un repérage commode de la lentille préalablement à son montage sur une monture de lunettes. Les marquages permanents permettent: d'identifier la nature et les caractéristiques de la lentille ophtalmique, ainsi que de vérifier ou de rétablir, après effacement des marquages provisoires, le repérage exact de ladite lentille. Ces marquages provisoires et permanents présentent des positions et 15 des formes qui ne sont généralement communes qu'aux lentilles de la même marque, fabriquées par le même fabricant. Plus précisément, comme le montre la figure 1, les marquages provisoires comprennent, par exemple pour une marque de lentilles de la demanderesse : 20 - une croix 11 dite de montage ou centrage, matérialisant le centre de la zone de vision de loin destinée à être positionnée au centre de la pupille du porteur quand celui-ci regarde à l'infini droit devant lui ; elle permet de positionner en hauteur la progression de puissance de la lentille ophtalmique 10 par rapport à l'oeil, de telle sorte que le porteur trouve facilement, comme prévu par le 25 concepteur de la lentille, la puissance correctrice dont il a besoin en vision de loin, en vision intermédiaire et en vision de près ; - un point central 12 situé, selon les types de lentilles, de 2 à 6 mm au-dessous de la croix de montage 11 et qui localise le "point de centrage optique" CO de la lentille 10 ; ce point de centrage optique est conventionnellement, pour 30 une lentille progressive, le point de référence prisme où est mesurée la puissance prismatique nominale de la lentille ophtalmique 10 correspondant à la prescription du porteur ; - un cercle 13 de mesure de la puissance de vision de loin de la lentille, situé dans la partie supérieure de la lentille ophtalmique 10, juste au-dessus de la croix de montage 11, el: qui localise le point de vision de loin VL ; il s'agit donc du lieu où un frontofocomètre devra être placé pour mesurer la puissance de vision de loin de la lentille ophtalmique 10; - un cercle 14 de mesure de la puissance de vision de près de la lentille, situé dans la partie inférieure de la lentille ophtalmique 10 et qui entoure le point de vision de près VP ; ce point est décentré du côté nasal de 2 à 3 mm et la distance qui le sépare de la croix de montage 11 constitue la longueur nominale de la progression de la lentille ophtalmique 10 ; - un ou plusieurs traits 15 repérant l'horizontale de la lentille ophtalmique 10. Eventuellement, un ou plusieurs de ces marquages provisoires 11, 12, 13, 14, 15 peuvent avoir été effacés lorsque la lentille ophtalmique 10 est fournie à l'opticien. C'est souvent le cas des marquages situés au sommet de la lentille puisqu'ils sont amenés à frotter contre la pochette de protection qui contient ladite lentille. Comme le montre également la figure 1, les marquages permanents comprennent généralement quant à eux : - deux petits cercles ou signes 16 localisés sur l'horizontale de la lentille ophtalmique 10 passant par le point de centrage optique CO et situés à 17 mm de part et d'autre du point central 12 ; ces gravures permettent de retrouver le centrage horizontal et vertical de la lentille ; - un signe 17 permettant d'identifier la marque et le fabricant de la lentille ophtalmique 10 ; - un nombre à 2 ou 3 chiffres représentant la valeur de l'addition (par exemple 25 pour une addition de 2,50 dioptries) qui est gravé sous un des petits cercles 16. La mise en oeuvre du procédé trouve une application particulièrement avantageuse par l'implémentation, dans un logiciel intégré à dispositifcentreurbloqueur 100 pourvu d'une unité de traitement et d'un écran de contrôle, d'un programme apte à exécuter les étapes du procédé de détection décrit. Le procédé de détection des positions des points remarquables CO, VP, VL comporte une première étape d'acquisition d'une image 20 des marquages provisoires 11, 12, 13, 14, 15 de la lentille ophtalmique 10. Pour la mise en oeuvre de cette étape, en référence à la figure 2, on dispose la lentille ophtalmique 10 dans le dispositif centreur- bloqueur 100. Ce dispositif comporte un pupitre de travail 101 sur lequel est disposé un mécanisme de centrage 102 de la lentille ophtalmique 10. Le mécanisme de centrage 102 du pupitre de travail 101 comporte ici un jeu de trois mors 114 à serrage concentrique portés par des bras 115 pivotant agencés de manière que leur rotation conjointe permet le rapprochement des trois mors 114. Le serrage des mors 114 est commandé par un moteur 117. Une cellule 120, optique ou électromagnétique, permet au moteur 117 de connaître la position des bras 115 et donc de la lentille ophtalmique 10 par rapport au bâti 104. L'ensemble formé par les bras 115 et par les mors 114 est disposé au-dessus d'une plaque support transparente 121. Le dispositif centreur-bloqueur 100 comporte en outre un écran de visualisation 105 fixé sur le bâti 104 du dispositif de manière à être orienté pour être visible de l'utilisateur travaillant au pupitre de travail 101. Le dispositif centreur-bloqueur 100 est adapté à détecter et afficher l'agencement précis des marquages provisoires 11, 12, 13, 14, 15 de la lentille ophtalmique 10. Pour cela, comme le montre schématiquement la figure 3, il comprend : un moyen d'accueil de la lentille ophtalmique 10 constitué ici par la plaque support 121 transparente à la lumière, - de part et d'autre dudit moyen d'accueil, d'une part, des moyens d'éclairement de la lentille ophtalmique 10 installée sur ledit moyen d'accueil, et, d'autre part, des moyens d'acquisition d'une image brute de la lentille ophtalmique 10 ou, ce qui revient au même, de la lumière transmise par ladite lentille ophtalmique 10 - on comprend ici que cette image brute est déformée du fait des puissances optiques de la lentille -des moyens de mesure S, 122, 124, C aptes à mesurer le pouvoir de déviation optique qu'exerce la lentille ophtalmique 10 sur au moins un rayon lumineux et à délivrer un signal représentatif de ce pouvoir de déviation, - un système électronique et informatique (non visible), tel qu'un microordinateur cu un circuit intégré dédié (ASIC), comprenant des instructions de calcul de correction géométrique déduisant dudit pouvoir de déviation mesuré une image compensée de la lentille ophtalmique 10 perçue par les moyens d'acquisition 122, 125, C. Selon l'exemple représenté, les moyens d'éclairement comprennent une source de lumière S qui émet un faisceau lumineux divergent en direction d'un miroir 126 incliné à 45 degrés et une lentille convergente 123 adaptée à former un flux lumineux à rayons parallèles en direction de la lentille ophtalmique 10. Les moyens d'acquisition comprennent une plaque dépolie 122 formant écran de projection et une caméra numérique C captant l'image de cet écran du côté opposé à la lentille 10. La caméra C délivre au système électronique et informatique un signal représentatif de l'image brute projetée sur l'écran de projection 122. Ils comprennent pour cela, entre le support transparent 124 et la caméra numérique C, un système optique de renvoi du faisceau lumineux transmis par la lentille ophtalmique 10 comportant un miroir 125 incliné à 45 degrés. La caméra numérique C recueille, via le renvoi angulaire optique opéré par le miroir incliné 125, les images ou ombres projetées sur l'écran de projection dépoli 122. Le système électronique et informatique intègre des moyens de traitement d'image (sous la forme d'un programme d'ordinateur ou d'un ASIC) adaptés à traiter le signal obtenu en sortie de la caméra numérique C. Ces moyens de traitement d'image binarisent l'image brute de manière à ce que l'ensemble des points de l'image de la lentille soit codé de manière binaire, en noir et blanc. Ainsi, les points de l'image acquise des parties vierges de la lentille sont tous codés par des "0", tandis que les points correspondant à des points de la lentille sur lesquels sont: peints des marquages provisoires sont codés par des "1". L'image binarisée est ensuite compensée au moyen du calcul de correction géométrique, puis cette image acquise 20 (pourvue des images 21, 22, 23, 24, 25 des marquages provisoires 11, 12, 13, 14, 15) est transmise à des moyens d'affichage constitués en l'espèce par l'écran de visualisation 105. Le système électronique et informatique est ici avantageusement pourvu d'un registre dont chaque enregistrement comprend, d'une part, des données représentatives de l'agencement des marquages provisoires d'un type référencé de lentilles ophtalmiques, et, d'autre part, des données représentatives des positions des points remarquables des lentilles du type référencé par rapport aux positions des marquages provisoires. Chaque type référencé de lentilles ophtalmiques, et par conséquent chaque enregistrement du registre, correspond ici à une marque de lentilles d'un fabricant donné. Plus précisérnent, comme le montre la figure 4, lesdites données représentatives de l'agencement des marquages provisoires de chaque enregistrement comprennent un masque 30 pourvu des marquages provisoires 31, 32, 33, 34, 35 communs à toutes les lentilles du type référencé. Le procédé de détection des positions des points remarquables CO, VP, VL comporte une deuxième étape de lecture du registre au cours de laquelle on recherche un enregistrement correspondant dont l'agencement des marquages provisoires 31, 32, 33, 34, 35 correspond avec un certain degré de correspondance à l'agencement des marquages provisoires 11, 12, 13, 14, 15 de la lentille ophtalmique 10 dont l'image 20 a été acquise. Pour réaliser cette recherche, le programme informatique superpose virtuellement le masque 30 de chaque enregistrement lu du registre avec l'image acquise 20 dans un plan de superposition correspondant au plan de l'image acquise. Il procède ensuite, dans une première position X, Y du masque 30 par rapport à l'image acquise 20, à la recherche d'un premier niveau de corrélation approché entre l'agencement des marquages provisoires 31, 32, 33, 34, 35 du masque 30 et l'agencement des images 21, 22, 23, 24, 25 des marquages provisoires 11, 12, 13, 14, 15 de la lentille ophtalmique 10. Pour ce faire, il sélectionne plusieurs points des marquages provisoires 31, 32, 33, 34, 35 du masque 30, ici au nombre de sept, puis il détermine dans cette première position le nombre de points parmi ces sept points qui sont superposés à un point de l'image acquise 20 codé par un 1 (c'est-à-dire correspondant à un point de la lentille sur lequel est peint un marquage provisoire). Ce nombre constitue le niveau de corrélation approché du masque 30 dans cette première position. Il est donc ici copris entre 0 et 7. Le programme informatique fait ensuite pivoter le masque 30 dans le plan de superposition d'un angle TETA, par exemple égal à 10 degrés, puis il détermine un deuxième niveau de corrélation approché. Il réitère cette opération jusqu'à ce que le masque 30 ait réalisé une révolution complète, en déterminant pour chaque position angulaire du masque 30 un niveau de corrélation approché. Il translate ensuite le masque 30 dans une autre position X, Y par rapport à l'image acquise 20 afin de déterminer d'autres niveaux de corrélation approchés pour chaque position angulaire du masque 30. Après avoir translaté pas à pas le masque sur un échantillonnage important de points de l'image acquise 20, il sélectionne parmi l'ensemble des niveaux de corrélation approchés trouvés celui le plus élevé. Il affecte alors à l'enregistrement lu du registre ce niveau de corrélation approché. Le programme informatique recommence cette opération pour chacun des masques 30 en mémoire dans les enregistrements du registre. Il sélectionne alors un ensemble d'enregistrements dont les masques présentent des niveaux de corrélation approchés maximum. Plus précisément, si aucun des marquages provisoires de la lentille ophtalmique 10 n'a été effacé, il sélectionne les enregistrements dont les masques 30 présentent des niveaux de corrélation égaux à sept. En revanche, si aucun des masques ne présente un niveau de corrélation égal à sept, ce qui signifie qu'une partie des marquages provisoires a été effacée, il sélectionne les enregistrements dont les masques présentent des niveaux de corrélation égaux à six. Si aucun des masques ne présente un niveau de corrélation égal à six, il décrémente à nouveau la valeur du niveau de corrélation approché jusqu'à sélectionner au moins un enregistrement. Le programme informatique procède alors à la détermination du niveau de corrélation réel, c'est-à-dire affiné, des masques 30 des enregistrements sélectionnés. Dans ce dessein, le programme réitère les opérations de déplacement de chaque masque dans le plan de superposition. Cependant, le programme informatique ne considère, pour calculer les niveaux de corrélation, non plus sept points des marquages 31, 32, 33, 34, 35 du masque 30, mais l'ensemble des points des marquages du masque. Par ailleurs, il fait cette fois pivoter le masque degré par degré et il le déplace entre chacune de ses positions X, Y avec un pas plus fin. Il peut ainsi comparer avec précision les positions et les formes des marquages des masques 30 des enregistrements sélectionnés avec les formes et les positions des marquages de la lentille ophtalmique 10. Ayant déterminé les niveaux de corrélation réels des masques 30 des enregistrements sélectionnés, le programme détermine l'enregistrement correspondant en sélectionnant l'enregistrement qui comporte le niveau de corrélation réel le plus grand. Cette sélection permet de déterminer l'enregistrement dont les marquages du masque 30 correspondent aux marquages de la lentille ophtalmique 10. Eventuellement, si le niveau de corrélation réel du masque de l'enregistrement correspondant est inférieur à une valeur seuil signifiant que le masque ne correspond probablement pas aux marquages de la lentille (et donc que le type de la lentille n'est pas référencé dans le registre), le programme peut en avertir l'opticien par l'intermédiaire de l'écran de visualisation 105. Quoi qu'il en soit, l'écran de visualisation 105 affiche l'image acquise 20 et le masque 30 superposé l'un avec l'autre. Ainsi, l'opticien peut vérifier visuellement si le masque 30 correspond aux marquages 11, 12, 13, 14, 15 de la lentille ophtalmique 10. Le procédé de détection comporte une troisième étape de détermination des positions des points remarquables CO, VP, VL. Plus précisément, les marquages du masque 30 de l'enregistrement sélectionné étant parfaitement superposés aux images 21, 22, 23, 24, 25 des marquages non effacés de la lentille ophtalmique 10, le programme lit dans le registre les données représentatives des positions des points remarquables CO, VP,VL par rapport aux positions des marquages provisoires du masque 30. II détermine ainsi la position des points remarquables de la lentille ophtalmique 10. Selon une première variante de réalisation du procédé de détection, le programme peut lire les enregistrements du registre les uns après les autres en déterminant à chaque fois le niveau de corrélation réel, c'est-à-dire affiné, des marquages du masque de l'enregistrement lu. Ainsi, dès qu'il détecte un niveau de corrélation supérieur à une valeur seuil prédéterminée, il arrête la lecture du registre et affiche sur l'écran de visualisation 105 le masque 30 de l'enregistrement sélectionné superposé avec l'image acquise 20. L'opticien choisit alors de continuer la lecture du registre si le masque ne convient pas, ou de sélectionner le masque s'il se superpose parfaitement aux marquages de la lentille ophtalmique 10. Il est alors possible d'optimiser la durée du calcul en classant les types référencés de lentilles ophtalmiques selon leur probabilité d'occurrence. Ce classement peut être personnalisé en adaptant ce classement à l'activité effective de l'opticien. On pourra typiquement classer au début du registre les types de lentilles le plus couramment utilisés.Selon une deuxième variante de réalisation du procédé de détection, le programme peut affiner la détection de la position des points remarquables de la lentille en se référant à ses marquages permanents 16, 17. Pour ce faire, il est: nécessaire que le dispositif centreur-bloqueur 100 soit équipé de moyens de projection d'image permettant de faire apparaître sur l'image acquise 20 les marquages permanents de la lentille. La sélection de l'enregistrement correspondant reste identique à celle décrite précédemment. La position détectée de l'ensemble des marquages provisoires de la lentille ophtalmique 10 permet alors de déterminer des zones de recherche dans lesquelles se trouvent les marquages permanents 16, 17. Ces zones peuvent par exemple être constituées par des disques d'un millimètre de diamètre ayant pour centre les positions, approximées à l'aide des marquages provisoires, des points remarquables de la lentille. Le système électronique et informatique du centreur-bloqueur peut alors analyser l'image acquise 20 dans ces zones de recherche afin de déterminer les positions des marquages permanents de la lentille. Une fois ces positions connues, le programme peut en déduire avec précision les positions des points remarquables CO, VP, VL de la lentille. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
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L'invention concerne un procédé de détection de la position d'au moins un point remarquable recherché d'une lentille ophtalmique pourvue de marquages provisoires matérialisant des points remarquables de cette lentille.Selon, l'invention, le procédé comprend :- une étape d'acquisition d'une image (20) des marquages provisoires de la lentille ophtalmique,- une étape de lecture d'un registre dont chaque enregistrement comprend des données représentatives de l'agencement des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) d'un type référencé de lentilles, avec la recherche d'un enregistrement correspondant dont l'agencement des marquages provisoires correspond à l'agencement des marquages provisoires de la lentille ophtalmique dont l'image a été acquise; et- une étape de détermination de la position dudit au moins un point remarquable recherché en fonction de la mise en correspondance des marquages provisoires de la lentille et des données représentatives de l'agencement des marquages provisoires du type référencé de lentilles de l'enregistrement correspondant.
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1. Procédé de détection de la position d'au moins un point remarquable recherché (VL, VP, CO) d'une lentille ophtalmique (10) pourvue de marquages provisoires (11, 12, 13, 14, 15) matérialisant des points remarquables (VL, VP, CO) de cette lentille, caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape d'acquisition d'une image (20) des marquages provisoires (11, 12, 13, 14, 15) de la lentille ophtalmique (10), une étape de lecture d'un registre dont chaque enregistrement comprend des données représentatives de l'agencement des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) d'un type référencé de lentilles ophtalmiques, avec la recherche d'un enregistrement correspondant dont l'agencement des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) correspond, avec un certain niveau de correspondance, à l'agencement d'une partie au moins des marquages provisoires (11, 12, 13, 14, 15) de la lentille ophtalmique (10) dont l'image (20) a été acquise; et une étape de détermination de la position dudit au moins un point remarquable recherché (VL, VP, CO) en fonction de la mise en correspondance des marquages provisoires (11, 12, 13, 14, 15) de la lentille ophtalmique (10) et des données représentatives de l'agencement des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) du type référencé de lentilles ophtalmiques de l'enregistrement correspondant. 2. Procédé de détection selon la 1, dans lequel, pour rechercher l'enregistrement correspondant, on détermine, pour chaque enregistrement lu du registre, un niveau de correspondance entre l'agencement des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) de cet enregistrement lu et l'agencement de tous les marquages provisoires (11, 12, 13, 14, 15) de la lentille ophtalmique (10) dont l'image (20) a été acquise. 3. Procédé de détection selon l'une des précédentes, dans lequel, pour rechercher l'enregistrement correspondant, on sélectionne l'enregistrement pour lequel le niveau de correspondance est le plus élevé. 4. Procédé de détection selon la précédente, dans lequel, pour rechercher l'enregistrement correspondant, on fait correspondre un nombre restreint de données représentatives de l'agencement des marquages provisoires(31, 32, 33, 34, 35) de chaque enregistrement avec les marquages provisoires (11, 12, 13, 14, 15) de la lentille ophtalmique (10), on en déduit un ensemble d'enregistrements dont l'agencement des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) correspondent aux marquages provisoires (11, 12, 13, 14, 15) de la lentille ophtalmique (10) avec un niveau de correspondance probant, puis on fait correspondre au mieux l'ensemble des données représentatives de l'agencement des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) de chaque enregistrement dudit ensemble d'enregistrements avec les marquages provisoires (11, 12, 13, 14, 15) de la lentille ophtalmique (10) pour en déduire l'enregistrement pour lequel le niveau de correspondance est le plus élevé. 5. Procédé de détection selon l'une des 1 et 2, dans lequel, pour rechercher l'enregistrement correspondant, on sélectionne l'enregistrement pour lequel le niveau de correspondance est supérieur à un seuil prédéfini. 6. Procédé de détection selon la l'une des précédentes, dans lequel le niveau de correspondance entre l'agencement des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) du masque (30) de l'enregistrement lu du registre et l'agencement des marquages provisoires (11, 12, 13, 14, 15) de la lentille ophtalmique (10) dont l'image (20) a été acquise est déduit en fonction de la correspondance entre la position de tout ou partie des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) du masque (30) et la position de tout ou partie des marquages provisoires (11, 12, 13 14, 15) de la lentille ophtalmique (10) dont l'image (20) a été acquise. 7. Procédé de détection selon l'une des précédentes, dans lequel le niveau de correspondance entre l'agencement des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) du masque (30) de l'enregistrement lu du registre et l'agencement des marquages provisoires (11, 12, 13, 14, 15) de la lentille ophtalmique (10) dont l'image (20) a été acquise est déduit en fonction de la correspondance entre la forme de tout ou partie des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) du masque (30) et la forme de tout ou partie des marquages provisoires (11, 12, 13, 14, 15) de la lentille ophtalmique (10) dont l'image (20) a été acquise. 8. Procédé de détection selon l'une des précédentes, dans lequel lesdites données représentatives de l'agencement des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) de chaque enregistrement du registre comportentun masque (30) pourvu desdits marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35), et dans lequel, pour calculer ledit niveau de correspondance : -on superpose le masque (30) de chaque enregistrement successivement lu du registre avec l'imaçie acquise (20) des marquages provisoires (11, 12, 13, 14, 15) de la lentille ophtalmique (10), - on fait coïncider au mieux l'ensemble des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) du masque (30) avec l'ensemble des marquages provisoires (21, 22, 23, 24, 25) de l'image acquise (20), et - on calcule le niveau de correspondance entre l'agencement des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) du masque (30) de l'enregistrement lu du registre et l'agencement des marquages provisoires (21, 22, 23, 24, 25) de l'image acquise (20) de la lentille ophtalmique (10). 9. Procédé de détection selon la précédente, dans lequel le niveau de correspondance calculé est un niveau de corrélation entre l'agencement des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) du masque (30) de l'enregistrement lu du registre et l'agencement des marquages provisoires (21, 22, 23, 24, 25) de l'image acquise (20) de la lentille ophtalmique (10). 10. Procédé de détection selon l'une des deux précédentes, dans lequel, pour faire coïncider l'ensemble des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) du masque (30) avec l'ensemble des marquages provisoires (21, 22, 23, 24, 25) de l'image acquise (20), on translate et on fait pivoter dans le plan de l'image acquise (20) le masque (30) relativement à l'image acquise (20) pour qu'il prenne différentes positions (X, Y, TETA). 11. Procédé de détection selon l'une des précédentes, dans lequel on acquiert l'image (20) de la lentille ophtalmique (10) de manière à faire apparaître des micro-gravures (16, 17) de la lentille ophtalmique (1), on détermine la position de zones de recherche des micro-gravures (16, 17) en fonction de la mise en correspondance des marquages provisoires (11, 12, 13, 14, 15) de la lentille ophtalmique (10) et des données représentatives de l'agencement des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35) du type référencé de lentilles ophtalmiques de l'enregistrement correspondant, et on détermine la position dudit au moins un point remarquable recherché (VP, VL, CO) en recherchant les positions desdites micro-gravures (16, 17) dans lesdites zones de recherche. 12. Procédé de détection selon l'une des précédentes, dans lequel l'acquisition de l'image (20) de la lentille ophtalmique (10) comporte une étape de prise d'une image brute de la lentille ophtalmique (10), une étape de binarisation de l'image! brute de la lentille ophtalmique (10), et une étape de compensation des effets optiques induits par la lentille ophtalmique (10). 13. Procédé de détection selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape de détermination est réalisée par lecture, dans l'enregistrement correspondant du registre, de données représentatives de l'agencement des points remarquables (VL, VP, CO) du type référencé de lentilles ophtalmiques par rapport à l'agencement des marquages provisoires (31, 32, 33, 34, 35). 14. Procédé de détection selon l'une des précédentes, dans lequel, si aucun enregistrement présentant une correspondance suffisante n'est trouvé, le registre est mis à jour au moyen des étapes suivantes : -création d'un nouvel enregistrement du registre, - acquisition d'une image de la lentille et mémorisation de cette image dans le nouvel enregistrement, saisie de l'agencement des points remarquables de la lentille et mémorisation de cet agencement dans le nouvel enregistrement. 15. Procédé de détection selon l'une des précédentes, dans lequel le registre comporte de plus des données représentatives d'au moins l'une des informations suivantes : le nom du fabriquant ou distributeur du type référencé de lentille, - la référence ou marque de commerce du type référencé de lentille, - la catégorie, unifocale, multifocale à pastille ou multifocale à variation progressive de puissance du type référencé de lentille, l'oeil, gauche ou droit, auquel est destinée le type référencé de lentille.
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G
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G02
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G02C
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G02C 13,G02C 7
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G02C 13/00,G02C 7/02
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FR2899565
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A1
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EMBALLAGE SUPPORT POUR UN PRODUIT A SURELEVER PRECONDITIONNE OU NON
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-t- La présente invention concerne un dispositif d'emballage et un procédé de pliage permettant de monter ou de sortir un système de pied afin de maintenir un ou plusieurs produits préconditionnés ou non, à une hauteur prédéterminée pour faciliter leurs consommations. La présente invention relève du domaine technique des emballages et elle s'applique, plus particulièrement, aux systèmes de conditionnement qui sont destinés à emballer une certaine quantité de produit tels que des liquides, poudres, pâtes, purées, grains, particules, etc... préconditionnés ou non dans un contenant tel que des boites, emballages, cartons, etc... ,et accompagnés de tous systèmes facilitant le service ou l'ouverture tel que des robinets, becs verseurs, goulots, trappes, etc... L'invention concerne, plus spécifiquement, les dispositifs d'emballage et les procédés de pliage qui sont réalisés à partir d'au moins un flanc de matière première prédécoupée et/ou refoulée et rainurée pour être ensuite montée par pliage pour former un emballage. A titre d'application préférée, l'invention concerne les dispositifs d'emballage et les procédés de pliage réalisés à partir d'un ou deux flancs de carton, de préférence compact, sans que cette précision exclue le carton ondulé ou des produits similaires qui peuvent être travaillés en feuille, tels que des feuilles de matière plastique, contre-collées ou non, des feuilles de métal, ou composite. Pour de nombreuses raisons, il est nécessaire de pouvoir surélever un produit qui se vide ou se déverse afin de ne pas avoir à le soulever à chaque utilisation ou à le mettre au bord d'une table pour se servir. Cette fonction d'élévation du produit est de plus en plus recherchée, car elle facilite l'utilisation par le consommateur confronté aux problèmes du poids ou de la quantité de produit trop importante, et du service impossible avec un verre, un bol, ou tous récipients. Tel est le cas pour de nombreux produits de consommation, préconditionnés ou non et plus particulièrement les fontaines à vin, fontaines ou distributeurs à eau, lait, jus de fruit, distributeurs à mayonnaise, riz, maïs, purée, ou tout élément utilisant des poches, des sachets ou outres en plastique avec boite en carton ou non. Dans ce domaine des solutions rudimentaires ont déjà été proposées, mais restent très complexes à mettre en oeuvre ou impossibles à monter pour les consommateurs moyens. Les pieds ne sont jamais solidaires de la -2- boîte, sont peu stables et insuffisamment résistants, notamment à cause du poids et du transport qui fragilisent. De tels conditionnements ne peuvent satisfaire ni les fabricants, ni les consommateurs ou utilisateurs. Pour remédier à ces inconvénients, les inventeurs sont partis des constats suivants : le système doit se déclencher en un minimum d'actions ; il doit y avoir une butée pour que le système de pied et le produit restent solidaires ; il doit être résistant et la stabilité doit être maximum. L'invention que l'on appellera emballage support a, par conséquent, pour objet un dispositif d'emballage et un procédé de pliage, destiné à surélever et à maintenir un produit préconditionné ou non, à une certaine hauteur. Ce dispositif d'emballage à 3 faces minimum, réalisé à partir d'au moins un flanc de matière découpé, prédécoupé, refoulé, monté par pliage et collé, destiné à surélever un produit préconditionné ou non, afin de faciliter son utilisation, est caractérisé en ce qu'il comporte au moins un volet de support formant pied, destiné à être poussé vers l'intérieur de l'emballage support, sur lequel reposera la base du produit placé en hauteur, Les volets de support sont découpés, prédécoupés et refoulés ou rainurés dans l'emballage support. Selon la forme de mise en oeuvre, une partie, formant languette, d'au moins un volet de support, est découpée et prédécoupée. Selon la forme de mise en oeuvre, une partie, formant petite patte, d'au 25 moins un volet de support est découpée. Une découpe et/ou prédécoupe effectuée sur une face de l'emballage support, s'oppose à un élément saillant préexistant sur le produit lors du coulissement, à l'image d'une butée. Selon la forme de mise en oeuvre, des découpes et prédécoupes sont 30 adaptées, placées et conçues pour qu'elle se plient contre des faces ou des parois, et ainsi poussent les volet de support, déchirent ou arrachent les languettes, et se glissent et se coincent sous chacun des volets de support pour sceller le système. -3-Selon la forme de mise en oeuvre, la première étape consiste à plier au moins un volet de support de sorte qu'il soit retenu plié contre des faces ou des parois. Les languettes sont collées soit -sur au moins une face ou une paroi, -sur au moins une découpe et prédécoupe, -par deux l'une sur l'autre, afin de retenir es volets de support pliés. Selon la forme de mise en oeuvre, au moins une petite patte s'emboîte dans un trou effectué sur une face ou un fond de l'emballage support, ceci lors du pliage et du montage de l'emballage support autour du produit. Au moins une découpe et prédécoupe est effectuée sur l'emballage support, et collée sur le produit à emballer, pour retenir le produit et le dispositif emboîtés avant ouverture. Ce dispositif d'emballage et procédé de pliage étant caractérisé en ce que les éléments soutenant le produit, qui sont nommés volets de support, soient d'une taille prédéterminée, convenant idéalement à la hauteur désirée ou à la résistance désirée ; ceci afin de bien repartir le poids jusqu'au sol. Ces volets de support peuvent être soit prédécoupés sur des flancs ou des parois, soit prévus dans le découpage de la forme qui constitue l'emballage support et selon le cas, pliés et/ou collés. L'invention a également pour objet de conserver la solidarité lors du coulissement entre, d'une part le pliage formant le système pied nommé emballage support, et d'autre part le produit proprement dit, préconditionné ou non, que l'on nomme produit. Cette invention étant caractérisée en ce qu'une butée découpée et/ou pliée sur l'emballage support vient en opposition à la conséquence de l'ouverture du produit, ou en opposition à une forme existante sur le produit. Cette butée s'effectue donc entre une forme placée sur le produit, et une découpe prévue sur une face (ou paroi) de l'emballage support. La découpe et la forme peuvent être sur n'importe qu'elle face de l'emballage support et du produit, et/ou résulter d'un pliage, Idéalement la forme de cette butée est directement liée et adaptée à la forme dont on doit s'opposer au passage, cette dernière forme résultant ou non de l'ouverture du produit. -4-L'invention a également pour objet le fait que l'on peut dans certains cas plier les volets de support contre des faces ou des parois, afin de faciliter leurs déclenchements par le consommateur. Il faudra alors coller des languettes prédécoupées ou emboîter des petites pattes, afin de maintenir les volets de support fermés et rabattues contre les faces ou parois. Les languettes peuvent faire partie intégrante du volet de support ou être effectuées sur un bord. Les languettes pourront soit être collées sur elles-mêmes ou sur une face ou paroi, soit collées sur une pré-découpe. Selon le cas, le consommateur n'aura qu'à pousser pour déchirer ou craquer les languettes. Il poussera les volets de support, soit à travers un trou ou une découpe sur une face, soit par l'intermédiaire d'une prédécoupe pour la plier et arracher les languettes ou désemboîter les petites pattes, afin de déclencher les volets de support et la stabilisation du produit en hauteur. L'invention a également pour objet l'optimisation de la solidité, de l'intégrité et de la stabilité de la structure, ceci est caractérisé par le pliage vertical des volets de support, obtenu par refoulage ou rainurage, qui favorise l'intégrité et la résistance des faces de la structure portante. Idéalement les éléments de soutien nommés volets de support qui sont la réelle structure portante, sont directement reliés au sol par une face continue et pliée. Idéalement les volets de support vont de la base du produit qui est en hauteur, jusqu'à la base de la face de l'emballage support en contact avec le sol. Ils ne peuvent pas céder d'un coup sous la pression du poids du produits, l'usure se manifestera par un écrasement progressif et non une rupture brutale de ces volets de support. Pour des produits légers, les volets de support ne sont pas obligatoirement prolongés jusqu'au sol. La protection des volets de support est favorisée par le fait qu'ils se trouvent au centre du pliage. Les volets de support sont protégés à l'intérieur même de l'emballage support, une fois le montage effectué, L'invention a également pour objet le fait que les volets de support, qui sont les réelles structures portantes, se trouvent sous tous les principaux points d'appuis du produit, formant ainsi dans sa dynamique une croix, ou un triangle, ou un carré, selon les formes du produit d'origine à -5- surélever qui peut être cubique, rectangulaire, triangulaire, hexagonale, ou de toutes autres formes. Le premier élément constitue le produit proprement dit et le second nommé emballage support constitue le système de pied. Ils peuvent avoir n'importe quel'e forme, mais ils ont de préférence la même forme générale, de manière à ce que pendant le transport, les deux emballages emboîtés avant le déclenchement des pieds, ne prennent pas plus de place qu'un emballage original sans l'emballage support. Un dispositif d'emballage et un procédé de pliage conforme à l'invention présentent en outre l'avantage d'être d'un coût modique, du fait de la nature du matériau constituant le premier et le second emballage, et de la mise en oeuvre industrielle simpliste : on effectue le montage d'un emballage coulissant à 3 faces minimums autour d'un produit préconditionné ou non, et non un emboîtement des deux. Dans le cas de produit léger à surélever, l'emballage support n'aura pas obligatoirement de fond. Diverses autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre de cinq formes de mise en oeuvre et d'applications possibles de celles-ci. Dans cette description on se réfèrera aux dessins schématiques annexés, qui illustrent des formes non limitatives de réalisation d'un dispositif d'emballage et un procédé de pliage selon l'invention. Dessins sur lesquels : La figure 1 est un ensemble de deux vues en perspective la et lb du pliage qui constitue l'emballage support de la première forme de mise en oeuvre de l'invention. La figure la correspondant à une vue en plein et la figure lb correspondant à une vue par transparence du même élément vu du même angle. La figure 2 est une vue en perspective de la boite à surélever qui constitue le produit proprement dit, préconditionné ou non. Sa Forme ne constituant pas une caractéristique de l'invention. Idéalement pour cette première forme de mise en oeuvre de 1 'invention, la figure 2 est une fontaine à vin de type : poches, sachets, ou outres en plastique avec boite en carton. La figure 3 est une vue de dessus de l'élément prédécoupé et refoulé 35 ou rainuré qui formera l'emballage support, l'élément est à plat et -6- représente l'élément tel qu'il est découpé par le fabriquant avant d'être plié et collé pour former la figure la autour de la figure 2 et ainsi épouser cette dernière parfaitement. La figure 3 illustre aussi la première forme de mise en oeuvre de l'invention. La figure 4 est une vue de dessus de l'élément prédécoupé et refoulé ou rainuré qui formera l'emballage support, l'élément est à plat, et les volets de support sont dans cette figure pliés et collés afin de pouvoir être déclenchés pair une action prédéterminée. Dans cette figure représentant aussi la première forme de mise en oeuvre de l'invention, le premier collage a été effectué. La figure 5 est une succession de vues 5a, 5b, 5c, 5d, 5e, 5f représentant quelques étapes ou actions caractéristiques des opérations de pliage, collage, assemblage et montage entre la figure la : l'emballage support et la figure 2 : le produit, de la première forme de mise en oeuvre de l'invention. La figure 6 est une vue en perspective de l'assemblage entre la figure la et la figure 2 après le déclenchement des volets de support formant pied de la première forme de mise en oeuvre de l'invention. La vue de la figure 6 est la même que celle de la figure 5f. La figure 7 est une vue de dessus de l'élément prédécoupé et refoulé ou rainuré qui formera les pieds de la deuxième forme de mise en oeuvre de l'invention. L'é?ément est à plat et représente l'emballage lorsque les volets de support sont pliés, et les languettes collées l'une sur l'autre. Les figures 8a et 8b sont des vues en perspective de deux autres formes de mise en oeuvre du pliage qui constitue l'emballage support. La figure 8a correspondant à la troisième forme de mise en oeuvre de l'invention. La figure 8b correspondant à la quatrième forme de mise en oeuvre de l'invention. La figure 9 est une vue de dessous de l'élément prédécoupé et refoulé 30 ou rainuré qui formera l'emballage support correspondant à la cinquième forme de mise en oeuvre de l'invention. La figure 10 est une succession de vues 10a, 10b, 10c, 10d en perspective représentant quelques étapes ou actions caractéristiques des opérations de pliage, de collage, d'assemblage et de montage entre -7- l'emballage support et le produit de la cinquième forme de mise en oeuvre de l'invention. Pour cette cinquième forme de mise en oeuvre de l'invention le produit est idéalement un distributeur ou un emballage à semoule ou riz. On se réfèrera d'abord à la première forme de mise en oeuvre de l'invention illustrée de la figure 1 à la figure 6. Un dispositif d'emballage et un procédé de pliage selon l'invention comprend dans cette première forme de mise en oeuvre, au moins un élément de support nommé volet de support, tel qu'illustré dans un état constitué par les figures la et lb, et désigné par les références P1, P2, P3, P4. Ces volets de supports Pl, P2, P3, P4 sont obtenus par découpage, refoulage ou rainurage et prédécoupage d'une forme telle qu'illustrée à plat à la figure 3. Une telle forme peut être réalisée à partir de carton compact, de carton ondulé ou encore, de tous matériaux exploitables en feuilles, la nature de la matière constitutive n'étant pas une caractéristique de l'invention. lia longueur de ces volets de support doit prendre en compte l'épaisseur du matériau utilisé, ainsi que ses réactions lors du pliage. Ils seront donc, dans cette première forme de mise en oeuvre, raccourcis à la base d'au moins l'épaisseur du carton, ceci afin de permettre lors de leur déclenchement une bonne stabilité. Comme le montre la figure 2 représentant un produit à surélever préconditionné ou non, l'encombrement et la forme entre cet élément et l'emballage support représenté à la figure la est relativement le même. Dans cette figure 2, l'élément saillant Dl représente le système qui permet le service du produit, et D2 représente le produit proprement dit préconditionné ou non. Idéalement, pour cette première forme de mise en oeuvre de l'invention, Dl est un robinet, et D2 une fontaine à vin de type sachet ou outre en plastique avec boite en carton. T1 et T2 représentent dans cette figure des trous permettant le transport du produit par l'utilisateur ou le consommateur. T1 et T2 peuvent être dans certains cas accompagnés d'une poignée. Comme le montre plus particulièrement les différences entre les figures 3 et 4, les volets de support Pl, P2, P3, P4 sont pliés sur les faces ou parois F3 et F4 par rapport à un refoulement ou rainurage représenté par 1 î une ligne discontinue entre Al et A8 pour le volet de support P1, entre A2 -8-et A7 pour le volet de support P2, entre A3 et A6 pour le volet de support P3, et entre A4 et A5 pour le volet de support P4. Sur la figure 3 et 4 on peut constater que les volets de support comprennent chacun au moins une languette découpée et prédécoupée désignée par les références LI, L2, L3, L4. Les pointillés représentent ici une prédécoupe qui permettra, au moment souhaité, le déclenchement des volets de support par déchirement. La longueur de ces languettes doit aussi prendre en compte les réactions du matériau utilisé lors du pliage de P1, P2, P3, P4. Elles seront donc dans cette première forme de mise en oeuvre de l'invention, raccourcies afin qu'elles ne se superposent pas. Dans la figure 3, des découpes et prédécoupes C2 et C3 en forme de poignée sont pratiquées respectivement sur les faces ou parois F3 et F4. Les pointillés :représentent ici une prédécoupe qui permettra, au moment souhaité, le déclenchement des volets de support formant pieds, par pression, déchirement et pliage de ces poignées. On notera, qu'entre la figure 3 et la figure 4 les languettes LI et L2, L3 et L4 ont été collées respectivement sur les poignées découpées et prédécoupées C2 et C3. Ceci afin de retenir les volets de support contre les faces ou parois F3 et F4 et de les déclencher le moment souhaité par une pression effectuée, simultanément ou non, sur les poignées C2 et C3. La figure 5 illustre une succession de vues 5a, 5b, 5c, 5d, 5e, 5f de la première forme de mise en oeuvre de l'invention, dans laquelle les figures 5a et 5b reprennent respectivement les figures 3 et 4. La figure 5c est une vue en perspective de l'emballage support avant que celui-ci ne soit plié et collé pour épouser la forme du produit, préconditionné ou non, pausé en son centre. L'action consiste à placer le produit, figure 2, sur la face F5 de la figure 4. La face F5 est aussi le fond de l'emballage support représenté dans la figure la et lb. Le passage de la figure 5c à la figure 5d illustre bien une des caractéristiques de l'invention qui consiste à ne pas insérer une boite dans un fourreau, mais bien de monter un fourreau autour d'une boite. Ceci afin d'éviter des manipulations de centrage et d'emboîtement qui sont complexes et onéreuses. Pour arriver à la figure 5d les 4 faces restantes FI, F2, F3, F4 de la figure 4 doivent être pliées, montées et collées autour de la figure 2. Pour -9- cela, il faudra plier les faces F3 et F4 selon un refoulement ou rainurage représenté par une ligne discontinue entre A9 et A10 pour la face F3 et entre Ail et Al2 pour la face F4 de la figure 4. Ensuite il faudra plier les faces FI et F2 selon un refoulement ou rainurage représenté dans la figure 3 par une ligne discontinue entre Al et A8 pour la face F1 et entre A2 et A7 pour la face F2. Finalement il faudra plier les rabats BI et B2 selon un refoulement ou rainurage représenté dans la figure 3 par une ligne discontinue entre A4 et A5 pour le rabat BI et entre A3 et A6 pour le rabat B2. Ceci permettant le collage du rabat B1 sur la face F1 et du rabat B2 sur la face F2 tel que représenté dans la figure la et lb. La figure 5d met en évidence le caractère optimum de l'encombrement pris par un produit avant ,figure 2, et après, figure 5d, le reconditionnement ou la manipulation industrielle lui permettant d'avoir un emballage support. C'est dans cet état qu'il sera transporté par le consommateur ou l'utilisateur. Les figures 5e et 5f illustrent les actions qui devront être faites par le consommateur ou l'utilisateur pour surélever son produit et en faciliter la consommation. Pour cela le consommateur devra premièrement retirer ou arracher la découpe et prédécoupe Cl, illustrée dans les figures la, 3 et 4. Les prédécoupes des quelques centimètres qui seront déchirées ici, étant matérialisées dans les figures par des pointillés suivant une ligne. Cl est directement collé sur le produit en même temps que les collages effectués entre la figure 5c et 5d, ceci afin de retenir l'emballage support autour du produit proprement dit. L'élément Cl n'est pas obligatoire mais permet de ne pas dissocier involontairement les deux éléments pendant le transport, et de les garder tel qu'illustrés dans un état constitué par la figure 5d. Deuxièmement, dans la figure 5e, le consommateur devra tirer simultanément vers le haut, représenté par une flèche El, pour le produit, et vers le bas, représenté par une flèche E2, pour l'emballage support, afin de faire coulisser les deux éléments ensembles jusqu'en butée. Pour cela il devra, soit tirer directement sur le produit grâce à une découpe en courbe tracée sur un des bords de chaque faces F3 et F4, 35 figure let 3, de l'emballage support, soit par l'intermédiaire de trous T1 et -10- T2, figure 2, ou de poignée selon le cas, sur le haut du produit. Il placera donc une main sur la face F5 de l'emballage support, les doigts placés sur les poignées C2 et C3, et l'autre main sur le haut du produit proprement dit. Les formes particulières des découpes pratiquées sur les faces F3 et F4, sont des exemples non limitatifs de formes, qui ne sont pas une caractéristique de l'invention. D'autre formes appropriées de découpe peuvent être réalisées par l'homme de l'art, sans sortir du cadre de l'invention, Afin de ne pas dissocier l'assemblage involontairement et de ne pas se retrouver avec l'emballage support dans une main et le produit dans une autre, le système possède une butée qui apparaît lorsque l'on arrache Cl, figure la, 3 et 4. En effet, une forme adaptée à stopper le passage du produit par l'intermédiaire de l'élément saillant Dl, figure 2, est découpée et prédécoupée dans la face FI de l'emballage support, figure la, 3, 4 et 6. L'élément qui coulisse est donc stoppé par une butée qui s'effectue entre l'élément saillant Dl placée sur le produit D2 et une découpe prévue sur une face FI de l'emballage support. Idéalement, la forme et la découpe sont faites pour s'emboîter l'une dans l'autre. C'est la relation entre ces deux éléments qui fait ici l'intérêt de l'invention. Les formes particulières de ces deux éléments Dl et FI illustrées ici, sont des exemples non limitatif de formes, qui ne sont pas une caractéristique de l'invention. D'autre formes appropriées de butée peuvent être réalisées par l'homme de l'art, sans sortir du cadre de l'invention. Troisième et dernière action pour le consommateur ou l'utilisateur, figure 6 et 5f : le déclenchement de la stabilisation de l'ensemble par une action de pression, simultanée ou non, sur les poignées C2 et C3, représentées dans les figures la, lb et 6. La pression exercée, matérialisée par des flèches E3 et E4 dans la figure 5f, enfonce et plie les poignées C2 et C3 arrachant les languettes découpées et prédécoupées L1, L2, L3, L4 qui y étaient collées, et libérant ainsi les volets de support P1, P2, P3, P4 sous le produit, comme illustré dans un état constitué par la figure 6. Idéalement, les découpes et prédécoupes en forme de poignée C2 et C3 sont pratiquées sur des faces ou des parois opposées l'une a l'autre F3 et F4, figures la, lb et 6, ceci permettant de faire pression sur ces poignées d'une seule main. Les prédécoupes de quelques centimètres qui seront -11-déchirées ici, étant matérialisées dans les figures par des pointillés suivant une ligne. Les poignées C2 et C3 viennent se plier contre la face ou paroi F5, se glisser et se coincer sous tous les volets de support P2, P4,..., figure 6 pour les empêcher de bouger et ainsi sceller le système. Les poignées C2 et C3 ayant ou non un refoulage ou rainurage pratiqué à l'endroit où elles doivent se plier. Dans cette figure 6, pour se plier, les poignées C2 et C3 se déchirent à leurs bases respectives de quelques millimètres. Elles profitent ainsi du refoulage ou rainurage pratiqué entre A9 et A10, et entre A11 et Al2 représentés par des lignes discontinues sur la figure 4. Dans la figure 6, les éléments visibles D1, D2, FI, F3, F5, T1, T2 sont aussi indiqués tel qu'ils sont désignés tout le long des figures 1 à 6 illustrant la première forme de mise en oeuvre de l'invention. La figure 7 illustre une deuxième forme de mise en oeuvre de l'invention avec languettes découpées et prédécoupées. Ici les languettes L5 et L6 se superposent afin d'être simplement collées l'une sur l'autre : L5+L6. Elles ne sont pas collées sur la poignée découpée et prédécoupée C4, ceci afin de limiter le nombre de collages. Ainsi les volets de support Px et Py sont retenus pliés contre des faces ou des parois tel que Fx, par deux, grâce à leurs languettes respectives L5 et L6. Les prédécoupes de quelques centimètres qui seront déchirés ici par pression sur la poignée C4, étant matérialisées dans la figure par des pointillés suivant une ligne. Les figures 8a et 8b illustrent deux formes de mise en oeuvre de l'invention sans languettes découpées et prédécoupées. Ceci afin de limiter le nombre de collage. Dans la figure 8a illustrant la troisième forme de mise en oeuvre de l'invention, les volets de support seront retenus simplement par la présence du produit. Le consommateur devra pousser, simultanément ou non, sur des poignées découpées et/ou prédécoupées C5 et C6 pour déclencher les volets de support, se glisser et se coincer sous chacun d'eux. Dans la figure 8b illustrant la quatrième forme de mise en oeuvre de l'invention, les volets de support tel que Pz, comprennent chacun au moins une petite patte, tels que KI et K2, qui s'emboîtera lors du pliage de la forme générale, dans un trou, tel que SI, pratiqué sur le fond F8. Pour le déclenchement le consommateur devra pousser directement les volets de support tel que Pz, qui apparaissent à travers les trous tel que Mx, -12-pratiqués sur les faces F6 et F7 de l'emballage support. Les formes particulières des trous tels que S1 et Mx, et des petites pattes telles que K1 et K2 illustrées dans la figure 8b, sont des exemples non limitatifs de formes, qui ne sont pas une caractéristique de l'invention. D'autre formes appropriées de trous et de petites pattes peuvent être réalisées par l'homme de l'art, sans sortir du cadre de l'invention. Les figures 9 et 10 illustrent la cinquième forme de mise en oeuvre de l'invention, où les volets de support sont simplement préalablement découpés et prédécoupés dans des faces F11 et F12. Ici le produit est idéalement un distributeur ou un emballage à semoule, riz ou céréales. Dans la figure 9 les volets de support P5 et P6, P7 et P8 ne sont pas pliés mais simplement découpés, prédécoupés et refoulés ou rainurés respectivement dans les faces F11 et F12. Le fond de l'emballage support sur lequel on dépose le produit est la face F13. Ici les faces F9 et F10 et les rabats B3 et B4 fonctionnent sur le même principe que les faces F1 et F2 et les rabats B1 et B2 de la figure 3 de la première forme de mise en oeuvre. La figure 10 illustre une succession de vues 10a, 10b, 10c, 10d dans laquelle la figure 10a représente l'emballage support avant que celui-ci ne soit plié pour épouser la forme du produit posé en son centre. La figure 10b représente l'assemblage de l'emballage support avec le produit avant qu'il ne soit utilisé par le consommateur. C'est dans cet état qu'il sera transporté par le consommateur ou l'utilisateur. Les figures 10c et 10d illustrent les actions qui seront faites par le consommateur pour surélever et utiliser le produit. Dans la figure 10c le consommateur fait coulisser les deux éléments jusqu'en butée en les tirant comme indiquer par les flèches. Puis dans la figure 10d il devra pousser vers l'intérieur les volets de support P5, P6, P7, P8, découpés sur les faces F11 et F12, illustrés dans la figure 9 afin de les plier selon un refoulage ou rainurage représenté par une ligne discontinue entre A13 et A14 pour le volet de support P5, entre A15 et A16 pour le volet de support P6, entre A17 et A18 pour le volet de supportP7, entre A19 et A20 pour le volet de support P8. On pourra facilement mettre en oeuvre l'invention dans des chaînes de montage automatisées qui plient et collent ou agrafent ou assemblent par tout autre moyen, industriellement. -13- Bien entendu, il ne s'agit là que d'exemples particuliers et non limitatifs de réalisation d'un dispositif d'emballage et un procédé de pliage selon l'invention. Il est clair que bien d'autres dispositifs d'emballage et procédés de pliage conformes à l'invention peuvent être réalisés par l'homme de l'art, sans sortir du cadre de l'invention, à partir d'emballages d'un type connu ou non
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Emballage support pour un produit à surélever préconditionné ou non.L'invention relève du domaine technique des emballages. Elle concerne un emballage permettant de monter ou de sortir un système de pied pour faciliter la consommation du produit,Il est constitué de deux éléments : un produit préconditionné ou non (D2), et un emballage support, qui coulissent jusqu'en butée (D1, F1). L'emballage support comprend au moins un volet de support (P2, P4,...) découpé, prédécoupé et refoulé ou rainuré, formant pied, destiné à être poussé vers l'intérieur pour bloquer le produit (D2) à la hauteur désirée. Selon le cas ils seront poussés, soit directement, soit par l'intermédiaire de découpes et prédécoupes (C2, C3) qui seront pliées contre la face du fond (F5), et déclencheront l'ouverture de ces volets de support (P2, P4,...).L'emballage selon l'invention, est particulièrement destiné au surélèvement des liquides ou produits secs (vin, semoule, ...) préconditionnés ou non.
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1. Dispositif d'emballage à 3 faces minimum, réalisé à partir d'au moins un flanc de matière découpé, prédécoupé, refoulé, monté par pliage et collé, destiné à surélever un produit préconditionné ou non (D2), afin de faciliter son utilisation, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un volet de support formant pied (PI, P2, P3, P4, Px, Py, Pz, P5, P6, P7, P8) destiné à être poussé vers l'intérieur de l'emballage support, sur lequel reposera la base du produit (D2) placé en hauteur. 2. Dispositif d'emballage selon la 1, caractérisé en ce que les volets de support (PI, P2, P3, P4, Px, Py, Pz, P5, P6, P7, P8) sont découpés, prédécoupés et refoulés ou rainurés dans l'emballage support. 3. Dispositif d'emballage selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'une partie, formant languette (L1, L2, L3, L4, L5, L6), d'au moins un volet de support (PI, P2, P3, P4, Px, Py), soit découpée et prédécoupée, 4. Dispositif d'emballage selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'une partie, formant petite patte (K1, K2), d'au moins un volet de support (Pz), est découpée. 5. Dispositif d'emballage selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte une découpe et/ou prédécoupe effectuée sur une face (F1) de l'emballage support, qui s'oppose à un élément saillant (D1) préexistant sur le produit (D2) lors du coulissement, à l'image d'une butée. 6. Dispositif d'emballage selon l'une quelconque des ci dessus, caractérisé en ce que des découpes et prédécoupes (C2, C3, C4) sont adaptées, placées et conçues pour qu'elles se plient contre des faces ou des parois (F5), et ainsi poussent les volet de support (Pi, P2, P3, P4, Px, Py), déchirent ou arrachent les languettes (L1, L2, L3, L4, L5+L6), et se glissent et se coincent sous chacun des volets de support pour sceller le système. 7. Procédé de pliage du dispositif d'emballage selon l'une des 1, 2, 3, 4 et 6, caractérisé en ce que la première étape consiste à plier au moins un volet de support (P1, P2, P3, P4, Px, Py, Pz) de sorte qu'il soit retenu plié contre des faces ou des parois (F3, F4, Fx, F6, F7). -15- 8. Procédé de pliage du dispositif d'emballage selon la 7, caractérisé en ce que les languettes (L1, L2, L3, L4, L5, L6) sont collées soit -sur au moins une face ou une paroi, -sur au moins une découpe et prédécoupe (C2, C3), -par deux l'une sur l'autre (L5+L6), afin de retenir les volets de support pliés. 9. Procédé de pliage du dispositif d'emballage selon la 7, caractérisé en ce que au moins une petite patte (KI, K2) s'emboîte dans un trou (SI) effectué sur une face ou un fond (F8) de l'emballage support, ceci lors du pliage et du montage de l'emballage support autour du produit. 10. Procédé de pliage du dispositif d'emballage selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce qu'au moins une découpe et prédécoupe (Cl) est effectuée sur l'emballage support, et collée sur le produit (D2) à emballer, pour retenir le produit et le dispositif emboîtés avant ouverture.
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B
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B65
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B65D
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B65D 5
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B65D 5/52
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FR2901885
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE MESURE DE LA RIGIDITE D'UN ECHANTILLON DE PAPIER
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La présente invention concerne le domaine des produits cellulosiques fibreux, le papier notamment et plus particulièrement les papiers que l'on désigne couramment par l'expression papiers sanitaires et domestiques. Elle vise un procédé et un dispositif de mesure de la rigidité de ces produits. La perception de la douceur d'un échantillon de ce type de produit que l'on tient dans la main dépend de plusieurs paramètres dont la rigidité, ou son opposée la souplesse, et la résilience. io Par ailleurs, on cherche à estimer dans certains cas l'effet d'un traitement sur la rigidité du produit final. Ainsi, par exemple il serait souhaitable de pouvoir suivre d'une manière simple l'évolution de la rigidité d'un papier en fonction du raffinage de la pâte. On a déjà proposé d'analyser le son que le papier émet quand il est 15 manipulé, froissé, frotté pour en caractériser certaines de ses propriétés. Ainsi, le document US 3 683 681 décrit un dispositif agencé pour, en continu, froisser une bande de papier et en donner une mesure d'une caractéristique par un signal sonore audible qui dépend des ultrasons émis par le froissement. 20 Le document US 4 869 101 décrit un dispositif conçu pour, en continu également, frotter une bande de papier contre un film piézoélectrique dont les signaux qui en résultent peuvent être soumis à un analyseur de spectre de fréquences. Le spectre obtenu peut alors caractériser le produit. Une autre version de cette approche est divulguée dans le document FR 2 810 111. 25 Cependant ces documents ne fournissent pas vraiment de procédé de caractérisation quantitative et s'en tiennent à la description de moyens d'évaluation. La demanderesse a donc recherché un procédé de mesure quantitative à la fois performant et objectif 30 Le procédé selon l'invention de mesure de la rigidité (D) d'un papier ou autre produit cellulosique fibreux est caractérisé par le fait qu'on déchire un échantillon du papier, on enregistre le son produit pendant le déchirement, et on analyse le son enregistré de manière à mesurer un pourcentage (pc) de la présence de fréquences caractéristiques du déchirement, ce pourcentage étant un indicateur de la rigidité du papier. L'invention met donc à la disposition du fabricant de papier une méthode simple mettant en oeuvre des moyens disponibles aisément. Plus précisément le procédé est caractérisé par le fait qu'il comporte les étapes suivantes : - on déchire dans une première étape le papier avec une force prédéterminée ; - on enregistre, dans cette étape, et on numérise les sons enregistrés à une io fréquence d'échantillonnage et avec une résolution prédéterminée pour obtenir un enregistrement numérique d'une durée prédéterminée ; - on analyse, dans une deuxième étape, l'enregistrement numérique dans les domaines temporel et fréquentiel et on mesure un pourcentage de la présence de fréquences caractéristiques du déchirement sur ladite durée 15 prédéterminée pour en déduire un indice de rigidité. De préférence, le papier est déchiré dans la direction de son sens marche. Par ce procédé aux règles rigoureusement préétablies, on a pu établir au moins une relation linéaire de calcul de l'indice de rigidité en fonction du pourcentage de la présence desdites fréquences caractéristiques dans 20 l'ensemble des spectres de fréquences obtenus sur la durée de l'enregistrement. De préférence pour cela : - On effectue une transformation de Fourier (FFT) à partir de l'enregistrement numérique pour obtenir ledit ensemble des spectres codé 25 en amplitudes selon une échelle de couleurs de façon à différencier les fréquences d'amplitudes au moins égales à une amplitude minimale prédéterminée et suffisamment pour pouvoir en effectuer la sélection. - On limite ledit ensemble des spectres à une zone dite de test ne comportant que les fréquences supérieures à une fréquence minimale prédéterminée et 30 on calcule dans cette zone de test la surface relative occupée par les fréquences d'amplitudes au moins égales à ladite amplitude minimale. - On calcule l'indice de rigidité à partir de ladite surface relative. Avantageusement, la zone de test comportant un nombre total de pixels prédéterminé, la mesure de la surface relative déterminant l'indice de douceur est le nombre de pixels couleur présents sur ladite surface, évaluable aisément grâce à une fonction histogramme. L'invention concerne aussi un dispositif de mesure de la rigidité d'un échantillon de papier pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus, caractérisé par le fait qu'il comporte un appareil tel qu'un déchiromètre agencé pour déchirer un échantillon de produit de façon reproductible dans des conditions identiques, un micro et, relié au micro, des moyens de calcul équipés d'une io carte son et de modules d'enregistrement des sons et de traitement de signal. On note que par ce procédé et grâce au système le mettant en oeuvre, on obtient une mesure objective de la rigidité du papier, parfaitement répétitive. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en 15 référence au dessin annexé sur lequel : - la figure 1 est un schéma par blocs fonctionnels du système permettant la mise en oeuvre du procédé de mesure de la rigidité selon l'invention, -la figure 2 représente un organigramme des étapes effectuées pour la mise en oeuvre du procédé de mesure de la rigidité selon l'invention, 20 - la figure 3 représente un enregistrement temporel du son obtenu au moment du déchirement de papier, - la figure 4 représente un ensemble de spectres de fréquences sur la durée de l'enregistrement temporel, codé selon une échelle de couleurs et - la figure 5 représente le même ensemble de spectres limité à la zone de test. 25 - la figure 6 montre un équipement pour effectuer le déchirement d'un échantillon. Le procédé proposé ici pour mesurer la rigidité d'un échantillon de papier consiste, en référence à la figure 1, à utiliser un système de mesure 30 comportant un déchiromètre 1 équipé d'un micro 4 relié à des moyens de calcul, par exemple un ordinateur personnel ou PC (personal computer) 5. Le déchiromètre est un appareil connu en soi que l'on utilise par exemple pour mesurer des valeurs de résistance à la déchirure. Il est ici détourné de son utilisation habituelle. Le déchiromètre 1 est par exemple de la marque Adamel-Lhomargy modèle ED20. Pour le type de papier à mesurer, par exemple du papier hygiénique (PH) de taille 10 sur 12 centimètres, on leste le balancier 3 du déchiromètre d'un poids prédéterminé P égal à 350 grammes pour une échelle de mesure allant de zéro à 800 cN. Il est classiquement prévu sur le déchiromètre un couteau pour réaliser io une amorce de déchirure (non représenté). Le micro 4, ici de la marque Shure SM58, est positionné de façon à pouvoir capter les sons ci-dessus dans de bonnes conditions. Le déchiromètre est dépourvu de tout dispositif susceptible de générer des bruits parasites au cours de l'enregistrement des sons à capter. On a ici 15 notamment enlevé son système de déblocage, mais ce n'est pas forcément nécessaire. L'ordinateur personnel PC 5 est exploité ici sous le système d'exploitation Windows . Il est équipé d'une carte son 6, ici une carte Terratec modèle Sixpack 5.1+, et de modules fonctionnels, composés 20 essentiellement de logiciels, notamment un logiciel d'enregistrement 7, ici Nero Wave Editor de la marque Ahead Software, un logiciel standard d'analyse et de traitement de signal 8 tel que Spectrogram v8.8 distribué par Visualization Software, et un logiciel graphique 9 tel que Photoshop v7.0 d'Adobe. 25 Le logiciel 7 enregistre les données sonores issues de la carte son 6 sous forme numérique dans une première mémoire 10. Le logiciel 8 traite les données sonores de la première mémoire 10 et mémorise ses données d'analyse et de traitement dans une seconde mémoire 11 comme il va être précisé ci-après. 30 Le PC 5 est relié à une interface homme-machine comportant un clavier 12 et un écran 13 capable de visualiser le contenu des mémoires 10 et 11, et accessoirement à une imprimante 14, du type imprimante universelle capable d'imprimer l'image présente sur l'écran 13, mais aussi de scanner les documents qu'elle imprime. Le procédé comporte alors les étapes suivantes, en référence à la figure 2 : - Lors d'une première étape 100, on déchire le papier avec la force prédéterminée par le poids P. Pour cela, on place le papier 2 dans le déchiromètre 1 de façon à ce que la direction de fabrication du papier soit dans la direction de la déchirure. Selon la figure 6, l'échantillon 2 est placé dans la mâchoire la du déchiromètre 1. Cette mâchoire est formée de deux parties, l'une fixe la', l'autre mobile la ", un espace libre la ter est ainsi ménagé entre les deux parties. Le couteau lb est mis en mouvement de manière à passer dans l'espace libre 1 ter entre les deux mâchoires et effectuer une amorce de déchirure dans la direction de la déchirure correspondant à environ 1/6 de la longueur de l'échantillon dans la direction de fabrication. Le balancier 3 est dans une position d'arrêt, une cale ld bloquant la masse du balancier. On retire la cale 1d du balancier en le maintenant en position de départ au moyen du bras de levier 3a et on lance l'enregistrement du son. On relâche le bras de levier 3a du balancier 3 prestement, ce qui ne génère aucun bruit parasite. Le balancier 3 ainsi libéré, pivote et met en mouvement la mâchoire mobile la" entraînant la déchirure complète de l'échantillon. -Pendant cette étape 100, le déchirement émet des sons captés par le micro 4 et enregistrés grâce à la carte son 6 et au logiciel 7 à une fréquence d'échantillonnage fe assez élevée, ici de 44100 Hertz avec une résolution r de 16 bits. Le logiciel 7 enregistre les sons sous forme numérique dans la mémoire 10. L'enregistrement numérique mémorisé est d'une durée suffisante T pour couvrir toute la durée du son émis, grâce au logiciel 7. - Lors d'une deuxième étape 200 suivante, on analyse l'enregistrement numérique de la mémoire 10 dans les domaines temporel et fréquentiel de la façon suivante : 1) Dans l'enregistrement numérique, on sélectionne, grâce au clavier 12 et par le logiciel 7, un intervalle I de temps de durée prédéterminée ici 200 millisecondes compris entre To + 100ms et To + 300ms , To étant le début du spectre sonore . On obtient ainsi un enregistrement numérique réduit ou spectre temporel ST tel que montré en figure 3. L'intervalle de temps I de durée T est transmis au logiciel de traitement de signal 8 sous un format compatible aux deux logiciels 7 et 8, par exemple WAV (Windows Audio Video) qui est un format de fichiers son de Windows. 2) Le logiciel 8 effectue des transformations de Fourier rapides (FFT) sur le spectre ST, ici de taille 1024 points, donc avec une résolution DT, ici de 0,195 milliseconde, pour obtenir, en référence à la figure 4, un ensemble STF de spectres temps-fréquence en échelle temporelle linéaire et fréquentielle logarithmique, comportant ici des fréquences F de 20 à 22050 Hertz avec une résolution DF égale à 43,1 Hertz. Les amplitudes sont codées en couleur selon une échelle de couleurs répartie de façon à bien différencier les fréquences F d'amplitudes V supérieures à une amplitude minimale prédéterminée Vo (V>Vo sur la figure), et ici correspondant à un volume sonore de 20 dB. Toutes ces valeurs sont indicatives et on pourrait définir d'autres réglages, dans la mesure où on en conserve la cohérence. Les amplitudes V doivent être suffisamment différenciées par les couleurs choisies pour pouvoir être ultérieurement sélectionnées, par exemple coloriées en couleurs sombres. Sur la figure 4, les couleurs ne sont pas représentées, mais la sélection potentielle est rendue effective par des hachures noires horizontales. Une simple comparaison effectuée par logiciel peut permettre d'obtenir automatiquement cette sélection. L'image de l'ensemble STF fourni par le logiciel 8 est mémorisée en mémoire 11 et peut alors être transmise au logiciel graphique 9 sous forme d'une nouvelle image montrée en figure 5, de taille identique à la définition de l'écran du PC, ici 1024x1280 pixels couleur. Cette transmission peut par exemple être effectuée en opérant une impression d'écran (touche impr écran syst du clavier 12) sur l'imprimante 14, le document ainsi imprimé étant ensuite scanné sur la même imprimante 14 et l'image obtenue ramenée par le logiciel 9 à une image 1024x1280. - Lors d'une étape 300 suivante, on mesure le pourcentage de présence de fréquences Fc ,dites caractéristiques, sur la durée To, en utilisant le logiciel 9, lequel effectue leur sélection par le moyen évoqué ci-dessus. On pourrait opérer manuellement sur le document imprimé en utilisant un aréomètre. Ces fréquences caractéristiques Fc sont les fréquences F présentes dans l'intervalle I de durée To, d'amplitudes V supérieures à vo et supérieures à une fréquence minimum Fo prédéterminée. Elles sont considérées comme suffisamment caractéristiques des sons émis lors du déchirement du papier 2. Plus précisément : 1) On limite l'ensemble STF des spectres temps-fréquence, en référence à la figure 5, à une zone ZT dite de test comportant les fréquences F io supérieures à la fréquence minimale Fo prédéterminée. Dans l'exemple choisi Fo = 1000 Hertz. Puis on calcule dans cette zone ZT la surface relative SR des zones sombres occupée par les fréquences F d'amplitudes V supérieures à vo. Pour cela, la zone ZT comporte un nombre total de pixels couleur NTP prédéterminé et toujours identique 15 (1024x1280). En fait, la mesure de la surface relative SR occupée par les fréquences Fc est alors parfaitement représentée par le nombre de pixels couleur Ni présents sur cette surface SR. Et le nombre Ni est lui-même parfaitement représentatif du pourcentage pc de présence des fréquences F cherché puisque : 20 pc = 100 x NI / NTP (20) Il est pratique d'utiliser directement le nombre Ni puisqu'il peut être évalué simplement en faisant effectuer un histogramme des surfaces coloriées en sombre sur la zone ZT par le logiciel 9. Sans être lié par la théorie, il ressort de cette méthode qu'il existerait 25 une relation étroite entre la cohésion, les liaisons inter-fibres et le son du déchirement. Les liaisons inter-fibres peuvent être provoquées par un raffinage plus ou moins fort de la suspension de fibres ou un pressage en partie humide. L'analyse du son du déchirement présente un intérêt certain pour les papiers tissues dits stratifiés qui peuvent comporter une strate intérieure de fibres 30 plus résistantes, plus longues et/ou plus raffinées et une strate extérieure de fibres plus douces, plus courtes et peu liées. Comme les mesures effectuées selon le procédé ci-dessus ne dépendent que d'évaluations physiques et non subjectives, elles sont fidèles aux erreurs de mesure physiques près, ce qui était bien le but recherché
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La présente invention porte sur un procédé de mesure de la rigidité (D) d'un échantillon de papier (2) ou autre produit cellulosique fibreux. Il est caractérisé par le fait qu'on déchire un échantillon du papier, on enregistre le son produit pendant le déchirement, et on analyse le son enregistré de manière à mesurer un pourcentage (pc) de la présence de fréquences caractéristiques du déchirement, ce pourcentage étant un indicateur de la rigidité du papierCe procédé permet de réaliser rapidement et de façon fiable, une évaluation de la rigidité d'un produit de papier en vue de comparer différents produits sur un même marché.
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1- Procédé de mesure de la rigidité (D) d'un papier (2) ou autre produit cellulosique fibreux caractérisé par le fait qu'on déchire un échantillon du papier, on enregistre le son produit pendant le déchirement, et on analyse le son enregistré de manière à mesurer un pourcentage (pc) de la présence de fréquences caractéristiques du déchirement, ce pourcentage étant un indicateur de la rigidité du papier. 2- Procédé de mesure de la rigidité (D) d'un échantillon de papier (2) ou autre 10 produit cellulosique fibreux selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comporte les étapes suivantes : - On déchire le papier (2) dans une première étape (100) avec une force prédéterminée (P) ; - on enregistre (7) durant cette étape (100) et on numérise (7) les sons 15 enregistrés à une fréquence d'échantillonnage (fe) et avec une résolution (r) prédéterminées pour obtenir un enregistrement numérique (10, ST) d'une durée (T) prédéterminée ; - on analyse, dans une deuxième étape (200), l'enregistrement numérique (ST) dans les domaines temporel et fréquentiel (STF) et on mesure un 20 pourcentage (pc) de la présence des fréquences caractéristiques (Fc) du déchirement sur ladite durée prédéterminée (T) pour en déduire un indice de rigidité (D). 3- Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel on déchire le papier (2) dans son sens marche. 25 4- Procédé selon l'une des 2 et 3, dans lequel on utilise au moins une relation linéaire (20, 21) de calcul de l'indice de rigidité (D) en fonction du pourcentage (pc) de la présence desdites fréquences (Fc) dans l'ensemble (STF) des spectres de fréquences (STF) obtenus sur la durée (T) de l'enregistrement (ST). 30 5- Procédé selon l'une des 2 à 4, dans lequel, pour analyser ledit enregistrement numérique (ST) et mesurer ledit pourcentage (pc) :- On effectue une transformation de Fourier à partir de l'enregistrement numérique (ST) pour obtenir ledit ensemble (STF) codé en amplitudes selon une échelle de couleurs de façon à différencier les fréquences (Fc) d'amplitudes (V) au moins égales à une amplitude minimale (Vo) prédéterminée et suffisamment pour pouvoir en effectuer la sélection (V>Vo). - On limite ledit ensemble des spectres (STF) à une zone (ZT) ne comportant que les fréquences (Fc) supérieures à une fréquence minimale (Fo) prédéterminée et on calcule dans cette zone de test la surface relative (N 1) io occupée par les fréquences (Fc) d'amplitudes (V) au moins égales à ladite amplitude minimale (Vo). - On calcule l'indice de rigidité (D) à partir de ladite surface relative (N 1). 6- Procédé selon la 5, dans lequel les fréquences caractéristiques (Fc) sont celles obtenues sur la durée (T) de l'enregistrement numérique (ST), 15 supérieures à la fréquence minimale (Fo) et d'amplitude (V) au moins égale à l'amplitude minimale (Vo). 7- Procédé selon l'une des 5 et 6, dans lequel, la zone (ZT) comportant un nombre total (NTP) de pixels couleur prédéterminé, la mesure de la surface relative (SR) déterminant l'indice de rigidité (D) est le nombre de 20 pixels (N 1) présents sur ladite surface (SR). 8- Procédé selon l'une des 5 à 7, dans lequel le calcul de l'indice de rigidité (D) est une fonction linéaire (21) de la mesure de la surface relative (N 1). 9- Dispositif de mesure de la rigidité (D) d'un échantillon de papier (2) ou 25 autre produit cellulosique fibreux pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé par le fait qu'il comporte un appareil, tel qu'un déchiromètre (1), agencé pour déchirer un échantillon de papier de façon reproductible dans des conditions identiques, un micro (4) et, reliés au micro (4), des moyens de traitement du signal (5) équipés d'une carte 30 son (6) et de modules (7-11) d'enregistrement des sons et de traitement de signal.
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G
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G01
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G01N
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G01N 33
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G01N 33/34
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FR2893599
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A1
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EMBALLAGE POUR PORTIONS DE PRODUITS ALIMENTAIRES
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La présente invention a pour objet un . Elle se rapporte d'une manière générale au domaine industriel et 10 commercial de la fabrication et de la diffusion de conditionnements pour produits vendus en éléments de faible volume et est en particulier destinée à la distribution de micro-pains de beurre ou de produits similaires, de forme parallélépipédique ou cubique. 15 De nombreux articles comestibles sont commercialisés en portions emballées individuellement au moyen de divers procédés. Dans le cas du beurre par exemple, les portions sont le plus souvent conditionnées dans un papier aluminium + polyéthylène permettant un pliage se maintenant sans collage. Chaque portion, en forme de bloc sensiblement 20 rectangulaire, est tout d'abord enveloppée sur cinq de ses faces, c'est-à-dire sur les quatre faces verticales et la face horizontale supérieure, et, dans une deuxième phase, la fermeture complète du papier est obtenue en pliant les quatre volets verticaux sur la sixième et dernière face, soit la face horizontale inférieure, de préférence une des grandes faces du bloc. 25 Pour l'utilisateur, il est souvent malaisé d'ouvrir cet emballage sans déchirer le papier et sans se mettre du beurre sur les doigts. Le dispositif selon la présente invention a pour objectif de remédier à cet état de choses Il permet en effet de déballer une portion de beurre ou d'un 30 autre produit sans risquer de toucher involontairement le contenu. -2- Il est constitué d'un emballage réalisé à partir d'un élément carré ou rectangulaire d'un matériau en feuille conservant une forme obtenue par pliage et comportant sur deux côtés opposés des languettes déterminées pour se rabattre toutes deux à l'extérieur de l'emballage après sa fermeture, de façon à pouvoir l'ouvrir pour extraire son contenu en exerçant sur les deux languettes des tractions de directions opposées. Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif d'une forme de réalisation conforme à la présente demande : la figure 1 représente l'emballage à plat, avec indication des lignes de pliage, la figure 2 montre, vu de dessous, le même emballage une fois disposé autour du contenu, la figure 3 montre l'emballage fermé vu en bout, la figure 4 montre dans les même conditions l'emballage en cours d'ouverture, la figure 5 est une coupe transversale suivant les flèches F1 de la figure 2, et les figures 1', 4' et 5' représentent une variante de l'emballage 20 dans les mêmes conditions que les figures 1, 4 et 5. Le dispositif, figures 1 à 5, est constitué d'une feuille 1 découpée en forme de rectangle et dont deux côtés opposés 2, 3 comportent chacun une languette 4, 5 fixée en son centre. 25 La feuille 1 est constituée d'un matériau, tel que du papier à base d'aluminium et de polyéthylène, présentant la particularité de conserver sa forme après pliage. Ses dimensions sont déterminées de manière à ce que lorsqu'elle est disposée autour du contenu 6 pour constituer son emballage 10, les deux bords 7, 30 8 portant les languettes 4. 5 se recouvrent sur la plus grande partie de la face inférieure 9 dudit contenu. 15 20 Les deux languettes sont de longueurs différentes. La languette courte 4, d'une longueur légèrement inférieure à la largeur de l'emballage fermé, est repliée directement sur le bord 7 de la feuille 1 auquel elle est fixée, ce bord se trouvant à l'extérieur de l'emballage fermé. La languette longue 5, d'une longueur voisine du double de celle de la languette courte 4, est également repliée sur le bord 8 de la feuille 1 auquel elle est fixée, puis est rabattue sur la languette courte. Les languettes pourront être intégrées à la feuille 1, l'ensemble étant découpé en une seule opération. Afin de limiter les déperditions de matériau, les languettes pourront être rapportées et fixées sur la feuille 1 par collage ou tout autre moyen approprié. La fermeture de l'emballage pourra être assurée à l'aide d'un point de colle à faible adhérence disposé entre les bords 7 et 8. Sur les figures 1', 4' et 5', on peut voir une variante de l'emballage dans laquelle la longueur de la languette courte 4 et la largeur du bord 7 de la feuille 1 auquel elle est fixée sont toutes deux sensiblement égales à la moitié de la largeur de l'emballage, la languette longue 5 étant d'une longueur voisine de cette largeur, ce qui permet de ne pas la rabattre sur la languette courte 4. Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet de l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des dispositifs similaires
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La présente invention a pour objet un emballage pour portions de produits alimentaires.Il est réalisé à partir d'un élément carré ou rectangulaire (1 ) d'un matériau en feuille conservant une forme obtenue par pliage et comportant sur deux côtés (2, 3) opposés des languettes (4, 5) déterminées pour se rabattre toutes deux à l'extérieur de l'emballage après sa fermeture, de façon à pouvoir l'ouvrir pour extraire son contenu (6) en exerçant sur les deux languettes des tractions de directions opposées.L'invention concerne le domaine des conditionnements pour produits vendus en éléments de faible volume et est en particulier destinée à la distribution de micro-pains de beurre ou de produits similaires, de forme parallélépipédique ou cubique.
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1 . Emballage pour portions de produits alimentaires, destinée en particulier au conditionnement de micro-pains de beurre ou de produits similaire de forme parallélépipédique ou cubique, caractérisé en ce qu'il est réalisé à partir d'un élément carré ou rectangulaire (1) d'un matériau en feuille conservant une forme obtenue par pliage et comportant sur deux côtés (2, 3) opposés des languettes (4, 5) déterminées pour se rabattre toutes deux à l'extérieur de l'emballage (10) après sa fermeture, de façon à pouvoir ouvrir ledit emballage pour extraire son contenu (6) en exerçant sur les deux languettes (4, 5) des tractions de directions opposées. 2 Emballage selon la 1, se caractérisant par le fait que chacune des deux languettes (4, 5) est positionnée au milieu du côté (2, 3) sur lequel elle est fixée. 3 . Emballage selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que les dimensions de l'élément carré ou rectangulaire (1) sont déterminées de manière à ce que lorsqu'il est disposé autour du contenu (6), l'un des deux bords (7, 8) portant les languettes (4, 5) recouvre sur sa plus grande partie le second bord (8). 4 Emballage selon la 3, se caractérisant par le fait que les deux languettes sont constituées, d'une part, d'une languette courte (4), d'une longueur légèrement inférieure à la largeur de l'emballage (10) fermé et destinée à être repliée directement sur le bord (7) de l'élément carré ou rectangulaire (1) auquel elle est fixée, ce bord se trouvant à l'extérieur de l'emballage fermé et. d'autre part, d'une languette longue (5), d'une longueur voisine du double de celle de la languette courte (4), destinée à être repliée sur le bord (8) -4- -5- de l'élément (1) auquel elle est fixée, puis rabattue sur la languette courte (4). 5 Emballage selon l'une quelconque des 1 et 2, se caractérisant par le fait que la longueur de la languette courte (4) et la largeur du bord (7) de la feuille (1) auquel elle est fixée sont toutes deux sensiblement égales à la moitié de la largeur de l'emballage, la languette longue (5) étant d'une longueur voisine de cette largeur et n'étant pas rabattue sur la languette courte (4). 6 . Emballage selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que les languettes (4, 5) sont intégrées à l'élément carré ou rectangulaire (1), l'ensemble étant découpé en une seule opération. 7 . Emballage selon l'une quelconque des 1 à 5, se caractérisant par le fait que les languettes (4, 5) sont rapportées et fixées à l'élément carré ou rectangulaire (1) par collage ou tout autre moyen approprié. 8 . Emballage selon l'une quelconque des 20 précédentes, se caractérisant par le fait que l'élément carré ou rectangulaire (1) est constitué de papier à base d'aluminium et de polyéthylène. 9 . Emballage selon l'une quelconque des 3 à 7, se caractérisant par le fait que la fermeture de l'emballage (10) est assurée au moyen 25 d'un point de colle à faible adhérence disposé entre les bords 7 et 8. 15
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B
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B65
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B65D
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B65D 85,B65D 17
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B65D 85/74,B65D 17/32
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FR2898680
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DISPOSITIF POUR DETERMINER DES CARACTERISTIQUES NOTAMMENT MECANIQUES D'UN ELEMENT SOUMIS A DES EFFORTS SELON AU MOINS DEUX DIRECTIONS
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La présente invention se rapporte à un dispositif pour déterminer des caractéristiques, notamment mécaniques, d'un élément soumis à des efforts selon au moins deux directions. Une technique pour déterminer des caractéristiques mécaniques d'un élément 5 consiste à lui appliquer des efforts et à mesurer lesdites caractéristiques, notamment par le biais de jauges de contrainte par exemple. La présente invention se rapporte plus particulièrement à un dispositif susceptible d'exercer des efforts sur un élément dont on souhaite déterminer des caractéristiques, notamment mécaniques. 10 Sur la figure 1, on a représenté un dispositif 10 permettant d'exercer des efforts de traction sur un élément 12 à tester relié à deux mors 14, 14' susceptibles d'appliquer des forces 16 en sens opposés, orientées selon une seule direction. Pour exercer les efforts en sens opposés, au moins un des mors 14' se translate le long d'au moins une glissière 18 parallèle à la direction des efforts. 15 Ce type de dispositifs est relativement simple à mettre en oeuvre et à des coûts d'achat et d'exploitation relativement peu élevés. Toutefois, ce type de dispositifs ne permet de solliciter l'élément que selon une seule direction, ce qui est fortement réducteur si on cherche à déterminer les caractéristiques d'un élément qui soient représentatives de la réalité. Pour être le plus représentatif des sollicitations subies par les éléments, il convient généralement de solliciter les éléments à tester selon au moins deux directions. Quelques dispositifs existent pour exercer des efforts selon au moins deux directions, permettant de s'approcher de la réalité et d'obtenir des résultats plus probants. Toutefois, ces dispositifs sont généralement complexes et développés de manière spécifique à l'élément à tester, ce qui conduit à des coûts d'achat et d'exploitation relativement élevés. Aussi, la présente invention vise à pallier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif susceptible d'exercer des efforts sur un élément dont on souhaite déterminer des caractéristiques, notamment mécaniques, ledit dispositif permettant de se rapprocher des sollicitations réelles, tout en ayant des coûts relativement peu élevés. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif permettant d'exercer des efforts sur un élément à tester dont on souhaite déterminer au moins une caractéristique, notamment mécanique, tel que par exemple un panneau susceptible d'être intégré dans un aéronef, ledit dispositif comprenant une glissière et deux supports dont au moins un est mobile le long de ladite glissière de manière à faire varier l'écartement entre lesdits deux supports, caractérisé en ce qu'il comprend une interface entre les supports et l'élément à tester permettant de convertir un effort de compression en des efforts de traction selon au moins deux directions. Le dispositif de l'invention permet d'exercer des efforts selon au moins deux directions à la manière des dispositifs de l'art antérieur complexes et coûteux avec des coûts sensiblement inférieurs, sensiblement équivalents à ceux des dispositifs de l'art antérieur permettant d'exercer des efforts selon une seule direction. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique expliquant le fonctionnement d'un dispositif de l'art antérieur, - la figure 2 est une représentation schématique expliquant le fonctionnement d'un dispositif selon l'invention, - la figure 3 est une vue en perspective illustrant l'interface entre un élément à tester et le dispositif, - la figure 4 est une vue latérale illustrant les efforts appliqués à l'élément à tester, et - la figure 5 est une vue de dessus illustrant une partie de l'interface. Un dispositif pour déterminer des caractéristiques, notamment mécaniques, d'un élément 20 soumis à des efforts comprend d'une part un dispositif 22 permettant d'exercer des efforts sur l'élément 20 à tester, et d'autre part, un appareillage (non représenté) permettant de mesurer au moins une caractéristique, notamment mécanique. L'appareillage de mesure comprend au moins un capteur, tel que par exemple une jauge de contrainte ainsi que des moyens pour déterminer la caractéristique mesurée à partir des informations transmises par ledit au moins un capteur. A titre d'exemple, la caractéristique à mesurer peut être l'allongement de l'élément à tester et le capteur peut se présenter sous la forme d'une jauge de contrainte appliquée sur l'élément à tester dont la résistivité varie en fonction de sa variation géométrique. Ainsi, en mesurant les variations de la résistivité de la jauge de contrainte, on peut déterminer l'allongement de l'élément à tester. Toutefois, la présente invention n'est pas limitée à une mesure de l'allongement d'un élément à tester mais couvre toutes les caractéristiques, notamment mécaniques, tels que la limite élastique, la résistance à la traction, le module élastique, ou autre. L'appareillage de mesure n'est pas plus détaillé car il est connu de l'homme du métier. Même si la présente invention vise plus particulièrement les essais non destructifs, elle couvre également les essais destructifs lors desquels l'élément à tester est détruit. Le dispositif de l'invention est plus particulièrement destiné à appliquer des efforts sur des panneaux plans ou courbes susceptibles d'être incorporés à la structure d'un aéronef. Toutefois, ce dispositif pourrait aussi bien être utilisé pour appliquer des efforts sur tout autre élément quels que soient sa forme, ses dimensions, sa nature et ses matériaux. Selon l'invention, le dispositif de l'invention permet d'appliquer des efforts selon au moins deux directions. Pour chaque direction, le dispositif applique au moins deux forces en sens opposés. Le dispositif permettant d'appliquer les efforts comprend une glissière 24 avec deux supports 26, 28 dont au moins un est mobile le long de ladite glissière 24 de manière à faire varier l'écartement entre les deux supports 26 et 28. Selon un mode de réalisation illustré sur la figure 2, l'un des supports 26 constitue un socle surmonté d'une glissière 24 comportant quatre montants sensiblement verticaux et parallèles, disposés aux sommets d'un quadrilatère, l'autre support 28 étant mobile en translation le long de la glissière 24, selon une direction parallèle à la glissière, sensiblement verticale. En complément, le dispositif comprend des moyens pour déplacer au moins un support ainsi que pour contrôler ses mouvements. Ces moyens ne sont pas plus détaillés car ils sont connus de l'homme du métier. Avantageusement, la partie du dispositif comportant les supports et la glissière correspond à un dispositif de l'art antérieur permettant de solliciter un élément selon une seule direction. Ainsi, le dispositif de l'invention permet d'exercer des efforts selon au moins deux directions à la manière des dispositifs de l'art antérieur complexes et coûteux avec des coûts sensiblement inférieurs, sensiblement équivalents à ceux des dispositifs de l'art antérieur permettant d'exercer des efforts selon une seule direction. Comme indiqué sur la figure 2, pour exercer un effort de traction 30 sur un élément 20 à tester, il convient de réduire l'écartement des supports 26 et 28, comme matérialisé par les flèches 32, contrairement aux dispositifs de l'art antérieur illustré sur la figure 1 pour lesquels il était nécessaire d'écarter les supports pour exercer un effort de traction. Selon l'invention, le dispositif comprend une interface 34, illustrée en détails sur la figure 3, entre les supports 26 et 28 et l'élément à tester 20 permettant de convertir un effort de compression en des efforts de traction selon au moins deux directions. Cette interface comprend un premier plateau 36 solidaire d'un des supports 26, un second plateau 38 solidaire de l'autre support 28, un premier jeu de bielles dont au moins deux bielles dites inférieures 40 relient le plateau 36 à l'élément à tester 20 et au moins deux bielles dites supérieures 42 relient le plateau 38 à l'élément à tester 20, permettant d'exercer des efforts selon une première direction, ainsi qu'au moins un deuxième jeu de bielles dont au moins deux bielles dites inférieures 44 relient le plateau 36 à l'élément à tester 20 et au moins deux bielles dites supérieures 46 relient le plateau 38 à l'élément à tester 20, permettant d'exercer des efforts selon au moins une deuxième direction. En variante, le plateau 36 et le support 26 ne peuvent former qu une seule et même pièce, comme le plateau 38 et le support 28. De préférence, des ferrures 48 sont intercalées entre d'une part les bielles, et d'autre part, l'élément à tester 20. Ces ferrures sont reliées à l'élément à tester 20 grâce à des liaisons démontables afin de pouvoir utiliser le dispositif de l'invention avec différents éléments à tester. Avantageusement, les ferrures 48 sont intercalées entre les bielles inférieures 40, 44 et les bielles supérieures 42, 46. Avantageusement, comme illustré sur les figures 3 et 5, une plaque 50 déformable mais non extensible est interposée entre chaque ferrure 48 et l'élément à tester 20. Selon un mode de réalisation, ces plaques 50 sont des tissus de fibres sèches, susceptibles de se déformer mais ayant un allongement très faible. Ces plaques 50 sont susceptibles de transmettre les efforts de traction exercés par les ferrures 48 sur l'élément à tester 20 tout en conférant à la liaison entre les plateaux et l'élément à tester 20 une certaine souplesse pour éviter les pertes d'efforts dus aux sollicitations selon plusieurs directions. Les liaisons plaques/élément à tester et plaques/ferrures sont de préférence démontables. Pour chaque direction, comme illustré de manière simplifiée sur la figure 4, chaque jeu de bielles comprend d'une part un premier sous groupe de bielles comprenant au moins une bielle inférieure 40.1 et au moins une bielle supérieure 42.1 susceptibles d'exercer un effort de traction 52 en un premier point ou réparti sur un premier bord de l'élément à tester, et d'autre part, un second sous groupe de bielles comprenant au moins une bielle inférieure 40.2 et au moins une bielle supérieure 42.2 susceptibles d'exercer un effort de traction 54 en un second point ou réparti sur un second bord de l'élément à tester, lesdits efforts 52 et 54 définissant la direction et ayant des sens opposés. Pour chaque direction, l'écartement entre les points de liaison entre le plateau inférieur ou supérieur et deux bielles de deux sous groupes différents est inférieur à l'écartement entre les points de liaison entre les ferrures et les deux même bielles. Pour assurer une meilleure stabilité de l'élément à tester 20 et/ou en fonction des efforts à transmettre, chaque jeu de bielles peut comprendre d'une part un premier sous groupe de bielles comprenant deux bielles inférieures et deux bielles supérieures susceptibles d'exercer des efforts de traction en des premiers points ou réparti sur un premier bord de l'élément à tester, et d'autre part, un second sous groupe de bielles comprenant deux bielles inférieures et deux bielles supérieures susceptibles d'exercer des efforts de traction en des seconds points ou réparti sur un second bord de l'élément à tester, les résultantes des efforts exercés par chaque sous groupe définissant la direction d'effort et ayant des sens opposés. Selon d'autres variantes envisageables, les sous groupes peuvent comprendre une seule bielle supérieure et plusieurs bielles inférieures susceptibles d'exercer des efforts dont la résultante a une direction parallèle à la direction de l'effort de traction souhaité. De même, les sous groupes peuvent comprendre une seule bielle inférieure et plusieurs bielles supérieures susceptibles d'appliquer des efforts dont la résultante a une direction parallèle à la direction de l'effort de traction souhaité. Pour limiter l'apparition de moments, les bielles inférieures 40, 44 et les bielles supérieures 42, 46 sont disposées de manière symétrique par rapport audit élément 20. Avantageusement, les deux extrémités de chaque bielle sont reliées à un des plateaux et à une des ferrures par le biais d'une liaison de type rotule telle que 25 par exemple un système de cardan. Selon l'exemple illustré sur la figure 3, l'élément à tester 20 se présente sous la forme d'un panneau sensiblement rectangulaire auquel on applique des sollicitations selon deux directions sensiblement parallèles aux médiatrices dudit panneau. L' interface comprend quatre ferrures 48 sensiblement rectangulaires, reliées chacune par le biais d'une plaque de fibres 50 à un des bords du panneau à tester. Comme illustré sur la figure 5, l'ensemble panneau/plaques/ferrures a la forme d'une croix. Pour chaque direction, chaque sous groupe de bielles comprend deux bielles supérieures et deux bielles inférieures dont les points de liaison aux ferrures sont disposés de manière symétrique par rapport aux médiatrices du panneau afin d'obtenir des résultantes d'efforts de traction selon les deux directions parallèles aux médiatrices. En complément, les bielles sont reliées aux bords des plateaux et les bielles d'un même jeu de bielles ont des longueurs identiques. Selon une autre caractéristique de l'invention, les bielles ont des longueurs réglables afin d'adapter l'interface à différents éléments à tester, d'encombrements différents. Selon une autre possibilité de l'invention, on peut appliquer des efforts différents selon les directions, l'angle formé par un jeu de bielles et l'élément à tester étant différent pour l'autre jeu de bielles. Cet angle peut être ajusté en modifiant la longueur des bielles et éventuellement la longueur des plaques 50 séparant l'élément à tester de la ferrure correspondante et éventuellement en fonction des dimensions de l'élément à tester
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L'objet de l'invention est un dispositif permettant d'exercer des efforts sur un élément (20) à tester dont on souhaite déterminer au moins une caractéristique, notamment mécanique, tel que par exemple un panneau susceptible d'être intégré dans un aéronef, ledit dispositif comprenant une glissière (24) et deux supports (26, 28) dont au moins un est mobile le long de ladite glissière (24) de manière à faire varier l'écartement entre lesdits deux supports (26, 28), caractérisé en ce qu'il comprend une interface entre les supports (26, 28) et l'élément à tester (20) permettant de convertir un effort de compression en des efforts de traction selon au moins deux directions.
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1. Dispositif permettant d'exercer des efforts sur un élément (20) à tester dont on souhaite déterminer au moins une caractéristique, notamment mécanique, tel que par exemple un panneau susceptible d'être intégré dans un aéronef, ledit dispositif comprenant une glissière (24) et deux supports (26, 28) dont au moins un est mobile le long de ladite glissière (24) de manière à faire varier l'écartement entre lesdits deux supports (26, 28), caractérisé en ce qu'il comprend une interface (34) entre les supports (26, 28) et l'élément à tester (20) permettant de convertir un effort de compression en des efforts de traction selon au moins deux directions. 2. Dispositif permettant d'exercer des efforts sur un élément (20) à tester selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un premier jeu de bielles dont au moins deux bielles dites inférieures (40) relient le support (26) à l'élément à tester (20) et au moins deux bielles dites supérieures (42) relient le support (28) à l'élément à tester (20), permettant d'exercer des efforts selon une première direction, ainsi qu'au moins un deuxième jeu de bielles dont au moins deux bielles dites inférieures (44) relient le support (26) à l'élément à tester (20) et au moins deux bielles dites supérieures (46) relient le support (28) à l'élément à tester (20), permettant d'exercer des efforts selon au moins une deuxième direction. 3. Dispositif permettant d'exercer des efforts sur un élément (20) à tester selon la 2, caractérisé en ce que, pour chaque direction, chaque jeu de bielles comprend d'une part un premier sous groupe de bielles comprenant au moins une bielle inférieure (40.1) et au moins une bielle supérieure (42.1) susceptibles d'exercer un effort de traction (52) en un premier point ou réparti sur un premier bord de l'élément à tester, et d'autre part, un second sousgroupe de bielles comprenant au moins une bielle inférieure (40.2) et au moins une bielle supérieure (42.2) susceptibles d'exercer un effort de traction (54) en un second point ou réparti sur un second bord de l'élément à tester, lesdits efforts (52, 54) définissant la direction et ayant des sens opposés. 4. Dispositif permettant d'exercer des efforts sur un élément (20) à tester selon la 3, caractérisé en ce que, pour chaque direction, chaque jeu de bielles peut comprendre d'une part un premier sous groupe de bielles comprenant deux bielles inférieures et deux bielles supérieures susceptibles d'exercer des efforts de traction en des premiers points ou réparti sur un premier bord de l'élément à tester, et d'autre part, un second sous groupe de bielles comprenant deux bielles inférieures et deux bielles supérieures susceptibles d'exercer des efforts de traction en des seconds points ou réparti sur un second bord de l'élément à tester, les résultantes des efforts exercés par chaque sous groupe définissant la direction d'effort et ayant des sens opposés. 5. Dispositif permettant d'exercer des efforts sur un élément (20) à tester selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que les bielles inférieures (40, 44) et les bielles supérieures (42, 46) sont disposées de manière symétrique par rapport audit élément (20). 6. Dispositif permettant d'exercer des efforts sur un élément (20) à tester selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que des ferrures (48) sont intercalées entre d'une part les bielles, et d'autre part, l'élément à tester (20). 7. Dispositif permettant d'exercer des efforts sur un élément (20) à tester selon la 6, caractérisé en ce que les deux extrémités de chaque bielle sont reliées à un plateau relié à un des supports et à une des ferrures (48) par le biais d'une liaison de type rotule. 8. Dispositif permettant d'exercer des efforts sur un élément (20) à tester selon la 6 ou 7, caractérisé en ce qu'une plaque (50)déformable mais non extensible est interposée entre les ferrures (48) et l'élément à tester (20). 9. Dispositif permettant d'exercer des efforts sur un élément (20) à tester selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que les 5 bielles ont une longueur réglable. 10. Dispositif pour déterminer des caractéristiques, notamment mécaniques, d'un élément (20) soumis à des efforts comprenant d'une part un dispositif permettant d'exercer des efforts sur l'élément (20) à tester selon l'une quelconque des précédentes, et d'autre part, un appareillage 10 permettant de mesurer au moins une caractéristique, notamment mécanique.
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G
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G01
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G01N
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G01N 3
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G01N 3/16
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FR2898377
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A1
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DISPOSITIF DE SECURITE ET DE DETECTION PAR ZONES POUR UNE PORTE AUTOMATIQUE
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La présente invention a pour objet un dispositif de sécurité et de détection par zones pour une porte, en particulier une porte industrielle ou commerciale ou encore une porte de garage munie d'organes d'actionnement automatique, c'est-à-dire à fonctionnement automatique au sens de la norme NFP 25362. De telles portes automatiques sont largement utilisées dans les usines, ateliers, magasins... ; elles se distinguent par la présence d'un rideau ou de battants mobiles qui sont susceptibles d'être très rapidement déplacés par abaissement ou relevage vertical (repliement en accordéon, to empilage, enroulement...) ou par ouverture et fermeture latérales, ou encore par ouverture dite à la française (pivotement de battants autour d'axes verticaux). L'importance des masses en mouvement fait que le fonctionnement de ces portes est source de danger pour les personnes ou les 15 véhicules se trouvant à proximité immédiate de celles-ci. En effet, l'ouverture des portes automatiques, en particulier des portes munies de sangles, entraîne des risques de soulèvement et de blessure, notamrnent par pincement alors que leur fermeture entraîne également des risques de blessure par pincement et d'écrasement des per- 20 sonnes ou objets tels que véhicules qui franchissent celles-ci. Compte tenu de la réalité de ces risques, les autorités ont été amenées à imposer que les portes automatiques satisfassent à des normes très strictes définissant en particulier des zones volumétriques situées de part et d'autre de leur rayon d'action qui doivent obligatoire- 25 ment être mises en sécurité. Pour satisfaire à ces normes, les spécialistes ont déjà pro-posé différents dispositifs classiques tels que des cellules de sécurité sensibles à la présence d'une personne ou d'un objet se trouvant devant elles ou encore des détecteurs montés sur le rideau ou les battants de la porte. 30 La présente invention a pour objet de remédier à cet inconvénient en proposant un permettant de scruter en permanence l'ensemble de cette zone volumétrique. Selon l'invention, un tel dispositif est caractérisé en ce qu'il 35 comporte une série d'émetteurs/récepteurs d'ondes ultrasonores de sécu- rité montés à la partie supérieure de la porte, de part et d'autre de celle-ci de façon à balayer une zone volumétrique de sécurité prédéfinie située à l'avant et à l'arrière de cette porte et à permettre de détecter la présence d'une personne ou d'un objet dans cette zone volumétrique de sécurité, ainsi que des organes de commande couplés à ces émetteurs/récepteurs de sécurité de façon à désactiver les organes d'actionnement de la porte lorsqu'une personne ou un objet se trouve dans la zone volumétrique de sécurité. Un tel dispositif est particulièrement sûr dans la mesure où la totalité de la zone volumétrique de sécurité est balayée en permanence par les ondes ultrasonores émises et où les récepteurs permettent de détecter immédiatement des ondes réfléchies par une personne ou un objet se trouvant dans cette zone, donc de détecter la présence de cette per-sonne ou de cet objet et d'annuler en réponse à la détection de cette présence tout ordre d'ouverture ou de fermeture de la porte. La fréquence d'émission des ultrasons est de préférence très élevée et le test est en règle générale effectué plusieurs fois par seconde. Tout ordre de déplacement de la porte est ainsi asservi à l'absence de personnes ou d'objets, en particulier de véhicule dans la zone dangereuse devant être protégée. Selon une autre caractéristique de l'invention, les émetteurs/récepteurs de sécurité sont répartis sur deux rangées parallèles si- tuées sur la traverse supérieure du bâti dormant de la porte, de part et d'autre du rideau ou des battants de celle-ci. Ces émetteurs/récepteurs doivent bien entendu être positionnés pour que les faisceaux d'ultrasons qui sont émis de haut en bas puissent se chevaucher de façon à balayer la totalité de la zone volumétri- que à sécuriser. Selon une autre caractéristique de l'invention permettant d'accroître encore la sécurité, le dispositif comporte des organes de sécurité positive couplés aux organes d'actionnement de la porte de façon à les désactiver en l'absence de réception pour empêcher tout mouvement de la porte. Une telle absence de réception révèle en effet une défaillance des émetteurs/récepteurs de sécurité, donc que la sécurisation de la zone volumétrique dangereuse ne peut plus être garantie. Pour satisfaire à la norme EN 13241-1, la zone volumétri- que de sécurité doit avoir une surface au sol ayant la largeur de la porte pour une profondeur cle 0,9 m de chaque côté de celle-ci et une hauteur de 2,5 m. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comporte également une série d'émetteurs/récepteurs d'ondes ultrasonores auxiliaires montés à la partie supérieure de la porte, de part et d'autre de celle-ci, à proximité des émetteurs/récepteurs d'ondes ultrasonores de sécurité de façon à balayer deux zones volumétriques de détection contiguës à la zone volumétrique de sécurité, ces émetteurs/récepteurs d'ondes ultrasonores auxiliaires étant couplés aux organes d'actionnement de la porte. Ces émetteurs/récepteurs auxiliaires permettent ainsi de Io révéler la présence d'une personne ou d'un véhicule se dirigeant vers la porte dans une zone volumétrique de détection et également de déterminer à quelle distance de la porte se trouve cette personne ou ce véhicule suite à l'exploitation du temps mis par le signal réfléchi pour parvenir aux détecteurs. 15 Ils permettent également de déterminer par calcul la vitesse à laquelle la personne ou le véhicule détecté se rapproche de la porte ainsi que ses dimensions. Selon l'invention, les zones volumétriques de détection s'étendent en règle générale sur une profondeur de l'ordre de 4 à 10 m de 20 chaque côté de la porte. Selon une autre caractéristique de l'invention, les émetteurs/récepteurs auxiliaires sont eux aussi répartis sur deux rangées parallèles situées sur la traverse supérieure du bâti dormant de la porte de part et d'autre du rideau ou des battants de celle-ci et à proximité des 25 émetteurs/récepteurs de sécurité, ce de façon à balayer en totalité les zones volumétriques de détection. Les émetteurs/récepteurs auxiliaires peuvent ainsi être utilisés pour commander l'ouverture de la porte en réponse à la présence d'une personne ou d'un véhicule se dirigeant vers celle-ci dans une zone 30 volumétrique de détection. Ils peuvent également transmettre aux organes d'actionnement de la porte des signaux représentatifs de paramètres de cette personne ou de ce véhicule tels que sa vitesse ou ses dimensions de façon à adapter à ces paramètres l'instant ou la vitesse d'ouverture de la 35 porte, ou encore la hauteur ou la largeur d'ouverture de celle-ci. Cette caractéristique présente donc l'avantage intrinsèque de permettre d'adapter les paramètres d'ouverture d'une porte industrielle aux besoins réels, ce qui a pour conséquence une diminution de la fatigue 5 des organes d'actionnement automatique et de motorisation de celle-ci et donc un abaissement de la vitesse d'usure de ces organes. Un autre avantage lié à cette caractéristique correspond à un abaissement du niveau sonore. Il est de plus à noter que la maîtrise des paramètres d'ouverture de la porte peut également être utilisée pour améliorer l'isolation phonique d'un local ou encore pour réduire les déperditions calorifiques au travers de la porte et ainsi obtenir des économies d'énergie. 10
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Dispositif de sécurité et de détection par zones pour une porte automatique caractérisé en ce qu'il comporte une série d'émetteurs/récepteurs d'ondes ultrasonores de sécurité montés à la partie supérieure de la porte, de part et d'autre de celle-ci de façon à balayer une zone volumétrique de sécurité prédéfinie située à l'avant et à l'arrière de cette porte et à permettre de détecter la présence d'une personne ou d'un objet dans cette zone volumétrique de sécurité ainsi que des organes de commande couplés à ces émetteurs/récepteurs de sécurité de façon à désactiver les organes d'actionnement de la porte lorsqu'une personne ou un objet se trouve dans la zone volumétrique de sécurité.
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1 ) Dispositif de sécurité et de détection par zones pour une porte automatique caractérisé en ce qu' il comporte une série d'émetteurs/récepteurs d'ondes ultrasonores de sécurité montés à la partie supérieure de la porte, de part et d'autre de celle-ci de façon à balayer une zone volumétrique de sécurité prédéfinie située à l'avant et à l'arrière de cette porte et à permettre de détecter la présence d'une personne ou d'un objet dans cette zone volumétrique de sécurité ainsi que des organes de commande couplés à ces émetteurs/récepteurs de sécurité de façon à désactiver les organes d'actionnement de la porte lorsqu'une personne ou un objet se trouve dans la zone volumétrique de sécurité. 2 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les émetteurs/récepteurs de sécurité sont répartis sur deux rangées parallèles situées sur la traverse supérieure du bâti dormant de la porte, de part et d'autre du rideau ou des battants de celle-ci. 3 ) Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu' il comporte des organes de sécurité positive couplés aux organes d'actionnement de la porte de façon à les désactiver en l'absence de récep-25 tion pour empêcher tout mouvement de la porte. 4 ) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu' il comporte également une série d'émetteurs/récepteurs d'ondes ultraso- 30 nores auxiliaires montés à la partie supérieure de la porte de part et d'autre de celle--ci à proximité des émetteurs/récepteurs d'ondes ultrasonores de sécurité de façon à balayer deux zones volumétriques de détection prédéfinies contiguës à la zone volumétrique de sécurité, ces émetteurs/récepteurs d'ondes ultrasonores auxiliaires étant couplés aux 35 organes d'actionnement de la porte. 5 ) Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les émetteurs/récepteurs auxiliaires sont répartis sur deux rangées parallèles situées sur la traverse supérieure du bâti dormant de la porte, de part et d'autre du rideau ou des battants de celle-ci et à proximité des émetteurs/récepteurs de sécurité de façon à balayer en totalité les zones volumétriques de détection.
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E,G
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E05,E06,G05
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E05F,E06B,G05B
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E05F 15,E06B 9,G05B 9
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E05F 15/10,E06B 9/68,G05B 9/02
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FR2901322
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A1
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CONDUITE D'UN MOTEUR THERMIQUE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE, DESTINEE A VEHICULER DES GAZ D'ECHAPPEMENT ISSUS DE CE MOTEUR VERS UNE JONCTION DE MELANGE
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cet effet, l'invention concerne une conduite d'un moteur thermique d'un véhicule automobile, destinée à véhiculer des gaz d'échappement vers une jonction au niveau de laquelle ces gaz sont mélangés à de l'air pour constituer un mélange d'admission destiné à alimenter une chambre de combustion du moteur. Selon l'invention, la conduite comprend un élément supplémentaire destiné à augmenter la longueur devant être parcourue par les gaz d'échappement pour atteindre la jonction. La longueur de cet élément est choisie pour que le débit de gaz et le débit d'admission soient en phase au niveau de la jonction pour un point de fonctionnement donné du moteur. De la sorte, à l'instant où le débit d'admission est maximal au niveau de la jonction, le débit de gaz d'échappement refoulé dans cette jonction l'est aussi. De même, lorsque le débit d'admission est minimum au niveau de la jonction, le débit de gaz d'échappement l'est aussi. On obtient donc un mélange air/gaz présentant des teneurs en air d'admission et en gaz d'échappement au niveau de la jonction qui sont sensiblement constantes durant la totalité du cycle de fonctionnement du moteur. Selon une autre caractéristique, l'élément supplémentaire est intégré à un échangeur thermique composé par au moins un tube parcouru par les gaz d'échappement et dont la paroi extérieure est en contact avec un circuit de refroidissement. Selon encore une autre caractéristique, l'échangeur comprend plusieurs tubes s'étendant parallèlement les uns aux autres et étant connectés en série. De préférence, les tubes sont disposés côte à côte suivant un premier plan d'assemblage. Avantageusement, les tubes sont disposés en outre suivant un deuxième plan d'assemblage perpendiculaire au premier plan. Selon une autre caractéristique, l'un des tubes de l'échangeur débouche directement dans la jonction. Selon encore une autre caractéristique, la conduite comprend une vanne de régulation des gaz d'échappement située en amont de l'échangeur. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description qui va suivre faite en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est un graphique représentant respectivement les débits de gaz recyclé (traits pleins) et de l'air aspiré (traits interrompus) au niveau d'une jonction dans laquelle débouche une conduite de recirculation de type connu, et du mélange gaz d'échappement/air d'admission aspiré par le cylindre (traits pointillés), en fonction de la position du vilebrequin ; - la figure 2 est un graphique analogue au graphique de la figure 1, réalisé avec une conduite selon l'invention ; -la figure 3 est un histogramme illustrant la dispersion des gaz à recycler au sein des différents cylindres de trois répartiteurs différents, pour la conduite connue de la figure 1 (hachures) et pour la conduite selon l'invention (points) ; - la figure 4 représente un échangeur thermique 30 intégré à une conduite de recirculation de gaz selon l'invention. L'invention est basée sur le constat selon lequel pour un moteur thermique dans lequel une partie des gaz d'échappement est recyclée en mélangeant ces gaz à de 35 l'air d'admission, les débits d'air et de gaz à recycler sont déphasés l'un par rapport à l'autre au niveau de la jonction où ils sont mélangés. Ainsi, le mélange sortant de la jonction a des teneurs qui varient cycliquement selon une période conditionnée par le point de fonctionnement du moteur. Plus particulièrement, le mélange est une succession de mélange à forte teneur en gaz et à faible teneur en air, et de mélange à faible teneur en gaz et à forte teneur en air. En effet, dans un moteur thermique à quatre temps, chaque cylindre décrit un cycle comprenant successivement l'admission, la compression, la détente, et l'échappement. Un cycle complet se déroule sur deux aller-retour de piston, c'est-à-dire deux tours de vilebrequin, de sorte que l'échappement a lieu un tour et demi après l'admission, pour un même cylindre. Dans le cas d'un moteur quatre temps à quatre cylindres, les cycles des cylindres sont décalés d'un demi-tour de vilebrequin les uns par rapport aux autres. On a donc à chaque tour de vilebrequin deux admissions et deux échappements : pendant le premier demi-tour, ont lieu une admission et un échappement, et pendant le second demi-tour, ont lieu une autre admission et un autre échappement. Ainsi, les débits de gaz et du mélange d'admission ont tous deux des amplitudes qui varient avec une fréquence valant le double du régime de rotation du moteur. Mais le débit d'admission s'avère être en retard de phase par rapport au débit d'échappement. En effet, le débit maximal d'échappement est atteint en début de phase d'échappement, car ce maximum correspond sensiblement à l'ouverture d'une soupape d'échappement qui a pour effet de libérer une surpression importante dans le cylindre, cette soupape étant ouverte dès le début de la phase d'échappement. Au contraire, le débit maximal d'admission est atteint en milieu de plage d'admission, c'est-à-dire un quart de tour de vilebrequin après le début de l'admission, car il correspond à l'instant où l'effet d'aspiration est maximal, à savoir lorsque la vitesse du piston est la plus élevée, ce qui se produit lorsque ce piston est à mi-course dans le cylindre. Il s'ensuit que dans un moteur quatre temps à quatre cylindres, les maxima du débit d'admission sont déphasés de 90 par rapport aux maxima du débit d'admission, ce qui revient à dire que le débit d'admission est déphasé de 90 par rapport au débit d'échappement. Une illustration de ce décalage est mise en 15 évidence sur la figure 1. A l'instant où le débit d'admission 1 est maximal, par exemple à l'aspiration du premier cylindre, le débit de gaz 2 à recycler est quasiment nul, si bien que le mélange crée entre l'air et les gaz présente une forte 20 teneur en air et une faible teneur en gaz à recycler. Lorsque le débit d'air 1 est minimum, par exemple en fin d'aspiration du premier cylindre et avant l'aspiration du second cylindre, le débit de gaz à recycler 2 est maximum et ces gaz pénètrent dans le 25 répartiteur, sans être réellement mêlés à l'air, ce dont résulte à la jonction, un mélange air/gaz ayant une faible teneur en air et une forte teneur en gaz à recycler. Ainsi, des mélanges air/gaz de différentes teneurs 30 sont admis dans les différents cylindres du moteur, un cylindre pouvant aspirer un mélange air/gaz à forte teneur en gaz à un instant du cycle, le cylindre adjacent pouvant aspirer un mélange air/gaz à faible teneur en gaz, ce dont résulte une dispersion de la distribution des gaz à recycler dans les différents cylindres, comme l'illustre la figure 3. La solution proposée par l'invention consiste à intégrer à la conduite de recirculation un élément 4 destiné à augmenter la longueur devant être parcourue par les gaz d'échappement entre le point de sortie du moteur et la jonction, pour que le débit de gaz à recycler dans le conduit et le débit du mélange formé par ces gaz et l'air et aspiré par les cylindres, autrement nommé débit d'admission du mélange, soient en phase au niveau de la jonction pour au moins un point de fonctionnement du moteur. Comme l'illustre la figure 2, l'intégration de cet élément à la conduite de recirculation permet la mise en phase du débit d'admission du mélange 1 avec le débit de gaz à recycler 2 au niveau de la jonction. Ainsi, à cette jonction, lorsque le débit d'admission 1 est maximal, le débit de gaz 2 l'est également et lorsque le débit d'admission 1 est minimal, le débit de gaz 2 à recycler est très faible. Les teneurs en air d'admission et en gaz d'échappement du mélange formé à la jonction sont sensiblement constantes au cours du cycle du moteur. Ainsi, comme l'illustre la figure 3, on évite une trop grande dispersion de la distribution des gaz dans les différents cylindres contrairement à l'utilisation d'une conduite de type connue. Les mélanges air/gaz à recycler ont des teneurs comparables d'un cylindre à l'autre (la dispersion des gaz dans les différents cylindres d'un même répartiteur reste inférieure à 6 %). Cet élément 4 présente selon l'invention une longueur de l'ordre du mètre, variable approximativement entre 1 et 4 mètres selon le point de fonctionnement du moteur choisi comme objectif (et du moteur considéré). Ce point de fonctionnement est celui pour lequel on souhaite que le débit d'admission soit en phase avec le débit de gaz au niveau de la jonction. La longueur ajoutée à la conduite de recirculation par cet élément supplémentaire peut être déterminée de façon empirique pour le point de fonctionnement ou régime du moteur, choisi comme référence. La longueur de la conduite avec l'élément supplémentaire, telle que le débit de gaz soit en phase avec le débit d'aspiration au niveau de la jonction, dépend principalement du régime moteur et de la vitesse de circulation des gaz dans la conduite à ce régime, qui conditionnent la longueur d'onde du débit de gaz. Avec l'élément additionnel, la longueur devant être parcourue par les gaz d'échappement entre le point où ils sont refoulés et la jonction de mélange doit être de l'ordre du quart de la longueur d'onde du débit de gaz pour créer un retard de 90 vilebrequin (soit un quart de tour) permettant d'annuler le déphasage au point de jonction. La détermination de la longueur pourra être effectuée de manière empirique en mesurant le déphasage entre les gaz d'échappement en amont de la jonction et le débit d'aspiration, pour ajuster cette longueur de manière à annuler le déphasage, à un régime donné du moteur. Pratiquement, cette longueur se situe entre un et quatre mètres, et il s'avère que la longueur de la conduite doit être d'autant plus importante que le régime moteur choisi est bas. A titre d'exemple, pour un point de fonctionnement d'un moteur Diesel DW12BTED4 d'environ 1600 tours minute ; 4,7 bar de pression moyenne effective, la longueur de l'élément, nécessaire à la mise en phase du débit d'admission avec le débit de gaz à recycler au niveau de la jonction est d'environ 4 mètres. Cette longueur supplémentaire de conduite est avantageusement intégrée dans un échangeur thermique 5 de la conduite de recirculation, entre une vanne d'admission des gaz à recycler (non représentée) et la jonction. Cet échangeur 5 refroidit les gaz avant leur introduction dans le tube d'amenée de l'air. Cet échangeur thermique 5 est en contact avec un circuit de refroidissement liquide non représenté. Selon le mode de réalisation de l'échangeur 5 représenté sur la figure 4, cet échangeur 5 est constitué par l'assemblage en série de neuf tubes identiques 6 présentant une section constante (diamètre 24 millimètres), une longueur de 444 millimètres et qui sont juxtaposés l'un à l'autre, les gaz à recycler parcourant ainsi 4,5 allers-retours. Plus précisément, ces neuf tubes 6 sont disposés par trio selon trois plans XOY superposés selon la direction Z, en étant espacés de 27,3 millimètres suivant la direction X et suivant la direction Z, de façon à définir un encombrement latéral de 82 millimètres sur 82 millimètres. Des organes de liaison 7 sont prévus pour autoriser le cheminement des gaz d'échappement d'un tube au tube adjacent. L'un des trois tubes du premier niveau communique directement avec une extrémité de la conduite de recirculation et fait office de tube d'entrée 6a des gaz dans l'échangeur, l'un des trois tubes du dernier niveau faisant office de tube de sortie 6b des gaz d'échappement directement dans la jonction ou dans une autre extrémité de conduite. Pour réduire la longueur totale de l'échangeur 5, tout en conservant la longueur additionnelle de 4 mètres, il est possible d'utiliser plus de tubes 6 que pour l'exemple de la figure 4, comme onze tubes 6 d'une longueur de 363 millimètres chacun, définissant un encombrement latéral de 82 millimètres sur 110 millimètres, les gaz à recycler parcourant dans l'échangeur 5,5 allers-retours. Une autre solution est d'utiliser treize tubes d'une longueur de 307 millimètres chacun, définissant un encombrement latéral de 110 millimètres sur 110 millimètres et 6,5 allers-retours devant être parcourus par les gaz à recycler. Des zones de stockage de suies (non représentées) sont de préférence prévues à l'intérieur de l'échangeur 5 à l'extrémité du tube d'entrée 6a de l'échangeur 5 et au sein du tube précédent le tube de sortie 6b de l'échangeur 5, afin de limiter l'encrassement. Avantageusement, des moyens (non représentés) peuvent être utilisés pour permettre de court-circuiter au moins un tube de l'échangeur afin de diminuer la longueur du chemin parcouru par les gaz d'échappement au sein de l'échangeur jusqu'à 1 mètre par exemple, pour permettre la mise en phase des débits également pour des régimes plus élevés que le régime de référence. L'invention telle que décrite ci-dessus présente différents avantages, parmi lesquels : - la formation d'une réelle distribution des gaz à recycler entre les cylindres, - l'intégration aisée de la longueur de conduite supplémentaire au sein d'un échangeur, - la possibilité de favoriser l'échange calorifique entre l'échangeur et le circuit de refroidissement qui l'entoure, par l'augmentation de la surface de contact, - un effet acoustique intéressant (gain en remplissage moteur) sur la pleine charge pour le point de fonctionnement choisi
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L'invention concerne une conduite d'un moteur thermique d'un véhicule automobile, destinée à véhiculer des gaz d'échappement issus de ce moteur vers une jonction au niveau de laquelle ces gaz sont mélangés à de l'air pour constituer un mélange d'admission du moteur.Selon l'invention, la conduite comprend un élément (4) destiné à augmenter la longueur devant être parcourue par les gaz d'échappement pour atteindre la jonction.
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1. Conduite d'un moteur thermique d'un véhicule automobile, destinée à véhiculer des gaz d'échappement issus de ce moteur vers une jonction au niveau de laquelle ces gaz sont mélangés à de l'air pour constituer un mélange d'admission du moteur, caractérisé en ce qu'elle comprend un élément (4) destiné à augmenter la longueur devant être parcourue par les gaz d'échappement pour atteindre la jonction. 2. Conduite selon la 1, dans laquelle l'élément (4) est intégré à un échangeur thermique (5) composé par au moins un tube (6) parcouru par les gaz d'échappement et dont la paroi extérieure est en contact avec un circuit de refroidissement. 3. Conduite selon la 2, dans laquelle l'échangeur (4) comprend plusieurs tubes (6) s'étendant parallèlement les uns aux autres et étant connectés en série. 4. Conduite selon la 3, dans laquelle les tubes (6) sont disposés côte à côte suivant un premier plan d'assemblage. 5. Conduite selon la 4, dans laquelle les tubes (6) sont disposés en outre suivant un deuxième plan d'assemblage avantageusement perpendiculaire au premier plan. 6. Conduite selon l'une des 2 à 5, dans laquelle l'un des tubes (6) de l'échangeur (4) débouche directement dans la jonction. 7. Conduite selon l'une des 2 à 6, comprenant une vanne de régulation des gaz d'échappement située en amont de l'échangeur (5).
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F
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F02,F01
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F02M,F01N,F02D
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F02M 25,F01N 3,F02D 21
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F02M 25/07,F01N 3/02,F02D 21/08
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FR2889039
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A1
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SAC POUR TELEPHONES MOBILES ET SES ACCESSOIRES
| 20,070,202 |
La présente invention concerne un conditionnement technique adapté aux exigences de transport des téléphones portables et de leurs accessoires. Aucun conditionnement regroupe à la fois le mobile, l'oreillette bluetooth (sans fil) et leurs chargeurs respectifs ce qui risque la dispersion ou la perte de ces dits produits. Certaines housses protègent le téléphone voire l'oreillette mais ne considèrent pas les chargeurs, ne proposent pas une solution de transport et n'évitent ainsi pas le risque de dispersion. Certains sacs protègent le téléphone mais n'apportent pas une réponse à la nécessité de transporter ses accessoires. Le conditionnement selon l'invention permet ainsi de remédier à ces lacunes. Il comporte selon une première caractéristique, une pochette centrale réservée au téléphone mobile. Une poche latérale droite accueille le chargeur du mobile, deux compartiments latéraux gauches supérieur et inférieur abritent respectivement l'oreillette bluetooth (compatible également avec un kit mains-libres piéton) et son chargeur. La rigidité de ces compartiments permet de protéger les produits contenus. Une fermeture éclair à double fermoir offre un accès direct au téléphone et à ses accessoires. L'ouverture complète favorise 25 le rangement des différents produits. Une sangle amovible permet le transport du sac. Selon des modes particuliers de réalisation: - une languette incluse dans la pochette centrale tend à relever ledit téléphone portable; ainsi quand l'utilisateur tire la languette, le portable s'extrait rapidement de son compartiment. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente en volume, le dispositif de l'invention. La figure 2 représente en coupe, une variante de ce dispositif vu de l'intérieur. A titre d'exemple non limitatif, le conditionnement aura des dimensions de l'ordre de 20,2 cm pour la hauteur maximale, de 27,5 cm pour la longueur maximale et de 4,5 cm pour la profondeur. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au conditionnement, au transport et à la protection des produits téléphoniques affiliés à la technologie bluetooth. 10 15 25 30
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Dispositif pour regrouper, protéger et transporter le téléphone portable et ses accessoires.L'invention concerne un conditionnement permettant de regrouper l'ensemble dédié à sa téléphonie portative afin de la transporter et de la protéger.Il est constitué d'un sac (1) à bandoulière amovible (7) composé d'une pochette centrale (2) réservée à l'emplacement du téléphone mobile, d'une poche latérale droite (3) pour accueillir le chargeur du mobile, d'un compartiment supérieur latéral gauche (4) pour abriter l'oreillette bluetooth (ou le kit mains-libres piéton) et d'un compartiment inférieur (5) pour recevoir son chargeur.Une languette (6) permet l'extraction rapide du téléphone de son compartiment.Le dispositif selon l'invention s'adresse aux utilisateurs de téléphones mobiles qui ont ainsi tous les accessoires regroupés autour de leur mobile lors de leurs déplacements.
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3- 1) Dispositif pour protéger, regrouper et faciliter le transport d'un téléphone portable et de l'ensemble de ses accessoires caractérisé en ce qu'il comporte un conditionnement technique et universel adapté à tous les modèles de téléphones portables, aux oreillettes bluetooth (sans fil) et à leurs chargeurs respectifs. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le conditionnement (1) comprend une pochette centrale (2) pour ranger le téléphone mobile, une poche latérale droite (3) pour accueillir le chargeur du mobile, un compartiment supérieur latéral gauche (4) pour abriter l'oreillette bluetooth (ou le kit mains-libres piéton) et un compartiment inférieur latéral gauche (5) pour recevoir son chargeur. 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce que la matière intérieure et extérieure utilisée pour la confection du sac est suffisamment rigide pour protéger l'ensemble des éléments regroupés et en ce qu'il comporte une fermeture éclair à double fermoir permettant l'ouverture rapide du sac selon le niveau d'ouverture souhaité. 4) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce qu'une languette (6) incluse dans la pochette centrale permet de relever le téléphone portable pour l'extraire rapidement. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte une sangle amovible (7) pour le porter à l'épaule, la sangle ôtée permettant de glisser ledit conditionnement dans un sac à main, une sacoche ou une valise.
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A
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A45
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A45C
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A45C 11
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A45C 11/24
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FR2899045
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A1
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SOURCE DE SYNCHRONISATION
| 20,070,928 |
La présente invention décrit une source de synchronisation destinée à envoyer des informations de synchronisation via un réseau par paquets. Une telle source est applicable en particulier, mais pas nécessairement, à la synchronisation d'horloges associées à des liaisons de transmission à multiplexage temporel interconnectées par un réseau par paquets. Les réseaux de communication utilisent généralement un des deux mécanismes de transmission bien établis : le transfert par commutation de circuit et le transfert par commutation de paquets (ou plus simplement le transfert par paquets). Les anciens systèmes ont tendance à utiliser le premier, et exploitent principalement le multiplexage temporel pour diviser l'enveloppe de temps, pour une bande de fréquence donnée, en intervalles de temps de durée égale. Les circuits sont définis par le regroupement de positions dans les intervalles de temps identiques en trames de temps successives. Les réseaux par paquets n'allouent généralement pas de ressources fixes aux émetteurs, en revanche ils acheminent les paquets de données de la meilleure manière possible en utilisant les informations d'adresses de destination contenues dans les en-têtes de paquets, les commutateurs et des routeurs de réseaux, d'autre part. Les réseaux par paquets rencontrent un succès croissant auprès des exploitants de réseaux car ils fournissent de meilleures performances et sont moins coûteux à installer et à entretenir que des réseaux à commutation de circuits équivalents. Les réseaux de télécommunication utilisent traditionnellement des circuits à multiplexage temporel (TDM) pour interconnecter les commutateurs de réseaux (ou centraux). Toutefois, pour les raisons précitées de performances et de coûts, la plupart des exploitants et des fournisseurs de lignes louées (qui fournissent des bandes de fréquences aux prestataires de services) s'orientent vers le remplacement des circuits TDM par des réseaux par paquets. Dans la plupart des cas, les "sessions" de commutateur à commutateur seront entièrement assurées sur des réseaux par paquets. Toutefois, il est probable que, pendant de nombreuses années à venir, certains opérateurs continueront de dépendre des circuits TDM pour équiper la totalité ou au moins une partie des réseaux. Ceci nécessitera une interopérabilité entre les réseaux par paquets et les réseaux TDM encore en place. La Figure 1 des diagrammes joints illustre schématiquement un réseau de transport 1 qui est un réseau à commutation par paquets du type Ethernet, ATM ou IP. Le réseau de transport dispense des services de ligne louée aux fins d'interconnexion entre les sites des premier et deuxième clients 2, 3, qui utilisent tous deux des émetteurs TDM 4, 5 pour acheminer les flux d'informations multiples. La nature de ces flux est sans importance, bien qu'ils puissent être constitués par exemple de liaisons vocales, de vidéoconférence ou de données. Afin de faciliter l'interconnexion des flux TDM, le réseau de transport 1 doit émuler les circuits TDM adéquats. Les liaisons TDM sont des circuits synchrones dont le débit de transmission constant est cadencé par une horloge de service qui fonctionne à une fréquence prédéfinie donnée. A l'opposé, dans un réseau par paquets, il n'existe pas de lien direct entre la fréquence de transmission des paquets depuis un port d'entrée et la fréquence à laquelle ils arrivent à un port de sortie. En se référant à nouveau à la Figure 1, afin d'assurer l'émulation des circuits TDM, les noeuds d'interface 6, 7 en périphérie du réseau par paquets doivent assurer l'interaction entre les liaisons TDM et le réseau par paquets de telle sorte que la liaison TDM en sortie soit synchronisée avec la liaison TDM en entrée. En d'autres termes, la fréquence de service TDM (fservice) sur le site du client 2 du côté entrée doit être reproduite à l'identique en sortie du réseau par paquets green). En conséquence de toute divergence durable entre ces fréquences, la file d'attente 10 en sortie du réseau par paquets 1 se remplira ou se videra selon que l'horloge régénérée (fregen) est plus lente ou plus rapide que l'horloge d'origine (fse,,ice), provoquant une perte de données et la dégradation du service. De plus, sauf si la phase de l'horloge d'origine (fser,,ice) est suivie par celle de l'horloge régénérée (fregen), le retard de poursuite en fréquence se traduira par de faibles mais néanmoins indésirables variations du niveau de service de la file d'attente 10 en sortie. II est donc nécessaire de fournir une méthode fiable permettant de IO synchroniser la fréquence et la phase de l'horloge en sortie d'un réseau par paquets sur celles de l'horloge d'un transmetteur TDM. Une démarche consiste à utiliser un algorithme pour récupérer la fréquence et la phase de l'horloge du transmetteur sous forme d'horodatages incorporés par l'expéditeur dans les paquets, en tenant compte du retard de transmission 15 rencontré sur le réseau par paquets. La durée de la transmission sur le réseau par paquets étant imprévisible pour un paquet donné, on peut utiliser un algorithme d'adaptation. Par exemple, on peut calculer une forme de moyenne pour tenir compte des variations du retard de transmission. En ce qui concerne le mode de transfert asynchrone (ATM), la norme ITU 1.363.1 et 20 la norme Forum ATM af-vtoa-0078 expliquent en termes généraux le concept d'un mécanisme de récupération d'horloge adaptatif. Le document EP 1455473 décrit une technique de synchronisation de l'horloge en sortie d'un réseau par paquets sur l'horloge d'un transmetteur 25 TDM. Selon cette technique, l'horloge de sortie est réglée en conformité avec les variations du temps minimum de transmission des paquets reçus pendant des périodes de temps consécutives. La qualité de l'horloge de référence récupérée à la destination de 30 synchronisation est sujette à dégradation en raison du reste du trafic sur le réseau par paquets et sur le débit de paquets utilisé pour transférer les informations de synchronisation. D'une manière générale, le débit et la taille des paquets sont réglés aussi bas que possible afin d'économiser la largeur de bande consommée par le transport des signaux d'horloge. Selon un premier aspect de l'invention, il est fourni une source de synchronisation pour l'envoi d'informations de synchronisation via un réseau par paquets, comprenant une première horloge destinée pour générer les informations de synchronisation, un étage de formation de paquets pour générer une séquence de paquets, un étage de sortie pour transmettre les paquets de la séquence via le réseau par rafales de paquets, composées chacune d'une pluralité de paquets dans lesquels la différence de temps entre les paquets consécutifs de la même rafale est inférieure à la différence de temps entre les rafales consécutives et un étage d'horodatage destiné à insérer dans chaque paquet de la séquence une heure de transmission découlant des informations de synchronisation générées par la première horloge. L'étage de sortie peut être agencé pour faire varier la différence de temps entre les émissions des paquets consécutifs de chaque rafale. L'étage de sortie peut être agencé pour faire varier le nombre de paquets contenus dans chaque rafale. L'étage de sortie peut être agencé pour faire varier les tailles des paquets. 25 L'étage de sortie peut être agencé pour faire varier la différence de temps entre les rafales consécutives. L'étage de sortie peut être agencé pour faire varier les heures de transmission des paquets ou des rafales de manière à réduire les temps de transit vers une destination. L'étage de sortie peut être 30 agencé pour faire varier les heures de transmission en conformité avec les temps de transit mesurés. Les temps de transit sont mesurables à la20 destination. Alternativement, les temps de transit peuvent être applicables à des paquets provenant de la destination via une voie de retour et sont ainsi mesurables à la source. L'étage de sortie peut être agencé pour envoyer les rafales ou les paquets de chaque rafale selon ou près d'un intervalle de temps sensiblement égal au produit d'un nombre entier positif par le débit de trames d'une voie de multiplexage temporel du réseau. L'étage de sortie peut être agencé pour envoyer les rafales ou les paquets de chaque rafale selon ou près d'un intervalle de temps sensiblement égal au produit d'un nombre entier positif par 125 microsecondes. Les paquets peuvent contenir des bits de remplissage et être uniquement destinés au transport d'informations de synchronisation. Les paquets peuvent contenir des données de charge utile associées aux informations de synchronisation. L'étage de formation de paquets peut être agencé pour former les paquets à partir de données d'entrée à des débits de transmission sensiblement constants sur une voie de communication. Les données d'entrée peuvent représenter des événements en temps réel. Les données d'entrée peuvent comporter des signaux audio et/ou vidéo. La voie de communication peut comporter en outre une autre voie de multiplexage temporel. Selon un deuxième aspect de l'invention, il est fourni une combinaison d'une source selon le premier aspect de l'invention et d'un appareil de destination comportant une deuxième horloge réglable et un dispositif de réglage de la deuxième horloge en synchronisme avec la première horloge.30 Le dispositif de réglage peut comprendre un dispositif d'horodatage de destination permettant de déterminer l'heure locale d'arrivée de chaque paquet de la séquence et un circuit de commande permettant de régler la deuxième horloge en fonction des différences entre les temps de transit des paquets. Les temps de transit des paquets peuvent être constitués de temps de transit minimums dans des périodes de temps consécutives. Selon un troisième aspect de l'invention, il est fourni une méthode d'envoi d'informations de synchronisation via un réseau par paquets, comprenant la IO génération d'informations de synchronisation, la formation d'une séquence de paquets, la transmission des paquets de la séquence via le réseau sous la forme de rafales de paquets, chaque rafale comprenant une pluralité de paquets dans lesquels la différence de temps entre paquets consécutifs de la même rafale est inférieure à la différence de temps entre les rafales 15 consécutives, et l'insertion dans chaque paquet de la séquence d'une heure de transmission découlant des informations de synchronisation. II est ainsi possible de fournir un agencement qui améliore le temps de propagation des paquets contenant des informations de synchronisation sur 20 un réseau par paquets. Par exemple, en utilisant la connaissance d'éventuels circuits synchrones, tels que les circuits TDM, dans un réseau par paquets, le temps de transit des paquets peut être réduit et/ou rendu plus cohérent. Quand une horloge est régénérée à une destination, la régénération de l'horloge peut être rendue plus cohérente et/ou plus précise. 25 L'invention sera décrite en détails à l'aide d'exemples, en référence aux schémas joints dans lesquels : La Figure 1 est un schéma synoptique illustrant un dispositif connu d'envoi 30 d'informations de synchronisation via un réseau par paquets ; 5 La Figure 2 est un schéma synoptique illustrant un dispositif d'envoi d'informations de synchronisation via un réseau par paquets et comportant une source de synchronisation qui constitue un mode de réalisation de l'invention ; La Figure 3 est un schéma illustrant la structure d'une partie du réseau par paquets de la Figure 2 ; La Figure 4 est un schéma illustrant l'effet des différents temps de I O transmission des paquets sur les retards des paquets sur le réseau ; La Figure 5 illustre l'effet sur le retard des paquets de l'envoi de rafales de paquets par la source de synchronisation illustrée sur la Figure 2 ; 15 La Figure 6 illustre un autre mécanisme sous-jacent qui peut être présent sur le réseau par paquets illustré par la Figure 2 ; La Figure 7 est un schéma illustrant une méthode d'agencement des rafales de paquets pour bénéficier du mécanisme illustré par la Figure 6 ; et La Figure 8 est un schéma illustrant la synchronisation des paquets dans les rafales par rapport à un mécanisme sous-jacent sur le réseau par paquets de la Figure 2. 25 Ainsi que le montre la Figure 2, la source de synchronisation d'envoi des informations de synchronisation via un réseau par paquets 1 est dotée d'un transmetteur 6 qui peut former une interface en limite du réseau de transport illustré par la Figure 1 ou qui peut être intégré sur le site d'un client raccordés au réseau. La source de synchronisation comporte une première horloge 11, 30 qui génère une fréquence de référence stable fref. L'horloge 11 peut générer la fréquence de référence en isolation ou celle-ci peut être tirée de ou 20 synchronisée avec un flux de données d'entrée tel qu'un flux de données TDM aux fins de transmission sur le réseau par paquets 1. La source de synchronisation 6 comprend un étage de formation de paquets 12, qui forme les paquets destinés à contenir les informations de synchronisation à envoyer sur le réseau par paquets 1. Par exemple, les paquets peuvent être formés avec des "données de remplissage" dans les cas où il est simplement nécessaire d'envoyer des informations de synchronisation non accompagnées de données utiles. Alternativement, IO l'étage de formation de paquets 12 peut former des paquets contenant des données utiles, provenant par exemple d'un flux de données TDM représentant des liaisons vocales, de vidéoconférence ou de données. Il est également possible d'envoyer une combinaison de données utiles et de données de remplissage dans les "paquets de synchronisation". 15 Les paquets formés par l'étage 12 sont fournis à un étage de commande de lancement des paquets 13, qui régule les heures de lancement des paquets. En particulier, l'étage 13 organise les paquets en rafales de paquets où chaque rafale contient une pluralité de paquets isolés. La différence de 20 temps entre les paquets consécutifs de la même rafale est inférieure à la différence de temps entre les rafales consécutives. Les paquets sont envoyés à une cadence calculée par un système de synchronisation maître 14 découlant de la fréquence de référence générée par l'horloge 11. 25 Les paquets lancés par l'étage de commande 13 sont transmis au réseau par paquets 1 via un étage d'horodatage 15. Le temps de transmission de chaque paquet découle de l'horloge 11 et est inséré dans le paquet lors de son envoi sur le réseau 1. Dans un exemple caractéristique de ce système, il est nécessaire d'envoyer 100 paquets de synchronisation par seconde à la 30 destination 7 et ces paquets peuvent, par exemple, être organisés en 25 rafales de 4 paquets par rafale. La destination 7 est présentée comme comprenant une partie de l'interface 7 de la Figure 1 mais peut être alternativement fournie sur le site du client ainsi qu'il est illustré en 3 de la Figure 1. Au fur et à mesure de l'arrivée des paquets de synchronisation émis par le réseau par paquets 1, chaque paquet est horodaté par un étage d'échantillonnage et d'horodatage 16. Les différences entre les horodatages insérés dans les étages 15 et 16 constituent une mesure du retard de transit de chaque paquet sur le réseau par paquets 1. Les informations d'horodatage à la destination 7 sont tirées d'une deuxième horloge 17, qui est illustrée par la Figure 2 comme étant synchronisée sur la première horloge 11 qui peut être aussi une horloge de référence autonome. Les paquets provenant de l'étage 16 sont adressés à un dispositif de contrôle, illustré sous la forme d'un filtre de rebouclage 18, pour adresser un signal de réglage de fréquence via une ligne de commande 19 à une entrée de commande de fréquence de l'horloge 17. Par exemple, la fréquence fesdave de l'horloge 17 peut être synchronisée sur la fréquence de référence fref de l'horloge 11 en conformité avec les techniques publiées dans EP 1455473. La sortie de la deuxième horloge 17 recrée ainsi les informations de synchronisation créées par l'horloge 11 et peut être utilisée pour toute application adéquate. Par exemple, dans le cas d'un flux de données TDM qui a été converti en paquets et envoyé sur le réseau 1, le signal d'horloge régénéré est utilisable pour commander la fourniture des données de charge utile, par exemple sous la forme d'un autre flux de données TDM. Cet agencement permet donc de transférer des données synchrones sur un réseau par paquets asynchrone 1 et de restaurer correctement les données à la destination 7. Un tel agencement est particulièrement utile pour envoyer des données en temps réel, représentant par exemple une liaison vocale ou de vidéoconférence. Ainsi qu'il est mentionné ci-dessus, les réseaux par paquets 1 contiennent fréquemment des voies de première génération qui utilisent un mécanisme TDM lors de l'envoi de paquets. Sur de tels réseaux par paquets, il existe une fenêtre définie pendant laquelle les paquets peuvent être transmis quelle que soit leur heure de réception. L'agencement de la Figure 2 permet d'utiliser avantageusement cette propriété sous-jacente du réseau 1 pour envoyer les informations de synchronisation sur le réseau. La Figure 3 illustre une partie de la structure de synchronisation d'un mécanisme TDM sous-jacent sur le réseau par paquets 1. Les données qui transitent par cette voie sont organisées en trames dont les Nième et (N+1)ième trames sont illustrées par la Figure 3. Pour une voie donnée du réseau 1 transportant les paquets de la source 6 à la destination 7, chaque trame comporte une fenêtre de transmission 20. Les paquets qui empruntent cette voie sont transmis uniquement pendant la fenêtre de transmissions 20. Ainsi, tout paquet arrivant dans une fenêtre de transmission 20 sera expédié avec un retard minimum tandis que les paquets transmis sur la même voie mais arrivant hors des fenêtres de transmission 20 subiront un retard illustré par la Figure 4. En particulier, le retard est maximum pour tout paquet arrivant immédiatement après une des fenêtres de transmission 20 et diminue linéairement jusqu'au minimum immédiatement avant le début de la fenêtre de transmission 20 suivante. Par exemple, quand le mécanisme TDM sous-jacent du réseau 1 présente un débit de trames de 8 kHz, chaque trame présente une durée de 125 microsecondes. Si chaque fenêtre de transmission 20 comporte une durée d'activité de 16 microsecondes, alors les paquets seront soumis à un retard supérieur au retard minimum s'ils arrivent pendant l'intervalle de 109 microsecondes qui sépare les fenêtres de transmission 20. Afin d'améliorer la qualité de l'horloge régénérée à la destination 7, il est souhaitable que les paquets soient transférés pendant ou peu avant les fenêtres de transmission 20. Ceci est réalisé par la source 6 illustrée par la Figure 2 en organisant les paquets en rafales, ainsi que le montre la Figure li 5. Dans cet exemple, chaque rafale contient quatre paquets et les rafales sont placées sur le réseau par paquets 1 selon une synchronisation telle qu'elles arrivent immédiatement avant et/ou dans la fenêtre de transmission 20. Dans cet exemple particulier, les paquets 1 à 4 de chaque rafale arrivent selon des synchronisations telles que les paquets 1 à 3 arrivent immédiatement avant la fenêtre de transmission 20 tandis que le 4ème paquet arrive pendant la fenêtre de transmission 20, ainsi que le montre le schéma central de la Figure 5. Les paquets sont placés en file d'attente par le mécanisme TDM sous-jacent puis transmis dans la fenêtre de transmission 20 de telle sorte que les retards de transit pris par les paquets de synchronisation sur le réseau 1 sont sensiblement inférieurs à ceux que produiraient des heures de transmission arbitraires. Bien que le 4ème paquet soit légèrement retardé par la mise en file d'attente des paquets 1 à 3 arrivés avant la fenêtre de transmission 20, les retards individuels des temps de transit des paquets sont réduits et plus cohérents entre eux. D'autres améliorations peuvent être apportées, par exemple en configurant la taille des rafales de telle sorte que le temps de transmission ne dépasse pas l'intervalle entre les paquets à l'intérieur de la rafale. La technique par rafales de paquets améliore également les performances des réseaux par paquets comportant des algorithmes de planification sous-jacents qui tentent de limiter la latence maximale des paquets sur le réseau. La Figure 6 illustre l'effet d'un tel mécanisme. Un paquet qui se déplace sur une voie donnée du réseau atteint un élément de réseau qui utilise une planification au temps t1. Quand l'ensemble du paquet est arrivé au temps t2, une minuterie ou "compteur de délai d'attente" est démarré et le paquet est retenu dans une mémoire tampon jusqu'à expiration de la minuterie au temps t3. Le paquet est alors émis par l'élément de réseau pour poursuivre son chemin.30 En agençant les paquets en rafales ainsi qu'il est décrit ci-dessus, les temps de transit de quelques paquets de synchronisation au moins peuvent être sensiblement réduits. Par exemple, ainsi que le montre la Figure 7, en lançant un délai d'attente à l'arrivée d'un premier paquet puis en envoyant un deuxième paquet dans les limites du délai d'attente, le deuxième paquet subit un retard apparent sensiblement moindre dans l'élément et par suite sur le réseau. Ainsi, l'envoi de paquets en rafales réduit les retards de transit de la plupart des paquets de synchronisation. Ceci est réalisable simplement en agençant les rafales de paquets sans aucune connaissance des mécanismes des réseaux sous-jacents, par exemple en regroupant les paquets de chaque rafale de manière relativement rapprochée dans le temps. Toutefois, si une connaissance de la structure du réseau est disponible et comprend des informations sur les délais d'attente, il est possible de sélectionner les synchronisations des paquets à l'intérieur des rafales afin de réduire ou de minimiser les temps de transit sur le réseau 1. Il est également possible de choisir les intervalles de temps entre les paquets dans chaque rafale de telle sorte que les paquets consécutifs soient espacés dans le temps par au moins une trame de la structure TDM sous-jacente. Par exemple, à un certain niveau, les trames TDM ont généralement un alignement de 8 kHz, ce qui génère une période de trame sous-jacente ou "granularité" de 125 microsecondes ou un multiple de cette valeur. Quand le mécanisme de transmission repose sur un mécanisme à trames multiples, le débit de trames est généralement de 500 Hz au minimum et plus rapide que le taux de paquets de synchronisation d'un flux de synchronisation de paquets, qui serait généralement de l'ordre de 100 paquets par seconde. La Figure 8 illustre un exemple d'un tel agencement, dans lequel les paquets consécutifs de chaque rafale sont espacés d'une période de trame TDM environ. Les paquets de synchronisation sont envoyés à la cadence de 100 paquets par seconde sous la forme de 25 rafales de 4 paquets. D'une manière générale, la synchronisation de trames réelle du mécanisme TDM sous-jacent ne sera pas connue de la source 6. Toutefois, la source 6 est exploitable dans un mode autonome ou "en boucle ouverte" en faisant varier la synchronisation des rafales ou des paquets à l'intérieur de chaque rafale. En d'autres termes, au lieu de tenter de synchroniser les heures de transmission avec la synchronisation du mécanisme TDM sous-jacent, les synchronisations de paquets et/ou de rafales varient en continu ou par étapes de telle sorte que quelques paquets ou rafales au minimum profiteront des temps de transit réduits en coïncidant avec les intervalles de trame TDM qui garantissent les plus petits retards de transmission. Dans un autre mode d'exploitation "en boucle fermée", la source de synchronisation 6 utilise des informations de retard de transit des paquets fournies sur une voie de retour illustrée par les pointillés 21 et 22 de la Figure 2. Par exemple, l'étage 18 de la destination 7 détermine les paquets de synchronisation qui comportent les plus petits retards et renvoie ces informations à l'étage de commande de lancement des paquets 13 de la source 6. L'étage 13 peut alors utiliser ces informations pour optimiser les heures de transmission des futurs paquets et/ou rafales de paquets. Par exemple, quand la voie reliant la source 6 à la destination 7 est établie, la source de synchronisation 6 peut initialement fonctionner dans un "mode de recherche" tel que la synchronisation varie en fonction d'un TDM quelconque sous-jacent ou de tout autre mécanisme du réseau par paquets 1. Ceci est illustré par la Figure 8 pour un agencement qui tente de transmettre les paquets de chaque rafale en insérant un intervalle de trame entre les paquets consécutifs d'un mécanisme TDM sous-jacent. Dans le cas d'un envoi sur le réseau 1 de 100 paquets répartis en 25 groupes de 4 paquets par seconde, les paquets sont lancés en multiples du débit de trames maximum, soit des intervalles de 2 millisecondes augmentés d'un décalage égal à l'intervalle de temps pour évaluer le retard de transfert de l'élément de réseau. Le décalage peut être, par exemple, de 10 microsecondes, ce qui est de beaucoup supérieur à tout décalage de temps réellement provoqué par des imprécisions d'horloge pendant l'intervalle (généralement proche de 0,4 microsecondes). Si le débit de trames réel est égal à 500 Hz, il y aura un décalage de 1 milliseconde pendant chaque seconde de telle sorte qu'il faudra un maximum de 2 secondes pour entrer dans les limites de 10 microsecondes de la synchronisation pour un retard minimum. Pendant ce mode, la destination 7 renvoie des informations sur les retards des paquets sur la voie 21, 22 de telle sorte que l'étage de commande de lancement des paquets 13 puisse déterminer les heures optimales d'envoi des paquets de chaque rafale afin d'arriver à ou immédiatement avant les fenêtres de synchronisation 20 du mécanisme TDM sous-jacent. La synchronisation adéquate est alors utilisable pour la transmission de paquets de synchronisation supplémentaires pendant le mode de fonctionnement normal mais en exécutant des réglages de synchronisation en conformité avec les retards de transit déterminés à la destination 7 et renvoyés sur la voie 21, 22. Le cas échéant, on peut faire varier le nombre de paquets contenus dans chaque rafale, par exemple en conformité avec les retards de transit observés à la destination. Ceci est exécutable en conformité avec l'exigence générale d'un nombre fixe de paquets par seconde ou il est également possible de faire varier le nombre de paquets par seconde selon les conditions du moment. Les tailles des paquets de synchronisation peuvent être fixes ou variables, par exemple parmi les paquets de chaque rafale. Cette variation de la taille des paquets peut conduire à une progression des paquets à des cadences différentes à travers les noeuds du réseau 1. Il est également possible de transmettre des séquences ou des rafales de paquets multiples depuis la source. Par exemple, on peut utiliser cette fonction quand différentes voies de réseaux sont confrontées à différentes tailles de fenêtres et de trames de telle sorte que la transmission par paquets peut généralement supporter les réseaux, ou bien les paquets peuvent être envoyés à des noeuds spécifiques présentant des profils particuliers. Il est également possible d'utiliser un trafic bidirectionnel afin dedéterminer les caractéristiques d'un réseau afin de régler correctement son profil d'émission. Par exemple, si le réseau est symétrique, il peut être alors possible de déduire les tailles des fenêtres et les périodes de trames en observant les paquets reçus afin d'améliorer ou d'optimiser les synchronisations des transmissions par paquets en termes de réduction des retards de transit
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Une source de synchronisation (6) est fournie afin d'envoyer des informations de synchronisation via un réseau par paquets. La source (6) comprend une première horloge (11) destinée à générer les informations de synchronisation et un étage de formation de paquets (12) destiné à former une séquence de paquets. Un étage de sortie sous la forme d'un étage de commande de lancement des paquets (13) envoie les paquets via le réseau en rafales, chaque rafale comprenant une pluralité de paquets où les intervalles entre les paquets consécutifs de chaque rafale sont inférieurs aux intervalles entre les paquets consécutifs. Un étage d'horodatage (14) insère dans chaque paquet de la séquence une heure de transmission découlant des informations de synchronisation générées par l'horloge (11).
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1. Source de synchronisation pour l'envoi d'informations de synchronisation via un réseau par paquets, comprenant une première horloge (11) pour générer les informations de synchronisation, un étage de formation de paquets (12) pour générer une séquence de paquets, un étage de sortie (13) pour transmettre les paquets de la séquence via le réseau (1) et un étage d'horodatage (15) pour insérer dans chaque paquet de la séquence une heure de transmission découlant des informations de I 0 synchronisation générées par la première horloge (11), caractérisée en ce que l'étage de sortie (13) est agencé pour transmettre les paquets en rafales, chaque rafale comportant une pluralité de paquets où la différence de temps entre les paquets consécutifs de la même rafale est inférieure à la différence de temps entre rafales consécutives. 15 2. Source selon la 1, caractérisée en ce que l'étage de sortie (13) est agencé pour faire varier la différence de temps entre les transmissions des paquets consécutifs de chaque rafale. 20 3. Source selon l'une des 1 à 2, caractérisée en ce que l'étage de sortie (13) est agencé pour faire varier le nombre de paquets contenus dans chaque rafale. 4. Source selon l'une des précédentes, caractérisée en 25 ce que l'étage de sortie (13) est agencé pour faire varier les tailles des paquets. 5. Source selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'étage de sortie (13) est agencé pour faire varier la différence de 30 temps entre rafales consécutives. 6. Source selon l'une des 2 ou 5, caractérisée en ce que l'étage de sortie (13) est agencé pour faire varier les heures de transmission des paquets ou des rafales de manière à réduire les temps de transit vers une destination. 7. Source selon la 6, caractérisée en ce que l'étage de sortie (13) est agencé pour faire varier les heures de transmission en conformité avec les temps de transit mesurés. 10 8. Source selon la 7, caractérisée en ce que les temps de transit sont mesurés à la destination (7). 9. Source selon la 7, caractérisée en ce que les temps de transit sont applicables aux paquets provenant de la destination (7) via une 15 voie de retour (21, 1, 22) et sont mesurés à la source (6). 10. Source selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'étage de sortie (13) est agencé pour transmettre les rafales ou les paquets de chaque rafale selon l'intervalle sensiblement égal au produit d'un 20 nombre entier positif par le débit de trames d'une voie de multiplexage temporel du réseau (1). 11. Source selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'étage de sortie (13) est agencé pour transmettre les rafales ou les 25 paquets de chaque rafale avec un intervalle sensiblement égal au produit d'un nombre entier positif par 125 microsecondes. 12. Source selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les paquets contiennent des données de remplissage et sont destinés 30 à transporter uniquement des informations de synchronisation.5 13. Source selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce que les paquets contiennent des données de charge utile associées aux informations de synchronisation. 14. Source selon la 13, caractérisée en ce que l'étage de formation de paquets (12) est agencé pour former les paquets à partir de données d'entrée d'un débit sensiblement constant sur une voie de communication. 15. Source selon la 14, caractérisée en ce que les données d'entrée représentent des événements en temps réel. 16. Source selon la 15, caractérisée en ce que les données d'entrée contiennent des signaux audio et/ou vidéo. 17. Source selon l'une des 14 à 16, caractérisée en ce que la voie de communication comprend une voie de multiplexage temporel supplémentaire. 20 18. Combinaison d'une source selon l'une des précédentes et d'un appareil de destination (7) comprenant une deuxième horloge réglable (17) et un agencement (16, 18, 19) de réglage de la deuxième horloge (7) en synchronisme avec la première horloge (11). 25 19. Combinaison selon la 18, caractérisée en ce que l'agencement de réglage comprend un système d'horodatage de destination (16) pour calculer l'heure locale d'arrivée de chaque paquet de la séquence et un circuit de commande (18) de réglage de la deuxième horloge (17) en fonction des différences dans les temps de transit des paquets. 30 20. Combinaison selon la 19, caractérisée en ce que les temps de transit des paquets sont des temps de transit de paquets minimums dans des périodes de temps consécutives. 21. Méthode de transmission des informations de synchronisation via un réseau par paquets, comprenant la génération des informations de synchronisation, la formation d'une séquence de paquets, la transmission des paquets de la séquence via le réseau (1) en rafales de paquets, chaque rafale comprenant une pluralité de paquets où la différence de temps entre paquets consécutifs de la même rafale est inférieure à la différence de temps entre les rafales consécutives, et l'insertion dans chaque paquet de la séquence d'une heure de transmission découlant des informations de synchronisation.
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H
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H04
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H04L
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H04L 7,H04L 12
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H04L 7/00,H04L 12/16
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FR2902556
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A1
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PROCEDE DE DETERMINATION D'UNE DISTANCE DE VISIBILITE POUR UN CONDUCTEUR D'UN VEHICULE.
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de détermination d'une distance de visibilité pour un conducteur d'un véhicule en présence d'un élément perturbant la visibilité du conducteur. L'élément perturbateur est par exemple le brouillard et le véhicule, un véhicule automobile par exemple. Etat de la technique Selon un état de la technique connu EP1, 422, 663A1, un tel procédé de détermination comporte les étapes suivantes : - relevé d'au moins une image d'un champ de l'espace situé devant le véhicule, ladite image étant définie par un ensem- ble de pixels, - séparation de ladite image en deux parties par une ligne passant par un point prédéterminé, û détermination de la luminosité des pixels de ladite ligne, résultant en une courbe de luminosité, û détermination d'un point d'inflexion de la courbe de lumino- sité par calcul de la dérivée de ladite courbe, û détermination de la distance de visibilité du conducteur du-dit véhicule en fonction de la position du point d'inflexion sur ladite image. Une telle solution présente les inconvénients suivants. 2 2902556 Premièrement, le calcul de la dérivée conduit à des difficultés d'interprétation, des imprécisions et des erreurs importantes, notamment s'il existe un obstacle sur la route sur laquelle se déplace un véhicule, par exemple un autre véhicule, un pont.... En effet, un tel obstacle 5 engendrera dès le calcul de la dérivée une pluralité de points d'inflexion, d'où la difficulté de discriminer les différents points d'inflexion s'ils sont proches l'un de l'autre et de choisir le bon point d'inflexion correspondant à la distance de visibilité recherchée. Deuxièmement, le calcul de la dérivée amplifie le bruit généré sur la io courbe de luminosité engendrant des incertitudes sur la courbe elle-même. Enfin, le calcul de la dérivée représente une charge de calcul élevée. Objet de l'invention 15 La présente invention apporte remède à ces inconvénients de l'état de la technique. En effet, elle concerne selon un premier objet, un procédé de détermination d'une distance de visibilité pour un conducteur d'un véhicule en présence d'un élément perturbant la visibilité du conducteur, comportant les 20 étapes suivantes : - relevé d'au moins une image d'un champ de l'espace situé devant le véhicule, ladite image étant définie par un ensemble de pixels et de lignes de balayage, - séparation de ladite image en deux parties par une première 25 ligne passant par un point prédéterminé, - détermination de la luminosité des pixels de ladite première verticale, résultant en une courbe de luminosité, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes : 3 2902556 - détermination d'une première tangente à la courbe de luminosité tangente à un endroit de ladite courbe représentatif d'une région de luminosité sensiblement indépendante de l'élément perturbateur, 5 - détermination d'une deuxième tangente à la courbe de luminosité tangente à un endroit de ladite courbe représentatif d'une stabilisation de la luminosité, - détermination d'une ligne de balayage en fonction de la première tangente et de la deuxième tangente, ladite ligne de balayage étant représentative de la distance de visibilité. Comme on le verra en détail plus loin, la détermination de la distance de visibilité ne fait intervenir que des combinaisons linéaires simples, cette détermination est donc plus rapide que celle de l'art antérieur. De plus, il élimine les incertitudes liées au bruit généré par le 15 calcul de la dérivée de l'état de la technique, puisqu'il n'existe plus de calcul de dérivée. Enfin, ce procédé peut être utilisé avec la présence d'obstacles sur la route, sans que la détermination de la distance de visibilité en soit perturbée. Selon des modes de réalisation non limitatifs, le procédé de 20 détermination de la distance de visibilité présente les caractéristiques supplémentaires suivantes : - La première ligne est une ligne droite verticale. Ainsi, la détermination d'une telle ligne droite verticale est rapide. - Ledit élément perturbant est le brouillard. Ainsi le procédé est utile par temps de brouillard. - Le procédé comporte en outre : - une étape de recherche des zones de ladite image répondant 30 chacune à un prédicat d'homogénéité, 4 2902556 -une détermination du centre de gravité de chacune desdites zones, - une détermination du centre de gravité global de chacun desdits centres de gravité desdites zones, ledit centre de 5 gravité global étant ledit point prédéterminé. Ainsi, le centre de gravité global G est la résultante de centres de gravité de deux zones homogènes sur la route et dans le ciel. En recherchant ces zones, on limite le risque de mesures perturbées par des obstacles (bords de route, terre plein central, arbres...etc.). Ceci est io utile dans les virages. - La deuxième tangente est parallèle à la première tangente. Ceci permet d'avoir un calcul simple et rapide. - La ligne de balayage est calculée en fonction d'un point d'intersection entre la courbe de luminosité et une parallèle à la is première tangente à une distance déterminée de la première tangente et de la deuxième tangente. -La distance déterminée est la distance entre la première tangente et la deuxième tangente divisée par deux. La distance de visibilité est déterminée à partir de la ligne de 20 balayage trouvée et au moyen d'une table de correspondance ou au moyen d'un calcul trigonométrique. La détermination de la distance de visibilité par lecture d'une table de correspondance est très rapide. - le calcul trigonométrique est le suivant : la distance de visibilité est égale à une hauteur par rapport au sol d'un élément effectuant le 25 relevé de l'image, divisée par la tangente de : - la valeur d'un angle de visée de la ligne de balayage la plus élevée, plus 5 2902556 - un champ angulaire total divisé par le numéro de ligne de balayage la plus élevée, le tout multiplié par : - ce numéro de ligne la plus élevée moins la ligne de balayage correspondant au point d'intersection calculé. L'invention concerne selon un deuxième objet, un dispositif de détermination d'une distance de visibilité pour un conducteur d'un véhicule en présence d'un élément perturbant la visibilité du conducteur, comportant : io - des moyens pour recevoir au moins une image relevée à par-tir d'un champ de l'espace situé devant le véhicule, ladite image étant définie par un ensemble de pixels et de lignes de balayage, - des moyens pour séparer ladite image en deux parties par 15 une première ligne passant par un point prédéterminé, - des moyens pour déterminer la luminosité des pixels de ladite première ligne, résultant en une courbe de luminosité, caractérisé en ce qu'il comporte en outre : des moyens pour déterminer une première tangente à la 20 courbe de luminosité tangente à un endroit de ladite courbe représentatif d'une région de luminosité sensiblement indépendante de l'élément perturbateur, - des moyens pour déterminer une deuxième tangente à la courbe de luminosité tangente à un endroit de ladite courbe 25 représentatif d'une stabilisation de la luminosité, et - des moyens pour déterminer une ligne de balayage fonction de la première tangente et de la deuxième tangente, ladite ligne de balayage étant représentative de la distance de visibilité. 5 6 2902556 Selon des modes de réalisation non limitatifs, le dispositif comporte les caractéristiques supplémentaires suivantes : - Le dispositif est intégré dans une caméra à bord du véhicule. s - La ligne de balayage est calculée en fonction d'un point d'intersection entre la courbe de luminosité et une parallèle à la première tangente et à la deuxième tangente à une distance déterminée de la première tangente et de la deuxième tangente. - La distance déterminée est la distance entre la première tangente et io la deuxième tangente divisée par deux. - la distance de visibilité est déterminée à partir de la ligne de balayage trouvée et au moyen d'une table de correspondance ou au moyen d'un calcul trigonométrique. 15 L'invention concerne selon un troisième objet, un produit programme d'ordinateur comprenant une ou plusieurs séquences d'instructions pour mettre en oeuvre, lorsque ledit programme est exécuté par un processeur, le procédé selon l'une quelconque des caractéristiques précédentes. 20 Brève description des figures D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description et des dessins parmi lesquels : - La Fig. 1 est une représentation schématique d'un véhicule muni 25 d'une caméra comportant un dispositif de mise en oeuvre du procédé selon l'invention ; - La Fig. 2 est un schéma montrant les différentes étapes du procédé selon l'invention ; 7 2902556 - La Fig. 3 illustre une première image telle que relevée dans le procédé selon l'invention ; - La Fig. 4 représente une courbe de luminosité obtenue à partir de l'image de la Fig 3 5 - La Fig. 5 représente la courbe de luminosité de la Fig. 4 après filtrage ; - La Fig. 6 représente la courbe de luminosité de la Fig. 5 sur laquelle sont tracées des tangentes ; - La Fig. 7 illustre une deuxième image comportant un obstacle telle io que relevée dans le procédé selon l'invention ; - La Fig. 8 représente une courbe de luminosité obtenue à partir de l'image de la Fig. 7 après filtrage ; - La Fig. 9 représente la courbe de luminosité de la Fig. 8 sur laquelle sont tracées des tangentes ; et 15 - La Fig. 10 est un schéma d'un dispositif de détermination permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention. Description détaillée de modes de réalisation non limitatifs de l'invention 20 A la Fig. 1, on a représenté de manière schématique un véhicule 1 équipé d'une caméra 2 et conduite par un conducteur 3 qui peut observer une scène dans un champ de l'espace 4 situé devant le véhicule lorsque son véhicule 1 est à l'arrêt ou en mouvement. La caméra 2 est située à une hauteur h du sol de la route 6 et est 25 par exemple située à l'avant du véhicule ou sur le côté. Elle est par exemple fixée derrière le pare-brise et pointe vers l'avant de la scène dans le sens du déplacement F du véhicule. Ainsi, la caméra 2 comporte un champ angulaire total A qui peut être assimilé au champ de l'espace situé devant le véhicule 1, ce champ angulaire total A étant défini par un angle de visée minimum aO représenté sur la Fig. 1. Une distance de visibilité D pour un conducteur sera reliée à la position de la caméra 2 sur le véhicule 1. 8 2902556 Afin de déterminer la distance de visibilité D pour le conducteur 3 lorsqu'il existe un élément perturbant ou modifiant BR ladite visibilité, notamment lorsque cet élément perturbateur est le brouillard, pour 5 anticiper l'allumage des feux antibrouillards 5 du véhicule 1, les étapes suivantes sont effectuées telles qu'illustrées à la Fig. 2. Dans une première étape 1), la caméra 2 saisit une image 11 dans le champ de l'espace 4 situé devant le véhicule 1. Le champ de io l'espace 4, dans l'exemple non limitatif donné, ne comporte aucun obstacle sur la route 6. La Fig. 3 représente une image 11 en noir et blanc prise par la caméra 2. Cette image I1 représente une route en présence de brouillard BR. L'image 11 est caractérisée par un ensemble de lignes de balayage BL et 15 par un ensemble de pixels PIX représentant chacun des points de l'image dont la luminosité va du noir au blanc, la luminosité étant une quantité de lumière reçue pour chaque pixel. Chaque pixel est dans un exemple non limitatif codé sur un octet avec 256 niveaux de gris possibles. L'image Il est caractérisée en abscisse par un numéro de 20 colonne CL variant de 0 à 500 et en ordonnée par des lignes de balayage BL de l'image variant de 0 à 250. Dans une deuxième étape 2), on effectue une recherche de zones de l'image 11 répondant chacune à un prédicat d'homogénéité. 25 Cette recherche peut par exemple, dans un mode de réalisation non limitatif, être réalisée à l'aide d'une méthode de segmentation par division-fusion telle que la méthode tetra-arbre ( Quadtree en anglais) bien connue de l'homme du métier. Le tetra-arbre possède une pluralité de noeuds, chaque noeud possédant exactement quatre noeuds fils, 30 excepté les noeuds terminaux. Chaque noeud correspond à un bloc, c'est à dire à une zone de l'image de forme carrée. Chaque bloc associé à un noeud est analysé de façon récursive afin de décider s'il doit être divisé en quatre sous-blocs. L'analyse récursive s'arrête lorsque chacun des 9 2902556 sous-blocs respecte un prédicat d'homogénéité photométrique utilisant des matrices de cooccurrence. D'autres méthodes telles que les algorithmes de k-means peuvent également être utilisées. 5 L'application de la recherche de zones d'homogénéité permet de définir deux régions sur l'image I1 ayant respectivement pour centres de gravité G1 et G2 tels qu'illustrés sur la Fig. 3. On calcule ensuite le centre de gravité global G des deux centres de gravité G1 et G2 par lequel on fait passer une première ligne 7. Cette lo première ligne 7 est représentative de la transparence de l'atmosphère. Le centre de gravité global G représente un point prédéterminé PD par lequel la première ligne 7 passe. Ce point prédéterminé PD peut être dans un autre exemple non limitatif, le centre de l'image I1. Ainsi, le centre de gravité global G est la résultante de centres de 15 gravité de deux zones homogènes sur la route et dans le ciel. En recherchant ces deux zones homogènes, on limite le risque de mesures perturbées par des obstacles (bords de route, terre plein central, arbres...etc.). Ceci est utile dans les virages où la première ligne 7 centrée en milieu d'image, ne verrait qu'un des deux bords de route par 20 exemple. Chacun des points de la première ligne 7 peut être caractérisé par une ligne de balayage BL et une luminosité correspondant à un certain niveau de gris GL. Dans un mode de réalisation non limitatif, cette première ligne 7 est une 25 ligne droite verticale. Le fait de prendre une ligne droite verticale 7 plutôt qu'une autre ligne (courbe et en diagonale par exemple) permet d'éviter des temps de calculs fastidieux. Cette ligne droite verticale 7 est révélatrice de la transparence de l'atmosphère; on va relever ainsi la luminosité de chaque point de l'environnement situé sur ladite ligne 30 verticale 7. Ainsi, dans une troisième étape 3), on détermine une courbe de luminosité LUX (également appelée courbe densitométrique du brouillard) à partir de la ligne verticale 7 obtenue. On détermine la 10 2902556 luminosité des pixels PIX de la ligne verticale 7 en fonction de la position du pixel en hauteur sur ladite ligne verticale 7. Une telle courbe de luminosité LUX est représentée à la Fig. 4. Elle présente une forme en S inversée dans cet exemple non limitatif. Elle est ainsi assimilable à 5 une courbe en S. La courbe LUX représente en ordonnée, la valeur du niveau de gris GL des points PIX de la ligne verticale 7 et en abscisse, le numéro de la ligne de balayage BL de ces mêmes points. Ainsi, le point P1 correspond à la ligne de balayage 0 et a un niveau de gris GL égal à environ 220. io De même, le point P2 correspond à la ligne de balayage 250 et a un niveau de gris GL égal à environ 40. On notera que la pente de cette courbe LUX varie en fonction de la caractéristique (par exemple béton, goudron, terre, ...etc.) de la route 6. Plus la route est claire (exemple route en béton), plus la pente sera 15 grande. Au contraire, lorsqu'elle est sombre (exemple route en goudron), la pente sera moins grande. On notera que cette courbe de luminosité LUX comporte du bruit dont l'amplitude est liée, en particulier, aux hétérogénéités de la route (gravillons, pavés, goudrons, marquages au sol, traces de freinage...etc.), aux écarts de sensibilité (différences de 20 niveau de gris) des pixels successifs entre eux, aux parasites électromagnétiques (bruit électrique) et à des problèmes thermiques. Ces bruits sont des bruits haute fréquence. Ainsi, dans une quatrième étape 4), on filtre le bruit sur la 25 courbe de luminosité LUX par des moyens de filtrage FILT, dans un exemple non limitatif, ces moyens de filtrage FILT effectuent une moyenne glissante sur une fenêtre optique de quelques pixels. La courbe de luminosité ainsi filtrée est représentée à la Fig. 5. 30 Dans les étapes suivantes, on utilise une méthode de tangentes appliquée à la courbe de luminosité en forme de S pour rechercher une ligne de balayage FBL représentative de la distance de visibilité D. 11 2902556 Ainsi, dans une cinquième étape 5), on détermine une première tangente AA' à la courbe de luminosité LUX. Cette tangente AA' est tangente à un endroit de ladite courbe représentatif d'une région de luminosité sensiblement indépendante du brouillard BR. Une telle 5 tangente est illustrée à la Fig. 6. Comme on peut le voir, la tangente AA' est tangente à la partie basse de la courbe. Cette partie de la courbe est représentative de l'évolution de la luminosité du sol dans une région proche du véhicule et donc sensiblement indépendante de la densité du brouillard (cette région Io correspond à environ une dizaine de mètres devant le véhicule). La droite AA' correspondrait ainsi à la courbe de luminosité de la partie visible de la route en l'absence de brouillard. 15 Dans une sixième étape 6), on détermine une deuxième tangente cc. à la courbe de luminosité LUX. Cette tangente CC' est tangente à un endroit de ladite courbe représentatif d'une stabilisation de la luminosité. Elle est également illustrée à la Fig. 6. Dans un mode de réalisation non limitatif, cette deuxième tangente CC' 20 est parallèle à la première tangente AA'. Cela permet de déterminer rapidement cette deuxième tangente. La deuxième tangente CC' tangente la courbe LUX en un point Cl qui correspond au début de la stabilisation de la luminosité dans la partie haute de l'image, liée à l'apparente l'homogénéité du ciel vue depuis la camera 2. 25 Dans une septième étape 7), on détermine une ligne de balayage FBL en fonction de la première tangente AA' et de la deuxième tangente CC', ladite ligne de balayage FBL étant représentative de la distance de visibilité D. Cette ligne de balayage FBL est déterminée de 30 la manière suivante. Dans une première sous étape 7a), on définit une distance dl égale à la distance entre la première tangente AA' et la deuxième tangente CC' et on divise cette distance dl par deux. La distance dl est 12 2902556 représentative de la dynamique de la scène entre la zone la plus sombre et la zone de luminosité maximale exploitable, la dynamique correspondant ainsi à l'écart entre la luminosité la plus faible et la plus forte. Dans une deuxième sous étape 7b), on définit une droite BB' parallèle à la première tangente AA' et située à la distance dl divisée par deux, dans un mode non limitatif, de cette première tangente AA'. Cette tangente médiane est illustrée à la Fig. 6 également. 10 Dans une troisième sous étape 7c), on détermine un point d'intersection F, appelé également point d'inflexion, entre cette droite parallèle BB' et la courbe de luminosité LUX. La ligne de balayage FBL est calculée en fonction de ce point d'intersection F puisque qu'elle 15 correspond à l'ordonnée de ce point d'intersection F. Dans une huitième étape 8), on détermine la distance de visibilité D en fonction de la ligne de balayage ainsi obtenue FBL. Ainsi, dans un premier mode de réalisation non limitatif, on effectue un calcul trigonométrique suivant : h t4aO + 256) 256 - FBL) avec : - h : hauteur de la caméra 2 par rapport au sol 6, - A : champ angulaire total, - aO : valeur de l'angle de visée minimum correspondant à la ligne 25 de balayage 256. 5 20 D= 13 2902556 On notera qu'on a pris comme hypothèse que la ligne de balayage n 128 correspondait à l'horizon. Dans un exemple non limitatif, le champ angulaire total A (également appelé champ de l'objectif de la caméra 2) est compris entre 15 et 30 . 5 On notera que, pour ce premier mode de réalisation, la mesure sur toute une chaîne de montage de véhicules 1 des angles de positionnement de la caméra 2 (dont l'angle de visée minimum a0) peut être un peu lourde à mettre en oeuvre et pas très précise. Aussi, dans un deuxième mode de réalisation non limitatif, on io n'effectue pas de calcul trigonométrique de la distance de visibilité D telle qu'indiqué ci-dessus, mais on détermine la distance de visibilité D au moyen d'une table de correspondance TAB qui lie le numéro de ligne à balayage FBL trouvée et la distance de visibilité D. Cette table TAB peut être téléchargée dans une mémoire d'un dispositif de détermination 15 PRO, à savoir un calculateur se trouvant dans la caméra 2 par exemple. Ainsi, une lecture dans une table de correspondance est plus intéressante qu'un calcul trigonométrique car moins gourmande en temps processeur. La table de correspondance TAB est paramétrée de manière à prendre 20 en considération en particulier et de manière non limitative les dispersions de l'optique et le capteur optique de la caméra qui transforme les photons en électrons et ensuite en image vidéo. On pourra également prendre en compte pour le paramétrage, si besoin est, les supports de la caméra 2 de manière à prendre en compte 25 l'éventuel basculement de la caméra, les degrés de liberté de réglage de la caméra 2, ou encore la carrosseries du véhicule 1 (compte tenu des tolérances d'emboutissage, d'assemblage, de fabrication de nature des matériaux...). 30 Ainsi, selon la valeur distance de visibilité D ainsi obtenue, on décide d'allumer les feux antibrouillard ou non. Dans un exemple non limitatif, si la valeur de cette distance D est inférieure à un seuil égal à 14 2902556 100m, on décide qu'il existe du brouillard. On opte pour l'allumage des feux antibrouillard, soit en prévenant le conducteur afin qu'il le fasse manuellement, soit en le faisant automatiquement. Ainsi, dans un mode de réalisation non limitatif, il y aura émission d'un signal de détection 5 SIG lorsque ladite distance de visibilité D passe au-dessous d'un certain seuil, ici 100m, pour prévenir le conducteur 3 du véhicule 1 d'allumer ses feux antibrouillard. Et si la valeur est comprise entre 25 et 50m, le brouillard est très dense et on optera par exemple pour l'allumage automatique des feux io antibrouillard. De même, lorsque la distance de visibilité redevient normale, les feux antibrouillard peuvent être éteints. L'accès à la distance de visibilité D peut permettre également 15 d'agir sur l'intensité des feux antibrouillard en fonction de l'impact du brouillard BR (plus ou moins dense) sur cette distance de visibilité. Ainsi, on modulera/ajustera la photométrie du faisceau lumineux émis par le feu de signalisation ou par le projecteur, notamment son intensité lumineuse en modulant l'alimentation électrique de la ou des sources 20 lumineuses. Cette modulation sera par exemple commandée à l'aide d'un système de régulation automatisé, prenant en compte la distance de visibilité D. On notera par ailleurs que le signal de détection SIG peut 25 également servir de signal de commande envoyé par exemple sur un bus CAN (Controller Area Network) relié à une carte du type LCS (Light Control System) pour agir directement sur la vitesse du véhicule qui peut être ainsi régulée en fonction du brouillard BR. 30 L'exemple non limitatif qui a été donné précédemment à la Fig. 3 est un exemple dans lequel il n'y a aucun obstacle dans le champ de l'espace 4. 15 2902556 Le procédé de détermination de la visibilité D présenté est robuste car il fonctionne également avec un champ de l'espace 4 qui présente un ou plusieurs obstacles sur la route, comme illustré aux Fig. 7 à 9. 5 Comme on peut le voir à la Fig. 7, la caméra 2 a relevé une image 12 dans laquelle, la route 6 comporte un obstacle, ici un pont O. La distance de visibilité D a été matérialisée par un trait horizontal sur cette Figure. La courbe de luminosité LUX qui est déduite de cette image 12 est représentée à la Fig. 8. Elle présente une forme ondulée. On lo effectue comme décrit précédemment, le tracé de la première tangente AA', de la deuxième tangente CC' et de la droite parallèle BB' et on obtient dans ce cas trois points d'intersection FI, F2, F3 avec la courbe de luminosité LUX comme indiqué sur la Fig. 9. Pour déterminer le point d'intersection correspondant à la distance de visibilité D, on prend le 15 premier point d'intersection depuis le bas de la courbe de luminosité LUX. S'il est dû à un obstacle au lieu du brouillard, le principe de la détection reste inchangé, l'obstacle donne la distance de visibilité D. Le point d'intersection recherché est ici le point F3. Ainsi, même en présence d'obstacle, il est aisé de trouver le point 20 d'intersection correspondant à la distance de visibilité D. On notera que dans le cas où il y aurait une ambiguïté entre le point d'intersection recherché F3 et un autre point d'intersection, par exemple F2, correspondant en fait à un obstacle O (lorsque ces deux points sont 25 très rapprochés l'un de l'autre), il est possible de dépister le point d'intersection correspondant à l'obstacle O pour qu'on ne le confonde pas avec le point recherché. Ainsi, dans un mode de réalisation non limitatif, on suit la distorsion correspondant à F2 sur la courbe de luminosité LUX pendant une petite 30 période de temps déterminée, entre un temps t1 et un temps t2. La distorsion évoluera en fonction de l'obstacle O, par exemple le pont, du milieu de la courbe de luminosité LUX (pont se trouvant à l'infini sur l'image 12 à l'instant t1), vers le haut de la courbe (pont se trouvant à 16 2902556 proximité de la verticale du véhicule à l'instant t2). S'il s'agit d'un obstacle au sol ou d'une forte variation de diffusion du sol (passage du bitume au béton par exemple), la distorsion évoluera du milieu de l'image vers le bas. L'évolution rapide de la distorsion liée à l'obstacle 5 0, par rapport au point d'intersection recherché F3 qui lui est relativement stable, voire complètement stable, sur l'intervalle de temps tl-t2 étudié, permet ainsi de différencier les deux points et de trouver le point d'inflexion correct F3. On notera qu'il est possible, dans un mode de réalisation non io limitatif, de prendre en considération l'assiette du véhicule lors de la détermination de la distance de visibilité D. L'assiette du véhicule sera calculée au moyen d'un capteur (non représenté) situé sur la suspension du véhicule par exemple. Enfin, on notera que pour déterminer la distance de visibilité D 15 comme décrit précédemment, le véhicule 1 comporte un dispositif de détermination PRO illustré à la Fig. 10 permettant de mettre en oeuvre le procédé décrit, et comprenant : - des moyens S1 pour recevoir au moins une image I1, 12 relevée à partir d'un champ de l'espace situé devant le véhicule, 20 ladite image étant définie par un ensemble de pixels PIX et de lignes de balayage BL, - des moyens S2 pour séparer ladite image en deux parties par la ligne droite verticale 7 passant par un point prédéterminé PD, 25 - des moyens S3 pour déterminer la luminosité des pixels de ladite ligne droite verticale 7, résultant en une courbe de luminosité LUX, - des moyens S4 pour déterminer une première tangente AA' à la courbe de luminosité LUX tangente à un endroit de ladite 17 2902556 courbe représentatif d'une région de luminosité sensiblement indépendante de l'élément perturbateur BR, - des moyens S5 pour déterminer une deuxièmetangente CC' à la courbe de luminosité LUX tangente à un endroit de ladite 5 courbe représentatif d'une stabilisation de la luminosité, et - des moyens S6 pour déterminer une ligne de balayage FBL en fonction de la première et de la deuxième tangente, ladite ligne de balayage étant représentative de la distance de visibilité D. II comporte en outre : io -des moyens S7 pour déterminer la distance de visibilité D à partir de la ligne de balayage trouvée FBL et au moyen de la table de correspondance TAB ou au moyen d'un calcul trigonométrique comme décrit précédemment, -une mémoire MEM comprenant ladite table de correspondance 15 TAB, - si nécessaire, des moyens S8 pour envoyer le signal de détection SIG lorsque la distance de visibilité D passe au dessous d'un certain seuil comme décrit précédemment, et - des moyens de filtrage FILT de la courbe de luminosité LUX 20 Bien entendu, ces moyens S1 à S8 et FILT peuvent être regroupés en un seul moyen ou en plusieurs ensembles de moyens. Ce dispositif PRO est dans un mode de réalisation non limitatif intégré dans la caméra 2 comme illustré à la Fig. 10. Ce mode est plus intéressant qu'un mode dans lequel le dispositif de détermination serait 25 intégré dans un endroit loin de la caméra, car à ce moment, il serait nécessaire de véhiculer les images vidéo au moyen de fibres optiques par exemple, d'où un coût supplémentaire et des moyens supplémentaires nécessitant une cadence de distribution rapide des 18 2902556 images vidéo de la caméra 2 vers le dispositif de détermination. Les moyens S1 à S8 et FILT du dispositif PRO sont soient hardware, soient logiciels, soient les deux. Ainsi, le procédé de détermination selon l'invention peut être 5 implémenté par un dispositif détermination composé d'un matériel hardware ou logiciel, ou les deux. De tels matériels hardware ou logiciel peuvent être implémentés de différentes manières tels que, respectivement, au moyen de circuits électroniques câblés ou d'un circuit intégré, par exemple un processeur, qui est programmé de io manière appropriée. Le circuit intégré peut être compris dans un appareil portable, tel que la caméra. Le circuit intégré comprend une ou plusieurs séquences d'instructions. Ainsi, une telle séquence d'instructions qui est comprise, par exemple dans une mémoire de l'appareil portable, permet au circuit intégré d'exécuter les différentes étapes du procédé de 15 détermination. La séquence d'instructions peut être chargée dans la mémoire en lisant un support de données, tel que dans un exemple non limitatif un disque dur, un CD, ou un DVD. Un fournisseur de service peut également rendre disponible une telle séquence d'instructions via un réseau de communication, tel que par exemple internet. 20 Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits. Notamment, la méthode de recherche des zones d'homogénéité a été décrite dans le cas des méthodes de segmentation par division-fusion 25 mais d'autres méthodes de segmentation peuvent être utilisées telles que les méthodes par division de régions ou par croissance de régions connues de l'homme du métier. En outre, la luminosité a été décrite en référence avec le niveau de gris des pixels de l'image mais elle peut également être représentée par une 30 autre grandeur en fonction du codage d'image utilisé. De même, le procédé selon l'invention a été décrit dans le cas d'une détection de brouillard mais le procédé est également transposable à 19 2902556 d'autres éléments perturbant ou modifiant la visibilité du conducteur. Ainsi, le procédé décrit est intéressant lorsqu'il existe du brouillard, mais également pour tout autre élément perturbant ou modifiant la visibilité du conducteur tel que de la poussière ou de la fumée, ou d'autres éléments 5 ayant les mêmes caractéristiques de diffusion de la lumière, comportant donc des particules de l'ordre du micromètre que la route comprenne un obstacle tel qu'un pont ou une voiture se situant devant le véhicule du conducteur ou sur la voie d'en face, ou ne comprenne aucun obstacle. io De plus, le procédé décrit, en n'exploitant que des combinaisons linéaires simples (calcul des tangentes) est particulièrement légère en charge de calcul, et donc rapide. De plus, elle élimine les incertitudes liées au bruit généré par le calcul de dérivée imposé par la recherche du point d'inflexion dans la méthode de l'art antérieur. 15 Enfin, le procédé décrit est robuste car il permet d'extraire des distances de visibilité même en présence d'obstacles qui étaient trop perturbateurs pour exploiter la méthode utilisée dans l'art antérieur. Enfin, c'est une solution simple et peu coûteuse à mettre en oeuvre. 20
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L'invention concerne un procédé de détermination de la distance de visibilité pour conducteur d'un véhicule en présence d'un élément perturbant la visibilité du conducteur. Elle se caractérise en ce que le procédé comporte les étapes de :- détermination de la luminosité des pixels d'une région d'une image prise dans le champ de vision du conducteur, résultant en une courbe de luminosité (LUX),- détermination d'une première tangente (AA') à la courbe de luminosité (LUX),- détermination d'une deuxième tangente (CC') à la courbe de luminosité (LUX),- détermination d'une ligne de balayage (FBL) en fonction de la première (AA') tangente et deuxième tangente (CC'), ladite ligne de balayage (FBL) étant représentative de la distance de visibilité.
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1. Procédé de détermination d'une distance de visibilité (D) pour un conducteur d'un véhicule en présence d'un élément (BR) perturbant la visibilité du conducteur, comportant les étapes suivantes : - relevé d'au moins une image (11, 12) d'un champ de l'espace (4) si-tué devant le véhicule, ladite image étant définie par un ensemble de io pixels (PIX) et de lignes de balayage (BL), - séparation de ladite image (I1, 12) en deux parties par une première ligne (7) passant par un point prédéterminé (PD), - détermination de la luminosité des pixels (PIX) de ladite première ligne (7), résultant en une courbe de luminosité (LUX), 15 caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes : - détermination d'une première tangente (AA') à la courbe de luminosité (LUX) tangente à un endroit de ladite courbe représentatif d'une région de luminosité sensiblement indépendante de l'élément perturbateur (BR), 20 -détermination d'une deuxième tangente (CC') à la courbe de luminosité (LUX) tangente à un endroit de ladite courbe représentatif d'une stabilisation de la luminosité, - détermination d'une ligne de balayage (FBL) en fonction de la première (AA') tangente et deuxième tangente (CC'), ladite ligne de ba- 25 layage (FBL) étant représentative de la distance de visibilité (D). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit élément perturbant est le brouillard. 21 2902556 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la première ligne (7) est une ligne droite verticale. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre : 5 - une étape de recherche des zones de ladite image répondant chacune à un prédicat d'homogénéité, - une détermination du centre de gravité (G1, G2) de chacune desdites zones, - une détermination du centre de gravité global (G) de chacun desdits io centres de gravité (G1, G2) desdites zones, ledit centre de gravité global (G) étant ledit point prédéterminé (PD). 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la deuxième tangente (CC') est parallèle à la première tangente (AA'). 15 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la ligne de balayage (FBL) est calculée en fonction d'un point d'intersection (F) entre la courbe de luminosité (LUX) et une parallèle (BB') à la première tangente (AA') à une distance (dl/2) déterminée de la première tangente (AA') et de la 20 deuxième tangente (CC'). 7. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la distance déterminée (d1/2) est la distance entre la première tangente (AA') et la deuxième tangente (CC') divisée par deux. 8. Procédé selon l'une des précédentes, 25 caractérisé en ce que la distance de visibilité (D) est déterminée à partir de la ligne de balayage (FBL) trouvée et au moyen d'une table de correspondance (TAB) ou au moyen d'un calcul trigonométrique. 22 2902556 9. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le calcul trigonométrique est le suivant : la distance de visibilité est égale à une hauteur (h) par rapport au sol (6) d'un élément (2) effectuant le relevé de l'image, divisée par la tangente de - la valeur d'un angle (a0) de visée de la ligne de balayage la plus élevée (BL256), plus - un champ angulaire total (A) divisé par le numéro (256) de ligne de balayage la plus élevée (BL256), le tout multiplié par : - ce numéro de ligne la plus élevée (256) moins la ligne de balayage (FBL) correspondant au point d'intersection (F) calculé. 10. Dispositif de détermination (PRO) d'une distance de visibilité (D) pour un conducteur d'un véhicule en présence d'un 15 élément (BR) perturbant la visibilité du conducteur, comportant : - des moyens (SI) pour recevoir au moins une image (Il, 12) relevée à partir d'un champ de l'espace (4) situé devant le véhicule, ladite image étant définie par un ensemble de pixels (PIX) et de lignes de balayage (BL), 20 - des moyens (S2) pour séparer ladite image (I1, 12) en deux parties par une première ligne (7) passant par un point prédéterminé (PD), - des moyens (S3) pour déterminer la luminosité des pixels de ladite première ligne (7), résultant en une courbe de luminosité (LUX), caractérisé en ce qu'il comporte en outre : 25 - des moyens (S4) pour déterminer une première tangente (AA') à la courbe de luminosité (LUX) tangente à un endroit de ladite courbe représentatif d'une région de luminosité sensiblement indépendante de l'élément perturbateur (BR), 5 i0 23 2902556 - des moyens (S5) pour déterminer une deuxième tangente (CC') à la courbe de luminosité (LUX) tangente à un endroit de ladite courbe représentatif d'une stabilisation de la luminosité, et des moyens (S6) pour déterminer une ligne de balayage (FBL) 5 fonction de la première tangente (AA') et de la deuxième tangente (CC'), ladite ligne de balayage étant représentative de la distance de visibilité (D). 11. Dispositif (PRO) selon la précédente, caractérisé en ce qu'il est intégré dans une caméra (2) à bord du io véhicule (1). 12. Dispositif (PRO) selon l'une des précédentes 10 ou 11, caractérisé en ce que la ligne de balayage (FBL) est calculée en fonction d'un point d'intersection (F) entre la courbe de luminosité (LUX) et une parallèle (BB') à la première tangente (AA') à 15 une distance (dl) déterminée de la première tangente (AA') et de la deuxième tangente (CC'). 13. Dispositif (PRO) selon la précédente, caractérisé en ce que la distance déterminée (dl) est la distance entre la première tangente (AA') et la deuxième tangente (CC') 20 divisée par deux. 14. Dispositif (PRO) selon l'une des précédentes 10 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens (S7) pour déterminer la distance de visibilité (D) à partir de la ligne de balayage trouvée (FBL) et au moyen d'une table de correspondance 25 (TAB) ou au moyen d'un calcul trigonométrique. 15. Produit programme d'ordinateur comprenant une ou plusieurs séquences d'instructions pour mettre en oeuvre, lorsque ledit programme est exécuté par un processeur, le procédé selon l'une quelconque des précédentes 1 à 9.
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G,B,H
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G06,B60,H04
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G06T,B60R,H04N
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G06T 7,B60R 1,H04N 1
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G06T 7/00,B60R 1/00,H04N 1/04
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FR2890320
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A1
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TOILE D'ESSORAGE
| 20,070,309 |
La présente invention concerne un dispositif de filtration destiné à être disposé dans une essoreuse comportant un panier. L'industrie chimique et pharmaceutique utilise de façon courante des essoreuses, pour séparer lors d'un procédé de fabrication, une phase 5 solide d'une phase liquide. Une essoreuse comprend notamment un panier comportant une paroi perforée de forme cylindrique dans laquelle sont ménagés des trous permettant le passage du liquide, ainsi que deux parois d'extrémités, appelées bordure et plateau, perpendiculaires à l'axe du cylindre formé par la paroi perforée cylindrique. Ce panier est entraîné en rotation autour de l'axe de la paroi cylindrique afin d'entraîner par centrifugation le liquide vers l'extérieur du panier. Les particules de la phase solide comprenant souvent des éléments de taille inférieure à 100 pm, une toile filtrante est utilisée pour retenir les particules solides et laisser passer le liquide à travers ses mailles, la toile filtrante étant disposée au contact de la paroi cylindrique du panier. La toile peut être métallique dans certaines applications, mais elles est le plus souvent en matériau synthétique, généralement en polypropylène. Les essoreuses dites à déchargement automatique comprennent én particulier un racloir ou un couteau, permettant de racler les accumulations de phase solide au contact de la paroi. Ce type d'essoreuse requiert donc que la toile filtrante soit plaquée contre la paroi perforée du panier, si possible sans le moindre pli. La toile se présente sous la forme d'un rectangle, qu'il faut enrouler dans le panier, sous la forme d'un cylindre. La hauteur du panier est en général sensiblement égale au rayon. La largeur du rectangle de toile est donc égale approximativement à la hauteur du panier, sa longueur au périmètre du panier. Afin de réaliser la fixation de la toile dans le panier, il est connu, selon une première possibilité, ainsi que représenté sur la figure 1, d'utiliser un panier 2 comportant deux gorges 3, 4, ménagées dans le panier 2, sur ses paroi d'extrémités 5, 6 à proximité des deux bords de la paroi perforée 7, dans lesquels la toile 8 est fixée par l'intermédiaire de tresses ou cordes 9, 10, pouvant notamment être réalisées en coton, polypropylène, PTFE ou élastomère, rentrées en force dans les deux gorges 3, 4 et bloquant la toile. Ce montage bien qu'efficace dure plusieurs heures, et est fastidieux, car l'opérateur est agenouillé dans un endroit peu accessible ou penché la tête en bas dans le panier pour réaliser ce montage, en particulier car l'opérateur doit monter en force les tresses, tout en garantissant que sur la périphérie du panier l'orientation des bords de la toile reste perpendiculaire à l'axe A de la paroi cylindrique du panier. Selon une seconde possibilité, ainsi que représenté sur la figure 2, il est connu de fixer la toile en utilisant des cerclages métalliques 12, 13 de section ronde, destinés à être positionnés en regard de gorges 14, 15 ménagées dans le panier 2, au niveau des bords de la paroi perforée cylindrique 7. Ces cerclages 12, 13 sont roulés au diamètre du panier 2 et les deux extrémités de chaque cerclage 12, 13 sont prévues pour venir en contact l'une contre l'autre. A ces deux extrémités sont vissés deux embouts permettant de régler le diamètre du cerclage. Ces deux embouts sont d'abord vissés de façon à obtenir un diamètre minimum pour la mise en place, puis dévissés au maximum pour augmenter le diamètre du cerclage et bloquer la toile filtrante entre le cerclage et la paroi perforée du panier, au niveau des gorges. Cette seconde possibilité permet de simplifier le montage par rapport à la première possibilité. Toutefois, cette seconde possibilité présente les inconvénients suivants: les cerclages métalliques représentent un coût important, et se déforment s'ils sont pliés avec un rayon de courbure trop faible, par exemple lors de leur introduction dans le panier. En outre, ce type de montage nécessite la présence de gorges arrondies ménagées sur le panier, et le positionnement des cerclages en regard de ces gorges est parfois difficile. Des boucles sont parfois cousues le long des deux grands côtés de la toile, de façon à pouvoir glisser un cerclage à l'intérieur. Le montage est alors plus facile, mais les autres inconvénients demeurent. De plus, les gorges arrondies peuvent ne plus être suffisantes, et les cerclages sortent facilement de leur emplacement. Selon une troisième possibilité, des cerclages de section rectangulaire sont utilisés, permettant de faciliter légèrement le positionnement. Selon une variante de cette possibilité, les embouts ne sont plus vissés ou dévissés l'un contre l'autre, mais constitués respectivement d'une mâchoire à crémaillère mâle, et d'une mâchoire à crémaillère femelle. Tous ces cerclages métalliques, et particulièrement les cerclages de section ronde, ne peuvent être utilisés sur un panier prévu à l'origine pour un montage avec des tresses, car les gorges sont de forme et de taille différentes, et sont placées différemment. De nouvelles gorges pourraient être usinées, mais la résistance du panier serait alors gravement amoindrie, faisant courir un risque important de rupture. En conséquence, le but de la présente invention est de fournir un dispositif de filtration destiné à être disposé dans une essoreuse comportant un panier, dont la fixation est simplifiée, ne nécessitant pas l'utilisation de gorges et pouvant être utilisé avec différents types de panier. A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif de filtration destiné à être disposé dans une essoreuse comportant un panier comprenant une paroi perforée permettant le passage de liquide, destiné à être entraîné en rotation afin d'entraîner par centrifugation le liquide vers l'extérieur du panier, caractérisé en ce qu'il comporte: - une toile filtrante destinée à être plaquée contre la paroi perforée 15 du panier, et - au moins deux cerclages souples solidaires de la toile, et permettant de maintenir celle-ci en position dans le panier, le dispositif comprenant au moins une pluralité de points de fixation entre la toile et chaque cerclage maintenant en position le cerclage par rapport à la toile pour empêcher tout mouvement relatif entre la toile et le cerclage, que la toile soit fixée ou non dans le panier. Ces dispositions permettent de fixer une toile filtrante dans un panier d'essoreuse, de façon rapide, en quelques minutes seulement, sans utiliser des gorges. Une seule personne suffit pour fixer le dispositif. La bonne tension de toile filtrante obtenue grâce aux cerclages solidaires permet un raclage au plus près de la toile filtrante. Ces dispositions permettent d'utiliser le dispositif avec un panier ne comprenant pas de gorge, ce qui permet de prévoir une faible course pour les moyens de mise en tension, et de supprimer la nécessité de prévoir des surépaisseurs sur les parois perforées des paniers, ce qui réduit le coût des paniers. Ce dispositif peut être utilisé avec tous les types de panier connus comportant des gorges. Chaque dispositif peut être livré prêt à l'emploi chez l'utilisateur, 35 supprimant la nécessité d'une découpe à faire sur place pouvant laisser des fils susceptibles d'être mélangés avec le produit à séparer. Les toiles sont réutilisables, contrairement aux toiles montées avec des tresses. Avantageusement, les cerclages souples sont soudés, polyfusés ou collés sur la toile en plusieurs points ou en continu. Avantageusement, les cerclages souples sont réalisés en matière plastique. Contrairement aux cerclages métalliques, les cerclages plastiques peuvent être enroulés sur un plus petit diamètre que le panier, sans risque de déformation irréversible, L'ensemble est jetable, donc pas de risque de 10 contamination croisée entre deux produits. Selon un mode de réalisation, chacune des extrémités d'un cerclage est respectivement équipée de moyens de mise en tension, notamment par vissage, les moyens de mise en tension des deux extrémités étant destinés à coopérer pour réaliser la mise en tension du cerclage, et les moyens de mise en tension coopérant avec: - un insert métallique disposé à l'extrémité du cerclage ou - un embout intermédiaire, fixé sur l'extrémité du cerclage et comprenant ou non un insert métallique. Avantageusement, le dispositif comporte des renforts transversaux 20 reliant les au moins deux cerclages. Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre au moins un cerclage métallique destiné à prendre appui sur un cerclage souple. Avantageusement, au moins un cerclage souple comprend une gorge destinée à recevoir le cerclage métallique. Selon un mode de réalisation, le dispositif comporte une grille drainante, destinée à être disposée entre la toile filtrante et la paroi perforée du panier, fixée par deux éléments de liaison à deux cerclages secondaires. Avantageusement, les cerclages secondaires comprennent à leurs extrémités une liaison sensiblement étanche. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé, représentant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention. La figure 1 est une vue en coupe schématique d'un dispositif de 35 l'art antérieur comprenant des gorges et des tresses montées en force. La figure 2 est une vue en coupe schématique d'un dispositif de l'art antérieur comprenant des gorges et des cerclages métalliques. La figure 3 est une vue schématique du dispositif, vu de face, selon un premier mode de réalisation. La figure 4 est une vue schématique des moyens de mise en tension du dispositif de figure 3, vus en coupe perpendiculairement par rapport au plan de la toile filtrante. La figure 5 est une vue schématique des moyens de mise en tension du dispositif de figure 3, vus en coupe parallèlement au plan de la toile filtrante. La figure 6 est une vue schématique des moyens de mise en tension du dispositif de figure 3, vus en coupe perpendiculairement par rapport au plan de la toile filtrante, selon une variante de réalisation. La figure 7 est une vue schématique des moyens de mise en 15 tension du dispositif de figure 3, vus en coupe perpendiculairement par rapport au plan de la toile filtrante, selon une autre variante de réalisation. La figure 8 est une vue schématique en coupe du dispositif de filtration positionné dans un panier d'essoreuse. La figure 9 est une vue schématique du dispositif, vu de face, selon 20 un second mode de réalisation. La figure 10 est une vue schématique, en coupe perpendiculairement au plan de la toile filtrante, des moyens de drainage associés au dispositif de filtration. La figure 11 est une vue partielle de face des moyens de drainage 25 de figure 10. La figure 12 est une vue schématique du dispositif, vu de face, selon un troisième mode de réalisation. Selon un premier mode de réalisation, représenté sur les figures 3 à 8, un dispositif de filtration 16 selon l'invention destiné à être disposé dans 30 une essoreuse comportant un panier 2, comporte: - une toile filtrante 17 destinée à être plaquée contre la paroi cylindrique 7 du panier 2, et au moins deux cerclages souples 18, 19 fixés sur la toile 17, et permettant de maintenir celle-ci en position dans le panier 2. Les cerclages souples 18, 19 sont soudés ou polyfusés sur la toile 17 en plusieurs points ou en continu, sur les deux grands côtés de la toile 17, qui présente, dépliée, une forme rectangulaire. Les cerclages souples 18, 19, peuvent être notamment réalisés en 5 plastique, par exemple de type polypropylène lorsque la toile filtrante est elle-même en polypropylène. Les cerclages 18, 19 sont constitués par des profilés formant des bandes de quelques millimètres d'épaisseur et de quelques centimètres de largeur. La faible épaisseur permet au dispositif 16 de conserver une souplesse permettant d'épouser la courbure du panier 2. Selon des variantes, les cerclages sont collés, vissés, cousus, emboîtés, pincés sur la toile filtrante. Une combinaison de ces modes de fixation pourrait aussi être utilisée. Chaque cerclage comprend une extrémité 20 située au bord d'un premier petit côté du rectangle formé par la toile, et une seconde extrémité 22 située en retrait du bord d'un second petit côté du rectangle formé par la toile. Chacune des extrémités 20, 22 d'un cerclage 18, 19 est respectivement équipé de moyens de mise en tension 23, 24, les moyens de mise en tension 23, 24 des deux extrémités étant destinés à coopérer pour réaliser la mise en tension du cerclage 18, 19, La mise en tension étant réalisée par l'intermédiaire d'une ou de deux vis. Ainsi que représenté sur les figures 4 et 5, les moyens de mise en tension 23, disposés à une première extrémité 20 du cerclage 18 sont constitués par un embout ou vis 25, situé dans l'axe du cerclage 18 dont le corps est fileté et coopère avec le taraudage d'un embout intermédiaire 26 lui-même assemblé par des vis 27 sur le profilé 18. La tête de la vis 25 comprend des trous débouchant 28 latéraux, décalés de 90 , permettant de visser et dévisser la vis 25 par rapport à 30 l'embout intermédiaire 26. La tête de la vis comporte une face frontale concave 29, destinée à coopérer avec la face frontale convexe 32 d'une vis 30 des moyens de mise en tension 24 complémentaires disposés sur la seconde extrémité 22 du cerclage 18. Ces moyens de mise en tension 24 présentent en dehors de la forme convexe de la face frontale 32 de la vis 30 les mêmes caractéristiques que les moyens 23 situés sur la première extrémité 20 du cerclage 18. Avantageusement, le taraudage de l'embout intermédiaire 26 est réalisé dans un insert métallique 33 de l'embout intermédiaire 26, de façon à permettre une meilleure tenue de la vis. Selon une variante représentée à la figure 6, Les moyens de mise en tension 23, 24 peuvent être directement fixés sur le cerclage 18, ainsi que représenté à la figure 6, si le cerclage 18 présente une épaisseur suffisante, compatible avec la contrainte de souplesse, l'insert métallique 33 étant directement fixé dans le cerclage. Aucun embout intermédiaire n'est alors utilisé. Selon une autre variante représentée à la figure 7, un embout 34 est emboîté sur le cerclage 18, cet embout ne comportant pas d'insert métallique. Selon d'autres variantes, un embout intermédiaire peut être notamment fixé par soudage, collage, emboîtage, polyfusion sur le cerclage. L'embout intermédiaire éventuel peut être réalisé dans le même plastique que le cerclage ou dans un autre matériau plastique ou en métal. Compte tenu de la faible course nécessaire, il est possible de ne prévoir qu'un seul embout à visser. Selon un deuxième mode de réalisation représenté sur la figure 9, le dispositif 35 comporte, en plus des éléments du premier mode de réalisation, des renforts transversaux 36 reliant les deux cerclages, le long des génératrices du panier, pour rigidifier l'ensemble, et éviter que les deux cerclages 18, 19 ne se rapprochent l'un de l'autre. Ces renforts 36 sont fixés, selon différentes variantes par soudage, 25 couture, collage, emboîtement. Ces renforts 36 sont utiles notamment dans le cas ou le serrage réalisé par l'opérateur est insuffisant. La mise en place d'un dispositif de filtration selon l'un des modes de réalisation décrit ci-dessus peut être réalisé de la façon suivante. Le dispositif est livré sur le site d'installation chez l'utilisateur enroulé sur un diamètre de 40 à 50 cm environ, en fonction de la taille de la toile et de la rigidité des cerclages 18, 19. La toile est dépliée dans le panier 2, puis est plaquée à la main contre la paroi perforée 7 du panier. Les vis ou embouts 25, 30 de chaque cerclage 18, 19 étant vissées complètement, elles sont mises en contact l'une contre l'autre, puis un premier cerclage 18 est positionné correctement dans le premier angle du panier 2, avant d'être mis faiblement en tension. Les vis ou embouts du second cerclage sont positionnées dans le second angle du panier 2, avant d'être mis faiblement en tension également. Les cerclages sont écartés le plus possible l'un de l'autre, de façon 5 à tendre la toile 17. Les vis ou embouts 25, 30 sont alors dévissées au maximum, afin de bloquer la toile 17 dans cette configuration, ainsi que représenté sur la figure 8. Le montage complet dure, selon un exemple de réalisation, entre 5 et 10 minutes. II est à noter que les cerclages constituent une sur-épaisseur par rapport à la toile. Lorsqu'un racloir est utilisé, celui-ci doit être maintenu à une distance de 12 mm minimum de la toile. Avantageusement, les deux angles du racloir, en regard des cerclages peuvent être coupés, de façon à pouvoir racler beaucoup plus près de la toile. II est ainsi possible de diminuer la couche résiduelle de solide restant à la fin du raclage à 8 voire 5 mm, contre 10 ou 15 mm actuellement. Selon une variante, le dispositif comprend une grille drainante 37, représenté sur les figures 10 et 11, installée sous la toile filtrante 17, permettant au liquide de se drainer sous la toile filtrante, vers les trous du panier perforé. La grille ne pouvant pas être facilement soudée sur un cerclage plastique, les deux grands bords de la grille rectangulaire sont assemblés chacun sur une bande de tissus 38 ou à une très fine bande plastique. Chaque bande est ensuite assemblée, notamment par soudage, polyfusion, collage, vissage à un cerclage plastique 39. Afin d'assurer l'étanchéité de chaque cerclage, une découpe mâle/femelle 40 est réalisée à chaque extrémité, ce qui est notamment visible sur la figure 11. L'ensemble ainsi formé est simplement déposé dans le panier. Ce sont ensuite les cerclages 18, 19 du dispositif 16, 35 qui prennent appui dessus 30 et qui le maintienne en place. Selon un troisième mode de réalisation, représenté sur la figure 12, le dispositif comprend en outre des éléments du premier mode de réalisation, deux cerclages métalliques 45 destinés à prendre appui sur les deux cerclages souple 43 fixés sur la toile 42, chaque cerclage souple 43 comprenant une gorge 44 destinée à recevoir le cerclage métallique 45. Comme il va se soi, l'invention ne se limite pas à la forme de réalisation préférentielle décrite ci-dessus, à titre d'exemple non limitatif; elle en embrasse au contraire toutes les variantes. En particulier, il est également possible d'utiliser d'autres moyens 5 de mise en tension
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Dispositif de filtration (16) destiné à être disposé dans une essoreuse comportant un panier comprenant une paroi perforée permettant le passage de liquide, destiné à être entraîné en rotation afin d'entraîner par centrifugation le liquide vers l'extérieur du panier, caractérisé en ce qu'il comporte : une toile filtrante (17) destinée à être plaquée contre la paroi perforée du panier, et au moins deux cerclages souples (18, 19) solidaires de la toile (17), et permettant de maintenir celle-ci en position dans le panier, le dispositif comprenant au moins une pluralité de points de fixation entre la toile et le cerclage maintenant en position le cerclage par rapport à la toile pour empêcher tout mouvement relatif de la toile et du cerclage.
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1. Dispositif de filtration (16, 35) destiné à être disposé dans une essoreuse comportant un panier (2) comprenant une paroi perforée (7) permettant le passage de liquide, destiné à être entraîné en rotation afin d'entraîner par centrifugation le liquide vers l'extérieur du panier (2), caractérisé en ce qu'il comporte: - une toile filtrante (17) destinée à être plaquée contre la paroi perforée du panier, et - au moins deux cerclages souples (18, 19) solidaires de la toile (17), et permettant de maintenir celle-ci en position dans le panier, le dispositif comprenant au moins une pluralité de points de fixation entre la toile et le cerclage maintenant en position le cerclage par rapport à la toile pour empêcher tout mouvement relatif de la toile et du cerclage, que la toile soit fixée ou non dans le panier. 2. Dispositif (16, 35) selon la 1, caractérisé en ce que les cerclages souples (18, 19) sont soudés, polyfusés ou collés sur la toile (17) en plusieurs points ou en continu. 3. Dispositif (16, 35) selon l'une des 1 et 2, 20 caractérisé en ce que les cerclages souples (18, 19), sont réalisés en matière plastique. 4. Dispositif (16, 35) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que chacune des extrémités (20, 22) d'un cerclage (18, 19) est respectivement équipée de moyens de mise en tension (23, 24), notamment par vissage, les moyens de mise en tension (23, 24) des deux extrémités étant destinés à coopérer pour réaliser la mise en tension du cerclage (18, 19), et les moyens de mise en tension (23, 24) coopérant avec: - un insert métallique (33) disposé à l'extrémité du cerclage (18, 19), ou - un embout intermédiaire (26), fixé sur l'extrémité du cerclage et comprenant ou non un insert métallique (26). 5. Dispositif (16, 35) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des renforts transversaux (36) reliant les au moins deux cerclages (18, 19). 6. Dispositif (16, 35) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un cerclage métallique destiné à prendre appui sur un cerclage souple. 7. Dispositif (35) selon la 6, caractérisé en ce qu'au 5 moins un cerclage souple comprend une gorge destinée à recevoir le cerclage métallique. 8. Dispositif (16, 35) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte une grille drainante (37), destinée à être disposée entre la toile filtrante (17) et la paroi perforée (7) du panier (2), fixée par deux éléments de liaison (38) à deux cerclages secondaires (39). 9. Dispositif (16, 35) selon la 8, caractérisé en ce que les cerclages secondaires (39) comprennent à leurs extrémités une liaison sensiblement étanche (40).
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B
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B04B 7/16
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FR2896452
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PNEUMATIQUE DE TYPE SEMI-CREUX POUR MACHINE AGRICOLE.
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oz1col2899452 1 L'invention concerne les pneumatiques à usages spéciaux, et notamment ceux destinés à être utilisés avec des matériels agricoles, en particulier des rouleaux destinés à des machines combinées à des semoirs, à des outils de préparation du sol, etc. Le FR-A-2 763 279, au nom de la Demanderesse, décrit un pneumatique de type semi-creux à profil en dôme pour un tel usage. Ces pneumatiques sont destinés à être enfilés autour d'un tube central pour constituer un rouleau utilisable dans des machines agricoles. En variante, le pneumatique peut être monté individuellement entre deux flasques. Ces pneumatiques sont tout particulièrement adaptés aux rouleaux agricoles, qui sont habituellement tirés par un tracteur en étant placés en arrière d'outils de travail du sol, le rouleau pouvant être éventuellement suivi par d'autres outils de travail. Une application typique est celle des rouleaux pour semoirs, dans lesquels le tracteur tire une machine formée d'une combinaison d'outils semi-portés comprenant : des outils de travail du sol ; ensuite, le rouleau avec ses pneumatiques en dôme qui créent des sillons dans le sol préalablement ameubli par les outils ; puis des semoirs qui viennent déposer des graines ou des semences dans les sillons formés par le passage du rouleau ; et enfin des outils d'enfouissage pour enfouir les graines. Dans d'autres applications, le rouleau équipé de ses pneumatiques à profil en dôme est placé derrière des outils de travail du sol, par exemple pour assurer le déchaumage du sol après moisson. Dans ce cas, le rouleau n'est pas suivi d'outils, il sert alors essentiellement à rappuyer le sol. Plus précisément, le pneumatique adapté à ces usages et décrit dans le FR-A-2 763 279 précité comprend un fourreau central propre à être enfilé autour d'un tube horizontal de la machine agricole, et au moins une partie de roulement à profil en dôme comportant une bande de roulement reliée au fourreau par deux flancs de manière à délimiter un espace annulaire creux de section transversale réduite par rapport à la section transversale du profil en dôme. L'espace annulaire creux n'est pas gonflé, et il peut communiquer avec le milieu ambiant par l'intermédiaire d'un orifice traversant l'épaisseur du fourreau et assurant notamment l'équilibrage des pressions en cours d'utilisation. Du fait de la forme en dôme et de la présence de l'espace annulaire creux de section transversale réduite et non gonflé, la bande de roulement du pneumatique ne s'affaisse pas trop, tout en possédant une souplesse suffisante pour lui permettre de subir des déformations et d'être autonettoyante. Jusqu'à présent, ces pneumatiques ont toujours été réalisés avec une surface lisse à l'endroit de la bande de roulement et des flancs. Cependant, dans certaines conditions extrêmes, la présence 30 d'une surface lisse n'est pas favorable. Par exemple, sur sol humide, il peut arriver que le rouleau ne soit pas entraîné en rotation, au moins de façon temporaire, créant ainsi un lissage de la terre mouillée, phénomène connu sous le nom de "battance". Il en résulte la formation d'un sillon lisse qui, sous l'action du soleil, peut créer une croûte empêchant la germination des graines. Par ailleurs, dans le cas du déchaumage, la surface lisse ne permet pas un écrasement adéquat des mottes de terre sur un sol sec. 10 L'un des buts de l'invention est de proposer un pneumatique du type précité qui résolve ces inconvénients, tout en conservant les caractéristiques avantageuses évoquées plus haut. 15 L'invention a également pour objet de proposer un tel pneumatique qui permette une utilisation non seulement en champ, mais également un déplacement sur route sans relevage du rouleau. 20 Un autre but encore de l'invention est de proposer un tel pneumatique qui, tout en conservant sa souplesse générale, présente par endroits des régions de raideur plus importante, susceptibles de favoriser par exemple le poinçonnement des mottes de terre. 25 L'invention propose à cet effet un pneumatique du type défini en introduction tel que divulgué par le FR-A-2 763 279 précité, qui comporte une pluralité d'indentations périphériques formées en creux dans la bande de roulement 30 et réparties dans la direction circonférentielle au sommet du profil en dôme.5 En d'autres termes, l'invention propose de créer des "crampons en creux" ou "crampons négatifs" sur le sommet de la bande de roulement : lorsque le rouleau se déplace pour former des sillons, la présence de ces crampons en creux introduit une discontinuité dans le sillon, ce qui évite le phénomène de battance mentionné précédemment. Dans le cas où ces pneumatiques sont utilisés par exemple pour un rappuyage en ligne après déchaumage, la présence des indentations facilite également l'écrasement des mottes de terre, spécialement lorsque l'on travaille sur un sol sec. La présence de ces indentations élargit ainsi la plage d'u- tilisation du pneumatique, donc sa polyvalence dans des conditions extrêmes terre mouillée susceptible d'engendrer un phénomène de battance, ou au contraire sol sec rendant plus difficile l'écrasement des mottes de terre après déchaumage. Il convient de souligner par ailleurs que, ces indentations étant en creux, elles ne peuvent pas s'user lorsque le rouleau est déplacé sur la route, contrairement à des crampons classiques, en saillie. Très avantageusement, les indentations s'étendent selon une direction générale oblique par rapport à l'axe du pneumatique, et de manière alternée d'une indentation à l'autre dans la direction circonférentielle. De la sorte, le pneumatique peut être utilisé dans les deux directions et/ou enfilé indifféremment dans un sens ou dans 30 l'autre lors de l'empilement des pneumatiques sur le tube central du rouleau. Avantageusement, la paroi intérieure de l'espace annulaire 5 comporte des renflements dans les régions situées au droit des indentations. Ces renflements peuvent être notamment formés lors du moulage du pneumatique et, comme ils sont disposés sur la 10 périphérie de la bande de roulement et à intervalles réguliers, ils créent une succession de points durs régulièrement espacés qui facilitent par exemple le poinçonnement des mottes, ces points durs ne venant cependant pas au détriment de la souplesse générale du 15 pneumatique. De plus, ces renflements rigidifient par intermittence la partie en pointe du profil du dôme, ce qui, ici encore, favorise l'émiettement du sol. Divers perfectionnements et variantes de ce pneumatique peuvent être envisagés. Il est notamment possible de munir les flancs de la partie 25 de roulement d'empreintes creuses latérales, ou de crampons saillants latéraux, répartis dans la direction circonférentielle. Ces reliefs latéraux (empreintes creuses ou crampons 30 saillants) permettent de rigidifier localement le pneumatique en des endroits espacés dans la direction circonférentielle, avec les mêmes avantages que ceux 20 indiqués plus haut à propos des points durs en périphérie de la bande de roulement. Les empreintes creuses étant décalées vers l'intérieur du pneumatique par rapport au flanc, elles ne gênent pas l'action du grattoir lorsque les pneumatiques sont utilisés avec un semoir. Les crampons saillants permettent d'élargir la vallée dans le cas d'un sillon pour semoir ou, pour d'autres applications, de casser les mottes de terre sur une région plus large. Ils ne font pas saillie en direction radiale par rapport à la bande de roulement, pour prévenir une usure lorsque les pneumatiques roulent sur une route. Les flancs du pneumatique peuvent être des flancs inclinés à double pente, où les flancs opposés forment entre eux à leur partie haute (c'est-à-dire près de la bande de roulement) un angle supérieur à celui qu'il forme à la partie basse (près du fourreau central). On va maintenant décrire divers exemples de réalisation d'un pneumatique selon l'invention, en référence aux dessins annexés où les mêmes références numériques désignent d'une figure à l'autre des éléments identiques ou fonctionnellement semblables. Sur ces dessins : û la figure 1 est une vue en élévation d'un pneumatique selon une première forme de réalisation de l'invention ; û la figure 2 est une vue de face d'un rouleau équipé d'une série de pneumatiques tels que celui illustré figure 1 ; ù la figure 3 est une vue en perspective d'une partie du pneumatique de la figure 1, partiellement en coupe ; ù la figure 4 est une section transversale agrandie, selon la ligne IV-IV de la figure 1, du pneumatique de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue partielle en élévation, agrandie, illustrant un premier perfectionnement à la forme de réalisation de la figure 1 ; ù la figure 6 est une vue en perspective d'une partie du pneumatique de la figure 5, partiellement en coupe ; ù la figure 7 est une section transversale, selon la ligne VII-VII de la figure 5, du pneumatique de la figure 5 ; ù la figure 8 est une vue partielle en élévation, agrandie, illustrant une variante du perfectionnement de la forme de réalisation de la figure 5 ; ù la figure 9 est une vue en perspective d'une partie du pneumatique de la figure 8, partiellement en coupe ; ù la figure 10 est une vue partielle, de face, d'un rouleau équipé d'une pluralité de pneumatiques selon la figure 8 ; - la figure 11 est une vue partielle en élévation, agrandie, illustrant un second perfectionnement à la forme de réalisation de la figure 1 ; û la figure 12 est une vue en perspective d'une partie du pneumatique de la figure 11, partiellement en coupe ; û la figure 13 est une vue partielle, de face, d'un rouleau équipé d'une pluralité de pneumatiques selon la figure 11 ; û la figure 14 illustre une variante de la première forme de réalisation de l'invention, où le pneumatique comporte deux bandes de roulement attenantes ; û la figure 15 est une vue perspective d'une seconde forme de réalisation du pneumatique de l'invention, adaptée à un montage entre des flasques ; et û la figure 16 est une vue partielle agrandie, en coupe, du pneumatique de la figure 5 monté entre deux flasques. On se référera tout d'abord aux figures 1 à 4, qui 20 illustrent un pneumatique 10 selon une première forme de réalisation de l'invention. Cette forme de pneumatique est adaptée à la réalisation d'un rouleau agricole, par exemple un rouleau pour semoir, 25 comprenant un tube central 12 monté à rotation autour d'un axe X-X et sur lequel sont montés une succession de pneumatiques identiques 10. Le FR-A-2 841 733, au nom de la Demanderesse, décrit la 30 manière de réaliser un tel rouleau à partir d'un empilement de pneumatiques à profil en dôme. Essentiellement, Ces pneumatiques sont enfilés de façon jointive les uns contre15 les autres et maintenus à chaque extrémité de l'empilement, par exemple au moyen d'une joue d'extrémité 14 assurant le serrage et le maintien de la série de pneumatiques. Les divers pneumatiques de l'empilement peuvent être en outre solidarisés entre eux par des éléments d'assemblage appropriés (non représentés), par exemple ceux décrits dans le FR-A-2 784 331, au nom de la Demanderesse, auquel on pourra se référer pour de plus amples détails. Chaque pneumatique comporte un fourreau central 16 propre à être enfilé sur le tube 12 et muni de cannelures 18 coopérant avec des cannelures conjuguées du tube 12 pour empêcher toute rotation relative des pneumatiques 10 par rapport au tube 12. De cette manière, l'empilement des pneumatiques et le tube forment un ensemble solidaire constituant un rouleau susceptible d'être monté sur un bâti-support d'une machine agricole comportant d'autres éléments (semoir, timon, etc.), cette machine étant tractée dans une direction perpendiculaire au plan de la figure 2. Le déplacement du bâti-support entraîne par réaction des pneumatiques sur le sol la rotation du rouleau mené, et les pneumatiques vont créer dans le sol des sillons parallèles entre eux, sillons dans lesquels pourront par exemple être semées des graines. L'espacement E entre les sillons correspond à l'intervalle entre les bandes de roulement des pneumatiques adjacents. Pour ajuster cet espacement E, il est éventuellement possible d'interposer entre les pneumatiques adjacents des éléments annulaires intercalaires dont la largeur en direction axiale sera choisie en fonction de l'écart E voulu pour les sillons. Le pneumatique approprié à l'usage que l'on vient d'indiquer est du type général décrit dans le FR-A-2 763 279 précité, c'est-à-dire dont la partie destinée à venir en contact avec le sol à travailler, ou avec la chaussée de la route, est une partie formant bande de roulement 20 à profil en dôme 22, reliée à la partie formant fourreau 16 par deux flancs opposés 24, 26 définissant à l'intérieur du pneumatique un espace annulaire 28 de section transversale réduite par rapport à la section transversale du profil d'ensemble en dôme du pneumatique. Cet espace annulaire creux 28 n'est pas gonflé, il peut communiquer avec le milieu ambiant par l'intermédiaire d'un orifice (non représenté) traversant l'épaisseur du fourreau 16. Cet orifice, outre l'équilibrage des pressions en utilisation, sert lors de la fabrication du pneumatique à l'injection d'air sou pression lors de l'étape de vulcanisation. Il est en effet souhaitable que le pneumatique puisse se déformer quelque peu dans la région comprise entre la bande de roulement 20 et le fourreau 16 pour faciliter le décollement de la terre qui, sinon, aurait tendance à adhérer au pneumatique dans la région des flancs 24, 26. Cette déformation du pneumatique, qui lui procure une souplesse suffisante pour amortir les déformations et être autonettoyant, est cependant limitée par la forme en dôme, qui évite que la bande de roulement ne s'affaisse de façon excessive. Le fourreau central peut être mécaniquement renforcé par un ou plusieurs câbles torsadés 30 ou un jonc métallique noyé dans la matière du pneumatique, assurant en particulier un meilleur maintien en appui contre le tube 12 en dépit des sollicitations mécaniques reçues par le pneumatique, qui peuvent être assez intenses et brutales, notamment sur la route. De façon caractéristique de l'invention, le pneumatique 10 comporte au sommet de la bande de roulement des indentations telles que 32, 34, formées à la périphérie du pneumatique et réparties en direction circonférentielle. Très avantageusement, ces indentations sont disposées obliquement et de manière alternée, comme illustré figure 2, afin que le pneumatique puisse être monté indifféremment dans un sens ou dans l'autre et/ou être utilisé dans les deux directions. Les indentations peuvent, comme illustré, présenter une surface approximativement cylindrique intersectant la surface extérieure de la bande de roulement 20, l'axe principal de ces indentations formant avec l'axe X-X du pneumatique un angle a (figure 2) de l'ordre de 45 à 60 , alternativement dans un sens et dans l'autre. Ces indentations, formées en creux dans la bande de roulement, créent des renflements 36 dans l'espace annulaire creux 28 au moment du moulage. Comme ces renflements 36 sont disposés sur la périphérie de la bande de roulement et à intervalles réguliers, ils forment à cet endroit une succession de points durs qui, par exemple, facilitent le poinçonnement des mottes sans pour autant nuire à la souplesse générale du pneumatique. Ces renflements 36 ont également pour propriété de rigidifier par intermittences la partie la plus en pointe du profil du dôme, favorisant l'émiettement du sol. Pour optimiser la déformation contrôlée du pneumatique et tenir compte de la présence des indentations 32, 34 et des reliefs 36 correspondants, les flancs 24, 26 du pneumatique présentent de préférence une inclinaison à double pente, avec une partie haute 38 (au voisinage de la bande de roulement 20) où les flancs forment entre eux un angle supérieur à celui qu'ils forment à leur partie basse 40 (au voisinage du fourreau 16). Les valeurs respectives d'angle entre flancs opposés sont par exemple de l'ordre de 40 à 50 en partie haute pour 20 à 30 en partie basse, les deux parties se raccordant approximativement à mi-hauteur des flancs. Par ailleurs, dans la forme de réalisation illustrée, le profil du dôme se raccorde au fourreau 16 par un large talon 42, qui déborde de part et d'autre des flancs. Cette configuration est adaptée à une application où les pneumatiques sont empilés de manière jointive, comme illustré figure 2, mais cette géométrie particulière du pneumatique n'est pas limitative et l'on verra, notamment en référence aux figures 15 et 16, qu'il est possible de faire appel à des pneumatiques avec un talon beaucoup plus étroit, notamment dans le cas de pneumatiques montés individuellement entre deux flasques. Les figures 5 à 7 illustrent un perfectionnement apporté au pneumatique des figures 1 à 4. Le pneumatique y comporte, en plus des indentations 32, 34 formées dans la bande de roulement 20, des empreintes creuses latérales 44 formées dans les flancs 24, 26 de la partie de roulement. Ces empreintes 44 sont, en direction circonférentielle, de préférence disposées en alternance sur l'un des flancs et sur l'autre, et sont situées, toujours en direction circonférentielle, dans l'intervalle compris entre des indentations successives 32, 34. Ces empreintes 44 étant creuses, donc décalées vers l'intérieur du pneumatique par rapport au flanc, elles n'empêchent pas l'action d'un grattoir lorsque les pneumatiques sont utilisés avec un semoir. Cependant, pour permettre l'évacuation de la terre, on donne à ces empreintes une forme en dépouille. La formation de ces empreintes 44 lors du moulage du pneumatique va créer dans l'espace annulaire creux 28 des renflements 46 qui, comme les renflements 36 créés par les indentations 32, 34, rigidifient localement le pneumatique sans nuire pour autant à sa souplesse générale. Les figures 8 à 10 illustrent une variante du perfectionnement des figures 5 à 7, où les empreintes creuses sont formées par paires 48, 50. Les paires d'empreintes sont, dans la direction circonférentielle, disposées entre des indentations 32, 34, et en alternance sur l'un des flancs et sur l'autre, comme on peut le voir notamment sur la vue de face de la figure 10. Cette variante présente l'avantage de définir entre les paires d'empreintes creuses 48, 50 un crampon 52 améliorant l'adhérence du pneumatique avec la terre, notamment lorsque celle-ci est très humide, sans pour autant que ce crampon 52 ne fasse saillie par rapport au flanc et ne gêne donc l'action d'un grattoir. Les figures 11 à 13 illustrent un autre perfectionnement, dans lequel, en plus des indentations 32, 34 formées dans 14 la bande de roulement 20, le pneumatique comporte sur les flancs 24, 26 des crampons latéraux 54 faisant saillie des flancs en direction axiale. En direction circonférentielle, ces crampons 54 sont de préférence disposés en alternance sur l'un des flancs et sur l'autre, et sont situés, toujours en direction circonférentielle, dans l'intervalle compris entre des indentations successives 32, 34. Ils permettent d'élargir la vallée dans le cas d'un sillon pour semoir ou, dans d'autres applications, de casser les mottes de terre sur une région plus large. En direction radiale, ils restent en retrait par rapport à la bande de roulement 20, ce qui prévient toute usure lorsque les pneumatiques roulent sur une route. La figure 14 illustre une variante de réalisation du pneumatique des figures 1 à 4, où un même pneumatique comporte plusieurs parties de roulement à profil en dôme. Dans l'exemple illustré, le pneumatique comporte deux profils en dôme adjacents définissant deux bandes de roulement 20, 20' parallèles. Chaque bande de roulement est pourvue d'indentations semblables 32, 34 et 32', 34' réalisées de la même manière qu'indiqué plus haut, avec une disposition oblique et de manière alternée. De préférence, l'inclinaison des indentations en vis-à-vis 32 et 32', ou 34 et 34', est alternée d'une bande de roulement 20 à la bande de roulement adjacente 20'. Les figures 15 et 16 illustrent une autre forme de mise en œuvre, destinée à des pneumatiques devant être montés individuellement entre deux flasques d'une jante. Dans ce cas, la partie inférieure 16 formant le fourreau central n'est pas plus large que la partie de roulement 20, et elle comporte un talon 56 prolongeant radialement vers l'intérieur sa face interne 58. Ce talon 56 comporte également un épaulement définissant une gorge périphérique 60 permettant le serrage entre les rebords homologues de deux flasques 62, 64 sur lesquels sera monté le pneumatique. Pour le reste, le pneumatique est réalisé de façon semblable, avec des indentations obliques et alternées 32, 34 formées sur la bande de roulement 20, au sommet du profil en dôme 22. L'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites précédemment et est susceptibles de nombreuses variantes de réalisation. Ainsi, par exemple, bien que l'invention ait été décrite en référence à des pneumatiques présentant un fourreau continu, il est possible de prévoir un fourreau interrompu comme enseigné par FR-A-2 799 692. Cette publication montre en effet un pneumatique de type semi-creux, dont le fourreau est interrompu pour ménager une fente annulaire propre à recevoir une bague d'insertion. Le pneumatique de l'invention peut être réalisé à partir des mêmes techniques de base que pour les pneumatiques semi-creux à surface lisse. Il s'agit principalement de techniques de fabrication par extrusion et moulage ou encore par injection
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Ce pneumatique (10) est notamment destiné à une machine agricole comporte un rouleau muni d'une série de pneumatiques montés sur un tube horizontal. Il comprend un fourreau central (16) propre à être enfilé autour du tube, et au moins une partie de roulement à profil en dôme comportant une bande de roulement (20) reliée au fourreau (16) par deux flancs (24, 26) de manière à délimiter un espace annulaire creux (28) de section transversale réduite par rapport à la section transversale du profil en dôme. Une pluralité d'indentations périphériques (32, 34) sont formées en creux dans la bande de roulement (20) et réparties dans la direction circonférentielle au sommet du profil en dôme.
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Revendications 1. Pneumatique (10) du type semi-creux pour une machine agricole, notamment pour une machine comportant un rouleau muni d'une série de pneumatiques montés sur un tube horizontal (12), ce pneumatique comprenant un fourreau central (16) et au moins une partie de roulement à profil en dôme (22) comportant une bande de roulement (20) reliée au fourreau (16) par deux flancs (24, 26) de manière à délimiter un espace annulaire creux (28) de section transversale réduite par rapport à la section transversale du profil en dôme, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité d'indentations périphériques (32, 34) formées en creux dans la bande de roulement (20) et réparties dans la direction circonférentielle au sommet du profil en dôme. 2. Pneumatique selon la 1, caractérisé en ce que les indentations (32, 34) s'étendent selon une direction générale (a) oblique par rapport à l'axe (XX) du pneumatique, et de manière alternée d'une indentation à l'autre dans la direction circonférentielle. 3. Pneumatique selon la 1, caractérisé en ce que la paroi intérieure de l'espace annulaire (28) comporte des renflements (36) dans les régions situées au droit des indentations (32, 34). 4. Pneumatique selon la 1, caractérisé en ce que les flancs (24, 26) comportent des empreintes creuses latérales (44 ; 48, 50) réparties dans la direction circonférentielle. 16 17 5. Pneumatique selon la 1, caractérisé en ce que les flancs (24, 26) comportent des crampons saillants latéraux (54) répartis dans la direction circonférentielle. 6. Pneumatique selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que les empreintes creuses latérales (44 ; 48, 50) ou les crampons saillants latéraux (54) des flancs (24, 26) sont disposés dans la direction circonférentielle en alternance avec les indentations (32, 34) de la bande de roulement. 7. Pneumatique selon la 5, caractérisé en ce que les crampons saillants latéraux (54) des flancs (24, 26) ne font pas saillie en direction radiale par rapport à la bande de roulement (20). 8. Pneumatique selon la 1, caractérisé en ce que les flancs (24, 26) sont des flancs inclinés à double pente, les flancs opposés formant entre eux dans leur région haute (38) un angle supérieur à celui qu'ils forment dans leur région basse (40).
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B,A
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B60,A01
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B60C,A01B
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B60C 3,A01B 29
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B60C 3/00,A01B 29/04
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FR2892579
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A1
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SYSTEME DE COMMUNICATION PAR LIAISON OPTIQUE MULTIUTILISATEUR, TERMINAL MULTIUTILISATEUR ET PROCEDE DE COMMUNICATION ASSOCIES
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La présente invention est relative aux systèmes de communication par liaison optique, plus spécifiquement des systèmes multi usagers pour faire communiquer un terminal multiutilisateur avec une pluralité de terminaux utilisateurs. Plus particulièrement, l'invention concerne un terminal multiutilisateur comportant une unité de communication par liaison optique avec une pluralité de terminaux dans une zone d'intérêt scrutée par le terminal multiutilisateur, et des moyens d'acquisition pour acquérir une première communication avec un premier terminal utilisateur adaptés pour détecter au cours de la première communication le déplacement du premier terminal utilisateur dans la zone d'intérêt, l'unité de communication effectuant la première communication entre le terminal multiutilisateur et le premier terminal utilisateur sur une première voie de communication. Par communication par liaison optique on comprend une communication par moyens optique entre un terminal multiutilisateur, par exemple un terminal monté sur un satellite en orbite géostationnaire, et un terminal utilisateur monté sur un satellite en orbite basse. Pour mettre en œuvre une telle communication, les deux terminaux doivent s'aligner l'un avec l'autre afin de pouvoir émettre et recevoir un faisceau de rayonnement lumineux, par exemple un rayonnement infrarouge. Le faisceau est direct, puisque aucune réflexion ou diffusion n'est possible dans un tel environnement. Il est donc impératif que les deux terminaux se pointent l'un l'autre. Une telle communication est extrêmement difficilement décelable et ne peut être facilement espionnée. En effet, il est impératif d'être dans le faisceau direct de la liaison optique pour pouvoir récupérer le signal. Or, le faisceau de communication est de l'ordre de quelques microradians. La zone éclairée par le faisceau est donc très limitée, et est environ de l'ordre de 400 mètres à 40 000Km. Les performances d'attitude des satellites ou des aéronefs, la précision de connaissance des orbites ou des trajectoires et la précision de pointage du terminal optique déterminent la connaissance à priori de la direction du partenaire. Cette incertitude, appelée Cône d'Incertitude , diffère de plusieurs ordres de grandeur de la divergence du faisceau optique. En effet, ce cône est de plusieurs milliers de microradians comparé à la divergence de quelques microradians du faisceau optique. Le pointage a priori de l'antenne optique ne permet donc pas d'établir la communication entre les deux partenaires. Pour réduire l'incertitude initiale, une séquence coopérative entre les deux partenaires, appelée Acquisition et décrite plus loin, est requise avant de communiquer. Dans le cadre des communications optiques conventionnelles entre un satellite en orbite basse et un satellite géostationnaire, le satellite géostationnaire est toujours l'initiateur de la communication. Celui-ci est en effet équipé d'une balise, c'est-à-dire d'un moyen d'émission d'un faisceau assez divergent, comparé avec le signal de communication, afin de couvrir une plage angulaire plus importante. En général, un tel faisceau diverge d'environ un milliradian et ne peut donc couvrir la totalité du cône d'incertitude d'une dizaine de milliradians à l'intérieur duquel le satellite utilisateur est sensé se trouver. Cette divergence est en fait limitée par la puissance disponible dans le terminal géostationnaire des sources infrarouges disponibles (quelques dizaines de Watts optiques). En conséquence, le satellite géostationnaire doit balayer le cône d'incertitude au moyen de ce faisceau orientable. Lorsque le faisceau de balise atteint le terminal utilisateur, celui-ci recentre son optique en direction du point d'émission au moyen d'un mécanisme de pointage grossier. Puis, il commence à émettre un signal de communication vers le terminal géostationnaire, par exemple des données d'identification, ou autre. Le terminal géostationnaire détecte alors le signal en provenance du terminal utilisateur, recentre son optique en direction du point d'émission du signal au moyen d'un mécanisme de pointage grossier, et émet un signal de communication. Les deux terminaux ajustent alors le centrage au moyen d'un mécanisme de pointage fin, et le terminal relais sur le satellite géostationnaire éteint le faisceau de balise. Cependant, un tel procédé de communication et les terminaux utilisateur et relais ne permettent que des communications point à point mono utilisateur. Néanmoins, il peut s'avérer nécessaire de communiquer avec plusieurs terminaux utilisateurs présents simultanément sur la même zone d'intérêt. Par exemple, une communication par liaison optique peut être nécessaire entre une pluralité de terminaux. La présente invention a notamment pour but de pallier l'inconvénient d'une liaison optique point à point monoutilisateur. A cet effet, selon l'invention, un terminal multiutilisateur du genre en question est caractérisé en ce que les moyens d'acquisition sont adaptés pour détecter une demande de communication en provenance d'un deuxième terminal alors que le terminal multiutilisateur est en cours de communication avec le premier terminal, et en ce que le terminal multiutilisateur comprend des moyens d'affectation des terminaux pour affecter le deuxième terminal sur au moins une deuxième voie de communication. Dans divers modes de réalisation du terminal multiutilisateur selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes . - l'unité de communication est adaptée pour effectuer une pluralité de communications avec une pluralité de terminaux sur une pluralité de voies de communication, les moyens d'acquisition étant adaptés pour détecter une demande de communication en provenance d'un terminal supplémentaire, alors que le terminal utilisateur est en communication avec la pluralité de terminaux ; - les moyens d'acquisition comprennent une unité de mesure angulaire adaptée pour estimer une différence angulaire entre le premier terminal utilisateur et le deuxième terminal utilisateur au cours du temps, la deuxième voie comprenant des moyens de compensation de la différence angulaire ; chaque voie de communication est définie par une longueur d'onde propre, le terminal multiutilisateur comprenant un diviseur de faisceau adapté pour partager un faisceau reçu en fonction de chacune des longueurs d'onde correspondante à chaque voie et le transmettre sur chacune des voies ; -chaque voie de communication est définie par une polarisation d'onde propre, le terminal multiutilisateur comprenant un diviseur de faisceau adapté pour partager un faisceau reçu en fonction de la polarisation correspondante de l'onde à chaque voie et le transmettre sur chacune des voies ; - les voies de communication sont transmises les unes après les autres, le passage d'une voie à l'autre 30 étant effectué au bout d'un temps déterminé ; - les voies de communication sont transmises les unes après les autres, le passage de la première voie à la deuxième étant effectué à la fin de la première communication ; 35 - le terminal multiutilisateur comprend de plus un mécanisme de pointage fin adapté pour poursuivre le premier terminal utilisateur durant la première communication, une position du premier terminal servant de position de référence pour les autres voies de communication ; - chaque voie de communication comprend un récepteur pour recevoir des données selon une direction montante, un émetteur pour émettre des données dans une direction descendante, un diviseur de faisceau pour diviser le faisceau émis du faisceau reçu, et un mécanisme de pointage propre à la voie, le mécanisme de pointage étant disposé en aval par rapport au diviseur de faisceau lorsqu'on considère la direction descendante ; - le mécanisme de pointage de chaque voie est commandé en fonction de la différence angulaire entre le premier terminal utilisateur et un terminal utilisateur correspondant à la voie considérée ; - pour un terminal considéré ayant une vitesse déterminée, l'émission de données et la réception de données sont effectuées sur deux voies distinctes, une différence de commande des mécanismes de pointage respectifs des deux voies considérées étant fonction de ladite vitesse du terminal utilisateur déterminé (la vitesse relative des terminaux permettant d'effectuer un pointage en avant dans le cas de vitesses relatives élevées, par exemple si le terminal usager est monté sur un satellite en orbite basse) ; - les moyens d'acquisition comprennent un détecteur matriciel à technologie CMOS de type Active Pixel Sensor (APS), adapté pour détecter des signaux en provenance d'un terminal utilisateur en cours de communication. De tels terminaux peuvent être placés sur un satellite, par exemple un satellite géostationnaire, ou sur une plateforme aéroportée, par exemple sur un drone. Par ailleurs, l'invention a également pour objet un procédé de communication par liaison optique entre un terminal multiutilisateur, ledit procédé comportant les étapes consistant à (a) établir une communication avec un premier terminal utilisateur (b) assurer la première communication par liaison optique sur une première voie de communication entre le terminal multiutilisateur et le terminal utilisateur, tout en détectant au cours de la première communication le déplacement du premier terminal dans une zone d'intérêt, caractérisé en ce que le procédé comprend de plus des étapes consistant à (c) détecter une demande de communication en provenance d'un deuxième terminal utilisateur simultanément à l'étape (b), (d) affecter une deuxième communication entre le terminal 15 multiutilisateur et le deuxième terminal utilisateur sur au moins une deuxième voie de communication. Dans divers modes de réalisation du procédé selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : 20 au cours de l'étape (a), on estime une différence angulaire entre le premier terminal utilisateur et le deuxième terminal utilisateur au cours du temps, et on compense la différence angulaire sur la deuxième voie ; on installe le terminal multiutilisateur sur un 25 satellite géostationnaire ou une plateforme aéroportée ; - on définit pour chaque voie de communication une longueur d'onde propre, et on partage un faisceau reçu en fonction de chacune des longueurs d'onde correspondant à chaque voie et le transmettre sur chacune des voies ; 30 - on définit pour chaque voie de communication une polarisation d'onde propre, et on partage un faisceau reçu en fonction de chacune des polarisations d'onde correspondant à chaque voie et le transmettre sur chacune des voies ; 35 on définit pour chaque voie de communication une polarisation d'onde propre, et on partage un faisceau reçu en fonction de chacune des polarisations d'onde correspondant à chaque voie et on le transmet sur chacune des voies ; - on transmet les voies de communication les unes 5 après les autres, le passage d'une voie à l'autre étant effectué au bout d'un temps déterminé ; - on transmet les voies de communication les unes après les autres, le passage de la première voie à la deuxième étant effectué à la fin de la première 10 communication ; - au cours de l'étape (b) on poursuit le premier terminal utilisateur durant la première communication, une position du premier terminal servant de position de référence pour les autres voies de communication ; 15 - on commande un mécanisme de pointage de chaque voie en fonction de la différence angulaire entre le premier terminal utilisateur et un terminal utilisateur correspondant à la voie considérée ; - pour un terminal considéré ayant une vitesse 20 déterminée, on affecte deux voies distinctes pour l'émission de données et la réception de données respectivement, et on commande des mécanismes de pointage respectifs des deux voies considérées de manière différente en fonction de ladite vitesse du terminal utilisateur 25 déterminé ; - l'étape (a) est constituée des sous-étapes suivantes . (al) le terminal multiutilisateur scrute la zone d'intérêt ; 30 (a2) le terminal utilisateur balaie avec un premier faisceau de signalement un cône d'incertitude ; (a3) le terminal multiutilisateur détecte le premier faisceau de signalement du terminal utilisateur et émet un deuxième faisceau de signalement en direction du terminal 35 utilisateur ; (a4) le terminal utilisateur détecte le deuxième faisceau de signalement, arrête le premier faisceau de signalement et entame la communication en direction du terminal multiutilisateur ; (a5) le terminal multiutilisateur arrête le deuxième 5 faisceau de signalement et entame la communication en direction du terminal utilisateur. Ensuite, l'invention a également pour objet un système de communication par liaison optique comprenant un premier terminal utilisateur et un deuxième terminal 10 utilisateur dans une zone d'intérêt, un terminal multiutilisateur comportant une unité de communication par liaison optique, et des moyens d'acquisition pour acquérir une première communication avec un premier terminal adaptés pour détecter au cours de la 15 première communication le déplacement du premier terminal utilisateur dans la zone d'intérêt, l'unité de communication effectuant la première communication entre le terminal multiutilisateur et le terminal utilisateur sur une première voie de 20 communication, caractérisé en ce que les moyens d'acquisition sont adaptés pour détecter une demande de communication en provenance d'un deuxième terminal utilisateur au cours de la première communication, 25 et en ce que le terminal multiutilisateur comprend des moyens d'affectation de terminal utilisateur pour affecter le deuxième terminal sur au moins une deuxième voie de communication. Dans divers modes de réalisation du système de 30 communication selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes . - les moyens d'acquisition comprennent une unité de mesure de différence angulaire adaptée pour estimer une 35 différence angulaire entre le premier terminal et le deuxième terminal au cours du temps, la deuxième voie comprenant des moyens de compensation de la différence angulaire ; -le terminal multiutilisateur comprend des moyens de surveillance de la zone d'intérêt, le terminal utilisateur comprend une balise émettant un premier faisceau orientable pour balayer un cône d'incertitude, le terminal multiutilisateur comprend des moyens de détection d'un premier faisceau de signalement du terminal utilisateur et une balise adaptée pour émettre un deuxième faisceau de signalement en direction du terminal utilisateur, le terminal utilisateur comporte des moyens de détection du deuxième faisceau de signalement ; - le terminal multiutilisateur est disposé sur un satellite géostationnaire ou une plateforme aéroportée ; -l'un des terminaux utilisateur est disposé sur un satellite en orbite basse ; - l'un des terminaux utilisateur est disposé sur un aeronef volant au dessus de la zone d'intérêt ; - chaque voie de communication est définie par une longueur d'onde propre, le terminal multiutilisateur comprenant un diviseur de faisceau adapté pour partager un faisceau reçu en fonction de chacune des longueurs d'onde correspondant à chaque voie et le transmettre sur chacune des voies, chaque terminal utilisateur étant adapté pour émettre et recevoir au moyen d'un faisceau à la longueur d'onde correspondante à la voie de communication sur laquelle il a été affecté ; - chaque voie de communication est définie par une polarisation d'onde propre, le terminal multiutilisateur comprenant un diviseur de faisceau adapté pour partager un faisceau reçu en fonction de chacune des longueurs d'onde correspondant à chaque voie et le transmettre sur chacune des voies, chaque terminal utilisateur étant adapté pour émettre et recevoir au moyen d'un faisceau à la polarisation d'onde correspondante à la voie de communication sur laquelle il a été affecté ; - les voies de communication sont transmises les unes après les autres, le passage d'une voie à l'autre étant effectué au bout d'un temps déterminé ; - les voies de communication sont transmises les unes après les autres, le passage de la première voie à la deuxième étant effectué à la fin de la première communication. Enfin, un objet de l'invention concerne un terminal utilisateur comprenant une balise pour émettre un faisceau de signalement, et adapté pour former avec un terminal multiutilisateur, un système de communication conforme à l'invention. Grâce à ces dispositions, la base même de la communication a été modifiée. En effet, la communication optique peut maintenant être initialisée par le terminal utilisateur et non plus par le terminal multiutilisateur. Ceci permet une plus grande souplesse dans la communication et élargit les possibilités de transmission de données. De plus, l'architecture du terminal multiutilisateur permet notamment d'effectuer une communication avec une pluralité de terminaux utilisateurs à la fois. Notamment, avec des satellites utilisateurs en orbite basse ou avec des drones, ou des avions survolant la zone d'intérêt scrutée par le satellite multiutilisateur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'un de ses modes de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins . - la figure 1 représente de manière schématique l'architecture du plan focal d'un terminal multiutilisateur conforme à l'invention ; - la figure 2 est un diagramme illustrant le principe du pointage en avant ; -la figure 3 est un organigramme représentant un procédé de communication selon l'invention ; - la figure 4 est un organigramme représentant un procédé d'acquisition de communication en lien avec le procédé de communication. Sur les différentes figures, les mêmes références 5 désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente une architecture d'un terminal multiutilisateur conforme à l'invention. Ce terminal multiutilisateur est par exemple un satellite multiutilisateur, comportant un télescope 1 qui permet de 10 transmettre une vue d'une zone à surveiller par le terminal multiutilisateur. Ce télescope 1 permet de plus de transmettre les faisceaux lumineux qui doivent être émis par le terminal multiutilisateur. Un premier diviseur de faisceaux 2 est utilisé pour séparer un faisceau de 15 signalement 3 des autres faisceaux de communication. Un mécanisme de pointage 5 est interposé entre le diviseur de faisceaux 2 et la balise 6 afin de modifier l'orientation de la balise 6 et couvrir le champ de vue du terminal multiutilisateurs. 20 En effet, il est nécessaire de modifier l'orientation du faisceau de signalement 3 afin de balayer la zone à surveiller, par exemple pour établir une communication avec un terminal utilisateur en veille, ou pour signaler sa position à un terminal utilisateur ayant 25 fait une demande de communication. Le mécanisme de balise est donc indépendant du reste des unités du terminal, notamment d'une unité d'acquisition 7 et d'une unité de communication 8 L'unité d'acquisition 7 comprend un mécanisme de 30 pointage fin 9 (POINT. FIN.) qui permet d'effectuer la poursuite d'un signal de communication provenant d'un terminal utilisateur, et un détecteur d'acquisition et de poursuite 11 (DETECT. ACQ.). Ce mécanisme de pointage 9 fin est commandé à haute fréquence, de l'ordre de plusieurs 35 KiloHertz, sur la base des signaux détectés par le détecteur d'acquisition et de poursuite 11. Une régulation est donc effectuée avec ces deux éléments afin de stabiliser la position relative d'un terminal partenaire sur l'image détectée par le détecteur d'acquisition 11. Ainsi, on assure la bonne transmission des faisceaux de communication 4 à l'unité de communication, comme nous allons le décrire par la suite. Une variante d'architecture consiste à séparer les fonctions d'acquisition et de poursuite sur deux senseurs différents. Par ailleurs, le détecteur d'acquisition est adapté pour détecter un faisceau de signalement en provenance d'un utilisateur, même au cours d'une communication précédemment établie. Pour cela, on peut utiliser un détecteur matriciel qui permet d'effectuer un fenêtrage, par exemple un détecteur APS (Active Pixel Sensor). On délimite donc une fenêtre 111, 112, 113 respectivement autour du pont d'incidence de chaque faisceau de communication, chaque fenêtre étant surveillée et déplacée de sorte que le point d'incidence du faisceau de communication considéré reste dans sa fenêtre afin de transmettre des données sur la position de chacun des faisceaux sur le capteur illustré par sa représentation référencée 11'. En cours de communication, le détecteur d'acquisition peut détecter un nouveau faisceau incident sur le détecteur d'acquisition 11, afin d'en fournir ces coordonnées aux différentes unités du terminal multiutilisateur. En conséquence, il est possible de détecter une demande de communication provenant d'un nouvel utilisateur. Cette nouvelle demande pourra être traitée ensuite simultanément à une communication déjà établie entre le terminal multiutilisateur et un terminal utilisateur. Un diviseur de faisceaux 11 permet de fournir une partie du faisceau incident d'une part à l'unité de communication 8 et d'autre part au détecteur d'acquisition 11. Par ailleurs, l'unité de communication 8 du terminal multiutilisateur comprend une pluralité de voies de communication, par exemple trois voies 81, 82 et 83, comme représenté sur la figure 1. Le nombre de voies n'est évidemment pas limité à trois et peut être étendu en fonction de la largeur de bande passante, et de l'architecture du terminal multiutilisateur. Chacune de ces voies de communication 81 à 83 peut comporter respectivement un diviseur de faisceau 811 adapté pour ne transmettre à la voie que le faisceau la concernant, et rediriger les autres faisceaux de communication vers les autres voies. Chaque voie comporte par exemple un mécanisme de pointage 812 (POINT. 1) qui permet de compenser le décalage angulaire détecté par le détecteur d'acquisition 11 pour le terminal de la voie concernée. Ce décalage correspond environ à la position de la fenêtre 111 à 113 dédiée à la voie correspondante. Dans certaines réalisations, le terminal multiutilisateur recentre au moyen de son dispositif de pointage fin 9 l'un des signaux de communication, par exemple celui de la voie 1 pour le considérer comme une référence. Cependant, il est également possible de garder une zone à surveiller fixe, et de compenser d'un angle sur toutes les voies de communication au moyen de chaque mécanisme de compensation. Ensuite, chaque voie peut comprendre un dispositif d'émission 813 (EMISS. 1) qui émet le signal de données d'émission en direction du terminal utilisateur de la voie 1. Parallèlement, un dispositif de réception 814 (RECEPT. 1) reçoit les données provenant du terminal de la voie 1. Un diviseur de faisceaux 815 divise le faisceau de communication de la voie et le répartit entre le dispositif de réception et le dispositif d'émission. Cependant, dans le cadre de communication avec des 35 objets se déplaçant à grande vitesse, comme des satellites en orbite basse, il est nécessaire de prendre en compte la durée de la propagation de la lumière. Pour cela, on utilise un principe de pointage en avant. Comme illustré à la figure 2, un satellite multiutilisateur 22 communique avec un satellite utilisateur 21. Le satellite multiutilisateur 22 se déplace sur une trajectoire T2, tandis que le satellite utilisateur 21 se déplace sur une trajectoire Tl. Les positions du satellite utilisateur sont représentés à trois instants différents : t0-4t, t0 et t0+4t. A l'instant t0, le terminal multiutilisateur 22 reçoit les signaux de communication émis par le terminal utilisateur 21 à t0-4t. Au même instant, le terminal multiutilisateur envoie des signaux de communication en destination du terminal utilisateur 21. Le terminal utilisateur ne recevra ces données qu'à l'instant t0+4t, le terminal multiutilisateur doit donc envoyer ces données dans une direction différente de la direction d'émission. On appelle angle de pointage en avant l'angle 23 existant entre la direction de réception à l'instant t0 et la direction d'émission au même instant. Cet angle 23 est fonction de la vitesse relative des deux partenaires (satellite relais et satellite ou aéronef utilisateur). Dans le cas d'un satellite en orbite basse, la vitesse du satellite est de l'ordre de 25 000 km/h alors que la vitesse d'un aéronef reste inférieure à 1000 km/h lors des communications. Les valeurs de pointage en avant dans ces deux cas sont d'environ 70 microradians et 20 microradians. Il est donc nécessaire de prendre en compte cet angle pour obtenir la précision de pointage du microradian requise. Cependant, le mécanisme de pointage 811, 821 ou 831 étant sur la voie commune d'émission et de réception, cet angle est aussi appliqué sur le récepteur de communication et induit une erreur d'alignement potentiellement préjudiciable à la collection de l'énergie du signal. Dans la présente invention le champ de vue du récepteur est dimensionné pour intégrer l'erreur d'alignement liée à la commande de pointage en avant des aéronefs mais ne peut prendre en compte les angles de pointage en avant plus importants des satellites en orbite basse (limitation de la puissance de fond parasite). Dans le cas d'un utilisateur monté sur satellite en orbite basse, au lieu d'attribuer une unique voie de communication bidirectionnelle à un terminal utilisateur, on attribue une voie descendante et une voie montante sur deux voies distinctes. Par exemple, sur la figure 1, la voie 81 peut être attribuée à la voie montante, tandis que la voie 82 peut être attribuée à la voie descendante. Les mécanismes de pointage de chacune des voies sont dans ce cas commandés de manières légèrement distinctes. La différence de commande correspond au pointage en avant qui est effectué. Dans le cas de communications avec des drones ou des avions, il est possible de négliger ce pointage en avant tant leur vitesse est faible en comparaison. On obtient ainsi un terminal multiutilisateur adapté pour tous types de terminaux utilisateurs. La communication entre le terminal multiutilisateur et des terminaux utilisateurs est illustrée notamment à la figure 3. Le terminal multiutilisateur maintient tout d'abord l'ensemble des communications non terminées actives (S301). Pour cela, le détecteur d'acquisition 11 de la figure 1 signale au contrôleur du mécanisme de pointage fin 9 le déplacement de l'ensemble des terminaux utilisateurs en cours de communication. Celui-ci utilise un principe de fenêtrage évoqué précédemment. Par exemple, le détecteur d'acquisition est un détecteur matriciel qui ne fournit à une unité de traitement que des informations concernant les fenêtres déjà existantes. Ces informations peuvent permettre de déterminer si un terminal utilisateur s'est déplacé dans la fenêtre, auquel cas il est nécessaire de modifier le fenêtrage en conséquence, ou encore de déterminer si un terminal utilisateur a arrêté de transmettre, auquel cas, on peut éliminer la fenêtre concernée et libérer la voie de communication allouée à ce terminal utilisateur. En cours de communication et à intervalles réguliers, le terminal multiutilisateur, au moyen du détecteur d'acquisition 11 cherche une nouvelle communication (S302). A ce moment précis, le détecteur d'acquisition 11 fournit des informations à une unité de traitement non représentée concernant les pixels qui n'appartiennent à aucune desfenêtres créées. Si un faisceau de balise est détecté, alors le satellite multiutilisateur lance une étape d'acquisition S303, explicitée plus en détail par la suite. Un nouveau terminal utilisateur est alors affecté sur une voie de communication S304. Comme on l'a vu précédemment, un nouvel utilisateur peut être affecté sur deux voies, l'une étant consacrée aux données montantes, l'autre aux données descendantes, notamment dans le cas de satellites en orbite basse. Les voies peuvent être différenciées suivant plusieurs principes. Selon une première forme de réalisation du système de communication, les voies sont transmises ensemble par multiplexage fréquentiel. Cela signifie que lors de l'étape S304, on attribue à une voie une longueur d'onde qui devra être utilisée tout au long de la communication. Dans un tel cas, le diviseur de faisceaux 811 de la voie est un miroir qui réfléchit toutes les longueurs d'onde différentes de la longueur d'onde de la voie 1. Toutes les communications des voies peuvent donc être effectuées simultanément. Ce type de transmission peut être remplacé ou utilisé en combinaison avec l'utilisation de la polarisation du faisceau. En fait, pour une voie considérée, une orientation de la polarisation est choisie. Cela permet par exemple d'au moins doubler la capacité de la bande passante du réseau de communication. Selon une deuxième forme de réalisation du système de communication, on utilise cette fois un multiplexage temporel. Cela signifie que les voies de communication émettent et reçoivent des données chacune à leur tour. Dans une telle configuration, la communication est effectuée sur la voie 1 pendant un temps définie. Puis, la voie 2 prend la main et la communication est effectuée sur cette voie. Si la voie 1 doit encore communiquer, celle-ci reprendra la main par la suite. Il est possible que pour la reprise de chacune des communications, une étape d'acquisition soit nécessaire. Cependant, on peut également imaginer que le terminal utilisateur soit contraint d'émettre en permanence un signal sans données afin de faciliter la réacquisition du terminal utilisateur. Le terminal multiutilisateur peut ainsi diriger directement son faisceau de communication lors de la reprise de la main. En conséquence, lors de l'étape d'affectation d'une voie S304, le terminal multiutilisateur sélectionne la voie de communication grâce à la longueur d'onde/polarisation du faisceau optique. Une fois la voie affectée, la communication est établie S305 par le terminal multiutilisateur. Le processus peut revenir à son point de départ jusqu'à la prochaine détection d'un utilisateur. La figure 4 illustre le procédé d'acquisition d'une communication de l'étape S303 entre un terminal multiutilisateur et un terminal utilisateur. Lorsque un utilisateur souhaite entre en communication avec un terminal multiutilisateur, l'utilisateur allume sa balise et balaie la zone dans laquelle doit se trouver le terminal multiutilisateur (S410). Lorsque le faisceau de signalement émis par la balise du terminal utilisateur atteint le terminal multiutilisateur, ce dernier détecte le faisceau et estime la position du terminal utilisateur (S420). Ensuite, le terminal multiutilisateur allume à son tour sa balise et l'oriente en direction du terminal utilisateur afin de lui signaler sa présence et sa disponibilité (S421). En effet, si le terminal multiutilisateur ne pouvait acquérir de communication supplémentaire, il pourrait tout simplement ne pas répondre à cette demande. En réponse à la réception du faisceau de signalement de balise (S411), le terminal utilisateur débute la communication et arrête sa propre balise (S412). Une fois les premières données de communication reçues par le terminal multiutilisateur, celui-ci arrête également sa balise et répond au terminal utilisateur (S422). Une telle acquisition est rapide et permet à l'utilisateur d'être actif. Ainsi, le terminal utilisateur peut initier la communication, ce qui rend la communication par liaison optique souple et flexible
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Un terminal multiutilisateur comporte une unité de communication (8) par liaison optique avec une pluralité de terminaux dans une zone d'intérêt scrutée, et des moyens d'acquisition (7) pour acquérir une première communication avec un premier terminal utilisateur adaptés pour détecter en communication le déplacement du premier terminal utilisateur dans la zone d'intérêt, l'unité de communication effectuant la première communication sur une première voie de communication. Les moyens d'acquisition sont adaptés pour détecter une demande de communication en provenance d'un deuxième terminal au cours de la première communication et le terminal multiutilisateur comprend des moyens d'affectation du terminal pour affecter une deuxième communication avec le deuxième terminal.
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1. Terminal multiutilisateur comportant une unité de communication (8) par liaison optique avec une pluralité de terminaux dans une zone d'intérêt scrutée par le terminal multiutilisateur, et des moyens d'acquisition (7) pour acquérir une première communication avec un premier terminal utilisateur adaptés pour détecter au cours de la première communication le déplacement du premier terminal utilisateur dans la zone d'intérêt, l'unité de communication (8) effectuant la première communication entre le terminal multiutilisateur et le premier terminal utilisateur sur une première voie de communication (81), caractérisé en ce que les moyens d'acquisition (7) sont adaptés pour détecter une demande de communication en provenance d'un deuxième terminal alors que le terminal multiutilisateur est en cours de communication avec le premier terminal, et en ce que le terminal multiutilisateur comprend des moyens d'affectation des terminaux pour affecter une deuxième communication avec le deuxième terminal sur au moins une deuxième voie de communication (82, 83). 2. Terminal multiutilisateur selon la 1, dans lequel l'unité de communication (8) est adaptée pour effectuer une pluralité de communications avec une pluralité de terminaux sur une pluralité de voies (81, 82, 83) de communication, les moyens d'acquisition (7) étant adaptés pour détecter une demande de communication en provenance d'un terminal supplémentaire, alors que le terminal utilisateur est en communication avec la pluralité de terminaux. 3. Terminal multiutilisateur selon la 1 ou la 2, dans lequel les moyens d'acquisition comprennent une unité de mesure angulaire (11) adaptée pour estimer une différence angulaire entre le premier terminal utilisateur et le deuxième terminal utilisateur au cours du temps, la deuxième voie comprenant des moyens de compensation de la différence angulaire. 4. Terminal multiutilisateur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel chaque voie de communication est définie par une longueur d'onde propre, le terminal multiutilisateur comprenant un diviseur de faisceau (811) adapté pour partager un faisceau reçu en fonction de chacune des longueurs d'onde correspondante à chaque voie et le transmettre sur chacune des voies. 5. Terminal multiutilisateur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel chaque voie de communication est définie par une polarisation d'onde propre, le terminal multiutilisateur comprenant un diviseur de faisceau (811) adapté pour partager un faisceau reçu en fonction de la polarisation correspondante de l'onde à chaque voie et le transmettre sur chacune des voies. 6. Terminal multiutilisateur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les voies de communication sont transmises les unes après les autres, le passage d'une voie à l'autre étant effectué au bout d'un temps déterminé. 7. Terminal multiutilisateur selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel les voies de communication sont transmises les unes après les autres, le passage de la première voie à la deuxième étant effectué à la fin de la première communication. 8. Terminal multiutilisateur selon l'une quelconquedes précédentes, comprenant de plus un mécanisme de pointage fin (9) adapté pour poursuivre le premier terminal utilisateur durant la première communication, une position du premier terminal servant de position de référence pour les autres voies de communication. 9. Terminal multiutilisateur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel chaque voie de communication comprend un récepteur (814) pour recevoir des données selon une direction montante, un émetteur (813) pour émettre des données dans une direction descendante, un diviseur de faisceau (815) pour diviser le faisceau émis du faisceau reçu, et un mécanisme de pointage (812) propre à la voie, le mécanisme de pointage étant disposé en aval par rapport au diviseur de faisceau lorsqu'on considère la direction descendante. 10.Terminal multiutilisateur selon la 9, prise en combinaison avec la 3, dans lequel le mécanisme de pointage (812) de chaque voie est commandé en fonction de la différence angulaire entre le premier terminal utilisateur et un terminal utilisateur correspondant à la voie considérée. 11.Terminal multiutilisateur selon la 10, dans lequel pour un terminal utilisateur déterminé ayant une vitesse déterminée, l'émission de données et la réception de données sont effectuées sur deux voies distinctes, une différence de commande des mécanismes de pointage respectifs des deux voies considérées étant fonction de ladite vitesse du terminal utilisateur déterminé. 12.Terminal multiutilisateur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyensd'acquisition comprennent un détecteur matriciel à technologie CMOS de type Active Pixel Sensor (APS), adapté pour détecter des signaux en provenance d'un terminal utilisateur en cours de communication. 13.Satellite comprenant un terminal multiutilisateur selon l'une quelconque des précédentes. 14.Plateforme aéroportée comprenant un terminal multiutilisateur selon l'une quelconque des 1 à 12. 15.Procédé de communication par liaison optique 15 entre un terminal multiutilisateur, ledit procédé comportant les étapes consistant à (a) établir une communication avec un premier terminal utilisateur (b) assurer la première communication par liaison optique 20 sur une première voie de communication entre le terminal multiutilisateur et le terminal utilisateur, tout en détectant au cours de la première communication le déplacement du premier terminal dans une zone d'intérêt, caractérisé en ce que le procédé comprend de plus des 25 étapes consistant à (c) détecter une demande de communication en provenance d'un deuxième terminal utilisateur simultanément à l'étape (b), (d) affecter une deuxième communication entre le terminal 30 multiutilisateur et le deuxième terminal utilisateur sur au moins une deuxième voie de communication. 16.Procédé selon la 15, suivant lequel au cours de l'étape (a), on estime une différence 35 angulaire entre le premier terminal utilisateur et le deuxième terminal utilisateur au cours du temps, et on 10compense la différence angulaire sur la deuxième voie. 17.Procédé selon la 15 ou 16, suivant lequel on installe le terminal multiutilisateur sur un 5 satellite géostationnaire ou une plateforme aéroportée. 18.Procédé selon l'une quelconque des 15 à 17, suivant lequel on définit pour chaque voie de communication une longueur d'onde propre, et 10 on partage un faisceau reçu en fonction de chacune des longueurs d'onde correspondant à chaque voie et le transmettre sur chacune des voies. 19.Procédé selon l'une quelconque des 15 15 à 18, suivant lequel on définit pour chaque voie de communication une polarisation d'onde propre, et on partage un faisceau reçu en fonction de chacune des polarisations d'onde correspondant à chaque voie et le transmettre sur chacune des voies. 20 20.Procédé selon l'une quelconque des 15 à 19, suivant lequel on définit pour chaque voie de communication une polarisation d'onde propre, et on partage un faisceau reçu en fonction de 25 chacune des polarisations d'onde correspondant à chaque voie et on le transmet sur chacune des voies. 21.Procédé selon l'une quelconque des 15 à 20, suivant lequel on transmet les 30 voies de communication les unes après les autres, le passage d'une voie à l'autre étant effectué au bout d'un temps déterminé. 22.Procédé selon l'une quelconque des 35 15 à 21, suivant lequel on transmet les voies de communication les unes après les autres, lepassage de la première voie à la deuxième étant effectué à la fin de la première communication. 23.Procédé selon l'une quelconque des 15 à 22, suivant lequel au cours de l'étape (b) on poursuit le premier terminal utilisateur durant la première communication, une position du premier terminal servant de position de référence pour les autres voies de communication. 24.Procédé selon l'une quelconque des 15 à 23, prise en combinaison avec la 16, suivant lequel on commande un mécanisme de pointage (812) de chaque voie en fonction de la différence angulaire entre le premier terminal utilisateur et un terminal utilisateur correspondant à la voie considérée. 25.Procédé selon la 24, suivant lequel pour un terminal utilisateur déterminé ayant une vitesse déterminée, on affecte deux voies distinctes pour l'émission de données et la réception de données respectivement, et on commande des mécanismes de pointage (812) respectifs des deux voies considérées de manière différente en fonction de ladite vitesse du terminal utilisateur déterminé. 26.Procédé selon l'une quelconque des 15 à 25, suivant lequel l'étape (a) est 30 constituée des sous-étapes suivantes : (al) le terminal multiutilisateur scrute la zone d'intérêt ; (a2) le terminal utilisateur balaie avec un premier faisceau de signalement un cône d'incertitude ; 35 (a3) le terminal multiutilisateur détecte le premier faisceau de signalement du terminal utilisateur et émet undeuxième faisceau de signalement en direction du terminal utilisateur ; (a4) le terminal utilisateur détecte le deuxième faisceau de signalement, arrête le premier faisceau de signalement et entame la communication en direction du terminal multiutilisateur ; (a5) le terminal multiutilisateur arrête le deuxième faisceau de signalement et entame la communication en direction du terminal utilisateur. 27.Système de communication par liaison optique comprenant un premier terminal utilisateur et un deuxième terminal utilisateur dans une zone d'intérêt, un terminal multiutilisateur comportant une unité de communication (8) par liaison optique, et des moyens d'acquisition (7) pour acquérir une première communication avec un premier terminal adaptés pour détecter au cours de la première communication le déplacement du premier terminal utilisateur dans la zone d'intérêt, l'unité de communication effectuant la première communication entre le terminal multiutilisateur et le terminal utilisateur sur une première voie de communication (81), caractérisé en ce que les moyens d'acquisition sont adaptés pour détecter une demande de communication en provenance du deuxième terminal utilisateur au cours de la première communication, et en ce que le terminal multiutilisateur comprend des moyens d'affectation de terminal utilisateur pour affecter une deuxième communication avec le deuxième terminal sur au moins une deuxième voie de communication (82). 28.Système de communication selon la 27, dans lequel les moyens d'acquisition comprennent une unité de mesure de différence angulaire adaptée pour estimer une différence angulaire entre le premier terminal et le deuxième terminal au cours du temps, la deuxième voiecomprenant des moyens de compensation de la différence angulaire. 29.Système de communication selon la 27 ou la 28, dans lequel le terminal multiutilisateur comprend des moyens de surveillance de la zone d'intérêt (11) ; le terminal utilisateur comprend une balise émettant un premier faisceau orientable pour balayer un cône d'incertitude ; le terminal multiutilisateur comprend des moyens de détection d'un premier faisceau de signalement du terminal utilisateur et une balise (6) adaptée pour émettre un deuxième faisceau de signalement en direction du terminal utilisateur ; le terminal utilisateur comporte des moyens de détection du deuxième faisceau de signalement. 30.Système de communication selon l'une quelconque des 27 à 29, dans lequel le terminal multiutilisateur est disposé sur un satellite géostationnaire ou une plateforme aéroportée. 31.Système de communication selon l'une quelconque des 27 à 30, dans lequel l'un des terminaux 25 utilisateur est disposé sur un satellite en orbite basse. 32.Système de communication selon l'une quelconque des 27 à 31, dans lequel l'un des terminaux utilisateur est disposé sur un aeronef volant au dessus de 30 la zone d'intérêt. 33.Système de communication selon l'une quelconque des 27 à 32, dans lequel chaque voie de communication est définie par une longueur d'onde propre, 35 le terminal multiutilisateur comprenant un diviseur de faisceau (811) adapté pour partager un faisceau reçu enfonction de chacune des longueurs d'onde correspondant à chaque voie et le transmettre sur chacune des voies, chaque terminal utilisateur étant adapté pour émettre et recevoir au moyen d'un faisceau à la longueur d'onde correspondante à la voie de communication sur laquelle il a été affecté. 34.Système de communication selon l'une quelconque des 27 à 33, dans lequel chaque voie de communication est définie par une polarisation d'onde propre, le terminal multiutilisateur comprenant un diviseur de faisceau (811) adapté pour partager un faisceau reçu en fonction de chacune des longueurs d'onde correspondant à chaque voie et le transmettre sur chacune des voies, chaque terminal utilisateur étant adapté pour émettre et recevoir au moyen d'un faisceau à la polarisation d'onde correspondante à la voie de communication sur laquelle il a été affecté. 35.Système de communication selon l'une quelconque des 27 à 34, dans lequel les voies de communication sont transmises les unes après les autres, le passage d'une voie à l'autre étant effectué au bout d'un temps déterminé. 36.Système de communication selon l'une quelconque des 27 à 34, dans lequel les voies de communication sont transmises les unes après les autres, le passage de la première voie à la deuxième étant effectué à la fin de la première communication. 37.Satellite comprenant un terminal utilisateur comportant une balise pour émettre un faisceau de signalement, et adapté pour former avec un terminal multiutilisateur, un système de communication selon l'une quelconque des 27 à 36.
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H
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H04
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H04B
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H04B 7,H04B 10
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H04B 7/185,H04B 10/118
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FR2895605
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A1
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PROCEDE DE RECEPTION D'UN SIGNAL A PORTEUSES MULTIPLES, PROCEDE D'EMISSION, RECEPTEUR ET EMETTEUR CORRESPONDANTS
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1. Domaine de l'invention. La présente invention concerne le domaine des communications radio et plus particulièrement l'émission et la réception d'un signal à porteuses multiples. 2. Arrière plan technologique. Selon l'état de l'art, plusieurs types de modulations à porteuses multiples, par exemple la modulation DMT (de l'anglais discrete Multitone ou à tonalités multiples discrètes en français) ou la modulation OFDM (de l'anglais Orthogonal Frequency Division Multiplexing ou à Multiplexage à répartition de fréquences orthogonal ) ou encore COFDM (correspondant à une modulation OFDM codée). Selon l'état de la technique, la démodulation d'un signal à porteuses multiples met en oeuvre une FFT (ou transformée de Fourrier rapide de l'anglais Fast Fourrier Transform ) basée sur une représentation binaire d'un symbole OFDM. Ainsi, le document intitulé principles of modulation and channel coding fo digital broadcasting for mobile receivers (ou principes de modulation et codage de canal pour la diffusion numérique vers des recepteurs mobiles en français ) (écrit par Alard et Lassale et publié en août 1987 dans la revue technique de l'EBU) décrit une méthode de démodulation d'un signal ODFM mettant en oeuvre une FFT. La modulation COFDM est également mise en oeuvre dans de nombreuses normes de télécommunications radio (notamment pour le DAB (ou Diffusion radio numérique de l'anglais Digital Audio Broadcasting ), le DVB-T (ou télévision numérique terrestre de l'anglais Digital Video Broadcasting ûTerrestrial ), DVB-H (DVB pour terminaux portables de l'anglais Handheld ), IEEE 802.11 à 5 GHz, IEEE 802.16. Une FFT à N points (valant par exemple 256) consiste à prendre N entrées complexes (la i'ème entrée étant notée input(i)) et à fournir N sorties (la kème sortie étant notée output(k)) telles que définies ci-après: Output(k) = ~N~ N~ z+~ input(i) * exp(û2 jink /N) (1) l'entier k étant compris dans l'intervalle ]ûN/2;+N/2] et où j 35 correspond au nombre imaginaire pur. Selon la formule (1), le nombre de multiplications et d'additions est de l'ordre de N2. Selon l'état de l'art, afin de réduire le nombre d'opérations, on utilise une opération élémentaire dite du papillon. Cette opération est à étapes multiples est d'une complexité de l'ordre de N*Log(N) opérations, où l'opérateur Log est exprimé dans la base du radix et est typiquement égale à 2 ou 4. Ainsi, une FFT à 64 points est typiquement à trois étapes en base 4 ou à six étapes en base 2 (64 = 42 = 26). A chaque étape, on multiplie un signal d'entrée sur n bits par un facteur dit twiddle sur p bits. Le résultat d'une étape est arrondi avant d'être utilisé en tant qu'entrée à l'étape suivante, le multiplieur étant particulièrement large (par exemple 12x10 bits). Typiquement, un module FFT attend le dernier échantillon du block à venir et peut délivrer une sortie FFT quelques dizaines de cycles d'horloge plus tard. Ainsi, les techniques de l'état de l'art présentent l'inconvénient d'être relativement complexe notamment lorsque le nombre de porteuses est faible. 3. Résumé de l'invention. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus particulièrement, l'invention a pour objectif de permettre une démodulation en réduisant sa complexité, en étant plus efficace et/ou 20 consommant moins d'énergie. A cet effet, l'invention propose un procédé de réception d'un signal à porteuses multiples (par exemple COFDM ou DMT), caractérisé en ce qu'il comprend -une étape de démodulation du signal à porteuses multiples ; 25 - une étape de conversion d'un signal reçu en représentation binaire en une représentation modale (par exemple RNS ou QRNS) dans une base d'au moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au produit des nombres premiers entre eux ; 30 - l'étape de démodulation comprenant l'étape de conversion. Avantageusement, l'étape démodulation comprend une étape de transformée de Fourrier du signal à porteuses multiples, l'étape de transformée de Fourrier comprenant : - l'étape de conversion du signal à porteuses multiples en 35 représentation binaire en une représentation dans une base d'au moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au produit des nombres premiers entre eux ; et - une étape de conversion du signal à porteuses multiples du type fréquentiel dans l'espace fini en un signal temporel représenté dans l'espace fini ; - une étape de conversion du signal temporel dans l'espace fini en un signal binaire. Avantageusement, pour chacun des nombres premiers entre eux, le procédé comprend une étape de calcul de transformée de Fourrier du signal en représentation modale projeté sur l'espace généré par le nombre, dite étape de calcul dans espace modal à une dimension. Préférentiellement, l'étape de calcul dans espace modal à une dimension comprend des étapes de calcul de transformée de Fourrier pour chaque porteuse du signal à porteuses multiples. Selon une caractéristique avantageuse, l'étape de calcul dans espace modal à une dimension comprend des étapes de calcul de transformée de Fourrier pour un nombre réduit de porteuses du signal à porteuses multiples. Selon une caractéristique particulière, l'étape de calcul dans 20 espace modal à une dimension comprend une correction différentiée de fréquence en fonction de la porteuse considérée. Selon une caractéristique avantageuse, le procédé comprend une étape de transformée de Fourrier à fenêtre glissante. Préférentiellement, le procédé comprend une étape de conversion 25 d'un signal une représentation modale en une représentation intermédiaire de sorte à permettre une comparaison de valeurs de signal. Avantageusement, le procédé comprend une étape de synchronisation qui comprend l'étape de conversion du signal à porteuses multiples en représentation binaire en une représentation dans une base 30 d'au moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au produit des nombres premiers entre eux. Afin de simplifier la mise en oeuvre, l'étape de conversion utilisée pour la synchronisation est commune en partie ou en totalité avec une étape de conversion utilisée dans une transformée de Fourrier. 35 Selon une caractéristique avantageuse, le procédé comprend une étape de calcul de réponse de canal qui comprend l'étape de conversion du signal à porteuses multiples en représentation binaire en une représentation dans une base d'au moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au produit des nombres premiers entre eux. Selon une caractéristique particulière, l'étape de conversion utilisée pour le calcul de réponse de canal est commune en partie ou en totalité avec une étape de conversion utilisée dans une transformée de Fourrier et/ou de synchronisation. Préférentiellement, la représentation modale est une représentation RNS ou QRNS. Avantageusement, le signal à porteuses multiples est un signal 10 OFDM. L'invention concerne également un procédé d'émission d'un signal à porteuses multiples (COFDM, DMT), qui comprend - une étape de conversion d'un signal source reçu en représentation binaire en une représentation modale dans une 15 base d'au moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au produit des nombres premiers entre eux ; et - une étape de modulation du signal source utilisant la représentation modale pour former le signal à porteuses 20 multiples. De plus, l'invention concerne un dispositif de réception d'un signal à porteuses multiples (COFDM, DMT), qui comprend des moyens de démodulation du signal à porteuses multiples qui comprennent eux-mêmes des moyens de conversion d'un signal reçu en représentation binaire en une 25 représentation modale dans une base d'au moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au produit des nombres premiers entre eux. En outre, l'invention concerne un dispositif d'émission d'un signal à porteuses multiples (COFDM, DMT), qui comprend des moyens de 30 modulation comprenant eux-mêmes des moyens de conversion d'un signal source reçu en représentation binaire en une représentation modale dans une base d'au moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au produit des nombres premiers entre eux, les moyens de modulation modulant le signal source pour former le signal à porteuses 35 multiples. 4. Liste des figures. L'invention sera mieux comprise, et d'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est un synoptique très schématique d'un système de communication sans fil selon un mode particulier de réalisation de l'invention ; - la figure 2 présente schématiquement un émetteur/récepteur du système de la figure 1 ; - les figures 3 et 4 illustrent respectivement un module d'émission OFDM et un module de réception OFDM mis en oeuvre dans l'émetteur/récepteur de la figure 2 ; - les figures 5 et 6 sont des illustrations conceptuelles d'un module de transformée de Fourrier mis en oeuvre dans le module de réception de la figure 4 ; - la figure 7 présente de manière détaillée un module de transformée de Fourrier mis en oeuvre dans le module de réception de la figure 4 ; - la figure 8 illustre un module de transformée de Fourrier avec fenêtre glissante selon une variante de l'invention ; -la figure 9 présente schématiquement une représentation MRC mise en oeuvre selon l'invention ; et - la figure 10 illustre une synchronisation et une détermination de coefficients d'égalisation mise en oeuvre dans le module de réception de la figure 4. 5. Description détaillée de l'invention. Selon l'invention, on utilise une représentation modale pour effectuer des calculs de traitement du signal dans un émetteur ou un récepteur, et notamment des transformées de Fourrier, une synchronisation ou des calculs de coefficients d'égalisation. En particulier, on utilise une représentation modale des échantillons et des différents paramètres dans la formule (1) définie précédemment pour calculer des transformées de Fourrier avec, préférentiellement, des valeurs de N relativement faibles, N étant égal, par exemple à 256, 128 ou à des valeurs inférieures. Selon l'invention, les nombres sont représentés sous une forme modale qui simplifie les calculs de la formule (1) et rend possible de traiter N échantillons en parallèle. On utilise notamment une représentation modale du type RNS (de l'anglais Residue Number System ou Système de nombres résidus en français) ou une variante du type QRNS (RNS quadratique), qui est basée sur le théorème du reste chinois (ou Chinese remainder en anglais) qui est démontré dans le cadre de la théorie des nombres. Selon une représentation modale, des signaux sont représentés dans une base modulo des nombres premiers entre eux définissant cette base pour les opérations utilisées dans une modulation à porteuses multiples et de démodulation correspondante. Préférentiellement, les nombres définissant la base sont 10 préférentiellement des nombres premiers afin d'améliorer l'efficacité des opérations et de simplifier les opérations de multiplication. Avantageusement, l'invention est appliquée à une modulation ou démodulation OFDM (pouvant être associée à des modulations à quatre phases (QPSK de l'anglais Quaternary Phase Shift Keying) ou à modulation 15 amplitude en quadrature (QAM de l'anglais Quadrature Amplitude Modulation)). Représentation dans une base de nombres premiers. Nous allons d'abord rappeler quelques fondements mathématiques. On considère un ensemble de nombres premiers ml, m2, 20 m3, .... mj appelé ensemble de base et un nombre n quelconque. On calcule le nombre n modulo les éléments de l'ensemble de base (l'opération modulo i est notée [i]) et on définit un ensemble de nombres n1, n2, ... nj, un nombre ni étant égal à n[mi] (n modulo mi) pour i compris entre 1 et j, soit : 25 n1= n [ m1], n2= n [ m2], n3= n [ m1], n4= n [ m4], .., nj= n [ mj]. On note M le produit des éléments mi pour i compris entre 1 et j, soit M= m1*m2*m3*..*mj -1 (ou M = f' lmj ). Selon le théorème du reste chinois, le j-uple (n1, n2, .... nj) (j-tuple en anglais) définit de manière biunivoque le nombre n dans l'intervalle compris entre 0 et le produit des 30 éléments mi (soit [0, M -1]. Ainsi, les représentations n et (n1, n2, ..nj) sont équivalentes sur l'intervalle [0, M -1]. Dans le cadre de l'invention, avantageusement, n sera considéré dans un intervalle centré autour de 0 soit [-MI 2; +M / 2] (à une unité près pour les bornes inférieures et supérieures, cet intervalle devant contenir M éléments). 35 L'intérêt de cette représentation appelée représentation modale ("modal representation" en anglais) est que les opérations du type addition et multiplication peuvent être effectuées séparément. En effet, si a est un j-uplet (a1, a2, .... aj) et b est un j-uplet (b1, b2, b3, bj), la somme (respectivement le produit) de a et b s'exprime comme sous la forme d'un juplet dont chaque composante s'exprime comme la somme (respectivement le produit) de chacune des composantes de a et b de même rang dans le j-uplet, soit : a+b= (a1 +b1, a2+b2, a3+b3, ..,aj+bj) et a*b= (a1 *b1, a2*b2, a3*b3, ..,aj*bj). Ainsi, grâce à l'invention, des opérations généralement complexes (du type transformées de Fourrier), sont considérablement simplifiées. A titre illustratif, si une base (n1, n2, n3, n4) vaut (251, 241, 239 et 233), chacune des opérations de multiplication et addition peut être effectuée sur huit bits sans perte de précision tant qu'elles ne dépassent pas le produit M valant 251 *241 *239*233 qui est approximativement un nombre de 31 bits...DTD: Cette représentation n'est pas utilisée suivant l'état de l'art, car les opérations de comparaison ne sont pas, à première vue, simples et qu'il est donc nécessaire d'écrêter les niveaux ( level clamping en anglais) pour éviter les débordements ( overflow en anglais). Ainsi, il est très difficile de savoir facilement quel est le plus grand nombre parmi les deux nombres (12;201;123;56) et (111;98;83;106) exprimés dans la base ci-dessus. Afin de résoudre cet inconvénient, selon l'invention, on considère également une représentation intermédiaire appelée MRC (ou Mixed Radix Coefficient en anglais ou coefficient de radical mélangé en français). Représentation intermédiaire. Selon la représentation MRC, un nombre n s'exprime sous la forme d'une somme d'un premier nombre v1, du produit d'un nombre v2 par m1 et du produit de nombres v3, m1 et m2 étant des nombres premiers soit : n= v1 + v2*m1 + v3*m1*m2 Plus généralement, n = v1 + v2*m1 + v3*m1*m2+.... vj*m1*m2*...*mj-1. Ainsi, on peut comparer le nombre n représenté sous la forme (v1, v2, v3) à un nombre n' représenté dans la même base (m1, m2, ... mj) sous la forme (v1', v2', v3') sans calculer explicitement n et m. Il est important que toutes les opérations selon cette représentations n'entraînent pas de débordements ( overflow ou underflow ) de l'intervalle considéré contenant les M éléments. Traduction d'une représentation classique vers une représentation RNS ou vice-versa. A titre illustratif, un exemple est donné ci-après d'une traduction d'une représentation classique vers une représentation RNS dans une base B (m1, m2, m3) égale à (251;241;239) ou vice-versa. La traduction d'un nombre n correspondant à un signal d'entrée 10 sur 10 bits vers une représentation dans la base B est simple puisque : n1 = n[ml] ; n2 = n[m2] et n3=n[m3]. En pratique, on peut tabuler ces opérations à l'aide de trois tables de calcul préprogrammé (en anglais look-up tables) de 1 Kx8bits (sous forme de PROM par exemple, comprenant à l'adresse n le résultat de 15 l'opération n[mi]). La traduction d'une représentation dans la base B vers une représentation classique est moins aisée. Soit n valant (n1, n2, n3) dans la base B et on souhaite exprimer n initialement dans l'intervalle [0,M[ comme s'il était dans l'intervalle [- M/2, M/2[. 20 Il existe des nombres p1, p2 et p3 tels que : n = n1 + p1*m1, avec 0= L'ensemble de l'intervalle comprenant M=m1*m2*m3 valeurs. On remarque qu'ainsi il est aisé de comparer deux nombres représenté sous forme MRC, puisqu'il suffit de comparer d'abord les valeurs de v3 correspondantes, et, si les valeurs de v3 sont égales, de comparer les valeurs de v2, et, si les valeurs de v2 sont aussi égales, de comparer les valeurs de v1. Pour revenir à une représentation binaire, on a n égal à la somme de X, Y et Z (soit n=X+Y+Z), ce qui en pratique correspond à trois soustractions sur 26 à 19 bits. On peut désormais également arrondir le résultat (par exemple à 10 ou 12 bits). Préférentiellement, on ne met pas en oeuvre de multiplieur. En effet, on multiplie des nombres par des constantes. Ainsi, les multiplications sont préférentiellement mises en oeuvre par des tables pré-calculées (ou pré-enregistrées) (look-up tables) ou des additionneurs. Base de nombres. Selon une représentation modale mise en oeuvre dans l'invention, du type RNS, la base utilisée pour représenter les signaux comprend des nombres premiers entre eux deux à deux. Préférentiellement, la base utilisée comprend des nombres premiers dans l'absolu. Avantageusement, les nombres de la base s'expriment sous la forme d'un multiple de 4 plus 1 (soit 4p+1) (par exemple, 229, 233 et 241 sont des nombres de cette forme pouvant être codés sur 8 bits). En effet, une multiplication de nombres complexes qui comprend habituellement deux multiplications et deux additions de nombres réels est réduite, en utilisant une telle base à de simple conversion entre entrées et sorties, appelée QRNS (de l'anglais Quadratic RNS ou RNS quadratique en français). En effet, selon un RNS, les parties réelles et imaginaires pures d'un signal d'entrée sont converties séparément en représentation RNS réelle et en représentation RNS imaginaire pure. Selon un QRNS, cette conversion est croisée ( cross-coupled en anglais). Plus précisément, si chaque composante d'un nombre complexe xr+j*xi est convertie dans des bases réelles r1, r2 et r3 et imaginaires ri1, j*i2 et j*i3 en RNS. Alors en QRNS, dans Z/mlZ (I valant 1, 2 ou 3), on représente ce nombre sous une forme (Xi, Xi') où - Xi est la somme de xr et d'un produit de q par xi (Xi = xr+ql*xi [ml]) ; - Xi est la différence de xr et d'un produit de q par xi (Xi = xr-ql*xi [ml]) ; et - qI est racine de -1 dans Z/mIZ. Ainsi, selon l'invention, une représentation RNS ou QRNS permet de construire un coeur de transformée de Fourrier avec une latence très faible et avec un enchaînement rapide produisant, par exemple, un résultat en sortie pour chaque échantillon d'entrée. Une représentation modale (RNS et/ou QRNS) est également mise en oeuvre avantageusement pour effectuer une synchronisation de préambule ainsi que la calcul de coefficient d'égalisation. Description détaillée d'un mode de réalisation. La figure 1 présente schématiquement un système de communication 1 sans fil selon un mode particulier de réalisation de l'invention. Le système 1 comprend des terminaux et/ou stations relais 10 à 12 mettant en oeuvre une modulation de type OFDM. La figure 2 représente schématiquement un émetteur/récepteur 10 du réseau 1 et plus précisément les parties correspondant à la couche physique. L'émetteur/récepteur 10 comprend : -un module 26 correspondant à une application et assurant l'interface avec la couche physique ; - un module de transmission 20 recevant des données à transmettre du module 26 ; - un convertisseur numérique/analogique 22 convertissant en un signal analogique, un signal numérique reçu du module de transmission 20 ; - une interface radio (ou radio front-end en anglais) 24 reliée à une antenne 25 en charge de la transmission des signaux en provenance du convertisseur 22 et de la réception des signaux transmis par d'autres émetteurs OFDM 11, 12 du système 1, à destination d'un convertisseur 23 ; - le convertisseur analogique/numérique 23 recevant un signal analogique de l'interface 24 ; - un module de réception 21 recevant le signal reçu par l'interface radio et numérisé par le convertisseur 23 et le décodant pour transmettre un signal de données utiles et exploitables au module 26. La figure 3 illustre le module de transmission OFDM 20 qui comprend : - un codeur 200 qui code un signal entrant de données avec un code de canal (par exemple Reed-Solomon, convolutif, turbo-codes, ...) en provenance du module 26 via une liaison 204 ; - un opérateur IFT 201 effectuant une transformée de Fourrier inverse sur le signal codé par le codeur 200 et fournissant des symboles OFDM ; - un module 202 d'insertion d'intervalle de garde dans le flux de symboles OFDM reçu de l'opérateur IFT 201 pour faciliter la synchronisation coté récepteur ; et - un filtre d'interpolation 203 recevant le flux de symboles OFDM avec intervalle de garde du module 202 et transmettant le signal filtré au convertisseur 22 via une liaison 205 (le filtre d'interpolation permet de faciliter le respect des gabarits du filtrage réalisé par le module de transmission).. La figure 4 illustre le module de réception OFDM 21 qui comprend : - un filtre de décimation 210 (effectuant l'opération inverse du filtre d'interpolation) recevant un signal correspondant à une trame OFDM du convertisseur 23 via une liaison 216 (ce signal reçu par l'interface 24 et correspondant à une trame avec préambule étant généralement dégradé et bruité après passage dans un canal de transmission contenant du bruit et soumettant le signal à des échos multiples) ; - un module de synchronisation 211 effectuant une synchronisation du signal filtré par le filtre 210 en utilisant le préambule d'une trame reçue et un contrôle automatique de gain, une information de synchronisation fournie par un démodulateur 215 permettant d'affiner la synchronisation si nécessaire ; -un module de correction de fréquence 212 corrigeant la fréquence du signal synchronisé par le module 211, une information de correction fournie par le démodulateur 215 permettant d'affiner la correction de fréquence si nécessaire ; - un opérateur FT 213 effectuant une transformée de Fourrier sur des symboles OFDM transmis par le module 211 (ces symboles étant présents dans le signal reçu par le module 212) et fournissant un signal correspondant à des données de référence à un estimateur de canal 214 et un signal correspondant à des données à décoder au démodulateur 215 -l'estimateur de canal 214 qui calcule une réponse de canal sur base de symboles de référence fournis par l'opérateur 213 et des coefficients d'égalisation puis les fournit au démodulateur 215 ; et - le démodulateur 215. Le démodulateur 215 démodule le signal de données à décoder fourni par l'opérateur 213 en utilisant la réponse de canal et les coefficients d'égalisation fournis par l'estimateur 214, et une synchronisation aidée par les pilotes insérés dans le signal OFDM. De plus, le démodulateur 215 désentrelace les données (opération duale de l'entrelacement effectué coté transmission) et décode les données désentrelacées (suivant une opération duale du codage effectué coté transmission, en utilisant, par exemple, un algorithme de Viterbi si les données ont été codées avec un code convolutif). Enfin, le démodulateur 215 fournit les données décodées au module 26 via une liaison 217 et une information de correction de fréquence au module 212. La couche physique est ainsi divisée en un domaine temporel (après l'opérateur IFT 201 ou avant l'opérateur FT 213) directement relié aux convertisseurs 22 ou 23 et en un domaine fréquentiel (avant l'opérateur IFT 201 ou après l'opérateur FT 213) qui supporte des opérations de traitement de signal (la séparation entre les deux domaines étant symbolisée par le trait en pointillés 206). Selon l'invention, les opérateurs IFT 201, FT 213, le module de synchronisation 211 et l'estimateur 214 calculant des coefficients de correction effectuent tous ou en partie des opérations utilisant une représentation des signaux sous une forme du type RNS, QRNS et/ou intermédiaire. Ainsi, avantageusement, le coeur OFDM mis en oeuvre dans les modules 20 et/ou 21 est réduit en taille et en complexité, est plus efficace et consomme moins d'énergie.On rappelle qu'une FT à N points (valant par exemple 256) consiste à prendre N entrées complexes (la i'ème entrée étant notée input(i)) et à fournir N sorties (la kème sortie étant notée output(k)) telles que définies ci-après: Output(k) = N/ N~ z+~ input(i) * exp(û2 jiirk / N) (1) En utilisant cette expression, selon l'invention, la taille du résultat (en nombre de bits) est plus faible qu'avec des passes successives dites du papillon. Ainsi, si le signal d'entrée et les facteurs d'exponentielle tiennent sur 10 bits, le résultats tient seulement sur 20 bits auxquels s'ajoutent quelques bits pour la somme (typiquement au plus 6 pour une FT à 256 points). Ainsi, ceci est réalisable avec une base RNS valant (241 ; 233 ; 229). Les nombres de la base sont préférentiellement proches d'une puissance de 2 (ici 256) pour tirer avantage de la plus grande dynamique tout en limitant le nombre de bits (ici 8). Selon une variante, on peut utiliser aussi des nombres codés sur 9 bits, si le coût de mise en oeuvre est acceptable. Comme indiqué précédemment, les nombres de la base sont premiers entre eux. Préférentiellement, les nombres de la base sont premiers afin de tirer parti des corps de Gallois (ou GF de l'anglais Gallois Field ) comme expliqué ci-après. Nous appelons Z/mlZ, l'ensemble d'ordre fini { 0,1,2,...,ml-1} sur lequel un nombre est défini. Cet ensemble est appelé Corps de Gallois si ml est un nombre premier. En particulier, il existe au moins un élément, appelé élément primitif, noté a, et dont les puissances successives parcours l'intégralité de Z/mlZ sauf O. On a : Z/m 1 Z*= {a**1, a**2,a**3,..a**m 1} (d'ordre ml-l) (l'opérateur ** désignant une élévation à la puissance) (Z/ml Z*=Z/m 1 Z-{0}). On en déduit que si b = a**ex et c= a**ey, alors b*c= a**ex * a**ey = a**( ex+ey). Ainsi, en représentant les nombres x et y par leur exposant, la multiplication est remplacée par une addition et le résultat peut être obtenu en effectuant l'opération de représentation inverse. Un système électronique peut mettre en oeuvre ces opérations à l'aide d'un additionneur et d'une table précalculée ou pré-enregistrée (look-up table) pour les opérations de conversion de représentation. Selon l'invention, on met en oeuvre les calculs de la relation (1) suivant cette méthode. En particulier, on peut définir un opérateur Log sur Z/m1Z, inverse de la fonction puissance de a (élément primitif) sur Z/m1Z (si b=a**ex, alors Log(b) =ex). De même, la fonction puissance de a est appelée dans la suite fonction exp (ou exponentielle) dans Z/m1Z (si b=a**ex, exp(ex) = b). La figure 5 illustre le concept d'architecture de l'opérateur FT 213 mettant en oeuvre une représentation QRNS des signaux, l'opération de FT (à une constante près) suivant la relation (1) rappelée ci-après, avec une valeur de i comprise entre 0 et N-1 (quand on commence une transformée de Fourrier sur un symbole OFDM, le premier échantillon est numéroté 0 et le dernier N-1 lorsque l'intervalle de garde a été enlevé) : Output(k) = input(i) * exp(û2 jink / N) (1) A titre illustratif, on suppose que la base RNS comprend trois nombres ml, m2 et m3 codés sur 9 bits. L'opérateur 213 accepte en entrée un signal numérique comprenant N échantillons input(i) avec i compris entre 0 et N-1 et input(i), suivant une représentation binaire, avec une correspondance directe entre la magnitude du signal et sa représentation. L'opérateur effectue des opérations en parallèle représentées schématiquement suivant trois plans 400 à 402, associés respectivement à ml, m2 et m3. On effectue d'abord une conversion du signal reçu dans une base QRNS. Ainsi, dans les plans 400 à 402, on représente d'abord les signaux Input(i) modulo respectivement ml, m2 et m3. Selon des variantes de l'invention, on a plus que trois vecteurs dans la base, par exemple, 4, 5 ou 6 vecteurs. Ensuite, dans chaque plan, pour chaque kième sous porteuse SN (les sous-porteuses étant numérotées de -N/2+1 à N/2), on calcule Output(k) = EZN=o'input(i)*exp(û2ji1rk/N). Ainsi, pour le plan 402 correspondant à m3, on a après une conversion 42, modulo m3, N branches 431 à 43N de calculs en parallèle, la k1ème branche calculant Output(k) ù EZN=o 'input(i)*exp(û2ji1rk/N) modulo m3 en accumulant le résultat du produit pour obtenir la somme avec i variant de 0 à N-1 sur la 35 durée du symbole OFDM. On rappelle que la notation exponentielle d'un nombre complexe exp(ja) correspond à un nombre complexe de module 1 et d'argument a soit cosa + jsina. Pour chaque sous-porteuse, on obtient ainsi son expression dans une représentation modale (RNS ou QRNS), chaque plan pour une branche de même rang produisant une composante en représentation modale. Puis, on effectue une conversion 411 à 41N vers une représentation binaire pour produire un résultat binaire sur les sorties respectivement 441 à 44N correspondant à la sortie 219 (concaténation symbolique des sorties 441 à 44N), la conversion passant par une représentation intermédiaire MRC. La représentation intermédiaire MRC est transmise sur une sortie 220. Tous les branches de sortie 410 à 41N se terminent avec un bloc permettant d'obtenir facilement une représentation binaire. Il n'y a pas de gros bloc de traitement (en particulier, ces opérations peuvent être mises en oeuvre avec des tables pré-enregistrées effectuant les multiplications par des constantes et des additions). Selon une variante, on factorise l'étage de sortie pour tous ou partie des étages de sorties, en fonction des besoins des sorties 219 et/ou 220, en utilisant un nombre réduit de convertisseurs de mode modal à MRC puis à un mode binaire, afin de simplifier la mise en oeuvre. Une mise en oeuvre de l'opération 43k est illustrée en regard de la figure 6. La branche 43k comprend un opérateur 60 du type table préenregistrée qui effectue l'opération Output(k) = EZN=o 'input(i)* exp(û2 jiirk/ N) à partir des entrées successives correspondant à input(i). L'opérateur 60 alimente une première entrée de l'additionneur 61. La sortie de l'additionneur 61 alimente un registre accumulateur 62 qui conserve la donnée présente en entrée sur un front montant d'un signal de commande (typiquement une horloge synchronisée avec l'arrivée des échantillons). La sortie du registre correspond à la sortie de la branche 43k et alimente la deuxième entrée de l'additionneur 61. Les calculs effectués dans les branches 430 à 43N et 410 à 41N sont très rapides puisqu'ils sont effectués modulo mx sur peu de bits (par exemple 8 ou 9). Aussi, selon une variante de réalisation de l'opérateur 213, afin de réduire la complexité d'un composant le mettant en oeuvre, certaines branches sont rassemblées et les calculs correspondants à plusieurs branches sont effectués par une même branche de manière séquentielle. A titre illustratif, pour une mise en oeuvre dans le cadre d'une réception d'un signal suivant la norme IEEE802.16a, un échantillon entrant peut arriver au rythme de 5MHz, alors que le traitement des sous-porteuses peut être cadencé à 80 MHz voire à une vitesse beaucoup plus élevée (par exemple 160 MHz), de sorte que 16 sous-porteuses (voire 32 avec une fréquence d'horloge à 160 MHz) peuvent être traitées séquentiellement sans ralentir le traitement en réception. Il existe une symétrie entre les calculs respectifs des sous- porteuses k et ûk. Aussi, en pratique, on effectue N/2 calculs (correspondant, par exemple, aux N/2 premières branches) (en effet, l'expression exp(-2ijnk/N) est inverse de exp(-2ijn(-k)/N), les résultats intermédiaires de la branche correspondant à k étant réutilisés par la branche correspondant à (-k). Par ailleurs, une partie latérale du spectre COFDM n'est pas utilisé et, ainsi, la partie correspondante de la FT n'est pas utilisée (pour éviter des interférences entre canaux). Ainsi, selon une variante de réalisation, on ne calcule que 80 % des sous-porteuses, soit 200 au lieu de 256 (correspondant, par exemple, à une transmission OFDM à 256 porteuses comme spécifié dans la norme IEEE802.16). En effet, dans le spectre OFDM, les cotés du spectre ne sont pas utilisés (on a une garde fréquentielle par rapport aux fréquences voisines). La figure 7 détaille un exemple de réalisation matérielle d'une branche 7 correspondant à une branche 431 à 43N et dont une représentation schématique a été donnée en regard de la figure 6. L'opération effectuée (explicitée ci-après en RNS pour plus de clarté) est : Output(k) = LN_ N 2 / 2+1 input(i) * exp(ù2 jiitk / N) (1) On note Re(x) la partie réelle d'un nombre complexe x et Im(x) sa 30 partie imaginaire (soit x = Re(x) + j*Im(x)). Ainsi, la relation (1) se subdivise en 2 relations : Re(Output(k)) = LN/ Nl2+1Re(input(i)) * cos(ù2iitk / N) ù Im(input(i)) * sin(ù2iitk / N) i=- et Im(Output(k)) = LN/2 N 2+1 Re(input(i)) * sin( -2ink/ N) + Im(input(i)) * cos( -2ink/ N) La mise en oeuvre est réalisée en QRNS. 35 La branche 7 comprend une entrée input(i) 70 sur 18 bits qui se subdivise en 2 sous branches 71 et 72 correspondant respectivement à Re(input(i)) et Im(input(i)). La branche 7 comprend une table préenregistrée 710 (respectivement 720) permettant de convertir l'entrée (Re(input(i))) 71 (respectivement Im(input(i)) 72) en la valeur de son Log sur 9 bits. La sortie de la table 710 (respectivement 720) et la partie réelle d'une sortie d'une table préenregistrée 711 comprenant des valeurs précalculées de exp(j*2n*i/N) dans Z/mZ alimentent un additionneur 712 (respectivement 722). La sortie de la table 710 (respectivement 720) et la partie imaginaire d'une sortie de la table préenregistrée 711 alimentent un additionneur 713 (respectivement 723). La sortie de l'additionneur 712 (respectivement 722) sur 10 bits adresse une table 714 (respectivement 724) préenregistrée permettant de convertir l'entrée en son modulo m auquel est appliqué un opérateur exp. En sortie de la table 714 (respectivement 724), on a la partie réelle (respectivement imaginaire) de input(i)*cos(). La sortie de l'additionneur 713 (respectivement 723) sur 10 bits adresse une table 728 (respectivement 718) préenregistrée permettant de convertir l'entrée en son modulo m auquel est appliqué un opérateur exp affecté d'un facteur (-1) (respectivement +1). En sortie de la table 728 (respectivement 718), on a la partie imaginaire (respectivement réelle) de input(i)*sin(). Les opérateurs sinus (ou sin()) et cosinus (ou cos()) sont représentées sur des valeurs entières comprises entre ûm et m pour pouvoir être traitées dans Z/mZ (on suppose qu'on applique un facteur m aux sinus et cosinus de sorte que cos(0) est équivalent à m). La sortie des tables 714 et 728 (respectivement 724 et 718) alimentent un additionneur 715 (respectivement 725) dont la sortie est enregistrer dans un registre 716 (respectivement 726) sur un signal de commande (typiquement un front montant d'horloge). La sortie du registre 716 (respectivement 726) alimente également l'additionneur 715 (respectivement 726). En sortie, lorsque les N valeurs de input(i) pour i allant de ûN/2+1 à N/2 ont parcouru la branche 7, le registre 716 (respectivement 726) présente sur sa sortie 717 Re(Output(k)) (respectivement 727 Im(Output(k)). Les sorties 717 et 727 sont combinées en une sortie 73 pour former une sortie Output(k) complexe. Il n'y a pas de multiplieur dans la branche 7 qui est donc relativement simple à mettre en oeuvre. Par ailleurs, une correction d'offset de porteuse peut fusionner avec les facteurs exp(), ce qui n'est pas possible avec une FFT du type papillon. On peut également appliquer, sans coût supplémentaire, différentes corrections d'offsets à différents sous-ensembles de sous porteuses, ce qui peut être intéressant dans un récepteur OFDMA (de l'anglais OFDM Access ou accès OFDM en français). En effet, selon l'invention, on peut changer les tables d'opérateur exp() 714, 724, 718 et 728 pour effectuer une correction de fréquence. On peut également décider de corriger une fréquence particulière dans le spectre OFDM. Ce qui peut être intéressant dans les systèmes où il peut y avoir plusieurs sources d'émission à porteuses multiples, notamment dans des systèmes OFDMA. Dans ce cas, un récepteur et/ou un émetteur peuvent appliquer des corrections de fréquences en fonction de la source. (ce qui n'est pas possible en effectuant une FFT selon l'état de l'art). La figure 8 présente une mise en oeuvre d'une branche 8 avec une transformée de Fourrier glissante afin d'avoir une sortie à chaque cycle d'horloge, selon une variante de réalisation de l'invention. La branche 8 remplace l'une quelconque des branches 431 à 43N dans le module 213, avec des paramètres propres à la porteuse considérée (valeur du paramètre k) et au plan contenant la branche (m valant ml, m2 ou m3). Cette variante permet d'avoir une transformée de Fourrier de façon continue au fur et à mesure de l'entrée des échantillons input(i) dans la branche 8. Cette variante peut avantageusement être mise en oeuvre dans un module de synchronisation ou de SDR (de l'anglais Software Defined Radio ou Radio définie par logiciel en français) ou d'une radio cognitive (de l'anglais cognitive radio où on ne connaît pas tout le spectre et où on utilise le spectre au moment où il est disponible). En effet, cette variante permet de faire une analyse fréquentielle des signaux entrant et/ou d'être en veille en attente d'un signal sur lequel le récepteur peut se synchroniser. Dans le cadre d'une réception d'un signal OFDM, on peut notamment mettre en oeuvre une transformée de Fourrier glissante selon l'invention pour se passer d'une synchronisation grossière lorsque le récepteur attend un préambule et effectuer directement une synchronisation fine et précise. Revenons à la formule, appliqué à l'instant L : Output(k) Li L Input(i) 1 O* exp(ù2 J 'i~tk / N) (1) ) O On peut dire que Output(k) représente la transformée de Fourrier à l'instant L sur un référentiel de phase égale à exp(-jL.nk/N), c'est-à-dire avec un déphasage augmentant linéairement en fonction du rang k. On en déduit : Output(k) = input(L) exp(ù2 L tk / N) + L+N-1 Input(i) * exp(ù2 'iitk / N) J ) ~~=L+~ J Puis : Output(k) ù input(L) exp(ù2 jLitk / N) + input(L + N) exp(ù2 j (L + N)itk / N) = Output (k) ù input (L) exp(ù2 jLitk / N) + input (L + N) exp(ù2 jLitk / N) = Output (k) + (ùinput (L) + input (L + N)) exp(ù2 jLitk / N) = EL+N input (i) * exp(ù2 jiitk / N) Z=L+1 On peut en déduire une relation entre les sorties Output(k) correspondant respectivement à l'instant L (noté t= L) et à l'instant suivant, L+1 (noté t=L+1) : Output(k)(t=L) + (ùinput(L) + input(L + N)) exp(ù2 jLitk / N) = Output (k)(t = L +1) Ce mécanisme permet donc de calculer Output(k) à l'instant L+1, c'est-à-dire égal à la TF à l'instant L+1 avec un référentiel de phase linéaire en fonction du rang k égal à exp(-j(L+1).nk/N).La figure 8 illustre une mise en oeuvre tenant compte de la relation entre les sorties aux instants L et L+1. En résumé, en mettant en oeuvre une ligne à retard 81 avec une profondeur de N échantillons, il une sortie de transformée de Fourrier à chaque instant, avec la restriction que la sortie sera donnée dans un référentiel avec une rampe de phase linéaire s'accroissant le long du spectre et dont la pente s'accentue à chaque nouvelle sortie. En fonction de l'utilisation des sorties de la transformée de Fourrier, il pourra être fait si besoin abstraction de ce référentiel dans une étape de traitement suivante (par exemple dans l'égaliseur ou les modules de synchronisation). Ainsi, les échantillons successifs input(i) présents sur une entrée 82 alimentent à la fois un soustracteur 801 (par l'entrée positive) et la ligne à retard 81 décalant le signal de N cycles d'horloge. La sortie de la ligne à retard 81 correspondant à l'entrée input(i) décalée de N cycles d'horloges alimente l'entrée négative du soustracteur 801. La sortie du soustracteur 801 correspondant à la différence entre les entrées input(i) aux instants respectifs L+N et L (soit input(i+N)-input(i)) alimente un module similaire à la branche 43k précédemment décrite. La figure 10 illustre une synchronisation et une détermination de coefficients d'égalisation mise en oeuvre en appliquant une représentation modale des signaux selon l'invention. La figure 10 précise notamment les types de représentation mis en oeuvre (modale, intermédiaire et binaire) et les différentes conversions. Un moteur COFDM comprend également des blocs de synchronisation, une commande automatique de gain, une détection de préambule, un calcul de réponse impulsionnelle de canal et des calculs de coefficients d'égalisation. Il est difficile d'effectuer ces opérations dans une représentation modale sur le même domaine, car le contrôle automatique de gain et le préambule concernent des nombres relatifs à une puissance (c'est-à-dire à des sommes de carrés de puissance de signal), ce qui conduit à un grand nombre de bits et la réponse impulsionnelle nécessite souvent le calcul de deux transformées successives, ce qui conduit également à un grand nombre de bits. Aussi, selon l'invention, préférentiellement, le traitement de la synchronisation prend en compte la représentation intermédiaire fournie par l'opérateur 213 avant la conversion en représentation binaire. Typiquement, la sortie de l'opérateur 213 correspond à l'ensemble des sorties Output(k) correspondant à chaque sous-porteuse k variant de -N/2 à +N/2. Une sortie Output(k) est donc définie par trois nombres ml k, m2k, m3k en représentation QRNS avec la base (ml, m2, m3) ou par trois nombre v1 k, v2k et v3k en représentation intermédiaire telle que la sortie output(k) vaut v1 k + ml*v2k + ml*m2*v3k. Avantageusement, afin de réduire le nombre de bits significatifs, on ne conserve que la coordonnée la plus significative en représentation intermédiaire (ce qui revient à arrondir la sortie au produit ml*m2*v3k et à changer d'échelle en divisant par le produit ml*m2). Le block 100 de la figure 10 illustre l'étage de sortie de l'opérateur 213 de transformée de Fourrier qui comprend : - un convertisseur 1000 convertissant le signal Output(k) représenté en QRNS dans la base (ml, m2, m3) vers une représentation MRC sur 3x9 bits ; - un convertisseur 1001 convertissant le signal Output(k) représenté en MRC issu du convertisseur 1000 en une représentation binaire ; et - une prise en compte 1002 des bits les plus significatifs pour réduire à 10 bits l'échelle du signal Output(k) représenté en binaire, le signal ainsi obtenu alimentant le démodulateur 215. L'opérateur 1002 ainsi que tous les opérateurs de la figure 10 représentés en pointillés correspondent à de mises en correspondances de signaux ; elles sont donc triviales et leur mise en oeuvre ne coûte rien. Le convertisseur 1000 alimente un bloc de synchronisation et de calcul de coefficients d'égalisation 101, qui comprend : - une prise en compte 1010 de la composante la plus significative de la sortie Output(k) représentée en MRC soit v3k ; - un convertisseur 1011 convertissant la composante v3k de Output(k) en QRNS dans la base (ml, m2, m3), la sortie du convertisseur 1011 étant sur 9 bits ; - un sous-bloc de synchronisation ; et - un sous-bloc de calcul des coefficients de la réponse impulsionnelle du canal. Le sous-bloc de synchronisation (particulièrement simple sans multiplieur) est alimenté par Output(k) fourni par le convertisseur 1011 et comprend : - un module de synchronisation 1012 alimenté par le convertisseur 1011 et qui effectue une somme en fréquence du carré du signal d'entrée, le résultat étant sur 27 bits ; - un convertisseur 1013 convertissant le signal issu du module de synchronisation 1012 représenté en QRNS dans la base (ml, m2, m3) vers une représentation MRC, le résultat étant sur 18 bits ; - une prise en compte 1014 des bits les plus significatifs pour réduire à 8 bits l'échelle du signal de synchronisation représenté en binaire, le signal ainsi obtenu alimentant le module d'AGC. La recherche de synchronisation dans le domaine fréquentiel suppose la mise en place d'une transformée de Fourrier à fenêtre glissante tel qu'illustré en figure 8. Le module de synchronisation 1012 effectue une somme en fréquences simple pour utilisation du type AGC et une somme pondéré en fonction d'un motif pour une détection de préambule. Pour une opération de type AGC, on n'a pas besoin de revenir en représentation binaire, une table de conversion de gain peut être adressée directement par la représentation MRC. L'invention permet une réduction du bruit par filtrage fréquentiel puisqu'il suffit d'omettre certaines fréquences. Le sous-bloc de calcul des coefficients de la réponse impulsionnelle du canal est alimenté par Output(k) correspondant à un symbole OFDM émis connu fourni par le convertisseur 1011 et comprend : - un module 1015 de calcul de transformée de Fourrier inverse partielle permettant de déterminer la réponse impulsionnelle du canal, le résultat étant sur 18 bits ; - un module 1016 de calcul de transformée de Fourrier partielle alimentée par le module 1015 et fournissant un résultat sur 27 bits ; et - un convertisseur 1016 alimenté par le module 1016 et convertissant le signal d'entrée représenté en QRNS en un signal de sortie binaire. Pour le calcul des coefficients de la réponse impulsionnelle, des transformées de Fourrier partielles sont préférentiellement effectuées par les modules 1015 et 1016, sur typiquement un quart ou moins d'une transformée de Fourrier complète, ce qui peut être facilement effectué en représentation modale avec calcul de type force brute qui est façonnable contrairement à une FFT de l'état de l'art utilisant la figure du papillon. Ici, une transformée de Fourrier inverse partielle calcule les composantes temporelles les plus faibles (seules ces composantes étant significative pour une réponse impulsionnelle). Selon l'invention, l'émetteur met en oeuvre une transformée de Fourrier inverse dans l'opérateur IFT 201. Ce dernier a une structure tout à fait similaire à la structure de l'opérateur 213 de transformée de Fourrier mis en oeuvre dans le récepteur, seule la nature (ici données d'une trame à émettre pouvant être placé sur une constellation correspondant à une modulation, par exemple, à quatre phases (QPSK de l'anglais Quaternary Phase Shift Keying ) ou à modulation amplitude en quadrature (QAM de l'anglais Quadrature Amplitude Modulation )) et le nombre de bits (plus faible) de l'entrée input(i) changeant dans la formule de transformée de Fourrier inverse : Output(k) = L ~ input(i) * exp(+2 jiirk / N) (1") Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits précédemment. En particulier, l'invention est compatible avec des communications sans fil utilisant des porteuses multiples et notamment avec des transmission ou réception (et les dispositifs correspondant) mis en oeuvre dans des systèmes de réseaux locaux sans fil, des réseaux mobiles ou fixes à courtes ou longues distances, ou des communications point à point. En particulier, l'invention pourra être appliquée dans le cadre de la norme IEEE 802.16-2004 de réseaux fixes et nomades et de ses évolutions futures (dénommées IEEE 802.16e). En outre, l'invention est également compatibles avec des transmissions filaires utilisant une modulation à porteuses multiples (notamment OFDM et DMT), tel que des communications par courants porteurs ou xDSL. Selon une variante de l'invention, une représentation modale n'est utilisé que dans une partie du moteur de réception du signal à porteuses multiples et seule une partie des blocs de transformée de Fourrier, de synchronisation, de commande automatique de gain, de détection de préambule, de calcul de réponse impulsionnelle de canal et de calculs de coefficients d'égalisation met en oeuvre une représentation modale.30
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L'invention concerne un procédé de réception d'un signal à porteuses multiples de complexité réduite lorsque le nombre de porteuses n'est pas élevé. Le procédé comprend :- une démodulation du signal à porteuses multiples ;- une conversion d'un signal reçu en représentation binaire (218) en une représentation modale dans une base d'au moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au produit des nombres premiers entre eux ;la démodulation comprenant la conversion.
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1. Procédé de réception d'un signal à porteuses multiples, caractérisé en ce qu'il comprend - une étape de démodulation (21) dudit signal à porteuses multiples ; - une étape de conversion d'un signal reçu en représentation binaire en une représentation modale dans une base d'au moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au produit des nombres premiers entre eux ; ladite étape de démodulation comprenant ladite étape de conversion. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape démodulation comprend une étape de transformée de Fourrier (213) du signal à porteuses multiples, l'étape de transformée de Fourrier comprenant : -ladite étape de conversion dudit signal à porteuses multiples en représentation binaire en une représentation dans une base d'au moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au produit des nombres premiers entre eux ; et - une étape de conversion dudit signal à porteuses multiples du type fréquentiel dans ledit espace fini en un signal temporel représenté dans ledit espace fini ; - une étape de conversion dudit signal temporel dans ledit espace fini en un signal binaire. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que, pour chacun desdits nombres premiers entre eux, il comprend une étape de calcul de transformée de Fourrier (400 à 402) dudit signal en représentation modale projeté sur l'espace généré par ledit nombre, dite étape de calcul dans espace modal à une dimension. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ladite étape de calcul dans espace modal à une dimension comprend des étapes de calcul de transformée de Fourrier (431 à 43N, 7, 8) pour chaque porteuse du signal à porteuses multiples. 5. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ladite étape de calcul dans espace modal à une dimension comprend des étapes de calcul de transformée de Fourrier pour un nombre réduit de porteuses du signal à porteuses multiples. 6. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 5, caractérisé en ce que ladite étape de calcul dans espace modal à une dimension comprend une correction différentiée de fréquence en fonction de la porteuse considérée. 7. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de transformée de Fourrier à fenêtre glissante. 15 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de conversion d'un signal une représentation modale en une représentation intermédiaire de sorte à permettre une comparaison de valeurs de signal. 20 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de synchronisation (211, 101) qui comprend ladite étape de conversion dudit signal à porteuses multiples en représentation binaire en une représentation dans une base d'au moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au 25 produit des nombres premiers entre eux. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'étape de conversion utilisée pour la synchronisation est commune en partie ou en totalité avec une étape de conversion utilisée dans une transformée de 30 Fourrier. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de calcul de réponse de canal qui comprend ladite étape de conversion dudit signal à porteuses multiples 35 en représentation binaire en une représentation dans une base d'au moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au produit des nombres premiers entre eux. 10 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'étape de conversion utilisée pour le calcul de réponse de canal est commune en partie ou en totalité avec une étape de conversion utilisée dans une transformée de Fourrier et/ou de synchronisation. 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que ladite représentation modale est une représentation RNS. 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que ladite représentation modale est une représentation QRNS. 15 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que ledit signal à porteuses multiples est un signal OFDM. 16. Procédé d'émission d'un signal à porteuses multiples, caractérisé en ce qu'il comprend 20 - une étape de conversion d'un signal source reçu en représentation binaire en une représentation modale dans une base d'au moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au produit des nombres premiers entre eux ; et - une étape de modulation dudit signal source utilisant ladite 25 représentation modale pour former ledit signal à porteuses multiples. 17. Dispositif de réception (21) d'un signal à porteuses multiples, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de démodulation dudit signal à porteuses multiples qui comprennent eux-mêmes des moyens de conversion 30 d'un signal reçu en représentation binaire en une représentation modale dans une base d'au moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au produit des nombres premiers entre eux. 18. Dispositif d'émission (20) d'un signal à porteuses multiples, 35 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de modulation comprenant eux-mêmes des moyens de conversion d'un signal source reçu en représentation binaire en une représentation modale dans une base d'au10moins deux nombres premiers entre eux sur un espace fini de taille égale au produit des nombres premiers entre eux, les moyens de modulation modulant le signal source pour former ledit signal à porteuses multiples.
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FR2894469
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A1
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PRODUIT COSMETIQUE BICOUCHE COMPRENANT UN ESTER D'ACIDE DIMERDILINOLEIQUE ET DE POLYOL(S)
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La présente invention a pour objet des produits cosmétiques de soin et/ou de maquillage destinés à être appliqués sur la peau et/ou les lèvres comprenant au moins une première et une seconde composition, la première composition comprenant un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol ou un de ses esters, ainsi qu'un procédé de maquillage bicouche du visage et du corps humain. Les deux compositions du produit selon l'invention peuvent être appliquées successivement sur la peau aussi bien du visage, et notamment des lèvres, que du corps humain. Chaque composition peut être une poudre libre ou compactée, un fond de teint, un fard à joue ou à paupières, un produit anti-cerne, un blush, un rouge à lèvres, un baume à lèvres, un brillant à lèvres, un crayon un lèvres ou à yeux, un mascara, un eye-liner, un vernis à ongles ou encore un produit de maquillage du corps ou de coloration de la peau. De nombreuses compositions ou produits cosmétiques existent pour lesquels les propriétés de brillance et d'effet coloré du film déposé après application sur la peau et/ou les lèvres sont recherchées. Ces propriétés participent généralement à l'effet esthétique désiré. Toutefois, ces composition se heurtent généralement au problème de maintien dans le temps des effets esthétiques, et notamment du maintien de la brillance et de la couleur face aux différentes agressions auxquelles ces compositions peuvent être soumises après leur application. Par exemple, le maintien de ces compositions, et de leurs propriétés esthétiques telles que leur effet de brillance et leur couleur, peut se trouver plus ou moins altéré après contact avec un tissu, ou après des variations de température et/ou d'humidité qui peuvent se produire au cours de la journée, ou, dans le cas des rouges à lèvres par exemple, après un repas. De nombreuses stratégies ont été envisagées afin de conférer aux compositions et aux produits cosmétiques de bonnes propriétés de tenue, notamment de tenue de la brillance et de la couleur, au cours du temps, sans que soit affecté l'effet esthétique général qu'elles peuvent produire. Par exemple, l'utilisation d'huiles dites brillantes telles que des polymères huileux comme des polybutènes de viscosité élevée, des esters d'acides ou d'alcools gras dont le nombre de carbone est élevé (typiquement supérieur à 16), ou encore de certaines huiles végétales a été envisagée afin de conférer aux compositions et produits cosmétiques des propriétés de brillance, et notamment de tenue de la brillance améliorée. Toutefois, ces composés peuvent dans certaines circonstances présenter l'inconvénient d'être collant à l'application et dans le temps, et peuvent entraîner chez l'utilisateur de ces compositions d'importantes sensations d'inconfort. De manière inattendue, les inventeurs ont pu observer que la mise en oeuvre de certains esters d'acides dimerdilinoléique et de polyol(s) ou d'un de ses esters, pour préparer des produits cosmétiques comprenant au moins deux compositions, l'une des deux compositions comprenant au moins un desdits esters, permettait de conférer à ces dernières une tenue de la brillance améliorée, sans affecter l'ensemble de leurs propriétés esthétiques, tout en procurant une sensation de confort à l'application. Les inventeurs ont observé que la présence dans une première composition d'un produit cosmétique d'au moins un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) ou d'un de ses esters permettait l'application d'une composition de nature très variable et de procurer un maquillage brillant, de tenue améliorée, tout en conservant une sensation de confort au cours du temps. Par exemple, le maquillage obtenu peut être un maquillage bicouche. Un maquillage bicouche peut être adapté à tous les produits de maquillage de la peau, et notamment du visage et/ou des lèvres, du corps d'être humain et des muqueuses comme les lèvres. La seconde couche peut former des motifs et peut être appliquée avec un stylo, un crayon ou tout autre instrument (éponge, doigt, pinceau, brosse, plume, etc). Ce maquillage peut également être appliqué sur les accessoires de maquillage, comme par exemple des pastilles ou des patches adhérant sur la peau ou les lèvres (de type mouche). Selon un de ses aspects, la présente invention a pour objet un produit cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins : - une première composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) 30 ou un de ses esters, dont la viscosité, mesurée à environ 25 C, est supérieure ou égale à environ 1 500 mPa.s, et - une seconde composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable. Selon un de ses aspects, la présente invention a pour objet un produit cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins deux compositions différentes et contenant respectivement au moins un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) ou un de ses esters, dont la viscosité mesurée à 25 C, est supérieure ou égale à environ 2 000 mPa.s. Selon un de ses aspects, la présente invention a pour objet un produit cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins deux compositions différentes avec au moins une composition contenant au moins un ester de formule générale (I) suivante : R3-OCO-Ri(-COO-R2-OCO-R1)ri COO-R3 (I) dans laquelle : - COR1CO représente un résidu dimerdilinoléate, - OR2O représente un résidu de dimère d'alcool gras, - OR3 représente un résidu de monoalcool hydrocarboné, et - n est un entier variant de 1 à 15. Selon un de ses aspects, la présente invention a pour objet un produit cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins deux compositions différentes avec au moins une composition contenant au moins un ester de formule générale (II) suivante : HO R'2 ( O C R', C O R'2 )n OH O O dans laquelle : - n est un entier variant de 1 à 15, - OCR'1CO représente un résidu dimerdilinoléate, - OR'2O représente un résidu diglycéryle de formule générale (III) suivante : O-(CH CH CH 2 2 O R'3O CH CH CH ) O 2 2 O R'3 dans laquelle : R'3 représente H ou OR'3 un résidu d'acide gras. Selon un de ses aspects, la présente invention a pour objet un produit cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins deux compositions différentes avec au moins une composition contenant au moins un ester de formule générale (IV) : HO-RI "-(-OCO-R2"-COO-Ri "-)h-OH (IV) dans laquelle : - ORi "O représente un résidu de dimère diol obtenu par 10 hydrogénation d'un acide dimerdilinoléique, - COR2"CO représente un résidu dimerdilinoléate hydrogéné, et - h représente un entier variant de 1 à 9, notamment de 2 à 8, et en particulier de 4 à 6. Selon un de ses aspects, la présente invention a pour objet un kit de maquillage 15 comprenant au moins un produit conforme à l'invention. Selon un de ses aspects, la présente invention a pour objet l'utilisation d'au moins un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) ou d'un de ses esters conformes à l'invention pour la préparation d'une première composition d'un produit cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins deux 20 compositions, ledit produit cosmétique présentant une tenue de la brillance améliorée. Selon un de ses aspects, la présente invention a pour objet un procédé de maquillage et/ou de soin de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur au moins une partie d'un support un produit conforme à l'invention. 25 Selon un de ses avantages, la présente invention permet de disposer de produits cosmétiques dont la brillance, et notamment la tenue moyenne de la brillance est améliorée, tout en n'entraînant pas, chez l'utilisateur, de sensations collantes ou d'inconfort à l'application. Selon un de ses avantages, la présente invention permet de disposer de 30 produits cosmétiques dont la tenue de la couleur n'est pas affectée, voire est améliorée. Au sens de la présente invention, on entend désigner par confort d'un produit cosmétique selon l'invention la faculté dudit produit à résister à l'écaillage et au pelage susceptibles de survenir à la suite des mouvements de la peau. Le confort d'un produit ou d'une composition cosmétique s'apprécie donc au cours du temps. La première composition d'un produit selon l'invention peut constituer une couche de base, également nommée base-coat appliquée sur la peau et/ou les lèvres et la seconde composition peut constituer une couche de dessus, également nommée top-coat , ou inversement. Il est également possible d'appliquer sur la seconde couche une surcouche ayant la constitution ou non de la seconde couche. Dans un souci de simplification lorsque l'expression une ou les composition(s) conforme(s) à l'invention est employée, elle peut désigner indifféremment la première ou la deuxième composition d'un produit conforme à l'invention. L'objet de la présente invention peut être, par exemple, un produit cosmétique de maquillage et/ou de soin se présentant sous la forme d'un fond de teint, d'un fard à joue ou à paupières, d'un rouge à lèvres, d'un eye-liner, d'un produit anti-cerne ou d'un produit de maquillage et/ou de soin du corps. Le produit selon l'invention peut comprendre deux (ou une pluralité de) compositions physiologiquement acceptables conditionnées séparément ou ensemble dans un même article de conditionnement ou dans deux (ou une pluralité d') articles de conditionnement séparés ou distincts. Les compositions constituant les produits de maquillage et/ou de soin conformes à l'invention comprennent un milieu physiologiquement acceptable, notamment cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire un milieu non toxique et compatible, par exemple, avec une application sur la peau et/ou les lèvres d'êtres humains. PREMIERE COMPOSITION Une première composition peut comprendre, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) ou un de ses esters, dont la viscosité mesurée à environ 25 C, est supérieure ou égale à 30 environ 15 00 mPa.s. L'application de cette première composition peut avoir pour objet de conférer un effet brillant et une amélioration de la tenue moyenne de la brillance, ainsi qu'un confort amélioré. Ainsi, la surface à maquiller est préparée pour recevoir tout type de 5 compositions cosmétiques de maquillage et/ou de soin et notamment une deuxième composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable. ESTER D'ACIDE DIMERDILINOLEIQUE ET DE POLYOL(S) Dans l'expression ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) ou un de 10 ses esters , on entend désigner par ou un de ses esters , un des dérivés de ces esters acide dimerdilinoléique et de polyol(s) obtenu soit par réaction de fonction(s) alcool du polyol, non engagée(s) dans des liaisons de type ester avec des fonctions acide de l'acide dilinoléique, avec une ou plusieurs fonctions carboxylique de molécules d'acides autre que l'acide dilinoléique ou encore par réaction de fonction(s) acide du dimère dilinoléique, 15 non engagée(s) dans des liaisons de type ester avec des fonctions alcool du polyol, avec des fonctions alcool de molécules d'alcools distinctes du polyol. Acide dimerdilinoléique L'acide dimerdilinoléique convenant à la mise en oeuvre de la présente 20 invention peut être obtenu par réaction de polymérisation, notamment de dimérisation intermoléculaire d'un acide linoléique. La stabilité du composé vis-à-vis de l'oxydation peut être améliorée par hydrogénation des doubles liaisons restantes après la réaction de dimérisation. L'acide dimerdilinoléique peut être également obtenu par dimérisation de la 25 forme hydrogénée de l'acide linoléique. La forme hydrogénée de l'acide ou du diacide peut être partielle ou totale, et par exemple correspondre à la forme saturée, plus stable à l'oxydation. Comme indiqué précédemment, les fonctions carboxylique du résidu d'acide dimerdilinoléique non engagées dans la liaison ester avec le ou les résidus polyols peuvent 30 être engagées dans d'autres liaisons ester avec d'autres fonctions alcool de molécules d'alcool distinctes du ou des polyol(s). Ces molécules ou résidus d'alcools peuvent être des monoalcools ou des polyols. A titre d'exemple de résidu d'alcool convenant à la mise en oeuvre de l'invention, on peut mentionner les composés hydrocarbonés comprenant une fonction hydroxyle et comprenant de 4 à 40 atomes de carbone, en particulier de 6 à 36 atomes de carbone, en particulier de 8 à 32 atomes de carbone, en particulier de 16 à 28 atomes de carbone, et plus particulièrement de 18 à 24 atomes de carbone. A titre d'exemple de monoalcool convenant à l'invention, on peut citer, de manière non limitative, le butanol, le pentanol, le propanol, l'hexanol, l'heptanol, 1'octanol, le décanol, le dodécanol, 1'hexadécanol, 1'octadécanol, 1'eicosadécanol, le phytostérol, 1'isostéarol, le stéarol, le cétol, le béhénol, etc. Polyols Par le terme polyol , on entend couvrir tout composé hydrocarboné comprenant au moins deux fonctions hydroxyle et comprenant de 4 à 40 atomes de carbone, en particulier de 6 à 36 atomes de carbone, en particulier de 8 à 32 atomes de carbone, en particulier de 16 à 28 atomes de carbone, et plus particulièrement de 18 à 24 atomes de carbone. Les chaînes hydrocarbonées peuvent, le cas échéant, être interrompues par la 20 présence d'au moins un hétéroatome, et notamment un atome d'oxygène. Un polyol ou un ester de polyol convenant à la mise en oeuvre de la présente invention peut comprendre, par exemple, de 2 à 12 fonctions hydroxyle, en particulier de 2 à 8 fonctions hydroxyle, et plus particulièrement de 4 à 6 fonctions hydroxyle. Le cas échéant, les fonctions hydroxyle, autres que celles déjà engagées dans 25 une liaison ester avec l'acide dimerdilinoléique peuvent être également engagées, toutes ou en partie dans d'autres liaisons ester après réaction avec des molécules d'acides autres que l'acide dimerdilinoléique. Le polyol ou un de ses esters convenant à la mise en oeuvre de la présente invention peut être, notamment, choisi parmi les alcools linéaires, ramifiés, cycliques ou 30 polycycliques, saturés ou insaturés. Ainsi, le polyol peut être choisi par exemple parmi un diol, un triol, un tétraol, ou un pentaol, ou un de leurs esters. Le polyol peut être un diol, ou un de ses esters, par exemple choisi parmi un dimère d'alcool gras, un mono- ou poly-glycérol, un mono- ou poly-alkylène en C2_4 glycol, le 1,4 butanediol, et le pentaérythritol. A titre d'exemple de diol pouvant également convenir à la mise en oeuvre de l'invention, on peut citer, de manière non exhaustive, le butadiol, le pentadiol, le propanediol, l'hexanediol, l'hexylèneglycol, l'heptanediol, 1'octanediol, le nonanediol, le décanediol, l'un-décanediol, le dodécanediol, le tridécanediol, le tétradécanediol, le pentadécanediol, l'hexadécanediol, le nonadécanediol, 1'octadecènediol, le cyclohexanediol, le diglycérol, l'érythritol, le pentaérythritol, le xylitol, le sorbitol, l'éthylèneglycol, le xylèneglycol et leurs isomères. Un dimère d'alcool gras peut également être le produit d'hydrogénation, par exemple catalytique, d'un dimère d'acide gras, lui-même obtenu par dimérisation d'un acide gras insaturé notamment en C8 à C34, notamment en C12 à C22, en particulier en C16 à C205 et plus particulièrement en C18. Selon un mode de réalisation particulier, un dimère d'alcool gras peut être un dimère diol susceptible d'être le produit d'hydrogénation d'un diacide dimerdilinoléique. Il peut être sous une forme saturée. Un dimère d'alcool gras peut, par exemple, être un dimère de dilinoléol. A titre d'exemple de diol susceptible de convenir à la mise en oeuvre de 20 l'invention, on peut notamment citer le diglycérol. Ce composé est un dimère de glycérol résultant de la condensation de deux molécules de glycérol avec perte d'une molécule d'eau. On entend par diglycérol 5 l'ensemble des isomères susceptibles de résulter d'une telle condensation, comme par exemple les isomères linéaires, les isomères ramifiés 25 et le cas échéant, les isomères cycliques résultant d'une déshydratation intra-moléculaire d'une molécule de diglycérol. Le diglycérol peut être obtenu par tout procédé connu de l'homme de l'art et notamment ceux décrits dans le brevet EP 0 750 848. A titre d'exemple de molécules d'acides susceptibles d'interagir avec une ou 30 plusieurs fonctions hydroxyle du polyol, non engagée(s) dans la liaison ester avec l'acide dimerdilinoléique on peut mentionner, de manière non limitative, les molécules dérivées de l'acide isostéarique, l'acide béhénique, l'acide phytostérique, l'acide stéarique ou l'acide cétylique. Un ester convenant à la mise en oeuvre de la présente invention peut être obtenu par réaction d'un polyol ou un de ses esters avec un acide dimerdilinoléique, selon un rapport molaire d'environ 1,0:0,2-1,0. Un ester susceptible de convenir à la mise en oeuvre de la présente invention peut, notamment, être obtenu par réaction d'un acide dimerdilinoléique avec un dilinoléol, et le cas échéant, au moins un monoalcool additionnel, notamment choisi parmi le béhénol, 1'isostéarol, le phytostérol, le stéarol, le cétol et leurs mélanges. Ainsi, un ester mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention peut être utilisé sous la forme d'un mélange de différents esters par exemple. Un ester convenant à l'invention peut par exemple être obtenu par réaction d'un glycérol, d'un acide isostéarique et d'un acide dimerdilinoléique, notamment, selon un rapport molaire de 1,0:0,2-1,0:0,5-0,9. A titre d'exemple d'ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) ou un de ses esters convenant à l'invention, on peut citer les esters décrits dans les demandes JP 2003-226609, JP 2004-256515 et JP 2005-179377. Un ester d'acide dilinoléique et de polyol(s) ou un de ses esters convenant à la mise en oeuvre de la présente invention peut présenter un poids moléculaire variant d'environ 2000 à environ 25 000 g/mol, en particulier d'environ 4 000 à environ 20 000 g/mol, en particulier d'environ 5 000 à environ 20 000 g/mol, en particulier d'environ 7 000 à environ 15 000 g/mol, et plus particulièrement d'environ 8000 à environ 10 000 g/mol. Selon un mode de réalisation, un ester conforme à l'invention peut comprendre un enchaînement alterné de résidu(s) dimerdilinoléate(s) et de résidu(s) apparenté(s) au(x)dit(s) polyol(s), et notamment au(x)dit(s) diol(s), le(s)dit(s) polyol(s) ou diol(s) étant, par exemple, tells) que défini(s) précédemment. Ainsi, dans une telle configuration, chacune des deux extrémités dudit enchaînement peut porter respectivement un motif OR' et OR", avec R' et R" représentant, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou OR' et OR" représentant, indépendamment l'un de l'autre, un résidu d'un monoalcool hydrocarboné en C2 à C36, notamment en C8 à C245 en particulier en Ci2 à CZp, et plus particulièrement en C16 à Cig. Selon un mode de réalisation, R' et R" peuvent représenter tous les deux un atome d'hydrogène. Selon un mode de réalisation, OR' et OR" peuvent représenter tous les deux un résidu de monoalcool hydrocarboné, identique ou différent. A titre d'exemple de résidus de monoalcool hydrocarboné OR' et OR" pouvant convenir à l'invention, on peut mentionner les résidus d'alcools gras. Selon un mode de réalisation, un ester d'acide dimerdilinoléique et de 10 polyol(s) ou un de ses esters pouvant convenir à la mise en oeuvre de la présente invention peut être de formule générale (I) suivante : R3-OCO-Ri(-COO-R2-OCO-R1)ri COO-R3 (I) dans laquelle : - COR1CO représente un résidu dimerdilinoléate, 15 - OR2O représente un résidu de dimère d'alcool gras, - OR3 représente un résidu de monoalcool, et - n est un entier variant de 1 à 15, en particulier de 2 à 10 et plus particulièrement de 5 à 7. Selon une variante de réalisation, OR2O peut représenter un résidu 20 dimerdilinoléyle. Par ailleurs, OR3 peut représenter un résidu de monoalcool hydrocarboné choisi, par exemple, parmi les résidus béhényle, isostéaryle, phytostéryle et leurs mélanges. Selon un autre variante de réalisation, l'ester d'acide dimerdilinoléique et de 25 polyol(s) ou un de ses esters pouvant convenir à la mise en oeuvre de l'invention peut être, notamment, de formule générale (II) suivante : HOùR'2 -(-0ù C ùR' C ùOùR'2 )ri OH O 0 (II) dans laquelle : - n est un entier variant de 1 à 15, notamment de 2 à 10 et en particulier de 30 5à7, - OCR'1C0 représente un résidu dimerdilinoléate, - OR'2O représente un résidu diglycéryle de formule générale (III) suivante : O-(CH CH CH 2 2 O R'3O CH CH CH ) O 2 2 O R'3 dans laquelle - R'3 représente H ou OR'3 représente un résidu d'acide gras. Selon une variante de réalisation, le résidu d'acide gras figuré par OR'3 peut être un résidu d'isostéaryle. Selon un mode de réalisation, un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) ou un de ses esters pouvant convenir à la mise en oeuvre de la présente invention 10 peut être de formule (IV) suivante : HO-RI "-(-OCO-R2"-COO-Ri "-)h-OH (IV) dans laquelle : - ORi "O représente un résidu de dimère diol obtenu par hydrogénation d'un acide dimerdilinoléique, 15 - COR2"CO représente un résidu dimerdilinoléate hydrogéné, et - h représente un entier variant de 1 à 9, et en particulier de 2 à 8, et plus particulièrement de 4 à 6. La viscosité d'un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) ou un de ses esters selon l'invention peut être mesurée selon tout procédé connu de l'homme de l'art, et 20 notamment selon le procédé conventionnel décrit par la suite. La viscosité peut être mesurée au moyen d'un viscosimètre cône/plateau ou à plaques parallèles de type ARES (TA-INSTRUMENT) et fonctionnant selon un mode en balayage de cinétique sur une gamme de cisaillement d'environ 1-1000 s-1 pour induire une tension d'écoulement d'environ de 1000 Pa. 25 Le cône/plateau ou les plaques parallèles peuvent être consitutées d'un matériau choisi parmi l'acier inoxydable, les résines acryliques ou le sulfure de polyphénylène (résine PPS). Le diamètre cône/plateau peut être de 25 mm (angle de cône 0,10 radiants). La mesure est réalisée à environ 25 C. Avant toute mesure, la stabilité de l'échantillon est vérifiée par le test de la période de balayage dynamique qui permet de déterminer si l'échantillon est stable par lui-même. La viscosité de cisaillement est déterminée en utilisant la valeur de ETA dans la région du plateau selon l'écoulement. La période de balayage dynamique est déterminée à une fréquence de 1,0 Hz sur une période de 600 secondes. Les mesures à vitesse de balayage constante sont réalisées avec une vitesse variant de 1,0 à 1000 s-1, en particulier de 1,0 à 100 s-1. La viscosité d'un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol ou d'un de ses esters convenant à la mise en oeuvre de l'invention peut varier d'environ 1 500 mPa.s à environ 150 000 mPa.s, en particulier d'environ 2 000 mPa.s à environ 150 000 mPa.s, notamment d'environ 15 000 mPa.s à environ 100 000 mPa.s, et en particulier d'environ 30 000 mPa.s à environ 80 000 mPa.s. Un ester convenant à l'invention peut notamment être choisi parmi les esters de nomenclature INCI suivante : le copolymère d'isostéarate de polyglyceryle-2 dimerdilinoléate, le bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimerdilinoléyle dimerdilinoléate, le dimerdilinoléyle dimerdilinoléate, le phytostéryl isostéaryl dimerdilinoléate, le phytostéryl/isostéryl/cétyl/stéaryl/béhényl dimerdilinoléate, et leurs mélanges. De tels composés peuvent être obtenus, par exemple, sous la référence HAILUSCENT ISDA (KOKYU ALCOHOL), PLANDOOL-G, PLANDOOL-H, PLANDOOL-S, LUSPLAN DD-DA7, LUSPLAN PI-DA, PHY/IS-DA et LUSPLAN DDDAS (NIPPON FINE CHEMICAL COMPANY, Ltd). Un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) ou un de ses esters convenant à la mise en oeuvre de l'invention peut être présent dans les compositions cosmétiques selon l'invention en une quantité suffisante pour conférer à ces compositions des propriétés cosmétiques améliorées, notamment en terme de tenue de la brillance et de la couleur. L'ester peut être présent en une teneur variant d'environ 5 % à environ 90 % 30 en poids, en particulier d'environ 15 % à environ 80 % en poids et plus particulièrement d'environ 20 % à environ 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. SECONDE COMPOSITION Le produit cosmétique de maquillage et/ou de soin selon l'invention peut comprendre une seconde composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable. Selon un mode de réalisation, chaque composition du produit selon l'invention peut comprendre respectivement au moins un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) ou un de ses esters, dont la viscosité mesurée à environ 25 C, est supérieure ou égale à environ 2 000 mPa.s. Selon un mode de réalisation, chaque composition du produit selon l'invention 10 peut comprendre au moins un ester conforme à l'invention. Selon un mode de réalisation, le ou les esters conformes à l'invention compris dans les compositions d'un produit selon l'invention peuvent être différents. Selon un mode de réalisation, le milieu physiologiquement acceptable de la seconde composition peut comprendre une phase liquide non volatile à température 15 ambiante et pression atmosphérique. Au sens de l'invention, on entend désigner par phase liquide non volatile désigner tout milieu susceptible de rester sur la peau ou les lèvres pendant plusieurs heures. Une phase liquide non volatile a en particulier une pression de vapeur à température ambiante et pression atmosphérique, non nulle, inférieure à 0,02 mm de Hg 20 (2,66 Pa), en particulier inférieure à 10-3 mm de Hg (0,13 Pa). Selon un mode de réalisation, la première composition et la deuxième composition peuvent comprendre toutes les deux une phase continue de même nature. Selon un mode de réalisation, la première ou la seconde composition, ou les deux, peuvent être à phase grasse continue, par exemple sous forme anhydre, et peuvent 25 contenir moins de 5 % en poids d'eau, par exemple moins de 1 % en poids d'eau, par rapport au poids total de la première ou seconde composition. Selon un mode de réalisation, le produit cosmétique de soin et/ou de maquillage bicouche entier peut être sous forme anhydre. 30 MILIEU PHYSIOLOGIQUEMENT ACCEPTABLE Les compositions d'un produit conforme à l'invention comprennent un milieu physiologiquement acceptable. Par milieu physiologiquement acceptable , on entend désigner un milieu convenant particulièrement à l'application d'une composition selon l'invention sur la peau et/ou les lèvres. Le milieu physiologiquement acceptable est généralement adapté à la nature du support sur lequel doit être appliquée la composition, ainsi qu'à l'aspect sous lequel la composition est destinée à être conditionnée. Le milieu physiologiquement acceptable peut comprendre une phase aqueuse et/ou hydrosoluble et/ou une phase grasse. Selon un mode particulier de réalisation, la phase aqueuse ou la phase grasse peut former la phase continue de la composition. Cette phase aqueuse peut, le cas échéant, être épaissie, gélifiée ou structurée en y incorporant en outre un gélifiant aqueux traditionnel notamment d'origine minérale comme l'argile par exemple et/ou organique comme un polymère gélifiant aqueux. Selon un autre mode particulier de réalisation, au moins une des compositions du produit conforme à l'invention peut se présenter sous forme de suspension, de dispersion, desolution, de gel, d'émulsion, notamment émulsion huile-dans-eau (H/E) ou eau-dans-huile (E/H), ou multiple (E/H/E ou polyol/H/E ou H/E/H), sous forme de crème, de stick, de pâte, de mousse, de dispersion de vésicules notamment de lipides ioniques ou non, de lotion biphase ou multiphase ou de poudre. Au sens de la présente invention, les émulsions contiennent une phase lipophile et une phase hydrophile, cette dernière n'étant pas systématiquement de l'eau. Ainsi, au moins une des compositions d'un produit conforme à l'invention peut être anhydre. En particulier, au moins une des compositions d'un produit selon l'invention peut comprendre, par exemple, une phase grasse continue, pouvant contenir moins de 10 % en poids d'eau, notamment moins de 5 % en poids d'eau, voire moins de 1 % en poids d'eau par rapport au poids total de la composition. En particulier, au moins une des compositions d'un produit cosmétiques selon l'invention peut être anhydre, c'est-à-dire contenir moins de 5 % en poids, en particulier moins de 3 % en poids, en particulier moins de 2 % en poids, et plus particulièrement moins de 1 % en poids d'eau par rapport au poids total de la composition. Elle peut alors se présenter notamment sous forme de gels huileux, de liquides huileux, de pâtes ou de sticks ou encore sous forme de dispersion vésiculaire contenant des liquides ioniques et/ou non ioniques. PHASE GRASSE Un milieu physiologiquement acceptable d'une composition cosmétique conforme à la présente invention peut comprendre au moins une phase grasse, par exemple une phase grasse liquide, choisie parmi des huiles volatiles ou non volatiles, et un corps gras solide à température ambiante (20 û 25 C) et pression atmosphérique ; et leurs mélanges. Un milieu physiologiquement acceptable d'une composition selon l'invention 10 peut comprendre au moins une phase grasse liquide choisie parmi des huiles volatiles, des huiles non volatiles, et leurs mélanges. On entend par huile, tout corps gras sous forme liquide à température ambiante (20 - 25 C) et à pression atmosphérique. La phase grasse liquide peut, également, contenir outre des huiles, d'autres composés solubilisés dans les huiles tels que des agents 15 gélifiants et/ou structurants. La ou les huiles peuvent être présentes à raison de 0,1 à 99 % en poids, en particulier d'au moins 1 à 90 % en poids, plus particulièrement de 5 à 70 % en poids, notamment de 10 à 60 % en poids, voire de 20 à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique selon l'invention. 20 La phase grasse liquide pouvant convenir à la préparation d'une composition cosmétiques selon l'invention peut être choisie parmi des huiles volatiles ou non, siliconées ou non, et leurs mélanges. Les huiles volatiles ou non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées notamment d'origine animale ou végétale, des huiles synthétiques, des huiles siliconées, 25 des huiles fluorées, ou leurs mélanges. Au sens de la présente invention, on entend par huile siliconée , une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O. On entend par huile hydrocarbonée, une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de 30 soufre et/ou de phosphore. 15 Huiles volatiles Au sens de la présente invention, on entend par huile volatile , une huile (ou milieu non aqueux) susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante et à pression atmosphérique. L'huile volatile est une huile cosmétique volatile, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, en particulier ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm Hg), et de préférence allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm Hg), et préférentiellement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm Hg). Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en Cg-C16 (appelées aussi isoparaffines) comme 1'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), 1'isodécane, 1'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'ISOPARS ou de PERMETHYLS . Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 8 centistokes (8 x 10-6 m '/s), et ayant notamment de 2 à 10 atomes de silicium, et en particulier de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment les diméthicones de viscosité 5 et 6 cSt, 1'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, 1'heptaméthyl hexyltrisiloxane, 1'heptaméthyloctyl trisiloxane, 1'hexaméthyl disiloxane, 1'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane, et leurs mélanges. On peut également utiliser des huiles volatiles fluorées tels que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane, et leurs mélanges. Il est également possible d'utiliser un mélange des huiles précédemment citées.30 Huiles non volatiles La phase grasse d'un milieu physiologiquement acceptable d'une composition cosmétique selon la présente invention peut également comprendre au moins une huile non volatile, notamment une huile de masse molaire élevée. Au sens de la présente invention, on entend par huile non-volatile , une huile ayant une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa et notamment des huiles de masse molaire élevée. Les huiles non volatiles peuvent notamment être choisies parmi les huiles hydrocarbonées le cas échéant fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles. Par huile de masse molaire élevée , on entend des huiles ayant une masse molaire allant d'environ 650 à environ 10000 g/mol, en particulier d'environ 750 à environ 7500 g/mol, et plus particulièrement variant d'environ 1000 à environ 5000 g/mol. Comme huile de masse molaire élevée utilisable dans la présente invention, on peut notamment citer les huiles choisies parmi : - les polymères lipophiles, - les esters d'acides gras linéaires ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70, - les esters hydroxylés, - les esters aromatiques, - les esters d'alcools gras ou d'acides gras ramifiés en C24-C28, - les huiles siliconées, - les huiles d'origine végétale, - et leurs mélanges. Par exemple, une huile de masse molaire élevée peut être choisie parmi : a) les polymères lipophiles tels que : - les polybutylènes tels que L'INDOPOL H-100 (de masse molaire MM=965 g/mol), L'INDOPOL H-300 (MM=1340 g/mol), L'INDOPOL H-1500 (MM=2160g/mol) commercialisés ou fabriqués par la société AMOCO, - les polyisobutylènes, par exemple, hydrogénés tels que le PANALANE H-30 300 E commercialisés ou fabriqué par la société AMOCO (MM =1340 g/mol), le VISEAL 20000 commercialisé ou fabriqué par la société SYNTEAL (MM=6000 g/mol), le REWOPAL PIB 1000 commercialisé ou fabriqué par la société WITCO (MM=1000 g/mol), - les polydécènes et les polydécènes hydrogénés tels que : le PURESYN 10 (MM=723 g/mol), le PURESYN 150 (MM=9200 g/mol) commercialisé ou fabriqués par 5 la société MOBIL CHEMICALS, - les copolymères de la vinylpyrrolidone tels que : le copolymère vinylpyrrolidone/1-hexadécène, ANTARON Vù216 commercialisé ou fabriqué par la société ISP (MM=7300 g/mol), et les copolymères de polyvinylpyrrolidone (PVP), tels que les copolymères d'un alkène en C2 à C30, tel qu'en C3 à C22, et des associations de 10 ceux-ci, peuvent être utilisés. Comme exemples de copolymères de PVP pouvant être utilisés dans l'invention, on peut citer le copolymère de PVP/laurate de vinyle, de PVP/stéarate de vinyle, la polyvinylpyrrolidone butylée, de PVP/hexadécène, de PVP/triacontène ou de PVP/acide acrylique/méthacrylate de lauryle, 15 b) les esters tels que : - les esters d'acides gras linéaires ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70, comme le tétrapélargonate de pentaérythrityle (MM=697 g/mol), - les esters hydroxylés tels que le triisostéarate de polyglycérol-2 (MM=965 g/mol), 20 - les esters aromatiques tels que le tridécyl trimellitate (MM=757 g/mol), - les esters d'alcools gras ou d'acides gras ramifiés en C24-C28 tels que ceux décrits dans la demande EP-A-O 955 039 et les esters du pentaérythritol, et notamment le citrate de triisoarachidyle (MM=1033,76 g/mol), le tétraisononanoate de pentaérythrityle (MM=697 g/mol), le triisostéarate de glycéryle (MM=891 g/mol), le tri décyl-2 25 tétradécanoate de glycéryle (MM=1143 g/mol), le tétraisostéarate de pentaérythrityle (MM=1202 g/mol), le tétraisostéarate de polyglycéryle -2 (MM=1232 g/mol) ou encore le tétra décyl -2 tétradécanoate de pentaérythrityle (MM=1538 g/mol), - les esters et polyesters de dimère diol, tels que les esters de dimère diol et d'acide gras, et les esters de dimère diols et de diacide, commercialisés par la société 30 NIPPON FINE CHEMICAL et décrits dans la demande FR 03 02809 déposée le 6 mars 2003, dont le contenu est incorporé dans la présente demande par référence. - les huiles siliconées telles que les silicones phénylées comme la BELSIL PDM 1000 de la société WACKER (MM=9000 g/mol), - les huiles d'origine végétale telles que l'huile de sésame (MM=820 g/mol), - et leurs mélanges. Les esters de dimère diol et d'acide mono-carboxylique peuvent être obtenus à partir d'acide mono-carboxylique comprenant de 4 à 34 atomes de carbone, notamment de 10 à 32 atomes de carbone, lesquels acides sont linéaires, ramifiés, saturés ou insaturés. A titre illustratif des exemples d'acide mono-carboxylique convenant à l'invention, on peut notamment citer les acides gras. Les esters de dimère diol et d'acide dicarboxylique peuvent être obtenus à partir d'un dimère diacide dérivé en particulier de la dimérisation d'un acide gras insaturé notamment en C8 à C34, notamment en C12 à C22, en particulier en C16 à C20, et plus particulièrement en C18. Selon une variante particulière, il peut s'agir plus particulièrement du dimère diacide dont dérive également le dimère diol à estérifier. Les esters de dimère diol peuvent être obtenus à partir d'un dimère diol produit par hydrogénation catalytique d'un dimère diacide tel que décrit précédemment, par exemple le diacide dilinoléique hydrogéné. A titre illustratif des esters de dimère diol, on peut notamment citer les esters de diacides dilinoléiques et de dimères diols dilinoléiques commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL sous la dénomination commerciale LUSPLAN DD-DA5 et DD-DA7 . Une huile de masse molaire élevée peut être notamment choisie parmi les polybutylènes, les polyisobutylènes hydrogénés, les polydécènes, les polydécènes hydrogénés, les copolymères de la vinylpyrrolidone tel que le copolymère PVP/hexadécène, le tétrapélargonate de pentaérythrityle, le triisostéarate de polyglycérol-2, le tridécyl trimellitate, le citrate de triisoarachidyle, le tétraisononanoate de pentaérythrityle, le triisostéarate de glycéryle, le tri décyl-2 tétradécanoate de glycéryle, le tétraisostéarate de pentaérythrityle, le tétraisostéarate de polyglycéryle-2, le tétra décyl-2 tétradécanoate de pentaérythrityle, les silicones phénylées, l'huile de sésame, les huiles d'ester de dimer d'acide et d'alcool, et leurs mélanges. Comme huile hydrocarbonée non volatile convenant également à la mise en oeuvre de l'invention, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les esters de phytostéaryle, tels que 1'oléate de phytostéaryle, 1'isostéarate de physostéaryle et le glutanate de lauroyl/octyldodécyle/phytostéaryle par exemple vendu sous la déonmination ELDEW PS203 par AJINOMOTO, les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variant de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment des triglycérides héptanoïques ou octanoïques, les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société STEARINERIES DUBOIS ou ceux vendus sous les dénominations MIGLYOL 810 , 812 et 818 par la société DYNAMIT NOBEL, - les huiles d'origine minérale ou synthétique comme par exemple : o les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; o les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane et leurs mélanges, et en particulier le polyisobutène hydrogéné, o les esters de synthèse comme les huiles de formule R1000R2 dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que RI + R2 soit 10. Les esters peuvent être notamment choisis parmi les esters, notamment d'acide gras comme par exemple : • 1'octanoate de cétostéaryle, les esters de l'alcool isopropylique, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le palmitate d'éthyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le stéarate ou 1'isostéarate d'isopropyle, 1'isostéarate d'isostéaryle, le stéarate d'octyle, les esters hydroxylés comme le lactacte d'isostéaryle, 1'hydroxystéarate d'octyle, l'adipate de diisopropyle, les heptanoates, et notamment l'heptanoate d'isostéaryle, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol, 1'octanoate de cétyle, 1'octanoate de tridécyle, le 4diheptanoate et le palmitate d'éthyle 2-hexyle, le benzoate d'alkyle, le diheptanoate de polyéthylène glycol, le diétyl 2-d'hexanoate de propylèneglycol et leurs mélanges, les benzoates d'alcools en C12 à Ci5, le laurate d'hexyle, les esters de l'acide néopentanoïque comme le néopentanoate d'isodécyle, le néopentanoate d'isotridécyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate d'octyldocécyle, les esters de l'acide isononanoïque comme 1'isononanoate d'isononyle, 1'isononanoate d'isotridécyle, 1'isononanoate d'octyle, les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; • les esters de polyols, et les esters de pentaétrythritol, comme le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol, • les esters de dimères diols et dimères diacides tels que les Lusplan DD-DA5 et Lusplan DD-DA7 , commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL et décrits dans la demande FR 03 02809 déposée le 6 mars 2003, o les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme le 2-octyldodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2- undécylpentadécanol, o les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges, o les carbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou différentes, tel que le dicaprylyl carbonate commercialisé sous la 25 dénomination CETIOL CC , par COGNIS, o les huiles de silicone non volatiles comme par exemple les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy pendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl 30 triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates, les diméthicones ou phényltriméthicone de viscosité inférieure ou égale à 100 Cst, et leurs mélanges, - et leurs mélanges. Les huiles non volatiles peuvent être présentes dans une composition selon l'invention en une teneur allant de 5 à 90 % en poids, notamment de 25 % à 80 % en poids, et en particulier de 40 % à 70 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Une huile de masse molaire élevée utilisable dans une composition selon l'invention peut être présente à raison de 5 à 40 %, de préférence de 10 à 30 %, et mieux de 15 à 20 % du poids total de la composition. Corps gras solides Un milieu physiologiquement acceptable d'une composition selon l'invention peut également comprendre au moins une phase grasse solide choisie parmi les cires, les corps gras pâteux, et leurs mélanges. La cire est solide à température ambiante (25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant une température de fusion supérieure à 30 C pouvant aller jusqu'à 200 C, une dureté supérieure à 0,5 MPa et présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. Elle peut être hydrocarbonée, fluorée et/ou siliconée et être d'origine animale, 20 végétale, minérale ou synthétique. Elle peut être choisie par exemple parmi la cire d'abeille, la cire de Carnauba, la cire de Candelilla, les cires de paraffine, l'huile de ricin hydrogénée, les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène (de préférence de poids moléculaire compris entre 400 et 600) ou de Fischer-Tropsch, les cires de silicone comme les alkyl- ou alkoxy- 25 diméthicone ayant de 16 à 45 atomes de carbone, les cérésines ou les ozokérites, comme par exemple les isoparaffines dont le point de fusion est inférieur à 40 C, tel que l'EMW-0003, commercialisé par la société NIPPON SEIROU, les oligomères d'a-oléfine, tel que les polymères PERFORMA V 825, 103 et 260, commercialisés par la société NEW PHASE TECHNOLOGIES ; les copolymères éthylène-propylène, tel que le 30 PERFORMALENE EP 700, et les cires microcristallines dont le point de fusion est supérieur à 85 C, tel que les HI-MIC 1070, 1080, 1090 et 3080, commercialisées par NIPPON SEIROU, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de mise en oeuvre, la ou les cires utilisées dans les compositions cosmétique conformes à la présente invention est ou sont présentes en une teneur allant d'environ 5 à environ 30 %, en particulier d'environ 5 à environ 25 %, en particulier d'environ 10 à environ 20 %, et plus particulièrement d'environ 10 à environ 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. Un milieu physiologiquement acceptable d'une composition cosmétique conforme à la présente invention peut également comprendre au moins un composé pâteux. Par "pâteux" au sens de la présente invention, on entend un composé gras à changement d'état solide/liquide réversible et comportant à la température de 23 C une fraction liquide et une fraction solide. On entend également par pâteux, le polylaurate de vinyle. Le composé pâteux au sens de l'invention présente avantageusement une dureté à 20 C allant de 0,001 à 0,5 MPa, de préférence de 0,002 à 0,4 MPa. Parmi les composés pâteux susceptibles d'être utilisés dans la composition selon l'invention, on peut citer les lanolines et les dérivés de lanoline comme les lanolines acétylées, les lanolines oxypropylénées ou le lanolate d'isopropyle, et leurs mélanges. On peut également utiliser des esters d'acides ou d'alcools gras, notamment ceux ayant 20 à 65 atomes de carbone comme le citrate de tri-isostéaryle ou de cétyle ; le propionate d'arachidyle ; le polylaurate de vinyle ; les esters du cholestérol comme les triglycérides d'origine végétale tels que les huiles végétales hydrogénées, les polyesters visqueux et leurs mélanges. Comme triglycéride d'origine végétale, on peut utiliser les dérivés d'huile de ricin hydrogénée, tels que le THIXINR de Rheox. On peut également citer les polyesters résultant de l'estérification d'un acide carboxylique et d'un ester acide hydroxycarboxylique aliphatique. Par exemple, le RISOCAST DA-L (ester issu de la réaction d'estérification de l'huile de ricin hydrogéné avec de l'acide dilinoléïque dans des proportions de 2 pour 1) et le RISOCAST DA-H (ester résultant de l'estérification de l'huile de ricin hydrogénée avec de l'acide isostéarique dans des proportions de 4 pour 3) commercialisés par la société japonaise KOKYU ALCOHOL KOGYO. Comme composé pâteux convenant avantageusement à la formulation des compositions cosmétiques conformes à la présente invention, on peut faire mention des coco-glycérides hydrogénés. On peut aussi citer les composés pâteux siliconés tels que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) de hauts poids moléculaires et en particulier ceux ayant des chaînes pendantes du type alkyle ou alcoxy ayant de 8 à 24 atomes de carbone, et un point de fusion de 20-55 C, comme les stéaryl diméthicones notamment ceux vendus par la société DOW CORNING sous les noms commerciaux DC2503 et DC25514 et leurs mélanges. POLYMERE SEMI-CRISTALLIN Un milieu physiologiquement acceptable d'une composition selon l'invention peut avantageusement comprendre en outre au moins un polymère semi-cristallin. Par "polymère", on entend au sens de l'invention un composé comportant au moins 2 motifs de répétition, notamment au moins 3 motifs de répétition, et en particulier au moins 10 motifs répétitifs. Par "polymère semi-cristallin", on entend au sens de l'invention, un polymère comportant une partie cristallisable et une partie amorphe dans le squelette et présentant une température de changement de phase réversible du premier ordre, en particulier sa température de fusion (transition solide-liquide). La partie cristallisable peut être soit une chaîne latérale (ou chaîne pendante), soit une séquence dans le squelette. Lorsque la partie cristallisable du polymère semi-cristallin est une séquence du squelette polymérique, cette séquence cristallisable est de nature chimique différente de celle des séquences amorphes. Le polymère semi-cristallin peut être dans ce cas un copolymère séquencé par exemple du type dibloc, tribloc ou multibloc. Lorsque la partie cristallisable est une chaîne pendante au squelette, le polymère semi-cristallin peut être un homopolymère ou un copolymère. Les séquences ou chaînes cristallisables des polymères semi-cristallins 30 peuvent représenter au moins 30 % du poids total de chaque polymère, et mieux au moins 40 %. Par "composé organique" ou "à structure organique", on entend un composé comprenant des atomes de carbone et des atomes d'hydrogène et éventuellement des hétéroatomes comme S, O, N ou P, seuls ou en association. Le ou les polymères semi-cristallins selon l'invention ont de préférence un point de fusion supérieur à la température du support kératinique destiné à recevoir ladite composition, en particulier la peau ou les lèvres. Un polymère semi-cristallin convenant à l'invention peut, par exemple, posséder un point de fusion inférieur à environ 50 C. Le point de fusion d'un polymère semi-cristallin convenant à l'invention peut être notamment supérieur ou égal à environ 25 C et inférieur à environ 45 C. En particulier, le point de fusion du polymère semi-cristallin peut être supérieur ou égal à environ 35 C et inférieur à environ 40 C. Les valeurs de point de fusion correspondent au point de fusion mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D.S.C), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METTLER, avec une montée en température de 5 ou 10 C par minute. Le point de fusion considéré est le point correspondant à la température du pic le plus endotherme du thermogramme. Selon l'invention les polymères semi-cristallins peuvent être solubles dans une phase grasse, notamment à au moins 1 % en poids, à une température supérieure à leur point de fusion. Les polymères semi-cristallins de l'invention à séquences cristallisables peuvent être des copolymères, séquencés ou multiséquencés. Ils peuvent être obtenus par polymérisation de monomère à double liaisons réactives (ou éthyléniques) ou par polycondensation. Lorsque les polymères de l'invention sont des polymères à chaînes latérales cristallisables, ces derniers peuvent être avantageusement sous forme aléatoire ou statistique. Un polymère semi-cristallin susceptible de convenir à la mise en oeuvre de la présente invention peut être choisi parmi un polymère comportant a) un squelette polymérique hydrocarboné ou siliconé et b) au moins une chaîne organique latérale cristallisable et/ou une séquence organique cristallisable faisant partie du squelette polymérique dudit polymère, ledit polymère ayant une masse moléculaire moyenne en nombre supérieure ou égale à environ 2000. Les polymères semi-cristallins de l'invention peuvent être d'origine synthétique. Les polymères semi-cristallins utilisables dans l'invention peuvent être choisis en particulier parmi: - les copolymères séquencés de polyoléfines à cristallisation contrôlée, dont les monomères sont décrits dans EP-A-O 951 897. - les polycondensats et notamment de type polyester, aliphatique ou aromatique ou aliphatique/aromatique, - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable 10 et les homo- ou co-polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable, comme ceux décrits dans le document US-A-5 156 911, - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable en particulier à groupement(s) fluoré(s), tels que décrits dans le document WO-A-01/19333, 15 - les copolymère comportant des groupements carboxylates et des groupements polydiméthylsiloxanes, - et leurs mélanges. A) Polymères semi-cristallins à chaînes latérales cristallisables 20 On peut citer en particulier ceux définis dans les documents US-A-5 156 911 et WO-A-01/19333. Ce sont des homopolymères ou copolymères comportant de 50 à 100 % en poids de motifs résultant de la polymérisation d'un ou de plusieurs monomères porteurs de chaîne(s) latérale(s) hydrophobe(s) cristallisable(s). 25 Ces homo- ou co-polymères peuvent être de toute nature du moment qu'ils présentent les conditions indiquées ci-après avec, en particulier, la caractéristique d'être solubles ou dispersables dans la phase grasse, par chauffage au-dessus de leur température de fusion Pf Ils peuvent résulter : - de la polymérisation, notamment radicalaire, d'un ou plusieurs monomères à 30 double(s) liaison(s) réactive(s) ou éthyléniques vis-à-vis d'une polymérisation, à savoir à groupe vinylique, (méth)acrylique ou allylique, - de la polycondensation d'un ou plusieurs monomères porteurs de groupes co- réactifs (acide carboxylique ou sulfonique, alcool, amine ou isocyanate), comme par exemple les polyesters, les polyuréthanes, les polyéthers, les polyurées ou les polyamides. D'une façon générale les motifs (chaînes ou séquences) cristallisables des polymères semi-cristallins selon l'invention, proviennent de monomère(s) à séquence(s) ou chaîne(s) cristallisable(s), utilisé(s) pour la fabrication des polymères semi-cristallins. Ces polymères sont choisis notamment parmi les homopolymères et copolymèresrésultant de la polymérisation d'au moins un monomère à chaîne(s) cristallisable(s) qui peut être représenté par la formule : ùM C avec M représentant un atome du squelette polymérique, 15 S représentant un espaceur, C représentant un groupe cristallisable. Les chaînes -S-C cristallisables peuvent être aliphatiques ou aromatiques, éventuellement fluorées ou perfluorées. S représente notamment un groupe (CH2),i, ou (CH2CH2O)ä ou (CH2O), 20 linéaire ou ramifié ou cyclique, avec n entier allant de 0 à 22. De préférence S est un groupe linéaire. De préférence, S et C sont différents. Lorsque les chaînes cristallisables sont des chaînes aliphatiques hydrocarbonées, elles peuvent comporter des chaînes alkyle hydrocarbonées d'au moins 25 11 atomes de carbone et d'au plus 40 atomes de carbone et mieux d'au plus 24 atomes de carbone. Il peut s'agir notamment de chaînes aliphatiques ou de chaînes alkyle possédant au moins 12 atomes de carbone, et, en particulier, il peut s'agir de chaînes alkyle en C14-C24, en particulier en C16-C22. Lorsqu'il s'agit de chaînes alkyle fluorées ou perfluorées, elles peuvent comporter au moins 11 atomes de carbone dont au moins 6 atomes de 30 carbone sont fluorés. Comme exemple d'homopolymères ou de copolymères semi-cristallins à chaîne(s) cristallisable(s), on peut citer ceux résultant de la polymérisation d'un ou de plusieurs monomères choisis parmi : les (méth)acrylates d'alkyle saturés avec le groupe alkyle en C14-C24, les (méth)acrylates de perfluoroalkyle avec un groupe alkyle perfluoro en C11-C155 les N-alkyl (méth)acrylamides avec le groupe alkyle en C14 à C24 avec ou sans atome de fluor, les esters vinyliques à chaînes alkyle ou perfluoro (alkyle) avec le groupe alkyle en C14 à C24 (avec au moins 6 atomes de fluor pour une chaîne perfluoro alkyle), les éthers vinyliques à chaînes alkyle ou perfluoro (alkyle) avec le groupe alkyle en C14 à C24 et au moins 6 atomes de fluor pour une chaîne perfluoro alkyle, les alpha-oléfines en C14 à C24 comme par exemple l'octadécène, les para-alkyl styrènes avec un groupe alkyle comportant de 12 à 24 atomes de carbone, et leurs mélanges. Lorsque les polymères résultent d'une polycondensation, les chaînes cristallisables hydrocarbonées et/ou fluorées telles que définies ci-dessus, peuvent être portées par un monomère qui peut être un diacide, un diol, une diamine ou un diisocyanate. Lorsque les polymères objets de l'invention sont des copolymères, ils 15 contiennent, en plus, de 0 à 50 % de groupes Y ou Z résultant de la copolymérisation : a) de Y qui est un monomère polaire ou non polaire ou un mélange des deux : Lorsque Y est un monomère polaire, il s'agit soit d'un monomère porteur de groupes polyoxyalkylénés (notamment oxyéthyléné et/ou oxypropyléné), d'un 20 (méth)acrylate d'hydroxyalkyle comme l'acrylate d'hydroxyéthyle, le (méth)acrylamide, un N-alkyl(méth)acrylamide, un N,N-dialkyl(méth)acrylamide comme par exemple le N, N-diisopropylacrylamide ou la N-vinyl-pyrolidone (NVP), le N-vinyl caprolactame, un monomère porteur d'au moins un groupe acide carboxylique comme les acides (méth)acryliques, crotonique, itaconique, maléique, fumarique ou porteur d'un groupe 25 anhydride d'acide carboxylique comme l'anhydre maléique, et leurs mélanges. Lorsque Y est un monomère non polaire il peut être un ester du type (méth)acrylate d'alkyle linéaire ramifié ou cyclique, un ester vinylique, un alkyl vinyl éther, une alpha-oléfine, le styrène ou le styrène substitué par un groupe alkyle en C1 à C1o, comme l'a-méthylstyrène ou un macromonomère du type polyorganosiloxane à 30 insaturation vinylique. Par "alkyle", on entend au sens au sens de l'invention un groupement saturé notamment en C8 à C24, sauf mention spéciale. (3) de Z qui est un monomère polaire ou un mélange de monomères polaires. Dans ce cas, Z a la même définition que le "Y polaire" défini ci-dessus. De préférence, les polymères semi-cristallins à chaîne latérale cristallisable sont des homopolymères d'alkyl(méth)acrylate ou d'alkyl(méth)acrylamide avec un groupe alkyle tel que défini ci-dessus, et notamment en C14-C24, notamment en C16-C205 des copolymères de ces monomères avec un monomère hydrophile de préférence de nature différente de l'acide (méth)acrylique comme la N-vinylpyrrolidone ou 1'hydroxyéthyl (méth)acrylate et leurs mélanges. De façon avantageuse, le ou les polymères semi-cristallins à chaîne latérale cristallisable ont une masse moléculaire moyenne en poids Mp allant d'environ 5 000 à environ 1 000 000 g/mol, de préférence d'environ 10 000 à environ 800 000 g/mol, préférentiellement d'environ 15 000 à environ 500 000 g/mol, de préférence encore d'environ 100 000 à environ 200 000 g/mol. A titre d'exemple particulier de polymère semi-cristallin utilisable dans une composition selon l'invention, on peut citer les produits Intelimer de la société Landec décrits dans la brochure "Intelimer polymers", Landec IP22 (Rev. 4-97). Ces polymères se présentent sous forme solide à température ambiante (25 C). Ils sont porteurs de chaînes latérales cristallisables et répondent la formule générale précédente. Par exemple, on peut choisir le produit Intelimer IPA 13-1 de la société Landec, qui est un polyacrylate de stéaryle de poids moléculaire d'environ 145 000 g/mol et dont la température de fusion est égale à environ 49 C. Les polymères semi-cristallins peuvent être notamment tels que ceux décrits dans les exemples 3, 4, 5, 7, 9 du brevet US-A-5 156 911 à groupement ùCOOH, résultant de la copolymérisation d'acide acrylique et d'alkyl(méth)acrylate en C5 à C16 de température de fusion allant de 20 C à 35 C et plus particulièrement de la copolymérisation : - d'acide acrylique, d' hexadécylacrylate et d' isodécylacrylate dans un 30 rapport 1:16:3, - d'acide acrylique et de pentadécylacrylate dans un rapport 1:19, - d'acide acrylique, d'hexadécylacrylate, éthylacrylate dans un rapport 2,5:76,5:20, - d'acide acrylique, d'hexadécylacrylate et de méthylacrylate dans un rapport 5:85:10, - d'acide acrylique, d'octadécylméthacrylate dans un rapport 2,5:97,5. On peut aussi utiliser le polymère Structure O de National Starch, tel que celui décrit dans le document US-A-5 736 125, de température de fusion de 44 C. Les polymères semi-cristallins peuvent être notamment les polymères semi-cristallins à chaînes pendantes cristallisables comportant des groupements fluorés tels que ceux décrits dans les exemples 1, 4, 6, 7 et 8 du document WO-A-01/19333. On peut encore utiliser les polymères semi-cristallins obtenus par copolymérisation d'acrylate de stéaryle et d'acide acrylique ou de NVP tels que décrit dans les documents US-A-5 519 063 ou EP-A- 550 745. On peut aussi utiliser les polymères semi-cristallins obtenus par 15 copolymérisation de l'acrylate de béhényle et de l'acide acrylique ou de NVP, tels que ceux décrits dans les documents US-A-5 519 063 et EP-A- 055 0745. B) Les polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable 20 Il peut s'agir encore de polymères solubles ou dispersables dans la phase grasse par chauffage au-dessus de leur point de fusion Pf. Ces polymères sont notamment des copolymères séquencés constitués d'au moins deux séquences de nature chimique différente dont l'une est cristallisable. Le polymère portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable 25 peut être choisi parmi les copolymères séquencés d'oléfine ou de cyclooléfine à chaîne cristallisable comme ceux issus de la polymérisation séquencée de : - cyclobutène, cyclohexène, cyclooctène, norbornéne (c'est-à-dire bicyclo(2,2,1)heptène-2), 5-méthylnorbornène, 5-éthylnorbornène, 5,6-diméthylnorbornène, 5,5,6-triméthyl norbornéne, 5-éthylidène-norbornéne, 5-phénylnorbonène, 5-benzylnorbornène, 5-vinyl norbornéne, 1,4,5 ,8-diméthano -1,2,3 ,4,4 a,5 , 8 a- octahydronaphtalène, dicyclopentadiène ou leurs mélanges, avec - l'éthylène, le propylène, le 1-butène, le 3-méthyl-1-butène, le 1-hexène, le 4- méthyl-1-pentène, le 1-octène, le 1-décène, le l-éicoséne ou leurs mélanges, - et en particulier les copoly(éthyléne/norbornéne) blocs et les terpolymères (éthylène/propylène/éthylidéne-norbornéne) blocs. On peut aussi utiliser ceux résultants de la copolymérisation séquencée d'au 5 moins 2 aoléfines en C2-C16 et mieux en C4-C12 tels que ceux cités précédemment et en particulier les bipolymères séquencés d'éthylène et d'l-octéne. Le polymère portant dans son squelette au moins une séquence cristallisable peut être choisi parmi les copolymères présentant au moins une séquence cristallisable, le reste du copolymère étant amorphe à température ambiante. Ces copolymères peuvent, en 10 outre, présenter deux séquences cristallisables de nature chimique différente. Les copolymères préférés sont ceux qui possèdent à la fois, à température ambiante, une séquence cristallisable et une séquence amorphe à la fois hydrophobe et lipophile réparties séquentiellement. On peut citer par exemple les polymères possédant une des séquences cristallisables et une des séquences amorphes suivantes : 15 - séquence cristallisable par nature de type polyester comme les poly(alkylène téréphtalate), ou de type polyoléfine comme les polyéthylènes ou polypropylènes, - séquence amorphe et lipophile comme les polyoléfines ou copoly(oléfine)s amorphes telles que le poly(isobutylène), le polybutadiène hydrogéné ou le poly(isoprène) hydrogéné. 20 Comme exemple de tels copolymères à séquence cristallisable et à séquence amorphe, on peut citer : a) les copolymères séquencés poly(E-caprolactone)-b-poly(butadiéne), utilisés de préférence hydrogénés, tels que ceux décrits dans l'article "Melting behavior of poly(-caprolactone)-block-polybutadiène copolymers" de S. Nojima, Macromolécules, 32, 3727- 25 3734 (1999). 13) les copolymères séquencés poly(butylénetéréphtalate)-b-poly(isopréne) hydrogénés séquencés ou multiséquencés, cités dans l'article "Study of morphological and mechanical properties of PP/PBT" de B. Boutevin et al., Polymer Bulletin, 34, 117-123 (1995). 30 y) les copolymères séquencés poly(éthylène)-b-copoly(éthyléne/propylène) cités dans les articles "Morphology of semi-crystalline block copolymers of ethylene-(ethylene-alt-propylene)" de P. Rangarajan et al., Macromolecules, 26, 4640-4645 (1993) et "Polymer agregates with crystalline cores : the system poly(ethylene)-poly(ethylenepropylene)" P. Richter et al., Macromolécules, 30, 1053-1068 (1997). 6) les copolymères séquencés poly(éthylène)-b-poly(éthyléthylène) cités dans l'article général "Cristallization in block copolymers" de I.W. Hamley, Advances in 5 Polymer Science, vol 148, 113-137 (1999). C) Polycondensats de type polyester, aliphatique ou aromatique ou aliphatique/aromatique Les polycondensats polyester peuvent être choisis parmi les polyesters 10 aliphatiques. Leur masse moléculaire est par exemple supérieure ou égale à environ 200 g/mol et inférieure ou égale à environ 15000 g/mol, et en particulier supérieure ou égale à environ 1000 g/mol et inférieure ou égale à environ 10000 g/mol, en particulier supérieure ou égale à environ 2000 g/mol et inférieure ou égale à environ 5000 g/mol. Les polycondensats polyester sont en particulier choisis parmi les 15 polycaprolactones. En particulier, les polycaprolactones peuvent être choisies parmi les homopolymères d'e-caprolactones. L'homopolymérisation peut être initiée avec un diol, notamment un diol ayant de 2 à 10 atomes de carbone, tels que le diéthylène glycol, le 1,4-butanediol ou le néopentyl glycol. On peut utiliser par exemple les polycaprolactones, notamment celles 20 commercialisées sous la dénomination de CAPA 240 (point de fusion de 68 C et poids moléculaire de 4000 g/mol), 223 (point de fusion de 48 C et poids moléculaire de 2000 g/mol), 222 (point de fusion de 48 C et poids moléculaire de 2000 g/mol), 217 (point de fusion de 44 C et poids moléculaire de 1250 g/mol), 2125 (point de fusion de 45 C et poids moléculaire de 1250 g/mol), 212 (point de fusion de 45 C et poids moléculaire de 25 1000 g/mol), 210 (point de fusion de 38 C et poids moléculaire de 1000 g/mol), 205 (point de fusion de 39 C et poids moléculaire de 830 g/mol) par la société SOLVAY, ou PCL-300, PCL-700 par la société UNION CARBIDE. On peut utiliser en particulier la CAPA 2125 dont la température de fusion est comprise entre 35 et 45 C et dont la masse moléculaire en poids est égale à 30 1250 g/mol. D) Copolymère comportant des groupements carboxylates et des groupements polydiméthylsiloxanes Par copolymère comportant des groupements carboxylates et des groupements polydiméthylsiloxanes , on entend dans la présente demande, un copolymère résultant de la polymérisation (a) d'un ou plusieurs monomère(s) carboxylique(s) (acide ou ester), avec (b) une ou plusieurs chaîne(s) polydiméthylsiloxane (PDMS) comportant au moins un radical polymérisable. Parmi les monomères carboxyliques convenant à la mise en oeuvre de 10 l'invention, on peut citer les monomères d'acide carboxylique et les monomères d'ester d'acide carboxylique. Ainsi, le monomère (a) peut être choisi par exemple parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléique, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide crotonique, leurs esters et les mélanges de ces monomères. Comme esters, on peut citer les 15 monomères suivants : les acrylates, méthacrylates, maléates, fumarates, itaconoates et/ou crotonoates de métyle, d'éthyle, de stéaryle, de butyle, d'éthyl-2-héxyle et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation de l'invention, les monomères sous forme d'esters peuvent être choisis parmi les acrylates et/ou méthacrylates d'alkyle linéaire ou ramifié, de préférence en C1-C24 et mieux en C1-C22, le radical alkyle étant choisi parmi les radicaux 20 méthyle, éthyle, stéaryle, butyle, éthyl-2-hexyle, et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation de l'invention, le copolymère peut comprendre comme groupements carboxylates, au moins un groupement choisi parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, les acrylates ou méthacrylates de méthyle, d'éthyle, de stéaryle, de butyle, d'éthyl-2-hexyle, et leurs mélanges. 25 Dans la présente demande, on entend désigner par polydiméthylsiloxanes (appelé aussi organopolysiloxanes ou, en abréviation, PDMS), en conformité avec l'acceptation générale, tout polymère ou oligomère organosilicié à structure linéaire, de poids moléculaire variable, obtenus par polymérisation et/ou polycondensation de silanes 30 convenablement fonctionnalisés, et constitués, pour l'essentiel, par une répétition de motifs principaux dans lesquels les atomes de silicium sont reliés entre eux par des atomes d'oxygène (liaison siloxane Si-O-Si), comportant des radicaux triméthyle directement liés par l'intermédiaire d'un atome de carbone sur lesdits atomes de silicium. Les chaînes PDMS pouvant être utilisées pour obtenir le copolymère utilisé selon l'invention comportent au moins un groupe radical polymérisable, de préférence situé sur au moins l'une des extrémités de la chaîne, c'est-à-dire que le PDMS peut avoir par exemple un groupe radical polymérisable sur les deux extrémités de la chaîne ou avoir un groupe radical polymérisable sur une extrémité de la chaîne et un groupement terminal triméthylsilyle sur l'autre extrémité de la chaîne. Le groupe radical polymérisable peut être notamment un groupe acrylique ou méthacrylique, en particulier un groupe CH2 = CRI û CO û O -R2, où RI représente un hydrogène ou un groupe méthyle, et R2 représente -CH2_, -(CH2)n- avec n = 3, 5, 8 ou 10, -CH2ûCH(CH3)ûCH2- , -CH2-CH2-O-CH2-CH2-, - CH2-CH2_0-CH2-CH2-CH(CH3)-CH2-, -CH2-CH2-O-CH2-CH2-O-CH2-CH2-CH2û. Les copolymères utilisables dans la composition de l'invention peuvent être obtenus selon les méthodes usuelles de polymérisation et de greffage, par exemple par polymérisation radicalaire (a) d'un PDMS comportant au moins un groupe radical polymérisable (par exemple sur l'une des extrémités de la chaîne ou sur les deux) et (b) d'au moins un monomère carboxylique, comme décrit par exemple dans les documents US-A-5,061,481 et US-A-5,219,560. Les copolymères obtenus peuvent avoir un poids moléculaire allant d'environ 20 3000 g/mol à environ 200 000 g/mol et notamment d'environ 5000 g/mol à environ 100 000 g/mol. Un copolymère utilisable dans une composition de l'invention peut se présenter tel quel, ou sous forme dispersée dans un solvant, tel que les alcools inférieurs comportant de 2 à 8 atomes de carbone, comme l'alcool isopropylique, ou les huiles 25 comme les huiles de silicone volatiles (par exemple cyclopentasiloxane). Comme copolymères utilisables dans une composition de l'invention, on peut citer par exemple les copolymères d'acide acrylique et d'acrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères de méthacrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères d'acide acrylique et de méthacrylate de stéaryle à 30 greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères de méthacrylate de méthyle, méthacrylate de butyle, d'acrylate d'éthyl-2-hexyle et de méthacrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane. On peut également citer comme copolymère utilisable dans la composition de l'invention, les copolymères commercialisés par la société SHIN-ETSU sous les dénominations KP-561 (nom CTFA : acrylates/dimethicone), KP-541 où le copolymère est dispersé à 60 % en poids dans de l'alcool isopropylique (nom CTFA : acrylates/dimethicone and Isopropyl alcohol), KP-545 où le copolymère est dispersé à 30 % dans du cyclopentasiloxane (nom CTFA : acrylates/dimethicone and Cyclopentasiloxane). Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on peut utiliser un copolymère d'acrylate et de diméthicone, tel que le KP-561 ; ce copolymère n'est pas dispersé dans un solvant, mais se présente sous forme cireuse, son point de fusion étant d'environ 30 C. Dans les deux derniers cas, la ou les chaînes latérales ou séquences cristallisables sont hydrophobes. Les polymères semi-cristallins de la composition de l'invention peuvent être réticulés ou non à partir du moment où le taux de réticulation ne gène pas leur dissolution ou dispersion dans la phase grasse par chauffage au-dessus de leur température de fusion. Il peut s'agir alors d'une réticulation chimique, par réaction avec un monomère multifonctionnel lors de la polymérisation. Il peut aussi s'agir d'une réticulation physique qui peut alors être due soit à l'établissement de liaisons type hydrogène ou dipolaire entre des groupes portés par le polymère comme par exemple les interactions dipolaires entre ionomères carboxylates, ces interactions étant en faible quantité et portées par le squelette du polymère ; soit à une séparation de phase entre les séquences cristallisables et les séquences amorphes, portées par le polymère. De préférence, les polymères semi-cristallins de la composition selon 25 l'invention sont non réticulés. En pratique, la quantité totale de polymère(s) semi-cristallin(s) peut représenter d'environ 1 à environ 8 % en poids du poids total de la composition, en particulier d'environ 2 à environ 6 % en poids et plus particulièrement d'environ 3 à environ 6 % en poids. En particulier, il peut représenter d'environ 4 à environ 5 % en 30 poids du poids total de la composition. Selon un mode de réalisation, l'ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) ou un de ses esters, et le polymère semi-cristallin peuvent être présents, dans les compositions selon l'invention, selon un rapport pondéral pouvant varier d'environ 15:1 à environ 2:1, en particulier d'environ 10:1 à environ 4:1 et plus particulièrement d'environ 8:1 à environ 6:1. MATIERE COLORANTE Un milieu physiologiquement acceptable d'une composition cosmétique conforme à l'invention peut, en outre, incorporer au moins une matière colorante. Une telle matière colorante peut être choisie parmi une matière colorante hydrosoluble, ou non, liposoluble, ou non, organique ou inorganique, par exemple de type pigments ou nacres, classiquement utilisée dans les compositions cosmétiques. Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer et/ou opacifier le film résultant. Les pigments peuvent être présents à raison de 0,5 à 30 % en poids, notamment de 5 à 25 % en poids, et en particulier de 10 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. Il peut également s'agir de pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type séricite/oxyde de fer brun/dioxyde de titane/silice. Un tel pigment est commercialisé par exemple sous la référence COVERLEAF NS ou JS par la société CHEMICALS AND CATALYSTS et présente un rapport de contraste voisin de 30. La matière colorante peut encore comporter un pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer. Un exemple de pigment présentant cette structure est celui commercialisé par la société MIYOSHI sous la référence PC BALL PC-LL-100 P, ce pigment étant constitué de microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer jaune. Parmi les pigments organiques utilisables dans l'invention, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium ou encore les dicéto pyrrolopyrrole (DPP) décrits dans les documents EP-A-542669, EP-A-787730, EP-A-787731 et WO-A- 96/08537. Par nacres , il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica titane recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Il peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. On peut également citer, à titre d'exemple de nacres, le mica naturel recouvert d'oxyde de titane, d'oxyde de fer, de pigment naturel ou d'oxychlorure de bismuth. Parmi les nacres disponibles sur le marché, on peut citer les nacres TIMICA, FLAMENCO et DUOCHROME (sur base de mica) commercialisées par la société ENGELHARD, les nacres TIMIRON commercialisées par la société MERCK, les nacres sur base de mica PRESTIGE commercialisées par la société ECKART et les nacres sur base de mica synthétique SUNSHINE commercialisées par la société SUN CHEMICAL. Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. A titre illustratif des nacres pouvant être mises en oeuvre dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer les nacres de couleur or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous le nom de Brillant gold 212G (Timica), Gold 222C (Cloisonne), Sparkle gold (Timica), Gold 4504 (Chromalite) et Monarch gold 233X (Cloisonne) ; les nacres bronzes notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Bronze fine (17384) (Colorona) et Bronze (17353) (Colorona) et par la société ENGELHARD sous la dénomination Super bronze (Cloisonne) ; les nacres oranges notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Orange 363C (Cloisonne) et Orange MCR 101 (Cosmica) et par la société MERCK sous la dénomination Passion orange (Colorona) et Matte orange (17449) (Microna) ; les nacres de teinte brune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu-antique copper 340XB (Cloisonne) et Brown CL4509 (Chromalite) ; les nacres à reflet cuivre notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Copper 340A (Timica) ; les nacres à reflet rouge notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Sienna fine (17386) (Colorona) ; les nacres à reflet jaune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Yellow (4502) (Chromalite) ; les nacres de teinte rouge à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Sunstone G012 (Gemtone) ; les nacres roses notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Tan opale G005 (Gemtone) ; les nacres noires à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu antique bronze 240 AB (Timica), les nacres bleues notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Matte blue (17433) (Microna), les nacres blanches à reflet argenté notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Xirona Silver et les nacres orangées rosées vert doré notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Indian summer (Xirona) et leurs mélanges. La composition cosmétique selon l'invention peut comprendre également au moins une matière colorante hydrosoluble ou liposoluble en une teneur allant de 0,5 à 30 % en poids, notamment allant de 5 à 25 % en poids par rapport au poids total de la composition cosmétique. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le [3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC orange 5, le jaune quinoléine Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène. La composition cosmétique selon l'invention peut également contenir au moins un matériau à effet optique spécifique. Cet effet est différent d'un simple effet de teinte conventionnel, c'est-à-dire unifié et stabilisé tel que produit par les matières colorantes classiques comme par exemple les pigments monochromatiques. Au sens de l'invention, stabilisé signifie dénué d'effet de variabilité de la couleur avec l'angle d'observation ou encore en réponse à un changement de température. Par exemple, ce matériau peut être choisi parmi les particules à reflet métallique, les agents de coloration goniochromatiques, les pigments diffractants, les agents thermochromes, les agents azurants optiques, ainsi que les fibres, notamment interférentielles. Bien entendu, ces différents matériaux peuvent être associés de manière à procurer la manifestation simultanée de deux effets, voire d'un nouvel effet conforme à l'invention. Les particules à reflet métallique utilisables dans l'invention sont en particulier choisies parmi : - les particules d'au moins un métal et/ou d'au moins un dérivé métallique, - les particules comportant un substrat, organique ou minéral, monomatière ou multimatériaux, recouvert au moins partiellement par au moins une couche à reflet métallique comprenant au moins un métal et/ou au moins un dérivé métallique, et - les mélanges desdites particules. Parmi les métaux pouvant être présents dans lesdites particules, on peut citer par exemple Ag, Au, Cu, Al, Ni, Sn, Mg, Cr, Mo, Ti, Zr, Pt, Va, Rb, W, Zn, Ge, Te, Se et leurs mélanges ou alliages. Ag, Au, Cu, Al, Zn, Ni, Mo, Cr, et leurs mélanges ou alliages (par exemple les bronzes et les laitons) sont des métaux préférés. Par dérivés métalliques , on désigne des composés dérivés de métaux notamment des oxydes, des fluorures, des chlorures et des sulfures A titre illustratif de ces particules, on peut citer des particules d'aluminium, telles que celles commercialisées sous les dénominations STARBRITE 1200 EAC par la société SIBERLINE et METALURE par la société ECKART. On peut également citer les poudres métalliques de cuivre ou des mélanges d'alliage telles les références 2844 commercialisées par la société RADIUM BRONZE, les pigments métalliques comme l'aluminium ou le bronze, telles que celles commercialisées sous les dénominations ROTOSAFE 700 de la société ECKART, les particules d'aluminium enrobé de silice commercialisées sous la dénomination VISIONAIRE BRIGHT SILVER de la société ECKART et les particules d'alliage métallique comme des poudres de bronze (alliage cuivre et zinc) enrobé de silice commercialisées sous la dénomination de Visionaire Bright Natural Gold de la société Eckart. Il peut encore s'agir de particules comportant un substrat de verre comme 30 celles commercialisées par la société NIPPON SHEET GLASS sous les dénominations MICROGLASS METASHINE. L'agent de coloration goniochromatique peut être choisi par exemple parmi les structures multicouches interférentielles et les agents de coloration à cristaux liquides. Des exemples de structures multicouche interférentielles symétriques utilisables dans des compositions réalisées conformément à l'invention sont par exemple les structures suivantes : Al/SiO2/Al/SiO2/Al, des pigments ayant cette structure étant commercialisés par la société DUPONT DE NEMOURS ; Cr/MgF2/Al/MgF2/Cr, des pigments ayant cette structure étant commercialisés sous la dénomination CHROMAFLAIR par la société FLEX ; MoS2/SiO2/Al/SiO2/MoS2 Fe2O3/SiO2/Al/SiO2/Fe2O3, et Fe2O3/SiO2/Fe2O3/SiO2/Fe2O3, des pigments ayant ces structures étant commercialisés sous la dénomination SICOPEARL par la société BASF MoS2/SiO2/mica-oxyde/SiO2/MoS2 , Fe2O3/SiO2/mica-oxyde/SiO2/Fe2O3 ; TiO2/SiO2/TiO2 et TiO2/Al2O3/TiO2 ; SnO/TiO2/SiO2/TiO2/SnO ; Fe2O3/SiO2/Fe2O3 SnO/mica/TiO2/SiO2/TiO2/mica/SnO, des pigments ayant ces structures étant commercialisés sous la dénomination XIRONA par la société MERCK (Darmstadt). A titre d'exemple, ces pigments peuvent être les pigments de structure silice/oxyde de titane/oxyde d'étain commercialisés sous le nom XIRONA MAGIC par la société MERCK, les pigments de structure silice/oxyde de fer brun commercialisés sous le nom XIRONA INDIAN SUMMER par la société MERCK et les pigments de structure silice/oxyde de titane/mica/oxyde d'étain commercialisés sous le nom XIRONA CARRIBEAN BLUE par la société MERCK. On peut encore citer les pigments INFINITE COLORS de la société SHISEIDO. Selon l'épaisseur et la nature des différentes couches, on obtient différents effets. Ainsi, avec la structure Fe2O3/SiO2/AU SiO2/Fe2O3 on passe du doré-vert au gris-rouge pour des couches de SiO2 de 320 à 350 nm ; du rouge au doré pour des couches de SiO2 de 380 à 400 nm ; du violet au vert pour des couches de SiO2 de 410 à 420 nm ; du cuivre au rouge pour des couches de SiO2 de 430 à 440 nm. On peut citer, à titre d'exemple de pigments à structure multicouche polymérique, ceux commercialisés par la société 3M sous la dénomination COLOR GLITTER. Comme particules goniochromatiques à cristaux liquides, on peut utiliser par exemple celles vendues par la société CHENIX ainsi que celle commercialisées sous la 30 dénomination HELICONE HC par la société WACKER. Selon un mode de réalisation, une matière colorante convenant à l'invention peut être choisie parmi les matières colorantes organiques, les matières colorantes inorganiques, telles que les pigments et les nacres, les matériaux à effet optique spécifique, et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation, une composition selon l'invention peut ne pas comprendre plus de 30 % en poids de matière colorante par rapport au poids total de la composition. CHARGES Les compositions cosmétiques conformes à l'invention peuvent également comprendre au moins une charge, de nature organique ou minérale, permettant notamment de leur conférer une stabilité améliorée au regard de l'exsudation. Par charge , il faut comprendre les particules incolores ou blanches, solides de toutes formes, qui se présentent sous une forme insoluble et dispersée dans le milieu de la composition. De nature minérale ou organique, elles permettent de conférer du corps ou de la rigidité à la composition, et/ou de la douceur, de la matité et de l'uniformité au maquillage. Les charges utilisées dans les compositions selon la présente invention peuvent être de formes lamellaires, globulaires, sphériques, de fibres ou de toute autre forme intermédiaire entre ces formes définies. Les charges selon l'invention peuvent être ou non enrobées superficiellement, et en particulier elles peuvent être traitées en surface par des silicones, des acides aminés, des dérivés fluorés ou toute autre substance favorisant la dispersion et la compatibilité de la charge dans la composition. Au sens de la présente invention, les termes charges minérales et charges inorganiques sont utilisés de manière interchangeable. Parmi les charges minérales utilisables dans les compositions selon l'invention, on peut citer le talc, le mica, la silice, le siloxysilicate de triméthyle, le kaolin, la bentone, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydrogéno-carbonate de magnésium, 1'hydroxyapatite, le nitrure de bore, les microsphères de silice creuses (Silice Beads de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les charges à base de silice comme l'Aerosil 200, l'Aerosil 300 ; le Sunsphare L-31, le Sunphare H-31 commercialisés par Asahi Glass ; le Chemicelen commercialisé par Asahi Chemical ; les composites de silice et de dioxyde de titane comme la série TSG commercialisée par Nippon Sheet Glass, et leurs mélanges. Parmi les charges organiques utilisables dans les compositions selon l'invention on peut citer les poudres de polyamide (Nylon Orgasol de chez Atochem), de poly-b-alanine et polyéthylène, les poudres de polytétrafluoroéthylène (Téflon ), la lauroyl-lysine, l'amidon, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène, les microsphères creuses de polymères telles 1'EXPANCEL (NOBEL INDUSTRIE), le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydrogéno-carbonate de magnésium, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium, le Polypore L 200 (Chemdal Corporation), les microbilles de résine de silicone (Tospearl de Toshiba, par exemple), les poudres de poyuréthanne, en particulier les poudres de polyuréthanne réticulé comprenant un copolymère, ledit copolymère comprenant du triméthylol hexyllactone. En particulier, il peut s'agir d'un polymère d'hexaméthylène diisocyanate/triméthylol hexyllactone. De telles particules sont notamment disponibles dans le commerce, par exemple sous la dénomination de PLASTIC POWDER D-400 ou PLASTIC POWDER D-800 de la société TOSHIKI, et leurs mélanges. Une charge peut être présente dans une composition cosmétique conforme à 20 l'invention à raison de 0,5 à 40 % en poids de charge par rapport au poids total de la composition, de préférence de 5 à 30 %. Une charge convenant à l'invention peut être par exemple une charge dont la granulométrie moyenne est inférieure à 100 m, notamment comprise entre 1 et 50 m, par exemple entre 4 et 20 m. 25 ADDITIFS Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent également comprendre en outre tout additif usuellement utilisé dans le domaine concerné, choisi parmi des agents tensioactifs, des agents gélifiants, des agents filmogènes, et le cas 30 échéant des auxiliaires de filmification, des gommes, des agent antioxydants, des huiles essentielles, des conservateurs, des parfums, des neutralisants, des agents hydratants, des agents antiseptiques, des vitamines telles que les vitamines B3 ou E et leurs dérivés, des agents protecteurs contre les UV, et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent être préparées de manière usuelle par l'homme du métier. Elles peuvent, ainsi, se présenter sous forme coulée et par exemple sous la forme d'un stick ou bâton, sous forme de pâte souple dans une bouillotte, ou sous la forme de coupelle utilisable par contact direct ou à l'éponge. Par exemple, elles peuvent constituer ensemble ou séparément, un fond de teint coulé, un fard à joues ou à paupières coulé, notamment coloré, un rouge à lèvres, un brillant pour les lèvres, un produit anti-cerne. Chaque composition peut être conditionnée séparément dans un même article de conditionnement, par exemple dans un stylo bi-compartimenté, la composition de base pouvant être délivrée par une extrémité du stylo et la composition du dessus pouvant être délivrée par l'autre extrémité du stylo, chaque extrémité pouvant être fermée, par exemple de façon étanche, par un capuchon. Par exemple, la composition qui est appliquée en première couche peut être sous forme solide ce qui peut permettre une application plus pratique, une meilleure stabilité dans le temps et en température de la composition, et peut permettre un tracé précis du maquillage, ce qui peut être hautement souhaitable dans le cas d'un rouge à lèvres ou d'un eye-liner. Le produit selon l'invention peut être, par exemple, utilisé pour le maquillage et/ou le soin de la peau et/ou des lèvres selon la nature des ingrédients utilisés. Par exemple, le produit selon l'invention peut se présenter sous forme de fond de teint solide, de bâton ou de pâte de rouge à lèvres, de produit anticerne, ou de produit contour des yeux, d'eye-liner, de mascara, d'ombre à paupières, de produit de maquillage du corps ou un produit de coloration de la peau. Par exemple, le produit selon l'invention peut être un produit de maquillage et/ou de soin des lèvres, par exemple un rouge à lèvres. Selon un mode de réalisation, la première et/ou la seconde composition 30 peu(ven)t être sous forme solide. Selon un mode de réalisation, la couche inférieure appliquée sur la peau et/ou les lèvres peut présenter des propriétés de soin. L'invention a encore pour objet un produit à lèvres, par exemple un rouge à lèvres comprenant une première et une seconde compositions telles que décrites précédemment. Les compositions selon l'invention peuvent être obtenues par chauffage des différents constituants à la température de fusion des cires les plus élevées, puis coulage du mélange fondu dans un moule (coupelle ou doigt de gant). Elles peuvent également être obtenues par extrusion, comme décrit dans la demande EP A 0 667 146. Selon un mode de réalisation, la présente invention a également pour objet un kit comprenant un produit conforme à la présente invention. Un kit selon l'invention peut également comprendre des moyens d'application de la première et/ou de la seconde composition(s) sur la peau et/ou les lèvres. A titre d'exemple de moyen d'application convenant à la mise en oeuvre de la présente invention, on peut mentionner des pinceaux, des brosses, des stylos, des crayons, des feutres, des plumes, des éponges, et des mousses. Selon un mode de réalisation, un kit conforme à l'invention peut comprendre une première et une seconde composition conditionnées dans des compartiments ou récipients distincts. Selon un mode de réalisation, la présente invention a encore pour objet un procédé de maquillage et/ou de soins de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur au moins une partie d'un support un produit conforme à l'invention. Selon un mode de réalisation, un procédé conforme à l'invention peut être mis en oeuvre par application d'une composition comprenant un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyols ou un de ses esters conforme à l'invention à titre de top- coat. La présente invention a encore pour objet l'utilisation d'au moins un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyols ou un de ses esters conforme(s) à la présente invention, en association avec un milieu physiologiquement acceptable pour préparer une première composition d'un produit cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau et/ou des lèvres comprenant en outre au moins une seconde composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable, et présentant une tenue de la brillance améliorée. 5 10 Au sens de la présente invention, et sans indications contraires, un doit s'entendre comme signifiant au moins un . Les exemples de compositions ci-après sont donnés à titre illustratif et sans caractère limitatif de l'invention. EXEMPLES Les exemples de compositions selon l'invention, présentés ci-dessous, de type base-coat et top-coat peuvent être combinés l'un avec l'autre pour obtenir un produit cosmétique conforme à l'invention. Exemple 1 : Couche de base ("base-coat") solide Composé % massique Copolymère PVP/hexadécène 1,00 Tri-isostéarate de polyglycéryl-2 1,00 Isononanoate d'isononyle 1,00 Dicaprate de néopentyle glycol 1,00 Phényl triméthicone 1,00 Polyisobutène hydrogéné 4,00 Isononanoate d'isononyle 3,00 Dicaprate de néopentyle glycol 3,00 Phényl triméthicone 3,00 Isododécane 2,00 D5 38,00 PSPA 4,00 Résine MQ 6,00 BHT 0,05 Polyéthylène (M = 500) 14,29 Cire de candelilla 1,90 Dioxyde de titane 0,19 D&C Red 7 W 012 C 0,43 Oxydes de fer 0,90 Yellow 5 lake 0,81 Blue 1 lake 0,19 Copolymère di-méthacrylate 0,95 d'éthylène glycol/méthacrylate de lauryle N-lauroyl L-lysine 0,95 Hectorite quaternium- 1 8 2,05 Silice 5,00 Oxyde de fer recouvert de mica 2,67 Dioxyde de titane recouvert de 0,48 borosilicate de calcium et d'aluminium Dioxyde de titane recouvert de 0,95 mica Siméthicone 0,19 TOTAL 100,00 Mode opératoire Une phase huileuse est préparée en mélangeant à chaud (environ 95 C) les huiles. La phase huileuse ainsi préparée est maintenue sous agitation à environ 95 C et les charges sont ajoutées au mélange. Puis sont rajoutés au mélange les cires, les pigments sous la forme d'une pâte pigmentaire, préparée par mélange des matières colorantes avec le triisostéarate de polyglycéryle et 1'isononanoate d'isononyle, la siméthicone. Exemple 2 : Couche de base ("base-coat") liquide Composé % massique Copolymère PVP/hexadécène 1,00 Tri-isostéarate de polyglycéryl-2 1,00 Isononanoate d'isononyle 1,00 Dicaprate de néopentyle glycol 1,00 Phényl triméthicone 1,00 Polyisobutène hydrogéné 4,00 Isononanoate d'isononyle 3,00 Dicaprate de néopentyle glycol 3,00 Phényl triméthicone 3,00 Isododécane 2,00 D5 38,00 PSPA 4,00 Résine MQ 6,00 BHT 0,05 Cire micro-cristalline 5,00 Dioxyde de titane 0, 19 D&C Red 7 W 012 C 0,43 Oxydes de fer 0,90 Yellow 5 lake 0,81 Blue 1 lake 0,19 Copolymère di-méthacrylate 0,95 d'éthylène glycol/méthacrylate de lauryle N-lauroyl L-lysine 0,95 Hectorite quaternium-18 11,24 Silice 7,00 Oxyde de fer recouvert de mica 2,67 Dioxyde de titane recouvert de 0,48 borosilicate de calcium et d'aluminium Dioxyde de titane recouvert de 0,95 mica Siméthicone 0,19 TOTAL 100,00 La composition a été préparée comme indiqué à l'exemple 1. Exemple 3 : Couche de dessus ("top-coat") Composé % massique Polyéthylène (PERFORMALENE 2,00 500 POLYETHYLENE û NEW PHASE TECHNOLOGIES) Ozokérite 3,00 Cire d'abeille 3,00 Cire microcristalline 2,00 Cire petroleum (EMW-3 (NIPPON 8,00 SEIRO)) Polyisobutène hydrogéné 10,00 Malate de diisostéaryle 10,00 Dicaprate de néopentyl glycol 10,00 Isononanoate d'isotridécyl 10,00 Malate de diisostéaryl 8,00 Triisostéarate de polyglycéryl-2 5,00 (SALACOS 43N (NISSHIN OILLIO)) Copolymère d'isostéarate de 10,00 polyglycéryle-2 dimerdilinoléate (HAILUCENT ISDA) Dimerdilinoleyldimerdilinoléate 2,00 (LUSPLAN DD-DA7 (NFC)) Bis-béhényl/Isostéaryl/Phytostéryl 5,00 dimerdilinoléyle dimerdilinoléate (PLANDOL ûG (NIPPON FINE CHEMICALS)) Copolymère d'acrylate/acrylate de 2,00 stéaryle/méthacrylate de diméthicone Triméthylsiloxysilicate 2,00 Diméthicone 0,90 Mica recouvert de titane 5,00 Borosilicate de calcium 2,00 d'aluminium (METASHINE : NIPPON SHEET GLASS) D&C Red 28 0,10 TOTAL 100,00 Une phase huileuse est préparée en mélangeant à chaud (environ 95 C) les huiles, ainsi que le copolymère d'isostéarate de polyglycéryl-2 dimerdilinoléate (HAILUSCENT ISDA). La phase huileuse ainsi préparée est maintenue sous agitation à environ 95 C et les charges sont ajoutées au mélange. Puis sont rajoutés au mélange les cires, les pigments sous la forme d'une pâte pigmentaire, préparée par mélange des matières colorantes avec le triisostéarate de polyglycéryle-2 et 1'isononanoate d'isononyle et la siméthicone, le bis-béhényl/isostéaryle/phytostéryle dimerdilinoléyle dimerdilinoléate (Plandool-G) et le Dimerdilinoleyldimerdilinoléate. Exem Je 4 : Couche de dessus ("top-coat") Composé % massique Polyéthylène (PERFORMALENE 500 2, 00 POLYETHYLENE û NEW PHASE TECHNOLOGIES) Ozokérite 3,00 Cire d'abeille 3,00 Cire microcristalline 2,00 Cire petroleum (EMW-3 (NIPPON 6,00 SEIRO)) Polyisobutène hydrogéné 10,00 Malate de diisostéaryle 10,00 Dicaprate de néopentyl glycol 10,00 Isononanoate d'isotridécyl 10,00 Triisostéarate de polyglycéryl-2 5,00 (SALACOS 43N (NISSHIN OILLIO)) Polyglycéryl -3-polydiméthyle 5,00 silo xyéthyle diméthicone (KF6104 (SHINETSU)) Diméthicone copolyol (KF6017 5,00 (SHINETSU)) Copolymère d'isostéarate de 10,00 polyglycéryle-2/dimerdilinoléate (HAILUCENT ISDA) Dimerdilinoleyldimerdilinoléate 2,00 (LUSPLAN DD-DA7 (NFC)) Bis-béhényl/Isostéaryl/Phytostéryl 5,00 dimerdilinoléyle dimerdilinoléate (PLANDOL ûG (NIPPON FINE CHEMICALS)) Copolymère d'acrylate/acrylate de 2,00 stéaryle/méthacrylate de diméthicone Triméthylsiloxysilicate 2,00 Diméthicone 0,90 Mica recouvert de titane 5,00 Borosilicate de calcium d'aluminium 2,00 (METASHINE : NIPPON SHEET GLASS) D&C Red 28 0,10 TOTAL 100,00 La composition a été préparée comme indiqué à l'exemple 3. Exemple S :Couche de dessus ("top-coat") Composé % massique Polyéthylène (PERFORMALENE 500 2,00 POLYETHYLENE û NEW PHASE TECHNOLOGIES) Ozokérite 3,00 Cire d'abeille 3,00 Cire microcristalline 2,00 Cire petroleum (EMW-3 (NIPPON 6,00 SEIRO)) Polycottonseedate de sucrose 2,00 Polyisobutène hydrogéné 10,00 Malate de diisostéaryle 10,00 Dicaprate de néopentyl glycol 10,00 Isononanoate d'isotridécyl 10,00 Malate de diisostéaryle 8, 00 Triisostéarate de polyglycéryl-2 5,00 (SALACOS 43N (NISSHIN OILLIO)) Copolymère d'isostéarate de 10,00 polyglycéryle-2/dimerdilinoléate (HAILUCENT ISDA) Dimerdilinoleyldimerdilinoléate 2,00 (LUSPLAN DD-DA7 (NFC)) Bis-béhényl/Isostéaryl/Phytostéryl 5,00 dimerdilinoléyle dimerdilinoléate (PLANDOL ùG (NIPPON FINE CHEMICALS)) Copolymère d'acrylate/acrylate de 2,00 stéaryle/méthacrylate de diméthicone Triméthylsiloxysilicate 2,00 Diméthicone 0,90 Mica recouvert de titane 5,00 Borosilicate de calcium d'aluminium 2,00 (METASHINE : NIPPON SHEET GLASS) D&C Red 28 0,10 TOTAL 100,00 La composition a été préparée comme à l'exemple 3
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La présente invention concerne un produit cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins :- une première composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) ou un de ses esters, dont la viscosité, mesurée à environ 25 °C, est supérieure ou égale à environ 1 500 mPa.s, et- une seconde composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable.
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1. Produit cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins : une première composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) ou un de ses esters, dont la viscosité, mesurée à environ 25 C, est supérieure ou égale à environ 1 500 mPa.s, et une seconde composition comprenant un milieu physiologiquement 10 acceptable. 2. Produit cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins deux compositions différentes et contenant respectivement au moins un ester d'acide dimerdilinoléique et de polyol(s) ou un de ses esters, dont la viscosité mesurée à environ 25 C, est supérieure ou égale à environ 2 000 mPa.s. 15 3. Produit selon la 2, dans lequel les esters contenus dans chacune des deux compositions sont différents. 4. Produit selon la 1, 2 ou 3, dans lequel ledit ester possède un poids moléculaire variant d'environ 2000 à environ 25 000 g/mol, en particulier d'environ 5000 à environ 20 000 g/mol, en particulier d'environ 7000 à environ 15 000 20 g/mol, et plus particulièrement d'environ 8000 g/mol à environ 10 000 g/mol. 5. Produit selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le polyol est un diol. 6. Produit selon la précédente, dans lequel ledit ester comprend un enchaînement alterné de résidu(s) dimerdilinoléate(s) et de résidu(s) 25 apparenté(s) au(x)dit(s) diol(s). 7. Produit selon la 5 ou 6, dans lequel le diol est choisi parmi un dimère d'alcool gras, un mono- ou poly-glycérol, un mono- ou poly-alkylène en C2_4 glycol, le 1,4 butanediol, et le pentaérythritol. 8. Produit selon la 7, dans lequel le dimère d'alcool gras est 30 le produit d'hydrogénation d'un dimère d'acide gras obtenu par dimérisation d'un acide5gras insaturé en C8 à C34, notamment en C12 à C22, en particulier en C16 à C20 et plus particulièrement en C18. 9. Produit selon l'une quelconque des 6 à 8, dans laquelle chacune des deux extrémités dudit enchaînement porte respectivement un motif OR' et OR" avec R' et R" représentant, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou OR' et OR", représentant indépendamment l'un de l'autre, un résidu d'un monoalcool hydrocarboné en C2 à C36. 10. Produit selon la 9, dans laquelle R' et R" représentent tous les deux un atome d'hydrogène. 11. Produit selon la 9, dans laquelle OR' et OR" représentent tous les deux un résidu de monoalcool hydrocarboné, identique ou différent. 12. Produit cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins deux compositions différentes avec au moins une composition contenant au moins un ester de formule générale (I) suivante : R3-OCO-R1(-COO-R2-OCO-RI),-COO-R3 (I) dans laquelle : OCRICO représente un résidu dimerdilinoléate, - OR2O représente un résidu de dimère d'alcool gras, OR3 représente un résidu de monoalcool hydrocarboné, et - n est un entier variant de 1 à 15. 13. Produit selon l'une quelconque des 1 à 9 et 11, comprenant un ester tel que défini selon la 12. 14. Produit selon la 12 ou 13, dans laquelle OR2O représente un résidu dimerdilinoléyle. 25 15. Produit selon l'une quelconque des 12 à 14, dans laquelle OR3 représente un résidu de monoalcool hydrocarboné choisi parmi les résidus béhényle, isostéaryle, phytostéryle et leurs mélanges. 16. Produit cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins deux compositions différentes avec au moins une 30 composition contenant au moins un ester de formule générale (II) suivante : ùOùR'Z )riùOH O O 20 HOùR'Z rt-O BR40589REV/CR/HG/bs 53dans laquelle : n est un entier variant de 1 à 15, OCR'1CO représente un résidu dimerdilinoléate, OR'20 représente un résidu diglycéryle de formule générale (III) suivante : O-(CHùCH 2 O CII CHùCH ) O 2 2 CH 2 dans laquelle : O R', 01 R' 3 - R'3 représente H ou OR'3 représente un résidu d'acide gras. 17. Produit selon l'une quelconque des 1 à 10, comprenant 10 un ester tel que défini selon la 16. 18. Produit selon la 16 ou 17, dans laquelle le résidu d'acide gras figuré par OR'3 est un résidu d'isostéaryle. 19. Produit cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins deux compositions différentes avec au moins une 15 composition contenant au moins un ester de formule générale (IV) : HO-R1 "-(-OCO-R2"-COO-R1"-)h-OH (IV) dans laquelle : - OR1"O représente un résidu de dimère diol obtenu par hydrogénation d'un acide dimerdilinoléique, 20 COR2"CO représente un résidu dimerdilinoléate hydrogéné, et h représente un entier variant de 1 à 9. 20. Produit selon l'une quelconque des 1 à 10, comprenant un ester tel que défini en 19. 21. Produit selon l'une quelconque des précédentes, dans 25 lequel ledit ester est choisi parmi les esters de nomenclature INCI suivante : le copolymère d'isostéarate de polyglycéryle-2/dimerdilinoléate, le bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimerdilinoléyle dimerdilinoléate, le dimerdilinoléyle dimerdilinoléate, le phytostéryl isostéaryl dimerdilinoléate, et leurs mélanges. 22. Produit selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisé en ce que la ou les compositions comprennent de 5 à 90 %, en particulier de 15 BR40589REV/CR/HG/bsà 80 %, et plus particulièrement de 20 à 50 % en poids dudit ester par rapport au poids total de la composition. 23. Produit selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdites compositions comprennent un milieu physiologiquement acceptable. 24. Produit selon la 23, dans lequel le milieu physiologiquement acceptable comprend en outre, au moins une phase grasse liquide choisie parmi des huiles volatiles, des huiles non volatiles, et leurs mélanges. 25. Produit selon la précédente, dans lequel l'huile volatile est choisie parmi : - les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme l'isododécane, l'isodécane, l' isohexadécane, les huiles de silicones linéaires ou cycliques, notamment celles ayant une viscosité < 8 centistokes (8 10.6 m2/s), et en particulier l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane, - les huiles fluorées volatiles telles que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane, et - leurs mélanges. 26. Produit selon la 24, dans lequel l'huile non volatile est une huile de masse molaire allant d'environ 650 à environ 10 000 g/mol, en particulier d'environ 750 à environ 7500 g/mol, et plus particulièrement allant d'environ 1000 à environ 5000 g/mol. 27. Produit selon la précédente, dans lequel ladite huile est choisie parmi : les polymères lipophiles, les esters d'acides gras linéaires ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70, les esters hydroxylés, les esters aromatiques, les esters d'alcools gras ou d'acides gras ramifiés en C24-C28, BR40589REV/CR/HG/bs30les huiles siliconées, les huiles d'origine végétale, et leurs mélanges. 28. Produit selon la 26 ou 27, dans lequel ladite huile est choisie parmi les polybutylènes, les polyisobutylènes hydrogénés, les polydécènes, les polydécènes hydrogénés, les copolymères de la vinylpyrrolidone tel que le copolymère PVP/héxadécène, le tétrapélargonate de pentaérythrityle, le triisostéarate de polyglycérol-2, le tridécyl trimellitate, le citrate de triisoarachidyle, le tétraisononanoate de pentaérythrityle, le triisostéarate de glycéryle, le tri décyl-2 tétradécanoate de glycéryle, le tétraisostéarate de pentaérythrityle, le tétraisostéarate de polyglycéryle-2, le tétra décyl- 2 tétradécanoate de pentaérythrityle, les silicones phénylées, l'huile de sésame, les huiles d'ester de dimer d'acide et d'alcool, et leurs mélanges. 29. Produit selon l'une quelconque des 1 et 23 à 28, dans lequel le milieu physiologiquement acceptable comprend, en outre, au moins une phase grasse solide choisie parmi les corps gras pâteux, les cires, et leurs mélanges. 30. Produit selon l'une quelconque des 1 et 23 à 29, dans lequel le milieu physiologiquement acceptable comprend en outre au moins une matière colorante. 31. Produit selon la précédente, dans lequel la matière colorante est choisie parmi les matières colorantes organiques, les matières colorantes inorganiques, telles que les pigments et les nacres, les matériaux à effet optique spécifique, et leurs mélanges. 32. Produit selon l'une quelconque des 1 et 23 à 31, dans lequel le milieu physiologiquement acceptable comprend en outre un polymère semi- cristallin. 33. Produit selon la précédente, dans lequel ledit polymère semi-cristallin possède un point de fusion inférieur à environ 50 C. 34. Produit selon la 32 ou 33, dans lequel ledit polymère semi-cristallin est un polymère comportant a) un squelette polymérique hydrocarboné ou siliconé et b) au moins une chaîne organique latérale cristallisable et/ou une séquence organique cristallisable faisant partie du squelette polymérique dudit polymère, ledit BR40589REV/CR/HG/bspolymère ayant une masse moléculaire moyenne en nombre supérieure ou égale à environ 2000. 35. Produit selon l'une quelconque des 32 à 34, dans lequel ledit polymère semi-cristallin est choisi parmi les copolymères résultant de la polymérisation (a) d'un ou plusieurs monomère(s) carboxylique(s) avec (b) une ou plusieurs chaînes) polydiméthylsiloxane comportant au moins un radical polymérisable. 36. Produit selon la précédente, dans lequel le monomère est choisi parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléique, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide crotonique, leurs esters, tels que les acrylates ou méthacrylates de méthyle, d'éthyle, de stéaryle, de butyle, d'éthyl-2-hexyle et leurs mélanges. 37. Produit selon l'une quelconque des 32 à 36, dans lequel le polymère semi-cristallin est un copolymère d'acrylate et de diméthicone. 38. Produit selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au moins une des deux compositions se présente sous forme de suspension, de dispersion, de solution, de gel, d'émulsion, notamment émulsion huile-dans-eau (HIE) ou eau-dans-huile (E/H), ou multiple (E/H/E ou polyol/H/E ou H/E/H), sous forme de crème, de stick, de pâte, de mousse, de dispersion de vésicules notamment de lipides ioniques ou non, de lotion biphase ou multiphase, ou de poudre. 39. Produit selon l'une quelconque des précédentes, dans 20 lequel au moins une des deux compositions est anhydre. 40. Produit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un produit de maquillage et/ou de soin des lèvres. 41. Kit de maquillage comprenant au moins un produit selon l'une quelconque des 1 à 40. 25 42. Kit selon la précédente, caractérisé en ce qu'il contient des moyens d'application de la première et/ou de la seconde composition(s) sur la peau et/ou les lèvres. 43. Kit selon la 41 ou 42, caractérisé en ce qu'il contient des moyens d'application choisis parmi des pinceaux, des brosses, des stylos, des crayons, des 30 feutres, des plumes, des éponges, et des mousses. BR40589REV/CR/HG/bs 44. Kit selon l'une quelconque des 41 à 43, caractérisé en ce que les première et seconde compositions sont conditionnées dans des compartiments ou récipients distincts. 45. Procédé de maquillage et/ou de soin de la peau et/ou des lèvres comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur au moins une partie d'un support un produit tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 40. 46. Procédé selon la précédente, dans lequel la composition contenant ledit ester est appliquée à titre de top-coat. BR40589REV/CR/HG/bs
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 1,A61Q 19
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A61K 8/895,A61K 8/37,A61Q 1/04,A61Q 19/00
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FR2896076
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A1
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METHODE DE MISE A DISPOSITION, DE DISTRIBUTION ET DE GRAVURE DONNEES NUMERIQUES ET SERVEUR DE DISTRIBUTION ASSOCIE.
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L'invention se rapporte d'une manière générale à une méthode de gravure sur un disque sécurisé de données numériques représentatives d'un contenu multimédia provenant d'un serveur à distance. L'invention se rapporte également à une méthode de distribution et à une méthode de mise à disposition de données numériques représentatives d'un contenu multimédia destiné à être gravé sur un disque sécurisé. L'invention se rapporte de plus à un serveur de mise à disposition des données. Il est connu notamment par le document US 2005/0154682 une méthode de gravure de contenu multimédia sur disque sécurisé. Cette méthode utilise un graveur adapté pour extraire une clé de chiffrement préenregistrée sur le disque sécurisé. Ce graveur est apte à commander et recevoir un contenu multimédia d'un serveur à distance et à embrouiller le contenu multimédia reçu à l'aide de la clé extraite et éventuellement de clés additionnelles réceptionnées d'un serveur à distance ou d'une autorité de confiance. Enfin, il est propre à graver le contenu multimédia embrouillé sur le disque sécurisé. Toutefois, cette méthode de gravure nécessite l'utilisation d'un graveur particulier. De plus, ce graveur particulier nécessite des moyens de sécurisation importants puisque celui-ci contient un module d'embrouillage de données numériques. En conséquence, l'utilisation de ce graveur est onéreuse. L'invention a pour but de proposer une méthode de gravure moins chère dans laquelle un graveur existant dans le commerce peut être utilisé pour graver un contenu multimédia téléchargé. A cet effet, l'invention a pour objet une méthode de gravure de données numériques provenant d'un serveur de contenu à distance, les données numériques étant gravées sur un disque sécurisé par un dispositif client, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes réalisées par le dispositif client : - recueillir un identifiant à partir du disque sécurisé, ledit identifiant étant associé à une première clé de chiffrement et au disque sécurisé sur lequel les données numériques sont destinées à être gravées, ledit identifiant étant propre à ce disque sécurisé et différent des identifiants associés à d'autres disques sécurisés ; 2 - transmettre au serveur de contenu par l'intermédiaire d'un réseau de distribution, l'identifiant du disque sécurisé et une commande de téléchargement des données numériques destinées à être gravées sur le disque sécurisé ; la première clé de chiffrement associée à l'identifiant étant obtenue par le serveur de contenu à partir de l'identifiant par interrogation d'une base de données stockant des identifiants de disques sécurisés et des premières clés de chiffrement associées à ces identifiants ; - réceptionner des données numériques embrouillées par au moins une seconde clé de chiffrement et la ou chaque seconde clé de chiffrement chiffrée par la première clé de chiffrement ; et - graver sur le disque sécurisé les données numériques embrouillées et la ou chaque seconde clé de chiffrement chiffrée. Suivant des modes particuliers de réalisation, la méthode de gravure comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'identifiant est imprimé de façon lisible par un utilisateur sur une face du disque sécurisé ou sur un document attaché au disque sécurisé, et en ce que l'étape de recueil comprend une étape de saisie de l'identifiant par l'utilisateur depuis le dispositif client ; - l'identifiant du disque sécurisé, la commande de téléchargement, les. données numériques embrouillées et la ou chaque seconde clé de chiffrement chiffrée sont transmis uniquement pendant l'établissement d'une liaison sécurisée ; - la première clé de chiffrement est une clé disque et la ou chaque seconde clé de chiffrement est une clé titre au sens du protocole de protection 25 CSS ; et - la première clé de chiffrement est indépendante de l'identifiant en ce sens qu'elle ne peut pas être obtenue à partir d'une fonction de l'identifiant du disque sécurisé. L'invention a également pour objet une méthode de mise à disposition 30 de données numériques par un serveur de contenu à distance vers au moins un dispositif client par l'intermédiaire d'un réseau de distribution, les données numériques étant destinées à être gravées sur un disque sécurisé par le dispositif client, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes réalisées par le serveur de contenu : 3 -recevoir du dispositif client un identifiant et une commande de téléchargement des données numériques, ledit identifiant étant associé à une première clé de chiffrement et au disque sécurisé sur lequel les données numériques sont destinées à être gravées, ledit identifiant étant propre à ce disque sécurisé et différent des identifiants associés à d'autres disques sécurisés ; - acquérir la première clé de chiffrement associée à l'identifiant par interrogation d'une base de données stockant des identifiants de disques sécurisés et des premières clés de chiffrement associées à ces identifiants ; - rechercher dans une base de contenu les données numériques à partir de la commande de téléchargement ; - générer au moins une seconde clé de chiffrement ; - embrouiller les données numériques recherchées à l'aide de la ou des secondes clés de chiffrement générées ; - chiffrer la ou les secondes clés de chiffrement à partir de la première clé de chiffrement ; et - transmettre au dispositif client les données numériques embrouillées à l'aide de la ou des secondes clés de chiffrement et la ou les secondes clés de chiffrement chiffrées à l'aide de la première clé de chiffrement. Selon un mode particulier, l'étape d'acquisition de la première clé de chiffrement comprend les étapes suivantes : - transmettre l'identifiant du disque sécurisé à un serveur gestionnaire de clés disques contenant la base de stockage ; et - recevoir du serveur gestionnaire de clés disques la première clé de chiffrement associée à l'identifiant du disque sécurisé. L'invention a pour objet un serveur fournisseur de contenu propre à mettre à disposition des données numériques à au moins un dispositif client par l'intermédiaire d'un réseau de distribution, les données numériques étant destinées à être gravées sur un disque sécurisé, caractérisé en ce qu'il comporte : - une interface réseau pour réceptionner un identifiant et une commande de téléchargement de données numériques transmise par le dispositif client, ledit identifiant étant associé à une première clé de chiffrement et au disque sécurisé sur lequel les données numériques sont destinées à être gravées, ledit identifiant étant propre à ce disque sécurisé et différent des identifiants associés à d'autres disques sécurisés ; - des moyens de recherche des données numériques destinées à être gravées dans une base de contenu à partir de la commande de téléchargement transmise par le dispositif client ; - un générateur de nombres aléatoires propre à générer au moins une seconde clé de chiffrement ; - des moyens d'embrouillage des données numériques destinées à être gravées à l'aide de la ou des secondes clés de chiffrement générées ; - des moyens d'acquisition de la première clé de chiffrement associée à l'identifiant par interrogation d'une base de données stockant des identifiants de disques sécurisés et des premières clés de chiffrement associées à ces identifiants ; et - des moyens de chiffrement de la ou des secondes clés de chiffrement à partir de la première clé de chiffrement ; - l'interface réseau étant apte à transmettre au dispositif client les données numériques embrouillées à l'aide de la ou des secondes clés de chiffrement et la ou les secondes clés de chiffrement chiffrées à l'aide de la première clé de chiffrement. Enfin, l'invention a également pour objet une méthode de distribution de données numériques par un serveur de contenu à distance vers au moins un dispositif client par l'intermédiaire d'un réseau de distribution, les données numériques étant destinées à être gravées sur un disque sécurisé, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes : - recueillir par le dispositif client un identifiant à partir du disque sécurisé, ledit identifiant étant associé à une première clé de chiffrement et au disque sécurisé sur lequel les données numériques sont destinées à être gravées, ledit identifiant étant propre à ce disque sécurisé et différent des identifiants associés à d'autres disques sécurisés ; - transmettre l'identifiant du disque sécurisé et une commande de téléchargement de données numériques destinées à être gravées sur le disque sécurisé, du dispositif client au serveur de contenu par l'intermédiaire d'un réseau de distribution ; - rechercher dans une base de contenu les données numériques à partir de la commande de téléchargement, par le serveur de contenu ; - générer au moins une seconde clé de chiffrement par le serveur de contenu ; - embrouiller les données numériques recherchées à l'aide de la ou des secondes clés de chiffrement par le serveur de contenu ; 5 -acquérir la première clé de chiffrement associée à l'identifiant du disque sécurisé par interrogation par le serveur de contenu d'une base de données stockant des identifiants de disques sécurisés et des premières clés de chiffrement associées à ces identifiants - chiffrer la ou les secondes clés de chiffrement à partir de la première 10 clé de chiffrement par le serveur de contenu; - transmettre du serveur de contenu au dispositif client les données numériques embrouillées à l'aide de la ou des secondes clés de chiffrement et la ou les secondes clés de chiffrement chiffrées à l'aide de la première clé de chiffrement; et 15 - graver sur le disque sécurisé les données numériques embrouillées et la ou les secondes clés de chiffrement chiffrées par le dispositif client. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels : 20 - la figure 1 est un schéma sous forme de bloc fonctionnel du système permettant la mise en oeuvre des méthodes selon l'invention ; et - la figure 2 est un schéma illustrant les étapes des méthodes selon l'invention. Dans la suite de la description, il est fait référence uniquement à des 25 données numériques représentant un contenu multimédia. Mais l'invention s'applique à la distribution de tout type de contenu et notamment à des séquences de données audio, vidéo ou textuelles ou à des fichiers de données informatiques utilisées pour la mise en oeuvre de logiciels. Le système 2 permettant la mise en oeuvre des méthodes selon 30 l'invention est illustré schématiquement sur la figure 1. Ce système 2 comprend une autorité de confiance 4, un fabricant de disques DVD 6 et un serveur 8 gestionnaire de clés disques DK, chacun adapté pour échanger des données au travers d'un réseau de distribution 7, tel que par exemple le réseau Internet. 6 De façon classique, l'autorité de confiance 4 est propre à chiffrer une clé disque DK reçue du fabricant de DVD 6 par des clés maîtres MK propres à chaque fabricant de DVD pour générer un ensemble de clés disques sécurisées SDKs correspondant au chiffrement de la clé disque DK. Le fabricant de DVD 6 comprend un générateur 9 de nombres aléatoires et une interface réseau 10. Le générateur 9 est apte à générer des identifiants DID de manière à ce qu'un unique identifiant DID soit associé à chaque DVD produit par le fabriquant de DVD 6. Le générateur 9 est également apte à générer des clés disques DK de manière à ce que à chaque identifiant DID corresponde une unique clé disque DK associée à cet identifiant DID et au DVD correspondant. En variante, il est possible d'accepter d'avoir plusieurs DID (et donc plusieurs DVD) associés à une seule clé disque DK si la probabilité qu'un utilisateur achète deux DVD avec les mêmes clés disques associées pendant une période de temps donnée (ex. un mois) est faible et si la probabilité que deux utilisateurs dans une même zone géographique acquièrent des DVD avec une clé disque DK associée identique est également faible. Par exemple une probabilité de moins de 1% peut être considérée comme faible. Ceci permet de réduire les coûts du système tout en conservant un niveau de sécurité élevé. Les clés disques DK sont indépendantes des identifiants DID auxquels elles sont associées de sorte qu'il est impossible de déduire une clé disque DK en appliquant une fonction particulière à l'identifiant DID. Le fabricant de DVD 6 est adapté pour établir une liaison sécurisée couramment appelée SAC (de l'anglais Secure Authenticated Channel ) avec l'autorité de confiance 4 et le serveur gestionnaire de clés disques 8. Le protocole d'établissement d'une liaison sécurisée est par exemple un protocole standard tel que le protocole SSL de l'anglais Secure Socket Layer ) ou un protocole propriétaire tel que le protocole décrit dans les spécifications du système de protection de marque déposée Smart Right , ce protocole étant également décrit dans la demande de brevet américain No. 10/978162 déposée le 29 octobre 2004. Le fabricant de DVD 6 est apte à transmettre au serveur gestionnaire de clés disques 8 des couples comprenant chacun un identifiant DID et une clé disque DK associée à cet identifiant DID au travers d'une liaison sécurisée SAC. 7 Le fabricant de DVD 6 est propre à graver sur une zone de départ 11 d'un disque DVD 12, l'ensemble des clés disques sécurisées SDKs reçues de l'autorité de confiance 4 en réponse à l'envoi de la clé disque DK. Le fabricant de DVD 6 est adapté pour imprimer sur une 14 des faces du disque DVD 12 d'une manière lisible par un utilisateur humain, l'identifiant DID associé à la clé disque DK chiffrée pour obtenir l'ensemble des clés disques sécurisées SDKs gravées sur ce disque DVD 12. Une zone de données 15 du disque DVD 12 est vierge et peut être gravée par le graveur d'un utilisateur, comme explicité ci-après. Le serveur gestionnaire de clés disques 8 comprend un processeur 17 relié à une base de données 18 et à une interface réseau 20. Le processeur 17 est propre à générer et à compléter la base de données 18 avec des couples comprenant chacun un identifiant DID et une clé disque DK associée à cet identifiant, transmis par le fabricant de DVD 6. Le processeur 17 est apte à rechercher dans la base de données 18 la clé disque DK associée à un identifiant DID dans un couple donné. Le processeur 17 est adapté pour envoyer une alarme à l'autorité de confiance 4 et ne pas transmettre la clé disque DK, lorsqu'il réceptionne un identifiant DID qu'il a déjà reçu lors d'une précédente requête afin de repérer un problème de piratage. La base de données 18 comprend une table de correspondance entre les identifiants DID et les clés disques DK associées à ces identifiants DID. Le serveur gestionnaire de clés disques 8 est sécurisé de manière à assurer la confidentialité, la disponibilité et l'intégrité de sa base de données 18. Le système 2 comprend en outre un dispositif client 22 et un serveur fournisseur de contenu 24. Le dispositif client 22 est généralement disposé chez un utilisateur qui désire accéder à des contenus multimédias par le réseau Internet 7. Il peut s'agir d'un ordinateur ou d'un décodeur numérique ou set top box en anglais. Celui-ci possède une interface homme-machine 26 de type clavier, écran et/ou télécommande. Il est connecté à un graveur 28 légal et standard. Le dispositif client 22 comporte une interface réseau 30 pour recevoir des flux de données numériques du réseau Internet, par téléchargement en temps réel ( streaming en anglais), c'est-à-dire en accédant au contenu au fur 8 et à mesure du chargement, ou par téléchargement préalable ( downloading en anglais) c'est-à-dire en accédant au contenu à l'issue du téléchargement. Le dispositif client 22 contient également de manière préférentielle des moyens pour établir un protocole de paiement avec un intermédiaire financier ou directement avec le serveur fournisseur de contenu 24. Les protocoles de paiement, de type micro paiement, c'est-à-dire dédiés à des paiements de faibles montants, ou de type macro paiement, pour des montants plus élevés sont bien connus de l'homme du métier et ne seront pas décrits plus avant. Le serveur fournisseur de contenu 24 comprend une base de données 32 stockant des données numériques représentant des contenus multimédias sous une forme compressée et un processeur de données 34 propre à rechercher un contenu multimédia commandé dans la base 32 à partir d'une désignation ou d'une référence ICM de celui-ci. Le serveur fournisseur de contenu 24 comporte également un générateur de nombres aléatoires 36 propre à générer des clés titres TK, un module 38 de chiffrement des clés titres TK et un module d'embrouillage 40 des contenus multimédias à l'aide des clés titres TK tous deux connectés au générateur 36. L'embrouillage des données est préférentiellement effectué selon la norme DVB CSS (de l'anglais Digital Video Broadcasting Content Scrambling signifiant littéralement Diffusion Vidéonumérique Embrouillage de Contenu ). Le serveur comprend en outre une interface réseau 42 connectée au processeur 34, au module de chiffrement 38 et au module d'embrouillage 40. Les échanges de données entre l'autorité de confiance 4, le fabricant de DVD 6, le serveur gestionnaire de clés disques 8, le dispositif client 22 et le serveur fournisseur de contenu 24 ne sont établis que en présence d'une liaison sécurisée SAC. Les étapes des méthodes selon l'invention sont illustrées sur la figure 3 par cinq axes du temps t et par des flèches illustrant les échanges entre l'autorité de confiance 4, le fabricant de DVD 6, le serveur gestionnaire de clés disques 8, le dispositif client 22 et le serveur fournisseur de contenu 24 ainsi que les traitements effectués par ces équipements. Au cours d'une étape 50, le fabricant de DVD 6 génère une clé disque DK et un identifiant DID associé à la clé disque DK pour produire un disque DVD sécurisé 12. Au cours d'une étape 52, le fabricant de DVD 6 transmet la clé disque DK à l'autorité de confiance 4 au travers d'une liaison sécurisée SAC. Au cours d'une étape 54, l'autorité de confiance 4 chiffre la clé disque réceptionnée DK par l'ensemble des clés maîtres MK de chacun des fabricants de lecteurs de DVD pour générer un ensemble de clés disques sécurisées SDKs. Au cours d'une étape 56, l'autorité de confiance 4 transmet l'ensemble des clés disques sécurisées ainsi obtenues SDKs au fabricant de DVD 6. Au cours d'une étape 58, le fabricant de DVD 6 transmet la clé disque DK et l'identifiant DID associé à cette clé disque DK au serveur gestionnaire de clés disques 8. Au cours d'une étape 60, le processeur 17 du serveur gestionnaire enregistre dans la base de données 18 la clé disque DK et l'identifiant DID de façon à ce que ceux-ci soient directement reliés pour permettre la récupération de la clé disque DK lors de la réception de l'identifiant DID. Au cours d'une étape 70, le fabricant de DVD 6 grave l'ensemble des clés disques sécurisées SDKs sur la zone de départ 11 du disque DVD 12 et imprime l'identifiant DID sur la face 14 de ce disque DVD 12. Le disque DVD 12 ainsi prégravé est distribué et vendu dans le commerce comme support d'enregistrement sécurisé de contenu. Lorsqu'un utilisateur ayant acheté le disque DVD sécurisé 12 souhaite enregistrer sur celui-ci un contenu multimédia téléchargé à partir d'un serveur fournisseur de contenu 24, l'utilisateur sélectionne, par l'intermédiaire de l'interface 26 du dispositif client, une séquence vidéo par exemple un film ou une émission particulière qu'il souhaite graver sur le disque DVD 12. Au cours d'une étape 72, l'utilisateur construit par l'intermédiaire de l'interface 26, un message de commande de contenu vidéo qu'il émet à l'adresse du serveur fournisseur de contenu 24. Ce message de commande contient une référence ICM de la séquence vidéo demandée, un ordre de paiement ainsi que l'identifiant DID imprimé sur le disque DVD 12. A l'étape suivante 74, le message de commande ainsi construit est envoyé au serveur fournisseur de contenu 24. Au cours d'une étape 76, le serveur fournisseur de contenu 24 transmet l'identifiant DID au serveur gestionnaire 8. Au cours d'une étape 78, le processeur 17 du serveur gestionnaire recherche la clé disque DK associée à l'identifiant DID reçu du serveur fournisseur de contenu 24. Au cours d'une étape 80, le serveur gestionnaire de clés disques 8 transmet la clé disque DK au serveur fournisseur de contenu 24. Au cours d'une étape 82, le processeur 34 recherche dans la base de données 32 la séquence vidéo commandée par l'utilisateur à l'aide de la référence ICM de celle-ci. Au cours d'une étape 84, le générateur de nombres aléatoires 36 génère des clés titres TK qu'il transmet au module de chiffrement 38 et au module d'embrouillage 40. Au cours d'une étape 86, le module d'embrouillage 40 embrouille la 1.5 séquence vidéo issue de la base de données 32 à l'aide des clés titres TK reçues du générateur 36. Au cours d'une étape 88, le module de chiffrement 38 chiffre les clés titres TK à partir de la clé disque DK reçue du serveur gestionnaire de clés disques 8. 20 Au cours d'une étape 90, le serveur fournisseur de contenu 24 transmet le contenu embrouillé à l'aide des clés titres ETK (contenu) et les clés titres chiffrées par la clé disque EDK (TK) au dispositif client 22. Au cours d'une étape 92, le dispositif client 22 réceptionne les données transmises par le serveur de contenu, les transmet au graveur 28 qui 25 grave ses données sur la zone de données 15 du disque DVD 12. En variante, l'identifiant DID est préenregistré sur une zone du disque DVD vierge, par exemple sous la forme d'un nombre à huit bits. En variante, l'identifiant DID est imprimé sous forme de code barre lisible par un lecteur de code barre du dispositif client. 30 En variante, l'identifiant DID est imprimé sur un document (étiquette, jaquette, etc.) associé au disque DVD lors de sa vente. En variante, l'identifiant DID est transmis directement par le dispositif client 22 au serveur gestionnaire de clés disques 8 et ne transite pas par le serveur fournisseur de contenu 24. En réponse, le serveur gestionnaire de clés 11 disques 8 transmet la clé disque DK associé à cet identifiant DID au serveur fournisseur de contenu 24. En variante, la base de données 18 contenant les couples identifiants DID/ clés disques DK est gérée et contenue dans le serveur fournisseur de contenu 24. En variante, chaque identifiant DID est supporté par chaque disque, c'est-à-dire qu'il est forcément gravé ou imprimé sur le disque. Ce mode de réalisation présente plus de sécurité car il évite les fraudes par vol du document associé au disque. En variante, l'identifiant DID est généré par l'autorité de confiance 4 plutôt que par le fabricant de DVD 6. Comme l'autorité de confiance 4 n'a aucun lien financier avec le fabricant de DVD, le graveur ou le serveur fournisseur de contenu multimédia, cette variante assure qu'à une seule clé disque DK corresponde un unique identifiant DID. La méthode selon l'invention a été décrite lors de l'utilisation d'un système de protection CSS. Toutefois, cette méthode peut également être utilisée avec un système de protection Vidi tel que défini dans les documents Blue-ray Disc, Content Protection System for BD-Rom, White Paper, septernber 2003, Panasonic, Philips, Sony et Vidi Copy Protection System for DVD+R/+RW Vidéo Recording Format, System Description, version 1.0, march 2004, Philips, Hewlett-Packard . Dans ce cas, le DVD disque 12 est de type DVD-R/RW, la clé disque DK est une clé racine Vidi (en anglais Vidi root key ), l'ensemble de clés disques sécurisées SDKs est un bloc de clés d'accès (en anglais enabling key block ), le fabricant est l'autorisant Vidi (en anglais Vidi Licensor ), l'autorité de confiance est le gestionnaire de clé racine Vidi (en anglais Vidi Root Key Manager ) et enfin le procédé de formatage du contenu embrouillé est remplacé par le procédé de formatage Vidi. En variante le disque DVD est de type DVD-R, DVD-RW, DVD+R, 30 DVD+RW ou DVD-RAM. Avantageusement, le disque DVD ainsi obtenu est protégé par un format de protection standard (par exemple CSS ou Vidi) et peut ainsi être lu par tous lecteurs DVD légaux. 12 Avantageusement, les disques DVD sécurisés peuvent être gravés sur n'importe quel graveur DVD existant. Avantageusement, les disques DVD sécurisés gravés selon la méthode décrite précédemment sont résistants à la copie bit à bit. Avantageusement, la clé disque n'est pas transmise du dispositif client au serveur fournisseur de contenu ce qui assure une plus grande sécurité du système. Avantageusement la protection des clés de chiffrement DK, TK est gérée dans un environnement professionnel plutôt que par un dispositif client. En conséquence, le dispositif client et le graveur ne comportent aucune clé de chiffrement embarquée de sorte que cette solution est plus sécurisée que les solutions existantes. Ainsi, cette invention peut être mise en oeuvre sur des dispositifs vidéos existants avec des modifications mineures pour obtenir un disque DVD gravé sécurisé. Avantageusement, le gestionnaire de clés disques assure la diversification des clés en gérant sa base de données ce qui permet de contrôler les fabricants de DVD malhonnêtes. Avantageusement, les contenus multimédias sont délivrés au dispositif client de manière sécurisée. Avantageusement le serveur fournisseur de contenu est indépendant du représentant du format de protection du disque DVD. Avantageusement, différents modes de distribution des contenus multimédias tels que la superdistribution ou l'utilisation du mode Push peuvent être utilisés. Avantageusement, les disques DVD vierges prégravés peuvent également être utilisés comme des disques DVD standards qui peuvent être gravés normalement sans sécurisation des données
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L'invention concerne une méthode de gravure de données numériques provenant d'un serveur à distance. La méthode comporte les étapes suivantes :- recueillir (72) un identifiant (DID) propre au disque sécurisé (12) destiné à recevoir les données numériques ;- transmettre (74, 76) au serveur à distance, l'identifiant (DID) et une commande (ICM) de téléchargement des données numériques ;- réceptionner (90) les données numériques embrouillées par au moins une seconde clé de chiffrement et les secondes clés de chiffrement chiffrées par une première clé de chiffrement (DK) ; et- graver (92) sur le disque sécurisé (12) les données numériques embrouillées et les secondes clés de chiffrement chiffrées.L'invention concerne également une méthode de mise à disposition, une méthode de distribution et un serveur de distribution.
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1. Méthode de gravure de données numériques provenant d'un serveur de contenu (24) à distance, les données numériques étant gravées sur un disque sécurisé (12) par un dispositif client (22), caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes réalisées par le dispositif client (22) : - recueillir (72) un identifiant (DID) à partir du disque sécurisé (12), ledit identifiant (DID) étant associé à une première clé de chiffrement (DK) et au disque sécurisé (12) sur lequel les données numériques sont destinées à être gravées, ledit identifiant (DID) étant propre à ce disque sécurisé (12) et différent des identifiants associés à d'autres disques sécurisés (12) ; - transmettre (74, 76) au serveur de contenu (24) par l'intermédiaire d'un réseau de distribution (7), l'identifiant (DID) du disque sécurisé (12) et une commande (ICM) de téléchargement des données numériques destinées à être gravées sur le disque sécurisé (12) ; la première clé de chiffrement (DK) associée à l'identifiant (DID) étant obtenue (80) par le serveur de contenu (24) à partir de l'identifiant (DID) par interrogation d'une base de données (18) stockant des identifiants (DID) de disques sécurisés (12) et des premières clés de chiffrement (DK) associées à ces identifiants ; réceptionner (90) des données numériques embrouillées (ETK(contenu)) par au moins une seconde clé de chiffrement (TK) et la ou chaque seconde clé de chiffrement chiffrée (EDK(TK)) par la première clé de chiffrement (DK) ; et - graver (92) sur le disque sécurisé (12) les données numériques embrouillées (ETK(contenu)) et la ou chaque seconde clé de chiffrement chiffrée (EDK(TK)). 2. Méthode de gravure selon la 1, caractérisée en ce que l'identifiant (DID) est imprimé de façon lisible par un utilisateur sur une face (14) du disque sécurisé (12) ou sur un document attaché au disque sécurisé (12), et en ce que l'étape de recueil (72) comprend une étape de saisie de l'identifiant (DID) par l'utilisateur depuis le dispositif client (22). 3. Méthode de gravure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'identifiant (DID) du disque sécurisé (12), la commande de téléchargement (ICM), les données numériques embrouillées 14 (ETK(contenu)) et la ou chaque seconde clé de chiffrement chiffrée (EDK(TK)) sont transmis uniquement pendant l'établissement d'une liaison sécurisée (SAC). 4. Méthode de gravure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la première clé de chiffrement (DK) est une clé disque (DK) et la ou chaque seconde clé de chiffrement (TK) est une clé titre (TK) au sens du protocole de protection CSS. 5. Méthode de gravure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la première clé de chiffrement (DK) est indépendante de l'identifiant (DID) en ce sens qu'elle ne peut pas être obtenue à partir d'une fonction de l'identifiant (DID) du disque sécurisé (12). 6. Méthode de mise à disposition de données numériques par un serveur de contenu (24) à distance vers au moins un dispositif client (22) par l'intermédiaire d'un réseau de distribution (7), les données numériques étant destinées à être gravées sur un disque sécurisé (12) par le dispositif client (22), caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes réalisées par le serveur de contenu (24) : - recevoir (72, 74) du dispositif client (22) un identifiant (DID) et une commande (ICM) de téléchargement des données numériques, ledit identifiant (DID) étant associé à une première clé de chiffrement (DK) et au disque sécurisé (12) sur lequel les données numériques sont destinées à être gravées, ledit identifiant (DID) étant propre à ce disque sécurisé (12) et différent des identifiants associés à d'autres disques sécurisés (12) ; - acquérir (76, 78, 80) la première clé de chiffrement (DK) associée à l'identifiant (DID) par interrogation d'une base de données (18) stockant des identifiants (DID) de disques sécurisés (12) et des premières clés de chiffrement (DK) associées à ces identifiants ; - rechercher (82) dans une base de contenu (32) les données numériques à partir de la commande de téléchargement (ICM) ; - générer (84) au moins une seconde clé de chiffrement (TK) ; -embrouiller (86) les données numériques recherchées à l'aide de la ou des secondes clés de chiffrement (TK) générées ; - chiffrer (88) la ou les secondes clés de chiffrement (TK) à partir de la première clé de chiffrement (DK) ; et 15 - transmettre (90) au dispositif client (22) les données numériques embrouillées (ErK(contenu)) à l'aide de la ou des secondes clés de chiffrement (TK) et la ou les secondes clés de chiffrement chiffrées (EDK(TK)) à l'aide de la première clé de chiffrement (DK). 7. Méthode de mise à disposition selon la 6, caractérisée en ce que l'étape d'acquisition (76, 78, 80) de la première clé de chiffrement (DK) comprend les étapes suivantes : - transmettre (76, 78) l'identifiant (DID) du disque sécurisé (12) à un serveur gestionnaire de clés disques (8) contenant la base de stockage (18) ; et - recevoir (80) du serveur gestionnaire de clés disques (8) la première clé de chiffrement (DK) associée à l'identifiant (DID) du disque sécurisé (12). 8. Serveur de contenu (24) propre à mettre à disposition des données numériques à au moins un dispositif client (22) par l'intermédiaire d'un réseau de distribution (7), les données numériques étant destinées à être gravées sur un disque sécurisé (12), caractérisé en ce qu'il comporte : -une interface réseau (42) pour réceptionner un identifiant (DID) et une commande (ICM) de téléchargement de données numériques transmise par le dispositif client (22), ledit identifiant (DID) étant associé à une première clé de chiffrement (DK) et au disque sécurisé (12) sur lequel les données numériques sont destinées à être gravées, ledit identifiant (DID) étant propre à ce disque sécurisé (12) et différent des identifiants associés à d'autres disques sécurisés (12) ; - des moyens de recherche (34) des données numériques destinées à être gravées dans une base de contenu (32) à partir de la commande de 25 téléchargement (ICM) transmise par le dispositif client (22) ; - un générateur (36) de nombres aléatoires propre à générer au moins une seconde clé de chiffrement (TK) ; - des moyens d'embrouillage (40) des données numériques destinées à être gravées à l'aide de la ou des secondes clés de chiffrement (TK) générées ; 30 -des moyens d'acquisition (34, 42) de la première clé de chiffrement (DK) associée à l'identifiant (DID) par interrogation d'une base de données (18) stockant des identifiants (DID) de disques sécurisés (12) et des premières clés de chiffrement (DK) associées à ces identifiants ; et 16 -des moyens de chiffrement (38) de la ou des secondes clés de chiffrement (TK) à partir de la première clé de chiffrement (DK) ; - l'interface réseau (42) étant apte à transmettre au dispositif client (22) les données numériques embrouillées (ETK(contenu)) à l'aide de la ou des secondes clés de chiffrement (TK) et la ou les secondes clés de chiffrement chiffrées (EDK(TK)) à l'aide de la première clé de chiffrement (DK). 9. Méthode de distribution de données numériques par un serveur de contenu (24) à distance vers au moins un dispositif client (22) par l'intermédiaire d'un réseau de distribution (7), les données numériques étant destinées à être gravées sur un disque sécurisé (12), caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes : - recueillir (72) par le dispositif client (22) un identifiant (DID) à partir du disque sécurisé (12), ledit identifiant (DID) étant associé à une première clé de chiffrement (DK) et au disque sécurisé (12) sur lequel les données numériques sont destinées à être gravées, ledit identifiant (DID) étant propre à ce disque sécurisé (12) et différent des identifiants associés à d'autres disques sécurisés (12) ; - transmettre (74, 76) l'identifiant (DID) du disque sécurisé (12) et une commande (ICM) de téléchargement de données numériques destinées à être gravées sur le disque sécurisé (12), du dispositif client (22) au serveur de contenu (24) par l'intermédiaire d'un réseau de distribution (7) ; - rechercher (78) dans une base de contenu (32) les données numériques à partir de la commande de téléchargement (ICM), par le serveur de contenu (24) ; - générer (84) au moins une seconde clé de chiffrement (TK) par le serveur de contenu (24) ; - embrouiller (86) les données numériques recherchées à l'aide de la ou des secondes clés de chiffrement (TK) par le serveur de contenu (24) ; -acquérir (80) la première clé de chiffrement (DK) associée à l'identifiant (DID) du disque sécurisé (12) par interrogation par le serveur de contenu (24) d'une base de données (18) stockant des identifiants (DID) de disques sécurisés (12) et des premières clés de chiffrement (DK) associées à ces identifiants ; 17 - chiffrer (88) la ou les secondes clés de chiffrement (TK) à partir de la première clé de chiffrement (DK) par le serveur de contenu (24); - transmettre (90) du serveur de contenu (24) au dispositif client (22) les données numériques embrouillées (ETK(contenu)) à l'aide de la ou des secondes clés de chiffrement (TK) et la ou les secondes clés de chiffrement chiffrées (EDK(TK)) à l'aide de la première clé de chiffrement (DK); et - graver (92) sur le disque sécurisé (12) les données numériques embrouillées (ETK(contenu)) et la ou les secondes clés de chiffrement chiffrées (EDK(TK)) par le dispositif client (22).
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G,H
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G11,H04
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G11B,H04L
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G11B 7,H04L 9
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G11B 7/00,G11B 7/0045,H04L 9/14,H04L 9/32
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FR2898005
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A1
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DISPOSITIF ET PROCEDE DE GESTION DE MESSAGES POUR MESSAGERIE INSTANTANEE
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Domaine de l'invention La présente invention concerne le domaine des applications de messagerie instantanée mises en oeuvre dans des réseaux de télécommunications. De façon connue, ces applications permettent d'établir des conférences entre deux ou plusieurs dispositifs clients sur des terminaux, tels qu'ordinateurs, téléphones mobiles, PDAs (Portable Digital Assistants), ou autres. L'invention concerne plus particulièrement l'interconnexion de dispositifs clients pour réaliser de telles conférences, ces dispositifs clients 15 mettant en oeuvre des protocoles de communication différents. Art antérieur Le document WO 03 094011 décrit un système de messagerie instantanée qui, pour faire dialoguer différents clients, propose d'utiliser 20 un protocole et des serveurs dits universels conformes à un même standard, par exemple XML (Extensible Markup Language). En conséquence, chaque serveur du réseau doit incorporer un serveur de messagerie universel afin de rendre ce service. Le document US 6 549 937 B1 décrit un système de 25 communication multi-protocole, permettant à plusieurs clients utilisant des protocoles de communication différents de communiquer entre eux, au moyen d'une plateforme de conversion de protocole implémentée par les serveurs du réseau. Cette solution a pour inconvénient de nécessiter l'intégration de 30 la plateforme de conversion dans les serveurs du réseau. Il existe actuellement des clients de messagerie instantanée, tels que TrillianTM, capables de se connecter à des serveurs de messagerie instantanée différents tels que MSN ou ICQ , en utilisant des protocoles de communication différents, autrement dit incompatibles entre eux. La figure 1 décrit, à titre d'exemple et conformément à l'état actuel de la technique, un client TrillianTM 1 apte à communiquer, dans un réseau 2 de télécommunications, avec deux clients ICQ 61 et 62 et un client MSN 7, les clients ICQ 61 et 62 (respectivement le client MSN 7) étant directement connectés à un serveur ICQ 3 (respectivement à un serveur MSN 4) du réseau 2. Le client TrillianTM 1 permet à un utilisateur possédant un compte de messagerie instantanée ICQ et un compte de messagerie instantanée MSN , de visualiser, sous une plateforme logicielle unique, ses contacts constitués, dans cet exemple, par le client 61, le client 62 et le client 7. Le client 1 offre en outre la possibilité d'établir des conférences de messagerie instantanée entre des clients utilisant un même protocole de communication, par exemple les clients 61 et 62. Néanmoins, le client 1 ne permet pas de créer de conférences entre des clients de messagerie utilisant des protocoles de communication différents, à savoir dans cet exemple, entre le client MSN 7 et les clients ICQ 61, 62. Objet de l'invention La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités. Elle propose une solution technique permettant de gérer des conférences de messagerie instantanée entre des clients utilisant des protocoles différents, cette solution ne nécessitant aucune modification des serveurs de messagerie impliqués dans ces conférences. Ces buts sont atteints grâce à un dispositif client comportant des moyens adaptés à recevoir, dans un réseau de télécommunications, des messages en provenance d'un premier dispositif client selon un premier protocole de communication et d'au moins un deuxième dispositif client selon un deuxième protocole de communication différent du premier protocole de communication. Ce dispositif client comporte en outre des moyens de relais pour relayer au moins un premier message émis par le premier dispositif client à au moins un deuxième dispositif client, ces moyens de relais étant adaptés à : - recevoir au moins un premier message en provenance du premier dispositif client selon le premier protocole de communication; -extraire le contenu de ce premier message ; - encapsuler ce contenu dans au moins un deuxième message; 15 et - envoyer le deuxième message à au moins un deuxième dispositif client selon le deuxième protocole de communication. Ainsi, le dispositif client selon l'invention permet de faire 20 communiquer entre eux, deux clients utilisant des protocoles de communication différents. En ce sens, le dispositif client selon l'invention sera dénommé ci-après client multi-protocole . La mise en relation de deux clients utilisant des protocoles différents est assurée par les moyens de relais du dispositif multi-protocole 25 selon l'invention. La solution selon l'invention ne nécessite pas d'apporter de modification au niveau du réseau, contrairement à la solution décrite dans le document US 6 549 937 B1 qui nécessite l'intégration d'une plateforme de conversion. De plus, les clients participant à la conférence n'ont pas besoin d'être modifiés. Dans un mode particulier de réalisation, le dispositif client selon l'invention peut aussi faire communiquer entre eux des clients utilisant un 5 protocole de communication commun. Ainsi, le dispositif client selon l'invention permet de mettre en relation plusieurs clients : - lorsque le protocole commun de communication n'est pas adapté à réaliser une conférence avec plus de deux clients participants ; ou 10 - lorsque le protocole commun de communication permet de réaliser des conférences avec plus de deux clients participants mais lorsqu'au moins un de ces clients n'est pas adapté à implémenter une fonctionnalité de conférence. Selon une particularité de l'invention, le dispositif client selon 15 l'invention comporte en outre des moyens adaptés à encapsuler un même contenu dans au moins deux messages, et à envoyer un premier de ces messages au premier dispositif client selon le premier protocole de communication et un deuxième message au deuxième dispositif client selon le deuxième protocole de communication. 20 Ainsi, le dispositif selon l'invention permet de diffuser en une seule manipulation un message de même contenu à différents clients utilisant des protocoles de communication non compatibles entre eux. Cette caractéristique n'était rendue possible par aucun des systèmes de messagerie de l'art antérieur précités. 25 Selon une particularité de l'invention, les moyens d'encapsulation du dispositif client selon l'invention sont en outre adaptés à encapsuler dans au moins les premier et deuxième messages un contenu personnalisé en fonction des premier et deuxième dispositifs clients. Ainsi, dans le cas d'une application d'une conférence par messagerie instantanée, le dispositif client selon l'invention peut envoyer des messages personnalisés aux différents participants, comme par exemple des messages de bienvenue lors de l'initialisation de cette conférence. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif client selon l'invention communique avec au moins un des dispositifs clients via un serveur du réseau de télécommunications. Dans cette architecture de type client/serveur, chaque client est directement relié au serveur auquel il est associé. Ce type d'architecture est préservé dans le cas de la présente invention qui ne nécessite aucune modification au niveau du serveur. Cette caractéristique représente une amélioration vis-à-vis de la solution précitée proposée dans le document WO 03 094011 qui requiert 15 un serveur de messagerie universel dans le réseau. Dans un autre mode de réalisation, certains clients communiquent entre eux sans l'intermédiaire d'un serveur, en utilisant par exemple le protocole SIP/SIMPLE (Session Initiation Protocol, SIP for Instant Messaging and Presence Leveraging Extensions) en cours de 20 normalisation par l'IETF (Internet Engineering Task Force). Dans une application privilégiée de l'invention, les premier et deuxième dispositifs clients sont des clients de messagerie instantanée utilisant des protocoles de communication différents. Dans cette application, le dispositif client selon l'invention permet l'établissement et 25 la gestion d'une conférence entre ces dispositifs clients de messagerie instantanée. Plus précisément, le dispositif client selon l'invention initialise la conférence de messagerie instantanée et assure ensuite le relais des messages entre les différents clients participant à la conférence. Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif client selon l'invention comprend une interface homme-machine permettant à un utilisateur du dispositif de sélectionner des objets ou icônes représentatifs des clients pour établir une conférence de messagerie entre ces clients. Ainsi, le dispositif client selon l'invention propose une interface homme-machine traditionnelle, du type de celles utilisées dans les systèmes de messagerie instantanée mono-protocole. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif client selon l'invention comporte des moyens adaptés à interroger au moins un serveur de présence associé aux dispositifs clients, et à maintenir une liste de présence des dispositifs clients. Ainsi, le dispositif client selon l'invention connaît à chaque instant la liste des clients présents à la conférence. Ce serveur de présence pourrait également fournir des informations concernant la disponibilité de chaque client. Par exemple, le statut ne pas déranger d'un client pourrait rentrer en ligne de compte pour la transmission de messages privés ou autres. De façon connue, dans une architecture de type client/serveur, la fonction serveur de présence peut être implémentée par les serveurs de messagerie auxquels sont connectés les différents clients. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif client selon l'invention comporte, en outre : - des moyens destinés à déterminer, à partir d'une convention syntaxique, si le contenu d'un message reçu par le dispositif client selon l'invention est représentatif ou non d'une commande, et - des moyens de traitement de cette commande. A la réception d'un message, le dispositif client multi-protocole selon l'invention est capable de déterminer s'il s'agit d'une commande passée par l'un des utilisateurs participant à la conférence, cette commande étant conforme à une convention syntaxique devant être respectée par les utilisateurs de ces clients. Par exemple, une telle convention pourrait consister à introduire un identificateur tel qu'un + , au début du contenu de chaque message destiné à être interprété en tant que commande par le dispositif client multi-protocole. Selon l'invention, la commande est ensuite traitée par le dispositif client multi-protocole. Les interfaces homme-machine actuellement utilisées par les clients de messagerie instantanée mono-protocole fournissent des boutons qui génèrent des commandes traitées sur le réseau par le serveur associé aux clients. Les moyens mis en oeuvre par le dispositif client multiprotocole selon la présente invention, permettent de rendre les mêmes services, mais dans un contexte multi-protocole et sans faire intervenir les serveurs de messagerie pour le traitement de ces commandes. Ainsi, le traitement des commandes est centralisé au niveau du dispositif client multi-protocole, sans avoir à passer par une pluralité de serveurs de messagerie instantanée pour le traitement de ces commandes. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif est adapté à envoyer à au moins un des clients, un message contenant au moins une partie d'une liste comportant au moins une commande. Ainsi, tous les clients participant à la conférence peuvent être informés de manière simple, et à n'importe quel moment, des différentes commandes qui sont mises à leur disposition lors de la conférence. Par exemple, au moment de l'initialisation d'une conférence, le dispositif client multi-protocole peut diffuser à l'ensemble des clients participant à la conférence, un message comportant la liste des commandes essentielles. Ainsi, chaque client n'a pas besoin de connaître a priori ces commandes. De plus, la liste des commandes peut être mise à jour de manière centralisée au niveau du dispositif client multi-protocole selon l'invention. Selon une autre caractéristique de l'invention, cette commande est choisie parmi: - une requête pour obtenir la liste des premier et au moins un deuxième dispositifs clients; - une requête pour obtenir la liste des clients présents ; - une requête pour quitter la conférence en cours ; -une requête pour obtenir un message d'aide ; - une requête pour faire passer un message privé à un desdits clients ; Ces commandes classiques permettent d'implémenter des fonctionnalités qui rendent la conférence plus lisible par les différents clients participant à la conférence. Voici à titre d'exemple non limitatif, la liste de ces commandes. +list : commande permettant d'obtenir la liste des premier et au moins un deuxième dispositifs clients. +listp : commande permettant d'obtenir la liste des clients actuellement présents à la conférence. +quit : commande permettant de quitter la conférence en cours. +help : commande permettant d'obtenir un message d'aide comprenant des informations essentielles aux participants de la conférence, comme par exemple la syntaxe à utiliser pour passer des commandes ainsi que la liste des commandes disponibles. +priv : commande permettant de passer un message privé à un des clients, évitant toute diffusion auprès des autres clients. D'autres commandes pourraient être implémentées, telle qu'une 30 requête permettant de récupérer des informations concernant le profil d'un des clients participant à la conférence. Par exemple, la syntaxe de cette commande pourrait être la suivante : +getinfo , où nickname est le nom (ou identifiant) de l'utilisateur associé au client dont les informations sont à récupérer. Cette commande peut être utilisée pour contourner des systèmes de privauté. Considérons une session de conférence comprenant deux clients MSN et un dispositif client multi-protocole selon l'invention. Dans le cas où un client MSN a refusé l'accès à ses données personnelles à l'autre client MSN , cet autre client MSN pourra obtenir ces données en s'adressant au dispositif client multi-protocole selon l'invention. L'invention vise également un procédé de gestion de messages dans un réseau de télécommunications, comportant : - une étape de réception d'au moins un premier message en provenance d'un premier dispositif client selon un premier protocole de 15 communication ; - une étape d'extraction du contenu de ce message ; - une étape d'encapsulation de ce contenu dans au moins un deuxième message ; et - une étape d'envoi du deuxième message à au 20 moins un deuxième dispositif client selon un deuxième protocole de communication différent du premier protocole de communication. Les avantages et réalisations particulières de ce procédé sont les mêmes que ceux associés au dispositif client selon l'invention, décrits ci-avant. 25 Dans un mode préféré de réalisation, les différentes étapes du procédé de gestion de messages sont déterminées par des instructions de programmes d'ordinateurs. En conséquence, l'invention vise aussi un programme d'ordinateur sur un support d'informations, ce programme étant 30 susceptible d'être mis en oeuvre dans un ordinateur, ce programme comportant des instructions adaptées à la mise en oeuvre des étapes d'un procédé de gestion de messages tel que décrit ci-dessus. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. L'invention vise aussi un support d'informations lisible par un ordinateur, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur 10 tel que mentionné ci-dessus. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen 15 d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres 20 moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en 25 question. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif et dans lesquels : - la figure 1 déjà décrite, représente des clients de messagerie instantanée de l'état actuel de la technique, dans leur environnement ; - la figure 2 illustre un système d'interconnexion entre deux clients utilisant des protocoles de communication différents et un dispositif client multi-protocole selon l'invention, dans un mode particulier de réalisation ; - la figure 3A représente les étapes mises en oeuvre par le dispositif client selon l'invention de la figure 2, lors de la diffusion d'un message de même contenu aux autres clients de la figure 2 ; - la figure 3B représente les étapes mises en oeuvre par le dispositif client selon l'invention, lors de la réception d'un message en provenance d'un client ; - la figure 4 illustre des échanges de message entre les clients et le dispositif client selon l'invention de la figure 2 ; et - la figure 5 représente, à titre d'exemple, une liste de présence et/ou disponibilité des clients participant à la conférence, gérée par le dispositif client selon l'invention. Description détaillée d'un mode de réalisation L'invention va maintenant être décrite dans une application privilégiée d'un système de messagerie instantanée. La figure 2 illustre, à titre d'exemple, un système d'interconnexion entre deux clients de messagerie instantanée (par exemple, un client ICQ 6 et un client MSN 7) et un dispositif client 100 selon l'invention, dans un mode particulier de réalisation. Le client ICQ 6 (respectivement le client MSN 7) est relié au serveur ICQ 3 (respectivement au serveur MSN 4) dans un réseau de télécommunications 2 comportant en outre un serveur de présence 5 relié aux serveurs de messagerie instantanée 3 et 4. Dans l'exemple décrit ici, le dispositif client 100 selon l'invention est constitué par un ordinateur comprenant une unité centrale (CPU) 20, un système de mémoire 10 et un système de bus 9 permettant de relier les différents composants et notamment l'unité centrale 20 au système de mémoire 10 et à un écran 14, un clavier 15, une souris 16, un disque dur 19 et à des moyens de communication constitués par une interface réseau 18 et un modem 17. Le système de mémoire 10 comprend de la mémoire vive (RAM) 11, de la mémoire morte (ROM) 12, un BIOS (Basic Input/Output System) 13. De façon connue, l'utilisateur interagit avec le dispositif client notamment par l'écran 14, le clavier 15 et la souris 16 précités, par l'intermédiaire d'une interface homme-machine. Dans l'exemple décrit ici, la mémoire morte 12 constitue un support d'enregistrement qui mémorise un programme d'ordinateur PG conforme à l'invention, apte à mettre en oeuvre, lorsqu'il est exécuté par l'unité centrale 20, les étapes du procédé de gestion de messages conforme à l'invention, ce procédé étant représenté sous forme d'organigrammes aux figures 3A et 3B. Etablissement d'une conférence Nous supposons qu'un utilisateur 23 du dispositif client multiprotocole 100 conforme à l'invention, souhaite établir une conférence de messagerie instantanée entre un utilisateur 21 utilisant le premier client de messagerie 6 et un utilisateur 22 utilisant le deuxième client de messagerie 7. Dans l'exemple décrit ici, l'utilisateur 23 sélectionne, dans un premier temps, au moyen de l'interface homme-machine, des objets représentatifs des clients 6 et 7 (autrement appelés contacts), et dans un deuxième temps, l'utilisateur 23 sélectionne dans un menu une fonction de type conférence qui permet d'établir la conférence de messagerie instantanée entre les dispositifs clients 100, 6, 7. Par exemple, une fenêtre de conférence dans laquelle s'inscrit l'historique de la conférence apparaît chez l'utilisateur 23. Cette fenêtre fournit également une liste des contacts préalablement sélectionnés (représentatifs des clients 6 et 7 dans cet exemple) lors de l'établissement de la conférence. La conférence est maintenant établie entre les dispositifs clients 100, 6, 7. Diffusion d'un message Nous allons maintenant décrire les étapes permettant au dispositif client selon l'invention de diffuser un même contenu de message aux autres clients participant à la conférence. Dans l'exemple décrit ici, le dispositif client 100 souhaite envoyer un message de bienvenue aux clients 6 et 7. La figure 3A décrit sous forme d'organigramme, les étapes mises en oeuvre par le dispositif client multi-protocole 100, lors de la diffusion d'un message de même contenu aux clients de la figure 2. Le contenu du message à diffuser est identifié au cours d'une étape E1. Au cours d'une étape E2, ce contenu est encapsulé dans deux messages de bienvenue MI et M2 destinés respectivement au client 7 et au client 6 de la figure 4. A cet effet, le dispositif client 100 utilise les moyens d'encapsulation constitués par l'unité centrale 20 qui met en oeuvre l'étape E2 du procédé selon l'invention. Le dispositif client multi-protocole 100 envoie ensuite au cours d'une étape E4, en utilisant les moyens de communication formés par l'interface réseau 18 et le modem 17, le message MI au client 7 par l'intermédiaire de son serveur associé 4 selon le protocole de communication utilisé par le client 7, et le message M2 au client 6 par l'intermédiaire de son serveur associé 3 selon le protocole de communication utilisé par le client 6. La diffusion est alors terminée conformément à l'étape E6. Le contenu de ces deux messages MI et M2 est identique et peut, par exemple, inclure un avertissement prévenant les utilisateurs 21 et 22 que tout ce qu'ils enverront à partir de ce moment à l'utilisateur 23 sera diffusé à tous les participants à la conférence. Par exemple, un autre message expliquant qu'ils peuvent obtenir de l'aide spécifique relative au fonctionnement de la conférence, peut leur être également envoyé. Ce message peut, par exemple, informer les utilisateurs participant qu'en tapant la commande +help , ils pourront obtenir des informations sur les commandes disponibles lors de la conférence. Selon une caractéristique de l'invention, les moyens d'encapsulation 20 du dispositif client multi-protocole 100 sont adaptés 15 pour personnaliser le contenu des messages MI et M2. Pour cela, les moyens d'encapsulation 20 implémentent par exemple, une fonction paramétrée qui modifie le contenu des messages MI et M2 à partir de données relatives au profil des utilisateurs 21 et 22 respectivement. 20 Ainsi, lors de l'initialisation d'une conférence, le dispositif client 100 peut adresser des messages de bienvenue personnalisés tels que Bonjour 21 et Bonjour 22 respectivement destinés aux utilisateurs 21 et 22. 25 Réception et traitement d'un message par le dispositif client selon l'invention La figure 3B représente sous forme d'organigramme, les étapes mises en oeuvre par le dispositif client 100 selon l'invention, lors de la réception d'un message en provenance d'un client. Lors d'une étape [10, l'interface réseau 18 du dispositif client multi-protocole 100 reçoit un message en provenance d'un client. Au cours d'une étape [20, le dispositif client 100 teste, de façon connue, si le client dont provient le message fait partie des clients participant à la conférence en cours. Si le message ne provient pas d'un client participant à cette conférence, il sera traité comme un message banal, selon une étape E30, c'est-à-dire que ce message ne sera ni diffusé aux clients participant à la conférence, ni interprété comme une commande par le client mufti- protocole 100. Dans le cas contraire, c'est-à-dire dans le cas où le client en question est un client participant à la conférence (par exemple le client 7 des figures 2 et 4), le client multi-protocole 100 détermine, au cours d'une étape [40, si le message reçu est une commande, à partir d'une convention syntaxique qui doit être respectée par l'ensemble des clients participant à la conférence. Par exemple, si le contenu du message est précédé du symbole + , il sera interprété par le dispositif client 100 comme une commande. Dans ce cas, le dispositif client multi-protocole 100 selon l'invention, teste lors d'une étape E41 si la commande est une commande connue (ou autorisée). Si la commande est connue (ou autorisée), alors le dispositif client multi-protocole 100 exécute cette commande au cours d'une étape [43. Si la commande n'est pas une commande connue (ou autorisée), le dispositif client 100 traite cette commande comme un message banal au cours de l'étape E30 telle que décrite précédemment. En variante, lorsque le dispositif client multi-protocole 100 détecte une commande et que celle-ci n'est pas reconnue (ou autorisée) par le dispositif client multi-protocole 100, alors celui-ci met en oeuvre un algorithme permettant, de façon connue, de détecter éventuellement une erreur de syntaxe et envoie le cas échéant un message d'erreur au client à l'origine de la commande erronée. Si le message reçu par le client 100, n'est pas une commande alors le dispositif client multi-protocole 100 procède à la diffusion du contenu de ce message aux autres clients participant à la conférence. Cette diffusion comprend une étape d'extraction E50 du contenu du message à diffuser, suivie d'une étape d'encapsulation E60 de ce contenu dans un message selon le protocole du client 7 de la figure 4, par exemple. Ce message est ensuite envoyé au client 7, dans cet exemple, selon une étape [70. Les moyens de réception, d'envoi et d'encapsulation sont constitués par les moyens de communication formés par l'interface réseau 18 et le modem 17 du dispositif client 100 selon l'invention, mettant en oeuvre les étapes du procédé décrit ci-dessus. Échange de messages entre des clients et le dispositif client selon l'invention La figure 4 illustre plusieurs exemples d'échanges de message entre le dispositif client multi-protocole 100 et les deux dispositifs clients 6 et 7 de la figure 2. Considérons un premier cas dans lequel un client participant à la conférence, souhaite passer une commande au dispositif client 100 selon l'invention. Prenons, à titre d'exemple, le cas où le client 6 souhaite connaître la liste des clients participant à la conférence. A cette fin, le client 6 envoie un message M5 au dispositif client multi-protocole 100 par l'intermédiaire du serveur 3. Le contenu de ce message M5 est +list . Le dispositif client 100 selon l'invention reçoit le message M5 qu'il interprète en tant que commande, car il détecte la présence du symbole + dans le contenu +Iist . Le dispositif client 100 traite alors cette commande et envoie en retour au client 6 un message M6 contenant la liste des clients participant à la conférence. Considérons maintenant un deuxième cas, dans lequel un client participant à la conférence envoie unmessage qui cette fois n'est pas une commande, au dispositif client 100 selon l'invention, de manière à le diffuser aux autres clients participant à la conférence. Par exemple, le client 7 envoie un message M3 au dispositif client multi-protocole 100 selon l'invention par l'intermédiaire de son serveur associé 4. Le dispositif client multi-protocole 100 extrait le contenu de ce message, l'encapsule dans un message M4 selon le protocole de communication utilisé par le client 6, puis l'envoie au client 6 via son serveur associé 3. Considérons enfin un troisième cas, dans lequel le dispositif client multi-protocole 100 selon l'invention souhaite diffuser un même contenu de message aux clients 6 et 7 participant à la conférence. Pour cela, le dispositif client 100 encapsule ce même contenu dans deux messages MI et M2 selon les protocoles propres des clients 6 et 7 respectivement. Les messages MI et M2 sont ensuite envoyés respectivement au client 7 via son serveur associé 4 et au client 6 via son serveur associé 3. Les moyens de réception, d'envoi et d'encapsulation sont constitués par les moyens de communication formés par l'interface réseau 18 et le modem 17 du dispositif client 100 selon l'invention, mettant en oeuvre les étapes du procédé décrit ci-dessus. Présence/disponibilité des dispositifs clients Nous allons maintenant décrire, à titre d'exemple, des moyens mis en oeuvre afin de connaître l'état de présence et/ou de disponibilité des dispositifs clients 6 et 7 de la figure 2. Comme représenté sur la figure 2, un serveur de présence 5 permettant d'obtenir des informations de présence relatives aux clients 6 et 7 est relié aux serveurs de messagerie instantanée 3 et 4. Dans une alternative, au lieu d'utiliser un serveur de présence 5 pour obtenir des informations de présence relatives aux clients 6 et 7, on utilise deux serveurs (non référencés) associés respectivement aux clients 6 et 7. Le dispositif client multi-protocole 100 selon l'invention comporte des moyens adaptés à interroger les serveurs de présence associés aux serveurs de messagerie instantanée, de manière à obtenir et centraliser des informations de présence des clients, par exemple, pour maintenir une liste de présence L2 des dispositifs clients présents à la conférence. Ces informations de présence peuvent être ensuite relayées aux différents serveurs de messagerie instantanée. En variante, ces serveurs de présence, pourraient également gérer des informations concernant la disponibilité des utilisateurs 21 et 22 des clients 6 et 7 respectivement. La figure 5 décrit, à titre d'exemple, une table de données T gérée par le client multi-protocole 100 selon l'invention, lui permettant d'obtenir une liste des clients participant à la conférence L1, une liste de présence L2 et/ou une liste de disponibilité L3 des clients de la figure 2. La table de données T est constituée de quatre colonnes. Une première colonne CI répertorie les utilisateurs participant à la conférence (utilisateurs 21 et 22 dans cet exemple). Une deuxième colonne C2 associe à chaque utilisateur de la colonne CI, le type de client (ou protocole) qu'il utilise. Une troisième colonne C3 associe à chaque utilisateur de la colonne CI son état de présence. Par exemple, on attribue la valeur 0 si l'utilisateur est absent, et la valeur 1 si l'utilisateur est présent. Une quatrième colonne C4 associe à chaque utilisateur son état de disponibilité. Par exemple, on attribue la valeur 0 si l'utilisateur n'est pas disponible et la valeur 1 si l'utilisateur est disponible. Ainsi à titre d'exemple et conformément à la figure 5, l'utilisateur 21 utilisant le client 6, est présent mais non disponible, tandis que l'utilisateur 22 utilisant le client 7 n'est pas présent et par conséquent est non disponible. La colonne CI constitue la liste L1 des clients participant à la conférence. L'ensemble formé par les colonnes CI et C3 fournit la liste de présence L2 des clients participant et présents à la conférence. L'ensemble formé par les colonnes CI et C4 fournit la liste de disponibilité L3 des clients participant à la conférence et disponibles
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L'invention concerne un dispositif client (100) comportant des moyens (18) adaptés à recevoir, dans un réseau de télécommunications (2), des messages en provenance d'un premier dispositif client (7) selon un premier protocole de communication et d'au moins un deuxième dispositif client (6) selon un deuxième protocole de communication différent dudit premier protocole de communication, ledit dispositif client (100) étant caractérisé en ce qu' il comporte en outre des moyens de relais (20) pour relayer au moins ledit premier message émis par ledit premier dispositif client (7) audit deuxième dispositif client (6), lesdits moyens de relais (20) étant adaptés à :- recevoir au moins ledit premier message en provenance dudit premier dispositif client selon ledit premier protocole de communication;- extraire le contenu dudit premier message ;- encapsuler ledit contenu dans au moins un deuxième message; et- envoyer ledit deuxième message audit au moins un deuxième dispositif client (6) selon ledit deuxième protocole de communication.
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1. Dispositif client (100) comportant des moyens adaptés à recevoir, dans un réseau de télécommunications (2), des messages (M3, M5) en provenance d'un premier dispositif client (7) selon un premier protocole de communication et d'au moins un deuxième dispositif client (6) selon un deuxième protocole de communication différent dudit premier protocole de communication, ledit dispositif client (100) étant caractérisé en ce qu' il comporte en outre des moyens de relais (20) pour relayer au moins ledit premier message (M3) émis par ledit premier dispositif client (7) audit deuxième dispositif client (6), lesdits moyens de relais (20) étant adaptés à: - recevoir (E10) au moins ledit premier message (M3) en provenance dudit premier dispositif client (7) selon ledit premier protocole 15 de communication; - extraire (E50) le contenu dudit premier message (M3); - encapsuler (E60) ledit contenu dans au moins un deuxième message (M4); et - envoyer (E70) ledit deuxième message (M4) audit au 20 moins un deuxième dispositif client (6) selon ledit deuxième protocole de communication. 2. Dispositif client (100) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens adaptés à encapsuler un même contenu 25 dans au moins deux messages (MI, M2), et à envoyer un premier desdits messages (MI) audit premier (7) dispositif client selon ledit premier protocole de communication et un deuxième message (M2) audit au moins un deuxième (6) dispositif client selon ledit deuxième protocole de communication. 30 3. Dispositif client (100) selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'encapsulation sont en outre adaptés à encapsuler, dans au moins les premier (MI) et deuxième (M2) messages, un contenu personnalisé en fonction desdits premier (6) et deuxième (7) dispositifs clients. 4. Dispositif client (100) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit dispositif client (100) communique avec au moins un desdits dispositifs clients (6, 7) via un serveur (3, 4) dudit réseau (2). 5. Dispositif client (100) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour gérer une conférence de messagerie instantanée entre lesdits premier (7) et deuxième (6) dispositifs clients, ceux-ci étant constitués par des clients de messagerie instantanée. 6. Dispositif client (100) selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens adaptés à interroger au moins un serveur de présence (5) associé auxdits premier (7) et deuxième (6) dispositifs client, et à maintenir une liste de présence (L2) desdits premier (7) et au moins un deuxième dispositif clients (6). 7. Dispositif client (100) selon l'une quelconque des 5 et 6, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre : - des moyens destinés à déterminer, à partir d'une convention syntaxique, si ledit contenu est représentatif ou non d'une commande ; et - des moyens de traitement de ladite commande. 8. Dispositif client (100) selon la 7 caractérisé en ce qu'il est adapté à envoyer ([60) à au moins un des clients (6, 7) un message contenant au moins une partie d'une liste comportant au moins ladite commande. 9. Dispositif client (100) selon l'une quelconque des 7 et 8, caractérisé en ce que ladite commande est choisie parmi : - une requête pour obtenir la liste desdits premier et au moins un deuxième dispositifs clients; - une requête pour obtenir la liste des clients présents ; - une requête pour quitter la conférence en cours ; - une requête pour obtenir des informations concernant un desdits clients ; - une requête pour obtenir un message d'aide ; et - une requête pour faire passer un message privé à un desdits clients. 10. Procédé de gestion de messages dans un réseau de télécommunications (2), caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de réception ([10) d'au moins un premier message (M3) en provenance d'un premier dispositif client (7) selon un premier protocole de communication; - une étape d'extraction ([50) du contenu dudit premier message (M3) ; - une étape d'encapsulation ([60) dudit contenu dans au moins un deuxième message (M4); et - une étape d'envoi ([70) dudit deuxième message (M4) audit au moins un deuxième dispositif client (6) selon un deuxième protocole de communication différent dudit premier protocole de communication.30 11. Programme d'ordinateur (PG) comportant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de gestion de messages selon la 10 lorsque ledit programme est exécuté par un ordinateur. 12. Support d'enregistrement (12) lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de gestion de messages selon la 10.
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H
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H04
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H04L
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H04L 29,H04L 12
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H04L 29/06,H04L 12/66
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FR2897182
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A1
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PROCEDE DE TRAITEMENT D'IMAGES DE PROJECTION EN TOMOSYNTHESE POUR UNE DETECTION DE SIGNES RADIOLOGIQUES
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Domaine de l'invention La présente invention a pour objet un procédé de traitement d'images de projection en tomosynthèse pour une détection de signes radiologiques. La présente invention trouve des applications particulièrement avantageuses, mais non exclusives, dans le domaine de l'imagerie médicale, le domaine du contrôle non destructif par rayons X, et plus particulièrement celui de la mammographie. La présente invention concerne également un mammographe comportant un tel procédé de traitement d'images. Etat de la technique La mammographie est aujourd'hui largement utilisée pour la détection de lésions et la prévention de cancers du sein. Les signes radiologiques associés à ces lésions peuvent être soit des dépôts de calcium (appelés microcalcifications) regroupés dans une région de l'espace en amas soit des opacités. Les microcalcifications individuelles constituent généralement des éléments de petite taille (100 m à 1 mm de diamètre) plus opaques aux rayons X que les tissus environnants. Les opacités sont des zones denses, où les rayons X sont plus fortement absorbés que dans les zones adjacentes. Il arrive que certains dépôts calciques ou certaines zones denses ne soient pas repérés. Ce phénomène a plusieurs causes. Notamment, les images de mammographies étant le résultat de projections, elles représentent des structures superposées qui perturbent la visibilité des signes radiologiques et peuvent entraîner une interprétation positive à tort. Pour résoudre ce problème d'interprétations positives, il existe dans l'état de la technique un nouveau dispositif de mammographie produisant une image tridimensionnelle du sein du patient. Ce dispositif consiste à acquérir plusieurs projections d'un objet sous différents angles puis à reconstruire la répartition tridimensionnelle de cet objet à l'aide d'un algorithme de reconstruction tomographique. L'objectif est alors de déceler d'éventuelles lésions qui pourraient être masquées lors de la superposition des tissus qui a lieu au cours d'une acquisition classique par projection en mammographie. Cependant, ce nouveau dispositif de mammographie en tomosynthèse présente des inconvénients. En effet, dans de tels dispositifs de dépistage numérique en tomosynthèse, on réalise une reconstruction en volume numérique de 50 à 80 coupes, pour un sein moyen. De ce fait, la quantité d'information à gérer est très importante. De même, l'accès à une information, présentant un intérêt clinique, prend beaucoup plus de temps du fait que cette information est recherchée séquentiellement dans le volume, coupe par coupe. Pour les dispositifs de mammographie actuels, la fréquence d'utilisation ou le débit d'actes, est une donnée primordiale. Car, cette fréquence intervient dans la rentabilité de l'appareil. Cependant, les nouveaux dispositifs en mammographie en tomosynthése ne peuvent pas avoir une fréquence d'utilisation élevée du fait que, le temps d'accès à l'information d'intérêt clinique est très important. En outre, ce type de dispositif ne garantit pas un succès du dépistage, car ce dernier dépend du temps passé pour localiser l'information d'intérêt clinique. Un autre problème, plus spécifique à la mammographie, mais qui pourrait se trouver dans d'autres domaines, est lié à la nécessité de pouvoir analyser certains signes radiologiques, cliniquement intéressants entre 100 pm et I mm. La résolution du détecteur étant actuellement de 100 m, le radiologue est amené à rechercher rapidement de petits objets dans de gros volumes. Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des techniques exposées précédemment. Pour cela, l'invention propose un procédé de traitement d'images permettant de détecter des signes radiologiques, dans des séries de données tridimensionnelles. Le temps passé pour localiser ces signes radiologiques est alors fortement diminué. Aussi, le système peut éviter un éventuel oubli de lésion(s) de la part du radiologue, lors de son diagnostic. L'invention propose une nouvelle approche de la mammographie, qui exploite avantageusement les techniques de traitement numérique de l'image radiologique, pour améliorer la lisibilité de l'information. Ce procédé de traitement d'image permet de faire face à la quantité 35 de données importante en développant de nouvelles stratégies aptes à diminuer le temps et à simplifier l'accès à l'information d'intérêt clinique. La présente invention propose un algorithme pour la détection des signes radiologiques dans des séries de données tridimensionnelles. L'algorithme de l'invention permet d'indiquer la position des signes radiologiques sur l'image tridimensionnelle par des marqueurs. Il permet également de distinguer de manière automatique les éléments malins des éléments bénins. Pour ce faire, l'algorithme de l'invention comporte une approche de logique floue pour modéliser les ambiguïtés dans l'image. L'utilisation de la logique floue permet de faciliter le procédé de décision, sur des signes radiologiques prétendus, en rassemblant toutes les informations disponibles sur lesdits signes radiologiques prétendus ainsi que sur celles de la géométrie d'acquisition. Il attribue, un degré de confiance à chaque signe radiologique prétendu en tenant compte de toutes les informations concernant ledit signe radiologique. Ce degré de confiance permet de prendre une décision précise sur le signe radiologique prétendu. En outre, dans l'invention, l'algorithme est appliqué directement sur les vues de projections de radiographies. Ceci permet d'avoir un algorithme qui n'inclut pas une étape de reconstruction, et en plus, il est indépendant de n'importe quel algorithme de reconstruction qui peut être employé pour reconstruire une série de données tridimensionnelles. D'ailleurs, une diminution du temps d'exécution est réalisée, puisque le procédé de traitement d'images, de l'invention, dépend principalement du nombre de projections et non du nombre de coupes reconstruites, comme dans l'état de la technique. En général, le nombre de projections est beaucoup plus petit que le nombre de coupes reconstruites dans un sein. L'invention présente ainsi une approche qui, en tenant compte des ambiguïtés dans l'image, fournit un résultat amélioré de détection avec un gain de temps non négligeable. Dans le cas de l'examen d'un sein dense ou d'un sein avec de nombreuses structures fibreuses, la superposition des tissus, lors de la prise des vues de projections conduit à des ambiguïtés dans l'interprétation. L'algorithme de l'invention permet également de réduire les ambiguïtés dans l'interprétation dues à cette superposition des tissus. Le procédé de l'invention tend également à mettre en évidence tous les signes radiologiques dans l'image tridimensionnelle du sein. La présente invention donne une meilleure confiance au médecin dans leur outil de diagnostic. Plus précisément, l'invention a pour objet un procédé de traitement d'image d'un dispositif à rayons X, dans lequel, - on réalise plusieurs images en projection radiographique d'un corps, - on reconstruit une image en trois dimensions du corps, - on localise dans cette image en trois dimensions des structures prétendument représentatives de signes radiologiques tridimensionnels, avec un degré de confiance associé, et on obtient ainsi des signes radiologiques tridimensionnels prétendus, caractérisé en ce que - dans chaque image en projection, on détermine un ensemble de particules candidates bidimensionnelles correspondant à des projections des signes radiologiques tridimensionnels prétendus, - par une description de logique floue, on attribue, à chaque particule candidate bidimensionnelle, un degré d'appartenance à chacune des classes bidimensionnelles d'appartenances d'un ensemble de classes d'appartenance, chaque classe d'appartenance étant relative à un type de signes radiologiques, chaque classe étant préalablement déterminée, - une particule floue bidimensionnelle étant formée par l'ensemble des particules candidates bidimensionnelles et par leurs degrés d'appartenance respectifs à une classe considérée, - on réalise une agrégation des particules floues bidimensionnelles dans chaque image en projection afin d'obtenir des particules floues tridimensionnelles dans un volume numérique, - on extrait des informations d'attribut pour chaque particule floue tridimensionnelle, - on détermine à partir de l'ensemble des informations d'attributs 30 obtenues un degré de confiance pour chaque signe radiologique. Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. 35 La figure 1 montre une représentation schématique d'un dispositif de rayonnement X, en particulier un mammographe, muni des moyens perfectionnés de l'invention, La figure 2 montre une illustration de moyens mettant en oeuvre le procédé, selon l'invention, La figure 3 montre dans un graphe un mode de détermination de l'ensemble des contours candidats d'un prétendu signe radiologique localisé, selon l'invention. Les figures 4a et 4b montrent chacune un exemple d'une fonction d'un critère d'une classe prédéfinie permettant d'attribuer un degré d'appartenance à la classe pour un contour candidat donné, selon l'invention. La figure 5 montre une représentation schématique de l'agrégation des différentes particules floues de chaque image de projection, selon l'invention. Les figures 6a à 6c montrent une représentation schématique d'un exemple de méthode de détermination des clusters, selon l'invention. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre un dispositif de rayonnement X particulièrement un mammographe conforme à l'invention. Ce dispositif 1 de rayonnement X comporte une colonne verticale 2 fixe. Le dispositif 1 comporte un support vertical 2a articulé à la colonne verticale 2. Ce support vertical 2a peut être orienté en oblique. Le dispositif 1 comporte un tube 3 émetteur de rayonnement X et un détecteur 4 apte à détecter les rayons X émis par le tube 3. Le tube 3 est muni d'un foyer 5 qui est le foyer émetteur des rayons X. Ce foyer 5 émet un faisceau 6 de rayons X suivant une direction d'émission D. Le tube 3 est porté par un bras 7 fixé sur le support vertical 2a. Ce bras 7 est formé par un arceau. Le bras 7 est articulé à la colonne verticale 2. Il permet de déplacer le tube 3 suivant une trajectoire en forme d'arc de cercle. D'autres arrangements sont possibles permettant au tube de se déplacer dans un plan ou dans une portion de sphère. Le tube 3 peut alors occuper différentes positions répartis en basculement entre deux positions extrêmes. Ces deux positions sont par exemple symétriques l'une de l'autre, par rapport au plan de la colonne 2. Le détecteur 4 est dans un exemple préféré un détecteur électronique. Le détecteur 4 est accroché au support vertical 2a à l'opposée du tube 3 et dans la direction principale d'émission D, de manière à recevoir le faisceau 6 de rayons X Le support vertical 2a est muni d'un plateau porte-sein 8 sur lequel une patiente pose son sein. Ce plateau porte-sein 8 est superposé au détecteur 4. Le détecteur 4 est placé sous le plateau porte sein 8. Le détecteur 4 détecte les rayons X ayant traversé le sein de la patiente. En outre, pour des raisons tant de stabilité que de qualité d'image, il est nécessaire de comprimer le sein de la patiente, au moment de la radiographie. Différents efforts de compression peuvent être appliqués. Ces efforts sont appliqués via une pelote 9 de compression qui comprime le sein sur le plateau porte-sein 8, en fonction du type d'examen que l'on souhaite faire. A cet effet le support vertical 2a comporte une pelote 9 coulissante et susceptible de venir comprimer le sein, manuellement ou d'une manière motorisée. La pelote 9 est formé en un matériau transparent aux rayons X, notamment en matière plastique. Le support vertical 2a porte donc verticalement, en partant du haut, le tube 3 à rayons X, la pelote 9, le plateau porte-sein 8 et le détecteur 4. Alors que la pelote 9, le sein de la patiente, le plateau 8 et le détecteur 4 sont fixes, le tube à rayon X 3 peut occuper diverses positions dans l'espace par rapport à cet ensemble. Dans une variante, le détecteur 4 peut être mobile et occuper diverses positions autour du sein en même temps que le tube à rayons X 3. Dans ce cas, le détecteur 4 n'est plus solidaire au plateau porte sein 8. Le détecteur 4 peut avoir une forme plane ou courbe. Il peut être déplacé en rotation et/ou en translation. Après avoir reçu le faisceau 6 qui traverse une partie du corps du patient, le détecteur 3 émet des signaux électriques correspondant à l'énergie des rayons reçus. Ces signaux électriques peuvent ensuite être transmis à une logique de commande 10 par l'intermédiaire d'un bus externe 11. Ces signaux électriques permettent à cette logique de commande 10 de produire une image tridimensionnelle correspondant à la partie du corps analysée. Cette image peut être visualisée à l'aide d'un écran de cette logique de commande 10 ou imprimée. Dans un exemple, la logique de commande 10 comporte un microprocesseur 12, une mémoire 14 de programme, une mémoire de données 15, un écran de visualisation 16 muni d'un clavier 17 et une interface 18 d'entrée sortie. Le microprocesseur 12, la mémoire 14 de programme, la mémoire de données 15, l'écran de visualisation 16 muni d'un clavier 17 et l'interface 18 d'entrée sortie sont interconnectés par un bus interne 19. Dans la pratique, lorsque l'on prête une action à un dispositif, celle-ci est réalisée par un microprocesseur du dispositif commandé par des codes instructions enregistrés dans une mémoire de programme du dispositif. La logique de commande 10 est un tel dispositif. La logique de commande 10 est, souvent réalisée sous forme de circuit intégré. La mémoire 14 de programme est divisé en plusieurs zones, chaque zone correspondant à des codes instructions pour réaliser une fonction du dispositif. La mémoire 14 comporte, selon les variantes de l'invention, une zone 20 comportant des codes instructions pour établir une trajectoire du tube 3 et pour commander une multiplicité d'image de projections le long de cette trajectoire. La mémoire 14 comporte une zone 21 comportant des codes instructions pour réaliser un pré-traitement des images projetées dans le but de supprimer des artefacts dus à la géométrie d'acquisition. La mémoire 14 comporte une zone 22 comportant des codes instructions pour localiser sur chaque image projetée les signes radiologiques prétendus, au moyen de marqueurs créés. La mémoire 14 comporte une zone 23 comportant des codes instructions pour définir un ensemble de particules candidats possibles pour chaque marqueur de signes radiologiques prétendus. La mémoire 14 comporte une zone 24 comportant des codes instructions pour mettre en oeuvre un programme de logique floue. Ce programme de logique flou détermine pour chaque particule candidate un degré d'appartenance à chaque classe d'appartenance dite bidimensionnelle étant relative à un type de signes radiologiques, chaque classe étant préalablement déterminée. Ce degré d'appartenance est déterminé en fonction des attributs de chaque particule candidate. La mémoire 14 comporte une zone 25 comportant des codes instructions pour définir pour chaque signe radiologique prétendu, une particule floue bidimensionnelle formée par l'ensemble des particules candidates ainsi que leurs degrés d'appartenance respectifs. La mémoire 14 comporte une zone 26 comportant des codes instructions pour mettre en oeuvre une agrégation des particules floues bidimensionnelles de chacunes des images de projection. Dans un mode de réalisation préféré, l'agrégation est une opération au cours de laquelle on affecte une information à un voxel d'un volume numérique obtenu par la géométrie d'acquisition. Cette information est prélevée dans les pixels qui correspondent à ce voxel dans les différentes images en projection. L'agrégation fournit des particules floues tridimensionnelles correspondant à une combinaison des particules floues bidimensionnelles de chaque image de projection. La mémoire 14 comporte une zone 27 comportant des codes instructions pour traiter les particules floues tridimensionnelles du volume numérique, afin d'en extraire les attributs caractérisants chaque particule floue tridimensionnelle. La mémoire 14 comporte une zone 28 comportant des codes instructions pour transmettre à un classificateur les attributs extraits afin de fournir un degré de confiance des particules floues tridimensionnelles. Ce degré de confiance est le degré de lésion que l'on peut accorder aux particules floues tridimensionnelles pour être un vrai signe radiologique. Dans un mode de réalisation préféré, et pour le reste de la description une particule est un contour du signe radiologique. En sachant que la particule peut être également une composante connexe du signe radiologique. Une composante connexe est le contour et l'ensemble des pixels présents dans et sur le contour. Lorsque la particule est un contour, l'agrégation des particules floues fournit des surfaces floues. Et lorsque la particule est une composante connexe, l'agrégation des particules floues fournit des volumes flous. La logique de commande 10 procède par échantillonnage d'une série de poses du tube 3. Le sein et donc le détecteur sont ainsi irradiés pendant des poses consécutives. Pour ces poses, le foyer du tube à rayons X occupe dans l'espace des positions qui peuvent être fixes, angulairement réparties. Dans un exemple, et bien que cela ne puisse pas être considéré comme une limitation de l'invention, on prévoit que l'exploration angulaire soit ainsi de 60 degrés, de plus ou moins 30 degrés par rapport à une direction médiane d'irradiation, en général vertical pour un mammographe. Au cours de cette exploration, on procède à l'acquisition d'un certain nombre de faisceaux 6, par exemple neuf, onze, treize ou autres, en fonction de la précision souhaitée. Dans l'exemple de la figure 1, le nombre de faisceaux est de 9. On acquiert tous les faisceaux 6 en un seul balayage. Chaque faisceau 6 représente une vue de projection radiographique. La figure 2 montre une illustration de moyens mettant en oeuvre le procédé, selon l'invention. Dans la mise en oeuvre de l'invention, le procédé de traitement d'image est appliqué à chaque donnée image, représentant chaque image de projection. Ces données images sont fournies directement par le détecteur numérique à la logique de commande. C'est à partir, de ces données images que le procédé de traitement permet de localiser des éléments susceptibles de constituer des signes radiologiques. Ces signes radiologiques prétendues peuvent être des microcalcifications ou des opacités. Sur la figure 2, le tube 3 à rayons X émet, à l'étape 100, des intensités de rayonnement X traversant le sein de la patiente pour une multiplicité d'images de projection, selon une trajectoire préalablement déterminée. Le détecteur 4 acquiert les données images de rayons X représentant les images de projection. La logique de commande traite individuellement chacunes des données images de rayons X. A l'étape 101, la logique de commande applique un prétraitement à chacune des données image de rayons X. Dans cette étape 101 de prétraitement, la logique de commande élimine des artefacts introduits, d'une part, par la géométrie d'acquisition et, d'autre part, par la détection du contour du sein. Les artefacts, qui sont introduits par la géométrie d'acquisition, sont principalement dus à l'acquisition de la multiplicité d'images de projection. En effet, des lames du collimateur du tube décrivent la même trajectoire que ledit tube à rayon X, par conséquent, l'ouverture angulaire, qui définit la surface du détecteur sur lequel le faisceau est projeté, n'est plus coplanaire au détecteur. Ainsi, la trajectoire du foyer du tube à rayon X n'est pas homothétique de la position du détecteur. Ceci mène à une déformation en forme de trapèze du champ exposé, et présente ainsi des artefacts le long des contours des données images acquises. La logique de commande recadre chacune des données images sur la région d'intérêt (ROI), c'est à dire la région de l'image contenant le sein de la patiente. Elle définit alors pour chaque donnée image une région d'intérêt, incluant un minimum d'artefacts, en utilisant la connaissance antérieure de la géométrie d'acquisition. Cette étape 101 est destinée à appliquer le procédé de traitement d'image de l'invention pour la détection d'éléments susceptibles de constituer des signes radiologiques, uniquement sur la région d'intérêt. Ceci permet de réduire le temps de traitement et d'éviter de fausses détections dans les régions contenant des artefacts. L'étape 101 permet de convertir les données images issues du détecteur en des données images exploitables pour les traitements ultérieurs. Dans cette étape 101 de prétraitement les données images peuvent être filtrées pour réduire l'impact du bruit. Cette étape 101 dépend essentiellement du dispositif d'acquisition, et peut donc changer entre les différentes versions des dispositifs d'acquisition de tomosynthèse existants. Dans une variante, la logique de commande peut ne pas appliquer l'étape 101 de prétraitement des données images et passer directement à l'étape 102. A l'étape 102, la logique de commande applique un masque binaire à chaque donnée image prétraitée afin de séparer le sein du fond. Chaque donnée image obtenue est ensuite convertie en une image de contrastes qui est défini pour chaque pixel de chaque donnée image. Cette conversion est obtenue par un filtrage par ondelette ayant la forme d'un chapeau mexicain. Ce filtrage sera décrit à la figure 3. La logique de commande crée des marqueurs pour étiqueter tous les pixels présentant des signes radiologiques prétendus. Elle extrait une carte des marqueurs représentant les signes radiologiques prétendus pour un traitement ultérieur. A l'étape 103, la logique de commande détermine l'ensemble des contours candidats possibles à attribuer à chaque signe radiologique prétendu de chacune des données image prétraitée. Dans un mode de réalisation préféré, les contours candidats sont déterminés par des seuils successifs. Chaque seuil défini un contour candidat. Cette étape 103 sera décrit à la figure 3. A l'étape 104, la logique de commande calcule, par une description de logique floue, pour chaque contour candidat possible, de chaque marqueur, un degré d'appartenance, par rapport à un critère d'une classe préalablement définie. Dans le cas, de signes radiologiques tel que la microcalcification, le critère peut être la surface, le gradient de contraste ou tous autres attributs qui peuvent caractériser les microcalcifications. Dans le cas de signes radiologiques tel que les opacités, le critère peut être la densité d'opacités.. A l'étape 105, la logique de commande définit un contour flou à attribuer à chacun des marqueurs de la carte de chacune des données image prétraitée. Ce contour flou est formé par l'ensemble des contours candidats ainsi que leurs degrés d'appartenance respectifs. La figure 3 montre la détermination de l'ensemble des contours candidats possibles pour un marqueur donné. Les figures 4a et 4b montrent chacune l'obtention du degré d'appartenance d'un contour à la classe des microcalcifications par rapport à un critère. La mémoire de donnée 15 de la figure 1 montre de manière schématique les différentes étapes de la description de la logique floue. Ces différentes étapes seront décrites plus tard, lors de la description des figures 3, 4a et 4b. Après avoir effectué des détections séparées dans chacune des données images, la logique de commande effectue l'étape 106. L'étape 106 consiste en une agrégation en volume numérique des contours flous de chacunes des données images. Dans l'état de la technique, on réalise une reconstruction en volume numérique des données images ou des valeurs radiologiques. Alors, que dans l'invention on effectue une agrégation en volume numérique des contours flous de signes radiologiques prétendus de chaque donnée image. Cette agrégation en volume numérique tient compte de la géométrie d'acquisition fournie par l'étape 107, comme montré à l'étape 104. A l'étape 108, l'agrégation de l'étape 106 produit pour chacun des signes radiologiques prétendus, une surface floue. Chaque surface floue est une combinaison possible des contours candidats à travers les images de projections. Chaque surface floue est formée par un ensemble de surface candidate ainsi que leurs degrés d'appartenances respectifs à une classe dite tridimensionnelle prédéfinie. Chaque surface candidate est une combinaison possible des contours candidate à travers les images de projections. Le degré d'appartenance à chaque classe d'appartenance dite tridimensionnelle relative à un type de signes radiologiques est déterminé par une description de logique floue. La logique de commande évalue chacune des surfaces floues. Elle extrait des attributs de ces surfaces floues. Lorsque le signe radiologique est une opacité, la logique de commande transmet directement les attributs au classificateur de l'étape 109. Lorsque le signe radiologique est une microcalcification, la logique de commande effectue l'étape 110. A l'étape 110, la logique de commande détermine si les surfaces floues forment un groupement en un amas, communément appelé cluster. Pour chaque cluster déterminé, la logique de commande extrait des attributs. Les étapes 108 et 110 sont montrées par les figures 6a à 6c. A l'étape 111, la logique de commande calcule un degré de confiance. Ce degré de confiance est calculé en fonction des attributs de chaque cluster ou de chaque surface floue tels que la surface, la forme, le nombre de surfaces floues présentes dans le cluster ainsi que les degrés d'appartenance des surfaces candidates le formant. Les attributs des clusters ou des surfaces floues sont envoyés au classificateur prédéfini qui donne en sortie le degré de confiance du signe radiologique représenté par la surface floue ou par le cluster. Plus le degré de confiance ressemble, respectivement ne ressemble pas, à un signal de signe radiologique avéré, plus le degré de confiance obtenu sera grand et proche de 1, respectivement de O. Ce degré de confiance peut être également obtenu par apprentissage sur une base d'images dans lesquelles les signes radiologiques avérés ont été marqués, en utilisant par exemple un arbre de décision, un réseau de neurones ou bien les machines à vecteurs de support. A l'étape 112, les clusters identifiés à l'étape 110 ou les surfaces floues peuvent être visualisées sur l'écran de visualisation. Cette visualisation est faîte en utilisant des marqueurs graphiques placés dans l'image, ou en modifiant les niveaux de gris des clusters détectés ou des surfaces floues menant au perfectionnement de l'évidence des résultats. La figure 3 montre la détermination de l'ensemble des contours possibles d'un signe radiologique prétendu. La logique de commande détermine d'abord les signes radiologiques prétendus dans chaque donnée image en créant des marqueurs. Ces marqueurs permettent de préciser la position (x, y) des signes radiologiques prétendus. Pour ce faire, la logique de commande extrait pour chacune des données images une carte de signes radiologiques prétendus. Cette extraction estréalisée par un filtrage qui est conçu pour réagir fortement à la présence de structure ayant une dimension donnée. Dans un mode de réalisation préféré, cette extraction est obtenue par un filtrage par ondelettes. Ce filtrage par ondelettes est une méthode permettant d'interpréter le contenu des données images. La logique de commande utilise des filtres en ondelettes d'échelle s pour calculer le contraste entre un signe radiologique prétendu et son voisinage environnant. L'équation correspondante est donnée en coordonnées polaires par i 2 \ YZ l'équation suivante : fs (r) = ù 1-- .e ss Ce filtrage par ondelettes permet d'appliquer une échelle s à chaques données images de manière à sélectionner les pixels présentant une intensité supérieure à cette échelle s. Ceci permet de ne conserver que les pixels d'intensité suffisante dans les données images filtrées. Dans la détermination de l'échelle s, la logique de commande tient également compte que l'information perdue au moment du filtrage ne peut pas être récupérée à un stade ultérieur de l'algorithme. La logique de commande applique, de ce fait, à chacun des données images un algorithme de détection afin d'extraire les pixels dont l'intensité est supérieure à l'échelle s. Pour ce faire, la logique de commande réalise une convolution de chaques données images avec le filtre d'ondelette choisi. Ceci permet de souligner les structures d'une taille donnée dans les données images. Ceci est mis en application par une approche de plusieurs graduations, pour expliquer les variations prévues dans la taille des signes radiologiques. Dans chacunes des données images résultantes, on combine, dans un exemple, un opérateur maximum avec l'échelle s. Cette combinaison a pour but de réduire au minimum l'impact du bruit et d'extraire seulement la réponse du filtre. Pour créer une carte des signes radiologiques prétendus, le résultat de la convolution est comparé avec la variation locale du niveau de bruit de fond. Les pixels résultants sont examinés afin de trouver des zones reliées. Les pixels reliés sont alors marqués comme des signes radiologiques prétendus. En fait, la logique de commande utilise la réponse du filtre pour extraire une carte des signes radiologiques prétendus. Dans un mode de réalisation préféré, la logique de commande applique le traitement de la logique floue sur des marqueurs, créés pour chaque position de pixels reliés ayant des intensités supérieures. L'utilisation de marqueurs permet de réduire la complexité du traitement de la logique floue. Elle permet également d'optimiser la performance de l'algorithme et du temps d'exécution de cet algorithme. Dans une variante, la logique de commande peut appliquer le traitement de la logique de flou à chaque pixel de chaque donnée image, et donc garder une quantité maximum d'informations pour un traitement ultérieur. À partir des marqueurs créés, la logique de commande crée pour chaques marqueurs, un contour flou. Ceci est séparément fait pour chaques 15 données images. La figure 3 montre, dans une donnée image donnée, un mode de traitement d'un marqueur M de signe radiologique prétendu. En sachant que tous les autres marqueurs de chaques données images seront traités de la même façon. 20 La logique de commande détermine un ensemble de contours candidats possibles du marqueur M en utilisant, dans un exemple préféré, une méthode de seuils successifs S1 à S10. La logique de commande applique les seuils successifs S1 à S10 au marqueur M. Dans l'exemple de la figure 3 les seuils successifs S1 à S10 sont au nombre de 10. Ils sont 25 représentés par exemple par 10 niveaux de gris. Chaque seuil S1 à S10 a une gamme d'intensité de pixel différente des autres. Dans un exemple préféré, le seuil S1 a une gamme d'intensité de pixel supérieure à la gamme d'intensité de pixel du seuil S2, et ainsi de suite. Le nombre de seuil ainsi que la gamme d'intensité de pixel de chaque 30 seuil est choisi selon le type de résultat que l'on veut obtenir. Chaque marqueur M est traité séparément. À partir du marqueur M, la logique de commande crée un premier contour Cl de liaison entourant le marqueur M et défini par le premier seuil S1. La logique de commande crée un deuxième contour C2, défini par le deuxième seuil S2. La logique de commande crée ainsi respectivement pour chaque seuil S1 à S10 un contour ci à C10 entourant le marqueur M. La logique de commande applique chaques seuils successifs S1 à S10 au marqueur M. A chaque seuil, elle vérifie si on n'a pas une des deux conditions suivantes : Condition 1 : A(C)ùI(p). ùDI. Avec I(p,C) représentant l'intensité du pixel sous le contour C du signe radiologique prétendu p, I(p),, représentant l'intensité maximum de pixel du signe radiologique prétendu p, and Al. représentant la variation maximum d'intensité permise dans un seul signe radiologique prétendu. La logique de commande détecte le seuil fournissant le contour candidat maximum, dès qu'elle rencontre la condition 1 et la condition 2. Le marqueur M ne peut pas avoir un contour supérieur à ce contour candidat maximum. Dans l'exemple de la figure 3, la logique de commande rencontre les deux conditions 1 et 2 au seuil S6. De ce fait, le contour candidat maximum attribué au marqueur M est le contour C6. L'ensemble des contours candidats Cl à C6 avec leurs degrés d'appartenance définit un contour flou du marqueur M. La détermination du degré d'appartenance est montrée aux figures 4a et 4b. Pour déterminer le degré d'appartenance de chaque contour candidat, 25 la logique de commande détermine pour chaque contour candidat des attributs le caractérisant. Ces attributs peuvent être la surface, la circonférence, le contraste, la longueur, la morphologie, l'intensité, l'homogénéité ainsi que la texture du contour. La morphologie, renseignant sur la forme du contour, peut être 30 donnée par le rapport de ferret qui est le rapport entre la distance la plus grande et la distance la plus petite, du contour. Cette morphologie peut également être donnée par le rapport entre le contour extérieur, qui est représenté ici par le contour C6 et le contour intérieur représenté ici par le contour C1. 35 La connaissance antérieure au sujet des contours des signes radiologiques est transformée en une description d'ensemble flou. Dans le cas où le signe radiologique est une microcalcification, la connaissance antérieure est résumée comme suit : Les signes radiologiques sont petits et ont un contraste élevé. Ces deux critères traduisent une description d'un ensemble de flou en utilisant deux attributs nommés la surface et le gradient de contraste notamment montré dans les figures 4a et 4b. Les figures 4a et 4b montrent respectivement une fonction d'un critère F1 et F2 caractérisant une classe bidimensionnelle de microcalcification. Les deux fonctions de critère F1 et F2 expriment respectivement le degré d'appartenance d'un contour candidat de microcalcification prétendues à une microcalcification prédéfinie en fonction de la surface et du gradient de contraste dudit contour. Dans le cas où le signe radiologique est une opacité, la connaissance antérieure est résumée comme suit : Les signes radiologiques ont une densité élevée. Les critères caractérisant la classe bidimensionnelle prédéfinie d'un signe radiologique peuvent être différents de ceux ci-dessus cités. La logique de commande calcule pour chaque contour candidat Cl à C6, un degré d'appartenance en fonctions de ses attributs par rapport aux critères de la classe bidimensionnelle prédéfinies. Le degré d'appartenance caractérise à la fois la brillance et la forme du contour. Plus le contour apparaît brillant et ronde, plus le degré d'appartenance sera élevé. La logique de commande détermine pour chaque marqueur, de 25 chaques données images, un contour flou comportant l'ensemble des contours candidats et leurs degrés d'appartenance respectifs. Dans un exemple, pour réduire la complexité de l'algorithme et le temps d'exécution, la logique de commande peut comparer les contours flous à un seuil prédéfini. Ce seuil peut être choisi en fonction de la taille, de 30 la forme et/ou du gradient de contraste d'un signe radiologique prédéfini. Dans ce cas, elle peut considérer que les contours flous supérieurs à ce seuil sont susceptibles d'être des signes radiologiques. La logique de commande supprime alors sur la carte des marqueurs tous les contours flous inférieurs à ce seuil. 35 Après avoir effectué des détections séparées dans chacune des données images, la logique de commande réalise une agrégation en volume numérique des contours flous de chaque donnée image, en tenant compte de la géométrie d'acquisition. Cette agrégation fournie un volume numérique de surfaces floues. Cette agrégation en volume numérique est réalisée par une combinaison des informations recueillies dans chaque carte de marqueurs pour un voxel, comme le montre la figure 5. La figure 5 montre un mode de réalisation de l'agrégation des contours flous de chaque image de projection. L'agrégation permet de mettre en relation les contours flous de chaque image de projection avec une surface floue du volume numérique. Les surfaces floues sont une combinaison possible des contours flous à travers les images de projection. Les surfaces floues sont formées par un ensemble de surfaces candidates. Chaque surface candidate étant une combinaison possible de contours candidats à travers les projections. Cette combinaison peut être exprimée en termes d'équation comme suit : N(( I(xv,y,z ) = \Ik~xkYk~) Avec I(xv,yv,zv) représentant l'intensité du pixel à la position (xv,yv, zv) , I(xk, yki) représentant le pixel du kiéme des N cartes de marqueurs correspondant à la position (xv, yv, zv) , et Y représentant l'opérateur d'agrégation utilisé pour réaliser cette relation. Cet opérateur d'agrégation peut être un opérateur tel qu'une somme, un maximum, une moyenne ou tous autres types d'opérateurs tels que des ordres statistiques. Dans un mode de réalisation préféré, l'opérateur somme est utilisé pour une agrégation des informations des différentes cartes de marqueurs pour un voxel donné. Le fait que le tube à rayons X est mobile et émet des rayons X sur un détecteur immobile pose des problèmes d'artefacts qui sont inhérents à la géométrie d'acquisition d'une série de projection. En effet, selon l'angle d'acquisition, des parties du sein sont projetées en dehors de la surface active du détecteur. Ceci mène à une situation, où le nombre de projections n'est pas constant dans la construction du volume numérique. Afin de maintenir une comparaison valide entre les différents signes radiologiques prétendus, la logique de commande tient compte de cette contrainte quand elle réalise l'agrégation des contours flous des différentes images de projection. Une fois que l'agrégation des contours flous de toutes les cartes de marqueurs a été exécutée, la logique de commande analyse les surfaces floues résultantes dans le volume numérique. La logique de commande détermine pour chaque surface candidate un degré d'appartenance à une classe tridimensionnelle prédéfinie à travers des critères définissant cette classe. Pour déterminer le degré d'appartenance de chaque surface 10 candidate, la logique de commande détermine pour chaque surface candidate les attributs le caractérisant. La connaissance antérieure au sujet des surfaces des signes radiologiques est transformée en une description d'ensemble flou. En fonction d'au moins une fonction d'un critère caractérisant la classe 15 tridimensionnelle prédéfinie de signe radiologique, on détermine le degré d'appartenance de chaque surface candidate en fonction des attributs la caractérisant. L'ensemble des surfaces candidates avec leurs degrés d'appartenance respectifs définit la surface floue. 20 Lorsque le signe radiologique est une opacité, la logique de commande extrait les attributs de chaque surface floue. Elle transmet pour chaque surface floue les attributs la caractérisant ainsi que l'ensemble des surfaces candidates avec leurs degrés d'appartenance respectifs à un classificateur prédéfini. 25 Le classificateur à pour but, entre autres, de fournir une décision très précise sur chaque surface floue en fonction des attributs la caractérisant Un tel classificateur fourni en sortie des informations au sujet de la présence d'un signe radiologique ou même inclure la probabilité d'une tumeur maligne, sur une conclusion donnée. Ces classificateurs peuvent être 30 un arbre de décision précis, un arbre de décision flou utilisant des valeurs précises, un arbre de décision flou utilisant des valeurs floues, un réseau de neurone ou une machine de support de vecteur. La décision sur chaque surface floue est définie par le degré de confiance attribué. Après avoir obtenu cette décision, la logique de 35 commande visualise les surfaces floues en tenant compte du degré de confiance qui leur est attribuée. Dans un exemple préféré, lors de la visualisation, la logique de commande rehausse l'intensité du contraste de la surface floue par rapport à l'intensité de son environnement immédiat. Ce rehaussement dépend du degré de confiance. Ceci permet de mettre plus particulièrement en valeur les surfaces floues pour lesquels la probabilité de constituer des signes radiologiques est la plus forte. L'image de présentation finale sur laquelle les surfaces floues ont été rehaussées est affichée sur l'écran de visualisation en vue d'être visualisée par un praticien. Lorsque le signe radiologique est une microcalcification, la logique de commande détermine un groupement en amas des surfaces floues. Un mode de détermination du groupement en amas est montré aux figures 6a à 6c. La figure 6a montre les surfaces floues du volume numérique. Ces surfaces floues sont indiquées sur le volume numérique par des marqueurs tridimensionnels créés par la logique de commande. Ces marqueurs qui sont une annotation graphique se situe au centre de gravité des surfaces floues. La logique de commande extrait les marqueurs tridimensionnels servant d'entrée à l'étape de détection du cluster. Dans une variante, la logique de commande peut extraire uniquement les marqueurs dont les surfaces floues ont un niveau de contraste élevé dans le volume numérique. La logique de commande crée ainsi une représentation graphique comportant les marqueurs tridimensionnels V1 à V10. Cette représentation graphique des marqueurs tridimensionnels V 1 à V10 est la base de la structure de données sur laquelle tout traitement ultérieur pour la détection du cluster sera basé. Ce graphique représente l'ensemble des marqueurs V1 à V10 et de leurs positions relatives, dans l'image tridimensionnelle. La logique de commande peut déterminer, après l'extraction des marqueurs, le groupage en amas des surfaces floues. La figure 6b montre un mode de détermination des amas. Pour déterminer le groupage en un amas des marqueurs tridimensionnels, la logique de commande mesure les distances de chaques marqueurs tridimensionnels V1 à V10 à chaques autres marqueurs tridimensionnels V1 à V10. Pour ce faire, elle relie ensemble chaque paire de marqueurs tridimensionnels, par une arête, dont la valeur interne correspond à la distance spatiale de ladite paire de marqueurs tridimensionnels. La figure 6c montre un mode de pondération des arêtes. Une fois que tous les marqueurs tridimensionnels sont reliés entre eux, seulement les arêtes les plus significatives sont préservées pour former des clusters des particules candidat. La logique de commande applique différents critères pour mettre en oeuvre la pondération des arêtes. Dans l'exemple de la figure 6c, la décision de la pondération des arêtes est seulement basée sur une valeur de la longueur des arêtes. Cette valeur est calculée par la différence des positions de deux marqueurs tridimensionnels reliés par l'arête correspondante. La logique de commande applique un seuil à la valeur des arêtes afin d'éliminer les arêtes inadéquates. Ce seuil peut être, dans un exemple, égale à 2 voire 5 centimètres. Deux marqueurs tridimensionnels sont considérés comme proches, lorsque leur arête est inférieure au seuil. De ce fait, pour un premier marqueur tridimensionnel V1 ainsi proche d'un deuxième marqueur tridimensionnel V2, la logique de commande attribue un premier groupement d'amas Al. Elle attribue le même premier groupement d'amas Al à tous les autres marqueurs tridimensionnels V3 à V10 proches du premier marqueur tridimensionnel V1. Puis, elle attribue également ce premier groupement d'amas Al à tous les autres marqueurs tridimensionnels V3 à V10 proches du deuxième marqueur tridimensionnel V2, et ainsi de suite. Un premier groupement d'amas Al est ainsi formé. La logique de commande détermine, de la même manière, un deuxième groupement d'amas A2, en analysant les autres marqueurs tridimensionnels ne faisant pas partis du premier groupement d'amas Al. Elle détermine ainsi, tous les groupements d'amas présents dans le volume numérique. Dans l'exemple de la figure 6c, la logique de commande détermine ainsi un premier groupement d'amas Al formé par les marqueurs tridimensionnels V1 à V6, un deuxième groupement d'amas A2 formé par les marqueurs tridimensionnels V7 à V9. Le marqueur tridimensionnel V12 n'est pas considéré comme un amas par la logique de commande, car ce dernier considère qu'un amas est au moins formé par trois marqueurs tridimensionnels proches. De même les marqueurs tridimensionnels V10 et V11 proche ne sont pas considéré comme un groupement d'amas. Après avoir déterminé les groupements d'amas, la logique de commande détermine le degré de confiance de ces amas. Ce degré de confiance est déterminé en fonction des attributs de l'amas. La logique de commande extrait un certain nombre d'attributs caractérisant l'amas afin que la décision finale soit prise (cluster ou pas cluster). Ces attributs peuvent être la morphologie de l'amas et/ou la distance entre les marqueurs tridimensionnels et/ou le nombre de surface floue présent dans l'amas et/ou les attributs ainsi que l'ensemble des surfaces candidates et leurs degrés d'appartenances respectifs pour chaque surface floue présents dans l'amas. La logique de commande transmet au classificateur les attributs extraits de l'amas. Le classificateur fournit des informations au sujet de la présence d'un signe radiologique ou même inclure la probabilité d'une tumeur maligne, sur une conclusion donnée. Ce classificateur à pour but, entre autres, de fournir une décision très précise sur chaque amas en fonction des attributs de l'amas correspondant. Après avoir obtenu, la décision sur chaque amas, la logique de commande visualise les amas en tenant compte de la décision qui leur est attribuée. Dans un exemple préféré, lors de la visualisation, la logique de commande augmente l'intensité du contraste de l'amas par rapport à l'intensité de son environnement immédiat. Cette augmentation dépend du degré de confiance. Ceci permet de mettre plus particulièrement en valeur les amas pour lesquels la probabilité de constituer des signes radiologiques est la plus forte. L'image de présentation finale sur laquelle les amas ont été rehaussés est affichée sur l'écran de visualisation en vue d'être visualisée par un praticien
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La présente invention a pour objet un procédé de traitement d'images permettant de détecter des signes radiologiques, dans des séries de données tridimensionnelles. La présente invention propose un algorithme permettant d'indiquer la position des signes radiologiques sur un volume numérique par des marqueurs. Il permet également de distinguer de manière automatique les éléments malins des éléments bénins. Pour ce faire, l'algorithme de l'invention comporte une approche de logique flou pour expliquer les ambiguïtés dans l'image. En outre, dans l'invention, l'algorithme est appliqué directement sur les images de projections de radiographies.
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1. - Procédé de traitement d'image d'un dispositif à rayons X (1), dans lequel, - on réalise plusieurs images en projection (6) radiographique d'un corps, - on reconstruit une image en trois dimensions du corps, - on localise dans cette image en trois dimensions des structures prétendument représentatives de signes radiologiques tridimensionnels, avec un degré de confiance associé, et on obtient ainsi des signes radiologiques tridimensionnels prétendus, caractérisé en ce que - dans chaque image en projection, on détermine un ensemble de particules candidates (Cl à C6) bidimensionnelles correspondant à des projections des signes radiologiques tridimensionnels prétendus, - par une description de logique floue, on attribue, à chaque particule candidate bidimensionnelle, un degré d'appartenance à chacune des classes bidimensionnelles d'appartenances d'un ensemble de classes d'appartenance, chaque classe d'appartenance étant relative à un type de signes radiologiques, chaque classe étant préalablement déterminée, - une particule floue bidimensionnelle étant formée par l'ensemble des particules candidates bidimensionnelles et par leurs degrés d'appartenance respectifs à une classe considérée, - on réalise une agrégation des particules floues bidimensionnelles dans chaque image en projection afin d'obtenir des particules floues tridimensionnelles (V1, V12) dans un volume numérique, - on extrait des informations d'attribut pour chaque particule floue tridimensionnelle, -on détermine à partir de l'ensemble des informations d'attributs obtenues un degré de confiance pour chaque signe radiologique. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que - on détermine la particule candidate à attribuer à chaque signe radiologique prétendu en appliquant des seuils successifs (Si à S10), - pour chaque seuil, on définit une particule candidate, caractérisant le signe radiologique prétendu, 3 - Procédé selon la 2, caractérisé en ce que - les seuils successifs correspondent à des niveaux de gris successifs. 4 - Procédé selon l'une quelconque des 2 à 3 caractérisé en ce que la détermination de la particule candidate comporte les étapes suivantes : - lorsque la surface de la particule candidate est inférieure ou égale à une surface maximale préalablement déterminée, et que - le contraste de la particule candidate est supérieur ou égal à une intensité maximum de contrastes préalablement déterminée moins la variation maximum d'intensités de contraste permise, alors cette particule candidate est la particule maximum que l'on peut attribuer au signe radiologique prétendu. 5 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que - chaque particule floue tridimensionnelle est formée par un ensemble de particule candidate tridimensionnelle et de leurs degrés d'appartenance respectifs, - chaque particule candidate tridimensionnelle est obtenue par une opération d'agrégation à partir des particules candidates bidimensionnelles à travers les projections, - par une description de logique floue, on attribue, à chaque particule candidate tridimensionnelle, un degré d'appartenance à chacune des classes tridimensionnelles d'appartenances d'un ensemble de classes d'appartenance tridimensionnelle, chaque classe d'appartenance étant relative à un type de signes radiologiques, chaque classe étant préalablement déterminée. 6 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que la détermination du degré de confiance comporte l'étape suivante : - on transmet la particule floue tridimensionnelle ainsi que ses attributs à un classificateur préalablement déterminé. 7 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que la détermination du degré de confiance comporte les étapes suivantes : - on mesure le groupage en un amas (Al, A2) des particules flouestridimensionnelle, - on extrait des attributs à chaque amas mesuré, - on transmet au classificateur les amas mesurés ainsi que leurs attributs respectifs, ce classificateur fournissant en sortie le degré de 5 confiance de chaque amas. 8 - Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la mesure du groupage en un amas des particules floues tridimensionnelle comporte les étapes suivantes: - on mesure les distances de chaque particule floue tridimensionnelle 10 à une autre particule floue tridimensionnelle, - on compare chaque distance à un seuil préalablement défini, - on supprime toutes les distances supérieures à ce seuil, - un amas est formé par au moins trois particules floues tridimensionnelle dont les distances entre eux ne sont pas supprimées. 15 9 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que - une particule candidate est définie par un contour candidat du signe radiologique, - un contour flou est formé par l'ensemble des contours candidats 20 possibles et par leurs degrés d'appartenance respectifs, - l'agrégation des contours flous dans chaques images en projections fournit des surfaces floues dans le volume numérique. 10 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que 25 - une particule candidate est définie par un composant connexe du signe radiologique tel que le contour candidat ainsi que les pixels présents dans et sur le contour, - un composant connexe flou est formé par l'ensemble des composants connexes candidats possibles et par leurs degrés 30 d'appartenance respectifs, - l'agrégation des composants connexes flous dans chaques images en projections fournit des volumes flous dans le volume numérique. 11 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que 35 - le classificateur est un arbre de décision précis ou/et un arbre dedécision flou utilisant des valeurs précises ou/et un arbre de décision flou utilisant des valeurs floues ou/et un réseau de neurone ou/et une machine de support de vecteur. 12 - Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce 5 que - on pré-traite les images de projections pour éliminer des artefacts introduits, d'une part, par la géométrie d'acquisition et, d'autre part, par la détection du contour du corps. 13 - Procédé selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce 10 que - on visualise les particules floues tridimensionnelles et/ou les amas par un rehaussement de leur intensité du contraste par rapport à l'intensité de leur environnement immédiat en fonction de leur degré de confiance. 14 - Procédé selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce 15 que - on visualise les particules floues tridimensionnelles et/ou les amas par l'emplacement de marqueurs. 15. Dispositif de rayons X caractérisé en ce qu'il comporte un procédé de traitement d'image selon l'une quelconque des 1 à 14.
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G,A
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G06,A61
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G06T,A61B,G06N
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G06T 7,A61B 6,G06N 7
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G06T 7/00,A61B 6/03,G06N 7/02
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FR2897803
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A1
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ASSEMBLAGE D'UNE TIGE D'APPUI-TETE SUR UN SIEGE AU MOYEN D'UNE GAINE POURVUE DE TROIS ERGOTS
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L'invention concerne un dispositif d'assemblage d'un appui-tête sur un dossier de siège de véhicule automobile, une gaine d'un tel dispositif et un siège comprenant un appui-tête monté par un tel dispositif. Il est connu de réaliser un dispositif d'assemblage d'un appui-tête sur un dossier de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige, issue notamment dudit appui-tête, et une gaine, comprise notamment dans ledit dossier, ladite gaine comprenant un conduit rectiligne débouchant de section analogue à celle de ladite tige de sorte à recevoir ladite tige, dans lequel ladite tige est en contact serrant contre ledit conduit au moyen d'un organe élastique, tel qu'un ressort, ledit organe élastique permettant de maintenir ladite tige en compression contre ladite gaine. Un tel agencement permet d'éviter d'avoir un jeu entre la gaine et la tige, 15 susceptible de générer des bruits parasites et préjudiciable en termes de qualité perçue par l'utilisateur. Bien que permettant de répondre au problème posé, un tel agencement présente néanmoins l'inconvénient d'être complexe et coûteux, ceci du fait de la 20 présence de l'organe élastique qui doit être réalisé et monté sur la gaine. L'invention a pour but de proposer un dispositif d'assemblage d'un appui-tête sur un dossier de siège de véhicule automobile de conception simplifiée. 25 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un dispositif d'assemblage d'un appui-tête sur un dossier de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige rectiligne et une gaine, ladite gaine comprenant un conduit rectiligne débouchant de section analogue à celle de ladite tige de sorte à recevoir ladite tige, la face interne dudit conduit 30 comprenant deux ergots extrêmes, c'est à dire situés au voisinage des extrémités dudit conduit, et un ergot médian, c'est à dire situé entre lesdits ergots extrêmes, lesdits ergots extrêmes étant disposés sensiblement selon une génératrice commune et ledit ergot médian étant disposé sensiblement sur 2 la génératrice opposée par rapport à l'axe dudit conduit, lesdits ergots étant respectivement agencés de sorte à créer un contact serrant avec ladite tige lorsque celle-ci est montée dans le conduit. Dans la suite de cette description, les termes de positionnement dans l'espace (vertical, longitudinal, transversal,...) sont pris en référence au dispositif disposé dans le véhicule. Dans la réalisation proposée, l'organe élastique est supprimé, le contact serrant 10 étant obtenu en jouant simplement sur les géométries respectives des ergots de sorte à créer un appui de type trois points de la tige contre les ergots. Un tel contact serrant permet notamment, lorsque l'appui-tête est réglable en hauteur, un coulissement sous effort contrôlé de la tige dans la gaine. Selon un deuxième aspect, l'invention propose une gaine d'un tel dispositif. Selon un troisième aspect, l'invention propose un siège comprenant un appui-tête monté par au moins un tel dispositif. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence à la figure jointe qui est une représentation schématique en coupe longitudinale d'un dispositif selon un mode de réalisation de l'invention. 25 En référence à la figure, on décrit à présent un dispositif 1 d'assemblage d'un appui-tête sur un dossier de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige 2 rectiligne et une gaine 3, ladite gaine comprenant un conduit 4 rectiligne débouchant de section analogue à celle de ladite tige de 30 sorte à recevoir ladite tige, la face interne dudit conduit comprenant deux ergots extrêmes 5 et un ergot médian 6, lesdits ergots extrêmes étant disposés sensiblement selon une génératrice commune et ledit ergot médian étant disposé sensiblement sur la génératrice opposée par rapport à l'axe dudit 15 20 3 conduit, lesdits ergots étant respectivement agencés de sorte à créer un contact serrant avec ladite tige. La tige 2 est en contact serrant sur les trois ergots 5,6, un tel appui trois 5 points permettant d'assurer l'absence de jeu entre ladite tige et la gaine 3, ladite tige étant introduite en force dans ladite gaine. De façon non représentée, la gaine 3 peut comprendre un système de blocage réversible de la tige 2 en translation, par exemple sous forme de tiroir pouvant 10 s'engager dans des crans prévus sur ladite tige, ceci de sorte à permettre un réglage en hauteur de l'appui-tête. Selon une réalisation non représentée, l'ergot central 5 peut être monté sur une lame souple issue de matière de la gaine 3, par exemple par moulage lorsque 15 ladite gaine est réalisée par injection de matière plastique, ladite lame étant agencée pour que ledit ergot central soit en appui contre la tige 2, une telle réalisation permettant de réaliser un contact moins serrant de sorte à faciliter le coulissement de ladite tige dans ladite gaine. 20 Selon une réalisation, les génératrices sur lesquelles sont disposés les ergots 5,6 appartiennent à un même plan vertical longitudinal. Selon une réalisation non représentée, afin d'optimiser la suppression du jeu entre la tige 2 et la gaine 3, un appui-tête de siège de véhicule automobile 25 assemblé par un dispositif 1 selon l'invention peut comprendre deux tiges 2 dont l'une au moins est destinée à être comprise dans ledit dispositif, lesdites tiges étant disposées sensiblement verticalement de part et d'autre dudit appui-tête, les projections desdites tiges sur un plan vertical transversal présentant un écart angulaire. De la sorte, les tiges 2 de l'appui-tête sont montées en force 30 dans les gaines 3 par suppression de l'écart angulaire, puis relâchées de sorte à se mettre en appui latéral contre lesdites gaines, perpendiculairement à l'appui trois points longitudinal, précédemment décrit
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L'invention concerne un dispositif (1) d'assemblage d'un appui-tête sur un dossier de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige (2) rectiligne et une gaine (3), ladite gaine comprenant un conduit (4) rectiligne débouchant de section analogue à celle de ladite tige de sorte à recevoir ladite tige. La face interne dudit conduit comprend deux ergots extrêmes (5) et un ergot médian (6), lesdits ergots extrêmes étant disposés sensiblement selon une génératrice commune et ledit ergot médian étant disposé sensiblement sur la génératrice opposée par rapport à l'axe dudit conduit, lesdits ergots étant respectivement agencés de sorte à créer un contact serrant avec ladite tige.
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1. Dispositif (1) d'assemblage d'un appui-tête sur un dossier de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige (2) rectiligne et une gaine (3), ladite gaine comprenant un conduit (4) rectiligne débouchant de section analogue à celle de ladite tige de sorte à recevoir ladite tige, ledit dispositif étant caractérisé en ce que la face interne dudit conduit comprend deux ergots extrêmes (5) et un ergot médian (6), lesdits ergots extrêmes étant disposés sensiblement selon une génératrice commune et ledit ergot médian étant disposé sensiblement sur la génératrice opposée par rapport à l'axe dudit conduit, lesdits ergots étant respectivement agencés de sorte à créer un contact serrant avec ladite tige. 2. Dispositif (1) selon la 1, l'ergot central (5) étant monté sur une 15 lame souple issue de matière de la gaine (3), ladite lame étant agencée pour que ledit ergot central soit en appui contre la tige (2). 3. Gaine (3) d'un dispositif selon l'une des 1 ou 2, ladite gaine comprenant un conduit (4) rectiligne débouchant, ladite gaine étant caractérisée 20 en ce que la face interne dudit conduit comprend deux ergots extrêmes (5) et un ergot médian (6), lesdits ergots extrêmes étant disposés sensiblement selon une génératrice commune et ledit ergot médian étant disposé sensiblement sur la génératrice opposée par rapport à l'axe dudit conduit. 25 4. Gaine (3) selon la 3, l'ergot central (6) étant monté sur une lame souple issue de matière de la gaine (3). 5. Gaine (3) selon la 3 ou 4, les génératrices sur lesquelles sont disposés les ergots (5,6) appartenant à un même plan vertical longitudinal. 6. Siège de véhicule automobile comprenant un appui-tête monté par au moins un dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 ou 2, ledit dispositif comprenant une tige (2) rectiligne et une gaine (3), ladite gaine 30 comprenant un conduit (4) rectiligne débouchant de section analogue à celle de ladite tige de sorte à recevoir ladite tige, la face interne dudit conduit comprenant deux ergots extrêmes (5) et un ergot médian (6), lesdits ergots extrêmes étant disposés sensiblement selon une génératrice commune et ledit 5 ergot médian étant disposé sensiblement sur la génératrice opposée par rapport à l'axe dudit conduit, lesdits ergots étant respectivement agencés de sorte à créer un contact serrant avec ladite tige. 7. Siège selon la 6, lorsque la gaine (3) dépend de la 5, l'appui-tête comprenant deux tiges (2) dont l'une au moins est comprise dans un dispositif (1), lesdites tiges étant disposées sensiblement verticalement de part et d'autre dudit appui-tête, lesdites tiges étant en appui latéral contre lesdites gaines, ledit appui étant réalisé du fait que les projections desdites tiges sur un plan vertical transversal, lorsque ledit appui-tête n'est pas monté, présentent un écart angulaire, ledit écart angulaire étant supprimé après montage dudit appui-tête.
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/48
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FR2890375
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A1
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ENSEMBLE DE COMMANDE DE VOILURE TOURNANTE
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Domaine de l'invention La présente invention concerne les appareils à voilures tournantes et faisant appel à plusieurs rotors coaxiaux contrarotatifs. Elle trouve notamment application pour les appareils volants, les systèmes de type éolien ou sous-marin, les ventilations, etc. L'invention concerne plus précisément les dispositifs de commandes des voilures tournantes de ces appareils et plus particulièrement les dispositifs de commandes en lacet. Arrière plan technologique La commande en lacet des appareils à voilure tournante s'effectue traditionnellement soit par action sur un seul rotor, soit par l'utilisation d'une commande passant à l'intérieur de l'arbre du rotor ou encore par libre rotation de deux arbres l'un dans l'autre. Ces techniques présentent respectivement les inconvénients d'une efficacité moindre et d'une grande complexité de réalisation. On cor naît, par ailleurs, dans le domaine des hélicoptères à multirotors coaxiaux contrarotatifs, des ensembles de commandes à voilure tournante de pas collectif et de pas cyclique (commande en roulis, tangage et lacet) s'effectuant grâce à la présence de plateaux cycliques sol daires reliés en inclinaison par des articulations de commande actionnées par des organes de commandes tels que des servomoteurs,, l'inclinaison des plateaux permettant la modification de l'inclinaison d'attaque (pas) des pales des rotors associés. Par ailleurs, dans le cas, notamment, des appareils miniatures radio pilotés, on note une sensibilité toute particulière en termes d'autonomie, Je bruit émis et d'exposition au vent, notamment au vent de travers. De plu: 3, de manière conventionnelle, ces appareils destinés notamment à l'observation de bâtiments, de sites industriels ou à risques comprennent des éléments d'observation directionnels et plus particulièrement des caméras présentant plusieurs degrés de liberté. Un inconvénient de ce type d'éléments d'observation est la complexité de leurs commandes conduisant souvent à la perturbation de la trajectoire suivie par les appareils. Par ailleurs, dans le cas d'un appareil à voilure tournante tels que les appareils radio pilotés ou encore les systèmes de type éolien, les ventilations ou les sous marins, on note que l'utilisation d'un monorotor offre une portance limitée à ces systèmes. Un premier but de l'invention est de proposer une alternative aux commandes en lacet connues. Un second but de l'invention est de proposer, dans le contexte de ces appareils à sensibilité accrue, un ensemble de commandes de multi rotor coaxial ayant une bonne efficacité et une simplicité de réalisation particulière, tout en respectant les contraintes d'autonomie, de bruit, de résistance au vent dont ils font l'objet. Un autre but de la présente invention est de fournir un ensemble de commandes de multi rotor coaxial permettant une simplification des commandes des éléments d'observation directionnels des appareils tout en conservant une grande précision dans le déplacement de ces derniers. Un autre but de la présente invention est de proposer un ensemble de commandes de multi rotor coaxial qui améliore la portance d'un système et, par conséquent, son rendement. Il est également désirable de proposer un ensemble de commandes de multi rotor coaxial qui offre une grande maniabilité et un bon compromis entre la recherche d'une large autonomie, l'économie d'énergie et une charge utile maximale dans la réalisation et le fonctionnement d'un appareil volant. Présentation cle l'invention Il est ainsi proposé un comprenant au moins deux rotors coaxiaux et contrarotatifs, fixés, chacun,, sur un arbre de rotor et associé à un plateau cyclique, chaque plateau cyclique consistant en deux éléments tournants relativement 'un à l'autre, chaque plateau cyclique comprenant l'un de ses éléments tournants assujetti en rotation au rotor associé et chaque plateau cyclique étant en outre muni de moyens autorisant son inclinaison par rapport à son rotor associé ainsi que des moyens de transmission de son inclinaison sous la forme d'inclinaison d'attaque des pales de son rotor associé, l'ensemble de commande comprenant des moyens imposant en permanence une même inclinaison de deux plateaux cycliques, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande er lacet aptes à imposer un mouvement de translation à l'un des arbres de rotor par rapport à un autre arbre de rotor d'un ensemble de deux rotor; afin de faire varier le couple appliqué à au moins l'un des rotors. Brève description des dessins L'invent:ion sera mieux comprise et d'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif et doit être lue au regard des figures annexées parmi lesquelles: - la figure 1 représente une vue en perspective d'un ensemble de commande d'inclinaison de voilure à multirotor coaxial contrarotatif selon l'invention; - la figure 2 représente une vue latérale en coupe d'un dispositif de transmission de puissance d'un ensemble de commande d'inclinaison de voilure à multirotor coaxial contrarotatif selon l'invention; - la figure 3 représente une vue latérale en coupe d'un dispositif de commande en lacet d'un ensemble de commande d'inclinaison de voilure à multirotor coaxial contrarotatif selon l'invention; la figure 4 représente une vue schématique en perspective d'un dispositif de commande en roulis et tangage d'un ensemble de commande d'inclinaison de voilure à multirotor coaxial contrarotatif selon l'invention; la figure 5 représente un plateau cyclique mono planaire à éléments tournants coplanaires, proposé conformément à une autre variante de l'invention; - la figure 6 représente un schéma fonctionnel de commande des organes de commande d'un ensemble selon l'invention pour un appareil radio piloté. Description détaillée d'un mode de réalisation de l'invention 1. E=nsemble de commande de voilure tournante L'ensemble de commande de voilure tournante 300 présenté sur la figure 1 se compose essentiellement d'un ensemble d'entraînement de deux rotors, un rotor inférieur 100 et un rotor supérieur 200, à sens de rotation inverse ainsi que de deux plateaux cycliques 110, 210 associés, respectivemeit, à chacun des rotors 100 et 200. Les plateaux cycliques dits plateaux cycliques inférieur 110 et supérieur 210 se trouvent superposés l'un à l'autre et, entourent respectivemeit les arbres 400, 500 du rotor inférieur 100 et du rotor supérieur 20C. Par ailleurs, chaque plateau cyclique 110, 210 se compose de deux disques tournants dits disque supérieur 112, 212 et disque inférieur 116, 216, superposés et libres de rotation l'un par rapport à l'autre tels que décrits plus loin en relation avec la figure 4. Les deux arbres de rotors 400 et 500 coaxiaux selon l'axe central des deux rotors vont porter respectivement les couples rotor/plateau cyclique 100, 110 et 200, 210. L'arbre supérieur 500, sur lequel est monté le couple rotor/plateau cyclique 200, 210, a un diamètre externe plus petit que l'arbre inférieur 400, creux, sur lequel est monté le couple rotor/plateau cyclique 100, 110. Ces arbres 400, 500 sont disposés l'un dans l'autre, le montage de l'arbre supérieur 500 dans l'arbre inférieur 400 se réalisant grâce à des moyens de type roulement à billes ou bagues autolubrifiées. Ils ont un mouvement de rotation inverse et sont reliés à des moyens de transmission de puissance 600 qui seront décrits plus loin en relation avec la figure 2. Chaque plateau cyclique 110, 210 se présente comme un moyen de transmission de commande orientable permettant d'établir un lien mécanique entre des organes de commandes 350 fixes associés au châssis 360 de l'aérodyne et les commandes des têtes de rotors 100, 200 en rotation. Ces organes de commande 350 reliés aux moyens de transmission de commande sont des organes de commande 350 disposés solidairement sur un bâti 340 du châssis 360 de l'aérodyne 300. Leur disposition géométrique reste à la discrétion de l'opérateur selon les besoins de l'ensemble de commande de voilure tournante 300. Ces organes de commande 350 vont permettre de réaliser les commandes de pas collectif, de pas cyclique et de lacet de l'ensemble 300. Ainsi, la commande de pas collectif va être assurée par un mouvement commun des organes de commande 350 qui s'élèvent et s'abaissent IE' long des arbres de rotors 400, 500 portant les têtes de rotors. Les commandes de mouvement de roulis, tangage et de lacet sont elles assurées par le mouvement d'un ou plusieurs organes de commande 350 selon l'inclinaison souhaitée pour les têtes de rotors 100, 200. Comme cela va être décrit plus loin en relation avec les figures 3 et 4, les moyens de transmission de commande de pas cyclique et de pas collectif comprennent les plateaux cycliques 110, 210 solidaires reliés par des actionneurs de commande eux-mêmes reliés aux organes de commandes 350. Les mayens de transmission de commande de mouvement en lacet comprennent quant à eux notamment les arbres 400, 500 des rotors 100, 230 reliés à des organes de commandes 350 ainsi que les plateaux cycliques 110, 210 solidaires reliés par des actionneurs de commande. 2. Système de transmission de puissance 15 En s'appuyant maintenant sur les figures 1 et 2, les moyens de transmission de puissance 600 de l'ensemble de commande de voilure tournante se présentent sous la forme de moyens d'engrenage 610 entraînant en rotation l'arbre inférieur 400 associé au rotor inférieur 100 de l'ensemble de commande 300 et par conséquent l'arbre supérieur 500. Ces moyens d'engrenage 610 dont la nature et la géométrie peut être choisie spécifiquement par l'opérateur sont en liaison, de manière connue en soi, avec une source de puissance comme, par exemple, un moteur unique 380 (non illustré) fixé sur le bâti 340 qui leur communiquera une puissance motrice. Ces moyens d'engrenage 610 vont relayer la puissance motrice aux deux arbres des rotors 400, 500 et ainsi aux pales 130, 230 des rotors 100, 200. Dans une variante de réalisation de l'invention, on propose d'utiliser plusieurs sources de puissance, chacune d'entre elles étant utilisée pour entraîner en rotation un rotor spécifique. Ainsi, on peut citer par exemple le cas particulier d'un système de type éolien où un alternateur fournira la puissance motrice de l'ensemble de commande 300. D'autre part, on peut citer comme exemples non limitatifs de moyens d'engrenage, l'utilisation d'engrenage de type conique. Ces moyens d'engrenage coniques 610 sont maintenus par une liaison de type pivot sur le bâti 340 de l'aérodyne 300, liaison d'axe défini par l'axe central du birotor. D'autre part, ils sont liés mécaniquement par une liaison de type 10 pivot glissant avec l'arbre 400 du rotor inférieur 100, liaison d'axe défini par l'axe central du birotor. Cette liaison permettant le coulissement de l'arbre 400 dans l'engrenage 610, le mouvement de translation de l'arbre 400 entraîné en rotation est possible. 3. Dispositif de commande de mouvement en lacet Ainsi, pour obtenir la stabilité de l'ensemble de commande de voilure tournante 300 et, plus particulièrement réaliser la commande en lacet, on cho sit de translater l'un ou l'autre des arbres de rotors 400 et 500 pour chaque couple de plateaux cyclique 110,210 envisagés. Dans l'exemple, non limitatif, illustré ici, l'arbre translaté est l'arbre inférieur 400 associé au rotor inférieur 100. Il subit un mouvement de translation suivant la direction de l'axe 25 central du birotor 100, 200. Lorsque les deux arbres sont en rotation, comme l'ensemble 300 ne dispose que d'une seule source de puissance, la différence de vitesse de rotation est constante entre les deux rotors 100, 200 et entre les deux plateaux cycliques 110, 210 auxquels ils sont associés. Indépendamment des commandes de mouvement de roulis et tangage qui vont être réalisées, le mouvement de translation de l'arbre inférieur 400 induit un mouvement vertical le long de l'axe central du birotor par l'intermédiaire d'une articulation de commande sur le disque inférieur du plateau cyclique inférieur 110. Celui-ci induit le même mouvement vertical du disque supérieur 212 du plateau cyclique supérieur 210 puisque le plateau cyclique inférieur 110 de commande des pales 130 du rotor inférieur 100 est fixe en position et en orientation par rapport au plateau cyclique supérieur 210 du rotor supérieur 200 comme cela sera décrit en relation avec la figure 4. Le mouvement de translation fait varier l'écartement entre les plans des pales 130, 230 des têtes de rotors 100 et 200 ainsi que l'incidence d'attaque des pales 230 du rotor supérieur 200 en négatif ou en positif. La commande de lacet est ainsi assurée par la différence de couple aérodynamique et donc de portance appliquée à chaque rotor 15 100, 200 de l'ensemble 300. Pour réaliser le mouvement de translation d'un des arbres 400, 500 d'un couple de rotors 100, 200, de nombreux organes de commande 350 peuvent être utilisés. Dans un mode de réalisation de l'invention illustré figure 3, 20 l'organe se présente sous la forme d'un système 700 basé sur le principe biellemanivelle. En s'appuyant sur la figure, on définit un référentiel rapporté au repère orthonormé direct (O, X, Y, Z) associé au bâti 340, l'axe X étant défini par la direction de l'arbre de rotor 400 et l'axe Z par l'axe perpendiculaire au plan de la figure. Le système 700 est un mécanisme se composant de trois pièces: - Une manivelle 710 mobile en rotation autour de l'axe OZ par rapport au bâti; Un piston 720 mobile en translation suivant l'axe OX par rapport 30 au bâti; - Une bielle 730 fixe articulée en A avec la manivelle 710 et en B avec le piston 720. Les différents corps sont reliés par des joints classiques. On peut citer, par exemple, des joints de type rotoïdes. L'arbre du rotor inférieur, quant à lui, est emmanché sur le piston 720 du système 700. La rotation de la manivelle d'axe Oz assurée par un couple moteur entraîne, par l'intermédiaire de la bielle, une translation dans la direction OX, de maniere rectiligne, régulière et droite du piston 720, entraînant de même un mouvement de translation de l'arbre de rotor 400 inférieur qui lui est associé. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, les organes de commande de mouvement de lacet présenté par le système bielle 730 -manivelle 710 peut être remplacé par un système électromécanique pour offrir une stabilité encore plus grande dans la commande. 4. _Dispositif de commande de pas cyclique et collectif En s'appuyant maintenant sur la figure 4, les moyens de transmission de commande de pas cyclique et collectif se composent des plateaux cycliques solidaires 110 et 210, reliés par des articulations de commande actionnées par les organes de commandes 350. Les articulations de commande sont, de préférence, des biellettes. Chacun des deux plateaux cycliques 110, 210 est disposé sur son arbre de rotation 400, 500 respectif par l'intermédiaire d'une rotule 120, 220 autorisant ce plateau 110, 210 à présenter une inclinaison par rapport à l'arbre 400, 500. Chaque rotule 120, 220 est un coulisseau à rotule permettant son coulissement longitudinal le long de chaque arbre 400, 500. Le disque supérieur 112, 212 de chaque plateau cyclique 100, 200 est lié en rotation à la portion d'arbre 400, 500 correspondante, 30 ainsi que la rotule considérée 120, 220. Cette rotation simultanée est utilisée pour transformer une inclinaison du plateau cyclique 110, 210 en une variation d'inclinaison d'attaque des pales du rotor 100, 200 associé. Chaque pale 130, 230 d'un rotor 100, 200 considéré est en liaison avec un point: du disque supérieur 112, 212 correspondant d'une telle façon que la hauteur du plateau cyclique 110,210 à l'aplomb de la pale 130, 230 considérée commande l'inclinaison d'attaque de celle-ci à l'instant considéré. Pour cela, chaque pale 130, 230 de chaque rotor présente un élément d'ext:ension vers l'avant 133, 233 c'est-à-dire au delà de son bord d'attaque. Chacune de ces extensions avant est reliée avec le point 113, 213 10 du disque supérieur correspondant 112, 212, situé à l'aplomb de cette extension avant 133, 233 de pale 130, 230 considérée. Ainsi une surélévation d'un plateau 110, 210 vers le haut dans la zone surplombée par la pale 130, 230 produit une levée du bord d'attaque de la pale 130, 230 considérée c'est-à-dire une augmentation du pas au moment du passage de la pale 130, 230 dans cette zone. On comprend également qu'un décalage de l'ensemble d'un plateau cyclique 110, 210 produit une levée du bord d'attaque commune de chacune des pales 130, 230 du rotor 100, 200 associé. On comprend, en outre, qu'une inclinaison du disque supérieur 112,212 d'un plateau 110, 210 par rapport à l'arbre de rotation 400, 500 considéré génère un pas de type cyclique sur les pales 130, 230 c'est-à- dire une levée du bord d'attaque lorsque la pale 130, 230 se trouve au dessus de la partie surélevée du plateau 110, 210 et au contraire un e baissement du bord d'attaque lorsque la pale 130, 230 se situe au dessus de la partie abaissée du plateau 110, 210. Le pas cyclique qui provoque ainsi le basculement des plateaux cycliques 110, 210 et fixe l'angle d'attaque des pales 130, 230 permet la commande en roulis et tangage. Dans l'exemple considéré ici, on applique un pas cyclique et un 30 pas collectif è, chacun des deux rotors 100, 200. En outre, on applique les mêmes pas sur les deux rotors 100 et 200 c'està-dire une même inclinaison des deux plateaux cycliques 110, 210 par rapport à l'axe central du birotor. Pour produire la même inclinaison et /ou le même déplacement sur chaque rotor on met en place une liaison en inclinaison entre les deux plateaux cycliques 110, 210. Pour réaliser une telle liaison malgré les rotations contraires des rotors, on dispose d'une série de biellettes intermédiaires 140 qui établissent chacune une liaison entre deux éléments tournants qui appartiennent à deux plateaux cycliques 110, 210 opposés. Dans l'exemple illustré sur la figure 4, les éléments tournants sont spécifiquement le disque supérieur 212 du plateau cyclique inférieur 110 et le disque inférieur 216 du plateau cyclique supérieur 210. Ainsi le disque inférieur 216 du plateau cyclique supérieur 210 tourne simultanément avec le disque supérieur 112 du plateau cyclique inférieur 110. Il tourne donc dans le sens contraire du rotor supérieur 200 au 15 niveau duquel il se trouve. La liaison verticale matérialisée par des biellettes intermédiaires 140 ne forme pas obstacle vis à vis de la rotation des pales inférieures 130 devant lesquelles ces biellettes 140 se trouvent, puisqu'elles tournent de manière simultanée avec ces dernières. Malgré leur rotation ces biellettes 140 transmettent avec précision l'inclinaison et le déplacement d'ensemble du plateau cyclique inférieur 110 au plateau cyclique supérieur 210. Les biellettes intermédiaires 140 sont reliées à chacun des éléments tournants concernés à chaque fois par une rotule d'extrémité 142 de sorte que ces biellettes 140 ne s'opposent pas, par elle mêmes à une rotation relative entre ces deux éléments tournants. Le disque tournant supérieur 212 du plateau cyclique 210, qui par nature a l'inclinaison du disque inférieur 216 de ce même plateau 210 présente à tout moment la même inclinaison que le disque tournant supérieur 112 du plateau inférieur 110. Les deux plateaux cycliques 110,210 sont donc emprunts d'une même inclinaison ainsi que d'un même déplacement d'ensemble. D'autre part, afin d'assurer une rotation identique entre le disque tournant supérieur 212 du plateau inférieur 110 et le disque inférieur 116 du plateau supérieur 210, un élément de transmission de rotation 150 interdit tout décalage en rotation et donc toute inclinaison en hélice des biellettes 140 autour de l'axe du birotor. Cet élément est constitué d'un compas présenté sous la forme d'un bras articulé 150 du type à deux portions reliées entre elles par une charnière 155. Ces deux portions de bras 152, 154 sont inscrites dans un plan diamétral passant par l'axe dudit birotor. ces deux portions de bras sont 152,154 sont reliés au disque supérieur tournant du plateau inférieur ainsi qu'au disque tournant inférieur du plateau supérieur par une liaison n'autorisant pas l'inclinaison en hélice, bien qu'autorisant un éventuel léger jeu correspondant à un léger pliage du bras 150. Pour générer l'inclinaison simultanée de cet ensemble, le disque inférieur 116 du plateau inférieur 110 est équipé par l'intermédiaire de rotules 162, d'une série de biellettes 160 reliés aux organes de commande 350. Ces biellettes 160 son ici au nombre de trois réparties à 120 20 autour de l'axe du birotor. Le mouvement vertical appliqué à chacune des biellettes 160 par les organes de commande 350 permet d'adopter tous les angles souhaités poL r le plateau cyclique inférieur 110 et donc aussi pour le plateau cyclique supérieur 210, ainsi que d'imprimer un déplacement longitudinal des deux plateaux. Bien entendu le nombre de biellettes 160 actionnant le plateau cyclique inférieur 110 peut varier principalement entre 2 et 8, le chiffre 3 étant présenté ici préférentiellement. Le nombre de biellettes intermédiaires 140 reliant les deux 30 plateaux cycliques 110 et 120 est lui-même variable. On préconise un nombre entre 2 et 8 et de préférence 3 dont les emplacements se situent préférentiellement à 120 les uns aux autres, idéalement dans l'alignement et au dessus des biellettes de commande en inclinaison du plateau cyclique inférieur 110. Pour la transmission des inclinaisons et décalages des plateaux 110, 210 sur les pas des pales 130, 230 concernés, on fera la remarque 5 suivante. Le principe de commande est adopté ici dans sa version simple puisqu'on dispose les commandes des pales 130, 230 de telle façon que la variation die l'angle d'attaque des pales 130, 230 soit dans le même sens sur chaque rotor 100, 200. Concrètement la hauteur d'un point de plateau 110, 210 est communiquée sur une extension 133, 233 qui est toujours située à l'avant des pales que l'on soit sur le rotor supérieur 200 ou sur le rotor inférieur 100. En d'autres termes une inclinaison des plateaux cycliques 110, 15 210 impose un pas cyclique de même sens pour les deux rotors 100,200. Cependant dans un mode de réalisation particulier, on dispose la commande de pas de manière opposée selon qu'il s'agisse du rotor supérieur ou du rotor inférieur. Cette disposition particulière consiste à placer l'extension 133, 233 d'une pale en avant du bord d'attaque de pale 130, 230 de l'un des deux rotors 100, 200, et en arrière du bord de fuite de pales 130, 230 pour l'autre rotor 100, 200. L'inclinaison identique des deux plateaux cycliques est alors transmise de manière inverse selon qu'il s'agisse des pales 230 de rotor supérieur 200 ou du pas des pales 130 de rotor inférieur 100. 5. Configuration des plateaux cycliques Bien que l'invention est été décrite ici en référence à l'utilisation de deux plateaux cycliques à éléments tournants superposés, une autre variante, illustrée figure 5, consiste à utiliser un ou plusieurs plateaux cycliques se présentant chacun sous la forme de deux éléments tournants consistant en un disque central 112', 212' et un anneau périphérique:L16', 216' libres de rotation l'un par rapport à l'autre. On veil e à utiliser des roulements à billes ayant un faible jeu axial et radial dans les deux plateaux cycliques 110', 210'. Les disques centraux 112', 212' des plateaux cycliques 110', 210' sont essentiellement ajourés pour un gain de masse et notamment le disque intérieur 112 du plateau inférieur. Lorsqu'il remplace un plateau cyclique 110 à éléments tournants superposés un tel plateau monoplanaire 110' est disposé de tel façon que l'anneau périphérique 116' est relié aux commandes venues du châssis tandis que le disque central 112' est relié au disque tournant inférieur du plateau cyclique supérieur 200. Ce dernier est alors en rotation solidaire avec le rotor inférieur 100, dans le sens contraire du rotor au niveau duquel il se trouve. ystème de commande En s'appuyant maintenant sur la figure 6, on observe un système de commande 90 d'un appareil possédant des capacités d'intelligence 20 artificielle et pouvant être radio commandé. Ce système va notamment commander une source de puissance 380, des actionneurs 41, 42 contrôlant les éléments d'observations directionnels de l'appareil ainsi que la série d'actionneurs 350 contrôlant les commandes de pas collectif et de mouvement de roulis, tangage et lacet de l'appareil. Il comprend un module radio 1 faisant le lien entre l'appareil et une station au sol, et une série de senseurs 15, l'ensemble communiquant avec un calculateur 70 qui va déterminer les commandes à transmettre aux différents actionneurs 350, 41, 42 et à la source de puissance 380. Le calculateur comprend un module de traitement 2 du module radio 1 qui réalise l'interface entre les consignes reçues par l'appareil radio piloté et les informations provenant de la station sol. Ces 6. consignes peuvent être des commandes de haut niveau, coordonnées de points à suivre, ou de commandes de pilotage semi assisté. L'architecture du calculateur est de type répartie, limitant ainsi, par exemple, des éventuels problèmes de fonctionnement ou de panne. Son rôle est de convertir les trames provenant du module radio, en variables interprétables par le calculateur et inversement de permettre la transmission des données vers le module radio 1 à partir des données/variables du calculateur. Par ailleurs, le calculateur comprend également un module de gestion de source de puissance 3 qui permet de générer des signaux interprétables par la source de puissance 380 entraînant en rotation les arbres des rotors 100 à partir de consignes provenant de la station sol. Le calculateur comprend, en outre, un module de gestion de batterie 9 et un module d'intelligence centrale 4 qui assurera les décisions internes à l'appareil. On peut citer comme décisions, par exemple, la gérance de l'initialisation de l'appareil, l'atterrissage et le décollage automatique de l'appareil, l'envoi de renseignements à la station au sol, ou encore la gestion de sonars. Lorsque l'opérateur décide de déplacer l'appareil en un point précis, la station sol envoie à l'appareil les coordonnées GPS dans un repère absolu (repère terrestre). Ces coordonnées absolues doivent être converties en coordonnées relatives (repère de l'appareil) afin que l'appareil puisse se diriger dans la bonne direction. C'est le rôle du module de calcul de coordonnées relatives 5 présent dans le calculateur 70. Ce module va utiliser notamment les informations fournies par une boussole 6 et préalablement traitées par un module 6, ces informations donnant la position angulaire de l'appareil par rapport au nord, c'est-à- dire le lacet réel pour déterminer les consignes en position x, y et z relatives de l'appareil. Plusieurs senseurs 15 fournissent d'autres variables au calculateur 70. Ainsi, une centrale inertielle 13, par l'intermédiaire d'un module de traitement 7, fournit les positions relatives x, y, z et les angles réelsen roulis et tangage de l'appareil ainsi que les accélérations. Ces informations étant peu précises, elles ont couplées à celles d'un GPS 12 (positions absolues x, y et z), également traitées pour obtenir les positions x, y et z relatives réelles de l'appareil grâce à un filtre de Kalman 50. Ces données seront renvoyées à la station sol via le module radio 1 pour afficher la position de l'appareil au sol. La présence dans le système de commande 90 de plusieurs senseurs 15 permet à l'appareil de présenter une certaine autonomie et soit de conserver sa position soit de décider de se déplacer par lui-même. En effet, ces éléments participent à un système d'asservissement 15 de l'appareil en temps réel. Ce système comprend différents modules correcteurs 21 à 26 assurant l'asservissement numérique de l'appareil. La fréquence d'échantillonnage de l'asservissement est imposée par le temps de réponse brut du plus lent des éléments mécaniques. On peut citer, par exemple, avec une fréquence de 20Hz (soit 50ms) un temps de réponse à 5% pouvant varier de 1 à 8 secondes. Les modules 22, 23, 24 fourniront respectivement une correction de la position en z, y, et x de l'appareil en recevant en entrée les consignes de position en x, y, z relatifs et les variables x, y, z relatifs réels. Les modules 25, 26 détermineront respectivement le roulis et le tangage de l'appareil en comparant les consignes en roulis et tangage reçues des modules correcteurs respectifs 23 et 24 et leurs valeurs réelles. L'ensemble des correcteurs 22, 25, 26 fournissent respectivement des variables notées a, b, c qui seront ensuite traitées par une interface de commande 30 pour générer les angles de rotation, respectivement des 3 actionneurs 31, 32, 33 qui piloteront l'appareil. Il s'agit de commandes différentielles. Le module correcteur 21 corrige, quant à lui, le lacet de l'appareil en comparant la consigne en lacet de la station sol et le lacet réel 5 mesuré par la boussole 11. Il détermine l'angle en lacet d d'un quatrième organe de commande 34 qui agit en levant ou baissant l'arbre 500 du rotor supérieur 500. Ainsi, la commande en lacet simplifie la commande de l'élément 10 d'observation directionnel 40 en le libérant d'un degré de liberté pour observer sa cible. L'élément d'observation directionnel 40, par exemple une caméra, est simplifié et ne présente plus qu'un degré de liberté. Il est ainsi commandé par un actionneur 42 qui contrôle le 15 balayage de la zone à observer. De préférence, celui-ci est défini perpendiculairement à la direction de déplacement de l'appareil et, par exemple correspond à un balayage de 180 . Toutefois, une variante de réalisation de l'invention propose un 20 élément d'observation directionnel 40 offrant un balayage parallèle à la direction de déplacement de l'appareil. D'autre part, ce système d'asservissement particulier permet à l'appareil de se déplacer sans perturbation dans sa trajectoire. Une variante de réalisation de l'invention prévoit également, un actionneur 41 supplémentaire relié à un sonar 10 pour permettre une observation à 360 de la zone ciblée. Les dispositifs viennent d'être décrits en référence à la commande radio pilotée d'un aérodyne à voilure tournante, disposant de plusieurs rotors coaxiaux, mais peuvent être étendus à tous les domaines de la mécanique des fluides faisant appel, soit à l'orientation des flux d'un fluide, par exemple la propulsion de submersibles et la diffusion d'un flux d'air d'un système de climatisation, soit à l'orientation par rapport aux flux d'un fluide par exemple, les systèmes de type éolien
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L'invention concerne un ensemble de commande de voilure tournante (300) comprenant au moins deux rotors (100, 200) coaxiaux et contrarotatifs, fixés, chacun, sur un arbre de rotor (400,500) et associé à un plateau cyclique (110,210) , chaque plateau cyclique (110,210) consistant en deux éléments tournants (112,212,116,216) relativement l'un à l'autre, chaque plateau cyclique (110,210) comprenant l'un de ses éléments tournants (112,212,116,216) assujetti en rotation au rotor (100,200) associé et chaque plateau cyclique (110,210) étant en outre muni de moyens autorisant son inclinaison par rapport à son rotor associé ainsi que des moyens de transmission de son inclinaison sous la forme d'inclinaison d'attaque des pales (130,230) de son rotor associé, l'ensemble de commande comprenant des moyens imposant en permanence une même inclinaison de deux plateaux cycliques (110,210), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande en lacet aptes à imposer un mouvement de translation à l'un des arbres de rotor par rapport à un autre arbre de rotor d'un ensemble de deux rotors afin de faire varier le couple appliqué à au moins l'un des rotors.
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1. Ensemble de commande de voilure tournante (300) comprenant au moins deux rotors (100, 200) coaxiaux et contrarotatifs, fixés, chacun, sur un arbre de rotor (400,500) et associé à un plateau cyclique (110,210) , chaque plateau cyclique (110,210) consistant en deux éléments tournants (112,212,116,216) relativement l'un à l'autre, chaque plateau cyclique (110,210) comprenant l'un de ses éléments tournants (112,212,116,216) assujetti en rotation au rotor (100,200) associé et chaque plateau cyclique (110,210) étant en outre muni de moyens autorisant son inclinaison par rapport à son rotor associé ainsi que des moyens de transmission de son inclinaison sous la forme d'inclinaison d'attaque des pales (130,230) de son rotor associé, l'ensemble de commande comprenant des moyens imposant en permanence une même inclinaison de deux plateaux cycliques (110,210), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande en lacet aptes à imposer un mouvement de translation à l'un des arbres de rotor par rapport à un autre arbre de rotor d'un ensemble de deux rotors afin de faire varier le couple appliqué à au moins l'un des rotors. 2. Ensemble selon la précédente caractérisé en ce que il comprend une seule source de puissance pour entraîner en rotation les rotors. 3. Ensemble selon la 1 précédente caractérisé en ce que il comprend une source de puissance par rotor à entraîner en rotation. 4. Ensemble selon l'une des précédentes caractérisé en ce que il comprend un système de commande (90), ledit système comportant des moyens d'asservissement des moyens de commande en lacet. 5. Ensemble selon la précédente caractérisé en ce que les moyens d'asservissement sont aptes à déterminer l'angle en lacet d'un organe de commande (34) agissant sur au moins un arbre de rotor (400,500), par comparaison entre deux valeurs de lacet, l'une étant une consigne externe et l'autre mesurée par au moins un senseur (11) embarqué. 6. Ensemble selon l'une des précédentes caractérisé en ce que il comprend des moyens d'observation directionnel (40) comprenant un degré de liberté. 7. Ensemble selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les moyens de commande en lacet comprennent une manivelle (710) et un piston (720) articulés par une bielle (730). 8. Ensemble selon la précédente caractérisé en ce que les moyens de commande en lacet comprennent en outre des moyens de rotation de la manivelle (710), les dits moyens étant aptes à entraîner un mouvement de translation du piston (720) et des moyens de fixation de l'arbre d'un rotor sur le piston (720) aptes à transmettre le mouvement de translation du piston (720) audit arbre de rotor. 9. Ensemble selon la précédente caractérisé en ce que le mouvement de translation est un mouvement de translation suivant la direction de l'axe central des rotors (100,200). 10.Ensemble selon la 1 précédente caractérisé en ce que les moyens de commande en lacet se présentent sous la forme d'un système électromécanique. 11.Ensemble selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'ensemble de commande (300) comporte, en outre, des moyens pour imposer à un élément tournant (216) qui est libre de rotation par rapport au rotor associé une rotation identique à celle dont fait l'objet un élément tournant relié au rotor du plateau cyclique opposé, les moyens étant constitués par un bras (150) relié à ses deux extrémités à chacun des deux éléments tournants (112, 216), ce bras comportant en partie courante une charnière (155) autorisant le pliage du bras. 12.Appareil volant à voilure tournante incorporant deux rotors coaxiaux et contrarotatifs caractérisé en ce qu'il comprend un ensemble de commande de voilure tournante conforme à l'une quelconque des précédentes. 13.Appareil volant de type miniature radio piloté à voilure tournante et à multirotor coaxial et contrarotatif caractérisé en ce qu'il comprend un élément de commande de voilure tournante conforme à l'une quelconque des précédentes 1 à 11. 14.Système éolien incorporant deux rotors coaxiaux et contrarotatifs caractérisé en ce qu'il comprend un ensemble de commande de voilure tournante conforme à l'une quelconque des 1 à 11 précédentes. 15.Système de ventilation incorporant deux rotors coaxiaux et contrarotatifs caractérisé en ce qu'il comprend un ensemble de commande de voilure tournante conforme à l'une quelconque des 1 à 11 précédentes. 16.Système sous marin incorporant deux rotors coaxiaux et contrarotatifs caractérisé en ce qu'il comprend un ensemble de commande de voilure tournante conforme à l'une quelconque des 1 à 11 précédentes.
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B
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B64
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B64C
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B64C 27
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B64C 27/605,B64C 27/10
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FR2891754
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A1
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MATRICE DE TYPE CHARNIERE POUR DES EMBOUTISSAGES AU MOYEN DE PRESSION.
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La présente invention concerne, tel que l'exprime l'énoncé du présent mémoire descriptif, une matrice de type charnière pour des emboutissages au moyen de pression, qui apporte à la fonction à laquelle elle est destinée une série d'avantages et de caractéristiques, outre d'autres caractéristiques inhérentes à son organisation et constitution, qui seront décrites en détail ci-après, et qui supposent une alternative et/ou une amélioration à ce qui est déjà connu dans ce domaine. Plus précisément, l'objet de l'invention consiste en une matrice spécialement destinée, adéquatement positionnée dans un composteur, à la réalisation d'emboutissages au moyen de pression pour, par exemple, l'incorporation de graphismes sur des surfaces métalliques ou acryliques, qui présente la particularité d'unir la partie supérieure du moule ou matrice supérieure avec la partie inférieure du moule ou matrice inférieure de type charnière en facilitant en grande mesure son montage y son fonctionnement. DOMAINE D'APPLICATION Cette invention a son champ d'application dans l'industrie des arts graphiques particulièrement dédiée à la réalisation de pièces métalliques ou acryliques telles que des plaques de signalisation, plaques d'immatriculation et analogues au moyen d'emboutissages au moyen de pression, ainsi que l'industrie dédiée à la réalisation d'emboutissages au moyen de pression en général. ANTÉCÉDENTS DE L'INVENTION Actuellement, comme référence à l'état de l'art, on doit 35 mentionner que le type d'emboutissages ici concernés, se réalisés généralement au moyen de la mise en place coïncidente des différents éléments qui agissent pour leur obtention, les matrices supérieure et inférieure ou les parties supérieure et inférieure du moule étant des éléments indépendants qui doivent être ajustés manuellement ou au moyen de guides à cet effet. Cela fait que ledit ajustement ait pour résultat une opération plus ou moins délicate et que généralement elle comporte une perte de temps remarquable pour sa correcte mise en place. Il faut mentionner, que le demandant méconnaît l'existence d'une matrice de type charnière pour des emboutissages au moyen de pression présentant des caractéristiques techniques, structurelles et constitutives analogues à celles préconisées par la présente invention, laquelle a pour objet la résolution des inconvénients précités que présentent les systèmes connus actuellement à cet effet. EXPLICATION DE L'INVENTION La matrice de type charnière pour des emboutissages au moyen de pression proposée par l'invention, constitue en soi-même une nouveauté évidente dans le domaine d'application de celle-ci, car à partir de son application, on obtient de manière taxative une réduction remarquable dans sa mise en place correcte car étant donné ses nouvelles caractéristiques et sa configuration il en résulte un montage et un fonctionnement mécanique très facile. La principale innovation de la matrice préconisée par l'invention consiste en sa configuration de type charnière au moyen d'un système articulé entre les deux parties qui la constituent, une supérieure et une inférieure. De cette manière, la matrice supérieure est pourvue, sur un de ses petits latéraux, de tétons qui, adéquatement introduits dans les cavités prévues dans la matrice inférieure, et postérieurement bloqués au moyen d'une fermeture, permettent son articulation pour un ajustage parfait, en :pouvant incorporer des éléments de guidage pour une plus grande précision. Au moyen de cavités dans la partie supérieure de la matrice et de reliefs saillant sur la partie inférieure, qui conformeront la partie femelle et la partie mâle respectivement de la matrice, on procède au changement de types de caractère nécessaire dans le moule, en pouvant mettre en place de manière superposée, soit avec des adhésifs, soit au moyen de vissage ou injection, les types de lettres, caractères ou logotypes nécessaires. De cette manière, la matrice de l'invention est apte comme simple porteur de caractère, logos, etc., ou ceux-ci peuvent être inclus par injection lors de la propre fabrication. Pour finir, il faut mentionner que la matrice dispose d'une saillie destinée à éviter le basculement en arrière de celle-ci. La nouvelle matrice de type charnière pour des emboutissages au moyen de pression représente, par conséquent, 20 une structure innovatrice de caractéristiques structurelles et constitutives méconnues jusqu'à présent à cet effet, raisons qui unies à son utilité pratique, lui fournissent un fondement suffisant pour obtenir le privilège d'exclusivité demandé. DESCRIPTION DES DESSINS 25 Pour compléter la description en cours et afin d'aider à une meilleure compréhension des caractéristiques de l'invention, ce mémoire descriptif est accompagné, en tant que partie intégrante de celui-ci, d'un jeu de plans, dans lesquels à titre illustratif et non pas limitatif on a 30 représenté ce qui suit: La figure 1 montre une vue éclatée en perspective de la matrice de type charnière pour des emboutissages au moyen de pression selon l'invention, de manière que l'on peut apprécier les différents éléments qui la constituent ainsi que leurs 35 caractéristiques et disposition.15 La figure 2 montre une vue en perspective de la nouvelle matrice déjà montée et ouverte. La figure 3 montre une vue en perspective de la nouvelle matrice montée et fermée. MISE EN îUVRE PRÉFÉRÉE DE L'INVENTION D'après lesdites figures et selon la numération adoptée, on peut y observer un exemple de mise en oeuvre préférée de la matrice de type charnière pour des emboutissages au moyen de pression comprenant les parties indiquées et décrites à la suite. De cette manière, la matrice de tipe charnière pour des emboutissages au moyen de pression est essentiellement constituée de deux corps semblables de configuration approximativement rectangulaire et plane, qui constituent respectivement la matrice supérieure ou pièce (1) et la matrice inférieure ou pièce (2), sur les faces inférieure (3) et supérieure (4) de laquelle il existe respectivement des cavités (5) et des reliefs (6) qui formeront le caractère à créer, qui se trouvent unis de manière articulée par un de leurs flancs en formant une charnière. De cette manière, la pièce supérieure (1) est pourvue, sur un de ses petits flancs, de tétons (7) qui, adéquatement introduits dans les cavités (8) prévues dans la matrice inférieure (2), et postérieurement bloqués au moyen d'une fermeture (91 de type clip introduite à une des extrémités d'une desdits tétons (7), en obtenant l'effet de charnière qui permet son articulation pour un ajustage parfait. Optionnellement, la pièce inférieure (2) incorpore des tétons de guidage (10) et (11) qui sont introduits dans la pièce (1) à travers des orifices (12) et (13) coïncidents lors de la fermeture du moule. De même, des angles (14) sont prévus dans les saillies desquelles proviennent lesdits tétons (7) qui sont incorporés par la pièce supérieure (1), destinés à réguler l'ouverture de la matrice lorsqu'elle est en appui contre les saillies (15) existantes près des cavités (8) de la pièce inférieure (2), et des élérr.ents (16) et (17) qui régulent la buté de fermeture. Pour finir, il faut mentionner que la matrice dispose d'une saillie (18) située dans le flanc opposé au point d'articulation de la pièce inférieure (2), destiné à éviter le basculement en arrière de celle-ci pendant l'opération d'emboutissage, et d'une saillie (19) située également sur le flanc opposé à l'articulation de la charnière, destinée à faciliter son ouverture. Une fois suffisamment décrite la nature de la présente invention, ainsi que la manière de la mettre en oeuvre, on constate que, pour l'essentiel, elle pourra être mise en œuvre sous d'autres formes de réalisation qui diffèrent en détail de celle indiquée à titre d'exemple, et lesquelles seront atteintes également par la protection qui est demandée si toutefois on n'altère, change ou modifie pas son principe fondamental
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MATRICE DE TYPE CHARNIÈRE POUR DES EMBOUTISSAGES AU MOYEN DE PRESSION, dans laquelle la pièce supérieure (1) est pourvue de tétons (7) qui, introduits dans les cavités (8) prévues dans la pièce inférieure (2), et bloqués au moyen d'une fermeture (9) introduite dans un desdits tétons (7), des angles (14) étant prévus dans les saillies desquelles proviennent lesdits tétons (7) qui régulent l'ouverture de la matrice lorsqu'elle est en appui contre les saillies (15) existantes près des cavités (8), et des éléments (16) et (17) qui régulent la buté de fermeture.
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1.- MATRICE DE TYPE CHARNIÈRE POUR DES EMBOUTISSAGES AU MOYEN DE PRESSION, du type destinée, adéquatement positionnée dans un composteur, à la réalisation d'emboutissages au moyen de pression pour, par exemple, l'incorporation de graphismes sur des surfaces métalliques ou acryliques, constituée par deux corps semblables de configuration approximativement rectangulaire et plane qui constituent respectivement la matrice supérieure ou pièce (1) et la matrice inférieure ou pièce (2), sur les faces inférieure (3) et supérieure (4) de laquelle il existe respectivement des cavités (5) et des reliefs (6) qui formeront le caractère à créer, qui se trouvent unis de manière articulée par un de leurs flancs en formant une charnière, caractérisée en ce que l'union de type charnière entre la pièce supérieure (1) et la pièce inférieure (2) est obtenue grâce au fait que la pièce supérieure (1) est pourvue, sur un de ses petits flancs de tétons (7) qui sont adéquatement introduits dans les cavités (8) prévues dans la pièce inférieure (2), et postérieurement bloqués au moyen d'une fermeture (9) de type clip introduite dans une extrémités d'un desdits tétons (7). 2.- MATRICE DE TYPE CHARNIÈRE POUR DES EMBOUTISSAGES AU MOYEN DE PRESSION, selon la 1, caractérisée en ce que des angles (14) sont prévus dans les saillies desquelles proviennent lesdits tétons (7) qui incorporent la pièce supérieure (1) qui régulent l'ouverture de la matrice lorsqu'elle est en appui contre les saillies (15) existantes joignant a les cavités (8) de la pièce inférieure (2), et des éléments (16) et (17) qui régulent la buté de fermeture.30
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B
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B21,B30,B44
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B21D,B30B,B44B
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B21D 37,B30B 15,B44B 5
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B21D 37/12,B30B 15/02,B44B 5/02
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FR2893651
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A1
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ENROULEUR AUTOMATIQUE DE BACHE DE PROTECTION
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La présente invention est relative à un d'une surface ; elle rouvera notamment son application pour la sécurisation des piscines, afin de couvrir la surface du bassin d'eau de ladite piscine et empêcher ainsi son accès, évitant ainsi les risques de noyade d'un enfant en l'absence d'une personne adulte. L'invention pourra cependant trouver son application dans tout autre domaine où il est nécessaire de protéger une surface, comme par exemple pour protéger la surface d'un court de tennis externe en terre battue en cas de pluie. On connaît déjà les enrouleurs de bâche servant à la protection d'une surface : la bâche présente, en position déployée, une longueur et une largeur permettant de couvrir la totalité de ladite surface à protéger ; dans le cas des piscines, la masse dépasse facilement les quatre vingt kilogrammes (80kg) pour des dimensions standards, par exemple de dix mètres de long sur cinq mètres de large. Les enrouleurs existants connus, de conception basique, consistent en un tambour, autour duquel s'enroule la bâche ; le tambour de l'enrouleur est positionné à l'une des extrémités de la surface à protéger, puis la bâche est déployée manuellement par traction, en se déroulant dudit tambour, pour couvrir ladite surface. Le poids de la bâche et ses dimensions nécessitent l'intervention de plusieurs personnes pour que sa mise en place sur la surface soit convenable ; cette nécessité de plusieurs intervenants est renforcée dans le cas des piscines où au moins deux personnes doivent se placer sur les côtés latéraux du bassin d'eau. Le retrait de la bâche s'effectue en l'enroulant autour du tambour par rotation ; la bâche se retire alors de la surface en glissant sur celle-ci. La rotation du tambour pour retirer la bâche est réalisée manuellement ou au moyen d'un moteur commandé électriquement, ayant une puissance suffisamment élevée pour permettre de tirer la bâche complètement déployée. On connaît également des enrouleurs perfectionnés permettant de supprimer l'intervention humaine ; la bâche RICHE1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 2 - est enroulée autour d'un tambour motorisé permettant son retrait, ledit tambour étant disposé et fixé à l'une des extrémités de la surface à protéger. La bâche est déployée en la tirant par son extrémité apparente avec des moyens de traction automatiques de type crémaillère ou chaîne de traction, ladite bâche pouvant éventuellement être guidée par des glissières disposées sur les extrémités latérales de ladite surface à couvrir ; la bâche glisse alors sur la surface en la couvrant. De même, lors du retrait de la bâche, celle-ci glisse sur la surface à protéger en s'enroulant autour du tambour. Cette conception est de plus limitée aux surfaces de forme simple, par exemple rectangulaire, du fait de la présence des glissières de guidage de la bâche. Ces différents enrouleurs connus de l'homme du métier ont donc pour inconvénient majeur de faire glisser la bâche qui est traînée sur la surface à protéger lors de son déploiement et de son retrait, engendrant son usure prématurée. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients existants et propose un enrouleur qui permet le déploiement et le retrait de la bâche sans la faire glisser sur la surface à protéger, évitant ainsi son usure prématurée. A cet effet, l'invention concerne un enrouleur automatique de bâche de protection d'une surface, notamment utilisable pour la sécurisation des piscines, comprenant une bâche, un tambour longitudinal rotatif et motorisé pour dérouler la bâche qui est déployée pour couvrir la surface, et pour enrouler la bâche qui est retirée pour permettre l'accès à ladite surface, remarquable en ce que l'enrouleur comprend des moyens agencés pour assurer son déplacement au-dessus de la surface à couvrir, permettant le déploiement ou le retrait de la bâche qui, respectivement, se déroule ou s'enroule autour du tambour, sans glisser sur la surface à protéger. On comprendra que le déplacement de l'enrouleur permet avantageusement de poser la bâche sur la surface RICHE1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 3 - lors de son déploiement, en la déroulant simultanément du tambour, puis de la soulever de ladite surface lors de son retrait, en l'enroulant simultanément sur le tambour. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention ressortiront mieux de la description qui va être donnée et s'appuie sur un exemple non limitatif de l'invention en référence aux dessins annexés dans lesquels . - la figure 1 représente un vue en perspective de 10 l'enrouleur en cours de déploiement ou de retrait de la bâche sur la surface à protéger, - la figure 2 représente une vue de côté de l'enrouleur en cours de déploiement de la bâche sur la surface à protéger, 15 - la figure 3 représente une vue de côté de l'enrouleur en cours de retrait de la bâche de la surface à protéger, - la figure 4 représente une vue d'une roue utilisée sur l'enrouleur objet de l'invention, 20 - la figure 5 représente une coupe partielle de face du mécanisme de l'enrouleur objet de l'invention, - la figure 6 représente une vue de côté du mécanisme de l'enrouleur objet de l'invention. Tel que représenté sur la figure 1, l'enrouleur 25 automatique 1 selon l'invention comprend une bâche 3 servant à la protection d'une surface 5 ; l'enrouleur 1 trouvera notamment son utilisation pour la protection des piscines 7 dont la surface 5 à protéger est définie par le bassin d'eau qui est délimité par le contour 9 de ladite 30 piscine 7. Cependant, l'invention pourra être mise en oeuvre dans tout domaine nécessitant la protection d'une surface, comme par exemple un terrain de tennis en terre battue. L'enrouleur 1 comprend un châssis 11 qui présente une longueur au moins égale à la largeur de la bâche, celle-ci 35 devant être de largeur et de longueur suffisantes pour couvrir toute la surface à protéger lorsqu'elle est déployée. Tel que représenté sur les figures 1, 5 et 6, le châssis 11 comprend au moins deux flasques 13, 15 disposés RICHE 1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 4 - aux extrémités latérales de l'enrouleur, et un carter de protection 17. L'enrouleur automatique 1 comprend également un tambour 19 autour duquel s'enroule la bâche 3 ; celui-ci présente donc une longueur au moins égale à la largeur de la bâche et il est monté, de préférence, en liaison pivot 21 entre les deux flasques latéraux 13, 15. Le tambour 19 est motorisé et entraîné en rotation par un moteur électrique, non représenté sur les figures, qui sera par exemple monté à l'une des extrémités du tambour 19. L'alimentation électrique du moteur sera réalisée, par exemple, au moyen d'une alimentation directe sur le secteur électrique ou au moyen d'une batterie interne rechargeable. Le moteur dispose de deux sens de rotation : le premier sens de rotation correspondant au sens de déroulement de la bâche 3 sur le tambour 19 pour la déployer et couvrir la surface à protéger, et le second sens de rotation correspondant au sens d'enroulement de la bâche 3 sur le tambour 19 pour la retirer et permettre l'accès à ladite surface 5. L'enrouleur automatique 1 objet de l'invention est remarquable en ce qu'il comprend des moyens agencés pour assurer son déplacement automatiquement, sans aucune assistance manuelle, au dessus de la surface à couvrir permettant le déploiement, respectivement le retrait, de la bâche qui se déroule, respectivement s'enroule, du tambour sans glisser de la surface à protéger. Ainsi, tel que schématisé sur la figure 2, l'enrouleur 1 se déplace au dessus de la surface 5, dans le sens de déploiement de la bâche 3, celle-ci se déroulant simultanément du tambour 19, de qui permet avantageusement de poser ladite bâche 3 sur la surface 5 sans la faire glisser sur celle-ci. De même, tel que schématisé sur la figure 3, l'enrouleur 1 se déplace au-dessus de la surface 5 dans le sens de retrait de la bâche 3, celle-ci s'enroulant simultanément sur le tambour 19, ce qui permet avantageusement de soulever la bâche 3 de la surface 5 sans la faire glisser sur celle-ci. Ces moyens agencés pour assurer son déplacement sont RICHE1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 5 - autotractés et, tels que représentés sur les figures 1, 5 et 6, ils comprennent : - des moyens d'ancrage 23 de l'extrémité transversale apparente 25 de la bâche 3, représentés sur la figure 1, 5 pour la maintenir fixe sur la surface à protéger, par exemple au niveau de son contour 9, - des moyens de transmission automatiques 27, 29, 31, 33 du mouvement de rotation du tambour 19, représentés sur les figures 5 et 6, agissant 10 sur des roues motrices 35, 37 pour tracter l'enrouleur 1 dans le sens de déploiement de la bâche 3, - des moyens de synchronisation 39, 41 de la vitesse d'avance de l'enrouleur 1 à la vitesse de déroulement de la bâche 3, en conservant la bâche 3 tendue, 15 - des moyens d'embrayage/débrayage 43, 45, 47, 49 desdits moyens de transmission 27, 29, 31, 33 du mouvement de rotation du tambour 19, permettant de débrayer les roues motrices 35, 37 pour tracter l'enrouleur 1 dans le sens de retrait de la bâche 3 sous l'action de la tension de la 20 bâche 3 exercée au cours de son enroulement sur le tambour 19. Selon un mode préféré de réalisation, les moyens d'ancrage 23 sont constitués par une pluralité de sangles solidaires de l'extrémité transversale apparente 25 de la 25 bâche 3, lesdites sangles étant par exemple munies de crochets d'ancrage, non représentés, qui se fixent sur le contour 9 délimitant la surface 5 à protéger. Ces moyens d'ancrage maintiennent immobilisée l'extrémité transversale apparente 25 de la bâche 3, permettant ainsi de la tendre 30 en phase de déploiement, lorsque l'enrouleur 1 se déplace pour couvrir la surface 5. Selon un mode préféré de l'invention, l'enrouleur 1 comprend quatre roues motrices 35, 37 disposées aux extrémités latérales 13, 15 de l'enrouleur 1, offrant audit 35 enrouleur une bonne stabilité au cours de son déplacement. Cette conception est avantageuse en particulier lorsque la surface à protéger est une piscine, ledit enrouleur devant obligatoirement être en appui sur le contour de ladite RICHE1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 6 - surface 5 en dehors du bassin d'eau. une variante non représentée sur les figures, concevoir un enrouleur, selon l'invention, trois roues disposées en triangle, deux aux latérales et une dans le plan médian de 1. Cette conception est envisageable en lorsque la surface à protéger est pleine et celle-ci ; dans ce cas, seules les deux roues disposées aux extrémités 10 latérales 13, 15 sont motrices, la roue centrale étant montée libre en rotation. Les moyens de transmission automatiques 27, 29, 31, 33 sont constitués par deux mécanismes similaires disposés sur les deux côtés latéraux 15 de l'enrouleur, de préférence aux deux extrémités internes 51 de l'enrouleur 1. Ces moyens se composent de deux couronnes dentées 29, de deux chaînes de transmission 27, et de quatre roues 31, 33 dentées, lesdites roues dentées 31, 33 étant solidaires des quatre 20 roues motrices 35, 37. Les couronnes 29 sont fixées sur les deux extrémités du tambour 19 et ont une vitesse de rotation identique à la vitesse de rotation du tambour 19 qui est constante. La chaîne de transmission 27 engrène sur la 25 couronne 29 et les deux roues dentées 31, 33, transmettant le mouvement de rotation de ladite couronne 29 sur lesdites roues 31, 33 qui tournent suivant le même sens, avec un rapport de vitesse qui dépend du rapport de transmission entre la couronne dentée 29 et les roues dentées 31, 33. 30 Dans un mode préférentiel et non limitatif, on utilise une couronne 29 ayant quarante dents et des roues 31, 33 ayant dix-huit dents. Le rapport de vitesse sera judicieusement choisi pour que la vitesse d'avance de l'enrouleur 1 soit égale à la vitesse initiale de déroulement de la bâche sur 35 le tambour en tout début de déploiement. La vitesse de déroulement de la bâche 3 décroît au fur et à mesure de son déploiement. En effet, la vitesse de déroulement est proportionnelle au diamètre de la bâche 3 RICHEI-FR-1 TEXTE DEPOSE Selon on pourra comprenant extrémités l'enrouleur particulier autorise le passage des roues sur - 7 - enroulée sur le tambour 19, ledit diamètre diminuant au cours du déploiement de la bâche 3 sur la surface 5, ce qui entraîne par conséquent une diminution de ladite vitesse de déroulement. Ainsi, la vitesse d'avance de l'enrouleur 1 devient, en tout début de déploiement de la bâche, supérieure à la vitesse de déroulement, ce qui a pour avantage de tendre ladite bâche au cours de son déploiement, celle-ci étant fixe à son extrémité transversale apparente, par rapport à la surface 5. Les moyens de synchronisation 39, 41 de la vitesse d'avance de l'enrouleur 1 à la vitesse de déroulement de la bâche 3, permettent de déployer ladite bâche en la tendant tout en évitant que la tension soit trop importante au risque d'engendrer son arrachement ou le dérapage des roues motrices 35, 37 sur la surface 5. Ainsi, le rapport entre la vitesse d'avance de l'enrouleur et la vitesse de déroulement de la bâche augmente jusqu'à une certaine tension de la bâche à partir de laquelle les moyens de synchronisation, constitués par un dispositif de patinage, régulent la vitesse d'avance des roues motrices dans le sens de déploiement, représenté figure 2, et l'adapte à la vitesse de déploiement afin qu'elles soient égales, tout en maintenant une tension constante sur ladite bâche 3. Selon un mode préférentiel et non limitatif de l'invention, le dispositif de patinage est constitué par les roues motrices 35, 37 qui se composent au moins d'une aime 39 et d'une jante 41, ladite âme 39 étant susceptible de patiner sur ladite jante 41 sous l'action d'un effort de frottement provenant d'une différence de vitesse de rotation entre celles-ci. En effet, l'âme 39 est solidaire de la roue dentée 31, 33 est tourne donc à une vitesse de rotation constante et égale à celle-ci ; la résistance exercée sur l'enrouleur par la tension de la bâche 3 au cours de son déploiement réduit donc la vitesse d'avance de l'enrouleur 1 qui devient alors égale à la vitesse de déploiement de la bâche 3 ; la jante 41 en contact sur la surface 5, adhère sur celle-ci et se déplace par conséquent à la même vitesse que l'enrouleur, entraînant donc une RICHE1-FR-1 TEXTE DEPOSE diminution de la vitesse de rotation de la jante 41 par rapport à celle de l'âme 39, la différence de vitesse de rotation entre l'âme 39 et la jante 41 étant compensée par le patinage réalisé au niveau de la surface de contact 53 entre celles-ci. On choisit donc des matériaux appropriés pour l'âme 39 et la jante 41 qui favorisent le patinage entre ces deux pièces à partir d'une certaine tension de la bâche, suffisante pour bien la tendre sans risquer de l'endommager, et pour éviter le dérapage de la jante 41 sur la surface 5. Dans un mode préférentiel et non limitatif, l'âme 39 est réalisée en polyamide et la jante 41 est réalisée en inox. On obtient ainsi un coefficient d'adhérence faible au niveau de la surface de contact 53 entre ces deux pièces, favorisant le patinage de l'âme 39 sur la jante 41, ladite jante 41 ayant un coefficient d'adhérence sur la surface 5 qui est supérieur au coefficient d'adhérence de l'âme 39 sur la jante 41. Selon un mode préféré et non limitatif, les roues motrices 35, 37 comprennent un pneu 55, par exemple en caoutchouc, qui est fixé sur la jante 41 par vulcanisation et adhère sur la surface 5, permettant avantageusement d'augmenter le coefficient d'adhérence de la jante 41 vulcanisée sur la surface 5, favorisant ainsi le patinage de l'âme 39 sur la jante 41. Les moyens d'embrayage/débrayage 43, 45, 47, 49 sont constitués par les roues dentées 31, 33 montées en roue libre sur l'âme 39 des roues motrices 35, 37 pour rendre Lesdites roues motrices indépendantes des moyens de -=ransmission 27, 29, 31, 33 dans le sens de retrait de la bâche 3 représenté sur la figure 3. En effet, l'enroulement de la bâche 3 est réalisé en inversant le sens de rotation du tambour 19. Cette inversion du sens de rotation se reporte sur les roues dentées 31, 33 qui tournent dans le même sens. Il convient donc de débrayer les roues dentées 31, 33 des roues motrices 35, 37 afin d'éviter que l'enrouleur 1 ne roule sur ladite bâche 3, rendant dans ce cas l'installation inopérante, voire destructrice de la RICHE1-FR-1_TEXTE DEPOSE - 9 - bâche ; car sans ce débrayage des roues dentées 31, 33, la vitesse de déplacement serait supérieure à la vitesse d'enroulement de la bâche 3 en début de retrait. La roue dentée 31, 33 se compose d'un pignon 43, 47 sur lequel engrène la chaîne de transmission 27, et d'un moyeu 45, 49 qui est fixe sur l'âme 39 de la roue motrice 35, 37, le pignon 43, 47 étant monté en roue libre sur le moyeu 45, 49. Les pignons 43, 47 sont bloqués sur les moyeux 45, 49 dans le sens de rotation correspondant au sens de déroulement de la bâche 3 du tambour 19, générant ainsi la rotation des roues motrices 35, 37 et donc l'avance de l'enrouleur suivant le sens de déploiement de la bâche 3, tel que représenté en figure 2, et tel que décrit précédemment. Inversement, les pignons 43, 47 tournent librement sur les moyeux 45, 49 dans le sens de rotation correspondant au sens d'enroulement de la bâche 3 sur le tambour 19, laissant ainsi les roues motrices 35, 37 libres et indépendantes de la rotation du tambour 19 lors de l'enroulement de la bâche 3. Dans ce cas, le mouvement de recul de l'enrouleur 1 dans le sens de retrait au cours de l'enroulement de la bâche 3 sur le tambour 19, tel que représenté en figure 3, est obtenu directement par la tension exercée sur ladite bâche 3. En effet, la bâche 3 est fixe à son extrémité transversale apparente 25, ce qui permet de la mettre sous tension en l'enroulant sur le tambour ; cette tension, associée au débrayage des roues motrices 35, 37, permet donc de tracter l'enrouleur 1 qui se déplace alors dans le sens de retrait de la bâche 3, tel que représenté en figure 3, à une vitesse de recul égale à la vitesse d'enroulement de la bâche 3 sur le tambour 19. Selon un mode préférentiel et non limitatif, la bâche 3 comprend une pluralité de barres 57 qui la rigidifient en position déployée, permettant ainsi de recouvrir remarquablement toute la surface à protéger 5, en évitant que ladite bâche 3 s'incurve, en particulier dans le cas des piscines où la surface 5 est creuse du fait de RICHE1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 10 - la présence du bassin d'eau. De plus, les barres 57 augmentent le poids de la bâche 3 et la maintiennent en position, par exemple en cas de rafale de vent. Tel que represente sur les figures 2, 3 et 6, l'enrouleur 1 conforme à l'invention comprend des moyens 59 pour tendre la bâche et aligner les barres transversales à l'enroulement et au déroulement. Ces moyens 59 sont constitués par un rouleau transversal 61 libre en rotation et articulé sur la face arrière 63 de l'enrouleur, et par les moyens d'ancrage 23. Le rouleau transversal 61 a de préférence une longueur égale à celle de l'enrouleur 1 permettant d'exercer une pression sur toute la largeur de la bâche 3 sur laquelle il repose. Le rouleau 61 est monté en liaison pivot sur deux bras 65 qui sont disposés aux extrémités latérales de l'enrouleur 1 et sont articulés sur celui-ci. Ainsi le rouleau 61 se soulève lorsqu'il est en butée sur les barres 57. Lors du déploiement de la bâche 3, celle-ci est donc directement tendue sous l'action des moyens d'ancrage qui la maintiennent fixe et sous l'action de la vitesse d'avance de l'enrouleur 1 qui permet d'exercer une traction sur ladite bâche 3 ; le rouleau 61 exerce dans ce cas une pression sur la bâche 3 afin de la plaquer sur la surface 5 et de la positionner correctement. Inversement, lors du retrait de la bâche 3, le rouleau 61 permet de tendre correctement la partie 69 de la bâche 3, représentée figure 3, qui s'apprête à être enroulée autour du tambour 19, et de bien positionner la barre 57 qui vient en butée sur ledit rouleau 61 qui se soulève alors pour permettre l'insertion de ladite barre 57 à l'intérieur de l'enrouleur 3 et son enroulement sur le tambour 19. Dans un mode préférentiel, l'enrouleur comprend deux poignées 67 disposées par exemple sur les flasques latéraux 13, 15, facilitant la manipulation dudit enrouleur 1 lorsqu'il n'est pas utilisé. L'enrouleur, selon l'invention, comprend des moyens RICHE1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 11 - de début et de fin de course, permettant de mémoriser la position initiale et la position finale de l'enrouleur 1 lorsque la bâche 3 est complètement retirée et complètement déployée. Ces moyens, non représentés sur les figures, seront de préférence commandés à distance. D'autres modes de réalisation de l'enrouleur automatique de bâche, à la portée de l'homme du métier, pourront être envisagés sans pour autant sortir du cadre de la présente invention. RICHE1-FR-1 TEXTE DEPOSE
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La présente invention concerne enrouleur automatique (1) de bâche (3) de protection d'une surface (5), notamment utilisable pour la sécurisation de piscines (7), comprenant une bâche (3), un tambour longitudinal rotatif et motorisé pour dérouler la bâche (3) qui est déployée pour couvrir la surface (5), et pour enrouler la bâche qui est retirée pour permettre l'accès à ladite surface (5), caractérisé en ce que l'enrouleur (1) comprend des moyens agencés pour assurer son déplacement au-dessus de la surface (5) à couvrir, permettant le déploiement ou le retrait de la bâche (3) qui, respectivement, se déroule ou s'enroule autour du tambour, sans glisser sur la surface à protéger (5).
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1 - Enrouleur automatique (1) de bâche (3) de protection d'une surface (5), notamment utilisable pour la sécurisation de piscines (7), comprenant une bâche (3), un tambour longitudinal (19) rotatif et motorisé pour dérouler la bâche (3) qui est déployée pour couvrir la surface (5), et pour enrouler la bâche qui est retirée pour permettre l'accès à ladite surface (5), caractérisé en ce que l'enrouleur (1) comprend des moyens agencés pour assurer son déplacement au-dessus de la surface (5) à couvrir, permettant le déploiement ou le retrait de la bâche (3) qui, respectivement, se déroule ou s'enroule autour du tambour (19), sans glisser sur la surface à protéger (5). 2 - Enrouleur automatique (1) de bâche (3) de protection, selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens agencés pour assurer son déplacement sont autotractés. 3 - Enrouleur automatique (1) de bâche (3) de protection, selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens autotractés comprennent : a - des moyens d'ancrage (23) de l'extrémité apparente de la bâche (3) pour la maintenir fixe sur la surface (5), b - des moyens de transmission automatiques (27, 29, 31, 33) du mouvement de rotation du tambour (19) agissant sur des roues motrices (35, 37) pour tracter l'enrouleur (1) dans le sens de déploiement de la bâche (3), c - des moyens de synchronisation (39, 41) de la vitesse d'avance de l'enrouleur (1) à la vitesse de déroulement de la bâche (3), d - des moyens d'embrayage/débrayage (43, 45, 47, 49) desdits moyens de transmission (27, 29, 31, 33) du mouvement de rotation du tambour (19) permettant de débrayer les roues motrices (35, 37) pour tracter l'enrouleur (1) dans le sens de retrait de la bâche (3) RICHE1-FR-1 TEXTE DEPOSE- 13 - sous l'action de la tension de la bâche (3) exercée au cours de son enroulement sur le tambour (19). 4 - Enrouleur automatique (1) de bâche (3) de protection, selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens d'ancrage (23) sont constitués par des sangles solidaires de l'extrémité apparente (25) de la bâche (3) qui se fixent sur des points d'ancrage disposés à une extrémité de la surface (5). 5 - Enrouleur automatique (1) de bâche (3) de protection, selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce que l'enrouleur (1) comprend quatre roues motrices (35, 37), deux roues (35,37) disposées sur chaque extrémités latérales de l'enrouleur (1), permettant une bonne stabilité de celui-ci au cours de son déplacement. 6 - Enrouleur automatique (1) de bâche (3) de protection, selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que les moyens de transmission automatiques (27, 29, 31, 33) se composent : a - de deux couronnes dentées (29) fixées sur les extrémités (51) du tambour (19), ayant ainsi la même vitesse de rotation, b - de quatre roues dentées (31, 33) solidaires des quatre roues motrices (35, 37), c - de deux chaînes de transmission (27), chaque chaîne (27) engrenant sur la couronne (29) et les deux :roues (31, 33) disposées sur la même extrémité latérale de l'enrouleur (1), permettant la transmission du mouvement de rotation du tambour (19) sur les roues motrices (35, 37) dans le sens de déploiement de la bâche (3). 7 - Enrouleur automatique (1) de bâche (3) de protection, selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que les moyens de synchronisation (39, 41) sont constitués par un dispositif RICHE?-FR-1 TEXTE DEPOSE- 14 - de patinage qui permet d'adapter la vitesse de rotation des roues motrices (35, 37) à la vitesse de déploiement de la bâche (3). 8 - Enrouleur automatique (1) de bâche (3) de protection, selon la précédente, caractérisé en ce que le dispositif de patinage est constitué par les roues motrices (35, 37) qui se composent au moins d'une âme (39) et d'une jante (41), ladite âme (39) étant susceptible de patiner sur ladite jante (41). 9 - Enrouleur automatique (1) de bâche (3) de protection, selon la précédente, caractérisé en ce que l'âme (39) est en polyamide et la jante (41) est en inox permettant d'obtenir un coefficient d'adhérence faible entraînant le patinage de ladite âme (39) sur ladite jante (41). 10 - Enrouleur automatique (1) de bâche (3) de protection, selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisé en ce que les roues motrices (35, 37) comprennent un pneu (55) fixé sur la jante (41) par vulcanisation, qui adhère sur la surface (5). 11 - Enrouleur automatique (1) de bâche (3) de protection, selon l'une quelconque des 6 à caractérisé en ce que les moyens d'embrayage/débrayage (43, 45, 47, 49) sont constitués par les roues dentées (31, 33) montées en roue libre sur l'âme (39) des roues motrices (35, 37) pour rendre lesdites roues motrices (35, 37) indépendantes des moyens de transmission (27, 29, 31, 33) dans le sens de retrait de la bâche (3). 12 - Enrouleur automatique (1) de bâche (3) de protection, selon l'une quelconque des 3 à 11, caractérisé en ce que la bâche (3) comprend des barres transversales (57) qui la rigidifient et la RICHE?-ER-1 TEXTE DEPOSE- 15 - maintiennent en position lorsqu'elle recouvre la surface (5). 13 - Enrouleur automatique (1) de bâche (3) de protection, selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (59, 23) pour tendre la bâche et aligner les barres transversales à l'enroulement et au déroulement, lesdits moyens (59, 23) étant constitués par un rouleau transversal (61) libre en rotation et articulé sur l'enrouleur (1), et par les moyens d'ancrage (2 3) . RICHE1-FR-1 TEXTE DEPOSE
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E,A
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E04,A63
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E04H,A63C
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E04H 4,A63C 19
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E04H 4/10,A63C 19/12
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FR2888962
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A1
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CREATION ET TELECHARGEMENT D'UNE ANIMATION COMPORTANT DES IMAGES CLES
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La présente invention concerne d'une manière générale les animations, par exemple construites selon la technique appelée Flash développée par la société Macromedia. Cette technique permet de fabriquer un fichier contenant une animation qui peut être jouée sur un ordinateur. Il est possible d'inclure une ou des image(s) au format JPEG2000 dans cette animation. Une description de ce format est disponible à l'adresse internet: http:llwww.jpeg.org. On s'intéresse plus particulièrement à la création d'une telle animation. La qualité d'affichage de l'animation dépend directement du nombre d'images clés. En effet, plus il y a d'images clés, moins le nombre d'interpolation est grand et par conséquent plus la qualité visuelle de l'animation est grande. Cependant, plus il y a d'images clés à transmettre et plus le débit de transmission est grand et plus le coût calculatoire pour traiter les images clés est grand. Il faut donc trouver un compromis entre la qualité de l'animation d'une part et les capacités de calcul et la bande passante du réseau d'autre part. Dans le document US 6 081 278, deux versions d'une animation sont mémorisées sur un serveur. L'une des versions comporte un plus grand 30 nombre d'images clés que l'autre. Lorsqu'un terminal client demande l'animation, il envoie ses caractéristiques au serveur qui détermine quelle version est la mieux adaptée avant d'envoyer cette version. Si beaucoup de terminaux clients demandent une animation simultanément, la charge de calcul liée à la recherche de la version adaptée à chaque terminal client peut devenir trop importante pour le serveur. Le document US 6 442 603 traite du cas d'un document contenant plusieurs types de contenu tels que texte, audio, image, vidéo. Comme dans le document précédent, lorsqu'un terminal client demande l'animation, il envoie ses caractéristiques au serveur. Ce dernier détermine quels sont les types de données qui sont compatibles avec le terminal client. Ce système présente le même inconvénient que celui du document précédent. En outre, il ne permet pas de moduler la qualité dans un même type de données. Le document intitulé Low complexity video coding for receiverdriven layered multicast , de S. Mc Canne, Jacobson et M. Vetterli, paru dans IEEE Journal of selected areas in communications, Vol. 15, N 6, août 1997, pages 983-1001, propose un système dans lequel le serveur n'a aucun rôle actif dans le choix du niveau de qualité des données envoyées à un terminal client. Dans ce système, le serveur envoie plusieurs niveaux de hiérarchie d'un flux vidéo sur des adresses multipoints séparées. Un terminal client est abonné à un certain nombre de niveaux. Il commence par s'abonner au niveau de hiérarchie le plus bas puis tente de s'abonner aux niveaux plus élevés tant qu'il ne constate pas de perte. Il n'y a pas de surcharge du serveur. En revanche, le trafic lié à la gestion des arbres multipoints est élevé. En outre, il est nécessaire que des routeurs compatibles avec le multipoint existent dans les réseaux de transmission. A l'heure actuelle, très peu de ces routeurs existent sur l'Internet. Enfin, le temps de convergence vers le niveau de qualité optimal est élevé, ce qui est peu compatible avec des animations de type Flash. Le document US 6 185 625 propose une méthode selon laquelle l'utilisateur du terminal client fixe les paramètres de qualité qui seront utilisés pour jouer l'animation. Ces informations sont transmises au serveur, et l'animation est 5 codée de manière spécifique en fonction des paramètres fixés par l'utilisateur. L'animation codée est ensuite transmise au terminal client. Cette méthode implique donc un codage spécifique de l'animation avant sa transmission. Cela peut retarder la transmission. En outre, l'utilisateur du terminal client doit posséder des 10 connaissances techniques pour fixer les paramètres de qualité de manière appropriée. Dans le document US 6 442 658, une animation est considérée comme un ensemble de segments. Les segments sont classés selon leur probabilité d'être joués après le segment courant et également selon un coût 15 de transmission estimé. Ainsi, un pré chargement est réalisé en fonction de la probabilité et du coût. La mémoire disponible des terminaux clients peut en outre être prise en compte. Le temps de transmission de l'animation est réduit. Cependant, ce document ne propose pas de compromis entre la qualité de l'animation d'une part et les capacités de calcul et la bande passante du réseau d'autre part. Le guide utilisateur de Flash MX intitulé Flash MX , aux éditions Dunod, décrit le langage ActionScript qui permet à un utilisateur d'interagir dynamiquement avec une animation. Le contrôle qui est ainsi possible est indépendant des capacités des terminaux clients ou de la bande passante. La présente invention vise à remédier aux inconvénients de la technique antérieure, en fournissant un procédé et un dispositif de création d'animation qui permettent un compromis entre la qualité de l'animation d'une part et/ou les capacités de calcul d'un terminal client et la bande passante du réseau de transmission d'autre part. A cette fin, l'invention propose un procédé de création d'une animation comportant des images clés, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes de: - détermination d'une pluralité de versions de l'animation en fonction d'au moins un critère correspondant à au moins une caractéristique du client susceptible de télécharger l'animation, - création d'un fichier comportant une description des différentes versions déterminées et leur critère associé. L'invention permet une adaptation fine de l'animation aux capacités du terminal client et de la bande passante disponible. La charge de calcul du coté du serveur est réduite, puisque c'est le terminal client qui détermine automatiquement la version qui lui est adaptée. Ainsi, il n'y a pas de temps de latence important lors du téléchargement d'une animation. En effet, même s'il y a beaucoup de terminaux clients qui demandent l'animation simultanément, les calculs sont répartis sur les terminaux clients. Selon un premier mode de réalisation, l'étape de détermination comporte les étapes de: - affectation d'un niveau de priorité à chaque image clé, calcul d'un coût de décodage global des images clés de chaque niveau de priorité. Dans ce cas, le coût de décodage est adapté aux capacités calculatoires du terminal client qui télécharge l'animation. Selon une caractéristique préférée, une version de l'animation comporte des images clés auxquelles un même niveau de priorité a été affecté. Ainsi, le nombre d'images clés à télécharger varie en fonction du 30 niveau de priorité. Selon un second mode de réalisation, l'étape de détermination comporte les étapes de: - détermination de plusieurs classes de terminaux clients en fonction de leur bande passante, - détermination d'une version de chaque image clé pour chaque classe de terminaux clients. Dans ce cas, c'est la bande passante qui est prise en compte. Le temps de téléchargement de l'animation est ainsi limité. Ben entendu, il est possible de tenir compte à la fois des capacités calculatoire des terminaux clients et de la bande passante. Selon une caractéristique préférée, l'étape de création comporte la 10 détermination de requêtes pour chaque image clé, destinées à obtenir chaque image clé depuis un terminal distant. Selon une caractéristique préférée, les requêtes sont de type JPIP. Les requêtes JPIP sont établies selon un protocole en cours de normalisation, dont une description peut être trouvée à l'adresse Internet: 15 http:llwww.jpeg.org. L'invention a également trait à un procédé de téléchargement d'une animation depuis un serveur vers un terminal client, l'animation ayant été créée par le procédé de création présenté ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes de: - réception de la description des différentes versions de l'animation, - sélection d'une version de l'animation en fonction d'au moins une caractéristique du terminal client, - émission de requêtes en fonction de la version sélectionnée. Selon le premier mode de réalisation, l'étape de sélection comporte les étapes de: - détermination d'un niveau de priorité de l'animation en fonction du coût de décodage global des images clés de chaque niveau de priorité et des capacités de traitement du terminal client, - sélection des images clés appartenant au niveau de priorité déterminé. Selon le second mode de réalisation, l'étape de sélection comporte les étapes de: - détermination de la bande passante effective du terminal client, - identification de la classe du terminal client en fonction de sa bande 5 passante effective, - sélection des versions des images clés correspondant à la classe du terminal client. Corrélativement, l'invention concerne un dispositif de création d'une animation comportant des images clés, caractérisé en ce qu'il comporte: des moyens de détermination d'une pluralité de versions de l'animation en fonction d'au moins un critère correspondant à au moins une caractéristique du client susceptible de télécharger l'animation, - des moyens de création d'un fichier comportant une description 15 des différentes versions déterminées et leur critère associé. L'invention concerne aussi un dispositif de téléchargement d'une animation depuis un serveur vers un terminal client, l'animation ayant été créée par le dispositif de création précédent, caractérisé en ce qu'il comporte: des moyens de réception de la description des différentes versions de l'animation, - des moyens de sélection d'une version de l'animation en fonction d'une caractéristique du terminal client, - des moyens d'émission de requêtes en fonction de la version 25 sélectionnée. Les dispositifs selon l'invention comportent des moyens de mise en oeuvre des caractéristiques précédemment exposées. Le dispositif de création, le procédé et le dispositif de 30 téléchargement présentent des avantages analogues à ceux précédemment présentés. L'invention concerne aussi un fichier comportant les données de codage d'une animation créée par le procédé de création précédemment présenté, caractérisé en ce qu'il comporte une indexation, une suite de requêtes, une priorité et un instant d'affichage, pour chaque image clé, et en outre le coût calculatoire de chaque niveau de priorité. L'invention concerne aussi un fichier comportant les données de codage d'une animation créée par le procédé de création précédemment présenté, caractérisé en ce qu'il comporte une indexation, une suite de requêtes classées en fonction des classes de terminaux clients et un instant d'affichage, pour chaque image clé, et en outre la définition des classes. L'invention concerne aussi un appareil numérique incluant le dispositif selon l'invention ou des moyens de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Cet appareil numérique est par exemple un appareil photographique numérique, un caméscope numérique, un scanner, une imprimante, un photocopieur, un télécopieur. Les avantages du dispositif et de l'appareil numérique sont identiques à ceux précédemment exposés. Un moyen de stockage d'information, lisible par un ordinateur ou par un microprocesseur, intégré ou non au dispositif, éventuellement amovible, mémorise un programme mettant en oeuvre le procédé selon l'invention. Un programme d'ordinateur lisible par un microprocesseur et comportant une ou plusieurs séquence d'instructions est apte à mettre en oeuvre les procédés selon l'invention. Les caractéristiques et avantages de la présente invention 25 apparaîtront plus clairement à la lecture d'un mode préféré de réalisation illustré par les dessins ci-joints, dans lesquels: - la figure 1 est un mode de réalisation d'un dispositif mettant en oeuvre l'invention, - la figure 2 représente un dispositif selon l'invention, - la figure 3 représente un premier mode de réalisation de procédé de création d'animation selon l'invention, - la figure 4 représente une interface graphique utilisée dans le procédé de la figure 3, - la figure 5 représente un fichier contenant une animation selon l'invention, - la figure 6 représente un mode de réalisation de calcul d'un coût calculatoire inclus dans le procédé de la figure 3, - la figure 7 représente un premier mode de réalisation de procédé de téléchargement d'animation selon l'invention, la figure 8 représente un mode de réalisation de détermination 10 niveaux de priorité, incluse dans le procédé de la figure 7, - la figure 9 représente un second mode de réalisation de procédé de création d'animation selon l'invention, - la figure 10 représente un fichier contenant une animation selon l'invention, - la figure 11 représente un mode de réalisation de détection d'images posant un problème de transmission, incluse dans le procédé de la figure 9, - la figure 12 représente une structure de liste d'images, - la figure 13 représente un mode de réalisation de détermination de 20 différentes versions d'une image respectant une bande passante prédéterminée, - la figure 14 représente un second mode de réalisation de procédé de téléchargement d'animation selon l'invention. Selon le mode de réalisation choisi et représenté à la figure 1, un serveur 1 est relié à des terminaux clients 2, dont un seul est représenté, par l'intermédiaire d'un réseau de communication 3. Le serveur 1 et le terminal client 2 sont des ordinateurs dont un exemple d'architecture est décrit dans la suite. La connexion entre les deux dispositifs est classique et ne sera pas décrite ici. Elle est par exemple de type http. On suppose que la transmission de données est effectuée sans perte. Le serveur 1 comporte une unité 10 de réception de requêtes provenant du terminal client 2. II comporte également une unité 11 d'émission de données numériques à destination du terminal client 2. L'unité 10 de réception de requêtes transmet les requêtes reçues à l'unité 12 de traitement. Le traitement comporte l'identification des données requises, leur formatage et leur transmission par l'intermédiaire de l'unité 11. Le serveur 1 comporte également une mémoire 13 dans laquelle sont mémorisées des données. Une unité de commande 14 contrôle le fonctionnement des unités du serveur 1. Selon l'invention, le serveur 1 comporte une unité 15 de création d'une animation, qui comporte: - des moyens de détermination d'une pluralité de versions de l'animation en fonction d'au moins un critère correspondant à au moins une caractéristique du client susceptible de télécharger l'animation, - des moyens de création d'un fichier comportant une description des différentes versions déterminées et leur critère associé. Le terminal client 2 comporte une unité 20 d'envoi de requêtes vers le serveur 1. II comporte également une unité 21 de réception de données numériques provenant du serveur 1. L'unité 21 transmet les données reçues à l'unité 22 de traitement. Le traitement, objet de la présente invention, est détaillé dans la suite à l'aide d'algorithmes. Selon l'invention, l'unité 21 reçoit la description des différentes versions de l'animation. L'unité 22 sélectionne une version de l'animation en fonction d'au moins une caractéristique du terminal client. Enfin l'unité 20 émet des requêtes en fonction de la version sélectionnée. Le terminal client 2 comporte également une mémoire 23 dans laquelle sont mémorisées des données. Une unité de commande 24 contrôle le fonctionnement des unités du terminal client 2. Selon le mode de réalisation choisi et représenté à la figure 2, un dispositif mettant en oeuvre l'invention est par exemple un microordinateur 10 connecté à différents périphériques, par exemple une caméra numérique 107 (ou un scanner, ou tout moyen d'acquisition ou de stockage d'image) reliée à une carte graphique et fournissant des informations à traiter selon l'invention. Le dispositif 10 comporte une interface de communication 112 reliée à un réseau 113 apte à transmettre des données numériques à traiter ou inversement à transmettre des données traitées par le dispositif. Le dispositif 10 comporte également un moyen de stockage 108 tel que par exemple un disque dur. II comporte aussi un lecteur 109 de disque 110. Ce disque 110 peut être une disquette, un CD-ROM ou un DVD-ROM, par exemple. Le disque 110 comme le disque 108 peuvent contenir des données traitées selon l'invention ainsi que le ou les programmes mettant en oeuvre l'invention qui, une fois lu par le dispositif 10, sera stocké dans le disque dur 108. Selon une variante, le programme permettant au dispositif de mettre en oeuvre l'invention, pourra être stocké en mémoire morte 102 (appelée ROM sur le dessin). En seconde variante, le programme pourra être reçu pour être stocké de façon identique à celle décrite précédemment par l'intermédiaire du réseau de communication 113. Le dispositif 10 est relié à un microphone 111. Les données à traiter selon l'invention seront dans ce cas du signal audio. Ce même dispositif possède un écran 104 permettant de visualiser les données à traiter ou de servir d'interface avec l'utilisateur qui peut ainsi paramétrer certains modes de traitement, à l'aide du clavier 114 ou de tout autre moyen (souris par exemple). L'unité centrale 100 (appelée CPU sur le dessin) exécute les instructions relatives à la mise en oeuvre de l'invention, instructions stockées dans la mémoire morte 102 ou dans les autres éléments de stockage. Lors de la mise sous tension, les programmes de traitement stockés dans une mémoire non volatile, par exemple la ROM 102, sont transférés dans la mémoire vive RAM 103 qui contiendra alors le code exécutable de l'invention ainsi que des registres pour mémoriser les variables nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention. De manière plus générale, un moyen de stockage d'information, lisible par un ordinateur ou par un microprocesseur, intégré ou non au dispositif, éventuellement amovible, mémorise un programme mettant en oeuvre le procédé selon l'invention. Le bus de communication 101 permet la communication entre les différents éléments inclus dans le micro-ordinateur 10 ou reliés à lui. La représentation du bus 101 n'est pas limitative et notamment l'unité centrale 100 est susceptible de communiquer des instructions à tout élément du micro-ordinateur 10 directement ou par l'intermédiaire d'un autre élément du micro- ordinateur 10. La figure 3 représente un premier mode de réalisation de procédé de création d'une animation, selon l'invention. Ce procédé est mis en oeuvre dans le dispositif de création et comporte des étapes El à E8. Le procédé est réalisé sous la forme d'un algorithme qui peut être mémorisé en totalité ou en partie dans tout moyen de stockage d'information capable de coopérer avec le microprocesseur. Ce moyen de stockage est lisible par un ordinateur ou par un microprocesseur. Ce moyen de stockage est intégré ou non au dispositif, et peut être amovible. Par exemple, il peut comporter une bande magnétique, une disquette ou un CD-ROM (disque compact à mémoire figée). L'étape El est la sélection d'une image IM pour servir de base à l'animation. L'image est codée selon la norme JPEG 2000 qui permet un accès rapide et facile à différentes résolutions, qualités et régions d'intérêt de l'image. L'animation est créée à partir de cette seule image. En variante, l'animation est créée à partir de plusieurs images. L'étape suivante E2 est la définition des images clés IMn de l'animation, avec n un entier variant entre 1 et un entier N. Pour cela, l'utilisateur utilise une interface graphique. Cette interface est par exemple générée en utilisant la bibliothèque C++ de conception d'interface graphique QT proposée par la société TrollTech, disponible à l'adresse internet: http:l/www.trolltech.coml. Cette interface comporte plusieurs fenêtres. Comme représenté à la figure 4, la fenêtre A affiche la taille originale de l'image. La fenêtre B affiche la taille de l'image après modification. Les fenêtres C et D permettent de modifier la taille de l'image. Une nouvelle taille exprimée en pixels peut être définie dans la fenêtre C ou une nouvelle taille exprimée en pourcentage de la taille de l'image initiale peut être définie dans la fenêtre D. Il est à noter que dans le mode préféré de l'invention, seules des tailles correspondant aux résolutions définies dans l'image originale peuvent être choisies. La fenêtre E permet de choisir la qualité de l'image. Par exemple, les images possèdent neuf niveaux de qualité. La fenêtre F permet d'indiquer qu'une zone rectangulaire H de l'image IM va être sélectionnée. La fenêtre J permet de fixer l'instant d'affichage de l'image. L'étape suivante E3 est la définition d'un niveau de priorité Pn pour chaque image clé IMn. Le niveau de priorité d'une image clé dépend de son importance. Une image qui peut être approximée par interpolation entre deux autres images reçoit un niveau de priorité faible. Une image qui serait dégradée par une approximation par interpolation reçoit une priorité plus élevée. Une image qui ne peut pas être interpolée reçoit une priorité encore plus élevée. Huit niveaux de priorité PI à P8 sont par exemple disponibles. Le niveau 1 est le niveau de priorité le plus élevé. Les priorités sont décroissantes jusqu'au niveau 8. L'utilisateur définit le niveau de priorité de l'image grâce à la fenêtre G (figure 4). L'étape suivante E4 est le calcul pour chaque image clé IMn de requêtes Rn1, Rn2, ... selon le protocole JPIP. Le protocole JPIP de transmission de données codées selon la norme JPEG2000 permet à un terminal distant de rapatrier une image. Une liste de requêtes JPIP est ainsi formée et mémorisée dans un fichier destiné à être téléchargé, interprété puis joué sur un terminal client. Ce fichier, ou script d'animation, est par exemple au format SWF. Les requêtes JPIP sont établies selon un protocole en cours de normalisation, dont une description peut être trouvée à l'adresse internet: http:llwww. jpeg.org. Pour chaque image clé, des informations relatives à la taille, la résolution, la qualité, la zone sélectionnée, qui ont été définies à l'étape E2 sont insérées dans les requêtes JPIP. L'étape suivante E5 est la définition, à l'aide de la fenêtre J, d'un instant d'affichage Tn pour chaque image clé IM,. Un instant d'affichage est un temps en secondes, déterminé à partir du début de l'animation. Lors de l'exécution ultérieure de l'animation, chaque image est affichée à l'instant défini. L'étape suivante E6 est le calcul du coût de décodage global cck de chaque niveau de priorité Pk avec k un entier variant entre 1 et 8. Le coût de décodage global cck d'un niveau de priorité Pk est le coût de décodage des images clé du niveau de priorité donné, et d'interpolation des autres images à partir de ces images clés. Pour cela, un outil informatique d'analyse de programme, tel que celui nommé Quantify de la société Rational Software Corporation, décrit à l'adresse Internet http:l/www.rational.comlproductslquantify ntl, détermine le nombre d'opérations élémentaires effectuées lors de l'exécution du programme et le temps d'exécution du programme. Le nombre d'opérations élémentaires effectuées par seconde est alors calculé en divisant le premier résultat par le second. En variante, la commande Time dans les systèmes d'exploitation Unix et Linux permet de déterminer le coût calculatoire d'un programme. Un mode de réalisation de l'étape E6 est détaillé dans la suite. L'étape suivante E7 est la mémorisation des données relatives à l'animation dans un fichier FIM représenté à la figure 5. Ce fichier comporte, pour chaque image clé IM,, l'indexation n, la suite de requêtes JPIP la priorité Pr, et l'instant d'affichage Tn. Il comporte en outre le coût calculatoire cck de chaque niveau de priorité. L'étape suivante E8 est la mémorisation du fichier précédent sur le serveur. L'étape E6 de détermination d'un coût calculatoire pour chaque niveau de priorité d'une animation est maintenant détaillée en référence à la figure 6, sous la forme d'un algorithme comportant des étapes E60 à E64. L'étape E60 est une initialisation à laquelle une variable k est initialisé à la valeur un. La variable k représente le niveau de priorité courant. L'étape suivante E61 est un test pour déterminer si la variable k est inférieure ou égale au nombre de niveaux de priorité. Si la réponse est positive, Cette étape est suivie de l'étape E62 à laquelle le coût calculatoire Ck de décodage de l'animation en ne considérant que les niveaux de priorité de 1 à k est calculé. Comme précédemment exposé, ce coût est calculé avec un outil d'analyse de programme connu en soit. L'étape suivante E63 est le calcul du coût calculatoire cck du niveau courant. Pour cela, le coût calculatoire Ck calculé à l'étape précédente est diminué du coût calculatoire Ck-1 calculé lors de l'itération précédente. Bien entendu, lors du premier passage par cette étape (k=1), la quantité Ck_1 est nulle. A l'étape suivante E64, la variable k est incrémentée de une unité. Cette étape est suivie de l'étape E61 précédemment décrite. Lorsque la réponse est négative à l'étape E61, les coûts calculatoire de tous les niveaux de priorité de l'animation ont été déterminés. La figure 7 représente un premier mode de réalisation de procédé de téléchargement d'une animation, selon l'invention. Ce procédé est mis en oeuvre dans le terminal client 2 et comporte des étapes E10 à E19. Le procédé est réalisé sous la forme d'un algorithme qui peut être mémorisé en totalité ou en partie dans tout moyen de stockage d'information capable de coopérer avec le microprocesseur. Ce moyen de stockage est lisible par un ordinateur ou par un microprocesseur. Ce moyen de stockage est intégré ou non au dispositif, et peut être amovible. Par exemple, il peut comporter une bande magnétique, une disquette ou un CD-ROM (disque compact à mémoire figée). L'étape El0 est l'envoi d'une requête au serveur pour obtenir le fichier de description de l'animation. L'étape suivante El 1 est la réception du fichier de description. L'étape suivante E12 est la recherche du niveau de priorité le plus élevé possible en fonction du coût de décodage de chaque niveau de priorité et des capacités de traitement du terminal client. Cette étape est détaillée dans la suite. L'étape suivante E13 est un test de compatibilité de l'animation avec le terminal client. Si aucun niveau de priorité n'est compatible avec le terminal client, une variable logique COMP est mise à la valeur faux . Sinon, cette variable est mise à la valeur vrai . L'étape suivante E14 est un test sur la valeur de la variable logique 15 COMP. Si elle indique une incompatibilité, cette étape est suivie de l'étape El 5 qui est l'affichage d'un message d'erreur. S'il y a compatibilité à l'étape E14, cette étape est suivie de l'étape E16 qui est l'émission des requêtes JPIP correspondant au niveau de priorité 20 précédemment déterminé. L'étape suivante E17 est la réception et le décodage des données reçues en réponse aux requêtes émises. L'étape suivante E18 est une interpolation entre les images clés reçues, si elle est nécessaire pour pouvoir jouer l'animation à 25 images par seconde. L'interpolation est classique. Elle est pondérée en fonction de la distance entre l'image interpolée et les images clés utilisée pour l'interpolation. L'étape suivante E19 est l'affichage de l'animation à une fréquence de 25 images par seconde sur le terminal client. L'étape E12 de recherche du niveau de priorité le plus élevé possible en fonction du coût de décodage de chaque niveau de priorité et des capacités de traitement du terminal client est maintenant détaillée en référence à la figure 8, sous la forme d'un algorithme comportant des étapes E120 à E126. L'étape E120 est une initialisation à laquelle le nombre K de niveaux de priorités définis dans l'animation est lu. Une variable k est initialisée à un. La variable k représente un niveau de priorité courant. Une variable C est aussi initialisée à la valeur zéro. La variable C représente le cumul des coûts calculatoires des différents niveaux. La capacité de calcul CPU du terminal client exprimée en nombre d'opérations élémentaires par secondes est lue dans la mémoire 112. L'étape suivante E121 est un test pour déterminer s'il reste au moins un niveau de priorité à considérer. Si la réponse est positive, cette étape est suivie de l'étape E122 à laquelle le cumul C des coûts calculatoires est augmenté du coût calculatoire du niveau de priorité courant. L'étape suivante E123 est un test pour déterminer si le coût calculatoire C est inférieur à la capacité de calcul CPU du terminal client. Si la réponse est positive, cela signifie que le terminal client a une capacité supérieure au coût calculatoire déterminé. Cette étape est alors suivie de l'étape E124 à laquelle la variable k est incrémentée de une unité pour considérer un niveau de priorité suivant. L'étape E124 est suivie de l'étape E121 précédemment décrite. Lorsque la réponse est négative à l'étape E123, cela signifie que la capacité de calcul du terminal client est inférieure au coût calculatoire déterminé. Dans ce cas, l'étape E123 est suivie de l'étape E125, à laquelle les requêtes JPIP correspondant aux niveaux de priorité de rangs inférieurs à celui du niveau courant Pk sont transmises à l'interface de communication du terminal client. Lorsque la réponse est négative à l'étape E121 cela signifie que la capacité de calcul du terminal client est supérieure au coût calculatoire de tous les niveaux de priorités de l'animation. Dans ce cas, l'étape E121 est suivie de l'étape E126, à laquelle les requêtes JPIP correspondant à tous les niveaux de priorité de l'animation sont transmises à l'interface de communication du terminal client. La figure 9 représente un second mode de réalisation de procédé de création d'une animation, selon l'invention. Ce procédé est mis en oeuvre dans le dispositif de création et comporte des étapes E20 à E28. Le procédé est réalisé sous la forme d'un algorithme qui peut être mémorisé en totalité ou en partie dans tout moyen de stockage d'information capable de coopérer avec le microprocesseur. Ce moyen de stockage est lisible par un ordinateur ou par un microprocesseur. Ce moyen de stockage est intégré ou non au dispositif, et peut être amovible. Par exemple, il peut comporter une bande magnétique, une disquette ou un CD-ROM (disque compact à mémoire figée). L'étape E20 est la définition de plusieurs classes de terminaux clients. L'utilisateur dispose d'une interface graphique pour sélectionner différentes valeurs de bandes passantes représentant le débit effectif entre le serveur et un terminal client. Par exemple, trois classes CL1, CL2 et CL3 sont créées. L'étape suivante E21 est la mémorisation des seuils de bande passante définissant les classes de terminaux clients. L'étape suivante E22 est la sélection et la définition des images clés IMn de l'animation. Une ou plusieurs images codées selon la norme JPEG2000 sont sélectionnées, et des images clés sont formées. La construction des images clés peut être faite avec une interface graphique du type de celle présentée dans le premier mode de réalisation. En variante, la construction des images clés peut être faite grâce à un outil de création de contenu tel que le logiciel Flash MX de création de contenu au format flash de la société Macromedia. Cet outil est disponible via Internet à l'adresse: http://www.macromedia. com/software/flash/. Le livre intitulé Flash MX de Guylaine Monnier, aux éditions Dunod, Paris, 2002, décrit ce logiciel. Un instant d'affichage Tn pour chaque image clé est déterminé. Un instant d'affichage est un temps en secondes, déterminé à partir du début de l'animation. L'étape suivante E23 est le calcul du coût de transmission de chaque image clé 1Mn. Le coût de transmission d'une image clé IMn est le débit Dn nécessaire à la transmission. Le débit Dn est égal à FxSn, où F est la résolution temporelle de l'animation, exprimée en s"' et Sn est la taille de l'image clé considérée, exprimée en bits. Les coûts de transmission sont mémorisés à cette étape. L'étape suivante E24 est une détection des éventuelles images clés posant un problème de transmission. Pour chaque classe de clients, correspondant à une bande passante maximale, on recherche s'il existe des images qui dépassent la bande passante maximale de sorte que le temps de transmission entre le serveur et un terminal client soit incompatible avec un affichage de bonne qualité de l'animation sur le terminal client. Cette étape est détaillée dans la suite. Elle a pour résultat une liste L 15 d'images non compatibles avec les bandes passantes maximales des différentes classes. L'étape suivante E25 est le calcul, pour chaque image de la liste L, d'un ensemble de couples (débit, distorsion) pour chaque version (résolution, qualité) de l'image. Cette étape est détaillée dans la suite. L'étape suivante E26 est le calcul des requêtes JPIP de chaque image clé IMn, qui permettront à chaque classe CL1 à CL3 de clients d'obtenir la version de l'image clé adaptée à la bande passante dont il dispose. Pour une image clé donnée, il faut récupérer les informations relatives à la taille, la résolution, la qualité, et la zone éventuellement sélectionnée dans l'image clé. II faut ensuite vérifier si cette image clé appartient à la liste L des images clés posant un problème de transmission. Si l'image clé courante n'appartient pas à la liste L, les informations précédentes sont insérées dans les champs de données des requêtes JPIP. Si l'image clé courante appartient à la liste L, alors les requêtes JPIP associées portent sur une version dégradée de l'image clé, et non sur l'image clé initiale. On considère les classes les unes après les autres. Pour une classe donnée correspondant à une bande passante donnée, et pour une image clé donnée, on considère la version (résolution et qualité) de cette image dont le débit est compatible avec la bande passante et dont la distorsion est minimale. Cette version est obtenue en résultat de l'étape précédente E25. La requête JPIP de cette version est formée et mémorisée dans le fichier de description. L'étape suivante E27 est la mémorisation des données relatives à l'animation dans un fichier FF représenté à la figure 10. Ce fichier comporte, pour chaque image clé IMn, l'indexation n, la suite de requêtes JPIP Rn1, Rn2,... classées en fonction des classes de terminaux clients et l'instant d'affichage Tn. Il comporte en outre la définition des classes CL1 à CL3. L'étape suivante E28 est la mémorisation du fichier FF sur le serveur. Un mode de réalisation de l'étape E24 de détermination des images qui ne respectent pas la bande passante est décrit en référence à la figure 11, sous la forme d'un algorithme comportant des étapes E240 à E250. L'étape E240 est la lecture de la valeur de la fréquence F d'affichage des images de l'animation. L'étape suivante E241 est la création d'une liste L vide. La liste L est associée à un tableau T illustré à la figure 12, contenant des données sur chaque image dépassant l'une des bandes passantes maximales des classes de clients. Pour chaque image de la liste L, les données suivantes sont mémorisées dans le tableau T: - l'indice temporel de l'image, - l'indice de la classe de client de bande passante la plus faible possible pour laquelle l'image ne pose pas de problème, - sa taille en octets, - la taille à laquelle le créateur de l'animation souhaite afficher l'image dans l'animation, 2888962 20 - le niveau de qualité Qumax fixé par le créateur. Une variable i est initialisée à la valeur un. La variable i représente l'indice de la classe de clients courante CL;. On considère tout d'abord la classe correspondant à la bande passante la plus faible, puis les classes par bande passante croissante. L'étape suivante E242 est la lecture de la valeur de la bande passante maximale BPmax associée à la classe courante CL;. En outre, une bande passante disponible LBP est due au faible coût de transmission des paramètres d'interpolation entre deux images clés. La bande passante disponible ABP dépend de la bande passante maximale BPmax courante, du nombre d'images interpolées entre deux images clés, du nombre de bits nécessaire pour représenter les paramètres d'interpolation et de la fréquence de l'animation. L'étape suivante E243 est une initialisation à laquelle un paramètre m est initialisé pour considérer la première image clé IMm posant un problème de transmission pour la classe traitée à l'itération précédente. Lors du premier passage par cette étape, on considère la première image clé de l'animation. L'étape suivante E244 est la lecture de la taille Dm en octets de l'image courante. L'étape suivante E245 est un test pour déterminer si l'image courante respecte la bande passante BPmax. Il s'agit de vérifier si l'image peut être transmise en un temps inférieur à 11F. Pour cela, on vérifie si l'inégalité : F.Dm < BPmax + L1sP est vérifiée. Si la réponse est négative, cela signifie que l'image courante IMm ne respecte pas la bande passante. Dans ce cas, l'étape E245 est suivie de l'étape E246 à laquelle l'image courante IMm est inscrite dans la liste L, avec les données énoncées précédemment. Si la réponse est positive à l'étape E245, cela signifie que l'image courante IMm respecte la bande passante. Dans ce cas, l'étape E245 est suivie 30 de l'étape E247 qui est un test pour vérifier s'il reste au moins une image clé de l'animation à traiter. Si la réponse est positive, alors cette étape est suivie de l'étape E248 pour considérer l'image clé suivante. L'étape E248 est suivie de l'étape E244 précédemment décrite. Si la réponse est négative à l'étape E247, alors cette étape est suivie 5 de l'étape E249 qui est un test pour déterminer si la liste L est vide pour la classe courante et s'il reste au moins une classe à traiter. Tant que la réponse est négative à ces deux tests, l'étape E249 est suivie de l'étape E250 pour considérer la classe suivante. L'étape E250 est suivie de l'étape E242 précédemment décrite. Lorsque la réponse est positive à au moins l'un des deux tests de l'étape E249, le traitement est terminé. Un mode de réalisation de l'étape E25 d'estimation de la qualité de différentes versions d'une image de la liste L est décrit en référence à la figure 15 13, sous la forme d'un algorithme comportant des étapes E300 à E315. On considère ici une image de la liste L. L'étape E300 est la lecture de l'indice temporel de cette image. L'étape suivante E301 est la lecture de l'image codée. Un décodeur JPEG2000 récupère alors des informations haut niveau relatives à cette image. Ces informations sont: - la résolution spatiale maximale de l'image HxW, où H et W sont la hauteur et la largeur de l'image exprimées en nombre de pixels. - le nombre de niveau de résolution Rmax utilisés pour représenter l'image. L'étape suivante E302 est le calcul de la taille de l'image et du nombre de niveaux de résolution qui sont utilisés dans le traitement suivant. La taille est fournie par les formules: h = min(H, hu) w = min(W, wu) où hu et wu sont la hauteur et la largeur de l'image exprimées en nombre de pixels, fixées par le créateur de l'animation. Le nombre de niveaux de résolution est fourni par les formules: Rumax = min(R(h, w), Rmax), Où R(h, w) est le niveau de résolution pour lequel l'image a une hauteur et une largeur respectivement inférieure ou égale à la hauteur h et à la 5 largeur w. L'étape suivante E303 est le décodage de l'image à la résolution Rumax et au niveau de qualité Qumax. L'étape suivante E304 est la mémorisation de l'image ainsi décodée et reconstruite Iv(Rumax, Qumax) pour servir d'image de référence. L'étape suivante E305 est une initialisation à laquelle deux variables R et Q sont initialisées à la valeur zéro. La variable R représente le niveau de résolution courant et la variable Q représente le niveau de qualité courant. La valeur zéro pour ces deux variables correspond aux niveaux de résolution et de qualité les plus bas. L'étape suivante E306 est l'obtention de l'image Iv(R, Q) correspondant au niveau de résolution courant R et au niveau de qualité courant Q. L'image Iv(R, Q) est obtenue par une requête JPIP. L'étape suivante E307 est la mémorisation de données 20 correspondant à l'image Iv(R, Q) dans le tableau T associé à la liste L (figure 12). Ces données sont: - la taille D(Iv(R, Q)) de l'image Iv(R, Q), exprimée en octets, - le niveau de résolution courant R, - le niveau de qualité courant Q. L'étape suivante E308 est le décodage de l'image courante Iv(R, Q). L'étape suivante E309 est un agrandissement de l'image courante décodée pour former une image agrandie Iv(Rumax, Q) à la résolution Rumax. Bien entendu, si les résolutions R et Rumax sont égales, il n'y a pas d'agrandissement. L'étape suivante E310 est une comparaison de l'image agrandie Iv(Rumax, Q) avec l'image de référence Iv(Rumax, Qumax). Ainsi, la dégradation de qualité de l'animation est estimée, dans le cas du remplacement de l'image de référence par l'image agrandie Iv(Rumax, Q). Cette estimation est par exemple l'écart quadratique moyen entre les deux images. A l'étape E311, le résultat Dist(Iv(R, Q)) de l'estimation est mémorisé dans le tableau T associé à la liste L (figure 12). L'étape suivante E312 est un test pour déterminer si la qualité courante Q est strictement inférieure à la valeur Qumax. Si la réponse est positive, alors cette étape est suivie de l'étape E313 à laquelle la qualité Q est incrémentée de une unité. L'étape E313 est suivie de l'étape E306 précédemment décrite. Si la réponse est négative à l'étape E312, alors cette étape est suivie de l'étape E314, qui est un test pour déterminer si la résolution courante R est strictement inférieure à la valeur Rumax. Si la réponse est positive, alors cette étape est suivie de l'étape E315 à laquelle la résolution R est incrémentée de une unité et la qualité courante Q est mise à la valeur zéro. L'étape E315 est suivie de l'étape E306 précédemment décrite. Si la réponse est négative à l'étape E314, alors toutes les versions possibles de l'image considérée de la liste L ont été déterminées. Ce traitement est répété pour toutes les images de la liste L. 20 La figure 14 représente un second mode de réalisation de procédé de téléchargement d'une animation, selon l'invention. Ce procédé est mis en oeuvre dans le terminal client 2 et comporte des étapes E500 à E510. Le procédé est réalisé sous la forme d'un algorithme qui peut être mémorisé en totalité ou en partie dans tout moyen de stockage d'information capable de coopérer avec le microprocesseur. Ce moyen de stockage est lisible par un ordinateur ou par un microprocesseur. Ce moyen de stockage est intégré ou non au dispositif, et peut être amovible. Par exemple, il peut comporter une bande magnétique, une disquette ou un CD-ROM (disque compact à mémoire figée). L'étape E500 est l'envoi d'une requête au serveur pour obtenir le fichier de description de l'animation. L'étape suivante E501 est la réception du fichier de description. L'étape suivante E502 est la récupération de la bande passante effective du terminal client 2. Cette opération est effectuée soit à partir d'un fichier de configuration, soit par demande à l'utilisateur au moyen d'une interface graphique. L'étape suivante E503 est une identification de la classe du terminal client à partir de la description de l'animation et en fonction de sa bande passante. Les versions des images clés correspondant à la classe du terminal client sont sélectionnées. L'étape suivante E504 est un test de compatibilité de l'animation avec le terminal client. Si le terminal client ne dispose pas d'une bande passante suffisante pour l'animation, une variable logique COMP est mise à la valeur faux . Sinon, cette variable est mise à la valeur vrai . L'étape suivante E505 est un test sur la valeur de la variable logique 15 COMP. Si elle indique une incompatibilité, cette étape est suivie de l'étape E506 qui est l'affichage d'un message d'erreur. S'il y a compatibilité à l'étape E505, cette étape est suivie de l'étape E507 qui est l'émission des requêtes JPIP correspondant à la classe 20 précédemment déterminée. L'étape suivante E508 est la réception et le décodage des données reçues en réponse aux requêtes émises. L'étape suivante E509 est une interpolation entre les images clés reçues, si elle est nécessaire pour pouvoir jouer l'animation à 25 images par 25 seconde. L'étape suivante E510 est l'affichage de l'animation à une fréquence de 25 images par seconde sur le terminal client. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée aux 30 modes de réalisation décrits et représentés, mais englobe, bien au contraire, toute variante à la portée de l'homme du métier. En particulier, les deux modes de réalisation sont combinables. On tient compte lors de la création de l'animation de la bande passante des terminaux clients puis on affecte un niveau de priorité à chaque image clé
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L'invention concerne un procédé de création d'une animation comportant des images clés, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes de :- détermination (E3, E4, E6) d'une pluralité de versions de l'animation en fonction d'au moins un critère correspondant à une caractéristique du client susceptible de télécharger l'animation,- création (E7) d'un fichier comportant une description des différentes versions déterminées et leur critère associé.
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1. Procédé de création d'une animation comportant des images clés, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes de: - détermination (E3, E4, E6) d'une pluralité de versions de l'animation en fonction d'au moins un critère correspondant à au moins une caractéristique du client susceptible de télécharger l'animation, - création (E7) d'un fichier comportant une description des différentes versions déterminées et leur critère associé. 2. Procédé de création d'une animation selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de détermination comporte les étapes de: affectation (E3) d'un niveau de priorité à chaque image clé, - calcul (E6) d'un coût de décodage global des images clés de chaque niveau de priorité. 3. Procédé de création d'une animation selon la 2, 20 caractérisé en ce qu'une version de l'animation comporte des images clés auxquelles un même niveau de priorité a été affecté. 4. Procédé de création d'une animation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape de détermination comporte 25 les étapes de: - détermination (E20) de plusieurs classes de terminaux clients en fonction de leur bande passante, - détermination (E24, E25) d'une version de chaque image clé pour chaque classe de terminaux clients. 5. Procédé de création d'une animation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'étape de création (E4, E26) comporte la détermination de requêtes pour chaque image clé, destinées à obtenir chaque image clé depuis un terminal distant. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que les 5 requêtes sont de type JPIP. 7. Procédé de téléchargement d'une animation depuis un serveur vers un terminal client, l'animation ayant été créée par le procédé de création selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes de: - réception (E11, E501) de la description des différentes versions de l'animation, - sélection (E12, E503) d'une version de l'animation en fonction d'au moins une caractéristique du terminal client, - émission ((E16, E507) de requêtes en fonction de la version sélectionnée. 8. Procédé de téléchargement selon la 7, caractérisé en ce que l'étape de sélection (E12) comporte les étapes de: -détermination d'un niveau de priorité de l'animation en fonction du coût de décodage global des images clés de chaque niveau de priorité et des capacités de traitement du terminal client, - sélection des images clés appartenant au niveau de priorité déterminé. 9. Procédé de téléchargement selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que l'étape de sélection comporte les étapes de: -détermination (E502) de la bande passante effective du terminal client, -identification (E503) de la classe du terminal client en fonction de sa bande passante effective, - sélection (E503) des versions des images clés correspondant à la classe du terminal client. 10. Dispositif de création d'une animation comportant des images 5 clés, caractérisé en ce qu'il comporte: - des moyens (15) de détermination d'une pluralité de versions de l'animation en fonction d'au moins un critère correspondant à au moins une caractéristique du client susceptible de télécharger l'animation, - des moyens (15) de création d'un fichier comportant une 10 description des différentes versions déterminées et leur critère associé. 11. Dispositif de création d'une animation selon la 10, caractérisé en ce que les moyens de détermination comportent: - des moyens d'affectation d'un niveau de priorité à chaque image 15 clé, - des moyens de calcul d'un coût de décodage global des images clés de chaque niveau de priorité. 12. Dispositif de création d'une animation selon la 11, 20 caractérisé en ce que les moyens de détermination sont adaptés à former une version de l'animation comportant des images clés auxquelles un même niveau de priorité a été affecté. 13. Dispositif de création d'une animation selon l'une quelconque 25 des 10 à 12, caractérisé en ce que les moyens de détermination comportent: - des moyens de détermination de plusieurs classes de terminaux clients en fonction de leur bande passante, - des moyens de détermination d'une version de chaque image clé 30 pour chaque classe de terminaux clients. 14. Dispositif de création d'une animation selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que les moyens de création comportent des moyens de détermination de requêtes pour chaque image clé, destinées à obtenir chaque image clé depuis un terminal distant. 15. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que les moyens de détermination de requêtes sont adaptés à former des requêtes de type JPIP. 16. Dispositif de téléchargement d'une animation depuis un serveur vers un terminal client, l'animation ayant été créée par le dispositif de création selon l'une quelconque des 10 à 15, caractérisé en ce qu'il comporte: - des moyens (21) de réception de la description des différentes 15 versions de l'animation, - des moyens (22) de sélection d'une version de l'animation en fonction d'au moins une caractéristique du terminal client, - des moyens (20) d'émission de requêtes en fonction de la version sélectionnée. 17. Dispositif de téléchargement selon la 16, caractérisé en ce que les moyens (22) de sélection comportent: - des moyens de détermination d'un niveau de priorité de l'animation en fonction du coût de décodage global des images clés de chaque niveau de 25 priorité et des capacités de traitement du terminal client, - des moyens de sélection des images clés appartenant au niveau de priorité déterminé. 18. Dispositif de téléchargement selon la 16 ou 17, 30 caractérisé en ce que les moyens (22) de sélection comportent: - des moyens de détermination de la bande passante effective du terminal client, - des moyens d'identification de la classe du terminal client en fonction de sa bande passante effective, - des moyens de sélection des versions des images clés correspondant à la classe du terminal client. 19. Dispositif de création d'une animation selon l'une quelconque des 10 à 15, caractérisé en ce que les moyens de détermination et création sont incorporés dans: - un microprocesseur (100), - une mémoire morte (102) comportant un programme pour traiter les données, et une mémoire vive (103) comportant des registres adaptés à enregistrer des variables modifiées au cours de l'exécution dudit programme. 20. Dispositif de téléchargement, selon l'une quelconque des 16 à 18, caractérisé en ce que les moyens de réception, sélection et émission sont incorporés dans: - un microprocesseur (100), une mémoire morte (102) comportant un programme pour traiter 20 les données, et - une mémoire vive (103) comportant des registres adaptés à enregistrer des variables modifiées au cours de l'exécution dudit programme. 21. Appareil de traitement (10) de données numériques, caractérisé 25 en ce qu'il comporte des moyens adaptés à mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 9. 22. Appareil de traitement (10) de données numériques, caractérisé en ce qu'il comporte le dispositif selon l'une quelconque des 10 30 à 20. 23. Fichier comportant les données de codage d'une animation créée par le procédé de création selon la 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comporte une indexation (n), une suite de requêtes (Rn1, Ri2), une priorité (Pn) et un instant d'affichage (Tn), pour chaque image clé (IMn), et en outre le coût calculatoire (cck) de chaque niveau de priorité. 24. Fichier comportant les données de codage d'une animation créée par le procédé de création selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte une indexation (n), une suite de requêtes (Rn1, Rn2) classées en fonction des classes de terminaux clients et un instant d'affichage (Tn), pour chaque image clé Mn), et en outre la définition des classes (CL, à CL3).
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G,H
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G06,H04
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G06F,H04L
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G06F 15,H04L 29
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G06F 15/16,H04L 29/06
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FR2896637
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A1
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PROCEDE DE COMMANDE D'UNE MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE POLYPHASEE
| 20,070,727 |
Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé de commande d'une machine électrique tournante polyphasée réversible, dans laquelle au moins un circuit bobiné est alimenté à travers un pont d'interrupteurs, telle que par exemple un alternateur-démarreur. Etat de la technique Une machine électrique tournante comprend classiquement un rotor et un stator. L'un de ces éléments est parcouru par un courant continu et génère ainsi un champ magnétique constant et d'orientation fixe par rapport à cet élément. L'autre élément comprend une pluralité d'enroulements distincts et espacés angulairement ; chaque enroulement est parcouru par un courant déphasé par rapport à celui des autres enroulements de manière à créer un champ magnétique tournant. La coexistence du champ d'orientation fixe du premier élément et du champ tournant du second élément entraînent la rotation de ces éléments l'un par rapport à l'autre, c'est-à-dire la rotation du rotor par rapport au stator. Les différents courants sont généralement injectés dans les enroulements de l'élément polyphasé à travers un pont formé par des interrupteurs de puissance (en général des diodes associées à des transistors de puissance). Ce pont de puissance est en général piloté par un module électronique qui fixe les instants d'ouverture et de fermeture des interrupteurs et commande ainsi la phase des différents courants à travers les enroulements. Afin de déterminer les instants de commande des interrupteurs, le module électronique utilise couramment des signaux représentatifs de la position du rotor par rapport au stator, tel que par exemple des capteurs de position régulièrement répartis sur la circonférence de la machine tournante, qui envoient chacun des signaux périodiques à la fréquence de rotation du rotor et déphasés l'un par rapport à l'autre. Dans le cas où la machine électrique tournante est réversible, le pont de puissance joue le rôle d'un pont redresseur lors du fonctionnement en mode redressement du pont de puissance qui correspond à un fonctionnement de type alternateur de la machine. Dans le but de s'approcher d'un couple optimal sur une plage plus importante de vitesses de rotation, le document WO 2004/100351 propose de traiter les signaux issus des capteurs par pondération et sommation, en pratique au moyen d'un circuit analogique composé de condensateurs et de résistances, ce qui permet de réaliser des décalages de phase continûment variables sur toute la plage des vitesses de rotation. Grâce à ce type de solution, il est possible de fournir un couple conséquent même pour des vitesses de rotation importantes, ce qui peut être par exemple utilisé pour assister un moteur thermique lors des phases d'accélération d'un véhicule. Toutefois, lorsqu'on bascule directement au fonctionnement en mode alternateur dans ces conditions, par exemple en fin de phase d'accélération du véhicule, la force électromagnétique appliquée au pont de puissance entraîne sans précautions particulières un débit important sur le réseau qui peut se révéler inacceptable à des vitesses de rotation élevées. On doit de ce fait attendre une diminution suffisamment importante du courant continu ("défluxage" de la partie parcourue par ce courant, à savoir en général le rotor) avant de revenir au mode alternateur et le changement de mode est donc tributaire de la constante de temps de défluxage, ce qui n'est pas non plus souhaitable. Objet de l'invention Afin notamment d'éviter ces problèmes, l'invention propose un procédé de commande d'une machine électrique tournante polyphasée réversible, dans laquelle au moins un circuit bobiné est alimenté à travers un pont d'interrupteurs, caractérisé par les étapes suivantes : - commande du pont pour délivrer au circuit bobiné une tension périodique avec un décalage de phase par rapport à une force électromotrice induite dans ledit circuit bobiné, tel qu'un couple moteur est généré, le décalage de phase ayant initialement une première valeur; -commande du pont pour délivrer audit circuit bobiné une tension périodique avec ledit décalage de phase entraînant la réalisation d'un couple compris entre ledit couple moteur et l'opposé dudit couple moteur, le décalage de phase prenant une pluralité de valeurs lors de cette commande ; -basculement du pont en mode redressement. Le mode de fonctionnement "moteur' est ainsi séparé du mode "alternateur" classique (le pont fonctionne en redresseur) par un mode dans lequel le pont est commandé (avec un couple résistant), qui peut donc être dénommé "mode alternateur piloté". La transition entre les deux modes est ainsi atténuée. Selon des modes de réalisation non limitatifs, le dispositif selon l'invention peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : Le décalage de phase de la tension délivrée peut prendre une pluralité de valeurs décroissantes dans le temps entre la première valeur de décalage phase et une seconde valeur de décalage de phase, ce qui permet de faire varier par étapes le couple et atténue encore la transition entre les deux modes. L'utilisation du premier décalage de phase et l'utilisation du second décalage sont séparées d'un temps compris entre 1 s et 100 s. Le passage en mode alternateur piloté se fait donc très rapidement (par rapport notamment au temps de défluxage mentionné plus haut). L'étape de réduction du courant d'induction est par exemple comprise entre l'étape de commande du pont avec un second décalage de phase et l'étape de basculement du pont en mode redressement. Le fonctionnement en mode alternateur piloté est ainsi bien maîtrisé. Selon une autre possibilité de réalisation, l'étape de réduction du courant d'induction initiée pendant qu'un couple moteur est généré. Cette solution permet de limiter la durée du mode alternateur piloté. L'étape de basculement peut être postérieure de plus de 10 ms à l'étape de réduction pour profiter d'une partie du phénomène de défluxage. L'étape de basculement est toutefois de préférence postérieure de moins de 0,5 s à l'étape de réduction, ce qui permet un basculement plus rapide que la solution classique consistant à attendre le défluxage total. La vitesse de rotation de la machine tournante est en général (mais pas nécessairement) essentiellement constante au cours de l'ensemble des étapes précitées. Par ailleurs, on peut prévoir que ledit couple de signe opposé vaut 10 environ le couple exercé par la machine tournante en mode redressement, ce qui limite encore les phénomènes transitoires. L'invention propose également une machine électrique tournante polyphasée réversible, dans laquelle au moins un circuit bobiné est apte à être alimenté à travers un pont d'interrupteurs, caractérisé par des premiers moyens 15 de commande du pont pour délivrer au circuit bobiné une tension périodique avec un décalage de phase par rapport une force électromotrice dans ledit circuit bobiné, tel qu'un couple moteur est généré, le décalage de phase ayant initialement une première valeur ; des seconds moyens de commande du pont pour délivrer audit circuit bobiné une tension périodique avec le décalage de 20 phase entraînant la réalisation d'un couple compris entre ledit couple moteur et l'opposé dudit couple moteur, le décalage de phase prenant une pluralité de valeurs lors de cette commande ; et des moyens pour basculer le pont en mode redressement. Brève description des Figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description qui suit, faits en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente les éléments de circuit électrique d'une 30 machine électrique tournante polyphasée ; - la figure 2 représente un mode de réalisation du bloc d'avance de phase de la figure 1 ; 25 - les figures 3 et 4 représentent des modes possibles de réalisation d'un circuit mélangeur de la figure 2 - la figure 5 représente une variante de réalisation du circuit mélangeur ; - la figure 6 représente un exemple de transition d'un mode moteur à un mode alternateur conforme aux enseignements de l'invention. Description détaillée de modes de réalisation non limitatifs de l'invention La figure 1 représente les éléments essentiels du circuit électrique d'une machine électrique tournante polyphasée, par exemple réversible du type alternateur-démarreur. Une telle machine comprend un pont de puissance 10 qui alimente les trois phases d'un stator triphasé 12 à partir d'une tension générée entre les deux bornes B+, B- d'une batterie d'alimentation. Le pont de puissance 10 est formé d'interrupteurs (non représentés) qui sont commandés par des signaux de commande C de sorte que les différents enroulements du stator 12 soient parcourus par des signaux décalés de 120 l'un par rapport à l'autre. Les signaux de commande C sont générés par un module électronique de commande sur la base de signaux U, V, W issus de trois capteurs linéaires 14, 16, 18 équirépartis sur la circonférence de la machine tournante. Précisément, les signaux U, V, W issus des capteurs sont traités par un bloc d'avance de phase 30 qui délivre trois signaux U', V', W' correspondant aux signaux capteurs U, V, W avec une avance de phase â par rapport à ceux-ci. Les signaux U', V', W' générés par le bloc d'avance de phase 30 sont utilisés par un circuit de commande 20 pour former les signaux de commande C du pont de puissance 10. L'avance de phase 8 mentionnée ci-dessus dépend par exemple de la vitesse de la machine telle que mesurée au moyen des signaux capteurs U, V, W. L'avance de phase 8 peut dans ce cas être déterminée en temps réel au sein du bloc d'avance de phase 30 comme décrit ci-après. En variante, on peut prévoir que le circuit de commande 20 génère un signal lié à la consigne d'avance de phase 8 comme indiqué en traits pointillés en figure 1. Pour ce faire, le circuit de commande comprend par exemple un microcontrôleur (incluant un microprocesseur) qui détermine la vitesse de rotation de la machine sur la base des signaux U', V', W' et qui en déduit le décalage de phase 8 à utiliser, éventuellement également fonction d'autres conditions, tel que la phase de fonctionnement. La valeur de décalage 8 associée à une vitesse et condition de fonctionnement données est par exemple mémorisée au sein du microcontrôleur dans une table de correspondance. Lorsque la machine fonctionne en mode alternateur, le pont de puissance 10 joue le rôle d'un pont redresseur qui assure la transmission de l'énergie de la machine (et notamment du stator 12) à la batterie (borne B+, B"). La figure 2 représente un mode de réalisation envisageable pour le bloc d'avance de phase 30. Dans ce mode de réalisation, chaque signal U, V, W issu d'un capteur 14, 16, 18 est appliqué à une première entrée d'un circuit dit "mélangeur" respectivement 32, 32', 32" dont des exemples de réalisation seront donnés dans la suite. Chaque circuit mélangeur 32, 32', 32" reçoit également sur une seconde entrée le signal V, W, U issu d'un capteur et ayant une avance de phase de 120 par rapport au signal capteur U, V, W reçu sur sa première entrée. Ainsi, chaque circuit mélangeur 32, 32', 32" reçoit sur sa première entrée l'un des signaux capteurs U, V, W et sur sa seconde entrée le signal capteur V, W, U en avance de phase de 120 par rapport à celui reçu sur la première entrée. Chaque circuit mélangeur 32, 32', 32" reçoit également un signal de commande PWMa formé d'impulsions avec un rapport cyclique a. Le signal de commande PWMa commande la commutation d'éléments de commutation des circuits mélangeurs 32, 32", 32" comme décrit plus bas. Dans le mode de réalisation représenté en figure 2, le même signal de commande PWMa est appliqué à l'ensemble des trois mélangeurs 32, 32', 32". En variante, on pourrait naturellement prévoir des signaux de commande spécifiques pour chaque circuit mélangeur. Dans le mode de réalisation représenté en figure 2, le signal de commande PWMa est généré sur une broche d'un microprocesseur 34 dont une partie 35 est dédiée à la génération de ce signal de commande PWMa (par partie, on entend ici une partie du logiciel qui commande le microprocesseur 34 ; en variante, on pourrait envisager la réalisation de la même fonction en logique câblée). Comme visible en figure 2, le microprocesseur 34 reçoit également les signaux U, V, W issus des capteurs 14, 16, 18 à travers un premier circuit déclencheur à hystérésis 36. Les signaux ainsi reçus sont destinés à une partie 33 du microprocesseur 34 dédiée à la détermination de la vitesse de la machine tournante. L'information de vitesse de rotation ainsi déterminée est notamment utilisée dans le microprocesseur 34 pour déterminer l'avance de phase à réaliser par le bloc d'avance de phase 30 en fonction duquel est déterminé le rapport cyclique a du signal PWMa à appliquer au circuit mélangeur 32, 32', 32". La relation entre la vitesse déterminée par la partie de détermination de la vitesse 33 et le rapport cyclique a (soit directement, soit par l'intermédiaire du décalage de phase 8) est par exemple mémorisé dans une mémoire associée au microprocesseur 34 sous forme d'une table de correspondance. Le décalage de phase 8 souhaité (et par conséquent le rapport cyclique a utilisé) peut naturellement dépendre d'autres paramètres que la vitesse de rotation de la machine tournante, tel que par exemple le mode de fonctionnement de la machine tournante. On peut dans ce cas prévoir plusieurs tables de correspondance comme évoquées ci-dessus, chaque table étant utilisé dans un mode spécifique de fonctionnement de la machine tournante. Comme on le verra dans la suite au vu des exemples de réalisation des circuits mélangeurs 32, 32', 32", ces derniers forment deux types de combinaison différents des signaux qu'ils reçoivent en entrée selon que le signal de commande PWMa est de niveau haut ou de niveau bas. (On entend ici éventuellement par combinaison, une combinaison dans laquelle l'un des deux signaux est à poids nul, c'est-à-dire que seul l'autre signal transmis.) L'alternance des deux types de combinaison (signaux Ku, Kv, Kw) est émise en sortie de chaque circuit mélangeur 32, 32', 32" à destination d'un filtre passe-bas dont la fréquence de coupure est inférieure à la fréquence du signal de commande PWMa (c'est-à-dire à la fréquence d'alternance des deux types de combinaison) de telle sorte que le signal filtré forme à chaque instant la moyenne des combinaisons des deux types, pondérée par la durée de chacune, qui dépend naturellement du rapport cyclique a du signal de commande PWMa. La fréquence de coupure de chaque filtre passe-bas 38, 38', 38" est toutefois supérieure à la fréquence des signaux de U, V, W de manière à laisser passer cette composante de l'information. Vues les vitesses de rotation classiques des machines tournantes et la fréquence des signaux capteurs qui en découle (typiquement entre 0 et 600 Hz), on utilise par exemple une fréquence de coupure de 10 kHz, ce qui permet d'utiliser, par exemple également une fréquence de 130 kHz pour le signal de commande. Le signal filtré Fu, Fv, FW émis par chaque filtre passe-bas 38, 38', 38" est donc une combinaison des signaux capteurs reçus en entrée du circuit mélangeur 32, 32', 32" correspondant dans lequel l'influence de chacun des signaux reçus en entrée du circuit mélangeur 32, 32', 32" correspondant dépend du rapport cyclique du signal de commande PWMa. On obtient ainsi un signal dont la phase est comprise entre les phases des signaux en entrée et réglable par modification du rapport cyclique a du signal de commande PWMa. Les signaux filtrés Fu, Fv, FW sont appliqués respectivement à une première entrée de seconds circuits déclencheurs à hystérésis correspondants 40, 40', 40" qui reçoivent chacun sur une seconde entrée la moyenne des signaux capteurs U, V, W déterminée par un circuit moyennant 42 et par un filtre passe-bas 43 du même type que les filtres passe-bas 38, 38', 38" précédemment mentionnés. On s'affranchie grâce à l'utilisation des déclencheurs à hystérésis 40, 40', 40" des décalages de tension générés dans les circuits mélangeurs 32, 32', 32". On obtient ainsi en sortie des déclencheurs à hystérésis 40, 40', 40" des signaux U', V', W' correspondant respectivement aux signaux capteurs en entrée U, V, W avec une avance de phase qui dépend du rapport cyclique a du signal de commande PWMa. La figure 3 représente un premier exemple envisageable pour la mise en oeuvre de chacun des circuits mélangeurs 32, 32', 32" décrits ci-dessus. Cet exemple est écrit comme mise en oeuvre du circuit mélangeur 32 (qui reçoit en entrée le signal U et le signal V en avance de phase de 120 par rapport au signal U), mais s'applique à l'identique aux mélangeurs 32', 32" en appliquant respectivement en entrée les signaux V et W, et les signaux W et U. Dans cet exemple de réalisation, le premier signal (ici le signal U) est appliqué à un noeud formant la sortie à travers un résistor R1, tandis que le second signal Ku (ici le signal V) est appliqué à ce même noeud à travers l'association série d'un résistor R2 et d'un interrupteur Ko commuté sur commande du signal de commande PWMa. On obtient ainsi en sortie (c'est-à-dire au niveau du noeud précité) un signal Ku qui dépend seulement du signal capteur U lors des phases du signal de commande PWM,x qui force l'ouverture de l'interrupteur Ko, tandis que le signal de sortie Ku dépend à la fois des signaux U et V (pondéré en outre selon les résistors R1 et R2) lors des phases du signal commande PWMa, qui provoquent la fermeture de l'interrupteur Ko. Cette solution permet donc d'obtenir après filtrage passe-bas un signal filtré Fu. On voit ainsi clairement qu'on obtient, pour des valeurs du rapport cyclique a variant entre 0 et 1, un signal en sortie Fu dont la phase varie entre celle du signal U lui-même (lorsque a=0) et une phase proche de celle du signal V (lui-même en avance de phase de 120 par rapport au signal U) lorsque a=1, en choisissant des valeurs adéquates pour R1 et R2 (plus R1 est grand par rapport à R2, plus l'avance de phase de Fu s'approche de 120 pour a=1). La figure 4 représente un second exemple de réalisation pour les circuits mélangeurs 32, 32', 32" de la figure 2. Comme précédemment, l'exemple décrit s'applique au circuit mélangeur 32 mais s'appliquerait à l'identique au circuit mélangeur 32', 32". Dans ce second exemple, le signal capteur U est transmis à un noeud formant sortie à travers l'association série d'un résistor R1 et d'un interrupteur K1, tandis que le signal capteur V est transmis au noeud formant sortie à travers l'association série d'un résistor R2 et d'un interrupteur Ko. L'interrupteur Ko est commuté en fonction du signal de commande PWMa tandis que l'interrupteur K1 reçoit le même signal de commande PWMa à travers un inverseur de telle sorte que l'interrupteur K1 est commuté à l'inverse de l'interrupteur Ko. Dans les phases où le signal de commande PWMa provoque l'ouverture de l'interrupteur Ko, il provoque ainsi la fermeture de l'interrupteur K, de telle sorte que signal de sortie Ku (au noeud formant sortie) ne dépend que du signal capteur U. A l'inverse, lorsque le signal de commande PWMa entraîne la fermeture de l'interrupteur Ko, il entraîne également l'ouverture de l'interrupteur K1 de telle sorte que le signal de sortie Ku ne dépend que du signal capteur V. Cette solution permet d'obtenir pour le signal filtré Fu. Comme précédemment, en faisant varier le rapport cyclique a entre 0 et 1, on obtient une avance de phase du signal Fu par rapport au signal U variable, entre 0 (pour a=0) et cette fois précisément 120 (pour a=1). La figure 5 représente une variante de réalisation d'un circuit mélangeur, selon laquelle le circuit mélangeur reçoit en entrée les trois signaux capteurs U, V, W. Le signal capteur U est transmis à un noeud formant sortie à travers un résistor R1. Le signal capteur V (en avance de phase de 120 par rapport au signal U) est transmis au noeud formant sortie à travers l'association série d'un résistor R2 et d'un premier interrupteur K2 commandé par un premier signal de commande PWMa1. Le signal capteur W est quant à lui transmis au noeud formant sortie à 30 travers une association série du même type, à savoir un résistor R3 et un second interrupteur K3 commandé par un signal de commande PWMa2. On obtient donc, après filtrage passe-bas comme décrit précédemment, un signal Fu,. L'avance du signal en sortie de phase peut ainsi varier entre 0 et une valeur légèrement inférieure à 240 (en choisissant des valeurs de résistance pour les résistors R1, R2, R3 qui rendent négligeables le signal U sur le noeud de sortie K'u lorsque l'interrupteur K3 est fermé). La figure 6 représente un exemple possible de mise en oeuvre d'une transition entre un mode moteur de l'alternateur-démarreur et un mode alternateur dans lequel les courants bobine sont commandés par les diodes du pont de puissance (mode redressement), en passant par un mode alternateur piloté dans lequel les interrupteurs du pont de puissance 10 sont toujours commandés par le circuit de commande 20. Dans Nes phases initiales de cette transition, l'alternateur-démarreur fonctionne en mode moteur, par exemple pour assister la rotation du moteur thermique qui lui est associé. Dans cette phase de fonctionnement, la consigne de décalage de phase 8 permet un déclenchement en avance de phase de la tension par rapport à la force électromotrice, si bien que le courant peut croître suffisamment sans être étouffé et générer ainsi un couple important même à des vitesses de rotation relativement élevées. Cette consigne de décalage de phase a pour valeur initiale 80. Par exemple, pour une vitesse de rotation de 6000 tr/min, on obtient un couple maximal pour une avance de phase 8 de l'ordre de 75 (par exemple comprise entre 70 et 80 ). La procédure de transition vers le mode alternateur débute alors à un instant To par la diminution, par exemple par paliers successifs, de la consigne d'avance de phase 8 jusqu'à une valeur 82. Le passage de la consigne de la valeur 8o à la valeur 82 s'effectue par exemple sur une durée de 10 s, en passant par exemple par une dizaine de valeurs intermédiaires. La diminution de la valeur de l'avance de phase 8 à partir de la valeur initiale 8o provoque une diminution du couple moteur engendré par la machine électrique, et ce jusqu'à ce que l'avance de phase atteigne une valeur 81 à laquelle le couple fourni par la machine électrique s'annule. On peut ainsi définir une phase P1 de la transition, pendant laquelle les valeurs d'avance de phase varient entre 8o et 81 et qui permettent donc la réalisation d'un couple moteur de plus en plus faible : la phase P1 peut ainsi être qualifiée de mode moteur. Comme déjà mentionné, la diminution de l'avance de phase 8 se poursuit en deçà de la valeur 81 de sorte que la machine électrique génère un couple de plus en plus résistant : le courant continu IDC est donc inversé et provoque une charge de la batterie : on travaille alors en mode "alternateur piloté" P2. Dans le cas d'une rotation à 6000 tr/min étudiée ici, le changement du sens du courant continu IDC se produit pour un décalage de phase 81 de l'ordre de 25 (en général entre 20 et 30 ). On peut, dans ce cas également, stabiliser le fonctionnement en mode alternateur piloté à une valeur de décalage de phase 82 comprise entre 0 et -30 . On a ainsi pu passer sur un temps relativement bref P6 (ici 10 s) d'un fonctionnement de type moteur à un fonctionnement de type alternateur. Au cours de cette phase F'6, le courant du rotor a été maintenu et la diminution, puis l'inversion, du couple s'est traduite par un changement de signe du courant continu IDC. Ainsi, à partir du moment de la décision du passage en mode alternateur (instant T0 mentionné plus haut), le changement du sens du courant continu IDC (période P6) est relativement rapide, de l'ordre de 10 s, ce qui permet d'obtenir à brève échéance un courant continu Ii disponible pour alimenter le réseau électrique du véhicule (période P7). On peut remarquer qu'en mode moteur P1 et en mode alternateur piloté P2, le décalage de phase 8 permet de contrôler le courant continu Ipc (période P4). Une fois le fonctionnement en mode alternateur piloté P2 stabilisé (c'est-à-dire que la machine génère un courant à peu près stable comme indiqué sur la période P7), on procède à partir d'un instant T1 au défluxage du rotor, ce qui correspond à la diminution du courant dans celui-ci avec une constante de temps relativement importante (en général de l'ordre de 100 ms). La réduction du courant dans le rotor Irotor peut rendre nécessaire une légère correction du décalage de phase 8 comme cela est indiqué en figure 6 (où la valeur de 8 diminue légèrement en fin de période de fonctionnement en mode alternateur piloté P2). Lorsque le rotor est défluxé, c'est-à-dire que le courant dans celui-ci arrive au niveau de ce qu'il devrait être en fonctionnement alternateur, on peut mettre fin à la commande du pont de puissance 10 par le circuit de commande 20 à un instant T2, de sorte que la machine fonctionne comme un alternateur classique, en mode redressement : il s'agit du mode alternateur P3 où la conduction dans les bobines est commandée par les diodes du pont de puissance. Le courant continu IDC dépend alors du courant rotor Irotor (période P5), et non plus du décalage de phase 8. L'instant T2 est par exemple prédéfini 100 ms après l'instant TI afin de permettre un défluxage suffisant avant de passer en mode alternateur P3. Dans l'exemple de transition qui vient d'être décrit, on commence le défluxage du rotor à un instant T, postérieur à l'entrée dans le mode alternateur piloté P2 qui s'accompagne du changement de signe du courant continu IDC. En variante, on pourra procéder plus tôt au défluxage du rotor, à savoir par exemple dès le déclenchement de la phase de transition à l'instant Po. Les exemples qui précèdent ne représentent que des modes possibles de mise en œuvre de l'invention qui ne s'y limite pas
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L'invention concerne un procédé de commande d'une machine électrique tournante polyphasée réversible, dans laquelle au moins un circuit bobiné est alimenté à travers un pont d'interrupteurs, caractérisé par les étapes suivantes :- commande (P1) du pont pour délivrer au circuit bobiné une tension périodique avec un décalage de phase (delta) par rapport à une force électromotrice induite dans ledit circuit bobiné, tel qu'un couple moteur est généré, le décalage de phase ayant initialement une première valeur (delta0);- commande (P2) du pont pour délivrer audit circuit bobiné une tension périodique avec ledit décalage de phase (delta) entraînant la réalisation d'un couple compris entre ledit couple moteur et l'opposé dudit couple moteur, le décalage de phase prenant une pluralité de valeurs lors de cette commande ;- basculement (T2) du pont en mode redressement.
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1. Procédé de commande d'une machine électrique tournante polyphasée réversible, dans laquelle au moins un circuit bobiné (12) est alimenté à travers un pont d'interrupteurs (10), caractérisé par les étapes suivantes : - commande (P1) du pont (10) pour délivrer au circuit bobiné (12) une tension périodique avec un décalage de phase (8) par rapport à une force électromotrice induite dans ledit circuit bobiné, tel qu'un couple moteur est généré, le décalage de phase ayant initialement une première valeur (do); - commande (P2) du pont (10) pour délivrer audit circuit bobiné (12) une tension périodique avec ledit décalage de phase (8) entraînant la réalisation d'un couple compris entre ledit couple moteur et l'opposé dudit couple moteur, le décalage de phase prenant une pluralité de valeurs lors de cette commande ; - basculement (T2) du pont (10) en mode redressement. 2. Procédé de commande selon la 1, caractérisé en ce que le décalage de phase (8) de la tension délivrée prend une pluralité de valeurs décroissantes dans le temps entre la première valeur de décalage de phase (So) et une seconde valeur de décalage de phase (82). 3. Procédé de commande selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'utilisation du premier décalage de phase (80) et l'utilisation du second décalage (82) sont séparés d'un temps compris entre 1 s et 100 las. 25 4. Procédé de commande selon l'une des précédentes, caractérisé par une étape (T1) de réduction du courant d'induction (Irotor), ladite étape de réduction étant comprise entre l'étape de commande (P2) du pont avec un second décalage de phase et l'étape de basculement (T2) du pont en mode redressement. 30 5. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé par une étape de réduction du courant d'induction initiée pendant qu'un couple moteur est généré. 6. Procédé selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que l'étape de basculement (T2) est postérieure de plus de 10 ms à l'étape de réduction (T,). 7. Procédé selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que l'étape de basculement (T2) est postérieure de moins de 0,5 s à l'étape de réduction (T,). 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la vitesse de rotation de la machine tournante est essentiellement constante au cours de l'ensemble des étapes précitées. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit couple de signe opposé vaut environ un couple exercé par la machine tournante en mode redressement. 20 10. Machine électrique tournante polyphasée réversible, dans laquelle au moins un circuit bobiné (12) est apte à être alimenté à travers un pont d'interrupteurs (10), caractérisé par : - des premiers moyens de commande du pont (10) pour délivrer au circuit bobiné (12) une tension périodique avec un décalage de phase (S) par 25 rapport une force électromotrice dans ledit circuit bobiné, tel qu'un couple moteur est généré, le décalage de phase ayant initialement une première valeur (80) ; - des seconds moyens de commande du pont (10) pour délivrer audit circuit bobiné (12) une tension périodique avec un second décalage de phase (52) entraînant la réalisation d'un couple compris entre ledit couple moteur et l'opposé 30 dudit couple moteur, le décalage de phase prenant une pluralité de valeurs lors de cette commande - des moyens pour basculer le pont (10) en mode redressement.15
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H
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H02
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H02P
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H02P 6,H02P 9
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H02P 6/14,H02P 9/02
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FR2888252
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A1
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PROCEDE POUR LE DIAGNOSTIC DU CANCER DU SEIN
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La présente invention concerne le domaine de la cancérologie. Plus particulièrement, l'invention concerne un procédé pour le diagnostic d'un cancer du sein. Chez la femme, le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer dans bs pays industrialisés. L'âge est le facteur de risque le plus important. Ainsi, le risque augmente de 0,5% par année d'âge dans les pays occidentaux. D'autres facteurs de risques sont connus tels que le nombre des grossesses et l'âge de la première grossesse, l'allaitement, l'âge de la puberté et de la ménopause, les traitements oestrogéniques après la survenue de la ménopause, le stress et la nutrition. Le diagnostic du cancer du sein est généralement effectué par mammographie. Toutefois, il est estimé que la taille minimale d'une tumeur repérable par mammographie est de 1 cm, ce qui présente un passé évolutif de 8 ans en moyenne lors du diagnostic. De plus, la détection precoce d'une tumeur est d'autant plus importante parce que les petites tumeurs sont beaucoup moins malignes que ce que l'on peut extrapoler de leurs tailles: 1'aggressivité des grandes tumeurs ne vient pas seulemennt de leur taille, mais aussi de leur aggressivité inherente , qui augmente avec Page d'une tumeur (Bucchi et al., Br J Cancer 2005, p. 156- 161; Norden T, Eur J Cancer 1997, p. 624-628). L'analyse de l'expression d'un panel de gènes cibles est également relevante dans la lutte contre le cancer du sein, et on peut citer notamment l'analyse d'un panel de 176 gènes qui est exprimé différentiellement entre des patientes exprimant le récepteur ER et des patients n'exprimant pas le récepteur ER (Bertucci et al, Human Molecular Genetics, 2000; 9: 2981-2991). On peut citer également l'analyse d'un panel de 37 gènes qui permet de diagnostiquer un cancer du sein d'une façon précoce (Sharma et al, , Breast cancer Research 2005, 7:R634-R644). Toutefois, les patientes avaient toutes des soupçons d'une maladie mammaire ( suspect initial mammogram ). Ce panel de gènes pourrait être maladapté pour un test de routine de diagnostic du cancer du sein préalablement à toute mammographie. Il est donc très utile de disposer d'un outil permettant de diagnostiquer d'une façon très précoce un cancer du sein. La présente invention propose un nouveau procédé pour le diagnostic du cancer du sein, qui permet de discriminer les patients atteints d'un cancer du sein d'une façon très précoce, mais également lors d'un stade avancé. L'analyse de l'expression de ces gènes cibles peut être réalisée directement à partir d'un échantillon sanguin, ce qui permet d'éviter des interventions graves ou nuisante, et les incertitudes liées au prélèvement pendant ces interventions. Le sang péripherique étant le compartiment intérieur le plus accessible en clinique, l'utilisation de cette source permet notamment un diagnostic en routine, moins contraignant qu'une mammographie. Avant d'aller plus avant dans l'exposé de l'invention, il convient de donner les définitions suivantes, qui s'appliquent pour toutes les variantes de l'invention. Au sens de la présente invention, on entend par échantillon biologique, tout échantillon prélevé chez un patient, et susceptible de contenir un matériel biologique tel que défini ci après. Cet échantillon biologique peut être notamment un échantillon de sang, de sérum, de salive, tissu, de tumeur, de moelle osseuse, de cellules circulantes du patient. On dispose de cet échantillon biologique par tout type de prélèvement connu de l'homme du métier. Au sens de la présente invention, on entend par matériel biologique, tout matériel permettant de détecter l'expression d'un gène cible. Le matériel biologique peut comprendre notamment des protéines, ou des acides nucléiques tels que notamment les acides desoxyribonucléiques (ADN) ou les acides ribonucléiques (ARN). L'acide nucléique peut être notamment un ARN (acide ribonucléique). Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le matériel biologique comprend des acides nucléiques, préférentiellement, des ARN, et encore plus préférentiellenrnt des ARN totaux. Les ARN totaux comprennent les ARN de transfert, les ARN messagers (ARNm), tel que les ARNm transcrits du gène cible, mais également transcrits de tout autre gène et les ARN ribosomaux. Ce matériel biologique comprend du matériel spécifique d'un gène cible, tel que notamment les ARNm transcrits du gène cible ou les protéines issues de ces ARNm mais peut comprendre également du matériel non spécifique d'un gène cible, tel que notamment les ARNm transcrits d'un gène autre que le gène cible, les ARNt, les ARNr issus d'autres gènes que le gène cible. Lors de l'étape a) du procédé selon l'invention, on extrait le matériel biologique de l'échantillon biologique par tous les protocoles d'extraction et de purification d'acides nucléiques bien connus de l'homme du métier. A titre indicatif, l'extraction d'acides nucléiques peut être réalisée par: É une étape de lyse des cellules présentes dans l'échantillon biologique, afin de libérer les acides nucléiques contenus dans les cellules du patient. A titre d'exemple, on peut utiliser les méthodes de lyse telles que décrites dans les demandes de brevet WO 00/05338 (lyse mixte magnétique et mécanique), WO 99/53304 (lyse électrique) et WO 99/15321 (lyse mécanique). L'homme du métier pourra utiliser d'autres méthodes de lyse bien connues, telles que les chocs thermiques ou osmotiques ou les lyses chimiques par des agents chaotropiques tels que les sels de guanidium (US 5,234,809). É une étape de purification, permettant la séparation entre les acides nucléiques et les autres constituants cellulaires relargués dans l'étape de lyse. Cette étape permet généralement de concentrer les acides nucléiques, et peut être adaptée à la purification d'ADN ou d'ARN. A titre d'exemple, on peut utiliser des particules magnétiques éventuellement revêtues d'oligonucléotides, par adsorption ou covalence (voir à ce sujet les brevets US 4,672,040 et US 5,750,338), et ainsi purifier les acides nucléiques qui se sont fixés sur ces particules magnétiques, par une étape de lavage. Cette étape de purification des acides nucléiques est particulièrement intéressante si l'on souhaite amplifier ultérieurement lesdits acides nucléiques. Un mode de réalisation particulièrement intéressant de ces particules magnétiques est décrit dans les demandes de brevet: WO-A-97/45202 et WO-A-99/35500. Un autre exemple intéressant de méthode de purification des acides nucléiques est l'utilisation de silice soit sous forme de colonne, soit sous forme de particules inertes (Boom R. et al., J. Clin. Microbiol., 1990, n 28(3), p. 495-503) ou magnétiques (Merck: MagPrep Silica, Promega: MagneSilTM Paramagnetic particles). D'autres méthodes très répandues reposent sur des résines échangeuses d'ions en colonne ou en format particulaire paramagnétique (Whatman: DEAEMagarose) (Levison PR et al., J. Chromatography, 1998, p. 337-344). Une autre méthode très pertinente mais non exclusive pour l'invention est celle de l'adsorption sur support d'oxyde métallique (société Xtrana: matrice Xtra-BindTM) Lorsque l'on souhaite extraire spécifiquement l'ADN d'un échantillon biologique, on peut notamment réaliser une extraction par du phénol, du chloroforme et de l'alcool pour éliminer les protéines et précipiter l'ADN avec de l'éthanol 100%. L'ADN peut alors être culoté par centrifugation, lavé et remis en solution. Lorsque l'on souhaite extraire spécifiquement les ARN d'un échantillon biologique, on peut notamment réaliser une extraction par du phénol, du chloroforme et de l'alcool pour éliminer les protéines et précipiter les ARN avec de l'éthanol 100%. Les ARN peuvent alors être culotés par centrifugation, lavés et remis en solution. Lors de l'étape b, et au sens de la présente invention, on entend par réactif spécifique, un réactif qui, lorsqu'il est mis en contact avec du matériel biologique tel que défini précédemment, se lie avec le matériel spécifique dudit gène cible. A titre indicatif, lorsque le réactif spécifique et le matériel biologique sont d'origine nucléique, la mise en contact du réactif spécifique et du matériel biologique permet l'hybridation du réactif spécifique avec le matériel spécifique du gène cible. Par hybridation, on entend le processus au cours duquel, dans des conditions appropriées, deux fragments nucléotidiques se lient avec des liaisons hydrogènes stables et spécifiques pour former un complexe double brin. Ces liaisons hydrogènes se forment entre les bases complémentaires Adénine (A) et thymine (T) (ou uracile (U)) (on parle de liaison A -T) ou entre les bases complémentaires Guanine (G) et cytosine (C) (on parle de liaison G-C). L'hybridation de deux fragments nucléotidiques peut être totale (on parle alors de fragments nucléotidiques ou de séquences complémentaires), c'est à dire que le complexe double brin obtenu lors de cette hybridation comprend uniquement des liaisons A -T et des liaisons CG. Cette hybridation peut être partielle (on parle alors de fragments nucléotidiques ou de séquences suffisamment complémentaires), c'est à dire que le complexe double brin obtenu comprend des liaisons A -T et des liaisons C-G permettant de former le complexe double brin, mais également des bases non liées à une base complémentaire. L'hybridation entre deux fragments nucléotidiques dépend des conditions opératoires qui sont utilisées, et notamment de la stringence. La stringence est définie notamment en fonction de la composition en bases des deux fragments nucléotidiques, ainsi que par le degré de mésappariement entre deux fragments nucléotidiques. La stringence peut également être fonction des paramètres de la réaction, tels que la concentration et le type d'espèces ioniques présentes dans la solution d'hybridation, la nature et la concentration d'agents dénaturants et/ou la température d'hybridation. Toutes ces données sont bien connues et les conditions appropriées peuvent être déterminées par l'homme du métier. En général, selon la longueur des fragments nucléotidiques que l'on souhaite hybrider, la température d'hybridation est comprise entre environ 20 et 70 C, en particulier entre 35 et 65 C dans une solution saline à une concentration d'environ 0,5 à 1 M. Une séquence, ou fragment nucléotidique, ou oligonucléotide, ou polynucléotide, est un enchaînement de motifs nucléotidiques assemblés entre eux par des liaisons ester phosphoriques, caractérisé par la séquence informationnelle des acides nucléiques naturels, susceptibles de s'hybrider à un fragment nucléotidique, l'enchaînement pouvant contenir des monomères de structures différentes et être obtenu à partir d'une molécule d'acide nucléique naturelle et/ou par recombinaison génétique et/ou par synthèse chimique. Un motif est dérivé d'un monomère qui peut être un nucléotide naturel d'acide nucléique dont les éléments constitutifs sont un sucre, un groupement phosphate et une base azotée; dans l'ADN le sucre est le désoxy 2 - ribose, dans l'ARN le sucre est le ribose; selon qu'il s'agisse de l'ADN ou l'ARN, la base azotée est choisie parmi l'adénine, la guanine, l'uracile, la cytosine, la thymine; ou bien le monomère est un nucléotide modifié dans l'un au moins des trois éléments constitutifs; à titre d'exemple, la modification peut intervenir soit au niveau des bases, avec des bases modifiées telles que l'inosine, la méthyl - 5désoxycytidine, la désoxyuridine, la diméthylamino-5 désoxyuridine, la diamino - 2,6 - purine, la bromo 5 désoxyuridine ou toute autre base modifiée capable d'hybridation, soit au niveau du sucre, par exemple le remplacement d'au moins un désoxyribose par un polyamide (P.E. Nielsen et al, Science, 254, 1497-1500 (1991), soit encore au niveau du groupement phosphate, par exemple son remplacement par des esters notamment choisis parmi les diphosphates, alkyl- et aryl-phosphonates et phosphorothioates. Au sens de la présente invention, le réactif spécifique peut être une amorce d'amplification. Au sens de la présente invention, on entend par amorce d'amplification, un fragment nucléotidique comprenant de 5 à 100 motifs nucléiques, préférentiellement de 15 à 30 motifs nucléiques permettant l'initiation d'une polymérisation enzymatique, telle que notamment une réaction d'amplification enzymatique. Par réaction d'amplification enzymatique, on entend un processus générant de multiples copies d'un fragment nucléotidique par l'action d'au moins une enzyme. De telles réactions d'amplification sont bien connues de l'homme du métier et on peut citer notamment les techniques suivantes: É PCR (Polymerase Chain Reaction), telle que décrite dans les brevets US 4,683,195, US 4, 683,202 et US 4,800,159, É LCR (Ligase Chain Reaction), exposée par exemple dans la demande de brevet EP 0 201 184, É RCR (Repair Chain Reaction), décrite dans la demande de brevet WO 90/01069, É 3SR (Self Sustained Sequence Replication) avec la demande de brevet WO 5 90/06995, É NASBA (Nucleic Acid Sequence-Based Amplification) avec la demande de brevet WO 91/02818, et É TMA (Transcription Mediated Amplification) avec le brevet US 5,399,491. Lorsque l'amplification enzymatique est une PCR, le réactif spécifique comprend au moins 2 amorces d'amplification, spécifiques d'un gène cible, permettant l'amplification du matériel spécifique du gène cible. Le matériel spécifique du gène cible comprend alors préférentiellement un ADN complémentaire obtenu par transcription inverse d'ARN messager issu du gène cible (on parle alors d'ADNc spécifique du gène cible) ou un ARN complémentaire obtenu par transcription des ADNc spécifiques d'un gène cible (on parle alors d'ARNc spécifique du gène cible). Lorsque l'amplification enzymatique est une PCR réalisée après une réaction de transcription inverse, on parle de RT- PCR. Le réactif spécifique peut être également une sonde d'hybridation. Par sonde d'hybridation, on entend un fragment nucléotidique comprenant au moins 5 motifs nucléotiques, préférentiellement de 5 à 100 motifs nucléiques, encore plus préferentiellement de 10 à 35 motifs nucléiques, possédant une spécificité d'hybridation dans des conditions déterminées pour former un complexe d'hybridation avec le matériel spécifique d'un gène cible. Dans la présente invention, le matériel spécifique du gène cible peut être une séquence nucléotidique comprise dans un ARN messager issu du gène cible (on parle alors d'ARNm spécifique du gène cible), une séquence nucléotidique comprise dans un ADN complémentaire obtenu par transcription inverse dudit ARN messager (on parle alors d'ADNc spécifique du gène cible), ou encore une séquence nucléotidique comprise dans un ARN complémentaire obtenu par transcription dudit ADNc tel que décrit précédemment (on parlera alors d'ARNc spécifique du gène cible). La sonde d'hybridation peut comprendre un marqueur permettant sa détection. Par détection on entend soit une détection directe par une méthode physique, soit une détection indirecte par une méthode de détection à l'aide d'un marqueur. De nombreuses méthodes de détection existent pour la détection des acides nucléiques. [Voir par exemple Kricka et al., Clinical Chemistry, 1999, n 45(4), p.453-458 ou Keller G. H. et al., DNA Probes, 2nd Ed., Stockton Press, 1993, sections 5 et 6, p. 173-249]. Par marqueur, on entend un traceur capable d'engendrer un signal que l'on peut détecter. Une liste non limitative de ces traceurs comprend les enzymes qui produisent un signal détectable par exemple par colorimétrie, fluorescence ou luminescence, comme la peroxydase de raifort, la phosphatase alcaline, la beta galactosidase, la glucose-6- phosphate déshydrogénase; les chromophores comme les composés fluorescents, luminescents ou colorants; les groupements à densité électronique détectables par microscopie électronique ou par leurs propriétés électriques comme la conductivité, par les méthodes d'ampérométrie ou de voltamétrie, ou par des mesures d'impédance; les groupements détectables par des méthodes optiques comme la diffraction, la résonance plasmon de surface, la variation d'angle de contact ou par des méthodes physiques comme la spectroscopie de force atomique, l'effet tunnel, etc. ; les molécules radioactives comme 32P 35S ou 125I. Au sens de la présente invention, la sonde d'hybridation peut être une sonde dite de détection. Dans ce cas, la sonde dite de détection est marquée au moyen d'un marqueur tel que défini précédemment. La sonde de détection peut être notamment une sonde de détection molecular beacons telle que décrite par Tyagi & Kramer (Nature Biotechnol., 1996, 14:303308). Ces "molecular beacons" deviennent fluorescentes lors de l'hybridation. Elles possèdent une structure de type tige-boucle et contiennent un fluorophore et un groupe "quencher". La fixation de la séquence de boucle spécifique avec sa séquence complémentaire d'acide nucléique cible provoque un déroulement de la tige et l'émission d'un signal fluorescent lors de l'excitation à la longueur d'onde qui convient. Pour la détection de la réaction d'hybridation, on peut utiliser des séquences cibles marquées, directement (notamment par l'incorporation d'un marqueur au sein de la séquence cible) ou indirectement (notamment par l'utilisation d'une sonde de détection telle que définie précédemment) la séquence cible. On peut notamment réaliser avant l'étape d'hybridation une étape de marquage et/ou de clivage de la séquence cible, par exemple en utilisant un désoxyribonucléotide triphosphate marqué lors de la réaction d'amplification enzymatique. Le clivage peut être réalisé notamment par l'action de l'imidazole et de chlorure de manganèse. La séquence cible peut aussi être marqué après l'étape d'amplification, par exemple en hybridant une sonde de détection selon la technique d'hybridation sandwich décrite dans le document WO 91/19812. Un autre mode particulier préférentiel de marquage d'acides nucléiques est décrit dans la demande FR2 780 059. La sonde d'hybridation peut être également une sonde dite de capture. Dans ce cas, la sonde dite de capture est immobilisée ou immobilisable sur un support solide par tout moyen approprié, c'est-à-dire directement ou indirectement, par exemple par covalence ou adsorption. Comme support solide, on peut utiliser des matériaux de synthèse ou des matériaux naturels, éventuellement modifiés chimiquement, notamment les polysaccharides tels que les matériaux à base de cellulose, par exemple du papier, des dérivés de cellulose tels que l'acétate de cellulose et la nitrocellulose ou le dextrane, des polymères, des copolymères, notamment à base de monomères du type styrène, des fibres naturelles telles que le coton, et des fibres synthétiques telles que le nylon; des matériaux minéraux tels que la silice, le quartz, des verres, des céramiques; des latex; des particules magnétiques; des dérivés métalliques, des gels etc. Le support solide peut être sous la forme d'une plaque de microtitration, d'une membrane comme décrit dans la demande WO- A-94/12670, d'une particule. On peut également immobiliser sur le support plusieurs sondes de capture différentes, chacune étant spécifique d'un gène cible. En particulier, on peut utiliser comme support une biopuce sur laquelle peuvent être immobilisées un grand nombre de sondes. Par biopuce, on entend un support solide de dimension réduite où est fixée une multitude de sondes de capture à des positions prédéterminées. Le concept de biopuce, ou puce à ADN, date du début des années 90. Il repose sur une technologie pluridisciplinaire intégrant la micro-électronique, la chimie des acides nucléiques, l'analyse d'images et l'informatique. Le principe de fonctionnement repose sur un fondement de la biologie moléculaire: le phénomène d'hybridation, c'est-à-dire l'appariement par complémentarité des bases de deux séquences d'ADN et/ou d'ARN. La méthode des biopuces repose sur l'emploi de sondes de capture fixées sur un support solide sur lesquelles on fait agir un échantillon de fragments nucléotidiques cibles marqués directement ou indirectement avec des fluorochromes. Les sondes de capture sont positionnées de manière spécifique sur le support ou puce et chaque hybridation donne une information particulière, en relation avec le fragment nucléotidique cible. Les informations obtenues sont cumulatives, et permettent par exemple de quantifier le niveau d'expression d'un gène ou de plusieurs gènes cibles. Pour analyser l'expression d'un gène cible, on peut alors réaliser une biopuce portant de très nombreuses sondes qui correspondent à tout ou partie du gène cible, qui est transcrit en ARNm. On hybride alors par exemple les ADNc ou les ARNc spécifiques d'un gène cible que l'on souhaite analyser sur des sondes de capture spécifique. Après hybridation, le support ou puce est lavé(e), et les complexes ADNc ou ARNc marquées / sondes de capture sont révélés par un ligand de forte affinité lié par exemple à un marqueur de type fluorochrome. La fluorescence est lue par exemple par un scanner et l'analyse de la fluorescence est traitée par informatique. On peut citer à titre indicatif, les puces à ADN mises au point par la société Affymetrix ("Accessing Genetic Information with High-Density DNA arrays", M. Chee et al., Science, 1996, 274, 610-614. "Light- generated oligonucleotide arrays for rapide DNA sequence analysis", A. Caviani Pease et al., Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 1994, 91, 5022-5026), pour les diagnostics moléculaires. Dans cette technologie, les sondes de capture sont généralement de tailles réduites, autour de 25 nucléotides. D'autres exemples de biopuces sont donnés dans les publications de G. Ramsay, Nature Biotechnology, 1998, n 16, p. 40-44; F. Ginot, Human Mutation, 1997, n 10, p.1-10; J. Cheng et al, Molecular diagnosis, 1996, n 1(3), p. 183-200; T. Livache et al, Nucleic Acids Research, 1994, n 22(15), p. 2915-2921; J. Cheng et al, Nature Biotechnology, 1998, n 16, p. 541-546 ou dans les brevets US-A-4,981,783, US-A-5,700,637, US-A-5,445,934, US-A- 5,744,305 et US-A-5,807,522. La caractéristique principale du support solide doit être de conserver les caractéristiques d'hybridation des sondes de capture sur les fragments nucléotidiques cibles tout en générant un bruit de fond minimum pour la méthode de détection. Pour l'immobilisation des sondes sur le support, on distingue trois grands types de fabrication. Il y a, tout d'abord, une première technique qui consiste en un dépôt de sondes pré-synthétisées. La fixation des sondes se fait par transfert direct, au moyen de micropipettes, de micro-pointes ou par un dispositif de type jet d'encre. Cette technique permet la fixation de sondes de taille allant de quelques bases (5 à 10) jusqu'à des tailles relativement importantes de 60 bases (impression) à quelques centaines de bases (microdéposition) : L'impression est une adaptation du procédé utilisé par les imprimantes à jet d'encre. Elle repose sur la propulsion de très petites sphères de fluide (volume <1 nl) et à un rythme pouvant atteindre 4000 gouttes/secondes. L'impression n'implique aucun contact entre le système libérant le fluide et la surface sur laquelle il est déposé. i0 La micro-déposition consiste à fixer des sondes longues de quelques dizaines à plusieurs centaines de bases à la surface d'une lame de verre. Ces sondes sont généralement extraites de bases de données et se présentent sous forme de produits amplifiés et purifiés. Cette technique permet de réaliser des puces dénommées microarrays portant environ dix mille spots, dit zones de reconnaissance, d'ADN sur une surface d'un peu moins de 4 cm2. Il ne faut toutefois pas oublier l'emploi de membranes de Nylon, dites macroarrays , qui portent des produits amplifiés, généralement par PCR, avec un diamètre de 0,5 à 1 mm et dont la densité maximale est de 25 spots/cm2. Cette technique très flexible est utilisée par de nombreux laboratoires. Dans la présente invention, cette dernière technique est considérée comme faisant partie des biopuces. On peut toutefois déposer en fond de plaque de microtitration un certain volume d'échantillon dans chaque puits, comme c'est le cas dans les demandes de brevet WO-A-00/71750 et FR 00/14896, ou déposer au fond d'une même boîte de Pétri un certain nombre de gouttes séparées les unes des autres, selon une autre demande de brevet FR00/14691. La deuxième technique de fixation des sondes sur le support ou puce est appelée la synthèse in situ. Cette technique aboutit à l'élaboration de sondes courtes directement à la surface de la puce. Elle repose sur la synthèse d'oligonucléotides in situ (voir notamment les demandes de brevet WO 89/10977 et WO 90/03382), et est fondée sur le procédé des synthétiseurs d'oligonucléotides. Elle consiste à déplacer une chambre de réactions, où se déroule la réaction d'élongation d'oligonucléotides, le long de la surface de verre. Enfin, la troisième technique est appelée la photolithographie, qui est un procédé à l'origine des biopuces développées par Affymetrix. Il s'agit également d'une synthèse in situ. La photolithographie est dérivée des techniques des microprocesseurs. La surface de la puce est modifiée par la fixation de groupements chimiques photolabiles pouvant être activés par la lumière. Une fois illuminés, ces groupes sont susceptibles de réagir avec l'extrémité 3' d'un oligonucléotide. En protégeant cette surface par des masques de formes définies, on peut illuminer et donc activer sélectivement des zones de la puce où l'on souhaite fixer l'un ou l'autre des quatre nucléotides. L'utilisation successive de masques différents permet d'alterner des cycles de protection/réaction et donc de réaliser les sondes d' oligonucléotides sur des spots d'environ quelques dizaines de micromètre carré (1=2). Cette résolution permet de créer jusqu'à plusieurs centaines de milliers de spots sur une surface de quelques centimètres carré (cm2). La photolithographie présente des avantages: massivement parallèle, elle permet de créer une puce de N- mères en seulement 4 x N cycles. Toutes ces techniques sont utilisables avec la présente invention. Au sens de la présente invention, la détermination de l'expression (étape c) du procédé selon l'invention) d'un gène cible peut être réalisée par tous les protocoles connus de 5 l'homme du métier. D'une manière générale, l'expression d'un gène cible peut être analysée par la détection des ARNm (ARN messagers) qui sont transcrits du gène cible à un instant donné ou par la détection des protéines issues de ces ARNm. Lorsque le réactif spécifique est une amorce d'amplification, on peut déterminer 10 l'expression d'un gène cible de la manière suivante: 1) après avoir extrait comme matériel biologique, les ARN totaux (comprenant les ARN de transfert (ARNt), les ARN ribosomaux (ARNr) et les ARN messagers (ARNm)) d'un échantillon biologique tel que présenté précédemment, on réalise une étape de transcription inverse afin d'obtenir les ADN complémentaires (ou ADNc) desdits ARNm. A titre indicatif, cette réaction de transcription inverse peut être réalisée à l'aide d'une enzyme reverse transcriptase qui permet d'obtenir, à partir d'un fragment d'ARN, un fragment d'ADN complémentaire. On peut utiliser notamment l'enzyme reverse transcriptase provenant de l'AMV (Avian Myoblastosis Virus) ou de MMLV (Moloney Murine Leukaemia Virus). Lorsque l'on souhaite plus particulièrement obtenir uniquement les ADNc des ARNm, on réalise cette étape de transcription inverse en présence de fragments nucléotidiques comprenant uniquement des bases thymine (polyT), qui s'hybrident par complémentarité sur la séquence polyA des ARNm afin deformer un complexe polyT-polyA qui sert alors de point de départ à la réaction de transcription inverse réalisée par l'enzyme reverse transcriptase. On obtient alors des ADNc complémentaires des ARNm issus d'un gène cible (ADNc spécifique du gène cible) et des ADNc complémentaires des ARNm issus d'autres gènes que le gène cible (ADNc non spécifique du gène cible). 2) on met en contact la ou les amorces d'amplification spécifiques d'un gène cible avec les ADNc spécifique du gène cible et les ADNc non spécifique du gène cible. La ou les amorces d'amplification spécifiques d'un gène cible s'hybrident avec les ADNc spécifique du gène cible et on amplifie spécifiquement une région prédéterminée, de longueur connue, des ADNc provenant des ARNm issus du gène cible. Les ADNc non spécifiques du gène cible ne sont pas amplifiés, alors qu'on obtient alors une grande quantité d'ADNc spécifiques du gène cible. Au sens de la présente invention, on parle indifféremment d < ADNc spécifiques du gène cible ou d < ADNc provenant des ARNm issus du gène cible . Cette étape peut être réalisée notamment par une réaction d'amplification de type PCR ou par toute autre technique d'amplification telle que définie précédemment. En PCR, on peut également amplifier simultanément plusieurs ADNc différents, chacun étant spécifique de différents gènes cibles par l'utilisation de plusieurs couples d'amorces d'amplification différents, chacune étant spécifique d'un gène cible: on parle alors d'amplification en multiplex. 3) on détermine l'expression du gène cible en détectant et quantifiant les ADNc spécifiques du gène cible obtenus lors de l'étape 2) ci dessus. Cette détection peut être réalisée après migration par électrophorèse des ADNc spécifiques du gène cible en fonction de leur taille. Le gel et le milieu de migration peuvent comprendre du bromure d'éthydium afin de permettre la détection directe des ADNc spécifiques du gène cible lorsque le gel est placé, après un temps de migration donné, sur une table lumineuse à rayons UV (ultra violet) par l'émission d'un signal lumineux. Ce signal est d'autant plus lumineux que la quantité des ADNc spécifiques du gène cible est importante. Ces techniques d'électrophorèse sont bien connues de l'homme du métier. Les ADNc spécifiques du gène cible peuvent également être détectés et quantifiés par l'utilisation d'une gamme de quantification obtenue par une réaction d'amplification conduite jusqu'à saturation. Afin de tenir compte de la variabilité d'efficacité enzymatique qui peut être observée lors des différentes étapes (transcription inverse, PCR...), on peut normaliser l'expression d'un gène cible de différents groupes de patients, par la détermination simultanée de l'expression d'un gène dit de ménage, dont l'expression est similaire chez les différents groupes de patients. En réalisant un rapport entre l'expression du gène cible et l'expression du gène de ménage, c'est à dire en réalisant un rapport entre la quantité d'ADNc spécifiques du gène cible, et la quantité d'ADNc spécifiques du gène de ménage, on corrige ainsi toute variabilité entre les différentes expérimentations. L'homme du métier pourra se référer notamment aux publications suivantes: Bustin SA, J Mol Endocrinol, 2002, 29: 23-39; Giulietti A Methods, 2001, 25: 386-401. Lorsque le réactif spécifique est une sonde d'hybridation, on peut déterminer l'expression d'un gène cible de la manière suivante: 1) après avoir extrait, comme matériel biologique, les ARN totaux d'un échantillon biologique tel que présenté précédemment, on réalise une étape de transcription inverse, telle que décrite précédemment afin d'obtenir des ADNc complémentaires des ARNm issus d'un gène cible (ADNc spécifique du gène cible) et des ADNc complémentaires des ARNm issus d'autres gènes que le gène cible (ADNc non spécifique du gène cible). 2) on met en contact tous les ADNc avec un support, sur lequel sont immobilisées des sondes de capture spécifiques du gène cible dont on souhaite analyser l'expression, afin de réaliser une réaction d'hybridation entre les ADNc spécifiques du gène cible et les sondes de capture, les ADNc non spécifiques du gène cible ne s'hybridant pas sur les sondes de capture. La réaction d'hybridation peut être réalisée sur un support solide qui inclut tous les matériaux tels qu'indiqués précédemment. Selon un mode préféré de réalisation, la sonde d'hybridation est immobilisée sur un support. Préférentiellement, le support est une biopuce. La réaction d'hybridation peut être précédée d'une étape d'amplification enzymatique des ADNc spécifique du gène cible telle que décrite précédemment pour obtenir une grande quantité d'ADNc spécifiques du gène cible et augmenter la probabilité qu'un ADNc spécifiques d'un gène cible s'hybride sur une sonde de capture spécifique du gène cible. La réaction d'hybridation peut également être précédée d'une étape de marquage et/ou de clivage des ADNc spécifiques du gène cible telle que décrite précédemment, par exemple en utilisant un désoxyribonucléotide triphosphate marqué pour la réaction d'amplification. Le clivage peut être réalisé notamment par l'action de l'imidazole et de chlorure de manganèse. L'ADNc spécifique du gène cible peut aussi être marqué après l'étape d'amplification, par exemple en hybridant une sonde marquée selon la technique d'hybridation sandwich décrite dans le document WO-A-91/19812. D'autres modes particuliers préférentiels de marquage et/ou clivage d'acides nucléiques sont décrit dans les demandes WO 99/65926, WO 01/44507, WO 01/44506, WO 02/090584, WO 02/090319. 3) on réalise ensuite une étape de détection de la réaction d'hybridation. La détection peut être réalisée par la mise en contact du support sur lequel sont hybridés les sondes de capture spécifiques du gène cible avec les ADNc spécifiques du gène cible avec une sonde dite de détection, marquée par un marqueur, et on détecte le signal émis par le marqueur. Lorsque l'ADNc spécifique du gène cible a été préalablement marqué par un marqueur, on détecte directement le signal émis par le marqueur. Lorsque le réactif spécifique est une sonde d'hybridation, on peut également déterminer l'expression d'un gène cible de la manière suivante: 1) après avoir extrait, comme matériel biologique, les ARN totaux d'un échantillon biologique tel que présenté précédemment, on réalise une étape de transcription inverse, telle que décrite précédemment afin d'obtenir les ADNc des ARNm du matériel biologique. On réalise ensuite la polymérisation de l'ARN complémentaire du ADNc par l'utilisation d'une enzyme polymerase de type T7 polymérase qui fonctionne sous la dépendance d'un promoteur et qui permet d'obtenir, à partir d'une matrice d'ADN, l'ARN complémentaire. On obtient alors les ARNc des ADNc des ARNm spécifiques du gène cible (on parle alors d'ARNc spécifique du gène cible) et les ARNc des ADNc des ARNm non spécifiques du gène cible. 2) on met en contact tous les ARNc avec un support, sur lequel sont immobilisées des sondes de capture spécifiques du gène cible dont on souhaite analyser l'expression, afin de réaliser une réaction d'hybridation entre les ARNc spécifiques du gène cible et les sondes de capture, les ARNc non spécifiques du gène cible ne s'hybridant pas sur les sondes de capture. Lorsque l'on souhaite analyser simultanément l'expression de plusieurs gènes cibles, on peut immobiliser sur le support plusieurs sondes de capture différentes, chacune étant spécifique d'un gène cible. La réaction d'hybridation peut également être précédée d'une étape de marquage et/ou de clivage des ARNc spécifiques du gène cible telles que décrites précédemment. 3) on réalise ensuite une étape de détection de la réaction d'hybridation. La détection peut être réalisée par la mise en contact du support sur lequel sont hybridées les sondes de capture spécifiques du gène cible avec l'ARNc spécifique du gène cible avec une sonde dite de détection, marquée par un marqueur, et on détecte le signal émis par le marqueur. Lorsque l'ARNc spécifiques du gène cible a été préalablement marqué par un marqueur, on détecte directement le signal émis par le marqueur. L'utilisation d'ARNc est particulièrement avantageux lorsqu'on utilise un support de type biopuce sur lequel est hybridé un grand nombre de sondes. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, les étapes B et C sont effectuées en même temps. Ce mode préféré peut être notamment mise en oeuvre par NASBA en temps réel qui regroupe en une étape unique la technique d'amplification NASBA et la détection en temps réel qui fait appel à des "molecular beacons". La réaction NASBA intervient dans le tube, produisant de l'ARN simple brin avec lequel les "molecular beacons" spécifiques peuvent s'hybrider simultanément pour donner un signal fluorescent. La formation des nouvelles molécules d'ARN est mesurée en temps réel par contrôle continu du signal dans un lecteur fluorescent. Contrairement à une amplification par RT- PCR, l'amplification en NASBA peut se faire en présence de contamination en ADN dans l'échantillon. Il n'est donc pas nécessaire de vérifier que l'ADN a bien été complètement éliminé lors de l'extraction des ARN. D'une manière surprenante, les inventeurs ont mis en évidence que l'analyse de 10 l'expression de gènes cibles sélectionnés parmi les 74 gènes tel que présenté dans le tableau 1 ci après, est très pertinente pour le diagnostic précoce du cancer du sein. Tableau 1 - Liste des 74 gènes exprimés différentiellement lors du développement d'un cancer du sein stade I / II SEQ ID N Description de la séquence N Genbank 1 Centrosome-associated protein 350 [CAP350] NM_014810 2 Hypothetical protein MGC23401 NM_144982 3 Trophoblast-derived noncoding RNA [TncRNA] AF001893 (Hs.523789) 4 Vacuolar protein sorting 35 (yeast) [PUM2] NM 015317 Ribosomal protein L36a-like [RPL36AL] NM_001001 6 Mitochondrial ribosomal protein L51 [MRPL51] NM_016497 7 KIAA0794 protein [KIAA0794] XM_087353 8 Transcribed locus CA775887 (Hs. 388575) 9 Hypothetiicalprotein MGC14817 [MGC14817] NM_032338 Hypothetical protein FL711046 NM_018309 11 Pleckstrin homology, Sec7 and coiled-coil domains 4 [PSCD4] NM_013385 12 Lactate dehydrogenase B [LDHB] NM_002300 13 NADH dehydrogenase (ubiquinone) alpha subcomplex 1 [NDUFAl] NM 004541 14 Muscleblind-like (Drosophila) [MBNL1] NM_021038 Ubiquitin specific protease 25 [USP25] NM_013396 16 TATA element modulatory factor 1 [TMF1] NM 007114 17 Ring finger protein 19 [RNF19] NM_015435 18 Signal peptidase complex subunit 3 homolog (S. cerevisiae) [SPCS3] NM_021928 19 Enhancer of polycomb homolog 1 (Drosophila) [EPC1] NM_025209 Zinc finger, matrin type 2 [ZMAT2] NM_144723 21 Image clone 3069209 BF512254 22 ORM1-like 3 (S. cerevisiae) [ORMDL3] NM_139280 23 CDNA FLJ11397 fis, clone HEMBA1000622 AW962458 (Hs. 470871) 24 Tankyrase, TRF1-interacting ankyrin- related ADP-ribose polymerase [TNKS] NM_003747 Ribosomal protein S23 [RPS23] NM_001025 26 CDNA clone IMAGE:5263531 AK025902 (Hs.399763) 27 PABP1-dependentpoly A -specific ribonuclease subunit [PAN3] NM_175854 28 Hypothetical protein FLJ21924 NM_024774 29 CDNA FLJ42313 fis, clone TRACH2019425 AK124306 (Hs.386042) Family with sequence similarity 49, member B [FAM49B] NM_016623 31 Dicerl, Dcr-1 homolog (Drosophila) [DICER1] NM_030621 32 Ribosomal protein L37 [RPL37] NM_000997 33 UDP-glucose ceramide glucosyltransferase [UGCG] NM_003358 34 Complement component (3b/4b) receptor 1 [CRI] NM_000573 KIAA1702protein AB051489 (Hs.485628) 36 Hypothetical protein FL710618 NM_018155 37 Hypothetical protein LOC146174 NM_173501 38 MRNA; cDNA DKFZp686D22106 (from clone DKFZp686D22106) CR933609 (Hs. 445036) 39 Anterior pharynx defective 1 homolog A (C. elegans) [APH1A] NM_016022 U2-associated SR140 protein [SR140] XM_031553 41 Androgen-induced proliferation inhibitor [APRIN] NM_015032 42 Peptidylprolyl isomerase D (cyclophilin D) [PPID] NM_005038 43 Mitochondrial ribosomal protein S17 [MRPS17] NM_015969 44 Adaptor- related protein complex 1, sigma 2 subunit [AP1S2] NM_003916 Heat shock 90kDa protein 1, alpha [HSPCA] NM_005348 46 GNAS complex locus [GNAS] NM_000516 47 5-azacytidine induced 2 [AZI2] NM_022461 48 BCL2-like 1 [BCL2L1] NM_001191 49 Bobby sox homolog (Drosophila) [BBX] NM_020235 Calcium-transporting ATPase, type 2C, member 1 [ATP2C1] NM_001001485 51 Cathepsin Z [CTSZ] NM_001336 52 CDNA FL726120 fis, clone SYN00419 AK129631 (Hs.433995) 53 COMM domain containing 6 [COMMD6] NM_203495 54 Cytochrome c oxidase subunit VIIb [COX7B] NM_001866 Cytoplasmic polyadenylation element binding protein 2 [CPEB2] NM_182485 56 Endoplasmic reticulum-golgi intermediate compartment 32 kDa protein NM_020462 [KIAA 1181] 57 Ewing sarcoma breakpoint region 1 [EWSR1] NM_005243 58 Glyceraldehyde-3-phosphate dehydrogenase [GAPD] NM_002046 59 GRB2-associated binding protein 2 [GAB2] NM_012296 Killer cell lectinlike receptor subfamily C, member 1 or 2 [KLRC1/KLRC2] NM_002259 61 Killer cell lectin-like receptor subfamily Fl [KLRF1] NM_016523 62 Metastasis associated lung adenocarcinoma transcript 1 [MALAT1] BX538238 (Hs.187199) 63 MRNA; cDNA DKFZp586O0724 BU676985 (Hs.159115) 64 Nipped-B homolog (Drosophila) [NIPBL] NM_015384 Prader-Willi/Angelman region-1 [PARI] BE783065 (Hs.546847) 66 PRO1550 AF086013 (Hs.371588) 67 Protein phosphatase 2, regulatory subunit B (B56), epsilon isoform NM_006246 [PPP2R5E] 68 RP42 homolog [RP42] NM_020640 69 Special AT-rich sequence binding protein 1 [SATB1] NM_002971 Tubulin beta 2 [TUBB2] NM 001069 71 Ubiquitin-fold modifier 1 [Ufml] NM_016617 72 v-myb myeloblastosis viral oncogene homolog [MYBL1] XM_034274 73 WNK lysine deficient protein kinase 1 [WNK1] NM_018979 74 Zinc finger, MYND domain containing 11 [ZMYND11] NM 006624 Parmi ces gènes, on peut distinguer des gènes dont la fonction est connue mais qui n'ont jamais été mis en relation avec le cancer du sein (SEQ ID N 3 à 6; 11; 13 à 15; 17; 25; 31 à 34; 39; 42 à 46; 48; 50; 51; 54; 60; 62; 64; 67; 69; 70; 72 à 74) ainsi que des gènes dont la fonction est inconnue (SEQ ID N 1; 2; 7 à 10; 16; 18 à 23; 26 à 30; 35 à 38;40;47; 49;52;53;55à57;61;63;65;66;68;71). Toutes les isoformes des gènes selon l'invention sont relevantes pour la présente invention. A ce titre, il convient notamment de noter qu'il existe plusieur variants pour le gène cible de SEQ ID N 14, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais les variants, ayant pour numéro d'accession Genbank; NM_207292; NM_207293; NM_207294; NM_207295; NM_207296; NM_207297 sont tout aussi pertinents au sens de la présente invention. De même, pour la SEQ ID N 17, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci 15 dessus, mais le variant, ayant pour numéro d'accession Genbank NM_183419 est tout aussi pertinent au sens de la présente invention. De même, pour la SEQ ID N 31, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais le variant, ayant pour numéro d'accession Genbank NM_177438 est tout aussi pertinent au sens de la présente invention. De même, pour la SEQ ID N 34, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais le variant, ayant pour numéro d'accession Genbank NM_00065lest tout aussi pertinent au sens de la présente invention. De même, pour la SEQ ID N 41, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais le variant, ayant pour numéro d'accession Genbank; NM_015928 est tout 25 aussi pertinent au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 46, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais les variants, ayant pour numéro d'accession Genbank; NM_016592; NM_080425; NM_080426 sont tout aussi pertinents au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 47, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais le variants, ayant pour numéro d'accession Genbank; NM_203326 est tout aussi pertinents au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 48, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci 5 dessus, mais le variants, ayant pour numéro d'accession Genbank; NM_138578 est tout aussi pertinents au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 50, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais les variants, ayant pour numéro d'accession Genbank; NM 001001485; NM 001001486; NM 001001487; NM_014382 sont tout aussi pertinents au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 53, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais le variants, ayant pour numéro d'accession Genbank NM_203497 est tout aussi pertinents au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 55, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci 15 dessus, mais le variants, ayant pour numéro d'accession Genbank NM_182646 est tout aussi pertinents au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 57, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais le variants, ayant pour numéro d'accession Genbank NM_013986 est tout aussi pertinents au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 59, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais le variants, ayant pour numéro d'accession Genbank NM_080491 est tout aussi pertinents au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 60, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais les variants, ayant pour numéro d'accession Genbank; NM 002259; NM_002260; NM_007328; NM_213657; NM_213658 sont tout aussi pertinents au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 64, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais le variants, ayant pour numéro d'accession Genbank NM_133433 est tout aussi pertinents au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 74, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais le variants, ayant pour numéro d'accession Genbank NM_212479 est tout aussi pertinents au sens de la présente invention. De plus, les inventeurs ont mis en évidence que l'analyse de gènes cibles sélectionnés parfis les 95 gènes présentés dans le tableau 2 ci après est très pertinente pour le diagnostic d'un cancer du sein avancé. Tableau 2 - Liste des 95 gènes exprimés différentiellement lors du développement d'un cancer du sein stade III / IV SEQ ID N Description de la séquence N Genbank 1 Centrosome-associated protein 350 [CAP350] NM_014810 2 Hypothetical protein MGC23401 NM_144982 3 Trophoblast-derived noncoding RNA [TncRNA] AF001893 (Hs.523789) 4 Vacuolar protein sorting 35 (yeast) [PUM2] NM 015317 Ribosomal protein L36a-like [RPL36AL] NM_001001 6 Mitochondrial ribosomal protein L51 [MRPL51] NM_016497 13 NADH dehydrogenase (ubiquinone) alpha subcomplex 1 [NDUFAI] NM_004541 14 Muscleblind-like (Drosophila) [MBNL1] NM_021038 Zinc finger, matrin type 2 [ZMAT2] NM_144723 26 CDNA clone IMAGE:5263531, partial cds AK025902 (Hs.399763) 28 Hypothetical protein FLJ21924 NM_024774 36 Hypothetical protein FL710618 NM_018155 37 Hypothetical protein LOC283666 BC048264 (Hs.512943) 39 Anterior pharynx defective 1 homolog A (C. elegans) [APH1A] NM_016022 U2-associated SR140 protein [SR140] XM_031553 41 Androgen-induced proliferation inhibitor [APRIN] NM_015032 46 GNAS complex locus [GNAS] NM_000516 48 BCL2-like 1 [BCL2L1] NM_001191 59 GRB2-associated binding protein 2 [GAB2] NM_012296 Killer cell lectin-like receptor subfamily C, member 1 or 2 NM_002259 [KLRC1/KLRC2] 61 Killer cell lectin-like receptor subfamily Fl [KLRF1] NM_016523 63 mRNA; cDNA DKFZp586O0724 (from clone DKFZp586O0724) BU676985 (Hs.159115) Prader-Willi/Angelman region-1 [PARI] BE783065 (Hs.546847) 67 Protein phosphatase 2, regulatory subunit B (B56), epsilon isoform NM_006246 [PPP2R5E] 69 Special AT-rich sequence binding protein 1 [SATB1] NM_002971 Tubulin beta 2 [TUBB2] NM_001069 71 Ubiquitinfold modifier 1 [Ufml] NM_016617 72 v-myb myeloblastosis viral oncogene homolog [MYBL1] XM_034274 73 WNK lysine deficient protein kinase 1 [WNK1] NM_018979 74 Zinc finger, MYND domain containing 11 [ZMYND11] NM_006624 30 kDa protein L0055831 NM_018447 76 ADP-ribosylation factor guanine nucleotide-exchange factor 2 NM_006420 [ARFGEF2] 77 BTB (POZ) domain containing 5 [BTBD5] NM_017658 78 Cathepsin O [CTSO] NM_001334 79 Centrin, EF-hand protein 2 [CETN2] NM_004344 Chromosome 16 open reading frame 35 [C16orf35] NM_012075 81 Chromosome 2 open reading frame 33 [C2orf33] NM_020194 82 Cleavage and polyadenylation specific factor 6, 68kDa [CPSF6] NM_007007 83 Cysteine-rich motor neuron 1 [CRIM1] NM_016441 84 Enoyl Coenzyme A hydratase domain containing 1 [ECHDC1] NM_018479 Erythrocyte membrane protein band 4.2 [EPB42] NM 000119 86 Formin binding protein 3 [FNBP3] XM_371575 87 Hepatitis B virus x associated protein [HBXAP] NM_016578 88 Hypothetical protein HSPC129 NM_016396 89 Hypothetical protein LOC144438 AK002085 (Hs.92308) Hypothetical protein MGC33214 NM_153354 91 Hypothetical protein MGC5306 NM 024116 92 Likely ortholog of mouse TORC2-specific protein AVO3 (S. NM_152756 cerevisiae) [AVO3] 93 Mannosidase, alpha, class 2A, member 1 [MAN2A1] NM_002372 94 Mdm4, p53 binding protein (mouse) [MDM4] NM_002393 Nucleobindin 1 [NUCB1] NM 006184 96 Oxysterol binding protein 2 [OSBP2] NM_001003812 97 Phosphoinositide-3- kinase, catalytic, alpha polypeptide [PIK3CA] NM 006218 98 Proteasome (prosome, macropain) inhibitor subunit 1 (PI31) [PSMF1] NM_006814 99 Protein tyrosine phosphatase type IVA, member 2 [PTP4A2] NM_003479 Rhesus blood group, D antigen [RHD] NM_016124 101 Ring finger protein 123 [RNF123] NM_022064 102 SH2 domain-containing molecule EAT2 [EAT2] NM_053282 103 Source of immunodominant MHC-associated peptides [SIMP] NM_178862 104 Split hand/foot malformation (ectrodactyly) type 1 [SHFM1] NM_006304 Thyroid hormone receptor associated protein 1 [THRAP1] NM_005121 106 Thyroid hormone receptor interactor 12 [TRIP12] NM_004238 107 Transcribed locus AL037805 (Hs. 445247) 108 Transducin (beta)-like 1Xlinked receptor 1 [TBLIXR1] NM_024665 109 Tubulin, beta 3 [TUBB3] NM_006086 Ubiquitination factor E4A (UFD2 homolog, yeast) [UBE4A] NM_004788 111 Zinc finger protein 148 (pHZ-52) [ZNF148] NM_021964 112 3alpha hydroxysteroid dehydrogenase, type II [AKR1C3] NM_003739 113 A kinase (PRKA) anchor protein 7 [AKAP7] NM_004842 114 Aminolevulinate, delta-, synthase 2 [ALAS2] NM_000032 Ankyrin 1, erythrocytic [ANK1] NM_000037 116 B double prime 1, subunit of RNA polymerase III transcription NM_018429 initiation factor IIIB [BDP1] 117 Carbonic anhydrase I [CA1] NM_001738 118 Chromosome 19 open reading frame 2 [C19orf2] NM_003796 119 DKFZP564F0522protein NM_015475 Erythrocyte membrane protein band 4.9 (dematin) [EPB49] NM_001978 121 Family with sequence similarity 46, member C [FAM46C] NM_017709 122 guanosine monophosphate reductase [GMPR] NM_006877 123 Homo sapiens, clone IMAGE:5267398, mRNA cDNA BX538337 (Hs.40289) DKFZp686I23208 124 Image clone 3481554 BF062399 IMAGE clone 5259272 BCO32890 (Hs.184430) 126 Integrin, alpha 2b [ITGA2B] NM_000419 127 Interleukin 8 [IL8] NM_000584 128 Leucine rich repeat neuronal 3 [LRRN3] NM_018334 129 Leukocyte receptor cluster (LRC) member 10 [LENG10] AF211977 Major histocompatibility complex, class II, DQ alpha 1 [HLA-DQA1] NM_002122 131 Phosphatidylinositol glycan, class K [PIGK] NM_005482 132 Selenium binding protein 1 [SELENBP1] NM_003944 133 SM -11044 binding protein [SM BP] NM_020123 134 Solute carrier family 6 (neurotransmitter transporter, creatine), member NM_005629 8 [SLC6A8] TBC1 domain family, member 4 [TBC1D4] NM_014832 136 Tensin [TNS] NM_022648 137 TIA1 cytotoxic granuleassociated RNA binding protein [TIA1] NM_022037 138 Transcribed locus AA456099 (Hs.176376) 139 Tripartite motif-containing 58 [TRIM58] NM_015431 Parmi ces gènes, on peut distinguer des gènes dont la fonction est connue mais qui n'ont jamais été mis en relation avec le cancer du sein (SEQ ID N 3 à 6; 13; 14; 39; 46; 48; 60;67;69;70;72à74;76;78;79;82; 83;85;87;92à94;97;99à101; 103; 5105;110;111;113à116;118;120;122;126; 130 à 132; 134; 136; 137) ainsi que des gènes dont la fonction est inconnue (SEQ ID N 1; 2; 20; 26; 28; 36; 37; 40; 61; 63;65;71;75;77;80;81;84;86; 88à91;95; 96; 102; 104; 106 à 109; 119; 121;123à125;128;129;133;135;138; 139). Toutes les isoformes des gènes selon l'invention sont relevantes pour la présente invention. A ce titre, il convient notamment de noter qu'il existe plusieur variants pour le gène cible de SEQ ID N 14, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais les variants, ayant pour numéro d'accession Genbank NM_207292; NM_207293; NM_207294; NM_207295; NM_207296; NM_207297 sont tout aussi pertinents au sens de la présente invention. De même, pour le gène cible de SEQ ID N 41, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais le variant ayant pour numéro d'accession Genbank NM_015928 est tout aussi pertinents au sens de la présente invention. De même, pour le gène cible de SEQ ID N 74, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais le variant ayant pour numéro d'accession Genbank NM 212479 est 20 tout aussi pertinents au sens de la présente invention. De même, pour le gène cible de SEQ ID N 96, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais le variant ayant pour numéro d'accession Genbank NM_030758 est tout aussi pertinents au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 98, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci 5 dessus, mais les variants, ayant pour numéro d'accession Genbank NM_178578; NM_178579sont tout aussi pertinents au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 99, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais les variants, ayant pour numéro d'accession Genbank NM_080391; NM_080392 sont tout aussi pertinents au sens de la présente invention. De même, pour le gène cible de SEQ ID N 100, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais le variant ayant pour numéro d'accession Genbank NM_016225 est tout aussi pertinents au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 112, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais les variants, ayant pour numéro d'accession Genbank NM_016377; 15 NM_138633 sont tout aussi pertinents au sens de la présente invention. Pour le gène cible de SEQ ID N 115, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais les variants, ayant pour numéro d'accession Genbank NM_020475; NM_020476; NM_020477; NM_020478; NM_020479; NM_020480; NM_020481 sont tout aussi pertinents au sens de la présente invention. De même, pour le gène cible de SEQ ID N 137, seul le premier variant est présenté dans le tableau ci dessus, mais le variant ayant pour numéro d'accession Genbank NM_022173 est tout aussi pertinent pour la présente invention. A ce titre, l'invention concerne procédé pour le diagnostic in vitro du cancer du sein chez un patient susceptible d'être atteint d'un cancer du sein caractérisé en ce qu'il comprend 25 les étapes suivantes: a. on extrait du matériel biologique d'un échantillon biologique prélevé chez le patient, b. on met en contact le matériel biologique avec au moins un réactif spécifique choisi parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 74 c. on détermine l'expression desdits gènes cibles. L'analyse de l'expression d'un gène cible choisi parmi l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 74 permet alors de disposer d'un outil pour le diagnosticdu cancer du sein, et est très adapté pour un diagnostic précoce. On peut par exemple analyser l'expression d'un gène cible chez un patient dont on ne connaît pas le diagnostic, et comparer avec des valeurs d'expression moyenne connues du gène cible de patients sains et des valeurs d'expression moyenne connues du gène cible de patients atteint d'un cancer du sein en stade précoce. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, lors de l'étape b) on met en contact le matériel biologique avec au moins au moins 5, au moins 10, au moins 15, au moins 20, au moins 25, au moins 30, au moins 35, au moins 40, au moins 45, au moins 50, au moins 55, au moins 60, au moins 65, au moins 70, au moins 74 réactifs spécifiques choisis parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 74 et on détermine, lors de l'étape c, l'expression d'au moins au moins au moins 5, au moins 10, au moins 15, au moins 20, au moins 25, au moins 30, au moins 35, au moins 40, au moins 45, au moins 50, au moins 55, au moins 60, au moins 65, au moins 70, au moins 74 desdits gènes cibles. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, l'invention concerne un procédé in vitro pour le diagnostic, préférentiellement précoce, du cancer du sein chez un patient susceptible d'être atteint d'un cancer du sein caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a. on extrait du matériel biologique d'un échantillon biologique prélevé chez le patient, b. on met en contact le matériel biologique avec au moins 46 réactifs Técifiques choisi parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 46 c. on détermine l'expression desdits gènes cibles. Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, brs de l'étape b) on met en contact le matériel biologique avec au moins 23 ou avec 23 réactifs spécifiques choisis parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 23 et on détermine, lors de l'étape c, l'expression d'au moins 23 ou 23 desdits gènes cibles. Selon un mode particulièrement préféré de l'invention, l'invention concerne un procédé in vitro pour le diagnostic, préférentiellement précoce, du cancer du sein chez un patient susceptible d'être atteint d'un cancer du sein caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a. on extrait du matériel biologique d'un échantillon biologique prélevé chez le patient, b. on met en contact le matériel biologique avec au moins 23 réactifs spécifiques choisi parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une sequence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 23 c. on détermine l'expression desdits gènes cibles. Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, lors de l'étape b) on met en contact le matériel biologique avec au moins 8 ou avec 8 réactifs spécifiques choisis parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 8 et on détermine, lors de l'étape c, l'expression d'au moins 8 ou 8 desdits gènes cibles. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, l'invention concerne un procédé in vitro pour le diagnostic, préférentiellement précoce, du cancer du sein chez un patient susceptible d'être atteint d'un cancer du sein caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a. on extrait du matériel biologique d'un échantillon biologique prélevé chez le patient, b. on met en contact le matériel biologique avec au moins 8 réactifs spécifiques choisi parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 8 c. on détermine l'expression desdits gènes cibles. L'utilisation de panel de gènes restreint est particulièrement adapté pour obtenir un outil de pronostic. En effet, l'analyse de l'expression d'une dizaine de gènes ne nécessite pas la fabrication à façon de puce à ADN, et peut être mise en oeuvre directement par des techniques de PCR ou de NASBA, ou puce de basse densité, ce qui présente un atout économique important et une mise en oeuvre simplifiée. L'invention concerne également un procédé pour le diagnostic in vitro du cancer du sein chez un patient susceptible d'être atteint d'un cancer du sein caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a. on extrait du matériel biologique d'un échantillon biologique prélevé chez le patient, b. on met en contact le matériel biologique avec au moins un réactif spécifique choisi parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence 5 nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 6; 13;14;20;26;28; 36 à 41; 46; 48; 59 à 61; 63; 65; 67; 69 à 139 c. on détermine l'expression desdits gènes cibles L'analyse de l'expression d'un gène cible choisi parmi l'une quelconque des SEQ ID N 1 à SEQ ID N 1 à 6; 13;14;20;26;28; 36 à 41; 46; 48; 59 à 61; 63; 65; 67; 69 à 139 permet alors de disposer d'un outil pour le diagnostic du cancer du sein, qui est très adapté pour le diagnostic d'un cancer en stade tardif. On peut par exemple analyser l'expression d'un gène cible chez un patient dont on ne connaît pas le diagnostic, et comparer avec des valeurs d'expression moyenne connues du gène cible de patients sains et des valeurs d'expression moyenne connues du gène cible de patients atteint d'un cancer du sein en stade tardif. Cet outil permet également le suivi par exemple d'un traitement prescrit à un patient atteint d'un cancer du sein avancé Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, lors de l'étape b) on met en contact le matériel biologique avec au moins au moins 5, au moins 10, au moins 15, au moins 20, au moins 25, au moins 30, au moins 35, au moins 40, au moins 45, au moins 50, au moins 55, au moins 60, au moins 65, au moins 70, au moins 75, au moins 80, au moins 85, au moins 90, au moins 95 ou au moins 97 réactifs spécifiques choisis parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 6; 13;14;20;26;28; 36 à 41; 46; 48; 59 à 61; 63; 65; 67; 69 à 139 et on détermine, lors de l'étape c, l'expression d'au moins au moins au moins 5, au moins 10, au moins 15, au moins 20, au moins 25, au moins 30, au moins 35, au moins 40, au moins 45, au moins 50, au moins 55, au moins 60, au moins 65, au moins 70, au moins 75, au moins 80, au moins 85, au moins 90, au moins 95 ou au moins 97 desdits gènes cibles. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, l'invention concerne un procédé pour le diagnostic tardif in vitro du cancer du sein chez un patient susceptible d'être atteint d'un cancer du sein caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a. on extrait du matériel biologique d'un échantillon biologique prélevé chez le patient, b. on met en contact le matériel biologique avec au moins 54 ou 54 réactifs spécifiques choisi parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 6; 13;14;20;26;28;38 à 41;69;74 à 110 c. on détermine l'expression desdits gènes cibles. Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, lors de l'étape b) on met en contact le matériel biologique avec au moins 29 ou avec 29 réactifs spécifiques choisis parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1;2;4 à 6;13;14;20;26;38; 39;41;69;75;79 à 81;87;89;93;95 à 96; 101;103 à 106;108;110 et on détermine, lors de l'étape c, l'expression d'au moins 29 ou 29 desdits gènes cibles. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, l'invention concerne un procédé pour le diagnostic précoce in vitro du cancer du sein chez un patient susceptible d'être atteint d'un cancer du sein caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a. on extrait du matériel biologique d'un échantillon biologique prélevé chez le patient, b. on met en contact le matériel biologique avec au moins 29 ou 29 réactifs spécifiques choisi parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1;2;4 à 6;13;14;20;26;38; 39;41;69;75;79 à 81;87;89;93;95 à 96;101; 103 à 106;108;110 c. on détermine l'expression desdits gènes cibles Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, lors de l'étape b) on met en contact le matériel biologique avec au moins 10 ou avec 10 réactifs spécifiques choisis parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1; 2; 4; 6; 13; 14; 26; 69; 81; 105 et on détermine, lors de l'étape c, l'expression d'au moins 10 ou 10 desdits gènes cibles. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, l'invention concerne un procédé in vitro pour le diagnostic, préférentiellement tardif du cancer du sein chez un patient susceptible d'être atteint d'un cancer du sein caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a. on extrait du matériel biologique d'un échantillon biologique prélevé chez le patient, b. on met en contact le matériel biologique avec au moins 10 ou 10 réactifs spécifiques choisi parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N SEQ ID N 1; 2; 4; 6; 13; 14; 26; 69;81;105 c. on détermine l'expression desdits gènes cibles. L'utilisation de panel de gènes restreint est particulièrement adapté pour obtenir un outil de pronostic. En effet, l'analyse de l'expression d'une dizaine de gènes ne nécessite pas la fabrication à façon de puce à ADN, et peut être mise en oeuvre directement par des techniques de PCR ou de NASBA, ou puce de basse densité, ce qui présente un atout économique important et une mise en oeuvre simplifiée. Quel que soit la variante du procédé lon l'invention, l'échantillon biologique prélevé chez le patient est préférentiellement un échantillon sanguin. Ceci permet d'obtenir un procédé de diagnostic facile à mettre en oeuvre et peu douloureux pour le patient. Quel que soit la variante du procédé selon l'invention, le matériel biologique extrait lors de l'étape a) comprend préférentiellement des acides nucléiques, ce qui permet une analyse aisée et rapide de l'expression du ou des gènes cibles lors de l'étape c). Dans ce cas, lesdits réactifs spécifiques de l'étape b) sont préférentiellement des sondes d'hybridation. Préférentiellement, ces sonde d'hybridation sont immobilisées sur un support, qui est préférentiellement une biopuce. Cette biopuce permet alors l'analyse simultanée de l'ensemble des gènes cibles selon l'invention. L'invention concerne également un support, tel que défini précedemment, comprenant au moins 8 sondes d'hybridation spécifique de gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 8. L'invention concerne également un support, tel que défini précedemment, constitué de 8 sondes d'hybridation spécifique de gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 8. L'invention concerne également un support, tel que défini précedemment, comprenant au moins 23 sondes d'hybridation spécifique de gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 23. L'invention concerne également un support, tel que défini précedemment, constitutué de 23 sondes d'hybridation spécifique de gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 23. L'invention concerne également un support tel que défini précedemment, comprenant au moins 46 sondes d'hybridation spécifique de gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 46. Préférentiellement, ce support comprend en outre au moins 28 sondes d'hybridation spécifique de gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 47 à 74. L'invention concerne également un support, tel que défini précedemment, constitué de 46 sondes d'hybridation spécifique de gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 46. Préférentiellement, ce support est constitué, en outre, 28 sondes d'hybridation spécifique de gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 47 à 74. L'invention concerne également l'utilisation d'un support tel que défini ci dessus, pour le 15 diagnostic précoce d'un cancer du sein. L'invention concerne également un kit de diagnostic précoce d'un cancer du sein comprenant un support tel que défini ci dessus. L'invention concerne également un support comprenant au moins ou constitué de 10 sondes d'hybridation spécifique de gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant 20 l'une quelconque des SEQ ID N 1; 2; 4; 6; 13; 14; 26; 69; 81; 105. L'invention concerne également un support comprenant au moins ou constitué de 29 sondes d'hybridation spécifique de gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1;2; 4 à 6;13;14;20;26;38; 39;41;69;75;79 à 81;87;89;93;95 à 96;101;103 à 106; 108;110. L'invention concerne également un support comprenant au moins ou constitué de 54 sondes d'hybridation spécifique de gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 6; 13;14;20;26;28; 38 à 41;69;74 à 111. Préférentiellement, ce support comprend en outre des sondes d'hybridation spécifique de gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 36; 37; 46; 48; 59 à 61; 63; 65; 67; 70 à 72; 73; 112 à 139. L'invention concerne également l'tilisation d'un support tel que défini ci dessus pour le diagnostic tardif d'un cancer du sein. L'invention concerne enfin un kit de diagnostic précoce d'un cancer du sein comprenant un support tel que défini ci dessus. Les figures ci-jointes sont données à titre d'exemples explicatifs et n'ont aucun caractère 5 limitatif. Elles permettront de mieux comprendre l'invention. Les figures 1 à 4 représentent l'analyse de clustering hiérarchique d' échantillons de sang obtenu à partir de 24 patients atteintes d'un cancer en stade précoce (C 1/II, appelé également D) et 12 patients Controles (donneuses saines) en utilisant l'expression de 74 (figure 1), 46 (figure 2), 23 (figure 3) ou 8 (figure 4) gènes identifiés par l'analyse algorithmique. La fonction de clustering hiérarchique du logiciel Spotfire organise les patients C 1/II et contrôles en colonnes, et les gènes en lignes de manière à obtenir en position adjacente les patients ou les gènes présentant des profils d'expression comparables. Le coefficient de corrélation de Pearson a été utilisé comme indice de similarité pour les gènes et les patients. Les résultats correspondent au niveau de fluorescence Affymetrix normalisé par le l'outil bioconductor . Afin de tenir compte des différences constitutives d'expression entre les gènes, les niveaux d'expression de chaque gène ont été normalisés en calculant une variable centré réduite. Le blanc représente les faibles niveaux d'expression, le gris les niveaux intermédiaires et le noir les niveaux forts. La hauteur des branches du dendrogramme indique l'indice de similarité entre les profils d'expression. Les figures 5 à 8 représentent l'analyse de clustering hiérarchique d' échantillons de sang obtenu à partir de 10 patients atteintes d'un cancer en stade avancé (C III/IV, référencé D) et 12 patients Controles (donneuses saines) en utilisant l'expression de 97 (figure 5), 54 (figure 6), 29 (figure 7), ou 10 (figure 8) gènes identifiés par l'analyse algorithmique. La fonction de clustering hiérarchique du logiciel Spotfire organise les patients C III/IV et contrôles en colonnes, et les gènes en lignes de manière à obtenir en position adjacente les patients ou les gènes présentant des profils d'expression comparables. Le coefficient de corrélation de Pearson a été utilisé comme indice de similarité pour les gènes et les patients. Les résultats correspondent au niveau de fluorescence Affymetrix normalisé par le 1' outil bioconductor Afin de tenir compte des différences constitutives d'expression entre les gènes, les niveaux d'expression de chaque gène ont été normalisés en calculant une variable centré réduite. Le blanc représente les faibles niveaux d'expression, le gris les niveaux intermédiaires et le noir les niveaux forts. La hauteur des branches du dendrogramme indique l'indice de similarité entre les profils d'expression. Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif et n'ont aucun caractère limitatif. Ils permettront de mieux comprendre l'invention. Exemple I: Mise en évidence d'un profil d'expression pour le diagnostic du cancer du sein à partir d'un échantillon sanguin Caractéristiques des échantillons biologiques: L'exemple présenté ci après a été réalisé à partir de 46 échantillons sanguins (5 ml de sang total, prélevé dans deux tubes PaxGene). Ces échantillons regroupaient 12 échantillons sanguins provenant de patientes contrôles saines (S, obtenus de l'Etablissement Français du Sang) et 24 échantillons de patientes atteintes d'un cancer du sein en phase 1/II (Cl/II). Extraction du matériel biologique (ARN totaux) de l'échantillon biologique: Les prélèvements sanguins ont été collectés directement dans des tubes PAXGeneTM Blood RNA (PreAnalytix, Frankin Lakes, USA). Après l'étape de prélèvement de l'échantillon sanguin et afin d'obtenir une lyse totale des cellules, les tubes ont été laissés à température ambiante pendant 4 h puis conservés à -20 C jusqu'à l'extraction du matériel biologique. Plus précisément, dans ce protocole, les ARN totaux ont été extraits à l'aide des kits PAXGene Blood RNA (PreAnalytix) en respectant les recommandations du fabriquant. Brièvement, les tubes ont été centrifugés (10 min, 3000 g) afin d'obtenir un culot d'acides nucléiques. Ce culot a été lavé et repris dans un tampon contenant de la protéinase K nécessaire à la digestion des protéines (10 min à 55 C). Une nouvelle centrifugation (5 min 19 000g) a été effectuée pour éliminer les débris cellulaires et de l'éthanol a été ajouté afin d'optimiser les conditions de fixation des acides nucléiques. Les ARN totaux ont été spécifiquement fixés sur les colonnes PAXgene RNA spin column et, avant l'élution de ceux-ci, une digestion de l'ADN contaminant a été effectuée à l'aide du RNAse free DNAse set (Qiagen Ltd, Crawley, UK). La qualité des ARN totaux a été analysée par le bio analyseur AGILENT 2100 (Agilent Technologies, Waldbronn, Germany). Les ARN totaux comprennent les ARN de transfert, les ARN messagers (ARNm) et les ARN ribosomaux. Synthèse d'ADNc, obtention des ARNc et marquage des ARNc et quantification: Afin d'analyser l'expression des gènes cibles selon l'invention, les ADN complémentaires (ADNc) des ARNm contenus dans les ARN totaux tels que purifiés ci dessus, ont été obtenus à partir de 10 g d'ARN totaux par l'utilisation de 400 unités de l'enzyme de transcription reverse SuperScriptll (Invitrogen) et 100 pmol d'amorce poly-T contenant le promoteur de la T7 promotor (T7-oligo(dT)24-primer, Proligo, Paris, France). Les ADNc ainsi obtenus ont ensuite été extraits avec du phénol/chloroforme, et précipités tel que décrit précédemment par de l'acétate d'ammonium et de l' éthanol, et remis en solution dans 24 l d'eau DEPC. Un volume de 20 l de cette solution purifiée d'ADNc a fait l'objet ensuite d'une transcription in vitro par l'utilisation d'une ARN polymérase T7 qui reconnaît pécifiquement le promoteur de la T7 polymérase tel que mentionné ci dessus. Cette transcription permet d'obtenir l'ARNc de l'ADNc. Cette transcription permet d'obtenir l'ARNc de l'ADNc. Cette transcription a été réalisée par l'utilisation d'un kit IVT labelling kit (Affymetrix, Santa Clara, CA), qui permet non seulement d'obtenir l'ARNc mais également l'incorporation de bases pseudouridine biotinylées lors de la synthèse de l'ARNc. Les ARNc purifiés ont ensuite été quantifiés par spectrophotométrie, et h solution d'ARNc a été ajustée à une concentration de 1 g/ l d'ARNc. L'étape de clivage de ces ARNc a ensuite été réalisée à 94 C pendant 35 min, par l'utilisation d'un tampon de fragmentation (40 mM de Tris acétate, pH 8,1, 100 mM d'acétate de potassium, 30 mM d'acétate de magnesium) afin de provoquer l'hydrolyse des ARNc et obtenir des fragments de 35 à 200 bp. Le succès d'une telle fragmentation a été vérifié par une électrophorèse sur gel d'agarose 1,5%. Mise en évidence d'un profil d'expression des gènes permettant de discriminer les patientes Controles (S) des patientes atteintes d'un cancer en stade I/II L'expression d'environ 30 000 gènes a été analysée et comparée entre des patientes S et C 1/II. Pour cela, 10 g d'ARNc fragmentés issus de chaque échantillon ont été ajoutés à un tampon d'hybridation (Affymetrix) et 200 l de cette solution ont été mis en contact pendant 16 h à 45 C sur une puce d'expression (Human Genome U133Plus2 GeneChip (Affymetrix), qui comporte 54.000 groupes de sondes représentant environ 30.000 gènes selon le protocole d'Affymetrix. Afin d'enregistrer les meilleures performances d'hybridation et de lavage, des ARN qualifiés de contrôle biotinylés (bioB, bioC, bioD et cre) et des oligonucléotides (oligo B2) ont également été inclus dans le tampon d'hybridation. Après l'étape d'hybridation, les ARNc biotinylés et hybridés sur la puce, ont été révélés par l'utilisation d'une solution de streptavidine-phycoerythrine et le signal a été amplifié par l'utilisation d'anticorps antistreptavidine. L'hybridation a été réalisée dans une étuve d'hybridation GeneChip Hybridisation oven (Affymetrix), et le protocole Euk GE-WS2 du protocole d'Affymetrix a été suivi. Les étapes de lavage et de révélation ont été réalisées sur une station Fluidics Station 450 (Affymetrix). Chaque puce U133_Plus _2 a ensuite été analysée sur un scanner Agilent G3000 GeneArray Scanner à une résolution de 1,5 microns afin de repérer les zones hybridées sur la puce. Ce scanner permet la détection du signal émis par les molécules fluorescentes après excitation par un laser argon en utilisant la technique du microscope à épifluorescence. On obtient ainsi pour chaque position, un signal proportionnel à la quantité de ARNc fixés. Le signal a ensuite été analysé par le logiciel GeneChip Operating Software (GCOS 1. 2, Affymetrix). Afin de prévenir les variations obtenues par l'utilisation de différentes puces, il a été réalisé une approche de normalisation utilisant l'outil Bioconductor , qui permet d'harmoniser la distribution moyenne des données brutes obtenues pour chaque puce. Les résultats obtenus sur une puce peuvent alors être comparés aux résultats obtenus sur une autre puce. Le logiciel GCOS 1.2 permettait aussi d'inclure un algorithme statistique pour considérer si un gène était exprimé ou non. Chaque gène représenté sur la puce U133_Plus _2 était couvert par 11 à 16 couples de sondes de 25 nucléotides. Par couple de sondes, on entend une première sonde qui s'hybridait parfaitement (on parle alors de sondes PM ou perfect match) avec un des ARNc issus d'un gène cible, et une deuxième sonde, identique à la première sonde à l'exception d'un mésappariement (on parle alors de sonde MM ou mismatched) au centre de la sonde. Chaque sonde MM servait à estimer le bruit de fond correspondant à une hybridation entre deux fragments nucléotidiques de séquence non complémentaire. (Affymetrix technical note "Statistical Algorithms Reference Guide" ; Lipshutz, et al (1999) Nat. Genet. 1 Suppl., 20-24). Les 46 échantillons restants montraient une moyenne de 42,1 % de gènes exprimés. A partir des 54.000 groupes de sondes, représentant environ 30 000 gènes, de la puce, les 30 inventeurs ont sélectionné les gènes pertinents qui étaient corrélés au developpement d'un cancer du sein. Les gènes qui ont un niveau d'expression trop faible sur la majorité des puces ainsi que les gènes qui ne présentent pas de variation importante entre les différentes puces ont été exclus (Li et al, 2001, Bioinformatics, 17: 1131-1142). La recherche d'un panel de gènes discriminant les groupes de patientes EFS et CUTI a été réalisée par une technique de Data Mining (http://ligarto.org/rdiaz/Papers/jornadas. bioinfo.randomForest.pdf). Cette analyse a permis de mettre en évidence un premier panel de gènes, comprenant 46 gènes pertinents selon l'invention (SEQ ID N 1 à 46). Une analyse complémentaire (SAM, Significance Analysis of Microarrays) a également permis de mettre en évidence des gènes supplémentaires qui s'avéraient également très pertinents (SEQ ID N 47 à 74). L'augmentation ou la diminution d'expression de chacun de ces gènes, observée chez les patientes S par rapport aux patientes C 1/II est présentée dans le tableau 3. Tableau 3 liste des 74 gènes exprimés différentiellement lors du développement d'un 15 cancer du sein SEQ Description de la séquence N Genbank C MI vs. ID N Sains 1 Centrosome-associated protein 350 [CAP350] NM_014810 0,6 2 Hypothetical protein MGC23401 NM_144982 0,6 3 Trophoblast-derived noncoding RNA [TncRNA] AF001893 (Hs.523789) 0,4 4 Vacuolarprotein sorting 35 (yeast) [PUM2] NM_015317 0,6 Ribosomal protein L36a-like [RPL36AL] NM_001001 2,8 6 Mitochondrial ribosomal protein L51 [MRPL51] NM_016497 2, 1 7 KIAA0794 protein [KIAA0794] XM_087353 1,7 8 Transcribed locus CA775887 (Hs. 388575) 0,6 9 Hypothetical protein MGC14817 [MGC14817] NM_032338 2,1 Hypothetical protein FLJ11046 NM_018309 0,7 11 Pleckstrin homology, Sec7 and coiled-coil domains 4 [PSCD4] NM_013385 1,5 12 Lactate dehydrogenase B [LDHB] NM_002300 2,3 13 NADH dehydrogenase (ubiquinone) alpha subcomplex 1 [NDUFAI] NM_004541 1,7 14 Muscleblind-like (Drosophila) [MBNL1] NM_021038 0,5 Ubiquitin specific protease 25 [USP25] NM_013396 0, 6 16 TATA element modulatory factor 1 [TMF1] NM_007114 0,7 17 Ring finger protein 19 [RNF19] NM_015435 0,6 18 Signal peptidase complex subunit 3 homolog (S. cerevisiae) [SPCS3] NM_021928 0,6 19 Enhancer of polycomb homolog 1 (Drosophila) [EPC1] NM_025209 0,6 Zinc finger, matrin type 2 [ZMAT2] NM_144723 1,7 21 Image clone 3069209 BF512254 0,6 22 ORM1-fike 3 (S. cerevisiae) [ORMDL3] NM_139280 1,5 23 CDNA FLJ11397 fis, clone HEMBA1000622 AW962458 (Hs. 470871) 0,6 24 Tankyrase, TRF1-interacting ankyrin-related ADP-ribose polymerase NM_003747 0,6 [TNKS] Ribosomal protein S23 [RPS23] NM_001025 1,8 26 CDNA clone IMAGE:5263531 AK025902 (Hs.399763) 0,7 27 PABP1-dependentpolyA-specificribonucleasesubunit [PAN3] NM_175854 0,6 28 Hypothetical protein FL721924 NM_024774 0,6 29 CDNA FLJ42313 fis, clone TRACH2019425 AK124306 (Hs.386042) 2,1 Family with sequence similarity 49, member B [FAM49B] NM_016623 1,5 31 Dicerl, Dcr-1 homolog (Drosophila) [DICER1] NM_030621 0,7 32 Ribosomal protein L37 [RPL37] NM_000997 1,6 33 UDP-glucose ceramide glucosyltransferase [UGCG] NM_003358 0,7 34 Complement component (3b/4b) receptor 1 [CRI] NM_000573 1,6 KIAA1702protein AB051489 (Hs.485628) 0,7 36 Hypothetical protein FL710618 NM_018155 0,5 37 Hypothetical protein LOC146174 NM_173501 0,7 38 MRNA; cDNA DKFZp686D22106 (from clone DKFZp686D22106) CR933609 (Hs. 445036) 0,7 39 Anterior pharynx defective 1 homolog A (C. elegans) [APH1A] NM_016022 0,7 U2-associated SR140 protein [SR140] XM_031553 0,5 41 Androgen-induced proliferation inhibitor [APRIN] NM_015032; NM_015928 0,642 Peptidylprolyl isomerase D (cyclophilin D) [PPID] NM_005038 1,4 43 Mitochondrial ribosomal protein S17 [MRPS17] NM_015969 1,8 44 Adaptorrelated protein complex 1, sigma 2 subunit [AP1S2] NM_003916 0,6 Heat shock 90kDa protein 1, alpha [HSPCA] NM_005348 1,8 46 GNAS complex locus [GNAS] NM_000516; NM_016592; 0,5 NM_080425; NM_080426 47 5-azacytidine induced 2 [AZI2] NM_022461 0,6 48 BCL2-like 1 [BCL2L1] NM_001191 1,9 49 Bobby sox homolog (Drosophila) [BBX] NM_020235 0,6 Calcium-transporting ATPase, type 2C, member 1 [ATP2C1] NM_001001485 0,6 51 Cathepsin Z [CTSZ] NM_001336 0,6 52 CDNA FL726120 fis, clone SYN00419 AK129631 (Hs.433995) 2, 2 53 COMM domain containing 6 [COMMD6] NM_203495 0,6 54 Cytochrome c oxidase subunit VIIb [COX7B] NM_001866 0,5 Cytoplasmic polyadenylation element binding protein 2 [CPEB2] NM_182485 0,6 56 Endoplasmic reticulumgolgi intermediate compartment 32 kDa NM_020462 0,5 protein [KIAA1181] 57 Ewing sarcoma breakpoint region 1 [EWSR1] NM_005243 1,9 58 Glyceraldehyde3-phosphate dehydrogenase [GAPD] NM_002046 2,3 59 GRB2-associated binding protein 2 [GAB2] NM_012296 2,2 Killer tell lectin-like receptor subfamily C, member 1 or 2 NM_002259 0,4 [KLRC1/KLRC2] 61 Killer tell lectin-like receptor subfamily Fl [KLRF1] NM_016523 0,6 62 Metastasis associated lung adenocarcinoma transcript 1 [MALAT1] BX538238 (Hs.187199) 1,9 63 MRNA; cDNA DKFZp586O0724 BU676985 (Hs.159115) 0,5 64 Nipped-B homolog (Drosophila) [NIPBL] NM_015384 0,5 Prader-Willi/Angelman region-1 [PARI] BE783065 (Hs.546847) 0,5 66 PR01550 AF086013 (Hs.371588) 0,6 67 Protein phosphatase 2, regulatory subunit B (B56), epsilon isoform NM_006246 0,6 [PPP2R5E] 68 RP42 homolog [RP42] NM_020640 0,5 69 Special AT-rich sequence binding protein 1 [SATB 1] NM_002971 0,5 Tubulin beta 2 [TUBB2] NM_001069 0,5 71 Ubiquitin-fold modifier 1 [Ufml] NM_016617 0,5 72 v-myb myeloblastosis viral oncogene homolog [MYBL1] XM_034274 0,6 73 WNK lysine deficient protein kinase 1 [WNK1] NM_018979 2,0 74 Zinc finger, MYND domain containing 11 [ZMYND11] NM_006624 0,6 Les inventeurs ont également étudié l'expression simultanée de 74 gènes de séquence nucléotidique choisi parmi les SEQ ID N 1 à 74 pour obtenir un profil d'expression. Les résultats sont présentés dans la figure 1. 100 % des patients étaient correctement classifiés. Les inventeurs ont également étudié l'expression simultanée de 46 gènes de séquence nucléotidique choisi parmi les SEQ ID N 1 à 46 pour obtenir un profil d'expression. Les résultats sont présentés dans la figure 2. 100 % des patients étaient correctement classifiés. Les inventeurs ont également étudié l'expression simultanée de 23 gènes de séquence nucléotidique choisi parmi les SEQ ID N 1 à 23 pour obtenir un profil d'expression. Les résultats sont présentés dans la figure 3. 100 % des patients étaient correctement classifiés. Les inventeurs ont également étudié l'expression simultanée de 8 gènes de séquence nucléotidique choisi parmi les SEQ ID N 1 à 8 pour obtenir un profil d'expression. Les résultats sont présentés dans la figure 4. 100 % des patients étaient correctement classifiés. Exemple 2: Mise en évidence d'un profil d'expression pour le diagnostic du cancer du sein à partir d'un échantillon sanguin Caractéristiques des échantillons biologiques: L'exemple présenté ci après a été réalisé à partir de 46 échantillons sanguins (5 ml de sang total, prélevé dans deux tubes PaxGene). Ces échantillons regroupaient 12 échantillons sanguins provenant de patientes contrôle s saines (S, obtenus de l'Etablissement Français du Sang) et 24 échantillons de patientes atteintes d'un cancer du sein en phase III/IV (CIII/IV), c'est à dire un stade avancé du cancer du sein. Extraction du matériel biologique (ARN totaux) de l'échantillon biologique: cette étape a été réalisée comparablement à l'exemple 1. Synthèse d'ADNc, obtention des ARNc et marquage des ARNc et quantification: cette étape a été réalisée comparablement à l'exemple 1. Mise en évidence d'un profil d'expression des gènes permettant de discriminer les patientes Controles (S) des patientes atteintes d'un cancer en stade III/IV L'expression d'environ 30 000 gènes a été analysée et comparée entre des patientes S et C III/IV. Pour cela, 10 g d'ARNc fragmentés issus de chaque échantillon ont été ajoutés à un tampon d'hybridation (Affymetrix) et 200 l de cette solution ont été mis en contact pendant 16 h à 45 C sur une puce d'expression (Human Genome U133Plus2 GeneChip (Affymetrix), qui comporte 54.000 groupes de sondes représentant environ 30.000 gènes selon le protocole d'Affymetrix. Afin d'enregistrer les meilleures performances d'hybridation et de lavage, des ARN qualifiés de contrôle biotinylés (bioB, bioC, bioD et cre) et des oligonucléotides (oligo B2) ont également été inclus dans le tampon d'hybridation. Après l'étape d'hybridation, les ARNc biotinylés et hybridés sur la puce, ont été révélés par l'utilisation d'une solution de streptavidine-phycoerythrine et le signal a été amplifié par l'utilisation d'anticorps antistreptavidine. L'hybridation a été réalisée dans une étuve d'hybridation GeneChip Hybridisation oven (Affymetrix), et le protocole Euk GE-WS2 du protocole d'Affymetrix a été suivi. Les étapes de lavage et de révélation ont été réalisées sur une station Fluidics Station 450 (Affymetrix). Chaque puce U133_Plus _2 a ensuite été analysée sur un scanner Agilent G3000 GeneArray Scanner à une résolution de 1,5 microns afin de repérer les zones hybridées sur la puce. Ce scanner permet la détection du signal émis par les molécules fluorescentes après excitation par un laser argon en utilisant la technique du microscope à épifluorescence. On obtient ainsi pour chaque position, un signal proportionnel à la quantité de ARNc fixés. Le signal a ensuite été analysé par le logiciel GeneChip Operating Software (GCOS 1. 2, Affymetrix). Afin de prévenir les variations obtenues par l'utilisation de différentes puces, il a été réalisé une approche de normalisation utilisant le l'outil biocondutor qui permet d'harmoniser la distribution moyenne des données brutes obtenues pour chaque puce. Les résultats obtenus sur une puce peuvent alors être comparés aux résultats obtenus sur une autre puce. Le logiciel GCOS 1.2 permettait aussi d'inclure un algorithme statistique pour considérer si un gène était exprimé ou non. Chaque gène représenté sur la puce U133_Plus _2 était couvert par 11 à 16 couples de sondes de 25 nucléotides. Par couple de sondes, on entend une première sonde qui s'hybridait parfaitement (on parle alors de sondes PM ou perfect match) avec un des ARNc issus d'un gène cible, et une deuxième sonde, identique à la première sonde à l'exception d'un mésappariement (on parle alors de sonde MM ou mismatched) au centre de la sonde. Chaque sonde MM servait à estimer le bruit de fond correspondant à une hybridation entre deux fragments nucléotidiques de séquence non complémentaire. (Affymetrix technical note "Statistical Algorithms Reference Guide" ; Lipshutz, et al (1999) Nat. Genet. 1 Suppl., 20-24). Les 46 échantillons restants montraient une moyenne de 42,1 % de gènes exprimés. A partir des 54.000 groupes de sondes, représentant environ 30 000 gènes, de la puce, les 10 inventeurs ont sélectionné les gènes pertinents qui étaient corrélés au developpement d'un cancer du sein. Les gènes qui ont un niveau d'expression trop faible sur la majorité des puces ainsi que les gènes qui ne présentent pas de variation importante entre les différentes puces ont été exclus (Li et al, 2001, Bioinformatics, 17: 1131-1142). La recherche d'un panel de gènes discriminant les groupes de patientes EFS et Cl/II a été réalisée par une technique de Data Mining (http://ligarto.org/rdiaz/Papers/jornadas. bioinfo.randomForest.pdf). Cette analyse a permis de mettre en évidence un premier panel de gènes, comprenant 54 gènes pertinents selon l'invention (SEQ ID N SEQ ID N 1 à 6; 13;14;20;26;28;38 à 41;69;74 à 111). Une analyse complémentaire (SAM, Significance Analysis of Microarrays) a également permis de mettre en évidence des gènes supplémentaires qui s'avéraient également très pertinents (SEQ ID N SEQ ID N 36; 37; 46; 48; 59 à 61; 63; 65; 67; 70 à 72; 73;112à139). L'augmentation ou la diminution d'expression de chacun de ces gènes, observée chez les 25 patientes S par rapport aux patientes C 1/II est présentée dans le tableau 3. Tableau 4 liste des 96 gènes exprimés différentiellement lors du développement d'un cancer du sein SEQ ID N Description de la séquence N Genbank C III/IV vs. Sains 1 Centrosome-associated protein 350 [CAP350] NM_014810 0,5 2 Hypothetical protein MGC23401 NM_144982 0,6 3 Trophoblastderived noncoding RNA [TncRNA] AF001893 (Hs.523789) 0,4 4 Vacuolarprotein sorting 35 (yeast) [PUM2] NM_015317 0,5 Ribosomal protein L36a-like [RPL36AL] NM_001001 2,5 6 Mitochondrial ribosomal protein L51 [MRPL51] NM_016497 1,5 13 NADH dehydrogenase (ubiquinone) alpha NM 004541 1,7 subcomplex 1 [NDUFAl] 14 Muscleblind-like (Drosophila) [MBNL1] NM_021038 0,5 Zinc finger, matrin type 2 [ZMAT2] NM_144723 1,9 26 CDNA clone IMAGE:5263531, partial cds AK025902 (Hs.399763) 0,7 28 Hypothetical protein FLJ21924 NM_024774 0,6 36 Hypothetical protein FL710618 NM_018155 0,5 37 Hypothetical protein LOC283666 BC048264 (Hs.512943) 0,5 39 Anterior pharynx defective 1 homolog A (C. NM_016022 0,6 elegans) [APH1A] U2-associated SR140 protein [SR140] XM_031553 0,5 41 Androgen-induced proliferation inhibitor [APRIN] NM_015032 0,6 46 GNAS complex locus [GNAS] NM_000516 0,5 48 BCL2-like 1 [BCL2L1] NM_001191 2,5 59 GRB2-associated binding protein 2 [GAB2] NM_012296 2,1 Killer cell lectin-like receptor subfamily C, member NM_002259 0,3 1 or 2 [KLRC1/KLRC2] 61 Killer cell lectin-like receptor subfamily Fl NM_016523 0,3 [KLRF1] 63 mRNA; cDNA DKFZp586O0724 (from clone BU676985 (Hs.159115) 0,4 DKFZp586O0724) PraderWilli/Angelman region-1 [PARI] BE783065 (Hs.546847) 0,4 67 Protein phosphatase 2, regulatory subunit B (B56), NM_006246 0,5 epsilon isoform [PPP2R5E] 69 Special AT-rich sequence binding protein 1 NM_002971 0,5 [SATB1] Tubulin beta 2 [TUBB2] NM_001069 3,1 71 Ubiquitin-fold modifier 1 [Ufml] NM_016617 0,5 72 v-myb myeloblastosis viral oncogene homolog XM_034274 0,5 [MYBL1] 73 WNK lysine deficient protein kinase 1 [WNK1] NM_018979 2,2 74 Zinc finger, MYND domain containing 11 NM_006624 0,6 [ZMYND11] 30 kDa protein L0055831 NM_018447 1,7 76 ADP-ribosylation factor guanine nucleotide- NM_006420 0,6 exchange factor 2 [ARFGEF2] 77 BTB (POZ) domain containing 5 [BTBD5] NM_017658 0,7 78 Cathepsin O [CTSO] NM_001334 0,7 79 Centrin, EF-hand protein 2 [CETN2] NM_004344 2,0 Chromosome 16 open reading frame 35 [C16orf35] NM_012075 2,0 81 Chromosome 2 open reading frame 33 [C2orf33] NM_020194 0,6 82 Cleavage and polyadenylation specific factor 6, NM_007007 0,7 68kDa [CPSF6] 83 Cysteine-rich motor neuron 1 [CRIM1] NM_016441 0,6 84 Enoyl Coenzyme A hydratase domain containing 1 NM_018479 0,6 [ECHDC1] Erythrocyte membrane protein band 4,2 [EPB42] NM_000119 2,4 86 Formin binding protein 3 [FNBP3] XM_371575 0,6 87 Hepatitis B virus x associated protein [HBXAP] NM_016578 0,6 88 Hypothetical protein HSPC129 NM_016396 0,5 89 Hypothetical protein LOC144438 AK002085 (Hs.92308) 0,6 Hypothetical protein MGC33214 NM_153354 0,7 91 Hypothetical protein MGC5306 NM_024116 0,7 92 Likely ortholog of mouse TORC2-specific protein NM_152756 0,6 AVO3 (S. cerevisiae) [AVO3] 93 Mannosidase, alpha, class 2A, member 1 NM_002372 0,7 [MAN2A1] 94 Mdm4, p53 binding protein (mouse) [MDM4] NM_002393 0,7 Nucleobindin 1 [NUCB1] NM_006184 1,6 96 Oxysterol binding protein 2 [OSBP2] NM_001003812 2,0 97 Phosphoinositide-3-kinase, catalytic, alpha NM_006218 0,6 polypeptide [PIK3CA] 98 Proteasome (prosome, macropain) inhibitor subunit NM_006814 1,5 1 (PI31) [PSMF1] 99 Protein tyrosine phosphatase type IVA, member 2 NM_003479 0,7 [PTP4A2] Rhesus blood group, D antigen [RHD] NM_016124 2,4 101 Ring finger protein 123 [RNF123] NM_022064 1,8 102 SH2 domain-containing molecule EAT2 [EAT2] NM_053282 0,4 103 Source of immunodominant MHC-associated NM_178862 0,5 peptides [SIMP] 104 Split hand/foot malformation (ectrodactyly) type 1 NM_006304 1,5 [SHFM1] Thyroid hormone receptor associated protein 1 NM_005121 0,6 [THRAP1] 106 Thyroid hormone receptor interactor 12 [TRIP12] NM_004238 0,7 107 Transcribed locus AL037805 (Hs. 445247) 0,6 108 Transducin (beta)-like 1X-linked receptor 1 NM_024665 0,5 [TBLIXR1] 109 Tubulin, beta 3 [TUBB3] NM_006086 1,6 Ubiquitination factor E4A (UFD2 homolog, yeast) NM_004788 0,7 [UBE4A] 111 Zinc finger protein 148 (pHZ-52) [ZNF148] NM_021964 0,7 112 3-alpha hydroxysteroid dehydrogenase, type II NM_003739 0,4 [AKR1C3] 113 A kinase (PRKA) anchor protein 7 [AKAP7] NM_004842 0,4 114 Aminolevulinate, delta-, synthase 2 [ALAS2] NM_000032 2, 8 Ankyrin 1, erythrocytic [ANK1] NM_000037 2,4 116 B double prime 1, subunit of RNA polymerase III NM_018429 0,5 transcription initiation factor IIIB [BDP1] 117 Carbonic anhydrase I [CA1] NM_001738 5,6 118 Chromosome 19 open reading frame 2 [C19orf2] NM_003796 0,5 119 DKFZP564F0522protein NM_015475 0,4 Erythrocyte membrane protein band 4,9 (dematin) NM_001978 2, 1 [EPB49] 121 Family with sequence similarity 46, member C NM_017709 2,8 [FAM46C] 122 guanosine monophosphate reductase [GM PR] NM_006877 2,4 123 Homo sapiens, clone IMAGE:5267398, mRNA BX538337 (Hs.40289) 0,5 cDNA DKFZp686I23208 124 Image clone 3481554 BF062399 0,5 IMAGE clone 5259272 BCO32890 (Hs.184430) 0,5 126 Integrin, alpha 2b [ITGA2B] NM_000419 2,7 127 Interleukin 8 [IL8] NM_000584 0,4 128 Leucine rich repeat neuronal 3 [LRRN3] NM_018334 0,4 129 Leukocyte receptor cluster (LRC) member 10 AF211977 0,5 [LENG10] Major histocompatibility complex, class II, DQ NM_002122 2,2 alpha 1 [HLA-DQA1] 131 Phosphatidylinositol glycan, class K [PIGK] NM_005482 0,5 132 Selenium binding protein 1 [SELENBP1] NM_003944 2,6 133 SM-11044 binding protein [SMBP] NM_020123 0,5 134 Solute carrier family 6 (neurotransmitter NM_005629 2,3 transporter, creatine), member 8 [SLC6A8] TBC1 domain family, member 4 [TBC1D4] NM_014832 0,5 136 Tensin [TNS] NM_022648 2,8 137 TIA1 cytotoxic granule-associated RNA binding NM_022037 0,5 protein [TIA1] 138 Transcribed locus AA456099 (Hs.176376) 0, 4 139 Tripartite motif-containing 58 [TRIM58] NM_015431 2,3 Les inventeurs ont également étudié l'expression simultanée des 96 gènes présentés ci dessus pour obtenir un profil d'expression. Les résultats sont présentés dans la figure 5. 5 100 % des patients étaient correctement classés. Les inventeurs ont également étudié l'expression simultanée de 54 gènes de séquence nucléotidique choisi parmi les SEQ ID N 1 à 6; 13;14;20;26; 28;38 à 41;69;74 à 111 pour obtenir un profil d'expression. Les résultats sont présentés dans la figure 6. 100 % des patients étaient correctement classés. Les inventeurs ont également étudié l'expression simultanée de 29 gènes de séquence nucléotidique choisi parmi les SEQ ID N 1;2;4 à 6;13;14;20; 26;38; 39;41;69;75;79 à 81;87;89;93;95 à 96;101;103 à 106;108;110 pour obtenir un profil d'expression. Les résultats sont présentés dans la figure 7. 100 % des patients étaient correctement classés. Les inventeurs ont également étudié l'expression simultanée de 10 gènes de séquence nucléotidique choisi parmi les SEQ ID N 1; 2; 4; 6; 13; 14; 26; 69; 81; 105 pour obtenir un profil d'expression. Les résultats sont présentés dans la figure 8. 100 % des patients étaient correctement classés. Ceci confirme que l'analyse de l'expression de tout ou partie des gènes de SEQ ID N 1 à 139 est un bon outil pour discriminer les patientes atteintes d'un cancer ou non, et, si la patiente est atteinte d'un cancer, de connaître le stade d'évolution de son cancer
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L'invention concerne un. pour le diagnostic in vitro du cancer du sein chez un patient susceptible d'être atteint d'un cancer du sein caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :a) on extrait du matériel biologique d'un échantillon biologique prélevé chez le patient,b) on met en contact le matériel biologique avec au moins 8 réactifs spécifiques choisi parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID No. 1 à 8c) on détermine l'expression desdits gènes cibles
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1. Procédé pour le diagnostic in vitro du cancer du sein chez un patient susceptible d'être atteint d'un cancer du sein caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) on extrait du matériel biologique d'un échantillon biologique prélevé chez le patient, b) on met en contact le matériel biologique avec au moins 8 réactifs spécifiques choisi parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 8 c) on détermine l'expression desdits gènes cibles. 2. Procédé pour le diagnostic in vitro du cancer du sein chez un patient susceptible d'être atteint d'un cancer du sein caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a. on extrait du matériel biologique d'un échantillon biologique prélevé chez le patient, b. on met en contact le matériel biologique avec au moins 10 réactifs spécifiques choisi parmi les réactifs spécifiques des gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N SEQ ID N 1; 2; 4; 6; 13; 14;26;69;81;105 c. on détermine l'expression desdits gènes cibles. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 2 caractérisé en ce que l'échantillon biologique prélevé chez le patient est un échantillon sanguin. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que le matériel biologique extrait lors de l'étape a) comprend des acides nucléiques. 5. Procédé selon la 4 caractérisé en ce que lesdits réactifs spécifiques de l'étape b) sont des sondes d'hybridation 6. Procédé selon la revendicatio n 5 caractérisé en ce que lesdites sonde d'hybridation sont immobilisées sur un support. 7. Procédé selon la 6 caractérisé en ce que le support est une biopuce. 8. Support comprenant au moins 8 sondes d'hybridation spécifique de gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 8. 9. Utilisation d'un support selon la 8 pour le diagnostic précoce d'un cancer du sein. 10. Kit de diagnostic précoce d'un cancer du sein comprenant un support selon la 8 11. Support comprenant au moins 10 sondes d'hybridation spécifique de gènes cibles présentant une séquence nucléique ayant l'une quelconque des SEQ ID N 1; 2; 4; 6;13;14;26;69;81; 105. 12. Utilisation d'un support la 11 pour le diagnostic tardif d'un cancer du sein. 13. Kit de diagnostic précoce d'un cancer du sein comprenant un support selon la 13.
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C,G
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C12,C07,G01
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C12Q,C07H,G01N
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C12Q 1,C07H 21,G01N 33
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C12Q 1/68,C07H 21/00,G01N 33/543
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FR2888098
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A1
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DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT DE TEMPERATURE POUR DES EQUIPEMENTS DE LITERIE ET DE COUCHAGE
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En matière de conditionnement de température pour les équipements de literie et de couchage (lit, chaise longue, brancard, etc.) il existe des couvertures chauffantes isolantes, couvertures de survie etc. Ces modes d'application, présentent des inconvénients potentiels tel que le risque de court circuit pour une couverture chauffante par exemple. En matière de refroidissement, il existe des climatisations ou des ventilations, à titre d'exemple non limitatif qui ne sont pas supportées par certaines personnes. Pour répondre à ces problèmes, l'invention décrite permet de réaliser une fonction de conditionnement de température en toute sécurité de manière simple et efficace. Elle présente également l'avantage d'apporter une répartition progressive et diffuse de l'air sans occasionner de gêne pour son utilisateur; dans le mode d'application décrit la diffusion régulière et progressive de l'air, permet pour des personnes souffrant, à titre d'exemple d'hypothermie, une augmentation graduelle de la température du corps. Les dessins annexés illustrent la présente invention: - La figure 1 représente en vue de dessus une application sur un lit occupé, hors fonctionnement. - La figure 2 représente en vue de dessus le dispositif de conditionnement de température en fonctionnement. La couverture (9), indispensable au fonctionnement de l'invention, est ici représentée en pointillés. - La figure 3 représente en vue de dessus un mode de fixation du drap housse (1). Les équipements de couchage sont ici assimilés à du linge de literie tels que les draps housses (1) ou couvertures ou drap (9). En référence à ces dessins, la présente invention concerne un dispositif de conditionnement de température pour les équipements de literie et de couchage (lit, chaise longue, brancard, etc.) caractérisé en ce qu'il comporte un système de diffusion (alimentation) d'air chaud ou froid (centrale) (5) relié à une extrémité d'un tube (2) possédant une pluralité d'orifices (3) et un système d'attaches (4) permettant de maintenir le tube (2) en périphérie de la surface d'un drap housse (1) en position tendue lors de son usage, l'air étant évacué par l'autre extrémité du tube (7). Le dispositif de conditionnement de température correspond à une centrale (5) qui pour des commodités d'utilisation peut être munie d'une télécommande (6). Le système d'attaches est constitué au moins d'une bande de 2888098 -2- maintien (4), fixée directement au drap housse (1) utilisé, la bande de maintien (4) est amovible, facilement démontable, faite de tissus reliés à des boutons pressions. Les orifices (3) se situent sur tout ou partie du tube (2), ces orifices (3) sont de tailles différentes ou de tailles égales et disposés de manière variable pour une meilleure répartition de la diffusion d'air en fonction de la taille du linge utilisé pour le couchage, l'inclinaison de ces orifices (3) qui sont positionnés sur ce tube (2) varie avec un angle allant de 5 à 175 par rapport à l'axe horizontal de la position couchée de l'utilisateur et l'extrémité du tube (7) dépasse du pourtour du drap housse (1) en position tendue lors de son usage, favorisant ainsi l'évacuation d'air/ '12k rcïA 4.11, c, L- crtic lt y'etxu (-Lu_ v, ;czç Selon un mode particulier de réalisation, il est possible de pourvoir l'extrémité évacuant l'air (7) d'un filtre (8). A titre d'exemple non limitatif, les applications possibles peuvent être effectuées dans le domaine médical (hôpitaux, maisons de retraite; pour lit, brancard, etc. ; des loisirs, chaise longue, etc) et de la literie en général apportant ainsi une lutte efficace contre la canicule et pouvant améliorer certaines pathologies comme les jambes lourdes, les phlébites, les escarres, etc... A titre d'exemple non limitatif, le drap housse (1) sera fait de préférence 20 en matière extensible notamment pour un usage médical sur des lits modulables. Le système peut être adaptable à des centrales de climatisations existantes. Le concept peut être transportable et s'adapter à toutes dimensions et techniques pour diverses applications telles que les couchages dans les camions de pompiers à titre non limitatif. Le drap housse (1) peut être maintenu par au moins une attache (10) et (11), reliant les deux côtés du drap housse (1) par une fermeture (12) en passant sous le matelas. Le tube (2) peut être pourvu avant le filtre (8) d'un système de diffuseur de parfum (13) tel que des granules
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L'invention concerne un dispositif permettant d'apporter de la chaleur ou de la fraîcheur en toute sécurité et sans gêne pour son utilisateur en permettant dans certains cas d'améliorer des pathologies.Le dispositif est constitué d'un conditionnement de température (centrale (5) relié à une extrémité d'un tube (7) possédant une pluralité d'orifices (3) et un système d'attaches (4) permettant de maintenir le tube (2) en périphérie de la surface du drap housse (1) en position tendue lors de son usage, l'air étant évacué par l'autre extrémité du tube (7).Dispositif selon la présente invention peut également avoir des applications dans le domaine médical.
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1) Dispositif de conditionnement de température adapté à des équipements de literie et de couchage, caractérisé en ce qu'il comporte un système de diffusion d'air chaud ou froid relié à une extrémité d'un tube (2) possédant une pluralité d'orifices (3) et un système d'attaches (4) permettant de maintenir le tube (2) en périphérie de la surface d'un drap housse (1) en position tendue lors de son usage, l'air étant évacué par l'autre extrémité du tube (7). 2) Dispositif de conditionnement de température adapté à des équipements de literie et de couchage selon la 1, caractérisé en ce que les orifices (3) se situent en tout ou partie du tube (2), ces orifices (3) sont de tailles différentes et disposés de manière variable pour une meilleure répartition de la diffusion d'air en fonction de la taille du linge utilisé pour le couchage, l'inclinaison de ces orifices (3) qui sont positionnés sur ce tube (2) varie avec un angle allant de 5 à 175 par rapport à l'axe horizontal de la position couchée de l'utilisateur. 3) Dispositif de conditionnement de température adapté à des équipements de literie et de couchage selon la 1, caractérisé en ce que les orifices (3) se situent en tout ou partie du tube (2), ces orifices (3) sont de tailles égales et disposés de manière variable pour une meilleure répartition de la diffusion d'air en fonction de la taille du linge utilisé pour le couchage, l'inclinaison de ces orifices (3) qui sont positionnés sur ce tube (2) varie avec un angle allant de 5 à 175 par rapport à l'axe horizontal de la position couchée de l'utilisateur. 4) Dispositif de conditionnement de température adapté à des équipements de literie et de couchage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le système d'attache est constitué d'au moins une bande de maintien (4), fixée directement au drap housse (1) utilisé, la bande de maintien (4) est amovible, facilement démontable, faite de tissus reliés à des boutons pressions. 5) Dispositif de conditionnement de température adapté à des équipements de literie et de couchage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'extrémité du tube (7) dépasse du pourtour du drap housse (1) en position tendue lors de son usage, favorisant ainsi l'évacuation d'air en ne gênant pas son utilisateur au niveau du visage. 6) Dispositif de conditionnement de température adapté à des équipements de literie et de couchage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, un filtre (8) est adapté sur une partie du tube 7) Dispositif de conditionnement de température adapté à des équipements de literie et de couchage selon l'une quelconque des 5 précédentes, caractérisé en ce que, un filtre (8) est adapté à la sortie du tube (7). 8) Dispositif de conditionnement de température adapté à des équipements de literie et de couchage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, au moins une attache (10) et (11) relie les deux côtés du drap housse (1) par une fermeture (12) telle que un élastique, une sangle ou du velcro (marque déposée) en passant sous le matelas. 9) Dispositif de conditionnement de température adapté à des équipements de literie et de couchage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, un système de diffuseur de parfum (13) , est inséré sur une partie du tube (2). 10) Dispositif de conditionnement de température adapté à des équipements de literie et de couchage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, un système de diffuseur de parfum (13) tel que des granules ou tout autre accessoire de parfum sont insérés à la sortie (7) du tube (2) avant le filtre (8).
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A
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A47
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A47C
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A47C 21
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A47C 21/04
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FR2898881
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A1
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PROCEDE ET INSTALLATION D'INSPECTION D'UNE BANDE ENROULEE
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L'invention a pour objet un procédé et une installation d'inspection de la surface d'une bande enroulée en bobine, en particulier pour vérifier la qualité d'une bande de tôle après laminage. On sait que, à l'issue du laminage, la bande de tôle laminée peut présenter certains défauts d'aspect qui peuvent être dus, par exemple, à une légère variation d'épaisseur dans le sens transversal, provenant de la déformation et de l'usure des cylindres et/ou du cédage de la cage, ou bien à des marques laissées par les cylindres de travail, certains défauts pouvant aussi être dus aux cylindres de soutien ou à la cage elle-même. Ces défauts d'aspect se reproduisent sur chaque face, dans la direction longitudinale de laminage, avec une période correspondant au développement, dans cette direction, de la circonférence des cylindres. Or, il est de plus en plus nécessaire de livrer des tôles ayant une qualité de surface et, d'une façon générale, un aspect aussi parfaits que possible. Pour cela, il faut donc vérifier l'état de surface de la bande de tôle à l'issue du laminage, en particulier, pour observer les marques laissées périodiquement sur la bande par le passage entre les cylindres de travail. De façon connue, l'inspection peut se faire dans une installation particulière où sont apportées certaines bobines à inspecter, après leur production par l'installation de laminage. L'installation d'inspection comporte une dérouleuse dite d'inspection et une table horizontale sur laquelle est déroulée une longueur de produit correspondant à la longueur d'inspection nécessaire pour permettre à un opérateur de réaliser l'observation, le repérage, ou toute autre opération de prise en compte des marques présentes sur la bande. Cependant, il n'est possible d'observer, de la sorte, que la face supérieure de la bande posée sur la table d'inspection. Pour examiner l'autre face de la bande, il faut donc la retourner. A cet effet, il est courant de prélever sur la bande une section formant un échantillon de longueur suffisante pour l'examen, qui peut être, par exemple, maintenu, à ses extrémités, par des mâchoires montées sur deux plateaux tournant autour d'un axe horizontal afin de retourner l'échantillon pour l'examen de l'autre face. Un tel dispositif est relativement complexe et onéreux, d'autant plus que la longueur de l'échantillon prélevé sur la bande pour observer, en particulier, les empreintes laissées par les cylindres du laminoir, doit correspondre à la plus grande des périodes de marquage des différents cylindres et peut donc être de 10 à 15 mètres. De plus, l'inspection se réalise dans des conditions assez inconfortables pour l'opérateur, du fait qu'elle est réalisée sur une bande posée à plat. En outre, l'inspection elle-même peut produire de nouveaux défauts sur la face inférieure, en particulier, si l'on utilise le procédé dit de pierrage qui consiste à faire passer une pierre spéciale sur la bande en prenant appui sur une table d'inspection. Etant donné que les exigences des utilisateurs sont de plus en plus sévères, il est nécessaire de maintenir une possibilité de contrôle visuel, au moins pour certaines bobines prélevées dans le circuit de production. L'invention a donc pour objet un nouveau procédé et une installation d'inspection permettant de résoudre l'ensemble des problèmes que l'on vient d'exposer sans présenter les inconvénients des installations connues. L'invention concerne donc, d'une façon générale, un procédé d'inspection de la surface d'une bande enroulée en bobine dans lequel une bobine à inspecter est placée sur une dérouleuse à partir de laquelle la bande est déroulée sur au moins une partie de sa longueur pour passer, le long d'un plan de défilement, dans une position d'inspection d'au moins l'une de ses faces. Conformément à l'invention, on fait défiler la partie de la bande à inspecter le long d'un plan d'inspection sensiblement vertical, entre une dérouleuse et une enrouleuse disposées sur deux niveaux écartés verticalement, de part et d'autre d'un niveau intermédiaire d'inspection. Dans un mode de réalisation préférentiel, l'inspection est réalisée visuellement sur les deux faces de la bande par un opérateur se déplaçant sur un plancher au niveau intermédiaire d'inspection et pouvant passer d'un côté ou de l'autre du plan de défilement de la bande pour l'inspection des deux faces de celle-ci. L'invention couvre également une installation d'inspection de la surface d'une bande enroulée en bobine, comprenant des moyens de commande du déroulement d'une bobine à inspecter pour le passage d'au moins une partie de celle-ci, le long d'un plan de défilement, dans une position d'inspection. Conformément à l'invention, l'installation comprend trois niveaux écartés verticalement, respectivement un premier niveau sur lequel est placé un dispositif de déroulement d'une bobine, un second niveau d'inspection et un troisième niveau sur lequel sont placés des moyens d'enroulement, au moins une partie de la bande passant du dispositif de déroulement au dispositif d'enroulement en défilant, suivant une direction sensiblement verticale, devant des moyens d'inspection placés au second niveau. De façon particulièrement avantageuse, l'installation comporte des moyens amovibles de prise en charge, déplaçables verticalement entre le premier niveau pour la prise en charge d'une extrémité de la bande et le troisième niveau pour l'engagement de ladite extrémité sur le dispositif d'enroulement puis sa libération du moyen de prise en charge. Dans un mode de réalisation préférentiel, les moyens de prise en charge sont montés sur un chariot déplaçable, le long d'un plan de défilement de la bande, entre deux positions écartées verticalement, et se trouvant à proximité, respectivement, du dispositif du déroulement au premier niveau et du dispositif d'enroulement au troisième niveau, lesdits moyens de prise en charge comportant deux parties placées de part et d'autre dudit plan de défilement de la bande, et des moyens de déplacement l'une vers l'autre desdites deux parties pour le serrage d'une extrémité de la bande dans le plan de défilement. Avantageusement, les moyens de prise en charge comportent une partie d'appui, de préférence une règle de décollement de la bande, montée fixe sur le chariot entre le plan de défilement et la bande et une partie mobile placée de l'autre côté du plan de défilement et déplaçable transversalement audit plan pour le pinçage de l'extrémité de la bande contre la partie d'appui fixe. L'invention présente l'avantage de permettre l'inspection visuelle des deux faces de la bande en faisant défiler celle-ci devant un opérateur qui peut se déplacer sur un plancher placé au niveau d'inspection, de part et d'autre du plan de défilement de la bande qui passe par une ouverture ménagée dans ledit plancher. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'installation est équipée d'au moins une table placée au niveau d'inspection et s'étendant sensiblement dans le plan de défilement de la bande sur au moins un côté de celle-ci, ladite table étant montée sur un cadre déplaçable parallèlement audit plan, entre une position écartée et une position d'application sur la table d'une face correspondante de la bande pour l'inspection de l'autre face par un procédé de pierrage. D'autres caractéristiques avantageuses apparaîtront dans la description suivante d'un mode de réalisation particulier, donné à titre d'exemple non limitatif et est illustré par les dessins annexés. La figure 1 est une vue schématique, en perspective, de l'ensemble d'une installation en position d'inspection. La figure 2 montre l'ensemble de l'installation au début du déroulement d'une bobine. La figure 3 est une vue de détail montrant l'organe de prise en charge en position basse. La figure 4 est une vue de détail montrant l'organe de prise en charge en position haute. La figure 5 est une vue d'ensemble montrant la fixation sur le dispositif d'enroulement. La figure 6 montre, en trois schémas successifs, l'utilisation d'un viseur laser. La figure 1 est une vue d'ensemble schématique d'une installation d'inspection selon l'invention, placée à l'intérieur d'un bâti fixe 1 reposant sur un massif de fondation 10 et comportant, selon une caractéristique essentielle de l'invention, trois planchers superposés, placés à des niveaux écartés, respectivement à un premier niveau inférieur 11, un second niveau intermédiaire 12 et un troisième niveau supérieur 13. Comme habituellement, pour vérifier la qualité de surface des bandes laminées, on prélève sur le circuit de production, une bobine 2, qui est posée sur un dispositif de déroulement fixé sur le massif de fondation, c'est-à-dire au niveau inférieur 11 de l'installation et représenté simplement, sur les dessins, par un arbre 3 sur lequel est enfilée la bobine 2. Comme indiqué plus haut, la bobine à inspecter est habituellement déroulée suivant un plan horizontal de défilement pour inspecter sa face supérieure ou bien pour prélever un échantillon qui pourra être inspecté sur les deux faces. Dans l'invention, au contraire, la bande 20 se déroulant à partir de la bobine 2 est dirigée suivant un plan de défilement vertical P et vient s'enrouler sur un dispositif d'enroulement comportant un mandrin 4 placé au niveau supérieur 13 du bâti 1 de l'installation et entraîné en rotation autour d'un axe horizontal. Le dispositif de déroulement comporte, comme habituellement, un arbre 3 parallèle au plan de défilement P et sur lequel est enfilée la bobine 2. Cet arbre 3 est porté, à ses extrémités, par un berceau non représenté sur les dessins et formant, de préférence, un châssis en U monté coulissant sur le massif de fondation 10, perpendiculairement au plan de défilement P, de façon à assurer la verticalité de ce plan entre le premier et le troisième niveau, lors du déroulement de la bobine, quel que soit le diamètre de celle-ci. Des moyens d'application 31, 32 comprenant chacun un rouleau 31', 32' monté à l'extrémité d'un bras télescopique actionné par des vérins, permettent de maintenir la dernière spire appliquée sur la bobine pendant le déroulement. Le rouleau d'application 32' prend appui sur la bobine 2 le long d'une génératrice horizontale de façon à permettre le décollement de la bande suivant un plan vertical. Dès que l'extrémité 21 de la bande se décolle de la bobine (figure 2), elle s'engage dans un organe de prise en charge 5 représenté en détail sur la figure 3 et comportant un chariot 51 déplaçable verticalement le long du plan P de défilement de la bande et s'étendant horizontalement, parallèlement au plan P. Comme le montre la figure 3, le chariot 51 porte une pluralité de leviers 52 articulés chacun autour d'un axe 52' sur une chape 53 montée sur le chariot 51 et actionnés respectivement, chacun par un vérin 54. Les vérins 54 sont commandés en synchronisme afin de faire pivoter simultanément les leviers 52 entre une position verticale, représentée sur la figure 3, qui permet le passage d'une extrémité 21 de la bande 20 et une position abaissée, représentée sur la figure 4, pour laquelle chaque levier 52 vient prendre appui, par une extrémité arrondie, sur la bande 20 en serrant celle-ci contre une règle 56 placée du côté opposé et fixée, par ses extrémités, sur le chariot 51. Cette règle 56 présente une section transversale triangulaire avec une face interne incurvée 56', de façon à former une sorte de couteau ayant une arête 57 qui, dans la position basse du chariot 5 représentée sur la figure 3, vient s'insérer dans le dièdre formé par le plan vertical P tangent à la face externe circulaire de la bobine 2 en s'appliquant sur celle-ci. D'autre part, le chariot 5 est monté coulissant le long de rails 50 ménagés sur le bâti 1, de part et d'autre de la bande et s'étendant dans le plan P de défilement, et il est actionné par un système non représenté de façon à se déplacer verticalement entre la position basse, représentée sur la figure 3, de prise en charge de l'extrémité 21 de la bande et une position haute, représentée sur la figure 4, pour laquelle ladite extrémité 21 arrive au niveau du dispositif d'enroulement 4. Ce dispositif d'enroulement comporte, de façon connue, un mandrin cylindrique 41 monté rotatif autour d'un axe horizontal et ayant une partie articulée 42 qui peut pivoter sous l'action de vérin 43 de façon à ménager une ouverture dans laquelle s'engage l'extrémité 21 de la bande 20 dans la position haute du chariot 5. La partie articulée 42 est alors refermée par les vérins 43 sur cette extrémité 21 de la bande et le mandrin 4 est entraîné en rotation afin de commander l'enroulement de la bande 20 qui se déroule à partir de la bobine 2, celle-ci étant freinée de façon à maintenir une certaine tension de la bande 20 dans le plan vertical de défilement P. La bande traverse ainsi le plancher intermédiaire 12 qui est muni d'une ouverture 14 assez large pour permettre le passage du chariot 5 avec la bande. Cette ouverture peut être refermée, après le passage du chariot, par des volets 15 laissant simplement une ouverture rectangulaire de largeur suffisante pour éviter tout contact de la bande avec une partie fixe. L'installation se trouve alors dans la position représentée schématiquement sur la figure 1, pour laquelle une certaine longueur de bande correspondant à la différence de niveau (h) entre les planchers 12 et 13 s'étend verticalement devant une station d'inspection 6 ménagée sur le plancher intermédiaire 12. De préférence, cette inspection est effectuée visuellement par un opérateur O qui peut se déplacer librement sur le plancher 12 en contournant le plan de défilement de la bande de façon à observer directement l'une ou l'autre des deux faces 23, 24 de celles-ci. D'autre part, la station d'inspection 6 peut être équipée de divers moyens qui vont être décrits maintenant. Pour assurer la sécurité pendant les manoeuvres, deux panneaux verticaux 16, parallèles au plan de défilement P, sont montés coulissants horizontalement entre les deux planchers 12 et 13 et sont écartés seulement après rabattement des volets 15 pour permettre l'observation des deux faces 23, 24 de la bande par l'opérateur O. Par ailleurs, de chaque côté de la bande est placée une table verticale 60, 60' portée par un cadre 61, 61' qui est également monté coulissant horizontalement entre les deux planchers 12 et 13, parallèlement au plan de défilement P, de façon à se déplacer entre une position écartée, représentée sur les figures 2 et 5, qui permet notamment le passage du chariot 5 avec la bande 20 et une position d'inspection représentée sur la figure 1, pour laquelle le cadre 61 placé du côté opposé à la face inspectée 23 a été décalé de façon que la table correspondante 60 se trouve à une faible distance de la bande. Les volets 15 étant rabattus, l'opérateur O peut alors s'approcher de la bande 20 et procéder à une inspection par pierrage en prenant appui sur la table 60, par la face opposée 24 de la bande 20. Pour éviter tout risque de contact entre la table d'appui et la bande 20, la table 60 peut être reliée au cadre de support 61, par exemple par un système à parallélogramme déformable lui permettant de se déplacer parallèlement à elle-même entre une position écartée et une position d'inspection pour laquelle la table 60 se trouve pratiquement au contact de la bande 20. Cette table 60 peut, d'ailleurs, être équipée d'électro-aimants pour assurer l'application de la partie inspectée de la bande sur la table 60, au moment de l'inspection. L'opérateur O peut ainsi inspecter visuellement une première face 23 de la bande 20 et, éventuellement, effectuer un pierrage grâce à la table 60. Celle-ci est ensuite écartée de nouveau et l'opérateur, circulant sur le plancher 12, passe de l'autre côté de la bande afin d'inspecter l'autre face 24 de celle-ci. Une seconde table d'appui 60' peut alors être avancée pour venir se placer au contact de la bande 20 afin d'effectuer une opération de pierrage. Il est ainsi possible d'inspecter visuellement les deux faces de la bande sur une hauteur un peu inférieure à l'écartement h entre le plancher intermédiaire 12 et le plancher supérieur 13. Comme cette hauteur est, normalement, inférieure à la longueur d'inspection souhaitée, qui dépend de la période de marquage des cylindres du laminoir, le mandrin 4 est entraîné en rotation de façon à enrouler la longueur inspectée pour faire venir au niveau de la station d'inspection, une nouvelle longueur de bande. Il est ainsi possible, par étapes, d'inspecter la longueur nécessaire pour repérer les défauts périodiques dus au marquage des cylindres. Le procédé d'inspection verticale selon l'invention permet d'ailleurs de mesurer avec exactitude la période des défauts repérés, par exemple de la façon représentée schématiquement sur la figure 6. La station d'inspection 6 peut, en effet, être équipée d'un viseur laser 7 porté par un support 71 monté coulissant le long d'une règle graduée 72 permettant de mesurer avec précision la position du viseur 7. Lorsque l'opérateur O a repéré un défaut Dl sur la bande 20 arrêtée en position d'inspection, il en repère avec précision la position au moyen du viseur 7 (figure 6a). Il commande ensuite la rotation du mandrin 4 pour enrouler sur celui-ci la partie inspectée (figure 6b) et voit apparaître un second défaut D2 qui, s'il est placé sur la même ligne verticale y'y que le premier défaut Dl, correspond très certainement à un marquage périodique. L'enroulement de la bande est de nouveau stoppé lorsque le nouveau défaut D2 se trouve au niveau de l'opérateur. Celui-ci déplace alors le viseur 7 pour repérer avec précision la position du second défaut D2 (figure 6c). Connaissant l'angle de rotation du mandrin 4 entre les deux positions des figures 6a et 6c et le diamètre de la spire enroulée, on peut déterminer la longueur enroulée L. Le pas E entre les deux défauts périodiques Dl et D2 est alors : E = L+(Xl û X2) X1 et X2 étant les mesures des deux positions du viseur 7 le long de l'échelle 72, respectivement dans la position 6a de visée du premier défaut Dl et dans la position 6c de visée du second défaut D2. Ce pas E peut être déterminé par un calculateur qui, ayant en mémoire les caractéristiques du laminoir dans lequel a été traitée la bobine inspectée, en particulier le diamètre des cylindres et le taux de réduction d'épaisseur dans chaque cage, peut donner une indication sur l'origine des défauts détectés, en particulier les cylindres ayant provoqué un marquage périodique afin, par exemple, de repérer les cylindres à remplacer ou à rectifier. Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux détails du mode de réalisation qui vient d'être décrit à titre de simple exemple mais couvre au contraire toutes les variantes entrant dans le même cadre de protection et utilisant, notamment, des moyens équivalents. En particulier, on pourrait utiliser d'autres moyens de commande du déroulement et de l'enroulement de la bande. De même, la plateforme intermédiaire d'inspection pourrait être disposée différemment, et d'autres moyens d'inspection pourraient être utilisés. Par exemple, il est avantageux que l'inspection soit effectuée visuellement par un opérateur se déplaçant sur le plancher 12 mais la station d'inspection 6 pourrait aussi être équipée de moyens particuliers d'inspection, éventuellement automatisés
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L'invention a pour objet un procédé et une installation d'inspection de la surface d'une bande métallique enroulée en bobine, dans lequel une bobine à inspecter (2) est déroulée le long d'un plan de défilement de façon à faire passer au moins une partie de la bande dans une position d'inspection d'au moins l'une de ses faces.Selon l'invention, on fait défiler la partie (20) de la bande à inspecter le long d'un plan d'inspection (P) sensiblement vertical, entre un dispositif de déroulement (3) et un dispositif d'enroulement (4) disposés sur deux niveaux (11, 13) écartés verticalement, de part et d'autre d'un niveau intermédiaire (12) d'inspection.Ainsi, l'inspection peut être réalisée visuellement sur les deux faces (23, 24) de la bande (20) par un opérateur 0 se déplaçant sur un plancher au niveau intermédiaire d'inspection (12).
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1. Procédé d'inspection de la surface d'une bande (20) enroulée en bobine dans lequel une bobine (2) à inspecter est déroulée le long d'un plan de défilement de façon à faire passer au moins une partie de la bande dans une position d'inspection d'au moins l'une de ses faces, caractérisé par le fait que l'on fait défiler la partie de la bande (20) à inspecter le long d'un plan d'inspection (P) sensiblement vertical, entre un dispositif de déroulement (3) et un dispositif d'enroulement (4) disposés sur deux niveaux (11, 13) écartés verticalement, de part et d'autre d'un niveau intermédiaire (12) d'inspection. 2. Procédé d'inspection selon la 1, caractérisé par le fait que l'inspection est réalisée visuellement sur les deux faces (23, 24) de la bande (20) par un opérateur (0) se déplaçant sur un plancher (12) au niveau intermédiaire d'inspection et pouvant passer d'un côté ou de l'autre du plan P de défilement de la bande (20) pour l'inspection des deux faces (23, 24) de celle-ci. 3. Procédé d'inspection selon l'une des 1 et 2, caractérisé par le fait que, pour l'inspection d'une face (23) de la bande (20), celle-ci est appliquée par son autre face (24) sur une table verticale (60) déplaçable entre une position d'inspection dans le plan de défilement (P) et une position écartée. 4. Procédé d'inspection selon la 3, caractérisé par le fait que la partie inspectée de la bande (20) est appliquée sur la table par des électro-aimants équipant ladite table (60) et répartis sur la surface de celle-ci. 5. Installation d'inspection de la surface d'une bande (20) enroulée en bobine (2) comprenant des moyens (3) de commande du déroulement d'une bobine (2) à inspecter pour le passage d'au moins une partie de celle-ci, le long d'un plan de défilement P, dans une position d'inspection, caractérisée par le fait qu'elle comprend trois niveaux écartés verticalement, respectivement un premier niveau (11) sur lequel est placé un dispositif (3) de déroulement d'une bobine (2), un second niveau d'inspection (12) et un troisième niveau (13) sur lequel est placé un dispositif d'enroulement (4), au moins une partie de la bande (20) passant du dispositif de déroulement (3) au dispositif d'enroulement (4) en défilant suivant une direction sensiblement verticale devant une station d'inspection (6) placée au second niveau (12). 10 6. Installation d'inspection selon la 5, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens amovibles (5) de prise en charge de la bande (20), déplaçables verticalement entre le premier niveau (11) pour la prise en charge d'une extrémité (21) de la bande et le troisième niveau (13) pour l'engagement de ladite extrémité (21) sur le dispositif d'enroulement (4) puis sa libération du moyen de prise en charge (5). 7. Installation d'inspection selon la 6, caractérisée par le fait que les moyens de prise en charge sont montés sur un chariot (5) déplaçable, le long d'un plan de défilement (P) de la bande (20), entre deux positions écartées verticalement, l'une à proximité du dispositif de déroulement (3) au premier niveau (11) et l'autre, à proximité du dispositif d'enroulement (4) au troisième niveau (13), lesdits moyens (5) de prise en charge comportant deux parties (52, 56) placées respectivement de part et d'autre dudit plan P de défilement de la bande (20) et des moyens (54) de déplacement l'une vers l'autre desdites deux parties (52, 56) pour le serrage d'une extrémité (21) de la bande (20) dans le plan de défilement (P). 8. Installation d'inspection selon la 7, caractérisée par le fait que les moyens (5) de prise en charge comportent une partie d'appui (56) montée fixe sur le chariot (5), du même côté que la bobine (2) par rapport au plan de défilement (P) et une partie mobile (52) placée de l'autre côté du plan de défilement (P) et déplaçable transversalement audit plan pour le pinçage de l'extrémité (21) de la bande (20) contre la partie d'appui fixe (56). 9. Installation d'inspection selon la 8, caractérisée par le fait que la partie d'appui des moyens de prise en charge (5) est une règle horizontale (56) ayant une arête (57) de décollement de l'extrémité (21) de la bande (20) et que la partie mobile comprend au moins un bras (52), monté pivotant sur le chariot (5) et actionné par un vérin (54) entre une position écartée et une position de serrage de l'extrémité (21) de la bande (20) sur la règle (56). 10. Installation d'inspection selon l'une des 6 à 9, caractérisée par le fait que le dispositif d'enroulement (4) comporte un organe de pinçage (42) dans lequel vient s'engager une extrémité (21) de la bande (20) dépassant au-dessus des moyens de prise en charge (5). 11. Installation d'inspection selon l'une des 5 à 10, caractérisée par le fait que le second niveau forme une station d'inspection(6) ménagée sur un plancher (12) muni d'une ouverture (14) de passage de la bande et sur lequel peut se déplacer un opérateur 0 pour l'inspection visuelle de l'une (23) ou l'autre face (24) de la bande, de part et d'autre du plan de défilement (P) de celle-ci. 12. Dispositif d'inspection selon la 11, caractérisé par le fait que la station d'inspection (6) est équipée d'au moins une table (60) s'étendant sensiblement dans le plan de défilement (P), sur au moins un côté de celui-ci, ladite table (60) étant montée sur un cadre (61) déplaçable parallèlement audit plan (P), entre une position écartée et une position d'application sur la table d'une face correspondante (24) de la bande (20) pour l'inspection de l'autre face (23) par un procédé de pierrage. 13. Dispositif d'inspection selon la 12, caractérisé par le fait que la table (60) est équipée d'une pluralité d'électro-aimants répartis sur sa surface, pour l'application sur celle-ci, de la face (24) de la bande (20).15
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B
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B65,B21,B24
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B65H,B21B,B24B
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B65H 20,B21B 38,B24B 33
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B65H 20/00,B21B 38/00,B24B 33/055
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FR2893464
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A1
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DISPOSITIF DE GENERATION DE SIGNAUX DE SYNCHRONISATION A TRES FAIBLE GIGUE
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L'invention concerne un dispositif de génération de signaux de synchronisation à très faible gigue. L'invention s'applique en particulier à la synchronisation du déclenchement d'impulsions laser dans un système de fusion thermonucléaire par confinement inertiel. Classiquement, dans un tel système, une cible, sous forme de microbille comprenant un mélange de deutérium et de tritium, est soumise à l'irradiation conjointe et simultanée d'un nombre élevé de faisceaux lasers pendant un laps de temps très court. Sous l'effet de cette irradiation, les couches superficielles sont consommées par ablation et le matériau de la bille transformé en plasma à haute température. La volatilisation des couches superficielles, génère selon le principe de la conservation de la quantité de mouvement, une onde de choc centripète qui vient confiner violemment le plasma. Le processus de fusion thermonucléaire prend naissance lorsque le produit du temps de confinement par température atteint une valeur de seuil (loi de Lawson). ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Le projet américain NIF (National Ignition Facility), dont on trouvera une description dans la revue ICF Quaterly report, Vol. 9, No. 1, Oct.-Dec. 1998, ainsi que le projet français LMJ (Laser Méga Joule) prévoient un grand nombre faisceaux (192 dans le système NIF, 240 dans le système LMJ) convergents vers une cible D-T capables de délivrer ensemble une puissance de près de 2 MJ pendant un durée de 10-20 ns. Une condition critique du confinement inertiel est l'arrivée simultanée des fronts d'onde sur la cible laser. Ceci est d'autant plus vrai que pour obtenir un gain énergétique élevé (rapport en énergie thermonucléaire dégagée sur énergie lumineuse injectée) on est amené à n'allumer que le centre de la microbille (principe d'allumage par point chaud central). La simultanéité d'arrivée des impulsions lasers sur la microbille est également nécessaire pour obtenir un confinement isotrope, tout défaut de simultanéité se traduisant par une perte de sphéricité du point chaud. Pour donner un ordre de grandeur de la contrainte de simultanéité, le cahier des charges du système NIF indique une tolérance maximale de 12 ps. Cette contrainte de simultanéité suppose que l'on sache fournir aux lasers d'injection des signaux de synchronisation avec une précision et une stabilité temporelles élevées. Un dispositif de génération de tels signaux de synchronisation est connu du document précité et est illustré en Fig. 1. Un générateur d'impulsions électriques 110 fournit une impulsion de durée 100ps à un modulateur électro-optique 120. L'impulsion optique correspondante est ensuite amplifiée par passage dans un amplificateur 130 constitué d'une série de fibres pompées avant d'être divisée au moyen d'un diviseur optique 135 connecté à une pluralité de fibres 1401r..,140M, jouant le rôle de lignes à retard. Les impulsions optiques issues de ces fibres sont transformées en impulsions électriques par des photodétecteurs 1501r..,150g, les signaux de sortie de ces photodétecteurs pilotant ensuite les différents ensembles de génération d'impulsion laser 1601r..,160M. Ce dispositif présente cependant un certain nombre de limitations dues aux disparités et aux fluctuations des temps de réponse des photodétecteurs PD. A supposer même que l'on puisse compenser en moyenne les disparités de temps de réponse de ces photodétecteurs, les fluctuations temporelles introduisent une gigue relative des signaux de synchronisation, préjudiciable à la condition de simultanéité précédemment évoquée. On appellera gigue relative de deux signaux la fluctuation de leur écart temporel. Plus précisément, si les deux signaux de synchronisation s'expriment sous la forme de fonctions aléatoires . S1 (t) = S (to+tù T1 ùg1 (T1) ) S2 (t) = S (to+tù T2ù g2 (T2) ) où to est un instant de référence, S(t) un signal déterministe ayant servi à générer les signaux de synchronisation, T1i T2 sont les retards affectant respectivement les deux signaux par rapport à l'instant de référence et g1(r1), g2(T2) des variables aléatoires représentant les gigues respectives des deux signaux. On appellera gigue relative des signaux de synchronisation, la variable aléatoire g21=g2 (r2) -g1 (r1) . Cette variable aléatoire g21 est de moyenne nulle comme g1 (r1) et g2(T2) et de variance 612 . La valeur 612 donne une mesure de la valeur quadratique moyenne de la gigue et aussi dénommée gigue RMS (root-mean-square). Par commodité de langage nous l'appellerons également gigue , l'ambiguïté étant levée par le contexte. Généralement la densité de probabilité de la variable aléatoire g21 est gaussienne et s'exprime alors sous la forme : 1 g2 p(g21 = g) = exp(ù) I2,ro 2 612 Un but de la présente invention est de prévoir un dispositif de génération de signaux de synchronisation à très faible gigue, au sens défini plus haut, notamment pour la synchronisation du déclenchement d'impulsions laser dans un système de fusion thermonucléaire par confinement inertiel. EXPOSÉ DE L'INVENTION A cette fin l'invention est définie par un dispositif de génération de signaux de synchronisation à très faible gigue comprenant un générateur de signal électrique maître, une pluralité de premiers retards réalisés sous forme d'éléments électriques passifs, lesdits premiers retards étant organisés selon une structure d'arbre, les noeuds dudit arbre comportant des diviseurs de signal, ledit arbre étant alimenté à sa racine par le signal électrique maître et délivrant à ses extrémités lesdits signaux de synchronisation. Avantageusement, les éléments électriques passifs sont des lignes coaxiales adaptées. Selon un mode préférentiel de réalisation, le dispositif comprend en outre des retards réglables, dits seconds retards, disposés en série avec lesdits premiers retards et de résolution temporelle inférieure à la résolution temporelle de ceux-ci. Avantageusement, lesdits seconds retards seront constitués de circuits actifs, chaque circuit actif comprenant un détecteur d'impulsion, un générateur de rampe de tension, un comparateur de tension par rapport à une tension de seuil et un générateur d'impulsion, arrangés en série. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise par la description de modes de réalisation à l'aide des figures suivantes : - la Fig. 1 illustre un système de génération de signaux de synchronisation connu de l'état de la technique ; - la Fig. 2 illustre un système de génération de signaux de synchronisation selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la Fig. 3 illustre un système de génération de signaux de synchronisation selon un second mode de réalisation de l'invention ; - la Fig. 4 illustre un élément électrique 5 actif permettant de générer un retard de grande précision. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS L'idée à la base de l'invention est de 10 s'affranchir des conversions électro-optique et optoélectrique pénalisantes en termes de gigue. Pour ce faire, il est proposé de générer les signaux de synchronisation à partir d'un signal électrique unique ou signal maître, retardé à travers un ensemble de 15 retards répartis de manière arborescente, les retards étant constitués par des éléments électriques passifs. La Fig. 2 illustre un tel système. Le générateur 210 produit un signal électrique maître dont seront issus les signaux de synchronisation. Ce signal 20 est préférentiellement une impulsion de forte amplitude mais peut également, par exemple, prendre la forme d'un échelon montant. De manière générale, il suffira que ce signal contienne un motif susceptible, soit directement soit indirectement au moyen d'un traitement approprié, 25 linéaire (par exemple dérivation) ou non linéaire (par exemple seuillage), de définir précisément un temps de référence. Ce signal électrique, après amplification éventuelle, est ensuite retardé par un jeu de retards 30 DLI ; DLZ , DL2~ ; DL3 , DL33 ; ... ; DLN , . . DLN organisés selon un arbre dont les noeuds 230 sont constitués de diviseurs : le signal retardé par le retard de premier rang DLl est injecté au moyen du diviseur S]' dans k2 retards de second rang DLZ,..DLZZ, les signaux issus de ces retards étant eux-mêmes divisés et ainsi de suite. Les signaux issus des kN retards de dernier rang N, soit DLN,..DLN, forment les différentes voies de synchronisation. L'arbre peut être d'ordre 2 (chaque noeud alimentant alors deux branches), auquel cas les diviseurs peuvent être constitués de coupleurs 6 dB, ou d'ordre supérieur. Le nombre de branches alimentées par un noeud peut varier d'un noeud à l'autre. Les diviseurs ne présentent pas nécessairement un gain identique sur les différents ports de sortie, ceci afin de tenir compte par exemple des tailles différentes des sous-arbres connectés à ces ports, ou pour équilibrer les gains des signaux de synchronisation. Les retards sont constitués d'éléments électriques passifs, c'est-à-dire non alimentés par une source d'énergie électrique et par conséquent possédant des caractéristiques non tributaires de variations de tension ou de courant d'une telle source. Les retards passifs seront par exemple constitués de lignes de propagation. On peut montrer mathématiquement de manière simple, en utilisant la loi des grands nombres, que la gigue en sortie d'une ligne de propagation présente une distribution de probabilité gaussienne. La variance (gigue RMS) sera d'autant plus élevée que la ligne de propagation est longue, la loi de variation étant théoriquement linéaire. De manière préférentielle, les retards passifs seront réalisés au moyen de lignes coaxiales. Outre le fait que les lignes coaxiales présentent une bonne immunité contre le bruit et la diaphonie, elles possèdent la propriété remarquable de ne pas générer de gigue, et ce, même sur des longueurs importantes. A titre d'exemple, une ligne coaxiale de 200m possède une gigue non détectable par les appareils de mesure actuels, et par conséquent largement inférieure à 5 ps. Les lignes coaxiales sont avantageusement adaptées, par exemple à une impédance caractéristique de 50Q. Il est néanmoins difficile de réaliser des retards avec un haut degré de résolution au moyen de lignes coaxiales. En pratique, une résolution de longueur de 5mm à 10mm peut être obtenue, soit une résolution temporelle de l'ordre de 25ps. De manière plus générale, il s'avère délicat de réaliser des retards passifs présentant une résolution temporelle élevée. Selon un second mode de réalisation de l'invention, la résolution des retards est accrue au prix d'une légère perte de performance en termes de gigue relative. Pour ce faire, le système de synchronisation comprend, outre un arbre de retards passifs, avantageusement réalisés par des lignes coaxiales, un second type de retards, réglables, avantageusement placés dans les branches extrémales, c'est-à-dire les branches se terminant par une extrémité de l'arbre. La Fig. 3 illustre le second mode de réalisation dans lequel les éléments identiques à ceux de la Fig. 2 sont notés de manière identique. Les retards de second type, notés RDLN,..RDLN sont présents dans les branches extrémales, en série avec les retards de premier type DLN,..DLN. Le signal maître généré par le générateur 310 est retardé dans l'arbre des retards du premier type puis par les retards réglables RDLN, .. RDLN . Les retards RDLN, .. RDLN sont susceptibles de réglage fin, avec une résolution inférieure à celle d'obtention des retards du premier type. Un exemple de retard de second type est illustré schématiquement en Fig. 4. Il est constitué d'un circuit électronique actif comprenant un détecteur d'impulsion 400, un générateur de rampe de tension à haute précision 410, un comparateur de tension 420 et un générateur d'impulsion 430. Lorsqu'une impulsion entrante est détectée par le détecteur d'impulsion 400, un premier signal de déclenchement est transmis au générateur de rampe. La tension en sortie de ce dernier est comparée à une tension de seuil Vth au moyen du comparateur 420. Le comparateur peut être réalisé à partir d'un amplificateur opérationnel, un miroir de courant ou tout système analogue bien connu de l'homme du métier. Lorsque la tension de rampe atteint la tension de seuil, un second signal de déclenchement est transmis au générateur d'impulsion 430. Le générateur de rampe peut être constitué d'un intégrateur à très faible pente. Le réglage se fait par exemple en modifiant la tension de seuil. Ce type de dispositif permet d'atteindre une résolution de retard de l'ordre de 2 à 3 ps. Supposons maintenant que l'on souhaite réaliser un retard de valeur donnée aT et que l'on dispose d'un ensemble de N retards du premier type, soit N valeurs discrètes croissantes Ato,At1,At2,...,AtN1. On choisira avantageusement une série géométrique de raison 2, à savoir OtN 1 = 20tN2... = 20t1 = 2Ato . Pour At (2N -1)Ato il sera alors possible de trouver des valeurs binaires ao,al,..,aN1 telles que aoAto +alAt1 +..,+aN 1AtN 1 approche aT à mieux que Oto /2 près. Le retard aT sera réalisé par la mise en série des retards discrets Otl pour lesquels al =1. En utilisant un retard à réglage fin et de faible excursion (toutefois supérieure ou égale à Oto/2), en série avec lesdits retards discrets, il est alors possible d'approcher aT à ôt près, où ôt est la résolution de retard ôt Oto/2. L'insertion de ces retards se fait cependant au prix d'une augmentation de gigue relative. En effet, soit deux signaux de synchronisation Sp, S',2-leur gigue relative s'écrit bien entendu : gpq+rpq où gpq est la gigue relative introduite par les retards du premier type et rpq est la gigue relative introduite par les retards du second type. gpq et rpq étant des variables aléatoires indépendantes, si l'on note Ypq et ppq leurs densités de probabilité respectives, gpq+rpq possède une densité de probabilité ypq ppq et donc de variance plus élevée que la variance 6pq de gpq. Si l'on souhaite disposer d'un réglage indépendant des signaux de synchronisation, les retards du second type ne seront placés que dans les branches extrémales, c'est-à-dire dans les branches connectées aux extrémités de l'arbre. L'ajout d'un retard du second type, non partagé par toutes les voies de synchronisation, ajouterait une gigue supplémentaire à celle déjà évoquée. A contrario, si l'on se contente d'un réglage commun à une pluralité de signaux de synchronisation, un retard de second type réglable sera placé à la racine du plus petit sous-arbre les délivrant. Il convient de noter que les variations de retards dues aux variations de température peuvent être automatiquement compensées au moyen d'un ou de retard(s) de second type, commandé(s) par un ou des capteur(s) en température. Cette compensation sera d'autant plus aisée que la variation de retard induite par la variation de température d'une ligne coaxiale est essentiellement déterministe. Les signaux de synchronisation à faible gigue générés par le système selon l'invention peuvent être utilisés pour le déclenchement d'impulsions laser ou servir de référence temporelle (marqueur temporel) à des appareils de mesure. De manière plus générale, le système de synchronisation selon l'invention permet de distribuer une information temporelle précise à des systèmes distants tout en étant particulièrement robuste. A ce titre, elle trouve également application à la synchronisation de systèmes synchrones répartis, notamment dans les réseaux de télécommunications. Le système décrit peut prendre en charge l'intégralité de la fonction de synchronisation ou être intégré dans un système de synchronisation déjà existant
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L'invention concerne un dispositif de génération de signaux de synchronisation à très faible gigue, notamment pour la synchronisation du déclenchement d'impulsions laser dans un système de fusion thermonucléaire à confinement inertiel, comprenant un générateur de signal électrique maître, une pluralité de premiers retards réalisés sous forme d'éléments électriques passifs, lesdits premiers retards étant organisés selon une structure d'arbre, les noeuds dudit arbre comportant des diviseurs de signal, ledit arbre étant alimenté à sa racine par le signal électrique maître et délivrant à ses extrémités lesdits signaux de synchronisation.
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1. Dispositif de génération de signaux de synchronisation à très faible gigue, notamment pour la synchronisation du déclenchement d'impulsions laser dans un système de fusion thermonucléaire à confinement inertiel, caractérisé en ce qu'il comprend un générateur de signal électrique maître, une pluralité de premiers retards réalisés sous forme d'éléments électriques passifs, lesdits premiers retards étant organisés selon une structure d'arbre, les noeuds dudit arbre comportant des diviseurs de signal, ledit arbre étant alimenté à sa racine par le signal électrique maître et délivrant à ses extrémités lesdits signaux de synchronisation. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les éléments électriques passifs sont des lignes coaxiales adaptées. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les valeurs desdits premiers retards appartiennent à une série harmonique de raison 2. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des retards réglables, dits seconds retards disposés en série avec lesdits premiers retards et de résolution temporelle inférieure à la résolution temporelle de ceux-ci. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que lesdits seconds retards sont placés dans les branches extrémales de l'arbre. 6. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que lesdits seconds retards sont constitués de circuits actifs. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que chaque circuit actif comprend un détecteur d'impulsion, un générateur de rampe de tension, un comparateur de tension par rapport à une tension de seuil et un générateur d'impulsion, arrangés en série.
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H,G
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H03,G21,H01
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H03K,G21B,H01S
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H03K 5,G21B 1,H01S 3,H03K 3
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H03K 5/15,G21B 1/11,H01S 3/23,H03K 3/86
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FR2901860
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A1
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ELEMENT FEMELLE DE RACCORD ET RACCORD RAPIDE INCORPORANT UN TEL ELEMENT
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L'invention a trait à un élément femelle de raccord rapide ainsi qu'à un raccord rapide pour une installation de manutention de fluide sous pression qui comprend, entre autres, un tel élément femelle. Dans le domaine de la jonction amovible de canalisations parcourues par un fluide sous pression, il est connu d'utiliser un élément femelle de raccord qui comprend des moyens commandés de verrouillage d'un élément mâle en configuration emmanchée dans l'élément femelle, c'est-à-dire en configuration raccordée des canalisations. Il est connu de EP-A-1 531 297 d'utiliser des doigts de verrouillage mobiles en translation dans des logements inclinés par rapport à l'axe d'emmanchement des éléments mâle et femelle. Chaque doigt de verrouillage est muni d'une patte, faisant saillie radialement par rapport au corps de l'élément femelle et destinée à interagir avec une bague de commande de la position du doigt de verrouillage. Cette bague de commande exerce sur la patte de chaque doigt de verrouillage des efforts dirigés parallèlement à l'axe d'emmanchement. Dans ce dispositif connu, le déplacement des doigts de verrouillage dans leur logement pose des difficultés. En effet, les efforts exercés par la bague de commande étant dirigés parallèlement à l'axe d'emmanchement, les doigts de verrouillage ont tendance à basculer dans leurs logements. Ce basculement s'oppose à l'action de la bague de commande pour engager les doigts de verrouillage dans la gorge périphérique de l'élément mâle ou pour les en extraire. C'est à cet inconvénient qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un élément femelle de raccord rapide susceptible de coopérer avec un élément mâle et pourvu d'un système de verrouillage dont la mise en oeuvre est aisée. A cet effet, l'invention a pour objet un élément femelle de raccord rapide destiné à la jonction amovible de canalisations de fluide sous pression, cet élément étant apte à recevoir un élément mâle en emmanchement selon un axe longitudinal et étant équipé d'au moins un organe de verrouillage allongé, mobile en translation parallèlement à un axe oblique par rapport à l'axe d'emmanchement des éléments, cet organe étant pourvu d'une première extrémité, destinée à être engagée dans une gorge périphérique de l'élément mâle emmanché dans l'élément femelle, et d'une tête faisant saillie radialement par rapport à une surface radiale externe du corps de l'élément femelle et engagée entre un premier et un deuxième composants commandés par une bague principale montée autour du corps de l'élément femelle avec possibilité de translation parallèlement à l'axe d'emmanchement, cet élément de raccord étant caractérisé en ce que la tête de l'organe de verrouillage est pourvue d'au moins une oreille définissant une première surface, orientée vers la première extrémité et apte à recevoir en appui glissant une surface correspondante du premier composant, le plan de glissement entre la première surface et la surface correspondante du premier composant étant incliné selon un angle compris entre environ 75 et 105 par rapport à l'axe de translation de l'organe de verrouillage. Grâce à l'invention, le système de verrouillage comprenant au moins un organe ou doigt de verrouillage et la bague principale commandant les premier et deuxième composants remplit efficacement sa fonction de blocage d'un élément mâle en configuration emmanchée, tout en assurant un passage aisé entre les positions verrouillée et déverrouillée du doigt de verrouillage. En effet, grâce à l'inclinaison du plan de glissement par rapport à l'axe de translation de l'organe de verrouillage, l'effort exercé par le premier composant sur le doigt de verrouillage est sensiblement parallèle à l'axe de déplacement en translation du doigt. Cet effort est donc transmis efficacement au doigt pour le déplacer en translation dans son logement entre les positions verrouillée et déverrouillée, en minimisant son basculement. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - la première surface est inclinée selon un angle 10 compris entre environ 75 et 105 par rapport à l'axe de translation de l'organe ; - la surface correspondante du premier composant est inclinée selon un angle compris entre environ 75 et 105 par rapport à l'axe de translation de l'organe ; 15 - la tête forme au moins une deuxième surface, orientée à l'opposé de la première extrémité et apte à recevoir en appui glissant une surface correspondante du deuxième composant, le plan de glissement entre la deuxième surface et la surface correspondante du deuxième composant 20 étant incliné selon un angle compris entre environ 75 et 105 par rapport à l'axe de translation de l'organe ; - les plans de glissement sont inclinés par rapport à l'axe de translation de l'organe selon un angle compris entre environ 75 et 95 ; 25 - la tête comporte deux oreilles disposées de part et d'autre d'une tige de jonction entre la première extrémité et la tête ; - le premier composant est une bague fendue distincte de la bague principale et apte à être déplacée en 30 translation, parallèlement à l'axe d'emmanchement et en direction de l'organe, sous l'action de la bague principale ; - la tige de l'organe est destinée à être reçue dans une fente de la bague fendue, la première surface définie par chaque oreille étant apte à recevoir en appui glissant une surface correspondante d'une portion latérale de la fente ; - le deuxième composant est une bague secondaire distincte de la bague principale et apte à coulisser par rapport à la bague principale, parallèlement à l'axe d'emmanchement, sous l'action de l'organe et de moyens élastiques ; - une même bague, distincte de la bague principale, constitue les premier et deuxième composants et est apte à être déplacée en translation parallèlement à l'axe d'emmanchement et en direction de l'organe, sous l'action de la bague principale ; - chaque oreille de l'organe de verrouillage est apte à être reçue dans une rainure de la bague constituant les premier et deuxième composants, la première surface définie par l'oreille étant apte à recevoir en appui glissant une surface correspondante d'un bord de la rainure, ce bord appartenant au premier composant. L'invention concerne également un raccord rapide pour une installation de manutention de fluide sous pression qui comprend un élément mâle et un élément femelle, et dont l'élément femelle est tel que décrit ci-dessus. Un tel raccord est plus facile à manipuler et plus fiable que ceux de l'état de la technique. Il peut être appliqué dans le domaine du remplissage des réservoirs de véhicule automobile, auquel cas l'élément mâle est raccordé à une canalisation d'alimentation d'un réservoir de carburant de véhicule. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre de deux modes de réalisation d'un élément femelle et d'un raccord rapide conformes à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une coupe longitudinale d'un élément femelle de raccord conforme à un premier mode de 5 réalisation de l'invention ; -la figure 2 est une coupe longitudinale d'un raccord conforme à l'invention incorporant l'élément femelle de la figure 1, lors de l'emmanchement de ses éléments mâle et femelle ; 10 - la figure 3 est une vue analogue à la figure 2 lorsque les éléments mâle et femelle sont en position emmanchée ; - la figure 4 est une vue à plus grande échelle du détail IV de la figure 3 lors du désaccouplement des 15 éléments mâle et femelle ; - la figure 5 est une vue à plus grande échelle du détail V de la figure 4, la dimension des efforts ayant été augmentée pour une meilleure visualisation ; - la figure 6 est une vue en perspective et à 20 plus grande échelle d'un doigt de verrouillage de l'élément femelle représenté aux figures 1 à 3 ; - la figure 7 est une vue en perspective et à plus grande échelle de composants de verrouillage et déverrouillage de l'élément femelle représenté aux figures 25 1 à 3 ; - la figure 8 est une vue analogue à la figure 4 pour un raccord incorporant un élément femelle conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention, lors du désaccouplement de ses éléments mâle et femelle ; 30 - la figure 9 est une vue en perspective et à plus grande échelle d'un doigt de verrouillage de l'élément femelle de la figure 8 ; et - la figure 10 est une vue en perspective et à plus grande échelle de composants de verrouillage et déverrouillage de l'élément femelle de la figure 8. Le raccord rapide R représenté sur les figures 2 et 3 comprend un élément femelle A et un élément mâle B prévus pour s'emmancher l'un dans l'autre dans la direction d'un axe X-X', qui est un axe longitudinal commun aux éléments A et B. La partie arrière de l'élément femelle A est raccordée fluidiquement à une première canalisation C1, alors que la partie arrière de l'élément mâle B est raccordée à une seconde canalisation C2. A titre d'exemple, l'élément mâle B est monté sur un véhicule automobile et la canalisation C2 sert à alimenter le réservoir de carburant non représenté de ce véhicule en gaz, sous une pression de l'ordre de 250 bars, alors que l'élément femelle A est relié par la canalisation C1 à une source non représentée de carburant sous pression. Dans ce cas, l'élément femelle A peut équiper une station service et être destiné à coopérer successivement avec les éléments mâles B montés sur différents véhicules automobiles. L'élément mâle B comprend un corps tubulaire 11 sur lequel est raccordée la canalisation C2 et qui définit un canal interne 12 de circulation de fluide. Ce canal peut constituer un logement pour un clapet anti-retour non représenté. Un joint torique 13 est monté dans une gorge périphérique interne 14 du corps 11, de manière à assurer l'étanchéité du raccordement des canalisations C1 et C2 en position emmanchée des éléments A et B. Sur sa surface radiale externe 15, le corps 11 est pourvu d'une gorge périphérique 16 dont le profil est défini par un fond 16a plat et des côtés 16b et 16c divergents en s'éloignant du fond 16a. Ainsi, le fond 16a est cylindrique, alors que les côtés 16b et 16c sont tronconiques. L'élément mâle B est à symétrie de révolution autour d'un axe XB-X'B qui est confondu avec l'axe X-X' lors de l'emmanchement de cet élément mâle dans l'élément femelle A. On note G1 la génératrice de la surface du côté 16c de la gorge 16 qui est le plus proche de l'extrémité lia du corps 11 destinée à être introduite dans l'élément A. Cette génératrice est rectiligne et oblique par rapport à l'axe XB-X'B, avec un angle d'obliquité a égal à environ 45 . La surface engendrée par la génératrice G1 est donc une surface tronconique de demi-angle au sommet a. L'élément femelle A comprend un corps 21 également tubulaire et sur lequel est raccordée la canalisation C1. Ce corps définit un canal central 22 dans lequel est disposé un clapet 23 mobile parallèlement à un axe XA-X'A qui est un axe central de l'élément A, confondu avec l'axe X-X' lors de l'emmanchement des éléments A et B. Le clapet 23 comprend une partie pleine 23a et une partie creuse 23b, la partie pleine 23a ayant une surface externe 23c cylindrico- conique destinée à venir en appui contre un siège 21a formé par le corps 21. Un joint torique 24 est installé dans une gorge interne 25 du corps 21 et destiné à assurer l'étanchéité avec la surface 23c ou avec la surface radiale externe 23d de la partie 23b. Un ressort 26 exerce sur une collerette 23e du clapet 23 un effort élastique F1 tendant à plaquer la partie 23a contre le siège 21a, c'est-à-dire à fermer l'élément femelle A. Une bague principale 30 est montée autour du corps 21 et est mobile en translation par rapport à celui-ci et parallèlement à l'axe XA-X'A, comme représenté par la flèche F2 à la figure 1. Cinq doigts de verrouillage 40 sont prévus pour être partiellement engagés dans la gorge 16 de l'élément B dans la configuration emmanchée représentée à la figure 3. Chaque doigt 40 est disposé dans un logement 27 ménagé dans le corps 21, les dimensions du logement 27 étant telles que la surface 27a délimitant le logement peut coopérer avec la surface externe 40a d'une partie cylindrique 40A du doigt 40, à génératrice droite et à base circulaire, pour guider le doigt 40 en translation. La surface 27a forme une butée 27c sur laquelle vient en appui un talon 40f du doigt 40, ce qui limite le mouvement du doigt vers le canal 22. Le logement 27 est débouchant à la fois au niveau du canal 22 et au niveau d'un volume V défini entre la surface radiale externe 21b du corps 21 et la surface radiale interne 30b de la bague principale 30. Le logement 27, représenté à plus grande échelle à la figure 4, s'étend dans la direction d'un axe X27-X'27 qui est oblique par rapport à l'axe XA-X'A, c'est-à-dire à l'axe X-X' lorsque les éléments mâle et femelle sont en configuration d'emmanchement. On note l'angle d'obliquité entre les axes X27-X' 27 et XA-X' A. Cet angle R est choisi égal à l'angle a. En pratique, les angles a et (3 peuvent avoir des valeurs comprises entre 15 et 65 , de préférence entre 30 et 55 . Les axes X27-X' 27 et XA-X' A sont convergents en direction de l'embouchure 22a du canal 22 par laquelle est introduit l'élément mâle B. Chaque doigt 40 est pourvu d'une extrémité 40b qui est destinée à faire saillie dans le canal 22 à partir du logement 27 pour être engagée dans la gorge 16. L'extrémité 40b est délimitée par une surface 40c tronconique et concave, de demi-angle au sommet, par rapport à l'axe longitudinal X4o-X'40 de la partie 40A, de valeur égale à celle de a et de rayon de courbure analogue à celui de la surface formant le côté 16c, de telle sorte que l'extrémité 40b et le côté 16c sont complémentaires au niveau de la surface 40c, ce qui garantit un appui surfacique entre le doigt 40 et le corps 11. L'extrémité 40b est également délimitée par une surface 40d en portion de cylindre, à section circulaire de géométrie complémentaire de celle du fond 16a de la gorge 16. Il est ainsi possible d'obtenir un appui du doigt 40 dans la gorge 16 à la fois sur son fond 16a et sur son côté 16c. En variante, l'extrémité 40b peut être en appui sur le bord 16c sans contact entre la surface 40d et le fond 16a car la coopération de la surface 27c et du talon 40f limite le déplacement centripète du doigt 40. Dans la mesure où elle ne vient pas en appui contre le fond 16a, la surface 40d peut avoir une géométrie autre que celle mentionnée ci-dessus. Elle peut être aplatie, pour autant qu'elle ne gêne pas l'appui surfacique entre la surface 40c et le bord 16c. Lorsqu'il est en place dans le logement 27, le doigt 40 a son axe X40-X' 40 confondu avec l'axe X27-X' 27. Le doigt 40 est également pourvu d'une tête 40e faisant saillie radialement par rapport à la surface 21b à l'extérieur du logement 27. La tête 40e comporte deux oreilles 40g disposées de part et d'autre d'une tige 40j de jonction entre la partie cylindrique 40A et la tête 40e. Les oreilles 40g définissent chacune une première surface 40h de la tête 40e, orientée vers l'extrémité 40b, sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal X40-X'40 du doigt 40 qui est confondu avec l'axe X27-X'27 en configuration montée de l'élément A. Par ailleurs, la tête 40e forme une deuxième surface 40i qui est orientée à l'opposé de l'extrémité 40b, sensiblement perpendiculairement à l'axe X40-X'40. Plus spécifiquement, les surfaces 40h et 40i peuvent être inclinées de manière acceptable, par rapport à l'axe longitudinal X40-X'40 du doigt 40, selon un angle respectif yl ou y2 compris entre environ 75 et 105 . La tête 40e est engagée entre une bague secondaire 31 et une bague fendue 33. La bague fendue 33 est commandée par la bague principale 30. La bague secondaire 31 est chargée par un ressort 32 et mobile parallèlement à l'axe XA-X'A dans le volume V défini entre la surface radiale externe 21b du corps 21 et la surface radiale interne 30b de la bague principale 30. Ainsi, la bague 31 est commandée par la bague principale 30 et par le ressort 32. La face avant 33c de la bague fendue 33, orientée vers l'embouchure 22a de l'élément femelle A, est en appui contre un épaulement 30c ménagé sur la surface interne 30b de la bague principale 30. La tige 40j de chaque doigt 40 est engagée dans une fente 33a de la bague 33. Les surfaces 33b de portions latérales 33d de chaque fente 33a sont aptes à coopérer par appui glissant avec les premières surfaces 40h définies par les oreilles 40g de chaque doigt 40. Chaque surface 40h comprend une première portion 40h1r située du côté de la bague 33 et de l'épaulement 30c par rapport à l'axe X40-X' 40, et une deuxième portion 40h2, située à l'opposé de la bague 33 du côté de la bague 31 par rapport à l'axe X40-X' 40. Ainsi, les portions 40h1 et 40h2 s'étendent de part et d'autre de l'axe X40-X' 40. Chaque surface 33b est inclinée par rapport à une direction radiale de la bague 33, de manière à venir efficacement en appui glissant contre les portions successives 40h1 et 40h2 de chaque surface 40h. En particulier, la surface 33b est sensiblement parallèle à la surface 40h, ce qui permet un appui surfacique de la surface 33b sur la surface 40h correspondante. A partir de la position emmanchée des éléments A et B, lorsque la bague principale 30 de l'élément A est déplacée manuellement par un opérateur en direction de l'arrière du corps 21, c'est-à-dire en direction de la canalisation C1r par un effort dans le sens de la flèche F2 de la figure 4, l'épaulement 30c exerce sur la face 33c de la bague 33 un effort F3 qui a pour effet de déplacer chaque fente 33a par rapport à la tige 40j, en entraînant les surfaces 33b des portions latérales 33d de chaque fente 33a en direction des surfaces 40h. Lorsque ces surfaces 33b entrent en contact avec les portions 40h1 des surfaces 40h, elles exercent sur ces surfaces un effort F4 qui a pour effet de déplacer chaque doigt 40 dans le logement 27 correspondant en direction du volume V, à l'encontre de l'effort exercé par le ressort 32. Du fait de l'inclinaison des surfaces 40h et 33b de la valeur choisie pour l'angle yl, le plan de glissement P1 entre chaque surface 40h et la surface correspondante 33b, qui correspond au plan des surfaces 40h et 33b en appui glissant l'une contre l'autre, est incliné selon l'angle y, et l'effort F4 est sensiblement parallèle aux axes X40X' 90 et X27-X' 27 confondus. Le déplacement du doigt 40 dans le logement 27 sous l'action de la bague 33 permet l'extraction de son extrémité 40b de la gorge 16 et du canal 22. Le doigt 40 ne s'oppose alors pas à un retrait de l'élément mâle B hors du canal 22. Le ressort 32 installé dans le volume V exerce sur la 30 bague secondaire 31 un effort de rappel élastique F5, dirigé vers la bague fendue 33 et le doigt 40. Lorsque l'effort exercé sur la bague principale 30 est relâché, l'effort F5 est transmis à chaque doigt 40 sous la forme d'un effort F6, visible à la figure 3, exercé par une surface 31b de la bague secondaire 31 sur la deuxième surface 40i de la tête 40e. La surface 31b est sensiblement parallèle à la surface 40i. Du fait de l'inclinaison de la surface 40i de la valeur choisie pour l'angle y2r le plan de glissement P2 entre la surface 40i et la surface correspondante 31b, qui correspond au plan des surfaces 40i et 31b en appui glissant l'une contre l'autre, est incliné selon l'angle Y2 et l'effort F6 est sensiblement axial et parallèle aux axes X40-X'40 et X27-X'27 confondus. Chaque doigt 40 est alors déplacé dans le sens inverse du mouvement précédemment mentionné, pour atteindre la position représentée aux figures 1 et 3 où il fait saillie dans le canal 22. De manière avantageuse et comme réalisé dans le mode de réalisation décrit, la surface 40h est fuyante, c'est-à- dire que l'angle y1 d'inclinaison de la surface 40h par rapport à l'axe longitudinal X40-X'40 du doigt 40 est strictement inférieur à 90 , lorsqu'il est pris entre la portion 40h1 de la surface 40h et la portion de l'axe X40-X'40 définie entre l'extrémité 40b du doigt 40 et la surface 40h. De cette manière, il est possible d'éliminer tout risque résiduel de basculement du doigt 40 dans son logement 27, comme illustré par le diagramme de forces à la figure 5. La figure 5 représente l'interaction entre une surface 33b et une surface 40h, étant entendu qu'une analyse similaire peut être menée pour l'interaction entre une surface 31b et une surface 40i fuyante, c'est-à-dire pour laquelle l'angle y2 est strictement inférieur à 90 lorsqu'il est pris entre une portion 40i1 de la surface 40i située du côté de la bague 31 par rapport à l'axe X40-X'40 et la portion de l'axe X40-X'40 définie depuis la surface 40i à l'opposé de l'extrémité 40b du doigt 40. L'effort F4, correspondant à l'action de la surface 33b sur la surface 40h, est orienté perpendiculairement à la surface 40h. L'extrémité 33b exerce également un effort de frottement f sur la surface 40h. Cet effort f tend à faire basculer le doigt 40 dans le sens horaire sur la figure 5. Lorsque l'angle yl, pris comme précédemment, est strictement inférieur à 90 , l'effort F4 possède non seulement une composante F4A, parallèle à l'axe X40-X'40 de translation du doigt 40, qui correspond à la force active sur le doigt pour le déplacer en translation hors de la gorge 16, mais également une composante F4B, perpendiculaire à l'axe X4o- X'40 et qui génère un moment de basculement du doigt 40 opposé au moment de basculement résultant de l'effort f. Ainsi, grâce à cette composante F4B qui s'oppose au basculement du doigt 40 dû à l'effort f, le coulissement du doigt 40 est favorisé. Il est donc possible d'éliminer pratiquement tout moment tendant à faire basculer le doigt 40 dans son logement 27 en choisissant un angle yl tel que les moments résultant des efforts f et F4B s'équilibrent totalement. L'effort f dépend du coefficient de frottement à l'interface entre la surface 33b et la surface 40h. Dans l'exemple décrit, les surfaces en contact lors de l'interaction entre la surface 33b et la surface 40h sont respectivement en plastique et en acier. Dans ce cas, des résultats satisfaisants sont obtenus pour un angle yl compris entre environ 75 et 85 . De la même manière, le choix de l'orientation de la surface 40i et de la valeur de l'angle y2 permet de limiter, voire supprimer, les risques de basculement des doigts 40 lorsqu'ils sont soumis à l'action F6 de la surface 31b et qu'ils se déplacent en direction de la gorge 16. En l'absence d'effort exercé sur la bague principale 30 par l'opérateur, l'effort F6 assure le maintien des doigts 40 dans la configuration de la figure 3, où ils verrouillent l'élément mâle B en configuration emmanchée dans le corps 21. Il ressort de ce qui précède que chaque doigt 40 a un mouvement de translation représenté par la double flèche F7 de la figure 4, commandé grâce à la bague principale 30 et qui a lieu parallèlement aux axes X27-X' 27 et X40-X'40 confondus. En particulier, il n'est pas nécessaire d'agir au niveau de l'extrémité 40b pour faire coulisser la partie cylindrique 40A de sa position de la figure 3 à celle de la figure 2. Lorsqu'on souhaite emmancher l'élément mâle B dans l'élément femelle A, on peut exercer sur la bague principale 30 l'effort F2 comme représenté à la figure 2, ce qui permet de dégager les doigts 40 du canal 22, l'effort d'emmanchement à exercer étant alors principalement utilisé pour repousser le clapet 23 à l'encontre du ressort 26 et de la pression régnant dans la partie amont du conduit 22. Comme les bagues 31 et 33 s'étendent tout autour du corps 21, comme montré à la figure 7, elles permettent de commander simultanément tous les doigts 40 coulissant dans des logements correspondants 27 du corps 21. Il est également possible d'emmancher les éléments A et B sans agir sur la bague principale 30, l'extrémité lia du corps 11 repoussant alors temporairement les doigts 40 25 vers l'intérieur des logements 27. Dans le deuxième mode de réalisation représenté aux figures 8 à 10, les éléments analogues au premier mode de réalisation portent des références identiques augmentées de 100. Dans ce deuxième mode de réalisation, une bague 30 principale 130 est montée autour d'un corps 121 de l'élément femelle A et est mobile en translation par rapport à celui-ci, parallèlement à l'axe central de l'élément A. L'élément femelle A comprend cinq doigts de verrouillage 140 prévus pour être chacun partiellement engagés dans une gorge 16 d'un élément mâle B, analogue à l'élément mâle du mode de réalisation précédent, emmanché dans l'élément femelle. Chaque doigt 140 est disposé dans un logement 127 ménagé dans le corps 121 et débouchant à la fois au niveau du canal central de l'élément femelle A et au niveau d'un volume V défini entre la surface radiale externe du corps 121 et la surface radiale interne de la bague principale 130. Chaque logement 127 est sensiblement complémentaire d'une partie cylindrique 140A des doigts 140 et s'étend, de manière analogue au mode de réalisation précédent, dans la direction d'un axe X127-X'127 qui est oblique par rapport à l'axe central de l'élément femelle. Lorsqu'il est en place dans un logement 127, chaque doigt 140 a son axe X140-X'140 confondu avec l'axe X127-X' 127 Chaque doigt 140 est pourvu d'une extrémité 140b qui est destinée à faire saillie dans le canal central de l'élément femelle à partir du logement 127 pour être engagée dans la gorge 16. L'extrémité 140b est délimitée par une surface 140c tronconique et concave, complémentaire du côté 16c de la gorge 16. L'extrémité 140b est également délimitée par une surface 140d en portion de cylindre, à section circulaire de géométrie complémentaire de celle du fond 16a de la gorge 16. Ainsi, il est possible d'obtenir un appui surfacique de chaque doigt 140 dans la gorge 16. Chaque doigt 140 est pourvu d'une tête 140e faisant saillie radialement par rapport à la surface radiale externe du corps 121, à l'extérieur du logement 127 correspondant. La tête 140e comporte deux oreilles 140g formées par deux pions cylindriques disposés dans l'alignement l'un de l'autre, de part et d'autre d'une tige 140j de jonction entre la partie cylindrique 140A et la tête 140e. Les pions 140g définissent chacun une première surface 140h de la tête 140e, orientée vers l'extrémité 140b du doigt 140. Les pions 140g forment également chacun une deuxième surface 140i qui est orientée à l'opposé de l'extrémité 140b. Les surfaces 140h et 140i appartiennent à la surface radiale externe des pions 140g. La tête 140e est engagée dans une fente 135a d'une bague fendue 135 commandée par la bague principale 130. La bague fendue 135 comporte une partie avant 133, orientée vers l'embouchure de l'élément femelle, et une partie arrière 131. La bague fendue 135 est chargée par un ressort 132, au niveau de sa partie arrière 131, et mobile parallèlement à l'axe principal de l'élément femelle, dans le volume V défini entre le corps 121 et la bague principale 130. Chaque fente 135a de la bague 135 comporte, au niveau de ses parois latérales, deux rainures 134 inclinées de réception des pions 140g des doigts 140. Les doigts 140 sont mobiles dans les fentes 135a avec les pions 140g reçus dans les rainures latérales 134. La surface 133b du bord avant 133d de chaque rainure 134, situé du côté de la partie avant 133, est apte à coopérer par appui glissant avec la première surface 140h du pion 140g correspondant. De manière analogue, la surface 131b du bord arrière 131d de chaque rainure 134, situé du côté de la partiearrière 131, est apte à coopérer par appui glissant avec la deuxième surface 140i du pion 140g correspondant. Les surfaces 133b et 131b sont orientées sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal X140X'140 du doigt 140. Plus spécifiquement, les surfaces 133b et 131b peuvent être inclinées de manière acceptable, par rapport à l'axe X140-X' 140, selon un angle respectif ylo1 et y1o2 compris entre environ 75 et 105 . De manière analogue au premier mode de réalisation de l'invention, les surfaces 133b et 131b sont avantageusement fuyantes au sens défini plus haut, de manière à limiter le basculement des doigts 140 dans leurs logements 127. La face avant 133c de la bague fendue 135 est en appui contre un épaulement 130c ménagé sur la surface interne de la bague principale 130. A partir de la position emmanchée des éléments mâle B et femelle A du raccord conforme à ce deuxième mode de réalisation de l'invention, lorsque la bague principale 130 est déplacée manuellement par un opérateur en direction de l'arrière du corps 121, l'épaulement 130c exerce sur la face 133c de la bague 135 un effort qui a pour effet de déplacer, simultanément, chaque fente 135a par rapport à la tige 140j et chaque rainure 134 par rapport à un pion 140g. Ainsi, la surface 133b de chaque rainure 134 est déplacée en direction de la surface 140h du pion 140g correspondant. Lorsque les surfaces 133b entrent en contact avec les surfaces 140h, elles exercent sur ces surfaces un effort qui a pour effet de déplacer chaque doigt 140 dans le logement 127 correspondant en direction du volume V Les surfaces 133b étant orientées sensiblement perpendiculairement à l'axe X140-X' 140, le plan de glissement Plot entre chaque surface 140h et la surface correspondante 133b, qui correspond au plan de la surface 133b en appui glissant contre la surface 140h, est sensiblement perpendiculaire à l'axe X140-X'140 et l'effort de déplacement exercé sur chaque doigt 140 est sensiblement parallèle à cet axe. Lorsque l'effort exercé sur la bague principale 130 est relâché, l'effort de rappel élastique exercé par le ressort 132 sur la bague 135 au niveau de sa partie arrière 131 est transmis à chaque doigt 140 sous la forme d'un effort de déplacement dans le sens inverse du mouvement précédemment décrit. En effet, l'effort de rappel élastique du ressort 132 a pour effet de déplacer les surfaces 131b des rainures 134 en direction des surfaces 140i des pions 140g. Comme dans le premier mode de réalisation, chaque doigt 140 a donc un mouvement de translation dans le logement 127 correspondant, représenté par la double flèche F8 de la figure 8, commandé grâce à la bague principale 130 et qui a lieu parallèlement aux axes X127-X' 127 et X140-X' 140 confondus. Grâce à l'orientation des surfaces 133b et 131b sensiblement perpendiculairement à l'axe X140-X'140, les plans de glissement entre chaque surface 140h et la surface correspondante 133b et entre chaque surface 140i et la surface correspondante 131b, qui dans ce deuxième mode de réalisation correspondent respectivement aux plans des surfaces 133b et 131b en appui glissant contre les surfaces 40h et 40i, sont sensiblement perpendiculaires à l'axe X140-X'140 et les efforts de déplacement exercés sur les doigts 140 sont sensiblement parallèle à l'axe X140-X'140. Ceci limite le basculement des doigts 140 dans les logements 127 et permet une transmission d'efforts efficace aux doigts 140 pour les déplacer entre leurs positions verrouillée et déverrouillée. Selon des variantes non représentées de l'invention, l'appui glissant entre une surface d'un doigt de verrouillage et une surface correspondante d'une bague peut mettre en jeu des surfaces courbes ou un appui ponctuel. Dans ce cas, le plan de glissement est le plan de glissement instantané au point de contact entre les surfaces, ce plan de glissement instantané étant incliné d'un angle compris entre environ 75 et 105 par rapport à l'axe de translation du doigt de verrouillage. Dans les modes de réalisation décrits, l'invention est mise en oeuvre avec cinq doigts de verrouillage 40 ou 140 coopérant avec cinq fentes 33a ou 135a régulièrement espacées, ménagées dans la bague 33 ou 135. Cette configuration permet de répartir l'effort de blocage de l'élément mâle en configuration emmanchée autour de l'axe X-X'. L'invention peut cependant être mise en œuvre avec un nombre différent de doigts de verrouillage. Dans tous les cas, l'élément femelle A d'un raccord conforme à l'invention est adapté à un élément mâle standard qui peut, par exemple, être monté sur un véhicule automobile. L'invention ne nécessite pas de modifier l'élément mâle déjà utilisé sur des véhicules automobiles. L'invention peut être utilisée dans des domaines autres que celui du remplissage de réservoirs de véhicules automobiles et, de façon générale, dans tout domaine où un raccordement sécurisé est recherché
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Cet élément femelle (A) de raccord rapide est apte à recevoir un élément mâle (B) en emmanchement selon un axe longitudinal (X-X'). Il est équipé d'au moins un organe de verrouillage (40), mobile selon un axe (X27-X'27) oblique et pourvu d'une extrémité (40b) destinée à être engagée dans une gorge (16) d'un élément mâle (B). Une tête (40e) de l'organe est pourvue d'au moins une oreille définissant une première surface (40h), orientée vers l'extrémité (40b) et apte à recevoir en appui glissant une surface correspondante (33b) d'un premier composant (33). Le plan de glissement (P1) entre ces surfaces (40h, 33b) est incliné selon un angle compris entre environ 75 degree et 105 degree par rapport à l'axe (X27-X'27) de translation de l'organe (40).
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1. Elément femelle (A) de raccord rapide (R) destiné à la jonction amovible de canalisations (CI, C2) de fluide sous pression, ledit élément (A) étant apte à recevoir un élément mâle (B) en emmanchement selon un axe longitudinal (X-X'), ledit élément femelle (A) étant équipé d'au moins un organe de verrouillage allongé (40 ; 140), mobile en translation parallèlement à un axe (X27-X' 27, X40-X' 40 ; X127- X'127, X140-X'140) oblique par rapport à l'axe d'emmanchement (X-X') desdits éléments, cet organe étant pourvu d'une première extrémité (40b ; 140b), destinée à être engagée dans une gorge (16) périphérique d'un élément mâle (B) emmanché dans ledit élément femelle (A), et d'une tête (40e ; 140e) faisant saillie radialement par rapport à une surface radiale externe (21b) du corps (21 ; 121) dudit élément femelle (A), cette tête (40e ; 140e) étant engagée entre un premier (33 ; 133) et un deuxième (31 ; 131) composants commandés par une bague principale (30 ; 130) montée autour du corps (21 ; 121) avec possibilité de translation parallèlement à l'axe (X-X') d'emmanchement, caractérisé en ce que la tête (40e ; 140e) est pourvue d'au moins une oreille (40g ; 140g) définissant une première surface (40h ; 140h), orientée vers la première extrémité (40b ; 140b) et apte à recevoir en appui glissant une surface correspondante (33b ; 133b) du premier composant (33 ; 133), le plan de glissement (P1 ; P101) entre la première surface (40h ; 140h) et la surface correspondante (33b ; 133b) du premier composant étant incliné selon un angle (yl ; yioi) compris entre environ 75 et 105 par rapport à l'axe (X27-X' 27, X40-X' 40 ; X127-X' 127, X140-X' 140) de translation de l'organe. 2. Elément femelle de raccord selon la 1, caractérisé en ce que la première surface (40h) estinclinée selon un angle (yl) compris entre environ 75 et 105 par rapport à l'axe (X27-X'27, X40-X'40) de translation de l'organe (40). 3. Elément femelle de raccord selon la 5 1, caractérisé en ce que la surface correspondante (133b) du premier composant (133) est inclinée selon un angle (ylol) compris entre environ 75 et 105 par rapport à l'axe (X127-X'127, X140-X'140) de translation de l'organe (140). 4. Elément femelle de raccord selon l'une quelconque 10 des précédentes, caractérisé en ce que la tête (40e ; 140e) forme au moins une deuxième surface (40i ; 140i), orientée à l'opposé de la première extrémité (40b ; 140b) et apte à recevoir en appui glissant une surface correspondante (31b ; 131b) du deuxième composant (31 ; 15 131), le plan de glissement (P2) entre la deuxième surface (40i ; 140i) et la surface correspondante (31b ; 131b) du deuxième composant étant incliné selon un angle (y2 ; Y1o2) compris entre environ 75 et 105 par rapport à l'axe (X27- X' 27, X40_X' 4o ; X127-X' 127, X140-X' 140) de translation de 20 l'organe (40 ; 140). 5. Elément femelle de raccord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les plans de glissement (P1, P2 ; P101) sont inclinés par rapport à l'axe (X27-X' 27, X40-X' 40 ; X127-X'127 , X140-X' 140) de 25 translation de l'organe (40 ; 140) selon un angle (yl, y2 ; ylol, Y1o2) compris entre environ 75 et 95'. 6. Elément femelle de raccord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite tête (40e ; 140e) comporte deux oreilles (40g ; 140g) 30 disposées de part et d'autre d'une tige (40j ; 140j) de jonction entre la première extrémité (40b ; 140b) et la tête. 7. Elément femelle de raccord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier composant est une bague fendue (33) distincte de la bague principale (30) et apte à être déplacée en translation, parallèlement à l'axe (X-X') d'emmanchement et en direction de l'organe (40), sous l'action de la bague principale. 8. Elément femelle de raccord selon les 6 et 7, caractérisé en ce que la tige (40j) de l'organe (40) est destinée à être reçue dans une fente (33a) de la bague fendue (33), la première surface (40h) définie par chaque oreille (40g) étant apte à recevoir en appui glissant une surface correspondante (33b) d'une portion latérale (33d) de la fente (33a). 9. Elément femelle de raccord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le deuxième composant est une bague secondaire (31) distincte de la bague principale (30) et apte à coulisser par rapport à la bague principale, parallèlement à l'axe (X-X') d'emmanchement, sous l'action de l'organe (40) et de moyens élastiques (32). 10. Elément femelle de raccord selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'une même bague (135) distincte de la bague principale (130) constitue les premier (133) et deuxième (131) composants et est apte à être déplacée en translation, parallèlement à l'axe (X-X') d'emmanchement et en direction de l'organe (140), sous l'action de la bague principale. 11. Elément femelle de raccord selon la 10, caractérisé en ce que chaque oreille (140g) de l'organe de verrouillage (140) est apte à être reçue dans une rainure (134) de la bague (135) constituant les premier (133) et deuxième (131) composants, la première surface (140h) définie par l'oreille (140g) étant apte à recevoiren appui glissant une surface correspondante (133b) d'un bord (133d) de la rainure (134), ce bord appartenant au premier composant (133). 12. Raccord rapide (R) pour installation de manutention de fluide sous pression comprenant un élément femelle (A) et un élément mâle (B) propres à s'emmancher axialement l'un dans l'autre, caractérisé en ce que l'élément femelle (A) est selon l'une quelconque des précédentes.
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B,F
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B60,F16,F17
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B60K,F16L,F17C
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B60K 15,F16L 37,F17C 5
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B60K 15/00,F16L 37/091,F16L 37/28,F17C 5/00
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FR2889115
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A1
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SYSTEME D'OBTURATION D'UN RESERVOIR A CARBURANT
| 20,070,202 |
La présente invention concerne une trappe à carburant destinée à obturer une cavité dans laquelle débouche un conduit de remplissage d'un réservoir de carburant d'un véhicule automobile. De manière classique, une trappe à carburant est fixée à la structure d'un véhicule par une charnière, qui permet de faire pivoter la trappe entre une position d'ouverture dans laquelle la trappe est sensiblement perpendiculaire à la structure du véhicule et une position de fermeture dans laquelle la trappe est dans le prolongement de la carrosserie et obture la cavité de remplissage. On connaît également par le document DE 199 35 454 ou par le document DE 103 04 701 le principe d'une trappe à carburant qui présente une cinématique permettant une ouverture avec un mouvement complexe de translation et de rotation. Toutefois, un inconvénient des trappes fonctionnant selon ce principe est qu'elles peuvent comporter un grand nombre de pièces, ce qui peut induire, à l'usage, des jeux et éventuellement des dysfonctionnements par blocage. Il apparaît que, bien que le principe d'ouverture de la trappe à carburant par translation et rotation soit séduisant, sa mise en oeuvre n'est pas 20 totalement satisfaisante. Un but de l'invention est donc de proposer un système d'obturation du conduit de remplissage qui tout en possédant une cinématique d'ouverture à translation et rotation soit d'une structure simple et d'un fonctionnement fiable. L'invention a essentiellement pour objet un système d'obturation d'une tubulure de remplissage d'un réservoir comprenant - un bol en forme d'auge dans lequel peut déboucher la tubulure de remplissage, et - un volet relié au bol par une cinématique permettant de faire 30 passer le système d'une position de fermeture à une position d'ouverture par une translation et une rotation du volet par rapport au bol, caractérisé en ce que le volet présente un axe pouvant s'engager dans un fût supporté par le bol, et en ce que le fût est équipé de moyens de verrouillage males susceptibles de s'engager dans des moyens de réception femelles ménagés dans l'axe en vue de maintenir en position fermée le volet contre l'action de moyens élastiques qui agissent en vue de l'ouverture du volet et en que l'axe présente à sa surface une rainure de guidage dont la géométrie combine une composante axiale et une composante hélicoïdale, et le fût présente un doigt susceptible de s'engager dans la rainure de guidage La base de l'invention est de proposé un système d'obturation dont les moyens de verrouillage se répartissent sur le volet et sur le bol. Ceci permet de proposer des moyens qui sont de formes relativement simples éventuellement réalisable par moulage ce qui concourt à une fabrication et un montage simple ainsi qu'à un fonctionnement fiable. Dans une première forme de réalisation, l'axe présente à sa surface une piste de verrouillage délimitée par un îlot central qui présente une forme convexe tournée vers le bol et une forme concave opposée, et par deux parois latérales, et le fût présente une biellette présentant un débattement dans un plan parallèle à l'axe du fût et apte à s'engager dans la piste de verrouillage en vue d'occuper une position de verrouillage dans laquelle la biellette est plaquée au fond de la surface concave sous l'effet de moyens élastiques de compression agissant dans un sens d'ouverture du volet et une position de déverrouillage dans laquelle la biellette échappe de la surface concave sous l'effet d'une action exercée sur la trappe et ne s'oppose pas à la retenue de celle-ci. Ces dispositions offrent une grande fiabilité de fonctionnement avec un nombre restreint de pièces ce qui est un gage de fiabilité. Dans une autre forme de réalisation, l'axe présente une rainure transversale dans laquelle peut s'engager un doigt mobile. Selon une possibilité, le doigt est commandé par un actionneur mono stable pouvant maintenir le doigt engagé dans la rainure. Il peut être envisagé que le doigt soit monté de manière pivotante par rapport l'axe ou que le doigt soit monté de façon glissante Dans une forme de réalisation avantageuse, le volet est constitué 30 d'un charnon qui intègre l'axe et une platine sur laquelle est fixé un panneau extérieur. De façon préférée, le panneau peut être fixé sur la platine par des moyens de fixation flottants et le panneau peut être équipé de moyens de positionnement par rapport au bol ou par rapport à un élément de carrosserie ceinturant le panneau. Cette disposition permet d'assurer un centrage parfait 2889115 3 du panneau par rapport au bol ou par rapport à un élément de carrosserie ceinturant le panneau. Selon une forme de réalisation, le panneau est équipé d'au moins deux crochets pouvant maintenir le panneau contre le platine et autoriser un déplacement du panneau par rapport à la platine dans un plan parallèle à celle-ci. Pour éviter des mouvements intempestifs du panneau par rapport à la platine, cette dernière comprend au moins une lame ressort contre laquelle peut venir en appui au moins un doigt supporté par le panneau. Pour assurer le centrage du panneau sur le bol ou par rapport à la carrosserie, le panneau, sur sa face en regard du bol, présente au moins un pion qui s'engage, en position fermée du système, dans un logement ménagé dans le bol ou un élément de carrosserie ceinturant le panneau. Selon une forme de réalisation, le panneau présente un pion circulaire et un pion sensiblement en U pouvant s'engager respectivement dans une ouverture circulaire et une ouverture élargie ménagées dans le bol ou par rapport à un élément de carrosserie ceinturant le panneau. Dans une forme de réalisation, une ouverture est pratiquée dans le bol dans laquelle est inséré une plaquette qui reçoit une biellette. De préférence, un ressort de compression est interposé entre le fut du bol et l'axe du charnon. Selon une possibilité, le bol présente un joint contre lequel s'appuie le volet en position de fermeture du système. Pour protéger la liaison mécanique entre le volet et le bol, il peut 25 être envisagé d'équiper le fut à son extrémité d'un joint à lèvre Pour sa bonne compréhension, l'invention est décrite en référence au dessin schématique ci-annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, plusieurs exemples de réalisation d'un système d'obturation selon l'invention. Figure 1 est une vue en perspective éclatée d'une première forme de réalisation d'un système d'obturation selon l'invention, Figure 2 et figure 3 montrent, selon deux angles de perspective différents, un charnon faisant parti du système, Figure 4 montre un panneau destiné à être fixé sur le charnon, Figure 5 et figure 6 montrent, selon deux angles de perspective, un 35 bol destiné à recevoir un charnon, Figure 7 montre, à une échelle agrandie, un support de biellette, Figure 8 montre une autre forme de réalisation du système selon Figure 9 montre une autre forme de réalisation du système selon Par simplification, les éléments qui se retrouvent dans ces formes de réalisation, ou qui sont similaires d'une forme de réalisation à une autre, sont désignés par les mêmes références numériques. En se référant tout d'abord à la figure 1, il apparaît que le système selon l'invention comprend essentiellement deux sous ensembles, à savoir: - un bol 2 en forme d'auge, et - un volet 3 destiné à fermer le bol 2. Le bol 2 est un élément qui peut être réalisé en matière plastique moulée et qui présente une ouverture circulaire 5 dans laquelle débouche un conduit de remplissage d'un réservoir à carburant d'un véhicule automobile. Ce conduit n'est pas représenté sur le dessin. On note que l'ouverture 5 est bordée d'un joint 6 qui assure l'étanchéité entre le bol 2 et la tubulure. De manière classique, le bol 2 est positionné de manière à coïncider avec une ouverture réalisée dans la carrosserie d'un véhicule, la face concave du bol 2 étant, en regard de l'ouverture tandis que la face convexe du bol 2 est en regard de la tubulure. De manière spécifique à l'invention, le bol 2 présente un fût 7 borgne; le fût 7 débouche dans la face concave du bol et est fermé par une paroi de fond 8. Le fût 7 présente deux sections concentriques 7a et 7b, la section d'extrémité 7a étant d'un diamètre inférieur à celui de la section 7b. Un joint 44 éventuellement comoulé ceinture l'extrémité libre du fut 7. On note également que le fût 7 présente une ouverture 10 dont le contour est sensiblement rectangulaire. Dans l'exemple représenté, le fût 7 est intégré de moulage avec le bol mais il peut être envisagé de rapporter un fût sur le bol ou éventuellement directement sur un élément de structure du véhicule. On note, par ailleurs, que le bol 2 présente deux ouvertures 12, 13 diamétralement opposées qui débouchent dans la face concave du bol 2. Deux éléments périphériques sont rapportés sur le bol. II s'agit, d'une part, d'un doigt 14 qui dépasse radialement à l'intérieur du fût 7 et, d'autre part, d'un l'invention, l'invention, différentes support 15 qui s'engage dans l'ouverture 10. Le support 15 reçoit une biellette 17. Les fonctions du doigt 14 et de la biellette 17 apparaîtront plus loin. En se reportant à la figure 7, on peut voir que le support 15 présente deux pattes 18 permettant le clipage sur le fût 7. Le support 15 est également pourvu d'un trou borgne 19 dans lequel est reçu la biellette 17. On peut constater que le support 15 présente une languette 16 élastique qui supporte deux oreilles 21; ces oreilles 21 ont pour fonction de limiter le débattement de la bielle 17 tandis que la languette exerce une poussée sur la biellette 17. Pour ce qui est du volet 3, celui-ci est dans l'exemple représenté constitué d'un charnon 20 et d'un panneau 21. En s'attachant tout d'abord à la description du charnon en référence à la figure 2, on peut noter que le charnon 20 comporte un axe 23 et, perpendiculaire à cet axe 23, une platine 24. L'axe 23 présente, à sa surface, une rainure 25 de guidage qui présente une partie axiale 25a et une partie hélicoïdale 25b, c'est-à-dire combinant une composante axiale et une radiale. L'axe 23 présente de plus une piste 22 de verrouillage. Cette piste 22 est délimitée par un îlot central 26 et par deux parois latérales 27 et 28. L'îlot central 26 présente une face convexe 29 tournée vers l'extérieur de l'axe et une face concave opposée et tournée vers la platine 24. La platine 24, dans l'exemple représenté, présente un contour sensiblement circulaire. On note que la platine 24 présente plusieurs encoches 33 à sa périphérie; il est également à remarquer que la platine 21 présente plusieurs ouvertures 34 qui sont munies de lame ressort 35. Le panneau 21, qui est fixé sur la platine 24, présente sur sa face intérieure, comme le montre la figure 4, deux crochets 38, trois bossages 39. Le panneau 21 reçoit de plus deux pions 40 et 41 diamétralement opposés; le pion 40 est de section circulaire tandis que le pion 41 est sensiblement en forme de U. La face extérieure du panneau 21 est peinte généralement dans la même couleur que la carrosserie du véhicule. Le fonctionnement du système ainsi défini est donc le suivant. Lors de l'assemblage du système, un ressort 42 agissant en 35 compression et/ou en torsion est engagé dans le fût 7 et puis l'axe 23 du charnon 20 est, à son tour, engagé dans le fût et met le ressort sous tension. L'axe 23 vient en butée contre l'épaulement défini entre les sections 7a et 7b. Le doigt 14 est inséré radialement dans le fût 7 et débouche dans la rainure 25 de guidage. C'est le doigt 14 qui maintient le charnon 20 contre le bol 2 puisque le mouvement du charnon 20 et donc du volet 3 est piloté par le doigt 14 qui est engagé dans la rainure de guidage 25. La biellette 17 s'engage dans la piste 22 de verrouillage et en position de fermeture du système, la biellette 17 se trouve contre la face concave de l'îlot central et s'oppose à l'action du ressort 42. Partant du système en position de fermeture, un utilisateur qui exerce une pression sur le panneau 21 fait que le volet 3 s'enfonce d'une course axiale en direction du bol 2. Au cours de ce mouvement, la biellette 17 échappe de la face concave de l'îlot central 26, de sorte que le volet n'est plus retenu. Le ressort 42 peut alors exercer son action et peut donc pousser l'axe 23 du charnon. Au cours de ce mouvement, le volet 3 connaît tout d'abord un mouvement de translation qui est défini par la partie 25a axiale de la rainure 25 puis un mouvement de rotation qui est défini par la partie hélicoïdale 25b. La manoeuvre de fermeture du volet par rapport au bol est symétrique de la manoeuvre d'ouverture. Au cours du mouvement de fermeture la biellette 17 est guidée pour revenir dans la face concave de l'îlot central 26. On note que, en fin de fermeture, les pions 40 et 41 viennent respectivement s'engager dans les ouvertures 12 et 13 assurant ainsi un positionnement parfaitement contrôlé du panneau 21 par rapport au bol 2. Les éventuelles dispersions dimensionnelles dues notamment aux jeux de fonctionnement de la cinématique d'articulation sont absorbées par la liaison flottante entre le panneau et la platine du charnon qui est réalisée par les crochets engagés sur les encoches. Il est précisé que cette liaison est amortie élastiquement par les pions 39 qui sont en contact des lames élastiques. Le système d'obturation montré aux figures 8 et 9 se distingue de celui qui vient d'être décrit essentiellement par ses moyens de verrouillage. Dans ces deux formes de réalisation, il est prévu que le verrouillage se fasse par un actionneur 45 commandant un doigt mobile 46. Ce doigt mobile, qui présente une extrémité en biseau, peut s'engager dans une partie femelle ménagée dans l'axe du volet pour immobiliser le volet en position de fermeture. Dans les exemples représentés aux figures 8 et 9, la partie femelle est constituée par une rainure 48 longitudinale qui se termine par un épaulement 49. Le doigt 46 mobile peut être, comme le montre la figure 8, fixé de manière pivotante sur le bol ou directement sur la structure du véhicule. Un actionneur 44 électrique mono stable peut alors commander le pivotement du doigt pour se dégager de la rainure 48 et, ainsi, déverrouiller le volet 3 qui va, sous l'action du ressort 42, s'extraire du bol par translation et rotation. La fermeture du volet 3 se fait de manière analogue à celle décrite précédemment, puisque il suffit à un opérateur de pousser le volet en s'opposant à l'action du ressort pour que le volet 3 viennent refermer le bol. Lors de la réinsertion du volet dans le bol, le doigt s'efface brièvement pour venir en appui contre l'épaulement 49 et verrouiller le volet 3. L'effacement du doigt est facilité par le fait qu'il présente une extrémité en biseau. Dans l'exemple montré à la figure 9, l'actionneur agit directement sur le doigt. On peut noter que le charnon peut recevoir sur sa face interne un joint 50 en cloche; ce joint 50 en cloche qui peut être co-moulé avec le charnon 23, permet d'étanchéifier un obturateur intégré au bol. L'invention fournit ainsi un système d'obturation d'une trappe ayant une structure très simple avec peu de pièces de verrouillage réparties à la fois sur le volet et sur le bol qui permet de réaliser une cinématique d'ouverture par rotation et translation. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisée 25 décrite ci-dessus, mais elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation
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Ce système d'obturation d'une tubulure de remplissage d'un réservoir comprend- un bol (2) en forme d'auge dans lequel peut déboucher la tubulure de remplissage, et- un volet (3) relié au bol par une cinématique permettant de faire passer le système d'une position de fermeture à une position d'ouverture par une translation et une rotation du volet par rapport au bol (2),Selon l'invention, le volet (3) présente un axe (23) pouvant s'engager dans un fût (7) supporté par le bol (2) et le fût (7) est équipé de moyens de verrouillage males susceptibles de s'engager dans des moyens de réception femelles ménagés dans l'axe (23) en vue de maintenir en position fermée le volet (3) contre l'action de moyens élastiques qui agissent en vue de l'ouverture du volet (3), et l'axe (23) présente à sa surface une rainure de guidage dont la géométrie combine une composante axiale et une composante hélicoïdale, et le fût (7) présente un doigt (14) susceptible de s'engager dans la rainure de guidage
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1. Système d'obturation d'une tubulure de remplissage d'un 5 réservoir comprenant - un bol (2) en forme d'auge dans lequel peut déboucher la tubulure de remplissage, et - un volet (3) relié au bol par une cinématique permettant de faire passer le système d'une position de fermeture à une position d'ouverture par 10 une translation et une rotation du volet par rapport au bol (2), caractérisé en ce que le volet (3) présente un axe (23) pouvant s'engager dans un fût (7) supporté par le bol (2), en ce que le fût (7) est équipé de moyens de verrouillage males susceptibles de s'engager dans des moyens de réception femelles ménagés dans l'axe (23) en vue de maintenir en position fermée le volet (3) contre l'action de moyens élastiques qui agissent en vue de l'ouverture du volet (3), et en que l'axe (23) présente à sa surface une rainure (25) de guidage dont la géométrie combine une composante axiale et une composante hélicoïdale, et le fût (7) présente un doigt (14) susceptible de s'engager dans la rainure (25) de guidage 2. Système d'obturation selon la 1 caractérisé en ce que l'axe (23) présente à sa surface une piste (22) de verrouillage délimitée par un îlot central (26) qui présente une forme convexe tournée vers le bol et une forme concave opposée, et par deux parois latérales, et le fût (7) présente une biellette (17) présentant un débattement dans un plan parallèle à l'axe (23) du fût (7) et apte à s'engager dans la piste (22) de verrouillage en vue d'occuper une position de verrouillage dans laquelle la biellette (17) est plaquée au fond de la surface concave sous l'effet de moyens élastiques de compression agissant dans un sens d'ouverture du volet et une position de déverrouillage dans laquelle la biellette (17) échappe de la surface concave sous l'effet d'une action exercée sur la trappe et ne s'oppose pas à la retenue de celle-ci. 3. Système d'obturation selon la 1, caractérisé en ce que l'axe (23) présente une rainure longitudinale dans laquelle peut s'engager un doigt mobile. 4. Système d'obturation selon la 3, caractérisé en ce que le doigt est commandé par un actionneur mono stable pouvant maintenir le doigt engagé dans la rainure. 5. Système d'obturation selon la 4, caractérisé en ce 10 que le doigt est monté de manière pivotante par rapport l'axe (23). 6. Système d'obturation selon la 4, caractérisé en ce que le doigt est monté de façon glissante. 7. Système d'obturation selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le volet (3) est constitué d'un charnon (20) qui intègre l'axe (23) et une platine (24) sur laquelle est fixé un panneau extérieur (21). 8. Système d'obturation selon la 7, caractérisé en ce que le panneau (21) est fixé sur la platine (24) par des moyens de fixation flottant et le panneau (21) est équipé de moyens de positionnement par rapport au bol ou par rapport à un élément de carrosserie ceinturant le panneau (21). 9. Système d'obturation selon la 8, caractérisé en ce que le panneau (21) est équipé d'au moins deux crochets (38) pouvant maintenir le panneau (21) contre le platine (24) et autoriser un déplacement du panneau (21) par rapport à la platine (24) dans un plan parallèle à celle-ci. 10. Système d'obturation selon la 9, caractérisé en 30 ce que la platine (24) comprend au moins un élément ressort (35) contre laquelle peut venir en appui au moins un doigt (39) supporté par le panneau. 11. Système d'obturation selon l'une des 4 à 10, caractérisé en ce que le panneau (21), sur sa face en regard du bol, présente au moins un pion qui s'engage, en position fermée du système, dans un logement ménagé dans le bol. 12. Système d'obturation selon la 11, caractérisé en ce que le panneau (21) présente un pion (40) circulaire et un pion (41) sensiblement en U pouvant s'engager respectivement dans une ouverture (12) circulaire et une ouverture (13) élargie ménagées dans le bol ou dans un élément de carrosserie ceinturant le panneau (21). 13. Système d'obturation selon l'une des 2 à 12, caractérisé en ce qu'une ouverture (10) est pratiquée dans l'axe (23) du 10 charnon (20) dans laquelle est inséré une plaquette qui reçoit une biellette. 14. Système d'obturation selon la 13, caractérisé en ce que le plaquette (15) est équipée d'une lame ressort (16) permettant de pousser la biellette au fond de la piste (22). 15. Système d'obturation selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce qu'un ressort de compression et/ou de torsion (42) est interposé entre le fut (7) du bol et l'axe (23) du charnon. 16. Système d'obturation selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que le bol (2) présente un joint contre lequel s'appuie le volet en position de fermeture du système. 17. Système d'obturation selon l'une des 1 à 16, 25 caractérisé en ce que le fût (7) est équipé à son extrémité d'un joint à lèvre (44).
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FR2897424
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SYSTEME DE NAVIGATION INERTIEL POUR STATION MOBILE.
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Domaine technique de l'invention La présente invention concerne le domaine des systèmes de positionnement terrestres. Plus précisément, ce système est un conservateur de cape inertiel composé uniquement de trois accéléromètres tridimensionnels, composants électroniques connus sous l'abréviation de M.E.M.S (Micro Electro Mechanical Systems). Cette invention est destinée à être utilisée conjointement avec un récepteur G.P.S, ou tout système assimilé capable de donner une position absolue, pour former ainsi un système de navigation hybride. D'encombrement réduit, ce système de positionnement inertiel pourra être intégré dans les assistants électroniques personnels, ordinateurs de poches ou téléphones cellulaires. Ces trois types de produits iu seront dénommés par la suite station mobile. 2 État de la technique Plusieurs types de systèmes de positionnement existent, on trouve: 1. Les plates formes inertielles composées d'un gyroscope mécanique ou optique et d'accéléromètres, donnant la distance parcourue par double intégration et une direction fixe au cours du temps. 2. Le GPS (Global Positionning System) dont le principe de fonctionnement est basé sur l'utilisation de réseaux de satellites pour repérer l'utilisateur en longitude, latitude et altitude à la surface de la Terre avec une précision théorique d'environ 20 mètres. 3. Système de positionnement hybride basé sur ces deux dernières inventions, et destiné à déterminer précisément (précision inférieure à 5 mètres) la trajectoire de véhicules en mouvement. 4. Système de positionnement par triangulation. Ce procédé est basé sur l'utilisation des réseaux d'émetteurs des téléphones cellulaires pour déterminer la position de l'utilisateur au sein du réseau. La précision d'un tel système est de l'ordre de 100 mètres. Les procédés donnant les meilleures précisions sont les systèmes de positionnement hybrides, dont l'utilisation aujourd'hui est essentiellement militaire. On peut noter quelques applications civiles des- 25 tinées en majorité à être utilisées dans l'industrie automobile. Néanmoins, la taille importante de ces produits ne permet pas de les utiliser pour des stations mobiles. Plus précisément dans le domaine d'application de l'invention, les brevets dont les numéros de publication sont WO 2004/001337 et US 2002/0021245 expliquent le fonctionnement d'un système de positionnement inertiel pour station mobile composé d'accéléromètres, de magnétomètres et d'inclinomètres. La présente invention répond à l'objectif suivant : Proposer un système de positionnement inertiel en utilisant uniquement des accéléromètres. Contrairement aux inventions figurant dans les deux brevets cités cette présente invention à l'avantage de ne pas être sensible au champ magnétique de la station mobile. s 3 Exposé de l'invention Le but de la présente invention est d'élaborer une méthode, par le biais d'un dispositif de navigation inertiel, pouvant déterminer la vitesse instantanée, la distance parcourue, ainsi que la direction par rapport à une direction de référence d'une station mobile. La station mobile est ainsi composée d'un appareil de navigation inertiel et d'un système de navigation primaire (Figure 0). io La méthode sous jacente comprend les étapes suivantes : 1. Réalisation d'un calcul d'attitude pour déterminer les coordonnées de l'accélération de la station mobile dans un référentiel fixe au cours du temps. 2. Algorithme permettant de déterminer une première direction, utilisée par la suite par le système de navigation inertiel. is 3. Projection de l'accélération dans un référentiel fixe au cours du temps, perpendiculaire à la gravitation. Ceci est suivi d'une double intégration pour déterminer la vitesse instantanée et la distance parcourue. Dans le cas où le système de navigation primaire est disponible, on peut traiter les informations provenant des deux types de systèmes de navigation grâce à un filtre de Kalman. 20 On obtient ainsi une meilleure précision sur la position, la vitesse et la direction de la station mobile. Par la suite, seul le fonctionnement de la centrale inertielle sera considéré ainsi que le détail de son fonctionnement au sein de la station mobile. 4 Description des figures La description complète de l'invention et par la suite les revendications font références aux dessins, figures et aux numéros qui les annotent, compris dans ce document. Figure 0 est une représentation schématique simplifiée du rôle de l'invention dans la station mobile. Figure 1 représente la modélisation d'une carte d'un milieu urbain par un réseau de noeuds composés de 5 branches. Figure 2A et Figure 2B représentent l'algorithme du fonctionnement de l'invention. Figure 3 représente l'algorithme pour réaliser le calcul d'attitude de la station mobile. Figure 4 représente l'algorithme d'acquisition de l'accélération de la station mobile dans le référentiel fixe. io Figure 5 est un schéma qui représente l'organisation physique des différents composants électroniques qui constituent l'invention. Figure 6 est un schéma qui représente l'organisation et le rôle de l'ensemble des composants électroniques qui constituent l'invention. Description détaillée de la manière d'exécuter l'invention L'invention proposée est un dispositif de navigation inertiel composé uniquement d'accéléromètres tridimensionnels pour une station mobile 888 (Figure 0.). Cette invention peut ainsi déterminer la vitesse instantanée, la distance parcourue, ainsi que la direction par rapport à une direction de référence entre deux points distincts figurant dans un itinéraire. s L'itinéraire est calculé à partir de la modélisation dune carte sous forme de réseau (Figure 1.) constituée d'un ensemble de branches. Une branche comprend les informations suivantes : 1. Coordonnées du point origine et du point extrémité. 2. Distance entre le point origine et le point extrémité. 3. Angles qui existent entre une branche donnée et les branches qui lui sont contiguës. Io 4. Nom de la rue auquel correspond la branche. Suivant la position initiale (ou finale) de l'utilisateur de la station mobile, on peut modifier facilement le réseau en insérant de nouveaux points. Ces données sur l'algorithme qui sert d'interface entre l'invention et l'utilisateur sont suffisantes pour comprendre par la suite le fonctionnement de l'invention, par conséquent on ne rentrera pas plus dans le détail du programme. is Le fonctionnement détaillé de l'invention est illustré avec les figures 2A et 2B. Initialement (Figure2A) la gravité terrestre est mesurée alors que la station mobile est au repos (201). On peut considérer que cette mesure est acquise par le système à l'instant tao. À ce même instant le calcul d'attitude de la station mobile est lancé (202). Ensuite l'utilisateur doit donner les informations sur l'itinéraire qu'il souhaite suivre (203) avec par exemple les donnés sur le point de départ et le point d'arrivée. 20 Ensuite la station mobile détermine si le système de navigation primaire est disponible (204). Si c'est le cas une mise à jour des données du départ est réalisée (205). Dans le cas contraire, la position de départ est évaluée (206) à partir des renseignements qu'a donné l'utilisateur. À cette étape, le réseau de noeuds qui modélise le milieu urbain peut être modifié en fonction des informations reçues. Le système procède alors (207) à un premier calcul d'itinéraire. Après, le système détermine la distance D qui sépare 25 l'utilisateur du noeud suivant le plus proche appartenant à l'itinéraire (208). Le système demande alors à l'utilisateur de se déplacer normalement le long de l'axe de la rue dans laquelle il se trouve (appartenant à l'itinéraire) jusqu'au prochain noeud (209). L'utilisateur peut indistinctement descendre ou remonter la rue. Après une étape de confirmation auprès de l'utilisateur (210), l'algorithme pour déterminer la direction de référence est lancé (211). Dans le même temps, la vitesse et la distance parcourue sont 30 calculées. On détermine ensuite si de nouvelles données reçues par le système de navigation primaire sont disponibles et si les données du point de départ sont précises (212). Si l'une des deux conditions n'est pas vérifiée, suite à l'acquisition de la distance parcourue (215) on compare celle-ci à la distance D. Si la distance parcourue ne vaut pas D on revient à l'étape précédente 212. s Si la distance parcourue vaut D on demande à l'utilisateur si un nouveau noeud est atteint (217). Si ce n'est pas le cas (Figure 2B) on procède à un nouveau calcul d'itinéraire (218). Une variante de l'étape 217 est possible en demandant à l'utilisateur si la distance qui le sépare du prochain noeud est supérieure à une distance de référence. Si l'étape 212 est vérifiée, le noeud suivant vers lequel l'utilisateur se dirige est déterminé (213). Dans le cas où le noeud suivant n'appartient pas à l'itinéraire (214), on calcul de nouveau is un autre itinéraire qui l'inclut (218). Les étapes 201 à 217 permettent ainsi d'initialiser le calcul d'attitude de la station mobile, de déterminer une direction de référence et d'ajuster l'itinéraire de l'utilisateur en fonction de la direction initiale qu'il aura choisie. Après cet ajustement, la distance et la vitesse sont calculées pour être mises à la disposition de l'utilisateur 20 en continu. Si un nouveau noeud est atteint (220) et si il ne s'agit pas du noeud final (221) l'utilisateur est averti de la prochaine direction à prendre (223). Après acquisition de la nouvelle direction prise, celle-ci est comparée (225) à la direction théorique connue à partir des données du réseau. Si la direction est exacte on revient à l'étape 219 sinon le calcul d'un nouvel itinéraire est effectué (226) avant de passer à l'étape 219. Les étapes 219 à 226 sont effectuées jusqu'à ce que l'étape 221 soit vraie. Lors des étapes 218 25 à 226 l'utilisateur est guidé par le système de navigation inertiel sans qu'aucune intervention de sa part ne soit nécessaire. Regardons plus en détails le calcul d'attitude de la station mobile décris dans les figures 3 et 4. Les capteurs du système de navigation sont directement implantés sur le circuit imprimé principal C.I (Figure 5) de la station mobile 888. Le montage comporte trois accéléromètres tridimensionnels. On a un 30 accéléromètre ao qui occupe de manière fiable le centre de symétrie de la station mobile 888 en C sur le circuit imprimé Cl (Figure 5). On a disposé en plus deux autres accéléromètres ai et a2. Les accéléromètres utilisés sont aisément disponibles sur le marché pour une sensibilité proche du mg (102 m.s-2). L'ensemble des signaux émis par ces capteurs 610 (Figure 6.) est conditionné par des filtres puis convertis (620) d'analogique vers le numérique. Les données sont ensuite traitées en continu par un 35 processeur et stockées (630) de manière temporaire. Il faut souligner également que la précision sur les résultats du calcul d'attitude dépend de l'alignement des axes de l'accéléromètre ao avec les accéléromètres ai et a2. Hypothèse de départ pour le calcul : On est comme précédemment dans le cas où le système fonctionne depuis l'instant tdo. On va détailler le procédé entre les l'instants tdA et td, De plus, on suppose connue la matrice de passage qui permet de determmer les coordonnées de l'accélération en ao dans R~ (x, y, z) (Figure 5) à l'instant tdo a partir du réferentiel Rc (x, y- ,z-) à l'instant td5 . On nommera par la suite cette s matrice Rk_, (A8, 01d,_,) . Soit C et Rc (x, y, z) respectivement le centre de symétrie de la station mobile et le référentiel de centre C, d'axes x, y ,z (Figure 5) liés à la station mobile entre les instants td, et td, . Le mouvement relatif de la station mobile autour du centre de symétrie entre ces deux instants sera explicité et justifié par la suite. io Soit Ro(x, p,z) un référentiel terrestre de centre O d'orientation arbitraire et en première approximation Galiléen. Le détail du calcul est le suivant: L'accéléromètre ao est disposé en C, avec chacun de ses axes suivant xx' yy' et zz'. L'accéléromètre a, est disposé sur l'axe xx' (Figure 5.), a2 sur l'axe yy'. Pour des raisons de is commodités les deux accéléromètres périphériques ont la même orientation que ao. Par la suite on traitera le calcul de l'accélération en a, et on en déduira celui en a2 pour un instant t = t; compris entre tdk et tdA . D'après la loi de composition des vitesses en a, on a: dOC + R~ dt +Ç2R,.,Ro A 20 25 Ro où V est la vitesse en a, dans le référentiel Ro (X, y, Z) . V, - 1 est la vitesse en a, dans le référentiel Rc (x, y, z) . Cette composante est nulle. R, est la vitesse du centre de symétrie de la station mobile dans le référentiel Ro(X,@,Z) Ro S2 Rc/Ro est le vecteur rotation de la station mobile par rapport au référentiel terrestre et d, est la distance entre C et a,. En dérivant l'expression précédente par rapport au temps dans Ro (X, Y, Z) on obtient: V Ra = d V~ +dùnd'x+ORc/R0 nd(d'x) d1 dt R0 dt dt Or toujours en utilisant la loi sur la composition des vitesses on a : = d(d,x) +SLR,/R0 nd,x dt Ro R, dOC dt Rp d(d,x) dt d 1 _ d -1 +dç nd x+ nR /R A(d(d'x) dt Ro dt Ro dt ` dt D'où +êRe/Ro Ad,x) Re _ d(d,x) Or dans Rc (x, y, z) dt est nul. Donc finalement : Rc -d Ro dt c =d-nd,x+ûRe/R0 A(QRc_/R0 Ad,x) Ro dt d dt d ù dt v RO est le vecteur accélération en ai, dans le référentiel terrestre. d ùVc est le vecteur accélération du centre de symétrie C de la station mobile Mans Préférentiel terrestre. dù dùLes vecteurs accélérations dt VRo' dt Vc Ro, qui sont des grandeurs directement mesurées avec les accéléromètres tridimensionnels respectivement ao, ai et a2, cesd Ro et également dt Va2 vecteurs seront notés respectivement ao,al,a2 pour alléger l'écriture. Par la suite io le vecteur rotation n Rc/Ro sera noté: /R = et_ 0.4 Avec coi; = y, x + y2 y +y3 z et E y, = I définit dans Rc (x, y, z) pour t =t;. ét est la vitesse angulaire instantanée autour de COI; , en t = t;. En développant l'expression de la différence des vecteurs accélération on trouve : a, ùao = ùd,Bt 2(y2 +s ).x+d,(Y,Y2et;2 +Y3ët; +d,(YiY3et2 ùY2Bt; )z De même pour a2 ù ao on trouve: ls a2 ùa0 =d2(y,y2BI,2 +y30,i)xùd2 2 0ii +Ys). +d2(Y2y30,;2 +r1Br,)z La différence a, ù ao est contenue dans un plan perpendiculaire au vecteur û . De plus, il est évident que le vecteur unitaire qui porte S2 est l'axe de rotation de la station mobile et existe de manière unique entre deux instants tdk et tdk pour lesquels a, ùao et a2 ùa0 sont nuls. 20 La preuve de cette proposition est la suivante : Supposons que la station mobile fasse l'objet de deux rotations successives d'axes distincts. On considère l'instant où la première rotation se termine et où la seconde commence. D'après l'expression de al ù ao celle ci est contenue dans un plan orthogonal à l'axe de la rotation. Donc quelque soit le point j appartenant à C.I, ai - ao est perpendiculaire à l'axe de rotation. Cette propriété doit être vraie également pour la deuxième rotation. Or l'intersection de deux plans distincts est une droite, nécessairement pour que la propriété reste vraie ai - ao est nul à l'instant où la première rotation se termine et où la seconde commence. s En conséquence, tant que t > tdk- et a, -ao et a2 -ao différents du vecteur nul on procédera au calcul des coordonnées de col, et de Bpour chaque instant en utilisant une seule des méthodes suivantes et ce quelque soit tt tel que td S t; (a, ùao)•Y B = d 2 (Y? + Y3 ) Suivant la définition de Taxe W,, au moins une des deux expressions de Bt, est valable. Ces données vont nous permettre de déterminer les composantes de l'accélération en ao dans R (x, y, z) à l'instant t,,à partir des 15 B, 1 20 mesures pour tout instant 4 Pour remplir cette tâche, considérons l'instant t1, premier instant pour lequel on peut calculer une expression du vecteur de rotation coi, dans Rc (x, y, z) . On considère ici le cas où au plus une des composantes de wt, , est nulle. On définit pour cet instant une nouvelle base (u,, , , cor,) où les vecteurs ut, et vt, sont définis par : io La matrice de passage entre Rc (x, y, z) et (ut, , vt, , col, ) pour l'instant ti est notée P, avec : a, Ar Yi P = a2 /Q2 Y2 \a3 /33 Y3/ Les colonnes sont les coordonnées des vecteurs de la base (ut, , wt,) exprimés dans la base Rc (x, y, z) . Dans la base (u,, , vt, , wt,) la rotation d'un angle Aet. entre les instants fi et t;, autour de COI, s écrit : (cos AB,. ù sin 3, B, 0" R',coi, )= sin cos A0,, 0 0 0 1) Aer, est calculé en intégrant par la formule des trapèzes. On a : e 3, B =E'` +Bt (tk -tk_,) k=2 2 De même, dans la base ut, , v, , cor,) la rotation d'un angle ù A et entre les instants t1 et tdk , autour de oh, s'écrit : cosM,, sin A9,, ù sin 3.0,, cos A8,, 0 0 0 1/ 15 R' (ùO Br , co,, ) = avec B, A8, = 2 (t, ) Or ces matrices de rotations sont également des matrices de changement de base. En effet les colonnes de la matrice R' (48,; , w,,) sont les coordonnées de la base (u t, )pour t = t; exprimés dans la base (ut, ,) pour t = t1. De même, les colonnes de la matrice R'(-O8, ,wt ) sont les coordonnées de la base (u t,,k_ , v, k_ , w,Jk i ) pour t = tdt exprimés dans la base (u t, , vt, , wt, ) pour t = t,. s D'où P.R' (A8, , ).P-' est la matrice de passage de Rc,(x, y, z) pour t = t, vers Rc (x, y, z) pour t = t;, et P.R' (-48, ,ah, ).P-' est la matrice de passage de Rc (x, y, z) pour t = t, vers t = tdk . De tout ce qui précède les composantes de l'accélération en ao vérifient : ao. ao. ~a0 /Re1,,l _ (P.R' (-A8,; , ).P-')-' a, a o= \ a : / Rem io d'où a (a , ao = P.R'(L8,,,wt,).R'(L,B, ,w,, ).P-' ao. De plus, connaissant par hypothèse de départ Rk_, ) , on a: (a ao = Rk_, (z 9, wtdk_, )P.R' (08, ).P-' ao,. \ao= /Rcädo \ao: /R p a, =P.R'(È8t;,wa)•P-' ao ao: /Reu;, (*) aor sont les composantes de l'accélération mesurées en dans Rc(x,y,z)•à l'instant ti Où 15 et ao, ao,. \ao Rrueo lsont les composantes de l'accélération calculées dans Rc(x, y,z)à l,instant tdo. Dans le cas où ah, à deux de ses composantes nulles, le calcul matriciel est plus simple. Le changement de base s'écrit :\ / s' ao a0s o = Rk_, (~ B, wl~k I ).R' (A91i ).R' (O B,; ). ao a ' cl,~ > ao avec MI, égal à x , y ou z . Il nous reste à ce stade à déterminer le signe de la variation de angle AB pour une rotation de la station mobile entre tdk et tdk . Deux cas se présentent : 1. Les composantes de 011 sont toutes non nulles on peut considérer l'expression (*) appliquée aux coordonnées de 01, 'Pour déterminer le signe de la rotation, les coordonnées de calculées grâce au changement de base devront être identiques à celles déduites des mesures pour t = tl. 2. Au moins une des composantes de W1' est nulle, l'axe de la rotation est inclut dans un des plans (x, y), (x,z) ou (y,;) de la base Rc (x, y, z) . On peut supposer que â(t) est une fonction de classe Cl pour t E [ tdk , tdk ]. On a B(t = td, ) = 8(t = tdk ) = 0 nécessairement d'après le théorème des accroissements finis il existe tM E [ tdk , tdk ] tel que B(t = tM) = 0 . 15 Donc au voisinage de tM, B change de signe. Le signe de la variation de l'angle de la rotation se déduit du calcul de w.((ai ù ao),=,; A (agi ù ao)1=,;,) avec j E {1,2} et tI tM < tj. . Prenons le cas où y, = 0 pour illustrer cette propriété. On a alors les composantes restantes de COI invariables dans le temps : Quelque soit t E [ tdk I , tdk ] coi = co = yz y + y3 z 20 Si on reprend l'expression de a, ù ao on trouve : w.((a, ùao)1=1; A(ai ùa )1=1;.)=d12y,y,(y2 +yi)(Bl2el; ùâ 81;.) Si l'expression précédente est négative, nécessairement BI; < 0 et BIr, > 0 donc B(t) est un minimum relatif au voisinage de t = tM. Donc A9 est négatif entre t = tdk 1 et t = tdk . Inversement, si l'expression précédente était positive la variation de l'angle de la rotation entre ces deux instants serait positive. Dans le 25 cas où w, =w=y2y ona: w.((ai ù (20 ),=1; A (a, ù ao )1-1;,) = di y3 yi (el2 e,; ù 81281;, ) a Et pour ah = = y3 z on a : w.((a, ù ao ), A (a, ù ao ) = d i2Ys (â12, e, ù 6,Z B,. ) Pour chacun de ces cas particuliers de rotation, la relation entre le signe de l'expression et celui de 6 est le même que dans le cas où ah = CO = y2 y + 73 z . Les calculs pour les trois autres cas possibles, à savoir (y, ≠ 0, y2 = 0, y3 = 0) (y, ≠ 0, y2 ≠ 0, y3 = 0) (yi = 0,72 ≠ 0,n ≠ 0), pour l'écriture de Co. et du produit mixte associé ne présentent pas de difficultés particulières, par conséquent il n'en sera pas question ici. L'algorithme du calcul d'attitude de la figure 3. repose sur les calculs précédents. Une fois la mesure de la gravitation en ao faite à l'instant t = tdo (station mobile initialement au repos), on procède 10 dans le même temps à la mesure de l'accélération en al et a2 (300). Ensuite une série de tests est effectuée sur al ù ao et a2 ù ao (301 à 303). L'étape 301 sert à délimiter les rotations. Cette étape délimite à la fois la fin d'une rotation et éventuellement le début d'une nouvelle. Si pour un instant ti et ti.11 al ù ao et a2 ù ao sont nuls (327) alors la matrice de passage renvoyée sera celle entre l'instant tdo et ti_1 multipliée par la matrice identité (331). Si le test 327 est faux alors il s'agit du dernier pas d'une rotation donnée. Connaissant dans ce cas le signe de la rotation, il ne reste plus 15 qu'à déterminer la variation de l'angle du dernier pas de cette rotation (328) et calculer également la matrice de passage entre tdo et ti (329). Cette matrice est conservée d'une itération à une autre et transmise vers l'algorithme qui détermine le cap de la station mobile (330). Dans le cas où au moins un des deux aj ù ao est non nul suite à l'étape 300, on détermine alors l'axe de rotation instantané (302 et 303) conformément aux calculs menés précédemment. Dans le cas où ces deux étapes ne sont 20 pas vérifiées, alors l'axe de rotation peut être suivant z , dans les plan y, z (x,z) (304) ou bien être une combinaison linéaire non nulle des vecteurs la base (x,y,z). L étape suivante 305 consiste à calculer la valeur absolue de 9 . Ensuite il s'agit de déterminer le signe de la rotation. La méthode employée dépend uniquement du nombre de composantes non nulles de l'axe de rotation, à savoir deux (voire une) ou trois. Les coordonnées sur l'axe de rotation et les valeurs de 0(t) sont stockées tant qu'un maximum relatif n'est pas été atteint (314 et 316). Une fois un maximum relatif connu, on peut procédé à la détermination du signe de la rotation en calculant le produit mixte de deux mesures des accélérations ai ù ao , pour des instants différents et au voisinage du maximum relatif, avec l'axe de la rotation (319). Les étapes 320 à 324 permettent de restituer par le calcul les matrices de passage de Rc (x, y, z) à l'instant t, vers Rc (x, y, z) à l'instant tdo. Le test 302 permet de déterminer si l'axe est suivant le vecteur x ou y (311) et de calculer la valeur de 0 associée (312). Si le test 303 est vérifié alors on détermine l'axe de rotation, inclut dans le plan ), de la même manière que celle illustrée précédemment. Par la suite le résultat io des étapes 326 ou 305 sont utilisés dans les mêmes séries d'étapes (306 à 310 ou bien 313 à 324) que celles (x, y décrites plus haut pour calculer la matrice de passage du référentiel Rc (x, y, z) à l'instant t, vers tda Dans tous les cas, une fois les étapes 309, 329 terminées ou une fois que l'étape 324 est vérifiée, le pas de temps est incrémenté de un. Ce calcul d'attitude nous permet de déterminer la composante horizontale de l'accélération en a0 diminuée de la gravitée. En effet on rappel que le vecteur a0 s'écrit : 15 ao = g + ac Où g est la gravité terrestre ac est l'accélération dû au mouvement du centre de symétrie de la station mobile dans le référentiel terrestre. Le vecteur a0 est calculé pour t = te et g est mesuré pour t = td,quand le système est au repos. Ainsi, 20 après les étapes 401, 402 et 403 (Figure 4) possibles grâce au calcul d'attitude de la station mobile, si t = tdo on définit un repère contenu dans un plan orthogonal à la gravité mesurée en td0 Cette base (v, w) doit vérifier en t = t4: v.g=0 où g est la gravité mesurée pour t = tao Cette base est donc définie lorsque t = tao. Ensuite en projetant sur cette base (405) le résultat de l'étape 403 on obtient le cap que suit la station mobile dans le référentiel v, w) pour t = tdo. Enfin on peut effectuer une double intégration (407) de la valeur de la projection de l'accélération pour connaître la vitesse instantanée et la distance parcourue par l'utilisateur. D'une manière générale, on incrémente ensuite le pas de temps (408) pour déterminer le cap, la vitesse et la distance parcourue pour t = ti. La présente invention permet donc d'améliorer la localisation de la station mobile incluant initialement un système de positionnement primaire. L'ajout d'un système de navigation inertiel uniquement basé sur des accéléromètres, permet d'une part de donner la position de l'utilisateur lorsque le système de navigation primaire est indisponible et d'autre part, cette invention peut être facilement intégrée dans toute station io mobile qui génère un champ magnétique. Ceci permet par exemple le fonctionnement simultané de l'invention et l'utilisation du réseau d'un téléphone cellulaire. (
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La présente invention détail le fonctionnement d'un système de navigation inertiel pour station mobile (téléphones cellulaires, organisateurs électroniques...) dont le fonctionnement est basé uniquement sur des accéléromètres. Cette invention est destinée à compléter en temps réel les informations données par un système de positionnement primaire (GPS) et former ainsi un système de navigation hybride pour station mobile.
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Revendications 1. Procédé de détermination de position au moyen d'un système de navigation inertiel pour station mobile, caractérisé en ce qu'il consiste : - A déterminer une direction de référence au moyen d'un algorithme d'initialisation d'itinéraire. s - A calculer l'attitude de la station mobile. - A calculer la projection de l'accélération de la station mobile sur un plan perpendiculaire à la gravitation suivant une direction de référence. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le calcul d'attitude est effectué à partir de la détermination de la matrice de rotation du référentiel inertiel de la station mobile. io 3. Procédé selon la 2 caractérisé en ce que la détermination de la matrice est obtenue grâce au calcul de l'axe de rotation exprimé dans le référentiel de la station mobile et de la variation de l'angle associé entre deux instants consécutifs où la vitesse angulaire est nulle. 4. Procédé selon la 3 caractérisé en ce que la variation de l'angle de la rotation et les coordonnées de l'axe de la rotation sont déterminées grâce aux calculs des expressions 15 d'accélérations par rapport au référentiel terrestre exprimées dans le référentiel inertiel. 5. Procédé selon la 4 caractérisé en ce que les valeurs numériques des accélérations sont obtenues grâce aux données fournies par trois accéléromètres tridimensionnels. 6. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la projection de l'accélération de la station mobile est effectué par un calcul d'attitude de la station mobile et sur la définition d'un référentiel 20 perpendiculaire à la gravitée. 7. Procédé selon la 6 caractérisé en ce que le référentiel est défini au début de l'utilisation de la centrale inertielle lors de la mesure de la gravitation effectuée par les accéléromètres. 8. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que l'algorithme d'initialisation est basé sur 25 l'évaluation des données de départ et sur un algorithme qui permet l'acquisition d'une direction de référence. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 8 caractérisé en ce que l'acquisition de la direction de référence est basée sur la prise en compte d'informations données par l'utilisateur àla station mobile.
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G
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G01
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G01C
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G01C 21
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G01C 21/00
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FR2899224
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A1
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PROCEDE DE FONCTIONNALISATION D'UN RENFORT VERRIER POUR MATERIAU COMPOSITE
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La présente invention est relative à un procédé d'obtention de matériaux composites comprenant une étape d'imprégnation de renforts verriers par une matrice organique ou minérale, lesdits renforts se présentant indifféremment sous forme de mèches, grilles, tissés, non tissés etc. Il est connu que les propriétés des matériaux composites dépendent essentiellement de la qualité de l'interface et notamment de l'adhérence entre le substrat verrier et la matrice organique. Les composites sont réalisés actuellement à partir d'un ou plusieurs constituants selon différents procédés de base, au sein desquels on distingue les voies sèches par extrusion et les voies humides par imprégnation. Par substrat verrier, il est notamment entendu au sens de la présente description, de façon non exhaustive, les tissus de verre, les non-tissés du type complexe, les voiles, les mats, les grilles de verre, notamment pour une application bâtiment. Une séquence typique des étapes d'un procédé par voie humide comprend une mise en suspension dans un solvant aqueux du polymère constitutif de la matrice et du substrat ou renfort verrier, une filtration sous vide et une mise en forme du produit, par exemple par calandrage. L'eau résiduelle est ensuite éliminée sous étuve. Ainsi, dans le cas ou la fabrication du matériau composite est effectuée par voie humide, la qualité de l'imprégnation (vitesse, enrobage homogénéité de l'enrobage, etc.) est un facteur primordial pour le choix du procédé le plus performant. Ce facteur conditionne notamment les performances des composites finalement obtenues et la satisfaction du client qui en résulte. Plus encore, un défaut visible d'imprégnation, même minime et ne perturbant pas les performances globales du matériau, peut donner un a priori défavorable sur le produit. Un autre facteur bien évidemment décisif est le coût économique de ces procédés, dès lors qu'ils sont développés à une échelle industrielle. On connaît dans la littérature de très nombreuses publications traitant de la fabrication des composites et plus particulièrement des problèmes d'imprégnation des fibres de renfort. On sait ainsi maintenant qu'il est notamment possible de 20 jouer sur différents facteurs pour améliorer l'imprégnation, par exemple - sur la structure du renfort, par modification de la porosité du matériau ou de l'orientation des fibres, 25 - sur la chimie de l'ensimage ou des liants, par modification de la tension de surface des fibres, du gonflement de l'ensimage, la rugosité de surface, la redissolution d'espèces chimiques etc., - sur la chimie des résines, des suspensions ou des 30 émulsions imprégnant le matériau fibreux en modifiant par exemple la tension de surface du liquide ou sa rhéologie, - sur les paramètres du procédé par modification des temps d'imprégnation, de la pression, de la température, du taux de dilution, etc. Cependant, le défaut d'adhésion entre le renfort verrier et la matrice organique est essentiellement le résultat d'une mauvaise mouillabilité de la fibre ensimée constitutive du renfort dans la solution d'imprégnation. Le défaut d'adhésion peut ainsi être directement lié à la réactivité chimique de la surface du renfort verrier par la solution utilisée. Il est connu que les renforts verriers pour matériaux composites, qu'ils soient sous forme de mèches, grilles, tissés, non tissés ou autres, nécessitent pour leur fabrication, plus particulièrement lors du fibrage des fibres de verre les constituant, l'utilisation de compositions organiques complexes. Ces compositions assurent à la fois la liaison entre les filaments de verre dans la fibre ainsi qu'entre le renfort et la matrice et jouent un rôle lubrificateur et protecteur contre l'abrasion des filaments entre eux. Les compositions organiques jouant un tel rôle sont en général regroupés dans le métier sous le terme d'ensimage. Il est généralement admis que les problèmes d'imprégnation rencontrés entre les renforts verriers et la matrice organique résultent d'une mauvaise compatibilité entre l'ensimage enrobant les renforts et la solution utilisée pour effectuer ladite imprégnation. Certaines solutions rapportées dans l'art antérieur pour améliorer les techniques d'imprégnation, notamment dans le domaine des textiles pour application électronique ou pour des applications matériaux hautes performances, préconisent une étape d'élimination de l'ensimage présent dans les renforts et une étape de traitement visant à déposer, à la place de l'ensimage, un composé organique appelé dans le métier agent de couplage. Le rôle de cet agent de couplage est d'améliorer l'adhésion entre le renfort verrier et la matrice organique. Comme exemple d'agent de couplage les plus utilisés, on peut citer les organosilanes. Selon un premier exemple, l'étape d'élimination de l'ensimage peut être effectuée par un traitement thermique du renfort verrier à une température d'environ 400 C pendant quelques heures, voire quelques dizaines d'heures. Il a été observé en effet que le traitement devait être prolongé jusqu'à l'élimination total de l'ensimage, la persistance d'une quantité même très faible d'ensimage entraînant une très forte décroissance des propriétés d'adhésion entre le renfort et la matrice dans le produit composite. Ce traitement présente ainsi des inconvénients majeurs liés à sa très faible productivité et à son coût énergétique. Alternativement, le brevet US 5,585,147 décrit un procédé de traitement de surface d'un tissu de verre dans lequel une élimination totale de l'ensimage est assurée par un plasma atmosphérique d'un gaz préalablement chauffé à une température comprise entre 100 et 500 C, avant une étape de mise en contact avec un agent de couplage constitué par un organosilane. Selon une autre méthode connue, le renfort verrier peut être traité au moyen d'une décharge électrique filamentaire dans l'air à pression atmosphérique, du type CORONA. De tels traitements sont bien connus, notamment de la demande de brevet EP 1 044 939 Al se rapportant aux traitements de surface de fibres de renforcement ou de la demande JP 2-166129 se rapportant à une base de tissu de verre. Un traitement de surface réalisé à l'aide d'une décharge électrique type CORONA est caractérisé par un régime de décharge électrique de type filamentaire à pression atmosphérique dans l'air. En effet, dans la majorité des gaz de type industriel (argon, air, azote...), leur claquage à pression atmosphérique, qui est en fait une transition vers un régime conducteur du gaz, est initié par un grand nombre de filaments indépendants ou micro-décharges dont les caractéristiques sont notamment une durée de vie inférieure à 10-9s, un rayon moyen inférieur à 100 }gym, et une densité de courant comprise entre 100 à 1000 A/cm'. Les micro-décharges s'allument et s'éteignent aléatoirement sur toute la surface des électrodes, dont l'une au moins peut être recouverte d'une barrière diélectrique. Dans ce régime filamentaire, les matériaux à traiter sont directement mis au contact de la décharge électrique, c'est-à-dire entre les deux électrodes (traitement in situ), le traitement de surface des matériaux se faisant globalement de manière plus ou moins homogène. En revanche, localement, les transformations induites par ce type de traitement par décharges filamentaires sont très hétérogènes. Ainsi, une portion de surface du matériau ayant subit une série de micro-décharges sera beaucoup plus modifiée, voire dans les cas extrêmes attaquée et dégradée qu'une autre portion qui n'en aura pas subit, même sur des bases inorganiques comme le verre. En outre, la décharge électrique de type CORONA , du fait de son intensité, a tendance à créer, au niveau des zones d'impact des micro filaments avec la surface du renfort, des zones de fragilisation (échauffement local, amorce préférentielle des fissures) qui diminuent les propriétés mécaniques du produit composite final. Il a de plus été démontré que les conséquences du traitement CORONA sur la portion de surface du substrat ne sont généralement pas pérennes dans le temps. Les décharges électriques filamentaires du type CORONA, bien que permettant de traiter efficacement la surface d'un renfort, montrent en outre d'autres inconvénients majeurs . - le traitement est souvent limité au traitement de structures bidimensionnelles 2D , la configuration plan -plan des électrodes étant adaptée à une géométrie 2D, les tissus passent dans la décharge et ils peuvent être traités sur les faces, - le traitement filamentaire n'est pas homogène et difficilement contrôlable sachant que son efficacité dépend beaucoup du pourcentage d'humidité relative de l'air, par exemple, - le traitement filamentaire peut dégrader, par un échauffement local ou par une amorce de rupture, la surface traitée et mener à une perte des propriétés mécaniques de la fibre, - le traitement filamentaire peut déposer une quantité de charges électriques importante à la surface du renfort, susceptible ensuite de perturber l'étape d'imprégnation ultérieure, - la chimie du traitement est limitée à l'oxydation des substrats. L'objet de la présente invention est de fournir un nouveau procédé d'obtention d'un matériau composite comprenant notamment une étape de traitement du substrat verrier avant son imprégnation, le procédé étant plus simple et plus économique que ceux précédemment décrit. Plus précisément, l'invention se rapporte à un procédé d'obtention d'un matériau composite comprenant un substrat ou renfort verrier dans une matrice organique ou minérale se présentant sous forme de mèches, grilles, voiles, tissés, non tissés ou similaires, comprenant au moins les étapes suivantes . traitement de surface du renfort verrier par un plasma homogène d'un mélange gazeux, dans une atmosphère gazeuse contrôlée d'oxydation ou de nitruration de l'ensimage organique présent à la surface du renfort verrier, imprégnation du renfort fonctionnalisé par une émulsion ou une suspension aqueuse de la matrice ou directement par la matrice. Le plasma homogène est généralement mis en oeuvre à une pression inférieure à la pression atmosphérique, par exemple de l'ordre de 10-5 bar et de préférence sensiblement à la pression atmosphérique. De préférence, la température du mélange gazeux est 20 inférieure à 90 C. Par exemple, le mélange gazeux peut comprendre ou être constitué d'oxygène. Selon un autre mode de réalisation, le mélange gazeux comprend ou est constitué de N2 ou d'un mélange de N2 et 25 d'un gaz réducteur du type H2 ou NH3 ou encore comprend ou est constitué de NH3. L'invention se rapporte également au renfort verrier traité en surface par un plasma homogène tel que précédemment décrit ainsi qu'au matériau composite 30 susceptible d'être obtenu par le procédé tel que précédemment décrit. Dans le matériau composite selon l'invention, la matrice organique est choisie dans le groupe constitué par les matrices thermoplastiques ou thermodurcissables, par exemple dans le groupe constitué par les polyvinylalcool, polyvinylacétate polyvinylchlorure, polytétrafluoroéthylène et les copolymères dérivés de ces polymères tels que Polyvinylacétate-polyéthylène. Dans le matériau composite selon l'invention, le renfort verrier est de préférence choisi parmi les tissus de verre, les non-tissés du type complexe, les voiles, les mats, les grilles de verre, notamment pour une application bâtiment, les fils unitaires ensimés ou préalablement transformés, les fils composés, le type de verre pouvant être choisi parmi les verres E, R, ECR, S, ou encore toute composition verrière connue pour ses propriétés anticorrosions vis-à-vis de conditions acides ou basiques, et/ou de haute résistance mécanique. Le présent procédé peut être mis en oeuvre de différentes manières dont deux exemples sont donnés ci-après : Selon un premier mode de réalisation, on effectue la succession des étapes suivantes . 1 ) Fabrication du renfort avec ensimage (ex : mèches, grilles, tissés, non tissés) 2 ) Préparation de la surface par un traitement plasma tel 25 que précédemment décrit, 3 ) Imprégnation du renfort traité. Selon un autre mode de réalisation, on effectue la succession des étapes suivantes . 30 1 ) Fabrication des renforts élémentaires (ex : mèches) 2 ) Préparation de la surface des renforts élémentaires par le traitement plasma selon l'invention, 3 ) Fabrication du renfort complexe à partir des renforts élémentaires traités (par exemple sous forme de tissés, non tissés, voiles, grilles), 4 ) Imprégnation dans une matrice organique. Selon ce mode, les étapes 3 et 4 peuvent être interverties. Dans ce dernier cas, on prévoira de préférence une cinquième étape de collage par calandrage pour améliorer encore l'adhérence. Il est bien évident que l'invention pourrait être mise en oeuvre selon d'autres modes aisément accessibles à l'homme du métier, qu'il serait fastidieux de tous les reporter dans la présente description. L'ensemble des modes possibles de mise en oeuvre du présent procédé est bien entendu compris dans le cadre de la présente invention. D'un point de vue technique, la décharge électrique plasma homogène selon l'invention est amorcée entre deux électrodes soumises à une différence de potentiel appropriée, dans une atmosphère contrôlée d'un mélange de gaz choisi. Suite à l'application du champ électrique, le gaz s'ionise (principe d'avalanches). Les électrons et les ions créés acquièrent de la vitesse et interagissent avec les particules neutres du gaz. En fonction de leur énergie cinétique, il en résulte la création de nouvelles particules ionisées et d'espèces chimiques dans un état excité. Les espèces actives créées au sein d'un gaz ionisé sont en principe les électrons, les ions positifs et négatifs, les atomes et molécules métastables, les espèces disposant d'énergie cinétique ou vibrationnelle, les radicaux libres, les photons. Toutes ces espèces sont susceptibles d'interagir avec la surface des matériaux. Leur action est variable en fonction du type de décharge électrique et des conditions expérimentales qui déterminent notamment leur nombre, leur répartition et leur énergie. Dans le cas d'un traitement de surface selon l'invention, la distribution en énergie des électrons est centrée sur quelques électrons volts, typiquement entre 0,5 et 100 eV. Les espèces précédemment citées entrent en contact avec la surface du renfort à traiter, c'est-à-dire principalement avec l'ensimage organique utilisé pour le fibrage du renfort. Chaque espece est susceptible d'engendrer des modifications chimiques plus ou moins profondes de l'ensimage en fonction de son énergie et de son libre parcours moyen dans le solide. Sans que cela puisse être compris ou lié comme une quelconque théorie, les effets surprenants observés par la demanderesse sur la vitesse d'imprégnation des renforts traités selon l'invention pourrait s'expliquer par une activation de surface des renforts, liée à différents changements structuraux tels qu'une réticulation ou une fonctionnalisation (notamment par greffage de nouvelles fonctions chimiques) du substrat, voir à une modification de la rugosité, de la physico-chimie, de la charge électrique ou de la mécanique (densité, réticulation) des surfaces organiques traitées. Le présent procédé présente les avantages suivants: - le procédé de fonctionnalisation de la surface du renfort est effectué sans l'assistance de solvants, - la configuration des traitements plasma homogène peut directement être adapté en ligne avec le mode de fabrication des renforts enduits, - le traitement plasma peut être réalisé à pression atmosphérique, - le traitement plasma est homogène quelle que soit la forme et les dimensions du renfort à traiter (2D, 3D), - Le traitement plasma selon l'invention n'altère pas les propriétés mécaniques des renforts, - La chimie de surface du traitement plasma est modulable, notamment en fonction de la nature de l'ensimage et de la matrice organique, - la charge de surface est moindre, en particulier avec les traitements 3D selon le mode post-décharge illustré 10 par la figure 2 (plasma déporté). - le traitement plasma selon l'invention limite les problèmes de vieillissement du renfort traité observés auparavant sur les renforts traités par décharges électriques de type CORONA . 15 Parmi les nombreuses variantes possibles caractérisant le traitement plasma selon l'invention on peut citer : - les traitements plasma par pulvérisation cathodique assistée magnétron ou/et du type IBS (Ion Beam Source), 20 - le greffage par plasma de l'ensemble des fonctions connues à base d'oxygène ou d'azote, - les dépôts d'espèces chimiques assistés par plasma du type oxydes ou nitrures, en particulier SiOXCy, SiOXNXCZ, AlOX, TiOX, TiNX et leurs mélanges. 25 Les ensimages susceptibles d'être modifiés en surface par le présent procédé sont par exemple les ensimages pour composites en masse, telles que ceux utilisés dans les applications automobiles, devant assurer une liaison très forte avec la matrice organique sont dans le but d'obtenir 30 de très fortes valeurs de propriétés mécaniques (composite époxy certains thermoplastiques type PA haute température) ou de vieillissement en assurant des liaisons chimiques moins sensibles aux réactions hydrolytiques (applications en milieu humide ou corrosif). Les compositions de ces ensimages sont surtout des mélanges d'émulsions à base de polymères variés (Epoxy, Polyester, Polyuréthanne, Polyvinylacétate, etc.) associés à des agents de couplage (silanes,...) et des agents de mise en oeuvre (lubrifiants, tensioactifs, etc.). Les émulsions ou suspensions utilisable selon la présente invention sont par exemple les solutions aqueuses de PVA, PVC, SBR, acrylique, PTFE, Silicone etc. Selon l'invention on peut utiliser comme renfort des produits ouverts de type grille ou non tissés à larges mailles (Laid scrims) destinés aux applications bâtiment (façade cladding), renfort du papier, vêtement de protection, greffage phénolique (meules). Le dépôt du revêtement sur le renfort traité peut être effectué selon toute méthode connue d'imprégnation parmi lesquelles les procédés dits roll, dip, spray, selon les termes anglais employés dans le métier. Selon la méthode d'imprégnation utilisée, les produits de base peuvent être également de type tissus fermés, de mats ou de voiles ou de fils coupés (thermoplastiques, automobile) ou de produits destinés à des applications de type enroulement filamentaire (cuves, tuyaux, etc.). Les applications potentielles de la présente invention sont multiples. De fait, les fibres de verre transformées ou non sous forme de produits élaborés sont destinées à renforcer principalement des matrices organiques polymériques. Dans tous les cas, la compatibilité et la qualité de l'imprégnation par la matrice à renforcer sont deux facteurs clés influençant de manière très importante les propriétés mécaniques et la durabilité du composite obtenu. Parmi les nombreuses applications potentielles, on peut citer, de manière non exhaustive : 1 - Les composites qui nécessitent une imprégnation par une matrice organique pour fabriquer des composites en masse . Ce sont les composites de type plan (2D) ou volumique (3D) tels que les composites renforcés par des tissus, des complexes, des non tissés tels que des voiles, principalement à base de résines polyester ou époxy. Des procédés tels que les techniques d'infusion peuvent tirer un grand avantage d'une amélioration de l'imprégnation et en particulier de la cinétique de mouillage du renfort. Les principaux domaines d'utilisation sont les transports, les sports et loisirs, le bâtiment (tuyauteries renforcées, certains bardages...), des éléments de génie civil (ponts routiers ou piétonniers, mâts, éléments de structure, ...), 2 - Des systèmes de type SMC/BMC, renforcés par des fils coupés longs ou des produits de type mat Unifilo peuvent aussi être concernés. L'imprégnation sous forme d'une pâte par la matrice est aussi un point clé pour l'aspect final du produit que pour les propriétés mécaniques. Les applications se trouvent principalement dans le domaine des transports, mais d'autres applications assez nombreuses existent dans les systèmes électriques, les équipements sanitaires,.... 3 - Les produits tissés ou non tissés destinés au renfort de matrices particulières et aux propriétés de surface peu compatibles avec une bonne adhésion sur des supports verriers même préalablement traités par un ensimage. Il s'agit en particulier de matrices telles que le PVC, le PTFE et tous les copolymères dérivés de ces 2 polymères. Les applications sont diverses parmi lesquelles les bandes transporteuses pour l'agroalimentaire, les protections contre les agressions chimiques (équipements militaires NBC en PTFE), les couvertures de stade.... 4 - Les grilles de verre tissées ou non tissées à deux niveaux différents de leur procédé de fabrication et de leur utilisation . Sur les grilles écrues, la modification de la surface des filaments et plus particulièrement des propriétés de l'ensimage les recouvrant, peut permettre une meilleure imprégnation à coeur et une meilleure adhésion entre la matrice et les filaments de verre (amélioration de l'interface). Cela est particulièrement important pour des applications nécessitant une bonne résistance à l'attaque alcaline telles que les applications, selon les termes anglais utilisés dans le métier : facade cladding , pour les joints de panneaux en ciment ou en plâtre, le cement board , ou des applications requérant une bonne résistance à l'humidité telles que les applications roofing, insect screen etc. Sur les grilles déjà revêtues d'un revêtement, la modification de surface peut permettre une meilleure compatibilité ou adhésion avec les produits à renforcer notamment dans les applications bâtiment (ciments souvent modifiés par des polymères tels que des acryliques), ou des applications dans le domaine du papier (papiers renforcés, papier d'essuyage...). Ces exemples représentent quelques procédés et applications parmi les principaux domaines et marchés de la fibre de verre de renfort. Les applications et les procédés sont très nombreux et il est impossible de les citer tous dans le cadre de la présente description. Néanmoins cette technologie plasma de modification de surface a l'avantage de présenter une grande souplesse et une grande variété quant aux types de traitements applicables et de ce fait, peut être applicable à une partie importante des produits de renfort, en particulier les produits ayant déjà subit une première étape de transformation tels que les tissus, les grilles, les mats etc. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description non limitative qui suit de différents modes de réalisation de l'invention, illustrée par les figures 1 à 4 parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique d'une installation pour la mise en oeuvre du procédé de traitement de surface conforme à l'invention, - la figure 2 illustre l'intégration d'une variante de réalisation comprenant la mise en oeuvre d'une installation à plasma déporté, - La figure 3 est un oscillogramme d'un régime filamentaire, - La figure 4 est un oscillogramme d'une décharge en régime homogène. Le matériau de renforcement à base verrière 1 est 25 dirigé au sein d'une zone de traitement de surface, dans une installation générant un plasma homogène adaptée à la mise en oeuvre du procédé. Cette installation, illustrée schématiquement par la figure 1, est d'un type connu. Lorsque l'atmosphère contrôlée de gaz est à basse 30 pression, elle comporte une enceinte représentée par le repère 9 sur la figure 1. L'enceinte 9 est étanche à l'égard de l'environnement extérieur et peut ainsi être le siège d'une atmosphère contrôlée en composition et en pression. 20 Elle dispose à cet effet d'une pluralité de conduites destinées aux apports et aux évacuations de ladite atmosphère (non représentées sur la figure 1). Le dispositif plasma comprend deux électrodes 2 et 3, respectivement reliées aux bornes d'un générateur 4 de tension à fréquence variable. Les électrodes positionnées en regard l'une en face de l'autre délimitent entre-elles un volume de traitement 5 adapté pour le passage du renfort verrier 1 qui peut se présenter indifféremment sous forme de mèches, de grilles, de tissés, de non tissés ou autres. Selon une autre caractéristique de l'installation lorsque l'atmosphère contrôlée de gaz est à la pression atmosphérique, l'enceinte 9 est facultative mais chacune des électrodes 2, 3 est revêtue par une couche de diélectrique 6, 7 dirigée vers le volume de traitement 5. Dans l'exemple de réalisation représenté en figure 1, chaque couche de diélectrique 6, 7 est par exemple à base d'alumine et est séparée d'une épaisseur comprise entre 0,1 à 20 mm, préférentiellement comprise entre 1 et 6 mm. Selon le mode de réalisation de l'invention dans lequel l'atmosphère contrôlée est constituée d'un gaz oxydant ou nitrurant à basse pression, typiquement de l'ordre 10-5 bar. Dans le mode où un plasma à la pression atmosphérique est utilisé, le gaz est constitué majoritairement d'azote, seul ou en mélange avec des espèces réductrices (NH3, H2, etc.), ou d'un gaz neutre du type hélium ou argon, en mélange avec une ou plusieurs espèces oxydantes (notamment obtenues par ionisation de 02, CO2, H2O, etc.). En appliquant une tension adéquate aux bornes des électrodes 2, 3, en l'occurrence dans cet exemple une tension alternative de l'ordre de quelques kV et selon une fréquence variant du kHz à quelques dizaines de MHz, en présence de ladite atmosphère contrôlée, une décharge électrique homogène est initiée. On rappelle qu'au sens de l'invention, et plus généralement, une décharge est dite homogène par opposition à une décharge CORONA lorsqu'il n'est pas possible, à l'échelle macroscopique et microscopique, d'apercevoir entre les électrodes la présence d'arc ou de filaments, de micro-décharges, entre deux électrodes soumises à une différence de potentiel, dans une atmosphère contrôlée d'un mélange de gaz tel que précédemment défini, et à pression atmosphérique. On peut mettre en évidence la nature du régime par un oscillogramme tension/courant (cf. figures 3 et 4). Selon l'invention, la présence d'une décharge homogène confinée entre les électrodes 6 et 7, au niveau de la zone de traitement 5, dans une atmosphère plasma oxydante ou nitrurante, permet avantageusement d'activer chimiquement la surface du renfort verrier ensimé, en particulier de la préparer à l'étape d'imprégnation, schématiquement illustré par l'immersion du renfort traité dans un bain 8 d'une solution aqueuse d'une émulsion ou d'une suspension de la matrice organique. Sans sortir du cadre de l'invention, l'imprégnation du renfort verrier peut également être effectuée par immersion directe dans la matrice, c'est à dire sans étape intermédiaire telle que le dépôt d'un agent de couplage. Selon un autre mode de réalisation possible permettant la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention et illustré par la figure 4, on utilise un dispositif 10 générant un plasma homogène déporté ou soufflé, celui-ci est injecté et rempli un logement 11 de section approprié au sein duquel le renfort sous ses différentes formes possibles, chemine et subit le traitement de fonctionnalisation de sa surface. Les portions de surface de ces fibres dont la surface a été chimiquementactivée par le traitement de fonctionnalisation objet de l'invention sont ensuite imprégnées dans une solution aqueuse 8 comprenant la matrice organique, sous forme d'émulsion ou de suspension. Les avantages de la présente invention sont illustrés par les exemples qui suivent, non limitatifs de la présente description. Exemple 1 : Dans cet exemple, on a mesuré l'influence d'un traitement plasma homogène selon la présente invention sur un tissu de verre servant de renfort dans un matériau composite. Le tissu est formé à partir d'un fil de base de 9 m /68 tex/Z20. Le tissu, de masse volumique 209 g/m2, comprend 173 fils/10cm en chaîne et 126 fils/10cm en trame. L'ensimage utilisé est un ensimage classique du type textile à base d'amidon, en mélange avec des lubrifiants. Le tissu de verre est soumis à un traitement plasma homogène dans un réacteur plasma comprenant une enceinte ou chambre sous vide incluant deux électrodes plates métalliques, connectées à un générateur radiofréquence (réacteur à couplage capacitif à électrodes parallèles). L'air contenu dans la chambre est aspiré par une pompe turbo-moléculaire couplée à une pompe rotative, pour obtenir une pression finale de l'ordre de 5.10-5 bar. Le substrat à traiter est placé sur l'électrode inférieure. Le gaz plasmagène est injecté dans le réacteur au moyen d'un régulateur de débit massique. Le substrat est maintenu à température ambiante (environ 21 C). La formation du plasma est obtenue par application d'un potentiel rf de 13,56 MHz à l'électrode motrice. Le gaz utilisé est soit de l'oxygène sous une pression de 60 mTorr (soit environ 8 Pascals), soit du NH3 sous une pression de 150 mTorr (soit environ 20 Pa). Lorsque le gaz est l'oxygène, l'électrode motrice est alimentée à une puissance de 280 Watts. Lorsque le gaz est NH3, l'électrode motrice est alimentée à une puissance de 190 Watts. La durée du traitement plasma est de 5 minutes dans tous les cas. Les renforts ainsi obtenus sont soumis à un test de résistance à la traction suivant la norme NF-EN-ISO 13934-1, mesurant les propriétés des tissus en traction par la méthode des bandes (détermination de la force maximale et de l'allongement maximal du tissu). Les résultats obtenus sont reportés dans le tableau 1 : 15 Résistance à la traction (Newtons) Référence 990 40 (sans traitement) Traitement 1075 90 Plasma 02 Traitement 1050 90 Plasma NH3 Tableau 1 La comparaison des résultats montre que le traitement 20 plasma n'altère pas les propriétés mécaniques du renfort et par suite celles du matériau composite final obtenu après imprégnation dans la matrice organique. Exemple 2 : 25 Sur différents tissus de verre du même type que ceux de l'exemple 1, ayant subi un traitement plasma oxydant ou réducteur identique à celui décrit dans l'exemple 1, la composition chimique de la couche superficielle a été mesurée par XPS sur une épaisseur de 5 nm. Les compositions obtenues peuvent être comparées grâce au tableau 2 à celle d'un tissu de renfort n'ayant pas subi le traitement plasma de fonctionnalisation de la surface selon l'invention. On observe que la teneur en silicium dans la couche superficielle est sensiblement identique à celle du tissu non traité. De même, la teneur en carbone reste très majoritaire sur la couche superficielle du tissu traité, ce qui montre que seules les couches atomiques les plus externes du tissu ont été modifiées par le traitement plasma. Carbone Azote Oxygène Fluor Silicium Référence 74 1 21 0 4 (sans traitement) Traitement 59 0, 5 3 1, 5 8 Plasma 02 Traitement 70 8 17,5 0,5 4 Plasma NH3 Tableau 2 Exemple 3 : La vitesse d'imprégnation d'un tissu de renfort obtenu 20 par traitement plasma homogène sous atmosphère réduite d'oxygène conformément à l'exemple 1 a été évaluée par la mesure du temps nécessaire pour la pénétration totale d'une goutte d'eau de 3 l dans le tissu, au moyen d'un dispositif comprenant une caméra reliée à un ordinateur de mesure. Le 25 temps nécessaire à une absorption totale est de 22,5 secondes pour le tissu non traité alors qu'il est de 2,415 secondes pour le tissu préalablement traité par le plasma homogène. Exemple 4 : Les propriétés d'imprégnation, par une suspension aqueuse de PTFE (polytétrafluoroéthylène), du tissu de renfort traité par traitement plasma homogène sous atmosphère réduite d'oxygène conformément à l'exemple 1, ont été évaluées. Dans ce but, les phénomènes liés à l'imprégnation capillaire des fils et tissus de verre sont mesurés au moyen d'une balance Wilhelmy permettant d'évaluer la vitesse d'imprégnation capillaire ainsi que la masse de liquide retenue par le tissu ou le fil. Le dispositif de la balance Wilhelmy comprend une balance de précision (0,1 mg) sous laquelle il est possible de fixer un fin crochet métallique relié au plateau de mesure. Ce crochet permet de suspendre un échantillon de mèche de fibres de verre ou un échantillon de tissu. Les échantillons sont préparés en découpant des bandes de 5 cm de longueur et de 0,5 cm de large dans les tissus de renfort. Ces échantillons sont prélevés dans des bobines de tissu conservées pendant 24 heures à 20 C 3 C à une humidité résiduelle de 50% 5%. Les bandes sont dans un premier temps suspendus à la balance Wilhelmy au moyen du crochet situé en dessous. Le tissu suspendu à la balance au moyen du crochet est ensuite mis en contact avec un liquide. La montée capillaire du liquide dans le fil ou le tissu mesurée par la balance est enregistrée en fonction du temps. Lorsque le tissu est arrivé à saturation de liquide, il est retiré et sa masse est relevée. La masse mesurée correspond à la somme de la masse du tissu sec et de celle du liquide imprégné. Les résultats sont exprimés sous la forme de courbes donnant la masse de liquide imprégné en fonction de racine du temps. La portion linéaire de cette courbe permet alors d'en tirer une valeur de pente k. Cette valeur exprimée en g.s-o,5, selon la loi de Washburn, est caractéristique de la vitesse d'imprégnation du liquide dans le fil ou le tissu. Une valeur de k élevée peut être alors associée à une imprégnation capillaire rapide. La valeur de la masse de liquide retenue est en outre caractéristique des qualités d'imprégnabilité ou de mouillabilité, c'est-à-dire de compatibilité chimique entre le renfort et la solution. Les résultats obtenus sont reportés dans le tableau 3 permettent d'apprécier l'augmentation très sensible de la vitesse d'imprégnation d'un tissu traité selon la présente invention. On constate notamment que la masse de liquide retenue augmente sensiblement après traitement plasma. Cette augmentation est accompagnée d'un accroissement significatif de la vitesse d'imprégnation du renfort dans le solvant aqueux (multiplication par un facteur 6). k (g.s-0'5) Masse de liquide (grammes) Référence 0,43 14,2 (sans traitement) Traitement 3,25 19,7 Plasma 02 Tableau 3 Exemple 5: Une mèche de renfort de verre, composée d'une fibre de 2400 tex (2000 filaments, 2,4 m) et incorporant un ensimage du type époxy incluant des agents de couplage amine et méthacrylate et alkylbenzène, est été traitée selon des lubrifiants du type cire et utilisée selon cet exemple. Ladite mèche a l'invention par une source plasma déportée La mèche de verre avance dans la zone plasma à une vitesse de 2 mètres par minute. L'azote est injecté dans le réacteur tubulaire de longueur 1 m à un débit de 250 litres par minute. La source plasma Acxys est activée à une puissance de 2000 W. La capacité d'imprégnation de la mèche ainsi traitée dans un solvant aqueux est évaluée par plongée de l'extrémité de la mèche dans un récipient d'eau contenant un pigment coloré, en comparaison d'une mèche non traitée. Au bout de deux minutes, l'eau colorée est montée de 14 cm par le simple effet de la capillarité dans l'échantillon traité contre 10 cm dans l'échantillon non traité. atmosphérique selon les principes décrits en relation avec la figure 2, avec un gaz La source plasma utilisée est commercialisée Acxys technologie sous la référence UL120. à pression précédemment plasmagène N2. par la société
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Procédé de fonctionnalisation de surface d'un renfort verrier caractérisé en ce qu'on modifie chimiquement lesdits renforts au moyen d'un traitement de surface par action d'un plasma homogène à la pression atmosphérique ou inférieure à la pression atmosphérique, dans une atmosphère gazeuse contrôlée, oxydante ou nitrurante et en ce qu'on met en contact ladite portion de surface avec une solution d'imprégnation aqueuse d'une matrice organique ou minérale ou directement avec la matrice.
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1- Procédé d'obtention d'un matériau composite comprenant un substrat ou renfort verrier dans une matrice organique ou minérale se présentant sous forme de mèches, grilles, voiles, tissés, non tissés ou similaires, comprenant au moins les étapes suivantes : - traitement de surface du renfort verrier par un plasma homogène d'un mélange gazeux, dans une atmosphère gazeuse contrôlée d'oxydation ou de nitruration de l'ensimage organique présent à la surface du renfort verrier, imprégnation du renfort fonctionnalisé par une émulsion ou une suspension aqueuse de la matrice ou 15 directement par la matrice. 2- Procédé selon la 1, dans lequel le plasma homogène est mis en oeuvre à une pression inférieure à la pression atmosphérique, par exemple de l'ordre de 10-5 bar. 20 3- Procédé selon la 1, dans lequel le plasma homogène est mise en oeuvre sensiblement à la pression atmosphérique. 4- Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la température du mélange gazeux est inférieure 25 à 90 C. 5- Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le mélange gazeux comprend ou est constitué d'oxygène. 6- Procédé selon l'une des précédentes, 30 dans lequel le mélange gazeux comprend ou est constitué deN2 ou d'un mélange de N2 et d'un gaz réducteur du type H2 ou NH3. 7- Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le mélange gazeux comprend ou est constitué de NH3. 8 - Renfort verrier traité en surface par un plasma homogène selon l'une des 1 à 7. 9- Matériau composite susceptible d'être obtenu à partir d'un procédé selon l'une des 1 à 7. 10- Matériau composite selon la 9, dans lequel la matrice organique est choisie dans le groupe constitué par les matrices thermoplastiques ou thermodurcissables. 11- Matériau composite selon la 10, dans lequel la matrice organique est choisie dans le groupe constitué par les polyvinylalcool, polyvinylacétate polyvinylchlorure, polytétrafluoroéthylène et les copolymères dérivés de ces polymères tels que Polyvinylacétate-polyéthylène.... 12- Matériau composite selon l'une des 9 à 11, dans lequel le renfort verrier est choisi parmi les tissus de verre, les non-tissés du type complexe, les voiles, les mats, les grilles de verre, notamment pour une application bâtiment, les fils unitaires ensimés ou préalablement transformés, les fils composés, le type de verre pouvant être choisi parmi les verres E, R, ECR, S, ou encore toute composition verrière connue pour ses propriétés anticorrosions vis-à-vis de conditions acides ou basiques, et/ou de haute résistance mécanique.30
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C,H
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C03C,H05H
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C03C 25/62,C03C 25/16,C03C 25/6293,H05H 1/00
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FR2895764
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A3
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SERRURE A CYLINDRE ET CLE PLATE
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L'invention concerne une serrure à cylindre munie d'un noyau cylindrique qui peut y tourner et qui comporte un passage pour une clé plate et des éléments d'exploration pour des encoches fraisées et/ou des surfaces pilote de la clé ainsi que des éléments de blocage qui empêchent le noyau cylindrique de tourner ou le libèrent. L'invention concerne en outre une clé plate destinée à une serrure à cylindre ci-dessus mentionnée et munie d'encoches fraisées et/ou de surfaces pilote sur les petits côtés de clé et/ou les côtés plats de clé ainsi que des encoches de profil longitudinal sur les côtés plats de clé. On connaît des serrures à cylindre qui explorent différentes encoches fraisées ou surfaces pilote sur une clé plate correspondante. De telles serrures et de telles clés ont pour principal avantage qu'on peut les fabriquer à très bas prix et que leur pouvoir bloquant est relativement sûr. Pour améliorer le pouvoir bloquant de telles serrures, il est souhaitable d'augmenter les possibilités de modifier les encoches fraisées et/ou les surfaces pilote qui se trouvent sur la clé. On cherche également à augmenter la sécurité contre un crochetage non autorisé. Il en résulte généralement que la construc- tion des serrures devient toujours plus complexe, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur le fonctionnement sûr des serrures et ce qui augmente les coûts de fabrication. La présente invention a donc pour but de procurer une serrure à cylindre qui remédie aux inconvénients ci-dessus cités, qui permette d'augmenter les possibilités de modification et qui assure une sécurité élevée contre un crochetage non autorisé. En même temps on cherche à ce que la serrure puisse dans la mesure du possible être fabriquée de manière simple et économique. L'invention a aussi pour but de procurer une clé plate correspondante destinée à une telle serrure à cylindre. On parvient à ce but en ce qu'au moins un élément de blocage est conçu sous forme de plaquette pilote mobile dans une fente située dans le noyau cylindrique en s'opposant à la force d'un ressort, la plaquette pilote étant munie d'au moins un prolongement pilote qui dépasse dans le passage de clé et qui peut entrer en prise avec des encoches de profil pilote correspondantes sur les côtés plats de clé ; quand la serrure est en position de repos la plaquette pilote de noyau a prise avec une cavité d'encliquetage dans le boîtier de cylindre et quand elle est en position de libération en présence de la bonne clé elle est mobile dans le noyau cylindrique pour permettre au cylindre libéré de tourner. La plaquette pilote peut avoir une position normale par rapport au passage de clé et quand la serrure est en position de repos être mobile perpendiculairement à la serrure. En créant un nouvel élément de blocage, qui peut se combiner à des éléments de blocage habituels comme par exemple des goupillons divisés, on augmente considérablement de façon simple le nombre des modifications de la serrure. Pour augmenter la sécurité contre un crochetage non autorisé, la plaquette pilote peut être disposée dans une fente entre deux gâchettes de goupille. Cette disposition rend difficile un crochetage non autorisé puisque les gâchettes de goupille qui se trouvent plus à l'intérieur de la serrure à l'arrière de la plaquette pilote ne peuvent plus être atteintes simplement à l'aide d'outils de crochetage. Par l'intermédiaire de ses prolongements pilote, la plaquette pilote peut ne dépasser que d'un côté dans le passage de clé mais elle peut aussi comporter, placés des deux côtés du passage de clé, des prolongements pilote qui dépassent dans celui-ci et qui peuvent entrer en prise avec des en-coches de profil pilote sur les deux côtés plats de clé. 3 2895764 La serrure à cylindre conforme à l'invention a pour autre caractéristique qu'un autre élément d'encliquetage pilote est placé dans le noyau cylindrique de telle manière que, quand position e, quand la serrure est en pde repos, il se trouve 5 dans une cavité d'encliquetage correspondante du boîtier et empêche le noyau cylindrique de tourner et que, quand la bonne clé est introduite, il peut entrer en prise avec une cavité pilote sur la plaquette pilote et il libère le noyau cylindrique en le faisant tourner. IO On atteint en outre le but par une clé plate conforme à l'invention en ce que sur la clé on prévoit des en-coches de profil pilote supplémentaires qui s'étendent depuis la pointe de clé jusqu'à la tête de clé et qui comportent au moins une portion disposée obliquement aux encoches de profil 15 longitudinal en faisant un angle différent de 0 . Ces encoches de profil pilote sont formées en retirant du matériau de la clé depuis la pointe de la clé, il en résulte qu'à tous les endroits le profil pilote est égal ou inférieur au profil formé par les encoches de profil longitudinal. 20 La clé plate conforme à l'invention a pour autre caractéristique que, aux endroits où les encoches de profil pilote s'étendent obliquement et où il y a des intersections avec les encoches de profil longitudinal, il y a au moins toujours un bord guideur pour guider au moins un des prolonge- 25 ments pilote de la plaquette pilote. On obtient d'autres caractéristiques de l'invention à l'aide des revendications, des figures et de la description. La figure 1 est une coupe longitudinale d'une 30 serrure à cylindre conforme à l'invention quand une clé plate est introduite. La figure 2 est une vue en coupe transversale schématique d'une serrure à cylindre où une plaquette pilote d'après une forme de réalisation possible est en position de libération. La figure 3 est une vue en coupe transversale 4 2895764 schématique de la serrure à cylindre de la figure 2 où la plaquette pilote est en position de repos. Les figures 4a et 4b sont des vues en coupe transversale schématique d'une serrure à cylindre où la plaquette pilote a une autre forme de réal-- 5 cation possible. La figure 5 est une vue de détail d'une plaquette pilote d'après une forme de réalisation possible. La figure 6 est une vue de détail d'une plaquette pilote d'après une autre forme de réalisation. La figure 7 est une vue de côté d'une clé plate conforme à l'invention. La figure 8 est une 10 vue en coupe d'une clé plate suivant la ligne VIII-VIII de la figure 7. La figure 9 est une vue en coupe d'une clé plate conforme à l'invention suivant la ligne IX- IX de la figure 7. La serrure à cylindre 1 montrée à la figure 1 comprend un boîtier 3 muni d'un cylindre 4 qui peut y tourner. 15 À titre d'exemple d'élément de blocage, on montre ici des goupillons divisés et composés de goupilles de noyau cylindrique 10, de goupilles de boîtier 9 et de ressorts 8 qui dépassent dans des perçages situés dans le boîtier 3 et dans le cylindre 4 et qui servent à explorer des encoches fraisées 13 sur la 20 clé plate 2. Entre le goupillon le plus à l'intérieur et celui placé devant lui, il y a en outre dans le noyau cylindrique une fente 6 dans laquelle se trouve la plaquette pilote 7 mobile. Si on introduit maintenant dans le passage de clé 5 la clé plate 2 composée d'une tête de clé 11 et d'une tige de clé 25 12, c'est la pointe de clé 16 qui atteint en premier la plaquette pilote 7. Les prolongements pilote 19 de la plaquette pilote 7 glissent alors dans les encoches de profil pilote 15 qui les guident. Quand la clé 2 est introduite plus en avant, les prolongements pilote 19 glissent sur les portions obliques 30 des encoches de profil pilote 15 : il en résulte que la plaquette pilote 7 se déplace dans le noyau cylindrique contre la force des ressorts 17. Pour que la plaquette pilote puisse être correctement guidée, il est nécessaire qu'il y ait toujours au moins un bord guideur dans toute la zone des encoches 5 2895764 de profil pilote 15. On doit en particulier en tenir compte quand il y a des intersections entre les portions obliques des encoches de profil pilote 15 et les encoches de profil longitudinal 14 continues. 5 Chacune des figures 2 et 3 montre en coupe transversale schématique une plaquette pilote 7 munie, de chaque côté du passage de clé, de prolongements pilote 19 qui y pénètrent, ce qui permet d'explorer des encoches de profil pilote 15 sur les deux côtés 23 de la clé plate. La figure 3 montre 10 la position de repos dans laquelle la plaquette pilote est en prise avec une cavité d'encliquetage 18 dans le boîtier 3 de la serrure à cylindre et empêche le cylindre 4 de tourner. La figure 2 montre la serrure à cylindre conforme à l'invention en position de libération dans laquelle la plaquette pilote 7 15 a été déplacée dans le noyau cylindrique après que la bonne clé a été introduite. Les figures 4a et 4b montrent d'après une autre forme de réalisation possible une serrure à cylindre conforme à l'invention dans laquelle on prévoit une plaquette pilote 7 20 qui explore des encoches de profil pilote 15 uniquement sur un côté plat de clé 23 à l'aide des prolongements pilote 19. Le ressort 17 de la plaquette pilote 7 bute contre une bille 20 qui est comprimée dans le perçage de cylindre correspondant. On peut aussi prévoir une cheville comprimée au lieu d'une 25 bille 20. On prévoit en outre un élément d'encliquetage pilote 21 qui est en prise avec une cavité d'encliquetage 18 dans le boîtier 3 en position de repos (comme le montre la figure 4a). Si on introduit une bonne clé dans le passage de clé 5, la plaquette pilote 7 se déplace perpendiculairement contre la 30 force du ressort 17 grâce aux encoches de profil pilote 15 : il en résulte que l'élément d'encliquetage pilote 21 entre en prise avec une cavité d'encliquetage 22 sur la plaquette pi-lote 7 et le cylindre est libéré en la faisant tourner comme le montre la figure 4b. 6 2895764 Les figures 5 et 6 montrent chacune en vue dé-taillée la plaquette pilote 7 d'après deux formes de réalisation possibles. La figure 5 montre une plaquette pilote 7 mu-nie de prolongements pilote 19 des deux côtés du passage de 5 clé. La figure 6 représente une plaquette pilote 7 d'après une forme de réalisation comme le montre la figure 4. Chacune des figures 7 à 9 montre une clé plate 2 conforme à l'invention, munie d'une tête de clé 11 et d'une tige de clé 12, d'encoches de profil longitudinal 14 qui tra- 10 versent des encoches fraisées 13 et d'encoches de profil pi-lote 15 qui s'étendent depuis la pointe de clé 16 jusqu'à la tête de clé 11. Comme on le voit à la figure 7, une portion des encoches de profil pilote 15 est oblique et forme un angle différent de 0 par rapport aux encoches de profil longitudi- 15 nal 14 continues. La clé plate de la figure 7 est représentée en coupe à la figure 8 et montre le profil 25 dans la zone des encoches de profil longitudinal -14 continues. La représentation en coupe de la figure 9 montre dans la zone en question le profil pilote 24 muni d'encoches de profil longitudinal 14 20 continues et des encoches de profil pilote 15. Après que les encoches de profil pilote 5 ont été formées en retirant du matériau depuis la pointe de clé 16, le profil pilote 24 peut être égal ou inférieur au profil 25, sans encoches de profil pilote. 25
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L'invention concerne une serrure à cylindre ayant un élément de blocage sous forme de plaquette pilote (7) mobile dans une fente (6) située dans le noyau cylindrique (4) contre la force d'un ressort (17), la plaquette pilote (7) étant munie d'au moins un prolongement pilote (19) qui dépasse dans le passage de clé (5) et qui peut entrer en prise avec des encoches de profil pilote (15) correspondantes sur les côtés plats de clé (23)
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1. Serrure à cylindre munie d'un noyau cylindrique qui peut y tourner et qui comporte un passage pour une clé plate et des éléments d'exploration pour des encoches fraisées et/ou des surfaces pilote de la clé ainsi que des éléments de blocage qui empêchent le noyau cylindrique de tourner ou le libèrent, caractérisée en ce qu'au moins un élément de blocage est conçu sous forme de plaquette pilote (7) mobile dans une fente (6) IO située dans le noyau cylindrique (4) contre la force d'un ressort (17), la plaquette pilote (7) étant munie d'au moins un prolongement pilote (19) qui dépasse dans le passage de clé (5) et qui peut entrer en prise avec des encoches de profil pilote (15) correspondantes sur les côtés plats de clé (23), 15 quand la serrure (1) est en position de repos la plaquette pi-lote (7) a prise avec une cavité d'encliquetage {16) dans le boîtier de cylindre (3) et quand elle est en position de libération en présence de la bonne clé (2) elle est mobile dans le noyau cylindrique (4) pour permettre au cylindre (13) libéré 20 de tourner. 2. Serrure à cylindre selon la 1, caractérisée en ce que la plaquette pilote (7) peut avoir une position normale par rapport au passage de clé (5) et quand la serrure (1) 25 est en position de repos être mobile perpendiculairement à la serrure. 3. Serrure à cylindre selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la plaquette pilote (7) est disposée dans une 30 fente (6) entre deux gâchettes de goupille. 4. Serrure à cylindre selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la plaquette pilote (7) comporte, placés des deux côtés du passage de clé (5), des prolongements 8 2895764 pilote (19) qui dépassent dans celui-ci et qui peuvent entrer en prise avec des encoches de profil pilcte (15) sur les deux côtés plats de clé (23). 5 5. Serrure à cylindre selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce qu'un autre élément d'encliquetage pilote (21) est placé dans le noyau cylindrique (4) de telle manière que, quand la serrure (1) est en position de repos, il se trouve dans une cavité d'encliquetage (18) correspondante du IO boîtier (3) et empêche le noyau cylindrique (4) de tourner et que, quand la bonne clé (2) est introduite, il peut entrer en prise avec une cavité pilote (22) sur la plaquette pilote (7) et il libère le noyau cylindrique (4) en le faisant tourner. 15 6. Clé plate pour une serrure à cylindre selon l'une des 1 à 5, munie d'encoches fraisées et/ou des surfa-ces pilote sur les petits côtés de clé et/ou sur les côtés plats de clé, caractérisée en ce qu'on prévoit des encoches de profil pilote (15) supplémentaires qui s'étendent depuis la 20 pointe de clé (16) jusqu'à la tête de clé (11) et qui comportent au moins une portion disposée obliquement aux encoches de profil longitudinal (14) en faisant un angle différent de 0 . 7. Clé plate selon la 6, caractérisée en ce que 25 les encoches de profil pilote (15) sont formées en retirant du matériau de la clé depuis la pointe (16) de la clé (2), il en résulte qu'à tous les endroits le profil pilote (24) est égal ou inférieur au profil (25) formé par les encoches de profil longitudinal (14). 30 8. Clé plate selon la 6 ou 7, caractérisée en ce que, aux endroits où les encoches de profil pilote (15) s'étendent obliquement et où il y a des intersections avec les encoches de profil longitudinal (14), il y a au moins toujours 9 2895764 un bord guideur pour guider au moins un des prolongements pi-lote (19) de la plaquette pilote (7).
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E
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E05
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E05B
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E05B 27,E05B 19,E05B 29
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E05B 27/00,E05B 19/08,E05B 27/02,E05B 29/00
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FR2902055
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A1
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CACHE BAGAGES COMPRENANT UNE BAVETTE FORMEE D'UNE ARMATURE FLEXIBLE TENDANT UNE HOUSSE
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L'invention concerne un cache bagages de véhicule automobile. Il est connu de réaliser un cache bagages de véhicule automobile, ledit cache bagages comprenant un moyen de recouvrement, tel qu'un rideau associé à un dispositif d'enroulement ou un store à palettes repliables, et une bavette de finition associée le long du bord avant ou arrière dudit moyen. Une telle bavette est généralement réalisée à partir d'un support rigide, par exemple à base de bois aggloméré, ledit support pouvant être revêtu d'un revêtement d'aspect, par exemple à base de textile collé sur ledit support. Une telle bavette présente un poids important, une faculté à transmettre les nuisances sonores du fait de sa rigidité, et elle ne peut en outre présenter de grandes dimensions sous peine d'être sujette à des déformations dues aux fluctuations de température, d'humidité, etc.... auxquelles elle est soumise au cours de son utilisation. En outre, la rigidité de la bavette peut entraîner, sous l'effet d'une pression exercée par l'utilisateur, une rupture de ses moyens d'appui sur son environnement. L'invention a pour but de palier ces inconvénients en proposant un cache bagages pourvu d'une bavette flexible, allégée, atténuant la transmission des nuisances sonores, dont les dimensions peuvent être importantes sans risque de variations dimensionnelles au cours de son utilisation, et présentant une solidité accrue. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un cache bagages de véhicule automobile, ledit cache bagages comprenant un moyen de recouvrement et une bavette de finition associée le long d'un bord dudit moyen, ladite bavette comprenant une armature flexible de mise sous tension et une housse d'aspect, ladite armature étant insérée dans ladite housse de sorte à la tendre. 2 De la sorte, on obtient une bavette légère, dont la flexibilité permet d'atténuer la transmission des nuisances sonores, dont les dimensions ne sont pas limitées par des contraintes de déformabilité au cours du temps, et de solidité renforcée. Dans cette description, les termes de positionnement dans l'espace (avant, arrière, supérieur, inférieur,...) sont pris en référence au cache bagages monté dans le véhicule. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence à la figure jointe qui est une vue coupée en perspective partielle et en transparence (pointillés) d'un cache bagages selon un mode de réalisation de l'invention. En référence à la figure, on décrit à présent un cache bagages 1 de véhicule automobile, ledit cache bagages comprenant un moyen de recouvrement 2, sous forme de rideau, associé le long de son bord avant à un dispositif d'enroulement non représenté, et une bavette de finition 3 associée le long du bord arrière 4 dudit moyen, ladite bavette comprenant une armature 5 flexible de mise sous tension et une housse 6 d'aspect, par exemple à base de textile cousu, non tissé, moquette, textile enduit de plastique, etc.... ladite armature étant insérée dans ladite housse de sorte à la tendre. Selon la réalisation représentée, l'armature 5 est sous forme d'un cadre périphérique 7 prenant appui contre la périphérie de la housse 6 de sorte à la 25 tendre. Selon la réalisation représentée, le cadre périphérique 7 comprend un élément linéaire 8 s'étendant le long du bord arrière 4 du moyen de recouvrement 2 et un élément courbe 9 s'étendant à distance dudit bord, les extrémités dudit 30 élément courbe étant associées aux extrémités dudit élément linéaire au moyen de pièces d'association 10, réalisées par exemple à base de plastique moulé. 3 Selon la réalisation représentée, l'élément courbe 9 est formé d'une bande métallique flexible recourbée, dont la largeur correspond à l'épaisseur de la bavette 3, et l'élément linéaire 8 d'un tube métallique. En variante non représentée, l'armature 5 peut être à base de matière plastique, ce qui peut permettre son allègement. Selon la réalisation représentée, chaque pièce d'association 10 comprend un moyen 11 d'accrochage et/ou de guidage, sous forme d'ergot, destiné à coopérer avec un moyen complémentaire non représenté prévu dans le compartiment à bagages. Selon une réalisation non représentée, le cadre périphérique 7 peut être formé d'un fil métallique refermé sur lui même. Selon la réalisation représentée, la housse 6 comprend un rebord saillant 12, la bavette 3 étant associée au moyen de recouvrement 2 par association dudit rebord sur le bord arrière 4 dudit moyen, par exemple par soudage ou collage. 20 Selon la réalisation représentée, le cache bagages 1 comprend en outre une poignée de préhension 13 du moyen de recouvrement 2, ladite poignée étant fixée sur l'armature 5 et étant par exemple à base de plastique moulé. La poignée 13 est disposée sensiblement au centre de l'armature 5, un orifice 25 14 étant prévu dans les parois de la housse 6 à l'aplomb de ladite poignée, ladite poignée comprenant un cadre inférieur 15 et un cadre supérieur 16, lesdits cadres étant associés l'un à l'autre, par exemple par emboîtement ou vissage, de sorte à serrer la périphérie desdits orifices et à permettre le passage d'une main à travers lesdits orifices, ledit cadre inférieur étant pourvu 30 d'une excroissance 17 dont l'extrémité libre 18 est fixée sur l'armature 5, ici sur le tube 8, par exemple par vissage.15
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L'invention concerne un cache bagages (1) de véhicule automobile, ledit cache bagages comprenant un moyen de recouvrement (2) et une bavette de finition (3) associée le long d'un bord (4) dudit moyen. La bavette comprend une armature (5) flexible de mise sous tension et une housse (6) d'aspect, ladite armature étant insérée dans ladite housse de sorte à la tendre.
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1. Cache bagages (1) de véhicule automobile, ledit cache bagages comprenant un moyen de recouvrement (2) et une bavette de finition (3) associée le long d'un bord (4) dudit moyen, ledit cache bagages étant caractérisé en ce que ladite bavette comprend une armature (5) flexible de mise sous tension et une housse (6) d'aspect, ladite armature étant insérée dans ladite housse de sorte à la tendre. 2. Cache bagages selon la 1, l'armature (5) comprenant un cadre périphérique (7) prenant appui contre la périphérie de la housse (6) de sorte à la tendre. 3. Cache bagages selon la 2, le cadre périphérique (7) comprenant un élément linéaire (8) s'étendant le long d'un bord (4) du moyen de recouvrement (2), et un élément courbe (9) s'étendant à distance dudit bord, les extrémités dudit élément courbe étant associées aux extrémités dudit élément linéaire au moyen de pièces d'association (10). 4. Cache bagages selon la 3, l'élément courbe (9) étant formé d'une bande métallique flexible recourbée et l'élément linéaire (8) d'un tube métallique. 5. Cache bagages selon l'une des 3 ou 4, chaque pièce d'association (10) comprenant un moyen (11) d'accrochage et/ou de guidage destiné à coopérer avec un moyen complémentaire prévu dans le compartiment à bagages. 6. Cache bagages selon la 2, le cadre périphérique (7) étant formé d'un fil métallique refermé sur lui même. 7. Cache bagages selon l'une quelconque des 1 à 6, la housse (6) comprenant un rebord saillant (12), la bavette (3) étant associée au moyen de recouvrement (2) par association dudit rebord sur un bord (4) dudit moyen. 5 8. Cache bagages selon l'une quelconque des 1 à 7, ledit cache bagages comprenant en outre une poignée (13) de préhension du moyen de recouvrement (2), ladite poignée étant fixée sur l'armature (5). 9. Cache bagages selon la 8, la poignée (13) étant disposée sensiblement au centre de l'armature (5), un orifice (14) étant prévu dans les parois de la housse (6) à l'aplomb de ladite poignée, ladite poignée comprenant un cadre inférieur (15) et un cadre supérieur (16), lesdits cadres étant associés l'un à l'autre de sorte à serrer la périphérie desdits orifices et à permettre le passage d'une main à travers lesdits orifices, ledit cadre inférieur étant pourvu d'une excroissance (17) dont l'extrémité libre (18) est fixée sur l'armature (5).
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B
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B60
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B60R
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B60R 5
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B60R 5/04
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FR2889048
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A1
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ECARTEUR ROTULIEN
| 20,070,202 |
La présente invention concerne un destiné à être utilisé lors d'une intervention chirurgicale au niveau du genou, notamment lors de l'implantation d'une prothèse de genou unicompartimentale. L'invention concerne également une méthode d'intervention chirurgicale au niveau du genou, utilisant un tel écarteur. Lors de l'implantation d'une prothèse de genou, il est nécessaire d'inciser la face antérieure du genou et de récliner les parties molles correspondantes, c'est-à-dire de dégager vers l'arrière ces parties molles, de façon à rendre mieux visible le champ opératoire et ainsi permettre au chirurgien d'accéder aux épiphyses fémorale et tibiale articulées l'une sur l'autre, notamment aux condyles fémoraux et aux cavités tibiales articulaires correspondantes. Il est connu de US-A-5 380 331 d'utiliser divers écarteurs destinés à faciliter l'accès et le traitement de zones osseuses ou ligamentaires du genou opéré, selon l'étape opératoire en cours. Ce genre d'écarteur se présente sous la forme d'un corps rigide allongé dont l'extrémité distale est introduite au niveau de zones interstitielles précises du genou pour soulever, écarter et/ou dégager des parties musculaires, osseuses ou ligamentaires du genou. US-A-5 380 331 envisage ainsi des écarteurs du tibia, du ligament postérieur, du ligament collatéral, etc., ainsi que des écarteurs rotuliens dont l'extrémité distale, inclinée par rapport au reste du corps rectiligne de l'écarteur, est appliquée contre la face latérale extérieure de l'épiphyse tibiale, pour crocheter la partie inférieure du tendon du quadriceps et luxer la rotule contenue dans la partie haute de ce tendon. Ces écarteurs rotuliens se révèlent en pratique peu efficaces dans la mesure où, par élasticité du tendon du quadriceps, la rotule a tendance a reprendre sa place initiale, seule une zone inférieure du tendon de faible étendue étant efficacement dégagée vers l'un des côtés latéraux du genou. Le chirurgien se voit alors souvent dans l'obligation d'utiliser ces écarteurs rotuliens pour forcer sur le tendon du quadriceps et complètement retourner la rotule, ce qui risque d'endommager ce tendon et/ou la rotule. En outre, comme ces écarteurs rotuliens prennent appui contre la face latérale extérieure du tibia, leur utilisation requiert une incision longue et profonde des parties molles du genou, et ce quand bien même l'intervention ne viserait qu'à implanter une prothèse unicompartimentale, c'est-à-dire une prothèse à n'implanter que d'un des côtés externe ou interne du genou. Dans le domaine de l'implantation de prothèses unicompartimentales du genou, on connaît des écarteurs rotuliens intramédullaires, dont l'extrémité distale en forme de tige est à introduire dans le canal médullaire du fémur, après avoir préalablement percé un accès à ce canal à travers l'épiphyse fémorale. Bien que, en pratique, ce genre d'écarteur limite la sollicitation du tendon du quadriceps et de la rotule lors de la réclinaison de cette dernière, la nécessité d'accéder au canal médullaire fémoral conduit à une intervention longue, destructrice de la matière osseuse du patient et particulièrement invasive. Le but de la présente invention est de proposer un écarteur rotulien qui permet de récliner efficacement la rotule, sans l'éverser, c'est-à-dire sans la retourner complètement sur elle-même, pour offrir un bon champ de vision opératoire au chirurgien, tout en limitant l'étendue et la profondeur de l'incision nécessaire à son utilisation, en particulier qui ne nécessite pas d'accéder au canal médullaire du fémur ou du tibia, et qui soit ainsi plus particulièrement adapté à l'implantation d'une prothèse unicompartimentale. A cet effet, l'invention a pour objet un écarteur rotulien, comportant un corps globalement allongé, caractérisé en ce que la partie d'extrémité distale du corps est munie à la fois d'au moins une pointe terminale d'appui sur une des parois condyliennes fémorales qui délimitent entre elles l'espace intercondylien fémoral du genou, et d'une aile s'étendant latéralement en saillie de cette partie d'extrémité pour former une surface frontale de poussée, suivant une direction médio-latérale, de la partie du tendon du quadriceps contenant la rotule lorsque la ou les pointes sont en appui dans l'espace intercondylien. Le tendon du quadriceps contient la rotule dans la mesure où la rotule est intégrée à ce tendon. La structure de l'écarteur selon l'invention est particulièrement simple à fabriquer et à utiliser. Lorsque le chirurgien cherche à avoir accès à l'un des condyles fémoraux, en particulier pour implanter à ce niveau une prothèse unicompartimentale, il insère la partie d'extrémité distale de l'écarteur dans l'espace intercondylien fémoral, puis, en faisant prendre appui la ou les pointes sur la paroi du condyle traité tournée vers l'espace intercondylien, il fait levier avec le corps de l'écarteur pour, grâce à l'aile latérale, luxer la rotule en la poussant suivant une direction médio-latérale dirigée vers l'autre condyle. Par ce geste simple, le chirurgien récline efficacement le tendon du quadriceps, en sollicitant ce dernier au niveau de sa partie courante, c'est-à-dire de sa partie contenant la rotule, et ce grâce à l'aile latérale dont la surface frontale s'étend alors le long de cette partie courante du tendon. On comprend que, dans l'invention, le terme pointe s'entend de manière large comme un renflement ou un relief, à même de permettre un appui stable de l'extrémité distale de l'écarteur dans l'espace intercondylien lors de sa sollicitation en tant que levier de poussée de la rotule. Comme la sollicitation du tendon du quadriceps est réalisée sur une longueur substantielle de la partie courante de ce tendon, aucune surpression ou surcontrainte traumatique n'est appliquée au tendon, tout en garantissant un dégagement latéral suffisant de la rotule sans avoir à la retourner complètement sur elle-même. Lors des étapes ultérieures de l'intervention chirurgicale, notamment lors de coupes osseuses du condyle à traiter, l'aile latérale de l'écarteur maintient efficacement la rotule dans sa position réclinée, tout en la protégeant des ancillaires utilisés au niveau du condyle traité, par exemple des ancillaires de coupe, puisque cette aile est alors interposée, suivant la direction médio- latérale, entre la zone avant du condyle traité et la partie courante du tendon du quadriceps. Comme l'écarteur rotulien se manipule avantageusement d'une seule main, le geste opératoire est aisé et facilement reproductible. Comme l'extrémité distale de l'écarteur selon l'invention peut accéder à l'espace intercondylien en passant par l'incision nécessaire à l'accès au condyle à traiter, l'utilisation de l'écarteur n'implique aucune extension de cette incision, la voie d'abord chirurgicale pouvant alors être considérée comme mini-invasive. De plus, aucun enlèvement de matière osseuse n'est nécessaire pour utiliser cet écarteur. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses de cet écarteur, prises isolément ou suivant toutes les combinaisons techniquement possibles: - la ou chaque pointe s'étend dans le prolongement longitudinal de la partie d'extrémité distale; - en coupe longitudinale, la ou chaque pointe, d'une part, et la zone de la partie d'extrémité distale, liée au reste du corps, d'autre part, présentent des courbures respectives opposées; - la surface frontale de poussée est concave; en vue frontale, l'aile présente un contour globalement triangulaire dont un des bords correspond au côté de la partie d'extrémité distale d'où s'étend l'aile; -un second bord du contour triangulaire, tourné vers la ou les pointes, présente un profil en creux, correspondant avantageusement à un arc de cercle dont le centre est situé au voisinage de la ou des pointes; - un troisième bord du contour triangulaire, tourné à l'opposé de la ou des pointes, présente un profil bombé dirigé à l'opposé de la partie d'extrémité distale; - la partie d'extrémité proximale du corps forme ou est munie d'une poignée de manipulation manuelle de l'écarteur; en coupe longitudinale, les profils des deux parties d'extrémité, excepté au niveau de la ou des pointes, forment ensemble un arc sensiblement continu; - la partie d'extrémité distale est en outre munie d'une seconde aile s'étendant latéralement en saillie de cette partie d'extrémité, du côté opposé à celui d'où s'étend la première aile. L'invention se propose également de fournir une méthode d'intervention chirurgicale au niveau du genou, qui permet de récliner efficacement la rotule, sans la retourner complètement sur elle-même, pour offrir un large champ de vision opératoire, tout en limitant l'étendue et la profondeur des incisions ou analogues nécessaires, en particulier qui ne nécessite pas d'accéder au canal médullaire du fémur ou du tibia. A cet effet, l'invention a pour objet une méthode d'intervention chirurgicale au niveau du genou, qui comprend les étapes successives suivantes: - on incise une zone antérieure et externe ou interne du genou, - on écarte les bords de l'incision pour découvrir au moins en partie le condyle fémoral externe ou interne 5 correspondant, - on introduit une extrémité distale pointue d'un écarteur rotulien dans l'espace intercondylien fémoral, en passant par l'incision, - on utilise l'écarteur comme levier pour luxer la rotule en poussant la partie du tendon du quadriceps contenant la rotule suivant une direction médio- latérale dirigée vers l'autre condyle, en faisant prendre appui ladite extrémité pointue sur la paroi du condyle découvert tournée vers l'espace intercondylien. La méthode selon l'invention conduit à aborder l'un des condyles externe ou interne du fémur de manière mini- invasive, puisque l'écarteur rotulien utilisé, en empruntant l'incision nécessaire à l'accès à ce condyle pour le traiter, n'implique aucune extension de cette incision. Ainsi, la méthode selon l'invention est plus particulièrement adaptée à l'implantation d'une prothèse de genou unicompartimentale. En pratique, on utilise avantageusement l'écarteur rotulien tel que défini ci-dessus lors de la méthode selon 25 l'invention. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses de cette méthode: -pour introduire l'extrémité pointue de l'écarteur dans l'espace intercondylien, on fait glisser cette extrémité contre successivement la paroi avant et la paroi tournée vers l'espace intercondylien du condyle découvert; lorsqu'on pousse la partie du tendon du quadriceps contenant la rotule, on fait glisser latéralement la rotule sur la face antérieure de l'épiphyse inférieure du fémur; et/ou - lorsqu'on pousse la partie du tendon du quadriceps contenant la rotule, on maintient la face postérieure de la 5 rotule dirigée vers le fémur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un écarteur rotulien selon l'invention, illustré en cours d'utilisation au niveau d'un genou représenté uniquement de manière schématique; - la figure 2 est une vue en élévation, suivant la 15 flèche II de la figure 1, de l'écarteur; - la figure 3 est une vue en perspective à plus grande échelle de l'extrémité distale de l'écarteur de la figure 1; - la figure 4 est une coupe schématique, selon le plan IV de la figure 3, de l'écarteur et des parties osseuses correspondantes du genou dans la configuration d'utilisation de la figure 1; - les figures 5 à 8 sont des vues en perspective illustrant des étapes successives de la méthode 25 chirurgicale selon l'invention; et - la figure 9 est une vue en perspective d'une variante de l'écarteur rotulien selon l'invention. Sur les figures 1 à 4 est représenté un écarteur rotulien 10 adapté pour récliner une rotule 2 d'un genou 1. Sur les figures 1 et 4, le genou 1 est représenté fléchi, avec l'épiphyse inférieure du fémur 3, l'épiphyse supérieure du tibia 4 et le tendon du quadriceps 5 qui contient, à l'arrière de sa partie courante 5A, la rotule 2, tandis que ses extrémités supérieure 5B et inférieure 5C sont respectivement liées aux faces avant du fémur 3 et du tibia 4. Le genou 1 représenté étant un genou droit, l'épiphyse fémorale comporte un condyle externe 3A et un condyle interne 3B, les parties supérieures de ces condyles étant reliées par une trochlée osseuse 3C tandis que, dans leur partie basse, ces condyles sont distants l'un de l'autre suivant une direction médio-latérale, en délimitant entre eux un espace intercondylien 3D, bien visible à la figure 4. Lors des mouvements du genou 1, les condyles 3A et 3B s'articulent dans des cavités complémentaires 4A et 4B prévues à l'extrémité supérieure de l'épiphyse du tibia 4. L'écarteur 10 est constitué d'un corps rigide monobloc 11, réalisé par exemple en métal ou en tout matériau suffisamment rigide pour permettre d'écarter la rotule 2 lors de l'utilisation de l'écarteur détaillée plus loin. Le corps 11 se présente sous la forme d'une pièce allongée suivant une direction incurvée X-X, les deux autres dimensions de cette pièce étant nettement inférieures à sa longueur. Autrement dit, le corps 11 se présente sous la forme d'une barre plate incurvée. L'épaisseur du corps 11, c'est-à-dire sa dimension vue en plan à la figure 2, est sensiblement constante sur toute sa longueur, tandis que sa largeur varie comme détaillé ci-dessous. Le corps 11 comporte une partie d'extrémité proximale 12 qui forme une poignée de manipulation manuelle. A l'opposé, le corps 11 comporte une partie d'extrémité distale 13 reliée à la partie 12 par une partie courante 14 du corps, de largeur croissante de la partie 13 à la partie 12. Suivant l'axe X-X, les parties 12 et 14, ainsi que la partie 13 à l'exception de sa zone terminale distale 13A sont chacune incurvées dans le même sens et se raccordent les unes aux autres de manière tangentielle, de sorte que l'essentiel du corps 11 présente, en coupe longitudinale, un profil arqué continu. A son extrémité distale, la zone terminale 13A de la partie 13 est munie de deux pointes 15 qui s'étendent globalement dans le prolongement longitudinal de la partie 13, l'extrémité pointue de chacune de ces pointes constituant le point terminal distal de l'écarteur 10. Comme représenté à la figure 3, chaque pointe 15 présente une forme globalement pyramidale à base rectangulaire, étant entendu que d'autres formes de pointe sont envisageables, par exemple des formes coniques, et que le nombre de pointes prévues peut, en variante, être égal à un ou être supérieur à deux. Chaque pointe 15 est destinée à venir s'appuyer fermement contre les parois 3A1 et 3B1 des condyles 3A, 3B, qui délimitent entre elles l'espace intercondylien 3D, comme représenté à la figure 4. Pour permettre l'insertion de l'extrémité distale de l'écarteur 10 dans l'espace intercondylien, l'épaisseur des pointes 15 et celle d'au moins la zone terminale 13A sont inférieures à la dimension médio-latérale de cet espace, tandis que la largeur de la zone terminale 13A est inférieure à la dimension verticale de l'espace intercondylien considérée avec le genou fléchi. Les pointes 15 sont reliées à la partie 13 de manière incurvée. Comme visible à la figure 2, les pointes et la zone terminale 13A ne s'étendent cependant pas suivant une direction se raccordant à la direction X-X sans changement de courbure, mais, au contraire, en coupe longitudinale de l'écarteur, les pointes 15 et la zone terminale 13A, d'une part, et le reste 13B de la partie 13, c'est-à-dire la zone de la partie 13 tournée vers les parties 12 et 14, d'autre part, présentent des courbures respectives opposées. Ainsi, d'un côté frontal du corps 11 vu suivant la direction d'observation de la figure 2, la partie 13 présente une face concave au niveau de sa zone 13A puis convexe au niveau de sa zone 13B, tandis que de l'autre côté, elle présente une face frontale convexe au niveau de sa zone 13A puis concave au niveau de sa zone 19B. La zone 13B de la partie 13 est munie d'une aile pleine 18 reliée rigidement au reste du corps 11, en étant par exemple venue de matière avec ce corps. Cette aile s'étend latéralement en saillie la zone 13B, à partir du chant longitudinal 13C de cette zone tourné vers le haut en service. L'aile 18 présente une épaisseur sensiblement constante, égale à celle du corps 11, et, suivant l'axe X-X, une courbure identique à celle de la zone 13B, comme visible à la figure 2. De la sorte, au niveau des deux côtés frontaux de l'aile 18 vue suivant la direction d'observation de la figure 2, cette aile ménage respectivement une surface concave 18A et une surface opposée 18B convexe. En pratique, la courbure de la face concave 18A est dimensionnée pour correspondre sensiblement à la géométrie des flancs latéraux de la partie courante 5A du tendon du quadriceps 5. Vue de manière frontale, l'aile 18 présente une forme globalement triangulaire dont un des bords, indiqué en pointillés à la figure 3 et référencé 18C, correspond au chant longitudinal 13C de la partie 13. Un second bord 18D de cette forme triangulaire, tourné vers les pointes 15, présente un profil creusé, correspondant approximativement à un arc de cercle C centré en un point 0 situé au voisinage des pointes 15, tandis que le troisième bord 18E présente un profil bombé. L'utilisation de l'écarteur 10 va être décrite ci-dessous, essentiellement en regard des figures 5 à 8. A la figue 5, on considère que le genou représenté correspond au genou 1 de la figure 1, étant noté que, contrairement aux figures 1 et 7, sur laquelle l'ensemble des parties molles du genou, excepté le tendon du quadriceps 5, ne sont pas représentées pour des raisons de visibilité, l'enveloppe de peau extérieure ainsi que toutes les parties molles environnantes du genou sont représentées à la figure 5, ainsi qu'aux figures 6 et 8. L'intervention chirurgicale décrite ci-après vise à implanter une prothèse du genou unicompartimentale au niveau du compartiment externe du genou droit 1. A cet effet, comme représenté à la figure 5, le chirurgien place le genou en configuration de flexion, puis incise par l'avant les parties molles du compartiment droit du genou. Les bords de l'incision 20, réalisée sensiblement verticalement, sont écartés par des griffes chirurgicales 22. L'incision et l'écartement des parties molles du compartiment droit du genou 1 sont poursuivis jusqu'à rendre le condyle externe 3A du fémur 3 accessible au chirurgien par une voix d'abord globalement antéropostérieure, comme représenté à la figure 6. Sans inciser davantage les parties molles du genou, le chirurgien manipule l'écarteur rotulien 10, en le saisissant au niveau de sa partie d'extrémité proximale 12. Pour ce faire, le chirurgien introduit la zone terminale 13A de la partie 13 de l'écarteur dans le genou 1, en faisant glisser la face concave de sa zone terminale pointue 13A contre la paroi avant du condyle externe 3A, en direction de l'espace intercondylien 3D. La concavité de cette zone terminale pointue facilite le positionnement et la progression de l'écarteur le long du condyle externe 3A, d'abord sur sa face avant puis sur sa face intercondylienne 3A1r le corps 11 de l'écarteur est ainsi manipulé de sorte que l'aile 18 s'étend à distance du flanc extérieur du tendon du quadriceps 5, comme représenté en traits pointillés à la figure 7. Dans cette configuration, la face frontale concave 18A est tournée vers le flanc extérieur de la partie courante 5A du tendon du quadriceps 5 également figuré en pointillés, tandis que la face convexe opposée 18B est tournée vers le condyle externe 3A. L'extrémité distale de la partie 13 est ainsi introduite jusqu'à ce que ses pointes 15 soient reçues dans l'espace intercondylien 3D. Avantageusement, la longueur LD de l'extrémité distale de la partie 13, entre les pointes 15 et la jonction entre les bords 18C et 18D de l'aile 18, est prévue pour garantir au chirurgien que les pointes 15 ont atteint une profondeur suffisante dans l'espace intercondylien lorsque le bord 18D de l'aile 18 est à proximité immédiate, voire sensiblement au contact des parties molles adjacentes au condyle 3A. Puis, comme indiqué par la flèche 24 à la figure 7, le chirurgien entraîne l'écarteur 10, toujours en le manipulant au niveau de la partie d'extrémité proximale 12, suivant un mouvement de basculement dans un plan globalement horizontal, centré sur l'espace intercondylien 3D. Plus précisément, lors de l'entraînement en basculement de l'écarteur 10, les pointes 15 viennent en appui contre la paroi 3A1 du condyle externe 3, comme représenté à la figure 4, ce qui forme des points d'appui stables et résistants. La face concave 18A de l'aile est alors amenée en contact contre le flanc extérieur de la partie courante 5A du tendon du quadriceps 5, puis pousse latéralement vers l'intérieur cette partie 5A, jusqu'à amener le tendon dans sa position décalée représentée à la figure 7. L'écarteur est ainsi utilisé à la façon d'un levier de basculement du tendon 5. Par complémentarité des formes entre la face 18A et le flanc extérieur du tendon 5, l'effort d'entraînement de ce tendon est réparti sur sensiblement toute la longueur de la partie courante 5A, autrement dit sur la longueur du tendon au niveau de laquelle est située la rotule 2, sans que l'aile 18 n'entre en contact pressant avec l'épiphyse fémorale puisque son bord 18D est arqué de manière centrée sur l'espace intercondylien. La rotule est ainsi réclinée. Comme le basculement est globalement centré sur l'espace intercondylien 3D, la rotule 2 glisse sur la face antérieure de l'épiphyse du fémur 3, en passant de sa position sagittale en traits pointillés à la figure 7, dans laquelle elle est reçue dans la trochlée fémorale 3C, à une position décalée vers l'intérieur, sans toutefois être complètement retournée puisque la face postérieure de la rotule reste dirigée vers le fémur. Dans sa configuration réclinée, la rotule 2 et la partie correspondante 5A du tendon 5 libère un accès antéro-postérieur à la totalité du condyle externe 3A, comme représenté à la figure 8. Ce condyle 3A est alors exposé en totalité au chirurgien qui, au moyen d'ancillaires appropriés, tel qu'une scie 26 ou analogue, effectue une ou plusieurs actions chirurgicales nécessaires à l'implantation de la prothèse unicompartimentale au niveau de ce condyle. Lors de ces actions, l'aile 18 protège la rotule 2, notamment grâce à son bord bombé 18E. Ainsi, l'écarteur rotulien 10 est un ancillaire facile à manipuler et particulièrement efficace pour récliner la partie courante 5A du tendon du quadriceps, sans appliquer à ce dernier de surcontraintes excessives. Cet écarteur est facile à fabriquer, par exemple à partir d'une pièce sensiblement plane et usinée pour présenter les pointes 15 et l'aile 18, qui est par la suite cintrée pour donner à l'écarteur ses courbures définitives. On comprend que l'écarteur rotulien 10 décrit ci-dessus est spécifiquement destiné à récliner la rotule lors d'une intervention au niveau du condyle externe d'un genou. Si on souhaite intervenir au niveau du condyle interne, par exemple du condyle 3B pour le genou 1, il convient d'utiliser un autre écarteur rotulien, présentant des aménagements analogues à l'écarteur 10 et obtenu par symétrie de l'écarteur 10 par rapport au plan P indiqué à la figure 2, qui, pour l'écarteur 10 en service, correspond à un plan sagittal du genou. A la figure 9 est représentée une variante de l'écarteur rotulien 10, qui ne se distingue de celui des figures précédentes que par la présence additionnelle d'une seconde aile latérale 30 située du côté longitudinal opposé à celui d'où s'étend l'aile 18. L'aile 30 s'étend ainsi en saillie du corps 11 à partir du chant longitudinal inférieur 13D de la partie 13. Cette aile supplémentaire 30 présente des aménagements analogues à ceux de l'aile 18, notamment en ce qui concerne sa courbure, de sorte que l'aile 30 permet, lors de l'entraînement de l'écarteur à la façon d'un levier décrit ci-dessus, de pousser, suivant une direction médio-latérale, l'extrémité inférieure 5C du tendon du quadriceps 5. Divers amenagements et variantes aux écarteurs rotuliens, ainsi qu'à la méthode d'intervention chirurgicale décrits ci-dessus sont en outre envisageables. A titre d'exemple la partie d'extrémité proximale 12 de l'écarteur peut être équipée d'une poignée rapportée, présentant notamment un profil en creux et en bosses pour en faciliter l'agrippement manuel par le chirurgien
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La partie d'extrémité distale (13) de cet écarteur (10) est munie à la fois de pointes terminales (15) d'appui sur une des parois condyliennes fémorales qui délimite entre elles l'espace intercondylien (3D), et d'une aile (18) s'étendant latéralement en saillie de cette partie d'extrémité pour former une surface frontale de poussée, suivant une direction médio-latérale, de la partie (5A) du tendon du quadriceps (5) contenant la rotule (2) lorsque les pointes sont en appui dans l'espace intercondylien. En utilisant cet écarteur à la façon d'un levier, l'aile récline efficacement la rotule, sans la retourner complètement sur elle-même, exposant en totalité un des condyles fémoraux (3A, 3B).Application à une intervention chirurgicale visant à implanter une prothèse de genou unicompartimentale.
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1. Ecarteur rotulien (10), comportant un corps (11) globalement allongé, caractérisé en ce que la partie d'extrémité distale (13) du corps (11) est munie à la fois d'au moins une pointe terminale (15) d'appui sur une des parois condyliennes fémorales (3A1, 3B1) qui délimitent entre elles l'espace intercondylien fémoral (3D) du genou (1), et d'une aile (18) s'étendant latéralement en saillie de cette partie d'extrémité (13) pour former une surface frontale (18A) de poussée, suivant une direction médiolatérale, de la partie (5A) du tendon du quadriceps (5) contenant la rotule (2) lorsque la ou les pointes sont en appui dans l'espace intercondylien. 2. Ecarteur selon la 1, caractérisé en ce que la ou chaque pointe (15) s'étend dans le prolongement longitudinal de la partie d'extrémité distale (13). 3. Ecarteur selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que, en coupe longitudinale, la ou chaque pointe (15), d'une part, et la zone (13B) de la partie d'extrémité distale (13), liée au reste (12, 14) du corps (11), d'autre part, présentent des courbures respectives opposées. 4. Ecarteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la surface frontale de poussée (18A) est concave. 5. Ecarteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, en vue frontale, l'aile (18) présente un contour globalement triangulaire dont un des bords (18C) correspond au côté (13C) de la partie d'extrémité distale (_1.3) d'où s'étend l'aile. 6. Ecarteur selon la 5, caractérisé en ce qu'un second bord (18D) du contour triangulaire, tourné vers la ou les pointes (15), présente un profil en creux, correspondant avantageusement à un arc de cercle (C) dont le centre (0) est situé au voisinage de la ou des pointes (15). 7. Ecarteur selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce qu'un troisième bord (18E) du contour triangulaire, tourné à l'opposé de la ou des pointes (15), présente un profil bombé dirigé à l'opposé de la partie d'extrémité distale (1.3A). 8. Ecarteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie d'extrémité proximale (12) du corps (11) forme ou est munie d'une poignée de manipulation manuelle de l'écarteur (10). 9. Ecarteur selon la 8, caractérisé en ce que, en coupe longitudinale, les profils des deux parties d'extrémité (12, 13), excepté au niveau de la ou des pointes (15), forment ensemble un arc sensiblement continu. 10. Ecarteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie d'extrémité distale (13) est en outre munie d'une seconde aile (30) s'étendant latéralement en saillie de cette partie d'extrémité (13), du côté opposé à celui d'où s'étend la première aile (18).
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A
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A61
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A61B
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A61B 17
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A61B 17/02
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FR2892253
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A1
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PROCEDE DE GENERATION ET DE DEMULTIPLEXAGE D'UN SIGNAL DE CONTRIBUTION OPTIMISE, ET SYSTEME DE DIFFUSION REGIONALISEE DE DONNEES.
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Procédé de génération et démultiplexage d'un signal de contribution optimisé, et système de diffusion régionalisée de données. L'invention concerne un procédé de génération et démultiplexage de contributions. Plus particulièrement, l'invention permet d'optimiser la bande passante nécessaire pour diffuser, en rafales de données via notamment un lien satellite, des services à diffusion globale et des services à diffusion régionale. L'invention s'applique notamment à une diffusion mufti-régionale de services en rafales de données. L'invention a encore pour objet un système de diffusion régionalisée de données. La diffusion de services à destination de récepteurs mobiles, comme par exemple des téléphones portables ou des assistants personnels, comporte notamment une étape de génération du signal de contribution et une étape de réception et de ré-émission des services par des émetteurs terrestres régionaux. Le signal de contribution est par exemple acheminé vers les différentes régions via un lien de contribution satellite. Or, la bande passante disponible sur un satellite est particulièrement limitée et donc coûteuse. La diffusion de services à destination de récepteurs mobiles peut avoir recours à des techniques de diffusion de données en rafales successives, comme le propose par exemple la norme DVB-H. Cette technique permet de réaliser au niveau des récepteurs des économies d'énergie substantielles. Les moyens actuels permettent de diffuser des services à destination de récepteurs mobiles en optimisant la bande passante utilisée sur le lien de contribution. Cependant, de tels systèmes ne gèrent pas de lien de contribution délivrant des services à diffusion globale et des services régionaux à plusieurs réseaux terrestres répartis sur plusieurs zones géographiques et dont les données sont diffusées en rafales. Pour diffuser des services globaux et régionaux en rafales sur plusieurs régions, il est nécessaire de diffuser pour chaque région les services globaux et des services régionaux spécifiques. Aussi l'émission, pour chaque région, de données à diffusion régionale et globale conduit à une redondance des informations à diffusion globale et à une utilisation des ressources satellites sous-optimale. La diffusion de services globaux et régionaux en rafales de données sur plusieurs régions se heurte à la complexité de la reconstitution du flux d'origine après l'étape de réception du signal de contribution. En outre, la diffusion de services en rafales se fait habituellement grâce à une infrastructure réseaux à fréquence unique (ou selon l'expression anglo-saxonne Single Frequency Network). Les émetteurs terrestres diffusant les services régionaux doivent être synchronisés. Pour cela les récepteurs reçoivent des informations de synchronisation provenant du lien de contribution sous forme de trames de synchronisation ou selon l'expression anglo-saxonne Mega-frame Initialization Packet formant l'acronyme MIP. La diffusion de services globaux et régionaux en rafales sur plusieurs régions doit donc restituer les trames MIP en réception sans altérer la précision de celles-ci. Chaque trame MIP, insérée régulièrement dans le flux, délivre une référence temporelle entre le flux et une horloge de référence. Ainsi on peut éliminer les écarts et la gigue entre les temps de transfert depuis le satellite jusqu'aux différentes régions. Des équipements adaptés à l'insertion de trames MIP, peuvent insérer correctement les trames MIP dans un flux dont le débit est connu et constant entre le moment où le flux est envoyé et le moment où le flux est reçu. Cependant il n'est pas possible de les utiliser dans un contexte de contribution. En effet le débit du signal de contribution peut être différent du débit du signal diffusé dans une région géographique donnée, certains services pouvant ne pas concerner certaine région. Le débit étant différent entre le signal émis sur le lien de contribution et le signal reçu par les émetteurs, les valeurs comprises dans les trames MIP insérées par un équipement adapté à l'insertion de trames MIP sont incorrectes. L'invention a notamment pour but de pallier les inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de génération d'un signal de contribution optimisé comportant des multiplexes. Chaque multiplexe comporte des services à diffusion globale et une combinaison propre de services régionaux. Chaque multiplexe comporte des paquets de bourrage et des paquets transportant des tables de signalisations. Le signal de contribution optimisé est généré en : - conservant uniquement les services à diffusion globale différents les uns des autres ; - marquant les paquets de bourrage et les paquets transportant les tables de signalisations en fonction de leur multiplexe d'appartenance ; construisant des rafales de données à partir des flux de données correspondant aux services à diffusion globale, aux services régionaux, et aux paquets de bourrage marqués et les paquets marqués transportant les tables de signalisation. Avantageusement, les paquets de bourrage et les paquets transportant les tables de signalisations sont marqués en opérant une translation de l'identifiant desdits paquets de bourrage et des paquets transportant les tables de signalisations. Les rafales de données du signal de contribution optimisé peuvent être construites dans un premier temps pour tous les services à diffusion globale puis dans un second temps pour tous les services régionaux. Le signal de contribution optimisé peut comporter des rafales de données synchrones dont la période et le débit sont identiques. Avantageusement, des informations de synchronisation sont introduites dans le signal de contribution optimisé. Dans un mode particulier de réalisation, le signal de contribution optimisé est conforme à la norme DVB-H. L'invention a aussi pour objet un procédé de démultiplexage d'un signal de contribution optimisé. Pour une région géographique donnée, un signal est construit à partir du signal de contribution optimisé en : ne conservant que les services destinés à ladite région géographique; construisant des rafales de données à partir des flux de données compris dans le signal de contribution optimisé correspondant : o aux services à diffusion globale ; o aux services régionaux destinés à ladite région géographique ; o aux paquets de bourrage marqués et aux paquets marqués transportant les tables de signalisation correspondant aux services régionaux destinés à ladite région géographique . Avantageusement, au cours de l'étape de construction des rafales de données, l'identifiant des paquets de bourrage marqués et les paquets marqués transportant les tables de signalisations est translaté de manière à reconstituer les flux de données correspondant aux services destinés à la région géographique. Dans un mode de réalisation, le procédé de démultiplexage d'un signal de contribution optimisé comporte une étape de lissage du débit du signal construit à l'étape de construction des rafales de données. L'invention a encore pour objet un système de diffusion sur une zone de couverture comportant des régions géographiques de services régionaux et de services à diffusion globale. Chaque région géographique reçoit au moins un multiplexe comportant les services à diffusion globale et une combinaison propre de services régionaux. Chaque multiplexe comporte des paquets de bourrage et des paquets transportant des tables de signalisations. Certains services régionaux et à diffusion globale sont diffusés en rafales de données. L'ensemble des multiplexes est multiplexé dans un signal de contribution transmis dans la zone de couverture à des récepteurs répartis dans différentes régions géographiques. Chaque récepteur génére à partir du signal de contribution un signal à émettre destiné à la région géographique dans laquelle ledit récepteur est situé. Le signal à émettre est transmis par des moyens de transmission sur l'ensemble de la région géographique dans laquelle les moyens de transmission se situent. Les moyens de transmission forment un réseau à fréquence unique et sont synchronisés. Dans un mode de réalisation, le signal de contribution optimisé est généré en : conservant uniquement les services à diffusion globale différents les 35 uns des autres ; - marquant les paquets de bourrage et les paquets transportant les tables de signalisations en fonction de leur multiplexe d'appartenance ; construisant des rafales de données à partir des flux de données correspondant aux services à diffusion globale, aux services régionaux, et aux paquets de bourrage marqués et les paquets marqués transportant les tables de signalisation. Dans un mode de réalisation, le signal à émettre est construit à 10 partir du signal de contribution optimisé en : ne conservant que les services destinés à ladite région géographique ; construisant des rafales de données à partir des flux de données compris dans le signal de contribution optimisé correspondant : o aux services à diffusion globale ; 15 o aux services régionaux destinés à ladite région géographique; o aux paquets de bourrage marqués et aux paquets marqués transportant les tables de signalisation correspondant aux services régionaux destinés à ladite région géographique. 20 Avantageusement, le signal de contribution optimisé est conforme à la norme DVB-H. L'invention a notamment pour avantages qu'elle permet de ne pas accroître la complexité du récepteur, en terme de quantité de mémoire 25 nécessaire à la reconstitution des différents flux. De plus, l'invention s'intègre aisément dans un système de diffusion régionalisée existant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faite en regard des dessins annexés qui 30 représentent : • la figure 1, une architecture du système de diffusion régionalisée de données selon l'invention ; • la figure 2a, les étapes mises en oeuvre par un procédé selon l'invention de génération d'un signal de contribution optimisé ; • la figure 2b, les différents flux de données avant et après la mise en 5 oeuvre du procédé selon l'invention multiplexage des contributions ; • la figure 3a, les étapes mises en oeuvre par un procédé selon l'invention de démultiplexage des contributions ; 10 • la figure 3b, le signal obtenu en sortie de l'étape de génération du multiplexe du procédé selon l'invention de démultiplexage des contributions ; • la figure 3c, le signal obtenu en sortie de l'étape de lissage du débit du 15 procédé selon l'invention de démultiplexage des contributions. La figure 1 représente une architecture du système de diffusion régionalisée de données selon l'invention. Le système de diffusion régionalisée de données selon l'invention comporte une partie dont une des 20 fonctions est de générer un signal de contribution. Des sources de contenus 1 génèrent des flux de données. Les sources de contenus 1 peuvent par exemple être des serveurs de fichiers, des régies, des lecteurs ou tout autre équipement délivrant un contenu. Les flux de données générées peuvent être par exemple des flux de données IP. Les différents flux de données 25 comportent différents services ou programmes. Parmi les services compris dans les flux de données, on distingue des services régionaux 3 devant être diffusés seulement dans certaines régions géographiques 9 et des services à diffusion globale 2, comme par exemple des services nationaux. Un encapsulateur 4 reçoit les flux de données correspondant aux services 30 régionaux 3 et aux services à diffusion globale 2. L'encapsulateur 4 reçoit les flux de données, par exemple les flux de données IP, et construit les signaux destinés à chacune des différentes régions géographiques 9. Le signal construit par l'encapsulateur 4 pour une région géographique 9 donnée est un signal multiplexé, appelé aussi multiplexe, comprenant l'ensemble des flux de données correspondant aux services régionaux 3 propres à cette région géographique 9 et aux services à diffusion globale 2. L'encapsulateur 4 peut notamment prendre en charge la création des rafales de données successives pour l'ensemble des services régionaux 3 et à diffusion globale 2. Un flux de données émis en rafale comporte une alternance de phases d'émission d'un train de données suivies de phase de silence d'une durée connue à priori. L'envoi discontinu de données autorise les équipements recevant un flux de données émis en rafale à se mettre en veille lors des instants de silence, et à reprendre la réception un peu avant le début de réception du prochain train de données, mécanisme rendu possible par la connaissance de l'heure d'émission du prochain paquet. La norme DVB-H décrit un tel mode de fonctionnement, avec pour objectif d'économiser les sources d'énergie des récepteurs. L'encapsulateur 4 peut se conformer aux exigences de la norme DVB-H. Les signaux destinés à chacune des différentes régions géographiques 9 comportent alors des services à diffusion en rafales de données. Il est en outre possible d'obtenir en sortie de l'encapsulateur 4 des signaux multiplexés comportant à la fois des services à diffusion en rafales successives et des services à diffusion multiplexée. L'encapsulateur 4 peut encore avoir pour fonction de réorganiser avant la diffusion les différents signaux multiplexés de manière à optimiser la bande passante nécessaire. Dans un mode de réalisation, l'encapsulateur 4 peut encore insérer dans les différents signaux des trames comportant des informations de synchronisation à destination des équipements récepteurs. Par exemple, l'encapsulateur 4 peut insérer des trames MIP. Les trames MIP comportent les informations nécessaires pour accomplir la synchronisation entre les moyens de transmission 12. Des équipements, appelés MIP-Inserter, savent insérer correctement des trames MIP dans un flux. Cependant il n'est pas possible de les utiliser dans un contexte de contribution. C'est pourquoi la génération des trames MIP peut être implémentée au niveau de la construction des flux de données destinés aux différentes régions géographiques 9, avant la construction du signal de contribution. Cette implémentation est possible car l'encapsulateur 4 peut lui-même se synchroniser sur une horloge externe de type GPS. Comme le système de diffusion régionalisée de données selon l'invention assure l'intégrité des flux de données reçus dans chaque région géographique 9, les trames MIP seront toujours valides. Les signaux multiplexés issues de l'encapsulateur 4 sont ensuite transmis à un modulateur 5 chargé d'adapter les signaux aux contraintes des canaux de transmission. Il peut par exemple moduler les signaux reçus avant de les transmettre à une antenne 6 pour diffusion vers un système satellitaire 8. Le système satellitaire 8 comporte un ou plusieurs satellites. Le signal transmis au système satellitaire 8 via l'antenne 6 est appelé signal de contribution 7. La bande passante disponible pour le signal de contribution 7 est particulièrement coûteuse et limitée. L'invention a notamment pour objet de réduire le besoin en bande passante nécessaire au signal de contribution 7. Le système satellitaire 8 diffuse sur une zone de couverture 10 le signal de contribution 7. La zone de couverture 10 comporte notamment plusieurs régions géographiques 9. Dans chaque région géographique 9 est présent au moins un récepteur 11 couplé à des moyens de transmission 12. Chaque récepteur 11 reçoit le signal en provenance du système satellitaire 8 et au besoin le démodule. Ce signal est identique dans la zone de couverture 10 pour tous les récepteurs 11, indépendamment de la région géographique 9 du site de réception. Le récepteur 11 extrait les services destinés à la région géographique 9 dans laquelle il est situé. Ainsi, les services extraits sont donc uniquement les services à diffusion globale 2 et les services régionaux 3 destinés à la région géographique 9 du récepteur 11. Les services extraits sont indifféremment des services à diffusion en rafales, des services à diffusion multiplex& ou une combinaison quelconque des deux types de services. Enfin, les flux de données correspondant aux services extraits peuvent être conformes à la norme DVB-H. Le récepteur 11 transmet les services extraits aux moyens de transmission 12. Les moyens de transmission 12 ont pour fonction de diffuser les services extraits sur l'ensemble de leur région géographique 9. Les moyens de transmission 12 peuvent notamment être des émetteurs hyperfréquences réparties sur l'ensemble de la région géographique 9. Les moyens de transmission 12 peuvent former un réseau à fréquence unique (ou selon l'expression anglosaxonne Single Frequency Network). Les moyens de transmission 12 de la zone de couverture 10 doivent alors être synchronisés afin d'exclure les interférences mutuelles. Pour ce faire, les moyens de transmission 12 se synchronisent grâce aux trames MIP générées par exemple par I'encapsulateur 4. Les trames MIP comportent les informations nécessaires pour accomplir la synchronisation entre les moyens de transmission 12. La figure 1 illustre une architecture du système de diffusion régionalisée de données selon l'invention mettant en oeuvre un signal de contribution 7 diffusée par un système satellitaire 8. Cependant, tout autre moyen de diffusion dont la bande passante doit être optimisée peut être employé pour remplir cette fonction. La figure 2a montre les étapes mises en oeuvre par un procédé selon l'invention de génération d'un signal de contribution optimisé. La figure 2b montre les différents flux de données avant et après la mise en oeuvre du procédé selon l'invention de multiplexage des contributions. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés sur les autres figures portent les mêmes références. Le procédé selon l'invention peut notamment être mis en oeuvre dans la partie d'un système de diffusion régionalisée de données selon l'invention dont une des fonctions est de générer un signal de contribution optimisé. Le procédé selon l'invention de génération d'un signal de contribution optimisé reçoit en entrée au moins un service à diffusion globale 2 et des services régionaux 3. On appelle par la suite multiplexe 35 le signal comportant l'ensemble des services à diffusion globale 2 et des services régionaux 3 destinés à une région géographique 9 donnée. Le procédé selon l'invention reçoit pour chaque région géographique 9 un multiplexe 35. Le procédé selon l'invention délivre en sortie un signal de contribution optimisé 36. La figure 2b illustre le cas où le procédé selon l'invention reçoit en entrée trois multiplexes 35 et délivre en sortie un signal de contribution optimisé 35. Sur la figure 2b, les diagrammes de flux de données comportent un axe des abscisses 21 représentant le temps et un axe des ordonnées 20 représentant le débit des flux de données. Le procédé selon l'invention de multiplexage des contributions a notamment pour objet de réduire la bande passante nécessaire pour diffuser les services régionaux des différentes régions 9 et de délivrer un signal de contribution optimisé 36 à partir duquel chaque récepteur 11 peut retrouver les services régionaux 3 qui lui sont destinés. Or les contraintes liées notamment à la diffusion de services répondant à la norme DVB-H imposent de respecter une synchronisation entre l'émetteur et le récepteur du service ne tolérant pas la moindre insertion ou suppression de bit d'information dans le signal. Dans une étape 30 du procédé selon l'invention, les services à diffusion globale 2 redondants sont supprimés. Pour chaque service à diffusion globale 2, on ne conserve qu'un seul flux de données. En effet, par définition les services à diffusion globale 2 sont présents dans chaque multiplexe 35. L'étape 30 de suppression des redondances des services à diffusion globale 2 permet de ne conserver dans le signal de contribution optimisé 36 que les services à diffusion globale 2 différents les uns des autres. Aussi, sur la figure 2b, il existe trois multiplexes 35 : un premier multiplexe 35 comportant un service à diffusion globale 22 et un service régional 23 diffusé en rafale ; un second multiplexe 35 comportant le service à diffusion globale 22 et un service régional 24 diffusé en rafale ; un troisième multiplexe 35 comportant le service à diffusion globale 22 et un service régional 25 diffusé en rafale. A l'issue du procédé selon l'invention, et notamment à la sortie de l'étape 30, 20 le signal de contribution optimisé 36 ne comporte qu'un flux de données correspondant au service à diffusion globale 22. Afin de conserver un débit constant, les flux de données supportant les services comportent des paquets de bourrage. Ces paquets de bourrage permettent de transmettre un flux avec un débit connu, 25 permettant aux récepteurs 11 de se repérer temporellement. Ces paquets de bourrage sont propres à un multiplexe 35 donné. De plus, les flux de données supportant les services, comportent des tables de signalisation propre à chaque multiplexe 35. Aussi, comme illustré sur la figure 2b : le premier multiplexe 35 comporte des paquets de bourrage et des 30 paquets transportant les tables de signalisation 26 ; le second multiplexe 35 comporte des paquets de bourrage et des paquets transportant les tables de signalisation 27 ; le troisième multiplexe 35 comporte des paquets de bourrage et des paquets transportant les tables de signalisation 28. Le flux de données supportant les services à diffusion globale 22 comporte aussi des paquets transportant les tables de signalisation 29. La figure 2b montre un cas où le débit des paquets de bourrage est constant. Cependant, le débit peut être variable au cours du temps et 5 différent d'un multiplexe 35 à l'autre. Dans une étape 31 de marquage des paquets de bourrage, les paquets de bourrage 26,27,28 sont marqués en fonction de leur multiplexe 35 d'appartenance. Cette opération a pour fonction d'associer un paquet de bourrage 26, 27, 28 à un multiplexe 35 donné. Cette opération peut par 10 exemple être mise en oeuvre en opérant une translation de l'identifiant Pid des paquets de bourrage 26, 27, 28. Dans une étape 32 de marquage des paquets transportant les tables de signalisations, les paquets transportant les tables de signalisation 26,27,28 sont marqués en fonction de leur multiplexe 35 d'appartenance. 15 Cette opération a pour fonction d'associer des paquets transportant les tables de signalisation 26,27,28 à un multiplexe 35 donné. Cette opération peut par exemple être mise en ceuvre en opérant une translation de l'identifiant Pid des paquets transportant les tables de signalisation 26,27,28. Dans une étape 33 de génération du signal de contribution 20 optimisé, un flux de données est construit notamment à partir des flux de données générés aux étapes 30, 31 et 32. Le flux de données comporte notamment un flux de données correspondant au service à diffusion globale 22, aux rafales de données correspondant aux services régionaux 23, 24 et 25, aux paquets de bourrage marqués et les paquets marqués transportant 25 les tables de signalisation 26,27,28. La bande passante restante peut être remplie par des paquets de bourrage 30, notamment si les services régionaux 23, 24, 25 n'ont pas des débits identiques. La génération 33 du signal de contribution optimisé 36 regroupe les services selon qu'ils sont régionaux 3 ou à diffusion globale 2. Ainsi, pour chaque rafale, le service à 30 diffusion globale 22 est transmis avant les services régionaux 23, 24 et 25. De plus, le signal de contribution optimisé 36 comporte des rafales de données synchrones dont la période et le débit sont identiques. Aussi, la période et le débit des rafales de données correspondant aux services régionaux 23, 24 et 25 sont identiques. De plus, les rafales de données 35 correspondant aux services régionaux 23, 24 et 25 sont synchrones : elles sont transmises au même instant. En outre, le débit de génération de chaque multiplexe 35 doit correspondre au débit d'émission par les moyens de transmission 12 sur le réseau terrestre. Dans un mode de réalisation, au cours de l'étape 33 de génération du signal de contribution optimisé, des informations de synchronisation sont introduites dans le signal de contribution optimisé 36. Ces informations de synchronisation peuvent par exemple prendre la forme de trames MIP. Les trames MIP comportent les informations nécessaires pour accomplir la synchronisation entre les moyens de transmission 12 notamment. La figure 3a montre les étapes mises en oeuvre par un procédé selon l'invention de démultiplexage des contributions. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés sur les autres figures portent les mêmes références. Un des rôles des récepteurs 11 est d'extraire à partir du signal de contribution optimisé 36 le multiplexe 35 original destiné à leur région géographique 9. Le procédé selon l'invention de démultiplexage des contributions peut notamment être mis en oeuvre dans chaque récepteur 11 recevant un signal de contribution optimisé 36 généré par un procédé selon l'invention de multiplexage des contributions. Dans une première étape 40, le procédé selon l'invention de démultiplexage des contributions reçoit le signal de contribution optimisé 36. Le signal de contribution optimisé 36 comporte l'ensemble des services régionaux 23, 24, 25 et à diffusion globale 22. Dans une étape 41, le signal de contribution optimisé 36 est filtré afin de ne conserver que les services destinés à une région géographique 9 donnée. Les paquets qui ne sont pas destinées à la région géographique 9, à laquelle appartient le récepteur 11, sont supprimés. Les paquets de bourrage non marqués sont aussi supprimés. Dans une étape 42, le multiplexe 35 est régénéré. Pour cela, il est nécessaire non seulement de reconstituer les flux de données correspondant aux services destinés à une région géographique 9 donnée, mais aussi de reconstruire les paquets de bourrage et les paquets transportant les tables de signalisation propre à un multiplexe donné 35. Pour cela, on peut par exemple, translater, de manière opposée à l'étape 31 et 32 du procédé selon l'invention de multiplexage des contributions, l'identifiant Pid des paquets de bourrage et des paquets transportant les tables de signalisation 26,27,28 en fonction de leur multiplexe 35 d'appartenance. La figure 3b illustre le signal obtenu en sortie de l'étape 42 de génération du multiplexe du procédé selon l'invention de démultiplexage des contributions. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés sur les autres figures portent les mêmes références. Sur la figure 3b, le diagramme de flux de données comporte un axe des abscisses 21 représentant le temps et un axe des ordonnées 20 représentant le débit des flux de données. Le signal comporte : le service à diffusion globale 22 et les paquets correspondant transportant les tables de signalisation 29 ; le service régional 25 ainsi les paquets de bourrage et des paquets transportant les tables de signalisation 28. Le débit du service à diffusion globale 22 est généralement plus important que le débit du service régional 25. Or le débit auquel sont reçus les services à diffusion globale 2 est généralement supérieur au débit des moyens de transmission 12. Dans une étape 42, le débit du signal à émettre 46 est lissé. La figure 3c illustre le signal 46 obtenu en sortie de l'étape 43 de lissage du débit du procédé selon l'invention de démultiplexage descontributions. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés sur les autres figures portent les mêmes références. Sur la figure 3b, le diagramme de flux de données comporte un axe des abscisses 21 représentant le temps et un axe des ordonnées 20 représentant le débit des flux de données. Le signal comporte : le service à diffusion globale 22 et les paquets correspondant transportant les tables de signalisation 29 ; le service régional 25 ainsi les paquets de bourrage et des paquets 30 transportant les tables de signalisation 28. A la différence du signal en sortie de l'étape 42 de génération du multiplexe du procédé selon l'invention de démultiplexage des contributions, le débit est sensiblement constant au cours du temps, quel que soit le type de service (régional 3 ou à diffusion globale 2) à transmettre. L'opération 43 de lissage du débit peut être mise en oeuvre par l'intermédiaire de tampons de données permettant d'absorber et de lisser le débit fluctuant de paquets. Dans une étape 44, le signal 46 obtenu en sortie de l'étape 43 de lissage du débit du procédé selon l'invention de démultiplexage des contributions est ensuite ré-émis localement, c'est-à-dire dans la zone géographique 9 des moyens de transmission 12. Dans un mode de réalisation, les étapes 41, 42, 43 du procédé selon l'invention de réception et de régénération d'un multiplexe 35 sont réalisées par un modulateur DVB-H, utilisé par exemple par les moyens de transmission 12. On constate donc que le récepteur 11 n'a, en dehors de la réception satellite pure, que des tâches très simples à effectuer et peu de besoin en mémoire. L'intégration de ces fonctions dans un modulateur DVB- H permet donc de simplifier le récepteur 11
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L'invention concerne un procédé de génération. L'invention a pour objet un procédé de génération d'un signal de contribution optimisé comportant des multiplexes. Chaque multiplexe comporte des services à diffusion globale et une combinaison propre de services régionaux. Chaque multiplexe comporte des paquets de bourrage et des paquets transportant des tables de signalisations. Le signal de contribution optimisé est généré en:- conservant uniquement les services à diffusion globale différents les uns des autres ;- marquant les paquets de bourrage et les paquets transportant les tables de signalisations en fonction de leur multiplexe d'appartenance ;- construisant des rafales de données à partir des flux de données correspondant aux services à diffusion globale, aux services régionaux, et aux paquets de bourrage marqués et les paquets marqués transportant les tables de signalisation.Plus particulièrement, l'invention permet d'optimiser la bande passante nécessaire pour diffuser, en rafales de données via notamment un lien satellite, des services à diffusion globale et des services à diffusion régionale. L'invention a encore pour objet un procédé de démultiplexage d'un signal de contribution optimisé et un système de diffusion régionalisée de données.
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1. Procédé de génération d'un signal de contribution optimisé (36) comportant des multiplexes (35), chaque multiplexe (35) comportant des services à diffusion globale (22) et une combinaison propre de services régionaux (23, 24, 25), chaque multiplexe (35) comportant des paquets de bourrage et des paquets transportant des tables de signalisations (26,27,28) caractérisé en ce que le signal de contribution optimisé (36) est généré en : conservant (30) uniquement les services à diffusion globale (22) différents les uns des autres ; marquant (31,32) les paquets de bourrage et les paquets transportant les tables de signalisations (26,27,28) en fonction de leur multiplexe (35) d'appartenance ; construisant (33) des rafales de données à partir des flux de données correspondant aux services à diffusion globale (22), aux services régionaux (23, 24, 25), et aux paquets de bourrage marqués et les paquets marqués transportant les tables de signalisation (26,27,28) . 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que les paquets de bourrage et les paquets transportant les tables de signalisations (26,27,28) sont marqués (31, 32) en opérant une translation de l'identifiant (Pid) desdits paquets de bourrage et des paquets transportant les tables de signalisations (26,27,28). 3. Procédé selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que les rafales de données du signal de contribution optimisé (36) sont construites (33) dans un premier temps pour tous les services à diffusion globale (22) puis dans un second temps pour tous les services régionaux (23, 24, 25). 4. Procédé selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que le signal de contribution optimisé (36) comporte des rafales de données synchrones dont la période et le débit sont identiques. 5. Procédé selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que des informations de synchronisation sont introduites dans le signal de contribution optimisé (36). 6. Procédé selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que le signal de contribution optimisé (36) est conforme à la norme DVB-H. 7. Procédé de démultiplexage d'un signal de contribution optimisé (36) caractérisé en ce que, pour une région géographique (9) donnée, un signal (36) est construit à partir du signal de contribution optimisé (36) en : -ne conservant (41) que les services destinés à ladite région géographique (9); - construisant (42) des rafales de données à partir des flux de données 15 compris dans le signal de contribution optimisé (36) correspondant : o aux services à diffusion globale (22) ; o aux services régionaux (23, 24 et 25) destinés à ladite région géographique (9) ; o aux paquets de bourrage marqués et aux paquets marqués 20 transportant les tables de signalisation (26,27,28) correspondant aux services régionaux (23, 24 et 25) destinés à ladite région géographique (9) . 8. Procédé selon la 7 caractérisé en ce qu'au cours de l'étape 25 (42) de construction des rafales de données, l'identifiant (Pid) des paquets de bourrage marqués et les paquets marqués transportant les tables de signalisations (26,27,28) est translaté de manière à reconstituer les flux de données correspondant aux services destinés à la région géographique (9). 3o 9. Procédé selon l'une des quelconques 7 à 8 caractérisé en ce qu'il comporte une étape (43) de lissage du débit du signal (36) construit à l'étape de construction (42) des rafales de données. 10. Système de diffusion sur une zone de couverture (10) comportant des 35 régions géographiques (9) de services régionaux (23, 24, 25) et de servicesà diffusion globale (22), chaque région géographique (9) recevant au moins un multiplexe (35) comportant les services à diffusion globale (22) et une combinaison propre de services régionaux (23, 24, 25) , chaque multiplexe (35) comportant des paquets de bourrage et des paquets transportant des tables de signalisations (26,27,28), caractérisé en ce que certains services régionaux (23, 24, 25) et à diffusion globale (22) sont diffusés en rafales de données, l'ensemble des multiplexes (35) étant multiplexé dans un signal de contribution (7) transmis dans la zone de couverture (10) à des récepteurs (11) répartis dans différentes régions géographiques (9), chaque récepteur (11) générant à partir du signal de contribution (7) un signal à émettre (36) destiné à la région géographique (9) dans laquelle ledit récepteur (11) est situé, le signal à émettre (36) étant transmis par des moyens de transmission (12) sur l'ensemble de la région géographique (9) dans laquelle les moyens de transmission (12) se situent, les moyens de transmission (12) formant un réseau à fréquence unique et étant synchronisés. 11. Système selon la 10 caractérisé en ce que le signal de contribution optimisé (36) est généré en : - conservant (30) uniquement les services à diffusion globale (22) 20 différents les uns des autres ; marquant (31,32) les paquets de bourrage et les paquets transportant les tables de signalisations (26,27,28) en fonction de leur multiplexe (35) d'appartenance ; construisant (33) des rafales de données à partir des flux de données 25 correspondant aux services à diffusion globale (22), aux services régionaux (23, 24 et 25), et aux paquets de bourrage marqués et les paquets marqués transportant les tables de signalisation (26,27,28) 12. Système selon l'une des quelconques 10 à 11 caractérisé 30 en ce que le signal à émettre (36) est construit à partir du signal de contribution optimisé (36) en : ne conservant (41) que les services destinés à ladite région géographique (9); construisant (42) des rafales de données à partir des flux de données 35 compris dans le signal de contribution optimisé (36) correspondant :o aux services à diffusion globale (22) ; o aux services régionaux (23, 24 et 25) destinés à ladite région géographique (9) ; o aux paquets de bourrage marqués et aux paquets marqués transportant les tables de signalisation (26,27,28) correspondant aux services régionaux (23, 24 et 25) destinés à ladite région géographique (9) . 13. Système selon l'une des quelconques 10 à 12 caractérisé 7o en ce que le signal de contribution optimisé (36) est conforme à la norme DVB-H.5
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H
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H04
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H04L,H04N,H04Q
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H04L 12,H04N 7,H04Q 7
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H04L 12/18,H04N 7/20,H04Q 7/22,H04Q 7/32,H04Q 7/36
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FR2892149
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A1
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DISPOSITIF DE CONTROLE D'UN MOTEUR A ESSENCE A MISE AU POINT SIMPLIFIEE ET PROCEDE DE PREPARATION D'UN TEL DISPOSITIF
| 20,070,420 |
"" La présente invention concerne un dispositif de contrôle d'un moteur à essence à mise au point simplifiée et un procédé permettant de mettre au point le dispositif de contrôle. Elle concerne aussi un procédé de préparation d'un tel dispositif. Dans l'état de la technique, on a déjà décrit des dispositifs de contrôle de détection d'une commande d'accélération ou de io décélération, et de mesure du régime instantané du moteur à essence. En réponse, un dispositif de contrôle du fonctionnement d'un moteur à essence produit une consigne de couple qui est transmise à des actionneurs de réglage de fonctionnement du is moteur à essence. Dans un tel état de la technique, le dispositif de contrôle utilise de nombreuses tables de conversion dans chacune desquelles est enregistrée une cartographie et qui permettent de transformer une ou deux données d'entrée selon qu'il s'agit d'une 20 cartographie à une (1 D) ou deux (2D) dimensions, en une donnée de sortie. Dans le cas d'un dispositif de contrôle d'un moteur à essence, on trouve donc dans l'état de la technique : - un moyen de conversion de la position de commande d'accélération ou de décélération en une commande 25 normalisée ; et - un moyen pour convertir la commande d'accélération ou de décélération normalisée en une consigne de couple adaptée à la commande des actionneurs de réglage du moteur à essence. Malheureusement, ainsi qu'il sera décrit ultérieurement, 30 une telle technique pose de nombreux problèmes lors de la mise au point. De plus, la cartographie constituée alors dans chacun des moyens de conversion conduit à utiliser des techniques d'interpolation qui ne sont pas toujours en adéquation avec le fonctionnement du moteur. Dans l'état de la technique, on peut trouver les documents CA-A-2.139.491 et WO-A-94/01674 qui concernent un dispositif de contrôle dans lequel l'asservissement de haut niveau transformant l'angle de la pédale de l'accélérateur en un couple n'est pas pris en compte, ce qui rend le contrôle beaucoup moins efficace. Dans le document ES-A-53.30.78, le dispositif de contrôle du moteur ne décrit pas non plus d'asservissements de haut niveau transformant l'angle pédale de l'accélérateur en un couple. io II décrit un système de contrôle du moteur basé sur des cartographies et sur un microprocesseur pour réaliser ensuite l'asservissement du moteur thermique. Dans le document US-A-5.083.037, un dispositif de pilotage en régime moteur travaille sur deux moteurs thermiques is et non pas sur un seul moteur thermique. Dans ce dispositif de pilotage, seul est décrit l'asservissement de position qui pilote la consigne de régime du moteur thermique. Dans le document US-A-5.020.501, il est décrit un système pilotant en boucle fermée ou en boucle ouverte, un moteur à 20 essence à partir d'une sonde à oxygène (sonde Lambda) et d'un capteur de régime moteur. Il est surtout décrit l'utilisation d'une zone morte pour éviter que des objectifs antagonistes entre le contrôle Lambda et le pilotage de la vitesse n'empêchent une bonne régulation du système. 25 Dans le document GB-A-2.024.462, il est décrit un système qui pilote un moteur à combustion interne en boucle fermée. Le système utilise un capteur de régime et d'autres capteurs pour générer une commande, notamment une commande de quantité de carburant injecté et/ou un degré d'avance à l'allumage. Le 30 couple est estimé à partir de cette information de vitesse de rotation instantanée au moyen d'un montage électronique numérique complexe basé sur des portes logiques. Ce document n'enseigne pas à générer une consigne de couple de manière efficace. Pour remédier à cet état de la technique, la présente invention concerne un dispositif de contrôle d'un moteur à essence à mise au point simplifiée dans lequel un premier moyen permet de normaliser la commande d'accélération, puis un second moyen permet d'établir une commande en couple à destination de l'actionneur de réglage du moteur à essence. L'invention se caractérise en ce que le premier et/ou le second moyen de contrôle comporte, pour remplacer une mémoire de cartographie, un calculateur d'une fonction de transfert io représentative de la normalisation de la commande d'accélération et/ou de la commande de couple du moteur. Selon un autre aspect de l'invention, au moins une fonction de transfert dudit calculateur de fonctions de transfert est une fonction de normalisation de la commande d'accélération et/ou de is décélération produite par une pédale d'accélérateur. Selon un autre aspect de l'invention, la fonction de transfert est une fonction de conversion de la commande normalisée d'accélération et/ou de décélération en un signal de couple de consigne du moteur. 20 Selon un autre aspect de l'invention, la fonction de normalisation est constituée par la fonction identique. Selon un autre aspect de l'invention, la fonction de conversion de la commande normalisée en une consigne de couple comporte aussi une addition d'un signal d'écart de vitesse 25 et de la commande d'accélération normalisée. Selon un autre aspect de l'invention, la fonction de conversion de la consigne normalisée en consigne de couple comporte un élément de filtrage linéaire à réponse impulsionnelle finie. 30 Selon un autre aspect de l'invention, la fonction de conversion de la commande d'accélération normalisée en consigne de couple comporte une fonction affine. Selon un autre aspect de l'invention, la fonction affine est constituée sur la base de la mesure de la vitesse ou du régime instantané du moteur. Par ailleurs, l'invention concerne aussi un procédé de préparation du dispositif de l'invention. Selon un aspect de l'invention, le procédé consiste à établir d'abord les paramètres de la fonction de transfert de normalisation sur la base d'une contrainte de régime minimum. Selon un aspect de l'invention, le procédé consiste à io établir les paramètres de définition de la fonction de conversion de la commande normalisée en consigne de couple sur la base d'un temps de réponse déterminé pour une commande déterminée d'accélération. D'autres avantages et caractéristiques de la présente is invention seront mieux compris à l'aide de la description et des figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 représente le schéma bloc d'un dispositif de contrôle selon l'état de la technique, ainsi que les moyens utilisés pour réaliser sa mise au point ; 20 - la figure 2 représente un mode préféré de réalisation du dispositif selon l'invention ; - les figures 3 à 6 représentent des modes de réalisation particuliers de parties du dispositif de la figure 2 ; et - la figure 7 représente un organigramme simplifié du 25 procédé de préparation du dispositif selon l'invention A la figure 1, on a représenté un schéma bloc d'un dispositif de contrôle du moteur à essence selon l'état de la technique. Le dispositif de contrôle GMP comporte essentiellement un 30 moyen 1 de détection d'une commande d'accélération ou de décélération et un moyen 3 de détection du régime instantané du moteur à essence. La valeur instantanée du signal de détection de la commande d'accélération est transmise à une entrée d'adressage El d'un moyen mémoire 2 dans lequel est enregistrée une cartographie unidimensionnelle LUT1 D dont la valeur de lecture S est transmise à une première entrée d'adressage El d'un moyen mémoire 4 dans lequel est enregistrée une cartographie bidimensionnelle LUT2D. Ainsi qu'il sera décrit plus loin, lors de la mise au point, grâce à une entrée de chargement EC2, la mémoire 2 de cartographie reçoit des données de cartographie qui sont adaptées au moteur à essence sur lequel le dispositif de contrôle io GMP est prévu. Par ailleurs, le moyen de mesure instantanée du régime du moteur 3 est connecté à une seconde entrée d'adressage E2 de la mémoire 4 de cartographie bidimensionnelle LUT2D dont la valeur de sortie S est directement transmise à titre de signal de is consigne en couple, aux actionneurs 10 de réglage du fonctionnement du moteur à essence. Il en résulte que, lors du fonctionnement de ce dispositif, la donnée caractéristique du signal de commande normalisée est d'abord calculée, puis la conversion en signal de consigne de 20 couple est ensuite exécutée sur le circuit 4. Ainsi qu'on l'a déjà indiqué plus haut, l'utilisation de cartographies nécessite l'établissement préalable lors de la mise au point des valeurs de cartographie. Or dans le cas d'un moteur à essence utilisé sur un véhicule automobile, une telle 25 cartographie doit être mise au point en tenant compte du fait qu'un grand nombre de moteurs du même genre sera équipé du même genre de dispositifs de contrôle du moteur à essence. Il faut donc établir une cartographie moyenne à l'aide d'un dispositif de mise au point MAP qui a été représenté ainsi à la figure 1. 30 Afin de réaliser le chargement des mémoires de cartographie 4, le dispositif de mise au point MAP est exploité lors de la fabrication de chaque véhicule sur lequel un moteur à essence doit être contrôlé par un tel dispositif de contrôle GMP. Lors de la mise au point du véhicule, le dispositif de contrôle GMP est connecté au dispositif de mise au point MAP et il est d'abord chargé à l'aide de données sélectionnées et enregistrées en fonction du type de véhicule et du type du moteur par respectivement un générateur de cartographie de normalisation 8 et un générateur de cartographie de conversion en consigne 9. Pour établir l'ensemble des données nécessaires à l'établissement de telles cartographies, il faut réaliser à l'aide io d'un banc d'essai 7 une analyse du fonctionnement d'un lot d'échantillonnage de moteurs à essence du même genre que celui qui sera utilisé avec le dispositif GMP de la figure 1. Un cyclage est alors exécuté sur différents modes de fonctionnement du véhicule, d'abord sur la commande d'accélérateur à l'aide d'un is moyen de testage d'accélération 6, puis sur le régime instantané du moteur à l'aide d'un moyen 5 de testage de régime de moteur, ces données étant alors appliquées d'une part à chaque moteur du banc 7 et aussi à des entrées convenables des cartographies 8 et 9 dans le dispositif de mise au point MAP. 20 A la fin de l'essai, l'ensemble des cartographies selon les types de moteur est ainsi enregistré. Lorsqu'un véhicule particulier est équipé du dispositif de contrôle GMP de son moteur à essence, le jeu correct de cartographies 2, 4 est alors chargé par des entrées de chargement de cartographie EC2 pour la 25 mémoire 2 de cartographie à une dimension LUT1D et EC4 pour la mémoire 4 de cartographie à deux dimensions LUT2D. La même chose s'applique lors de la maintenance du véhicule si de nouvelles mises à jour des cartographies sont demandées ou désirées. 30 On remarque que, une fois que l'une ou l'autre des cartographies a été enregistrée dans la mémoire de cartographie 2 ou 4 du dispositif de contrôle GMP du véhicule particulier, il n'est plus possible de la changer sauf à reconnecter les entrées de chargement du dispositif de contrôle GMP du véhicule particulier avec le dispositif de mise au point MAP en y sélectionnant le type correct de moteur et de cartographies mises à jour. En fonctionnement normal, le dispositif de contrôle GMP du véhicule particulier dans lequel ont été chargées les deux cartographies LUT1 D et LUT2D comporte un moyen 1 de détection de la position instantanée de la pédale d'accélérateur et un moyen 3 de détection du régime instantané du moteur contrôlé par le dispositif de contrôle GMP. io La valeur de consigne de la pédale d'accélération 1 est transmise comme valeur d'entrée El de la lecture de la mémoire de cartographie 2. La sortie S de la mémoire 2 présente alors la valeur de réponse lue dans la cartographie LUT1 D concernée. La valeur de sortie S de la mémoire 2 sert alors de is première valeur d'entrée El de la lecture de la mémoire de la cartographie 4 à deux dimensions qui ne peut produire une valeur de sortie que sur présentation de deux valeurs d'entrée El et E2. La valeur de détection du régime moteur issue du détecteur 3 est transmise comme seconde valeur d'entrée E2 de 20 lecture de la mémoire de la cartographie 4. La sortie S de la mémoire 4 présente alors la valeur de réponse lue dans la cartographie LUT2D concernée. La valeur de sortie S de la mémoire 4 sert alors de valeur de consigne de couple qui est transmise à l'entrée de consigne 25 des actionneurs 10 de commande du moteur contrôlé par le dispositif de contrôle GMP. A la figure 2, on a représenté un mode de réalisation préféré du dispositif de contrôle de l'invention dans lequel les deux cartographies du dispositif de contrôle GMP de la figure 1 30 ont été remplacées par un calculateur P doté de moyens de calcul de fonction de transfert respectivement 14 et 20. Le calculateur ou dispositif de contrôle de l'invention P est connecté par des entrées convenables à un capteur de degré d'enfoncement de la pédale d'accélérateur 10 d'une part et à un détecteur produisant un signal de sortie proportionnel au, ou indicatif du régime instantané du moteur 12. Un premier moyen de calcul 14 exécute une fonction de transfert F1 qui normalise entre 0 et la vitesse maximale le degré d'enfoncement de la pédale d'accélérateur produit par le capteur 10. Le signal de sortie du moyen de calcul 14 est transmis à une première entrée de l'additionneur 16 dont une seconde entrée est directement connectée à la sortie du capteur du régime moteur 12. La sortie de l'additionneur 16 est connectée à l'entrée positive io d'un soustracteur 18 dont l'entrée négative est connectée à un registre maintenant une valeur d'un régime minimal 22. Le signal de différence issu à la sortie du soustracteur 18 est transmis à l'entrée du moyen de calcul à titre d'argument de la seconde fonction de transfert F2. Le signal de sortie du moyen de calcul 15 20 représente une consigne en couple C* qui est transmise à une entrée convenable d'actionneur 24 de réglage du fonctionnement du moteur à essence. A la figure 3, on a représenté dans un autre mode de réalisation un dispositif P' de contrôle du moteur à essence dans 20 lequel la fonction de transfert F1 de normalisation est la fonction identique. Dans un tel mode de réalisation, le bloc de calcul 14 est simplement supprimé et les autres éléments sont conservés et portent les mêmes numéros de référence que ceux de la figure 2. A la figure 4, on a représenté un autre mode de réalisation 25 dans lequel le moyen de calcul de la première fonction de transfert F1 est maintenu tandis qu'une mémoire de cartographie bidimensionnelle 27 permet, par une première entrée connectée à la sortie du moyen de calcul 14 et par une seconde entrée connectée directement au capteur de vitesse 12, de lire une 30 valeur C* de consigne de couple qui est transmise à l'entrée des actionneurs 24 de réglage du moteur. La mémoire de cartographie 2D bidimensionnelle 27 peut être chargée et maintenue comme il a été décrit pour la mémoire 4 du dispositif de contrôle GMP de la figure 1. A la figure 5, on a représenté un mode particulier de réalisation du moyen de calcul 20 de la figure 2. Dans le moyen de calcul, on a disposé un amplificateur de gain 26 et un générateur de décalage 28. A cette fin, un multiplieur 26 par une constante prédéterminée k ou gain est connecté par son entrée S18 à la sortie du moyen de calcul 18 du premier mode de réalisation. La sortie du multiplicateur 26 est connectée à une première entrée d'un additionneur 30. La seconde entrée de l'additionneur 30 est connectée à un registre 28 dans lequel est io maintenue une valeur constante de décalage. La sortie du circuit d'addition 30 est utilisée à titre de consigne de couple C*. A la figure 6, on a représenté un autre mode de réalisation du dispositif de contrôle de l'invention dans lequel le registre 28 a été remplacé par un générateur de fonction affine linéaire is dépendant du régime moteur. A cette fin, le circuit 28 est remplacé par un additionneur 28a dont une première entrée est connectée à un registre 32 dans lequel est maintenue une constante G prédéterminée. La seconde entrée de l'additionneur 28 est connectée à 20 une sortie d'un multiplieur 36 dont une première entrée est directement connectée à la sortie du capteur 12 du régime instantané du moteur et dont une seconde entrée est connectée à un registre 34 maintenant une valeur constante f, enregistrée. Le signal de sortie de l'additionneur 28a est transmis à une entrée 25 de l'additionneur 30 de la figure 5 par exemple. On va maintenant décrire le procédé de préparation d'un dispositif de contrôle de moteur selon ce qui a été défini ci-dessus. Un tel procédé permet d'établir directement, lors de la fabrication de chaque véhicule, les différents paramètres de 30 détermination des fonctions de transfert F1 et/ou F2 qui ont été décrites ci-dessus. Dans une première étape El, on établit en fonction du cahier des charges du véhicule une valeur de régime minimum wmin. l0 Dans une seconde étape E2, en fonction du cahier des charges, on établit un degré particulier d'enfoncement de la pédale d'accélérateur, soit xO, et on établit une valeur de régime maximum de sorte qu'une valeur minimum de commande normalisée soit établie si x est inférieur à la valeur de seuil xO et qu'une valeur maximum normalisée soit établie pour toutes les valeurs inférieures à la valeur maximum. Dans une étape E3, on établit ensuite les paramètres de fonctionnement de la seconde fonction de transfert F2 en utilisant io un cahier des charges déterminant le temps de réponse la réponse en vitesse pour une valeur déterminée, soit xO, du degré d'enfoncement de la pédale. Si la fonction F2 comporte plus de un paramètre pour sa détermination, on exécute lors d'une étape E4 au moins une is étape de test supplémentaire. Ce sera particulièrement le cas d'une réaction au décollage du véhicule lorsqu'une valeur particulière de degré d'enfoncement de la pédale d'accélérateur est détectée. Dans un autre mode de réalisation, la seconde fonction de 20 transfert est une fonction de transfert non linéaire. Dans un autre mode de réalisation, la fonction non linéaire est une fonction dynamique incorporant par exemple un filtre échantillonné à réponse impulsionnelle infinie pour améliorer les performances de l'invention au détriment cependant de la simplicité des réglages. 25 De ce qui précède, on déduit que l'invention permet de simplifier le contrôle du moteur thermique en éliminant une ou deux cartographies dont la mise au point est difficile et surtout doit être exécutée a priori. A la différence, l'invention permet d'adapter le dispositif de 30 contrôle du moteur sur le véhicule particulier sur lequel il est monté en fonction de ses particularités. Un autre avantage de l'invention vient de ce que les deux valeurs produites par la première et/ou la seconde fonctions de transfert sont des valeurs qui représentent réellement le comportement physique du véhicule a posteriori à la différence des valeurs des cartographies qui sont des valeurs considérées une à une , ne représentant pas le comportement physique du véhicule. II en résulte notamment que les valeurs issues du dispositif de contrôle peuvent être rendues disponibles sur le réseau d'informations du véhicule pour servir de paramètres de consigne à d'autres calculateurs. Un autre avantage de l'invention vient de ce que la mise au io point des cartographies de l'état de la technique n'est plus nécessaire et que la préparation du dispositif de contrôle de l'invention est simple et adaptée à tout genre de véhicule
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La présente invention concerne un dispositif de contrôle d'un moteur à essence à mise au point simplifiée et un procédé permettant de mettre au point le dispositif de contrôle. Elle concerne aussi un procédé de préparation d'un tel dispositif.Le dispositif de contrôle pour moteur à essence permet une mise au point simplifiée. Un premier moyen permet de normaliser la commande d'accélération. Un second moyen permet d'établir une commande en couple à destination de l'actionneur de réglage du moteur à essence. Le premier (14) et/ou le second (20) moyen de contrôle comporte, pour remplacer une mémoire de cartographie, un calculateur d'une fonction de transfert (F1, F2) représentative de la normalisation de la commande d'accélération (x) et/ou de la commande de couple du moteur (omega).
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1. Dispositif de contrôle d'un moteur à essence à mise au point simplifiée dans lequel un premier moyen permet de normaliser la commande d'accélération, puis un second moyen permet d'établir une commande en couple à destination de l'actionneur de réglage du moteur à essence, caractérisé en ce que le premier (14) et/ou le second moyen (20) de contrôle comporte, pour remplacer une mémoire de cartographie, un calculateur (P) d'une fonction de transfert représentative de la io normalisation de la commande d'accélération (F1) et/ou de la commande de couple du moteur (F2). 2 ù Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que au moins une fonction de transfert dudit calculateur de fonctions de transfert est une fonction de normalisation de la is commande d'accélération et/ou de décélération produite par une pédale d'accélérateur. 3 ù Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la fonction de transfert est une fonction de conversion de la commande normalisée d'accélération et/ou de décélération en un 20 signal de couple de consigne du moteur.. 4 ù Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la fonction de normalisation est constituée par la fonction identique. 5 ù Dispositif selon la 4, caractérisé en ce 25 que la fonction de conversion de la commande normalisée en une consigne de couple comporte aussi une addition (16) d'un signal d'écart de vitesse et de la commande d'accélération normalisée. 6 ù Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la fonction de conversion de la consigne normalisée en 30 consigne de couple comporte un élément de filtrage linéaire à réponse impulsionnelle finie. 7 ù Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la fonction de conversion de la commande d'accélération normalisée en consigne de couple comporte une fonction affine.8 û Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que la fonction affine est constituée sur la base de la mesure de la vitesse ou du régime instantané du moteur. 9 - Procédé de préparation du dispositif de contrôle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste à établir d'abord les paramètres de la fonction de transfert de normalisation (F1) sur la base d'une contrainte de régime minimum. û Procédé selon la 9, caractérisé en ce lo qu'il consiste à établir les paramètres de définition de la fonction de conversion (F2) de la commande normalisée en consigne de couple sur la base d'un temps de réponse déterminé pour une commande déterminée d'accélération.
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F
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F02
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F02D
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F02D 11,F02D 41,F02D 43
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F02D 11/10,F02D 41/30,F02D 43/00
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FR2895077
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A1
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TURBINE POUR COMPTEUR DE FLUIDE, EN PARTICULIER D'EAU
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L'invention concerne une turbine pour compteur de fluide, en particulier d'eau. Une telle turbine connue est representee schematiquement en vue 5 de dessus sur la figure 1, installee dans une bache. Dans un compteur d'eau, une telle turbine 1 est disposee dans une partie cylindrique appelee chambre d'une bache 2 qui assure la liaison etanche avec les canalisations d'entree et de sortie de ('eau. La turbine est montee sur un axe de rotation 3 sensiblement centre dans la chambre et 10 ('eau entrant par la tubulure d'entree 4 de la bache entraine en rotation la turbine puis sort par la tubulure de sortie 5 de la bache. L'inclinaison des pales de la turbine est choisie pour reduire le couple hydraulique resistant. Le nombre de pales de la turbine est lui choisi en fonction de la chambre pour avoir en permanence un nombre entier de 15 pales motrices, c'est-a-dire que ('angle entre ('entree de la pale en face de la tubulure d'entree 4 et le decrochement 6 de la chambre vaut un nombre entier de fois ('angle entre deux pales. L'objet de ('invention est d'obtenir une diminution optimale du frein hydraulique d'une telle turbine. 20 Une optimisation de la forme et de I'agencement des pales permet d'augmenter ('action de ('eau sur chaque pale et donc le couple moteur sur ('axe de la turbine, le but de la metrologie etant que la vitesse de rotation de Ia turbine reste proportionnelle au debit pour une plus large gamme de debits. 25 Pour ce faire, ('invention propose une turbine pour compteur de fluide, en particulier d'eau, destinee a titre montee rotative dans une chambre cylindrique d'une bache de compteur et comportant une pluralite de pales caracterisee en ce que ces pales presentent une section transversale a bords semi-paraboliques dont I'extremite libre est conformee 30 tangentiellement a la paroi de ladite chambre. 2 La forme semi-parabolique permet d'amener progressivement la direction de la vitesse du fluide parallele a la direction recherchee a I'extremite libre de chaque pale. Dans la chambre, le fluide est en rotation autour de ('axe de la turbine et la direction de sa vitesse dans la region proche de la paroi de la chambre est tangente a cette derniere. Grace a ('invention, les turbulences, qui augmentent avec le gradient du vecteur vitesse, sont alors diminuees. Selon un mode de realisation prefere, chaque pale est constituee de deux parois semi-paraboliques connectees rune a I'autre par des elements de renfort mecaniques. De preference, lesdits elements de renfort sont constitues d'elements tubulaires a section transversale circulaire. Ces elements de renfort presentent I'avantage de pouvoir titre utilises comme appuis pour des ejecteurs Tors du moulage de la turbine qui 15 est avantageusement en matiere plastique. L'invention concerne egalement un compteur de fluide, en particulier d'eau, equipe d'une telle turbine, caracterise en ce que cette turbine est montee rotative dans une chambre de mesure cylindrique a jet unique. L'invention est decrite ci-apres plus en detail a ('aide de figures ne 20 representant qu'un mode de realisation prefere de ('invention. La figure 1 deja evoquee represente schematiquement une turbine conforme a ('art anterieur. La figure 2 represente schematiquement une turbine conforme a ('invention. 25 La figure 3 est une vue de dessus d'une turbine conforme a ('invention. La figure 4 est une vue de face d'une turbine conforme a ('invention. Comme illustree, montee dans une chambre de mesure cylindrique a jet unique d'une bache 2 de compteur de fluide, en particulier d'eau, une 30 turbine 1 conforme a ('invention comporte une pluralite de pales 10, par exemple sept pales, qui presentent une section transversale a bords semi- 3 paraboliques dont I'extremite libre est conformee tangentiellement a la paroi de la chambre. Grace a cette forme arrondie des pales, le couple reisistant est diminue et la sensibilite du compteur est augmentee. Sans modifier la configuration de la bache du compteur et en utilisant des paliers identiques, grace a cette forme arrondie des pales, la Carbine tourne plus vite. Le fait que la turbine tourne plus vite que celle decrite connue selon ('art anterieur signifie qu'elle est moins freinee hydrauliquement, ce qui a comme consequence un debit de demarrage plus faible, et permet d'offrir une plus grande dynamique de fonctionnement de produit dans les faibles debits. Les figures 3 et 4 illustrent de fagon plus detaillee une turbine conforme a ('invention. De fagon connue en soi, la turbine en matiere plastique, par exemple en polyethylene charge de terre, comporte une partie cylindrique inferieure 1 A qui est destinee a former un palier inferieur et une partie conique superieure 1B servant de palier superieur. Cette partie superieure 1B assure egalement la liaison avec le totaliseur du compteur, afin cb permettre le comptage et la mesure du debit. La turbine conforme a ('invention peut titre utilisee pour la mesure de haut debit pouvant aller jusqu'a 230 m3/h et peut presenter un diametre de I'ordre de 25 cm. Chaque pale est constituee de deux parois semi-paraboliques 10A, 10B, connectees ('une a I'autre par des elements de renfort mecaniques 10C, 10D, 10 E constitues d'elements tubulaires a section transversale circulaire. Ces elements de renfort sont repartis sur la longueur de la pale selon la repartition des efforts
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L'invention concerne une turbine (1) pour compteur de fluide, en particulier d'eau, destinée à être montée rotative dans une chambre cylindrique (2) d'une bâche de compteur et comportant une pluralité de pales (10) caractérisée en ce que ces pales présentent une section transversale à bords semi-paraboliques dont l'extrémité libre (10') est conformée tangentiellement à la paroi de ladite chambre.
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1. Turbine (1) pour compteur de fluide, en particulier d'eau, destinee a titre montee rotative dans une chambre cylindrique (2) d'une bache de compteur et comportant une pluralite de pales (10) caracterisee en ce que ces pales presentent une section transversale a bords semiparaboliques dont I'extremite libre (10') est conformee tangentiellement a la paroi de ladite chambre. 2. Turbine selon la precedente, caracterisee en ce que chaque pale est constituee de deux parois semi-paraboliques connectees rune a I'autre par des elements de renfort mecaniques (10A, 10B, 10C). 3. Turbine selon la precedente, caracterisee en ce que lesdits elements de renfort sont constitues d'elements tubulaires a section transversale circulaire. 4. Turbine selon rune des precedentes, caracterisee en ce qu'elle est en matiere plastique. 5. Compteur de fluide, en particulier d'eau, equipe d'une turbine conforme a rune des precedentes, caracterise en ce que cette turbine (1) est montee rotative dans une chambre de mesure cylindrique (2) a jet unique.
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G
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G01
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G01F
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G01F 1
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G01F 1/06
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FR2889941
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A1
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FARD A PAUPIERES COMPACTE COMPRENANT AU MOINS 50% EN POIDS DE MATIERES COLORANTES
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La présente invention a pour objet une composition cosmétique de fard-à- paupières comprenant un taux élevé de matières colorantes. L'invention a aussi pour objet un procédé de maquillage des paupières utilisant la composition. Les fards à paupières sont constituées d'un véhicule approprié et de différentes matières colorantes destinées à conférer une certaine couleur au fard et après leur application sur les paupières. Ils peuvent se présenter sous forme aqueuse ou anhydre. De nombreuses compositions de maquillage de ce type se présentent sous forme de poudre compacte comprenant généralement une phase grasse, appelée classiquement liant , et une phase pulvérulente comprenant notamment des pigments et/ou des charges. Le liant a pour fonction principale de garantir une cohésion suffisante de la composition finale, notamment de manière a lui éviter une fragmentation pouvant être provoquée par les chocs et de lui conférer par ailleurs une bonne aptitude au prélèvement. L'obtention de ces propriétés implique par ailleurs que les autres composants de la composition cosmétique, et en particulier les pigments qu'elle contient s'avèrent également appropriées pour une mise en forme de type poudre compacte. On cherche à obtenir des fards à paupières présentant un effet colonel intense, en particulier par l'incorporation d'un taux élevé de matières colorantes tels que des pigments minéraux ou organiques. Toutefois, les pigments conventionnels tels que par exemple les oxydes de fer présentent une bonne aptitude au compactage, pouvant se traduire par une trop forte cohésion du produit, rendant difficile son délitage à l'aide d'un applicateur tel qu'une houpette ou un pinceau, ou bien au doigt. Par conséquent, l'incorporation de matière colorante à un taux élevée est limitée par l'exigence de garder une bonne aptitude au prélèvement du produit. Le but de la présente invention est de disposer d'un fard à paupières se présentant sous forme d'une poudre compacte comprenant une taux élevé de matières colorantes et pré-sentant une couleur intense, ayant une bonne cohésion, une bonne résistance aux chocs et une bonne aptitude au prélèvement. La présente invention a donc pour objet un fard à paupières sous forme de poudre compacte comprenant au moins 50% en poids par rapport au poids total de la composition, d'au moins un agent de coloration produisant une couleur par absorption d'au moins une partie du spectre visible. Une couleur produite par absorption de la lumière est encore qualifiée parfois de couleur chimique, par opposition aux couleurs produites par un phénomène d'interférences, y compris de diffraction, encore appelées couleurs physiques. Le phénomène d'absorption d'énergie lumineuse par l'agent de coloration peut reposer sur des transitions électroni- ques. L'invention a également pour objet l'utilisation, dans un fard à paupière, d'au moins 50% en poids par rapport au poids total de la composition, d'au moins un agent de coloration produisant une couleur par absorption d'au moins une partie du spectre visible pour obte- nir un fard à paupières présentant une couleur intense, ayant une bonne cohésion, une bonne résistance aux chocs et une bonne aptitude au prélèvement. L'invention a également pour objet un procédé cosmétique de maquillage des paupières comprenant l'application sur les paupières, d'un fard à paupières tel que défini précé-20 demment. Agent de coloration L'agent de coloration produisant une couleur par un phénomène d'absorption peut être 25 constitué par un pigment organique ou inorganique ou hybride comportant à la fois de la matière organique et de la matière inorganique. L'agent de coloration peut être un composé particulaire ou non. Lorsque l'agent de coloration comporte un colorant, celui-ci peut être choisi parmi les colorants liposolubles et hydrosolubles. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le [3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC orange 5, le jaune quinoléine. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave et le bleu de méthylène. Les colorants peuvent par exemple représenter de 0,1 à 20 % du poids de la première ou 35 de la deuxième composition, voire de 0, 1 à 6 %, lorsque présents. L'agent de coloration peut encore être une laque ou un pigment organique choisi parmi les matériaux ci-dessous et leurs mélanges: - le carmin de cochenille, - les pigments organiques de colorants azoïques, anthraquinoniques, indi- goïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane, - les laques organiques ou sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d'aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane, ces colorants pouvant comporter au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique. Parmi les pigments organiques, on peut notamment citer les pigments certifiés D&C connus sous les dénominations suivantes: D&C Blue n 4, D&C Brown n 1, D&C Green n 5, D&C Green n 6, D&C Orange n 4, D&C Orange n 5, D&C Orange n 10, D&C Orange n 11, D&C Red n 6, D&C Red n 7, D&C Red n 17, D&C Red n 21, D&C Red n 22, D&C Red n 27, D&C Red n 28, D&C Red n 30, D&C Red n 31, D&C Red n 33, D&C Red n 34, D&C Red n 36, D&C Violet n 2, D&C Yellow n 7, D&C Yellow n 8, D&C Yellow n 10, D&C Yellow n 11, FD&C Blue n 1, FD&C Green n 3, FD&C Red n 40, FD&C Yellow n 5, FD&C Yellow n 6. L'agent de coloration peut être une laque organique supportée par un support organique tel que la colophane ou le benzoate d'aluminium, par exemple. Parmi les laques organiques, on peut en particulier citer les laques certifiées D&C connues sous les dénominations suivantes: D&C Red n 2 Aluminium lake, D&C Red n 3 Aluminium lake, D&C Red n 4 Aluminium lake, D&C Red n 6 Aluminium lake, D&C Red n 6 Barium lake, D&C Red n 6 Barium/Strontium lake, D&C Red n 6 Strontium lake, D&C Red n 6 Potassium lake, D&C Red n 7 Aluminium lake, D&C Red n 7 Barium lake, D&C Red n 7 Calcium lake, D&C Red n 7 Calcium/Strontium lake, D&C Red n 7 Zirconium lake, D&C Red n 8 Sodium lake, D&C Red n 9 Aluminium lake, D&C Red n 9 Barium lake, D&C Red n 9 Barium/Strontium lake, D&C Red n 9 Zirconium lake, D&C Red n 10 Sodium lake, D&C Red n 19 Aluminium lake, D&C Red n 19 Barium lake, D&C Red n 19 Zirconium lake, D&C Red n 21 Aluminium lake, D&C Red n 21 Zirconium lake, D&C Red n 22 Aluminium lake, D&C Red n 27 Aluminium lake, D&C Red n 27 Aluminium/Titanium/Zirconium lake, D&C Red n 27 Barium lake, D&C Red n 27 Calcium lake, D&C Red n 27 Zirconium lake, D&C Red n 28 Aluminium lake, D&C Red n 30 lake, D&C Red n 31 Calcium lake, D&C Red n 33 Aluminium lake, D&C Red n 34 Calcium lake, D&C Red n 36 lake, D&C Red n 40 Aluminium lake, D&C Blue n 1 Aluminium lake, D&C Green n 3 Aluminium lake, D&C Orange n 4 Aluminium lake, D&C Orange n 5 Aluminium lake, D&C Orange n 5 Zirconium lake, D&C Orange n 10 Alumi- nium lake, D&C Orange n 17 Barium lake, D&C Yellow n 5 Aluminium lake, D&C Yellow n 5 Zirconium lake, D&C Yellow n 6 Aluminium lake, D&C Yellow n 7 Zirconium lake, D&C Yellow n 10 Aluminium lake, FD&C Blue n 1 Aluminium lake, FD&C Red n 4 Aluminium lake, FD&C Red n 40 Aluminium lake, FD&C Yellow n 5 Aluminium lake, FD&C Yellow n 6 Aluminium lake. Les matériaux chimiques correspondant à chacune des matières colorantes organiques citées précédemment sont mentionnés dans l'ouvrage International Cosmetic Ingredient Dictionnary and Handbook , Edition 1997, pages 371 à 386 et 524 à 528, publié par The Cosmetic, Toiletry, and Fragrance Association , dont le contenu est incorporé dans la présente demande par référence. L'agent de coloration peut être un pigment composite, comportant un noyau enrobé au moins partiellement par une écorce. Pigments composites Un pigment composite selon l'invention peut être composé notamment de particules comportant: - un noyau inorganique, -au moins un enrobage au moins partiel d'au moins une matière colorante organique. Au moins un liant peut avantageusement contribuer à la fixation de la matière colorante organique sur le noyau inorganique. Les particules de pigment composite peuvent présenter des formes variées. Ces particules peuvent être notamment en forme de plaquettes ou globulaires, en particulier sphériques, et être creuses ou pleines. Par en forme de plaquettes , on désigne des particu- les dont le rapport de la plus grande dimension à l'épaisseur est supérieur ou égal à 5. Un pigment composite peut présenter par exemple une surface spécifique comprise entre 1 et 1000 m2/g, notamment entre 10 et 600 m2/g environ, et en particulier entre 20 et 400 m2/g environ. La surface spécifique est la valeur mesurée par la méthode BET. La proportion massique du noyau peut excéder 50 % par rapport au poids total du pig-ment composite, par exemple aller de 50 % à 70 %, par exemple de 60 % à 70 %. Le pigment composite peut être différent d'un pigment interférentiel tel que décrit par exemple dans le brevet US 6 428 773. Un pigment interférentiel comporte par exemple plusieurs couches d'épaisseurs constantes de matériaux sélectionnés pour pouvoir produire des interférences optiques. La saturation C* du pigment composite peut être supérieure ou égale à 30, mesurée selon le protocole ci-dessous. Protocole de mesure de la saturation du pigment composite: Les valeurs a* et b* dans l'espace CIE L*a*b* du pigment composite sont mesurées comme suit: Le pigment composite pur est compacté dans une coupelle rectangulaire ayant pour dimensions 2 x 1,5 cm et une profondeur de 3 mm, en appliquant une pression de 100 bars. Les valeurs a* et b* du pigment compacté sont mesurées avec un spectrophotomètre MINOLTA 3700d, en mode spéculaire exclu, sous illuminant D65, ouverture moyenne. La saturation est donnée par C* = (a*2 + b*2)1/2. Noyau inorganique Le noyau inorganique peut être de toute forme convenant à la fixation de particules de matière colorante organique, par exemple sphérique, globulaire, granulaire, polyédrique, aciculaire, fusiforme, aplatie en forme de flocon, de grain de riz, d'écaille, ainsi qu'une combinaison de ces formes, cette liste n'étant pas limitative. De préférence, le rapport de la plus grande dimension du noyau à sa plus petite dimension est compris entre 1 et 50. Le noyau inorganique peut présenter une taille moyenne comprise entre environ 1 nm et environ 100 nm, voire entre environ 5 nm et environ 75 nm, par exemple entre environ 10 nm et environ 50 nm, notamment 20 ou 25 nm. Par taille moyenne , on désigne la dimension donnée par la distribution granulométrique statistique à la moitié de la population, dite D50. La taille moyenne peut être une taille moyenne en nombre déterminée par analyse d'image (microscopie électronique). Le noyau inorganique peut présenter un indice de réfraction supérieur ou égal à 2, voire supérieur ou égal à 2,1, par exemple supérieur ou égal à 2,2. Le noyau inorganique peut être réalisé dans un matériau magnétique ou non choisi dans la liste non limitative comprenant les sels métalliques et oxydes métalliques, notamment les oxydes de titane, de zirconium, de cérium, de zinc, de fer, de bleu ferrique, d'aluminium et de chrome, les alumines, les verres, les céramiques, le graphite, les silices, les silicates, notamment les aluminosilicates et les borosilicates, le mica synthétique, et leurs mélanges. Les oxydes de titane, notamment TiO2, de fer, notamment Fe2O3, de cérium, de zinc et d'aluminium, les silicates, notamment les aluminosilicates et les borosilicates conviennent tout particulièrement. Le noyau inorganique peut présenter une surface spécifique, mesurée par la méthode BET, comprise par exemple entre environ 1 m2/g et environ 1000 m2/g, mieux entre environ 10 m2/g et environ 600 m2/g, par exemple entre environ 20 m2/g et environ 400 m2/g. Le noyau inorganique peut être coloré, le cas échéant. Matière colorante organique La matière colorante organique peut comporter par exemple au moins un pigment organique, par exemple au moins une laque organique. La matière colorante organique peut être choisie par exemple parmi les composés particulaires insolubles dans le milieu physiologiquement acceptable de la composition. La matière colorante organique peut comporter par exemple des pigments, par exemple des laques organiques ou autres matières colorantes organiques, qui peuvent être choisis parmi les laques ou pigments organiques cités plus haut La proportion massique de matière colorante organique peut être comprise entre environ 10 parts et environ 500 parts en poids pour 100 parts du noyau inorganique, voire entre environ 20 parts et environ 250 parts en poids, par exemple entre environ 40 parts et environ 125 parts en poids pour 100 parts du noyau inorganique. La proportion de la matière colorante organique peut excéder 30 % par rapport au poids total du pigment composite, par exemple aller de 30 à 50 %, par exemple de 30 à 40 %. Liant du piqment composite Le liant du pigment composite peut être de tout type dès lors qu'il permet à la matière colorante organique d'adhérer à la surface du noyau inorganique. Le liant peut notamment être choisi parmi une liste non limitative comprenant les composés siliconés, les composés polymériques, oligomériques ou similaires, et en particulier parmi les organosilanes, les organosilanes fluoroalkylés et les polysiloxanes, par exemple le polyméthylhydrogénosiloxane, ainsi que divers agents couplants, tels que des agents couplants à base de silanes, de titanates, d'aluminates, de zirconates et leurs mélanges. Le composé siliconé peut être choisi parmi une liste non limitative comprenant notamment: - les organosilanes (1) obtenus à partir d'alkoxysilanes, - les polysiloxanes (2) modifiés ou non choisis parmi une liste non limitative comprenant: - les polysiloxanes modifiés (2A) comprenant au moins un radical choisi parmi, notamment, les polyéthers, les polyesters et les composés époxy (ils seront appelés polysiloxanes modifiés ), - les polysiloxanes (2B) portant sur un atome de silicium situé à l'extrémité du polymère, au moins un groupe choisi parmi une liste non limitative comprenant les acides carboxyliques, les alcools ou les groupes hydroxy, et - les composés organosilanes fluoroalkylés (3) obtenus à partir de fluoroalkylsilanes. Les composés servant de liant peuvent notamment présenter une masse molaire pouvant varier entre 300 et 100 000. cPour obtenir une couche recouvrant les noyaux inorganiques uniformément, le liant est de préférence dans un état liquide ou soluble dans l'eau ou dans différents solvants. La quantité de liant peut varier de 0,01 à 15 %, notamment de 0,02 à 12,5 % et en particulier de 0,03 à 10% en poids (calculée par rapport à C ou Si) par rapport au poids des particules comprenant le noyau et le liant. Pour de plus amples détails sur la manière de calculer la quantité relative du liant, on pourra se reporter à la demande EP 1 184 426 A2. La proportion relative de liant peut être inférieure ou égale à 5 %, par exemple inférieure ou égale à 3 %, par rapport au poids total du pigment composite. Le pigment composite peut être réalisé par exemple par l'un des procédés décrits dans les demandes de brevet européen EP 1 184 426 et EP 1 217 046, dont les contenus sont incorporés ici par référence, avantageusement par le procédé décrit dans la demande EP 1 184 426. Une autre méthode de fabrication d'un pigment composite est décrite dans le brevet JP 3286463, qui divulgue un procédé de précipitation en solution. De préférence, l'agent de coloration est choisi parmi: les pigments organiques tels que - le noir de carbone, - les pigments certifiés D & C par la Food & Drug Administration tels que répertoriés à la section Color Additives - Batch Certified by the U.S. Food and Drug Administration du CTFA; on peut citer notamment les Blue 1 et 4, Brown 1, Ext.Violet 2, Ext.Yellow 7, les Green 3, 5, 6, 8, les Orange 4, 5, 10, 11, les Red 4, 6, 7, 17, 21, 22, 27, 28, 30, 36 et 40, le Violet 2, les Yellow 5, 6, 7, 8, 10 et 11, - les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium, les pigments minéraux tels que: - les oxydes de fer, de titane, de zirconium, de cérium, de zinc, de fer ou de chrome, 30 - le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu, le rose ou le violet d'outremer, l'hydrate de chrome, l'hydroxyde de chrome, l'oxychlorure de bismuth, - et leurs mélanges. Le fard à paupières selon l'invention comprend la ou les matière(s) colorante(s) en une 35 teneur supérieure ou égale à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, par exemple allant de 50 à 90% en poids, de préférence en une teneure supérieure ou égale à 55% en poids, allant par exemple de 55 à 80% en poids, et mieux supérieure ou égale à 60% en poids, par exemple de 60 à 70%. Phase grasse solide: La composition selon l'invention comporte avantageusement au moins une phase grasse solide, dite encore liant sec . Par liant solide , on entend au sens de la présente invention une phase grasse dont le 10 point de fusion peut être supérieur ou égal à 30 C, notamment peut aller de 30 à 250 C et en particulier de 30 à 230 C. Cette phase grasse solide peut comprendre au moins un composé choisi parmi les cires, les savons métalliques et leurs mélanges. Par "cire", au sens de la présente invention, on entend un composé gras lipophile, solide à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm Hg, soit 105 Pa), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant en particulier une température de fusion supérieure ou égale à 30 C, notamment supérieure ou égale à 55 C, et pouvant aller jusqu'à 250 C, notamment jusqu'à 230 C, et en particulier jusqu'à 120 C. En portant la cire à sa température de fusion, il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en rétablissant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange. Les valeurs de point de fusion correspondent, selon l'invention, au pic de fusion mesurée à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D.S. C.), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METLER, avec une montée en température de 5 ou 10 C par minute. Les cires, au sens de l'invention, peuvent être celles utilisées généralement dans les do- maines cosmétiques ou dermatologiques. Elles peuvent notamment être hydrocarbonées, siliconées et/ou fluorées, comportant éventuellement des fonctions ester ou hydroxyle. Elles peuvent être également d'origine naturelle ou synthétique. A titre illustratif et non limitatif de ces cires, on peut notamment citer: - la cire d'abeille, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine; la cire de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires microcristallines, les cires de paraffine, les ozokérites, la cire de cérésine, la cire de lignite, les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch, les esters d'acides gras et les glycérides concrets à 40 C et notamment à plus de 55 C, - les cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32, notamment l'huile de jojoba hydrogénée, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée et l'huile de lanoline hydrogénée, - les cires de silicones ou les cires fluorées, et - leurs mélanges. De préférence, la phase grasse solide comprend au moins une cire présente totalement ou partiellement sous forme de poudre, notamment micronisée. De préférence, la cire est choisie parmi les cires de carnauba, les cires de paraffine et leurs mélanges. Parmi les cires utilisables sous forme de poudre, on peut notamment citer les microbilles de cire de Carnauba vendues sous la dénomination Microcare 350 par la société Micro Powders et les microbilles de cire de paraffine vendues sous la dénomination Microease 114S par la société Micro Powders. Le liant solide peut également être choisi parmi les savons métalliques. Parmi ceux ci, on peut notamment citer les savons métalliques d'acides gras ayant de 12 à 22 atomes de carbone, et en particulier ceux ayant de 12 à 18 atomes de carbone. Le métal du savon métallique peut notamment être du zinc ou du magnésium. L'acide gras peut notamment être choisi parmi l'acide!aurique, l'acide myristique, l'acide stéarique, l'acide palmitique. Comme savon métallique, on peut utiliser le laurate de zinc, le stéarate de magnésium, le myristate de magnésium, le stéarate de zinc, et leurs mélanges. Selon une variante particulière de l'invention, la phase grasse solide peut comprendre au moins un savon métallique présent totalement ou partiellement sous forme de poudre. La phase grasse solide peut être présente en une teneur allant de 1% à 30% en poids, notamment de 2% à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. Phase grasse liquide: La composition selon l'invention peut en outre comprendre une phase grasse liquide (aussi appelée liant gras) comprenant au moins une huile. Cette huile peut être choisie parmi les huiles utilisées classiquement comme liant dans les poudres compactes. Ces huiles peuvent être notamment choisies parmi: - l'huile de soja, l'huile de pépins de raisin, l'huile de sésame, l'huile de maïs, l'huile de colza, l'huile de tournesol, l'huile de coton, l'huile d'avocat, l'huile d'olive, l'huile de ricin, l'huile de jojoba, l'huile d'arachide; - les huiles d'hydrocarbures, telles que les huiles de paraffine, le squalane, la vaseline, le polydécène, notamment hydrogéné, comme le CERAFLOW E commercialisé par la société SHAMROCK; - les esters gras, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isodécyle, le laurate d'hexyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate ou le lactate de 2-octyl-dodécyle, le succinate de 2-diéthyl-hexyle, le malate de diisostéaryle, le triisostéarate de glycérine ou de diglycérine - les huiles de silicone telles que les polyméthylsiloxanes, les polyméthylphénylsiloxanes, les polysiloxanes modifiés par des acides gras, des alcools gras ou des polyoxyalkylènes, les silicones fluorées ou les huiles perfluorées; - les acides gras supérieurs tels que l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide béhénique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ou l'acide isostéarique; - les alcools gras supérieurs tels que le cétanol, l'alcool stéarylique ou l'alcool oléique; - leurs mélanges. Selon un mode avantageux de réalisation, le fard à paupières selon l'invention comprend une phase grasse liquide en une teneur inférieure ou égale à 10% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence inférieure ou égale à 7% en poids, de préférence inférieure ou égale à 5% en poids, mieux inférieure ou égale à 3% en poids et en-core mieux inférieure ou égale à 3% en poids; encore mieux la composition de fard à paupière est exempte de phase grasse liquide. Ceci permet de limiter les phénomènes de cirage , on dit que le produit cire lorsqu'il est trop compact et difficile à prélever. Charges Le fard à paupières selon l'invention peut comprendre au moins une charge qui peut être organique ou minérale, de forme sphérique ou lamellaire. Les charges peuvent être choisies parmi les charges dites incompactables telles que: - les microsphères de silice, notamment à porosité ouverte ou, de préférence, les microsphères de silice creuses, telles que les "SILICA BEADS SB 700/HA" ou "SILICA BEADS SB 700" de la société MAPRECOS, ; ces microsphères peuvent être imprégnées d'un actif cosmétique; - les microsphères microporeuses de polymères, qui ont une structure analogue à celle d'une éponge; elles ont, en général, une surface spécifique d'au moins 0,5 m2/g et, en particulier, d'au moins 1 m2/g, ladite surface spécifique n'ayant pas de limite supérieure autre que celle résultant de la possibilité pratique de réaliser des microsphères de porosi- té très élevée: la surface spécifique peut, par exemple, atteindre 1 000 m2/g ou même davantage. On peut citer les microsphères de polymères acryliques, telles que celles en copolymère d'acrylate réticulé 'Polytrap 6603 Adsorber' de la société RP SCHERER, et celles de polyméthacrylate de méthyle 'MICROPEARL M 100' de la société SEPPIC; - la poudre de polyuréthane telle que la poudre de copolymère de diisocyanate d'hexaméthylène et de triméthylol hexyl lactone vendue sous les dénomination PLASTIC POWDER D-400 et T-7 par la société TOSHIKI; - les microcapsules de polymères qui comportent une seule cavité fermée et forment un réservoir, qui peut contenir un liquide, notamment un actif cosmétique; elles sont préparées par des procédés connus tels que ceux décrits dans le brevet US-A 3 615 972 et EP- A 0 56219. Elles peuvent être réalisées, par exemple, en polymères ou copolymères d'acides, d'amines ou d'esters monomères à insaturation éthylénique, en polymères uréeformaldéhyde, en polymères ou copolymères de chlorure de vinylidène; à titre d'exemple, on peut citer les microcapsules faites de polymères ou copolymères d'acrylate ou de méthacrylate de méthyle, ou encore de copolymères de chlorure de vinylidène et d'acrylonitrile; parmi ces derniers, on indiquera, notamment, ceux qui contiennent, en poids 20-60% de motifs dérivés de chlorure de vinylidène, 20-60% en poids de motifs dé-rivés d'acrylonitrile et 0-40% en poids d'autres motifs tels que des motifs dérivés d'un monomère acrylique et/ou styrénique; on peut également utiliser des polymères ou copolymères acryliques réticulés; - les poudres sphériques d'organopolysiloxane réticulés élastomères, notamment décrites dans le document JP-A-02-243612, telles que celles vendues sous la dénomination "TREFIL POWDER E-506C" par la société DOW CORNING. La composition peut contenir, en plus des charges incompactables, des charges dites compactables. Comme charges compactables de forme lamellaire, on peut citer: -les talcs ou silicates de magnésium hydratés, notamment sous forme de particules de dimensions généralement inférieures à 40 m; - les micas ou aluminosilicates de compositions variées et qui se présentent notamment sous forme d'écailles ayant des dimensions de 2 à 200 m, de préférence 570 m et une épaisseur de 0,1 à 5 m, de préférence de 0,2-3 m, ces micas pouvant être d'origine na- turelle (par exemple muscovite, margarite, roscoelite, lipidolite, biotite) ou d'origine synthétique; - les argiles telles que les séricites, qui appartiennent à la même classe chimique et cristalline que la muscovite; - le kaolin ou silicate d'aluminium hydraté, qui se présente notamment sous la forme de particules de formes isotropes ayant des dimensions généralement inférieures à 30 m; - les nitrures debore, - les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène, telles que le CERIDUST 9205 F' de la société CLARIANT - le carbonate de calcium précipité, notamment sous forme de particules de dimensions supérieures à 10 m; - le carbonate et l'hydrocarbonate de magnésium; -l'hydroxyapatite. - les poudres de polymères synthétiques non expansés, tels que le polyéthylène, les polyesters (par exemple isophtalate ou téréphtalate de polyéthylène) et les polyamides (par exemple le Nylon), sous la forme de particules ayant des dimensions inférieures à 50 m; - les poudres de polymères synthétiques, réticulés ou non, sphéronisées, comme les poudres de polyamides telles que les poudres de poly-13-alanine ou de Nylon, par exemple la poudre 'Orgasol' de la société ATOCHEM, des poudres d'acide polyacrylique ou polyméthacrylique, des poudres de polystyrène réticulé par le divinylbenzène et des pou- dres de résine de silicone, et - des poudres de matériaux organiques d'origine naturelle comme les amidons, notamment de maïs, de blé ou de riz. et leurs mélanges Les charges peuvent être présentes dans la composition en une teneur allant de 0,1 % à 50% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 1% à 40% en poids. Le fard à paupières selon l'invention peut comprendre, outre les agents de coloration citées plus haut, un agent de coloration additionnel, choisi parmi les pigments nacrés qui peuvent être choisis parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. La composition peut comporter au moins un pigment interférentiel ou diffractant, et/ou des particules réfléchissantes. On peut citer les pigments à effet tels les particules comportant un substrat orga- nique ou minéral, naturel ou synthétique, par exemple le verre, les céramiques, les alumines, les silices, les silicates et notamment aluminosilicates et les borosilicates, le mica synthétique tel que le fluorophlogopite, les résines acrylique, le polyester, le polyuréthane, le polyéthylène téréphtalate, les métaux et les dérivés métalliques et leurs mélanges, cette liste n'étant pas limitative, ledit substrat étant recouvert ou non de substances métalliques comme l'aluminium, l'or, l'argent, le platine, le cuivre, le bronze, ou d'oxydes métalliques comme le dioxyde de titane, l'oxyde de fer, l'oxyde de chrome et leurs mélanges. On peut également utiliser les agents de coloration goniochromatiques, les pigments interférentiels, notamment à cristaux liquides ou multicouches, les agents thermo- chromes, les agents azurants optiques. La composition selon l'invention est avantageusement une composition anhydre, c'est-à-dire une composition contenant moins de 2 % en poids d'eau, voire moins de 0,5 % d'eau, notamment moins de 0,2% d'eau,, l'eau n'étant pas ajoutée lors de la préparation de la composition mais correspondant à l'eau résiduelle apportée par les ingrédients mélangés. La composition peut comprendre d'autres ingrédients (adjuvants) usuellement utilisés en cosmétique tels que les conservateurs, les actifs cosmétiques, les agents hydratants, les filtres UV, les épaississants, les tensioactifs, les parfums. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les éventuels adjuvants ajoutés à la composition selon l'invention de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention ne soient pas, ou substantielle-ment pas, altérées par l'addition envisagée. La composition peut être préparée en mélangeant les ingrédients de la phase pulvérulentes (charges et pigments) puis en ajoutant la phase grasse sous agitation, le mélange étant ensuite broyé et/ou mélangé vigoureusement, éventuellement tamisé, puis versé dans une coupelle et compacté, par exemple à l'aide d'une presse. La composition ainsi obtenue se présente sous forme de poudre compacte. La présente invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants: Exemple 1: On a préparé le fard à paupières compacté suivant: 60 g Oxydes de fer noir Ultramarines and silica 0,5 g Talc 25,7g Stéarate de magnésium 8 g Microbilles de cire de paraffine (Microease 114S de 5 g Micro Powders) Polydécène hydrogéné (Ceraflow E de Shamrock) 3,00 g Conservateurs 0,8 g La composition compactée a une bonne résistance aux chocs et se délite facilement à l'aide d'un applicateur
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L'invention a pour objet une composition de fard à paupières comprenant au moins 50% en poids par rapport au poids total de la composition, d'au moins un agent de coloration produisant une couleur par absorption d'au moins une partie du spectre visible.
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1. Fard à paupières sous forme de poudre compacte comprenant au moins 50% en poids par rapport au poids total de la composition, d'au moins un agent de colora- tion produisant une couleur par absorption d'au moins une partie du spectre visible. 2. Fard à paupières selon la 1, caractérisé par le fait que l'agent de coloration est présent en une teneur allant de 50 à 90% en poids, de préférence al- tant de 55 à 80% en poids, et mieux de 60 à 70% en poids par rapport au poids total de la composition. 3. Fard à paupières selon la 1, caractérisé par le fait que l'agent de coloration est présent en une teneur supérieure ou égale à 55 % en poids, de préfé- rence supérieure ou égale à 60% en poids par rapport au poids total de la composition. 4. Fard à paupières selon l'une des 1 à 3, caractérisé par le fait que l'agent de coloration est choisi parmi: - les pigments organiques tels que - le noir de carbone, - les pigments certifiés D & C et notamment les Blue 1 et 4, Brown 1, Ext.Violet 2, Ext.Yellow 7, les Green 3, 5, 6, 8, les Orange 4, 5, 10, 11, les Red 4, 6, 7, 17, 21, 22, 27, 28, 30, 36 et 40, le Violet 2, les Yellow 5, 6, 7, 8, 10 et 11, - les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium, - les pigments minéraux tels que: - les oxydes de fer, de titane, de zirconium, de cérium, de zinc, de fer ou de chrome, - le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu, le rose ou le violet d'outremer, l'hydrate de chrome, l'hydroxyde de chrome, l'oxychlorure de bismuth, - et leurs mélanges. 5. Fard à paupières selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait qu'il comprend une phase grasse solide ou liant sec. 30 6. Fard à paupières la 5, caractérisé par le fait que la phase grasse solide comprend au moins un composé choisi parmi les cires, les savons métalliques et leurs mélanges. 7. Fard à paupières selon la 6, caractérisé par le fait que la cire est présente totalement ou partiellement sous forme de poudre. 8. Fard à paupières selon la 6 ou 7, caractérisé par le fait que la cire 10 est une cire de paraffine ou de carnauba. 9. Fard à paupières selon l'une des 5 à 8, caractérisé par le fait que la phase grasse solide représente de 1% à 30% en poids, notamment de 2% à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 10. Fard à paupières selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une charge. 11. Fard à paupières selon la 10, caractérisé par le fait que la charge 20 est présente en une teneur allant de 0,1 % à 50% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 1% à 40% en poids. 12. Fard à paupières selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend une phase grasse liquide en une teneur inférieure ou égale à 25 10% en poids par rapport au poids total du fard à paupières. 13. Fard à paupières selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend un ingrédient cosmétique choisi parmi les conservateurs, les actifs cosmétiques, les agents hydratants, les filtres UV, les épaissis- sants, les tensioactifs, les parfums. 14. Procédé cosmétique de maquillage des paupières comprenant l'application sur les paupières d'un fard à paupières selon l'une quelconque des précédentes.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 1
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A61K 8/30,A61K 8/19,A61Q 1/02
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FR2899373
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A1
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DISPOSITIF DE DETECTION D'ETAT D'UN INTERRUPTEUR
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La présente invention concerne un permettant de détecter avec précision la fermeture et/ou l'ouverture d'un interrupteur. DOMAINE TECHNIQUE Un interrupteur dans la présente invention est un dispositif électronique permettant d'interrompre ou d'autoriser le passage d'un courant. II existe différents types d'interrupteurs, tels que des interrupteurs à actionnement mécanique, électromagnétique, relais. La présente invention s'applique à tout type d'interrupteur pour lequel il existe, entre l'état ouvert et fermé, une différence mesurable dans la valeur d'une grandeur électrique, telle que par exemple, la tension aux bornes de l'interrupteur, la résistance de l'interrupteur, le courant traversant l'interrupteur, la puissance consommée par l'interrupteur ... Ladite grandeur électrique caractérise l'état de l'interrupteur. TECHNIQUE ANTERIEURE A l'état normal, lorsqu'un interrupteur 1 ouvert (figure 1) se ferme (figure 2), la tension U a ses bornes est nulle (U=0) ou pratiquement nulle. Or lorsqu'un interrupteur n'est pas fréquemment utilisé, il arrive qu'il ne fonctionne plus correctement : comme le montre la figure 3, l'interrupteur 1 présente à ses bornes une résistance 2 appelée Rint non négligeable à l'état fermé. Les causes en sont multiples : humidité, contacts encrassés ... Comme le montre la figure 3, la tension U aux bornes de l'interrupteur est égale selon la loi d'Ohm au produit de sa résistance Rint par l'intensité du courant I qui le traverse (U=Rint*l). II en découle des conséquences sur la lecture de l'information transmise par l'interrupteur. Ainsi l'information relative à la fermeture du contact n'est pas transmise au mornent souhaité ou même pas transmise du tout. A titre illustratif, des capteurs Pitch trim (interrupteurs) implantés sur un manche d'un pilote ou d'un copilote dans un cockpit d'avion permettent de rétablir le tangage de l'avion : en cas de mauvais fonctionnement de ces capteurs, l'information provenant de la manipulation du manche ne parvient plus ou mal aux calculateurs de vol et peuvent notamment induire des problèmes de sécurité. Un but de l'invention est de détecter l'ouverture et/ou la fermeture de l'interrupteur de manière précise afin que les informations transmises par l'interrupteur soient fiables et utilisables par le système recevant lesdites informations. EXPOSE DE l'INVENTION Le principe de la solution proposée consiste à définir l'état fermé comme l'état ouvert par le passage d'un seuil dans la valeur d'une grandeur électrique caractérisant l'état de l'interrupteur et par exemple dans la valeur de la résistance de l'interrupteur : l'interrupteur est considéré comme fermé lorsque la valeur de la résistance de l'interrupteur est inférieure à Rfermé (par exemple 5kohms) et ouvert lorsque la valeur de la résistance de l'interrupteur est supérieure à Rouvert (par exemple 10kohms). La présente invention pourrait également utiliser la valeur de la tension aux bornes de la résistance de l'interrupteur : l'interrupteur est considéré comme fermé lorsque la valeur de la tension aux bornes de l'interrupteur est inférieure à Vfermé et ouvert lorsque la valeur de la tension aux bornes de l'interrupteur est supérieure à Vouvert. La présente invention porte sur un dispositif de détection d'état d'un interrupteur comprenant un interrupteur, un circuit d'alimentation dudit interrupteur caractérisé en ce qu'il comprend un circuit de détection délivrant un signal de valeur déterminée (VpullUp) lorsque la valeur d'une grandeur électrique (Rint) caractérisant l'état de l'interrupteur est inférieure à un seuil appelé seuil inférieur (Rfermé) et/ou un signal de valeur différente lorsque la valeur de ladite grandeur électrique est supérieure à un seuil différent du seuil inférieur, appelé seuil supérieur (Rouvert),. Un des avantages du dispositif selon la présente invention est la précision de détection de l'ouverture et fermeture de l'interrupteur quelque soit la dégradation physique de l'interrupteur. Même si l'interrupteur présente une résistance à l'état fermé, le dispositif détecte par le passage du courant ledit état. Selon une forme particulière du dispositif de la présente invention, ladite grandeur électrique est la résistance Rint de l'interrupteur et le circuit (4) de détection délivre un signal lorsque la valeur de la résistance est inférieure à un seuil inférieur de résistance (RRouvert). L'un des signaux indique l'état de fermeture et l'autre signal l'état d'ouverture. Ainsi, le dispositif selon la présente invention indique de manière claire et précise l'état d'ouverture et de fermeture de l'interrupteur. Selon la dite forme particulière, le circuit de détection délivre en sortie deux valeurs de grandeurs différentes, une première valeur pour laquelle l'interrupteur est considéré à l'état fermé, lorsque la résistance Rint est inférieure à un premier seuil de résistance (RRouvert). Selon une forme particulière du dispositif selon la présente invention, le dispositif comprend un circuit d'adaptation délivrant une tension fonction de la valeur de la résistance de l'interrupteur en entrée dudit circuit de détection. 3 Selon une forme particulière du circuit de détection selon la présente invention, le circuit de détection comprend un circuit hystérésis délivrant une première valeur de tension en sortie (VD=VpullUp) pour une tension en entrée inférieure à un premier seuil de tension (VHyHigh) et une deuxième valeur de tension en sortie (VD=O) pour une tension en entrée supérieure à un deuxième seuil de tension (VhyLow). Le circuit hystérésis comprend une alimentation et des résistances de valeurs telles qu'il fournit un courant permettant de nettoyer le contact de l'interrupteur. Selon une forme particulière du circuit d'adaptation selon la présente invention, le circuit d'adaptation comprend un pont résistif délivrant une tension en sortie fonction de la valeur de la résistance de l'interrupteur, de résistances et d'une alimentation. Selon une application particulière, la présente invention concerne un système de commande de vol équipé d'un dispositif de détection d'état d'un interrupteur selon la présente invention. Selon une application particulière, la présente invention concerne un aéronef équipé d'un dispositif de détection d'état d'un interrupteur selon la présente invention. DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre du dispositif selon l'invention, donné à 20 titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins ci-annexés dans lesquels : • les figures 1 et 2 sont une représentation schématique et théorique d'un interrupteur respectivement à l'état ouvert et à l'état fermé; • la figure 3 représente de manière schématique un interrupteur à l'état fermé présentant en situation réelle une résistance non15 négligeable; • la figure 4 est une représentation schématique simplifiée des différents circuits que comprend le dispositif selon la présente invention ; • la figure 5 est une représentation schématique électronique d'une forme de réalisation du circuit de détection représenté sur la figure 4; • la figure 6 est un diagramme représentant le fonctionnement de la forme de réalisation du circuit de détection représenté sur la figure 5, à savoir les valeurs de tension en sortie en fonction des valeurs de tension en entrée dudit circuit de détection; • la figure 7 est une représentation schématique électronique d'une forme de réalisation du circuit d'adaptation représenté sur la figure 4 • la figure 8 est une représentation schématique électronique d'une partie du circuit d'adaptation complémentaire à celle représentée sur la figure 7; • la figure 9 est une représentation schématique électronique d'une forme de réalisation du circuit de mise en forme représenté sur la figure 4 ; • la figure 10 est un diagramme représentant le fonctionnement de la forme de réalisation du circuit de mise en forme représenté sur la figure 9, à savoir les valeurs de tension en sortie en fonction des valeurs de tension en entrée dudit circuit de mise en forme; • la figure 11 est une représentation schématique électronique d'une forme de réalisation du dispositif selon la présente invention. MANIERE DE REALISER L'INVENTION Le dispositif 3 selon l'invention vise à détecter et communiquer les états d'un interrupteur 1 : l'état fermé et l'état ouvert. Pour ce faire, le dispositif 3 selon30 la présente invention se base sur une grandeur électrique caractérisant l'état de l'interrupteur 1 comme par exemple la tension aux bornes de l'interrupteur 1 (U=0 lorsque l'interrupteur est fermé ; U<>0 lorsque l'interrupteur est ouvert), la résistance de l'interrupteur (Rint=O lorsque l'interrupteur est fermé ; Rint<>0 lorsque l'interrupteur est ouvert), le courant traversant l'interrupteur (i=O lorsque l'interrupteur est ouvert ; U<>0 lorsque l'interrupteur est fermé) ...DTD: Comme illustrée sur la figure 4, la présente invention comprend un circuit 4 de détection délivrant un signal de valeur déterminée indiquant l'état ouvert (ou fermé) lorsque la valeur de ladite grandeur est inférieure à un seuil et/ou un signal de valeur différente indiquant l'état fermé (ou ouvert) lorsque la valeur de ladite grandeur électrique est supérieure à un deuxième seuil différent du premier. De cette manière, malgré l'existence d'une résistance ou d'une tension non nulle aux bornes d'un interrupteur fermé, le dispositif détecte l'état fermé de l'interrupteur par l'intermédiaire du seuil (U Le dispositif 3 représenté sur la figure 4 comprend un circuit 4 de détection d'un interrupteur 1 alimenté par un circuit 5 d'alimentation, et de manière optionnelle un circuit 6 d'adaptation/filtrage, un circuit 7 de mise en forme et un circuit 8 de protection. Le circuit 6 d'adaptation permet notamment de faire dépendre le signal transmis au circuit 4 de détection de la grandeur caractérisant l'état de l'interrupteur. Le circuit 7 de mise en forme modifie le signal délivré par le circuit 4 de détection pour être lu par le circuit devant recevoir l'information relative à l'état de l'interrupteur. Le circuit 8 de protection protège le circuit 5 d'alimentation de l'interrupteur 1. Dans la forme de réalisation particulière illustrée sur les figures 5 à 11, la présente invention comporte un circuit 4 de détection permettant de délivrer un premier signal correspondant à l'état fermé lorsque la valeur de la résistance de l'interrupteur est inférieure à un seuil Rfermé (RintRouvert) différent dudit seuil Rfermé. Il existe une plage de valeurs de résistance d'interrupteur pour laquelle l'état est indéfini, entre Rfermé et Rouvert. Les circuits peuvent être conçus pour indiquer l'état fermé lorsque la valeur de la résistance de l'interrupteur est supérieure à un seuil Rouvert (Rint>Rouvert) et l'état ouvert lorsque la valeur de la résistance de l'interrupteur est inférieure à un seuil Rfermé (Rint Comme représenté sur la figure 4, l'interrupteur 1 est alimenté par un circuit 5 d'alimentation. Pour détecter la valeur de la résistance de l'interrupteur, la présente invention comprend un circuit 6 d'adaptation permettant avec le circuit 5 d'alimentation de faire dépendre la grandeur (par exemple une tension VA) transmise au circuit 4 de détection, de la résistance de l'interrupteur Rint. Le circuit d'adaptation adapte la grandeur caractérisant l'état de l'interrupteur (dans l'exemple illustré Rint) pour la transmission au circuit 4 de détection (dans l'exemple illustré au travers d'une tension VA). Le circuit 6 d'adaptation a également pour fonction de faire passer suffisamment de courant dans la résistance de l'interrupteur Rint à l'état fermé pour nettoyer le contact de l'interrupteur . Le circuit 6 d'adaptation est optionnel : en effet, dans certaines formes de réalisation de la présente invention, le circuit 4 de détection peut détecter directement la grandeur caractérisant l'état de l'interrupteur (lorsque la grandeur utilisée est une tension par exemple). Le dispositif 3 comprend de manière optionnelle un circuit 7 de mise en forme permettant l'adaptation de l'information communiquée par le circuit 4 de30 détection (par exemple une tension VD) avec le système destiné à la recevoir, comme par exemple dans le cas précédemment mentionné du capteur Pitch Trim , l'adaptation aux contraintes imposées par le calculateur. Dans l'exemple illustré, le capteur est connecté au calculateur de vol au travers d'un FPGA (Field Programmable Gate Array û Réseau de portes programmables in-situ) : le circuit 7 met en forme le signal délivré par le circuit 6 d'adaptation VA pour être lu par le FPGA. En effet, le FPGA requiert des fronts de montée et de descente rapides dépendant du type de composant. Le circuit de mise en forme redresse les fronts pour la lecture par le FPGA. Selon une forme illustrative de réalisation particulière de l'invention représentée sur la figure 5, le circuit 4 de détection comprend un comparateur 9 hystérésis. La figure 6 représente la tension VD délivrée par le comparateur hystérésis en fonction de la tension d'entrée VA. Le circuit 4 de détection délivre une tension en sortie VD qui dépend de la tension présente en entrée VA. Dans la présente forme de réalisation, comme il sera décrit en détail plus loin, le circuit 6 d'adaptation et le circuit 5 d'alimentation permettent de délivrer une tension VA en entrée du circuit 4 de détection qui est fonction de la résistance de l'interrupteur (Rint). Ainsi, le circuit 4 de détection délivre en sortie un signal VD qui est fonction de la résistance de l'interrupteur Rint. Les valeurs des composants, et en particulier des résistances et des alimentations inclues dans les deux circuits sont choisies de manière à détecter les résistances souhaitées pour définir les états d'ouverture et de fermeture. La description qui suit décrit plus en détail le fonctionnement de chacun des circuits dans les formes représentées sur les figures 5 à 11. Comme montré sur la figure 7, les circuits 8 de protection et 6 d'adaptation ne sont pas dissociés comme illustré sur la figure 4. Selon les formes de réalisation, les circuits réalisant les fonctions illustrées sur la figure 4 peuvent être organisés différemment. L'interrupteur 1 est alimenté par un circuit 5 d'alimentation de +15V. La tension d'alimentation et/ou les valeurs des résistances 10 (RI) et 11 (R2) sont ajustées de manière à fournir suffisamment de courant pour nettoyer le contact de l'interrupteur . Le circuit 6 d'adaptation permet la lecture de la résistance de l'interrupteur 1 Rint au travers d'un pont résistif constitué par les résistances 10 (RI), 2 (Rint) et 11 (R2), l'alimentation 5 et la tension délivrée au circuit 4 de détection VA. La tension VA de manière connue vaut pour un pont résistif du type illustré sur la figure 7 : +15*R2 VA = R1 + R2 + Rint La tension VA délivrée au circuit 4 de détection est ainsi fonction de la résistance 2 de l'interrupteur Rint. Le circuit 6 d'adaptation comprend une diode 12 comprise entre l'alimentation 5 de l'interrupteur et l'entrée de l'interrupteur 1. Dans la forme de réalisation illustrée, la diode 12 se trouve entre la sortie de la résistance 10 et l'entrée de l'interrupteur 1. La diode protège l'alimentation 5 de l'interrupteur 1 contre d'éventuelles tensions VA de valeur trop élevée (dans le cas présent, supérieure à +15V) appliquée par mégarde sur la diode 12 lorsque l'interrupteur 1 n'est pas branché au circuit 4 de détection. La tension VA délivrée en entrée du circuit 4 de détection a alors pour valeur : (+1 5-Vd)*R2 R1 + R2 + Rint VA = et dépend donc toujours de la résistance 2 de l'interrupteur (Rint). 10 L'alimentation 5 doit également être protégée contre une connexion à la masse de la diode 12 : il s'agit dans ce cas d'un court-circuit à la masse de l'alimentation. A cet effet, les valeurs des résistances sont choisies afin d'éviter que la résistance 10 ne dissipe trop de puissance. Les valeurs des résistances RI et R2 sont choisies pour avoir un courant minimum dit courant de nettoyage (par exemple de l'ordre de 10mA) circulant dans l'interrupteur 1 en position fermée et une tension VA pas trop importante au regard de la tension admissible par le circuit hystérésis (par exemple de l'ordre de 5V). Or le courant II circulant dans l'interrupteur est : +15-•Vd R1 + R2 + Rint Les résistances 10 et 11 (RI et R2) sont donc choisies dans l'exemple illustrée pour que I>10ma et U<5V lorsque la résistance de l'interrupteur tend à être proche de zéro. Il est effectivement nécessaire que la tension VA ne soit pas supérieure à la tension admissible par le comparateur hystérésis. Le circuit 6 d'adaptation peut également apporter la fonction de filtrage. La figure 8 représente le sous-ensemble de filtrage à connecter à la sortie du circuit représenté sur la figure 7. La résistance R2 du circuit représentée sur la figure 8 correspond à celle représentée sur la figure 7 ; comme vu précédemment, elle entre dans le calcul de la tension VA. Le réseau R3C présenté par la figure 8 est un filtre de fréquence de coupure: 1 2.jr.R 3 .0 Selon une forme de réalisation particulière, la résistance R3 est fixée à 100 kQ2. De façon à ce que la fréquence de coupure en sortie de ce bloc soit 1= fc = 11 comprise entre 50 Hz et 100 Hz, la valeur de la capacité C doit donc être égale à 22nF. La fréquence de coupure obtenue est faible de façon à filtrer les rebonds éventuels de l'interrupteur ou provenant d'erreurs de manipulations. La tension VA qui est fonction de la valeur de la résistance 2 de l'interrupteur comrne vu précédemment est appliquée à l'entrée du circuit 9 hystérésis. Comme le montre la figure 6 représentant les valeurs de tension en sortie en fonction des valeurs de tension en entrée du circuit hystérésis, la tension de sortie VD prend deux valeurs différentes selon la tension d'entrée VA : lorsque la tension en entrée VA est inférieure à VHy High, la tension en sortie du circuit VD est égale à Vpullup et lorsque la tension en entrée VA est supérieure à VHy Low, la tension en sortie du circuit est égale à zéro. Le circuit hystérésis permet donc de détecter l'ouverture et la fermeture de l'interrupteur avec précision : comme vu précédemment l'interrupteur est considéré comme fermé lorsque la résistance Rint de l'interrupteur est inférieure à la valeur seuil Rfermé (lié à Vhy High) (par exemple 5kohms). Lorsque la résistance Rint de l'interrupteur est inférieure à la valeur seuil Rfermé (lié à Vhy Low), -la tension en entrée du circuit hystérésis, étant égale à la tension VA de sortie du circuit d'adaptation et donc fonction de la résistance de l'interrupteur Rint (et plus précisément de 1/Rint selon la formule explicitée précédemment), est supérieure à une tension seuil VHy Low ; la tension en sortie du circuit hystérésis est alors égale à 0. Ainsi, lorsque la tension de sortie du circuit 9 hystérésis est égale à 0, l'interrupteur est considéré comme fermé car il envoie un signal en sortie du circuit 7 de mise en forme (trigger 18), ie comme il sera vu plus loin dans la forme de réalisation décrite, correspondant à un état haut. De même, l'interrupteur est considéré comme ouvert lorsque la résistance Rint de l'interrupteur est supérieure à la valeur seuil Rouvert (par exemple 30 10kohms). Lorsque la résistance Rint de l'interrupteur est supérieure à la valeur seuil Rouvert, 12 - la tension en entrée du circuit hystérésis, étant égale à la tension VA de sortie du circuit d'adaptation et donc fonction de la résistance de l'interrupteur Rint (et plus précisément de 1/Rint selon la formule explicitée précédemment), est inférieure à une tension seuil VHy High ; -la tension en sortie du circuit hystérésis est alors égale à VPullUp. Ainsi, lorsque la tension de sortie du circuit 7 hystérésis est égale à VPullUp, l'interrupteur est considéré comme fermé car il envoie un signal en sortie du circuit 7 de mise en forme (trigger 18), ie comme il sera vu plus loin dans la forme de réalisation décrite, correspondant à un état bas. Le tableau ci-dessous associe la tension de sortie du circuit 4 VD aux valeurs de la tension d'entrée, apportant ainsi une information sur la valeur de la résistance de l'interrupteur : Interrupteur fermé Interrunteur ouvert De manière connue, les seuils hystérésis VHy Low et VHy High sont obtenus par des formules classiques dépendant des résistances et alimentation du circuit 9 hystérésis représenté sur la figure 5 : VHy High R4 .R5 + R4 .R6 + R5 .R6 5V.R5 .R6 + 3.3V.R4.R5 VHyLOW = R4.R5 +R4.R6 +R5.R6 R4.R5 +R4.R6 +R5.R6 25 Les valeurs des résistances 13 (R4), 14(R5) et 15 (R6) et d'alimentation 16 (ici, +5V) du circuit hystérésis sont donc choisies de manière à avoir une tension VHy Low correspondant à une résistance de l'interrupteur de Rfermé=5kQ et une 5V.R5.R6 13 tension VHy High correspondant à une résistance de l'interrupteur de Rouvert=1OkS2. Les valeurs de seuil de 5k2 et 10kçI sont choisies de manière à caractériser le mieux possible l'état d'ouverture et de fermeture de ladite résistance après l'avoir testée. Ces valeurs sont donc données à titre illustratif et ne doivent en aucun cas être limitatives. Les valeurs des tensions VHy Low et VHy High sont obtenues avec la formule donnée plus haut : (+15-Vd)*R2 VHy Low = avec Rint=Rfermé=5kQ R1 + R2 + Rint (+15-Vd)*R2 VHy High = avec Rint=Rouvert=10kQ2 R1 + R2 + Rint La résistance 17 Rpullup (figure 5) doit être inférieure à la résistance 15 (R6) de manière à ne pas faire chuter la tension en sortie du comparateur hystérésis VD lorsqu'elle est à l'état haut (égale à Vpullup). Selon une forme de réalisation illustrative de la présente invention, le circuit 7 de mise en forme (figure 4) comprend un circuit 18 trigger de Schmitt : une représentation du circuit 18 de type connu est donnée sur la figure 9. Le circuit 18 rehausse le niveau de tension Vo de sortie du circuit 4 de détection de manière à le rendre compatible si nécessaire avec le circuit recevant en entrée la tension de sortie VD. Dans l'exemple utilisé ci-dessus dans la présente description, l'interrupteur est un capteur de position connecté à un calculateur de vol au travers d'un FPGA : la tension de sortie VD du circuit de détection est rehaussée à l'aide du circuit 18 trigger afin d'optimiser le traitement des données et dans l'exemple illustré, comme vu précédemment pour améliorer les fronts de montée et de descente. Les niveaux de tension de sortie de seuil du trigger dépendent de l'alimentation 19 qui peut être du +3.3 Volts ou autre. Le seuil Vhaut du circuit 18 trigger est choisi de manière que Vpunup>Vhaut• 14 La figure 10 représente les valeurs de tension en sortie du trigger en fonction des valeurs de tension en entrée. Lorsque la tension en entrée est égale à 0, la tension en sortie est égale à VADAPT : l'interrupteur 1 est considéré comme fermé. Lorsque la tension en entrée est égale à VpullUp (VpullUp étant supérieure à Vhaut) la tension en sortie est égale à 0 : l'interrupteur est considéré comme ouvert. La tension Vadapt est réhaussée par rapport à la tension VpullUp pour l'adapter lors de la transmission au circuit recevant la tension Vm. La figure 11 représente un exemple de forme de réalisation du dispositif 3. Le dispositif 3 comprend un circuit 5 d'adaptation, un circuit 4 de détection, et un circuit 6 de mise en forme.15
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Le procédé selon la présente invention concerne un dispositif de détection d'état d'un interrupteur (1). Le dispositif comprend un circuit (4) de détection délivrant un signal de valeur déterminée (VpullUp) lorsque la valeur d'une grandeur électrique (Rint) caractérisant l'état de l'interrupteur est inférieure à un seuil appelé seuil inférieur (Rfermé) et/ou un signal de valeur différente lorsque la valeur de ladite grandeur électrique est supérieure à un seuil différent du seuil inférieur, appelé seuil supérieur (Rouvert).La présente invention concerne également les systèmes de commande de vol dans lesquels ledit dispositif est implémenté et l'aéronef comprenant lesdits systèmes.
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1- Dispositif de détection d'état d'un interrupteur comprenant un interrupteur (1), un circuit d'alimentation (5) dudit interrupteur (1) caractérisé en ce qu'il comprend un circuit (4) de détection délivrant un signal de valeur déterminée (VpullUp) lorsque la valeur d'une grandeur électrique (Rint) caractérisant l'état de l'interrupteur est inférieure à un seuil appelé seuil inférieur (Rfermé) et/ou un signal de valeur différente lorsque la valeur de ladite grandeur électrique est supérieure à un seuil différent du seuil inférieur, appelé seuil supérieur (Rouvert). 2 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite grandeur électrique est la résistance (2) Rint de l'interrupteur (1) et en ce que le circuit (4) de détection délivre un signal lorsque la valeur de la résistance (2) est inférieure à un seuil inférieur de résistance (RRouvert). 3-Dispositif de détection selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'un des signaux indique l'état de fermeture et l'autre signal l'état d'ouverture. 4-Dispositif de détection selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le circuit (4) de détection délivre en sortie deux valeurs de grandeurs différentes, une première valeur pour laquelle l'interrupteur est considéré à l'état fermé, lorsque la résistance Rint est inférieure à un premier seuil de résistance (RRouvert). 5-Dispositif selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un circuit d'adaptation (5) délivrant une tension fonction de la valeur de la résistance (2) de l'interrupteur en entrée dudit circuit (4) de détection. 6-Dispositif selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que le circuit (4) de détection comprend un circuit (7) hystérésis délivrant une première valeur de tension en sortie (VD=VpullUp) pour une tension en entrée inférieure à un premier seuil de tension (VHyHigh) et une deuxième valeur de tension en sortie (VD=O) pour une tension en entrée supérieure à un deuxième seuil de tension (VhyLow). 7-Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le circuit (5) d'adaptation comprend un pont résistif délivrant une tension en sortie fonction de la valeur de la résistance (2) de l'interrupteur, de résistances (10,11) et d'une alimentation (9). 8 û Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le circuit hystérésis comprend une alimentation et des résistances de valeurs telles qu'il fournit un courant permettant de nettoyer le contact de l'interrupteur. 9- Système de commande de vol caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif selon l'une des 1 à 8. 10- Aéronef caractérisé en ce qu'il comprend le dispositif selon l'une des 1 à9.
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H
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H01,H02
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H01H,H02J
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H01H 9,H01H 71,H02J 13
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H01H 9/16,H01H 71/04,H02J 13/00
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FR2888491
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A1
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COMPOSITION PHOTOPROTECTRICE ET AGENTS DE FILTRATION POUR UNE TELLE COMPOSITION
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La présente invention concerne les compositions photoprotectrices, encore parfois appelées produits solaires, et les agents de filtration destinés à absorber les ultraviolets dans de telles compositions. La qualité de la filtration des UVA (320-400 nm) et/ou des UVB (280-320 nm) est liée à la hauteur d'absorption et à la largeur de filtration du ou des agents de filtration présents dans la composition. Les compositions photoprotectrices actuelles utilisent comme agents de filtration: - des filtres organiques solubles ou insolubles, et/ou -des pigments inorganiques. Pour les premiers, le spectre d'absorption est rarement assez large pour couvrir tout le spectre UV. Des associations sont nécessaires. Pour les seconds, l'effet de filtration est dû à l'absorption mais également aux phénomènes de diffusion de la lumière. Le spectre est donc plus large grâce à ce 15 phénomène. Si la diffusion permet d'élargir le spectre de filtration, elle réduit en revanche sa sélectivité et les produits peuvent apparaître légèrement colorés, ce qui n'est pas souhaitable lorsque l'utilisateur désire garder un aspect naturel. Le brevet US 6 187 298 divulgue des pigments présentant une structure multicouche interférentielle, destinés à être incorporés dans des compositions photoprotectrices afin de filtrer les infrarouges et le visible et produisant une couleur cuivrée par un phénomène d'interférence. Il existe un besoin pour allier à la fois une filtration à haute sélectivité spectrale et une transparence satisfaisante dans le domaine visible. L'invention vise, entre autres, à répondre à ce besoin. Elle repose plus particulièrement sur l'idée que certains pigments interférentiels peuvent se révéler efficaces pour atteindre cet objectif, à savoir suffisamment incolores et transparents dans le visible et relativement opaques dans les UV. COMPOSITION PHOTOPROTECTRICE Selon l'un de ses aspects, l'invention a pour objet une composition photoprotectrice qui comporte au moins un agent de filtration interférentiel filtrant les UVA et/ou les UVB. 2888491 2 Par composition photoprotectrice , il faut comprendre une composition cosmétique où l'agent de filtration interférentiel participe de manière active à la protection. Une composition photoprotectrice présente par exemple un indice SPF d'au moins 15, mieux d'au moins 30, 45 ou 60. L'indice SPF (Sun Screen Protection Factor) est défini dans l'article A new substrate to measure sunscreen protection factors throughout the ultraviolet spectrum, J. Soc. Cosmet. Chem., 40, 127-133 (May/June 1989) qui est incorporé par référence. Avantageusement, l'agent de filtration interférentiel est choisi de telle sorte que la composition présente: - un facteur de transmission supérieur ou égal à 80 %, mieux 85 %, encore mieux 90 %, voire 95 % dans un intervalle d'au moins 200 nm, mieux d'au moins 300 nm, voire de 400 nm, de large dans la plage 400-800 nm et - un facteur de transmission inférieur ou égal à 80 %, mieux à 70 %, 60 %, 50 %, 40 %, 30 %, 20 %, 10 %, 5 % ou encore mieux à 1 %, pour au moins une longueur d'onde dans la plage 290-400 nm, mieux pour la totalité de cette plage. Un facteur de transmission relativement élevé dans la plage 400 nm-800 nm, de préférence pour une large plage d'incidences, par exemple 0 à 80 , permet de ne pas affecter outre mesure l'aspect naturel de l'utilisateur, tandis qu'un facteur de transmission bas dans la plage 290-400 nm assure une filtration des UV. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, une composition photoprotectrice comportant un agent de filtration interférentiel des UVA et/ou UVB comportant au moins un réseau de diffraction ou une structure multicouche interférentielle. La quantité d'agent de filtration interférentiel pourra être ajustée en fonction de l'absorption recherchée dans les UVA et/ou UVB et du pouvoir filtrant de cet agent. Mesure du facteur de transmission de la composition La composition est déposée dans une cuve de quartz polie d'un parcours optique de 10 m. On acquiert le spectre de transmission avec un spectromètre UV-VIS dans la plage 290 nm-800 nm, le spectromètre étant équipé d'une sphère d'intégration. AGENT DE FILTRATION INTERFERENTIEL L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un agent de filtration interférentiel des UVA et/ou UVB, agencé pour avoir, de préférence pour une large plage d'incidences, par exemple de 0 à 80 : 2888491 3 - un facteur de transmission inférieur ou égal à 80 %, mieux inférieur ou égal à70%,60%,50%,40%,30%,20%,10%,5%ouencore mieux àl%,pour aumoins une longueur d'onde dans la plage 290-400 nm, de préférence pour l'ensemble de la plage 290-400 nm, - un facteur de transmission supérieur ou égal à 80 % ; voire 85 %, mieux 90 %, encore mieux supérieur ou égal à 95 %, sur au moins un intervalle d'au moins 200 nm, mieux d'au moins 300 nm, encore mieux de 400 nm de large, dans la plage 400 800 nm. Avantageusement, le plus grand facteur de transmission dans la plage 400800 10 nm est supérieur au plus petit facteur de transmission dans la plage 290-400 nm, d'un facteur 10 au moins. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un agent de filtration interférentiel des UVA et/ou UVB, destiné à être incorporé à une composition photoprotectrice, comportant au moins un réseau de diffraction ou une structure multicouche interférentielle. Un tel agent de filtration peut avantageusement présenter des facteurs de transmission tels que défini ci-dessus, dans le visible et dans les UV. La structure multicouche peut être calculée de manière à présenter par exemple un spectre de transmission avec de préférence un front raide à 400 nm pour une bonne rejection des UV, et une transmission inférieure à 10 %, mieux à 5 %, encore mieux à 1 % dans le domaine des UV, notamment dans la gamme allant de 280 nm à 400 nm. Le spectre présente par exemple à 400 nm une pente supérieure ou égale à 1 unité de densité optique par 10 nm. La transmission est de préférence supérieure à 80 %, mieux à 85 % ou 90 %, voire 95 %, dans un intervalle d'au moins 200 nm de large, mieux d'au moins 300 nm de large, dans la plage 400 nm-800 nm, pour des angles d'incidence compris entre 0 et 80 , la structure étant de préférence réalisée de manière à être peu sensible à l'incidence. L'agent de filtration interférentiel est éventuellement incorporé à une composition colorée. Mesure du facteur de transmission de l'agent de filtration 2888491 4 On réalise une dispersion concentrée par l'ajout de 2 % d'un dispersant convenablement choisi tel que le stéarate d'oligomère d'acide 12hydroxystéarique commercialisé par la société Avecia sous la référence Solsperse 21000, ou le mono-laurate de sorbitane oxyéthylèné (20 0E) commercialisé par la société Uniqema sous la référence commerciale Tween 20. On pèse dans un bécher le dispersant et le solvant. On fait chauffer le tout à 60-65 C au bain-marie. Sous agitation, en utilisant une défloculeuse et en saupoudrant par petites touches successives, on ajoute l'agent de filtration interférentiel dans le vortex créé. 10 On réchauffe à 60-65 C si nécessaire. Ensuite, on affine la dispersion par homogénéisation à l'aide d'une agitation cisaillante telle que celle obtenue avec un appareil de la marque Ultra-Turrax commercialisé par la société Ika. On dilue ensuite la dispersion concentrée en pesant dans un bécher le solvant de 15 façon à réaliser une dispersion finale à 2,5 % en masse d'agent de filtration interférentiel. [ On chauffe le tout à 60-65 C au bain-marie. Sous agitation à l'aide d'un appareil de la marque l'Ultra-Turrax, on ajoute la dispersion concentrée, on poursuit l'homogénéisation jusqu'à l'obtention d'une dispersion la plus fine possible tout en évitant un suréchauffement trop important. On acquiert les spectres en transmission de 290 à 800 nm avec un spectromètre UV-VIS équipé d'une sphère d'intégration. La correction de ligne de base se fait avec le solvant utilisé pour la dispersion de l'agent de filtration interférentiel. On utilise des cuves gravées en quartz poli d'un parcours optique de 10 m. Le spectre peut présenter par exemple l'allure donnée à la figure 1, un tel spectre n'étant qu'illustratif. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le facteur de transmission de l'agent de filtration interférentiel pour au moins une longueur d'onde de la plage 290-400 nm est inférieur ou égal à 80 % ou 70 %, mieux 60 %, 50 %, 40 %, 30 %, 20 %, 10 %, 5 % ou encore mieux à 1 %. Dans un exemple de mise en oeuvre, le facteur de transmission est par exemple inférieur ou égal à 10 %, ou mieux à 3 % ou 1 %, pour l'ensemble de la plage 290-400 nm. 2888491 5 Le facteur de transmission de l'agent de filtration est avantageusement supérieur ou égal à 80 %, 85 % ou 90 %, mieux 95 %, pour au moins un intervalle de longueurs d'onde dans la plage 400 nm-800 nm, notamment pour au moins un intervalle de 200 nm de large, mieux 300 nm de large dans la plage 400 nm-800 nm, encore mieux pour toute la plage 400 nm-800 nm. Avantageusement, le plus grand facteur de transmission dans la plage 400800 nm est au moins supérieur au plus petit facteur de transmission dans la plage 290-400 nm, d'un facteur 10 au moins. L'agent de filtration interférentiel peut présenter une forme particulaire. Les particules peuvent avoir une forme aplatie et dans ce cas la dimension moyenne n'excède de préférence pas 10 m. Par dimension moyenne , on désigne la dimension granulométrique statistique à la moitié de la population, dite D50. Les particules peuvent encore éventuellement présenter une forme sphérique, avec un diamètre compris entre 5 nm et 500 nm et de préférence entre 10 et 250 nm, par exemple. Les particules de l'agent de filtration interférentiel peuvent ou non comporter un substrat organique ou inorganique, recouvert par la structure multicouche interférentielle ou diffractante. Le substrat présente par exemple un indice de réfraction voisin de 1,5. Il est par exemple choisi parmi les oxydes métalliques tels que le dioxyde de titane, l'oxyde de zinc, l'oxyde de zirconium, le nitrure de bore, silice, alumine, mica, zéolite, ou parmi les composés organiques, les polymères tels que le PMMA, les polyamides, notamment le Nylon e, les polymères fluorés, notamment le Teflori, le PET... AGENT DE FILTRATION INTERFERENTIEL A STRUCTURE 25 MULTICOUCHE INTERFERENTIELLE L'agent de filtration interférentiel peut comporter une structure multicouche interférentielle. La structure interférentielle filtre alors la lumière par un phénomène d'interférences destructives entre les ondes lumineuses réfléchies (notamment réflexions 30 dites de Fresnel) par les différentes couches de la structure. 2888491 6 Selon un aspect de l'invention, la structure multicouche est choisie de manière à présenter un facteur de transmission élevé dans le visible, de manière à ne pas produire de couleur marquée dans le visible et à présenter la transparence recherchée. Cette structure multicouche interférentielle peut comporter une alternance de couches de bas et hauts indices de réfraction. La différence d'indice de réfraction entre les couches de haut et de bas indice est par exemple supérieure ou égale à 0,1, mieux 0,15, encore mieux 0,6. Le nombre de couches de l'alternance précitée est par exemple d'au moins 2, mieux 4 ou 6, voire au moins 12, ce qui facilite la réalisation d'une structure peu sensible à l'incidence de la lumière et présentant la sélectivité requise. La structure peut éventuellement être symétrique, et permettre une filtration de lumière incidente quelle que soit la face principale d'entrée de la lumière dans la structure, le cas échéant. Le matériau à indice de réfraction élevé peut être minéral, par exemple du dioxyde de titane sous forme anatase ou rutile, un oxyde de fer, du dioxyde de zirconium, de l'oxyde de zinc, du sulfure de zinc, de l'oxychlorure de bismuth, et leurs mélanges, ou organique, par exemple choisi parmi: PEEK (polyétherétherkétone), polyimide, PVN (Poly(2vinylnaphtalène)), PVK (Poly(N-vinyl carbazole)), PF (résine phénolformaldéhyde), PSU (résine polysulfone), PaMes (poly(alphaméthylstyrène)), PVDC (Poly(vinylidène chloride)), MeOS (Poly(4méthoxystyrène)), PS (polystyrène), BPA (bisphénol-A polycarbonate), PC (résine polycarbonate), PVB (Poly(vinyl benzoate)), PET (poly(éthylènetéréphthalate)), PDAP (poly(diallyl phthalate)), PPhMA (poly(phényl méthacrylate)), SAN (styrène/acrylonitrile copolymère), HDPE (polyéthylène, haute densité), PVC (poly(vinyl chloride)), NYLON , POM (poly(oxyméthylène) ou polyformaidéhyde), PMA (poly(méthyl acrylate)), etc., et leurs mélanges. Le matériau à bas indice de réfraction peut être minéral, par exemple choisi parmi le dioxyde de silicium, le fluorure de magnésium, l'oxyde d'aluminium, et leurs mélanges ou organiques, par exemple choisi parmi des polymères tels que le polyméthylméthacrylate ou le polystyrène, le polyuréthane, et leurs mélanges. Pour réaliser la structure interférentielle, une simulation des caractéristiques de la structure en fonction de l'épaisseur des couches, de leur nature et de leur nombre peut être effectuée, en utilisant un logiciel adapté. 2888491 7 La simulation des caractéristiques peut par exemple être réalisée en utilisant la méthode dite adding-doubling , décrite dans les publications PRAHL, S.A. (1995), The Adding Doubling Method. In Optical Thermal Response of Laser Irradiated Tissue (Eds., Welch, A.J. and van Gemert, M.J.C.) Plenum Press, New York, pp. 101-129; S.A. Prahl and N. van Wieringen and M.J.C. van Gemert and A.J. Welch, "Iterated adding-doubling to determine optical properties", "Optical Society of America", nov, 1991 ; S.A. Prahl and M.J.C. van Gemert and A.J. Welch, "Determining the optical properties of turbid media by using the addingdoubling method" "Appl. Opt., 1993,32,559-568, qui sont incorporées par référence. Le point de départ de cette méthode est la connaissance des propriétés de transmission et de réflexion d'une couche fine du milieu considéré. La couche doit être suffisamment fine pour qu'à sa traversée un photon ne subisse qu'une seule absorption ou diffusion. La transmission et la réflexion d'une couche deux fois plus épaisse sont calculées par juxtaposition de deux couches identiques, en sommant les contributions de chacune. C'est le doubling. Les propriétés pour une épaisseur arbitraire de milieu sont obtenues en répétant le dédoublement jusqu'à l'épaisseur souhaitée. L'adding repose sur le même principe, mais au lieu de juxtaposer des couches identiques par dédoublement des épaisseurs, l'adding accole deux couches qui peuvent être de nature différente, mais dont les propriétés sont connues. L'adding permet de considérer des réflexions internes dues à une discontinuité entre couches différentes. La combinaison de l'adding et du doubling permet de calculer la transmission et la réflexion d'un empilement de couches de nature différente et d'épaisseur quelconque. Pour réaliser les particules interférentielles à structure multicouche, l'homme du métier pourra notamment se référer aux nombreuses publications qui traitent du dépôt en couches minces, par exemple Overcoated Microspheres for Specific Optical Powers de la revenue Applied Optics, Vol. 41, n 6 du 01/06/2002, incorporé par référence, et aux brevets de la société FLEXPRODUCTS. Les différentes couches interférentes de la structure multicouche peuvent constituer l'intégralité de l'agent de filtration interférentiel en se présentant sous forme de 30 plaquettes ou de sphères creuses. Les différentes couches peuvent encore éventuellement être déposées sur un substrat organique ou minéral, comme évoqué plus haut, la structure multicouche étant 2888491 8 alors utilisée telle quelle ou pouvant subir au cours de la fabrication un traitement de dissolution du substrat. Le dépôt des couches peut s'effectuer sur le substrat en utilisant des techniques connues, telles que par exemple le dépôt sous-vide. Après le dépôt, le substrat peut être fragmenté de manière à réaliser les particules, par exemple à l'aide d'ultrasons. Exemple proposé (proportions massiques) PHASE A Poly Diméthylsiloxane 0,5 Conservateurs 1 Acide Stéarique 1,5 Mélange mono-stéarate de glycéryle / stéarate 1 de PEG (100 0E) Mélange de cétylstéaryl glucoside et d'alcools 2 cétylique, stéarylique Alcool cétylique 0,5 4-Tertiobutyl-4'-Methoxy-Dibenzoylmethane 2 bis {ethylhexyloxy-2-hydroxy-phenyl}-6- 3 (methoxy-phenyl)-1,3,5-triazine Agent de filtration interférentiel à structure 10 multicouche interférentielle selon l'invention Benzoate d'alcools en C12-C13 5 Octocrylene 10 PHASE B Eau dé-ionisée QSP 100 Complexant 0,1 Glycérol 5 Gomme dexanthane 0,2 Térephtalylidene dicamphor sulfonic acid 1 PHASE C Iso-Hexadecane 1 2888491 9 Copolymère acide acrylique/méthacrylate de 0,2 stéaryle Triethanolamine QSP pH MODE OPERATOIRE: - Chauffer la phase aqueuse (Phase B) contenant l'ensemble de ses ingrédients à 80 C au bain marie. - Chauffer la phase grasse (Phase A) contenant l'ensemble de ses ingrédients à 80 C au bain marie. - Emulsionner A dans B sous agitation de type rotor-stator (appareil de la société Moritz). - Incorporer la Phase C et laisser revenir à température ambiante sous agitation modérée. - Introduire la triéthano lamine de façon à ajuster le pH à la valeur désirée en fin de fabrication. AGENT DE FILTRATION INTERFERENTIEL A STRUCTURE DIFFRACTANTE L'agent de filtration interférentiel peut comporter une structure diffractante, et par exemple au moins un réseau de diffraction, lequel peut être un réseau comportant un relief de surface (corrugated) se répétant sensiblement de manière à diffracter la lumière. La période du réseau et éventuellement la profondeur de celui-ci déterminent entre autres les propriétés de diffraction du réseau. Le rapport cyclique du réseau de diffraction peut être choisi égal à l'unité. La période du réseau de diffraction, dans au moins une direction, est avantageusement suffisamment faible pour réduire le risque de création d'effets colorés dans la composition photoprotectrice. La période du réseau est ainsi avantageusement choisie de manière à ne pas diffracter la lumière dans le domaine visible, notamment dans la plase 400 nm-780 nm. 2888491 10 La période maximale du réseau qui permet d'éviter d'avoir des ordres de diffraction dans le visible peut être déterminée au moins de manière approximative par la relation: ni sin 0 + = n2 sin, où 0 est l'angle d'incidence mesuré par rapport à la normale au plan du réseau, l'angle de transmission, A la période du réseau, m l'ordre de diffraction et ni et n2 les indices de réfraction des milieux d'incidence et de transmission, respectivement. ni et n2 peuvent être pris égaux à 1,5 en première approximation. Pour 0 = 0 , la période A maximale est de X/ni = 400/1,5 = 267 nm. Sans limitation sur l'angle d'incidence, la période est moitié moindre, soit A = 134 nm. On choisira donc, de préférence, une période pour le réseau inférieure ou égale à 270 nm, mieux inférieure ou égale à 140 nm. La profondeur d du réseau et sa période A du réseau peuvent être sélectionnées par essais successifs de manière à obtenir par exemple une transmission minimale dans les UVA. Le calcul des caractéristiques du réseau peut s'effectuer par calcul vectoriel en utilisant par exemple le logiciel GSOLVER de la société GRATING SOLVER DEVELOPMENT COMPANY. On a représenté de manière schématique, en coupe, sur la figure 2, une structure diffractante telle qu'elle peut exister sur des particules d'un agent de filtration 20 interférentiel réalisé conformément à l'invention. La ou les différentes couches utilisées pour réaliser la structure diffractante peuvent être minérales ou organiques et les particules de l'agent de filtration peuvent présenter une forme aplatie ou non. La ou les différentes couches utilisées pour réaliser le ou les réseaux de diffraction peuvent éventuellement être déposées sur un substrat de nature organique ou minérale, lequel peut être utilisé tel que ou subir ensuite un traitement de dissolution. Ainsi, la structure du ou des réseaux peut être gravée soit dans la masse d'un matériau soit après le dépôt d'un matériau sur un substrat organique ou minéral de forme sphérique ou lamellaire. 2888491 11 La gravure est réalisée de façon à ce que la diffraction de la lumière dans la partie visible soit minimum de façon à minimiser les effets colorés. La périodicité de la gravure et son épaisseur déterminent l'efficacité du système à atténuer le rayonnement UV. L'agent de filtration interférentiel peut avantageusement comporter deux réseaux de diffraction s'étendant dans des directions non parallèles, par exemple deux directions sensiblement perpendiculaires, ce qui peut notamment permettre d'augmenter l'absorption dans les UV d'une lumière incidente polarisée circulairement et de réduire la dépendance des performances de filtration vis-à-vis de l'angle d'incidence. Les deux réseaux de diffraction peuvent avoir des périodes AI et A2 10 sensiblement égales, notamment toutes deux inférieures ou égales à 270 nm, mieux à 140 nm. Les deux réseaux de diffraction peuvent présenter également des profondeurs sensiblement égales, lorsqu'ils présentent un relief en surface et que ce relief permet de créer la variation périodique d'indice du réseau. La période du réseau peut être constante ou variable et la profondeur constante ou variable. Le réseau peut s'étendre selon une direction rectiligne ou curviligne. Le réseau de diffraction peut comporter une superposition de couches ayant des indices de réfraction différents. Le réseau de diffraction peut être réalisé au moins partiellement dans un matériau diélectrique. Les motifs du ou des réseaux peuvent être divers et par exemple présenter, en coupe, des créneaux rectangulaires, triangulaires, des ondulations sinusoïdales ou des créneaux en escalier. La structure diffractante peut être formée sur au moins sur une portion d'une face principale de la particule et de préférence sur les deux faces principales de la particule. La structure diffractante peut comporter une couche de protection recouvrant le ou les réseaux et non diffractante. La composition peut comporter un mélange d'éléments interférentiels filtrant les UVA et/ou les UVB, par exemple des particules présentant des réseaux de diffraction 30 ayant des périodes et/ou des profondeurs différentes. Un exemple de structure diffractante comportant deux réseaux de diffraction est représenté en coupe à la figure 3 et sur la figure 4 en vue de dessus selon la flèche IV 2888491 12 de la figure 3. Les dimensions données ne sont qu'illustratives. Les réseaux sont par exemple formés par du TiO2 déposé sur un substrat en silice. Procédé de fabrication Une structure interférentielle diffractante peut être fabriquée par exemple en déposant sur un substrat soluble dans un solvant une couche d'un métal ou d'un oxyde métallique, par exemple du TiO2, dans une chambre à vide ou par un procédé sol-gel. Le substrat présente des reliefs qui permettront d'obtenir ceux du réseau. Pour réaliser ces reliefs, on peut par exemple utiliser une technique de photolithogravure, par exemple par exposition(s) holographique(s) d'un masque, puis attaque sélective des régions exposées ou non exposées du masque. La structure diffractante sur les particules peut ainsi résulter de la formation sur un masque d'un motif répétitif produit par interférence, par exemple par une exposition holographique. La publication Pigments Exhibiting Diffractive Effects, Alberto Argoitia and Matt Witzman, Flex Products Inc., Society of Vacuum Coaters 505/8567188 45th Annual Technical Conference Proceedings (2002) ISSN 0737-5921 divulgue un exemple de procédé de fabrication d'un pigment diffractif coloré qui peut être utile pour fabriquer un agent de filtration interférentiel selon l'invention. Après dissolution du substrat, la couche d'oxyde est fragmentée en particules, par exemple avec des ultrasons. Pour une fabrication à large échelle, des équipements du genre de ceux mis en oeuvre pour la fabrication des pigments CHROMAFLAIR de la société FLEX PRODUCTS peuvent être utilisés. On pourra se référer utilement aux brevets US 5 135 812 et 4 434 010 dont le contenu est incorporé ici par référence. Exemple proposé (proportions massiques) : COMPOSITION PHASE A Poly Dimethylsiloxane 0,5 Conservateurs 1 2888491 13 Acide Stéarique 1,5 Mélange mono-stéarate de glycéryle / stéarate 1 de PEG (100 0E) Mélange de cétylstéaryl glucoside et d'alcools 2 cétylique, stéarylique Alcool cétylique 0,5 4-Tertiobutyl-4'-Methoxy-Dibenzoylmethane 2 bis {ethylhexyloxy-2-hydroxy-phenyl}-6- 1 (methoxy-phenyl)-1,3,5-triazine Agent de filtration interférentiel à structure 10 diffractante* Benzoate d'alcools en C12-C13 5 Octocrylene 10 PHASE B Eau dé-ionisée QSP 100 Complexant 0,1 Glycérol 5 Gomme dexanthane 0,2 Térephtalylidene dicamphor sulfonic acid 1 PHASE C Iso-Hexadecane 1 Copolymère acide acrylique/méthacrylate de 0,2 stéaryle Triethanolamine QSP pH *Particules à structure diffractante comportant un réseau de période A= 140 nm et de profondeur 25 nm, de rapport cyclique égal à 1, d'épaisseur totale 60 nm, réalisé en TiO2. MODE OPERATOIRE: - Chauffer la phase aqueuse (Phase B) contenant l'ensemble de ses ingrédients à 80 C au bain marie. - Chauffer la phase grasse (Phase A) contenant l'ensemble de ses ingrédients à 80 C au bain marie. - Emulsionner A dans B sous agitation de type rotor-stator (appareil de la société Moritz). - Incorporer la Phase C et laisser revenir à température ambiante sous agitation modérée. - Introduire la triéthano lamine de façon à ajuster le pH à la valeur désirée en fin de fabrication. FILTRES COMPLEMENTAIRES La composition conforme à l'invention peut comporter en outre un ou plusieurs agents de filtration complémentaires filtrant les UV, choisis parmi les filtres organiques et/ou minéraux actifs dans l'UVA et/ou l'UVB hydrophiles et/ou lipophiles et/ou bien insolubles dans les solvants cosmétiques couramment utilisés. Les filtres UV organiques hydrophiles, lipophiles ou insolubles sont notamment choisis parmi les anthranilates; les dérivés de dibenzoylméthane; les dérivés cinnamiques; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre; les dérivés de la benzophénone; les dérivés de (3,(3diphénylacrylate; les dérivés de triazine; les dérivés de benzotriazole; les dérivés de benzalmalonate notamment ceux cités dans le brevet US5624663; les dérivés de benzimidazole; les imidazolines; les dérivés bisbenzoazolyle tels que décrits dans les brevets EP669323 et US 2,463, 264; les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque (PABA) ; les dérivés de méthylène bis-(hydroxyphényl benzotriazole) tels que décrits dans les demandes US 5,237,071, US 5,166,355, GB 2 303 549, DE 197 26 184 et EP 893 119; les dérivés de benzoxazole tels que décrits dans les demandes de brevet EP 0 832 642, EP 1 027 883, EP 1 300 137 et DE 10162844; lespolymères filtres et silicones filtres tels que ceux décrits notamment dans la demande WO-93/04665; les dimères dérivés d'a-alkylstyrène tels que ceux décrits dans la demande 2888491 15 de brevet DE 19855649; les 4, 4-diarylbutadiènes tels que décrits dans les demandes EP 0 967 200, DE 19746654, DE 19755649, EP-A-1 008 586, EP 1 133 980 et EP 1 33 981 et leurs mélanges. Comme exemples de filtres UV organiques, on peut citer ceux désignés ci-5 dessous sous leur nom INCI: Dérivés de l'acide para-aminobenzoique: PABA, Ethyl PABA, Ethyl Dihydroxypropyl PABA, Ethylhexyl Diméthyl PABA vendu notamment sous le nom ESCALOL 507 par ISP, Glyceryl PABA, PEG-25 PABA vendu sous le nom UVINUL P25 par BASF, Dérivés du dibenzoylméthane: Butyl Methoxydibenzoylmethane vendu notamment sous le nom commercial PARSOL 1789 par HOFFMANN LAROCHE, Isopropyl Dibenzoylmethane, Dérivés salicyliques: Homosalate vendu sous le nom Eusolex HMS par Rona/EM Industries, Ethylhexyl Salicylate vendu sous le nom NEO HELIOPAN OS par Haarmann et REIMER, Dipropyleneglycol Salicylate vendu sous le nom DIPSAL par SCHER, TEA Salicylate, vendu sous le nom NEO HELIOPAN TS par Haarmann et REIMER, Dérivés cinnamiques: Ethylhexyl Methoxycinnamate vendu notamment sous le nom commercial PARSOL MCX par HOFFMANN LA ROCHE, Isopropyl Methoxy cinnamate, 2888491 16 Isoamyl Methoxy cinnamate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN E 1000 par HAARMANN et REIMER, Cinoxate, DEA Methoxycinnamate, - Diisopropyl Methylcinnamate, Glyceryl Ethylhexanoate Dimethoxycinnamate Dérivés de (3,(3diphénylacrylate: Octocrylene vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N539 par 10 BASF, Etocrylene, vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N35 par BASF, Dérivés de la benzophénone: Benzophenone-1 vendu sous le nom commercial UVINUL 400 par BASF, Benzophenone-2 vendu sous le nom commercial UVINUL D50 par BASF Benzophenone-3 ou Oxybenzone, vendu sous le nom commercial UVINUL M40 par BASF, Benzophenone-4 vendu sous le nom commercial UVINUL MS40 par BASF, Benzophenone-5 Benzophenone-6 vendu sous le nom commercial Helisorb 11 par Norquay Benzophenone-8 vendu sous le nom commercial Spectra-Sorb UV-24 par American Cyanamid Benzophenone-9 vendu sous le nom commercial UVINUL DS-49 par BASF, Benzophenone-12 2-(4-diethylamino- 2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle. Dérivés du benzylidène camphre: 3-Benzylidene camphor fabriqué sous le nom MEXORYL SD par CHIMEX, 4-Methylbenzylidene camphor vendu sous le nom EUSOLEX 6300 par MERCK, 2888491 17 Benzylidene Camphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom MEXORYL SL par CHIMEX, Camphor Benzalkonium Methosulfate fabriqué sous le nom MEXORYL SO par CHIMEX, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom MEXORYL SX par CHIMEX, Polyacrylamidomethyl Benzylidene Camphor fabriqué sous le nom MEXORYL SW par CHIMEX, Dérivés du phenyl benzimidazole: Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid vendu notamment sous le nom commercial EUSOLEX 232 par MERCK, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra- sulfonate vendu sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN AP par Haarmann et REIMER, Dérivés du phenyl benzotriazole: Drometrizole Trisiloxane vendu sous le nom Silatrizole par RHODIA CHIMIE, Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol, vendu sous forme solide sous le nom commercial MIXXIM BB/100 par FAIRMOUNT CHEMICAL ou sous forme micronisé en dispersion aqueuse sous le nom commercial TINOSORB M par CIBA SPECIALTY CHEMICALS, Dérivés de triazine: Bis- Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine vendu sous le nom commercial TINOSORB S par CIBA GEIGY, Ethylhexyl triazone vendu notamment sous le nom commercial UVINUL 25 T150 par BASF, Diethylhexyl Butamido Triazone vendu sous le nom commercial UVASORB HEB par SIGMA 3V, 2,4,6-tris-(4'- amino benzalmalonate de diisobutyle)-s- triazine, 2,4,6-tris(4'-amino benzalmalonate de dinéopentyle)-s-triazine Dérivés anthraniliques: 2888491 18 Menthyl anthranilate vendu sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN MA par Haarmann et REIMER, Dérivés d'imidazolines: Ethylhexyl Dimethoxybenzylidene Dioxoimidazoline Propionate, Dérivés du benzalmalonate: Di-néopentyl 4 ' -méthoxybenzalmalonate Polyorganosiloxane à fonctions benzalmalonate comme le Polysilicone-15 vendu sous la dénomination commerciale PARSOL SLX par HOFFMANN LA ROCHE Dérivés de 4,4-diarylbutadiène: -1,1-dicarboxy (2,2'-diméthylpropyl)-4,4-diphénylbutadiène Dérivés de benzoxazole: 2,4-bis- [5 - 1 (diméthylpropyl)b enzoxazol-2-yl-(4-phenyl)-imino] -6 -(2-ethylhexyl)imino-1,3,5-triazine vendu sous le nom d'Uvasorb K2A par Sigma 3V et leurs mélanges. Les agents filtrant les radiations UV organiques préférentiels sont choisis parmi Ethylhexyl Methoxycinnamate Homosalate Ethylhexyl Salicylate, Butyl Methoxydibenzoylmethane Octocrylene, Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid, Benzophenone-3, Benzophenone-4, Benzophenone-5, 2-(4-diethylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle. 4-Methylbenzylidene camphor, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate, Ethylhexyl triazone, BisEthylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine Diethylhexyl Butamido Triazone, 2,4,6-tris(4'-amino benzalmalonate de dinéopentyle)-s-triazine la 2,4,6tris-(4'-amino benzalmalonate de diisobutyle)-s- triazine. Methylène bisBenzotriazolyl Tetramethylbutylphénol, Drometrizo le Trisiloxane Polysilicone-15 Di-néopentyl 4 ' -méthoxybenzalmalonate 1,1-dicarboxy (2, 2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiéne 2,4-bis- [5 - 1 (diméthylpropyl) b enzoxazol-2-yl-(4-phenyl)-imino] -6 -(2-ethylhexyl)-imino -1,3,5 triazine et leurs mélanges. Les filtres inorganiques peuvent être choisis parmi des pigments ou bien encore des nanopigments (taille moyenne des particules primaires: généralement entre 5 nm et 100 nm, de préférence entre 10 nm et 50 nm) d'oxydes métalliques enrobés ou non comme par exemple des nanopigments d'oxyde de titane (amorphe ou cristallisé sous forme rutile et/ou anatase) , de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium qui sont tous des agents photoprotecteurs UV bien connus en soi. Les pigments peuvent être enrobés ou non enrobés. Les pigments enrobés sont des pigments qui ont subi un ou plusieurs traitements de surface de nature chimique, électronique, mécanochimique et/ou mécanique avec des composés tels que décrits par exemple dans Cosmetics & Toiletries, Février 1990, Vol. 105, p. 53-64, tels que des aminoacides, de la cire d'abeille, des acides gras, des alcools gras, des tensio-actifs anioniques, des lécithines, des sels de sodium, potassium, zinc, fer ou aluminium d'acides gras, des alcoxydes métalliques (de titane ou d'aluminium), du polyéthylène, des silicones, des protéines (collagène, élastine), des alcanolamines, des oxydes de silicium, des oxydes métalliques ou de l'hexamétaphosphate de sodium. De façon connue, les silicones sont des polymères ou oligomères organosiliciés à structure linéaire ou cyclique, ramifiée ou réticulée, de poids moléculaire variable, obtenus par polymérisation et/ou polycondensation de silanes convenablement fonctionnalisés, et constitués pour l'essentiel par une répétition de motifs principaux dans lesquels les atomes de silicium sont reliés entre eux par des atomes d'oxygène (liaison siloxane), des radicaux hydrocarbonés éventuellement substitués étant directement liés par l'intermédiaire d'un atome de carbone sur lesdits atomes de silicium. 2888491 20 Le terme "silicones" englobe également les silanes nécessaires à leur préparation, en particulier, les alkyl silanes. Les silicones utilisées pour l'enrobage des nanopigments convenant à la présente invention sont de préférence choisies dans le groupe contenant les alkyl silanes, les polydialkylsiloxanes, et les polyalkylhydrogénosiloxanes. Plus préférentiellement encore, les silicones sont choisies dans le groupe contenant l'octyl triméthyl silane, les polydiméthylsiloxanes et les po lyméthylhydro-génosiloxanes. Bien entendu, les pigments d'oxydes métalliques avant leur traitement par des silicones, peuvent avoir été traités par d'autres agents de surface, en particulier par de l'oxyde de cérium, de l'alumine, de la silice, des composés de l'aluminium, des composés du silicium, ou leurs mélanges. Les pigments enrobés sont plus particulièrement des oxydes de titane enrobés: - de silice tels que le produit "SUNVEIL" de la société IKEDA, de silice et d'oxyde de fer tels que le produit "SUNVEIL F" de la société 15 IKEDA, - de silice et d'alumine tels que les produits "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 500 SA" et "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 SA" de la société TAYCA, "TIOVEIL" de la société TIOXIDE, et Mirasun TiW 60 de la société Rhodia, - d'alumine tels que les produits "TIPAQUE TTO-55 (B)" et "TIPAQUE TTO- (A)" de la société ISHIHARA, et "UVT 14/4" de la société KEMIRA, - d'alumine et de stéarate d'aluminium tels que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 T, MT 100 TX, MT 100 Z, MT-01 de la société TAYCA, les produits "Solaveil CT-10 W" et "Solaveil CT 100" de la société UNIQEMA et le produit " Eusolex T-AVO" de la société MERCK, - de silice, d'alumine et d'acide alginique tel que le produit " MT-100 AQ" de la société TAYCA, - d'alumine et de laurate d'aluminium tel que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 S" de la société TAYCA, - d'oxyde de fer et de stéarate de fer tels que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 F" de la société TAYCA, - d'oxyde de zinc et de stéarate de zinc tels que le produit "BR351" de la société - de silice et d'alumine et traités par une silicone tels que les produits "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 600 SAS", "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 500 SAS" ou "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 SAS"de la société TAYCA, - de silice, d'alumine, de stéarate d'aluminium et traités par une silicone tels que le produit "STT-30-DS" de la société TITAN KOGYO, - de silice et traité par une silicone tel que le produit "UV-TITAN X 195" de la société KEMIRA, - d'alumine et traités par une silicone tels que les produits "TIPAQUE TTO-55 (S)" de la société ISHIHARA, ou "UV TITAN M 262" de la société KEMIRA, de triéthanolamine tels que le produit "STT-65-S" de la société TITAN TAYCA, KOGYO, - d'acide stéarique tels que le produit "TIPAQUE TTO-55 (C)" de la société 15 ISHIHARA, - d'hexamétaphosphate de sodium tels que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 150 W" de la société TAYCA. D'autres pigments d'oxyde de titane traités avec une silicone sont de préférence le TiO2 traité par l'octyl triméthyl silane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est comprise entre 25 et 40 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "T 805" par la société DEGUSSA SILICES, le TiO2 traité par un polydiméthylsiloxane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est de 21 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "70250 Cardre UF TiO2SI3" par la société CARDRE, le TiO2 anatase/rutile traité par un polydiméthylhydrogénosiloxane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est de 25 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "MICRO TITANIUM DIOXYDE USP GRADE HYDROPHOBIC" par la société COLOR TECHNIQUES. Les pigments d'oxyde de titane non enrobés sont par exemple vendus par la société TAYCA sous les dénominations commerciales "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 500 B" ou "MICROTITANIUM DIOXIDE MT600 B", par la société DEGUSSA sous la dénomination "P 25", par la société WACKHER sous la dénomination "Oxyde de titane transparent PW", par la société MIYOSHI KASEI sous la dénomination "UFTR", par la 2888491 22 société TOMEN sous la dénomination "ITS" et par la société TIOXIDE sous la dénomination "TIOVEIL AQ". Les pigments d'oxyde de zinc non enrobés, sont par exemple - ceux commercialisés sous la dénomination "Z-cote" par la société Sunsmart; ceux commercialisés sous la dénomination "Nanox" par la société Elementis; - ceux commercialisés sous la dénomination "Nanogard WCD 2025" par la société Nanophase Technologies; Les pigments d'oxyde de zinc enrobés sont par exemple - ceux commercialisés sous la dénomination "Oxide zinc CS-5" par la société 10 Toshibi (ZnO enrobé par polymethylhydrogenesiloxane) ; ceux commercialisés sous la dénomination "Nanogard Zinc Oxide FN" par la société Nanophase Technologies (en dispersion à 40% dans le Finsolv TN, benzoate d'alcools en C12-C15) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "DAITOPERSION ZN-30" et 15 "DAITOPERSION Zn-50" par la société Daito (dispersions dans cyclopolyméthylsiloxane /polydiméthylsiloxane oxyéthyléné, contenant 30% ou 50% de nano-oxydes de zinc enrobés par la silice et le polyméthylhydrogènesiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "NFD Ultrafine ZnO" par la société Daikin (ZnO enrobé par phosphate de perfluoroalkyle et copolymère à base de 20 perfluoroalkyléthyle en dispersion dans du cyclopentasiloxane) ; ceux commercialisés sous la dénomination "SPD-Zl" par la société ShinEtsu (ZnO enrobé par polymère acrylique greffé silicone, dispersé dans cyclodiméthylsiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Escalol Z100" par la société ISP 25 (ZnO traité alumine et dispersé dans le mélange methoxycinnamate d'ethylhexyle / copolymère PVP-hexadecene / methicone) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Fuji ZnO-SMS-10" par la société Fuji Pigment (ZnO enrobé silice et polymethylsilsesquioxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Nanox Gel TN" par la société 30 Elementis (ZnO dispersé à 55% dans du benzoate d'alcools en C12-C15 avec polycondensat d'acide hydroxystéarique) . 2888491 23 Les pigments d'oxyde de cérium non enrobé sont vendus par exemple sous la dénomination "COLLOIDAL CERIUM OXIDE" par la société RHONE POULENC. Les nanopigments d'oxyde de fer non enrobés sont par exemple vendus par la société ARNAUD sous les dénominations "NANOGARD WCD 2002 (FE 45B)", "NANOGARD IRON FE 45 BL AQ", "NANOGARD FE 45R AQ, "NANOGARD WCD 2006 (FE 45R)", ou par la société MITSUBISHI sous la dénomination "TY-220". Les pigments d'oxyde de fer enrobés sont par exemple vendus par la société ARNAUD sous les dénominations "NANOGARD WCD 2008 (FE 45B FN)", "NANOGARD WCD 2009 (FE 45B 556)", "NANOGARD FE 45 BL 345", "NANOGARD FE 45 BL", ou par la société BASF sous la dénomination "OXYDE DE FER TRANSPARENT". On peut également citer les mélanges d'oxydes métalliques, notamment de dioxyde de titane et de dioxyde de cérium, dont le mélange équipondéral de dioxyde de titane et de dioxyde de cérium enrobés de silice, vendu par la société IKEDA sous la dénomination "SUNVEIL A", ainsi que le mélange de dioxyde de titane et de dioxyde de zinc enrobé d'alumine, de silice et de silicone tel que le produit "M 261" vendu par la société KEMIRA ou enrobé d'alumine, de silice et de glycérine tel que le produit "M 211" vendu par la société KEMIRA. Les agents de filtration des radiations UV, y compris le ou les agents de filtration interférentiels, peuvent être présents dans les compositions selon l'invention dans des proportions allant par exemple de 0,01 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition, par exemple de 0,1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. AUTRES COMPOSES Les compositions selon l'invention peuvent également contenir des agents de bronzage et/ou de brunissage artificiels de la peau (agents autobronzants), et plus particulièrement la dihydroxyacétone (DHA). Ils sont présents de préférence dans des quantité allant 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions aqueuses conformes à la présente invention peuvent comprendre en outre des adjuvants cosmétiques classiques notamment choisis parmi les corps gras, les solvants organiques, les épaississants ioniques ou non ioniques, hydrophiles ou lipophiles, les adoucissants, les humectants, les opacifiants, les stabilisants, les 2888491 24 émollients, les silicones, les agents anti-mousse, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, cationiques, non-ioniques, zwitterioniques ou amphotères, des actifs, les charges, les polymères, les propulseurs, les agents alcalinisants ou acidifiants ou tout autre ingrédient habituellement utilisé dans le domaine cosmétique et/ou dermatologique. Les corps gras peuvent être constitués par une huile ou une cire autre que les cires apolaires telles que définies précédemment ou leurs mélanges. Par huile, on entend un composé liquide à température ambiante. Par cire, on entend un composé solide ou substantiellement solide à température ambiante, et dont le point de fusion est généralement supérieur à 35 C. Comme huiles, on peut citer les huiles minérales (paraffine); végétales (huile d'amande douce, de macadamia, de pépin de cassis, de jojoba) ; synthétiques comme le perhydrosqualène, les alcools, les amides grasses (comme l'isopropyl lauroyl sarcosinate vendu sous la dénomination d < Eldew SL-205 par la société Ajinomoto), les acides ou les esters gras (comme le benzoate d'alcools en C12-C15 vendu sous la dénomination commerciale Finsoly TN ou Witconol TN par la société WITCO, le palmitate d'octyle, le lanolate d'isopropyle, les triglycérides dont ceux des acides caprique/caprylique, le dicaprylyl carbonate vendu sous la dénomination Cetiol CC par la société Cognis), les esters et éthers gras oxyéthylénés ou oxypropylénés; les huiles siliconées (cyclométhicone, polydiméthysiloxanes ou PDMS) ou fluorées, les polyalkylènes. Comme composés cireux, on peut citer la cire de carnauba, la cire d'abeille, l'huile de ricin hydrogénée. Parmi les solvants organiques, on peut citer les alcools et polyols inférieurs. Ces derniers peuvent être choisis parmi les glycols et les éthers de glycol comme l'éthylène glycol, le propylène glycol, le butylène glycol, le dipropylène glycol ou le diéthylène glycol. Comme épaississants hydrophiles, on peut citer les polymères carboxyvinyliques tels que les Carbopols (Carbomers) et les Pemulen (Copolymère acrylate/Cl0-C30-alkylacrylate) ; les polyacrylamides comme par exemple les copolymères réticulés vendus sous les noms Sepigel 305 (nom C.T.F.A. polyacrylamide/C13-14 isoparaffin/Laureth 7) ou Simulgel 600 (nom C.T.F.A. 2888491 25 acrylamide / sodium acryloyldimethyltaurate copolymer / isohexadecane / polysorbate 80) par la société Seppic; les polymères et copolymères d'acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique, éventuellement réticulés et/ou neutralisés, comme le poly(acide 2acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) commercialisé par la société Hoechst sous la dénomination commerciale Hostacerin AMPS (nom CTFA: ammonium polyacryldimethyltauramide) ; les dérivés cellulosiques tels que l'hydroxyéthylcellulose; les polysaccharides et notamment les gommes telles que la gomme de xanthane; et leurs mélanges. Comme épaississants lipophiles, on peut citer les polymères synthétiques tels que le poly C10-30 alkyl acrylate vendu sous la dénomination Doresco IPA 13-1 par la société Landec ou encore les argiles modifiées telles que le l'hectorite et ses dérivés, comme les produits commercialisés sous les noms de Bentone. Parmi les actifs, on peut citer: - les vitamines (A, C, E, K, PP...) et leurs dérivés ou précurseurs, seuls ou en 15 mélanges, - les agents antipollution et/ou agent anti-radicalaire; - les agents dépigmentants et/ou des agents pro-pigmentants; - les agents anti-glycation; - les agents apaisants, - les inhibiteurs de NO-synthase; - les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation; - les agents stimulant la prolifération des fibroblastes; les agents stimulant la prolifération des kératinocytes; - les agents myorelaxants; - les agents tenseurs, - les agents matifiants, - les agents kératolytiques, - les agents desquamants; - les agents hydratants; - les agents anti-inflammatoires; - les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, 2888491 26 - les agents répulsifs contre les insectes - les antagonistes de substances P ou de CRGP. - les agents anti-chute et/ou repousse des cheveux - les agents antirides. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les éventuels composés complémentaires cités ci-dessus et/ou leurs quantités de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement aux compositions conformes à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. FORMES GALENIOUES Les compositions selon l'invention peuvent être préparées selon les techniques bien connues de l'homme de l'art. Elles peuvent se présenter en particulier sous forme d'émulsion, simple ou complexe (H/E, E/H, H/E/H ou E/H/E) telle qu'une crème, un lait ou d'un gel crème; sous la forme d'un gel aqueux; sous la forme d'une lotion. Elles peuvent éventuellement être conditionnées en aérosol et se présenter sous forme de mousse ou de spray. De préférence, les compositions selon l'invention se présentent sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans huile. Les émulsions contiennent généralement au moins un émulsionnant choisi parmi les émulsionnants amphotères, anioniques, cationiques ou non ioniques, utilisés seuls ou en mélange. Les émulsionnants sont choisis de manière appropriée suivant l'émulsion à obtenir (E/H ou H/E). Comme tensioactifs émulsionnants utilisables pour la préparation des émulsions E/H, on peut citer par exemple les alkyl esters ou éthers de sorbitane, de glycérol ou de sucres; les tensioactifs siliconés comme les dimethicone copolyols tels que le mélange de cyclomethicone et de dimethicone copolyol, vendu sous la dénomination DC 5225 C par la société Dow Corning, et les alkyl-dimethicone copolyols tels que le Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination "Dow Corning 5200 Formulation Aid" par la société Dow Corning; le Cetyl dimethicone copolyol tel que le produit vendu sous la dénomination Abil EM 90R par la société Goldschmidt et le mélange de cétyl diméthicone copolyol, d'isostearate de polyglycérole (4 moles) et de laurate d'hexyle vendu sous la dénomination ABIL WE 09 par la société Goldschmidt. On peut y ajouter 2888491 27 aussi un ou plusieurs co-émulsionnants, qui, de manière avantageuse, peuvent être choisis dans le groupe comprenant les esters alkylés de polyol. Comme esters alkylés de polyol, on peut citer notamment les esters de polyéthylèneglycol comme le PEG-30 Dipolyhydroxystearate tel que le produit commercialisé sous le nom Arlacel P135 par la socité ICI; Comme esters de glycérol et/ou de sorbitan, on peut citer par exemple l'isostéarate de polyglycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Isolan GI 34 par la société Goldschmidt; l'isostéarate de sorbitan, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 987 par la société ICI; l'isostéarate de sorbitan et le glycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 986 par la société ICI, et leurs mélanges. Pour les émulsions H/E, on peut citer par exemple comme émulsionnants, les émulsionnants non ioniques tels que les esters d'acides gras et de glycérol oxyalkylénés (plus particulièrement polyoxyéthylénés) ; les esters d'acides gras et de sorbitan oxyalkylénés; les esters d'acides gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) comme le mélange PEGStearate/ Glyceryl Stearate commercialisé par exemple par la société ICI sous la dénomination Arlacel 165; les éthers d'alcools gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les esters de sucres comme le stéarate de sucrose; les éthers d'alcool gras et de sucre, notamment les alkylpolyglucosides (APG) tels que le décylglucoside et le laurylglucoside commercialisés par exemple par la société Henkel sous les dénominations respectives Plantaren 2000 et Plantaren 1200, le cétostéarylglucoside éventuellement en mélange avec l'alcool cétostéarylique, commercialisé par exemple sous la dénomination Montanov 68 par la société Seppic, sous la dénomination Tegocare CG90 par la société Goldschmidt et sous la dénomination Emulgade KE3302 par la société Henkel, ainsi que l'arachidyl glucoside, par exemple sous la forme du mélange d'alcools arachidique et béhénique et d'arachidylglucoside commercialisé sous la dénomination Montanov 202 par la société Seppic. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le mélange de l'alkylpolyglucoside tel que défini ci-dessus avec l'alcool gras correspondant peut être sous forme d'une composition auto- émulsionnante, comme décrit par exemple dans le document WO-A- 92/06778. 2888491 28 Lorsqu'il s'agit d'une émulsion, la phase aqueuse de celle-ci peut comprendre une dispersion vésiculaire non ionique préparée selon des procédés connus (Bangham, Standish and Watkins. J. Mol. Biol. 13, 238 (1965), FR 2 315 991 et FR 2 416 008). Les compositions selon l'invention trouvent application dans un grand nombre de traitements, notamment cosmétiques, de la peau, des lèvres et des cheveux, y compris le cuir chevelu, notamment pour la protection et/ou le soin de la peau, des lèvres et/ou des cheveux, et/ou pour le maquillage de la peau et/ou des lèvres. Un autre objet de la présente invention est constitué par l'utilisation des compositions selon l'invention telles que ci-dessus définies pour la fabrication de produits pour le traitement cosmétique de la peau, des lèvres, des ongles, des cheveux, des cils, sourcils et/ou du cuir chevelu, notamment des produits de soin, des produits de protection solaire et des produits de maquillage. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent par exemple être utilisées comme produit de soin et/ou de protection solaire pour le visage et/ou le corps de consistance liquide à semi-liquide, telles que des lotions, des laits, des crèmes plus ou moins onctueuses, des gels, des gel-crèmes. Elles peuvent éventuellement être conditionnées en aérosol et se présenter sous forme de mousse ou de spray. Les compositions selon l'invention sous forme de lotions fluides vaporisables conformes à l'invention sont appliquées sur la peau ou les cheveux sous forme de fines particules au moyen de dispositifs de pressurisation. Les dispositifs conformes à l'invention sont bien connus de l'homme de l'art et comprennent les pompes non-aérosols ou "atomiseurs", les récipients aérosols comprenant un propulseur ainsi que les pompes aérosols utilisant l'air comprimé comme propulseur. Ces derniers sont décrits dans les brevets US 4,077,441 et US 4,850,517 (faisant partie intégrante du contenu de la description). Les compositions conditionnées en aérosol conformes à l'invention contiennent en général des agents propulseurs conventionnels tels que par exemple les composés hydrofluorés le dichlorodifluorométhane, le difluoroéthane, le diméthyléther, l'isobutane, le n-butane, le propane, le trichlorofluorométhane. Ils sont présents de préférence dans des quantités allant de 15 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition
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La présente invention concerne une composition photoprotectrice comportant au moins un agent de filtration interférentiel filtrant les UVA et/ou les UVB.
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1. Composition photoprotectrice comportant au moins un agent de filtration interférentiel filtrant les UVA et/ou les UVB. 2. Composition selon la 1, dans laquelle l'agent de filtration interférentiel est choisi de telle sorte que la composition présente un facteur de transmission supérieur ou égal à 80 %, de préférence à 85 % ou 90 % dans un intervalle d'au moins 200 nm de large dans la plage 400-800 nm, et un facteur de transmission inférieur ou égal à 80 % pour au moins une longueur d'onde dans la plage 290-400 nm. 3. Composition selon la 1 ou 2, dans laquelle le facteur de transmission de la composition est inférieur ou égal à 10 %, mieux 5 % ou encore mieux à 1 %, pour au moins une longueur d'onde dans la plage 290 nm-400 nm, mieux pour l'ensemble de la plage 290 nm-400 nm. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, dans laquelle le facteur de transmission de la composition est supérieur ou égal à 80 % dans la plage 400 nm 800 nm, mieux supérieur ou égal à 85 %, mieux 90 %, encore mieux 95 %, sur au moins un intervalle d'au moins 200 nm, mieux d'au moins 300 nm, de large dans cette plage, encore mieux sur la totalité de cette plage. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'agent de filtration comporte une structure multicouche interférentielle. 6. Composition selon la 5, dans laquelle le nombre de couches de la structure multicouche interférentielle est supérieur ou égal à 4, mieux à 6. 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, dans laquelle l'agent de filtration comporte une structure diffractante. 8. Composition selon la 7, dans laquelle la structure diffractante comporte au moins un réseau de diffraction. 9. Composition selon la 8, dans laquelle la périodicité du réseau de diffraction est inférieure ou égale à 270 nm, mieux à 140 nm. 10. Composition selon la 8, dans laquelle la structure 30 diffractante comporte au moins deux réseaux de diffraction, notamment deux réseaux perpendiculaires. 2888491 30 11. Composition selon la 10, dans laquelle les réseaux de diffraction présentent des périodicités différentes. 12. Composition selon l'une quelconque des 1 à 10, comportant en outre au moins un filtre solaire organique ou inorganique complémentaire actif dans 5 l'UVA et/ou l'UVB. 13. Composition selon la 12, où les filtres organiques sont choisis parmi les anthranilates; les dérivés cinnamiques; les dérivés de dibenzoylméthane; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre; les dérivés de triazine; les dérivés de la benzophénone; les dérivés de (3,(3diphénylacrylate; les dérivés de benzotriazole; les dérivés de benzalmalonate; les dérivés de benzimidazole; les imidazolines; les dérivés bis-benzoazolyle; les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque (PABA) ; les dérivés de benzoxazole; les dérivés de méthylène bis-(hydroxyphényl benzotriazole) ; les polymères filtres et silicones filtres; les dimères dérivés d'aalkylstyrène, les 4,4-diarylbutadiène et leurs mélanges. 14. Composition selon la 12, où les filtres organiques sont choisis parmi: - Ethylhexyl Salicylate, - Ethylhexyl Methoxycinnamate, Octocrylene, - Butyl Methoxydibenzoylmethane, -Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid, - Benzophenone-3, - Benzophenone-4, -Benzophenone-5, - le 2-(4-diéthylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle, - 4Methylbenzylidene camphor, - Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate, - la 2,4,6-tris-(4'amino benzalmalonate de diisobutyle)-s-triazine 30 Anisotriazine, Ethylhexyl triazone, - Diethylhexyl Butamido Triazone, 2888491 31 Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol, -Drometrizole Trisiloxane, - Polysilicone-15, -1,1-dicarboxy-(2'2'-dimethyl-propyl)-4,4diphenylbutadiene, - 2,4-bis-[5-1 (diméthylpropyl)b enzoxazol-2-yl-(4phenyl)-imino] -6 -(2-ethylhexyl)-imino -1,3,5 -triazine - et leurs mélanges. 15. Composition selon la 12, où les filtres inorganiques sont choisis parmi des pigments ou des nanopigments d'oxydes métalliques, enrobés ou non. 16. Composition selon la 12, où les filtres complémentaires inorganiques sont des nanopigments d'oxyde de titane, amorphe ou cristallisé, sous forme rutile et/ou anatase, de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium 17. Composition selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisée en ce qu'elle contient en outre au moins un agent de bronzage et/ou de brunissage artificiel de la peau. 18. Composition selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisée en ce qu'elle contient en outre au moins un adjuvant cosmétique choisi parmi les solvants organiques, les épaississants ioniques ou non ioniques, les adoucissants, les humectants, les opacifiants, les stabilisants, les émollients, les silicones, les agents répulsifs contre les insectes, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs, les charges, les pigments, les polymères, les propulseurs, les agents alcalinisants ou acidifiants ou tout autre ingrédient habituellement utilisé dans le domaine cosmétique et/ou dermatologique. 19. Composition selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de lotion ou sérum, de gel aqueux, d'émulsion huile- dans-eau ou eau-dans-huile; d'émulsions multiples, de microémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique ou des dispersion cire/phase aqueuse. 20. Composition selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme d'émulsion huile-danseau ou eau-dans huile comportant au plus 1 % en poids par rapport au poids total de la composition en tensioactif émulsionnant. 21. Composition photoprotectrice comportant au moins un agent de filtration des UVA et/ou UVB comportant au moins un réseau de diffraction. 2888491 32 22. Composition selon la 21, dans laquelle le facteur de transmission de la composition est inférieur ou égal à 10 %, mieux 5 % ou encore mieux à 1 %, pour au moins une longueur d'onde dans la plage 290 nm-400 nm, mieux pour l'ensemble de la plage 290 nm-400 nm. 23. Composition selon la 21 ou 22, dans laquelle le facteur de transmission de la composition est supérieur ou égal à 80 %, mieux 85 % ou 90 % dans la plage 400 nm 800 nm, mieux supérieur ou égal à 95 %, sur au moins un intervalle d'au moins 200 nm, mieux d'au moins 300 nm, de large dans cette plage, encore mieux sur la totalité de cette plage. 24. Agent de filtration interférentiel comportant une structure interférentielle, notamment multicouche ou diffractante, agencée de telle sorte que l'agent de filtration présente: - un facteur de transmission inférieur ou égal à 80 % pour au moins une longueur d'onde dans la plage 290-400 nm, et - un facteur de transmission supérieur ou égal à 80 %, mieux 85 % ou 90 % sur au moins un intervalle d'au moins 200 nm, mieux d'au moins 300 nm de large dans la plage 400-800 nm, encore mieux sur la totalité de cette plage. 25. Agent selon la 24, la structure interférentielle étant une structure multicouche interférentielle. 26. Agent selon la 24, la structure interférentielle comportant au moins un réseau de diffraction. 27. Composition selon la 26, dans laquelle la périodicité du réseau de diffraction est inférieure ou égale à 270 nm, mieux à 140 nm. 28. Composition selon la 26, dans laquelle la structure 25 diffractante comporte au moins deux réseaux de diffraction, notamment deux réseaux perpendiculaires. 29. Utilisation d'au moins un agent de filtration interférentiel, notamment multicouche ou diffractant, filtrant les UVA et/ou UVB dans une composition cosmétique ou dermatologique, pour augmenter l'indice de protection solaire.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 17
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A61K 8/18,A61Q 17/04
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FR2899881
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A1
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UNITE MOBILE DE STOCKAGE ET DE DISTRIBUTION DE MATERIAUX MINERAUX
| 20,071,019 |
La présente invention concerne une , tels que des terres ou des matériaux de récupération, du type comprenant une trémie comportant des parois sensiblement convergentes vers une ouverture pour la distribution desdits matériaux minéraux. Des unités mobiles de ce type sont par exemple utilisées pour la récupération et le stockage des matériaux minéraux provenant par exemple d'une tranchée. De manière classique, la tranchée est réalisée par une io pelleteuse qui creuse et dépose l'ensemble des matériaux extraits dans la trémie. Une fois les travaux effectués dans la tranchée, comme par exemple la pause de câbles, de tuyaux ou de canalisations pour la distribution, par exemple, d'eau ou de gaz, les matériaux stockés dans la trémie sont, après avoir subi éventuellement un traitement, réutilisés pour combler la tranchée. 15 Afin d'optimiser l'organisation du travail et afin de limiter la circulation d'engins pour le transport des matériaux, la trémie sert au stockage des matériaux et elle peut aussi être utilisée pour la distribution des matériaux directement dans une unité de traitement de ces matériaux. Le volume de la trémie doit présenter un volume suffisamment grand et les parois de cette trémie 20 doivent avoir une inclinaison suffisamment importante pour permettre un bon écoulement des matériaux vers sa base. Ainsi, pour augmenter le volume de la trémie, il est nécessaire d'augmenter sa hauteur, sa largeur et sa longueur, ce qui pose des problèmes, notamment lorsque l'unité doit être utilisée en agglomération ou sur des voiries de faible largeur, où un encombrement minimal 25 est toujours préféré. L'invention a donc pour but de limiter ces inconvénients en proposant une unité de stockage et de distribution de matériaux minéraux qui présente un volume important, tout en ayant une hauteur, une largeur et une longueur comparables aux unités de stockage utilisées jusqu'à présent. 30 A cet effet, l'invention a pour objet une unité mobile de stockage et de distribution de matériaux minéraux, tels que des terres ou des matériaux de récupération, du type comprenant une trémie comportant des parois sensiblement convergentes vers une ouverture pour la distribution desdits matériaux, caractérisée en ce que la trémie bascule autour d'un axe horizontal et comporte des moyens de commande de son basculement autour dudit axe horizontal. Suivant des modes particuliers de réalisation, l'unité peut comporter l'une 5 ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - lesdites parois comprennent deux parois planes longitudinales, opposées, et deux parois planes transversales, opposées, les deux parois longitudinales ayant une inclinaison sensiblement identiques et les deux parois transversales ayant une inclinaison sensiblement différente ; io -lesdites parois transversales forment entre elles un angle supérieur à 80 , de préférence, compris entre 100 et 160 ; - l'axe horizontal est situé au niveau de ladite ouverture ; - lesdits moyens de commande du basculement comprennent au moins un vérin, par exemple hydraulique ou pneumatique, monté entre la trémie et un 15 châssis supportant la trémie ; - l'unité comprend des moyens de déplacement de celle-ci ; - l'unité comprend des moyens d'évacuation à débit variable vers l'extérieur desdits matériaux minéraux arrivant par ladite ouverture de la trémie, et 20 -l'unité est autonome et commandée à distance. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : 25 - la Figure 1 est une vue schématique en élévation latérale de l'unité de stockage et de distribution, selon l'invention, et - la Figure 2 est une vue schématique de dessus de l'unité représentée à la Figure 1. Une unité mobile 10 de stockage et de distribution de matériaux minéraux, 30 tels que des terres ou des matériaux de récupération, illustrée aux Figures 1 et 2, comprend essentiellement une trémie 12 en forme de pyramide tronquée destinée à recevoir les matériaux minéraux, un châssis 14 équipé de moyens 40 de déplacement, comme par exemple des chenilles ou un train roulant, et sur lesquels sont montés la trémie 12, un groupe d'alimentation et de commande 16, des moyens d'évacuation des matériaux formés par exemple par un transporteur 18 à vitesse variable. La trémie 12 est formée de quatre parois adjacentes, respectivement 20, 22, 24 et 26, en forme de trapèze, deux parois 20 et 22 étant planes et transversales, et deux parois 24 et 26 étant planes et longitudinales. Ces parois s'étendent depuis une base rectangulaire supérieure 28 pour converger vers une base rectangulaire inférieure 30. Les parois longitudinales 24 et 26 ont une inclinaison par rapport à un plan horizontal sensiblement identique. Cette inclinaison est avantageusement comprise entre 45 et 65 , de préférence to entre 50 et 60 , et de préférence égale à environ 55 . Cette inclinaison permet le glissement des matériaux vers la base rectangulaire inférieure 28. Les parois transversales 20 et 22 ont une inclinaison par rapport à un plan horizontal sensiblement différente l'une de l'autre. Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures, la paroi 20 voisine du groupe de commande 16 a une 15 inclinaison avantageusement comprise entre 45 et 65 , de préférence entre 50 et 60 et, de préférence, égale à environ 55 . La paroi 22 opposée a une inclinaison avantageusement comprise entre 25 et 55 , de préférence entre 40 et 50 , et de préférence égale à environ 45 . Le châssis 14 porte deux poutres longitudinales 38 munies chacune d'une 20 chape 32 dans laquelle est monté libre en rotation un arbre 33 fixé sur la face externe de la paroi longitudinale 24 ou 26 adjacente. Ces arbres 33 forment un axe horizontal 35 (Figure 2) de basculement de la trémie 12. De préférence, et comme montré sur la Figure 1, l'axe horizontal 35 est situé au niveau de l'ouverture 30. 25 La trémie 12 est munie, au niveau de la base rectangulaire inférieure 30, d'une ouverture 31 d'écoulement du matériau, cette ouverture 31 pouvant être équipée d'un système de fermeture de type connu pour empêcher l'écoulement des matériaux, par exemple pendant le chargement de la trémie 12. Comme montré à la figure 1, la trémie 12 comprend également, à sa partie 30 supérieure, un cadre rectangulaire 34 de rigidification entourant les parois 20, 22, 24 et 26 au niveau de la base rectangulaire supérieure 28. L'unité 10 de stockage et de distribution des matériaux minéraux comporte des moyens de commande de son basculement autour de l'axe horizontal 35. Ces moyens de basculement sont constitués par au moins un vérin 36 et, de préférence, par deux vérins qui sont montés, à chacune de leurs extrémités, rotatifs, respectivement sur le châssis 14 et sur le cadre 34. Ces vérins sont positionnés de façon symétrique par rapport à un plan médian vertical de la trémie 12. Les vérins :36 sont avantageusement formés par des vérins hydrauliques ou pneumatiques et ils sont commandés par le groupe 16. Le châssis 14 porte également, au-dessous de l'ouverture 31 de la trémie 12, un entonnoir 44 de canalisation des matériaux minéraux et qui entourent la base rectangulaire inférieure 30 de la trémie 12. Cet entonnoir 44 permet de canaliser les matériaux minéraux vers le transporteur 18 et il a, à cet effet, une forme déterminée pour entourer la base rectangulaire inférieure 30 dans toutes les positions de la trémie 12. A titre d'exemple, cet entonnoir 44 présente la forme d'un tronc de pyramide. Le transporteur 18 est monté, à l'une de ses extrémités 46, à l'intérieur des moyens 40 de déplacement de l'unité 10 et ce transporteur est constitué, par exemple, par un tapis roulant à vitesse variable, de type connu, ou par tout autre dispositif adapté au transport de matériaux minéraux. Les matériaux minéraux déversés dans la trémie 12 s'écoulent par l'ouverture 31 dans l'entonnoir 44, puis ils tombent sur le transporteur 18 qui les achemine vers l'extérieur. Ces matériaux sont, par exemple, déversés à l'autre extrémité du transporteur 18 dans un engin de transport ou dans une unité de traitement des matériaux. Le groupe de comrnande 16 peut être équipé de moyens permettant de commander à distance l'unité mobile 10. La forme de la trémie 12 de l'unité mobile selon l'invention permet, avec une capacité identique aux trémies utilisées jusqu'à présent, de réduire son encombrement. Par ailleurs, du fait de la faible inclinaison de la paroi transversale 22, la capacité de la trémie peut être accrue, sans augmenter sa hauteur, sa largeur ou sa longueur. De plus, le bon écoulement des matériaux minéraux vers l'ouverture située à la base de la trémie est obtenu par le basculement de la trémie autour de l'axe horizontal. Selon une variante, cet axe horizontal peut être disposé à un autre emplacement sur les parois de la trémie. Avantageusement, les angles entre les parois 20, 22, 24 et 26 de la trémie 12 sont cassés, soit par un arrondi de liaison, soit par un plat de réduction 5 d'angle
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L'invention concerne une unité (10) mobile de stockage et de distribution de matériaux minéraux, tels que des terres ou des matériaux de récupération, du type comprenant une trémie (12) comportant des parois sensiblement convergentes vers une ouverture (31) de distribution desdits matériaux. La trémie (12) bascule autour d'un axe horizontal et comporte des moyens (36) de commande de ce basculernent autour dudit axe horizontal.
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1. Unité (10) mobile de stockage et de distribution de matériaux minéraux, tels que des terres ou des matériaux de récupération, du type comprenant une trémie (12) comportant des parois (20, 22, 24, 26) sensiblement convergentes vers une ouverture (31) de distribution desdits matériaux, caractérisée en ce que la trémie (12) bascule autour d'un axe horizontal (35) et comporte des moyens (36) de commande de son basculement autour dudit axe horizontal (35). 2. Unité selon la 1, caractérisée en ce que lesdites ~o parois comprennent deux parois planes (24, 26) longitudinales, opposées, et deux parois planes (20, 22) transversales, opposées, les deux parois (24, 26) longitudinales ayant une inclinaison sensiblement identique et les deux parois (20, 22) transversales ayant une inclinaison sensiblement différente. 3. Unité selon la 2, caractérisée en ce que lesdites 15 parois (20, 22) transversales forment entre elles un angle supérieur à 80 et, de préférence, compris entre 100 et 160 . 4. Unité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'axe horizontal (35) est situé au niveau de ladite ouverture (31). 20 5. Unité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que lesdits moyens de commande du basculement comprennent au moins un vérin (36), par exemple hydraulique ou pneumatique, monté entre la trémie (12) et un châssis (14) supportant la trémie (12). 6. Unité selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (40) de déplacement. 7. Unité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (18) d'évacuation à débit variable vers l'extérieur desdits matériaux arrivant par ladite ouverture (31) de la trémie (12). 30 8. Unité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est autonome et commandée à distance.
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B,E
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B65,E02
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B65D,E02F
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B65D 88,E02F 7
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B65D 88/56,E02F 7/00
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FR2890729
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A1
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ECHANGEUR DE CHALEUR A GEOMETRIE ADAPTEE POUR UNE INTEGRATION PLUS AISEE
| 20,070,316 |
RFR0223 L'invention a trait à un échangeur de chaleur, en particulier pour un véhicule automobile. On sait qu'un échangeur de chaleur comprend généralement des premiers moyens collecteurs présentant une entrée de premier fluide connectée a un circuit de circulation de premier fluide et des seconds moyens collecteurs présentant une sortie de premier fluide connectée audit circuit. Ces moyens collecteurs sont reliés entre eux par un agencement de circulation de premier fluide au niveau duquel a lieu un échange de chaleur avec un second fluide traversant extérieurement ledit agencement. Le choix des premier et second fluides employés dépend de 20 l'application et des performances désirées. Un radiateur de véhicule automobile constitue par exemple une application particulière d'un tel échangeur. Pour cette application particulière, un liquide de refroidissement moteur (premier fluide) est amené au radiateur par ledit circuit et échange de la chaleur (dissipation) avec de l'air extérieur (second fluide) au niveau de l'agencement de circulation de fluide (comprenant notamment des tubes) disposé entre les moyens collecteurs. On comprend que les dimensions de la surface d'échange de chaleur offerte par l'agencement de circulation influencent les performances de l'échangeur. Autrement dit, plus cette surface est importante, plus grande est la quantité de chaleur qui peut être échangée dans l'échangeur. Cependant, l'espace dans lequel l'échangeur doit être monté (la partie avant d'un véhicule automobile dans le cas d'un radiateur) est en général limité et présente une forme qui n'est pas nécessairement adaptée à la forme de l'échangeur (laquelle est classiquement généralement parallélépipédique). Il existe ainsi des contraintes importantes quant à l'intégration des échangeurs qui compromettent, ou du moins ont tendance à limiter, les performances des échangeurs. On note de surcroît que les performances d'échange de chaleur demandées aux échangeurs sont de plus en plus importantes et requièrent de ce fait des agencements de circulation de fluide de plus en plus volumineux. Les espaces dédiés à l'intégration des échangeurs vont en général rester les mêmes. Une solution connue pour allier performance d'échange de chaleur et intégration dans un espace limité consiste à diviser un échangeur en deux ou trois éléments disposés à des endroits différents du lieu d'intégration et reliés entre eux par d'autres moyens de circulation de premier et de second fluides. Cette solution implique des coûts de fabrication et d'installation très élevés. Elle multiplie les dispositifs de fixation nécessaires au maintien desdits éléments ainsi que les moyens de circulation reliant ces différents éléments entre eux. Dans le cas d'un radiateur de véhicule automobile par exemple, des conduits de canalisation d'air et des tubulures pour le liquide de refroidissement doivent être prévus qui n'existent pas dans les échangeurs classiques. Cela implique non seulement des coûts de fabrication plus élevés mais encore cela pose des problèmes de maintenance (difficulté d'accès aux différents éléments, nombre de pièces différentes plus élevé) et augmente statistique- ment le risque de panne (par exemple l'augmentation du nombre de tubulures augmente le risque qu'une d'entre elles se perce). On comprend que la solution ci-dessus n'a que partiellement donné satisfaction. L'invention propose de pallier les inconvénients précités. Elle propose un échangeur de chaleur comprenant des premiers moyens collecteurs de fluide et des seconds moyens collecteurs de fluide reliés entre eux par un agencement de circulation de fluide, dans lequel l'agencement de circulation de fluide comprend des premiers moyens collecteurs de fluide supplémentaires reliés aux premiers moyens collecteurs par des premiers moyens de circulation de fluide et aux seconds moyens collecteurs par des seconds moyens de circulation de fluide. Ainsi, l'allure générale de l'échangeur n'est plus nécessairement parallélépipédique. Cette allure peut être adap- tée (par le choix de la forme et de la disposition des premiers moyens collecteurs notamment) pour s'intégrer au mieux à la forme de l'espace disponible pour l'intégration de l'échangeur. Par rapport à la solution de l'art antérieur, l'échangeur selon l'invention ne nécessite pas d'éléments supplémentaires de forme complexe. En outre, les éléments éventuellement ajoutés par rapport à un échangeur de chaleur classique ne sont que des éléments essentiels participant directement et de manière importante à l'échange de chaleur. Des caractéristiques optionnelles de l'invention, complémentaires ou alternatives, sont énoncées ci-après: - L'agencement de circulation de fluide comprend en outre des seconds moyens collecteurs supplémentaires reliés aux premiers moyens collecteurs par des troisièmes moyens de circulation de fluide et aux seconds moyens collecteurs par des quatrièmes moyens de circulation de fluide. - Les uns des premiers moyens de circulation et des seconds moyens de circulation comprennent une tubulure de communication de fluide tandis que les autres comprennent un faisceau de tubes. - Les premiers moyens de circulation comprennent un premier faisceau de tubes et en ce que les seconds moyens de circulation comprennent un second faisceau de tubes. - L'agencement de circulation de fluide comprend en outre un faisceau de tubes principal reliant les premiers moyens collecteurs et les seconds moyens collecteurs entre eux. - L'un au moins du premier faisceau de tubes et du second 10 faisceau de tubes est disposé sensiblement aligné avec le faisceau de tubes principal. - Les premiers moyens collecteurs et les seconds moyens collecteurs présentent des dimensions différentes en lar-15 Beur et/ou en longueur. - Les premiers moyens collecteurs supplémentaires sont disposés sensiblement en regard à la fois des premiers moyens collecteurs et des seconds moyens collecteurs. - Les premiers moyens collecteurs supplémentaires présentent des dimensions en largeur et/ou en longueur adaptées de manière à couvrir les premiers moyens collecteurs et les seconds moyens collecteurs, sensiblement totalement. - Les premiers moyens collecteurs et les seconds moyens collecteurs sont disposés au moins partiellement en regard les uns des autres et en ce que les dimensions des premiers moyens collecteurs supplémentaires sont adaptées de manière à recouvrir des parties des premiers moyens collecteurs et des seconds moyens collecteurs découvertes. - Certains au moins des moyens collecteurs parmi les premiers moyens collecteurs, les seconds moyens collecteurs et les premiers moyens collecteurs supplémentaires comprennent une boîte collectrice généralement parallélépipédique. - Certains au moins des moyens collecteurs parmi les premiers moyens collecteurs, les seconds moyens collecteurs et les premiers moyens collecteurs supplémentaires comprennent un collecteur formé par une juxtaposition d'embouts de tubes. - Certains au moins des embouts de tubes présentent deux ouvertures d'emmanchement aptes à revoir chacune une extrémité de tube. - L'échangeur présente une configuration de radiateur de 10 véhicule automobile. - Les premiers moyens collecteurs supplémentaires dépassent en longueur des premiers moyens collecteurs en sorte qu'un espace libre est ménagé entre les premiers moyens collec- teurs, les premiers moyens collecteurs supplémentaires et les premiers moyens de circulation de fluide. - La longueur des premiers moyens collecteurs et la longueur des premiers moyens collecteurs supplémentaires est adaptée pour que ledit espace libre soit susceptible de loger au moins partiellement une optique d'un avant de véhicule automobile. - L'échangeur présente une allure générale de T. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 illustre un premier mode de réalisation d'un échangeur de chaleur selon l'invention, vu de face, - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 montrant un second mode de réalisation de l'invention, - la figure 3 est une vue analogue à la figure 1 montrant un troisième mode de réalisation de l'invention, - la figure 4 est une vue analogue à la figure 1 montrant un quatrième mode de réalisation de l'invention, - la figure 5 est une vue en perspective d'un embout de 5 tube pour l'échangeur de la figure 4, et la figure 6 est une vue en perspective d'un autre embout de tube pour l'échangeur de la figure 4. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition le cas échéant. La figure 1 montre un premier mode de réalisation d'un échangeur de chaleur selon l'invention. L'échangeur 1 comprend une première boîte collectrice 3 munie d'une tubulure d'entrée de fluide 5, laquelle est apte à être reliée à un circuit de circulation de fluide. L'échangeur 1 comprend également une seconde boîte collectrice 7 disposée en regard de la boîte collectrice 3 et munie d'une tubulure de sortie de fluide 9, laquelle est apte à être reliée au reste dudit circuit de circulation de fluide. Un faisceau principal 11 de tubes 13 relie la boîte collectrice 3 et la boîte collectrice 7 entre elles, et permet une circulation de fluide entre ces dernières. Dans cet exemple de réalisation, les boîtes collectrices 3 et 7 sont disposées sensiblement perpendiculairement aux tubes 13. Une fois l'échangeur 1 installé (par exemple dans un véhicule automobile), les boîtes collectrices 3 et 7 pourront être disposées horizontalement tandis que les tubes seront alors disposés verticalement, sans que cela soit absolument nécessaire au fonctionnement de l'échangeur 1. La boîte collectrice 7 présente une longueur sensiblement plus grande que celle de la boîte collectrice 3 et dépasse de part et d'autre de cette dernière. Ici, comme dans la suite de la présente description, le terme "longueur" désigne la direction de la plus grande dimension d'un élément considéré, indépendamment de la 5 disposition de ce dernier une fois l'échangeur 1 installé, par exemple dans un véhicule automobile. Une première boîte collectrice supplémentaire 15 est inter-posée entre les boîtes collectrices 3 et 7 et couvre sensi- blement totalement une partie de la boîte collectrice 7 dépassant d'un côté de la boîte collectrice 3. La boîte collectrice 15 couvre également une partie de la boîte collectrice 3. Un premier faisceau supplémentaire 17 de tubes 19 relie la boîte collectrice 3 et la boîte collectrice 15 entre elles et permet une circulation de fluide entre ces dernières. Un second faisceau supplémentaire 21 de tubes 23 relie la boîte collectrice 15 et la boîte collectrice 13 entre elles et permet une circulation de fluide entre ces dernières. De même, une seconde boîte collectrice supplémentaire 25 est interposée entre les boîtes collectrices 3 et 7 et couvre une partie de la boîte collectrice 7 dépassant de l'autre côté de la boîte collectrice 3. La boîte collectrice 25 couvre également une partie de la boîte collectrice 3. Un troisième faisceau supplémentaire 27 de tubes 29 relie les boîtes collectrices 3 et 25 et permet une circulation de fluide entre ces dernières. Un quatrième faisceau supplémentaire 31 de tubes 33 relie les boîtes collectrices 25 et 7 et permet une circulation de fluide entre ces dernières. Dans leur ensemble, les faisceaux 11, 17, 27 21 et 31 assurent conjointement avec les boîtes collectrices 15 et 25 une circulation de fluide entre les boîtes collectrices 3 et 7. À chaque fois, entre deux tubes 13 est disposé un intercalaire d'échange de chaleur 35 en contact avec ces deux tubes et offrant une surface d'échange de chaleur supplémentaire pour un fluide (par exemple de l'air) traversant l'échangeur 1 extérieurement. De même, des intercalaires analogues sont disposés à chaque fois entre deux tubes 19, 23, 29 et 33. Ici, les intercalaires 35 sont réalisés sous la forme de bandes de feuillard métallique pliées de manière à présenter une succession d'ondulations, lesquelles ondulations sont en contact avec les tubes. Dans d'autres modes de réalisation (non illustrés), les intercalaires peuvent être remplacés par des ailettes d'échange de chaleur sous la forme de bandes de feuillard métallique généralement planes et disposées en travers des faisceaux de tubes. Dans ce cas, il peut être prévu une série d'ailettes pour chaque faisceau ou, en variante, une même série commune aux faisceaux 11 (pour une partie), 17 et 27 et une autre série commune aux faisceaux 11 (pour l'autre partie), 21 et 31. Une première joue de fixation 37 est disposée à l'extrémité extérieure du faisceau 17 et relie fixement les boîtes collectrices 3 et 15. Le qualificatif "extérieur" désigne ici, comme dans la suite de la présente description, l'extrémité du faisceau la plus proche d'une extrémité de l'échangeur 1. Une seconde joue de fixation 39 est disposée à l'extrémité extérieure du faisceau 21 et relie fixement les boîtes collectrices 15 et 7. De la même manière, une troisième joue de fixation 41 disposée à l'extrémité extérieure du faisceau 29, et une quatrième joue de fixation 43 disposée à l'extrémité extérieure du faisceau 31 relient respective-ment les boîtes collectrices 3 et 25 et les boîtes collectrices 25 et 7. Les boîtes collectrices 3, 7, 15 et 25 sont ici réalisées de forme parallélépipédique. Dans d'autres modes de réali- sation, elles pourraient présenter une légère courbure longitudinale. Les tubes 19, 23, 29 et 33 peuvent être de section ronde, ovale, oblongue ou de tout autre type. Les tubes 19, 23, 29 et 31 peuvent être de même type, ou encore de types différents. On comprendra que les faisceaux 17, 21, 27 et 31 peuvent comporter une ou plusieurs rangées de tubes 19, 23, 29 et 33, respectivement. Dans le cas de plusieurs rangées de tubes, les tubes peuvent être disposés alignés ou en quinconce. Dans ce mode de réalisation, les faisceaux 17 et 27 sont disposés alignés avec le faisceau 11. De même, les fais- ceaux 21 et 31 sont disposés alignés avec le faisceau 11. En outre, le pas (c'est-à-dire la distance séparant deux tubes consécutifs d'un faisceau) des faisceaux 11, 17, 21, 29 et 31 est sensiblement identique. Dans d'autres modes de réalisation, le pas pourra varier d'un faisceau à l'autre. Dans d'autres modes de réalisation encore, les faisceaux 21 et 31 (et/ou 17 et/ou 27) peuvent être légèrement décalés l'un par rapport à l'autre et/ou par rapport au faisceau 11. Comme le montre la figure 1 notamment, un espace libre 45 est délimité par la boîte collectrice 15 et l'extrémité extérieure du faisceau 17. De même, un espace libre 47 est délimité par la boîte collectrice 25 et l'extrémité extérieure du faisceau 27. Lesdits espaces libres 45 et 47 sont ici de section sensiblement carrée, en sorte que l'échangeur 1 présente une allure générale de "T" (ledit "T" étant inversé sur la figure 1). Dans un mode de réalisation particulier, l'échangeur 1 est réalisé en tant que radiateur de véhicule automobile (c'est-à-dire qu'il a pour fonction de refroidir un liquide de refroidissement du moteur en circulation dans les tubes par l'air le traversant extérieurement. L'échangeur 1 peut alors être monté à l'avant du véhicule. Par exemple, la longueur de l'échangeur 1 est disposée transversalement à la longueur du véhicule et la hauteur de l'échangeur 1, définie suivant la longueur des tubes, peut être disposée suivant la hauteur dudit véhicule (autrement dit, les boîtes collectrices sont disposées sensiblement horizontalement tandis que les tubes sont sensiblement verticaux). Alors, les espaces libres 45 et 47 peuvent loger au moins en partie les optiques de la face avant du véhicule (phare). Autrement dit, les parties de l'échangeur 1 cor- respondant aux faisceaux 21 et 31 peuvent venir se loger sous les optiques. Les espaces libres 45 et 47 peuvent également servir à loger, en remplacement ou en complément, tout autre élément disposé en partie avant du véhicule, par exemple les longerons. On comprend que la quantité de chaleur qu'un échangeur est capable d'échanger est fonction de la surface de ce der- nier. En s'affranchissant de la structure parallélépipédique des échangeurs classiques, l'échangeur 1 offre une surface d'échange plus facilement logeable dans la partie avant du véhicule. Ceci permet également de réduire l'épaisseur et/ou la hauteur de l'échangeur. Les échangeurs classiques étant de forme parallélépipédique, la surface de ces derniers est limitée en hauteur et en longueur par l'espace disponible à l'avant. La forme rectangulaire de cette surface ne permet pas de remplir au mieux cet espace disponible. Il en découle une plus grande dimension en largeur pour obtenir les performances d'échange de chaleur désirées. On remarquera que la réduction de la largeur de l'échangeur 1, laquelle correspond à sa dimension selon la longueur du véhicule, revêt une importance particulière pour ce qui est notamment des normes régissant le compartiment du véhicule en cas de chocs avec des piétons. La figure 2 illustre un autre mode de réalisation d'un échangeur de chaleur selon l'invention. Ici, l'échangeur 1 comprend une unique boîte collectrice supplémentaire 49 interposée entre les boîtes collectrices 3 et 7. La ion- gueur de la boîte collectrice 49 est sensiblement égale à celle de la boîte collectrice 7 en sorte que la boîte collectrice 49 couvre quasi totalement la boîte collectrice 7 et dépasse de part et d'autre de la boîte collectrice 3 (laquelle est plus courte que la boîte collectrice 7). Un premier faisceau 51 de tubes 53 relie les boîtes collectrices 3 et 49 entre elles et permet une circulation de fluide entre ces dernières. Le faisceau 51 est disposé suivant la quasi totalité de la longueur de la boîte col- lectrice 3. Un second faisceau 55 de tubes 57 relie les boîtes collectrices 49 et 7 entre elles et permet une circulation de fluide entre ces dernières. Le faisceau 55 est réparti suivant la quasi totalité de la longueur des boîtes collectrices 49 et 7. La boîte collectrice 49 est réalisée de forme parallélépipédique. La hauteur de la boîte collectrice 49 est sensiblement moindre que celle des boîtes collectrices 3 et 7 pour limiter les pertes de charge entre les faisceaux 51 et 55. La figure 3 illustre un autre mode de réalisation encore de l'invention. L'échangeur 1 de la figure 3 comprend une première boîte collectrice supplémentaire 59 couvrant une partie de la boîte collectrice 7 dépassant de la boîte collectrice 3 et s'arrête à l'aplomb de cette dernière. Une première tubulure de jonction 61 relie les boîtes collec-trices 3 et 59 et assure une circulation de fluide entre ces dernières. De la même manière, une seconde boîte col- lectrice supplémentaire 63 couvre l'autre partie de la boîte collectrice 7 dépassant de la boîte collectrice 3 et est reliée à cette dernière par l'intermédiaire d'une seconde tubulure de jonction 65. Ici, les boîtes collectri- ces 59 et 63 sont réalisées parallélépipédiques. Dans d'autres modes de réalisation, elles pourraient présenter une légère courbure longitudinale. Les boîtes collectrices 59 et 63 sont identiques et disposées symétriquement l'une par rapport à l'autre. Dans d'autres formes de réalisation, elles pourraient présenter des formes différentes, par exemple pour permettre à l'échangeur 1 de s'adapter à une autre configuration de l'avant d'un véhicule automobile. Les tubulures 61 et 65 sont ici identiques (elles pour-raient être différentes l'une de l'autre) et présentent une section rectangulaire (d'autres formes de section peuvent être employées). Un premier faisceau supplémentaire 67 de tubes 69 relie les boîtes collectrices 59 et 7 en permettant une circulation de fluide entre ces dernières, tandis qu'un second faisceau supplémentaire 71 de tubes 73 relie les boîtes collectrices 63 et 7 en permettant également une circulation de fluide entre ces dernières. Comme dans le mode de réalisation de la figure 1, le faisceau principal 11 de tubes 13 relie les boîtes collectrices 3 et 7. La figure 4 illustre un autre mode de l'invention. Dans ce 25 mode de réalisation, l'échangeur 1 présente une configuration analogue à l'échangeur 1 de la figure 1. Sur la figure 4, un premier collecteur 75 est réalisé par l'empilement d'embouts de tubes 77 disposés à l'extrémité des tubes 13 du faisceau principal 11 et des tubes 19 et 29 des premiers faisceaux supplémentaires 19 et troisièmes faisceaux supplémentaires 27, respectivement. Les embouts 77 sont de type connus et ne seront pas décrit en détail ici. Un second collecteur 79 est réalisé par l'empilement d'embouts de tubes 77 disposés à l'extrémité des tubes 13 du faisceau principal 11 et des tubes 23 et 33 des faisceaux 21 et 31. Un premier collecteur supplémentaire 81 est formé par l'empilement successif d'embouts de tubes 77 disposés à l'autre extrémité des tubes 23 du faisceau 21 et d'embouts de tubes 83 disposés également à l'autre extrémité des tubes 23 du faisceau 21. Les embouts 83 sont aptes à recevoir l'autre extrémité des tubes 19 du faisceau 17, en sorte que les embouts 83 assu- rent une jonction de fluide entre le faisceau 17 et le collecteur 79. De la même manière, un second collecteur supplémentaire 85 est réalisé par l'empilement successif d'embouts de tubes 77 et 93 disposés à l'extrémité des tubes 33 du faisceau 31. Les tubes 29 du faisceau 27 débou- chent également dans les embouts 83 du second collecteur 85. 15 La figure 5 détaille un embout de tube 83, parfois appelé "agrafe", apte à recevoir à la fois l'extrémité d'un tube 19 et l'extrémité d'un tube 23. L'embout 83 présente un premier logement 87 conformé de manière à recevoir l'extré- mité d'un tube 19 et qui débouche transversalement dans un orifice 89 traversant l'embout 83. L'orifice 89 est bordé de chaque côté de l'embout 83 par un collet annulaire 91. L'embout 83 comprend en outre un second logement 93 conformé de manière à recevoir l'extrémité d'un tube 23 et qui débouche dans l'orifice 89. Chaque collet annulaire 91 s'évase de manière à présenter une surface d'appui annulaire 95 généralement plane et apte à venir en appui sur la surface 95 d'un embout 83 adjacent pour former les collecteurs 81 et/ou 85. Ici, les logements 87 et 93 sont conformés de manière à recevoir des tubes de type plat (c'est-à-dire présentant deux grandes faces généralement planes parallèles entre elles et reliées par des portions demi-circulaires). D'au- tres configurations des logements 87 et 93 sont envisagea- bles. En particulier, l'embout 83 de la figure 5 présente des logements 87 et 93 de forme similaire, mais on comprend que ces derniers peuvent être de formes différentes lorsque les tubes 19 du faisceau 17 présentent une forme différente de celle des tubes 23 du faisceau 21. Ici, l'embout 83 est réalisé sous la forme d'une bande métallique découpée, emboutie et repliée sur elle-même de manière à former l'embout 83. L'embout 83 présente avantageusement deux plis 84 reliant les faces de l'embout 83 formés par le repli de la bande métallique précitée. Les plis 84 participent au maintien de l'embout après le repli. On comprend qu'un unique pli 94, par exemple plus large, pourrait être prévu. D'autres modes de fabrication sont envisageables, comme le moulage puis usinage des embouts. L'embout de tube 97 représenté sur la figure 6 en tant que variante de l'embout 83 de la figure 5 est apte à assurer la fermeture de l'extrémité des collecteurs 81 et 85. L'embout 97 présente un seul collet 91 muni d'une surface d'appui 95 sur une face de l'embout 97. L'autre face de l'embout 97 présente un embouti fermé 99 fermant l'orifice 89. L'embout 97 comprend deux plis 101 analogues aux plis 94 de la figure 5. Bien entendu, un unique pli 101 pourrait être prévu, par exemple disposé à égale distance des extrémités de l'embout, comme dans les embouts de type connu des premiers et seconds collecteurs. A ce sujet, on pourra noter que de tels embouts connus peuvent être munis de deux plis comme les embouts des figures 5 et 6. On comprendra que les embouts 77, lesquels ne sont pas détaillés dans la présente, sont de forme analogue aux embouts 83. Cependant, les embouts 77 présentent un unique premier logement 87 conformé de manière à recevoir l'extrémité d'un tube. De même, on comprendra qu'à l'autre extrémité des collecteurs 81 et 85, il est nécessaire de prévoir un embout de tube semblable à l'embout de tube 97 mais pourvu d'un unique premier logement 87. L'allure générale en "T" de l'échangeur 1 des figure 1 à 4 est décrite ici pour exemple et d'autre configurations sont envisageables. Il a été expliqué que cette allure en "T" est particulièrement avantageuse lorsque l'échangeur 1 est placé dans la partie avant d'un véhicule automobile, cependant elle peut se révéler avantageuse dans d'autres types d'installation. Le cas échéant, l'allure de l'échangeur 1 peut être modifiée de manière à s'adapter à ces installations. En particulier, les embouts de tube 77, 83 et/ou 97 pour-raient être modifiés de manière que l'échangeur 1 présente une allure légèrement courbe ou cintrée. Cette configuration pourrait être obtenue, par exemple, en inclinant la surface d'appui 95 par rapport à un plan médian des logements 87 et 93. On pourra alors loger dans la courbure de l'échangeur un moteur d'entrainement de groupe moto- ventilateur. Dans certains modes de réalisation de l'invention, il pourra être prévu encore d'autres boîtes collectrices/collecteurs supplémentaires. Dans des modes de réalisa- tion non illustrés, les collecteurs 77, 79, 81 et 85 peu-vent être réalisés sous forme de portions de tubes. Toute combinaison des modes de réalisation précédemment décrits peut être envisagée. Les boîtes collectri- ces/collecteurs peuvent être de formes et de types différents au sein d'un même échangeur. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessous seulement à titre d'exemples mais en- globe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art
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Echangeur de chaleur, par exemple pour un véhicule automobile, comprenant des premiers moyens collecteurs de fluide (3,) et des seconds moyens collecteurs de fluide (7) reliés entre eux par un agencement de circulation de fluide. L'agencement de circulation de fluide comprend des premiers moyens collecteurs de fluide supplémentaires (15) reliés aux premiers moyens collecteurs (3) par des premiers moyens de circulation de fluide (17) et aux seconds moyens collecteurs (7) par des seconds moyens de circulation de fluide (21).
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Revendications 1. Échangeur de chaleur comprenant des premiers moyens collecteurs de fluide (3, 75) et des seconds moyens collec- teurs de fluide (7, 79) reliés entre eux par un agencement de circulation de fluide, caractérisé en ce que l'agencement de circulation de fluide comprend des premiers moyens collecteurs de fluide supplémentaires (15, 49, 59, 81) reliés aux premiers moyens collecteurs (3, 75) par des premiers moyens de circulation de fluide (17, 51, 61) et aux seconds moyens collecteurs (7, 79) par des seconds moyens de circulation de fluide (21, 55, 67). 2. Échangeur de chaleur selon la 1, caracté- risé en ce que l'agencement de circulation de fluide comprend en outre des seconds moyens collecteurs supplémentaires (25, 63, 85) reliés aux premiers moyens collecteurs par des troisièmes moyens de circulation de fluide (27, 65) et aux seconds moyens collecteurs (7, 79) par des quatrièmes moyens de circulation de fluide (33, 71). 3. Échangeur de chaleur selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les uns des premiers moyens de circulation (61) et des seconds moyens de circulation (67) comprennent une tubulure de communication de fluide tandis que les autres comprennent un faisceau (67) de tubes (69). 4. Échangeur de chaleur selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les premiers moyens de circulation (17, 51) comprennent un premier faisceau (17, 51) de tubes (19, 53) et en ce que les seconds moyens de circulation (21, 55) comprennent un second faisceau (21, 55) de tubes (23, 57). 5. Échangeur de chaleur selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que l'agencement de circulation de fluide comprend en outre un faisceau (11) de tubes (13) principal reliant les premiers moyens collecteurs (3, 75) et les seconds moyens collecteurs (7, 79) entre eux. 2890729 17 6. Échangeur de chaleur selon la 5, caractérisé en ce que l'un au moins du premier faisceau (17, 51) de tubes (19, 53) et du second faisceau (21, 55) de tubes (23, 57) est disposé sensiblement aligné avec le faisceau (11) de tubes (13) principal. 7. Échangeur de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les premiers moyens collecteurs (3, 75) et les seconds moyens collecteurs (7, 79) présentent des dimensions différentes en largeur et/ou en longueur. 8. Échangeur de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les premiers moyens collecteurs supplémentaires (15, 49, 59, 81) sont disposés sensiblement en regard à la fois des premiers moyens col-lecteurs (3, 75) et des seconds moyens collecteurs (7, 79). 9. Échangeur de chaleur selon la 8, caractérisé en ce que les premiers moyens collecteurs supplémentaires (49) présentent des dimensions en largeur et/ou en longueur adaptées de manière à couvrir les premiers moyens collecteurs (3) et les seconds moyens collecteurs (7), sensiblement totalement. 10. Échangeur de chaleur selon la 8, caractérisé en ce que les premiers moyens collecteurs (3, 75) et les seconds moyens collecteurs (7, 79) sont disposés au moins partiellement en regard les uns des autres et en ce que les dimensions des premiers moyens collecteurs supplémentaires (15, 49, 59, 81) sont adaptées de manière à recouvrir des parties des premiers moyens collecteurs (3, 75) et des seconds moyens collecteurs (7, 79) découvertes. 11. Échangeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que certains au moins des moyens collecteurs parmi les premiers moyens collecteurs (3), les seconds moyens collecteurs (7) et les premiers moyens collec- teurs supplémentaires (15, 49, 59) comprennent une boîte collectrice (3, 7, 15, 49, 59) généralement parallélépipédique. 12. Échangeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que certains au moins des moyens collecteurs parmi les premiers moyens collecteurs (75), les seconds moyens collecteurs (79) et les premiers moyens collecteurs supplémentaires (81) comprennent un collecteur (75, 79, 81) formé par une juxtaposition d'embouts de tubes (83, 97). 13. Échangeur de chaleur selon la 12, caractérisé en ce que certains au moins des embouts de tubes (83, 97) présentent deux ouvertures d'emmanchement (87, 93) aptes à revoir chacune une extrémité de tube (19, 23, 29, 33). 14. Échangeur de chaleur selon l'une des 20 précédentes, caractérisé en ce qu'il présente une configuration de radiateur de véhicule automobile. 15. Échangeur de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les premiers moyens collecteurs supplémentaires (15, 49, 59, 81) dépassent en longueur des premiers moyens collecteurs en sorte qu'un espace libre (45) est ménagé entre les premiers moyens collecteurs (3, 75), les premiers moyens collecteurs supplémentaires (15, 49, 59, 81) et les premiers moyens de circulation de fluide (17, 51, 61). 16. Échangeur de chaleur selon la 15, caractérisé en ce que la longueur des premiers moyens collecteurs (3, 75) et la longueur des premiers moyens collec- teurs supplémentaires (15, 49, 59, 81) est adaptée pour que ledit espace libre (45) soit susceptible de loger au moins partiellement une optique d'un avant de véhicule automobile. 17. Échangeur de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il présente une allure général de T. 18. 17. Échangeur de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce l'échangeur est cintré.
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F
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F28,F01
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F28D,F01P,F28F
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F28D 1,F01P 3,F28F 9
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F28D 1/053,F01P 3/18,F28F 9/02
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FR2901431
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A1
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CIRCUIT DE CONVERSION DE COURANT.
| 20,071,123 |
sion ne peut redescendre après l'enclenchement initial de l'alimentation du transformateur du fait du redresseur à diodes. De même, lors de l'enclenchement initial de l'alimentation, le courant en sortie du transformateur est très élevé du fait de la saturation de celui-ci, le courant pouvant atteindre des intensités dix fois supérieures au courant nominal du transformateur. Pour éviter ce phénomène, il est connu de prévoir dans le circuit de conversion des moyens de précharge du condensateur. Ces moyens sont propres à assurer une charge du condensateur avant l'enclenchement de l'alimentation du transformateur de puissance. Ces moyens comportent couramment un transformateur auxiliaire, une résistance de limitation du courant, et un redresseur, notamment un pont de diodes en sortie du transformateur auxiliaire. La sortie du redresseur est connectée aux bornes de condensateur. Ces éléments sont reliés par des moyens de commutation à une source d'alimentation triphasée. Un tel dispositif de précharge est relativement coûteux à mettre en oeuvre. L'invention a pour but de proposer un permettant d'éviter une surtension initiale aux bornes des condensateurs et dont le coût est réduit. A cet effet, l'invention a pour objet un circuit de conversion de courant, de type précité, caractérisé en ce que la sortie du transformateur auxiliaire est connectée à l'entrée du redresseur connecté en sortie du transformateur de puissance. Le dispositif réalise en même temps la pré-magnétisation du trans-formateur de puissance, et réduit ainsi son courant à l'enclenchement. Suivant des modes particuliers de réalisation, le circuit de conversion de courant comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - il comporte des moyens de connexion de l'entrée du transformateur auxiliaire à l'entrée d'alimentation du circuit pour son alimentation par le même courant que le transformateur de puissance ; - le rapport de la puissance du transformateur de puissance sur la puissance du transformateur auxiliaire et supérieur à 50 ; - le courant à pleine charge du transformateur auxiliaire est compris entre la moitié et le double du courant à vide du transformateur de puissance ; - la puissance du transformateur auxiliaire est inférieure à une cen- tième de la puissance du transformateur de puissance ; - il comporte des moyens d'interruption de l'alimentation du transformateur auxiliaire après l'enclenchement de l'alimentation du transformateur de puissance et des moyens de connexion d'au moins un capteur de mesure à l'entrée du transformateur auxiliaire ; - la sortie du transformateur auxiliaire est reliée à la sortie du transformateur de puissance pour assurer une magnétisation du transformateur de puissance avant l'enclenchement de l'alimentation du transformateur de puissance ; et - il comporte au moins deux redresseurs et le transformateur auxiliaire n'est connecté à l'entrée que d'un redresseur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un circuit de conversion de courant selon l'invention ; et - les figures 2 et 3 sont des vues identiques à celles de la figure 1 de deux autres variantes de réalisation. L'installation illustrée sur la figure 1 est par exemple la chaîne de pro-pulsion d'un navire. Elle comporte une source d'alimentation 10 en courant alternatif triphasé, un circuit 12 de conversion de courant alimenté par la source 10 et un moteur électrique 14 relié en sortie du circuit de conversion de courant 12 au travers d'un régulateur 16. Le circuit de conversion de courant 12 est propre à fournir un courant continu. La source de courant alternatif triphasé 10 est formée par exemple d'un alternateur entraîné par un moteur thermique. Le circuit de conversion de courant 12 comporte une entrée 18 d'alimentation connectée à un transformateur de puissance 20 au travers d'organes de commutation 22 permettant l'enclenchement ou l'interruption de l'alimentation du transformateur depuis l'entrée 18. Les organes de commutation 22 sont commandés par une unité de pilotage 23. Le transformateur 20 a une puissance très élevée, supérieure à 3 MVA. Sa puissance est par exemple égale à 7 MVA. Le circuit de conversion de courant 12 comporte un redresseur 24 dont l'entrée est reliée à la sortie du transformateur 20. Comme connu en soi, le redresseur 24 comporte, par exemple, un ensemble de diodes, chacune connectée entre une phase en sortie du transformateur et une borne de sortie du redresseur, les diodes reliées à une même phase étant connec-tées à l'inverse vers les deux bornes de sortie. Un condensateur de forte capacité 26 est connecté entre les bornes de sortie du redresseur 24. La sortie notée 28 du circuit de conversion 12 est définie aux bornes du condensateur 26. Comme connu en soi, le régulateur 16 comporte un réseau de transistors 29 de type IGBT commandés pour relier séquentiellement les bornes du moteur 14 aux bornes de sortie 28 du circuit de conversion. Le circuit de conversion 12 comporte en outre des moyens 30 de pré-charge du condensateur 26 avant l'enclenchement de l'alimentation du transformateur de puissance 20. Ces moyens de précharge 30 comportent un transformateur auxiliaire 32 triphasé relié par des organes de commutation 34 à une source d'alimentation. Avantageusement, le transformateur 32 est relié pour son alimentation au travers des moyens de commutation 34 à l'entrée 18 du circuit de conversion, de sorte que les transformateurs princi- pal 20 et auxiliaire 32 sont alimentés par la même source 10. Les moyens de commutation 34 sont pilotés pour permettre l'enclenchement de l'alimentation du transformateur 32 ou son interruption par une unité de pilotage 36, elle-même connectée à l'unité de pilotage 23 pour assurer un séquencement du déclenchement de l'alimentation des deux trans-formateurs, comme cela sera décrit ultérieurement. La sortie du transformateur 32 est reliée à l'entrée du redresseur 24. Elle est également reliée directement à la sortie du transformateur de puissance 20. Le transformateur auxiliaire 32 a une puissance très inférieure à la puissance du transformateur de puissance. Avantageusement, sa puissance est au moins cinquante fois inférieure à celle du transformateur de puissance 20. Ainsi, pour un transformateur de puissance 20 de 7 MVA, la puis- sance du transformateur auxiliaire 32 est par exemple égale à 70 kVA. De préférence, le rapport des puissances entre le transformateur de puissance du transformateur auxiliaire est supérieur ou égal à 100 et est notamment de l'ordre de 200. Le transformateur auxiliaire 32 est choisi de sorte que le courant four- ni à pleine charge soit compris entre la moitié et le double du courant à vide du transformateur de puissance 20. De préférence, le courant à pleine charge du transformateur auxiliaire est sensiblement égal au courant à vide du transformateur de puissance. Ainsi, par exemple si le transformateur de puissance absorbe un cou- rant à vide de l'ordre de 10 ampères, le transformateur auxiliaire est choisi pour fournir un courant de sortie de 10 ampères afin d'assurer une magnétisation initiale du transformateur de puissance. En outre un ou plusieurs capteurs 40 sont connectés, par l'intermédiaire de moyens de commutation 42, à l'entrée, c'est-à-dire au circuit pri- maire du transformateur auxiliaire 32. Ainsi, les capteurs sont isolés de la sortie du transformateur de puissance 20 par le transformateur 32. Les moyens de commutation 42 sont pilotés par l'unité 36 pour assurer une connexion des capteurs 40 seulement lorsque les moyens de commutation 34 sont ouverts. Les unités de pilotage 24 et 36 sont synchronisées pour assurer un déclenchement successif des alimentations des transformateurs lors de la mise en route de l'installation. En particulier, le transformateur auxiliaire 32 est d'abord alimenté par fermeture des organes de commutation 34, assurant ainsi d'abord une ma- gnétisation du transformateur 20 et, simultanément, une charge préalable du condensateur 26 à partir du courant fourni par le transformateur auxiliaire 32 redressé par le redresseur 24. Après quelques secondes, temps nécessaire à la magnétisation du transformateur de puissance et la charge du condensateur 26, les organes de commutation 22 sont fermés sous la commande des moyens 23 pour enclencher l'alimentation du transformateur de puissance 20. Compte tenu de la charge préalable du condensateur 26, les surten- sions aux bornes du condensateur sont évitées. De plus, compte tenu de la magnétisation du transformateur de puissance, les courants d'enclenchement très élevés constatés en entrée du transformateur, du fait de la saturation de celui-ci, sont également évités. Le redresseur 24 étant utilisé tant pour le redressement du courant issu du transformateur de puissance 20 lors du fonctionnement du moteur que pour le redressement du courant servant à charger le condensateur 26, le circuit de pré-charge et de pré-magnétisation est simple à réaliser et d'un coût réduit. Ainsi, le circuit remplit deux fonctions simultanées dans le convertisseur de fréquence, à savoir la pré-charge des condensateurs et la pré-magnétisation du transformateur de puissance, alimentant le convertisseur de fréquence. Ceci permet la limitation du courant d'enclenchement du transformateur à une valeur inférieure au courant nominal de ce dernier. De plus, un même redresseur étant utilisé pour le courant issu des deux transformateurs, les risques de pannes sont réduits, du fait de la diminution du nombre de composants mis en oeuvre. Par ailleurs, après la phase initiale de mise en fonctionnement du moteur, les moyens de commutation 34 sont ouverts et le transformateur 32 peut être utilisé pour effectuer des mesures par l'intermédiaire des capteurs 30 connectés aux bornes du circuit primaire du transformateur auxiliaire 32. Dans le mode de réalisation de la figure 2, le transformateur de puissance 120 est un transformateur dodécaphasé comportant comme connu en soi un bobinage primaire et deux bobinage secondaires 121A, 121B, l'un connecté en étoile et l'autre connecté en triangle. Chaque bobinage secondaire alimente un redresseur 124 A, 124 B constitué chacun d'un pont de diodes. Ici, la sortie du transformateur auxiliaire 32 est connectée entre un unique bobinage secondaire 121B et l'entrée du redresseur associé 124. Plus généralement, dans le cas d'un transformateur de puissance à sorties multiples, tel qu'un transformateur à dix-huit phases, le transformateur auxiliaire est un transformateur triphasé simple dont la sortie est reliée à seulement un groupe de phases du transformateur de puissance. Dans le mode de réalisation de la figure 3, le transformateur de puissance est remplacé par deux transformateur de puissance 220A, 220B mon-tés en parallèles en sortie des organes de commutations 22 et chacun associé à un redresseur propre 224A, 224B. Comme dans le mode de réalisation précédent, la sortie du transformateur auxiliaire 32 n'est connectée qu'entre un unique transformateur de puissance 220B et le redresseur associé 224B
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L'invention concerne un circuit de conversion de courant qui comporte une entrée (18) d'alimentation en courant alternatif et une sortie (28) propre à délivrer un courant continu comportant au moins un transformateur de puissance (20), au moins un redresseur (24) en sortie du transformateur (20) et un condensateur (26) connecté en sortie du redresseur (24).Le circuit comporte en outre des moyens (30) de précharge du condensateur (26) qui comprennent un transformateur auxiliaire (32) propre à être alimenté en courant alternatif.La sortie du transformateur auxiliaire (32) est connectée à l'entrée du redresseur (24) connecté en sortie du transformateur de puissance (20).
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1.- Circuit de conversion de courant comportant une entrée (18) d'alimentation en courant alternatif et une sortie (28) propre à délivrer un courant continu comportant : - au moins un transformateur de puissance (20) relié à l'entrée d'alimentation (18) pour recevoir en entrée un courant alternatif ; - au moins un redresseur (24 ; 124A, 1248 ; 224A, 224B) relié en sortie du transformateur de puissance (20) ; - un condensateur (26) connecté en sortie du redresseur (24 ; 124A, 1248 ; 224A, 224B) et aux bornes duquel est formée la sortie (28) propre à délivrer le courant continu ; le circuit comportant en outre des moyens (30) de précharge du condensateur (26) avant l'enclenchement de l'alimentation du transformateur de puissance (20), lesquels moyens (30) de précharge comportent un trans- formateur auxiliaire (32) propre à être alimenté en courant alternatif, et des moyens (22, 24, 34, 36) d'enclenchement de l'alimentation du transformateur auxiliaire (32) avant l'enclenchement de l'alimentation du transformateur de puissance (20), caractérisé en ce que la sortie du transformateur auxiliaire (32) est connectée à l'entrée du redresseur (24 ; 124A, 124B ; 224A, 224B) connecté en sortie du transformateur de puissance (20). 2.- Circuit selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de connexion de l'entrée du transformateur auxiliaire (32) à l'entrée (18) d'alimentation du circuit pour son alimentation par le même courant que le transformateur de puissance (20). 3.- Circuit selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le rapport de la puissance du transformateur de puissance (20) sur la puissance du transformateur auxiliaire (32) et supérieur à 50. 4.- Circuit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le courant à pleine charge du transformateur auxiliaire (32) est compris entre la moitié et le double du courant à vide du transformateur de puissance (20). 5.- Circuit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la puissance du transformateur auxiliaire (32) est inférieure à une centième de la puissance du transformateur de puissance (20). 6.- Circuit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (34, 36) d'interruption de l'alimentation du transformateur auxiliaire (32) après l'enclenchement de l'alimentation du transformateur de puissance (20) et des moyens (42) de connexion d'au moins un capteur de mesure (40) à l'entrée du transformateur auxiliaire (32). 7.- Circuit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la sortie du transformateur auxiliaire (32) est reliée à la sortie du transformateur de puissance (20) pour assurer une magnétisation du transformateur de puissance (20) avant l'enclenchement de l'alimentation du transformateur de puissance (20). 8.- Circuit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux redresseurs (124A, 124B ; 224A, 224B) et en ce que le transformateur auxiliaire (32) n'est connecté à l'entrée que d'un redresseur (124B ; 224B).
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H
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H02
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H02M
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H02M 7
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H02M 7/21
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FR2891702
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A1
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DISPOSITIF DE CHAUFFE ET DE PRODUCTION DE VAPEUR POUR FOUR
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OFDEP.doc La présente invention concerne les fours pour aliments utilisés par les professionnels de l'alimentation ou les collectivités, et plus particulièrement les moyens de chauffage et de production de vapeur de ces fours pour aliments. L'utilisation de vapeur dans l'enceinte d'un four pour la cuisson d'aliments est bien connue. La production de vapeur permet notamment d'accélérer la cuisson des aliments en favorisant les échanges thermiques avec les aliments, sans pour autant que les aliments situés dans l'enceinte du four ne brûlent ni ne se dessèchent. On connaît déjà des dispositifs de production de vapeur comprenant une chaudière située à l'extérieur de l'enceinte du four. Ces chaudières sont généralement électriques et, à la façon d'une bouilloire, permettent la production de vapeur qui est injectée à volonté dans l'atmosphère intérieure de l'enceinte du four. Ces dispositifs sont généralement fortement consommateurs d'énergie, et relativement onéreux car nécessitant une conception répondant à des normes de sécurité très strictes et contraignantes. Certains ont imaginé produire de la vapeur directement dans l'atmosphère intérieure d'un four en aspergeant un dispositif de chauffe, par exemple une résistance électrique, avec de l'eau amenée depuis l'extérieur de l'enceinte du four. L'eau se vaporise alors au contact du dispositif de chauffe, et la vapeur se répand dans l'atmosphère intérieure du four. Cependant, une partie de l'eau injectée depuis l'extérieur de l'enceinte du four peut ne pas atteindre le dispositif de chauffe et ruisselle alors contre les parois périphériques de l'enceinte du four. Il en résulte que pour produire une certaine quantité de vapeur, une quantité d'eau supérieure à ce qui serait nécessaire est généralement injectée depuis l'extérieur de l'enceinte du four. En outre, ces dispositifs de production de vapeur sont généralement encombrants dans une enceinte de four où la place est comptée, et peuvent se révéler difficiles d'entretien. Un premier problème proposé par l'invention est de réaliser un dispositif de production de vapeur de conception économique et dont le fonctionnement ne nécessite que très peu d'énergie. Selon un autre aspect, l'invention vise à réaliser un dispositif de production de vapeur améliorant sensiblement le rendement de production de vapeur d'eau dans l'atmosphère intérieure d'une enceinte de four. Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose un dispositif de chauffe et de production de vapeur pour chauffer et produire de la vapeur dans l'atmosphère intérieure d'une enceinte de four de cuisson pour 2OrDCP.doc 2 aliments, comportant un brûleur à gaz ayant un corps creux de brûleur dans lequel est amené un mélange d'air et de gaz par une canalisation d'entrée d'air et de gaz, le corps creux de brûleur ayant des orifices de sortie de gaz de combustion répartis sur une face de sortie pour diriger les gaz de combustion dans l'enceinte de cuisson selon au moins une direction de sortie, le dispositif comportant en outre : - un compartiment de production de vapeur thermiquement lié au brûleur à gaz, définissant une cavité périphérique en communication avec l'enceinte de cuisson du four par l'intermédiaire d'orifices de sortie de vapeur, - des moyens d'amenée de liquides, aptes à amener des liquides tels que de l'eau dans ladite cavité périphérique depuis l'extérieur du four. Un tel dispositif de chauffe et de production de vapeur se révèle de réalisation économique et moins encombrant que les dispositifs de production de vapeur utilisant une chaudière. En outre, il s'agit d'un dispositif de chauffe et de production de vapeur compact, n'occupant qu'une très faible place dans l'enceinte du four. Un tel dispositif de chauffe et de production de vapeur permet également d'améliorer sensiblement le rendement de production de vapeur d'eau, l'énergie servant à la vaporisation de l'eau étant directement issue de la combustion de gaz se produisant dans le brûleur, et l'eau arrivant directement dans le compartiment de production de vapeur qui est thermiquement lié au brûleur à gaz. Il y a ainsi moins de perte d'eau et moins de ruissellement sur les parois périphériques de l'enceinte du four, ce qui permet en outre de mieux contrôler le taux d'humidité de l'atmosphère intérieure du four. Enfin, le dispositif selon l'invention permet de réguler plus facilement la température du brûleur et donc la température de l'atmosphère intérieure de l'enceinte du four en injectant de l'eau dans le compartiment de production de vapeur qui est thermiquement lié au brûleur à gaz. La décroissance en température du brûleur à gaz est ainsi plus rapide et permet d'enchaîner plus rapidement la cuisson de différents plats ayant des températures de cuisson très différentes ou une courbe de température de cuisson avec des paliers de température très différents au cours du temps. De préférence, les orifices de sortie de vapeur peuvent être disposés en couronne autour de la face de sortie. Avantageusement, le dispositif de chauffe et de production de vapeur selon l'invention peut comporter en outre des moyens de contrôle du débit et de la pression des moyens d'amenée de liquides. Ce contrôle du débit et de la pression des moyens d'amenée de liquides permet d'éviter des éventuelles remontées de 20FDIP.doc 3 gaz chauds dans les moyens d'amenée de liquides depuis l'atmosphère intérieure de l'enceinte du four, et permet de réguler le cas échéant la température du brûleur à gaz. De préférence, le dispositif de chauffe et de production de vapeur selon l'invention peut en outre comporter des moyens de régulation du débit et de la pression du mélange d'air et de gaz dans le brûleur à gaz. On régule ainsi efficacement la puissance de chauffe du brûleur en enrichissant plus ou moins la teneur en air ou en gaz du mélange d'air et de gaz. Selon l'invention, les moyens de régulation peuvent maintenir en permanence supérieur à un débit minimum le débit du mélange d'air et de gaz introduit dans le brûleur à gaz. On évite ainsi l'extinction du brûleur à gaz et la remontée de vapeur depuis l'atmosphère intérieure de l'enceinte du four dans le brûleur à gaz, vapeur qui pourrait se condenser et obturer le brûleur à gaz, empêchant son fonctionnement ultérieur. En alternative ou en complément, le dispositif de chauffe et de production de vapeur selon l'invention peut comporter une résistance électrique adaptée pour assurer le maintien du brûleur à gaz à une température suffisante en l'absence de flammes. On empêche ainsi la pénétration d'air humide dans le corps du brûleur à gaz. De préférence, le compartiment de production de vapeur ménagé autour du corps de brûleur est démontable pour en faciliter le nettoyage périodique. La maintenance du dispositif de chauffe et de production de vapeur selon l'invention est ainsi facilitée pour éliminer efficacement tous dépôts de matière se trouvant en suspension dans l'eau qui a été utilisée pour la production de vapeur, comme par exemple du calcaire. Avantageusement, les moyens d'amenée de liquides peuvent servir à l'introduction de liquides actifs de nettoyage. On dispose ainsi d'un mode de nettoyage périodique efficace du dispositif de chauffe et de production de vapeur, qui ne nécessite aucune main-d'oeuvre. En outre, un tel nettoyage peut être programmé périodiquement de façon très aisée. Le dispositif de chauffe et de production de vapeur selon l'invention est destiné à être disposé dans un four pour la cuisson d'aliments et peut avantageusement être placé à proximité du centre d'une turbine intérieure de mise en circulation d'air, en alignement avec l'axe de rotation de la turbine intérieure elle-même entraînée en rotation par des moyens moteurs selon un axe généralement perpendiculaire à une face de la paroi périphérique, la turbine intérieure étant disposée à proximité de la face de la paroi périphérique et étant 20FDEP.doc 4 adaptée pour aspirer l'air axialement et pour le refouler radialement selon une zone de refoulement d'air parallèlement à la face de paroi périphérique. Cette disposition particulière du dispositif de chauffe et de production de vapeur selon l'invention dans un four pour la cuisson d'aliments permet de répartir de façon homogène l'énergie calorifique amenée par le brûleur à gaz et la vapeur produite par l'injection d'eau dans le compartiment de production de vapeur thermiquement lié au brûleur à gaz. Avantageusement, la turbine intérieure peut avoir une structure généralement cylindrique, avec un flasque postérieur en forme de disque portant une pluralité de pales frontales courtes réparties en périphérie et s'étendant depuis le flasque postérieur jusqu'à une face d'entrée ouverte de la turbine, et la face de sortie du brûleur à gaz et la face d'entrée de la turbine peuvent être sensiblement coplanaires. La totalité du flux calorifique produit par le brûleur à gaz est ainsi aspirée par la turbine intérieure et mise en circulation dans l'enceinte intérieure du four, résultant en une montée en température plus rapide du four, tout en assurant une bonne homogénéité en température dans l'enceinte du four. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en 20 relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de chauffe et de production de vapeur selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe d'un second mode de réalisation d'un dispositif de chauffe et de production de vapeur selon l'invention ; et 25 - la figure 3 est une vue en perspective de l'enceinte d'un four comportant un dispositif de chauffe et de production de vapeur selon l'invention. Dans les modes de réalisation illustrés sur les figures 1 et 2, le dispositif de chauffe et de production de vapeur comprend un brûleur à gaz 100 ayant un corps creux 1 dle brûleur dans lequel est amené un mélange d'air et de gaz par une 30 canalisation d'entrée d'air et de gaz 2, le corps creux 1 de brûleur ayant des orifices de sortie 3 de gaz de combustion répartis sur une face de sortie 4 pour diriger les gaz de combustion dans une enceinte 15 de cuisson selon au moins une direction de sortie. Le dispositif de chauffe et de production de vapeur selon l'invention 35 comporte en outre un compartiment de production de vapeur 5, thermiquement lié au brûleur à gaz 100, définissant une cavité périphérique 6 en communication avec l'enceinte 15 de cuisson par l'intermédiaire d'orifices de sortie de vapeur 7. Les 20FDEP.doc orifices de sortie de vapeur 7 sont avantageusement disposés en couronne autour de la face de sortie 4. On projette ainsi la vapeur de façon homogène sur tout le tour du brûleur à gaz 100. Des moyens d'amenée de liquides 8 permettent d'amener des liquides 5 tels que de l'eau dans ladite cavité périphérique 6 depuis l'extérieur de l'enceinte 15 au moyen d'une canalisation d'entrée de liquides 9. Ces moyens d'amenée de liquides 8 sont régulés en débit et en pression par des moyens de contrôle 10 du débit et de la pression des liquides arrivant par la canalisation d'entrée de liquides 9 dans la cavité périphérique 6. De même, le débit et la pression du mélange d'air et de gaz circulant dans la canalisation d'entrée d'air et de gaz 2 sont contrôlés par des moyens de régulation 11 du débit et de la pression du mélange d'air et de gaz. Lors de la production de vapeur au moyen de l'injection d'eau dans la cavité périphérique 6 du compartiment de production de vapeur 5 thermiquement lié au brûleur à gaz 100, il se produit une surpression dans l'enceinte 15. Les moyens de contrôle 10 s'opposent aux remontées de vapeur et de gaz chauds dans la canalisation d'entrée de liquides 9. Les moyens de régulation 11 du débit et de la pression du mélange d'air et de gaz dans le brûleur à gaz 100 permettent quant à eux de réguler efficacement la puissance de chauffe du brûleur, en introduisant la quantité d'air et de gaz nécessaire. Les moyens de régulation 11 permettent également de maintenir en permanence supérieur à un débit minimum le débit du mélange d'air et de gaz introduit dans le brûleur à gaz 100 par la canalisation d'entrée d'air et de gaz 2. Ceci assure la présence de flammes en permanence en sortie du brûleur à gaz 100, et évite ainsi la pénétration d'air humide dans le corps creux 1 du brûleur à gaz 100. Dans le mode de réalisation de la figure 2, le dispositif de chauffe et de production de vapeur comporte une résistance électrique 12 disposée sur le corps creux 1 de brûleur. Cette résistance électrique permet de maintenir le brûleur à gaz 100 à une température suffisante pour éviter la condensation de vapeur dans le brûleur à gaz 100 en l'absence de flammes. On distingue dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2 que le compartiment de production de vapeur 5 ménagé autour du corps creux 1 de brûleur est rapporté et peut être retiré du corps creux 1 du brûleur au moyen d'une traction exercée dans le sens défini par la flèche 13. On démonte ainsi facilement le compartiment de production de vapeur 5 pour le nettoyer périodiquement. Ceci 20PDIT.doc 6 se révèle particulièrement utile pour une utilisation dans des régions où l'eau est chargée en calcaire ou en d'autres substances ioniques pouvant former des résidus après évaporation de l'eau dans laquelle ils se trouvent. Les moyens d'amenée de liquides 8 permettent également d'amener du s détergent au travers de la canalisation d'entrée de liquides 9. Ce détergent peut être introduit pour assurer un nettoyage périodique du compartiment de production de vapeur 5. L'élimination de ce détergent est ensuite réalisée en injectant à nouveau une faible quantité d'eau dans la canalisation d'entrée de liquides 9 jusque dans la cavité périphérique 6 du compartiment de production de vapeur 5. 10 Une telle injection de détergent peut être programmée pour nettoyer périodiquement le four, après un nombre déterminé d'heures de fonctionnement par exemple. La figure 3 est une vue en perspective d'un four 14 comportant dans son enceinte 15 un dispositif de chauffe et de production de vapeur selon l'invention. 15 Le dispositif de chauffe et de production de vapeur est disposé à proximité du centre d'une turbine intérieure 16 qui permet la mise en circulation de l'air contenu dans l'atmosphère intérieure de l'enceinte 15. Cette turbine intérieure est entraînée en rotation par des moyens moteurs selon un axe généralement perpendiculaire à la face 17 de la paroi périphérique, est disposée à proximité de la 20 face 17 de la paroi périphérique, et est adaptée pour aspirer l'air axialement et pour le refouler radialement selon une zone de refoulement d'air parallèlement à la face 17 de paroi périphérique. La turbine intérieure 16 a une structure généralement cylindrique, avec un flasque postérieur 22 en forme de disque portant une pluralité de pales 20 25 frontales courtes réparties en périphérie et s'étendant depuis le flasque postérieur 22 jusqu'à une face d'entrée 21 ouverte de la turbine 16. La face de sortie 4 du brûleur à gaz 100 et la face d'entrée 21 de la turbine 16 sont sensiblement coplanaires. La turbine intérieure 16 est conformée pour aspirer l'air axialement selon 30 la direction définie par la flèche 18 et pour le refouler radialement selon les flèches 19 parallèlement à la face 17 de paroi périphérique. Une telle disposition du dispositif de chauffe et de production de vapeur selon l'invention permet de répartir de façon homogène et rapide l'énergie calorifique apportée par la combustion du gaz du brûleur à gaz 100. En outre, cela 35 permet de répartir de façon homogène et rapide dans l'enceinte 15 du four 14 la vapeur produite par le dispositif de chauffe et de production de vapeur selon l'invention. 20FDEP.doc 7 Lorsque l'on souhaite produire de la vapeur lors de la cuisson d'aliments dans le four 14, de l'eau est injectée depuis l'extérieur de l'enceinte du four par la canalisation d'entrée de liquides 9 à un débit et une pression contrôlés par les moyens de contrôle 10 de débit et de pression. Cette eau est injectée dans la cavité périphérique 6 du compartiment de production de vapeur qui est thermiquement lié au brûleur à gaz 100. L'eau parvenant dans la cavité périphérique 6 voit alors sa température s'élever brusquement à une température supérieure à 100 C et se transforme alors en vapeur qui s'échappe depuis la cavité périphérique 6 dans l'enceinte 15 du four 14 pour humidifier l'atmosphère intérieure. La vapeur produite par l'évaporation de l'eau parvenue par la canalisation d'entrée de liquides 9 ne peut remonter dans la canalisation d'entrée de liquides 9 du fait du contrôle du débit et de la pression dans les moyens d'amenée de liquides 8 assuré par les moyens de contrôle 10 de débit et de pression. Un agent actif liquide peut être amené par la canalisation d'entrée de liquides 9 dans le compartiment de production de vapeur 5. L'agent actif liquide peut alors également s'échapper du compartiment de production de vapeur 5 par les orifices de sortie de vapeur 7 et, dans le cadre de la configuration représentée sur la figure 3, tomber sur les pales 20 de la turbine intérieure 16 en rotation. L'agent actif liquide est alors projeté sur toutes les parois périphériques de l'enceinte 15 du four 14 pour en assurer le nettoyage. Pour le rinçage, on injecte cette fois de l'eau par la canalisation d'entrée de liquides 9 dans le compartiment de production de vapeur 5. Le corps creux 1 de brûleur étant alors froid, cette eau va s'échapper du compartiment de production de vapeur 5 par les orifices de sortie de vapeur 7, et tomber sur les pales 20 de la turbine intérieure 16 qui, mise en rotation, projette cette eau sur la totalité de la surface des parois périphériques de l'enceinte 15 du four 14. On assure ainsi un nettoyage de l'enceinte 15 du four 14 à l'aide d'un agent actif liquide et un rinçage à l'aide d'eau. L'agent actif liquide peut être du détergent, afin d'éliminer les graisses accumulées dans l'enceinte 15 du four 14 lors de la cuisson d'aliments. L'agent actif liquide peut également être un acide, permettant d'éliminer toute trace de calcaire ou de résidus résultant de l'évaporation d'eau dans le compartiment de production de vapeur 5. Il va de soi que le nettoyage périodique du four est ainsi aisément programmable pour que l'enceinte 15 du four 14 soit entièrement nettoyée à des périodes où le four 14 n'est pas utilisé pour la cuisson d'aliments. 2OFDEP.doc 8 La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après
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Dispositif de chauffe et de production de vapeur pour chauffer et produire de la vapeur dans l'atmosphère intérieure d'une enceinte (15) de four de cuisson pour aliments, comportant un brûleur à gaz (100), un compartiment de production de vapeur (5) thermiquement lié au brûleur à gaz (100), définissant une cavité périphérique (6) en communication avec l'enceinte (15) de cuisson du four par l'intermédiaire d'orifices de sortie de vapeur (7). Le dispositif comporte en outre des moyens d'amenée de liquides (8), aptes à amener des liquides tels que de l'eau dans ladite cavité périphérique (6) depuis l'extérieur du four.
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1. û Dispositif de chauffe et de production de vapeur pour chauffer et produire de la vapeur dans l'atmosphère intérieure d'une enceinte (15) de four (14) de cuisson pour aliments, comportant un brûleur à gaz (100) ayant un corps creux (1) de brûleur dans lequel est amené un mélange d'air et de gaz par une canalisation d'entrée d'air et de gaz (2), le corps creux (1) de brûleur ayant des orifices de sortie (3) de gaz de combustion répartis sur une face de sortie (4) pour diriger les gaz de combustion dans l'enceinte (15) de cuisson selon au moins une direction de sortie, caractérisé en ce que le dispositif comporte en outre : - un compartiment de production de vapeur (5) thermiquement lié au brûleur à gaz (100), définissant une cavité périphérique (6) en communication avec l'enceinte (15) de cuisson du four (14) par l'intermédiaire d'orifices de sortie de vapeur (7), - des moyens d'amenée de liquides (8), aptes à amener des liquides tels que de l'eau dans ladite cavité périphérique (6) depuis l'extérieur du four (14). 2. û Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les orifices de sortie de vapeur (7) sont disposés en couronne autour de la face de sortie (4). 3. û Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de contrôle (10) du débit et de la pression des moyens d'amenée de liquides (8). 4. û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de régulation (11) du débit et de la pression du mélange d'air et de gaz dans le brûleur à gaz (100). 5. û Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de régulation (11) maintiennent en permanence supérieur à un débit minimum le débit du mélange d'air et de gaz introduit dans le brûleur à gaz (100). 6. û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte une résistance électrique (12) adaptée pour assurer le maintien du brûleur à gaz (100) à une température suffisante en l'absence de flammes. 7. û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6 caractérisé en ce que le compartiment de production de vapeur (5) ménagé autour du corps creux (1) de brûleur est démontable pour en faciliter le nettoyage périodique. 8. û Four (14) pour la cuisson d'aliments, comprenant un dispositif de 35 chauffe et de production de vapeur selon l'une quelconque des 1 à 7. 4720PDGP.d,u 9. û Four (14) pour la cuisson d'aliments selon la 8, caractérisé en ce que le dispositif de chauffe et de production de vapeur est disposé à proximité du centre d'une turbine intérieure (16) de mise en circulation d'air, en alignement avec l'axe de rotation de la turbine intérieure (16) elle-même entraînée en rotation par des moyens moteurs selon un axe généralement perpendiculaire à une face (17) de la paroi périphérique, la turbine intérieure (16) étant disposée à proximité de la face (17) de la paroi périphérique et étant adaptée pour aspirer l'air axialement et pour le refouler radialement selon une zone de refoulement d'air parallèlement à la face (17) de paroi périphérique. 10. 10 -- Four (14) pour la cuisson d'aliments selon la 9, caractérisé en ce que : - la turbine intérieure (16) a une structure généralement cylindrique, avec un flasque postérieur (22) en forme de disque portant une pluralité de pales (20) frontales courtes réparties en périphérie et s'étendant depuis le flasque postérieur 15 (22) jusqu'à une face d'entrée (21) ouverte de la turbine (16), - la face de sortie (4) du brûleur à gaz (100) et la face d'entrée (21) de la turbine (16) sont sensiblement coplanaires.
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A
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A21
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A21B
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A21B 1
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A21B 1/24
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FR2890711
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A1
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DISPOSITIF DE LIMITATION DE LA DEGRADATION DES ROULEMENTS DE BOITE DE VITESSES DUES A LA POLLUTION MECANIQUE
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Dispositif de limitation de la déqradation des roulements de boite de vitesses due à la pollution mécanique La présente invention concerne la durabilité et la fiabilité des boîtes de vitesses et plus précisément un dispositif de limitation de la dégradation s des roulements de boite de vitesses due à la pollution mécanique. La durée de vie des roulements des boites de vitesses est fortement liée à leur endommagement par la pollution métallique. Cette pollution, transportée par l'huile, a principalement pour origine le processus de fabrication et l'usure des pièces en fonctionnement. Il est démontré qu'en to l'absence de pollution dans la boite de vitesses, la durée de vie des roulements est plus grande. Une solution actuelle pour lutter contre la pollution transportée par l'huile est d'utiliser un aimant implanté au fond du carter de la boite de vitesses. Cet aimant permet de capter la pollution métallique, générée par la 1s fabrication et l'usure des pièces, et transportée par l'huile, pour l'ensemble des roulements. L'inconvénient de cette solution est qu'il n'y a qu'un seul aimant pour l'ensemble des roulements, qui de plus est situé loin de ces roulements. Son efficacité n'est donc pas suffisante car la pollution contenue dans l'huile peut dégrader les roulements avant d'être retenue par l'aimant. Il n'est pas connu aujourd'hui de solution efficace pour lutter contre cette pollution dans le domaine des boites de vitesses. Dans le domaine de la protection des capteurs magnétiques de vitesses pour automobile, le brevet US 2003/0223665 propose de disposer un aimant autour de l'arbre, sur lequel sont montés des roulements. Cet aimant sert essentiellement à signaler la position angulaire ou la vitesse. Un dispositif de piégeage des particules magnétiques est prévu pour protéger l'encodeur magnétique contre la contamination. Ce type de dispositif permet ainsi de protéger contre la pollution métallique extérieure. Une solution, concernant les pompes à longue durée de vie telles que les pompes des circulateurs de chauffage central, divulguée par le brevet FR 2 697 598 consiste à disposer un joint annulaire à l'entrée d'une chambre de palier d'arbre immergé dans un fluide pompé par une pompe. Ce joint permet de lutter contre l'entrée de particules et de polluants solides véhiculés par le fluide pompé par la pompe. Le brevet GB 885 805 est basé sur le même principe que le précédent et propose l'utilisation d'un joint annulaire autour d'un arbre pour protéger un palier électromagnétique intégrant des roulements contre la pollution io extérieure à base de fer. Mais ces différents dispositifs ne permettent pas de résoudre le problème de la lubrification d'un roulement et de la pollution de roulements de boite de vitesses lubrifiés par un fluide. De plus les dispositifs cidessus sont assez complexes et ne sont pas adaptables directement aux is roulements des boites de vitesses. La présente invention a donc pour objet de supprimer un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en piégeant la pollution métallique avant son passage dans les roulements afin de limiter fortement l'effet de la pollution métallique sur les roulements tout en permettant leur lubrification et donc d'augmenter leur durée de vie. Ce but est atteint en définissant un dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de vitesses, comprenant au moins un roulement disposé dans un logement à roulement comportant une gorge de lubrification formée dans le carter de la boite de vitesses débouchant à proximité des roulements à rouleaux ou à billes, et un aimant fixé dans un évidement formé dans la gorge de lubrification de chaque roulement. Selon une autre caractéristique de l'invention le logement du roulement comporte un rebord, perpendiculaire à la surface du carter, sur son contour. Selon une autre caractéristique de l'invention l'évidement est formé en amont de la gorge de lubrification par rapport au logement du roulement et forme ainsi une zone d'implantation pour l'aimant. Selon une autre caractéristique de l'invention la forme de l'évidement est adaptée à celle de la gorge de lubrification. Selon une autre caractéristique de l'invention l'aimant a une forme permettant son insertion dans l'évidement. Selon une autre caractéristique de l'invention la partie de la gorge de lubrification formée sur le dessus de la surface du carter comporte une ou deux nervures disposées sur ses bords pour guider le fluide lubrifiant vers le logement du roulement. Selon une autre caractéristique de l'invention la fixation de l'aimant est o réalisée à l'aide d'une vis traversant l'aimant et qui est fixée dans le carter de la boite de vitesses. Selon une autre caractéristique de l'invention la fixation de l'aimant est réalisée par collage. Selon une autre caractéristique de l'invention la fixation de l'aimant est 15 réalisée par rivetage. Selon une autre caractéristique de l'invention la fixation de l'aimant est réalisée par insertion de l'aimant lors de la coulée. Selon une autre caractéristique de l'invention un couvercle est disposé au dessus du roulement pour éviter la pénétration du fluide lubrifiant 20 dans le logement du roulement par le dessus du roulement. Selon une autre caractéristique de l'invention le couvercle comporte un alésage permettant le passage de l'arbre. Selon une autre caractéristique de l'invention le couvercle est disposé sur les rebords du logement du roulement. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs dans lesquels: -la figure 1; est une vue en élévation du dispositif selon l'art antérieur; - la figure 2 est une vue en élévation du dispositif selon l'invention; -la figure 3 est une coupe de profil du dispositif selon l'invention. L'invention va à présent être décrite en référence aux figures 1 à 3. La figure 2 illustre un logement (2) de roulement (20) de boite de vitesses. Ce logement (2) est disposé sur le carter (4) de la boite de vitesses. La figure 2 illustre un seul logement (2) mais la boite de vitesses pourra en avoir plusieurs comme illustré sur la figure 1 représentant un dispositif selon l'art antérieur. Le logement (2) consiste en un évidement formé dans le carter (4). Cet évidement à une forme cylindrique. Le logement (2) est prévu pour recevoir un roulement (20) à billes ou à rouleaux, permettant d'actionner en rotation un arbre (5) illustré sur la figure 3. Sur son contour supérieur au io niveau de la surface du carter (4), le logement (2) du roulement comporte un rebord (22). La lubrification du roulement se fait par un fluide. Ce fluide pourra être notamment de l'huile. Cette huile arrive dans le logement (2) du roulement (20) par une gorge (3) de lubrification. Cette gorge (3) de lubrification a la is forme d'une section en U. Elle relie le réservoir d'huile et le logement (2) du roulement (20), et permet ainsi au fluide lubrifiant d'arriver jusqu'au roulement (20) ce qui permet un meilleur fonctionnement du roulement. La partie de la gorge de lubrification formée sur le dessus de la surface du carter (4) comporte une ou deux nervures (30) disposées sur ses bords pour guider le fluide lubrifiant vers le logement (2) du roulement. Un couvercle (23) est disposé au dessus des roulements (20) afin d'éviter que le fluide lubrifiant ne pénètre dans le logement (2) à ce niveau. Ce couvercle (23) comporte un alésage (213) permettant le passage de l'arbre (5). Afin de réduire fortement, en toute circonstance, la dégradation des roulements (20) par la pollution métallique du fluide lubrifiant, un aimant (10) est positionné sur le chemin (6) de l'huile lubrifiant les roulements. La forme de l'aimant (10) est définie par la zone d'implantation voulue, et pourra donc varier. Il pourra par exemple avoir la forme d'un parallélépipède rectangle ou autre. Comme illustré sur la figure 3 l'aimant (10) est fixé dans un évidement (1) prévu à cet effet sur le carter (4), tout juste en amont de la gorge de lubrification (3) du roulement (20). L'évidement (1) de l'aimant ayant une forme adaptée à celle de la gorge (3) de lubrification. Si l'aimant (10) à la forme d'un parallélépipède rectangle l'évidement (1) aura une forme similaire mais plus grande permettant l'insertion de l'aimant (10) tout en laissant de la place pour la circulation (6) du fluide lubrifiant. L'extrémité de l'évidement située du coté du roulement n'a pas de rebord de façon à permettre l'écoulement (6) du fluide lubrifiant. Ainsi, du fait de la présence de l'aimant (10) en amont de la gorge (3) de lubrification, l'huile lubrifiant le roulement est presque totalement exempt de pollution. Le roulement (20) fonctionne donc avec de l'huile propre et n'est plus dégradé par la pollution contenue dans l'huile. Sa durée de vie en est ainsi fortement augmentée. L'aimant (10) est donc mis en place dans son évidement (1) dans le carter de boite de vitesses (4). Sa fixation est réalisée à l'aide d'une vis le traversant et qui est vissée dans le carter de boite de vitesses (cette fixation n'est pas représentée). La fixation de l'aimant (10) peut aussi être réalisée par collage, rivetage ou inséré à la coulée. Les aimants (10) sont donc implantés au plus proche des roulements dans la zone d'alimentation de ceux-ci en huile. Contrairement à l'art antérieur où l'aimant (50) est positionné plus loin du roulement comme illustré sur la figure 1. L'efficacité des aimants (10) est ainsi très bonne car la quasi-totalité de la pollution métallique (contenue dans l'huile), pouvant rentrer dans les roulements (20), est captée par l'aimant (10). La dégradation des roulements (20) est ainsi limitée. Leur durée de vie et donc celle de la boite de vitesses est augmentée. La fiabilité de la boîte de vitesses est donc meilleure. Il doit être évident pour l'homme du métier que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiquée. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
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Dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de vitesses, comprenant au moins un roulement disposé dans un logement (2) à roulement comportant une gorge (3) de lubrification formé dans le carter (4) de la boite de vitesses débouchant à proximité des roulements à rouleaux ou à billes, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un aimant (10) fixé dans un évidement (1) formé dans la gorge de lubrification (3) de chaque roulement.L'évidement (1) étant formé en amont de la gorge (3) de lubrification par rapport au roulement, formant ainsi une zone d'implantation pour l'aimant (10).
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1. Dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de vitesses, comprenant au moins un roulement disposé dans un logement (2) à roulement comportant une gorge (3) de lubrification formé dans le carter (4) de la boite de vitesses débouchant à proximité des roulements à rouleaux ou à billes, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un aimant (10) fixé dans un évidement (1) formé dans la gorge de lubrification (3) de chaque roulement. 2. Dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de lo vitesses selon la 1 caractérisé en ce que le logement du roulement comporte un rebord (22), perpendiculaire à la surface du carter (4), disposé sur son contour extérieur. 3. Dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de vitesses selon la 1 caractérisé en ce que l'évidement (1) est formé en amont de la gorge (3) de lubrification par rapport au logement (2) du roulement et forme ainsi une zone d'implantation pour l'aimant (10). 4. Dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de vitesses selon la 3 caractérisé en ce que la forme de l'évidement (1) est adaptée à celle de la gorge de lubrification. 5. Dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de vitesses selon les 1 et 3 caractérisé en ce que l'aimant (10) a une forme permettant son insertion dans l'évidement (1). 6. Dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de vitesses selon la 1 caractérisé en ce que la partie de la gorge de lubrification formée sur le dessus de la surface du carter comporte une ou deux nervures disposées sur ses bords pour guider le fluide lubrifiant vers le logement (2) du roulement. 7. Dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de vitesses selon la 1 caractérisé en ce que la fixation de l'aimant (10) est réalisée à l'aide d'une vis traversant l'aimant (10) et qui est fixée dans le carter de la boite de vitesses. 8. Dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de vitesses selon la 5 caractérisé en ce que la fixation de l'aimant 5 (10) est réalisée par collage. 9. Dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de vitesses selon la 5 caractérisé en ce que la fixation de l'aimant (10) est réalisée par rivetage. 10.Dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de Jo vitesses selon la 5 caractérisé en ce que la fixation de l'aimant (10) est réalisée par insertion de l'aimant lors de la coulée. 11.Dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de vitesses selon la 1 caractérisé en ce qu'un couvercle (23) est disposé au dessus du roulement (20) pour éviter la pénétration du fluide lubrifiant dans le logement (2) du roulement par le dessus du roulement. 12.Dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de vitesses selon la 11 caractérisé en ce que le couvercle (23) comporte un alésage (231) permettant le passage de l'arbre (5). 13.Dispositif de limitation de la dégradation de roulement de boite de 20 vitesses selon les 2 et 11 caractérisé en ce que le couvercle (23) est disposé sur les rebords (22) du logement (2) du roulement.
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F
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F16
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F16C,F16H
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F16C 33,F16H 57
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F16C 33/66,F16H 57/04
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FR2890957
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A1
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PREPARATION BOREE UTILISABLE, NOTAMMENT EN APPORT DE BORE ACTIF POUR LA FERTILISATION DANS LE DOMAINE AGRICOLE OU EN SUBSTITUTION DU BORAX POUR COLLE AMYLACEE
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La présente invention concerne une préparation borée en phase aqueuse liquide ou en émulsion ou en dispersion, et son utilisation pour un apport de bore en tant qu'oligo-élément fertilisant pour les céréales, les légumes, et les plantes fourragères dans le secteur agricole et la fertilisation des plantes et fleurs chez les particuliers. L'objectif de l'invention est de substituer les borates alcalins ou alcalino-terreux et l'acide borique sous forme pulvérulente, notamment dans le secteur agricole. L'eau minéralisée renferme plusieurs types de bicarbonates. Il a été trouvé que l'action de l'acide borique avec les bicarbonates de calcium et de magnésium forment des sels de pentaborates ou des sels de métaborates. C'est pourquoi, l'invention a pour but l'utilisation particulière d'une eau minéralisée non décarbonatée pour faciliter la présence de sels alcalins de pentaborate ou métaborates de calcium et de magnésium. Nous donnons ci-après, en exemple, les différentes équations chimiques fixant les proportions des différents composés chimiques. L'homme de métier pourra donc définir les quantités formées de pentaborates ou de pyroborates ou de métaborates en fonction de la quantité de bicarbonates contenus dans l'eau et en fonction de la zone de pH que l'on souhaite obtenir pour l'invention. Zone de PH inférieur à 8,5: Ca(HCO3)2 + 10 H3BO3 -- ( 5B203, CaO) + 16 H20 + 2 CO2 Pentaborate de calcium Ou 2890957 -2 2 HCOg + 10 H3B03 -4 B100162 + 16 H20 + 2 CO2 Mg(HCO3)2 + 10 H3BO3 --- ( 5B203, MgO) + 16 H2O + 2 CO2 Pentaborate de magnésium Zone de PH comprise entre 8,5 et 10,5: 2 NaHCO3 + 4 H3BO3 ---) (Na2B4O7, 5H2O) + 2 H2O + 2 CO2 Tétraborate de sodium 2 KHCO3 + 4 H3BO3 --- ( K2B407, 4H2O) + 3 H2O + 2 CO2 Tétraborate de potassium 2 Ca(HCO3)2 + 2 H3BO3 --- ( B203, 2CaO) + 5 H2O + 4 CO2 Pyroborate de calcium Zone de PH supérieur à 10,5: 2 Ca(HCO3)2 + 6 H3BO3 - --* ( 3B203, 2CaO) + 11 H2O + 4 CO2 Métaborate de calcium Le fait d'éliminer ou réduire la dureté bicarbonatée de l'eau minéralisée liée au calcium et magnésium par des procédés chimiques à la soude caustique ou à la chaux ou par le procédé des résines échangeuses d'ions, apporte des ions sodiques(Na+) supplémentaires. Tous ces procédés favorisent donc la présence de bicarbonate de sodium (NaHCO3) dans l'eau. Le pentaborate de sodium (Na2B10O16i 10H2O) est très soluble dans l'eau, une solution saturée à 20 c, en contient 15,2% en poids. 2 NaHCO3 + 10 H3BO3 ---i (Na2B10O16, 10H2O) + 6 H2O + 2 CO2 L'équation définit une quantité maximale de 4,3g de bicarbonate de soude pour réagir avec 15,9g d'acide borique pour former une solution 2890957 3 saturée en pentaborate de sodium dans 79,8g d'eau. Afin d'obtenir une préparation borée capable de substituer avantageusement le borax pulvérulent, une quantité supplémentaire 5 de pentaborate de sodium sera produite selon le rapport pondéral. Acide borique/ bicarbonate de sodium = 3,68 Un autre objectif de l'invention est l'addition d'un supplément de bicarbonate de sodium pulvérulent pour réagir avec l'acide borique. On connaît le brevet GB 8800502 de Cérestar Holding qui décrit une composition borée liquide destinée uniquement à la préparation d'une colle à base d'amidon comprenant un composé d'acide borique ou de borax avec un composé poly hydroxylé, notamment le sorbitol et le glucose. Ce brevet de l'art antérieur est imparfait voire défaillant, en ce qui concerne la possibilité d'une composition liquide contenant un borate minéral formé par la réaction de l'hydrogénocarbonate (HCO3) de sodium (Na) ou de calcium (Ca) ou de magnésium (Mg) et /ou du carbonate de sodium, avec de l'acide borique (H3BO3). C'est pourquoi, un autre objectif de l'invention est de réaliser une préparation borée capable, notamment de contenir un borate alcalin ou alcalino-terreux. Il a été décrit dans le brevet français 00 15067 qu'une solution borée caractérisée en ce qu'elle est formé à base de carbonate de sodium avec de l'acide borique pour former du pentaborate de sodium en complément d'un composé aminoboré formé, notamment entre l'acide borique et la monoéthanolamine. Ce brevet stipule uniquement l'emploi de composé alcanolamine. 2890957 4 C'est pourquoi, la présente invention a pour but de fournir une préparation borée formée par l'utilisation particulière de composés organiques ne possédant aucun radical aminé. Dans le cas de la fertilisation agricole, il faut savoir qu'il n'y a aucune obligation d'avoir une solution liquide sous un aspect limpide, en émulsion, en dispersion, sous forme concentrée ou diluée. Il suffit que la préparation borée soit coulante et facile à doser par mesure volumétrique pour définir l'apport de bore exact. C'est pourquoi, l'invention a également pour but de fournir une préparation borée homogène sous agitation. Exemple 1: Exemple 2: Mélange d'alcalins 30g Eau minéralisée 23g Acide borique 30g Soude caustique 9g Glycérine 40g Bicarbonate de soude 7g Acide borique 29g Sorbitol 32g Exemple 3: Eau minéralisée 100g Amidon de maïs 20g Mélange d'alcalins 15g Acide borique 16g Sorbitol (C6H14O6), masse molaire: 182,17 g/I Glycérine (C3H8O3), masse molaire: 92,09 g/l Mélange d'alcalins = 70% en poids d'eau minéralisée 25% en poids de soude caustique (NaOH) 5% en poids de carbonate de sodium Les exemples de formulations suivants illustrent l'invention sans 15 toutefois en limiter la portée. Application pour colle amylacée: En ce qui concerne la substitution du borax par la présente invention, celle-ci est sans conséquences négatives sur la complexation de l'amidon par un borate de calcium ou de magnésium et/ou un pentaborate de sodium. La substance borée organique en présence d'hydroxyde de sodium initialement incorporée dans la phase primaire de fabrication de la colle, sera décomposée pour libérer du métaborate qui se fixera avec les molécules d'amidon pour former un ester boré alcalin. Récapitulatif de l'invention: L'invention concerne une préparation borée, en phase aqueuse, ou liquide ou en émulsion ou en dispersion à destination du secteur agricole et/ou de l'industrie du carton ondulé, caractérisée en ce qu'elle comprend: - une quantité de Bore Actif comprise entre 1 milligramme et 160 grammes par litre de préparation. - une substance borée organique formée par la réaction de l'acide borique avec un alcool - une substance borée organique formée entre un borate alcalin 25 ou alcalino-terreux et un acide organique ou un aldéhyde. - un borate alcalin ou alcalino-terreux. Un mode de réalisation de la préparation borée, selon l'invention, on décrit les composés dans lesquels: 2890957 6 - une substance borée est un ester ou un complexe d'ester ou un ester bord alcalin ou un chélate de bore ou des mélanges de ces produits. - particulièrement, l'alcool est un alcool primaire ou secondaire ou tertiaire et composée ou non d'oxyde d'éthylène ou propylène ou de mélanges correspondants, possédant un ou plusieurs radicaux oxhydryles (OH), par exemple la glycérine, glucose, sorbitol, amidon de maïs ou de blé et/ou contenant ou non d'autres fonctions, ou des mélanges de ces produits. - plus particulièrement, le borate alcalin ou alcalino-terreux est parmi les produits suivants: pentaborate de sodium ou de potassium ou d'ammonium ou de calcium ou de magnésium, et/ou borax et/ou pyroborate de calcium ou de magnésium ou de sodium, et/ou métaborate de sodium ou d'ammonium ou de calcium ou de magnésium, ou des mélanges de ces produits. - plus particulièrement, l'acide organique est choisi parmi les acides organiques primaires ou secondaires et/ou les acides gras à chaîne carbonée linéaire, saturée ou non, composée ou non d'oxyde d'éthylène ou propylène ou de mélanges correspondants, avec à un nombre d'atomes de carbone compris entre 3 et 36 carbones. Selon un mode particulier de la réalisation de l'invention est de fournir, une préparation borée dans laquelle le borate alcalin ou alcalino- terreux est formé entre l'acide borique avec un carbonate et/ou un bicarbonate alcalin ou alcalino- terreux. Et particulièrement, que le carbonate ou bicarbonate alcalin ou alcalinoterreux sont les produits suivants: carbonate de sodium, carbonate de potassium, carbonate de calcium, carbonate de magnésium, bicarbonate de sodium, bicarbonate de calcium, bicarbonate de magnésium, bicarbonate de potassium, ou leurs mélanges. Selon la présente invention, la préparation borée, peut comprendre: qu'un seul type de substance borée ou au moins deux substances borées différentes, exempte de borate minéral. - ou particulièrement, qu'un seul type de borate minéral ou au moins deux borates minéraux différents, exempte de substance borée organique. L'invention concerne également l'utilisation de la préparation 10 borée telle que définie par ses caractéristiques et ses particularités cidessus énoncées. En substitution partielle ou totale du borax et/ou de l'acide borique et/ou d'un composé amino-boré et/ou de bore liquide azoté dans la fabrication de la colle amylacée, ou bien en tant que fertilisant notamment dans l'agriculture. Et, en ce que la colle amylacée est utilisée, notamment pour la fabrication de carton ondulé et/ou de carton alvéolaire et/ou de plaques de plâtre et/ou de plaques de bois reconstitué. 2890957 -8-
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L'invention concerne une préparation borée, en phase aqueuse, ou liquide ou en émulsion ou en dispersion à destination du secteur agricole et/ou de l'industrie du carton ondulé, caractérisée en ce qu'elle comprend:- une quantité de Bore Actif comprise entre 1 milligramme et 160 grammes par litre de préparation.- une substance borée organique formée par la réaction de l'acide borique avec un alcool.- une substance borée organique formée entre un borate alcalin ou alcalino-terreux et un acide organique ou un aldéhyde.- un borate alcalin ou alcalino-terreux.Application :Utilisation de la préparation borée pour un apport de Bore en tant qu'oligo-élément fertilisant à destination du secteur agricole et en tant que substituant du borax pulvérulent dans la fabrication de colle amylacée pour la production de carton ondulé.
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1.- Préparation borée, en phase aqueuse, ou liquide ou en émulsion ou en dispersion à destination du secteur agricole et/ou de l'industrie du carton ondulé, caractérisée en ce qu'elle comprend: - une quantité de Bore Actif comprise entre 1 milligramme et 160 grammes par litre de préparation. - une substance borée organique formée par la réaction de l'acide borique avec un alcool. - une substance borée organique formée entre un borate alcalin ou alcalino-terreux et un acide organique ou un aldéhyde. 10 - un borate alcalin ou alcalino-terreux. 2.- La préparation borée selon la 1, dans laquelle une substance borée est un ester ou un complexe d'ester ou un ester boré alcalin ou un chélate de bore ou des mélanges de ces produits. 3.- La préparation borée selon la 1, dans laquelle l'alcool est un alcool primaire ou secondaire ou tertiaire et composée ou non d'oxyde d'éthylène ou propylène ou de mélanges correspondants, possédant un ou plusieurs radicaux oxhydryles (-OH), par exemple la glycérine, glucose, sorbitol, amidon de maïs ou de blé et/ou contenant ou non d'autres fonctions, ou des mélanges de ces produits. 4.- La préparation borée selon la 1, dans laquelle le borate alcalin ou alcalino-terreux est parmi les produits suivants: pentaborate de sodium ou de potassium ou d'ammonium ou de calcium ou de magnésium, et/ou borax et/ou pyroborate de calcium ou de magnésium ou de sodium, et/ou métaborate de sodium ou d'ammonium ou de calcium ou de magnésium, ou des mélanges de ces produits. 5.- La préparation borée selon la 1, dans laquelle le borate alcalin ou alcalino-terreux est formé entre l'acide borique 5 avec un carbonate et/ou un bicarbonate alcalin ou alcalino-terreux. 6.- La préparation borée selon la 1, dans laquelle l'acide organique est choisi parmi les acides organiques primaires ou secondaires et/ou les acides gras à chaîne carbonée linéaire, saturée ou non, composée ou non d'oxyde d'éthylène ou propylène ou de mélanges correspondants, avec à un nombre d'atomes de carbone compris entre 3 et 36 carbones. 7.- La préparation borée selon la 5, dans laquelle le carbonate ou bicarbonate alcalin ou alcalino-terreux sont les produits suivants: carbonate de sodium, carbonate de potassium, carbonate de calcium, carbonate de magnésium, bicarbonate de sodium, bicarbonate de calcium, bicarbonate de magnésium, bicarbonate de potassium, ou leurs mélanges. 8.- La préparation borée selon la 2, caractérisée en ce qu'elle ne comprend qu'un seul type de substance borée ou au moins deux substances borées différentes, exempte de borate minéral. 9.- La préparation borée selon la 4, caractérisée en ce qu'elle ne comprend qu'un seul type de borate minéral ou au moins deux borates minéraux différents, exempte de substance borée organique. 2890957 - 10 - 10.- Utilisation de la préparation selon l'une quelconque des précédentes, en substitution partielle ou totale du borax et/ou de l'acide borique et/ou d'un composé amino-boré et/ou de bore liquide azoté dans la fabrication de la colle amylacée, ou bien en tant que fertilisant notamment dans l'agriculture. 11.- Utilisation selon la précédente, caractérisée en ce que la colle amylacée est utilisée, notamment pour la fabrication de carton ondulé et/ou de carton alvéolaire et/ou de plaques de plâtre et/ou de plaques de bois reconstitué.
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C
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C01,C05,C09
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C01B,C05D,C09J
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C01B 35,C05D 9,C09J 103
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C01B 35/12,C05D 9/00,C09J 103/00
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FR2891551
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A1
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PROCEDE TECHNIQUE DE PREPARATION DE CELLULES DENTRITIQUES A PARTIR DE PROGENITEURS HEMATOPOIETIQUES EN DEUX ETAPES SANS PURIFICATION OU ENRICHISSEMENT PREALABLE EN CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES.
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Chez un sujet sain, la plupart des cellules souches hématopoïétiques pluripotentes ainsi que les cellules progénitrices déjà commises vers une lignée, sont CD34+. La majorité de ces cellules sont CD34+CD38+ alors qu'une minorité de ces cellules (<10%) est CD34+CD38-. Le phénotype CD34+CD38- identifie les cellules hématopoïétiques les plus immatures qui sont capables d'auto-renouvellement et sont multipotentes (capables de se différencier dans les différentes lignées hématologiques). La fraction cellulaire CD34+CD38- contient plus de cellules capables de donner i) des progéniteurs tardifs mis en évidence par des tests fonctionnels de type CFU-GM et BFU-E; ii) des progéniteurs précoces, testés par les cobblestone assays, ou CAFC , ou LTC-IC, correspondant à une culture de ces progéniteurs pendant 5 semaines, en l'absence de facteurs de croissance et en présence de lignées stromales murines. Les cellules CD34+CD38- permettent de générer in vitro les cellules de la lignée myéloïde et les cellules de la lignée lymphoïde et ont la capacité de repeupler une souris SCID (Bhatia et al., 1997). Les travaux déjà publiés d'expansion ex vivo de cellules souches hématopoïétiques et de progéniteurs nécessitent comme inoculum de départ un enrichissement en progéniteurs, notamment des cellules exprimant le CD34+ ou mieux l'antigène plus précoce AC133 (Dexter et al., 1977; Muench et al., 1992; Verfaillie and Catanzaro, 1996) . En effet, il a été montré que l'expansion ex vivo à partir de la totalité de la fraction de cellules mononuclées en présence de cytokines entraîne l'amplification de colonies CFU pendant les premières semaines de culture suivie rapidement par un déclin de cette expansion. Il a donc été largement accepté que la purification des cellules CD34+ soit un pré requis pour obtenir une expansion réussie de cellules souches hématopoïétiques ainsi que des progéniteurs précoces appelés LTC-CFUc (long-tern culture colony forming cells) (Briddell et al., 1997; McNiece et al., 1998). Par conséquent, en utilisant les techniques actuelles d'expansion, les cellules souches ne peuvent être amplifiées que s'il y a une étape préalable de purification des progéniteurs CD34+, ou AC133+. De ce fait, les méthodes actuelles d'expansion ex vivo des cellules souches hématopoïétiques sont limitées par un procédé laborieux et coûteux d'enrichissement des cellules souches CD34+ en préalable à toute culture. Les cellules dendritiques sont générées à partir de progéniteurs hématopoïétiques CD34+ ou à partir de précurseurs du sang périphérique, notamment les monocytes. Les progéniteurs hématopoïétiques CD34+ peuvent se différencier en cellules dendritiques après une culture en présence de GM-CSF (granulocyte macrophage-colony stimulator factor) et TNF-alpha (tumor necrosis factor-alpha) qui est composée de deux sous populations de cellules dendritiques distinctes: les cellules de Langerhans et les cellules dendritiques interstitielles (Caux et al., 1992). Au contraire, les cellules dendritiques générées à partir de cultures de monocytes, en présence de GM-CSF et IL4 (interleukin-4), contiennent une population uniforme de cellules dendritiques immatures ressemblant à des cellules dendritiques interstitielles (Sallusto and Lanzavecchia, 1994). Ainsi, suite à la culture des progéniteurs hématopoïétiques CD34+, en présence de GM-CSF et TNF-alpha, 2 sous populations de précurseurs de cellules dendritiques émergent. Elles expriment les phénotypes CD 1 a+ ou CD 14+ et peuvent se différentier en cellules de Langerhans et en cellules dendritiques interstitielles, respectivement (Caux et al., 1992; Caux et al., 1995a; Caux et al., 1997a; Caux et al., 1997b; Caux et al., 1995b). Ces cellules dendritiques dérivées de progéniteurs CD34+ lorsqu'elles sont incubées avec un antigène spécifique tumoral, engendrent des réponses immunes et cliniques (Banchereau et al., 2001; Paczesny et al., 2004). Indication de l'état de l'art 11 existe un besoin croissant de méthodes de culture des cellules souches hématopoïétiques en particulier dans le but d'expandre celles-ci. Cependant, les méthodes classiques d'expansion des cellules souches nécessitent au préalable une étape d' enrichissement ou de purification et se heurtent rapidement à la diminution de la population fonctionnelle de cellules souches caractérisée par une détérioration du potentiel d'auto-renouvellement des cellules souches et une diminution du potentiel de greffe de ces cellules souches cultivées. La nécessité d'améliorer ces techniques de culture de cellules souches est communément admise. L'intérêt d'une découverte d'une méthode de culture ex-vivo de cellules souches hématopoïétiques permettant l'expansion aisée de cellules souches dont la capacité d'auto- renouvellement au long terme est conservée est d'une importance critique. Les applications thérapeutiques médicales qui en découlent sont multiples, telles que l'utilisation des cellules souches hématopoïétiques pour des besoins de greffes ou pour la production de cellules issues des lignées hématopoïétiques, telles que par exemple les cellules dendritiques. Nous avons stratégiquement décidé de présenter ici une des applications les plus intéressantes et qui pourrait rapidement être utilisée dans des essais cliniques de vaccination antitumorale: la génération en large quantité et sans purification préalable de cellules dendritiques dérivées de progéniteurs hématopoïétiques. Notre méthode d'expansion de cellules souches a été obtenue en cultivant sans enrichissement les cellules mononucléées dérivées de sang périphérique mobilisé, du sang de cordon ou de la moelle osseuse en présence de trois cytokines: thrombopoïétine (TPO), Fetal liver kinase-3 protein ligand (Flt3-ligand), Stem Cell Factor (SCF) et en recueillant ces cellules au 78me jour de culture ou bien en les cultivant sur une couche de cellules souches mésenchymateuses avec ces 3 cytokines et en les recueillant au 7ème ou 14me jour de culture. En cultivant ces cellules souches avec les mêmes cytokines citées plus haut et déjà utilisées dans la littérature mais simplement en les analysant et en les recueillant plus tôt, nous avons obtenu une expansion importante de précurseurs CD34+ au 7ème jour où ils sont utilisables notamment pour la culture de cellules dendritiques, Cependant, comme décrit dans la littérature ce chiffre de précurseurs diminue rapidement après ce 78me jour. Nous avons également trouvé qu'en cultivant les cellules souches sur une couche de cellules mésenchymateuses avec les 3 cytokines citées plus haut, les rendements d'expansion étaient meilleurs et surtout cette méthode de culture nous a permis de maintenir les précurseurs CD34+ jusqu'au 14ème jour. DESCRIPTION DE L'INVENTION L'invention est une méthode de production de cellules dendritiques en deux étapes. La première étape consiste en l'expansion ex vivo pendant 7 à 14 jours de progéniteurs hématopoïétiques humains CD34+ à partir de sang périphérique mobilisé ou de sang de cordon ou de moelle osseuse, en présence de cytokines telles que thrombopoïétine (TPO), (fetal liver kinase-3 protein-ligand) F1t3-ligand et stem cell factor (SCF), sans nul besoin de les enrichir en progéniteurs CD34+ ou AC133+, auparavant. Seule une centrifugation avec un gradient de densité de type Ficoll ou équivalent, est nécessaire, pour éliminer les cellules polynucléées. Il est également montré dans notre invention que la culture de ces cellules mononucléées issues du sang périphérique mobilisé, de sang de cordon ou de moelle osseuse, peut se faire en présence d'une sous-couche de cellules souches mésenchymateuses, et que dans ce cas le taux d'amplification des cellules CD34+ est maintenu pendant 14 jours. La deuxième étape consiste à cultiver les cellules obtenues, sans les expandre, en présence de cytokines, telles que GM-CSF, Flt3-1, et TNF. L'invention décrite a essentiellement pour but la génération de cellules dendritiques très efficaces qui peuvent être utilisées en thérapie antitumorale. La méthode comprend: 1) Le recueil des cellules souches hématopoïétiques qui sont soit i) les cellules souches du sang périphérique, provenant de sujet sain ou malade, mobilisé avec un facteur permettant leur sortie de la moelle osseuse vers le sang périphérique, tel que le G-CSF, en plus ou non d'une chimiothérapie ou radiothérapie Ces cellules souches sont recueillies par aphérèse; ii) des cellules souches de sang de cordon; iii) des cellules souches médullaires par aspiration de la moelle d'un sujet sain ou malade. 2) Recueillir la fraction de cellules mononuclées grâce à une centrifugation en gradient de densité (FICOLL-HYPAQUE).Les cellules à l'interphase du gradient de densité qui correspondent aux cellules mononuclées soit i) du sang périphérique mobilisé, ii) du sang de cordon, ou iii) médullaires sont ainsi collectées. Tous les tubes adaptés à la centrifugation peuvent être utilisés pour obtenir le gradient de séparation. L'utilisation de chloride de Césium (PERCOLL) ou d'équivalent de solution de colloïdes de silicium est également possible pour obtenir les cellules mononuclées. L'élutriation peut également être utilisée pour cette étape de l'invention. 3) Mettre en culture, sans enrichissement ni purification, les cellules ainsi obtenues dans des conditions qui permettent l'expansion de ces cellules souches à savoir les cytokines telles que thrombopoïétine (TPO), fetal liver kinase-3 protein ligand (Flt3-ligand) et stem cell factor (SCF) L'analyse et le recueil des cellules souches expandues au 7ème jour de culture montrent qu'en moyenne, en 1 semaine, nous passons de 3 % de cellules souches CD34+ à 30%. Le phénotype de ces cellules souches expandues est CD34+CD38- avec des marqueurs de lignées négatifs. Ces cellules souches expandues sont fonctionnelles puisque l'expansion É 2891551 7 s'accompagne i) d'une expansion des progéniteurs tardifs, testés par les cultures de CFU-GM et BFU-E; ii) une très nette amplification des progéniteurs précoces, testés par les cobblestone assays, ou CAFC , correspondant à une culture de ces progéniteurs pendant 5 semaines, en l'absence de facteurs de croissance et en présence de lignées stromales murines. 4) Cette étape d'expansion est améliorée par l'utilisation d'une coculture de cellules mésenchymateuses qui servent de cellules nourricières et augmentent le rendement et la stabilité dans le temps des fonctions d'auto-renouvellement des cellules souches hématopoïétiques. En effet, l'expansion décrite ci-dessus, c'est-à-dire, en l'absence de cellules souches mésenchymateuses, est très efficace mais est cependant transitoire puisqu'au 14éme jour le pourcentage de cellules souches CD34+ diminue aux alentours de 3 %. C'est pourquoi, nous préconisons de co- cultiver les cellules souches en présence d'une couche de cellules mésenchymateuses (environ 200 000 à 500 000/puits), l'expansion est alors prolongée jusqu'au 14émejour. 5) Mettre en culture ces cellules expandues enrichies en progéniteurs hématopoïétiques CD34+ dans des conditions qui induisent la différenciation en cellules dendritiques. Dans ce travail, nous avons utilisé le milieu RPMI avec 10 % de sérum de veau foetal et la présence de 3 cytokines granulocyte macrophage-colony stimulator factor (GM-CSF), fetal liver kinase-3 protein ligand (Flt3-ligand) et 20 tumor necrosis factor-alpha (TNF-alpha). Après 8 jours de culture et afin d'accélerer leur maturation, nous avons cultivé ces cellules deux jours de plus en présence de Lipo-polysaccharide (LPS). Cependant tout le procédé de culture peut également se faire en présence de sérum humain et non sérum de veau fetal, ou également dans un milieu enrichi sans sérum. De plus, cette deuxième étape peut se faire en l'absence de Flt3-ligand, avec ou non présence d'interleukine 4 (IL-4). 6) Utiliser ces cellules dendritiques dérivées de progéniteurs CD34+ et incubées avec du matériel antigénique et les réinjecter aux patients comme un vaccin anti-tumoral. Ainsi, l'invention est une méthode pour produire des cellules présentatrices d'antigènes, à partir d'une expansion ex vivo de progéniteurs CD34+ sans étape préalable de purification. Après coloration Giemsa, ces cellules possèdent de longs prolongements cytoplasmiques à partir de la surface appelés dendrites. Phénotypiquement, elles ont les mêmes caractéristiques que les cellules dendritiques obtenues à partir de progéniteurs CD34+ purifiés, à savoir qu'elles expriment le CD 1 a et CD 14 formant 2 sous populations CD 1 a+ CD 14- de précurseurs de cellules de Langerhans et CD 1 a-CD 14+ de précurseurs de cellules interstitielles. Elles expriment également fortement CD80, CD86, CD40, les complexes majeurs d'histocompatibilité de classe I et Il et CD83. Fonctionnellement, elles sont très efficaces puisqu'elles stimulent fortement les lymphocytes T dans une réaction allogénique. Le test de réaction mixte leucocytaire (mis en évidence par l'incorporation de thymidine trifide) en présence de cellules dendritiques obtenues à partir de cellules souches périphériques expandues est au moins aussi efficace qu'en présence de cellules dendritiques dérivées de progéniteurs CD34+ purifiés. Le milieu de culture décrit à cette étape est du RPMI supplémenté avec 10 % de sérum de veau foetal mais tout milieu habituellement utilisé pour la culture de cellules dendritiques peut être utilisé qu'il contienne ou non du sérum. Pour les essais cliniques, on préférera les milieux sans sérum tels que DMEM-12, X-vivo 15, 20 ou autre.... Par un autre aspect, l'invention est un vaccin anti-tumoral lorsque les cellules dendritiques sont chargées avec du matériel antigénique soluble ou particulaire. Le matériel antigénique utilisé dans cette procédure consiste en un ou plusieurs des produits cités ci-dessous: peptides antigéniques, peptides, protéines, poly-protéines, complexes immuns, corps apoptotiques de cellules tumorales entières, corps nécrotiques de cellules tumorales entières, lysat tumoral, liposomes, vecteurs viraux, ADN et ARN. Les cellules dendritiques générées par la méthode de l'invention et ainsi prétraitées sont capables de présenter l'antigène et d'induire des réponses T primaires, â des lymphocytes CD8+ aussi bien que des lymphocytes CD4+ auxiliaires. Ces cellules présentatrices d'antigène peuvent être employées dans des essais cliniques d'immunothérapie, d'immunoprophylaxie, seul ou en adjuvant. Par un autre aspect, l'intérêt de ce vaccin anti-tumoral est double: 1) absence de purification préalable des cellules progénitrices CD34+ 2) génération d'un grand nombre de cellules dendritiques à partir d'un petit inoculum de départ. Par un autre aspect, l'invention permet d'obtenir de grande quantité de cellules utilisables pour transférer des gènes soit dans les cellules souches pour les cellules obtenues après expansion, soit dans les cellules dendritiques pour les cellules obtenues après culture dans un milieu de différentiation en cellules dendritiques. Par un autre aspect, l'invention permet d'obtenir une quantité importante de cellules souches hématopoïétiques utilisables comme source de greffon pour une transplantation de cellules souches hématopoïétiques, qu'elle soit allogénique, ou autologue, et notamment lorsqu'un greffon est de richesse minimale. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente la première étape de l'invention à savoir la méthode d'expansion ex-vivo des cellules souches hématopoïétiques à partir de sang périphérique mobilisé non purifié en présence des 3 cytokines suscitées. La figure lA montre le phénotype de ces cellules avant (JO) et après expansion, à J7 et J14, selon le marqueur CD34 qui leur est spécifique, et le marqueur de lignée dénommé Lin qui par contre marque les cellules autres que cellules souches Le pourcentage respectif des différentes populations et dess populations doublement marquées est indiqué. Dans la figure I B, la culture de ces cellules se fait en présence de cellules souches mésenchymateuses, et des mêmes cytokines La figure 2 représente la deuxième étape de l'invention à savoir l'obtention de cellules dendritiques dérivées de progéniteurs CD34+ cultivés selon l'étape 1. Le phénotype représenté est caractéristique de ces cellules. Les marqueurs CD 1 a et CD14 définissent les 2 sous-populations classiques des cellules dendritiques dérivées de progéniteurs hématopoïétiques. Les marqueurs CD80, CD86, HLA-DR sont présents sur ces cellules et augmentent (en pourcentage, et/ou en intensité) après maturation par le LPS. De plus apparaît le marqueur CD83. 2891551 La figure 3 représente la fonction de ces cellules dendritiques en réponse à une réaction allogénique. Dans cette figure, sont comparés les cellules dendritiques issues de sang périphérique mobilisé sans purification (dénommées CSP-CD) , avec des progéniteurs CD34+ purifiés (dénommés CD 34-CD) et avec un contrôle standard de cellules mononuclées du sang périphérique (dénommées PBMC). L'abscisse représente le nombre de cellules stimulantes par puits; l'ordonnée représente le nombre de coup par minute représentant l'incorporation de thymidine tritiée, et donne un indice de prolifération des cellules. La Figure 4 représente tout le procédé de fabrication des cellules dendritiques 10 depuis la première étape, jusqu'à l'analyse de leur fonction, selon les Figures 1, 2 et 3. En référence à ces figures, l'invention comporte: Une méthode très efficace d'expansion ex vivo de progéniteurs hématopoïétiques humains CD34+ à partir de sang périphérique mobilisé sans purification préalable, en présence de 3 cytokines dont Flt3-ligand (fetal liver kinase-3 protein ligand) et SCF (stem cell factor), thrombopoïétine (TPO). A 37 30 % des cellules de départ sont CD34+CD38- et Lin-, phénotype classique des cellules souches. La culture des cellules lors de la première étape peut se faire également en présence de ces mêmes cytokines: FLT3-ligand, SCF, TPO, plus interleukine- 6 (IL-6), ou plus TNF-alpha, ou plus GM-CSF, ou plus toute autre cytokine. 1) Une méthode qui grâce à une coculture de cellules souches mésenchymateuses est encore plus efficace. Le pourcentage de cellules ayant le phénotype CD34+CD38- et Lin- est maintenu jusqu'à J14 (sans coculture ce phénotype décline à partir de J10). 2) Une méthode d'expansion ex vivo de progéniteurs hématopoïétiques humains CD34+ qui peut se faire à partir de sang périphérique mobilisé mais également à partir de sang de cordon ou de moelle osseuse. 3) Une méthode d'obtention d'une grande quantité de cellules dendritiques dérivées de progéniteurs CD34+ sans aucune purification coûteuse. Ces cellules dendritiques recueillies à J87 de culture ont le phénotype classique avec 2 sous-populations CD1a+CDl4- de précurseurs de cellules de Langerhans et CD 1 a-CD 14+ de précurseurs de cellules interstitielles. 4) Ces cellules dendritiques dérivées de progéniteurs sans purification préalable sont fonctionnelles. En effet, dans un test de réaction allogénique, elles sont au moins aussi efficaces que les cellules dendritiques dérivées de progéniteurs obtenues à partir d'une purification CD34+
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L'invention concerne une méthode de production de cellules dendritiques permettant d'obtenir des cellules dendritiques à partir de progéniteurs hématopoïétiques, sans besoin de purification préalable des cellules pour le marqueur CD34+. Ce procédé s'opère en deux étapes.La première étape consiste à expandre les cellules mononucléées issues du sang périphérique mobilisé ou de sang de cordon ou de moelle osseuse, en présence de cytokines telles que Throbompoïétine (TPO), Fetal liver tyrosine-3-ligand (Flt3-ligand) et Stem Cell Factor (SCF) ou sur un lit de cellules souches mésenchymateuses et en pésence de ces mêmes cytokines.Lors de la deuxième étape, ces cellules, contenant un nombre conséquent de cellules souches hématopoïétiques exprimant le marqueur CD34+, sont utilisées pour produire des cellules dendritiques. Ainsi, du fait de sa simplicité technique, et de sa capacité à amplifier aisément le taux de cellules souches hématopoïétiques CD34+, ce protocole est d'une grande utilité pour la vaccination antitumorale.
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1) Procédé en deux étapes de culture de production de cellules dendritiques à partir de progéniteurs hématopoïétiques CD34+, sans besoin de purification préalable des cellules CD34+, caractérisé : -en ce que la première étape de culture consiste à recueillir les cellules souches hématopoïétiques issues du sang périphérique mobilisé ou de sang de cordon ou de moelle osseuse, -en ce que ces cellules sont par la suite soumises à un gradient de densité pour recueillir les cellules mononuclées. -en ce que cette population cellulaire est cultivée dans un milieu adapté en présence de cytokines telles que Throbompoïétine (TPO), fetal liver kinase-3 protein ligand (Flt3-ligand) et stem cell factor (SCF) -en ce que lors de la deuxième étape de culture, les cellules sont lavées, puis de nouveau cultivées en présence de cytokines telles que granulocyte macrophage-colony stimulator factor (GM-CSF), Flt3-ligand et tumor necrosis factor- alpha (TNF-alpha). 2) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la culture se fait en présence de sérum humain et non du sérum de veau foetal, ou également dans un milieu 20 enrichi sans sérum 3) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la culture des cellules lors de la première étape peut se faire en présence de cytokines sélectionnées à partir du groupe suivant: Flt3-ligand, SCF, thrombopoïétine (TPO), plus interleukine-6 (IL-6), ou plus TNF-alpha., ou plus GM-CSF ou plus toute autre cytokine. É 2891551 14 4) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la méthode d'expansion des cellules souches lors de la première étape est améliorée par une coculture avec des cellules souches mésenchymateuses. 5) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la méthode de différenciation des cellules souches hématopoïétiques en cellules dendritiques, lors de la deuxième étape, peut se faire en l'absence de Flt3-ligand, avec ou non présence d'interkeukine-4 (IL-4). 6) Utilisation de la méthode selon la 1 arrêtée â la première étape pour expandre des cellules souches hématopoïétiques.
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C
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C12
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C12N
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C12N 5
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C12N 5/02
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FR2902189
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DISPOSITIF DE CHAUFFAGE DE CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT SUR UN BANC DE CARACTERISATION D'ORGANES
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Dispositif de chauffaqe du circuit de refroidissement sur un banc de caractérisation d'orqanes DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne, dans le domaine des bancs d'essai de caractérisation d'organes des moteurs à combustion interne, un dispositif de chauffage assurant une montée en température d'un circuit de refroidissement sur le banc de caractérisation d'organes. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de chauffage assurant une montée en température du circuit de refroidissement sur le banc de caractérisation d'organes disposant d'une capacité élevée de chauffe et permettant une régulation précise de la température autour d'une valeur de consigne prédéterminée. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Le développement et/ou l'optimisation de la structure et/ou du fonctionnement des moteurs à combustion interne nécessitent des essais, par exemple, du circuit de refroidissement, à l'aide, par exemple, d'un banc de caractérisation d'organes. Un tel banc de caractérisation d'organes du circuit de refroidissement ne comprend que les parties du moteur dans lesquelles passe le liquide de refroidissement. Le moteur n'est donc pas en état de fonctionnement, ce qui empêche d'assurer la montée en température du circuit de refroidissement. Or, pour caractériser le circuit de refroidissement modélisé à l'aide du banc de caractérisation d'organes, il est nécessaire de reproduire les conditions de fonctionnement réelles du moteur, en chauffant le circuit de refroidissement et, donc, le liquide de refroidissement. De manière connue, pour réaliser cette montée en température du circuit de refroidissement sur un banc de caractérisation d'organes, on utilise une ou plusieurs sources ponctuelles de chaleur, formées par des corps rigides, introduits dans le liquide de refroidissement du circuit de refroidissement. Une telle source de chaleur peut être réalisée à l'aide, par exemple, d'une lampe infrarouge. La puissance de chauffe limitée des lampes infrarouges complique grandement les essais de caractérisation sur des points de températures élevées. Se posent également des problèmes de régulation de la température autour de la valeur de consigne. La lampe infrarouge étant fragile, son éclatement lors de sa mise en place et/ou lors des essais de caractérisation dans le circuit de refroidissement risque de contaminer le fluide du circuit de refroidissement, par exemple, par des éclats de verre, en rendant ainsi le banc de caractérisation d'organes inopérant, voire de blesser l'opérateur. De même, la lampe infrarouge étant une source ponctuelle de chaleur, le phénomène d'ébullition du liquide de refroidissement au voisinage immédiat de la lampe infrarouge peut se produire lors de la montée en température trop rapide, ce qui augmente les risques d'explosion de la lampe infrarouge et gaspille davantage d'énergie. De même, le phénomène d'ébullition est néfaste pour la stabilité (chimique ou physique) du liquide de refroidissement autre que l'eau distillée (pour l'eau non distillée, l'ébullition accélère l'apparition de calcaire qui peut boucher le circuit de refroidissement). C'est pourquoi, la lampe infrarouge est généralement mise dans un fût la protégeant du liquide de refroidissement. Puis, le fût avec la lampe est mis en contact avec le liquide de refroidissement. Cette solution augmente l'inertie du dispositif de chauffe, réduit la puissance de la lampe infrarouge (à cause des pertes de chaleur dans le fût) et n'améliore aucunement la régulation de la température du dispositif autour de la valeur de consigne. Une autre solution traitant le problème de préchauffage du liquide de refroidissement pour véhicule à moteur thermique est décrite dans le brevet européen EP 0 983 435 B1. Il s'agit d'un bloc de préchauffage monté en un point intermédiaire de la branche du circuit de refroidissement partant du moteur et menant à un aérotherme (colonne 4, ≈13, lignes 2528 et 22). Le bloc de préchauffage porte quatre bougies de chauffage (colonne 5, ≈18, lignes 13-14) qui sont plongées dans le liquide de refroidissement (colonne 3, ≈9, lignes 23-24 ; colonne 5, ≈20, lignes 39-40). Ces bougies peuvent posséder des puissances différentes et peuvent être activées simultanément ou non, de manière à assurer plusieurs paliers de puissance relativement rapprochés en fonction des besoins de chauffage (colonne 5, ≈20, lignes 46-52). Le dispositif selon EP 0 983 435 B1 est destiné à préchauffer le liquide de refroidissement lors de la mise en route du moteur du véhicule (colonne 1, ≈2, lignes 8-12 ; colonne 5, ≈20, lignes 37-39) en vue : d'améliorer le confort de l'usager à la mise en marche du véhicule par temps froid en accélérant la montée en température de l'ambiance de l'habitacle (colonne 1, ≈2, lignes 14-16), d'accélérer la montée en température du moteur lui-même en réchauffant le liquide de refroidissement, ce qui entraîne une moindre consommation de carburant et une diminution de la pollution lors de la mise en route du véhicule (colonne 1, ≈2, lignes 17-22). II en résulte immédiatement que le problème technique traité dans le brevet européen EP 0 983 435 B1 est très loin du domaine de bancs d'essai de caractérisation d'organes des moteurs à combustion interne. Le bloc de préchauffage selon EP 0 983 435 B1 n'est donc aucunement adapté au banc de caractérisation d'organes du circuit de refroidissement. Certes, les bougies de chauffage sont moins fragiles que les lampes infrarouges évoquées ci-dessus, cependant le bloc de préchauffage selon EP 0 983 435 B1 n'est pas conçu pour assurer une montée en température en continu. Il ne dispose pas des moyens de maintien de la température du circuit de refroidissement autour de la valeur de consigne. De même, il reste intrusif car les bougies sont en contact avec le liquide de refroidissement, ce qui réduit leur durée de vie. Comme les lampes infrarouges, les bougies forment les sources ponctuelles de chaleur. La chaleur provenant des bougies est transmise de manière hétérogène au liquide de refroidissement. Un important gradient de température formé dans le voisinage immédiat des bougies réduit leur durée de vie, par exemple, à cause du dépôt de calcaire suite au phénomène d'ébullition, etc. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de supprimer un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de chauffage assurant une montée en température du circuit de refroidissement sur le banc de caractérisation d'organes disposant d'une capacité élevée de chauffe et permettant une régulation précise de la température autour d'une valeur de consigne prédéterminée. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de chauffage assurant une montée en température d'un circuit de refroidissement sur un banc de caractérisation d'organes d'un moteur à combustion interne comprenant au moins un carter moteur équipé au moins des parties dans lesquelles passe un liquide de refroidissement et d'au moins un cylindre sans piston, au moins une culasse avec son joint, au moins un élément chauffant relié à au moins une centrale de contrôle régulant la température de l'élément chauffant, caractérisé en ce que l'élément chauffant comprend au moins un corps flexible disposé dans le cylindre. Selon une autre particularité, l'élément chauffant comprend au moins un support rigide auxiliaire au corps flexible, ce support rigide étant disposé dans le cylindre. Selon une autre particularité, le corps flexible est enroulé autour du support rigide. Selon une autre particularité, le support rigide dispose d'une gorge hélicoïdale dont l'axe privilégié est incliné par rapport à l'axe privilégié du support rigide d'un angle a tel que : 0 < a < 180 et a ≠ 90 . Selon une autre particularité, la gorge hélicoïdale est agencée sur la face du support rigide orientée vers la paroi périphérique du cylindre. Selon une autre particularité, la section de la gorge hélicoïdale perpendiculaire à son axe privilégié rapportée à la section du corps flexible perpendiculaire à l'axe privilégié du corps flexible, forme un premier ratio prédéterminé. Selon une autre particularité, la hauteur du support rigide le long de son axe privilégié rapportée à la hauteur du cylindre le long de l'axe privilégié du cylindre, forme un deuxième ratio prédéterminé. Selon une autre particularité, la largeur maximale du support rigide dans le plan perpendiculaire à son axe privilégié rapportée au diamètre du cylindre dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié du cylindre, forme un troisième ratio prédéterminé. Selon une autre particularité, le corps flexible est formé par une canne chauffante. Selon une autre particularité, le support rigide est formé par un corps cylindrique. L'invention avec ses caractéristiques et avantages ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente de manière schématique une variante du dispositif selon l'invention respectivement en vue de côté (figure la), en vue de dessus (figure 1 b), en vue en coupe longitudinale (figure 1c) suivant A-A de figure 1b, en vue agrandi (figure 1d) d'un fragment extrait de la figure 1c, la figure 2 représente de manière schématique la variante du dispositif selon l'invention en cours d'insertion dans le cylindre du carter moteur faisant partie du banc de caractérisation d'organes, respectivement en vue de dessus (figure 2a), en vue en coupe longitudinale (figure 2b, 2c) suivant B-B de figure 2a, la figure 3 représente de manière schématique un élément du dispositif selon l'invention respectivement en vue de côté (figure 3a), en vue de dessus (figure 3b), en vue en coupe longitudinale (figure 3c) suivant A-A de figure 3b, la figure 4 est un organigramme représentant les différentes étapes d'une variante du procédé selon l'invention. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION L'invention présente un dispositif de chauffage d'un circuit de refroidissement, par exemple, sur un banc de caractérisation d'organes d'un moteur à combustion interne. Tel qu'il est illustré par des exemples non exhaustifs sur les figures 1 à 3, le dispositif selon l'invention porte sur le banc de caractérisation d'organes du moteur à combustion interne, par exemple, à quatre cylindres (10) sans pistons, qui comprend, par exemple : un carter moteur (5) équipé des parties dans lesquelles passe un liquide de refroidissement, une culasse (non représentée sur les figures) avec son joint (non représenté sur les figures), une centrale de contrôle qui joue le rôle de centrale de puissance (non représentée sur les figures), un élément chauffant relié à la centrale de contrôle régulant la température de l'élément chauffant. De manière avantageuse, l'élément chauffant comprend au moins un corps flexible disposé, par exemple, dans au moins un cylindre (10) du carter (5) moteur. Ce corps flexible agit comme une source de chaleur et peut être formé, par exemple, par une canne chauffante (2) ou une tige conductrice de chaleur (figures 1, 2), par exemple axisymétrique. La section de la canne chauffante (2) dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié de la canne chauffante (2) peut être de forme quelconque (par exemple, cercle (figure 1d), rectangle, parallélépipède, ovale, etc.). Dans une variante de l'invention, l'élément chauffant comprend au moins un support rigide auxiliaire au corps flexible (2), ce support rigide étant disposé aussi dans le cylindre (10). Comme le montrent les figures 1-3, le support rigide peut être formé, par exemple, par un corps cylindrique (1) dit fausse chemise. La fausse chemise (1) peut être creuse (figures lb-c, 2, 3b- c) ou pleine avec ou sans cavités. L'intérêt d'avoir la fausse chemise (1) creuse réside dans la possibilité de réduire l'inertie de l'élément chauffant. A titre d'illustration, le rapport de diamètre minimal (f) et maximal (d) pour la fausse chemise de l'exemple sur les figures 1-3 est de type f/d<1. La fausse chemise (1) est fabriquée à l'aide d'un ou des matériaux conducteurs de chaleur, par exemple, en métal (cuivre, acier, aluminium etc.), en matériaux composites etc. La fausse chemise (1) dispose d'un axe privilégié, par exemple, son axe de symétrie (CD). Dans une autre variante de l'invention, la canne chauffante (2) est enroulée autour de la fausse chemise (1), comme illustré sur les figures 1, 2. Pour faciliter, d'une part, l'enroulement de la fausse chemise (1) par la canne chauffante (2) et, d'autre part, la mise de l'élément chauffant ainsi formé par ces deux corps, par exemple, dans le cylindre (10) en lieu et place du piston (figure 2b-c), la fausse chemise (1) dispose d'un logement pour canne chauffante (2) en forme, par exemple, d'une gorge hélicoïdale (3). Comme le montre la figure 3a, l'axe privilégié (EF) de la gorge hélicoïdale (3) peut être incliné par rapport à l'axe privilégié (CD) du cylindre (1) d'un angle a tel que : 0 < a < 180 et a ≠ 90 . La gorge hélicoïdale (3) est agencée en forme de spirale d'un pas (n), par exemple comme le filet d'une vis sur la face de la fausse chemise (1) dite face extérieure (70), orientée vers la paroi périphérique (60) du cylindre (10), comme le montrent la figure 2b. Dans une autre variante de l'invention non représentée sur les figures, la gorge hélicoïdale (3) est agencée en forme de spirale avec le pas (n), par exemple comme le filet d'un écrou, sur la face de la fausse chemise (1) creuse dite face intérieure (80), orientée vers son axe de symétrie (CD). La longueur du pas (n) de la spirale formée par la gorge hélicoïdale (3) dans le sens de l'axe privilégié de la fausse chemise (1), par exemple de son axe de symétrie (CD), peut être constante, c'est-à-dire, égale à une valeur prédéfinie (figures 1-3), ou variable (cas non représenté sur les figures). Dans une autre variante de l'invention avec la fausse chemise (1) pleine disposant d'une cavité, par exemple au sein de son corps plein, la canne chauffante (2) peut être logée dans cette cavité au sein de la fausse chemise (1). La gorge hélicoïdale (3) peut être caractérisée par sa section perpendiculaire à son axe privilégié (EF). Cette section peut être calculée à l'aide d'une épaisseur (j) et la hauteur (m) de la gorge hélicoïdale (3), comme illustré sur les figures 1d, 3b-c. Dans une autre variante de l'invention, cette section perpendiculaire à l'axe privilégié (EF) de la gorge hélicoïdale (3) rapportée à la section de la canne chauffante (2) perpendiculaire à l'axe privilégié de la canne chauffante (2), forme un ratio prédéterminé, dit premier ratio prédéterminé, par exemple, proche de l'unité. Cela permet avantageusement d'ajuster le diamètre maximal de l'élément chauffant formé par la fausse chemise (1) embobinée par la canne chauffante (2) par rapport, par exemple, au diamètre minimal (L) du cylindre (10) formé par sa paroi périphérique (60). De même, dans une autre variante de l'invention, la hauteur (h) de la fausse chemise (1) le long de son axe privilégié, par exemple, son axe de symétrie (CD), rapportée à la hauteur (H) du cylindre (10) le long de l'axe privilégié du cylindre (10), forme un autre ratio prédéterminé dit deuxième ratio prédéterminé, par exemple, proche de l'unité. Ainsi, la fausse chemise (1) embobinée par la canne chauffante (2) et insérée dans le cylindre (10) en lieu et place du piston, peut avantageusement occuper tout le volume du cylindre, comme c'est le cas sur la figure 2c (h/H = 1). De même, dans une autre variante de l'invention, la largeur maximale (d) de la fausse chemise (1) dans le plan perpendiculaire à son axe privilégié, par exemple son axe de symétrie (CD), rapportée au diamètre du cylindre (10), par exemple au diamètre minimal (L) du cylindre (10) formé par sa paroi périphérique (60), dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié du cylindre (10), forme encore un autre ratio prédéterminé, dit troisième ratio prédéterminé, par exemple proche de l'unité. Cela permet avantageusement d'ajuster le diamètre maximal (d) de l'élément chauffant formé par la fausse chemise (1) embobinée par la canne chauffante (2) par rapport, par exemple, au diamètre minimal (L) du cylindre (10) formé par sa paroi périphérique (60). A titre d'illustration, la figure 4 décrit un exemple non exhaustif du procédé de la mise en oeuvre de la variante du dispositif de chauffage selon l'invention décrite précédemment et illustrée sur les figures 1 à 3. Telle qu'elle est présentée sur la figure 4, la première étape (El) consiste en l'enroulement, par exemple par l'opérateur, de manière manuelle, des cannes chauffantes (2) autour des fausses chemises (1). La deuxième étape (E2) est celle de l'insertion, par exemple, par l'opérateur, de manière manuelle, des fausses chemises (1) embobinées par les cannes chauffantes (2) dans le cylindre (10) du carter (5) moteur. Comme illustré sur les figures 2b-c, l'insertion des fausses chemises (1) embobinées par les cannes chauffantes (2) dans le cylindre (10) s'opère dans le sens opposé à celui de l'axe de symétrie (CD) de la fausse chemise (1). La flèche en ligne continue entre la première et la deuxième étape (E1-E2) se traduit comme suit : une fois la première étape (El) validée par l'opérateur, la deuxième étape (E2) démarre . II en va de même pour les flèches en ligne continue entre les autres étapes (E2-E3, E3-E4, E4-E5, E5-E6 et E6-E7). La troisième étape (E3) est celle du raccordement, par exemple, par l'opérateur de manière manuelle, des cannes chauffantes (2) avec la centrale de contrôle qui joue le rôle de centrale de puissance. La quatrième étape (E4) est celle de la mise en fonctionnement par l'opérateur de la centrale de contrôle. La cinquième étape (E5) consiste pour l'opérateur à imposer une température de consigne prédéterminée dans le carter (5) moteur à la centrale de contrôle. La sixième étape (E6) est celle de la régulation par la centrale de contrôle de la puissance à fournir aux cannes chauffantes (2) pour atteindre la température de consigne prédéterminée dans le carter (5) moteur. La septième étape (E7) est celle de la fourniture par la centrale de contrôle de la puissance nécessaire aux cannes chauffantes (2) pour maintenir la température de consigne prédéterminée dans le carter (5) moteur pendant une période de temps prédéterminée, par exemple pendant toute la durée des essais de caractérisation des circuits de refroidissement testés. Le dispositif et le procédé selon l'invention décrits précédemment ont plusieurs avantages comparés à l'état de la technique, à savoir : La fausse chemise (1) embobinée par la canne chauffante (2) s'insère dans le cylindre (10) en lieu et place du piston (figures 2b-c). Le dispositif selon l'invention est donc non intrusif, c'est-à-dire, n'est pas en contact avec le liquide de refroidissement et ne nécessite aucun agencement particulier du circuit de refroidissement du carter (5) moteur. La canne chauffante (2) dispose de la meilleure capacité de chauffe comparée aux dispositifs connus de l'état de la technique. En d'autres termes, grâce à l'utilisation avantageuse de la canne chauffante (2) régulée par la centrale de contrôle dans le dispositif selon l'invention, on peut atteindre, par exemple, des températures maximales de chauffe plus élevées. De même, la montée en température correspondante peut être plus rapide et peut être réalisée en continu et/ou par paliers selon les besoins de l'opérateur. Enfin, le dispositif de chauffe selon l'invention permet une régulation plus précise de la température du carter (5) moteur autour de la valeur de consigne prédéterminée imposée par l'opérateur à la centrale de contrôle. Grâce à l'utilisation avantageuse de la fausse chemise (1) munie de la gorge hélicoïdale (3) en forme de spirale de pas (n) dont la longueur est constante dans le sens de l'axe privilégié de la fausse chemise (1), la canne chauffante (2) est enroulée autour de la fausse chemise (1) de manière régulière dans le sens de l'axe privilégié de la fausse chemise (1), par exemple, son axe de symétrie (CD). Par conséquent la distribution de la chaleur s'opère de manière homogène sur toute la longueur de la fausse chemise (1). La fausse chemise (1) étant insérée dans le cylindre (10) en lieu et place du piston (figure 2c), la distribution de la chaleur de la fausse chemise (1) au cylindre (10) s'opère donc également de manière homogène, par exemple, sur toute la longueur du cylindre (10) (le long de son axe privilégié, par exemple, son axe de symétrie). En d'autres termes, le dispositif selon l'invention assure une distribution homogène de la chaleur dans tout le volume et diffère de ce fait grandement d'autres sources de chaleur ponctuelles connues de l'état de la technique. Les cannes chauffantes (2) étant flexibles, elles sont donc enroulables autour des fausses chemises (1) de forme géométrique quelconque. En d'autres termes, le dispositif selon l'invention est adaptable non seulement à tout cylindre de n'importe quel moteur à combustion interne mais, plus généralement, à toutes les applications nécessitant un chauffage non intrusif d'un corps solide, liquide ou gazeux avec une capacité élevée de chauffe et une régulation précise de la température autour d'une valeur de consigne prédéterminée. Enfin, les cannes chauffantes (2) et les fausses chemises sont réutilisables. Les essais de caractérisation réalisés à l'aide du dispositif selon l'invention ne produisent donc aucun déchet, par exemple, toxique pour l'environnement, et ne pose donc aucun problème de recyclage de tels déchets. De même, le dispositif selon l'invention ne contient aucun élément fragile et ne peut donc pas être cassé lors des manipulations et/ou du transport, contrairement aux dispositifs connus de l'état de la technique (lampe infrarouge). Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
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Dispositif de chauffage assurant une montée en température d'un circuit de refroidissement sur un banc de caractérisation d'organes d'un moteur à combustion interne comprenant- au moins un carter moteur équipé au moins des parties dans lesquelles passe un liquide de refroidissement et d'au moins un cylindre sans piston,- au moins une culasse avec son joint,- au moins un élément chauffant relié à au moins une centrale de contrôle régulant la température de l'élément chauffant,caractérisé en ce que l'élément chauffant comprend au moins un corps flexible disposé dans le cylindre.
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1. Dispositif de chauffage assurant une montée en température d'un circuit de refroidissement sur un banc de caractérisation d'organes d'un moteur à combustion interne comprenant au moins un carter (5) moteur équipé au moins des parties dans lesquelles passe un liquide de refroidissement et d'au moins un cylindre (10) sans piston, au moins une culasse avec son joint, au moins un élément chauffant relié à au moins une centrale de contrôle régulant la température de l'élément chauffant, caractérisé en ce que l'élément chauffant comprend au moins un corps flexible (2) disposé dans le cylindre (10). 2. Dispositif de chauffage selon la 1, caractérisé en ce que l'élément chauffant comprend au moins un support rigide (1) auxiliaire au corps flexible (2), ce support rigide (1) étant disposé dans le cylindre (10). 3. Dispositif de chauffage selon la 2, caractérisé en ce que le corps flexible (2) est enroulé autour du support rigide (1). 4. Dispositif de chauffage selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le support rigide (1) dispose d'une gorge hélicoïdale (3) dont l'axe privilégié (EF) est incliné par rapport à l'axe privilégié (CD) du support rigide (1)d'un angle atelque:0 5. Dispositif de chauffage selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que la gorge hélicoïdale (3) est agencée sur la face (70) du support rigide (1) orientée vers la paroi périphérique (60) du cylindre (10). 6. Dispositif de chauffage selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que la section de la gorge hélicoïdale (3) perpendiculaire à son axe privilégié (EF) rapportée à la section du corps flexible (2) perpendiculaire à l'axe privilégié du corps flexible (2), forme un premier ratio prédéterminé. 7. Dispositif de chauffage selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce que la hauteur (h) du support rigide (1) le long de son axe privilégié (CD) rapportée à la hauteur (H) du cylindre (10) le long de l'axe privilégié du cylindre (10), forme un deuxième ratio prédéterminé. 8. Dispositif de chauffage selon l'une des 2 à 7, caractérisé en ce que la largeur maximale (d) du support rigide (1) dans le plan perpendiculaire à son axe privilégié (CD) rapportée au diamètre (L) du cylindre (10) dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié du cylindre (10), forme un troisième ratio prédéterminé. 9. Dispositif de chauffage selon l'une des 2 à 8, caractérisé en ce que le corps flexible (2) est formé par une canne chauffante (2). 10. Dispositif de chauffage selon l'une des 2 à 9, caractérisé en ce que le support rigide (1) est formé par un corps cylindrique.
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G
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G01
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G01M
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G01M 15,G01M 99
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G01M 15/00,G01M 99/00
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FR2889474
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A3
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PLATEAU DE SURFACAGE POUR MACHINE ELECTROPORTATIVE A PONCER
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-1- L'invention se rattache au secteur technique des accessoires de surfaçage et ponceuses du type plateaux de surfaçage, meules et similaires. De manière bien connue, des accessoires sont agencés sur leur face active de travail avec une pluralité de segments en diamant par exemple, dont la fonction abrasive est de permettre le travail de la surface à préparer 1 o en vue d'autres opérations ultérieures. On a représenté a titre d'exemple non limitatif deux plateaux (1) de surfaçage, figures 1 et 2 avec des orientations différentes de segments (2) qui sont actuellement sur le marché. Figure 1, près de la bordure périphérique inférieure du plateau sont disposés une pluralité de segments curvilignes (2a) disposés en parallèles; ces segments ayant une largeur de deux ou trois centimètres selon la dimension du plateau. Figure 2, un autre agencement est prévu avec la disposition de couples de segment (2b, 2c), l'un (2b) étant curviligne en bordure du plateau, et l'autre (2c) droit en extrémité du précédent dans un plan perpendiculaire et radial à l'axe de rotation du plateau de surfaçage ou meule. La manipulation des outils de surfaçage et de meulage electroportatifs s'effectue par l'opérateur selon des mouvements en va et vient ou en hélice, et ce pour couvrir l'ensemble de la surface à mettre en forme ou à préparer. En pratique et malgré la dextérité des opérateurs, on constate que l'état de la surface travaillée n'est pas homogène. Cela apparaît très facilement au plan visuel où l'on retrouve et l'on peut déterminer les différents mouvements de l'opérateur lors de son traitement de surface. Cela est constant quelle que soit la forme et l'orientation des segments diamantés. 2889474 -2- Cela s'explique par le fait que dans le cadre d'un mouvement de va et vient, le fait de pousser vers l'avant ou l'extérieur par rapport à la position de l'opérateur entraîne un ralentissement de la vitesse de surfaçage. Le mouvement inverse de va et vient c'est-à-dire le rapprochement à soi au contraire entraîne une augmentation de la vitesse de surfaçage. L'état d'usinage n'est donc pas le même. Pour les opérations de surfaçage effectuées par l'opérateur selon un mouvement en hélice, ce mouvement n'est pas régulier en amplitude, en vitesse, de sorte que l'état de la surface traitée n'est pas homogène. 1 o Les fabricants de ce type de matériels ont donc tenté de résoudre le problème en jouant sur la disposition des segments diamantés ou leur profil. En pratique, les solutions apportées à ce jour ne sont pas satisfaisantes et ne répondent pas réellement au problème posé. La démarche du demandeur a donc été de réfléchir à une nouvelle configuration des parties actives diamantées déposées sur les outils de surfaçage ou de ponçage electro-portatif. La solution apportée par le Demandeur répond de manière très satisfaisante au problème posé en donnant après surfaçage un état de surface homogène sur la zone traitée et ce quelle que soit les modalités de manipulations des outils par l'opérateur. Selon une première caractéristique, le plateau de surfaçage pour machines électro-portatives à poncer, est du type comprenant une pluralité de parties actives diamantées et est remarquable en ce que lesdites parties actives sont configurées en anneau fermé, lesdits anneaux étant disposés au moins près de la bordure périphérique de la face intérieure active du plateau. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. 2889474 -3- Pour fixer l'objet de l'invention illustrée d'une manière non limitative aux figures des dessins où : É Les figures 1 et 2 sont des vues en plan illustrant selon l'art antérieur selon deux réalisations différentes l'agencement des parties intérieures actives d'outils de surfaçage avec des segments diamantés de forme différente. É La figure 3 est une vue en plan de l'outil de surfaçage selon l'invention avec la configuration des parties actives en forme d'anneaux. É La figure 4 est une vue en perspective d'un outil de surfaçage selon l'invention. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux dessins. Le plateau de surfaçage est référencé par (1) et on a représenté une forme possible de ce dernier avec une partie centrale (la), une ouverture profilée (lb) pour s'adapter sur l'organe d'entraînement de la machine électro-portative. Cette ouverture présente par exemple une découpe (1c) par débordement pour le passage du moyen de verrouillage. Des ouvertures complémentaires (ld) sont disposées dans la partie médiane du plateau utilisé par exemple pour permettre l'aspiration des poussières et détritus résultant de l'opération de surfaçage. Le plateau de surfaçage selon l'invention est ainsi agencé sur la face intérieure (le) près de la bordure périphérique plane (1f) avec une pluralité de parties actives (1g) ayant la configuration d'anneaux. Ces anneaux diamantés sont fixés par brasage ou par soudure laser. Ils sont agencés creux intérieurement comme représentés aux dessins, ou être pleins. Ces anneaux sont disposés en couronne pour permettre un travail homogène de la surface à traiter. Sans sortir du cadre de l'invention, le plateau de surfaçage peut être agencé avec plusieurs couronnes comportant 2889474 -4- ou non le même nombre d'anneaux diamantés. Ces anneaux peuvent être disposés dans le même plan radial ou être décalés d'un demi-pas. La disposition des anneaux diamantés est fonction de la conformation du plateau de surfaçage. Cette solution répond de manière très satisfaisante au problème posé. Les tests et essais effectués font apparaître l'homogénéité de surface
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Ce plaeau de surfaçage est remarquable en ce que lesdites parties actives (1g) sont configurées en anneau fermé, lesdits anneaux étant disposés au moins près de la bordure périphérique (1f) de la face intérieure active du plateau.
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1- Plateau de surfaçage pour machines électro-portatives à poncer, du type comprenant une pluralité de parties actives diamantées caractérisé en ce que lesdites parties actives (1g) sont configurées en anneau fermé, lesdits anneaux étant disposés au moins près de la bordure périphérique (1f) de la face intérieure active du plateau. - 2- Plateau de surfaçage selon la 1 caractérisé en ce que les 1 o parties actives (1g) en anneaux sont disposées en couronne près de la bordure périphérique (1f). - 3- Plateau de surfaçage selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs couronnes concentriques comprenant des parties actives 15 diamantées en anneaux. - 4- Plateau de surfaçage selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que les parties actives diamantées sont fixées par brasage ou soudure laser.
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B
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B24
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B24B,B24D
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B24B 23,B24D 3,B24D 18
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B24B 23/02,B24D 3/10,B24D 18/00
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FR2897282
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A1
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PROCEDE DE CONTROLE DE L'AVANCEE D'UN LIQUIDE DANS UN COMPOS ANT MICROFLUIDIQUE
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Procédé de contrôle de l'avancée d'un liquide dans un composant microfluidique Domaine technique de l'invention L'invention concerne les composants microfluidiques du type biopuces et, 10 plus particulièrement, un procédé de contrôle de l'avancée d'un liquide de l'entrée vers la sortie d'un composant microfluidique comprenant au moins un microcanal, comportant une pluralité de zones de réaction ou de détection successives, disposées à des intervalles prédéterminés, et une pluralité de vannes passives, disposées entre deux zones de réaction ou de détection 15 successives, le procédé contrôlant l'avancée du liquide dans le microcanal par contrôle de l'augmentation d'une différence de pression entre l'entrée et la sortie du composant. 20 État de la technique Dans le domaine des dispositifs d'analyse médicale, plus particulièrement des microsystèmes pour la biologie et la chimie, du type biopuces et composants bioMicroElectroMechanicalSystems (bioMEMS), l'utilisation de 25 composants microfluidiques pouvant enchaîner plusieurs étapes d'un protocole biologique déterminé est connue. Comme représenté schématiquement sur la figure 1, un composant microfluidique 1 comprend, de préférence, plusieurs microcanaux 2, dans 30 lesquels le liquide avance en parallèle. Chaque microcanal 2 comporte des zones 3 de réaction ou de détection, disposées, par exemple, à des5 intervalles prédéterminés et réguliers. Les zones 3 de réaction ou de détection peuvent servir notamment de chambre de réaction, pour les différentes étapes du protocole biologique à réaliser, ou peuvent servir de zone de mélange durant l'avancée du liquide. Le composant 1 étant vide au préalable, le liquide, plus particulièrement l'interface liquide/gaz, avance dans les microcanaux 2 de l'amont vers l'aval du composant 1, à savoir de l'entrée vers la sortie du composant 1, selon la flèche F de la figure 2, définissant le sens d'avancée du liquide. Les microcanaux 2 comportent également des vannes passives 4, disposées chacune entre deux zones 3 de réaction ou de détection successives et destinées à bloquer temporairement l'avancée du liquide dans le composant 1. Dans le mode particulier de réalisation des figures 1 à 3, le composant 1 comporte, par exemple, quatre microcanaux 2, trois séries de zones de réaction ou de détection 3a, 3b, 3c et trois séries de vannes passives 4a, 4b, 4c intercalées. Sur les figures 1 à 3, les vannes passives 4a, 4b, 4c sont représentées par des hachures et sont définies, par exemple, par une portion non mouillante des microcanaux 2, apte à bloquer le liquide. Les portions adjacentes aux vannes passives 4a, 4b, 4c sont alors des portions mouillantes des microcanaux 2, permettant l'écoulement du liquide. Le brevet US 5 230 866 décrit notamment le principe de fonctionnement d'une telle vanne passive, destinée à contrôler l'arrêt du liquide (représenté en sombre sur les figures 2 et 3) avançant sous l'effet d'une pression externe. Une vanne passive 4 ne laisse passer le liquide que si la différence de pression entre l'amont et l'aval du composant 1 augmente au-dessus d'une valeur de seuil Ps, propre à chaque vanne passive 4 du composant 1. La valeur de seuil Ps dépend généralement des caractéristiques géométriques et de mouillage de la surface en contact avec le liquide dans la vanne passive 4. À titre d'exemple, le fonctionnement de la vanne passive 4 est basé sur le principe du changement local des forces capillaires, dues aux variations brusques des propriétés de surface, notamment mouillabilité ou géométrie, du microcanal 2. Un procédé de contrôle de l'avancée du liquide dans un tel composant 1 consiste à augmenter la différence de pression entre l'amont et l'aval du composant 1, afin de faire avancer le liquide de zones 3 de réaction ou de détection en zones 3 de réaction ou de détection, les vannes passives 4 d'une même série, à savoir celles disposées sur une même ligne verticale sur les figures 1 à 3, étant toutes identiques. Le procédé consiste à augmenter la différence de pression au-dessus de la valeur de seuil Ps correspondant à la vanne passive 4 à passer, puis à baisser la différence de pression au-dessous de la valeur de seuil Ps correspondante, pour faire avancer le liquide dans le composant. Cependant, les défauts sur les microcanaux 2 du composant 1 peuvent entraîner le passage d'une vanne passive 4 avant le passage des autres. À titre d'exemple, comme représenté sur la figure 2, la vanne passive 4a précédant la deuxième zone 3b de réaction ou de détection du deuxième microcanal 2 a été passée avant les autres, notamment à cause des défauts éventuels de géométrie et/ou de mouillabilité de la vanne passive 4a. La deuxième zone 3b de réaction ou de détection se remplit donc avant les autres zones 3b de la même série. Comme représenté sur la figure 3, le microcanal 2 garde ce décalage pendant toute l'avancée du liquide, notamment si toutes les autres vannes passives 4a, 4b, 4c fonctionnent normalement comme décrit ci-dessus. Le microcanal 2 correspondant à cette vanne passive 4a va donc se remplir plus rapidement que les autres. Il en résulte notamment des problèmes de synchronisation dans l'avancée du liquide, ce qui affecte la réalisation des étapes biologiques, et des difficultés dans l'analyse et ultérieurement dans l'exploitation des résultats. Notamment, dans le cas où plusieurs vannes passives 4 sont défectueuses, un cumul des effets négatifs est observé, menant à des aberrations en termes d'exploitation des résultats. Pour remédier à ces inconvénients, le document US 2004/0109793 et le brevet US 6 296 020 décrivent chacun un dispositif de répartition de liquide dans différentes voies d'un composant 1 comme décrit ci-dessus, à partir d'une chambre d'entrée commune, avec passage d'une zone de réaction ou de détection à une autre zone de réaction ou de détection sur chaque voie. Le contrôle du passage du liquide est assuré par des vannes passives disposées en sortie des zones de réaction ou de détection. Les vannes passives sont disposées de manière à avoir des valeurs de seuil Ps de plus en plus élevées, de l'amont vers l'aval du dispositif. Comme représenté schématiquement sur la figure 4, les vannes passives 4 sont agencées selon quatre séries avec des valeurs de seuil Psi à Ps4 croissantes de l'amont vers l'aval du composant 1. Le procédé de contrôle de l'avancée du liquide dans le composant 1 consiste alors à augmenter, par exemple sous forme de paliers de pression, la différence de pression entre l'amont et l'aval du composant. L'étape de protocole biologique correspondant à chaque zone 3 de réaction ou de détection est réalisée, par exemple, à pression constante pendant chaque palier de pression. L'application d'une différence de pression par paliers, jusqu'à une valeur juste inférieure à la valeur de seuil Ps de la vanne passive 4 correspondante, permet de passer la vanne passive 4 et de bloquer le liquide contre la vanne passive 4 suivante. Dans le cas de plusieurs séries de vannes passives 4 en parallèles, comme représenté sur les figures 1 à 3, l'application d'une différence de pression par paliers permet de passer l'ensemble des vannes passives 4 d'une même série en même temps et de bloquer le liquide contre la série suivante de vannes passives 4. Ce procédé particulier décrit ci-dessus permet d'éviter qu'une vanne passive 4 cède préférentiellement à la pression et remplisse directement tout un microcanal 2 du composant 1. Cependant, il est difficile technologiquement d'enchaîner la réalisation d'un nombre élevé de vannes passives 4, avec des valeurs de seuil Ps croissantes de l'entrée vers la sortie du composant 1. Par ailleurs, la miniaturisation d'un tel composant 1 est limitée par des impératifs de taille, au-delà desquels la viabilité du composant 1 est remise en question. Objet de l'invention L'invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvénients précités et a pour objet un procédé de contrôle de l'avancée d'un liquide dans un microcanal d'un composant microfluidique, améliorant les procédés de contrôle existants en apportant une fiabilité dans l'utilisation du composant, tout en étant facile à mettre en oeuvre et quelles que soient les caractéristiques des vannes passives du composant. L'objet de l'invention est caractérisé en ce que l'augmentation de la différence de pression est contrôlée de manière discontinue sous forme d'impulsions de déblocage. Un tel procédé ne dépend alors pas exclusivement de la pression de seuil des vannes passives et peut s'appliquer à un nombre illimité de vannes d'une même série. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le contrôle de l'augmentation de la différence de pression est réalisé en amont du composant microfluidique. Selon une variante de réalisation de l'invention, le contrôle de l'augmentation de la différence de pression est réalisé en aval du composant microfluidique. Selon un développement de l'invention, chaque impulsion de déblocage présente une valeur supérieure à une valeur de seuil maximum des vannes passives. Selon un autre développement de l'invention, la différence de pression est ramenée à une valeur nulle, après chaque impulsion de déblocage. Selon un mode de réalisation préférentiel, le procédé comporte, entre deux impulsions de déblocage successives, au moins une période continue intermédiaire d'avancée du liquide, pendant laquelle la différence de pression appliquée a une valeur maximale, inférieure à une valeur de seuil minimum des vannes passives. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 représente schématiquement un composant microfluidique, destiné à être contrôlé par un procédé de contrôle de l'avancée d'un liquide selon l'art antérieur. Les figures 2 et 3 représentent schématiquement le composant selon la figure 1, à l'intérieur duquel circule le liquide. La figure 4 est un graphique représentant la pression relative en fonction du temps, pour un composant contrôlé par un procédé selon l'art antérieur. La figure 5 est un graphique représentant la pression relative en fonction du temps, pour un composant contrôlé par un procédé de contrôle de l'avancée du liquide selon l'invention. Les figures 6 à 8 représentent schématiquement un composant contrôlé par le procédé selon la figure 5. La figure 9 représente schématiquement un banc de contrôle automatique de la pression, pour la mise en oeuvre du procédé selon les figures 5 à 8. Description de modes particuliers de réalisation Dans le mode particulier de réalisation des figures 5 à 9, le composant microfluidique 1 comporte, de préférence, plusieurs microcanaux 2, disposés en parallèle, chaque microcanal 2 comportant une entrée reliée à une chambre d'entrée 5 commune à tous les microcanaux 2 (figures 6 à 8). Le composant 1 est contrôlé, de sorte que le liquide avance de façon synchronisée dans tous les microcanaux 2. Les vannes passives 4 et les zones 3 de réaction ou de détection du composant 1 sont agencées, de préférence, selon des séries régulières espacées à intervalles prédéterminés réguliers. Le procédé de contrôle du composant 1 permet notamment de synchroniser le passage des vannes passives 4 du composant 1, afin qu'elles permettent le passage du liquide en même temps sur tous les microcanaux 2 du composant 1. Le procédé gère l'avancée du liquide en fonction de la différence de pression entre l'entrée et la sortie du composant 1, à savoir entre l'amont et l'aval du composant 1. Le composant 1 est, de préférence, vide au départ, le liquide étant apporté, par exemple, par un conduit de sortie 8 en provenance d'un réservoir 7 (figure 9). La chambre d'entrée 5 commune est remplie complètement et la pression est identique dans tous les microcanaux 2. Le procédé gère l'avancée du liquide, à savoir l'avancée de l'interface entre le liquide et le gaz contenu initialement dans le composant 1, par augmentation de la différence de pression entre l'entrée du composant 1, définie par la chambre d'entrée 5 sur les figures 6 à 8, et la sortie du composant 1, définie par l'extrémité des microcanaux 2 sur les figures 6 à 8. Sur la figure 5, l'échelle des temps et l'échelle des valeurs de pressions relatives n'ont pas été respectées pour des raisons de clarté et de lisibilité du graphique. Le procédé consiste à contrôler de manière discontinue l'augmentation de la différence de pression entre l'amont et l'aval du composant 1. L'augmentation de la différence de pression est contrôlée sous forme d'impulsions de déblocage Pd des vannes passives 4 et de périodes d'avancée du liquide Pav1, Pav2. Chaque impulsion de déblocage Pd correspond à une variation brusque et courte dans le temps de la différence de pression entre l'amont et l'aval du composant 1. Cette variation passe par une valeur Psup maximale et redescend vers un niveau, de préférence, sensiblement proche de zéro. Cette valeur Psup est supérieure à la valeur de seuil Ps maximum de l'ensemble des valeurs de seuils Ps des vannes passives 4 du composant 1. Comme représenté sur la figure 5, chaque impulsion de déblocage Pd présente une valeur Psup, de préférence, très élevée par rapport à la valeur de seuil Ps des vannes passives 4, dans le cas où les vannes passives 4 sont toutes identiques. Dans le cas où les vannes passives 4 présentent des valeurs de seuil Ps différentes, dues à leurs caractéristiques géométrique et/ou de mouillabilité différentes, la valeur Psup des impulsions de déblocage Pd est alors très supérieure à la valeur de seuil Ps maximum de la vanne passive 4 du composant 1 ayant la valeur de seuil Ps la plus élevée de toutes les vannes passives 4. Une période continue intermédiaire Pavl d'avancée du liquide, réalisée entre les impulsions de déblocage Pd, est destinée à faire avancer le liquide, pour remplir les zones 3 de réaction ou de détection correspondantes du composant 1. Chaque période intermédiaire Pavl d'avancée du liquide est réalisée à une différence de pression, de préférence, très inférieure à la valeur Psup d'une impulsion de déblocage Pd et pendant un temps potentiellement beaucoup plus long. Dans le mode particulier de la figure 5, le procédé de contrôle du composant 1 comporte, par exemple, au moins une période continue intermédiaire Pavl d'avancée du liquide obligatoire, appliquée après une impulsion de déblocage Pd, et au moins une période additionnelle Pav2 d'avancée du liquide optionnelle, appliquée juste avant une impulsion de déblocage Pd, pour s'assurer du remplissage complet des microcanaux 2, jusqu'au blocage du liquide par les vannes passives 4 correspondantes. Pendant chaque période d'avancée du liquide Pavl , Pav2, la différence de pression appliquée entre l'entrée et la sortie du composant 1 a une valeur de base Pb maximale, inférieure à la valeur de seuil minimum des vannes passives 4 du composant 1. Les périodes continues intermédiaires Pavl d'avancée du liquide doivent, de préférence, acheminer le liquide jusqu'au contact des vannes passives 4 suivantes, afin d'éviter l'application des périodes additionnels Pav2 d'avancée de liquide. Une étape du protocole biologique, associé aux zones 3 de réaction ou de détection du composant 1, est généralement réalisée, de préférence, à une différence de pression nulle, entre une période continue intermédiaire Pavl d'avancée du liquide et, éventuellement, une période additionnelle Pav2 d'avancée du liquide. Le procédé de contrôle va être décrit plus en détail au regard des figures 5 à 8. Sur les figures 6 à 8, le composant 1 comprend, par exemple, une chambre d'entrée 5, par laquelle est introduit le liquide, commune à toutes les entrées des microcanaux 2. À titre d'exemple, une zone 3 de réaction ou de détection a un volume de l'ordre de 0,3p1, avec une profondeur de l'ordre de 200pm. Le liquide considéré dans le composant 1 étant de l'eau et toutes les vannes passives 4 du composant 1 étant identiques, une vanne passive 4 est définie, par exemple, par un changement brusque de géométrie du microcanal 2 associé. À titre d'exemple, un microcanal 2 présente un diamètre général de l'ordre de 500pm et un diamètre rétrécie de l'ordre de 100pm, définissant la vanne passive 4. Une vanne passive 4 présente une valeur de seuil Ps comprise, par exemple, entre 5mbar et 2bar. La valeur de seuil Ps des vannes passives 4 est, de préférence, de l'ordre de 20mbar. Dans le mode particulier de réalisation des figures 6 à 8, le contrôle de l'augmentation de la différence de pression entre l'entrée et la sortie du composant 1 est réalisé en amont du composant 1. La chambre d'entrée 5 est, par exemple, connectée à un dispositif de contrôle d'une pression externe permettant la mise en oeuvre du contrôle de la différence de pression entre l'amont et l'aval du composant 1 (figure 9). Sur la figure 5, la première étape du procédé consiste à appliquer, entre les instants tO et t1, une période continue intermédiaire Pavl d'avancée du liquide, à la valeur de base Pb. Cette différence de pression Pb permet le remplissage de la première série des zones 3a de réaction ou de détection, jusqu'au blocage du liquide par la première série des vannes passives 4a, comme représenté sur la figure 6. Entre les instants t1 et t2, la différence de pression est nulle, afin de stopper l'avancée du liquide. L'étape du protocole biologique correspondant aux premières zones 3a de réaction ou de détection est alors réalisée, de préférence, simultanément dans toutes les zones 3a de réaction ou de détection de la première série. L'étape de protocole biologique réalisée dans chaque zone 3a de réaction ou de détection d'une même série peut être différente selon les microcanaux 2. Entre les instants t2 et t3, une période additionnelle Pav2 d'avancée du liquide peut éventuellement être appliquée, à la valeur de base Pb, juste avant l'impulsion de déblocage Pd, dans le cas où le liquide n'aurait pas complètement rempli les microcanaux 2 jusqu'aux vannes passives 4a 1 o suivant les zones 3a de réaction ou de détection. Entre les instants t3 et t4, correspondant à une période de temps Ti, une première impulsion de déblocage Pd est appliquée dans le composant 1. La valeur Psup de l'impulsion de déblocage Pd est, de préférence, très élevée 15 par rapport à la valeur de seuil Ps des vannes passives 4a à 4c. La valeur Psup est, par exemple, comprise entre 1 bar et 2,5bar. La valeur Psup est, de préférence, de l'ordre de 2bar. La durée Ti de l'impulsion de déblocage Pd est très courte et comprise, par exemple, entre 100ms et 500ms. La durée Ti est, de préférence, de l'ordre de 350ms. 20 D'une manière générale, la valeur Psup de l'impulsion de déblocage Pd doit permettre de déclencher le passage systématique de toutes les vannes passives 4 d'une même série et, de préférence, de façon synchronisée. La durée Ti de cette impulsion de déblocage Pd doit être suffisamment longue 25 pour permettre ce passage, mais suffisamment courte pour que le liquide ait juste passé les vannes passives 4 correspondantes, sans remplir complètement les zones 3 de réaction ou de détection suivantes. Par ailleurs, le rapport de la valeur Psup d'une impulsion de déblocage Pd 30 sur la valeur de seuil Ps maximum des vannes passives 4 est supérieur à 1,25 et compris, de préférence, entre 1,25 et 200. Le rapport est, de préférence, de l'ordre de 100, pour une valeur de seuil Ps de l'ordre de 20mbar et une valeur Psup de l'impulsion de déblocage Pd de l'ordre de 2bar. À l'instant t4, correspondant à la fin de la période Ti, la différence de pression est ramenée, de préférence, à zéro, de sorte que l'impulsion de déblocage Pd présente une valeur inférieure nulle. Entre les instants t4 et t5, correspondant à une période de temps T2, la différence de pression reste égale à zéro. La durée T2 doit être suffisamment longue, pour permettre à la pression de redescendre complètement pour arrêter l'avancée du liquide. La période T2 est, par exemple, de l'ordre de 500ms. Sur la figure 5, l'étape du procédé de contrôle décrite ci-dessus est facultative. Il est possible que l'impulsion de déblocage Pd présente une valeur inférieure égale à la valeur de base Pb, afin de continuer l'avancée du liquide et d'effectuer le remplissage des zones 3b de réaction ou de détection suivantes, tout de suite après l'impulsion de déblocage Pd. Entre les instants t5 et t6, correspondant à une période de temps T3, une période continue intermédiaire Pav1 d'avancée de liquide est réalisée. Cette période continue intermédiaire Pav1 d'avancée du liquide a pour but de remplir les zones 3b de réaction ou de détection suivantes (figure 7), à savoir celles de la deuxième série dans le mode particulier de réalisation du composant 1 représenté sur les figures 6 à 8. D'une manière générale, chaque période continue intermédiaire Pav1 d'avancée du liquide présente une valeur maximale suffisante pour faire avancer le liquide et, de préférence, égale à la valeur de base Pb et toujours inférieure à la valeur de seuil Ps minimum de l'ensemble des vannes passives 4. À titre d'exemple, la valeur de base Pb maximale d'une période continue intermédiaire Pavl d'avancée du liquide est comprise entre 5mbar et 100mbar. La valeur de base Pb est, de préférence, de l'ordre de 15mbar. Sur la figure 5, à l'instant t6, la période continue intermédiaire Pavl d'avancée du liquide présente une valeur minimale nulle, afin de bloquer l'avancée du liquide dans les microcanaux 2. La durée T3 d'une période continue intermédiaire Pavl d'avancée du liquide est, par exemple, de l'ordre de 60s. D'une manière générale, la durée T3 d'une période continue intermédiaire Pavl d'avancée du liquide doit être suffisamment longue, pour permettre au liquide de remplir complètement les zones 3 de réaction ou de détection correspondantes et de s'arrêter sur les vannes passives 4 correspondantes, pour tous les microcanaux 2. Par ailleurs, le rapport de la durée T1 d'une impulsion de déblocage Pd sur la durée T3 d'une période continue intermédiaire Pavl d'avancée du liquide est, par exemple, compris entre 0,1% et 1%. Le rapport est, de préférence, de l'ordre de 0,58%, pour une durée Ti de l'ordre de 350ms et une durée T3 de l'ordre de 60s. D'une façon générale, les durées Ti et T3 sont notamment choisies en fonction de la pression et de la géométrie du composant 1. Par ailleurs, la durée T3 d'une période continue intermédiaire Pavl d'avancée du liquide peut être déterminée en fonction de signaux fournis par au moins un détecteur de remplissage, associé aux microcanaux 2 du composant 1. Le principe du détecteur de remplissage est basé, notamment sur la détection d'un changement des propriétés physiques entre le gaz contenu initialement dans les microcanaux 2 et le liquide. À titre d'exemple, un détecteur de remplissage optique peut être utilisé, en disposant un émetteur et un récepteur sur les deux côtés de chaque microcanal 2. Il est alors possible de mesurer un changement des propriétés optiques, notamment par détermination du passage du gaz au liquide. Dans un autre exemple de réalisation, un détecteur de remplissage électrique peut être utilisé, en disposant deux électrodes au niveau de chaque vanne passive 4. Les liquides utilisés étant conducteurs, il est possible de détecter la présence du liquide par un changement brusque de la conductivité électrique entre les deux électrodes. io Sur la figure 5, entre les instants t6 et t7, correspondant à une période de temps T4, l'étape ou les étapes du protocole biologique correspondant à la deuxième série des zones 3b de réaction ou de détection sont réalisées (figure 7). La différence de pression est, de préférence, nulle entre l'amont et l'aval du composant 1 et de toute façon inférieure à la valeur de seuil Ps des 15 vannes passives 4b suivantes. La durée T4 est, par exemple, comprise entre 60s et 3600s. La durée T4 est, de préférence, de l'ordre de 1800s. À l'instant t7, une augmentation de la différence de pression est appliquée dans les microcanaux 2, jusqu'à atteindre la valeur de base Pb. Entre les 20 instants t7 et t8, correspondant à une période de temps T5, la période additionnelle Pav2 d'avancée du liquide permet de finir le remplissage des microcanaux 2, jusqu'à atteindre la seconde série des vannes passives 4b. Cette étape s'applique uniquement quand les microcanaux 2 ne sont pas complètement remplis, après la période continue intermédiaire Pav1 25 d'avancée du liquide, effectuée entre les instants t5 et t6. À titre d'exemple, la durée T5 d'une période additionnelle Pav2 d'avancée du liquide est de l'ordre de 60s. D'une manière générale, la durée T5 doit être suffisamment longue pour 30 permettre au liquide de s'arrêter sur les vannes passives 4 correspondantes dans tous les microcanaux 2. Par ailleurs, la durée T5 d'une période additionnelle Pav2 d'avancée du liquide peut être déterminée en fonction de signaux fournis par au moins un détecteur de remplissage, associé aux microcanaux 2 du composant 1, comme décrit ci-dessus pour la détermination de la durée T3. Sur la figure 5, entre les instants t8 et t9 correspondant à une période de temps T6, une nouvelle impulsion de déblocage Pd est de nouveau appliquée dans le composant 1, afin notamment de passer de façon synchronisée l'ensemble des vannes passives 4b de la deuxième série, comme représenté sur la figure 8. Entre les instants t9 et t10, une étape éventuelle de retour à zéro de la différence de pression peut être appliquée. Puis, entre les instants t10 et t11, une nouvelle période continue intermédiaire Pav1 d'avancée du liquide peut être réalisée, afin de remplir la troisième série des zones 3c de réaction ou de détection, comme représenté sur la figure 8. Le procédé de contrôle continue ainsi de suite tout le long des microcanaux 2 du composant 1, avec alternance entre des impulsions de déblocage Pd, pour le passage de vannes passives 4 suivantes éventuelles (non représentées), et les périodes Pav1 et Pav2 d'avancée du liquide, pour le remplissage de zones 3 de réaction ou de détection suivantes éventuelles (non représentées). Un tel procédé de contrôle d'un composant microfluidique 1 permet donc de contrôler l'avancée du liquide, notamment de façon synchronisée, sur l'ensemble des microcanaux 2 du composant 1. Le procédé est applicable quelles que soient les caractéristiques des vannes passives 4, qu'elles soient identiques ou non, grâce à la valeur Psup, de préférence, très élevée des impulsions de déblocage Pd, par rapport à la valeur de seuil Ps maximum de l'ensemble des vannes passives 4. II en résulte une fiabilité des analyses effectuées dans les zones 3 de réaction ou de détection et une fiabilité de la mise en oeuvre générale du composant 1. L'influence des défauts éventuels des microcanaux 2 est supprimée. D'une façon générale, le procédé de contrôle de l'avancée du liquide dans le composant 1, comme décrit ci-dessus, peut s'appliquer à un composantmicrofluidique comportant un seul microcanal 2. Le procédé est alors destiné io notamment à assurer le passage systématique d'une vanne passive 4, quelles que soient ses caractéristiques et quelles que soient les imperfections qu'elle pourrait présenter. Sur la figure 9, un mode particulier de réalisation d'un banc 6 de contrôle 15 automatique de la pression est représenté, pour la mise en oeuvre de procédé de contrôle décrit ci-dessus. Le banc 6 permet notamment de contrôler l'augmentation de la différence de pression entre l'amont et l'aval du composant microfluidique 1. Le banc 6 de contrôle automatique de la pression comporte un réservoir de liquide 7, comprenant une sortie 8 reliée, 20 par exemple, à la chambre d'entrée 5 du composant 1 (non représenté sur la figure 9 pour des raisons de clarté) et une entrée 9 reliée à une source de haute pression 10, par exemple jusqu'à 4bar. La source de haute pression 10 comporte trois circuits 11a, 11 b, 11c en 25 parallèle, équipés chacun, respectivement, d'un manodétendeur 12a, 12b, 12c et d'une vanne électropneumatique 13a, 13b, 13c. L'entrée 9 du réservoir 7 est également reliée à la pression atmosphérique Patm, par un circuit 11d comprenant une quatrième vanne électropneumatique 13d, le circuit 11d étant relié aux trois circuits 11a, 11 b, 11c en parallèle. Un capteur 30 de pression 14 est relié à l'entrée 9 du réservoir 7 et aux quatre circuits 11 a, 1 1b, 11c, 11d. Un tel banc 6 de contrôle automatique de la pression permet notamment de mettre en oeuvre le procédé de contrôle d'un composant microfluidique, comme décrit ci-dessus, et de contrôler des impulsions de pression aussi courtes que 100ms. Par ailleurs, les vannes électropneumatiques 13a à 13d peuvent être pilotées par des relais, eux-mêmes pilotés par un micro-ordinateur. Il en résulte la réalisation de séquences de pression précises et calibrées en entrée du composant microfluidique associé. io Par ailleurs, la durée Ti d'une impulsion de déblocage et la durée T3 d'une période continue intermédiaire d'avancée du liquide Pav1 sont choisies en fonction des caractéristiques du composant 1 et, plus particulièrement, en fonction du volume de gaz présent dans le réservoir 7 du banc 6 de contrôle automatique de la pression, comme décrit ci-dessus. 15 L'invention n'est pas limitée aux différents modes de réalisation décrits ci-dessus. Les vannes passives 4 du composant 1 peuvent avoir des valeurs de seuil Ps différentes les unes par rapport aux autres et peuvent aussi avoir des caractéristiques géométriques différentes, selon leurs dispositions dans 20 les microcanaux 2. Les périodes Pav1 et Pav2 d'avancée du liquide, respectivement pendant les durées T3 et T5, peuvent osciller entre la valeur de base Pb et une valeur de différence de pression nulle. Le nombre de microcanaux 2, des zones 3 de réaction ou de détection et des vannes passives 4 est non limitatif. Il dépend de la taille générale du composant 1 à contrôler et/ou des protocoles biologiques à effectuer. 30 Par ailleurs, une zone 3 de réaction ou de détection du composant 1 peut être définie par une portion du microcanal 2 correspondant. La zone 3 de 25 réaction ou de détection a alors les mêmes dimensions que le microcanal 2, mais constitue une portion particulière de celui-ci. Dans une autre variante de réalisation (non représentée) du procédé de contrôle de l'avancée du liquide dans le composant 1, le contrôle de l'augmentation de la différence de pression entre l'amont et l'aval du composant microfluidique 1 peut être réalisé en aval du composant microfluidique 1. À titre d'exemple, le déplacement du liquide peut s'effectuer par dépression en plaçant à la sortie du composant 1, par exemple, une source de vide. Les microcanaux 2 du composant 1 comportent alors chacun une sortie reliée à la source de vide, laquelle définie alors une chambre de sortie commune à tous les microcanaux 2. Une période supplémentaire facultative de retour à zéro de la différence de pression peut être effectuée entre chaque période additionnelle Pav2 d'avancée du liquide et chaque impulsion de déblocage Pd (figure 5), afin de bloquer l'avancée du liquide juste avant l'impulsion de déblocage Pd. À titre d'exemple, cette période supplémentaire peut avoir une durée de l'ordre de 500ms.20
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Le procédé de contrôle de l'avancée d'un liquide, de l'amont vers l'aval, dans un composant microfluidique comprenant, par exemple, une pluralité de microcanaux, comportant chacun une pluralité de zones de réaction ou de détection successives et une pluralité de vannes passives, contrôle l'avancée du liquide dans les microcanaux par le contrôle de l'augmentation d'une différence de pression entre l'amont et l'aval du composant. Le procédé contrôle l'augmentation de la différence de pression de manière discontinue sous forme d'impulsions de déblocage (Pd), de manière notamment à synchroniser le passage des vannes passives correspondantes des microcanaux.
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Revendications 1. Procédé de contrôle de l'avancée d'un liquide de l'entrée vers la sortie d'un composant microfluidique (1) comprenant au moins un microcanal (2), comportant une pluralité de zones (3) de réaction ou de détection successives, disposées à des intervalles prédéterminés, et une pluralité de vannes passives (4), disposées entre deux zones (3) de réaction ou de détection successives, le procédé contrôlant l'avancée du liquide dans le microcanal (2) par contrôle de l'augmentation d'une différence de pression entre l'entrée et la sortie du composant (1), procédé caractérisé en ce que l'augmentation de la différence de pression est contrôlée de manière discontinue sous forme d'impulsions de déblocage (Pd). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le contrôle de l'augmentation de la différence de pression est réalisé en amont du composant microfluidique (1). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le composant microfluidique (1) comporte une pluralité de microcanaux (2) disposés en parallèle et comprenant chacun une entrée reliée à une chambre d'entrée (5) commune. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le contrôle de l'augmentation de la différence de pression est réalisé en aval du composant microfluidique (1). 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le composant microfluidique (1) comporte une pluralité de microcanaux (2) disposés en 19 parallèle et comprenant chacun une sortie reliée à une chambre de sortie commune. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque impulsion de déblocage (Pd) présente une valeur (Psup) supérieure à une valeur de seuil (Ps) maximum des vannes passives (4). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que le rapport de ladite valeur (Psup) d'une impulsion de déblocage (Pd) sur ladite valeur de seuil (Ps) maximum des vannes passives (4) est supérieur à 1,25. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la durée (Ti, T6) d'une impulsion de déblocage (Pd) est de l'ordre de 100ms à 500ms. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la différence de pression est ramenée à une valeur nulle, après chaque impulsion de déblocage (Pd). 20 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte, entre deux impulsions de déblocage (Pd) successives, au moins une période continue intermédiaire (Pava) d'avancée du liquide, pendant laquelle la différence de pression appliquée a une valeur de base (Pb) maximale, inférieure à une valeur de seuil (Ps) minimum des vannes 25 passives (4). 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la valeur de base (Pb) de la différence de pression, pendant la période continue intermédiaire (Pava) d'avancée du liquide, est de l'ordre de 15mbar. 30 5 12. Procédé selon l'une des 10 et 11, caractérisé en ce qu'il comporte l'application d'une différence de pression pendant une période additionnelle (Pav2) d'avancée du liquide, juste avant une impulsion de déblocage (Pd). 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que la durée (T3, T5) d'une période (Pav1, Pav2) d'avancée du liquide est déterminée en fonction de signaux fournis par au moins un détecteur de remplissage associé à chaque microcanal (2) du composant (1). 10
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B,F
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B01,B81,F15
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B01J,B81B,F15C
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B01J 3,B81B 7,F15C 1
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B01J 3/00,B81B 7/00,F15C 1/00
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FR2889502
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A1
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PROCEDE D'AIDE AU PARCAGE EN TEMPS REEL POUR VEHICULE AUTOMOBILE ET DISPOSITIF CORRESPONDANT
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La présente invention concerne, d'une manière générale, l'aide au parcage pour les véhicules automobiles, en particulier le parcage grâce à des systèmes de parcage automatique. L'invention s'applique avantageusement pour le parcage dans une place de type créneau, mais peut être utilisé pour tout type de parcage notamment dans des places de type rangement en bataille , ou en épi. Actuellement, l'approche des méthodes d'aide au parcage consiste à mener le véhicule sur une position décidée par le conducteur et non sur une position optimale au vu de la place disponible par exemple, ou encore de la position initiale du véhicule. En outre, les systèmes actuels d'aide au parcage ne permettent pas d'avoir une consigne continue d'angle volant durant la manoeuvre. En effet, ces systèmes donnent une première consigne jusqu'à une position intermédiaire où le véhicule marque un temps d'arrêt et une deuxième consigne de cette position intermédiaire jusqu'à la position finale. Par exemple, la demande de brevet EP 1 170 171 (TOYOTA) présente une méthode de parcage où est déterminée dans une première phase, une trajectoire circulaire du centre de l'essieu arrière. Cette rotation est réalisée avec une consigne maximale de braquage du volant. Puis, le contre-braquage est réalisé lorsque le centre de l'essieu arrière atteint un point du cercle de rotation lui-même tangent en ce point à un autre cercle de braquage. La fin de la manoeuvre est effectuée à braquage maximal. La demande de brevet FR 2 785 383 (RENAULT) présente une méthode où la trajectoire de parcage est déterminée de la façon suivante: une première phase où le véhicule recule en ligne droite parallèlement à la file de stationnement; une deuxième phase où le véhicule recule en ayant les roues braquées au maximum à droite, une troisième phase où le véhicule recule en ligne droite, et enfin une dernière phase où le véhicule recule, les roues étant braquées à gauche au maximum. La demande de brevet US 2001/003 0688 décrit une méthode de parcage où l'on fournit les équations permettant de calculer les trajectoires d'un véhicule lors d'une phase de parcage en créneau à braquage maximal pour la phase d'engagement du parcage. Puis, le contre-braquage est réalisé dans une position donnée PO et à l'arrêt puisque les phases de braquage et de contre-braquage sont effectuées chacune avec un angle maximal. La phase de recul suivante permet au véhicule de se garer. Cette phase est réalisée en braquant au maximum les roues du véhicule. La demande de brevet française FR 2 630 075 (Industrial Technology Research Institute) porte sur un dispositif apte à donner une trajectoire commençant directement avec un angle de braquage maximal. Un contrebraquage est réalisé à l'arrêt, étant donné qu'il faut passer d'un braquage maximal d'un côté à un braquage maximal de l'autre côté. Dans ces demandes de brevets, les méthodes de parcage reposent sur des consignes de braquage maximales, sans valeur intermédiaire, nécessitant donc de réaliser la manoeuvre de contre-braquage à l'arrêt, ce qui va à l'encontre du comportement naturel du conducteur. L'invention vise à apporter une solution à ces problèmes. L'invention a pour objet d'améliorer les consignes de braquage générées pour l'aide au parcage, de façon à pouvoir bénéficier d'une consigne évolutive au cours de la manoeuvre. L'invention a encore pour objet de permettre le parcage d'un véhicule automobile de façon optimale au vu de la place disponible ou encore de la position en cours du véhicule automobile. A cet effet, l'invention propose un procédé d'aide au parcage en temps réel pour véhicule automobile à partir d'une position initiale du véhicule et dans une place, comprenant une étape préliminaire de reconnaissance de la place et des obstacles environnants. Selon une caractéristique générale de l'invention, le procédé comprend l'élaboration d'une consigne continue d'angle volant délivrée au conducteur, ladite consigne permettant le suivi d'une trajectoire optimale de parcage par le véhicule, la détermination de ladite trajectoire optimale comprenant la détermination d'un point d'intersection d'un premier et d'un deuxième lieux géométriques du centre de rotation du véhicule, le premier lieu géométrique décrivant la position dudit centre de rotation pour l'ensemble des positions possibles de l'arrière du véhicule impliquant le contact des deux coins arrière du véhicule avec les obstacles délimitant le côté et/ou l'arrière de ladite place, le deuxième lieu géométrique décrivant la position dudit centre de rotation pour l'ensemble des positions possibles du véhicule de manière que l'un des coins avant soit en contact avec le coin opposé de l'obstacle délimitant l'avant de ladite place. Ainsi, on détermine la position optimale de l'arrière du véhicule en fonction de ladite position initiale du véhicule, la position optimale de l'arrière du véhicule étant obtenue lorsque le centre de rotation du véhicule passe par ledit point d'intersection puis que le véhicule recule en suivant une consigne de braquage maximale. En d'autres termes, l'on souhaite placer le véhicule de telle façon que les deux coins arrière touchent respectivement l'obstacle limitant la place en longueur et par exemple le trottoir délimitant le côté de la place. Cette position des deux coins arrière, dite position de double contact , correspond à une position optimale du véhicule automobile garé, puisqu'une fois cette position atteinte, celui-ci est soit garé, soit dans une position permettant d'atteindre une position de parcage optimale à laquelle il parvient en avançant avec les roues braquées au maximum. La trajectoire ainsi obtenue a pour avantage d'aboutir à une position finale optimale quant à la place disponible, et est en outre beaucoup plus fluide que les trajectoires proposées par les solutions antérieures. Elle correspond ainsi beaucoup plus à une trajectoire naturelle que les trajectoires proposées avec un contre-braquage réalisé à l'arrêt. De préférence, la détermination de la trajectoire optimale comprend en outre: - une étape de simulation de la trajectoire du véhicule pour sortir de ladite place à partir de ladite position arrière optimale jusqu'à la position initiale, l'étape de simulation comprenant deux sous- étapes, telles que pour chacune d'entre elles, le véhicule ait une orientation de braquage opposée, la première sous-étape comprenant la simulation d'un premier déplacement du véhicule de la position arrière optimale jusqu'à une position intermédiaire lorsque le véhicule est à une distance donnée de l'obstacle situé à l'avant de ladite place, et la deuxième sous-étape comprenant la simulation d'un deuxième déplacement du véhicule de ladite position intermédiaire jusqu'à la position initiale dudit véhicule, l'angle de lacet de véhicule associé à un repère fixe s'annulant progressivement, - une étape où on calcule la trajectoire optimale de parcage en inversant la trajectoire simulée. Autrement dit, le problème est analysé en partant de la position finale souhaitée et en remontant jusqu'à la position initiale du véhicule. En outre, l'annulation progressive de l'angle de lacet permet d'avoir une évolution continue de l'angle, contrairement aux méthodes existantes qui nécessitent la réalisation d'un contre-braquage à l'arrêt. Selon un mode de mise en oeuvre, la deuxième sous-étape comprend en outre une étape d'optimisation de la trajectoire entre la position intermédiaire et la position initiale, où on génère des séries de valeurs d'angle volant pour permettre le suivi de la trajectoire optimale, et où on sélectionne la série de valeurs optimale permettant d'obtenir une trajectoire de parcage similaire, à une erreur près, à la trajectoire optimale. Selon un mode de mise en oeuvre, la trajectoire du véhicule est obtenue à partir de l'angle volant, à l'aide d'une variable donnée. Cette variable peut être par exemple la distance IlAxil +' Ayll + IIA011, où x et y sont respectivement l'abscisse et l'ordonnée du centre de la voiture, et 0 l'angle de lacet du véhicule automobile dans un repère orthonormal ayant pour centre, le centre de l'essieu arrière dudit véhicule, l'angle de lacet étant fonction de l'angle volant. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un dispositif d'aide au parcage en temps réel pour véhicule automobile à partir d'une position initiale du véhicule et dans une place, comprenant un ensemble de capteurs aptes à mesurer et évaluer ladite place et les obstacles environnants. Selon une caractéristique générale de cet autre aspect de l'invention, le dispositif comprend un moyen d'élaboration apte à élaborer une consigne continue d'angle volant à délivrer au conducteur, ladite consigne permettant le suivi d'une trajectoire optimale de parcage par le véhicule, des premiers moyens de détermination de ladite trajectoire optimale aptes à déterminer un premier et un deuxième lieu géométrique du centre de rotation du véhicule, le premier lieu géométrique décrivant la position dudit centre de rotation pour l'ensemble des positions possibles de l'arrière du véhicule impliquant le contact des deux coins arrière du véhicule avec les obstacles délimitant le côté et/ou l'arrière de ladite place, le deuxième lieu géométrique décrivant la position dudit centre de rotation pour l'ensemble des positions possibles du véhicule, de manière que l'un des coins avant soit en contact avec le coin opposé de l'obstacle délimitant l'avant de ladite place, et des deuxième moyens de détermination aptes à déterminer le point d'intersection du premier et du deuxième lieux géométriques de façon à obtenir la position arrière optimale en fonction de ladite position initiale du véhicule. Selon un mode de réalisation, le moyen d'élaboration de la consigne peut comprendre en outre: - un moyen de simulation de la trajectoire du véhicule pour sortir de ladite place à partir de ladite position arrière optimale jusqu'à la position initiale, ledit moyen de simulation comprenant deux sous-moyens, le premier sous-moyen étant apte à simuler un premier déplacement du véhicule de la position arrière optimale en braquant le volant avec une première orientation jusqu'à une position intermédiaire lorsque le véhicule est à une distance donnée de l'obstacle situé à l'avant de ladite place, et le deuxième sous-moyen étant apte à simuler un deuxième déplacement du véhicule de ladite position intermédiaire jusqu'à la position initiale, tel que l'angle de lacet, associé à un repère fixe, s'annule progressivement, - un moyen d'inversion apte à déterminer la trajectoire optimale de parcage en inversant la trajectoire simulée. Selon un mode de réalisation, le deuxième sous-moyen peut comprendre un moyen d'optimisation de la trajectoire du deuxième déplacement, apte à générer des séries de valeurs d'angle volant pour permettre le suivi de la trajectoire optimale, et un moyen de sélection apte à sélectionner la série de valeurs optimale permettant d'obtenir une trajectoire de parcage similaire, à une erreur près, à la trajectoire optimale. Selon un mode de réalisation, la trajectoire du véhicule est obtenue de préférence à partir de l'angle volant à l'aide d'une variable donnée. De préférence, ladite variable est la distance IlAxIHIDyI+IIA011, où x et y sont respectivement l'abscisse et l'ordonnée du centre de la voiture, et 0 l'angle de lacet du véhicule automobile dans un repère orthonormal ayant pour centre, le centre de l'essieu arrière dudit véhicule, l'angle de lacet étant fonction de l'angle volant. Le dispositif tel que décrit précédemment peut être utilisé au sein d'un système d'aide au parcage d'un véhicule automobile. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de réalisation de l'invention, nullement limitatif, et des dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 illustre schématiquement un véhicule automobile dans un repère, comprenant un dispositif selon l'invention; - la figure 2 représente un véhicule automobile et le rayon de braquage associé ; -la figure 3 illustre un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention; - la figure 4 illustre un exemple d'un premier lieu géométrique au sens de l'invention; - la figure 5 illustre un exemple d'un second lieu géométrique au sens de l'invention; - la figure 6 illustre plus en détail une étape du procédé représenté sur la figure 3, - la figure 7 illustre une position intermédiaire du véhicule automobile lors de la détermination de la trajectoire optimale de parcage selon l'invention; - la figure 8 illustre plus en détail l'étape du procédé représenté sur la figure 6, -la figure 9 illustre un exemple de calcul de consigne d'angle de braquage en fonction de la trajectoire déterminée; -la figure 10 illustre un mode de réalisation d'un dispositif d'aide au parcage selon l'invention. Sur la figure 1, on a représenté très schématiquement un véhicule automobile 1 par un rectangle. Le véhicule automobile 1 comprend deux roues directrices avant 2 et 3 et deux roues arrière 4 et 5 disposées sur un même axe géométrique 6. Le centre du véhicule CV est considéré comme le milieu du segment relié les deux roues arrière 4 et 5, c'est-à-dire le centre de l'axe 6. Dans cet exemple, il est supposé que le mouvement du véhicule 1 est effectué dans un plan et donc l'altitude du centre CV n'est pas prise en compte. La position du véhicule dans un repère fixe R est connue grâce aux coordonnées du centre de la voiture (x, y, 0) représentant respectivement l'abscisse du centre CV, son ordonnée et l'angle de lacet du véhicule 1. 2889502 9 Dans cet exemple, l'ensemble des facteurs liés à l'adhérence des roues sur la route est vu comme négligeable. Sur la figure 2, est représenté le véhicule automobile 1 dans une situation de braquage, d'un angle de braquage La trajectoire du braquage possède un rayon de courbure avec un rayon de braquage RB et un centre de braquage CB. L'angle formé par les segments reliant le centre de braquage CB et le centre du véhicule CV, et le centre de braquage CB et le centre de l'essieu avant 7, est l'angle de braquage 1). A partir de cette situation, les équations de la cinématique qui permettent de modéliser le comportement du véhicule 1 lorsque la vitesse v et l'angle de braquage 4) sont connus, sont: âx l at = v.cos(0) dy / dt = v.sin(0) de/dt= L.tan(0) où L est l'empattement du véhicule, c'est-à- dire la distance entre l'essieu arrière et l'essieu avant. En outre, comme on peut le voir sur la figure 2, il est possible de relier l'angle de braquage (p des roues au rayon RB de braquage du véhicule 1. Ainsi, il vient: tan(c)= R. Cette relation permet de visualiser géométriquement comment se comporte le véhicule 1 à vitesse constante et faible lors d'une phase de braquage: il tourne autour du centre de braquage CB. On se réfère à présent à la figure 3, qui illustre un exemple de mise en oeuvre du procédé de parcage selon l'invention. Cet exemple illustre le cas d'un parcage en créneau à gauche, mais bien évidemment il est également valable pour un parcage en créneau à droite. Pour cela, il suffit d'inverser l'orientation des angles mis en jeu. Tout d'abord, une première étape 20 consiste à déterminer les obstacles environnant le véhicule. Cette étape permet la reconstitution de l'environnement proche du véhicule, en particulier la place de créneau lorsque le véhicule est placé le long de cette place libre. A l'issu de l'étape 20, on récupère un ensemble de données concernant les obstacles proches du véhicule automobile. A partir de ces données obstacles, on élabore deux lieux géométriques LG1 et LG2 lors de deux étapes 21 et 22. Le premier lieu géométrique LG1 est illustré sur la figure 4 qui représente le véhicule automobile 1 dans une place 8, cette place étant définie à l'avant par un véhicule 9 et à l'arrière par un véhicule 10. En outre, le côté de la place 8 est délimité par un trottoir 11. Le premier lieu géométrique LG1 est l'ensemble des points parcourus par le centre de rotation CR. Celui-ci correspond au centre de braquage lorsque l'angle de braquage est maximal, et lorsque les deux coins arrière du véhicule 1, identifiés sur la figure 4 à l'aide deux cercles, sont en contact avec les obstacles délimitant la place à l'arrière et sur le côté du véhicule 1. Cette position, dite position de double contact , correspond à la réalisation d'une manoeuvre de parcage optimale. Par conséquent, le but de la trajectoire va être de placer le véhicule de façon que les deux coins arrière du véhicule automobile touchent respectivement l'obstacle limitant la place en longueur et le trottoir. Le véhicule se trouve dans une position dite de double-contact . Le lieu géométrique LG1 ainsi obtenu est une ellipse. Lors de l'étape 22 (figure 3), on détermine le deuxième lieu géométrique LG2 représenté sur la figure 5. Le lieu géométrique LG2 représente le tracé du mouvement effectué par le centre de rotation CR qui, comme défini ci-dessus, représente le centre de braquage lorsque l'angle de braquage est maximal, tel que le coin avant gauche du véhicule 1 soit en contact avec le coin arrière droit du véhicule 9 limitant la place 8 par l'avant. Le lieu géométrique LG2 aboutit à un cercle. Ce cercle décrit l'ensemble des positions du centre de rotation CR, tel que le véhicule puisse entrer le coin avant gauche dans la place 8 en reculant avec un angle de braquage maximal, sans heurter l'obstacle avant. On se réfère à nouveau à la figure 3. A l'issue des étapes 21 et 22, on détermine au cours d'une étape 23 le point d'intersection des deux lieux géométriques LG1 et LG2. Le point d'intersection F est bien évidemment le point d'intersection qui se situe du côté de la manoeuvre et non sur le trottoir. Le point F représente une position clé pour la trajectoire du véhicule. En effet, lors de sa manoeuvre de parcage, une fois que le véhicule automobile a atteint cette position, le recul avec un angle de braquage maximal permet de passer au plus près de l'obstacle délimitant la place à l'avant, ici le véhicule 9, et permet d'aboutir à une situation où le véhicule est en contact avec le véhicule arrière 10 et le trottoir 11, dans la position de double contact. Ainsi, une fois le point F déterminé, on simule au cours d'une étape 24 la sortie du véhicule à partir de la position de double contact correspondant à la position du véhicule lorsque le centre de rotation correspond au point F. On obtient alors une consigne de parcage pour une trajectoire simulée Cparsim. On se réfère à présent à la figure 6. Lors de la simulation de la trajectoire de sortie du véhicule, au cours d'une étape 241, le véhicule effectue un premier déplacement, où il avance avec un angle de braquage maximal de la position de double contact optimale jusqu'à une position intermédiaire. Le véhicule a alors certain angle de lacet, par exemple 40 , et une distance choisie, par exemple de 60 cm sépare le coin avant gauche du véhicule 1 du coin arrière droit du véhicule obstacle avant 9. Cette distance peut prendre toute autre valeur, selon les contraintes désirées. La position intermédiaire 12 est représentée par exemple sur la figure 7. Dans cet exemple, le véhicule 1 quitte la position de double contact repérée sur la figure 6 par les deux cercles au niveau de ses coins arrière, selon un cercle de braquage CBR et un centre de braquage CR pour un angle de braquage maximal. On se réfère à nouveau à la figure 6. A partir de la position intermédiaire, l'élaboration de la trajectoire optimale est poursuivie en calculant un deuxième déplacement de la position intermédiaire à la position initiale, étape 242. On calcule alors (figure 8) une série de valeurs d'angle de braquage (lié à l'angle de lacet) de façon que l'angle de lacet qui a ici une valeur de 40 , s'annule progressivement, étape 2421. Cette série de valeurs est ensuite optimisée, étape 2422, pour que la consigne de braquage correspondante permette le suivi, à une erreur près, de la trajectoire optimale déterminée. La figure 9 illustre un exemple de méthode d'optimisation. Ainsi, avec un pas temporel AT, on génère des consignes d'angle de braquage nulle ou d'amplitude A0, de façon à aboutir petit à petit à un angle de lacet nul. La variation d'angle A4 est calculée de manière à avoir une amplitude suffisamment faible par rapport au pas temporel AT, dans l'optique d'avoir une consigne d'angle de braquage continue. Cette série de valeurs d'angle de braquage est associée à la trajectoire du véhicule à l'aide d'une variable permettant de calculer cette trajectoire à partir de l'angle de lacet dépendant de l'angle volant et donc de l'angle de braquage comme expliqué ci-avant. Cette variable peut être par exemple la distance: IILII + L\yll+IlAell, où x et y sont respectivement l'abscisse et l'ordonnée du centre de la voiture, et 0 l'angle de lacet du véhicule automobile dans un repère orthonormal ayant pour centre, le centre de l'essieu arrière dudit véhicule. Bien sûr cette variable dépend du repère choisi et des hypothèses de départ. L'homme du métier saura adapter celles-ci. Ainsi, il est aisé de sélectionner la série de variation d'angle de braquage permettant le suivi de la trajectoire optimale (figure 6, étape 242). La consigne d'angle volant Cparsim est alors délivrée: elle permet le suivi d'une trajectoire optimale simulée pour sortir de la place. Bien entendu, l'élaboration de la consigne d'angle de braquage respecte les contraintes du véhicule, par exemple la saturation de l'angle de braquage des roues entre certaines valeurs. Le fait d'avoir une variation progressive de l'angle de lacet 0 permet d'avoir une trajectoire fluide, contrairement aux solutions antérieures qui demandent d'effectuer un contre-braquage à l'arrêt. On se réfère à nouveau à la figure 3. Une fois l'optimisation réalisée, on génère au cours d'une étape 25, la consigne de parcage Cpar en inversant la trajectoire de sortie de la place 8 simulée Cparsim. Sur la figure 10, on a représenté un mode de réalisation d'un dispositif 30 pouvant mettre en oeuvre le procédé illustré sur la figure 3. Ce dispositif 30 peut être par exemple intégré dans un système d'aide au parcage 29. Le dispositif 30 est connecté à différents capteurs, 31, 32, 33, aptes à détecter les obstacles faisant partie de l'environnement du véhicule automobile. Ces capteurs peuvent être par exemple des caméras, des radars, ou encore un radar de type LIDAR ( LIght Detection And Ranging , en langue anglaise). Ces différents capteurs, 31, 32 et 33 sont connectés au dispositif 30, respectivement par l'intermédiaire de connexions 35, 36 et 37. Les données issues des capteurs 31, 32, 33 sont délivrées à un premier moyen de détermination 34 situé dans le dispositif 30. Le premier moyen de détermination 34 élabore les lieux géométriques LG1 et LG2, à partir des différentes mesures délivrées par les capteurs. Les données représentatives des lieux géométriques LG1 et LG2 sont délivrées à un deuxième moyen de détermination 38 par l'intermédiaire d'une connexion 39. Ce deuxième moyen 38 permet de déterminer le point d'intersection du premier et du deuxième lieux géométriques LG1 et LG2. Ce point d'intersection F est délivré à un moyen de simulation 40 par l'intermédiaire d'une connexion 41. Le moyen de simulation 40 comprend un premier sous-moyen 42, recevant en entrée le point d'intersection F par une connexion 41a. Ce premier sousmoyen 42 élabore une consigne pour effectuer le premier déplacement de la position de double-contact à la position intermédiaire. Le moyen de simulation 40 comprend également un deuxième sous-moyen 43, recevant en entrée le point d'intersection F par une connexion 41b. Ce deuxième sous-moyen 43 comprend un premier bloc 44 apte à générer et à optimiser une série de valeurs d'angle de braquage de la position intermédiaire jusqu'à la position initiale, pour que l'angle de lacet 0 s'annule progressivement. Le deuxième sous-moyen 43 comprend en outre un deuxième bloc 45 connecté au bloc 44 par une connexion 46, qui a pour fonction de sélectionner la série de valeur d'angle de braquage pour élaborer une consigne de parcage permettant le meilleur suivi de la trajectoire optimale de parcage. Le bloc 40 délivre alors la consigne de parcage simulée Cparsim correspondant à l'inverse de la consigne de parcage réelle Cpar. Le bloc 40 est connecté par l'intermédiaire d'une connexion 47 à un bloc d'inversion 48, qui élabore la consigne de parcage réelle Cpar en inversant la consigne de parcage simulée Cparsim. Celle-ci est délivrée par la connexion 49. Cette consigne Cpar peut être transmise au conducteur à l'aide par exemple de vibrations émises dans le volant, d'un signal sonore ou encore d'images sur un écran de navigation intégré dans le véhicule. Le dispositif d'aide au parcage peut être utilisé dans des systèmes d'aide au parcage, embarqués à bord d'un véhicule automobile. Ainsi, il peut être utilisé pour recaler un véhicule automobile sur une trajectoire optimale en temps réel, grâce par exemple à un système d'aide à la manoeuvre donnant des indications de braquage au conducteur. Il est alors possible, à l'aide d'un dispositif selon l'invention, de réaliser des manoeuvres de parcage dans des places de parkings 5 particulièrement petites. L'invention est par ailleurs particulièrement avantageuse pour les véhicules automobiles de type fourgonnette ou petit camion, ayant peu de visibilité pour se garer
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Procédé d'aide au parcage en temps réel pour véhicule automobile à partir d'une position initiale du véhicule et dans une place, comprenant une étape préliminaire (20) de reconnaissance de la place et des obstacles environnants. Le procédé comprend l'élaboration d'une consigne (Cpar) continue d'angle volant délivrée au conducteur, ladite consigne permettant le suivi d'une trajectoire optimale de parcage par le véhicule, la détermination de ladite trajectoire optimale comprenant la détermination d'un point d'intersection (F) d'un premier (LG1) et d'un deuxième lieux (LG2) géométriques du centre de rotation du véhicule, de façon à déterminer la position optimale de l'arrière du véhicule en fonction de ladite position initiale du véhicule, la position optimale de l'arrière du véhicule étant obtenue lorsque le centre de rotation du véhicule passe par ledit point d'intersection (F) puis que le véhicule recule en suivant une consigne de braquage maximale.
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1. Procédé d'aide au parcage en temps réel pour véhicule automobile à partir d'une position initiale du véhicule et dans une place, comprenant une étape préliminaire (20) de reconnaissance de la place et des obstacles environnants, caractérisé par le fait que le procédé comprend l'élaboration d'une consigne (Cpar) continue d'angle volant délivrée au conducteur, ladite consigne permettant le suivi d'une trajectoire optimale de parcage par le véhicule, la détermination de ladite trajectoire optimale comprenant la détermination d'un point d'intersection (F) d'un premier (LG1) et d'un deuxième lieux (LG2) géométriques du centre de rotation du véhicule, le premier lieu (LG1) géométrique décrivant la position dudit centre de rotation pour l'ensemble des positions possibles de l'arrière du véhicule impliquant le contact des deux coins arrière du véhicule avec les obstacles délimitant le côté et/ou l'arrière de ladite place, le deuxième lieu géométrique (LG2) décrivant la position dudit centre de rotation pour l'ensemble des positions possibles du véhicule de manière que l'un des coins avant soit en contact avec le coin opposé de l'obstacle délimitant l'avant de ladite place, de façon à déterminer la position optimale de l'arrière du véhicule en fonction de ladite position initiale du véhicule, la position optimale de l'arrière du véhicule étant obtenue lorsque le centre de rotation du véhicule passe par ledit point d'intersection (F) puis que le véhicule recule en suivant une consigne de braquage maximale. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la détermination de la trajectoire optimale comprend en outre: - une étape de simulation (24) de la trajectoire du véhicule pour sortir de ladite place à partir de ladite position arrière optimale jusqu'à la position initiale, l'étape de simulation comprenant deux sous-étapes, telles que pour chacune d'entre elles, le véhicule ait une orientation de braquage opposée, la première sous-étape (241) comprenant la simulation d'un premier déplacement du véhicule de la position arrière optimale jusqu'à une position intermédiaire lorsque le véhicule est à une distance donnée de l'obstacle situé à l'avant de ladite place, et la deuxième sous-étape (242) comprenant la simulation d'un deuxième déplacement du véhicule de ladite position intermédiaire jusqu'à la position initiale dudit véhicule, l'angle de lacet de véhicule (0), associé à un repère fixe, s'annulant progressivement, - une étape (25) où on calcule la trajectoire optimale de parcage (Cpar) en inversant la trajectoire simulée (Cparsim). 3. Procédé selon la précédente, dans lequel la deuxième sous-étape comprend en outre une étape d'optimisation de la trajectoire entre la position intermédiaire et la position initiale, où on génère des séries de valeurs d'angle volant pour permettre le suivi de la trajectoire optimale, et où on sélectionne (2422) la série de valeurs optimale permettant d'obtenir une trajectoire de parcage similaire, à une erreur près, à la trajectoire optimale. 4. Procédé selon la précédente, dans lequel la trajectoire du véhicule est obtenue à partir de l'angle volant, à l'aide d'une variable donnée. 5. Procédé selon la précédente, dans lequel ladite variable est la distance IlAxll+ Dy +11A011, où x et y sont respectivement l'abscisse et l'ordonnée du centre de la voiture, et 0 l'angle de lacet du véhicule automobile dans un repère orthonormal ayant pour centre, le centre de l'essieu arrière dudit véhicule, l'angle de lacet étant fonction de l'angle volant. 6. Dispositif d'aide au parcage en temps réel pour véhicule automobile à partir d'une position initiale du véhicule et dans une place, comprenant un ensemble de capteurs (31, 32, 33) aptes à mesurer et évaluer ladite place et les obstacles environnants, caractérisé par le fait qu'il comprend un moyen d'élaboration (30) apte à élaborer une consigne (Cpar) continue d'angle volant à délivrer au conducteur, ladite consigne permettant le suivi d'une trajectoire optimale de parcage par le véhicule, des premiers moyens (34) de détermination de ladite trajectoire optimale aptes à déterminer un premier (LG1) et un deuxième (LG2) lieux géométriques du centre de rotation du véhicule, le premier lieu géométrique décrivant la position dudit centre de rotation pour l'ensemble des positions possibles de l'arrière du véhicule impliquant le contact des deux coins arrière du véhicule avec les obstacles délimitant le côté et/ou l'arrière de ladite place, le deuxième lieu géométrique décrivant la position dudit centre de rotation pour l'ensemble des positions possibles du véhicule, de manière que l'un des coins avant soit en contact avec le coin opposé de l'obstacle délimitant l'avant de ladite place, et des deuxièmes moyens de détermination (38) aptes à déterminer le point d'intersection (F) du premier et du deuxième lieux géométriques de façon à obtenir la position arrière optimale en fonction de ladite position initiale du véhicule. 7. Dispositif selon la précédente, dans lequel le moyen d'élaboration de la consigne comprend en outre: - un moyen de simulation (40) de la trajectoire du véhicule pour sortir de ladite place à partir de ladite position arrière optimale jusqu'à la position initiale, ledit moyen de simulation comprenant deux sous-moyens, le premier sous-moyen (42) étant apte à simuler un premier déplacement du véhicule de la position arrière optimale en braquant le volant avec une première orientation jusqu'à une position intermédiaire lorsque le véhicule est à une distance donnée de l'obstacle situé à l'avant de ladite place, et le deuxième sous-moyen (43) étant apte à simuler un deuxième déplacement du véhicule de ladite position intermédiaire jusqu'à la position initiale, tel que l'angle de lacet (0), associé à un repère fixe, s'annule progressivement, - un moyen d'inversion (48) apte à déterminer la trajectoire optimale de parcage (Cpar) en inversant la trajectoire simulée (Cparsim). 8. Dispositif selon la précédente, dans lequel le deuxième sous-moyen (43) comprend un moyen d'optimisation (44) de la trajectoire du deuxième déplacement, apte à générer des séries de valeurs d'angle volant pour permettre le suivi de la trajectoire optimale, et un moyen de sélection (45) apte à sélectionner la série de valeurs optimale permettant d'obtenir une trajectoire de parcage similaire, à une erreur près, à la trajectoire optimale. 9. Dispositif selon la précédente, dans lequel la trajectoire du véhicule est obtenue à partir de l'angle volant à l'aide d'une variable donnée. 10. Dispositif selon la précédente, dans lequel ladite variable est la distance Ildxll+l Ayl1+1109II, où x et y sont respectivement l'abscisse et l'ordonnée du centre de la voiture, et 0 l'angle de lacet du véhicule automobile dans un repère orthonormal ayant pour centre, le centre de l'essieu arrière dudit véhicule, l'angle de lacet étant fonction de l'angle volant. 11. Utilisation du dispositif selon l'une quelconque des 6 à 10, au sein d'un système d'aide au parcage d'un véhicule automobile.
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B,G
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B62,G01
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B62D,G01C
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B62D 15,B62D 6,B62D 113,B62D 125,G01C 21
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B62D 15/02,B62D 6/00,B62D 113/00,B62D 125/00,G01C 21/00
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FR2900735
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A1
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MICROMAGNETOMETRE DE TYPE FLUXGATE A BOBINAGE D'EXCITATION AMELIORE
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5 DOMAINE TECHNIQUE La présente invention se rapporte au domaine des microtechnologies et des magnétomètres ou capteurs magnétiques, et met en oeuvre un dispositif magnétomètre de type fluxgate réalisé en couches 10 minces, doté d'un circuit magnétique d'au moins un bobinage d'excitation, d'au moins un bobinage de détection, le bobinage d'excitation ayant en particulier un agencement et une structure améliorés. Le dispositif suivant l'invention, apporte 15 des améliorations notamment en termes d'encombrement du magnétomètre, de précision des mesures, en particulier en ce qui concerne la réduction des décalages ou offsets (selon la terminologie anglo-saxonne) de mesures, la réjection du mode commun. 20 ART ANTÉRIEUR Les magnétomètres à fluxgate trouvent emploi dans des mesures de champs magnétiques qui peuvent être faibles ou même très faibles, par exemple de l'ordre du microtesla avec une résolution de l'ordre 25 du nanotesla ou même de l'ordre de plusieurs picoteslas, suivant les dimensions du magnétomètre. Un magnétomètre de type fluxgate , est classiquement doté : d'un capteur, de moyens d'excitation ou d'un circuit d'excitation apte à délivrer un signal périodique d'excitation au capteur, et de moyens de détection ou d'un circuit de détection en sortie du capteur. Le capteur comprend généralement un circuit magnétique formé d'un noyau magnétique, ainsi qu'un ou plusieurs bobinages chargés de l'excitation du circuit magnétique et un ou plusieurs bobinages récepteurs ou de détection chargés de la mesure. Ces éléments fonctionnent en collaboration. La détection peut être par exemple réalisée à la fréquence double du signal d'excitation, comme dans les magnétomètres de type fluxgate de type dit Vacquier ou de type dit Foster . Sur la figure 1A, un premier exemple de magnétomètre fluxgate de type Vacquier , et en particulier le circuit magnétique de ce magnétomètre associé à des bobinages d'excitation et de détection, est donné. Le circuit magnétique est ouvert et comprend un premier noyau 2, ainsi qu'un deuxième noyau 4 parallèle au premier noyau 2. Le bobinage d'excitation 6 est formé d'une première succession de spires 6a enroulées autour du premier noyau 2, reliée en série à une deuxième succession de spires 6b enroulées autour du deuxième noyau 4. Le bobinage de détection 8 est quant à lui formé d'une succession de spires 8a enroulées autour du premier noyau 2, reliée en série à une autre succession de spires 8b enroulées autour du deuxième noyau 4. Le bobinage d'excitation 6 et le bobinage de détection 8 peuvent être entrelacés. Sur la figure 1B, un deuxième exemple de circuit magnétique d'un magnétomètre de type fluxgate de type Foster associé à des bobinages d'excitation et de détection est illustré. Dans ce dispositif le circuit magnétique est également formé d'un premier noyau 2, et d'un deuxième noyau 4 parallèle au premier noyau 2. Un bobinage d'excitation 6 ayant un agencement semblable à celui du dispositif de type Vacquier précédemment décrit, est prévu. Le bobinage de détection 10 est quant lui à formé d'une succession de spires enroulées autour du premier noyau 2 et du deuxième noyau 4, les spires passant alternativement dans un plan situé au dessus des deux noyaux 2 et 4 puis dans un autre plan situé au dessous des deux noyaux 2 et 4. Le bobinage d'excitation 6 et le bobinage de détection 8 peuvent être également entrelacés. Dans l'un ou l'autre des magnétomètres de type fluxgate précédemment décrits, le magnétomètre mesure un champ extérieur Ho auquel il est soumis par une méthode de sommation des signaux provenant des noyaux 2 et 4, qui sont excités par un champ magnétique HeXc produit par le bobinage d'excitation 6. L'agencement des bobinages est tel que si un champ par exemple égal à Hexc+ Ho est produit au niveau du premier noyau 2, un champ -HeXc + Ho est produit au niveau du deuxième noyau 4. Le signal recueilli en sortie du bobinage de détection comporte généralement un décalage parasite ou offset (selon la terminologie anglo-saxonne) qui s'avère particulièrement important lorsque l'ordre de grandeur du champ magnétique à mesurer est faible. Les magnétomètres peuvent s'appliquer au domaine de la microtechnologie et être incorporés par exemple dans des circuits intégrés. Ils sont alors fabriqués grâce à des techniques de réalisation en couches minces. Les magnétomètres formés en couches minces peuvent atteindre des tailles d'un ordre inférieur au millimètre, avec des couches minces qui peuvent être de l'ordre du micromètre ou inférieures. Un bobinage d'excitation 25, enroulé autour d'un noyau magnétique 22 d'un circuit magnétique d'un magnétomètre, est illustré sur la figure 2. Le noyau magnétique 22 s'étend dans une direction principale donnée (parallèle à un vecteur i d'un repère orthogonal [0; i ; j ; k ] défini sur la figure 2) et repose sur un support, qui peut être sous forme d'un substrat 20 recouvert d'un empilement 21 de couches minces. Le bobinage d'excitation 25 est formé d'une première pluralité de zones conductrices 26 formées dans un plan situé entre le substrat 20 et le noyau 22 et une deuxième pluralité de zones conductrices 28 situées au dessus du noyau magnétique 22, chaque zone conductrice de la deuxième pluralité de zone conductrice 28 étant reliée à un zone conductrice de la première pluralité de zones conductrices 26 par l'intermédiaire d'une interconnexion verticale 27 communément appelée via . Dans ce dispositif, l'agencement du bobinage d'excitation est tel que les zones conductrices de la deuxième pluralité de zones conductrices 28 réalisent un angle a non-nul avec un plan orthogonal à la direction principale du noyau 22. Par ailleurs le bobinage d'excitation 25 n'est pas entrelacé avec un bobinage de détection (non représenté). Les documents : Integrated microfluxgate study and characterization , Proc. Eurosensors XI, vol. 1, 199, p.267-270, Léger et al., et Microfluxgate Performance Improvement in Microtechnology , Joisten and al., Novembre 2005, IEEE transaction on magnetics, vol.41 issue 11 p4356-4358, présentent un magnétomètre de type fluxgate comprenant : deux noyaux 32, 34, reliés entre eux et formant un circuit magnétique fermé, des bobinages d'excitation 36, 37, enroulés autour des noyaux 32, 34, du circuit magnétique de part et d'autre d'un bobinage de détection 38 (figure 3). Ce dispositif diffère de celui décrit précédemment en liaison avec la figure 2, notamment en ce que les bobinages d'excitation comportent des spires situées respectivement dans un plan orthogonal aux noyaux 32, 34, ce qui peut permettre, d'obtenir une amplitude du champ magnétique induit plus importante. Cependant dans un tel dispositif, comme dans celui précédemment décrit en liaison avec la figure 2, le bobinage d'excitation et de détection sont disposés autour du noyau dans des zones distinctes, ce qui pose un problème d'encombrement. Un autre exemple de réalisation en couches minces d'un magnétomètre de type fluxgate suivant l'art antérieur, et en particulier un dispositif microtechnologique comprenant le circuit magnétique du magnétomètre associé à des bobinages d'excitation et de détection, est illustré en vue de dessus sur la figure 4A et selon une vue en coupe X'X sur la figure 4B (la coupe X'X étant indiquée sur la figure 4A par un axe parallèle à un vecteur i d'un repère orthogonal [0; Ï ; ] ; k ] ) . Ce dispositif comprend un bobinage d'excitation 42 et un bobinage de détection 44 entrelacés et agencés autour d'un noyau magnétique 40. Le bobinage d'excitation 42 et le bobinage de détection 44 comportent notamment une première série de zones conductrices 46 parallèles situées au dessus du noyau magnétique 40 ainsi qu'une deuxième série de zones conductrices 48 parallèles situées au dessous du noyau magnétique 6. Pour chacun des bobinages d'excitation 42 et de détection 44, les zones conductrices 46 de la première série sont situées en regard des zones conductrices 44 de la deuxième série. Les zones conductrices 46 de la première série et les zones conductrices 44 de la deuxième série sont également reliées par l'intermédiaire d'interconnexions verticales 49 communément appelés via (selon la terminologie anglo-saxonne). Les bobinages d'excitation 42 et de détection 44 forment respectivement un solénoïde. Il se pose le problème de trouver un nouveau dispositif de micromagnétomètre de type fluxgate, qui présente des améliorations en termes d'encombrement et de performances de mesure. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a pour but de présenter un dispositif de micro-magnétomètre ou magnétomètre réalisée en couche minces comprenant un circuit magnétique formé de plusieurs noyaux et au moins un bobinage d'excitation ayant une structure et un agencement vis-à-vis des noyaux améliorés. Le bobinage d'excitation a une structure différente de celle d'un solénoïde classique. L'agencement du bobinage d'excitation permet d'éviter les effets de ligne distribuée ou de déphasage que l'on retrouve avec les agencements classiques de bobinage d'excitation. L'invention permet de mettre en oeuvre une synchronisation spatiale des phénomènes magnétiques induits par les noyaux. L'invention concerne tout d'abord un micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces, comprenant : - un support ayant un plan principal donné, - un circuit magnétique doté d'au moins un premier noyau magnétique de direction principale donnée et au moins un deuxième noyau magnétique parallèle au premier noyau, - au moins un bobinage d'excitation formé d'une succession d'éléments conducteurs reliés en série, - des moyens pour appliquer un signal d'excitation à ladite série d'éléments conducteurs, le bobinage d'excitation comportant : des zones conductrices plates parallèles entre elles s'étendant dans une direction réalisant un angle non-nul avec ladite direction principale donnée et situées respectivement dans un plan parallèle au plan principal du support, une première pluralité de zones conductrices plates étant situées en regard du premier noyau, une deuxième pluralité de zones conductrices plates étant situées en regard du deuxième noyau, au moins plusieurs éléments conducteurs du bobinage d'excitation étant formés respectivement : d'au moins une première zone conductrice plate de ladite deuxième pluralité de zones conductrices reliée à une deuxième zone conductrice plate de ladite première pluralité de zones conductrices plates et située dans un même plan orthogonal au plan principal du support que ladite deuxième zone conductrice plate. Le micromagnétomètre peut également comprendre au moins un bobinage de détection. Lesdites zones conductrices plates de ladite première pluralité de zones conductrices plates et de ladite deuxième pluralité de zones conductrices plates, peuvent être orientées selon une direction orthogonale à ladite direction principale donnée. Selon une première possibilité de réalisation, ladite première pluralité de zones conductrices plates et ladite deuxième pluralité de zones conductrices plates peuvent être formées respectivement d'une succession de zones conductrices plates distinctes, situées alternativement, dans un premier plan parallèle au plan principal du support et dans un deuxième plan distinct du premier plan, et parallèle au plan principal du support, les noyaux étant situés entre ledit premier plan et ledit deuxième plan. Ladite première zone conductrice plate peut être située dans le deuxième plan, tandis que ladite deuxième zone conductrice plate est située dans ledit premier plan. Selon la première possibilité de réalisation, chaque zone conductrice plate de ladite succession de zones conductrices plates peut être située dans un plan orthogonal au plan principal du support distinct des plans orthogonaux au plan principal du support dans lesquels les autres zones conductrices plates de ladite succession de zones conductrices plates sont respectivement situées. La deuxième zone conductrice plate des éléments conducteurs peut être en outre reliée à une troisième zone conductrice plate appartenant à ladite première pluralité de zones conductrices plates, et voisine de ladite deuxième zone conductrice plate dans ladite succession de zones conductrices plates, la troisième zone conductrice plate étant située dans ledit deuxième plan. La deuxième zone conductrice et la troisième zone conductrice peuvent ne pas être superposées. La troisième zone conductrice plate peut être en outre reliée à une quatrième zone conductrice plate de ladite deuxième pluralité de zones conductrices plates, la quatrième zone conductrice plate étant située dans ledit premier plan, et située dans un même plan orthogonal au plan principal du support que ladite troisième zone conductrice plate. La première zone conductrice plate, la deuxième zone conductrice plate, la troisième zone conductrice plate, la quatrième zone conductrice plate peuvent être connectées en série, ladite première zone conductrice et ladite quatrième zone conductrice étant reliées respectivement à un autre élément conducteur de ladite série d'éléments conducteurs, ou aux moyens pour appliquer un signal d'excitation. Selon une variante, le circuit magnétique peut comprendre en outre un ou plusieurs autres noyaux juxtaposés parallèles entre eux et au premier et deuxième noyaux, plusieurs éléments conducteurs du bobinage d'excitation étant formés en outre respectivement : d'une pluralité de zones conductrices plates s'étendant dans une direction réalisant un angle non-nul avec ladite direction principale donnée et situées dans un même plan orthogonal au plan principal du support que lesdites première zone conductrice plate et deuxième zone conductrice plate. Selon une deuxième possibilité de réalisation, les éléments conducteurs du bobinage d'excitation peuvent être formés respectivement : - d'une partie conductrice réalisant un contour fermé entourant les noyaux, et comprenant ladite première zone conductrice plate et ladite deuxième zone conductrice plate, - d'un premier lien conducteur relié à ladite partie conductrice et destiné à acheminer un courant en provenance d'un élément conducteur précédent de ladite série d'éléments conducteurs ou des moyens pour appliquer le signal d'excitation, - d'un deuxième lien conducteur relié à ladite partie conductrice et destiné à transmettre un courant vers un élément conducteur suivant de ladite série d'éléments conducteurs ou aux moyens pour appliquer le signal d'excitation. Selon cette deuxième possibilité de réalisation, ladite première zone conductrice plate et ladite deuxième zone conductrice plate sont situées dans un premier plan parallèle au plan principal du support, ladite deuxième zone conductrice plate étant reliée et alignée avec ladite première zone conductrice plate. Selon la deuxième possibilité de réalisation, la partie conductrice réalisant un contour conducteur fermé peut comprendre en outre : une troisième zone conductrice plate et une quatrième zone conductrice plate reliée à, et alignée avec, la troisième zone conductrice plate, la troisième zone conductrice plate et la quatrième zone conductrice plate étant connectées respectivement à ladite première zone conductrice plate et à ladite deuxième zone conductrice plate et étant situées dans un deuxième plan, parallèle au plan principal du support et tel que les noyaux sont placés entre ledit premier plan et ledit deuxième plan. Selon la deuxième possibilité, les troisième zone conductrice plate et quatrième zone conductrice plate peuvent être situées dans un même plan orthogonal au plan principal du support que les dites première zone conductrice plate et deuxième zone conductrice plate. Selon la deuxième possibilité de réalisation, la partie conductrice réalisant un contour fermé peut être formée d'une première portion conductrice entourant partiellement le premier noyau et d'une deuxième portion conductrice entourant partiellement le deuxième noyau, la première portion conductrice et la deuxième portion conductrice étant identiques. Selon la deuxième possibilité de réalisation, le premier lien conducteur et le deuxième lien conducteur sont situés entre les noyaux et orientés dans une direction parallèle à la direction principale donnée, le deuxième lien et le premier lien étant situés respectivement dans un premier plan parallèle au plan principal du support, et dans un deuxième plan, parallèle au plan principal du support et tel que les noyaux sont placés entre le premier plan et le deuxième plan. Le dispositif suivant l'invention peut comprendre en outre au moins un bobinage de détection enroulé autour des noyaux, et éventuellement agencé de sorte que, le bobinage de détection et le bobinage de d'excitation sont entrelacés. Selon une mise en oeuvre possible, le bobinage de détection peut être formé d'une succession de spires passant respectivement alternativement, en regard de tous les noyaux dans un premier plan parallèle au plan principal du support et en regard de tous les noyaux dans un deuxième plan parallèle au plan principal du support et tel que les noyaux sont situés entre le premier plan et le deuxième plan. Selon une variante, le bobinage de détection peut être formé d'une succession de spires conductrices reliées en série, une pluralité de spires du bobinage de détection comportant respectivement : une pluralité de zones conductrices plates parallèles entre elles, situées respectivement en regard des noyaux du circuit magnétique dans un plan parallèle au plan principal du support et s'étendant respectivement dans une direction réalisant un angle non-nul avec ladite direction principale donnée, les zones conductrices plates du bobinage de détection ayant une largeur l'c supérieure à la largeur le des zones conductrices plates du bobinage d'excitation. L'invention concerne également un dispositif comprenant : un premier micromagnétomètre de type fluxgate tel que défini plus haut, doté de noyaux orientés selon une première direction principale, - au moins un deuxième micromagnétomètre de type fluxgate tel que défini plus haut, doté de noyaux orientés selon une deuxième direction principale orthogonale à ladite première direction principale. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés, à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : les figures 1A, 1B, illustrent respectivement, un agencement de bobinages de type Vacquier dans un magnétomètre de type fluxgate suivant l'art antérieur, et un autre agencement de bobinages de type Foster dans un magnétomètre de type fluxgate suivant l'art antérieur, - la figure 2 illustre un exemple d'agencement d'un bobinage d'excitation dans un micromagnétomètre de type fluxgate suivant l'art antérieur, - la figure 3 illustre un autre exemple d'agencement d'un bobinage d'excitation dans un micromagnétomètre de type fluxgate suivant l'art antérieur, - les figures 4A, 4B, illustrent selon une vue de dessus et selon une vue en coupe, un autre exemple d'agencement d'un bobinage d'excitation et d'un bobinage de détection dans un micromagnétomètre de type fluxgate suivant l'art antérieur, - les figures 5A, 5B, 5C, illustrent un premier exemple d'agencement et de structure d'un bobinage d'excitation dans un micromagnétomètre de type fluxgate suivant l'invention, - la figure 6 illustre un exemple d'agencement et de structure d'un bobinage d'excitation et d'un bobinage de détection dans un micromagnétomètre de type fluxgate suivant l'invention, - la figure 7 illustre une variante à circuit magnétique fermé d'un micromagnétomètre suivant l'invention, - la figure 8 illustre un exemple de micromagnétomètre bi-axe suivant l'invention, - les figures 9A, 9B, illustrent un autre exemple de magnétomètre de type fluxgate suivant l'invention, doté d'un bobinage d'excitation et d'un bobinage de détection ayant respectivement une structure et un agencement particuliers, - la figure 10 illustre un exemple de magnétomètre de type fluxgate suivant l'invention, doté d'un nombre de noyaux supérieur à 2, Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un circuit magnétique associé à un bobinage d'excitation d'un micromagnétomètre de type fluxgate également appelé microfluxgate , suivant l'invention, est illustré sur les figures 5A à 5C (ledit circuit magnétique étant représenté sur les 15 figures 5A, 5B, et 5C, respectivement, selon une vue de dessus, selon une vue en coupe suivant un axe A'A, et selon une autre vue en coupe suivant un axe B'B). Le circuit magnétique est réalisé sur un support, qui peut être sous forme d'un substrat 100, par exemple semi- 20 conducteur, recouvert d'un empilement 101 de couches minces. Le circuit magnétique est formé d'un premier noyau 102 magnétique ayant une direction principale donnée (la direction principale du premier noyau 102 étant définie sur les figures 5A, 5B, 5C, par une 25 direction parallèle au vecteur i d'un repère orthogonal [O;i;j;k]) et d'un deuxième noyau 104 magnétique de direction principale parallèle à celle du premier noyau 102. Le premier noyau 102 et le deuxième noyau 104 sont disjoints ou ne sont pas reliés entre eux et sont 30 situés dans un même plan parallèle au plan principal du 10 support (le plan principal du support étant défini comme un plan, passant par le substrat 100 ou l'empilement 101, et parallèle au plan [O;i;j] du repère orthogonal [0; i ; j ; k ]). Le premier noyau 102 magnétique et le deuxième noyau 104 magnétique peuvent être par exemple sous forme de blocs parallélépipédiques à base d'un matériau magnétique, par exemple tel que du FeNi, reposant sur une couche de matériau diélectrique. Les noyaux 102 et 104 ont une longueur respective (mesurée dans une direction parallèle au vecteur i du repère [0; i ; j ; k ]) , qui peut être par exemple comprise entre 100 pm et 10000 pm ou de l'ordre de 1000 pm. La largeur respective des noyaux 102 et 104 (mesurée dans une direction parallèle au vecteur j du repère orthogonal [O;1;j;k]) peut être comprise par exemple entre 10 pm et 1000 pm, ou de l'ordre de 100 pm. Les noyaux 102 et 104 ont une épaisseur respective (mesurée dans une direction parallèle au vecteur k du repère [O;1;j;k]) qui peut 20 être par exemple comprise entre 0,1 pm et 50 pm, ou entre 1 pm et 5 pm. Le bobinage d'excitation 110 est quant à lui formé d'une succession d'éléments conducteurs, agencés en série le long des noyaux 102 et 104. Les 25 éléments conducteurs peuvent avoir la forme de méandres conducteurs passant respectivement, tour à tour, en regard du premier noyau 102 et du deuxième noyau 104, et alternativement, dans le premier plan et dans le deuxième plan. Les éléments conducteurs du bobinage 30 d'excitation 110 peuvent être formés respectivement d'une première portion conductrice entourant partiellement le premier noyau 102, la première portion conductrice étant connectée entre les deux noyaux 102, 104, à une deuxième portion conductrice entourant partiellement le deuxième noyau 104. Les éléments conducteurs du bobinage d'excitation 110 sont formés respectivement, notamment de zones conductrices plates 111, 112, 113, 114, distinctes parallèles entre elles, et qui s'étendent respectivement dans une direction réalisant un angle non-nul, par exemple dans une direction orthogonale, avec ladite direction principale donnée. Le bobinage d'excitation 110 comporte une première pluralité de zones conductrices plates 111, 113, situées dans un premier plan, qui peut être par exemple un plan situé au dessous des noyaux 102, 104 ou placé entre le substrat 100 et les noyaux 102, 104, et parallèle au plan principal du support. Le bobinage d'excitation 110 comporte également une deuxième pluralité de zones conductrices plates 112, 114, situées dans un deuxième plan parallèle au plan principal du support et distinct du premier plan. Le deuxième plan peut être par exemple situé au dessus des noyaux 102, 104 ou être tel que les noyaux 102, 104 sont placés entre le premier plan et le deuxième plan. Lesdites zones conductrices plates 111, 112, 113, 114, peuvent être à base d'un matériau métallique par exemple tel que du cuivre. On entendra par zone conductrice plate tout au long de la présente description, un bloc métallique ayant une forme parallélépipédique ou sensiblement parallélépipédique. Lesdites zones conductrices plates 111, 112, 113, 114, peuvent avoir une largeur le (mesurée sur la figure 5A dans une direction parallèle au vecteur i du repère orthogonal [O;1;j;k]) supérieure à leur épaisseur ec respective (mesurée sur les figures 5B et 5C dans une direction parallèle au vecteur k du repère orthogonal [O;i;j;k]), par exemple une largeur le au moins 2 fois supérieure à leur épaisseur ec ou au moins 3 fois supérieure à leur épaisseur ec. Les zones conductrices 111, 112, 113, 114, peuvent avoir une épaisseur ec comprise entre 0,1 pm et 50 pm, ou par exemple comprise entre 1 pm et 5 pm, ou par exemple de l'ordre de 3 pm. Les zones conductrices 111, 112, 113, 114, peuvent également avoir une largeur respective le comprise entre 1 pm et 50 pm, par exemple de l'ordre de 10 pm, ou par exemple de l'ordre de 3 pm. Une couche 107 de matériau diélectrique d'épaisseur ed1r comprise par exemple entre 0,1 pm et 10 pm, ou par exemple entre 0,1 pm et 3 pm, de préférence inférieure à 1 micromètre, est située entre les noyaux 102 et 104 et lesdites zones conductrices plates 111, 113 placées dans le premier plan. Une autre couche 109 de matériau diélectrique d'épaisseur ed2r comprise par exemple entre 0,1 pm et 10 pm, ou par exemple entre 0,1 pm et 3 pm, de préférence inférieure à 1 micromètre, sépare les noyaux 102 et 104 desdites zones conductrices plates situées dans le deuxième plan. Les zones conductrices plates 111,112 de la première pluralité de zones conductrices plates d'une part et les zones conductrices plates 113,114 de la deuxième pluralité de zones conductrices plates d'autre part ont respectivement, une distance minimale au premier noyau 102 faible, et une distance minimale au deuxième noyau 104 faible, de préférence inférieure à 3 micromètres ou à 1 micromètre. La première pluralité de zones conductrices plates 111, 112, situées en regard du premier noyau 102, est formée d'une succession de zones conductrices plates distinctes réparties le long du premier noyau alternativement dans le premier plan et dans le deuxième plan. Les zones conductrices plates de ladite succession de zones conductrices plates situées en regard du premier noyau 102 peuvent être réparties régulièrement le long du premier noyau 102, selon un pas p. La deuxième pluralité de zones conductrices plates 113, 114, situées en regard du deuxième noyau 104, est également formée d'une succession de zones conductrices plates distinctes réparties le long du deuxième noyau 104 et tour à tour situées dans le premier plan et dans le deuxième plan. Les zones conductrices plates de ladite succession de zones conductrices plates situées en regard du deuxième noyau 104, peuvent être également réparties régulièrement le long du deuxième noyau 104, selon un pas p.L'agencement du bobinage d'excitation 110 peut être tel que chaque zone conductrice plate de la première pluralité de zones conductrices plates 111, 112, est répartie dans un plan orthogonal au plan principal du support distinct des autres plans orthogonaux au plan principal du support dans lesquels les autres zones conductrices plates de la première pluralité de zones conductrices sont respectivement réparties. L'agencement du bobinage d'excitation 110 peut être également tel que chaque zone conductrice de la deuxième pluralité de zones conductrices 113, 114, est répartie dans un plan orthogonal au plan principal du support distinct des autres plans orthogonaux dans lesquels les autres zones conductrices de la deuxième pluralité de zones conductrices sont respectivement réparties. Les éléments conducteurs formant le bobinage d'excitation 110 comportent respectivement: au moins une première zone conductrice plate 114a de ladite deuxième pluralité de zones conductrices 113, 114, reliée ou connectée à une deuxième zone conductrice plate llla (vue en coupe sur la figure 5B) de ladite première pluralité de zones conductrices plates et située dans un même plan orthogonal au plan principal du support que ladite deuxième zone conductrice llla plate. La première zone conductrice plate 114a peut être par exemple située dans le deuxième plan, tandis que la deuxième zone conductrice llla est située dans le premier plan. La première zone conductrice plate 114a et la deuxième zone conductrice plate llla peuvent être connectées par l'intermédiaire d'une zone d'interconnexion verticale 115 ou via (selon la terminologie anglo-saxonne), orthogonal(e) au plan principal du support et située entre le premier noyau 102 et le deuxième noyau 104. Plusieurs éléments conducteurs du bobinage d'excitation 110 comportent en outre respectivement : une troisième zone conductrice plate 112a (vue en coupe sur la figure 5C), reliée ou connectée à ladite deuxième zone conductrice plate 111a, et appartenant également à ladite première pluralité de zones conductrices plates, la troisième zone conductrice plate 112a étant située dans ledit deuxième plan et étant voisine de ladite deuxième zone conductrice llla dans ladite succession de zones conductrices plates 111, 112 situées en regard du premier noyau 102. Par zone conductrice plate voisine d'une autre zone conductrice plate, on entend une zone conductrice précédente ou située juste avant ladite autre zone conductrice plate dans une succession de zones conductrices plates le long du premier noyau 102 ou du deuxième noyau 104, ou la zone conductrice suivante ou située juste avant ladite autre zone conductrice plate dans ladite succession de zones conductrices plates le long du premier noyau 102 ou du deuxième noyau 104. La deuxième zone conductrice llla et la troisième zone conductrice 112a peuvent être situées respectivement, dans un plan donné orthogonal au plan principal du support et dans un autre plan orthogonal au plan principal distinct dudit plan donné. Autrement dit, la deuxième zone conductrice llla et la troisième zone conductrice 112a peuvent ne pas être superposées. La deuxième zone conductrice plate llla et la troisième zone conductrice plate 112a peuvent être reliées ou connectées par exemple par l'intermédiaire d'une bande conductrice 116 parallèle à la direction principale donnée du premier noyau 102, la bande conductrice 116 étant reliée ou connectée à une première interconnexion verticale 117 ou un via 117. La première zone conductrice plate 114a, la deuxième conductrice plate 111a, et la troisième zone conductrice plate 112a sont reliées ou connectées en série. Les éléments conducteurs du bobinage d'excitation 110 peuvent comporter en outre respectivement : une quatrième zone conductrice plate 113a, reliée ou connectée à ladite troisième zone conductrice plate 112a, et appartenant à ladite deuxième pluralité de zones conductrices plates, la quatrième zone conductrice plate 113a, étant située dans ledit premier plan, et située dans un même plan orthogonal au plan principal du support que ladite troisième zone conductrice plate 112a. La quatrième zone conductrice plate 113a est voisine de ladite première zone conductrice 114a dans ladite succession de zones conductrices situées en regard du deuxième noyau 104. La première zone conductrice 114a et la quatrième zone conductrice 113a ne sont pas superposées. La première zone conductrice plate 114a, la deuxième conductrice plate 111a, la troisième zone conductrice plate 112a, et la quatrième zone conductrice plate 113a sont reliées ou connectées en série, de sorte qu'un courant destiné à traverser le bobinage d'excitation, traverse successivement les quatre zones conductrices plates 114a, 111a, 112a, 113a. Pour un élément conducteur donné de ladite succession d'éléments conducteurs qui n'est pas situé à une extrémité du bobinage d'excitation 110, la première zone conductrice plate 114a de cet élément conducteur donné peut être reliée à un élément conducteur précédent de ladite succession d'éléments conducteurs par exemple par l'intermédiaire d'une bande conductrice 118a parallèle à la direction principale donnée, et en série, ou reliée à, une interconnexion verticale 119a ou un via 119a orthogonal(e) au plan principal du support. La quatrième zone conductrice plate 114a de cet élément conducteur donné peut être reliée à un élément conducteur suivant de ladite succession d'éléments conducteurs par exemple par l'intermédiaire d'une autre interconnexion verticale 119b ou via 119b orthogonal(e) au plan principal du support, reliée en série à une autre bande conductrice 118b parallèle à la direction principale donnée. Pour un autre élément conducteur donné de ladite succession d'éléments conducteurs qui est situé au début de la succession d'éléments conducteurs la première zone conductrice plate de cet autre élément conducteur donné peut être par exemple reliée à des moyens (non représentés) pour appliquer un signal d'excitation au bobinage 110. Pour un autre élément conducteur donné de ladite succession d'éléments conducteurs qui est situé à la fin de la succession d'éléments conducteurs, la quatrième zone conductrice plate de cet autre élément conducteur donné peut être par exemple reliée à des moyens (non représentés) pour appliquer un signal d'excitation au bobinage 110. Le bobinage d'excitation 110 a un agencement et une structure différents de celui d'un solénoïde. L'agencement et la structure du bobinage d'excitation 110 sont tels que le nombre d'éléments conducteurs formant ce bobinage 110 et la longueur totale des éléments conducteurs en série formant ce bobinage, sont inférieurs respectivement au nombre de spires et à la longueur totale des spires, d'un bobinage d'excitation classique agencé à la manière d'un solénoïde et ayant une longueur égale à celle du bobinage d'excitation 110. La résistance du bobinage d'excitation 110 est également inférieure à celle d'un bobinage d'excitation classique de même longueur et agencé comme un solénoïde. Le bobinage d'excitation 110 est également doté d'un nombre de via ou d'interconnexions verticales réduit par rapport à un bobinage d'excitation classique de même longueur et agencé comme un solénoïde, ce qui permet d'obtenir un encombrement et des éléments parasites, de type résistance, capacité, inductance, mutuelle inductance, réduits. La structure et l'agencement du bobinage d'excitation 110 permettent de réduire les inductances et capacités parasites. L'agencement et la structure du bobinage d'excitation 110 permettent également une synchronisation spatiale des signaux magnétiques dans les noyaux 102, 104. Sur la figure 6, le dispositif décrit précédemment comporte en outre un bobinage de détection 120. Le bobinage de détection 120 est quant à lui formé d'une succession de spires enroulées autour du premier noyau 102 et du deuxième noyau 104, les spires passant alternativement dans le deuxième plan en regard des noyaux 102, 104, puis dans le premier plan en regard des noyaux 104, 102. Le bobinage de détection 120 comporte également des zones conductrices plates 121, 122, distinctes parallèles entre elles, et qui s'étendent respectivement dans une direction réalisant un angle non-nul, par exemple dans une direction orthogonale, avec ladite direction principale donnée du premier noyau 102. Les zones conductrices plates 121, 122, du bobinage de détection 120 peuvent également avoir une largeur respective (mesurée sur la figure 6 dans une direction parallèle au vecteur i du repère orthogonal [O;1;j;k]) comprise entre 1 pm et 50 pm, par exemple de l'ordre de 10 pm, ou par exemple de l'ordre de 3 pm. Le bobinage de détection 120 est entrelacé avec le bobinage d'excitation 110. Les spires du bobinage de détection 120 peuvent être formées respectivement : d'une première zone conductrice plate 121a en regard des deux noyaux 102, 104 et située dans le deuxième plan, reliée ou connectée à une deuxième zone conductrice plate 122a en regard des noyaux 102, 104 et située dans le premier plan. La première zone conductrice plate 121a et la deuxième zone conductrice plate 122a ne sont pas superposées. La première zone conductrice plate 121a est connectée à la deuxième zone conductrice plate 122a par exemple par l'intermédiaire d'une bande conductrice 128a orientée dans une direction parallèle à la direction principale des noyaux 102 et 104, reliée à une interconnexion verticale 129a orthogonale au plan principal du support. Le dispositif comporte également des plots conducteurs 230, 232, 240, 242. Un premier plot conducteur 230 et un deuxième plot conducteur 232 sont reliés respectivement à un premier élément conducteur du bobinage d'excitation 110 situé à une première extrémité des noyaux 102, 104, et à un deuxième élément conducteur du bobinage d'excitation 110 situé à une deuxième extrémité des noyaux 102, 104. Le premier plot conducteur 230 et le deuxième plot conducteur 232 sont reliés à un générateur 250 de signal d'excitation et prévus pour acheminer le signal d'excitation à destination des noyaux 102 et 104. Un troisième plot conducteur 240 et un quatrième plot conducteur 242 sont reliés respectivement à une première spire du bobinage de détection 120 située à une première extrémité des noyaux 102, 104 et à une deuxième spire du bobinage de détection 120 située à une deuxième extrémité des noyaux 102, 104. Une variante du dispositif qui vient d'être décrit est illustrée sur la figure 7. Pour cette variante, le circuit magnétique est un circuit fermé. Les noyaux 102 et 104 sont reliés par l'intermédiaires de deux zones à base de matériau magnétique formant respectivement un troisième noyau 202, et un quatrième noyau 204, le troisième noyau 202 et le quatrième noyau 204 étant accolés respectivement au premier noyau 102 et au deuxième noyau 104 et orientés dans une direction orthogonale à la direction principale du premier noyau 102 et du deuxième noyau 104. Le premier noyau 102, le deuxième noyau 104, le troisième noyau 202, et le quatrième noyau 204, réalisent un contour fermé. Un dispositif microfluxgate biaxe est illustré sur la figure 8. Ce dispositif comprend un premier micromagnétomètre de type fluxgate tel qu'illustré précédemment en liaison avec la figure 7, comportant un premier circuit magnétique doté du premier noyau 102, du deuxième noyau 104, s'étendant dans une première direction principale donnée (parallèle au vecteur i d'un repère orthogonal [0; i ; j ; k ] sur la figure 8), du bobinage d'excitation 110 et du bobinage de détection 120 décrits précédemment. Le microfluxgate biaxe comprend en outre un deuxième magnétomètre de type fluxgate, doté d'un deuxième circuit magnétique comprenant deux autres noyaux 302 et 304 juxtaposés, ainsi qu'un autre bobinage d'excitation 310 et un autre bobinage de détection 320. Le deuxième micromagnétomètre a une structure identique à celle du premier micromagnétomètre, et est doté de noyaux 302, 304, s'étendant dans une deuxième direction principale donnée (parallèle au vecteur j d'un repère orthogonal [0; i ; j ; k ] sur la figure 8) à ladite première direction principale. Le premier circuit magnétique associé aux bobinages 110, 120 est prévu pour effectuer des mesures de champ magnétique selon ladite première direction principale, tandis que le deuxième circuit magnétique associé aux autres bobinages 310, 320 est prévu pour effectuer des mesures de champ magnétique selon une deuxième direction, orthogonale à ladite première direction principale. Un autre exemple de micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces, et en particulier un dispositif comprenant un circuit magnétique associé à un bobinage d'excitation 410 et un bobinage de détection 420, est illustré sur les figures 9A et 9B, le dispositif étant représenté selon une vue de dessus sur la figure 9A, et selon une vue en coupe C'C sur la figure 9B (la coupe C'C étant indiquée sur la figure 9A). Ce dispositif diffère de celui précédemment décrit en liaison avec les figures 5A-5C, notamment de par l'agencement et la structure du bobinage d'excitation 410. La structure du bobinage de détection 420 peut être également différente de celle du bobinage de détection 120 précédemment décrit en liaison avec les figures 5A-5C. Le bobinage d'excitation 410 et de détection 420 peuvent être entrelacés. Le bobinage d'excitation 410 et de détection 420 sont formés respectivement d'une succession d'éléments conducteurs reliés en série, ainsi que d'une succession de spires conductrices reliées en série. Le bobinage d'excitation 410 et de détection 420 comportent une pluralité de zones conductrices plates distinctes réparties le long des noyaux 102, 104. Certaines zones conductrices plates sont placées dans un premier plan parallèle au plan principal du support par exemple situé au dessous des noyaux 102, 104, tandis que les autres zones conductrices plates sont situées dans un deuxième plan, par exemple parallèle au plan principal du support et au dessus des noyaux 102, 104. Lesdites zones conductrices plates sont parallèles entre elles, et s'étendent respectivement dans une direction réalisant un angle non-nul, par exemple dans une direction orthogonale, avec la direction principale du premier noyau 102 (la direction principale du premier noyau 102 étant une direction parallèle au vecteur i d'un repère orthogonal [0; i ; j ; k ] sur la figure 9A). Le bobinage d'excitation 410 est formé d'une succession d'éléments conducteurs reliés en série le long des noyaux 102 et 104. Les éléments conducteurs du bobinage d'excitation peuvent être respectivement formés : d'une partie conductrice réalisant un contour fermé autour des deux noyaux 102 et 104, d'un premier lien conducteur 418 connecté à ladite partie conductrice et d'un deuxième lien conducteur 419, distinct du premier lien 418 et également connecté à ladite partie conductrice. La partie conductrice réalisant un contour fermé peut être formée d'une première portion conductrice entourant en partie le premier noyau 102 et d'une deuxième portion conductrice entourant en partie le deuxième noyau 104 (figure 9B, le deuxième lien n'étant pas représenté sur cette figure). La première portion conductrice et la deuxième portion conductrice peuvent avoir une forme de U. La première portion conductrice et la deuxième portion conductrice peuvent être identiques. Le premier lien 418 et le deuxième lien 419 peuvent être orientés dans une direction parallèle à la direction principale donnée des noyaux 102 et 104, et situés respectivement dans le premier plan et dans le deuxième plan. Dans les élément conducteurs du bobinage d'excitation, un desdits premier lien 418 ou deuxième lien 419, est destiné à acheminer un courant I, vers ladite partie conductrice réalisant un contour fermé autour des deux noyaux 102, 104, tandis que l'autre desdits deuxième lien 419 ou premier lien 418, est destiné à acheminer un courant I en provenance de cette partie conductrice réalisant un contour fermé. Dans le cas d'un élément conducteur donné situé à une extrémité du bobinage d'excitation, un desdits premier lien ou deuxième lien de cet élément conducteur donné, est relié à un plot conducteur 230, 232, par lequel un signal d'excitation est destiné à être appliqué, tandis que l'autre desdits premier lien et deuxième lien, est relié à un autre élément conducteur du bobinage d'excitation 410. Pour les autres éléments conducteurs du bobinage d'excitation 410, un desdits premier lien ou deuxième lien, par exemple le premier lien 418 est relié à un élément conducteur précédent de la succession d'élément conducteurs formant le bobinage d'excitation 410, tandis que l'autre desdits premier lien ou deuxième lien, par exemple le deuxième lien 419, est relié à un élément conducteur suivant de la succession d'éléments conducteurs formant le bobinage d'excitation 410. Les éléments conducteurs du bobinage d'excitation sont agencées de sorte qu'un courant I arrivant à un desdits éléments conducteurs, passe par l'un des deux liens 418, 419, relié à ladite partie conductrice formant un contour fermé, par exemple par le premier lien 418, puis se réparti en deux composantes de courant entre les deux portions formant ladite partie conductrice, en sortie de l'élément conducteur, les deux composantes étant regroupées sur l'autre des deux liens, par exemple sur le deuxième lien 419. Dans ce mode de réalisation, le courant est réparti de manière synchrone entre lesdites deux portions conductrices de la partie conductrice réalisant un contour fermé autour du premier noyau 102 et du deuxième noyau 104. Avec un tel agencement d'éléments conducteurs, les effets parasites qu'une éventuelle imperfection géométrique au niveau d'un élément conducteur pourraient induire, ne se transmettent pas aux éléments conducteurs suivants. Les éléments conducteurs du bobinage d'excitation 410 peuvent être formés respectivement, notamment, d'une première zone conductrice plate 411 située dans le premier plan en regard du premier noyau 102, et s'étendant dans une direction orthogonale à la direction principale donnée, reliée à une deuxième zone conductrice plate 412 située en regard du deuxième noyau 104 s'étendant dans une direction orthogonale à la direction principale donnée. La deuxième zone conductrice plate 412 est alignée avec la première zone conductrice plate 411 et située dans le prolongement de cette dernière. Les éléments conducteurs du bobinage d'excitation 410 sont formés en outre respectivement : d'une troisième zone conductrice plate 413 située dans le deuxième plan en regard du premier noyau 102, et s'étendant dans une direction orthogonale à la direction principale donnée, ainsi qu'une quatrième zone conductrice plate 414, reliée à la troisième zone conductrice plate 413, la quatrième zone conductrice plate 414 étant située en regard du deuxième noyau 104. La troisième zone conductrice plate 413 est alignée avec la quatrième zone conductrice plate 414 et située dans le prolongement de cette dernière. La première zone conductrice plate 411 et la troisième zone conductrice plate 413 peuvent être superposées. La deuxième conductrice zone plate 412 et la quatrième zone conductrice plate 414 peuvent être également superposées. Une première interconnexion verticale 416 ou premier via 416, orthogonal(e) au plan principal du support, peut être prévue pour relier la première zone conductrice plate 411 à la troisième zone conductrice plate 413. Une deuxième interconnexion 417 verticale ou deuxième via 417, orthogonal(e) au plan principal du substrat relie la deuxième zone conductrice plate 412 à la quatrième zone conductrice plate 414. La première zone conductrice 411 plate, la deuxième conductrice 412, la troisième zone conductrice 413 plate, la quatrième zone conductrice 414 plate, la première interconnexion verticale 416, et la deuxième interconnexion verticale 417, forment ladite partie conductrice réalisant un contour fermé autour des noyaux 102, 104. Des éléments conducteurs successifs du bobinage d'excitation 410 peuvent être connectées entre eux par l'intermédiaire d'interconnexions verticales 415, reliant un desdits premier lien 418 ou deuxième lien 419 d'un élément conducteur à un autre desdits deuxième lien ou premier lien d'un autre élément conducteur. Le bobinage de détection 420 est formé quant à lui d'une succession de spires conductrices reliées en série le long des noyaux 102 et 104. Les spires du bobinage de détection 420 peuvent avoir un agencement semblable à celles du bobinage de détection 120 décrit précédemment en liaison avec les figures 5A- 5C, par exemple un agencement de type Foster . Le bobinage de détection 410 est également formé, notamment, de zones conductrices plates 421, 422, distinctes réparties le long des noyaux 102, 104, et situées dans le premier plan, ou dans le deuxième plan. Lesdites zones conductrices plates 421, 422 du bobinage de détection 420 sont parallèles entre elles, et s'étendent respectivement dans une direction réalisant un angle non-nul, par exemple dans une direction orthogonale, avec la direction principale du premier noyau 102. Les zones conductrices plates du bobinage de détection 420 peuvent avoir une largeur respective l'c supérieure, par exemple au moins 2 fois supérieure, à la largeur le respective des zones conductrices plates du bobinage de détection 420 (les largeurs le et l'c étant mesurées sur la figure 9A dans une direction parallèle au vecteur i du repère orthogonal [0; i ; j ; k ] ) . La largeur l'c des zones conductrices plates du bobinage de détection 420 peut être par exemple comprise entre 5 pm et 30 pm, tandis que la largeur le des zones conductrices plates du bobinage de d'excitation 410 peut être par exemple comprise entre 5 pm et 15 pm. Un bobinage de détection 420 formé de zones conductrices plus larges que celle du bobinage d'excitation 410, peut permettre d'améliorer la sensibilité du magnétomètre et d'homogénéiser le champ de contre réaction, de manière à travailler à champ nul. Un autre exemple de micromagnétomètre de type fluxgate suivant l'invention est illustré sur la figure 10. Ce micromagnétomètre est doté d'un nombre k (avec k un entier supérieur à 2, par exemple égal à 5) noyaux magnétiques 501, 502, 503, 504, 505, parallèles juxtaposés sur un support, les noyaux 501, 502, 503, 504, 505, étant orientés dans une direction principale donnée. Le micromagnétomètre est également doté d'un bobinage d'excitation 510 et d'un bobinage de détection 520 entrelacés. Le bobinage d'excitation 510 est formé d'une succession d'éléments conducteurs reliés en série, formés respectivement : d'une première série de zones conductrices plates s'étendant dans une direction réalisant un angle non-nul avec ladite direction principale donnée et situées dans un même plan orthogonal au plan principal du support, les zones conductrices plates de la première série passant en regard de chacun des noyaux 501, 502, 503, 504, 505 alternativement dans un premier plan et dans le deuxième plan, d'une deuxième série de zones conductrices plates reliée à la première série, les zones conductrices plates de la deuxième série s'étendant dans une direction réalisant un angle non- nul avec ladite direction principale donnée et situées dans un même plan orthogonal au plan principal du support, les zones conductrices plates de la première série passant en regard de chacun des noyaux 505, 504, 503, 502, 501 alternativement dans un premier plan et dans le deuxième plan. Les zones conductrices plates de la première série et celles de la deuxième série de zones conductrices plates ne sont pas superposées. Le bobinage de détection 520 est quant à lui formé d'une succession de spires passant respectivement en regard de tous les noyaux 501, 502, 503, 504, 505, alternativement dans le deuxième plan puis dans le premier plan
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L'invention concerne un micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces, doté d'au moins un bobinage d'excitation ayant un agencement et une structure apportant des améliorations notamment en termes d'encombrement du magnétomètre, de réduction des décalages ou « offsets » (selon la terminologie anglo-saxonne) de mesures effectuées par le magnétomètre, de réjection du mode commun.
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1. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces, comprenant : un support (100-101) ayant un plan principal donné, - un circuit magnétique doté d'au moins un premier noyau magnétique (102,501) de direction principale donnée et au moins un deuxième noyau magnétique (104,502) parallèle au premier noyau, au moins un bobinage d'excitation (110,410,510) formé d'une succession d'éléments conducteurs reliés en série, - des moyens pour appliquer un signal d'excitation à ladite série d'éléments conducteurs, le bobinage d'excitation comportant : des zones conductrices plates (111,112,113,114,411,412,413,414) parallèles entre elles s'étendant dans une direction réalisant un angle non-nul avec ladite direction principale donnée et situées respectivement dans un plan parallèle au plan principal du support, une première pluralité de zones conductrices plates (113,114,411,413) étant situées en regard du premier noyau, une deuxième pluralité de zones conductrices plates (111,112,412,414) étant situées en regard du deuxième noyau, au moins plusieurs éléments conducteurs du bobinage d'excitation étant formés respectivement : d'au moins une première zone conductrice plate (114a,411) appartenant à ladite deuxième pluralité de zones conductrices reliée à une deuxième zone conductrice plate (llla,412) appartenant à laditepremière pluralité de zones conductrices plates et située dans un même plan orthogonal au plan principal du support que ladite deuxième zone conductrice plate. 2. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon la 1, lesdites zones conductrices plates de ladite première pluralité de zones conductrices plates et de ladite deuxième pluralité de zones conductrices plates, étant orientées selon une direction orthogonale à ladite direction principale donnée. 3. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon la 1 ou 2, ladite première pluralité de zones conductrices plates et ladite deuxième pluralité de zones conductrices plates étant formées respectivement d'une succession de zones conductrices plates distinctes, situées alternativement, dans un premier plan parallèle au plan principal du support et dans un deuxième plan distinct du premier plan, et parallèle au plan principal du support, les noyaux étant situés entre ledit premier plan et ledit deuxième plan. 4. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon la 3, chaque zone conductrice plate de ladite succession de zones conductrices plates étant située dans un plan orthogonal au plan principal du support distinct des plans orthogonaux au plan principal du support dans lesquels les autres zones conductrices plates de laditesuccession de zones conductrices plates sont respectivement situées. 5. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon l'une des 3 ou 4, dans lequel ladite première zone conductrice plate (114a) est située dans le deuxième plan, ladite deuxième zone conductrice plate (111a) étant située dans ledit premier plan. 6. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon l'une des 3 à 5, dans lequel ladite deuxième zone conductrice plate (111a) est en outre reliée à une troisième zone conductrice plate (112a) de ladite première pluralité de zones conductrices plates, ladite troisième zone conductrice plate étant située dans ledit deuxième plan, et étant voisine de ladite deuxième zone conductrice plate dans ladite succession de zones conductrices. 7. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon la 6, la deuxième zone conductrice (111a) et la troisième zone conductrice (112a) n'étant pas superposées. 8. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon la 6 ou 7, dans lequel ladite troisième zone conductrice plate (112a) est en outre reliée à une quatrieme zone conductrice plate (113a) de ladite deuxième pluralitéde zones conductrices plates, la quatrième zone conductrice plate étant située dans ledit premier plan, et située dans un même plan orthogonal au plan principal du support que ladite troisième zone conductrice plate. 9. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon la 8, dans lequel la première zone conductrice plate (114a), la deuxième zone conductrice plate (111a), la troisième zone conductrice plate (112a), la quatrième zone conductrice plate (113a) sont connectées en série, ladite première zone conductrice et ladite quatrième zone conductrice étant reliées respectivement à un autre élément conducteur de ladite série d'éléments conducteurs, ou aux moyens pour appliquer un signal d'excitation. 10. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon la 1 ou 2, les éléments conducteurs du bobinage d'excitation étant formés respectivement : - d'une partie conductrice réalisant un contour fermé entourant les noyaux (102,104), et comprenant ladite première zone conductrice plate (411) et ladite deuxième zone conductrice plate (412), - d'un premier lien conducteur (418) relié à ladite partie conductrice et destiné à acheminer un courant en provenance d'un élément conducteur précédent de ladite série d'éléments conducteurs ou des moyens pour appliquer le signal d'excitation,- d'un deuxième lien conducteur relié à ladite partie conductrice et destiné à transmettre un courant vers un élément conducteur suivant de ladite série d'éléments conducteurs ou aux moyens pour appliquer le signal d'excitation. 11. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon la 10, dans lequel ladite première zone conductrice plate (411) et ladite deuxième zone conductrice plate (412) sont situées dans un premier plan parallèle au plan principal du support, ladite deuxième zone conductrice plate étant reliée et alignée avec ladite première zone conductrice plate. 12. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon la 10 ou 11, ledit contour conducteur fermé comprenant en outre : une troisième zone conductrice plate (413) et une quatrième zone conductrice plate (414) reliée à, et alignée avec, la troisième zone conductrice plate, la troisième zone conductrice plate et la quatrième zone conductrice plate étant connectées respectivement à ladite première zone conductrice plate (411) et à ladite deuxième zone conductrice plate (414) et étant situées dans un deuxième plan, parallèle au plan principal du support et tel que les noyaux sont placés entre ledit premier plan et ledit deuxième plan. 13. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon la 12,lesdites troisième zone conductrice plate (413) et quatrième zone conductrice plate (414) étant situées dans un même plan orthogonal au plan principal du support que les dites première zone conductrice plate (411) et deuxième zone conductrice plate (412). 14. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon l'une des 10 à 13, ladite partie conductrice réalisant un contour fermé étant formé d'une première portion conductrice entourant partiellement le premier noyau et d'une deuxième portion conductrice entourant partiellement le deuxième noyau, la première portion conductrice et la deuxième portion conductrice étant identiques. 15. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon l'une des 10 à 14, dans lequel le premier lien conducteur (418) et le deuxième lien conducteur (419) sont situés entre les noyaux (102,104) et orientés dans une direction parallèle à la direction principale donnée, le deuxième lien et le premier lien étant situés respectivement dans un premier plan parallèle au plan principal du support, et dans un deuxième plan, parallèle au plan principal du support et tel que les noyaux sont placés entre le premier plan et le deuxième plan. 16. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon l'une des 1 à 15, dans lequel le circuit magnétique comprend en outre un ou plusieurs autres noyaux juxtaposés (503,504,505) parallèles entre eux et au premier et deuxième noyaux (501,502), plusieurs éléments conducteurs du bobinage d'excitation étant formés en outre respectivement : d'une pluralité de zones conductrices plates s'étendant dans une direction réalisant un angle non-nul avec ladite direction principale donnée et situées dans un même plan orthogonal au plan principal du support que lesdites première zone conductrice plate et deuxième zone conductrice plate. 17. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon l'une des 1 à 16, comprenant en outre au moins un bobinage de détection (120,520) enroulé autour des noyaux (102,104,501,502,503,504,505). 18. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon la 17, le bobinage de détection (120,520) et le bobinage de d'excitation (110,510) étant entrelacés. 19. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon la 17 ou 18, le bobinage de détection étant formé d'une succession de spires passant respectivement alternativement, en regard de tous les noyaux 30 (102,104,501,502,503,504,505) dans un premier plan parallèle au plan principal du support et en regard de 25tous les noyaux (102,104,501,502,503,504,505) dans un deuxième plan parallèle au plan principal du support et tel que les noyaux sont situés entre le premier plan et le deuxième plan. 20. Micromagnétomètre de type fluxgate réalisé en couches minces selon la 17 à 19, dans lequel le bobinage de détection est formé d'une succession de spires conductrices reliés en série, un pluralité de spires du bobinage de détection comportant respectivement : une pluralité de zones conductrices plates parallèles entre elles, situées respectivement en regard des noyaux du circuit magnétique dans un plan parallèle au plan principal du support et s'étendant respectivement dans une direction réalisant un angle non-nul avec ladite direction principale donnée, les zones conductrices plates du bobinage de détection (420) ayant une largeur (l'c) supérieure à la largeur (lc) des zones conductrices plates du bobinage d'excitation (410). 21. Dispositif réalisé en couches minces comprenant : - un premier micromagnétomètre de type fluxgate selon l'une des 1 à 20, doté de noyaux orientés selon une première direction principale, - au moins un deuxième micromagnétomètre de type fluxgate selon l'une des 1 à 20, 30 doté de noyaux orientés selon une deuxième direction 43 principale orthogonale à ladite première direction principale.5
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G
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G01
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G01R
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G01R 33
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G01R 33/05
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FR2890719
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A1
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RACCORD RAPIDE DE SECURITE POUR LA JONCTION DE DEUX CANALISATIONS
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La présente invention a trait à un raccord rapide de sécurité pour la jonction amovible de deux canalisations parcourues par un fluide sous pression. Un tel raccord rapide comprend classiquement un élément mâle et un élément femelle aptes à s'emmancher l'un à l'intérieur de l'autre. L'élément femelle est généralement raccordé à une canalisation amont et est pourvu d'un clapet d'obturation que l'élément mâle manoeuvre vers une position ouverte lorsqu'il est enfoncé dans l'élément femelle. L'élément mâle est généralement raccordé à une canalisation aval. Il est connu de EP-A-1 006 308 d'utiliser un mécanisme de retenue transitoire de l'élément mâle dans l'élément femelle pour éviter que, lors de la déconnexion, l'élément mâle ne soit expulsé avec violence hors de l'élément femelle du fait de la pression résiduelle du fluide dans la canalisation aval. Le mécanisme de retenue transitoire de l'élément mâle dans l'élément femelle est conçu de manière à ne pouvoir libérer l'élément mâle totalement qu'après avoir été placé temporairement dans une position dans laquelle la canalisation aval se purge par le raccord. Toutefois, dans ce dispositif connu, la dissociation du raccord requiert deux manoeuvres manuelles d'un fourreau extérieur pour passer successivement de la configuration emmanchée à la configuration de retenue transitoire, puis de la configuration de retenue transitoire à la configuration dissociée. Ces manoeuvres successives imposent à l'opérateur d'attendre entre les deux actions. C'est à cet inconvénient qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un raccord rapide pour lequel une seule manoeuvre par l'utilisateur est nécessaire pour passer de la configuration emmanchée à la configuration de retenue, puis à la configuration dissociée. Dans cet esprit, l'invention concerne un raccord rapide de sécurité pour la jonction amovible de deux canalisations amont et aval parcourues par un fluide sous pression, ce raccord comprenant un élément mâle et un élément femelle aptes à s'emmancher axialement et à se verrouiller l'un à l'intérieur de l'autre, un mécanisme de verrouillage apte à immobiliser axialement l'élément mâle dans une position de raccordement, un mécanisme de retenue transitoire apte à immobiliser l'élément mâle, après sa libération par le mécanisme de verrouillage, dans une position de purge de la canalisation reliée à l'élément mâle, le mécanisme de verrouillage étant commandé par un fourreau de man uvre coulissant autour d'un corps de l'élément femelle. Ce raccord est caractérisé en ce que lorsqu'il retient l'élément mâle en position de purge, le mécanisme de retenue transitoire est soumis à un premier effort dû à la pression du fluide s'écoulant de l'élément mâle vers l'extérieur et à un second effort, antagoniste du premier effort, exercé par des moyens de rappel élastique et tendant à déplacer le mécanisme vers une configuration de libération de l'élément mâle, le mécanisme étant apte à passer de sa configuration de retenue de l'élément mâle à sa configuration de libération de l'élément mâle en fonction de la résultante des efforts précités. Grâce à l'invention, le passage de la configuration de retenue à la configuration de libération de l'élément mâle est réalisé de manière automatique dès que la pression du fluide s'écoulant de l'élément mâle vers l'extérieur atteint une valeur assez faible, correspondant à un seuil de sécurité. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention: - le mécanisme de retenue transitoire comporte une bague de retenue transitoire mobile axialement sous l'effet des actions antagonistes des efforts précités, apte à limiter un déplacement radial et centrifuge d'organes d'accrochage transitoire pouvant être engagés dans une gorge périphérique externe de l'élément mâle; - les organes d'accrochage transitoire sont des billes susceptibles de mouvements axiaux et radiaux dans des lumières formées dans le corps de l'élément femelle (5) et allongées selon une direction parallèle à la direction d'emmanchement de l'élément mâle dans l'élément femelle; - les organes d'accrochage transitoire sont des griffes comportant un talon, aptes à pivoter autour d'un axe perpendiculaire à l'axe d'emmanchement de l'élément mâle dans l'élément femelle pour passer d'une configuration dans laquelle le talon est engagé dans la gorge de 15 l'élément mâle vers une configuration dans laquelle le talon est dégagé de cette gorge, et réciproquement; - le fourreau de manoeuvre forme avec le corps de l'élément femelle au moins une chambre de réception du fluide s'écoulant de l'élément mâle vers l'extérieur, une 20 partie de la bague de retenue transitoire formant une paroi mobile de cette chambre; - la bague de retenue transitoire comporte sur sa face interne un relief, le déplacement axial de la bague de retenue transitoire mettant en regard ce relief avec les organes d'accrochage transitoire lorsque l'élément mâle passe de sa position emmanchée à sa position de purge; - le relief est dégagé des organes d'accrochage transitoire par le déplacement axial de la bague de retenue transitoire lorsque la résultante des efforts précités déplace la bague vers la configuration de libération de l'élément mâle; -la bague de retenue transitoire est montée mobile à jeu réduit dans un espace de coulissement défini entre le fourreau de manoeuvre et le corps de l'élément femelle; 10 - la bague de retenue transitoire appartient également au mécanisme de verrouillage; - la bague de retenue transitoire est apte, par son déplacement axial, à dégager des organes de verrouillage appartenant au mécanisme de verrouillage d'une gorge périphérique externe de l'élément mâle lorsque celui-ci passe de sa position emmanchée à sa position de purge. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre de deux modes de réalisation d'un raccord rapide selon l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une coupe axiale montrant l'agencement général des éléments mâle et femelle d'un raccord conforme à l'invention en configuration écartée de ces éléments; la figure 2 est une coupe analogue à la figure 1, en configuration emmanchée du raccord; - la figure 3 est une coupe axiale selon la ligne 20 III-III à la figure 2; - la figure 4 est une vue de côté du raccord des figures 1 à 3, dans le sens de la flèche F4 à la figure 2, le fourreau du raccord étant représenté en coupe; - la figure 5 est une coupe transversale selon la 25 ligne V-V à la figure 3; on y a représenté en II-II et III-III les plans de coupe des figures 2 et 3; - la figure 6 est une coupe axiale analogue à la figure 3 montrant le raccord dans une configuration intermédiaire entre la configuration emmanchée et la configuration de retenue; - la figure 7 est une vue analogue à la figure 4 montrant le raccord dans la configuration de la figure 6; - la figure 8 est une coupe axiale analogue à la figure 2 montrant le raccord dans la configuration des figures 6 et 7; la figure 9 est une coupe axiale analogue à la figure 8 montrant le raccord en configuration de retenue; -la figure 10 est une coupe axiale analogue à la figure 1 montrant l'élément femelle d'un raccord conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention dans la configuration écartée de l'élément mâle correspondant. Sur la figure 1 sont schématiquement représentés les éléments d'un raccord 1 destiné à raccorder deux canalisations C1 et C2 parcourues par un fluide sous pression. Le raccord 1 comprend un élément mâle 3 et un élément femelle 5, tous deux de forme globalement tubulaire et complémentaires l'un de l'autre. L'élément mâle 3 est traversé de part en part par un passage axial 31 pour le fluide sous pression et débouchant aux deux extrémités 3A et 3B de l'élément mâle 3. La canalisation C1, située en aval du raccord 1 et schématisée en traits mixtes sur les figures, est reliée au passage 31 au niveau de l'extrémité arrière 3A de l'élément mâle 3. Au voisinage de son extrémité avant 3B, l'élément mâle 3 comporte une portion d'extrémité en forme de fiche 33, pourvue d'une collerette annulaire 35 en arrière de laquelle est formée une gorge périphérique externe 37. L'élément femelle 5 comprend un corps 51 traversé de part en part par un passage axial 511 centré sur un axe X-X' et débouchant aux deux extrémités 51A et 51B du corps 51. La canalisation C2r située en amont du raccord 1 et schématisée en traits mixtes sur les figures, est reliée au passage 511 au niveau de l'extrémité arrière 51B du corps 51. Un joint torique 513, destiné à assurer l'étanchéité du raccordement des passages 31 et 511 en configuration emmanchée du raccord, est monté dans une gorge annulaire 514 ménagée dans le corps 51. Le joint 513 vient en appui contre la surface radiale externe 33A de la fiche 33 lorsque l'élément 3 est emmanché dans l'élément 5, comme montré aux figures 3 et 5. Un clapet 515 d'obturation est monté à coulissement dans le passage 511, mobile entre une position ouverte et une position fermée. Dans la position fermée visible à la figure 1, le clapet 515 est appliqué contre un siège 517 prévu dans le passage 511. Dans la position ouverte illustrée aux figures 2 et 3, le clapet 515 est à l'écart du siège 517. L'élément femelle comprend également un fourreau de man uvre 53 disposé autour du corps 51 et susceptible de mouvements de translation autour de ce corps, parallèlement à l'axe X-X'. Une bague 55 est montée à coulissement dans un espace 52 délimité entre le fourreau 53 et le corps 51. La bague 55 est mobile axialement parallèlement à l'axe X-X'. Lorsque l'élément femelle 5 est dissocié de l'élément mâle 3, comme représenté à la figure 1, la face d'extrémité 55A de la bague 55 orientée vers l'extrémité 51A du corps 51 est en appui contre un épaulement interne 531 du fourreau 53. La bague 55 comporte, sur sa face externe 55C orientée vers le fourreau 53, une collerette 551 qui est soumise à l'action d'un ressort de compression 57 qui tend à la repousser vers l'extrémité 51A du corps 51 et vers l'épaulement 531. La collerette 551 est mobile dans une rainure annulaire interne 533 du fourreau 53. Sur sa face interne 55D orientée vers l'axe central X-X', la bague 55 comporte, au voisinage de sa face d'extrémité 55A, une collerette interne 555 faisant saillie vers l'axe X-X'. Deux aiguilles 58 sont prévues pour verrouiller l'élément mâle 3 à l'intérieur du corps 51 de l'élément femelle 5 dans la configuration emmanchée des figures 2 à 5. Les aiguilles 58 sont mobiles à l'intérieur de deux lumières oblongues 518 ménagées dans le corps 51 de l'élément femelle et inclinées par rapport à l'axe X-X'. Les lumières 518 s'étendent chacune selon une direction D518 qui forme avec l'axe X-X' un angle a aigu, de l'ordre de 45 . Par ailleurs, deux billes 59 d'accrochage transitoire sont logées dans deux lumières oblongues 519 ménagées dans le corps 51 de l'élément femelle, parallèlement à l'axe X- X'. Sur la figure 1, l'élément femelle 5 et l'élément mâle 3 sont dissociés. Le clapet 515 peut coulisser librement et la pression du fluide dans la canalisation amont C2 le pousse dans sa position d'obturation. De plus, le ressort 57 pousse la bague 55 contre l'épaulement 531 du fourreau 53. Lors de l'introduction de l'élément mâle 3 dans le corps 51, la collerette 35 repousse radialement les aiguilles 58 vers l'extrémité 518B la plus éloignée de l'axe X-X' des lumières 518, ce qui recule la bague 55 à l'encontre du ressort 57. Dans le même temps, les billes 59 sont repoussées radialement par la collerette 35 dans les lumières 519. Une fois la collerette 35 passée, les aiguilles 58 peuvent se déplacer vers l'extrémité 518A des lumières 518 la plus proche de l'axe X-X' du fait d'un effort de poussée Bo exercé sur les aiguilles 58 par la bague 55 soumise à l'action du ressort 57. Les aiguilles 58 s'engagent alors dans la gorge 37 de l'élément mâle 3. Les aiguilles 58 sont maintenues à l'extrémité 518A des lumières 518 par la collerette 551 de la bague 55 qui exerce sur celles-ci l'effort Bo. De même, les billes 59 sont aptes à se déplacer radialement et à s'engager dans la gorge périphérique externe 37 de l'élément mâle 3 après passage de la collerette 35. On se retrouve alors dans la configuration emmanchée visible aux figures 2 à 5. Lorsqu'il est nécessaire d'ouvrir le raccord 1, c'est-à-dire de séparer les éléments mâle et femelle 3 et 5, on déverrouille l'élément mâle 3 par rapport au corps 51 en exerçant sur le fourreau 53 un effort de recul R dirigé vers l'arrière de l'élément femelle 5, c'est-à-dire vers la canalisation C2, comme représenté aux figures 6 à 8. Le fourreau 53 est en appui contre la bague 55 via l'épaulement 531 et la face 55A, de telle sorte que le déplacement du fourreau 53 vers la canalisation C2 résulte dans un déplacement concomitant de la bague 55 dans le même sens. La collerette interne 555 vient alors recouvrir les billes 59 et empêcher tout mouvement radial de ces billes vers l'extérieur de la gorge 37. La bague 55 comporte également des logements 553 dans lesquels sont engagées les aiguilles 58. Du fait du mouvement de la bague 55, les bords 553A des logements 553 repoussent les aiguilles 58 en direction de la canalisation C2 en exerçant un effort E'o dirigé vers l'arrière de l'élément 5. Ceci a pour effet de pousser chacune des aiguilles 58 vers l'extrémité 518B de la lumière 518 correspondante. Compte tenu du caractère incliné des lumières 518, les aiguilles 58 sont ainsi extraites de la gorge 37, de sorte que l'élément mâle 3 peut être légèrement chassé vers l'extérieur du corps 51, avec un mouvement de translation représenté par la flèche T aux figures 6 à 8. L'extrémité 3B de l'élément mâle 3 n'est alors plus en appui contre le clapet 515. Le clapet 515 est donc plaqué contre le siège 517 sous l'effet de la pression régnant dans la canalisation C2. Dans la position des figures 6 à 9, l'élément mâle 3 est retenu à l'intérieur du corps 51 par les billes 59 qui sont maintenues dans la gorge 37 par la collerette 555. Par le passage de la configuration emmanchée des figures 2 à 5 à la configuration de retenue de la figure 9, l'élément mâle 3 est parvenu dans une position de purge du fluide compris dans la canalisation C1 puisque l'extrémité 3B de l'élément mâle 3 est séparée du clapet 515 d'une distance d non nulle. Les flèches F à la figure 9 montrent l'écoulement du fluide de l'élément mâle 3 vers l'extérieur. Dans la configuration de retenue de la figure 9, le fluide s'échappe de l'élément mâle 3 vers une chambre 54 de réception du fluide ménagée entre le fourreau 53 et le corps 51, l'extrémité 55A de la bague 55 formant une paroi mobile de la chambre 54. Ainsi, la bague 55 est soumise aux actions antagonistes de l'effort E1 dû à la pression P dans la chambre 54 du fluide s'écoulant de l'élément mâle 3, tendant à déplacer la bague 55 vers l'extrémité 51B du corps 51, et de l'effort E2 de rappel élastique du ressort 57, tendant à déplacer la bague 55 vers l'extrémité 51A du corps 51. Dans le même temps, la pression, P dans la chambre 24 ramène le fourreau 53 en direction de l'extrémité 51A. Lorsque la pression P dans la chambre 54 diminue du fait de l'écoulement du fluide vers l'extérieur à travers les interstices formant les jeux nécessaires au fonctionnement du raccord, l'effort E2 devient supérieur à l'effort E1 et ia résultante des efforts El et E2 pousse la bague 55 vers l'extrémité 51A du corps 51. De ce fait, la collerette 555 est dégagée des billes 59. Les billes 59 peuvent alors se déplacer radialement dans les lumières 519 et se dégager de la gorge 37. Lorsque les billes 59 sont extraites de la gorge 37 et puisque les aiguilles 58 sont déjà en amont de la collerette 35, rien ne s'oppose à l'extraction de l'élément mâle 3 par rapport au corps 51. On peut alors passer à la configuration dissociée de la figure 1. Ainsi, une action unique R sur le fourreau 53 permet de dégager les aiguilles de verrouillage 58, les billes de retenue transitoire 59 étant coiffées de la bague 55 qui est maintenue dans cette position par la pression P de purge à l'encontre du ressort 57 tant que cette pression est suffisante pour que l'effort E1 s'oppose à l'effort E2. Quand la pression P atteint un seuil de sécurité qui dépend de la constante de raideur du ressort 57 et peut être choisi par le concepteur du raccord 1, le ressort 57 repousse la bague 55 et les billes 59 libèrent l'élément mâle 3. Un raccord selon l'invention est donc compact, mono-impulsion, simple à utiliser et adaptable à la majorité des embouts mâles du marché. De plus, la durée de la purge s'adapte automatiquement à la quantité de fluide à évacuer, contrairement aux raccords à deux impulsions. L'invention permet donc un gain de temps et une amélioration de la sécurité. Dans le deuxième mode de réalisation représenté à la figure 10, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent des références identiques. Les billes 59 d'accrochage temporaire sont remplacées par des griffes 59' comportant chacune un talon 59'a apte à s'engager dans la gorge périphérique externe 37 de l'élément mâle 3. Les griffes 59' sont montées, dans un renfoncement 52' du corps 51, pivotantes chacune autour d'un axe Y59 perpendiculaire à l'axe X-X'. Lors du passage de la configuration emmanchée à la configuration de retenue, le déplacement axial de la bague 55 met en contact sa collerette 535 avec les talons 59'a des griffes 59'. Ainsi, tout mouvement radial des griffes 59' vers l'extérieur de la gorge 37 est empêché, ce qui maintient l'élément mâle 3 dans le corps 51. Lorsque la pression P du fluide en cours de purge devient assez faible, le ressort 57 repousse la bague 55 vers l'extrémité 51A du corps 51. La collerette 555 est alors décalée par rapport aux talons 59'a des griffes 59'. Les griffes 59' peuvent se déplacer radialement de manière à se désengager de la gorge 37 et à libérer l'élément mâle 3 du corps 51. Dans les deux modes de réalisation décrits, les organes de verrouillage sont des aiguilles. Cependant, d'autres organes de verrouillage peuvent être envisagés, notamment des billes ou des griffes
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Ce raccord comprend un élément mâle (3) et un élément femelle (5) aptes à s'emmancher axialement et à se verrouiller l'un à l'intérieur de l'autre. Un mécanisme de verrouillage (37, 55) immobilise axialement l'élément mâle dans une position de raccordement et un mécanisme de retenue transitoire (37, 55, 59) immobilise l'élément mâle, après sa libération par le mécanisme de verrouillage, dans une position de purge de la canalisation (C1) reliée à l'élément mâle. Le mécanisme de verrouillage est commandé par un fourreau (53) de manoeuvre coulissant autour d'un corps de l'élément femelle. Lorsqu'il retient l'élément mâle en position de purge, le mécanisme de retenue transitoire est soumis à un premier effort (E1) dû à la pression (P) du fluide s'écoulant (F) de l'élément mâle vers l'extérieur et à un second effort (E2), antagoniste du premier effort, exercé par des moyens (57) de rappel élastique qui, lorsque la pression (P) atteint un seuil de sécurité, déplace le mécanisme vers une configuration de libération de l'élément mâle.
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1. Raccord (1) rapide de sécurité pour la jonction amovible de deux canalisations amont et aval (CI, C2) parcourues par un fluide sous pression, ce raccord comprenant un élément mâle (3) et un élément femelle (5) aptes à s'emmancher axialement et à se verrouiller l'un à l'intérieur de l'autre, un mécanisme de verrouillage (37, 55, 58) apte à immobiliser axialement l'élément mâle dans une position de raccordement, un mécanisme de retenue transitoire (37, 55, 59; 59') apte à immobiliser l'élément mâle, après sa libération par le mécanisme de verrouillage, dans une position de purge de la canalisation (C1) reliée à l'élément mâle, le mécanisme de verrouillage étant commandé par un fourreau (53) de manoeuvre coulissant autour d'un corps (51) de l'élément femelle, caractérisé en ce que, lorsqu'il retient l'élément mâle en position de purge, le mécanisme de retenue transitoire est soumis à un premier effort (E1) dû à la pression (P) du fluide s'écoulant (F) de l'élément mâle vers l'extérieur et à un second effort (E2), antagoniste du premier effort, exercé par des moyens (57) de rappel élastique et tendant à déplacer ledit mécanisme vers une configuration de libération de l'élément mâle, ledit mécanisme étant apte à passer de sa configuration de retenue de l'élément mâle à sa configuration de libération de l'élément mâle en fonction de la résultante desdits efforts (E1r E2). 2. Raccord rapide selon la 1, caractérisé en ce que ledit mécanisme de retenue transitoire comporte une bague (55) de retenue transitoire mobile axialement sous l'effet des actions antagonistes desdits efforts (E1r E2), apte à limiter un déplacement radial et centrifuge d'organes (59, 59') d'accrochage transitoire pouvant être engagés dans une gorge périphérique externe (37) de l'élément mâle (3). 3. Raccord rapide selon la 2, caractérisé en ce que lesdits organes d'accrochage transitoire sont des billes (59) susceptibles de mouvements axiaux et radiaux dans des lumières (519) formées dans le corps (51) de l'élément femelle (5) et allongées selon une direction parallèle à la direction d'emmanchement (X-X') de l'élément mâle (3) dans l'élément femelle. 4. Raccord rapide selon la 2, caractérisé en ce que lesdits organes d'accrochage transitoire sont des griffes (59') comportant un talon (59'a), aptes à pivoter autour d'un axe (Y59) perpendiculaire à l'axe d'emmanchement (X-X') de l'élément mâle (3) dans l'élément femelle (5) pour passer d'une configuration dans laquelle ledit talon est engagé dans ladite gorge (37) de l'élément mâle vers une configuration dans laquelle ledit talon est dégagé de ladite gorge, et réciproquement. 5. Raccord rapide selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que ledit fourreau (53) de manoeuvre forme avec ledit corps (51) de l'élément femelle (5) au moins une chambre (54) de réception du fluide s'écoulant de l'élément mâle (3) vers l'extérieur, une partie (55A) de la bague (55) de retenue transitoire formant une paroi mobile de ladite chambre. 6. Raccord rapide selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que ladite bague (55) de retenue transitoire comporte sur sa face interne (55D) un relief (555), le déplacement axial de ladite bague de retenue transitoire mettant en regard ledit relief avec lesdits organes (59, 59') d'accrochage transitoire lorsque l'élément mâle (3) passe de sa position emmanchée à sa position de purge. 7. Raccord rapide selon la 6, caractérisé en ce que ledit relief (555) est dégagé desdits organes (59, 59') d'accrochage transitoire par le déplacement axial de ladite bague (55) de retenue transitoire lorsque la résultante desdits efforts (E1r E2) déplace ladite bague vers la configuration de libération dudit élément mâle (3). 8. Raccord rapide selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que ladite bague (55) de retenue transitoire est montée mobile à jeu réduit dans un espace de coulissement (52) défini entre ledit fourreau (53) de man uvre et ledit corps (51) de l'élément femelle (5). 9. Raccord rapide selon l'une quelconque des 15 2 à 7, caractérisé en ce que ladite bague (55) de retenue transitoire appartient également audit mécanisme de verrouillage (37, 55, 58). 10. Raccord rapide selon la 8, caractérisé en ce que ladite bague (55) de retenue transitoire est apte, par son déplacement axial, à dégager (E'0) des organes (58) de verrouillage appartenant audit mécanisme de verrouillage (37, 55, 58) d'une gorge périphérique externe (37) de l'élément mâle (3) lorsque celui-ci passe de sa position emmanchée à sa position de purge.
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F
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F16
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F16L
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F16L 37
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F16L 37/086,F16L 37/40
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FR2889436
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A1
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DISPOSITIF DE PRELEVEMENT DE FLUIDE CORPOREL OU DE PERFUSION A MOYEN DE PROTECTION.
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FDFP.doc La présente invention concerne les dispositifs de prélèvement de fluide corporel ou de perfusion utilisés dans le milieu médical, et plus particulièrement les dispositifs de prélèvement de fluide corporel ou de perfusion comportant des 5 moyens de protection. Les dispositifs de prélèvement de fluide corporel ou de perfusion couramment utilisés dans le milieu médical comportent généralement une aiguille destinée à pénétrer dans le corps d'un patient, par exemple dans une veine. Une fois le prélèvement de fluide corporel ou la perfusion réalisée, l'aiguille est retirée du corps du patient et se retrouve généralement porteuse de sang ou autre fluide corporel du patient. Dans l'hypothèse où le patient serait atteint d'une infection transmissible, ce sang ou autre fluide corporel serait une source de contamination. Or les infections dont le patient peut être porteur ne sont pas toujours décelées ou décelables. Il est dès lors nécessaire d'assurer systématiquement une protection efficace du personnel médical contre des blessures pouvant être provoquées par cette aiguille contaminée avec du sang ou autre fluide corporel. Il est aussi nécessaire d'éviter que le sang ou autre fluide corporel contamine l'environnement, tel que le mobilier ou les autres instruments médicaux par exemple. Pour ce faire, on connaît déjà des capuchons tubulaires borgnes que l'on adapte pour entourer l'aiguille du dispositif de prélèvement de fluide corporel ou de perfusion après la perfusion ou le prélèvement. Ces capuchons tubulaires borgnes comportent un logement intérieur destiné à contenir la partie dépassante de l'aiguille. Le diamètre du logement intérieur est très peu supérieur au diamètre de l'aiguille. Ces capuchons tubulaires borgnes présentent en outre généralement une épaisseur de paroi latérale très faible. Ce faible diamètre intérieur et cette faible épaisseur de paroi latérale obligent le personnel médical à utiliser deux mains pour venir loger l'aiguille dans son capuchon tubulaire borgne de protection, une première main tenant le capuchon, une seconde main tenant l'aiguille. L'insertion de l'aiguille dans un logement de diamètre très peu supérieur à son propre diamètre requiert une grande dextérité, mais encore une grande prudence, car si la personne venait à manquer le logement interne du capuchon tubulaire borgne avec l'aiguille, il y a de fortes chances que celle-ci vienne se ficher dans un doigt de la première main tenant le capuchon, du fait de la faible épaisseur de la paroi latérale du capuchon tubulaire borgne. 47651'DEP.doc L'utilisation des capuchons tubulaires borgnes généralement connus s'avère donc délicate pour le personnel médical et non dépourvue de tout risque d'accident pouvant entraîner des maladies parfois graves par contamination avec le sang ou autre fluide corporel porté par l'aiguille. Malgré le risque, et du fait de ces difficultés d'utilisation des capuchons tubulaires borgnes pour la protection des aiguilles des dispositifs de prélèvement de fluide corporel ou de perfusion, le personnel médical omet la plupart du temps volontairement de les utiliser. En pratique, il garde alors en main le dispositif de prélèvement ou de perfusion muni de son aiguille (non protégée et contaminée avec du sang) à l'air libre, ou pose le dispositif de prélèvement ou de perfusion muni de son aiguille souillée par du sang du patient sur une table ou dans un récipient contenant d'autres instruments médicaux. Il y a donc un fort risque que le personnel médical se blesse avec l'aiguille souillée avec du sang du patient ou blesse une personne présente dans la salle où il exerce son activité. Il y a également un fort risque de contaminer les instruments médicaux et de façon générale l'environnement de travail. En outre, le personnel médical a un fort risque de se tacher avec le sang présent sur l'aiguille qui vient d'être retirée du corps du patient. Un premier problème proposé par l'invention est de concevoir un système de protection fiable, peu onéreux, facile à manier d'une seule main par le personnel médical. Selon un autre aspect, l'invention vise à concevoir un dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection dont l'utilisation ne présente aucun risque de contamination ni pour le personnel médical ni pour l'environnement de travail, en évitant toute manipulation du moyen de protection par la main de l'utilisateur au voisinage de l'extrémité dangereuse de l'aiguille et en évitant tout mouvement allant à l'encontre de l'extrémité dangereuse de l'aiguille. Simultanément, l'invention vise à éviter tout risque de perte par l'utilisateur du moyen de protection. Simultanément, l'invention cherche à concevoir un dispositif qui n'oblige pas le personnel médical à effectuer des gestes compliqués ou non usuels dans son métier pour son utilisation. L'invention cherche en outre à concevoir un dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection pratique, hygiénique et n'autorisant qu'un usage unique du dispositif de prélèvement ou de perfusion. 47651'1)1!P.doc Pour atteindre ces objets, ainsi que d'autres, l'invention propose un , comportant: un corps central longitudinal creux, permettant le passage d'un fluide entre une 5 première et une seconde extrémité, muni à son extrémité proximale de moyens de connexion à une ligne de perfusion ou de prélèvement, et solidaire d'une aiguille coaxiale qui dépasse de son extrémité distale, - des moyens pour recouvrir sélectivement la partie dépassante d'aiguille après usage, dans lequel: -on prévoit un corps externe longitudinal creux, solidaire du corps.central et disposé de façon concentrique autour du corps central, et conformé pour constituer un moyen de préhension pour un utilisateur, un passage annulaire est prévu entre le corps central et le corps externe, un tube de protection est monté à coulissement longitudinal dans le passage annulaire entre le corps externe et le corps central, muni d'une extrémité proximale de préhension pour être déplacé sélectivement entre d'une part une position proximale de retrait dans laquelle l'aiguille n'est pas ou très peu recouverte par le tube de protection de telle sorte que celle-ci est utilisable pour un prélèvement ou une perfusion, et d'autre part une position distale de protection dans laquelle le tube de protection recouvre l'aiguille sur toute sa longueur. Un tel système assure une protection efficace de l'aiguille et des utilisateurs. En outre, son usage est simple et rapide, et ne nécessite l'usage que d'une seule main de l'utilisateur. On évite en effet toute manipulation du moyen de protection par la main de l'utilisateur au voisinage de l'extrémité dangereuse de l'aiguille, et surtout tout mouvement allant à l'encontre de l'extrémité dangereuse de l'aiguille pouvant amener l'utilisateur à se planter l'aiguille dans une main. Il est également impossible que l'utilisateur ne perde le moyen de protection, puisque celui-ci est solidaire du dispositif de prélèvement ou de perfusion. Le moyen de protection est ainsi toujours disponible. De préférence, il est possible que: le corps externe soit rendu solidaire du corps central par au moins un pont radial de fixation, se développant radialement depuis le corps central jusqu'au corps 35 externe, le tube de protection comporte, sur une partie au moins de sa longueur, au moins une fente longitudinale dans laquelle coulisse ledit au moins un pont 4765 PlEP.doc radial de fixation lors du mouvement de coulissement du tube de protection par rapport au corps central externe. On réalise ainsi de façon simple et économique la solidarisation entre le corps externe et le corps central, au moyen d'une construction compacte pour ne pas encombrer le lieu de travail du personnel médical. Ceci est particulièrement utile du fait de l'obligation pour le personnel médical de garder ses outils de travail toujours bien rangés et accessibles afin de ne pas commettre d'erreurs et de ne pas se blesser. Selon l'invention, le corps externe peut comporter au moins une patte de préhension radiale s'étendant radialement à l'écart du corps externe et prévue au voisinage de l'extrémité proximale du corps externe. Avantageusement, l'extrémité proximale de préhension du tube de protection peut comporter au moins une patte radiale de poussée s'étendant radialement à l'écart du tube de protection. Le dispositif de prélèvement ou de perfusion selon l'invention comporte ainsi des moyens de préhension semblables à ceux d'une seringue classique. Ceci garantit que le personnel médical n'ait à utiliser qu'une seule main pour effectuer la mise en oeuvre du moyen de protection selon l'invention, par un geste facile et très usité dans le cadre des professions médicales, donc sans risque de mauvaise manipulation. Les moyens de préhension ainsi constitués sont en outre faciles à réaliser et peu onéreux. De manière avantageuse, le dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention peut comporter des moyens de verrouillage du tube de protection en position distale de protection et/ou en position proximale de retrait. Le verrouillage du tube de protection en position proximale de retrait permet l'utilisation du dispositif de prélèvement ou de perfusion sans risque de conflit avec le milieu ambiant entre le moyen de protection comportant le tube de protection et le milieu environnant. Par exemple, le tube de protection ne coulissera ainsi pas de manière intempestive au voisinage du corps du patient lors d'un prélèvement ou d'une perfusion. On garantit ainsi la qualité de la piqûre réalisée par le personnel médical. Le verrouillage en position distale de protection du tube de protection permet d'éviter efficacement tout risque de coulissement intempestif du tube de protection pouvant mener à redécouvrir l'aiguille du dispositif de prélèvement ou de 4765 FDBP.doc perfusion une fois que celle-ci a été recouverte sur la totalité de sa longueur par le tube de protection. De préférence, les moyens de verrouillage dans la position proximale de retrait peuvent comporter: une première encoche annulaire périphérique pratiquée sur le tube de protection au voisinage d'une extrémité distale du tube de protection, - au moins une patte de verrouillage élastique radiale s'étendant radialement depuis une extrémité distale du corps externe, et venant s'engager dans la première encoche annulaire périphérique lorsque le tube de protection est en position proximale de retrait. De même, les moyens de verrouillage dans la position distale de protection peuvent avantageusement comporter: - une seconde encoche annulaire périphérique ou un épaulement à face tournée vers l'extrémité proximale de préhension, pratiquée sur le tube de protection au voisinage de l'extrémité proximale de préhension du tube de protection, - au moins une patte de verrouillage élastique radiale s'étendant radialement depuis l'extrémité distale du corps externe, et venant se loger dans la seconde encoche annulaire périphérique ou sur l'épaulement lorsque le tube de protection est en position distale de protection. On réalise ainsi des moyens de verrouillage dans la position proximale de retrait et des moyens de verrouillage dans la position distale de protection de façon simple, pratique, économique et surtout compacte, toujours afin de ne pas encombrer inutilement l'espace de travail du personnel médical, tant pour des raisons de qualité de travail que pour des raisons de sécurité pour le personnel médical. On facilite également la tenue en main et le maniement du dispositif de prélèvement ou de perfusion selon l'invention. Selon l'invention, le dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection peut comporter un capuchon de protection tubulaire borgne amovible conformé pour s'emmancher sur l'extrémité distale du corps externe en entourant la partie dépassante d'aiguille, et de diamètre suffisant pour recevoir le tronçon distal dépassant du tube de protection en position distale de protection. Le capuchon peut protéger l'aiguille avant usage. La présence de ce capuchon de protection tubulaire borgne amovible, emmanché sur l'extrémité distale du corps externe qui entoure la partie dépassante de l'aiguille après usage, permet d'assurer une étanchéité parfaite et est apte à recueillir toute goutte de sang pouvant tomber de l'aiguille contaminée avec du sang du patient. 4765FDI I'.doc De préférence, le capuchon de protection tubulaire borgne, emmanché sur l'extrémité distale du corps externe, peut s'opposer à l'expansion radiale élastique de ladite au moins une patte de verrouillage. On interdit ainsi le coulissement du tube de protection avant usage. Selon l'invention, le capuchon de protection tubulaire borgne peut comporter dans son fond des moyens de retenue du tube de protection en position distale de protection. On évite ainsi tout risque de désemmancher le capuchon de protection tubulaire borgne une fois celui-ci emmanché sur l'extrémité distale du corps externe après usage. Avantageusement, les moyens de retenue du tube de protection peuvent être conformés pour venir s'engager dans une première encoche annulaire périphérique du tube de protection lorsque le tube de protection est en position distale de protection et que le capuchon de protection est emmanché sur l'extrémité distale du corps externe. On réalise ainsi de façon pratique et économique les moyens de retenue du tube de protection, après usage, garantissant l'usage unique du dispositif. Avantageusement, le corps central, le corps externe et le capuchon de protection peuvent être en matière plastique, ce qui permet de disposer d'un dispositif de poids réduit et à faible coût de production. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles: la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention, avec un tube de protection en position proximale de retrait; - la figure 2 est une vue de côté d'un dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention selon un plan de vue décalé de 90 par rapport au plan de vue de la figure 1; - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention, avec un tube de protection en position distale de protection; - la figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention, avec un tube de protection en position distale de protection et muni d'un capuchon de protection tubulaire borgne; et 4765 PDE P.doc -la figure 5 est une vue en coupe transversale d'un dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1, 3 et 4, un dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention comporte un corps central 1 longitudinal creux, permettant le passage d'un fluide corporel comme du sang entre une première et une seconde extrémité, muni à son extrémité proximale 1 a de moyens de connexion à une ligne de perfusion ou de prélèvement 2, et solidaire d'une aiguille 3 coaxiale qui dépasse de son extrémité distale 1b. Un corps externe 4 longitudinal creux, solidaire du corps central 1, est disposé de façon concentrique autour du corps central 1, et est conformé pour constituer un moyen de préhension pour un utilisateur. Un tube de protection 5 permet de recouvrir sélectivement la partie dépassante d'aiguille 3 après usage, en étant monté à coulissement longitudinal selon l'axe 1-1 dans un passage annulaire 6 prévu entre le corps central 1 et le corps externe 4. Le tube de protection 5 est muni d'une extrémité proximale de préhension 5a pour être déplacé sélectivement entre une position proximale de retrait (figure 1) dans laquelle l'aiguille 3 n'est pas ou très peu recouverte par le tube de protection 5 de telle sorte que celle-ci est utilisable pour un prélèvement ou une perfusion, et une position distale de protection (figures 3 et 4) dans laquelle le tube de protection 5 recouvre l'aiguille 3 sur toute sa longueur. On distingue plus particulièrement au moyen des figures 1 et 5 que le corps externe 4 est rendu solidaire du corps central 1 par un pont radial 7 de fixation, se développant radialement depuis le corps central 1 jusqu'au corps externe 4. Le tube de protection 5 peut alors être monté à coulissement longitudinal dans le passage annulaire 6 laissé entre le corps central 1 et le corps externe 4. Pour que le tube de protection 5 puisse coulisser longitudinalement selon l'axe 1-1, celui-ci comporte, sur une partie au moins de sa longueur, au moins une fente longitudinale 8 dans laquelle coulisse ledit pont radial 7 de fixation lors du mouvement de coulissement longitudinal du tube de protection 5 par rapport aux corps central 1 et externe 4. Cette fente longitudinale 8 est représentée de façon plus visible sur la figure 2. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, le corps externe 4 est rendu solidaire du corps central 1 par seulement un pont radial 7 de fixation. II va de soi qu'il est possible de réaliser plus d'un pont radial 7 pour solidariser le corps central 1 et le corps externe 4. Dans le dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention tel qu'illustré sur les figures 1 à 4, le corps externe 4 comporte 4765FDNNP.doc deux pattes de préhension radiales 9a et 9b s'étendant radialement à l'écart du corps externe 4 et prévues au voisinage de l'extrémité proximale 4a du corps externe 4. L'extrémité proximale de préhension 5a du tube de protection 5 comporte une patte radiale de poussée 10 s'étendant radialement à l'écart du tube de protection 5. On réalise ainsi des moyens de préhension du dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection qui sont semblables à ceux d'une seringue classique, de telle sorte que le personnel médical utilisant ce dispositif n'a aucune difficulté à s'en saisir ni à l'utiliser. En effet, l'utilisation d'une seringue dans le milieu médical est courante, et la préhension du dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention utilise avantageusement un geste facile est très usité par le personnel médical. On évite ainsi tout risque de manipulation lié à un mode de préhension compliqué ou inusité dans le cadre des professions médicales. En outre, l'utilisateur peut tenir le dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention avec une seule main, et mettre en mouvement le tube de protection 5 par rapport au corps externe 4 et au corps central 1 toujours avec cette unique main restant nettement à l'écart de l'aiguille 3. On libère ainsi une main de l'utilisateur qui, le plus souvent, est obligé d'accomplir plusieurs taches dans le même temps en fin de prélèvement ou de perfusion. Par exemple, l'utilisateur peut avoir à nettoyer à l'aide d'un coton le lieu de prélèvement ou de perfusion sur le corps du patient. L'utilisateur peut également avoir à tenir le coton comprimé sur le lieu de prélèvement ou de perfusion sur le corps du patient pour empêcher tout saignement à la suite d'un prélèvement ou d'une perfusion, et ce dès le retrait du dispositif de prélèvement ou de perfusion. La tenue de ce coton peut en effet ne pas être assurée par le patient lui-même dans le cas où celui-ci est inconscient par exemple. Sur les figures 1, 3 et 4 du mode de réalisation de l'invention, le dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection comporte des moyens de verrouillage du tube de protection 5 en position distale de protection et en position proximale de retrait. Les moyens de verrouillage dans la position proximale de retrait comportent: - une première encoche 5c annulaire périphérique pratiquée sur le tube de protection 5 au voisinage d'une extrémité distale 5b du tube de protection 5, des pattes de verrouillage 11 élastiques radiales s'étendant radialement depuis une extrémité distale 4b du corps externe 4, et venant se loger dans la première 47656DI 1'.doc encoche 5c annulaire périphérique lorsque le tube de protection 5 est en position proximale de retrait (figure 1). Les moyens de verrouillage dans la position distale de protection comportent: - un épaulement 12 à face 13 tournée vers l'extrémité proximale de préhension 5a du tube de protection, pratiqué sur le tube de protection 5 au voisinage de l'extrémité proximale de préhension 5a du tube de protection 5, - des pattes de verrouillage 11 élastiques radiales s'étendant radialement depuis l'extrémité distale 4b du corps externe 4, et venant se loger sur l'épaulement 12 lorsque le tube de protection 5 est en position distale de protection (figures 3 et 4). Les moyens de verrouillage dans la position proximale de retrait permettent d'empêcher tout coulissement intempestif du tube lorsque l'aiguille 3 est engagée dans le corps d'un patient. Le coulissement intempestif du tube de protection 5 pourrait en effet alors venir en conflit avec le corps du patient et être source de désagrément pour celuici lors du prélèvement ou de la perfusion. Les moyens de verrouillage dans la position distale de protection permettent également d'éviter efficacement tout risque de coulissement intempestif du tube de protection 5 pouvant mener à découvrir l'aiguille 3 après usage une fois que le tube de protection 5 a été disposé en position distale de protection. On empêche ainsi tout contact ultérieur même accidentel avec l'aiguille 3 souillée par du sang du patient. Il est particulièrement important, dans le milieu médical réalisant des prélèvements ou des perfusions, de s'assurer que le matériel ayant servi une première fois ne soit jamais réutilisé pour un autre patient, afin d'éviter tout risque de contamination entre les différents patients. Il est alors particulièrement utile de disposer d'un dispositif de prélèvement ou de perfusion à usage unique, et c'est pourquoi le dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention peut avantageusement empêcher toute tentative de réutilisation ultérieure une fois que le tube de protection 5 a été disposé en position distale de protection suite à une première utilisation. A cet effet, on observe sur les figures 1, 3 et 4 que les pattes de verrouillage 11 élastiques radiales se développent de façon oblique par rapport à l'axe longitudinal 1-I. Une telle disposition permet un coulissement unidirectionnel du tube de protection 5 depuis sa position proximale de retrait vers sa position distale de protection, et interdit tout coulissement du tube de protection 5 depuis sa position distale de protection vers sa position proximale de retrait. 476SFDEP.doc Lorsque le tube de protection 5 est en position distale de protection, on élimine tout risque pour le personnel médical de se blesser avec l'aiguille 3 contaminée par le sang du patient, et tout risque de réutilisation. Même si les gouttes de sang pouvant tomber de l'aiguille 3 souillée par du sang du patient peuvent être pour la plupart recueillies par le tube de protection 5, il se peut cependant que certaines gouttes échappent à ce tube de protection 5 en passant dans la fente longitudinale 8 ou par l'extrémité distale 5b débouchante du tube de protection 5. Il n'est pas non plus exclu qu'un enfant vienne se blesser avec un tel dispositif de prélèvement ou de perfusion selon l'invention même lorsque le tube de protection 5 est en position distale de protection, en engageant un doigt de petite taille dans l'extrémité distale 5b débouchante du tube de protection 5. Le doigt engagé peut alors venir au contact de l'aiguille 3 qui a été préalablement souillée par du sang d'un patient. Pour assurer cette étanchéité et éviter tout risque qu'un enfant se blesse, le dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention peut avantageusement comporter un capuchon de protection 14 tubulaire borgne amovible, conformé pour s'emmancher sur l'extrémité distale 4b du corps externe 4 en entourant la partie dépassante d'aiguille 3, et de diamètre suffisant pour recevoir le tronçon distal 5d dépassant du tube de protection 5 en position distale de protection (figure 4). Une fois emmanché sur l'extrémité distale 4b du corps externe 4, le capuchon de protection 14 tubulaire borgne s'oppose à l'expansion radiale élastique des pattes de verrouillage 11, et contribue ainsi à interdire le coulissement du tube de protection depuis sa position distale de protection vers sa position proximale de retrait. Pour toujours plus de sécurité, il est souhaitable que le capuchon de protection 14 ne puisse que difficilement, voire jamais se retirer une fois que celui-ci a été emmanché sur l'extrémité distale 4b du corps externe 4. Pour ce faire, le capuchon de protection 14 tubulaire borgne comporte des moyens de retenue 15 du tube de protection 5 en position distale de protection. Sur la figure 4, les moyens de retenue 15 du tube de protection 5 sont prévus dans le fond du capuchon et sont conformés pour venir s'engager dans la première encoche 5c annulaire périphérique du tube de protection 5 lorsque le tube de protection 5 est en position distale de protection et que le capuchon de protection 14 est emmanché sur l'extrémité distale 4b du corps externe 4. Les moyens de retenue 15 du capuchon de protection 14 peuvent également être conformés d'une manière analogue aux pattes de verrouillage 11, 4765PUFP.doc pour assurer un déplacement unidirectionnel du capuchon de protection 14 par rapport au tube de protection 5 et pour empêcher tout mouvement de retrait du capuchon de protection 14 une fois que celui-ci a été emmanché sur l'extrémité distale 4b du corps externe 4. On garantit ainsi que le dispositif de prélèvement ou de perfusion ne pourra être utilisé qu'une et une seule fois pour un prélèvement ou une perfusion. Lors de l'utilisation d'un dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention, l'utilisateur (un infirmier par exemple) retire éventuellement le capuchon de protection 14, puis engage l'aiguille 3 dans le corps du patient, le tube de protection 5 étant et restant en position proximale de retrait (figure 1). La ligne de perfusion ou de prélèvement 2 est alors reliée à un tube de prélèvement ou à une poche de perfusion. Une fois la perfusion ou le prélèvement effectué, l'utilisateur tient d'une main le dispositif de prélèvement ou de perfusion au niveau de l'extrémité proximale 4a du corps externe 4, avec un doigt en appui sous la patte de préhension radiale 9b et avec un autre doigt en appui sous la patte de préhension radiale 9a. L'utilisateur retire alors l'aiguille 3 du corps du patient qui est souillée par du sang du patient. Pour éviter tout risque de contamination ou de blessure par l'aiguille 3 souillée par le sang du patient, l'utilisateur applique alors immédiatement une poussée axiale sur la patte radiale de poussée 10 au moyen du pouce de la même main pour déplacer axialement le tube de protection 5 depuis sa position proximale de retrait jusqu'à sa position distale de protection selon un mouvement illustré par la flèche 16. L'utilisateur manipule ainsi le tubede protection 5 en agissant à l'écart de l'extrémité dangereuse de l'aiguille 3, et selon un mouvement qui ne va pas à l'encontre de l'extrémité dangereuse de l'aiguille 3. L'aiguille 3 est alors protégée et il n'y a aucun risque de blessure ou de contamination par cette aiguille 3 souillée par du sang du patient. L'utilisateur n'a eu à utiliser qu'une seule de ses mains pour à la fois retirer le dispositif de prélèvement ou de perfusion selon l'invention et pour protéger immédiatement l'aiguille 3 souillée par du sang du patient. Il lui a fallu pour cela effectuer un mouvement classique et bien connu pour lui, puisqu'utilisé pour la manipulation de seringues classiques, ce qui assure qu'il n'y ait aucun risque de mauvaise manipulation du dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention. Pendant que l'utilisateur retire le dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection et protège l'aiguille 3 souillée par du sang du patient au moyen du tube de protection 5, celui-ci est à même, avec sa seconde 4765FDGP.doe main, d'effectuer une autre tâche comme celle de tenir comprimé un morceau de coton contre le lieu de perfusion ou de prélèvement du corps du patient. Une fois en position distale de protection, le tube de protection 5 est verrouillé par les pattes de verrouillage 11 et ne peut plus coulisser depuis sa position distale de protection vers sa position proximale de retrait. Les dispositifs de prélèvement ou de perfusion ayant ainsi servi une fois peuvent être facilement reconnus visuellement par les utilisateurs, et même si ceux-ci tentaient de les réutiliser, les pattes de verrouillage 11 empêchant le coulissement du tube de protection 5 rendraient la tentative impossible. Enfin, en vue d'assurer une étanchéité parfaite et une sécurité complète du dispositif selon l'invention, l'utilisateur peut venir emmancher sur l'extrémité distale 4b du corps externe 4 le capuchon de protection 14 qui se verrouille par les moyens de retenue 15 dans la première encoche 5c annulaire périphérique du tube de protection 5. Il est alors impossible de retirer le capuchon de protection 14 une fois que celui-ci a été emmanché une première fois sur l'extrémité distale 4b du corps externe 4. Les conditions de sécurité et d'hygiène exigées dans le milieu médical sont donc parfaitement assurées par le dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection selon l'invention, qui s'utilise de façon très simple à l'aide de gestes très usités dans le milieu médical. De la sorte, il n'y a aucun risque de blessure ou d'erreur de manipulation pour le personnel médical. Avantageusement, le corps central 1, le corps externe 4 et le capuchon de protection 14 peuvent être en matière plastique. L'emploi d'une telle matière permet d'alléger au maximum le dispositif de prélèvement ou de perfusion selon l'invention, de réaliser celui-ci de manière industrielle, rapide et économique. En outre, son poids faible contribuera à une bonne maniabilité. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après. 47651 DFP.doc
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Dispositif de prélèvement ou de perfusion à moyen de protection comportant un tube de protection (5) monté à coulissement longitudinal selon l'axe (I-I) dans un passage annulaire (6) entre le corps externe (4) et le corps central (1), muni d'une extrémité proximale de préhension (5a) pour être déplacé sélectivement entre une position proximale de retrait dans laquelle l'aiguille (3) n'est pas ou très peu recouverte par le tube de protection (5) de telle sorte que celle-ci est utilisable pour un prélèvement ou une perfusion, et une position distale de protection dans laquelle le tube de protection (5) recouvre l'aiguille (3) sur toute sa longueur.
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1 Dispositif de prélèvement de fluide corporel ou de perfusion à moyen de protection, comportant: - un corps central (1) longitudinal creux, permettant le passage d'un fluide entre une première et une seconde extrémité, muni à son extrémité proximale (1 a) de moyens de connexion à une ligne de perfusion ou de prélèvement, et solidaire d'une aiguille (3) coaxiale qui dépasse de son extrémité distale (1 b), - des moyens pour recouvrir sélectivement la partie dépassante d'aiguille (3) après usage, caractérisé en ce que: - il comprend un corps externe (4) longitudinal creux, solidaire du corps central (1) et disposé de façon concentrique autour du corps central (1), et conformé pour constituer un moyen de préhension pour un utilisateur, - un passage annulaire (6) est prévu entre le corps central (1) et le corps externe (4), - un tube de protection (5) est monté à coulissement longitudinal dans le passage annulaire (6) entre le corps externe (4) et le corps central (1), muni d'une extrémité proximale de préhension (5a) pour être déplacé sélectivement entre d'une part une position proximale de retrait dans laquelle l'aiguille (3) n'est pas ou très peu recouverte par le tube de protection de telle sorte que celle-ci est utilisable pour un prélèvement ou une perfusion, et d'autre part une position distale de protection dans laquelle le tube de protection (5) recouvre l'aiguille (3) sur toute sa longueur. 2 Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que: -le corps externe (4) est rendu solidaire du corps central (1) par au moins un pont radial (7) de fixation, se développant radialement depuis le corps central (1) jusqu'au corps externe (4), - le tube de protection (5) comporte, sur une partie au moins de sa longueur, au moins une fente longitudinale (8) dans laquelle coulisse ledit au moins un pont radial (7) de fixation lors du mouvement de coulissement du tube de protection (5) par rapport aux corps central (1) et externe (4). 3 Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le corps externe (4) comporte au moins une patte de préhension radiale (9a, 9b) s'étendant radialement à l'écart du corps externe (4) et prévue au voisinage de l'extrémité proximale (4a) du corps externe (4). 4 Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'extrémité proximale de préhension (5a) du tube de 47651'1)1P.doc protection (5) comporte au moins une patte radiale de poussée (10) s'étendant radialement à l'écart du tube de protection (5). Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de verrouillage du tube de protection (5) en position distale de protection et/ou en position proximale de retrait. 6 Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage dans la position proximale de retrait comportent: -une première encoche (5c) annulaire périphérique pratiquée sur le tube de protection (5) au voisinage d'une extrémité distale (5b) du tube de protection (5), - au moins une patte de verrouillage (11) élastique radiale s'étendant radialement depuis une extrémité distale (4b) du corps externe (4), et venant s'engager dans la première encoche (5c) annulaire périphérique lorsque le tube de protection (5) est en position proximale de retrait. 7 Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage dans la position distale de protection comportent: - une seconde encoche annulaire périphérique ou un épaulement (12) à face (13) tournée vers l'extrémité proximale de préhension (5a), pratiquée sur le tube de protection (5) au voisinage de l'extrémité proximale de préhension (5a) du tube de protection (5), - au moins une patte de verrouillage (11) élastique radiale s'étendant radialement depuis l'extrémité distale (4b) du corps externe (4), et venant se loger dans la seconde encoche annulaire périphérique ou sur l'épaulement (12) lorsque le tube de protection (5) est en position distale de protection. 8 Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un capuchon de protection (14) tubulaire borgne amovible conformé pour s'emmancher sur l'extrémité distale (4b) du corps externe (4) en entourant la partie dépassante d'aiguille (3), et de diamètre suffisant pour recevoir le tronçon distal (5d) dépassant du tube de protection (5) en position distale de protection. 9 Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que, emmanché sur l'extrémité distale du corps externe, le capuchon de protection (14) tubulaire borgne s'oppose à l'expansion radiale élastique de ladite au moins une patte de verrouillage (11), et interdit ainsi le coulissement du tube de protection (5). Dispositif selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que le capuchon de protection (14) tubulaire borgne comporte dans son fond des moyens de retenue (15) du tube de protection (5) en position distale de protection. 476SII)I,d,c 11 Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que les moyens de retenue (15) du tube de protection (5) sont conformés pour venir s'engager dans une première encoche (5c) annulaire périphérique du tube de protection (5) lorsque le tube de protection (5) est en position distale de protection et que le capuchon de protection (14) est emmanché sur l'extrémité distale (4b) du corps externe (4). 12 Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le corps central (1), le corps externe (4) et le capuchon de protection (14) sont en matière plastique.
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A
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A61
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A61M
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A61M 5
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A61M 5/158
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FR2898892
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A1
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DERIVES DE N-(PHENETHYL)BENZAMIDE SUBSTITUES,PREPARATION ET UTILISATIONS
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La présente invention concerne des dérivés du type N- (phénéthyl)benzamide poly-substitués, les compositions pharmaceutiques les comprenant ainsi que leurs applications thérapeutiques, notamment dans les domaines de la santé humaine et animale. La présente invention a également trait à un procédé de préparation de ces dérivés. Les inventeurs ont mis en évidence, de manière surprenante, que les composés selon l'invention possèdent des propriétés activatrices PPAR (Peroxisome Proliferator-Activated Receptor) et des propriétés insulinosécrétrices. Les composés, selon l'invention agissent donc par au moins deux voies complémentaires et indépendantes pour soigner les pathologies liées à des désordres lipidiques et/ou glucidiques, notamment les dyslipidémies et/ou le diabète. Les molécules décrites dans l'invention sont donc d'un intérêt particulier pour traiter les complications associées au syndrome métabolique, l'insulinorésistance, le diabète, les dyslipidémies, l'athérosclérose, les maladies cardiovasculaires, l'obésité, l'hypertension, les maladies inflammatoires (asthme, etc.), etc., ainsi que pour permettre la diminution du risque global pour les maladies cardiovasculaires. Préférentiellement, les composés selon l'invention sont utilisables pour le traitement du diabète de type 2 et/ou des dyslipidémies. Le diabète, l'obésité et les dyslipidémies (taux plasmatiques de cholestérol LDL et de triglycérides élevés, cholestérol HDL faible, etc.) font partie des facteurs de risque cardiovasculaire clairement identifiés qui prédisposent un individu à développer une pathologie cardiovasculaire (Mensah M, 2004). Ces facteurs de risque s'additionnent aux facteurs de risque liés au mode de vie tels que le tabagisme, l'inactivité physique et les régimes alimentaires déséquilibrés. Un effet synergique existe entre ces différents facteurs : la présence concomitante de plusieurs d'entre eux conduit à une aggravation dramatique du risque cardiovasculaire et il convient alors de parler de risque global ( global risk ) pour les maladies cardiovasculaires. La prévalence des dyslipidémies atteignait 43.6% en 2004 dans les principaux pays développés. La prévalence du diabète, actuellement en nette augmentation, est en passe de devenir de plus en plus significative dans l'épidémiologie des maladies cardiovasculaires : elle est en effet estimée à 7,6% pour 2010 (FoxTucker J, 2005). Selon l'International Atherosclerosis Society (International Atherosclerosis Society, 2003), les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité dans les pays industrialisés et deviennent de plus en plus fréquentes dans les pays en voie de développement. Ces maladies sont notamment les maladies coronariennes, l'ischémie cérébrale et les maladies artérielles périphériques. Ces données justifient donc l'adoption de mesures énergiques pour réduire significativement la morbidité et la mortalité cardiovasculaires et la nécessité de trouver des traitements efficaces, complémentaires d'une modification de l'hygiène de vie, agissant sur les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires et sur leurs conséquences devient une urgence mondiale. Les stratégies thérapeutiques actuelles consistent à associer plusieurs médicaments afin de réduire les différents facteurs de risque individuellement . Néanmoins, la combinaison de drogues peut parfois engendrer des réactions secondaires graves : par exemple, l'administration simultanée de fibrates et de statines augmente le risque de myopathie (Denke M, 2003). II existe donc aujourd'hui un réel besoin de médicaments dont le mécanisme d'action multimodal présente des avantages en terme de compliance, de tolérance, de pharmacocinétique et de pharmacodynamie, liés à l'administration d'un ;seul principe actif. De tels produits permettraient de diminuer le risque de maladie cardiovasculaire et de traiter chaque dysfonctionnement et/ou ses conséquences pris indépendamment (dyslipidémies, diabète, etc.). De manière inattendue, les inventeurs ont découvert une famille de molécules originales ayant un mécanisme d'action multimodal . Les composés selon l'invention ont notamment montré qu'ils avaient un effet sur au moins deux types de récepteurs impliqués dans des processus de régulation majeurs : Les récepteurs nucléaires PPAR, impliqués dans de nombreux processus biologiques : régulation des lipides et des glucides, inflammation, etc.; Les canaux potassiques ATP-dépendants des cellules f3-pancréatiques, impliqués dans la régulation de la sécrétion d'insuline. Les composés selon l'invention agissent donc par au moins deux voies complémentaires et indépendantes pour soigner les pathologies liées à des désordres lipidiques et glucidiques. Les molécules décrites dans l'invention, par leurs propriétés insulinosécrétrices et agonistes PPAR, sont d'un intérêt particulier pour le traitement du diabète de type 2, cette pathologie étant traitée actuellement soit par des molécules insulinosécrétrices (ex : sulphonylurées), soit par des molécules agonistes PPAR (ex: thiazolidinediones), soit par par une combinaison de telles molécules (Gin H and Rigalleau V, 2002). De plus, les molécules décrites dans l'invention, notamment par leurs propriétés agonistes PPAR, sont particulièrement intéressantes pour le traitement des dyslipidémies, usuellement traitées par des molécules telles que les fibrates. Plus généralement, en agissant de manière simultanée sur plusieurs processus de régulation, les composés selon l'invention représentent un moyen thérapeutique avantageux pour traiter, en plus du diabète et des dyslipidémies, les complications associées au syndrome métabolique (dont les caractéristiques sont l'obésité, en particulier l'obésité abdominale, une concentration anormale de lipides sanguins (taux élevé de triglycérides et/ou faible taux de cholestérol HDL (dyslipidémie)), une glycémie élevée et/ou une résistance à l'insuline, de l'hypertension), l'athérosclérose, les maladies cardiovasculaires, l'obésité, l'hypertension, les maladies inflammatoires, etc. Enfin, les composés selon l'invention représentent un outil thérapeutique avantageux pour traiter plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire liés aux dérèglements du métabolisme lipidique et/ou glucidique (hyperlipidémie, hyperglycémie, etc.). Ils permettent la diminution du risque global pour les maladies cardiovasculaires. Les PPA,R (a, y et 8) sont connus comme étant impliqués dans les pathologies du métabolisme lipidique et/ou glucidique (Kota BP et al., 2005) : des ligands de ces récepteurs sont donc commercialisés pour traiter de telles pathologies (Lefebvre P et al., 2006) et de nombreux modulateurs PPAR, agonistes ou antagonistes, sélectifs ou non, sont actuellement en développement avancé pour le traitement de telles pathologies. Un modulateur PPAR ayant des effets bénéfiques sur la résistance à l'insuline, l'obésité, les dyslipidémies, l'hypertension et/ou l'inflammation pourrait être utilisé dans le traitement du syndrome métabolique (ou syndrome X) (Liu Y and Miller A, 2005). La famille des PPAR comprend trois membres distincts, désignés a, y et 8 (encore appelé p), chacun codé par un gène différent. Ces récepteurs font partie de la superfamille des récepteurs nucléaires et des facteurs de transcription qui sont activés par la liaison de certains acides gras et/ou de leurs métabolites lipidiques. Les PPARs activés forment des hétérodimères avec les récepteurs de l'acide rétinoïque 9-cis (RXR ou Retinoid X Receptor) et se fixent sur des éléments de réponse spécifiques (PPRE ou Peroxysome Proliferator Response Element) au niveau du promoteur de leurs gènes cibles, permettant ainsi le contrôle de la transcription de gènes cibles. PPARa contrôle le métabolisme lipidique (hépatique et du muscle squelettique) et l"homéostasie du glucose, influence le métabolisme intracellulaire des lipides et des sucres par un contrôle direct de la transcription de gènes codant pour des protéines impliquées dans l'homéostasie lipidique, exerce des effets anti-inflammatoires et ariti-prolifératifs, et prévient les effets pro-athérogéniques de l'accumulation du cholestérol dans les macrophages en stimulant l'efflux du cholestérol (Lefebvre P, Chinetti G, Fruchart JC and Staels B, 2006). Les fibrates (fénofibrate, bézafibrate, ciprofibrate, gemfibrozil), par l'intermédiaire de PPARa, sont ainsi utilisés en clinique dans le traitement de certaines dyslipidémies en baissant les triglycérides et en augmentant les taux de HDL (High Density Lipoprotein). PPARy est un régulateur-clé de l'adipogenèse. De plus, il est impliqué dans le métabolisme lipidique des adipocytes matures, dans l'homéostasie du glucose, notamment dans là résistance à l'insuline, dans l'inflammation, dans l'accumulation de cholestérol au niveau des macrophages et dans la prolifération cellulaire (Lehrke M and Lazar MA, 2005). PPARy joue par conséquent un rôle dans la pathogenèse de l'obésité, de l'insulino-résistance et du diabète. Les thiazolidinediones (Rosiglitazone, Troglitazone, etc.) sont des ligands du récepteur PPARy utilisés dans le traitement du diabète de type 2. Il existe des ligands de PPARS (L-165041, GW501516 actuellement en développement clinique) mais aucun ligand PPARS n'est actuellement utilisé comme médicament. Cependant ce récepteur est une cible attractive pour le développement de drogues utilisables dans le traitement des dyslipidémies, de l'athérosclérose, de l'obésité et de la résistance à l'insuline : PPARS est en effet impliqué dans le contrôle du métabolisme lipidique et glucidique, dans la balance énergétique, dans la neurodégénération, dans l'obésité, dans la formation des cellules spumeuses et dans l'inflammation (Gross B et al., 2005). Au-delà du rôle direct joué par les ligands PPAR sur la régulation du métabolisme des lipides et des glucides, ces molécules ont un spectre d'action pléiotropique dû à la grande diversité des gènes cibles des PPAR. Ces multiples propriétés font des PPAR des cibles thérapeutiques d'intérêt pour le traitement de maladies comme l'athérosclérose, l'ischémie cérébrale, l'hypertension, les maladies liées à une néo-vascularisation (rétinopathies diabétiques, etc.), les maladies inflammatoires et auto-immunes (maladie de Crohn, psoriasis, sclérose en plaques, asthme, etc), les maladies néoplasiques (carcinogenèse, etc.), les maladies neurodégénératives, les complications associées au syndrome métabolique, l'insulino-résistance, le diabète, les dyslipidémies, les maladies cardiovasculaires, l'obésité, etc., ainsi que pour permettre la diminution du risque global. Les inventeurs ont également montré que les composés selon l'invention stimulent la sécrétion d'insuline, propriété qui permet de réguler la glycémie et qui est utilisée dans le cadre de pathologies majeures telles que le diabète de type 2. Principalement deux familles de médicaments insulinosécréteurs sont actuellement commercialisées : les sulphonylurées et les méglitinides (appelés aussi glinides) (McCormick M and Quinn L, 2002). Les principales cibles des molécules insulinosécrétrices sont les canaux potassiques ATP-dépendants des cellules 6-pancréatiques, qui jouent un rôle important dans le contrôle du potentiel membranaire de ces cellules (Proks P et al., 2002). La fermeture de ce canal induite par le glucose et/ou un agent insulinosécréteur (via des récepteurs membranaires, par exemple les SulphonylUrea Receptors ou SUR) induit une dépolarisation de la membrane plasmique qui provoque l'ouverture des canaux calciques voltage-dépendants. L'influx d'ions calciques (Ca++) engendré par ce phénomène provoque la sécrétion d'insuline. De nombreuses sulphonylurées sont ou ont été commercialisées : par exemple le tolbutamide, le glibenclamide, le glipizide, le gliclazicle, le glimepiride, etc. Les méglitinides sont une classe de médicaments récente représentée par le répaglinide, le natéglinide et le mitiglinide. Parmi les composés insulinosécréteurs, le répaglinide (décrit dans W093/00337) est un dérivé de type acide benzoïque. De nombreuses molécules contenant une fonction acide benzoïque ont été décrites dans la littérature durant les 25 dernières années, suite à la découverte du méglitinide (HB699) par modification chimique du glibenclamide (Rufer C and Losert W, 1979). Glibenclamide Méglitinide Répaglinide S N N H H OH Il a notamment été montré que les analogues du méglitinide dans lesquels la fonction acide benzoïque est remplacée par d'autres fonctions (phénol, aniline, chlorophényl, etc.) n'avaient plus de caractère insulinosécréteur (Brown G and Foubister A, 1984). [)e même, lors des travaux ayant mené à la découverte du répaglinide (Grell W et al., 1998), de nombreux composés ont été synthétisés et évalués : il a été démontré que le remplacement de la fonction acide par un groupe isostère tel que tétrazolyle inhibe l'activité, rappelant ainsi le rôle essentiel de la fonction acide benzoïque. Les composés selon l'invention, par leurs propriétés agonistes PPAR et insulinosécrétrices, représentent un outil thérapeutique avantageux pour l'amélioration des pathologies liées aux dérèglements du métabolisme lipidique et/ou glucidique, notamment les dyslipidémies et/ou le diabète de type 2, ainsi que pour la diminution du risque cardiovasculaire global. La présente invention a pour objet des dérivés de N-(phénéthyl)benzamide poly-substitués de forrnule générale (I) : X3 1 R3 I ùY N /\~\ E H R2 X4 R4 Formule (I) Dans laquelle : G représente Un radical -ORd, -SRd ; ou Un radical -SORd ou -SO2Rd; Rd représentant un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle ou un hétérocycle; 25 G pouvant éventuellement former un hétérocycle avec X1; RI, R2, R3 et R4 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un radical de type alkyle, alkényle, aryle ou aralkyle; RI et R4 pouvant chacun, indépendamment, être liés au squelette moléculaire par une double liaison, R2 ou R3 étant alors absents; Y représente un atome d'oxygène, un atome de soufre (éventuellement oxydé en 5 fonction sulfoxyde ou sulfone), un atome de sélénium (éventuellement oxydé en fonction sélénoxyde ou sélénone) ou un groupe aminé de type NR ; R représentant un atome d'hydrogène ou un radical de type alkyle, alkényle, aryle ou aralkyle, préférentiellement un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ; 10 E représente : - Une chaîne alkyle ou alkényle, substituée par un groupement -CR5R6-W; ou - Une chaîne répondant à la formule -(CH2)m-Y1-Z-Y2-(CH2)n-CR5R6-W; dans lesquelles : 15 R5 représente un atorne d'halogène ou un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle, alkyloxy ou alkylthio; R6 représente un atome d'hydrogène, d'halogène ou un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle, alkyloxy ou alkylthio; ou R5 pouvant former un cycle avec R6, 20 m et n représentent indépendamment un nombre entier compris entre 0 et 10; YI et Y2 représentent indépendamment une liaison covalente ou un hétéroatome choisi parmi l'oxygènele soufre ou l'azote (formant ainsi un radical de type NR, R représentant un atome d'hydrogène ou un radical de type alkyle, alkényle, aryle ou aralkyle, préférentiellement un atome d'hydrogène ou un radical alkyle); 25 Z représente une liaison covalente ou un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle; W représente : un radical carboxyle ou un dérivé, préférentiellement de type -COORa, - COSRa, -CONRaRb, -CSNRaRb; ou un groupement isostère du radical carboxyle, préférentiellement un radical 30 acylsulfonamide (-CONHSO2Rc), hydrazide (-CONHNRaRb) ou tétrazolyle; Ra et Rb identiques ou différents, substitués ou non, représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle ou un hétérocycle; ou Ra et Rb pouvant former ensemble un hétérocycle avec l'atome d'azote; Rc, substitué ou non, représentant un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle ou un hétérocycle; XI, X2, X3 et X4 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou d'halogène, une fonction -NO2 ou -CN, un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle, alkyloxy, alkylthio, -NRaRc, -NRaCORb, -NRaCOORc, -NRaCONRbRc, -NRaCSRb, - NRaCOSRc, -NRaCSORc, -NRaCSSRc, -NRaCSNRbRc, -SORS, -SO2Rc, -CORa, - SO2NRaRb, -CONRaRb ou un hétérocycle; Ra, Rb et Rc étant tels que définis précédemment; ou Ra, Rb et/ou Rc pouvant former ensemble un hétérocycle avec l'atome d'azote ; XI et X3 pouvant chacun former un cycle (aromatique ou non, hétérocyclique ou non) avec X2 et X4 respectivement ; avec au moins un des groupements choisis parmi RI, R2, R3, R4, XI, X2, X3 et X4 représentant un radical alkyle, alkényle, aryle ou aralkyle, les stéréoisomères (diastéréoisomères, énantiomères), purs ou en mélange, ainsi que les mélanges racémiques, les isomères géométriques, les tautomères, les sels, les hydrates, les solvates, les formes solides, les prodrogues et les mélanges. Dans le cadre de la présente invention, le terme alkyle désigne un radical hydrocarboné saturé, linéaire, ramifié ou cyclique, substitué ou non, ayant plus particulièrement de 1 à 24, de préférence 1 à 10, atomes de carbone. On peut citer, par exemple, le radical méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, isobutyle, tertiobutyle, sec-butyle, pentyle, néopentyle, n-hexyle ou cyclohexyle. Le terme alkényle désigne un radical hydrocarboné insaturé, linéaire, ramifié ou cyclique, substitué ou non, ayant plus particulièrement de 2 à 24, de préférence 2 à 10 atomes de carbone. On peut citer, par exemple, le radical éthényle, 1-propényle, 2-propényle, 1-butényle, 2-butényle, 1-pentényle, 2-pentényle, 3-méthyl-3-butényle, éthynyle, 1-propynyle, 2-propynyle, 1-butynyle, 2-butynyle, 1-pentynyle ou 2-pentynyle. Le terme alkyloxy fait référence à une chaîne alkyle liée à la molécule par l'intermédiaire d'un atome d'oxygène (liaison éther). La chaîne alkyle répond à la définition précédemment énoncée. A titre d'exemple, on peut citer les radicaux méthoxy, éthoxy, n.-propyloxy, isopropyloxy, n-butoxy, iso-butoxy, tertio-butoxy, sec-butoxy ou hexyloxy. Le terme alkylthio fait référence à une chaîne alkyle liée à la molécule par l'intermédiaire d'un atome de soufre (liaison thioéther). La chaîne alkyle répond à la définition précédemment énoncée. A titre d'exemple, on peut citer les radicaux méthylthio, éthylthio, n-propylthio, isopropylthio, n-butylthio, iso-butylthio, tertio-butylthio, secbutylthio ou hexylthio. Le terme aryle désigne un radical hydrocarboné aromatique, substitué ou non, ayant de préférence 6 à 14 atomes de carbone. Le radical aryle sera préférentiellement substitué par au moins un atome d'halogène, un radical alkyle, hydroxyle, thiol, alkyloxy, alkylthio ou une fonction nitro. De préférence, les radicaux aryles selon la présente invention sont choisis parmi le phényle, le naphtyle (par exemple 1-naphtyle ou 2-naphtyle), le biphényle (par exemple, 2-, 3- ou 4- biphényle), l'anthryle ou le fluorényle. Les groupes phényles, substitués ou non, sont tout particulièrement préférés. Le terme aralkyle désigne un radical du type alkyle substitué par un groupement aryle, substitué ou non. Les groupes benzyles et phénéthyles 25 éventuellement substitués sont tout particulièrement préférés. Le terme hétérocycle désigne un radical mono- ou poly-cyclique, saturé, insaturé ou aromatique, comprenant un ou plusieurs hétéroatomes, tels que l'azote, le soufre ou l'oxygène. Ils peuvent être substitués avantageusement par 30 au moins un groupement alkyle, alkényle, aryle, alkyloxy, alkylthio tels que définis précédemment ou un atome d'halogène. Les radicaux pyridyle, furyle, thiényle, isoxazolyle, pyrrolidine, oxadiazolyle, oxazolyle, benzimidazole, indolyle, benzofuranyle, morpholinyle, pipéridinyle, pipérazinyle, 2-oxo-pypéridin-1-yle, 2-oxo-pyrrolidin-1-y le, cyclohexaméthylèneimino et tétrazolyle sont particulièrement préférés. Par le terme cycle , on entend plus particulièrement un cycle hydrocarboné, présentant éventuellement au moins un hétéroatome (notamment un atome d'azote, de soufre ou d'oxygène), saturé, insaturé ou aromatique. Les cycles incluent notamment les groupes aryles ou hétérocycles, tels que définis ci-dessus. Les radicaux ainsi définis peuvent être substitués, en particulier par au moins un atome d'halogène, un radical alkyle, hydroxyle, thiol, alkyloxy, alkylthio, ou une fonction nitro. Ainsi, le radical alkyle peut être un radical perhalogénoalkyle, en' particulier perfluoroalkyle, tel que notamment -CF3. L'atome d'halogène est choisi parmi un atome de chlore, brome, iode ou fluor. Tel que defini ci-dessus, m et n représentent indépendamment un nombre entier compris entre 0 et 10. Plus spécifiquement, ils peuvent être 20 indépendamment 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 ou 10. Selon un aspect particulier de l'invention, les composés de formule (I) présentent un groupement G en position ortho (par rapport au motif -CONH-) du radical phényle auquel il est attaché. Selon un autre aspect particulier de l'invention, les composés de formule (I) présentent un groupement Y-E en position para (par rapport au motif -CR3R4-) du radical phényle auquel il est attaché. 30 De manière préférentielle, les composés de formule (I) présentent un groupement G en position ortho (par rapport au motif -CONH-) du radical phényle auquel il est attaché et un groupement Y-E en position para (par rapport au motif - 25 CR3R4-) du radical phényle auquel il est attaché. Ces composés sont représentés par la formule générale (Il) : N H R2 R3 R4 Formule (II) Dans laquelle G, X1, X2, X3, X4, RI, R2, R3, R4, Y, E sont tels que définis ci- dessus. Un autre objet particulier de l'invention concerne les composés de formule générale (I), avantageusement (II), dans laquelle G représente un radical -ORd ou -SRd, Rd représentant un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle ou un hétérocycle. Le radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle ou l'hétérocycle comporte préférentiellement 1 à 10 atomes de carbone. Un autre objet particulier de l'invention concerne les composés de formule générale (I), avantageusement (Il), dans laquelle RI, R2, R3 et/ou R4 représentent un radical alkyle, alkényle, aryle ou aralkyle, comportant préférentiellement 1 à 6 atomes de carbone. Encore plus préférentiellement, RI, R2, R3 et/ou R4 représentent un radical alkyle. Un autre objet particulier de l'invention concerne les composés de formule générale (I), avantageusement (Il), dans laquelle Y représente un atome d'oxygène ou de soufre. Encore plus préférentiellement, Y représente un atome d'oxygène. Un autre objet particulier de l'invention concerne les composés de formule générale (I), avantageusement (Il), dans laquelle E représente une chaîne alkyle ou alkényle, substituée par un groupement -CR5R6-W, dans laquelle : R5 représente un atome d'halogène ou un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle, alkyloxy ou alkylthio; R6 représente un atome d'hydrogène, d'halogène ou un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle, alkyloxy ou alkylthio; ou R5 pouvant former un cycle avec R6, W représente : un radical carboxyle ou un dérivé, préférentiellement de type -COORa, -COSRa, --CONRaRb, -CSNRaRb; ou un groupement isostère du radical carboxyle, préférentiellement un radical 10 acylsulfonamide (-CONHSO2Rc), hydrazide (-CONHNRaRb) ou tétrazolyle; Ra, Rb et Rc étant tels que définis ci-avant. Préférentiellerent, les composés de formule générale (I), avantageusement (II), ont un groupement E représentant une chaîne répondant à 15 la formule -(CH2)n-CR5R6-W, avec n, R5, R6 et W tels que définis ci-avant. Encore plus préférentiellement, les composés de formule générale (I), avantageusement (II), ont le groupement E représentant une chaîne répondant à la formule -CR5R6-W avec R5, R6 et W tels que définis ciavant (dans ce cas, m et 20 n sont égaux à 0 et le motif Y1-Z-Y2 représente une liaison covalente). Préférentiellerent, les composés de formule générale (I), avantageusement (Il), ont un groupement W représentant un radical carboxyle (-COOH), alkoxycarbonyle (-COORa), hydrazide (-CONHNRaRb) ou 25 acylsulfonamide (-CONHSO2Rc), Ra, Rb et Rc étant tels que définis ci-avant. Encore plus préférentiellement, W représente un radical carboxyle (-COOH) ou alkoxycarbonyle (-COORa), Ra étant tel que défini ci-avant. Préférentiellement, les composés de formule générale (I), 30 avantageusement (Il), présentent des radicaux R5 et /ou R6 représentant un radical alkyle, préférentiellement un méthyle. De manière encore plus préférentielle, l'invention concerne les composés de formule générale (I) présentant un groupement G en position ortho (par rapport au motif -CONH-) du radical phényle auquel il est attaché, un groupement Y-E en position para (par rapport au motif -CR3R4-) du radical phényle auquel il est attaché et un groupement E représentant une chaîne répondant à la formule -CR5R6-W avec R5, R6 et W tels que définis ci-avant (et où m et n sont égaux à 0 et le motif Y1-Z-Y2 représente une liaison covalente). Ces composés sont représentés par la formule générale (III) : R6 X4 Formule (III) Dans laquelle G, X1, X2, X3, X4, RI, R2, R3, R4, R5, R6, Y et W sont tels que définis ci-dessus. Préférentiellement, les composés de formule générale (I), avantageusement (II) ou (III), présentent un groupement Y-E du type -OC(CH3)2COOH. Un autre objet particulier de l'invention concerne les composés de formule générale (I), avantageusement (Il) ou (III), dans laquelle XI et/ou X2 représentent un halogène, préférentiellement le chlore, un radical -CORa ou un radical alkyle ou aryle substitué ou non, Ra étant tel que défini ci-avant. Un autre objet particulier de l'invention concerne les composés de formule générale (I), avantageusement (Il) ou (III), dans laquelle X2, X3 et/ou X4 représentent un atome d'hydrogène. Préférentiellement, X3 et X4 représentent un atome d'hydrogène. xl R~ R3 il ~- N v X2 j H R2 G R4 X.\Y^/W Un autre objet particulier de l'invention concerne les composés de formule générale (I), avantageusement (II) ou (III), dans laquelle X1 et/ou X3 représentent un radical alkyle, alkényle, aryle ou aralkyle ou un atome d'halogène. Un autre objet particulier de l'invention concerne les composés de formule générale (I), avantageusement (II) ou (III), dans laquelle X1 forme un cycle avec X2 et/ou X3 forme un cycle avec X4. Préférentiellement, le cycle résultant forme avec le noyau phényle adjacent un radical de type naphtyle, 1,2,3,4-tetrahydronaphtyle, indènyle ou indanyle. Le cycle formé par X1 et X2 et/ou X3 et X4 peut être substitué, en particulier par au moins un atome d'halogène, un radical alkyle, hydroxyle, thiol, alkyloxy, alkylthio ou une fonction nitro. Un autre objet particulier de l'invention concerne les composés de formule générale (I), avantageusement (II) ou (III), dans laquelle X1 forme un cycle avec G. Préférentiellement, le cycle résultant forme avec le noyau phényle adjacent un radical de type 2H-chromène, 3,4-dihydro-2H-chromène, 2H-thiochromène, 3,4-dihydro-2H-thiochromène, benzofurane, 2,3-dihydrobenzofurane, benzothiophène, 2,3-dihydrobenzothiophène, benzoxazole ou benzothiazole. Le cycle formé par X1 et G peut être substitué, en particulier par au moins un atome d'halogène, un radical alkyle, hydroxyle, thiol, alkyloxy, alkylthio, hydroxyle, thiol ou une fonction nitro. Un autre objet particulier de l'invention concerne les composés de formule générale (I), avantageusement (Il) ou (III), dans laquelle R5 forme avec R6 un 25 cycle de type cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle ou cyclohexyle. De manière encore plus préférentielle, l'invention a pour objet les composés de formule générale (I), avantageusement (II) ou (Ill), dans laquelle au moins l'une des conditions suivantes, de préférence toutes les conditions, est remplie : G représente un radical -ORd ou -SRd, le radical Rd étant préférentiellement choisi parmi les radicaux méthyle, trifluorométhyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, cyclopropyle, n-butyle; isobutyle, tertiobutyle, sec-butyle, cyclobutyle, pentyle, 30 néopentyle, cyclopentyle, n-hexyle, vinyle, allyle, homoallyle, propargyle, cyclohexyle, phényle, benzyle ou phénéthyle; et/ou E représente une chaîne alkyle ou alkényle, substituée par un groupement 5 -CR5R6-W, W représentant un radical carboxyle (-COOH), alkoxycarbonyle (-COORa), hydrazide (-CONHNRaRb) ou acylsulfonamide (-CONHSO2Rb), Ra, Rb et Rb étant tels que définis ci-avant; et/ou 10 RI, R2, R3, R4 et R6 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, cyclopropyle, n-butyle, isobutyle, tertiobutyle, sec--butyle, cyclobutyle, pentyle, néopentyle, cyclopentyle, n-hexyle, cyclohexyle, vinyle, allyle, homoallyle, propargyle, phényle, benzyle ou phénéthyle; et/ou 15 R5 est choisi parmi les groupements méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, cyclopropyle, n-butyle, isobutyle, tertiobutyle, sec-butyle, cyclobutyle, pentyle, néopentyle, cyclopentyle, n-hexyle, cyclohexyle, vinyle, allyle, homoallyle, propargyle, phényle, benzyle ou phénéthyle; et/ou Y représente un atome d'oxygène ou de soufre; et/ou X1, X2, X3 et X4 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou d'halogène, un radical méthyle, trifluorométhyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, 25 cyclopropyle, n-butyle, isobutyle, tertiobutyle, sec-butyle, cyclobutyle, pentyle, néopentyle, cyclopentyle, n-hexyle, cyclohexyle, vinyle, allyle, homoallyle, propargyle, phényle, benzyle, phénéthyle, méthoxy, trifluorométhoxy, thiométhoxy, nitro, méthylamino, diméthylamino, cyano, formyle, acétyle, propanoyle, butanoyle, pentanoyle, hexanoyle 30 Avec au moins un des groupements choisis parmi RI, R2, R3, R4, XI, X2, X3 et X4 représentant un radical alkyle, alkényle, aryle ou aralkyle. 20 Selon un mode particulier de l'invention, les composés préférés sont indiqués ci-dessous : Composé 1 : Acide 2-[4-[2-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)propyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque ; Composé 2: Acide 2-[4-[2-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque ; Composé 3: Acide 2-[4-[2-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-2-méthylpropyl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; Composé 4: Acide 2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-2-méthylpropan-2-10 yl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque ; Composé 5 : Acide 2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque Composé 6: Acide 2-[4-[1-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; 15 Composé 7 : Acide 2-[4-[1-((3-isobutoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yljphénoxy] -2-méthylpropano'ique ; Composé 8: Acide 2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-hexan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; Composé 9: Acide 2-[4-[2-(2-(phénylthio)-5trifluorométhylbenzamido)propyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque ; Composé 10 : Acide 2-[4-[1-((2-méthoxy-1-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; Composé 11 : Acide 2-[4-[2-(2-méthoxy-5-méthylbenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque ; 25 Composé 12 : Acide 2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]-3-méthyl-phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; Composé 13 : Acide 2-[4-[3-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-butan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; Composé 14 : Acide 2-[4-[1-(5-tert-butyl-2-méthoxybenzamido)éthyl]phénoxy]-2-30 méthylpropanoïque ; Composé 15 : N-[méthylsulfonyl]-2-[4-[1-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl] phénoxy]-2-méthylpropanamide ; Composé 16: Acide 2-[4-[2-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)pentyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque ; Composé 17: Acide 2-[4-[2-(5-méthyl-2-octyloxybenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque ; Composé 18: Acide 2-[4-[2-(2-méthoxy-5-phénylbenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque ; Composé 19: Acide 2-[4-[2-(5-butyl-2-méthoxybenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque ; Composé 20: Acide 2-[4-[1-(3-chloro-4-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; Composé 21: Acide 2-[4-[1-(4-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; Composé 22: Acide 2-[4-[2-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)propyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque ; Composé 23 Acide 2-[4-[1-((3,7-diméthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; Composé 24 : N-[phénylsulfonyl]-2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl] phénoxy]-2-rnéthylpropanamide ; Composé 25 : N-[pipéridin-1-yl]-2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-20 yl]phénoxy]-2-méthylpropanamide. Les composés selon l'invention peuvent contenir un ou plusieurs centres asymétriques. La présente invention inclut les stéréoisomères (diastéréoisomères, 25 énantiomères), purs ou en mélange, ainsi que les mélanges racémiques et les isomères géométriques, les tautomères, les sels, les hydrates, les solvates, les formes solides, les prodrogues des composés selon l'invention ainsi que leurs mélanges. Quand un mélange énantiomériquement pur (ou enrichi) est souhaité, il pourra être obtenu soit par purification du produit final ou d'intermédiaires chiraux, 30 soit par synthèse asymétrique suivant des méthodes connues de l'homme du métier (utilisant par exemple des réactifs et catalyseurs chiraux). Certains composés selon l'invention peuvent avoir différentes formes tautomères stables et toutes ces formes ainsi que leurs mélanges sont inclus dans l'invention. La présente invention concerne également les sels pharmaceutiquement acceptables des composés selon l'invention. D'une manière générale, ce terme désigne les sels peu ou non toxiques obtenus à partir de bases ou d'acides, organiques ou inorganiques. Ces sels peuvent être obtenus lors de l'étape de purification finale du composé selon l'invention ou par incorporation du sel sur le composé déjà purifié. Plus particulièrement, le groupement E tel que décrit précédemment peut avoir un caractère acide. Les sels correspondants sont choisis parmi les sels métaux (par exemple, aluminium, zinc, chrome), les sels alcalins (lithium, sodium, potassium) ou alcalino-terreux (calcium, magnésium). II peut s'agir par exemple de sels organiques tels que des dérivés ammonium et amines non toxiques : ammonium, ammonium quaternaire (tétraméthylammonium, tétraéthylammonium, etc.), alkylamines (méthylamine, diméthylamine, triméthylamine, triéthylamine, éthylamine, etc.), hydroxyalkylamines (2-hydroxyéthylamine, bis-(2- hyd roxyéthyl)amine, tri-(2-hydroxyéthyl)amine, etc.), cycloalkylamines (bicyclohexylamine, glucamine, etc.), pyridines et analogues (collidine, quinine, quinoline, etc.), de sels d'acides aminés à caractère basique (lysine, arginine, etc.). Certains composés selon l'invention et leurs sels pourraient être stables sous plusieurs formes solides. La présente invention inclut toutes les formes solides des composés selon l'invention ce qui inclut les formes amorphes, polymorphes, mono- e1: poly-cristallines. Les composés selon l'invention peuvent exister sous forme libre ou sous forme solvatée, par exemple avec des solvants pharmaceutiquement acceptables tels que l'eau (hydrates) ou l'éthanol. La présente invention inclut également les prodrogues des composés selon l'invention qui, après administration chez un sujet, se transforment en composés30 tels que décrits dans l'invention ou en leurs métabolites qui présentent des activités thérapeutiques comparables aux composés selon l'invention. Les composés selon l'invention marqués par un ou des isotopes sont également inclus dans l'invention : ces composés sont structurellement identiques mais diffèrent par le fait qu'au moins un atome de la structure est remplacé par un isotope (radioactif ou non). Des exemples d'isotopes pouvant être inclus dans la structure des composés selon l'invention peuvent être choisis parmi l'hydrogène, le carbone, l'azote, l'oxygène, le soufre tels que 2H, 3H, 13C 14C, 15N, 180 170, 35S respectivement. Les isotopes radioactifs 3H et 14C sont particulièrement préférés car faciles à préparer et à détecter dans le cadre d'études de biodisponibilité in vivo des substances. Les isotopes lourds (tels que 2H) sont particulièrement préférés car ils sont utilisés comme standards internes dans des études analytiques. La présente invention a aussi pour objet les composés tels que décrits ci-avant, à titre de médicaments. La présente invention a également pour objet une composition pharmaceutique comprenant, dans un support acceptable sur le plan pharmaceutique, au moins un composé tel que décrit ci-dessus, éventuellement en association avec un ou plusieurs autres principes actifs thérapeutiques et/ou cosmétiques. Il s'agit avantageusement d'une composition pharmaceutique pour le traitement du diabète de type 2, des dyslipidémies, de l'insulino-résistance, des pathologies associées au syndrome métabolique, de l'athérosclérose, des maladies cardiovasculaires, de l'obésité, de l'hypertension, des maladies inflammatoires, etc. Les pathologies inflammatoires désignent de manière particulière l'asthme. Il s'agit préférentiellement d'une composition pharmaceutique pour traiter les facteurs de risque cardiovasculaire liés aux dérèglements du métabolisme lipidique et/ou glucidique (hyperlipidémie, diabète de type 2, obésité etc.) en permettant la diminution du risque global. La composition pharmaceutique selon l'invention est utilisable préférentiellement pour le traitement du diabète de type 2 et/ou des dyslipidémies. Un autre objet de l'invention concerne une composition nutritionnelle comprenant au moins un composé tel que décrit ci-dessus. Un autre objet de l'invention réside dans l'utilisation d'au moins un composé tel que décrit ci-avant pour la préparation de compositions pharmaceutiques destinées au traitement de diverses pathologies, notamment liées à des troubles du métabolisme parmi lesquelles on peut citer les dyslipidémies, le diabète de type 2, l'insulino-résistance, les pathologies associées au syndrome métabolique, l'athérosclérose, les maladies cardiovasculaires, l'obésité, l'hypertension, les maladies inflammatoires, etc. Plus généralement, l'invention a pour objet l'utilisation d'au moins un composé tel que décrit ci-avant pour la préparation de compositions pharmaceutiques destinées à traiter les facteurs de risques pour les maladies cardiovasculaires liés aux dérèglements du métabolisme des lipides et/ou des glucides et destinées à diminuer ainsi le risque global. A titre d'exemple (et de manière non limitative), les molécules selon l'invention pourront de manière avantageuse être administrées en combinaison avec d'autres agents thérapeutiques et/ou cosmétiques, commercialisés ou en 20 développement, tels que : des anti-diabétiques : les insulinosécréteurs (sulfonylurées (glibenclamide, glimépiride, gliclazide, etc.) et glinides (répaglinide, natéglinide, etc.)), les inhibiteurs de l'alpha-glucosidase, les agonistes PPARy (thiazolidinediones telles que rosiglitazone, pioglitazone), les agonistes mixtes PPARa/PPARy 25 (tesaglitazar, muraglitazar), les pan-PPAR (composés activant simultanément les 3 isoformes PPAR), des biguanides (metformine), les inhibiteurs de la Dipeptidyl Peptidase IV (MK-431, vildagliptin), les agonistes du Glucagon-Like Peptide-1 (GLP-1) (exenatide), etc. l'insuline 30 des molécules hypolipémiantes et/ou hypocholestérolémiantes : les fibrates (fenofibrate, gemfibrozil), les inhibiteurs de la HMG CoA réductase ou hydroxylmethylglutaryl Coenzyme A reductase (les statines telles que atorvastatine, siimvastatine, fluvastatine), les inhibiteurs de l'absorption du cholestérol (ezetimibe, phytostérols), les inhibiteurs de la CETP ou Cholesteryl Ester Transfer Protein (torcetrapib), les inhibiteurs de l'Acyl-CoA:Cholesterol O-Acyl Transferase (ACAT) (Avasimibe, Eflucimibe), les inhibiteurs MTP (Microsomal Triglyceride Transfer Protein), les agents séquestrants des acides biliaires (cholestyramine), la vitamine E, les acides gras poly-insaturés, les acides gras oméga 3, les dérivés de type acide nicotinique (niacin), etc. des agents anti-hypertenseurs et les agents hypotenseurs : les inhibiteurs ACE (Angiotensin-Converting Enzyme) (captopril, enalapril, ramipril or quinapril), les antagonistes du récepteur de l'angiotensine II (losartan, valsartan, telmisartan, eposartan, irbesartan, etc.), les béta-bloquants (atenolol, metoprolol, labetalol, propranolol), les diurétiques thiazidiques et non thiazidiques (furosemide, indapamide, hydrochlorthiazide, antialdosterone), les vasodilatateurs, les bloquants des canaux calciques (nifedipine, felodipine or amlodipine, diltizem or verapamil), etc. des agents anti-plaquettaires : Aspirine, Ticlopidine, Dipyridamol, Clopidogrel, flurbiprofen, etc. des agents anti-obésité : Sibutramine, les inhibiteurs de lipases (orlistat), les agonistes et antagonistes PPARB, les antagonistes du récepteur cannabinoïde C61 (rimonabant) etc. des agents anti-inflammatoires : par exemple, les corticoïdes (prednisone, betamethazone, dexamethazone, prednisolone, methylprednisolone, hydrocortisone, etc.), les AINS ou AntiInflammatoires Non Stéroidiens dérivés de l'indole (indomethacine, sulindac), les AINS du groupe des arylcarboxyliques (thiaprofenic acid, diclofenac, etodolac, flurbiprofen, ibuprofen, ketoprofen, naproxen, nabumetone, alminoprofen), les AINS dérivés de l'oxicam (meloxicam, piroxicam, tenoxicam), les AINS du groupe des fénamates, les inhibiteurs sélectifs de la COX2 (celecoxib, rofecoxib), etc. des agents anti-oxydants : par exemple le probucol, etc. des agents utilisés dans le traitement de l'insuffisance cardiaque : les diurétiques thiazidiques ou non thiazidiques (furosemide, indapamide, hydrochlorthiazicle, anti-aldosterone), les inhibiteurs de l'ACE (Angiotensin Converting Enzyme) (captopril, enalapril, ramipril or quinapril), les digitaliques (digoxin, digitoxin), les béta bloquants (atenolol, metoprolol, labetalol, propranolol), les inhibiteurs de phosphodiesterases (enoximone, milrinone), etc. des agents utilisés pour le traitement de l'insuffisance coronaire : les béta bloquants (atenolol, metoprolol, labetalol, propranolol), les bloquants des canaux calciques (nifedipine, felodipine ou amlodipine, bepridil, diltiazem ou verapamil), les agents donneurs de NO (trinitrine, isosorbide dinitrate, molsidomine), l'Amiodarone, etc. des anticancéreux : les agents cytotoxiques (agents intéragissants avec l'ADN, agents alkylants, cisplatine et dérivés), les agents cytostatiques (les analogues GnR:H, les analogues de la somatostatine, les progestatifs, les anti-oestrogènes, les inhibiteurs de l'aromatase, etc.), les modulateurs de la réponse immunitaire (interférons, IL2, etc.), etc. des anti-asthrnatiques tels que des bronchodilatateurs (agonistes des récepteurs béta 2), des corticoïdes, le cromoglycate, les antagonistes du récepteur aux leucotriènes (montelukast), etc. des corticoïdes utilisés dans le traitement des pathologies de la peau telles que le psoriasis et les dermatites des vasodilatateurs et/ou des agents anti-ischémiques (buflomedil, extrait de Ginkgo Biloba, naftidrofuryl, pentoxifylline, piribédil), etc. L'invention concerne également une méthode de traitement des pathologies liées au métabolisme des lipides et/ou des glucides comprenant l'administration à un sujet, notamment humain, d'une quantité efficace d'un composé ou d'une composition pharmaceutique tels que définis ci-avant. Au sens de l'invention le terme une quantité efficace se réfère à une quantité du composé suffisante pour produire le résultat biologique désiré, de préférence non toxique. Au sens de la présente invention le terme sujet signifie un mammifère et plus particulièrement un humain. Le terme traitement désigne le traitement curatif, symptomatique ou préventif. Les composés de la présente invention peuvent ainsi être utilisés chez des humains atteints d'une maladie déclarée. Les composés de la présente invention peuvent aussi être utilisés pour retarder ou ralentir la progression ou prévenir une progression plus en avant de la maladie, améliorant ainsi la condition des patients. Les composés de la présente invention peuvent enfin être administrés aux personnes non malades, mais qui pourraient développer normalement la maladie ou qui ont un risque important de développer la maladie. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention comprennent avantageusement un ou plusieurs excipients ou véhicules, acceptables sur le plan pharmaceutique. On peut citer par exemple des solutions salines, physiologiques, isotoniques, tamponnées, etc., compatibles avec un usage pharmaceutique et connues de l'homme du métier. Les compositions peuvent contenir un ou plusieurs agents ou véhicules choisis parmi les dispersants, solubilisants, stabilisants, conservateurs, etc. Des agents ou véhicules utilisables dans des formulations (liquides et/ou injectables et/ou solides) sont notamment la méthylcellulose, l'hydroxyméthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, le polysorbate 80, le mannitol, la gélatine, le lactose, des huiles végétales, l'acacia, les liposomes, etc. Les compositions peuvent être formulées sous forme de suspensions injectables, gels, huiles, comprimés, suppositoires, poudres, gélules, capsules, aérosols, etc., éventuellement au moyen de formes galéniques ou de dispositifs assurant une libération prolongée et/ou retardée. Pour ce type de formulation, on utilise avantageusement un agent tel que la cellulose, des carbonates ou des amidons. Les composés ou compositions selon l'invention peuvent être administrés de différentes manières et sous différentes formes. Ainsi, ils peuvent être par exemple administrés de manière systémique, par voie orale, parentérale, par inhalation ou par injection, comme par exemple par voie intraveineuse, intramusculaire, sous-cutanée, trans-dermique, intra-artérielle, etc. Pour les injections, les composés sont généralement conditionnés sous forme de suspensions liquides, qui peuvent être injectées au moyen de seringues ou de perfusions, par exemple. II est entendu que le débit et/ou la dose injectée peuvent être adaptés par l'homme du métier en fonction du patient, de la pathologie, du mode d'administration, etc. Typiquement, les composés sont administrés à des doses pouvant varier entre 1 pg et 2 g par administration, préférentiellement de 0,1 mg à 1 g par administration. Les administrations peuvent être quotidiennes voire répétées plusieurs fois par jour, le cas échéant. D'autre part, les compositions selon l'invention peuvent comprendre, en outre, d'autres agents ou principes actifs. L'invention a également pour objet des procédés de préparation des composés dérivés de N-(phénéthyl)benzamide substitués selon l'invention. Les composés de l'invention peuvent être préparés à partir de produits du commerce, en mettant en oeuvre une combinaison de réactions chimiques. Plus particulièrement, plusieurs étapes de synthèse sont nécessaires à 15 l'obtention des composés selon l'invention. L'étape clef est la formation de la liaison amide des composés dérivés de N-(phénéthyl)benzamide substitués objets de l'invention, avantageusement par condensation d'un dérivé de type 2-phényléthanamine mono- ou poly-substitué avec un dérivé de type acide (ou dérivé) benzoïque mono- ou poly-substitué. 20 Cette condensation peut être réalisée suivant les méthodes connues de l'homme du métier, et notamment celles qui ont été développées dans le cadre de la synthèse peptidique. D'autres étapes consistent à incorporer ou à transformer différents groupes 25 fonctionnels, ce qui peut intervenir avant et/ou après l'étape de condensation comme illustré dans les méthodes présentées ci-après. La présente invention a ainsi pour objet un procédé de préparation des composés selon l'invention tels que décrits ci-avant comprenant: Une étape de condensation, préférentiellement d'un dérivé de type 2-phényléthanamine mono- ou poly-substitué avec un dérivé de type acide (ou dérivé) benzoïque mono- ou poly-substitué; et éventuellement, avant et/ou après l'étape (i),10 (ii) Une ou plusieurs étapes d'insertion et/ou de transformation de groupements fonctionnels. De manière préférentielle, le procédé de préparation des composés selon 5 l'invention permet d'obtenir des composés sous forme optiquement pure (ou enrichie). Le procédé cle préparation des composés selon l'invention permet de préparer des composés appelés ci-dessous composés intermédiaires. La présente 10 invention a également pour objet certaines matières premières et composés intermédiaires obtenus dans le cadre de la présente invention. Ces composés intermédiaires sont plus particulièrement choisis parmi : Exemple 2-6 : 2-[4-(1-aminopropan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle ; Exemple 2-7 : 4-(1-aminohexan-2-yl)phénol ; 15 Exemple 2-8 : 2-[4-(1-aminopropan-2-yl)-3-méthyl-phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle ; Exemple 2-9: 2-[4-(3-aminobutan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tort-butyle ; Exemple 2-10 : 2-[4-(2-aminopentyl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle ; 20 Exemple 2-11 : 2-[4-(1-aminopropan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tertbutyle ; Exemple 3-1 : acide 5-méthyl-2-octyloxybenzoïque ; Exemple 3-4 : acide 5-butyl-2-méthoxybenzoïque ; Exemple 4-1 : 4-[2-(5-c:hloro-2-méthoxybenzamido)propyl]phénol ; 25 Exemple 4-2 : 4-[2-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-2-méthylpropyl]phénol ; Exemple 4-3 : 4-[1-(5.-c:hloro-2-méthoxybenzamido)-2-méthylpropan-2-yl]phénol ; Exemple 4-4 : 4-[1-(5--chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénol ; Exemple 45 : 4-[1-(5--chloro-2-méthoxybenzamido)-hexan-2-yl]phénol ; Exemple 4-6 : 4-[2-(2--nnéthoxy-5-méthylbenzamido)éthyl]phénol ; 30 Exemple 4-7 : 4-[2-(5-méthyl-2-octyloxybenzamido)éthyl]phénol ; Exemple 4-8 : 4-[2-(2-.méthoxy-5-phénylbenzamido)éthyl]phénol ; Exemple 4-9 : 4-[2-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)propyl]phénol ; Exemple 5-1 : 2-[4-[2-(2-fluorobenzamido)propyl]phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle ; 5-2 : 2-[4-[1-((3-hydroxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy]-2Exemple méthylpropanoate d'éthyle ; Exemple 5-3 : 2-.[4-[2-(2-fluoro-5-trifluorométhylbenzamido)propyl]phénoxy] -2-méthylpropanoate d'éthyle ; Exemple 5-4 : 2-[4-[1-((2-hydroxy-1-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoate d'éthyle ; Exemple 5-5 : 2-[4-[1-((3-hydroxy-7-méthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoate de tert-butyle. Les procédés de préparation présentés ci-après sont donnés à titre d'exemples et ne sont en aucun cas limitatifs quant à la manière de préparer les composés selon l'invention. Méthode A Les composés de formule générale (I) selon l'invention sont obtenus de préférence par condensation entre un acide carboxylique (VI) et une amine (VII). Xg Xg R ~ ~O R H2N , RX4YE -110- ~N , RX4YE R2 Xz H R2 R4 R4 G Les groupes G, X1, X2, X3, X4, R1, R2, R3, R4, Y, E sont tels que définis précédemment. La réaction de condensation peut être réalisée par de multiples voies, 25 connues de l'homme du métier. A titre d'exemple, on peut citer l'utilisation d'agents de couplages (Py-BOP, DCC, EDC, HBTU, CDI, etc.), l'utilisation de dérivés d'acide activés (dans ce cas, l'acide est d'abord transformé en dérivé actif du type chlorure d'acyle, ester activé, anhydride mixte, etc.), la condensation en masse (mise en présence des deux entités à chaud, sans solvant), la O X~ " U \ OH Xz20 condensation par distillation azéotropique de l'eau formée en cours de réaction, etc. Une voie préférée consiste à travailler dans un solvant comme le dichlorométhane, le chloroforme, l'éther diéthylique, l'éther diisopropylique, le méthyl tertio-butyl éther, le tétrahydrofuranne, le dioxanne, le toluène, l'acétonitrile ou le diméthylforrnaride. De telles réactions sont réalisées en présence d'agents activant la fonction acide (DCC/HOBt, Py-BOP, etc.) ou en présence d'une forme préactivée de l'acide (chlorure d'acyle, anhydride mixte, etc.). Une base est souvent nécessaire : il peut s'agir de bases inorganiques telles que les carbonates (de sodium, de césium) ou la potasse ; des bases organiques telles que des trialkylamines (triéthylamine, diisopropyléthylamine, etc.) ou la pyridine peuvent aussi être employées. Ces réactions peuvent être réalisées à des températures comprises entre -25 et 250 C, préférentiellement entre -10 C et le point d'ébullition du solvant envisagé. Une autre voie consiste à travailler en l'absence de solvant. Dans ce cas, les réactions sont réalisées par élimination de l'eau formée au fur et à mesure de l'avancement de la condensation. Ces réactions peuvent être réalisées à des températures comprises entre 25 C et 250 C. L'eau peut être éliminée par évaporation (réaction sous pression réduite par exemple). Une autre voie consiste encore à éliminer l'eau formée au fur et à mesure de l'avancement de la condensation par distillation azéotropique : la réaction est 25 dans ce cas réalisée au reflux d'un solvant tel que le toluène. Méthode g Les composés de formule générale (I) selon l'invention sont obtenus de préférence par hydrolyse, thermolyse, hydrogénolyse ou fonctionnalisation de 30 l'intermédiaire (l'). x3 O R1 \/~ R3 Y X2ù H R2 Xa ù~ Ra G X3 O R3 Y E X2 ù H R Xa 2 R4 G I' I Les groupes G, X1, X2, X3, X4, R1, R2, R3, R4, Y, E sont tels que définis précédemment. Le groupe E' est par définition un groupe qui par hydrolyse, thermolyse, hydrogénolyse ou fonctionnalisation permet de générer le groupe E. Selon un aspect preférentiel de l'invention, E contient au moins une fonction acide carboxylique. E' est dans ce cas un groupe contenant une fonction chimique pouvant être transformée en dérivé carboxylique par hydrolyse, thermolyse ou hydrogénolyse. Des exemples de fonctions chimiques hydrolysables en acide carboxylique sont les dérivés d'acide (esters, thioesters, orthoesters, etc.) et les fonctions nitrile, tétrazolyle, 1,3-ox:azoll-2-yle, 1,3-oxazolin-2-yle, etc. 15 Des exemples de fonctions chimiques dont la thermolyse génère une fonction acide sont les esters d'alkyles tertiaires, de préférence les esters tertiobutyliques. Des exemples de fonctions chimiques dont l'hydrogénolyse génère une 20 fonction acide sont les esters d'aralkyle, de préférence les esters benzyliques. Les réactions d'hydrolyse peuvent être avantageusement réalisées en présence d'un acide organique (ex : acide trifluoroacétique) ou inorganique (ex : acide chlorhydrique) ou en présence d'une base (ex : hydroxyde de sodium) dans 25 l'eau ou un mélange de solvants contenant de l'eau (eau/méthanol, eau/éthanol, eau/THF (TetraHydroFuranne), eau/dioxanne, etc.). Elles sont menées à des températures comprises entre -10 C et 120 C, préférentiellement entre 20 C et la température de reflux du solvant utilisé. 10 Les réactions de thermolyse sont préférentiellement réalisées en l'absence de solvant (mélange en fusion) ou dans un solvant inerte tel que le dichlorométhane, le chloroforme, le toluène, le tétrahydrofuranne ou le dioxanne. L'ajout de quantités catalytiquesd'acides forts tels que l'acide paratoluènesulfonique est en général nécessaire à la thermolyse. Ces réactions sont menées préférentiellement à chaud, avantageusement à la température d'ébullition du solvant. Les réactions d'hydrogénolyse sont préférentiellement réalisées en présence d'un catalyseur métallique (Pd/C, Pt, etc.) dans un solvant adapté tel que le méthanol, l'éthanol, le tétrahydrofuranne (THF), l'acide acétique, l'acétate d'éthyle, etc. Elles sont réalisées à des températures comprises entre 0 C et 60 C, préférentiellement à température ambiante, sous une pression d'hydrogène comprise entre 1 et 6 bars. Une alternative consiste à libérer l'hydrogène in situ grâce au formiate d'ammonium. De manière préférentielle, E' contient la fonction acide sous forme protégée. II appartient à l'homme de l'art de choisir les groupes protecteurs les plus appropriés en fonction de la nature des différents substituants (Greene TW and Wuts PGM). Selon un mode préféré de l'invention, les composés (I') correspondent à la forme estérifiée des composés (I). Selon la nature de la fonction ester contenue dans le groupe E', différentes méthodes sont applicables pour régénérer l'acide E : Hydrolyse basique : cette méthodologie est applicable aux esters d'alkyle 25 tels que les esters de méthyle et d'éthyle; Hydrolyse acide : cette méthodologie est applicable aux esters d'alkyle tels que les esters de tertio-butyle; Hydrogénolyse : cette méthodologie est applicable aux esters de type benzylique et analogues. 30 Selon un autre aspect preférentiel de l'invention, E contient au moins une fonction dérivée d'acide (COORa, -COSRa, -CONRaRb, -CSNRaRb) ou isostère (un radical acylsulfonamide, hydrazide ou tétrazolyle). E' est dans ce cas un groupe contenant une fonction chimique pouvant être transformée en dérivé d'acide ou isostère d'acide par fonctionnalisation. De manière préférentielle, E' contient une fonction acide carboxylique. Cette fonction pourra aisément être convertie en dérivé d'acide selon les méthodes connues de l'homme de l'art : à titre d'exemple, la préparation d'ester à partir d'acide carboxylique est réalisable suivant de nombreuses méthodes très documentées. Selon un aspect préféré, la fonction acide carboxylique sera fonctionnalisée par condensation suivant les méthodologies décrites dans le paragraphe précédent (méthode A). Ce type de méthodologie sera aussi préférentiellement appliqué pour la préparation d'isostères de type acylsulfonamide et hydrazide. De manière préférentielle, E' contient une fonction nitrile. Cette fonction pourra être aisément convertie en dérivé tétrazolyle suivant les méthodes connues de l'homme de l'art : par exemple, action d'un dérivé azoture dans un solvant anhydre (toluène, TI-IF, etc.) à des températures comprises entre 0 C et la température d'ébullition du solvant considéré. Méthode C Les composés selon l'invention de formule générale (I) sont obtenus de préférence par fonctionnalisation de l'intermédiaire (VIII). X'v R3 X X2 H R2 Xa .\' R4 G X r\ H Rv 2 2 G R4 O R1 '~ R3 I Y\ \ E X4 X3 X, VIII Les groupes G, X1, X2, X3, X4, RI, R2, R3, R4, Y, E sont tels que définis précédemment. Le groupe X est : Soit un groupe partant : par exemple, un atome d'halogène ou un groupement triflate; Soit un groupe nucléophile : par exemple, un radical hydroxyle, thiol ou amino. Si X est un groupe partant, il pourra avantageusement être substitué par différentes méthodes connues de l'homme de l'art. Une voie d'accès préférentielle est la substitution nucléophile aromatique. 10 Ce type de réaction procède à chaud en présence d'un large excès de nucléophile (qui peut le cas échéant faire office de solvant). Des bases sont souvent utilisées pour activer le nucléophile (par exemple, carbonate de césium, tertio-butylate de sodium, etc.). Ce type de réaction est préférentiellement réalisé dans des solvants usuels tels que le diméthyformamide, l'acétonitrile, le tétrahydrofuranne (THF), le 15 dioxanne ou le toluène. Elle peut être réalisée à des températures comprises entre 20 C et la température de reflux du solvant choisi. Une autre voie d'accès préférentielle est le couplage catalysé par des métaux de transition. Selon un mode particulier de l'invention, les molécules de 20 formule générale (I) pourront être obtenues par une réaction de couplage catalysée par le palladium (telle que la réaction de Buchwald-Hartwig et ses variantes). Ces réactions sont bien connues de l'homme de l'art. Ce type de réaction nécessite la présence d'un catalyseur au palladium (par exemple, Pd(OAc)2, Pd2(dba)3), d'un ligand (par exemple BINAP, X-Phos, tri-tert- 25 butylphosphine) et d'une base (par exemple, Cs2CO3, tertiobutylate de sodium). Elle peut être réalisée à des températures comprises entre 20 C et la température de reflux du solvant choisi. Différents solvants sont utilisables, par exemple le toluène, le diméthylformamide, le tétrahydrofuranne (THF), la N-méthyl-2-pyrrolidone ou le dioxanne. 30 Si X est un groupe nucléophile, différentes méthodes connues de l'homme de l'art pourront être envisagées.5 Dans ce cas, X pourra avantageusement être alkylé pour obtenir un composé de formule (I). Par exemple, si X est un atome d'azote (éventuellement alkyle substitué), il pourra être fonctionnalisé en fonction amine secondaire (ou tertiaire) par substitution nucléophile d'un dérivé halogéné. De même, si X est un atome d'oxygène (ou de soufre), il pourra être fonctionnalisé en fonction éther (ou thioéther) par substitution nucléophile d'un dérivé halogéné. Ces réactions sont préférentiellement réalisées dans le dichlorométhane, le chloroforme, l'éther diéthylique, l'éther diisopropylique, le méthyl tertiobutyle éther, le tétrahydrofuranne (THF), le dioxanne, le toluène, l'acétonitrile ou le diméthylformamide. Une base est souvent nécessaire : il peut s'agir de bases inorganiques telles que les carbonates (par exemple de sodium, de césium) ou la potasse ; des bases organiques telles que des trialkylamines (triéthylamine, diisopropyléthylarnine, etc.) ou la pyridine peuvent aussi être employées. Ces réactions peuvent être réalisées à des températures comprises entre -25 et 250 C, préférentiellement entre -10 C et le point d'ébullition du solvant envisagé. Selon un rnode préféré, si X est un atome d'azote (éventuellement alkyle substitué), il pourra être fonctionnalisé par alkylation réductive : condensation d'un aldéhyde ou d'une cétone sur l'amine (formation d'une imine) qui peut être réduite in situ (ou après isolement) par un agent réducteur (par exemple, NaBH3CN, NaBH(OAc)3). Selon un mode préféré, si X est un atome d'oxygène ou de soufre, il pourra être fonctionnalisé suivant les conditions de Mitsunobu (triphénylphosphine, azodicarboxylate de diéthyle). Cette méthodologie permet de générer une fonction éther à partir de l'intermédiaire (VIII) et d'un dérivé de type alcool. Selon un rnode particulier, si X est un atome d'oxygène, il pourra être fonctionnalisé sous forme d'acide isobutyrique (E = -C(Me)20OOH) à partir du 2- trichlorométhyl-2-propanol dans l'acétone en présence d'hydroxyde de sodium. Alternativement, une stratégie préférentielle consiste à traiter le dérivé phénolique mis en présence d'hydroxyde de sodium dans l'acétone par du chloroforme à une température comprise entre 20 C et 50 C. Si l'on souhaite obtenir des dérivés sulfoxyde ou sulfone, la fonction thioéther (-S-E) pourra être oxydée par les méthodes connues de l'homme de l'art. A titre d'exemple, l'ozone pourra être utilisée dans un solvant tel que l'eau, le méthanol ou le dichlorométhane à température ambiante. Méthode D Les composés selon l'invention de formule générale (I) sont obtenus de préférence par fonctionnalisation de l'intermédiaire (IX). X3 R3 Y -\ E X4 Les groupes G, X1, X2, X3, X4, RI, R2, R3, R4, Y, E sont tels que définis précédemment. 15 Le groupe X est : Soit un groupe partant : par exemple, un atome d'halogène ou un groupement triflate; Soit un groupe nucléophile : par exemple, un radical hydroxyle ou thiol. 20 Le groupe G pourra être introduit suivant les méthodes proposées dans le paragraphe précédent (méthode C). Méthode E Les composés suivant l'invention sont obtenus de préférence par 25 fonctionnalisation de l'intermédiaire (X). O RI \/k.., Xi II R3 ~N) r E x2 H R2 X4 X R4 X3 OO RI X2 r H R2 G R4 X1 X3 IOIII R1 Xr X .i. R3 YE X2 ;, X3 X'O R~ R3 Y X2 H R2 Xa G Ra H R2 .\'G R4 X Les groupes G, X1, X2, X3, X4, RI, R2, R3, R4, Y, E sont tels que définis précédemment. Le groupe X est : Soit un groupe partant : par exemple, un atome d'halogène ou un groupement triflate; Soit un groupe nucléophile : par exemple, un radical hydroxyle, thiol ou amino. Le groupe XI pourra être introduit suivant les méthodes proposées dans le paragraphe précédent (méthode D). Dans le cas où X est un groupe nucléophile, une autre voie préférentielle consiste à condenser un dérivé de type acide carboxylique (ou dérivé activé), chloroformiate ou isocyanate (et analogues soufrés : isothiocyanate, etc.) : par exemple si X est un atome d'azote, ces stratégies permettent de générer respectivement des groupements de type amide, carbamate ou uréido respectivement. Ces réactions sont préférentiellement réalisées dans le dichlorométhane, le chloroforme, l'éther diéthylique, l'éther diisopropylique, le méthyl tertiobutyle éther, le tétrahydrofuranne (THF), le dioxanne, le toluène, l'acétonitrile ou le diméthylformamide. Une base est souvent nécessaire : il peut s'agir de bases inorganiques telles que les carbonates (de sodium, de césium) ou la potasse ; des bases organiques telles que des trialkylamines (triéthylamine, diisopropyléthylamine, etc.) ou la pyridine peuvent aussi être employées. Ces réactions peuvent être réalisées à des températures comprises entre -25 et 250 C, préférentiellement entre -10 C et le point d'ébullition du solvant envisagé. Dans le cas où X est un groupe partant, une autre voie préférentielle consiste à réaliser un couplage carbone-carbone catalysé par des métaux de transition. Selon un mode particulier de l'invention, les molécules de formule générale (I) pourront être obtenues par une réaction de couplage catalysée par le palladium choisie parmi les réactions de Suzuki-Miyaura, Heck, Stille, Sonogashira, etc. Ces réactions sont bien connues de l'homme de l'art. Par exemple, la réaction de Suzuki consiste à coupler un dérivé organoboré (par exemple, un acide boronique) en présence d'un catalyseur au palladium (par exemple, Pd(PPh3)4, Pd(OAc)2), d'un ligand (par exemple le BINAP) et d'une base (par exemple, Cs2CO3, CsF). Elle peut être réalisée à des températures comprises entre 20 C et la température de reflux du solvant choisi. Différents solvants sont utilisables, par exemple le diméthylformamide, le toluène, le tétrahydrofuranne, la N-méthyl-2-pyrrolidone ou le dioxanne. Méthode F Les composés selon l'invention de formule générale (I) sont obtenus de préférence par fonctionnalisation de l'intermédiaire (XI). X X3 y O R1 _ "\ X a E ù~- XI I Les groupes G, X1, X2, X3, X4, RI, R2, R3, R4, Y, E sont tels que définis 20 précédemment. Le groupe X est : Soit un groupe partant : par exemple, un atome d'halogène ou un groupement triflate; 25 Soit un groupe nucléophile : par exemple, un radical hydroxyle, thiol ou amino. Le groupe X3 pourra être introduit suivant les méthodes proposées dans le paragraphe précédent (méthode E). O X~ X2 H R4 G X~ X2 r H R2 R4 G Méthode G Les composés selon l'invention de formule générale (I) pour laquelle R4 forme une double liaison avec le squelette de la molécule sont ici nommés (I"). Ils 5 sont obtenus de préférence par fonctionnalisation des dérivés de formule (XII). X2 H R2 II X3.- -Y. ,eK E X4 XII I" Les groupes G, XI, X2, X3, X4, RI, R2, R4, Y, E sont tels que définis précédemment. 10 Une voie d'accès préférentielle consiste à fonctionnaliser la fonction cétone suivant des méthodes bien connues de l'homme de l'art telles que la réaction de Wittig ou une de ses variantes (par exemple, la réaction de Horner-Emmons). Typiquement, la cétone réagit avec un ylure de phosphore (commercial ou préparé suivant les méthodes connues de l'homme de l'art) en présence d'une 15 base. Ces réactions peuvent être réalisées dans différents solvants selon la stabilité des ylures utilisés : elles sont préférentiellement réalisées dans l'eau, l'éther diéthylique, l'éther diisopropylique, le méthyl tertiobutyle éther, le tétrahydrofuranne (THF), le dioxanne, le toluène, l'acétonitrile ou le diméthylformamide. Les bases préférentiellement utilisées sont les hydroxydes (de 20 sodium, de potassium), les carbonates (de potassium, de césium), l'hydrure de sodium, le bis(triméthylsilyl)amide de potassium (KHMDS), etc. Ces réactions peuvent être réalisées à des températures comprises entre -78 C et 250 C, préférentiellement entre -10 C et le point d'ébullition du solvant envisagé. 25 Il est bien entendu que les composés insaturés de formule (I") obtenus suivant cette voie peuvent être aisément réduits lors d'une étape supplémentaire pour générer des composés de formule générale (I) selon l'invention (pour lesquels R3 = H). X3 X3 O x R~ R3 Y X4 ~~" X4 E X2ù H R2 R4 G I" I Diverses méthodologies sont applicables pour réduire une double liaison. On peut citer par exemple la réduction chimique (en catalyse homogène par exemple), l'hydrogénation catalytique (en présence de Pd/C par exemple), etc. L'utilisation d'agents réducteurs chiraux (par exemple, l'utilisation de métaux de transition en présence de ligands chiraux) pourra préférentiellement être envisagée pour synthétiser préférentiellement l'un ou l'autre des stéréoisomères au niveau de R4. A titre d'exemple, on peut envisager une réduction catalysée par le rhodium en présence d'un ligand phosphine chiral tel que le BINAP. Méthode H Les composés selon l'invention de formule générale (I) sont obtenus de 15 préférence par fonctionnalisation de l'intermédiaire (X111). X3 XIII Les groupes G, X1, X2, X3, X4, R1, R3, R2, R4, Y, E sont tels que définis précédemment. 20 Une voie d'accès préférentielle consiste à déprotoner le substrat de formule (X111) par une base forte. Cette activation permet la substitution d'un dérivé R3-X, X désignant un groupe partant et R3 étant tel que défini précédemment. Ces réactions peuvent être réalisées dans différents solvants anhydres tels que le méthyl tertiobutyle éther, le tétrahydrofuranne (THF), le dioxanne, le toluène, 25 l'acétonitrile. Les bases préférentiellement utilisées sont celles dérivées du lithium X~ A fi j \E X2 6 H R2 a ~~. R4 G X3 O R1 '~ X~ R3 I Y ~\~ N E X2 H R2 Xa ~ R4 G (tBuLi, secBuLi, LDA, LiHMDS, etc.). Ces réactions peuvent être réalisées à des températures comprises entre -78 C et 50 C. Le groupe partant X est à choisir parmi les nombreux groupes partants connus de l'homme de l'art : atome d'halogène, groupements tosyle ou mésyle, groupement triflate, etc. Selon un mode. préféré, cette substitution nucléophile peut être réalisée en présence d'un ligand chiral. Ce type d'approche permet une synthèse énantiosélective des dérivés de formule (I) en contrôlant la stéréochimie de la liaison C-R3 formée. De nombreux ligand chiraux connus de l'homme de l'art peuvent être utilisés pour ce type de réaction. Dans le cadre de l'invention, lorsque la molécule comporte un ou plusieurs centres chiraux, les composés optiquement purs (ou les mélanges enrichis) peuvent être préparés ou purifiés suivant des méthodes usuelles connues de l'homme du métier : synthèse asymétrique utilisant des agents chiraux (catalyseurs, réactifs); purification des composés ou intermédiaires par des méthodes stéréosélectives (chromatographies sur phases chirales, précipitation d'un sel formé avec un contre-ion chiral); etc. La synthèse des composés dérivés de N-(phénéthyl)benzamide substitués selon l'invention comprend préférentiellement une étape de condensation d'un dérivé de type 2-phényléthanamine mono- ou poly-substitué avec un dérivé de type acide (ou dérivé) benzoïque mono- ou poly-substitué. De manière préférentielle, ces deux réactifs seront synthétisés ou purifiés sous formes optiquement pures (ou enrichies) avant la condensation. Une voie privilégiée consiste à purifier l'amine ou l'acide par une technique chromatographique (par exemple, sur colonne à phase chirale). Une autre voie privilégiée consiste à purifier l'amine ou l'acide par cristallisation des sels formés avec respectivement des acides carboxyliques chiraux énantiopurs (acide tartrique, etc.) ou des bases organiques chirales énantiopures (éphédrine, etc.). Une autre voie privilégiée consiste à protéger l'amine ou l'acide par un groupe protecteur contenant un centre asymétrique. Le mélange pourra alors être enrichi en l'un ou l'autre des diastéréoisomères par cristallisation, ce qui permet après déprotection d'isoler l'amine ou l'acide optiquement pur (ou enrichi). Plus généralement, l'ensemble des méthodes présentées (A à H) peut être réalisé à partir de réactifs (VI à XIII, l', I") optiquement purs (ou enrichis). Ces méthodes permettent: alors d'isoler les composés selon l'invention sous forme optiquement pure (ou enrichie). Une autre méthodologie consiste à purifier (ou enrichir) un mélange racémique de composés de formule (I) selon l'invention. Une voie privilégiée consiste à purifier les composés par chromatographie. Certains des composés selon l'invention peuvent contenir une fonction acide (notamment au niveau du groupe E) et/ou une fonction basique. Ils pourront donc avantageusement être purifiés par cristallisation comme décrit ci-avant : formation de sels ou protection de la molécule par des agents chiraux. Si le composé est souhaité sous forme d'un sel, ce dernier sera obtenu lors d'une dernière étape connue de l'homme du métier, non évoquée dans les voies de synthèse présentées ci-dessus. A titre d'exemple, une voie préférentielle consiste à utiliser une résine échangeuse d'ions pour obtenir les sels souhaités. Les procédés de préparation indiqués ci-avant sont donnés à titre illustratif, et tout autre procédé équivalent pourra naturellement être également mis en oeuvre.25 LEGENDES DES FIGURES Au niveau des figures : Cpd = Composé - Ctrl = Contrôle Figure 1 : Evaluation in vitro des propriétés activatrices PPAR des composés selon l'inivention à 10 uM L'activation des PPARs est évaluée in vitro sur une lignée de fibroblastes de rein de singe (COS-7), par la mesure de l'activité transcriptionnelle de chimères constituées du domaine de liaison à l'ADN du facteur de transcription GaI4 de la levure et du domaine de liaison au ligand des différents PPARs. Les composés sont testés à 10 pM sur les chimères Gal4-PPARa, y, S. Le facteur d'induction, c'est-à-dire le rapport entre la luminescence induite par le composé et la luminescence induite par le contrôle, est mesuré pour chaque condition. Il est ensuite normalisé par rapport à un composé de référence interne et les résultats sont exprimés en pourcentages : plus le pourcentage d'activation est élevé, plus le composé a un caractère activateur PPAR. Figure 2 : Evaluation in vitro des propriétés activatrices PPAR des composés selon l'invention en fonction de la dose L'activation des PPARs est évaluée in vitro sur une lignée de fibroblastes de rein de singe (COS-7), par la mesure de l'activité transcriptionnelle de chimères constituées du domaine de liaison à l'ADN du facteur de transcription GaI4 de la levure et du domaine de liaison au ligand des différents PPARs. Les composés sont testés à des doses comprises entre 0,01 et 30 pM sur les chimères Ga14-PPAR a, y, 8. Le facteur d'induction, c'est-à-dire le rapport entre la luminescence induite par le composé et la luminescence induite par le contrôle, est mesuré pour chaque condition. II est ensuite normalisé par rapport à un composé de référence interne et les résultats sont exprimés en pourcentages : plus le pourcentage d'activation est élevé, plus le composé a un caractère activateur PPAR. Figure 3 : Evaluation in vitro de l'affinité des composés selon l'invention pour les canaux potassiques ATP-dépendants à 100 uM Les résultats présentés reflètent l'affinité spécifique des composés selon l'invention sur les canaux potassiques ATP-dépendants (K+ ATP). Les composés selon l'invention ont été testés à 100 pM : plus le pourcentage mesuré est élevé, plus l'affinité du composé pour les canaux potassiques ATP-dépendants est forte. Figure 4 : Evaluation in vitro du caractère insulinosécréteur des composés selon l'invention L'activation de la sécrétion d'insuline est évaluée in vitro sur une lignée de cellules pancréatiques de rat TINS-1 par la mesure de la concentration d'insuline sécrétée dans le milieu de culture en présence d'une faible concentration de glucose (2,8 mM). Les composés sont testés à des doses comprises entre 1 et 100 pM. Les résultats sont représentés par le facteur d'induction pour chaque condition, c'est-à-dire le rapport entre la concentration d'insuline induite par le composé et la concentration induite par le glucose 2,8 mM seul : plus ce facteur est élevé, plus le composé a un caractère insulino-sécréteur. Figure 5 : Evaluation in vivo du caractère hypoglycémiant des composés 20 chez le rat L'objet de cette étude est d'évaluer in vivo le caractère insulinosécréteur des composés selon l'invention. Chez des animaux normaux (comme chez l'homme), l'administration orale cle composés insulino-sécréteurs a pour conséquence une augmentation significative du taux plasmatique d'insuline. Cette hyper-insulinémie 25 induite provoque une baisse de la glycémie. La courbe présentée témoigne de l'effet hypoglycémiant des composés selon l'invention (administrés par voie orale chez le rat à jeun). Figure 6 : Evaluation in vivo des propriétés hvpolipémiantes des composés 30 selon l'invention L'effet hypolipémiant des composés selon l'invention est évalué in vivo chez la souris humanisée pour l'isoforme E2 de l'apolipoproteine E. La mutation induite empêche la clairance hépatique des lipides et conduit à une accumulation plasmatique des triglycérides et du cholestérol chez cet animal. La figure présentée relate les taux de cholestérol plasmatique après 7 jours de traitement par voie orale. Ces taux sont comparés à ceux obtenus avec des animaux contrôles (non traités par les composés selon l'invention) : la différence mesurée témoigne de l'effet hypolipémiant des composés selon l'invention. Figures 7a, 7b : Evalluation in vivo de la régulation de l'expression de gènes par les composés selon l'invention La capacité des composés selon l'invention à induire l'activité transcriptionnelle est évaluée in vivo chez la souris E2/E2. Le traitement de ces animaux par un agoniste PPARa doit se traduire au niveau hépatique par une modification de l'expression des gènes cibles dont l'expression est sous le contrôle du récepteur PPARa. Les gènes que nous étudions dans cette expérience sont l'ACO (acyl CoenzymeA oxydase, une enzyme clé impliquée dans le mécanisme de la [3-oxydation des acides gras) et PDK-4 (Pyruvate Deshydrogénase Kinase isoforme 4, enzyme du metabolisme glucidique). Plus le facteur d'induction mesuré est élevé, plus le composé testé augmente l'expression du gène étudié.20 ABREVIATIONS BINAP 2,2'-Bis(diphénylphosphino)-1,1'-binaphthyle CDI N,N-Carbonyldiimidazole DCC N,N-Dicyclohexylcarbodiimide DCU N,N-Dicyclohexylurée EDC Chlorure de N-éthyl-N-(3-diméthylaminopropyl)carbodiimide DMF Diméthyllformamide HBTU Hexafluorophosphate de 2-(1 H-Benzotriazol-1-yl)-1,1,3,3-tetraméthyluronium HOBt 1-Hydroxybenzotriazole LDA Lithium cliisopropylamide Pd Palladiurn Pd(OAc)2 Palladiurn (Il) acétate Pd2(dba)3 Tris(dibenzylidèneacétone)dipalladium (0) PyBOP Hexafluorophosphate de benzotriazol-1-yl- oxytrispyrrolidinophosphonium THF Tetrahydrofuranne X-Phos 2-dicyclolhexylphosphino-2'-4'-6'-triisopropylbiphényle25 D'autres avantages et aspects de l'invention apparaîtront à la lecture des exemples qui suivent, qui doivent être considérés comme illustratifs et non limitatifs. EXEMPLES Les réactifs et catalyseurs usuels sont disponibles commercialement (Aldrich, Alfa Aesar, Acros, Fluka ou Lancaster selon les cas). Les dérivés organométalliques (organomagnésiens) utilisés sont disponibles commercialement ou peuvent être synthétisés à partir des halogénures correspondants suivant des méthodes connues de l'homme du métier. Les lavages sont réalisés par des solutions aqueuses saturées en chlorure de 15 sodium (NaClsat), des solutions molaires de soude (NaOH 1M) ou d'acide chlorhydrique (HCI 1M). Les spectres de Résonance Magnétique Nucléaire du Proton (RMN 1H) ont été enregistrés sur tin spectromètre Bruker AC300P. Les déplacements chimiques 20 sont exprimés en ppm (partie par million) et les multiplicités par les abréviations usuelles. Exemple 1: Description des protocoles généraux de synthèse selon l'invention 25 Protocole A : substitution nucléophile aromatique Le dérivé du type halogénure d'aryle (1 eq) est mis en solution dans l'acétonitrile (0,1 à 5 mol/I) et du carbonate de potassium (3 à 4 eq) est additionné. Le nucléophile à substituer (amine ou thiol, 1 à 3 eq) est ajouté. Le mélange est porté 30 au reflux et agité pendant 16 h. Les sels sont filtrés et le solvant est partiellement éliminé par évaporation sous pression réduite. Le résidu est acidifié par une solution aqueuse d'acidle chlorhydrique et extrait par l'acétate d'éthyle (3 fois). Les phases organiques sont rassemblées et la solution résultante est successivement lavée par NaClsat, séchée sur sulfate de magnésium (MgSO4), filtrée, et évaporée. Selon les cas, le produit attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice ou par recristallisation du sel correspondant (par exemple, par préparation du chlorhydrate dans l'éther diéthylique). Protocole B : alkylation médiée par la LDA Sous atmosphère anhydre, le substrat à alkyler (1 eq) est mis en solution dans le THF (0,1 à 1 mol/I) et refroidi à -78 C. La LDA (1 à 3 eq, solution 2M dans le THF) est ajoutée goutte à goutte et le milieu est agité pendant 30 min à -78 C. Le dérivé halogéné (1 à 3 eq) est alors additionné et le milieu réactionnel est ramené lentement à température ambiante. Après quelques heures, le milieu réactionnel est refroidi à 0 C, hydrolysé par une solution saturée en chlorure d'ammonium, et extrait par l'acétate d"éthyle (3 fois). Les phases organiques sont rassemblées et la phase résultante est lavée par une solution saturée en chlorure de sodium (3 fois), séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et concentrée. Selon les cas, le produit attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice ou par recristallisation. Protocole C : réarrangement de Curtius Sous atmosphère anhydre, l'acide (1 eq) est mis en solution dans le toluène (0,1 à 1 mol/I). La triéthylarnine (1,1 eq) et l'azoture de diphénylphosphoryle (DPPA, lep) sont successivement ajoutés. La solution est agitée à température ambiante pendant 30 minutes puis portée doucement à reflux. Le reflux est maintenu pendant 1 à 2 heures puis le milieu réactionnel est ramené à 50 C. L'alcool benzylique (3 eq) est ajouté et le milieu est porté à reflux etagité pendant 16 heures. Le milieu est ramené à température ambiante et hydrolysé par une solution d'hydrogénocarbonate de sodium. Il est extrait par l'acétate d'éthyle (3 fois). Les phases organiques sont rassemblées et la phase résultante est lavée par une solution saturée en chlorure de sodium (3 fois), séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et concentrée. Selon les cas, le produit attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice ou par recristallisation. Protocole D : substitution d'un dérivé halogéné par un dérivé phénolique Le dérivé du type phénol (1 eq) est mis en solution dans l'acétonitrile (0,1 à 1 mol/I) et du carbonate de potassium (3 à 4 eq) est additionné. La suspension est agitée 30 min au reflux puis le dérivé halogéné (1 à 2 eq) est ajouté goutte à goutte. Le chauffage est maintenu pendant 16 h puis le solvant est évaporé et repris dans l'acétate d'éthyle. Le résidu est filtré et le filtrat est lavé successivement par HCI 1M, NaOH 1M et NaClsat. Le brut réactionnel est alors séché sur sulfate de magnésium (MgSO4), filtré et évaporé. Selon les cas, le produit attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice ou par recristallisation. Protocole E : hydrogénation catalytique Le dérivé à réduire (alcène, benzyl éther, CBz, etc.) (1 eq) est solubilisé dans le méthanol (0,1 à 1 mol/I) et additionné d'une quantité catalytique de palladium sur charbon (Pd/C 10%). Le milieu réactionnel est placé sous hydrogène à pression atmosphérique pendant 16 heures. Le brut est ensuite filtré sur célite et le filtrat évaporé. Selon les cas, le produit attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice ou par recristallisation. Protocole F : condensation au PyBOP L'amine (1 eq) et l'acide (1 eq) sont mélangés dans le dichlorométhane (0,1 à 1 mol/I). La triéthylamine (1 à 3 eq) est additionnée, suivie du PyBOP (1 eq). La solution résultante est agitée pendant 1 heure à température ambiante. Le brut réactionnel est successivement lavé par HCI 1M (3 fois), NaOH 1M (3 fois) et NaClsat (3 fois). La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium (MgSO4), filtrée et évaporée. Selon les cas, le produit attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice ou par recristallisation. Protocole G : hydrolyse acide des fonctions ester tert-butyliques L'ester (1 eq) est solubilisé dans le dichlorométhane (1 à 5 mol/I) puis l'acide trifluoroacétique (1 à 5 eq) est ajouté. Le mélange réactionnel est agité à température ambiante pendant 2 heures puis évaporé à sec. Selon les cas, le produit attendu est purifié par lavages, par chromatographie sur gel de silice ou par recristallisation. Protocole H : saponification L'ester (1 eq) est mis en solution dans un mélange équivolumétrique éthanol/soude 2M (0,1 à 1 mol/I) et le mélange est agité vigoureusement pendant 3 h à température ambiante. Le brut réactionnel est acidifié par adjonction d'une solution aqueuse d'acide chlorhydrique, concentré, puis extrait au dichlorométhane (3 fois). La phase organique résultante est lavée avec NaClsat, séchée sur sulfate de magnésium (MgSO4), filtrée et concentrée. Selon les cas, le produit attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice ou par recristallisation. Protocole I : condensation par HBTU/HOBt L'acide (1 eq), la diisopropyléthylamine (1 à 3 eq), le HBTU (1 à 2 eq) et le HOBt (0,1 à 1 eq) sont mis en solution dans le dichlorométhane (0,1 à 5 mol/I). Le mélange est agité 30 minutes à température ambiante puis l'amine à condenser (1 eq) est additionnée. La solution résultante est agitée pendant quelques heures à température ambiante. Le brut réactionnel est successivement lavé par HCI 1M (3 fois), NaOH 1M (3 fois) et NaClsat (3 fois). La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium (MgSO4), filtrée et évaporée. Selon les cas, le produit attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice ou par recristallisation. Protocole J : Réaction type Horner-Emmons Sous atmosphère anhydre, l'hydrure de sodium (1 eq) est mis en suspension dans le THF anhydre (0,1 à 5 mol/I). Le milieu est refroidi à 0 C et le phosphonate (1 eq) est additionné lentement. Le mileu est ramené à température ambiante et agité pendant 30 minutes. Le dérivé carbonyle (1 eq) est ajouté puis le milieu réactionnel est porté à reflux pendant 16 heures. Le milieu est refroidi à température ambiante et hydrolysé par adjonction d'eau (éventuellement acide). Le milieu est extrait par l'acétate d'éthyle (3 fois). La phase organique résultante est lavée avec NaClsat, séchée sur sulfate de magnésium (MgSO4), filtrée et concentrée. Selon les cas, le produit attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice ou par recristallisation. Protocole K : conversion d'un dérivé phénolique en dérivé acide de type 2-méthylphénoxv-propanoïque Le phénol (1 eq) est solubilisé dans l'acétone (36 à 72 eq). La soude (9 à 25 eq) est ajoutée et la suspension qui en résulte est chauffée à 35 C pendant 30 min. Le chloroforme (4,5 eq) est additionné goutte à goutte au milieu sous agitation à 35 C (réaction fortement exothermique). La réaction est maintenue pendant 1 heure, refroidie à température ambiante, acidifiée par addition de HCI, et extraite par le dichlorométhane (3 fois). Les phases organiques sont rassemblées et la solution résultante est successivement lavée par NaClsat, séchée sur sulfate de magnésium (MgSO4), filtrée, et évaporée. Selon les cas, le produit attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice ou par recristallisation. Protocole L : condensation d'un dérivé sulfonamide par EDC/DMAP A température ambiante, le sulfonamide (1 eq) est solubilisé dans le dichlorométhane (0,1 à 1 mol/I) et additionné successivement de DMAP (1 à 2 eq) et de l'acide à condenser (1 eq). Le brut réactionnel est refroidi à 0 C et l'EDC (1 eq) est ajoutée. L'agitation est maintenue pendant une nuit à température ambiante. Le brut réactionnel est successivement lavé par HCI 1M (3 fois) et NaClsat (3 fois). La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium (MgSO4), filtrée, et évaporée. Selon les cas, le produit attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice ou par recristallisation. Exemple 2 : Synthèse des intermédiaires de type amine selon l'invention 25 Exemple 2-1 : 4-(2-arninopropyl)phénol OH H2N Cette amine est synthétisée en 3 étapes : Etape 1 : 1-(4-(benzyloxy)phényl)propan-2-one La 4-hydroxyphénylacétone est benzylée par le bromure de benzyle selon le 30 protocole D. Le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). Rendement : 90 % Aspect : poudre jaune pâle RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 2,16 (s, 3H) ; 3,65 (s, 2H) ; 5,07 (s, 2H) ; 6,96 (d, 8,6 Hz, 2H) ; 7,13 (d, 8,6 Hz, 2H) ; de 7,32 à 7,47 (m, 5H). Etape 2 : N-benzyl-1-(4-(benzyloxy)phényl)propan-2-amine La cétone précédemment isolée (6,8 g, 28,1 mmol) et la benzylamine (4,6 ml, 42,2 mmol) sont solubilisés dans le méthanol (50 ml) additionné d'acide acétique (1,6 ml, 28,1 mmol). Le milieu est refroidi sous atmosphère anhydre et le borohydrure de sodium (1,6 g, 42,2 mmol) est ajouté par portions. Le milieu réactionnel est agité pendant une nuiit à température ambiante. Il est ensuite refroidi par un bain de glace et hydrolysé par adjonction d'eau (50 ml). Le composé attendu est extrait au dichlorométhane (2 x 100 ml) et la phase organique résultante est séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et concentrée. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 62 % Aspect : huile RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,11 (d, 6,3 Hz, 3H) ; 1,52 (s(large), 1H) ; de 2,59 à 2,76 (m, 2H) ; de 2,87 à 2,97 (m, 1 H) ; 3,75 (d, 13,2 Hz, 1 H) ; 3,88 (d, 13,2 Hz, 1H) ; 5,08 (s, 2H) ; 6,92 (d, 8,6 Hz, 2H) ; 7,10 (d, 8,6 Hz, 2H) ; de 7,21 à 7,48 (m, 10H). Etape 3 : 4-(2-aminopropyl)phénol Ce composé est obtenu par hydrogénation de l'intermédiaire précédent selon le protocole E. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthhanol 8/2, additionné de 0,1% d'ammoniaque). Rendement : 87 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,19 (d, 6,3 Hz, 3H) ; 2,45 (dd, 13,6 Hz et 8,7 Hz, 1H) ; 2,73 (dd, 13,6 Hz et 4,7 Hz, 1H) ; 3,19 (m, 1 H) ; 3,61 (m, 3H) ; 6,74 30 (d, 8,2 Hz, 2H) ; 7,02 (d, 8,2 Hz, 2H). Exemple 2-2 : 2.-[4-(2-•aminoéthyl)phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle H2N Cette amine est synthétisée en 3 étapes. Dans cet exemple, elle est isolée sous forme de sel trifluoroacétate. Etape 1 : 4-(2-N-tert-butoxycarbonyl-aminoéthyl)phénol Le chlorhydrate de 4-(2-aminoéthyl)phénol (10 g, 57,59 mmol) est dissous dans un mélange de soude 1M (75 ml) et de tert-butanol (75 ml). Le di-tert-butyl dicarbonate (12,6 g, 57,59 mmol) est ajouté par portions durant 15 minutes. L'agitation est maintenue 1 h à température ambiante. Le brut réactionnel est alors extrait par l'acétate d'éthyle (2 x 150 ml). La phase organique est successivement lavée par NaOH 1 M (3 x 100 ml), HCI 1M (3 x 100 ml), et NaClsat (3 x 100 ml). La solution est séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et évaporée à sec. Rendement : 70 "/o Aspect : solide blanc RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,46 (s, 9H) ; 2,71 (t, 7,1 Hz, 2H) ; 3,33 (m, 15 2H) ; 4,65 (m, 1H) ; 6,79 (d, 8,0 Hz, 2H) ; 7,01 (d, 8,0 Hz, 2H). Etape 2 : 2-[4-(2-N-tort-butoxycarbonyl-aminoéthyl)phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle L'intermédiaire phénolique précédent (8,5 g, 35,8 mmol) est solubilisé dans le 20 diméthylformamide (50 ml). Le carbonate de potassium (14,85 g, 107 mmol) est ajouté et la suspension est agitée pendant 30 minutes à température ambiante. Le bromoisobutyrate d'éthyle (5,6 ml, 39, 4 mmol) est alors ajouté goutte à goutte et le mélange est agité pendant 16 h à température ambiante. Les sels sont filtrés sur fritté et rincés par l'acétate d'éthyle (300 ml). Le filtrat est lavé par l'eau (100 ml), 25 NaOH 1M (3 x 100 ml), HCI 1M (3 x 100 ml) et NaClsat (3 x 100 ml). La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et évaporée à sec. L'huile obtenue est purifiée par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). Rendement : 29 % 30 Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,26 (t, 7,0 Hz, 3H) ; 1,44 (s, 9H) ; 1,59 (s, 6H) ; 2,72 (t, 7,0 Hz, 2H) ; 3,33 (m, 2H) ; 4,24 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 4,52 (m, 1H) ; 6,79 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,05 (d, 8,5 Hz, 2H). Etape 3: trifluoroacétate de 2-[4-(2-aminoéthyl)phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle L'intermédiaire précédent (3,3 g, 9,39 mmol) est solubilisé dans le dichlorométhane (15 ml). L'acide trifluoroacétique (15 ml) est ajouté et le mélange est agité pendant 1 h à température ambiante. Les solvants sont évaporés sous pression réduite. Aucune purification supplémentaire n'est nécessaire. Rendement : quantitatif Aspect : huile jaune pâle RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,28 (t, 7,1 Hz, 3H) ; 1,55 (s, 6H) ; 2,89 (t, 7,3 Hz, 2H) ; 3,19 (m, 2H) ; 4,24 (q, 7,1 Hz, 2H) ; 6,76 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,06 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,49 (s(Iarge), 3H). Exemple 2-3 : 4-(2-arnino-2-méthylpropyl)phénol OH H2N Cette amine est synthétisée en 5 étapes : Etape 1 : 3-(4-(benzylo:xy)phényl) propionate de méthyle Le 3-(4-hydroxyphényl)propionate de méthyle est benzylé selon le protocole D. Rendement : 93 % Aspect : poudre blanche RMN 'H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 2,62 (t, 7,7 Hz, 2H) ; 2,92 (t, 7,7 Hz, 2H) ; 25 3,69 (s, 3H) ; 5,06 (s, 2H) ; 6,92 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,14 (d, 8,5 Hz, 2H) ; de 7,34 à 7,47 (m, 5H). Etape 2 : 3-(4-(benzyloxy)phényl)-2,2-diméthylpropionate de méthyle L'ester méthylique précédent est alkylé par l'iodure de méthyle selon le protocole 30 B. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 95/5). Rendement : 53% Aspect : huile jaune pâle RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,19 (s, 6H) ; 2,81 (s, 2H) ; 3, 67 (s, 3H) ; 5,05 (s, 2H) ; 6,89 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,03 (d, 8,5 Hz, 2H) ; de 7,34 à 7,46 (m, 5H). Etape 3 : acide 3•-(4-(benzyloxy)phényl)-2,2-diméthylpropionique L'ester méthylique précédent est saponifié selon le protocole H. Rendement : 95% Aspect : poudre beige RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,22 (s, 6H) ; 2,86 (s, 2H) ; 5,05 (s, 2H) ; 6,91 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,11 (d, 8,5 Hz, 2H) ; de 7, 31 à 7,46 (m, 5H). Etape 4 : 1-(4-(benzyloxy)phényl)-2-méthylpropan-2-ylcarbamate de benzyle L'acide carboxylique précédent est réarrangé suivant le protocole C. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 95/5). Rendement : 82% Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,30 (s, 6H) ; 2,93 (s, 2H) ; 4,53 (s, 1H) ; 5,05 (s, 2H) ; 5,11 (s, 2H) ; 6,84 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 6,99 (d, 8,5 Hz, 2H) ; de 7,35 à 7,47 (m, 10H). Etape 5 : 4-(2-amino-2-méthylpropyl)phénol L'intermédiaire précédent est hydrogéné selon le protocole E. Aucune purification n'est nécessaire hormis la filtration du catalyseur. Rendement : quantitatif Aspect : poudre beige RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, 8 en ppm) : 0,95 (s, 6H) ; 1,73 (s(large), 2H) ; 2,45 (s, 2H) ; 6,65 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 6,95 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 9,17 (s(large), 1H). Exemple 2-4 : 4-(1-amino-2-méthylpropan-2-yl)phénol OH H2N Cette amine est synthétisée en 3 étapes : Etape 1 : 2-(4-(benzyloxy)phényl)-2-méthylpropanenitrile Le 2-(4-(benzyloxy)phényl)acétonitrile est alkylé par l'iodure de méthyle selon le protocole B. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 95/5). Rendement : 40% Aspect : solide RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,72 (s, 6H) ; 5,09 (s, 2H) ; 7,00 (d, 8,8 Hz, 2H) ; de 7,35 à 7,50 (m, 7H). Etape 2 : 2-(4-(benzyloxy)phényl)-2-méthylpropan-1-amine L'intermédiaire précédent (4,5 g, 17,9 mmol) est solubilisé dans le méthanol préalablement saturé en ammoniaque (100 ml). Le nickel de Raney (quantité catalytique) est ajouté et le milieu réactionnel est agité une nuit à 80 C sous une pression d'hydrogène de 80 bars. Le milieu est refroidi et filtré sur célite . L'amine résultante est purifiée par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 700 Aspect : solide brun RMN 1H (300MHz, CDCI3/D2O, 8 en ppm) : 1,30 (s, 6H) ; 2,76 (s, 2H) ; 5,07 (s, 20 2H) ; 6,96 (d, 8,8 Hz, :2H) ; de 7,26 à 7,49 (m, 7H). Etape 3 : 4-(1-amino-2-méthylpropan-2-yl)phénol L'intermédiaire précédent est hydrogéné selon le protocole E. Aucune purification n'est nécessaire hormis la fitration du catalyseur. 25 Rendement : 95 % Aspect : poudre beige RMN 1H (300MHz:, CDCI3/D2O, en ppm) : 1,30 (s, 6H) ; 2,80 (s, 2H) ; 6,72 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,16 (d, 8,5 Hz, 2H). 30 Exemple 2-5 : 4-(1-aminopropan-2-yl)phénol OH H2N Cette amine est synthétisée en 3 étapes : Etape 1 : 2-(4-(benzyloxy)phényl)propanenitrile Le 2-(4-(benzyloxy)phényl)acétonitrile est alkylé par l'iodure de méthyle selon le protocole B. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice 5 (cyclohexane/acétate d'éthyle 95/5). Rendement : 55% Aspect : solide RMN 1H (300MHz, CIDCI3, 8 en ppm) : 1,63 (d, 7,3 Hz, 3H) ; 3,87 (q, 7,3 Hz, 1H) ; 5,09 (s, 2H) ; 6,99 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,29 (d, 8,5 Hz, 2H) ; de 7, 32 à 7,49 (m, 5H). 10 Etape 2 : 2-(4-(benzyloxy)phényl)propan-1-amine L'intermédiaire précédent (5,2 g, 22,1 mmol) est solubilisé dans le méthanol préalablement saturé en ammoniaque (100 ml). Le nickel de Raney (quantité catalytique) est ajouté et le milieu réactionnel est agité une nuit à 70 C sous une 15 pression d'hydrogène de 70 bars. Le milieu est refroidi et filtré sur célite . L'amine résultante est purifiée par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 74 À Aspect : solide 20 RMN 1H (300MHz, CDCI3/D2O, 8 en ppm) : 1,24 (d, 6,7 Hz, 3H) ; de 2,69 à 2,85 (m, 3H) ; 5,07 (s, 2H) ; 6,96 (d, 8,8 Hz, 2H) ; 7,15 (d, 8,8 Hz, 2H) ; de 7,32 à 7,49 (m, 5H). Etape 3 : 4-(1-aminopropan-2-yl)phénol 25 L'intermédiaire précédent est hydrogéné selon le protocole E. Aucune purification n'est nécessaire hormis la fitration du catalyseur. Rendement : 97 % Aspect : poudre beige RMN 1H (300MHz, DM,SO d6/D20, 8 en ppm) : 1,12 (d, 6,2 Hz, 3H) ; 2,57 (m, 3H) 30 6,68 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 6,98 (d, 8,5 Hz, 2H). Exemple 2-6 : 2-[4-(1 -aminopropan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle 56 HAN Cette amine est synthétisée en 3 étapes à partir de l'amine 2-5 suivant des procédures identiques à celles décrites dans l'exemple 2-2. L'amine est isolée sous forme de sel trifluoroacétate. Etape 1 : 4-(1-N-tert-butoxycarbonyl-aminopropan-2-yl)phénol Rendement : 83 % Aspect : huile jaune pâle RMN 1H (300MHz, CIDCI3, 8 en ppm) : 1,24 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,44 (s, 9H) ; 2,86 (m, 1H) ; 3,15 (m, 1H) ; 3,35 (m, 1H) ; 4,45 (m, 1H) ; 6,81 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,08 (d, 8,5 Hz, 2H). Etape 2 : 2-[4-(1-N-tert-butoxycarbonyl-aminopropan-2-yl)phénoxy]-2méthylpropanoate d'éthyle Rendement : 69 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : de 1,22 à 1,29 (m, 6H) ; 1,43 (s, 9H) ; 1,60 (s, 6H) ; 2,86 (m, 1 H) ; 3,13 (m, 1H) ; 3,35 (m, 1H) ; 4,25 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 4,41 (m, 1H) ; 6,81 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,07 (d, 8,5 Hz, 2H). Etape 3: trifluoroacétate de 2-[4-(1-aminopropan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle Rendement : quantitatif Aspect : huile jaune pâle RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,31 (m, 6H) ; 1,58 (s, 6H) ; 3,06 (m, 2H) ; 3,21 (m, 1H) ; 4,26 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 4,33 (s(large), 3H) ; 6,77 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,09 (d, 8,5 Hz, 2H). Exemple 2-7 : 4-(1-aminohexan-2-yl)phénol Cette amine est synthétisée en 3 étapes : Etape 1 : 2-(4-(benzyloxy)phényl)hexanenitrile Le 2-(4-(benzyloxy)phényl)acétonitrile est alkylé par le bromure de butyle selon le protocole B. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 98/2). Rendement : 33% Aspect : huile incolore RMN 'H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) 0,92 (t, 7,2 Hz, 3H) ; de 1,31 à 1,55 (m, 4H) ; de 1,78 à 1,99 (m, 2H) ; 3,73 (t, 7,5 Hz, 1H) ; 5,08 (s, 2H) ; 6,99 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,25 (d, 8,5 Hz, 2'H) ; de 7,33 à 7,46 (m, 5H). Etape 2 : 2-(4-(benzyloxy)phényl)hexan-1-amine L'intermédiaire précédent (4,9 g, 17,5 mmol) est solubilisé dans le méthanol préalablement saturé ,en ammoniaque (100 ml). Le nickel de Raney (quantité catalytique) est ajouté et le milieu réactionnel est agité une nuit à 70 C sous une pression d'hydrogène cle 70 bars. Le milieu est refroidi et filtré sur célite . Le brut résultant est utilisé tel quel pour l'étape suivante, sans analyse. Etape 3 : 4-(1-aminohexan-2-yl)phénol L'intermédiaire précédent est hydrogéné selon le protocole E. Aucune purification n'est nécessaire hormis la fitration du catalyseur. Rendement : 91 % Aspect : poudre beige RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 0,84 (t, 7,0 Hz, 3H) ; de 1,10 à 1,34 (m, 4H) ; de 1,44 à 1,66 (m, 2H) ; 2,55 (m, 1 H) ; 2,81 (m, 1 H) ; 2,96 (m, 1 H) ; 3,37 (s(large), 3H) ; 6,72 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,00 (d, 8,5 Hz, 2H). Exemple 2-8 : 2-[4-(1-aminopropan-2-yl)-3-méthyl-phénoxy]-2-méthylpropanoate 30 de tell-butyle 57 OH H2N 58 H2N Cette amine est synthétisée en 6 étapes : Etape 1 : 2-[4-acétyl-3-méthyl-phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle La 4-hydroxy-2-méthylacétophénone est alkylée selon le protocole D. Le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 9/1). Rendement : 62 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,43 (s, 9H) ; 1,60 (s, 6H) ; 2,51 (s, 3H) ; 10 2,53 (s, 3H) ; de 6,63 à 6,66 (m, 2H) ; 7,69 (d, 9,4 Hz, 1H). Etape 2 : 2-[4-(1-(éthoxycarbonyl)-prop-2-èn-2-yl)-3-méthyl-phénoxy] -2-méthylpropanoate de tert-butyle L'intermédiaire précédent est fonctionnalisé par le triéthyl phosphonoacétate selon 15 le protocole J. Le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). Rendement : 38 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) ; mélange équimolaire de 2 20 diastéréoisomères : 1,31 (t, 7,0 Hz, 3H) ; 1,46 (s, 9H) ; 1,58 (s, 6H) ; 2,24 (s, 3H) ; 2,43 et 2,44 (s et s, 3H) ; 4,21 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 5,74 et 5,75 (s et s, 1H) ; de 6,62 à 6,70 (m, 2H) ; 6,96 (ci, 8,5 Hz, 1H). Etape 3 : 2-[4-(1-(éthoxycarbonyl)-propan-2-yl)-3-méthyl-phénoxy]-2méthylpropanoate de tert-butyle L'intermédiaire précédent est réduit selon le protocole E. Aucune purification n'est nécessaire hormis la filtration du catalyseur. Rendement : 91 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,16 (t, 7,0 Hz, 3H) ; 1,21 (d, 6,7 Hz, 3H) ; 1,44 (s, 9H) ; 1,54 (s, 6H) ; 2,30 (s, 3H) ; de 2,43 à 2,60 (m, 2H) ; de 3,40 à 3,48 (m, 1H) ; 4,06 (q, 7,0 Hz, 2H) ; de 6,64 à 6,70 (m, 2H) ; 7,01 (d, 9,4 Hz, 1H). Etape 4 : 2-[4-(1-(hydroxycarbonyl)-propan-2-yl)-3-méthyl-phénoxy] -2-méthylpropanoate de tert-butyle L'intermédiaire précédent est saponifié selon le protocole H. Aucune purification n'est nécessaire hormis les lavages (HCI 1M puis NaClsat). Rendement : 93 0/0 Aspect : huile incolore. RMN 1H (300MHz, C.DCI3, 8 en ppm) : 1,25 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,44 (s, 9H) ; 1,56 (s, 6H) ; 2,30 (s, 3H) ; de 2,48 à 2,67 (m, 2H) ; 3,43 (m, 1H) ; de 6,65 à 6,67 (m, 2H) ; 7,02 (d, 9,3 Hz, 1H). Etape 5 : 2-[4-(1-benzyloxycarbonylamino-propan-2-yl)-3-méthyl-phénoxy] -2-méthylpropanoate de tert-butyle L'acide précédent est fonctionnalisé selon le protocole C. Le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). Rendement : 76 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, C [)CI3, 8 en ppm) : 1,20 (d, 6,7 Hz, 3H) ; 1,45 (s, 9H) ; 1,56 (s, 6H) ; 2,25 (s, 3H) ; de 3,13 à 3,44 (m, 3H) ; 4,69 (m, 1H) ; de 5,04 à 5,13 (m, 2H) ; de 6,67 à 6,69 (m, 2H) ; 7,01 (d, 9,4 Hz, 1H) ; de 7,34 à 7,37 (m, 5H). Etape 6: 2-[4.-(1-aminopropan-2-yl)-3-méthyl-phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle L'intermédiaire précédent est réduit selon le protocole E. Aucune purification n'est nécessaire hormis la filtration du catalyseur. Rendement : quantitatif Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,18 (d, 6,7 Hz, 3H) ; 1,45 (s, 9H) ; 1,55 (s, 6H) ; 2,27 (s, 3H) ; 2,51 (s(large), 2H) ; de 2,77 à 2,90 (m, 2H) ; de 2,98 à 3,05 (m, 1H) ; de 6,67 à 6,69 (rn, 2H) ; 7,00 (d, 9,1 Hz, 1H). Exemple 2-9: 2-[4-(3-aminobutan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle o H2N Cette amine est synthétisée en 6 étapes : Etape 1 : 4-(3-(éthoxycarbonyl)but-2-èn-2-yl)phényl benzyl éther La 4-benzyloxyacétophénone est fonctionnalisée par le triéthyl 2-phosphonopropionate selon le protocole J. Le brut est purifié par chromatographie 10 sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 9/1). Rendement : 65 % Aspect : huile jaune pâle RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) ; mélange 60/40 des 2 diastéréoisomères : 0,90 et 1,39 (t et t, 7,0 Hz, 3H) ; 1,81 et 2,02 et 2,09 et 2,25 (m, 6H) ; 3,89 et 4,28 15 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 5,08 et 5,09 (s et s, 2H) ; de 6,91 à 7,01 (m, 2H) ; de 7,07 à 7,14 (m, 2H) ; de 7,33 à 7,49 (m, 5H). Etape 2 : 4-(3-(éthoxycarbonyl)butan-2-yl)phénol L'intermédiaire précédent est réduit selon le protocole E. Aucune purification n'est 20 nécessaire hormis la filtration du catalyseur. Rendement : 99 % Aspect : huile jaune pâle RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) ; mélange 60/40 des 2 diastéréoisomères : 0,94 (d, 7,0 Hz, 1,2/3H) ; 1,07 (t, 7,0 Hz, 1,8/3H) ; de 1,18 à 1,33 (m, 6H) ; de 2,48 25 à 2,66 (m, 1 H) ; de 2,82 à 3,01 (m, 1H) ; 3,52 (s, 1 H) ; 3,95 et 4,20 (q et q, 7,0 Hz, 2H) ; de 6,71 à 6,81 (m, 2H) ; de 7,03 à 7,07 (m, 2H). Etape 3 : 2-[4-(3-(éthoxycarbonyl)-butan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle 30 L'intermédiaire phénolique est alkylé selon le protocole D. Le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 95/5). Rendement : 79 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) ; mélange 60/40 des 2 diastéréoisomères : 0,91 et 1,16 (d et d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,04 et 1,29 (t et t, 7,0 Hz, 3H) ; de 1,22 à 1,25 (m, 3H) ; 1,44 et 1,45 (s et s, 9H) ; 1,55 et 1,57 (s et s, 6H) ; de 2,46 à 2,64 (m, 1 H) ; de 2,80 à 3,03 (m, 1 H) ; 3,92 et 4,18 (q et q, 7,0 Hz, 2H) ; 6,80 (m, 2H) ; 7,05 (m, 2H). Etape 4 : 2-[4-(3-(hyd roxycarbonyl)-butan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de 10 tert-butyle L'intermédiaire précédent est saponifié selon le protocole H. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 81 % Aspect : huile jaune pâle 15 RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) ; mélange 60/40 des 2 diastéréoisomères : 0,95 et 1,15 (d et d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,28 (m, 3H) ; 1,44 et 1,45 (s et s, 9H) ; 1,56 et 1,57 (s et s, 6H) ; de 2,48 à 2,71 (m, 1H) ; de 2,80 à 3,16 (m, 1 H) ; 6,80 (m, 2H) ; 7,06 (m, 2H). 20 Etape 5 : 2-[4-(3-benzyloxycarbonylamino-butan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle L'acide précédent est fonctionnalisé selon le protocole C. Le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 9/1). Rendement : 81 % 25 Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) ; mélange 60/40 des 2 diastéréoisomères : 0,95 et 1,06 (d et d, 6,7 Hz, 3H) ; 1,27 (m, 3H) ; 1,45 (s, 9H) ; 1,57 (s, 6H) ; de 2,72 à 2,87 (m, 1 H) ; 3,89 (m, 1 H) ; 4,51 (m, 1 H) ; de 5,01 à 5,12 (m, 2H) ; 6,81 (m, 2H) ; 7,04 (m, 2H), de 7,33 à 7,39 (m, 5H). 30 Etape 6 : 2-[4-(3-aminobutan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle L'intermédiaire précédent est réduit selon le protocole E. Aucune purification n'est nécessaire hormis la filtration du catalyseur. Rendement : 97% Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, (-,*DCI3, 8 en ppm) ; mélange 60/40 des 2 diastéréoisomères : 0,98 et 1,14 (d et d, (3,4 Hz, 3H) ; de 1,22 à 1,30 (m, 3H) ; 1,45 (s, 9H) ; 1,57 (s, 6H) ; 1, 92 (s(large), 2H) ; de 2,48 à 2,64 (m, 1 H) ; 2,99 (m, 1H) ; 6,81 (m, 2H) ; 7,07 (m, 2H). Exemple 2-10 : 2-[4-(2-aminopentyl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle Cette amine est synthétisée en 6 étapes : Etape 1 : 2-[4-formylphénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle Le 4-hydroxybenzaldehyde est alkylé selon le protocole D. Le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 85/15). 15 Rendement : 49 0/0 Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, C.DCI3, 8 en ppm) : 1,40 (s, 9H) ; 1,62 (s, 6H) ; 6,89 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,77 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 9,86 (s, 1H). 20 Etape 2 : 2-[4-(2-(ét:hoxycarbonyl)pentényl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tertbutyle L'intermédiaire précédent est fonctionnalisé par le triéthyl phosphonopentanoate selon le protocole J. Le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 9/1). 25 Rendement : 81 0/0 Aspect : huile incolore! RMN 1H (300MFiz, CDCI3, 8 en ppm) : 0,99 (t, 7,3 Hz, 3H) ; 1,35 (t, 7,0 Hz, 3H) ; 1,44 (s, 9H) ; de 1,54 à 1,64 (m, 8H) ; de 2,48 à 2,54 (m, 2H) ; 4,26 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 6, 86 (d, 8,8 Hz, 2H) 7,28 (d, 8,8 Hz, 1H) ; 7,60 (s, 1H). 30 Etape 3: 2-[4-(2-(éthoxycarbonyl)pentyl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tertbutyle L'intermédiaire précédent est réduit selon le protocole E. Aucune purification n'est nécessaire hormis lai filtration du catalyseur. Rendement : 95 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 0,89 (t, 7,3 Hz, 3H) ; 1,13 (t, 7,0 Hz, 3H) ; de 1,26 à 1,64 (m, 19H) ; de 2,56 à 2,88 (m, 3H) ; 4,04 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 6,77 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,02 (d, 8,5 Hz, 1H). Etape 4: 2-[4-(2-(hydroxycarbonyl)pentyl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tertbutyle L'intermédiaire précédent est saponifié selon le protocole H. Aucune purification n'est nécessaire hormis les lavages (HCI 1M puis NaClsat). Rendement : quantitatif Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 0,87 (t, 7,3 Hz, 3H) ; de 1,25 à 1,64 (m, 19H) ; de 2,58 à 2,95(m, 3H) ; 6,79 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,05 (d, 8,5 Hz, 1H). Etape 5 : 2-[4-(2-(benzyloxycarbonylamino)pentyl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle L'acide précédent est fonctionnalisé selon le protocole C. Le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). Rendement : 46 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, C:DCI3, 8 en ppm) : 0,88 (t, 6,4 Hz, 3H) ; de 1,27 à 1,65 (m, 19H) ; 2,73 (m, 2H) ; 3,86 (m, 1H) ; 4,54 (d, 8,8 Hz, 1H) ; 5,08 (s, 2H) ; 6,79 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,02 (d, 8,5 Hz, 1H) ; de 7,29 à 7,40 (m, 5H). Etape 6 : 2-[4-(2-aminopentyl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle L'intermédiaire précédent est réduit selon le protocole E. Aucune purification n'est nécessaire hormis la filtration du catalyseur. Rendement : 94 % 5 Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 0,92 (t, 5,6 Hz, 3H) ; de 1,25 à 1,66 (m, 19H) ; 2,29 (s(large), 2H) ; 2,45 (m, 1H) ; 2,74 (m, 1H) ; 2,99 (m, 1H) ; 6,81 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,06 (d, 8,5 Hz, 1H). Exemple 2-11 : 2-[4-(1-aminopropan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tertbutyle H2N Cette amine est synthétisée en 6 étapes : 10 Etape 1 : 4-(1-(éthoxycarbonyl)prop-1-èn-2-yl)phényl benzyl éther La 4-benzyloxyacétophénone est fonctionnalisée par le triéthyl 2-phosphonoacétate selon le protocole J. Le brut est utilisé tel quel pour l'étape suivante, sans analyses. 15 Etape 2 : 4-(1-(éthoxy(Darbonyl)propan-2-yl)phénol L'intermédiaire précéclent est réduit selon le protocole E. Le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétone 9/1). Rendement : 26 % Aspect : huile incolore 20 RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,20 (t, 7,1 Hz, 3H) ; 1,28 (d, 7,0 Hz, 3H), 2,57 (m, 2H) ; 3,21 (m, 1H) ; 4,09 (q, 7,1 Hz, 2H) ; 5,29 (s(large), 1H) ; 6,74 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,09 (d, 8,5 Hz, 2H). Etape 3 : 2-[4-(1-(éthoxycarbonyl)-propan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de 25 tert-butyle L'intermédiaire phénolique est alkylé selon le protocole D. Le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 95/5). Rendement : 80 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,17 (t, 7,0 Hz, 3H) ; 1,27 (d, 7,0 Hz, 3H), 1,45 (s, 9H) ; 1,55 (s, 6H) ; 2,53 (m, 2H) ; 3,22 (m, 1H) ; 4,06 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 6,79 (d, 8,8 Hz, 2H) ; 7,07 (d, 8,8 Hz, 2H). Etape 4 : 2-[4-(1-(hydroxycarbonyl)-propan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle L'intermédiaire précédent est saponifié selon le protocole H. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 9/1). Rendement : quantitatif Aspect : huile jaune RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,29 (d, 7,0 Hz, 3H), 1,44 (s, 9H) ; 1,56 (s, 6H) ; 2,60 (m, 21-1) ; 3,21 (m, 1H) ; 6,80 (d, 8,8 Hz, 2H) ; 7,08 (d, 8,8 Hz, 2H). Etape 5 : 2-[4-(1-benzyloxycarbonylamino-propan-2-yl)phénoxy]-2-15 méthylpropanoate de tert-butyle L'acide précédent est fonctionnalisé selon le protocole C. Le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). Rendement : 71 0/0 Aspect : huile incolore 20 RMN 1H (300MHz, C.DCI3, 8 en ppm) : 1,24 (d, 7,0 Hz, 3H), 1, 45 (s, 9H) ; 1,57 (s, 6H) ; 2,87 (m, 11-1) ; 3,21 (m, 1H) ; 3,46 (m, 1H) ; 4,64 (m, 1H) ; 5,08 (s, 2H) ; 6,81 (d, 8,8 Hz, 2H) ; 7,05 (d, 8,8 Hz, 2H) ; 7,35 (m, 5H). Etape 6 : 2-[4-(1-aminopropan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle 25 L'intermédiaire précédent est réduit selon le protocole E. Aucune purification n'est nécessaire hormis la filtration du catalyseur. Rendement : 98% Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,22 (d, 6,4 Hz, 3H), 1,45 (s, 9H) ; 1,56 (s, 30 6H) ; 1,77 (s(large, 2H) ; de 2,68 à 2,83 (m, 3H) ; 6,82 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,06 (d, 8,5 Hz, 2H). Exemple 3 : Synthèse des intermédiaires de type acide selon l'invention Exemple 3-1 : acide 5-méthyl-2-octyloxybenzoïque o Cet acide est synthétisé en 2 étapes : Etape 1 : 5-méthyl-2-octyloxybenzoate de méthyle Le 5-méthylsalicylate de méthyle est alkylé par le 1-iodooctane selon le protocole D. Aucune purification n'est nécessaire après les lavages. Rendement : quantitatif Aspect : huile jaune RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 0,89 (t, 6,9 Hz, 3H) ; 1,31 (m, 8H) ; 1,46 (m, 2H) ; 1,81 (m, 2H) ; 2,29 (s, 3H) ; 3,87 (s, 3H) ; 3,99 (t, 6,4 Hz, 2H) ; 6,84 (d, 8,5 Hz, 1H) ; 7,22 (dd, 8,5 Hz et 2,3 Hz, 1H) ; 7,59 (d, 2,3 Hz, 1H). Etape 2 : acide 5-méthyl-2-octyloxybenzoïque L'intermédiaire précédent est saponifié selon le protocole H. Aucune purification n'est nécessaire après les lavages. Rendement : 96 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 0,89 (t, 6,9 Hz, 3H) ; 1,32 (m, 8H) ; 1,48 (m, 2H) ; 1,88 (m, 2H) ; 2,34 (s, 3H) ; 4,22 (t, 6,7 Hz, 2H) ; 6,95 (d, 8,5 Hz, 1H) ; 7,34 (dd, 8,5 Hz et 2,3 Hz, 1 H) ; 7,99 (d, 2,3 Hz, 1H) ; 11,12 (s, 1H). Exemple 3-2 : acide 2-méthoxy-5-phénylbenzoïque Cet acide est synthétisé en 2 étapes : Etape 1 : 2-méthoxy-5-phénylbenzoate de méthyle Le 5-bromo-2-méthoxybenzoate de méthyle (9,0 g, 37 mmol), le bromure de ntétrabutylammonium (44 g, 137 mmol) et le tétrakis(triphénylphosphine)-palladium (0,4 g, 0,4 mmol) sont chauffés à 120 C jusqu'à ce que le milieu se liquéfie et prenne une coloration marron clair. La solution aqueuse de carbonate de potassium 2M (41 ml, 81 mmol) puis l'acide phénylboronique (5,4 g, 44 mmol) sont alors ajoutés et le milieu est agité 1,5 h à 120 C. Après retour à température ambiante, le milieu est extrait par de l'éther diéthylique (3 x 80 ml). La phase organique est séchée sur MgSO4 et évaporée. L'huile ainsi obtenue est purifiée par chromatographie sur gel de silice (heptane/acétate d'éthyle 9/1). Rendement : 70 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, b en ppm) : 3,89 (s, 3H) ; 3,95 (s, 3H) ; 7,06 (d, 8,8 Hz, 1 H) ; 7,36 (m, 1 H) ; 7,43 (m, 2H) ; 7,59 (m, 2H) ; 7,71 (dd, 8,8 Hz et 2,3 Hz, 1 H) ; 8, 07 (d, 2,3 Hz, 1H). Etape 2 : acide 2-méthoxy-5-phénylbenzoïque L'intermédiaire précédent est saponifié selon le protocole H Aucune purification n'est nécessaire après les lavages. Rendement : 75 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, S en ppm) : 4,15 (s, 3H) ; 7,16 (d, 8,5 Hz, 1H) ; de 7,36 à 7,49 (m, 3H) ; 7,61 (m, 2H) ; 7,82 (dd, 8,5 Hz et 2,6 Hz, 1 H) ; 8,47 (d, 2,6 Hz, 1H) ; 10,81 (s(large), 11H). Exemple 3-3 : acide 5-butanoyl-2-méthoxybenzoïque o o o Cet acide est synthétisé en 3 étapes : Etape 1 : 5-butanoyl-2-hydroxybenzoate de méthyle Le chlorure d'aluminium (28,0 g, 210 mmol) est mis en suspension dans le dichlorométhane (500 ml). Le salicylate de méthyle (10,0 g, 65,7 mmol) est additionné et la solution est refroidie à 0 C. Le chlorure de butanoyle est additionné goutte à goutte au mélange et le milieu est agité pendant 16 heures à température ambiante, Le brut est neutralisé par adjonction de glace et l'attendu est extrait par du dichlorométhane (200 ml). Le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 9/1). Rendement : 48 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,01 (t, 7,3 Hz, 3H) ; 1,76 (m, 2H) ; 2,90 (t, 7,3 Hz, 2H) ; 4,00 (s, 3H) ; 7,03 (d, 8,6 Hz, 1H) ; 8,09 (dd, 8,6 Hz et 2,3 Hz, 1 H) ; 8,49 (d, 2,3 Hz, 1 H) 11,21 (s, 1H). Etape 2 : 5-butanoyl-2-méthoxybenzoate de méthyle L'intermédiaire précédent est aikylé par l'iodure de méthyle selon le protocole D. Le brut est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/acétate d'éthyle 9/1). Rendement : 96 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,00 (t, 7,6 Hz, 3H) ; 1,76 (m, 2H) ; 2,92 (t, 7,3 Hz, 2H) ; 3,92 (s, 3H) ; 3,97 (s, 3H) ; 7,03 (d, 8,8 Hz, 1H) ; 8,11 (dd, 8,8 Hz et 2,3 Hz, 1H) ; 8,40 (d, 2,3 Hz, 1H). Etape 3 : acide 5-butanoyl-2-méthoxybenzoïque L'intermédiaire précédent saponifié selon le protocole H. Aucune purification n'est nécessaire après les lavages. Rendement : 93 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,02 (t, 7,6 Hz, 3H) ; 1,78 (m, 2H) ; 2,98 (t, 7,3 Hz, 2H) ; 4,17 (s, 3H) ; 7,16 (d, 8,8 Hz, 1 H) ; 8,26 (dd, 8,8 Hz et 2,3 Hz, 1 H) ; 8,76 (d, 2,3 Hz, 1H). Exemple 3-4 : acide 5-butyl-2-méthoxybenzoïque o 69 Ce composé est obtenu par réduction de l'acide 3-3 selon la procédure suivante : L'acide 3-3 (1,0 g, 4.5 mmol) est dissous dans le TFA (10 ml). Le triéthylsilane (719 NI, 4,5 mmol) est additionné goutte à goutte. Le mélange réactionnel est agité à 55 C pendant 6 heures. Le milieu est ensuite évaporé sous pression réduite et le résidu purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 9/1). Rendement : 66 % Aspect : huile jaune pâle RMN 1H (300MHz, CDCI3, b en ppm) : 0,93 (t, 7,3 Hz, 3H) ; 1,34 (m, 2H) ; 1,59 (m, 2H) ; 2,61 (t, 7,6 Hz, 2H) ; 4,07 (s, 3H) ; 6,99 (d, 8,5 Hz, 1H) ; 7,38 (dd, 8,5 Hz et 2,3 Hz, 1H) ; 8,01 (d, 2,3 Hz, 1H). Exemple 4 : Synthèse des intermédiaires de formule (VIII) selon l'invention Exemple 4-1 : 4-[2-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)propyl]phénol OH N H Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-1 et l'acide 5-chloro-2-méthoxybenzoïque selon le protocole F. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 6/4). Rendement : 82 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, S en ppm) : 1,22 (d, 6,6 Hz, 3H) ; de 2,74 à 2,89 (m, 2H) ; 3,88 (s, 3H) ; 4,45 (m, 1H) ; 5,45 (s, 1H) ; 6,79 (d, 8,3 Hz, 2H) ; 6,89 (d, 8,8 Hz, 1H) ; 7,09 (d, 8,3 Hz, 2H) ; 7,38 (dd, 8,8 Hz et 2,8 Hz, 1H) ; 7,74 (d, 7,4 Hz, 1H) ; 8,17 (d, 2,8 Hz, 1H). Exemple 4-2 : 4-[2-(5-chloro-2-rnéthoxybenzamido)-2-méthylpropyl]phénol et 70 OH H ci Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-3 et l'acide 5-chloro-2-méthoxybenzoïque selon le protocole F. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/acétate d'éthyle 95/5). Rendement : 81 % Aspect : poudre blanche RMN 'H (300MFiz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,43 (s, 6H) ; 3,08 (s, 2H) ; 3,80 (s, 3H) ; 5,18 (s(large), 1 H) ; 6,74 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 6,87 (d, 9,1 Hz, 1 H) ; 7,03 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,37 (dd, 9,1 Hz et 2,6 Hz, 1H) ; 7,50 (s, 1 H) ; 8,15 (d, 2,6 Hz, 1H). Exemple 4-3 : 4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-2-méthylpropan-2-yl]phénol N H Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-4 et l'acide 5-chloro-2-méthoxybenzoïque selon le protocole F. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/acétate d'éthyle 98/2). Rendement : 68 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, 8 en ppm) : 1,25 (s, 6H) ; 3,46 (d, 5,9 Hz, 2H) ; 3,68 (s, 3H) ; 6,75 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,12 (d, 9,1 Hz, 1H) ; 7,22 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,50 (dd, 9,1 Hz et 2,9 Hz, 1 H) ; 7,70 (d, 2,9 Hz, 1 H) ; 7,78 (t, 5,9 Hz, 1 H) ; 9,27 (s, 1H). Exemple 4-4 : 4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénol Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-5 et l'acide 5-chloro-2-méthoxybenzoïque selon le protocole F. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/acétate d'éthyle 95/5). Rendement : 65 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, S en ppm) : 1,19 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 2,89 (m, 1H) ; 3,31 (m, 1 H) ; 3,44 (m, 1 H) ; 3,75 (s, 3H) ; 6,71 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,07 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,13 (d, 9,1 Hz, 1H) ; 7,49 (dd, 9,1 Hz et 2,6 Hz, 1 H) ; 7,62 (d, 2,6 Hz, 1 H) ; 8,04 (m, 1H) , 9,22 (s, 1H). Exemple 4-5 : 4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-hexan-2-yl]phénol OH H o 1 Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-7 et l'acide 5-chloro-2-méthoxybenzoïque selon le protocole F. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/acétate d'éthyle 95/5). Rendement : 33 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, S en ppm) : 0,80 (t, 7,3 Hz, 3H) ; de 1,02 à 1,65 (m, 6H) ; 2,72 (m, 1H) ; 3,27 (m, 1H) ; 3,53 (m, 1 H) ; 3,72 (s, 3H) ; 6,72 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,03 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,11 (d, 9,1 Hz, 1 H) ; 7,48 (dd, 9,1 Hz et 2,9 Hz, 1 H) ; 7,62 (d, 2,9 Hz, 1H) ; 7,96 (t, 5,4 Hz, 1H) , 9,23 (s, 1H). Exemple 4-6 : 4-[2-(2-méthoxy-5-méthylbenzamido)éthyl]phénol 71 OH CI CI o * yOH N H o 1 Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre la tyramine et l'acide 2-méthoxy-5-méthylbenzoïque selon le protocole I. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (heptane/acétate d'éthyle 1/1). Rendement : 68 % Aspect : poudre blanche RMN 'H (300MHz, C.DCI3, 8 en ppm) : 2,32 (s, 3H) ; 2,85 (t, 6,9 Hz, 2H) ; de 3,69 à 3,77 (m, 5H) ; 6,67 (s(large), 1 H) ; de 6,81 à 6,87 (m, 3H) ; 7,09 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,23 (dd, 8,5 Hz, 1,7 Hz, 1H) ; de 8,01 à 8,07 (m, 2H). Exemple 4-7 : 4-[2-(5-méthyl-2-octyloxybenzamido)éthyl]phénol /1 OH N Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre la tyramine et l'acide 3-1 15 selon le protocole I. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (heptane/acétate d'éthyle 55/45). Rendement : 55 % Aspect : poudre blanche RMN 'H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 0,89 (t, 6,7 Hz, 3H) ; de 1,29 à 1,43 (m, 20 10H) ; 1,68 (m, 2H) ; 2,32 (s, 3H) ; 2,85 (t, 7,3 Hz, 2H) ; 3,71 (m, 2H) ; 4,01 (t, 6,7 Hz, 2H) ; 6,83 (rn, 3H) ; 7,06 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,21 (dd, 8,5 Hz, 2,3 Hz, 1H) ; 8,05 (d, 2,3 Hz, 1H) ; 8,28 (t, 5,5 Hz, 1H). Exemple 4-8 : 25 4-[2-(2-méthoxy-5-phénylbenzamido)éthyl]phénol OH 72 Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre la tyramine et l'acide 3-2 selon le protocole I. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (heptane/acétate d'éthyle 55/45) puis recristallisé dans le toluène. Rendement : 46 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 2,89 (t, 6,8 Hz, 2H) ; 3,77 (m, 2H) ; 3,85 (s, 3H) ; 5,19 (s(large), 1H) ; 6,84 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,02 (d, 8,5 Hz, 1H) ; 7,16 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,36 (rn, 1 H) ; 7,43 (m, 2H) ; 7,62 (m, 2H) ; 7,68 (dd, 8, 5 Hz et 2,3 Hz, 1H) ; 7,97 (m, 1H) ; 8,51 (d, 2,3 Hz, 1H). Exemple 4-9 : 4-[2-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)propyl]phénol J ._OH N l H o 1 Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-1 et l'acide 3-15 méthoxy-2-naphthoïque selon le protocole F. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/acétate d'éthyle 85/15). Rendement : 90 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,26 (d, 6,4 Hz, 3H) ; de 2,75 à 2,90 (m, 20 2H) ; 3,94 (s, 3H) ; 4,52 (m, 1 H) ; 5,31 (s, 1 H) ; 6,84 (d, 8,2 Hz, 2H) ; 7,08 (d, 8,2 Hz, 2H) ; 7,16 (s, 1 H) ; 7,37 (m, 1H) ; 7,51 (m, 1H) ; 7,72 (d, 8,2 Hz, 1H) ; 7,86 (d, 8,2 Hz, 1H) ; 8,02 (d, 7,9 Hz, 1H) ; 8,73 (s, 1H). Exemple 5 : Synthèse des intermédiaires de formule (IX) selon l'invention Exemple 5-1 : 2-[4-[2-(2-fluorobenzannido)propyl]phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle 25 H F La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1 : 4-[2-(2-fluorobenzamido)propyl]phénol Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-1 et l'acide 2-5 fluorobenzoïque selon le protocole F. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 7/3). Rendement : 46 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, S en ppm) : 1,24 (d, 6,7 Hz, 3H) ; de 2,73 à 2,92 (m, 10 2H) ; 4,47 (m, 1 H) ; 5,57 (s, 1 H) ; 6,66 (m, 1H) ; 6,78 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,11 (m, 3H) ; 7,26 (m, 1H) ; de 7,43 à 7,51 (m, 1H) ; 8,08 (m, 1H). Etape 2 : 2-[4-[2-(2-fluorobenzamido)propyl]phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle Cet intermédiaire est obtenu par substitution du bromoisobutyrate d'éthyle par le 15 dérivé phénolique précédent selon le protocole D. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 7/3). Rendement : 64 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, S en ppm) : 1,23 (m, 6H) ; 1,59 (s, 6H) ; de 2,74 à 2,93 20 (m, 2H) ; 4,23 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 4,45 (m, 1H) ; 6,59 (m, 1H) ; 6,79 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,09 (m, 3H) ; 7,26 (m, 1H) ; 7,46 (m, 1H) ; 8,08 (m, 1H). Exemple 5-2 : 2-[4-[1-((3-hydroxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoate 25 d'éthyle o 74 Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-6 et l'acide 3-hydroxy-2-naphthoïque selon le protocole F. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 7/3). Rendement : 64 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,24 (t, 7,0 Hz, 3H) ; 1,37 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,62 (s, 6H) ; de 3,05 à 3,12 (m, 1H) ; de 3,36 à 3,45 (m, 1H) ; de 3,83 à 3,92 (m, 1 H) ; 4,24 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 6,43 (m, 1 H) ; 6,86 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,17 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,30 (m, 21-1) ; 7,48 (m, 1H) ; 7,69 (m, 3H) ; 11,69 (s, 1H). Exemple 5-3 : 2-[4-[2-(2-fluoro-5-trifluorométhylbenzamido)propyl]phénoxy] -2-méthylpropanoate d'éthyle H F La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1 : 4-[2-(2-fluor)-5-trifluorométhylbenzamido)propyl] phénol Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-1 et l'acide 2-fluoro-5-trifluorométhylbenzoïque selon le protocole F. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/acétate d'éthyle 9/1). Rendement : 64 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,25 (d, 6,4 Hz, 3H) ; de 2,75 à 2,90 (m, 2H) ; 4,46 (m, 1H) ; 6,63 (m, 1H) ; 6,78 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,07 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,23 (m, 1 H) ; 7,73 (rn, 1 H) ; 8,37 (dd, 7,0 Hz et 2,3 Hz, 1H). Etape 2 : 2-[4-[2-(2-fluoro-5-trifluorométhylbenzamido)propyl]phénoxy] -2-méthylpropanoate d'éthyle Cet intermédiaire est obtenu par substitution du bromoisobutyrate d'éthyle par le dérivé phénolique précédent selon le protocole D. II est purifié par 30 chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). Rendement : 49 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : de 1,21 à 1,26 (m, 6H) ; 1,59 (s, 6H) ; de 2,76 à 2,92 (m, 2H) ; 4,23 (q, 7,3 Hz, 2H) ; 4,46 (m, 1 H) ; 6,55 (m, 1 H) ; 6,81 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,10 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,23 (m, 1H) ; 7,72 (m, 1H) ; 8,39 (dd, 7,0 Hz et 2,3 Hz, 1H). Exemple 5-4 : 2-[4-[1-((2-hydroxy-1 -naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-6 et l'acide 2-hydroxy-1-naphtoïque selon le protocole F. II est purifié par chromatographie sur 15 gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). Rendement : 44 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,21 (t, 7,3 Hz, 3H) ; 1,37 (d, 6,7 Hz, 3H) ; 1,60 (s, 6H) ; 3,14 (nn, 1 H) ; 3,53 (m, 1 H) ; 3,94 (m, 1 H) ; 4,21 (q, 7,3 Hz, 2H) ; 20 6,24 (m, 1H) ; 6,86 (d, 8,8 Hz, 2H) ; de 7,13 à 7,21 (m, 3H) ; de 7,26 à 7,33 (m, 2H) ; 7,58 (m, 1H) ; de 7,73 à 7,79 (m, 2H). Exemple 5-5 : 2-[4-[1-((3-hydroxy-7-méthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy]-2-25 méthylpropanoate de tert-butyle 0 o Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-11 et l'acide 3-hydroxy-7-méthoxy-2-naphtoïque selon le protocole F. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 9/1). Rendement : 27 % Aspect : poudre jaune pâle RMN 1H (300MFiz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,36 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,43 (s, 9H) ; 1,58 (s, 6H) ; 3,07 (m, 1H) ; 3,39 (m, 1H) ; de 3,83 à 3,91 (m, 4H) ; 6,24 (s, 1H) ; 6,41 (m, 1H) ; 6, 89 (d, 8,8 Hz, 2H) ; 6,98 (d, 2,3 Hz, 1H) ; 7,15 (m, 3H) ; 7,26 (s, 1 H) ; de 7,56 à 7,59 (m, 2H). Exemple 6 : Synthèse des composés selon l'invention Composé 1 : Acide 2-[4-[2-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)propyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque o OH H et La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1 : 2-[4-[2-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)propyl]phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle Cet intermédiaire est obtenu par substitution du bromoisobutyrate d'éthyle par le 20 dérivé phénolique 4-1 selon le protocole D. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 6/4). Rendement : 80 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : de 1,19 à 1,27 (m, 6H) ; 1,59 (s, 6H) ; de 25 2,75 à 2,90 (m, 2H) ; 3,86 (s, 3H) ; 4,24 (q, 7,0 Hz, 2H) ; de 4,38 à 4,51 (m, 1 H) ; 6,80 (d, 8,5 Hz, 2H) ; (3,89 (d, 8,8 Hz, 1H) ; 7,11 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,37 (dd, 8,8 Hz et 2,8 Hz, 1H) ; 7,68 (cl, 7,6 Hz, 1H) ; 8,17 (d, 2,8 Hz, 1H). Etape 2: acide 2-[4-[2-(5-ch loro-2-méthoxybenzamido)propyl]phénoxy]-2-30 méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par saponification de l'intermédiaire précédent suivant le protocole H. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 9/1). Rendement : 48 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, 8 en ppm) : 1,10 (d, 6,4 Hz, 3H) ; 1,43 (s, 6H) ; de 2,64 à 2,80 (m, 2H) ; 3,82 (s, 3H) ; 4,13 (m, 1H) ; 6,76 (d, 8,5 Hz, 2H) ; de 7,07 à 7,15 (m, 3H) ; de 7,47 à 7,54 (m, 2H) ; 8,02 (d, 7,6 Hz, 1H). Composé 2: Acide 2-[4-[2-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque 0 OH La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1 : 2-[4-[2-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)éthyl]phénoxy]-2-15 méthylpropanoate d'éthyle Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-2 et l'acide 3-méthoxy-2-naphthoïque selon le protocole F. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). Rendement : 27 G/o 20 Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,22 (t, 7,0 Hz, 3H) ; 1,58 (s, 6H) ; 2,86 (t, 6,7 Hz, 2H) ; de 3,71 à 3,80 (m, 5H) ; 4,21 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 6,83 (d, 8,5 Hz, 2H) ; de 7,09 à 7,15 (m, 3H) ; 7,33 (m, 1 H) ; 7,45 (m, 1 H) ; 7,67 (d, 8,2Hz, 1H) ; 7,84 (d, 7,9 Hz, 1H) ; 7,99 (m, 1H) ; 8,73 (s, 1H). 25 Etape 2: acide 2-[4-[2-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par saponification de l'intermédiaire précédent suivant le protocole H. II est purifié par chromatographie sur gel de silice 30 (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 49 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, S en ppm) : 1,63 (s, 6H) ; 2,89 (t, 7,0 Hz, 2H) ; 3,76 (m, 2H) ; 3,86 (s, 3H) ; 6,92 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,14 (m, 3H) ; 7,40 (m, 1H) ; 7,52 (m, 5 1H) ; 7,70 (d, 8,2Hz, 1H) ; 7,90 (d, 8,2 Hz, 1H) ; 8,09 (m, 1 H) ; 8,77 (s, 1H). Composé 3: Acide 2-[4-[2-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-2-méthylpropyl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque o OH ci o 1 10 Ce composé est obtenu par fonctionnalisation du dérivé phénolique 4-2 selon le protocole K. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 41 % Aspect : poudre blanche 15 RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, S en ppm) : 1,30 (s, 6H) ; 1,46 (s, 6H) ; 2,97 (s, 2H) ; 3,80 (s, 3H) ; 6,73 (cl, 8,5 Hz, 2H) ; 7,06 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,13 (d, 9,1 Hz, 1H) ; 7,47 (dd, 9,1 Hz et 2,6 Hz, 1H) ; 7,56 (d, 2,6 Hz, 1H) ; 7,66 (s, 1H). Composé 4: Acide 2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-2-méthylpropan-20 2-yl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque 0 H Ce composé est obtenu par fonctionnalisation du dérivé phénolique 4-3 selon le protocole K. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 95/5). 25 Rendement : 28 % Aspect : poudre blanche CI RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, 8 en ppm) : 1,26 (s, 6H) ; 1,48 (s, 6H) ; 3,49 (d, 5,9 Hz, 2H) ; 3,66 (s, 3H) 6,81 (d, 8,8 Hz, 2H) ; 7,11 (d, 9,1 Hz, 1H) ; 7,29 (d, 8,8 Hz, 2H) ; 7,49 (dd, 9,1 Hz et 2,6 Hz, 1H) ; 7,70 (d, 2,6 Hz, 1H) ; 7,79 (t, 5,9 Hz, 1H). Composé 5: Acide 2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yI]phénoxy] -2-méthylpropanoïque 0 0 OH CI Ce composé est obtenu par fonctionnalisation du dérivé phénolique 4-4 selon le 10 protocole K. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 96/4). Rendement : 18 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, 8 en ppm) : 1,19 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,49 (s, 6H) ; 2,94 15 (m, 1 H) ; de 3,29 à 3,52 (m, 2H) ; 3,73 (s, 3H) ; 6,79 (d, 8,8 Hz, 2H) ; 7,15 (m, 3H) ; 7,49 (dd, 9,1 Hz et 2,6 Hz, 1H) ; 7,62 (d, 2,6 Hz, 1 H) ; 8,07 (t, 5,3 Hz, 1H) , 13,03 (s, 1H). Composé 6: Acide 2-[4-[1-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-20 yI]phénoxy]-2-méthylpropanoïque O La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1: 2-[4-[1-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yljphénoxy] -2-méthylpropanoate d'éthyle N H Cet intermédiaire est obtenu par substitution de l'iodure de méthyle par le dérivé phénolique 5-2 selon le protocole D (en utilisant le carbonate de césium). II est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 75/25). Rendement : 97 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MFiz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,27 (t, 7,0 Hz, 3H) ; 1,34 (d, 6,7 Hz, 3H) ; 1,61 (s, 6H) ; de 3,01 à 3,11 (m, 1H) ; de 3,43 à 3,54 (m, 1H) ; 3,79 (s, 3H) ; de 3,89 à 3,98 (m, 1H) ; 4,25 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 6,87 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,17 (m, 3H) ; 7,39 (m, 1H) ; 7,51 (rn, 1H) ; 7,73 (d, 8,2 Hz, 1H) ; 7,92 (m, 2H) ; 8,75 (s, 1H). Etape 2: acide 2-[4-[1-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par saponification de l'intermédiaire précédent suivant le protocole H. II est purifié par chromatographie sur gel de silice 15 (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 86 0/0 Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DIVISO-d6, 8 en ppm) : 1,23 (d, 6,7 Hz, 3H) ; 1,50 (s, 6H) ; 2,99 (m, 1H) ; 3,38 (m, 1 H) ; 3,52 (m, 1H) ; 3,83 (s, 3H) ; 6,81 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,21 (d, 20 8,5 Hz, 2H) ; 7,39 (m, 2H) ; 7,52 (m, 1 H) ; 7,84 (d, 8,2 Hz, 1H) ; 7,92 (d, 8,2 Hz, 1H) ; de 8,16 à 8,21 (rn, 2H) ; 13,07 (s(large), 1H). Composé 7: Acide 2-[4-[1-((3-isobutoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yI]phénoxy] -2-méthylpropanoïque o L/ La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : 25 Etape 1: 2-[4-[1-((3-isobutoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoate d'éthyle Cet intermédiaire est obtenu par substitution du bromure d'isobutyle par le dérivé phénolique 5-2 selon le protocole D (en utilisant le carbonate de césium). Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). Rendement : 88 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,00 (d, 6,7 Hz, 6H) ; 1,24 (t, 7,3 Hz, 3H) ; 1,33 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 1ä59 (s, 6H) ; de 1,92 à 2,05 (m, 1H) ; de 3,01 à 3,13 (m, 1H) ; de 3,53 à 3,62 (m, 1H) ; de 3,75 à 3,82 (m, 1 H) ; 3,89 (d, 6,7 Hz, 2H) ; 4,23 (q, 7,3 Hz, 2H) ; 6,81 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,15 (m, 3H) ; 7,39 (m, 1 H) ; 7,51 (m, 1 H) ; 7,71 (d, 8,2 Hz, 1H) ; 7,91 (d, 8,2 Hz, 1H) ; 8,13 (m, 1H) ; 8,78 (s, 1H). Etape 2: acide 2-[4-[1-((3-isobutoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy]-2-15 méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par saponification de l'intermédiaire précédent suivant le protocole H. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 82 % 20 Aspect : poudre blanchie RMN 'H (300MHz, DMSO-d6, 8 en ppm) : 0,95 (d, 6,4 Hz, 6H) ; 1,22 (d, 6,7 Hz, 3H) ; 1,49 (s, 6H) ; 1,99 (m, 1H) ; 2,97 (m, 1H) ; de 3,38 à 3,53 (m, 2H) ; 3,90 (d, 6,4 Hz, 2H) ; 6,78 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,17 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,39 (m, 2H) ; 7,52 (m, 1H) ; 7,83 (d, 8,2 Hz, 1 H) ; 7,92 (d, 7,9 Hz, 1H) ; 8,23 (m, 2H) ; 13,05 (s(large), 25 1H). Composé 8: Acide 2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-hexan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque o et H o OH 1 Ce composé est obtenu par fonctionnalisation du dérivé phénolique 4-5 selon le protocole K. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 59 Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, S en ppm) : 0,80 (t, 7,3 Hz, 3H) ; de 1,02 à 1,30 (m, 4H) ; de 1,49 à 1,72 (m, 8H) ; 2,77 (m, 1H) ; 3,30 (m, 1H) ; 3,57 (m, 1H) ; 3,69 (s, 3H) ; 6, 78 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,13 (m, 3H) ; 7,48 (dd, 9,1 Hz et 2,9 Hz, 1H) ; 7,60 (d, 2,9 Hz, 1H) ; 7,98 (t, 5,3 Hz, 1 H) , 13,03 (s, 1H). Composé 9 : Acide 2-[4-[2-(2-(phénylthio)-5-trifluorométhylbenzamido)propyl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque o La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1: 2-[4-[2-(2-(phénylthio)-5-trifluorométhylbenzamido)propyl]phénoxy] -2-méthylpropanoate d'éthyle Cet intermédiaire est obtenu par substitution du dérivé fluoré 5-3 par le thiophénol selon le protocole A. II estpurifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 80 % Aspect : huile jaune pâle RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : de 1,22 à 1,27 (m, 6H) ; 1,58 (s, 6H) ; de 2,76 à 2,94 (m, 2H) ; 4,22 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 4,42 (m, 1H) ; 6,05 (d, 7,9 Hz, 1 H) ; 6,80 (d, 8, 5 Hz, 2H) ; 7,03 (d, 8,5 Hz, 1H) ; 7,13 (d, 8,5 Hz, 2H) ; de 7,41 à 7,49 (m, 6H) ; 7,68 (d, 2,0 Hz,, 1H). Etape 2 : acide 2-[4-[2-(2-(phénylthio)-5-trifluorométhylbenzamido)propyl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par saponification de l'intermédiaire précédent suivant le protocole H. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 9/1). Rendement : 29 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DIMSO-d6, 8 en ppm) : 1,15 (d, 6,5 Hz, 3H) ; 1,44 (s, 6H) ; de 2,67 à 2,83 (m, 2H) ; 4, 14 (m, 1H) ; 6,75 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 6,95 (d, 8,2 Hz, 1 H) ; 7,15 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,50 (m, 5H) ; 7,61 (m, 2H) ; 8,57 (d, 7,9 Hz, 1H). Composé 10: Acide 2-[4-[1-((2-méthoxy-1-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque 0 OH H La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1: 2--[4-[1-((2-méthoxy-1-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy]-2-15 méthylpropanoate d'éthyle Cet intermédiaire est obtenu par substitution de l'iodure de méthyle par le dérivé phénolique 5-4 selon Ile protocole D (en utilisant le carbonate de césium). Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 6/4). Rendement : 90 % 20 Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,21 (t, 7,3 Hz, 3H) ; 1,37 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,58 (s, 6H) ; 3,10 (m, 1H) ; de 3,53 à 3,62 (m, 1H) ; 3,90 (m, 4H) ; 4,21 (q, 7,3 Hz, 2H) ; 5,89 (m, 1H) ; 6,80 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,16 (d, 8,5 Hz, 2H) ; de 7,22 à 7,28 (m, 1H) ; 7,35 (m, 1H) ; 7,46 (m, 1H) ; de 7,75 à 7,87 (m, 3H). 25 Etape 2: acide 2-[4-[1-((2-méthoxy-1-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par saponification de l'intermédiaire précédent suivant le protocole H. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice 30 (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 67 % Aspect : poudre blanche RMN 'H (300MHz, DMSO-d6, 8 en ppm) : 1,24 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,50 (s, 6H) ; 3,02 (m, 1 H) ; 3,35 (m, 1 H) ; 3,54 (m, 1H) ; 3,85 (s, 3H) ; 6,79 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,20 (d, 8,5 Hz, 2H) ; de 7,30 à 7,46 (m, 4H) ; 7,85 (d, 7,6 Hz, 1H) ; 7,94 (d, 9,1 Hz, 1 H) ; 8,38 (t, 5,6 Hz, 1 H) ; 13,06 (s(large), 1H). Composé 11 : Acide 2-[4-[2-(2-méthoxy-5-méthylbenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1 : 2-[4-[2-(2-méthoxy-5-méthylbenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle Cet intermédiaire est obtenu par substitution du bromoisobutyrate d'éthyle par le 15 dérivé phénolique 4-6 selon le protocole D. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (heptane/acétate d'éthyle 65/35). Rendement : 93 % Aspect : huile jaune pâle RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,26 (t, 7,0 Hz, 3H) ; 1,59 (s, 6H) ; 2,32 (s, 20 3H) ; 2,85 (t, 6,7 Hz, 2H) ; de 3,69 à 3,75 (m, 5H) ; 4,24 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 6,82 (m, 3H) ; 7,13 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,22 (dd, 8,4 Hz, 2,3 Hz, 1 H) ; 7,93 (m, 1H) ; 8,01 (d, 2,3 Hz, 1H). Etape 2: acide 2-[4-[2-(2-méthoxy-5-méthylbenzamido)éthyl]phénoxy]-2-25 méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par saponification de l'intermédiaire précédent suivant le protocole H. Aucune purification n'est nécessaire à l'obtention du produit pur après acidification du milieu et extraction à l'éther diéthylique. Rendement : 69 0/o 30 Aspect : poudre blanche OH10 RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,62 (s, 6H) ; 2,32 (s, 3H) ; 2,85 (t, 6,7 Hz, 2H) ; de 3,68 à 3,74 (m, 5H) ; 6,79 (d, 8,5 Hz, 1H) ; 6,90 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,13 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,21 (dal, 8,5 Hz, 2,3 Hz, 1H) ; de 8,01 à 8,07 (m, 2H) ; 9,66 (s(large), 1H). Composé 12 : Acidle 2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]-3-méthyl-phénoxy] -2-rnéthylpropanoïque 0 QUO W _OH cl La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : 10 Etape 1 : 2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]-3-méthyl-phénoxy] -2-méthylpropanoate de tert-butyle Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-8 et l'acide 5-chloro-2-méthoxybenzoïque selon le protocole F. li est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 8/2). 15 Rendement : 68 Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,26 (d, 6,7 Hz, 3H) ; 1,46 (s, 9H) ; 1,56 (s, 6H) ; 2,29 (s, 3H) ; de 3,24 à 3,49 (m, 2H) ; 3,66 (s, 3H) ; de 3,78 à 3,87 (m, 1H) ; de 6,71 à 6,75 (m, 2H) ; 6,82 (d, 8,8 Hz, 1 H) ; 7,12 (d, 8,5 Hz, 1H) ; 7,34 (dd, 8,8 20 Hz et 2,9 Hz, 1 H) ; 7,75 (m, 1 H) ; 8,17 (d, 2,9 Hz, 1H). Etape 2: acide 2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]-3-méthylphénoxy] -2-méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par hydrolyse acide de l'ester tert-butylique selon le 25 protocole G. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 9/1). Rendement : 43 % Aspect : poudre blanche5 RMN ' H (300MHz, DIMSO-d6, 8 en ppm) : 1,16 (d, 6,7 Hz, 3H) ; 1,48 (s, 6H) ; 2,24 (s, 3H) ; de 3,16 à 3,23 (m, 1H) ; de 3,34 à 3,42 (m, 2H) ; 3,73 (s, 3H) ; de 6,63 à 6,65 (m, 2H) ; de 7 , 1 1 à 7,16 (m, 2H) ; 7,49 (dd, 8,8 Hz et 2,9 Hz, 1 H) ; 7,62 (d, 2,9 Hz, 1H) ; 8,12 (t, 5ä3 Hz, 1H) ; 13,02 (s, 1H). Composé 13 : Acide 2-[4-[3-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-butan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque 0 v ~~ i OV OH et La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : 10 Etape 1 : 2-[4-[3-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-butan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoate de tort-butyle Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-9 et l'acide 5-chloro-2-méthoxybenzoïque selon le protocole F. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/acétate d'éthyle 9/1). 15 Rendement : 97 % Aspect : huile incolore RMN 'H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) ; mélange 60/40 de diastéréoisomères : 1,05 et 1,15 (d et d, 6,7 Hz, 3H) ; de 1,31 à 1,35 (m, 3H) ; 1,43 et 1,44 (s et s, 9H) ; 1,56 et 1,57 (s et s, 6H) ; de 2,88 à 2,96 (m, 1H) ; 3,81 et 3,86 (s et s, 3H) ; 4,42 20 (m, 1H) ; de 6,81 à 6,91 (m, 3H) ; 7,12 (m, 2H) ; de 7,34 à 7,40 (m, 1H) ; 7,64 (m, 1H) ; de 8,16 à 8,19 (m, 1H). Etape 2: acide 2-.[4-[3-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-butan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque 25 Ce composé est obtenu par hydrolyse acide de l'ester tert-butylique selon le protocole G. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 9/1). Rendement : 48 Oj Aspect : poudre blanche5 RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, 5 en ppm) ; mélange 60/40 de diastéréoisomères : 0,91 et 1,08 (d et d, 6,6 Hz, 3H) ; 1,22 (m, 3H) ; 1,47 et 1,49 (s et s, 6H) ; de 2,77 à 2,93 (m, 1 H) ; 3,79 et 3,85 (s et s, 3H) ; de 4,07 à 4,16 (m, 1H) ; 6,78 et 6,79 (d et d, 8,5 Hz, 2H) ; de 7,11 à 7,18 (m, 3H) ; de 7,46 à 7,60 (m, 2H) ; 7,87 et 8,01 (d et d, 8,9 Hz, 1 H) ; 13,05 (s, 1H). Composé 14 Acide 2-[4-[1-(5-tert-butyl-2-méthoxybenzamido)éthyl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque o OH Ce composé est synthétisé suivant la même méthodologie que le composé 11. RMN 1H (300MHz, CDCI3, 5 en ppm) : 1,28 (s, 9H) ; 1,59 (s, 6H) ; 2,88 (t, 6,9 Hz, 2H) ; de 3,68 à 3,79 (m, 5H) ; de 6,85 à 6,92 (m, 3H) ; 7,16 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,45 (dd, 8,8 Hz, 2,6 Hz, 1H) ; 8,02 (m, 1H) ; 8,26 (d, 2,6 Hz, 1H). Composé 15 N-[méthylsulfonyl]-2-[4-[1-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl] phénoxy]-2-méthylpropanamide 0 0 O N' H Ce composé est obtenu par condensation entre le composé 6 et le 20 méthanesulfonamide selon le protocole L. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorornéthane/méthanol 95/5). Rendement : 20 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, 5 en ppm) : 1,24 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,47 (s, 6H) ; 3,02 25 (m, 1H) ; 3,24 (s, 3H) ; de 3,38 à 3,52 (m, 2H) ; 3,85 (s, 3H) ; 6,86 (d, 8,5 Hz, 2H) ;15 7,24 (d, 8,5 Hz, 2H) ; de 7,36 à 7,42 (m, 2H) ; 7,52 (m, 1H) ; 7,83 (d, 8,2 Hz, 1H) ; 7,92 (d, 8,2 Hz, 1H) ; 8,20 (m, 2H) ; 11,99 (s(Iarge), 1H). Composé 16 : Acide 2-[4-[2-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)pentyl]phénoxy]-5 2- méthylpropanoïque ci 1 La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1 : 2-[4-[2-(5-ch loro-2-méthoxybenzam ido)pentyl]phénoxy]-2-10 méthylpropanoate de tert-butyle Cet intermédiaire est obtenu par condensation entre l'amine 2-10 et l'acide 5-chloro-2-méthoxybenzoïque selon le protocole F. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/acétate d'éthyle 9/1). Rendement : quantitatif 15 Aspect : huile incolore RMN 'H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 0,91 (t, 6,7 Hz, 3H) ; de 1,37 à 1,56 (m, 19H) ; 2,83 (d, 5,9 Hz, 2H) ; 3,85 (s, 3H) ; 4,38 (m, 1H) ; 6,80 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 6,89 (d, 8,8 Hz, 1H) ; 7,09 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,37 (dd, 8,8 Hz et 2,9 Hz, 1H) ; 7,60 (d, 8,8 Hz, 1H) ; 8,16 (d, 2,9 Hz, 1H). 20 Etape 2: acide 2-[4-[2-(5-ch loro-2-méthoxybenzamido)pentyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par hydrolyse acide de l'ester tert-butylique selon le protocole G. II est purifié par chromatographie sur gel de silice 25 (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 48 % Aspect : poudre blanche RMN 'H (300MHz, DMSO-d6, 8 en ppm) : 0,86 (t, 7,0 Hz, 3H) ; de 1,25 à 1, 47 (m, 10H) ; 2,70 (d, 6,7 Hz, 2H) ; 3,81 (s, 3H) ; 4,09 (m, 1H) ; 6,74 (d, 8,5 Hz, 2H) ; de 7,09 à 7,14 (m, 3H) ; 7,41 (d, 2,9 Hz, 1H) ; 7,46 (dd, 8,8 Hz et 2,9 Hz, 1 H) ; 7,92 (d, 8,5 Hz, 1H) ; 12,99 (s, 1H). Composé 17 : Acide 2-[4-[2-(5-méthyl-2-octyloxybenzamido)éthyl]phénoxy]-5 2- méthylpropanoïque ^ N ~/ H La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1 : 2-[4-[2-(5-méthyl-2-octyloxybenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle 10 Cet intermédiaire est obtenu par substitution du bromoisobutyrate d'éthyle par le dérivé phénolique 4-7 selon le protocole D. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (heptane/acétate d'éthyle 8/2). Rendement : 80 % Aspect : huile incolore 15 RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 0,90 (t, 6,7 Hz, 3H) ; 1,25 (t, 7,3 Hz, 3H) ; 1,30 (m, 10H) ; 1,59 (s, 6H) ; 1,67 (m, 2H) ; 2,33 (s, 3H) ; 2,86 (t, 7,3 Hz, 2H) ; 3,70 (m, 2H) ; 4,01 (t, 6,4 Hz, 2H) ; 4,24 (q, 7,3 Hz, 2H) ; 6,81 (m, 3H) ; 7,12 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,21 (dd, 8,2 Hz, 2,0 Hz, 1H) ; 8,03 (d, 2,0 Hz, 1H) ; 8,14 (m, 1H). 20 Etape 2: acide 2-[4-[2-(5-méthyl-2-octyloxybenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par saponification de l'intermédiaire précédent suivant le protocole H. L'attendu est purifié par recristallisation dans l'acétonitrile. Rendement : 34 % 25 Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DNISO-d6, 8 en ppm) : 0,83 (t, 7,0 Hz, 3H) ; 1,24 (m, 10H) ; 1, 47 (s, 6H) ; 1,62 (m, 2H) ; 2,25 (s, 3H) ; 2,74 (t, 7,0 Hz, 2H) ; 3,49 (m, 2H) ; 3,99 (t, 6,4 Hz, 2H) ; 6,75 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,00 (d, 8,2 Hz, 1H) ; 7,12 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,23 (dd, 8,2 Hz, 2,0 Hz, 1 H) ; 7,59 (d, 2,0 Hz, 1H) ; 8,13 (t, 5,3 Hz, 1H) ; 13,02 30 (s(large), 1H). OH Composé 18 : Acide 2-[4-[2-(2-méthoxy-5-phénylbenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1 : 2-[4-[2-(2-méthoxy-5-phénylbenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle Cet intermédiaire est obtenu par substitution du bromoisobutyrate d'éthyle par le dérivé phénolique 4-8 selon le protocole D. Il est purifié par chromatographie sur 10 gel de silice (heptane/acétate d'éthyle 1/1). Rendement : 91 '% Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,28 (t, 7,0 Hz, 3H) ; 1,61 (s, 6H) ; 2,89 (t, 6,7 Hz, 2H) ; 3,75 (m, 2H) ; 3,83 (s, 3H) ; 4,25 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 6,85 (d, 8,7 Hz, 15 2H) ; 7, 02 (d, 8,8 Hz, 1H) ; 7,17 (d, 8,7 Hz, 2H) ; 7,34 (m, 1 H) ; 7,44 (m, 2H) ; de 7,60 à 7,70 (m, 3H) ; 7,93 (m, 1H) ; 8,51 (d, 2,6 Hz, 1H). Etape 2: acide 2-[4-[2-(2-méthoxy-5-phénylbenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque 20 Ce composé est obtenu par saponification de l'intermédiaire précédent suivant le protocole H. L'attendu est purifié par recristallisation dans l'acétonitrile. Rendement : 26 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, 8 en ppm) : 1,48 (s, 6H) ; 2,77 (t, 7,0 Hz, 2H) ; 3,50 25 (m, 2H) ; 3,84 (s, 3H) ; 6,78 (d, 8,5 Hz, 2H) ; de 7,16 à 7,22 (m, 3H) ; 7,34 (m, 1H) ; 7,46 (m, 2H) ; 7,62 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,76 (dd, 8,5 Hz et 2,3 Hz, 1H) ; 7,98 (d, 2,3 Hz, 1H) ; 8,23 (t, 5,3 Hz, 1 H) ; 13,02 (s(large), 1H). Composé 19 : Acide 2-[4-[2-(5-butyl-2-méthoxybenzamido)éthyl]phénoxy]-2-30 méthylpropanoïque OH N' H La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes. Etape 1: 2-[4-[2-(5-butyl-2-méthoxybenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle Ce composé est obtenu par condensation entre l'acide 3-4 et l'amine 2-2 suivant le protocole F. L'attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/acétate d'éthyle 9/1). Rendement : 12 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 0,89 (t, 7,3 Hz, 3H) ; de 1,21 à 1,37 (m, 5H) ; 1,57 (m, 8H) ; 2,57 (t, 7,3 Hz, 2H) ; 2,84 (t, 6,7 Hz, 2H) ; 3,71 (m, 5H) ; 4,22 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 6,81 (m, 3H) ; 7,12 (d, 7,0 Hz, 2H) ; 7,20 (d, 8,2 Hz, 1H) ; 7,94 (m, 1H) ; 8,02 (s, 1H). Etape 2: acide 2-[4-[2-(5-butyl-2-méthoxybenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par saponification de l'intermédiaire précédent suivant le protocole H. L'attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 9/1). Rendement : 31 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, 8 en ppm) : 0,88 (t, 7,3 Hz, 3H) ; 1,27 (m, 2H) ; de 1,46 à 1,55 (m, 8H) ; 2,53 (t, 7,3 Hz, 2H) ; 2,74 (t, 7,3 Hz, 2H) ; 3,47 (m, 2H) ; 3,76 (s, 3H) ; 6,78 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,01 (d, 8,5 Hz, 1H) ; 7,13 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,26 (dd, 8,5 Hz, 2,3 Hz, 1H) ; 7,57 (d, 2,3 Hz, 1H) ; 8,13 (t, 5,6 Hz, 1H). Composé 20: Acide 2-[4-[1-(3-chloro-4-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque 93 N H OH La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1 : 2-[4-[1-(3-chloro-4-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénoxy]-2-5 méthylpropanoate d'éthyle Ce composé est obtenu par condensation entre l'acide 3-chloro-4-méthoxybenzoïque et l'amine 2-11 suivant le protocole F. L'attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/acétate d'éthyle 9/1). Rendement : 89 0/0 10 Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,28 (d, 6,7 Hz, 3H) ; 1,44 (s, 9H) ; 1,57 (s, 6H) ; 3,01 (m, 1H) ; 3,32 (m, 1H) ; 3,78 (m, 1H) ; 3,93 (s, 3H) ; 5,89 (m, 1H) ; de 6,83 à 6,91 (m, 3H) ; 7,11 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,50 (dd, 8,8 Hz et 2,0 Hz, 1H) ; 7,67 (d, 2,0 Hz, 1H). 15 Etape 2: acide 2-[4-[1-(3-chloro-4-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par hydrolyse acide de l'ester tert-butylique selon le protocole G. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice 20 (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 81 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, S en ppm) : 1,17 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,47 (s, 6H) ; 2,98 (m, 1H) ; de 3,29 à 3,35 (m, 2H) ; 3,90 (s, 3H) ; 6,75 (d, 8,8 Hz, 2H) ; 7,13 (d, 8,8 25 Hz, 2H) ; 7,21 (d, 8,5 Hz, 1H) ; 7,78 (dd, 8,5 Hz et 2,0 Hz, 1 H) ; 7,87 (d, 2,0 Hz, 1H) ; 8,48 (t, 5,6 Hz, 1H) , 12,98 (s, 1H). Composé 21: Acide 2-[4-[1-(4-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yI]phénoxy] -2-méthylpropanoïque o C,- .)LoH N H La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1 : 2-.[4-[1-(4-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoate d'éthyle Ce composé est obtenu par condensation entre l'acide 4-chloro-2-méthoxybenzoïque et l'amine 2-11 suivant le protocole F. L'attendu est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/acétate d'éthyle 95/5). Rendement : 95 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,30 (d, 6,7 Hz, 3H) ; 1,44 (s, 9H) ; 1,57 (s, 6H) ; 2,98 (m, 1H) ; 3,39 (m, 1H) ; 3,67 (s, 3H) ; 3, 87 (m, 1H) ; de 6,84 à 6,87 (m, 3H) ; 7,03 (dd, 8,5 Hz et 1,8 Hz, 1 H) ; 7, 13 (d, 8,8 Hz, 2H) ; 7,65 (m, 1 H) ; 8,13 (d, 8,5 Hz, 1H). Etape 2: acide 2-[4-[1-(4-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par hydrolyse acide de l'ester tert-butylique selon le protocole G. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 59 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, 8 en ppm) : 1,19 (d, 6,7 Hz, 3H) ; 1,49 (s, 6H) ; 2,94 (m, 1H) ; de 3,28 à 3,51 (m, 2H) ; 3,76 (s, 3H) ; 6,89 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,07 (dd, 8,2 Hz et 1,8 Hz, 1H) ; 7,17 (m, 3H) ; 7,69 (d, 8,2 Hz, 1 H) ; 7,97 (t, 5,6 Hz, 1 H) , 13,04 (s, 1H). Composé 22 : Acide 2-[4-[2-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)propyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque 94 o N J H La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1 : 2-[4-[2-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)propyl]phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle Cet intermédiaire est obtenu par substitution du bromoisobutyrate d'éthyle par le dérivé phénolique 4-9 selon le protocole D. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorornéthane/acétate d'éthyle 9/1). Rendement : 99 % Aspect : huile incolore RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : de 1,21 à 1,25 (m, 6H) ; 1,59 (s, 6H) ; de 2,79 à 2,96 (m, 2H) ; 3,97 (s, 3H) ; 4,22 (q, 7,0 Hz, 2H) ; 4,52 (m, 1H) ; 6,81 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,14 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,20 (s, 1H) ; 7,40 (m, 1H) ; 7,52 (m, 1H) ; 7,74 (d, 8,2 Hz, 1H) ; de 7,85 à 7,92 (m, 2H) ; 8,75 (s, 1H). Etape 2 : 2-[4-[2-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)propyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par saponification de l'intermédiaire précédent suivant le protocole H. il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 9/1). Rendement : 12 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, 8 en ppm) : 1,14 (d, 6,4 Hz, 3H) ; 1,48 (s, 6H) ; de 2,67 à 2,84 (m, 2H) ; 3,91 (s, 3H) ; de 4,15 à 4,24 (m, 1H) ; 6,78 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,16 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,39 (m, 2H) ; 7,52 (m, 1H) ; 7,84 (d, 8,2 Hz, 1H) ; 7,91 (d, 8,2 Hz, 1H) ; de 8,09 à 8,14 (m, 2H) ; 13,01 (s(large), 1H). Composé 23: Acide 2-[4-[1-((3,7-diméthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque 95 OH o l La synthèse de ce produit nécessite 2 étapes : Etape 1: 2-[4-[1-((3,7-diméthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoate de tert-butyle Cet intermédiaire est obtenu par substitution de l'iodure de méthyle par le dérivé phénolique 5-5 selon le protocole D. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/acétate d'éthyle 9/1). Rendement : 74 % Aspect : huile incolore RMN I H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,33 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,45 (s, 9H) ; 1,57 (s, 6H) ; 3,04 (m, 1 H) ; 3,47 (m, 1H) ; 3,74 (s, 3H) ; de 3,88 à 3,98 (m, 4H) ; 6,87 (d, 8,8 Hz, 2H) ; 7,08 (s, 1H) ; de 7,15 à 7,19 (m, 4H) ; 7,61 (d, 8,8 Hz, 1 H) ; 8,06 (m, 1 H) ; 8,64 (s, 1H). Etape 2 : 2-[4-[1-((3,7-diméthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque Ce composé est obtenu par hydrolyse acide de l'ester tert-butylique selon le protocole G. Il est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 95/5). Rendement : 35 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, DMSO-d6, 8 en ppm) : 1,23 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,50 (s, 6H) ; 2,98 (m, 1H) ; de 3,35 à 3,57 (m, 2H) ; 3,79 (s, 3H) ; 3,84 (s, 3H) ; 6,81 (d, 8,8 Hz, 2H) ; de 7,16 à 7,22 (m, 3H) ; 7,37 (m, 2H) ; 7,76 (d, 9,1 Hz, 1H) ; de 8,15 à 8,18 (m, 2H) ; 13,03 (s(large), 1H) Composé 24 : N-[phénylsulfonyl]-2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl] phénoxy]-2-méthylpropanamide N H Ce composé est obtenu par condensation entre le composé 5 et le benzènesulfonamide selon le protocole L. II est purifié par recristallisation dans l'acétonitrile. Rendement : 35 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,31 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,44 (m, 6H) ; 3,02 (m, 1 H) ; 3,46 (m, 1H) ; de 3,74 à 3,85 (m, 4H); 6,75 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 6,85 (d, 8,8 H, 1H) ; 7,12 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,36 (dd, 8,8 Hz et 2,9 Hz, 1H) ; 7,58 (m, 2H) ; 7,71 (m, 2H) ; 8,07 (m, 2H) 8,17 (d, 2,9 Hz, 1H) ; 9,10 (s, 1H). Composé 25 : N-[pipéridin-1-yl]-2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl] phénoxy]-2-méthylpropanamide 0 H N Ce composé est obtenu par condensation entre le composé 5 et la 1-aminopipéridine selon le protocole I. II est purifié par chromatographie sur gel de silice (cyclohexane/acétate d'éthyle 1/9). Rendement : 60 % Aspect : poudre blanche RMN 1H (300MHz, CDCI3, 8 en ppm) : 1,32 (d, 7,0 Hz, 3H) ; 1,41 (m, 2H) ; 1,52 (m, 6H) ; 1,72 (m, 4H) ; 2,76 (m, 4H) ; 3,03 (m, 1H) ; 3,50 (m, 1H) ; de 3,74 à 3, 83 (m, 4H); 6,85 (d, 8,8 H, 1H) ; 6,92 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,17 (d, 8,5 Hz, 2H) ; 7,36 (m, 2H) ; 7,74 (m, 1H) ; 8,16 (d, 2,9 Hz, 1H). Exemple 7 : Evaluation in vitro des propriétés activatrices PPAR des composés selon l'invention o H Les propriétés activatrices PPAR des composés selon l'invention sont évaluées in vitro. Principe L'activation des PPARs est évaluée in vitro sur une lignée de fibroblastes de rein de singe (COS-7) par la mesure de l'activité transcriptionnelle de chimères constituées du domaine de liaison à l'ADN du facteur de transcription Gal4 de la levure et du domaine de liaison au ligand des différents PPAR. Les composés sont testés à des doses comprises entre 0,01 et 30 pM sur les chimères Gal4-PPARa, y, 8. Le facteur d'induction (rapport entre la luminescence induite par le composé et la luminescence induite par le contrôle) est mesuré pour chaque condition. Il est ensuite normalisé par rapport à un composé de référence interne et les résultats sont exprimés en pourcentages : plus le pourcentage d'activation est élevé, plus le composé a un caractère activateur PPAR. Protocole Culture des cellules Les cellules COS-7 proviennent de l'ATCC et sont cultivées dans du milieu DMEM supplémenté de 10% (vol/vol) de sérum de veau foetal, 1% de pénicilline/streptomycine (Biochrom, AG), 1% d'acides aminés (Gibco) et 1% de pyruvate de sodium (Gibco). Les cellules sont incubées à 37 C dans une atmosphère humide contenant 5% de CO2. Description des plasmides utilisés en transfection Les plasmides Gal4(RE)_TkpGL3, pGal4-hPPARa, pGal4-hPPARy, pGal4-hPPAR3 et pGal4-4 ont, été décrits dans la littérature (Raspe E et al., 1999). Les constructions pGal4-hPPARa, pGal4-hPPARy et pGal4-hPPAR8 ont été obtenues par clonage dans le vecteur pGal4-1 de fragments d'ADN amplifiés par PCR correspondants aux domaines DEF des récepteurs nucléaires PPARa, PPARy et PPARB humains. Transfection Les cellules COS-7 en suspension sont transfectées avec 150 ng d'ADN par puits, avec un ratio pGal4-PPAR / Gal4(RE)_TkpGL3 de 1/10, en présence de 10% de sérum de veau foetall. Les cellules sont ensuite ensemencées dans des plaques de 96 puits (4x104 cellules/puits) puis incubées pendant 24 heures à 37 C. L'activation avec les composés à tester s'effectue pendant 24h à 37 C dans du milieu sans sérum. A l'issue de l'expérience, les cellules sont lysées et l'activité luciférase est déterminée à l'aide du Steady Glow Luciferase (Promega) selon les recommandations du fournisseur. Résultats De manière inattendue, les données expérimentales présentées ci-après montrent que les composés selon l'invention lient les PPARs in vitro et induisent une activation de l'activité transcriptionnelle. Exemple 7-1 : Transactivation de pGal4-hPPAR (a/y/8) à 10 pM Les composés selon l'invention ont été testés à 10 pM sur les 3 isoformes PPAR. Les résultats obtenus sont détaillés sur la figure (1). La transactivation mesurée est exprimée en pourcentage de réponse par rapport à un composé de référence interne pour chacun des isoformes. L'analyse de cette figure montre que les composés selon l'invention sont agonistes des récepteurs nucléaires PPAR : les composés selon l'invention lient et activent hPPARa, hPPARy, et/ou hPPARB de manière significative. Les niveaux de transactivation obtenus grâce aux composés selon l'invention sont variables selon le sous-type PPAR étudié et différents pour chaque composé. Aussi, on observe de manière surprenante parmi les composés selon l'invention plus ou moins de sélectivité vis-à-vis des isoformes PPAR à 10 pM : - Certains composés selon l'invention sont sélectifs par rapport à un sous- type PPAR : c'est par exemple le cas du composé 14 vis-à-vis de hPPARa ; ce dernier n'active pas significativement hPPARy ni hPPARB à 10 pM. 0 Certains composés selon l'invention sont simultanément activateurs de deux sous-types PPAR : à titre d'exemple, le composé 15 active hPPARa et hPPARy à 10pM, mais n'active pas hPPARS. Certains composés selon l'invention sont simultanément activateurs des trois sous-types PPAR : à titre d'exemple, les composés 2 et 7 sont à la fois ligands de hF'PARa, hPPARy et hPPARS. Exemple 7-2 : Transactivation de pGal4-hPPAR en fonction de la dose Les composés selon l'invention ont été testés à des doses comprises entre 0,01 et 30 pM sur les 3 isoformes PPAR. Les résultats obtenus sont détaillés sur la figure (2) : évolution du niveau de transactivation en fonction de la dose pour les trois sous-types PPAR (a, y, et S). Les inventeurs mettent en évidence une augmentation significative et dose-dépendante de l'activité luciférase dans les cellules transfectées avec les plasmides pGal4-hPPAR et pGal4(RE) traitées avec les composés selon l'invention. Aussi, les résultats présentés sur la figure (2) montrent que les EC50 et les niveaux d'activation sont très différents selon le sous-type PPAR étudié : à titre d'exemple, le composé 2 apparaît plus actif et plus sélectif vis à vis de PPARa que le composé 5. Conclusion : Ces résultats montrent que les composés selon l'invention lient et activent les récepteurs hPPARa, hPPARy, et/ou hPPARS de manière significative. Les niveaux de transactivation obtenus grâce aux composés selon l'invention sont variables selon la structure du composé testé et selon le sous-type PPAR étudié. Exemple 8 : Evaluation in vitro de l'affinité des composés selon l'invention pour les canaux potassiques ATP-dépendants L'objet de cette étude est d'évaluer in vitro l'interaction des composés selon l'invention avec les canaux potassiques ATP-dépendants (K+ ATP), cible connue des médicaments insulino-sécréteurs actuellement commercialisés.30 1 Principe Les résultats présentés reflètent l'affinité spécifique des composés selon l'invention sur les canaux potassiques ATP-dépendants (K+ ATP). Le test de binding a été réalisé par MDS Pharma Services (Taiwan) sur des cellules pancréatiques de hamster HIT-T15. Le composé de référence est le [3H]glibenclamide à 5 nM. Les composés selon l'invention ont été testés à 100 NM. Résultats Les résultats présentés sur la figure (3) montrent l'affinité des composés selon l'invention à 100 NMä Le ligand radiomarqué est déplacé de manière spécifique par les composés selon l'invention à des niveaux significatifs (exprimés en %). Plus le pourcentage mesuré est élevé, plus l'affinité du composé pour les canaux potassiques ATP-dépendants est forte De manière inattendue, les inventeurs ont mis en évidence une affinité spécifique des composés selon l'invention pour les canaux potassiques ATP-dépendants (K+ ATP). Exemple 9 : Evaluation in vitro du caractère insulinosécréteur des composés selon l'invention Les propriétés insulinosécrétrices des composés selon l'invention sont évaluées in vitro. Principe L'activation de la sécrétion d'insuline est évaluée in vitro sur une lignée de cellules pancréatiques de rat INS-1 par la mesure de la concentration d'insuline sécrétée dans le milieu de culture en présence d'une faible concentration de glucose (2,8 mM). Les composés sont testés à des doses comprises entre 1 et 100 NM. Les résultats sont représentés parle facteur d'induction pour chaque condition, c'est- à-dire le rapport entre la concentration d'insuline induite par le composé et la 2898892 102 concentration induite par le glucose 2,8 mM seul : plus ce facteur est élevé, plus le composé a un caractère insulinosécréteur. Protocole 5 Les cellules INS-1 sont cultivées dans des plaques 24 puits (3x105 cellules/puits) pendant 72 heures dans du milieu RPMI 1640 supplémenté avec les additifs suivants : glucose (5rnM) ; SVF Biowest décomplémenté (10%) ; glutamine (1%) ; Pénicilline-Streptomycine (1%) ; Pyruvate de Sodium (1%); Tampon Hepes (10mM) ; 2-mercaptoéthanol (50pM) ; hydrochloride d'aminoguanidine (10mM) ; 10 G418 (15 pL/50 mL de milieu). Le milieu est ensuite changé par du RPMI avec 2,8 mM, glucose (mêmes additifs) pendant 24 heures. Après un lavage au tampon Krebs [NaCl (140mM); KCI (3,6mM); CaCl2 (1,5mM); NaH2PO4 (0,5mM) ; MgSO4 (0,5mM) ; NaHCO3 (2mM) ; Hépès (10 mM) ; BSA (0.1%) ; pH 7.4], une incubation de 30 min à 37 C dans ce tampon est réalisée. Le traitement avec différentes 15 doses de composés selon l'invention est alors effectué durant 20 min à 37 C. Suite à ce traitement, la concentration d'insuline dans le surnageant provenant de chaque puits est mesurée à l'aide d'une trousse ELISA (Insulin Elisa Kit - Crystal Chem., USA). 20 Résultats Les résultats présentés sur la figure (4) mettent en évidence une augmentation de la sécrétion d'insuline dans les cellules INS-1 traitées avec les composés selon l'invention : les facteurs d'induction mesurés sont significatifs, variables d'un composé à l'autre, et dose-dépendants. 25 De manière inattendue, les données expérimentales montrent que les composés selon l'invention stimulent la sécrétion d'insuline in vitro. Exemple 10 : Evaluation in vivo du caractère hypoglycémiant des composés L'objet de cette étude. est d'évaluer in vivo le caractère hypoglycémiant des composés selon l'invention. 30 3 Principe : Chez des animaux normaux (comme chez l'homme), l'administration de composés insulino-sécréteurs a pour conséquence une augmentation significative du taux plasmatique d'insuline. Cette hyper-insulinémie induite provoque une baisse de la glycémie. Cet exemple étudie l'évolution de la glycémie et de l'insulinémie après administration orale des composés selon l'invention chez le rat : l'action insulinosécrétrice des composés in vivo doit notamment se traduire par une chute de la glycémie après administration. Protocole : Des rats de sexe mâle (300 û 320 g) Sprague-Dawley (CERJ - Le Genest St Isle-France) sont utilisés pour réaliser cette expérience. Les rats sont alimentés avec un régime standard en granulés ; ils ont libre accès à la nourriture et à la boisson et sont hébergés clans des cages individuelles ventilées sous un rythme lumière/obscurité de 12h/12h. Les animaux sont privés de nourriture 16 heures avant l'expérience. Le composé est suspendu dans une solution aqueuse de carboxyméthylcellulose (Sigma C4888) à 1% contenant 0,1% de Tween80 (Sigma P8074). Les animaux du groupe contrôle reçoivent le véhicule seul. Les animaux traités reçoivent une administration unique du composé (la suspension est administrée par gavage à raison de 10ml/k:g). Chaque groupe est constitué de 5 animaux. Un Zef recueil de sang est effectué par une ponction au sinus rétro-orbital des animaux sous anesthésie volatile à l'isoflurane : cet échantillon constitue le temps initial de l'expérience. La substance ou le véhicule sont immédiatement administrés par gavage des animaux et des prélèvements sanguins sont effectués au fil du temps. La glycémie des animaux est mesurée en temps réel à l'aide d'un glucomètre (Glucotrend2-Roche Diagnostic-France). Les insulinémies sont mesurées à l'aide d'une trousse EL.ISA (Insulin Elisa Kit- Crystal Chem. USA). La méthode utilisée est de type ELISA : l'insuline plasmatique est spécifiquement liée aux anticorps monoclonaux anti-insuline immobilisés sur la plaque de microtitration ; simultanément, un anticorps polyclonal de cobaye anti insuline est ajouté à la réaction. La révélation de la réaction est assurée par un anticorps couplé à la péroxydase. Ces anticorps se lient spécifiquement aux immunoglobulines de 2898892 104 cobaye. La production de chromogène oxydée provoque une augmentation de l'absorbance de façon proportionnelle à la quantité d'insuline présente dans l'échantillon. 5 Résultats : Les résultats présentés sur la figure (5) montrent que les composés selon l'invention ont un effet hypoglycémiant : le composé 5 administré à 300 mpk induit une diminution significative de la glycémie dès 30 min après l'administration. Aussi, l'effet observé est dose-dépendant : le même composé administré à 30 10 mpk n'induit pas d'effet significatif. Les inventeurs ont mis en évidence que les composés selon l'invention permettent de réguler la glycémie. De telles molécules présentent donc un intérêt majeur dans le cadre du diabète de type 2 et des pathologies associées. Exemple Il: Evaluation in vivo des propriétés hvpolipémiantes des composés selon l'invention Cette étude a pour objectif d'évaluer le potentiel hypolipémiant des composés 20 selon l'invention in vivo, Principe : L'effet hypolipémiant des composés selon l'invention est évalué in vivo chez la souris hypercholestérolémique E2/E2 : cette souris est humanisée pour l'isoforme 25 e2 de l'apolipoproteine E ce qui affecte la clairance hépatique des lipides et conduit à une hyperlipidémie. Les taux de cholestérol plasmatique sont mesurés après 7 jours de traitement par voie orale par les composés selon l'invention ; ces taux sont comparés à ceux obtenus avec des animaux contrôles (non traités par les composés selon l'invention) : la différence mesurée témoigne de l'effet 30 hypolipémiant des composés selon l'invention. Le sacrifice de ces animaux permet en plus d'évaluer la capacité des composés selon l'invention à induire une activité transcriptionnelle. Les propriétés agonistes PPARa préalablement mesurées in vitro doivent se traduire au niveau hépatique 15 5 par une sur-expression des gènes cibles dont l'expression est sous le contrôle du récepteur PPARa. Les gènes que nous étudions dans cette expérience sont l'ACO (acyl Co-enzymeA oxydase, une enzyme clé impliquée dans le mécanisme de la 6-oxydation des acides gras) et PDK-4 (Pyruvate Deshydrogénase Kinase isoforme 4, enzyme du metabolisme glucidique). Plus le facteur d'induction mesuré est élevé, plus le composé testé augmente l'expression du gène étudié. Protocole : a- Traitement des animaux Des souris E2/E2 (Sullivan PM et a/., 1998) femelles âgées de 24 semaines au début de l'expérience ont été rassemblées par groupes de 6 animaux sélectionnés de telle sorte que la distribution de leur taux de lipides plasmatiques déterminés une première fois avant l'expérience soit uniforme. Les souris reçoivent un régime standard A04 (SAFIE,-Augy-France). Elles sont maintenues sous un cycle lumière/obscurité de 12 heures/12 heures à une température constante de 20 3 C et ont libre accès à l'eau et à la nourriture. La prise de nourriture et la prise de poids sont enregistrées. Les composés testés sont suspendus dans la carboxyméthylcellulose (Sigma C4888) à 1% contenant 0,1% de Tween80 (Sigma P8074) et administrés quotidiennement par gavage intra-gastrique pendant 7 jours à la dose de 300 mg/kg/jour. A l'issue de l'expérience, les animaux sont anesthésiés après un jeûn de 5 heures et un prélèvement sanguin est effectué sur anticoagulant (EDTA). Les souris sont ensuite pesées puis euthanasiées. Le plasma est préparé par centrifugation à 3000 tours/minutes pendant 20 minutes, les échantillons sont conservés à + 4 C. Les échantillons de foie sont prélevés, congelés dans l'azote liquide et conservés à - 80 C pour des analyses ultérieures. b- Dosaqe des lipides Les concentrations plasmatiques de cholestérol total sont mesurées par dosages enzymatiques (bioMérieux-Lyon-France) selon les recommandations du 30 fournisseur. 6 c- Analyse d'expression génique par RT-PCR quantitative L'ARN total est extrait à partir de fragments de foie en utilisant le kit NucleoSpin 96 RNA (Macherey Nagel, Hoerdt, France) selon les instructions du constructeur. 1 pg d'ARN total (quantifié en utilisant le Ribogreen RNA quantification kit (Molecular Probes)) est ensuite transcrit de manière reverse en ADN complémentaire par une réaction d'une heure à 37 C dans un volume total de 20 pl contenant du tampon 1X (Sigma), 1.5 mM de DTT, 0,18 mM de dNTPs (Promega), 200 ng de pdN6 (Amersham), 30U d'inhibiteur de RNase (Sigma) et 1 pI de MMLV-RT (Sigma). Les expériences de PCR quantitative ont été effectuées en utilisant le Myi(D Single-Color Real-Time PCR Detection System (Biorad, Marnes-la-Coquette, France). Brièvement, les réactions de PCR ont été réalisées, en utilisant le kit iQ SYBR Green Supermix selon les recommandations du fournisseur, en plaques 96 puits sur 5 pI de réactions de reverse transcription dilué avec une température d'hybridation de 55 C. Des paires d'amorces spécifiques des gènes étudiés ont été utilisées. Les séquences de ces dernières pour l'étude d'ACO sont pour l'amorce sens : 5'- GAAGCCAGCGTTACGAGGTG-3' (SEQ ID No : 1) et pour l'amorce antisens 5'-TGGAGTTCTTGGGACGGGTG-3' (SEQ ID No : 2). Les séquences des amorces spécifiques pour PDK4 sont pour l'amorce sens : 5'-TACTCCACTGCTCCAACACCTG-3' (SEQ ID No : 3) et pour l'amorce antisens 5'-GTTCTTCGGTTCCCTGCTTG-3' (SEQ ID No : 4). La quantité de fluorescence émise est directement proportionnelle à la quantité d'ADN complémentaire présent au début de la réaction et amplifiée au cours de la PCR. Pour chaque cible étudiée, une gamme est réalisée par des dilutions successives d'un pool constitué de quelques pI de différentes réactions de reverse transcription. Les niveaux d'expression relatifs de chaque cible sont ainsi déterminés en utilisant les courbes d'efficacité obtenues avec les points de gamme. Les niveaux d'expression des gènes d'intérêt sont ensuite normalisés par rapport au niveau d'expression du gène de référence 3684 (dont les amorces spécifiques utilisées ont pour séquences amorce sens : 5'- CATGCTCAACATCTCCCCCTTCTCC-3' (SEQ ID No : 5); amorce antisens : 5'-GGGAAGGTGTAATCCGTCTCCACAG -3' (SEQ ID No : 6)). Le facteur d'induction, c'est-à-dire le rapport entre le signal relatif (induit par le composé selon l'invention) et la moyenne des valeurs relatives du groupe contrôle, est 7 ensuite calculé pour chaque échantillon. Plus ce facteur est élevé, plus le composé a un caractère activateur d'expression génique. Le résultat final est représenté comme moyenne des valeurs d'induction dans chaque groupe expérimental. Résultats : La figure (6) relate l'effet du composé 5 administré à 300 mpk pendant 7 jours chez la souris hypercholestérolémique. De manière inattendue, les taux de cholestérol plasmatique sont très significativement diminués par le traitement (plus de 50 % de diminution par rapport aux animaux contrôle). Aussi, les inventeurs ont mis en évidence que les composés selon l'invention sont des régulateurs de l'expression de gènes in vivo. Les résultats présentés sur les figures (7a) et (7b) montrent que les composés selon l'invention induisent une augmentation significative de l'expression hépatique des gènes codant pour l'ACO et la PDK-4. Ces gènes (dont le niveau d'expression est régulé par PPARa) codent pour des enzymes fortement impliquées dans le métabolisme des lipides et glucides et leur sur-expression renforce l'idée que les composés selon l'invention présentent un intérêt potentiel majeur dans le cadre des maladies métaboliques. Les inventeurs ont mis en évidence que les composés selon l'invention ont des propriétés hypolipémiantes. Ces résultats obtenus in vivo témoignent du potentiel thérapeutique des composés selon l'invention vis-à-vis de pathologies majeures telles que les dyslipidémies.25 8 BIBLIOGRAPHIE Brown G and Foubister A, Receptor binding sites of hypoglycemic sulfonylureas and related [(acylamino)alkylJbenzoic acids., J Med Chem, 1984, 27 (1), 79-81 Denke M, Combination therapy., J Manag Care Pharm, 2003, 9 (1 Suppl), 17-9 Fox-Tucker J, The Cardiovasular Market Outlook to 2010, BUSINESS INSIGHTS REPORTS, 2005, 1-174 Gin H and Rigalleau V, Oral anti diabetic polychemotherapy in type 2 diabetes mellitus., Diabetes Metab, 2002, 28 (5), 350-3 Greene TW and Wuts PGM, Protective Groups in Organic Synthesis, 1999, (3rd edition), 816 Grell W, et al., Repaglinide and related hypoglycemic benzoic acid derivatives, J 20 Med Chem, 1998, 41 (26), 5219-46. Gross B, et al., Peroxisome Proliferator-Activated Receptor b/d.: A nove/ target for the reduction of atheiosclerosis, DRUG DISCOVERY TODAY: THERAPEUTIC STRATEGIES, 2005, 2 (3), 237-243 International Atherosclerosis Society, Harmonized Clinicat. Guidelines on Prevention of Atherosclerotic Vascular Disease, 2003, Kota BP, et al., An overview on biological mechanisms of PPARs, Pharmacol Res, 30 2005, 51 (2), 85-94 Lefebvre P, et aI. Sorting out the rotes of PPARalpha in energy metabolism and vascularhomeostasis, J Clin Invest, 2006, 116 (3), 571-580 25 9 Lehrke M and Lazar MA, The many faces of PPARgamma, Cell, 2005, 123 (6), 993-9 Liu Y and Miller A, Ligands to peroxisome proliferator-activated receptors as therapeutic options for metabolic syndrome, DRUG DISCOVERY TODAY: THERAPEUTIC STRATEGIES, 2005, 2 (3), 165-169 McCormick M and Quinn L, Treatment of type 2 diabetes mellitus: pharmacologic 10 intervention, J Cardiovasc Nurs, 2002, 16 (2), 55-67. Mensah M, The Atlas of Heart Disease and Stroke, 2004, Morphy R and Rankovic Z, Designed multiple ligands. An emerging drug discovery 15 paradigm, J Med Chem, 2005, 48 (21), 6523-43 Proks P, et al., Sulfonylurea stimulation of insulin secretion, Diabetes, 2002, 51 Suppl 3 S368-76. 20 Raspe E, et al., Modulation of rat liver apolipoprotein gene expression and serum lipid levels by tetradeqylthioacetic acid (TTA) via PPAR(alpha) activation, J. Lipid Res., 1999, 40 (11), 2099-2110 Rufer C and Losert W, Blood glucose lowering sulfonamides with asymmetric 25 carbon atoms. 3. Related N-substituted carbamoylbenzoic acids., J Med Chem, 1979, 22 (6), 750-2 Sullivan PM, et al., Type 111 hyperlipoproteinemia and spontaneous atherosclerosis in mice resulting from gene replacement of mouse Apoe with human Apoe*2, J 30 Clin Invest, 1998, 102 (1), 130-5
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La présente invention concerne des dérivés du type N-(phénéthyl)benzamide poly-substitués, les compositions pharmaceutiques les comprenant ainsi que leurs applications thérapeutiques, notamment dans les domaines de la santé humaine et animale. La présente invention a également trait à un procédé de préparation de ces dérivés.
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1- Composés dérivés de N-(phénéthyl)benzamide poly-substitués de formule générale (I) : X3 R3 I J Y E X4 N H R2 R4 Formule (I) Dans laquelle : G représente - Un radical -ORi, -SRd ; ou - Un radical -SORd ou -SO2Rd; Rd représentant un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle ou un hétérocycle; G pouvant éventuellement former un hétérocycle avec X1; RI, R2, R3 et R4 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un radical de type alkyle, alkényle, aryle ou aralkyle; RI et R4 pouvant chacun, indépendamment, être liés au squelette moléculaire par une double liaison, R2 ou R3 étant alors absents; Y représente un atome d'oxygène, un atome de soufre (éventuellement oxydé en fonction sulfoxyde ou sulfone), un atome de sélénium (éventuellement oxydé en fonction sélénoxyde ou sélénone) ou un groupe aminé de type NR ; R représentant un atorne d'hydrogène ou un radical de type alkyle, alkényle, aryle 25 ou aralkyle, préférentiellement un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ; E représente : - Une chaîne alkyle ou alkényle, substituée par un groupement -CR5R6-W; ou1 - Une chaîne répondant à la formule -(CH2)m-Y1-Z-Y2-(CH2)n-CR5R6-W; dans lesquelles : R5 représente un atome d'halogène ou un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle, alkyloxy ou alkylthio; R6 représente un atome d'hydrogène, d'halogène ou un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle, alkyloxy ou alkylthio; ou R5 pouvant former un cycle avec R6, m et n représentent indépendamment un nombre entier compris entre 0 et 10; Y1 et Y2 représentent indépendamment une liaison covalente ou un hétéroatome choisi parmi l'oxygène, le soufre ou l'azote (formant ainsi un radical de type NR, R représentant un atorne d'hydrogène ou un radical de type alkyle, alkényle, aryle ou aralkyle, préférentiellement un atome d'hydrogène ou un radical alkyle); Z représente une liaison covalente ou un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle; W représente : un radical carboxyle ou un dérivé, préférentiellement de type -COORa, -COSRa, --CONRaRb, -CSNRaRb; ou un groupement isostère du radical carboxyle, préférentiellement un radical acylsulfonamide (-CONHSO2Rb), hydrazide (-CONHNRaRb) ou tétrazolyle; Ra et Rb identiques ou différents, substitués ou non, représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle ou un hétérocycle; ou Ra et Rb pouvant former ensemble un hétérocycle avec l'atome d'azote; Rb, substitué ou non, représentant un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle ou un hétérocycle; X1, X2, X3 et X4 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou d'halogène, une fonction -NO2 ou -CN, un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle, alkyloxy, alkylthio, -NRaRc, -NRaCORb, -NRaCOORc, -NRaCONRbRC, -NRaCSRb, -NRaCOSRc, -NRaCSORc, -NRaCSSRc, -NRaCSNRbRC, -SORS, -SO2Rb, -CORa, -SO2NRaRb, -CONRaRb ou un hétérocycle; Ra, Rb et Rb étant tels que définis précédemment; ou Ra, Rb et/ou Rb pouvant former ensemble un hétérocycle avec l'atome d'azote ; X1 et X3 pouvant chacun former un cycle (aromatique ou non, hétérocyclique ou non) avec X2 et X4 respectivement ;2 avec au moins un des groupements choisis parmi R1, R2, R3, R4, X1, X2, X3 et X4 représentant un radical alkyle, alkényle, aryle ou aralkyle, les stéréoisomères, purs ou en mélange, les mélanges racémiques, les isomères géométriques, les tautomères, les sels, les hydrates, les solvates, les formes solides, les prodrogues et les mélanges de ceux-ci. 2- Composés selon la 1, caractérisés en ce qu'ils présentent 10 un groupement G en position ortho (par rapport au motif -CONH-) du radical phényle auquel il est attaché. 3- Composés selon la 1 ou 2, caractérisés en ce qu'ils présentent un groupernent Y-E en position para (par rapport au motif -CR3R4-) du 15 radical phényle auquel il est attaché. 4- Composés selon la 1 à 3, caractérisés en ce que le groupement G représente un radical -ORd ou -SRd, Rd représentant un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle ou un hétérocycle. 5- Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que les groupements R1, R2, R3 et/ou R4 représentent un radical alkyle, alkényle, aryle ou aralkyle. 25 6- Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que Y représente un atome d'oxygène ou de soufre. 7- Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que le groupement E représente une chaîne alkyle ou alkényle, 30 substituée par un groupement -CR5R6-W, dans laquelle : R5 représente un atorne d'halogène ou un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle, alkyloxy ou alkylthio; 203 R6 représente un atome d'hydrogène, d'halogène ou un radical alkyle, alkényle, aryle, aralkyle, alkyloxy ou alkylthio; ou R5 pouvant former un cycle avec R6, W représente : - un radical carboxyle ou un dérivé, préférentiellement de type -COORa, -COSRa, -CONRaRb, -CSNRaRb; ou un groupement isostère du radical carboxyle, préférentiellement un radical acylsulfonamide (-CONHSO2Rc), hydrazide (-CONHNRaRb) ou tétrazolyle; Ra, Rb et Rc étant tels que définis ci-avant. 8- Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que le groupement E représente une chaîne répondant à la formule -(CH2)b.-CR5R6-W, avec n, R5, R6 et W tels que définis dans la 1. 9- Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que le groupement E représente une chaîne répondant à la formule -CR5R6-W avec R5, R6 et W tels que définis dans la 1. 20 10- Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que W représente un radical carboxyle (-COOH) ou alkoxycarbonyle (-COORa), Ra étant tel que défini dans la 1. 11- Composés selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisés en ce que les radicaux R5 et/ou R6 représentent un radical alkyle. 12- Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que le groupement Y-E représente -OC(CH3)20OOH. 30 13- Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que les groupements X1 et/ou X2 représentent un halogène, un radical CORa ou un raclical alkyle ou aryle substitué ou non, Ra étant tel que défini dans la 1.154 14- Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que X1 forme un cycle avec X2 et/ou X3 forme un cycle avec X4. 15- Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce qu'ils sont choisis parmi : L'Acide 2-[4-[2-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)propyl]phénoxy]-2- méthylpropanoïque L'Acide 2-[4-[2-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque ; L'Acide 2-[4-[2-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-2-méthylpropyl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; L'Acide 2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-2-méthylpropan-2-yl]phénoxy]-2-15 méthylpropanoïque ; L'Acide 2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; L'Acide 2-[4-[1-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; 20 L'Acide 2-[4-[1-((3-isobutoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; L'Acide 2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-hexan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoque ; L'Acide 2-[4-[2-(2-(phénylthio)-5-trifluorométhylbenzamido)propyl]phénoxy]-2méthylpropanoïque ; L'Acide 2-[4-[1-((2-méthoxy-1-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; L'Acide 2-[4-[2-(2-méthoxy-5-méthylbenzamido)éthyl]phénoxy]-2- méthylpropanoïque ; 30 L'Acide 2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]-3-méthyl-phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; L'Acide 2-[4-[3-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-butan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ;5 L'Acide 2-[4-[1-(5-tert-butyl-2-méthoxybenzamido)éthyl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; Le N-[méthylsulfonyl]-2-[4-[1-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl] phénoxy]-2-méthylpropanamide ; L'Acide 2-[4-[2-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)pentyl]phénoxy]-2- méthylpropanoïque ; L'Acide 2-[4-[2-(5-méthyl-2-octyloxybenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque L'Acide 2-[4-[2-(2-méthoxy-5-phénylbenzamido)éthyl]phénoxy]-2méthylpropanoïque ; L'Acide 2-[4-[2-(5-butyl-2-méthoxybenzamido)éthyl]phénoxy]-2-méthylpropanoïque ; L'Acide 2-[4.-[1-(3-chloro-4-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; L'Acide 2-[4--[1-(4-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; L'Acide 2-[4-[2-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)propyl]phénoxy]-2- méthylpropanoïque ; L'Acide 2-[4-[1-((3,7-diméthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoïque ; Le N-[phénylsulfonyl]-2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl] phénoxy]-2-méthylpropanamide ; Le N-[pipérid in-1 -yl]-2-[4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanamide. 16- Procédé de préparation des composés tels que définis dans l'une des 1 à 15 comprenant: (i) Une étape de condensation, préférentiellement d'un dérivé de type 2-phényléthanamine mono- ou poly-substitué avec un dérivé de type acide (ou dérivé) benzoïque mono- ou poly-substitué; et éventuellement, avant et/ou après l'étape (i), (ii) Une ou plusieurs étapes d'insertion et/ou de transformation de groupements fonctionnels.6 17- Composés caractérisés en ce qu'ils sont choisis parmi : Le 2-[4-(1-aminopropan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle ; Le 4-(1-aminohexan-2-yl)phénol ; Le 2-[4-(1-aminopropan-2-yl)-3-méthyl-phénoxy]-2-méthylpropanoate de tertbutyle ; Le 2-[4-(3-aminobutan-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle ; Le 2-[4-(2-aminopentyl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle ; Le 2-[4-(1-aminopropan.-2-yl)phénoxy]-2-méthylpropanoate de tert-butyle ; 10 L'acide 5-méthyl-2-octyloxybenzoïque ; L'acide 5-butyl-2-méthoxybenzoïque ; Le 4-[2-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)propyl]phénol ; Le 4-[2-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-2-méthylpropyl]phénol ; Le 4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-2-méthylpropan-2-yl]phénol ; 15 Le 4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-propan-2-yl]phénol ; Le 4-[1-(5-chloro-2-méthoxybenzamido)-hexan-2-yl]phénol ; Le 4-[2-(2-méthoxy-5-méthylbenzamido)éthyl]phénol ; Le 4-[2-(5-méthyl-2-octyloxybenzamido)éthyl]phénol ; Le 4-[2-(2-méthoxy-5-phénylbenzamido)éthyl]phénol ; 20 Le 4-[2-((3-méthoxy-2-naphtoyl)amino)propyl]phénol ; Le 2-[4-[2-(2-fluorobenzamido)propyl]phénoxy]-2-méthylpropanoate d'éthyle ; Le 2-[4-[1-((3-hydroxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoate d'éthyle ; Le 2-[4-[2-(2-fluoro-5-trifluorométhylbenzamido)propyl]phénoxy]-2méthylpropanoate d'éthyle ; Le 2-[4-[1-((2-hydroxy-1-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoate d'éthyle ; Le 2-[4-[1-((3-hydroxy-7-méthoxy-2-naphtoyl)amino)-propan-2-yl]phénoxy] -2-méthylpropanoate de tort-butyle. 30 18- Composés selon l'une quelconque des 1 à 15 à titre de médicaments.7 19- Composition pharmaceutique comprenant, dans un support acceptable sur le plan pharmaceutique, au moins un composé tel que défini dans l'une des 1 à 15, éventuellement en association avec un ou plusieurs autre actif thérapeutique et/ou cosmétique. 20- Composition pharmaceutique comprenant, dans un support acceptable sur le plan pharmaceutique, au moins un composé tel que défini dans l'une des 1 à 15 en association avec un ou plusieurs composés sélectionnés dans la liste ci-dessous : un anti-diabétique l'insuline une molécule hypolipémiante et/ou hypocholestérolémiante un agent anti-hypertenseur ou hypotenseur un agent anti-plaquettaire un agent anti-obésité un agent anti-inflammatoire un agent anti-oxydant un agent utilisé dans le traitement de l'insuffisance cardiaque un agent utilisé pour le traitement de l'insuffisance coronaire - un agent anticancéreux un anti-asthmatique un corticoïde utilisé dans le traitement des pathologies de la peau un vasodilatateur et/ou un agent anti-ischémique. 21- Composition pharmaceutique selon la 19 ou 20 pour le traitement du diabète de type 2, des dyslipidémies, de I'insulino-résistance, des pathologies associées au syndrome métabolique, de l'athérosclérose, des maladies cardiovasculaires, de l'obésité, de l'hypertension et/ou des maladies inflammatoires. 22- Composition pharmaceutique selon la 19 ou 20 pour traiter les facteurs de risque cardiovasculaire liés aux dérèglements du métabolisme lipidique et/ou glucidique.
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C,A
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C07,A61
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C07C,A61K,A61P
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C07C 235,A61K 31,A61P 3
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C07C 235/48,A61K 31/66,A61P 3/00
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FR2897225
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A1
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PROCEDE POUR LA SAISIE, L'ARCHIVAGE, LA CONSULTATION ET LA TRANSMISSION D'UN DOCUMENT A UN DESTINATAIRE A L'AIDE D'UNE CAMERA
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La présente invention concerne un procédé pour la saisie, l'archivage, la consultation et la transmission à un destinataire d'un document à l'aide d'une caméra éventuellement intégrée à un terminal de communication, d'un serveur et d'un terminal. 15 Le procédé selon l'invention est particulièrement adapté à un terminal de communication équipé d'une caméra, mais convient aussi à une caméra ayant des moyens de stockage pouvant se connecter à un terminal de communication. Ce procédé s'applique notamment mais non exclusivement à la capture d'une image 20 d'un document papier ou présent sur tout autre support ou media (tableau blanc ou noir, "paperboard", panneau, écran) à l'aide d'une caméra éventuellement intégrée à un terminal de communication, à la transmission de l'image à un serveur, puis à l'extraction, à la correction, à l'interprétation et à l'archivage par le serveur des données contenues dans l'image, et enfin à la recherche et à la. consultation des 25 données archivées sur le serveur, et à leur transmission à un destinataire ou à leur partage sur un réseau de communication local ou non local. Lorsqu'on souhaite numériser un document pour l'archiver ou le transmettre à un destinataire par fax ou email, on doit généralement utiliser un équipement dédié à la 30 numérisation de document comme un scanner, un photocopieur ou un fax. De plus, on doit généralement disposer simultanément d'un terminal connecté au dispositif d'acquisition pour pouvoir stocker le scan et éventuellement le transmettre par email. Ceci oblige à disposer de ces deux équipements au moment de la numérisation, ce qui n'est généralement pas le cas lorsqu'on est en déplacement hors du bureau. De 1 -2 plus, si l'on ne dispose que d'un équipement permettant de numériser les documents, on est souvent limité par sa mémoire, et on risque la perte de documents lorsque celle-ci sature ou est défectueuse. Lorsqu'on utilise un photocopieur mis à disposition en dehors du bureau, l'appareil risque de ne pas fonctionner par manque d'encre ou de papier, et les photocopies ne sont pas mises simultanément à disposition d'autres personnes intéressées et distantes. Par ailleurs, une connexion filaire ou sans fil avec un réseau est nécessaire pour transmettre le document à un destinataire par fax, email ou par Internet. Ainsi, lorsqu'on transmet un document à un destinataire depuis un fax mis à disposition lors d'un déplacement, on immobilise l'équipement pendant un temps indéterminé et ce jusqu'à ce que le fax irnprime l'accusé réception. Par ailleurs, il est courant de chercher à exploiter des images de document capturées à l'aide d'une caméra ayant des moyens de stockage fixes ou amovibles, puis transmises à un terminal en le connectant aux susdits moyens de stockage fixes ou amovibles de la caméra. Si le terminal intègre un logiciel de retouche d'image, on peut alors chercher à améliorer la lisibilité des informations textuelles et graphiques relatives au document en améliorant la balance des blancs, en ajustant la luminosité, en rehaussant les contours, en accentuant le contraste, en améliorant la saturation, en atténuant le bruit, en recadrant la vue du document, en retournant ou renversant l'image, en corrigeant la perspective, l'aberration chromatique, la distorsion optique, le flou ou le vignetage. Ces opérations fastidieuses de retouche d'image demandent une attention soutenue et une expertise importante dans le domaine du graphisme, mais ne garantissent pas l'obtention d'un résultat proche de celui d'une numérisation du document à l'aide d'un scanner. En outre, on peut chercher à interpréter les informations contenues dans l'image avec un logiciel de reconnaissance de caractères ou de graphiques pour les ré-exploiter, ce qui facilite la recherche des informations, et réduit la taille de l'information numérisée. Enfin, lorsqu'on souhaite transmettre un document pour le partager ou le publier sur un réseau local tel qu'un intranet, ou sur un réseau non local tel qu'un site Internet, un "weblog" ou un site de partage de fichiers ou d'images, et qu'on ne dispose pas de scanner, on peut prendre une vue du document à l'aide d'une caméra et la transmettre -3-. sur le réseau de partage ou de publication à l'aide d'un terminal de communication. Cependant les informations textuelles et/ou graphiques ainsi partagées ou publiées sont souvent peu lisibles à cause notamment de défauts dans l'image du document, liés au manque de contraste ou à un mauvais réglage de la balance des blancs. La présente invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients et de permettre la reconstitution d'un document à l'aide d'une image de celui-ci, puis son archivage, sa consultation et sa transmission à un destinataire. 10 Dans ce cas, le procédé selon l'invention pourra faire intervenir : Un terminal de communication TC ; Une caméra C ayant des moyens de stockage fixes ou amovibles pouvant être reliés au terminal de communication ou, de préférence, la caméra étant reliée et intégrée au terminal de communication ; 15 Un serveur S équipé d'une unité centrale rassemblant des moyens de traitement, de mémorisation et de transmission ; Un terminal T équipé d'une unité centrale rassemblant des moyens de traitement, de mémorisation et de transmission, d'un clavier et d'un dispositif d'affichage ; 20 - Un destinataire DES ayant des moyens de réception, tel qu"un terminal ayant des moyens de réception d'email, un fax, un serveur ou un terminal connecté à un réseau local comme un intranet ou non local comme Internet. Ainsi, le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes : 25 La capture et le stockage d'une image du document à l'aide de la caméra C ; Au cas où la caméra n'est pas reliée au terminal de communication, la connexion au terminal de communication de la mémoire fixe ou amovible de la caméra, et le transfert de l'image dans la mémoire du terminal de communication ; 30 - La transmission par le terminal de communication TC au serveur S de l'image du document, ainsi qu'éventuellement de son destinataire DES et/ou de son titre et/ou d'un commentaire ; L'extraction, la correction et éventuellement l'interprétation, par des moyens de traitement intégrés au serveur S, des informations relatives au document5 -4 contenues dans l'image, puis sa reconstitution à l'aide des informations extraites, corrigées et éventuellement interprétées ; L'archivage du document sur le serveur S prenant en compte les informations contenues dans le document reconstitué ainsi que celles concernant son historique ; - Eventuellement la recherche et/ou la consultation et/ou la modification et/ou la suppression et/ou la commande de transmission à un destinataire, des informations relatives à un document archivé sur le serveur S depuis le terminal T et/ou le terminal de communication TC ; La transmission éventuelle par le serveur S au destinataire DES et/ou au terminal de communication TC et/ou au terminal T, d'informations relatives au document reconstitué et/ou à son historique. Avantageusement, au cas où le serveur S reçoit l'image du document transmise par le terminal de communication TC, le serveur S pourra transmettre un message d'accusé réception de l'image au terminal de communication TC. Avantageusement, l'extraction et la correction des informations textuelles et/ou graphiques de l'image du document pourront être effectuées à l'aide de procédés d'extraction de données brutes d'une image résultant d'une prise de vue déjà proposés par la Demanderesse dans la demande PCT/FR05/00678, et comprenant les étapes suivantes : la détermination, pour chaque point repéré par la colonne C et la ligne L de l'image, d'une valeur Vo [C, L] consistant en une combinaison des composantes de la couleur de l'image le calcul, pour chaque point de l'image, d'une valeur de fond VFond (C, L) le calcul, pour chaque point de l'image, de la différence D [C, L] D [C, L] = VFond - Vo [C, L] (données sombres/fond clair) ou Vo [C, L] - VFond (données claires/fond sombre) le calcul d'une valeur de seuil Vs consistant en une donnée contextuelle de bruit servant à corriger les données brutes D [C, L] extraites, à partir d'au moins un histogramme de contraste et/ou de la probabilité q qu'un maximum régional des données brutes contienne du bruit - 5 - la correction des données brutes D [C,L] à l'aide de la donnée contextuelle de bruit Vs résultant en les données extraites D* [C, L] le calcul, pour chaque point de l'image, d'une valeur I* [C, L] corrigée prenant en compte la donnée brute corrigée D* [C, L] la présentation éventuelle des données extraites ou de l'image les contenant sous un angle souhaité. Le même procédé est caractérisé en ce que, dans le cas de la présentation de données extraites d'une image ou d'une image les contenant selon un angle de vue souhaité, à partir d'une image prise par une caméra sous incidence quelconque, il comprend : - la recherche d'au moins quatre points caractéristiques identifiables d'un motif présent dans l'image prise par la caméra définissant des données contextuelles, ces points caractéristiques pouvant consister en des coins de l'image, l'extraction éventuelle de données selon des critères prédéterminés, - le calcul des déformations géométriques à apporter à l'image brute ou aux données extraites ou à l'image les contenant, à partir de la position relative des quatre points, par rapport à des positions relatives de références, - la détermination des corrections à apporter à l'image brute ou aux données extraites ou à l'image les contenant, en fonction des déformations géométriques, - la génération d'une image corrigée prenant en compte les corrections ainsi déterminées. Le même procédé est également caractérisé en ce qu'en vue d'obtenir une image corrigée présentant les mêmes proportions que l'objet, il comprend la détermination du rapport réel hauteur/largeur du quadrilatère défini par les susdits points et la prise en compte de ce rapport r dans la génération de l'image corrigée. Ainsi, la correction des informations textuelles et/ou graphiques extraites pourra concerner la géométrie, la couleur, le flou et/ou le contraste et, de manière non limitative, l'amélioration de la balance des blancs, l'ajustement de la luminosité et du contraste, le rehaussement des contours, l'accentuation du contraste, l'amélioration de [a saturation, l'atténuation du bruit, le recadrage de la vue du document, le retournement ou le renversement de l'image, la correction de 1a perspective, de l'aberration chromatique, de la distorsion optique, du flou ou du vignetage. Avantageusement, l'archivage par le serveur S du document comprendra les étapes suivantes : la génération d'une image réduite du document reconstitué ; la génération de tables d'index prenant en compte des informations relatives au document à archiver. Avantageusement, les informations relatives à un document contenues dans le document reconstitué ainsi que celles concernant son historique pourront concerner : - le nom de fichier de l'image du document ; - les titre et/ou commentaire éventuels transmis par le terminal de communication ou le terminal T ; le lieu et/ou la date et/ou l'heure de capture de l'image du document ; - la date de transmission de l'image du document au serveur ; - le statut de la reconstitution du document ; la date de reconstitution du document ; les destinataires, les dates et les statuts des transmissions du document à ces destinataires ; les informations textuelles éventuellement interprétées à l'aide d'un logiciel de reconnaissance de caractères ; - les informations graphiques éventuellement interprétées à l'aide d'un logiciel de reconnaissance de formes. Avantageusement, le résultat de la recherche éventuelle des informations relatives à un document depuis le terminal T ou le terminal de communication TC pourra comprendre la liste des documents dont les informations relatives sont celles recherchées, éventuellement accompagnée de certaines de leurs informations relatives. Avantageusement, dans l'éventualité où la qualité ou la résolution de l'image du document ne permet pas d'extraire des informations textuelles ou graphiques lisibles ou interprétables par un logiciel de reconnaissance de caractères ou de formes, même après correction, le serveur S pourra transmettre un message d'avertissement -7 au terminal T ou au terminal de communication TC, éventuellement assorti de conseils permettant d'améliorer la prise de vue du document. Dans le cas contraire où les informations textuelles et graphiques extraites de l'image du document, puis corrigées, sont jugées lisibles ou interprétables par un logiciel de reconnaissance de caractères ou de formes, le serveur S pourra transmettre un message d'avertissement au terminal de communication TC ou au terminal T. Avantageusement, dans l'éventualité où le serveur S a reçu un accusé réception de la transmission par fax ou email du document numérisé au destinataire DES, le serveur S pourra transmettre un message d'accusé réception au terminal de communication TC ou au terminal T. Avantageusement, le transfert de l'image ou des informations relatives au document se fèront par l'intermédiaire d'une connexion filaire telle que la liaison Série ou USB, ou non filaire telle que 802.11, Wimax ou Bluetooth, ou d'un réseau de communication filaire, commuté, ADSL, ou d'un réseau cellulaire tel que GSM, GPRS ou UMTS, ou d'un réseau local tel qu'un intranet, ou non local tel que Internet
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Le procédé selon l'invention comprend la capture et le stockage d'une image d'un document à l'aide d'une caméra éventuellement intégrée à un terminal de communication, avec transfert de l'image dans la mémoire du terminal, la transmission par le terminal, à un serveur, de l'image associée à des informations complémentaires, l'extraction, la correction et éventuellement l'interprétation par le serveur des informations relatives au document contenues dans l'image, la reconstitution du document à l'aide des informations extraites, corrigées et éventuellement interprétées et l'archivage du document en prenant en compte les informations contenues dans le document reconstitué.
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Revendications 1. Procédé pour la saisie, l'archivage, la consultation et la transmission à un destinataire (DES) d'un document à l'aide d'une caméra (C) éventuellement intégrée à un terminal de communication (TC), d'un serveur (S) et d'un terminal (T), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : la capture et le stockage d'une image du document à l'aide de la caméra (C) ; au cas où la caméra (C) n'est pas reliée au terminal de communication (TC), la connexion de la mémoire fixe ou amovible de la caméra (C) au terminal de communication (TC), et le transfert de l'image dans la mémoire du terminal de communication (TC) ; la transmission par le terminal de communication (TC) au serveur (S) de l'image du document, ainsi qu'éventuellement de son destinataire (DES) et/ou de son titre et/ou d'un commentaire ; l'extraction, la correction et éventuellement l'interprétation, par des moyens de traitement intégrés au serveur (S), des informations relatives au document contenues dans l'image, puis sa reconstitution à l'aide des informations extraites, corrigées et éventuellement interprétées ; l'archivage du document sur le serveur (S) prenant en compte les informations contenues dans le document reconstitué ainsi que celles concernant son historique ; éventuellement la recherche et/ou la consultation et/ou la modification et/ou la suppression et/ou la commande de transmission à un destinataire (DES), des informations relatives à un document archivé sur le serveur (S) depuis le terminal (T) et/ou le terminal de communication (TC) ; la transmission éventuelle par le serveur (S) au destinataire (DES) et/ou au terminal de communication (TC) et/ou au terminal (T), d'informations relatives au document reconstitué et/ou à son historique. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, au cas où le serveur (S) reçoit l'image du document transmise par le terminal de communication (TC), le serveur (S) transmet un message d'accusé réception de l'image du document au terminal de communication (TC). 8 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la correction des informations extraites de l'image concerne la géométrie, la couleur, le flou et/ou le contraste, ou l'amélioration de la balance des blancs, ou l'ajustement de la luminosité et du contraste, ou le rehaussement des contours, ou l'accentuation du contraste, ou l'amélioration de la saturation, ou l'atténuation du bruit, ou le recadrage de la vue du document, ou le retournement ou le renversement de l'image, ou la correction de la perspective, de l'aberration chromatique, de la distorsion optique, du flou ou du vignetage. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'archivage par le serveur (S) du document comprendra les étapes suivantes: la génération d'une image réduite du document reconstitué ; la génération de tables d'index prenant en compte des informations relatives au document à archiver. 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le résultat de la recherche éventuelle des informations relatives à un document comprend la liste des documents dont les informations relatives sont celles recherchées, éventuellement accompagnée de certaines de leurs informations relatives. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les informations relatives à un document contenues dans le document reconstitué ainsi que celles concernant son historique concernent le nom de fichier de l'image du document, les titre et/ou commentaire éventuellement transmis par le terminal de communication (TC) ou le terminal (T) au serveur (S), le lieu et/ou la date et/ou l'heure de capture de l'image du document par la caméra (C), la marque et/ou le modèle de la caméra (C), la date de transmission par le terminal de communication (TC) de l'image au serveur (S), le statut de la reconstitution du document, la date de reconstitution du document, les destinataires successifs du document, les dates et les statuts des transmissions du document à ces destinataires par le serveur (S), les informations textuelles éventuellement interprétées à l'aide- 10 - d'un logiciel de reconnaissance de caractères, les informations graphiques éventuellement interprétées à l'aide d'un logiciel de reconnaissance de formes. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, dans l'éventualité où la qualité ou la résolution de l'image du document ne permet pas d'extraire des informations textuelles ou graphiques lisibles ou interprétables par un logiciel de reconnaissance de caractères ou de formes, même après correction, le serveur (S) transmet un message d'avertissement au terminal (T) ou au terminal de communication (TC), éventuellement assorti de conseils permettant d'améliorer la prise de vue du document. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, dans le cas où les informations textuelles ou graphiques extraites de l'image du document, puis corrigées, sont jugées lisibles ou interprétables par un logiciel de reconnaissance de caractères ou de formes, le serveur (S) transmet un message d'avertissement au terminal de communication (TC) et/ou au terminal (T). 9. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, dans l'éventualité où le serveur (S) a reçu un accusé réception de la transmission par fax ou email du document numérisé au destinataire (DES), le serveur (S) transmet un message d'accusé réception au terminal de communication (TC') ou au terminal (T).
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H,G
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H04,G06
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H04N,G06F,H04Q
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H04N 1,G06F 17,H04N 5,H04Q 7
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H04N 1/46,G06F 17/30,G06F 17/40,H04N 5/247,H04Q 7/32
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FR2897161
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A1
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SYSTEME DE RECALAGE DE L'INFORMATION D'ETAT DE CHARGE D'UNE BATTERIE DE VEHICULE AUTOMOBILE
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La présente invention concerne un système de recalage de l'état de charge d'une batterie de véhicule automobile. Avec l'augmentation rapide du nombre de consommateurs électriques embarqués à bord des véhicules automobiles, il devient indispensable de mettre en oeuvre une gestion intelligente de l'énergie électrique, à savoir du fonctionne-ment de l'alternateur et de la batterie du véhicule, afin d'éviter une décharge trop importante de cette batterie. Dans le cadre des projets marche-arrêt des moteurs thermiques des véhicules, qui est une nouvelle fonction appliquée sur ceux-ci qui sollicite fré- quemment la batterie de ce véhicule, il est en outre nécessaire de suivre l'état de charge de la batterie au cours du temps afin de mieux gérer l'énergie électrique et de garantir le démarrage et/ou le redémarrage du moteur du véhicule. A cet effet, on a déjà développé dans l'état de la technique, des estimateurs d'état de charge également appelés estimateurs SOC pour State of Charge . Le but de l'invention est de proposer des perfectionnements à un tel système d'estimation d'état de charge. A cet effet, l'invention a pour objet un , caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de mesure de la tension au repos de la batterie et de sa température, des moyens de calcul à partir de ces informations et d'une cartographie correspondante, d'un état de charge statique théorique de la batte-rie, des moyens de comparaison de cet état de charge statique théorique à un état de charge estimé et mémorisé, pour si l'écart entre les deux états de charge est supérieur à une première valeur de seuil prédéterminée et si la variation de tension de la batterie pendant une période de temps prédéterminée est inférieure à une seconde valeur de seuil prédéterminée, recaler l'état de charge. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention : - le premier seuil prédéterminé est égal à environ 10% ; et - la période de temps prédéterminée est égale à au moins 6 heures. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 représente un schéma synoptique illustrant la structure générale d'un système de recalage selon l'invention ; et - la figure 2 illustre le principe de ce recalage. On a en effet illustré sur la figure 1, une batterie de véhicule automo- bile qui est désignée par la référence générale 1. Cette batterie est associée à des moyens de mesure de la tension au repos de cette batterie et à des moyens de mesure de sa température. Les moyens de mesure de tension sont désignés par la référence générale 2 tandis que les moyens de mesure de température sont désignés par la référence générale 3. Ces moyens de mesure sont reliés à des moyens de calcul à partir de ces informations et d'une cartographie correspondante, d'un état de charge statique théorique de la batterie, appelé SOC1 sur cette figure, les moyens de calcul étant désignés par la référence générale 4 et la cartographie correspon- dante étant stockée dans des moyens de mémorisation 5. La sortie de ces moyens de calcul est reliée à des moyens de comparaison désignés par la référence générale 6, de cet état de charge SOC1, c'est-à-dire de cet état de charge statique théorique de la batterie, à un état de charge estimé SOCe et mémorisé dans des moyens de stockage 7, pour, si l'écart entre ces deux états de charge est supérieur à un premier seuil prédéterminé, par exemple égal à 10% et si la variation de tension de la batterie pendant une période de temps prédéterminée, par exemple égale à au moins 6 heures, est inférieure à un second seuil prédéterminé, tel que cela est déterminé par des moyens correspondants 8, recaler l'état de charge en remplaçant la valeur de l'état de charge SOCe stockée dans les moyens 7, par la valeur de l'état de charge SOC1, c'est-à-dire de l'état de charge statique théorique, tel que déterminé à partir des moyens de calcul 4. Ainsi, pour par exemple une batterie au plomb de 12 volts, telle que couramment utilisée à bord des véhicules automobiles, l'état de charge statique théorique est calculé à partir de deux informations existantes qui sont la tension aux bornes de la batterie et la température de celle-ci. L'erreur visée sur cet état de charge au repos est de plus ou moins 10% au maximum par exemple dans une plage de fonctionnement allant de 60 à 100% d'état de charge et pour des températures de batterie allant de -30 C jus-qu'à +50 C. La stratégie de recalage prend alors en compte les phénomènes de relaxation de la batterie. Celle-ci est déterminée en suivant l'historique du fonc-5 tionnement de cette batterie en assurant un suivi périodique de la tension de la batterie au repos. A cet effet, on réveille le calculateur chargé de gérer la fonction état de charge et de mesurer la tension au repos de la batterie et la température de celle-ci. 10 Ces deux informations permettent à partir d'un abaque fournisseur, de calculer un état de charge statique théorique de batterie et ensuite de comparer cet état de charge statique théorique à un état de charge estimé, qui représente la dernière valeur de l'état de charge dynamique calculé et sauvegardé avant l'endormissement du calculateur. 15 Durant l'endormissement total du véhicule, ce calculateur est réveillé périodiquement afin de mesurer l'évolution de la tension et de la température. Le recalage de l'état de charge n'est pas effectué à chaque réveil du calculateur, mais peut être conditionné par un besoin en recalage si on détecte un écart supérieur à 10% entre l'état de charge estimé avant l'endormissement et 20 l'état de charge statique théorique calculé à partir de la tension de repos et de la température de la batterie et s'il est possible d'assurer ce recalage par exemple en détectant une relaxation de la batterie (batterie au repos depuis au moins 6 heures) par une analyse de l'historique de la variation de tension aux bornes de celle-ci comme cela est illustré sur la figure 2. 25 Une fois le recalage effectué, l'état de charge recalé est sauvegardé et permet de réinitialiser l'état de charge dynamique. De plus, en cas de consommation permanente trop importante ou d'un dysfonctionnement éventuel d'un consommateur, la tension mesurée aux bornes de la batterie peut ne pas être stable et sa variation peut être plus importante que 30 celle décrite précédemment. Le recalage, dans ce cas, ne pourra se faire et après plusieurs échecs de recalage, l'état de charge statique sera imposé à un seuil minimal, entraînant, au niveau de la gestion de l'énergie électrique du véhicule, un besoin de recharge de la batterie. Ceci permet alors d'éviter toute surestimation de l'état de charge en dynamique pouvant entraîner un échec de démarrage après un repos du véhicule. Ceci permet également de corriger une éventuelle dérive de l'état de charge dynamique de la batterie. En effet, au cours du temps, l'estimation de l'état de charge dérive légèrement, cette dérive étant due à différents phénomènes, tels que l'imprécision de la mesure de la tension de la batterie, l'imprécision de mesure de la température de la batterie, le vieillissement de celle-ci, un changement éventuel de batte- rie, des variations de rendement, etc
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Ce système de recalage de l'information d'état de charge d'une batterie (1) de véhicule automobile, est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (2,3) de mesure de la tension au repos de la batterie et de sa température, des moyens (4) de calcul à partir de ces informations et d'une cartographie correspondante (5), d'un état de charge statique théorique (SOC1) de la batterie, des moyens (6) de comparaison de cet état de charge statique théorique (SOC1) à un état de charge estimé (SOCe) et mémorisé, pour si l'écart entre les deux états de charge est supérieur à une première valeur de seuil prédéterminée et si la variation de tension de la batterie pendant une période de temps prédéterminée est inférieure à une seconde valeur de seuil prédéterminée, recaler l'état de charge.
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1. Système de recalage de l'information d'état de charge d'une batterie (1) de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (2,3) de mesure de la tension au repos de la batterie et de sa température, des moyens (4) de calcul à partir de ces informations et d'une cartographie correspondante (5), d'un état de charge statique théorique (SOC1) de la batterie, des moyens (6) de comparaison de cet état de charge statique théorique (SOC1) à un état de charge estimé (SOCe) et mémorisé, pour si l'écart entre les deux états de charge est supérieur à une première valeur de seuil prédéterminée et si la variation de tension de la batterie pendant une période de temps prédéterminée est inférieure à une seconde valeur de seuil prédéterminée, recaler l'état de charge. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que le premier seuil prédéterminé est égal à environ 10%. 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la pé-15 riode de temps prédéterminée est égale à au moins 6 heures.
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G
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G01
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G01R
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G01R 31
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G01R 31/36
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FR2901978
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A3
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ARMOIRE CONTENANT DES APPRAREILS DE GYMNASTIQUE
| 20,071,214 |
L'invention porte sur l'union d'une armoire avec plusieurs appareils de gymnastique qu'elle contient. Il s'agit d'une invention qui appartient, dans la mécanique, au domaine des équipements de mise en forme, de gymnastique ou de musculation. Il ne s'agit pas d'appareils de type nouveau, mais d'une nouvelle manière de ranger et présenter des équipements de type existant, avec la finalité principale d'être utilisés dans des domiciles particuliers. Art antérieur Aujourd'hui, il existe beaucoup d'appareils d'aide au maintien et à l'amélioration de la forme physique, tels que par exemple des vélos de mise en forme, marchepieds, tapis de course, haltères ou appareils d'électro-stimulation. De plus, les fabricants offrent des modèles différents selon qu'ils sont utilisés en gymnase ou à domicile, selon l'utilisation intensive ou occasionnelle et selon le sportif, professionnel ou amateur. Les appareils de moyennes et grandes dimensions destinés aux domiciles, tels que des vélos de mise en forme ou des tapis de course, ont souvent la caractéristique de se plier pour occuper la moindre place possible quand ils ne sont pas utilisés. Cette caractéristique, avec son poids réduit, les rendent appropriés pour la gymnastique à domicile. Beaucoup de ces appareils sont protégés par des brevets ou des certificats d'utilité, et ils sont regroupés principalement dans la sous-classe A63B de la Classification Internationale des Brevets. Dans l'état de la technique, il y a des nombreuses versions dont les dessins sont protégés par des Modèles Industriels et beaucoup d'autres collections de modèles lesquels, sans être protégés par des titres de propiété industrielle, se trouvent dans des catalogues commerciaux et peuvent être achetés dans des magasins spécialisés et dans les grands magasins. Dans aucune des sources consultées on n'a été trouvé d'armoire destinée spécialement à loger différents appareils pour la gymnastique à 30 domicile comme celle décrite ci-après. Dans les sous-classes A47B et A47F de la Classification Internationale des Brevets, on trouve des armoires et des meubles en général agencés pour contenir différents appareils mécaniques et électriques. On n'a pas trouvé dans ces sous-classes d'art antérieur semblable à ce qui est décrit ci-après. La plupart des appareils destinés à être utilisés à domicile présentent quelque inadéquation pour cette sorte d'utilisation. Selon ce qui a été publié dans des magazines spécialisés en mise en forme, les utilisateurs se lassent, au bout de quelques mois, d'utiliser un grand nombre de ces appareils, et beaucoup d'autres sont vendus dans des magazines de seconde main moins d'une année après leur achat. Afin de comprendre le motif de cette situation et d'essayer de l'améliorer dans la mesure du possible, il a été réalisé une recherche statistique qui a suivi pendant six mois 87 acheteurs de cette sorte d'appareils, la plupart d'entre eux des vélos de mise en forme et des marchepieds. Les résultats ont été approximativement les mêmes que pour pour les magazines spécialisées. Parmi les raisons données pour la décroissante utilisation de ces appareils et le désir de les vendre, il y a eu trois de soulignées : Raison 1.- A cause du volume élevé qu'ils occupent, même pliés, et parce qu'ils s'intègrent mal dans l'environnement d'une chambre ou d'un salon. Raison 2.- A cause de l'ennui pendant son utilisation, puisque l'usager fait, normalement, le seul exercice que l'appareil lui permet de faire dans une chambre où il est tout seul. Raison 3.- Finalement, et reliée à la dernière raison, à cause de la faute de volonté, puisque la réalisation d'un effort de manière individuelle ou isolée provoquait le relâchement de la pratique de l'exercice avant qu'elle ne devienne une habitude. L'invention ci-après décrite, quoique apparement simple, a été développée après l'analyse des enquêtes et des conversations tenues avec les personnes objet de cette recherche, et après avoir compris les causes et l'inadéquation de ces appareils à l'utilisation à laquelle ils sont destinés. On a cherché aussi la satisfaction d'autres besoins habituels pour ceux qui pratiquent cette sorte de gymnastique en solitaire. Les objectifs généraux de cette invention sont : augmenter l'utilisation des appareils de gymnastique, musculation et mise en forme destinés à un usage à domicile ; augmenter la pratique de la gymnastique de maintien à domicile ; permettre simultanément la réalisation d'exercice par plusieurs résidents de la même maison ; réduire l'espace que ces appareils occupent et les adapter aux meubles de la salle où ils sont installés quand on ne les utilise pas. D'autres objectifs sont l'augmentation de l'amusement de celui qui fait l'exercice chez lui, et l'assistance en ligne de physiothérapeutes au sportif sur la manière de réaliser les exercices, en augmentant le suivi expert et en réduisant les lésions dues à un exercice incontrôlé. On vise aussi à fortifier l'habitude de l'exercice, l'amusement et le divertissement. Description de l'invention L'invention, qui vise à résoudre les problèmes exposés et atteindre les objectifs indiqués, est un meuble, type armoire, qui rassemble, dans un endroit fermé et ordonné, un ou plusieurs appareils pliés s'il est nécessaire, de façon qu'ils soient sortis pour leur utilisation et rangés dans l'armoire après celle-ci, en restant rangés dans un endroit réduit et intégrés avec les meubles de la salle où l'armoire est installée. Sur ce point, on veut souligner de nouveau que l'objet de l'invention n'est pas une armoire capable de contenir des équipements de gymnastique, ni un appareil concret avec un armoire pour le ranger. L'objet de cette invention est l'assortiment de quelques appareils de gymnastique avec l'armoire de rangemént, ce qui permet des applications spéciales et qui offre des avantages d'utilisation que ces appareils n'ont pas eux-mêmes. Dans la même ligne de la remarque, n'importe quel assortiment est, en principe, possible, c'est pour cela que l'invention se matérialise dans une variété de configurations possibles, si bien que le meuble armoire doit contenir, de préférence, différents appareils qui peuvent garantir un exercice physique complet et équilibré de tout le corps humain, et qui permet aussi que deux personnes ou plus puissent les utiliser simultanément. Parmi les appareils contenus de préférence dans l'armoire, il y a un banc de musculation pliable et relié à l'armoire, un vélo de mise en forme pliable, un rameur, un tapis de course, un stepper ou marchepied, des haltères, une barre de flexion, une corde à sauter, une marche ou step, et autres. L'armoire peut aussi comporter quelques tiroirs pour y ranger d'autres accessoires ordonnés, tels qu'un tapis, une balance pour le contrôle de poids, des poignées avec haltères, un appareil d'électrostimulation, et autres. L'armoire peut aussi comporter une structure métallique d'ossature interne très résistante quand le poids et les besoins mécaniques des appareils y contenus le rendent nécessaire. Cette structure est couverte par une enveloppe de parties latérales, supérieure, inférieure et arrière constituée de panneaux de bois ou autre matériau, et sa partie frontale constituée par une ou plusieurs portes. Comme cela, on peut maintenir la structure interne et changer l'enveloppe extérieure en bois, autant en style qu'en couleur, etc., pour l'adapter à l'environnement de la salle ou chambre contenant l'armoire. La principale utilité de cette sorte d'armoire est que, même si son volume interne est nécessairement plus grand que celui des appareils mêmes, l'espace occupé dans la chambre où elle est placée est plus petit que si ces appareils étaient dispersés dans cette salle ou chambre. Également, l'intégration du meuble armoire dans la salle ou chambre est bien meilleure que celle des appareils seuls. Avec cette configuration, on atteint les objectifs visés, d'adapter la présence de ces appareils au domicile, de loger plusieurs appareils dans l'espace qu'occupe un seul appareil, par exemple un vélo de mise en forme, ce qui permet la réalisation simultanée d'exercices par plusieurs personnes du même domicile, et permet d'adapter les appareils à l'environnement de la chambre contenant l'armoire quand ils sont inutilisés, L'invention est munie, en plus, d'une radio et d'une télévision avec DVD, ce qui permet de voir des programmes et des vidéos d'exercices guidés, ainsi que des classes d'entraînement ou de maintien de la forme physique pendant qu'on pratique le sport. Comme ça, l'amusement du sportif est augmenté. L'invention comporte aussi un terminal multimédia avec webcam (caméra réseau) pour l'enregistrement du sportif, et permet la connexion, via Internet par exemple, avec un enseignant moniteur qui conseille et contrôle les exercices en direct. Ce terminal permet la connexion en ligne et la vision des différents salles d'un gymnase, avec lequel on s'est mis d'accord, pour assister en direct à classes d'aérobic et d'autres sports. Description des dessins Pour compléter la description et aider à mieux comprendre les caractéristiques de l'invention, selon deux exemples de réalisation pratique de celle-ci, il est annexé un jeu de dessins où, de manière illustrative et non limitative, on a représenté : Figure 1.- Une configuration moyenne de l'armoire, consistant en un vélo pliable de mise en forme avec d'autres appareils tels qu'un marchepied, un jeu d'haltères, et autres, le tout enfermé dans un meuble 20 comportant aussi un terminal multimédia. Figure 2.- Une configuration plus complète de l'armoire avec des nombreux appareils et un banc de musculation accroché à l'armoire. Réalisation préférée de l'invention La figure 1 montre une configuration moyenne comportant une 25 armoire 1 de hauteur moyenne, à structure métallique d'ossature intérieure 2 et à tiroirs 3. A l'intérieur, se trouve un vélo de mise en forme 6, un marchepied (stepper) 7, des haltères 8, une barre de flexion 9 suspendue à la porte, des poignées manuelles 10, un marchepied 11, et d'autres accessoires rangés dans des tiroirs, tels qu'un tapis, une balance pour le 30 contrôle de poids, des poignées avec haltères, des appareils d'électrostimulation, et autres. Il y a aussi un terminal multimédia 12, de préférence interne, avec webcam, celle-ci étant dessinée déployée sur un plateau glissant. Une configuration plus complète, selon la figure 2, dispose d'un meuble armoire 4 plus grand et sa structure correspondante 5 renferme, en plus des appareils compris dans la configuration moyenne, un banc de musculation pliable 13 uni à l'armoire 4. On pourrait, comme ça, augmenter la capacité des armoires pour y placer d'autres appareils habituels dans les gymnases, tels qu'un rameur ou un tapis de course, ou bien diminuer le nombre d'appareils présentés dans ces configurations.10
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L'armoire contient des appareils de gymnastique (6-11) qui peuvent y être rangés de manière ordonnée et, éventuellement, de façon pliée, de sorte que ceux-ci soient sortis de l'armoire (1) pour leur utilisation et rangés dans celle-ci après usage, les appareils de gymnastique (6-11) étant physiquement reliés à l'armoire (1) et utilisant celle-ci comme partie de leur structure.
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1.- Armoire contenant des appareils de gymnastique, caractérisée en ce qu'elle comprend la combinaison d'un ou plusieurs appareils de 5 gymnastique (6-11, 13), destinés à l'exercice physique, avec une armoire (1, 4) de rangement de ceux-ci (6-11, 13) de manière ordonnée et, éventuellement, de façon pliée, de sorte que ceux-ci soient sortis de l'armoire (1, 4) pour leur utilisation et rangés dans celle-ci après usage. 2.- Armoire selon la 1, dans laquelle l'armoire (1, 4) 10 comporte une structure résistante interne (2), par exemple des tubes métalliques, couverte d'une enveloppe externe en bois ou en autre matériau, de sorte que l'enveloppe peut s'adapter au style et à la couleur du mobilier d'une chambre contenant l'armoire. 3.- Armoire l'une des 1 et 2, dans laquelle l'armoire 15 (1, 4) contient aussi un ou plusieurs appareils de gymnastique (6-11, 13) qui, étant unis physiquement à l'armoire et pliés dans celle-ci, et utilisant l'armoire même (1, 4) comme partie de leur structure, peuvent être dépliés (13) pour leur utilisation, et repliés après usage. 4.- Armoire selon l'une des 1 à 3, dans laquelle 20 l'armoire (1, 4) contient aussi différents équipements audiovisuels (12) pour écouter et voir des informations en support numérique, ou au travers d'un réseau de données, d'ondes ou d'autres moyens, destinés à procurer de l'amusement ou un guidage sportif pendant l'exercice physique. 5.- Armoire selon l'une des 1 à 4, dans laquelle 25 l'armoire (1, 4) est associée à un terminal multimédia (12), de préférence interne, avec caméra réseau, permettant la connexion en ligne par divers moyens, par exemple Internet, avec un conseiller sportif pouvant ainsi voir l'usager réaliser l'exercice et lui montrer, en même temps, la façon correcte de le faire, ainsi qu'avec d'autres usagers d'équipements 30 similaires d'endroits lointains.
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A
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A47B 81/00,A47B 55/00
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FR2889293
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BRULEUR A GAZ A MULTIPLES COURONNES DE FLAMMES CONCENTRIQUES
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La présente invention concerne le domaine des brûleurs à gaz à multiples couronnes de flammes concentriques, et elle concerne plus spécifiquement des perfectionnements à ceux de ces brûleurs qui comprennent: - un brûleur central avec une couronne centrale d'orifices de flammes, un injecteur de gaz central axial pour ledit brûleur central, et des moyens convergents-divergents formant venturi interposés entre l'injecteur central et la couronne centrale d'orifices de flammes, et - un brûleur extérieur annulaire entourant coaxialement ledit brûleur central et muni d'au moins une couronne annulaire d'orifices de flammes, des moyens d'injection de gaz pour le brûleur extérieur annulaire, et des moyens convergents-divergents formant venturi interposés entre les moyens d'injection de gaz et la couronne annulaire d'orifices de flammes, et des moyens d'amenée de gaz audit injecteur central axial et auxdits moyens d'injection. On connaît déjà des brûleurs à gaz du type 25 considéré, notamment d'après le document PCT/FR04/00158 au nom de la Déposante. Ces brûleurs connus présentent l'inconvénient que le brûleur annulaire est alimenté en mélange air-gaz en un seul endroit de son pourtour, de sorte que son fonctionnement n'est pas optimal. L'invention a pour but de proposer un brûleur à gaz de ce type qui soit plus performant du point de vue énergétique, c'est-à-dire plus puissant à dimensions 2 2889293 sensiblement identiques, tout en étant structurellement simple et facile à fabriquer et à assembler. A ces fins, un brûleur à gaz à multiples couronnes de flammes concentriques tel que mentionné au préambule se caractérise, étant agencé conformément à l'invention, - en ce que lesdits moyens d'injection de gaz pour le brûleur extérieur annulaire comprennent plusieurs injecteurs de gaz disposés sensiblement radialement autour de l'injecteur de gaz central axial, et - en ce que les moyens convergents-divergents comprennent au moins deux conduits convergents-divergents sensiblement radiaux formant venturis tubulaires d'étendues respectives sensiblement radiales et débouchant dans le brûleur extérieur annulaire, lesdits conduits s'étendant sensiblement coaxialement respectivement auxdits injecteurs radiaux. Grâce à cet agencement, il est possible d'amener au brûleur annulaire un débit important de mélange air-gaz réparti en plusieurs endroits de son pourtour, de sorte que son fonctionnement se trouve optimisé par rapport à l'agencement antérieur.. Un tel agencement laisse toute liberté quant au choix du mode d'alimentation en gaz. Une première possibilité de montage consiste en ce que lesdits moyens d'amenée de gaz comprennent une tubulure unique située centralement et raccordée à tous les injecteurs: le brûleur est alors pourvu d'une seule alimentation en gaz comportant une unique commande (robinet unique) alimentant simultanément le brûleur central et le brûleur extérieur annulaire. Mais on peut aussi prévoir que lesdits moyens d'amenée de gaz comprennent une première tubulure raccordée à l'injecteur de gaz central axial et une 3 2889293 seconde tubulure raccordée aux injecteurs de gaz latéraux: chacun du brûleur central et du brûleur extérieur annulaire comporte sa propre alimentation en gaz avec sa propre commande (deux robinets respectifs), de sorte qu'il est possible de réaliser une chauffe différenciée au centre et à la périphérie (cuisine WOK). Dans un mode de réalisation préféré, le brûleur comporte une embase centrale disposée coaxialement au brûleur central et en ce que cette embase comporte 10. un alésage central sensiblement coaxial débouchant vers le haut et propre à recevoir le susdit injecteur de gaz central axial, et au moins deux alésages latéraux sensiblement radiaux débouchant latéralement en étant propres à recevoir 15 respectivement les au moins deux injecteurs de gaz latéraux disposés sensiblement radialement. Il est alors possible d'agencer l'embase en fonction du type d'alimentation en gaz retenu: dans le cas d'une alimentation commune des deux brûleurs central et extérieur annulaire, on prévoit que les au moins deux alésages latéraux sensiblement radiaux de l'embase sont en communication avec l'alésage central et que l'embase comporte en outre un alésage de raccordement en communication avec l'extrémité inférieure de l'alésage central et propre à recevoir l'extrémité d'un tube d'amenée du gaz; dans le cas de deux alimentations distinctes, on prévoit que l'embase comporte un premier alésage de raccordement en communication avec l'alésage central et propre à recevoir l'extrémité d'un premier tube d'amenée du gaz et un second alésage de raccordement en communication avec les susdits alésages latéraux et propre à recevoir l'extrémité d'un second tube d'amenée du gaz. 4 2889293 Pour conserver au brûleur une configuration générale suffisamment plate, il est souhaitable que les conduits tubulaires convergents-divergents formant venturis soient inclinés vers le haut en direction de l'extérieur. Dans ce cas, il est avantageux que l'embase soit, au moins dans sa partie supérieure, de forme générale sensiblement tronconique avec une conicité telle que les injecteurs de gaz latéraux soient inclinés en étant sensiblement coaxiaux respectivement aux conduits convergents-divergents formant venturis tubulaires. Il est souhaitable, pour obtenir un fonctionnement régulier, que les conduits convergents-divergents formant venturis tubulaires soient répartis angulairement de façon sensiblement équidistante. Avantageusement, ces conduits convergents-divergents formant venturis tubulaires sont en nombre compris entre 2 et 5, et de préférence en pratique au nombre de trois mutuellement écartés angulairement d'environ 120 . Dans un exemple de réalisation concret, le brûleur extérieur annulaire comporte deux couronnes annulaires d'orifices de flammes respectivement intérieure et extérieure. De façon concrète également, les moyens convergents-divergents formant venturis interposés entre l'injecteur central et la couronne centrale d'orifices de flammes comprennent un divergent annulaire radial entourant un puits central coaxial à l'injecteur central, de sorte que, en conjonction avec les convergents- divergents tubulaires d'étendue radiale d'alimentation du brûleur extérieur annulaire, on est en mesure de réaliser un brûleur à gaz à multiples couronnes de flammes concentriques qui soit de relativement faible hauteur. 2889293 De façon typique, un brûleur à gaz agencé comme il vient d'être exposé peut présenter une puissance de l'ordre de 7 kW en conservant approximativement les dimensions transversales d'un brûleur actuel d'une 5 puissance de l'ordre de 5 kW. Un autre intérêt du brûleur agencé selon l'invention réside dans la possibilité de conserver une conformation structurelle analogue à celle des brûleurs antérieurs avec un nombre restreint de pièces constitutives, un tel brûleur comprenant: - une pièce constitutive inférieure ou pot propre à être fixée à une plaque de dessus d'un appareil de cuisson sensiblement coaxialement à une ouverture de ladite plaque de dessus, une pièce constitutive supérieure ou tête comprenant une partie centrale délimitée périphériquement par une paroi latérale échancrée définissant des ouvertures de flammes pour constituer la susdite couronne centrale de flammes et une partie annulaire sensiblement coaxiale à ladite partie centrale et délimitée par au moins une paroi latérale échancrée définissant des ouvertures de flammes pour constituer la susdite couronne annulaire de flammes, - un chapeau central de forme sensiblement discoïdale 25 propre à coiffer ladite partie centrale, et - un chapeau annulaire propre à coiffer ladite partie annulaire. Dans ce cas, le brûleur agencé conformément à l'invention se caractérise en ce que - le pot comporte une plage centrale agencée pour supporter centralement l'injecteur axial et les injecteurs radiaux, et 6 2889293 au moins le pot et/ou la tête comporte au moins deux gouttières rayonnantes qui s'étendent à partir de ladite plage centrale ou respectivement ladite partie centrale où elles sont débouchantes et jusqu'au bord extérieur du pot ou respectivement jusqu'à la partie annulaire avec laquelle elles communiquent, lesdites gouttières étant fermées par respectivement la tête ou le pot dans la position d'assemblage desdits pot et tête pour constituer les susdits conduits convergents-divergents formant venturis tubulaires d'étendue sensiblement radiales. Dans ce cas, selon un mode de réalisation préféré, on prévoit que. - le pot comporte au moins deux gouttières rayonnantes qui s'étendent à partir de ladite plage centrale et qui sont ouvertes respectivement vers le haut, - la tête comporte au moins deux gouttières rayonnantes qui s'étendent à partir de ladite partie centrale et qui sont ouvertes respectivement vers le bas, et - les gouttières du pot et les gouttières de la tête se superposent deux à deux, dans la position d'assemblage desdits pot et tête, pour constituer les susdits conduits convergentsdivergents formant venturis tubulaires d'étendue sensiblement radiale. La conception du pot peut, de son côté, donner lieu à deux réalisations possibles en fonction de la conception générale de l'appareil de cuisson. Une première conception consiste en ce que le pot possède une structure pleine et en ce qu'au moins le pot et/ou la tête comporte au moins deux gorges sensiblement radiales, intercalées entre les susdites gouttières, qui s'étendent en étant débouchantes entre ladite plage 7 2889293 centrale et le bord extérieur du pot ou respectivement de la tête, ces gorges étant fermées par respectivement la tête ou le pot dans la position d'assemblage desdits pot et tête pour constituer des passages d'étendue généralement radiale propres à assurer l'alimentation en air primaire par le dessus de la plaque de dessus de l'appareil de cuisson. Dans ce cas, il est avantageux de prévoir que: - le pot comporte au moins deux gorges sensiblement radiales, qui sont intercalées entre les susdites gouttières et qui s'ouvrent sensiblement vers le haut, - la tête comporte au moins deux gorges sensiblement radiales, qui sont intercalées entre les susdites gouttières et qui s'ouvrent sensiblement vers le bas, - les gorges du pot et les gorges de la tête se superposant deux à deux, dans la position d'assemblage desdits pot et tête, pour constituer les susdits passages d'alimentation en air primaire. Une autre conception consiste en ce que le pot possède une structure qui est ajourée au moins partiellement entre les gouttières et qui est propre à assurer l'alimentation en air primaire par le dessous de la plaque de dessus de l'appareil de cuisson. Avantageusement dans ce cas, les gouttières du pot s'étendent jusque sous la partie annulaire de la tête et la partie annulaire de la tête possède un fond qui est pourvu d'ouvertures en regard des extrémités situées radialement vers l'extérieur desdites gouttières du pot. Dans le cas où les injecteurs sont supportés sur une embase commune comme indiqué plus haut, il est intéressant que la plage centrale du pot présente une ouverture centrale à travers laquelle ladite embase de support des injecteurs est engagée par le dessous du pot, 8 2889293 avec sa partie supérieure tronconique en saillie au-dessus de ladite plage centrale et avec sa partie inférieure sous-jacente au pot, ladite partie inférieure étant munie du ou des alésages de raccordement. Pour faciliter le guidage mutuel du pot et de la tête lors de leur assemblage et assurer aussi leur blocage mutuel en rotation une fois assemblés, on prévoit avantageusement que le pot et/ou la tête comporte des paires de doigts saillants disposés de part et d'autre des gouttières respectives et propres à recevoir les gouttières correspondantes de respectivement la tête et/ou le pot. Dans l'agencement concret préféré indiqué plus haut, on prévoit que le pot et/ou la tête comporte trois gouttières sensiblement radiales mutuellement écartées angulairement d'environ 120 et trois gorges sensiblement radiales intercalées entre les susdites gouttières. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit de certains modes de réalisation préférés donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs. Dans cette description, on se. réfère aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue d'ensemble, en perspective de côté, d'un mode de réalisation possible d'un brûleur à gaz à multiples couronnes de flammes agencé conformément à l'invention; - la figure 2 est une vue en coupe diamétrale du brûleur de la figure 1; - la figure 3 est une vue en coupe d'un premier 30 exemple de réalisation d'une pièce du brûleur des figures 1 et 2; - la figure 4 est une vue éclatée, en perspective par le dessus, du brûleur des figures 1 et 2; 9 2889293 - la figure 5 est une vue éclatée, en perspective par le dessous, du brûleur des figures 1 et 2; - les figures 6A, 6B et 6C illustrent un second mode de réalisation de la pièce du brûleur montrée à la figure 3, respectivement en vue de dessus et en vues en coupe selon les lignes B-B et C-C de la figure 6A; et - la figure 7 illustre une variante de réalisation du pot du brûleur conforme à l'invention montré dans une représentation analogue à celle du pot apparaissant sur la figure 4, mais avec une orientation angulaire différente. En se reportant tout d'abord aux figures 1 à 3, un brûleur à gaz à multiples couronnes de flammes concentriques, désigné dans son ensemble par la référence 1, visé par l'invention comprend essentiellement deux brûleurs à gaz élémentaires imbriqués l'un dans l'autre, à savoir un brûleur central 2 et un brûleur extérieur annulaire 3 entourant coaxialement ledit brûleur central 2. Le brûleur central 2 comprend: - un corps de brûleur central 4 possédant une couronne centrale d'orifices de flammes 5, - un injecteur de gaz 6 central axial disposé sensiblement coaxialement audit corps de brûleur central 4, et - des moyens convergents-divergents 7 formant venturi qui sont interposés entre l'injecteur central 6 et la couronne centrale d'orifices de flammes 5. Le brûleur extérieur annulaire 3 entourant coaxialement ledit brûleur central 2 comprend: - un corps de brûleur extérieur annulaire 8 possédant au moins une couronne annulaire d'orifices de flammes 9 intérieure et/ou extérieure (sur les figures 1 à 5, 2889293 il est prévu deux couronnes de flammes respectivement intérieure 9i et extérieure 9e), - des moyens d'injection de gaz 10 qui comprennent plusieurs injecteurs de gaz 11 disposés sensiblement radialement autour de l'injecteur de gaz 6 central axial, et - des moyens convergents-divergents 12 formant venturi interposés entre les moyens d'injection de gaz 10 et la couronne annulaire d'orifices de flammes 9, lesquels moyens convergents-divergents 12 comprennent au moins deux conduits 13 convergents-divergents sensiblement radiaux formant venturis tubulaires d'étendues respectives sensiblement radiales et débouchant dans le corps de brûleur extérieur annulaire 8, lesdits conduits 13 convergents- divergents s'étendant sensiblement coaxialement respectivement auxdits injecteurs 11 radiaux. Enfin, le brûleur 1 comporte des moyens 14 d'amenée de gaz audit injecteur central axial 6 et auxdits moyens d'injection 10, moyens 14 d'amenée de gaz dont il sera plus explicitement question maintenant. L'agencement qui vient d'être exposé laisse toute liberté quant au choix du mode d'alimentation en gaz. Une première possibilité de montage consiste en ce que lesdits moyens d'amenée de gaz comprennent une tubulure unique située sensiblement centralement et raccordée à tous les injecteurs: le brûleur est alors pourvu d'une seule alimentation en gaz comportant une unique commande (robinet unique) alimentant simultanément le brûleur central et le brûleur extérieur annulaire. Mais on peut aussi prévoir que lesdits moyens d'amenée de gaz comprennent une première tubulure raccordée à l'injecteur de gaz central axial et une seconde tubulure raccordée aux 11 2889293 injecteurs de gaz latéraux: chacun du brûleur central et du brûleur extérieur annulaire comporte sa propre alimentation en gaz avec sa propre commande (deux robinets respectifs), de sorte qu'il est possible de réaliser une chauffe différenciée au centre et à la périphérie (cuisine WOK). Dans ce contexte, pour simplifier à la fois la structure du brûleur et l'assemblage de ses pièces constitutives, il est intéressant que les moyens 14 d'amenée de gaz comportent une embase 16 centrale disposée coaxialement au brûleur central 2 et agencée pour supporter tous les injecteurs de gaz dans leurs situations respectives appropriées. A cette fin, on prévoit que cette embase 14 comporte, comme visible à la figure 3 et aux figures 6A à 6C: un alésage central 15 sensiblement coaxial débouchant vers le haut et propre à recevoir le susdit injecteur de gaz central axial 6, et au moins deux alésages latéraux 18 sensiblement radiaux 20 débouchant latéralement en étant propres à recevoir respectivement les au moins deux injecteurs de gaz latéraux 11 disposés sensiblement radialement. Il est alors possible d'agencer l'embase 16 en fonction du type d'alimentation en gaz retenu. Dans le cas d'une alimentation commune des deux brûleurs central 2 et extérieur annulaire 3, on prévoit, comme montré à la figure 3, que tous les alésages latéraux 18 sensiblement radiaux soient en communication avec l'alésage central 15 et que l'embase 16 comporte en outre un alésage de raccordement 17 en communication avec l'extrémité inférieure de l'alésage central 15 et propre à recevoir l'extrémité d'un tube d'amenée du gaz (non montré). Les deux brûleurs central 2 et extérieur annulaire 3 sont alors commandés simultanément à partir d'un robinet unique (non montré). Une autre possibilité d'agencement de l'embase 16 sera exposée plus loin en regard des figures 6A à 6C. On soulignera ici que l'embase 16 est montrée à la figure 3 dans deux plans de coupe décalés angulairement, de manière que sa partie supérieure soit coupée dans l'axe d'un alésage latéral 18 et que sa partie inférieure soit coupée dans l'axe de l'alésage 17 de raccordement d'un tube d'amenée de gaz. En outre, sur la figure 2, un seul injecteur 11 est montré en position sur l'embase 16, tandis que l'autre injecteur n'est pas monté et laisse voir l'alésage 18 correspondant. Pour conduire le mélange air-gaz jusqu'au brûleur extérieur annulaire 8 qui est situé sensiblement au-dessus des injecteurs radiaux 11, il est souhaitable d'éviter des trajets coudés afin de réduire les pertes de charge. Dans ces conditions, on peut avantageusement prévoir que les conduits convergents-divergents 13 formant venturis tubulaires soient inclinés vers le haut en direction de l'extérieur comme visible à la figure 2. Chaque conduit 13 est alors sensiblement rectiligne. Dans ce contexte, on peut simplifier la conception du brûleur en prévoyant que l'embase 16 soit, au moins dans sa partie supérieure, de forme générale sensiblement tronconique avec une conicité telle que les injecteurs de gaz latéraux 11 soient inclinés en étant sensiblement coaxiaux respectivement aux conduits convergents-divergents 13 formant venturis tubulaires. En outre, comme on le voit mieux à la figure 2, les conduits convergentsdivergents 13 parviennent sous le corps de brûleur annulaire 8, lequel possède un fond 19 qui est muni d'ouvertures 20 en correspondance des 13 2889293 extrémités des conduits pour le passage du mélange air/gaz. Pour obtenir une alimentation homogène de l'ensemble du brûleur extérieur annulaire 3, il est souhaitable que les conduits convergents-divergents 13 formant venturis tubulaires soient répartis angulairement de façon sensiblement équidistante. De façon pratique, une conception et une fabrication aisées du brûleur sont obtenues lorsque les conduits convergents-divergents 13 formant venturis tubulaires sont en nombre compris entre 2 et 5. Un compromis intéressant consiste en ce que les conduits convergents-divergents 13 soient au nombre de trois mutuellement écartés angulairement d'environ 120 , comme illustré sur les figures. Grâce à la configuration adoptée conformément à l'invention, le fonctionnement du brûleur extérieur annulaire 3 et le fonctionnement du brûleur central 2 restent sensiblement indépendants l'un de l'autre, puisque chacun d'eux dispose de ses propres moyens d'alimentation en mélange air-gaz. De ce fait, le brûleur central 2 peut être agencé de toute façon souhaitable appropriée aux besoins. En particulier, dans le souci de concevoir un brûleur 1 de faible hauteur, il est avantageux que les moyens convergents-divergents 7 formant venturis interposés entre l'injecteur central 6 et la couronne centrale de flammes 5 comprennent un divergent annulaire radial défini par un plateau 21 incliné vers le bas en direction de l'extérieur et entourant un puits central 22 coaxial à l'injecteur central 6 et par une face en regard 24 d'un chapeau 23 coiffant le corps de brûleur central 4, comme visible à la figure 2. Il est souhaitable que le brûleur conforme à l'invention conserve une structure simple, en étant constitué avec un nombre minimal de pièces composantes. De ce point de vue, il est intéressant qu'il puisse être constitué d'une façon analogue au brûleur décrit dans le document PCT/FR04/00158 déjà cité. A cette fin, on prévoit que le brûleur décrit plus haut comprend, comme mieux visible aux figures 3, 4 et 5: - une pièce constitutive inférieure ou pot 25 propre à être fixée à une plaque de dessus 26 d'un appareil de cuisson sensiblement coaxialement à une ouverture 27 10 prévue dans ladite plaque de dessus 26; - une pièce constitutive supérieure ou tête 27 comprenant: une partie centrale formant le susdit corps de brûleur central 4 délimité périphériquement par une paroi latérale 28 échancrée en 29 pour définir, en conjonction avec le susdit chapeau central 23, des ouvertures de flammes constituant ensemble la susdite couronne centrale de flammes 5, et une partie annulaire sensiblement coaxiale à ladite partie centrale et formant le susdit corps de brûleur extérieur annulaire 8, cette partie annulaire étant délimitée par au moins une paroi latérale 30 échancrée en 31 définissant, en conjonction avec un chapeau annulaire 32, des ouvertures de flammes constituant ensemble la susdite couronne annulaire de flammes 9 (dans l'exemple illustré, la partie annulaire est délimitée par deux parois latérales respectivement intérieure 30i et extérieure 30e échancrées respectivement en 31i et 31e définissant, en conjonction avec le chapeau annulaire 32, les ouvertures de flammes constituant respectivement les deux couronnes annulaires de flammes 9i et 9e; 2889293 - le susdit chapeau central 23 de forme sensiblement discoïdale propre à coiffer ladite partie centrale, et - le susdit chapeau annulaire 32 propre à coiffer ladite partie annulaire. Conformément à l'agencement selon l'invention, on prévoit ce qui suit: le pot 25 comporte une plage centrale 33 agencée pour supporter centralement l'injecteur axial 6 et les injecteurs radiaux 11, et - au moins le pot 25 et/ou la tête 27 comporte au moins deux gouttières 34 rayonnantes qui s'étendent à partir de ladite plage centrale 33 ou respectivement ladite partie centrale formant corps de brûleur central 4 où elles sont débouchantes et jusqu'au bord extérieur du pot 25 ou respectivement jusqu'à la partie annulaire formant corps de brûleur annulaire 8 avec laquelle elles communiquent, lesdites gouttières 34 étant fermées par respectivement la tête 27 ou le pot 25 dans la position d'assemblage desdits pot et tête afin de constituer les susdits conduits convergents-divergents 13 formant venturis tubulaires d'étendue sensiblement radiale. Une manière simple de mettre en uvre les dispositions qui viennent d'être exposées consiste en ce 25 que: - le pot 25 comporte au moins deux gouttières 34i rayonnantes qui s'étendent à partir de ladite plage centrale 33 et qui sont ouvertes respectivement vers le haut, - la tête 27 comporte au moins deux gouttières 34s rayonnantes qui s'étendent à partir de ladite partie centrale 4 et qui sont ouvertes respectivement vers le bas, et 16 2889293 - les gouttières 34i du pot et les gouttières 34s de la tête se superposent deux à deux, dans la position d'assemblage desdits pot et tête, pour constituer les susdits conduits convergents- divergents 13 formant venturis tubulaires d'étendue sensiblement radiale. Dans ce contexte, il est envisageable de concevoir le pot selon deux réalisations possibles conduisant à deux modes de fonctionnement différents respectifs du brûleur en fonction de la conception de l'appareil de cuisson. Une première réalisation consiste, comme montré sur les figures 1, 2, 4 et 5, en ce que le pot possède une structure pleine et en ce que: -au moins le pot 25 et/ou la tête 27 comporte au moins deux gorges 35 sensiblement radiales, intercalées entre les susdites gouttières 34, qui s'étendent en étant débouchantes entre ladite plage centrale 33 et le bord extérieur du pot 25 ou respectivement de la tête 27, ces gorges 35 étant fermées par respectivement la tête 27 ou le pot 25 dans la position d'assemblage desdits pot et tête pour constituer des passages 36 d'étendue généralement radiale propres à assurer l'alimentation en air primaire par le dessus de la plaque de dessus 26 de l'appareil de cuisson. On constitue ainsi un brûleur dans lequel l'air primaire nécessaire au fonctionnement des deux brûleurs central 2 et extérieur annulaire 3, respectivement, est alimenté par le dessus de la plaque de dessus de l'appareil de cuisson. Dans l'agencement spécifique préféré représenté sur les figures 1, 2, 4 et 5, on a recours aux dispositions qui suivent: 17 2889293 - le pot 25 comporte au moins deux gorges 35i sensiblement radiales, qui sont intercalées entre les susdites gouttières 34i et qui s'ouvrent sensiblement vers le haut, - la tête 27 comporte au moins deux gorges 35s sensiblement radiales, qui sont intercalées entre les susdites gouttières 34s et qui s'ouvrent sensiblement vers le bas, et - les gorges 35i du pot et les gorges 35s de la tête se 10 superposent deux à deux, dans la position d'assemblage desdits pot et tête, pour constituer les susdits passages 36 d'alimentation en air primaire. Une seconde conception consiste, comme illustré à la figure 7 (sur laquelle les mêmes références numériques sont conservées pour désigner les éléments ou parties identiques à ceux correspondants de la figure 4), en ce que le pot 25 possède une structure qui est ajourée en 41 au moins partiellement entre les gouttières 34i. Cette structure est propre à assurer l'alimentation en air primaire des deux brûleurs central 2 et extérieur annulaire 3 par le dessous de la plaque de dessus de l'appareil de cuisson. Indépendamment de la conception du pot, comme on le voit mieux aux figures 2 et 4 les gouttières 34i du pot 25 s'étendent jusque sous la partie annulaire de la tête 27 et la partie annulaire de la tête 27 a son fond 19 qui est pourvu des susdites ouvertures 20 en regard des extrémités situées radialement vers l'extérieur desdites gouttières 34i du pot 25. Pour le montage des brûleurs, la plage centrale 33 du pot 25 présente, comme visible à la figure 2, une ouverture centrale 37 à travers laquelle ladite embase 16 de support des injecteurs est engagée par le dessous du 18 2889293 pot 25, avec sa partie supérieure tronconique en saillie au-dessus de ladite plage centrale 33 et avec sa partie inférieure sousjacente au pot, ladite partie inférieure étant munie dudit alésage 17 propre à recevoir l'extrémité d'un tube d'amenée du gaz. Dans l'exemple concret de réalisation illustré aux figures 2, 4 et 5, le pot 25 et/ou la tête 27 comporte trois gouttières respectivement 34i, 34s sensiblement radiales mutuellement écartées angulairement d'environ 120 et trois gorges respectivement 35i, 35s sensiblement radiales intercalées entre les susdites gouttières. Comme on le voit mieux aux figures 4 et 5, la mise en uvre des dispositions qui viennent d'être exposées conduisent à un pot 25 à structure pleine, tandis que la tête 27 se présente avec une structure ajourée, avec les gouttières 34s et les gorges 35s constituant des rayons reliant mécaniquement la partie centrale à la partie annulaire. Pour assurer un positionnement angulaire mutuel correct du pot 25 et de la tête 27 superposés, on prévoit des moyens de guidage et de blocage en rotation qui, dans l'exemple illustré, comprennent des paires de doigts 38 portés par exemple par le pot 25 et saillant verticalement vers le haut, en étant disposés de part et d'autre des gouttières 34i respectives. Lors du montage de la tête 27, les gouttières 34s viennent s'intercaler chacune entre deux doigts 38 en vis-à-vis. Bien entendu, une disposition inverse pourrait être adoptée, avec les doigts saillants portés par la tête de part et d'autre des gouttières 34s. On soulignera qu'une électrode d'allumage électrique 39 et/ou un thermocouple 40 de détection de présence de flammes peuvent, si cela est souhaité, être installés dans le brûleur 1, en tout emplacement approprié 19 2889293 de celui-ci; à titre d'exemple, l'électrode d'allumage 39 et le thermocouple 40 sont montrés en bordure extérieure du pot 25 à la figure 5, tandis qu'ils sont montrés en position centrale dans le pot 25 et en des emplacements différents de celui-ci aux figures 2 et 4. Si l'on souhaite disposer de deux alimentations distinctes des deux brûleurs central 2 et extérieur annulaire 3 respectivement, on prévoit, comme montré aux figures 6A à 6C, que l'embase 16 comporte un premier alésage de raccordement 17 en communication avec l'alésage central 15 et propre à recevoir l'extrémité d'un premier tube d'amenée du gaz (non montré) et un second alésage de raccordement 44 en communication avec les susdits alésages latéraux 18 et propre à recevoir l'extrémité d'un second tube d'amenée du gaz (non montré). Dans la conception de l'embase 16 illustrée à titre d'exemple aux figures 6A à 6C, on prévoit, comme on le voit mieux à la figure 6B, que l'alésage central axial 15 recevant l'injecteur central axial 6 du brûleur central 2 est raccordé par un canal 42 déporté latéralement à l'alésage de raccordement 17 qui, ici, est situé latéralement à la base de l'embase 16 et est d'étendue non radiale. De leur côté, les alésages 18 des injecteurs radiaux 11 du brûleur extérieur annulaire 3 sont raccordés par un canal 43 situé axialement à un second alésage de raccordement 44 qui lui aussi, ici, est situé latéralement à la base de l'embase 16 et est d'étendue sensiblement radiale. Ainsi agencée, l'embase 16 est une pièce relativement complexe, avec de nombreux perçages débouchant dont certains doivent ensuite être obturés (bouchons 45) pour constituer les canaux appropriés
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Brûleur à gaz (1) à multiples couronnes de flammes concentriques, comprenant : un brûleur central (2) avec une couronne centrale d'orifices de flammes (5), un injecteur de gaz central (6) axial et des moyens convergents-divergents (7) formant venturi; et un brûleur extérieur annulaire (3) entourant coaxialement le brûleur central et muni d'au moins une couronne annulaire d'orifices de flammes (9), des moyens d'injection de gaz (10) et des moyens convergents-divergents (12) formant venturis ; les moyens d'injection de gaz (10) comprennent plusieurs injecteurs de gaz (11) radiaux autour de l'injecteur central (6); les moyens convergents-divergents (12) comprennent plusieurs conduits convergents-divergents (13) radiaux formant venturis tubulaires coaxiaux respectivement aux injecteurs radiaux (11) et débouchant dans le brûleur extérieur annulaire.
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1. Brûleur à gaz (1) à multiples couronnes de flammes concentriques, comprenant: - un brûleur central (2) avec une couronne centrale d'orifices de flammes (5), un injecteur de gaz central (6) axial pour ledit brûleur central, et des moyens convergents-divergents (7) formant venturi interposés entre l'injecteur central (6) et la couronne centrale d'orifices de flammes (5), et - un brûleur extérieur annulaire (3) entourant coaxialement ledit brûleur central (2) et muni d'au moins une couronne annulaire d'orifices de flammes (9), des moyens d'injection de gaz (10) pour le brûleur extérieur annulaire (3), et des moyens convergents-divergents (12) formant venturis interposés entre les moyens d'injection de gaz (10) et la couronne annulaire d'orifices de flammes (9) , et - des moyens (14) d'amenée de gaz audit injecteur central 20 (6) axial et auxdits moyens d'injection de gaz (10), caractérisé - en ce que lesdits moyens d'injection de gaz (10) pour le brûleur extérieur annulaire (3) comprennent plusieurs injecteurs de gaz (11) disposés sensiblement radialement autour de l'injecteur de gaz central (6) axial, et - en ce que les moyens convergents-divergents (12) comprennent au moins deux conduits convergents-divergents (13) sensiblement radiaux formant venturis tubulaires d'étendues respectives sensiblement radiales et débouchant dans le brûleur extérieur annulaire (3), lesdits conduits convergents-divergents (13) s'étendant 21 2889293 sensiblement coaxialement respectivement auxdits injecteurs radiaux (11). 2. Brûleur à gaz selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens (14) d'amenée de gaz 5 comprennent une tubulure unique située centralement et raccordée à tous les injecteurs (6, 11). 3. Brûleur à gaz selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens (14) d'amenée de gaz comprennent une première tubulure raccordée à l'injecteur de gaz central axial (6) et une seconde tubulure raccordée aux injecteurs de gaz latéraux (11). 4. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte une embase centrale (16) disposée coaxialement au brûleur 15 central (2) et en ce que cette embase (16) comporte: un alésage central (15) sensiblement coaxial débouchant vers le haut et propre à recevoir le susdit injecteur de gaz central axial (6), et au moins deux alésages latéraux (18) sensiblement radiaux débouchant latéralement en étant propres à recevoir respectivement les au moins deux injecteurs de gaz latéraux (11) disposés sensiblement radialement. 5. Brûleur à gaz selon les 2 et 4, caractérisé en ce que les au moins deux alésages latéraux (11) sensiblement radiaux de l'embase sont en communication avec l'alésage central (15) et en ce que l'embase comporte en outre un alésage de raccordement (17) en communication avec l'extrémité inférieure de l'alésage central (15) et propre à recevoir l'extrémité d'un tube d'amenée du gaz. 6. Brûleur à gaz selon les 3 et 4, caractérisé en ce que l'embase comporte un premier alésage de raccordement (17) en communication avec l'alésage 22 2889293 central (15) et propre à recevoir l'extrémité d'un premier tube d'amenée du gaz et un second alésage de raccordement (44) en communication avec les susdits alésages latéraux (11) et propre à recevoir l'extrémité d'un second tube d'amenée du gaz. 7. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les conduits tubulaires convergents-divergents (13) formant venturis sont inclinés vers le haut en direction de l'extérieur. 8. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des 4 à 6 et selon la 7, caractérisé en ce que l'embase (16) est, au moins dans sa partie supérieure, de forme générale sensiblement tronconique avec une conicité telle que les injecteurs de gaz latéraux (11) soient inclinés en étant sensiblement coaxiaux respectivement aux conduits convergents-divergents (13) formant venturis tubulaires. 9. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les conduits convergents-divergents (13) formant venturis tubulaires sont répartis angulairement de façon sensiblement équidistante. 10. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les conduits convergents-divergents (13) formant venturis tubulaires sont en nombre compris entre 2 et 5. 11. Brûleur à gaz selon la 10, caractérisé en ce que les conduits convergents-divergents (13) formant venturis tubulaires sont au nombre de trois mutuellement écartés angulairement d'environ 120 . 12. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le brûleur extérieur annulaire (3) comporte deux couronnes annulaires 23 2889293 d'orifices de flammes (9i, 9e) respectivement intérieure et extérieure. 13. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que les moyens convergents-divergents (7) formant venturis interposés entre l'injecteur central (6) et la couronne centrale d'orifices de flammes (5) comprennent un divergent annulaire radial (21, 24) entourant un puits central (22) coaxial à l'injecteur central (6). 14. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des 1 à 13, comprenant: - une pièce constitutive inférieure ou pot (25) propre à être fixée à une plaque de dessus (26) d'un appareil de cuisson sensiblement coaxialement à une ouverture (27) de ladite plaque de dessus (26), - une pièce constitutive supérieure ou tête (27) comprenant une partie centrale (4) délimitée périphériquement par une paroi latérale (28) échancrée (en 29) pour constituer la susdite couronne centrale d'orifices de flammes (5) et une partie annulaire (8) sensiblement coaxiale à ladite partie centrale (4) et délimitée par au moins une paroi latérale (30) échancrée (en 31) pour constituer la susdite couronne annulaire d'orifices de flammes (9), un chapeau central (23) de forme sensiblement discoïdale propre à coiffer ladite partie centrale (4), et - un chapeau annulaire (32) propre à coiffer ladite partie annulaire (8), caractérisé en ce que - le pot (25) comporte une plage centrale (33) agencée pour supporter centralement l'injecteur axial (6) et les injecteurs radiaux (11), et - au moins le pot (25) et/ou la tête (27) comporte au moins deux gouttières (34) rayonnantes qui s'étendent à partir de ladite plage centrale (33) ou respectivement ladite partie centrale (4) où elles sont débouchantes et jusqu'au bord extérieur du pot (25) ou respectivement jusqu'à la partie annulaire (8) avec laquelle elles communiquent, lesdites gouttières (34) étant fermées par respectivement la tête (27) ou le pot (25) dans la position d'assemblage desdits pot et tête pour constituer les susdits conduits convergents-divergents (13) formant venturis tubulaires d'étendue sensiblement radiales. 15. Brûleur à gaz selon la 14, caractérisé en ce que. - le pot (25) comporte au moins deux gouttières (34i) rayonnantes qui s'étendent à partir de ladite plage centrale (33) et qui sont ouvertes respectivement vers le haut, - la tête (27) comporte au moins deux gouttières (34s) rayonnantes qui s'étendent à partir de ladite partie centrale (4) et qui sont ouvertes respectivement vers le bas, et - les gouttières (34i) du pot (25) et les gouttières (34s) de la tête (27) se superposent deux à deux, dans la position d'assemblage desdits pot et tête, pour constituer les susdits conduits convergents-divergents (13) formant venturis tubulaires d'étendue sensiblement radiale. 16. Brûleur à gaz selon la 14 ou 15, 30 caractérisé en ce que le pot (25) possède une structure pleine et en ce qu'au moins le pot (25) et/ou la tête (27) comporte au moins deux gorges (35) sensiblement radiales, intercalées entre les susdites gouttières (34), qui 2889293 s'étendent en étant débouchantes entre ladite plage centrale (33) et le bord extérieur du pot (25) ou respectivement de la tête (27), ces gorges (35) étant fermées par respectivement la tête (27) ou le pot (25) dans la position d'assemblage desdits pot et tête pour constituer des passages (36) d'étendue généralement radiale propres à assurer l'alimentation en air primaire par le dessus de la plaque de dessus (26) de l'appareil de cuisson. 17. Brûleur à gaz selon la 16, caractérisé en ce que: - le pot (25) comporte au moins deux gorges (35i) sensiblement radiales, qui sont intercalées entre les susdites gouttières (34i) et qui s'ouvrent sensiblement 15 vers le haut, - la tête (27) comporte au moins deux gorges (35s) sensiblement radiales, qui sont intercalées entre les susdites gouttières (34s) et qui s'ouvrent sensiblement vers le bas, et - les gorges (35i) du pot (25) et les gorges (35s) de la tête (27) se superposent deux à deux, dans la position d'assemblage desdits pot et tête, pour constituer les susdits passages (36) d'alimentation en air primaire. 18. Brûleur à gaz selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que le pot (25) possède une structure qui est ajourée (en 41) au moins partiellement entre les gouttières (34i) et qui est propre à assurer l'alimentation en air primaire par le dessous de la plaque de dessus de l'appareil de cuisson. 19. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des 14 à 18, caractérisé en ce que les gouttières (34i) du pot (25) s'étendent jusque sous la partie annulaire de la tête (27) et la partie annulaire de 26 2889293 la tête (27) possède un fond (19) qui est pourvu d'ouvertures (20) en regard des extrémités situées radialement vers l'extérieur desdites gouttières (34i) du pot (25). 20. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des 14 à 19 et selon l'une quelconque des 8 à 13, caractérisé en ce que la plage centrale (33) du pot (25) présente une ouverture centrale (37) à travers laquelle ladite embase (16) de support des injecteurs (6, 11) est engagée par le dessous du pot (25), avec sa partie supérieure tronconique en saillie au-dessus de ladite plage centrale (33) et avec sa partie inférieure sous-jacente au pot (25), ladite partie inférieure étant munie du ou des alésages de raccordement (17; 44)). 21. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des 14 à 20, caractérisé en ce que le pot (25) et/ou la tête (27) comporte des paires de doigts saillants (38) disposés de part et d'autre des gouttières (34i; 34s) respectives et propres à recevoir les gouttières (34s; 34i) correspondantes de respectivement la tête (27) et/ou le pot (25). 22. Brûleur à gaz selon l'une quelconque des 14 à 21 et selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisé en ce que le pot (25) et/ou la tête (27) comporte trois gouttières (34i; 34s) sensiblement radiales mutuellement écartées angulairement d'environ 120 et trois gorges (35i; 35s) sensiblement radiales intercalées entre les susdites gouttières.
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F
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F23,F24
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F23D,F24C
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F23D 14,F24C 3
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F23D 14/06,F23D 14/58,F24C 3/02,F24C 3/08,F24C 3/10
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FR2892415
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A1
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DERIVES D'AMIDINE ET LEURS APPLICATIONS A TITRE DE MEDICAMENT
| 20,070,427 |
(1) La présente invention a pour objet des dérivés d'amidine présentant une activité inhibitrice des calpaïnes et / ou une activité piégeuse des formes réactives de l'oxygène (ROS pour "reactive oxygen species"). L'invention concerne également leurs méthodes de préparation, les compositions pharmaceutiques les contenant et leur utilisation à des fins thérapeutiques, en particulier en tant qu'inhibiteurs de calpaïnes et / ou piégeurs de formes réactives de l'oxygène de manière sélective ou non. Compte tenu du rôle potentiel des calpaïnes et des ROS en physiopathologie, les nouveaux dérivés selon l'invention peuvent produire des effets bénéfiques ou favorables dans le traitement de pathologies où ces enzymes et / ou ces espèces radicalaires sont impliquées, et notamment : - les maladies inflammatoires et immunologiques comme par exemple l'arthrite rhumatoïde, les pancréatites, la sclérose en plaques, les inflammations du système gastro-intestinal (par exemple la colite ulcérative ou non, la maladie de Crohn), - les maladies cardiovasculaires et / ou cérébro-vasculaires comprenant par exemple l'hypertension artérielle, le choc septique, les infarctus cardiaques ou cérébraux d'origine ischémique ou hémorragique, les ischémies ainsi que les troubles liés à l'agrégation plaquettaire, - les troubles du système nerveux central ou périphérique comme par exemple les maladies neurodégénératives où l'on peut notamment citer les traumatismes cérébraux ou de la moelle épinière, l'hémorragie sub arachnoïde, l'épilepsie, le vieillissement, les démences séniles, y compris la maladie d'Alzheimer, la chorée de Huntington, la maladie de Parkinson, les neuropathies périphériques, - la cachexie , - la sarcopénie , - la perte d'audition, l'ostéoporose, - les dystrophies musculaires, - les maladies prolifératives non cancéreuses comme par exemple l'athérosclérose ou la resténose, - la cataracte, - les transplantations d'organes, - les maladies auto-immunes ou virales comme par exemple le lupus, le sida, les infections parasitaires ou virales, le diabète et ses complications, - le cancer et les maladies prolifératives cancéreuses, - toutes les pathologies caractérisées par une production excessive des ROS et / ou une activation des calpaïnes. Dans l'ensemble de ces pathologies, il existe des évidences expérimentales démontrant l'implication des ROS (Free Radic. Biol. Med. (1996) 20, 675-705 ; Antioxid. Health. Dis. (1997) 4 (Handbook of Synthetic Antioxidants), 1-52) ainsi que l'implication des calpaïnes (Trends Pharmacol. Sci. (1994) 15, 412419 ; Drug News Perspect (1999) 12, 73-82). A titre d'exemple, les lésions cérébrales associées à l'infarctus cérébral ou au traumatisme crânien expérimental sont réduites par des agents antioxydants (Acta. Physiol. Scand. (1994) 152, 349-350 ; J. Cereb. Blood Flow Metabol. (1995) 15, 948-952 ; J Pharmacol Exp Ther (1997) 2, 895-904) ainsi que par des inhibiteurs de calpaïnes (Proc Natl Acad Sci U S A (1996) 93, 3428-33 ; Stroke, (1998) 29, 152-158; Stroke (1994) 25, 2265-2270). Afin de répondre aux exigences des industriels, il est devenu nécessaire de trouver d'autres composés ayant une activité inhibitrice des calpaïnes et / ou une activité piégeuse des formes réactives de l'oxygène. Aussi le problème que se propose de résoudre l'invention est de fournir de nouveaux composés ayant une activité inhibitrice des calpaïnes et / ou une activité piégeuse des formes réactives de l'oxygène. De manière inattendue, les inventeurs ont mis en évidence que les composés de formule générale (I) décrits ci-après ou leurs sels, sous forme racémique, de diastéréoisomères ou toutes combinaisons de ces formes présentent une activité inhibitrice des calpaïnes et / ou une activité de piégeage des formes réactives de l'oxygène. L'invention a pour avantage de pouvoir être mise en oeuvre dans toutes industries, notamment l'industrie pharmaceutique, vétérinaire, cosmétique, alimentaire, ainsi que dans les domaines de l'agriculture. Les composés selon l'invention ou leurs sels présentent une solubilité accrue dans les milieux biologiques, en particulier dans les milieux aqueux. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description et des exemples donnés à titre purement illustratifs et non limitatifs qui vont suivre. La présente invention a donc pour objet un composé de formule générale (I) 5 ou son sel, R 9 (I) sous forme racémique, de diastéréoisomères ou toutes combinaisons de ces formes dans laquelle : 10 R1, R2, R4, R5 et R6 représentent, indépendamment, un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, le groupe OH, un radical alkyle, alkoxy, cyano, nitro, amino, alkylamino ou acide carboxylique ; R3 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle ou un groupe ûCOR10 ; R10 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, alkoxy, aryle, ou un radical 15 hétérocyclique ; W représente un atome d'oxygène ou un atome de soufre ou bien -W- représente une liaison ; R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ; R8 représente un atome d'hydrogène, un radical haloalkyle ou alkényle, un radical 20 cycloalkyle, un radical alkyle linéaire ou ramifié, substitué ou non qui lorsqu'il est substitué porte une fonction chimique telle qu'acide carboxylique, amine, alcool, guanidine, amidine, thiol, thioéther, thioester, alkoxy, hétérocyclique ou carboxamide ; R9 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle, aryle, arylalkyle, bisarylalkyle, un radical hétérocyclique, un radical hétérocyclique alkyle ou un groupe ûCOR10 ; 25 étant entendu que : signifie De préférence le composé selon l'invention possède un radical R' qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R2 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R3 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R4 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R5 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R6 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R7 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R8 qui est un radical isobutyle. De préférence l'atome W du composé selon l'invention est un atome de soufre. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R9 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R9 qui est un radical acétyle. H H N ..N N ,N, R7 ou N H ~R7 Il \ ou r ~N H .R7 N ou R7 De préférence le composé selon l'invention possède un radical R9 qui est un radical méthyle. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R9 qui est un radical benzyle. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R9 qui est un radical naphtylméthyle. Par alkyle, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical alkyle linéaire ou ramifié comptant de 1 à 12 atomes de carbone, et de préférence de 1 à 6 atomes de carbone, encore plus préférentiellement de 1 à 4 atomes de carbone. Par alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, on entend en particulier les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, sec-butyle et tert-butyle, pentyle, néopentyle, isopentyle, hexyle, isohexyle. Par haloalkyle, on entend un radical alkyle dont l'un au moins des atomes d'hydrogène est substitué par un atome d'halogène. Par haloalkyle, on entend par exemple le radical -CF3, ùCF2 ou ùCH2CI. Par alkényle, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical alkényle linéaire ou ramifié comptant au moins 1 insaturation et comptant de 2 à 12 atomes de carbone, et de préférence de 2 à 6 atomes de carbone. Par alkoxy, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical R-O- dont la chaîne carbonée R est linéaire ou ramifiée et compte de 1 à 6 atomes de carbone. Par cycloalkyle, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical carbocyclique saturé comptant de 3 à 7 atomes de carbone. Par cycloalkyle comptant de 3 à 7 atomes de carbone, on entend en particulier un radical cyclohexyle. Par aryle, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical carbocyclique aromatique, comptant de préférence de 1 à 3 cycles fusionnés. Par aryle, on entend notamment les radicaux phényle, naphtyle et phénantryle, de préférence les radicaux phényle et naphtyle et plus préférentiellement le radical phényle. Par radicaux arylalkyle, on entend des radicaux arylalkyle dont respectivement les radicaux alkyle et aryle qui les composent ont les significations indiquées précédemment étant entendu que le radical aryle est attaché à la molécule (I) ou (IS) via un radical alkyle. Par bisarylalkyle on entend au sens de la présente invention un radical carbocyclique aromatique comprenant au moins 2 cycles, dont l'un au moins est aromatique, et comprenant au plus 14 atomes de carbone, de préférence au plus 10 atomes de carbone, étant entendu que le radical bisarylalkyle est attaché à la molécule (I) ou (IS) via un radical alkyle. Par hétérocyclique, on entend au sens de la présente invention un radical cyclique aromatique ou non comprenant de 1 à 14 atomes, ces atomes étant choisis parmi le carbone, l'azote, l'oxygène ou le soufre, ou une de leurs combinaisons. Il est entendu que le radical hétérocyclique peut être partiellement insaturé. Par hétérocyclique, on entend par exemple un radical hétéroaryle ou un radical hétérocycloakyle. Par hétérocyclique alkyle, on entend au sens de la présente invention un radical hétérocyclique alkyle dont les radicaux hétérocyclique et alkyle qui les composent ont les significations indiquées précédemment et dont le radical hétérocyclique est attaché à la molécule (I) ou (IS) via un un radical alkyle. Par atome d'halogène, on entend un atome choisi parmi les atomes de fluor, de chlore, de brome ou d'iode. Par amino, on entend au sens de la présente invention un radical -NH2. Par alkylamino, on entend au sens de la présente invention un radical ûNRH ou ûN(R)2 avec R étant un radical alkyle tel que précédemment défini. Les exemples suivants indiquent des groupements protecteurs pouvant protéger des fonctions portées par le radical R8 : - des esters de méthyle, d'éthyle, de tert-butyle ou de benzyle peuvent protéger des fonctions acides ; des carbamates de tert-butyle de benzyle ou de fluorènylméthyle peuvent protéger des fonctions amines ; - des acétamides peuvent protéger des fonctions amines ; et - des éthers de tert-butyle, de benzyle, de tétrahydropyrane ou de silyle peuvent protéger des fonctions alcools ; et des acétyls peuvent protéger des fonctions alcools ; et des thioéthers de méthyle ou des thioesters de méthyle peuvent protéger des fonctions thiol. En particulier, l'invention concerne un composé de formule générale (I) choisi parmi les composés suivants ou son sel : N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S) -2-methoxytetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino (10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucinamide ; N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; (3S)-3-({N-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucyl}amino) tetrahydrofuran-2-yl acetate ; N'-[(3S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl) methyl]-L-leucinamide. La terminologie utilisée pour la nomenclature des composés ci-dessus est la terminologie anglaise IUPAC. La présente invention a également pour objet un composé de formule générale (I) ou son sel, telle que définie ci-dessus, pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active. Plus particulièrement les composés selon l'invention ou leurs sels peuvent être utilisés comme substance thérapeutiquement active pour le traitement de pathologies caractérisées par une production excessive des ROS et / ou une activation des calpaïnes. Encore plus particulièrement les composés selon l'invention ou leurs sels peuvent être utilisés comme substance thérapeutiquement active pour traiter les maladies et désordres choisis parmi les maladies inflammatoires ou immunologiques, les maladies cardio-vasculaires, les maladies cérébro-vasculaires, les troubles du système nerveux central ou périphérique, la cachexie, la sarcopénie, la perte d'audition, l'ostéoporose, les dystrophies musculaires, les maladies prolifératives cancéreuses ou non, la cataracte, les réactions de rejet suite à des transplantations d'organes, les maladies auto- immunes, les maladies virales, ou le cancer. De préférence l'invention a pour objet un composé de formule générale (I) ou son sel, telle que définie ci-dessus, pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active pour traiter la perte d'audition ou les dystrophies musculaires. La présente invention a également pour objet un médicament comprenant au moins un composé de formule générale (I) telle que définie précédemment ou un de ses sels. De préférence il s'agit de sels pharmaceutiquement acceptables de tels composés. La présente invention a également pour objet à titre de médicaments, les composés de formule générale (I) telle que définie précédemment ou leurs sels pharmaceutiquement acceptables. L'invention concerne également les compositions pharmaceutiques contenant au moins un composé de formule générale (I) telle que définie précédemment, ou au moins un sel pharmaceutiquement acceptable d'un tel composé. De préférence la composition pharmaceutique comprend au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. De préférence le composé de formule générale (I) telle que définie précédemment, ou son sel est contenu dans la composition pharmaceutique à titre de principe actif. Par sel pharmaceutiquement acceptable, on entend notamment des sels d'addition d'acides inorganiques tels que par exemple chlorhydrate, bromhydrate, iodhydrate, sulfate, phosphate, diphosphate ou nitrate ou d'acides organiques tels que par exemple acétate, maléate, fumarate, tartrate, succinate, citrate, lactate, méthanesulfonate, p-toluènesulfonate, benzènesulfonate, pamoate ou stéarate. Pour d'autres exemples de sels pharmaceutiquement acceptables, on peut se référer à "Salt selection for basic drugs", Int. J. Pharm. (1986), 33, 201-217. Le composé de formule générale (I) ou son sel utilisé selon l'invention peuvent être sous forme d'un solide, par exemple des poudres, des granules, des comprimés, des gélules, des liposomes, ou des suppositoires. Les supports solides appropriés peuvent être, par exemple, le phosphate de calcium, le stéarate de magnésium, le talc, les sucres, le lactose, la dextrine, l'amidon, la gélatine, la cellulose, la cellulose de méthyle, la cellulose carboxyméthyle de sodium, la polyvinylpyrrolidine ou la cire. Le composé de formule générale (I) selon l'invention ou son sel peut aussi se présenter sous forme liquide, par exemple, des solutions, des émulsions au sens large, des gels, des suspensions, des vaporisations ou des sirops. Les supports liquides appropriés peuvent être, par exemple, l'eau, les solvants organiques tels que le glycérol ou les glycols, de même que leurs mélanges, dans des proportions variées, dans l'eau. L'invention concerne en outre l'utilisation d'un composé de formule générale (I) telle que définie précédemment, ou d'un sel pharmaceutiquement acceptable d'un tel composé, pour préparer un médicament destiné à traiter toutes les pathologies caractérisées par une production excessive des ROS et / ou une activation des calpaïnes, et en particulier les maladies et désordres choisis parmi les maladies inflammatoires ou immunologiques, les maladies cardio-vasculaires, les maladies cérébro-vasculaires, les troubles du système nerveux central ou périphérique, la cachexie, la sarcopénie, la perte d'audition, l'ostéoporose, les dystrophies musculaires, les maladies prolifératives cancéreuses ou non, la cataracte, les réactions de rejet suite à des transplantations d'organes, les maladies auto-immunes, les maladies virales, ou le cancer. L'administration d'un composé de formule générale (I) selon l'invention ou son sel pourra se faire par voie topique, orale, parentérale, par injection intramusculaire, sous-cutanée etc. La dose d'un produit selon la présente invention, à prévoir pour le traitement des maladies ou troubles mentionnés ci-dessus, varie suivant le mode d'administration, l'âge et le poids corporel du sujet à traiter ainsi que l'état de ce dernier, et il en sera décidé en définitive par le médecin ou le vétérinaire traitant. Une telle quantité déterminée par le médecin ou le vétérinaire traitant est appelée ici "quantité thérapeutiquement active". La présente invention a également pour objet un composé de formule générale (IS) ou son sel, S-RII (IS) sous forme de stéréoisomères ou leurs combinaisons dans laquelle : R', R2, R3, R4, R5, R6 et R7 ont la même signification que pour les composés de formule I), et R" représente un radical alkyle, aryle, arylalkyle, bisarylalkyle, un radical hétérocyclique ou un radical hétérocyclique alkyle. R6 R La présente invention a également pour objet des composés ou leurs sels, qui sont des intermédiaires de synthèse obtenus en cours de synthèse des composés de formule générale (I), choisis parmi les composés suivants : Méthyl 10H-phenothiazine-2-carbimidothioate ; N2-[imino(1OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-N1-[(3S)-2-me thoxytetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy) carbon yl]-N'-((3S)-2-oxotetrah ydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; N1-[(3S)-2-(benzyloxy) tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy) carbonyl]-L- leucin amide ; N'-[(3S)-2-(benzyloxy) tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; N'-((3S)-2-(benzyloxy) tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(1OH-phenothiazin-2-yl)methyl] -L-leucinamide ; N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy) carbonyl]-N1-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy)tetrahydrofuran-3-yl] -L-leucinamide ; N1-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy)tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; N2-[imino(1OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; (3S)-3-(L-leucylamino)tetrahydrofuran-2-yl acetate ; (3S)-3-({N-[imino(1OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucyl}amino) tetrahydrofuran-2-yl acetate ; N-eth yl-1 OH- ph en othiazine2-carboxamide ; N-ethyl-10H-phenothiazine-2-carbothioamide ; Methyl N-e th yl- 10H- p he nothiazin e- 2-carbimidothioa te. La terminologie utilisée pour la nomenclature des composés ci-dessus est la terminologie anglaise IUPAC. La présente invention a également pour objet un composé ou son sel, qui est un des intermédiaires de synthèse (IS) décrits ci-dessus, pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active. Plus particulièrement ces composés selon l'invention ou leurs sels peuvent être utilisés comme substance thérapeutiquement active pour le traitement de pathologies caractérisées par une production excessive des ROS et / ou une activation des calpaïnes. Encore plus particulièrement ces composés selon l'invention ou leurs sels, qui sont des intermédiaires de synthèse (IS) décrits ci-dessus, peuvent être utilisés comme substance thérapeutiquement active pour traiter les maladies et désordres choisis parmi les maladies inflammatoires ou immunologiques, les maladies cardio-vasculaires, les maladies cérébro-vasculaires, les troubles du système nerveux central ou périphérique, la cachexie, la sarcopénie, la perte d'audition, l'ostéoporose, les dystrophies musculaires, les maladies prolifératives cancéreuses ou non, la cataracte, les réactions de rejet suite à des transplantations d'organes, les maladies auto-immunes, les maladies virales, ou le cancer. La présente invention a également pour objet un médicament comprenant au moins un composé ou son sel, qui est un des intermédiaires de synthèse (IS) décrits ci-dessus. De préférence il s'agit de sels pharmaceutiquement acceptables de tels composés. La présente invention a également pour objet à titre de médicaments, au moins un composé ou son sel pharmaceutiquement acceptable, qui est un des intermédiaires de synthèse (IS) décrits ci-dessus. L'invention concerne également les compositions pharmaceutiques contenant au moins un composé ou son sel, qui est un des intermédiaires de synthèse (IS) décrits ci-dessus, ou au moins un sel pharmaceutiquement acceptable d'un tel composé. De préférence la composition pharmaceutique comprend au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. De préférence le composé ou son sel, qui est un des intermédiaires de synthèse (IS) décrits ci-dessus, est contenu dans la composition pharmaceutique à titre de principe actif. L'invention a également pour objet l'utilisation d'au moins un composé ou produit de formule générale (I) ou un des intermédiaires de synthèse (IS) selon l'invention ou son sel dans l'industrie pharmaceutique, vétérinaire, chimique, cosmétique, alimentaire, ainsi que dans les domaines de l'agriculture. Préparation des composés de formule générale (I) Les composés de formule générale (I) selon l'invention peuvent être préparés selon la voie de synthèse représentée dans le schéma 1 ci-dessous. Les composés de formule générale (I) dans laquelle R9 représente un radical alkyle, aryle, arylalkyle, bisarylalkyle, un radical hétérocyclique, un radical hétérocyclique alkyle ou un groupe ûCOR10 avec R10 représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, alkoxy, aryle, ou un radical hétérocyclique sont appelés les composés de formule générale (1)1. Les composés de formule générale (I) dans laquelle R9 représente un atome d'hydrogène étant appelés les composés de formule générale (1)2 dans la suite de l'exposé. Dans le schéma 1 ci-dessous, ainsi que le schéma 2, la signification de W, R1, R2, R3, R4, R5' R6, R7, R8, R9, R10 et R11 dans les composés de formules générales (Il), (III), (l), et (1)2, est telle que décrite plus haut dans la description : RaR I N R2 N. 7 R3 R R OR 9 y R\6^ 5 IV ~\ R R R2 NR8 1 R3 9 O (1)1 R6 . N R R2 N \ 7 R8 R 3 R O (I)2 Schéma 1 Les composés de formules générales (1)1 et (1)2 sont obtenus selon le schéma 1 par condensation des dérivés thioimidates de formule générale (II) sur les amino-lactols de formule générale (III), de préférence par chauffage entre 25 et 60 C, préférentiellement dans un solvant polaire, tels que par exemple l'isopropanol, DMF ou bien le THF, pendant une période de 4 à 20 heures. La fonction hémiacétalique des composés de formule générale (l), peut ensuite être déprotégée pour conduire aux composé de formule générale (1)2, par exemple en milieu acide, à l'aide d'un acide minéral tel que HCI ou HBr ou bien d'un acide organique, tel que par exemple l'acide benzène sulfonique, en solution dans un solvant organique tel que, par exemple, l'acétone, le THF, le dioxanne, l'acétonitrile ou l'éthanol. La réaction s'effectue généralement vers 20 C et pendant un temps qui peut varier de 4 à 20 heures selon la nature de R9. Préparation des intermédiaires de formule qénérale (II) : Les thioimidates de formule générale (II) non commerciaux, dans lesquels W, R', R2, R3, R4, R5, R6 et R7 sont tels que décrits plus haut dans la description, peuvent être préparés selon la voie synthétique détaillée dans le schéma 2. R R Schéma 2 Les thioimidates de formule générale (II), dérivés de la phénothiazine (W = S), de la phénoxazine (W = O) ou du carbazole (-W- est une liaison) peuvent être obtenus en 3 étapes à partir des acides carboxyliques de formule générale (11.1) correspondants. Ces acides carboxyliques sont accessibles à partir de méthodes décrites dans la littérature telle que, par exemple, Pharmazie 1984, 39(1), 22-3 ; Bull. Soc. Chim. 1968, (7), 2832-42, Pharmazie 1966, 21(11), 645-9, Synthesis 1988, (3), 215-17, J. Med. Chem. 1992, 35(4), 716-24, J. Org. Chem. (1960), 25, 747-53, Heterocycles (1994), 39(2), 833-45 ; J. Indian Chem. Soc. (1985), 62(7), 534-6 ; J. Chem. Soc. Chem. Comm. (1985), (2), 86-7. La formation des carboxamides de formule générale (11.2) est effectuée en présence d'une solution aqueuse concentrée d'ammoniaque (R7 = H) ou bien d'une amine (R7 = alkyle), à l'aide d'un réactif de couplage peptidique, tel que par exemple DCC ou HBTU, dans un solvant tel que, par exemple, le DMF. Les thiocarboxamides de formule générale (11.3) peuvent être obtenus par action du réactif de Lawesson en solution dans du 1,4-dioxanne. L'alkylation des thiocarboxamides pour générer les thioimidates de formule générale (Il) peut être opérée à l'aide de R"-X, X étant un groupe partant tel que par exemple un atome d'halogène, un groupement sulfate ou triflate. Le mélange réactionnel est agité, par exemple, dans l'acétone pendant 15 heures. Les thioimidates (Il) sont obtenus sous forme de sels, par exemple, iodhydrate si on utilise du iodométhane (R11-X) et peuvent être éventuellement désalifiés à l'aide d'une base telle que, par exemple, le carbonate de sodium. Préparation des intermédiaires de formule générale (III) : Les dérivés amino-lactols de formule générale (III), dans lesquels R$ et R9 sont tels que décrits ci-dessus, avec Gp étant un groupement protecteur de préférence de type carbamate, sont accessibles en utilisant par exemple les voies de préparation représentées dans le schéma 3 ci-après. â Gp-N H O H (111.1) Gp-NCO2H R8 O H (1I1.2) Gp-NN H 1O Gp H R8 HZN Gp-N O (111.3) H O Gp-NNH2NVO (I11.7) OR9 p-N` COzH R8 (I1I.1) O H Gp-NN R8 H OR9 R8 H OH O HZN N Les dérivés d'amino-butyrolactone de formule générale (111.2) peuvent être obtenus par condensation des aminoacides protégés de formule générale (111.1), dans laquelle R8 est un radical d'acide aminé tel que précédemment défini dans la formule générale (I) et Gp est un groupe protecteur tel que, par exemple, un carbamate de benzyle, de tert-butyle ou de fluorènylméthyle, sur la (S)-a-aminobutyrolactone dans les conditions classiques de la synthèse peptidique pour conduire aux carboxamides intermédiaires de formule générale (111.2). La lactone (111.2) est ensuite réduite en lactol à l'aide d'un agent réducteur tel que, par exemple, l'hydrure de diisobutylaluminium (DIBAL), dans un solvant inerte tel que, par exemple, THF ou CH2Cl2, à une température de préférence inférieure à -50 C, par exemple à environ -78 C. La fonction hémiacétalique des dérivés lactols de formule générale (111.3) est ensuite protégée soit en milieu alcoolique, par exemple dans du méthanol ou l'alcool benzylique, à l'aide d'un acide fort tel que, par exemple, l'acide trifluoroacétique ou l'acide camphorsulfonique, soit en présence d'un anhydride d'acide carboxylique, par exemple l'anhydride acétique, en présence de 4-diméthylaminopyridine dans un solvant inerte, tel que le dichlorométhane, pour conduire aux acétals de formule générale (111.4). Alternativement, les amino-lactols de formule générale (III), peuvent être préparés en 5 étapes à partir de (S)-a-aminobutyrolactone protégées commerciales. Les étapes successives de réduction de la lactone et de protection de l'hémiacétal pour conduire aux intermédiaires (111.5) et (111.6) sont identiques à celles décrites pour la génération des intermédiaires (111.3) et (111.4). La préparation des intermédiaires (111.7) est effectuée de préférence par hydrogènolyse, en présence de Pd/C, du groupe benzyloxycarbonyle principalement utilisé dans cette stratégie. Les intermédiaires de formule générale (111.4) peuvent ensuiteêtre obtenus par condensation peptidique dans les conditions précédemment décrites pour (111.2), entre les intermédiaires (111.7) et les aminoacides de formule générale (111.1). La fonction amine des intermédiaires de formule générale (111.4) est ensuite déprotégée selon des méthodes décrites dans la littérature (T.W. Greene et P.G.M. Wuts, Protective Groups in Organic Synthesis, Second edition (Wiley-Interscience, 1991)). A moins qu'ils ne soient définis d'une autre manière, tous les termes techniques et scientifiques utilisés ici ont la même signification que celle couramment comprise par un spécialiste ordinaire du domaine auquel appartient cette invention. De même, toutes les publications, demandes de brevets, tous les brevets et toutes autres références mentionnées ici sont incorporées par référence. Les exemples suivants sont présentés pour illustrer les procédures ci-dessus et ne doivent en aucun cas être considérés comme une limite à la portée de l'invention. EXEMPLES La terminologie utilisée pour la nomenclature des exemples ci-dessous est la terminologie anglaise IUPAC. Dans les exemples suivants, les points de fusion ont été mesurés grâce à un capillaire à l'aide d'un appareil de marque Bûchi, modèle B-545. Exemple 1 : lodhydrate de N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S) -2-methoxytetrahydrofuran-3-yl]-L-Ieucinamide : 1.1) N2-((benzyloxy)carbonyl]-N'-((3S)-2-oxotétrahydrofuran-3-yl]-Lleucinamide : On dissout, dans 60 ml de DMF anhydre, 3,51 g (13,25 mmol) de Cbz-L-Leucine, 2,41 g (1 éq.) de bromhydrate de (S)-2-amino-4-butyrolactone, 1,97 g de HOBT (1,1 éq.) et 5,59 g (2,2 éq.) de chlorhydrate de 1-(3-diméthylaminopropyl)-3-éthylcarbodiimide (EDC) puis on ajoute 7,64 ml (3,3 éq.) de N,N-diisopropyléthylamine. Le mélange réactionnel est agité pendant 15 heures à 20 C avant d'être versé dans 200 ml d'un mélange 1/1 d'acétate d'éthyle/eau. Après agitation et décantation, la solution organique est lavée successivement avec 100 ml d'une solution saturée de NaHCO3, 50 ml d'eau, 100 ml d'une solution 1M d'acide citrique et finalement 100 ml d'une solution de saumure. La phase organique est séchée sur sulfate de sodium, filtrée et concentrée à sec sous vide. L'huile obtenue est lavée à l'aide d'isopentane et cristallisée ensuite dans un mélange dichlorométhane/isopentane. On obtient un solide blanc avec un rendement de 68 %. Point de fusion : 130-131 C. 1.2) N2-[(benzyloxy)carbonyl]-N'-[(3S)-2-hydroxytétrahydrofuran-3-yl] -L-leucinamide : Sous argon, dans un tricol contenant 60 ml de dichlorométhane anhydre, on dissout 1,24 g (3,56 mmol) de l'intermédiaire 1.1. L'ensemble est refroidi à -60 C avant l'addition, goutte-à-goutte, de 10,7 ml (3 éq.) d'une solution 1M de DIBAL dans le dichlorométhane. A la fin de l'addition, le bain réfrigérant est enlevé et l'agitation est maintenue pendant 15 minutes supplémentaires. Le milieu réactionnel est alors versé, avec précaution, dans 100 ml d'une solution de sel de Rochelle à 20 %. Après 2 heures d'agitation vigoureuse, 100 ml de dichlorométhane sont ajoutés et le tout est versé dans une ampoule à décanter. La phase organique est récupérée et lavée avec 50 ml d'eau et 50 ml de saumure. Après séchage sur sulfate de sodium et filtration, la solution organique est concentrée à sec sous vide. Le résidu d'évaporation est purifié sur une colonne de silice (éluant : heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 2/8). On obtient un solide blanc avec un rendement de 72 %. Point de fusion : 48-49 C. 1.3) N2-((benzyloxy)carbonyl]-N'-[(3S)-2-méthoxytétrahydrofuran-3-yl] -L-leucinamide : On ajoute, goutte-à-goutte à 20 C, un excès d'acide trifluoroacétique (5 ml) à une solution de 0,82 g (2,34 mmol) de l'intermédiaire 1.2 dans 50 ml de méthanol. L'agitation est maintenue 15 heures à 20 C. Le mélange réactionnel est ensuite partiellement concentré sous vide et redissous dans 50 ml de dichlorométhane. La solution organique est lavée successivement avec 50 ml d'une solution saturée de NaHCO3, 50 ml d'eau et 50 ml de saumure. Après séchage sur sulfate de sodium, filtration et concentration sous vide, le résidu d'évaporation est purifié sur une colonne de silice (éluant : heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 3/7). On obtient un solide blanc avec un rendement de 80 %. Point de fusion : 112-113 C. 1.4) N'-[(3S)-2-méthoxytétrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : Dans un réacteur en inox contenant 60 ml de méthanol, on introduit 2 g (5,5 mmol) de l'intermédiaire 1.3 et 600 mg de Pd/C à 10 %. Le mélange est agité sous 2 atm. de pression d'hydrogène pendant 1 heure. Après filtration du catalyseur, le méthanol est évaporé sous vide. Le résidu huileux obtenu (1,20 g ; 94 %) est utilisé tel quel dans l'étape suivante. 1.5) 10H-phenothiazine-2-carbothioamide : Un mélange réactionnel composé de 3, 4 g (14 mmoles) de 1OH-phénothiazine- 2-carboxamide (J. Org. Chem. 1961, 26, 1138-1143) et de 3,4 g (8,4 mmoles) de réactif de Lawesson en solution dans 40 ml de 1,4-dioxanne additionné de 20 ml de pyridine est chauffé à 110 C pendant 1 h 30. La solution brune est ensuite concentrée sous vide et le résidu est dilué dans 200 ml d'AcOEt et 100 ml d'H20. Après agitation et décantation, la phase organique est lavée successivement par 100 ml d'une solution aqueuse 1 N d'HCI et 100 ml de saumure. Après séchage sur sulfate de sodium, filtration et évaporation du solvant sous vide on obtient une poudre orange. Cette poudre est lavée par Et2O, le filtrat est éliminé, et extraite par de l'acétone. Le filtrat acétonique est alors concentré sous vide et le résidu d'évaporation est alors purifié sur une colonne de silice (éluant : Heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 4/6). Poudre orange. Point de fusion : 208- 209 C. 1.6) lodhydrate de methyl 10H-phenothiazine-2-carbimidothioate : A une solution de 1,05 g (4,1 mmoles) de l'intermédiaire 1.5 dans 10 ml d'acétone, on ajoute 0,3 ml (1, 2 éq.) de iodométhane à 23 C. Le mélange réactionnel est agité pendant 15 heures. Le précipité formé est filtré et rincé successivement par de l'acétone et de l'isopentane. On obtient un solide brun violet avec un rendement de 85 %. Point de fusion : 207-208 C. 1.7) lodhydrate de N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S) -2-methoxytetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : A une solution de 0,68 g (2,95 mmoles) de l'intermédiaire 1.4 dans 20 ml d'isopropanol, on ajoute 1,18 g (1 éq.) de l'intermédiaire 1.6. Le mélange réactionnel est agité à 60 C pendant 15 heures. Le méthanethiol libéré lors de la réaction est successivement piégé à l'aide d'une solution de soude et d'une solution de permanganate de potassium. Le solide formé est isolé par filtration et rincé par Et2O avant d'être purifié sur une colonne de silice (éluant : heptane/AcOEt : 1/1 à 0/1). On obtient un solide orange avec un rendement de 70 %. Point de fusion : 155-165 C. Exemple 2 : lodhydrate de N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino (10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucinamide : 2.1) N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy)carbonyl]-N'-[(3S)-2-oxotetrahydrofuran-3-yl] -L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.1, la Fmoc-L-Leucine remplaçant la Cbz-L-Leucine. On obtient par cristallisation dans AcOEt 3,15 g d'un solide blanc avec un rendement de 72 %. Point de fusion : 175-176 C. 2.2) N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy) carbonyl]-N'-((3S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.2, l'intermédiaire 2.1 remplaçant l'intermédiaire 1.1. On obtient après purification sur colonne de silice (heptane/AcOEt : 1/1) 2,16 g d'un solide blanc avec un rendement de 68 %. Point de fusion : 155-156 C. 2.3) N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy) carbonyl]- L-leucinamide : On ajoute 0,41 ml (1,1 éq.) d'alcool benzylique et 0,11 g (0,13 éq.) d'acide camphorsulfonique à une suspension de 1,57 g (3,58 mmoles) de l'intermédiaire 2.2 dans 7 ml de dichlorométhane. Au fur et à mesure de l'avancement de la réaction, le milieu réactionnel devient homogène. Après 24 heures d'agitation, l'ensemble est dilué par 25 ml d'eau et 25 ml de dichlorométhane, agité et décanté. La solution organique est séchée sur sulfate de sodium, filtrée et concentrée à sec. Le résidu est purifié sur une colonne de silice (heptane/AcOEt : 1/0 jusqu'à 1/1). On obtient, après évaporation, 1,43 g d'un solide blanc avec un rendement de 76 %. Point de fusion : 116-117 C. 2.4) N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : A une solution de 0,2 g (0,38 mmole) de l'intermédiaire 2.3 en solution dans 3,5 ml de dichlorométhane, on ajoute goutte-à-goutte 0,2 ml (5 éq.) de diéthylamine. Le mélange réactionnel est agité à 23 C pendant 5 h 30 avant d'être concentré à sec sous vide. Le résidu est partiellement redissous par Et2O et stocké à 4 C pendant quelques heures. Le précipité blanc formé est éliminé par filtration et le filtrat concentré à sec. Le résidu d'évaporation est investi tel quel dans l'étape suivante. 2.5) lodhydrate de N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino (1OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.7, par réaction de l'intermédiaire 1.6 avec l'intermédiaire 2.4 qui est utilisé en place de l'intermédiaire 1.4. Le produit de la réaction est purifié sur une colonne de silice (heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 0/1). Après évaporation des fractions les plus pures, le résidu est mélangé dans isopentane/AcOEt pour conduire à un précipité orange pâle. On obtient 430 mg du produit attendu avec un rendement de 53 %. Point de fusion : 140-145 C. Exemple 3 : lodhydrate de N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : 3.1) N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy)carbonyl]-N'-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-y/]-L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 2.3 à partir de l'intermédiaire 2.2 et du 2-hydroxyméthylnaphtalène utilisé à la place de l'alcool benzylique. On obtient après purification sur une colonne de silice (heptane/AcOEt : 7/3) 1,38 g d'un solide blanc avec un rendement de 66 %. Point de fusion : 79-80 C. 3.2) N'-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy)tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 2.4, l'intermédiaire 3.1 remplaçant l'intermédiaire 2.3. Le produit est obtenu après élimination des dérivés dibenzofulvènes et est utilisé tel quel dans l'étape suivante. 3.3) lodhydrate de N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S)-2-(2-naphthyl methoxy)tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.7, à partir de l'intermédiaire 1.6 et de l'intermédiaire 3.2 utilisé à la place de l'intermédiaire 1.4. Le produit de la réaction de condensation est purifié sur une colonne de silice (heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 0/1). Après évaporation des fractions les plus pures, le résidu est mélangé dans isopentane/AcOEt pour conduire à un précipité orange. On obtient 530 mg du produit attendu avec un rendement de 64 %. Point de fusion : 145-148 C. Exemple 4 : lodhydrate de (3S)-3-({N-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-LIeucyl}amino) tetrahydrofuran-2-yl acetate : 4.1) (3S)-3-({N-[(benzyloxy)carbonyl]-L-leucyl}amino)tetrahydrofuran-2-yl acetate : Sous atmosphère d'argon, 2 g (5,73 mmoles) de l'intermédiaire 1.2 et 0,14 g (0,2 éq.) de 4-dimethylaminopyridine sont dissous dans 13 ml de dichlorométhane anhydre. A cette solution on ajoute, goutte-à-goutte, 5,4 ml (10 éq.) d'anhydride acétique. Après 5 heures d'agitation à 23 C, le mélange réactionnel est dilué par 50 ml de dichlorométhane et 50 ml d'eau. La phase organique est ensuite lavée successivement par 50 ml d'une solution saturée de NaHCO3, 50 ml d'eau et finalement de la saumure. La solution de dichlorométhane est séchée sur Na2SO4, filtrée et concentrée à sec sous vide. Le résidu obtenu est mélangé avec Et2O, filtré et rincé par de l'isopentane. On obtient 1,14 g d'un solide blanc avec un rendement de 50 %. Point de fusion : 158-159 C. 4.2) (3S)-3-(L-leucylamino)tetrahydrofuran-2-yl acetate : Dans un réacteur en inox contenant 30 ml d'acide acétique, on introduit 1,14 g (2,89 mmoles) de l'intermédiaire 4.1 et 227 mg de Pd/C à 10 %. Le mélange est agité sous 2 atm. de pression d'hydrogène pendant 4 h 30. Après filtration du catalyseur, l'acide acétique est évaporé sous vide. Le résidu huileux obtenu est partagé entre 50 ml de dichlorométhane et 50 ml d'une solution saturée de NaHCO3. Agitation et décantation sont suivies d'un lavage de la phase organique par de l'eau et de la saumure. Après séchage sur Na2SO4, filtration et concentration à sec l'huile incolore obtenue cristallise spontanément pour conduire à 0,45 g d'un solide blanc avec un rendement de 60 %. Point de fusion : 75-80 C. 4.3) lodhydrate de (3S)-3- N-[imino(IOH-phenothiazin-2-y0methyl]-L-leucy/jamino) tetrahydrofuran-2-y/ acetate : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.7, à partir de l'intermédiaire 1.6 et de l'intermédiaire 4.2 excepté le solvant de la réaction qui dans ce cas est le THF et le temps de chauffage qui est limité à 4 heures. Le mélange réactionnel est directement adsorbé sur de la silice et déposé au sommet d'une colonne de chromatographie (heptane/AcOEt : 3/7 jusqu'à 0/1) pour purification. Après collection et évaporation des fractions pures, on obtient 0,27 g d'un solide orange avec un rendement de 18 %. Point de fusion : 130-131 C. Exemple 5 : lodhydrate de N'-[(3S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(1OH-phenothiazin-2-yl) methyl]-L-leucinamide : A une solution de 0,42 g (0,69 mmole) de l'intermédiaire 4.3 dans 42 ml de THF, on ajoute, à 23 C, 12 mg (0,1 éq.) d'acide benzènesulfonique. Après 5 h 30 d'agitation à 23 C, on ajoute 137 pl d'une solution 0,5 M de NaHCO3 (0,1 éq.). L'agitation est maintenue 5 minutes supplémentaires avant filtration du précipité formé. Le filtrat est concentré à sec et le résidu purifié sur une colonne de silice (dichlorométhane/EtOH : 95/5 jusqu'à 90/10). Les fractions pures sont collectées et évaporées pour conduire à 171 mg d'un solide orange avec un rendement de 43 %. Point de fusion : 148-150 C. Exemple 6 : 6.1) N-ethyl-1OH-phenothiazine-2-carboxamide : A une solution de 2,43 g (10 mmoles) d'acide 1OH-phenothiazine-2-carboxylique, de 1,79 g (2,2 éq.) de chlorhydrate d'éthylamine et de 4,17 g (1,1 éq.) de HBTU dans 50 ml de DMF, refroidie à 0 C, on ajoute goutte-à-goutte 5,8 ml (3,3 éq.) de DIEA. Le mélange réactionnel est agité pendant 15 heures, à 23 C, et versé ensuite dans un mélange de 100 ml d'une solution saturée de NaHCO3 et 100 ml d'AcOEt. Après quelques minutes d'agitation, le précipité formé est éliminé par filtration et le filtrat est décanté. La phase organique est successivement lavée par de l'eau, une solution 1M d'acide citrique et de la saumure. La solution organique est séchée sur sulfate de sodium, filtrée, concentrée à sec sous vide. Le solide obtenu est suspendu dans Et2O, trituré et filtré. On obtient un solide beige avec un rendement quantitatif. Point de fusion : 150-151 C. 6.2) N-ethyl-10H-phenothiazine-2-carbothioamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour l'intermédiaire 1.5, l'intermédiaire 6.1 remplaçant la 10H-phénothiazine-2-carboxamide. On obtient 2,17 g d'un solide jaune avec un rendement de 60 %. Point de fusion : 155-156 C. 6.3) Chlorhydrate de methyl N-ethyl-1OH-phenothiazine-2-carbimidothioate : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour l'intermédiaire 1.6 à l'aide de iodométhane, l'intermédiaire 6.2 remplaçant l'intermédiaire 1.5. Le composé obtenu salifié, sous forme iodhydrate, est ensuite partagé entre une solution saturée de NaHCO3 et AcOEt. Après décantation, la phase organique est lavée par de l'eau et de la saumure, séchée sur sulfate de sodium et filtrée. A cette solution organique refroidie à 0 C, on ajoute ensuite 1,1 éq. d'une solution titrée 1N d'HCI dans Et2O anhydre. Après une heure d'agitation à 23 C, le mélange réactionnel est concentré à sec sous vide. Le résidu d'évaporation est finalement suspendu dans Et2O et filtré. On obtient un solide rouge foncé. Point de fusion : 142-143 C. Etude pharmacoloqique des composés de l'invention : Tous les pourcentages sont indiqués en volume. Effet in situ des composés selon l'invention sur l'activité enzymatique calpaïne de cellules squelettiques humaines ( SKM) Les myoblastes sont ensemencés à 2500 cellules par puits dans des plaques à 96 puits dans un milieu de culture DMEM 10 % FBS (sérum de veau foetal) supplémenté avec de l'amphotericin B, du facteur épidermal de croissance recombinant humain et de la dexamethasone. Trois jours après l'ensemencement, les cellules ont adhéré au fond du puits, la différentiation des cellules en myotubes est induite par addition de 100 pl de milieu DMEM F12 contenant 2 % de sérum de cheval. Après trois jours supplémentaires, 100 pl du composé à tester sont déposés au fond des puits. Après une heure d'incubation à 37 C sous une atmosphère de 5 % de CO2, le substrat fluorescent de la calpaïne (Suc-Leu-Tyr-AMC) et la maitotoxine (MTX) (Sigma, ref : M-9159) sont rajoutés. Pour déterminer l'activité totale de l'enzyme cellulaire, des puits témoins sans composés à tester sont préparés sur la plaque (100 pl DMSO dilué au 100ème additionné de 10 pl de MTX et de substrat). Les bruits de fond sont déterminés en préparant des puits supplémentaires de contrôle sans MTX. Chaque concentration des produits est testée en triplicats. Les plaques sont agitées, la fluorescence est lue à 380/460 nm à l'aide de l'appareil nommé Victor au temps zéro. L'incubation a lieu pendant trois heures à 30 C à l'obscurité. 24 Les valeurs de fluorescence permettent de calculer un effet-dose pour chacun des composés. La C150 (concentration de la subtance à tester qui inhibe 50 % de l'activité de l'enzyme) est calculée à partir de cet effet-dose. Le composé de l'exemple 5 présente une C150 inférieure à 20 pM à ce test. 5 Etude des effets sur la peroxydation lipidique du cortex cérébral de rat L'activité inhibitrice des produits de l'invention est déterminée par la mesure de leurs effets sur le degré de peroxydation lipidique, déterminée par la concentration en malondialdéhyde (MDA). Le MDA produit par la peroxydation des acides gras insaturés est un bon indice de la péroxidation lipidique (H Esterbauer and KH Cheeseman, Meth. 10 Enzymol. (1990), 186, 407-421). Des rats mâles Sprague Dawley de 200 à 250 g (Charles River) ont été sacrifiés par décapitation. Le cortex cérébral est prélevé, puis homogénéisé au potter de Thomas dans du tampon Tris-HCI 20 mM, pH = 7,4. L'homogénat est centrifugé deux fois à 50 000 g pendant 10 minutes à 4 C. Le culot est conservé à -80 C. Le jour de l'expérience, le culot est remis en suspension à la 15 concentration de 1 g / 15 ml et centrifugé à 515 g pendant 10 minutes à 4 C. Le surnageant est utilisé immédiatement pour la détermination de la peroxydation lipidique. L'homogénat de cortex cérébral de rat (500 pl) est incubé à 37 C pendant 15 minutes en présence des composés à tester ou du solvant (10 pI). La réaction de peroxydation lipidique est initiée par l'ajout de 50 pl de FeCl2 à 1 mM, d'EDTA à 1 mM et d'acide 20 ascorbique à 4 mM. Après 30 minutes d'incubation à 37 C, la réaction est arrêtée par l'ajout de 50 pl d'une solution de di-tert-butyl toluène hydroxylé (BHT, 0,2 %). Le MDA est quantifié à l'aide d'un test colorimétrique, en faisant réagir un réactif chromogène (R) le N-méthyl-2-phénylindole (650 pl) avec 200 pl de l'homogénat pendant 1 heure à 45 C. La condensation d'une molécule de MDA avec deux molécules de réactif R 25 produit un chromophore stable dont la longueur d'onde d'absorbance maximale est égale à 586 nm. (Caldwell et coll., European J. Pharmacol. (1995), 285, 203-206). Les composés des exemples 1 à 5 présentent une CI50 inférieure à 5 pM à ce test
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La présente invention a pour objet des dérivés d'amidine de formule générale (I) présentant une activité inhibitrice des calpaïnes et / ou une activité piégeuse des formes réactives de l'oxygène.
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1. Composé de formule générale (I) ou son sel R 9 (I) sous forme racémique, de diastéréoisomères ou toutes combinaisons de ces formes dans laquelle : R', R2, R4, R5 et R6 représentent, indépendamment, un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, le groupe OH, un radical alkyle, alkoxy, cyano, nitro, amino, alkylamino ou acide carboxylique ; R3 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle ou un groupe ûCOR10 ; R10 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, alkoxy, aryle, ou un radical hétérocyclique ; W représente un atome d'oxygène ou un atome de soufre ou bien -W- représente une liaison ; R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ; R8 représente un atome d'hydrogène, un radical haloalkyle ou alkényle, un radical cycloalkyle, un radical alkyle linéaire ou ramifié, substitué ou non qui lorsqu'il est substitué porte une fonction chimique telle qu'acide carboxylique, amine, alcool, guanidine, amidine, thiol, thioéther, thioester, alkoxy, hétérocyclique ou carboxamide ; R9 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle, aryle, arylalkyle, bisarylalkyle, un radical hétérocyclique, un radical hétérocyclique alkyle ou un groupe ûCOR10 ; étant entendu que :signifie H H I 1 ~N H ~R7 2. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R' est un atome d'hydrogène. 3. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R2 est un atome d'hydrogène. 4. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R3 est un atome d'hydrogène. 5. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R4 est un atome d'hydrogène. 6. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R5 est un atome d'hydrogène. 7. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R6 est un atome d'hydrogène. 8. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R7 est un atome d'hydrogène. 9. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R8 est un radical isobutyle. 10. Composé selon la 1, caractérisé en ce que W est un atome de soufre. 11. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R9 est un atome d'hydrogène. 12. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R9 est un radical acétyle. 13. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R9 est un radical méthyle. N N N N HAN-'R7 ou N~R7 ou R7 N ou 14. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R9 est un radical benzyle. 15. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R9 est un radical naphtylméthyle. 16. Composé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les composés suivants ou leurs sels : N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S) -2-methoxytetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino (10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucinamide ; N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-yl]-L-Ieucinamide ; (3S)-3-({N-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucyl}amino) tetrahydrofuran-2-yl acetate ; N'-[(3S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl) methyl]-L- leucinamide. 17. Composé selon l'une des 1 à 16 pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active. 18. Composé selon l'une des 1 à 16 pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active pour le traitement de pathologies caractérisées par une production excessive des ROS et / ou une activation des calpaïnes. 19. Composé selon l'une des 1 à 16 pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active pour traiter les maladies et désordres choisis parmi les maladies inflammatoires ou immunologiques, les maladies cardio-vasculaires, les maladies cérébro-vasculaires, les troubles du système nerveux central ou périphérique, la cachexie, la sarcopénie, la perte d'audition, l'ostéoporose, les dystrophies musculaires, les maladies prolifératives cancéreuses ou non, la cataracte, les réactions de rejet suite à des transplantations d'organes, les maladies auto-immunes, les maladies virales, ou le cancer. 20. Composé selon l'une des 1 à 16 pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active pour traiter la perte d'audition ou les dystrophies musculaires. 28 21. Médicament comprenant au moins un composé de formule générale (I) telle que définie dans les 1 à 16 ou un de ses sels. 22. A titre de médicament, les composés de formule générale (I) telle que définie dans les 1 à 16 ou leurs sels pharmaceutiquement acceptables. 23. Compositions pharmaceutiques contenant au moins un composé de formule générale (I) telle que définie dans les 1 à 16, ou au moins un sel pharmaceutiquement acceptable d'un tel composé. 24. Composé ou son sel choisi parmi les composés suivants : Methyl 1OH-phenothiazine-2-carbimidothioate ; N2-[imino(1OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-N1-[(3S) -2-methoxytetrahydrofuran-3-y!]-L-leucinamide ; N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-y!]-N2-[imino (1OH-phenothiazin-2-Arne thyl]-L-leucinamide ; N2-[imino(1OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-N' -[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy)tetrahydrofuran-15 3-yl]-L-leucinamide ; (3S)-3-({N-[imino(1OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucyl}amino) tetrahydrofuran-2-yl acetate ; N-ethyl- 1 OH-phenothiazine-2-carboxamide ; N-ethyl-1OH-phenothiazine-2-carbothioamide ; 20 methyl N-ethyh 1 OH-phenothiazine-2-carbimidothioa te. 25. Utilisation d'au moins un composé selon l'une des 1 à 16 et 24 ou son sel dans l'industrie pharmaceutique, vétérinaire, chimique, cosmétique, alimentaire, ainsi que dans les domaines de l'agriculture. 26. Composé de formule générale (IS) ou son sel, SùRII R 25(IS) sous forme de stéréoisomères ou leurs combinaisons, dans laquelle : R', R2, R3, R4, R5, R6 et R7 ont la même signification que pour les composés de 5 formule (I) de la 1, et R" représente un radical alkyle, aryle, arylalkyle, bisarylalkyle, un radical hétérocyclique ou un radical hétérocyclique alkyle.
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C,A
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C07,A61
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C07D,A61K
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C07D 417,A61K 31,C07D 279,C07D 307
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C07D 417/12,A61K 31/5415,C07D 279/18,C07D 307/22
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FR2899702
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF POUR ENGENDRER UNE SUITE PSEUDO-ALEATOIRE
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La présente invention concerne la production de suites pseudoaléatoires de symboles appartenant à un alphabet donné. De telles suites sont notamment utilisées dans certaines procédures cryptographiques. On appelle suite pseudo-aléatoire une suite qui, bien que produite de manière déterministe, soit impossible à distinguer, du moins en un temps "raisonnable", d'une suite de symboles dans laquelle chaque symbole serait choisi parfaitement au hasard dans l'alphabet (la signification de ce qu'on entend par un temps "raisonnable" est évidemment liée à l'application visée et à la puissance de calcul disponible). En pratique, on produit habituellement une suite pseudo-aléatoire en initialisant un algorithme approprié au moyen d'un paramètre secret (appelé, selon le contexte, "graine" ou "clé"), et le cas échéant d'un paramètre additionnel, secret ou non, appelé "vecteur d'initialisation". L'alphabet mentionné ci-dessus peut, par exemple, être l'ensemble binaire {0,1}, ou l'ensemble des chiffres de 0 à 9, ou encore l'ensemble alphanumérique comprenant les chiffres et les lettres majuscules et minuscules. Dans le cadre de la présente invention, on supposera seulement que les symboles de l'alphabet appartiennent à un corps fini (ou "corps de Galois" GF(q)) K de cardinal q 2 . Une application importante des suites pseudo-aléatoires est le "chiffrement à flot". Cette technique permet de chiffrer (au sens de la cryptographie) une suite de données en clair {xi} (indexées par i ), à valeurs dans l'alphabet, au moyen d'une autre suite {z,} à valeurs dans le même alphabet, où {z;} est, justement, la suite produite par un générateur pseudo- aléatoire, pour obtenir une suite chiffrée {y,}, également à valeurs dans l'alphabet. Autrement dit, on fait le choix d'une loi de composition interne y; = xt * z; dans l'alphabet ; par exemple, cette loi interne peut être le "OU exclusif" lorsque l'alphabet est l'alphabet binaire {0,1}. Le chiffrement à flot est également appelé chiffrement "à la volée" en raison du fait que les données y sont chiffrées une par une -- par opposition aux méthodes de chiffrement faisant intervenir des blocs de données. Le chiffrement à flot présente, par rapport au chiffrement par blocs, l'avantage de réduire les problèmes de délai de transmission et de stockage des données, mais il requiert évidemment un (Débit de symboles pseudo-aléatoires au moins aussi élevé que ïe débit de données en ciair ;'application au chiffrement à flot est donc réservée aux générateurs de suites pseudo-aléatoires relativement rapids Le chiffrement à flot est notamment mis en protection des échanges sur lnternet appelé "TLS' 0 ais r.^tteCr)rrt a./ r, pi,^äf "ar ir-ge e fiprkç )1, ver ianvie 9). de iffr( irithmt olic Alie- Ac ryptol~ EUROC éditeur uni lotes i ) ampute{ re dans !e protocaie initiales des mots .AIlprr ntit'i vol. 1233, Springer-Verlag), et dans le chiffrement du trafic et de la signalisation sur la voie radio dans le système "GSM", au moyen d'algorithmes dont le plus répandu est l'algorithme "A5/1" (cf. l'article de A. Biryukov, A. Shamir et D. Wagner intitulé "Real Time Cryptanalysis of A5/1 on a PC', Actes de "FSE 2000", pages 1 à 18, éditeur B. Schneier, Springer Verlag 2000). II existe d'autres applications importantes des suites pseudoaléatoires, par exemple dans les calculs stochastiques et dans les protocoles cryptographiques d'authentification à clé publique. Beaucoup d'algorithmes à flot actuels, par exemple l'algorithme A5/1 mentionné ci-dessus, utilisent des suites récurrentes linéaires produites par des registres à rétroaction linéaire, éventuellement combinées à l'aide de fonctions non linéaires (cf. l'article de A. Canteaut intitulé "Le chiffrement à la volée", dossier hors-série du magazine "Pour la Science", pages 86 et 87, Paris, juillet-octobre 2002). Ces algorithmes peuvent être mis en oeuvre dans des générateurs de suite pseudo-aléatoire rapides, mais leur sécurité est sujette à caution, faute d'arguments de sécurité forts sur lesquels on puisse fonder une grande confiance dans l'impossibilité pratique de distinguer les suites pseudo-aléatoires produites de suites parfaitement aléatoires. La demande de brevet français n 05 06041 divulgue un générateur de suite pseudo-aléatoire de termes appartenant à un corps fini K de cardinal q 2 destinés à être utilisés dans une procédure cryptographique. Ce générateur possède des moyens pour calculer itérativement, à partir d'un n-uplet d'initialisation =(X( I,X{0}2 ,X(0)n) d'éléments de K, des n- uplets Xt'} =(X ("I, X (7)Z,..., X ")n) d'éléments de K (où i =1,2,... ), chaque n -uplet X(') résultant de manière prédéterminée au moins d'un m -uplet Y(" = (Y( 1, YO2 .., YtMMm) d'éléments de K et les termes de ladite suite pseudo-aléatoire étant extraits de manière prédéterminée des n -uplets X(') et/ou des m -uplets Y"). Ce générateur est remarquable en ce qu'il 30 comprend en outre des moyens pour obtenir, pour au moins une valeur de i, au moins une composante Y{`}k (où k =1,2,...,m ) du m -uplet Y") en appliquant une forme quadratique prédéterminée, à coefficients dans K , aux composantes du n -uplet X'-I) . Ce générateur pseuce-eiéatoire utilise un algoritn:me offre,- - 35 niveau de sécurité élevé, qui résulte de a difficulté au problème consistant à résoudre un système équations quadratiques sur un corps fini. On peut montrer en effet sous réserve de ia vérification, ce a conjecture cite NP' communèment admise de ia "théorie de e complexité"1. que que: que soit le corps fini K considéré. la résolution de ce problème requiert un temps oLs nue oolvno ? ai même si a vérification qu'un candidat donné est ou as solution de ce d`equ =ut, ei e effectuée en un iyn un même r K=GF(2 t r~ 1r nai ment= danG autre, aucune méthode de résolution efficace d'instances aléatoires de ce problème. Cela étant, la question se pose de savoir si un générateur pseudoaléatoire selon la demande française n 05 06041 peut être suffisamment efficace, c'est-à-dire requérir des ressources de calcul (temps, mémoire, et ainsi de suite) par symbole de la suite produite suffisamment faibles (du moins pour des valeurs de paramètres modérées mais suffisamment grandes pour que le problème que l'on vient de mentionner puisse toujours être considéré comme difficile) pour que l'on puisse envisager l'utilisation d'un tel générateur sur le plan industriel. Cette question des ressources de calcul requises concerne notamment la possibilité d'intégrer un générateur pseudo-aléatoire de ce type dans des systèmes électroniques à bas coût, tels que les puces à logique câblée. On rappelle à cet égard que les circuits électroniques à logique câblée sont composés de "portes logiques" réalisées à partir de transistors (il est possible de concevoir toutes les fonctions logiques d'un programme à partir de portes logiques de deux types, l'un appelé "nand" et l'autre appelé "nor"). Le nombre de portes logiques requises pour implanter un circuit logique reflète donc notamment la taille du circuit, sa consommation en courant, et son coût. Examinons donc de plus près les calculs mis en oeuvre dans le générateur pseudo-aléatoire selon la demande française n 05 06041. Le générateur appelle de manière itérative une (ou des) forme(s) quadratique(s) associant, à l'itération n 1, au moins une variable Yt')k (où k = 1,2,...,m) à n variables X0-'}1 (où j =1,2,...,n ). Cette association consiste donc en une certaine fonction "G", qui, à un n-uplet X = (xl, x2,..., xn) de valeurs d'entrée, associe le m-uplet Y = (yl, y2,..., y,,) de valeurs de sortie. Cette fonction G correspond donc à un système (G) de m polynômes quadratiques multivariés (c'est-à-dire à n variables x1 à xn , avec n >1) sur un corps fini K. Ces polynômes sont donc de la forme oû les coefficients : et appas tien. et h , eï les quantités appartiennent égaiement à K. _le mai iere _(assioc polar mettre er ceusr`re Le tel genesateur, on 35 stockerait dans une mémoire valeur de ces coefficients. et on calculerait la valeur des m polynômes à chaque itération. Il faudrait donc mémoriser un Por'hre de môme Par ailleurs, pour que la résolution d'un système de m équations quadratiques à n inconnues sur K puisse être considérée comme difficile, il est souhaitable que les valeurs de m et n soient suffisamment grandes, et que leurs ordres de grandeur soient suffisamment voisins l'un de l'autre. Ainsi, pour de grandes valeurs de n , et pour rn de l'ordre de n , on voit que le nombre de coefficients à mémoriser est de l'ordre de n' . Par exemple, pour n 100 , il faut mémoriser environ un million de coefficients. Il en résulte que la réalisation classique d'un générateur pseudoaléatoire selon la demande française n 05 06041 requiert un nombre de portes électroniques beaucoup trop élevé pour qu'on puisse envisager de l'insérer dans une puce à logique câblée. Il va de soi que l'on pourrait encore moins envisager d'insérer dans une puce à logique câblée un générateur pseudo-aléatoire utilisant un système de polynômes multivariés dont certains sont de degré global supérieur à 2, alors que l'élévation du degré des polynômes permettrait avantageusement d'accroître la sécurité du générateur en contrepartie d'un accroissement modeste des ressources de calcul. La présente invention concerne donc un générateur de suite pseudo-aléatoire de termes appartenant à un corps fini K de cardinal q. 2 destinés à être utilisés dans une procédure cryptographique, ledit générateur ayant des moyens pour calculer itérativement un système (F) de m polynômes à n variables appartenant à un corps fini K. Ce générateur de suite pseudo-aléatoire est remarquable en ce que les coefficients des m polynômes sont régénérés à chaque itération. Ainsi, selon l'invention, les coefficients des polynômes sont générés (par exemple, recalculés) à chaque itération à partir d'un petit nombre de paramètres, de sorte que la taille de mémoire requise pour faire fonctionner le générateur selon l'invention est très modeste. En effet, les auteurs de la présente invention ont réalisé que, contrairement à ce que l'on pourrait penser naïvement, la charge de calcul supplémentaire impliquée par l'invention grève peu le temps de calcul total. Comme le temps de calcul pour des polynômes de degré assez important (même s'ils sont nombreux et fonction de nombreuses variables) est, comme U est bien connu, assez court, on obtient grâce à l'invention un générateur pseudo-aléatoire à la fois rapide (par exemple utilisable pour le chiffrement à Io e~ eien adapté pour des elspositifs calcul à s'as eoût, ces avantages s'ajoutant à a sécurité élevée mentionnée ci-dessus. Dans le cas o on vise surtout une grande sapidité, on ne rendra avantageusement que des polynômes de degré au plus a à deux. Selon des oaractàristieu particulleres le cenérateur cia su te pseudo-aléatoire gé - on oet sous la forme d'un reç d iair, En variante, on pourra réaliser ce module de génération des coefficients sous la forme d'un registre à décalage non linéaire, ou sous la forme d'une machine à états finis. Grâce à ces dispositions, on peut engendrer un grand nombre de coefficients à l'aide d'une mémoire électronique de petite taille. Selon des caractéristiques particulières, pour calculer le m -uplet de valeurs (yl,y2,...,y,n) prises, pour un n -uplet de variables (xl,x2,...,xn) donné, par les m polynômes d'un système (F) dans lequel ces polynômes sont tous de degré global inférieur ou égal à D, le générateur comprend des moyens pour : - choisir un ordre de traitement pour un ensemble choisi de termes du polynôme général à n variables de degré D, -pour les termes traités, calculer, en respectant ledit ordre, le monôme dû aux variables, puis, successivement pour les m polynômes, engendrer le coefficient de ce terme et multiplier ce coefficient par ledit monôme pour obtenir la valeur dudit terme. Grâce à ces dispositions, chaque facteur dû aux variables n'est calculé qu'une fois au lieu de m fois. Corrélativement, l'invention concerne un procédé pour engendrer une suite pseudo-aléatoire de termes appartenant à un corps fini K de cardinal q2 destinés à être utilisés dans une procédure cryptographique, ledit procédé comprenant le calcul itératif d'un système (F) de tn polynômes à n variables appartenant à un corps fini K. Ce procédé pour engendrer une suite pseudo-aléatoire est remarquable en ce que les coefficients des m polynômes sont régénérés à chaque itération. Selon des caractéristiques particulières, chacun de ces m polynômes est de degré au plus égal à deux. Selon des caractéristiques particulières, pour calculer le m -uplet de valeurs (yl,y2e..,ym) prises, pour un n-uplet de variables (x1,x2e..,x,1) donné, par les tn polynômes d'un système (F) dans lequel ces polynômes sont tous de degré global inférieur ou égal à D, il comprend les étapes suivantes : - on cnotsit Jr ordre de traitement pour un ensemble choisi de termes du Jolynôme générai à variables de degré P. - pour es termes traités! caieule en respectant ec.lit monôme dû aux variables, puis, successivement pour les in polynômes, on engendre le coefficient de ce terme et on multiplie ce coefficient ear ledit monôme pot:, Les ut,. raar cep )nt nes que cet su. élatifs succinctemen L'invention vise également : - un circuit électronique, et notamment une puce à logique câblée, comprenant l'un quelconque des générateurs de suite pseudo-aléatoire succinctement exposés ci-dessus, - un moyen de stockage de données inamovible comportant des instructions de code de programme informatique pour l'exécution des étapes de l'un quelconque des procédés pour engendrer une suite pseudo-aléatoire succinctement exposés ci-dessus, - un moyen de stockage de données partiellement ou totalement amovible, comportant des instructions de code de programme informatique pour l'exécution des étapes de l'un quelconque des procédés pour engendrer une suite pseudo-aléatoire succinctement exposés ci-dessus, et - un programme d'ordinateur contenant des instructions telles que, lorsque ledit programme commande un dispositif de traitement de données programmable, lesdites instructions font que ledit dispositif de traitement de données met en oeuvre l'un quelconque des procédés pour engendrer une suite pseudo-aléatoire succinctement exposés ci-dessus. Les avantages offerts par ce circuit électronique, ces moyens de stockage de données et ce programme d'ordinateur sont essentiellement les 20 mêmes que ceux offerts par lesdits procédés. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-dessous de modes de réalisation particuliers, donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins qui l'accompagnent, dans lesquels : 25 -la figure 1 est un schéma synoptique illustrant un mode de réalisation du procédé pour engendrer une suite pseudo-aléatoire selon l'invention, et -la figure 2 est un schéma synoptique illustrant un mode de réalisation du générateur pseudo-aléatoire selon l'invention. Comme expliqué ci-dessus, la sécurité du générateur de suite 30 pseudo-aléatoire selon la présente, invention (c'est-à-dire l'impossibilité pour un "attaquant" de calculer le (i +1 )feme terme de la suite en sortie à partir des i premiers termes) repose sur la difficulté du problème de la résolution de m Li entions -.connues sui- un corps Selon _t mode ae réalisation ces équations peuvent toutes être 35 chalsies qeauratiques comme caris s asmande française 05 3604 sou oe simpiicite ce iangage, es utilise 'express or e'eouatioes, respectivement de polynômes, "quadrat:clues" même caris ie cas ou certaines de ces ésuations, respectivement certains de ces poprom-s sont au 40 du qL sys t e degré; Jlé suivar étant donné un système (F) de m équations quadratiques à n inconnues xi à xn appartenant à un corps fini K , de la forme = Yk ( kSm}, où les coefficients a(ku) , /3ket Yk appartiennent à K , et où les quantités yk appartiennent également à K, trouver une solution X = {x,,x2,...,xä}. On désigne par "r" la fonction, décrite par le système d'équations (F ), qui à un n -uplet X = (xt, x2,..., xn } de valeurs d'entrée associe le m -uplet Y = (y,, y2,..., y,n) de valeurs de sortie. Le générateur pseudo-aléatoire appelle de manière itérative une (ou des) forme(s) quadratique(s) associant au moins une variable Y{'}k (où k =1,2,..., m) à n variables Xs'- , (où j =1,2,..., n ). Comme expliqué ci-dessus, les paramètres q , m et n sont de préférence choisis de façon à ce que : - la résolution d'un système de m équations quadratiques à n inconnues sur K puisse être considérée comme difficile, ce qui nécessite que les valeurs de m et n soient suffisamment grandes, et que leurs ordres de grandeur soient suffisamment voisins l'un de l'autre (on pourra par exemple prendre qn et qt tous deux entre 280 et 2400) et - les calculs puissent être effectués efficacement, ce qui nécessite que les valeurs de q , m et n soient suffisamment petites (on pourra par exemple prendre q inférieur à une centaine, avec m et n inférieurs à quelques centaines). En outre, conformément à l'invention, on régénère à chaque itération (par exemple en les recalculant) les coefficients de ces formes quadratiques. Il est clair que, plus grand sera le nombre de coefficients nuls, et plus rapides seront ces calculs ; il faudra toutefois veiller à ce qu'un nombre suffisant de coefficients de termes quadratiques (désignés par 7{' cl-dessus soient ion-nuis pour que la résolution du système d équations soir impossible en pratique ' au cas où pour gagner en vitesse d'exécution, on permet p u e certaines écuatiors mais eas toutee évider irr e; t soie--linéaires par -apport e (.Jutes ;es variables, i est recommandé de gai secret le mode de génération des coefficients, afin de compenser ie fait que le résolution du système d'équations en pst (en théorie; facilitée. ,' de de ré; ri pro( pop inc SuitE 4 foire s .et. :Hue"ù r 'a f u. mod on cul chaqi ir s composantes du m-uplet Y') en appliquant des formes quadratiques à coefficients dans K aux composantes du n -uplet X"-n En premier lieu, au cours d'une étape d'initialisation, on constitue un n -uplet X( . Selon l'utilisation prévue pour le générateur, X( pourra dépendre soit d'une graine publique, soit d'une clé secrète, soit d'un vecteur d'initialisation, soit d'une combinaison de plusieurs de ces éléments ; un vecteur d'initialisation est un paramètre additionnel, généralement non secret, qui permet d'utiliser plusieurs fois la même clé secrète pour engendrer plusieurs suites pseudo-aléatoires distinctes. On met ensuite en oeuvre des étapes itératives pour produire, à partir de l'état initial X(0) et selon la méthode décrite ci-dessous, une suite pseudo-aléatoire Z(') (où i= 1,2,...) constituée de t-uplets d'éléments de K, où t est une constante comprise entre 1 et m . Le nombre total d'itérations pourra par exemple être compris entre 1 et 250 . A l'itération n i, un état courant X(`- constitué d'un n -uplet d'éléments de K est pris comme valeur d'entrée pour mettre en oeuvre les sous-étapes suivantes : 1) un m -uplet Y de valeurs de K est déduit de X") à l'aide de la fonction F définie précédemment, i.e. Y(') = F(XI-1)), 2) une valeur de sortie Z ) est obtenue en appliquant au couple (X(I-1),Y(i)) une fonction de sortie S choisie, i.e. .Z(" = S(X(l'),Y(t)) , et 3) un nouvel état courant X(r) , constitué d'un n -uplet de valeurs de K , est obtenu en appliquant au couple (X(1-1),Y(() une fonction de rétroaction F choisie, i.e. X(') =F(X(i-1),Y(0). Ce procédé est illustré sur la figure 1 de manière séquentielle (deux itérations successives), mais il pourrait aussi bien être illustré de manière rebouclée. Le point important à noter ici est que les étapes successives de ce procédé peuvent être mises en oeuvre par un seul et même circuit électronique. On se référera par ailleurs à la demande française n 05 06041 pour des exemples de choix possibles pour ia fonction de rétroaction. F et pour la fonction de sortie S mentionnées ci-dessus. On se référera égaiement à cette demande pour des exemples de moyens pour constitue- à partir d'au, moins ia suite dve-ses suites eseuco-aiéatoires e symooies par exemple binaires en sortie. La figure 2 illustre schématiquement un n'Iode de réalisation du toire selon yntion. eur - une mémoire (500) destinée à contenir, au terme du calcul, la valeur prise par un ou plusieurs des polynômes à calculer, et destinée à servir simultanément d'unité de stockage des valeurs intermédiaires, - un module (200) de génération (selon un ordre prédéterminé) des valeurs des différents monômes qui interviennent dans le système de polynômes à calculer, le module (200) de génération des monômes étant optionnellement muni d'une mémoire propre, -un module (300) de génération de la séquence des coefficients décrivant le système de polynômes à calculer, le module (300) étant muni d'une mémoire propre, et - un module (400) de combinaison destiné à la multiplication des coefficients et des valeurs des monômes, de manière à mettre à jour la mémoire (500) contenant les valeurs des polynômes. On va décrire à présent un mode de réalisation particulièrement avantageux pour le module (300) de génération des coefficients mentionné ci-dessus. On notera qu'il n'est nullement nécessaire, pour le bon fonctionnement du générateur pseudo-aléatoire selon l'invention, d'appliquer à chaque itération la même fonction F ; autrement dit, rien n'interdit que la valeur de chaque coefficient des m polynômes puisse varier d'une itération à une autre, si cela s'avère commode. Le présent mode de réalisation fait un usage astucieux de cette observation. Selon une première variante, on réalise le module (300) de génération des coefficients sous la forme d'un registre à décalage linéaire LFSR (initiales des mots anglais, "Linear Feedback Shift Register"). Un LFSR consiste en un ensemble de 1 mémoires rafraîchies à chaque coup d'horloge en remplaçant la valeur contenue dans chaque mémoire a, par la valeur contenue dans la mémoire sauf en ce qui concerne la valeur contenue dans la mémoire al qui est remplacée par une combinaison linéaire donnée des valeurs contenues dans diverses mémoires au coup d'horloge précédent. Les bits en sortie des registres décalage linéaire sont classiquement utilisés en tant que suites de bits pseudo-aléatoIres. Selon la présente invention- les données en sortie du eFSR sont avantageusement utilisées non pas pour engendrer directement les valeurs de sortie Z mais pour engendrer es coefficients des ). poiynâmes En effet, u . I une suite pseudo-aléatoire de longueur -1 ) à partir de seulement cits en mémoire et avec un circuit électronique comportant un nombre de portes lue 'en Par e remple. u polyn le coe ms c me peuvent É rés à partir d'un registre linéaire à décalage de taille r =18 bits au lieu des 259200 bits d'une réalisation naïve. Selon une deuxième variante, on réalise le module (300) de génération des coefficients sous la forme d'un registre à décalage non linéaire NLFSR (initiales des mots anglais, "Non-Linear Feedback Shift Register"). Cela implique, par rapport à un décalage linéaire, un très léger surcoût en termes de nombre de portes électroniques, mais permet d'améliorer sensiblement le caractère aléatoire de la suite de termes produite par le générateur en sortie. Selon une troisième variante, on réalise le module (300) de génération des coefficients sous la forme d'une machine à états finis comprenant : - une mémoire mise à jour à chaque coup d'horloge, - un circuit de mise à jour de cette mémoire, et - un circuit d'expansion des données enregistrées dans cette mémoire. Le terme "circuit d'expansion" désigne un circuit apte à engendrer un nombre f de bits à partir de g bits en mémoire, avec f >g. Par exemple, si f est un multiple de h, on peut diviser l'ensemble de f bits en sous- ensembles de h bits chacun, puis passer chacun de ces sous-ensembles de h bits à travers une série de mélangeurs différents, et enfin concaténer les séries de bits ainsi obtenues. Dans une machine à états finis, on rafraîchit à chaque coup d'horloge toutes les valeurs mémoire (avant expansion), alors que dans un registre à décalage, on ne rafraîchit à chaque coup d'horloge qu'une seule valeur en mémoire. Une machine à états finis permet donc des calculs plus rapides qu'un registre à décalage, mais au prix d'un certain accroissement du nombre de portes électroniques. Toutes ces diverses variantes permettent néanmoins d'engendrer à chaque itération les coefficients du système d'équations (F) de manière rapide, et au moyen d'un nombre faible de portes électroniques. On peut également envisager divers modes de réalisation pour le module 1,200) de génération des valeurs de monômes. Pour simplifier la :discussion, on ne considerera ici. cue le calcul de i:ermes quaaratioues (du -':yee où j et j varient de 1 à r, se . naïve" siste érer to s ooupies de variables 'un après l'autre : ie caicu nécessite alors coups d'horloge. r\i/lais eriae ei :rr ' calculer les monômes de la tacon suivante: on plat mémoire deux copie vals or ent on applique aire valeurs des variables .e.,x, calculant à nouveau les termes "en regard", on obtient les n produits , x2x, , . On continue ce processus de calcul des monômes n par n jusqu'à ce qu'on obtienne les n2 produits. Au final, il n'aura fallu (la multiplication étant commutative) que n/2 coups d'horloge, mais ce dispositif requiert deux fois plus de mémoire que dans la mise en oeuvre "naïve". Enfin, on pourra également gagner en rapidité, et économiser en capacité de mémoire, en combinant la génération des coefficients dans le module (300) avec la génération des monômes dans le module (200), de manière à calculer chaque terme du même type "en parallèle" pour tous les polynômes, avant de passer au terme suivant. Ainsi, dans le cas, par exemple, d'un système de polynômes quadratiques, on calculera le monôme correspondant (respectivement du type x,xj , xj ou 1) dû aux variables, puis, successivement pour les m polynômes, on engendrera le coefficient de ce terme (respectivement du type ce), ,e) ou 7k ) et on multipliera ce coefficient par ledit monôme pour obtenir la valeur dudit terme
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L'invention concerne un procédé pour engendrer une suite pseudo-aléatoire de termes appartenant à un corps fini K de cardinal q >= 2 destinés à être utilisés dans une procédure cryptographique, ledit procédé comprenant le calcul itératif d'un système (Gamma) de m polynômes à n variables appartenant à un corps fini K. Selon l'invention, les coefficients de ces m polynômes sont régénérés à chaque itération.L'invention concerne également un générateur de suite pseudo-aléatoire destiné à mettre en oeuvre ce procédé.
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1. Générateur de suite pseudo-aléatoire de termes appartenant à un corps fini K de cardinal q2 destinés à être utilisés dans une procédure cryptographique, ledit générateur ayant des moyens pour calculer itérativement un système (F) de Tn polynômes à n variables appartenant à un corps fini K, caractérisé en ce que les coefficients desdits in polynômes sont régénérés à chaque itération. 2. Générateur de suite pseudo-aléatoire selon la 1, caractérisé en ce que chacun desdits polynômes formant le système (F) est de degré au plus égal à deux. 3. Générateur de suite pseudo-aléatoire selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce qu'il comprend un module (300) de génération des coefficients réalisé sous la forme d'un registre à décalage linéaire. 4. Générateur de suite pseudo-aléatoire selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce qu'il comprend un module (300) de génération des coefficients réalisé sous la forme d'un registre à décalage non linéaire. 5. Générateur de suite pseudo-aléatoire selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce qu'il comprend un module (300) de génération des coefficients réalisé sous la forme d'une machine à états finis. 6. Générateur de suite pseudo-aléatoire selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que, pour calculer le m -uplet de valeurs (yl,Y2,iii,YJ prises, pour un n-uplet de variables (x1,x2,...,xn) donné, par les m polynômes d'un système (F) dans lequel ces polynômes sont tous de degré global inférieur ou égal à D, le générateur comprend des moyens pour : - choisir un ordre de traitement pour un ensemble choisi de termes du polynôme général à n variables de degré D, - pour ies termes traités calculer, en respectant ledit ordre e monôme dû aux variables puis successivement pour les ni polynômes, engendrer ie coefficient de ce terme et multipiier ce coefficient nar ledit monôme pour ootenir ia valeur dudit uerrne. 7. Circuit électronique, caractérisé en ce qu'il comprend un générateur de suite pseudo-aléatoire selon l'une quelconque des. Procédé pour engendrer une suite pseudo-aléatoire de termes appartenant à un corps fini K de cardinal q. 2 destinés à être utilisés dans une procédure cryptographique, ledit procédé comprenant le calcul itératif d'un système (F) de m polynômes à n variables appartenant à un corps fini K , caractérisé en ce que les coefficients desdits m polynômes sont régénérés à chaque itération. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que chacun desdits polynômes formant le système (F) est de degré au plus égal à deux. 11. Procédé selon la 9 ou la 10, caractérisé en ce que, pour calculer le m -uplet de valeurs (yl,y2,...,ym) prises, pour un n-uplet de variables (xl,x2,...,xj donné, par les m polynômes d'un système (F) dans lequel ces polynômes sont tous de degré global inférieur ou égal à D, il comprend les étapes suivantes : - on choisit un ordre de traitement pour un ensemble choisi de termes du polynôme général à n variables de degré D, - pour les termes traités, on calcule, en respectant ledit ordre, le monôme dû aux variables, puis, successivement pour les m polynômes, on engendre le coefficient de ce terme et on multiplie ce coefficient par ledit monôme pour obtenir la valeur dudit terme. 12. Moyen de stockage de données inamovible comportant des instructions de code de programme informatique pour l'exécution des étapes d'un procédé selon l'une quelconque des 9 à 11. 13. Moyen de stockage de données partiellement ou totalement amovible, comportant des instructions de code de programme informatique pour l'exécution des étapes d'un procédé selon l'une quelconque des 9 à 11. 14. Programme d'ordinateur contenant des instructions telles que, lorsque ledit programme commande un dispositif de traitement de données programmable, lesdites instructions font que ledit dispositif de traitement de données met en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des 9 à 11.
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G,H
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G06,H04
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G06F,H04L
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G06F 7,H04L 9
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G06F 7/58,H04L 9/06
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FR2901561
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A1
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SUBSTANCES TRANSPARENTES OU TRANSLUCIDES ET PHOTOLUMINESCENTES
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Les systèmes d'application surfacique comme : - la dépose par pistolage, au trempé, par pulvérisation, au rideau, par enduction, par foulardage, à l'autoclave, par teinture et application de revêtements divers photoluminescents ; les technologies d'impression mettant en oeuvre des effets photoluminescents sous forme d'encres ou 5 autres, comme par exemple la sérigraphie, la tampographie, l'héliographie, la flexographie, l'offset, le transfert à chaud, ... les techniques fond de moule , les systèmes de transfert, les applications de films photoluminescents en surface de pièce, les inserts (placés en fond de moule ou autres),... 2) Les systèmes permettant d'intégrer dans la masse ou dans certaines matières des substances 10 photoluminescentes, les dispersions de pigments photoluminescents au sein de la matière, dans le fil textile, l'utilisation de compounds photoluminescents, les systèmes de transformation des polymères chargés de substances photoluminescentes : injection, multi injection, surmoulage, injection soufflage, les techniques d'inserts, de thermoformage, d'extrusion, d'extrusion soufflage de coextrusion, ... La mise en oeuvre de substances photoluminescentes classiques au travers de tels systèmes, 15 dégrade assez fortement la vision jour du produit traité et modifie l'aspect initial de la surface. L'introduction de substances photoluminescentes classiques implique un changement d'aspect qui est souvent peu valorisant la journée du fait de la couleur couvrante ou semi couvrante de la substance photoluminescente. La vision nuit du produit est limitée dans le cas de mise en oeuvre des substances 20 photoluminescentes classiques. Elle n'est plus représentative de l'aspect initial de la pièce et présente un aspect relativement uniforme du fait de la couleur couvrante ou semi couvrante de la substance photoluminescente. Afin de faciliter la compréhension, nous utiliserons les définitions suivantes applicables au texte 25 ci-dessous : Photoluminescence : phénomène de luminescence, qui consiste pour une substance, à absorber une radiation et à la restituer sous une longueur d'onde différente. Excitation : tout type d'action permettant aux particules photo luminescentes de se charger afin qu'elles puissent réémettre. L'excitation peut être, sans être limitée à ces exemples, une exposition à la 30 lumière et/ou à un champ électrique et/ou magnétique... selon les caractéristiques de la substance photoluminescente. Active : Les particules photoluminescentes se chargent et deviennent actives lorsqu'elles sont excitées, c'est-à-dire qu'elles sont capable de restituer une ou des radiations. Ce phénomène, dans le cadre de la présente invention, du fait de la faible granulométrie et de la transparence de la matrice (qualité 35 optique) se produit non seulement en surface, mais également au sein du revêtement ou de la solution, et, des réémissions sont possibles selon une ou plusieurs longueurs d'ondes. Revêtements, solutions, matières optiques transparents et photoluminescents, objets de la présente demande, caractérisent toutes sortes de revêtements, de solutions ou de matière, quelqu'en soient leur 2901561 -3- nature chimique ou physique, qu'ils soient solides, liquides ou gazeux et quelque'en soient les conditions d'obtention, de transformation ou d'application. Le revêtement ou la solution ou la matière après mis en oeuvre, se présente sous forme d'une substance à la fois transparente ou translucide et photoluminescente. Le revêtement ou la solution ou la matière peut comprendre une ou plusieurs couches, chaque couche peut contenir une ou des substances photoluminescentes, les substances pouvant réémettre une ou plusieurs longueurs d'ondes. Le revêtement ou la solution ou la matière peut être doté de particularités physique et/ou chimique destinés par exemple à créer ou renforcer des effets spéciaux et/ou apte à générer des effets complémentaires comme par exemple, sans être limitatif, l'utilisation de produits dopants et/ou réfléchissant et/ou agissant comme catalyseur (billes de verre, silice, particules métalliques, nacrées ...). Le revêtement ou la solution ou la matière peut contenir des effets complémentaires comme par exemple du type photoréflechissant, fluorescent, phosphorescent, électroluminescent.... Le revêtement ou la solution ou la matière peut également être juxtaposé à une surface opaque disposant de ce type d'effets complémentaires. Le revêtement ou la solution ou la matière peut être constitué de plusieurs couches dont certaines ne sont pas photo luminescentes. La présente invention concerne des solutions optiques , des revêtements optiques , des matières optiques monocouche ou multicouches ayant comme caractéristiques d'être à la fois transparents ou translucides et photoluminescents. Cette invention s'appuie sur des compositions mettant en oeuvre des revêtements ou des solutions ou des matières optiques transparents ou translucides d'une part et photoluminescents d'autre partcomprenant : - une substance de base à fort pouvoir photoluminescent comme par exemple, une substance du type terre rare , poudre d'aluminate photoluminescente. Des matériaux de synthèse obtenus après enrichissement de matière photoluminescente à base d'aluminate de strontium, par exemple, pouvant être dopés aux terres rares donnent de bons résultats. Les particules photoluminescentes sont micronisées, de distribution moyenne, allant de 1 et 50 microns. Le pourcentage massique de cette substance de base photoluminescente sera de 6 à 80 % de la composition finale, et - une matrice translucide ou transparente ou pouvant devenir après application ou mise en oeuvre translucide ou transparente, ayant de bonnes qualités optiques, compatibles chimiquement avec la substance de base photoluminescente et qui est destinée à recevoir cette substance de base photoluminescente. La matrice, de préférence, doit disposer de bonnes qualités rhéologiques afin de favoriser la mise en suspension de la substance de base photoluminescente, avec de faibles vitesses de sédimentation. Cette caractéristique influence directement la qualité de la dépose de la substance photoluminescente sur la surface à traiter ainsi que son pouvoir de rémanence. Le choix de bonnes qualités chimiques et optiques de la matrice favorise une bonne rémanence de la substance de base après réticulation ou polymérisation. La formulation de la matrice qui reçoit la poudre photoluminescente doit prendre en compte : - les caractéristiques chimiques de la substance photoluminescente - les types de matières à traiter - le cahier des charges requis - le type d'application - la rémanence attendue. Il est ainsi nécessaire, par exemple, dans le cas de vernis photoluminescent ou de teinture photoluminescente d'adapter la matrice en fonction des matières à traiter et du cahier des charges attendu par le marché. Le type d'application du produit nécessite une adaptation de la ou des formulations. Cette matrice peut, après application sur la matière (pièce, textile, films, ...), être fixée ou doit disposer de qualités intrinsèques d'accroche et de résistance physico-chimique suffisantes. Plusieurs procédés connus (réticulation, polymérisation, action d'un laser...) peuvent être utilisés afin de fixer la matrice qui contient la poudre sur la pièce à traiter. Une trop faible présence de poudre photoluminescente après application par unité de surface conduit à la présence d'un effet photoluminescent souvent insuffisant. Une trop forte concentration de poudre dans la matrice dégrade les caractéristiques de la matrice optique (transparence, accroche, caractéristiques physico-chimique...). La formulation, ainsi que le bon choix des méthodes de mise en œuvre, de dépôts et de réticulations ou de polymérisations d'une matrice spécifique transparente ou translucide permettent de gommer la vision jour des particules de bases photoluminescentes. Les principes tels qu'énoncés ci-dessus sont également à respecter pour les formulations et applications de compositions pouvant être mise en œuvre de façon très différenciées telles que, par exemple, et sans être limité à ces exemples, des mises en solutions solides, liquides ou gazeuses, des coextrusions, des bi ou multi injections, des surmoulages, des systèmes de dépose en fond de moule avec ou sans inserts, des thermoformages, des impressions sérigraphiques ou héliographique ou numériques ou autres... dont une des matières au moins mise en oeuvre dans ces procédés utilise des solutions optiques ou des revêtements optiques ou des matières optiques monocouche ou multicouches ayant comme caractéristiques d'être à la fois transparents ou translucides d'une part et photoluminescents d'autre partaprès mise en oeuvre. Dans le cas de formulation de vernis photoluminescent du type bi composant , pour des raisons pratiques de transport, il est possible de préparer un mélange de base vernis qui inclus de la poudre photoluminescente dans les proportions requises (selon application souhaitée, épaisseur déposée, nombre de couches, nature de la matière à recouvrir, cahier des charges...), de remettre si nécessaire en suspension, puis, d'ajouter les durcisseurs et diluants avant application. Certaines matrices mono composantes copolymères, par exemple donnent également satisfaction. Certaines matrices du type : vernis PU Acrylique sont pertinentes pour ce type d'application. Entre autres, la composition suivante a été testée avec succès : substance de base : terre rare d'aluminate alkaline McO.xAl2O3.ySiO2:Eu (MeùCa, Mg, USr, Ba ; Ba ; x=0.5-2.0, y=0.005-0.5), micronisée, avec une distribution moyenne comprise entre 5 et 25 microns, correspondant à : 20 à 50 % de la composition finale. matrice transparente : vernis PU Acrylique comprenant : Acétate de 1-méthoxy2-propyle (35-40%), Xylène (10-16%) accompagné de 25% de durcisseur puis de 10-15% de diluant pour mise à 5 viscosité. Des solutions types : produits mono composants ou bi composants peuvent être conditionnées, par exemple pour certaines versions sous forme d'aérosols. Contrairement à ce que l'on constate dans les applications de photoluminescence classiques, dans les solutions ou revêtements ou matières transparents ou translucides et photoluminescents, les particules photoluminescentes non présentes en surface, restent actives (c'est-àdire qu'elles se chargent et réémettent) du fait de la faible granulométrie et de la transparence de la matrice (qualité optique). Le rendement lumineux de la photoluminescence s'en trouve amélioré car on multiplie l'effet photoluminescent en activant des particules situées sous la surface, du fait de la transparence. De plus les particules photoluminescentes se ré excitent entre elle. Le coût, à effet photoluminescent équivalent, par rapport à une application photoluminescente traditionnelle, s'en trouve généralement réduit, toutes les particules présentent se trouvant activées. En effet, les formulations traditionnelles ayant des rendus plus opaques ou totalement couvrants empêchent les particules noyées dans la masse ou dans l'épaisseur de la couche rapportée, de la matière ou de la solution d'avoir ce rôle actif. De nombreux effets visuels non accessibles par les applications traditionnelles sont ainsi possibles : Les différentes longueurs d'ondes émises par les substances photoluminescentes contenues dans les revêtements transparents ou translucides, après excitation, se croisent avec les images, graphismes, textes, états de surface de pièces, décors, couleurs... des surfaces sur lesquelles elle sont appliquées. Les surfaces présentant des contrastes suffisants (couleurs claires / couleurs sombres) deviennent ainsi visibles la nuit. Ces surfaces deviennent lisibles , du fait du mariage entre ces revêtements ou solutions ou matières transparents ou translucides d'une part et photoluminescents d'autre part, avec les teintes, les nuances, les niveaux de gris initiaux existant à la surface des produits. Selon les longueurs d'ondes / couleurs respectives entre la ou les différentes émissions photoluminescentes et les couleurs ou nuances de la surface sur laquelle est posée le revêtement, les rendus lumineux ainsi que la vision nocturne du produit seront différents. Ainsi, les parties claires des surfaces croisées avec l'effet photoluminescent des revêtements ou solutions ou matières optiques transparents ou translucides, après excitation, diffusent une luminescence plus importante que les parties sombres. Ces effets dépendent également de la ou des longueurs d'ondes de réémission des substances photoluminescentes. - Afin d'optimiser la mise en oeuvre de solutions optiques ou de revêtements optiques ou de matières optiques monocouche ou multicouches, ayant comme caractéristiques d'être à la fois transparents ou translucides et photoluminescents, il est nécessaire de maîtriser les éléments suivants : - le choix et la sélection d'une qualité de matière de base photoluminescente particulière qui conserve un fort pouvoir de rémanence après micronisation - la qualité de la micronisation - le mariage de cette poudre micronisée avec une matrice stable chimiquement, présentant des qualités optiques particulières pour préserver entre autre la transparence ou la translucidité - les choix des types de mise en oeuvre et/ou des conditions d'applications conservant ou renforçant les 10 qualités optiques recherchées - une concentration de poudre micronisée limitée dans la matrice afin de ne pas dégrader la transparence du revêtement ou de la solution ou de la matière photoluminescent -l'optimisation des épaisseurs déposées ou utilisées afin d'obtenir l'effet escompté. Il est possible, pour compléter, renforcer ou différencier les effets photoluminescents d'utiliser 15 tout ou partie des items suivants : - l'application si nécessaire de plusieurs couches de la ou des solutions ou revêtements ou matières photoluminescents pour obtenir l'effet escompté, ces différentes couches ayant ou pas des qualités complémentaires - l'utilisation de produits dopants et/ou réfléchissant et/ou agissant comme catalyseur (bille ou prisme de 20 verre, silice, quartz, particules métalliques, nacrées, iriodines ...) - l'association avec des systèmes a effets lumineux complémentaires comme par exemple du type photoréflechissant, fluorescent, phosphorescent, électroluminescent, . Ces effets tels que décrits ci-dessus peuvent être inclus dans la solution ou dans le revêtement ou dans la matière ou être juxtaposés, étant par exemple, dans une couche non photoluminescente, ou appliqué 25 directement sur la surface à traiter dans une matrice transparente, translucide ou opaque, ... Afin d'obtenir une bonne transparence ou translucidité de la solution ou du revêtement ou de la matière tout en ayant un effet photoluminescent satisfâisant, un compromis entre la granulométrie moyenne, la concentration, l'épaisseur et éventuellement le nombre des couches déposées est nécessaire. Dans tous les cas de figure, la qualité optique de la matrice est déterminante afin d'obtenir d'une 30 part, une transparence ou translucidité qui permet un aspect jour peu ou pas dégradé tout en permettant un chargement des particules photoluminescentes au sein même de la matrice, et, d'autre part, un aspect nuit suffisamment photoluminescent, permettant dans certains cas d'avoir une vision contrastée de la surface traitée. Il est possible : 35 - de préparer la surface qui recevra au moins un revêtement ou une solution ou une matière optique transparent ou translucide d'une part et photoluminescent d'autre part afin de renforcer et/ou de créer certains effets visuels nouveaux. A titre d'exemple, on pourra appliquer des couleurs blanches ou claires et/ou pouvant être déjà dotées d'effets spéciaux du type iriodines, nacrés, métallisés, du type..DTD: 7 photoréflechissant, fluorescent, phosphorescent et/ou d'effets spécifiques obtenus par traitements de surface comme par exemple l'anodisation, la métallisation, le traitement laser... - de juxtaposer au moins une couche non photoluminescente (mais transparentes ou translucide avec ou sans effets dopants) avec au moins un revêtement ou une solution ou une matière optique transparent ou translucide d'une part et photoluminescent d'autre part. On peut ainsi alterner des couches optiques photoluminescentes transparentes ou translucides avec des couches transparentes ou translucides dopées ou non. Ceci permet dans certaines conditions d'augmenter l'effet de photoluminescence et permet également de générer de npuveaux effets visuels. On peut également juxtaposer au moins un revêtement ou une solution ou une matière optique transparent ou translucide d'une part et photoluminescent d'autre part sur tout ou partie de la pièce, positionné ou non, avec un revêtement (ou solution) optique transparent ou translucide d'une part et photoluminescent d'autre part positionné ou non. Les couleurs de réémissions de ces revêtements (ou solutions) pouvant ne pas être identiques. Ainsi, à titre d'exemples, après excitation de tels revêtements ou solutions ou matières optiques transparents et photoluminescents appliqués sur les surfaces concernées, les textes, logo, images, graphismes, textes, états de surface, décors, ... présentant des contrastes suffisants (couleurs claires / couleurs sombres) deviennent ainsi visibles la nuit. Cette visibilité varie en fonction de la charge et de la nature (longueurs d'ondes de réémission) des revêtements optiques transparents ou translucides et photoluminescents. Il est ainsi possible avec ce type de revêtement ou solution ou matière optique transparent ou translucide d'une part et photoluminescent d'autre part, d'être décliné en plusieurs couleurs avec toute Ies variations possibles entre les couleurs photoluminescentes elles-mêmes et le croisement avec les couleurs et contrastes initiaux des surfaces à traiter. Il est également possible, après avoir appliqué un tel revêtement ou solution ou matière transparent ou translucide d'une part et photoluminescent d'autre part sur un support, lui-même transparent (verre ou plexiglas par exemple) de positionner de façon éphémère ou permanente, ce support à la surface d'un objet dont on souhaiterait révéler la surface dans l'obscurité (tableau, graphisme, logo, texte, ...). On peut superposer plusieurs supports ainsi traités, avec possibilité d'utiliser des revêtements ou solutions ou matières photoluminescents de qualités et/ou de réémissions différentes, dopées ou non de façon à augmenter la luminescence et/ou les effets produits.. Il est par exemple possible, sur une même surface à traiter de disposer de revêtements ou solutions ou matières optiques transparents ou translucides d'une part et photoluminescents d'autre part concernant en émission une longueur d'onde particulière (jaune/vert ou orange/rouge par exemple). Non seulement le choix du type de revêtement ou solution ou matière sera déterminant pour cette couleur ou la longueur d'onde de réémission mais les détails de la surface de base ainsi révélés seront eux aussi différents, la ou les couleurs de réémissions ayant un pouvoir plus ou moins discriminant sur les images, graphismes, textes, états de surface de pièces, décors, ... et présentant des contrastes suffisants couleurs claires / couleurs -8 couleurs sombres différents selon les longueurs d'onde d'émission et peuvent ainsi révéler des éléments différents la nuit. De tels revêtements ou solutions ou matières optiques transparents ou translucides d'une part et photoluminescents d'autre part peuvent être appliqués sur toute la surface et/ou de façon limitée. De même, par exemple et sans être limitatif, une combinaison des deux systèmes est possible avec des couleurs et/ou des temps de réémission différents. Des revêtements ou solutions ou matière transparents ou translucides d'une part et photoluminescents d'autre partpeuvent être positionnés ou appliqués de façon limitée et reproduire par exemple des images, textures, graphismes, textes, logo pouvant être peu ou pas visible la journée et se révélant la nuit L'excitation de la composition permettant aux particules de se charger n'est pas limitée à la lumière visible . Des sources d'énergies autres que la lumière naturelle, venant en complément, ou en substitution de la lumière naturelle visible sont utilisables. On peut citer, à titre d'exemples, l'utilisation de champs électriques, magnétiques, de micro ondes, d'ultrasons, de rayonnements, de lumière dans les spectres infrarouge ou ultraviolet, ... Ces sources d'énergie sont utilisables pour exciter directement les particules photoluminescentes mais également pour exciter des additifs, produits dopants ou autres qui transmettrons l'énergie reçue aux particules photoluminescentes. Ces sources d'énergie, qu'elles soient ou non visibles, peuvent ainsi exciter des éléments non photoluminescents qui agissent comme récepteurs et transmetteurs. Tout ou partie de l'énergie reçue pourra ainsi être transmises aux particules photoluminescentes situés à proximité. Ces éléments non photoluminescents peuvent par exemple être excités par la réception d'énergie sous une forme non visible et transférer tout ou partie de l'énergie selon une lumière visible. C'est le cas par exemple pour des particules fluorescentes ou phosphorescentes qui sont excitées par des lumières de spectre U.V. et qui transmettent un spectre de lumière visible venant compléter l'excitation des compositions photoluminescentes. C'est le cas également lorsque l'on utilise l'électroluminescence qui dégage une lumière visible à partir d'un champ électrique. Cette lumière viendra exciter la composition photoluminescente, la ou les couches juxtaposées objet de la présente invention. Différents types de matières, qu'elles soient sous forme solides, de gels, liquides ou gazeuses étant ou pouvant devenir translucides ou transparents peuvent être utilisées comme base afin de recevoir des solutions photoluminescentes. Il est possible d'utiliser des additifs pour permettre à la composition photoluminescente de disposer de caractéristiques propres à épouser ou à valoriser le produit sur laquelle elle est appliquée, comme par exemple des agents assouplissants pour épouser les déformation du produit (textile par exemple pour disposer de qualités de souplesse) et/ou qui permet de présenter des touchers particuliers, ... - Plusieurs, types de solutions, revêtements ou matières chargées de particules photoluminescentes et disposant de caractéristiques différentes peuvent cohabiter. Il est ainsi possible de créer des effets visuels différents. La dispersion directe de particules photoluminescentes dans un milieu (liquide, gazeux ou solide) ne permet pas d'obtenir une luminescence correcte, d'une part, parce que généralement, les particules photoluminescentes ne sont pas directement compatibles avec, ce milieu (par exemple avec les produits aqueux), et, d'autre part, la luminescence obtenue, lorsqu'elle existe est faible. Dans une version de l'invention, il est possible de rendre un milieu photoluminescent en intégrant 10 dans ce milieu des substances photoluminescentes préalablement enveloppées d'une matrice transparente ou translucide. Par exemple, des micros capsules constituées d'une matrice transparente ou translucide contenant des substances photoluminescentes peuvent être intégrées ou positionnées dans un milieu, qu'il soit solide, liquide ou gazeux. 15 Dans le cas de liquide ou de gaz, des brassages peuvent s'effectuer afin de favoriser l'excitation des particules photoluminescentes, grâce à leurs mobilités relatives leur permettant de se charger et de restituer facilement toute l'énergie accumulée. Ces brassages, pouvant être contrôlés, permettent également de favoriser l'émission de la luminescence dans les endroits souhaités. Il est ainsi possible de véhiculer de la luminosité grâce à un système liquide ou gazeux de produits 20 contenant des substances photoluminescentes qui permettront par exemple d'apporter une luminosité la nuit dans des endroits qui ne sont jamais atteint par la lumière naturelle. Les applications ou les mises en ouvre des revêtements ou des solutions ou des matières optiques transparents et photoluminescents sont non limitatives et peuvent se mettre en oeuvre par tous moyens 25 connus tel que par exemple : Tout système de tnise en oeuvre, de transformation, dé personnalisation, les opérations de finition 2D ou 3D, de textiles, fils, bois, métaux, céramiques, verres, des complexes. On peut citer l'enduction, la teinture, les applications par pulvérisation, par foulardage, le formage,... les reprises diverses telles que les surmoulages, les inserts, Ies fonds de moules ... les systèmes transferts ( de films ou de substances, par 30 contact, thermique ...), les reprises diverses utilisant des systèmes au trempé, au rideau, pistolage, à l'autoclave, tout système de transformation et de personnalisation des polymères tel que par exemple le thermoformage, l'injection, la multi injection, l'extrusion, la co-extrusion ... Cette liste étant non limitative. Selon les systèmes d'application ou de mise en oeuvre des revêtements ou de solutions ou de 35 matières photoluminescents utilisés, il peut être nécessaire de fixer ou de renforcer la tenue ou l'accroche de la substance déposée. - 10 - Les solutions traditionnelles existantes sont pertinentes, elles sont non limitatives et dépendent principalement de la ou des matières recevant le revêtement, de la ou des compositions du revêtement et du ou des systèmes d'application ou de mise en oeuvre. On peut citer sans que cela soit limitatif : - tout type de système mettant en oeuvre une ou des polymérisations d'une ou de plusieurs couches ; - tout type de système mettant en oeuvre une ou des réticulations d'une ou de plusieurs couches. Par exemple : les systèmes mettant en oeuvre des réactions chimiques avec interaction de plusieurs composants (système bicomposant avec durcisseur par exemple), les systèmes à convection, infrarouge, à séchage ultraviolet, par panneau radiants divers, par bombardement électronique, par micro-ondes, par ultra son, par induction, ou tout simplement par séchage à l'air ambiant ... Les milieux pouvant recevoir les substances transparentes ou translucides d'une part et photoluminescentes d'autre part peuvent être solide, liquide ou gazeux. De nombreux supports multiples et non limitatifs d'application peuvent être utilisé pour des revêtements optiques transparents et photoluminescentes, on peut citer par exemple les matières suivantes : Bois, métaux, céramiques, verres, textile, plastiques, complexes divers, support divers de communication sous forme de feuille ou bobines : papier, plastique, films divers, ... Ces revêtements, solutions, matières possèdent des qualités optiques particulières, qui, par leur présence, et, après exposition à la lumière, permettent une vision nuit photoluminescente des produits sur lesquels ou dans lesquels ils sont appliqués, tout en conservant une vision jour peu ou pas dénaturée. Les revêtements, solution, matière transparents ou translucides et photoluminescents, croisés avec les teintes, les nuances, les niveaux de gris initiaux des produits, présentent en version nuit des visions contrastées, certaines nuances se trouvent révélées par la photoluminescence émise par les revêtements, solutions, matières optiques transparents ou translucides. Ainsi, les parties claires des surfaces croisées avec l'effet photoluminescent des revêtements, solutions, matières optiques transparents ou translucides et après exposition à la lumière ou autre excitation, diffusent une luminescence plus importanteque les parties sombres. Par ailleurs, il est également possible d'appliquer un tel revêtement ou solution ou matière à la surface d'un objet ou d'un support à traiter, sous forme de graphisme, logo, décor ou autre de façon ciblée et positionnée et qui pourrait être, par exemple, être invisible ou peu visible la journée et photoluminescent la nuit. Les types de revêtements, solutions, matières monocouche ou multicouches présentent comme avantages : - de peu ou pas dénaturer la vision jour du produit traité 2901561 -11- - de permettre au produit traité d'être photoluminescent la nuit après excitation, et, ainsi de créer des effets lumineux particuliers du fait de la transparence ou de la translucidité du revêtement ou de la solution. -de créer des effets visibles la nuit et pouvant être invisibles la journée avec éventuellement des applications de revêtements, solutions, matières photoluminescents placés ou positionnés 5 De nombreuses applications sont possibles dans des domaines tels que la personnalisation de produits, les applications ludiques mais aussi des applications dans des domaines sécuritaires ou pour faciliter des suivis (traçabilités) ou dans la lutte contre la contrefaçon, par exemple. Les applications potentielles ne se limitent pas aux marchés cités ci-dessus ni au marché 10 industriels, en effet le marché du particulier est accessible. Il est possible par exemple de mettre à la disposition du grand public des solutions solides, liquides ou gazeuses transparentes ou translucides photoluminescentes sous forme d'aérosols afin de mettre en oeuvre de tels revêtements, solutions ou matière photoluminescents. Sans être limitatifs, on peut citer le marché lié au sécuritaire, au fonctionnel, à la communication, au 15 transport, ... Quelques exemples d'applications potentielles : le domaine maritime, les supports imprimés (supports publicitaires, partitions, discours, ...), l'habitat (revêtement de sol, portes cloisons, aménagements divers,...), les tissus et textiles (vêtements de sécurité, produits publicitaires,...), les polymères et complexes en feuilles, rouleaux ou en forme, les écrans de lecture (jeux vidéos, livre pour lecture 20 nocturne), le domaine du transport (casques moto, véhicules divers, partie de carrosserie, plaques d'immatriculation .), les applications routières (rubans, barrières, glissières de sécurité, signalisations routières ...), aériennes (ballons de lumières,...), les loisirs divers, qui ont tendance à se pratiquer de façon ludique la nuit ( ski, paint-ball, golf, tennis, ping-pong, bowling, jeux de ballons, ...)...DTD: 25 De préférence, l'invention concerne les objets suivants : * Une composition de solutions, substances, matières ou revêtements optiques transparents ou translucides d'une part et photoluminescents d'autre part pouvant évoluer dans des milieux solides liquides ou gazeux, 30 qui comprend : une substance de base à fort pouvoir photoluminescent sous forme d'une poudre micronisée avec une distribution moyenne allant de 1 à 50 microns et un pourcentage massique de cette substance de base compris entre 6 et 80 % de la composition fmale ; et - une matrice translucide ou transparente ou pouvant devenir après application ou mise en oeuvre, 35 translucide ou transparente, ayant de bonnes qualités optiqués compatibles chimiquement avec la substance de base, et, destinée à recevoir cette substance de base. -12- * La composition comprenant la substance de base photoluminescente qui contient des matières du type terre rare micronisée. * La composition comprenant la matrice qui est de type vernis PU acrylique. * La composition contenant en outre des produits dopants agissants comme catalyseurs, à effets lumineux complémentaires, créant des effets visuels et permettant un renforcement ou une modification de l'effet photoluminescent lorsqu'ils sont excités par la lumière naturelle, par une source d'énergie autre ou par la combinaison de la lumière naturelle et d'une source d'énergie autre. * Une juxtaposition d'au moins une couche comprenant la composition de l'invention avec au moins une couche à base d'une matière qui contient des produits dopants agissants comme catalyseurs, à effets lumineux complémentaires, créant des effets visuels et permettant un renforcement ou une modification de l'effet photoluminescent de la ou des couches juxtaposées. * La composition ou juxtaposition de couches qui lorsqu'elle est excitée par la lumière naturelle, par une source d'énergie autre ou par la combinaison de la lumière naturelle et d `une source d'énergie autre, présente au moins une couleur photoluminescente par composition dont le spectre de couleurs dans l'obscurité se combine avec les caractéristiques de la surface existante, créant des effets visuels dans l'obscurité qui permettent une lisibilité de cette surface en révélant tout ou partie des contrastes et couleurs. * L'excitation, d'élément non photoluminescent présent dans la composition ou dans la couche juxtaposée telle que décrite précédemment, par la lumière naturelle, par une source d'énergie autre ou par la combinaison de la lumière naturelle et d'une source d'énergie autre, qui transmet tout ou partie de son énergie aux particules photoluminescentes. * L'application de la composition ou de la juxtaposition de couches sur une ou plusieurs parties de la surface d'un objet. * L'application de la composition ou de la juxtaposition de couches sur un ou plusieurs supports transparents ou translucides formant un ou des supports qui peuvent être positionnés de façon éphémère ou 25 permanente à la surface d'un objet pour révéler sa surface dans l'obscurité. 15
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L'invention a pour objet des compositions utilisées pour des substances optiques pouvant être dopées, ayant comme caractéristiques d'être à la fois transparentes ou translucides d'une part et photoluminescentes d'autre part, évoluant dans des milieux solides liquides ou gazeux, comprenant une substance de base à fort pouvoir photoluminescent constituée de particules de 1 à 50 microns avec un pourcentage massique de 6 à 80 % de la composition finale, et, une matrice transparente ou translucide ayant de bonnes qualités optiques compatibles chimiquement avec la substance de base destinée à recevoir cette substance de base. Contrairement aux compositions et applications photoluminescentes classiques qui dégradent fortement les visions jour et nuit du produit du fait de couleurs photoluminescentes couvrantes, cette invention permet d'avoir une vision jour peu ou pas changée tout en disposant d'une luminescence dans l'obscurité permettant de « lire » les surfaces traitées. Les applications (sécuritaire, fonctionnel, habitat, transport, communication ...) sont nombreuses. Par exemple, l'application d'un tel revêtement sur un support, lui-même transparent permet de positionner de façon éphémère ou permanente, ce support à la surface d'un objet dont on souhaiterait révéler la surface dans l'obscurité: tableau, graphisme, logo, texte,... il est également possible de transporter de la luminosité grâce à des systèmes liquides.
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1. Composition de solutions, substances, matières ou revêtements optiques transparents ou translucides d'une part et photoluminescents d'autre part pouvant évoluer dans des milieux solides liquides ou gazeux, 5 caractérisée en ce qu'elle comprend : - une substance de base à fort pouvoir photoluminescent sous forme d'une poudre micronisée avec une distribution moyenne allant de 1 à 50 microns et un pourcentage massique de cette substance de base compris entre 6 et 80 % de la composition finale ; et - une matrice translucide ou transparente ou pouvant devenir après application ou mise en oeuvre, 10 translucide ou transparente, ayant de bonnes qualités optiques compatibles chimiquement avec la substance de base, et, destinée à recevoir cette substance de base. 2. Composition selon la 1, dans laquelle la substance de base photoluminescente contient des matières du type terre rare micronisée. 3. Composition selon une ou plusieurs précédentes dans laquelle la matrice est du type vernis PU acrylique. 4. Composition selon une ou plusieurs précédentes, contenant en outre des produits dopants 20 agissants comme catalyseurs, à effets lumineux complémentaires, créant des effets visuels et permettant un renforcement ou une modification de l'effet photoluminescent lorsqu'ils sont excités par la lumière naturelle, par une source d'énergie autre ou par la combinaison de la lumière naturelle et d'une source d'énergie autre. 25 5. Juxtaposition d'au moins une couche comprenant la composition selon une ou plusieurs précédentes avec au moins une couche à base d'une matière contenant des produits dopants agissants comme catalyseurs, à effets lumineux complémentaires, créant des effets visuels et permettant un renforcement ou une modification de l'effet photoluminescent de la ou des couches juxtaposées. 30 6. Composition ou juxtaposition de couches selon une ou plusieurs précédentes, qui lorsqu'elle est excitée par la lumière naturelle, par une source d'énergie autre ou par la combinaison de la lumière naturelle et d `une source d'énergie autre, présente au moins une couleur photoluminescente par composition dont le spectre de couleurs dans l'obscurité se combine avec les caractéristiques de la surface existante, créant des effets visuels dans l'obscurité qui permettent une lisibilité de cette surface en révélant 35 tout ou partie des contrastes et couleurs.5-14- 7. Excitation, d'élément non photoluminescent présent dans une composition ou dans une couche selon une ou plusieurs précédentes, par la lumière naturelle, par une source d'énergie autre ou par la combinaison de la lumière naturelle et d'une source d'énergie autre, qui transmet tout ou partie de son énergie aux particules photoluminescentes. 8. Application d'une composition ou d'une juxtaposition de couches selon une ou plusieurs 1 à 6, sur une ou plusieurs parties de la surface d'un objet. 9. Application d'une composition ou d'une juxtaposition de couches selon une ou plusieurs 0 1 à 6, sur un ou plusieurs supports transparents ou translucides formant un ou des supports qui peuvent être positionnés de façon éphémère ou permanente à la surface d'un objet pour révéler sa surface dans l'obscurité.
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C
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C09
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C09K,C09D
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C09K 11,C09D 5
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C09K 11/77,C09D 5/22
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FR2898738
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A1
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PROCEDE DE PRODUCTION D'ELECTRICITE A PARTIR D'UNE INSTALLATION COMPRENANT UNE PILE A COMBUSTIBLE ET INSTALLATION DE MISE EN OEUVRE
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La présente invention concerne un procédé de production d'électricité à partir d'une installation comprenant une pile à combustible, ainsi qu'une installation de mise en oeuvre. L'invention concerne plus particulièrement une installation stationnaire de fourniture d'énergie électrique de manière autonome, c'est-à-dire hors d'un réseau de distribution d'électricité. L'invention peut notamment être utilisée pour fournir de l'électricité sur des durées relativement longues, par exemple pendant au moins plusieurs mois. L'invention s'applique notamment la fourniture d'énergie électrique régulière et/ou de secours pour des applications diverses. A cette fin, le procédé de production d'électricité à partir d'une installation selon l'invention est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend au niveau d'une même enceinte, : - une pile à combustible destinée à être alimentée en air et en carburant, - une réserve de carburant tel que de l'hydrogène apte à alimenter la pile à combustible de façon à constituer l'équivalent d'une première réserve d'énergie électrique, - au moins un dispositif de génération d'électricité à partir d'énergie renouvelable tel qu'un qu'une éolienne et/ou une cellule photovoltaïque formant l'équivalent d'une seconde réserve d'énergie électrique, l'énergie électrique délivrée par l'installation étant produite par défaut par le dispositif de génération d'électricité à partir de la seconde réserve ou, lorsque le dispositif de génération ou la seconde réserve fait défaut, par la pile à combustible à partir de la première réserve d'énergie. Selon d'autres particularités possibles : - le procédé comporte une étape de production de carburant pour la pile à partir de l'énergie électrique produite par le dispositif de génération d'électricité, - le procédé comporte une étape de remplissage de la réserve avec ledit carburant produit. L'invention concerne également une installation de fourniture d'énergie électrique de mise en oeuvre du procédé comportant une enceinte comprenant une pile à combustible destinée à être alimentée en air et en carburant, une réserve de carburant tel que de l'hydrogène apte à alimenter la pile à combustible de façon à constituer une première réserve d'énergie électrique pouvant être produite par l'installation via la pile à combustible, caractérisé en ce que l'installation comporte au moins un dispositif de génération d'électricité à partir d'énergie renouvelable, tel qu'un qu'une éolienne et/ou une cellule photovoltaïque, formant une seconde réserve d'énergie électrique pouvant être produite par l'installation, le dispositif de génération d'électricité étant couplé à la pile à combustible par au moins un élément de commutation commandé pour délivrer de l'électricité à partir de la première réserve d'énergie électrique via la pile à combustible lorsque la production d'électricité à partir de la seconde réserve d'énergie via le dispositif fait défaut. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la réserve de carburant comprend un ou plusieurs récipients tels que des bouteilles d'hydrogène gazeux à une pression comprise de préférence entre 50 et 15 800 bar environ, - la réserve de carburant comprend un électrolyseur apte à générer de l'hydrogène gazeux à partir d'énergie électrique et au moins un organe de stockage de l'hydrogène produit par l'électrolyseur relié à la pile à combustible en vue de l'alimentation en carburant de cette dernière, le dispositif de génération 20 d'électricité étant relié électriquement à l'électrolyseur en vue de l'alimentation électrique de ce dernier, -l'organe de stockage de l'hydrogène produit par l'électrolyseur comprend au moins une enveloppe ou bâche en matériau souple étanche, - la pile à combustible est du type fonctionnant avec un carburant gazeux à 25 faible pression comprise entre 50 mbar et quelques bars, et en ce que l'organe de stockage de l'hydrogène produit par l'électrolyseur est couplé directement à l'entrée de carburant de la pile à combustible, l'installation comporte une batterie reliée électriquement à la pile à combustible pour assurer les transitoires de charge tels que les démarrages, 30 - le dispositif de génération d'électricité à partir d'énergie renouvelable comprend des panneaux solaires photovoltaïques ayant une surface comprise entre 10 et 100 m2 et de préférence comprise entre 30 et 6 m2 et une puissance électrique de l'ordre de 3 à 30 kW, - le dispositif de génération d'électricité à partir d'énergie renouvelable comprend au moins une éolienne, - l'enceinte est disposée sur le sol via des plots supports, l'intérieur de l'enceinte communiquant avec l'extérieur via une entrée d'air donnant sur le volume situé entre l'enceinte et le sol. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux figures dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue de l'arrière et en perspective d'une installation de fourniture d'énergie électrique selon un premier mode de réalisation de l'invention, l'installation étant en configuration ouverte, - la figure 2 représente une vue de l'arrière et en perspective d'une installation de fourniture d'énergie électrique selon un second mode de réalisation de l'invention, l'installation étant en configuration ouverte, - la figure 3 représente une vue de devant et en perspective de l'installation de fourniture d'énergie électrique de la figure 1. En se référant aux figures 1 et 3, l'installation 1 selon l'invention comprend une enceinte 3 stationnaire constituée d'une structure et de panneaux d'habillage permettant d'abriter des organes décrits plus en détail ci-après. De préférence, l'enceinte 3 est modulable et/ou déployable pour permettre de réaliser un abri ouvert ou fermé ou partiellement fermé, notamment avec un toit étanche à l'au. L'enceinte 3 contient au moins une pile à combustible 2 destinée à être alimentée en air et en carburant tel que de l'hydrogène gazeux pour produire de l'électricité. L'enceinte 3 abrite également une réserve 4 de carburant tel que de l'hydrogène gazeux pour la pile 2. La réserve d'hydrogène comporte par exemple une pluralité de bouteilles 4 de gaz sous pression (typiquement entre 50 et 700 bar voir au-delà). L'installation 1 comporte également deux éoliennes 5 adjacente ou non à l'enceinte 3 destinées à produire de l'énergie électrique à partir de la source d'énergie renouvelable qu'est le vent. De préférence, l'installation 1 comporte également des panneaux solaires de cellules photovoltaïques 6, disposés par exemple sur le toit de l'enceinte 3, pour produire de l'énergie électrique à partir de la source d'énergie renouvelable qu'est le soleil. Selon l'invention, l'installation peut fournir de l'électricité à au moins un consommateur à partir de l'énergie produite par les éoliennes 5 et/ou les cellules 6 photovoltaïques. Lorsque l'énergie produite par les éoliennes 5 et/ou les cellules 6 est insuffisante (vent nul par exemple et la nuit), la pile à combustible 2 peut assurer la continuité de la fourniture d'énergie. De façon avantageuse, l'installation peut comprendre également une batterie 8 tampon, par exemple logée dans l'armoire contenant la pile 2 à combustible, pour assurer des transitoires de charge, le démarrage de la pile 2 etc... Les bouteilles 4 d'hydrogènes constituent ainsi une réserve d'électricité au travers de la pile 2 à combustible qui permet de s'affranchir des batteries volumineuses ou des groupes électrogènes des systèmes de l'art antérieur. L'installation 3 peut ainsi avoir un encombrement réduit. L'utilisation d'énergie renouvelable (solaire et/ou éolien par exemple) permet également de réduire la consommation d'hydrogène de l'installation via la pile 2, typiquement d'un facteur de l'ordre de trois. Ainsi, le couplage de la pile 2 à combustible, de sa réserve d'hydrogène 4 et des dispositifs 5,6 de génération d'électricité à partir d'énergies renouvelables permet de réduire et d'optimiser le dimensionnement de chacun de ces systèmes de production d'électricité l'un par rapport à l'autre et également par rapport à leurs utilisations antérieures connues. L'installation 3 peut comprendre également un électrolyseur 7 disposé dans l'enceinte 3 pour générer de l'hydrogène gazeux à partir d'énergie électrique fournie par exemple par les éoliennes 5, et/ou les cellules solaires 6 et/ou la pile à combustible 2. En se référant à la figure 2, l'installation 1 peut comprendre au moins une enveloppe ou une bâche étanche permettant de stocker l'hydrogène gazeux produit par l'électrolyseur 7. Par exemple, la bâche se compose de plusieurs sphères 14 formées chacune d'une enveloppe étanche et souple (telles que celles utilisées pour les applications de ballons éclairant à l'hélium par exemple). Les sphères 14 sont ainsi formées en un matériau approprié pourvu de coutures et/ou collages étanches dans les zones d'interface. L'hydrogène gazeux peut être stocké dans les bâches à une pression de l'ordre, par exemple, de quelques centaines de millibar, typiquement 200 millibar ou plus (par exemple 1 bar à 5 bar ou plus) en fonction de la structure de la bâche et des sphères 14. Les sphères 14 sont abritées par l'enceinte 3. Les parties supérieures des sphères 14 sont pourvues de préférence de soupapes de décharge en cas de surpression, pour évacuer le surplus d'hydrogène vers le toit de l'enceinte 3, le toit étant lui-même pourvu d'une sortie vers l'extérieur. Le volume de gaz pouvant être stocké dans les sphères 14 peut être dimensionné pour permettre d'alimenter en carburant la pile 2 à combustible pendant les périodes typiques d'inactivité des dispositifs 5, 6 de génération d'électricité à partir d'énergies renouvelables (périodes sans soleil et/ou sans vent). Par exemple, une énergie équivalente à 70 kWh est stockée sous forme d'hydrogène gazeux dans les sphères 14, par exemple 48 m3 d'hydrogène gazeux à une pression de 3 bar répartie dans quatre sphères ayant chacune une capacité de 4 m3. Ceci représente 1 kW d'électricité fourni par la pile à combustible pendant trois jours complets. De préférence, la pile à combustible 2 est du type fonctionnant avec un carburant gazeux à faible pression (par exemple inférieure à 200 millibar). De cette façon, les sphères 14 de stockage de l'hydrogène produit par l'électrolyseur 7 peuvent être couplées directement à l'entrée de carburant de la pile 2 à combustible, par exemple via une liaison flexible basse pression et sans recourir à une installation de re-compression coûteuse et consommatrice d'énergie. De plus, la fiabilité de l'installation 1 est ainsi améliorée. Par exemple, les panneaux solaires 6 ont une surface comprise entre 30 et 60 m2 pour une puissance de 7,5 kW environ, permettant à la fois d'alimenter un consommateur d'électricité relié à l'installation 1 et de produire de l'hydrogène via l'électrolyseur 7. De même, les éoliennes 5 peuvent avoir une puissance de l'ordre de 8 à 30 kW pour permettre à la fois d'alimenter un consommateur d'électricité relié à l'installation 1 et de produire de l'hydrogène via l'électrolyseur 7. De façon avantageuse, la production d'eau générée par la pile à combustible 2 peut être récupérée pour être stockée en vue par exemple de son utilisation pour le nettoyage des panneaux solaires 6, l'eau déminéralisée produite par la pile étant d'une grande efficacité pour un tel nettoyage. Par exemple, un système de nettoyage par ruissellement et distribution peut être prévu. L'enceinte 3 présente une structure ne nécessitant pas de travail de génie civil pour son installation sur un site. La masse de l'installation suffit par ailleurs à reprendre les efforts de basculement créés par la pression des vents sur les panneaux 6 solaires notamment. Les panneaux solaires 6 protègent l'ensemble de l'installation et notamment la pile 2 à combustible contre le rayonnement solaire direct, améliorant ainsi le fonctionnement de la pile 2 lors des périodes estivales. Avantageusement, l'enceinte 3 peut être disposée sur le sol via des plots supports, l'intérieur de l'enceinte 3 communiquant avec l'extérieur via une entrée d'air donnant sur le volume situé entre l'enceinte et le sol. Par ailleurs, l'enceinte peur comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'entrée d'air de l'enceinte 3 comprend un ventilateur débitant dans l'enceinte - l'entrée d'air comprend un filtre à air, - le plancher de l'enceinte 3 comprend un matériau thermiquement isolant. La pile à combustible peut être une pile du type à membrane échangeuse 20 de protons
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Procédé de production d'électricité à partir d'une installation comprenant, au niveau d'une même enceinte (3), :- une pile à combustible (2) destinée à être alimentée en air et en carburant,- une réserve (4, 14) de carburant tel que de l'hydrogène apte à alimenter la pile à combustible (2) de façon à constituer l'équivalent d'une première réserve d'énergie électrique,- au moins un dispositif (5, 6) de génération d'électricité à partir d'énergie renouvelable tel qu'un qu'une éolienne et/ou une cellule photovoltaïque formant l'équivalent d'une seconde réserve d'énergie électrique,l'énergie électrique délivrée par l'installation (1) étant produite par défaut par le dispositif (5, 6) de génération d'électricité à partir de la seconde réserve ou, lorsque le dispositif (5, 6) de génération ou la seconde réserve fait défaut, par la pile à combustible (2) à partir de la première réserve d'énergie.
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1. Procédé de production d'électricité à partir d'une installation comprenant, au niveau d'une même enceinte (3), : - une pile à combustible (2) destinée à être alimentée en air et en carburant, - une réserve (4, 14) de carburant tel que de l'hydrogène apte à alimenter la pile à combustible (2) de façon à constituer l'équivalent d'une première réserve d'énergie électrique, - au moins un dispositif (5, 6) de génération d'électricité à partir d'énergie renouvelable tel qu'un qu'une éolienne et/ou une cellule photovoltaïque formant l'équivalent d'une seconde réserve d'énergie électrique, l'énergie électrique délivrée par l'installation (1) étant produite par 15 défaut par le dispositif (5, 6) de génération d'électricité à partir de la seconde réserve ou, lorsque le dispositif (5, 6) de génération ou la seconde réserve fait défaut, par la pile à combustible (2) à partir de la première réserve d'énergie. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte 20 une étape de production de carburant pour la pile (2) à partir de l'énergie électrique produite par le dispositif (5, 6) de génération d'électricité. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de remplissage de la réserve (4, 14) avec ledit carburant produit. 4. Installation de fourniture d'énergie électrique de mise en oeuvre du 25 procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, comportant une enceinte (3) comprenant une pile à combustible (2) destinée à être alimentée en air et en carburant, une réserve (4, 14) de carburant tel que de l'hydrogène apte à alimenter la pile à combustible (2) de façon à constituer une première réserve d'énergie électrique pouvant être produite par 30 l'installation via la pile (2) à combustible, caractérisé en ce que l'installation (1) comporte au moins un dispositif (5, 6) de génération d'électricité à partir d'énergie renouvelable, tel qu'un qu'une éolienne et/ou une cellule photovoltaïque, formant une seconde réserve d'énergie électrique pouvant 10être produite par l'installation, le dispositif (5, 6) de génération d'électricité étant couplé à la pile (2) à combustible par au moins un élément de commutation commandé pour délivrer de l'électricité à partir de la première réserve d'énergie électrique via la pile (2) à combustible lorsque la production d'électricité à partir de la seconde réserve d'énergie via le dispositif (5, 6) fait défaut. 5. Installation selon la 4, caractérisé en ce que la réserve de carburant comprend un ou plusieurs récipients (14) tels que des bouteilles d'hydrogène gazeux à une pression comprise de préférence entre 50 et 800 bar environ. 6. Installation selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que la réserve (4, 14) de carburant comprend un électrolyseur (7) apte à générer de l'hydrogène gazeux à partir d'énergie électrique et au moins un organe (14) de stockage de l'hydrogène produit par l'électrolyseur (7) relié à la pile à combustible (2) en vue de l'alimentation en carburant de cette dernière, le dispositif (5, 6) de génération d'électricité étant relié électriquement à l'électrolyseur (7) en vue de l'alimentation électrique de ce dernier. 7. Installation selon la 6, caractérisé en ce que l'organe de stockage de l'hydrogène produit par l'électrolyseur (7) comprend au moins une enveloppe (14) ou bâche en matériau souple étanche. 8. Installation selon la 7, caractérisé en ce que la pile à combustible (2) est du type fonctionnant avec un carburant gazeux à faible pression comprise entre 50 mbar et quelques bars, et en ce que l'organe (14) de stockage de l'hydrogène produit par l'électrolyseur (7) est couplé directement à l'entrée de carburant de la pile (2) à combustible. 9. Installation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'elle comporte une batterie reliée électriquement à la pile à combustible (2) pour assurer les transitoires de charge tels que les démarrages. 10. Installation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le dispositif de génération d'électricité à partir d'énergie renouvelable comprend des panneaux solaires photovoltaïques (6) ayant unesurface comprise entre 10 et 100 m2 et de préférence comprise entre 30 et 6 m2 et une puissance électrique de l'ordre de 3 à 30 kW. 11. Installation selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le dispositif de génération d'électricité à partir d'énergie 5 renouvelable comprend au moins une éolienne (5). 12. Installation selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'enceinte (3) est disposée sur le sol via des plots supports, l'intérieur de l'enceinte (3) communiquant avec l'extérieur via une entrée d'air donnant sur le volume situé entre l'enceinte et le sol. 10
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H,F
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H02,F03,H01
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H02J,F03D,H01M
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H02J 7,F03D 9,H01M 8
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H02J 7/34,F03D 9/00,H01M 8/00,H02J 7/35
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FR2901990
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A1
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DISPOSITIF ORTHOPEDIQUE DE CORRECTION DE L'ANGLE ILIO-LOMBAIRE DE LA COLONNE VERTEBRALE D'UN INDIVIDU
| 20,071,214 |
L'invention concerne un . Certaines scolioses lombaires ont pour origine une inclinaison de la quatrième ou de la cinquième vertèbre lombaire, référencée respectivement L4 et L5, créant un départ oblique de la colonne vertébrale. Celui-ci peut être évolutif et créer la formation d'une scoliose sus-jacente. Afin de chiffrer l'importance de l'inclinaison, on définit l'angle iliolombaire. Celui-ci peut être défini par l'angle formé par l'axe du rachis lombaire inférieur et l'axe frontal du bassin, habituellement représenté par la droite joignant le bord supérieur des deux crêtes iliaques. Cet angle est normalement de l'ordre de 90 . Une fermeture de l'angle correspond alors à un départ oblique de la colonne vertébrale. Un premier type de dispositif orthopédique de correction de l'angle ilio-lombaire, destiné à éviter l'évolution d'une scoliose lombaire, est décrit 15 dans le document FR 2 627 690. Ce dispositif est placé en étai entre l'aile iliaque et une des deux dernières vertèbres lombaires afin de permettre l'ouverture de l'angle iliolombaire. Celui-ci comprend une première pièce en forme de crochet adaptée 20 à la morphologie du patient pour venir prendre appui sur ou sous une apophyse transverse lombaire, une deuxième pièce formant agrafe destinée à être fixée sur l'aile iliaque et une troisième pièce formant tige de correction pour écarter le crochet et l'agrafe et régler leur distance l'un par rapport à l'autre pour obtenir la verticalisation et le maintien dans cette position de la colonne 25 lombaire. Un tel dispositif, bien qu'ayant prouvé son efficacité dans de telles applications, peut entraîner le déplacement de l'agrafe par rapport à l'aile iliaque lors de chocs successifs, entraînant des douleurs ainsi qu'une décalcification au niveau de la zone de fixation du dispositif sur l'aile iliaque. 30 En outre, la rigidité d'un tel dispositif rend difficile sa mise en place pour le chirurgien, la tige n'étant en particulier pas orientable par rapport à l'agrafe. L'invention vise à remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif de correction de l'angle ilio-lombaire n'entraînant pas de douleur ou 35 de décalcification au niveau de la zone de fixation du dispositif sur l'aile iliaque et pouvant être mis en place facilement. A cet effet, l'invention concerne un dispositif orthopédique de correction de l'angle ilio-lombaire de la colonne vertébrale d'un individu comprenant une première pièce en forme de crochet adaptée à la morphologie du patient pour venir prendre appui sur ou sous une apophyse transverse lombaire, une deuxième pièce formant agrafe destinée à être fixée sur l'aile iliaque et une troisième pièce reliant les deux premières et formant tige de correction pour écarter le crochet et l'agrafe et régler leur distance l'un par rapport à l'autre pour obtenir la verticalisation et le maintien dans cette position de la colonne lombaire, caractérisé en ce que l'agrafe est liée à la tige de correction par une liaison rotule, et en ce que des moyens d'amortissement sont en outre disposés entre l'agrafe et le crochet. La liaison rotule entre l'agrafe et la tige permet de pouvoir orienter librement la tige, de manière à faciliter sa mise en place. Les moyens d'amortissement permettent d'amortir les chocs ou de 15 compenser les faibles débattements pouvant survenir à la suite de mouvements du patient. De ce fait, on évite l'apparition de fortes contraintes ou de chocs au niveau de la fixation de l'agrafe sur l'os iliaque. Selon une caractéristique de l'invention, les moyens 20 d'amortissement sont disposés au niveau de la liaison rotule. Avantageusement, les moyens de liaison à rotule sont réalisés en matériau déformable élastiquement. Selon une autre caractéristique, les moyens d'amortissement sont disposés au niveau de la tige. 25 Préférentiellement, la tige comporte, au niveau de son extrémité liée au crochet, une zone de forme tronconique coopérant avec un logement de forme complémentaire ménagé dans le crochet. Cette caractéristique permet de limiter les risques de désolidarisation de la tige et du crochet correspondant en formant une fixation 30 par emmanchement conique de la tige sur le crochet. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs formes d'exécution de ce dispositif de correction. 35 Figure 1 est une vue en perspective représentant un dispositif de correction selon l'invention, monté sur l'aile iliaque ; Figure 2 est une vue agrandie de la zone d'emmanchement de la tige dans le crochet ; Figure 3 est une vue représentant une première forme de réalisation de la tige ; Figure 4 est une vue représentant une seconde forme de réalisation de la tige ; Figure 5 est une vue agrandie en coupe longitudinale de la tige et de l'agraphe. La figure 1 décrit un dispositif de correction de l'angle ilio-lombaire, 10 placé en étai entre l'aile iliaque 1 et une vertèbre lombaire (non représentée), comme cela est connu en soi. Le dispositif de correction comprend une agrafe 2 présentant un support 3 fixé à l'aile iliaque 1 du patient par l'intermédiaire de vis 4. Cette agrafe comporte en outre une partie mobile 5, en liaison 15 rotule avec le support fixe 3, et présentant un trou central traversant ainsi qu'une zone tubulaire 6, solidaire de la partie mobile 5, et dont la surface interne est taraudée. Ainsi, la liaison entre la partie mobile 5 et la partie tubulaire taraudée 6 d'une part et le support fixe 3 d'autre part, présente trois degrés de 20 liberté de rotation. L'agrafe est en outre équipée de moyens d'amortissement élastiques (non représentés), disposés entre le support fixe 3 et la partie mobile 5. Le dispositif de correction comporte de plus une tige 7, dont une 25 partie 8 au moins est filetée, venant s'insérer dans le trou central de la partie mobile 5 et coopérer, par l'intermédiaire de sa partie filetée 8, avec la partie tubulaire taraudée 6. Cette dernière 6 forme alors un écrou de sorte que la rotation de la tige 7 entraîne la translation de celle-ci. 30 Une fois reliée à l'agrafe 2, la tige 7 est alors mobile suivant trois degrés de libertés de rotation, est déplaçable en translation par vissage et peut présenter un léger débattement axial, dû à la présence des moyens d'amortissements. La tige comporte de plus des moyens d'amortissement 35 complémentaires 9, représentés en figures 3 et 4. Ces moyens complémentaires 9 peuvent être composés soit d'une partie en forme de U, ménagée par exemple à mi-longueur de la tige 7, comme représenté en figure 3, soit d'un élément annulaire formant une seule pièce avec la tige 7 et disposé entre deux sections longitudinales de celle-ci. La tige 7 comporte en outre une extrémité 10 de forme sensiblement tronconique, tournée vers la vertèbre correspondante en position montée, comme cela apparaît plus particulièrement en figure 2. Le dispositif de correction comprend de plus, comme cela est connu en soi, un crochet 11 dont la forme est adaptée à la morphologie du patient et destiné à venir prendre appui sur ou sous une apophyse transverse lombaire. Ce crochet 11 comporte un logement 12 de forme tronconique complémentaire, l'extrémité tronconique 10 de la tige 7 venant s'emmancher dans ce logement 12. Les figures 5 et 6 représentent deux formes d'exécution, non limitatives, illustrant la réalisation de la liaison rotule entre l'élément mobile 5 et le support fixe 3 de l'agrafe 2. Selon une première forme de réalisation représentée en figure 5, l'élément mobile 5, réalisé en matériau déformable, est de forme sensiblement cylindrique et vient s'insérer dans un logement de forme complémentaire ménagé dans le support fixe 3 de l'agrafe 2. Selon une autre forme de réalisation représentée en figure 6, le support mobile 5 de forme sensiblement cylindrique est réalisé en matériau déformable et est inséré dans un logement de forme complémentaire, ménagé dans le support fixe 3. Le logement présente deux butées 13 aux extrémités, par exemple sous forme d'épaulements annulaires, de manière à limiter le débattement axial de l'élément mobile 5. La déformation de l'élément mobile 5 permet alors le débattement angulaire de la tige 7 fixée à celui-ci suivant trois degrés de libertés de rotation. Dans chacun des deux modes de réalisation représentés aux figures 5 et 6, l'élément mobile 5 en matériau déformable assure la fonction d'amortissement de la tige 7 au niveau de l'agrafe 2, constituant ainsi les moyens d'amortissement au niveau de la liaison rotule. Ces moyens d'amortissement pourraient toutefois également être 35 réalisés sous la forme d'un ressort ou de lamelles élastiques. Comme connu en soi, le déplacement axial de la tige par rapport à l'agrafe permet de régler la distance entre celle-ci et le crochet, de manière à obtenir la verticalisation et le maintien dans cette position de la colonne lombaire. La liaison rotule entre la tige et l'agrafe permet de pouvoir orienter facilement la tige de manière à ce que le dispositif de correction puisse être facilement mis en place sur le patient. Les moyens d'amortissement permettent en outre d'éviter le débattement de l'agrafe par rapport à l'aile iliaque de sorte que sa décalcification ainsi que les douleurs entraînées par de tels phénomènes soient évitées. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de ce système, décrites ci-dessus à titre d'exemple, mais elle embrasse au contraire toutes les variantes. C'est ainsi notamment que le dispositif de correction pourrait ne pas comporter d'élément d'amortissement complémentaire ou que les éléments d'amortissement pourraient être réalisés de manière différente
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L'invention concerne un dispositif orthopédique de correction de l'angle ilio-lombaire de la colonne vertébrale d'un individu comprenant une première pièce en forme de crochet (11) adaptée à la morphologie du patient pour venir prendre appui sur ou sous une apophyse transverse lombaire, une deuxième pièce formant agrafe (2) destinée à être fixée sur l'aile iliaque (1) et une troisième pièce reliant les deux premières et formant tige de correction (7) pour écarter le crochet (11) et l'agrafe (2) et régler leur distance l'un par rapport à l'autre pour obtenir la verticalisation et le maintien dans cette position de la colonne lombaire, caractérisé en ce que l'agrafe (2) est liée à la tige de correction (7) par une liaison rotule, et en ce que des moyens d'amortissement sont en outre disposés entre l'agrafe et le crochet.
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1. Dispositif orthopédique de correction de l'angle ilio-lombaire de la colonne vertébrale d'un individu comprenant une première pièce en forme de crochet (11) adaptée à la morphologie du patient pour venir prendre appui sur ou sous une apophyse transverse lombaire, une deuxième pièce formant agrafe (2) destinée à être fixée sur l'aile iliaque (1) et une troisième pièce reliant les deux premières et formant tige de correction (7) pour écarter le crochet (11) et l'agrafe (2) et régler leur distance l'un par rapport à l'autre pour obtenir la verticalisation et le maintien dans cette position de la colonne lombaire, caractérisé en ce que l'agrafe (2) est liée à la tige de correction (7) par une liaison rotule, et en ce que des moyens d'amortissement sont en outre disposés entre l'agrafe et le crochet. 2. Dispositif orthopédique suivant la 1, caractérisé en 15 ce que les moyens d'amortissement sont disposés au niveau de la liaison rotule. 3. Dispositif orthopédique suivant la 2, caractérisé en ce que les moyens de liaison à rotule sont réalisés en matériau déformable élastiquement. 20 4. Dispositif orthopédique suivant l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens d'amortissement (9) sont disposés au niveau de la tige (7). 5. Dispositif orthopédique suivant l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la tige comporte, au niveau de son extrémité liée à au 25 crochet (11), une zone de forme tronconique (10) coopérant avec un logement (12) de forme complémentaire ménagé dans le crochet (11) .
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A
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A61
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A61B
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A61B 17
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A61B 17/70
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FR2899536
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A1
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DISPOSITIF D'ABSORPTION DU BRUIT GENERE PAR UN MOTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE
| 20,071,012 |
"" L'invention a pour objet un dispositif pour 5 absorber le bruit généré par un moteur de véhicule automobile. Parmi un certain nombre d'autres sources de bruit, les injecteurs participent de manière importante au bruit moteur, notamment dans les véhicules à moteur Diesel. En 10 effet, le fonctionnement des injecteurs engendre des vibrations mécaniques à hautes fréquences. L'absorption du bruit moteur est généralement effectuée par des panneaux couvrant la surface interne du capot moteur. Ces panneaux comprennent une ou plusieurs 15 couches de matériau acoustiquement absorbant tel que du feutre ou de la mousse. Le pouvoir d'absorption est directement proportionnel à l'épaisseur des panneaux. Cependant, les contraintes résultant des crash-tests, en particulier 20 lors d'un choc piéton, impliquent qu'un espace entre le moteur et le capot soit laissé vide. En effet, lors du choc piéton, le capot doit se déformer en s'enfonçant vers l'intérieur du compartiment moteur. Cette déformation permet l'absorption d'une partie du 25 choc subi par le piéton. Ainsi, plus l'épaisseur de l'espace est importante, plus le capot peut s'enfoncer dans le compartiment moteur pour ainsi mieux amortir le choc. Or la présence du panneau acoustiquement absorbant diminue d'autant l'épaisseur de cet espace vide. 30 Le but de l'invention est de proposer un dispositif capable d'absorber efficacement le bruit, généré entre autre par les injecteurs, qui pallie les inconvénients ci-dessus. Pour atteindre ce but, l'invention propose un cache 35 de moteur d'un véhicule automobile, comprenant une paroi délimitée par une surface inférieure en regard du moteur et une surface supérieure continue opposée à la surface inférieure, dans lequel la surface inférieure de la paroi est pourvue de cavités résonantes débouchant selon une direction opposée à la surface supérieure. La présence des cavités dans la surface inférieure du cache moteur permet l'absorption du bruit généré, notamment aux fréquences des vibrations mécaniques engendrées par les injecteurs du moteur. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cavité résonante est réalisée sous forme d'un évidement. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cavité résonante est réalisée dans l'épaisseur de la paroi. Selon une autre caractéristique de l'invention, le cache moteur comprend au moins une cavité incluant un évidement principal et au moins un évidement secondaire débouchant dans une paroi de l'évidement principal, cet évidement secondaire ayant des dimensions inférieures à celles de l'évidement principal. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cavité peut comprendre un évidement tertiaire débouchant dans une paroi de l'évidement secondaire, cet évidement tertiaire ayant des dimensions inférieures à celles de l'évidement secondaire. Selon une autre caractéristique de l'invention, le 25 cache moteur comprend un évidement délimité par un fond circulaire et une paroi latérale cylindrique. Selon une autre caractéristique de l'invention, le cache moteur peut comprendre une partie inférieure et une partie supérieure, la partie inférieure comportant des 30 perforations formant entrées de cavités et la partie supérieure comprenant les cavités résonantes. Selon une autre caractéristique de l'invention, le cache moteur comprend une cavité résonnante faisant partie d'un élément qui est rapporté à la surface 35 inférieure du cache de moteur. Selon une autre caractéristique de l'invention, le cache moteur comprend au moins une cavité résonnante obtenue par moulage par injection de matériau. Selon une autre caractéristique de l'invention, le cache de moteur peut comprendre un capuchon en matériau acoustiquement absorbant emboîté dans au moins un évidement formant la cavité. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci- après faite en référence aux figures. Dans ces figures : -la figure 1 est une vue en perspective d'un cache moteur comprenant des cavités résonantes selon l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique d'un exemple 15 de cavité qui est un résonateur dit résonateur d'Helmholtz ; - la figure 3 est une vue en coupe du cache moteur selon l'invention pourvu de cavités résonantes de type quart d'onde dans son épaisseur ; 20 - la figure 4 est une autre vue en coupe du cache moteur selon l'invention comprenant une cavité délimitée par un évidement principal de type quart d'onde et au moins un évidement secondaire de type quart d'onde ; - la figure 5 est une autre vue en coupe du cache 25 moteur selon l'invention comprenant une cavité délimitée par un évidement principal, au moins un évidement secondaire et au moins un évidement tertiaire ; - la figure 6 est une vue en coupe montrant un cache moteur selon l'invention comprenant une partie 30 inférieure et une partie supérieure ; - la figure 7 est une vue en coupe du cache moteur selon l'invention comprenant une cavité pourvue d'un capuchon en matériau absorbant acoustique. 35 La figure 1 représente un exemple de cache moteur 1 destiné à obturer un moteur d'un véhicule automobile non représenté. Le cache moteur 1 comporte une paroi 2 de forme générale rectangulaire, délimitée par une surface inférieure 5 située en regard du moteur et une surface supérieure 6 continue et opposée à la surface inférieure 5. La paroi 2 comporte dans l'exemple présenté des ondulations formant des reliefs 4 raidissant le cache moteur 1. La surface inférieure 5 comporte également deux éléments en saillie 11, l'un à proximité d'un bord 8 et l'autre à proximité d'un autre bord 10 opposé au bord 8. La paroi 2 comporte aussi un orifice 12 à proximité d'une jonction 13 entre deux bords adjacents 7 et 10. L'orifice 12 est prévu pour le passage d'éléments tels que tuyaux ou conduites à travers le cache moteur 1. Les bords 7, 8, et 10 ainsi qu'un bord 9 définissent conjointement un bord périphérique délimitant le contour de la paroi 2. Le bord 7 comprend une portion 14 évasée. Un élément de fixation 15 supplémentaire est disposé au niveau de la face intérieure 7c de ce bord 15. Le bord 8 comporte une encoche 16 arrondie à proximité de l'élément 11. Le bord 9 comporte deux encoches 18 et 19 chacune à une extrémité de ce bord. A proximité du bord 9 est disposé un élément de fixation 17. Le bord 10 comporte une encoche 21 arrondie. Tous ces éléments prévus sur les bords 7 à 10, la surface inférieure 5 et la paroi 2 coopèrent avec d'autres éléments non représentés pour solidariser le cache moteur 1 avec le moteur. Selon l'invention, la surface inférieure 5 du cache moteur 1 comporte des cavités résonantes 23 débouchant selon une direction opposée à la surface supérieure 6. Dans l'exemple des figures, les cavités résonantes 23 sont disposées dans l'épaisseur de la paroi 2 et suivant un maillage prédéterminé, permettant de couvrir au moins en partie la surface inférieure 5. Chaque cavité résonante 23 peut être un résonateur d'Helmholtz, tel que celui représenté en figure 2, qui comporte une cavité sous forme d'un évidement 25 cylindrique, d'axe de symétrie 26 et définissant un volume interne V. Cet évidement cylindrique 25 est délimité par une paroi latérale 27 et un fond 28 circulaire, et il est terminé par un col 29 définissant une ouverture 30 étroite et longue. Ce col relie la cavité 23 à l'extérieur en définissant une entrée 33. Ce col 29 est tubulaire de longueur 1 et de section S, ces dimensions étant très inférieures aux dimensions générales de l'évidement 25. Le résonateur d'Helmholtz permet d'atténuer le niveau sonore généré à une fréquence sonore donnée, cette fréquence étant déterminée classiquement au premier ordre par la relation : c S foû27c Vl dans laquelle c désigne la célérité du son dans 20 l'air. Comme le montre cette relation, le dimensionnement dépend principalement de la géométrie du résonateur, à savoir le volume V de l'évidement 25, la longueur 1 et la section S du col 29. 25 Les cavités résonantes 23 du cache moteur selon l'invention peuvent aussi être des résonateurs de Helmholtz sans col ou des résonateurs de type tube quart-d'onde. Le résonateur d'Helmholtz sans col comprend 30 seulement un évidement cylindrique 25 délimité par la paroi latérale 27 et le fond circulaire 28. Le résonateur de type tube quart-d'onde comprend un évidement cylindrique qui est ouvert à l'une de ses faces et fermé à son autre face. Les dimensions de ces résonateurs de Helmholtz sans col ou tube quart-d'onde sont principalement la longueur du cylindre, ou de l'évidement, L et son diamètre D. La longueur L conditionne la fréquence du signal sonore à absorber, cette longueur L étant d'autant plus petite que la fréquence atténuée est élevée. Le diamètre D conditionne le pouvoir d'absorption, ce diamètre étant d'autant plus grand que le pouvoir d'absorption est élevé. Dans la pratique, la fréquence et l'intensité du signal sonore à absorber sont déterminées aux termes d'essais qualifiant le bruit émis par le moteur. Les résonateurs sont ensuite dimensionnés pour atténuer le signal sonore à la fréquence en question. Les cavités 23 de faibles dimensions qui sont réalisées dans l'épaisseur du cache moteur 1 selon l'invention sont particulièrement adaptées à l'absorption des signaux sonores générés par les injecteurs, qui émergent dans le spectre du bruit généré par le moteur. Ces signaux sonores sont émis à de hautes fréquences et peuvent de ce fait être absorbés efficacement par des résonateurs de faibles dimensions intégrés dans l'épaisseur du cache. Sur la figure 3, une cavité 23 est réalisée dans l'épaisseur de la paroi 2 en s'ouvrant dans la surface inférieure 5. Elle débouche selon la direction opposée à la surface supérieure 6, pour que son entrée 33 se trouve en regard du moteur. La figure 3 montre plusieurs cavités résonantes 23 disposées en un maillage prédéterminé, ce qui permet d'augmenter le pouvoir d'absorption du cache moteur 1. Comme visible sur la figure 3, les cavités 23 ont des dimensions différentes les unes des autres, pour atténuer le bruit sur une plage de fréquences relativement large. Dans le mode de réalisation présenté figure 3, les cavités résonantes sont de type quart d'onde. Une première variante de la cavité résonante 23 est représentée sur la figure 4. Elle comprend un évidement principal 25p et des évidements secondaires 35a, 35b, 35c débouchant dans cet évidement principal 25p. Chaque évidement secondaire 35a, 35b, 35c est délimité par une paroi latérale cylindrique et un fond circulaire. Au moins deux des évidements secondaires 35b et 35c débouchent dans la paroi latérale 27 de l'évidement principal 25p. Un autre évidement secondaire 35a débouche dans le fond circulaire 28 de l'évidement principal 25p. Chaque évidemment secondaire peut être vu comme une nouvelle cavité résonante de type quart d'onde. La cavité résonante 23 ainsi formée a son entrée 33 se trouvant au niveau de l'évidement principal 25p, reliant la cavité 23 à l'extérieur, et son fond correspondant au fond de l'évidement secondaire 35a. Les cavités secondaires 35a à 35c améliorent le pouvoir d'absorption, et permettent l'absorption de signaux sonores de fréquences plus basses que celle absorbée par l'évidement principal 25p. Une deuxième variante de la cavité résonante 23 est représentée sur la figure 5. Elle comprend, des évidements tertiaires 36a, 36b, 36c en plus de l'évidement principal 25p et des évidements secondaires 35a, 35b, 35c. Chaque évidement tertiaire 36a, 36b, 36c est délimité par une paroi latérale cylindrique et un fond circulaire. Au moins deux de ces évidements tertiaires 36b et 36c débouchent dans la paroi latérale 27 de chaque évidement secondaire 35a, 35b ou 35c. Un autre évidement tertiaire 36a débouche dans le fond circulaire 28 de chaque évidement secondaire. De la même façon que dans la première variante, l'entrée 33 de la cavité résonante 23 se trouve au niveau de l'évidement principal 25p, et son fond correspond au fond de l'évidement tertiaire 36a. Les cavités tertiaires 36a à 36c améliorent encore le pouvoir d'absorption, et permettent l'absorption de signaux sonores de fréquences plus basses que celle atténuée par l'évidement principal 25p et les évidements secondaires 35a à 35c. D'autres variantes basées sur le même principe de généralisation sont bien entendu possibles. Des variantes des modes de réalisation présentés figures 4, 5 et 6 sont également possibles, notamment en variant les dimensions des cavités secondaires et tertiaires. Les cavités résonantes 23 peuvent être obtenues directement lors du moulage par injection du cache moteur 1. Dans l'exemple de la figure 6, le cache moteur 1 est physiquement divisé en une partie inférieure 40 et une partie supérieure 45, la partie inférieure 40 étant de faible épaisseur par rapport à la partie supérieure 45. La partie inférieure 40 est située en regard du moteur et est délimitée par une face interne 41, en regard de la partie supérieure 45, et une face externe 42 en regard du moteur. Cette partie inférieure 40 comprend des perforations 50 cylindriques formant chacune l'entrée 33 de chaque cavité résonante 23. Chaque perforation 50 a un axe de symétrie confondu avec l'axe 26 de la cavité résonante 23. Une bordure 51, de faibles dimensions, est prévue du côté de la face interne 41 de la partie inférieure 40 et dépasse en direction de la surface supérieure 6 du cache moteur 1. Ces bordures sont des éléments de fixation de la partie inférieure 40 à la partie supérieure 45. Chaque bordure s'emboîte dans un évidement correspondant de la partie supérieure. La partie supérieure 45 comprend l'ensemble des cavités résonantes 23. Elle est délimitée par une face interne 47, faisant face à la partie inférieure 40 du cache moteur 1, et une face externe 46 qui est confondue avec la surface supérieure 6 du cache moteur 1. Dans l'exemple de la figure 6, les évidements secondaires 35b et 35c sont situés dans la partie supérieure 45 tout en étant fermée par la partie inférieure 40. La partie inférieure 40 du cache coopère avec la partie supérieure 45, en épousant les formes de cette dernière, et grâce aux bordures 51, afin de former un cache moteur 1 ayant l'apparence d'une seule pièce. Dans une autre variante représentée sur la figure 7, la cavité résonante 23 comprend un seul évidement principal 25p délimité par la paroi latérale 27 et le fond circulaire 28. Mais le cache moteur 1 est divisé en une partie inférieure 40 comprenant les perforations 50 et une partie supérieure 45 comprenant l'ensemble des cavités résonantes 23. Comme visible sur la figure 7, la partie inférieure 40 du cache épouse les formes de la partie supérieure 45. Cette partie inférieure 40 comprend au moins une bordure 54 cylindrique se prolongeant dans la partie supérieure 45. Ces montants 54 sont aptes à maintenir en place un capuchon 56 en matériau absorbant acoustique. Ce capuchon 56 est emboîté dans l'évidement principal 25p d'une cavité résonante 23, dont il permet de modifier le pouvoir d'absorption, suivant les caractéristiques propres du matériau acoustique utilisé, cela sans changer la géométrie des cavités résonantes. Une autre variante, non représentée ici, consiste à pourvoir le cache moteur 1 d'au moins un élément rapporté à la surface inférieure 5, cet élément comprenant au moins une cavité résonante 23, telle que définie ci-dessus. L'évidement 25 n'est pas limité à une forme cylindrique, il peut être d'une forme parallélépipédique ou autre. Les cavités 23 de la surface inférieure 5 du cache 10 moteur 1 permettent l'absorption du signal sonore moteur généré, entre autres, par les injecteurs. En particulier, l'intégration de ces cavités 23 dans le cache moteur 1 lui-même permet d'avoir un dispositif d'absorption de bruit peu encombrant libérant 15 ainsi de l'espace dans le compartiment moteur, cet espace étant utile lors d'un choc piéton pour permettre au capot moteur de se déformer en absorbant ce choc, selon les normes relatives au choc piéton. De plus, le cache moteur est à proximité directe 20 des injecteurs, donc proche de la source sonore à absorber, de sorte que son efficacité est encore accrue. Le pouvoir d'absorption des cavités résonantes 23 est amélioré grâce à l'utilisation de plusieurs cavités arrangées en maillage. 25 Il est encore accru par la mise en oeuvre des évidements secondaires en plus de l'évidement principal dans la cavité, et des évidements tertiaires. De plus, la mise en oeuvre de plusieurs cavités permet d'avoir des cavités de différentes dimensions pour 30 obtenir une plage de fréquences efficaces plus large
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L'invention concerne un dispositif d'absorption du bruit généré par un moteur de véhicule automobile qui est un cache de moteur (1) de véhicule automobile. Ce cache moteur (1) comprend une paroi (2) délimitée par une surface inférieure (5) en regard du moteur et une surface supérieure (6) continue opposée à la surface inférieure (5).La surface inférieure (5) de la paroi (2) est pourvue de cavités résonantes (23) débouchant selon une direction opposée à la surface supérieure (6).Cette invention trouve son application dans le domaine de l'automobile.
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1. Cache de moteur (1) d'un véhicule automobile, comprenant une paroi (2) délimitée par une surface inférieure (5) en regard du moteur et une surface supérieure (6) continue opposée à la surface inférieure (5), dans lequel la surface inférieure (5) de la paroi (2) est pourvue de cavités résonantes (23) débouchant selon une direction opposée à la surface supérieure (6). 2. Cache (1) selon la 1, comprenant une cavité résonnante (23) sous forme d'un évidement (25). 3. Cache (1) selon la 1 ou 2, comprenant au moins une cavité résonante (23) réalisée 15 dans l'épaisseur de la paroi (2). 4. Cache (1) selon la 3, comprenant au moins une cavité (23) incluant un évidement principal (25p) et au moins un évidement secondaire (35a, 35b, 35c) débouchant dans une paroi (27) de l'évidement principal 20 (25p), cet évidement secondaire ayant des dimensions inférieures à celles de l'évidement principal (25p). 5. Cache (1) selon la 4, comprenant en outre un évidement tertiaire (36a, 36b, 36c) débouchant dans une paroi (27) de l'évidement secondaire 25 (35a, 35b, 35c), cet évidement tertiaire ayant des dimensions inférieures à celles de l'évidement secondaire. 6. Cache (1) selon l'une des 2 à 5, comprenant un évidement (25) délimité par un fond 30 circulaire (28) et une paroi latérale cylindrique (27). 7. Cache (1) selon l'une des 1 à 5, comprenant une partie inférieure (40) et une partie supérieure (45), la partie inférieure(40) comprenant des perforations (50) formant entrées de cavités (33) et la 35 partie supérieure (45) comprenant les cavités résonantes (23). 8. Cache (1) selon l'une des 1 ou 2, comprenant une cavité résonnante (23) faisant partie d'un élément qui est rapporté à la surface inférieure (5) du cache de moteur (1). 9. Cache (1) selon l'une des 2 à 8, comprenant au moins un évidement (25) de la cavité résonnante (23) sous forme d'un résonateur d'Helmholtz dépourvu de col ou sous forme d'un résonateur de type tube quart-d'onde ouvert-fermé. 10. Cache (1) selon l'une des 1 à 9, comprenant un capuchon (56) en matériau acoustiquement absorbant emboîté dans au moins un évidement (25) formant la cavité (23).
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B,F,G
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B60,F02,G10
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B60R,F02B,G10K
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B60R 13,B60R 21,F02B 77,G10K 11
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B60R 13/08,B60R 21/34,F02B 77/13,G10K 11/172
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FR2892003
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A1
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CHARIOT AUTONETTOYANT DE TRANSPORT DE PLATEAUX-REPAS
| 20,070,420 |
La présente invention concerne le domaine technique du transport et de la distribution de repas à l'aide de plateaux sur lesquels sont disposés des mets et divers ustensiles nécessaires à la consommation des aliments. L'objet de l'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine du transport et de la distribution de repas en milieu hospitalier. D'une manière habituelle, un plateau-repas est destiné à recevoir des mets froids et chauds, placés dans des récipients adaptés à la nature des aliments. Selon le procédé, dit en liaison chaude, les mets chauds sont, dès leur préparation, acheminés et conservés à la température de consommation jusqu'au moment de leur distribution au consommateur. Dans le procédé, dit en liaison froide, les mets chauds sont mis à la température de consommation juste avant leur distribution au consommateur, dans la mesure où ils ont été rapidement refroidis dès la fin de leur préparation, en vue d'un stockage au froid pouvant atteindre plusieurs jours. Le transport et la distribution de plateaux-repas sont réalisés par l'intermédiaire de chariots comportant une enveloppe alimentaire isolante, accessible par au moins une porte et délimitant au moins deux compartiments séparés dont l'un, dit froid, est destiné à recevoir la partie des plateaux pourvue des ustensiles et des mets froids, tandis que l'autre, dit chaud, reçoit la partie du plateau sur laquelle reposent les récipients contenant les mets chauds. Selon un exemple de réalisation, le chariot de transport est destiné à être raccordé à une borne fixe de production de froid et de chaud. La borne fixe comporte une source d'air froid susceptible de pulser l'air à l'intérieur du compartiment froid du chariot, lorsque ce dernier est accolé à la borne de production. La borne fixe délivre également une chaleur dans le compartiment chaud pour la remise en température des mets chauds. Selon un autre exemple de réalisation, le compartiment chaud est équipé de moyens de chauffage. Par exemple, ces moyens de chauffage peuvent être réalisés par une série de plaques électriques superposées, montées dans le compartiment chaud, pour venir chauffer individuellement chacun des plateaux-repas. Pour des raisons évidentes d'hygiène, de tels chariots de transport et de distribution de plateaux-repas doivent être régulièrement nettoyés. Une telle opération s'avère relativement longue et délicate à mener à bien en raison, notamment, des conformations en saillie et en creux que présente l'enceinte alimentaire de réception des plateaux-repas. La difficulté est d'autant plus grande pour des chariots équipés de plaques de chauffage superposées. L'objet de l'invention vise donc à remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant une technique permettant un nettoyage simple, sûr et efficace d'un chariot de transport de plateaux-repas. Pour répondre à un tel objectif, le chariot selon l'invention comporte au moins un raccord destiné à être relié, temporairement, à un générateur de vapeur déporté par rapport au chariot, le raccord permettant d'alimenter au moins une canalisation de distribution de la vapeur à l'intérieur de l'enveloppe isolante. Selon une variante avantageuse de réalisation, le chariot comporte au moins une canalisation de distribution de la vapeur à l'intérieur de chaque gaine de circulation d'air aménagée à l'intérieur de l'enveloppe isolante. Selon une autre variante avantageuse de réalisation, le chariot comporte au moins une canalisation de distribution de la vapeur à l'intérieur de chaque gaine de circulation d'air, dites externes, situées à l'extérieur de l'enveloppe alimentaire isolante. De préférence, le chariot comporte une conduite de distribution équipée du raccord et sur laquelle sont raccordées les canalisations de distribution. Par exemple, l'enveloppe alimentaire isolante délimite au moins un compartiment froid et au moins un compartiment chaud, équipés chacun d'une gaine de circulation d'air, dans chacune de laquelle est montée une canalisation de distribution de vapeur. Dans un exemple de réalisation, le compartiment chaud est équipé de moyens de chauffage superposés. Avantageusement, le chariot comporte une soupape de sécurité. Un autre objet de l'invention vise à proposer une installation pour assurer le nettoyage ou la désinfection d'un chariot isotherme de distribution de plateaux-repas conforme à l'invention. A cet effet, l'installation comporte : • au moins un chariot conforme à l'invention, • et un générateur de vapeur pourvu de moyens de raccordement temporaire au raccord équipant un chariot. Avantageusement, le générateur fournit une vapeur de nettoyage et/ou de désinfection. Par exemple, le générateur fournit une vapeur lorsque la porte du chariot est fermée. Diverses autres caractéristiques ressortent de la description ci-dessus faite en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La fig. 1 est une vue schématique d'un exemple de réalisation d'une installation de nettoyage et/ou de désinfection d'un chariot isotherme de distribution de plateaux-repas conforme à l'invention. La fig. 2 est une vue éclatée d'un chariot isotherme conforme à l'invention. La fig. 3 est une vue de face d'un chariot isotherme illustré à la fig. 2. L'objet de l'invention concerne un chariot isotherme 1, destiné à assurer le stockage et le transport de plateaux-repas, non représentés. Classiquement, le chariot 1 est équipé de moyens de roulement 2 et comporte une enveloppe alimentaire isolante 3, aménagée pour délimiter au moins un compartiment 4, dit froid, et un compartiment 5, dit chaud, accessibles par au moins une porte 6. Bien entendu, les compartiments chaud et froid sont destinés à recevoir, respectivement, les mets chauds et les mets froids des plateaux-repas. De manière toute aussi habituelle, l'enveloppe alimentaire isolante 3 est pourvue de moyens de support permettant le maintien, en position superposée, de plateaux-repas. Tel que cela ressort plus précisément des fig. 2 et 3, les compartiments froid 4 et chaud 5 sont séparés par une cloison de séparation 7. Dans l'exemple de réalisation illustré, les compartiments chaud 5 et froid 4 s'ouvrent de part et d'autre du chariot, de manière à permettre le positionnement des plateaux-repas de part et d'autre des faces opposées du chariot. Bien entendu, l'objet de l'invention peut s'appliquer à un chariot dont le volume interne est accessible uniquement par l'un de ses côtés. Dans l'exemple de réalisation illustré, les compartiments chaud 5 et froid 4 sont équipés de gaines 8 pour la circulation de l'air froid. Tel que cela ressort des fig. 2 et 3, une gaine 8 s'étend, à partir de la cloison de séparation 7, dans chacun des compartiments 4, 5, à partir de la paroi supérieure de l'enceinte, en direction de la paroi inférieure. Les gaines 8 sont pourvues d'ouvertures 81 et débouchent, par une ouverture 81r à proximité de la paroi inférieure, de manière à permettre une bonne distribution de l'air froid à l'intérieur de l'enceinte alimentaire 3. Ces gaines de circulation d'air 8, dites internes, sont raccordées à des gaines d'amenées d'air 9, dites externes, situées à l'extérieur de l'enceinte alimentaire 3. Des gaines de retour d'air 91 sont montées, également, à l'extérieur de l'enceinte alimentaire 3, de manière à constituer un circuit de circulation d'air. Dans l'exemple illustré, le compartiment chaud 5 est équipé de moyens de chauffage constitués par une série de plaques électriques 10 montées de manière superposée, de façon à recevoir chacune la partie d'un plateau- repas destinée à être réchauffée. Bien entendu, il peut être prévu que les moyens de chauffage se trouvent réalisés par des moyens différents. Conformément à l'invention, le chariot 1 comporte au moins un raccord 11, destiné à être relié, temporairement, à un générateur de vapeur 13, déporté par rapport au chariot 1. Le raccord 13 permet d'alimenter au moins une canalisation 14 de distribution de vapeur à l'intérieur de l'enveloppe alimentaire isolante 3. Comme cela ressort plus précisément de la fig. 1, le générateur de vapeur 13 est constitué par une unité, fixe ou mobile, sur laquelle vient se raccorder, par tout moyen approprié, au moins un chariot isotherme 1 conforme à l'invention. Dans l'exemple illustré, le générateur de vapeur 13 comporte un flexible 15 destiné à être relié au raccord 11 du chariot. Bien entendu, le générateur de vapeur 13 peut être adapté pour recevoir, simultanément, à l'aide par exemple d'une conduite de distribution 16, une série de chariots isothermes 1 conformes à l'invention. Par exemple, le générateur de vapeur 13 est un générateur à production de vapeur de 8 à 97 kg/h à énergie électrique. Comme cela ressort plus précisément des fig. 2 et 3, au moins une canalisation de distribution 14 est montée à l'intérieur de l'enveloppe alimentaire 3, de manière à permettre une distribution appropriée de la vapeur pour assurer un nettoyage efficace de l'enveloppe alimentaire isolante 3. Bien entendu, la ou les canalisations 14 sont disposées de manière appropriée pour assurer un nettoyage efficace et complet des parois de l'enceinte alimentaire isolante 3. De préférence, la ou les canalisations 14 sont aussi adaptées pour permettre le nettoyage des parois internes des portes 6 qui sont fermées lors 20 de l'opération de nettoyage. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation, une canalisation de distribution 14 de la vapeur est montée à l'intérieur de chaque gaine de circulation d'air interne 8, aménagée à l'intérieur de l'enveloppe isolante 3. Avantageusement, une canalisation de distribution de vapeur 14 est montée 25 dans chacune de ces gaines, afin de permettre le nettoyage également de la gaine. La vapeur est également distribuée dans les compartiments chaud 5 et froid 4 de l'enceinte à partir des ouvertures 81 aménagées pour le passage de l'air. Une telle disposition assure un nettoyage, à la fois des gaines internes 8 et de l'enceinte alimentaire 3. 30 Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le chariot isotherme 1 comporte au moins une canalisation 141 de distribution de vapeur à l'intérieur de chaque gaine de circulation d'air, à savoir d'amenée 9 et de retour 91, située à l'extérieur de l'enveloppe isolante alimentaire 3. Ces gaines externes 9, 91 sont, également, nettoyées par la vapeur amenée par les canalisations 141. Ainsi, tel que cela ressort plus précisément de la fig. 2, le chariot comporte une conduite 18 de distribution, équipée du raccord 11 et sur laquelle sont raccordées les différentes canalisations de distribution 14, 141. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation de l'invention, le générateur 13 fournit une vapeur de nettoyage et/ou de désinfection. Il est à noter que le générateur peut fournir une vapeur, associée à un produit désinfectant, pour assurer, à la fois, le nettoyage et la désinfection de l'enveloppe isolante, ainsi que des gaines de circulation d'air du chariot, dites internes et externes. Avantageusement, le nettoyage ou la désinfection du chariot est effectué avec les portes fermées. A cet effet, l'enceinte alimentaire 3 peut être équipée d'une soupape de sécurité 21. De même, il peut être prévu que la fourniture de la vapeur par le générateur 13 du chariot 1 soit effectuée uniquement si les portes du chariot se trouvent fermées. L'objet de l'invention vise donc à proposer une installation de nettoyage et/ou de désinfection pour un chariot de transport de plateaux-repas qui est destiné à être raccordé temporairement et régulièrement au générateur de vapeur 13, afin d'assurer une opération de nettoyage et/ou de désinfection. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre
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L'invention concerne un chariot isotherme, du type comportant une enveloppe alimentaire isolante accessible par au moins une porte et munie, intérieurement, de moyens de support permettant le maintien, en position superposée, de plateaux-repas.Selon l'invention, le chariot isotherme comporte au moins un raccord (11) destiné à être relié, temporairement, à un générateur de vapeur (13) déporté par rapport au chariot, le raccord (11) permettant d'alimenter au moins une canalisation de distribution de la vapeur à l'intérieur de l'enveloppe isolante.
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1 - Chariot isotherme, du type comportant une enveloppe alimentaire isolante (3) accessible par au moins une porte et munie, intérieurement, de moyens de support permettant le maintien, en position superposée, de plateaux-repas, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un raccord (11) destiné à être relié, temporairement, à un générateur de vapeur (13) déporté par rapport au chariot, le raccord (11) permettant d'alimenter au moins une canalisation (14) de distribution de la vapeur à l'intérieur de l'enveloppe isolante. 2 - Chariot isotherme selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une canalisation (14) de distribution de la vapeur à l'intérieur de chaque gaine de circulation d'air (8) aménagée à l'intérieur de l'enveloppe isolante. 3 - Chariot isotherme selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une canalisation (141) de distribution de la vapeur à l'intérieur de chaque gaine de circulation d'air (9, 91), dites externes, situées à l'extérieur de l'enveloppe alimentaire isolante (3). 4 - Chariot isotherme selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte une conduite de distribution (18) équipée du raccord et sur laquelle sont raccordées les canalisations de distribution (14, 141). 5 - Chariot isotherme selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'enveloppe alimentaire isolante (3) délimite au moins un compartiment froid (4) et au moins un compartiment chaud (5), équipés chacun d'une gaine de circulation d'air (8), dans chacune de laquelle est montée une canalisation de distribution de vapeur (14). 6 - Chariot isotherme selon la 5, caractérisé en ce que le compartiment chaud (5) est équipé de moyens de chauffage superposés (10). 7 - Chariot isotherme selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte une soupape de sécurité (21). 8 - Installation pour assurer le nettoyage et/ou la désinfection d'un chariot isotherme de distribution de plateaux-repas, caractérisée en ce qu'elle comporte : • au moins un chariot (1) isotherme conforme à l'une des 5 1 à 7, • et un générateur de vapeur (13) pourvu de moyens de raccordement temporaire au raccord (11) équipant un chariot. 9 - Installation selon la 8, caractérisée en ce que le générateur (13) fournit une vapeur de nettoyage et/ou de désinfection. 10 10 - Installation selon la 8 ou 9, caractérisée en ce que le générateur (13) fournit une vapeur lorsque la porte du chariot est fermée.
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A
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A47
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A47B,A47L
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A47B 31,A47L 25
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A47B 31/02,A47L 25/00
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FR2898368
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A1
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PROCEDE DE REDUCTION DU RADON A L'INTERIEUR DES BATIMENTS.
| 20,070,914 |
5 La présente invention a pour objet un procédé de réduction du radon à l'intérieur des bâtiments. Le radon est un gaz radioactif d'origine naturelle qui provient de la désintégration de 10 l'uranium et du radium renfermés dans la croûte terrestre, et qui est présent naturellement en quantités variable selon les régions et les types de sols. Présent partout à la surface de la Terre et particulièrement dans les régions à sous-sols granitiques et volcaniques, il peut migrer du sol jusqu'à l'atmosphère où il a tendance à s'accumuler dans les espaces clos, et notamment dans les bâtiments. 15 La présence de radon dans l'air à l'intérieur des bâtiments résulte ainsi du taux de formation de ce gaz dans le sol, mais aussi des caractéristiques de l'enveloppe du bâtiment en contact avec le sol, et notamment de la présence de fissures, de trous et/ou de porosité. La présence de radon est particulièrement préoccupante pour les bâtiments où résident des populations sur de longues périodes (habitations, écoles, établissements recevant 20 du public). Ce gaz radioactif peut en effet atteindre des concentrations dans l'air qui sont susceptibles de représenter un facteur de risque de cancer du poumon pour les occupants desdits bâtiments, plus particulièrement en cas d'exposition simultanée au tabac. C'est la raison pour laquelle les pouvoirs publics se préoccupent de limiter la concentration moyenne annuelle en radon dans les bâtiments. Ainsi l'Union européenne 25 recommande que les bâtiments neufs soient conçus afin que cette concentration moyenne annuelle n'excède pas 200 Bq/m3, la France ayant retenu la valeur de 1000 Bq/m3 comme seuil d'alerte, et 400 Bq/m3 comme objectif de précaution. On connaît déjà des procédés de réduction de la concentration en radon de l'air à l'intérieur des bâtiments. 30 On peut ainsi augmenter le renouvellement d'air par une ventilation naturelle ou mécanique, ce qui modifie peu la pénétration du radon dans le bâtiment, mais favorise une dilution du gaz et son évacuation. D'autres traitements consistent à agir à l'interface entre le sol et le bâtiment, pour prévenir l'entrée du radon en provenance du sol. On a ainsi essayé d'utiliser des bâches plastiques pour recouvrir le sol. Toutefois ces bâches ne permettent pas une fermeture hermétique susceptible d'empêcher complètement le radon de s'échapper du sol vers l'intérieur du bâtiment. Des traitements chimiques de l'interface entre le sol et le bâtiment ont également été envisagés. Le brevet US 5399603 décrit ainsi la mise en oeuvre d'une émulsion contenant un sulfopolyester, un copolymère acrylique, et un plastifiant. On connaît par ailleurs dans le domaine du bâtiment l'utilisation de résines époxy réticulables de type bisphénol A, pour la préparation des supports à base de ciment ou de béton qui sont soumis à des remontées capillaires d'humidité en provenance du sol, éventuellement en préalable à l'application d'enduits de lissage (dits également de ragréage) pour la pose des revêtements de sol tels que parquets, moquettes, plastiques ou carrelage. Un but de la présente invention est de proposer une autre méthode de traitement chimique de l'interface entre le sol et le bâtiment, permettant de réduire substantiellement la concentration en radon à l'intérieur des bâtiments, et notamment d'améliorer l'étanchéité à ce gaz des parties des bâtiments qui sont en contact ou au voisinage du sol. Un autre but de la présente invention est de proposer un traitement permettant d'obtenir simultanément une réduction du radon à l'intérieur d'un bâtiment et l'amélioration de l'étanchéité à l'humidité de ses parties qui sont en contact ou au voisinage du sol. Il a à présent été trouvé que ces buts sont atteints en totalité ou en partie par l'application d'une dose limitée et située dans un domaine spécifique de résine époxy réticulable de type bisphénol A. La présente invention a donc pour objet un procédé de réduction du radon dans un bâtiment dont l'atmosphère intérieure est susceptible d'atteindre une concentration en radon supérieure à 100 becquerel par m3, ledit procédé comprenant l'application sur la surface intérieure d'un élément du gros-oeuvre dudit bâtiment placé au contact ou au voisinage du sol, d'une composition comprenant une résine époxy réticulable de type bisphénol A et un agent de réticulation, ladite composition étant appliquée à raison d'une dose correspondant à une dose de ladite résine comprise entre 300 et 1300 g/m2, de préférence entre 400 et 950 g/m2. Le présent procédé concerne donc les bâtiments dont l'atmosphère intérieure est susceptible d'atteindre une concentration en radon supérieure à 100 becquerel par m3 (Bq/m3). Une telle concentration ûcorrespondant à une moyenne annuelle-résulte généralement d'une accumulation, dans le cas d'une atmosphère confinée, du radon qui diffuse dans l'air à partir du sol ou de l'eau, pour des bâtiments construits dans une région dont le sous-sol est de nature granitique et/ou volcanique. Dans le cas de la France par exemple, les régions les plus concernées sont la Bretagne, la Corse, le Massif Central et les Vosges. La détermination de la concentration de l'air en radon est effectuée par des mesures connues de désintégrations radioactives des atomes de radon, au moyen d'un dosimètre. En raison de l'accroissement du facteur de risque pour la santé qui en résulte, on préfère mettre en oeuvre le procédé selon l'invention pour des bâtiments dont l'atmosphère intérieure est susceptible d'atteindre une concentration en radon supérieure à 200 Bq/m3, de préférence supérieure à 400 Bq/m3, et encore plus préférentiellement supérieure à 1000 Bq/m3. Les bâtiments concernés par le présent procédé sont de préférence des bâtiments où résident des populations sur de longues périodes telles que habitations, écoles, établissements recevant du public, ou locaux à usage professionnel. Les établissements recevant du public sont plus particulièrement préférés. La composition mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention comprend une ou plusieurs résine(s) époxy réticulable de type bisphénol A et un ou plusieurs agent(s) de réticulation. Les résines époxy réticulables de type bisphénol A sont définies, au sens de la présente invention, comme les composés comprenant 2 groupes époxy et susceptibles d'être obtenus par réaction de haloépoxydes tels que l'épichlorhydrine (également dénommée 2-(chloromethyl)oxirane) ou la P-méthyl-épichlorhydrine avec le bisphénol A, le bisphénol AD ou le bisphénol F. Le bisphénol A (ou 2,2-bis(4-hydroxyphényl) propane) a pour formule : HO OH Le bisphénol AD (ou 1,1-bis(4-hydroxyphényl)-éthane) a pour formule : HO Le bisphénol F (bis(4-hydroxyphényl) méthane) a pour formule : HO fl CH2 fl OH On préfère utiliser comme résine époxy de type bisphénol A un mélange de diglycidyl éther de bisphenol A (également connu sous le sigle DGEBA) et de diglycidyl éther de bisphenol F (DGEBF), de formules respectives: OH -4 Les agents de réticulation utilisés dans la composition mise en oeuvre dans la présente invention sont choisis parmi des agents usuels tels que des polyamines aliphatiques ou aromatiques, des anhydrides d'acide, des imidazoles, des polymercaptans, des polyamides purs ou en mélange. On préfère utiliser comme agent de réticulation un mélange de polyamide modifiée et de polyamine aliphatique. L'agent de réticulation (également dénommé durcisseur) est présent dans la composition en une quantité exprimée en nombre équivalent d'atomes d'hydrogène actifs du groupe amino (ou autre groupe porteur d'hydrogène actif, selon la nature de l'agent de réticulation utilisé) allant de 0,8 à 1,2, de préférence de 0,9 à 1,1 pour un équivalent en groupe époxy présent dans la résine époxy réticulable. Sur un plan pratique le ratio du poids de résine époxy réticulable de type bisphénol 15 A au poids d'agent de réticulation est généralement compris entre 0,1 et 10, de préférence entre 1 et 2. La composition mise en oeuvre peut également comprendre d'autres ingrédients tels que un diluant réactif ou non réactif pour mieux contrôler sa facilité d'application, une ou plusieurs charges minérales ou agents rhéologiques. 20 Cette composition est généralement préparée préalablement à son application par mélange homogène de 2 compositions disponibles dans le commerce : - une composition A comprenant la résine époxy réticulable, de type bisphénol A, et - une composition B comprenant l'agent de réticulation. 25 Le mélange peut être appliqué durant une période de temps d'environ 20 à 60 minutes à compter de sa préparation, à une température supérieure à 5 C, de préférence entre 10 et 40 C. La réticulation chimique (ou polymérisation) de la résine époxy par le durcisseur durant un temps d'environ 24 heures conduit à la formation sur le support d'une couche de O /\ CH2O /O\ OùCH2 et OùCH2 /o\ résine époxyde réticulée homogène et résistante, et présente en raison de son adhérence une liaison très solide avec le support traité. Selon une variante préférée du procédé selon l'invention, la quantité de composition à appliquer par unité de surface correspond à une dose de résine époxy réticulable de type bisphénol A comprise entre 450 et 950 g/m2. Cette quantité peut être appliquée en une ou plusieurs couches, de préférence en 2 couches. Lorsqu'elle est appliquée en 2 couches, la seconde couche est généralement appliquée 24 heures après la première couche. Les éléments du gros-oeuvre qui peuvent être traités par le procédé selon l'invention recouvrent toutes les parties de la structure assurant la stabilité de la construction qui sont au contact ou au voisinage du sol, telles que notamment : - la dalle en béton coulée à même le sol constituant l'assise du bâtiment, revêtue ou non d'une chape, dans le cas de constructions sur terre-plein, - les fondations, sous-sols ou murs de soutènement, dans le cas de constructions avec sous-sols, - les murs verticaux entourant le vide sanitaire (d'une hauteur allant en général d'environ 10 à 80 cm) sur la base desquels repose la dalle en béton de rez-de-chaussée, - les ouvrages d'étanchéité des parois d'un local souterrain (encore appelé cuvelage). L'élément de gros-oeuvre préféré pour l'application du procédé selon l'invention est une dalle en béton revêtue d'une chape. Ces éléments du gros-oeuvre sont généralement constitués de béton, de mortier, de ciment, de plâtre ou de métal. C'est sur leur surface interne orientée horizontalement ou verticalement vers l'intérieur du bâtiment, brute ou éventuellement munie d'un revêtement tel qu'un ancien carrelage, qu'est appliquée la composition à base de résine époxy de type bisphénol A par des techniques usuelles telles que au rouleau, à la raclette ou encore à la spatule dentelée pour des surfaces horizontales ou au pinceau pour des surfaces verticales. Le procédé selon l'invention peut éventuellement comprendre, juste après l'application de la composition sur un élément du gros-oeuvre horizontal et alors que la polymérisation n'est pas achevée, l'application de sable de coupe granulométrique comprise entre 0,2 et 1 mm, en une quantité de 3 à 4 kg/m2.30 - Brève description de la figure : La figure 1 est un schéma d'un dispositif expérimental destiné à déterminer l'efficacité vis-à-vis de la réduction de la concentration en radon de l'air, d'un échantillon constitué d'un support en ciment renforcé revêtu d'une couche de résine époxy de type bisphénol A réticulée. Ce dispositif comprend : - une chambre constituée d'un hémisphère inférieur (1) fonctionnant comme un réservoir à radon, dans lequel règne une concentration élevée en radon ; cette concentration 10 est obtenue à l'aide d'une source (2) de radium-226 et de la pompe (3) ; - l'échantillon (4) décrit précédemment, fixé à l'hémisphère (1) au moyen d'un joint de silicone (5), la couche de résine réticulée se trouvant sur la surface supérieure du support ; - une chambre constituée d'un hémisphère supérieur (6) fixé sur l'échantillon (4) dans laquelle est mesurée le taux d'émission du radon à travers ledit échantillon (4) ; 15 - un détecteur (7) fixé au sommet de l'hémisphère (6) qui est relié avec l'hémisphère (1) à un analyseur multicanal (8) et un ordinateur (9). Pour une meilleure compréhension de l' invention, il est à présent donné à titre purement illustratifù et sans limiter en aucune manière la portée de la présente demande de 20 brevet- la description d'un exemple, ainsi que d'un exemple comparatif. Exemple 1 : Application d'une résine époxy réticulable de type bisphénol A à la dose de 500 g/m2: : 25 On utilise un kit époxyde à 2 composants comprenant : - une résine époxy comprenant essentiellement un mélange de diglycidyl éther de bisphenol A (DGEBA) et de diglycidyl éther de bisphenol F (DGEBF) et de diluant réactif; - un durcisseur comprenant essentiellement un mélange de polyamide modifiée 30 et de triéthylène tétramine. Un tel kit est par exemple disponible dans le commerce sous la dénomination EPONAL 336 de la société Bostik S.A. qui est un produit connu pour conférer aux supports en contact ou au voisinage du sol une amélioration de l'étanchéïté à l'humidité. On prépare un mélange maître à température ambiante par simple mélange des 2 composants ci-dessus, à raison de 100 g de résine pour 60 g de durcisseur, à l'aide d'un fouet monté sur un malaxeur électrique. Immédiatement après, 100 g de ce mélange sont appliqués à la spatule sur la surface d'un support carré de 50 cm de côté, constitué d'une plaque de ciment renforcée d'épaisseur 5 mm. La quantité appliquée de mélange est déterminée par pesée. Tout de suite après, on applique du sable de coupe granulométrique comprise entre 0,4 et 0,9 mm en une quantité appropriée au recouvrement total de la plaque. Après 24 heures, le sable en excès est retiré à la brosse. Une 2ème couche de 100 g du mélange maître est alors de nouveau appliquée sur la surface obtenue précédemment dans les mêmes conditions, sans toutefois procéder à un sablage. La quantité totale de mélange appliquée sur le support correspond par conséquent à une dose de résine époxy réticulable de 500 g/m2. Après réticulation complète, la plaque ainsi préparée est recouverte d'une couche de résine époxy réticulée. Le poids de cette couche (par unité de surface) est de 800 g/m2, et son épaisseur (mesurée au micromètre) est de 1,8 mm. L'efficacité de la réduction de l'émission de radon résultant de la plaque ainsi préparée est mesurée par le montage représenté à la figure 1. Après avoir fixé l'échantillon à tester sur l'hémisphère (1), le radon issu de la source (2) est mis en circulation avec la pompe (3) et mélangé à l'air dans l'hémisphère (1). La concentration de l'air en radon dans l'hémisphère (1) est d'environ 1 million Bq/m3. Après obtention d'un gradient de concentration en radon constant entre l'air de l'hémisphère (1) et la surface libre de l'échantillon (4), le second hémisphère (6) est fixé sur la surface supérieure de l'échantillon (4) et scellé par le joint (5) comme indiqué sur la figure 1. Le flux de radon traversant l'échantillon en direction de l'hémisphère (6) est mesuré par déposition électrostatique (au moyen du détecteur (7) et d'un champ électrique approprié) des ions chargés positivement de polonium-218 et polonium-216 résultant de la désintégration du radon, puis par spectroscopie alpha. L'augmentation de la concentration en radon dans l'hémisphère (6) est enregistrée en fonction du temps, le signal obtenu étant traité par l'analyseur (8) et l'ordinateur (9). La longueur de diffusion (ou longueur de relaxation) en est déduite par calcul. On mesure ainsi une longueur de relaxation de 0,55 mm. -8- Il est estimé qu'une couche de résine déposée sur le support est étanche au radon dès lors que son épaisseur est supérieure au triple de la longueur de relaxation mesurée. Il en résulte que l'application au support de la résine époxy à la dose appliquée, rend celui-ci étanche au radon. Exemple comparatif : Application d'une résine époxy réticulable de type bisphénol A à la dose de 250 g/m2: : 10 On répète l'exemple 1 en appliquant sur le support carré de 50 cm de côté 100 g du mélange maître préparé, au lieu de 200 g, ce qui correspond à une dose de résine époxy réticulable de 250 g/m2. Après réticulation complète, on mesure pour la couche de résine époxy réticulée 15 (dont le poids par unité de surface est de 400 g/m2) une épaisseur de 1 mm. On déduit des mesures réalisées au moyen du montage de la figure 1 une longueur de relaxation de 2,66 mm. Cette longueur étant inférieure au triple de l'épaisseur mesurée pour la couche, il en résulte que l'application au support de la résine époxy de type bisphénol A à la dose appliquée 20 ne rend pas celui-ci étanche au radon.5
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Procédé de réduction du radon dans un bâtiment dont l'atmosphère intérieure est susceptible d'atteindre une concentration en radon supérieure à 100 becquerel par m<3>, ledit procédé comprenant l'application sur un élément du gros-oeuvre dudit bâtiment d'une composition comprenant une résine époxy réticulable de type bisphénol A et un agent de réticulation, ladite composition étant appliquée à raison d'une dose correspondant à une dose de ladite résine comprise entre 300 et 1300 g/m<2>.
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1. Procédé de réduction du radon dans un bâtiment dont l'atmosphère intérieure est susceptible d'atteindre une concentration en radon supérieure à 100 becquerel par m3, ledit procédé comprenant l'application sur la surface intérieure d'un élément du gros-oeuvre dudit bâtiment placé au contact ou au voisinage du sol, d'une composition comprenant une résine époxy réticulable de type bisphénol A et un agent de réticulation, ladite composition étant appliquée à raison d'une dose correspondant à une dose de ladite résine comprise entre 300 et 1300 g/m2, de préférence entre 400 et 950 g/m2. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre pour un bâtiment dont l'atmosphère intérieure est susceptible d'atteindre une concentration en radon supérieure à 200 Bq/m3. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre pour un bâtiment dont l'atmosphère intérieure est susceptible d'atteindre une concentration en radon supérieure à 400 Bq/m3, de préférence supérieure à 1000 Bq/m3. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le bâtiment est un bâtiment où résident des populations sur de longues périodes. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le bâtiment est 25 un établissement recevant du public. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la résine époxy réticulable de type bisphénol A est susceptible d'être obtenue par réaction de haloépoxydes avec le bisphénol A, le bisphénol AD ou le bisphénol F. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la résine époxy réticulable de type bisphénol A est un mélange de diglycidyl éther de bisphenol A et de diglycidyl éther de bisphenol F. 30-10- 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'agent de réticulation est un mélange de polyamide modifiée et de polyamine aliphatique. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le ratio du poids de résine époxy réticulable de type bisphénol A au poids d'agent de réticulation est compris entre 0,1 et 10. de préférence entre 1 et 2. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que la dose de 10 résine époxy réticulable de type bisphénol A est comprise entre 450 et 950 g/m2. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'élément de gros-oeuvre est une dalle en béton revêtue d'une chape.
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E,C,G
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E04,C09,G21
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E04B,C09D,G21F
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E04B 1,C09D 163,G21F 1
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E04B 1/92,C09D 163/02,G21F 1/10
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FR2890062
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A1
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DISPOSITIF DE CHARGEMENT OU DE DECHARGEMENT DE RECIPIENTS COMPORTANT UN COL SUR UN ELEMENT DE TRANSPORT
| 20,070,302 |
"" L'invention concerne un dispositif de chargement ou de déchargement de récipients comportant un col sur un élément de transport. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de chargement ou de déchargement de récipients comportant un col, et notamment de préformes en matériau thermoplastique, sur un élément de transport qui comporte au moins un organe de io préhension individuelle d'une préforme par son col, et qui est apte à transporter la préforme le long d'une trajectoire de transport horizontale, le dispositif de chargement ou de déchargement comportant: - des moyens de distribution des préformes qui comportent is des moyens de réception individuelle de chaque préforme de manière à conduire successivement chaque préforme le long d'une trajectoire de distribution de manière que la trajectoire des moyens de réception et la trajectoire des organes de préhension, en projection plane, soient tangentes en au moins un point d'intersection dans lequel la préforme occupe une position de préhension dans laquelle le col de la préforme est agencé verticalement en vis-à-vis de l'organe de préhension, - des moyens pour synchroniser le déplacement des moyens de réception par rapport au déplacement de l'organe de préhension de manière que l'organe de préhension soit apte à saisir ou libérer le col de la préforme par coulissement vertical de la préforme en position de préhension relativement à l'organe de préhension lors d'une opération de préhension ou de libération de la préforme intervenant audit au moins un point d'intersection des trajectoires précitées. La présente invention concerne des perfectionnements apportés aux dispositifs de chargement de récipients ou de préformes présentant un col, notamment de bouteilles, sur un élément de transport qui est équipé d'organes de préhension individuelle des récipients par leur col. Ces organes de préhension sont mutuellement espacés d'un pas prédéterminé et les récipients sont amenés au dispositif de chargement les uns à la suite des autres en étant espacés du pas prédéterminé. Ces dispositifs de chargement sont notamment adaptés aux installations de fabrication et/ou de remplissage de récipients. Ainsi, dans les installation de fabrication de récipients, des préformes sont transportées par un tel élément de transport à io travers un four de préchauffage avant que les préformes ainsi chauffées ne soient transformées en récipient par une opération de soufflage. Dans ce type d'installation, l'acheminement des préformes jusqu'à l'élément de transport est couramment assuré par des is roues de transfert dont de nombreuses réalisations sont connues. Les préformes sont chargées sur l'élément lors d'une opération de préhension, au cours de laquelle le mandrin est enfoncé à force dans le col de la préforme que les roues de transfert supportent. Par ailleurs, dans les fours de chauffage de la matière thermoplastique constitutive des préformes, qui sont utilisés dans les installations de fabrication des récipients, le transfert des préformes peut être assuré par des plateaux à encoches ou à pinces qui saisissent les préformes et les amènent sous les mandrins en déplacement. On connaît déjà des installations de ce type, notamment par le document EP-A-0.573.352. Dans ces installations connues, la trajectoire des mandrins en projection plane est tangente en un unique point d'intersection avec la trajectoire des préformes portées par la roue de transfert. L'entraînement en rotation de la roue de transfert et l'entraînement en translation des organes de préhension sont synchronisés de manière qu'un organe de préhension et une préforme portée par la roue de transfert se présentent en synchronisme au point d'intersection, à l'aplomb l'un de l'autre. En cet unique point d'intersection, l'opération de préhension est réalisée. La descente du mandrin préalablement remonté en position effacée et son emmanchement dans le goulot de la préforme sous-jacente sont commandés par exemple par un système de cames. Cependant, l'opération de préhension doit être réalisée très rapidement car les préformes ne croisent la trajectoire des io mandrins qu'en un seul point. Une telle opération de préhension n'est pas adaptée pour une cadence de fonctionnement élevée du dispositif de chargement. En effet, plus la vitesse de l'élément de transport est élevée, plus l'opération de préhension doit être réalisée rapidement. Cependant, à cadence élevée, le mandrin is est susceptible d'être insuffisamment emmanché dans le col de la préforme. La préforme risque alors de tomber du mandrin. Pour résoudre ce problème, l'invention propose un dispositif de chargement plus fiable et moins onéreux qui est caractérisé en ce que la trajectoire des moyens de réception et la trajectoire des organes de préhension en projection plane sont superposées et synchronisées le long d'au moins une ligne d'intersection de manière que la préforme soit maintenue dans sa position de préhension tout au long de la ligne d'intersection. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - les organes de préhension sont montés coulissant verticalement par rapport à la préforme entre une position haute de préhension et une position basse de transfert; - les moyens de réception des préformes sont montés coulissant verticalement de manière à faire coulisser les préformes entre une position basse de transfert dans laquelle la préforme est dégagée de l'organe de préhension et une position haute de préhension dans laquelle la préforme est saisie par l'organe de préhension; - le dispositif de chargement ou de déchargement comporte des moyens de commande du coulissement des moyens de réception par rapport à l'organe de préhension de manière que le coulissement des moyens de réception par rapport à l'organe de préhension associé d'une position vers l'autre s'effectue progressivement tout au long de la ligne d'intersection; - la trajectoire des organes de préhension le long de la ligne d'intersection est circulaire autour d'un axe de rotation vertical d'entraînement, les moyens de réception étant agencés à io la périphérie d'un plateau rotatif dont l'axe de rotation correspond audit axe de rotation vertical d'entraînement; - l'élément de transport est une chaîne sans fin dont une portion courbe est enroulée autour d'une roue d'entraînement, le plateau étant formé par la roue d'entraînement; - les moyens de réception sont des pinces qui est apte à saisir le récipient par son col par emboîtement élastique réversible de la préforme dans la pince; - le dispositif de chargement comporte des moyens d'éjection comportant des moyens pour commander sélectivement l'opération de libération des préformes mal prises par rapport à l'organe de préhension, les préformes mal prises étant sélectivement libérées de l'emprise de l'organe de préhension sur un tronçon aval de la ligne d'intersection en étant maintenues par les moyens de réception; - les moyens d'éjection comportent des moyens pour faire tomber les préformes mal prises qui sont en position basse de transfert après l'opération de libération; - les moyens d'éjection comportent un sabre qui est interposé sur la trajectoire du col des préformes en position basse de transfert après l'opération de libération. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés parmi lesquels: - la figure 1 est une vue en plan qui représente un dispositif de chargement et de déchargement qui est réalisé selon les enseignements de l'invention; - la figure 2 est une vue de côté à plus grande échelle qui représente des préformes qui sont saisies par des mandrins portés par une chaîne de transport; - la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 1 à io plus grande échelle qui représente une zone de chargement des préformes sur la chaîne de transport; - la figure 4 est une vue schématique de coté qui représente des préformes durant l'opération de préhension par les mandrins; - la figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 4 qui représente le cheminement d'une préforme qui est mal prise par un mandrin. Dans la suite de la description, on utilisera à titre non limitatif une orientation longitudinale, verticale et transversale qui est indiquée par le trièdre L,V,T de la figure 1. Par la suite, des éléments identiques, analogues ou similaires seront désignés par des mêmes numéros de référence. On a représenté à la figure 1 un dispositif de chargement 10 de récipients 12 sur un élément de transport 14. Les récipients 12 sont ici des préformes qui sont constituées d'un matériau thermoplastique, tel que du polyéthylène téréphtalate (PET), et qui sont destinées à être transformées en récipients, tel que des bouteilles, après une première opération de chauffage pour ramollir le thermoplastique les constituant, puis une seconde opération de soufflage ou d'étirage-soufflage, pour conformer la préforme 12 en récipient. De façon connue, chaque préforme 12 a une forme d'éprouvette ou de tube à essai d'axe vertical "A". Comme représentée à la figure 2, le corps tubulaire 16 de la préforme 12 est fermé à son extrémité inférieure par un fond hémisphérique 18 tandis que son extrémité supérieure comporte un col 20 qui forme le goulot du récipient définitif. La jonction entre le corps tubulaire 16 et le col 20 est délimitée par une collerette 22 qui s'étend horizontalement en saillie vers l'extérieur. La face cylindrique externe 20 du col comporte ici un pas de vis qui est destiné à recevoir un bouchon fileté (non représenté) afin de fermer le récipient. io L'élément de transport 14 des préformes 12 est ici un élément flexible tel qu'une chaîne sans fin de transport qui forme une boucle fermée s'étendant dans un plan horizontal. Comme représenté à la figure 2, la chaîne de transport 14 comporte une pluralité de maillons 24 qui sont articulés les uns aux autres par is l'intermédiaire de charnières 26 d'axe vertical "B". L'élément de transport 14 comporte une pluralité d'organes de préhension 28 qui sont ici des mandrins. Chaque mandrin 28 est porté par un maillon 24 de la chaîne de transport 14. Les mandrins 28 sont espacés d'un pas prédéterminé "S" qui correspond ici à la distance entre les charnières 26 d'un maillon 24. Chaque mandrin 28 est plus particulièrement porté par une tige 30, aussi appelée tournette, d'axe vertical "C" qui s'étend verticalement vers le bas depuis le milieu d'une face inférieure du maillon 24. L'extrémité inférieure de chaque tige 30 porte le mandrin 28 qui comporte une pluralité de mors (non représentés) qui sont mobiles radialement par rapport à l'axe "C" du mandrin entre une position rétractée dans laquelle le mandrin 28 est apte à être inséré à l'intérieur du col 20 d'une préforme 12, et une position expansée dans laquelle les mors sont aptes à exercer une pression radiale contre la paroi cylindrique interne du col 20 de la préforme 12 afin que la préforme 12 soit fixée par friction au mandrin 28. Ainsi, lors d'une opération de préhension, le mandrin 28 en position rétractée est inséré verticalement à l'intérieur du col 20 de la préforme 12 par coulissement vertical relatif du mandrin 28 par rapport à la préforme 12, puis le mandrin 28 est commandé dans sa position expansée. Dans le mode de réalisation représenté aux figures 2, 4 et 5, la tige 30 est montée à rotation autour de son axe "C" par io rapport au maillon 24 afin de pouvoir faire tourner la préforme 12 sur elle-même autour de l'axe "C" lors de son transport par la chaîne de transport 14. Comme représenté à la figure 1, la chaîne de transport 14 est ici entraînée en rotation ou au moins guidée en rotation, par is une roue d'entraînement 32. La roue d'entraînement 32 est montée à rotation autour de son axe central vertical "D" et elle est entraînée en rotation dans un sens anti-horaire en se référant à la figure 1. Une portion courbe 14A de la chaîne de transport 14 est enroulée autour d'une portion de jante périphérique 34 de la roue d'entraînement 32. La portion courbe 14A de chaîne de transport 14 forme ici un demi-cercle. La chaîne de transport 14 comporte aussi une portion rectiligne aval ou brin aval 14B qui est agencée tangentiellement à la roue d'entraînement 32 en aval de la portion courbe 14A selon le sens de rotation anti- horaire de la chaîne de transport 14. La chaîne de transport 14 comporte aussi une portion rectiligne amont ou brin amont 14C qui est agencée tangentiellement à la roue d'entraînement en amont de la portion courbe 14A selon le sens de rotation anti-horaire de la chaîne de transport 14. La chaîne de transport 14 est apte à transporter successivement chaque préforme 12 portée par un mandrin 28 depuis un point d'entrée "P1" au niveau duquel la préforme 12 est prise par le mandrin 28, jusqu'à un point de sortie "P2" au niveau duquel la préforme 12 est libérée du mandrin 28, le long d'une trajectoire de transport en passant à travers au moins une zone de chauffage (non représentée). Afin que le pas prédéterminé "S" entre les mandrins 28 soit le même tout le long de la chaîne de transport 14, aussi bien sur io les brins rectilignes 14B, 14C que sur la portion courbe, l'axe "C" des mandrins et l'axe "B" des charnières suivent une unique trajectoire commune le long de la chaîne. Le dispositif de chargement 10 comporte des moyens d'alimentation en préformes 12 qui sont destinés à acheminer les is préformes 12 les unes à la suite des autres jusqu'à la chaîne de transport 14 par l'intermédiaire de moyens de distributions des préformes 12 aux organes de préhension 28 qui seront décrits plus en détail par la suite. Les moyens d'alimentation comportent ici une glissière 36 et une roue de transfert d'entrée 38 qui est montée à rotation autour de son axe central vertical "E". La roue de transfert d'entrée 38 comporte des encoches de réception 40 des cols 20 des préformes 12 qui sont mutuellement espacées circonférentiellement du pas prédéterminé "S". Ces encoches 40 sont aptes à recevoir les cols 20 des préformes 12 arrivant par la glissière 36 et à soutenir les préformes 12 grâce à leur collerette 22 saillante qui prend appui sur le bord des encoches 40. Ainsi, la glissière 36 guide successivement chaque préforme 12 jusqu'à la roue de transfert d'entrée 38 de manière à distribuer chaque préforme 12 dans une encoche 40 associée. Les encoches 40 de la roue de transfert d'entrée 38 sont ici agencées à une altitude inférieure à celle des mandrins 28 de la chaîne de transport 14. Comme représenté à la figure 1, en projection plane, la roue de transfert d'entrée 38 est ici agencée de manière tangente à la portion courbe 14A de la chaîne de transport 14 en un premier point d'intersection "P3". La roue de transfert d'entrée 38 est entraînée en rotation autour de son axe "E" selon un sens horaire en se reportant à la io figure 1. La vitesse de rotation de la roue d'entraînement d'entrée 38 est synchronisée avec la vitesse de rotation de la chaîne de transport 14 de manière qu'un organe de préhension 28 et une encoche 40 de la roue de transfert d'entrée 38 se présentent en synchronisme au premier point d'intersection "P3" à l'aplomb l'un is de l'autre. Selon les enseignements de l'invention, le dispositif de chargement 10 comporte aussi des moyens de distribution des préformes 12 qui sont notamment destinés à maintenir les préformes 12 durant l'opération de préhension par les mandrins 28. A cet effet, la roue d'entraînement 32 comporte des moyens de réception 42 tels que des pinces comme représenté à la figure 3. Il s'agit ici de pinces 42 rigides dont les mâchoires qui sont immobiles l'une par rapport à l'autre délimitent un logement de forme complémentaire à la forme du col 20 de chaque préforme 12. Les préformes 12 étant réalisée dans un matériau déformable élastiquement, le col 20 de la préforme est emboîté élastiquement de manière réversible entre les mâchoires de la pince 42. Selon une variante non représentée de l'invention, les pinces 42 ont des mâchoires qui sont articulées entre une position fermée et une position ouverte, les mâchoires étant rappelées élastiquement vers leur position fermée. l0 Selon une variante non représentée de l'invention, les pinces sont portées par un plateau d'axe coaxial à l'axe "D" de la roue d'entraînement 32. Les pinces 42 sont réparties sur toutes la circonférences de la roue d'entraînement 32, sensiblement à la même altitude que les encoches 40 de la roues de transfert d'entrée 38. Les pinces 42 sont espacées circonférentiellement les unes des autres du pas prédéterminé "S" de manière qu'une pince 42 soit agencée axialement sous chaque mandrin 28 de la portion courbe io 14A de la chaîne de transport 14. Ainsi, en projection plane la trajectoire circulaire des pinces 42 est superposée à la trajectoire des mandrins 28 tout au long de la portion courbe 14A de la chaîne de transport 14. En d'autres termes, en projection plane, la trajectoire des mandrins 28 est confondue avec la trajectoire des pinces 42 tout au long de la portion courbe 14A de la chaîne de transport 14. Comme représenté à la figure 4, chaque pince 42 est destinée à saisir une préforme 12 de part et d'autre de la collerette 22 de façon à maintenir cette préforme durant l'opération de préhension de la préforme 12 par le mandrin 28. Chaque mâchoire de la pince 42 comporte une gorge qui s'étend radialement par rapport à l'axe "A" de la préforme dans la paroi interne de la mâchoire afin de recevoir la collerette 22. La préforme 12 est ainsi soutenue par la paroi inférieure horizontale de la gorge. La paroi horizontale supérieure de la gorge bloque les déplacements de la préforme 12 vers le haut par rapport à la pince 42. Ainsi, lorsque la collerette 22 est reçue dans la gorge complémentaire de la pince 42, la préforme 12 est bloquée en déplacement vertical dans les deux sens par rapport à la pince 42. Chaque pince 42 passe au premier point d'intersection "P3" de la roue de transfert d'entrée 38 et de la chaîne de transport 14, en synchronisme avec une encoche 40 de la roue de transfert d'entrée 38. Les pinces 42 étant agencées sensiblement à la même altitude que l'encoche 40, la pince 42 est apte à saisir la préforme 12, de part et d'autre de la collette 22, portée par l'encoche 40. La préforme 12 est ainsi transférée depuis la roue de transfert d'entrée 38 sur la roue d'entraînement 32. Lorsque la préforme 12 est saisie par la pince 42, elle occupe une position dite de préhension dans laquelle l'axe "A" de la préforme 12 est coaxial à l'axe "C" des mandrins 28, les mandrins étant ainsi agencés en vis-à-vis du col 20 de la io préforme 12. Le premier point d'intersection "P3" est agencé sur la portion courbe 14A de la chaîne 14, en amont du point d'entrée "P1" qui est agencé sur la portion courbe 14A de la chaîne 14 en aval du premier point d'intersection "P3", par exemple à is l'extrémité aval de la portion courbe 14A. Ainsi, l'opération de préhension dure avantageusement le temps que la pince 42 parcoure un secteur angulaire "P3-P1" d'angle "a". La trajectoire de la préforme 12 portée par la pince 42 et celle du mandrin 28 sont superposées le long du secteur angulaire "P3-P1" qui forme, en projection plane, une première ligne d'intersection entre la trajectoire des mandrins 28 et celle des pinces 42. Ainsi, entre le premier point d'intersection "P3" et le point de départ "Pl", la préforme 12 est maintenue par la pince 42 dans sa position de préhension au droit du mandrin 28, Selon un autre aspect de l'invention, l'opération de préhension de la préforme 12 par le mandrin 28 nécessite un mouvement de coulissement vertical de la préforme 12 en position de préhension par rapport au mandrin 28. Selon les enseignements de l'invention, les pinces 42 sont avantageusement montées coulissantes verticalement par rapport à la roue d'entraînement 32 entre une position basse de transfert dans laquelle la pince 42 est agencée à la même altitude que les encoches 40 de la roue de transfert d'entrée 38 et une position haute de chargement dans laquelle le col 20 de la préforme 12 portée par la pince 42 est à la même altitude que les mandrins 28 de manière que le mandrin 28 soit emmanché dans le col 20. Comme représenté à la figure 4, le coulissement vertical de chaque pince 42 est ici commandé par un système de came. Ainsi, chaque pince comporte une tige de commande 44. Un galet 46 est monté à rotation à une extrémité inférieure libre de la tige de commande 44 de chaque pince 42. io Le galet 46 est destiné à coopérer avec un chemin de came 47 qui est ici porté par la surface inférieure d'un rail de préhension 48. Le rail de préhension 48 est fixe par rapport à la roue d'entraînement 32, c'està-dire que le rail de préhension 48 n'est pas entraîné en rotation par la roue d'entraînement 32. is De plus, chaque pince 42 est rappelée élastiquement vers sa position haute de chargement par un ressort de rappel 50, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de prolonger le rail lorsque la pince 42 est en position haute de chargement. Le chemin de came 47 comporte une première pente amont 52 qui est destinée à commander la descente de la pince 42 vers sa position basse de transfert. Le chemin de came 47 comporte aussi une deuxième pente aval 54 qui est destinée à commander la montée de la pince 42 vers sa position haute de chargement. La deuxième pente amont 54 s'étend ici sur au moins une portion de la ligne d'intersection correspondant au secteur angulaire d'angle "a", de manière que l'opération de préhension puisse être réalisée pendant une durée suffisamment longue pour assurer un emmanchement fiable du mandrins 28 dans le col 20 de la préforme 12. Selon encore un autre aspect de l'invention représenté à la figure 5, le dispositif de chargement 10 comporte des moyens pour éjecter une préforme 12 lorsqu'elle n'est pas correctement saisie par le mandrin 28, par exemple lorsque la préforme 12 est susceptible de tomber lors de son trajet le long de la chaîne de transport 14. Dans ce cas, le point de départ "P1" des préformes est agencé en amont de l'extrémité aval de la portion courbe 14A de la chaîne de transport 14, de manière que les pinces 42 soient aptes à supporter temporairement les préformes 12 après qu'elles aient été prises par le mandrin 28 jusqu'à l'extrémité de la portion courbe 14A de la chaîne de transport 14. A cet effet, le dispositif de chargement 10 comporte un capteur (non représenté) pour détecter les préformes 12 mal emmanchées. Le capteur est agencé de manière à détecter un défaut d'emmanchement lorsque la pince 42 est en position haute de chargement, c'est-à-dire lorsque la préforme 12 est saisie par le mandrin 28 et que son col 20 est toujours soutenu par la pince 42. Les moyens d'éjection comportent aussi un deuxième rail d'éjection 64 qui comporte une pente descendante de manière à maintenir la pince 42 en position basse de transfert à l'encontre de l'effort exercé par le ressort de rappel 50 lorsque la préforme 12 est mal emmanchée. Afin d'engager sélectivement les pinces 42 portant une préforme 12 mal emmanchée vers le rail d'éjection 64, le dispositif 10 comporte un rail d'aiguillage escamotable 66 qui est monté mobile entre une position escamotée dans laquelle il n'est pas interposé dans la trajectoire du galet 46 de manière que la pince 42 demeure en position haute de préhension, et une position active dans laquelle le rail d'aiguillage escamotable 66 est interposé sur la trajectoire du galet 46 de manière à orienter le galet 46 sous le rail d'éjection 64 afin d'abaisser la pince 42 vers sa position basse de transfert. Lorsque le rail d'aiguillage escamotable 66 est en position active, la pince 42 est rappelée vers sa position basse de transfert par le rail d'éjection 64 en désolidarisant le col 20 par rapport au mandrin 28. Le rail d'aiguillage escamotable 66 est ici une portion de rail qui est montée pivotant par rapport à son extrémité amont. Selon une variante de l'invention, le rail d'aiguillage escamotable 66 est une portion de rail qui est montée coulissante verticalement entre une position haute escamotée et une position basse active. Selon encore une autre variante de l'invention, le rail d'aiguillage escamotable 66 est une portion de rail qui est montée coulissante radialement par rapport à l'axe "D" de la roue d'entraînement 32, entre une position latérale externe escamotée et une position d'interposition interne active. Lorsque la préforme 12 mal emmanchée ou mal prise est is de nouveau dans sa position basse de transfert, elle est libérée de la pince 42 pour sortir du dispositif 10 et de l'installation 14. La préforme 12 est par exemple libérée de la pince 42 lorsqu'elle n'est plus située sous la chaîne de transport 14, après que les trajectoires des pinces 42 et des mandrins 28 aient divergées. A cet effet, le dispositif comporte un premier sabre 68 qui est interposé dans la trajectoire du col 20 de la préforme 12 lorsque celle-ci a été aiguillée vers sa position basse de transfert par le rail d'aiguillage escamotable 66. Le sabre 68 est ici une plaque qui permet de libérer la préforme 12 de l'emprise de la pince 42 en provoquant le déboîtement de la préforme 12 par rapport à la pince 42. Comme représenté à la figure 1, l'installation comporte aussi un dispositif de déchargement 58 qui est similaire au dispositif de chargement 10. Ainsi, le dispositif de déchargement 58 comporte une roue de transfert de sortie 60 et une glissière de sortie 62. La roue de transfert de sortie 60 est agencée à la même altitude que la roue de transfert d'entrée 38, et elle comporte des encoches 40 identiques à celles de la roue de transfert d'entrée 38, et elle est montée à rotation dans un sens horaire autour d'un axe "F" de manière tangente à la roue d'entraînement 32 en un deuxième point d'intersection "P4". Les pinces 42 de la roue d'entraînement 32 sont aptes à saisir les préformes 12 portées par les mandrins 28 en un point d'arrivée "P2" qui est ici agencé à l'extrémité amont de la portion courbe 14A de la chaîne de transport 14. La vitesse de rotation de la roue de transfert de sortie 60 io est aussi synchronisée avec la vitesse de rotation de la roue d'entraînement 32 de manière qu'une encoche 40 de la roue de transfert de sortie 60 passe en synchronisme avec une pince 42 de la roue d'entraînement 32 au deuxième point d'intersection "P4" qui est agencé en aval du point d'arrivée "P2". is En projection plane, la trajectoire des pinces 42 et la trajectoire des mandrins 28 sont superposées sur une deuxième ligne d'intersection "P2-P4" qui s'étend entre le point d'arrivée "P2" et le deuxième point d'intersection "P4". Le deuxième point d'intersection "P4" est plus particulièrement agencé en amont du premier point d'intersection "P3" par rapport au sens de rotation de la roue d'entraînement 32. Ainsi entre le moment auquel la préforme 12 est saisie au point P3 par une pince 42 et le moment auquel la préforme est transférée sur la roue de transfert de sortie 60 au deuxième point d'intersection "P4", la préforme12 est maintenue par la pince 42 au droit du mandrin 28 associé. Lors d'une opération de libération qui s'étend le long de la deuxième ligne d'intersection "P2-P4", la préforme 12 est libérées de l'emprise du mandrin 28 par un mouvement progressif de coulissement vertical vers le bas de la pince 42 qui débute sensiblement au point d'arrivée "P2" et qui se termine sensiblement au deuxième point d'intersection "P4". Le dispositif de déchargement 58 comporte un deuxième sabre (non représenté) qui est apte à libérer la préforme de l'emprise de la pince 42. Avantageusement, les mêmes pinces 42 servent donc successivement à maintenir les préformes en position de préhension lors de l'opération de préhension, puis lors de l'opération de libération. Lors du fonctionnement d'une telle installation de chauffage, les préformes 12 sont acheminée l'une derrière l'autre par la glissière 36 jusqu'à chaque encoche 40 de la roue de transfert d'entrée 38. Puis la roue de transfert d'entrée transporte chaque préforme 12 jusqu'au premier point d'intersection "P3" avec l'élément de transport 14. Une pince 42 qui est commandée par le rail de préhension is vers sa position basse de transfert saisit alors automatiquement la préforme 12 de manière à maintenir la préforme 12 verticalement sous un mandrin 28 associé en position de préhension. La préforme 12 est alors soutenue par la pince 42, et elle est solidaire en rotation de la roue d'entraînement 32. La pince 42 est alors rappelée vers sa position haute de préhension par le ressort de rappel 50. Le retour de la pince 42 vers sa position haute de préhension est guidé progressivement par le roulement du galet 46 sous la pente aval 54 du rail de préhension 48. Ainsi, l'opération de préhension s'étend sur le secteur angulaire "P3-P1" d'angle "a" tout au long la trajectoire de la préforme 12 et la trajectoire du mandrin 28 sont superposées, la préforme 12 étant ainsi maintenue strictement verticalement au droit du mandrin 28 par la pince 42. Lors de l'opération de préhension, la pince 42 monte progressivement la préforme 12 vers le mandrin 28 depuis sa position basse au premier point d'intersection "P3" jusqu'à ce que le mandrin 28 soit emmanché dans le col 20 de la préforme 12 lorsque la préforme 12 passe au point d'entrée "P1" de la trajectoire du mandrin 28. Lorsque la trajectoire du mandrin 28 et la trajectoire de la pince 42 divergent, la préforme 12 se libère automatiquement de la pince 42, le mouvement divergent de la préforme 12 forçant le déboîtement du col 20 par rapport à la pince 42. Puis la préforme 12 est transportée tout au long de sa trajectoire jusqu'à son point de sortie "P2" qui est agencé à l'extrémité amont de la portion courbe 14A de la chaîne de io transport 14. A ce point, la préforme 12 est saisie par une pince 42 en position haute de préhension. En projection plane, la pince 42 a une trajectoire "P2-P4" commune et tangente à la trajectoire du mandrin 28 de manière que la pince 42 soit au droit du mandrin 28 au moins entre le is point de sortie "P2" auquel la préforme 12 est saisie par la pince 42, jusqu'au deuxième point d'intersection "P4" auquel la préforme 12 est transférée sur la roue de transfert de sortie 60. Puis la pince 42 est commandée vers sa position basse par un rail de libération (non représenté) similaire au rail de préhension 48. La pince 42 appui sur la collerette 22 de manière à désengager le mandrin 28 du col 20 de la préforme 12. La préforme 12 est ainsi dégagée de l'emprise du mandrin 28. La préforme 12 est descendue vers une position de transfert dans laquelle la collerette 22 de la préforme 12 est agencée à la même altitude que les encoches 40 de la roue de transfert de sortie 60. La préforme 12 arrive en position de transfert au deuxième point d'intersection "P4" en synchronisme avec une encoche 40 de la roue de transfert de sortie 60 de manière que la préforme 12 soit transférée sur l'encoche 40 de la roue de transfert 60. A cet effet, la préforme 12 est libérée de la pince 42 au deuxième point d'intersection "P4" au moyen du deuxième sabre ou d'un système de commande automatique
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L'invention concerne un dispositif de chargement (10) ou de déchargement (58) de préformes (12) comportant un col (20) sur un élément de transport (14) qui comporte un organe de préhension individuelle (28) d'une préforme (12) par son col (20), le dispositif de chargement (10) ou de déchargement (58) comportant :- des moyens de distribution (32, 42) des préformes (12) qui comportent des moyens de réception individuelle (42) de chaque préforme (12), la trajectoire des moyens de réception (42) et la trajectoire des organes de préhension (28), en projection plane, étant tangentes en au moins un point d'intersection (P3, P4) dans lequel la préforme (12) la préforme (12) est agencé verticalement en vis-à-vis de l'organe de préhension (28),- des moyens pour synchroniser le déplacement des moyens de réception (42) par rapport au déplacement de l'organe de préhension (28), caractérisé en ce que la trajectoire des moyens de réception (42) et la trajectoire des organes de préhension (28) sont superposées le long d'au moins une ligne d'intersection (P3-P1 , P2-P4).
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1. Dispositif de chargement (10) ou de déchargement (58) de récipients (12) comportant un col (20), et notamment de préformes en matériau thermoplastique, sur un élément de transport (14) qui comporte au moins un organe de préhension individuelle (28) d'une préforme (12) par son col (20), et qui est apte à transporter la préforme (12) le long d'une trajectoire de transport horizontale, le dispositif de chargement (10) ou de déchargement (58) comportant: - des moyens de distribution (32, 42) des préformes (12) qui comportent des moyens de réception individuelle (42) de chaque préforme (12) de manière à conduire successivement chaque préforme (12) le long d'une trajectoire de distribution de manière que la trajectoire des moyens de réception (42) et la 1s trajectoire des organes de préhension (28), en projection plane, soient tangentes en au moins un point d'intersection (P3, P4) dans lequel la préforme (12) occupe une position de préhension dans laquelle le col (20) de la préforme (12) est agencé verticalement en vis-à-vis de l'organe de préhension (28), - des moyens pour synchroniser le déplacement des moyens de réception (42) par rapport au déplacement de l'organe de préhension (28) de manière que l'organe de préhension (28) soit apte à saisir ou libérer le col (20) de la préforme (12) par coulissement vertical de la préforme (12) en position de préhension relativement à l'organe de préhension (28) lors d'une opération de préhension ou de libération de la préforme intervenant audit au moins un point d'intersection (P3, P4) des trajectoires précitées, caractérisé en ce que la trajectoire des moyens de réception (42) et la trajectoire des organes de préhension (28) en projection plane sont superposées et synchronisées le long d'au moins une ligne d'intersection (P3-P1, P2-P4) de manière que la préforme (12) soit maintenue dans sa position de préhension tout au long de la ligne d'intersection (P3-P1, P2-P4). 2. Dispositif de chargement (10) ou de déchargement (58) selon la précédente, caractérisée en ce que les organes de préhension (28) sont montés coulissant verticalement par rapport à la préforme (12) entre une position haute de préhension et une position basse de transfert. 3. Dispositif de chargement (10) ou de déchargement (28) selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de réception (42) des préformes (12) sont montés coulissant verticalement de manière à faire coulisser les préformes (12) entre une position basse de transfert dans laquelle la préforme (12) est dégagée de l'organe de préhension (28) et une position haute de préhension dans laquelle la préforme (12) est saisie par is l'organe de préhension (28). 4. Dispositif de chargement (10) ou de déchargement (28) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de commande (46, 48) du coulissement des moyens de réception (42) par rapport à l'organe de préhension de manière que le coulissement des moyens de réception (42) par rapport à l'organe de préhension associé d'une position vers l'autre s'effectue progressivement tout au long de la ligne d'intersection (P3-P1, P2-P4). 5. Dispositif de chargement (10) ou de déchargement (58) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la trajectoire des organes de préhension (28) le long de la ligne d'intersection (P3-P1, P2-P4) est circulaire autour d'un axe de rotation vertical d'entraînement (D) et en ce que les moyens de réception (42) sont agencés à la périphérie d'un plateau rotatif (32) dont l'axe de rotation (D) correspond audit axe de rotation vertical d'entraînement. 6. Dispositif de chargement (10) ou de déchargement (58) selon la précédente, caractérisé en ce que l'élément de transport est une chaîne sans fin (14) dont une portion courbe (14A) est enroulée autour d'une roue d'entraînement (32), et en ce que le plateau est formé par la roue d'entraînement (32). 7. Dispositif de chargement (10) ou de déchargement (58) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de réception sont des pinces (42) qui est apte à saisir le récipient (12) par son col (20) par emboîtement élastique réversible de la préforme (12) dans la pince (42). 8. Dispositif de chargement (10) selon l'une quelconque des précédentes, du type qui comporte des moyens pour éjecter des préformes (12) qui sont mal prises par les organes de préhension, caractérisé en ce que les moyens is d'éjection comportent des moyens pour commander sélectivement l'opération de libération des préformes mal prises (12) par rapport à l'organe de préhension (28), les préformes mal prises (12) étant sélectivement libérées de l'emprise de l'organe de préhension (28) sur un tronçon aval de la ligne d'intersection (P3-P1) en étant maintenues par les moyens de réception (42). 9. Dispositif de chargement (10) selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens d'éjection comportent des moyens (68) pour faire tomber les préformes mal prises (12) qui sont en position basse de transfert après l'opération de libération. 10. Dispositif de chargement (10) selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens d'éjection comportent un sabre (68) qui est interposé sur la trajectoire du corps (16) des préformes (12) en position basse de transfert après l'opération de libération.
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B
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B65,B07
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B65G,B07C,B65D
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B65G 47,B07C 5,B65D 1
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B65G 47/86,B07C 5/00,B65D 1/02,B65G 47/256
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FR2902567
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A1
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SYSTEME ET PROCEDE POUR AFFICHEUR MODULAIRE
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La présente invention concerne en général le domaine des afficheurs de système de traitement d'informations, et de manière plus particulière, un système et un procédé d'affichage d'informations par des composants mo-dulaires. Du fait que la valeur et de l'utilisation croissantes des informations, les personnes et le entreprises cherchent des moyens supplémentaires pour traiter et mémoriser les informations. L'un des choix mis à la dispo- sition des utilisateurs concerne les systèmes de traite-ment d'informations. D'une manière générale, un système de traitement d'informations traite, compile, mémorise, et/ou communique des informations ou des données à des fins commerciales, personnelles ou autres, de manière à permettre aux utilisateurs d'exploiter la valeur des in-formations. Du fait que les besoins et impératifs en ter-mes de technologie et de traitement d'informations va-rient entre utilisateurs ou applications, les systèmes de traitement d'informations peuvent également varier en fonction du type d'informations qui sont traitées, de la manière par laquelle les informations sont traitées, et de la quantité d'informations qui sont traitées, mémorisées, ou communiquées, et du degré de rapidité et d'efficacité avec lequel les informations peuvent être trai- tées, mémorisées, ou communiquées. Les diverses variantes des systèmes de traitement d'informations permettent de disposer de systèmes de traitement d'informations généraux ou configurés pour un utilisateur spécifique ou une utilisation spécifique telle que le traitement de tran-sactions financières, les réservations de vol, le stockage de données d'entreprise, ou les communications globales. De plus, les systèmes de traitement d'informations peuvent inclure une large variété de composants matériels et logiciels qui peuvent être configurés pour traiter, mémoriser, et communiquer des informations et peuvent in- clure un ou plusieurs systèmes informatiques, systèmes de mémorisation de données, et systèmes de gestion de ré-seau. Les systèmes de traitement d'informations intera- gissent souvent avec de nombreux périphériques pour communiquer, imprimer, afficher ou autrement traiter des in-formations. Par exemple, un tube cathodique (CRT) et, plus récemment, des afficheurs à écran plat, tels que les afficheurs à cristaux liquides (LCD) et les afficheurs à plasma, présentent les informations générées par les systèmes de traitement d'informations et communiquées à l'afficheur via des câbles normalisés, tels que des câbles à adaptateur vidéo graphique (VGA) ou à vidéo numérique interactive (DVI). Dans le passé, les systèmes de traitement d'informations généraient typiquement des in-formations d'affichage à une plus grande résolution que celle disponible sur des télévisions classiques. Cependant, l'avènement de la télévision haute définition (HDTV) a entraîné une convergence de la technologie d'af-fichage des systèmes de traitement d'informations avec la technologie d'affichage des télévisions. Les télévisions à LCD et à plasma à écran plat sont maintenant communément disponibles, lesquelles présentent les informations interprétées numériquement avec la même technologie que celle que l'on trouve dans les afficheurs des systèmes de traitement d'informations. Cependant, les télévisions à écran plat ont typiquement des architectures hautement intégrées pour le traitement et l'affichage d'informations. En résultat, les télévisions à écran plat sont conçues pour des performances d'affichage courantes à cette époque-là, des normes de diffusion et de connectivité ayant moins de flexibilité pour s'adapter à des développements des normes après mise sur le marché de la télévision. De plus, les utilisateurs répondent typique- ment à une panne de télévision par l'achat d'une nouvelle télévision ayant des performances système actualisées au lieu de tenter de réparer la panne. Au contraire, les afficheurs de système de traitement d'informations ont tendance à se baser sur un traitement par un système de traitement d'informations pour produire des affichages de qualité élevée et sont moins enclins aux pannes. Par conséquent, en dépit des similitudes entre les afficheurs de système de traitement d'informations à écran plat et les télévisions à écran plat, les afficheurs de système de traitement d'informations n'intègrent pas typiquement des composants de télévision. L'industrie des systèmes de traitement d'informations a fait certains efforts pour intégrer les composants de télévision avec les afficheurs de système de traitement d'informations pour offrir des fonctions de télévision à travers les afficheurs. Un exemple d'affichage de signaux de télévision via un afficheur de système de traitement d'informations est réalisé en convertissant les signaux via une carte de télévision d'un sys- terne de traitement d'informations. Cependant, les signaux convertis ont tendance à avoir une qualité moindre du fait de l'interférence introduite dans le traitement de conversion. D'autres solutions disponibles tentent d'ajouter une fonctionnalité de télévision à des affi- cheurs de système de traitement d'informations à l'aide de modules d'extension séparés, ou vice versa. Par exemple, la société Samsung offre un syntoniseur de télévision modulaire qui a une interface avec un écran LCD SyncMaster TFT pour permettre à l'afficheur de satisfaire à différentes normes de diffusion. Un autre exemple est la Carte PDA5002 Video Option Card de Pioneer, qui autorise une entrée vidéo à des afficheurs à plasma commerciaux. La société AverMedia commercialise un boîtier séparé qui forme une interface avec un moniteur à cristaux liquides (LCD) pour fournir une fonctionnalité de télévi- sion telle qu'un centre de divertissement multimédia prêt à l'emploi avec ou sans système de traitement d'informations. Les fabricants de télévisions ont tenté d'ajouter des interfaces de système de traitement d'informations aux télévisions, tels que Scientific Atlanta, qui commercialise un boîtier de poste de télévision qui forme une interface entre une télévision ou un afficheur avec un câble pour présenter des signaux télévisés. Chacune des ces solutions offre seulement une convergence fragmen- taire des afficheurs de système de traitement d'informations et de télévision et sont souvent saluées par la confusion des utilisateurs lors de l'interfaçage des composants séparés. Par conséquent, il est nécessaire de disposer d'un système et d'un procédé qui permettent une convergence entre les afficheurs de système de traitement d'in-formations et de télévision à l'aide d'une architecture intégrée encore modulaire. Selon la présente invention, on fournit un sys- tème et un procédé qui réduisent sensiblement les inconvénients et problèmes associés à de précédents procédés et systèmes pour permettre à des afficheurs de système de traitement d'informations de présenter des informations de télévision. Un système d'affichage est assem- blé par un module d'affichage et un module d'interface externe séparé pour permettre la sélection par un client d'interfaces audiovisuelles externes voulues pour le système d'affichage. Plusieurs types de modules d'interfaces externes traduisent chacun les informations audiovisuel- les en un signal audio unique commun et un signal visuel unique commun de sorte que l'assemblage d'un module d'interfaces externes ayant des interfaces externes voulues configurera un système d'affichage pour présenter les in-formations reçues à l'aide des interfaces externes. De manière plus spécifique, les systèmes d'affichage sont conçus-sur-commande pour supporter des inter-faces externes de télévision voulues et/ou interfaces ex-ternes de système de traitement d'informations. Plusieurs types de modules d'interfaces externes sont conçus avec chaque type traduisant des interfaces sélectionnées parmi plusieurs interfaces externes dans un format commun, tel que LVDS. Par exemple, les interfaces externes sont sélectionnées parmi le groupe constitué des syntoniseurs de télévision analogiques et/ou numériques, des interfaces de vidéo composite, de S-vidéo, de vidéo à composantes, VGA, DVI et audio. Un client sélectionne des interfaces externes voulues pour un système d'affichage, qui est fa-briqué en raccordant le type de module d'interface ex- terne associé aux interfaces sélectionnées par le client à un module d'affichage pour former un système d'affichage contigu. Par conséquent, le même module d'affichage peut être configuré pour assurer les fonctions de télévision ou de système de traitement d'informations sur la base des fonctions incluses dans le module d'interface externe. Si le module d'interface externe devient défectueux après sa livraison au client, un module d'interface externe de remplacement est envoyé comme unité de remplacement au lieu de remplacer tout le système d'affichage. La présente invention fournit de nombreux avantages techniques importants. Un exemple d'avantage technique important est que les afficheurs à écran plat sont sélectivement configurés pour une flexibilité régionale et de mise sur le marché afin de supporter de multiples marchés et produits tiers. La sélection d'un module d'interface externe approprié permet des configurations utilisateur conçues-sur-commande à des fins d'amélioration de l'expérience des utilisateurs et de réduction des coûts de fabrication. La panne de composant ou la panne d'afficheur sont gérées séparément par le remplacement du module d'interface externe ou de l'afficheur à écran plat lorsque approprié pour un coût réduit associé à une réparation de systèmes défectueux. Les afficheurs à écran plat sont conçus et fabriqués avec des performances d'af- fichage, une norme de diffusion et des configurations de connectivité actualisées en couvrant les modules d'inter-face externe et/ou afficheurs à écran plat à travers des produits tiers et des générations. La présente invention peut être mieux comprise, et ses nombreux buts, caractéristiques et avantages peu-vent devenir plus évidents à l'homme du métier en faisant référence aux dessins annexés. L'utilisation de la même référence numérique de part et d'autre des figures désigne un élément analogue ou similaire, et sur lesquelles : - la figure 1A représente un module d'affichage et un module d'interface externe alignés pour être assemblés, - la figure 1B décrit le module d'affichage et le module d'interface externe assemblés sous forme d'une unité entière, et - la figure 2 représente un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation du module d'affichage et du module d'interface externe. La convergence de la télévision et des afficheurs de système de traitement d'informations est assurée par l'assemblage modulaire de composants d'affichage et de composants d'interface externe séparés dans un unique système d'affichage qui supporte sélectivement les fonctions de télévision et d'afficheur de système de traite- ment d'informations sur la base des composants d'inter-face externe inclus. Dans le but de cette description, un système de traitement d'informations peut inclure tout dispositif ou ensemble de dispositifs fonctionnels pour calculer, classer, traiter, émettre, recevoir, récupérer, envoyer, commuter, mémoriser, afficher, manifester, dé- tecter, enregistrer, reproduire, gérer, ou utiliser toute forme d'informations, d'intelligence, ou de données à des fins commerciales, scientifiques, de commande, ou autres. Par exemple, un système de traitement d'informations peut être un ordinateur individuel, un dispositif de mémorisation de réseau, ou tout autre dispositif adapté et peut varier en taille, forme, performance, fonctionnalité et prix. Le système de traitement d'informations peut inclure une mémoire à accès direct (RAM), une ou plusieurs ressources de traitement telles qu'une unité centrale de traitement (CPU) ou une logique de commande matérielle ou logicielle, une mémoire à lecture seule (ROM), et/ou d'autres types de mémoire non-volatile. Des composants supplémentaires du système de traitement d'informations peuvent inclure une ou plusieurs unités de disque, un ou plusieurs ports réseau pour communiquer avec des dispositifs externes ainsi que divers dispositifs d'entrée et de sortie (E/S), tels qu'un clavier, une souris et un afficheur vidéo. Le système de traitement d'informations peut également inclure un ou plusieurs bus opérationnels pour échanger des communications entre les divers composants matériels. En faisant maintenant référence aux figures 1A et 1B, un système d'affichage 10 est décrit, celui-ci ayant un module d'affichage 12 séparé d'un module d'interface externe 14 pour être assemblés sous forme d'une unité entièreayant des fonctions d'affichage de télévision et/ou d'affichage de système de traitement d'informations vou- lues. Le module d'affichage 12 inclut des composants pour générer un affichage visuel d'informations tandis que le module d'interface externe 14 inclut des composants qui acceptent des informations visuelles depuis des sources externes, telles qu'un système de traitement d'informations ou un signal de télévision, et fournissent les in- formations visuelles au module d'affichage pour la géné- ration d'une image visuelle. Les types d'interfaces ex-ternes supportées par le système d'affichage 10 sont configurés par une sélection d'un module d'interface ex-terne 14 ayant des interfaces de dispositifs externes 16 et de composants associés pour recevoir les signaux ex-ternes voulus. Le module d'interface externe 14 envoie les informations visuelles à une interface d'informations visuelles commune unique 18, telles qu'un signal différentiel à basse tension (LVDS), et à une interface d'in-formations audio unique 20. Le module d'affichage 12 a une enceinte 22 ayant une partie découpée 24 dimensionnée pour accepter l'enceinte 26 du module d'interface externe 14. L'enceinte de module d'interface externe 26 loge dans la partie découpée 24 pour être couplée à l'enceinte de module d'affichage 22 en tant qu'unité contiguë, comme ceci est décrit par la figure 1B. Le système d'affichage 10 supporte des interfaces sélectionnées parmi plusieurs interfaces externes par la sélection d'un module d'interface externe 14 avec les in- terfaces externes sélectionnées. Une configuration conçue sur commande de systèmes d'affichage 10 est supportée en offrant aux clients plusieurs ensembles différents d'interfaces externes, tels que diverses combinaisons d'interfaces de télévision, telles qu'un syntoniseur de télé- vision, interfaces de composites, de S-vidéo, ou interfaces de composants, et des interfaces de système de traitement d'informations, telles que les interfaces VGA ou DVI. Différents types de modules d'interface externe 14 sont conçus pour supporter chaque combinaison disponible d'interfaces externes. Lorsqu'une commande d'achat d'un client est reçue pour l'achat d'un système d'affichage 10 qui a des interfaces externes sélectionnées, un module d'interface externe 14 supportant les interfaces externes sélectionnées est assemblé avec un module d'affichage 12 et le système d'affichage "conçu sur commande" 10 est ex- pédié au client. Par exemple, si un client souhaite seulement une télévision, un système d'affichage 10 est configuré avec un module d'interface externe 14 qui a des composants d'interfaces externes de télévision pouvant être sélectionnés par le client, tels que diverses combi- naisons de composants de syntoniseur, de composants de -vidéo composite, de composants de S-vidéo et/ou composants de vidéo à composantes. Si un client souhaite seulement un afficheur de système de traitement d'informa- tions, un système d'affichage 10 est configuré avec un module d'interface externe 14 qui a des composants d'interfaces externes de système de traitement d'informations pouvant être sélectionnés par le client, tels que diverses combinaisons de composants VGA et/ou DVI. En va- riante, un système d'affichage 10 peut être configuré par sélection sous la forme à la fois d'une télévision et d'un afficheur de système de traitement d'informations à l'aide d'une sélection d'un module d'interface externe ayant diverses combinaisons de composants de télévision et de système de traitement d'informations. Si le système d'affichage devient défectueux, le client reçoit simple-ment un module d'interface externe de remplacement 14 ayant une configuration similaire qui prend la place du module d'interface externe existant. En faisant référence maintenant à la figure 2, un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation d'un système d'affichage 10 ayant un module d'affichage séparé 12 et un module d'interface externe 14 est décrit. Le module d'affichage 12 présente des informations visuelles sur un panneau d'affichage 26 qui a plusieurs pixels 28 organisés en rangées et colonnes, et présente des informations audio à l'aide de haut-parleurs 30. Les haut-parleurs 30 peuvent être intégrés dans l'enceinte de module d'affichage ou peuvent être libérables comme avec une connexion de câble d'extension. Le panneau d'affichage 26 est un panneau à cristaux liquides (LCD) éclairé par un éclairage arrière 32 alimenté par un onduleur 34, bien que dans un mode de réalisation en variante, le panneau d'affichage 26 soit un panneau à plasma. Un contrôleur de ca- dencement TCO 36 illumine les pixels 28 dans les rangées et colonnes pour présenter une image visuelle conformé-ment à des informations visuelles délivrées par l'inter-face d'informations visuelles 18, telles que les informations visuelles dans le format LVDS. Une alimentation en énergie 38 délivre de l'énergie pour faire fonctionner les composants du module d'affichage 12 sous la gestion d'une carte de commande 40 et en réponse à des entrées utilisateur via une interface de panneau avant 42. Par exemple, des informations de commande et de contrôle cap- turées par un récepteur infrarouge (IR) de l'interface de panneau avant 42 depuis une télécommande sont délivrées à un microcontrôleur 70 par la carte de commande 40. Par conséquent, le module d'affichage 12 inclut les composants pour présenter des informations visuelles via une interface d'informations visuelles unique 18 et pour présenter des informations audio via une interface d'informations audio unique 20 mais manque "d'intelligence" pour recevoir des informations visuelles dans divers formats de télévision ou de système de traitement d'informations. Le module d'interface externe 14 munit le module d'affichage 12 de "l'intelligence" pour recevoir des in-formations sélectionnées parmi plusieurs types d'informations audiovisuelles sur la base de la configuration du module d'interface externe assemblé avec le module d'af-fichage. Dans le mode de réalisation décrit par la figure 2, les interfaces de dispositifs externes 16 supportées par le module d'interface externe 14 incluent des inter-faces de télévision constituées de syntoniseur 44, de vidéo composite 46, de S-vidéo 48 et de vidéo à composantes 50, ainsi que des interfaces de système de traitement d'informations constituées d'adaptateur VGA 52, DVI 54 et d'entrées audio individuelles 56. Dans d'autres modes de réalisation, le module d'interface externe 14 est configurable de manière sélectionnée pour supporter des inter- faces voulues parmi les interfaces de dispositifs externes décrites par la figure 2 ou d'autres interfaces de dispositifs externes. Des signaux visuels analogiques, tels que des signaux de télévision analogiques de syntoniseur 44, de vidéo composite 46 et de S-vidéo 48 sont délivrés à un décodeur vidéo 58 et à un désentrelaceur vidéo 60 pour être convertis en informations visuelles par un ordinateur scalaire 62. Les signaux visuels numériques, tels que ceux provenant du syntoniseur de télévision haute définition 44, de vidéo à composantes 50, VGA 52 et DVI 54, sont délivrés à l'ordinateur scalaire 62 directement ou via un convertisseur analogique-numérique 66, comme approprié. L'ordinateur scalaire 62 génère une sortie d'informations visuelles unique, telle qu'un signal LVDS, pour chacun des types de modules d'interface externe 14 pour garantir la compatibilité avec le module d'affichage 12. Les signaux audio sont délivrés à un processeur audio 64 et à un amplificateur audio 68 pour produire une sortie de signal audio unique pouvant être utilisée par les haut-parleurs 30 pour une compatibilité au- dio. Un microcontrôleur 70 gère le fonctionnement des composants du module d'interface externe 14, tel que l'application d'énergie par l'alimentation en énergie 38 et le transfert d'entrées utilisateur depuis la carte de commande 40. En traduisant les informations audiovisuel- les externes à l'aide de composants sélectionnés en un signal vidéo commun unique et un signal audio commun uni-que, le module d'interface externe 14 offre une configuration sélective d'un module d'affichage en vue d'une utilisation de télévision et/ou système de traitement d'informations. Bien que la présente invention ait été décrite en détail, il doit être entendu que divers changements, substitutions et modifications peuvent être réalisés sur celle-ci sans s'écarter du domaine et de la portée de la présente invention telle que définie par les revendications annexées
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La présente invention concerne un système (10) et un procédé d'affichage modulaire qui assemblent un module d'interface externe (14) avec un module d'affichage (12) pour supporter des configurations d'affichage conçues sur commande. Le module d'affichage (12) a des composants de panneau d'affichage (26), de contrôleur de cadencement (36) et de haut-parleurs (30) assemblés dans une enceinte de module d'affichage (22) acceptant un signal LVDS unique (18) et une interface audio unique (20). Le module d'interface externe (14) est couplé à l'enceinte (22) pour former un seul système d'affichage (10). L'assemblage sélectif du système (10) à partir de plusieurs types de modules d'interface externe (14) offre une configuration sélective du système d'affichage (10) ayant diverses fonctionnalités de télévision et d'afficheur de système de traitement d'informations, de manière à satisfaire à une commande client dans un traitement de fabrication de type conçu sur commande.
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1. Système (10) de présentation d'informations audiovisuelles, le système (10) étant caractérisé en ce qu'il comporte : une enceinte de module d'affichage (22) ayant une partie découpée (24), un panneau d'affichage (26) disposé dans l'en-ceinte de module d'affichage (22) et fonctionnel pour présenter des informations visuelles sous forme de pixels (28) organisés en rangées et colonnes, un contrôleur de cadencement {36) disposé dans l'enceinte de module d'affichage (22) et ayant une interface avec le panneau d'affichage (26), le contrôleur de cadencement (36) étant opérationnel pour communiquer des informations visuelles aux rangées et colonnes, des haut-parleurs (30) associés à l'enceinte de module d'affichage (22) et opérationnels pour présenter des informations audio sous forme de sons, un enceinte de module d'interface externe dimen-sionnée pour loger dans la partie découpée (24) en tant qu'unité entière, le module d'interface externe (14) ayant une interface d'informations visuelles unique (18) positionnée à proximité de la partie découpée (24) pour avoir une interface avec le contrôleur de cadencement (36) et ayant une interface d'informations audio unique {20) positionnée à proximité de la partie découpée (24) pour avoir une interface avec les haut-parleurs {30), et un module d'interface externe (14) disposé dans l'enceinte de module d'interface externe, le module d'in- terface externe (14) ayant des composants d'interfaces visuelles externes opérationnels pour recevoir des informations visuelles externes et communiquer les informations visuelles à l'interface d'informations visuelles unique (18) et ayant des composants d'interfaces audio externes opérationnels pour recevoir des informations au-dio externes et communiquer les informations audio à l'interface d'informations audio unique (20). 2. Système (10) selon la 1, carac- térisé en ce qu'il comporte de plus : une alimentation en énergie (38) disposée dans l'enceinte de module d'affichage {22) et opérationnelle pour alimenter en énergie le panneau d'affichage (26), le contrôleur de cadencement (36) et les haut-parleurs (30), et une interface d'énergie disposée dans l'enceinte de module d'affichage (22) au niveau de la partie décou- pée (24) opérationnelle pour délivrer de l'énergie depuis l'alimentation en énergie (38) au module d'interface ex- terne (14). 3. Système (10) selon la 1, caractérisé en ce que les composants d'interfaces visuelles externes comportent un syntoniseur (44) de télévision. 4. Système (10) selon la 1, caractérisé en ce que les composants d'interfaces visuelles externes comportent des composants de traitement de vidéo à composantes (50). 5. Système (10) selon la 1, caractérisé en ce que les composants d'interfaces visuelles externes comportent des composants de traitement de composant DVI (54). 6. Système (10) selon la 1, caractérisé en ce que l'interface d'informations visuelles unique (18) comporte une interface LVDS. 25 30 7. Système (10) selon la 1, caractérisé en ce que les composants d'interfaces visuelles externes comportent un ou plusieurs composants sélection-nés par un client du système parmi le groupe constitué de composants de syntoniseur (44) de télévision, de composants de vidéo composite (46), de composants de S-vidéo (48) et de composants de vidéo à composantes (50). 8. Système (10) selon la 7, carac- térisé en ce que les composants d'interfaces visuelles comportent de plus un ou plusieurs composants sélection-nés par un client du système parmi le groupe de composants VGA (52) et de composants DVI (54). 9. Système (10) selon la 1, caractérisé en ce que le panneau d'affichage (26) est un écran à cristaux liquides (LCD). 10. Système (10) selon la 1, carac- térisé en ce que le panneau d'affichage (26) est un écran à plasma. 11. Procédé pour configurer un afficheur, l'afficheur étant opérationnel pour présenter des informations visuelles et audio, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à : fabriquer un module d'affichage (12) ayant un panneau d'affichage (26), un contrôleur de cadencement (36) et des haut-parleurs (30) associés à une enceinte de module d'affichage (22), proposer l'afficheur à un client avec plusieurs interfaces externes sélectionnables, recevoir une sélection d'une ou de plusieurs interfaces externes de la part du client,fabriquer un module d'interface externe (14) ayant les interfaces externes sélectionnées par le client, assembler le module d'interface externe (14) et le module d'affichage (12) en réponse à la sélection du client, et expédier l'ensemble au client. 12. Procédé selon la 11, caractéri- sé en ce qu'il comporte de plus les étapes consistant à : assembler une alimentation en énergie (38) avec le module d'affichage (12), et interfacer le module d'interface externe (14) avec l'alimentation en énergie (38). 13. Procédé selon la 11, dans le-quel l'assemblage du module d'interface externe (14) et du module d'affichage (12) en réponse à la sélection du client est caractérisé en ce qu'il comporte de plus les étapes consistant à : sélectionner un module d'interface externe (14) parmi un inventaire de plusieurs types de modules d'interface externe (14), et loger le module d'interface externe (14) dans une partie découpée (24) du module d'affichage (12) pour for-mer une unité d'affichage unique. 14. Procédé selon la 13, caractéri- sé en ce qu'il comporte de plus les étapes consistant à : recevoir un rapport de panne de la part du client, et expédier un module d'interface externe (14) de remplacement au client pour que le client l'insère dans la partie découpée (24) du module d'affichage (12).35 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que le panneau d'affichage (26) constitue un panneau à cristaux liquides (LCD). 16. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que le panneau d'affichage (26) constitue un écran à plasma. 17. Procédé selon la 13, caractéri- sé en ce que l'inventaire de plusieurs types de modules d'interface externe (14) comporte des modules ayant di-verses combinaisons de composants de syntoniseur (44) de télévision, de composants de vidéo composite (46), de composants de S-vidéo (48) et de composants de vidéo à composantes (50). 18. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que l'inventaire de plusieurs types de modules d'interface externe (14) comporte des modules ayant di- verses combinaisons de composants VGA (52) et de composants DVI (54). 19. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que l'inventaire de plusieurs types de modules d'interface externe (14) comporte des modules ayant di-verses combinaisons de composants de syntoniseur (44) de télévision, de composants de vidéo composite (46), de composants de S-vidéo (48), de composants de vidéo à composantes (50), de composants VGA (52) et de composants DVI (54). 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que l'assemblage du module d'interface externe (14) et du module d'affichage (12) comporte de plus laconnexion du contrôleur de cadencement (36) aux interfaces externes via une interface LVDS unique.
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G
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G09,G06
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G09G,G06F,G06Q
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G09G 5,G06F 1,G06Q 10
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G09G 5/00,G06F 1/16,G06Q 10/00
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FR2896421
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A1
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CATHETER DE SECURITE POUR L'INJECTION DE FLUIDE NOTAMMENT EMBOLIQUE
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La présente invention concerne les cathéters de sécurité pour injection de 5 fluide notamment embolique pour des traitements endovasculaires, par exemple pour traiter des malformations artérioveineuses (MAV). Un tel traitement consiste en l'injection d'un liquide embolique au moyen d'un cathéter, qui permet de boucher le ou les vaisseaux alimentant la zone malade. 10 Or, il est connu qu'il arrive parfois que ce liquide embolique enveloppe l'extrémité distale du cathéter qui sert à l'injection et l'emprisonne de telle façon qu'il faut tirer sur le cathéter pour tenter de la débloquer. On conçoit aisément qu'une telle manoeuvre puisse présenter des inconvénients. Par exemple, le liquide embolique est retiré avec le cathéter et ne 15 joue plus son rôle, ou bien il peut être déposé en un endroit non voulu, ce qui peut provoquer la rupture de nombreuses petites artères. Selon un autre inconvénient, l'effort de traction s'avère insuffisant et ne peut être augmenté sans risque de provoquer de grosses lésions artérielles. Dans ce cas, la seule solution est de laisser en place le cathéter presque dans son entier, dans le corps du patient. 20 Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser un cathéter de sécurité pour injection de fluide notamment embolique, qui pallie au moins en grande partie les inconvénients mentionnés ci-dessus des cathéters similaires de l'art antérieur. Plus précisément, la présente invention a pour objet un cathéter de 25 sécurité pour injection de fluide, notamment embolique, comprenant : • un corps tubulaire défini entre une extrémité proximale et une extrémité distale, ledit corps tubulaire comportant un premier canal débouchant à ses deux première et seconde extrémités respectivement aux deux extrémités proximale et distale du corps tubulaire, et 30 • des moyens d'injection aptes à injecter ledit fluide dans le premier canal par la première extrémité du dit premier canal, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre : • un embout tubulaire défini entre deux première et seconde extrémités, ledit embout tubulaire comportant un deuxième canal débouchant par ses deux première et seconde extrémités respectivement aux deux première et seconde extrémités de l'embout tubulaire, et • des moyens pour réaliser une liaison étanche entre ledit corps tubulaire et ledit embout tubulaire de façon que la seconde extrémité du premier canal et la première extrémité du deuxième canal soient sensiblement coaxiales, ces dits moyens de liaison étant en outre agencés de façon que, en exerçant un couple de forces de valeur déterminée respectivement sur le corps tubulaire et l'embout tubulaire, il y ait rupture de ladite liaison pour obtenir la séparation du corps tubulaire et de l'embout tubulaire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels : La figure 1 représente le schéma de principe du cathéter de sécurité selon l'invention pour injection de fluide notamment embolique, Les figures 2 à 4 représentent trois vues en coupe longitudinale partielles, respectivement de trois modes de réalisation du cathéter de sécurité selon l'invention en accord avec le schéma de principe représenté sur la figure 1, et La figure 5 représente un mode de réalisation constituant un perfectionnement au cathéter représenté sur la figure 2. Il est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure. Il est aussi précisé que les figures représentent essentiellement trois modes de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. Par référence à la figure 1, le cathéter de sécurité pour injection de fluide, notamment embolique, comprend un corps tubulaire 1 défini entre une extrémité proximale 2 et une extrémité distale 3, le corps tubulaire comportant un premier canal 4 débouchant à ses première et seconde extrémités 5, 6 respectivement aux deux extrémités proximale et distale du corps tubulaire, et des moyens d'injection 10 aptes à injecter le fluide dans le premier canal 4 par sa première extrémité 5. Ces moyens d'injections 10 sont bien connus en eux-mêmes et ne seront donc pas plus amplement décrits ici, dans l'unique souci de simplifier la présente description. Selon une caractéristique importante de l'invention, le cathéter comporte en outre un embout tubulaire 20 défini entre deux première 21 et seconde 22 extrémités, cet embout tubulaire comportant un deuxième canal 23 débouchant par ses deux première 24 et seconde 25 extrémités respectivement aux deux première et seconde extrémités 21, 22 de l'embout tubulaire 20, et des moyens 30 pour réaliser une liaison étanche entre le corps tubulaire 1 et l'embout tubulaire 20 de façon que la seconde extrémité 6 du premier canal 4 et la première extrémité 24 du deuxième canal 23 soient sensiblement coaxiales 40 afin que les premier et deuxième canaux 4, 23 forment un canal sensiblement continu, ces moyens de liaison 30 étant en outre agencés de façon que, en exerçant un couple de forces de valeur déterminée respectivement sur le corps tubulaire 1 et l'embout tubulaire 20, il y ait rupture de la liaison pour obtenir la séparation du corps tubulaire 1 et de l'embout tubulaire 20. Selon une réalisation possible avantageuse, comme celle plus particulièrement illustrée sur la figure 2 et prise en combinaison avec la représentation selon la figure 1, les moyens de liaison étanche 30 définis ci- dessus par leur fonction première, sont constitués d'une bague 31 recouvrant les portions de face latérale 32, 33 respectivement du corps tubulaire 1 et de l'embout tubulaire 20 au niveau respectivement de l'extrémité distale 3 du corps tubulaire et de la première extrémité 21 de l'embout tubulaire, et par des moyens d'étanchéité 50 pour réaliser une étanchéité entre la bague 31 et les deux portions de faces latérales 32, 33. De façon préférentielle, quel que soit le matériau dans lequel sont réalisés le corps tubulaire 1 et l'embout tubulaire 20, la bague 31 est réalisée en platine et les moyens d'étanchéité 50 sont constitués par de la colle liant la paroi latérale de la bague et les deux portions de paroi latérale 32, 33 respectivement de l'extrémité distale 3 du corps tubulaire et de la première extrémité 21 de l'embout tubulaire. Cette colle se présente par exemple, comme illustré sur la figure 2, sous la forme de deux cordons qui réunissent de façon étanche respectivement les deux bords d'extrémité de la bague 31 et les deux portions de parois latérales 32, 33 définies ci-avant. En général, le matériau dans lequel sont réalisés le corps tubulaire 1 et l'embout 20 est par exemple du polyuréthane, un polyamide, ou un matériau connu sous la Marque "Pebax", ou un mélange de ces trois matériaux. Sur le schéma selon la figure 1, le corps tubulaire 1 et l'embout tubulaire 20 sont représentés relativement éloignés l'un de l'autre. Mais, de façon avantageuse, comme illustré par exemple sur la figure 2 et dans un but qui sera explicité ci-après, le corps tubulaire et l'embout tubulaire sont aboutés. Les figures 3 et 4 représentent deux autres modes de réalisation du cathéter selon l'invention, selon lesquels les moyens de liaison étanche 30 sont constitués par une entretoise 70 comportant un troisième canal 71, cette entretoise étant interposée au contact entre le corps tubulaire 1 et l'embout tubulaire 20 de façon que les premier 4, deuxième 23 et troisième 71 canaux forment un canal sensiblement continu, et par des moyens pour réaliser une étanchéité entre l'entretoise et respectivement le corps tubulaire et l'embout tubulaire. Selon la réalisation illustrée sur la figure 3, le corps tubulaire 1, l'entretoise 70 et l'embout tubulaire 20 sont réalisés en un tube unique 60, l'entretoise 70 étant constituée d'une partie de la paroi du tube unique ayant une épaisseur plus faible que celle de la paroi de la partie restante du tube unique 60, ce qui crée un point de faiblesse dans ce tube unique 60 et donc un moyen pour obtenir la rupture de la liaison. Dans ce mode de réalisation selon la figure 3, les moyens pour réaliser une étanchéité entre l'entretoise et respectivement le corps tubulaire 1 et l'embout tubulaire 20, sont constitués par le fait que le corps tubulaire 1, l'entretoise 70 et l'embout tubulaire 20 sont réalisés en un tube unique 60. Cette réalisation peut présenter des avantages par rapport à celle selon la figure 2, notamment le fait qu'elle ne nécessite pas l'utilisation d'un matériau autre que celui du tube 60, comme une colle et/ou de la soudure. Quant à la réalisation selon la figure 4, elle peut être intéressante, notamment quand le corps tubulaire 1 et l'embout tubulaire 20 sont en des matériaux différents. Dans ce cas, l'entretoise 70 est avantageusement constituée par l'un des éléments suivants : un anneau de colle, un anneau de soudure. De par sa nature, l'entretoise 70 selon le mode de réalisation illustré sur la figure 4 constitue à la fois les moyens de liaison entre le corps 1 et l'embout 20 et les moyens pour réaliser l'étanchéité entre l'entretoise elle-même et respectivement le corps tubulaire et l'embout tubulaire. La rupture de la liaison peut être obtenue, comme mentionné auparavant, par application d'un couple de forces de valeur déterminée respectivement sur l'embout tubulaire 20 et le corps tubulaire 1. Ce couple de forces est au moins l'un des couples suivants : couple de forces de traction, couple de torsion, ou une combinaison de ces deux couples. Le cathéter selon l'invention décrite ci-dessus, s'utilise de la façon suivante. Quand il est nécessaire de réaliser une intervention comme celle qui est mentionnée au préambule de la présente description, le cathéter est introduit, par la seconde extrémité 22 de l'embout 20, dans l'artère à soigner, à partir d'un point du corps du patient qui est relativement accessible. Le corps tubulaire 1 est poussé jusqu'à ce que la seconde extrémité de 30 l'embout arrive à l'endroit à soigner, son extrémité proximale 5 avec les moyens d'injection 10 étant maintenue à l'extérieur du corps du patient. II est à souligner que, lors de cette poussée, le corps tubulaire pousse sur l'embout, et qu'il n'y a donc pas de risque de rupture de la liaison entre le corps 1 et l'embout 20. Le liquide de traitement est alors injecté dans le cathéter sous une pression déterminée qui, pour permettre l'éjection du liquide par la seconde extrémité 25 du deuxième canal 23, est relativement plus élevée que la pression atmosphérique et/ou la pression sanguine qui règne dans une artère, et se déverse dans l'artère par cette seconde extrémité, à l'endroit dans cette artère choisi par le Praticien. Si, comme mentionné auparavant, le liquide injecté forme un bouchon autour de la seconde extrémité 22 de l'embout tubulaire 20, qui empêche le retrait du cathéter, le Praticien exerce une force de traction et/ou une torsion sur l'extrémité proximale du corps tubulaire 1. Sous l'action de cette traction et/ou de cette torsion, parce que les moyens de liaison 30 ont les caractéristiques définies dans la présente description, ou bien l'embout se dégage du bouchon, ou bien il se produit une rupture de la liaison 30 et donc une séparation de l'embout tubulaire 20 et du corps tubulaire 1. Dans le cas de la réalisation selon la figure 2, les moyens de liaison sont généralement agencés de façon que le cordon de soudure et/ou de colle reliant la bague 31 et l'embout 20 se rompe en premier, ce qui permet de séparer l'embout et l'ensemble formé de la bague et du corps tubulaire. Le mode de réalisation du cathéter selon l'invention illustré sur cette figure 2 présente un avantage important. En effet, la bague 31 constitue une résistance aux déformations latérales des extrémités au contact, du corps tubulaire 1 et de l'embout tubulaire 20, qui pourraient se produire sous la pression du fluide injecté, mais n'exerce pas de résistance à la traction sur le corps tubulaire et ne gêne donc pas la séparation de l'embout 20 et du corps 1 comme expliqué auparavant. Dans le cas ,de la réalisation selon la figure 3, le tube 60 se rompt au niveau de l'amincissement 61. Dans le cas de la réalisation selon la figure 4, c'est l'anneau de soudure et/ou de colle 70 qui se rompt sous l'effort de traction et/ou de torsion, séparant ainsi l'embout tubulaire 20 et le corps tubulaire 1 qui est ensuite aisément retiré. Dans tous les cas, il n'est plus nécessaire de laisser en place la presque totalité du cathéter. Au pire, seul l'embout est laissé en place dans le corps du patient, sans présenter aucun danger. La figure 5 représente un autre mode de réalisation du cathéter selon l'invention, qui est en fait un perfectionnement avantageux, pour certaines applications, au mode de réalisation illustré sur la figure 2. Le cathéter selon ce mode perfectionné comporte les mêmes caractéristiques que celles selon la réalisation décrite en regard de la figure 2, avec en plus le fait qu'au moins une partie de la colle liant la paroi latérale de la bague 31 et les deux portions de parois latérales 32, 33 respectivement de l'extrémité distale 3 du corps tubulaire 1 et de la première extrémité 21 de l'embout tubulaire 20 est apte à être détruite par le fluide 70, en l'occurrence un liquide de traitement endovasculaire, comme mentionné auparavant. Dans une réalisation avantageuse, les moyens d'étanchéité définis auparavant sont constitués par deux cordons de colle 501, 502 enrobant au moins partiellement, sinon en totalité, les deux extrémités 311, 312 de la bague 31 et recouvrant respectivement au moins une partie des deux portions de parois latérales 32, 33, de façon préférentielle sur tout leur pourtour, respectivement de l'extrémité distale 3 du corps tubulaire 1 et de la première extrémité 21 de l'embout tubulaire 2C). De cette façon, au moins l'un des deux cordons de colle 501, 502 est apte à être détruit par le fluide 70. De façon préférentielle, le cordon de colle qui est apte à être détruit par le fluide 70 est celui 502 qui est le plus proche de la seconde extrémité 22 de l'embout tubulaire 20, l'autre cordon 501 étant de préférence non destructible par ce fluide 70. Il est bien précisé que, au sens de la présente description, par "destruction", il est compris l'un des effets suivants : délitement, décomposition, fusion, fracturation, dissolution, que cette "destruction" soit totale ou partielle, de façon qu'elle diminue notablement les propriétés de tenue de la colle pour qu'elle ne puisse plus jouer son rôle d'assemblage solidaire de deux pièces l'une avec l'autre. Le cathéter selon le mode de réalisation selon la figure 5 tel que décrit ci- dessus s'utilise et fonctionne de la façon suivante : Comme décrit précédemment, le corps tubulaire 1 est poussé jusqu'à ce que la seconde extrémité 22 de l'embout tubulaire 20 arrive à l'endroit à soigner, son extrémité proximale 5 avec les moyens d'injection 10 étant maintenue à l'extérieur du corps du patient. Le fluide 70, c'est-à-dire plus particulièrement le liquide de traitement, est alors injecté et, après avoir parcouru les premier et second canaux 4, 23, s'écoule en 71 par l'extrémité 25 du second canal 23. Cependant, très rapidement, il se produit, devant cette extrémité, un "bouchon" qui entraîne, de facto, un reflux de fluide 72 entre la paroi de la veine ou du vaisseau sanguin V et la paroi extérieure de l'embout tubulaire 20. Le cordon de colle 502 étant prévu pour être dissout par le fluide 70, il est au moins partiellement éliminé et la bague 31 est apte à être libérée de l'embout tubulaire 20. Les caractéristiques structurelles de la colle définies ci-dessus permettent, dans un premier temps lors de l'injection du fluide 70, le maintien de l'embout tubulaire 20 et du corps tubulaire 1 l'un contre l'autre au moyen de la bague 31 collée sur eux et, dans un second temps quand le reflux 72 se produit et tout en poursuivant l'injection 71 du fluide, de réduire progressivement la tenue de la colle de façon à maintenir encore la bague 31 solidaire de l'embout et du corps tubulaire pour terminer l'injection 71 du fluide et à permettre, à la fin de l'injection, le détachement de la bague 31 sous une traction exercée sur le corps tubulaire. Le corps tubulaire 1, la bague 31 et le cordon de colle 501 peuvent alors être retirés, comme explicité auparavant. La Demanderesse a expérimenté un cathéter selon ce mode de réalisation et a obtenu de très bons résultats avec le liquide d'embolisation connu sous la marque de commerce ONYX qui comporte un solvant qui permet une diminution d'au moins 50 % de la tenue de la colle lorsque cette dernière est à base de polyuréthane, ce qui est suffisant pour détacher le corps tubulaire 1 de l'embout tubulaire 20 et obtenir le résultat souhaité
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The catheter has a tubular body (1) defined between a proximal end (2) and a distal end (3), and an injection unit (10) for injecting fluid into a channel (4) of the body. A tubular end piece (20) is defined between ends (21, 22) and comprises another channel (23). A connecting unit (30) connects the body and end piece. The unit is arranged such that the end piece is separated from the body by exerting a couple of forces of pre-determined value with respect to the end piece and body. The unit has a ring for covering respective lateral surfaces of the body and end piece.
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1. Cathéter de sécurité pour injection de fluide, notamment embolique, comprenant : • un corps tubulaire (1) défini entre une extrémité proximale (2) et une extrémité distale (3), ledit corps tubulaire comportant un premier canal (4) débouchant à ses deux première et seconde extrémités (5, 6) respectivement aux deux extrémités proximale et distale du corps tubulaire, et • des moyens d'injection (10) aptes à injecter le fluide dans le premier canal (4) par la première extrémité (5) du dit premier canal, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre : • un embout tubulaire (20) défini entre deux première (21) et seconde (22) extrémités, ledit embout tubulaire comportant un deuxième canal (23) débouchant par ses deux première (24) et seconde (25) extrémités respectivement aux deux première et seconde extrémités (21, 22) de l'embout tubulaire (20), et • des moyens (30) pour réaliser une liaison étanche entre ledit embout tubulaire (20) et ledit corps tubulaire (1) de façon que la seconde extrémité (6) du premier canal (4) et la première extrémité (24) du deuxième canal (23) soient sensiblement coaxiales (40), ces dits moyens de liaison (30) étant en outre agencés de façon que, en exerçant un couple de forces de valeur déterminée respectivement sur le corps tubulaire (1) et l'embout tubulaire (20), il y ait rupture de ladite liaison pour obtenir la séparation du corps tubulaire (1) et de l'embout tubulaire (20). 2. Cathéter selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens de liaison étanche (30) sont constitués par une bague (31) recouvrant les portions de faces latérales (32, 33) respectivement du corps tubulaire (1) et de l'embout tubulaire (20) au niveau respectivement de l'extrémité distale (3) du corps tubulaire (1) et de la première extrémité (21) de l'embout tubulaire (20), et de moyens d'étanchéité (50) pour réaliser une étanchéité entre ladite bague (31) et les deux portions de faces latérales (32, 33). 3. Cathéter selon la 2, caractérisé par le fait que ladite bague (31) est réalisée en platine et que les moyens d'étanchéité (50) sont constitués par de la colle liant la paroi latérale de la bague (31) et les deux dites portions deparois latérales (32, 33) respectivement de l'extrémité distale (3) du corps tubulaire (1) et de la première extrémité (21) de l'embout tubulaire (20). 4. Cathéter selon la 3, caractérisé par le fait qu'au moins une partie de la colle liant la paroi latérale de la bague (31) et les deux dites portions de parois latérales (32, 33) respectivement de l'extrémité distale (3) du corps tubulaire (1) et de la première extrémité (21) de l'embout tubulaire (20) est apte à être détruite par ledit fluide (70). 5. Cathéter selon la 4, caractérisé par le fait que les moyens d'étanchéité sont constitués par deux cordons de colle (501, 502) enrobant au moins partiellement les deux extrémités (311, 312) de ladite bague (31) et recouvrant respectivement au moins une partie des deux dites portions de parois latérales (32, 33) respectivement de l'extrémité distale (3) du corps tubulaire (1) et de la première extrémité (21) de l'embout tubulaire (20). 6. Cathéter selon la 5, caractérisé par le fait qu'au moins l'un des deux cordons de colle (501, 502) est apte à être détruit par le fluide (70). 7. Cathéter selon la 6, caractérisé par le fait que le cordon de colle apte à être détruit par le fluide (70) est celui (502) qui est le plus proche de la seconde extrémité (22) de l'embout tubulaire (20). 8. Cathéter selon l'une des 4 à 7, caractérisé par le fait que ladite colle est apte à être détruite par dissolution. 9. Cathéter selon l'une des 1 à 8, caractérisé par le fait que le corps tubulaire (1) et l'embout tubulaire (20) sont aboutés. 10. Cathéter selon l'une des 2 à 7 et 9, caractérisé par le fait que la colle présente des caractéristiques permettant, dans un premier temps lors de l'injection du fluide (70) dans les premier et second canaux (4, 23), le maintien de l'embout tubulaire (20) et du corps tubulaire (1) l'un contre l'autre au moyen de la bague (31) collée sur eux et, dans un second temps quand un reflux (72) se produit à la seconde extrémité (25) du second canal (23) et tout en poursuivant l'injection (71) du fluide, de réduire progressivement la tenue de la colle de façon à maintenir encore la bague (31) solidaire de l'embout (20) et du corps tubulaire (1) pour terminer l'injection (71) du fluide et à permettre, à la fin de l'injection, le détachement de la bague sous une traction exercée sur ledit corps tubulaire.
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A
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A61
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A61M
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A61M 25
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A61M 25/01,A61M 25/18
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Subsets and Splits
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