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FR2892230
A1
TRAITEMENT D'UNE COUCHE DE GERMANIUM
20,070,420
L'invention concerne la réalisation et le traitement d'une structure comprenant une couche de Germanium sur un substrat, telle qu'une structure Germanium-surisolant (encore appelée structure GeOl , de l'acronyme anglo-saxon Germanium-On-Insulator ), destinée à des applications en microélectronique (fabrication MOS par exemple) et/ou en optoélectronique (photodétecteurs par exemple) et/ou applications photovoltaïque (cellules solaires par exemple)... Une telle structure GeOI comprend ladite couche de Ge sur une couche d'isolant électrique sur un substrat. Le germanium possède des caractéristiques électriques plus intéressantes io que celles du silicium, entre autre du fait d'une plus grande mobilité des charges au sein de ce matériau (mobilité théorique des trous à 1900 cm2V"'s"', mobilité des électrons 3900 cm2V-'s-1). Il est souhaitable de pouvoir réaliser une telle couche de Ge ayant une bonne qualité cristalline, électrique et morphologique sur toute la surface de la couche en ls fonction des applications futures, afin de pouvoir par la suite y former par exemple des transistors ou des détecteurs intégrés. Les documents US 6 833 195 et US 2005/0042842 divulguent chacun un procédé de fabrication de structure GeOl, comprenant l'épitaxie d'une couche de Ge sur un premier substrat, la formation d'un film de SiO2 sur la couche épitaxiée 20 de Ge, une implantation ionique sous la couche de Ge pour y créer une zone de fragilisation, un collage avec un second substrat, puis un détachement de la couche de Ge au niveau de la zone de fragilisation, pour finalement obtenir une structure GeOl (cette technique de détachement est aussi connue sous le terme Smart Cut D). 25 Le procédé selon ces documents divulgue aussi un renforcement du collage (i.e. une densification de la couche de collage) par traitement thermique avant détachement à des températures de 100-150 C pendant 1 à 60 heures, et une ultime étape de finition de la surface de Ge en employant un polissage, un traitement chimique humide, ou une gravure, pour rectifier les inhomogénéités et les rugosités superficielles. Un premier problème général rencontré avec le germanium, est sa forte réactivité avec l'oxygène, créant alors une couche d'oxyde de Germanium, nuisant aux propriétés électriques de la couche de Ge. Du document EP 04 292742 (n de dépôt), il est connu de former, avant la formation d'une couche de SiO2, une couche de passivation en GeOxNy suivie éventuellement de la formation d'une couche interfaciale, permettant d'éviter une to oxydation de la couche de Ge et d'obtenir une meilleure qualité d'interface avec le SiO2. De plus, dans des structures multicouches comprenant un oxyde déposé une étape de densification du SiO2 est souvent nécessaire. Dans le cas d'un oxyde de type TEOS, l'étape de densification le l'oxyde est habituellement faite à environ 15 900 C pour des couches transférées en Si, et ne pourra être réalisée que partiellement pour la couche de Ge transférée (ou pendant des durées incompatibles avec les impératifs de production industrielle). Il est également connu de préparer la surface de Ge avant le dépôt de diélectrique, selon diverses techniques. Par exemple, on peut déposer une fine 20 couche de Silicium juste avant de réaliser la formation de la couche diélectrique (voir par exemple, pour plus de précisions sur des techniques employées à cet effet, les documents suivants, incorporés par référence : Si interlayer passivation on germanium MOS capacitors with high-k dielectric and metal gate de Bai et Coll. - Elec. Dev; 26(6) 378-380 (2005) - ; et Optimisation of a thin epitaxial Si 25 layer as Ge passivation layer to demonstrate deep sub-micron n- and p-FETs on Ge-On-Insulator substrates de Jaeger et Coll. - Micro.Engin; 80 26-29 (2005)). Un deuxième problème rencontré dans des hétérostructures avec une couche de Ge transférée, par exemple par Smart Cut , est la nécessité de réaliser le transfert à des températures limitées, l'oxyde de germanium devenant vite très volatile (non stabilité de sa forme oxydée) et sa température de fusion étant relativement basse (937 C). Les températures utilisées sont ainsi rapidement limitées. D'autre part, dans le cas du germanium, l'épaisseur endommagée après l'implantation ionique, est beaucoup plus importante que dans le cas du silicium. C'est pourquoi un traitement thermique permettant la reconstruction cristalline (guérison des défauts résiduels d'implantation) serait souhaitable. On peut donc dire que, pour obtenir une bonne qualité du film mince de Ge transféré par Smart Cut , il est indispensable de réaliser correctement ces traitements thermiques en particulier à des gammes de température compatibles avec le germanium. Un objectif de l'invention est d'obtenir une structure comprenant une couche supérieure en Ge et une interface avec un substrat support ayant tous deux une bonne qualité cristalline, une bonne qualité électrique et morphologique. En particulier, dans le cas où cette couche a été initialement prélevée sur un substrat donneur, un objectif est de conserver des caractéristiques électriques, morphologiques et/ou cristallines de bonne qualité pour la couche de Ge, pour des applications en microélectronique (fabrication MOS par exemple), en optoélectronique, et/ou en photovoltaïque, etc. Pour atteindre ces objectifs, l'invention propose, selon un premier aspect, un procédé de traitement d'une structure comprenant une couche mince de Ge sur un substrat Germanium, la couche mince provenant d'un substrat donneur et transférée sur un substrat récepteur. Le procédé comprend un traitement thermique à une température comprise entre 500 C et 600 C pendant au maximum 3 heures, ou plus particulièrement entre 525 C et 575 C, ou plus particulièrement entre 525 C et 550 C, ou plus particulièrement à une température de 550 C environ. Le traitement thermique peut aussi plus particulièrement durer environ 1 heure et/ou être réalisé sous atmosphère inerte. La couche mince transférée peut avoir une épaisseur environ inférieure à 1,5 micromètres, de préférence comprise entre environ 50 et environ 200 nanomètres, et/ou le substrat être en silicium. Avantageusement, la structure est une structure GeOl, c'est à dire qu'elle comprend en outre une couche en matériau isolant électrique entre la couche to mince et le substrat. La couche d'isolant peut être un oxyde, un nitrure ou un oxynitrure ou composée d'une juxtaposition de différentes couches de différentes natures. En effet, en particulier dans de telles structures GeOl, les inventeurs ont montré (cf plus loin) que l'emploi d'un tel traitement thermique selon l'invention 15 guérit substantiellement la couche de défauts existants, et permet d'augmenter la qualité électrique de la structure dont particulièrement l'interface Ge/isolant, notamment en atteignant des valeurs de densité de pièges à l'interface (encore appelée Dit , acronyme anglo-saxon de Density of Interface Traps ) acceptables. Un simple traitement thermique pourrait donc suffire pour augmenter 20 la qualité électrique et/ou optique d'une interface de Ge, sans devoir systématiquement prévoir une couche de passivation et/ou une couche interfaciale tel que divulgué dans EP 04292742 (n de dépôt). Cependant, on peut tout de même prévoir, optionnellement, que la structure comprenne une couche de passivation adjacente à la couche mince et/ou une 25 couche interfaciale entre la couche mince et le reste de la structure, la couche interfaciale étant en un matériau permettant d'améliorer les propriétés électriques et/ou optiques à l'interface avec le Ge. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un procédé de réalisation d'une structure comprenant une couche de Ge, le procédé comprenant un collage entre un substrat donneur comportant au moins dans sa partie supérieure une couche mince de Ge et un substrat récepteur, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : (a) collage du substrat donneur au substrat récepteur de sorte que la couche de Ge se trouve au voisinage de l'interface de collage ; (b) retrait de la partie du substrat donneur ne comprenant pas ladite couche de Ge; ~o (c) traitement de la structure comprenant le substrat récepteur et la couche de Ge conformément audit procédé de traitement. Le substrat donneur peut être un substrat massif de Ge ou une structure composite comprenant en surface ladite couche de Ge épitaxiée. Le substrat récepteur peut être en tout type de matériau (il peut par exemple 15 comprendre du Si massif, du SiC, du SiGe, du SiGeC, du Ge, du GeC, du quartz, du verre, des matériaux en alliage III-V ou Il-VI, etc.). D'autres caractéristiques de ce procédé de réalisation d'une structure sont : ù le procédé comprend en outre, avant l'étape (a), la formation d'une couche de passivation sur ladite couche de Ge ; la couche de passivation peut être 20 en GeOxNy, formée entre autre selon l'une des techniques suivantes : oxydation superficielle du Ge puis nitruration de l'oxyde de Ge ; traitement thermique ; traitement par plasma au moyen du précurseur NH3, N2, 02 ou d'un mélange N2+02. 25 ù le procédé comprend en outre, avant l'étape (a), le dépôt d'une couche interfaciale sur ladite couche de Ge (ou sur la couche de passivation s'il y en a une), avec un matériau destiné à améliorer les propriétés électriques et/ou optiques à l'interface avec le Ge, tel que du Si épitaxié, un matériau à forte constante diélectrique (< high-k ), du HfO2, de AIN ; ù le procédé comprend en outre, avant l'étape (a), une étape de formation d'une couche d'isolant électrique sur le substrat donneur et/ou sur le substrat récepteur, constituée au moins en grande partie d'un matériau tel qu'un oxyde, du SiO2, du HfO2, du SrTiO3, du Ta2O5, du TiO2, du ZrO2, du AI2O3, ou du Y2O3, ou d'un nitrure ou d'un oxynitrure, par exemple de Al, de Ge ou de Si; - dans le cas précédent où la couche isolante est en SiO2, elle est formée par une des techniques suivantes : dépôt PECVD par exemple à partir de silane ou à partir de TEOS, oxydation thermique d'une couche de Si précédemment déposée sur la couche de Ge et/ou de la surface en Si du substrat récepteur ; ù la formation de la couche isolante est mise en oeuvre à une température d'environ 500 C ou moins, puis optionnellement une étape de densification de la couche isolante est mise en oeuvre par traitement thermique inférieure à 600 C ; ladite étape (b) du procédé est mise en oeuvre par l'une des techniques suivantes, prises seules ou en combinaison : polissage, meulage, gravure ; ù en variante : le procédé comprend en outre, avant l'étape (a), une étape d'implantation d'espèces atomiques dans le substrat donneur afin de former une zone de fragilisation à une profondeur voisine de l'épaisseur de ladite couche de Ge ; l'étape (b) comprend un apport d'énergie pour rompre les liaisons fragiles présentes au niveau de la zone de fragilisation ; le procédé comprend en outre, après l'étape (b), une étape de finition de la couche de Ge de sorte à améliorer son homogénéité d'épaisseur et sa rugosité superficielle, cette dernière peut ainsi être comprise entre environ 1 et environ 5 angstroms RMS. D'autres caractéristiques, buts et avantages seront décrits dans la description de l'invention qui suit, non limitative, illustrée par les figures suivantes : Les figures la à l g représentent différentes étapes d'un procédé de formation d'une structure GeOl selon l'invention. Les figures 2a à 2c, représentent respectivement trois photos prises en to microscopie électronique à balayage de trois couches de germanium transférées sur isolant, après traitements thermiques à des températures respectives de 500 C, de 550 C et de 600 C. Les figures 3a et 3b sont deux diagrammes représentatifs de courants drain-source (en Ampère) mesurés sur des structures GeOl, en fonction de la tension 15 (en Volts) appliquée au substrat support, lors d'un test de type Pseudo-MOS ù chaque courbe étant obtenue pour une température de recuit de la structure GeOl différente. Le procédé de fabrication d'un film mince de germanium sur isolant comporte différentes étapes qui seront décrites précisément ci-dessous. 20 En référence à la figure 1, le substrat donneur 10 peut être un substrat massif en Ge, la couche 15 de germanium étant ainsi incluse dans le matériau massif. Selon une première alternative, le support donneur 10 est un substrat en silicium recouvert d'une couche de Ge épitaxiée 15. Selon une deuxième alternative, le support donneur 10 est une structure 25 composite recouverte d'une couche de Ge épitaxiée 15. Dans ce dernier cas, le substrat donneur 10 peut par exemple être une structure ayant un substrat massif en silicium monocristallin sur lequel a été formée par épitaxie une structure tampon comprenant des couches successives en SiGe ayant des concentrations en Ge progressivement croissantes en éloignement du substrat, jusqu'à la couche de Ge. Le substrat donneur 10 peut aussi avoir par exemple des alternances de Si/Ge/Si/Ge. En référence à la figure 1 b, est représenté un substrat récepteur 20, destiné à être ultérieurement collé au substrat donneur 10. Il peut être en tout type de matériau (il peut par exemple comprendre du Si massif, de l'oxyde de Silicium, du SiC, du SiGe, du SiGeC, du Ge, du GeC, du quartz, du verre, des matériaux en alliage III-V ou Il-VI, etc.). En référence à la figure 1c, une couche en matériau électriquement isolant 30 est déposée sur le substrat donneur 10 et/ou sur le substrat récepteur 20. Une préparation spécifique du germanium peut être mise en oeuvre avant le dépôt de la couche isolante 30. La surface peut ainsi être nettoyée avec, par exemple, une solution de HF et/ou d'ozone suivie éventuellement d'un brossage. Optionnellement, et antérieurement au dépôt de la couche isolante 30, une passivation de la couche 15 peut être faite pour améliorer la qualité de l'interface entre le germanium et l'isolant avec lequel la couche 15 sera en contact. Cette passivation peut éventuellement avoir une fonction de couche d'accroche à tout matériau ensuite déposé. Par exemple cette passivation peut être une formation d'une fine couche de GeOXNy à la surface de la couche 15, afin que le Ge soit stable à l'air, et afin d'améliorer les qualités d'interface. Cette couche est par exemple formée selon les différentes techniques suivantes, prises seules ou en combinaison : - oxydation superficielle du Ge puis nitruration de l'oxyde de Ge, ou inversement ; traitement thermique en utilisant des précurseurs pour l'azote, tels que du NH3 ou N2, et des précurseurs pour l'oxygène, tels que de l'eau au du dioxygène. Les traitements thermiques peuvent être des traitements classiques, des traitements plus au moins longs en fonction de l'épaisseur en jeu, mais aussi des traitements rapides RTO (de l'acronyme anglo-saxon Rapid Thermal Oxidation signifiant Oxydation thermique rapide ), RTN (de l'acronyme anglo-saxon Rapid Thermal Nitruration signifiant Nitruration thermique rapide) ; traitement par plasma au moyen du précurseur NH3, N2, 02 ou d'un io mélange N2+02. Une couche dite interfaciale , d'une autre nature, peut être également et optionnellement déposée, directement ou via la couche de passivation, sur la couche de germanium 15, avant la couche isolante 30. La nature et l'agencement de cette couche interfaciale sont choisis de sorte à 15 permettre d'améliorer la qualité de l'interface Ge/isolant d'un point de vue électrique, optique, mécanique ou autre selon l'application finale visée. Elle peut être fine ou épaisse, et être constituée par exemple de Silicium épitaxié, ou d'une couche à fort coefficient diélectrique (couche High-k ), d'une couche en HfO2, ou d'une couche en AIN. 20 Son épaisseur peut ainsi typiquement varier de quelques A à quelques centaines d'A. Cette couche peut être formée avant ou après l'étape d'implantation (cf figure 1d). La préparation de la surface de la couche 15 peut également être une couche 25 dont la composition serait une combinaison d'un matériau qui serait utilisé pour une couche de passivation et d'un matériau qui serait utilisé pour une couche interfaciale. La couche isolante 30 est formée sur le substrat donneur 10 et/ou sur le substrat récepteur 20. Dans le cas où la couche isolante 30 est formée sur le substrat récepteur 20, il n'y a pas a priori de limites en températures. C'est notamment le cas si celui-ci est en silicium, ou en un autre matériau plus résistant aux hautes températures. Ainsi, par exemple, si le substrat récepteur 20 a au moins sa partie supérieure en silicium, une couche isolante en oxyde thermique peut être formé, à des températures dépassant typiquement les 1000 C. En revanche, si cette couche isolante 30 est réalisée sur le substrat donneur io 10, elle est avantageusement formée à basse température (inférieure ou égale à environ 600 C, voire inférieure ou égale à environ 500 C) du fait des caractéristiques physiques du Ge discutées auparavant. On pourra par exemple avoir des couches d'oxyde de silicium déposées, par exemple en phase vapeur, avec du SiH4 ou du TEOS (tétra-éthyl-ortho-silicate), is mais aussi former des couches de différentes natures à savoir SiO2, HfO2, SrTiO3, Ta2O5, TiO2, ZrO2, AI2O3,Y2O3. La couche isolante 30 peut également être une couche de nitrure ou d'oxynitrure d'AI, de Ge, de Si, ou d'autres éléments. Ces couches peuvent être déposées sur germanium par exemple par LPCVD 20 (Low pressure Chemical Vapor Deposition) ou par PECVD (Plasma Enhanced Chemical Vapor Deposition). La couche isolante 30 ainsi déposée subit ensuite avantageusement une densification, permettant de la figer. La température de densification est une température critique car limitante. En 25 effet, toutes les étapes futures du procédé ne devront pas dépasser significativement cette température de densification afin d'éviter que la structure n'évolue : une étape à une température supérieure pourrait entraîner la création de nouvelles contraintes dans la couche, ou une nouvelle densification de la couche, voire éventuellement un dégazage de cette couche. Cette température de densification est donc à prendre en compte pour la suite du procédé. Par exemple, pour une couche de TEOS déposée sur du germanium, les températures de dépôt varient de 300 C à 400 C. La densification qui suit le dépôt TEOS va se faire en chauffant la structure à environ 600 C maximum sous gaz neutre (Ar, N2). La température de densification sera limitée par le caractère instable du Ge sous-jacent. On limitera ainsi cette température à environ 600 C. io Un traitement thermique de guérison de l'interface Ge peut aussi être réalisé, avant le dépôt de la couche isolante, avant le collage avec le substrat récepteur ou après l'étape d'implantation. Ce traitement va permettre d'améliorer la qualité de la couche elle-même mais surtout d'améliorer la qualité de l'interface entre la couche interfaciale et la couche isolante. 15 Un nettoyage ainsi que la passivation et/ou la formation d'une couche interfaciale peuvent être aussi envisagés à ce moment du procédé. En référence à la figure Id, une implantation d'espèces atomiques est réalisée à travers une face du substrat donneur 10 afin de créer une zone de fragilisation 12 dans ou sous la couche de germanium 15, préférentiellement au 20 sein de la couche de Germanium. Les espèces implantées sont plutôt choisies comme étant légères, comme de l'hydrogène, ou de l'hélium. Une co-implantation peut être également faite en implantant au moins deux espèces différentes. Par exemple, dans le cas d'une simple implantation d'hydrogène, les doses appliquées peuvent varier de 4e16 at/cm2 à 7e16 at/cm2. Quant à l'énergie, elle 25 peut varier de 40 keV à 250 keV en fonction de l'épaisseur de germanium que l'on veut transférer (entre environ 1000 À et 1.5 m) selon le procédé Smart Cut . Dans le cas d'une co-implantation, que ce soit pour une couche de germanium épitaxiée ou présente dans un matériau massif, on pourra utiliser par exemple de l'hydrogène et de l'hélium. Les doses utilisées peuvent varier de 7e16 at/cm2 à 2e16 at/cm2 pour l'hydrogène et de 3e16 at/cm2 à 0,5e16 at/cm2 pour l'hélium. Quant à l'énergie des ions, elle peut varier de 40 à 250 keV, préférentiellement de 70 à 90 keV pour l'hydrogène et de 60 à 250 keV, préférentiellement de 120 à 140 keV pour l'hélium. Dans le cas où la couche 15 n'est pas recouverte d'une couche d'isolant 30 ou d'une couche d'isolant 30 fine, on forme préférentiellement une couche de ~o protection (non illustrée sur la figure Id) de la couche 15. La couche de protection est agencée pour pouvoir être facilement retirable, et ceci de façon sélective, par rapport à la couche sur laquelle elle repose. On pourra utiliser par exemple une couche de protection en SiO2 sur une couche isolante de HfO2 pour la réaliser. Cette couche de protection peut alors être enlevée après l'implantation. 15 En référence à la figure le, le substrat donneur 10 est collé au substrat récepteur 20 par l'intermédiaire de la couche isolante 30. La couche isolante 30 peut d'ailleurs aussi faire fonction de couche de collage. C'est notamment le cas si on utilise une couche isolante 30 en SiO2. Différents nettoyages possibles peuvent alors être mis en oeuvre, en fonction 20 de la présence ou de l'absence de la couche isolante 30 et/ou de la couche interfaciale. Les nettoyages cités en exemple ci-dessous se font en général en phase liquide avec ou sans brossage, et avec ou sans 03 : 1- Nettoyage du germanium (sur substrat donneur) : HF et/ou HF/03 et/ou plasma et/ou UV ozone. 25 2- Nettoyage de l'isolant (sur substrat récepteur et /ou donneur) : CMP et/ou plasma et/ou RCA, eau, NH4OH 3-Nettoyage du silicium (sur substrat récepteur) : RCA, eau, ammoniac Les nettoyages de la couche isolante 30 ou des substrats peuvent être réalisés sur bancs humides, ou sur machines de nettoyage monoplaque avec chimie adaptable, par chimie liquide. Un ou plusieurs traitements de préparation de surface en vue du collage moléculaire peuvent aussi être mis en oeuvre, tels qu'un nettoyage chimique, une planarisation mécano-chimique (ou CMP), une activation plasma, ou un brossage, ou une combinaison de ces traitements. Une activation plasma peut être particulièrement adaptée à la situation puisqu'elle permet un bon collage sans nécessairement avoir recours à des températures de collage élevées. Un tel io traitement plasma pourra se faire sur le substrat récepteur 20 avant ou après nettoyage. Le collage se fait entre le substrat donneur 10 et le substrat récepteur 2. Différents cas de figures se présentent alors : - collage dit en bas si le substrat donneur 10 a une couche d'isolant 30 mais 15 pas le substrat récepteur 20 ; - collage dit au milieu si les substrats donneur 10 et récepteur 20 ont chacun une couche d'isolant 30 ; - collage dit en haut si le substrat donneur 10 n'a pas de couche d'isolant 30 mais que le substrat récepteur 20 en a une. 20 - collage direct si aucun des deux substrats 10 et 20 n'a de couche isolante 30. Le collage peut se faire à température ambiante, les temps de collage variant alors typiquement de 3 à quelques secondes. Optionnellement, l'interface de collage peut être renforcée à des températures inférieures à la température de détachement, c'est à dire inférieures 25 à 300 C (pour une implantation d'hydrogène classique). En référence à la figure 1g, la couche 15 est détachée du substrat donneur 10, en apportant suffisamment d'énergie pour rompre les liaisons fragiles au niveau de la zone de fragilisation 12. La gamme des températures de détachement est en étroite relation avec les conditions d'implantation utilisées (dose, énergie, nature des ions implantés ...). Le transfert peut se faire par traitement thermique (avantageusement si la couche 15 est une couche initialement épitaxiée) ou par un traitement thermique couplé à une ouverture mécanique (avantageusement si la couche 15 est une couche initialement comprise dans une substrat donneur 10 massif). Par exemple, les températures utilisées pour le détachement peuvent varier de 250 C à 380 C pour une durée de 15 min à 3h, plus particulièrement 30 min et 1 h, avec une rampe de 5 à 10 C / min. La température et les conditions (rampe, atmosphère) peuvent être adaptées suivant les conditions d'implantation et la nature des matériaux pour obtenir un 15 temps de détachement compatible avec une utilisation industrielle. Après détachement, une zone endommagée 16 subsiste sur la partie supérieure de la couche 15. Différentes techniques de retrait chimique de cette partie endommagée sont envisageables, selon les moyens chimiques utilisés. Un polissage seul ou combiné 20 à une gravure chimique peut être également réalisé. De toute façon, une étape finale de CMP est avantageusement mise en oeuvre afin de diminuer la rugosité finale de la couche 15. Par exemple, on peut enlever par polissage CMP environ 2000 A de la zone endommagée 16, afin d'arriver à une couche d'épaisseur variant de 500 A à 2000 25 A et obtenir une rugosité finale aux environs de quelques A RMS, typiquement inférieur à 5 A RMS. Un nettoyage peut être réalisé avec par exemple une solution de HF à 1 - 5 % (préférentiellement 1 %) pendant quelques minutes (préférentiellement 1 min) ou alors avec une solution de HF-03. On obtient alors une structure finale GeOl, comprenant la couche de Ge, la 5 couche isolante 30 et le substrat récepteur 20. Selon l'invention, est mis alors en ceuvre un traitement thermique de recuit de la structure 40, entre environ 500 C et 600 C, plus particulièrement entre 525 C et 575 C, plus particulièrement entre 525 C et 550 C, plus particulièrement à environ 550 C, pendant 3 heures ou moins, plus particulièrement pendant environ l heure, io éventuellement sous atmosphère neutre (argon ou azote), afin de retrouver de bonnes caractéristiques électriques et/ou optiques et cristallines de la couche superficielle 15 de germanium, et notamment une bonne qualité électrique à l'interface. En effet, la Demanderesse a remarqué que, en dessous de 500 C, la couche is 15 de germanium n'est pas totalement reconstruite (voir figures 2a à 2c, avec explication ci-dessous), et au dessus de 600 C les caractéristiques électriques se détériorent, par exemple les mobilités d'électrons et de trous ont des valeurs de 2 à 5 fois plus faibles qu'à 550 C (voir figures 3a à 3b, avec explications ci-dessous). Ces résultats ont notamment été trouvés pour des couches isolantes 30 en 20 SiO2 (formées à l'aide de TEOS), mais peuvent aussi être adaptés à d'autres types de matériaux isolants. En référence aux figures 2a à 2c, représentent respectivement trois photos prises en microscopie électronique en transmission dans des couches 15 transférées sur un substrat récepteur 20, après qu'elles aient subi ledit recuit à des 25 températures respectives de 500 C, de 550 C et de 600 C. On voit ainsi clairement qu'un recuit à des températures comprises entre 500 C et 600 C permet de guérir au moins partiellement les défauts inclus dans la couche 15 en germanium, transférée par Smart Cut . Les figures 3a à 3b présentent respectivement des courbes obtenues selon la méthode du Pseudo-MOS, pour différentes températures de recuit final (entre 500 et 650 C) sur respectivement deux échantillons de structures finales 40 obtenues par Smart Cut , présentant l'évolution du courant drain-source (en Ampère) dans la couche 15 en fonction de la tension (en Volts) appliquée en face arrière du substrat 20. to La méthode du Pseudo-MOS est notamment décrite dans A Review of the Pseudo-MOS Transistor in SOI Wafers : Operation, Parameter Extraction, and Applications de S.Cristoloveanu et al. ; IEEE Transactions on electron devices, vol. 47, n 5, Mai 2000). Cette méthode permet de faire une évaluation rapide des propriétés is électroniques d'une plaque semiconducteur-sur-isolant, avant toute fabrication de composants CMOS. Selon cette méthode, la couche de Ge représenterait le corps du transistor et la couche d'isolant 30 enterrée servirait alors d'isolant de grille. Le substrat 20 épais en Si joue le rôle de la grille et est alors polarisé par un support en métal, induisant un canal conducteur à l'interface entre la couche 15 et l'isolant 20 30. Selon la polarisation de la grille (positive ou négative), un canal d'inversion ou d'accumulation peut être activé. La source et le drain sont formés en appliquant des sondes à pression contrôlée sur la surface de la couche 15. Ainsi, à partir d'une polarisation du substrat 20, une bonne qualité d'interface Ge/isolant permettra d'éviter autant que possible aux porteurs de charges d'être 25 piégés à l'interface ou dans des pièges intrinsèques, ce qui donnera une bonne réponse électrique dans la couche 15 au champ électrique appliqué (i.e. c'est à dire qu'un courant réagira fortement dès qu'on appliquera une petite tension au substrat 20). En référence à la figure 3a, les températures testées pour le premier échantillon sont de 500 C, 550 C, 600 C, 650 C. En référence à la figure 3b, les températures testées pour le deuxième échantillon sont de 525 C, 550 C, 575 C, 600 C. En référence aux figures 3a et 3b, on peut remarquer que des résultats pouvant être considérés comme relativement satisfaisants ont été obtenus pour des températures comprises entre 500 C et 600 C, un peu meilleurs entre 525 C io et 575 C, un peu meilleurs entre 525 C et 550 C. Le meilleur résultat a été obtenu pour une température d'environ 525 C, mais on peut extrapoler le fait qu'un résultat optimal serait atteint pour une température comprise entre 525 C et 550 C. Ci-dessous sont en outre présentés, dans deux tableaux, les résultats de mesures (utilisant la méthode du Pseudo-MOS) de la Dit (qui reflètent le nombre 15 de pièges existant à l'interface entre le Ge et l'isolant, généralement dus à des liaisons pendantes et/ou des défauts cristallins), de la mobilité des électrons et des trous dans la couche 15 pour les différentes températures évoquées précédemment. Le tableau 1 se réfère audit premier échantillon (figure 3a), le tableau 2 se réfère audit deuxième échantillon (figure 3b). 20 Température Dit Mobilité des électrons Mobilité des trous 500 C 6e13 225 m.s"2 430 m.s 2 550 C 4e12 380 m.s"2 280 m.s 2 600 C 3e13 60 m.s-2 160 m.s-2 650 C 3e13 60 m.s 2 50 m.s-2 Tableau 1 Température Dit Mobilité des électrons Mobilité des trous 525 C 7e12 eV-'xcm"2 310 cm2 x V-' x s-' 420 cm2 x v-1 x s-' 550 C 7e12 eV"'xcm-2 310 cm2 x V-' x s-' 340 cm2 x V"' x s' 575 C 1e13 eV-'xcm"2 120 cm2 x x s-' 250 cm2 x V-' x s' 600 C 4e13 eV-'xcm-2 non mesuré 150 cm2 x V"' x s-' Tableau 2 Ces courbes et résultats montrent que : - à 500 C : la reconstruction cristalline est encore peu présente, et qu'il subsiste des problèmes de cristallinité et des problèmes aux interfaces ; - entre 525 et 550 C : la structure est de bonne qualité tant au niveau de l'oxyde qu'au niveau de l'interface. - à des températures comprises entre 550 C et 600 C, la couche d'isolant et l'interface sont de moins bonne qualité. -Au-dessus de 600 C, la couche d'isolant et l'interface sont de mauvaise qualité. Une fois que le recuit est réalisé aux températures indiquées ci-dessus, la couche 15 de Ge est alors au moins partiellement guérie et présente une qualité électrique d'interface améliorée. II est à remarquer que de meilleurs résultats peuvent être obtenus avec des valeurs de Dit encore améliorées si des couches de passivation telles que décrites précédemment, sont insérées dans la structure. La gamme de température de recuit restera la même et permettra également de préserver les qualités électriques d'interface. Eventuellement, une étape de désoxydation en face arrière du substrat 20 est mise en oeuvre. Elle peut se faire en phase liquide avec une protection de la face avant ou en utilisant une machine simple face. Enfin, un nettoyage final peut être mis en oeuvre, par exemple en utilisant du HF, et/ou de l'ozone. Dans le substrat donneur 10, dans la couche de Ge 15 et/ou dans le substrat récepteur 20, d'autres constituants peuvent y être ajoutés, tel que des dopants, ou du carbone avec une concentration de carbone dans la couche considérée sensiblement inférieure ou égale à 50 % ou plus particulièrement avec une concentration inférieure ou égale à 5 %. Enfin, la présente invention ne se limite pas à un substrat 10 et 20 en matériaux IV ou IV-IV présentés ci-dessus, mais s'étend aussi à d'autres types de io matériaux appartenant aux familles atomiques Il, III, IV, V ou VI et à des alliages appartenant aux familles atomiques IV-IV, III-V, II-VI, sur lesquels une couche 15 en Ge peut être épitaxiée (pour le substrat donneur 10) ou collée (pour le substrat récepteur 20). En outre le substrat 10 et/ou 20 peut comprendre des couches intermédiaires en matériaux non conducteurs ou non semiconducteurs, tels que 15 des matériaux diélectriques. Il est à préciser que dans le cas de matériaux en alliage, les alliages choisis peuvent être binaires, ternaires, quaternaires ou de degré supérieur
L'invention concerne un procédé de traitement d'une structure comprenant une couche mince de Ge sur un substrat, ladite couche ayant été préalablement collée au substrat, caractérisé en ce qu'il comprend un traitement thermique à une température comprise entre 500 degree C et 600 degree C pendant 3 heures ou moins.L'invention concerne aussi un procédé de réalisation d'une structure comprenant une couche de Ge, le procédé comprenant un collage entre un substrat donneur comportant au moins dans sa partie supérieure une couche mince de Ge et un substrat récepteur, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :(a) collage du substrat donneur au substrat récepteur de sorte que la couche de Ge se trouve au voisinage de l'interface de collage;(b) retrait de la partie du substrat donneur ne comprenant pas la couche de Ge;(c) traitement de la structure comprenant le substrat récepteur et la couche de Ge conformément audit procédé de traitement.
1. Procédé de traitement d'une structure comprenant une couche mince de Ge sur un substrat, ladite couche ayant été préalablement collée au substrat, caractérisé en ce qu'il comprend un traitement thermique à une température comprise entre 500 C et 600 C pendant au maximum 3 heures. 2. Procédé de traitement selon la précédente, dans lequel le traitement thermique correspond à une température comprise entre 525 C et 575 C. io 3. Procédé de traitement selon la précédente, dans lequel le traitement thermique correspond à une température comprise entre 525 C et 550 C. 4. Procédé de traitement selon la précédente, dans lequel le traitement thermique correspond à une température de 550 C environ. 15 5. Procédé de traitement selon la précédente, dans lequel le traitement thermique dure environ 1 heure. 6. Procédé de traitement selon la précédente, dans lequel le traitement thermique est réalisé en atmosphère inerte. 7. Procédé de traitement selon l'une des précédentes, dans 20 lequel la couche mince a une épaisseur comprise entre environ 50 et environ 200 nanomètres. 8. Procédé de traitement selon l'une des précédentes, dans lequel ledit substrat est en Si. 9. Procédé de traitement selon l'une des précédentes, dans 25 lequel la structure comprend en outre une couche en matériau isolant électrique entre la couche mince et le substrat, de sorte à être une structure Germanium-sur-isolant (encore appelée structure GeOI ), comprenant donc une couche mince de Ge sur une couche d'isolant électrique sur un substrat. 10. Procédé de traitement selon la précédente, dans lequel au moins une grande partie de la couche isolante est constituée d'un oxyde, d'un nitrure ou d'un oxynitrure ou d'une superposition de couches de différentes natures. 11. Procédé de traitement selon l'une des précédentes, dans lequel la structure comprend en outre une couche de passivation adjacente à la couche mince. 12. Procédé de traitement selon l'une des 1 à 10, dans lequel la structure comprend en outre une couche interfaciale entre la couche mince et le reste de la structure, la couche interfaciale étant en un matériau permettant d'améliorer les propriétés électriques et/ou optiques et/ou cristallines à l'interface avec le Ge. 15 13. Procédé de traitement selon la 11, dans lequel la structure comprend en outre une couche interfaciale entre la couche de passivation et le reste de la structure, la couche interfaciale étant en un matériau permettant d'améliorer les propriétés électriques et/ou optiques à l'interface avec le Ge. 14. Procédé de réalisation d'une structure comprenant une couche de Ge, le 20 procédé comprenant un collage entre un substrat donneur comportant au moins dans sa partie supérieure une couche mince de Ge et un substrat récepteur, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : (a) collage du substrat donneur au substrat récepteur de sorte que la couche de Ge se trouve au voisinage de l'interface de collage ; 25 (b) retrait de la partie du substrat donneur ne comprenant pas la couche de Ge;(c) traitement de la structure comprenant le substrat récepteur et la couche de Ge conformément au procédé de traitement selon l'une des précédentes. 15. Procédé de réalisation d'une structure selon la précédente, dans lequel il comprend en outre, avant l'étape (a), la formation d'une couche de passivation sur ladite couche de Ge. 16. Procédé de réalisation d'une structure selon la précédente, dans lequel la couche de passivation est en GeOxNy, et est formée selon l'une des to techniques suivantes, prises seules ou en combinaison : ù oxydation superficielle du Ge puis nitruration de l'oxyde de Ge, ou inversement ; ù traitement thermique en utilisant des précurseurs pour l'azote, tels que du NH3 ou N2, et des précurseurs pour l'oxygène, tels que de l'eau ou du 15 dioxygène ; ù traitement par plasma au moyen du précurseur NH3, N2, 02 ou d'un mélange N2+02. 17. Procédé de réalisation d'une structure selon la 14, dans lequel il comprend en outre, avant l'étape (a), le dépôt d'une couche interfaciale 20 sur ladite couche de Ge, avec un matériau destiné à améliorer les propriétés électriques et/ou optiques à l'interface avec le Ge. 18. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des 15 à 16, dans lequel il comprend en outre, avant l'étape (a), le dépôt d'une couche interfaciale sur la couche de passivation, avec un matériau permettant d'améliorer 25 les propriétés électriques et/ou optiques et/ou morphologiques à l'interface avec le Ge. 19. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des deux précédentes, dans lequel la couche interfaciale est en un des matériaux suivants : Si épitaxié, matériau à forte constante diélectrique ( high-k ), HfO2, AIN. 20. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des 14 à 19, comprenant en outre, avant l'étape (a), une étape de formation d'une couche d'isolant électrique sur le substrat donneur et/ou sur le substrat récepteur. 21. Procédé de réalisation d'une structure selon la précédente, dans lequel au moins une grande partie de la couche isolante formée est constituée d'un oxyde, tel que le SiO2, le HfO2, le SrTiO3, le Ta2O5, le TiO2, le to ZrO2, le AI2O3, ou le Y2O3, ou d'un nitrure ou d'un oxynitrure, par exemple de Al, de Ge ou de Si. 22. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des 14 à 20, dans lequel au moins une grande partie de la couche isolante est constituée de SiO2, et est formée par une des techniques suivantes : 15 ù dépôt en phase vapeur à partir de silane ; dépôt en phase vapeur à partir de TEOS ; ù oxydation thermique d'une couche de Si précédemment déposée sur la couche de Ge et/ou de la surface en Si du substrat récepteur. 23. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des 20 à 20 22, dans lequel la formation de la couche isolante est mise en oeuvre à une température d'environ 500 C ou moins. 24. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des 20 à 23, dans lequel il comprend en outre une étape de densification de la couche isolante par traitement thermique inférieure ou égale à 600 C. 25 25. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des 14 à 24, dans lequel :ù le procédé comprend en outre, avant l'étape (a), une étape d'implantation d'espèces atomiques dans le substrat donneur afin de former une zone de fragilisation à une profondeur voisine de l'épaisseur de ladite couche de Ge, ù l'étape (b) comprend un apport d'énergie pour rompre les liaisons fragiles présentes au niveau de la zone de fragilisation. 26. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des 14 à 25, comprenant en outre, après l'étape (b), une étape de finition de la couche de io Ge de sorte à améliorer son homogénéité d'épaisseur et sa rugosité superficielle. 27. Procédé de réalisation d'une structure selon la précédente, dans lequel l'étape de finition est mise en oeuvre de sorte que la rugosité superficielle de la couche de Ge soit comprise entre environ 1 et environ 5 angstrôms RMS. ls 28.Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des 14 à 27, dans lequel le substrat donneur est un substrat massif de Ge ou une structure composite comprenant en surface ladite couche de Ge.
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/324,H01L 21/762
FR2892018
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UN HOMOPOLYMERE FONCTIONNALISE A L'IODE, LEDIT HOMOPOLYMERE ET PROCEDE DE TRAITEMENT COSMETIQUE
20,070,420
La présente invention a trait à de nouveaux polymères ainsi qu'aux compositions notamment cosmétiques ou pharmaceutiques les comprenant. Dans le domaine de la cosmétique, on cherche souvent à disposer de composi- tions permettant d'obtenir un dépôt notamment adhésif ou filmogène, sur les matières kératiniques considérées, telles que les cheveux, la peau, les cils ou les ongles. En particulier, ces compositions peuvent apporter de la couleur (compositions de maquillage ou de coloration capillaire), de la brillance ou de la matité (com- positions de soin ou de maquillage de la peau), des propriétés physiques telles que de la mise en forme (compositions capillaires notamment de coiffage), des propriétés de soin ou de protection (compositions de soin, par exemple d'hydratation ou de protection UV). On recherche généralement une bonne rémanence et tenue dans le temps du dépôt cosmétique, ainsi qu'une bonne adhésion sur le support. En particulier, il est souhaitable que ce dépôt puisse résister aux agressions mécaniques telles que frottements, transferts par contact d'un autre objet; à l'eau, à la sueur, aux larmes, à la pluie, au sébum et aux huiles. Ceci est particulièrement vrai en maquillage, notamment dans le domaine des rouge à lèvres où l'on recherche la tenue prolongée de la couleur et de la brillance et le non transfert de la couleur; dans le domaine des fonds de teint, fards à paupières et poudres où l'on recherche la tenue de la couleur apportée, en maintenant le plus longtemps possible la matité de la teinte initiale malgré la sécrétion de sébum et de sueur, ainsi que le non transfert. En outre, les compositions de maquillage doivent être confortables à porter et ne pas présenter une texture trop collante. Pour concilier l'ensemble de ces propriétés, souvent antinomiques, au sein d'une même composition, on utilise généralement un mélange de plusieurs polymères, de nature chimiques très différentes, chaque polymère apportant une des caractéristiques souhaitées. Toutefois, l'emploi d'un mélange de polymères ayant des natures chimiques différentes, pas forcément compatibles, peut générer des problèmes de démixtion au sein de la composition. L'utilisation de copolymères statistiques, par exemple de copolymères acryli- ques conventionnels obtenus par polymérisation radicalaire classique par mélange statistique de monomères, ne permet pas de résoudre ces problèmes de manière satisfaisante. En effet, les copolymères statistiques connus dans l'art antérieur présentent une dispersité en composition des chaînes polymériques, ce qui conduit également à une démixtion des polymères au sein de la formule. On connaît, notamment par le brevet US5,807,937, un procédé dit ATRP qui permet de préparer des copolymères particuliers qui peuvent être fonctionnali- sés à leur extrémité, notamment par un atome de brome ou de chlore; ce pro-cédé nécessite toutefois l'emploi de catalyseurs métalliques, qui peuvent rester sous forme de trace dans les polymères ainsi préparés. Dans le cas d'applications cosmétiques de ces polymères, la présence de tels atomes peut éventuel- lement poser problème. De plus, ces atomes ne sont pas toujours suffisamment labiles pour que leur remplacement par des fonctions plus recherchées soit effectué aisément. On connaît par ailleurs, par le document WO99/20659, des polymères fonctionnalisés à leur extrémité et obtenus par transfert dégénératif (TD). La polyméri- sation radicalaire contrôlée par transfert dégénératif (TD) permet la synthèse de (co)polymères fonctionnalisés dont la masse molaire et l'architecture sont contrôlées. Toutefois, les polymères mentionnés dans ce document ne sont pas toujours solubles, en particulier dans les milieux cosmétiques, notamment dans les solvants organiques et/ou les huiles minérales ou organiques, usuellement employés en cosmétique. La présente invention a pour but de pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant de nouveaux polymères particuliers, fonctionnalisés à au moins une de leur extrémité par un atome suffisamment labile pour être aisément remplacé, et acceptable cosmétiquement, ces polymères étant aisément véhiculables dans les milieux lipophiles cosmétiques. Un objet de la présente invention est une composition cosmétique ou pharmaceutique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un homopolymère fonctionnalisé à au moins l'une de ses extrémités par un atome d'iode, et comprenant un monomère tel que défini ci-après. Les polymères selon l'invention présentent l'avantage d'être facilement mis en ceuvre dans les milieux lipophiles cosmétiques, notamment dans les solvants et/ou huiles cosmétiques, tout en conservant des propriétés rhéologiques intéressantes. De plus, les polymères selon l'invention peuvent être véhiculés à un taux élevé dans les compositions cosmétiques selon l'invention, car ils sont hautement solubles dans les milieux lipophiles considérés (jusqu'à 50% en poids pour cer- tains d'entre eux); ceci permet d'utiliser des quantités importantes de polymère, sous forme de solution ou de dispersion, sans être confronté à des problèmes d'augmentation de viscosité, par exemple. Par ailleurs, les polymères selon l'invention peuvent permettre d'éviter les problèmes de demixtion au sein de la formule tout en permettant d'apporter les 40 propriétés cosmétiques recherchées. Il est à noter également que les polymères selon l'invention peuvent être aisé-ment contrôlés au niveau de leur masse molaire, de leur distribution en masse et de leur solubilité, en adaptant la nature des monomères et les conditions opératoires. Le polymère selon l'invention est un homopolymère, c'est-à-dire que tous les motifs de répétition le constituant sont de structure chimique identique; il peut s'agir de monomère (acrylate d'isobornyle par exemple) ou de macromonomère (poly(acrylate d'isobornyle) à extrémité acrylate par exemple). On entend dans la présente description, par macromonomère, un motif de répétition constitué d'une part d'un groupe prépolymérique (répétition de monomè- res, ledit groupe pouvant être homopolymérique ou copolymérique) et d'autre part d'un groupement terminal polymérisable, généralement situé à l'une de ses extrémités. Ainsi, l'homopolymère selon l'invention peut également être préparé à partir de 15 macromonomères pour lesquels le groupe prépolymérique est un copolymère (poly(éthylène-butylène) à extrémité acrylate, par exemple). Le polymère selon l'invention peut être linéaire, greffé ou en étoiles. 20 II est de préférence linéaire, et dans ce cas, peut être représenté, de façon schématique, par la formule suivante : F-[M1]n- I dans laquelle F représente un reste soit issu de l'agent de transfert (le radical R' défini ci-après), soit issu de I'amorceur; I est l'atome d'iode, MI est un mono-mère et n le degré de polymérisation. 25 Ceci est notamment le cas lorsque le polymère est obtenu à partir d'un mono-mère et d'un agent de transfert de structure R'-I. Le polymère selon l'invention peut toutefois être un polymère greffé. Ceci peut être le cas lorsque qu'il est obtenu à partir d'un agent de transfert de 30 structure R'-I et d'un motif répétitif qui est un macromonomère monofonctionnel, c'est-à-dire ayant un seul groupement terminal polymérisable (M2). L'homopolymère peut, dans ce cas, être représenté de façon schématique par la formule suivante : F-[M2]n- I dans laquelle [M2]n représente le groupe prépolymérique, comportant des chai- 35 nes latérales identiques qui sont elles-mêmes homo- ou co-polymériques. Le polymère selon l'invention peut également être en étoiles, de structure schématique F-([M1]n- I)m avec m étant le nombre de branches de l'étoile et étant un entier strictement supérieur à 2; l'homopolymère possède donc au moins 3 40 atomes d'iode terminaux et est dit en étoile. Ceci est notamment le cas lorsque le polymère est obtenu à partir d'un mono-mère M1 et d'un agent de transfert de structure R'-0)m. Lorsque le polymère est obtenu à partir d'un macromonomère M2 et d'un agent de transfert de structure R'-(I)m, on peut obtenir un polymère en étoiles dont les branches sont greffées. Quand m= 2, l'homopolymère n'est plus dit en étoiles, mais est difonctionnel. Il peut être linéaire (lorsqu'il est obtenu à partir de monomères Ml) ou bien greffé lorsqu'il est obtenu à partir de macromonomère M2. Dans l'ensemble de ces cas, il est clair que le groupe prépolymérique du macromonomère M2 peut être un homopolymère, mais également un copolymère (statistique, alterné, à blocs et/ou à gradient). De préférence, la masse moléculaire moyenne en nombre du polymère selon l'invention est comprise entre 500 g/mol et 1 000 000 g/mol, notamment entre 1000 g/mol et 250 000 g/mol, et encore mieux entre 2000 g/mol et 100 000 g/mol, voire 5000 g/mol et 50 000 g/mol. On détermine la masse moléculaire moyenne en nombre (Mn) par chromatographie liquide par perméation de gel (GPC), éluant THF, courbe d'étalonnage établie avec des étalons de polystyrène linéaire, détecteur réfractométrique. Les polymères selon l'invention sont avantageusement obtenus par polymérisation radicalaire contrôlée par transfert dégénératif à l'atome d'iode. La polymérisation radicalaire contrôlée désigne des polymérisations pour les-quelles les réactions secondaires qui conduisent habituellement à la disparition des espèces propageantes (réaction de terminaison ou transfert) sont rendues très peu probables par rapport à la réaction de propagation grâce à un agent de contrôle des radicaux libres. L'imperfection de ce mode de polymérisation ré-side dans le fait que lorsque les concentrations en radicaux libres deviennent importantes par rapport à la concentration en monomère, les réactions secondaires redeviennent déterminantes et tendent à élargir la distribution des masses. Grâce à ce mode de polymérisation, les chaînes polymériques des polymères selon l'invention croissent simultanément et toutes les chaînes possèdent un indice de polydispersité en masse faible. Les polymères selon l'invention sont de préférence préparés selon un procédé dit de transfert dégénératif (ou degenerative iodine transfer ou DIT). Ce procédé permet de former des polymères fonctionnalisés, en particulier mono- ou mufti-fonctionnalisés, à au moins l'une de leurs extrémités, par un atome d'iode. Ce procédé est notamment décrit dans la demande WO99/20659. Selon ce procédé, on fait réagir les monomères choisis, avec un amorceur de polymérisation en présence d'un agent de transfert iodé. L'amorceur de polymérisation peut être tout amorceur connu de l'homme de l'art pour son emploi dans les procédés de polymérisation radicalaire, et notamment des composés de type azoïque et notamment l'azobisisobutyronitrile; ou de type peroxyde tels que les hydroperoxydes ou les peroxydes organiques ayant 6-30 atomes de carbone, notamment le peroxyde de benzoyle ou de dodécanoyle; ou encore des couples redox, des peresters, des percarbonates ou des persulfates. De préférence, on choisit l'amorceur parmi les peroxydes organiques compre- nant de 8 à 30 atomes de carbone, tels que le peroxyde de didécanoyle notamment commercialisé sous la référence Perkadox SE-10 par la société Akzo Nobel. On peut également citer comme amorceur le 2,5-bis(2-ethylhexanoylperoxy)-2,5dimethylhexane (Trigonox 141 de la société Akzo No-bel) et le tert-butyl peroxy-2-ethylhexanoate (Trigonox 21S de la société Akzo Nobel). L'agent de transfert peut être représenté par la formule R'-I, dans laquelle R' est un radical alkyle, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, comprenant 1 à 30 atomes de carbone, et pouvant comprendre en outre 1 à 7 atomes d'iode supplémentaires, et/ou un ou plusieurs atomes de fluor, et/ou une ou plusieurs fonctions choisies parmi CN, COOH. Lorsque l'agent de transfert comprend plusieurs atomes d'iode, il peut être de structure R'(I)m, avec m étant un entier supérieur ou égal à 2, notamment égal à 3 à 8; lorsque m > 2, ceci conduit notamment à des polymères étoiles; lorsque m=2, on obtient des polymères difonctionnels. De préférence, R' est choisi parmi les alkyles ayant 1 à 6 atomes de carbone, comprenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'halogène, notamment de fluor et/ou une fonction CN; en particulier R' peut être un alkyle en C1-C6 per- fluoré ou un alkyl en C1-C6 portant une fonction CN. On peut notamment citer comme agent de transfert, le iodo-1-perfluorohexane, l'iodoacétonitrile (ICH2-CN), le iodo-1-méthane, le diiodo-méthane, l'iodoforme ou triiodo-méthane, l'iodo-1-perfluoroisopropane, le diiodoperfluorohexane, l'iodo-1-phenylethane, l'iodo-1-propane, l'iodo-1-isopropane, l'iodo-1-phényle, le 1,4-diiodo-phényle et l'iodo-1-tertio-butane. De préférence, on utilise le iodo-1-perfluorohexane ou l'iodoacétonitrile. Par ailleurs, l'agent de transfert peut être macromoléculaire et se présenter sous forme d'un polymère, homopolymère ou polymère, obtenu par une étape préalable de polymérisation par transfert dégénératif à l'atome d'iode, et donc fonctionnalisé par au moins un atome d'iode. La proportion molaire entre l'agent de transfert et l'amorceur, appelée "r", peut varier entre 0,1 et 20 avec une préférence entre 1 et 10 et plus précisément entre 2 et 5. Le rapport molaire entre la quantité de monomères et celle d'agent de transfert est de préférence supérieur à 10, notamment compris entre 30 et 2000, et plus précisément compris entre 50 et 500. L'indice de polydispersité (Ip = Mw/Mn c'est-à-dire masse molaire moyenne en poids/masse molaire moyenne en nombre) de I'homopolymère est de préférence compris entre 1,1 et 4, notamment entre 1,2 et 3, voire entre 1,5 et 2,5. Le degré de polymérisation, DPn, est égal au rapport entre la masse moléculaire moyenne en nombre (Mn) du polymère et la masse molaire du monomère; il est de préférence supérieur à 10, notamment compris entre 10 et 3000, de préférence entre 30 et 2000, et plus précisément entre 50 et 500. D'une manière schématique, les polymères selon l'invention peuvent être pré-parés par l'homme du métier suivant le mode opératoire suivant, donné à titre d'illustration : 1/ on dispose le monomère, éventuellement dans un solvant, dans un ré-acteur et sous agitation. On ajoute l'amorceur de polymérisation radicalaire et l'agent de transfert. Le mélange est mis de préférence sous atmosphère de gaz inerte par rapport à une polymérisation radicalaire tel que l'azote ou l'argon. Comme solvant éventuel de polymérisation, on peut choisir le milieu solvant de la composition, par exemple des solvants et/ou des huiles cosmétiques tels que définis ci-après. En particulier, on peut choisir le solvant de polymérisation par- mi les acétates d'alkyle tels que l'acétate de butyle ou l'acétate d'éthyle, des solvants aromatiques tels que le toluène ou des alcanes tels que l'isododécane, l'heptane ou l'isohexadécane. On choisit préférentiellement un solvant de polymérisation dans lequel le monomère et le polymère résultant sont solubles ou dispersibles. 2/ on porte le mélange sous agitation à la température de polymérisation souhaitée. Cette température est de préférence choisie dans une gamme allant de 20 C à 120 C, de préférence de 40 C à 90 C. Le choix de la température de polymérisation est de préférence optimisé en fonction du monomère. 3/ on arrête la polymérisation lorsque le taux de conversion souhaité est atteint. Ce taux peut être d'au moins 50% de conversion, notamment au moins 60%, préférentiellement après avoir atteint au moins 90% de conversion. Toute-fois, il est possible d'arrêter la polymérisation avant d'avoir atteint ce taux de 50%. 4/ les éventuels monomères résiduels peuvent être éliminés par toute méthode connue, telle que par évaporation, ou par ajout d'une quantité d'initiateur classique de polymérisation tel que les dérivés peroxydiques ou azoïques. Le polymère selon l'invention peut être obtenu par polymérisation radicalaire en masse ou en solution en milieu organique, ou encore en dispersion aqueuse et/ou organique, en émulsion notamment. Le monomère peut être ajouté en batch ou en semi-continu. Pour une polymérisation en batch, on mélange le solvant éventuel, le mono-mère, l'agent de transfert et l'amorceur dans un réacteur et on chauffe à la température requise. Pour une polymérisation en semi-continu, on introduit dans un réacteur, tout ou partie du solvant éventuel, une partie du monomère, notamment 1 à 20% en poids du poids total de monomère, une partie de l'amorceur, notamment 1 à 20% en poids du poids total d'amorceur, éventuellement une partie de l'agent de transfert, notamment 0,1 à 20% en poids du poids total d'agent de transfert, et on chauffe à la température requise. Le reste du solvant, du monomère, de l'agent de transfert et de l'amorceur est introduit par une coulée, en cours de polymérisation. Les constituants restants peuvent être introduits par des coulées distinctes ou identiques, simultanées ou non. L'homopolymère susceptible d'être utilisé dans les compositions notamment 20 cosmétiques selon l'invention est donc un homopolymère comprenant des monomères choisis parmi : - i) les (méth)acrylates de formule CH2=CHCOOR ou CH2=C(CH3)0O0R dans laquelle R représente : 25 - un groupe carboné linéaire, saturé ou insaturé, notamment alkyle, comprenant 4 à 32 atomes de carbone comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe carboné ramifié, saturé ou insaturé, notamment alkyle, comprenant 4 à 32 atomes de carbone comprenant éventuellement un ou plusieurs, no- 30 tamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe cycloalkyle ou hétérocycloalkyle comprenant 3 à 32 atomes de car-bone, comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe aromatique (aryle ou aralkyle) comprenant 3 à 32 atomes de carbone, comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); Dans le radical R, les hétéroatomes, lorsqu'ils sont présents, peuvent être inter-calés dans la chaîne ou le cycle, ou en substitution par exemple sous forme 40 d'un groupe tel que OH, SH ou NR'R", où R' et R" identiques ou différents re-présentent l'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, en Cl à C6 ou un groupe phényle. On préfère tout particulièrement les (méth)acrylates dans lesquels R représente: - un groupe carboné linéaire, saturé ou insaturé, notamment alkyle, comprenant 6 à 28, notamment 10 à 22, voire 12 à 18, atomes de carbone comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe carboné ramifié, saturé ou insaturé, notamment alkyle, comprenant 6 à 28, notamment 10 à 22, voire 12 à 18, atomes de carbone comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe cycloalkyle ou hétérocycloalkyle comprenant 4 à 28, notamment 6 à 12, atomes de carbone, comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe aromatique comprenant 4 à 28, notamment 5 à 12, atomes de car-bone, comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); On peut notamment citer les (méth)acrylates - d'hexyle, octyle, nonyle, décyle, lauryle, dodécyle, stéaryle, béhényle, méthoxy-polyoxyéthylène (ou POE-méthyle); POE-béhényle; - d'isobutyle, tertiobutyle, isooctyle, isodécyle, éthylhexyle, éthyl-2-perfluorohexyle; - de t-butylcyclohexyle, isobornyle, cyclohexyle, tétrahydrofurfurylméthyle, té-25 trahydrofurfuryle; - de benzyle, phényle, 2-phényl-éthyle, tertio-butylbenzyle, furfuryle, furfurylméthyle; Plus particulièrement, on préfèrera les (méth)acrylates de lauryle, dodécyle, stéaryle, béhényle, d'isobutyle, tertiobutyle, isooctyle, isodécyle, éthylhexyle, et 30 d'isobornyle. - ii) les monomères éthyléniques dont le groupement ester contient des silanes, des silsesquioxanes, des siloxanes, des carbosiloxanes dendrimères tels que décrits dans le brevet EP 0963751. Des monomères préférés sont le méthacry- 35 loxypropyltris(trimethylsiloxy)silane, le méthacryloxyproprylbis(trimethylsiloxy)- methylsilane, l'acryloxypropyltris(trimethylsiloxy)silane, l'acryloxypropylbis-(trimethylsiloxy)methylsilane et le methacryloxypropyltrimethoxysilane. - iii) les macromonomères, carbonés ou siliconés, ayant au moins un groupe ter- 40 mina) polymérisable; il s'agit de tout polymère comportant sur une seule de ses extrémités un groupe terminal polymérisable, notamment un groupe à insaturation éthylénique susceptible de se polymériser par voie radicalaire et apte à ré- agir avec lui-même lors de la réaction de polymérisation et qui va permettre la formation d'un homopolymère ayant des chaînes latérales pendantes (qui vont former les greffons); le groupe polymérisable du macromonomère peut être avantageusement un groupe vinyle ou (méth)acrylate ((méth)acryloxy). Parmi les macromonomères susceptibles d'être employés, on peut notamment citer, ainsi que leurs sels : - iiia) les homopolymères et les copolymères (méth)acrylate d'alkyle, linéaire, ramifié ou cyclique, en C4-C32, notamment en C6-C28, voire en C8-C18, pré- sentant un groupe terminal polymérisable choisi parmi les groupes vinyle ou (méth)acrylate parmi lesquels on peut citer les macromonomères de poly(acrylate d'éthyl- 2 hexyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate de dodécyle) ou de poly(méthacrylate de dodécyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate de stéa-ryle) ou de poly(méthacrylate de stéaryle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate d'isobornyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(méthacrylate d'isobornyle) à extrémité mono(méth)acrylate. De tels macromonomères sont notamment décrits dans les brevets EP895467 et EP96459. - iiib) les polyoléfines ayant un groupe terminal à insaturation éthylénique, en particulier un groupement terminal (méth)acrylate. Comme exemple de telles polyoléfines, on peut citer en particulier les macromonomères suivants, étant entendu qu'ils ont un groupe terminal (méth)acrylate: les macromonomères de polyéthylène, les macromonomères de polypropylène, les macromonomères de copolymère polyéthylène/polypropylène, les macromonomères de copolymère polyéthylène/polybutylène, les macromonomères de polyisobutylène; les macromonomères de polybutadiène; les macromonomères de polyisoprène; les macromonomères de poly(éthylène/butylène)-polyisoprène. De tels macromo-nombres sont en particulier décrits dans US 5,625,005 qui mentionne des macromonomères éthylène/butylène et éthylène/propylène à groupement terminal réactif (méth)acrylate. On peut en particulier citer le méthacrylate de poly(éthylène/butylène), tel que celui commercialisé sous la dénomination Kraton Liquid L-1253 par Kraton Polymers. - iiic) les macromonomères siliconés et notamment les polydiméthylsiloxanes, à groupement terminal mono(méth)acrylate, tels que ceux de formule suivante : T$ ?H3 H2C=CùCùOùR9 S iùO O CH ÎH3 SiùO 1 CH 3 3 dans laquelle : - R8 désigne un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle; de préférence méthyle; - R9 désigne un groupe hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, de préférence linéaire, ayant de 1 à 10 atomes de carbone et contenant éventuellement une ou deux liaisons éther -O- ; de préférence éthylène, propylène ou butylène; - Rio désigne un groupe alkyle linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 10 atomes de carbone, notamment de 2 à 8 atomes de carbone; de préférence méthyle, éthyle, propyle, butyle ou pentyle; - n désigne un nombre entier allant de 1 à 300, de préférence allant de 3 à 200, et préférentiellement allant de 5 à 100. Comme macromonomères siliconés, on peut en particulier citer les monométhacryloyloxypropyl polydiméthylsiloxanes tels que ceux commercialisés sous la dénomination PS560-K6 par UCT (United Chemical Technologies Inc.) ou sous la dénomination MCR-M17 par Gelest Inc. On peut tout particulièrement citer comme macromonomère préférés, les macromonomères de poly(acrylate d'éthyl-2-hexyle) à extrémité mo-no(méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate de dodécyle) ou de poly(méthacrylate de dodécyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonombres de poly(méth)acrylate de stéaryle à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères poly(éthylène/butylène) et poly(éthylène/propylène) à groupement terminal réactif (méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate d'isobornyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(méthacrylate d'isobornyle) à extrémité mono(méth)acrylate. Les monomères et macromonomères peuvent éventuellement être neutralisés, avant ou après polymérisation. Parmi les sels, on peut citer ceux obtenus par neutralisation des groupements acides à l'aide de base minérales telles que LiOH, NaOH, KOH, Ca(OH)2, NH4OH ou Zn(OH)2; ou par une base organique telle qu'une alkylamine primaire, secondaire ou tertiaire, notamment la triéthylamine ou la butylamine. Cette alkylamine primaire, secondaire ou tertiaire peut comporter un ou plu- sieurs atomes d'azote et/ou d'oxygène et peut donc comporter par exemple une ou plusieurs fonctions alcool; on peut notamment citer l'amino-2-méthyl-2-propanol, la triéthanolamine et la diméthylamino-2-propanol. On peut encore citer la lysine ou la 3-(diméthylamino)-propylamine. On peut également peut citer les sels d'acides minéraux, tels que l'acide sulfurique, l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide iodhydrique, l'acide phosphorique, l'acide borique. On peut aussi citer les sels d'acides organiques, qui peuvent comporter un ou plusieurs groupes acide carboxylique, sulfonique, ou phosphonique. Il peut s'agir d'acides aliphatiques linéaires, ramifiés ou cycliques ou encore d'acides aromatiques. Ces acides peuvent comporter, en outre, un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O et N, par exemple sous la forme de groupes hydroxyle. On peut notamment citer l'acide propionique, l'acide acétique, l'acide téréphtalique, l'acide citrique et l'acide tartrique. Certains des homopolymères mentionnés ci-dessus sont nouveaux en tant que tels et forment un autre objet de la présente invention. Il s'agit des homopolymères fonctionnalisés à au moins l'une de leurs extrémi-15 tés par un atome d'iode, et comprenant un monomère choisi parmi : - i) les (méth)acrylates de formule CH2=CHCOOR" ou CH2=C(CH3)0O0R" dans laquelle R" représente : - un groupe carboné linéaire, saturé ou insaturé, notamment alkyle, comprenant 20 6 à 32, notamment 10 à 28, voire 12 à 18, atomes de carbone comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe carboné ramifié, saturé ou insaturé, notamment alkyle, comprenant 10 à 32, notamment 12 à 28, voire 14 à 18, atomes de carbone comprenant 25 éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe cycloalkyle ouhétérocycloalkyle comprenant 3 à 32, notamment 4 à 28, voire 6 à 12, atomes de carbone, comprenant éventuellement un ou plu-sieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, 30 Cl, Br, I); - un groupe aromatique (aryle ou aralkyle) comprenant 3 à 32, notamment 4 à 28, voire 5 à 12, atomes de carbone, comprenant éventuellement un ou plu-sieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I). 35 - ii) les monomères éthyléniques dont le groupement ester contient des silanes, des silsesquioxanes, des siloxanes, des carbosiloxanes dendrimères tels que décrits dans le brevet EP 0963751. Des monomères préférés sont le méthacryloxypropyltris(trimethylsiloxy)silane, le méthacryloxyproprylbis(trimethylsiloxy)methylsilane, l'acryloxypropyltris(trimethylsiloxy)silane, l'acryloxypropylbis(trimethylsiloxy)methylsilane et le methacryloxypropyltrimethoxysilane. - iii) les macromonomères carbonés ayant au moins un groupe terminal polymérisable, notamment un groupe vinyle ou (méth)acrylate; on peut notamment ci-ter, ainsi que leurs sels : -iiia) les homopolymères et les copolymères (méth)acrylate d'alkyle, linéaire, ramifié ou cyclique, en C4-C32, notamment en C6-C28, voire en C8-C18, pré-sentant un groupe terminal polymérisable choisi parmi les groupes vinyle ou (méth)acrylate parmi lesquels on peut citer les macromonomères de poly(acrylate d'éthyl-2 hexyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromono- mères de poly(acrylate de dodécyle) ou de poly(méthacrylate de dodécyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate de stéaryle) ou de poly(méthacrylate de stéaryle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate d'isobornyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(méthacrylate d'isobornyle) à extrémité mono(méth)acrylate. - iiib) les polyoléfines ayant un groupe terminal à insaturation éthylénique, en particulier un groupement terminal (méth)acrylate; on peut citer en particulier les macromonomères suivants, étant entendu qu'ils ont un groupe terminal (méth)acrylate: les macromonomères de polyéthylène, les macromonomères de polypropylène, les macromonomères de copolymère polyéthylène/polypropylène, les macromonomères de copolymère polyéthylène/polybutylène, les macromonomères de polyisobutylène; les macromonomères de polybutadiène; les macromonomères de polyisoprène; les macromo- nombres de poly(éthylène/butylène)-polyisoprène. On peut en particulier citer le méthacrylate de poly(éthylène/butylène). -iiic) les macromonomères siliconés et notamment les polydiméthylsiloxanes, à groupement terminal mono(méth)acrylate, tels que ceux de formule suivante : T$ ?H3 H2C=CùCùOùR9 S iùO O CH ÎH3 SiùO 1 CH 3 3 dans laquelle : - R8 désigne un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle; de préférence méthyle; - R9 désigne un groupe hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, de préférence linéaire, ayant de 1 à 10 atomes de carbone et contenant éventuellement une ou deux liaisons éther -O- ; de préférence éthylène, propylène ou butylène; - Rio désigne un groupe alkyle linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 10 atomes de carbone, notamment de 2 à 8 atomes de carbone; de préférence méthyle, éthyle, propyle, butyle ou pentyle; - n désigne un nombre entier allant de 1 à 300, de préférence allant de 3 à 200, et préférentiellement allant de 5 à 100. On peut en particulier citer les monométhacryloyloxypropyl polydiméthylsiloxanes. De préférence, les homopolymères selon l'invention sont choisis parmi : -les (méth)acrylates d'hexyle, octyle, nonyle, décyle, lauryle, dodécyle, stéa- ryle, béhényle, méthoxy-polyoxyéthylène (ou POE-méthyle); POE-béhényle; d'isodécyle; de t-butylcyclohexyle, isobornyle, cyclohexyle, tétrahydrofurfurylméthyle, tétrahydrofurfuryle; de benzyle, phényle, 2-phényl-éthyle, tertiobutylbenzyle, furfuryle, furfurylméthyle; - les macromonomères de poly(acrylate d'éthyl-2-hexyle) à extrémité mo-no(méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate de dodécyle) ou de poly(méthacrylate de dodécyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonombres de poly(méth)acrylate de stéaryle à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères poly(éthylène/butylène) et poly(éthylène/propylène) à groupement terminal réactif (méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate d'isobornyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(méthacrylate d'isobornyle) à extrémité mono(méth)acrylate. Les homopolymères selon l'invention sont tout particulièrement solubles ou dispersibles dans les milieux lipophiles cosmétiques usuels, tels que les solvants notamment lipophiles et/ou les huiles, carbonées ou siliconées, usuellement employées en cosmétique. On entend par "soluble", que le polymère ne forme pas de précipité dans le mi-lieu considéré. Avantageusement, le polymère selon l'invention est soluble à une concentration d'au moins 1% en poids dans l'isododécane, à 25 C, 1 atm., de préférence à une concentration d'au moins 3% en poids, voire d'au moins 5% en poids. On entend par "dispersible", que le polymère forme dans le milieu, à une concentration d'au moins 1% en poids, à 25 C, 1 atm., une suspension ou dis- persion stable de fines particules, généralement sphériques. La taille moyenne des particules constituant ladite dispersion est inférieure à 1 pm et, plus généralement, varie entre 5 et 400 nm, de préférence de 10 à 250 nm. Ces tailles de particules peuvent être mesurées par diffusion de lumière (avec un appareil de type Coulter Counter). Les homopolymères selon l'invention peuvent être présents dans les compositions cosmétiques ou pharmaceutiques, notamment topiques, en une quantité de 0,1 à 95% en poids, de préférence 1 à 50% en poids, notamment 2 à 40% en poids, voire 5 à 35% en poids, par rapport au poids total de la composition. Les homopolymères peuvent être présents dans la composition sous forme so-lubilisée, par exemple dans un solvant organique ou une huile carbonée ou siliconée cosmétique. On a constaté que les polymères selon l'invention sont tout particulièrement solubles dans les solvants cosmétiques et qu'ils peuvent être mis en oeuvre dans les milieux cosmétiques organiques, tout en conservant des propriétés rhéolo- giques intéressantes. Les compositions cosmétiques ou pharmaceutiques selon l'invention comprennent, outre lesdits homopolymères, un milieu physiologiquement acceptable, notamment cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, c'est-à-dire un milieu compatible avec les matières kératiniques telles que la peau du vi-sage ou du corps, les lèvres, les cheveux, les cils, les sourcils et les ongles. La composition peut avantageusement comprendre une phase grasse liquide, qui peut elle-même comprendre des huiles et/ou des solvants de préférence lipophiles; elle peut en outre comprendre des corps gras solides à température ambiante tels que les cires, des corps gras pâteux, des gommes et leurs mélanges. Parmi les constituants de la phase grasse liquide, on peut préférentiellement citer les huiles et/ou solvants ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de Hansen inférieur ou égal à 20 (MPa)'"2, de préférence inférieur ou égal à 18 (MPa)'"2, encore mieux inférieur ou égal à 17 (MPa)'"2. Le paramètre de solubilité global 6 selon l'espace de solubilité de Hansen est 30 défini dans l'article "Solubility parameter values" de Eric A.Grulke de l'ouvrage "Polymer Handbook", 3éme édition, Chapitre VII, p.519-559 par la relation : 6= (dD2 + dP2 + dH2)v2 dans laquelle - dD caractérise les forces de dispersion de LONDON issues de la formation de 35 dipôles induits lors des chocs moléculaires, - dP caractérise les forces d'interactions de DEBYE entre dipôles permanents, et - dH caractérise les forces d'interactions spécifiques (type liaisons hydrogène, acide/base, donneur/accepteur, etc.). 40 La définition des solvants dans l'espace de solubilité selon Hansen est décrite dans l'article de C.M.Hansen "The three dimensional solubility parameters" J.Paint Technol. 39, 105 (1967). Parmi les huiles et/ou solvants ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de Hansen inférieur ou égal à 20 (MPa)1/2, on peut citer : - les huiles, volatiles ou non, qui peuvent être choisies parmi les huiles naturel- les ou synthétiques, carbonées, hydrocarbonées, fluorées, éventuellement ramifiées, seules ou en mélange; - les alcanes, linéaires ou ramifiés et/ou cycliques, éventuellement volatils ; - les esters et notamment les esters, linéaires, ramifiés ou cycliques, ayant au moins 6 atomes de carbone, notamment ayant de 6 à 30 atomes de carbone ; -les éthers et notamment les éthers ayant au moins 6 atomes de carbone, notamment ayant de 6 à 30 atomes de carbone ; - les cétones et notamment les cétones ayant au moins 6 atomes de carbone, notamment ayant de 6 à 30 atomes de carbone. - les monoalcools gras aliphatiques, saturés ou insaturés, ayant 6 à 30 atomes 15 de carbone, la chaîne hydrocarbonée ne comportant pas de groupement de substitution. On entend par "huile non volatile", une huile susceptible de rester sur la peau à température ambiante et pression atmosphérique au moins une heure et ayant 20 notamment une pression de vapeur à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique, non nulle, inférieure à 0,01 mm de Hg (1,33 Pa). On peut en particulier citer les huiles non volatile carbonées, notamment hydro-carbonées, d'origine végétale, minérale, animale ou synthétique, telles que 25 l'huile de paraffine (ou vaseline), le squalane, le polyisobutylène hydrogéné (huile de Parléam), le perhydrosqualène, l'huile de vison, de macadamia, de tortue, de soja, l'huile d'amande douce, de calophyllum, de palme, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'arara, de colza, de tournesol, de coton, d'abricot, de ricin, d'avocat, de jojoba, d'olive ou de germes de céréales, de beurre de ka- 30 rité; les esters linéaires, ramifiés ou cycliques, ayant plus de 6 atomes de car-bone, notamment 6 à 30 atomes de carbone, tels que les esters d'acide lanolique, d'acide oléique, d'acide laurique, d'acide stéarique; les esters dérivés d'acides ou d'alcools à longue chaîne (c'est-à-dire ayant de 6 à 20 atomes de carbone), notamment les esters de formule RCOOR' dans laquelle R repré- 35 sente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes de car-bone et R' représente une chaîne hydrocarbonée comportant de 3 à 20 atomes de carbone, en particulier les esters en C12-C36, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl- 40 hexyle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate ou le lactate de 2-octyl-dodécyle, le succinate de di(2-éthyl hexyle), le malate de diisostéaryle, le triisostéarate de glycérine ou de diglycérine; les acides gras supérieurs, notamment en C14-C22, tels que l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide béhénique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ou l'acide isostéarique; les alcools gras supérieurs, notamment en C16-C22, tels que le cétanol, l'alcool oléique, l'alcool linoléique ou lino- lénique, l'alcool isostéarique ou l'octyl dodécanol; et leurs mélanges. On peut encore citer le décanol, le dodécanol, l'octadécanol, les triglycérides liquides d'acides gras de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque, les triglycérides des acides caprylique/caprique; les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam; les esters et les éthers de synthèse notamment d'acides gras comme par exemple l'huile de Purcellin, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, I'érucate d'octyl-2-dodécyle, I'isostéarate d'isostéaryle ; les esters hydroxylés comme I'isostéaryl lactate, I'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéarylmalate, le citrate de triisocétyle, des heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras; des esters de polyol comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol, le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol ; des al- cools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol. On peut encore citer les cétones liquides à température ambiante tels que méthyléthylcétone, méthylisobutylcétone, diisobutylcétone, l'isophorone, la cyclohexanone, l'acétone; les éthers de propylène glycol liquides à température am- biante tels que le monométhyléther de propylène glycol, l'acétate de monométhyléther de propylène glycol, le mono n-butyl éther de dipropylène glycol ; les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate de n-butyle, l'acétate d'isopentyle; les éthers liquides à température ambiante tels que le diéthyléther, le diméthyléther ou le dichlorodiéthyléther; les alcanes liquides à température ambiante tels que le décane, l'heptane, le dodécane, l'isododécane, l'isohexadécane, le cyclohexane; les composés cycliques aromatiques liquides à température ambiante tels que le toluène et le xylène; les aldéhydes liquides à température ambiante tels que le benzaldéhyde, l'acétaldé- hyde et leurs mélanges. Parmi les composés volatils, on peut citer les huiles volatiles non siliconées, no- tamment les isoparaffines en C8-C16 comme l'isododécane, l'isodécane, l'iso- hexadécane et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'ISOPAR, de PERMETHYL et notamment l'isododécane (PERMETHYL 99 A). En particulier, la phase grasse liquide peut comprendre des alcanes liquides à température ambiante, volatils ou non, et plus particulièrement le décane, l'heptane, le dodécane, l'isododécane, l'isohexadécane, le cyclohexane, l'isodécane, et leurs mélanges. La phase grasse liquide peut également comprendre des huiles siliconées, volatiles ou non volatiles, et notamment choisies parmi les polydiméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non, linéaires ou cycliques; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone; les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes. Comme huile siliconée volatile utilisable dans l'invention, on peut citer les huiles de silicones linéaires ou cycliques ayant une viscosité à température ambiante inférieure à 8 cSt et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone; et en particulier l'octaméthylcyclotétrasiloxane (D4), le décaméthylcyclopentasiloxane (D5), le dodécaméthylcyclohexasiloxane (D6), l'heptaméthylhexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyltrisiloxane, l'hexaméthyldisiloxane, l'octaméthyltrisiloxane, le décaméthyltétrasiloxane (L4), le dodécaméthylpenta- siloxane (L5), seules ou en mélange. Lorsque l'homopolymère comprend principalement, notamment au moins 55% en poids, voire au moins 70% en poids, par rapport au poids total de monomères, de monomères carbonés non siliconés, la phase grasse liquide est avanta- geusement constituée majoritairement d'huiles et/ou solvants non siliconés, qui peuvent donc représenter au moins 50% en poids, notamment de 60 à 99,9% en poids, ou encore de 65 à 99% en poids, ou encore de 70 à 95% en poids, par rapport au poids total de la phase grasse liquide. Dans ce cas, de préférence, les huiles siliconées sont présentes en une quanti- té strictement inférieure à 50% en poids, notamment allant de 0,1 à 40% en poids, voire allant de 1 à 35% en poids, ou encore allant de 5 à 30% en poids, par rapport au poids total de la phase grasse liquide. Préférentiellement, la phase grasse liquide ne comprend pas (0%) d'huiles siliconées; elle comprend donc 100% d'huiles et/ou solvants non siliconés. Lorsque l'homopolymère comprend principalement, notamment au moins 55% en poids, voire au moins 70% en poids, par rapport au poids total de monomères, de monomères siliconés, la phase grasse liquide est avantageusement constituée majoritairement d'huiles siliconées, qui peuvent donc représenter au moins 50% en poids, notamment de 60 à 99,9% en poids, ou encore de 65 à 99% en poids, ou encore de 70 à 95% en poids, par rapport au poids total de la phase grasse liquide. Dans ce cas, de préférence, les huiles et/ou solvants non siliconés sont présentes en une quantité strictement inférieure à 50% en poids, notamment allant de 0,1 à 40% en poids, voire allant de 1 à 35% en poids, ou encore allant de 5 à 30% en poids, par rapport au poids total de la phase grasse liquide. Dans les compositions selon l'invention, la phase grasse liquide peut être généralement présente en une teneur allant de 0,01 à 95%, de préférence de 0,1 à 90%, de préférence encore de 10 à 85% en poids, par rapport au poids total de la composition, et mieux de 30 à 80%. 10 La composition peut en outre comprendre, un milieu hydrophile comprenant de l'eau ou un mélange d'eau et de solvant(s) organique(s) hydrophile(s) comme les alcools et notamment les monoalcools inférieurs linéaires ou ramifiés ayant de 2 à 5 atomes de carbone comme l'éthanol, l'isopropanol ou le n-propanol, et 15 les polyols comme la glycérine, la diglycérine, le propylène glycol, le sorbitol, le pentylène glycol, et les polyéthylène glycols, ou bien encore des éthers en 02 et des aldéhydes en 02-04 hydrophiles. L'eau ou le mélange d'eau et de solvants organiques hydrophiles peut être pré-sent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1 à 80% en 20 poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 1 à 70% en poids. La composition selon l'invention peut également comprendre des cires et/ou des gommes. 25 Par cire au sens de la présente invention, on entend un composé lipophile, solide à température ambiante (25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 C pouvant aller jusqu'à 120 C. En portant la cire à l'état liquide (fusion), il est possible de la rendre miscible aux huiles éventuellement présentes et de former un mélange homo- 30 gène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D.S.C.), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METTLER. 35 Les cires peuvent être hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées et être d'origine végétale, minérale, animale et/ou synthétique. En particulier, les cires présentent une température de fusion supérieure à 25 C et mieux supérieure à 45 C. Comme cire utilisable dans la composition de l'invention, on peut citer la cire d'abeilles, la cire de Carnauba ou de Candellila, la paraffine, les cires mi- 40 crocristallines, la cérésine ou l'ozokérite ; les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène ou de Fischer Tropsch, les cires de silicones comme les alkyl ou alkoxy-diméticone ayant de 16 à 45 atomes de carbone.5 Les gommes sont généralement des polydiméthylsiloxanes (PDMS) à haut poids moléculaire ou des gommes de cellulose ou des polysaccharides et les corps pâteux sont généralement des composés hydrocarbonés comme les lanolines et leurs dérivés ou encore des PDMS. La nature et la quantité des corps solides sont fonction des propriétés mécaniques et des textures recherchées. A titre indicatif, la composition peut contenir de 0,01 à 50% en poids de cires, par rapport au poids total de la composition et mieux de 1 à 30 % en poids. La composition selon l'invention peut en outre comprendre une ou des matières colorantes choisies parmi les colorants hydrosolubles, les colorants liposolubles, et les matières colorantes pulvérulentes comme les pigments, les nacres, et les paillettes bien connues de l'homme du métier. Les matières colorantes peuvent être présentes, dans la composition, en une teneur allant de 0,01 à 50% en poids, par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,02 à 25% en poids. Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans le milieu physiologique, destinées à colorer la composition. Par nacres, il faut comprendre des particules de toute forme irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur co-quille ou bien synthétisées. Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique, les poudres métalliques comme la poudre d'aluminium, la poudre de cuivre. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane recouvert avec des oxydes de fer, le mica titane recouvert avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bis- muth Parmi les colorants hydrosolubles, on peut citer le sel disodique de ponceau, le sel disodique du vert d'alizarine, le jaune de quinoléine, le sel trisodique d'amarante, le sel disodique de tartrazine, le sel monosodique de rhodamine, le sel disodique de fuchsine, la xanthophylle, le bleu de méthylène. La composition selon l'invention peut comprendre en outre en outre une ou plu-sieurs charges, notamment en une teneur allant de 0,01 % à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,02% à 30 en poids. Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabri- quée. Ces charges servent notamment à modifier la rhéologie ou la texture de la composition. Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorhombique, etc.). On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Ny- Ion ) (Orgasol de chez Atochem), de poly-R-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ), la lauroyl-lysine, l'ami-don, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de polymères d'acide acrylique (Polytrap de la société Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. La composition peut comprendre en outre un polymère additionnel tel qu'un polymère filmogène. Selon la présente invention, on entend par "polymère filmogène", un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques. Parmi les polymères filmogènes susceptibles d'être utilisés dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle et leurs mélanges, en particulier les polymères acryliques, les polyuréthanes, les polyesters, les polyamides, les polyurées, les polymères cellulosiques comme la nitrocellulose. La composition selon l'invention peut également comprendre des ingrédients couramment utilisés en cosmétique, tels que les vitamines, les épaississants, les gélifiants, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les filtres solaires, les tensioactifs, les anti-oxydants, les agents anti-chutes des cheveux, les agents anti-pelliculaires, les agents propulseurs, les céramides, ou leurs mélanges. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. La composition selon l'invention peut se présenter notamment sous forme de suspension, de dispersion, de solution notamment organique, de gel, d'émulsion, notamment émulsion huile-dans-eau (H/E) ou eau-dans- huile (E/H), ou multiple (E/H/E ou polyol/H/E ou H/E/H), sous forme de crème, de pâte, de mousse, de dispersion de vésicules notamment de lipides ioniques ou non, de lotion biphase ou multiphase, de spray, de poudre, de pâte, notamment de pâte souple (notamment de pâte ayant de viscosité dynamique à 25 C de l'ordre de 0,1 à 40 Pa.s sous une vitesse de cisaillement de 200 s-', après 10 minutes de mesure en géométrie cône/plan). La composition peut être anhydre, par exemple il peut s'agir d'une pâte anhydre. L'homme du métier pourra choisir la forme galénique appropriée, ainsi que sa méthode de préparation, sur la base de ses connaissances générales, en tenant compte d'une part de la nature des constituants utilisés, notamment de leur solubilité dans le support, et d'autre part de l'application envisagée pour la composition. La composition selon l'invention peut être une composition de maquillage, notamment un produit pour le teint tel qu'un fond de teint, un fard à joues ou à paupières; un produit pour les lèvres tel qu'un rouge à lèvres ou un soin des lèvres; un produit anti-cernes; un blush, un mascara, un eye-liner; un produit de maquillage des sourcils, un crayon à lèvres ou à yeux; un produit pour les ongles tel qu'un vernis à ongles ou un soin des ongles; un produit de maquillage du corps; un produit de maquillage des cheveux (mascara ou laque pour cheveux). La composition selon l'invention peut être une composition de protection ou de soin de la peau du visage, du cou, des mains ou du corps, notamment une composition anti-rides, anti-fatigue permettant de donner un coup d'éclat à la peau, unecomposition hydratante ou traitante; une composition anti-solaire ou de bronzage artificiel. La composition selon l'invention peut être également un produit capillaire, no- tamment pour le soin, l'hygiène, le maintien de la coiffure ou la mise en forme des cheveux. Les compositions capillaires sont de préférence des shampooings, des gels, des lotions de mise en plis, des lotions pour le brushing, des compositions de fixation et de coiffage telles que les laques ou spray. Les lotions peuvent être conditionnées sous diverses formes, notamment dans des vaporisateurs, des flacons-pompe ou dans des récipients aérosol afin d'assurer une application de la composition sous forme vaporisée ou sous forme de mousse. De telles formes de conditionnement sont indiquées, par exemple lorsque l'on souhaite obtenir un spray, une mousse pour la fixation ou le traite-ment des cheveux. La composition selon l'invention peut également être une composition de coloration des cheveux. Avantageusement, la composition selon l'invention peut être une composition de maquillage, notamment un fond de teint ou un rouge à lèvres. L'invention a aussi pour objet un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, notamment de la peau du corps ou du visage, des ongles, des cheveux et/ou des cils, comprenant l'application sur lesdites matières d'une composition cosmétique telle que définie précédemment. En particulier, l'invention a pour objet un procédé cosmétique de maquillage de la peau du visage et/ou des lèvres, comprenant l'application sur lesdites matiè- res d'une composition cosmétique de fond de teint ou de rouge à lèvres telles que définies précédemment. L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants. Exemple 1 : préparation d'un homopolymère poly(acrylate d'isobornvle) Dans un erlen de 100 ml, on introduit 30 g d'isododécane, 30 g d'acrylate d'isobornyle, 0,673 g de perfluorohexyle iodide (1,5 10-3 mole) et 0,154 g de Perkadox SE-10 (0,45 10-3 mole), à température ambiante. Après solubilisation, le mélange est réparti dans des tubes fermés de 10 ml (environ 4 ml par tube) et mis sous bullage d'argon. Les tubes sont alors plongés dans un bain d'huile thermostaté à 90 C. Après 1 heure 30 min., 50% de conversion sont obtenus. La masse molaire moyenne en nombre (Mn) obtenue est de 14400 g/mol et l'indice de polydispersité Ip est de 2,59. Exemple 2 : préparation d'un homopolvmère polv(acrvlate d'isobornvle) Dans un ballon tricol de 250 ml, on introduit 3,5 g d'isododécane, 30 g d'acrylate d'isobornyle, 0,669 g de perfluorohexyle iodide (1,5 10-3 mole) et 0,154 g de Perkadox SE-10 (0,45 10-3 mole). Après solubilisation, le mélange est mis sous bullage d'argon. Le ballon est alors plongé dans un bain d'huile thermostaté à 90 C. Après 1 h30 min., le mélange réactionnel est dilué à 50% de concentration dans l'isododécane et 80% de conversion sont obtenus. La masse molaire moyenne en nombre (Mn) obtenue est de 5800 g/mol et l'in-dice de polydispersité Ip est de 4,63. En fin de réaction, une partie du polymère est séchée puis re-solubilisée dans l'isononanoate d'isononyle à 50% de concentration. Exemple 3 (comparatif) : préparation d'un homopolymère poly(acrylate de méthyle) Dans un ballon tricol de 250 ml, on introduit 10 g d'acétate d'éthyle, 30 g d'acrylate de méthyle, 0,669 g de periluorohexyle iodide (1,5 10-3 mole) et 0,154 g de Perkadox SE-10 (0,45 10-3 mole). Après solubilisation, le mélange est mis sous bullage d'argon. Le ballon est alors plongé dans un bain d'huile thermostaté à 70 C. Après 1 heure, le mélange réactionnel est dilué à 50% de concentration dans l'acétate de butyle. La masse molaire moyenne en nombre (Mn) obtenue est de 55700 g/mol et l'in- dice de polydispersité Ip est de 2,05. En fin de réaction, une partie de ce polymère est séchée puis mise dans I'isododécane. Le polymère ne se solubilise pas dans ce solvant. Exemple 4 On prépare un fond de teint anhydre comprenant (% en poids): 12% - cire de polyéthylène - huiles siliconées volatiles 25% - phényltriméthicone 20% - Microsphères de polyméthylméthacrylate 12% - Polymère de l'exemple 1 6% MA - Isododécane qsp 100% MA = matière active 25 Préparation : On fait fondre les cires puis, quand tout est limpide, on ajoute la phényl triméthicone sous agitation, et les huiles de silicones; on ajoute ensuite les microsphères, l'isododécane et le polymère. On homogénéise pendant 15 minutes puis on coule la composition résultante que l'on laisse refroidir. 30 On obtient un fond de teint anhydre. Exemple 5 On prépare un stick de rouge à lèvres comprenant : 15% - Cire de polyéthylène - Polymère de l'exemple 2 10% MA -Polyisobutène hydrogéné (Parléam de Nippon Oil Fats) 25% - Pigments 10% -Isododécane qsp 100% 40 La composition obtenue après application sur les lèvres présente de bonnes propriétés cosmétiques. 20 35 Exemple 6 : Fond de teint E/H On prépare une composition de fond de teint comprenant les composés suivants : Phase A - Cetyl Dimethicone copolyol (ABIL EM 90 de GOLDSCHMIDT) 3g - Succinate d'isostéaryl diglycéryle 0,6 g (IMWITOR 780K de la société CONDEA) - Isododécane 18,5 g - Polymère de l'exemple 1 8,7 g MA - Pigments (oxydes de fer et de titane) 10g - Poudre de polyamide (NYLON-12) 8 g - Parfum qs Phase B - Sulfate de magnésium 0,7 g -Conservateur qs - Eau qsp 100 g La composition obtenue présente de bonnes propriétés cosmétiques
La présente demande concerne une composition cosmétique comprenant un homopolymère fonctionnalisé par un atome d'iode, et préparé à partir de monomères précis.L'invention concerne également ledit homopolymère, ainsi qu'un procédé de traitement cosmétique l'utilisant.
1. Composition cosmétique ou pharmaceutique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un homopolymère fonctionnalisé à au moins l'une de ses extrémités par un atome d'iode, et comprenant un mono-mère choisi parmi: - i) les (méth)acrylates de formule CH2=CHCOOR ou CH2=C(CH3)COOR dans laquelle R représente : - un groupe carboné linéaire, saturé ou insaturé, notamment alkyle, comprenant 4 à 32 atomes de carbone comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe carboné ramifié, saturé ou insaturé, notamment alkyle, comprenant 4 à 32 atomes de carbone comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe cycloalkyle ou hétérocycloalkyle comprenant 3 à 32 atomes de car-bone, comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe aromatique (aryle ou aralkyle) comprenant 3 à 32 atomes de car-bone, comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - ii) les monomères éthyléniques dont le groupement ester contient des silanes, des silsesquioxanes, des siloxanes, des carbosiloxanes dendrimères; - iii) les macromonomères, carbonés ou siliconés, ayant au moins un groupe terminal polymérisable, notamment un groupe vinyle ou (méth)acrylate. 2. Composition selon la 1, dans laquelle R représente: - un groupe carboné linéaire, saturé ou insaturé, notamment alkyle, comprenant 6 à 28, notamment 10 à 22, voire 12 à 18, atomes de carbone comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe carboné ramifié, saturé ou insaturé, notamment alkyle, comprenant 6 à 28, notamment 10 à 22, voire 12 à 18, atomes de carbone comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe cycloalkyle ou hétérocycloalkyle comprenant 4 à 28, notamment 6 à 12, atomes de carbone, comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I);- un groupe aromatique comprenant 4 à 28, notamment 5 à 12, atomes de car-bone, comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); 3. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le monomère est choisi parmi les (méth)acrylates d'hexyle, octyle, nonyle, décyle, lauryle, dodécyle, stéaryle, béhényle, méthoxy-polyoxyéthylène (ou POE-méthyle); POE-béhényle; d'isobutyle, tertiobutyle, isooctyle, isodécyle, éthylhexyle, éthyl-2-perfluorohexyle; de t-butylcyclohexyle, isobornyle, cyclohexyle, tétrahydrofurturylméthyle, tétrahydrofurturyle; de benzyle, phényle, 2-phényléthyle, tertio-butylbenzyle, furturyle, furturylméthyle. 4. Composition selon la 1, dans laquelle le monomère est choisi parmi le méthacryloxypropyltris(trimethylsiloxy)silane, le méthacryloxypropryl- bis(trimethylsiloxy)-methylsilane, l'acryloxypropyltris(trimethylsiloxy)silane, l'acryloxypropylbis-(trimethylsiloxy)methylsilane et le methacryloxypropyltrimethoxysilane. 5. Composition selon la 1, dans laquelle les macromonomères carbonés sont choisis parmi, ainsi que leurs sels: - iiia) les homopolymères et les copolymères (méth)acrylate d'alkyle, linéaire, ramifié ou cyclique, en C4-C32, notamment en C6-C28, voire en C8-C18, pré-sentant un groupe terminal polymérisable choisi parmi les groupes vinyle ou (méth)acrylate; - iiib) les polyoléfines ayant un groupe terminal à insaturation éthylénique, en particulier un groupement terminal (méth)acrylate; - iiic) les macromonomères siliconés et notamment les polydiméthylsiloxanes, à 30 groupement terminal mono(méth)acrylate, tels que ceux de formule suivante : ~$ ÎH3 H2C=CùCùOùR9 S iùO O CH3 CH 3 SiùR dans laquelle : - R8 désigne un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle; de préférence 35 méthyle; - R9 désigne un groupe hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, de préférence linéaire, ayant de 1 à 10 atomes de carbone et contenant éventuellement une ou deux liaisons éther -O- ; de préférence éthylène, propylène ou butylène;- Rio désigne un groupe alkyle linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 10 atomes de carbone, notamment de 2 à 8 atomes de carbone; de préférence méthyle, éthyle, propyle, butyle ou pentyle; - n désigne un nombre entier allant de 1 à 300, de préférence allant de 3 à 200, et préférentiellement allant de 5 à 100. 6. Composition selon la 5, dans laquelle le monomère est choisi parmi. - les macromonomères de poly(acrylate d'éthyl-2 hexyle) à extrémité mo- no(méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate de dodécyle) ou de poly(méthacrylate de dodécyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonombres de poly(acrylate de stéaryle) ou de poly(méthacrylate de stéaryle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate d'isobornyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de po- ly(méthacrylate d'isobornyle) à extrémité mono(méth)acrylate; - les macromonomères suivants, étant entendu qu'ils ont un groupe terminal (méth)acrylate: les macromonomères de polyéthylène, les macromonomères de polypropylène, les macromonomères de copolymère polyéthylène/polypropylène, les macromonomères de copolymère polyéthy- lène/polybutylène, les macromonomères de polyisobutylène; les macromonomères de polybutadiène; les macromonomères de polyisoprène; les macromonombres de poly(éthylène/butylène)-polyisoprène; - les monométhacryloyloxypropyl polydiméthylsiloxanes. 7. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'homopolymère présente une masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre 500 g/mol et 1 000 000 g/mol, notamment entre 1000 g/mol et 250 000 g/mol, et encore mieux entre 2000 g/mol et 100 000 g/mol, voire 5000 g/mol et 50 000 g/mol. 8. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'homopolymère est présent en une quantité de 0,1 à 95% en poids, de préférence 1 à 50% en poids, notamment 2 à 40% en poids, voire 5 à 35% en poids, par rapport au poids total de la composition. 9. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le mi-lieu physiologiquement acceptable comprend une phase grasse liquide qui comprend des huiles et/ou solvants ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de Hansen inférieur ou égal à 20 (MPa)'"2, de préfé- rence inférieur ou égal à 18 (MPa)'"2, encore mieux inférieur ou égal à 17 (MPa)'12 10. Composition selon la 9, dans laquelle la phase grasse liquide comprend au moins une huile et/ou solvant choisi parmi : - les huiles, volatiles ou non, naturelles ou synthétiques, carbonées, hydrocarbonées, fluorées, éventuellement ramifiées, seules ou en mélange; - les alcanes, linéaires ou ramifiés et/ou cycliques, éventuellement volatils ; - les esters et notamment les esters, linéaires, ramifiés ou cycliques, ayant au moins 6 atomes de carbone, notamment ayant de 6 à 30 atomes de carbone ; - les éthers et notamment les éthers ayant au moins 6 atomes de carbone, notamment ayant de 6 à 30 atomes de carbone ; - les cétones et notamment les cétones ayant au moins 6 atomes de carbone, notamment ayant de 6 à 30 atomes de carbone. - les monoalcools gras aliphatiques, saturés ou insaturés, ayant 6 à 30 atomes de carbone, la chaîne hydrocarbonée ne comportant pas de groupement de substitution; les huiles siliconées, volatiles ou non volatiles. 11. Composition selon l'une des 9 à 10, dans laquelle la phase grasse liquide comprend au moins une huile et/ou solvant choisi parmi : - les huiles non volatile carbonées, notamment hydrocarbonées, d'origine végé- tale, minérale, animale ou synthétique, telles que l'huile de paraffine (ou vase-line), le squalane, le polyisobutylène hydrogéné (huile de Parléam), le perhydrosqualène, l'huile de vison, de macadamia, de tortue, de soja, l'huile d'amande douce, de calophyllum, de palme, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'arara, de colza, de tournesol, de coton, d'abricot, de ricin, d'avocat, de jojoba, d'olive ou de germes de céréales, de beurre de karité; - les esters linéaires, ramifiés ou cycliques, ayant plus de 6 atomes de carbone, notamment 6 à 30 atomes de carbone, tels que les esters d'acide lanolique, d'acide oléique, d'acide laurique, d'acide stéarique; - les esters dérivés d'acides ou d'alcools à longue chaîne (c'est-à-dire ayant de 6 à 20 atomes de carbone), notamment les esters de formule RCOOR' dans laquelle R représente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes de carbone et R' représente une chaîne hydrocarbonée comportant de 3 à 20 atomes de carbone, en particulier les esters en C12-C36, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate ou le lactate de 2-octyl-dodécyle, le succinate de di(2-éthyl hexyle), le malate de diisostéaryle, le triisostéarate de glycérine ou de diglycérine; - les acides gras supérieurs, notamment en C14-C22, tels que l'acide myristi- que, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide béhénique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ou l'acide isostéarique; les alcools gras supérieurs, notamment en C16-C22, tels que le cétanol, l'alcool oléique, l'alcoollinoléique ou linolénique, l'alcool isostéarique ou l'octyl dodécanol; - le décanol, le dodécanol, l'octadécanol, les triglycérides liquides d'acides gras de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque, les triglycérides des acides caprylique/caprique; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam; - les esters et les éthers de synthèse notamment d'acides gras comme par exemple l'huile de Purcellin, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2- hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, I'isostéarate d'isostéaryle; - les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéarylmalate, le citrate de triisocétyle, des heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras; - des esters de polyol comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol, le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol; - des alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol. - les cétones liquides à température ambiante tels que méthyléthylcétone, méthylisobutylcétone, diisobutylcétone, l'isophorone, la cyclohexanone, l'acétone; - les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante tels que le monométhyléther de propylène glycol, l'acétate de monométhyléther de propy- lène glycol, le mono n-butyl éther de dipropylène glycol; - les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate de n-butyle, l'acétate d'isopentyle; - les éthers liquides à température ambiante tels que le diéthyléther, le diméthy- léther ou le dichlorodiéthyléther; - les alcanes liquides à température ambiante tels que le décane, l'heptane, le dodécane, l'isododécane, l'isohexadécane, le cyclohexane; - les composés cycliques aromatiques liquides à température ambiante tels que le toluène et le xylène; - les aldéhydes liquides à température ambiante tels que le benzaldéhyde, l'acétaldéhyde et leurs mélanges. - les huiles volatiles non siliconées, notamment les isoparaffines en C8-C16 comme l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane; 12. Composition selon l'une des 9 à 10, dans laquelle la phase grasse liquide comprend au moins une huile siliconée choisie parmi les polydiméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non, linéaires ou cycliques; les polydimé-thylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de car-bone; les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthico- nes, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes; les huiles de silicones linéaires ou cycliques ayant une viscosité à température ambiante inférieure à 8 cSt et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone; et en particulier l'octaméthylcyclotétrasiloxane (D4), le décaméthylcyclopentasi- loxane (D5), le dodécaméthylcyclohexasiloxane (D6), l'heptaméthylhexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyltrisiloxane, l'hexaméthyldisiloxane, l'octaméthyltrisiloxane, le décaméthyltétrasiloxane (L4), le dodécaméthylpentasiloxane (L5), seules ou en mélange. 13. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'homopolymère comprend au moins 55% en poids, voire au moins 70% en poids, par rapport au poids total de monomères, de monomères carbonés non siliconés et dans laquelle le milieu physiologiquement acceptable comprend une phase grasse liquide constituée d'huiles et/ou solvants non siliconés, qui représentent au moins 50% en poids, notamment de 60 à 99, 9% en poids, ou encore de 65 à 99% en poids, ou encore de 70 à 95% en poids, par rapport au poids total de la phase grasse liquide. 14. Composition selon l'une des 1 à 12, dans laquelle l'homopo- lymère comprend au moins 55% en poids, voire au moins 70% en poids, par rapport au poids total de monomères, de monomères siliconés et dans laquelle le milieu physiologiquement acceptable comprend une phase grasse liquide constituée d'huiles siliconés, qui représentent au moins 50% en poids, notamment de 60 à 99,9% en poids, ou encore de 65 à 99% en poids, ou encore de 70 à 95% en poids, par rapport au poids total de la phase grasse liquide. 15. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le milieu physiologiquement acceptable comprend en outre au moins un constituant choisi parmi l'eau; les alcools et notamment les monoalcools inférieurs li- néaires ou ramifiés ayant de 2 à 5 atomes de carbone comme l'éthanol, l'isopropanol ou le n-propanol; les polyols comme la glycérine, la diglycérine, le propylène glycol, le sorbitol, le pentylène glycol, et les polyéthylène glycols; les éthers en C2 et des aldéhydes en C2-C4 hydrophiles; les cires et/ou les gommes; les matières colorantes telles que les colorants hydrosolubles, les colo- rants liposolubles, les pigments, les nacres, et les paillettes; les charges; les polymères; les vitamines, les épaississants, les gélifiants, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou aci-difiants, les conservateurs, les filtres solaires, les tensioactifs, les anti-oxydants, les agents anti-chutes des cheveux, les agents anti-pelliculaires, les agents propulseurs, les céramides, ou leurs mélanges. 16. Composition selon l'une des précédentes, se présentant sous la forme d'une composition de maquillage, notamment un produit pour le teint tel qu'un fond de teint, un fard à joues ou à paupières; un produit pour les lèvres tel qu'un rouge à lèvres ou un soin des lèvres; un produit anti-cernes; un blush, un mascara, un eye-liner; un produit de maquillage des sourcils, un crayon à lèvres ou à yeux; un produit pour les ongles tel qu'un vernis à ongles ou un soin des ongles; un produit de maquillage du corps; un produit de maquillage des cheveux (mascara ou laque pour cheveux); d'une composition de protection ou de soin de la peau du visage, du cou, des mains ou du corps, notamment une composition anti-rides, anti-fatigue permettant de donner un coup d'éclat à la peau, une composition hydratante ou traitante; une composition anti-solaire ou de bronzage artificiel; d'une composition capillaire, notamment pour le soin, l'hygiène, le maintien de la coiffure ou la mise en forme des cheveux; d' une composition de coloration des cheveux. 17. Homopolymère fonctionnalisé à au moins l'une de ses extrémités par un atome d'iode, et comprenant un monomère choisi parmi: - i) les (méth)acrylates de formule CH2=CHCOOR" ou CH2=C(CH3)COOR" dans laquelle R" représente : - un groupe carboné linéaire, saturé ou insaturé, notamment alkyle, comprenant 6 à 32, notamment 10 à 28, voire 12 à 18, atomes de carbone comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe carboné ramifié, saturé ou insaturé, notamment alkyle, comprenant 10 à 32, notamment 12 à 28, voire 14 à 18, atomes de carbone comprenant éventuellement un ou plusieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); - un groupe cycloalkyle ou hétérocycloalkyle comprenant 3 à 32, notamment 4 à 28, voire 6 à 12, atomes de carbone, comprenant éventuellement un ou plu- sieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I); -un groupe aromatique (aryle ou aralkyle) comprenant 3 à 32, notamment 4 à 28, voire 5 à 12, atomes de carbone, comprenant éventuellement un ou plu-sieurs, notamment 1 à 5 hétéroatomes choisis parmi O, N, P, S et halogène (FI, Cl, Br, I).- ii) les monomères éthyléniques dont le groupement ester contient des silanes, des silsesquioxanes, des siloxanes, des carbosiloxanes dendrimères; - iii) les macromonomères carbonés ayant au moins un groupe terminal polymé- risable, notamment un groupe vinyle ou (méth)acrylate, ainsi que leurs sels. 18. Homopolymère selon la 17, dans lequel le monomère est choisi parmi : - iiia) les homopolymères et les copolymères (méth)acrylate d'alkyle, linéaire, ramifié ou cyclique, en C4-C32, notamment en C6-C28, voire en C8-C18, pré-sentant un groupe terminal polymérisable choisi parmi les groupes vinyle ou (méth)acrylate; - iiib) les polyoléfines ayant un groupe terminal à insaturation éthylénique, en particulier un groupement terminal (méth)acrylate; -iiic) les macromonomères siliconés et notamment les polydiméthylsiloxanes, à groupement terminal mono(méth)acrylate, tels que ceux de formule suivante : T$ T H3 H2C=CùCùOùR9 S iùO O CH3 ÎH3 SiùO CH3 dans laquelle : - R8 désigne un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle; de préférence méthyle; - R9 désigne un groupe hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, de préférence linéaire, ayant de 1 à 10 atomes de carbone et contenant éventuellement une ou deux liaisons éther -O- ; de préférence éthylène, propylène ou butylène; - R10 désigne un groupe alkyle linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 10 atomes de carbone, notamment de 2 à 8 atomes de carbone; de préférence méthyle, éthyle, propyle, butyle ou pentyle; - n désigne un nombre entier allant de 1 à 300, de préférence allant de 3 à 200, et préférentiellement allant de 5 à 100. 19. Homopolymère selon la 17, dans lequel le monomère est choisi parmi : - les (méth)acrylates d'hexyle, octyle, nonyle, décyle, lauryle, dodécyle, stéaryle, béhényle, méthoxy-polyoxyéthylène (ou POE-méthyle); POE-béhényle; d'isodécyle; de t-butylcyclohexyle, isobornyle, cyclohexyle, tétrahydrofurturylméthyle, tétrahydrofurturyle; de benzyle, phényle, 2-phényl-éthyle, tertiobutylbenzyle, furturyle, furturylméthyle;- les macromonomères de poly(acrylate d'éthyl-2-hexyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate de dodécyle) ou de poly(méthacrylate de dodécyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonombres de poly(méth)acrylate de stéaryle à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères poly(éthylène/butylène) et poly(éthylène/propylène) à groupement terminal réactif (méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate d'isobornyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(méthacrylate d'isobornyle) à extrémité mono(méth)acrylate. - le méthacryloxypropyltris(trimethylsiloxy)silane, le méthacryloxypropryl-bis(trimethylsiloxy)methylsilane, l'acryloxypropyltris(trimethylsiloxy)silane, l'acryloxypropylbis(trimethylsiloxy)methylsilane et le methacryloxypropyltrimethoxysilane. - les monométhacryloyloxypropyl polydiméthylsiloxanes. - les macromonomères de polyéthylène à extrémité mono(méth)acrylate, les macromonomères de polypropylène à extrémité mono(méth)acrylate, les macromonomères de polyisobutylène à extrémité mono(méth)acrylate; les macro-monomères de polybutadiène à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonombres de polyisoprène à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(éthylène/butylène)-polyisoprène à extrémité mono(méth)acrylate. 20. Homopolymère selon l'une des 17 à 19, présentant une masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre 500 g/mol et 1 000 000 g/mol, notamment entre 1000 g/mol et 250 000 g/mol, et encore mieux entre 2000 g/mol et 100 000 g/mol, voire 5000 g/mol et 50 000 g/mol. 21. Homopolymère selon l'une des 17 à 20, susceptible d'être obtenu par polymérisation radicalaire contrôlée par transfert dégénératif à l'atome d'iode : - d'au moins un amorceur radicalaire, -d'au moins un agent de transfert comprenant au moins un atome d'iode, et -d'un monomère tel que défini dans l'une des 17 à 19. 22. Homopolymère selon la 21, dans lequel l'amorceur de polymérisation est choisi parmi les composés de type azoïque et notamment l'azo- bisisobutyronitrile; ou de type peroxyde tels que les hydroperoxydes ou les peroxydes organiques ayant 6-30 atomes de carbone, notamment le peroxyde de benzoyle ou de didécanoyle; ou encore des couples redox, des peresters, des percarbonates ou des persulfates; ou le 2,5-bis(2-ethylhexanoylperoxy)-2,5dimethylhexane et le tert-butyl peroxy-2-ethylhexanoate. 23. Homopolymère selon l'une des 21 à 22, dans lequel l'agent de transfert est :- de formule R'-I, dans laquelle R' est un radical alkyle, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, comprenant 1 à 30 atomes de carbone, et pouvant comprendre en outre 1 à 7 atomes d'iode supplémentaires, et/ou un ou plu-sieurs atomes de fluor, et/ou une ou plusieurs fonctions choisies parmi CN, COOH; ou - de formule R'(I)m, avec m étant un entier supérieur ou égal à 2, notamment égal à3à8. 24. Homopolymère selon l'une des 21 à 23, dans lequel l'agent de transfert est choisi parmi le iodo-1-perfluorohexane, l'iodoacétonitrile (ICH2-ON), le iodo-1-méthane, le diiodo-méthane, l'iodoforme ou triiodo-méthane, l'iodo-1-per{luoroisopropane, le diiodoperiluorohexane, l'iodo-1-phenylethane, l'iodo-1-propane, l'iodo-1-isopropane, l'iodo-1-phényle, le 1,4-diiodo-phényle et l'iodo-1-tertio-butane. 25. Homopolymère selon l'une des 21 à 22, dans lequel l'agent de transfert est macromoléculaire et se présente sous forme d'un polymère, homopolymère ou polymère, fonctionnalisé par au moins un atome d'iode. 26. Procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, notamment de la peau du corps ou du visage, des ongles, des cheveux et/ou des cils, comprenant l'application sur lesdites matières d'une composition cosmétique telle que définie à l'une des 1 à 16. 27. Procédé cosmétique de maquillage de la peau du visage et/ou des lèvres, comprenant l'application sur lesdites matières d'une composition cosmétique telle que définie à l'une des 1 à 16.
A,C
A61,C08
A61K,A61Q,C08F
A61K 8,A61Q 1,A61Q 5,A61Q 19,C08F 2,C08F 10,C08F 20
A61K 8/81,A61Q 1/02,A61Q 5/00,A61Q 19/00,C08F 2/38,C08F 10/00,C08F 20/14
FR2893495
A1
DISTRIBUTEUR DE PAPIER
20,070,525
L'invention concerne le domaine des papiers sanitaires et domestiques et porte sur un en rouleau, notamment de papier toilette. Dans les lieux publics, notamment, les distributeurs de papier toilette comprennent généralement un boîtier, dans lequel est monté un rouleau d'une bande de papier qui est dévidée par un orifice de distribution. La bande de papier comporte des prédécoupes transversales à la direction de son déroulement, définissant des feuilles qui peuvent être détachées individuellement. Le papier toilette est un papier en ouate de cellulose, souple et doux en surface, comprenant un ou plusieurs plis dont le grammage est habituellement compris entre 14g/cm2 et 30g/cm2 environ. Les distributeurs les plus répandus comprennent une ouverture, ou fenêtre, au moins de la largeur du papier toilette, disposée en position basse sur le distributeur, par lequel on dévide le papier. Le dévidage s'effectue en tirant sur l'extrémité libre du papier qui correspond à la couche externe du rouleau : on parle dans ce cas de dévidage périphérique du papier. Lorsque l'utilisateur possède une certaine quantité de papier, il peut la découper grâce, par exemple, à un bord de coupe de l'ouverture du distributeur. Pour l'exploitant du distributeur de papier, et par conséquent pour son concepteur, l'un des enjeux principaux de la définition des caractéristiques du distributeur et de son rouleau est la minimisation de la consommation de papier. L'inconvénient du dispositif décrit ci-dessus est la liberté qu'a l'utilisateur du papier de dévider une grande quantité de feuilles de papier en tirant sur l'extrémité de la bande de façon continue. Cette faculté de l'utilisateur se traduit statistiquement par un gâchis de papier considérable, puisque l'utilisateur dévide plus de papier qu'il n'en a besoin. Une solution consiste à imposer à l'utilisateur un dévidage du papier feuille à feuille. L'art antérieur propose, notamment dans le domaine du papier cuisine ou d'essuyage, par exemple dans les usines, des distributeurs feuille à feuille à dévidage central. Dans ces derniers, le papier est dévidé à partir du centre du rouleau et extrait par l'orifice d'une buse, placée dans l'axe du rouleau ou en périphérie du distributeur, la buse étant généralement de forme tronconique et de faible section de sortie pour imposer la distribution feuille à feuille. On parle de dévidage central du papier, en l'espèce feuille à feuille. Un exemple d'un tel distributeur est décrit dans le document FR 2, 761, 252. Grâce à de tels distributeurs, l'utilisateur ne peut dérouler de grandes quantités de papier et sa consommation est donc réduite. Le boîtier du distributeur est en général fermé, avec un moyen de verrouillage sécurisé dont seules, par exemple, les personnes chargées du nettoyage disposent de la clé, afin de pouvoir remplacer les rouleaux. Ainsi, le distributeur se présente sous la forme d'un boîtier fermé, avec un orifice de dévidage par lequel le papier ne peut sortir que feuille à feuille. Le papier est ainsi efficacement protégé contre son dévidage intempestif Toutefois, de tels distributeurs présentent l'inconvénient suivant : en cas de blocage du papier à l'intérieur du boîtier ou de la buse de distribution, ou si le papier ne débouche plus de l'orifice de la buse de dévidage, l'utilisateur n'a pas de moyen d'attraper le papier au niveau de la buse ou de tirer dessus de sorte à résoudre le problème. La solution serait de laisser à l'utilisateur la possibilité d'ouvrir le boîtier, mais on ne le souhaite pas pour diverses raisons, notamment d'hygiène. Par ailleurs, et quand bien même on laisserait la possibilité à l'utilisateur d'ouvrir le boîtier ù par exemple si le moyen de verrouillage n'est pas sécurisé ù, il n'est pas souhaitable que l'utilisateur le fasse, car alors le rouleau, en partie dévidé, risque de s'affaisser et de devenir inutilisable. La présente invention vise à résoudre ce problème et à proposer un distributeur de papier, permettant à l'utilisateur de résoudre des problèmes de blocage de papier, sans toutefois avoir la possibilité de subtiliser de rouleau ou, en tout état de cause, en le laissant en forme afin qu'il reste utilisable. A cet effet, l'invention concerne un distributeur de papier, notamment de papier toilette, comprenant un boîtier pour loger un rouleau de papier, le boîtier comportant une face avant, avec une buse de distribution par laquelle le papier est dévidé feuille à feuille, et des moyens de verrouillage de la face avant sur le boîtier, caractérisé par le fait que la face avant comporte une trappe d'accès à l'intérieur du boîtier par laquelle on peut faire sortir l'extrémité libre du rouleau. Grâce à l'invention, le papier est bien protégé par la face avant verrouillée et un utilisateur ne peut pas subtiliser le rouleau, si le verrouillage est sécurisé. Par ailleurs, le dévidage par la buse se fait feuille à feuille, ce qui interdit tout dévidage intempestif du papier. En cas de blocage du papier au sein du boîtier ou si l'extrémité libre de la bande de papier n'est plus en saillie de l'orifice de la buse, l'utilisateur peut, sans déverrouiller et ouvrir la face avant, accéder à l'intérieur du boîtier, par ouverture de la trappe, afin, soit de débloquer le papier ou de le réinsérer dans la buse, soit de directement faire sortir l'extrémité libre du rouleau pour dévider le papier par la trappe. De préférence, la trappe comporte un moyen de fermeture, agencé pour pouvoir être déplacé entre une position de fermeture et une position d'ouverture. De préférence dans ce cas, le moyen de fermeture est rappelé et maintenu en position de fermeture par un moyen formant ressort. La trappe est ainsi, par défaut, fermée, ce qui participe à une bonne hygiène de l'ensemble et garantit une utilisation simplement occasionnelle de la trappe. Avantageusement, la trappe comporte un évidement et un coulisseau, monté rotatif entre une position de fermeture et une position d'ouverture de l'évidement. Avantageusement encore, le coulisseau est guidé par une rainure du boîtier, ce qui procure une bonne compacité et une bonne robustesse à l'ensemble, le coulisseau étant mieux solidarisé au boîtier et pouvant difficilement en être enlevé. Avantageusement toujours, le coulisseau est monté rotatif autour de l'axe 30 du boîtier. Selon une forme de réalisation, le coulisseau est monté sur la face du boîtier au niveau d'un orifice dans lequel la buse de distribution est engagée. 35 Selon une forme de réalisation particulière, le distributeur comprend un moyen de blocage du moyen de fermeture en position fermée. Selon un mode de réalisation, le moyen de blocage comporte une baguette agencée pour être logée dans la rainure. L'invention s'applique particulièrement bien à un distributeur de papier toilette, mais elle peut s'appliquer à d'autres types de papier, tel du papier essuie-mains ou essuie-tout. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'une forme de réalisation non limitative du distributeur de l'invention, en référence au dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente une vue de face du distributeur de l'invention avec une feuille de papier en train d'être dévidée et - la figure 2 représente une vue en perspective éclatée des divers éléments du distributeur de l'invention, avec un rouleau de papier. En référence à la figure 1, le distributeur 1 de l'invention est un distributeur de papier toilette. Le papier toilette est un papier en ouate de cellulose, comportant par exemple deux plis, ou couches, reliés ou non entre eux par tout moyen mécanique ou chimique approprié, par exemple par moletage ou collage, de façon bien connue de l'homme du métier. En référence à la figure 2, le papier toilette se présente sous la forme d'une bande 2 qui est enroulée en un rouleau 3, ce dernier ne comportant pas de mandrin interne central lorsqu'il est logé dans le distributeur 1, soit que le rouleau est directement conçu sans mandrin, soit que le mandrin est ôté du rouleau 3 juste avant sa mise en place dans le distributeur 1. Le papier est initialement enroulé de sorte que l'extrémité libre 4 de la bande 2 dépasse de la partie centrale du rouleau 3 avant de pouvoir en être dévidée. La bande 2 comporte des prédécoupes 4, parallèles à l'axe du cylindre formé par le rouleau 3, définissant des coupons de papier qui peuvent être détachées individuellement. Le distributeur 1 comprend un boîtier 5, de forme sensiblement cylindrique, de réception du rouleau 3, également de forme cylindrique. Le boîtier 5 comporte un fond 6, une paroi latérale 7 circonférentielle et une face avant 8. Le fond 6 comporte des moyens d'accrochage, non représentés, à un support, par exemple à un mur du local dans lequel on veut disposer le distributeur 1, moyens agencés de façon à ce qu'une fois le distributeur accroché, les axes du boîtier 5 et du rouleau 3 soient perpendiculaires au mur ; ces axes sont a priori confondus, si les cylindres formés par le boîtier 5 et le rouleau 3 sont coaxiaux, ou au moins parallèles. Ils sont ici confondus en un axe A. Le boîtier 5 est agencé de façon à ce que le rouleau 3 ne tourne pas sur son axe A lors de son dévidement. A cet effet, une plaque 9 de maintien du rouleau 3 est montée sur le fond 6 du boîtier 5. Typiquement, des moyens formant ressort sont agencés entre le fond 6 du boîtier 5 et la plaque de maintien 9, afin que cette dernière pousse le rouleau 3 contre la surface interne de la face avant 8, ce qui évite sa rotation et le maintient en forme, afin d'éviter son affaissement lors de son dévidage. Lorsque la plaque de maintien 9 est en position et le rouleau 3 logé dans le boîtier 5, la face avant 8, qui est montée pivotante sur une charnière 10, ici agencée sur une partie inférieure du boîtier 5, est fermée afin de fermer le boîtier 5. Cette face avant 8 est alors bloquée, à l'aide d'un organe 11 de verrouillage, qui est monté dans le boîtier 5 et s'enclenche sur la face avant 8 pour la bloquer. Le moyen 11 de verrouillage coopère avec une clé 12 de déverrouillage. La clé 12 de déverrouillage peut être sécurisée, c'est-à-dire n'être 20 accessible qu'à un groupe restreint de personnes, ou être montée de manière permanente sur le boîtier 5 de sorte à pouvoir être actionnée par n'importe qui. Ainsi, si elle est sécurisée, seules certaines personnes possèdent cette clé 12 de déverrouillage. La face avant 8 est ainsi bloquée en position fermée par 25 l'organe 11 de verrouillage et ne peut être ouverte par l'utilisateur. Les personnes autorisées, par exemple les personnes chargées du remplacement des rouleaux 3, peuvent utiliser leur clé 12 de déverrouillage, qu'elles introduisent dans une fente 22, ménagée à cet effet dans la paroi latérale 7 du boîtier 5, la clé 12 poussant alors sur l'organe 11 de verrouillage, ce qui débloque la face avant 8. 30 La clé 12 de déverrouillage peut également être montée de manière permanente sur le distributeur 1. Dans ce cas-là, la clé 12 est insérée dans la fente 22, dans laquelle elle reste en place. La clé 12 peut par exemple comporter un bouton-poussoir, qui lorsqu'il est actionné pousse l'organe 11 de verrouillage, ce 35 qui libère la face avant 8 qui peut être ouverte. Ainsi, le boîtier 5 peut être ouvert par n'importe qui, par pression sur le bouton-poussoir. Les moyens 11 de verrouillage et les moyens 12 de déverrouillage de la face avant en position fermée ne sont pas décrits plus avant, car ils sont bien connus de l'homme du métier et peuvent être quelconques. La face avant comporte, ici en position centrale, une buse 13 de distribution de papier. Cette buse 13 est par exemple de forme tronconique, son orifice de plus petit diamètre étant l'orifice de sortie, ou orifice 14 de distribution, situé du côté extérieur de la buse 13 par rapport au boîtier 5. La buse 13 est montée sur un orifice 15 correspondant de la face avant 8. L'extrémité libre 4 de la bande 2, partant du centre du rouleau 3, est insérée dans la buse 13 de façon à en faire saillie par son orifice de distribution 14. Lorsqu'un utilisateur tire sur l'extrémité 4 de la bande 2 en saillie hors de la buse 13, la bande 2 se dévide à partir de son centre. Le diamètre de l'orifice de distribution 14 de la buse 13 et les feuilles de papier coopèrent de telle manière que la distribution se fasse feuille à feuille, de manière connue. La face avant 8 comporte par ailleurs une trappe 16, formée par un évidement 17, ou ouverture 17, dans la face avant 8, et un moyen 18 de fermeture mobile de l'évidement 17. Par mobile, on entend que le moyen de fermeture peut être dégagé de sa position de fermeture, soit en étant effectivement enlevé du boîtier 5, c'est-à-dire en étant amovible, soit en étant déplacé, d'une position de fermeture à une position d'ouverture dans laquelle l'accès à l'évidement 17 est possible. L'évidement 17 est ici de forme sensiblement rectangulaire aux coins arrondis, ses dimensions étant choisies de sorte qu'un utilisateur puisse y glisser les doigts. Le moyen 18 de fermeture de la trappe 16 ferme la trappe 16 en position normale et peut être déplacé de sorte à libérer l'évidement 17. Selon un mode de réalisation, le moyen 18 de fermeture se présente sous la forme d'un coulisseau 18, de forme globalement rectangulaire, en vue de face, dont les dimensions sont supérieures ou égales à celles de l'évidement 17 de la trappe 16, pour l'obturer. Le coulisseau 18 s'étend entre la partie centrale de la face avant 8 et son bord de raccord à la face latérale 7. Il est fixé, avec un degré de liberté en rotation, en position centrale sur la face avant 8, au niveau d'un orifice 19 situé à l'une de ses extrémités 18a. A cet effet, l'orifice 19 est maintenu entre la face avant 8 et la buse 13, qui est engagée et bloquée dans l'orifice 19. Le coulisseau 18 est ainsi fixé sur le boîtier 5, au niveau de son orifice 19, et peut tourner autour de l'axe A du boîtier 5. Le coulisseau 18 s'étend sur tout le rayon de la face avant 8 et son autre extrémité 18b se situe au niveau du bord de cette face avant 8. Cette dernière comporte une rainure 20, sur une portion de sa circonférence, sur laquelle l'extrémité 18b du coulisseau 18 est montée coulissante. En l'espèce, cette extrémité 18b est de forme courbe, en direction du fond 6 du boîtier 5, la rainure 20 ayant une forme complémentaire. Une telle conformation procure une bonne compacité à l'ensemble, ainsi qu'une bonne robustesse, car il est difficile d'arracher le coulisseau 18 du boîtier 5, faute de moyens de prise en saillie. Ainsi, le coulisseau 18 peut tourner autour de l'axe A du boîtier 5, sur la surface externe de la face avant 8, son extrémité 18b étant guidée par la rainure 20. Le coulisseau 18 peut de la sorte être amené, soit dans une position de fermeture de l'évidement 17 de la trappe 16, soit dans une position, d'ouverture, dans laquelle l'évidement 17 est libre d'accès. Cela permet, en cas de blocage du papier dans le distributeur 1, ou de rupture du papier telle que son extrémité libre 4 est à l'intérieur du boîtier 5 ou est coincée et inaccessible dans la buse 13, d'ouvrir la trappe 16 et d'avoir accès à l'intérieur du boîtier 5. L'utilisateur peut alors, soit remettre convenablement l'extrémité libre 4 de la bande 2 dans la buse 13, soit directement dévider le papier par l'évidement 17 de la trappe 16 en faisant sortir l'extrémité libre 4 de la bande 2 par cet évidement 17. Dans le cas où la clé 12 de déverrouillage n'est pas montée de manière permanente sur le boîtier 5 et n'est en la possession que de personnes déterminées, l'utilisateur, s'il peut attraper l'extrémité libre 4 de la bande 2 par la trappe, ne peut pas en revanche sortir le rouleau 3 du boîtier 5, car les dimensions de l'évidement 17 ne permettent pas le passage du rouleau 3. Dans le cas où la clé 12 de déverrouillage est montée de manière permanente sur le boîtier 5, sans sécurité, il est certain que l'utilisateur pourrait ouvrir la face avant 8 du boîtier. Il n'est toutefois pas souhaitable qu'il le fasse. En effet, si tel était le cas, le rouleau 3, en partie dévidé, risquerait de s'affaisser et de devenir inutilisable, dans la mesure où il est justement maintenu en forme par sa mise sous pression entre la plaque de maintien 9 et la face avant 8. Si rouleau 3 venait à s'affaisser, sa remise en forme ultérieure serait impossible et le rouleau serait perdu. Il est donc souhaitable que le boîtier 5, une fois le rouleau 3 logé à l'intérieur, ne soit plus rouvert jusqu'à l'épuisement du papier. Cela est possible grâce à la trappe 16. L'utilisateur, en voyant la trappe 16, sera incité à l'utiliser, plutôt que de chercher à ouvrir la face avant 8 en actionnant le bouton-poussoir placé au sommet du boîtier 5. Il est d'ailleurs possible d'inciter explicitement l'utilisateur à agir ainsi, par exemple à l'aide d'indications visuelles. La trappe 16 étant, en fonctionnement normal, fermée, l'étanchéité du boîtier 5 est conservée, ce qui permet un bon conditionnement du papier et son maintien en l'état, protégé notamment de l'humidité et des salissures. Dans une forme de réalisation particulière, telle que celle des figures, une baguette courbe 21 est prévue, de blocage du coulisseau 18 en position de fermeture. La baguette 21 est agencée pour être logée dans la rainure 20, lorsque le coulisseau 18 est en position de fermeture de la trappe 16, de sorte à interdire sa rotation dans la rainure 20. En cas de nécessité d'ouverture de la trappe 16, la baguette est dégagée de la rainure 20 et le coulisseau 18 peut être déplacé de sorte à libérer l'évidement 17. Ainsi, le distributeur 1 est adaptable pour son exploitant. Si ce dernier ne souhaite pas que les utilisateurs puissent ouvrir la trappe 16, il met la baguette 21. Si au contraire il autorise les utilisateurs à ouvrir la trappe 16, il ne prévoit pas de moyen 21 de blocage du coulisseau 18 tel que la baguette 21, et le coulisseau 18 peut librement être déplacé par l'utilisateur entre sa position d'ouverture et sa position de fermeture de l'évidement 17. Selon une forme de réalisation préférée, non représentée, un moyen formant ressort peut être agencé, par exemple au niveau de l'extrémité 18a du coulisseau 18 formant le centre de rotation du coulisseau 18, de sorte à forcer le coulisseau 18 dans sa position de fermeture. Lorsque la trappe 16 doit être ouverte, le coulisseau 18 est déplacé, contre l'action du moyen formant ressort, de sorte à dégager l'évidement 17 et à ce que l'utilisateur puisse insérer ses doigts à l'intérieur du boîtier 5. Lorsque l'opération est terminée, le coulisseau 18 revient automatiquement dans sa position de fermeture. Ainsi, tout dévidage intempestif du papier est encore mieux évité, dans la mesure où le coulisseau 18 est toujours en position fermé, sauf action de l'utilisateur à l'encontre du moyen formant ressort. Un tel moyen , optionnel, formant ressort peut être de toute forme appropriée, remplissant une fonction de rappel et de maintien du moyen 18 de fermeture mobile dans sa position de fermeture, en exerçant une force de rappel à l'encontre de laquelle l'utilisateur peut actionner le moyen 18 de fermeture pour l'amener en position d'ouverture, ledit moyen 18 de fermeture revenant automatiquement en position de fermeture après utilisation de la trappe 16. Ce moyen formant ressort peut bien sûr être combiné avec un moyen 21 de blocage du moyen 18 de fermeture mobile en position de fermeture. Lorsque le moyen 21 de blocage est désactivé, l'utilisateur peut librement ouvrir le moyen 18 de fermeture, à l'encontre de la force de rappel du moyen formant ressort. Il va de soi que toute autre forme ou agencement de la trappe 16 peut être prévu, tant que cette dernière comporte une ouverture 17, d'accès à l'intérieur du boîtier 5, et un moyen 18 de fermeture de la trappe 16. Ainsi, le moyen de fermeture pourrait être amovible, c'est-à-dire enclenché sur l'évidement 17 de la trappe 16, et enlevé pour l'ouverture de la trappe 16. Ce moyen de fermeture est, comme présenté dans la forme de réalisation préférée, de préférence monté mobile entre une position de fermeture et une position d'ouverture, afin de toujours rester monté sur le boîtier 5. Le mouvement opéré par le moyen de fermeture pourrait être différent, par exemple un mouvement de coulissement rectiligne, ou encore un mouvement de pivotement tel celui d'une porte. La forme de réalisation préférée, décrite en relation avec les figures, présente l'avantage d'une bonne compacité, dans la mesure où le moyen 18 de fermeture tourne sur la surface de la face avant 5, autour de l'axe du boîtier, et est maintenu en place sans moyens supplémentaires, simplement grâce à la buse de distribution 13
Le distributeur de l'invention est un distributeur de papier, notamment de papier toilette, comprenant un boîtier (5) pour loger un rouleau (3) de papier, le boîtier (5) comportant une face avant (8), avec une buse (13) de distribution par laquelle le papier est dévidé feuille à feuille, et des moyens (11) de verrouillage de la face avant (8) sur le boîtier (5).Ce distributeur est caractérisé par le fait que la face avant (8) comporte une trappe (16) d'accès à l'intérieur du boîtier (5) par laquelle on peut faire sortir l'extrémité libre (4) du rouleau (3).Un tel distributeur permet à l'utilisateur de résoudre des problèmes de blocage de papier à l'intérieur du boîtier (5), sans toutefois avoir la possibilité de subtiliser de rouleau (3) ou, en tout état de cause, en le laissant en forme afin qu'il reste utilisable.
Revendications 1- Distributeur de papier, notamment de papier toilette, comprenant un boîtier (5) pour loger un rouleau (3) de papier, le boîtier (5) comportant une face avant (8), avec une buse (13) de distribution par laquelle le papier est dévidé feuille à feuille, et des moyens (11) de verrouillage de la face avant (8) sur le boîtier (5), caractérisé par le fait que la face avant (8) comporte une trappe (16) d'accès à l'intérieur du boîtier (5) par laquelle on peut faire sortir l'extrémité libre (4) du rouleau (3). 2- Distributeur de papier selon la 1, dans lequel la trappe (16) comporte un moyen (18) de fermeture, agencé pour pouvoir être déplacé entre une position de fermeture et une position d'ouverture. 3- Distributeur de papier selon la 2, dans lequel le moyen (18) de fermeture est rappelé et maintenu en position de fermeture par un moyen formant ressort. 4- Distributeur de papier selon l'une des 2 ou 3 , dans lequel la trappe (16) comporte un évidement (17) et un coulisseau (18), monté rotatif entre une position de fermeture et une position d'ouverture de l'évidement (17). 5- Distributeur de papier selon la 4, dans lequel le coulisseau (18) est guidé par une rainure (20) du boîtier (5). 6- Distributeur de papier selon l'une des 4 ou 5, dans lequel le coulisseau (18) est monté rotatif autour de l'axe (A) du boîtier. 7- Distributeur de papier selon l'une des r evendications 4 à 6, dans lequel le coulisseau (18) est monté sur la face avant (8) du boîtier (5) au niveau d'un orifice (19) dans lequel la buse (13) de distribution est engagée. 8- Distributeur de papier selon l'une des 1 à 7, 35 comprenant un moyen (21) de blocage du moyen (18) de fermeture en position fermée. 9- Distributeur de papier selon les s 5 ou 6, et 8, dans lequel le moyen (21) de blocage comporte une baguette (21) agencée pour être logée dans la rainure (20).
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FR2888779
A1
APPUI DE SOUTIEN DE BANDE DE ROULEMENT COMPORTANT UN LOGEMENT POUR UN MODULE ELECTRONIQUE, MODULE ELECTRONIQUE ADAPTE
20,070,126
P10-1774FR 1] La présente invention concerne un appui de soutien de bande de roulement comportant un logement pour un module électronique et un module électronique adapté. 2] On connaît déjà dans l'état de la technique des appuis de soutien de bande de roulement comportant des logements pour des modules électroniques destinés, 5 notamment, à la surveillance de la pression des pneumatiques. 3] Le document EP 0 775 601 B1 divulgue un appui de soutien de bande de roulement d'un pneumatique destiné à être disposé autour de la portée d'appui d'une roue et comportant un logement pour un module électronique débouchant radialement intérieurement relativement à l'appui dans lequel le logement est une gorge circonférentielle. Le module électronique est maintenu en place par le serrage de l'appui sur la jante et est protégé par deux lèvres de la gorge circonférentielle. 4] L'invention a pour objet un appui de soutien de bande de roulement similaire, caractérisé en ce que l'appui comporte une partie de support destinée à supporter la charge du pneumatique en cas de roulage à plat et une partie axialement adjacente de blocage destinée à bloquer l'un des bourrelets du pneumatique sur son siège de roue et en ce que le logement est disposé dans la partie de blocage du bourrelet. 5] La mise en place du module électronique dans cette partie de l'appui qui n'est pas destinée à porter la charge mais seulement à bloquer sur son siège un bourrelet de pneumatique assure que les sollicitations mécaniques susceptibles d'être transmises au module électronique lors d'un choc ou lors d'un roulage à plat sont fortement minimisées. C'est un facteur de longévité pour ce module électronique. 6] Selon un mode de réalisation préférentiel, le logement du module électronique a une forme sensiblement parallélépipédique et comporte des moyens pour maintenir en place le module électronique. 7] A titre d'exemple, les moyens pour maintenir en place le module électronique comprennent une pluralité de cales de section droite sensiblement triangulaire disposées sur les parois latérales du logement. P10-1774FR [0008] De préférence, les cales disposées sur les parois latérales du logement ont une paroi destinée à venir en contact avec le module électronique qui présente une légère contre dépouille. 9] Cette contre dépouille permet de bloquer en position le module électronique 5 sans interdire son introduction dans le logement. 0] Avantageusement, le logement comprend un fond avec un ensemble de nervures de fond. 1] Ces nervures de fond ont l'avantage d'écarter le module électronique du fond du logement et ainsi de constituer une couche d'air au fond du logement entre l'appui et le module électronique, cette couche d'air peut servir de barrière thermique pour limiter la transmission des calories entre l'appui et le module lors d'un roulage à plat. Ces nervures permettent aussi, en liaison avec les cales disposées sur les parois latérales, une circulation d'air constante tout autour du module électronique. 2] Les nervures de fond peuvent être disposées parallèlement et orientées selon 15 la plus petite dimension du fond du logement. 3] Cela a l'avantage de faciliter la continuité fluidique entre les couches d'air séparant les différentes parois du logement et du module électronique et la cavité pneumatique définie par la jante et le pneumatique. 4] De préférence, l'appui comportant une semelle avec un ensemble de renforts 20 sensiblement inextensibles et orientés sensiblement circonférentiellement, aucun desdits renforts circonférentiels ne se trouve axialement dans la zone du logement. 5] Les renforts circonférentiels sont avantageusement disposés axialement de part et d'autre du logement. 6] Comme la partie de blocage ne sert pratiquement pas à porter la charge en 25 cas de roulage à plat, elle a une masse beaucoup plus faible que la partie de support de P10-1774FR la charge et ainsi un nombre nettement plus restreint de renforts circonférentiels suffit pour assurer une bonne résistance à la centrifugation de l'appui dans cette partie. 7] L'appui selon l'invention est préférentiellement destiné à être enfilé autour d'une jante de roue comportant un premier siège de jante de diamètre maximum bSlmax, et un second siège de jante de diamètre maximum 41)S2max supérieur au diamètre maximum dudit premier siège Dsimax, le second siège étant prolongé axialement vers le premier siège par une gorge circonférentielle et une portée d'appui dont le diamètre extérieur est sensiblement égal au diamètre maximum du premier siège (DS1maxÉ Cet appui est tel que la partie de support de l'appui est adaptée pour être disposée autour de la portée d'appui et la partie de blocage est adaptée pour être disposée radialement extérieurement relativement à la gorge circonférentielle. 8] De même, le logement du module électronique est destiné à être disposé radialement extérieurement relativement à la gorge circonférentielle. Cela renforce la protection du module électronique en cas de choc ou de roulage à plat. 9] De préférence, le second siège étant prolongé vers le premier siège par un flanc de la gorge circonférentielle, la partie de blocage de l'appui est adaptée pour venir en appui contre le flanc dé la gorge. 0] Selon un mode de réalisation très préférentiel, la roue comporte une jante et un disque lié à la jante du côté dudit second siège. 1] Avantageusement, lorsqu'un pneumatique avec un premier bourrelet et un second bourrelet est destiné à être monté sur les premier et second sièges de la jante, le second bourrelet comportant des renforts orientés circonférentiellement de diamètre extérieur cDT2max, le logement est inscrit dans un cylindre de révolution de diamètre cl)Lmax inférieur au diamètre extérieur T2max. 2] Cela renforce encore la protection mécanique du module électronique en service. En effet, le fond du logement du module est protégé lors de chocs par le siège de la jante de plus grand diamètre mais aussi par les renforts, tels des tringles, qui P10-1774FR assurent le maintien du bourrelet sur son siège en fonctionnement parce que ces renforts ont un diamètre extérieur supérieur à celui du cylindre de révolution dans lequel est inscrit le logement. 3] L'invention a aussi pour objet un module électronique destiné à être disposé dans un logement d'un appui de soutien de bande de roulement de pneumatique. Ce module électronique comporte notamment un support de composants électroniques (PCB), un capteur de pression, un émetteur et une antenne d'émission et est caractérisé en ce qu'il a une forme sensiblement parallélépipédique avec une face intérieure et une face extérieure et en ce que le support de composants électroniques est disposé sensiblement au niveau de la face intérieure et en ce qui l'antenne d'émission est disposée sensiblement au niveau de la face extérieure. 4] Cette organisation des constituants du module électronique permet de limiter fortement le volume total du module tout en obtenant un excellent fonctionnement électromagnétique. 5] Avantageusement l'antenne est une antenne fil avec une forme en U, elle est disposée dans un plan parallèle au plan défini par le support de composants (PCB) et elle suit sensiblement les bords du module électronique. 6] La surface occupée par le U est donc maximale pour capter un maximum de lignes de champ et est aussi éloignée le plus possible du plan de masse qui correspond au support de composants (PCB) pour limiter le couplage capacitif avec ce PCB et améliorer ses performances. 7] Cette antenne est mécaniquement fixée au support de composants par au moins une extrémité. 8] L'antenne est constituée d'un fil conducteur et comporte des capacités 25 d'accord pour qu'elle résonne à une fréquence UHF, par exemple de l'ordre de 315 MHz. P10-1774FR [0029] Le fait d'utiliser une antenne fil et non une surface métallique a l'avantage de ne pas bloquer d'éventuelles communications basses fréquences utiles pour transmettre au module électronique des instructions spécifiques, notamment pour lui demander d'émettre plus rapidement, etc., au moyen d'initiateurs disposés à proximité de l'ensemble roue-pneumatique, par exemple dans les passages de roues du véhicule. 0] De préférence, les sections droites du module électronique normales aux faces extérieures et intérieures sont trapézoïdales et la face de plus grande surface est la face extérieure destinée à être disposée radialement extérieurement relativement à l'axe de l'appui. 1] Les parois latérales du module présentent donc une inclinaison adaptée à celle des cales latérales de maintien du logement. La coopération des deux permet un excellent maintien en place du module électronique dans son logement quelles que soient les conditions de roulage. 2] Avantageusement, le capteur de pression est en communication fluidique avec l'extérieur du module par une cheminée débouchant dans la face extérieure. 3] Cette face extérieure est destinée à être disposée contre le fond du logement. Les nervures de fond coopèrent avec les cales des parois latérales et la gorge circonférentielle adjacente pour assurer une continuité fluidique et de bonnes mesures de pression et de température s'il y a lieu. 4] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention: - la figure 1 présente une vue en coupe méridienne partielle d'un ensemble appui, 25 capteur, jante et pneumatique selon l'invention; - la figure 2 présente une vue partielle d'un appui selon l'invention illustrant la position du logement; P 10- 1774FR - 6 - la figure 3 présente une vue en coupe partielle d'un appui illustrant les cloisons de support de l'appui de la figure 1; - la figure 4 présente une vue en coupe méridienne du logement de l'appui de la figure 1; - la figure 5 est similaire à la figure 4 en incluant le module électronique; et - les figures 6 et 7 présentent des vues schématiques d'un module électronique selon l'invention illustrant la position et la forme des principaux composants électroniques. 5] On entend par plan méridien ou axial tout plan passant par l'axe A de la roue et de la jante. 6] A la figure 1 est présenté, vu en section méridienne ou axiale partielle, un ensemble appui 10, jante 20 et pneumatique 1 selon l'invention. La jante 20 forme avec un disque 21 une roue monobloc. Le disque peut aussi être fabriqué indépendamment de la jante et réuni à celle-ci par la suite. La jante 20 comprend un premier siège 22 et un second siège 24 destinés à servir de portée d'appui aux premier 3 et second 5 bourrelets du pneumatique 1. 7] Le premier siège 22 comprend un fond tronconique 221 confondu localement avec un cône de révolution coaxial à la jante et ouvert vers le second siège 24, un bossage de sécurité 222 prolongeant le fond 221 du premier siège 22 vers le second siège 24, et un bord externe 223 prolongeant le fond 221 du premier siège du côté opposé au second siège 24. Le diamètre maximum du premier siège 22 est cslmaxÉ Ce diamètre correspond au diamètre maximum du bossage de sécurité 222. 8] Le second siège 24 comprend un fond tronconique 241 confondu localement avec un cône de révolution coaxial à la jante et ouvert vers le premier siège 22, un bossage de sécurité 242 prolongeant le fond 241 du second siège 24 vers le premier siège 22 et un bord externe 243 prolongeant le fond 241 du second siège du côté opposé au premier siège 22. Le diamètre maximum du second siège 24 est IS2maxÉ Ce diamètre correspond au diamètre maximum du bossage de sécurité 242. P10-1774FR - 7 [0039] Le diamètre maximum du second siège est supérieur à celui du premier siège. Dans l'exemple représenté, l'ordre de grandeur de l'écart entre les diamètres maximum (Ds2max (DS1max est de l'ordre de 20 mm. L'écart entre les rayons minimum des deux sièges est donc de l'ordre de 10 mm. 0] Du premier siège 22 vers le second siège 24, on trouve successivement une gorge circonférentielle 26, une portée d'appui 28 et une seconde gorge circonférentielle 30. La seconde gorge circonférentielle 30 sert de gorge de montage pour le second siège 24. La gorge 30 comprend un flanc 301 adjacent au bossage de sécurité 242. Sur la portée d'appui 28, se trouve une rainure circonférentielle 281. Le diamètre extérieur de la portée d'appui 28 correspond sensiblement au diamètre maximum du premier siège 22 pour permettre d'enfiler l'appui 10 sur cette portée d'appui 28 en franchissant le premier siège 22. 1] Le pneumatique 1 comprend deux bourrelets 3 et 5 destinés à venir en appui sur les sièges 22 et 24 de la jante 20, deux flancs 7 et une bande de roulement 9. Chaque bourrelet comporte des renforts annulaires orientés sensiblement circonférentiellement et pratiquement inextensibles. Ces renforts, tels des tringles 4 et 6, sont destinés à assurer en service le maintien des bourrelets sur les sièges de jante. La tringle 6 du bourrelet 5 du second siège 24 a un diamètre extérieur (DT2max. 2] L'appui 10 comprend essentiellement: - un sommet 12 sensiblement cylindrique destiné à entrer en contact avec la bande de roulement 9 du pneumatique 1 en cas de perte de pression, et laissant une garde par rapport à celui-ci à la pression nominale, - une semelle 14 sensiblement cylindrique destinée à s'adapter autour de la jante 20, cette semelle comprend une pluralité de cales 141 disposées circonférentiellement, de section sensiblement demi cylindrique et destinées à coopérer avec la rainure 281 pour bloquer en position l'appui 10 sur la portée d'appui 28 de la jante 20, et - un corps 16 annulaire reliant la semelle 14 et le sommet 12, ce corps comprend un ensemble de cloisons 160 en forme de Y reliant sensiblement radialement la semelle et le sommet et orientées sensiblement axialement d'un côté à l'autre de l'appui. P 10-1774FR [0043] Cet appui comprend un logement 40 qui débouche radialement intérieurement relativement à l'appui et qui est destiné à recevoir un module électronique 50. Un tel module électronique fait partie d'un système de surveillance de la pression des pneumatiques tel que celui présenté dans le document WO 94/20317. Le module électronique mesure périodiquement les valeurs de pression et de température de l'air de la cavité constituée par le pneumatique et la jante et envoie aussi périodiquement ces valeurs à une unité centrale où ces valeurs sont analysées et traitées. 4] La semelle 14 comporte des renforts orientés circonférentiellement tels des fils d'acier ou des renforts textiles haut module comme de l'aramide. Leur fonction est de s'opposer aux efforts de centrifugation subis par l'appui lors de roulage à grande vitesse pour permettre à l'appui de rester en appui contre la portée d'appui sans se déplacer circonférentiellement. Ces renforts non représentés sur la figure sont disposés axialement de part et d'autre du logement 40. 5] La figure 1 présente l'ensemble pneumatique 1, appui 10 et jante 20 monté. On voit que l'appui est disposée autour de la portée d'appui 28 de la jante 20 et s'étend axialement radialement extérieurement relativement à la gorge 30 jusqu'à venir en appui contre le flanc 301 de cette gorge 30. La partie de l'appui disposée autour de la portée d'appui 28 est la partie dite de support ; c'est cette partie de support 17 qui porte principalement la charge lors d'un roulage à plat avec contact entre la bande de roulement du pneumatique et le sommet de l'appui. La partie de l'appui disposée autour de la gorge 30 est dite partie de blocage . Cette partie de blocage 18 a pour fonction d'abriter le logement 40 et de bloquer en position sur son siège 24 le second bourrelet 5 du pneumatique 1. Cette fonction anti-décoincement de la partie de blocage 18 de l'appui complète l'action similaire du bossage de sécurité 242 du second siège 24. 6] Il est à noter que le logement est inscrit dans un cylindre de révolution de diamètre tLmax. Ce diamètre est supérieur à celui du siège adjacent 24 mais est inférieur à celui de la tringle 6 du bourrelet 5 du pneumatique 1. En conséquence, lors d'un choc particulièrement violent, le module électronique sera protégé par le bourrelet du pneumatique. P10-1774FR 100471 La figure 2 présente une vue de la paroi radialement intérieure de l'appui incluant le logement 40. Sur cette vue on aperçoit les cales 141 de blocage de l'appui sur la portée d'appui 28 ainsi que les extrémités des cloisons 160 du corps annulaire 16 du côté de la partie de blocage 18. [00481 La figure 3 présente une vue de l'appui dans laquelle le sommet 12 et la partie radialement extérieure des cloisons 160 ont été enlevées. Les cloisons 160, dans l'exemple représenté, ont une forme générale de Y. Les cloisons 170 de la partie de support 17 correspondent à la partie en V du Y. Ces cloisons 170 sont légèrement inclinées relativement à la direction axiale. Les cloisons 180 de la partie de blocage 18 correspondent à la partie en I du Y. Leur direction est sensiblement axiale. L'épaisseur des cloisons 170 est notablement supérieure à celle des cloisons 180 en raison de leur fonction de port de charge. On voit sur ces deux figures 2 et 3 que le logement 40 s'étend axialement sur deux motifs Y. [00491 La figure 4 présente un coupe axiale similaire à celle de la figure 1 mais à plus grande échelle. Cette figure est centrée sur le logement 40. Les parois latérales du logement 40 ont une légère dépouille relativement à la direction radiale pour faciliter le démoulage de l'appui. On distingue les cales de blocage 401 disposées sur les deux parois latérales de plus grande longueur. Ces cales ont une section sensiblement triangulaire que donne une légère contre dépouille. Cette contre dépouille a pour fonction de permettre le blocage en position du module électronique 50. On voit aussi les cales 402 disposées sur les parois latérales du logement de plus petite longueur. Ces cales ont la même géométrie et la même fonction que les cales 401. On distingue aussi une cale 403 disposée à la surface du fond du logement 40. Cette cale est orientée parallèlement à l'axe de l'appui. Elle a pour fonction d'écarter le module du fond du logement pour créer une couche d'air qui peut librement circuler grâce aux cales latérales. Cette couche d'air a un rôle de barrière thermique de protection du module électronique en service. Elle permet aussi au capteur de pression disposé dans le module électronique d'être en communication fluidique avec la cavité créée par le pneumatique P10-1774FR - 10 - et la jante pour effectuer des mesures correctes de la pression de gonflage du pneumatique. 0] Dans la semelle 14 de l'appui 10 sont représentées schématiquement les fils de renforts orientés circonférentiellement 142. Ces fils sont disposés de part et d'autre du logement 40. La coupe est effectuée au droit d'une cloison 180 de la partie de blocage 18. 1] La figure 5 est identique à la figure 4 avec simplement le module représenté en position de blocage. Le module 50 a une section trapézoïdale en coupe axiale et en coupe circonférentielle, c'est-à-dire dans un plan perpendiculaire au plan axial passant par le logement 40. La paroi du module électronique de plus petite surface 51 est disposée radialement intérieurement relativement à l'axe de l'appui c'est-à-dire est disposée face à la gorge 30 de la jante. La paroi du module électronique de plus grande surface 52 est disposée radialement extérieurement et est ainsi en contact avec les cales 403 disposées sur le fond du logement. Les parois latérales 53 présentent une légère contre dépouille adaptée à celle des cales 401 et 402 pour obtenir un blocage efficace du module électronique en service. 2] Les épaisseurs des cloisons 170 et 180 sont adaptées pour que à proximité de l'azimut du logement 40, il n'y ait aucune modification de la rigidité radiale de l'appui de soutien de bande de roulement. De même à 180 du logement 40, la géométrie de l'appui est modifiée pour équilibrer le balourd statique de l'appui de soutien. 3] L'appui de soutien de bande de roulement peut être réalisé en matériaux élastomères, notamment caoutchouteux mais aussi élastomère de polyuréthanne PU ou thermoplastique TPE. Dans tous les cas, la géométrie exacte des cales de blocage du module électronique sera adaptée pour permettre un montage et un démontage aisés du module tout en conservant un excellent blocage en position de service. On peut en particulier adapter les largeurs axiale et circonférentielle des cales en fonction du module du matériau constitutif de l'appui. P 10-1774FR - 11 - [0054] Les figures 5 et 6 représentent en vue de côté et de dessus un module électronique selon l'invention. Ces deux vues présentent les éléments électroniques principaux qui composent le module électronique avant leur incorporation dans un conditionnement tel un boîtier ou une résine d'enrobage. 5] Le module électronique 50 comprend un support de composants électroniques PCB 54, une antenne d'émission UHF 55, un capteur de pression 57 avec une cheminée cylindrique 58 destinée à mettre en communication fluidique la partie sensible du capteur 57 avec la cavité pneumatique définie par le pneumatique et la jante, une pile 56, deux antennes de réception LF 59 et plusieurs autres composants 60 tels que l'émetteur HF et un microprocesseur de traitement des données et des signaux reçus et émis. 6] Le support de composants électroniques PCB 54 est disposé sensiblement au niveau de la face intérieure du module qui est destinée à être placée du côté radialement intérieur du logement 40 de l'appui de soutien 10. L'antenne d'émission UHF est disposée sensiblement au niveau de la surface extérieure 52 du module 50. Cette face extérieure est destinée à être disposée du côté radialement extérieur du logement 40 de l'appui de soutien 10. 7] L'antenne d'émission 55 est une antenne fil en forme de U et reliée mécaniquement au PCB par ses extrémités. Cette antenne est majoritairement disposée dans le plan de la face extérieure, plan le plus éloigné radialement du plan défini par le plan de masse du module constitué par le PCB. Cela permet de limiter le couplage capacitif entre les deux et ainsi d'améliorer les performances de l'antenne. 8] La surface occupée par le U est pratiquement maximale pour capter un maximum de lignes de champ. 9] L'antenne est constituée d'un fil conducteur, tel un fil unitaire de cuivre. Elle est reliée au circuit du module par l'intermédiaire de capacités d'accord appropriées pour la faire résonner à une fréquence de l'ordre de 315 MHz, à titre d'exemple. P10-1774FR - 12 - [0060] L'intérêt d'une antenne fil au lieu d'une antenne patch est que c'est le périmètre de la surface de l'antenne qui est utilisé pour émettre les ondes U -IF, ce qui permet de ne pas bloquer les communications basses fréquences et autorise le passage de la cheminée 58. 1] Il est à noter que l'ensemble appui et module selon l'invention a été soumis à des tests prolongés de roulage à plat ainsi qu'à des tests de chocs trottoir ou nid de poule et qu'à la fin de ceux-ci le module électronique était toujours en bon état de marche. 2] L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés et diverses 10 modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre seulement limité par les revendications suivantes. P 10-1774FR - 13 -
Appui de soutien de bande de roulement d'un pneumatique destiné à être disposé autour de la portée d'appui d'une roue et comportant un logement pour un module électronique débouchant radialement intérieurement relativement à l'appui, caractérisé en ce que l'appui comporte une partie de support destinée à supporter la charge du pneumatique en cas de roulage à plat et une partie axialement adjacente de blocage destinée à bloquer l'un des bourrelets du pneumatique sur son siège de roue et en ce que le logement est disposé dans la partie de blocage du bourrelet.
1. Appui de soutien de bande de roulement d'un pneumatique destiné à être disposé autour de la portée d'appui d'une roue et comportant un logement pour un module électronique débouchant radialement intérieurement relativement audit appui, caractérisé en ce que ledit appui comporte une partie de support destinée à supporter la charge dudit pneumatique en cas de roulage à plat et une partie axialement adjacente de blocage destinée à bloquer l'un des bourrelets dudit pneumatique sur son siège de roue et en ce que ledit logement est disposé dans ladite partie de blocage dudit bourrelet. Io 2. Appui selon la 1, dans lequel ledit logement a une forme sensiblement parallélépipédique et comporte des moyens pour maintenir en place ledit module électronique. 3. Appui selon la 2, dans lequel les moyens pour maintenir en place ledit module électronique comprennent une pluralité de cales de section droite sensiblement triangulaire disposées sur les parois latérales dudit logement. 4. Appui selon la 3, dans lequel lesdites cales disposées sur les parois 20 latérales dudit logement ont une paroi destinée à venir en contact avec ledit module électronique avec une légère contre dépouille. 5. Appui selon l'une des 1 à 4, dans lequel ledit logement comprend un fond avec un ensemble de nervures de fond. 6. Appui selon la 5, dans lequel lesdites nervures de fond sont disposées parallèlement et orientées selon la plus petite dimension dudit fond dudit logement. 7. Appui selon l'une des 1 à 6, dans lequel, ledit appui comportant une 30 semelle avec un ensemble de renforts sensiblement inextensibles et orientés P 10-1774FR - 14 - sensiblement circonférentiellement, aucun desdits renforts circonférentiels ne se trouve axialement dans la zone dudit logement. 8. Appui selon la 7, dans lequel lesdits renforts circonférentiels sont 5 disposés axialement de part et d'autre dudit logement. 9. Appui selon l'une des 1 à 8, destiné à être enfilé autour d'une jante de roue comportant un premier siège de jante de diamètre maximum DSImax, et un second siège de jante de diamètre maximum @S2max supérieur au diamètre maximum dudit premier siège Dsimax, ledit second siège étant prolongé axialement vers le premier siège par une gorge circonférentielle et une portée d'appui dont le diamètre extérieur est sensiblement égal au diamètre maximum du premier siège (DSImax, dans lequel ladite partie de support dudit appui est adaptée pour être disposée autour de ladite portée d'appui et ladite partie de blocage est adaptée pour être disposée radialement extérieurement relativement à ladite gorge circonférentielle. 10. Appui selon la 9, dans lequel ledit logement est destiné à être disposé radialement extérieurement relativement à ladite gorge circonférentielle. 11. Appui selon l'une des 9 et 10, dans lequel ledit second siège étant prolongé vers le premier siège par un flanc de ladite gorge circonférentielle, ladite partie de blocage dudit appui est adaptée pour venir en appui contre ledit flanc de ladite gorge. 12. Appui selon l'une des 9 à 11, dans lequel ladite roue comporte une 25 jante et un disque lié à ladite jante du côté dudit second siège. 13. Appui selon la 12, dans lequel, un pneumatique avec un premier bourrelet et un second bourrelet étant destiné à être monté sur lesdits premier et second sièges de ladite jante, ledit second bourrelet comportant des renforts orientés circonférentiellement de diamètre extérieur (DT2max, ledit logement est inscrit dans un cylindre de révolution de diamètre (I)Lmax inférieur audit diamètre extérieur (DT2max. P 10-1774FR - 15 - 14. Appui selon la 13, dans lequel lesdits renforts circonférentiels dudit second bourrelet sont une tringle. 15. Module électronique destiné à être disposé dans un logement d'un appui selon l'une des 1 à 14, comportant notamment un support de composants électroniques (PCB), un capteur de pression, un émetteur et une antenne d'émission, caractérisé en ce qu'il a une forme sensiblement parallélépipédique avec une face intérieure et une face extérieure et en ce que le support de composants électroniques est disposé sensiblement au niveau de la face intérieure et en ce que l'antenne d'émission est disposée sensiblement au niveau de la face extérieure. 16. Module électronique selon la 15, dans lequel ladite antenne est une antenne fil avec une forme en U et dans laquelle ladite antenne suit sensiblement les 15 bords de ladite face extérieure. 17. Module électronique selon la 16, dans lequel ladite antenne est mécaniquement fixée audit support de composants par au moins une extrémité. 18. Module électronique selon l'une des 15 à 17, tel que les sections droites dudit module normales audites faces extérieures et intérieures sont trapézoïdales. 19. Module électronique selon la 18, dans lequel la face de plus grande surface est la face extérieure destinée à être disposée radialement extérieurement 25 relativement à l'axe dudit appui. 20. Module électronique selon l'une des 15 à 19, dans lequel ledit capteur de pression est en communication fluidique avec l'extérieur dudit module par une cheminée débouchant dans ladite face extérieure.
B
B60
B60C
B60C 23
B60C 23/04
FR2893062
A1
DISPOSITIF POUR PROTEGER DE L'EFFRACTION LES CYLINDRES DE SERRURES DE TYPE "EUROPEEN"
20,070,511
La présente invention concerne un dispositif de serrurerie pour protéger de l'effraction les cylindres de serrures de type Européen . Actuellement, la plupart des serrures dans nos pays sont montées avec des cylindres de type Européen dont les qualités de résistance à l'effraction varient en fonction du coût. Dans de très nombreux cas, ces cylindres dépassent de la porte ou du portail et sont très vulnérables aux voleurs qui, simplement armés d'un tournevis ou d'une clé à molette, peuvent les briser en quelques secondes. Des dispositifs élaborés existent déjà pour protéger les cylindres mais ceux-ci, d'une part coûteux, ne peuvent généralement pas être montés sur l'immense variété de portes, grilles et portails existants pour des raisons techniques, d'encombrement où d'esthétique. Parmi les brevets voisins, mais différents, on peut citer les numéros d'enregistrement national suivants : 01 07101 , 86 15545 , 03 09436 , 02 10873 , AU 8700271 , 85 19561 , EP 851079 , et les demandes de brevet E05B 0 1 7/14 , E05B 0 1 7/20. Le présent dispositif remédie de façon simple et économique à cette problématique en proposant un tube profilé de protection pour le cylindre Européen . Epousant parfaitement la forme du cylindre Européen (forme femelle du cylindre considéré comme mâle ), le tube profilé, comme un manchon ou un étui, protège le cylindre de sa prise par les outils du cambrioleur et le maintient fermement, l'empêchant de se briser. Le tube profilé de protection, en acier ou en inox, peut être soudé sur le portail ou directement sur la serrure ou bien pris dans l'épaisseur de la porte et fixé sur celle-ci de manière inaccessible de l'extérieur. Peu encombrant, il peut être monté dans la plupart des cas. Discret, il ne défigure pas le style de la grille ou du portail. Il peut être coupé avec l'outillage adéquat pour s'adapter parfaitement à la longueur de chaque cylindre et de chaque cas particulier. Il permet aussi de protéger les cylindres dits de sécurité anti-percement et peut servir de support aux dispositifs anti-percement comme les caches mobiles et autres... Selon des modes particuliers de réalisation : - le tube profilé de protection peut comporter un rebord de mise en butée du cylindre empêchant de glisser un outil entre le cylindre et le profilé, ou de démonter le cylindre en le tirant vers l'extérieur. - le tube profilé de protection peut comporter des systèmes de fixation utiles dans le cas de 30 portes non métalliques tels que ergots, filetages, clips... - le tube profilé de protection peut être rendu massif au point d'affecter la forme d'une barre cylindrique ou rectangulaire, selon la robustesse ou la forme qu'on préfère lui donner en vue d'une utilisation supplémentaire comme par exemple se vir de support à un autre dispositif. Les dessins annexés (échelle 1) illustrent l'invention : La figure 1 représente en perspective le tube profilé de protection (a) qui caractérise l'invention. La figure 2 représente de face une variante du dispositif En référence à la figure 2, on distingue le rebord (b) de mise en butée du cylindre empêchant de glisser un outil entre le cylindre et le profilé, ou de démonter le cylindre en le tirant vers l'extérieur. Afin de pouvoir fixer le tube profilé de protection sur une porte où celui-ci ne pourrait pas être soudé (porte en bois par exemple), le dispositif prévoit des éléments de fixations tels que des filetages (c) où des ergots pré-percés (d). Le dispositif selon l'invention est destiné à la protection contre l'ouverture par effraction des portes et portails dont le cylindre Européen dépasse, vulnérable, vers l'extérieur. Le produit industriel sera probablement commercialisé sous la forme de tubes profilés en acier, ou en inox, de deux à trois millimètres d'épaisseur, et vendu par morceaux d'une longueur comprise entre deux et une dizaine de centimètres
Dispositif pour protéger de l'effraction les cylindres des serrures de type « Européen ». L'invention concerne un dispositif de serrurerie permettant de protéger de l'effraction les cylindres apparents des serrures de type « Européen » en proposant un tube profilé de protection épousant parfaitement la forme des cylindres. Le tube profilé, comme un manchon ou un étui, protège le cylindre de sa prise par les outils du cambrioleur et le maintient fermement, l'empêchant de se briser.Le dispositif selon l'invention est particulièrement utile dans le cas de portails, grilles, portes de garage et portes de faible épaisseur.
1) Dispositif de protection des cylindres des serrures de type Européen caractérisé par un tube profilé métallique (a) épousant parfaitement la forme du cylindre Européen , comme un manchon ou un étui. (forme femelle du cylindre considéré comme mâle ) 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte un rebord (b) de mise en butée du cylindre. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte éléments de fixations tels que des filetages (c) où des ergots pré-percés (d). 4) Dispositif selon la 1 caractérisé par ce qu'il est rendu massif au point d'affecter la forme d'une barre cylindrique ou rectangulaire.
E
E05
E05B
E05B 9,E05B 17
E05B 9/04,E05B 17/00
FR2889993
A1
PROCEDE DE SOUFFLAGE AU MOYEN D'UN GAZ D'UN EMBALLAGE ET INSTALLATION DE MISE EN OEUVRE.
20,070,302
La présente invention concerne un procédé de soufflage au moyen d'un gaz d'un emballage, comme une bouteille, dans un moule à partir d'une préforme et de récupération du gaz de soufflage pour sa réutilisation. La présente invention concerne également un dispositif de soufflage d'emballages, en particulier de bouteilles, à partir d'une préforme au moyen d'un gaz, comme de l'air, et de récupération dudit gaz pour sa réutilisation, comprenant au moins des moyens pour alimenter le dispositif en gaz à une pression de pré-soufflage et à deux pressions de soufflage, pour la mise en oeuvre du procédé. De nombreux problèmes existent dans le domaine des installations de soufflage d'emballages, tels que des bouteilles, en matières synthétiques. Tout d'abord, il est nécessaire de disposer d'un gaz, comme de l'air, à une pression importante de l'ordre de 40 bar pour effectuer le soufflage des emballages dans un moule. Pour comprimer le gaz nécessaire, on se sert de manière classique de compresseurs. Toutefois, selon certains procédés de soufflage, on procède d'abord à un pré-soufflage d'une préforme qui se transformera en emballage puis au soufflage proprement dit. Le pré-soufflage s'effectue à une pression d'environ 10 bar, puis le soufflage atteint une pression de 40 bar. Une première manière d'obtenir ces deux pressions de travail est d'utiliser deux compresseurs, l'un pour générer la pression de 10 bar, et l'autre pour générer la pression de 40 bar. Toutefois, l'utilisation de deux compresseurs est coûteuse à la fois en investissement de départ pour leur achat et en entretien. Une autre manière de procéder est de n'utiliser qu'un seul compresseur qui comprime le gaz à 40 bar, puis de détendre une partie du gaz comprimé à 10 bar pour l'opération de pré-soufflage. Cette méthode n'est pas non plus très avantageuse puisque l'on gaspille de l'énergie pour comprimer un gaz dont on réduit la pression sans l'avoir utilisé dans le processus de fabrication. De plus, une fois que l'emballage a été formé par soufflage, le gaz comprimé utilisé (qui est à une pression d'environ 40 bar) est relâché à l'air libre ce qui constitue un gaspillage d'énergie. Ainsi, il s'est avéré nécessaire de perfectionner les procédés et machines connus pour en 35 améliorer le rendement et réduire ces gaspillages d'énergie. Des machines et des procédés permettant la fabrication d'emballages, en particulier de CK/1. T477.12FR. 3. dep bouteilles en PET, par soufflage sont connus dans l'état de la technique. La demande de brevet français 2 662 631, par exemple à laquelle l'on peut se référer, décrit une telle machine et un tel procédé. Selon le procédé décrit on amène une préforme fixée à un distributeur d'air dans un moule, on met le distributeur en liaison avec une source d'air en pression, ledit air s'introduisant dans la préforme de façon à plaquer les parois de la préforme contre les bords du moule, formant ainsi l'emballage désiré. Dans le procédé décrit dans cette demande, on utilise également un vérin d'étirage dont l'action combinée à celle de l'air sous pression permet une autorégulation de l'équilibre entre la déformation axiale et transversale de la préforme ce qui résulte dans un procédé combiné d'étirage et de soufflage. Dans la machine décrite dans cette demande de brevet, l'air en pression soufflé dans la préforme est également utilisé pour actionner le vérin d'étirage. Une fois l'emballage formé, l'air de soufflage est évacué à l'air libre. La publication antérieure WO 96/25285 décrit un autre procédé de soufflage d'emballages, comme par exemple des bouteilles à partir d'une préforme. Selon le procédé connu, on procède à un pré-soufflage de la préforme à une pression comprise entre 8 à 12 bar, puis on procède au soufflage proprement dit en injectant de l'air à 40 bar. Dans ce document également, le gaz de soufflage est rejeté à l'air libre une fois que l'emballage a été formé. La demande de brevet EP 0 039 929 décrit un procédé de soufflage d'articles moulés dans lequel le gaz de soufflage est récupéré et recyclé pour être réutilisé. Plus particulièrement, dans cette demande, le gaz de soufflage a également une fonction de traitement de la surface intérieure de l'emballage soufflé, notamment pour améliorer l'imperméabilité de ladite surface intérieure, et, à cet effet, il contient un réactif approprié. Une fois le soufflage/traitement effectués, on récupère le gaz de soufflage pour une réutilisation ultérieure au moyen d'un gaz de purge, ledit gaz de purge devant lui être purifié du réactif utilisé.. Le brevet US 5,173,241 décrit un procédé et un appareil permettant la récupération de l'air de soufflage dans une machine d'injection de matière plastique pour former un emballage. Dans cet état de la technique, l'air soufflé est récupéré dans un conteneur de récupération, une fois le soufflage terminé par aspiration jusqu'à obtenir une pression négative dans l'emballage soufflé. D'autres dispositifs et procédés de soufflage d'emballages sont connus des publications US 5,648,026, US 5,585,066 et US 3,400,636. CK/1. T477.12FR. 3. dep Finalement, la publication WO 03/009993 décrit encore un autre procédé et un dispositif permettant la récupération de l'air de soufflage. Dans cette machine de soufflage et selon le procédé, les opérations se suivent de la façon suivante: -) pré-soufflage; -) soufflage et -) décharge avec récupération du gaz de soufflage. Le gaz est récupéré au travers d'une vanne de récupération dans un volume de récupération et est utilisé pour actionner des vérins d'étirage, des consommateurs de la machine de production d'emballages ou renvoyé dans un circuit d'air comprimé de l'usine. Avec ce système de récupération connu, seul le gaz, comme de l'air, de pré-soufflage est fourni par le système de récupération, ceci étant lié au fait que la pression de récupération est supérieure à la pression de pré-soufflage. Cela permet de fournir de l'air, une fois détendu, à la pression de pré-soufflage. La pression de soufflage étant toujours supérieure à la pression de récupération, il n'est pas possible, a priori, d'utiliser l'air récupéré pour le soufflage. Un but de l'invention est d'améliorer les dispositifs et procédés connus. Plus particulièrement, la présente invention a pour but de proposer une machine de 25 soufflage et de récupération du gaz de soufflage d'un fonctionnement simple et facile à ajuster. Un autre but de l'invention est d'optimiser la récupération de l'air de soufflage dans la machine et diminuer sa consommation en énergie et la maintenance nécessaire. Un autre but de l'invention est de d'améliorer le recyclage du gaz de soufflage. Dans la présente invention, l'on propose d'utiliser le gaz récupéré, par exemple de l'air, uniquement pour les opérations de pré-soufflage et de soufflage et non pas pour d'autres 35 utilisations comme l'enseigne l'état de la technique. Le procédé selon l'invention caractérisé par les étapes suivantes: CK/1. T477.12FR. 3. dep - ) pré-soufflage du gaz à une première pression (P1); ) soufflage du gaz à une deuxième pression (P2); - ) soufflage du gaz à une troisième pression (P3) -) récupération du gaz dans un volume de récupération jusqu'à l'obtention d'une pression 5 prédéterminée dans l'emballage ou pendant un temps prédéterminé; -) détente à l'air libre du gaz résiduel dans l'emballage pendant et après la phase de récupération. Ainsi, dans le système de récupération selon l'invention, on fournit du gaz récupéré à la fois pour l'opération de pré-soufflage et pour une partie de l'opération de soufflage. En effet, pour cette partie de l'opération de soufflage, la pression du gaz de soufflage sera au maximum égale à la pression de récupération. Puis, on fournit "un appoint" de gaz de soufflage à haute pression pour atteindre la pression de soufflage désirée. En d'autres termes, la pression de pré-soufflage est obtenue de façon similaire à WO 03/009993, ensuite à la fin du pré-soufflage, une première vanne de soufflage s'ouvre et l'air utilisé pour la première phase de soufflage est celui contenu dans un réservoir de récupération. Une fois une pression prédéterminée de soufflage atteinte dans l'emballage, ou après un certain temps, on ouvre une deuxième vanne de soufflage et la pression dans l'objet soufflé augmente pour atteindre la pression finale nécessaire pour former l'objet en question. L'avantage du procédé et du système selon l'invention réside dans le fait que la quantité d'air, ou de gaz de soufflage, fournie par le système de récupération est utilisée non seulement pour le pré-soufflage mais aussi pour effectuer une partie du soufflage. Il en résulte une meilleure utilisation de l'air récupéré, qui n'est pas détendu à une pression inférieure pour être recyclé par exemple dans le réseau de l'usine ou pour actionner des outils d'étirage, de même qu'une diminution de la quantité d'air haute pression nécessaire pour atteindre la pression finale déterminée, puisqu'au lieu de passer de la pression de pré- soufflage à la pression de soufflage finale, on passe par une étape intermédiaire de soufflage, après le pré-soufflage, qui est générée par du gaz récupéré. Un autre avantage réside dans le fait que l'on peut installer l'invention sur des machines existantes ce qui diminue aussi les coûts de la modification. Typiquement, les valeurs de pression selon l'invention à envisager sont: ) première pression, pour pré-soufflage, entre 4 à 16 bar (Pl); CK/1. T477.12FR. 3. dep - )deuxième pression, pour première phase de soufflage (pression de récupération),: environ 18 bar (P2 = maximum de la pression de récupération) - ) troisième pression, phase de soufflage finale, environ de 30 à 40 bar (P3). Comme on le voit clairement, auparavant, il était nécessaire de fournir du gaz de soufflage sous pression pour passer de la pression de présoufflage Pl à la pression finale P3. Ce gaz était obtenu par l'utilisation de compresseurs haute pression très coûteux à l'achat et à l'entretien. Avec le système selon l'invention, il n'est nécessaire que de faire un "appoint" entre la première phase de soufflage, cet état étant obtenu uniquement avec du gaz récupéré, et la pression finale de l'ordre de 30 à 40 bar. Dans une installation donnée, cela permet une réduction de la consommation électrique, voire du nombre de compresseurs utilisés, d'où une économie importante. Le procédé de soufflage selon l'invention, au moyen d'un gaz d'un emballage dans un moule à partir d'une préforme et de récupération du gaz de soufflage, comporte au moins les étapes suivantes: - ) pré-soufflage à une première pression du gaz dans la préforme; -) soufflage à une deuxième et une troisième pression du gaz dans la préforme pour obtenir l'emballage; - ) récupération du gaz à la deuxième pression jusqu'à l'obtention d'une pression prédéterminée dans l'emballage; -) maintien du gaz récupéré à une pression de récupération; -) détente à l'air libre du gaz résiduel dans l'emballage - ) utilisation du gaz détendu pour effectuer le pré-soufflage et pour effectuer une première étape de soufflage. L'étape de pré-soufflage dure entre 0,ls et 0,3s. L'étape de soufflage à la deuxième pression dure jusqu'à 0,3s. L'étape de soufflage à la troisième pression dure entre 0,2s et 2s. L'invention propose aussi un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé destiné au soufflage d'emballages en particulier de bouteilles, dans un moule à partir d'une préforme, au moyen d'un gaz et de récupération dudit gaz, comprenant au moins des CK/1. T477.12FR. 3. dep moyens pour alimenter le dispositif en gaz à une première pression et à une troisième pression, des moyens d'étirage et des moyens de formage de l'emballage, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de récupération dudit gaz comprenant au moins un volume de récupération associé à une vanne de récupération, des moyens de commande desdits moyens de récupération et de ladite vanne et des moyens d'ajustage permettant de régler le fonctionnement desdits moyens de commande, le dispositif comprenant en outre des moyens d'alimentation de soufflage à une deuxième pression de soufflage à partir dudit volume de récupération. Selon une exécution ledit dispositif est caractérisé en ce que les moyens d'alimentation de soufflage à une deuxième pression de soufflage à partir dudit volume de récupération comprennent une vanne et un conduit. L'invention sera mieux comprise par la description de modes d'exécution de celle-ci est 15 des figures qui s'y rapportent. La figure 1 montre un schéma de principe d'une machine connue de l'état de la technique. La figure 2 montre de façon schématique une courbe de soufflage selon le procédé de l'invention. La figure 3 montre un schéma-bloc du procédé selon l'invention. 25 La figure 4 montre une machine de soufflage selon l'invention. Le principe d'une machine de soufflage est tout d'abord décrit en référence à la figure 1. Dans cette figure, la machine de soufflage est une machine connue en soi dans l'état de la technique et telle que décrite dans la publication WO 03/009993. Dans cette machine, comme indiqué ci-dessus, on apporte un gaz, par exemple de l'air, à une première pression, dite pression de pré-soufflage comprise entre 4 à 16 bar, pour le pré-soufflage d'une préforme 101 dans le moule 102 au travers d'une vanne de pré-soufflage 103, puis on amène le gaz à une seconde pression, dite pression de soufflage de l'ordre de 25 à 40 bar, pour le soufflage de l'emballage lui-même dans le moule 102, au travers d'une vanne de soufflage 104. La pression de soufflage dépend notamment de la complexité de l'emballage à souffler: plus la forme est simple et sans détails particuliers et plus la pression de soufflage peut être faible. Une fois que l'emballage a été soufflé, le gaz dans CK/1. T477. 12FR. 3. d ep l'emballage qui est à la pression de soufflage, est récupéré au travers d'une vanne de décharge 105 et d'une vanne de récupération 106 dans un volume de récupération 107. Ce volume de récupération 107 peut être constitué par un réservoir ou plusieurs réservoirs ou encore un conduit d'un volume approprié qui fait office de réservoir. Pour ne pas ralentir le cycle de production de la machine, seule une partie du gaz à la pression de soufflage est récupérée, le restant du gaz étant évacué par un échappement silencieux 113 de la vanne 106 à l'air libre. Dans les machines connues, on récupère le gaz de soufflage jusqu'à ce qu'il atteigne une pression d'environ 17 bar dans l'emballage soufflé, le restant de la détente s'opérant à l'air libre au travers de l'échappement 113. Dans l'état de la technique, ce gaz récupéré est alors recyclé pour différents usages. Un premier usage qui peut être fait est de réutiliser ce gaz sous pression pour effectuer l'opération de pré-soufflage. Ainsi, le volume de récupération peut être relié d'une part au circuit de présoufflage ce qui est schématisé par l'expression "pré-soufflage" et la sortie 108, par exemple dans un réservoir de pré-soufflage, non représenté dans la figure, qui serait situé avant la vanne de pré- soufflage 103 dans le circuit de la machine. En fonction de la pression moyenne de récupération obtenue et de la pression de pré- soufflage à laquelle fonctionne la machine, il sera nécessaire d'interposer un détendeur entre le volume de récupération 107 et le réservoir de pré- soufflage afin de détendre le gaz recyclé à la pression effective de pré- soufflage. Ces paramètres dépendent souvent de la machine de production et doivent être ajustés au cas par cas. Un deuxième usage dont il peut être fait du gaz récupéré est pour actionner des vérins d'étirage 110 de la préforme. Comme indiqué plus haut, on combine en général à la fois le pré-soufflage et/ou le soufflage avec un étirement longitudinal de la préforme 101 au moyen dudit vérin d'étirage 110 afin de combiner une déformation transversale et axiale de la préforme. Ces vérins sont soit actionné mécaniquement par une came, soit au moyen d'un gaz à une pression comprise entre environ 7 à 10 bar. Ainsi, le volume peut être également relié au circuit de commande des vérins d'étirage 110, éventuellement au travers d'un détendeur (nonreprésenté) pour amener le gaz à la pression utilisée pour l'actionnement des vérins 110. Cet usage est schématisé par la sortie 109 du volume de récupération 107 et le vérin 110. Un troisième usage du gaz récupéré est pour actionner d'autres éléments consommateurs de la machine de soufflage, ce qui est schématisé par le mot "consommateurs" dans la CK/1. T477.12FR. 3. dep figure 1 et la sortie 111 du volume de récupération 107. Un quatrième usage qui peut être fait du gaz récupéré est de le renvoyer dans les conduites communes d'alimentation en gaz, notamment en air, des locaux dans lesquels de telles machines sont installées et aussi pour alimenter le compresseur de la machine de soufflage effectuant la compression à 40 bar du gaz. En effet, de tels locaux industriels utilisent toujours du gaz en pression pour actionner des machines et dispositifs divers de sorte que du gaz sous pression est toujours utile. Cet usage est schématisé par la sortie 112 du volume de récupération et par l'expression "Réservoir 0- 10" de la figure 1. Dans le procédé de soufflage connu, on trouve les étapes suivantes (en référence à la figure 1): -) on ouvre la vanne 103 de pré-soufflage, on effectue le pré-soufflage à une première 15 pression du gaz (par exemple entre 4 et 16 bar) dans la préforme 101 et on ferme la vanne 103; -) on ouvre la vanne 104, on effectue le soufflage à une deuxième pression du gaz (par exemple entre 25 et 40 bar) dans la préforme pour obtenir l'emballage et on ferme la vanne de soufflage 104; -) on ouvre la vanne de décharge 105 et on récupère le gaz à la deuxième pression dans un volume de récupération 107 au travers de la vanne de récupération 106 jusqu'à l'obtention d'une troisième pression prédéterminée dans l'emballage soufflé; -) dès que la troisième pression prédéterminée est atteinte, on ferme la vanne de récupération 106 et le reste du gaz de soufflage encore sous pression dans l'emballage est rejeté à l'air libre. Ensuite, l'emballage soufflé est retiré de la machine de soufflage et continue son cycle de production. Comme indiqué ci-dessus, dans le procédé selon l'invention, l'on conserve le gaz récupéré pour deux usages: le pré-soufflage et une partie du soufflage. A cet effet, on récupère la gaz de soufflage jusqu'à obtenir une pression de l'ordre de 20 bar dans le volume de récupération afin de pouvoir réutiliser ce gaz pour une partie du soufflage, sans le perdre pour d'autres usage contrairement à ce qui est enseigné dans l'état de la technique. Le procédé selon l'invention est schématisé à la figure 2 sous forme de graphique dans CK/1. T477.12FR. 3. dep lequel l'on a représenté la courbe de soufflage pression/temps d'une machine selon l'invention et dans le schéma-bloc de la figure 3. Tout d'abord, l'on démarre le procédé par le pré-soufflage comme décrit ci-dessus 5 jusqu'à obtenir une pression P1 de l'ordre de 4 à 16 bar dans l'emballage. Cette étape dure en général environ t l = 0,l s à 0,3s. Puis, une fois que cette étape est effectuée, on effectue une première partie du soufflage jusqu'à obtenir une pression P2 de l'ordre de 20 bar avec du gaz récupéré fourni par un volume de récupération. Cette étape dure en général au maximum t2 = 0,3s. L'on peut choisir de terminer cette étape soit lorsqu'une pression déterminée (par exemple 20 bar) est atteinte, ou au bout d'un certain temps. Enfin, l'on termine le soufflage de l'emballage en fournissant du gaz sous haute pression 15 pour arriver à la pression finale P3 de soufflage de l'ordre de 36 à 40 bar. Cette troisième étape dure généralement environ t3 = 0,2s - 2s. Une fois la pression de soufflage P3 obtenue, ou après un certain temps, l'on procède à la décharge du gaz présent dans l'emballage et à sa récupération par les moyens de récupération tels que décrits dans la demande WO 03/009993 pour son utilisation comme gaz de soufflage, de la façon décrite ci-dessus. La machine de soufflage permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention est maintenant décrite en référence à la figure 4. Cette machine comprend un moule 1 dans lequel se trouve l'emballage 2 qui est formé par soufflage, un volume de récupération 3 dans lequel le gaz de soufflage est récupéré et une alimentation haute pression 4 de gaz. Dans la description qui suit, l'on considérera que la machine est en fonction et que le volume de récupération contient du gaz sous pression. Pour le pré-soufflage, une vanne de pré-soufflage 4 est ouverte et le gaz contenu dans le volume 3 s'écoule par le conduit 5 au travers d'un détendeur 6 dans la préforme qui deviendra l'emballage 2. Quand l'opération de pré-soufflage est terminée, on ferme la vanne de présoufflage 4 et on ouvre une première vanne de soufflage 7 qui permet au gaz contenu dans le volume 3 de s'écouler par le conduit 8 sans passer par un détendeur dans l'emballage partiellement soufflé qui deviendra l'emballage 2. Une fois cette première partie de CK/1. T477.12FR. 3. dep soufflage terminée, l'on ouvre la vanne de soufflage 9 et le gaz à haute pression (par exemple à 40 bar) est soufflé dans l'emballage partiellement soufflé qui deviendra l'emballage 2 depuis l'alimentation 40. Quand l'opération de soufflage est terminée, l'on ferme les vannes 7 et 9 et l'on ouvre la vanne d'échappement 10 et la vanne de récupération 10' ce qui permet la récupération du gaz de soufflage dans le volume de récupération 3 par le conduit 11, de la façon décrite dans la publication WO 03/009993. Une fois la pression diminuée à la valeur requise dans l'emballage 2 ou après un certain temps, le reste de l'évacuation s'effectue à l'air libre par le silencieux 12. Les conduits 5, 8, 11 comprennent également les vannes anti-retour 13, 14 et 15 afin de bloquer le passage du gaz de soufflage de façon appropriée, et en cas de fonctionnement non-simultané des vannes. Pour le démarrage de la machine, lorsque le volume de récupération 3 ne contient pas de gaz de soufflage récupéré en pression suffisante, ou lorsque le système de récupération n'est pas en fonction, l'alimentation pour les opérations de pré-soufflage et soufflage se fait directement depuis l'alimentation haute pression 4, au travers d'un détendeur 16 qui est relié au conduit 5 par le conduit 17. Ce conduit 17 comprend également un anti-retour 18. Cette manière de procéder permet de mettre en pression le système complet ou de maintenir la machine en fonction même si la récupération n'est pas utilisée. La pression à la sortie du détendeur est de l'ordre de 8 bar, ce qui permet d'obtenir une pression de l'ordre de 7 bar à la sortie du détendeur 6, nécessaire pour effectuer le pré-soufflage. Dans un tel mode de fonctionnement, le soufflage est effectué en une seule opération. Puis, quand la machine est err fonction, le système de récupération, en particulier le volume de récupération 3 monte en pression au cours des cycles et peu à peu la pression dans le volume de récupération est suffisante pour permettre la première partie du soufflage telle que décrite ci-dessus. Dans la figure 4, les vannes 7 et 9 pour le soufflage à une pression intermédiaire et à une pression finale sont représentées en série. Dans une variante, représente en traits 35 tiretés, ces vannes 7 et 9 peuvent aussi être placées en parallèle. En principe, les différentes vannes du système ont un fonctionnement simultané. Ces CK/1. T477.12FR. 3. dep vannes sont de type standard telles que connues dans l'état de la technique. De plus, la vanne 10' peut être une vanne telle que décrite dans la publication WO 03/009993. Ces vannes sont commandées par des moyens mécaniques connus en eux-mêmes 5 comprenant par exemples une came actionnant un distributeur qui commande la position de ladite vanne. Ces moyens de commandes peuvent être mécaniques et/ou associés à des moyens électriques et à des capteurs. De façon similaire, les moyens d'étirage et les moyens de formage de l'emballage à partir de la préforme sont connus en eux-mêmes de l'état de la technique concerné. Bien entendu, les modes de réalisation décrits ci-dessus sont donnés à titre d'exemple 15 non-limitatifs et des variations sont possibles dans le cadre de la protection revendiquée au moyen d'équivalents. Par exemple, les pressions indiquées pour le pré-soufflage et le soufflage peuvent varier par rapport aux valeurs données. Pour le présoufflage, on peut envisager des valeurs de l'ordre de 4 à 16 bar, pour le soufflage à la pression Pl des valeurs de l'ordre de 14 à 22 bar et pour le soufflage à la pression P3 des valeurs de l'ordre de 30 à 40 bar. CK/1. T477.12FR. 3. dep
La présente invention concerne un procédé de soufflage au moyen d'un gaz d'un emballage dans un moule à partir d'une préforme et de récupération du gaz de soufflage selon les étapes suivantes -) pré-soufflage du gaz dans la préforme à une première pression (P1);-) soufflage du gaz dans l'emballage préssouflé à une deuxième pression (P2);-) soufflage du gaz dans l'emballage partiellement soufflé à une troisième pression (P3)-) récupération du gaz dans un volume de récupération jusqu'à l'obtention d'une pressionprédéterminée dans l'emballage ou pendant un temps prédéterminé;-) détente à l'air libre du gaz résiduel dans l'emballage pendant et après la phase de récupération.L'invention concerne aussi une installation de mise en oeuvre du procédé.
Revendications 1. Procédé de soufflage au moyen d'un gaz d'un emballage dans un moule à partir d'une préforme et de récupération du gaz de soufflage, caractérisé par les étapes suivantes: -) pré-soufflage du gaz à une première pression (P 1); -) soufflage du gaz à une deuxième pression (P2); -) soufflage du gaz à une troisième pression (P3) -) récupération du gaz dans un volume de récupération jusqu'à l'obtention d'une pression prédéterminée dans l'emballage ou pendant un temps prédéterminé; -) détente à l'air libre du gaz résiduel dans l'emballage pendant et après la phase de récupération. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la première pression vaut entre 4 et 16 bar, la deuxième pression vaut environ 18 bar et la troisième pression vaut environ entre 30 et 40 bar. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape de pré-soufflage dure entre 0,ls et 0,3s. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape de soufflage à la deuxième pression dure jusqu'à 0,3s. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'étape de soufflage à la troisième pression dure entre 0,2s et 2s. 6. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des précédentes, destiné au soufflage d'emballages (2), en particulier de bouteilles, dans un moule (1) à partir d'une préforme, au moyen d'un gaz et de récupération dudit gaz, comprenant au moins des moyens (3,4,5,6,8,9,40) pour alimenter le dispositif en gaz à une première pression (P 1) et à une troisième pression (P3), des moyens d'étirage et des moyens de formage de l'emballage (2), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de récupération (3,10,10',11) dudit gaz comprenant au moins un volume de récupération (3) associé à une vanne de récupération (10'), des moyens de commande desdits moyens de récupération et de ladite vanne et des moyens d'ajustage permettant de régler le fonctionnement desdits moyens de commande, le dispositif comprenant en outre des CK/1. T477.12FR. 3. dep moyens d'alimentation de soufflage (3,7, 8) à une deuxième pression (P2) de soufflage à partir dudit volume de récupération (3). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les moyens 5 d'alimentation de soufflage à une deuxième pression de soufflage (P2) à partir dudit volume de récupération (3) comprennent une vanne (7) et un conduit (8). CK/1. T4 77.12FR. 3. d ep
B
B29
B29C
B29C 49
B29C 49/16,B29C 49/18,B29C 49/78
FR2895812
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE TRAITEMENT DE DONNEES
20,070,706
Domaine technique de l'invention L'invention se rapporte au domaine du traitement de données saisies de manière séparée et plus particulièrement à celles comportant des données résultant de la saisie d'écriture sous une forme manuscrite. Arrière-plan de l'invention 10 Actuellement, il existe plusieurs moyens tels que les écrans tactiles ou les stylos électroniques permettant la saisie de texte manuscrit. Par ailleurs, de nombreuses applications mettant en oeuvre une saisie de données manuscrites nécessitent de pouvoir associer ces données à une ou plusieurs autres informations obtenues 15 indépendamment. C'est par exemple le cas dans le secteur des transports où le bon de livraison signé par un destinataire doit pouvoir être associé au colis auquel il correspond. Dans la technique actuelle, cette association nécessite une ressaisie de l'information d'identification à l'aide du moyen de saisie des 20 données manuscrites ou d'un tout autre artifice, entraînant une modification de la manière de procéder et une perte de temps. Une autre manière consiste à envoyer les données issues de différentes sources à un serveur applicatif, qui relie ces données entre elles au moyen d'une clé d'identification. Cette technique rajoute une 25 complexité et une lourdeur dans le traitement des données. Objet et résumé de l'invention L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients et de faciliter l'association entre les différentes données. Ces buts sont atteints grâce à un procédé de traitement de données comportant les étapes suivantes : -agrégation automatique de données numériques résultant d'une saisie d'écriture sous forme manuscrite au moyen d'un périphérique de saisie d'écriture manuscrite à d'autres données numériques saisies au moyen d'au moins un autre périphérique de saisie pour former des données numériques agrégées, et -transmission desdites données numériques agrégées à un serveur de traitement par l'intermédiaire d'un réseau de communication. Ainsi, le procédé permet d'associer plusieurs types de données de manière automatique et transparente pour l'utilisateur avant que ces données soient envoyées à un serveur distant qui assure leur traitement. De plus, cette association à la source permet de ne pas avoir à mettre en place des mécanismes complexes tels que des clés d'identification qui alourdissent le traitement et la gestion de ces données. Les périphériques de saisie peuvent comporter un moyen de saisie d'écriture sous forme manuscrite, un moyen de saisie d'information d'identification et un moyen d'enregistrement de photographies numériques. La formation des données numériques agrégées peut comporter les étapes suivantes : -détection de l'occurrence d'un événement de déclenchement de l'agrégation, -détection de l'occurrence d'un événement de clôture de l'agrégation, et -agrégation de données numériques saisies entre l'occurrence dudit événement de déclenchement et l'occurrence dudit événement de clôture. Ainsi, 1 "utilisateur n'a pas à effectuer des actions autres que celles directement liées à la saisie des différents types de données. De ce fait, cette association automatique permet la transmission directe d'un dossier complet, intégrant par exemple des photos et données manuscrites au serveur distant. Avantageusement, le procédé comporte la lecture dans un moyen de stockage de paramètres prédéterminés définissant ledit 5 événement de déclenchement, ledit événement de clôture, et les données numériques à agréger. Le procédé selon l'invention comporte la détection de l'occurrence d'au moins un événement de fin de saisie de données numériques. 10 L'invention vise également un dispositif de communication, comportant : -un module d'agrégation destiné à agréger automatiquement des données numériques résultant d'une saisie d'écriture sous forme manuscrite au moyen d'un périphérique de saisie d'écriture manuscrite à d'autres 15 données numériques saisies au moyen d'au moins un autre périphérique de saisie pour former des données numériques agrégées, et -un moyen de transmission destiné à transmettre lesdites données numériques agrégées à un serveur de traitement par l'intermédiaire d'un réseau de communication. 20 Le module d'agrégation peut comporter un moyen de traitement apte à -détecter l'occurrence d'un événement de déclenchement de l'agrégation, -détecter l'occurrence d'un événement de clôture de l'agrégation, et -agréger lesdites données numériques saisies reçues entre l'occurrence 25 dudit événement de déclenchement et l'occurrence dudit événement de clôture. Le module d'agrégation peut aussi comporter: - un moyen de stockage de données comportant des paramètres prédéterminés définissant ledit événement de déclenchement, ledit 30 événement de clôture, et des données numériques à agréger, et - un moyen de lecture dans ledit moyen de stockage desdits paramètres prédéterminés. Avantageusement, au moins une partie desdits périphériques de saisie est comprise dans le dispositif de communication. L'invention vise aussi un système de traitement de données comportant des périphériques de saisie et un dispositif selon rune quelconque des caractéristiques ci-dessus. L'invention vise aussi un produit programme d'ordinateur comportant des instructions de code pour la mise en oeuvre du procédé de traitement de données selon les caractéristiques ci-dessus lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans un système informatique. Brève description des dessins D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite, ci-après, à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels -la figure 1 est une vue schématique d'un système de traitement de données comportant des périphériques de saisie et un dispositif de communication selon l'invention; -la figure 2 est un exemple d'un organigramme illustrant les étapes d'un procédé de traitement de données selon l'invention; et -la figure 3 est une vue schématique d'un mode particulier de réalisation de la figure 1. Description détaillée de modes de réalisation La figure 1 illustre un exemple d'un système 1 de traitement de données comportant des périphériques de saisie 3a, 3b, 3c et un dispositif de communication 5 relié par l'intermédiaire d'un réseau de communication 7 à un serveur 9 de traitement selon l'invention. Le réseau de communication 7 peut être un réseau de télécommunication fixe ou mobile utilisé pour la transmission des données vers le serveur 9. A titre d'exemple, les périphériques de saisie 3a, 3b, 3c peuvent 5 comporter un moyen de saisie d'écriture sous forme manuscrite 3a, un moyen de saisie d'information d'identification 3b, un moyen d'enregistrement de photographies numériques 3c, un moyen d'enregistrement sonore ou un tout autre moyen de saisie. Ces périphériques de saisie 3a, 3b, 3c sont reliés au dispositif 10 de communication 5 par des liaisons filaires ou sans fil (par exemple à la norme Bluetooth) et peuvent être disposées dans un même support physique 3 (par exemple un stylo numérique intégrant un lecteur de code barre). Bien entendu, le dispositif de communication peut également intégrer tout ou au moins une partie des périphériques de saisie 3a, 3b, 15 3c. A titre d'exemple, le dispositif de communication 5 peut être un téléphone mobile, un PDA, un ordinateur, une borne d'accès à un réseau filaire (ADSL, RTC, NUMERIS) ou sans fil (WiFi, GPRS, EDGE, UMTS, ...). Selon l'exemple de la figure 1, le dispositif de communication 5 20 comporte un module d'agrégation 11 et un moyen de transmission 13. Le module d'agrégation 11 est destiné à agréger automatiquement les données numériques résultant de la saisie d'écriture sous forme manuscrite dans le périphérique de saisie 3a à d'autres données numériques saisies issues d'au moins un autre périphérique de saisie 3b 25 ou 3c pour former des données numériques agrégées. Par ailleurs, le moyen de transmission 13 est destiné à transmettre ces données numériques agrégées au serveur 9 de traitement par l'intermédiaire du réseau de communication 7. Ainsi, le dispositif de communication 5 assure deux fonctions 30 remplies chacune par un programme développé à cet effet. La première fonction est une fonction d'interface avec les périphériques de saisie 3a, 3b, 3c assurant l'agrégation des données numériques qui en sont issues. La seconde fonction est une fonction de transmission, via le réseau de télécommunications 7, des données numériques agrégées et issues des périphériques de saisie 3a, 3b, 3c vers le serveur 9 qui les traitera. Le serveur distant peut alors, uniquement se consacrer au traitement des données sans se préoccuper de l'association entre les différentes données. En particulier, le module d'agrégation 11 comporte un moyen de stockage 15, un moyen de réception 17 et un moyen de traitement 19. Le moyen de stockage 15 comporte des paramètres prédéterminés définissant l'événement de déclenchement, l'événement de clôture, et les données numériques à agréger. Ce moyen de stockage est constitué par exemple par une mémoire du dispositif 5. Un fichier comprenant lesdits paramètres prédéterminés peut être téléchargé au préalable sur le dispositif de communication 5, ce fichier contenant les éléments suivants : -des paramètres définissant l'événement déclencheur de l'agrégation, comprenant par exemple une identification de cet événement, l'identification d'une file d'attente de saisie à observer pour la détection de l'occurrence de cet événement, et/ou bien le format de fichier généré ou le format de données saisies via cette file d'attente, -des paramètres définissant les données numériques à agréger, comprenant par exemple une identification de l'événement de fin de saisie de ces données numériques, l'identification d'une file d'attente de saisie à observer pour la détection de l'occurrence de cet événement, et/ou le format de fichier généré ou le format de données saisies via cette file d'attente, et - des paramètres définissant l'événement terminant l'agrégation, comprenant par exemple une identification de cet événement, l'identification d'une file d'attente de saisie à observer pour la détection de l'occurrence de cet événement, et/ou le format de fichier généré ou le format de données saisies via cette file d'attente. L'accès aux données numériques saisies et l'observation des événements permettant de gérer le processus d'agrégation utilise les files d'attente associées à chaque périphérique de saisie. Cette méthode est particulièrement simple à mettre en oeuvre. Toute autre technique permettant de détecter les instants de début et de fin d'agrégation et d'obtenir les données à agréger est cependant envisageable. Il est à noter que l'événement de déclenchement de l'agrégation, aussi bien que l'événement de clôture de l'agrégation, peut être un événement de fin de saisie de données d'une file d'attente prédéfinie ou bien être tout autre événement détectable comme par exemple un appui de touche sur un clavier du dispositif 5. Par ailleurs, le moyen de réception 17 est une interface d'entrée communiquant avec les périphériques de saisie et destinée à recevoir les données numériques saisies dans les périphériques de saisie 3a, 3b et 3c. Bien entendu, le moyen de réception 17 n'est pas indispensable pour les périphériques de saisie qui sont intégrés dans le dispositif de communication 5. En outre, le moyen de traitement 19 est destiné à agréger les données reçues entre un événement de déclenchement et un événement de clôture selon les paramètres prédéterminés. Ainsi, une application ou un programme d'ordinateur comportant des instructions de code pour la mise en oeuvre du procédé de traitement de données selon l'invention peut être stocké dans le moyen de stockage 15 et exécuté par le moyen de traitement 19 du dispositif de communication 5. En effet, la figure 2 est un exemple d'un organigramme illustrant les étapes du procédé de traitement de données selon 30 l'invention. Les étapes El à E10 réalisent l'agrégation automatique de données numériques saisies sous la forme manuscrite aux autres données numériques saisies sous une autre forme pour former les données numériques agrégées. Par ailleurs, l'étape E11 concerne la transmission des données numériques agrégées au serveur 9 de traitement par l'intermédiaire du réseau de communication 7. En effet, l'étape El concerne la lecture dans le moyen 15 de stockage par le moyen de traitement 19, des paramètres prédéterminés définissant les événements de déclenchement, de clôture et de données à agréger. Les étapes E2 à E4 concernent la détection de l'occurrence d'un événement de déclenchement défini par ces paramètres prédéterminés. Plus particulièrement, à la réception des données numériques, le moyen de traitement 19 cherche à identifier à l'étape E2, une file d'attente associée à l'événement déclencheur. L'étape E3 est un test permettant au moyen de traitement 19 de vérifier si les données reçues comportent un fichier ou événement déclenchant le traitement d'agrégation de données. Si l'issu du test E3 est positif, alors les données de 20 déclenchement sont mémorisées dans le moyen de stockage 15. Sinon, on reboucle à l'étape E2. Les étapes E5 à E10 concernent la détection de l'occurrence d'un événement de clôture et l'agrégation des données numériques saisies entre l'occurrence des événements de déclenchement et l'occurrence de 25 l'événement de clôture. En effet, à l'étape E5, le moyen de traitement 19 cherche à identifier les files d'attente associées aux données à agréger et à l'événement de clôture. L'étape E6 est un test permettant de vérifier si les données 30 comportent un fichier de type agrégation. Cette étape comporte la détection de l'occurrence d'un événement signalant la fin d'une saisie via une ou plusieurs files d'attente préalablement identifiées. Si l'issu du test E6 est positif, alors on va à l'étape E7 où on mémorise les données à agréger dans le moyen de stockage 15. Sinon, on va à l'étape E8 correspondant à un autre test permettant de vérifier si les données reçues comportent un fichier de type clôture. Si l'issu du test E8 est négatif, alors on reboucle à l'étape E5. En revanche, si les données comportent un fichier de type clôture, alors on va à l'étape E9 où on mémorise ces données de clôture dans le moyen 10 de stockage 15. A l'étape EIO, on agrège toutes les données numériques saisies entre les événements de déclenchement et de clôture pour former des données agrégées avent leur transmission à étape Ell vers le serveur 9 de traitement. Ce dernier assure ensuite le traitement ou la gestion de ces 15 données agrégées au moyen d'une application développée pour cet usage. A l'issue de la transmission des données agrégées au serveur de traitement, les données saisies sont de préférence effacées de la mémoire 15 du dispositif de communication en vue d'une nouvelle agrégation. 20 La figure 3 illustre un mode particulier de réalisation du système 1 de traitement de données appliqué à l'utilisation de bordereaux de livraison pour le transport de colis. Selon cette application, le dispositif de communication 5 peut être un téléphone mobile intégrant un appareil de photographie 3c. 25 Le moyen de saisie d'écriture sous forme manuscrite 3a peut comporter du papier et stylo électronique ou un tout autre moyen ayant la même fonction. Dans cet exemple, le stylo électronique transmet ses données au dispositif de communication 5 en utilisant une liaison sans fil à la norme Bluetooth. Par exemple, c'est la réception des données 30 transmises par ce périphérique de saisie 3a qui sert de déclencheur à l'application résidant sur le moyen de communication 5 pour la transmission de l'ensemble de données agrégées au serveur 9 de traitement. Le moyen de saisie d'information d'identification 3b peut comporter un lecteur de codes barres ou d'étiquettes électroniques et peut aussi être relié au dispositif de communication 5 par une liaison sans fil Bluetooth. Par exemple, c'est la réception des données transmises par ce périphérique de saisie 3b qui sert de déclencheur à l'application résidant sur le moyen de communication 5 pour le déclenchement de l'opération d'agrégation de données. Ainsi, selon cet exemple, le fichier de paramètres stocké dans le moyen de stockage 15 comporte les éléments suivants : -des données définissant l'événement déclencheur : la file d'attente est Inbox Bluetooth et le type de fichier est code barre ou .cb , - des données définissant les données à agréger : la file d'attente est bibliothèque d'image et le type de fichier est .jpeg (photos numériques) , et - des données définissant l'événement terminant l'agrégation la file d'attente est Inbox Bluetooth et le type de fichier est .pgc . Alors, lorsqu'un utilisateur saisit l'identifiant d'un colis au moyen du périphérique 3b (lecteur de codes barres) et le transmet au dispositif de communication 5, celui-ci se met en attente de données venant des autres périphériques 3a et 3c. Ensuite, l'utilisateur prend des photos numériques du colis à l'aide du périphérique 3c (appareil de photographie 3c). Celles-ci sont mémorisées par l'application implantée dans le dispositif de communication 5. Lorsque l'utilisateur valide sur le périphérique 3a (stylo électronique), par exemple en cochant une case prévue à cet effet, les différentes informations saisies dans le bordereau de livraison sont transmises au dispositif de communication 5 sous la forme d'un fichier. Ce fichier correspond à une image du texte saisi sous la forme des coordonnées des points constituant le tracé accompagné d'une information temporelle sur le moment de leur écriture qui permet de reconstituer la dynamique du tracé. Une fois celui-ci reçu, le dispositif de communication 5 génère un message contenant les données issues des trois périphériques 3a, 3b, 3c et le transmet au serveur 9 sur lequel un logiciel va effectuer un traitement visant, par exemple, à enregistrer la livraison du colis dans le système d'information de l'entreprise de transport de colis en associant les données d'identification de celui-ci, les photos prises et les données saisies sur le bordereau de livraison. Selon une implémentation préférée, les différentes étapes du procédé selon l'invention sont exécutées au moyen d'instructions de code de programme. En conséquence, l'invention vise aussi un produit programme d'ordinateur, ce programme étant susceptible d'être mis en oeuvre dans un système informatique, ce programme comportant des instructions de code adaptées à la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention tel que décrit ci-dessus. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. L'invention vise aussi un support d'informations lisible par un ordinateur, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur tel que mentionne ci-dessus. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question
L'invention concerne un procédé et un dispositif de traitement de données comportant les étapes suivantes :-agrégation automatique de données numériques résultant d'une saisie d'écriture sous forme manuscrite au moyen d'un périphérique de saisie d'écriture manuscrite (3a) à d'autres données numériques saisies au moyen d'au moins un autre périphérique de saisie (3b, 3c) pour former des données numériques agrégées, et -transmission desdites données numériques agrégées à un serveur (9) de traitement par l'intermédiaire d'un réseau de communication (7).
1. Procédé de traitement de données, caractérisé en ce qu'il comporte les 5 étapes suivantes : -agrégation automatique de données numériques résultant d'une saisie d'écriture sous forme manuscrite au moyen d'un périphérique de saisie d'écriture manuscrite (3a) à d'autres données numériques saisies au moyen d'au moins un autre périphérique de saisie (3b, 3c) pour former 10 des données numériques agrégées, et -transmission desdites données numériques agrégées à un serveur (9) de traitement par l'intermédiaire d'un réseau de communication (7). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la formation des 15 données numériques agrégées comporte les étapes suivantes : -détection de l'occurrence d'un événement de déclenchement de l'agrégation, -détection de l'occurrence d'un événement de clôture de l'agrégation, et -agrégation de données numériques saisies entre l'occurrence dudit 20 événement de déclenchement et l'occurrence dudit événement de clôture. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comporte la lecture dans un moyen (15) de stockage de paramètres prédéterminés définissant ledit événement de déclenchement, 25 ledit événement de clôture, et les données numériques à agréger. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte la détection de l'occurrence d'au moins un événement de fin de saisie de données numériques. 30 5. Dispositif de traitement de données, caractérisé en ce qu'il comporte : -un module d'agrégation (11) destiné à agréger automatiquement des données numériques résultant d'une saisie d'écriture sous forme manuscrite au moyen d'un périphérique de saisie d'écriture manuscrite (3a) à d'autres données numériques saisies au moyen d'au moins un autre périphérique de saisie (3b, 3c) pour former des données numériques agrégées, et -un moyen de transmission (13) destiné à transmettre lesdites données numériques agrégées à un serveur (9) de traitement par l'intermédiaire 10 d'un réseau de communication (7). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le module d'agrégation (11) comporte un moyen de traitement (19) apte à -détecter l'occurrence d'un événement de déclenchement de l'agrégation, 15 -détecter l'occurrence d'un événement de clôture de l'agrégation, et -agréger lesdites données numériques saisies reçues entre l'occurrence dudit événement de déclenchement et l'occurrence dudit événement de clôture. 20 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le module d'agrégation (11) comporte : - un moyen de stockage (15) de données comportant des paramètres prédéterminés définissant ledit événement de déclenchement, ledit événement de clôture, et des données numériques à agréger, et 25 - un moyen de lecture (19) dans ledit moyen (15) de stockage desdits paramètres prédéterminés. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce qu'au moins une partie desdits périphériques de saisie est comprise 30 dans le dispositif de communication. 9. Système de traitement de données comportant des périphériques de saisie (3) et un dispositif (5) selon l'une quelconque des 5 à 8. 10. Produit programme d'ordinateur comportant des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé de traitement de données selon les 1 à 4 lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans un système informatique.
G
G06
G06F,G06K
G06F 3,G06K 9
G06F 3/01,G06F 3/0354,G06F 3/038,G06K 9/00
FR2898467
A1
BAGAGE
20,070,921
La présente invention a trait au domaine de la bagagerie et notamment aux adaptations permettant de rendre plus solide un bagage afin d'user de ce bagage comme d'un siège. DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR L'art antérieur propose aujourd'hui des bagages conçus pour répondre aux différents besoins de leurs utilisateurs. Le demandeur a néanmoins constaté que chaque réponse à un besoin définissait de nouvelles contraintes ou de nouveaux inconvénients. Ainsi, par exemple Afin de mieux protéger les objets et biens transportés, il existe des bagages à main très solides. Toutefois, cette solidité est acquise au détriment de la maniabilité du bagage qui est considérablement alourdi de par le matériau utilisé pour le fabriquer. Afin de faciliter la maniabilité des bagages notamment lorsqu'ils sont particulièrement lourds, l'art antérieur propose des bagages équipés de moyens de roulement. Ces moyens de roulement sont pour la plupart en verrue par rapport au volume du bagage ce qui en augmente le volume extérieur et définit plus de contraintes quant à son encombrement. Afin d'autoriser l'utilisation du bagage comme un siège, les structures utilisées alourdissent également considérablement le bagage. Il existe dans l'art antérieur des bagages associant une structure rigide répondant aux besoins de solidité à un contenant plus souple, ou semi-rigide, répondant aux besoins d'un bagage non lourd. Cette structure est associée à des roues pour en faciliter le déplacement. Cette structure comprend également sur sa partie supérieure une partie plane participant à la rigidité de la structure et susceptible de servir d'assise à l'utilisateur du bagage. - 2 Le demandeur a constaté une pluralité d'inconvénients à ce type de bagage, parmi ceux-ci : - l'accès au contenant souple est gêné par la présence de la structure et notamment par la présence de l'assise, - la fixation ou la libération du contenant souple par rapport à la structure constituent des opérations malaisées et longues, - les roues forment des verrues par rapport au volume de la structure et augmentent l'encombrement total du bagage, 10 - etc... DESCRIPTION DE L'INVENTION Partant de cet état de fait, le demandeur a mené des recherches afin d'obvier aux inconvénients de l'art antérieur. 15 Ces recherches ont abouti à la conception d'un bagage léger, maniable et susceptible de servir d'assise. Selon la caractéristique principale de l'invention, le bagage est remarquable en ce qu'il est constitué par un châssis ajouré rigide à l'intérieur duquel vient se loger 20 un contenant souple, le châssis étant monté sur roues afin de permettre son roulement sur le sol. Ce bagage associe donc la robustesse et la légèreté. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le châssis est formé d'un 25 assemblage tubulaire comprenant deux cadres reliés par des traverses. Les tubes sont faciles à fabriquer et participe à une esthétique harmonieuse du bagage. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le contenant souple est fixé 30 au moyen de bandes auto agrippantes au châssis ce qui solutionne un des problèmes de l'art antérieur quant à la facilité des opérations de fixation ou de libération du contenant par rapport au châssis. Selon une autre caractéristique particulièrement 35 avantageuse de l'invention, la partie supérieure du châssis comporte une assise venant s'appuyer sur les deux - 3 - cadres et susceptible de pivoter sur au moins un axe pour donner accès à la partie haute du contenant. Ainsi, l'assise que propose le bagage de l'invention ne constitue plus un obstacle à l'accès à la partie supérieure du contenant et solutionne donc un des problèmes rencontrés dans l'art antérieur. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, lesdites roues sont montées sur des arbres indépendants et mobiles pour passer d'une position où les roues sont disposées dans le sens de roulement du bagage et viennent en contact avec le sol à une position où les roues sont disposées transversalement par rapport au sens de roulement du bagage et vice-versa. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, ledit châssis ajouré est préformé de façon à ce que les roues soient inscrites dans le volume extérieur défini par ledit châssis. Ces deux dernières caractéristiques participent à l'optimisation de l'encombrement du bagage. Les concepts fondamentaux de l'invention venant d'être exposés ci-dessus dans leur forme la plus élémentaire, d'autres détails et caractéristiques ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés, donnant à titre d'exemples non limitatifs, de plusieurs modes de réalisation d'un bagage conforme à l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un dessin schématique d'une vue en perspective d'un mode de réalisation d'un bagage conforme à l'invention avec le contenant désolidarisé de la structure, Les figures 2a et 2b sont des dessins schématique d'une vue de dos et une vue de profil d'un mode de réalisation du bagage, Les figures 3a, 3b et 3c sont des dessins schématiques de vue de profil et de dos d'un autre mode de 30 35 - 4 réalisation du bagage illustrant l'escamotage des roues, Les figures 4a, 4b, 4c et 4d sont des dessins schématiques qui illustrent en vue de dos, de profil et partielles de dessus un autre mode de réalisation de l'escamotage des roues. DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Tel qu'illustré sur le dessin de la figure 1, le bagage référencé B dans son ensemble est constitué par un châssis ajouré rigide 100 sensiblement parallélépipèdique à l'intérieur duquel vient se loger un contenant souple 200, le châssis étant monté sur roues 300 afin de permettre son roulement sur le sol. En outre, ce bagage comprend, associée au châssis rigide, une poignée 400 montée à l'extrémité d'un manche télescopique 410 afin de faciliter son maniement ainsi qu'une assise 500 venant proposer un appui sur la partie supérieure du châssis 100. Les roues 300 sont situées dans un des coins bas du châssis 100 et sont associées pour leur fonction de stabilité du bagage B à l'arrêt à des appuis au sol 600. Lesdites roues 300 sont situées du même côté que celui de la poignée 400 de sorte que l'action de l'utilisateur sur la poignée 400 déployée permet le basculement du bagage B sur ses roues 300 pour faciliter son roulement. Conformément à l'invention, le châssis 100 est formé d'un assemblage tubulaire comprenant deux cadres 110 et 120 reliés par des traverses 130. Ce châssis adopte ainsi une forme symétrique selon au moins un plan vertical longitudinal. Ce châssis ajouré 100 définit un volume intérieur 30 permettant d'accueillir le volume de stockage défini par le contenant souple ou semi rigide 200. Selon un choix technologique optimisant la robustesse et la légèreté du bagage B de l'invention, ce châssis tubulaire 100 est en carbone. 35 Selon une caractéristique particulièrement avantageuse, ledit contenant souple 200 comprend des - 5 moyens d'attache 210 de type bandes auto-agrippantes qui venant s'enrouler autour des tubes du châssis 100 assurent son maintien en position tout en autorisant son enlèvement pour libérer le contenant 200 du châssis rigide. Conformément à l'invention, la partie supérieure du châssis 100 comporte une assise 500 venant s'appuyer sur les deux cadres 110 et 120 et susceptible de pivoter sur au moins un axe référencé A pour donner accès à la partie haute du contenant. Le pivotement de l'assise 500 qui a ici une fonction de couvercle pour la partie supérieure du châssis 100 autorise l'accès à la partie supérieure du contenant 100. Afin d'éviter que les roues ne constituent un volume en verrue gênant le stockage du bagage B, le demandeur a imaginé plusieurs modes de réalisation pour solutionner cet inconvénient. Selon le mode de réalisation illustré sur les dessins des figures 2a et 2b, le châssis ajouré 100 est préformé de façon à ce que les roues 300 soient inscrites dans le volume extérieur défini par ledit châssis 100. Plus précisément dans ce mode de réalisation, le châssis tubulaire 100 est composé de deux cadres 110 et 120 constitués chacun de deux tubes cintrés 111 et 112 et 121 et 122. Comme illustrée, l'extrémité basse des tubes cintrés 111 et 121 constituent les appuis 600 susmentionnés. Associés à ces cadres, le châssis 100 est équipé de joues latérales hautes 130 et basses 140 refermant tout en l'élargissant le volume du châssis 100. En effet ces joues 100 proposent une surface verticale déportée par rapport au plan vertical formé par les cadres tubulaires 110 et 120. Comme illustrées, les joues latérales basses sont préformées pour accueillir les roues d'un évidement 141 au niveau du coin du châssis 100 équipé des roues 300. Cet évidement 141 autorisent la rotation des roues 300 et - 6 - permet de les loger dans l'épaisseur de la joue 140. Ainsi, les roues ne constituent pas un volume en verrue par rapport au volume extérieur définit par le châssis 100 rendant plus aisé le stockage du bagage B. Selon le mode de réalisation illustré par le dessin des figures 3a, 3b et 3c, lesdites roues 300 sont montées sur des arbres 310 indépendants et mobiles pour passer d'une position où les roues 300 sont disposées dans le sens de roulement du bagage B et viennent en contact avec le sol (fig. 3b) à une position où les roues 300 ne sont plus en contact avec le sol et se sont rapprochées l'une de l'autre (fig. 3b) et vice-versa. Dans cette dernière position, les roues 300 sont alors situées dans le plan vertical défini par les cadres 110 et 120 et ne constituent donc plus un volume en verrue. Pour mettre en oeuvre ce mouvement, les arbres 310 des roues 300 et les cadres 100 et 120 sont liés de façon à permettre un mouvement vers le haut et vers le centre du bagage B et comprennent des moyens permettant de maintenir cette position. Selon le mode de réalisation illustré par les dessins des figures 4a, 4b, 4c et 4d, lesdites roues 300 sont montées sur des arbres 310 indépendants et mobiles pour passer d'une position où les roues 300 sont disposées dans le sens de roulement du bagage B et viennent en contact avec le sol (fig. 4a et 4B) à une position où les roues 300 sont disposées transversalement par rapport au sens de roulement du bagage 300 (fig. 4c et 4d) et vice-versa. Pour ce faire, les arbres 310 guidant en rotation des roues sont eux-mêmes liés à un arbre vertical 320 qui autorise la rotation des arbres 310 d'une position transversale à une position longitudinale et dans le mode de réalisation illustré par la figure 4d la translation vers l'intérieur du bagage B desdits arbres 310 en position longitudinale pour diminuer le plus possible l'encombrement des roues lorsque le bagage B ne doit plus - 7 être déplacé sur ses roues. Cette caractéristique répond aux besoins de l'utilisateur pour éviter tout encombrement supplémentaire du à la présence des roues. On comprend que le bagage, qui vient d'être ci-dessus décrit et représenté, l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements, modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi par exemple, selon un mode de réalisation ledit bagage comprend deux roues superposées de chaque côté pour faciliter le franchissement d'obstacle tels les marches d'escalier, les rebords de trottoir, etc... 5 10 20 25 30
The luggage (B) has a rigid openwork chassis (100) to house a flexible container (200), and mounted on wheels (300) to allow rolling of the chassis on the ground. A tubular assembly forms the chassis and has frames (110, 120) connected by crosspieces (130), where the chassis is made of carbon. Self-gripping bands (210) fix the container with the chassis. The chassis has an upper part with a seat base (500) supported on the frames and pivoted for giving access to a top part of the container. The chassis is preformed such that the wheels are inscribed in an outer volume defined by the chassis.
1. Bagage (B) CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il est constitué par un châssis (100) ajouré rigide à l'intérieur duquel vient se loger un contenant souple (200), le châssis (100) étant monté sur roues (300) afin de permettre son roulement sur le sol. 2. Bagage (B) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le châssis (100) est formé d'un assemblage tubulaire comprenant deux cadres (110 et 120) reliés par des traverses (130). 3. Bagage (B) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le contenant souple (200) est fixé au moyen de bandes auto agrippantes (210) au châssis (100). 4. Bagage (B) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE la partie supérieure du châssis (100) comporte une assise (500) venant s'appuyer sur les deux cadres (110 et 120) et susceptible de pivoter sur au moins un axe (A) pour donner accès à la partie haute du contenant (200). 5. Bagage (B) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE lesdites roues (300) sont montées sur des arbres (310) indépendants et mobiles pour passer d'une position où les roues (300) sont disposées dans le sens de roulement du bagage (B) et viennent en contact avec le sol à une position où les roues (300) sont disposées transversalement par rapport au sens de roulement du bagage (B) et vice-versa. 6. Bagage (B) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le châssis (100) ajouré est préformé de façon à ce que les roues (300) soient inscrites dans le volume extérieur défini par ledit châssis (100). 7. Bagage selon la 1, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QUE ledit châssis (100) est en carbone. 35
A
A45
A45C
A45C 5
A45C 5/14
FR2900450
A1
SYSTEME D'ENTRAINEMENT HYDROSTATIQUE
20,071,102
Domaine de l'invention La présente invention concerne un comprenant une première partie et une seconde partie de système, ayant chacune une pompe régulée en débit qui débite dans une conduite de refoulement reliée à au moins un consommateur, avec pour la commande du débit de la pompe, une con-duite de signalisation de pression de charge prévue pour transmettre la pression de charge la plus élevée du consommateur, et avec un distributeur de combinaison commandant la liaison de la conduite de refou- lement de pompe de la première partie à la conduite de refoulement de pompe de la seconde partie, et la liaison de la conduite de signalisation de pression de charge de la première partie à la conduite de signalisation de pression de charge de la seconde partie. Etat de la technique On connaît un tel système d'entraînement selon le document DE-41 00 988-Al. Les parties du système sont reliées pour former un système à circuit unique à l'aide d'une installation de combinaison et sont séparées des consommateurs en fonction de la commande. Lorsque les parties de système sont combinées en un système à circuit unique, on peut néanmoins avoir une perte de puissance élevée dans certains modes de fonctionnement, par exemple lorsque plusieurs consommateurs des deux parties du système sont commandés à des pressions de charge de niveaux différents, et des demandes de débit différentes car les pompes sont toujours commandées pour la pression de charge la plus élevée. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un système d'entraînement hydrostatique du type défini ci-dessus, qui pré-sente de faibles pertes de puissance. Exposé et avantages de l'invention A cet effet la présente invention concerne un système d'entraînement hydrostatique du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que le distributeur de combinaison, lorsque les consommateurs ne sont pas commandés, est mis dans une position de blocage séparant les parties du système et, lorsque les consommateurs sont commandés, en fonction du débit des pompes, il est mis dans une position de liaison reliant les parties du système. Ainsi selon l'invention les parties du système sont séparées et ne sont combinées qu'à la demande à l'aide d'une installation de combinaison ou de distributeur de combinaison pour former un système à circuit unique. Cela permet de limiter la combinaison des deux parties du système en un système à circuit unique à des états de fonctionne-ment pour lesquels le débit de la pompe d'une partie du système est épuisé et les consommateurs commandés dans cette partie du système ont une demande de débit plus importante que la pompe de l'autre partie du système peut couvrir. On diminue ainsi les pertes de puissance du système d'entraînement et on fait fonctionner le système d'entraînement avec un rendement élevé. De plus cela permet dans le cas de plusieurs consommateurs commandés, de maintenir le synchronisme des mouvements des consommateurs. Il est particulièrement avantageux que le distributeur de combinaison selon un développement intéressant de l'invention, passe en position de liaison lorsqu'on atteint le débit maximum d'une pompe. Cela se fait de manière simple en branchant les parties du système pour former un système à circuit unique, car dans la position du débit maximum de la pompe, on peut déterminer l'épuisement du débit de la pompe d'une partie du système avec des moyens simples. La commande du distributeur de combinaison est assu- rée selon un développement préférentiel de l'invention par une installation de commande. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'installation de commande est une installation de commande électronique ayant une commande électronique dont l'entrée est reliée à des installations de capteurs détectant le débit de la pompe, et qui en sortie est reliée à une installation d'actionnement sollicitant le distributeur de combinaison dans le sens de la position de liaison. Une telle commande électronique permet de déterminer de manière simple, le débit maximum de la pompe à l'aide de l'installation de capteurs et de solliciter le distributeur de combinaison vers la position de liaison à l'aide de l'installation d'actionnement. De façon avantageuse, l'installation de capteurs coopère avec une installation de réglage de débit de la pompe. Une installation de capteurs qui saisit la position de l'installation de réglage de débit de la pompe permet de déterminer de manière simple le débit maximum de la pompe. L'installation d'actionnement peut être réalisée comme commande électronique en liaison avec un électroaimant qui sollicite le distributeur de combinaison dans le sens de la position de liaison. De façon avantageuse, l'installation d'actionnement comporte une vanne de commande permettant de créer la pression de commande sollicitant le distributeur de combinaison dans le sens de la position de liaison. La vanne de commande présente avantageusement une première position de commutation dans laquelle une chambre de pression de commande sollicitant le distributeur de combinaison dans le sens de la position de liaison est déchargée vers un réservoir et une seconde position de commutation dans laquelle la chambre de pression de commande est reliée à une source de pression de commande, la vanne de commande étant sollicitée par un électroaimant coopérant avec la commande électronique notamment un aimant proportionnel, dans le sens de la seconde position de commutation. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'installation de commande est une installation hydraulique et à chaque pompe est associée une vanne de commande qui lorsqu'on atteint le dé-bit maximum de la pompe, crée une pression de commande sollicitant le distributeur de combinaison dans le sens de la position de liaison. De telles vannes de commande associées aux pompes permettent égale- ment de commander de façon simple le distributeur de combinaison en fonction du débit des pompes. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, les vannes de commande ont chaque fois une première position de commutation dans laquelle la chambre de pression de commande solli- citant le distributeur de combinaison dans le sens de la position de liai- son est déchargée vers un réservoir, et une seconde position de commutation dans laquelle la chambre de pression de commande est reliée à une source de pression de commande, les vannes de commande étant sollicitées par une installation de réglage de débit de la pompe associée en direction de la seconde position de commutation. L'installation de réglage de débit de la pompe permet de solliciter les vannes de commande de façon simple lorsqu'on atteint le débit maximum de la pompe dans la seconde position de commutation pour solliciter le distributeur de combinaison vers la position de liaison. De façon avantageuse, l'installation de réglage de débit comporte un piston d'actionnement qui dans la position du débit maximum peut être mis en coopération mécanique avec la vanne de commande et solliciter celle-ci dans la seconde position de commutation. Cela permet de commander de manière simple les vannes de commande à l'aide de l'installation de réglage de débit. Il est particulièrement avantageux si l'installation de commande coopère avec une installation de contrôle de puissance des pompes et/ou une installation de contrôle de rendement. Cela permet de façon simple de limiter la combinaison des parties du système par le distributeur de combinaison à des états de fonctionnement dans les-quels on dispose de suffisamment de puissance dans le système d'entraînement par la combinaison des parties du système et cette combinaison des parties du système permet un meilleur rendement. Il est particulièrement avantageux d'appliquer le système d'entraînement selon l'invention à une machine de travail notamment une excavatrice. Le système d'entraînement selon l'invention dans le-quel les parties du système sont normalement séparées et peuvent être réunies pour former un système à circuit unique lorsque le débit de la pompe d'une partie du système est épuisé pour recevoir de la pompe de l'autre partie du système un débit alimentant les consommateurs commandés, permet aux consommateurs de fonctionner avec de faibles pertes de puissance. De plus, dans le cas de plusieurs consommateurs commandés, lorsqu'on regroupe les parties du système, on conserve le synchronisme du mouvement des consommateurs. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre un premier mode de réalisation d'un système d'entraînement selon l'invention ; et - la figure 2 montre un second mode de réalisation d'un système d'entraînement selon l'invention. Description de modes de réalisation Le système d'entraînement 1 selon la figure 1 comprend une première partie 2a et une seconde partie 2b de système. Les parties 2a, 2b du système ont chacune une pompe 3a, 3b régulée au débit de-mandé et ces pompes débitent dans une conduite de refoulement 4a, 4b à laquelle sont raccordés des consommateurs non représentés. La commande du débit des pompes 2a, 2b est assurée chaque fois par une installation de réglage de débit 5a, 5b comprenant un piston d'actionnement 6a, 6b. Une vanne de régulation de débit demandé 7a, 7b qui reçoit d'une ligne de signalisation de pression de charge 8a, 8b dans laquelle on a la pression de charge la plus élevée des consomma- teurs commandés de chaque partie du système, on commande l'installation de réglage de débit 5a, 5b. La conduite 9 qui relie les conduites de refoulement 4a, 4b et une conduite 10 qui relie les conduites de signalisation de pression de charge 8a, 8b comporte un distributeur de combinaison 11. Le distributeur de combinaison 11 présente une position de blocage 1 la, dans laquelle la conduite 9 et la conduite 10 sont coupées, et ainsi les parties 2a, 2b du système sont séparées. Dans la position de liaison 1 lb du distributeur de combinaison 11, les conduites 9, 10 sont ou-vertes et ainsi les parties 2a, 2b du système sont réunies en un système à circuit unique. Dans la position intermédiaire l le du distributeur de combinaison 11, la conduite 9 qui relie les conduites de refoulement 4a, 4b est bloquée et la conduite 10 qui relie les conduites de signalisation de pression de charge 8a, 8b est ouverte. La commande du distributeur de combinaison 11 est as- surée par une installation de commande 15 réalisée comme installation de commande électronique. L'installation de commande électronique comprend une commande électronique 16 dont le côté entrée est relié chaque fois à une installation de capteurs 17a, 17b détectant le débit des pompes. Les installations de capteur 17a, 17b sont reliées par exemple à l'installation de réglage de débit 5a, 5b de la pompe 2a, 2b respective. En sortie, la commande électronique 16 est reliée de façon à coopérer avec une installation d'actionnement 18 à l'aide de laquelle le distributeur de combinaison 11 peut être sollicité contre un ressort 19 poussant le distributeur 11 en direction de la position de blocage 11 a, maintenant en direction de la position de liaison 1 lb. L'installation d'actionnement 18 comporte une vanne de commande 20 à l'aide de laquelle on génère une pression de commande sollicitant le distributeur de combinaison 11 dans le sens de la position de liaison 1 lb. La vanne de commande 20 a une première position de commutation 20a dans laquelle la conduite de pression de commande 21 reliée à la chambre de commande de pression du distributeur de combinaison 11 agissant dans le sens de la position de liaison, se dé-charge dans un réservoir 22. Dans la seconde position de commutation 20b de la vanne de commande 20, la conduite de pression de com- mande 21 est reliée à une source de pression de commande non représentée par exemple une pompe d'alimentation du système d'entraînement. La vanne de commande 20 est sollicitée par un ressort 23 dans la première position de commutation 20a ; elle est sollicitée en direction de la seconde position 20b par un électroaimant 24 réalisé comme aimant proportionnel, et qui est lui-même relié à la commande électronique 16. Selon la figure 2, l'installation de commande 15 est une installation de commande hydraulique. L'installation de commande 15 comporte chaque fois une vanne de commande 30a, 30b associée à la pompe 3a, 3b respective et qui peut créer une pression de commande sollicitant le distributeur de combinaison 11 en direction de la position de liaison 1 lb. Les vannes de commande 30a , 30b ont chaque fois une première position de commutation 31a, 31b dans laquelle une conduite de pression de commande 21 reliée à la chambre de pression de corn- mande du distributeur de combinaison 11 agissant en direction de la position de liaison 1 lb, se décharge vers un réservoir 22. Pour la seconde position de commutation 32a, 32b de la vanne de commande 20, la conduite de pression de commande 21 est reliée à une source de pression de commande non détaillée par exemple une pompe d'alimentation du système d'entraînement. Les vannes de commande 30a, 30b sont sollicitées par un ressort 33a, 33b en direction de la première position de commutation 31a, 31b. Pour une sollicitation en di-rection de la seconde position de commutation 32a, 32b, les vannes de commande 30a, 30b coopèrent avec l'installation de réglage de débit 5a, 5b de la pompe correspondante 3a, 3b. Le piston d'actionnement 6a, 6b de l'installation de réglage de débit 5a, 5b peut être mis en coopération mécanique avec la vanne de commande 30a, 30b dans la position du débit maximum, par exemple à l'aide d'un poussoir d'actionnement 34a, 34b pour que la vanne de commande 30a, 30b soit sollicitée pour le dé- bit maximum de la pompe 3a, 3b dans la seconde position de commutation 32a, 32b. Le système d'entraînement selon l'invention fonctionne comme suit : Lorsque les consommateurs de la première partie 2a ou de la seconde partie 2b du système sont commandés, la vanne de commande 20 selon la figure 1 ou les vannes de commande 30a, 30b selon la figure 2 se trouvent dans la première position de commutation 20a, 31a, 31b. La conduite de pression de commande 21 est ainsi déchargée vers le réservoir 22 si bien que le distributeur de combinaison 11 est poussé par le ressort 19 dans la position de blocage 11a. Lorsqu'une pompe 3a, 3b arrive dans la position correspondant au débit maximum, la vanne de commande 20 selon la figure 1 ou la vanne de commande 30a, 30b selon la figure 2 associée à la pompe 3a, 3b passe dans la seconde position de commutation 20b ou 32a, 32b et sollicite le distribu- teur de combinaison 11 à l'aide de la pression de commande appliquée pour passer dans la seconde position de liaison 1 lb ; dans cette position, les systèmes partiels 2a, 2b sont reliés pour former un système à un seul circuit. La position de la pompe 3a, 3b pour le débit maximum est détectée selon la figure 1 par l'installation de capteurs 17a, 17b ; à l'aide de la commande électronique 16, la commande de l'électroaimant 24 sollicite l'électrovanne 20 dans la seconde position de commutation 20b. Dans le mode de réalisation de la figure 2, à l'aide du piston d'actionnement 6a, 6b on saisit la position du débit maximum des pompes 3a, 3b ; dans la position du débit maximum des pistons d'actionnement 6a, 6b par le poussoir d'actionnement 34a, 34b, on sol-licite la vanne de commande 30a, 30b associée pour passer dans la seconde position de commutation 32a, 32b. La commande selon l'invention du distributeur de combinaison 11 permet de relier en un système à un circuit les parties 2a, 2b du système qui sont normalement séparées, pour des modes de fonctionnement pour lesquels le débit de la pompe 3a, 3b d'une partie 2a, 2b du système, lorsque les consommateurs de cette partie de système sont commandés, est épuisé, et que la demande des consommateurs 15 commandés peut être couverte par la pompe 3a, 3b de l'autre partie de système. Ainsi les différents mouvements des consommateurs commandés sont réalisés à vitesse élevée et permettent pour plusieurs utilisateurs commandés, de respecter le synchronisme des mouvements des consommateurs, ce qui permet de réaliser une excavatrice ayant une 20 puissance élevée avec de faibles pertes de puissance. 25 25
Système d'entraînement hydrostatique comprenant une première partie et une seconde partie de système, ayant chacune une pompe dont le débit dans une conduite de refoulement est régulé par une commande recevant d'une conduite de signalisation, la pression de charge la plus élevée d'un consommateur.Un distributeur de combinaison commande la liaison de la conduite de refoulement de la première partie à celle de la seconde partie, et la liaison de la conduite de signalisation de pression de charge de la première partie à celle de la seconde partie. Si les consommateurs ne sont pas commandés le distributeur de combinaison (11) mis dans une position de blocage (11a) sépare les parties (2a, 2b) du système, et, si les consommateurs sont commandés, en fonction du débit des pompes (3a, 3b), il relie dans une position de liaison (11b) les parties (2a, 2b).
1 ) Système d'entraînement hydrostatique comprenant une première partie et une seconde partie de système, les parties de système ayant chacune une pompe régulée en débit qui débite dans une conduite de refoulement reliée à au moins un consommateur, avec pour la commande du débit de la pompe, une conduite de signalisation de pression de charge prévue pour transmettre la pression de charge la plus élevée du consommateur, et avec un distributeur de combinaison commandant la liaison de la con-duite de refoulement de la pompe de la première partie à la conduite de refoulement de la pompe de la seconde partie et la liaison de la con-duite de signalisation de pression de charge de la première partie à la conduite de signalisation de pression de charge de la seconde partie, caractérisé en ce que 15 lorsque les consommateurs ne sont pas commandés le distributeur de combinaison (11), est mis dans une position de blocage (11 a) séparant les parties (2a, 2b) du système, et lorsque les consommateurs sont commandés, en fonction du débit des pompes (3a, 3b), il est mis dans une position de liaison (1 lb) reliant les parties (2a, 2b) du système. 20 2 ) Système d'entraînement hydrostatique selon la 1, caractérisé en ce que lorsqu'on atteint le débit maximum d'une pompe (3a, 3b) le distributeur de combinaison (11), passe dans la position de liaison (1lb). 3 ) Système d'entraînement hydrostatique selon la 1, caractérisé par une installation de commande (15) pour commander le distributeur de combinaison (Il). 30 4 ) Système d'entraînement hydrostatique la 3, caractérisé en ce que l'installation de commande (15) est une installation de commande électronique ayant une commande électronique (16) dont l'entrée est reliée 35 respectivement à une installation de capteur (17a, 17b) détectant le dé- 510 bit de la pompe (3a, 3b), et en sortie cette installation de commande est reliée de façon à coopérer avec une installation d'actionnement (18) qui actionne le distributeur de combinaison (11) en direction de la position de liaison (1lb). 5 ) Système d'entraînement hydrostatique la 4, caractérisé en ce que l'installation de capteur (17a, 17b) coopère avec une installation de réglage de débit (5a, 5b) de la pompe (3a, 3b). 10 6 ) Système d'entraînement hydrostatique selon la 4, caractérisé en ce que l'installation d'actionnement (18) comporte une vanne de commande (20) permettant de générer une pression de commande agissant sur le 15 distributeur de combinaison (11) dans le sens de la position de liaison (1 lb). 7 ) Système d'entraînement hydrostatique la 6, caractérisé en ce que 20 la vanne de commande (20) a une première position de commutation (20a) dans laquelle une chambre de pression de commande sollicitant le distributeur de combinaison (11) en direction de la position de liaison (1 lb) se décharge dans un réservoir (22), et une seconde position de commutation (20b) dans laquelle la chambre de pression de commande 25 est reliée à une source de pression de commande, la vanne de commande (20) étant sollicitée à l'aide d'un électroaimant (24) relié à la commande électronique (16) notamment un électroaimant proportionnel, en direction de la seconde position de commutation (20b). 30 8 ) Système d'entraînement hydrostatique selon la 3, caractérisé en ce que l'installation de commande (15) est réalisée comme installation de commande hydraulique et chaque pompe (3a, 3b) comporte une vanne de commande (30a, 30b) qui, lorsqu'on atteint le débit maximum de lapompe (3a, 3b), crée une pression de commande sollicitant le distributeur de combinaison (11) en direction de la position de liaison (1lb). 9 ) Système d'entraînement hydrostatique selon la 8, caractérisé en ce que les vannes de commande (30a, 30b) ont chacune une première position de commutation (31a, 31b) dans laquelle la chambre de pression de commande qui sollicite le distributeur de combinaison (11) en direction de la position de liaison (1 lb) se décharge dans un réservoir (22) et une seconde position de commutation (32a, 32b) dans laquelle la chambre de pression de commande est reliée à une source de pression de commande, les vannes de commande (30a, 30b) étant sollicitées par une installation de réglage de débit (5a, 5b) de la pompe (3a, 3b) associée en direction de la seconde position de commutation (32a, 32b). 10 ) Système d'entraînement hydrostatique selon la 9, caractérisé en ce que l'installation de réglage de débit (3a, 3b) comporte un piston d'actionnement (6a, 6b) qui dans la position de débit maximum est mis en coopération mécanique avec la vanne de commande (30a, 30b) et sollicite cette vanne de commande (30a, 30b) dans la seconde position de commutation (32a, 32b). 11 ) Système d'entraînement hydrostatique selon la 3, caractérisé en ce que l'installation de commande (15) coopère avec une installation de contrôle de puissance des pompes (3a, 3b) et/ou une installation de contrôle de rendement. 12 ) Système d'entraînement hydrostatique selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu' il est appliqué à une machine de travail notamment une excavatrice.35
F,E
F15,E02,F16
F15B,E02F,F16H
F15B 11,E02F 9,F15B 13,F15B 21,F16H 61
F15B 11/17,E02F 9/22,F15B 13/06,F15B 21/08,F16H 61/40,F16H 61/433,F16H 61/456,F16H 61/46
FR2901302
A1
DISPOSITIF D'OUVERTURE PARTIELLE A DISTANCE D'UN ACTIONNEUR D'UNE PORTE D'UN PORTAIL BATTANT
20,071,123
de ce carter, et. le dispositif comprend un câble relié au pêne et à un organe de préhension accessible de l'extérieur et pouvant être saisi manuellement pour exercer un effort de traction sur le câble, provoquant le pivotement du pêne à sa position de déverrouillage de la platine du carter, le câble et l'organe de préhension constituant des moyens de commande à distance du déverrouillage de la platine du carter . Selon encore une autre caractéristique, les moyens de verrouillage comprennent un ressort logé dans le carter de manière à rappeler le pêne à sa position de verrouillage de la platine du carter. De préférence, le pêne est constitué par un bras pivotant autour d'un axe horizontal et dont une extrémité assure le verrouillage de la platine au carter et l'extrémité opposée est reliée au câble de commande du pivotement du bras. Avantageusement, le câble de commande de pivotement du bras a sa partie d'extrémité opposée à l'organe de préhension solidaire du carter et enroulée sur une poulie fixée à l'extrémité correspondante du bras de pivotement, la partie restante du câble extérieure au carter coulissant dans une gaine fixe de guidage. Selon un mode de réalisation possible, la platine est montée pivotante autour d'un second axe vertical. Dans ce cas, le pêne a l'une de ses extrémités s'engageant en position de verrouillage de la platine au carter, au travers deux fentes formant gâche situées en regard l'une de l'autre et à l'opposé du second axe de pivotement de la platine relativement au carter et réalisées respectivement dans la platine et dans le carter. Selon un autre mode de réalisation possible, la platine est montée coulissante selon une direction principale horizontale selon un sens d'éloignement de la porte. Dans ce cas, le carter comprend au moins une glissière de guidage du déplacement de la platine s'étendant selon la direction horizontale. Une possibilité est que la platine comprenne une butée s'étendant: selon la direction principale et que le pêne ait l'une de ses extrémités venant, en position de verrouillage de la platine au carter, s'arc-bouter sur l'extrémité de la butée la plus éloignée de la porte. De préférence, l'extrémité du pêne s'arc-boutant sur la butée comprend une embase d'appui et une saillie convexe dont la courbure est centrée autour d'un axe horizontal, cette saillie définissant avec l'embase un espace d'accueil de l'extrémité de la butée, l'axe de pivotement du pêne étant excentré par rapport à l'axe de la courbure de la saillie de façon à libérer cette saillie lorsque le pêne est sollicité vers sa position de déverrouillage. Avantageusement, l'extrémité de la butée est biseautée. Une autre possibilité est que la platine comprenne une butée s'étendant suivant la direction principale, que le carter comprenne un levier mobile entre une position de blocage de la translation de la butée suivant la direction principale dans le sens d'éloignement de la porte, et une position de libération de cette butée, et que le dispositif comprenne des moyens de liaison des mouvements du levier avec le pêne, ces moyens provoquant le déplacement du levier vers sa position de blocage lorsque le pêne est déplacé vers sa position de verrouillage et provoquant le déplacement du levier vers sa position de libération lorsque le pêne est déplacé vers sa position. de déverrouillage. Dans ce cas, dans sa position de verrouillage, le pêne comprend une extrémité venant en appui contre le levier et maintenant ce levier dans sa position de blocage et, dans la position de déverrouillage du pêne, l'extrémité du pêne est éloignée du levier dans sa position de blocage, définissant un espace de débattement du levier vers sa position de libération. De préférence, le dispositif comprend des moyens élastiques de rappel du levier dans sa position de 5 verrouillage. Avantageusement, le levier est monté pivotant dans le carter autour d'un axe horizontal entre la position de blocage de la butée et la position de libération de cette butée. 10 Selon une autre caractéristique, le levier comprend une extrémité solidaire du carter, l'extrémité opposée étant pourvue d'une patte de blocage venant s'appliquer contre le bord frontal de la butée le plus éloigné de la porte lorsque le levier occupe sa position de blocage. 15 Il est possible que le bord frontal de la butée soit biseauté. Selon une autre caractéristique, l'organe de préhension est logé dans un boîtier encastré dans la structure fixe et fermé par un couvercle déverrouillable 20 par une clé. Selon encore une autre caractéristique, l'actionneur est constitué par un vérin électrique, hydraulique ou pneumatique dont la tige est fixée à la porte et dont le cylindre est fixé à l'extrémité d'un bras du socle, 25 solidaire de la platine. L'invention concerne également un portail à deux portes d'accès à. une propriété, chaque porte étant amenée à sa position de fermeture par un actionneur commandé, tel qu'un vérin, dans lequel au moins une porte peut être 30 ouverte partiellement par un dispositif d'ouverture partielle tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit 35 et qui est fa=ite au regard des dessins annexés qui représentent des exemples non limitatifs de réalisation du dispositif de l'invention et sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un portail battant à deux portes, chacune actionnable par un vérin, et équipé d'un dispositif de l'invention permettant l'ouverture partielle de la porte du portail selon un premier mode de réalisation ; - la figure 2 est une vue en perspective de la zone repérée par Il sur la figure 1, représentant un boîtier d'accès à un organe de préhension permettant le débrayage du vérin ; - la figure 3 est une vue agrandie de la zone repérée par III sur la figure 1, du dispositif d'ouverture partielle en position inactive pour un premier mode de réalisation du dispositif ; - la figure 4 est une vue en perspective analogue à celle de la figure 3 et prise sous un angle différent, montrant le dispositif d'ouverture partielle activé ; - la figure 5 est une vue en perspective avec arrachement partiel représentant les éléments principaux du dispositif d'ouverture partielle en position inactive ; - la figure 6 est une vue en perspective semblable à celle de la figure 5, dans laquelle les éléments principaux du dispositif d'ouverture partielle occupent leur position de déverrouillage de ce dispositif ; - la figure 7 est une vue analogue à la figure 3 pour un deuxième mode de réalisation du dispositif selon l'invention dans une position inactive ; - la figure 8 est une vue en perspective partielle de la platine et du carter du dispositif de la figure 7 ; - la figure 9 est une vue en perspective avec arrachement de la platine et du carter de la figure 8, montrant une première variante des moyens de verrouillage du dispositif ; - la figure 10 est une vue analogue à la figure 8 35 pour une position active du dispositif ; - la figure 11 est une vue en perspective avec arrachement du carter et de la platine de la figure 10 ; - la figure 12 est une vue analogue à la figure 9, représentant une deuxième variante des moyens de verrouillage du dispositif dans un état actif ; - la figure 13 est une vue similaire à la figure 12 5 pour un état inactif des moyens de verrouillage du dispositif selon l'invention ; - la Figure 14 est un schéma de principe représentant un portail muni du dispositif de la figure 3 dans une position inactive ; 10 - la figure 15 est une vue du portail de la figure 14 pour une position active du dispositif selon l'invention ; - la figure 16 est un schéma de principe représentant un portail muni du dispositif de la figure 7 15 dans un état inactif ; - la figure 17 est une vue du portail de la figure 16 pour un état actif du dispositif selon l'invention. Sur la figure 1 est représenté un portail d'accès 1 20 à une propriété comportant deux portes battantes 2, 3, s'étendant entre deux piliers 4, 5 situés à l'entrée de cette propriété. Les portes battantes 2, 3 du portail 1 sont rendues mobiles entre une position d'ouverture du portail 1 et 25 une position de fermeture de celui-ci par l'intermédiaire respectivement de deux actionneurs hydrauliques, pneumatiques ou électriques, qui sont, dans l'exemple des figures, constitués par deux vérins 6, 7. Chaque vérin 6, 7 est monté pivotant autour d'un 30 axe vertical Al, Ail relativement au pilier associé 4, 5 et comprend un cylindre ou corps de vérin 8, 9 prolongé par une tige 10,, 11 solidarisée à la porte correspondante 2, 3 par des chapes 12, 13. Comme mieux visible sur les figures 2 à 6, le vérin 35 6 est monté pivotant à l'extrémité d'un bras 14 autour de l'axe Al, A'1, l'extrémité opposée de ce bras 14 constituant un socle 16 solidarisé au pilier 4. Lorsqu'une panne survient, au niveau du vérin 6 lui-même ou au niveau de son alimentation, une personne autorisée est dans l'impossibilité d'accéder à la propriété, du fait du blocage de la porte par le vérin associé, ce problème s'appliquant également à l'autre vérin 7. L'invention a pour but de permettre à une personne autorisée d'ouvrir au moins l'une des portes 2 du portail 1 lors d'une telle panne. En effet,, l'invention comprend un dispositif d'ouverture partielle 18 actionnable depuis l'extérieur de la propriété, et permettant d'ouvrir la porte 2 du portail 1, même lorsque cette porte 2 est maintenue dans sa position de fermeture par le vérin 6. A cet effet, le dispositif d'ouverture partielle 18 comprend un carter fixe 19 solidaire du pilier 4 et une platine 21, solidaire du socle 16 du bras 14 du vérin 6, montée pivotante par rapport au carter 19 autour d'un second axe vertical A2, A'2 entre une position représentée en figure 5 dans laquelle la platine 21 est verrouillée par emboîtement dans le carter 19, et une position illustrée sur la figure 6, dans laquelle la platine 21 est déverrouillée du carter 19 pour autoriser le pivotement de l'ensemble à vérin 6, bras 14, socle 16, platine 21 et porte 2, autour de l'axe A2, A'2. Le carter 19 présente une forme générale de demi boîtier parallélépipédique creux. Il comprend ainsi une paroi de fond 22 fixée au pilier 4, deux parois supérieure 23 et inférieure 24 sensiblement horizontales, et une paroi verticale avant 26 située du côté de la porte 2, et dans l'épaisseur de laquelle est réalisée une fente 27 formant gâche. La platine 21 présente une forme générale complémentaire du carter 19, de façon à pouvoir s'emboîter dans celui-ci lorsque la platine 21 est verrouillée au carter 19. Plus particulièrement, la platine 21 comprend une paroi avant 28, deux parois horizontales supérieure 31 et inférieure 32, longeant respectivement les deux faces internes de leurs homologues 23, 24 du carter 19, lorsque la platine 21 est emboîtée dans le carter 19, et une paroi verticale avant 33 destinée à longer la face extérieure de la paroi correspondante 26 du carter 19, dans la position d'emboîtement de la platine 21 dans le carter 19. La paroi latérale avant 33 est pourvue d'une fente 34 formant gâche, et venant en correspondance avec la fente 27 du carter :L9 en position d'emboîtement de la platine 21 dans le carter 19. L'axe d'articulation A2, A'2 de la platine 21 relativement au carter fixe 19, est réalisé au moyen d'une tige verticale 36, mise en évidence sur la figure 4, et traversant les extrémités des parois supérieures 23, 31 et inférieures 24, 32 du carter 19 et de la platine 21, opposées aux fentes 27, 34. Le dispositif comprend en outre des moyens de verrouillage 37 de la platine 21 à sa position emboîtée dans le carter 19, et pouvant être commandés à distance pour déverrouiller la platine 21 du carter 19. Plus précisément, les moyens de verrouillage 37 comprennent un pêne 38 monté pivotant autour d'un axe A3, A'3 perpendiculaire à la paroi de fond 22 du carter 19, entre une position d'engagement dans les fentes 27, 34 du carter 19 et de la platine 21, lorsque celle-ci est emboîtée dans le carter 19 et une position désengagée de ces fentes 27, 34 pour libérer la platine 21 du carter 19. Plus particulièrement, le pêne 38 présente une forme générale de bras plat parallèle à la paroi de fond 22 du carter 19, pourvu d'une tête approximativement rectangulaire 39, orientée vers la fente 27 du carter 19, en étant susceptible de s'engager simultanément dans cette fente 27 et dans la fente 34 de la platine 21, et d'une partie longiligne également rectangulaire 41 et formant un angle obtus avec la tête 39. La tête 39 du pêne 38 est montée pivotante au carter 19 par un axe cylindrique 42 s'étendant selon l'axe A3, A'3. Un ressort 43 est logé dans le carter 19 de manière à rappeler élastiquement verrouillage de la platine A cet effet, le extrémités 44 fixée à un interne 47 de la paroi de fond 22 approximativement en dessous de 1 extrémité opposée 48 solidaire d'un même fixé à la partie longiligne l'opposé de l'axe A3, A'3. Une autre variante du ressort sur la figure 4, ce ressort présentant la forme générale d'un ressort en épingle dont une branche est apte à longer la parci verticale 26 du carter 19, l'autre branche ayant une extrémité solidarisée au corps du bras 37. Le ressort 43 ramène le pêne 38 à sa position d'engagement dans les fentes 27, 34 lorsque la platine 21 est emboîtée dans le carter 19 ou uniquement dans la fente 27 lorsque la platine 21 est dégagée du carter 19. Les moyens permettant de commander depuis l'extérieur de la propriété le déverrouillage de la platine 21 du carter 19, comprennent un câble 51 reliant le pêne 38 à un organe de préhension 52 disposé dans un boîtier 53 encastré dans l'un des cotés 54 du pilier 4 accessible depuis l'extérieur de la propriété. Le boîtier 53 est normalement fermé par une petite porte 45 verrouillable au boîtier 53 par une clé appartenant à l'une des personnes autorisées à pénétrer dans la propriété. Plus précisément, le câble 51 est logé coulissant dans une gaine 50 dont une extrémité est en appui sur la paroi supérieure 23 du carter 19 à proximité de l'axe de pivotement A2, A'2 et l'extrémité opposée est en appui sur la paroi de fond 60 du boîtier 53. le pêne 38 à sa position de 21 relativement au carter 19. ressort 43 a l'une de plot 46 solidaire de la ses face du carter 19 et situé axe A3, A'3, et son deuxième plot 49 lui41 du pêne 38 et à de rappel est visible Ainsi, le câble 51 sortant de la gaine 50 côté carter 19 traverse un perçage 55 de la paroi supérieure 23 de ce carter 19 et est enroulé partiellement autour d'une poulie 56 fixée à l'extrémité du pêne 38 opposé à sa tête 39, l'extrémité libre du câble 51 étant fixée à la face interne de la paroi supérieure 23 du carter 19 ou à l'extrémité du pêne 38 lorsque celui-ci est dépourvu de poulie. Pour éviter que la partie d'extrémité du câble 51 ne gêne l'emboîtement de la platine 21 dans le carter 19, un évidemment 57 de passage de cette partie du câble 51 est réalisé dans la paroi supérieure 31 de la platine 21, comme mieux visible sur la figure 4. L'autre extrémité du câble 51 sortant de la gaine 50 côté boîtier 53 traverse un perçage de la paroi de fond 60 du boîtier 53 et est solidarisé à l'organe de préhension 52. Cet organe de préhension 52, est logé dans le boîtier 53, et peut être constitué par une poignée ou un levier monté pivotant dans le boîtier 53, selon d'autres modes de réalisation non illustrés. On décrit dans ce qui suit le fonctionnement du dispositif d'ouverture partielle du vérin selon l'invention, dont le schéma de principe est illustré sur les figures 14 et 15. Lorsqu'une panne d'alimentation du vérin 6 survient, ce vérin 6 est bloqué à sa position de fermeture de la porte 2, avec le pêne 38 occupant la position de verrouillage de la platine 21 au carter 19 comme illustré sur la figure 5. Une personne autorisée désirant pénétrer dans la propriété, déverrouille à l'aide d'une clé appropriée la petite porte 45 du boîtier 53 pour accéder à l'organe de préhension 52 sur lequel elle exerce un effort de traction. Cet effort de traction est transmis au câble 51 qui coulisse dans sa gaine 59, sa partie d'extrémité 54 coulissant le long de la poulie 56 du pêne 38, de façon à entraîner le pivotement du pêne 38 autour de l'axe A3, A'3, à l'encontre de la force de rappel du ressort 43. Le pêne 38 pivote alors de la position de verrouillage de la platine 21 au carter 19 de la figure 5, à la position de déverrouillage de cette platine 21 relativement au carter 19 de la figure 6 pour se désengager de la fente 34 de la platine 21 et déverrouiller cette dernière du carter 19, provoquant le pivotement à une position entrebâillée de la platine 21. Cet entrebâillement se produit en raison des contraintes antagonistes exercées par le vérin 6 pour maintenir le portail 2 dans sa position de fermeture. L'utilisateur peut alors relâcher l'organe de préhension 52 et entrer dans la propriété en poussant tout simplement la porte 2 pour provoquer le pivotement de l'ensemble à porte 2, vérin 6, bras 14, socle 16 et platine 21, autour du second axe A2, A'2. Dans le même temps, le relâchement de la tension du 20 câble 51 permet le retour du pêne 38 à sa position d'engagement dans la fente 27 du carter 19. Pour verrouiller de nouveau la platine 21 relativement au carter 19, il suffit d'exercer un effort de traction sur le câble 51 pour dégager la tête 39 du 25 pêne 38 de la fente 27 du carter 19, d'emboîter la platine 21 dans le carter 19 et de relâcher la tension du câble 21 pour engager la tête 39 du pêne 38 dans les deux fentes 27 et 34 du carter 19 et de la platine 21. Selon un autre mode de réalisation du dispositif 30 selon ].'invention, représenté sur les figures 7 à 13, la platine 21 n'est pas montée pivotante relativement au carter 19 mais est montée coulissante relativement à ce carter 19 suivant une direction principale A4, A'4 sensiblement horizontale et selon un sens d'éloignement 35 par rapport à la porte 2 du portail. De la sorte, lorsque le dispositif selon l'invention est activé, la platine 21 coulisse relativement au carter 19 dans le sens A'4, A4, entraînant le coulissement dans ce même sens du socle 14 et du vérin 6 et par le même pivotement de la porte 2 autour de son axe. Des moyens de limitation du coulissement de la platine 21 relativement au carter 19 sont prévus pour définir une amplitude maximale de translation de la platine 21 relativement au carter 19 et éviter ainsi le désengagement de cette platine 21 par rapport au carter 19 lorsque le dispositif selon l'invention est activé. Comme mieux visible sur la figure 7, le carter selon ce mode de réalisation, comprend deux glissières 66, 67 s'étendant selon la direction principale A4, A'4 perpendiculairement à la paroi de fond 22 du carter 19 et dans le prolongement de celle-ci, et défini deux rebords 66a, 67a de retenue de la platine 21. La platine 21 est logée de façon imperdable entre ces deux glissières 66, 67 et peut coulisser entre celles-ci, jusqu'à l'amplitude maximale précitée, afin de permettre le déplacement de l'ensemble à porte 2, vérin 6, socle 14, et platine 21, relativement au carter 19. Selon une première variante des moyens de verrouillage de la platine coulissante 21 relativement au carter 19, visibles sur les figures 9 et 11, ces moyens comprennent un pêne 68 monté pivotant relativement au carter 19 autour d'un axe horizontal A3, A'3 perpendiculaire à la direction principale A4, A'4, entre une position de blocage d'une butée 69 solidaire de la platine 21 et une position de libération de celle-ci. Plus précisément, tout comme le pêne 38 décrit pour le mode de réalisation précédent, le pêne 68 selon ce mode de réalisation est pourvu à l'une de ses extrémités, d'une poulie 56 et peut être ramené à sa position de verrouillage par un ressort de rappel 43, par exemple de type ressort en épingle. Contrairement au pêne 38, l'extrémité 71 du pêne 68 opposée à la poulie 56 vient, en position de verrouillage de la platine 21 au carter 19, s'arc-bouter sur l'extrémité 75 de la butée 69 la plus éloignée de la porte 2. Plus particulièrement, cette extrémité 71 du pêne 68, comprend une embase 72 venant en appui sur une paroi supérieure 73 de la butée 69 dans la position de verrouillage du pêne 68, et une saillie circulaire 74 venant au contact de l'extrémité 75 de la butée 69 la plus éloignée de la porte 2 et sur le chemin de déplacement de cette butée 69 suivant le sens A'4, A4. L'embase d'appui 72 et la saillie circulaire 74 du pêne 68 définissent un espace d'accueil de l'extrémité correspondante 75 de la butée 69. Il est à noter que la saillie circulaire 74 définit une portion convexe ou une portion de cylindre dont l'axe principal A5, A'5 est situé au niveau du pêne 68 et que l'axe de pivotement A3, A'3 du pêne 68 est excentré par rapport à cet axe A5, A'5 de la saillie 74 de sorte que cette saillie 74 libère la butée 69, par rotation du pêne 68 autour de l'axe A3, A'3. Afin de faciliter la libération de la butée 69, l'extrémité 75 de cette dernière est biseautée selon un plan épousant l'inclinaison de la saillie circulaire 74 du pêne 38 lorsque l'extrémité 71 du pêne 68 est arc- boutée contre la butée 69. En raison des contraintes antagonistes exercées par le vérin 6 pour maintenir le portail dans sa position de fermeture, la butée 69 est déplacée suivant la direction A4, A'4 selon le sens d'éloignement de la porte 2, et vient en appui contre la saillie circulaire 74 du pêne 68. En conséquence, le pêne 68 pivote autour de son axe A3, A'3 dans un premier sens qui est le sens horaire sur les figures annexées permettant la venue en appui de l'embase 72 sur la paroi supérieure 73 de la butée 69 et interdisant ainsi tout coulissement supplémentaire de la butée et en conséquence tout coulissement de la platine selon la direction A4, A'4. Lorsqu'un utilisateur du dispositif selon l'invention exerce un effort de traction suffisant sur l'organe de préhension 52, cet effort permet le pivotement du pêne 68 dans le sens opposé au premier sens, c'est-à-dire le sens anti-horaire, pour lequel la saillie circulaire 74 longe l'extrémité biseautée correspondante 75 de la butée 69 et libère celle-ci. La butée 69 étant libérée du pêne 68, les contraintes antagonistes exercées par le vérin 6 permettent le coulissement de la platine 21 relativement au carter 19 dans le sens d'éloignement de la porte 2, et permettent en conséquence, l'entrebâillement de cette porte 2. Selon l'autre mode de réalisation des moyens de verrouillage de la platine coulissante 21 représenté sur les figures 12 et 13, ces moyens comprennent un pêne 78 mobile entre une position de verrouillage (figure 12) et une position de déverrouillage (figure 13), autour d'un axe horizontal A3, A'3 perpendiculaire à la paroi de fond 22 du carter 19, ce pêne 78 ayant à l'une de ses extrémités une poulie 56 coopérant avec un câble 55 pour transmettre les efforts d'un utilisateur désirant activer le dispositif, et un ressort 43, adapté pour rappeler le pêne à sa position de verrouillage de la platine 21 au carter 19, tout comme les modes de réalisation décrits ci-dessus. Ces moyens comprennent en outre un levier 79 s'étendant suivant la direction principale A4, A4', monté pivotant relativement au carter autour d'un axe horizontal A6, A6' également perpendiculaire à la paroi de fond 22 du carter 19, entre une position de blocage (figure 12) d'une butée 81 solidaire de la platine 21 et s'étendant également selon la direction A4, A'4 et une position de libération de cette butée 81 (figure 13). Le levier est sollicité dans cette position de libération par les contra=intes antagonistes exercées par le vérin dans sa position de fermeture de la porte 2 et dans la position de blocage de la butée 81 par l'extrémité du pêne 78 opposée à la poulie 56. Plus précisément, le levier 79 comprend un corps principal 82 parallèle à la direction A4, A4' et une patte de blocage 83 s'étendant à l'extrémité du corps 82 la plus éloignée de la porte 2, l'extrémité opposée servant d'articulation du levier 79 par rapport au carter 19 autour de l'axe A'6, A6 et étant la plus proche de la porte 2. Le levier 79 présente ainsi une forme générale de L, dont la branche la plus longue est constituée par le corps 82 et la branche la plus courte par la patte 83, ces deux branches 82, 83 définissant un espace d'accueil obtus de l'extrémité 84 de la butée 81 la plus éloignée de la porte 2 qui est avantageusement biseautée selon un plan permettant l'application de la patte 83 du levier 79. Dans sa position de blocage de la butée 81 de la figure 12, le :Levier 79 s'applique le long de la butée 81, de sorte que son corps principal 82 longe la partie plane de la butée 81 et que sa patte de blocage 83 s'applique contre le bord frontal biseauté 84 de la butée 81. Dans sa position de libération de la butée 81 de la figure 13, le levier 79 a pivoté autour de son axe A6, A'6 dans le sens horaire d'éloignement de la patte 83 de l'extrémité 84 de la butée 81, repéré par la flèche Fi. Lorsque le pêne occupe sa position de verrouillage, il maintient :Le levier 79 dans sa position de blocage à l'encontre des contraintes antagonistes exercées par le vérin 6. Plus particulièrement, dans cette position de verrouillage, le pêne 78 est maintenu par le ressort en épingle 43 contre une borne 85 et comprend une extrémité 86 dimensionnée de façon à venir en appui contre un tampon 87 rigidement solidaire du corps principal 82 du levier 79, ou directement sur le corps principal 82 selon un mode de réalisation non représenté sur les figures, cette extrémité du pêne 78 s'arc-boutant contre le tampon 87 ou le corps 82 du levier 79 pour maintenir ce dernier dans sa position de blocage. Lors de la rotation du pêne autour de l'axe A3, A'3 vers sa position de déverrouillage, l'extrémité 86 du pêne 78 glisse le long du tampon 87 dans le sens de rapprochement de la porte 2 jusqu'à ce que l'embase 90 vienne s'appliquer contre le tampon 87 ou le corps 82 du levier 79, de sorte que le pêne 78 définisse une amplitude de débattement verticale du levier permettant à ce levier 79 de se déplacer dans le sens de la flèche F1 vers sa position de libération de la butée 81 grâce à la poussée selon la direction A4, A'4 et dans le sens d'éloignement de la porte 2 due aux contraintes antagonistes exercées par le vérin 6. La butée 81 et la platine 21, peuvent alors coulisser suivant la direction A4, A'4 dans le sens d'éloignement de la porte 2 et permettre de ce fait un entrebâillement de la porte 2, en raison des contraintes antagonistes exercées par le vérin 6 précitées
L'invention concerne un dispositif d'ouverture partielle à distance d'un actionneur d'une porte d'un portail battant.Selon l'invention, le dispositif comprend un carter (19) solidaire de la structure fixe (4) et une platine (21) solidaire du socle (16) de l'actionneur (6), cette platine (21) étant montée mobile par rapport au carter (19), et des moyens de verrouillage (37) de la platine (21) relativement au carter (19), commandés à distance pour déverrouiller la platine (21) du carter (19) et permettre le déplacement relativement au carter (19) de l'ensemble comprenant la platine (21), le socle (16), l'actionneur (6) et la porte (2), par simple poussée de l'extérieur de la porte (2).L'invention trouve application dans le domaine des portails battants.
1. Dispositif d'ouverture partielle à distance d'un actionneur d'une porte d'un portail battant, maintenant la porte (2) dans une position de fermeture du portail (1), l'actionneur (6) ayant l'une de ses extrémités (10) solidaire de la porte (2), son extrémité opposée étant montée pivotante autour d'un premier axe vertical (Al, A'1) relativement à une structure fixe (4), telle qu'un pilier, caractérisé en ce qu'il comprend un carter (19) solidaire de la. structure fixe (4) et une platine (21) par rapport à laquelle l'actionneur (6) est monté pivotant autour de l'axe (Al, A'1), cette platine (21) étant montée mobile par rapport au carter (19), et des moyens de verrouillage (37) de la platine (21) relativement au carter (19), commandés à distance pour déverrouiller la platine (21) du carter (19) et permettre le déplacement relativement au carter (19) de l'ensemble comprenant la platine (21), le socle (16), l'actionneur (6) et la porte (2), par simple poussée de l'extérieur de la porte (2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (37) comprennent un pêne (38, 68, 78) monté pivotant dans le carter (19) entre une position de verrouillage de la platine (21) au carter (19) et une position de déverrouillage de la platine (21) de ce carter (19), et en ce qu'il comprend un câble (51) relié au pêne (38, 68, 78) et à un organe de préhension (52) accessible de l'extérieur et pouvant être saisi manuellement pour exercer un effort de traction sur le câble (51), provoquant le pivotement du pêne (38, 68, 78) à sa position de déverrouillage de la platine (21) du carter (19), le câble (51) et l'organe de préhension (52) constituant des moyens de commande à distance du déverrouillage de la platine (21) du carter (19). 3. Dispositif selon la 2, dans lequel les moyens de verrouillage (37) comprennent un ressort (43) logé dans le carter (19) de manière à rappeler le pêne (38) à sa position de verrouillage de la platine (21) du carter (19). 4. Dispositif selon la 2 ou 3, dans lequel le pêne (38, 68, 78) est constitué par un bras pivotant autour d'un axe horizontal (A3, A'3) dont une extrémité (39) assure le verrouillage de la platine (21) au carter (19) et l'extrémité opposée (41) est reliée au câble de commande (51) du pivotement du bras. 5. Dispositif selon la 4, dans lequel le câble de commande (51) de pivotement du bras a sa partie d'extrémité (54) opposée à l'organe de préhension (52) solidaire du carter (19) et enroulée sur une poulie (56) fixée à l'extrémité correspondante (41) du bras de pivotement, la partie restante du câble (51) extérieure au carter (19) coulissant dans une gaine fixe de guidage (50). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la platine est montée pivotante autour d'un second axe vertical (A2, A'2). 7. Dispositif selon l'une des 2 à 5 et la 6, dans lequel le pêne (38) a l'une de ses extrémités (39) s'engageant en position de verrouillage de la platine (21) au carter (19), au travers de deux fentes (27, 34) formant gâche situées en regard l'une de l'autre et à l'opposé du second axe de pivotement (A2, A'2) de la platine (21) relativement au carter (19) et réalisées respectivement dans la platine (21) et dans le carter (19). 8. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la platine est montée coulissante selon une direction principale horizontale (A4, A'4) selon un sens d'éloignement de la porte (2). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que le carter (19) comprend au moins une glissière(66, 67) de guidage du déplacement de la platine (21), s'étendant selon la direction horizontale (A4, A'4). 10. Dispositif selon l'une des 2 à 5 et la 8 ou 9, caractérisé en ce que la platine (21) comprend une butée (69) s'étendant selon la direction principale (A4, A'4), et en ce que le pêne (68) a l'une de ses extrémités (71) venant, en position de verrouillage de la platine (21) au carter (19), s'arc-bouter sur l'extrémité (75) de la butée (69) la plus éloignée de la porte (2). 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que l'extrémité (71) du pêne (68) s'arc-boutant sur la butée (69) comprend une embase (72) venant en appui sur une paroi supérieure (73) de la butée (69) et une saillie convexe (74) dont la courbure est centrée autour d'un axe horizontal (A5, A'S) parallèle à l'axe (A3, A'3) de pivotement du pêne (68) et venant contre l'extrémité (75) de la butée (69) la plus éloignée de la porte (2) lorsque le pêne (68) occupe sa position de verrouillage, l'axe de pivotement (A3, A'3) du pêne (68) étant excentré par rapport à l'axe (A5, A'5) de la courbure de la saillie (74) de façon à éloigner cette saillie (74) de la butée (69) lorsque le pêne (68) pivote autour de son axe (A3, A'3) vers sa position de déverrouillage. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que l'extrémité (75) de la butée (69) la plus éloignée de la porte (2) est biseautée. 13. Dispositif selon l'une des 2 à 5 et selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que la platine (.21) comprend une butée (81) s'étendant suivant la direction principale (A4, A'4), en ce que les moyens de verrouillage comprennent en outre un levier (79) mobile entre une position de blocage de la translation de la butée (81) suivant la direction principale (A4, A'4) dans le sens d'éloignement de la porte (2), et une position de libération de cette butée(81), et en ce qu'il comprend des moyens de liaison des mouvements du levier (79) avec le pêne (38), ces moyens provoquant le déplacement du levier (79) vers sa position de blocage lorsque le pêne (78) est déplacé vers sa position de verrouillage et le déplacement du levier (79) vers sa posit=ion de libération lorsque le pêne (78) est déplacé vers sa position de déverrouillage. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que le levier (79) est monté pivotant dans le carter (19) autour d'un axe horizontal (A6, A'6) parallèle à l'axe de pivotement (A3, A'3) du pêne (78) entre la position de blocage de la butée (81) et la position de libération de cette butée (81). 15. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que le levier (79) comprend une extrémité (85) solidaire du carter, l'extrémité opposée étant pourvue d'une patte de blocage (83) venant s'appliquer congre le bord frontal (84) de la butée (81) le plus éloigné de la porte (2) lorsque le levier (79) occupe sa position de blocage. 16. Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que le bord frontal (84) de la butée (81) est biseauté. 17. Dispositif selon l'une des 13 à 16, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens élastiques de rappel du levier (78) à sa position de verrouillage. 18. Dispositif selon l'une des 13 à 17, caractérisé en ce que dans sa position de verrouillage, le pêne (78) comprend une extrémité (86) venant en appui contre le levier (79) et maintenant ce levier (79) dans sa position de blocage, et en ce que dans sa position de déverrouillage, le pêne (78) a son extrémité (86) éloignée du levier (79) dans sa position de blocage, définissant un espace de débattement du levier (79) vers sa position de libération. 19. Dispositif selon l'une des 3 à 18, dans lequel l'organe de préhension (52) est logé dans un boîtier (53) encastré dans la structure fixe (4) et fermé par un couvercle (45) déverrouillable par une clé. 20. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel l'actionneur est constitué par un vérin hydraulique, électrique ou pneumatique (6) dont la tige (10) est. fixée à la porte (2) et dont le cylindre (8) est fixé à l'extrémité d'un bras (14) du socle (16), solidaire de la platine (21). 21. Portail à deux portes d'accès à une propriété, chaque porte (2, 3) étant amenée à sa position de fermeture par un actionneur commandé (6, 7), tel qu'un vérin, caractérisé en ce qu'au moins une porte (2, 3) peut être ouverte partiellement par un dispositif d'ouverture partielle conforme à l'une quelconque des précédentes.
E
E05,E06
E05F,E06B
E05F 15,E05F 11,E06B 11
E05F 15/00,E05F 11/36,E05F 11/54,E05F 15/04,E05F 15/12,E06B 11/02
FR2902373
A1
PARTIE D'HABITACLE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,221
La présente invention concerne une partie d'habitacle de véhicule automobile, comprenant une structure de véhicule ; une baie vitrée ; un panneau d'habitacle relié à la structure du véhicule et comportant un bord en saillie tourné vers la baie vitrée ; un joint positionné entre le bord en saillie du panneau d'habitacle et la baie vitrée, le joint étant au contact de la baie vitrée. Dans les véhicules automobiles, les baies vitrées, et notamment le pare-brise, sont maintenus à distance des panneaux d'habitacle, et notam- ment de la planche de bord, afin d'éviter toute nuisance sonore. Pour améliorer l'aspect visuel intérieur de l'habitacle, il est connu de la demande de brevet FR 2 872 098 Al, d'équiper la planche de bord d'un véhicule d'un bord renflé sur lequel est maintenu un joint isolant l'habitacle de l'extérieur, le joint reliant la planche de bord et le pare-brise, et assurant ainsi l'étanchéité entre la structure et le pare-brise. Cependant, les variations dans le positionnement de la planche de bord par rapport au pare-brise ne permettent pas d'obtenir un aspect de finition uniforme entre la planche de bord et le bord du pare-brise, pour un faible coût économique. L'invention a pour but d'améliorer la finition entre un panneau d'habitacle et une baie vitrée tout en réduisant les coûts de fourniture, de montage et de gestion des pièces de différents styles intérieurs de véhicules automobiles. A cet effet, l'invention a pour objet une partie d'habitacle de véhicule automobile du type précité, caractérisé en ce que le joint est relié à la struc- ture de véhicule indépendamment du panneau d'habitacle. Ainsi, l'invention assure une bonne finition suivant les différentes configurations intérieures de véhicules, améliore la perception de la qualité. Selon d'autres modes de réalisation : - la partie d'habitacle comporte une garniture d'isolation distincte du panneau d'habitacle, la garniture comportant un panneau de matériau isolant, le joint étant solidaire de la garniture d'isolation suivant au moins un bord, le joint s'étendant suivant le ou chaque bord en faisant saillie sensiblement dans le prolongement du panneau de matériau isolant ; - la garniture d'isolation comporte un insert de liaison reliant le panneau de matériau isolant et le joint, et dans lequel s'insère le panneau de matériau isolant, l'insert étant disposé partiellement sous le bord en saillie du panneau d'habitacle ; - l'insert de liaison comprend un profilé comportant un premier tronçon pourvu d'un bord dont l'extrémité libre est tournée vers la baie vitrée, et un deuxième tronçon en forme de U, dont l'ouverture est tournée à l'opposé de la baie vitrée, et dans lequel s'insère le panneau de matériau isolant, le joint étant solidaire du bord de l'insert ; - le bord en saillie du panneau d'habitacle chevauche l'insert de liai-son dans la partie courante du deuxième tronçon ; -l'insert de liaison est disposé au dessus de la structure et relié à celle-ci par des moyens de fixation par enclenchement élastique ; - le deuxième tronçon forme en U comprend une aile supérieure et une aile inférieure, et en ce que les moyens de fixation par enclenchement élastique sont disposés en saillie sur l'aile inférieure du deuxième tronçon en forme de U ; - la structure de véhicule comprend une traverse inférieure de baie sur laquelle l'insert de liaison est fixé ; - le joint est distinct de l'insert de liaison, et le joint et l'extrémité libre du premier tronçon de l'insert de liaison comprennent des moyens d'emboîtement complémentaires adaptés pour solidariser le joint et l'insert de liaison ; - le joint est un joint à lèvre bi-matière. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue en perspective d'une partie d'habitacle auto-mobile selon l'invention ; -la Figure 2 est une vue en section longitudinale de la partie d'habitacle selon l'invention ; - la Figure 3 est une vue éclatée de la partie d'habitacle représentée à la Figure 2 ; et - la Figure 4 est une vue agrandie du détail 4 de la Figure 2. La Figure 1 illustre une partie d'habitacle 10 d'un véhicule automobile comprenant une structure de véhicule 12 séparant le compartiment moteur et l'habitacle, une baie vitrée 14 faisant office de pare-brise séparant l'habitacle de l'extérieur du véhicule, un panneau d'habitacle 16 en forme de planche de bord relié à la structure de véhicule 12 par des moyens de fixation non représentés, un joint 18 assurant la finition d'étanchéité entre la structure 12 et le bord inférieur 19 de la baie vitrée 14, et une garniture d'isolation 20 distincte du panneau d'habitacle 16 et recouvrant la structure 12, côté habitacle, afin d'insonoriser l'habitacle du compartiment moteur. Dans l'exemple représenté sur la Figure 2, la structure de véhicule 12 comporte une traverse inférieure de baie 22, disposée sensiblement horizontalement, et un tablier supérieur 24, lui-même disposé sensiblement verticalement. La traverse inférieure de baie 22 est solidaire du tablier 24 et s'étend transversalement le long du bord inférieur 19 de la baie vitrée 14. Un orifice 26, dont la fonction sera décrite ultérieurement, est disposé dans la partie courante de la traverse 22. Un élément de structure 25, de type grille d'auvent, prolonge la traverse inférieure de baie 22 en avant de celle-ci. Le panneau d'habitacle 16 ou planche de bord comporte à son ex- trémité avant 27 un bord en saillie, disposé à distance de la face interne du pare-brise 14. Sur la Figure 2, est illustrée en traits mixtes une planche de bord positionnée en arrière de celle représentée en traits gras. II s'agit de deux configurations différentes d'une planche de bord présentant schématiquement deux styles intérieurs différents de véhicules automobiles. La distance séparant le pare-brise 14 du bord en saillie 27 du panneau d'habitacle 16 est donc variable d'un habitacle à l'autre d'un véhicule automobile selon le style intérieur retenu pour le véhicule correspondant. En référence à la figure 3, la garniture d'isolation 20 comprend un panneau de matériau isolant 28 épousant la forme extérieure, c'est-à-dire côté habitacle, de la traverse inférieure de baie 22 et du tablier supérieur 24. En regard de la traverse inférieure de baie 22, le panneau de matériau iso- lant 28 comprend une face supérieure 29 et une face inférieure 30. Un décrochement 31, dont la fonction apparaîtra ultérieurement, prolonge la face inférieure 30 vers l'extrémité libre du panneau de matériau isolant 28. La garniture d'isolation 20 comporte également un insert de liaison 32 reliant le panneau de matériau isolant 28 et le joint 18. L'insert 32 prend la forme d'un profilé, réalisé en en matériau plastique rigide, de type polypropylène, s'étendant transversalement et sensiblement parallèlement au pare-brise 14. Comme représenté sur la figure 3, l'insert de liaison 32 comporte un premier tronçon 34 court, pourvu d'un bord 36 disposé sensiblement bah-zontalement, dont l'extrémité libre est tournée vers la face interne de la baie vitrée 14, et un deuxième tronçon 38, long, en forme de U disposé sensiblement horizontalement, dont l'ouverture est tournée à l'opposé de la face interne de la baie vitrée. Le deuxième tronçon 38 présente une aile supérieure 40 et une aile inférieure 42 sur laquelle s'étend sensiblement vertica- lement et extérieurement un moyen de fixation 44, sous forme d'un moyen à enclenchement élastique de section complémentaire à celle de l'orifice 26 de la traverse inférieure de baie 22. Selon les configurations de style intérieur, l'insert 32 est disposé partiellement sous le bord en saillie 27 du panneau d'habitacle 16. En particu- lier, ce dernier chevauche l'insert 32 dans la partie courante de l'aile supérieure 40 du deuxième tronçon 38. La forme intérieure en U du deuxième tronçon 38 est complémentaire à la forme extérieure d'une section longitudinale du panneau en matériau isolant 28, notamment dans la zone du décrochement 31. Ainsi, le panneau de matériau isolant s'insère, au jeu près, dans la forme en U 38 de l'insert de liaison 32. Comme représenté sur la figure 4, le joint 18 comprend une aile supérieure 46 destinée à venir s'appliquer contre le bord inférieur 19 de la baie vitrée 14, une lèvre inférieure 48 destinée à venir s'appliquer contre l'insert de liaison 32, et une partie intermédiaire 50 formant une articulation à emboîtement 52, complémentaire du bord 36 du premier tronçon 34 de l'insert de liaison 32. L'articulation présente, en particulier, un degré de liberté sui- vant l'axe transversal Y. Une partie de contact 54 disposée à l'extrémité libre de la lèvre supérieure 46 vient au contact du bord inférieur 19 de la baie vitrée 14. Le joint 18 est un joint à lèvres en matériau thermoplastique élastomère assurant la finition entre la baie vitrée 14 et le bord en saillie 27 du panneau d'habitacle 16. Dans une version non représentée, le joint 18 est un joint bi-matière, l'aile supérieure comprenant une première partie souple en matériau thermoplastique élastomère, une deuxième partie souple en matériau thermoplastique élastomère, et une partie intermédiaire en matériau plastique rigide reliant la première partie souple et la deuxième partie souple. Lors de la fabrication de la garniture d'isolation 20, l'insert 32 est chaussé et collé sur le panneau en matériau isolant 28, et le joint 18 est solidarisé par emboîtement sur le bord 36 d'extrémité libre du premier tronçon 34 de l'insert de liaison 32. La garniture d'isolation 20 devient alors un mo- dule complet assemblé dans un atelier annexe à la ligne principale de montage. Les coûts de fourniture, d'assemblage et de montage sont optimisés. Dans le mode réalisation décrit précédemment, le joint 18 est relié à la structure de véhicule 12 indépendamment du panneau d'habitacle 16 et reste solidaire du panneau de matériau isolant 28 suivant au moins un bord 36, le joint 18 s'étendant suivant le ou chaque bord 36 en faisant saillie sensiblement dans le prolongement du panneau de matériau isolant 28. Cet agencement minimise les variations de positionnement du joint 18 par rapport à la baie vitrée 14, la baie vitrée 14 étant solidaire de la structure 12. II ressort également de la description précédente que l'insert de liai- son assure une liaison rigide entre la garniture d'isolation 20 et la structure de véhicule 12 par l'intermédiaire des moyens de fixation 44 par enclenche-ment élastique reçus dans l'orifice 26 de la structure 12. Dans le mode de réalisation représenté sur les Figures 1 à 4, le joint 18 est distinct de l'insert de liaison 32. Dans un mode de réalisation non représenté, le joint est intégralement venu de matière avec l'insert de liaison, ce dernier étant réalisé en matériau thermoplastique élastomère, la fixation de l'insert sur la structure étant réalisée par des moyens appropriés. Ainsi, un panneau d'habitacle et une baie vitrée peuvent être facile-ment assemblés sur une structure de véhicule sans dégrader la finition entre ces pièces, cela tout en réduisant les coûts de fourniture et de montage liés à la fabrication des modèles de véhicules automobiles aux styles intérieurs différents
Cette partie d'habitacle comprend une structure de véhicule (12) ; une baie vitrée (14) ; un panneau d'habitacle (16) relié à la structure du véhicule (12) et comportant un bord en saillie (27) tourné vers la baie vitrée (14) ; un joint (18) positionné entre le bord en saillie (27) et la baie vitrée (14), le joint (18) étant en contact de la baie vitrée.Le joint (18) est relié à la structure de véhicule (12) indépendamment du panneau d'habitacle (16).
1. Partie d'habitacle (10) d'un véhicule automobile, comprenant une structure de véhicule (12) ; une baie vitrée (14) ; un panneau d'habitacle (16) relié à la structure du véhicule (12) et comportant un bord en saillie (27) tourné vers la baie vitrée (14) ; un joint (18) positionné entre le bord en saillie (27) du panneau d'habitacle (16) et la baie vitrée (14), le joint (18) étant au contact de la baie vitrée (14), caractérisée en ce que le joint (18) est relié à la structure de véhicule (12) indépendamment du panneau d'habitacle (16). 2. Partie d'habitacle selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte une garniture d'isolation (20) distincte du panneau d'habitacle (16), la garniture (20) comportant un panneau de matériau isolant (28), le joint (18) étant solidaire de la garniture d'isolation (20) suivant au moins un bord (36), le joint (18) s'étendant suivant le ou chaque bord (36) en faisant saillie sensiblement dans le prolongement du panneau de maté- riau isolant (28). 3. Partie d'habitacle selon la 2, caractérisée en ce que la garniture d'isolation (20) comporte un insert de liaison (32) reliant le panneau de matériau isolant (28) et le joint (18), et dans lequel s'insère le pan- neau de matériau isolant (28), l'insert (32) étant disposé partiellement sous le bord en saillie (27) du panneau d'habitacle (16). 4. Partie d'habitacle selon la 3, caractérisée en ce que l'insert de liaison (32) comprend un profilé comportant un premier tronçon (34) pourvu d'un bord (36) dont l'extrémité libre est tournée vers la baie vi- trée (14), et un deuxième tronçon (38) en forme de U, dont l'ouverture est tournée à l'opposé de la baie vitrée (14), et dans lequel s'insère le panneau de matériau isolant (28), le joint (18) étant solidaire du bord (36) de l'insert (32). 5. Partie d'habitacle selon la 4, caractérisée en ce que le bord en saillie (27) du panneau d'habitacle (16) chevauche l'insert de liai-son (32) dans la partie courante du deuxième tronçon (38). 6. Partie d'habitacle selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisée en ce que l'insert de liaison (32) est disposé au dessus de lastructure (12) et relié à celle-ci par des moyens de fixation par enclenche-ment élastique (26, 44). 7. Partie d'habitacle selon la 6, caractérisée en ce que le deuxième tronçon (38) forme en U comprend une aile supérieure (40) et une aile inférieure (42), et en ce que les moyens de fixation par enclenche-ment élastique (44) sont disposés en saillie sur l'aile inférieure (42) du deuxième tronçon (38) en forme de U. 8. Partie d'habitacle selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisée en ce que la structure de véhicule (12) comprend une traverse inférieure de baie (22) sur laquelle l'insert de liaison (32) est fixé. 9. Partie d'habitacle selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisée en ce que le joint (18) est distinct de l'insert de liaison (32), et en ce que le joint (18) et l'extrémité libre (36) du premier tronçon (34) de l'insert de liaison (32) comprennent des moyens d'emboîtement complémen- taires (36, 52) adaptés pour solidariser le joint (18) et l'insert de liaison (32). 10. Partie d'habitacle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le joint (18) est un joint à lèvre bi-matière.
B
B60,B62
B60J,B60R,B62D
B60J 10,B60R 13,B62D 25,B62D 65
B60J 10/02,B60R 13/06,B60R 13/08,B62D 25/14,B62D 65/14
FR2898199
A1
PROCEDE DE SECURISATION DE L'EXECUTION D'UNE SUITE D'ETAPES LOGIQUEMENT ENCHAINEES
20,070,907
La présente invention concerne le domaine de la sécurisation de l'exécution d'une suite d'étapes logiquement enchaînées, telle qu'un algorithme ou un programme d'ordinateur, notamment dans le cadre des cartes à puce, et a plus particulièrement pour objet un procédé de sécurisation de l'exécution d'une telle suite d'étapes dans laquelle au moins une étape déterminée a au moins une étape prédécesseur et doit utiliser pour son exécution des données secrètes. Il est apparu que les cartes à puce sont sujettes à des tentatives d'attaques, notamment par des attaques par injection de fautes, des attaques à canaux cachés, ou des attaques combinées. Dans les attaques par injection de fautes, ayant pour effet, par exemple, une dérivation de code, un attaquant potentiel perturbe physiquement le circuit intégré de la puce, notamment par l'injection de rayons lumineux ou, d'ondes électromagnétiques. Il peut ainsi modifier le comportement de ce circuit intégré et ainsi dérouter le code logiciel vers un autre type d'exécution. Dans les attaques dites à canaux cachés ( side-channel en anglais), l'attaquant analyse des variables de l'environnement de la puce, comme son rayonnement électromagnétique ou sa consommation d'énergie. Il peut alors, à l'aide de procédés d'analyse et d'outils statistiques, déduire des informations secrètes qui émanent de la puce. Il est par exemple ainsi possible de retrouver une clé privée lorsque le développeur n'a pas su se prémunir correctement à l'aide de protections adéquates. De telles protections sont connues de l'homme de l'art. La présente invention vise plus particulièrement à se prémunir contre les attaques combinées dans lesquelles une injection de faute est suivie d'une analyse des fuites d'information. Plus particulièrement, elle vise à contrer ce type d'attaques de sorte que même si une dérivation de code a lieu, elle ne laisse pas la porte ouverte à une attaque de type à canaux cachés. Pour faire échec à ces tentatives, il est bien connu, dans des produits comprenant d'une manière générale un ou plusieurs composants électroniques et un logiciel embarqué, d'utiliser des contrôles d'intégrité sur les données manipulées et/ou de la redondance de code afin de détecter d'éventuelles perturbations. Généralement dans ces cas-là, la détection de l'erreur ne peut avoir lieu qu'une fois toutes les redondances effectuées et les comparaisons entre les différentes valeurs obtenues réalisées. C'est-à-dire, dans certains cas, lorsque tous ces calculs ont été réalisés et terminés. Cependant, dans le cas d'attaques combinées, ce type de détection a lieu trop tard. En effet une fois la dérivation réalisée, les fuites de type à canaux cachés découlant des calculs effectués ont déjà eu lieu, et ceci avant que la détection ne soit effective (à la fin de l'exécution par les méthodes connues). La présente invention vise à pallier ces inconvénients afin de contrecarrer ce type d'attaques. Plus particulièrement, l'invention a pour but de fournir un procédé permettant de faire échec à des attaques combinées injection de faute / attaque à canaux cachés, dirigées contre des suites d'étapes logiquement enchaînées telles que des programmes ou des algorithmes, enregistrées dans une mémoire d'un composant électroniques. L'invention a également pour but de fournir de tels procédés visant à la sécurisation de l'exécution de certaines suites d'étapes de types particuliers. A cet effet, l'invention a tout d'abord pour objet un procédé de sécurisation de l'exécution d'une suite d'étapes logiquement enchaînées, au moins une étape déterminée ayant au moins une étape prédécesseur et devant utiliser pour son exécution des données secrètes, caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes consistant à : • préalablement à l'exécution de ladite étape déterminée, transformer les données secrètes à utiliser pour l'exécution de cette étape ; • lors de l'exécution de ladite au moins une étape prédécesseur, générer un paramètre de modification ; • lors de l'exécution de ladite étape déterminée o modifier les données secrètes transformées en utilisant ledit paramètre de modification ; o exécuter l'étape déterminée en utilisant les données secrètes transformées et modifiées. Par conséquent, selon l'invention, on transforme les données secrètes initiales devant être utilisées au cours d'une certaine étape ultérieure. Ces données sont ensuite modifiées lors de l'exécution de l'étape. Si le programme s'est déroulé normalement, on dispose pour la modification d'éléments ùles paramètres de modificationùpropres à rétablir les données secrètes d'origine. Sinon, l'exécution du programme a peut-être fait l'objet d'une attaque, mais le programme se déroule alors avec des données modifiées erronées de sorte que ce sont ces données erronées qui vont "fuir" lors des étapes ultérieures. Lorsque éventuellement l'on se rendra compte ultérieurement du dysfonctionnement par les procédés de l'art antérieur, il ne sera donc pas trop tard pour prendre les mesures nécessaires.35 A titre d'illustration, on peut prévoir de modifier de manière déterministe les données manipulées à une certaine étape de sorte que si la ou les étapes prédécesseurs se sont déroulées correctement, alors, au moment de l'exécution, les données de cette certaine étape sont transformées dans un état qui correspond à celui attendu (c'est-à-dire avant leur transformation initiale), sinon elles sont modifiées dans un état différent de celui attendu. On observera que les deux premières étapes du procédé, 10 préalables à l'exécution de l'étape déterminée, peuvent selon le cas se dérouler dans un ordre ou dans l'autre. On note également que, lors de la mise en oeuvre du procédé, si les étapes ne se sont pas déroulées correctement, il n'est pas possible de retrouver les données secrètes à partir des 15 données modifiées. Par ailleurs, les termes "données secrètes" doivent être interprétés au sens large. C'est ainsi que la transformation effectuée sur les données secrètes peut porter sur une partie de 20 code ou sur une adresse de saut d'instructions, de fonction à appeler, de paramètres cryptographiques ou de données en mémoire. Dans un mode de mise en oeuvre particulier, l'étape de 25 transformation desdites données secrètes est mise en oeuvre préalablement au démarrage de l'exécution de ladite suite d'étapes logiquement enchaînées. La modification est faite ici a priori, c'est-à-dire avant 30 l'exécution du programme. La modification permet de retomber sur les données secrètes initiales ou sur des données semblables qui permettent d'obtenir le résultat attendu ; la modification peut s'apparenter à une correction des données transformées lorsque l'on vise à récupérer les données secrètes initiales. La modification 35 ou correction peut avoir lieu au fur et à mesure du déroulement en fonction des étapes antérieures à l'utilisation (des données et/ou du code) et de sorte qu'il y a correction si l'exécution est celle attendue et non correction ou modification aléatoire des valeurs manipulées aux étapes suivantes si l'exécution n'est pas celle attendue. Dans un autre mode de mise en oeuvre, l'étape de transformation desdites données secrètes est mise en oeuvre immédiatement avant l'exécution de ladite étape déterminée. 10 Dans encore un autre mode de mise en oeuvre, l'étape de transformation desdites données secrètes est mise en oeuvre lors d'au moins une étape prédécesseur. Dans encore un autre mode de mise en oeuvre, l'étape de 15 transformation desdites données secrètes est mise en oeuvre successivement à chacune desdites étapes prédécesseurs. Selon différents modes de mise en oeuvre : ù ladite étape prédécesseur précède immédiatement ladite 20 étape déterminée, ladite transformation des données secrètes consiste à appliquer une fonction identité, ladite modification des données secrètes consiste à appliquer une fonction identité, 25 ù ledit paramètre de modification dépend desdites données secrètes transformées, accroissant de la sorte la sécurité du procédé, ladite étape de modification des données secrètes transformées comprend la correction des données transformées 30 permettant d'aboutir aux données secrètes initiales. L'invention a également pour objet un composant électronique comprenant une mémoire dans laquelle est enregistré5 un programme sécurisé pour la mise en oeuvre du procédé, et une carte à puce ou un module de carte à puce comprenant un tel composant électronique. On décrira maintenant, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation particulier de l'invention, en référence aux dessins schématiques annexés dans lesquels : û la figure 1 est un organigramme illustrant un procédé selon l'invention ; û la figure 2 est un organigramme d'un exemple de réalisation. Si l'on se réfère en premier lieu à la figure 1, on voit, dans le cadre généralement non représenté de l'exécution d'une suite d'étapes logiquement enchaînées, que des données secrètes interviennent au cours d'une étape 1. Cette étape 1 peut consister par exemple en une saisie, une lecture, un calcul, une génération aléatoire ou pseudo-aléatoire, ou toute autre opération envisageable. Par donnée secrète, on entend généralement toute donnée dont la divulgation présente un risque pour celui qui la détient légitimement, telle qu'un code PIN, une clé secrète... Au cours d'une étape ultérieure 2, on opère sur les données secrètes une transformation qui a pour effet de fournir des données secrètes transformées 3. On observera que l'étape 2 n'est pas nécessairement immédiatement consécutive à l'étape 1. On évitera toutefois en général d'utiliser les données secrètes brutes 1 avant leur transformation en 2 selon le procédé de l'invention. On observera par ailleurs que la transformation de l'étape 2 peut dans certains cas n'être autre que la transformation identité I. Les données secrètes devront ensuite être utilisées au cours d'une étape ultérieure 4 d'utilisation. Mais ces données ayant été transformées, elles devront au préalable être rétablies dans leur intégrité, soit par la récupération des données secrètes brutes soit par la mise en forme ou en valeur de ces données dans un format connu permettant de réaliser les opérations attendues. A cet effet, au cours d'une étape 5 dite étape "prédécesseur" (c'est-à-dire qu'elle précède l'étape 4 d'utilisation), on génère au moins un paramètre de modification. Ce paramètre de modification est injecté avec les données secrètes transformées dans une étape 6 susceptible de générer des données transformées modifiées rétablissant l'intégrité des données secrètes initiales. Si la suite d'étapes logiquement enchaînées s'est déroulée normalement, les paramètres de modification sont conformes à ce qui est attendu, et les données transformées modifiées issues de l'étape 6 sont bien conformes aux données secrètes d'origine de sorte que le programme peut continuer à se dérouler normalement. A priori, aucune faute n'a été injectée et aucun déroutement de programme n'a été opéré. Aucune fuite de données secrètes n'est donc à craindre. Si en revanche une faute a été injectée qui altère le fonctionnement de l'étape prédécesseur 5 (ou de toute autre étape qui pourrait lui être liée), ou si un déroutement du programme l'a amené à ne pas mettre en oeuvre cette étape prédécesseur 5, alors les paramètres de modification sont erronés (rectangles pointillés), et l'étape 6 ne reconstitue pas les données secrètes d'origine. C'est donc avec des données fausses que le programme va se poursuivre. Si un tel dysfonctionnement s'est produit, alors il est possible qu'au cours de la suite du déroulement des opérations, une fuite se produise lors d'une étape 7. Mais cette fuite ne porte alors que sur des données "secrètes" fausses et est donc sans importance. On note que les opérations de transformation et de modification ont rendu impossible la détermination des données secrètes à partir des fuites produites lors d'une étape 7.35 En particulier, des moyens complémentaires à l'invention pourront détecter l'attaque lors d'une étape 8 postérieure à la fuite. Alors que, sans l'invention, la détection de l'attaque intervient trop tard (les fuites ont déjà délivrées les données secrètes), l'invention permet cette détection "dans les temps" puisque aucune donnée secrète n'aura pu être récupérée. EXEMPLES On décrira maintenant cinq exemples de mise en oeuvre de l'invention, à savoir trois exemples que l'on qualifiera de "tests primaires", et deux exemples que l'on qualifiera de "processus d'auto-dérivation". L'invention au travers de ces exemples s'applique particulièrement bien à la sécurisation de données dans des modules de carte à puce. Un tel module comprend généralement un microprocesseur pour l'exécution de l'invention, au moins une mémoire non volatile pour le stockage du code informatique de l'invention et une mémoire vive utilisée par le microprocesseur pour la manipulation de données lors de l'exécution et des interfaces de communication traditionnelles pour une carte à puce ou équivalent. Mais on effectuera tout d'abord un bref rappel sur le système cryptographique RSA. Rappel sur le système RSA (Rivest, Shamir et Adleman) Le RSA est un algorithme dit à clefs publiques (ou asymétrique), c'est-à-dire à deux clefs : l'une publique, l'autre privée. La sécurité du RSA repose sur la difficulté de factoriser un grand nombre qui est le produit de deux nombres premiers. Ce système est le système cryptographique à clé publique le plus utilisé. Il peut être utilisé comme procédé de chiffrement et30 déchiffrement de messages, comme procédé de signature et de vérification ou comme procédé d'échange de clef secrète. Le principe du système cryptographique RSA est le suivant. Il consiste d'abord à générer la paire de clés RSA. Ainsi, chaque utilisateur crée une clé publique RSA et une clé privée correspondante, suivant le procédé suivant en 5 étapes : 1) Générer deux nombres premiers distincts p et q ; 2) Calculer n=pq et c(n) = (p-1)(q-1), cl) étant la fonction indicatrice d'Euler ; 3) Sélectionner un entier e, 1 e < c(n), tel que PGCD (e, c(n)) = 1, aléatoirement ou au choix de l'utilisateur ; des valeurs couramment utilisées pour e sont 216+1, 3 et 17 ; 4) Calculer l'unique entier d, 1 d < c(n), tel que e. d = 1 modulo c(n) (1) 5) La clé publique est (n,e) ; la clé privée est d, (d, n) ou (d, p, q). Les entiers e et d sont appelés respectivement exposant public et exposant privé. L'entier n est appelé le module RSA. Une fois les paramètres publics et privés définis, étant donné un message m avec 0 Ensuite, par application du théorème des restes chinois, on obtient : s = p(m)d modulo n s = CRT (sp, sq) = sq + q[iq (sp-sq) modulo p] (5) On décrira maintenant les exemples de réalisation proprement dits de l'invention. Tests primaires : Exemple 1 : Test de longueur pour éviter le déroutement de code Le principe est basé sur le fait qu'il est courant (dans 90% 20 des cas) que la vérification soit faite avec un exposant public e de petite taille. Ainsi, lorsque la longueur de l'exposant public est grande, il peut s'agir d'une dérivation de code induite par une injection de faute. C'est la raison pour laquelle on peut appliquer l'invention à ce cas. 25 On dispose de deux fonctions pour effectuer un calcul: une fonction1 conçue pour effectuer le calcul avec des paramètres publics dont e, donc une fonction non protégée, une fonction2 conçue pour effectuer le calcul avec des 30 paramètres secrets, donc une fonction protégée. par 15 Les données secrètes manipulées sont ici les adresses mémoires des deux fonctions appelées, adresses par lesquelles le microprocesseur accède et exécute ces fonctions. Ainsi on applique le procédé de la manière suivante : 1.1 étape de transformation 2 : Transformation de l'adresse mémoire (par exemple pointeur) de l'algorithme à exécuter, et des paramètres à utiliser par les fonctions, 1.2 étape prédécesseur 5 : Test de la longueur de l'exposant pour obtenir un paramètre de modification 1, 1.3 étape de modification 6 (appliquée aux adresses mémoires) : Modification suivant ce paramètre 1 de l'adresse de l'algorithme à exécuter (qui devient alors l'adresse de fonction1 ou de fonction2 à laquelle ces fonctions sont accessibles en mémoire), 1.4 étape d'utilisation 4 : Appel de la fonction correspondant à l'adresse modifiée, 1.5 nouvelle étape prédécesseur 5 : Dans la fonction ainsi appelée (fonction 1 ou 2), test de la longueur de l'exposant pour obtenir un paramètre de modification 2, 1.6 nouvelles étapes de modification 6 et d'utilisation 4 (appliquée aux paramètres) : Utilisation de ce paramètre de modification 2 pour modifier les paramètres transformés et exécuter le calcul avec les bons paramètres ou avec des paramètres erronés (transformés). Dans cet exemple, on réalise une double protection à la fois de l'adresse mémoire de la fonction à exécuter et des données secrètes utilisées pour les calculs. L'attaquant qui injecte des fautes pour récupérer des informations par fuite altère l'étape prédécesseur 4, les paramètres de modification et les données modifiées transformées. Cela conduit inéluctablement vers une exécution erronée de la suite du processus, l'attaquant n'ayant accès qu'à des données modifiées, les données secrètes étant conservées inaccessibles. Une erreur d'exécution est alors interprétée comme la détection d'une attaque ; des mesures et contre-mesures appropriées sont alors prises. Il est également prévu de munir la présente invention de procédés connus de l'art antérieur, tels que des procédés de redondance, pour compléter la détection d'erreurs. À titre d'exemple, il peut être prévu de dédoubler les opérations de calcul puis de comparer les résultats obtenus pour en déduire si une attaque a eu lieu (les deux résultats sont alors différents). Éventuellement, on applique ces deux traitements parallèles à des données dédoublées : par exemple, d'une part, les données secrètes modifiées et, d'autre part, une signature de ces données ; moyennant des propriétés particulières pour les opérations mises en oeuvre afin d'obtenir un même résultat à partir de ces données dédoublées. Exemple 2 : Test de l'exposant public e On propose de coder le RSA CRT comme montré à la figure 2, sachant que les tests correspondent en fait à des processus modification/correction tels que décrits ci-dessus. Les différentes étapes du procédé sont connues en soi. L'étape 10 de recherche de e est par exemple celle qui est décrite dans les documents FR2830146A1 et FR2858496A1. Lorsque l'exposant e est trouvé, on dispose en entrée, à l'étape 1 1 , des données transformées dp, dq, p et q (dans le cas de la figure 2, la transformation est l'identité). Cette étape 11 constitue une étape prédécesseur réalisant la vérification de l'exposant e déterminé selon les formules (4). Le résultat de ce test représente le paramètre de modification et permet la modification, conformément à ce résultat, des données utilisées dans la suite du processus. L'étape 12/12' correspond à l'exécution du CRT avec les données modifiées. Soit la suite de l'algorithme 12' est fausse après l'utilisation de données modifiées erronées (et donc une attaque est détectée) soit l'algorithme se poursuit avec des données exactes 12. Enfin, en l'absence d'exposant public e identifié, l'étape 13 est exécutée, dont des exemples de réalisation avec la présente invention correspondent aux exemples 3, 4 ou 5 ci-après. La méthode imbriquée suivante est appliquée : auto-déterioration des éléments privés (et éventuellement publics). Exemple 3 : Charqement sécurisé des paramètres On définit une valeur de test (pour d) que l'on nomme tstval=f(d) de sorte qu'il existe une fonction vérifiant : `P(d*)=tstval, où d* correspond à l'exposant privé randomisé. Des randomisations classiques peuvent être utilisées, par exemple d*=d+r.(e.d-1) où r est un entier aléatoire généré par un générateur de nombres aléatoires présent dans la carte à puce. On définit également une fonction cp, qui vérifie cp(`P,d,d*,tstval) = d**. L'exponentiation du message m est définie comme suit : (a). Calculer d*, correspondant à l'étape de transformation 2 25 ded; (b). Calculer `P(d*), étape prédécesseur 5 ; (c). Calculer u = cp(`P,d,d*,tstval), étape de modification 6 de l'exposant privé transformé en fonction des paramètres de modification `P(d*) et tstval. 30 (d). Calculer m" modulo n* (les * correspondent à des randomisations comme classiquement utilisées. Il est également possible que de telles randomisations ne soient pas utilisées ; c'est-à-dire par exemple n* = n) pour une étape de déchiffrement par exemple. 35 Il est à noter que lors de l'étape (c), si la valeur tstval n'est pas retrouvée, alors l'exponentiation utilise un exposant aléatoire généré par le générateur de nombres aléatoires et appliqué à la fonction (p. Par cette mesure de sauvegarde, le processus continue malgré les erreurs de calcul que génèrera l'utilisation de cet exposant aléatoire et l'attaquant ne retire aucune information d'une faute qu'il aurait pu injecter sur tstval. Il est également possible que les fonctions utilisées mettent en oeuvre des éléments aléatoires, assurant alors l'impossibilité de remonter au secret à partir des éléments modifiés. Les fonctions cp et 'P existent : on peut par exemple prendre une réduction modulaire pour `1f et tstval. Ainsi, la fonction cp peut être une fonction qui fait n'importe quoi dans le cas où l'égalité n'est pas respectée. Encore une fois, cette dernière fonction peut utiliser des aléas pour protéger le secret. On remarque que, dans l'exemple qui précède : • tstval est un paramètre de référence • d est la donnée d'origine ^ f(d*) et tstval sont des paramètres de modification • rp(P,d,d*,tstval) constitue l'étape de modification Éventuellement, la randomisation peut ne pas être utilisée auquel cas la transformation de d en d* se résume à l'identité : d = d*. Il est à noter également que l'étape de modification (c) génère une valeur u dérivant de d*, entre autres, et dont l'utilisation pour l'exponentiation de m est équivalente (c'est-à-dire les calculs utilisant cette valeur modifiée sont corrects par rapport à ce que l'on attend) à l'utilisation de la valeur initiale d pour cette même exponentiation. On verra par la suite que cette étape de modification peut aboutir à u=d c'est-à-dire à récupérer la valeur initiale de d. On peut alors parler d'étape de correction. Dans les deux cas, une erreur de calcul due à une injection 35 de faute par exemple, génère une valeur erronée de u ou une valeur de correction différente de d. Il s'en suit que les calculs ultérieurs d'exponentiation sont erronés. Processus d'auto-dérivation : 5 Dans les deux exemples ci-après, la donnée secrète est dérivée (transformée et modifiée) puis reconstituée pour l'étape souhaitée d'exponentiation du message. Ces processus reposent, en cas d'erreur par injection de faute par exemple, sur la destruction 10 de cette donnée secrète qui n'est alors plus exploitable. Exemple 4 : Processus de dérivation et destruction I Ce processus repose sur le principe que dès qu'une faute est 15 détectée, toutes les données sont transformées et le processus change. Dans un exemple relatif à une signature de type RSA standard, il est classique d'associer à l'exposant privé d une valeur de test tstval = '(d), par exemple une somme de contrôle 20 (checksum) ou le haché (ou une partie du haché) de la valeur (en utilisant des fonctions de hachage classiques telles que SHA-1 - Secure Flash Algorithm û ou des fonctions définies par FIPS PUB 180-1...). Il est également possible d'associer une somme de contrôle calculée à la volée qui est utilisée pour modifier tout 25 l'exposant dès qu'une faute aura été détectée. Cette modification pourra être déterministe ou aléatoire de sorte qu'elle protégera le secret même en cas de fuite. (a). En substance, à partir de d, la valeur tstval = P(d) est 30 initialement utilisée comme paramètre de modification pour transformer d en d*, par exemple d* = d XOR U, où U = tstval II ... Il tstval U est constitué de la concaténation du mot tstval et XOR est une opération binaire OU exclusif. Si d n'a pas comme longueur un multiple de tstval, un des tstval de U est modifié, par exemple tronqué, pour obtenir la longueur souhaitée. (b). Lors de phases d'exponentiation, on souhaite récupérer la valeur de l'exposant privé d par la manipulation des mots d;* composant d*. Il s'agit de l'étape de modification de la donnée secrète transformée d* ou plus exactement une étape de correction puisqu'elle vise à récupérer la valeur de d. Pour ce faire, la valeur tstval est recalculée à la volée pour chaque mot d;* de d* en déterminant B = f(d). On obtient ainsi à chaque fois un paramètre de modification B à l'instant i, lequel paramètre prend la valeur tstval si aucune erreur n'est intervenue pendant l'étape de calcul. En appliquant l'opération OU exclusive à d;* avec B ou U* (concaténation de B), on remonte aux valeurs d; de d. Ainsi dès qu'une erreur s'est produite à une étape i, un mot d; de d est corrompu ; l'ensemble de l'exposant privé est corrompu pour les étapes suivantes. Il est à noter que la somme de contrôle peut utiliser des aléas ou des fonctions à sens unique pour protéger l'exposant secret. Exemple 5 : Processus de dérivation et destruction II A la différence de l'exemple 4, cet exemple repose sur la transformation et la modification itératives de mots constituant la donnée secrète. Plus précisément, la manipulation de l'exposant privé d est réalisée bit par bit ou mot par mot (quelque soit la taille des mots, des octets par exemple). Dans cet exemple, il est prévu de calculer par exemple l'exponentiation modulaire md modulo n, ou de façon générale unefonction du type g(m, d) faisant intervenir l'utilisation d'au moins une donnée secrète. (a). Dans cet exemple de l'invention, on dispose d'une constante cste secrète, dont la valeur peut aussi être tirée aléatoirement et varier pour chaque exécution de l'exponentiation, d'une fonction f et de l'exposant privé d constitué de la concaténation suivante : dn_1 Il ... Il do. f peut être toute fonction, par exemple à sens unique utilisant également un aléa. Plusieurs étapes sont mises en oeuvre pour la manipulation de l'exposant privé en vue de l'exponentiation : (b). on calcule une valeur A = f(d) = tstval comme premier paramètre de modification. f(d) peut être obtenu lors de précédentes étapes, comme dans l'exemple 4, et cette valeur A est liée à la valeur de d. (c). on opère une transformation de d en d*, d; par d; en utilisant les valeurs d;+1 et d*;+1. Dans ce cas d;+1 et d*;+1 sont aussi 15 considérés comme des paramètres de modification de d;. o d*n_1 = dn_1 O+ f(cste, A) o d*n-2 = dn-2 f(d*n-1,dn-1), o d*j1 =dj1 f(d*j,dj) o o o d*o = do O+ f(d*1, d1) (d). on effectue l'étape d'exponentiation de m en modifiant d*1 en d; à la volée pour récupérer les mots d; de l'exposant privé d 25 et ainsi d. Le paramètre B = f(d) peut avoir été calculé à une étape différente de celle qui a permis le calcul de A, offrant de la sorte une sécurité accrue. Ainsi en cas de différence entre A et B, une valeur différente et donc erronée de d est obtenue en sortie de l'étape de modification. B constitue un second paramètre de 30 modification. Cette étape de modification pour la récupération de d est comme suit : o dn_1 = d*n_1 O+ f(cste, B) o dn-2 = d*n-2 O+ f(d *n-1, dn-1), 20 o o dj -1 = d*i i O. f(d*i ,di) o o do = d*o f(d*i, di) On note que les d*, et d; sont aussi des paramètres de modification pour et donc si un d*, et/ou un d; est erroné suite à une injection de faute pendant l'étape de calcul de cette valeur, alors l'ensemble des mots suivants (dépendant de l'algorithme d'exponentiation utilisé) est aussi modifié vers une valeur erronée, la modification conduira donc à une valeur autre que d. Il est également possible d'avoir des principes de fonctionnement déterministes ou aléatoires. Là aussi, il est également important de noter qu'il faut s'assurer de l'impossibilité de remonter au secret à partir des éléments modifiés, ainsi si un attaquant parvient à retrouver les d*,, il ne doit pas pouvoir remonter aux d; même en connaissant le processus de dérivation. Ainsi, afin de garantir une grande sécurité, la fonction f est choisie de telle sorte que sa connaissance ainsi que celle de d* ou des d*, ne permette pas de remonter à la valeur secrète de d ou celles des d,. Tous les procédés présentés ci-dessus peuvent être combinés ensemble pour assurer une sécurité optimale et ne concernent pas uniquement les algorithmes à clefs publiques. Ce même procédé peut s'appliquer aux autres algorithmes cryptographiques, tels ceux dit à clé secrète. Ce procédé peut également s'appliquer à tous les algorithmes manipulant des données secrètes tels que la gestion d'un code PIN ou la lecture de fichiers secrets. 19
L'invention concerne un procédé de sécurisation de l'exécution d'une suite d'étapes logiquement enchaînées, au moins une étape déterminée ayant au moins une étape prédécesseur et devant utiliser pour son exécution des données secrètes.Ce procédé comprend les étapes consistant à :● préalablement à l'exécution de ladite étape déterminée, transformer les données secrètes à utiliser pour l'exécution de cette étape ;● lors de l'exécution de ladite au moins une étape prédécesseur, générer un paramètre de modification ;● lors de l'exécution de ladite étape déterminéeo modifier les données secrètes transformées en utilisant ledit paramètre de modification ;o exécuter l'étape déterminée en utilisant les données secrètes transformées et modifiées.
1. Procédé de sécurisation de l'exécution d'une suite d'étapes logiquement enchaînées, au moins une étape déterminée ayant au moins une étape prédécesseur et devant utiliser pour son exécution des données secrètes, caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes consistant à : • préalablement à l'exécution de ladite étape déterminée, 10 transformer les données secrètes à utiliser pour l'exécution de cette étape ; • lors de l'exécution de ladite au moins une étape prédécesseur, générer un paramètre de modification ; • lors de l'exécution de ladite étape déterminée 15 o modifier les données secrètes transformées en utilisant ledit paramètre de modification ; o exécuter l'étape déterminée en utilisant les données secrètes transformées et modifiées. 20 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de transformation desdites données secrètes est mise en oeuvre préalablement au démarrage de l'exécution de ladite suite d'étapes logiquement enchaînées. 25 3. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de transformation desdites données secrètes est mise en oeuvre immédiatement avant l'exécution de ladite étape déterminée. 4. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de 30 transformation desdites données secrètes est mise en oeuvre lors d'au moins une étape prédécesseur. 5. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de transformation desdites données secrètes est mise en oeuvre successivement à chacune desdites étapes prédécesseurs. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel ladite étape prédécesseur précède immédiatement ladite étape déterminée. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit paramètre de modification dépend desdites données secrètes transformées. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite étape de modification des données secrètes transformées comprend une étape de correction des données transformées permettant d'aboutir auxdites données secrètes. 9. Composant électronique caractérisé par le fait qu'il comprend une mémoire dans laquelle est enregistré un programme sécurisé pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes. 10. Carte à puce caractérisée par le fait qu'elle comprend un composant électronique selon la précédente.
G
G06
G06F
G06F 12,G06F 21
G06F 12/14,G06F 21/00
FR2901020
A1
DISPOSITIF POUR MESURER L'ENERGIE CONTENUE DANS UN FAISCEAU LUMINEUX ET APPLICATION A UN SYSTEME DE REGULATION D'UNE SOURCE LUMINEUSE
20,071,116
La présente invention concerne les dispositifs pour mesurer l'énergie contenue dans un faisceau lumineux, quelle que soit la source qui émet ce faisceau lumineux, et, à titre d'application, les systèmes de régulation de sources lumineuses. On connaît déjà des dispositifs pour mesurer l'énergie contenue dans un faisceau lumineux. Ces dispositifs connus sous le nom de "cellules photosensibles" sont essentiellement constitués d'une mosaïque d'éléments photosensibles qui reçoivent directement le faisceau lumineux, chaque élément étant généralement constitués d'un corps unitaire convertissant l'énergie lumineuse en un signal électrique proportionnel à la quantité de photons qu'il reçoit. Un tel corps est par exemple un cristal CMOS de silicium ou analogue. Ce type de cellule photosensible est parfaitement adapté pour mesurer des énergies lumineuses de relativement faibles valeurs. En revanche, pour des énergies lumineuses de grande valeur, par exemple celles obtenues avec un générateur laser, il est nécessaire d'utiliser par exemple des cellules photosensibles comme celles décrites ci-dessus mais adaptées pour chaque gamme d'énergie, par exemple au moyen de filtres atténuateurs. Il peut être aussi utilisé un dispositif connu sous le terme de "calorimètre". Ce dispositif comporte un corps noir ou analogue associé à une sonde thermique qui délivre un signal électrique proportionnel à l'élévation de la température du corps noir qui a reçu l'énergie lumineuse à mesurer. Ces dispositifs décrits ci-dessus, que ce soit des cellules photosensibles ou des calorimètres, donnent en général de bons résultats mais présentent des inconvénients, par exemple : ils ne sont pas adaptés pour effectuer des mesures d'énergies pouvant varier sur une grande plage, et/ou ils ont un temps de réponse relativement grand, et/ou ils sont très onéreux, et/ou ils ont une durée de vie relativement courte, et/ou ils ne permettent pas d'obtenir la valeur de la puissance du faisceau lumineux qui est une caractéristique très importante pour certaines applications, par exemple pour le pompage d'un milieu optique pour produire l'émission d'un faisceau de lumière cohérente. Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser un dispositif pour mesurer l'énergie contenue dans un faisceau lumineux, qui pallie au moins en grande partie, sinon totalement, les inconvénients mentionnés cidessus des dispositifs de l'art antérieur et qui permette de mesurer l'énergie d'un faisceau lumineux apte à varier sur une très grande plage. La présente invention a aussi pour but, à titre d'application, un système pour la régulation d'une source de faisceaux lumineux. Plus précisément, la présente invention a pour objet un dispositif pour mesurer l'énergie contenue dans un faisceau lumineux, caractérisé en ce qu'il comporte : • une enveloppe définissant un logement creux comportant une fenêtre ouverte et un fond en regard de la fenêtre, • un diaphragme comportant un orifice central d'une section déterminée, • des moyens pour monter le diaphragme en coopération avec la fenêtre de façon à limiter l'ouverture de la fenêtre à la section de l'orifice central, • un disque en un matériau piézoélectrique comportant une percée centrale, • des moyens pour monter le disque en coopération avec l'enveloppe de façon qu'il soit situé entre le diaphragme et le fond du logement en creux, et que la percée centrale du disque soit sensiblement centrée sur l'orifice central du diaphragme, et • deux électrodes situées respectivement sur les deux faces opposées du disque, chaque électrode comportant une borne de sortie, les deux bornes de sortie étant aptes à être reliées à un indicateur de potentiel électrique. La présente invention a aussi pour objet, à titre d'application, un système pour la régulation de l'énergie du faisceau lumineux délivré suivant un axe optique déterminé par une source lumineuse alimentée par une source d'énergie électrique pouvant être commandée à partir d'une borne d'entrée de commande, caractérisé en ce qu'il comporte : • une enveloppe définissant un logement creux comportant une fenêtre ouverte et un fond en regard de la fenêtre, • un diaphragme comportant un orifice central d'une section déterminée, • des moyens pour monter le diaphragme en coopération avec la fenêtre de façon à limiter l'ouverture de la fenêtre à la section de l'orifice central, • un disque en un matériau piézoélectrique comportant une percée centrale, • des moyens pour monter le disque en coopération avec l'enveloppe de façon qu'il soit situé entre le diaphragme et le fond du logement en creux, et que la percée centrale du disque soit sensiblement centrée sur l'orifice central du diaphragme, • deux électrodes situées respectivement sur les deux faces opposées du disque, chaque électrode comportant une borne de sortie, les deux bornes de sortie étant aptes à être reliées à un indicateur de potentiel électrique, • un séparateur de faisceau lumineux monté en coopération avec le faisceau obtenu en sortie de la source lumineuse, pour donner naissance à un faisceau transmis et un faisceau dévié, de façon que le faisceau dévié soit sensiblement situé sur l'axe commun à l'orifice et à la percée centrale, • un comparateur à deux première et seconde entrées et une sortie, • des moyens pour relier la première entrée du comparateur aux bornes de sortie respectivement des deux électrodes, • des moyens pour appliquer un signal de référence sur la seconde entrée 20 du comparateur, et • des moyens pour relier la sortie du comparateur à l'entrée de commande de la source d'énergie électrique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif 25 mais nullement limitatif, dans lesquels : La figure 1 représente une vue en coupe transversale d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention pour mesurer l'énergie contenue dans un faisceau lumineux, et La figure 2 représente, sous forme d'un bloc diagramme, un système pour 30 la régulation d'une source lumineuse, faisant application du dispositif selon la figure 1. La présente invention concerne un dispositif pour mesurer l'énergie contenue dans un faisceau lumineux 1, comportant, par référence à la figure 1, une enveloppe 10 définissant un logement creux 11 comportant une fenêtre ouverte 12 et un fond 13 en regard de la fenêtre. Le logement en creux 11 et l'enveloppe présentent avantageusement la forme d'un cylindre de révolution, avec une paroi de fond pour obturer le logement en creux cylindrique de révolution à une de ses extrémités, l'autre extrémité étant libre pour constituer la fenêtre ouverte. Cette dernière forme est avantageuse, car elle peut être obtenue par exemple par usinage sur tour à fraiser ou analogue. Le dispositif comporte en outre un diaphragme 20 comportant un orifice central 21 d'une section déterminée, des moyens 22 pour monter le diaphragme en coopération avec la fenêtre 12 de façon à limiter l'ouverture de la fenêtre à la section de l'orifice central 21, un disque 30 en un matériau piézoélectrique comportant une percée centrale 31 d'une section sensiblement égale à celle de l'orifice central 21, et des moyens 32 pour monter ce disque 30 en coopération avec l'enveloppe 10 de façon qu'il soit situé dans le logement 11, entre le diaphragme 20 et le fond 13 de ce logement, et que la percée centrale 31 soit sensiblement centrée sur l'orifice central 21. Les moyens 22 pour monter le diaphragme 20 en coopération avec la fenêtre 12 et les moyens 32 pour monter le disque 30 en coopération avec l'enveloppe 10 sont constitués, comme dans l'exemple illustré sur la figure 1, par des bagues ou analogues qui prennent en sandwich le diaphragme 20 et le disque 30, ces bagues étant solidarisées à la paroi du logement 11 par tous moyens, par exemple de la colle, un soudage, un emboîtement en force du type conique ou analogue, etc. Le dispositif comporte aussi deux électrodes 33, 34 respectivement plaquées par tous moyens sur les deux faces opposées du disque 30, par exemple par dépôt sous vide ou analogue, chaque électrode comportant une borne de sortie 35, 36, les deux bornes de sortie étant aptes à être reliées par exemple à un indicateur de potentiel électrique. Ces bornes de sorties peuvent être constituées par exemple par deux câbles de liaison soudés respectivement sur chacune des deux électrodes, Le matériau piézoélectrique dans lequel est réalisé le disque 30 est par exemple une céramique comme un mélange de zirconite et de titanate. Quant aux électrodes 33, 34, elles sont réalisées un matériau métallique, par exemple à base d'argent ou analogue, et ont généralement une épaisseur sensiblement égale à dix microns, ou même moins si cela est possible. Elles sont montées de façon à être électriquement isolées de l'enveloppe 10 quand celle-ci est en un matériau électriquement conducteur. Il est en outre précisé que le diaphragme 20 peut être monté à une certaine distance de l'électrode 33, comme illustré sur la figure 1, ou bien plaqué contre celle-ci, à la condition que l'isolation électrique entre le diaphragme et cette électrode soit bien réalisée. De préférence, l'enveloppe 10 est en un matériau bon conducteur thermique, par exemple en cuivre, aluminium ou analogue, et comporte, sur au moins une partie de sa surface extérieure 14, notamment celle qui est opposée au fond 13 défini ci-avant, des ailettes radiateurs thermiques 15 qui, de façon avantageuse, sont réalisées d'une seule pièce avec l'enveloppe 10. Dans une réalisation possible et avantageuse, pour le bon fonctionnement du dispositif, celui-ci comporte une couche de corps noir 40 tapissant au moins une partie du fond 13 du logement en creux 11, cette partie de fond étant sensiblement située dans l'axe 41 commun à l'orifice central 21 et à la percée centrale 31 et ayant de préférence une aire au moins égale à celle de l'orifice central. Cette couche de corps noir 40 a pour fonction d'absorber l'énergie lumineuse passant par la percée centrale 31. Elle peut, par exemple, être constituée d'une couche de matériau bon conducteur thermique dont la face tournée vers la percée centrale 31 est recouverte d'une peinture noire apte à absorber les radiations lumineuses dans le domaine du visible. Cependant, d'une façon générale, par "corps noir" au sens de la présente description, on entend : un corps apte à absorber la presque totalité de l'énergie d'un rayonnement lumineux de quelque longueur d'onde que ce soit, en en réfléchissant un minimum. Le dispositif selon l'invention dont une mode de réalisation est décrit ci-dessus en regard de la figure 1, fonctionne schématiquement de la façon suivante. Le faisceau lumineux 1 dont l'énergie doit être mesurée est dirigé sur le diaphragme suivant l'axe 41. Seule, la partie 2 du faisceau pénètre dans le logement 11 par l'orifice 21 et la percée centrale 31 en frôlant les parois de cette percée centrale. Le disque piézoélectrique 30 s'échauffe et, de façon connue, induit un courant électrique qui est délivré aux bornes 35, 36 des électrodes 33, 34 sous la forme d'un signal analogique. L'amplitude de ce signal est une fonction de l'énergie véhiculée par le faisceau lumineux 1. En étalonnant le dispositif, il est possible d'établir une correspondance directe entre l'amplitude de ce signal et l'énergie du faisceau lumineux. Avec ce dispositif selon l'invention, la durée du signal obtenu aux bornes 35, 36 est une image directe de la durée de l'impulsion lumineuse qui passe dans la percée centrale 31. Donc, en effectuant le quotient entre l'énergie mesurée de l'impulsion lumineuse et sa durée, on obtient la puissance du faisceau lumineux, ce qui est très utile pour des impulsions de faisceaux lumineux délivrés par exemple par des générateurs lasers pulsés. Il est à souligner que la partie 2 du faisceau qui pénètre dans le logement 11 tombe sur le corps noir qui absorbe l'énergie qu'elle véhicule. Comme le corps noir est plaqué sur le fond du logement qui est relativement fermé par le diaphragme 20 et le disque 30, toute l'énergie lumineuse de la partie 2 du faisceau est absorbée par le corps noir, dissipée dans la masse de l'enveloppe 10 et évacuée dans l'atmosphère extérieure ambiante, notamment via les ailettes radiateurs 15. Le dispositif peut ainsi être facilement réutilisé pour une nouvelle mesure, très rapidement après une première mesure. Comme mentionné ci-dessus, l'invention a également pour objet, à titre d'application, un système de régulation du faisceau lumineux 101 délivré suivant un axe optique déterminé 109 par une source lumineuse 102 apte à être alimentée par une source d'énergie électrique 103 pouvant être commandée à partir d'une borne d'entrée de commande 104, Figure 2. Le système de régulation comporte un dispositif comme décrit ci-dessus en regard de la figure 1, qui est schématiquement représenté dans le cadre en traits-points indiqué par la flèche F. Il comporte en outre un séparateur de faisceau lumineux 110 monté en coopération avec le faisceau 101 obtenu en sortie de la source lumineuse 102, pour donner naissance à un faisceau transmis 111 et un faisceau dévié 112 par exemple par réflexion, de façon que ce faisceau dévié soit sensiblement situé sur l'axe 41 commun à l'orifice 21 et à la percée centrale 31, un comparateur 120 à deux première et seconde entrées 121, 122 et une sortie 123, des moyens 124 pour relier la première entrée 121 du comparateur 120 aux bornes de sortie 35, 36 respectivement des deux électrodes 33, 34, des moyens 125 pour appliquer un signal de référence sur la seconde entrée 122 du comparateur, et des moyens 128 pour relier la sortie 123 du comparateur 120 à l'entrée de commande 104 de la source d'énergie électrique 103. Dans la pratique, selon une réalisation préférentielle, le comparateur 120 est constitué par un amplificateur différentiel, le signal de référence appliqué à sa seconde entrée 125 ayant alors une valeur représentative de la quantité d'énergie du faisceau lumineux qui doit être délivré par la source lumineuse 102, c'est-à-dire au moins l'une des sources suivantes : générateur laser, lampe flash, lampe flash pour pompage optique, lampe d'émissions lumineuses pour le traitement de la peau d'un individu. De plus, de façon avantageuse et du fait de sa simplicité structurelle, le séparateur 110 décrit ci-avant est constitué d'une lame semi transparente et semi réfléchissante inclinée de préférence sensiblement à 45 sur l'axe optique 109 et l'axe commun 41. En outre, les moyens 124 pour relier la première entrée 121 du comparateur 120 aux bornes de sortie 35, 36 respectivement des deux électrodes 33, 34 sont avantageusement constitués par des moyens d'amplificateur différentiel dont les entrées sont reliées aux deux bornes 35, 36 respectivement des deux électrodes 33, 34 et dont la sortie est reliée à la première entrée 121 du comparateur 120. Le système de régulation dont un mode de réalisation a été décrit ci-dessus en regard de la figure 2 fonctionne de la façon suivante. La source lumineuse 102 délivre un faisceau lumineux 101 dont la partie 112 réfléchie par le séparateur 110 est envoyée sur le dispositif indiqué par la flèche F. Ce dispositif fonctionne comme décrit ci-avant et délivre, aux bornes 35, 36, un signal électrique qui est fonction de l'énergie véhiculée par la partie de faisceau lumineux 112. Ce signal, éventuellement amplifié en 124, est comparé avec un signal de référence 125 dans l'amplificateur différentiel 120 qui délivre en sortie 123 un signal différentiel fonction de la différence entre les amplitudes des signaux appliqués respectivement à ses entrées 121, 122. Ce signal différentiel est appliqué à l'entrée de commande 104 de la source d'énergie électrique 103 pour la commander de façon qu'elle alimente la source lumineuse 102 afin que cette dernière émette un faisceau lumineux 101 ayant une énergie telle que le signal appliqué à l'entrée 121 de l'amplificateur différentiel 120 tende à être égal au signal de référence 125 ou lui demeure égal. De cette façon, le faisceau lumineux 101 en sortie de la source lumineuse 102 présente une énergie sensiblement constante. Ce système est particulièrement avantageux pour compenser les pertes d'énergie des sources lumineuses dues au vieillissement de ces sources
La présente invention concerne les dispositifs pour mesurer l'énergie contenue dans un faisceau lumineux.Le dispositif selon l'invention se caractérise essentiellement par le fait qu'il comporte une enveloppe 10 définissant un logement creux 11 comportant une fenêtre 12 et un fond 13, un diaphragme 20 avec un orifice 21 monté en coopération avec la fenêtre 12 de façon à limiter son ouverture celle de l'orifice 21, un disque 30 piézoélectrique comportant une percée centrale 31 monté dans le logement 11 entre le diaphragme 20 et le fond 13, la percée 30 étant centrée sur l'orifice 21 et deux électrodes 33, 34 sur les deux faces opposées du disque 30 aptes à être reliées à un indicateur de potentiel.Application, notamment à la mesure et la régulation de faisceaux lumineux provenant notamment de générateur laser, lampe flash, lampe flash pour pompage optique, lampe d'émissions lumineuses pour le traitement de la peau d'un individu.
1. Dispositif pour mesurer l'énergie contenue dans un faisceau lumineux (1), caractérisé en ce qu'il comporte : • une enveloppe (10) définissant un logement creux (11) comportant une fenêtre ouverte (12) et un fond (13) en regard de ladite fenêtre, • un diaphragme (20) comportant un orifice central (21) d'une section déterminée, • des moyens (22) pour monter ledit diaphragme en coopération avec ladite fenêtre (12) de façon à limiter l'ouverture de ladite fenêtre à la section du dit orifice central (21), • un disque (30) en un matériau piézoélectrique comportant une percée centrale (31), • des moyens (32) pour monter le disque (30) en coopération avec ladite enveloppe (10) de façon qu'il soit situé entre ledit diaphragme (20) et le fond (13) du logement en creux (11), et que la percée centrale (30) du disque soit sensiblement centrée sur l'orifice central (21) du diaphragme (20), et • deux électrodes (33, 34) situées respectivement sur les deux faces opposées du dit disque (30), chaque électrode comportant une borne de sortie (35, 36), les deux bornes de sortie étant aptes à être reliées à un indicateur de potentiel électrique. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite enveloppe (10) est en un matériau conducteur thermique. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que ladite enveloppe (10) comporte, sur au moins une partie de sa surface extérieure (14), des ailettes de radiateurs thermiques (15). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte une couche de corps noir (40) tapissant au moins une partie du fond (13) du dit logement en creux (11), ladite partie de fond étant sensiblement située =4dans l'axe commun (41) au dit orifice (21) et à ladite percée centrale (31) et ayant une aire au moins égale à celle dudit orifice central (21). 5. Système pour la régulation de l'énergie du faisceau lumineux (101) délivré suivant un axe optique déterminé (109) par une source lumineuse (102) alimentée par une source d'énergie électrique (103) pouvant être commandée à partir d'une borne d'entrée de commande (104), caractérisé en ce qu'il comporte : • une enveloppe (10) définissant un logement creux (11) comportant une fenêtre ouverte (12) et un fond (13) en regard de ladite fenêtre, • un diaphragme (20) comportant un orifice central (21) d'une section déterminée, • des moyens (22) pour monter ledit diaphragme en coopération avec ladite fenêtre (12) de façon à limiter l'ouverture de ladite fenêtre à la section du dit orifice central (21), • un disque (30) en un matériau piézoélectrique comportant une percée centrale (31), • des moyens (32) pour monter le disque (30) en coopération avec ladite enveloppe (10) de façon qu'il soit situé entre ledit diaphragme (20) et le fond (13) du logement en creux (11), et que la percée centrale (30) du disque soit sensiblement centrée sur l'orifice central (21) du diaphragme (20), • deux électrodes (33, 34) situées respectivement sur les deux faces opposées du dit disque (30), chaque électrode comportant une borne de sortie (35, 36), les deux bornes de sortie étant aptes à être reliées à un indicateur de potentiel électrique, • un séparateur de faisceau lumineux (110) monté en coopération avec ledit faisceau (101) obtenu en sortie de la source lumineuse (102) pour donner naissance à un faisceau transmis (111) et un faisceau dévié (112), de façon que ledit faisceau dévié soit sensiblement situé sur ledit axe commun (41) au dit orifice (21) et à ladite percée centrale (30), • un comparateur (120) à deux première et seconde entrées (121, 122) et une sortie (123), • des moyens (124) pour relier la première entrée (121) du comparateur (120) aux bornes de sortie (35, 36) respectivement des deux électrodes (33, 34),• des moyens (125) pour appliquer un signal de référence sur la seconde entrée (122) du comparateur, et • des moyens (128) pour relier la sortie (123) du comparateur (120) à l'entrée de commande (104) de la source d'énergie électrique (103). 6. Système selon la 5, caractérisé en ce que ledit comparateur (120) est un amplificateur différentiel, le signal de référence appliqué à sa seconde entrée (125) ayant une valeur représentative de la quantité d'énergie du faisceau lumineux qui doit être délivré par la source lumineuse (102). 7. Système selon l'une des 5 et 6, caractérisé en ce que la source lumineuse est au moins l'une des sources suivantes : générateur laser, lampe flash, lampe flash pour pompage optique, lampe d'émissions lumineuses pour le traitement de la peau d'un individu. 8. Système selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que le séparateur (110) est constitué par une lame semi transparente et semi réfléchissante inclinée de préférence sensiblement à 45 sur l'axe optique (109) et l'axe commun (41). 20 9. Système selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce que les moyens (124) pour relier la première entrée (121) du comparateur (120) aux bornes de sortie (35, 36) respectivement des deux électrodes (33, 34) sont constitués par des moyens d'amplificateur différentiel dont les entrées sont reliées 25 aux deux bornes (35, 36) respectivement des deux électrodes (33, 34) et dont la sortie est reliée à la première entrée (121) du comparateur (120). 10 15
G
G01,G05
G01J,G05D
G01J 1,G05D 25
G01J 1/42,G05D 25/02
FR2890121
A1
COUVERCLE SUPERIEUR DE SOUPAPES
20,070,302
Domaine de l'invention La présente invention concerne un d'un moteur à combustion comportant un carter, un joint et des éléments de liaison, le joint étant relié au carter pour réaliser une liaison étanche entre le carter et la culasse, et dont le carter est relié de manière amovible à la culasse par les éléments de liaison. Etat de la technique Selon l'état de la technique on connaît des couvercles supérieurs de soupapes fixés à la culasse par plusieurs vis de fixation. Cela est nécessaire pour arriver à une compression étanche d'un joint entre le couvercle et la culasse. Le montage des couvercles supérieurs des soupapes est de ce fait très long en outre il faut réaliser l'étanchéité des zones au-tour des vis de fixation, ce qui est également compliqué. Selon le document DE 299 20 379 on connaît un assem- blage par enfichage pour relier deux pièces. Cette liaison par enfichage utilise une coupelle de rotule élastique accrochée dans la première pièce et une tête de rotule portée par la seconde pièce. La tête de rotule s'accroche dans la coupelle de rotule et relie ainsi la première pièce à la seconde pièce. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un couvercle supérieur des soupapes comportant un autre système de fixation, plus économique à fabriquer, plus simple à monter et dont le fonctionnement est plus fiable. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un couvercle supérieur de soupape du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que les éléments de liaison comprennent une coupelle de rotule et une tête de rotule, la tête de rotule s'engageant dans la coupelle de rotule. Le couvercle supérieur des soupapes selon l'invention dis-pose ainsi d'un carter et d'un joint. Le carter peut être réalisé en une matière quelconque suffisamment solide. Selon un développement avantageux, le carter est en métal. Le joint est installé sur le carter pour réaliser une liaison étanche entre le carter et la culasse du moteur à corn- bustion. Pour fixer de manière amovible le couvercle à la culasse on a des éléments de liaison comportant une coupelle de rotule et une tête de rotule. La tête de rotule s'engage dans la coupelle de rotule. La tête de ro- tule a une réalisation particulière avec une section ronde qui correspond au moins à la plus grande partie. La tête de rotule peut également avoir d'autres formes analogues à une rotule, en particulier une forme ovale ou une forme de poire. La coupelle de rotule est adaptée au contour de la tête de rotule. Lorsque la tête de rotule est engagée, la coupelle entoure la plus grande section de la tête de rotule qui est ainsi bloquée contre tout enlèvement accidentel. Selon les forces de retenue nécessaires du couvercle supérieur, la culasse comporte plusieurs éléments de liaison. La tête de rotule est engagée pratiquement sans jeu dans la coupelle de rotule. L'un des éléments de l'assemblage est élastique. Après engagement de la tête de rotule dans la coupelle de rotule, l'élément élastique de l'assemblage re-prend sa position initiale et bloque ainsi la tête de rotule dans la coupelle de rotule. Cette liaison s'installe facilement car elle se réalise par le simple écartement des éléments participant à la liaison. Selon un développement avantageux de l'invention, la cou-pelle de rotule est en matière plastique élastique, notamment en élastomère. Dans cette réalisation, lorsqu'on engage la tête de rotule, on élargit la coupelle de rotule qui revient élastiquement lorsque la tête de rotule occupe sa position définitive et entoure ainsi la tête de rotule au moins sur une partie de sa périphérie. La réalisation d'une coupelle de rotule en une matière plastique élastique est simple et économique. En outre, une telle coupelle de rotule présente des propriétés d'amortissement des rotations ce qui permet le découplage acoustique du couvercle supérieur. Selon un autre développement du couvercle supérieur, le carter comporte une découpe recevant la coupelle de rotule. La découpe peut être par exemple un passage de forme circulaire relié à la coupelle de rotule et à la matière adjacente. La découpe du carter est ainsi fermée de manière étanche par la coupelle de rotule. L'étanchéité peut également être obtenue par collage ou soudage de la coupelle de rotule au carter. Selon une variante de réalisation de l'invention, le carter comporte un logement recevant la coupelle de rotule. Le logement peut être formé par exemple par une paroi annulaire dans laquelle est fixée la coupelle de rotule. Dans ce mode de réalisation, le carter possède une pa-roi étanche au liquide même en l'absence de tout autre moyen d'étanchéité particulier. Selon un développement avantageux de l'invention, la cou-pelle de rotule est surmoulée par injection sur le boîtier par injection à deux composants, le boîtier étant en matière thermoplastique. La fabrica- tion de la coupelle de rotule par injection à deux composants est un pro-cédé économique et la position de la coupelle peut être définie de manière très précise. Selon un autre développement avantageux de l'invention, la coupelle de rotule est prévue dans le volume fermé de manière étanche par le joint. La liaison est ainsi protégée contre l'environnement. De plus, les éléments de liaison peuvent être disposés de manière centrale et assurer ainsi la meilleure tenue possible au couvercle supérieur. On peut étalement supprimer les autres joints autour des éléments de liaison ou les joints peuvent avoir une géométrie simple, facile à fabriquer. Selon un autre développement de l'invention, la coupelle à rotule comporte des nervures de rigidification. Le nombre et la disposition des nervures de rigidification s'adaptent aux conditions de montage. Plus la coupelle à rotor doit être rigide et plus il faudra de nervures de rigidifi- cation réparties à la périphérie. Selon un développement avantageux, la coupelle de rotule a une rampe d'introduction. Cette rampe d'introduction est notamment réalisée sous la forme d'un tronc conique allant en diminuant. Cette rampe d'introduction assure le centrage du boîtier par rapport à la culasse et permet de manière simple de trouver la position de montage du couvercle supérieur. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la tête de rotule est portée par un goujon relié à la culasse. Dans cette réalisation le goujon peut être fabriqué en métal et être collé enfoncé de force, vissé ou formé directement sur la culasse. La fixation du goujon à la cu-lasse se réalise avec des moyens mécaniques simples; il suffit de réaliser des perçages ou des taraudages dans la culasse. La fixation du goujon est possible dans un encombrement réduit au minimum ce qui permet de supprimer des plages de fixation importantes. Les variantes de fixation décrites ci-dessus pour le couvercle supérieur à la culasse peuvent également être complétées par l'utilisation de moyens de liaison supplémentaires. De façon particulière-ment avantageuse, la combinaison des éléments de liaison décrits ci-dessus à un principe de nervures à effet radial est intéressante car cette variante de joint n'engendre que des forces axiales réduites et les forces de liaison de la culasse sont suffisantes. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 montre un détail en coupe d'un couvercle supérieur des 5 soupapes, - la figure 2 est une vue de dessus de la coupelle de rotule selon la figure - la figure 3 montre une variante de réalisation de la coupelle de rotule représentée en coupe, - la figure 4 est une vue de dessus de la coupelle de rotule de la figure 3, - la figure 5 montre une coupe d'une autre variante de réalisation d'une coupelle à rotule, - la figure 6 est une vue en coupe d'une variante de réalisation de la coupelle de rotule, - la figure 7 est une autre variante de réalisation de la coupelle de rotule, - la figure 8 montre une vue X de la coupelle de rotule représentée à la figure 7, - la figure 9 est une vue en coupe du couvercle supérieur et de différentes coupelles de rotule, - la figure 10 est une vue en perspective d'un goujon, - la figure 11 montre une variante de réalisation d'un goujon, et - la figure 12 montre un autre mode de réalisation d'un goujon. Description de modes de réalisation La figure 1 montre un détail d'un couvercle supérieur de 25 soupape 10 représenté en coupe. Le couvercle 10 comporte une ouverture 11 dans laquelle est fixée une coupelle de rotule 12. La coupelle de rotule 12 traverse le couvercle 10 et le sommet de la coupelle à rotule dépasse le couvercle 10. Le couvercle 10 est en matière thermoplastique, notamment en polyamide, fabriqué par injection. La coupelle de rotule 12 est en un élastomère, fabriquée au cours d'une étape antérieure puis elle est enga- gée dans le couvercle 10. Pour cela, la coupelle de rotule 12 comporte une gorge 13 réalisée de façon à chevaucher de manière étanche la paroi du couvercle 10. On peut utiliser une colle pour solidariser la coupelle de rotule 12 au couvercle 10. La coupelle de rotule 12 présente une rampe d'entrée 14 facilitant le positionnement de la tête de rotule non représen- tée. La rampe d'entrée 14 débouche dans le logement de coupelle 15. Le logement de coupelle 15 entoure un secteur sphérique supérieur à la moi- tié de la rotule à recevoir. Grâce à cette réalisation, la tête de rotule est maintenue en sécurité et ne risque de se détacher tout simplement de la coupelle de rotule 15 sans exercer d'effort. Pour monter la tête de rotule on élargit la coupelle de rotule pour que la tête puisse pénétrer dans le logement 15 de la coupelle. La figure 2 est une vue de dessus de la coupelle à rotule 12 selon la figure 1. La coupelle de rotule 12 comporte des nervures d'appui 16 qui renforcent la coupelle de rotule 12 pour que la tête de rotule ne ris-que pas de s'échapper du logement de coupelle 15 sous l'effet même d'une faible force. io La figure 3 montre une variante de réalisation de la coupelle de rotule vue en coupe. Les éléments correspondant aux figures 1 et 2 portent les mêmes références. Dans ce mode de réalisation, la coupelle à rotule 12 est surmoulée par injection dans l'ouverture 11 du couvercle supérieur 10. L'ouverture 11 présente à cet effet une paroi annulaire 17 à laquelle la coupelle de rotule 12 est reliée de manière étanche. Dans ce mode de réalisation, la coupelle de rotule 12 est à niveau avec la surface extérieure du couvercle supérieur 10. Pour éviter toute accumulation in-utile de matière et avoir une souplesse suffisante pour la coupelle de rotule, les nervures de renforcement ou d'appui 16 sont réalisées tangentiellement au logement de coupelle 15 comme cela est représenté à la figure 4. En outre, trois nervures d'appui 16', supplémentaires, sont perpendiculaires aux nervures d'appui 16 ce qui donne une très grande rigidité à la coupelle à rotule 12. La figure 5 montre un autre développement de la coupelle à rotule 12 représentée en vue en coupe. Les éléments qui correspondent à ceux des figures déjà décrites portent les mêmes références. Dans cette réalisation, le couvercle supérieur 10 a une paroi extérieure fermée au ni- veau de sa surface intérieure, le couvercle supérieur comporte des entre- toises 18 reliées en une seule pièce à la paroi du couvercle. Les entretoises 18 réparties à la périphérie du logement de rotule 15 comportent des fen- tes entre les différentes entretoises 18 pour permettre leur déformation élastique lorsqu'on installe la tête de rotule non représentée. Les entretoi- ses 18 sont munies d'un revêtement en élastomère 19. Le revêtement en élastomère 19 entoure l'extérieur et l'intérieur des entretoises 18 si bien que lorsqu'une entretoise est cassée, elle ne risque pas de tomber dans la culasse, mais reste accrochée au revêtement en élastomère. En outre, le revêtement en élastomère 19 remplit le logement de rotule 15. Les entre- toises 18 ont une partie en contre-dépouille 20 qui maintient la tête de rotule dans le logement de rotule 15. Le démoulage des entretoises 18 ou nervures est rendu possible par un mouvement élastique et après dé-moulage les entretoises reprennent par élasticité leur forme d'origine. La même course élastique est exécutée par les entretoises 18 également pour le montage de la tête de rotule. La figure 6 montre une autre variante de réalisation d'un couvercle supérieur des soupapes 10. Les éléments correspondant à ceux des figures précédentes portent là encore les mêmes références. A la différence du mode de réalisation de la figure 5, les entretoises 18 n'ont pas ici de contre-dépouille 20. La contre-dépouille 20 qui évite que la tête de rotule ne risque de tomber est formée ici sur le revêtement en élastomère 19. En outre, le revêtement en élastomère 19 forme également la rampe d'entrée 14 qui facilite l'introduction de la tête de rotule. Cette réalisation est perfectionnée du point de vue du démoulage des entretoises 18 car après l'opération d'injection ces entretoises ne font pas de mouvement de démoulage. La figure 7 montre un autre mode de réalisation de la cou-pelle à rotule 10 représentée en coupe. Dans ce mode de réalisation, le couvercle supérieur 10 présente une paroi extérieure fermée de sorte qu'il ne faut aucune fonction d'étanchéité pour la coupelle de ressort 12. Dans cette réalisation, la rampe d'entrée 14 est formée par les nervures d'appui 16. Pour cela, de nombreuses nervures d'appui 16 sont réparties à la périphérie de la rampe d'entrée 14. Le logement de rotule 15 de ce mode de réalisation est de forme parallélépipédique. La tête de rotule installée (non représentée) peut être soit de forme carrée soit de forme ronde. La coupelle à rotule 12 est surmoulée par injection sans aucun contour d'appui à la périphérie sur la paroi intérieure du couvercle supérieur réalisant ainsi une liaison définitive entre la coupelle de rotule 12 et le couvercle supérieur 10. La figure 8 est une vue de dessous dans la direction X de la coupelle à rotule représentée à la figure 7. La figure 9 montre une vue en coupe d'un couvercle supé- rieur de soupape 10 à l'état installé sur la culasse 21, l'ensemble étant représenté en coupe. Le couvercle 10 est retenu à la culasse 21 en trois points de fixation. On a représenté ici trois réalisations différentes des coupelles à rotule 12. Il est évident que le couvercle supérieur 10 peut uti- liser des coupelles de rotule 12, identiques. Les coupelles de rotule 12 sont réalisées comme indiqué aux figures 1-8. Pour bloquer le couvercle de rotule 12 sur la culasse 21 on a vissé trois goujons 24 munis de tête de rotule 22 à la culasse 21. Ces têtes de rotule 23 reçoivent le couvercle supérieur 10 par enfoncement, les têtes de rotule 22 étant centrées par les rampes d'introduction 14 pour s'enclipser dans des logements de rotule 15. Le couvercle supérieur 10 comporte un joint 23 périphérique entourant la culasse 21 et rendant étanche le couvercle supérieur 10, radiale-ment, par rapport à la culasse 21. Les variantes de fixation du couvercle supérieur 10 telles que décrites peuvent également être couplées à des systèmes d'étanchéité axiale décrits dans l'état de la technique. La figure 10 montre en vue en perspective un goujon 24. Le goujon 24 comporte une tête de rotule 22 dont le côté supérieur possède une surface plane 25. Le goujon 24 comporte également un filetage 26 qui se visse dans la culasse 21 selon la figure 9. Pour visser le goujon 24 une forme à six pans 27 permet de visser solidairement le goujon. La forme de six pans permet de transmettre le couple de vissage nécessaire au goujon. Dans la zone comprise entre la forme de six pans 27 et le filetage 26 une rondelle 28 est reliée dans ce mode de réalisation solidairement au goujon. Dans d'autres formes de réalisation, la rondelle 28 peut être constituée par une pièce distincte. La figure 11 montre une variante de réalisation du goujon 24'. Dans cette réalisation, le goujon 24' présente une tige 29 qui s'enfonce de force dans la culasse 21. Les éléments analogues à ceux de la figure 1 portent les mêmes références. Mais à la différence du mode de réalisation de la figure 10, le goujon 24' comporte une rondelle annulaire 30 permettant d'enfoncer le goujon 24' dans la culasse 21. La figure 12 montre une autre variante du goujon 24". Les éléments comme ceux des figures 10 et 11 portent la même référence. Dans ce mode de réalisation, le goujon 24" est formé en une seule pièce avec la culasse 21. Le goujon 24" est relié à une entretoise 31 qui fait corps avec la culasse 21 selon la figure 9. On supprime ainsi les variantes de fixation du goujon 24" à la culasse 21. Le goujon 24" comporte deux surfaces de démoulage 32 permettant de démouler le goujon 24" avec la culasse 21. Les surfaces de démoulage 32 réduisent en largeur la tête de rotule 22 qui correspond alors au diamètre de la tige 25a du goujon. Les surfaces de démoulage 32 sont parallèles si bien que la courbure de la tête de rotule 22, perpendiculairement aux surfaces de démoulage, peut en partie être conservée
Couvercle supérieur des soupapes (10) d'un moteur à combustion comportant un carter, un joint (23) et des éléments de liaison (12, 22), le joint (23) étant relié au carter pour réaliser une liaison étanche entre le carter et la culasse (21), et dont le carter est relié de manière amovible à la culasse (21) par les éléments de liaison (12, 22).Les éléments de liaison (12, 22) comprennent une coupelle de rotule (12) et une tête de rotule (22), la tête de rotule (22) s'engageant dans la coupelle de rotule (12).
1 1 Couvercle supérieur de soupapes (10) d'un moteur à combustion comportant un carter, un joint (23) et des éléments de liaison (12, 22), le joint (23) étant relié au carter pour réaliser une liaison étanche entre le carter et la culasse (21), et dont le carter est relié de manière amovible à la cu-lasse (21) par les éléments de liaison (12, 22), caractérisé en ce que les éléments de liaison (12, 22) comprennent une coupelle de rotule (12) et une tête de rotule (22), la tête de rotule (22) s'engageant dans la coupelle 10 de rotule (12). 2 ) Couvercle supérieur de soupapes selon la 1, caractérisé en ce que la coupelle de rotule (12) est en une matière plastique élastique. 3 ) Couvercle supérieur de soupapes selon la 1, caractérisé en ce que le carter comporte une cavité (11) recevant la coupelle de rotule (12). 4 ) Couvercle supérieur de soupapes selon la 1, caractérisé en ce que le carter comporte un logement recevant la coupelle de rotule (12). 5 ) Couvercle supérieur de soupapes selon la 1, caractérisé en ce que la coupelle de rotule (12) est injectée sur le carter par une injection à deux composants. 6 ) Couvercle supérieur de soupapes selon la 1, caractérisé en ce que la coupelle de rotule (12) est installée dans un volume rendu étanche par le joint (23). 7 ) Couvercle supérieur de soupapes selon la 1, 35 caractérisé en ce que la coupelle de rotule (12) comporte des nervures de rigidification (16). 8 ) Couvercle supérieur de soupapes selon la 1, caractérisé en ce que la coupelle de rotule (12) comporte une rampe d'introduction (14). 9 ) Couvercle supérieur de soupapes selon la 1, 5 caractérisé en ce que la tête de rotule (12) est portée par un goujon (24) relié à la culasse (21). 10 ) Couvercle supérieur de soupapes selon la 8, caractérisé en ce que lo le goujon (24) est vissé dans la culasse (21).
F
F02
F02F
F02F 7,F02F 1
F02F 7/00,F02F 1/00,F02F 1/24
FR2891129
A1
USTENSILE COUPANT POUR APPAREIL DE TRAITEMENT D'ALIMENTS
20,070,330
La présente invention concerne un ustensile coupant pour appareil de traitement d'aliments. L'invention a notamment pour but de garantir une découpe précise et uniforme des aliments par cet ustensile. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive, avec les appareils de traitement d'aliments appelés plus communément robots de cuisines. On connaît des ustensiles coupants appelés disques à julienne qui comportent un disque sur lequel est accrochée une lame orientée radialement par rapport à un axe du disque. Cette lame se trouve en sutépaisseur par rapport au disque et est montée sur un support surélevé du disque. Ce disque comporte par ailleurs un ensemble de petites lames parallèles entre elles et orientées perpendiculairement par rapport au disque. Ainsi, lorsqu'un aliment, tel qu'un légume, est plaqué contre le disque et que ce disque est entraîné en rotation par un moteur de l'appareil de traitement d'aliments, le légume est d'abord entaillé suivant la direction perpendiculaire des petites lames. Ensuite, la lame radiale coupe en lamelle le légume déjà entaillé. On obtient alors un ensemble de bâtonnets de légumes de forme parallélépipédique appelé julienne de légumes. Ces bâtonnets passent par une ouverture réalisée sous la lame radiale et sont récupérés dans une cuve de l'appareil. Pour obtenir des bâtonnets de légumes de la meilleure forme possible, la hauteur à laquelle la lame radiale se trouve par rapport au disque est la même que celle des petites lames. Toutefois, il peut arriver que la lame radiale ou le support sur lequel elle est montée se plie et remonte au moment du passage du légume. Cette remontée est généralement due au fait que ce support est flexible et que le disque comporte une ouverture à une extrémité de ce support. La force exercée par le légume lors de son passage crée alors un moment important sur l'extrémité du support de la lame radiale, ce qui a pour conséquence le soulèvement de cette lame. Lors du passage du légume, la hauteur à laquelle se trouve la lame radiale n'est donc plus égale à la hauteur des petites lames, mais est supérieure à cette hauteur. En cas de remontée de la lame radiale, on obtient donc non pas des bâtonnets de légume, mais une sorte d'émincée de légume avec des tranches de légume peignées. L'invention a notamment pour but d'éviter une telle remontée de la lame radiale lors du passage du légume sous cette lame. A cette fin, l'ustensile selon l'invention comporte un cran d'orientation radiale positionné au dessus de la lame radiale. Ce cran est positionné à une extrémité de cette lame la plus éloignée du centre du disque et est plaqué contre cette lame. Ainsi, lorsqu'un aliment passe sous la lame radiale, cette lame entre en butée contre le cran. Le cran limite ainsi la remontée de la lame à une hauteur supérieure à celle des petites lames. Ce cran peut être rapporté et soudé sur le disque. Toutefois, dans une réalisation préférée, ce cran est réalisé dans une extrémité d'une couronne de l'ustensile accrochée à la périphérie du disque. Ce cran est ainsi réalisé dans un surplus de matière de la couronne qui se trouve en face de l'extrémité de la lame. L'invention concerne donc un ustensile coupant pour appareil de traitement d'aliments comportant un disque, une lame, et une couronne, - la lame étant accrochée au disque et orientée radialement par rapport à un axe de rotation du disque, cette lame étant surélevée par rapport au plan du disque, - la couronne étant accrochée à une périphérie externe du disque, cette couronne s'étendant du côté du disque où se trouve la lame, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un cran accroché à une extrémité de la couronne la plus éloignée du disque, ce cran étant orienté radialement par rapport à l'axe et plaqué sur le dessus de la lame, cette lame se situant entre le disque et le cran. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont données qu'à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention. Ces figures montrent: - figure 1: une vue en trois dimensions d'un ustensile selon l'invention comportant un cran qui bloque la lame; -figure 2: une vue en trois dimensions détaillée du cran de l'ustensile selon l'invention ménagé dans la couronne de cet ustensile; - figure 3: une vue en coupe selon le plan A-A de l'ustensile selon l'invention, ce plan A-A passant par un arc du disque de l'ustensile. 2891129 3 Les éléments communs aux différentes figures conservent la même référence d'une figure à l'autre. La figure 1 montre un ustensile 1 selon l'invention qui comporte un disque 2 sur lequel est montée une lame 4 radiale surélevée et une rangée 17 de petites lames 18. Une couronne 14 qui s'étend du côté du disque où il y a la lame est accrochée sur une périphérie externe du disque 2. Un cran 27 destiné à maintenir la lame 4 à une hauteur fixe est accroché au disque 2 et plaqué contre cette lame 4. Plus précisément, le disque 2 est généralement en tôle et comporte un axe 3 de rotation. La lame 4 généralement métallique possède une partie coupante 4.1 qui est orientée radialement par rapport à l'axe 3 et surélevée d'une hauteur 5 par rapport au disque 2. Pour que la lame 4 soit surélevée, on plie une zone 6 du disque 2 observable également sur la figure 3 selon deux plis 7 et 8 orientés radialement par rapport à l'axe 3. En pliant suivant 7, on remonte la zone 6 par rapport au plan du disque 2 et en pliant suivant 8, on positionne une extrémité 9 de la zone 6 parallèlement au plan du disque 2. La zone 6 possède ainsi deux rayons de courbures, en fonction desquels il est possible d'ajuster la hauteur 5. La lame 4 peut être vissée ou rivetée grâce à des rivets 29 sur l'extrémité 9 radiale de la partie ondulée 6. Mais de préférence, la lame 4 est soudée sur l'extrémité 9. A cet effet, la lame 4 comporte des trous 10 régulièrement espacés sur sa longueur pour guider son positionnement sur une machine à souder. Pour faciliter la réalisation du double pliage de la zone 6, une première ouverture 11 est ménagée le long de la périphérie externe du disque 2. Une longueur 12 de cette ouverture 11 est d'ailleurs plus grande qu'une longueur 13 de la zone 6 ondulée. Cette différence de longueur permet d'augmenter un bras de levier applicable sur une extrémité de la zone 6, et d'assurer une évacuation d'aliments découpés. En variante, on plie la zone 6 uniquement suivant le pli 7 d'un angle faible et on réalise une lame dans l'extrémité pliée de la zone 6. Cette lame forme alors un léger angle avec le disque 2. En variante, la zone 6 est rapportée et collée ou soudée sur le disque 2. L'ustensile 1 comporte par ailleurs une deuxième ouverture 16 qui se situe sous la zone 6 ondulée et qui s'étend sous la lame 4. Cette ouverture 16 est orientée radialement par rapport à l'axe 3 et permet une évacuation des aliments découpés. A cet effet, cette ouverture 16 comporte une largeur plus grande que la hauteur 5 de la lame 4. Les parties coupantes 19 des petites lames 18 sont orientées perpendiculairement au disque 2 et sont décalées les unes par rapport aux autres dans une direction radiale. Une hauteur 20 des lames 18 est égale à la hauteur 5 à laquelle se trouve la lame 4 par rapport au disque 2. Un embout 21 creux est positionné au centre du disque 2. Cet embout 21 est destiné a entrer en coopération avec un arbre entraînant (non représenté) d'un l'appareil de traitement d'aliments. A cette fin, l'embout 21 comporte des cannelures, tandis que l'arbre entraînant comporte des espaces de forme complémentaire. Dans une autre réalisation, l'embout 21 comporte une forme hexagonale. Ainsi, lorsque l'ustensile 1 est entraîné en rotation dans le sens 22 anti-horaire, un légume 23 plaqué contre ce disque 2, passe d'abord sur la rangées de lames 18, de manière à être coupé par ces lames 18 suivant une direction perpendiculaire au disque 2. Le légume 23 comporte alors des entailles 24 rectangulaires. Puis le légume 23 passe sous la lame 4 de manière à être découpé en tranches selon une direction 25. Comme la hauteur 20 des lames 18 est la même que la hauteur 5 de la lame 4, on obtient des bâtonnets 26 qui tombent dans une cuve (non représentée) positionnée sous l'ustensile 1, en passant par les ouvertures 11 et 16. Conformément à l'invention, pour maintenir la lame 4 à sa hauteur, le cran 27 est positionné au dessus de la lame 4, à la hauteur 5 de cette lame 4. Ce cran 27 empêche ainsi la zone 6 ondulée de se relever lors du passage du légume 23 sous la lame 4. A cette fin, ce cran 27 est orienté radialement par rapport à l'axe 3 du disque 1, en direction de cet axe 3. Ce cran 27 est plaqué sur la lame 4, cette lame 4 se situant ainsi entre le disque 2 et le cran 27. Ce cran 27 peut par exemple être rapporté et collé sur une extrémité de la couronne 14. Toutefois, de préférence, comme représenté sur la figure 2, ce cran 27 est intégré à la couronne 14. Ce cran 27 est alors réalisé dans une extrémité 28 de la couronne 14 la plus éloignée du disque 2, à partir de tôle en surplus de cette couronne 14. Cette tôle en surplus est déformée de 2891129 5 manière à former une vague de forme hyperbolique sous l'extrémité de laquelle se trouve une partie de la lame 4. Plus précisément, le cran 27 comporte une première partie 27.1 courbée formant un angle 30 non nul avec une tangente 34 à la couronne, et une deuxième partie 27.2 formant un angle 32 non nul avec une tangente 35 à la couronne. Ces deux parties 27.1 et 27.2 se rejoignent dans une partie 31 arrondie dans la direction de ces parties. La forme du cran 27 peut par exemple être réalisée à l'aide d'une machine à estampiller dont un vérin pousse la tôle en surplus de la couronne 14 vers l'intérieur du disque 2, dans le sens de la flèche 33. En variante, le cran 27 est moulé dans l'extrémité de la couronne 14. La figure 3 montre clairement que le cran 27 se trouve au dessus de la lame 27. En variante, il est possible de réaliser un cran 36 rapporté en forme de L. Ce cran 36 possède une de ses extrémités accrochée au disque 2 et son autre extrémité plaquée contre le dessus de la lame 4. Dans cette variante, il est possible d'utiliser un ustensile 1 sans couronne 14. En variante, le disque 2 est en plastique
La présente invention concerne un ustensile (1) coupant pour appareil de traitement d'aliments comportant un disque (2), une lame (4) surélevée, et une couronne (14). La lame (4) est accrochée au disque (2) et orientée radialement par rapport à un axe (3) de rotation du disque (2). Tandis que la couronne (14) est accrochée à une périphérie externe du disque (2), en s'étendant du côté du disque (2) où se trouve la lame (4). Conformément à l'invention, l'ustensile (1) comporte en outre un cran (27) accroché à une extrémité de la couronne (14) la plus éloignée du disque (2), et plaqué contre le dessus de la lame (4), la lame (4) se situant ainsi entre le disque (2) et le cran (27). Ce cran (27) a pour but d'éviter un soulèvement de la lame (4) lorsqu'un aliment (23), tel qu'un légume, à découper passe sous cette lame.
1 - Ustensile (1) coupant pour appareil de traitement d'aliments comportant un disque (2), une lame (4), et une couronne (14), - la lame (4) étant accrochée au disque (2) et orientée radialement par rapport à un axe (3) de rotation du disque (2), cette lame (4) étant surélevée par rapport au plan du disque (2), - la couronne (14) étant accrochée à une périphérie externe du disque (2), cette couronne (14) s'étendant du côté du disque (2) où se trouve la lame (4), caractérisé en ce qu'il comporte en outre un cran (27) accroché à une extrémité de la couronne (14) la plus éloignée du disque (2), ce cran (27) étant orienté radialement par rapport à l'axe (3) et plaqué sur le dessus de la lame (4), cette lame (4) se situant entre le disque (2) et le cran (27). 2 - Ustensile selon la 1, caractérisé en ce que: -le cran (27) est intégré à la couronne (14), ce cran (27) étant réalisé à partir de tôle en surplus de la couronne (14). 3 - Ustensile selon la 2, caractérise en ce que: -le cran (27) comporte une première partie (27.1) courbée formant un angle (30) non nul avec une première tangente (34) à la couronne, et une deuxième partie (27.2) formant un angle (32) non nul avec une deuxième tangente (35) à la couronne, ces deux parties (27.1, 27.2) et se rejoignant dans une partie (31) arrondie dans la direction de ces parties. 4 - Ustensile selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce 25 que: - le disque (2) comporte une zone (6) ondulée à deux rayons de courbures, cette zone (6) ondulée étant surélevée par rapport au disque (2), la lame (4) étant accrochée à une extrémité de cette zone (6) ondulée. - Ustensile selon la 4, caractérisé en ce que: - la lame (4) est rapportée et soudée sur la zone (6) ondulée. 6 - Ustensile selon l'une des 4 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte une première ouverture (11) réalisée le long de la périphérie externe du disque (2), cette première ouverture (11) s'étendant sur une distance plus grande que la longueur de la zone (6) ondulée. 7 - Ustensile selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce 2891129 7 qu'il comporte une deuxième ouverture (16) réalisée sous la lame (4) et orientée radialement par rapport à l'axe (3) du disque (2). 8 - Ustensile selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que: - le disque (2) est en matériau flexible, par exemple en tôle ou en plastique. 9 - Ustensile selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte une rangée (17) de lames (18) parallèles entre elles et accrochées au disque (2), ces lames (18) étant perpendiculaires au plan du disque (2).
A,B
A47,B26
A47J,B26D
A47J 19,B26D 1
A47J 19/04,B26D 1/12
FR2902512
A1
ALLUMEUR DE SECURITE POUR DISPOSITIF PYROTECHNIQUE
20,071,221
La présente invention concerne un allumeur de sécurité pour initier en combustion tout type de dispositif pyrotechnique après un temps de retard déterminé, comme par exemple les moteurs pyrotechniques des missiles allumés à distance de sécurité. L'initiateur pyrotechnique, premier composant de la chaîne pyrotechnique d'allumage, peut être activé par différents moyens tels que des moyens électriques, mécaniques, thermiques, optiques. Ces moyens fournissent des stimulus le plus souvent de faible amplitude pour activer l'initiateur. Ces stimulus, qui peuvent se trouver dans l'environnement normal ou accidentel du dispositif pyrotechnique, peuvent activer intempestivement l'allumeur provoquant le fonctionnement nominal du dispositif pyrotechnique. La réglementation concernant la mise à feu des dispositifs d'allumage pyrotechniques, notamment des missiles, ne cesse d'évoluer vers une plus grande sécurité, par exemple par l'application de normes de l'OTAN. Le principal critère de sécurité est que le dispositif pyrotechnique ne se déclenche pas intempestivement. Un déclenchement incontrôlé peut se traduire par des risques sérieux pour le personnel et des dommages matériels significatifs. Pour éviter les effets des déclenchements intempestifs, les allumeurs de l'état de l'art dont la chaîne d'allumage contient des compositions pyrotechniques sensibles comportent habituellement un interrupteur de sécurité, par exemple volet, glissière, rotor, qui sépare ces compositions sensibles du reste de la chaîne pyrotechnique, et qui ne peut être ouvert lors du fonctionnement volontaire de l'allumeur que par l'activation d'au moins un dispositif de sécurité. Des retards de mise à feu sont souvent introduits dans les allumeurs en fonction de paramètres liés à l'utilisation du dispositif pyrotechnique, par exemple pour assurer une distance de sécurité suffisante par rapport aux personnels et aux matériels à protéger. Ces retards de mise à feu peuvent facilement être obtenus et gérés par une électronique recevant un signal d'activation et fournissant un signal électrique retardé d'un temps t prédéterminé en fonction de l'utilisation du dispositif pyrotechnique. De tels dispositifs électroniques de génération de retard d'activation nécessitent une source d'énergie électrique et occupent un volume parfois incompatible avec les contraintes d'encombrement disponible pour certaines applications. Afin de palier les inconvénients des allumeurs de l'état de l'art, l'invention propose un allumeur de sécurité destiné à initier en combustion un dispositif pyrotechnique, caractérisé en ce qu'il comporte : - un corps d'allumeur ayant un évidement cylindrique d'axe XX' ; - un tiroir pyrotechnique comportant des moyens pyrotechniques d'initiation en combustion du dispositif pyrotechnique, le tiroir pyrotechnique pouvant se déplacer dans l'évidement cylindrique du corps de l'allumeur d'une position, dite de sécurité, assurant l'isolement entre les moyens pyrotechniques du tiroir et le dispositif pyrotechnique à initier, vers une position, dite d'initiation, destinée à provoquer l'allumage du dispositif pyrotechnique ; - des moyens d'étanchéité entre le tiroir pyrotechnique et le corps d'allumeur pour isoler, en position de sécurité, le tiroir pyrotechnique du dispositif pyrotechnique à initier ; - des moyens mécaniques de maintien du tiroir pyrotechnique en position de sécurité. Avantageusement, les moyens pyrotechniques du tiroir pyrotechnique comportent un inflammateur, un retard pyrotechnique initié par l'inflammateur et un relais d'allumage intermédiaire initié par le retard pyrotechnique. Dans une autre réalisation, l'allumeur de sécurité comporte un relais d'allumage de sortie initié par le relais d'allumage intermédiaire. Un principal objectif de l'invention est d'obtenir des allumeurs pyrotechniques ayant une plus grande sécurité et fiabilité de fonctionnement. Un autre objectif est de réaliser des allumeurs compacts compatibles avec des dispositifs pyrotechniques ne disposant que de peu de place pour l'allumeur. Un autre objectif est de diminuer les coûts de tels allumeurs pyrotechniques en réduisant le nombre de composants nécessaires à son fonctionnement. L'invention sera mieux comprise à l'aide d'exemples de réalisation de l'allumeur selon l'invention en référence aux dessins indexés dans lesquels les figures 1, 2 et 3 représentent un exemple de réalisation d'un allumeur de sécurité selon l'invention. L'allumeur de la figure 1 comporte un corps 10 de l'allumeur ayant un évidement cylindrique 12 d'axe XX', dans lequel peut coulisser un tiroir pyrotechnique 14. Le tiroir pyrotechnique 14 peut se déplacer dans l'évidement cylindrique 12 du corps 10 de l'allumeur, d'une position dite de sécurité Ps, assurant l'isolement entre les moyens pyrotechniques de l'allumeur et le dispositif pyrotechnique, vers une position Pi dite d'initiation, pour provoquer l'initiation en combustion du dispositif pyrotechnique (non représenté sur les figures). Le tiroir pyrotechnique 14 comporte une chambre pyrotechnique 20 en forme de tube fermé à une des extrémités par une paroi de fermeture 22 perpendiculaire à l'axe XX' comportant un premier trou 24 de passage des gaz entre la chambre pyrotechnique 20 et une alvéole 26 d'un capuchon 28 de fermeture de la chambre pyrotechnique 20. L'alvéole 26 du capuchon 28 comporte un relais d'allumage intermédiaire 30 pouvant être activé par des gaz chauds provenant de la chambre pyrotechnique 20 par le premier trou 24 de passage des gaz. Le capuchon 28 de fermeture comporte deux extrémités opposées de forme cylindrique, une première extrémité 32 en forme de tube, de même diamètre Dl que celui de la chambre pyrotechnique 20, solidaire de l'extrémité de la chambre pyrotechnique comportant la paroi de fermeture 22 et une seconde extrémité cylindrique 34 de plus petit diamètre D2 que la première. Le raccordement entre les deux extrémités 32, 34 de différents diamètres Dl et D2 du capuchon 28 forment au moins un épaulement 36 du capuchon. Des deuxièmes trous 38 de passage des gaz traversent les parois cylindriques du capuchon 28 débouchant d'une part dans l'alvéole 26 du capuchon et d'autre part au niveau de l'épaulement 36 du capuchon. Le tiroir pyrotechnique 14 est fermé à son autre extrémité opposée à l'extrémité comportant le capuchon 28, par une butée 50 en io forme de tube comportant une première extrémité 52 de la butée solidaire de la chambre pyrotechnique 20 et une seconde extrémité 54 de la butée destinée à venir en appui sur un élément 60 d'un verrou de sécurité 62 pour empêcher le déplacement du tiroir pyrotechnique 14 dans le corps 10 de l'allumeur, de la position de sécurité Ps vers la 15 position d'initiation Pi. La chambre pyrotechnique 20, en forme de tube, fermée à une extrémité par la paroi de fermeture 22 et à l'autre extrémité par la butée 50, comporte à l'intérieur du tube, du côte de la butée 50, un inflammateur 70 à commande électrique et face à l'inflammateur 70, 20 contre la paroi de fermeture 22 de la chambre pyrotechnique 20, un retard pyrotechnique 74. L'inflammateur 70, à l'intérieur de la chambre pyrotechnique 20 comporte une partie active 72 face au retard pyrotechnique 74 et une traversée hermétique 76 en contact avec la butée 50 fermant 25 hermétiquement la chambre pyrotechnique. La traversée hermétique 76 comporte deux contacts électriques 80 pour amener un courant électrique d'activation de l'inflammateur 70. L'évidement cylindrique 12 du corps de l'allumeur 10 comporte une première zone cylindrique 90 de même diamètre Dl que le diamètre 30 de la chambre pyrotechnique 20 permettant le coulissement du tiroir pyrotechnique dans le corps 10 de l'allumeur et, une deuxième zone cylindrique 92 de même diamètre D2 que le diamètre de la seconde extrémité 34 du capuchon 28. Les deux zones cylindriques 90, 92 du corps de l'allumeur sont raccordées par un épaulement 94 du corps de 35 l'allumeur. Le corps 10 de l'allumeur comporte, au bout de la deuxième zone cylindrique 92, un troisième trou 96 débouchant dans une autre alvéole 97 du corps 10 de l'allumeur, cette autre alvéole 97 étant ouverte vers la charge du dispositif pyrotechnique à initier. L'allumeur comporte un amortisseur 108 en forme de rondelle disposé entre la surface cylindrique de la butée 50 et une butée cylindrique fixe 110 solidaire du corps 10 de l'allumeur selon l'axe XX'. L'amortisseur 108 peut être par exemple un ressort, une rondelle en élastomère, ou autre. Dans une variante de l'allumeur de sécurité, l'autre alvéole 97 du corps 10 de l'allumeur comporte un relais d'allumage de sortie 110 destiné à initier la combustion de la charge du dispositif pyrotechnique. L'inflammateur 70, le retard pyrotechnique 74 et le relais d'allumage intermédiaire 30 sont disposés dans un volume fermé constitué par la chambre pyrotechnique 20, la traversée hermétique 76, le capuchon 28 et le corps de l'allumeur 10, son étanchéité est assurée par trois joints toriques : - un premier joint torique 100 dans une rainure circulaire 102 autour de la seconde extrémité cylindrique 34 de diamètre D2 du capuchon 28 en contact avec le corps 10 de l'allumeur ; - un deuxième joint torique 104 dans une rainure circulaire 106 autour de la chambre pyrotechnique 20 en contact avec le corps 10 de l'allumeur ; - un troisième joint torique 105 dans une rainure circulaire 107 autour de la traversée hermétique 76. L'élément 60 du verrou de sécurité 62 peut être fixé par des moyens de commande du verrou, soit dans une position fermée Pf empêchant le passage de la chambre mobile de la position de sécurité Ps vers la position d'initiation Pi, soit dans une position ouverte Po permettant le passage du tiroir pyrotechnique 14 de la position de sécurité Ps vers la position d'initiation Pi. L'allumeur de sécurité comporte un autre moyen de maintien du tiroir 14 en position de sécurité Ps consistant en une goupille cisaillable 120 solidaire par une des ses extrémités du corps 10 de l'allumeur et par l'autre extrémité au tiroir pyrotechnique 14. Nous allons par la suite expliquer le fonctionnement de l'allumeur à l'aide des figures 1 à 3 dans différentes configurations. - Configuration de stockage, représentée à la figure 1 (ou en position dite de sécurité). Dans cette configuration de sécurité, la chaîne pyrotechnique est dite désalignée. Le tiroir pyrotechnique 14 comportant la chaîne d'initiation est isolé du relais d'allumage de sortie 110 et du dispositif pyrotechnique, par exemple la charge d'allumage d'un propulseur, grâce au joint torique 100. Le tiroir pyrotechnique 14 est maintenu en position de sécurité Ps dans le corps 10 de l'allumeur par la goupille cisaillable 120 et l'élément mécanique 60 du verrou de sécurité 62 en position fermée Pf. - Configuration allumage intempestif représenté à la figure 2. Le tiroir est en positon dite de sécurité Ps. En cas d'initiation intempestive de l'inflammateur 72, du retard pyrotechnique 74 ou du relais d'allumage intermédiaire 30 de la chaîne pyrotechnique d'initiation, le tiroir pyrotechnique ne peut se déplacer (ou reculer) dans le corps 10 de l'allumeur sous l'effet des gaz de combustion du retard pyrotechnique et/ou du relais d'allumage intermédiaire 30 que pour venir en appui sur l'élément mécanique 60 du verrou de sécurité 62. La chaîne pyrotechnique est toujours désalignée, les gaz chauds gz issus de la combustion de la chaîne d'initiation restent confinés dans le tiroir pyrotechnique 14 et dans les zones de l'allumeur isolées du dispositif pyrotechnique par le joint d'étanchéité 100. Aucun gaz chaud ne peut activer le dispositif pyrotechnique à initier ou le relais pyrotechnique de sortie 110. - Configuration allumage normal (intentionnel) représenté à la figure 3. Lorsque dispositif de commande du verrou de sécurité 62 détecte le ou les événements spécifiques qui autorisent l'allumage du dispositif pyrotechnique par exemple un propulseur, il débloque et efface le verrou de sécurité 62 qui assure la sécurité de l'allumeur. L'élément mécanique 60 du verrou passe de la position fermée Pf à la position ouverte Po. Simultanément, un signal électrique active l'inflammateur 72 qui allume le retard pyrotechnique 74 dans le tiroir 14. A l'issue de sa combustion, après un temps t prédéterminé, le ~o retard pyrotechnique 74 allume le relais d'allumage intermédiaire 30 par les gaz chauds passant par le premier trou 24 de la chambre pyrotechnique vers l'alvéole 26. Les gaz chauds produits par la combustion du relais d'allumage intermédiaire 30 passent par les deuxièmes trous 38 du 15 capuchon 28 de la chambre pyrotechnique vers le corps 10 de l'allumeur faisant reculer le tiroir pyrotechnique 14 dans le corps 10 de l'allumeur sous la pression des gaz chauds gz. Le tiroir pyrotechnique 14 n'étant plus entravé dans son mouvement par l'élément mécanique 60 du verrou de sécurité 62 se 20 dégage de la position de sécurité Ps vers la position d'initiation Pi après avoir cisaillé la goupille 120 jusqu'à venir en appui sur la butée fixe 110. L'amortisseur 108 permet d'atténuer l'effet du choc du tiroir pyrotechnique 14 sur la butée fixe 110 solidaire du corps 10 de l'allumeur. Les gaz chauds gz produits par relais d'allumage intermédiaire 25 30 traversent les trous de passage des gaz 38 vers la deuxième zone cylindrique 92 du corps 10 de l'allumeur et initient le relais d'allumage de sortie 110 dans l'autre alvéole 97 et finalement la charge du dispositif pyrotechnique à initier (propulseur par exemple). 30 Un principal avantage de l'invention est d'obtenir des allumeurs pyrotechniques ayant une plus grande sécurité et fiabilité et permettant un stockage sans risques. Dans le cas où l'allumeur est monté dans un dispositf pyrotechnique, l'allumage intempestif de la chaîne pyrotechnique ne provoque pas l'allumage accidentel de la 35 charge du dispositif pyrotechnique. L'allumeur de sécurité selon l'invention peut être utilisé pour de nombreuses applications civiles ou militaires, comme par exemple pour l'allumage de roquettes, de moteurs de missiles, de générateurs de gaz pour la pressurisation de réservoir, de pyromécanismes comme les vérins ou les cisailles pyrotechniques
L'invention concerne un allumeur de sécurité destiné à initier en combustion un dispositif pyrotechnique, l'allumeur comportant :- un corps (10) d'allumeur ayant un évidement cylindrique (12) d'axe XX' ;- un tiroir pyrotechnique (14) comportant des moyens pyrotechniques (70, 74, 30) d'initiation en combustion du dispositif pyrotechnique, le tiroir pyrotechnique (14) pouvant se déplacer dans l'évidement cylindrique, d'une position (Ps), dite de sécurité, assurant l'isolement entre les moyens pyrotechniques du tiroir et le dispositif pyrotechnique à initier, vers une position (Pi), dite d'initiation, destinée à provoquer la combustion du dispositif pyrotechnique.Application : allumage de roquettes, de moteurs de missiles, de générateurs de gaz pour la pressurisation de réservoir, de pyromécanismes.
1. Allumeur de sécurité destiné à initier en combustion un dispositif pyrotechnique, caractérisé en ce qu'il comporte : - un corps (10) d'allumeur ayant un évidement cylindrique (12) d'axe XX' ; - un tiroir pyrotechnique (14) comportant des moyens pyrotechniques (70, 74, 30) d'initiation en combustion du dispositif pyrotechnique, le tiroir pyrotechnique (14) pouvant se déplacer dans l'évidement cylindrique (12) du corps (10) de l'allumeur d'une position (Ps), dite de sécurité, assurant l'isolement entre les moyens pyrotechniques du tiroir et le dispositif pyrotechnique à initier, vers une position (Pi), dite d'initiation, destinée à provoquer la combustion du dispositif pyrotechnique ; - des moyens d'étanchéité (100) entre le tiroir pyrotechnique (14) et le corps (10) d'allumeur pour isoler, en position de sécurité (Ps), le tiroir pyrotechnique du dispositif pyrotechnique à initier ; - des moyens mécaniques (60, 62, 120) de maintien du tiroir pyrotechnique (14) en position de sécurité (Ps). 2. Allumeur de sécurité selon la 1, caractérisé en ce que les moyens pyrotechniques du tiroir pyrotechnique (14) comportent un inflammateur (70), un retard pyrotechnique (74) initié par l'inflammateur (70) et un relais d'allumage intermédiaire (30) initié par le retard pyrotechnique (74). 3. Allumeur de sécurité selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte un relais d'allumage de sortie (110) initié par le relais d'allumage intermédiaire (30).35 4. Allumeur de sécurité selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le tiroir pyrotechnique (14) comporte une chambre pyrotechnique (20) en forme de tube fermé à une des extrémités par une paroi de fermeture (22) perpendiculaire à l'axe XX' comportant un premier trou (24) de passage des gaz entre la chambre pyrotechnique (20) et une alvéole (26) d'un capuchon (28) de fermeture de la chambre pyrotechnique (20). 5. Allumeur de sécurité selon la 4, caractérisé en to ce que l'alvéole (26) du capuchon (28) comporte un relais d'allumage intermédiaire (30) pouvant être activé par des gaz chauds provenant de la chambre pyrotechnique (20) par le premier trou (24) de passage des gaz. 15 6. Allumeur de sécurité selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que le capuchon (28) de fermeture comporte deux extrémités opposées de forme cylindrique, une première extrémité (32) en forme de tube, de même diamètre Dl que celui de la chambre pyrotechnique (20), solidaire de l'extrémité de la chambre pyrotechnique, 20 comportant la paroi de fermeture (22) et une seconde extrémité cylindrique (34) de plus petit diamètre D2 que la première (32), le raccordement entre les deux extrémités (32, 34) de différents diamètres Dl et D2 du capuchon (28) formant au moins un épaulement (36) du capuchon et en ce que des deuxièmes trous (38) de passage des gaz 25 traversent les parois cylindriques du capuchon (28) débouchant d'une part dans l'alvéole (26) du capuchon et d'autre part au niveau de l'épaulement (36) du capuchon. 7. Allumeur de sécurité selon l'une des 4 à 6, 30 caractérisé en ce que le tiroir pyrotechnique (14) est fermé à son autre extrémité opposée à l'extrémité comportant le capuchon (28), par une butée (50) en forme de tube comportant une première extrémité (52) de la butée solidaire de la chambre pyrotechnique (20) et une seconde extrémité (54) de la butée destinée à venir en appui sur un élément (60) 35 d'un verrou de sécurité (62) pour empêcher le déplacement du tiroirpyrotechnique (14) dans le corps (10) de l'allumeur, de la position de sécurité (Ps) vers la position d'initiation (Pi). 8. Allumeur de sécurité selon la 7, caractérisé en ce que la chambre pyrotechnique (20), en forme de tube fermé à une extrémité par la paroi de fermeture (22) et à l'autre extrémité par la butée (50), comporte à l'intérieur du tube, du côte de la butée (50) un inflammateur (70) à commande électrique et face à l'inflammateur, contre la paroi de fermeture (22) de la chambre, un retard pyrotechnique (74). 9. Allumeur de sécurité selon la 8, caractérisé en ce que l'inflammateur (70), à l'intérieur de la chambre pyrotechnique (20) comporte une partie active (72) face au retard pyrotechnique (74) et une traversée hermétique (76) en contact avec la butée (50) fermant hermétiquement la chambre pyrotechnique (20), la traversée hermétique (76) comportant deux contacts électriques (80) pour amener un courant électrique d'activation de l'inflammateur (70). 10. Allumeur de sécurité selon l'une des 4 à 9, caractérisé en ce que l'évidement cylindrique (12) du corps (10) de l'allumeur comporte une première zone cylindrique (90) de même diamètre Dl que le diamètre de la chambre pyrotechnique (20) permettant le coulissement du tiroir pyrotechnique dans le corps de l'allumeur et, une deuxième zone cylindrique (92) de même diamètre D2 que le diamètre de la seconde extrémité (34) du capuchon (28), les deux zones cylindriques (90, 92) du corps (10) de l'allumeur étant raccordées par un épaulement (94) du corps de l'allumeur. 11. Allumeur de sécurité selon l'une des 8 ou 10, caractérisé en ce que le corps (10) de l'allumeur comporte, au bout de la deuxième zone cylindrique (92), un troisième trou (96) débouchant dans une autre alvéole (97) du corps (10) de l'allumeur, cette autre alvéole (97) étant ouverte vers la charge du dispositif pyrotechnique à initier.35 12. Allumeur de sécurité selon l'une des 7 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte un amortisseur (108) en forme de rondelle disposé entre la surface cylindrique de la butée (50) et une butée cylindrique fixe (110) solidaire du corps (10) de l'allumeur selon l'axe XX', l'amortisseur (108) pouvant être, par exemple, un ressort, une rondelle en élastomère, ou autre. 13. Allumeur de sécurité selon l'une des 9 à 12, caractérisé en ce que l'inflammateur (70), le retard pyrotechnique (74) et le relais d'allumage intermédiaire (30) étant disposés dans un volume fermé constitué par la chambre pyrotechnique (20), la traversée hermétique (76), le capuchon (28) et le corps de l'allumeur (10), son étanchéité est assurée par trois joints toriques : - un premier joint torique (100) dans une rainure circulaire (102) autour de la seconde extrémité cylindrique (34) de diamètre D2 du capuchon (28) en contact avec le corps (10) de l'allumeur ; - un deuxième joint torique (104) dans une rainure circulaire (106) autour de la chambre pyrotechnique (20) en contact avec le corps (10) de l'allumeur ; - un troisième joint torique (105) dans une rainure circulaire (107) autour de la traversée hermétique (76). 14. Allumeur de sécurité selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que les moyens de maintien du tiroir pyrotechnique en position de sécurité (Ps) comportent une goupille cisaillable (120) solidaire par une des ses extrémités du corps (10) de l'allumeur et par l'autre extrémité au tiroir pyrotechnique (14). 15. Allumeur de sécurité selon l'une des 11 à 14, caractérisé en ce que l'autre alvéole (97) du corps (10) de l'allumeur comporte un relais d'allumage de sortie (110) destiné à initier la combustion de la charge du dispositif pyrotechnique.35
F
F42
F42B,F42C
F42B 3,F42C 15
F42B 3/10,F42B 3/18,F42C 15/184,F42C 15/20,F42C 15/40
FR2898473
A1
ENSEMBLE MODULAIRE POUR LA CONSTRUCTION NOTAMMENT DE COLUMBARIUM
20,070,921
Domaine de l'invention La présente invention concerne le domaine de la construction et elle s'appliquera plus particuliérement à l'érection d'ouvrages funéraires et spécialement de columbarium comportant un ensemble de logements destinés à recevoir et conserver individuellement les urnes funéraires contenant les cendres des défunts. Relevé de l'art antérieur Les constructions hors sol à usage de columbarium présentent le plus souvent une façade plane verticale d'aspect mural et offrant dans un même plan et dans un même alignement des rangées et colonnes de niches ouvrant sur l'extérieur, munies éventuellement d'une porte ou plaque d'obturation. On connait également des constructions épousant la forme d'une colonne prismatique à base souvent formée d'un polyèdre régulier et dont les faces offrent accès aux rangées de niches funéraires. Ces constructions sont donc, par leur géométrie simple, d'un aspect banal, peu susceptible de renouvellement ornemental ou architectural original; et elles tiennent cette caractéristique du fait que les niches réceptrices des urnes ou conteneurs funéraires sont en réalité de simples casiers parallélépipédiques empilés et nécessairement déclinant des façades actives planes donc peu originales. . But de l'invention L'invention vise à renouveler les potentialités de formes originales dans la réalisation de constructions, telles que des columbarium ; et à cet effet la présente invention propose un ensemble modulaire apte à conformer chacun un casier unitaire dont la configuration permet en variant les modes d'assemblage d'obtenir des constructions offrant des aspects multiples et variés, soit au sein de la même construction, soit entres des constructions funéraires voisines. Caractéristiques de l'invention A cet effet l'ensemble modulaire formant au moins un casier ouvert par au moins une face verticale, apte à conformer à partir de l'assemblage de plusieurs éléments identiques un meuble ou construction extérieure offrant une pluralité de volumes de stockage ou de rangement, 5 notamment à usage de columbarium récepteur d'urnes funéraires est caractérisé en ce qu'il est constitué a) d'une embase plane à positionnement horizontal sensiblement quadrangulaire deux bords opposés étant parallèles et les deux autres bords ou bords latéraux opposés étant prévus convergents et aptes à venir chacun au contact des bords d'une embase 10 appartenant à un ensemble modulaire adjacent, b) au moins une paroi latérale verticale venue au droit d'un premier des dits bords convergents, l'autre bord restant libre, c) la dite embase est reversible et comporte deux faces recto et verso identiques , chaque face etant apte à être mise en position supérieure active , d) et l'embase et la dite paroi sont aptes à être assemblés sur site et l'ensemble formé par l'embase et la paroi latérale étant gerbable 15 et juxtaposable avec des ensembles identiques . Facultativement la dite embase et la paroi latérale peuvent être venus d'une seule pièce; mais de préférence ils seront réalisés en deux parties assemblées sur site. 20 Selon un développement l'ensemble modulaire comporte encore une cloison intermédiaire verticale de séparation de hauteur égale à la hauteur de la dite paroi latérale et positionnée dans un plan vertical parallèle aux deux cotés parallèles de l'embase la dite cloison séparant l'espace intérieur du casier modulaire en deux compartiments. opposés dos à dos 25 L'ensemble modulaire est caractérisé en outre en ce que la dite embase est conformée selon un trapèze isocèle, et chaque ensemble définit, après assemblage de plusieurs ensembles un premier compartiment ouvrant vers l'extérieur par une première face ou grande face évidée, correspondant à la grande base du trapèze, un second compartiment ouvrant vers l'extérieur dans une direction colinéaire et opposée par rapport à l'ouverture 30 du premier compartiment, par une seconde face évidée correspondant à la petite base. Selon une autre caractéristique de l'invention, la dite cloison intermédiaire se raccorde à la paroi latérale sensiblement au milieu de la surface interne de cette dernière Et selon encore une autre caractéristique de la présente invention, l e premier compartiment, ouvrant du coté de la grande base de l'embase trapézoïdale comporte une partition intérieure disposée selon un plan vertical suivant la bissectrice de l'angle de convergence des deux bords, en divisant ainsi le premier compartiment en deux niches symétriques Avantageusement le dit ensemble modulaire comporte encore une plaque indépendante et amovible, à positionnement horizontal, de contour sensiblement identique à celui de la dite embase, et cette plaque étant apte à venir en recouvrement du casier en conformant un couvercle d'obturation supérieure Selon encore une forme de réalisation du dit ensemble modulaire, la dite paroi latérale comporte sur sa face externe une gorge verticale disposée dans le plan de la cloison intérieure et cette cloison présente son chant vertical libre (opposé à son raccordement sur la paroi latérale) en débordement par rapport au bord correspondant de l'embase, ce chant étant profilé avec une section droite complémentaire du profil de 1 a dite gorge, le dit chant vertical de la cloison étant ainsi apte lors du positionnement de deux éléments adjacents à s'engager dans la dite gorge venue de l'élément voisin en immobilisant l'ensemble. Selon encore une caractéristique, l'embase horizontale comporte un orifice de préférence en position centrale, apte à laisser passage à un montant notamment métallique tubulaire, traversant la superposition des embases étagées, assurant la cohésion de l'ensemble Et dans le cadre de ce développement, la cloison intérieure comporte une gorge verticale venant au droit du dit orifice, cette gorge présente une surface en creux complémentaire de la surface du montant, et la cloison étant ainsi apte à s'appuyer sur le dit montant en confortant l'homogénéité des éléments superposés. Avantages de l'invention Ainsi qu'on le comprendra au long du présent descriptif, la configuration du casier modulaire contenu dans un volume virtuel prismatique de section trapézoïdale permet de conjuguer les casiers disposés au contact l'un de l'autre et s'épaulant mutuellement tout en conformant un ensemble gauche, notamment épousant une courbure. Le casier formant un prisme à base trapézoïdale présente deux faces verticales évidées, s'ouvrant d'un coté par la petite face (du coté de la petite base) et de l'autre par la grande face (du coté de la grande base) Du fait de la configuration trapézoïdale du casier, la juxtaposition cote à cote de deux casiers ou plus condmt à une architecture de présentation incurvée. Si l'on considère la petite face des casiers (correspondant à la petite base de l'embase trapézoïdale), on obtient par la conjugaison de:; petites faces cote à cote, une configuration dans l'espace de forme concave, tandis que si l'on considère la face opposée de la construction, du coté de la grande base du trapèze, on trouve une façade convexe. Une première section de la construction concave (petites faces des modules trapézoïdaux voisins faisant face à l'observateur) peut se poursuivre par une seconde section convexe, dans laquelle les grandes faces des casiers modulaires voisins auront été positionnées face à l'observateur, l'ensemble présentant une forme générale de S En outre l'ensemble modulaire selon l'invention permet, en alternant (tête bèche) la présentation des casiers ( petite face d'un casier jouxtant la grande face du module voisin), d'ériger des constructions selon un alignement général rectiligne, éventuellement inséré ou conjugué dans le même ensemble avec des sections courbes. A cet effet l'embase présente des faces respectivement recto / verso identiques, ce qui rend l'embase réversible, par retournement angulaire dans un plan vertical; la hauteur médiane du trapèze pivotant dans son plan vertical de 180 0. Le verso occupe alors la position recto ou supérieure. Il en est de même de la pièce formée par la paroi latérale et sa cloison intérieure solidaires; , chacune des deux tranches horizontales de cette pièce peut être mise indifféremment en position de repos sur son embase de façon à épouser l'embase quelle que soit la face recto ou verso de cette dernière mise en position supérieure active; Le casier modulaire offrant par ailleurs deux faces opposées évidées, l'assemblage obtenu permet de doubler les volumes de "reposition" disponibles pour une même construction, des niches étant ainsi accessibles et disponibles depuis les deux façades de la construction; et selon une variante, cette capacité, pour un encombrement (au sol ou dans l'espace) identique, peut même être en réalité triplée; le compartiment accessible depuis la grande face, donc plus important, peut en effet être divisé en deux alvéoles; de sorte qu'un casier unique après montage pourra procurer trois volumes ou niches . Cette souplesse de combinaison loin de nuire à l'esthétique de l'ensemble s'accompagne des possibilités de création architecturales et ornementales précédemment évoquées. Selon une caractéristique prévue à des fins ornementales, les bases parallèles, respectivement la petite base 2a et la grande base 2b viennent en débordement par rapport au plan vertical défini par les arêtes frontales des parois latérales; ce débord est notamment visible à la figure 2 sous la référence D. Ces débords conjugués pour un même niveau forment une nervure unitaire horizontale soulignant chaque étage et rompant la monotonie d'une façade de surface unie. D'autres caractéristiques et avantages; de l'invention ressortiront encore de la description qui suit, donnée à titre d'illustration d'une ronfle de réalisation sans caractère limitatif et se référant aux dessins annexés. Enumeration et objet des dessins La figure 1 est une vue en perspective éclatée présentant un ensemble modulaire selon l'invention La figure 2 représente une vue en plan d'ensemble de deux premiers modules assemblés "tête bêche", la petite face d'un module jouxtant la grande face du module adjacent, aboutissant à une configuration de l'ensemble selon un alignement rectiligne. La figure 2 montre en outre un troisième module prolongeant la construction angulairement par rapport à l'alignement des deux premiers Les figures 3A et 3Bä 4A et 4B, 5A et 5B et enfin 6A et 6B représentent des vues d'ensembles constructifs formant chacun un columbarium et chacun selon une possibilité d'assemblage aboutissant à une architecture spécifique et originale, ces vues étant présentées respectivement en perspective de par-dessus (A) et en plan (B). La figure 7 est une vue en élévation latérale d'une construction sensiblement conforme à la figure 4A ou 4B, mais ici en outre surmontée d'une couverture ou toiture, notamment un dôme. Description d'un exemple de réalisation Selon l'ensemble des figures le casier modulaire selon un mode de réalisation de l'invention comporte une embase à positionnement horizontal et appelée à conformer le plancher de la niche; cette embase épouse la forme en plan d'un trapèze sensiblement isocèle. Cette embase trapézoïdale 1 est ainsi définie par sa petite base 2a, opposée à une grande 15 base 2b, les deux bases étant réunies par les cotés 3 et 4 formant les bords de la dite embase et convergeant vers l'angle a. A partir du bord formé par un des deux cotés, ici le coté 4, s'élève verticalement la paroi 5 de forme générale rectangulaire et qui conformera un coté vertical des niches après 20 assemblage des modules. Cette paroi 5 peut faire corps avec l'embase 1 ou constituer un élément indépendant positionné sur l'embase lors du montage, y éventuellement solidarisée par un liant. L'embase et la paroi latérale perpendiculaire à l'embase, définissent dans l'espace un 25 volume virtuel de conformation générale prismatique à base trapézoïdale isocèle. Une cloison verticale intérieure 6 s'appuyant sur la surface interne de la paroi latérale 5 et solidaire de cette paroi s'étend vers l'intérieur et jusqu'à la limite définie par le bord opposé 3. Cette cloison rejoint ainsi les deux bords respectivement 3 et 4 sensiblement en leurs 30 milieux; de sorte que cette cloison médiane 6 est parallèle aux bases 2a, 2b du trapèze isocèle formé par t'ernbase et son plan contient la médiatrice de la hauteur H du trapèze. La paroi latérale 5 ell: la cloison intérieure 6 venus d'une pièce forment ensemble un T, dont l'âme est occupée par la cloison intérieure 6. Selon un développement de l'invention les éléments composant l'ensemble modulaire comportent des moyens d'engagement mutuels propres à procurer un effet de harpement 5 entre les casiers assemblés. Ainsi le bord 3 comporte un ergot débordant 7, auquel correspond sur le bord 4 opposé une encoche 8 de forme complémentaire, l'engagement de l'ergot dans l'encoche venue de l'embase 10 voisine assure le positionnement fixe des deux embases conjuguées. L'ergot et l'encoche seront prévues de préférence an milieu de leur coté respectif. Et sur la paroi latérale 5 est prévue une gorge 11 au droit de l'encoche 8, donc de préférence au milieu de cette paroi, tandis que le chant vertical de la cloison verticale 15 médiane 6 vient en débordement par rapport au plan P (figure 2) vertical contenant le coté 3; ce débord 12 est de section complémentaire de la gorge Il; ainsi d'une part les embases voisines sont conjuguées et autobloquées par le jeu (mâle/femelle) des ergots dans encoches; d'autre part les éléments de cloisonnement verticaux 5 et 6 venus d'une seule pièce (ou éventuellement solidarisés sur place au montage) s'autobloquent d'un 20 casier à l'autre par engagement du débord 12 dans la gorge 11 située en regard, comme vu sur la figure 2. Au centre de l'embase on a encore prévu un orifice 9 et au droit de cet orifice une gorge 10 est pratiquée sur la cloison 6, ce qui permettra, après ou en cours d'assemblage, 25 d'insérer un montant de liaisonnement ou de renforcement, par exemple un tube métallique, traversant la succession des casiers assemblés par superposition et étagés. Selon un autre développement utile de l'invention, depuis la cloison intérieure 6 et en son centre se développe une partition 13 contenue dans le plan vertical de la bissectrice (B, 30 figure 2) de l'angle a:, cette partition divise en deux parties symétriques le volume s'ouvrant par la grande face du prisme trapézoïdal ce qui permet de rendre disponible deux niches jumelées. Éventuellement une niche active recevra une urne funéraire et pourra être obturée par une plaque ou porte , tandis que la niche jumelle, laissée vide et éventuellement aménagée à cet effet, pourra accueillir une plante, un décor, une plaque commémorative ou autre. Facultativement les bords des grande base 2b et/ou petite base 2a de l'embase trapézoïdale peuvent être prévues venant en debordement par rapport au plan vertical défini par les arêtes frontales des parois 5, comme présenté sous la référence D à la figure 2. Il en résulte après construction une nervure courant horizontalement le long de la construction, et soulignant les étages superposés; ce qui procure ainsi un effet décoratif rompant la possible monotonie d'une surface unie L'invention concerne également les constructions, notamment à usage de columbarium, réalisées à partir de l'assemblage d'éléments modulaires conformes aux caractéristiques précédemment définies. Les exemples des figures 4 et suivantes révèlent la richesse des variantes constructives susceptibles d'être réalisées en s'adaptant notamment à l'environnement, aux traditions ou configurations du lieu. Outre la disponibilité d'accès au moins visuel aux urnes déposées, depuis deux façades de la constructions, permettant une meilleure exploitation de l'espace, le concepteur peut par le jeu de la mise en position active recto ou verso des ensembles modulaires obtenir à son gré des constructions ou portions de constructions rectilignes, ou concaves ou convexes La description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemples de diverses formes de réalisation de l'invention susceptible de connaître des adaptations et variantes, sans sortir du cadre de l'invention. L'invention ici décrite dans le cadre de son application à un columbarium n'est pas restreinte à cette application particulière et les ensembles modulaires de l'invention peuvent être mis en oeuvre pour la réalisation de constructions utilitaires ou décoratives impliquant l'accès à une multiplicité d'alvéoles ou cases rassemblées sur un même site
L'invention concerne le domaine de la constructionEt l'invention propose un ensemble modulaire apte à conformer à partir de l'assemblage de plusieurs ensembles identiques un mobilier ou construction extérieure offrant une pluralité de volumes de stockage ou de rangement, notamment à usage de columbarium récepteur d'urnes funéraires, caractérisé en ce qu'il est constitué a) d'une embase plane (1) à positionnement horizontal sensiblement quadrangulaire deux bords latéraux(3, 4) opposés étant prévus convergents et aptes à venir chacun au contact des bords de l'embase appartenant à un ensemble adjacent, b) au moins une paroi latérale (5) verticale venue au droit d'un premier (4) des dits bords convergents, l'autre bord (3) restant libre, l'embase et la paroi latérale définissant un volume prismatique de section trapézoïdale isocèle, c) une cloison intérieure (6) venue d'une seule pièce avec la paroi latérale d) des inégalités de reliefs complémentaires prévus sur l'embase (7 et 8), la paroi latérale (11) et la cloison intérieure (12) permettent l'autoblocage de l'ensembleApplication à la construction de volumes de rangements formés de casiers juxtaposés, notamment à usage de columbarium.
1 - Ensemble modulaire apte à conformer à partir de l'assemblage de plusieurs ensembles identiques un meuble ou construction extérieure offrant une pluralité de volumes de stockage ou de rangement, notamment à usage de columbarium récepteur d'urnes funéraires, caractérisé en ce qu'il est constitué a) d'une embase plane (1) à positionnement horizontal sensiblement quadrangulaire deux bords opposés (2a et 2b) étant parallèles et les deux autres bords latéraux opposés (3, 4) étant prévus convergents et aptes à venir chacun au contact des bords d'une embase voisine appartenant à un ensemble adjacent, b) au moins une paroi latérale verticale (5) apte à être positionnée au droit d'un premier (4) des dits bords convergents, l'autre bord (3) restant libre, c) l'embase présentant deux faces recto et verso identiques et étant ainsi étant reversible par retournement de 180 dans un plan vertical, d) et l'ensemble formé par l'embase et la paroi latérale etant gerbable et juxtaposable avec des ensembles identiques . 2 - Ensemble modulaire selon la 1 et caractérisé en ce qu'il comporte encore une cloison intermédiaire verticale (6) de séparation de hauteur égale à la hauteur de la dite paroi (5) latérale et positionnée dans un plan vertical parallèle aux deux bords (2a et 2b) parallèles de l'embase , la dite cloison séparant l'espace intérieur du module en deux compartiments opposés dos à dos 3- Ensemble modulaire selon la 2, caractérisé en ce que la cloison intérieure (6) et la paroi latérale (5) sont venus d'une seule pièce apte à être positionnée sur 25 l'embase (1) lors du montage 4 -Ensemble modulaire selon la 2 et caractérisé en outre en ce que la dite embase (1) est conformée selon un trapèze isocèle, définissant avec la dite paroi latérale (5) un volume (virtuel) prismatique à base trapézoïdale, divisé en deux parties inégales par 30 la dite cloison (6) , et il présente un premier compartiment ouvrant vers l'extérieur par une grande face évidée (F2) de l'élément, correspondant à la grande base du trapèze, un second compartiment ouvrant vers l'extérieur dans une direction colinéaire et opposée parrapport à l'ouverture du premier compartiment, par une seconde face ou petite face évidée (F1) correspondant à la petite base du trapèze 5- Ensemble modulaire selon la 4, caractérisé en outre en ce que la dite cloison intérieure (6) se raccorde à la paroi latérale (5) sensiblement au milieu de la surface interne de cette demi ère, et 1 e premier compartiment, ouvrant du coté de la grande base (2b) de l'embase trapézoïdale comporte une partition intérieure (13) disposée selon un plan vertical suivant la bissectrice (B) de l'angle (a) de convergence des deux bords (3, 4) , en divisant ainsi le premier compartiment en deux niches symétriques . 6 -Ensemble modulaire selon la 1 et caractérisé en ce qu'il comporte encore une plaque indépendante et amovible, à positionnement horizontal, de contour sensiblement identique à celui de la dite embase, et cette plaque étant apte à venir en recouvrement du module en conformant un couvercle d'obturation supérieure 7- Ensemble modulaire, selon la 1 et caractérisé en ce que la dite paroi latérale (5) comporte sur sa face externe une gorge verticale (Il) disposée dans le plan de la cloison intérieure (6) et cette cloison présente son chant vertical libre (opposé à son raccordement sur la paroi latérale) en débordement par rapport au bord correspondant de l'embase, ce chant (12) étant profilé avec une section droite complémentaire du profil de 1 a dite gorge (11), le dit chant vertical de la cloison étant ainsi apte lors du positionnement de deux éléments adjacents à s'engager dans la dite gorge venue de l'élément voisin en immobilisant l'ensemble. 8- Ensemble modulaire selon la 1 et caractérisé en ce que la dite embase comporte sur un bord (3) un ergot (7) debordant horizontalement, et sur le bord (4) opposé une encoche (8) de forme complémentaire du dit ergot, un ergot debordant venu d'un coté d'une embase etant apte à s'engager dans l'encoche prévue sur le coté en regard venu de l'embase voisine. 9 - Ensemble modulaire selon la 1, caractérisé en outre en ce que l'embase horizontale de chaque ensemble comporte un orifice (9) de préférence en position centrale, apte à former passage pour un montant notamment métallique tubulaire, traversant la superposition des embases étagées en assurant la cohésion de l'ensemble, la cloison (6) présentant, au droit du dit orifice une saignée (10) apte à venir en appui sur le dit montant - Construction hors sol, notamment à usage de columbarium, caractérisée en ce qu'elle 10 est constituée d'une pluralités d'ensembles modulaires conformes à l'une des 1 à 9 ci-dessus.
A,E
A47,E04
A47B,E04H
A47B 87,E04H 13
A47B 87/00,E04H 13/00
FR2899797
A1
EMULSION EAU DANS L'HUILE POUR LE TRAITEMENT DES FIBRES KERATINIQUES COMPRENANT UN MONOMERE CYANOACRYLATE ET DE L'AMMONIAQUE
20,071,019
La présente invention a pour objet une émulsion eau dans l'huile pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques telles que les cheveux, comprenant au moins un rnonomère cyanoacrylate. II est connu de colorer les fibres kératiniques à partir de précurseurs de colorants pour obtenir des colorations permanentes. Ce type de coloration nécessite l'utilisation d'ammoniaque afin de favoriser la pénétration des précurseurs de colorants dans la fibre kératinique et la réaction oxydative responsable de l'apparition de la couleur à l'intérieur de cette fibre. L'utilisation de ces compositions à base d'ammoniaque présentent un désagrément du à l'odeur à la présence d'ammoniaque. L'odeur de ces compositions est d'autant plus forte que le pH de la composition est élevé. Le même désagrément est présent pour d'autres types de traitements capillaires tels que la permanente, le défrisage, la décoloration ainsi que pour d'autres compositions dans lesquelles l'ammoniaque a été remplacée par d'autres agents azotés alcalins tel que I'éthanolamine, etc. Ainsi, le but de la présente invention est d'obtenir des compositions à base d'ammoniaque ou de tout autre composé azoté alcalin tout aussi efficace que celles existantes mais sans les désagréments liés à l'odeur lors de l'utilisation. Ce but est atteint avec la présente invention qui a pour objet une émulsion eau dans huile qui comprend une phase aqueuse comprenant au moins un tensio-actif ; au moins un agent alcalin azoté de type ammoniaque ou amine et une phase huileuse comprenant un ou plusieurs monomères cyanoacrylates. L'émulsion eau dans l'huile de la présente invention permet de réduire de façon considérable l'odeur typique de l'ammoniaque lors de l'utilisation sur les fibres kératiniques. La présente invention a aussi pour objet un procédé de traitement des fibres kératiniques qui comprend l'application sur les fibres kératiniques de l'émulsion de l'invention ainsi que l'utilisation de cette émulsion pour le traitement des fibres kératiniques tels que les cheveux. L'émulsion de l'invention contient une phase huileuse. Cette phase huileuse peut comprendre un ou plusieurs solvants organiques. Les solvants organiques sont généralement choisis parmi les composés liquides à la température de 25 C et sous 105 Pa (760mm de Hg). Dans le cadre de l'invention le monomère cyanoaciylate et le solvant organique sont distincts. La phase huileuse peut être constitué par le monomère électrophile. Le ou les solvants organiques sont par exemple choisis parmi: les alcools aromatiques tels que l'alcool benzylique ; les alcools gras liquides , notamment en C10-C30; les polyols modifiés ou non tels que le glycérol, le glycol, le propylène glycol, le dipropylène glycol, le butylène glycol, le butyle diglycol ; les silicones volatiles telles que la cylopentasiloxane, la cyclohexasiloxane, les polydiméthylsiloxanes modifiées ou non par des fonctions alkyle et/ou amine et/ou imine et/ou fluoroalkyl et/ou carboxylique et/ou betaïne et/ou ammonium quaternaire, les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, les huiles minérales, organiques ou végétales, les alcanes et plus particulièrement les alcanes de C5 à cm ; les acides gras liquides, les esters gras liquides et plus particulièrement les benzoates ou les salicylates d'alcool gras liquides. Le solvant organique est de préférence choisi parmi les huiles organiques ; les silicones telles que les silicones volatiles, les gommes ou huiles de silicones aminés ou non et leurs mélanges ; les huiles minérales ; les huiles végétales telles que les huiles d'olive, de ricin, de colza, de coprah, de germe de blé, d'amande douce, d'avocat, de macadamia, d'abricot, de carthame, de noix de bancoulier, de camélina, de tamanu, de citron ou encore des composés organiques tels que des alcanes en C5-C10, l'acétone, la méthyléthylcétone, les esters d'acides en C1-C20 liquides et d'alcools en C1-C8 tels que l'acétate de méthyle, l'acétate de butyle, l'acétate d'éthyle et le myristate d'isopropyle, le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane, les alcools gras liquides en C10-C30 tels que l'alcool oléique, les esters d'alcools gras en C10-C30 liquides tels que les benzoates d'alcool gras en C10-C30 et leurs mélanges ; l'huile de polybutène, l'isononanoate d'isononyle, le malate d'isostéaryle, le tétra-isostéarate de pentaérythrityle, le trimélate de tridécyle, le mélange cyclopentasiloxane (14,7% en poids)/polydiméthylsiloxane dihydroxylé en positions a et 0) (85,3% en poids), ou leurs mélanges. Selon un mode de réalisation préféré, le solvant organique est constitué par une silicone ou un mélange de silicones tels que les polydiméthylsiloxanes liquides et les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, leur viscosité à 25 c est comprise entre 0.1 cst et 1 000 000cst et plus préférentiellement entre 1 cst et 30 000cst. On citera de préférence les huiles et les mélanges d'huiles suivantes : -le mélange de polydiméthylsiloxane alpha-omegadihydroxylé/cyclopentadiméthylsiloxane (14,7/85,3) commercialiisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid - le mélange de polydiméthylsiloxane alpha-omegadihydroxylé/ polydiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1503 Fluid - le mélange de diméthicone /cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1411 Fluid ou celui 30 commercialisé par Bayer sous le nom SF1214 ; - la cyclopentadiméthylsiloxane commercialisée par Dow Corning sous le nom de DC245 Fluid ; et les mélanges respectifs de ces huiles. Selon un mode de réalisation de l'invention, la phase huileuse comprend préférentiellement une silicone volatile, seule ou en mélange avec une autre silicone. Les silicones volatiles utilisables dans l'invention sont des silicones linéaires ou cycliques, ayant une viscosité à température ambiante et sous pression atmosphérique, inférieure à 8 mm2/s (8 cSt). La viscosité est mesurée de préférence par viscosimétrie capillaire, par exemple, à l'aide d'un viscosimètre capillaire, notamment de type Ubbelohde, à une température de 25 C, selon la norme ASTM D445-97. On peut aussi utiliser la méthode dite de la chute de la bille. Les silicones volatiles présentent généralement un point d'ébullition compris entre 60 C et 260 C, et sont plus particulièrement choisies parmi : (i) les silicones volatiles cycliques comportant de 3 à 7 atomes de silicium et, de préférence, 4 à 5. Il s'agit, par exernple, de l'octaméthylcyclotétrasiloxane commercialisé notamment sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7207" par UNION CARBIDE ou "SILBONE 70045 V 2" par RHODIA, le décaméthylcyclopentasiloxane communément appelée D5, commercialisé sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7158" par UNION CARBIDE, "SILE3IONE 70045 V 5" par RHODIA ou sous le nom DC245 Fluid par DOW CORNING, ainsi que leurs mélanges. On peut également citer les cyclocopolymères du type diméthylsiloxane/méthylalkylsiloxane, tel que la "SILICONE VOLATILE FZ 3109" commercialisée par la société UNION CARBIDE, de structure chimique : ÎH3 CH3 avecD: iiùO avec D': ùSiùO- CH3 C8H17 On peut également citer les mélanges de silicones cycliques avec des composés organiques dérivés du silicium, tels que le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et de tétratriméthylsilylpentaérythritol (50/50) et le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et d'oxy-1,1'-(hexa-2,2,2',2',3,3'-triméthylsilyloxy) bis-néopentane ; (ii) les silicones volatiles linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium et possédant une viscosité inférieure ou égale à 5 mm2/s à 25 C. II s'agit, par exemple, du décaméthyltétrasiloxane commercialisé notamment sous la dénomination "SH 200" par la société TORAY SILICONE. Des silicones entrant dans cette classe sont également décrites dans l'article publié dans Cosmetics and toiletries, Vol. 91, Jan. 76, p. 27-32 - TODD & BYERS "Volatile Silicone fluids for cosmetics". La phase huileuse est généralement comprise dans l'émulsion à raison de 0,1 et 50 % en poids de l'émulsion ; plus préférentiellement entre 1% et 30% en poids d'émulsion, tout particulièrement entre 5 et 25 %. Lorsque la phase huileuse comprend une ou plusieurs silicones volatiles, ces silicones sont généralement comprises entre 0,1 et 30 en poids, de préférence comprise entre 5 et 20 % en poids, et préférentiellement entre 8 et 15 % en poids par rapport au poids total d'émulsion. Le tensio-actif utile dans l'émulsion de l'invention peut être n'importe quel tensio-actif connu de la technique pour former des émulsions eau dans l'huile. Ce tensio-actif peut être anionique, amphothère, cationique ou non ionique. A titre de tensio-actifs utiles dans l'invention, on peut citer les tensioactifs anioniques non siliconés notamment les sels des composés suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, alkylamidoéthersulfates, alkylarylpolyéthersulfates, monoglycérides sulfates ; les alkylsulfonates, alkylphosphates, alkylamidesulfonates, alkylarylsulfonates, a -oléfine-sulfonates, paraffine-sulfonates les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates; les alkylsulfosuccinamates les alkylsulfoacétates ; les alkylétherphosphates; les acylsarcosinates ; les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le radical alkyle ou acyle de tous ces différents composés comportant de préférence de 12 à 20 atomes de carbone, et le radical aryl désignant de préférence un groupement phényle ou benzyle. Les sels de ces composés sont par exemple des sels alcalins, notamment de sodium, sels d'ammonium, sels d'amines, sels d'aminoalcools ou sels de magnésium. Parmi les tensioactifs anioniques on peut également citer les sels d'acides gras tels que les sels des acides oléique, ricinoléique, palmitique, stéarique, les acides d'huile de coprah ou d'huile de coprah hydrogénée ; les acyl-lactylates dont le radical acyle comporte 8 à 20 atomes de carbone. On peut également utiliser des tensioactifs faiblement anioniques, comme les acides d'alkyl D galactoside uroniques et leurs sels ainsi que les acides éthers carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'éthylène, et leurs mélanges. Les tensioactifs anioniques du type acides ou sels d'éthers carboxyliques polyoxyalkylénés sont en particulier ceux qui répondent à la formule (1) suivante : R1ù(OC2H4 OCH20OOA (1) dans laquelle : R1 représente un groupement alkyle ou alkylaryle, et n est un nombre entier ou décimal (valeur moyenne) pouvant varier de 2 à 24 et de préférence de 3 à 10, le radical alkyle ayant entre 6 et 20 atomes de carbone environ, et aryle désignant de préférence phényle, A représente un atome d'hydrogène, un ammonium, ion sodium, potassium, lithium ou magnésium ou un reste monoéthanolamine ou triéthanolamine. On peut également utiliser des mélanges de composés de formule (1) en particulier des mélanges dans lesquels les groupements RI sont différents. Parmi tous ces tensioactifs anioniques, on préfère utiliser les sels d'alkylsulfates et d'alkyléthersulfates, ainsi que leurs mélanges. A titre de tensio-actifs amphotères non siliconés, on peut citer des dérivés d'amines secondaires ou tertiaires aliphatiques, dans lesquels le radical aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant 8 à 22 atomes de carbone et contenant au moins un groupe anionique hydrosolubilisant par exemple carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate ; on peut citer encore les alkyl (C8-C20) bétaïnes, les sulfobétaïnes, les alkyl (C8-C20) amidoalkyl (C1-C6) bétaïnes ou les alkyl (C8-C20) amidoalkyl (C1-C6) sulfobétaïnes. Parmi les dérivés d'amines, on peut citer les produits commercialisés sous les dénomination MIRANOL, tels que décrits dans 20 les brevets US-2 528 378 et US-2 781 354 et de structures : R2 -CONHCH2CH2 -N(R3)(R4)(CH20OO-) (2) dans laquelle : R2 désigne un radical alkyle dérivé d'un acide R2-COOH présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un radical heptyle, nonyle ou undécyle, R3 désigne un groupement bêta-hydroxyéthyle et R4 25 un groupement carboxyméthyle ; et R5-CONHCH2CH2-N(B)(C) (3) dans laquelle B représente -CH2CH2OX', C représente -(CH2)z -Y', avec z = 1 ou 2, 30 X' désigne le groupement -CH2CH2-COOH ou un atome d'hydrogène Y' désigne -COOH ou le radical -CH2 -CHOH - SO3H R5 désigne un radical alkyle d'un acide R9 -COOH présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un radical alkyle, notamment en C7, C9, Cl 1 ou C13, un radical alkyle en C17 et sa forme iso, un radical C17 insaturé. Ces composés sont classés dans le dictionnaire CTI=A, 5ème édition, 1993, sous les dénominations Disodium Cocoamphodiacetate, Disodium Lauroamphodiacetate, Disodium Caprylamphodiacetate, Disodium Capryloamphodiacetate, Disodium Cocoamphodipropionate, Disodium Lauroamphodipropionate, Disodium Caprylamphodipropionate, Disodium Capryloamphodipropionate, Lauroamphodipropionic acid, Cocoamphodipropionic acid. A titre d'exemple on peut citer le cocoamphodiacetate commercialisé sous la dénomination commerciale MIRANOL C2M 15 concentré par la société RHONE POULENC. A titre de tensioactif(s) non ionique(s) non siliconé(s), on peut citer les tensioactifs non-ioniques bien connus en soi (voir notamment à cet égard "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions IBlackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178). Ils peuvent être 20 notamment choisis parmi (liste non limitative) les alcools, les alpha-diols, les alkylphénols ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, ayant une chaîne grasse comportant par exemple 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de 25 groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les copolymères d'oxyde d'éthylène et de propylène, les condensats d'oxyde d'éthylène et de propylène sur des alcools gras ; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne 1 à 5 30 groupements glycérol et en particulier 1,5 à 4 ; les amines grasses polyéthoxylées ayant de préférence 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène ; les esters d'acides gras du sorbitan oxyéthylénés ayant de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène ; les esters d'acides gras du sucrose, les esters d'acides gras du polyéthylèneglycol, les alkylpolyglycosides, les dérivés de N-alkyl glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'alkyl (C10 - C14) amines ou les oxydes de N-acylaminopropylmorpholine. Selon un mode de réalisation de l'invention, les alkylpolyglycosides constituent des tensio-actifs non-ioniques utiles dans le cadre de la présente invention. A titre de tensioactifs cationiques non siliconé, on peut utiliser les tensioactifs bien connus en soi, tels que les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées, les sels d'ammonium quaternaire, et leurs mélanges. A titre de sels d'ammonium quaternaires, on peut notamment citer, - ceux qui présentent la formule suivante : + R8\ ,Rio N R( R1 1X- (VI) dans laquelle les radicaux R8 à RI I, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle. Les radicaux aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre et les halogènes. Les radicaux aliphatiques sont par exemple choisis parmi les radicaux alkyle, alcoxy, polyoxyalkylène (C2-C6), alkylamide, alkyl(C12-C22)amidoalkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate, hydroxyalkyle, comportant environ de 1 à 30 atomes de carbone ; X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2-C6)sulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates ; - les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline, comme par 30 exemple ceux de formule suivante : R13 7 ,CH2CH2 ùN(R 15) ùCO-R12 N N R14 dans laquelle R12 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R13 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R14 représente un radical alkyle en C1-C4, R15 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates. De préférence, R12 et R13 désignent un mélange de radicaux alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R14 désigne un radical méthyle, R15 désigne un atome d'hydrogène. Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination REWOQUAT W 75 par la société REWO ; - les sels de diammonium quaternaire de formule (VIII) : ++ R 17 R19 R16ùNù(CH2)3ùN-R21 2X- (VIII) Ria R20 dans laquelle R16 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone, R17, R18, R19, R20 et R21 , identiques ou différents sont choisis parmi l'hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone, et X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates et méthylsulfates. De tels sels de diammonium quaternaire comprennent notamment le dichlorure de propanesuif diammonium ; - les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester, tels que ceux de formule (IX) suivante : X- (VII) + (CtH2tO)x ùR23 O R24 -C- (OCrH2r)y ll (I sH2sO)zùR25 N+ R22 X- (IX) dans laquelle : R22 est choisi parmi les radicaux alkyles en C1-C6 et les radicaux hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6 ; R23 est choisi parmi : - le radical O I I R26 -C- - les radicaux R27 hydrocarbonés en C1-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, R25 est choisi parmi : - le radical 0 I I R28 -C- - les radicaux R29 hydrocarbonés en Cl-C6, linéaires ou 15 ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C7-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; 20 r, s et t, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6 ; y est un entier valant de 1 à 10 ; x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à ^ 10 ; X- est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique ; sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 25 0 alors R23 désigne R27 et que lorsque z vaut 0 alors R25 désigne R29. Les radicaux alkyles R22 peuvent être linéaires ou ramifiés et plus particulièrement linéaires. De préférence R22 désigne un radical méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle, et plus particulièrement un radical méthyle ou éthyle. Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10. Lorsque R23 est un radical R27 hydrocarboné, il peul: être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone, ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone. Lorsque R25 est un radical R29 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone. Avantageusement, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les radicaux alkyle et alcényle en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1. Avantageusement, y est égal à 1. De préférence, r, s et t, identiques ou différents, valent 2 ou 3, et encore plus particulièrement sont égaux à 2. L'anion est de préférence un halogénure (chlorure, bromure ou iodure) ou un alkylsulfate plus particulièrement méthylsulfate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. L'anion X- est encore plus particulièrement le chlorure ou le méthylsulfate. On utilise plus particulièrement dans la composition selon l'invention, les sels d'ammonium de formule (IX) dans laquelle : - R22 désigne un radical méthyle ou éthyle, - x et y sont égaux à 1 ; - z est égal à 0 ou 1 ; - r, s et t sont égaux à 2; - R23 est choisi parmi : - le radical O II R26 ùC- - les radicaux méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en C14-C22, - l'atome d'hydrogène ; - R25 est choisi parmi : O le radical R28 ùC- - l'atome d'hydrogène ; - R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et de préférence parmi les radicaux alkyles et alcényles en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires. On peut citer par exemple les composés de formule (IX) tels que les sels (chlorure ou méthylsulfate notamment) de diacyloxyéthyl- diméthylammonium, de diacyloxyéthylhydroxyéthylméthylammonium, de monoacyloxyéthyl-dihydroxyéthylméthylammonium, de triacyloxyéthylméthylammonium, de monoacyloxyéthylhydroxyéthyldiméthylammonium et leurs mélanges. Les radicaux acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs radicaux acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents. Ces produits sont obtenus, par exemple, par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiisopropanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras ou sur des mélanges d'acides gras d'origine végétale ou animale, ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent d'alkylation tel qu'un halogénure d'alkyle (méthyle ou éthyle de préférence), un sulfate de dialkyle (méthyle ou éthyle de préférence), le méthanesulfonate de méthyle, le para-toluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol. De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUART par la société HENKEL, STEPANQUAT par la société STEPAN, NOXAMIUM par la société CECA, REWOQUAT WE 18 par la société REWO-WITCO. A titre de tensioactifs cationique, on préfère le mélange de sels de mono-, di- et triester d'ammonium quaternaire avec une majorité en poids de sels de diester. Comme mélange de sels d'ammonium, on peut utiliser par exemple le mélange contenant 15 à 30 % en poids de méthylsulfate d'acyloxyéthyl-dihyd roxyéthyl-méthylammonium, 45 à 60% de méthylsulfate de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthylammonium et 15 à 30% de méthylsulfate de triacyloxyéthyl-méthylammonium, les radicaux acyles ayant de 14 à 18 atomes de carbone et provenant d'huile de palme éventuellement partiellement hydrogénée. On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180. Parmi les sels d'ammonium quaternaire de formule (VI), on préfère d'une part, les chlorures de tétraalkylammonium comme, par exemple, les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltriméthylammonium dans lesquels le radical alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ou encore, d'autre part, le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium ou le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl-(myristyl acétate)-ammonium commercialisé sous la dénomination CERAPHYL 70 par la société VAN DYK. Les tensioactifs cationiques particulièrement préférés sont choisis parmi les sels d'ammonium quaternaire, et en particulier parmi le chlorure de béhényltriméthylammonium et le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium. Les tensio-actifs non siliconés sont généralement présents dans l'émulsion de la présente invention dans des proportions variant de 0,1% à 30% en poids de matière active ; plus préférentiellement entre 0,5% et 15% en poids de composition. • A titre de tensioactifs utilisables dans la présente invention on peut aussi particulièrement citer les tensioactifs siliconés décrits notamment dans le brevet FR2818902. Les tensioactifs siliconés utilisables dans la présente invention sont ceux bien connus de l'homme du métier. Ils peuvent être hydrosolubles, spontanément hydrodispersibles ou non hydrosolubles. De préférence, ils sont hydrosolubles ou spontanément: hydrodispersibles. Les tensioactifs siliconés sont, par exemple, choisis parmi les composés de formules générales suivantes : - m n CH3 R2-Si-O CH3 CH3 SiùO _ R1 - qCH3 Si-O R _ 2 CH3 SiùO CH3 Î H` Si--R2 CH3 ; (I) ÎH3 CH3 CH3 CH3 (I][) R1ùSiùO SiùO SiùR1 Si -o CH3 R2 CH3 CH3 CH3 CH3 -p ÎH3 .. _n (III) R2ùSiù0 SiùO ÎH3 Siù0 SiùR2 CH3 R, -q CH3 n CH3 ÎH3 - R3 ùSi f O ùSi (OC2H4)a(OC3H6)bOR4 (IV) CH3 J w - 3 CCH3 l H3 SiùO Si--R1 CH3 n CH3 (V) q - m formules dans lesquelles : - R1, identique ou différent, représente un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, en C1-C30, ou phényle ; - R2, identique ou différent, représente -CcH2c-O-(C2H4O)a-(C3H6O)b-R5 ou -CcH2c-O-(C4H8O)a-R5 ; - R3 et R4, identiques ou différents, désignent chacun un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, en C1-C12, et de préférence un groupe méthyle ; - R5, identique ou différent, est choisi parmi un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 12 atomes de carbone, un groupe alcoxy, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, un groupe acyle, linéaire ou ramifié, comportant de 2 à 12 atomes de carbone, un groupe hydroxyle, -SO3M, -OCOR6, aminoalcoxy en C1-C6 éventuellement substitué sur l'amine, aminoacyle en C2-C6 éventuellement substitué sur l'amine, - NHCH2CH2000M, -N(CH2CH2OOOM)2, aminoalkyle en C1-C12 éventuellement substitué sur l'amine et sur la chaîne alkyle, carboxyacyle en C1-C30, un groupement phosphono éventuellement substitué par un ou deux groupes aminoalkyle en C1-C12 substitués, -CO(CH2)d0O0M, -OCOCHR7(CH2)dCOOM, -NHCO(CH2 )dOH, -NH3Y ; - M, identique ou différent, désigne un atome d'hydrogène, Na, K, Li, NH4 ou une amine organique ; - R6 désigne un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, en C1-C30, - R7 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe SO3M ; - dvarie de1 à 10; -mvariede0à20; -nvariede0à500; - p varie de 1 à 50; - gvarie de0à20; -avarie de0à50; -bvarie de0à50; - a + b est supérieur ou égal à 1 ; - cvarie de0à4; - w varie de 1 à 100 ; - Y représente un anion minéral ou organique monovalent tel qu'un halogénure (chlorure, bromure), un sulfate, ou un carboxylate (acétate, lactate, citrate). De préférence, on utilise des tensioactifs siliconés répondant aux formules générales (IV) ou (VII) telles que définies ci-dessus, et plus particulièrement, ceux répondant aux formules (IV) ou (Vll) dans lesquelles au moins l'une des, et de préférence toutes les conditions suivantes sont satisfaites : - cestégal à2ou3; - RI désigne le groupe méthyle ; - R5 représente un atome d'hydrogène, un groupe méthyle ou un groupe acétyle et de préférence un atome d'hydrogène ; - a varie de 1 à 25 et plus particulièrement de 2 à 25 ; - b varie de 0 à 25, de préférence de 10 à 20 ; -nvarie de0à100; - pvarie de1 à 20. Les tensioactifs siliconés les plus particulièrement préférés sont, par exemple, ceux vendus sous les dénominations commerciales FLUID DC 193 etDC 5225C par la société DOW CORNING, SILWET L 77 par la société OSI et MAZIL 756 par la société MAZER PPG, le mélange LAURYL PEG/PPG-18/18 METHICONE (and) POLOXAMER 407' (and) DODECENE commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 5200 Bien que tout type de ionicité puisse être utilisé pour les émulsions de la présente invention, les tensio-actifs présentant une HLB (hydrophilic Lipophilic Balance) inférieure à 10 sont préférés. En particulier, les tensioactifs non ioniques utilisés dans les compositions de l'invention présentent de préférence une HLB allant de 1, 5 à 10, et mieux encore de 1,5 à 7. La HLB ou balance hydrophile-lipophile du ou des tensioactifs non ioniques utilisés selon l'invention est la HLB selon GRIFFIN définie dans la publication J. Soc. Cosm. Chem. 1954 (Volume 5), pages 249-256. Le ou les tensioactifs sont contenus généralement en une quantité allant de 0,01 à 30 % en poids, de préférence de 0,1 à 30% en poids, et mieux encore de 0,2 à 15 % en poids par rapport au poids total de l'émulsion Selon un mode de réalisation préféré, le ou les tensio-actifs présents dans l'émulsion sont choisis parmi les tensio-actifs siliconés. Les tensio-actifs siliconés sont généralement présents dans l'émulsion de la présente invention dans des proportions variant de 0,1% à 30% en poids d'émulsion; préférentiellement entre 0,2% et 15% en poids d'émulsion. Le ou les monomères cyanoacrylate présents dans la composition de l'invention sont de préférence choisis parmi les monomères de formule (IX) : R2 COXR' 3 dans laquelle : • X désigne NH, S ou O, • R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) tel que : - un atome d'hydrogène, - un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, - un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, un groupement polyoxyalkylène, R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellernent un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi --OR', - COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C1-C10. Par groupement électro-attracteur ou inductif-attracteur (-I), on entend tout groupement plus électronégatif que le carbone. On pourra se reporter à l'ouvrage PR Wells Prog. Phys. Org. Chem., Vol 6,111 (1968). Par groupement peu ou non électro-attracteur, on entend tout groupement dont l'électronégativité est inférieure ou égale à celle du carbone. Les groupements alcényle ou alcynyle ont de préférence 2 à 20 atomes de carbone, mieux encore de 2 à 10 atomes de carbone. Comme groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20 atomes de carbone, on peut notamment citer les groupes alkyle, alcényle ou alcynyle linéaires ou ramifiés, tels que méthyle, éthyle, n-butyle, tert-butyle, iso-butyle, pentyle, hexyle, octyle, butényle ou butynyle ; les groupes cycloalkyle ou aromatiques. Comme groupe hydrocarboné substitué, on peut citer par exemple les groupes hydroxyalkyle ou polyhalogénoalkyle. A titre d'exemples de polyorganosiloxane non modifié, on peut notamment citer les polyalkylsiloxanes tels que les polydiméthylsiloxanes, les polyarylsiloxanes tels que les polyphénylsiloxares, les polyaryllalkylsiloxanes tels que les polyméthylphénylsiloxanes. Parmi les polyorganosiloxanes modifiés, on peut notamment citer les polydiméthylsiloxanes à groupements polyoxyalkylène et / ou siloxy et/ou silanol et / ou amine et / ou imine et / ou fluoroalkyle. Parmi les groupements polyoxyalkylène, on peut notamment citer les groupements polyoxyéthylène et les groupements polyoxypropylène ayant de préférence 1 à 200 motifs oxyalkylénés. Parmi les groupements mono- ou polyfluoroalkyle, on peut notamment citer des groupements tels que -(CH2)n-(CF2),,,-CF3 ou -(CH2),-,-(CF2)m-CHF2 avec n = 1 à 20 et m = 1 à 20. Les substituants RI et R2 peuvent éventuellement être substitués par un groupement ayant une activité cosmétique. Les activités cosmétiques particulièrement utilisées sont obtenues à partir de groupements à fonctions colorantes, antioxydantes, filtres UV et conditionnantes. A titre d'exemples de groupement à fonction colorante, on peut notamment citer les groupements azoiques, quinoniques, méthiniques, cyanométhiniques et triarylméthane. A titre d'exemples de groupement à fonction antioxydante, on peut notamment citer les groupements de type butylhydroxyanisole (BHA), butylhydroxytoluène (BHT) ou vitamine E. A titre d'exemples de groupement à fonction filtre UV, on peut notamment citer les groupements de types benzophénones, cirinamates, benzoates, benzylidène-camphres et dibenzoylméthanes. A titre d'exemples de groupement à fonction conditionnante, on peut notamment citer les groupements cationiques et de type esters gras. De préférence R1 et R2 représentent un atome d'hydrogène, R''3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C1-C10. De préférence R'3 est un groupe hydrocarboné saturé comportant de 1 à 10 atomes de carbone. De préférence, X désigne O. A titre de composés de formule (IX), on peut citer les monomères : a) appartenant à la famille des 2- cyanoacrylate de 10 polyfluoroalkyle tels que : l'ester 2,2,3,3-tétrafluoropropylique de l'acide 2-cyano-2-propénc que de formule : (X) CN COOCH2CF2CHF2 ou encore l'ester 2,2,2-trifluoroéthylique de l'acide 2-c:yano-2-propénoïque de formule : (XI) CN COOCH2CF3 b) les 2-cyanoacrylate d'alkyle ou d'alcoxyalkyle (XII) RI> ù ÇN R2 COOR' 3 25 dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en C1-C10 ou alcoxy(CI -C4) alkyle(C1-Cl 0), alcényle en C2-C10. On peut citer plus particulièrement le 2cyanoacrylate d'éthyle, le 2-cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2-30 cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2- 15 20 cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de n-décyle, le 2-cyanoacrylate d'hexyle, le 2-cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle le 2-cyanoacrylate d'allyle, le 2-cyanoacrylate de méthoxypropyle et le cyanoacrylate d'iso-amyle, le 2-cyanoacrylate d'allyle. Dans le cadre de l'invention, on préfère utiliser les monomères b). Selon un mode de réalisation préféré, le ou les monomères cyanoacrylates sont choisis parmi les cyanoacrylates d'alkyle en C6-C10. Les monomères particulièrement préférés sont les cyanoacrylate d'octyle de formule XIII et leurs mélanges : (X111) CN COOR'3 dans laquelle R'3 =-(CH2)7-CH3, -CH(CH3)-(CH2)5-CH3, -CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3, -(CH2)5-CH(CH3)-CH3, -(CH2)4-CH(C2H5)-CH3. Les monomères utilisés conformément à l'invention peuvent être fixés de façon covalente sur des supports tels que des polymères, des oligomères ou des dendrimères. Le polymère ou l'oligomère peut être linéaire, ramifié, en peigne ou bloc. La répartition des monomères de l'invention sur la structure polymérique, oligomérique ou dendritique peut être statistique, en position terminale ou sous forme de blocs. Le ou les monomères cyanoacrylates peut ou peuvent etre présents dans une quantité allant de 0.1 à 80 % en poids, de préférence dans une quantité allant de 0.2 à 60 % en poids, et encore plus préférentiellement dans une quantité allant de 0.5 en 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique. Dans le cadre de l'invention, les monomères électrophles sont notamment des monomères capables de polymériser par voie anionique en présence d'un agent nucléophile. Par polymérisation anionique, on entend le mécanisme défini dans l'ouvrage "Advanced Organic Chemistry", Third Edition de Jerry March, pages 151 à 161. Les agents nucléophiles susceptibles d'initier la polymérisation anionique sont des systèmes connus en eux-mêmes, capables de générer un carbanion au contact d'un agent nucléophile, tels que les ions hydroxyles contenus dans l'eau. On entend par " carbanion ", les espèces chimiques définies dans " Advanced Organic Chemistry, Third Edition ", de Jerry March, page 141. L'agent nucléophile est un composé moléculaire, un oligomère, un dendrimère ou un polymère possédant des fonctions nucléophiles. De façon non limitative, on peut citer comme fonctions nucléophiles les fonctions : R2N-, NH2-, Ph3C-, R3C-, PhNH pyridine, ArS-, R-C-C-, RS-, SH-, RO-, R2NH, ArO-, N3-, OH-, ArNH2, NH3, Br, Cl-, RCOO-, SCN ROH, RSH, NCO-, CN-, NO3-, CIO4 , H2O, Ph représentant un groupe phényle ; Ar représentant un groupe aryle et R représentant un groupe alkyle en C1-C10. Les monomères électrophiles peuvent être synthétisés selon les méthodes connues décrites dans la technique. En particulier, les monomères cyanoacrylates peuvent être synthétisés selon l'enseignement du US 3 527 224, US 3 591 767, US 3 667 472, US 3 995 641, US 4 035 334 et US 4 650 826. Selon la présente invention, les monomères sont de préférence choisis parmi les monomères capables de polymériser sur les fibres kératiniques dans des conditions cosmétiquement acceptables. En particulier, la polymérisation du monomère s'effectue de préférence à une température inférieure ou égale à 80 C ce qui n'empêche pas de terminer l'application par un séchage au casque, un brushing ou passage au fer plat ou à friser. La composition de l'invention contient un agent alcalin azoté du type ammoniaque ou amine ainsi que les compositions tampons comprenant ce type d'agent. L'agent alcalin azoté peut être sous leur forme protonée, étant entendu que le pH de la composition conditionne l'équilibre entre la base et la forme protonée. Dans le cadre de l'invention, on enetnd par agent alcalin azoté ces deux formes de composés, par exemple ammoniaque et ammonium. L'agent alcalin azoté peut être choisi parmi l'ammoniaque, les amines tels que les amines de petites masses moléculaires telles que les alkylamines primaires, secondaires ou tertiaires, les alcanolamines primaires, secondaires ou tertiaires par exemple l'éthanolamine, les alkylou hydroxyalkyl- di ou tri amines telles que le diaminopropane, de diaminopropanol, les acides aminés, et en particulier les acides aminés basiques tels que lysine et arginine ainsi que les bases azotées du type guanidine. L'agent alcalin azoté peut se trouver sous forme de tampon, en particulier des tampons ammoniacaux. On entend par tarnpon, un mélange d'agents alcalins azotés tels que définis précédemment avec un acide, et en particulier un acide faible. A titre d'exemple, on peut citer les tampons à base de carbonate ou bicarbonate d'ammonium, de citrate d'ammonium. Selon un mode de réalisation particulier,l'agent alcalin azoté est l'ammoniaque ou l'éthanolamine. Selon une variante, l'alcalin azoté est obtenu par un donneur d'alcalin azoté par réaction chimique soit spontanément soit en présence d'un catalyseur ou d'un système enzymatique. Une seconde variante comprend l'utilisation d'un mélange d'agents alcalins azotés. A titre d'exemple, on peut citer les mélanges ammoniaque/alcanolamine ou ammoniaque/acides aminés. Le ou les agents alcalins azotés peuvent être combinés à des agents alcalins non azotés tels que soude, potasse... L'émulsion de la présente invention est en général alcalin, généralement compris entre 8 et 13. Le pH de cette émulsion sera déterminé en fonction de l'utilisation finale de cette émulsion. En particulier, si cette émulsion est destinée à la coloration éclaircissante, le pH de l'émulsion sera compris entre 8 et 11, pour une utilisation finale en défrisage, le pH sera autour de 13, pour un défrisage ou une permanente, il sera compris entre 6 et 10. L'agent alcalin est préférentiellement introduit dans la phase 35 aqueuse. La phase aqueuse constitue préférentiellement au moins 50% en poids du poids total de l'émulsion. La composition de l'invention peut contenir un ou plusieurs inhibiteurs de polymérisation, et plus particulièrement des inhibiteurs de polymérisation anioniques et/ou radicalaires, ceci afin d'accroître la stabilité de la composition dans le temps. De façon non limitative, on peut citer les inhibiteurs de polymérisation suivants : le dioxyde de soufre, l'oxyde nitrique, le trifluorure de bore, l'hydroquinone et ses dérivés tels que l'hydroquinone monéthyléther, la TBHQ, la benzoquinone et ses dérivés tels que la duroquinone, le catéchol et ses dérivés tels que le t-butyl catéchol et le méthoxycatéchol, l'anisole et ses dérivés tels que le méthoxyanisole ou l'hydroxyanisole, le pyrogallol et ses dérivés, le p-méthoxyphénol, l'hydroxybutyl toluène, les alkyl sulfates, les alkyl sulfites, les alkyl sulfones, les alkyl sulfoxydes, les alkyl sulfures, les mercaptans, le 3-sulfonène et leurs mélanges. Les groupements alkyle désignent de préférence des groupement ayant 1 à 6 atomes de carbone. On peut aussi utiliser à titre d'inhibiteur les acides minéraux ou organiques. Ainsi la composition cosmétique selon l'invention peut également comprendre au moins un acide minéral ou organique, ce dernier ayant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques, présentant un pKa compris entre 0 et 6 tels que l'acide phosphorique, l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide benzène- ou toluène-sulfonique, l'acide sulfurique, l'acide carbonique, l'acide fluorhydrique, l'acide acétique, l'acide formique, l'acide propionique, l'acide benzoïque, les acides mono-, di- ou trichloroacétiques, l'acide salicylique et l'acide trifluoroacétique, l'acide octanoïque, l'acide heptanoïque et l'acide hexanoïque. De préférence, l'acide acétique est utilisé. La concentration en inhibiteur dans la composition cosmétique de l'invention peut être comprise entre 10 ppm et 30% en poids et plus préférentiellement entre 10 ppm et 15% en poids par rapport au poids total de la composition. Pour moduler la cinétique de polymérisation anionique, on peut également augmenter la nucléophilie de la fibre par transformation chimique de la matière kératinique. A titre d'exemple, on peut citer la réduction des ponts di-sulfure composant en partie la kératine en thiols avant application de la composition de l'invention. De façon non exhaustive, on peut citer comme réducteurs des ponts di-sulfure composant en partie la kératine, les composés suivants: - thiosulfate de sodium anhydre, -métabisulfite de sodium en poudre, - thiourée, - sulfite d'ammonium, -acide thioglycolique, - acide thiolactique, - thiolactate d'ammonium, -mono-thioglycolate de glycérol, - thioglycolate d'ammonium, -thioglycérol, - acide 2,5-dihydroxybenzoique, - di-thioglycolate de diammonium, - thioglycolate de strontium, - thioglycolate de calcium, -formo-sulfoxylate de zinc, - thioglycolate d'isooctyle, - dl-cystéine, -thioglycolate de monoéthanolamine. L'émulsion eau dans l'huile de l'invention peuvent également contenir au moins un agent utilisé habituellement en cosmétique, choisi, par exemple, parmi les agents réducteurs, des corps gras, des plastifiants, des adoucissants, des agents anti-mousse, des agents hydratants, des pigments, des argiles, des charges minérales, des filtres UV, des colloïdes minéraux, des peptisants, des solubilisants, des parfums, des conservateurs, des polymères fixants ou non, des polyols, des protéines, des vitamines, des colorants directs ou d'oxydation, des agents nacrants, des propulseurs, et des épaississants minéraux ou organiques, les cires oxyéthylénées ou non, les paraffines, les acides gras en C10-C30 tels que l'acide stéarique, l'acide laurique, les amides gras en C10-C30 tel que le diéthanolamide laurique, les esters d'alcool gras en C10-C30 tels que les benzoates d'alcool gras en C10-C30 et leurs mélanges. Selon une variante de l'invention, l'émulsion contient au moins un additif cosmétique choisi parmi les pigments, les nano/micro-objets, les cristaux liquides, les agents oxydants, les colorants directs, les colorants fluorescents, les colorants d'oxydation, les polymères, les agents réducteurs. Les colorants directs sont par exemple des colorants nitrés de la série benzénique, les colorants directs azoïques, les colorants directs méthiniques, les colorants hydrazones, cationiques ou non cationiques. Les colorants d'oxydation sont des bases d'oxydation et des coupleurs bien connus de la technique. A titre de coupleurs, on peut notamment citer les méta-phénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques et leur sels d'addition. A titre de base d'oxydation, on peut notamment citer les paraphénylènediamines, les bisphénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les ortho-aminophénols et les bases hétérocycliques. Les pigments utiles sont connus de la technique, ils sont notamment décrits dans l'encyclopédie de technologie chimique de Kirk-30 Othmer et dans l'encyclopédie de chimie industrielle de Ullmann. Ces pigments peuvent se présenter sous forme de poudre ou de pâte pigmentaire. Les pigments peuvent par exemple être choisis parmi les pigments blancs ou colorés, les laques, les pigments à effets spéciaux tels que les nacres ou les paillettes, et leurs mélanges. Par polymère on entend tous les polymères utilisables en cosmétique, naturels ou synthétiques et en particulier les polymères obtenus par polymérisation radicalaire ou anionique ou par polycondensation ou par ouverture de cycles. Ces polymères peuvent être linaires, ramifiés ou en étoile. On utilisera de préférence les polymères naturels modifiés ou non chimiquement comme les dextrans, les celluloses (les carboxymethylhdroxypropylcellulose), les guars (les carboxymethylhdroxypropylguars) les amidons, les alginates, les chitosanes... Les pigments et les charges peuvent être enrobées par des composés organiques ou minéraux. Préférentiellement les pigments et les charges sont enrobés par des corps gras comme par exemple du parleame, des composé siliconés, des acides gras, des alcools gras comme l'acide et l'alcool palmitique, l'acide et l'alcool stéarique, et leur mélange. Les acides gras pouvant être sous forme de sels de sodium, de potassium, de magnésium, de fer, de titane, de zinc ou d'aluminium. L'émulsion eau dans l'huile de l'invention peut être formulée sous différentes formes galéniques tels qu'une lotion, une mousse aérosol, un après shampooing ou un shampooing, un gel, une cire. L'émulsion eau dans l'huile de l'invention est une émulsion cosmétique. On entend par cosmétique dans le cadre de l'invention une émulsion compatible avec les matières kératiniques. On peut préparer plusieurs émulsions du type eau dans huile (E 30 /H) de composition différentes et les mélanger dans des proportions variables pour obtenir une nouvelle émulsion contenant différents actifs cosmétiques. Le procédé de la présente invention comprend l'application de l'émulsion eau dans l'huile décrite précédemment sur les fibres kératiniques. L'émulsion de la présente invention peut par exemple être utilisée pour la décoloration des fibres kératiniques. Dans ce cas, l'émulsion elle-même peut contenir un agent oxydant ou l'agent oxydant peut être ajouté extemporanément au moment de l'emploi. Les agents oxydants classiquement utilisés sont par exemple le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydoréductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les laccases. L'émulsion de la présente invention peut être utilisée pour la coloration d'oxydation. Dans ce cas, l'émulsion peut contenir un agent oxydant ou un précurseurs de colorant d'oxydation. On peut aussi ajouter à l'émulsion de la présente invention au moment de l'emploi une composition comprenant le colorant d'oxydation et/ou une composition comprenant l'agent oxydant. L'émulsion de la présente invention peut être utilisée pour la coloration directe. Dans ce cas, le colorant direct peut être présent dans l'émulsion de l'invention ou être ajouté à l'émulsion au moment de l'emploi. Dans le cas de la coloration éclaircissante directe, l'émulsion de la présente invention peut contenir le colorant direct et l'agent oxydant. Selon une variante, le colorant direct et/u l'agent oxydant sont ajoutés au moment de l'emploi à l'émulsion de la présente invention. L'émulsion de la présente invention peut être utilisée pur la 30 permanente, le défrisage thiolé. Dans ce cas, l'émulsion peut comprendre un ou plusieurs réducteurs tels que l'acide thioglycolique, la cystéine. Le réducteur peut être ajouté à l'émulsion au moment de l'emploi. L'émulsion de l'invention peut être utilisée dans le cadre du défrisage alcalin. Dans ce cas, l'émulsion peut contenir une ou plusieurs bases minérales telles que la soude, la lithine, le citrate d'ammonium, les sels de guanidinium. Ces bases minérales peuvent aussi être ajoutées à l'émulsion au moment de l'emploi. L'émulsion de l'invention peut être utilisée clans des compositions de coiffage, de soin ou d'hygiène. On y ajoute soit directement, soit sous forme de mélange au moment de l'emploi, des épaissisants tels que les carbopols, les polymères tels que les polymères anioniques comme les polyacryliques ou méthacryliques, des tensio actifs anioniques, des tensio actifs cationiques, des tensio actifs amphotère ou non ionique. Selon le procédé de l'invention, l'émulsion ou la composition prête à l'emploi résultant du mélange de l'émulsion avec une composition cosmétique telle que décrite précédemment peut être appliqué sur les cheveux secs ou préalablement humidifiés ou shampooinés. Les cheveux peuvent être alors séchés (sèche cheveux, casque ou fer). Un shampooing terminal peut être éventuellement effectué. Selon une variante, les cheveux sont pré-traités par au moins un agent nucléophile. Les cheveux peuvent être séchés. L'émulsion de l'invention peut être alors appliquée le cheveu. Les cheveux sont séchés (sèche cheveux, casque ou fer). Un shampooing terminal peut être éventuellement effectué. Selon une autre variante, les cheveux sont pré-traités par au moins un additif cosmétique tel que défini précédemment. Les cheveux peuvent être séchés, puis l'émulsion de l'invention est appliquée sur le cheveu. Les cheveux sont séchés (sèche cheveux, casque ou fer). Un shampooing terminal peut être éventuellement effectué. Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention consiste à combiner l'application de l'émulsion de l'invention avec des traitements de la fibre tels que décrits précédemment. Ainsi selon cette variante, on peut appliquer en pré traitement un réducteur de permanente ou une permanente ou une coloration d'oxydation ou une décoloration ou un shampooing ou un produit de coiffage ou un défrisage alcalin en pré traitement étant suivi par l'application de l'émulsion de l'invention. Selon une autre variante, l'émulsion de l'invention est appliquée en pré-traitement afin de protéger la fibre kératinique avant l'application de traitements connus pour être susceptible de dégrader les cheveux. On peut ensuite éventuellement démaquiller la fibre. Ainsi après avoir appliqué la composition de l'invention selon un des procédés déjà décrits on applique un réducteur de permanente ou une permanente ou une coloration d'oxydation ou une décoloration ou un défrisage alcalin. L'application de l'émulsion de l'invention peut aussi être appliquée après une coloration d'oxydation ou directe ou un mélange de ces colorants afin de protéger l'éclat de la couleur aux shampooings. La présente invention a aussi pour objet un kit comprenant une première émulsion telle que décrite précédemment et une seconde composition comprenant l'agent nucléophile. L'invention a aussi pour objet un kit comprenant une première composition contenant au moins un monomère cyanoacrylate et éventuellement au moins un inhibiteur de polymérisation anionique et/ou radicalaire et/ou un acide et une deuxième composition contenant une émulsion eau dans huile et éventuellement un acide organique. Selon un autre mode de réalisation, une première composition comprend une émulsion eau dans l'huile qui comprend une phase aqueuse une phase huileuse, un tensio-actif et un monomère cyanoacrylate, et éventuellement un acide et une seconde composition comprend l'agent alcalin azoté. Selon une variante, la première composition contient le monomère cyanoacrylate et éventuellement un acide et la seconde composition comprend une phase aqueuse une phase huileuse, un tensioactif et l'agent alcalin azoté sous forme de l'émulsion eau dans l'huile de l'invention (phase aqueuse, phase huileuse, tensio-actif et agent alcalin azoté). Selon un autre variante, une première composition comprend un 5 monomère de cyanoacrylet et éventuellement un acide, une deuxième composition comprend un agent alcalin azoté et une troisième composition sous forme d'émulsion eau dans l'huile comprenant une phase aqueuse, une phase huileuse et un tensio-actif. 10 Le procédé de l'invention peut être mis en oeuvre plusieurs fois afin de réaliser des applications multiples de l'émulsion de l'invention afin d'obtenir une superposition de couches pour atteindre des propriétés spécifiques du gainage en terme de nature chimique, résistance mécanique, épaisseur, aspect, toucher. 15 EXEMPLE 1 Le tableau suivant illustre des exemples d'émulsions selon la présente invention dans lesquelles de l'ammoniaque à 2 % est utilisé en tant qu'agent alcalin azoté est introduit dans la phase aqueuse. Pour 20 chacune de ces émulsions, l'odeur d'ammoniaque est quasiment supprimée. Emulsion HIE Ex. Ex.1 Ex.1. Ex. Ex.1. Ex. Ex.1. Ex. 1.1 .2 3 1.4 5 1.6 7 1.8 siliconée 1-méthyl heptyl 9,10 4,80 9,10 4,80 4,20 10 % 5 % 10 % cyanoaciylate % % % % % Cyclopenta 13,15 6,90 13,15 6,90 7 % 10 % 7 % 5 / % % % % siloxane PEG/PG-18/18 0,45 0,20 0,45 0,24 0,50 1 % 0,50 0,50 diméthicone % % % 0/0 0/0 0/0 0/0 Acide acétique 27,30 14,3 9,10 4,76 ; 2,70 1,50 1,50 1,50 % 0% % % % % % % Eau 50 % 74 68 % 83 % 86 % 78 % 86 % 83 Phase grasse 22,70 11,9 22,70 11,90 11,70 21 % 12,50 15,50 0/0 0 % % % % % Phase aqueuse 77,30 88,1 77,30 88,10 88,30 79 % 87,50 84,50 % 0% % % % % % Emulsion E/H non siliconée Ex. 1.9 Ex. 1.10 1-méthyl heptyl cyanoacrylate 5 % 5 % Minerai oil / paraffinium liquidium 7 % 5 % Olea europaea (olive) fruit oil / olea europaea - 2 % Hydroxyethyldiethoniumpolyisobutenyl 1 % 1 % triethylarninosuccinate Acide acétique 3 % 3 0/0 Eau 84% 84% Phase grasse 13 % 13 % Phase aqueuse 87 % 87 0/0 EXEMPLE 2 : Limitation de l'odeur d'ammoniaque dans unE, formule capillaire éclaircissante Une émulsion E eau dans huile à 90g% est préparée comme suit : - Phase grasse: dans un bécher A, on introduit 2,8g de cyclopentasiloxane (100% MA) et 8.33g d'un émulsionnant E/H constitué de poly dimethylsiloxane oxyethylene oxypropylene (18 0E/18 OP) + cyclopenta dimethylsiloxane + eau (10/88/2) Phase aqueuse : dans un bécher B, on introduit 10,2g d'ammoniaque (solution à 20.5g% d'ammoniac) et 68,67g d'eau Sous agitation au Rayneri (900/1400 tr/min), la phase aqueuse B est progressivement introduite dans la phase grasse A. On ajoute à l'émulsion inverse E 10g% de 2-octylcyanoacrylate. 5 g de la composition obtenue est mélangée avec 5g d'oxydant 40 volumes (12g% d'eau oxygénée). Le mélange Cl ainsi obtenu ne sent pas l'ammoniaque. Parallèlement, on mélange 5g de l'émulsion inverse E à 5g d'oxydant 40 volume (12g% d'eau oxygénée). Le mélange obtenu, C2 , sent fortement l'ammoniaque. 10 Le pouvoir éclaircissant du mélange Cl est comparé à celui du mélange C2. Pour cela, chaque mélange est appliqué sur 1g de mèche de cheveu châtain (hauteur de ton = 4). Le temps de pose est de 30 min à température ambiante. Enfin, la mèche est lavée et subit un shampooing. 15 Le niveau d'éclaircissement des mèches a été évaluée dans le système L* a* b*, au moyen d'un spectrophotomètre CM 2002 MINOLTA , (Illuminant D65). Dans ce système L* a* b*, L* représente l'intensité de la couleur, a* indique l'axe de couleur vert/rouge et b* l'axe de couleur 20 bleu/jaune. Plus la valeur de L est faible, plus la couleur est foncée ou très intense.. Plus la valeur de a* est élevée plus la nuance est rouge et plus la valeur de b* est élevée plus la nuance est bleue. Les mesure ,de L*a*b* ont été réalisées sur les mèches avant et après éclaircissement. Le niveau d'éclaircissement est mesuré par le paramètre AE selon l'équation 25 suivante : DE'= (L1 ùL0)2 +(a; ùa4)2 +(b,' ùbô)2 Lo, ao* et bo* définissent les valeurs colorimétriques avant éclaircissement et LI, a,* et b,* défissent les valeurs colorimétriques après 30 éclaircissement. Comme l'indique le tableau ci-dessous, la mèche traitée avec le mélange Cl a un niveau d'éclaircissement comparable à celui de la mèche traitée avec le mélange C2. L* a* b* AE*ab Cheveu naturel HT4 21.61 2.68 3.06 Cheveu naturel HT4 traité avec le 25.66 6.25 8.52 7.68 mélange Cl Cheveu naturel HT4 traité avec le 26.51 6.34 8.21 8.00 mélange C2 35
La présente invention concerne une émulsion eau dans huile qui comprend une phase aqueuse comprenant au moins un tensio-actif ; au moins un agent alcalin azoté de type ammoniaque ou amine et une phase huileuse comprenant un ou plusieurs monomères cyanoacrylatesL'émulsion eau dans l'huile de la présente invention permet de réduire les odeurs d'ammoniaque à l'utilisation.
1. Emulsion eau dans l'huile pour le traitement des fibres kératiniques comprenant au moins un tensio-actif ; une phase aqueuse comprenant au moins un agent alcalin azoté et une phase huileuse comprenant un ou plusieurs monomères cyanoacrylates.. 2. Emulsion eau dans l'huile dans laquelle la phase huileuse comprend un ou plusieurs solvants organiques liquides. 3. Emulsion eau dans l'huile selon la 1 ou 2 dans laquelle le solvant organique est choisi parmi .les alcools aromatiques ; les alcools gras liquides , les polyols ; les silicones volatiles, les huiles minérales, organiques ou végétales, les alcanes ; les acides gras liquides, les esters gras liquides. 4. Emulsion eau dans l'huile selon l'une quelconque des 1 à 3 dans laquelle le solvant organique comprend une silicone volatile, seule ou en mélange avec d'autres silicones. 5. Emulsion eau dans l'huile selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les monomères de formule (I) : RI /CN R2 COXR' 3 (I) dans laquelle : X désigne NH, S ou O, R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un 25 de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) tel que : - un atome d'hydrogène, - un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, 30 mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, -COR, -SH, - SR, -OH, et les atomes d'halogène,- un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, - un groupement polyoxyalkylène, R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', - COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en CI-C10, R'3 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', -COR', -SH, - SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en CI-C10. 6. Emulsion eau dans l'huile selon la 25 5 dans laquelle le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les monomères de formule (IV) : R1 CN R2 COOR' 3 dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en CI-C10, alcényle en C2-C10, ou alcoxy(C1-C4) alkyle(C1-C10). 30 7. Emulsion eau dans l'huile selon la 6 dans laquelle le monomère cyanoacrylate est choisi parmi le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2-cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2-cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2-cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de ndécyle, le 2-cyanoacrylate d'hexyle, le 2-cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2- cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle, le cyanoacrylate d'iso-amyle, le 2-cyanoacrylate d'allyle et le 2-cyanoacryale de methoxypropyle. 8. Emulsion eau dans l'huile selon la 15 6 dans laquelle le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les cyanoacrylates d'alkyle en C6-C10. 9. Emulsion eau dans l'huile selon la 6 dans laquelle le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les monomères les cyanoacrylates d'octyle de formule (V) et 20 leurs mélanges : H CN H COOR'3 (V) 25 dans laquelle : R'3 =-(CH2)7-CH3, - CH(CH3)-(CH2)5-CH3, -CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3, -(CH2)5-CH(CH3)-CH3, - (CH2)4-CH(C2H5)-CH3. 10. Emulsion eau dans l'huile selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la teneur en monomère cyanoacrylate varie en une quantitéallant de 0,1 à 80 % en poids, de préférence en une quantité allant de 0,2 à 60 % en poids, et encore plus préférentiellement en une quantité allant de 0,5 en 50 % en poids, par rapport au poids total d'émulsion. 11. Emulsion eau dans l'huile selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle l'agent alcalin azoté est choisi parmi l'ammoniaque, les alkylamines, les alcanolamines, les alkyl- ou hydroxyalkyl- di ou tri amines, les bases azotées. 12. Emulsion eau dans l'huile selon l'une quelconque des 10 précédentes dans laquelle l'agent alcalin azoté est l'ammoniaque ou l'éthanolamine. 13. Emulsion eau dans l'huile selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle l'alcalin azoté est obtenu par un donneur d'alcalin azoté par réaction chimique soit spontanément soit en 15 présence d'un catalyseur ou d'un système enzymatique. 14. Emulsion eau dans l'huile selon l'une quelconque des précédentes comprenant de plus un inhibiteur de polymérisation choisi parmi le dioxyde de soufre, l'oxyde nitrique, le trifluorure de bore, l'hydroquinone et ses dérivés, la benzoquinone et ses 20 dérivés, le catéchol et ses dérivés, l'anisole et ses dérivés , le pyrogallol et ses dérivés, le p-méthoxyphénol, l'hydroxybutyl toluène, les alkyl sulfates, les alkyl sulfites, les alkyl sulfones, les alkyl sulfoxydes, les alkyl sulfures, les mercaptans, le 3-sulfonène, les acides organiques et leurs mélanges. 15. Emulsion eau dans l'huile selon la 14 dans 25 laquelle l'inhibiteur de polymérisation est l'acide acétique. 16. Emulsion eau dans l'huile selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le ou les tensio-actifs présents dans l'émulsion sont choisis parmi les tensio-actifs siliconés. 17. Emulsion eau dans l'huile selon l'une quelconque des 30 1 à 16 dans laquelle le tensio actif est non siliconé. 18. Emulsion eau dans l'huile selon la 16 ou 17 dans laquelle les tensio-actifs sont présents dans l'émulsion de la présente invention dans des proportions variant de 0,1% à 30% en poids d'émulsion. 19. Emulsion eau dans l'huile selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle la phase aqueuse représente au moins 50 % en poids du poids total de l'émulsion. 20. Emulsion eau dans l'huile selon l'une quelconque des 5 précédentes dans laquelle le tensio-actif est non ionique et présente une HLB inférieure à 10. 21. Procédé de traitement des matières kératiniques caractérisé par le fait que l'on applique sur les fibres kératiniques l'émulsion telle que définie à l'une quelconque des 1 à 20. 10 22. Procédé selon la 21 comprenant un pré-traitement avec un agent nucléophile.. 23. Kit de traitement des fibres kératiniques comprenant une première composition qui contient l'émulsion telle que définie à l'une quelconque des précédentes 1 à 20 et une seconde 15 composition qui contient un agent nucléophile. 24. Kit de traitement des fibres kératiniques comprenant une première composition contenant au moins un monomère cyanoacrylate tel que défini à l'une quelconque des 1 à 10 et éventuellement au moins un inhibiteur de polymérisation anionique et/ou radicalaire et/ou 20 un acide et une deuxième composition contenant une émulsion eau dans huile comprenant une phase aqueuse et une phase huileuse et éventuellement un acide organique.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/40,A61Q 5/10
FR2895423
A1
PROCEDE DE PREPARATION DE PATE A PAPIER A PARTIR DE PAPIERS RECYCLES CONTENANT DES CONTAMINANTS
20,070,629
L'invention concerne un procédé de préparation de pâte à papier à 5 partir de papiers recyclés contenant des contaminants. L'invention concerne également une installation destinée à la mise en oeuvre dudit procédé. Bien avant que la communauté internationale décide de limiter l'accroissement des déchets industriels ou domestiques, néfastes à la fois to pour l'environnement et l'économie, l'industrie papetière était attachée depuis de nombreuses années à recycler une partie de sa production. Désormais, le recyclage des papiers ou cartons usagés permet de fournir une partie non négligeable des fibres cellulosiques utilisées pour la préparation des pâtes à papier. 15 Toutefois, malgré les moyens croissants mis en oeuvre à ce niveau, les volumes de papiers recyclés actuellement utilisables restent encore limités et ne permettent pas un approvisionnement suffisant pour répondre à la totalité des besoins à ce niveau. En effet, les installations de recyclage actuellement mises en oeuvre ne sont adaptées que pour traiter des papiers recyclés à 20 faible taux de contaminant, notamment possédant un taux de contaminant inférieur à 15 %, et, de préférence, inférieur à 3 %. En voulant étendre les sources d'approvisionnement en fibres aux papiers recyclés à fort taux de contaminant, notamment possédant un taux de contaminant supérieur à 15 %, on constate alors que les pâtes obtenues à 25 partir de tels papiers recyclés présentent souvent une qualité moindre par rapport aux pâtes obtenues à partir de matériaux naturels et, de ce fait, s'avèrent inaptes à former des papiers de bonne qualité. Ceci s'explique notamment par la présence au sein des pâtes de quantités non négligeables d'impuretés, lesquelles altèrent de manière importante les 30 caractéristiques mécaniques ou physiques des papiers au final. Or, il s'avère que la présence de ces impuretés dans la pâte tire généralement son origine du mauvais processus de séparation préalable entre les matériaux cellulosiques, d'une part, et les matériaux contaminants, d'autre part, des papiers à recycler. Par matériaux contaminants, il faut entendre à la fois des matériaux lourds, tels que des pièces métalliques, des pierres de taille et de forme diverses ou du sable, ou des matériaux légers, tels que des films plastiques, des ficelles ou de la colle. Dans des techniques de recyclage relativement anciennes et désormais dépassées, cette étape de séparation s'opérait généralement en faisant passer un mélange d'eau et de papiers recyclés dans un appareil de désintégration de type pulpeur, au fond duquel avait été placée une grille perforée de trous. Toute particule ou matériau possédant une taille supérieure au diamètre des trous était donc retenue par la grille et, de la io sorte, constituait la partie contaminante non utilisée des papiers recyclés. Toutefois, ce processus de séparation présentait un certain nombre d'inconvénients. D'une part, le risque était grand que la grille du pulpeur s'obstrue relativement rapidement du fait de l'accumulation des déchets. Il était donc is nécessaire d'opérer un nettoyage régulier de la grille du pulpeur, ce qui entraînait des arrêts machines préjudiciables au processus de recyclage dans son ensemble. D'autre part, il n'était pas rare qu'un taux relativement important de fibres cellulosiques potentiellement réutilisables soit retenu au niveau de la 20 grille du pulpeur et, par la suite, éliminé avec les autres contaminants. II en résultait donc une perte en fibres relativement élevée et donc un rendement médiocre pour le procédé global de recyclage. Par ailleurs, ces installations anciennes ne permettaient pas non plus d'obtenir un filtrage efficace des contaminants fins ou de petites tailles, 25 lesquels étaient susceptibles de se retrouver dans la pâte au final. Il était donc difficile d'obtenir une pâte de bonne qualité, c'est-à-dire sensiblement exempte de toute matière contaminante. Pour remédier à ces inconvénients, il a été envisagé plus récemment de séparer l'étape de filtration de l'étape de brassage. 30 De la sorte, les installations de recyclage actuelles utilisent désormais des pulpeurs sans grille de filtrage, en particulier des pulpeurs à hélice de brassage dit pulpeur hélico . Ces pulpeurs se contentent donc d'effectuer une remise en suspension des fibres de papiers en présence d'eau sans altérer ni les matériaux cellulosique ni les contaminants. Le mélange obtenu est ensuite envoyé vers un appareil de filtration 5 séparé du pulpeur, lequel va effectuer l'opération de tri entre les matériaux cellulosiques réutilisables et les contaminants. Divers appareils sont actuellement disponibles à ce niveau. La Demanderesse a cependant constaté des résultats particulièrement intéressants en utilisant un appareil de filtration du type poire de vidange, to notamment ceux conçus et réalisés par la société Kadant Lamort. Un tel appareil de filtration se présente comme un volume clos, généralement cylindrique ou sensiblement cylindrique, comportant à l'intérieur une grille de séparation devant lequel se déplace un organe de nettoyage communément appelé foil , cet organe ayant pour but 1s d'empêcher que les contaminants ne viennent obstruer la grille. L'espace interne du volume situé en aval de la grille est par ailleurs soumis à une dépression au moyen d'une pompe par exemple. Cette technologie présente toutefois des inconvénients sensiblement similaires à la technologie précédente. 20 En particulier, la grille de l'appareil de filtration du type poire de vidange peut se colmater au fur et à mesure des opérations de filtration. Ceci entraîne comme précédemment des arrêts machine pour cause de nettoyage et donc une perte de production, ainsi qu'une filtration moins fine et moins précise. 25 Ces inconvénients sont également accentués du fait que le volume de contaminants introduit au pulpeur est généralement supérieur à celui acceptable par unappareil de filtration du type poire de vidange. L'augmentation sensible du taux de contaminant présent dans les papiers à recycler entraîne également inévitablement une accentuation 30 concomitante des problèmes exposés précédemment. L'obtention d'une certaine qualité de pâte à partir de sources de matières premières fortement contaminées nécessite donc actuellement d'accroître exagérément les étapes de filtration ou de limiter le rendement du procédé de recyclage. Les installations actuelles, ainsi que les installations plus anciennes, ne sont donc plus adaptées pour fournir des pâtes de bonne qualité à partir de tels papiers recyclés, si l'on désire conserver, voire augmenter, les rendements de production et conserver, voire diminuer, les coûts de production. L'invention se propose donc de fournir un nouveau procédé de préparation de pâte à papier à partir de papiers recyclés ne présentant pas les inconvénients de l'art antérieur susmentionné, en particulier un procédé de préparation de pâte à papier capable de fournir une pâte à papier de io bonne qualité à partir de papiers recyclés fortement contaminés. A cet effet, et conformément à l'invention, il est proposé un procédé de préparation de pâte à papier à partir de papiers recyclés contenant des contaminants, remarquable en ce qu'il comprend les étapes successives suivantes : 15 i) une première étape de brassage du papier en présence d'eau afin d'obtenir un mélange de fibres et de contaminants en suspension, ii) une seconde étape de tamisage grossier dudit mélange afin de séparer les contaminants grossiers du reste de la suspension, iii) une troisième étape de tamisage fin afin de séparer les 20 contaminants fins de la suspension grossièrement tamisée obtenue à l'étape (ii), iv) une quatrième étape de lavage desdits contaminants grossiers et fins afin de séparer les matières fibreuses récupérables du reste des contaminants non récupérables, 25 v) et, de manière préférentielle, une cinquième étape permettant de recycler judicieusement les eaux de lavage récupérées lors de la quatrième étape. Dans un mode de réalisation préférée de l'invention, la première étape et la seconde étape s'effectuent simultanément. 30 Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la première et la seconde étape s'effectuent au moyen d'un pulpeur à hélice, dans lequel au moins une grille percée de trous grossiers est disposée sous l'hélice. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la troisième étape s'effectue au moyen d'un appareil de filtration du type poire de vidange, à l'intérieur duquel est disposée une grille percée de trous fins. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le diamètre des trous de la grille du pulpeur est supérieur au diamètre des trous de la grille de l'appareil de filtration du type poire de vidange et, de préférence, est au moins deux fois supérieur au diamètre des trous de la grille de l'appareil de filtration du type poire de vidange. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le diamètre des trous io de la grille du pulpeur est compris entre 8 et 15 mm, et, de préférence, est environ égal à 10 mm, et le diamètre des trous de la grille de l'appareil de filtration du type poire de vidange est compris entre 2 et 6 mm, et, de préférence environ égal à 4 mm. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la quatrième étape is s'effectue au moyen d'un tambour de lavage, lequel opère une séparation entre les matières fibreuses récupérables et les contaminants non récupérables. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le tambour de lavage comporte 2 zones perforées successives munies sur au moins une 20 partie de leur surface de trous. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la première zone perforée du tambour possède des trous d'un diamètre d'environ 8 mm et la seconde zone perforée possède des trous d'un diamètre d'environ 10 mm. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la suspension 25 grossièrement tamisée obtenue à l'étape (ii) est récupérée dans un cuvier de mélange intermédiaire avant d'être finement tamisée. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, les contaminants grossiers et fins séparés lors des deuxième et troisième étapes sont collectés dans un réservoir de stockage avant d'être lavés. 30 Dans un autre mode de réalisation de l'invention, les eaux de lavage récupérées lors de la quatrième étape sont séparées et envoyées selon leur teneur fibreuse, soit dans le pulpeur, soit dans le cuvier intermédiaire. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le papier recyclé possède un taux de contaminant à l'état sec supérieur ou égal à 15 % en poids. Ainsi configurée, l'invention permettra donc de filtrer d'abord les contaminants lourds ou de grosses tailles au niveau du pulpeur, évitant ainsi les problèmes de colmatage de la grille de l'appareil de filtration du type poire de vidange, celle-ci se contentant de filtrer les contaminants plus fins ou plus petits. L'invention porte également sur une installation destinée à la mise en io oeuvre dudit procédé de préparation de pâte à papier ; ladite installation est remarquable en ce qu'elle comporte au moins un pulpeur à hélice muni d'une grille de tamisage et un dispositif de tamisage additionnel du type poire de vidange, à l'intérieur duquel est disposée une grille percée de trous fins. Selon une variante de l'invention, le diamètre des trous de la grille du 15 pulpeur est supérieur au diamètre des trous de la grille du dispositif de tamisage additionnel et, de préférence, est au moins deux fois supérieur au diamètre des trous de la grille du dispositif de tamisage additionnel. Selon une autre variante de l'invention, le diamètre des trous de la grille du pulpeur est compris entre 8 et 15 mm, et, de préférence, est environ 20 égal à 10 mm, et le diamètre des trous de la grille du dispositif de tamisage additionnel est compris entre 2 et 6 mm, et, de préférence environ égal à 4 mm. Selon une autre variante de l'invention, l'installation comporte au moins un tambour de lavage, lequel opère une séparation entre les matières 25 fibreuses récupérables et les contaminants non récupérables. Selon une autre variante de l'invention, le tambour de lavage comporte au moins 2 zones perforées successives munies sur au moins une partie de leur surface de trous. Selon une autre variante de l'invention, une première zone du tambour 30 possède des trous d'un diamètre d'environ 8 mm et une seconde zone du tambour possède des trous d'un diamètre d'environ 10mm. D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre d'un procédé de préparation de pâte à papier selon l'invention, en référence aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'une installation destinée à la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention. L'installation comprend en particulier un convoyeur 1 qui alimente en matériau à recycler 1 a un appareil désintégrateur 2, du type pulpeur à hélice. Le matériau à recycler la se présente généralement sous forme de balles ou de papier en vrac comportant à la fois des matériaux cellulosiques ~o réutilisables et des matériaux contaminants non réutilisables. Les matériaux contaminants peuvent à cet égard représenter plus de 15 % en poids dudit matériau. De manière générale, le matériau à recycler 1 a pourra être choisi parmi les matériaux classés 2.06 ou 5.03 selon la norme EN 643, notamment les emballages carton pour liquides alimentaires du type Tetra Pak is comportant des films plastiques et/ou métalliques. Le pulpeur 2 comporte un agitateur désintégrateur 2a centrifuge en hélice. Un tel agitateur 2a n'effectue aucune séparation : il crée des forces de friction entre les constituants du matériau à recycler la, provoquant un détachement des encres et une désintégration des matériaux cellulosiques 20 mais sans provoquer de désintégration des contaminants. Après avoir ajouté de l'eau de lavage dans le pulpeur 2 par l'intermédiaire de la conduite 3, on brasse donc ensuite le mélange eau de lavage/matériau à recycler au moyen de l'hélice 2a. Une plaque d'extraction perforée 2b, ou grille 2b, placée au-dessous 25 de l'hélice 2a permet alors d'opérer un premier tamisage grossier du matériau à recycler la. Dans une variante préférée de l'invention, la grille 2b possédera des trous de diamètre sensiblement égal à 10 mm. Une conduite de décharge 4, ou une paroi amovible 4, disposée dans la partie basse du pulpeur 2, au-dessus de la grille 2b, permet d'évacuer les 3o matériaux retenus par la grille 2b, correspondant à la fraction de pâte non tamisée, vers un réservoir de stockage 14. Cette fraction comporte en principe une forte proportion de contaminants et une faible proportion de matériaux cellulosiques potentiellement réutilisables. Par ailleurs, une conduite de décharge 5, débouchant dans la partie basse du pulpeur 2, au-dessous de la grille 2b, amène les matériaux non retenus par la grille 2b, correspondant à la fraction de pâte grossièrement tamisée, vers un cuvier de mélange intermédiaire 6. Cette fraction comporte notamment une quantité relativement importante de matériaux cellulosiques et une quantité normalement faible de contaminants. De manière à optimiser au maximum le rendement du processus global de recyclage, il est donc procédé à une opération de filtration additionnelle à la fois sur la fraction de pâte non tamisée et sur la fraction de ~o pâte grossièrement tamisée. Ces opérations vont notamment permettre d'intégrer dans la pâte le maximum de matériaux cellulosiques présents au départ dans le matériau à recycler et d'éliminer de la pâte la totalité ou la quasi-totalité des contaminants dudit matériau à recycler. Dans un premier temps, la fraction de pâte grossièrement tamisée est 15 envoyée au moyen d'une conduite 8 à un appareil de filtration 9 du type poire de vidange, lequel effectue un tamisage fin de ladite fraction. La grille, ou tamis 9a, de l'appareil de filtration du type poire de vidange 9 est, à cette fin, munie de trous de diamètre inférieur à celui des trous de la grille 2b du pulpeur 2. En particulier, lorsque le diamètre des trous de la grille 2b du 20 pulpeur 2 est environ égal à 10 mm, celui des trous du tamis 9a de l'appareil de filtration du type poire de vidange 9 est environ égal à 4 mm. De manière concomitante et à intervalles réguliers, la fraction de la pâte retenue par la grille 9a de l'appareil de filtration du type poire de vidange 9 est alors envoyée dans le réservoir de stockage 14, venant ainsi s'ajouter à 25 la fraction de la pâte non tamisée retenue par la grille 2b du pulpeur 2. A la sortie de l'appareil de filtration du type poire de vidange 9, la fraction de la pâte non retenue par la grille 9a, dite fraction de pâte finement tamisée, constitue donc la pâte potentiellement utilisable lors du processus aval de préparation de pâte à papier. Avant d'être soumis à des étapes 30 optionnelles additionnelles 13 de tri et de séparation de fibres, la pâte ainsi obtenue est au préalable envoyée dans un cuvier de sortie 12 au moyen d'une conduite de décharge 11. La fraction de pâte stockée au niveau du réservoir 14 est envoyée quant à elle au moyen d'une conduite 15 à l'intérieur d'un tambour de lavage 16, appelé communément trommel, lequel opère une séparation entre les matières fibreuses réutilisables et les contaminants non réutilisables. Ce tambour de lavage 16 fonctionne sur le principe d'un déplacement axial de pâte à l'intérieur d'un cylindre creux muni sur au moins une partie de sa surface de trous. Par l'effet de la force centrifuge, le mélange est brassé, agité et lavé, les fractions les plus fines de cette pâte passant au travers des trous, les fractions plus grossières restant à l'intérieur du cylindre. Dans une variante préférée de l'invention, le tambour 16 comporte selon sa direction axiale au moins une première zone perforée possédant des trous de diamètre io d'environ 8 mm et une deuxième zone perforée possédant des trous de diamètre d'environ 10 mm. Ainsi configuré, le tambour de lavage 16 s'est avéré en effet particulièrement efficace pour séparer les contaminants des matières cellulosiques encore présentes dans la fraction de pâte à traiter. A la sortie du tambour de lavage 16, les eaux de lavage sont 15 séparées : les eaux de la première zone, plus chargées en fibres, sont envoyées par une conduite 7 au cuvier de mélange 6 afin d'être à nouveau traitées par l'appareil de filtration du type poire de vidange 9, tandis que les eaux de la deuxième zone, moins chargées en fibres, sont renvoyées à la dilution du pulpeur 2 par la conduite 3. 20 Les matières retenues à l'intérieur du tambour sont quant à elles rejetées hors de l'installation au moyen d'une goulotte de rejet 17 avant d'être compactées ou détruites. Il est bien entendu que l'exemple de réalisation donné ci-dessous n'est nullement limitatif pour la présente invention, d'autres modifications ou ajouts 25 d'étapes dans le procédé ou de dispositifs dans l'installation pouvant être envisagés sans sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un procédé de préparation de pâte à papier à partir de papiers recyclés contenant des contaminants caractérisé en ce qu'il comporte une première étape de brassage du papier en présence d'eau afin d'obtenir un mélange de fibres et de contaminants en suspension, une seconde étape de tamisage grossier dudit mélange afin de séparer les contaminants grossiers du reste de la suspension, une troisième étape de tamisage fin afin de séparer les contaminants fins de la suspension grossièrement tamisée et une quatrième étape de lavage desdits contaminants grossiers et fins afin de séparer les matières fibreuses récupérables du reste des contaminants non récupérables.L'invention vise en particulier à fournir un procédé de préparation de pâte à papier capable de produire une pâte à papier de bonne qualité à partir de papiers recyclés fortement contaminés, possédant notamment un taux de contaminant à l'état sec supérieur ou égal à 15 % en poids.
1) Procédé de préparation de pâte à papier à partir de papiers recyclés contenant des contaminants caractérisé en ce qu'il comprend les étapes successives suivantes : i) une première étape de brassage du papier en présence d'eau afin d'obtenir un mélange de fibres et de contaminants en suspension, ii) une seconde étape de tamisage grossier dudit mélange afin de séparer les contaminants grossiers du reste de la suspension, io iii) une troisième étape de tamisage fin afin de séparer les contaminants fins de la suspension grossièrement tamisée obtenue à l'étape (ii), iv) une quatrième étape de lavage desdits contaminants grossiers et fins afin de séparer les matières fibreuses récupérables du reste 15 des contaminants non récupérables, v) et, de manière préférentielle, une cinquième étape permettant de recycler judicieusement les eaux de lavage récupérées lors de la quatrième étape. 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la première 20 étape et la seconde étape s'effectuent simultanément. 3) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la première et la seconde étape s'effectuent au moyen d'un pulpeur à hélice (2), dans lequel au moins une grille (2b) percée de trous grossiers est disposée sous l'hélice (2a). 25 4) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la troisième étape s'effectue au moyen d'un appareil de filtration du type poire de vidange (9), à l'intérieur duquel est disposée une grille (9a) percée de trous fins. 5) Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le diamètre 30 des trous de la grille (2b) du pulpeur (2) est supérieur au diamètre des trous de la grille (9a) de l'appareil de filtration du type poire de vidange (9) et, de préférence, est au moins deux fois supérieur au diamètre des trous de la grille (9a) de l'appareil de filtration du type poire de vidange (9). 6) Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le diamètre des trous de la grille (2b) du pulpeur (2) est compris entre 8 et 15 mm, et, de préférence, est environ égal à 10 mm, et le diamètre des trous de la grille (9a) de l'appareil de filtration du type poire de vidange (9) est compris entre 2. et 6 mm, et, de préférence environ égal à 4 mm. 7) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la quatrième étape s'effectue au moyen d'un tambour de lavage (16), lequel opère une séparation entre les matières fibreuses récupérables et les contaminants non récupérables. io 8) Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le tambour de lavage (16) comporte au moins deux zones successives munies sur au moins une partie de leur surface de trous. 9) Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'une première zone du tambour (16) possède des trous d'un diamètre 15 d'environ 8 mm et une deuxième zone du tambour (16) possède des trous d'un diamètre d'environ 10 mm. 10) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la suspension grossièrement tamisée obtenue à l'étape (ii) est récupérée dans un cuvier de mélange intermédiaire (6) avant 20 d'être finement tamisée. 11) Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que les eaux de lavage récupérées lors de la quatrième étape sont séparées et envoyées selon leur teneur fibreuse, soit dans le pulpeur (2), soit dans le cuvier intermédiaire (6). 25 12) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les contaminants grossiers et fins séparés lors des deuxième et troisième étapes sont collectés dans un réservoir de stockage (14) avant d'être lavés. 13) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisé en ce que le papier recyclé possède un taux de contaminant à l'état sec supérieur ou égal à 15 (Yo en poids. 14) Installation destinée à la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un pulpeur à hélice (2) muni d'une grille de tamisage (2b)et un dispositif de tamisage additionnel de type poire de vidange (9), à l'intérieur duquel est disposée une grille (9a) percée de trous fins. 15) Installation selon la précédente, caractérisée en ce que le diamètre des trous de la grille (2b) du pulpeur (2) est supérieur au diamètre des trous de la grille (9a) du dispositif de tamisage additionnel (9) et, de préférence, est au moins deux fois supérieur au diamètre des trous de la grille (9a) dudit dispositif (9). 16) Installation selon la précédente, caractérisée en ce que le diamètre des trous de la grille (2b) du pulpeur (2) est compris entre 8 io et 15 mm, et, de préférence, est environ égal à 10 mm, et le diamètre des trous de la grille (9a) du dispositif de tamisage additionnel (9) est compris entre 2 et 6 mm, et, de préférence environ égal à 4 mm. 17) Installation selon l'une quelconque des 14 à 16, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un tambour de lavage (16), 15 lequel opère une séparation entre les matières fibreuses récupérables et les contaminants non récupérables. 18) Installation selon la précédente, caractérisée en ce que le tambour de lavage (16) comporte au moins deux zones successives munies sur au moins une partie de leur surface de trous. 20 19) Installation selon la précédente, caractérisée en ce qu'une première zone du tambour (16) possède des trous d'un diamètre d'environ 8 mm et une deuxième zone du tambour (16) possède des trous d'un diamètre d'environ 10 mm.
D
D21
D21C
D21C 9,D21C 5,D21C 7
D21C 9/08,D21C 5/02,D21C 7/02
FR2899879
A1
CONDITIONNEMENT POUR COMPOSITION DENTAIRE
20,071,019
La présente invention concerne d'une façon générale les conditionnements pour des compositions pour soins dentaires. Outre les traditionnels dentifrices et autres pâtes pour le brossage des dents, il existe une composition dentaire bien connue qui est basée sur un mélange d'eau oxygénée (peroxyde d'hydrogène) et de bicarbonate de soude. Cette composition, connue sous le nom de pâte de Keyes, présente les propriétés avantageuses suivantes : - l'eau oxygénée est antiseptique et surtout hémostatique, en présentant un effet effervescent en présence d'hémoglobine ; elle libère de l'oxygène potentialisé qui agit sur les germes parodontaux ; - le bicarbonate de soude est un antiseptique, qui a également pour fonction de favoriser le transit à travers les tissus parodontaux par phénomène d'osmose. Les toxines et autres produits de dégradation sont ainsi attirés avec les fluides vers le milieu hypersodique externe. On notera ici qu'une telle composition peut également comprendre, outre l'eau oxygénée et le bicarbonate de soude, des composants tels que le chlorure de sodium. Toutefois un inconvénient pratique des compositions de type pâte de Keyes réside dans le fait que le mélange du peroxyde d'hydrogène et du bicarbonate de soude n'est pas stable dans le temps, mais se dégrade assez rapidement, et la composition, au bout de quelques minutes à quelques heures n'est plus efficace. Des solutions à ce problème ont déjà été imaginées. Elles sont décrites notamment dans les documents US 4 528 180 A, US 5 252 312 A, EP 0 839 517 A et WO 98/29318 A. Toutefois les appareils distributeurs ou autres décrits dans ces documents présentent différents types d'inconvénients. En premier lieu, ils exigent un dosage de la part de l'utilisateur (le praticien saura doser, mais l'utilisateur domestique peut se tromper facilement), et il sera fréquent que celui-ci délivre une quantité insuffisante, ou au contraire excessive, de chacun des constituants. Un autre inconvénient est qu'ils sont inadaptés au mélange d'un composant sous forme liquide, avec un composant sous forme de poudre, comme c'est le cas pour les formes ordinaires et stables du peroxyde d'hydrogène et du bicarbonate de soude. La présente invention vise à pallier ces inconvénients de l'état de la technique et à proposer un qui permette de mélanger les constituants au dernier moment et de façon suffisamment homogène, qui délivre une dose convenable de mélange et qui soit pratique et facile à utiliser pour l'utilisateur, que ce soit un praticien ou un particulier en dehors de tout environnement médical. On propose à cet effet selon l'invention un conditionnement pour composition dentaire, comprenant une enveloppe primaire déformable et, à l'intérieur de l'enveloppe, une séparation apte à être rompue par sous l'effet d'un effort appliqué sur l'enveloppe primaire et séparant l'intérieur de l'enveloppe primaire en deux compartiments contenant respectivement deux composants à mélanger, l'un sous forme de poudre et l'autre sous forme de liquide, l'enveloppe primaire pouvant être elle-même rompue après un malaxage destiné à former une pâte, réalisé par application d'efforts sur l'enveloppe primaire déformable pour délivrer une dose unique de composition dentaire constituée par ladite pâte. Certains aspects préférés, mais non limitatifs, du conditionnement selon l'invention sont les suivants : * ladite séparation est un film définissant une poche fermée. * la poche contient le liquide, et l'espace intérieur de l'enveloppe primaire en dehors de la poche 10 contient la poudre. * la poche est lié aux parois de l'enveloppe. * la poche est libre dans l'enveloppe. * l'enveloppe primaire est définie par deux feuilles étanches soudées périphériquement. 15 * l'enveloppe primaire est définie par deux feuilles étanche soudées périphériquement ainsi que selon une soudure transversale définissant ladite séparation et présentant une force d'adhésion sensiblement inférieure à celle de ladite soudure périphérique. 20 * ladite soudure transversale diffère de la soudure périphérique par au moins un parmi le matériau d'apport, la technique de soudure et les paramètres de soudure. * le conditionnement comporte au moins un troisième compartiment pour un troisième composant destiné à 25 participer à la composition dentaire. D'autres aspects, buts et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée suivante de formes de réalisation préférée de celle-ci, donnée à titre d'exemple non 30 limitatif et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : La figure 1 est une vue schématique en plan d'une première forme de réalisation d'un conditionnement selon l'invention, La figure 2 est une vue en coupe transversale du 5 conditionnement de la figure 1, La figure 3 est une vue schématique en plan d'une deuxième forme de réalisation d'un conditionnement selon l'invention, et La figure 4 est une vue en coupe transversale du 10 conditionnement de la figure 3. En référence tout d'abord aux figures 1 et 2, on a représenté un premier mode de réalisation d'un conditionnement pour composition dentaire mélangeable. Il présente la forme générale d'un sachet ou 15 enveloppe 1 formé par deux feuilles 12 et 14 ici de forme rectangulaire (toute autre forme pouvant être envisagée) soudées ensemble à leur périphérie selon une ligne de soudure 20. D'une façon générale cette technique de 20 conditionnement est en soi parfaitement maîtrisée dans le domaine des médicaments. La composition de chaque feuille, par exemple un stratifié d'au moins deux couches avec un papier ou un plastique déchirable en couche extérieure opaque et un film métallique ou plastique 25 chimiquement neutre en couche intérieure, sera aisément déterminable par l'homme du métier pour éviter toute dégradation des produits contenus dans l'enveloppe. De la même manière, la technique de soudage périphérique des deux feuilles, par apport de matière ou 30 non, et par apport d'énergie par exemple thermique ou ultrasonore, sera choisie par l'homme du métier parmi les différentes technologies disponibles sur le marché. Une encoche 16 placée à proximité d'un coin du conditionnement, s'étendant à partir de l'extérieur sur une partie seulement de la largeur de la zone de soudure 20, permet, comme on le détaillera plus loin, d'amorcer une déchirure des feuilles 12, 14 pour distribuer le produit. A l'intérieur de l'enveloppe formée des feuilles 12 et 14, une poche 2 fermée sur elle même est délimitée par un film mince 30 étanche aux liquides présentant la forme générale d'une bille ovoïde emprisonnée entre les feuilles 12 et 14. Lors du processus de fabrication, la poche 2 a été remplie avec une dose déterminée de peroxyde d'hydrogène. La poche 2 peut être soit fixée à la face intérieure de l'une des feuilles 12, 14 ou des deux feuilles simultanément, soit libre dans l'espace intérieur de l'enveloppe. Le film 30 délimitant la poche 2 est choisi en une matière plastique souple ou élastique chimiquement neutre et dont l'épaisseur et les caractéristiques mécaniques, notamment rupture à l'allongement, sont choisies de telle sorte que, par des efforts appliqués avec les doigts de l'utilisateur sur l'extérieur de l'enveloppe, alors que celle-ci est toujours fermée, et notamment des efforts de compression et/ou cisaillement entre les feuilles 12 et 14 du sachet, ce film 30 puisse être rompu pour mettre en communication l'intérieur de la poche 2 avec l'espace situé à l'intérieur de l'enveloppe 1 et extérieur à la poche. On réalise ensuite les sachets 1 en y logeant d'une part une telle poche 2 ainsi remplie, d'autre part une dose déterminée de bicarbonate de soude sous forme de poudre. La soudure périphérique 20 est achevée pour terminer le processus de fabrication. Le conditionnement est de préférence distribué sous forme de boîte contenant un ensemble de sachets. La rigidité de la boîte et la position des sachets sont choisis de telle manière que, lors des différentes manutentions, transports, etc. le risque d'appliquer à un sachet des sollicitations susceptibles de rompre la poche 2 qu'il contient soit minimisée. Pour utiliser la composition, l'utilisateur applique sur le sachet les efforts de compression et/ou de cisaillement précités, pour rompre le film 30 délimitant la poche 2, sans toutefois ouvrir l'enveloppe 1. Le peroxyde d'hydrogène contenu dans la poche 2 se libère ainsi pour se mélanger avec le bicarbonate de soude en poudre. Une action de malaxage par l'utilisateur à l'aide de ses doigts permet de mélanger les composants de façon homogène et obtenir la pâte dentaire. Le sachet est ensuite déchiré au niveau de l'encoche 16 pour pouvoir extraire cette pâte du sachet et l'appliquer par exemple sur une brosse à dents, et réaliser ensuite le brossage gingival et dentaire. Un avantage du conditionnement selon cette forme de réalisation réside en ce que la poche de liquide 2 peut être aisément sentie sous les doigts par l'utilisateur avant toute utilisation. S'il ne peut pas la sentir, c'est qu'elle s'est rompue prématurément et le sachet doit être jeté. Tout risque d'utilisation d'un mélange trop vieux est ainsi éliminé. Maintenant en référence aux figures 3 et 4, on a représenté une deuxième forme de réalisation d'un conditionnement selon l'invention. Le conditionnement comprend ici encore deux feuilles rectangulaires 12, 14 fixées ensemble de façon étanche à leur périphérie au niveau d'une soudure 20. Une encoche 16 est ici encore prévue pour l'ouverture. Le conditionnement comprend également une soudure transversale 22 qui s'étend de façon continue entre les deux grands côtés du sachet, et ici parallèlement à ses petits côtés. Cette soudure 22 est réalisée avec une technologie spécifique par rapport à la soudure périphérique 20 (en termes de matériau de soudure et/ou de technique de soudure et/ou de paramètres de soudure) de manière à présenter une robustesse ou résistance mécanique plus faible, grâce typiquement à des forces d'adhésion sensiblement limitées. Cette soudure transversale 22 délimite dans le sachet deux compartiments 1 et 2, l'un destiné à contenir du bicarbonate de soude en poudre et l'autre du peroxyde d'hydrogène liquide. La fabrication est réalisée par exemple en remplissant d'abord l'enveloppe fermée par la soudure 20 sur trois côtés seulement et tenue verticalement avec la poudre de bicarbonate de soude, de façon à ce que cette poudre se loge au fond, en réalisant la soudure transversale 22, en remplissant ensuite le compartiment situé au-dessus de la soudure 22 avec le peroxyde d'hydrogène, et en terminant la soudure 20. D'autres procédés sont bien entendu possibles, des motifs et des étapes de soudure plus ou moins complexes. Pour utiliser un tel conditionnement, l'utilisateur exerce avec ses doigts sur les feuilles 12, 14, dans la région de la soudure 22, des efforts de cisaillement tels que cette soudure se rompe sur une largeur substantielle, sans toutefois altérer l'intégrité des deux feuilles 12 et 14. Le liquide contenu dans le compartiment 2 est alors libéré pour pouvoir se mélanger à la poudre logée dans le compartiment 1, le malaxage assurant ici encore l'homogénéité du mélange. Le sachet est alors déchiré au niveau de l'encoche 16 pour délivrer et utiliser la composition dentaire. On a décrit dans ce qui précède un conditionnement pour un mélange bi-composant de type pâte de Keyes. Mais la présente invention peut également être mise en oeuvre avec des mélanges à trois composants ou davantage, typiquement du peroxyde d'hydrogène, du bicarbonate de soude et du chlorure de sodium. Dans ce dernier cas, le chlorure de sodium peut se présenter soit sous forme de solution, par exemple dans une poche ou compartiment analogue à celui utilisé pour le peroxyde d'hydrogène, soit sous forme sèche, dans le même espace que le bicarbonate de soude ou de façon séparée. Bien entendu, l'homme du métier saura apporter à l'invention de nombreuses variantes et modifications. En particulier, d'autres types de conditionnements avec séparation frangible ou pouvant être rompue par tout action manuelle sans risque de rompre la paroi externe du conditionnement, peuvent être adoptés.30
Un conditionnement pour composition dentaire comprend une enveloppe primaire déformable et, à l'intérieur de l'enveloppe, une séparation apte à être rompue par sous l'effet d'un effort appliqué sur l'enveloppe primaire et séparant l'intérieur de l'enveloppe primaire en deux compartiments contenant respectivement deux composants à mélanger, l'un sous forme de poudre et l'autre sous forme de liquide, l'enveloppe primaire pouvant être elle-même rompue après un malaxage destiné à former une pâte, réalisé par application d'efforts sur l'enveloppe primaire déformable pour délivrer une dose unique de composition dentaire constituée par ladite pâte.Application notamment au conditionnement de pâte de Keyes dont le mélange doit être effectué au dernier moment.
1. Conditionnement pour composition dentaire, comprenant une enveloppe primaire déformable et, à l'intérieur de l'enveloppe, une séparation apte à être rompue par sous l'effet d'un effort appliqué sur l'enveloppe primaire et séparant l'intérieur de l'enveloppe primaire en deux compartiments contenant respectivement deux composants à mélanger, l'un sous forme de poudre et l'autre sous forme de liquide, l'enveloppe primaire pouvant être elle-même rompue après un malaxage destiné à former une pâte, réalisé par application d'efforts sur l'enveloppe primaire déformable pour délivrer une dose unique de composition dentaire constituée par ladite pâte. 2. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que ladite séparation est un film définissant une poche fermée. 3. Conditionnement selon la 2, caractérisé en ce que la poche contient le liquide, et l'espace intérieur de l'enveloppe primaire en dehors de la poche contient la poudre. 4. Conditionnement selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la poche est lié aux parois de l'enveloppe. 30 5. conditionnement selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la poche est libre dans l'enveloppe. 25 • 2899879 10 6. Conditionnement selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'enveloppe primaire est définie par deux feuilles étanches soudées périphériquement. 5 7. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que l'enveloppe primaire est définie par deux feuilles étanche soudées périphériquement ainsi que selon une soudure transversale définissant ladite 10 séparation et présentant une force d'adhésion sensiblement inférieure à celle de ladite soudure périphérique. 8. Conditionnement selon la 7, 15 caractérisé en ce que ladite soudure transversale diffère de la soudure périphérique par au moins un parmi le matériau d'apport, la technique de soudure et les paramètres de soudure. 20 9. Conditionnement selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un troisième compartiment pour un troisième composant destiné à participer à la composition dentaire.25
B,A
B65,A61
B65D,A61K,A61Q
B65D 81,A61K 8,A61Q 11
B65D 81/32,A61K 8/22,A61Q 11/00
FR2891104
A1
PROCEDE DE LUTTE CONTRE L'USAGE FRAUDULEUX D'UN TERMINAL DE RECEPTION DE DONNEES NUMERIQUES
20,070,323
L'invention se situe dans le domaine du contrôle d'accès à des données numériques embrouillées par un mot de contrôle CW et concerne plus spécifiquement un procédé de lutte contre l'usage frauduleux d'un terminal de réception muni d'un processeur de sécurité dans lequel est inscrit un droit d'accès auxdites données. L'invention concerne également un dispositif et un logiciel de mise en oeuvre du procédé ainsi qu'un processeur de sécurité équipant ledit terminal. L'invention s'applique particulièrement mais non exclusivement aux systèmes de contrôle d'accès (CAS, pour Conditional Access System) dans le contexte de réseaux diffusés (réseaux de télévision diffusée par satellite, sur IP, ...) . ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE La figure 1 représente schématiquement une architecture d'un système de contrôle d'accès conditionnel de l'art antérieur comportant, côté opérateur, un module d'embrouillage 2, un générateur 4 de message ECM (pour Entitlement Control Message), un générateur 6 de message EMM (pour Entitlement Management Message) Du côté utilisateur, ce système est constitué d'un terminal de réception 12 comportant 30 notamment un module de désembrouillage 10 et un processeur de sécurité 14 tel qu'une carte à puce ou une fonction logicielle dédiée. La protection par un tel système des données numériques constituant un programme durant son transport et le contrôle de leur accès par un abonné mettent en oeuvre, d'une part, une fonction d'embrouillage/désembrouillage de ces données, et d'autre part, une fonction de contrôle d'autorisation d'accès de l'abonné s'appuyant sur une distribution d'autorisations gérées à distance par l'opérateur. L'embrouillage permet de rendre inintelligible le programme durant son transport. Une solution d'embrouillage/désembrouillage est mise en uvre par un algorithme de chiffrement/déchiffrement propriétaire ou normalisé, choisi selon le contexte. Un tel embrouillage est en outre rendu imprédictible en l'initialisant de temps à autre par une clé CW (pour Control Word ou mot de contrôle ) de valeur aléatoire. Le contrôle par l'opérateur de l'autorisation d'accès à un programme par un usager s'effectue en conditionnant l'accès au mot de contrôle CW à la disponibilité d'une autorisation commerciale (titre d'abonnement, référence de programme, référence géographique, référence de niveau moral, etc...). L'opérateur attache au programme une condition d'accès qui doit être remplie par l'abonné pour obtenir la bonne valeur CW qui permettra de désembrouiller ce programme. La transmission des CW et la description d'une condition d'accès sont réalisées au moyen de messages ECM spécifiques calculés par le générateur 4, et traités, côté utilisateur, par le processeur de sécurité 14. Les messages ECM sont soumis à des traitements de sécurité avant leur transmission consistant, notamment, à chiffrer les CW avec un algorithme et une clé spécifiques. Côté utilisateur, le processeur de sécurité 14 vérifie la condition d'accès contenue dans le message ECM en la comparant à des titres d'accès (description d'abonnement, numéro de programme, ...) préalablement inscrits dans la mémoire non volatile du processeur de sécurité. Si la condition d'accès est remplie par un de ces titres d'accès, le processeur de sécurité déchiffre le mot de contrôle CW et le fournit au désembrouilleur 10. Les titres d'accès ou les moyens, tels que des jetons en PPV (pour Pay Per View en anglais), de les acquérir sont gérés et inscrits à distance par l'opérateur dans la mémoire non volatile du processeur de sécurité de l'abonné. Les actions à distance par l'opérateur sur les titres d'accès d'un abonné sont réalisées au moyen de messages EMM spécifiques calculés par le générateur 6 de message EMM et traités par le processeur de sécurité 14. Comme pour les ECM, des traitements de sécurité, tels que le chiffrement des données sensibles ou le calcul d'une preuve d'intégrité et/ou d'authenticité des données, sont appliqués aux messages EMM avant leur transmission. Les traitements de sécurité (confidentialité, intégrité, authenticité) appliqués aux messages ECM et EMM mettent en uvre des algorithmes et des clés, dites clés de gestion, spécifiques. Ces paramètres, notamment les clés, sont modifiables à l'initiative de l'opérateur par renouvellement de leurs valeurs transmises au terminal (12) par d'autres messages EMM. Un inconvénient du système décrit ci-dessus provient du fait qu'un utilisateur d'un système de réception pirate, disposant des algorithmes et des clés de gestion ad hoc divulgués à l'occasion du piratage du système, peut générer des messages EMM frauduleux pour son système de réception. L'utilisateur pourra en particulier réaliser l'inscription des droits de son choix dans son processeur de sécurité. Une contre-mesure consiste alors pour l'opérateur à changer la valeur des clés de gestion impliquées dans la vérification des messages EMM, dont la valeur divulguée deviendra donc inutilisable, interdisant la génération du message frauduleux de gestion du système de réception. Cependant, l'utilisateur d'un système de réception pirate peut rejeter le message EMM de gestion qui comporte cette contre-mesure de changement de clé en filtrant le flux, et donc préserver sa propre capacité à générer des messages à destination de son système de réception. Le but de l'invention est d'imposer à tout utilisateur d'un terminal de réception l'exécution par l'opérateur d'une action de contre-mesure sur ce terminal. Plus particulièrement, l'invention a pour 30 but d'imposer à tout utilisateur le remplacement d'une clé cryptographique divulguée après piratage du système. EXPOSÉ DE L'INVENTION A cet effet, l'invention préconise un procédé de lutte contre l'usage frauduleux d'un terminal de réception de données numériques embrouillées comportant les étapes suivantes: préalablement à l'émission des données vers le terminal, - générer un message comportant une première requête d'exécution dans le terminal d'au moins une première opération de contre-mesure, - coupler ladite première requête à une deuxième requête d'exécution dans le terminal d'au 15 moins une deuxième opération imposant l'exécution préalable de la première opération, transmettre le message audit terminal, et à la réception, - exécuter successivement la première opération puis la deuxième opération. Dans une première variante de mise en uvre du procédé, le couplage de la première requête et de la deuxième requête est obtenu en conditionnant l'exécution de ladite deuxième opération au résultat de l'exécution de ladite première opération. Dans une deuxième variante de mise en oeuvre du procédé, ledit couplage est obtenu en associant syntaxiquement lesdites première et deuxième requêtes dans un même message. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, ladite deuxième opération est une procédure nécessaire au désembrouillage desdites données. Dans ce mode préféré, les données numériques sont embrouillées par un mot de contrôle CW, le message transportant les première et deuxième requêtes est signé à l'émission par une clé privée KPR et vérifié à la réception par une clé publique KPU 10 associée à ladite clé privée, la première opération est une opération de changement de la valeur de la clé publique Kpu, et la deuxième opération est une opération de calcul d'une nouvelle valeur de la clé de déchiffrement du mot de contrôle CW. Dans ce cas, la nouvelle valeur de la clé de déchiffrement du mot de contrôle CW est avantageusement calculée en fonction de la nouvelle valeur de la clé publique KPU. Le procédé selon l'invention est mis en oeuvre dans un dispositif de lutte contre l'usage frauduleux d'un terminal de réception de données numériques embrouillées, comportant un générateur de messages muni de moyens pour coupler une première requête d'exécution par le terminal d'au moins une première opération de contre-mesure et une deuxième requête d'exécution par ledit terminal d'au moins une deuxième opération de manière à conditionner l'exécution de ladite deuxième opération à l'exécution préalable de ladite première opération. Le procédé selon l'invention est mis en oeuvre par un logiciel stocké sur un support d'enregistrement destiné à configurer un terminal de réception de données numériques embrouillées en vue de lutter contre l'usage frauduleux du terminal. Selon l'invention, ce logiciel comporte des instructions pour coupler l'exécution dans le terminal d'au moins une première opération de contremesure et l'exécution dans ledit terminal d'au moins une deuxième opération, le couplage étant tel que l'exécution de ladite deuxième opération est conditionnée par l'exécution préalable de ladite première opération. Dans une première variante d'implémentation du logiciel selon l'invention, lesdites première et deuxième requêtes sont couplées syntaxiquement dans la même commande. Dans une deuxième variante d'implémentation du logiciel selon l'invention, le couplage de la première requête et de la deuxième requête est obtenu en conditionnant l'exécution de ladite deuxième opération au résultat de l'exécution de ladite première opération. Le procédé selon l'invention est mis en oeuvre par un processeur de sécurité dans lequel est mémorisé un module logiciel comportant au moins une instruction pour coupler l'exécution par le processeur de sécurité d'au moins une première opération de contre-mesure et l'exécution par ledit processeur de sécurité d'au moins une deuxième opération, le couplage étant tel que l'exécution de ladite deuxième opération est conditionnée par l'exécution préalable de ladite première opération. Ladite premiere opération consiste à changer la valeur d'une clé publique coopérant avec une clé privée pour sécuriser un message, et ladite deuxième opération consiste à calculer une clé secrète de déchiffrement de la clé de désembrouillage desdites données. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va 10 suivre, prise à titre d'exemple non limitatif en référence aux figures annexées dans lesquelles: - la figure 1, décrite précédemment, représente schématiquement une architecture d'un système de contrôle d'accès de l'art antérieur, - la figure 2 est un schéma bloc illustrant un premier mode de réalisation du procédé selon l'invention, la figure 3 est un schéma bloc illustrant un deuxième mode de réalisation du procédé selon 20 l'invention, - la figure 4 est un schéma bloc illustrant un troisième mode de réalisation du procédé selon l'invention, - la figure 5 est un schéma bloc illustrant 25 un quatrième mode de réalisation du procédé selon l'invention, - la figure 6 est un schéma bloc illustrant un cinquième mode de réalisation du procédé selon l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS L'invention va maintenant être décrite dans un exemple d'application dans lequel les données distribuées représentent des programmes audiovisuels ou multimédia embrouillées. Ces données embrouillées sont destinées à un terminal 12 qui comprend notamment un désembrouilleur/décodeur 10 et un processeur de sécurité tel qu'une carte à puce. A l'émission, côté opérateur, les données sont d'abord embrouillées par un mot de contrôle CW transmis au terminal, sous forme chiffrée, avec les conditions d'accès dans un message ECM. Les titres d'accès aux données embrouillées, ainsi que les actions à distance exercées par l'opérateur dans le terminal 12 et/ou dans le processeur de sécurité 14 d'un abonné, sont transmis au terminal 12 via des messages EMM spécifiques calculés par le générateur 6 de message EMM et traités par le processeur de sécurité 14 (figure 1). Dans la suite de la description, on désignera par l'expression action négative une action de contre-mesure que l'opérateur souhaite impérativement exercer à distance sur le terminal, typiquement sur la carte à puce, et que le fraudeur potentiel cherche à empêcher Et on désignera par l'expression action positive , une action qui doit être nécessairement exécutée par le terminal, typiquement par la carte à puce, notamment pour permettre le désembrouillage des données numériques, et dont l'exécution est conditionnée par l'exécution préalable de l'action négative qui doit ainsi être impérativement exécutée. A cet effet, la commande d'exécution de l'action positive et celle de l'exécution de l'action négative sont couplées dans un même message EMM. Ce couplage peut, par exemple, être réalisé : - en choisissant une syntaxe du message EMM telle que son analyse ne permette pas d'isoler la commande d'exécution de l'action positive et de reconstruire un message EMM comportant uniquement cette dernière commande. - en conditionnant la bonne exécution de l'action positive à celle de l'action négative. Le couplage par dépendance syntaxique consiste en ce que la commande d'exécution de l'action positive et la commande d'exécution de l'action négative sont réalisées en réponse à une même commande insécable contenue dans le message EMM. Il n'est pas possible ainsi de séparer les deux commandes par analyse syntaxique. Le couplage par condition d'exécution de l'opération négative consiste à programmer la carte à puce de sorte que la bonne exécution de l'action positive ne soit possible que si l'action négative a été exécutée avec succès, non seulement en termes logiques, c'est à dire qu'elle doit avoir été exécutée, mais aussi en termes techniques, c'est-à-dire que le résultat de l'exécution de l'action négative est nécessaire à la bonne exécution de l'action positive. Notons que le choix des actions négatives et des actions positives susceptibles d'être associées selon le procédé est d'autant plus grand que le couplage des deux actions est créé par la syntaxe plutôt que par l'usage du résultat de l'action négative par l'action positive. En particulier, l'action négative peut être par exemple le déclenchement d'une détection d'une utilisation particulière du terminal 12 et/ou de la carte 14 avec ou sans l'exécution d'une sanction associée telle que le blocage du terminal 12 comme cela est décrit dans la demande de brevet FR 04 51355 déposée par la demanderesse le 29/06/2004). Dans ce cas, l'action positive reste l'inscription d'une donnée permettant l'accès au programme, telle que par exemple une clé de déchiffrement des mots de contrôle. La figure 2 illustre schématiquement la structure dans un message EMM d'une commande CM1 contenant une requête d'exécution d'une action négative de type détection/sanction et une requête d'exécution d'une action positive lorsque le couplage entre l'action positive et l'action négative est obtenu par le choix de la syntaxe du message EMM. La commande CM1 illustrée par cette figure 2 permet de réaliser simultanément le contrôle du type de carte et l'inscription de la nouvelle valeur de la clé de déchiffrement. Cette commande CM1 est calculée en fonction du cryptogramme de la combinaison de la référence C d'un type de carte qui doit être utilisée, et de la clé Ke de déchiffrement des mots de contrôle CW. Ces 2 paramètres de la commande CM1 sont fournis chiffrés dans le même cryptogramme. Lors de l'exécution de commande CM1 si la carte n'est pas conforme au type de carte précisé dans le message EMM, elle se bloque, en particulier elle n'effectue pas le déchiffrement des mots de contrôle permettant le désembrouillage. Ceci est utilisé par exemple quand l'opérateur veut partitionner son parc de cartes, et par conséquent ses abonnés. Dans une variante d'exécution, la clé de déchiffrement n'est pas inscrite si la carte n'est pas conforme au type précisé dans la commande. L'effet est similaire puisque les mots de contrôle CW ne peuvent pas alors être déchiffrés avec la bonne clé. La figure 3 illustre schématiquement la structure dans un message EMM d'une commande CM2 d'exécution d'une action négative et d'une commande CM3 d'exécution d'une action positive lorsque le couplage entre l'action positive et l'action négative est obtenu en rendant l'exécution de ladite action positive dépendante du résultat de l'exécution de l'action négative. Dans le cas illustré par cette figure 3, l'action négative consiste à exécuter dans la carte une opération de comparaison du condensé cryptographique CN de l'ensemble des droits effectivement présents dans la carte à un condensé CNO calculé par l'opérateur des droits qui devraient officiellement être présents. Ainsi, si des droits non officiels ont été ajoutés par un pirate ce condensé cryptographique CN calculé par la carte est incorrect, la comparaison est négative et la carte se bloque. Cette action fournit donc un résultat dépendant des droits inscrits dans la carte. L'action positive consiste à inscrire la clé de déchiffrement des mots de contrôle, le cryptogramme de celle-ci ayant été obtenu notamment avec la valeur théorique CNO dudit condensé et son déchiffrement faisant intervenir le condensé CN calculé par la carte. Si la commande de contrôle du condensé cryptographique n'est pas exécutée ou si elle ne donne pas le résultat théorique attendu, le cryptogramme de la clé de déchiffrement n'est pas exploitable par la carte, ce qui entraîne le déchiffrement incorrect des CW, donc le désembrouillage incorrect du programme. Les figures 4 et 5 illustrent deux autres variantes de mise en oeuvre du procédé basées sur le couplage des actions positive et négative par le résultat de l'exécution de l'action négative. Dans ces variantes, les messages EMM transportant les requêtes d'exécution des actions distantes de l'opérateur sont protégés en cryptographie asymétrique utilisant une paire de clés (clé privée, clé publique) de valeurs (K1PR, K1Pu) . En particulier, ils sont signés avant l'émission avec la valeur K1PR de la clé privée et vérifiés au niveau de la carte à puce avec la valeur K2pu de la clé publique associée. Si la paire de clés de signature des EMM est compromise, par la connaissance de la valeur K1pR de la clé privée, un pirate peut générer frauduleusement des EMM d'inscription de clé et/ou d'inscription de droits. Une méthode pour éviter cette inscription frauduleuse consiste à imposer l'utilisation d'une seule paire de clés privée et publique et à en remplacer les valeurs (K1PR, Klpu) par de nouvelles valeurs (K2pR, K2pu) . Ceci nécessite l'inscription de la nouvelle valeur K2PU de la clé publique dans la carte à puce. Cette inscription est obtenue au moyen d'un EMM d'inscription signé à l'émission avec la valeur K1PR de la clé privée et vérifié au niveau de la carte à puce avec la valeur K1PU de la clé publique. Cependant, si l'EMM d'inscription de la nouvelle valeur K2PU de la clé publique est intercepté-pour ne pas être appliqué à la carte, le pirate, connaissant la valeur K1PR de la clé privée, peut reconstruire un message EMM d'inscription de droit et/ou de clé et continuer à inscrire frauduleusement des droits et/ou des clés dans la carte à puce au moyen de messages EMM qui sont vérifiés positivement par la valeur K1PU inchangée de la clé publique. Afin d'empêcher cette reconstruction, le message EMM destiné à inscrire la nouvelle valeur K2pu de la clé publique comporte une requête d'exécution de cette inscription, qui doit être impérativement exécutée par la carte à puce pour permettre le désembrouillage des données numériques. L'action négative est dans ce cas le téléchargement dans la carte d'une nouvelle valeur K2Pu de la clé publique de l'opérateur utilisée pour la vérification de la signature des messages EMM. L'action positive peut par exemple y être l'inscription d'une clé de déchiffrement Ke, cette inscription utilisant la nouvelle valeur K2p de la clé publique, de façon à ce qu'elle soit indissociablement couplée au téléchargement de K2PU censé avoir préalablement été réalisé. En référence à la figure 4, la première variante de réalisation du couplage de l'inscription de la nouvelle valeur K2PU de la clé publique et de la clé de déchiffrement Ke consiste à combiner le cryptogramme (Ke) * de la clé de déchiffrement Ke à la clé publique K2PU par une fonction XOR (bloc 20). Ainsi, pour que la carte à puce puisse calculer (bloc 22) la clé de déchiffrement Ke, il est indispensable d'inscrire préalablement dans la carte à puce la nouvelle valeur K2PU. Une fois cette nouvelle valeur K2PU inscrite dans la carte à puce, la signature des messages EMM d'inscription de droits peut être vérifiée au niveau de la carte avec cette nouvelle valeur K2PU de la clé publique et des messages frauduleux signés par la valeur K1PR de la clé privée seront rejetés. En référence à la figure 5, la deuxième variante de réalisation du couplage de l'inscription de la nouvelle valeur K2PU de la clé publique et de la clé d'exploitation Ke consiste à déchiffrer la nouvelle clé d'exploitation Ke (bloc 30) au moyen d'un algorithme prenant comme vecteur d'initialisation la valeur K2pu de la clé publique Dans ce cas, pour que la carte puisse calculer la clé de déchiffrement Ke à partir du cryptogramme (Ke)*, elle doit au préalable avoir téléchargé la valeur K2PU de la clé publique qui sert de vecteur d'initialisation de l'algorithme de déchiffrement. Dans les différents modes de réalisation, le principe de base du procédé consiste à forcer l'exécution de l'action de contre-mesure (action négative) par la combinaison dans un même EMM d'une commande d'exécution de la contre-mesure et d'une opération nécessaire au désembrouillage des données dont l'exécution nécessite préalablement l'exécution de la contremesure. La figure 6 illustre une autre variante de mise en oeuvre du procédé pour le couplage de l'inscription de la nouvelle valeur K2pu de la clé publique et de la clé d'exploitation Ke. Cette variante est basée sur la dépendance syntaxique dans le message EMM de la commande d'inscription de la valeur K2PU de la clé publique et de la commande d'inscription de la clé Ke. Dans cette variante, un paramètre unique P est présent dans un message EMM pour inscrire à la fois la valeur K2pu et la clé Ke. Ce paramètre P est identifié spécifiquement comme effectuant l'inscription simultanée de la valeur de la clé publique et de la clé Ke. Le contenu de ce paramètre P est le cryptogramme unique (K2pu, Ke) * obtenu à partir de la combinaison des deux valeurs de clés K2pu et Ke. Lors du traitement de l'EMM par la carte, le cryptogramme est d'abord déchiffré pour obtenir en clair la combinaison (K2PU, Ke). Puis le traitement dans la carte sépare de cette combinaison les deux valeurs de clés K2pu et Ke qui sont alors mémorisées. On notera que la règle de combinaison des deux valeurs de clés, utilisée à la construction et au traitement de ce paramètre, peut être quelconque. Ainsi il n'est pas possible de modifier le message EMM reçu par le terminal 12 pour n'effectuer que l'inscription de la clé Ke, puisque les éléments K2 pu syntaxiques relatifs à la valeur K2p de la clé publique et ceux relatifs à la clé Ke ne peuvent pas être dissociés du fait du cryptogramme unique. Dans une autre variante, les actions positives et négatives sont des actions exécutées par le désembrouilleur/décodeur 10 indépendamment du fait que le terminal 12 dispose ou ne dispose pas d'un processeur de sécurité 14. Dans une autre variante où le terminal 12 dispose d'un processeur de sécurité 14 tel qu'une carte à puce, l'action positive (respectivement négative) est un traitement de la carte à puce et l'action négative (respectivement positive) est un traitement du désembrouilleur/décodeur 10
Procédé de lutte contre l'usage frauduleux d'un terminal (12) de réception de données numériques embrouillées comportant les étapes suivantes :préalablement à l'émission des données vers le terminal,- générer un message comportant une première requête d'exécution dans le terminal (12) d'au moins une première opération de contre-mesure,- coupler ladite première requête à une deuxième requête d'exécution dans le terminal (12) d'au moins une deuxième opération imposant l'exécution préalable de la première opération,- transmettre le message audit terminal (12), et à la réception,- exécuter successivement la première opération puis la deuxième opération.
1. Procédé de lutte contre l'usage frauduleux d'un terminal (12) de réception de données 5 numériques embrouillées, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: préalablement à l'émission des données vers le terminal (12), - générer un message comportant une 10 première requête d'exécution dans le terminal (12) d'au moins une première opération de contre-mesure, - coupler ladite première requête à une deuxième requête d'exécution dans le terminal (12) d'au moins une deuxième opération imposant l'exécution 15 préalable de la première opération, - transmettre le message audit terminal (12), et à la réception, exécuter successivement la première 20 opération puis la deuxième opération. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le couplage de la première requête et de la deuxième requête est obtenu en conditionnant l'exécution de ladite deuxième opération au résultat de l'exécution de ladite première opération. 3. Procédé selon la 1, dans lequel le couplage de la première requête et de la deuxième requête est obtenu en associant syntaxiquement lesdites première et deuxième requêtes dans un même message. 4. Procédé selon la 1, dans lequel ladite deuxième opération est une procédure nécessaire au désembrouillage desdites données. 5. Procédé selon la 1, dans lequel lesdites données sont embrouillées par un mot de contrôle CW, ledit message est signé à l'émission par une clé privée KPR et vérifié à la réception par une clé publique Kpu associée à ladite clé privée, et en ce que ladite première opération est une opération de changement de la valeur de la clé publique Kpu et ladite deuxième opération est une opération de calcul d'une nouvelle valeur de la clé de déchiffrement dudit mot de contrôle CW. 6. Procédé selon la 5, dans lequel la nouvelle valeur de la clé de déchiffrement du mot de contrôle CW est calculée en fonction de la nouvelle valeur de la clé publique KPU. 7. Procédé selon la 1, dans lequel le terminal (12) comporte un processeur de sécurité (14) et en ce que ladite première opération et/ou ladite deuxième opération sont exécutées dans ledit processeur de sécurité (14). 8. Procédé selon la 1, dans lequel le message transportant la première requête et la deuxième requête est un message EMM. 9. Procédé selon la 1, dans lequel lesdites données représentent des programmes audiovisuels ou multimédia. 10. Dispositif de lutte contre l'usage frauduleux d'un terminal (12) de réception de données numériques embrouillées, caractérisé en ce qu'il comporte un générateur de messages muni de moyens pour coupler une première requête d'exécution par le terminal (12) d'au moins une première opération de contre-mesure et une deuxième requête d'execution par le terminal (12) d'au moins une deuxième opération, le couplage étant tel que l'exécution de ladite deuxième opération est conditionnée par l'exécution préalable de ladite première opération. 11. Logiciel stocké sur un support d'enregistrement destiné à configurer un terminal (12) de réception de données numériques embrouillées en vue de lutter contre l'usage frauduleux dudit terminal (12), caractérisé en ce qu'il comporte des instructions pour coupler l'exécution dans le terminal (12) d'au moins une première opération de contre-mesure et l'exécution dans le terminal (12) d'au moins une deuxième opération, le couplage étant tel que l'exécution de ladite deuxième opération est conditionnée par l'exécution préalable de ladite première opération. 12. Logiciel selon la 11 dans lequel lesdites première et deuxième requêtes sont couplées syntaxiquement dans la même commande. 13. Logiciel selon la 11 dans lequel, le couplage de la première requête et de la deuxième requête est obtenu en conditionnant l'exécution de ladite deuxième opération au résultat de l'exécution de ladite première opération. 14 Logiciel selon la 11 dans lequel ladite deuxième opération est une procédure nécessaire au désembrouillage desdites données. 15. Processeur de sécurité (14) caractérisé en ce qu'il comporte un module logiciel comportant au moins une instruction pour coupler l'exécution par le processeur de sécurité (14) d'au moins une première opération de contre-mesure et l'exécution par ledit processeur de sécurité (14) d'au moins une deuxième opération de manière à conditionner l'exécution de ladite deuxième opération à l'exécution préalable de ladite première opération. 16. Processeur selon la 15, caractérisé en ce que ladite première opération consiste à changer la valeur d'une clé publique coopérant avec une clé privée pour sécuriser un message et en ce que ladite deuxième opération consiste à calculer une clé secrète de déchiffrement de la clé de désembrouillage desdites données.
H
H04
H04N
H04N 5,H04N 7
H04N 5/00,H04N 7/16,H04N 7/167
FR2898255
A1
DISPOSITIF D'APPLICATION D'UN AGENT CAPILLAIRE
20,070,914
L'invention concerne un dispositif d'application d'un agent de traitement, en particulier d'une teinture, sur des cheveux d'un homme ou sur des poils d'un animal, comprenant au moins un élément d'application transmettant l'agent, en saillie sur le dispositif, et plusieurs dents de peigne entourant le(s) élément(s) d'application, qui sont disposées au voisinage du (des) élément(s) d'application et dépassent de ce(s) dernier(s). Des applicateurs capillaires pour l'application d'une teinture sur des chevelures sont connus. L'élément d'application de la teinture sur les cheveux est alors dépassé latéralement par des dents de peigne, pour empêcher que l'élément d'application entre au contact du cuir chevelu et le teinte. Il s'est alors avéré qu'une pression relativement intense des dents de peigne sur le cuir chevelu peut provoquer des endommagements de ce dernier, et en particulier également des blessures. Pour éviter cet inconvénient, les dents de peigne pourraient être fabriquées en une matière relativement souple, mais cela fait qu'elles fléchissent facilement et que le ou les éléments d'application atteignent de nouveau le cuir chevelu.25 L'invention a pour objectif d'améliorer un dispositif du type cité en introduction, de sorte qu'une teinture, d'un côté, et un endommagement mécanique du cuir chevelu, de l'autre côté, soient empêchés de façon sûre. Cet objectif est atteint, conformément à l'invention, par le fait que les dents de peigne présentent une dent de cœur intérieure, en particulier coaxiale, de rigidité élevée et un gainage entourant la dent de cœur en une matière plus souple que celle de la dent de coeur. Par la matière superficielle souple des dents de peigne, le cuir chevelu n'est pas endommagé, en particulier blessé, même lorsque l'utilisateur du dispositif presse de façon relativement vigoureuse les dents de peigne sur le cuir chevelu et déplace alors le dispositif sur ce dernier. Bien que les surfaces des dents de peigne soient souples et flexibles, les dents ne peuvent pas fléchir, en particulier se plier, car la dent de cœur assure une rigidité suffisante et ainsi un contre-maintien suffisant. La solution technique est alors particulièrement simple et les dents de peigne peuvent être fabriquées dans un procédé de moulage par injection à deux composants. Le dispositif conforme à l'invention se caractérise en ce que la dent de coeur et le gainage se composent d'une matière plastique, en particulier d'une matière thermoplastique, telle que par exemple polypropylène. Il est avantageux que le gainage se compose d'une matière plastique à élasticité de caoutchouc. Dans une forme de construction préférentielle, la matière plastique du gainage (7) présente une dureté de 20 - 100 35 Shore A. Il est par ailleurs utile que le gainage se compose de mousse de matière plastique ou de caoutchouc-mousse. Dans une forme de construction avantageuse, la matière 5 plastique de la dent de coeur présente une dureté de 40 à 85 Shore D ou de 50 - 90 Rockwell. Il est avantageux que le gainage entoure totalement l'extrémité avant de la dent de coeur. Dans une autre forme de construction préférentielle, le gainage n'entoure que partiellement la dent de cœur. Il entoure alors l'extrémité avant de la dent de cœur en forme de capuchon. 15 Le dispositif se caractérise également en ce que le gainage présente une teinte, qui correspond à la couleur de la teinture à appliquer. 20 Il est enfin avantageux que les dents de cœur présentent dans la zone de pied un élargissement conformé, qui est fixé, en particulier conformé sur le dispositif. Un exemple de construction de l'invention est représenté sur 25 le dessin et détaillé ci-dessous. Le dessin montre : Figure 1 : une vue en perspective de la tête d'un dispositif d'application avec des dents de peigne disposées tout autour, avec des éléments d'application en forme de pointes pas 30 encore mis en place, Figure 2 : une dent de peigne en coupe longitudinale axiale. Le dispositif d'application d'un agent de traitement, en 35 particulier d'une teinture sur des cheveux, présente une tête 10 d'application 1, qui comporte en tant que support d'applicateur plusieurs orifices ou des canaux parallèles entre eux, qui passent totalement au travers de la tête du côté avant vers l'arrière et sont au contact de la teinture, qui se situe dans un espace de réserve entouré par une paroi de récipient non représentée, fixée sur le côté inférieur de la tête. Les éléments d'application en forme de pointes, non représentés, dépassent vers l'extérieur des orifices et/ou canaux 2 de sorte qu'ils peuvent entrer au contact des cheveux à traiter. Au lieu des neuf orifices ou canaux 2, représentés sur la figure 1, il est également possible de disposer un nombre inférieur, en particulier un ou deux éléments d'application. Les éléments d'application sont entourés extérieurement par des dents de peigne 3 parallèles entre elles, qui dépassent plus en avant des extrémités libres des éléments d'application, de sorte qu'il est veillé à ce que la peau, en particulier le cuir chevelu, n'entre pas au contact de ces derniers. Si donc le dispositif est pressé sur le cuir chevelu, seules les extrémités avant des dents de peigne entrent au contact de la peau. Les dents de peigne 3 présentent chacune une dent de coeur intérieure coaxiale 4 en une matière thermoplastique de rigidité relativement élevée, en particulier une dureté de 40 à 85 Shore D ou de 50 - 190 Rockwell. Les dents de coeur ont une forme tronconique allongée, en présentant sur leur pied 5 un diamètre plus important que sur leur extrémité avant extérieure 6. Le pied 5 est alors conformé sur la tête 1 du dispositif ou bien fixé par coopération de forme. La longueur de la dent de coeur est de 8 à 12 mm, en particulier de 9,5 mm. Le diamètre est de 0,7 à 1, 0, de préférence de 0,85 mm, sur l'extrémité avant, et de 1,2 à 1,8 mm, de préférence de 1,5 mm, sur l'extrémité de pied. Dans l'exemple de construction suivant la figure 2, la dent de coeur 4 est totalement entourée par un gainage et l'extrémité avant du gainage 7 forme en particulier un capuchon arrondi 9. Le gainage se compose alors d'une matière plastique souple, en particulier d'une matière plastique à élasticité de caoutchouc d'une dureté Shore de 20 à 100 Shore A. Au lieu de cela, la matière plastique du gainage peut toutefois se composer également d'une mousse de matière plastique ou de caoutchouc-mousse. Le gainage 7 remplit sa fonction même lorsqu'il ne s'étend pas sur toute la longueur de la dent de coeur 4, mais n'entoure, en particulier en forme de capuchon, que la zone avant de la dent de cour. Le gainage 7 est réalisé en couleur, en particulier teinté, cette teinte correspondant de préférence à la couleur de la teinture à appliquer. Mais la teinte peut être également différente et être en particulier une couleur signalétique et/ou fluorescente. Les dents de peigne sont de préférence fabriquées dans un procédé de moulage par injection à deux composants, de sorte qu'aussi bien la dent de coeur 4 de rigidité élevée que le gainage 7 flexible, souple, sont formés en une seule opération. Si le dispositif n'est pas utilisé, un couvercle non représenté est vissé sur la tête 1 à partir du haut sur le filetage 8 de cette dernière, de sorte que les dents de cour 4 et les dents de peigne 3 sont alors recouvertes.35
L'invention concerne un dispositif d'application d'un agent de traitement, en particulier d'une teinture, sur des cheveux d'un homme ou sur des poils d'un animal, comprenant au moins un élément d'application transmettant l'agent, en saillie sur le dispositif, et plusieurs dents de peigne (3) entourant le(s) élément(s) d'application, qui sont disposées au voisinage du (des) élément(s) d'application et dépassent de ce(s) dernier(s), les dents de peigne présentant une dent de coeur intérieure, en particulier coaxiale, et un gainage entourant la dent de coeur en une matière plus souple que celle de la dent de coeur.
Revendications 1. Dispositif d'application d'un agent de traitement, en particulier d'une teinture, sur des cheveux d'un homme ou sur des poils d'un animal, comprenant au moins un élément d'application transmettant l'agent, en saillie sur le dispositif, et plusieurs dents de peigne (3) entourant le(s) élément(s) d'application, qui sont disposées au voisinage du (des) élément(s) d'application et dépassent de ce(s) dernier(s), caractérisé en ce que les dents de peigne (3) présentent une dent de cœur intérieure (4), en particulier coaxiale, de rigidité élevée et un gainage (7) entourant la dent de coeur en une matière plus souple que celle de la dent de cœur. 2. Dispositif suivant la 1, caractérisé en ce que la dent de coeur (4) et le gainage (7) se composent de matière plastique, en particulier d'une matière thermoplastique telle que par exemple polypropylène. 3. Dispositif suivant l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le gainage (7) se compose d'une matière plastique à élasticité de caoutchouc. 25 4. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que la matière plastique du gainage (7) présente une dureté Shore de 20 - 100 Shore A. 5. Dispositif suivant l'une des 1 et 2, 30 caractérisé en ce que le gainage (7) se compose d'une mousse de matière plastique ou de caoutchouc-mousse. 6. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que la matière plastique de la dent de 620coeur (4) présente une dureté de 40 à 85 Shore D ou de 50 - 90 Rockwell. 7. Dispositif suivant l'une des précédentes, 5 caractérisé en ce que le gainage (7) entoure totalement l'extrémité avant de la dent de coeur (4). 8. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le gainage (7) n'entoure que 10 partiellement la dent de coeur (4). 9. Dispositif suivant la 8, caractérisé en ce que le gainage (7) entoure en forme de capuchon l'extrémité avant de la dent de coeur (4). 10. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le gainage (7) présente une teinte, qui correspond à la couleur de la teinture à appliquer. 20 11. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que les dents de coeur (4) présentent dans la zone de pied un élargissement conformé, qui est fixé, en particulier conformé, sur le dispositif. 15
A
A45
A45D
A45D 19,A45D 24
A45D 19/02,A45D 24/22,A45D 24/26
FR2901718
A1
INSTALLATION DE PULVERISATION D'UN AGENT DE TRAITEMENT POUR TOITURES ET FACADES
20,071,207
La présente invention concerne l'application, par pulvérisation, d'un agent de traitement sur des toitures et/ou des façades. Elle concerne plus particulièrement une installation permettant de réaliser cette application depuis le sol, même pour des maisons à un étage, sans qu'il soit nécessaire à l'opérateur de monter sur une échelle, un échafaudage ou autre moyen de mise en hauteur. On connaît par le document EP-0.925.843 un dispositif portable pour couverture de toit qui comprend une canne manuelle avec un pulvérisateur et un système pour transporter un agent de traitement ou pulvérisateur. Ce système comprend un chariot mobile qui supporte les pompes, les instruments de mesure et moyens d'alimentation en agent de traitement, éventuellement sous pression. Des tuyaux de raccordement permettent d'amener l'agent de traitement à la canne manuelle, laquelle comprend une gâchette et des moyens de contrôle nécessaires la pulvérisation de l'agent de traitement. Dans ce document EP-0.925.843, le chariot mobile reste au sol tandis que l'opérateur monte sur la couverture de toit et se déplace sur celle-ci pendant qu'il effectue la pulvérisation. Ceci présente beaucoup d'inconvénients. Le fait que l'opérateur soit obligé de monter et de se déplacer sur le toit constitue un risque majeur d'accident. De plus, à moins de prévoir des longueurs de tuyaux de raccordement particulièrement importantes, il est nécessaire soit que l'opérateur descende régulièrement du toit pour déplacer le chariot mobile, soit qu'il fasse appel à une tierce personne pour réaliser ce déplacement. Par ailleurs, le dispositif de ce document antérieur n'est pas adapté pour l'application de l'agent de traitement sur des façades verticales, notamment à une hauteur nettement supérieure à la taille de l'opérateur. Le but visé par la présente invention est de proposer une installation qui pallie les inconvénients précités. Il s'agit d'une installation de pulvérisation d'un agent de traitement, notamment pour toitures et façades, qui comprend, de manière connue par le document EP-0.925.843, d'une part, une canne manuelle équipée d'une buse de pulvérisation et, d'autre part, une station mobile de stockage et d'alimentation de l'agent de traitement sous pression jusqu'à la buse, par l'intermédiaire d'un tuyau de raccordement. De manière caractéristique, selon la présente invention, la canne est une canne télescopique, du type canne à pêche, composée de plusieurs parties emboîtables deux à deux, de diamètre dégressif, depuis une partie proximale de portage jusqu'à une partie distale, la buse de pulvérisation étant solidarisée à la partie distale et le tuyau de raccordement étant fixé à chaque partie de la canne par au moins un collier de fixation. Le principe de la présente invention est de mettre à profit, dans le domaine de la pulvérisation, l'agencement et le faible poids de la canne à pêche, qui permet au pêcheur de porter la canne pendant un temps assez long sans trop de fatigue. Certes, le poids de la buse de pulvérisation peut entraîner une certaine flexion de la canne entre la partie proximale et la partie distale, mais cette flexion n'est pas rédhibitoire du fait de la souplesse du tuyau de raccordement qui épouse également cette flexion. Selon une variante de réalisation, l'installation comporte une rampe rectiligne, de préférence en forme d'équerre, sur laquelle sont montées plusieurs buses de pulvérisation. Cette rampe est fixée sur la partie distale de la canne par des moyens de fixation, à savoir soit des premiers moyens de fixation transversale, soit des seconds moyens de fixation longitudinale, par rapport à la direction longitudinale de la canne. Selon un premier mode préféré de réalisation, destiné plus particulièrement à la pulvérisation d'un agent de traitement sur une toiture, la rampe de l'installation étant fixée par des premiers moyens de fixation transversale, ladite installation comporte un élément de roulement d'axe de rotation transversale qui est fixé à la partie distale. Selon cette disposition particulière, il suffit à l'opérateur de positionner la partie distale de la canne de telle sorte que l'élément de roulement vienne s'appliquer sur la toiture. Il peut ensuite déplacer la canne de telle sorte que l'élément de roulement se déplace le long de toute la hauteur de la toiture, réalisant à chaque passe le traitement sur une largeur déterminée qui correspond à la largeur de traitement des buses de pulvérisation alignées sur la rampe. De préférence, l'élément de roulement comprend deux roues montées libres en rotation aux deux extrémités d'un arbre, lequel arbre est fixé à la partie distale par au moins une entretoise de liaison. La présence des deux roues permet une parfaite stabilité de la partie distale de la canne lors du déplacement de celle-ci par l'opérateur. De plus, le choix de la longueur de l'entretoise détermine la hauteur de pulvérisation, c'est-à-dire la distance des buses par rapport à la toiture. Selon un autre mode préféré de réalisation, la rampe est fixée à la partie distale de la canne par des seconds moyens de fixation longitudinale, faisant avec ladite partie distale un angle a, ledit angle étant ajustable de préférence entre 5 et 20 Cette disposition particulière permet de compenser la flexion de la canne lors de la finition de la toiture, par exemple le long des côtés d'un chien assis qui ne peuvent pas être facilement pulvérisés avec la canne configurée, comme décrit ci-dessus, avec l'élément de roulement. Cette disposition particulière permet également d'obtenir que la canne soit en position verticale lors du traitement d'une façade, l'opérateur étant nécessairement en retrait par rapport au pied de la façade. Selon une variante de réalisation, un interrupteur de commande de pulvérisation est monté sur la partie proximale, étant directement accessible à l'opérateur portant la canne. Selon une variante de réalisation, la station d'alimentation et de stockage est montée sur un chariot de portage, de préférence autotracté, qui comporte un support de canne, comprenant un tube creux dans lequel peut être emmanchée la partie proximale de la canne. Il suffit dans ce cas, à l'opérateur d'installer la canne en position sur le support monté sur le chariot de portage et de déplacer ledit chariot le long de la maison pour réaliser le traitement en continu, soit sur la toiture, soit sur la façade. Bien sûr, pour ce faire, il est nécessaire d'avoir un espace totalement dégagé le long de ladite maison pour réaliser le déplacement du chariot en continu. Le réglage de la vitesse du déplacement du chariot permet de garantir l'uniformité de l'application du traitement. De préférence, dans cette variante, le support de canne comprend des moyens de réglage en hauteur et/ou en inclinaison du tube creux, afin de pouvoir faire les ajustements nécessaires en fonction de la pente du toit et de la hauteur de la maison. A titre d'exemple non exhaustif, la canne est composée de trois parties, à savoir : - une partie proximale ayant une longueur L1 faisant de l'ordre de 130 cm à 10 140 cm, un diamètre Dl maximal de l'ordre de 42 mm à 40 mm et un diamètre D2 minimal de l'ordre de 36 mm à 35 mm, - une partie intermédiaire ayant une longueur L2 faisant de l'ordre de 480 cm à 500 cm, un diamètre minimal D3 de l'ordre de 35 mm à 20 mm et - une partie distale ayant une longueur L3 faisant de l'ordre de 110 cm à 15 120 cm, un diamètre minimal D4 de l'ordre de 20 mm à 10 mm, le poids total des trois dites parties faisant de l'ordre de 750 g à 950 g. Ce type de canne correspond à des modèles courants de canne à pêche comprenant quatre parties, le sillon d'extrémité étant exclus, du fait qu'il est trop flexible. 20 Dans une variante de réalisation, les moyens de fixation : de la rampe de pulvérisation sur la partie distale, - du ou des tuyaux de raccordement sur chaque partie de la canne, - de l'élément de roulement sur la partie distale, de l'interrupteur sur la partie proximale ou sur le chariot de portage ou 25 sur la base de la station mobile, sont des moyens de fixation temporaires, permettant le passage rapide pour l'opérateur d'une configuration à l'autre. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite d'une installation perfectionnée de pulvérisation d'un agent de 30 traitement pour toitures et façades, illustrée par le dessin annexé dans lequel : - la figure 1 est une vue schématique simplifiée d'un premier mode de réalisation dans lequel la canne ne comporte, dans sa partie distale, qu'une seule buse de pulvérisation, la figure 2 est une vue schématique en perspective de la partie distale d'un second mode de réalisation pour la pulvérisation de toitures, dans lequel la partie distale est équipée d'une rampe transversale de pulvérisation et d'un élément de roulement, la figure 3 est une vue schématique et partielle en coupe de la rampe et de sa fixation sur la partie distale de la figure 2, la figure 4 est une vue schématique de côté de la partie distale d'un troisième mode de réalisation, dans lequel la rampe de pulvérisation a une direction longitudinale, étant décalée angulairement par rapport à la partie distale de la canne et, la figure 5 est une représentation schématique d'une variante de réalisation mettant en oeuvre la partie distale de la figure 3 dans une canne qui est montée sur un chariot autotracté. L'installation 1, qui est illustrée sur la figure 1, représente le mode de réalisation le plus simple de la présente invention. Cette installation 1 de pulvérisation d'un agent de traitement comporte une buse de pulvérisation 2 qui est fixée sur une canne 3 du type canne à pêche, plus précisément sur l'extrémité de la partie distale 4 de cette canne 3, laquelle comporte, dans l'exemple illustré, également une partie intermédiaire 5 et une partie proximale 6. Ces trois parties 4,5,6 sont emboîtables deux à deux, présentent un diamètre dégressif depuis la partie proximale 6 qui sert au portage de la canne 3 par l'opérateur, jusqu'à la partie distale 4 sur laquelle est fixée la buse 2 ou plus généralement des éléments de pulvérisation. L'installation 1 comporte une station 7 de stockage et d'alimentation de l'agent de traitement qui est reliée à la buse 2 par un tuyau souple de raccordement 8, lequel tuyau 8 est fixé le long de la canne 3 à chaque partie 6,5,4 de celle-ci par au moins un collier de fixation 9. La station 7 est conçue pour permettre l'alimentation de la buse 2 sous pression, comportant tous les moyens adaptés, notamment pompe, filtre, vannes, réservoir. Dans ce premier exemple de réalisation, l'actionnement de la pompe est obtenu grâce à un interrupteur 33 qui est monté sur la partie proximale 6 de la canne 3, de manière à pouvoir être actionné directement par l'opérateur. La station 7 est mobile, étant montée sur une base 10 équipée de roulettes de transport 11 et d'une poignée de traction 12. Ainsi, l'opérateur peut très facilement porter la canne 3 et déplacer la station 7 à proximité de la zone dans laquelle il va effectuer le traitement ou tout autre type de traitement. Il peut s'agir d'un traitement destiné à l'élimination de mousses ou autres parasites se développant sur les toits et sur les façades des maisons. Il peut également s'agir d'un traitement destiné à éliminer les traces de salpêtre sur les maisons neuves. Le matériau dans lequel est réalisé la canne 3 est du type connu dans la fabrication des cannes à pêche, notamment matériau composite à base de fibres de carbone. On obtient ainsi une très grande légèreté alliée à une excellente résistance mécanique, avec de grandes capacités de fléchissement sans rupture. Dans ce premier exemple, la pulvérisation se fait à l'aide d'une seule buse 2, fixée à l'extrémité de la partie distale 4 de la canne 3. Il s'agit d'une buse qui peut être à diffusion conique ou linéaire. Ceci convient parfaitement lorsqu'il s'agit de réaliser une pulvérisation très localisée. Par contre, ce premier mode de réalisation n'est pas satisfaisant lorsqu'il s'agit de traiter une surface importante avec une pulvérisation homogène sur toute ladite surface. Pour ce faire, on met en oeuvre non plus une seule buse mais plusieurs buses de pulvérisation 2, montées sur une rampe 13, ladite rampe étant fixée à la partie distale 4 de la canne 3. Dans le deuxième exemple illustré à la figure 2, la rampe 13 est une cornière en L et supporte trois buses de pulvérisation, réparties l'une enpartie médiane et les deux autres en partie extrême de ladite rampe 13. La fixation de la rampe 13 sur la partie distale 4 est obtenue en mettant en oeuvre une portion de tube d'emmanchement 14, dont le diamètre est déterminé en sorte que cette portion puisse être emmanchée sur ladite partie distale 4, avec blocage éventuel par une vis ou un tampon tangent non représenté. Ce tube d'emmanchement 14 est fixé à l'aile supérieure 13a de la rampe 13 par deux pattes de fixation 15. Les trois buses 2 sont fixées, quant à elles, sur l'aile inférieure 13b de la rampe 13. Ainsi, dans cette configuration, la fixation de la rampe 13 est transversale par rapport à la direction longitudinale de la partie distale 4 de la canne 3. L'opérateur peut donc, en déplaçant la canne 3 dans cette direction longitudinale, réaliser la pulvérisation sur une zone rectangulaire de grande surface, l'emplacement de chaque buse 2 étant déterminé en sorte de ne pas laisser de zone non pulvérisée entre chaque buse. L'homogénéité de pulvérisation, dans ce mode de réalisation, dépend bien sûr de la hauteur de pulvérisation, c'est-à-dire de la distance existant entre les buses et la surface à traiter. Pour garder constante cette hauteur H de pulvérisation et également pour faciliter le travail de l'utilisateur, dans un deuxième exemple, il est prévu un élément de roulement 16, qui est fixé à la partie distale 4 de la canne 3 en arrière de la rampe 13. Cet élément de roulement 16 est, dans l'exemple illustré à la figure 2, constitué de deux roues 17, montées libres sur un arbre transversal 18, lequel est relié à la partie distale 4 par une entretoise de liaison 19 terminée par une portion de tube d'emmanchement 20, similaire à ce qui a été décrit précédemment pour la fixation de la rampe 13. Il peut bien sûr être prévu que l'entretoise de liaison 19 soit télescopique pour permettre le réglage de la hauteur H de pulvérisation. Il peut également être prévu des éléments de liaison entre l'élément de roulement 16 et la rampe de pulvérisation 13 pour améliorer la stabilité de l'ensemble. Il serait possible de prévoir de motoriser le déplacement de l'élément de roulement 16 ainsi que des moyens de réglage du débit des buses de pulvérisation en fonction de la vitesse de déplacement dudit élément de roulement 16, ceci afin d'optimiser l'uniformité du traitement et de le rendre indépendant de la manipulation de la canne 3 par l'opérateur. Dans le troisième mode de réalisation qui est illustré à la figure 4, la fixation de la rampe de pulvérisation 13 est réalisée, non plus transversalement comme dans le second mode de la figure 2, mais longitudinalement, ladite rampe 13 étant sensiblement dans le même plan que la partie distale 4 de la canne 3. Comme cela apparaît clairement sur la figure 4, la rampe 13 fait un angle a avec la partie distale 4, grâce à la différence de longueur des deux pattes de fixation 21,22 assurant la liaison entre la rampe 13 et la partie distale 4. Chacune desdites pattes de fixation 21,22 est, à une de ses extrémités, fixée sur l'aile supérieure 13a de la rampe 13 et à l'autre extrémité à une portion de tube d'emmanchement 23,24 comme expliqué précédemment. L'angle a est de préférence compris entre 5 et 20 . Ce décalage angulaire a pour but de permettre à l'opérateur de disposer la rampe 13 de manière verticale et donc parallèle au mur de façade qu'il a à traiter tout en étant à une certaine distance en retrait par rapport à la base dudit mur. De préférence, l'opérateur maintient la canne 3 à une hauteur déterminée et se déplace parallèlement au mur. Il duplique la même opération en abaissant la canne autant que nécessaire. Si besoin est, il lui est possible de retirer la partie initialement proximale et de porter la canne avec la partie intermédiaire 5 devenant transitoirement la partie proximale. Sur la figure 5, on a représenté une version plus complexe de l'installation 25 qui met en oeuvre une canne 3 dont la partie distale 4 est équipée des mêmes moyens de fixation longitudinale que ce qui vient d'être décrit en relation avec la figure 4. Dans cette installation 25, la station d'alimentation et de stockage est montée sur un chariot 26, de préférence autotracté. Il peut notamment s'agir d'une tondeuse autotractée sur laquelle a été prévue une plateforme pour le placement de la station 7 et également un support de canne 27. Ce support de canne comprend un tube creux 28 dans lequel peut être emmanchée la partie proximale 6 de la canne 3. Il comporte également des moyens de réglage en hauteur et en inclinaison du tube creux 28. Dans l'exemple illustré à la figure 5, lesdits moyens de réglage comportent un montant vertical 29, de préférence télescopique, avec des moyens de réglage en hauteur, par exemple du type trous et goupilles. Le tube creux 28 est monté à pivotement selon un axe horizontal 32 sur l'extrémité supérieure du montant vertical 28 de manière à ce que l'opérateur puisse faire varier son inclinaison en fonction de la pente du toit 30 à traiter. Le réglage de cette inclinaison est obtenu, par exemple par une biellette 31 de réglage angulaire à pas inverses, ladite biellette étant elle-même reliée à pivotement à la fois au montant vertical 29 et au tube creux 28 dans sa portion 28a opposée à la canne 3 par rapport à l'axe de pivotement 32. Dans ce mode de réalisation, l'interrupteur d'actionnement des buses 2 de pulvérisation peut être monté sur le chariot mobile 26, éventuellement accessible à l'opérateur dirigeant le chariot en particulier lorsque celui-ci est autotracté. Ce mode de réalisation est particulièrement adapté aux surfaces à traiter de grandes dimensions avec un espace dégagé permettant un libre déplacement du chariot 26. Dans ces derniers modes de réalisation, on retrouve la canne avec ses trois parties distale 4, intermédiaire 5 et proximale 6, sa rampe de pulvérisation 13, les tuyaux de raccordement 8 et la station de stockage et d'alimentation 7. De préférence, les moyens de fixation de la rampe de pulvérisation sur la partie distale, les moyens de fixation des tuyaux de raccordement sur les différentes parties de la canne, les moyens de fixation de l'élément de roulement sur la partie distale, les moyens de fixation de l'interrupteur sur la partie proximale ou sur la base de la station mobile ou sur le chariot de portage sont tous des moyens de fixation temporaire, ce qui a l'avantage de permettre à l'opérateur de réaliser un passage rapide de l'installation d'une configuration à l'autre en fonction du type de surfaces à traiter. On comprend en particulier que le traitement de la toiture et des façades d'une maison nécessite le passage d'une configuration à l'autre, notamment lorsque la toiture est équipée de chien assis. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits ci-dessus à titre d'exemple non exhaustif. En particulier, il serait possible d'adapter sur la partie distale de la canne un élément de brossage, éventuellement combiné avec l'élément de roulement décrit dans le second mode de réalisation précité, ledit élément de brossage étant destiné à éliminer au moins en partie la mousse développée sur la toiture
L'installation de pulvérisation d'un agent de traitement, notamment pour toitures et façades, comprend une canne (3) manuelle équipée d'une buse de pulvérisation et une station mobile de stockage et d'alimentation de l'agent sous pression jusqu'à la buse, par l'intermédiaire d'un tuyau de raccordement. La canne (3) est télescopique, du type canne à pêche, composée de plusieurs parties (4,5,6) emboîtables deux à deux, de diamètre dégressif, la buse (2) étant solidarisée à sa partie distale (4). Le tuyau de raccordement (8) est fixé à chaque partie (4,5,6) par au moins un collier (9) de fixation.De préférence l'installation comporte une rampe rectiligne en forme d'équerre, sur laquelle sont montées plusieurs buses , fixée sur la partie distale (4) par des premiers moyens de fixation transversale ou longitudinale, par rapport à la direction de la canne.
1. Installation de pulvérisation d'un agent de traitement, notamment pour toitures et façades, comprenant, d'une part, une canne (3) manuelle équipée d'une buse de pulvérisation et, d'autre part, une station mobile de stockage et d'alimentation de l'agent de traitement sous pression jusqu'à la buse, par l'intermédiaire d'un tuyau de raccordement, CARACTERISEE en ce que la canne (3) est une canne télescopique, du type canne à pêche, composée de plusieurs parties (4,5,6) emboîtables deux à deux, de diamètre dégressif, depuis une partie proximale de portage jusqu'à une partie distale (4), la buse (2) de pulvérisation étant solidarisée à la partie distale (4) et le tuyau de raccordement (8) étant fixé à chaque partie (4,5,6) de la canne (3) par au moins un collier (9) de fixation. 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte une rampe (13) rectiligne, de préférence en forme d'équerre, sur laquelle sont montées plusieurs buses de pulvérisation (2) et en ce que ladite rampe (13) est fixée sur la partie distale (4) de la canne (3) par des moyens de fixation, à savoir soit des premiers moyens de fixation transversale, soit des seconds moyens de fixation longitudinale, par rapport à la direction longitudinale de la canne. 3. Installation selon la 2, caractérisée en ce que la rampe (13) étant fixée par des premiers moyens de fixation transversale, elle comporte un élément de roulement (16) d'axe de rotation transversale, qui est fixé à la partie distale. 4. Installation selon la 3, caractérisée en ce que l'élément de roulement (16) comprend deux roues (17) montées libres en rotation aux deux extrémités d'un arbre (18), lequel arbre (18) est fixé à la partie distale (4) par au moins une entretoise de liaison (18). 5. Installation selon la 3, caractérisée en ce que la rampe (13) étant fixée à la partie distale (4) de la canne (3) par des seconds moyens de fixation longitudinale, ladite rampe (13) fait avec ladite partie distale (4) un angle a, ledit angle étant ajustable de préférence entre 5 et 20 . 6. Installation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce 30 qu'un interrupteur de commande (33) de pulvérisation est monté sur la partie proximale, étant directement accessible à l'opérateur portant la canne (3). 7. Installation selon l'une quelconque des 2,3 ou 5, caractérisée en ce que la station d'alimentation et de stockage (7) est montée sur un chariot de portage (26), de préférence autotracté, qui comporte un support de canne, comprenant un tube creux (28) dans lequel peut être emmanchée la partie proximale (6) de la canne (3). 8. Installation selon la 7, caractérisée en ce que le support de canne comprend des moyens de réglage en hauteur et/ou en inclinaison du tube creux, afin de pouvoir faire les ajustements nécessaires en fonction de la pente du toit et de la hauteur de la maison. 9. Installation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que la canne (3) est composée de trois parties, à savoir : - une partie proximale ayant une longueur L1 faisant de l'ordre de 130 cm à 140 cm, un diamètre Dl maximal de l'ordre de 42 mm à 40 mm et un diamètre D2 minimal de l'ordre de 36 mm à 35 mm, - une partie intermédiaire ayant une longueur L2 faisant de l'ordre de 480 cm à 500 cm, un diamètre minimal D3 de l'ordre de 35 mm à 20 mm et - une partie distale ayant une longueur L3 faisant de l'ordre de 110 cm à 120 cm, un diamètre minimal D4 de l'ordre de 20 mm à 10 mm, le poids total des trois dites parties faisant de l'ordre de 750 g à 950 g. 10. Installation selon l'une quelconque des 2 à 9, caractérisée en ce que les moyens de fixation : de la rampe de pulvérisation (13) sur la partie distale (4), du ou des tuyaux de raccordement (8) sur chaque partie (4,5,6) de la canne (3), - de l'élément de roulement (16) sur la partie distale (4), - de l'interrupteur (33) sur la partie proximale (6) ou sur le chariot de portage (26) ou sur la base de la station mobile, sont des moyens de fixation temporaires, permettant le passage rapide pour l'opérateur d'une configuration à l'autre.30
B
B05
B05B
B05B 15
B05B 15/06,B05B 15/628,B05B 15/656
FR2888945
A1
DISPOSITIF DE DETECTION AU MOYEN DE FAISCEAUX CROISES DU FRANCHISSEMENT D'UNE LIGNE DELIMITANT UNE VOIE DE CIRCULATION SUR UNE SURFACE
20,070,126
La présente invention concerne un dispositif de détection de franchissement d'une ligne délimitant une voie de circulation sur une surface comme une chaussée. Un tel dispositif de détection est destiné par exemple à équiper un véhicule automobile pour alerter le conducteur du véhicule lorsque celui-ci franchit accidentellement une ligne séparant deux voies de circulation. Ce dispositif est particulièrement utile sur des trajets longs et monotones, par exemple sur autoroute, où le risque d'as- soupissement du conducteur est important et la vitesse du véhicule élevée. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION La détection de franchissement est basée sur le fait qu'un faisceau électromagnétique est réfléchi de ma-nière différente par une peinture, telle que celle utilisée pour tracer les lignes sur les routes, et par l'asphalte. Un dispositif de détection de franchissement comprend généralement un émetteur de faisceau infrarouge et un capteur positionné en correspondance de l'émetteur pour recevoir une partie réfléchie du faisceau émis. L'émetteur est positionné pour émettre le faisceau vers le sol dans une direction légèrement inclinée, d'un angle de 5 environ par rapport à la verticale, de manière que le capteur puisse détecter une partie du faisceau émis renvoyée par le sol (rétro-réflexion) et qu'il soit possible d'extraire de la partie de faisceau réfléchie détectée par le capteur une information exploitable pour distinguer si la surface ayant réfléchi cette partie du faisceau est formée de peinture ou d'asphalte (l'angle de 5 permet d'éviter que la surface du sol ne se comporte comme un miroir et aveugle le capteur). Pour détecter le franchissement d'une ligne dis-continue formée de bandes séparées d'un écartement prédéterminé, il est nécessaire que le dispositif de détection ait une couverture latérale suffisante pour que l'on soit 2888945 2 sûr que le dispositif de détection détecte au moins une des bandes lorsque le véhicule croise la ligne. Le cas le plus défavorable intervient lorsque le véhicule commence à croiser la ligne juste après une bande. Le dispositif de détection doit alors pouvoir détecter la bande sui-vante compte tenu de l'angle que fait la trajectoire du véhicule avec la direction longitudinale des bandes. En pratique, cet angle peut être d'autant plus important que la vitesse du véhicule est plus faible. Afin d'assurer une détection de changement de voie pour les vitesses habituelles sur une voie rapide, c'est-à-dire pour une trajectoire formant un angle d'environ quatre degrés avec la direction longitudinale des bandes, il est connu de monter à l'avant des véhicules plusieurs dispositifs de détection, typiquement six, comportant chacun un boîtier contenant deux émetteurs écartés l'un de l'autre et deux capteurs positionnés en correspondance: la couverture latérale de l'ensemble des dispositifs de détection est alors suffisante. Pour évi- ter l'aveuglement des capteurs, les émetteurs sont disposés l'un par rapport à l'autre de manière à émettre des faisceaux électromagnétiques divergents (chaque faisceau est incliné d'un angle de 5 environ par rapport à la verticale). La multiplication des dispositifs de détec- tion est toutefois coûteuse et rend plus difficile l'implantation des dispositifs de détection sur le véhicule. OBJET DE L'INVENTION Il serait donc intéressant de disposer d'un dispositif de détection de franchissement de ligne qui pos- Bède une couverture latérale améliorée. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION A cet effet, on prévoit, selon l'invention, un dispositif de détection de franchissement d'une ligne dé-limitant une zone sur une surface, comportant au moins deux émetteurs de faisceaux électromagnétiques et deux 2888945 3 capteurs positionnés en correspondance des émetteurs pour recevoir une partie réfléchie des faisceaux émis, les émetteurs étant positionnés l'un par rapport à l'autre pour que les faisceaux émis se croisent. Ainsi, pour un espacement donné des émetteurs et une distance donnée du dispositif de détection à la sur-face, il est possible d'obtenir, grâce à l'invention, un écartement des points d'impact des deux faisceaux avec la surface qui est supérieur à celui obtenu avec un disposi- tif de détection connu à faisceaux divergents. La couverture latérale du dispositif de détection est donc relativement importante de sorte qu'une réduction du nombre de dispositifs de détection embarqués sur un véhicule est envisageable. La structure du dispositif de détection est en outre relativement compacte pour une telle couverture latérale. Avantageusement, les faisceaux se croisent selon un angle de 45 environ. Cet angle résulte d'un compromis optimal entre l'encombrement du dispositif de détection et la couverture latérale de celui-ci. Selon un mode de réalisation particulier, le dis-positif comprend un boîtier présentant au moins une ouverture de passage des faisceaux et les faisceaux se croisent dans le boîtier et, de préférence, le boîtier comprend des puits au fond desquels sont disposés les émetteurs et les capteurs, éventuellement protégés par une lentille, et les puits contenant les émetteurs se croisent, chaque puits contenant un des capteurs étant sensiblement parallèle au puits contenant l'émetteur correspondant. Le boîtier a ainsi une structure compacte assurant la protection des émetteurs et des capteurs en limitant le risque que des particules ne se déposent à la surface de ceux-ci. 2888945 4 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier non limitatif de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1 est une vue schématique partielle, de dessus et en transparence, d'un véhicule équipé de dispositifs de détection conforme à l'invention, -la figure 2 est une vue en élévation, avec un écorché, d'un dispositif de détection conforme à l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Le dispositif de détection conforme à l'invention est destiné à être monté sur un véhicule 100. Le véhicule est ici équipé de quatre dispositifs de détection, généralement désignés en 1, fixés sous la partie avant 101 du véhicule 100 et reliés à un module d'alerte 102 du conducteur. Le module d'alerte 102 est connu en lui-même et programmé pour émettre un signal sonore ou un autre signal d'alerte dans l'habitacle du véhicule 100 lorsque le véhicule franchit une ligne 103 délimitant une voie de circulation 104 sur la chaussée 105 alors que le conduc- teur n'a pas manifesté son intention de changer de voie en mettant son clignotant. Chaque dispositif de détection 1 comprend un boîtier 2 comportant deux paires de puits 3.1, 4.1 et 3.2, 4.2. Les puits 3.1, 3.2 ont chacun une extrémité 5.1, 5.2 ouverte et une extrémité 6.1, 6.2 obturée par un fond. Un émetteur 7.1, 7.2 est fixé au fond du puits 3.1, 3.2 pour émettre un faisceau infrarouge parallèlement au puits 3.1, 3.2. Les puits 4.1, 4.2 ont chacun une extrémité 8.1, 2888945 5 8.2 ouverte et une extrémité 9.1, 9.2 obturée par un fond. Un capteur 10.1, 10.2 est fixé au fond du puits 4.1, 4.2 pour détecter une partie réfléchie du faisceau infrarouge émis par l'émetteur 7.1, 7.2 correspondant. Les puits 3.1 et 4.1 sont accolés et sensiblement parallèles l'un à l'autre, de même que les puits 3.2, 4.2. Les puits 3.1, 4.1 et les puits 3.2, 4.2 s'étendent selon des plans parallèles, ici verticaux et voisins, en formant un angle de 22,5 environ par rapport à la ver- ticale. Les puits 3.1, 4.1 forment ainsi un angle de 45 environ avec les puits 3.2, 4.2 et croisent ceux-ci. Les émetteurs 7.1, 7.2 sont ainsi positionnés l'un par rapport à l'autre de telle manière que les faisceaux (symbolisés par un trait mixte sur la figure 2 et référencés 11.1, 11.2) se croisent dans le boîtier 2 en formant un angle entre eux de 45 environ. Le dispositif de détection est monté sur le véhicule de manière que les faisceaux 11.1, 11.2 soient dirigés vers la chaussée 105. Les dispositifs de détection sont fixés à une hauteur prédéterminée par rapport à la chaussée, hauteur qui dépend du véhicule mais qui a comme valeur moyenne 20 cm. On peut voir sur la figure 2 que, du fait du croisement des faisceaux, les points d'impact 12.1, 12.2 des faisceaux 11.1, 11.2 avec la chaussée 105 sont écartés d'une distance nettement supérieure à la distance séparant les deux émetteurs 7.1, 7.2. Chaque capteur 10.1, 10.2 détecte une partie du faisceau 11.1, 11.2 émis par l'émetteur 7.1, 7.2 qui est réfléchie par la chaussée 105 et envoie un signal correspondant au module d'alerte. Le module d'alerte émet une alerte si ce signal est représentatif d'une réflexion par une surface peinte, c'est-à-dire une bande de peinture de la ligne 103. Pour encore mieux tirer parti de l'écartement des points d'impact 12.1, 12.2, un dispositif de détection 2888945 6 est avantageusement positionné au voisinage de chaque côté du véhicule de manière à avoir un point d'impact d'un des faisceaux avec le sol qui ne soit pas situé à l'aplomb du véhicule mais au contraire soit espacé laté- ralement de celui-ci. Ceci permet de détecter la ligne séparant la voie de circulation sur laquelle roule le véhicule de la voie de circulation voisine avant même que cette ligne ne soit franchie par le véhicule. Le module d'alerte 102 peut ainsi anticiper un risque de franchis- sement de la ligne et réagir plus vite en cas de franchissement effectif. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et on peut y apporter des va-riantes de réalisation sans sortir du cadre de l'inven- tion tel que défini par les revendications. En particulier, le point de croisement des faisceaux peut se trouver en dehors du boîtier et il est en outre possible de prévoir que les faisceaux se réfléchis-sent sur une paroi réfléchissante du boîtier avant de sortir de celui-ci. L'angle de croisement des faisceaux peut être différent de 45 . Le boîtier peut avoir une forme différente de celle représentée sur les figures et par exemple ne pas comprendre de puits. Les émetteurs peuvent émettre des faisceaux électromagnétiques ayant des longueurs d'onde situées hors du spectre infrarouge. L'invention n'est pas limitée à des applications automobiles mais peut également être utilisée pour le guidage de robots par exemple. 2888945 7
Dispositif de détection de franchissement d'une ligne délimitant une zone sur une surface, comportant au moins deux émetteurs (7.1, 7.2) de faisceaux électromagnétiques (11.1, 11.2) et deux capteurs (10.1, 10.2) positionnés en correspondance des émetteurs pour recevoir une partie réfléchie des faisceaux émis, les émetteurs étant positionnés l'un par rapport à l'autre pour que les faisceaux émis se croisent.
1. Dispositif de détection de franchissement d'une ligne délimitant une zone sur une surface, compor- tant au moins deux émetteurs (7.1, 7.2) de faisceaux électromagnétiques (11.1, 11.2) et deux capteurs (10.1, 10.2) positionnés en correspondance des émetteurs pour recevoir une partie réfléchie des faisceaux émis, caractérisé en ce que les émetteurs sont positionnés l'un par rapport à l'autre pour que les faisceaux émis se croi- sent. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les faisceaux (11.1, 11.2) se croisent selon un angle de 45 environ. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un boîtier (2) présentant au moins une ouverture (5.1, 5.2) de passage des faisceaux (11.1, 11.2) et en ce que les faisceaux se croisent dans le boîtier. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le boîtier (2) comprend des puits (3.1, 3.2) au fond desquels sont disposés les émetteurs (7.1, 7.2) et les capteurs (10.1, 10.2) et en ce que les puits contenant les émetteurs se croisent, chaque puits conte- nant un des capteurs étant sensiblement parallèle au puits contenant l'émetteur correspondant
G
G01
G01S
G01S 17
G01S 17/02
FR2891709
A1
APPLICATEUR POUR L'APPLICATION D'UN PRODUIT SUR LES CILS OU LES SOURCILS
20,070,413
La présente invention concerne les applicateurs destinés à l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, notamment un produit cosmétique, de maquillage ou de soin. On connaît des applicateurs comportant des éléments en saillie réalisés d'un seul tenant avec le support, parfois encore appelés "peignes", de tels applicateurs pouvant comporter plusieurs rangées d'éléments en saillie. Le brevet US 6 343 607 décrit ainsi des applicateurs comportant des organes d'application ayant un support présentant une section transversale polygonale et une pluralité de faces, et des éléments en saillie disposés sur le support, au moins deux éléments en saillie s'étendant hors du support sensiblement dans la continuation de deux côtés différents de celui-ci. Avec un tel applicateur, lorsque l'espacement axial entre les éléments en saillie est relativement faible, peu de produit est déposé sur les cils et le maquillage peut s'avérer insuffisamment chargé. Si au contraire l'espacement entre les éléments en saillie est plus important, la quantité de produit déposée sur les cils est plus importante mais le maquillage risque d'être trop chargé, avec des cils collés. On connaît par ailleurs par la demande de brevet européen EP 1 342 428 un applicateur permettant d'obtenir un maquillage dans lequel une partie des cils ou sourcils est regroupée par paquets. La demande de brevet européen EP 1 306 029 décrit un applicateur à double rangée d'éléments en saillie, les rangées se raccordant de part et d'autre d'un support dont l'axe longitudinal est curviligne. Un tel applicateur peut par exemple permettre de maquiller les cils de la paupière avec l'une des rangées d'éléments en saillie et les cils des sourcils avec l'autre rangée. Le brevet US 6 681 777 décrit un applicateur comportant plusieurs rangées de poils portées par des attaches reliées de manière articulée à un support. On connaît par ailleurs des dispositifs de conditionnement et d'application comportant un organe d'essorage dont les caractéristiques peuvent être modifiées par l'utilisateur selon la quantité de produit que celui-ci souhaite sur l'organe d'application. De tels dispositifs présentent une structure relativement compliquée. Il existe un besoin pour obtenir d'une manière aisée un maquillage relativement chargé en produit, avec des cils séparés. Il existe également un besoin pour permettre à l'utilisateur de choisir facilement entre un maquillage chargé et un maquillage moins chargé. L'invention vise à répondre à tout ou partie de ces besoins. L'invention a pour objet, selon l'un de ses aspects, un applicateur pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application comportant : - un support ayant un axe longitudinal, - au moins une première et une deuxième rangées d'éléments en saillie s'étendant le long du support, les éléments en saillie ne s'étendant pas tous parallèlement à une même direction, l'écartement angulaire autour de l'axe longitudinal du support entre la première rangée d'éléments en saillie et la deuxième rangée d'éléments en saillie étant non nul et inférieur à 135 , les éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie des deux rangées étant répartis différemment, avec un premier écartement entre au moins trois éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs de la première rangée lorsque ces éléments sont réalisés d'une seule pièce avec au moins une partie du support, avec un deuxième écartement différent du premier entre au moins trois éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs de la deuxième rangée lorsque ces éléments sont réalisés d'une seule pièce avec au moins une partie du support. Les éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie d'au moins une des rangées, notamment de la première rangée, peuvent être répartis de manière homogène le long de cette rangée. Les éléments en saillie peuvent être des poils ou des dents. Les groupes d'éléments en saillie peuvent par exemple être des groupes de dents ou des touffes de poils. Dans le cas où les éléments en saillie sont des poils, le support peut comporter une âme torsadée. Dans le cas où les éléments en saillie sont des dents, cellesci peuvent être réalisées par moulage d'une seule pièce avec au moins une partie du support, voire avec la totalité de celui-ci. L'écartement angulaire entre les rangées doit se comprendre comme étant l'angle mesuré autour de l'axe longitudinal du support, dans une section transversale de celui-ci, entre les plans médians de chaque rangée. Un écartement régulier des dents à leur base sur toute la longueur de la rangée est un exemple de répartition homogène des dents au sein de la rangée. Dans ce cas, l'écartement des éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie de l'autre rangée peut être différent, par exemple supérieur, de manière à pouvoir accumuler davantage de produit. La répartition homogène des dents au sein de la première rangée peut encore correspondre à des groupes de dents disposés avec un écartement régulier. Au sein de chaque groupe, les dents peuvent par exemple s'étendre dans des directions différentes et/ou les bases des dents peuvent se superposer au moins partiellement lorsque l'organe d'application est observé de côté. Chaque groupe de dents peut comporter par exemple au plus deux dents, ou encore trois dents. Dans le cas où l'organe d'application est une brosse, la répartition homogène des poils de la première rangée peut correspondre à une absence d'encoche au sein de la première rangée. Une rangée ayant une répartition plus homogène des éléments en saillie peut être apte à mieux séparer les cils ou sourcils. La deuxième rangée peut être apte à se charger plus abondamment en produit. Du fait de l'écartement angulaire inférieur à 135 entre les rangées, l'utilisateur peut aisément sélectionner la rangée qu'il souhaite amener au contact des cils par un mouvement du poignet. L'utilisateur peut par exemple amener d'abord les cils au contact de la rangée la plus chargée en produit puis au contact de l'autre rangée, pour séparer les cils. L'utilisateur peut encore n'amener les cils qu'au contact de l'une des rangées seulement, selon le maquillage chargé ou non qu'il souhaite. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un applicateur pour appliquer un produit sur les cils ou les sourcils, comportant un organe d'application comportant : - un support, - au moins deux rangées s'étendant le long du support, l'écartement angulaire entre les rangées étant inférieur à 135 , chaque rangée comportant des éléments en saillie30 ou groupes d'éléments en saillie destinés à venir au contact des cils, le nombre d'éléments en saillie ou de groupes d'éléments en saillie d'une rangée étant compris entre un quart et trois quarts du nombre d'éléments en saillie de l'autre rangée, par exemple entre un tiers et deux tiers. L'écartement angulaire peut être inférieur à 130 , voire inférieur à 125 , voire encore inférieur à 120 , ou à 1 l0 . Brosses L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un applicateur pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, qui comporte un organe d'application comportant : - un support, notamment un support torsadé, s'étendant selon un axe longitudinal, et - au moins deux rangées de poils supportées par le support, l'une des rangées comportant une pluralité d'encoches. L'autre rangée de poils peut comporter un plus petit nombre d'encoches, voire être dépourvue d'encoche. La rangée de poils qui comporte le plus grand nombre d'encoches peut se charger avec une quantité plus grande de produit que l'autre rangée. Ainsi, les rangées peuvent être agencées de telle sorte que selon la rangée que l'utilisateur amène au contact des cils, l'utilisateur puisse charger davantage les cils ou au contraire retirer du produit. La rangée la moins chargée en produit peut également être utilisée pour séparer les cils. L'écartement angulaire entre les rangées est de préférence inférieur à 140 , mieux 135 , voire inférieur ou égal à 120 , voire encore de l'ordre de 90 ou moins, selon le nombre de rangées, la brosse pouvant comporter plus de deux rangées, par exemple trois ou quatre, voire plus. Le support présentant une portion portant les poils, encore appelée portion empoilée , les rangées peuvent s'étendre sur plus de la moitié de la longueur de cette 30 portion empoilée. Les longueurs maximales des poils d'au moins deux des rangées précitées peuvent être sensiblement égales ou non. Ainsi, les rangées peuvent présenter des dimensions inégales. La rangée qui comporte la pluralité d'encoches peut présenter des encoches 5 ayant un profil sensiblement en V ou en U lorsque la brosse est observée de côté, dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal du support. La profondeur des encoches est par exemple sensiblement égale à la longueur des poils disposés de part et d'autre de l'encoche au sein de la rangée correspondante. L'applicateur peut comporter une première rangée de poils dépourvue 10 d'encoche, adjacente à une deuxième rangée de poils comportant une pluralité d'encoches, les deux rangées qui sont disjointes étant séparées par une gorge s'étendant longitudinalement sur toute la portion empoilée de la brosse. L'applicateur peut comporter une alternance de rangées dépourvues d'encoche et de rangées comportant une pluralité d'encoches. 15 L'une au moins des rangées peut présenter sur au moins une portion de sa longueur une largeur sensiblement constante lorsque l'applicateur est observé selon l'axe longitudinal du support. En variante, la largeur peut varier lorsque l'on se déplace le long du support. Deux rangées adjacentes peuvent présenter des largeurs inégales. 20 L'une au moins des rangées peut présenter, sur au moins une portion de sa longueur, une largeur qui croît ou décroît radialement vers l'extérieur lorsque l'applicateur est observé selon l'axe longitudinal du support. L'axe longitudinal du support peut être rectiligne ou curviligne. La surface enveloppe de l'organe d'application peut présenter une forme 25 généralement effilée vers son extrémité distale. La surface enveloppe de l'organe d'application peut passer, en section transversale, par au moins un extremum, notamment un minimum, lorsque l'on se déplace d'une extrémité à l'autre du support. Pour au moins une portion de la longueur de l'organe d'application, voire toute 30 sa longueur, la surface enveloppe peut être de section transversale circulaire ou polygonale, notamment carrée. L'organe d'application peut présenter une section transversale étoilée, avec au moins trois branches inscrites dans la surface enveloppe, par exemple une section transversale en croix. L'une au moins des rangées correspondant à l'une des branches peut présenter des encoches, et au moins une autre rangée correspondant à une autre des branches peut être dépourvue d'encoche. La brosse peut ne pas présenter d'effet de spire, de par l'utilisation par exemple de poils battus ou de poils creux. L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un applicateur pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, 10 qui comporte un organe d'application comportant : -un support torsadé s'étendant selon un axe longitudinal, et - au moins deux rangées de poils supportées par le support, au moins l'une des rangées comportant une pluralité d'encoches et au moins une autre des rangées en étant sensiblement dépourvue. 15 Les deux rangées peuvent être séparées par une gorge longitudinale qui s'étend sur toute la longueur de la portion empoilée. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un applicateur pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application qui comporte : 20 - un support torsadé, ayant un axe longitudinal, - des poils maintenus par le support torsadé, l'organe d'application présentant au moins une première région s'étendant longitudinalement comportant une succession d'encoches pouvant se charger en produit et au moins une deuxième région s'étendant longitudinalement et configurée pour séparer les 25 cils. Cette deuxième région est notamment dépourvue d'encoche. Les première et deuxième régions peuvent être formées par des rangées de poils disjointes ou non. Les première et deuxième régions peuvent ne pas être séparées par une gorge 30 s'étendant longitudinalement entre elles. Lorsque la brosse comporte plusieurs régions pourvues d'encoches, chaque encoche d'une région peut occuper sensiblement la même position axialement que les encoches des autres régions pourvues d'encoches. Dans un exemple de réalisation, la brosse comporte deux régions s'étendant longitudinalement sur plus de la moitié de la longueur de la portion empoilée du support, dépourvues d'encoche, et deux régions pourvues d'encoches, situées angulairement entre les régions dépourvues d'encoche. La largeur angulaire d'une portion dépourvue d'encoche, mesurée autour de l'axe longitudinal du support est par exemple supérieure ou égale à 30 , 40 ou 50 . Le nombre d'encoches se succédant, au sein d'une région pourvue d'encoches, est par exemple supérieur ou égal à 5. La brosse peut ne pas présenter d'effet de spire sensible, les poils ayant été battus et/ou les poils utilisés étant des poils de section transversale différente d'une section circulaire pleine. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, une brosse pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant : -un support torsadé, s'étendant selon un axe longitudinal, - des poils supportés par le support, la brosse présentant deux rangées s'étendant longitudinalement, pourvues d'encoches réparties le long de la rangée, les encoches d'une rangée occupant des positions axiales le long du support qui coïncident au moins partiellement avec celles des encoches de l'autre rangée et, entre les deux régions pourvues d'encoches, au moins une région qui en est dépourvue. Chaque région pourvue d'encoches peut par exemple en comporter plus de cinq. Les encoches d'une rangée peuvent par exemple présenter un fond qui est parallèle à celui des encoches de l'autre rangée. Une encoche peut présenter une profondeur qui peut aller sensiblement 30 jusqu'au support torsadé, par exemple. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, une brosse pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant : -un support torsadé, s'étendant selon un axe longitudinal, - des poils supportés par le support torsadé, les poils présentant une section transversale différente d'une section transversale circulaire pleine et/ou ayant été battus, la brosse présentant au moins une région longitudinale comportant une succession d'encoches, par exemple plus de cinq encoches, notamment des encoches régulièrement disposées. Une telle brosse ne présente pas ou peu d'effet de spire et la présence des encoches permet de bénéficier d'une région utilisable pour charger les cils avec davantage de produit. La région longitudinale pourvue des encoches peut être formée ou non par une rangée située entre deux gorges longitudinales. Peignes La présente invention concerne encore, selon un autre de ses aspects, un applicateur pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application comportant : - un support ayant un axe longitudinal, - au moins des première, deuxième et troisième rangées d'éléments en saillie se raccordant au support et réalisées d'une seule pièce avec au moins une partie de celui-ci, au moins deux des trois rangées comportant chacune au moins trois éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs, les trois éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs de la première rangée étant régulièrement espacés avec un premier écartement et les trois éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs de la deuxième rangée étant régulièrement espacés avec un deuxième écartement, différent du premier. Les éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie espacés avec l'écartement le plus important permettent d'appliquer une quantité de produit relativement grande sur les cils et d'obtenir un maquillage chargé. De plus, les éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie espacés avec l'écartement le plus petit sont avantageusement utilisés pour séparer et peigner les cils ou pour obtenir un maquillage moins chargé. La présence d'éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie ayant des écartements différents sur un même organe d'application permet d'obtenir un maquillage équilibré, avec des cils ou sourcils chargés en produit mais non collés. Le deuxième écartement peut être un multiple entier du premier écartement, notamment le double ou le triple. Le deuxième écartement peut être compris par exemple entre 1,5 et 5 fois le premier écartement, entre 1,7 et 4 fois, voire encore entre 2 et 3 fois le premier écartement, ces intervalles étant donnés bornes incluses. Les première et deuxième rangées peuvent être suffisamment rapprochées pour permettre à au moins une partie de leurs éléments en saillie de venir au contact des cils au cours d'un même geste de maquillage. Au moins un élément en saillie de la première rangée peut s'étendre selon une première direction, au moins un élément en saillie de la deuxième rangée peut s'étendre selon une deuxième direction, et les première et deuxième directions peuvent faire entre elles un angle strictement inférieur à 180 , voire 140 ou 135 , mieux un angle inférieur ou égal à 120 , voire inférieur ou égal à 110 , voire encore de l'ordre de 90 ou moins. La majorité, voire tous les éléments en saillie de la première rangée peuvent s'étendre selon la première direction. La majorité, voire tous les éléments en saillie de la deuxième rangée, peuvent s'étendre selon la deuxième direction. L'applicateur peut comporter au moins quatre rangées d'éléments en saillie, notamment entre quatre et huit rangées. Ces rangées peuvent être disposées autour de l'axe longitudinal du support. Les première et deuxième rangées peuvent s'étendre sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal du support. Le support peut présenter une section transversale sensiblement ovale, elliptique, circulaire ou polygonale, notamment triangulaire, carrée, pentagonale, hexagonale, heptagonale ou octogonale, ou autre encore. Au moins l'une des rangées d'éléments en saillie peut s'étendre sensiblement 30 dans le prolongement d'au moins l'une des faces du support. Au moins l'une des rangées d'éléments en saillie peut se raccorder au support sensiblement dans une région médiane d'une des faces de celui-ci. Les première et deuxième rangées d'éléments en saillie peuvent notamment se raccorder à une même face du support ou à deux faces respectives adjacentes. Au moins l'une des rangées d'éléments en saillie peut se raccorder au moins partiellement sensiblement tangentiellement au support. Au moins l'une des rangées d'éléments en saillie peut se raccorder sensiblement perpendiculairement au support, par exemple dans une région médiane d'une des faces de celui-ci. L'applicateur peut comporter une seule rangée d'éléments en saillie par face correspondante du support. Lorsqu'on se déplace autour de l'axe longitudinal du support, l'applicateur peut comporter une alternance d'une part de rangées comportant au moins trois éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs espacés régulièrement avec un premier écartement et d'autre part de rangées comportant au moins trois éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs espacés régulièrement avec un deuxième écartement, différent du premier. Le support et les éléments en saillie peuvent être réalisés par moulage, par exemple par injection de matière plastique, thermoplastique ou élastomère thermoplastique, par exemple dans une matière choisie parmi : polyoléfines, notamment polyéthylène ou polypropylène, polyamide, polyéthylène téréphtalate, polyoxyméthylène, polystyrène, polycarbonate, Pebax , styrène-éthylène/butylène-styrène (SEBS), polyuréthane, nitrile, EPDM, éthylène vinyle acétate (EVA), polyester, Hytrel . Le support et/ou les éléments en saillie peuvent être magnétiques. Ils peuvent par exemple comporter des particules magnétiques dispersées, à magnétisme permanent ou magnétisables. La hauteur des éléments en saillie, mesurée à partir du support, peut être 25 comprise entre 0,5 et 10 mm, notamment entre 1 et 4 mm. Les éléments en saillie de la première rangée peuvent présenter sensiblement la même hauteur que les éléments en saillie de la deuxième rangée. Au moins un élément en saillie de la première rangée peut présenter une hauteur différente d'un élément en saillie de la deuxième rangée. 30 Au moins un élément en saillie d'au moins une rangée peut présenter une forme sensiblement pyramidale. Au moins deux éléments en saillie d'au moins une rangée peuvent former, lorsque le support est observé dans une direction sensiblement perpendiculaire à son axe longitudinal, au moins une gorge en V. Les éléments en saillie d'au moins une rangée peuvent comporter des bases sensiblement alignées. Les éléments en saillie d'au moins une rangée peuvent être disposés au moins partiellement de part et d'autre d'une surface géométrique de séparation s'étendant le long de l'axe longitudinal du support. Les éléments en saillie de la première rangée peuvent comporter des bases dont les centres occupent la même position axiale, le long de l'axe longitudinal du support, que les centres des bases des éléments en saillie de la deuxième rangée. En variante, les centres des bases des éléments en saillie de la première rangée peuvent se situer axialement entre les centres des bases des éléments en saillie de la deuxième rangée. Au moins deux éléments en saillie consécutifs de la première rangée peuvent être jointifs. Au moins deux éléments en saillie consécutifs de la deuxième rangée peuvent être jointifs. En variante, au moins deux éléments en saillie consécutifs de la première rangée peuvent être non jointifs et/ou au moins deux éléments en saillie consécutifs de la deuxième rangée peuvent être non jointifs. L'axe longitudinal du support peut être rectiligne ou curviligne. Dans un exemple de réalisation, aucun élément en saillie n'est évidé intérieurement. L'organe d'application peut être dépourvu de poils rapportés sur le support et ne comporter que des dents, par exemple. Les éléments en saillie des première et deuxième rangées peuvent ne pas avoir 25 le même écartement. L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un applicateur pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application comportant : - un support ayant un axe longitudinal, 30 - au moins des première, deuxième et troisième rangées d'éléments en saillie se raccordant au support et réalisées d'une seule pièce avec au moins une partie de celui-ci, la deuxième rangée d'éléments en saillie comportant un nombre d'éléments en saillie compris entre un quart et trois quarts du nombre des éléments en saillie de la première rangée, par exemple entre un tiers et deux tiers, les éléments en saillie n'étant pas tous parallèles à une même direction. L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un applicateur pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application comportant : - un support ayant un axe longitudinal, - au moins des première et deuxième rangées d'éléments en saillie se raccordant au support et réalisées d'une seule pièce avec au moins une partie de celui-ci, la deuxième rangée d'éléments en saillie comportant un nombre d'éléments en saillie compris entre un quart et trois quarts du nombre des éléments en saillie de la première rangée, par exemple entre un tiers et deux tiers, l'écart angulaire entre les première et deuxième rangées étant inférieur à 180 . L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un applicateur pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application comportant : - un support ayant un axe longitudinal, - au moins des première, deuxième et troisième rangées d'éléments en saillie se raccordant au support et réalisées d'une seule pièce avec au moins une partie de celui-ci, - au moins deux des trois rangées comportant chacune au moins trois éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs, les éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs de la première rangée et ceux de la deuxième rangée étant espacés régulièrement mais différemment d'une rangée à l'autre. L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un applicateur pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application comportant : - un support ayant un axe longitudinal, - au moins trois rangées d'éléments en saillie se raccordant au support et réalisées d'une seule pièce avec au moins une partie de celui-ci, au moins deux rangées d'éléments en saillie étant sensiblement identiques et différentes d'une troisième. Cette dernière est par exemple située entre les rangées sensiblement identiques. Autres caractéristiques L'applicateur peut comporter une tige s'étendant selon un axe longitudinal et comportant une première extrémité reliée à l'organe d'application. Les axes longitudinaux de la tige et du support peuvent être coaxiaux. En variante, les axes longitudinaux de la tige et du support peuvent former entre eux un angle non nul, par exemple compris entre 0 et 30 , notamment entre 1 et 20 , voire entre 2 et 10 . La tige peut comporter une deuxième extrémité opposée à la première et se raccorder par cette deuxième extrémité à un organe de préhension, lequel peut constituer un capuchon de fermeture d'un récipient. Le capuchon de fermeture peut être configuré pour coopérer par vissage avec le récipient. Dispositifs de conditionnement et d'application L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un dispositif de conditionnement et d'application d'un produit comportant : - un récipient contenant le produit, et - un applicateur, brosse ou peigne, tel que défini plus haut. 20 Le dispositif peut comporter un organe d'essorage. Ce dernier peut être réalisé dans un matériau non alvéolaire, par exemple. Il peut comporter au moins une fente. Le produit peut être un produit de maquillage, par exemple du mascara, ou un produit de soin pour les cils et/ou les sourcils. Procédé de maquillage 25 L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un procédé pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant l'étape suivante : - amener simultanément, ou successivement par un mouvement comportant une rotation de l'applicateur autour de son axe longitudinal, au contact des cils des éléments en 30 saillie, poils oudents, chargés de produit appartenant à deux régions différentes de l'applicateur, par exemple à deux rangées d'éléments en saillie. Les régions ou rangées peuvent être telles que définies précédemment.15 La rotation peut être inférieure à 140 ou 135 , voire inférieure ou égale à 130 , 125 ou encore 120 . Description détaillée L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une coupe longitudinale, schématique et partielle, d'un exemple de dispositif de conditionnement et d'application réalisé conformément à l'invention, - la figure 2 représente en vue de côté, isolément, l'organe d'application du dispositif de la figure 1, - la figure 3 est une vue selon la flèche III de l'organe d'application de la figure 2, - la figure 4 est une section transversale, schématique, selon IV-IV de la figure 2, - les figures 5 et 6 représentent respectivement quelques éléments en saillie consécutifs de deux rangées d'un organe d'application conforme à une variante de réalisation, - les figures 7 à 18 sont des vues analogues à la figure 4 de variantes de réalisation, la figure 8 illustrant l'utilisation de l'organe d'application de la figure 7, - les figures 19 et 20 illustrent des agencements de dents, parmi d'autres, - la figure 21 représente une variante de réalisation dans laquelle au moins une rangée d'éléments en saillie comporte des éléments en saillie regroupés par paquets, - la figure 22 illustre la possibilité d'incorporer une charge magnétique dans l'organe d'application, - la figure 23 illustre la possibilité d'avoir un angle non nul entre l'axe longitudinal du support et celui de la tige, la figure 24 illustre la possibilité d'utiliser un organe d'essorage comportant un matériau alvéolaire, - les figures 25 et 26 représentent des exemples de montage de l'organe d'application sur la tige de l'applicateur, - la figure 26A est une section transversale schématique d'une autre variante de réalisation de l'organe d'application, - la figure 27 représente en coupe longitudinale, de manière schématique et partielle, un dispositif de conditionnement et d'application comportant un organe d'application constitué par une brosse, - la figure 28 représente isolément l'organe d'application de la figure 27, - la figure 29 est une coupe longitudinale selon XXIX-XXIX de la figure 28, - les figures 30 et 31 sont des coupes transversales respectivement selon XXX-XXX et XXXIXXXI de la figure 29, - la figure 32 est une vue analogue à la figure 28 d'une variante de réalisation, - la figure 33 est une coupe transversale de la brosse de la figure 32, - les figures 34, 36 et 37 sont des vues analogues à la figure 33 de variantes de réalisation, - la figure 35 est une vue analogue à la figure 29 d'une variante de réalisation de la brosse, - la figure 39 représente de manière schématique, en perspective, une variante de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 40 est une section transversale de la brosse de la figure 39 dans un 20 plan coupant les encoches, et - les figures 41 et 42 sont des vues analogues à la figure 40 de variante de réalisation. Peignes On a représenté à la figure 1 un dispositif 1 de conditionnement et 25 d'application d'un produit P, comportant un récipient 2 ayant un col 7, un applicateur 3 et un organe d'essorage 4 comportant une collerette 5 qui s'applique sur le col 7. Le produit P est par exemple du mascara ou un produit de soin. L'applicateur 3 comporte une tige 9 d'axe longitudinal X, qui est munie à une première extrémité d'un organe d'application 10 et à une deuxième extrémité d'un organe 30 de préhension 11 constituant également un capuchon de fermeture du récipient 2. Dans l'exemple considéré, le capuchon 11 comporte sur sa surface intérieure un filetage destiné à se visser sur un filetage extérieur du col 7 du récipient 2. L'organe d'application 10, représenté plus en détail sur les figures 2 à 4, comporte un support 15 ayant un axe longitudinal Y, rectiligne dans l'exemple décrit, et des première 16, deuxième 17, troisième 18 et quatrième 19 rangées d'éléments en saillie 20 se raccordant au support 15 et s'étendant chacune sensiblement parallèlement à l'axe Y. Dans l'exemple considéré, les première 16 et troisième 18 rangées sont identiques et à l'opposé l'une de l'autre et il en est de même pour les deuxième 17 et quatrième 19 rangées. Le support 15 comporte une partie distale 15a profilée pour faciliter le franchissement de l'organe d'essorage 4 par l'organe d'application 10, notamment lors de l'introduction de ce dernier dans le récipient 2. Les rangées 16 et 17 comportent chacune au moins trois éléments en saillie 20 consécutifs régulièrement espacés avec un premier écartement e pour la première rangée 16 et avec un deuxième écartement e', différent du premier écartement e, pour la deuxième rangée 17. On entend par écartement e entre deux éléments en saillie consécutifs 20 d'une même rangée la distance qui sépare les surfaces extérieures qui se font face de deux éléments en saillie consécutifs, comme illustré à la figure 5, la distance étant mesurée sensiblement à mi-hauteur des éléments en saillie à partir du support. L'écartement e entre deux éléments en saillie consécutifs peut donc être différent de l'écartement d entre les axes des éléments en saillie. Dans l'exemple de réalisation des figures 1 à 4, les éléments en saillie 20 des première et deuxième rangées sont identiques et l'écartement entre les centres des bases des éléments en saillie de la deuxième rangée 17 est sensiblement égal au double de l'écartement entre les centres des bases des éléments en saillie de la première rangée 16. En variante, la différence d'écartement est due par exemple à la différence de largeur des éléments en saillie des première 16 et deuxième 17 rangées, comme illustré aux figures 5 et 6. Sur ces figures, les éléments en saillie 20 de la première rangée 16 définissent un écartement e plus petit que l'écartement e' entre les éléments en saillie 20 plus fins de la deuxième rangée 17. L'écartement d entre les bases 21 des éléments en saillie 20 est le même pour les deux rangées 16 et 17. Les centres des bases 21 des éléments en saillie de la première rangée 16 peuvent occuper sensiblement la même position axiale, le long de l'axe longitudinal Y du support 15, que les centres des bases 21 des éléments en saillie 20 de la deuxième rangée 17. Lorsque le nombre d'éléments en saillie 20 des deux rangées 16 et 17 n'est sensiblement pas le même, comme c'est le cas dans l'exemple des figures 1 à 4, l'écartement e' est par exemple un multiple entier ou non du premier écartement e, le rapport e'/e étant par exemple compris entre 1,5 et 5, étant de l'ordre de 2 dans l'exemple considéré. Dans l'exemple illustré aux figures 2 et 3, la troisième rangée 18 d'éléments en saillie, située à l'opposé de la première rangée 16, est identique à cette dernière, étant symétrique de celle-ci par rapport à un plan médian de symétrie pour l'organe d'application, contenant l'axe longitudinal de celui-ci. On ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la troisième rangée 18 n'est pas identique à la première rangée 16 mais à la deuxième rangée 17 ou ni à l'une ni à l'autre, l'écartement entre les éléments en saillie 20 de la troisième rangée 18 étant par exemple différent des écartements e et e', par exemple compris entre les écartements e et e', inférieur à e ou supérieur à e'. Dans l'exemple des figures 1 à 4, les première 16 et deuxième 17 rangées 20 d'éléments en saillie 20 sont suffisamment rapprochées pour venir au contact des cils au cours d'un même geste de maquillage. Si l'on se reporte plus particulièrement à la figure 4, on peut voir que les éléments en saillie 20 de la première rangée 16 s'étendent selon une première direction A et les éléments en saillie 20 de la deuxième rangée 17 s'étendent selon une deuxième 25 direction B, la première direction A et la deuxième direction B faisant entre elles un angle R d'environ 90 , correspondant à l'écart angulaire entre les deux rangées. Bien entendu, on ne sort pas du cadre de la présente invention si les première A et deuxième B directions font entre elles un angle 13 inférieur à 90 , compris entre 90 et 120 ou encore supérieur ou égal à 120 et strictement inférieur à 180 , notamment 30 strictement inférieur à 140 ou 135 . L'organe d'application 10 peut comporter plus ou moins de quatre rangées d'éléments en saillie, par exemple entre trois et huit rangées, ou plus encore. Dans l'exemple de réalisation illustré aux figures 1 à 4, la section transversale du support est sensiblement carrée et les rangées d'éléments en saillie s'étendent sensiblement dans le prolongement des faces du support, chaque rangée d'éléments en saillie se raccordant à une face différente du support, sensiblement perpendiculairement à cette face et tangentiellement à la face adjacente. Le support comporte ainsi une seule rangée d'éléments en saillie associée à une face correspondante du support. Les rangées d'éléments en saillie s'étendent dans le même sens giratoire. On ne sort pas du cadre de la présente invention s'il en est autrement, comme illustré aux figures 7 à 11. Dans les exemples des figures 7 et 10, l'organe d'application comporte au moins une rangée 17 d'éléments en saillie se raccordant au support sensiblement dans une région médiane d'une des faces de celui-ci. Dans l'exemple de réalisation de la figure 7, deux rangées 16a et 17 d'éléments en saillie se raccordent à une même face du support, lequel présente une section transversale sensiblement carrée. La rangée 17 se raccorde dans cet exemple sensiblement perpendiculairement au support. La rangée 16b s'étend sensiblement dans le prolongement de la face sur laquelle la rangée 17 se raccorde. La rangée 16b s'étend sensiblement perpendiculairement à la rangée 16a. Dans l'exemple des figures 1 à 4, lorsque l'on se déplace autour de l'axe longitudinal Y du support 15, l'applicateur comporte une alternance de rangées 16, 18 comportant au moins trois éléments en saillie 20 consécutifs espacés régulièrement avec un premier écartement e et de rangées 17, 19 comportant au moins trois éléments en saillie 20 consécutifs espacés régulièrement, avec un deuxième écartement e' différent du premier. Dans l'exemple illustré à la figure 7, lorsque l'on se déplace autour de l'axe longitudinal Y du support 15, l'applicateur comporte l'alternance des deux rangées 16a et 16b comportant chacune au moins trois éléments en saillie consécutifs espacés régulièrement avec un premier écartement avec la rangée 17 comportant au moins trois éléments en saillie consécutifs espacés régulièrement avec un deuxième écartement, supérieur au premier. Les rangées 16a et 17 d'éléments en saillie 20 s'étendent sensiblement dans des directions parallèles, ce qui peut permettre par exemple de retenir plus de produit P sur les éléments en saillie 20 de la rangée 17 et dans l'espace formé entre celle-ci et la rangée 16a adjacente, comme on l'a illustré à la figure 8. L'utilisateur peut ainsi appliquer une quantité relativement importante de produit sur les cils tout en pouvant peigner, séparer et allonger les cils grâce aux éléments en saillie de la rangée 16a, moins espacés. L'organe d'application illustré aux figures 7 et 8 peut être fabriqué de la manière suivante. On utilise un moule comportant deux parties séparées par un plan de joint passant par les rangées 17, et l'on démoule le peigne en écartant les deux parties du moule dans deux directions opposées, matérialisées par les flèches F. Le support peut présenter une section transversale de forme autre que sensiblement carrée. A titre d'exemple, on a illustré aux figures 9 à 11 un support présentant une section transversale de forme sensiblement triangulaire, à la figure 12 de forme sensiblement pentagonale, à la figure 13 de forme sensiblement hexagonale, à la figure 14 de forme heptagonale et à la figure 15 de forme sensiblement octogonale. On a illustré à la figure 9 la possibilité de réaliser le support avec une âme qui 15 n'est pas réalisée d'une seule pièce avec la partie du support qui porte les éléments en saillie ou qui n'est pas réalisée dans le même matériau. On a illustré à la figure 26A la possibilité de surmouler sur la partie du support sur laquelle se raccordent les éléments en saillie une autre partie 15e. Le support peut encore présenter une section transversale circulaire comme 20 illustré à la figure 16 ou ovale, notamment elliptique, comme illustré à la figure 17. Dans les exemples illustrés aux figures 9, 11 à 15 et 18, les rangées d'éléments en saillie 20 s'étendent sensiblement dans le prolongement des faces du support, chaque rangée d'éléments en saillie se raccordant à une face du support perpendiculairement à cette face et tangentiellement à la face adjacente. 25 Dans les exemples des figures 9, 12 à 15, chaque rangée d'éléments en saillie 20 se raccorde à une face différente du support. Dans les exemples des figures 11 et 18, deux rangées se raccordent à chaque face. Dans l'exemple de la figure 10, chaque rangée d'éléments en saillie 20 se 30 raccorde perpendiculairement à une face différente du support, sensiblement dans une région médiane de cette face. Enfin, dans les exemples de réalisation des figures 16 et 17, les éléments en saillie 20 s'étendent sensiblement tangentiellement au support, celui-ci présentant une section sensiblement circulaire ou elliptique. La hauteur des éléments en saillie, mesurée à partir du support, peut être 5 comprise entre 0,5 et 10 mm, notamment entre 1 et 4 mm. Dans tous les exemples qui viennent d'être décrits, les éléments en saillie 20 des différentes rangées peuvent présenter la même hauteur, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque par exemple au moins un élément en saillie de l'une des rangées présente une hauteur différente d'au moins un élément en saillie d'une autre 10 rangée, comme illustré à la figure 18. Les éléments en saillie d'au moins une rangée peuvent comporter des bases sensiblement alignées, comme illustré de manière schématique à la figure 19. Les élément en saillie d'au moins une rangée peuvent être disposés au moins partiellement de part et d'autre d'une surface géométrique de séparation s'étendant le long 15 de l'axe longitudinal du support, comme illustré à la figure 20. Sur ces deux figures, on voit qu'au moins un élément en saillie d'au moins une rangée peut présenter une forme sensiblement pyramidale, mais les éléments en saillie pourraient encore présenter toute autre forme adaptée, par exemple cylindrique, tronconique, cylindro-conique, en crochet ou en zigzag, entre autres formes. 20 Au moins une rangée d'éléments en saillie peut comporter une succession d'éléments en saillie individuels, régulièrement espacés, comme cela vient d'être décrit. En variante, au moins une rangée d'éléments en saillie peut comporter une succession de groupes d'éléments en saillie, ces groupes étant régulièrement espacés. L'écartement entre deux groupes d'éléments en saillie identiques peut être 25 défini par exemple comme la distance séparant des éléments en saillie adjacents appartenant respectivement à chacun des groupes, cette distance étant mesurée à mi-hauteur de ces éléments en saillie. On a illustré à la figure 21 des groupes d'éléments en saillie comportant chacun deux éléments en saillie 20. Les groupes d'éléments en saillie de la rangée 16 sont espacés 30 d'un écartement différent de celui défini par les groupes d'éléments en saillie de la rangée 17. Les intervalles avec lesquels les groupes des rangées 16 et 17 se répètent au sein d'une rangée sont différents. Des éléments en saillie d'au moins une rangée peuvent former, lorsque l'organe d'application est observé dans une direction sensiblement perpendiculaire à son axe longitudinal, au moins une gorge en V, comme illustré à la figure 21. Dans cet exemple, au moins deux éléments en saillie consécutifs de la première rangée et au moins deux éléments en saillie consécutifs de la deuxième rangée sont jointifs. En variante, comme illustré sur les figures 1 à 4, les éléments en saillie consécutifs de la première rangée et ceux de la deuxième rangée sont non jointifs. Dans les exemples de réalisation qui viennent d'être décrits, aucun élément en saillie n' est évidé intérieurement. L'organe d'application des exemples décrits ci-dessus est dépourvu de poils rapportés sur le support, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention si l'organe d'application comporte de tels poils. Le support et les éléments en saillie sont par exemple réalisés par moulage par injection de matière plastique, notamment thermoplastique ou élastomère thermoplastique, cette matière étant par exemple choisie parmi : polyoléfines, notamment polyéthylène ou polypropylène, polyamide, polyéthylène téréphtalate, polyoxyméthylène, polystyrène, polycarbonate, Pebax , styrène-éthylène/butylène-styrène, polyuréthane, EVA, EPDM, polyester, Hytrel . Le support et/ou les éléments en saillie peuvent être magnétiques, pouvant 20 comporter notamment une charge de particules magnétiques dispersées, comme illustré à la figure 22. Dans tous les exemples qui viennent d'être décrits, les axes longitudinaux X de la tige et Y du support sont coaxiaux, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque les axes X et Y forment entre eux un angle a non nul, comme illustré à la figure 23. 25 Cet angle a peut être compris par exemple entre 0 et 30 , notamment entre 1 et 20 ou entre 2 et 10 . Dans l'exemple illustré à la figure 1, l'organe d'essorage 4 est non alvéolaire et comporte une lèvre souple, par exemple en élastomère ou en toute autre matière plastique suffisamment souple. En variante, l'organe d'essorage comporte un matériau alvéolaire tel 30 qu'un bloc de mousse par exemple, comme illustré à la figure 24. L'organe d'application 10 peut être réalisé d'un seul tenant avec la tige 9, par exemple par moulage, ou encore être fixé, par exemple inséré à force, ou encliqueté dans un logement ménagé à l'intérieur de la première extrémité de la tige 9, comme illustré à la figure 25. En variante, le support 15 peut comporter un logement dans lequel la tige peut être fixée, comme illustré à la figure 26. Brosses On a représenté à la figure 27 un dispositif de conditionnement et d'application 101 comportant un récipient 102, un applicateur 103 et un organe d'essorage 104 comportant une collerette 105 qui s'applique sur un col 107 du récipient 102. L'applicateur 103 comporte une tige 109 d'axe longitudinal X, munie à une première extrémité d'un organe d'application 110 et à une deuxième extrémité d'un organe de préhension 111 constituant également un capuchon de fermeture du récipient 102. L'organe d'application 110, illustré plus en détail aux figures 28 à 31, comporte un support 115 ayant un axe longitudinal Y, rectiligne dans l'exemple décrit, constitué par exemple par un fil métallique plié en U et torsadé. Le support 115 est par exemple inséré à force dans la tige 109. L'organe d'application 110 comporte des poils 112 s'étendant à partir du support 115, ces poils 112 étant par exemple maintenus serrés dans des spires formées par le support 115. Les poils 112 s'étendent selon quatre rangées 116, 117, 118 et 119, lesquelles sont disjointes et présentent un écart angulaire (3 de l'ordre de 90 par exemple, avec une gorge longitudinale 150 entre deux rangées adjacentes. Dans l'exemple considéré, les rangées 116 et 118 sont identiques, disposées à l'opposé l'une de l'autre, et il en est de même des rangées 117 et 119. Les rangées 116 et 117 présentent des formes différentes. Les rangées s'étendent par exemple sur plus de la moitié de la longueur de la portion empoilée 113 du support 115. Au moins l'une des rangées, en l'espèce les rangées 117 et 119, comporte au moins une encoche 120 lorsque l'applicateur est observé dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal Y. Dans l'exemple illustré, les rangées 117 et 119 comportent chacune une pluralité d'encoches 120, par exemple plus de 5 encoches, notamment entre 5 et 20 encoches. Ces encoches 120 peuvent être sensiblement équidistantes, et la rangée peut présenter un aspect crénelé lorsqu'observée de profil. Les rangées 116 et 118 sont dépourvues d'encoche, de sorte que l'organe d'application 110 comporte comme illustré à la figure 28 une alternance de rangées dépourvues d'encoche et de rangées comportant des encoches. Les encoches peuvent présenter différents profils. Au sein d'une même rangée, le profil des encoches peut être le même ou non. Chaque encoche 120 peut présenter par exemple un profil sensiblement en V lorsque la rangée est observée dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal Y, ou sensiblement en U, comme illustré à la figure 32. Dans l'exemple illustré aux figures 28 à 31, la profondeur d'une encoche est sensiblement égale à la longueur des poils disposés de part et d'autre de cette encoche, au sein de la rangée correspondante. En variante, le fond des encoches peut être délimité par les extrémités de poils plus courts. Dans l'exemple illustré à la figure 28, l'une au moins des rangées présente sur au moins une portion de sa longueur une largeur w sensiblement constante lorsque l'applicateur est observé selon l'axe longitudinal du support. La section transversale de la brosse forme une croix, l'alternance des rangées et des gorges les séparant formant des créneaux. De préférence, la largeur des rangées comportant les encoches est suffisante pour leur conférer une certaine rigidité à l'essorage, afin que du produit reste présent dans les encoches. Bien entendu, on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la largeur de l'une au moins des rangées n'est pas sensiblement constante. A titre d'exemple, on a illustré à la figure 32 un organe d'application 110 comportant des rangées 116, 117 de forme triangulaire en section transversale, comme illustré plus précisément à la figure 33. L'une au moins des rangées présente, sur au moins une portion de sa longueur, une largeur qui décroît radialement vers l'extérieur lorsque l'applicateur est observé selon l'axe longitudinal Y du support 115. Dans l'exemple illustré aux figures 32 et 33, la surface enveloppe E de l'organe d'application présente une forme généralement effilée vers l'extrémité distale de l'organe d'application 110. Pour au moins une portion de la longueur de l'organe d'application 110, la surface enveloppe E peut être de section transversale circulaire, comme on peut le voir sur la figure 33. En variante, pour au moins une portion de la longueur de l'organe d'application, 5 la surface enveloppe E présente une section transversale polygonale, notamment carrée, comme on peut le voir sur la figure 34. Lorsque la brosse présente une surface enveloppe de section transversale polygonale, la brosse peut être réalisée à partir d'une ébauche cylindrique qui est taillée de manière à prendre une section transversale polygonale. 10 Ensuite, la brosse peut être taillée de manière à présenter une section transversale en étoile avec des rangées de poils. Les encoches peuvent être formées en usinant la brosse après formation des rangées, par exemple. Les rangées sont réalisées en formant des gorges longitudinales dans la brosse. 15 Les rangées peuvent être disjointes jusqu'à l'âme de la brosse ou se rejoindre avant l'âme. La surface enveloppe E de l'organe d'application peut passer, en section transversale, par au moins un extremum, notamment un minimum, lorsque l'on se déplace d'une extrémité à l'autre du support, comme on peut le voir sur la figure 35. 20 Une brosse réalisée conformément à l'invention, telle que par exemple celle décrite précédemment en référence aux figures 27 à 31, peut s'utiliser en amenant au contact des cils une rangée présentant des encoches, de manière à charger les cils en produit. Ensuite, une rangée dépourvue d'encoche peut être utilisée pour séparer les 25 cils. Cette rangée peut être amenée au contact des cils par exemple par une rotation de la brosse sur elle-même, par exemple une rotation de moins de 140 ou 135 . Sur les figures 36 à 38, on a représenté d'autres exemples de brosses. La brosse de la figure 36 présente trois rangées de dents dont l'écartement 30 angulaire (3 est d'environ 120 . Seule la rangée 117 dans cet exemple peut comporter des encoches. En variante, seule la rangée 116 peut être dépourvue d'encoche. On voit sur la figure 37 que la largeur d'une rangée peut croître à partir de l'âme radialement vers l'extérieur. La brosse de cette figure comporte quatre rangées. Deux rangées diamétralement opposées peuvent comporter des encoches tandis que les deux autres 5 rangées en sont dépourvues. La brosse de la figure 38 présente quatre rangées qui ont été usinées dans une ébauche de section transversale carrée. Chaque rangée forme un cran avec une face adjacente 152 de la brosse, lorsque la brosse est observée en coupe, comme sur la figure 38. 10 Dans toutes les brosses qui viennent d'être décrites, l'effet de spire lié à l'âme torsadée peut être atténué voire supprimé en choisissant des poils ayant une section non circulaire par exemple, avec des articulations par exemple, ou des poils creux, ou en faisant subir aux poils un traitement mécanique après la fabrication de la brosse. Le traitement peut consister à battre les poils, comme décrit dans EP-A-1 459 647. Les poils peuvent 15 présenter un enlèvement ou un étirement de matière ou un écrasement en au moins un point de leur longueur et s'étendre non radialement vers l'extérieur à partir de ce point. L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. En particulier, les caractéristiques des différents modes de réalisation, concernant les peignes ou les brosses, peuvent être combinées entre elles. 20 Les figures 39 à 42 illustrent d'autres exemples de brosses permettant d'obtenir un maquillage chargé avec une possibilité de séparation des cils. La brosse 200 de la figure 39 ne comporte pas de gorges longitudinales séparant des rangées de poils, contrairement aux exemples précédents. La brosse 200 présente des régions 201 pourvues d'encoches 203 et des régions 25 202 qui en sont dépourvues. La région 201 peut se charger avec une quantité supérieure de produit, en raison de la présence des encoches 203. La région 202 peut servir à séparer les cils. Les encoches 203 délimitent entre elles des paquets 204 de poils, et l'espacement entre ces paquets de poils peut être régulier le long de l'âme torsadée 115. 30 Dans l'exemple illustré, les encoches 203 de l'une des régions 201 occupent sensiblement la même position axiale que les encoches de l'autre région 201. La région 202 dépourvue d'encoche s'étend par exemple sur un secteur angulaire y autour de l'axe longitudinal de l'âme 115 qui est supérieur ou égal à 30 , voire 45 ou plus. Les encoches 203 sont par exemple diamétralement opposées, étant par 5 exemple usinées avec un fond plat, comme illustré sur la figure 40. La brosse 200 de la figure 39 présente une surface enveloppe de section transversale circulaire. La variante de la figure 41 présente une section transversale sensiblement polygonale, en l'espèce triangulaire. Une succession d'encoches 203 est formée le long 10d'une arête, de manière à définir la région 201 destinée à se charger davantage en produit. Le fond 210 des encoches 203 est par exemple sensiblement parallèle à la base du triangle. Dans l'exemple de la figure 42, la surface enveloppe est de section transversale sensiblement carrée, et les encoches 203 sont réalisées le long de deux arêtes diamétralement opposées. Le fond 210 des encoches 203 est sensiblement parallèle à la 15 diagonale du carré. Dans toute la description, y compris les revendications, l'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un applicateur (3) pour l'application d'un produit (P) sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application (10) comportant un support ayant un axe longitudinal, au moins des première, deuxième et troisième rangées d'éléments en saillie se raccordant au support et réalisées d'une seule pièce avec au moins une partie de celui-ci, au moins deux des trois rangées comportant chacune au moins trois éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs, les trois éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs de la première rangée étant régulièrement espacés avec un premier écartement et les trois éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs de la deuxième rangée étant régulièrement espacés avec un deuxième écartement différent du premier.
, 1. Applicateur (3) pour l'application d'un produit (P) sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application (10) comportant : -un support (15) ayant un axe longitudinal (Y), au moins des première (16), deuxième (17) et troisième (18) rangées d'éléments en saillie (20) se raccordant au support (15) et réalisées d'une seule pièce avec au moins une partie de celui-ci, au moins deux (16, 17) des trois rangées comportant chacune au moins trois éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs, les trois éléments en saillie (20) ou groupes d'éléments en saillie consécutifs de la première rangée (16) étant régulièrement espacés avec un premier écartement (e) et les trois éléments en saillie (20) ou groupes d'éléments en saillie consécutifs de la deuxième rangée (17) étant régulièrement espacés avec un deuxième écartement (e') différent du premier. 2. Applicateur selon la précédente, caractérisé par le fait que le deuxième écartement (e') est un multiple entier du premier écartement (e), notamment le double. 3. Applicateur selon la 1, caractérisé par le fait que le deuxième écartement (e') est compris entre 1,5 et 5 fois le premier écartement (e). 4. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les première (16) et deuxième (17) rangées sont suffisamment rapprochées pour permettre à au moins une partie de leurs éléments en saillie (20) de venir au contact des cils au cours d'un même geste de maquillage. 5. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les éléments en saillie (20) de la première rangée (16) s'étendent selon une première direction (A), par le fait que les éléments en saillie (20) de la deuxième rangée (17) s'étendent selon une deuxième direction (B), et par le fait que les première (A) et deuxième (B) directions font entre elles un angle ((3) strictement inférieur à 180 . 6. Applicateur selon la précédente, caractérisé par le fait que les première (A) et deuxième (B) directions font entre elles un angle ((3) inférieur ou égal à 120 , voire inférieur ou égal à 90 . 7. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins quatre rangées (16, 17, 18, 19) d'éléments en saillie, notamment entre quatre et huit rangées. 8. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins les première (16) et deuxième (17) rangées s'étendent sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal (Y) du support (15). 9. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le support (15) présente une section transversale sensiblement ovale, notamment elliptique, ou sensiblement circulaire ou polygonale, notamment triangulaire, carrée, pentagonale, hexagonale, heptagonale ou octogonale. 10. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins l'une des rangées (16, 17, 18, 19) d'éléments en saillie s'étend sensiblement dans le prolongement d'au moins l'une des faces du support. 11. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins l'une des rangées (16, 17, 18) d'éléments en saillie se raccorde sensiblement dans une région médiane d'une des faces du support (15). 12. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les première et deuxième rangées d'éléments en saillie se raccordent à une même face du support. 13. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins l'une des rangées (16, 17, 18) d'éléments en saillie se raccorde sensiblement tangentiellement au support. 14. Applicateur selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé par le fait qu'au moins l'une des rangées (16, 17, 18) d'éléments en saillie se raccorde sensiblement perpendiculairement au support. 15. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte une seule rangée (16, 17, 18) d'éléments en saillie par face correspondante du support. 16. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que lorsqu'on se déplace autour de l'axe longitudinal (Y) du support (15), l'applicateur comporte une alternance de rangées (16, 18) comportant au moins trois éléments en saillie consécutifs espacés régulièrement avec un premier écartement (e) et derangées (17, 19) comportant au moins trois éléments en saillie consécutifs espacés régulièrement avec un deuxième écartement (e'), différent du premier. 17. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le support (15) et les éléments en saillie (20) sont réalisés par moulage par injection de matière thermoplastique ou thermoplastique élastomère choisie parmi : polyoléfines, notamment polyéthylène ou polypropylène, polyamide, polyéthylène téréphtalate, polyoxyméthylène, polystyrène, polycarbonate, Pebax , styrèneéthylène/butylène-styrène, EVA, EPDM, polyester, Hytrel . 18. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, 10 caractérisé par le fait que le support (15) et/ou les éléments en saillie (20) sont magnétiques. 19. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la hauteur des éléments en saillie (20), mesurée à partir du support (15), est comprise entre 0,5 et 10 mm, notamment entre 1 et 4 mm. 15 20. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les éléments en saillie (20) de la première rangée (16) présentent sensiblement la même hauteur que les éléments en saillie (20) de la deuxième rangée (17). 21. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins un élément en saillie de la première rangée (16) 20 présente une hauteur différente d'un élément en saillie de la deuxième rangée (17). 22. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins un élément en saillie (20) d'au moins une rangée présente une forme sensiblement pyramidale. 23. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisé par le fait qu'au moins deux éléments en saillie (20) d'au moins une rangée forment, lorsque le support (15) est observé dans une direction sensiblement perpendiculaire à son axe longitudinal (Y), au moins une gorge en V. 24. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les éléments en saillie (20) d'au moins une rangée comportent 30 des bases alignées. 25. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les éléments en saillie (20) d'au moins une rangée sont disposésau moins partiellement de part et d'autre d'une surface géométrique de séparation (S) s'étendant le long de l'axe longitudinal du support. 26. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les éléments en saillie (20) de la première rangée (16) comportent des bases (21) dont les centres occupent sensiblement la même position axiale le long de l'axe longitudinal (Y) du support (15) que les centres des bases (21) des éléments en saillie (20) de la deuxième rangée (17). 27. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins deux éléments en saillie (20) consécutifs de la première rangée (16) sont jointifs. 28. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins deux éléments en saillie (20) consécutifs de la deuxième rangée (17) sont jointifs. 29. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins deux éléments en saillie (20) consécutifs de la première rangée (16) sont non jointifs. 30. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins deux éléments en saillie (20) consécutifs de la deuxième rangée (17) sont non jointifs. 31. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'axe longitudinal (Y) du support (15) est sensiblement rectiligne. 32. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'axe longitudinal du support est courbe. 33. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'aucun élément en saillie (20) n'est évidé intérieurement. 34. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'organe d'application (10) est dépourvu de poils rapportés sur le support. 35. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre une tige (9, 109) s'étendant selon un axe longitudinal (X) et comportant une première extrémité reliée à l'organe d'application (10 ; 110). 36. Applicateur selon la précédente, caractérisé par le fait que les axes longitudinaux (X) de la tige et (Y) du support (15 ; 115) sont coaxiaux. 37. Applicateur selon la 35, caractérisé par le fait que les axes longitudinaux (X) de la tige et (Y) du support forment entre eux un angle non nul. 38. Applicateur selon la précédente, caractérisé par le fait que l'angle non nul est compris entre 0 et 30 , notamment entre 1 et 20 ou entre 2 et 10 . 39. Applicateur selon l'une quelconque des 35 à 38, caractérisé par le fait que la tige (9 ; 109) comporte une deuxième extrémité et se raccorde par sa deuxième extrémité à un organe de préhension. 40. Applicateur selon la précédente, caractérisé par le fait que l'organe de préhension (11 ; 111) constitue un capuchon de fermeture d'un récipient (2 ; 102). 41. Applicateur selon la précédente, caractérisé par le fait que le capuchon de fermeture est configuré pour coopérer par vissage avec le récipient (2 ; 102). 42. Dispositif de conditionnement et d'application d'un produit caractérisé par le fait qu'il comporte : un récipient (2 ; 102) contenant le produit, et un applicateur (3 ; 103) tel que défini dans l'une quelconque des précédentes. 43. Dispositif selon la précédente, caractérisé par le fait qu'il comporte un organe d'essorage (4 ; 104). 44. Dispositif selon l'une des deux précédentes, caractérisé par le fait que le produit est un mascara. 45. Applicateur pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, 25 comportant un organe d'application comportant : - un support ayant un axe longitudinal, au moins des première, deuxième et troisième rangées d'éléments en saillie se raccordant au support et réalisées d'une seule pièce avec au moins une partie de celui-ci, 30 au moins deux des trois rangées comportant chacune au moins trois éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs,les éléments en saillie ou groupes d'éléments en saillie consécutifs de la première rangée et ceux de la deuxième rangée étant espacés régulièrement mais différemment d'une rangée à l'autre.5
A
A45,A46
A45D,A46B
A45D 40,A46B 9
A45D 40/26,A46B 9/02
FR2891243
A1
MAT D'ACCROCHAGE DE MOTEUR POUR AERONEF
20,070,330
La présente invention se rapporte de façon générale à un ensemble moteur pour aéronef, du type comprenant un moteur et un mât d'accrochage notamment équipé d'un système de montage du moteur comportant une pluralité d'attaches moteur et étant interposé entre une structure rigide du mât d'accrochage et le moteur. L'invention se rapporte également à un tel mât d'accrochage de moteur d'aéronef. L'invention peut être utilisée sur tout type d'aéronef équipé par exemple de turboréacteurs ou de turbopropulseurs. Ce type de mât d'accrochage, également appelé EMS (de l'anglais Engine Mounting Structure ), permet par exemple de suspendre un turbomoteur au-dessous de la voilure de l'aéronef, ou bien de monter ce turbomoteur au-dessus de cette même voilure. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Un tel mât d'accrochage est en effet prévu pour constituer l'interface de liaison entre un moteur tel qu'un turboréacteur et une voilure de l'aéronef. Il permet de transmettre à la structure de cet aéronef les efforts générés par son turboréacteur associé, et autorise également le cheminement du carburant, des systèmes électriques, hydrauliques, et air entre le moteur et l'aéronef. Afin d'assurer la transmission des efforts, le mât comporte une structure rigide, souvent du type caisson , c'est-à-dire formée par l'assemblage de longerons supérieur et inférieur et de deux panneaux latéraux raccordés entre eux par l'intermédiaire de nervures transversales, ce caisson étant fermé vers l'avant et vers l'arrière respectivement par l'intermédiaire d'une nervure de fermeture avant et d'une nervure de fermeture arrière. D'autre part, le mât est muni d'un système de montage du moteur interposé entre le turboréacteur et la structure rigide du mât, ce système comportant globalement au moins deux attaches moteur, généralement une attache avant et une attache arrière. De plus, le système de montage comprend un dispositif de reprise des efforts de poussée générés par le turboréacteur. Dans l'art antérieur, ce dispositif prend par exemple la forme de deux bielles latérales raccordées d'une part à une partie arrière du carter de soufflante du turboréacteur, et d'autre part à l'attache moteur arrière fixée sur le carter de ce dernier. De la même façon, le mât d'accrochage comporte également un second système de montage interposé entre la structure rigide de ce mât et la voilure de l'aéronef, ce second système étant habituellement composé de deux ou trois attaches. Enfin, le mât est pourvu d'une structure secondaire assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques. Dans certaines réalisations de l'art antérieur, le système de montage du moteur comporte une attache avant, dite attache de soufflante en raison du fait qu'elle est destinée à être montée fixement sur le carter de soufflante du moteur, qui comporte un corps d'attache disposant d'une surface de contact horizontale plaquée contre une surface de contact horizontale de la structure rigide, ces surfaces de contact étant également appelées surfaces de fixation. L'interface de fixation horizontale formée par ces deux surfaces s'étend donc selon un plan défini par les directions longitudinale et transversale du mât d'accrochage, et se situe généralement au niveau d'une surface externe du longeron inférieur du caisson dans le cas où le moteur est destiné à être suspendu sous la voilure de l'aéronef. En effet, le corps d'attache de l'attache moteur avant est généralement fixé sur le longeron inférieur du caisson, en étant agencé sous celui-ci. Cet agencement présente un inconvénient non négligeable qui est que c'est la totalité du corps d'attache qui fait saillie du caisson vers le bas, ce qui entraîne un positionnement de la structure rigide très au-dessus du carter de soufflante du moteur, provoquant ainsi une forme de mât de grande hauteur, très pénalisante d'un point de vue traînée aérodynamique, et se traduisant bien évidemment par des pertes de performances de l'aéronef. A cet égard, il est noté que ces pertes sont relativement conséquentes en raison des dimensions importantes du corps d'attache, imposées par la nécessité d'assurer la 2891243 4 transmission des efforts provenant du moteur en direction de la structure rigide du mât d'accrochage. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a donc pour but de proposer un mât d'accrochage de moteur pour aéronef remédiant à l'inconvénient mentionné ci-dessus relatif aux réalisations de l'art antérieur, et également de présenter un ensemble moteur disposant d'un tel mât. L'invention a aussi pour objet un procédé de montage d'un moteur sur la structure rigide de ce mât. Pour ce faire, l'invention a pour objet un mât d'accrochage pour moteur d'aéronef, comportant une structure rigide formant un caisson fermé vers l'avant par une nervure de fermeture avant, ainsi qu'un système de montage du moteur monté fixement sur la structure rigide et comportant notamment une attache moteur avant pourvue d'un corps d'attache monté fixement sur la structure rigide. Selon l'invention, le corps d'attache de l'attache moteur avant est plaqué contre une surface avant de ladite nervure de fermeture avant du caisson. Avantageusement, il ressort de la définition de l'invention indiquée cidessus que le mât d'accrochage a été modifié par rapport à ceux rencontrés antérieurement de façon à ce que le corps d'attache de l'attache moteur avant ne se situe plus au dessous du longeron inférieur et de la nervure de fermeture avant du caisson, mais en avant par rapport à cette dernière. Ainsi, dans le cas où le mât est destiné à assurer la suspension du moteur sous la voilure de l'aéronef, l'agencement proposé permet grossièrement de positionner le corps d'attache au moins partiellement au-dessus du longeron inférieur du caisson, alors que dans l'art antérieur, ce même corps s'étendait vers le bas seulement à partir de ce même longeron inférieur. Par conséquent, une telle configuration engendre clairement une réduction de l'encombrement au-dessous du longeron inférieur du caisson, et génère donc une diminution des perturbations aérodynamiques au droit de l'attache moteur avant. Pour un corps d'attache de mêmes dimensions, la traînée engendrée est donc avantageusement plus faible que celle rencontrée antérieurement. D'autre part, toujours dans le cas préférentiel où le mât est destiné à assurer la suspension du moteur sous la voilure de l'aéronef, le fait de surélever le corps d'attache de l'attache avant permet d'augmenter la garde au sol sous le moteur associé. Bien entendu, le fait de prévoir un plaquage du corps d'attache contre la surface avant de la nervure de fermeture avant, c'est-à-dire contre sa surface extérieure habituellement orientée verticalement, n'implique pas nécessairement de prévoir un contact direct entre ces deux éléments. Néanmoins, on prévoit préférentiellement que le corps d'attache comprend une surface de contact arrière au contact d'une surface de contact avant de la structure rigide appartenant à la surface avant de la nervure de fermeture avant, le corps d'attache et la nervure étant alors plaquées l'une contre l'autre et en contact par l'intermédiaire de leurs surfaces de contact respectives. D'autre part, l'attache moteur avant comprend au moins un pion de cisaillement traversant au moins partiellement le corps d'attache ainsi que la nervure de fermeture avant. Ajouté à cela, l'attache moteur avant comprend en outre une pluralité de boulons de traction assurant la fixation du corps d'attache sur la nervure de fermeture avant, ces boulons permettant notamment de limiter le dimensionnement du/des pions de cisaillement employés. De manière préférentielle, chaque pion de cisaillement est orienté sensiblement selon une direction longitudinale du mât, ce positionnement étant tout à fait adapté pour assurer la transmission des efforts s'exerçant selon les directions transversale et verticale du mât. A titre d'exemple préférentiel, on prévoit alors que les pions de cisaillement sont prévus au nombre de deux, et espacés l'un de l'autre selon la direction transversale du mât. D'une manière générale, on s'assure de préférence que les pions soient disposés orthogonalement à la nervure de fermeture avant, qui est quant à elle préférentiellement agencée verticalement, à savoir dans un plan défini par les directions transversale et verticale du mât. Néanmoins, l'invention couvre également les cas dans lesquels la nervure de fermeture avant est inclinée par rapport à la verticale, tout en restant parallèle à la direction transversale. De préférence, l'attache moteur avant est conçue de manière à assurer la reprise des efforts s'exerçant selon la direction transversale et la direction verticale du mât, et également conçue de manière à assurer la reprise du moment s'exerçant selon la direction longitudinale de ce mât. Par ailleurs, le système de montage du moteur, qui est de préférence un système isostatique, comporte en outre un dispositif de reprise des efforts de poussée, ainsi qu'une attache moteur arrière conçue de manière à assurer la reprise des efforts s'exerçant selon les directions transversale et verticale du mât. L'invention a également pour objet un ensemble moteur pour aéronef comprenant un mât tel que celui qui vient d'être présenté, ainsi qu'un moteur fixé sur ce mât. Enfin, l'invention a également pour objet un procédé de montage d'un moteur d'aéronef sur la structure rigide d'un mât d'accrochage tel que celui qui vient d'être décrit. Il comporte une étape de fixation, sur la nervure de fermeture avant de la structure rigide, du corps d'attache de l'attache moteur avant préalablement monté sur un carter du moteur, ce corps d'attache étant destiné à être fixé sur la nervure de fermeture avant par l'intermédiaire d'au moins un pion de cisaillement traversant un premier orifice primaire et un second orifice primaire pratiqués respectivement dans le corps d'attache et dans la nervure de fermeture avant, cette étape de fixation du corps d'attache sur la nervure de fermeture avant comprenant les opérations successives suivantes: -prépositionnement du moteur par rapport au mât d'accrochage dans le but de mettre le premier orifice primaire en regard du second orifice primaire; et - introduction d'un axe équipé d'une tête bombée de centrage à travers les deux orifices primaires en regard, de sorte que cet axe équipé de la tête bombée de centrage et logé dans les deux orifices primaires constitue le pion de cisaillement. Ainsi, comme cela a déjà été mentionné ci- dessus, l'invention proposée a notamment pour particularité de mettre en oeuvre une structure rigide disposant d'une surface de contact orientée vers l'avant, contrairement à ce qui était rencontré dans les réalisations de l'art antérieur dans lesquelles la surface de contact prévue sur la structure rigide et destinée à recevoir le corps d'attache de l'attache avant était orientée horizontalement, sous cette même structure rigide. Par conséquent, en raison de la disposition particulière de cette surface de contact appartenant à la nervure de fermeture avant du caisson, qui peut donc par exemple être orientée sensiblement verticalement, c'est-àdire dans un plan défini par des directions transversale et verticale du mât, ou bien encore légèrement inclinée par rapport à la verticale tout en restant préférentiellement parallèle à la direction transversale, il est avantageusement obtenu une meilleure accessibilité pour la manipulation des organes de fixation destinés à assurer l'assemblage du corps d'attache sur la structure rigide. En effet, on prévoit avantageusement de fixer ce corps sur une surface avant de la nervure de fermeture avant de la structure rigide en forme de caisson. L'ensemble de la structure rigide étant située en arrière par rapport à l'interface de fixation, l'opérateur bénéficie par voie de conséquence d'un espace libre à l'avant de cette interface qui lui facilite grandement la manipulation des différents éléments utilisés pour réaliser la fixation du corps d'attache. L'opération de pré-positionnement du moteur est effectuée de manière à ce que les deux orifices primaires soit pré-centrés, c'est-à-dire qu'ils soient grossièrement alignés, avant de mettre en oeuvre l'opération d'introduction, dans ces mêmes orifices primaires, de l'axe destiné à constituer ultérieurement le pion de cisaillement permettant le transfert des efforts du moteur vers le mât d'accrochage. Ensuite, il est donc entrepris cette opération d'introduction de l'axe dans les orifices primaires, cet axe étant pourvu d'une tête bombée de centrage dont la fonction est, durant l'introduction de l'axe, de corriger progressivement le centrage grossier entre les deux orifices primaires si cela s'avère nécessaire, afin d'aboutir à un centrage parfait entre ces deux derniers. Naturellement, il est noté que le pré-positionnement du moteur par rapport à la structure rigide est effectué avec suffisamment de précision de manière à ce que l'axe à tête bombée puisse pénétrer successivement dans le premier puis dans le second des orifices primaires, ou inversement, en engendrant la correction progressive de centrage se traduisant par un mouvement relatif entre le moteur et la structure rigide, et ce malgré la charge verticale importante associée au moteur. Enfin, il est indiqué qu'une fois l'opération d'introduction de l'axe achevée, ce dernier est ensuite destiné à rester à demeure dans les deux orifices primaires, afin de constituer le pion de cisaillement entre le corps d'attache et la structure rigide. Par conséquent, l'une des particularités de l'invention réside dans le fait que la tête bombée de centrage, qui peut préférentiellement prendre la forme d'une olive, est tout d'abord employée durant le montage pour assurer le centrage progressif des orifices primaires jusqu'au centrage parfait, puis est ensuite utilisée pour constituer une partie du pion de cisaillement servant à faire transiter des efforts vers la structure rigide durant le fonctionnement du moteur. De préférence, lorsqu'il est prévu plusieurs pions de cisaillement entre le corps d'attache et la structure rigide, l'opération d'introduction d'un axe équipé d'une tête bombée de centrage est réitérée autant de fois que le nombre de pions de cisaillement prévus. Dans un tel cas, on prévoit de préférence que l'opération initiale de pré-positionnement du moteur est effectuée de manière à mettre tous les premiers orifices primaires en regard de leurs seconds orifices primaires respectivement associés. Préférentiellement, cette opération de pré- positionnement consiste: - à approcher le moteur du mât d'accrochage de manière à pouvoir introduire un premier axe de support à travers un premier orifice secondaire et un second orifice secondaire pratiqués respectivement dans le corps d'attache et dans la nervure de fermeture avant, et de manière à pouvoir introduire un second axe de support à travers un premier orifice secondaire et un second orifice secondaire également pratiqués respectivement dans le corps d'attache et dans la nervure de fermeture avant, chacun des deux axes de support étant de diamètre inférieur au diamètre des premier et second orifices secondaires associés; puis - à redescendre le moteur jusqu'à obtenir un appui d'une partie supérieure de chacun des deux premiers orifices secondaires du corps d'attache, contre son axe de support associé. Ainsi, la mise en place de ces axes de support, également appelés supports d'indexation, permet d'assurer un maintien du moteur légèrement en dessous de sa position finale par rapport au mât d'accrochage, cette position étant tout à fait appropriée en vu de l'introduction ultérieure de l'axe à tête de centrage dans les orifices primaires. De préférence, suite à la mise en place de chaque axe équipé d'une tête bombée de centrage, il est procédé à une extraction de ces axes de support hors des orifices secondaires, à l'aide d'un extracteur adapté. Il est noté que dans le cas préférentiel et avantageux où les orifices secondaires susmentionnés sont ultérieurement destinés à recevoir des pions de cisaillement de secours, dits pions Fail Safe , cette extraction est alors suivie d'une introduction de deux pions de cisaillement de secours à travers ces mêmes orifices secondaires. D'autres avantages et caractéristiques de 5 l'invention apparaîtront dans la description détaillée non limitative ci-dessous. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Cette description sera faite au regard des dessins annexés parmi lesquels; la figure 1 représente une vue partiellement schématique de côté d'un ensemble moteur pour aéronef comportant un mât d'accrochage selon un mode de réalisation préféré de la présente invention; - la figure 2 représente une vue en 15 perspective schématisant la reprise des efforts effectuée par le système de montage du moteur équipant le mât d'accrochage montré sur la figure 1; - la figure 3 représente une vue détaillée en perspective de la partie avant du mât montré sur la 20 figure 1; - la figure 4 représente une vue en perspective de la nervure de fermeture avant du caisson appartenant au mât montré sur la figure 3; et - les figures 5a à 5h représentent des vues schématisant différentes opérations d'une étape de fixation mise en oeuvre dans le cadre d'un procédé de montage selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, cette étape consistant à fixer le corps d'attache de l'attache moteur avant sur la structure rigide du mât d'accrochage. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS En référence à la figure 1, on voit un ensemble moteur 1 pour aéronef destiné à être fixé sous une aile 3 de cet aéronef, cet ensemble 1 objet de la présente invention étant pourvu d'un mât d'accrochage 4 se présentant sous la forme d'un mode de réalisation préféré de la présente invention. Globalement, l'ensemble moteur 1 comporte un moteur tel qu'un turboréacteur 2 et le mât d'accrochage 4, ce dernier étant notamment muni d'une structure rigide 10 et d'un système de montage du moteur 11 composé d'une pluralité d'attaches moteur 6, 8 et d'un dispositif de reprise des efforts de poussée 9 généré par le turboréacteur 2, le système de montage 11 étant donc interposé entre le moteur et la structure rigide 10 précitée. A titre indicatif, il est noté que l'ensemble 1 est destiné à être entouré d'une nacelle (non représentée sur cette figure), et que le mât d'accrochage 4 comporte une autre série d'attaches (non représentées) permettant d'assurer la suspension de cet ensemble 1 sous la voilure de l'aéronef. Dans toute la description qui va suivre, par convention, on appelle X la direction longitudinale du mât 4 qui est également assimilable à la direction longitudinale du turboréacteur 2, cette direction X étant parallèle à un axe longitudinal 5 de ce turboréacteur 2. D'autre part, on appelle Y la direction orientée transversalement par rapport au mât 4 et également assimilable à la direction transversale du turboréacteur 2, et Z la direction verticale ou de la hauteur, ces trois directions X, Y et Z étant orthogonales entre-elles. D'autre part, les termes avant et arrière sont à considérer par rapport à une direction d'avancement de l'aéronef rencontrée suite à la poussée exercée par le turboréacteur 2, cette direction étant représentée schématiquement par la flèche 7. Sur la figure 1, on peut voir que seuls le dispositif de reprise 9, les attaches moteur 6, 8, et la structure rigide 10 du mât d'accrochage 4 ont été représentées. Les autres éléments constitutifs non représentés de ce mât 4, tels que les moyens d'accrochage de la structure rigide 10 sous la voilure de l'aéronef, ou encore la structure secondaire assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques, sont des éléments classiques identiques ou similaires à ceux rencontrés dans l'art antérieur, et connus de l'homme du métier. Par conséquent, il n'en sera fait aucune description détaillée. Le turboréacteur 2 dispose à l'avant d'un carter de soufflante 12 de grande dimension délimitant un canal annulaire de soufflante 14, et comporte vers l'arrière un carter central 16 de plus petite dimension, renfermant le coeur de ce turboréacteur. Enfin, le carter central 16 se prolonge vers l'arrière par un carter d'éjection 17 de plus grande dimension que celle du carter 16. Les carters 12, 16 et 17 sont bien entendu solidaires les uns des autres. Comme on peut l'apercevoir sur la figure 1, la pluralité d'attaches moteur est constituée par une attache moteur avant 6 et une attache moteur arrière 8. Le dispositif de reprise 9 prend par exemple la forme de deux bielles latérales (une seule étant visible en raison de la vue de côté) raccordées d'une part à une partie arrière du carter de soufflante 12, et d'autre part sur un palonnier, lui-même monté sur l'attache arrière 8. L'attache moteur avant 6, dont le positionnement spécifique à la présente invention sera décrit ci-après, est solidarisée au carter de soufflante 12, et est conçue de manière à pouvoir reprendre des efforts générés par le turboréacteur 2 selon les directions Y et Z. A titre indicatif, cette attache avant 6 pénètre de préférence dans une portion d'extrémité circonférentielle du carter de soufflante 12. L'attache moteur arrière 8 est globalement interposée entre le carter d'éjection 17 et la structure rigide 10 du mât. Elle est conçue classiquement de manière à pouvoir reprendre des efforts générés par le turboréacteur 2 selon les direction Y et Z, mais pas ceux s'exerçant selon la direction X. De cette manière, avec le système de montage 11 de nature isostatique, comme cela est montré schématiquement sur la figure 2, la reprise des efforts s'exerçant selon la direction X s'effectue à l'aide du dispositif 9, la reprise des efforts s'exerçant selon la direction Y s'effectue à l'aide de l'attache avant 6 et de l'attache arrière 8, et la reprise des efforts s'exerçant selon la direction Z s'effectue également conjointement à l'aide des attaches 6 et 8. D'autre part, la reprise du moment s'exerçant selon la direction X s'effectue verticalement à l'aide de l'attache avant 6, la reprise du moment s'exerçant selon la direction Y s'effectue verticalement à l'aide de l'attache avant 6 conjointement avec l'attache 8, et la reprise du moment s'exerçant selon la direction Z s'effectue transversalement également à l'aide de l'attache 6 et de l'attache 8. Toujours en référence à la figure 1, on peut apercevoir que la structure 10 présente la forme d'un caisson s'étendant dans la direction X, ce caisson étant également appelé caisson de torsion. Il est classiquement formé par un longeron supérieur 26 et un longeron inférieur 28, ainsi que par deux panneaux latéraux 30 (un seul étant visible sur la figure 1) s'étendant tous les deux selon la direction X et sensiblement dans un plan XZ. A l'intérieur de ce caisson, des nervures transversales 32 agencées selon des plans YZ et espacées longitudinalement viennent renforcer la rigidité du caisson. Il est noté à titre indicatif que les éléments 26, 28 et 30 peuvent chacun être réalisés d'un seul tenant, ou bien par l'assemblage de sections jointives, qui peuvent éventuellement être légèrement inclinées les unes par rapport aux autres. De plus, parmi les nervures transversales précitées, on compte une nervure de fermeture avant 36 du caisson, ainsi qu'une nervure de fermeture arrière 37 du caisson, ces nervures situées aux extrémités du caisson étant donc globalement agencées dans des plans YZ. A nouveau en référence à la figure 1 montrant un cas où le moteur 2 est destiné à être suspendu sous la voilure 3, il est prévu que la nervure de fermeture avant 36 de la structure 10 serve d'appui frontal pour un corps d'attache de l'attache moteur avant 6. Plus précisément, la nervure 36 dispose d'une surface avant 38 ou surface extérieure, globalement agencée selon un plan YZ mais pouvant disposer d'une géométrie complexe notamment dans le but de définir des excroissances, contre laquelle ce même corps d'attache est destiné à être plaqué. De préférence, on prévoit qu'une portion de cette surface avant 38 définit une surface de contact avant (non référencée) ou surface de fixation avant destinée à être plaquée et au contact d'une surface de contact arrière (non référencée) ou surface de fixation arrière appartenant au corps d'attache de l'attache avant 6. Ainsi, cette disposition particulière du corps d'attache permet d'obtenir un recouvrement partiel entre la nervure de fermeture avant 36 et ce même corps d'attache de l'attache avant 6, selon la direction Z, ce qui permet globalement de compacter la structure 10 avec l'ensemble de l'attache moteur avant, et donc de diminuer la protubérance formée par le mât d'accrochage au-dessus de la nacelle du moteur, au droit de cette attache 6, et de réduire ainsi la traînée aérodynamique. En référence à présent à la figure 3 montrant de façon plus détaillée la partie avant du mât 4 dont un plan P médian vertical parallèle à la direction X constitue un plan de symétrie pour ce même mât, on peut voir que l'attache moteur avant 6 comporte donc un corps d'attache 46 prenant la forme d'une ferrure orientée transversalement dans un plan YZ, et étant rapportée solidairement sur la structure rigide 10 en étant plaquée contre la surface avant 38 de la nervure de fermeture 36. Pour assurer cet assemblage, l'attache 6 peut comporter des boulons de traction 52 (un seul d'entre eux étant représentés), ces boulons de traction étant orientés selon la direction X et traversant des orifices 54 pratiqués à travers le corps 46 et la nervure 36. Par ailleurs, l'attache 6 comporte aussi deux pions de cisaillement (non représentés sur la figure 3) également appelés pions de cisaillement actifs et disposés symétriquement par rapport au plan P, ces pions étant aussi préférentiellement orientés selon la direction X. Chaque pion de cisaillement est destiné à traverser un premier orifice primaire 56 pratiqué dans le corps 46, ainsi qu'un second orifice primaire 58 pratiqué dans la nervure 36 et étant aligné dans la direction X avec l'orifice 56. Au niveau de deux extrémités latérales du corps d'attache 46, l'attache moteur avant 6 présente deux chapes au niveau desquelles sont articulées deux manilles/biellettes 50, chacune de ces dernières formant partiellement une demi-attache de l'attache avant à travers lesquelles peuvent transiter les efforts s'exerçant selon la direction Z. De façon connue de l'homme du métier, ces manilles 50 sont également articulées au niveau de leur autre extrémité sur des chapes appartenant également à l'attache avant 6, et étant rapportées fixement sur le carter du moteur 2. La conception décrite ci-dessus permet de comprendre que cette attache avant est tout à fait adaptée pour assurer la reprise des efforts s'exerçant selon les directions Y et Z, et également pour assurer la reprise du moment s'exerçant selon la direction X. A ce titre, on prévoit de préférence que pour chacun des deux groupes d'orifices primaires 56, 58 précités, il est associé un groupe d'orifices secondaires 60, 62 respectivement prévus dans le corps 46 et la nervure 36, chaque grouped'orifices secondaires étant prévu pour loger un pion de cisaillement de secours (non représenté) dit pion Fail Safe . En effet, le montage de chaque pion de secours dans le premier orifice secondaire 60 et le second orifice secondaire 62 s'effectue avec un jeu radial de manière à ce qu'aucun effort ne transite par ce dernier en conditions normales, et de sorte que ce pion puisse constituer un nouveau chemin d'effort en cas de rupture du pion de cisaillement principal auquel il est associé. Il est noté qu'une alternative de réalisation peut, de façon connue, consister à prévoir que les deux pions de cisaillement soient conçus de manière à intégrer la fonction Fail Safe de secours, ce qui permet de ne pas avoir à prévoir de pions et d'orifices secondaires 60, 62. Toujours à titre indicatif, il est noté que cette fonction de secours Fail Safe est également assurée pour la jonction entre le corps d'attache 46 et le carter moteur, par l'intermédiaire d'un axe 64 Fail Safe monté avec jeu au niveau d'une partie centrale inférieure 66 du corps 46. En référence à présent à la figure 4 montrant la nervure de fermeture avant 36 du caisson, on peut se rendre compte que la surface avant 38 de cette nervure dispose d'une surface globalement orientée selon un plan YZ, mais qui présente en réalité de préférence des excroissances faisant saillie vers l'avant. Par ailleurs, la nervure 36 dispose de quatre ailettes 69 destinées à permettre sa fixation sur les longerons 26, 28 ainsi que sur les deux panneaux latéraux 30. Les excroissances susmentionnées sont préférentiellement localisées au niveau des portions de la nervure 36 qui délimitent les orifices 54, 58, 62 pour loger les boulons 52, les pions de cisaillement 68 et les pions de secours Fail Safe 70. Par ailleurs, c'est au niveau de la partie la plus avant de ces excroissances que la surface avant 38 délimite la surface de contact avant 72, destinée à être plaquée et au contact de la surface de contact arrière du corps d'attache 46. Cette surface de contact 72 ou surface de fixation, hachurée sur la figure 4, est de préférence sensiblement orientée selon un plan YZ, et donc globalement située au niveau des contours des orifices 54, 58, 62 précités. Naturellement, il est à comprendre que la surface de contact arrière ou surface de fixation du corps 46, référencée 74 sur la figure 3, dispose de préférence d'une forme complémentaire de celle de la surface 72, et est donc de préférence sensiblement orientée dans le même plan YZ que cette dernière. A présent en référence aux figures 5a à 5h, il va être décrit un procédé de montage du moteur 2 sur le mât 4 selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, et plus particulièrement une étape de fixation du corps d'attache 46 de l'attache avant 6 sur la nervure de fermeture avant 36 du caisson 10. La figure 5a montre que préalablement à la réalisation de cette étape de fixation, le moteur 2 porte le corps d'attache 46, notamment à l'aide des manilles/biellettes 50 articulées sur le carter de soufflante. De plus, le moteur repose dans une position dite verticale ou droite dans laquelle le corps d'attache 46 se situe vers le haut, tandis que le mât 4 occupe une position quelconque au-dessus du moteur 2. Avant de procéder au déplacement du moteur 2 par l'intermédiaire de moyens de hissage conventionnels, le corps 46 est équipé d'un outillage permettant de le bloquer en position par rapport au moteur, et donc d'interdire un pivotement de ce corps 46 autour de ses deux manilles/biellettes 50 associées. Ainsi, l'opération ultérieure de prépositionnement n'est avantageusement pas perturbée par un mouvement relatif entre le corps 46 et le moteur 2. L'opération de pré-positionnement du moteur 2 par rapport au mât 4 peut alors débuter, son but étant de mettre en regard chacun des deux premiers orifices primaires 56 avec son second orifice primaire 58 associé. On fait en sorte que le pré-positionnement du moteur 2 soit effectué de manière à obtenir un centrage grossier entre les orifices primaires, en hissant préférentiellement le moteur 2 dans une position légèrement supérieure à sa position finale par rapport au mât 4. Par conséquent, comme on peut l'apercevoir sur la figure 5b, les premiers orifices primaires 56 sont donc légèrement décalés vers le haut par rapport aux seconds orifices primaires 58 pratiqués dans la nervure 36, de même que les premiers orifices secondaires 60 sont donc légèrement décalés vers le haut par rapport aux seconds orifices secondaires 62 pratiqués dans cette même nervure. Ensuite, l'opération de pré-positionnement du moteur 2 est poursuivie en introduisant un premier axe de support 76a à travers le premier groupe d'orifices secondaires 60, 62, ainsi qu'en introduisant et un second axe de support 76b à travers le second groupe d'orifices secondaires 60, 62. Bien entendu, les deux axes de support 76a, 76b, également appelés supports d'indexation, disposent d'un diamètre inférieur au diamètre des orifices secondaires 60, 62, le rapport entre ces diamètres assurant des jeux de fonctionnement et pouvant, par exemple, être compris entre 0,6 et 0,9. Cette spécificité est naturellement prévue de sorte que l'introduction des axes 76a, 76b puisse être réalisée sans gêne malgré la présence du décalage vertical entre les divers orifices de diamètre sensiblement identiques. Après l'introduction de ces axes 76a, 76b réalisée de préférence manuellement et sans friction dans les orifices secondaires, ceux-ci reposent ensuite par gravité sur une partie inférieure de leur premier orifice secondaire associé 60, sans être au contact de leur second orifice secondaire associé 62 comme le montre la figure 5c. Ensuite, l'opération consiste à redescendre le moteur 2, toujours par l'intermédiaire des moyens de hissage, jusqu'à obtenir un appui d'une partie supérieure de chacun des deux premiers orifices secondaires 60, contre son axe de support 76a, 76b associé. Dans cette position montrée sur la figure 5d, il est également noté que les deux axes de support 76a, 76b reposent sur une partie inférieure de leur second orifice secondaire 62 associé. C'est cette mise en cisaillement des axes 76a, 76b qui permet à elle seule de maintenir le pré-positionnement du moteur par rapport au mât, ce pré-positionnement étant alors tel que le moteur 2 se situe légèrement au-dessous de sa position finale par rapport au mât 4, comme cela est clairement visible sur la figure 5d. Ensuite, le prépositionnement est achevé par la mise en contact des surfaces de contact 72 et 74 (référencées sur la figure 5e) par un outillage adapté, par exemple du type serre-joint. Par conséquent, une fois cette opération achevée, on peut donc comprendre que le moteur n'a pas besoin de coopérer avec des moyens de hissage pour être maintenu dans sa position de pré-positionnement par rapport au mât 4. Une nouvelle opération est ensuite entreprise, visant à introduire deux axes 80 respectivement dans le premier groupe d'orifices primaires et dans le second groupe d'orifices primaires. Comme on peut l'apercevoir sur la figure 5e, chaque axe 80 est équipé d'une tête bombée de centrage 82 disposant de préférence de la forme d'une olive et étant par exemple montée par vissage ou encastrement sur un corps d'axe de l'axe 80, ce dernier étant introduit d'abord à travers le premier orifice primaire 56 du corps 46, puis à travers le second orifice primaire 58 légèrement décalé vers le haut. Ainsi, pendant l'introduction de l'axe 80 à travers le second orifice 58, la tête 82 va progressivement coopérer avec une partie avant chanfreinée 84 de ce dernier, qui est prévue pour faciliter la pénétration de l'axe 80 dans ce même orifice 58. Naturellement, la pénétration de la tête de centrage 82 de l'axe 80 dans l'orifice 58 va avoir pour conséquence de centrer progressivement les deux orifices 56, 58 de même diamètre, jusqu'à obtenir un centrage parfait entre ces derniers. A titre indicatif, il est noté que le diamètre des orifices 56, 58 est identique, au jeu près, au diamètre de l'axe 80 les pénétrant. Après l'introduction de l'axe 80, celui-ci est logé dans ses deux orifices associés 56, 58, et constitue avantageusement le pion de cisaillement 68 comme cela est montré sur la figure 5f. En référence à la figure 5g, on procède bien entendu à la même introduction d'axe pour le second groupe d'orifices primaires, afin d'obtenir la mise en place du second pion de cisaillement 68. Une 5 fois les deux pions de cisaillement introduits dans leurs orifices primaires respectifs, simultanément ou successivement, le moteur 2 rehaussé suite au centrage des orifices 56, 58 occupe alors sa position finale par rapport au mât 4. Dans cette position finale, les orifices secondaires 60, 62 sont également parfaitement centrés deux à deux. Ces axes de support 76a, 76b peuvent alors subir une extraction et laisser les orifices secondaires libres comme le montre la figure 5h, afin de permettre une opération ultérieure de mise en place des deux pions de cisaillement de secours 70 dans ces mêmes orifices secondaires 60, 62. L'étape de fixation du corps d'attache 46 peut ensuite être poursuivie par une opération de mise en place des boulons de traction précités, également orientés selon la direction X. Dans le procédé selon l'invention, une étape de fixation similaire peut être mise en oeuvre pour l'attache arrière 8, tandis que le montage des bielles de reprise de poussée peut s'opérer d'une manière classique connue de l'homme du métier. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier à au procédé et à l'ensemble moteur 1 pour aéronef qui viennent d'être décrits, uniquement à titre d'exemples non limitatifs. A cet égard, on peut notamment indiquer qui si l'ensemble moteur 1 a été présenté dans une configuration adaptée pour qu'il soit suspendu sous la voilure de l'aéronef, cet ensemble 1 pourrait également se présenter dans une configuration différente lui permettant d'être monté au-dessus de cette même voilure
L'invention se rapporte à un mât d'accrochage (4) pour moteur d'aéronef, le mât comportant une structure rigide (10) formant un caisson fermé vers l'avant par une nervure de fermeture avant ((36), ainsi qu'un système de montage du moteur comportant notamment une attache moteur avant (6) comprenant un corps d'attache (46) monté fixement sur la structure rigide (10). Selon l'invention, le corps d'attache (46) est plaqué contre une surface avant (38) de la nervure de fermeture avant (36).
1. Mât d'accrochage (4) pour moteur (2) d'aéronef, ledit mât comportant une structure rigide (10) formant un caisson fermé vers l'avant par une nervure de fermeture avant (36), ainsi qu'un système de montage du moteur (11) monté fixement sur ladite structure rigide (10) et comportant notamment une attache moteur avant (6) comprenant un corps d'attache (46) monté fixement sur ladite structure rigide (10), caractérisé en ce que ledit corps d'attache (46) est plaqué contre une surface avant (38) de ladite nervure de fermeture avant (36). 2. Mât d'accrochage (4) selon la 1, caractérisé en ce que ledit corps d'attache (46) comprend une surface de contact arrière (74) agencée au contact d'une surface de contact avant (72) de la structure rigide (10) appartenant à ladite surface avant (38) de ladite nervure de fermeture avant (36). 3. Mât d'accrochage (4) selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que l'attache moteur avant (6) comprend au moins un pion de cisaillement (68) traversant au moins partiellement ledit corps d'attache (46) ainsi que ladite nervure de fermeture avant (36). 4. Mât d'accrochage (4) selon la 3, caractérisé en ce que l'attache moteur avant (6) comprend en outre une pluralité de boulons de traction (52) assurant la fixation du corps d'attache (46) sur ladite nervure de fermeture avant (36). 5. Mât d'accrochage (4) selon la 3 ou la 4, caractérisé en ce que chaque pion de cisaillement (68) est orienté sensiblement selon une direction longitudinale (X) du mât. 6. Mât d'accrochage (4) selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que l'attache avant comprend deux pions de cisaillement (38) traversant chacun au moins partiellement ledit corps d'attache (46) ainsi que ladite nervure de fermeture avant (36), lesdits deux pions (68) étant espacés l'un de l'autre selon une direction transversale (Y) du mât. 7. Mât d'accrochage (4) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite nervure de fermeture avant (36) est orientée selon un plan défini par des directions transversale (Y) et verticale (Z) du mât. 8. Mât d'accrochage (4) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite attache moteur avant (6) est conçue de manière à assurer la reprise des efforts s'exerçant selon une direction transversale (Y) et une direction verticale (Z) du mât, et également conçue de manière à assurer la reprise du moment s'exerçant selon une direction longitudinale (X) de ce mât. 9. Mât d'accrochage (4) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit système de montage du moteur (11) comporte en outre un dispositif de reprise des efforts de poussée (9), ainsi qu'une attache moteur arrière (8) conçue de manière à assurer la reprise des efforts s'exerçant selon les directions transversale (Y) et verticale (Z) du mât. 10. Mât d'accrochage (4) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit système de montage du moteur (11) constitue un système isostatique. 11. Ensemble moteur (1) pour aéronef caractérisé en ce qu'il comprend un mât d'accrochage (4) selon l'une quelconque des précédentes, ainsi qu'un moteur (2) monté fixement sur ledit mât. 12. Procédé de montage d'un moteur d'aéronef sur la structure rigide d'un mât d'accrochage selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de fixation, sur ladite nervure de fermeture avant (36) de la structure rigide, du corps d'attache (46) de l'attache moteur avant (6) préalablement monté sur un carter du moteur, ce corps d'attache (46) étant destiné à être fixé sur ladite nervure de fermeture avant (36) par l'intermédiaire d'au moins un pion de cisaillement (68) traversant un premier orifice primaire (56) et un second orifice primaire (58) pratiqués respectivement dans le corps d'attache (46) et dans la nervure de fermeture avant (36), ladite étape de fixation du corps d'attache (46) sur ladite nervure de fermeture avant (36) comprenant les opérations successives suivantes: - pré- positionnement du moteur (2) par rapport au mât d'accrochage (4) dans le but de mettre le premier orifice primaire (56) en regard du second orifice primaire (58) ; et - introduction d'un axe (80) équipé d'une tête bombée de centrage (82) à travers les deux orifices primaires (56, 58) en regard, de sorte que cet axe équipé de la tête bombée de centrage et logé dans les deux orifices primaires (56, 58) constitue ledit pion de cisaillement (68). 13. Procédé de montage selon la 12, caractérisé en ce que ladite opération d'introduction d'un axe (80) équipé d'une tête bombée de centrage (82) est réitérée autant de fois qu'il est prévu de pion de cisaillement (68) entre le corps d'attache (46) et la structure rigide (10). 14. Procédé de montage selon la 12 ou la 13, caractérisé en ce que ladite opération de pré-positionnement consiste: - à approcher le moteur (2) du mât d'accrochage (4) de manière à pouvoir introduire un premier axe de support (76a) à travers un premier orifice secondaire (60) et un second orifice secondaire (62) pratiqués respectivement dans le corps d'attache (46) et dans la nervure de fermeture avant (36), et de manière à pouvoir introduire un second axe de support (76b) à travers un premier orifice secondaire (60) et un second orifice secondaire (62) également pratiqués respectivement dans le corps d'attache (46) et dans la nervure de fermeture avant (36), chacun desdits deux axes de support (76a, 76b) étant de diamètre inférieur au diamètre des premier et second orifices secondaires (60, 62) associés; puis à redescendre le moteur (2) jusqu'à obtenir un appui d'une partie supérieure de chacun des deux premiers orifices secondaires (60) du corps d'attache (46), contre son axe de support associé (76a, 76b). 15. Procédé de montage selon la 14, caractérisé en ce que suite à la mise en place de chaque axe (80) équipé d'une tête bombée de centrage (82), il est procédé à une extraction desdits axes de support hors desdits orifices secondaires (60, 62). 16. Procédé de montage selon la 15, caractérisé en ce que postérieurement à ladite extraction des axes de support (76a, 76b), il est procédé à l'introduction de deux pions de cisaillement de secours (70) à travers lesdits orifices secondaires (60, 62).
B
B64
B64D
B64D 27
B64D 27/26
FR2890075
A1
PROCEDE D'HYDROSILYLATION
20,070,302
La présente invention concerne un procédé d'hydrosilylation qui est notamment destiné à la préparation d'une composition polymérique réticulable. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive, dans le domaine des matériaux d'isolation et/ou de gainage des câbles d'énergie et/ou de télécommunication, y compris les câbles à fibres optiques. L'hydrosilylation est un procédé de greffage qui est aujourd'hui largement employé, notamment dans la fabrication des silicones. Il consiste schématiquement à greffer un composé silane sur un polymère insaturé, avec pour objectif l'obtention d'une composition polymérique potentiellement réticulable. Quoi qu'il en soit, une hydrosilylation s'effectue généralement en mélangeant un polymère insaturé avec un composé silane, le tout en présence d'un catalyseur d'hydrosilylation à base de platine. Dans la pratique, le polymère est habituellement utilisé sous forme solide, tandis que le composé silane et le catalyseur au platine sont communément employés sous forme liquide. Ce type de procédé présente toutefois l'inconvénient d'être difficilement transposable au domaine de la câblerie, étant donné que les substances utilisées dans la formulation se présentent majoritairement sous forme liquide. En effet, les équipements de fabrication de câbles, et notamment les extrudeuses, sont généralement adaptés pour être alimentés puis fonctionner essentiellement avec des matières purement solides. Un tel procédé d'hydrosilylation a également pour désavantage d'être extrêmement onéreux, en raison principalement du coût intrinsèque du catalyseur au platine liquide. Ceci est d'autant plus vrai que le catalyseur en question doit nécessairement être employé en grande quantité pour obtenir des résultats un tant soit peu homogènes. Aussi le problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention, est de proposer un procédé d'hydrosilylation consistant à mélanger un polymère de base insaturé, un composé silane et un catalyseur d'hydrosilylation au platine, procédé d'hydrosilylation qui permettrait d'éviter les problèmes de l'état de la technique en offrant notamment une adéquation optimale avec les moyens de production de la câblerie, tout en étant sensiblement moins onéreux. La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que le catalyseur d'hydrosilylation est constitué par un mélange maître composé d'une matrice polymère dans laquelle est dispersé du platine solide. Il est entendu que le polymère insaturé de base peut à priori être de toute nature connue, et notamment une oléfine. De manière analogue, le composé silane concerne très généralement tout substance dotée de liaisons silicium-hydrogène Si-H. L'invention telle qu'ainsi définie présente l'avantage d'être parfaitement compatible avec les équipements de fabrication de câbles existants, et notamment les extrudeuses. En effet, pour peu que le composé silane généralement liquide soit préalablement amalgamé avec le polymère insaturé classiquement solide, il est possible de réaliser le mélange avec le catalyseur au platine, avec des matières qui sont totalement solides au départ. Le fait de pouvoir mettre en oeuvre l'invention directement avec les moyens de production de la câblerie, constitue un avantage à la fois technique et économique. L'utilisation d'un catalyseur d'hydrosilylation sous forme de mélange maître permet en outre une meilleure dispersion du platine au sein du mélange, d'où une efficacité notablement plus importante. A effet équivalent, il est par conséquent possible d'employer sensiblement moins de catalyseur, ce qui implique un gain significatif en terme de coût. Une autre conséquence de la diminution du taux de platine dans le mélange global, réside dans la préservation des propriétés électriques du matériau final; ces dernières n'étant alors quasiment pas altérées par la présence du métal conducteur. Enfin, le conditionnement du platine sous forme de mélange maître permet de doser précisément la quantité de catalyseur réellement nécessaire, ce qui s'avère fondamental dans le cadre de l'invention étant donné que sa concentration finale doit être de l'ordre de seulement quelques ppm ou parties par million. Selon une particularité de l'invention, la matrice polymère du mélange maître est choisie parmi le groupe des polyoléfines, des copolymères de polyoléfines, ou un quelconque mélange de ces composants. De manière particulièrement avantageuse, la nature de la matrice polymère du mélange maître est identique à celle du polymère de base insaturé. Cette caractéristique permet de ne pas modifier les propriétés mécaniques, diélectriques et de tenue au vieillissement du matériau final. Selon une autre particularité de l'invention, le platine solide du mélange maître est constitué par de l'acide hexachloroplatinique. Conformément à une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la teneur en platine solide est comprise entre 12 et 40 ppm, et de préférence entre 12 et 15 ppm. De manière particulièrement avantageuse, la teneur en catalyseur d'hydrosilylation est comprise entre 3 et 4% par rapport à la quantité totale de polymère de base insaturé. Selon une autre particularité de l'invention, le composé silane est un polyhydrosiloxane, et notamment un polyméthylsiloxane. Conformément à une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la teneur en composé silane est comprise entre 1 et 8% par rapport à la quantité totale de polymère de base insaturé, et de préférence entre 1 et 3%. Selon une autre particularité de l'invention, le procédé de réticulation est mis en oeuvre à une température qui est comprise entre 100 et 125 C. L'invention concerne également tout câble d'énergie et/ou de télécommunication comportant au moins un élément conducteur s'étendant à l'intérieur d'au moins un élément isolant, et dans lequel au moins un élément isolant est réalisé en un matériau réticulé suivant un procédé d'hydrosilylation tel que précédemment décrit. L'invention est en outre relative à tout câble d'énergie et/ou de télécommunication doté d'au moins un élément conducteur s'étendant à l'intérieur d'au moins un élément isolant, et pourvu en outre d'au moins une gaine réalisée en un matériau réticulé suivant un procédé d'hydrosilylation tel que précédemment décrit. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre et qui est donné à titre d'exemple illustratif et nullement limitatif. Préparation du mélange maître La matrice polymère composant le mélange maître est ici constituée de terpolymère d'éthylène propylène norbornène. Le catalyseur d'hydrosilylation à base de platine se présente quant à lui sous la forme d'un acide hexachloroplatinique de formule H2PtC16, xH2O, et comportant 41,88 d'élément platine pur. Une première préparation A est élaborée en incorporant 1g d'acide hexachloroplatinique dans 36g de polymère, c'est-à-dire conformément à une proportion de 36 parties en masse de polymère pour 1 partie en masse de catalyseur. Concrètement, cette opération est réalisée dans un mélangeur interne afin de garantir une bonne dispersion du catalyseur d'hydrosilylation au sein de la matrice polymère. La température appliquée est légèrement supérieure à la température de fusion du terpolymère d'éthylène propylène norbornène, soit 110 C. La préparation A ainsi obtenue contient alors 1,1319% de platine pur. Cette teneur s'avérant encore trop importante pour l'application visée, il est procédé à une nouvelle opération de dilution. Une seconde préparation B est donc élaborée à partir d'lg de la préparation A et de 36g de terpolymère, conformément à une proportion analogue à celle du premier mélange, c'est-à-dire 36 parties en masse de polymère pour 1 partie en masse de préparation A. Cette seconde opération se déroule logiquement suivant les mêmes conditions que celles précédemment décrites. Une teneur en platine actif de 0,0306% est alors obtenue pour cette préparation B qui forme ainsi avantageusement un mélange maître conforme à l'invention, c'est-à-dire utilisable en tant que catalyseur d'hydrosilylation. Préparation du matériau isolant Dans un mélangeur interne maintenu à 110 C, sont tout d'abord incorporés 90 parties en masse d'un polymère de base qui est dans cet exemple avantageusement identique à celui du mélange maître, c'est-à-dire du terpolymère d'éthylène propylène norbornène. Une fois le polymère fondu, on procède ensuite à l'incorporation du composé silane qui se présente ici sous la forme d'un mélange de deux constituants. C'est ainsi que sont ajoutés, d'une part, 3 parties en masse d'un polyméthylhydrosiloxane doté de groupements -SiH- le long de la chaîne, et d'autre part, 3 parties en masse d'un polyméthylhydrosiloxane pourvu de groupements -SiH2 en bout de chaîne. Le catalyseur d'hydrosilylation est incorporé à son tour, sous la forme de 4 parties en masse de mélange maître, en l'occurrence de préparation B. L'opération de mélange s'effectue à une température de 125 C et pendant une durée de 2 minutes. Le mélange ainsi obtenu est alors placé à l'air ambiant. Une autoréticulation du matériau correspondant intervient alors dans un délai de 4 jours
La présente invention concerne un procédé d'hydrosilylation consistant à mélanger un polymère de base insaturé, un composé silane et un catalyseur d'hydrosilylation au platine.L'invention est remarquable en ce que le catalyseur d'hydrosilylation est constitué par un mélange maître composé d'une matrice polymère dans laquelle est dispersé du platine solide.
1. Procédé d'hydrosilylation consistant à mélanger un polymère de base insaturé, un composé silane et un catalyseur d'hydrosilylation au platine, caractérisé en ce que le catalyseur d'hydrosilylation est constitué par un mélange maître composé d'une matrice polymère dans laquelle est dispersé du platine solide. 2. Procédé de réticulation selon la 1, caractérisé en ce que la matrice polymère du mélange maître est choisie parmi les polyoléfines et leurs copolymères, ou un quelconque mélange de ces composants. 3. Procédé de réticulation selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la matrice polymère du mélange maître et le polymère de base insaturé sont de nature identique. 4. Procédé de réticulation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le platine solide du mélange maître est constitué par de l'acide hexachloroplatinique. 5. Procédé de réticulation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la teneur en platine solide est comprise entre 12 et 40 ppm, et de préférence entre 12 et 15 ppm. 6. Procédé de réticulation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la teneur en catalyseur d'hydrosilylation est comprise entre 3 et 4% par rapport à la quantité totale de polymère de base insaturé. 7. Procédé de réticulation selon l'une quelconque 5 des 1 à 6, caractérisé en ce que le composé silane est un polyhydrosiloxane. 8. Procédé de réticulation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la teneur en composé silane est comprise entre 1 et 8% par rapport à la quantité totale de polymère de base insaturé, et de préférence entre 1 et 3%. 9. Procédé de réticulation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre à une température comprise entre 100 et 125 C. 10. Câble comportant au moins un élément conducteur s'étendant à l'intérieur d'au moins un élément isolant, caractérisé en ce qu'au moins un élément isolant est réalisé en un matériau réticulé suivant un procédé d'hydrosilylation conforme à l'une quelconque des précédentes. 11. Câble comportant au moins un élément conducteur s'étendant à l'intérieur d'au moins un élément isolant, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une gaine réalisée en un matériau réticulé suivant un procédé d'hydrosilylation conforme à l'une quelconque des 1 à 9.
C,H
C08,H01
C08F,C08J,H01B
C08F 8,C08F 4,C08F 255,C08J 3,H01B 13
C08F 8/00,C08F 4/60,C08F 255/00,C08J 3/24,H01B 13/06,H01B 13/22
FR2902296
A1
CAPUCHE A SERRAGE DE TETE, VETEMENT DE HAUT DE CORPS COMPORTANT UNE TELLE CAPUCHE
20,071,221
La présente invention concerne une capuche à serrage de tête ainsi qu'un vêtement de haut de corps comportant une telle capuche. Elle a des applications dans le domaine de l'habillement et plus notamment pour des vêtements techniques et/ou de protection vis-à-vis d'environnements pouvant être hostiles comme le milieu marin ou le plein-air. Les vêtements à capuches sont connus de très longue date. Afin d'assurer une meilleure protection de l'utilisateur, on peut mettre en oeuvre un moyen de serrage agissant sur le pourtour de l'ouverture du visage. Toutefois, il n'est pas possible de réduire trop fortement la surface de l'ouverture de visage sauf à entraver la vision du porteur et/ou rendre inconfortable la capuche ainsi serrée. Il en résulte que le moyen de fermeture s'applique assez latéralement sur la tête et que le maintien en place de la capuche lors des mouvements de la tête n'est pas satisfaisant et que la capuche ne suit pas toujours lesdits mouvements. La capuche peut alors être amenée à recouvrir une partie du visage lors d'une rotation de la tête et obstruer une partie du champ de vision ou venir sur des orifices comme le nez ou la bouche, ce qui peut entraîner, outre une gène, des inconvénients plus graves dans le cas où l'utilisateur doit être totalement opérationnel comme par exemple un marin à la manoeuvre ou un conducteur d'engin de travaux public ou autre. La présente invention propose au moins de résoudre ce type de problème en assurant un meilleur maintien de la capuche sur la tête de l'utilisateur et afin que ladite capuche suive mieux les mouvements de la tête de l'utilisateur. A cette fin il est proposé une capuche à serrage de tête. Selon l'invention, la capuche comporte un moyen de serrage étendu bilatéralement en remontant d'avant, sensiblement sous le niveau du menton, vers l'arrière, sensiblement sur la nuque, le moyen de serrage étant fixé sur la capuche à l'avant et libre de coulisser dans une épaisseur de la capuche sur son trajet vers l'arrière, à l'arrière le moyen de serrage sortant de l'épaisseur de la capuche par au moins un orifice et étant préhensible pour pouvoir être tiré et y comportant au moins un moyen de blocage déplaçable sur le fil qui peut prendre appui contre l'orifice (plus généralement contre la capuche dans la zone de l'orifice) sur la capuche pour maintenir un serrage. Dans divers modes de mise en oeuvre de l'invention, les moyens suivants pouvant être utilisés seuls ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont employés : - le moyen de serrage sort de l'épaisseur de la capuche par deux orifices, - le moyen de serrage est un fil continu, (le fil forme une boucle préhensible à l'arrière et de préférence un seul moyen de blocage est disposé sur la boucle) - le moyen de serrage est élastique, - le moyen de serrage est inextensible, - le moyen de serrage est un fil discontinu, deux fils étant mis en oeuvre, un pour chaque coté de la tête, chacun des fils ayant à son extrémité arrière préhensible un moyen de blocage, - l'épaisseur de la capuche dans laquelle peut coulisser le moyen de serrage est continue, (le moyen de serrage/fil est complètement 20 recouvert sauf à l'arrière où il doit être accessible) -l'épaisseur de la capuche dans laquelle peut coulisser le moyen de serrage est discontinue, (le moyen de serrage est partiellement recouvert par des passants sauf à l'arrière où il doit être accessible) - chacun des orifices comporte un oeillet de renfort, 25 - la capuche comporte une matière étanchable, - la capuche comporte une matière thermosoudable ou soudable à haute fréquence, - la capuche comporte une matière plastique, -la matière plastique est du PCV, 30 - la capuche est réalisée par assemblage d'éléments, l'assemblage étant choisi parmi une ou plusieurs des techniques suivantes : soudage, thermosoudage, soudage haute fréquence, collage, piquage, - la capuche comporte une matière étanchable et l'épaisseur dans 35 laquelle peut coulisser le moyen de serrage est obtenue par soudage, par thermosoudage ou par haute fréquence des bords d'au moins une bande allongée sur l'étendue correspondante de capuche, -la/les bandes allongées sont disposées sur la surface extérieure de la capuche, - la capuche est réalisée avec de la toile cirée, - la capuche comporte une matière plastique soudable à haute fréquence au moins étanche à l'eau, - la capuche comporte une matière au moins étanche à la vapeur d'eau, - la capuche comporte une matière au moins étanche à l'air, - la capuche comporte une matière étanche à l'eau mais laissant passer la vapeur d'eau, (par exemple GORE-TEX ), - la capuche est étanche au moins à l'eau sur toute sa surface, - la capuche comporte en outre un autre moyen de serrage étendu le 15 long de l'ouverture de visage de la capuche, - la capuche comporte en outre une visière, - la visière comporte une plaque de matière sensiblement souple (elle peut être pliée et reprendre sa forme sensiblement plane initiale après suppression de la contrainte) disposée dans une 20 épaisseur de la capuche, - dans le cas d'une capuche avec visière et autre moyen de serrage, ce dernier est constitué de deux fils de préférence élastiques, étendus dans l'épaisseur de la capuche le long du bord de l'ouverture du visage et dans laquelle ils peuvent coulisser, les fils 25 étant fixés sur la plaque de la visière et sur la matière de la capuche à leurs extrémités hautes, les fils sortant de l'épaisseur de la capuche et étant préhensibles vers leurs extrémités basses comportant chacune un moyen de blocage ajustable, - de préférence les fils de l'autre moyen de serrage sortent de 30 l'épaisseur de la capuche par des oeillets de renfort. L'invention concerne également un vêtement de haut de corps, qui comporte une capuche selon l'une ou plusieurs quelconque(s) des caractéristiques précédemment listées. Dans des variantes éventuellement combinées du vêtement : - la liaison entre la partie de corps du vêtement et la capuche comporte un apport de matière afin de permettre un jeu au niveau du cou, (notablement à l'arrière et sur les côtés si l'avant du vêtement s'ouvre) - le vêtement s'ouvre par l'avant, (comme une veste) le vêtement ne s'ouvre pas par l'avant et s'enfile par la tête. La présente invention va maintenant être exemplifiée sans pour autant en être limitée avec la description qui suit en relation avec les figures suivantes: La Figure 1 qui est une vue de coté de la partie haute d'un vêtement comportant une capuche selon l'invention et qui est serrée sur la tête de l'utilisateur, La Figure 2 qui est une vue de dos de la partie haute d'un vêtement comportant une capuche selon l'invention et qui est serrée 15 sur la tête de l'utilisateur, La Figure 3 qui est une vue de face de la partie haute d'un vêtement comportant une capuche selon l'invention et qui est serrée sur la tête de l'utilisateur. Figure 1, l'utilisateur portant le vêtement 1 a placé la capuche 20 2 sur sa tête et l'a serrée. La capuche est réalisée dans une matière comportant un matériau étanchable et par exemple thermosoudable ou soudable par haute fréquence et cette matière sera appelée toile dans la suite de la description. Un premier moyen de serrage avant- arrière est constitué d'un fil élastique continu 4 s'étendant dans une 25 épaisseur 5 de la capuche dans laquelle il peut coulisser (fil représenté en pointillés sur la figure) et entre le bas et l'avant, sensiblement sous le niveau du menton où son extrémité est fixée à la capuche et l'arrière et le haut au niveau de la nuque où il débouche à l'extérieur par un orifice 3 avec oeillet (un orifice par 30 coté, donc deux en tout) pour former une boucle préhensible, cette structure étant symétrique de chaque coté de la capuche 2. L'épaisseur 5 dans laquelle peut coulisser le fil est formée par la superposition d'une toile formant globalement la capuche et d'une bande de toile soudée sur l'extérieur de la capuche, soudures le 35 long de la périphérie de la bande et formant des lignes de soudage 10. Le fil est donc pris en sandwich entre deux feuillets de toile. Les matériaux utilisés comportent de la matière thermosoudable (ou thermocollable ces deux termes étant considérés indifféremment dans le contexte de l'invention) ou soudable à haute fréquence. A noter que certaines parties de la capuche et/ou du vêtement sont solidarisées par association de couture et thermosoudage. Afin de maintenir le serrage, fronces représentées sur les figures, un moyen de blocage 6 ajustable en position sur le fil, est bloqué sur le fil et contre les orifices à oeillets. Un second moyen de serrage du pourtour de l'ouverture de visage est également mis en oeuvre avec au moins un fil 7 élastique préhensible à ses/leurs extrémités basses et moyens de blocage 8 pour maintenir le serrage. Le/les fils peuvent coulisser dans une épaisseur de la capuche formée par superposition et thermosoudage de toiles thermosoudables. Etant donné que dans cette mise en oeuvre une visière 9 réalisée avec une plaque sensiblement souple est présente, plaque disposée dans l'épaisseur de la capuche dans une superposition et au moins collage de toiles thermosoudables, le second moyen de serrage est formé de deux fils dont les extrémités hautes sont fixées à la plaque, la plaque et les fils étant fixés à la toile de la capuche. La plaque de visière est donc prise en sandwich entre des feuillets de toile. Afin d'éviter que lors des mouvements importants de la tête, la capuche ne soit retenue au niveau du cou, on laisse une surface supplémentaire de toile au niveau du cou et notamment vers l'arrière et les cotés. La Figure 2 permet de visualiser la symétrie de structure du moyen de serrage avec la boucle de fil 4 continu préhensible à l'arrière de la tête et sortant de l'épaisseur de la capuche par deux orifices 3 ici masqués par le moyen de blocage 6. Dans l'épaisseur de la capuche le fil 4 est représenté en pointillés. La Figure 3 permet essentiellement de visualiser la partie avant de la capuche et notamment le second moyen de serrage de capuche du tour de visage avec ses deux fils 7 (leurs extrémités hautes sont fixées à une plaque de visière 9) à extrémités basses préhensibles et moyens de blocage 8. On doit noter que le reste de la structure de la capuche n'a pas été détaillé mais elle peut être réalisée par assemblage de plusieurs pièces de toile de préférence thermosoudées ou soudées par haute fréquence, ensembles. On comprend que l'invention peut être déclinée de diverses manières sans pour autant sortir du cadre défini par les revendications. Par exemple, la capuche peut être utilisée seule, à type de protection de tête, au lieu de faire partie d'un vêtement de haut de corps. Les matières utilisables pour former la capuche sont multiples et en dehors des matières précédemment évoquées (éventuellement en association), par exemple des tissus classiques, lin, laine, synthétiques... et dans ce cas, lorsque le thermosoudage n'est pas possible, on utilise des techniques classiques de couture pour solidariser ensemble les différentes pièces de la capuche de l'invention. D'une manière générale, les moyens de solidarisation des différentes pièces/parties de la capuche (et/ou du vêtement) peuvent être choisis isolément ou en combinaison parmi le thermosoudage, le soudage par haute fréquence, le piquage (couture) le collage ou autres(s) compatible(s) avec la matière utilisée. Ainsi, la matière peut être un tissu (de préférence tissé) enduit de PCV et dans ce cas, l'assemblage sera de préférence réalisé par soudure haute fréquence seule ou associée à de la couture. La visière peut être omise. Dans d'autres variantes, un seul ou deux fils (élastiques ou non) assurent à la fois le serrage avant-arrière et le serrage de l'ouverture de visage, l'utilisateur n'ayant qu'un réglage en serrage à effectuer à l'arrière de la tête, le fil avant-arrière se continuant à l'avant (sans être fixé à la capuche à cet endroit) vers le haut autour (ou s'arrêtant sur la plaque de visière) de l'ouverture de visage
L'invention concerne une capuche (2) à serrage de tête, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de serrage étendu bilatéralement en remontant d'avant, sensiblement sous le niveau du menton, vers l'arrière, sensiblement sur la nuque, le moyen de serrage étant fixé sur la capuche à l'avant et libre de coulisser dans une épaisseur (5) de la capuche sur son trajet vers l'arrière, à l'arrière le moyen de serrage sortant de l'épaisseur de la capuche par au moins un orifice (3) et étant préhensible pour pouvoir être tiré et y comportant au moins un moyen de blocage (6) déplaçable sur le fil et qui peut prendre appui contre l'orifice sur la capuche pour maintenir un serrage.
1. Capuche (2) à serrage de tête, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de serrage étendu bilatéralement en remontant d'avant, sensiblement sous le niveau du menton, vers l'arrière, sensiblement sur la nuque, le moyen de serrage étant fixé sur la capuche à l'avant et libre de coulisser dans une épaisseur (5) de la capuche sur son trajet vers l'arrière, à l'arrière le moyen de serrage sortant de l'épaisseur de la capuche par au moins un orifice (3) et étant préhensible pour pouvoir être tiré et y comportant au moins un moyen de blocage (6) déplaçable sur le fil et qui peut prendre appui contre l'orifice sur la capuche pour maintenir un serrage. 2. Capuche selon la 1, caractérisée en ce que le moyen de serrage est un fil (4) continu. 3. Capuche selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le moyen de serrage est élastique. 4. Capuche selon la 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que l'épaisseur de la capuche dans laquelle peut coulisser le moyen de serrage est continue. 5. Capuche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que chacun des orifices (3) comporte un oeillet de renfort. 6. Capuche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte une matière étanchable et que l'épaisseur dans laquelle peut coulisser le moyen de serrage est obtenue par soudage par thermosoudage ou par haute fréquence des bords (10) d'au moins une bande allongée sur l'étendue correspondante de capuche. 7. Capuche selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisée en ce qu'elle est réalisée avec de la toile cirée. 8. Capuche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est étanche au moins à l'eau sur toute sa surface. 9. Capuche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un autre moyen de serrage (7, 8) étendu le long de l'ouverture de visage de la capuche. 10. Vêtement de haut de corps, caractérisé en ce qu'il comporte une capuche selon l'une quelconque des précédentes.
A
A41,A42
A41D,A42B
A41D 3,A42B 1
A41D 3/00,A42B 1/04
FR2898648
A1
PROCEDE DE REALISATION D'UN ENSEMBLE PAR CLIPSAGE D'UNE PREMIERE PIECE SUR UNE SECONDE PIECE REALISEE DANS UNE TOLE
20,070,921
L'invention se rapporte à un procédé de réalisation d'un ensemble par assemblage d'une première pièce sur une seconde pièce réalisée dans une tôle et à un ensemble ainsi réalisé. Un tel ensemble peut être utilisé notamment dans le domaine des embrayages à friction, et peut comprendre typiquement une rondelle bi-matériau plastique-métal destinée à être placée dans le préamortisseur d'un tel embrayage. Dans un tel préamortisseur, la rondelle bi-matériau est mise en oeuvre pour exercer un effort de frottement à la fois sur une rondelle en matière plastique, solidaire en rotation de la rondelle de guidage du préamortisseur, et sur une rondelle en métal, solidaire en rotation du voile du préamortisseur. Il est important que les deux parties formant cette rondelle bi-matériau demeurent solidaires l'une de l'autre notamment lors des différents transports de cette rondelle d'un îlot de montage à un autre. Par ailleurs, pour des raisons d'interférence avec l'environnement, cette tenue doit être obtenue sans créer de forme dépassant de l'épaisseur et du diamètre de la rondelle. Il est connu d'obtenir ce type de rondelle bi-matériau par collage ou surmoulage de la rondelle en plastique sur la rondelle métallique. Cependant, ces procédés sont salissants et exigeants pour l'obtention d'une qualité satisfaisante de la rondelle bi-matériau. Un but de l'invention est donc de proposer un procédé simple, rapide et efficace de réalisation d'un ensemble tel qu'une rondelle bi-matériau par assemblage d'une première pièce sur une seconde pièce réalisée dans une tôle, permettant d'assurer la cohésion entre la première pièce et la seconde pièce notamment pendant les phases de transport de cet ensemble. On atteint ce but de l'invention au moyen d'un procédé de réalisation d'un ensemble par assemblage d'une première pièce sur une seconde pièce réalisée dans une tôle, remarquable en ce que : - on réalise ladite première pièce de manière que ladite première pièce comporte au moins deux projections présentant chacune un bourrelet, - on réalise dans ladite seconde pièce au moins deux évidements, de manière que lesdits évidements présentent un tombé de découpe, la section de chaque évidement étant sensiblement complémentaire de la section de chaque projection, lesdits évidements et lesdites projections étant aptes à être placés en vis-à-vis, - on insère en force lesdites projections dans lesdits évidements de manière que lesdits bourrelets prennent appui sur lesdits tombés de découpe. Ainsi, de manière avantageuse, on réalise un ensemble dont la cohésion est assurée par l'insertion en force des projections dans les évidements. Ces projections sont maintenues en place dans les évidements du simple fait de la présence des bourrelets qui, insérés en force dans les évidements, prennent appui sur le bord tombé de ces évidements. Facultativement, le procédé selon l'invention comporte idéalement une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises seules ou en combinaison : - on réalise ladite première pièce par moulage avec démoulage à chaud ; -on réalise lesdits évidements par poinçonnage en utilisant de préférence un grand jeu entre le poinçon et la matrice ; et - ladite seconde pièce étant réalisée par emboutissage, on réalise des frappes supplémentaires lors de l'emboutissage de manière à créer, au niveau du tombé de découpe, des formes favorables à l'appui dudit bourrelet sur ledit tombé de découpe. L'invention se rapporte également à un ensemble obtenu par un procédé conforme à l'invention tel que décrit ci-avant dans toutes ses combinaisons, remarquable en ce que : - ladite première pièce comporte au moins deux projections présentant chacune un bourrelet ; et - ladite seconde pièce présente au moins deux évidements réalisés de manière que ces évidements présentent chacun un tombé de découpe, - la section de chaque évidement est sensiblement complémentaire de la section de chaque projection, chaque projection étant insérée en force dans l'évidement correspondant de manière que chaque bourrelet prenne appui sur le tombé de découpe correspondant. Facultativement, l'ensemble selon l'invention comporte idéalement une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises en combinaison : - lesdits bourrelets sont réalisés à l'extrémité libre de chaque projection ; - ladite première pièce est en matière plastique ; -ladite première pièce est en métal ; - ladite première pièce est une rondelle sensiblement plane ; - ladite seconde pièce est une rondelle sensiblement plane ; - lesdites projections et lesdits évidements sont équirépartis circonférentiellement sur lesdites première et seconde rondelles ; - une troisième pièce est disposée entre lesdites première et seconde pièces ; et - ladite troisième pièce comporte une rondelle élastique qui exerce, sur lesdites première et seconde pièce, un effort tendant à écarter lesdites première et seconde pièces l'une de l'autre. Enfin l'invention se rapporte à un embrayage à friction comportant un préamortisseur d'embrayage, remarquable en ce que le préamortisseur d'embrayage comporte un ensemble tel que décrit ci-avant dans toutes ses variantes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description de modes de réalisation préférés qui va suivre, présentés uniquement à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs, en référence aux figures ci-annexées sur lesquelles : - la figure 1 représente une vue éclatée d'un ensemble conforme à l'invention selon un premier mode de réalisation préféré de l'invention ; - la figure 2 représente l'ensemble de la figure 1 assemblé ; - la figure 3 représente une vue en coupe d'un détail de l'ensemble de la figure 2 ; - la figure 4 représente en coupe une variante de l'ensemble de la figure 3 ; - la figure 5 représente un deuxième mode de réalisation de l'ensemble selon l'invention ; et - la figure 6 représente un troisième mode de réalisation de l'ensemble selon l'invention. Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonction identique sont repérés, sauf mention contraire, par la même référence numérique. On se réfère désormais à la figure 1, sur laquelle est représentée une vue éclatée d'un ensemble 10 conforme à un premier mode de réalisation préféré de l'invention, en l'espèce une rondelle bimatériau plastique-métal destinée à être mise en oeuvre dans un dispositif de préamortisseur d'un embrayage à friction connu en soi. Cet ensemble 10 comporte une première pièce 12, en l'espèce une rondelle, clipsée sur une seconde pièce 14, en l'espèce une autre rondelle, réalisée dans une tôle. La première rondelle 12 est réalisée en matière plastique dans l'exemple de mode de réalisation décrit, mais d'autres types de matériaux sont possibles pour cette première rondelle 12 comme par exemple tout type de métal. De même, la forme de rondelle de la première pièce 12 de l'exemple de mode de réalisation représenté à la figure 1, n'a aucun caractère limitatif pour l'invention. La première rondelle 12 comporte une première et une deuxième faces planes 16, 18, respectivement, qui en l'espèce sont sensiblement parallèles et annulaires, ainsi qu'une face radialement interne 20 et une face radialement externe 22. La face radialement interne 20 délimite un évidement 24 cylindrique. La seconde face plane 18 est destinée à être placée en vis-à-vis de la seconde rondelle 14. Des projections 26, réalisées en l'espèce sous forme de pattes, sont ménagées, idéalement de manière équirépartie circonférentiellement, sur la seconde face 18. Les pattes 26 s'étendent en l'espèce sensiblement perpendiculairement à cette seconde face 18. Les pattes 26 présentent, à leur extrémité libre 28, un bourrelet 30 orienté en direction de la face radialement externe 22 de la première rondelle 12. Les pattes 26 ont, dans un plan perpendiculaire à l'axe de la première rondelle 12, une section sensiblement en forme de croissant, comme cela est représenté sur la figure 1, la face 32 des pattes 26 orientée vers l'évidement 24 ayant une courbure sensiblement égale à la courbure de la face radialement interne 20 de la première rondelle 12. La face 32 des pattes 26 orientée vers l'évidement 24 ne présente pas de bourrelet et forme un prolongement de la face radialement interne 20 de la première rondelle 12. Ainsi, les pattes 26 laissent libre l'espace situé au droit de l'évidement 24. La seconde rondelle 14 est réalisée dans une tôle métallique et comporte une première et une seconde faces planes 34, 36, respectivement, annulaires et sensiblement parallèles, ainsi qu'une face radialement interne 38 et une face radialement externe 40. La première face plane 34 est destinée à être placée en vis- à-vis de la seconde face plane 18 de la première rondelle 12 de sorte que la seconde face 36 est destinée à être opposée à la première rondelle 12. La face radialement interne 38 de la seconde rondelle 14 délimite un évidement principal 42, dont la section, dans un plan perpendiculaire à l'axe de la seconde rondelle 14, est sensiblement identique à la section, dans un plan perpendiculaire à l'axe de la première rondelle 12, de l'évidement 24 ménagé dans la première rondelle 12, c'est-à-dire, en l'espèce, que l'évidement principal 42 est cylindrique de rayon sensiblement égal au rayon de l'évidement 24 cylindrique ménagé dans la première rondelle 12. Dans cette seconde rondelle 14, des évidements secondaires 44, en forme d'encoches, sont ménagés dans la face radialement interne 38. Ces encoches 44 ont, dans un plan perpendiculaire à l'axe de la seconde rondelle 14, une section de forme sensiblement complémentaire de la section des pattes 26. Ainsi, en l'espèce, les encoches 44 sont tronconiques Ainsi, sur la figure 3, qui représente, en coupe selon A-A, un détail de l'ensemble 10 de la figure 1, la face interne 46 d'une encoche 44 forme un angle a obtus avec la seconde face plane 36 de la seconde rondelle 14. Ces encoches 44 peuvent être avantageusement réalisées par poinçonnage de la tôle formant la seconde rondelle 14. La figure 2 représente l'ensemble 10 selon le premier mode de réalisation préféré de l'invention, la première rondelle 12 ayant été clipsée sur la seconde rondelle 14. Avantageusement, on peut prévoir, qu'une fois la première rondelle 12 clipsée sur la seconde rondelle 14, les pattes 26 réalisées sur la première rondelle 12 ne font pas saillie vis-à-vis de la seconde face plane 36 de la seconde rondelle 14 et, qu'au contraire, les pattes 26 sont en retrait par rapport à cette seconde face plane 36 de la seconde rondelle 14. Le clipsage est en effet assuré, comme cela est visible sur la figure 3, par le contact entre les bourrelets 30 des pattes 26 et la face interne 46 des encoches 44 de la seconde rondelle 14. Ainsi, idéalement, la première rondelle 12 est clipsée sur la seconde rondelle 14 sans que les pattes 26 ne fassent saillie hors des encoches 44 du côté de la seconde face plane 36 de la seconde rondelle 14. L'ensemble 10 peut être réalisé par clipsage de la première rondelle 12 sur la seconde rondelle 14, réalisée dans une tôle, selon le procédé décrit ci-après : - on réalise la première rondelle 12 de manière que cette première rondelle 12 comporte des pattes 26 présentant chacune un bourrelet 30 à son extrémité libre 28, - on réalise dans la seconde rondelle 16, par poinçonnage, des encoches 44, de manière que ces encoches 44 présentent un tombé de découpe, c'est-à-dire que la face interne 46 de ces encoches 44 forme un angle obtus a par rapport à la seconde face plane 36 de la seconde rondelle 14 opposée à la première rondelle 12, la section de ces encoches 44, dans un plan perpendiculaire à l'axe de la seconde rondelle 14, étant sensiblement complémentaire de la section des pattes 26, les encoches 44 et les pattes 26 étant aptes à être placés en vis-à-vis, - on insère en force les pattes 26 dans les encoches 44 de manière que chaque bourrelet 30 prenne appui sur la face interne de l'encoche correspondante 44 formant le tombé de découpe. Notamment dans le cas où la première rondelle 12 est en matière plastique, on réalise, idéalement, cette première rondelle 12 par moulage avec démoulage à chaud, ce démoulage à chaud permettant de réaliser des pattes 26 présentant un bourrelet 30. Idéalement, on réalise les encoches 44 par poinçonnage, de préférence en utilisant un grand jeu entre le poinçon et la matrice, de manière que le tombé de découpe soit plus favorable au clipsage, c'est-à-dire que la surface interne 46 des encoches 44 forme un angle a obtus plus grand par rapport à la seconde face plane 36 de la seconde rondelle 14 opposée à la première rondelle 12. Enfin, selon un mode de réalisation avantageux du procédé selon l'invention, la seconde rondelle 14 est réalisée par emboutissage et on réalise des frappes supplémentaires lors de cet emboutissage de manière à créer, au niveau du tombé de découpe, des formes favorables au clipsage. Avec un tel procédé, il est possible d'obtenir une forme du tombé de découpe comme représenté sur la figure 4 où la surface interne 46 de chaque encoche présente un épaulement 50 apte à coopérer avec le bourrelet 30 de la patte correspondante 26 de manière à assurer un clipsage renforcé de la première rondelle 12 sur la seconde rondelle 14. Sur la figure 5, on a représenté un deuxième mode de réalisation 52 de l'ensemble selon l'invention. Sur cette figure 5, une rondelle élastique 54, du type rondelle Belleville, est montée entre la première pièce 12, en l'espèce une rondelle en matière plastique, et la seconde pièce 14, dans ce cas une rondelle métallique. La rondelle élastique 54 permet un clipsage précontraint des rondelles en matière plastique et métallique 12, 14, la rondelle élastique 54 exerçant un effort tendant à écarter les rondelles en matière plastique et métallique 12, 14 l'une de l'autre. Sur la figure 6, on a représenté un assemblage 56 destiné à un embrayage à friction connu en soi, comportant un troisième mode de réalisation 58 de l'ensemble selon l'invention. Cet assemblage 56 comporte, plus précisément, un moyeu 60 apte à entraîner en rotation un arbre primaire de la boîte de vitesses au moyen de cannelures internes 62. Ce moyeu 60 est entraîné en rotation par un voile 14 réalisant la seconde pièce de l'ensemble 58 selon l'invention au moyen de dents 64 aptes à coopérer avec des cannelures 66 réalisées sur la face du voile 14 disposés en regard du moyeu 60. Le voile 14 présente également des évidements 68 aptes à recevoir chacun un ressort d'un dispositif d'amortisseur d'embrayage à friction connu en soi et non représenté ni décrit plus en détails. Sur la face 70 de ces évidements 68 située radialement à l'intérieur, des encoches 44 sont ménagées de manière à recevoir des pattes 26 d'une première pièce 12 réalisée ici sous la forme d'un coffret de préamortisseur. Sur cette figure 6, l'ensemble 58 comporte également, entre le coffret de 5 préamortisseur 12 et le voile 14, une rondelle 72 maintenue encastrée par le clipsage du coffret de préamortisseur 12 sur le voile 14. Bien entendu, la présente invention ne se réduit pas aux exemples de mises en oeuvre décrites ci-avant et de nombreuses variantes sont possibles sans sortir du cadre de l'invention
Le procédé de réalisation d'un ensemble (10; 52 ; 58) par assemblage d'une première pièce (12) sur une seconde pièce (14) réalisée dans une tôle, est remarquable en ce que :- on réalise ladite première pièce (12) de manière que ladite première pièce (12) comporte au moins deux projections (26) présentant chacune un bourrelet (30),- on réalise dans ladite seconde pièce (14) au moins deux évidements (44), de manière que lesdits évidements (44) présentent un tombé de découpe (46), la section desdits évidements (44) étant sensiblement complémentaire de la section desdites projections (26), lesdits évidements (44) et lesdites projections (26) étant aptes à être placés en vis-à-vis,- on insère en force lesdites projections (26) dans lesdits évidements (44) de manière que lesdits bourrelets (30) prennent appui sur lesdits tombés de découpe (46).
1. Procédé de réalisation d'un ensemble (10 ; 52 ; 58) par assemblage d'une première pièce (12) sur une seconde pièce (14) réalisée dans une tôle, caractérisé en ce que : - on réalise ladite première pièce (12) de manière que ladite première pièce (12) comporte au moins deux projections (26) présentant chacune un bourrelet (30), - on réalise dans ladite seconde pièce (14) au moins deux évidements (44), de manière que lesdits évidements (44) présentent un tombé de découpe (46), la section de chaque évidement (44) étant sensiblement complémentaire de la section de chaque projection (26), lesdits évidements (44) et lesdites projections (26) étant aptes à être placés en vis-à-vis, - on insère en force lesdites projections (26) dans lesdits évidements (44) de manière que lesdits bourrelets (30) prennent appui sur lesdits tombés de découpe (46). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on réalise ladite première pièce (12) par moulage avec démoulage à chaud. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'on réalise lesdits évidements (44) par poinçonnage en utilisant de préférence un grand jeu entre le poinçon et la matrice. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que, ladite seconde pièce (14) étant réalisée par emboutissage, on réalise des frappes supplémentaires lors de l'emboutissage de manière à créer, au niveau du tombé de découpe (46), des formes favorables à l'appui dudit bourrelet (30) sur ledit tombé de découpe (46). 5. Ensemble (10 ; 52 ; 58) obtenu par un procédé conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que : ladite première pièce (12) comporte au moins deux projections (26) présentant chacune un bourrelet (30) ; et - ladite seconde pièce (14), réalisée dans une tôle, présente au moins deux évidements (44) réalisés de manière que ces évidements (44) présentent chacun un tombé de découpe (46), - la section de chaque évidement (44) est sensiblement complémentaire de la section de chaque projection (26), chaque projection (26) étant insérée en force dansl'évidement correspondant (44) de manière que chaque bourrelet (30) prenne appui sur le tombé de découpe correspondant (46). 6. Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que lesdits bourrelets sont réalisés à l'extrémité libre (28) de chaque projection (26). 7. Ensemble selon l'une des 5 et 6, caractérisé en ce que ladite première pièce (12) est en matière plastique. 8. Ensemble selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que ladite première pièce (12) est en métal. 9. Ensemble selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce que ladite première pièce (12) est une rondelle sensiblement plane 10. Ensemble selon l'une quelconque des 5 à 9, caractérisé en ce que ladite seconde pièce (14) est une rondelle sensiblement plane. 11. Ensemble selon les 9 et 10, caractérisé en ce que lesdites projections (26) et lesdits évidements (44) sont équirépartis circonférentiellement sur lesdites première et seconde rondelles (12, 14). 12. Ensemble selon l'une quelconque des 5 à 11, caractérisé en ce qu'une troisième pièce (54 ; 72) est disposée entre lesdites première et seconde pièces (12, 14). 13. Ensemble selon la 12, caractérisé en ce que ladite troisième pièce (54) comporte une rondelle élastique qui exerce, sur lesdites première et seconde pièce, un effort tendant à écarter lesdites première et seconde pièces (12, 14) l'une de l'autre. 14. Embrayage à friction pour véhicule automobile comportant un préamortisseur d'embrayage, caractérisé en ce que ledit préamortisseur d'embrayage comporte un ensemble selon l'une quelconque des 5 à 13
F
F16
F16B,F16D
F16B 17,F16B 5,F16B 43,F16D 13
F16B 17/00,F16B 5/06,F16B 43/00,F16D 13/64
FR2902428
A1
NOUVEAUX DERIVES DIAZENIUMDIOLATES, LEUR PROCEDE DE PREPARATION ET LES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES QUI LES CONTIENNENT
20,071,221
La présente invention concerne de . Ces composés présentent des structures originales et trouvent leur application dans le domaine de l'hypertension et des maladies cardiovasculaires. L'hypertension entraîne un risque élevé d'accidents vasculaires, en particulier au niveau cérébral et coronaire. Elle est de plus en plus fréquemment associée à d'autres pathologies comme l'athérosclérose ou des maladies métaboliques telles que l'obésité, le diabète ou l'insuffisance rénale, ce qui augmente considérablement le risque de spasmes et de thromboses. L'angiotensine II est un médiateur cardiovasculaire dont la surproduction est impliquée dans le développement de l'hypertension. Les effets physiologiques et physiopathologiques de l'angiotensine II tels que rétention sodée, vasoconstriction et effet pro-oxidant sont médiés par l'activation de récepteurs, les récepteurs de l'angiotensine. Plusieurs antagonistes de ces récepteurs sont ainsi efficaces chez l'homme, en diminuant la pression artérielle et le risque d'accidents vasculaires (Goodfriend T.L. et al., 1996, New Eng. J. Med., 334 (25), 1649-1654 ; Sierra C. et al., 2005, Curr. Opin. Nephrol. Hypertens., 14, 435-441). Depuis la découverte en 1980 de son action cardiovasculaire, le monoxyde d'azote (NO) est reconnu comme une molécule vasodilatatrice et vasoprotectrice capable de prévenir les vasospasmes, l'athérosclérose et la thrombose, ce médiateur endogène offrant ainsi une protection contre les maladies cardiovasculaires. Le NO est essentiellement produit par les cellules endothéliales, et dans les pathologies cardiovasculaires, un dysfonctionnement de l'endothélium provoque une déficience en NO endogène. Des composés nitrovasodilatateurs, tels que la nitroglycérine, sont utilisés depuis longtemps pour soigner l'angine de poitrine et l'insuffisance cardiaque. L'effet bénéfique de ces produits est lié à leur capacité de former (de façon spontanée ou de façon métabolique) du NO. L'utilisation de ces produits a aussi conduit à l'observation que chez le sujet hypertendu, ces donneurs de NO provoquent une baisse prédominante de la pression artérielle systolique. Une pression artérielle systolique non controlée est un facteur de risque important pour les accidents cérébraux et cardiaques et elle est souvent résistante aux traitements des anti-hypertenseurs. En effet, malgré des effets démontrés antihypertenseurs et vasoprotecteurs des produits tels que les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine et d'autres classes de produits anti-hypertenseurs, la pression artérielle, en -2 particulier systolique, reste difficile à contrôler et le taux de morbidité et mortalité reste élevé. Ajouter à des produits antagonistes des récepteurs de l'angiotensine une propriété donneur de NO améliorerait ses propriétés antihypertensives, cardio- et vasculo-protectrices et ajouterait une action anti-thrombotique directe, le NO ayant un effet anti-agrégant plaquettaire et anti- thrombotique (Walford G. et al., 2003, J. Thromb. Haemost., 1, 2112-2118). Les composés de la présente invention, outre leur originalité structurale, présentent cette double activité pharmacologique leur conférant des propriétés tout à fait surprenantes et intéressantes dans le domaine de l'hypertension et des pathologies cardiovasculaires. Plus spécifiquement, la présente invention concerne les composés de formule (I) : R R 1\ /2 N dans laquelle : R1 représente un groupement alkanoyle linéaire ou ramifié, R2 représente un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié substitué par un groupement G, 15 ou R1 et R2 forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement imidazolyle ou benzimidazolyle, ces groupements étant substitués par un groupement G et éventuellement substitués par un ou deux autres groupements supplémentaires choisis parmi alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, et atomes d'halogène, (I)10 et G représente un groupement -(CH2)ä-A-(CH2),n (CR4R5)p (CH2)0-R3 dans lequel : n vaut 0, 1, 2 ou 3, mvaut 0, 1,2ou3 pvaut 0ou 1 o vaut 0, 1 ou 2 R4 et R5, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, A représente un groupement R6 ~ I N Nù /NO ou / N Nù\ R6 dans lesquels R6 représente un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, et R3 représente un groupement O I+ N NR' N 0 + O\ OU ~N N R9 R8 où R7, R8 et R9, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou R7 et R8 forment ensemble une 15 chaîne alkylène (C1-C6) linéaire ou ramifiée, leurs énantiomères et diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. Parmi les acides pharmaceutiquement acceptables, on peut citer, à titre non limitatif, les acides chlorhydrique, bromhydrique, sulfurique, phosphonique, acétique, trifluoroacétique, 20 lactique, pyruvique, malonique, succinique, glutarique, fumarique, tartrique, maléïque, citrique, ascorbique, méthane sulfonique, camphorique, etc... Parmi les bases pharmaceutiquement acceptables, on peut citer, à titre non limitatif, l'hydroxyde de sodium, l'hydroxyde de potassium, la triéthylamine, la tertbutylamine, etc... - Plus particulièrement, l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels R1 et R2 forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement imidazolyle et encore plus préférentiellement un groupement 2-butyl-4-chloro-lH-imidazolyle. A représente avantageusement un groupement ûC(0)O-. Le groupement R3 préféré selon l'invention est le groupement -O-N=N(0)-NR7R8. Encore plus particulièrement, l'invention concerne les composés de formule (I) qui sont : • le 2-butyl-4-chloro-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazole-5-carboxylate de { [(Z) -2-oxido-2-pyrro lidin- 1 -yldi azényl] oxy} méthyle, • le 2-butyl-4-chloro- 1- { [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} - 1H-imidazo le-5-10 carboxylate de {[(Z)-2-(3,5-diméthylpipéridin-l-yl)-2-oxidodiazényl]oxy}méthyle, • le 2-butyl-4-chloro- l - { [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1 H-imidazole-5-carboxylate de {[(Z)-2-(3,5-diméthylpipéridin-1-yl)-2-oxidodiazényl]oxy}méthyle, • le 2-butyl-4-chloro-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazole-5-carboxylate de {[(Z)-2-oxido-2-pipéri din- 1 -yldiazényl]oxy} méthyle, 15 • le 2-butyl-4-chloro-l-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazole-5-carboxylate de { [(Z)-2- oxido -2-(4-phénylpipérazin- 1 -yldi azényl] oxy} méthyle, • le N-pentanoyl-N-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-L-valinate de {[(Z)-oxido(pyrrolidin- 1 -yl)diaz ényl] oxy} méthyle, • le N-pentanoyl-N-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-L-valinate de {[(2)-(3,5-20 diméthylpipéridin- 1 -yl)(oxido)diazényl]oxy} méthyle, • le 2-éthoxy-1-{{2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-benzimidazole-7-carboxylate de { [(Z)-2-oxido-2-pyrrolidin- l -yldiazényl] oxy} méthyle, - 5 • le 2-éthoxy-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-benzimidazole-7-carboxylate de {[(Z)-2-(3,5-diméthylpipéridin-1-yl)-2-oxidodiazényl]oxy}méthyle, • le 2-butyl-4-chloro-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazole-5-carboxylate de 2- { [(Z)-2-oxido-2-pyrrolidin-l-yldiazényl]oxy} éthyle, • le { [(Z)-oxido(pyrrolidin-l-yl)diazényl]oxy} acétate de (2-butyl-4-chloro-l-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1 H-imidazol-5-yl)méthyle, • le 1-[(2-butyl-4-chloro-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazol-5-yl)carbonyl]-4-[(Z)-méthoxy-NNO-azoxy]pipérazine, • le N-[(1S')-1-({4-[(Z)-méthoxy-NNO-azoxy]pipérazin-l-yl}carbonyl) -2-méthylpropyl]-N-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} pentanamide, • le [(2-butyl-4-chloro-l-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazol-5-yl) méthyl]méthylcarbamate de {[(Z)-(3,5-diméthylpipéridin-1-yl)(oxido)diazényl]oxy} méthyle, • le [(2-butyl-4-chloro-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazol-5-yl) méthyl]méthylcarbamate de { [(Z)-oxido(pyrrolidin- 1 -yl)diazényl]oxy} méthyle, • le 4-[(Z)-méthoxy-NNO-azoxy]pipérazine-l-carboxylate de (2-butyl-4-chloro-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazol-5-yl)méthyle. L'invention concerne également le procédé de préparation des composés de formule (I) caractérisé en ce que l'on utilise comme produit de départ le composé de formule (II) : R'2 R'1\ N C H dans laquelle R' l représente un groupement alkanoyle linéaire ou ramifié, R'2 représente un groupement alkyle linéaire ou ramifié, ou R' l et R'2 forment ensemble avec les atomes d'azote et de carbone qui les portent un groupement imidazolyle ou benzimidazolyle ces groupements étant éventuellement substitués par un groupement alkyle linéaire ou ramifié, alkoxy linéaire ou ramifié ou atomes d'halogène, et Tr représente un groupement trityle, que l'on transforme par réaction d'oxydation, de réduction ou d'amination réductrice en composé de formule (III) : R'2 A'ùH R,1\ (CH2)n dans laquelle n est tel que défini dans la formule (I), R'1, R'2 et Tr sont tels que définis précédemment, et A' représente un groupement ûC(0)O-, -0-, ou ûNH-, 6 -7 sur lequel on condense un composé de formule (IV) : A"-(CH2)m (CR4R5)p-(CH2)o-R3 (IV) dans laquelle m, p, o, R4, R5 et R3 sont tels que définis dans la formule (I) et A" représente un atome d'halogène ou un groupement hydroxy ou carboxy, pour conduire au composé de formule (V) : (V) dans laquelle Tr est tel que défini précédemment et R1 et R2 sont tels que définis dans la formule (I), qui est chauffé au reflux pour conduire au composé de formule (I), composé de formule (I) que l'on purifie, le cas échéant, selon une technique classique de purification, dont on sépare éventuellement les isomères, selon une technique classique de séparation, et que l'on transforme, si on le souhaite, en ses sels d'addition, à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. Les composés de formule (II) tels que définis précédemment, sont commerciaux ou 15 obtenus par des réactions classiques de la chimie organique. Les composés de la présente invention, de par leurs propriétés pharmacologiques sont utiles dans le traitement de l'hypertension et des pathologies cardiovasculaires et de ses complications telles que la rétinopathie, les accidents cérébraux, la démence, l'hypertrophie ventriculaire gauche, l'insuffisance cardiaque, l'angine de poitrine, l'infarctus du myocarde -8 et la néphropathie. Les composés selon l'invention sont également utiles dans les pathologies cardiovasculaires associées à l'athérothrombose telles que les accidents cérébraux et coronaires, les artérites et les vasculopathies ainsi que dans les complications vasculaires de nombre de maladies telles que le diabète, l'obésité, le syndrome métabolique, le cancer, la fibrose du foie etc. Les composés sont aussi utiles dans les hypertensions d'origine pulmonaire, oculaire ou portale. La présente invention a également pour objet les compositions pharmaceutiques renfermant comme principe actif au moins un composé de formule (I), un de ses isomères, ou un de ses sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable, seul ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptables. Parmi les compositions pharmaceutiques selon l'invention, il sera cité plus particulièrement celles qui conviennent pour l'administration orale, parentérale (intraveineuse, intramusculaire, ou sous-cutanée), per ou trans-cutanée, intravaginale, rectale, nasale, perlinguale, buccale, oculaire ou respiratoire. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention pour les injections parentérales comprennent notamment les solutions stériles aqueuses et non aqueuses, les dispersions, les suspensions ou émulsions ainsi que les poudres stériles pour la reconstitution des solutions ou des dispersions injectables. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention, pour les administrations orales solides, comprennent notamment les comprimés simples ou dragéifiés, les comprimés sublinguaux, les sachets, les gélules, les granules, et pour les administrations liquides orales, nasales, buccales ou oculaires, comprennent notamment les émulsions, les solutions, les suspensions, les gouttes, les sirops et les aérosols. Les compositions pharmaceutiques pour l'administration rectale ou vaginale sont préférentiellement des suppositoires, et celles pour l'administration per ou trans-cutanée comprennent notamment les poudres, les aérosols, les crèmes, les pommades, les gels et les patchs. -9 Les compositions pharmaceutiques citées précédemment illustrent l'invention mais ne la limitent en aucune façon. Parmi les excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptables, on peut citer à titre indicatif et non limitatif les diluants, les solvants, les conservateurs, les agents mouillants, les émulsifiants, les agents dispersants, les liants, les agents gonflants, les agents désintégrants, les retardants, les lubrifiants, les absorbants, les agents de suspension, les colorants, les aromatisants, etc... La posologie utile varie selon l'âge et le poids du patient, la voie d'administration, la composition pharmaceutique utilisée, la nature et la sévérité de l'affection, et la prise de traitements associés éventuels. La posologie s'échelonne de 10 mg à 1 g en une ou plusieurs prises par jour. Les préparations et exemples suivants illustrent l'invention mais ne la limitent en aucune façon. Les produits de départ utilisés sont des produits connus ou préparés selon des modes opératoires connus. Les structures des composés, décrits dans les exemple, ont été déterminées selon les techniques spectrophotométriques usuelles (infrarouge, RMN, spectrométrie de masse...). Préparation 1 : 1-[(Z)-(Chlorométhoxy)-NNO-azoxy]-3,5-diméthylpipéridine Stade A : 3,5-Diméthyl-1-{(Z)-[(méthylthio)méthoxy]-NNO-azoxy}pipéridine Mettre le sodium 3,5-diméthyl-l-[(Z)-oxido-NNO-azoxy]pipéridine (1,54.10-2 mol) en suspension dans du tétrahydrofurane (30 ml). Placer sous un courant d'azote et refroidir à 0 C. Ajouter en une fois du carbonate de sodium (1,54.10-2 mol) et placer sous agitation vigoureuse. Additionner goutte à goutte du chlorométhyl-méthylsulfide (2.10-2 mol) puis du diméthylformamide (11 ml) en une fois. Laisser sous agitation à 0 C pendant 10 minutes puis revenir à température ambiante. Additionner ensuite de l'iodure de potassium (8,91.104 mol). Le milieu réactionnel est agité pendant 20 heures à température ambiante - 10- puis dilué avec de l'éther diéthylique (200 ml) et lavé avec de l'eau. La phase aqueuse est extraite avec de l'éther diéthylique puis les phases organiques rassemblées sont lavées avec de la saumure, séchées sur sulfate de magnésium, filtrées et évaporées sous pression réduite. Le résidu huileux est chromatographié sur une colonne de silice en éluant avec un mélange n-heptane/acétate d'éthyle 95/5 puis 90/10 pour conduire au produit du titre sous la forme d'une huile jaune. Stade B : 1-[(Z)-(Chlorométhoxy)-NNO-azoxy]-3,5-diméthylpipéridine Dans un bicol placé sous un courant d'azote, solubiliser le composé obtenu au stade A (3,43.10-3 mol) dans du dichlorométhane (90 ml). Refroidir la solution à 0 C et placer sous agitation. Additionner goutte à goutte une solution 1M de chlorure de sulfuryle dans le dichlorométhane (3,43.10-3 mol). L'addition terminée, attendre 10 minutes puis revenir à température ambiante. Après 2 heures d'agitation, le milieu réactionnel est évaporé à sec sous pression réduite. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'une huile jaunâtre. Préparation 2 : N-[(Z)-(Chlorométhoxy)-NNO-azoxy]-N-éthyléthanamine Stade A : N-Ethyl-N- {(Z)-[(méthylthio)méthoxy]-NNO-azoxy} éthanamine Mode opératoire identique au stade A de la Préparation 1 en remplaçant le sodium 3,5-diméthyl-1-[(Z)-oxido-NNO-azoxy]pipéridine par le sodium 1 -(Z)-3,3-diéthyltriaz- 1 -en- 1 - olate 2-oxide. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'une huile orangée. Stade B : N-[(Z)-(Chlorométhoxy)-NNO-azoxy]-N-éthyléthanamine Mode opératoire identique au stade B de la Préparation 1 à partir du composé obtenu au stade A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'une huile orangée. -11- Préparation 3 : 1-[(Z)-(Chlorométhoxy)-NNO-azoxy] pipéridine Stade A : 1-{(Z)-[(Méthylthio)méthoxy]-NNO-azoxy}pipéridine Mode opératoire identique au stade A de la Préparation 1 en remplaçant le sodium 3,5-diméthyl-1-[(Z)-oxido-NNO-azoxy]pipéridine par le sodium 1-[(Z)-oxido-NNO-azoxy] pipéridine. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'une huile orangée. Stade B : 1-[(Z)-(Chlorométhoxy)-NNO-azoxy]pipéridine Mode opératoire identique au stade B de la Préparation 1 en utilisant le composé obtenu au stade A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'une huile orangée. Préparation 4 : 1-[(Z)-(Chlorométhoxy)-NNO-azoxy]-4-phénylpipérazine Stade A : 4-Phényl-1-{(Z)-[méthylthio)méthoxy]-NNO-azoxy}pipérazine Mode opératoire identique au stade A de la Préparation 1 en en remplaçant le sodium 3,5-diméthyl-1-[(Z)-oxido-NNO-azoxy]pipéridine par le sodium 4-phényl-l-[(Z)-oxido-NNO-azoxy]pipérazine. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'une huile orangée. Stade B : 1-[(Z)-(Chlorométhoxy)-NNO-azoxy]-4-phénylpipérazine Mode opératoire identique au stade B de la Préparation 1 en utilisant le composé obtenu au stade A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'une huile marron. Préparation 5 : 2-{[(Z)-Oxido(pyrrolidin-1-yl)diazenyl]oxy}éthanol Mettre le sodium 1-[(Z)-oxido-NNO-azoxy]pyrrolidine (3,26.10.2 mol) en suspension dans du tétrahydrofurane (40 ml). Placer le milieu sous agitation et sous un léger flux d'azote. Additionner du 2-bromo-éthanol (3,18.10-2 mol) et chauffer au reflux. Après 20 heures, évaporer le milieu réactionnel à sec sous pression réduite. Le résidu huileux marron obtenu - 12 - est chromatographié sur colonne de silice en éluant avec un mélange dichlorométhane/méthanol 95/5. Les fractions contenant le produit attendu sont rassemblées et évaporées à sec sous pression réduite. Le résidu huileux jaunâtre est alors filtré sur gel de Séphadex LH-20 en éluant avec un mélange dichlorométhane/acétone 1/1. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'une huile jaune. Préparation 6 : Acide {[(Z)-oxido(pyrrolidin-l-yl)diazényl]oxy}acétique Stade A : {[(Z)-Oxido(pyrrolidin-l-yl)diazényl]oxy} acétonitrile Mettre le sodium 1-[(Z)-oxido-NNO-azoxy]pyrrolidine (3,26.10-2 mol) en suspension dans du tétrahydrofurane (40 ml). Placer sous un courant d'azote et refroidir à 0 C. Ajouter en une fois du carbonate de sodium (3,26.10-2 mol) et placer sous agitation vigoureuse. Additionner goutte à goutte du chloroacétonitrile (3,92.10-2 mol) puis du diméthylformamide (14,6 ml) en une fois. Laisser sous agitation à 0 C pendant 10 minutes puis revenir à température ambiante. Additionner ensuite de l'iodure de potassium (1,90.10-3 mol). Laisser une nuit sous agitation à température ambiante puis diluer le milieu réactionnel dans l'eau et extraire à l'acétate d'éthyle. Les différentes phases organiques sont rassemblées, lavées avec de la saumure, séchées sur sulfate de magnésium, filtrées et évaporées sous pression réduite. Le résidu obtenu est chromatographié sur colonne de silice en éluant avec du dichlorométhane. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc. Point de fusion : 82-83 C Stade B : Acide { [(Z)-oxido(pyrrolidin-l-yl)diazényl]oxy} acétique Solubiliser le {[(Z)-oxido(pyrrolidin-1-yl)diazényl]oxy}acétonitrile (0, 01 mol) dans du dioxane (70 ml). Placer sous agitation et ajouter de l'acide chlorhydrique concentré (8 ml). Chauffer au reflux pendant 2 heures puis diluer le milieu réactionnel avec de l'eau et extraire avec de l'acétate d'éthyle et du dichlorométhane. Les phases organiques rassemblées sont lavées avec de la saumure, séchées sur sulfate de magnésium, filtrées et évaporées sous pression réduite. Le résidu huileux orangé est purifié par gel filtration sur 2902428 - 13 - Séphadex LH-20 en éluant avec un mélange dichlorométhane/acétone 1/1. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc. Point de fusion : 70-71 C Exemple 1 : 2-Butyl-4-chloro-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-1H- 5 imidazole-5-carboxylate de {[(Z)-2-oxido-2-pyrrolidin-l-yldiazényl] oxy} méthyle Stade A : Acide 2-butyl-4-chloro-l-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] méthyl}-1H-imidazole-5-carboxylique Solubiliser du 2-butyl-4-chloro-l-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H- 10 imidazole-5-carbaldéhyde (7,54.10-3 mol) dans de l'acétonitrile (11) et de l'eau (150 ml). Placer sous agitation à température ambiante puis ajouter du 2-méthyl-2-butène (0,3 mol), du chlorite de sodium (5,95.10-2 mol) et de l'hydrogénophosphate de sodium (4,52.10-2 mol). Laisser le milieu réactionnel sous agitation à température ambiante pendant 20 heures puis additionner une solution aqueuse saturée de sulfite de sodium (500 ml). Après séparation des 15 deux phases, la phase aqueuse est extraite avec de l'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont rassemblées, lavées avec de l'eau et de la saumure, séchées sur sulfate de magnésium, filtrées et évaporées à sec sous pression réduite. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc et utilisé sans purification ultérieure. Stade B : 2-Butyl-4-chloro-1-{ [2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] 20 méthyl}-IH-imidazole-5-carboxylate de {[(Z)-2-oxido-2-pyrrolidin-1-yl-diazényl] oxy} méthyle Solubiliser de la 1-[(Z)-(chlorométhoxy)-NNO-azoxy]pyrrolidine (4,64.10-3 mol) dans du diméthylformamide (90 ml) et placer la solution sous agitation. Additionner en une fois une solution du composé obtenu au stade A (4,42.10-3 mol) dans du diméthylformamide 25 (60 ml) puis du carbonate de césium (4,42.10-3 mol). Laisser le milieu réactionnel sous agitation vigoureuse à température ambiante pendant 4 heures puis diluer avec de l'eau et extraire avec de l'éther diéthylique. La phase organique est lavée avec de l'eau et de la -14- saumure, séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et évaporée à sec sous pression réduite. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'une huile orangée. Stade C : 2-Butyl-4-chloro-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazole-5-carboxylate de {[(Z)-2-oxido-2-pyrrolidin-1-yldiazényl] oxy}méthyle Solubiliser le composé obtenu au stade B (4,38.10-3 mol) dans du méthanol (100 ml) et du dichlorométhane (50 ml). Placer sous agitation et chauffer au reflux pendant 2 heures. Evaporer le milieu réactionnel à sec sous pression réduite et chromatographier le résidu huileux obtenu sur colonne de silice en éluant avec un mélange dichlorométhane/méthanol 99/01, 97/03 puis 90/10. Le résidu est repris dans un mélange n-heptane/acétate d'éthyle 7/3 permettant la cristallisation du produit sous la forme d'un solide blanc. Point de fusion : 176-177 C Microanalyse élémentaire : C H N Cl % théorique : 55,91 5,21 21,73 6,11 %expérimental : 55,79 5,22 20,49 6,50 Exemple 2 : 2-Butyl-4-chloro-1-{ [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yljméthyl}-1H-imidazole-5-carboxylate de {[(Z -2-(3,5-diméthylpipéridin-1-yl)-2-oxidodiazényl] oxy} méthyle Stade A : 2-Butyl-4-chloro-l-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] méthyl}-1H-imidazole-5-carboxylate de {[(Z)-2-(3,5-diméthyl pipéridin-l-yl)-2-oxidodiazényl] oxy} méthyle Le produit obtenu au stade A de l'Exemple 1 est mis en réaction avec le composé obtenu dans la Préparation 1 selon les conditions opératoires décrites au stade B de l'Exemple 1. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc après purification par 25 chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange n-heptane/acétate d'éthyle 9/1, 8/2 puis 7/3. Point de fusion : 64-65 C 20 - 15 - Stade B : 2-Butyl-4-ch loro- 1 - { [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-1H-imidazole-5-carboxylate de {[(2)-2-(3,5-diméthylpipéridin-1-yl)-2-oxidodiazényl] oxy} méthyle Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 à partir du composé obtenu au stade 5 A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc. Point de fusion : 78-80 C C H N Cl Microanalyse élémentaire : % théorique : 57,92 5,83 20,26 5,70 % expérimental : 57,87 5,80 19,46 5,79 10 Exemple 3 : 2-Butyl-4-chloro-1-{ [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-1H-1midazole-5-carboxylate de ({ [(1Z)-2,2-diéthyl-1-oxidohydrazono] amino}oxy)méthyle Stade A : 2-Butyl-4-chloro-1-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazole-5-carboxylate de ({[(1Z)-2,2-diéthyl-l-15 oxidohydrazono]amino}oxy)méthyle Le produit obtenu au stade A de l'Exemple 1 est mis en réaction avec le composé obtenu dans la Préparation 2 selon les conditions opératoires décrites au stade B de l'Exemple 1. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc après purification par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange n-heptane/acétate 20 d'éthyle 75/25. C H N Cl Point de fusion : 53-55 C Microanalyse élémentaire : % théorique : 67,02 5,62 15,29 4,30 % expérimental : 67,01 5, 75 14,33 4,66 - 16 - Stade B : 2-Butyl-4-chloro-l-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-y1]méthyl} -1H-imidazole-5-carboxylate de ({ [(1Z)-2,2-diéthyl-l-oxidohydrazono] amino}oxy)méthyle Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 à partir du composé obtenu au stade A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc. Point de fusion : 63-65 C Microanalyse élémentaire : C H N Cl % théorique : 55, 72 5,54 21, 66 6,09 expérimental : 55,35 5,53 20,10 6,35 Exemple 4 : 2-Butyl-4-chloro-1-{ [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl)-1H-imidazole-5-carboxylate de {[(Z)-2-oxido-2-pipéridin-1-yldiazényl] oxy} méthyle Stade A : 2-Butyl-4-chloro-l-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] méthyl}-1H-imidazole-5-carboxylate de {[(Z)-2-oxido-2-pipéridin-1-yldiazényl] oxy} méthyle Le produit obtenu au stade A de l'Exemple 1 est mis en réaction avec le composé obtenu dans la Préparation 3 selon les conditions opératoires décrites au stade B de l'Exemple 1. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc après purification par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange n-heptane/acétate d'éthyle 75/25. Point de fusion : 59-60 C Stade B : 2-Butyl-4-chloro-l-{ [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-1H-imidazole-5-carboxylate de {[(Z)-2-oxido-2-pipéridin-l-yldiazényl] oxy} méthyle Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 en utilisant le composé obtenu au stade A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc. 15 20 - 17 - Point de fusion : 81-82 C C H N Cl Microanalyse élémentaire : % théorique : 56,61 5,43 21,22 5,97 % expérimental : 56,14 5,43 21,42 6, 45 Exemple 5 : 2-Butyl-4-chloro-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-1H imidazole-5-carboxylate de {[(Z)-2-oxido-2-(4-phénylpipérazin-1-yldiazényl] oxy} méthyle Stade A : 2-Butyl-4-chloro-l-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] méthyl}-1H-imidazole-5-carboxylate de{[(Z)-2-oxido-2-(4-phénylpipérazin-l-yldiazényl] oxy} méthyle Le produit obtenu au stade A de l'Exemple 1 est mis en réaction avec le composé obtenu dans la Préparation 4 selon les conditions opératoires décrites au stade B de l'Exemple 1. Stade B : 2-Butyl-4-chloro-l-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazole-5-carboxylate de { [(Z)-2-oxido-2-(4-phénylpipérazin-1-yldiazényl] oxy} méthyle Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 à partir du composé obtenu au stade A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc cassé. Point de fusion : 84-85 C Microanalyse élémentaire : C H N % théorique : 59,06 5,26 20,87 % expérimental : 56,67 5,00 18,59 -18- Exemple b : N-Pentanoyl-N-{ [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-L-valinate de { [(Z-oxido(pyrrolidin-1-y1)diazényl] oxy} méthyle Stade A : N-Pentanoyl-N-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -L-valinate de {[(Z)-oxido(pyrrolidin-1-yl)diazényl]oxy}méthyle La N-pentanoyl-N-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -L-valine est mise en réaction avec la 1-[(Z)-(chlorométhoxy)-NNO-azoxy]pyrrolidine selon les conditions opératoires décrites au stade B de l'Exemple 1. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc après purification par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange n-heptane/acétate d'éthyle 7/3. Point de fusion : 58-59 C Stade B : N-Pentanoyl-N-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-L-valinate de {[(Z)-oxido(pyrrolidin-1-yl)diazényl]oxy}méthyle Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 en utilisant le produit obtenu au stade A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc. Point de fusion : 61-63 C C H N Microanalyse élémentaire : % théorique : 60,19 6,62 19,36 % expérimental : 60,07 6,61 18,69 Exemple l :N Pentanoyl-N-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-L-valinate 20 de {[(Z)-(3,5-diméthylpipéridin-1-yl)(oxido)diazényl]oxy}méthyle Stade A : N-Pentanoyl-N-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -L-valinate de {[(Z)-(3,5-diméthylpipéridin-l-yl)(oxido) diazényl] oxy}méthyle La N-pentanoyl-N-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -L-valine est mise 25 en réaction avec le composé obtenu dans la Préparation 1 selon les conditions opératoires - 19- décrites au stade B de l'Exemple 1. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc après purification par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange n-heptane/acétate d'éthyle 9/1, 8/2 puis 7/3. Point de fusion : 54-55 C Stade B : N-Pentanoyl-N-{ [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] méthyl}-L-valinate de {[(Z)-(3,5-diméthylpipéridin-l-yl)(oxido)diazényl] oxy} méthyle Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 en utilisant le composé obtenu au stade A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc. Point de fusion : 60-64 C C H N Microanalyse élémentaire : % théorique : 61,92 7,14 18,05 % expérimental : 61,60 7,18 17,31 Exemple 8 : 2-Ethoxy-l-{[2'-(21I-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]mêthyl} -1H-benzimidazole-7-carboxylate de {[(Z-2-oxido-2-pyrrolidin-1-yldiazényl] oxy} méthyle Stade A : Acide 2-éthoxy-l-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] méthyl}-1H-benzimidazole-7-carboxylique Solubiliser l'acide 2-éthoxy-1- { [2'-(2H-tétrazol5-yl)biphényl-4-yl]méthyl } - 1H- benzimidazole-7-carboxylique (1,36.10-3 mol) dans du tétrahydrofurane (5 ml). Placer sous agitation, additionner de la triéthylamine (2,72.10-3 mol) et chauffer au reflux. Additionner ensuite une solution de chlorure de trityle (1,36.10-3 mol) dans le tétrahydrofurane (2 ml). Après 3 heures de chauffage, laisser revenir la température du milieu réactionnel à température ambiante et diluer le milieu avec de l'eau. Extraire avec de l'acétate d'éthyle. La phase organique est ensuite lavée avec de la saumure, séchée sur sulfate de magnésium, - 20 - filtrée et évaporée à sec sous pression réduite. Le résidu solide jaunâtre obtenu est recristallisé dans un mélange acétate d'éthyle/n-heptane/éther de pétrole. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc cassé. Point de fusion : 132-133 C Stade B : 2-Ethoxy-1-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-benzimidazole-7-carboxylate de { [(Z)-2-oxido-2-pyrrolidin-1yldiazényl] oxy} méthyle L'acide 2-éthoxy-1-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-benzimidazole-7-carboxylique est mis en réaction avec la 1-[(Z)-(chlorométhoxy)-NNO-azoxy]pyrrolidine selon les conditions opératoires décrites au stade B de l'Exemple 1. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'une huile incolore. Stade C : 2-Ethoxy-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-benzimidazole-7-carboxylate de {[(Z)-2-oxido-2-pyrrolidin-l-yldiazényl] oxy} méthyle Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 à partir du produit obtenu au stade B. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc. Point de fusion : 100-101 C Microanalyse élémentaire : C H N % théorique : 59,68 5,01 21,60 % expérimental : 59,62 5,01 20,43 15 20 -21 - Exemple 9 : 2-Ethoxy-l-f [2'-(2H-tëtrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-1H-benzimidazole-7carboxylate de {[0-2-(3,5-diméthylpipéridin-1-yl)-2-oxidodiazényl]oxy} méthyle Stade A : 2-Ethoxy-1-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-benzimidazole-7-carboxylate de { [(2)-2-(3,5-diméthylpipéridin-lyl)-2-oxidodiazényl] oxy} méthyle L'acide 2-éthoxy-1-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-benzimidazole-7-carboxylique est mis en réaction avec le composé obtenu dans la Préparation 1 selon les conditions opératoires décrites au stade B de l'Exemple 1. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc après purification par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange n-heptane/acétate d'éthyle 7/3. Point de fusion : 70-72 C Stade B : 2-Ethoxy-l-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-benzimidazole-7-carboxylate de { [(Z)-2-(3,5-diméthylpipéridin-lyl)-2-oxidodiazényl] oxy} méthyle Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 en utilisant le composé obtenu au stade A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc. Point de fusion : 80-82 C Microanalyse élémentaire : C H N % théorique : 61,43 5,64 20,15 % expérimental : 61,34 5,65 19,33 - 22 - Exemple 10 : 2-Butyl-4-chloro-1-{ [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-1HT imidazole-5-carboxylate de 2-{ [(Z)-2-oxido-2-pyrrolidin-1-yldiazényl] oxy}éthyle Stade A : 2-Butyl-4-chloro-1-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] méthyl}-1H-imidazole-5-carboxylate de 2-{[(Z)-2-oxido-2-pyrrolidin -1 -yldiazényl] oxy} éthyle Solubiliser du 1,1'-carbonyldiimidazole (1,10.10-3 mol) dans du dichlorométhane (4 ml). Placer la solution sous un léger courant d'azote, sous agitation et la refroidir à 0 C. Additionner en une fois de l'acide 2-butyl-4-chloro-1-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazole-5-carboxylique (1,10.10"3 mol), laisser revenir la température du milieu réactionnel à température ambiante et maintenir l'agitation pendant 1 heure. Additionner ensuite une solution du composé obtenu dans la Préparation 5 (1,10.10-3 mol) dans du dichlorométhane (2 ml). Après 24 heures d'agitation à température ambiante, le milieu réactionnel est évaporé à sec sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange n-heptane/acétate d'éthyle 7/3. Le produit du titre est récupéré sous la forme d'un solide blanc. Point de fusion : 61-62 C C Stade B : 2-Butyl-4-chloro-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazole-5-carboxylate de 2-{[(Z)-2-oxido-2-pyrrolidin-1-yldiazényl]oxy}éthyle Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 en utilisant le composé obtenu au stade A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc. Point de fusion : 72-73 C Microanalyse élémentaire : C H N Cl % théorique : 56,61 5,43 21,22 5,97 % expérimental : 54,30 5,19 18,92 6,54 -23-Exemple 11 : {[(Z)-Oxido(pyrrolidin-1-y1)diazényl]oxy}acétate de (2-butyl-4-chloro-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1Himidazol-5-yl) méthyle Stade A : {[(Z)-Oxido(pyrrolidin-l-yl)diazényl]oxy}acétate de (2-butyl-4-chloro-1-{ [2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] méthyl}-1H-imidazol-5-yl)méthyle Solubiliser du (2-butyl-4-chloro-l-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazol-5-yl)méthanol (1,09.10-3 mol) et le composé obtenu dans la Préparation 6 (1,63.10-3 mol) dans du tétrahydrofurane (11 ml). Placer la solution sous agitation et additionner une quantité catalytique de 4-(diméthylamino)pyridine (0,011 g). Ajouter ensuite une solution de 1,3-dicyclohexylcarbodiimide (1,09.10-3 mol) dans du tétrahydrofurane (7 ml). Après 20 heures, le milieu réactionnel est filtré. Le filtrat est évaporé à sec sous pression réduite. Le résidu huileux orangé obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange n-heptane/acétate d'éthyle 7/3 et 5/5. L'ensemble des fractions contenant le produit attendu est évaporé sous pression réduite puis le résidu obtenu est passé sur gel de Séphadex LH-20 en éluant avec un mélange dichlorométhane/acétone 1/1. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc. Stade B : {[(Z)-Oxido(pyrrolidin-l-yl)diazényl]oxy}acétate de (2-butyl-4-chloro-1 -{ [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] méthyl}-1H-imidazol-5-yl)méthyle Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 en utilisant le composé obtenu au stade A précédent. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc après une chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange dichlorométhane/méthanol 99/1 puis 96/4 et un passage sur gel de Séphadex LH-20 en éluant avec un mélange dichlorométhane/acétone 1/1. - 24 - Point de fusion : 75-76 C C H N Cl Microanalyse élémentaire : % théorique : 56,61 5,43 21,22 5,97 % expérimental : 56,45 5,32 20,74 6,07 Exemple 12 : 1-[(2-Butyl-4-chloro-1{ [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] méthyl}-1H-imidazol-5-yl)carbonyl]-4[(Z)-méthoxy-NNO-azoxy]pipérazine Stade A : 1-[(2-Butyl-4-chloro-l-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4- yl] méthyl}-1H-imidazol-5-yl)carbonyl]-4- [(Z)-méthoxy-NNO-azoxy] pipérazine Le composé obtenu au stade A de l'Exemple 1 (7,36.104 mol) est solubilisé dans du chlorure de thionyle (3 ml). La solution est chauffée à 80 C pendant 1 heure puis l'excès de chlorure de thionyle est éliminé par évaporation sous pression réduite et le résidu huileux obtenu séché sous vide. Solubiliser la 1-[(Z)-méthoxy-NNO-azoxy]pipérazine (7,87.104 mol) dans du dichlorométhane (10 ml) et refroidir la solution obtenue à 0 C. Additionner de la triéthylamine (7,87.10-4 mol) puis le résidu obtenu précédemment en solution dans du dichlorométhane (2 ml). L'addition terminée, laisser revenir la température du milieu à température ambiante et poursuivre l'agitation pendant 3 heures. Hydrolyser le milieu réactionnel avec de l'eau et extraire avec du dichlorométhane. La phase organique est lavée avec de l'eau et de la saumure puis séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et évaporée sous pression réduite. Le résidu huileux est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange n-heptane/acétate d'éthyle 5/5. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide orangé. Point de fusion : 80-81 C Stade B : 1-[(2-Butyl-4-chloro-l-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-25 1H-imidazol-5-yl)carbonyl]-4-[(Z)-méthoxy-NNO-azoxy]pipérazine Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 à partir du composé obtenu au stade A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc cassé après une - 25 - chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange dichlorométhane/méthanol 99/1 puis 98/02. Point de fusion : 79-81 C Microanalyse élémentaire : C H N Cl % théorique : 56,00 5,40 24,19 6,12 % expérimental : 56,89 6,14 21,23 5,99 Exemple 13 : N-[(1S)-1-({4-[(Z)-Méthoxy-NNO-a. oxy]pipérazin-l-yl}carbonyl)-2-méthylprapyl]-N-{ [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] méthyl} pentanamide Stade A : N-[(18)-1-({4-[(Z)-Méthoxy-NNO-azoxy]pipérazin-l-yl}carbonyl) -2-méthylpropyl]-N- { [2 ' -(2-trityl-2H- tétrazol-5-yl) b ip h ényl-4-yl] méthyl}pentanamide La N-pentanoyl-N-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -L-valine est mise en réaction avec la 1-[(Z)-méthoxy-NNO-azoxy] pipérazine selon les conditions opératoires décrites au stade A de l'Exemple 10. Le produit du titre est obtenu après une chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange dichlorométhane/méthanol 99/01 puis passage sur gel de Séphadex LH-20 en éluant avec un mélange dichlorométhane/acétone 1/1. Point de fusion : 70-71 C Stade B : N-[(1S)-1-({4-[(Z)-Méthoxy-NNO-azoxy]pipérazin-1-yl}carbonyl) -2-méthylpropyl]-N-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4- yl]méthyl} pentanamide Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 à partir du composé obtenu au stade A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc après une chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange dichlorométhane/méthanol 99/01 puis 98/02. - 26 - Point de fusion : 85-86 C C H N Microanalyse élémentaire : % théorique : 60,30 6,80 21,82 % expérimental : 60,42 6,81 21,09 Exemple 14 : [(2-Butyl-4-chloro-l-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -lH-imidazol-5-y1)méthyl]méthylcarbamate de {[(Z)-(3,5-diméthylpipéridin-1-yl)(oxido)diazényl] oxy} méthyle Stade A : [(2-Butyl-4-eh loro-1-{ [2 '-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biph ényl-4-yl] méthyl}-1H-imidazol-5-yl)méthyl] méthylamine Le 2-butyl-4-chloro-1-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazole-5-carbaldéhyde (7,54.10-3 mol) est mis en solution dans du dichlorométhane (50 ml). Additionner une solution 2 M de méthylamine (11,31.10-3 mol) dans le tétrahydrofurane et placer le milieu réactionnel sous agitation à température ambiante et sous léger courant d'azote. Après 30 minutes, ajouter en une fois, une suspension de triacétoxyborohydrure de sodium (10,55.10-3 mol) dans du dichlorométhane (50 ml). Après 2 jours, le milieu réactionnel est hydrolysé avec de l'eau et extrait au dichlorométhane. La phase organique est lavée avec de l'eau et de la saumure, séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et évaporée à sec sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange dichlorométhane/méthanol 98/02 puis passé sur gel de Séphadex LH-20 en éluant avec un mélange dichlorométhane/acétone : 1/1. Le produit du titre est ainsi obtenu sous la forme d'un solide blanc cassé. Point de fusion : 64-65 C Stade B : [(2-Butyl-4-chloro-l-1 [2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] méthyl}-1H-imidazol-5-yl)méthyl]méthylcarbamate de {[(Z)-(3,5-diméthylpipéridin-1-yl)(oxido)diazényl] oxy} méthyle Le produit obtenu au stade A est mis en réaction avec le composé obtenu dans la Préparation 1 selon les conditions opératoires décrites au stade B de l'Exemple 1. Le - 27 - produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc après purification par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange dichlorométhane/méthanol 98/02 puis 95/05 et passage sur gel de Séphadex LH-20 en éluant avec un mélange dichlorométhane/acétone 1/1. Point de fusion : 65-66 C Stade C : [(2-Butyl-4-chloro-l-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazol-5-yl) méthyl]méthyle arbamate de {[(Z)-(3,5-diméthylpipéridin-1-yl)(oxido)diazényl] oxy} méthyle Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 à partir du produit obtenu au stade B. Le produit attendu est obtenu sous la forme d'un solide blanc après une chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange dichlorométhane/méthanol 98/02 puis 95/05 et passage sur gel de Séphadex LH-20 en éluant avec un mélange dichlorométhane/acétone 1/1. Point de fusion : 79-80 C Microanalyse élémentaire : C H N Cl % théorique : 57,78 6,21 21,06 5,33 % expérimental : 57,22 6,18 20,49 5,97 Exemple 15 : [(2-Butyl-4-chloro-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazol-5-yl)méthyl]méthylcarbamate de {[(Z)-oxido(pyrrolidin-1-yl) 20 diazénylloxyl méthyle Stade A : [(2-Butyl-4-chloro-l-{[2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] méthyl}-1H-imidazol-5-yl)méthyl]méthylcarbamate de {[(Z)-oxido (pyrrolidin-1-yl)diazényl] oxy} méthyle Le produit obtenu au stade A de l'Exemple 14 est mis en réaction avec la 1-[(Z)- 25 (chlorométhoxy)-NNO-azoxy]pyrrolidine selon les conditions opératoires décrites au stade B de l'Exemple 1. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc après purification par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange n- - 28 -heptane/acétate d'éthyle 9/1 et passage sur gel de Séphadex LH-20 en éluant avec un mélange dichlorométhane/acétone 1/1. Point de fusion : 66-67 C Stade B : [(2-Butyl-4-chloro-1-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazol-5-yl)méthyl]méthylcarbamate de {[(Z)-oxido (pyrrolidin-1-yl) diazényl] oxy} méthyle Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 en utilisant le composé obtenu au stade A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc après une chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange dichlorométhane/méthanol 99/01 puis 96/04 et passage sur gel de Séphadex LH-20 en éluant avec un mélange dichlorométhane/acétone 1/1. Point de fusion : 80-81 C Microanalyse élémentaire : C H N théorique : 55,90 5,66 22,48 % expérimental : 56,24 5,96 20,74 Exemple 16 : 4-[(Z)-Méthoxy-NNO-azoxy]pipérazine-l-carboxylate de (2-butyl-4-chloro-1-{ [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl] méthyl}-lH-imidazol-5-yl) méthyle Stade A : 4-[(Z)-Méthoxy-NNO-azoxy]pipérazine-l-carboxylate de (2-butyl-4-chloro-l-{ [2'-(2-trityl-2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-1H-imidazol-5-yl) méthyle Solubiliser du 1,1'-carbonyldiimidazole (7,52.10"4 mol) dans du dichlorométhane (3 ml). Placer la solution sous un léger courant d'azote, sous agitation et refroidir à 0 C. Additionner ensuite goutte à goutte une solution de (2-butyl-4-chloro-l-{[2'-(2-trityl-2Htétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-1H-imidazol-5-yl)méthanol (7,52.104 mol) dans du dichlorométhane (3 ml). Laisser revenir la température du milieu réactionnel à température ambiante et agiter pendant 1 heure. Additionner ensuite une solution de 1-[(Z)-méthoxy-29-NNO-azoxy]pipérazine (7,52.104 mol) dans du dichlorométhane (3 ml). Après 20 heures, le milieu réactionnel est évaporé à sec sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange n-heptane/acétate d'éthyle 7/3. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc. Point de fusion : 68-69 C Stade B : 4-[(Z)-Méthoxy-NNO-azoxy]pipérazine-1-carboxylate de (2-butyl-4-chloro-l-{ [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl}-1H-imidazol-5-yl)méthyle Mode opératoire identique au stade C de l'Exemple 1 en utilisant le composé obtenu au stade A. Le produit du titre est obtenu sous la forme d'un solide blanc après une chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange dichlorométhane/méthanol 99/01 puis 95/05. Point de fusion : 90-91 C Microanalyse élémentaire : C H N Cl % théorique : 55,22 5,46 23,00 5,82 % expérimental : 55, 77 5,44 22,67 6,08 -30- ETUDE PHARMACOLOGIQUE DES PRODUITS DE L'INVENTION EXEMPLE A : Effet antagoniste des récepteurs de l'angiotensine Il In vitro L'artère fémorale et l'aorte sont prélevées sur des lapin Neo-Zelandais anesthésiés, et coupées en anneaux de 2 mm qui sont ensuite suspendus entre 2 crochets dont l'un est un capteur de tension dans des chambres à organes remplies de solution physiologique. Les anneaux d'artère fémorale sont utilisés, en présence d'un inhibiteur de guanylate cyclase, l'ODQ (1H-[1,2,4]oxalodiazolo[4,3-a]quinoxalin-1) à 10 M. Après stabilisation, une première gamme de concentrations croissantes d'angiotensine II est réalisée, suivie après lavage et addition d'une dose du composé à tester d'une deuxième gamme d'angiotensine II. Les résultats sont exprimés en % de l'effet maximal de l'angiotensine II lors de la première gamme. Les courbes des réponses concentration-dépendantes sont analysées pour déterminer les valeurs EC50 et calculer la valeur de pA2 (Arunlakshana et Schild, 1959). Résultats : les composés de l'invention montrent une excellent activité antagoniste de ces récepteurs avec des valeurs de pA2 obtenues supérieures à 8,5. In vivo L'effet antagoniste des composés de l'invention est évalué sur des rats spinalisés. L'angiotensine II est injectée deux fois à 0,1 g/kg i.v. et son effet hypertenseur est mesuré en delta (mmHg). L'angiotensine II est ensuite administrée de manière répétée à la même dose après injection de doses croissantes du composé testé. La courbe de % d'inhibition de l'effet presseur de l'angiotensine II en fonction de la dose est construite et l'effet de la molécule est déterminé par la D50 (dose inhibant de 50 % l'effet de l'Angiotensine II). Résultats : les composés de l'invention montrent d'excellents effets antagonistes des récepteurs de l'angiotension II avec des valeurs de D50 obtenues inférieures à 0,6 mg/kg. -31-EEXEMPLE B : Activité donneur de NO In vitro Les anneaux d'aorte sans endothélium sont utilisés. Après une première contraction induite par du KC1 60 mM pour caractériser la sensibilité de l'anneau et un lavage, une contraction stable est induite par de la noradrenaline (0,1-0,3 M) en présence ou non d'ODQ. Une gamme de concentration cumulée est réalisée et l'activité du produit à tester est calculée par une IC50 (dose inhibant de 50 % l'effet maximal). Résultats : les composés selon l'invention présentent un effet relaxant tout à fait significatif avec des IC50 inférieures à 11.tM. In vivo L' effet donneur de NO de la molécule est évalué par la baisse de pression provoquée lorsque les récepteurs de l'angiotensine II sont préalablement bloqués. Sur des rats spontanément hypertendus anesthésiés au pentobarbital, un antagoniste de référence est injecté à forte dose (candesartan 0,1 mg/kg) ; après 40 min la pression arterielle est stable et le produit à tester est administré i.v. en doses croissantes. La dose provoquant 20 ou 50 % d'hypotension est déterminée. Résultats : une diminution d'au moins 50% de la pression artérielle est observées avec les composés de l'invention pour des doses inférieures à 0,3 mg/kg. EXEMPLE C : Composition pharmaceutique Formule de préparation pour 1000 comprimés dosés à 100 mg de 2-butyl-4-chloro -1- { [2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1 H-imidazole-5-carboxylate de {[(Z)-2-oxido-2-pyrrolidin-1-yldiazényl]oxy}méthyle (Exemple 1) 100 g Hydroxypropycellulose 2 g Amidon de blé 10 g Lactose 100 g Stéarate de magnésium 3 g Talc 3 g
Composés de formule (I) : dans laquelle :R1 représente un groupement alkanoyle,R2 représente un groupement alkyle substitué par un groupement G,ou R1 et R2 forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement imidazolyle ou benzimidazolyle, substitués par un groupement G,et G représente un groupement -(CH2)n-A-(CH2)m-(CR4R5)p-(CH2)o-R3 dans lequel n, m, p, o, R4, R5 et A sont tels que définis dans la description,et R3 représente un groupement Médicaments.
1. Composés de formule (I) : R1\ / N (I) dans laquelle : R1 représente un groupement alkanoyle linéaire ou ramifié, R2 représente un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié substitué par un groupement G, ou R1 et R2 forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement imidazolyle ou benzimidazolyle, ces groupements étant substitués par un groupement G et éventuellement substitués par un ou deux autres groupements supplémentaires choisis parmi alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, et atomes d'halogène, et G représente un groupement ù(CH2),-A-(CH2),n (CR4R5)p-(CH2)o-R3 dans lequel : - n vaut 0, 1, 2 ou 3, - mvaut 0, 1,2ou3 - p vaut 0 ou l - ovaut 0, 1 ou2 R4 et R5, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié,- 33 - - A représente un groupement o R _ 16 o \ ' \O N N N /N O R6 N ou /O dans lesquels R6 représente un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, - et R3 représente un groupement 5 o I+ /ON N N N Rg-o ou /N\ ,O~ N R9 où R7, R8 et R9, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou R7 et R8 forment ensemble une chaîne alkylène (C1-C6) linéaire ou ramifiée, leurs énantiomères et diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à 10 une base pharmaceutiquement acceptable. 2. Composés de formule (I), selon la 1, pour lesquels R1 et R2 forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement imidazolyle, leurs énantiomères et diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 15 3. Composés de formule (I), selon la 1, pour lesquels A représente un groupement ûC(0)O-, leurs énantiomères et diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 4. Composés de formule (I), selon la 1, pour lesquels R3 représente un groupement ûO-N=N(0)-NR7R8, leurs énantiomères et diastéréoisomères ainsi que 20 leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 5. Composé de formule (I), selon la 1, qui est le 2-butyl-4-chloro-l-{[2'-(2H-tétrazol-5-yl)biphényl-4-yl]méthyl} -1H-imidazole-5-carboxylate de {[(Z)-2-oxido--34-2-pyrrolidin-l-yldiazényl]oxy}méthyle ainsi que ses sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 6. Procédé de préparation des composés de formule (I), selon la 1, caractérisé en ce que l'on utilise comme produit de départ le composé de formule (II) : R'2 R'1 \ /\ O N C H dans laquelle R' l représente un groupement alkanoyle linéaire ou ramifié, R'2 représente un groupement alkyle linéaire ou ramifié, ou R' l et R'2 forment ensemble avec les atomes d'azote et de carbone qui les portent un groupement imidazolyle ou benzimidazolyle ces groupements étant éventuellement substitués par un groupement alkyle linéaire ou ramifié, alkoxy linéaire ou ramifié ou atomes d'halogène, et Tr représente un groupement trityle, que l'on transforme par réaction d'oxydation, de réduction ou d'amination réductrice en composé de formule (III) : 5- 35 - R'2 R'1 ^ /A'ùH (CH2)n dans laquelle n est tel que défini dans la formule (I), R'1, R'2 et Tr sont tels que définis précédemment, et A' représente un groupement ûC(0)O-, -0-, ou ûNH-, sur lequel on condense un composé de formule (IV) : A"-(CH2)m (CR4R5)p-(CH2)o R3 (IV) dans laquelle m, p, o, R4, R5 et R3 sont tels que définis dans la formule (I) et A" représente un atome d'halogène ou un groupement hydroxy ou carboxy, pour conduire au composé de formule (V) : (V) 10 dans laquelle Tr est tel que défini précédemment et R1 et R2 sont tels que définis dans la formule (I), qui est chauffé au reflux pour conduire au composé de formule (I),- 36 - composé de formule (I) que l'on purifie, le cas échéant, selon une technique classique de purification, dont on sépare éventuellement les isomères, selon une technique classique de séparation, et que l'on transforme, si on le souhaite, en ses sels d'addition, à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 7. Compositions pharmaceutiques contenant comme principe actif un composé selon l'une quelconque des 1 à 5 en combinaison avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptables. 8. Compositions pharmaceutiques selon la 7 contenant au moins un principe actif selon l'une quelconque des 1 à 5 utiles, en tant que médicament, dans le traitement de l'hypertension et des pathologies cardiovasculaires et de ses complications telles que la rétinopathie, les accidents cérébraux, la démence, l'hypertrophie ventriculaire gauche, l'insuffisance cardiaque, l'angine de poitrine, l'infarctus du myocarde et la néphropathie ; dans le traitement des pathologies cardiovasculaires associées à l'athérothrombose telles que les accidents cérébraux et coronaires, les artérites et les vasculopathies ; dans le traitement des complications vasculaires de nombre de maladies telles que le diabète, l'obésité, le syndrome métabolique, le cancer ou la fibrose du foie ; et dans le traitement des hypertensions d'origine pulmonaire, oculaire ou portale.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 403,A61K 31,A61P 9,C07D 207,C07D 233,C07D 257
C07D 403/14,A61K 31/4025,A61K 31/41,A61K 31/4155,A61P 9/00,C07D 207/46,C07D 233/70,C07D 257/04
FR2902133
A1
CHARNIERE DE PORTE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,214
La présente invention est relative à une charnière de porte de véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile comportant au moins une porte équipée d'au moins une telle charnière. Les portes qui équipent les véhicules possèdent généralement des charnières qui permettent leur ouverture selon un angle de 90 , ce qui ne permet pas de rabattre la porte contre un flanc de la carrosserie du véhicule. Or, pour certains véhicules, comme par exemple les véhicules utilitaires du type fourgonnette, il est souhaitable que les portes arrière pivotent d'un angle supérieur à 90 de façon à faciliter les opérations de chargement et de déchargement. A cet effet, on connaît des charnières qui permettent le pivotement de la porte entre une première position d'ouverture et une seconde position d'ouverture plus importante que la première et qui comportent un charnon fixe relié à la caisse du véhicule, un charnon mobile relié à la porte et un charnon intermédiaire relié, d'une part, au charnon fixe par un premier axe d'articulation et, d'autre part, au charnon mobile par un second axe d'articulation. Dans ce type de charnière, le charnon mobile est équipé de moyens de blocage du charnon mobile par rapport au charnon fixe dans la première position d'ouverture ainsi que dans la seconde position d'ouverture. Le principal inconvénient de ce genre de charnière réside dans le nombre important de pièces qui la compose ce qui augmente bien évidemment le coût et également dans son encombrement la rendant particulièrement inesthétique. L'invention a pour but de proposer une charnière de porte de véhicule automobile qui évite ces inconvénients et qui est simple à mettre en oeuvre. L'invention a donc pour objet une charnière de porte de véhicule automobile, de type comprenant un charnon fixe monté sur la caisse du véhicule et un charnon mobile monté sur la porte et relié au charnon fixe par un axe d'articulation, caractérisé en ce que le charnon mobile comporte, d'une part, un logement de positionnement d'un charnon intermédiaire monté sur ledit axe d'articulation et, d'autre part, des moyens de verrouillage du charnon intermédiaire sur le charnon mobile pour le pivotement de ce charnon mobile entre une position de fermeture et une première position d'ouverture de la porte et de déverrouillage du charnon intermédiaire pour le pivotement dudit charnon mobile entre la première position d'ouverture et une seconde position d'ouverture de la porte supérieure à la première position d'ouverture. Selon d'autre caractéristique de l'invention : - le charnon fixe comporte une butée de blocage successivement des charnons intermédiaire et mobile dans la première position d'ouverture et de 10 ce charnon mobile dans la seconde position d'ouverture, - le charnon intermédiaire est formé par une pièce en "U", - les moyens de verrouillage et de déverrouillage comprennent un pêne déplaçable par coulissement perpendiculairement à l'axe d'articulation entre une première position de solidarisation du charnon mobile avec le charnon 15 intermédiaire et une seconde position de libération de ce charnon mobile par rapport audit charnon intermédiaire, et - le charnon mobile et le charnon intermédiaire comportent une butée de retour de pivotement de ce charnon intermédiaire entre une position d'ouverture et la positon de fermeture de la porte, 20 - la première position d'ouverture correspond sensiblement à une ouverture de 90 de la porte et la seconde position d'ouverture correspond sensiblement à une ouverture de 180 de cette porte. L'invention a également pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une porte battante équipée d'au moins 25 une charnière telle que précédemment mentionnée. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique en perspective du côté 30 extérieur d'une charnière, conforme à l'invention, - la Fig. 2 est une vue schématique en perspective du côté intérieur de la charnière, conforme à l'invention, - les Figs. 3 et 4 sont des vues schématiques en perspectives de la charnière respectivement dans la position porte fermée et dans la position porte ouverte sensiblement à 90 , - la Fig. 5 est une vue schématique en perspective de la charnière dans la position de la porte ouverte sensiblement à 90 avec le charnon intermédiaire déverrouillé, - la Fig. 6 est une vue schématique en perspective de la charnière dans la position de la porte ouverte sensiblement à 180 , et - la Fig. 7 est une vue schématique en perspective de la charnière dans la position de retour en position de fermeture de la porte. Sur les Figs. 1 et 2, on a représenté schématiquement une charnière désignée dans son ensemble par la référence 10, respectivement du côté extérieur et du côté intérieur, et qui est destinée à être montée entre une caisse 1 d'un véhicule automobile et une porte arrière 2 déplaçable entre une position fermée et une position ouverte. La charnière 10 se compose d'un charnon fixe 11 monté sur la caisse 1 du véhicule par des organes de fixation de type connu, non représentés et d'un charnon mobile 12 monté sur la porte 2 par des organes de fixation de type connu, non représentés. A cet effet, les charnons, respectivement fixe 11 et mobile 12, comportent des orifices, respectivement 13 et 14, de passage des organes de fixation. Les charnons respectivement fixe 11 et mobile 12 sont reliés entre eux par un axe d'articulation 15 permettant au charnon mobile de pivoter autour de cet axe d'articulation 15. Le charnon mobile 12 comporte un logement 16 de positionnement d'un charnon intermédiaire 20 monté sur l'axe d'articulation 15. Le charnon mobile 12 comporte aussi, comme représenté à la Fig. 2, des moyens 30 de verrouillage du charnon intermédiaire 20 sur le charnon mobile 12 pour le pivotement de ce charnon mobile 12 entre une position de fermeture de la porte 2, comme représentée à la Fig. 3, et une première position d'ouverture 2 de cette porte 2, comme représentée à la Fig. 4 et de déverrouillage du charnon intermédiaire 20 pour le pivotement dudit charnon mobile 12 entre la première position d'ouverture représentée à la Fig. 4 et une seconde position d'ouverture de la porte 2 représentée à la Fig. 6, cette seconde position d'ouverture de la porte 2 étant supérieure à la première position d'ouverture. Le charnon mobile 12 et le charnon intermédiaire 20 sont également équipés d'une butée de retour de pivotement du charnon intermédiaire 20 entre une position d'ouverture (Fig. 4) et la position de fermeture de la porte 2 (Fig. 3). Le charnon intermédiaire 20 est formé par une pièce en "U" qui comporte deux branches latérales 21 parallèles entre elles et une branche centrale 22. Les deux branches latérales 21 sont montées articulées sur l'axe 15. La butée de retour du charnon intermédiaire 20 est formée par la branche centrale 22 de ce charnon intermédiaire 20 qui comporte une face d'extrémité 22a définissant une surface inclinée destinée à coopérer avec le fond 16a du logement 16 définissant également une surface inclinée complémentaire. Ainsi que montré à la Fig. 2, les moyens 30 de verrouillage et de déverrouillage du charnon intermédiaire 20 par rapport au charnon mobile 12 comprennent, sur la face externe de ce charnon mobile 12, un pêne 31 déplaçable par coulissement dans un canon 32 au moyen d'une palette de commande 33. Le pêne 31 est déplaçable perpendiculairement à l'axe d'articulation 15 entre une première position représentée notamment aux Figs. 2 et 7 dans laquelle il solidarise le charnon intermédiaire 20 avec le charnon mobile 12 et une seconde position représentée notamment aux Figs. 5 et 6 dans laquelle il libère le charnon mobile 12 par rapport au charnon intermédiaire 20. Un organe élastique de rappel, comme par exemple un ressort de compression, non représenté, est monté à l'intérieur du canon 32 de façon à rappeler le pêne 31 dans sa position de verrouillage du charnon intermédiaire 20 avec le charnon mobile 12. Comme cela apparaît sur la Fig. 1, la face extérieure du charnon fixe 11 comporte une butée 18 qui assure, comme on le verra ultérieurement, le blocage successivement des charnons intermédiaire 20 et mobile 12 dans la première position d'ouverture de la porte 2 et du charnon mobile 12 dans la seconde position d'ouverture de cette porte 2. Dans la position de fermeture de la porte 2 représentée à la Fig. 3, le charnon intermédiaire 20 est solidarisé avec le charnon mobile 12 au moyen du pêne 31 et de la butée de retour 16a et 22a et les charnons respectivement fixe 11 et mobile 12 forment entre eux un angle sensiblement de 90 . Lorsqu'un utilisateur ouvre la porte 2, le charnon mobile 12 ainsi que le charnon intermédiaire 20 solidarisés entre eux au moyen du pêne 31, pivotent autour de l'axe d'articulation 15 et ces deux charrions 12 et 20 viennent se placer dans le plan du charnon fixe 11, comme montré à la Fig. 4. Dans cette position, les extrémités des branches 21 du charnon intermédiaire 20 sont en appui contre la butée 18 et la porte 2 occupe une première position d'ouverture qui correspond sensiblement à une ouverture de 90 Pour ouvrir la porte 2 plus largement afin de faciliter le chargement ou le déchargement du véhicule, l'utilisateur effectue une traction sur la palette 33, ainsi que représenté à la Fig. 5, de façon à escamoter le pêne 31 dans le canon 32 pour désolidariser le charnon intermédiaire 20 du charnon mobile 12. Ensuite, l'utilisateur fait pivoter la porte 2 de telle sorte que le charnon mobile 12 pivote autour de l'axe d'articulation 15, le charnon intermédiaire 20 restant bloqué par la butée 18, ainsi que montré à la Fig. 6. Dans cette position, la porte 2 occupe une seconde position d'ouverture qui correspond sensiblement à une ouverture de 180 . Sous l'effet du ressort de compression monté dans le canon 32, le pêne 31 a repris sa position initiale en saillie par rapport à ce canon 32. Dans la seconde position d'ouverture de la porte 2, le charnon mobile 12 est également en appui sur la butée 18 (Fig. 6). Lors de la fermeture de la porte 2, le charnon mobile 12 pivote tout d'abord autour de l'axe d'articulation 15 et le pêne 31 s'escamote lorsque ce charnon mobile 12 revient dans le plan du charnon intermédiaire 20 (Fig. 4). Ensuite, l'utilisateur continue à fermer la porte 2, le charnon mobile 12 entraîne le charnon intermédiaire 20 par l'intermédiaire de la butée de retour 16a et 22a. L'un et l'autre pivotent autour de l'axe d'articulation 15 jusqu'à la fermeture de la porte 2 (Fig. 7). La charnière de porte selon l'invention présente l'avantage de n'avoir qu'un seul axe ce qui permet d'obtenir une charnière compacte. La forme des charnons du côté extérieur du véhicule peut être adaptée au style de ce véhicule. Selon une variante, la charnière peut être équipée d'un système approprié qui évite la fermeture de la porte lorsque le véhicule est par exemple 10 en stationnement dans une pente
L'invention concerne une charnière (10) de porte de véhicule automobile comprenant un charnon fixe (11) et un charnon mobile (12) reliés entre eux par un axe d'articulation (15). Le charnon mobile (12) comporte un logement (16) de positionnement d'un charnon (20) intermédiaire monté sur ledit axe (15) et des moyens (30) de verrouillage du charnon intermédiaire (20) sur le charnon mobile (12) et de déverrouillage de ce charnon intermédiaire (20).
1. Charnière de porte de véhicule automobile, du type comprenant un charnon fixe (11) monté sur la caisse (1) du véhicule et un charnon mobile (12) monté sur la porte (2) et relié au charnon fixe (11) par un axe d'articulation (15), caractérisée en ce que le charnon mobile (12) comporte, d'une part, un logement (16) de positionnement d'un charnon intermédiaire (20) monté sur ledit axe d'articulation (15) et, d'autre part, des moyens (30) de verrouillage du charnon intermédiaire (20) sur le charnon mobile (12) pour le pivotement de ce charnon mobile (12) entre une position de fermeture de la porte (2) et une première position d'ouverture de cette porte (2) et de déverrouillage de ce charnon intermédiaire (20) pour le positionnement dudit charnon mobile (12) entre la première position d'ouverture et une seconde position d'ouverture de la porte (2) supérieure à la première position d'ouverture. 2. Charnière selon la 1, caractérisée en ce que le charnon fixe (11) comporte une butée (18) de blocage successivement des charnons intermédiaire (20) et mobile (12) dans la première position d'ouverture de la porte (2) et de ce charnon mobile (12) dans la seconde position d'ouverture de la porte (2). 3. Charnière selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le charnon intermédiaire (20) est formé par une pièce (21, 22) en "U". 4. Charnière selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les moyens (30) de verrouillage et de déverrouillage comprennent un pêne (31) déplaçable par coulissement perpendiculairement à l'axe d'articulation (15) entre une première position de solidarisation du charnon mobile (12) avec le charnon intermédiaire (20) et une seconde position de libération de ce charnon mobile (12) par rapport audit charnon intermédiaire (20). 5. Charnière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le charnon mobile (12) et le charnon intermédiaire (20) comportent une butée de retour (16a, 22a) de pivotement de ce charnon intermédiaire (20) entre une position d'ouverture et la positon de fermeture de la porte (2). 5 6. Charnière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la première position d'ouverture correspond sensiblement à une ouverture de 90 de la porte (2) et la seconde position d'ouverture correspond sensiblement à une ouverture de 180 de cette porte (2). 7. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une porte (2) battante équipée d'au moins une charnière (10) selon l'une quelconque des précédentes.
E,B
E05,B60
E05D,B60J
E05D 3,B60J 5,E05D 5,E05D 11
E05D 3/04,B60J 5/00,E05D 5/02,E05D 11/06
FR2894322
A1
FEU DE VEHICULE
20,070,608
Domaine de l'invention La présente invention concerne un feu de véhicule au niveau duquel 5 une source de lumière et une lentille qui est agencée sur un côté avant du feu forment un motif de distribution de lumière prédéterminé. Description de l'art antérieur Au niveau d'un feu de véhicule tel qu'un feu de direction ou qu'une unité de feu d'un feu avant, une lumière en provenance d'une source de 10 lumière agencée sur un axe optique qui s'étend suivant une direction avant/arrière du feu de véhicule est déviée et est irradiée suivant une direction vers l'avant du feu de véhicule par une lentille agencée sur un côté avant du feu de véhicule, d'où ainsi la formation d'un motif de distribution de lumière prédéterminé. 15 Par exemple, le document JP-A-2005-141918 décrit un exemple d'un feu de direction et le document JP-A-2005-44683 et le document JP-UM-A-4-21005 décrivent des exemples d'unités de feu de feux avant. Qui plus est, le document JP-A-2005-183090 décrit une unité de feu du type projecteur dans un feu avant où une forme de surface de sa lentille de 20 projection est constituée selon une forme différente de celle d'une lentille de projection normale. Un feu de véhicule tel qu'un feu de direction ou qu'une unité de feu d'un feu avant est fréquemment agencé de manière à suivre la forme d'une carrosserie de véhicule d'un véhicule. Par conséquent, il est préférable de 25 favoriser un degré de liberté d'implantation du feu et de favoriser une performance de conception du véhicule en formant sa lentille selon une forme de surface qui suit la forme de la carrosserie de véhicule. Cependant, les feux de véhicule décrits dans les documents JP-A- 2005-44683 et JP-UM-A-4-21005 utilisent des lentilles plan convexe, et le feu 30 de véhicule décrit dans le document JP-A-2005-141918 utilise une lentille comportant une surface avant d'une forme ellipsoïdale. Par conséquent, aucune de ces lentilles décrites n'est formée selon la forme de la carrosserie de véhicule. Par conséquent, on observe un problème consistant en ce que les lentilles ne favorisent pas suffisamment le degré de liberté de l'implantation d'un feu et de la conception de véhicule. Qui plus est, bien que la lentille de projection de l'unité de feu qui est décrite dans le document JP-A-2005-183090 soit munie d'une forme de surface différente de celle d'une lentille de projection normale, la forme de surface est munie d'un certain degré de régularité et n'est pas constituée par une forme de surface en conformité avec la forme de la carrosserie de véhicule. Qui plus est, même lorsque la surface sur le côté avant de la lentille est formée par une surface courbe formée librement qui épouse la forme de la carrosserie de véhicule, un motif de distribution de lumière souhaité ne peut pas être formé de façon précise seulement au moyen d'une telle surface formée. RÉSUMÉ. DE L'INVENTION Un objet de la présente invention consiste à proposer un feu de véhicule constitué de manière à former un motif de distribution de lumière prédéterminé au moyen d'une source de lumière et d'une lentille qui est agencée sur un côté avant du feu où, même lorsqu'une surface sur un côté avant de la lentille inclut une surface courbe formée librement, un motif de distribution de lumière souhaité peut être formé de façon précise. Selon un aspect de l'invention, un feu de véhicule inclut : une source de lumière ; et une lentille qui est agencée sur un côté avant de la source de lumière et qui dévie et irradie une lumière en provenance de la source de lumière en direction d'un côté avant du feu de véhicule. Une surface de côté avant de la lentille inclut une première surface courbe formée librement et un angle d'irradiation de la lumière destinée à être irradiée depuis la surface de côté avant par rapport à l'axe optique est établi en tant qu'angle d'irradiation cible au niveau de chaque point de la surface de côté avant. Une surface de côté arrière de la lentille inclut une seconde surface courbe formée librement qui est formée par des éléments de surface continus dont chacun présente un angle d'inclinaison qui réalise une irradiation de lumière selon l'angle d'irradiation cible (a, (3) établi au niveau de points respectifs de la surface de côté avant. Selon un autre aspect de l'invention, le feu de véhicule peut en outre inclure un réflecteur auxiliaire qui est disposé sur au moins un côté pris parmi un côté supérieur et un côté inférieur d'un axe optique, dans lequel le réflecteur auxiliaire réfléchit et diffuse la lumière en provenance de la source de lumière en direction du côté avant du feu de véhicule sans être dévié par la lentille Le type du feu de véhicule n'est pas particulièrement limité. Par 10 exemple, une unité de feu d'un feu de direction ou d'un feu avant ou d'un feu anti-brouillard ou similaire peut être adoptée. La direction avant/arrière du feu peut coïncider avec une direction avant/arrière d'un véhicule ou peut ne pas coïncider avec. Le type de la source de lumière n'est pas particulièrement limité. Par 15 exemple, une puce émettrice de lumière d'un élément émetteur de lumière d'une diode émettrice de lumière ou d'une diode laser, une partie d'émission de lumière de décharge d'une ampoule de décharge, un filament d'une lampe halogène ou similaire peut être adopté. Qui plus est, en tant que source de lumière, il est possible également d'adopter une source de lumière primaire de 20 même qu'une source de lumière secondaire formée en faisant converger une lumière en provenance de la source de lumière primaire sensiblement en un seul point au moyen d'un réflecteur, d'une lentille ou similaire. La forme spécifique de la première surface courbe formée librement n'est pas particulièrement limitée mais par exemple, une surface courbe 25 formée de manière 'à affleurer une surface d'une carrosserie de véhicule ou une surface courbe formée selon un intervalle uniforme par rapport à la surface courbe ou similaire peut être adoptée. La forme spécifique d'une surface réfléchissante du réflecteur auxiliaire n'est pas particulièrement limitée pour autant que le réflecteur auxiliaire est 30 formé de manière à réfléchir et à diffuser une lumière en provenance d'une source de lumière suivant une direction horizontale. Qui plus est, en ce qui concerne aussi la position d'installation du réflecteur auxiliaire, sa position spécifique n'est pas limitée pour autant que la position est une position permettant de réfléchir une lumière en provenance d'une source de lumière en direction du côté avant du feu de véhicule sans transmission au travers de la lentille depuis au moins un côté pris parmi le côté supérieur et le côté inférieur de l'axe optique. Qui plus est, l'expression "sans que la lumière soit déviée par la lentille" signifie que la lumière n'est pas transmise dans un mode elle subit une opération de déviation par la lentille, et la lumière peut être transmise au travers d'une partie lisse et transparente qui est formée en tant que partie de la lentille ou peut être transmise au voisinage de la lentille afin d'ainsi éviter toute réfraction. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue en coupe et en plan qui représente un feu de véhicule selon un premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple de l'invention ; la figure 2 est une vue en coupe prise selon une ligne II-II de la figure 1; la figure 3 est une vue suivant une direction d'une flèche III représentée sur la figure 1 ; la figure 4 est un schéma qui représente en perspective un motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement qui est formé sur un écran vertical imaginaire qui est agencé en une position à 25 m à l'avant d'un véhicule par une lumière qui est irradiée depuis le feu de véhicule ; les figures 5A et 5B représentent des schémas qui illustrent un angle d'irradiation cible depuis chaque point d'une surface de côté avant d'une lentille du feu de véhicule ; les figures 6A et 6B représentent des schémas qui illustrent une procédure de formation d'une seconde surface courbe formée librement constituant une surface de côté arrière de la lentille ; la figure 7 est une vue avant qui représente un feu de véhicule selon un 30 second mode de réalisation présenté à titre d'exemple de l'invention ; la figure 8 est une vue en coupe prise selon une ligne VIII-VIII de la figure 7 ; la figure 9 est une vue en coupe prise selon une ligne IX-IX de la figure 7; la figure 10 est un schéma qui représente en perspective un motif de distribution de feu de route qui est formé sur l'écran vertical imaginaire par 5 une lumière qui est irradiée depuis le feu de véhicule selon le second mode de réalisation présenté à titre d'exemple ; les figures 11A et 11B représentent des schémas qui illustrent un angle d'irradiation cible depuis chaque point sur une surface de côté avant d'une lentille du feu de véhicule selon le second mode de réalisation présenté à titre 10 d'exemple les figures 12A et 12B représentent des schémas qui illustrent une procédure de formation d'une seconde surface courbe formée librement qui constitue une surface de côté arrière de la lentille du feu de véhicule selon le second mode de réalisation présenté à titre d'exemple 15 la figure 13 est une vue en coupe et en plan qui représente un feu de véhicule selon un troisième mode de réalisation présenté à titre d'exemple de l'invention ; la figure 14 est une vue en coupe prise selon une ligne XIV-XIV de la figure 13 ; 20 la figure 15 est une vue suivant une direction d'une flèche XV sur la figure 13 ; la figure 16 est une vue détaillée d'une partie XVI de la figure 13 ; la figure 17 est une vue en coupe et en plan qui représente un feu de véhicule selon un quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple de 25 l'invention ; la figure 18 est une vue en coupe verticale prise selon une ligne XVIIIXVIII de la figure 17 ; la figure 19 est une vue suivant une direction d'une flèche XIX sur la figure 17 30 la figure 20 est un schéma qui représente en perspective un motif de distribution de lumière se prolongent transversalement qui est formé sur un écran vertical imaginaire qui est agencé en une position à 25 m à l'avant d'un véhicule au moyen d'une lumière qui est irradiée depuis le feu de véhicule ; la figure 21 est un schéma qui est similaire à celui de la figure 20 et qui représente un fonctionnement d'un exemple modifié du quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple ; la figure 22 est un schéma qui est similaire à celui de la figure 18 et qui représente une vue de l'exemple modifié du quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple ; et la figure 23 est un schéma qui est similaire à celui de la figure 20 et qui 10 représente un fonctionnement de l'autre exemple modifié du quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple. DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉSENTÉS À TITRE D'EXEMPLE Des modes de réalisation présentés à titre d'exemple de l'invention 15 seront décrits ci-après par report aux dessins. Mode de réalisation 1 La figure 1 est une vue en coupe et en plan qui représente le feu de véhicule 10 selon le premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple, la figure 2 est une vue en coupe prise selon une ligne II-II de la figure 1 et la 20 figure 3 est une vue suivant la direction de la flèche III sur la figure 1. Comme représenté sur les figures 1 à 3, le feu de véhicule 10 selon le premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple est un feu de direction qui est monté sur une partie d'angle d'extrémité avant gauche d'une carrosserie de véhicule 2, lequel feu éclaire une surface de route sur un côté 25 avant à gauche d'un véhicule lorsque le véhicule réalise un changement de direction pour rouler sur une voie à gauche. Le feu de véhicule 10 inclut une diode émettrice de lumière 12 qui est agencée sur un axe optique Ax qui est étendu suivant une direction inclinée par rapport à une ligne d'axe AxO qui est étendue suivant une direction 30 avant/arrière du véhicule vers un côté externe suivant une direction de largeur de véhicule d'un angle prédéterminé v (de façon spécifique, v vaut environ 50 ) et une lentille 14 qui est agencée sur un côté avant de la diode émettrice de lumière 12 (c'est-à-dire un côté avant suivant une direction d'axe optique Ax) pour dévier et irradier la lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 sur le côté avant du feu 10. La diode émettrice de lumière 12 est une diode émettrice de lumière blanche qui est constituée en scellant une puce émettrice de lumière 12a d'une forme carrée présentant une dimension d'environ 0,3 mm2 à 3 mm2 dans un moulage en résine 12b sensiblement de forme hémisphérique. La diode émettrice de lumière 12 est supportée de façon fixe par une plaque de support 16 réalisée en un métal dans un état dans lequel la puce émettrice de lumière 12a est agencée de manière à diriger la lumière émise sur le côté avant du feu 10 sur l'axe optique Ax. La plaque de support 16 est positionnée de manière à être fixée sur une face arrière d'une partie de face verticale arrière 18a d'un support 18 sensiblement d'une forme similaire à un cône s'ouvrant sur le côté avant du feu 10. Dans ce cas, la plaque de support 16 est formée de manière à comporter un petit trou circulaire 18c qui est plus ou moins plus grand que le diamètre externe du moulage en résine 12b, et le moulage en résine 12b est exposé depuis le petit trou 18c sur le côté avant du feu. Une surface latérale avant 14a de la lentille 14 inclut une première surface courbe formée librement qui s'étend de manière à affleurer la surface de la carrosserie de véhicule 2. En d'autres termes, la première surface courbe formée librement est formée de manière à correspondre à la forme de l'extérieur du véhicule. Une surface de côté arrière 14b de la lentille 14 inclut une seconde surface courbe formée librement conformément à la première surface courbe formée librement (ce qui sera décrit ultérieurement). Qui plus est, la lentille 14 est supportée de façon fixe par le support 18 dans un état dans lequel une partie de bord périphérique externe de la surface de côté arrière 14b est amenée en contact avec une face d'extrémité avant 18b du support 18. La figure 4 est un schéma qui représente en perspective le motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC qui est formé sur l'écran vertical imaginaire en une position à 25 m à l'avant du véhicule par une lumière qui est irradiée suivant une direction avant depuis le feu de véhicule 10 selon le premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple. Le motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC est formé sur un côté gauche d'une ligne V-V formant une ligne verticale dans un repère H-V en constituant un point de fuite suivant la direction de face avant du véhicule de la ligne d'axe AxO s'étendant suivant la direction avant/arrière du véhicule. Un bord d'extrémité supérieur du motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC est également disposé légèrement vers le bas par rapport à une ligne H-H qui constitue une ligne H-H formant une ligne horizontale dans le repère H-V. Dans ce cas, le motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC est formé sur une plage depuis le voisinage de la ligne V-V jusqu'à environ 100 sur son côté gauche tout en étant centré suivant une direction d'environ 50 sur le côté gauche de la ligne V-V, et une zone chaude HZ qui constitue une région d'intensité lumineuse élevée afférente est formée selon une forme se prolongeant transversalement en une position sensiblement centrée suivant une direction gauche/droite du motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC et à proximité du bord d'extrémité supérieur du motif de distribution PC. Afin de former de manière précise un tel motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC, selon le premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple, un angle d'irradiation cible est établi pour chaque point sur la surface de côté avant 14a de la lentille 14. Qui plus est, la seconde surface courbe formée librement qui constitue la surface de côté arrière 14b est établie selon la forme d'une surface courbe pour réaliser une irradiation de lumière selon l'angle d'irradiation cible. La forme de la seconde surface courbe formée librement est établie au moyen de la procédure qui suit. En premier lieu, comme représenté sur les figures 1 et 2, un angle d'irradiation, par rapport à l'axe optique Ax, de la lumière destinée à être irradiée depuis la lentille 14 est établi en tant qu'angle d'irradiation cible pour chaque point sur la surface de côté avant 14a. L'angle d'irradiation cible est divisé selon une composante horizontale et une composante verticale et est établi en tant qu'angle d'irradiation cible a suivant une direction horizontale et en tant qu'angle d'irradiation cible fi suivant une direction verticale. De façon plus spécifique, comme représenté sur la figure 1, une composante horizontale d'un angle formé par une ligne droite LO et par l'axe optique Ax est établie en tant qu'angle d'ouverture de direction horizontale OH et l'angle d'irradiation cible a suivant la direction horizontale est établi en correspondance avec l'angle d'ouverture de direction horizontale OH. La ligne droite LO est une ligne qui relie un point P sur la surface de côté avant 14a et un centre O d'émission de lumière de la puce émettrice de lumière 12a. Par ailleurs, comme représenté sur la figure 2, une composante verticale d'un angle qui est formé par la ligne droite LO et par l'axe optique Ax est établie en tant qu'angle d'ouverture de direction verticale 0V, et l'angle d'irradiation cible 13 suivant la direction verticale est établi en correspondance avec l'angle d'ouverture de direction verticale 0V. Ici, la ligne droite LO est une ligne qui relie un point Q sur la surface de côté avant 14a et le centre O d'émission de lumière de la puce émettrice de lumière 12a. L'angle d'irradiation cible a suivant la direction horizontale est établi à une valeur conformément à un angle de diffusion et à une distribution d'intensité lumineuse suivant la direction horizontale du motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC. C'est-à-dire que, comme représenté au moyen du graphique de la figure 5A, conformément à une augmentation de l'angle d'ouverture de direction horizontale 0H, l'angle d'irradiation cible a est augmenté selon une relation qui lui est sensiblement directement proportionnelle. Dans cette situation, un angle de diffusion suivant la direction horizontale d'une partie du motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC qui est disposé sur le côté gauche de la direction de l'axe optique Ax (c'est-à-dire une direction d'environ 50 sur le côté gauche de la ligne V-V) est légèrement plus grand que sa partie qui est disposée sur son côté droit et par conséquent, un taux de variation de l'angle d'irradiation cible a est établi de telle sorte que l'angle d'irradiation cible a suivant la direction gauche prenne une valeur légèrement supérieure à une valeur de l'angle d'irradiation cible a suivant la direction droite. Par ailleurs, l'angle d'irradiation cible f3 suivant la direction verticale est établi à une valeur conformément à un angle de diffusion et à une distribution d'intensité lumineuse suivant la direction verticale du motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC. C'est-à-dire que, comme représenté au moyen du graphique de la figure 5B, sur un côté supérieur de l'axe optique Ax, même lorsque l'angle d'ouverture de direction verticale 0V est augmenté, l'angle d'irradiation cible [3 est maintenu à une petite valeur constante négative. Ainsi, une lumière qui est irradiée depuis la lentille 14 devient une lumière parallèle dirigée vers le bas. Qui plus est, comme représenté par le même graphique, sur un côté inférieur de l'axe optique Ax, conformément à une augmentation de l'angle d'ouverture de direction verticale OV, l'angle d'irradiation cible 13 est augmenté selon une relation qui lui est sensiblement directement proportionnelle. Cependant, un taux de variation de l'angle d'irradiation cible 13 est établi à une valeur comparativement inférieure au taux de variation de l'angle d'irradiation cible a de telle sorte que la lumière destinée à être irradiée depuis la lentille 14 devient une lumière qui se diffuse légèrement vers le bas. Ensuite, la seconde surface courbe formée librement qui constitue la surface de côté arrière 14b de la lentille 14 est formée. La seconde surface courbe formée librement est réalisée en formant en continu des éléments de surface dont chacun présente un angle d'inclinaison pour réaliser une irradiation de lumière à l'angle d'irradiation cible établi sur chaque point correspondant sur la surface de côté avant 14a. Les figures 6A et 6B représentent des schémas qui illustrent la procédure de formation de la ligne incurvée librement C2 qui constitue la forme en coupe horizontale de la seconde surface courbe formée librement. En premier lieu, comme représenté sur la figure 6A, est calculée une direction d'incidence de la lumière sur le point P au niveau de l'intérieur de la lentille 14 qui est nécessaire pour irradier la lumière selon l'angle d'irradiation cible a depuis le point P sur une ligne incurvée librement Cl qui constitue la forme en coupe horizontale de la surface de côté avant 14a de la lentille 14. La surface de côté avant 14a de la lentille 14 est constituée par la première surface courbe formée librement selon la forme de la surface de carrosserie de véhicule 2 et par conséquent, une direction d'une ligne normale N1 de la ligne incurvée librement Cl au niveau du point P est déjà connue. Il s'ensuit qu'une direction d'incidence de lumière (direction indiquée par une ligne droite L2) jusqu'au point P en correspondance avec une direction d'irradiation de lumière depuis le point P (direction indiquée par Ll) est calculée en utilisant la loi de Snell. Ensuite, comme représenté sur la figure 6B, un point R qui est le point d'intersection entre le milieu de la ligne incurvée librement C2 et la ligne droite L2 et le centre O d'émission de lumière de la puce émettrice de lumière 12a sont reliés par une ligne droite L3, et un angle 6 formé entre la ligne droite L3 et la ligne droite L2 est calculé. La ligne incurvée librement C2 est formée en établissant un point de début au point S sur l'axe optique Ax, comme il sera décrit ultérieurement. Cependant, par souci de commodité de l'explication, il est supposé que la ligne incurvée librement C2 est formée déjà jusqu'à la position du point R. Ensuite, un segment de ligne E de la ligne incurvée librement C2 est alloué au point R. Dans cette situation, une direction d'une ligne normale N2 du segment de ligne E est calculée en utilisant la loi de Snell et un angle d'inclinaison du segment de ligne E est également calculé simultanément de manière à réaliser une puissance de réfraction d'une valeur de l'angle au niveau du segment de ligne E. Ainsi, la lumière qui est émise depuis le centre O d'émission de lumière de la puce émettrice de lumière 12a est irradiée depuis la lentille 14 sur le côté avant du feu selon un chemin optique qui est formé par les segments de ligne droite que sont L3-L2-L1. Qui plus est, l'angle d'inclinaison d'un segment de ligne qui est contigu à un côté droit du segment de ligne E est calculé au moyen d'une procédure qui est similaire à celle selon le cas du point P pour un point qui est contigu à un côté droit du point P (c'est-à-dire un côté qui est à distance de l'axe optique Ax) sur la ligne incurvée librement Cl. Dans ce qui suit, en répétant un traitement similaire et en formant en continu la série de segments de ligne, une partie de la ligne incurvée librement C2 qui est disposée sur le côté droit de l'axe optique Ax est formée. La ligne incurvée librement C2 est formée en établissant un point de référence PO qui est disposé sur l'axe optique Ax sur la ligne incurvée librement C1. Dans ce cas, le point de début S au niveau de la formation de la ligne incurvée librement C2 est établi sur l'axe optique Ax en tant que point qui correspond au point de référence P0, et un premier segment de ligne qui est alloué au point de début S est orthogonal à l'axe optique Ax au niveau du point de début S. Ceci est dû au fait que l'angle d'irradiation cible a au niveau du point de référence PO est établi à a = Oc' (voir la figure 1) et ainsi, la ligne normale L1 au niveau du point de référence PO à la ligne incurvée librement Cl coïncide avec l'axe optique Ax et par ailleurs, le chemin optique constitué par L3-L2-L1 coïncide également avec l'axe optique Ax. Qui plus est, la position du point de début S suivant la direction avant/arrière sur l'axe optique Ax est établie en une position à distance du point de référence PO selon un degré permettant de former la seconde surface courbe formée librement sur une région complète de la surface de côté arrière 14b de la lentille 14 et qui est aussi proche que possible du point de référence PO de telle sorte que la lentille 14 n'est pas de façon non nécessaire munie de parois épaisses. Par ailleurs, une partie de la ligne incurvée librement C2 sur un côté gauche de l'axe optique Ax suivant la ligne incurvée librement C2 est formée au moyen d'une procédure similaire en désignant le point de début au point S sur l'axe optique Ax. Qui plus est, une ligne incurvée librement qui constitue une forme en coupe horizontale de la seconde surface courbe formée librement est formée non seulement au niveau d'un plan qui inclut l'axe optique Ax mais également dans d'autres plans respectifs qui sont parallèles au plan qui inclut l'axe optique et qui sont disposés sur à la fois les côtés supérieur et inférieur du plan incluant l'axe optique, au moyen d'une procédure qui est similaire à la procédure de formation de la ligne incurvée librement C2. Par ailleurs, une ligne incurvée librement qui constitue une forme en coupe verticale de la seconde surface courbe formée librement qui constitue la surface de côté arrière 14b de la lentille 14 est formée au moyen d'une procédure qui est similaire à la procédure de formation de la ligne incurvée librement C2. Qui plus est, la seconde ligne incurvée librement est formée en tant que surface d'enveloppe d'une pluralité de lignes incurvées librement qui constituent des formes en coupe horizontale afférentes et d'une pluralité de lignes incurvées librement qui constituent des formes en coupe verticale afférentes (c'est-à-dire en formant en continu une pluralité d'éléments de surface agencés selon une matrice en combinant des segments de ligne respectifs de la pluralité de lignes incurvées librement constituant les formes en coupe horizontale et des segments de ligne respectifs de la pluralité de lignes incurvées librement constituant les formes en coupe verticale). Comme décrit ci avant en détail, le feu de véhicule 10 conformément au premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple est constitué de manière à former le motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC en déviant et en irradiant une lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12, qui est agencée sur l'axe optique Ax qui s'étend suivant la direction avant/arrière du feu jusqu'au côté avant du feu, au moyen de la lentille 14 qui est agencée sur le côté avant du feu. La surface de côté avant 14a de la lentille 14 estconstituée par la première surface courbe formée librement et par conséquent, la surface de côté avant 14a peut aisément être formée selon la forme qui épouse la forme de surface de la carrosserie de véhicule 2 (la forme de la surface courbe étendue sensiblement de manière à affleurer la carrosserie de véhicule 2 selon le premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple). Qui plus est, le feu de véhicule 10 selon le premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple peut former de façon précise le motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC puisque l'angle d'irradiation de la lumière qui est irradiée depuis la surface de côté avant 14a de la lentille 14 par rapport à l'axe optique Ax est établi en tant qu'angle d'irradiation cible pour chaque point sur la surface de côté avant 14a conformément à la forme et à la distribution d'intensité lumineuse du motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC. Qui plus est, le feu de véhicule 10 selon le premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple permet de constituer le chemin optique nécessaire pour irradier la lumière sans produire une différence en marche ou similaire au niveau de la surface de côté arrière 14b puisque la surface de côté arrière 14b de la lentille 14 est constituée par la seconde surface courbe formée librement qui est constituée en formant en continu les éléments de surface présentant des angles d'inclinaison pour réaliser une irradiation de lumière aux angles d'irradiation cibles qui sont établis aux points respectifs sur la surface de côté avant 14a. De cette façon, le feu de véhicule 10 selon le premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple peut former un motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement souhaité PC bien que la surface de côté avant 14a de la lentille 14 soit constituée par la surface courbe formée librement. Ainsi, le degré de liberté de l'implantation du feu et de la conception de véhicule peut être favorisé. Qui plus est, la lentille 14 du feu de véhicule 10 selon le premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple permet de favoriser une apparence esthétique du feu de véhicule 10 puisque la surface de côté avant 14a et la surface de côté arrière 14b sont toutes deux constituées par les surfaces courbes formées librement et ainsi, une différence en marche ou similaire peut être empêchée d'être formée sur la surface de la lentille 14. Qui plus est, le feu de véhicule 10 selon le premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple peut être compact puisque la source de lumière est constituée par la puce émettrice de lumière 12a de la diode émettrice de lumière 12 et qu'une lumière directe en provenance de la puce émettrice de lumière 12a est constituée de manière à arriver en incidence sur la lentille 14. Dans ce cas, la diode émettrice de lumière 12 est agencée de manière à exposer seulement le moulage en résine 12b sensiblement selon une forme hémisphérique pour sceller la puce émettrice de lumière 12a depuis le petit trou 18c qui est formé au niveau de la partie de face verticale arrière 18a du support 18 jusqu'au côté avant du feu et par conséquent, la configuration de l'intérieur d'une chambre de feu lorsqu'elle est vue de façon agrandie au travers de la lentille 14 peut être améliorée. En outre, selon le premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple, une partie de moitié supérieure de la lentille 14 est constituée de manière à irradier une lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 en tant que lumière parallèle suivant la direction verticale, une demi-partie inférieure de la lentille 14 est constituée de manière à irradier une lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 en tant que lumière diffusée vers le bas suivant la direction verticale et par conséquent, le motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC peut être formé de manière à être brillant au voisinage de sa partie d'extrémité supérieure et à s'assombrir progressivement en direction de sa partie d'extrémité inférieure. Ainsi, la surface de route sur le côté avant du feu peut être éclairée selon une luminosité sensiblement uniforme depuis une région de distance courte jusqu'à une région de distance longue, et une capacité de reconnaissance optique de la surface de route sur le côté avant suivant la direction de déplacement du véhicule lors d'un changement de direction du véhicule peut être davantage favorisée. Mode de réalisation 2 La figure 7 est une vue avant qui représente le feu de véhicule 110 selon le second mode de réalisation présenté à titre d'exemple, la figure 8 est une vue en coupe prise selon la ligne VIII-VIII de la figure 7 et la figure 9 est une vue en coupe prise selon la ligne IX-IX de la figure 7. Comme représenté sur les figures 7 à 9, le feu de véhicule 110 selon le second mode de réalisation présenté à titre d'exemple est une unité de feu qui est intégrée en tant que partie d'un feu avant qui est monté sur une partie d'angle d'extrémité avant gauche d'une carrosserie de véhicule pour irradier une lumière pour former un motif de distribution de feu de route. Le feu avant inclut un couvercle transparent 102 qui est lisse (qui ne dévie pas la lumière) et qui s'étend de manière à affleurer une surface de la carrosserie de véhicule et le feu de véhicule 110 est contenu à l'intérieur d'une chambre de feu qui est constituée par le couvercle transparent 102 et par un corps de feu (qui n'est pas représenté). Le feu de véhicule 110 est constitué de manière à inclure une ampoule de source de lumière 112 qui est agencée sur un axe optique Ax qui s'étend suivant une direction avant/arrière d'un véhicule, un réflecteur 116 pour réfléchir la lumière en provenance de l'ampoule de source de lumière 112 suivant une direction avant de telle sorte qu'elle soit proche de l'axe optique Ax, une lentille 114 qui est agencée sur un côté avant du réflecteur 116 et un support 118 pour connecter la lentille 114 et le réflecteur 116. L'ampoule de source de lumière 112 est une ampoule de décharge d'une ampoule à halogénure de métal ou similaire constituant une source de lumière telle qu'une partie émettrice de lumière de décharge 112a et insérée de manière à être liée sur une partie d'ouverture sommitale arrière 116b du réflecteur 116 depuis un côté arrière, et la partie émettrice de lumière de décharge 112a est constituée en tant que source de lumière à segments de ligne qui s'étend le long de l'axe optique Ax. Le réflecteur 116 inclut une surface réfléchissante 116a qui présente une forme sphéroïdale, son axe central étant l'axe optique Ax. Dans ce cas, une position d'un premier point focal Fl est établie au niveau d'un centre d'émission de lumière de la partie émettrice de lumière de décharge 112a et une position d'un second point focal F2 afférent est établie au niveau d'un côté avant du premier point focal F1. Qui plus est, le réflecteur 116 forme une source de lumière secondaire qui réfléchit une lumière en provenance de la partie émettrice de lumière de décharge 112a en tant que source de lumière primaire suivant la direction avant de telle sorte qu'elle soit proche de l'axe optique Ax pour qu'elle soit convergée sur une position du second point focal F2, et une lumière en provenance de la source de lumière secondaire est amenée à arriver en incidence sur la lentille 114 en tant que lumière qui est divergée depuis le second point focal F2. Une surface de côté avant 114a de la lentille 114 inclut une première surface courbe formée librement qui s'étend le long d'un voisinage d'un côté arrière du couvercle transparent 102 de telle sorte qu'un intervalle entre la première surface courbe formée librement et le couvercle transparent 102 soit maintenu sensiblement uniforme. Une surface de côté arrière 114b de la lentille 114 inclut une seconde surface courbe formée librement qui est formée conformément à la première surface courbe formée librement (ce qui sera décrit ultérieurement). La lentille 114 est supportée de façon fixe par le support 118 dans un état dans lequel sa partie qui est à proximité d'un bord périphérique externe de la surface de côté arrière 114b est amenée en contact avec une face d'extrémité avant du support 118. La partie de la lentille 114 à proximité du bord périphérique externe de la surface de côté arrière 114b est formée de manière à comporter une partie de collerette similaire à un anneau 114c pour positionner la lentille 114 sur le support 118. Le support 118 est un élément qui est formé sensiblement selon la forme d'un cylindre circulaire agencé entre la lentille 114 et le réflecteur 116 et est supporté de façon fixe par le réflecteur 116 au niveau de sa partie d'extrémité arrière afin d'ainsi positionner la lentille 114 et le réflecteur 116 selon la relation positionnelle qui a été décrite ci avant La figure 10 est un schéma qui représente en perspective un motif de distribution de feu de route PH qui est formé sur un écran vertical imaginaire qui est agencé en une position à 25 m à l'avant du véhicule par une lumière qui est irradiée depuis le feu de véhicule 110 selon le second mode de réalisation présenté à titre d'exemple. Le motif de distribution de feu de route PH est formé en tant que motif de distribution de lumière largement étendu suivant une direction gauche/droite qui est centré sur H-V, et sa zone chaude HZ est formée selon une forme se prolongeant plus ou moins latéralement au niveau du voisinage de H-V. Afin de former de façon précise le motif de distribution de feu de route PH, selon le second mode de réalisation présenté à titre d'exemple, un angle d'irradiation cible est établi pour chaque point sur la surface de côté avant 114a de la lentille 114. En outre, une seconde surface courbe formée librement qui constitue la surface de côté arrière 114b est établie selon une forme d'une surface courbe pour réaliser une irradiation de lumière selon l'angle d'irradiation cible. La forme de la seconde surface courbe formée librement est établie au moyen de la procédure qui suit. En premier lieu, comme représenté sur les figures 8 et 9, un angle d'irradiation, par rapport à l'axe optique Ax, de la lumière destinée à être irradiée depuis la lentille 114 est établi en tant qu'angle d'irradiation cible pour chaque point sur la surface de côté avant 114a. L'angle d'irradiation cible est divisé selon une composante horizontale et une composante verticale et est établi en tant qu'angle d'irradiation cible a suivant une direction horizontale et en tant qu'angle d'irradiation cible a suivant une direction verticale. De façon davantage spécifique, comme représenté sur la figure 8, une composante horizontale d'un angle formé par une ligne droite LO et par l'axe optique Ax est établie en tant qu'angle d'ouverture de direction horizontale OH et l'angle d'irradiation cible a suivant la direction horizontale est établi en correspondance avec l'angle d'ouverture de direction horizontale OH. La ligne droite LO est une ligne qui relie un point P sur la surface de côté avant 114a et le second point focal F2 qui est un centre d'émission de lumière de la source de lumière secondaire. Par ailleurs, comme représenté sur la figure 9, une composante verticale d'un angle formé par la ligne droite LO et par l'axe optique Ax est établie en tant qu'angle d'ouverture de direction verticale OV et l'angle d'irradiation cible 13 suivant la direction verticale est établi en correspondance avec l'angle d'ouverture de direction verticale OV. La ligne droite LO est une ligne qui relie un point Q sur la surface de côté avant 114a et le second point focal F2. L'angle d'irradiation cible a suivant la direction horizontale et établi à une valeur conformément à un angle de diffusion et à une distribution d'intensité lumineuse suivant la direction horizontale du motif de distribution de feu de route PH. C'est-à-dire que, comme représenté par un graphique de la figure 11A, l'angle d'irradiation cible a est augmenté conformément à une augmentation de l'angle d'ouverture de direction horizontale OH. Une caractéristique de variation de l'angle d'irradiation cible a selon un taux de variation qui est sensiblement le carré d'un taux de variation de l'angle d'ouverture de direction horizontale OH est ainsi constituée afin d'ainsi faire en sorte que la zone chaude HZ qui est formée au voisinage de H-V soit suffisamment brillante. Par ailleurs, l'angle d'irradiation cible [3 suivant la direction verticale est établi à une valeur conformément à un angle de diffusion et à une distribution d'intensité lumineuse suivant la direction verticale du motif de distribution de feu de route PH. C'est-à-dire que, comme représenté par le graphique de la figure 11B, l'angle d'irradiation cible f3 est augmenté conformément à une augmentation de l'angle d'ouverture de direction verticale 0V. Dans cette situation, est constituée une caractéristique de variation de l'angle d'irradiation cible [3 d'un taux de variation qui est sensiblement le carré d'un taux de variation de l'angle d'ouverture de direction verticale OV. Qui plus est, le taux de variation de l'angle d'irradiation cible [3 est constitué selon une valeur qui est comparativement inférieure au taux de variation de l'angle d'irradiation cible a. Ainsi, la zone chaude se prolongeant transversalement HZ est formée. Qui plus est, sur un côté inférieur de l'axe optique Ax, le taux de variation de l'angle d'irradiation cible [3 est établi à une valeur légèrement inférieure à celle sur son côté supérieur et ainsi, une position d'un bord d'extrémité inférieure du motif de distribution de feu de route PH est déplacé de manière à être sensiblement à proximité de la ligne H-H par rapport à une position indiquée par la ligne en traits mixtes à deux tirets sur la figure 10. Une capacité de reconnaissance optique à distance est améliorée en empêchant que la région de distance courte d'une surface de route sur le côté avant du véhicule ne soit excessivement lumineuse. Ensuite, la seconde surface courbe formée librement qui constitue la surface de côté arrière 114b de la lentille 114 est formée. La seconde surface courbe formée librement est formée en formant en continu des éléments de surface dont chacun présente un angle d'inclinaison pour réaliser une irradiation de lumière à l'angle d'irradiation cible établi sur chaque point correspondant sur la surface de côté avant 114a. Les figures 12A et 12B représentent des schémas qui illustrent la procédure de formation de la ligne incurvée librement C2 qui constitue la forme en coupe horizontale de la seconde surface courbe formée librement. En premier lieu, comme représenté sur la figure 12A, est calculée une direction d'incidence de la lumière sur le point P à l'intérieur de la lentille 114 qui est nécessaire pour irradier une lumière selon l'angle d'irradiation cible a depuis le point P sur une ligne incurvée librement Cl constituant la forme en coupe horizontale de la surface de côté avant 114a de la lentille 114. La surface de côté avant 114a de la lentille 114 est constituée par la première surface courbe formée librement qui est formée de manière à affleurer la surface de la carrosserie de véhicule et par conséquent, une direction d'une ligne normale N1 de la ligne incurvée librement Cl au point P est déjà connue. Il s'ensuit qu'une direction d'incidence de lumière (direction indiquée par une ligne droite L2) sur le point P en correspondance avec une direction d'irradiation de lumière depuis le point P (direction indiquée par Ll) est calculée en utilisant la loi de Snell. Ensuite, comme représenté sur la figure 12B, le point R qui est le point d'intersection entre le milieu de la ligne incurvée librement C2 et la ligne droite L2 et le second point focal F2 sont connectés par une ligne droite L3, et un angle 8 formé entre la ligne droite L3 et la ligne droite L2 est calculé. La ligne incurvée librement C2 est formée en établissant un point de début au point S sur l'axe optique Ax, comme il sera décrit ultérieurement. Cependant, par souci de commodité de l'explication, il est supposé que la ligne incurvée librement C2 est formée déjà jusqu'à la position du point R. Ensuite, un segment de ligne E de la ligne incurvée librement C2 est alloué au point R. Dans cette situation, une direction d'une ligne normale N2 au segment de ligne E est calculée en utilisant la loi de Snell et un angle d'inclinaison du segment de ligne E est également calculé simultanément afin de réaliser une puissance de réfraction d'une valeur de l'angle 8 dans le segment de ligne E. Ainsi, la lumière qui est émise depuis le second point focal F2 en tant que centre de la seconde source de lumière est irradiée depuis la lentille 114 sur le côté avant du feu selon un chemin optique constitué par L3-L2-L1. Qui plus est, un angle d'inclinaison d'un segment de ligne contigu à un côté droit du segment de ligne E est calculé au moyen d'une procédure qui est similaire à celle dans le cas du point P pour un point contigu à un côté droit du point P (c'est-à-dire un côté qui est à distance de l'axe optique Ax) sur la ligne incurvée librement Cl. En répétant un processus similaire et en formant en continu la série de segments de ligne, une partie de la ligne incurvée librement C2 disposée sur le côté droit de l'axe optique Ax est formée. La ligne incurvée librement C2 est formée en établissant un point de référence au moyen du point PO qui est disposé sur l'axe optique Ax dans la ligne incurvée librement C1. Dans ce cas, le point de début S au niveau de la formation de la ligne incurvée librement C2 est établi sur l'axe optique Ax en tant que point en correspondance avec le point de référence PO. La position du point de début S suivant la direction avant/arrière sur l'axe optique Ax est établie à une position qui est à distance du point de référence PO selon un degré permettant de former la seconde surface courbe formée librement sur une région complète de la surface de côté arrière 114b de la lentille 114 et qui est aussi proche que possible du point de référence PO de telle sorte que la lentille 114 ne soit pas de façon non nécessaire à parois épaisses. Par ailleurs, une partie de la ligne incurvée librement C2 qui est disposée sur un côté gauche de l'axe optique Ax est formée au moyen d'une procédure similaire en désignant le point de début en tant que point S sur l'axe optique Ax. Qui plus est, une ligne incurvée librement qui constitue une forme en coupe horizontale de la seconde surface courbe formée librement est formée non seulement au niveau d'un plan incluant l'axe optique Ax mais également dans d'autres plans respectifs qui sont parallèles au plan incluant l'axe optique et qui sont disposés sur à la fois les côtés supérieur et inférieur du plan incluant l'axe optique au moyen d'une procédure qui est similaire à la procédure de formation de la ligne incurvée librement C2. Une ligne incurvée librement qui constitue une forme en coupe verticale de la seconde surface courbe formée librement qui inclut la surface de côté arrière 14b de la lentille 14 est formée au moyen d'une procédure qui est similaire à la procédure de formation de la ligne incurvée librement C2. Qui plus est, la seconde ligne incurvée librement est formée en tant que surface d'enveloppe d'une pluralité de lignes incurvées librement constituant des formes en coupe horizontale afférentes et d'une pluralité de lignes incurvées librement constituant des formes en coupe verticale afférentes (c'est-à-dire en formant en continu une pluralité d'éléments de surface qui sont agencés selon une matrice en combinant des segments de lignes respectifs de la pluralité de lignes incurvées librement constituant les formes en coupe horizontale et des segments de ligne respectifs de la pluralité de lignes incurvées librement constituant les formes en coupe verticale). Comme décrit ci avant en détail, le feu de véhicule 110 conformément au second mode de réalisation présenté à titre d'exemple est constitué de manière à former le motif de distribution de feu de route PH en déviant et en irradiant une lumière en provenance de l'ampoule de source de lumière 112, agencée sur l'axe optique Ax qui s'étend suivant la direction avant/arrière du feu, en direction du côté avant du feu au moyen de la lentille 114 qui est agencée sur le côté avant du feu. La surface de côté avant 114a de la lentille 114 est constituée par la première surface courbe formée librement et par conséquent, la surface de côté avant 114a peut être aisément formée de manière à présenter la forme qui s'étend selon la forme de la carrosserie de véhicule (conformément au second mode de réalisation présenté à titre d'exemple, la forme de la surface de côté avant 114a est la surface courbe qui s'étend le long du couvercle transparent 102 de telle sorte qu'un intervalle entre soit maintenu uniforme, où le couvercle transparent 102 s'étend sensiblement de manière à affleurer la surface de carrosserie de véhicule). Qui plus est, conformément au feu de véhicule 110 du second mode de réalisation présenté à titre d'exemple, l'angle d'irradiation, par rapport à l'axe optique Ax, de la lumière qui est irradiée depuis la surface de côté avant 114a de la lentille 114 est établi en tant qu'angle d'irradiation cible pour chaque point sur la surface de côté avant 114a conformément à une forme du motif de distribution de feu de route PH et à la distribution d'intensité lumineuse. Par conséquent, le motif de distribution de feu de route PH peut être formé de façon précise. Qui plus est, conformément au feu de véhicule 110 du second mode de réalisation présenté à titre d'exemple, la surface de côté arrière 114b de la lentille 114 inclut la seconde surface courbe formée librement qui est formée par des éléments de surface continus dont chacun présente l'angle d'inclinaison pour réaliser une irradiation de lumière aux angles d'irradiation cibles réglés pour les points respectifs sur la surface de côté avant 114a. Par conséquent, le chemin optique nécessaire pour l'irradiation de lumière peut être assuré sans produire une différence en marche ou similaire au niveau de a surface de côté arrière 114b. De cette façon, conformément au feu de véhicule 110 du second mode de réalisation présenté à titre d'exemple, bien que la surface de côté avant 114a de la lentille 114 soit constituée par la surface courbe formée librement, un motif de distribution de feu de route PH peut être formé. Par conséquent, le degré de liberté de l'implantation du feu et de la conception de véhicule peut être favorisé. Selon la lentille 114 du feu de véhicule 110 du second mode de réalisation présenté à titre d'exemple, la surface de côté avant 114a et la surface de côté arrière 114b incluent toutes deux les surfaces courbes formées librement et ainsi, une différence en marche ou similaire peut être empêchée d'être formée au niveau de la surface de la lentille 114. Par conséquent, l'apparence du feu de véhicule 110 peut être favorisée. Qui plus est, le feu de véhicule 110 conformément au second mode de réalisation présenté à titre d'exemple est constitué de telle sorte que le réflecteur 116 comportant la surface réfléchissante 116a d'une forme sphéroïdale réfléchisse la lumière en provenance de la partie émettrice de lumière de décharge 112a. La partie émettrice de lumière de décharge 112a est la source de lumière primaire comportant le centre d'irradiation de lumière au niveau du premier point focal Fl de la forme sphéroïdale. Le réflecteur 116 fait converger la lumière sur le second point focal F2 de la forme sphéroïdale, d'où ainsi la formation de la source de lumière secondaire en une position du second point focal F2. La lumière est ensuite irradiée depuis la source de lumière secondaire en direction du côté avant du feu par la lentille 114. Par conséquent, par comparaison avec le cas de l'agencement de la partie émettrice de lumière de décharge 112a en une position du second point focal F2 et de l'action consistant à faire en sorte que la lumière arrive directement en incidence sur la lentille 114, un taux d'utilisation du flux lumineux pour la lumière qui est émise depuis la partie émettrice de lumière de décharge 112a peut être favorisé et une non uniformité de luminosité de la source de lumière peut être réduite. Par conséquent, le motif de distribution de feu de route PH peut être amené à constituer un motif de distribution de lumière qui est plus lumineux et qui présente une non uniformité de distribution de lumière plus faible. Le type de la source de lumière primaire n'est pas particulièrement limité. Qui plus est, un axe central de la forme sphéroïdale peut être une ligne d'axe qui coïncide avec l'axe optique ou peut être une ligne d'axe qui ne coïncide pas avec pour autant que la lumière en provenance de la source de lumière secondaire tombe dans une plage angulaire lui permettant d'arriver en incidence sur la lentille. Mode de réalisation 3 La figure 13 est une vue en coupe et en plan qui représente un feu de véhicule 210 selon le troisième mode de réalisation présenté à titre d'exemple, la figure 14 est une vue en coupe prise selon la ligne XIV-XIV de la figure 13 et la figure 15 est une vue suivant la direction de la flèche XV sur la figure 13. Comme représenté sur les figures 13 à 15, bien qu'une constitution de base de feu de véhicule 210 selon le troisième mode de réalisation présenté à titre d'exemple soit similaire à celle dans le cas du premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple, la constitution de la lentille 214 diffère partiellement de celle du cas du premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple. C'est-à-dire que la lentille 214 du troisième mode de réalisation présenté à titre d'exemple est formée de telle sorte qu'une région centrale 214a2 qui est disposée au voisinage de l'axe optique Ax au niveau de sa surface de côté avant 214a soit déplacée vers un côté arrière par rapport à une région périphérique générale 214a1 qui entoure la région centrale 214a2. De façon davantage spécifique, au niveau de la surface de côté avant 214a de la lentille 214, la région périphérique générale 214a1 est constituée par une première surface courbe formée librement (des lignes incurvées librement Cl h, Cl v constituant une forme en coupe afférente sont représentées sur les figures 13 et 14) qui est la même que la surface de côté avant 14a de la lentille 14 selon le premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple. La région centrale 214a2 inclut une troisième surface courbe formée librement (des lignes incurvées librement C3h, C3v constituant sa forme en coupe sont représentées sur les figures 13 et 14) qui est formée de façon sensiblement homothétique par rapport à la première surface courbe formée librement, où le centre d'émission de lumière O de la diode émettrice de lumière 12 est le centre d'homothétie. Qui plus est, la région centrale 214a2 et la région périphérique générale 214a1 sont connectées au moyen d'une surface de paroi en forme d'anneau 214c. Qui plus est, la forme d'une surface de la face de côté arrière 214b de la lentille 214 est relativement similaire à la forme de la surface de côté arrière 14b de la lentille 14 selon le premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple. La figure 16 est une vue détaillée d'une partie XVI sur la figure 13. Comme représenté également sur la figure 16, de façon davantage précise, la troisième surface courbe formée librement qui constitue larégion centrale 214a2 de la surface de côté avant 214a de la lentille 214 est une surface courbe formée librement qui est formée sur la base de la surface de côté arrière 214b de la lentille 214 de telle sorte qu'une lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 arrive en incidence sur la surface de côté arrière 214b de la lentille 214 et qu'en arrivant au niveau de chaque point de la région centrale 214a2, elle soit irradiée suivant une direction (direction indiquée par des lignes en traits mixtes à deux tirets sur les figures 13 et 14) suivant laquelle la lumière est irradiée également lorsque la région centrale 214a2 n'est pas formée et que la région périphérique générale 214a1 est étendue le long de la première surface courbe formée librement. La troisième surface courbe formée librement qui est formée de cette façon présente une forme comme décrit ci avant qui est sensiblement homothétique à la première surface courbe formée librement présentant le centre d'émission de lumière O de la diode émettrice de lumière 12 en tant que centre d'homothétie. Qui plus est, comme représenté sur la figure 16, un angle d'inclinaison 1.1 de la surface de paroi en forme d'anneau 214c à l'intérieur d'un plan qui inclut l'axe optique Ax est établi à une valeur qui est sensiblement la même que celle d'un angle d'irradiation ô, par rapport à l'axe optique Ax, de la lumière qui est irradiée depuis une partie de bord périphérique externe de la région centrale 214a2. Par conséquent, la lumière destinée à être irradiée depuis la région centrale 214a2 est présentée au préalable de telle sorte qu'elle arrive en incidence à nouveau sur l'intérieur de la lentille 214 depuis la surface de paroi en forme d'anneau 214c et de telle sorte qu'elle soit irradiée depuis la région périphérique générale 214a1 suivant une direction non anticipée. Dans ce cas, l'angle d'irradiation ô est constitué selon une valeur qui diffère de façon respective de positions d'un plan incluant l'axe optique Ax et par conséquent, l'angle d'inclinaison il de la surface de paroi en forme d'anneau 214c est établi à des valeurs qui diffèrent respectivement les unes des autres des positions suivant une direction périphérique de la surface de paroi en forme d'anneau 214c. En adoptant la constitution du troisième mode de réalisation présenté à titre d'exemple, une formation amincie et une formation de poids léger de la lentille 214 peuvent être réalisées. Qui plus est, une efficacité de transmission de la lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 peut être favorisée par le degré dont la lentille est amincie. De façon particulière, selon la lentille 214 du troisième mode de réalisation présenté à titre d'exemple, la surface de côté avant 214a et la surface de côté arrière 214b incluent toutes deux les surfaces courbes formées librement. Par conséquent, il est préférable, au vu d'assurer une précision de face, de constituer la lentille 214 au moyen d'une lentille réalisée en une résine synthétique. Dans un tel cas, lorsqu'une épaisseur de paroi de la lentille 214 est partiellement augmentée de façon extrême, une marque en creux est susceptible de survenir et il est difficile d'assurer une précision de surface. A cet égard, il peut être empêché au préalable que l'épaisseur de paroi de la lentille 214 soit partiellement augmentée de façon extrême lorsque la région centrale 214a2 qui est disposée au voisinage de l'axe optique Ax dans la surface de côté avant 214a est déplacée sur le côté arrière par rapport à la région périphérique générale 214a1 tel que selon la lentille 214 du troisième mode de réalisation présenté à titre d'exemple et ainsi, la précision de face peut être aisément assurée. Dans ce cas, la troisième surface courbe formée librement qui constitue la région centrale 214a2 est formée de manière à être sensiblement homothétique à celle de la première surface courbe formée librement comportant le centre d'émission de lumière O de la diode émettrice de lumière 12a en tant que centre d'homothétie. Par conséquent, la lumière qui est irradiée depuis chaque point de la région centrale 214a2 peut être constituée selon une lumière dirigée suivant une direction qui est sensiblement la même que celle de la lumière irradiée depuis chaque point lorsque la surface de côté avant 214a de la lentille 214 est constituée par la première surface courbe formée librement sur sa région complète. Qui plus est, l'angle d'inclinaison pt de la surface de paroi en forme d'anneau 214c dans un plan qui inclut l'axe optique Ax de la lentille 214 est établi à une valeur qui est sensiblement la même que celle de l'angle d'irradiation 0, par rapport à l'axe optique Ax, de la lumière qui est irradiée depuis la partie de bord périphérique externe de la région centrale 214a2. peut par conséquent être empêché au préalable qu'une partie de la lumière qui est irradiée depuis la région centrale 214a2 arrive en incidence à nouveau sur l'intérieur de la lentille 214 depuis la surface de paroi en forme d'anneau 214c et soit irradiée depuis la région périphérique générale 214a1 suivant une direction non anticipée. Qui plus est, une fonction de commande de lumière de la lentille 214 peut être empêchée de manière efficace de se détériorer lorsque la surface de paroi en forme d'anneau 214c est formée. Qui plus est, en adoptant la lentille 214 du troisième mode de réalisation présenté à titre d'exemple, une augmentation de la température au niveau de l'intérieur de la lentille 214 lorsque le feu est allumé peut être limitée, ce qui est préférable pour la lentille réalisée en une résine synthétique qui est inférieure en termes de résistance thermique. Selon le feu de véhicule 210 du troisième mode de réalisation présenté à titre d'exemple, la source de lumière est constituée par la diode émettrice de lumière 12 et par conséquent, l'augmentation de la température au niveau de l'intérieur de la lentille 214 ne pose pas particulièrement un problème sérieux. Cependant, lorsque la source de lumière est constituée par une ampoule de source de lumière 112 tel que selon le feu de véhicule 110 selon le second mode de réalisation présenté à titre d'exemple, une augmentation de la température à l'intérieur de la lentille 114 est importante et par conséquent, il est particulièrement efficace d'adopter une constitution de lentille telle que selon le troisième mode de réalisation présenté à titre d'exemple pour la lentille 114. Mode de réalisation à titre d'exemple 4 La figure 17 est une vue en coupe et en plan qui représente le feu de véhicule 310 selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple de l'invention, la figure 18 est une vue en coupe prise selon la ligne XVIII-XVIII de la figure 17 et la figure 19 est une vue suivant la direction de la flèche XIX sur la figure 17. Comme représenté sur les figures 17 à 19, le feu de véhicule 310 selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple est un feu de direction qui est monté sur une partie d'angle d'extrémité avant gauche d'une carrosserie de véhicule 2 et qui est allumé lorsque le véhicule change de direction à gauche afin d'éclairer une surface de route à l'avant sur la gauche. Le feu de véhicule 310 est constitué de manière à inclure une diode émettrice de lumière 12 qui est agencée sur un axe optique Ax qui s'étend suivant une direction d'inclinaison sur un côté externe suivant une direction de largeur de véhicule d'un angle prédéterminé v (de façon spécifique v vaut approximativement 50 ) par rapport à une ligne d'axe AxO qui s'étend suivant une direction avant/arrière du véhicule, une lentille 314 qui est agencée sur un côté avant d'un feu de la diode émettrice de lumière 12 (c'est-à-dire un côté avant suivant la direction d'axe optique Ax) pour dévier la lumière qui est émise depuis la diode émettrice de lumière 12 sur le côté avant du feu et une paire de réflecteurs auxiliaires 320A, 320B qui sont agencés sur un côté supérieur et sur un côté inférieur de l'axe optique Ax sur un côté arrière de la lentille 314. L'angle d'éclairage spécifique de l'axe optique n'est pas particulièrement limité pour autant que l'axe optique s'étend suivant une direction selon laquelle il est incliné sur un côté externe suivant une direction de largeur de véhicule par rapport à une direction avant/arrière du véhicule d'un angle prédéterminé. La diode émettrice de lumière 12 est une diode émettrice de lumière blanche qui est constituée en scellant une puce émettrice de lumière 12a d'une forme carrée présentant une dimension d'environ 0,3 mm2 à 3 mm2 au moyen d'un moulage en résine 12b d'une forme sensiblement hémisphérique et qui est supportée de façon fixe par une plaque de support 16 réalisée en un métal dans un état dans lequel la puce émettrice de lumière 12a est agencée de manière à être dirigée vers le côté avant du feu sur l'axe optique Ax. La plaque de support 16 est positionnée de manière à être fixée sur une face arrière d'une partie de face verticale arrière 318a d'un support 318 sensiblement selon une forme similaire à un cône qui est ouvert sur le côté avant du feu. La plaque de support 16 est formée de manière à comporter un petit trou circulaire 318c qui est plus grand ou moins grand qu'un diamètre externe du moulage en résine 12b. Le moulage en résine 12b est exposé depuis le petit trou 318c sur le côté avant du feu. Une surface de côté avant 314a de la lentille 314 inclut une première surface courbe formée librement qui est étendue de manière à affleurer une surface de la carrosserie de véhicule 2 et une surface de côté arrière 314b de la lentille 314 inclut une seconde surface courbe formée librement, conformément à la première surface courbe librement. En outre, la lentille 314 est supportée de manière fixe par le support 318 dans un état dans lequel une partie de bord périphérique externe de la surface de côté arrière 314b est amenée en contact avec une face d'extrémité avant 318b du support 318. Dans ce cas, les parties d'extrémité supérieure et inférieure de la lentille 314 sont toutes deux étendues de manière à être formées de façon à comporter les parties transparentes 314c, 314d pour fermer hermétiquement un espace entre la lentille 314 et le support 318. Les parties transparentes respectives 314c, 314d sont formées selon une épaisseur de paroi constante de manière à être étendues de façon à affleurer une surface latérale avant 314a et sont amenées en contact avec la face d'extrémité avant du support 318 au niveau de sa partie de bord périphérique externe. Le réflecteur auxiliaire 320A qui est disposé sur un côté supérieur de l'axe optique Ax est constitué d'un seul tenant avec le support 318 en formant une surface réfléchissante 320Aa en soumettant une région de forme incurvée se prolongeant transversalement d'une partie supérieure d'une face avant du support 318 à un traitement de face miroir. Dans ce cas, la forme de surface de la surface réfléchissante 320Aa du réflecteur auxiliaire 320A est établie à une forme d'une colonne paraboloïdale qui s'étend suivant une direction horizontale. Selon la colonne paraboloïdale, sa forme en coupe suivant un plan vertical incluant l'axe optique Ax est constituée par une parabole comportant un point focal au niveau d'un centre d'émission de lumière O de la puce émettrice de lumière 12a et présentant une ligne d'axe Axl dirigée légèrement vers le haut par rapport à l'axe optique Ax (de façon spécifique, dirigée vers le haut selon environ 2 ). Par conséquent, le réflecteur auxiliaire 320A réfléchit la lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 en tant que lumière parallèle qui est dirigée légèrement vers le haut depuis l'axe optique Ax suivant une direction verticale et en tant que lumière de diffusion qui se diffuse largement sur à la fois les côtés gauche et droit de l'axe optique Ax suivant une direction horizontale. La lumière qui est réfléchie depuis le réflecteur auxiliaire 320A est irradiée en direction d'un côté avant du feu par transmission au travers de la partie transparente 314c de la lentille 314. Par ailleurs, le réflecteur auxiliaire 320B qui est disposé sur un côté inférieur de l'axe optique Ax est constitué d'un seul tenant avec le support 318 en formant une surface réfléchissante 320Ba en soumettant une région de forme incurvée se prolongeant transversalement au niveau d'une partie inférieure de la face avant du support 318 à un traitement de face miroir. Dans ce cas, la forme de surface de la surface réfléchissante 320Ba du réflecteur auxiliaire 320B est établie à une forme d'une surface colonnaire paraboloïdale s'étendant suivant la direction horizontale. Selon la surface colonnaire paraboloklale, sa forme en coupe suivant un plan verticale incluant l'axe optique Ax est constituée par une parabole comportant un point focal au niveau du centre d'émission de lumière O de la puce émettrice de lumière 12a et comportant une ligne d'axe Axl qui est dirigée légèrement vers le haut par rapport à l'axe optique Ax (de façon spécifique, qui est dirigée vers le haut selon environ 2 ) de façon similaire au cas de la surface réfléchissante 320Aa du réflecteur auxiliaire 320A. Par conséquent, le réflecteur auxiliaire 320B réfléchit la lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 en tant que lumière parallèle dirigée légèrement vers le haut depuis l'axe optique Ax suivant la direction verticale et en tant que lumière de diffusion qui est largement diffusée sur à la fois les côtés gauche et droit de l'axe optique Ax suivant une direction horizontale. La lumière qui est réfléchie depuis le réflecteur auxiliaire 320B est irradiée en direction du côté avant du feu par transmission au travers de la partie transparente 314d de la lentille 314. La figure 20 est un schéma qui représente en perspective le motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC qui est formé sur l'écran vertical imaginaire qui est agencé en une position à 25 m à l'avant du véhicule par une lumière qui est irradiée sur un côté avant depuis le feu de véhicule 310 selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple. Le motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC comprend un motif de distribution de lumière de base PCO et un motif de distribution de lumière auxiliaire PCa. Le motif de distribution de lumière de base PCO est un motif de distribution de lumière formé en irradiant une lumière directe qui arrive en incidence sur la surface de côté arrière 314b de la lentille 314 depuis la diode émettrice de lumière 12, depuis la surface latérale avant 314a de la lentille 314 en direction du côté avant du feu. Le motif de distribution de lumière de base PCO est formé de manière à se diffuser largement suivant la direction horizontale sur un côté gauche de la ligne V-V. La ligne V-V est une ligne verticale qui passe par H-V, H-V étant un point de fuite suivant une direction d'une face avant du véhicule de la ligne d'axe AxO qui s'étend suivant la direction avant/arrière du véhicule. Un bord d'extrémité supérieur du motif de distribution de lumière de base PCO est disposé légèrement vers le bas par rapport à la ligne H-H qui constitue une ligne horizontale qui passe par H-V. Dans ce cas, le motif de distribution de lumière de base PCO est formé sur une plage qui va depuis un voisinage de la ligne V-V jusqu'à environ 100 sur son côté gauche en étant centré au niveau d'une direction d'un côté gauche de la ligne V-V selon environ 50 . Une zone chaude HZ qui est une région d'intensité lumineuse élevée est formée par une forme se prolongeant transversalement en une position qui est sensiblement un centre suivant une direction gauche/droite du motif de distribution de lumière de base PCO et à proximité du bord d'extrémité supérieur du motif PCO. Afin de former de façon précise le motif de distribution de lumière de base PCO, selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple, un angle d'irradiation cible est établi au niveau de chaque point sur la surface de côté avant 314a de la lentille 314, et la seconde surface courbe formée librement qui constitue sa surface de côté arrière 314b est établie de manière à présenter la forme d'une surface courbe pour réaliser une irradiation de lumière selon l'angle d'irradiation cible. Selon le feu de véhicule 310 selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple, la forme de la seconde surface courbe formée librement qui constitue la surface de côté arrière 314b de la lentille 314 est établie au moyen de la même procédure que celle du premier mode de réalisation présenté à titre d'exemple. Par ailleurs, le motif de distribution de lumière auxiliaire PCa est un motif de distribution de lumière qui est formé par une lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 qui est réfléchie par la paire de réflecteurs auxiliaires supérieur et inférieur 320A, 320B et qui est irradiée en direction du côté avant du feu par transmission au travers des parties transparentes 314c, 314d de la lentille 314. Le motif de lumière additionnel PCa est un motif de distribution de lumière mince étendu suivant la direction horizontale au voisinage d'un côté supérieur du motif de distribution de lumière de base PCO et présente un angle de diffusion horizontal selon un degré qui est sensiblement le même que celui du motif de distribution de lumière de base PCO. Le motif de distribution de lumière auxiliaire PCa est disposé légèrement à proximité de la ligne V-V par rapport au motif de distribution de lumière de base PCO et son bord d'extrémité inférieur est disposé sensiblement sur la ligne H-H. Qui plus est, le motif de distribution de lumière auxiliaire PCa est formé selon un degré de luminosité qui n'éblouit pas un conducteur qui roule sur une voie opposée, un piéton ou similaire. Qui plus est, le motif de distribution de lumière auxiliaire PCa est formé en tant que motif de distribution de lumière mince se prolongeant suivant la direction horizontale au niveau du voisinage supérieur du motif de distribution de lumière de base PCO du fait que les réflecteurs auxiliaires respectifs 320A, 320B sont constitués de manière à réfléchir la lumière en provenance de la puce émettrice de lumière 12a en tant que lumière parallèle légèrement vers le haut par rapport à l'axe optique Ax suivant la direction verticale et en tant que lumière de diffusion qui diverge largement vers à la fois les côtés gauche et droit de l'axe optique Ax suivant la direction horizontale. Qui plus est, la luminosité du motif de distribution de lumière auxiliaire PCa est réglée en faisant varier les dimensions des surfaces réfléchissantes 320Aa, 320Ba des réflecteurs auxiliaires respectifs 320A, 320B. Comme décrit ci avant en détail, le feu de véhicule 310 selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple est constitué de manière à former le motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC en déviant et en irradiant la lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 qui est agencée sur l'axe optique Ax qui est étendu suivant la direction avant/arrière du feu vers le côté avant du feu au moyen de la lentille 314 qui est agencée sur le côté avant du feu. La surface de côté avant 314a de la lentille 314 inclut la première surface courbe formée librement et par conséquent, la surface de côté avant 314a peut être aisément formée selon la forme qui s'étend suivant la forme de surface de la carrosserie de véhicule 2 (la forme de la surface courbe étendue de manière à affleurer sensiblement la carrosserie de véhicule 2 selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple). Qui plus est, le feu de véhicule 310 selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple peut former de façon précise le motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC puisque l'angle d'irradiation de la lumière qui est irradiée depuis la surface de côté avant 314a de la lentille 314 par rapport à l'axe optique Ax est établi en tant qu'angle d'irradiation cible pour chaque point sur la surface de côté avant 314a conformément à la forme et à la distribution d'intensité lumineuse du motif de distribution de lumière de base PCO. Qui plus est, le feu de véhicule 310 selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple permet de constituer le chemin optique qui est nécessaire pour irradier la lumière sans produire une différence en marche ou similaire au niveau de la surface de côté arrière 314b puisque la surface de côté arrière 314b de la lentille 314 est constituée par la seconde surface courbe formée librement qui est constituée en formant en continu les éléments de surface présentant les angles d'inclinaison pour réaliser une irradiation de lumière selon les angles d'irradiation cible établis sur les points respectifs sur la surface de côté avant 314a. Bien que le motif de distribution de lumière de base PCO puisse être formé de façon précise en constituant la surface de côté arrière 314b de la lentille 314 par la seconde surface courbe formée librement qui est formée de cette façon, le motif de distribution de lumière de base PCO est constitué au moyen d'un motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement et par conséquent, une largeur suivant une direction verticale de la surface de côté arrière 314b de la lentille 314 devient plus étroite que la largeur suivant sa direction gauche/droite. Par conséquent, lors de l'émission d'une lumière depuis la diode émettrice de lumière 12, la lumière qui avance jusqu'à des espaces sur à la fois ses côtés supérieur et inférieur sans arriver en incidence sur la surface de côté arrière 314b de la lentille 314 est augmentée. A cet égard, selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple, les réflecteurs de la paire de réflecteurs auxiliaires supérieur et inférieur 320A, 320B sont prévus. En diffusant et en réfléchissant la lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 suivant la direction horizontale sur le côté avant du feu sans transmission au travers d'une partie de corps principal de la lentille 314 (par transmission au travers des parties transparentes respectives 314c, 314d), le motif de distribution de lumière auxiliaire se prolongeant transversalement PCa peut être formé de manière additionnelle en tant que partie du motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC et par conséquent, le taux d'utilisation du flux lumineux de la lumière qui est émise depuis la diode émettrice de lumière 12 peut être favorisé. De cette façon, selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple, selon le feu de véhicule 310 qui est constitué de manière à former le motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC pour éclairer une route sur un côté avant incliné du véhicule, le degré de liberté d'implantation du feu et de la conception de véhicule peut être favorisé et le taux d'utilisation du flux lumineux de la lumière qui est émise depuis la diode émettrice de lumière 12 peut être favorisé. De façon particulière, la lentille 314 du feu de véhicule 310 selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple peut améliorer l'apparence du feu de véhicule 310 puisque la surface de côté avant 314a et la surface de côté arrière 314b sont toutes deux constituées par les surfaces courbes formées librement. Par conséquent, une différence en marche ou similaire peut être empêchée d'être formée sur la surface de la lentille 314. Qui plus est, le feu de véhicule 310 selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple permet de constituer le feu de véhicule 310 de telle sorte qu'il soit compact puisque la source de lumière est constituée par la puce émettrice de lumière 12a de la diode émettrice de lumière 12 et que la lumière directe en provenance de la puce émettrice de lumière 12a est constituée de manière à arriver en incidence sur la lentille 314. Dans ce cas, la diode émettrice de lumière 12 est agencée de manière à exposer seulement le moulage en résine 12b sensiblement selon la forme hémisphérique pour sceller la puce émettrice de lumière 12a depuis le petit trou 318c qui est formé au niveau de la partie de face verticale arrière 318a du support 318 sur le côté avant du feu et par conséquent, la configuration de l'intérieur de la chambre de feu qui est vue de façon agrandie au travers de la lentille 314 peut être améliorée. Qui plus est, selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple, une demi-partie supérieure de la lentille 314 est formée de telle sorte que la lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 soit irradiée en tant que lumière parallèle suivant la direction verticale et une demi-partie inférieure de la lentille 314 est formée de telle sorte que la lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 soit irradiée de manière à se diffuser vers le bas suivant la direction verticale. Par conséquent, le motif de distribution de lumière de base PCO du motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC peut être formé de manière à être lumineux au voisinage de sa partie d'extrémité supérieure et à s'assombrir progressivement en direction de sa partie d'extrémité inférieure. La surface de route sur le côté avant du feu peut être éclairée selon une luminosité sensiblement uniforme depuis une région de distance courte jusqu'à une région de distance longue et une capacité de reconnaissance optique de la surface de route sur le côté avant suivant la direction d'avancée du véhicule lors d'un changement de direction peut être davantage favorisée. En outre, selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple, les réflecteurs auxiliaires respectifs 320A, 320B sont constitués de manière à réfléchir la lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 suivant des directions vers le haut depuis l'axe optique Ax en formant ainsi le motif de distribution de lumière auxiliaire se prolongeant transversalement PCa au niveau d'un voisinage supérieur du motif de distribution de lumière de base se prolongeant transversalement PCO. Par conséquent, une capacité de reconnaissance optique de non seulement une surface de route sur un côté avant suivant une direction d'avancée de véhicule lors du changement de direction du véhicule mais également une capacité de reconnaissance d'un piéton ou similaire peuvent être favorisées. En outre, bien que le motif de distribution de lumière auxiliaire se prolongeant transversalement PCa doive être formé selon un degré de luminosité qui n'éblouit pas un conducteur qui roule sur une voie opposée, un piéton ou similaire, la luminosité peut être aisément réglée selon un degré de diffusion ou une quantité de lumière réfléchie depuis le réflecteur. Qui plus est, bien que, selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple, une explication ait été présentée dans le cas où les réflecteurs auxiliaires respectifs 320A, 320B sont formés de manière à réfléchir la lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 suivant les directions vers le haut par rapport à l'axe optique Ax, il est possible de construire une configuration selon laquelle les réflecteurs auxiliaires respectifs 320A, 320B sont formés de manière à réfléchir la lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 suivant des directions versle bas par rapport à l'axe optique Ax. Lors d'une constitution de cette façon, comme représenté sur la figure 21, le motif de distribution de lumière auxiliaire PCa peut être formé en une position qui chevauche le motif de distribution de lumière de base PC0 et ainsi, le motif de distribution de lumière se prolongeant transversalement PC peut être rendu plus lumineux. Qui plus est, dans un cas dans lequel le motif de distribution de lumière auxiliaire PCa est excessivement lumineux selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple décrit ci avant, lorsqu'une configuration selon laquelle l'un des réflecteurs auxiliaires supérieur et inférieur 320A, 320B (par exemple le réflecteur 320B) réfléchit la lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 suivant une direction vers le bas par rapport à l'axe optique Ax est construite, la luminosité du motif de distribution de lumière de base PCO peut être augmentée après réglage du motif de distribution de lumière auxiliaire PCa qui est disposé au niveau d'un voisinage supérieur du motif de distribution de lumière de base PCO selon une luminosité appropriée. Selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple, les formes de surface des surfaces réfléchissantes 320Aa, 320Ba des réflecteurs auxiliaires respectifs 320A, 320B du feu de véhicule 310 sont établies aux formes des surfaces de colonne paraboloïdale qui sont étendues suivant la direction horizontale. Au niveau d'un feu de véhicule 410 qui est représenté sur la figure 22, les formes de surface des surfaces réfléchissantes 420Aa, 420Ba des réflecteurs auxiliaires respectifs 420A, 420B peuvent être établies à une forme d'une face de colonne hyperboloïdale (ou la forme d'une face de colonne ellipsoïdale) étendue suivant la direction horizontale, et les surfaces réfléchissantes respectives 420Aa, 420Ba peuvent être agencées de manière à être dirigées légèrement vers le haut afin d'ainsi diffuser la lumière en provenance de la diode émettrice de lumière 12 suivant une direction supérieure. En adoptant une telle construction, comme représenté sur la figure 23, le motif de distribution de lumière auxiliaire PCa qui est disposé au niveau du voisinage supérieur du motif de distribution de lumière de base PCO peut être établi selon une forme de diffusion du motif de distribution de lumière auxiliaire PCa représenté sur la figure 20 sur un côté supérieur et ainsi, la capacité de reconnaissance optique peut être favorisée également pour un piéton ou similaire qui se tient au voisinage d'un côté avant à gauche du véhicule. Qui plus est, une partie d'extrémité inférieure du motif de distribution de lumière auxiliaire PCa représenté sur la figure 23 peut être formée de manière à chevaucher une partie d'extrémité supérieure du motif de distribution de lumière de base PC0. Selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple, bien qu'une explication dans le cas dans lequel les parties d'extrémité supérieure et inférieure de la lentille 314 sont toutes deux étendues de manière à comporter les parties transparentes 314c, 314d pour fermer hermétiquement l'espace entre la lentille 314 et le support 318 ait été présentée, lorsqu'il n'est pas nécessaire de fermer hermétiquement l'espace (par exemple lorsque le feu de véhicule 310 est contenu en tant qu'unité de feu à l'intérieur d'une chambre de feu qui est formée par un couvercle transparent qui est étendu de manière à affleurer sensiblement la surface de la carrosserie de véhicule 2 et un corps de feu ou similaire), il est possible de construire une configuration qui n'est pas étendue de manière à être formée de façon à comporter les parties transparentes respectives 314c, 314d. Qui plus est, il est également possible de construire une configuration selon laquelle le feu de véhicule 310 et le feu de véhicule agencé de façon symétrique suivant la direction gauche/droite selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple sont allumés en association avec un feu avant ou similaire non seulement lors du changement de direction du véhicule mais également lors de l'avancée du véhicule droit devant. Par exemple, dans le cas d'une conduite sur une route présentant un éclairage faible telle qu'une route dans une zone résidentielle présentant un faible éclairage routier, il est possible de construire une configuration permettant d'allumer le feu de véhicule dans un état dans lequel la lumière est réduite selon un degré de manière à ne pas éblouir un piéton ou similaire afin d'ainsi permettre le fait de favoriser une capacité de reconnaissance optique lors de l'avancée du véhicule droit avant. Dans ce cas, lors du changement de direction du véhicule, en augmentant une quantité de lumière en commandant la lumière, une fonction inhérente du feu de véhicule peut être réalisée. Qui plus est, bien que le feu de véhicule 310 selon le quatrième mode de réalisation présenté à titre d'exemple soit constitué pour être allumé lorsque le véhicule réalise un changement de direction à gauche afin d'ainsi éclairer la surface de route sur le côté avant gauche, il est possible de construire une configuration permettant d'allumer le feu de véhicule 310 également lorsque le véhicule est en train de réaliser un changement de direction à droite. La même chose est vraie avec le feu de véhicule agencé de façon symétrique par rapport au feu de véhicule 310 suivant la direction gauche/droite. En adoptant une telle configuration, les côtés gauche et droit peuvent être davantage aisément vus en éclairant largement à la fois les côtés gauche et droit du véhicule lors du changement de direction du véhicule, d'où ainsi le fait que la sécurité de conduite peut être davantage favorisée. Selon les modes de réalisation présentés à titre d'exemple mentionnés ci avant, puisque la surface de côté avant de la lentille inclut la première surface courbe formée librement, la surface courbe de côté avant peut être aisément formée selon une forme qui s'étend en suivant une forme d'une surface d'une carrosserie de véhicule. En outre, puisque l'angle d'irradiation, par rapport à l'axe optique, de la lumière qui est irradiée depuis la surface de côté avant de la lentille est établi en tant qu'angle d'irradiation cible pour chaque point sur la surface de côté avant, le motif de distribution de lumière peut être formé de façon précise en établissant les angles d'irradiation cibles des points respectifs conformément à une forme souhaitée du motif de distribution de lumière ou à sa distribution d'intensité lumineuse. Qui plus est, la surface de côté arrière de la lentille est constituée par la seconde surface courbe formée librement réalisée en formant continu les éléments de surface présentant des angles d'inclinaison pour réaliser une irradiation de lumière selon des angles d'irradiation cibles établis sur des points respectifs sur la surface de côté avant et par conséquent, un chemin optique nécessaire pour l'irradiation de lumière peut être constitué sans produire une différence en marche ou similaire au niveau de la surface de côté arrière. Selon les modes de réalisation présentés à titre d'exemple mentionnés 5 ci avant, la seconde surface courbe formée librement est formée au moyen de la procédure qui suit. En premier lieu, un point pertinent sur la surface de côté avant de la lentille (par exemple un point disposé sur l'axe optique ou un point formé sur un bord périphérique externe ou similaire) est établi en tant que point de 10 référence. Qui plus est, une direction de la lumière qui arrive en incidence sur le point de référence à l'intérieur de la lentille comme nécessaire pour irradier la lumière depuis le point de référence selon l'angle d'irradiation cible est calculée en utilisant la loi de Snell. Ensuite, un point de début au niveau de la formation de la seconde 15 surface courbe formée librement est établi en une position pertinente sur une ligne droite qui s'étend suivant une direction d'incidence de la lumière. Qui plus est, un premier élément de surface qui constitue une partie de la seconde surface courbe formée librement est alloué au point de début. Un angle formé par une ligne droite qui est étendue suivant la direction d'incidence de la 20 lumière et par une ligne droite qui relie le centre d'émission de lumière de la source de lumière et le point de début est calculé et un angle d'inclinaison du premier élément de surface est calculé en utilisant la loi de Snell afin d'assurer une puissance de réfraction d'une valeur de l'angle. Qui plus est, un calcul est mis en œuvre au moyen d'une procédure qui 25 est similaire à celle dans le cas du point de référence pour un point contigu au point de référence sur la surface de côté avant de la lentille afin de calculer un angle d'inclinaison d'un élément de surface qui est contigu au premier élément de surface. En répétant les procédures similaires comme suit et en constituant une série d'éléments de surface de façon continue, la seconde 30 surface courbe formée librement qui est étendue sur une région complète de la lentille est formée. De cette façon, au niveau du feu de véhicule qui est constitué de manière à former le motif de distribution de lumière prédéterminé au moyen de la source de lumière et de la lentille agencée sur le côté avant du feu de la source de lumière, même lorsque la surface de côté avant de la lentille est constituée par une surface courbe formée librement, un motif de distribution de lumière souhaité peut être formé de façon précise. Un degré de liberté d'implantation du feu et de la conception de véhicule peut ainsi être favorisé. De façon particulière, la lentille du feu de véhicule permet d'améliorer l'apparence du feu de véhicule puisque la surface de côté avant et la surface de côté arrière incluent toutes deux les surfaces courbes formées librement. Une différence en marche ou similaire peut ainsi être empêchée d'être formée sur la surface de la lentille. Qui plus est, bien que les explications des feux de véhicule 10, 110, 210, 310 et 410 qui sont montés sur la partie d'angle d'extrémité avant gauche de la carrosserie de véhicule aient été présentées selon les modes de réalisation présentés à titre d'exemple mentionnés ci avant, également en relation avec des feux de véhicule montés sur une partie d'angle d'extrémité avant droite de la carrosserie de véhicule, en formant les feux de véhicule 10, 110, 210, 310 et 410 selon des formes qui sont symétriques suivant une direction gauche/droite du véhicule, un fonctionnement et un effet similaires à ceux des modes de réalisation présentés à titre d'exemple respectifs peuvent être réalisés. Bien que la description ait été menée en connexion avec des modes de réalisation présentés à titre d'exemple de la présente invention, il apparaîtra à l'homme de l'art que diverses variantes et modifications peuvent être apportées à ce niveau sans que l'on s'écarte de la présente invention. Il est par conséquent visé de couvrir dans les revendications annexées toutes ces variantes et modifications pourvu qu'elles tombent dans l'esprit et le cadre vrais de la présente invention
Un feu de véhicule (10) comporte une source de lumière (12) et une lentille (14) agencée sur un côté avant de la source de lumière. La lentille dévie et irradie une lumière en provenance de la source de lumière en direction du côté avant du feu de véhicule. Une surface de côté avant de la lentille inclut une première surface courbe formée librement (14a), et un angle d'irradiation, par rapport à l'axe optique, de la lumière destinée à être irradiée depuis la surface de côté avant est établi en tant qu'angle d'irradiation cible (alpha) au niveau de chaque point de la surface de côté avant. Une surface de côté arrière (14b) de la lentille inclut une seconde surface courbe formée librement formée par des éléments de surface continus, chacun présentant un angle d'inclinaison qui réalise une irradiation de lumière selon l'angle d'irradiation cible établi au niveau de points respectifs de la surface de côté avant.
1. Feu de véhicule (10) comprenant : une source de lumière (12) ; et une lentille (14 ; 214) qui est agencée sur un côté avant de la source de lumière et qui dévie et irradie une lumière en provenance de la source de 5 lumière en direction d'un côté avant du feu de véhicule, caractérisé en ce que : une surface de côté avant de la lentille inclut une première surface courbe formée librement (14a ; 214a) ; un angle d'irradiation (a, (3) de la lumière destinée à être irradiée depuis 10 la surface de côté avant par rapport à l'axe optique (Ax) est établi en tant qu'angle d'irradiation cible (a, (3) au niveau de chaque point de la surface de côté avant ; et une surface de côté arrière de la lentille inclut une seconde surface courbe formée librement (14b ; 214b) qui est formée par des éléments de 15 surface continus dont chacun présente un angle d'inclinaison qui réalise une irradiation de lumière selon l'angle d'irradiation cible (a, (3) établi au niveau de points respectifs de la surface de côté avant. 2. Feu de véhicule selon la 1, caractérisé en ce que la surface de côté avant de la lentille (214a) inclut en outre une 20 troisième surface courbe formée librement (214a2) dans sa région centrale au voisinage d'un axe optique (Ax) ; la troisième surface courbe formée librement (214a2) est formée sur un côté arrière de la première surface courbe formée librement (214a1) entourant la troisième surface courbe formée librement (214a2) et est homothétique à la 25 première surface courbe formée librement par rapport à une position de la source de lumière (12) qui est un centre d'homothétie ; et la première surface courbe formée librement et la troisième surface courbe formée librement sont connectées par une surface de paroi en forme d'anneau (214c). 3. Feu de véhicule selon la 2, caractérisé en ce qu'un angle d'inclinaison (,t) de la surface de paroi en forme d'anneau (214c) à l'intérieur d'un plan qui inclut l'axe optique est établi à l'angle d'irradiation de la lumière (0) destinée à être irradiée depuis une partie de bord périphérique externe de la région centrale. 4. Feu de véhicule selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un réflecteur qui comporte une surface réfléchissante de forme sphéroïdale, et en ce que la source de lumière inclut une source de lumière secondaire (F2) qui est formée en réfléchissant une lumière en provenance d'une source de lumière primaire (Fl) qui est agencée sur un côté arrière de la source de lumière secondaire au niveau d'un premier point focal de la forme sphéroïdale et en faisant converger la lumière sur un second point focal de la forme sphéroïdale. 5. Feu de véhicule selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : un réflecteur auxiliaire (320A) qui est disposé sur au moins un côté pris parmi un côté supérieur et un côté inférieur d'un axe optique, et le réflecteur auxiliaire réfléchit et diffuse la lumière en provenance de la source de lumière en direction du côté avant du feu de véhicule sans transmission au travers de la lentille (314). 6. Feu de véhicule selon la 5, caractérisé en ce qu'une demi-partie supérieure de la lentille (314) est formée de telle sorte que la lumière en provenance de la source de lumière soit irradiée en tant que lumière parallèle suivant une direction verticale et une demi-partie inférieure de la lentille est formée de telle sorte que la lumière en provenance de la source de lumière soit irradiée en tant que lumière de diffusion suivant une direction plus basse suivant une direction verticale. 7. Feu de véhicule selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que le réflecteur auxiliaire (320A) est formé de telle sorte que la lumière enprovenance de la source de lumière soit réfléchie vers le haut par rapport à l'axe optique. 8. Feu de véhicule selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la source de lumière (12) inclut une puce émettrice de lumière (12a) d'un élément émetteur de lumière, et une lumière directe en provenance de la puce émettrice de lumière arrive en incidence sur la lentille (14) sans subir une réflexion ou une réfraction antérieure. 9. Feu de véhicule selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la source de lumière est agencée sur un axe optique 10 (Ax) qui s'étend suivant une direction avant/arrière du feu. 10. Feu de véhicule selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la source de lumière est agencée sur l'axe optique (Ax) qui s'étend suivant une direction inclinée d'un angle prédéterminé par rapport à un côté externe suivant une direction de largeur de véhicule par 15 rapport à une direction avant/arrière du véhicule (AxO).
F
F21
F21S,F21V,F21W,F21Y
F21S 8,F21V 5,F21V 13,F21W 101,F21W 107,F21Y 101
F21S 8/12,F21V 5/04,F21V 13/04,F21W 101/10,F21W 107/10,F21Y 101/02
FR2891544
A1
SUBSTRAT PROTEIQUE POUR LA DETECTION DE L'ACTIVITE CALPAINE 3
20,070,406
3 L'invention concerne une méthode de détection de l'activité de la calpaine 3 dans un échantillon biologique de type tissulaire. Elle se rapporte plus précisément aux substrats protéiques destinés à être utilisés dans ladite méthode. L'invention a également pour objet l'utilisation desdits substrats protéiques pour le diagnostic in vitro de la dystrophie des ceintures type 2A (LGMD 2A). Elle concerne par ailleurs une méthode d'analyse de l'efficacité du transfert du gène de la calpaine 3 dans des cellules animales ou humaines in vitro, mais également chez l'animal in vivo. En outre, elle concerne une méthode de criblage de substances inhibitrices ou activatrices de la calpaine 3. Enfin, la méthode de détection de l'activité de la calpaine 3 selon la présente invention constitue un outil pour étudier la fonction de la calpaine 3. Les calpaïnes sont une famille de protéases à cystéine non lysosomales activables par le calcium [Sorimachi, 1997]. Cette famille comprend à l'heure actuelle 11 membres, dont 2 protéines ubiquitaires. Les fonctions physiologiques des calpaïnes restent encore largement inconnues. En tant que protéases de type régulatrices, elles régulent vraisemblablement des fonctions cellulaires importantes. En particulier, l'implication des calpaïnes ubiquitaires dans l'apoptose [Squier, 1994], la différenciation myogénique [Kwak, 1993], la division et la fusion cellulaires [Yamaguchi, 1994] [Schollmeyer, 1986] [Balcerzak, 1995] a été démontrée. La calpaine 3, également connue sous la dénomination p94, est une enzyme à cystéine calcium dépendante appartenant à la famille des calpaines s'exprimant spécifiquement dans le muscle squelettique [Sorimachi, 1989]. Elle est impliquée dans une maladie génétique autosomique récessive appelée dystrophie des ceintures de type 2A (LGMD 2A ou calpainopathie) [Richard, 1995]. Cette myopathie est caractérisée par une atrophie et une faiblesse progressive des muscles des ceintures pelviennes et scapulaires et un aspect de nécrose régénération sur les biopsies musculaires [Fardeau, 1996]. Le gène correspondant, situé sur le chromosome 15 chez l'homme, code pour un transcrit de 3,5 kb, lui-même codant pour une protéine de 94 kDa. Il a été démontré que la calpaine 3 pouvait se lier à la titine, protéine élastique du sarcomère, par l'intermédiaire de la région IS2 et qu'elle subissait une dégradation autolytique immédatement après traduction lorsqu'elle est exprimée dans les cellules Cos? [Sorimachi, 1993] [Sorimachi, 1995]. Cette région comporte un signal de localisation nucléaire laissant supposer que la calpaine peut être localisée soit dans le cytoplasme, soit dans le noyau. Il a par ailleurs été montré que la calpaine 3 était sous-exprimée dans les souris transgéniques surexprimant l'interleukine 6, ces souris présentant une atrophie musculaire. La calpaine 3 semble aussi sous-exprimée dans différentes conditions comportant une composante atrophique du muscle (cachexie, etc...). Dans l'état actuel des connaissances, on sait donc que la LGMD2A est due à des mutations dans le gène de la calpaine 3, mutations conduisant à une inhibition de l'activité protéolytique de la calpaine 3 présente dans le muscle squelettique. Le diagnostic clinique de la LGMD 2A est très difficile puisque les patients présentent des signes cliniques similaires à au moins une dizaine d'autres pathologies. Le diagnostic moléculaire peut, quant à lui, être réalisé selon différentes méthodes. La première possibilité est de procéder à une recherche de mutation sur le gène de la calpaine. Cependant, une telle technique est très lourde dans la mesure où le gène est relativement grand, qu'il existe donc un grand nombre de mutations différentes et qu'il n'y a pas de mutation préférentielle. Une autre technique consiste à détecter la présence de la protéine à l'aide d'anticorps spécifiques. Cependant, même si la calpaine 3 est présente dans l'échantillon, cela ne signifie pas pour autant que l'individu n'est pas malade dans la mesure où la mutation sur le gène de la calpaine peut faire que la protéine est présente mais que le phénomène d'autolyse n'existe pas. Au contraire si la calpaine est absente ou diminuée, il peut s'agir d'une calpainopathie secondaire due à des mutations sur un autre gène que celui de la calpaine. En d'autres termes, le problème que se propose de résoudre l'invention est d'offrir un test permettant de détecter l'activité de la calpaine 3 dans un échantillon biologique. Le document FR 2 826 656 décrit certes une méthode de détection de l'activité calpaine 3 dans un échantillon biologique, en utilisant comme substrat un peptide porteur d'un site de clivage de ladite enzyme couplé à une molécule rapporteuse fluorogénique ou colorogénique. Cependant, il s'avère que si les résultats sont satisfaisants sur des extraits cellulaires, la transposition de cette méthode à des extraits tissulaires révèle une spécificité insuffisante de ce test. Le problème que se propose de résoudre l'invention est donc de développer un nouveau substrat spécifique de la calpaine 3, qui puisse être utilisé pour détecter son activité dans des tissus biologiques. Dès lors et tout d'abord, l'invention concerne un substrat protéique comprenant une protéine calpaine 3 dépourvue d'activité autolytique et une étiquette de détection. Un tel substrat est destiné à évaluer l'activité protéolytique d'une calpaine 3 exogène, éventuellement présente dans un échantillon biologique à tester. Par calpaine 3, on désigne toute protéine produite par le gène calpaine 3, incluant celles résultant d'un événement alternatif du type promoteur alternatif ou épissage alternatif. Les calpaines 3 de toute origine sont évidemment concernées par l'invention, en particulier celles d'origine humaine et murine. La protéine calpaine 3 présente dans le substrat protéique selon l'invention se caractérise par le fait qu'elle est dénuée d'activité autolytique, contrairement à la protéine native et active de 94 kDa qui possède la capacité de s'autocliver au niveau des sites de clivage présents dans son domaine IS1, générant essentiellement deux fragments de 30 et 55 kDa respectivement. De fait, ce clivage ne peut donc être assuré que par l'apport d'une calpaine 3 exogène (par exemple présente dans un échantillon biologique) et active. En pratique, l'activité autolytique de la calpaine 3 est catalysée par le site actif de cette protéase (site catalytique), constitué de 3 acides aminés: une Cystéine (C) en position 129, une Histidine en position 332 et une Asparagine en position 358. La cystéine est une cible privilégiée pour la mutagénèse permettant d'abolir l'activité autolytique de la calpaine 3. Ainsi, une protéine calpaine 3 portant une mutation C129S s'est avérée particulièrement performante dans le cadre de l'invention. On appelle "étiquette de détection" un élément du substrat protéique selon l'invention ayant la capacité d'être révélé dans un test simple. En effet et en pratique, il s'agit de pouvoir différencier la taille du substrat protéique et celle du substrat clivé, révélées par la détection de ladite étiquette après migration électrophorétique. Il est donc nécessaire que cette étiquette de détection permette de révéler spécifiquement le substrat protéique selon l'invention. Dans le cadre de l'invention, on parle de substrat protéique dans la mesure où un tel substrat comporte nécessairement au moins la protéine calpaine 3. En revanche, la nature de l'étiquette de détection peut être variable. De manière privilégiée, cette étiquette de détection est un fragment protéique constitué d'au moins plusieurs acides aminés. Ceci permet la production du substrat par génie génétique, à l'aide de cellules capables d'exprimer le gène recombinant codant ce substrat. Préférentiellement, ce fragment protéique présente des propriétés antigéniques, tel que l'épitope V5. Il peut ainsi être reconnu spécifiquement par des anticorps disponibles. Alternativement, le fragment protéique peut posséder des propriétés fluorogéniques, tels que les dérivés de la protéine GFP. Il est toutefois envisageable d'utiliser comme étiquette de détection des molécules d'autre nature, telles que la biotine ou des molécules radioactives. Dans ce cas de figure, le substrat protéique selon l'invention ne peut être produit que par synthèse chimique. Il est à noter de manière importante que cette étiquette de détection ne doit pas 30 interférer avec le clivage du substrat protéique selon l'invention par la calpaine 3 testée. En outre, il est nécessaire que cette étiquette de détection soit présente et soit parfaitement "exogène" à la calpaine 3. En effet, s'il est en principe envisageable d'utiliser des anticorps reconnaissant la calpaine 3 pour réaliser la détection, ceci n'est pas souhaitable puisqu'un tel anticorps reconnaîtrait aussi bien le substrat protéique selon l'invention que la calpaine 3 jouant le rôle de protéase (apportée dans l'échantillon biologique). Ceci priverait le présent test de détection de sa dimension quantitative. Dans la séquence du substrat protéique selon l'invention, l'étiquette de détection est préférentiellement située à l'extrémité C-terminale de la protéine calpaine 3 dépourvue d'activité autolytique. Cependant, il est possible d'introduire cette étiquette à l'extrémité N-terminale. Plusieurs étiquettes peuvent également être envisagées, soit en vue de détections complémentaires, soit de détection et de purification (par exemple à l'aide d'une étiquette histidine). Dans un mode de réalisation privilégiée, un substrat protéique selon l'invention présente une séquence en acides aminés SEQ ID 2. L'invention a également pour objet une séquence d'acides nucléiques codant un 20 substrat protéique qui comprend une protéine calpaine 3 dépourvue d'activité autolytique et une étiquette de détection. L'invention concerne également un vecteur contenant ladite séquence d'acides nucléiques et pourvu des éléments (en particulier de type promoteur) nécessaires à l'expression de cette séquence dans un système d'intérêt. Une telle construction est illustrée par la séquence SEQ ID 1. L'invention se rapporte également à une cellule hôte porteur dudit vecteur. Ces cellules sont transformées lorsque le vecteur est de type plasmidique, et transfectées lorsqu'il est d'origine virale. De telles cellules peuvent constituer le matériel biologique de base pour la production, voire la purification, du substrat protéique selon l'invention. Aussi bien le substrat protéique en tant que tel, les séquences d'acides nucléiques le codant, les vecteurs porteurs de ces séquences et/ou les cellules hôtes porteuses de ces vecteurs peuvent être conditionnés dans un kit de diagnostic, également objet de la présente invention. Avantageusement, le système de détection permettant de révéler l'étiquette de détection dans le substrat protéique selon l'invention est également fourni dans ledit kit de diagnostic. Dans le cas où l'étiquette est un fragment antigénique, l'anticorps spécifique correspondant, par exemple anti-V5, est associé. Selon un second aspect, l'invention concerne une méthode de détection in vitro de l'activité calpaine 3 dans un échantillon biologique comprenant les étapes suivantes: - on met en contact ledit échantillon biologique avec un substrat protéique selon l'invention en présence de calcium, - on soumet le mélange à une migration électrophorétique, - on détecte la présence ou l'absence de clivage par la calpaine 3 grâce à la révélation de l'étiquette de détection. On entend par échantillon biologique tout extrait de matière biologique susceptible d'abriter une activité calpaine 3. Il peut s'agir d'extraits cellulaires, par exemple pour vérifier une efficacité de transduction, ou de manière plus intéressante pour le diagnostic, des extraits tissulaires, préférentiellement musculaires tels que des biopsies. Comme déjà mentionné, le substrat protéique à mettre en oeuvre dans cette méthode peut être obtenu par la culture, et éventuellement le traitement, de cellules hôtes abritant des séquences d'acides nucléiques codant un tel substrat. Il est à noter qu'en raison de la conservation des sites de clivage de la calpaine 3 entre les différentes espèces, il est par exemple possible de mettre en oeuvre le test de détection entre un substrat protéique comprenant une calpaine 3 d'origine humaine et un échantillon biologique murin, ou inversement. Il était connu que l'activité protéolytique de la calpaine 3 est favorisée par la présence de calcium (Ca2+). Il a été toutefois montré que dans le cadre de l'invention, la présence du Cal+, préférentiellement à hauteur d'environ 5mM, permettait d'avoir une sensibilité du test d'activité satisfaisante. De ce fait, du calcium est donc ajouté dans le mélange d'incubation. En outre et conformément aux connaissances acquises sur l'activité protéolytique de la calpaine 3, la première étape de mise en contact enzyme/substrat est préférentiellement réalisée à 37 C pendant 1 à 2 heures. Dans une seconde étape, le mélange d'incubation est soumis à une migration électrophorétique, selon des protocoles bien connus de l'homme du métier, de manière à séparer physiquement le substrat protéique non clivé de ses produits de clivage. Une méthode classique de séparation est celle réalisé en fonction du poids moléculaire, dans un gel de polyacrylamide. Dans une troisième étape, l'étiquette de détection est révélée permettant de conclure quant à l'activité calpaine 3 présente dans l'échantillon biologique testée. Dans un mode de réalisation privilégié, lorsque l'étiquette est un fragment antigénique, la révélation consiste à un transfert de type Western, à l'aide d'anticorps appropriés. Ainsi, dans le cas où le substrat protéique selon l'invention présente la séquence SEQ ID 2, le produit non clivé a une taille d'environ 100 kDa (94 kDa + étiquette en C-terminale d'environ 5 kDa), alors que le produit clivé a une taille d'environ 60 kDa (55 kDa + étiquette en C-terminale d'environ 5 kDa). Ce test apporte une réponse qualitative mais également quantitative. En effet, dans le cas d'une quantité insuffisante de calpaine 3 par rapport au substrat protéique selon l'invention, les deux espèces vont être détectées. La méthode de détection de l'activité de la calpaine 3 trouve une application avantageuse pour le diagnostic in vitro de la LGMD2A. En conséquence, l'invention concerne également l'utilisation de la méthode de détection ci-avant décrite pour le diagnostic in vitro de LGMD2A. Dans cet optique diagnostic, la méthode serait donc mise en oeuvre sur des biopsies humaines. Pour une validation scientifique, il sera nécessaire d'apporter la preuve qu'une éventuelle absence d'activité calpaine 3 n'est pas liée à une détérioration de l'échantillon biologique testé. Le Demandeur propose donc de tester parallèlement l'activité des calpaines ubiquitaires, censée ne pas être affectée dans cette pathologie. S'inspirant de la présente invention, un substrat adapté pour réaliser ce test serait une protéine de fusion comprenant un site de clivage de la fodrine (substrat naturel des calpaines ubiquitaires) associé à YFP et CFP, toutes deux détectables en Western Blot à l'aide d'anticorps antiGFP. L'invention concerne également une méthode de criblage de substances inhibitrices ou activatrices de la calpaine 3. Ladite méthode peut revêtir deux modes de réalisation différents. Selon un premier mode de réalisation, la méthode consiste: - à préparer un échantillon biologique traité avec ladite substance, - puis à mettre en contact ledit échantillon ainsi traité avec le substrat protéique de l'invention, - et à détecter la présence ou l'absence de clivage, signant respectivement la présence ou l'absence d'une substance activatrice ou inhibitrice de la calpaine 3. Selon un second mode de réalisation, la méthode consiste: - à préparer un échantillon biologique incorporant le substrat protéique de l'invention, puis à mettre en contact ledit échantillon avec la substance à tester, et à détecter la présence ou l'absence de clivage, signant respectivement la présence ou l'absence d'une substance activatrice ou inhibitrice de la calpaine 3. Si le taux de clivage est augmenté en présence de la substance testée, alors il s'agit d'une substance activatrice de la calpaine 3. Au contraire, si le taux de clivage est diminué en présence de la substance testée, alors il s'agit d'une substance inhibitrice de la calpaine 3. L'invention a également pour objet une méthode d'analyse de l'efficacité du transfert 5 de gène de la calpaine 3 comprenant les étapes suivantes: on transfecte des cellules animales ou humaines avec le gène de la calpaine 3, - on met en oeuvre la méthode de détection in vitro précédemment décrite sur un extrait cellulaire ou tissulaire. Le gène de la calpaine 3 est parfaitement identifié et les techniques de transfection précisément décrites dans le document EP 717110 de sorte qu'ils ne seront pas d'avantage détaillés. En pratique, cet aspect revêt une grande importance puisque aujourd'hui, le seul espoir thérapeutique pour le traitement des calpainopathies repose sur la thérapie génique, à savoir l'introduction du gène de la calpaine 3 intact (via des vecteurs AAV) dans les organismes malades. Cette méthode permet donc de tester quelle a été l'efficacité de transfert de ce gène in vivo et de déterminer l'activité calpaine 3 nécessaire pour retrouver un statut musculaire normal. L'invention et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation suivants, à l'appui des figures annexées. Ceux-ci n'ont toutefois aucune portée limitative. Figure 1: cartographie du plasmide pcDNA3.1D/CAPN3-hC129S-V5-His-TOPO codant un substrat protéique selon l'invention. Figure 2: A/ schéma du substrat protéique selon l'invention; B/ séquence protéique de la partie ajoutée à l'extrémité C-terminale de la calpaine 3 humaine mutée en 30 C129S. Figure 3: Détection de la calpaine 3 par transfert de type Western (Western Blot) : A/ à l'aide de l'anticorps B3 (reconnaît la calpaine 3 humaine et murine dans la partie C-terminale après le site de coupure) : piste 1: Témoin positif = cellules 911 transfectées par la forme non 5 autolysable hC129S; - piste 2: cellules transfectées avec la calpaine 3; piste 3: broyat musculaire. B/ à l'aide de l'anticorps 2C4 (reconnaît la calpaine 3 humaine dans la partie N-terminale avant le site de coupure): - piste 1: surnageant de l'extrait cellulaire (NIH3T3) non transfecté ; - piste 2: surnageant de l'extrait cellulaire (NIH3T3) dilué au 1/10; - piste 3: surnageant de l'extrait cellulaire (NIH3T3) dilué au 1/2; - piste 4: surnageant de l'extrait cellulaire (NIH3T3) pur. Figure 4: Test d'activité sur broyats de muscles normaux ou déficients en calpaine 3, traités ou non avec l'AAV-05_12-C3 (SEQ ID 3) : - piste 1: hC129S + broyat de muscle de souris +/+ injectée avec l'AAV-05_12-C3; piste 2: hC129S + broyat de muscle de souris +/+ injectée avec 20 l'AAV05_12-C3 + Cat+ ; - piste 3: hC129S + broyat de muscle de souris -/injectée avec l'AAV-05_12-C3; - piste 4: hC129S + broyat de muscle de souris -/- injectée avec l'AAV-05_12-C3+Ca2+; - piste 5: hC129S + broyat de muscle de souris -/- non injectée; - piste 6: hC129S + broyat de muscle de souris -/- non injectée + Cat+. Figure 5: Détection de l'activité calpaine 3 à partir d'extraits protéiques de muscle tibialis antérieur de souris -/- transfectées avec différentes quantités de génome viral 30 d'une préparation AAV-desmincalpain 3 (SEQ ID 4). Figure 6: Détection de l'activité de la calpaine 3 à partir d'extraits protéiques de biopsies humaines. I/ Construction codant la protéine de fusion: L'ADNc codant la calpaine 3 humaine a été muté au niveau du nucléotide en position 388: la guanine a été remplacée par une cytosine. Ainsi la protéine produite est mutée de façon à ce que la cystéine en position 129 soit remplacée par une sérine. Cet ADNc de la calpaine 3 mutée en C129S a été isolé et cloné dans le vecteur directionnel pcDNA3.1D/V5-His-TOPO par des méthodes classiques de biologie moléculaire. Le vecteur ainsi obtenu, appelé pcDNA3.1D/CAPN3hC129S-V5-His-TOPO, est représenté à la figure 1 et a pour séquence la séquence SEQ ID 1. Ce vecteur permet l'expression d'une protéine de fusion comportant deux étiquettes - V5 (séquence de 14 acides aminés) et polyhistidine (succession de 6 acides aminés histidine) -, situées en C-terminal de la protéine calpaine 3 humaine mutée en C129S. La protéine de fusion correspondante est schématisée à la figure 2 et présente une séquence SEQ ID 2. 2/ Transfection des cellules NIH3T3: Des cellules NIHT3 ont été transfectées selon le protocole décrit ci-dessous par le 20 vecteur pcDNA3.1D/CAPN3-hC129S-V5- His-Topo (SEQ ID 1) : Des fibroblastes embryonnaires de souris sont ensemencés 36 heures avant la transfection, en boîtes de culture cellulaire de 10 cm, de façon à obtenir une confluence de 50-60 % lors de la transfection. Milieu minimum de culture: DMEM (Milieu de Eagle Modifié par Dulbecco) (Gibco BRL) + Gentamycine (concentration finale: 10 g / mL) (Gibco BRL) Milieu de culture complet: milieu minimum de culture + 10% de SVF (Hyclone) Agent transfectant: Transfection Reagent Fugene 6 (Roche) Préparation des complexes: Dans un premier tube en polystyrène, 6 tg de plasmide sont introduits et dans un second tube, 400 L de milieu minimum auxquels sont ajoutés goutte à goutte 30 L de Fugène 6. Après 10 minutes d'incubation, le mélange DMEM + Fugène 6 est ajouté aux 6 tg de plasmide et incubé 30 à 45 min à température ambiante. Procédure de transfection: Le milieu des cellules est remplacé par 10mL de milieu de culture complet. Le complexe fugène-plasmide est déposé goutte-à-goutte sur les cellules. Le milieu est 5 réparti délicatement sur les cellules et les boîtes sont mises à 37 C pendant 36 heures. Lyse des cellules et extraction protéique Tampon de lyse conservé à 4 C: Tris HC1 pH 7,5 20mM NaCl 150mM EGTA 2mM Triton 0,1% Les cellules sont grattées dans 404L de tampon de lyse sur la glace. Le lysat est centrifugé 10min à 4 C à 10.000g et le surnageant est récupéré. 3/ Production et détection de la protéine fusion: Afin de vérifier la production de la protéine fusion, les protéines contenues dans 150L de surnageant brut, dilué au 1/2 et au 1/10, sont dénaturées en Bleu NuPAGE LDS Sample Buffer 4X (Invitrogen) complémenté en DTT 3M par chauffage 10 minutes à 70 C. Les protéines sont ensuite déposées sur gel de polyacrylamide 4-12% Bis-Tris NuPAGE (Invitrogen) afin d'être séparées par électrophorèse. Afin d'évaluer les poids moléculaires des protéines, on dépose également le marqueur Precision Plus Protein Standards (Biorad). Tampon de migration: - Compartiment extérieur: MOPS Running Buffer 1X Côté gel: MOPS Running Buffer 1X + Antioxidant NuPAGE Après la migration (à 80V pendant 15 minutes puis 150 V), les protéines sont transférées dans le système Biorad sur une membrane de PolyVinyliDene Fluoride (PVDF) (Immobilon - P Transfer Membrane - MILLIPORE) pendant 1 heure à 100V. Tampon de transfert: Glycine 200mM (Sigma) Tris 24mM (Sigma) SDS 0.1% (SDS Easy sol 20% - Qbiogene) Ethanol 20% (Normapur) Afin d'évaluer l'efficacité de ce transfert, une coloration des protéines au rouge Ponceau 0,2% en acide acétique 1% est réalisée. Les sites aspécifiques sont saturés en incubant la membrane pendant 45 min à RT (température ambiante) dans 50mL de lait 5% en TTBS (Tris-HC1 pH8 50mM, NaCl 138mM, 2.7mM KC1, Tween - 20 0.1%) (Sigma) additionné de 0. 5% de BSA. Puis la membrane est hybridée sous agitation douce pendant 2 heures à RT avec une dilution au 1/150 en TTBS-lait 1% de l'anticorps monoclonal de souris B3 (anticorps spécifique de la calpaine 3) ou 2C4 (NCL- CALP 2C4 Novocastra). Après 4 lavages de 5 minutes dans du TTBS sous agitation forte, la membrane est incubée avec un anticorps secondaire anti IgG de souris couplé à la horseradish peroxydase (HRP) dilué au 1/10.000 dans du TTBS lait 1% pendant 45 minutes à RT. Cet anticorps secondaire va reconnaître le premier anticorps. Après 4 lavages de 5 minutes en TTBS, la révélation est réalisée par ajout sur la membrane du substrat de la peroxydase: le luminol (SuperSignal West Pico Chemiluminescent Substrate PIERCE). La réaction enzymatique provoque l'émission de chemiluminescence qui permet d'impressionner un film autoradiographique (Hyperfilm Amersham Biosciences) qui est alors révélé et fixé. Les résultats obtenus par Western blot pour différents échantillons sont illustrés aux figures 3A et 3B. La figure 3A confirme que la protéine mutée hC129S est bien détectée sous sa forme entière (piste 1) et donc qu'elle n'est pas autolysée, contrairement à la calpaine 3 normale qui est complètement lysée quand elle est exprimée en cellules non musculaires (piste 2). Dans le muscle, la calpaine 3 est partiellement lysée (piste 3). La figure 3B confirme que la protéine fusion est bien exprimée dans les cellules NIH3T3. Elle est détectée aux environs de 100 kDa (taille théorique de 99 kDa). Par ailleurs, l'anticorps 2C4 dirigé contre l'exon 1 reconnaît la forme entière de la calpaine 3 située à 94 kDa, mais également sa partie N-terminale qui est clivée lorsque la calpaine 3 est active. Cette partie N-terminale a un poids moléculaire de 30kDa. Elle n'est pas détectée ici, ce qui confirme que la calpaine qui a été produite dans les cellules n'est pas capable de s'activer. De plus, on peut constater que le niveau d'expression de la protéine est élevé car on s'aperçoit que même en diluant l'extrait cellulaire, on obtient des bandes intenses. 4/ Test in vitro de la calpaine 3: La protéine fusion hC129S, produite comme décrit ci-dessus, sert de substrat dans une réaction enzymatique impliquant la calpaine 3, soit injectée dans des muscles de 5 souris, soit présente dans des biopsies humaines. A - Injection de la calpaine 3 dans des modèles animaux L'ADNc de la calpaine 3 est placé sous le contrôle d'un promoteur muscle spécifique synthétique C5_12 ou du promoteur de la desmine. Les vecteurs AAV résultant ont des séquences SEQ ID 3 (pAAV_SynKozhCAPN3FSRmut) et SEQ ID 4 (pAAV_DESKozhCANP3FSRmut_SV40Pa), respectivement. L'AAV contenant l'ADNc de la calpaine 3 est injecté par voie intra musculaire ou intra artérielle dans des muscles de souris modèles déficientes en calpaine 3 ou normales. Il est à noter que la calpaine 3 injectée a une mutation silencieuse FSR de façon à ce que l'ARNm correspondant à la calpaine 3 apportée puisse être distingué de l'ARNm de la calpaine 3 endogène chez les souris WT et ainsi être quantifié en RT-PCR quantitative. B - Prélèvement et broyage des muscles Les muscles striés squelettiques de souris déficientes en calpaine 3 (-/-) ou normales (+1+), injectées ou non avec de 1'AAV contenant l'ADNc de la calpaine 3 sont prélevés et aussitôt broyés avec un ultra-turrax T8 (IKA Labortechnik). S'ils ne sont pas broyés dès le prélèvement, les muscles sont congelés en isopentane refroidi dans l'azote liquide et conservés à -80 C avant d'être broyés. Les muscles utilisés sont plus (Soléaire, EDL) ou moins (TA, plantaire)touchés par la maladie. Ces muscles n'ayant pas la même taille et le même poids, les volumes de tampon de broyage varient en conséquence: le TA est broyé dans 1mL de tampon de lyse, le plantaire dans 400 L, le soléaire et 1'EDL dans 200 L. Le tampon de broyage est le même que celui utilisé pour la lyse cellulaire ci-dessus, additionné de cocktail d'inhibiteurs de protéases. Les broyats sont conservés à 4 C. Dans le cas de biopsies humaines, 20 mg de muscle ont été broyés dans 1 mL de tampon NaCl 150 mM, Tris pH 7,5, 20 mM triton 0.1%, EGTA 2 mM, PIC 1 tablette/l0mL, E64 10 microl/10 mL. C Test enzymatique Un volume arbitraire de 3 L de la protéine hC129S produite dans les conditions décrites ci-dessus est incubé 1 heure à 37 C en présence de 25 L de broyat musculaire pur ou dilué avec ou sans CaC12 5mM dans un volume final de 50 L (qsp avec du tampon de lyse). Le protocole de transfert de type western (WB) est le même que décrit précédemment, excepté que l'anticorps spécifique utilisé est l'anticorps monoclonal de souris anti-V5 dilué au 1/5000 dans du TTBS -lait 3% et incubé 2heures à RT et l'anticorps secondaire est l'anti IgG de souris couplé à la HRP dilué au 1/10.000 dans du TTBS lait 3%. L'anticorps anti V5 permet de révéler l'étiquette V5 de la hC129S. Cette étiquette étant en position C-terminal sur la protéine et le clivage par la calpaine 3 libérant un fragment N terminal de 30 kDa et un fragment C- terminal de 55 kDa, il est attendu, en cas d'activité de la protéine apportée, un fragment de 55 kDa+S kDa correspondant à l'étiquette V5 et Histidine, plus quelques acides aminés contenus dans la carte du plasmide et permettant aux étiquettes d'être en phase avec la protéine (Fig. 2). Les résultats obtenus sont illustrés à la figure 4. Un premier test sur le broyat d'un TA de souris normale est réalisé afin d'évincer, au 25 cas où aucune activité ne serait visible, l'hypothèse d'un transfert de gène inefficace (pistes 1 et 2). Pour s'assurer que la dégradation du substrat n'est pas le fait du chauffage à 37 C mais qu'elle résulte bien de l'activité des protéines contenues dans le broyat, un témoin sans broyat est réalisé (non montré). On constate comme déjà décrit que l'activité de la calpaine 3 injectée dans les muscles est augmentée par la présence de Calcium (puits 1/2, 3/4, 5/6). Chez une souris déficiente en calpaine 3 et non injectée, aucune dégradation de la hC129S n'est détectée, que ce soit en présence ou non de calcium (pistes 5 et 6) : il n'y a effectivement pas de calpaine 3. Ce témoin permet de prouver que c'est bien la calpaine 3 présente dans le muscle qui clive le substrat puisque seule l'injection d'AAV codant la calpaine 3 différencie les souris -/- injectées et non injectées. La spécificité du test proposé pour la détection de l'activité de la calpaine 3 est donc validée. Par ailleurs, une activité de la calpaine 3 dans les muscles de souris déficientes en calpaine 3 ayant reçu une injection d'AAV codant cette protéine est bien détectée (piste 4), témoignant de l'efficacité du transfert mais cette activité est à un niveau plus faible que chez une souris normale injectée (piste 2), pour laquelle l'activité observée correspond à la somme de l'activité de la calpaine 3 apportée et de la calpaine 3 endogène. Il est donc apparu intéressant de déterminer la quantité de génome viral nécessaire pour obtenir une activité calpaine 3 équivalente à celle observée chez une souris normale. Pour cela, des muscles de tibialis antérieur de souris transfectées avec différentes quantités de la construction pAAV_DESKozhCANP3FSRmut_SV40Pa (SEQ ID 4) ont été prélevés, broyés et analysés comme décrit ci-dessus, 35 jours après injection de la préparation en intramusculaire. Les résultats sont présentés à la figure 5. La figure 6 illustre la possibilité d'utiliser ce test enzymatique pour détecter l'activité calpaine 3 présente dans des biopsies humaines, en particulier pour le diagnostic 25 LGMD2A. BIBLIOGRAPHIE Sorimachi, H., Ishiura, S., Suzuki, K. (1997). "Structure and physiological function of calpains." Biochemistry Journal 328: 721-732. Squier, M. K. T., Miller, A.K.C., Malkinson, A.M., Cohen, J.J. (1994). "Calpain activation in apoptosis." J. Cell. Physiol. 159: 229-237. Kwak, K. B., Chung, S.S., Kim, O.M., Kang, M.S., Ha, D.B., Chung, C.H. (1993). "Increase in the level of m-calpain correlates with the elevated cleavage of filamin during myogenic differentiation of embryonic muscle cell." Biochim. Biophys. Acta 1175: 243-249. Yamaguchi, R., Maki, M., Hatanaka, M., Sabe, H. (1994). 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Sorimachi, H., Kimbara, K., Kimura, S., Takahashi, M., Ishiura, S., Sasagawa, N., Sorimachi, N., Shimada, H., Tagawa, K., Maruyama, K., Suzuki, K. (1995). "Muscle-specific calpain, p94, responsible for limbgirdle muscular dystrophy type 2A, associates with connectin through IS2, a p94-specific sequence." J. Biol. Chem. 270: 31158-31162
L'invention a trait à un substrat protéique comprenant une protéine calpaine 3 dépourvue d'activité autolytique et une étiquette de détection, ainsi qu'à une méthode de détection in vitro de l'activité calpaine 3 dans un échantillon biologique.
1/ Substrat protéique comprenant une protéine calpaine 3 dépourvue d'activité autolytique et une étiquette de détection. 2/ Substrat protéique selon la 1, caractérisé en ce que la protéine calpaïne 3 est mutée au niveau de son site catalytique. 3/ Substrat protéique selon la 2, caractérisé en ce que la protéine calpaïne 3 porte une mutation C129S. 4/ Substrat protéique selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'étiquette de détection est constituée d'un fragment antigénique apte à être reconnu spécifiquement par un anticorps, préférentiellement l'épitope V5. 5/ Substrat protéique selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'étiquette de détection est située à l'extrémité C-terminale de la protéine calpaïne 3. 6/ Substrat protéique selon la 5, caractérisé en ce qu'il présente la séquence SEQ ID 2. 7/ Substrat protéique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la protéine calpaïne 3 est d'origine murine ou humaine. 8/ Séquence d'acides nucléiques codant un substrat protéique selon l'une des 1 à 7. 9/ Vecteur comprenant une séquence d'acides nucléiques selon la 8 et des éléments permettant l'expression de ladite séquence dans une cellule hôte. 10/ Vecteur selon la 9 caractérisé en ce qu'il présente une séquence SEQ ID 1. 11/ Cellule hôte transformée ou transfectée à l'aide d'un vecteur selon la 9 ou 10. 12/ Kit de diagnostic comprenant le substrat protéique selon l'une des 1 à 7 et/ou une séquence d'acides nucléiques selon la 8 et/ou un vecteur selon la 9 ou 10 et/ou des cellules hôtes selon la 11. 13/ Kit de diagnostic selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un système de détection permettant de révéler l'étiquette de détection. 14/ Kit de diagnostic selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend un anticorps reconnaissant spécifiquement le fragment antigénique du substrat protéique selon la 4, préférentiellement l'anti-V5. 15/ Méthode de détection in vitro de l'activité calpaine 3 dans un échantillon biologique comprenant les étapes suivantes: on met en contact ledit échantillon biologique avec un substrat protéique selon l'une des 1 à 7 en présence de calcium, - on soumet le mélange à une migration électrophorétique, - on détecte la présence ou l'absence de clivage par la calpaine 3 grâce à la révélation de l'étiquette de détection. 16/ Méthode selon la 15, caractérisée en ce que l'échantillon biologique est un extrait tissulaire, préférentiellement musculaire. 17/ Méthode selon la 15 ou 16, caractérisée en ce que le substrat protéique est obtenu par culture de cellules hôtes selon la 11. 18/ Méthode selon l'une des 15 à 17, caractérisée en ce que la mise en contact est réalisée à une température d'environ 37 C, pendant 1 à 2 heures. 19/ Méthode selon l'une des 15 à 18, caractérisée en ce que la détection du clivage par la calpaine 3 est réalisée par un transfert de type Western. 20/ Utilisation de la méthode selon l'une des 15 à 19 pour le diagnostic in vitro de la LGMD2A. 21/ Méthode de criblage de substances activatrices ou inhibitrices de la calpaine 3 consistant à mettre en oeuvre la méthode selon l'une des 15 à 19, en absence et en présence de la substance à tester, respectivement. 22/ Méthode d'analyse de l'efficacité de transfert du gène de la calpaine 3 selon laquelle on met en oeuvre la méthode selon l'une des 15 à 19 sur des cellules ou des tissus isolés à partir d'un organisme transfecté à l'aide du gène de la calpaine 3.
C,G
C07,C12,G01
C07K,C12N,C12Q,G01N
C07K 19,C07K 14,C12N 9,C12N 15,C12Q 1,G01N 33
C07K 19/00,C07K 14/47,C12N 9/64,C12N 15/62,C12Q 1/37,G01N 33/53
FR2901669
A1
BONNET ANTI POUX
20,071,207
La présente invention concerne une protection contre la contamination par les poux de tête. Jusqu'à présent la lutte contre les pédiculoses est essentiellement basée sur leur destruction dès leur apparition sur la chevelure ou le cuir chevelu d'une personne. 5. Pour cela il existe de nombreux produits sous forme de traitements à appliquer sur la chevelure , exemple des shampoings, solutions ou sprays. Les problèmes pour ces types de traitements sont nombreux: précautions d'emplois à appliquer avec rigueur coût élevé de ces produits, répétitions de ces traitements et temps d'action assez long. 10. Autres problèmes: les poux s'adaptent aux traitements les uns après les autres et s'accoutument à leur composition ils ne sont donc pas toujours détruits et il faut souvent essayer plusieurs produits avant d'obtenir un résultat qui ne sera pas toujours efficace et durable puisque la réinfections reste toujours possible entre chaque traitement. 15.L'invention ci-décrite est une coiffe type charlotte en tissus type voilage ou autre tissu très léger à tissage très serré. Cette coiffe est un moyen de prévention contre la contamination par les poux elle est extrêmement légère et ne présente pas de grande gène au niveaux de la tête sa tenue est assurée soit par un très fin élastique soit par un ordon ne comprimant pas le tour de la tête. 20. Le tissage très fin de cette coiffe ne laisse traverser ni poux ni lentes; les poux s'accrochent à cette matière mais n'ont aucun moyen de gagner le cuir chevelu et ne pourront s'accrocher aux cheveux. Quand on enlève la coiffe, le poux ne tombe pas sur les vêtements, il reste accroché. Les personnes ayant des poux en portant cette coiffe ne pourront pas contaminer les autres personnes. 25. La coiffe est très discrète, le poids infime, elle peut être faite d'un tissu presque transparent elle ne comprime pas la chevelure et respecte la coiffure de chacun. Elle est lavable (aussi en machine) donc réutilisable un grand nombre de fois son prix sera très peu élevé vu la facilité de fabrication et accessibilité aux familles les plus modestes. 30. Contrairement aux prix élevés des produits, elle peut aussi se présentée sous d'autres formes: colorée, imprimée, brodée, excentrique ou même ludiques avec de petites fantaisies celles-ci s'adressant aux enfants les plus jeunes. Le tissu laisse passer l'air ce qui permet à la chevelure de respirer normalement. Cette coiffe peut être fabriquées sous plusieurs formes pour s'adapter à la tête 35. et coiffure de chacun. Le tissu lui-même est la barrière contre les poux et il n'y a besoin d'aucun produits. La figure 1 présente la coiffe. La figure 2 présente la coiffe posée sur l'enfant. La coiffe est constituée d'un voilage fin (2) maintenu au niveau de la tête par un élastique ou un cordon
L' invention concerne une protection contre la contamination par les poux de tête.C'est une coiffe en tissu type voilage ou autre tissu très léger à tissage très serré, qui ne laisse traverser ni poux ni lentes.(2. Figure de l'abrégé).Elle est lavable et réutilisable un grand nombre de fois, laisse passer l'air, ce qui permet à la chevelure de respirer normalement.La tenue de la coiffe est assurée, soit par un ruban élastique, soit par un cordon ne comprimant pas le tour de tête.( 1. figure de l'abrégé).Le tissu lui-même est la barrière contre les poux et il n'a besoin d' aucun produit.
Revendications 1) Dispositif pour protéger contre la contamination par les poux caractérisée en ce qui comprend une coiffe en tissu lavable en machine(2) maintenu au niveau de la tête par un élastique ou un cordon (1). 2) Dispositif selon la 1) caractérisée en ce que le tissu est en fibre nylon polyamide de 30g au m2.
A
A41,A42
A41D,A42B
A41D 13,A42B 3
A41D 13/00,A41D 13/06,A42B 3/04
FR2900928
A1
COMPOSE HYDROPHOBE, COUCHE ET VITRAGE OBTENUS A PARTIR DE CE COMPOSE
20,071,116
La présente invention a trait à des vitrages hydrophobes pour le bâtiment ou les véhicules de transport. La fonctionnalité hydrophobe est réalisée par la facilité de gouttes d'eau de pluie notamment, de s'écouler sur la surface du vitrage, soit par gravité sur un vitrage suffisamment incliné, soit sous la pression de l'air à la surface du pare-brise io d'une automobile en mouvement par exemple. On connaît du brevet EP 799 873 une composition de traitement hydrophobe pour vitrage dans laquelle l'agent hydrophobe est un alkoxysilane fluoré de formule : F3C --- (CF2)m ù (CH2)n Si (OR)3_p R'p dans laquelle 15 m est un entier compris entre 0 et 15, n est un entier compris entre 1 et 5, p=0,1ou2, R est un groupe alkyle, - R' est un groupe alkyle ou un atome d'hydrogène. 20 Cet agent hydrophobe est déposé dans un système de solvant(s) aqueux comprenant au moins un alcool et de l'eau et au moins un catalyseur choisi parmi un acide et/ou une base de Bronsted, la proportion d'eau par rapport à l'alcool étant comprise entre 3 et 20 % en volume. La couche hydrophobe est déposée sur un primaire de silice sol-gel. 25 Cependant, compte tenu des nombreuses sollicitations mécaniques (abrasion, essuyage) et climatiques (corrosion saline, rayonnements UV, pluies acides ...), ce revêtement a une durabilité perfectible, d'environ 3 ans pour des vitres latérales d'automobiles, d'environ 1 an pour des pare-brises. Une couche hydrophobe plus durable a donc été élaborée selon la demande WO 30 2005/084943. La couche hydrophobe est ici déposée sur une surface de composition essentiellement minérale comprenant du silicium qui se trouve dans un état activé. Ce dernier peut résulter de ce que ladite surface vient juste d'être préparée par un procédé approprié, ou de ce que ladite surface vient juste d'être soumise à un traitement approprié, tel 35 que désalcalinisation de verre, ou attaque de silice par un plasma fluoré avec création d'une rugosité RMS comprise entre 0,1 et 40 nm. La surface dans son état activé peut également être chargée électrostatiquement. La propriété hydrophobe est apportée par l'alkoxysilane fluoré décrit précédemment. Cependant, si la durabilité est nettement améliorée, la fonctionnalité hydrophobe exprimée par la capacité du vitrage à évacuer les gouttes d'eau sous un flux d'air, est réduite. Les inventeurs se sont donné pour but de préserver la durabilité des couches déposées sur surface à l'état activé, tout en en améliorant la fonctionnalité hydrophobe. Ils ont ainsi défini une nouvelle famille d'agents hydrophobes permettant d'atteindre leur objectif. L'invention a donc pour objet un composé répondant à la formule [F2,+1 Cä û T]q --- Si - [U - Si Xp R3 (I) i0 dans laquelle T et U sont des groupements de pontage à chaîne carbonée linéaire ramifiée ou cyclique, telle que comprenant des unités û CH2 û, phénylène, diphénylène ou similaires, des hétéroatomes tels que O, N, P, S, tous les groupements T et U pouvant être identiques ou différents les 15 uns des autres, - n est un entier ? 1, le groupement Cn F2-1 +1 est linéaire ou ramifié, q = 1,2 ou 3, X est un groupement hydrolysable tel qu'alkoxy ou halogéno, 20 R est un groupement hydrocarboné, - p=1,2ou3. Une couche constituée d'un tel composé se distingue par un déplacement facilité des gouttes d'eau à sa surface, traduit à la fois par le maintien d'un angle de contact à l'eau élevé, 25 - l'augmentation de l'angle de reculée de la goutte d'eau, c'est-à-dire la diminution de l'hystérèse, et la diminution importante du volume de décrochement d'une goutte d'eau quand la surface est inclinée de divers angles. Sur le pare-brise d'un véhicule en mouvement équipé d'une couche d'un composé 30 de l'invention, l'eau est aisément évacuée, en plus petites gouttes, et à plus faible vitesse du véhicule. On obtient d'autre part une durabilité équivalant à celle des dernières évolutions de couches hydrophobes décrites précédemment. 35 3 Dans des réalisations particulières de l'invention : tous les groupements T et U sont des groupements éthylène, l'atome de carbone relié au Si central du ou des groupement(s) T étant éventuellement monosubstitué ; - l'un au moins des p est différent de 3 et le groupement R correspondant est un groupement alkyle à six atomes de carbone au plus. Des composés préférés de l'invention sont : C6F13\ C6F / 13 15 ,CH3 S~O-C2H5 H3C-ÎSi g 0 .-Si -C O-C2H5 O-C2H5 2 5 ÇH3 C2H5-O Sig C2H5-O ÇH3 Si `-O-C2H5 H3 O-C2H5 O-C2H5 O-C2H5 C8F17\ H3C-Si, O-C2H5 O-C2H5 C6F13 5 ÇH3 C2H5-O Sig C2H5-O J Si ÇH3 Si \`0-C2H5 O C HI \O-C2H5 O-C2H5 2 5 C6F13\ /CF 613 SE ,CH3 C6F13 ;`O-C2H5 O-C2H5 L'invention a également pour objet une composition de traitement hydrophobe d'un substrat comprenant une quantité efficace d'au moins un composé de formule (I) décrit ciao dessus dans un milieu réactionnel comprenant au moins un alcool et de l'eau et au moins un catalyseur choisi parmi un acide et/ou une base de Bronsted. Selon des caractéristiques préférées de cette composition : la proportion d'eau par rapport à l'alcool est comprise entre 3 et 20 % en masse ; 15 elle contient au moins un composé de formule F3C ù (CF2)t ù (CH2)m ù Si X'rR'3_r (II) ; dans laquelle - t est un entier compris entre 0 et 15, m est un entier compris entre 1 et 5, CiBF17\ ,CH3 CBF1 ,ùO-C 2H5 O-C2H5 C8F / 17 r=1,2ou3, X' est un groupement hydrolysable tel qu'alkoxy ou halogéno, - R' est un groupement alkyle ou un atome d'hydrogène ; elle contient 0,05 à 5 % en masse de silane fluoré de formule (I) et 5 éventuellement de formule (II). Un autre objet de l'invention consiste en un procédé visant à procurer ou restaurer l'hydrophobie d'un substrat par le dépôt d'une composition telle que décrite précédemment. Selon une première variante, ce procédé comprend les étapes préalables consistant à io - préparer une composition de primage obtenue à partir d'un mélange d'un silane SiX4, X étant une fonction hydrolysable, avec un système de solvant(s) aqueux et alcool et au moins un catalyseur choisi parmi un acide et/ou une base de Bronsted, la teneur en SiX4 étant comprise entre 0,001 et 5 % en poids de la composition, 15 - traiter au moins la partie du substrat destinée à recevoir la couche hydrophobe avec ladite composition de primage. Selon une seconde variante, ce procédé comprend les étapes préalables consistant à préparer une composition de primage obtenue à partir d'un mélange d'un 20 disilane X3SiRSiX3, X étant une fonction hydrolysable et R une chaîne alkyle linéaire, ramifiée ou aromatique, de préférence linéaire, dans lequel le nombre d'atomes de carbone établissant la liaison entre les deux atomes de silicium est compris entre 1 et 4, avec un système de solvant(s) aqueux et alcool et au moins un catalyseur choisi parmi un acide et/ou une base de Bronsted, la teneur 25 en X3SiRSiX3 étant comprise entre 0,001 et 5 % en poids de la composition ; traiter au moins la partie du substrat destinée à recevoir la couche hydrophobe avec ladite composition de primage. Conformément à une troisième variante du procédé de l'invention, on dépose la composition définie ci-dessus sur une sous-couche essentiellement minérale à teneur en 30 silicium, dont la surface se trouve dans un état activé. L'état activé a été défini dans la partie introductive de la demande, en référence à la demande WO 2005/084943. Il est précisé que les première et seconde variantes du procédé d'une part, la troisième d'autre part ne s'excluent pas mutuellement, mais peuvent être menées 35 conjointement. D'autres objets de l'invention sont : un substrat verrier hydrophobe présentant une couche extérieure qui contient un composé de formule (I) ou un dérivé de celui-ci ; l'application d'un tel substrat verrier comme vitrage de véhicule de transport terrestre, aquatique ou aérien, vitrage pour le bâtiment, pour le mobilier urbain tel s qu'abribus, écran d'affichage, lampe, pour l'électroménager notamment les tablettes ou portes de réfrigérateur, congélateur, four, plaque vitrocéramique, pour l'aménagement intérieur comme mobilier, tablettes, cabine de douche, aquarium, dispositif d'éclairage, écran de téléviseur, ordinateur ou similaire, comme verre ophtalmique, pour le conditionnement comme bouteille, flacon ou pot ; 10 un kit de régénération comprenant o une solution alcoolique d'un composé de formule (I), et o une solution aqueuse d'un catalyseur choisi parmi un acide et/ou une base de Bronsted, lesdites solutions alcoolique et aqueuse étant séparées et susceptibles d'être 15 mélangées en vue du dépôt sur un substrat. Ce kit de régénération est avantageusement associé à des balais d'essuie-glace libérant et déposant de manière homogène la composition de traitement hydrophobe sur une partie voulue d'un vitrage. L'invention sera mieux comprise à la lumière de l'exemple de réalisation qui suit. 20 EXEMPLE 1 Synthèse de composés de formule (I) La première étape de la synthèse consiste en une perfluoroalkylation en milieu 25 anhydre. Dans un ballon on introduit 2 ml de tétravinylsilane, 60 mg d'AIBN (catalyseur), et 10,2 ml d'iodoperfluorohexane (soit 4 équivalents). Le tout est porté à 100 C pendant une nuit sous agitation à l'abri de l'air (atmosphère d'azote). Les produits volatiles RFH formés ainsi que les dimères fluorés RF ù RF sont éliminés en tirant sous vide à 80 C jusqu'à 30 stabilisation de la masse. AIBN /4 IC6F13 C6F13 une nuit /10UC F13C6 En fin de réaction et purification, la masse du produit obtenu est de 11,6 g. On procède à la réduction du tétravinylsilane partiellement perfluoroalkylé. La réduction radicalaire des atomes d'iode est réalisée en présence d'hydrure de tributylétain en quantité stoechiométrique et catalysée par I'AIBN dans le toluène, suivie d'une purification par passage du produit sur une colonne chromatographique silice (90) / KF (10). Dans un ballon, on introduit 10 g de tétravinylsilane partiellement perfluoroalkylé, 25 ml de toluène anhydre, 150 mg l'AIBN puis 5,2 ml d'hydrure de tributylétain au travers d'un bouchon jupe. La réaction est portée à 70 C pendant une nuit sous atmosphère d'azote. Nous obtenons en fin de réduction deux phases, une phase renfermant les dérivés stanniques dans le toluène et une autre renfermant le produit attendu. Celle-ci est purifiée sur une colonne chromatographique silice (90) I KF (10) et de l'éther comme solvant. Une fois séché à la pompe à palette, le produit formé est jaune pâle à l'aspect huileux. C6F13 F13C6 AIBN I Bu3SnH dans le toluène une nuit 1 70 C à reflux sous azote F13Câ C6F13 H H II est nécessaire de réajuster la quantité exacte d'hydrure d'étain à introduire. Lorsque cet hydrure est en excès, le mélange peut être purifié par extractions successives par THF fluoré/eau comme solvant. Le tétravinylsilane perfluoré passe facilement dans le THF fluoré (grâce à l'interaction fluor/fluor) et une partie de l'hydrure reste progressivement dans l'eau. Ainsi, 20 par lavages et décantations successives, le mélange peut être purifié. Il est procédé à une hydrosilylation sur la molécule réduite. L'hydrosilylation est une réaction qui consiste à faire réagir une double liaison d'un composé vinylique avec un chlorosilane, dans un solvant anhydre fraîchement distillé. Ces réactions sont très sensibles à l'humidité ambiante. Les produits correspondants 25 s'hydrolysent facilement. Ainsi, la verrerie utilisée doit être au préalable mise à l'étuve à 120 C plusieurs heures à l'avance et refroidie sous courant d'azote avant chaque utilisation. On utilise un catalyseur à base de platine, et un excès de chlorosilanes. Dans un ballon sous atmosphère d'azote sont introduits 3 g de tétravinylsilane partiellement perfluoroalkylé réduit, 10 % en masse de catalyseur au platine (Pt (0) û 1,3 û 30 divinyl û 1,1,3,3 û tétraméthylsiloxane complexe en solution dans le xylène) soit 0,3 g et 1, 6 ml (soit 2 équivalents par double liaison) de dichlorométhylsilane à travers un bouchon jupe. On n'utilise pas de solvant. Enfin, le ballon est fermé et mis sous agitation magnétique pendant une nuit à température ambiante. L'excès de dichlorométhylsilane est éliminé par évaporation sous vide à la pompe à 35 palette. 8 Cette hydrosilylation a aussi été réalisée en utilisant du diméthylchlorosilane (3 g de tétravinylsilane perfluoré et 1,7 ml de diméthylchlorosilane) et du trichlorosilane (3 g de tétravinylsilane perfluoré et 1,6 ml de trichlorosilane). Ces réactions d'hydrosilylation peuvent se faire aussi en une seule étape avec les triéthoxysilanes HSi (OEt)3, mais elles sont moins performantes. Tous les produits ont été caractérisés par RMN de proton. H H H H F13C6 C6F13 Si Cat de Pt 1 4 CIMe2 CI /CI Si /S\ / \ H H C6F13 F13C6 C6F13 Cat de Pt 1 4 HsiCl2Me Si une nuit 1 T ambiante / abris de l'air CI / ,/ N CI \ Si Si CÎ \ \CI F13C6 H H F13C6 C6F13 Si cl /CI \Si Si Cl \CI CI \Cl Cat de Pt 1 4 HsiCl3 Il est procédé à une hydrosilylation sur la molécule non réduite, catalysée par du lo platine, sous pression autogène à 100 C en autoclave. Dans un tube à sceller, on introduit le produit iodé, le chlorosilane et le catalyseur de Pt. Le mélange obtenu est gélifié par refroidissement à l'azote liquide avant d'être mis sous vide et scellé. Le tube scellé est porté une nuit à 100 C. Cette étape est suivie par RMN du proton en suivant la disparition des protons vinyliques. 15 C6F13 F13C6 Cat Pt 1 4 HSiCl2Me L'excès de chlorosilane est éliminé en tirant sous vide à la pompe à palette. L'élimination complète du chlorosilane est prouvée par la disparition du signal du proton de 20 HSiCl2Me. F13C6 Si Si Une nuit/ 100 CI Dans un tube scellé Cl /CI Si C1 S\ /\ CI C6F13 Une fois le produit d'hydrosilylation séché, il est éthanolisé en milieu anhydre. Cette étape consiste à substituer les atomes de chlore par des groupements éthoxy en milieu basique en utilisant de l'éthanol comme nucléophile. Dans le ballon sont alors introduits 20 ml d'hexane anhydre à travers un bouchon jupe afin de solubiliser le produit, puis on additionne un équivalent par chlore de triéthylamine (NEt3) et enfin deux équivalents par chlore d'éthanol anhydre goutte à goutte. Nous pouvons remarquer que, dès l'introduction du N(Et)3, il se forme un précipité blanc qui correspond à des sels de chlorure de triéthylammonium HNEt3+CI-. Après deux heures sous agitation magnétique, à l'abri de l'air et à température ambiante, ces sels d'amines sont éliminés par filtration. Le produit est ensuite évaporé puis séché à la pompe à palettes. Il sera enfin purifié par extraction au pentane anhydre permettant l'élimination de toutes traces des sels d'amines et du catalyseur insolubles dans ce dernier. Le produit obtenu est une huile jaune orangée. Nous avons ainsi synthétisé quatre molécules présentées ci-dessous. 20 F13C \CsFt3 Si Si Si CI \CI CI CE F13C //,ä./C6F13 Si ,~ / C\ / \ /CI /Si\ /Si\ C6F13 Si MOLECULE A Hexane Et0\ /r----r/ \ ^ OEt /Si SI EtO OEt F13C6 C6F13 4 NEt3 / 8 EtOH MOLECULE B >r Si Hexane EtO /~/ \^ /OEt Si \ Si / 'OEt F13C6\ CfiF13 Si i MOLECULE C EtO /OEt \ Si Si EtO/ \OEt EtO OEt F13C6 C6F13 2 NEt3 ; 4 EtOH Si MOLECULE D EtO ~/ N_\ /OEt /Si\ C5F13 Si ci /CI Si et \ / \CI Si F13C6\ CfiFi3 Si/i ci / / /CI Si /S\ Cl Cl \ CI\ Y CI 4 NEt31 8 EtOH EtO 6 NEt3 12 EtOH Hexane • \ Hexane 25 EXEMPLE 2 Des composés conformes à l'invention sont greffés dans les mêmes conditions que les revêtements hydrophobes de première génération décrits en partie introductive de la demande en référence au brevet EP 799 873. On procède tout d'abord à l'avivage à l'oxyde de cérium de la surface de verre flotté silicosodocalcique. II s'agit d'un polissage du verre par une poudre abrasive contenant majoritairement des particules microscopiques de CeO2. II est suivi d'un rinçage mécanique à l'eau finalisé par un rinçage à l'eau déminéralisée puis par un séchage. On effectue ensuite un primage par une solution à 0,3% en masse de tétraéthoxysilane (TEOS) dans un mélange de 90% en masse d'isopropanol et 10% en masse d'HCI 0,3 molaire dans l'eau, mélange appelé dans la suite mélange d'hydrolyse . La solution est déposée après un séjour de 15 minutes à température ambiante à partir de sa préparation (temps d'hydrolyse). Ainsi est formée à la surface du verre une couche de SiO2 de 5 nm d'épaisseur moyenne. On dépose ensuite des concentrations massiques variables de divers agents hydrophobes dans le mélange d'hydrolyse qui vient d'être défini, avec des temps d'hydrolyse compris entre 15 minutes et 1 heure. On mesure l'angle de contact d'une goutte d'eau déminéralisée à l'équilibre sur un substrat en position horizontale. 2a On mesure d'autre part l'angle d'avancée et l'angle de reculée, ainsi que leur différence appelée hystérèse. Les angles d'avancée et de reculée sont les limites de l'angle de contact d'une goutte sur une surface inclinée avant son décrochement. L'angle d'avancée est évalué pendant la croissance (augmentation du volume) d'une goutte d'eau, l'angle de reculée pendant sa décroissance (diminution de son volume). 25 Croissance et décroissance sont produites au moyen d'une seringue. On mesure également les volumes de décrochement d'une goutte d'eau à inclinaisons de 45 et 90 du vitrage. Le volume de décrochement correspond au volume à partir duquel la goutte décroche spontanément d'un substrat incliné par rapport à l'horizontale. Ce volume est relié à la vitesse minimale d'un véhicule pour que les gouttes 30 d'eau de pluie sur un pare-brise soient évacuées sous l'effet d'un flux d'air. Est également mesurée la résistance à l'abrasion, exprimée par l'angle de contact résiduel de l'eau sur l'échantillon après que le revêtement hydrophobe/oléophobe greffé ait subi une abrasion suivant deux tests différents : a) le test de friction Opele, mené sur les échantillons avec un feutre de dureté Hl, 35 une charge de 0,4 kg/cm2 sur une surface de 1,5 cm2, avec une vitesse de translation de 50 cycles/minute et une vitesse de rotation de 6 tours/minute. Un échantillon est jugé satisfaisant au test si l'angle de contact reste supérieur à 80 après 5000 cycles ; b) le test de friction Toyota , pratiqué selon la norme TSR7503G, une charge de 0,3 kg/cm2 sur une surface de 4 cm2 avec une vitesse de translation de 40 cycles/minute et en utilisant un dispositif fabriqué par la société Daiei Kagaku Seiki. Un échantillon est jugé satisfaisant au test si l'angle de contact reste supérieur à 80 , après 1500 cycles. Sont évalués les composés A, B, C et D obtenus à l'exemple 1, ainsi que le composé FäCe û (CH2)2 û Si (OEt)3, représentant les couches hydrophobes de la technique lo connue, appelé X dans la suite. Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous. Vd désigne un volume de décrochement. INITIALEMENT TEST OPEL TEST TOYOTA Molécule et 3500 5000 1000 1500 concentration massique (%) 80 eau e avancée / Vd (pi) 8 eau 8 eau 8 eau Vd (pi) 8 eau Vd (pl) 60 reculée à 45 à 45 à 45 Hystérèse et 90 et 90 et 90 X 2 108,0 0,9 118 / 81 37 18,91 10,5 95,7 1,4 88,4 2,4 79,9 5,1 241 15 60,2 3,8 26117 A 0,5 105,6 1,5 . 8,515,5 86,7 1,1 55,5 5,5 115199 16 A 1 107,7 0,6 113/94 19 8,9 / 5,7 91,0 2,2 84,4 1,6 29,7 1,9 A 2 109,0 0,8 114 / 92 22 9,016,5 88,8 2,7 87,9 0,8 81,1 0,3 , 221 11,9 80,8 3,5 15 / 9,5 A 3 102,0 0,7 108189 19 11,1 16,1 52,0 1,5 B 0,5 102,2 0,65 109187 22 7,8 / 4,5 78,8 1,5 B 1 106,7 1,01 112195 17 6,515,5 88,3 2,1 81,0 1,55 76,6 0,63 B 2 107,8 0,54 112194 18 8,5 / 5,5 79,9 2,8 78,9 1,74 74,3 1,70 181 10,4 96,2 1,13 14/8 B 3 103,8 1,01 115 /991 16 7,014,0 58,9 1,4 26,4 2,06 C 1 107,5 1,0 116/89 27 1518,7 81,2 3,0 67,5 3,1 94,3 3,0 21111,5 C 2 108,7 1,0 122 / 98 24 13,6 / 8,0 99,6 1,1 88,6 1,5 64 1,9 23 / 13,5 99,6 0,9 17,51 10,7 D 1 103,5 0,5 116189 27 1518,7 70,1 1,9 19,7 2,3 88,9 0,6 D 2 105,2 0,7 110/95 15 10 16 21,8 2,0 _ 89,6 25 On constate que le composé selon l'invention procure, par rapport au composé X de la technique connue, notamment à concentrations massiques égales (soit 2%), un angle de contact à l'eau préservé, mais une hystérèse sensiblement plus faible, correspondant à des volumes de décrochement réduits jusqu'à plus de la moitié. s L'évaluation de gouttelettes sur pare-brise est considérablement améliorée ; les essuie-glaces peuvent être supprimés. Cette meilleure fonctionnalité hydrophobe est préservée pour chaque composé selon l'invention après soumission aux deux tests d'abrasion. Une durabilité satisfaisante selon les critères actuels les plus exigeants est obtenue. lo EXEMPLE 3 On dépose des couches hydrophobes sur une sous-couche de silice dont la surface se trouve dans un état activé comme évoqué dans le préambule de la demande en relation avec la demande WO 20051084943. 15 Il s'agit d'une couche de silice déposée sur verre flotté silicosodocalcique par un procédé de déposition en phase gazeuse par procédé chimique, assistée par plasma (Plasma Enhanced Chemical Vapour Deposition ou PECVD), et sur laquelle une rugosité RMS de 5 nm a été fraîchement créée, c'est-à-dire au plus une heure environ avant le dépôt de la couche hydrophobe, de préférence au plus 15 minutes avant et de manière 20 particulièrement préférée au plus 5 minutes avant. La rugosité RMS est créée sur la sous-couche de silice en la soumettant à un traitement plasma par un gaz fluoré tel que C2F6 associé à de l'oxygène. Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous. TEST OPEL TEST TOYOTA INITIALEMENT 5000 10000 1500 3000 4500 6000 Molécule et Vd ( l) A eau 9 eau 9 eau 9 eau 8 eau 8 eau concentration massique (%) eau â 45 et 90 X 2 109,7 32/18 100 1 87 1 105 1 100 1 99 2 93 4 1,3 B 2 111,2 26/12 90 1 85 1 94 2 86 1 81 2 79 1 1,0 Dans cet exemple également, les volumes de décrochement sont diminués, et la durabilité satisfait aux critères exigeants actuels
Composé de formule[F2n+1 Cn - T]q - Si - [U - Si Xp R3-p]4 - q (I)dans laquelle- p et q = 1, 2 ou 3- n est un entier >= 1,- X est un groupement hydrolysable,- R est un groupement hydrocarboné,- T et U sont des groupements de pontage à chaîne carbonée.Composition de traitement hydrophobe, procédé de traitement hydrophobe, substrat verrier hydrophobe réalisés à partir de ce composé.Applications du substrat verrier.Kit de régénération comprenant ce composé.
1. Composé répondant à la formule [F2,+1 Cr, û T]q û Si û [U û Si Xp R3 _ p]4 _ q (I) dans laquelle T et U sont des groupements de pontages à chaîne carbonée linéaire ramifiée ou cyclique, telle que comprenant des unités û CH2 û, phénylène, diphénylène ou similaires, des hétéroatomes tels que O, N, P, S, tous les groupements T et U pouvant être identiques ou différents les uns des autres, n est un entier ? 1, - le groupement Cr, F21 +1 est linéaire ou ramifié, q = 1,2ou3 X est un groupement hydrolysable tel qu'alkoxy ou halogéno, - R est un groupement hydrocarboné, p= 1,2 ou 3. 2. Composé selon la 1, caractérisé en ce que tous les groupements T et U sont des groupements éthylène, l'atome de carbone relié au Si central du ou des groupement(s) T étant éventuellement monosubstitué. 3. Composé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'un au moins des p est différent de 3 et que le groupement R correspondant est un groupement alkyle à six atomes de carbone au plus. 4. Composé selon la 1, choisi parmi C6F13\ /C6F13 j ÇH3 / ,-O-C2H5 HC! i\ 0-C2H5 O-C2H5 O-C2H515 C8Fi7\ /CBF17 ÇH3 -O-C2H5 O-C2H5 CH3 C2H5-O-Sig C2H5-O H C-Si, \ 2 5 3 O-C2H5 O-C2H5 O-C2H5 ÇH3 C2H5-o-sis C2H5-O è ÇH3 Si-O-C2H5 H 3C-Si\ J O-C2H5 O-C2H5 O-C2H5 C8F17\ ÇH3 C8F1 `-O-C2H5 O-C2H5 O-C2H5 H3C-Si, O-C2H5 C6F / 13 CH 3 Si-O-C H C8F / 17 10CH3 CsV 1 iùO-C 2H5 O-C2H5 5. Composition de traitement hydrophobe d'un substrat comprenant une quantité efficace d'au moins un composé selon l'une des précédentes dans un milieu réactionnel comprenant au moins un alcool et de l'eau et au moins un catalyseur choisi parmi un acide et/ou une base de Bronsted. 6. Composition selon la 5, caractérisée en ce que la proportion d'eau par rapport à l'alcool est comprise entre 3 et 20 % en masse. 7. Composition selon l'une des 5 ou 6, caractérisée en ce qu'elle contient au moins un composé de formule F3C û (CF2)e --- (CH2)m û Si X'rR'3_r (II) dans laquelle f est un entier compris entre 0 et 15, m est un entier compris entre 1 et 5, r=1,2ou3, - X' est un groupement hydrolysable tel qu'alkoxy ou halogéno, R' est un groupement alkyle ou un atome d'hydrogène. 8. Composition selon l'une des 5 à 7, caractérisée en ce qu'elle contient 0,05 à 5 % en masse de silane fluoré. 9. Procédé visant à procurer ou restaurer l'hydrophobie d'un substrat par le dépôt d'une composition selon l'une des 5 à 8. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes préalables consistant à préparer une composition de primage obtenue à partir d'un mélange d'un silane SiX4, X étant une fonction hydrolysable, avec un système de solvant(s) aqueux et alcool et au moins un catalyseur choisi parmi un acide et/ou une base de Bronsted, la teneur en SiX4 étant comprise entre 0,001 et 5 % en poids de la composition, traiter au moins la partie du substrat destinée à recevoir la couche hydrophobe 30 avec ladite composition de primage. 11. Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes préalables consistant à 17 - préparer une composition de primage obtenue à partir d'un mélange d'un disilane X3SiRSiX3, X étant une fonction hydrolysable et R une chaîne alkyle linéaire, ramifiée ou aromatique, de préférence linéaire, dans lequel le nombre d'atomes de carbone établissant la liaison entre les deux atomes de silicium est compris entre 1 et 4, avec un système de solvant(s) aqueux et alcool et au moins un catalyseur choisi parmi un acide et/ou une base de Bronsted, la teneur en X3SiRSiX3 étant comprise entre 0,001 et 5 % en poids de la composition ; traiter au moins la partie du substrat destinée à recevoir la couche lo hydrophobe avec ladite composition de primage. 12. Procédé selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que l'on dépose la composition selon l'une des 5 à 8 sur une sous-couche essentiellement minérale à teneur en silicium, dont la surface se trouve dans un état activé. 15 13. Substrat verrier hydrophobe présentant une couche extérieure qui contient un composé selon l'une des 1 à 4 ou un dérivé de celui-ci. 14. Application d'un substrat verrier selon la 13 comme vitrage de véhicule de transport terrestre, aquatique ou aérien, vitrage pour le bâtiment, pour le mobilier urbain tel qu'abribus, écran d'affichage, lampe, pour l'électroménager 20 notamment les tablettes ou portes de réfrigérateur, congélateur, four, plaque vitrocéramique, pour l'aménagement intérieur comme mobilier, tablettes, cabine de douche, aquarium, dispositif d'éclairage, écran de téléviseur, ordinateur ou similaire, comme verre ophtalmique, pour le conditionnement comme bouteille, flacon ou pot. 25 15. Kit de régénération comprenant une solution alcoolique d'un composé selon l'une des 1 à 3, et une solution aqueuse d'un catalyseur choisi parmi un acide et/ou une base de Bronsted, lesdites solutions alcoolique et aqueuse étant séparées et susceptibles d'être 30 mélangées en vue du dépôt sur un substrat. 16. Kit de régénération selon la 15, associé à des balais d'essuie-glace libérant et déposant de manière homogène la composition de traitement hydrophobe sur une partie voulue d'un vitrage.
C
C07,C03
C07F,C03C
C07F 7,C03C 17
C07F 7/18,C03C 17/30
FR2902005
A1
COMPOSITION COSMETIQUE DE TYPE MASQUE RINCABLE POUR LE SOIN DE LA PEAU
20,071,214
La présente invention concerne une , en particulier du visage ou du corps. La présente invention concerne plus particulièrement une composition cosmétique de type masque rinçable pour le soin de la peau, en particulier du visage ou du corps, notamment pour éliminer les taches cutanées pigmentaires telles que taches de vieillesse ou solaires, pour améliorer l'hydratation de la peau, pour obtenir un effet calmant, apaisant ou relaxant, pour stimuler la microcirculation cutanée en vue d'améliorer l'éclat du teint, en particulier du visage, pour obtenir un effet séborégulateur pour le soin des peaux grasses, ou encore pour obtenir un effet amincissant de certaines parties du corps. Une composition de type masque se présente le plus souvent sous forme de gel ou de crème. Elle est généralement destinée aux soins ou à l'hygiène de la peau, ou encore à procurer un bien-être. Elle est destinée à être appliquée sur la peau du visage, mais aussi sur d'autres parties du corps. A la différence d'un patch, une composition de type masque en elle-même ne comporte habituellement aucun support solide tel que film occlusif ou non, de type textile tissé ou non, ou de type matière plastique poreuse ou non. Selon une notion bien connue de l'homme de l'art, on entend nAr composition de pipe masque rinçahle une composition cosmét, ue -5e sur la une couche plus ou moins épaisse, et laissée pendant une certaine durée, généralement de quelques minutes à plusieurs dizaines de minutes, et pour être, à la fin de cette durée, pelée, rinçée à l'eau ou encore simplement essuyée. Dans le cadre de l'invention, on entend par composition de type masque rinçable , une composition formulée pour être appliquée sur la peau en une couche plus ou moins épaisse, et laissée pendant une certaine durée, généralement de quelques minutes à plusieurs dizaines de minutes, et pour être, à la fin de cette durée, rincée à l'eau pour la désagréger et l'éliminer, ou encore être simplement essuyée. ETAT DE LA TECHNIQUE Il est connu par le document FR-A-2 805 461 des agents de 10 gommage cutanés et des nouvelles compositions cosmétiques à effet gommant ou exfoliant cutané, comprenant au moins un polymère ou copolymère réticulé capable d'absorber de l'eau dénommé "agent super absorbant". Pour obtenir un effet gommant ou exfoliant cutané, les particules de polymères ou copolymères réticulés utilisés doivent avoir une 15 granulométrie suffisante, indiquée comme étant de plus de 100 pm, en particulier comprise entre 100 et 800 pm, dans le cadre du produit commercial (FlocareTM). Dans le domaine des masques, on connaît un masque blanchissant qui utilise un agent à effet cosmétique blanchissant. 20 Par exemple, on connaît par le document EP-0 362 450 une composition cosmétique sous forme de masque à activité régulatrice de la pigmentation cutanée, utilisant en particulier un agent inhibiteur de peroxydase ou de einase tel que l'acide gallique, voir les 'endic et pa les 40 à 45, pour la formulation d'un masque 25 qui compre un agent épaississant ou gélifiant sous forme d'alginate de sodium. 4. qu'un composé de polyacrylamide/polyacrylate et/ou polyacrylate, en particulier un mélange d'au moins une partie de polymère polyacrylate de sodium réticulé et de 9 parties de copolymère d'acrylate et d'acrylate de sodium. Enfin, le document W02004/009042 décrit une composition de masque contenant une composition liquide émulsifiée. Dans ce cadre, le masque n'est pas rinçable, puisqu'il comprend obligatoirement un composant de masque classique, c'est-à-dire un support solide, par exemple sous forme de substrat tissé ou non tissé, de filet, d'éponge naturelle ou synthétique. BUTS DE L'INVENTION L'invention a pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique de type masque rinçable pour le soin de la peau, en particulier du visage ou du corps, d'une utilisation simple, et procurant un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique de type masque rinçable pour le soin de la peau, en particulier du visage ou du corps, onctueuse, procurant un toucher cosmétique agréable, ainsi qu'un effet visuel attrayant. L'invention a encore e.-ur but principal de fournir une nouvelle )n coi ".tique de type masque rinçi )yant une bonne efficacité blanchissante, combinée à un effet de fraîcheur et de confort lors de son application, L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique de type masque rinçable ayant une bonne efficacité amincissante, combinée à un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique de type masque rinçable ayant une bonne efficacité hydratante, combinée à un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle 10 formulation de composition cosmétique de type masque rinçable ayant une bonne efficacité calmante, apaisante ou relaxante, combinée à un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique de type masque rinçable ayant 15 une bonne efficacité de stimulation de la microcirculation cutanée en vue d'améliorer l'éclat du teint, en particulier du visage, combinée à un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique de type masque rinçable ayant 20 une bonne efficacité de sébo-régulation pour le soin des peaux grasses, combinée à un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique de t, asue rjcabl,- 'in bon purifiant de coi ur fraîcheur et de confort lors de son applicatic. L'invention a enco Jr but principal de fournir e nouvelle formulation de composition ..tique de type masque ri able ayant -)eau, La présente invention a encore pour but principal de fournir une telle formulation avec des composants qui permettent une formulation aisée, peu coûteuse, utilisable à l'échelle industrielle et cosmétique. L'ensemble de ces buts est atteint par la présente invention décrite ci-après. RESUME DE L'INVENTION La présente invention concerne une composition cosmétique de type masque rinçable pour le soin de la peau, en particulier du visage ou 10 du corps, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polymère ou copolymère super absorbant de type hydrorétenteur, sous forme de particules à l'état sensiblement complètement hydraté ; lesdites particules à l'état sec ou non hydraté, ayant une granulométrie moyenne comprise entre 5 et 100 pm, avantageusement comprise entre 20 et 50 pm, en 15 particulier entre 20 et 30 pm. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le masque comprend de 0,1 % à 5 % en poids, de préférence de 0,5 % à 3 % en poids, par rapport au poids total de la composition dudit polymère ou copolymère super absorbant de type hydrorétenteur. 20 Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, le polymère ou copolymère super absorbant de type hydrorétenteur est choisi parmi un polymère ou copolymère de type acrylamide, méthacrylamide, N-vinylpyrroloone 11cee nylique, ester pc cor acr 25 que les polyacrylates et 1( sels, notamment de sodiur.ä potassium polymère ou copolymère de l'acide méthacrylique et leurs sels ; les polymères ou copolymères obtenus à partir de monomères cationi le dialkylaminoalkyle acrylamide ou méthacrylamide, de diallylamine, ou méthyldiallylamine, et leurs sels d'ammonium quaternaire ou d'acides. Ces polymères ou copolymères peuvent être obtenus en présence d'agents réticulants tels qu'éthylèneglycoldiacrylate, polyéthylèneglycoldiméthacrylate, cyanométhylacrylate, vinyloxyéthylacrylate ou méthacrylate, les composés de la famille des diglycidyléthers, des époxy, comme cela est bien connu de l'homme de l'art et notamment à partir du document FR-2 805 461 précédemment cité. Dans le cadre de l'invention, on préfère utiliser comme polymère super absorbant des polyacrylates de sodium ou de potassium réticulés, tels que ceux connus dans le commerce sous les dénominations AQUA KEEP, ayant une granulométrie moyenne, à l'état sec ou non hydraté, comprise entre 5 et 100 pm, avantageusement 20 et 50 pm, en particulier entre 20 et 30 pm, en particulier l'AQUA KEEP 10 SH-NF, commercialisé aux USA par la Société KOBO PRODUCTS INC. Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, la composition est encore caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un agent filmogène et/ou gélifiant/épaississant, en particulier un polysaccharide, de préférence à une concentration comprise entre 0,5 et 10 % en poids, encore mieux entre 0,5 % et 5 % en poids par rapport au poids total de la composition finale. Cet agent filmogène participe à r ,ention d'u effet d'adhésion pour l cherc Cc ne agent nolysaccharide, peut citer un olvsaccharide filmogène et/ou gélifiant/épaississant, en particulier qu'il est possible d'utiliser dans le cadre de l'inventior polysaccharide obtenu par fermentation en particulier disponible dan minat utiliser d'autres polysaccharides, tels que le xanthane, l'hydroxyléthyl cellulose, un agent filmogène à effet gélifiant de type synthétique, tel que l'acrylate C10-30/ alkylacrylate cross-polymère, carbomère ; ou encore un mélange complèxe d'agent gélifiant disponible dans le commerce et commercialisé par exemple par la société SEPPIC, France, sous la dénomination commerciale Sepigel 305 et Sepiplus 400. On peut aussi utiliser un polymère filmogène ayant essentiellement un effet filmogène tel qu'un polymère cationique, notamment procurant une affinité avec la peau par fixation de la charge positive sur les protéines de la peau, par exemple un copolymère de vinylpyrrolidone et de diméthylaminoéthyl méthacrylate quaternisé avec du diméthylsulfate, connu sous le nom INCI de polyquaternium 39, tel que le produit commercial Merquat plus 3330 du Laboratoire PROD'HYG, FRANCE. Selon un mode de réalisation avantageux, l'invention concerne une composition cosmétique, caractérisée en ce qu'elle comprend, en plus du polymère ou copolymère super absorbant, et éventuellement du polymère filmogène et/ou gélifiant/épaississant précité, au moins un ingrédient cosmétiquement actif. Selon une variante de réalisation avantageuse de l'invention, l'ingrédient cosmétiquement actif comprend au moins une substance cosmétiquement active choisie parmi le groupe consistant d'une substance ayant . in activité entante ou une activité éclaire` ante de la peau; une ay activité amincissante ; une substance ayant une activité hydratante ; une substance ayant une activité calmante, apaisante relaxante une substance ayant une activité stimulan microcirculation cutanée pour amélioi eint, en DarticuliE le soir une substance ayant une activité anti-radicalaire ou une substance ayant une activité anti-vieillissement. Comme substance à activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau, il est préféré d'utiliser une substance choisie parmi le groupe consistant de dérivés de l'acide ascorbique, notamment des esters tels que les ascorbylglucosides et les ascorbylphosphates, en particulier l'ascorbylphosphate de magnésium, et un extrait de fruits ou de fleurs de sureau noir (Sambucus nigra). La substance à activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau sera avantageusement utilisée à une concentration comprise entre 0,001% et 5%, et en particulier entre 0,01 % et 3 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Comme substance à effet hydratant, on pourra utiliser par exemple le glycérol, au moins un alcool tel qu'un alkylèneglycol et en particulier le propylèneglycol, le butylèneglycol, le pentylèneglycol et leurs mélanges en toutes proportions, notamment ceux disponibles dans le commerce de type PEG-60. La composition contiendra avantageusement de 0,001 % à 5 % en poids, de préférence de 0,1 % à 5 %, de cet agent hydratant. Comme substance à effet calmant, apaisant ou relaxant, on pourra utiliser par exemple un glycirrhizate, en particulier sous forme d'un sel de potassium. Comme substance à activité anti-radicalaire ou anti-vieillissement, on pourra utiliser exemple un aéta'-a He tocophérol, de particulière, la proportia.. une de réalisation substances sera comprise entre 0,001 % et 5 %. Comme sl 'tance à effet lin( ;ant, on pourra utiliser par e ur caféinE varia Je réalisation particulière, la proportion en poids en substance à effet amincissant sera comprise entre 0,001 % et 5 %. Comme substance stimulant la microcirculation cutanée, on pourra utiliser par exemple la ruscogénine. Selon une variante de réalisation particulière, la proportion en poids en substance stimulant la microcirculation cutanée sera comprise entre 0,001 % et 5 %. Comme substance à activité sébo-régulatrice pour le soin des peaux grasses, on pourra utiliser par exemple l'oxyde de zinc ou au moins un dérivé à base de zinc, en particulier les sels organiques de zinc, tel que le gluconate de zinc, le salicylate de zinc ou le pidolate de zinc. Selon une variante de réalisation particulière, la proportion en poids en substance à activité sébo-régulatrice sera comprise entre 0,01 % et 10 0/0. Selon encore un autre mode de réalisation particulier l'invention, il peut être avantageux d'ajouter dans ladite composition cosmétique au moins un agent rafraîchissant comme par exemple le menthol ou un dérivé de celui-ci comme le menthoxypropanediol. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la composition cosmétique peut être formulée sous forme d'un masque pouvant être appliqué sur une zone de la peau ayant besoin d'un soin cosmétique, par exemple du visage ou sur les cuisses ou les hanches. Dans le cadre de la composition cosmétique de la présente invention, cous forme de masque rinçable rutîlisaticr. ,du ' rare ou coi ;orbant, sous forme de parti( -nent complètement hydratées, procure l'effet ci lrprenant d'une structuration de formule cosmétique tout en permettant un rinçage aisé de ce masque, qui procure l'avantage de diminuer la auantité d'a000rt en autre(s'i cel-- Dans le cadre de l'invention, on pourra utiliser tout excipient cosmétiquement acceptable pour la fabrication d'une telle composition. De tels excipients adaptés pour la fabrication d'une composition cosmétique, en particulier sous forme d'un masque, comprennent un ou plusieurs agents conservateurs ainsi que d'autres ingrédients habituellement utilisés en cosmétique tels que plastifiants, charges d'une matière colorante comme les pigments, cires, tensioactifs, huiles ; un solubilisant tel que par exemple l'huile de ricin notamment sous forme hydrogénée avec le polyéthylèneglycol ; les parfums, qui sont bien connus de l'homme de l'art. L'homme du métier sait en outre choisir les excipients ou les autres ingrédients actifs, ainsi que leur concentration, de manière que les propriétés avantageuses de la composition de l'invention soient bien conservées. Selon un deuxième aspect, la présente invention couvre aussi l'utilisation du polymère ou copolymère super absorbant pour la fabrication d'une composition cosmétique de type masque rinçable pour le soin d'une zone de la peau, en particulier du visage ou du corps, comprenant ledit polymère ou copolymère super absorbant tel que précédemment défini ou tel que défini dans la description suivante, en combinaison éventuellement avec au moins un agent filmogène et/ou gélifiant/épaississant, en particulier un polysaccharide, et de préférence avec au moins un autre ingrédient cosmétiquement actif tel que défini dans i présente dec ription u cos acceptab ns a présente description. Selon un troisième aspect, la présente invention C vre encore édé de sc cosmétique, caractérisé en ce qu'il mprend Du. nétiqu Il d'une composition telle que définie dans la présente description pendant une période de temps suffisante pour obtenir l'effet cosmétique souhaité. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, ce procédé de soin cosmétique vise à réaliser un effet cosmétique choisi parmi le groupe consistant d'un effet dépigmentant ou éclaircissant de la peau ; d'un effet hydratant de la peau, d'un effet calmant, apaisant ou relaxant d'un effet anti-radicalaire sur la peau ; d'un effet antivieillissement sur la peau ; d'un effet amincissant d'un effet stimulant la microcirculation cutanée en vue d'améliorer l'éclat du teint, en particulier du visage ; d'un effet purifiant ou nettoyant de la peau; ou d'un effet sébo-régulateur pour le soin des peaux grasses. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lumière de la description explicative qui va suivre faite en référence à deux exemples de réalisation d'un masque selon l'invention donnés simplement à titre d'illustration et qui ne sauraient donc en aucune façon limiter la portée de l'invention. Dans les exemples, tous les pourcentages sont donnés en poids, par rapport au poids total de la composition ; la température est la température ambiante ; la pression est la pression atmosphérique, sauf indication contraire. Exemple 1 selon l'invention Composition cosmétique sous forme de masque à effet -nt et -ire _)n prépare vasque à effet blanchissant à partir de la composition centésimale suivante )olymère super absorbant )ase de pole -v de sodium .étir nsiblet sous la dénomination commerciale AQUA KEEP 10 SH-NF, ayant une granulométrie moyenne à l'état sec ou non hydraté comprise entre 20 et 30 pm, société KOBO PRODUCTS INC : 1,6 0/0 b) au moins un ingrédient cosmétiquement actif comprenant : i) au moins une substance à activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau, par exemple : û ascorbylphosphate magnésium : environ 0,01 0/0 10 extrait de fruits et/ou de fleurs de sureau (Sambucus nigra) : 0,1 Wo ii) au moins une substance à activité anti-radicalaire ou anti-vieillissement, par exemple acétate d'alpha- tocophérol : 0,001 % 15 c) excipient cosmétiquement acceptable comprenant : * agent conservateur (benzylbenzoate, paraben notamment sous forme de mélange d'éthyle, propyle, butyle et isobutylparaben) : environ 0.001 0/0 au total, 20 * nacre hydrodispersible, telle que mica-black : environ 1 0/0 d) eau purifiée qsp : 100 % Le masque de l'invention est préparé à partir de la composition ci-dessus de manière suivante : a) première étape, or, pi epui e une phase aqueuse en mélangeant dans l'eau l'ensemble des composants autres que le polymère super absorbant, successivement ; et b) dans la dernière étape de mélange, ajoute le )lymère super absorbant, et on lais arp 1 Après application sur la peau du visage pendant 10 min, on procéde au rinçage du masque avec de l'eau avantageusement tiède pour le confort de l'utilisateur. Exemple 2 selon l'invention Composition cosmétique sous forme de masque blanchissant et hydratant On prépare ce masque à partir de la composition centésimale suivante : a) polymère ou copolymère super absorbant à base de polyacrylate de sodium réticulé, disponible dans le commerce sous la dénomination commerciale AQUA KEEP 10 SH-NF, ayant une granulométrie moyenne à l'état sec ou non hydraté comprise entre 20 et 30 pm, société KOBO PRODUCTS INC, sous forme de particules sensiblement complètement hydratées : 1,6 % b) au moins un ingrédient cosmétiquement actif comprenant : i) au moins une substance à activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau, par exemple : û glucoside de l'acide 2-ascorbique : environ 2% extrait de fruits et/ou de fleurs de sureau (Sambucus nigra) : 0,1 % ii) au moins une substance hydratante, par exemple le glycérol 3% et/ou gélifiant ou é a nt, notamment un polysaccharide, en particulier Fucogel 1000 PP, d) eau, parfums, conservateur complément à 100 % On prépare tout d'abord une aqueuse comprenant 'eau oute les Dans une deuxième étape, on ajoute tout d'abord l'agent gélifiant ou épaississant et ensuite l'agent super absorbant sous agitation pour obtenir un mélange sensiblement homogène. On laisse reposer pour opérer l'absorption complète de l'eau. On obtient ainsi le masque prêt à l'emploi. L'agent super absorbant utilisé dans le cadre de l'invention pour fabriquer le masque procure un effet très rafraîchissant par l'apport d'eau, et visuellement un effet remarquable du produit en lui-même de type givre. Dans le cas de l'exemple 1, il a été utilisé un pigment noir, l'effet givre noir pour un produit à effet blanchissant est très attractif pour la clientèle. Après application sur la peau du visage pendant 10 min, on procède au rinçage du masque avec de l'eau avantageusement tiède pour le confort de l'utilisateur
La présente invention concerne une composition cosmétique de type masque rinçable pour le soin de la peau, par exemple du visage.L'invention concerne une composition cosmétique de type masque rinçable pour le soin de la peau, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polymère ou copolymère super absorbant de type hydrorétenteur, sous forme de particules à l'état sensiblement complètement hydraté ; lesdites particules à l'état sec ou non hydraté, ayant une granulométrie moyenne comprise entre 5 et 100 &mum, avantageusement entre 20 et 50 &mum, en particulier entre 20 et 30 &mum.La composition appliquée sur la peau procure un effet très rafraîchissant et est facilement rinçable après utilisation.
1. Composition cosmétique de type masque rinçable pour le soin de la peau, en particulier du visage, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polymère ou copolymère super absorbant de type hydrorétenteur, sous forme de particules à l'état sensiblement complètement hydraté ; lesdites particules à l'état sec ou non hydraté, ayant une granulométrie moyenne comprise entre 5 et 100 pm, avantageusement comprise entre 20 et 50 pm, en particulier entre 20 et 30 pm. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,1 % à 5 %, de préférence de 0,5 % à 3 %, en poids par rapport au poids total de la composition, dudit polymère ou copolymère super absorbant de type hydrorétenteur. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le polymère ou copolymère super absorbant de type hydrorétenteur est choisi parmi un polymère ou copolymère de type acrylamide, méthacrylamide, N-vinylpyrrolidone, vinylacétate, alcool vinylique, ester acrylate, alcool allylique ; polymère ou copolymère d'acide acrylique tels que les polyacrylates et leurs sels, notamment de sodium, ou de potassium ; polymère ou copolymère de l'acide méthacrylique et leurs e polymères ou copolymères obtenus à partir de monomères n le tyv acr de dialkylaminoalkyle acrylamide léthacrylamide, de diallylamine, ou méthyldiallylamine, et leurs sels d'ammonium quaternaire ou d'acides Composition selon l'une des 1 :a ractérisée err t-n In -,nhtmn 42- r absorbant un polyacryla4 cnriit lm ou5. Composition selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un agent filmogène et/ou gélifiant/épaississant, en particulier un polysaccharide, avantageusement à une concentration comprise entre 0,5 et 10 % en poids, encore de préférence de 0,5 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition finale. 6. Composition selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comprend, en plus du polymère ou copolymère super absorbant, au moins un ingrédient cosmétiquement actif. 7. Composition selon la 6, caractérisée en ce que l'ingrédient cosmétiquement actif comprend au moins une substance cosmétiquement active choisie parmi le groupe consistant d'une substance ayant une activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau ; une substance ayant une activité amincissante, une substance ayant une activité hydratante une substance ayant une activité calmante, apaisante ou relaxante ; une substance ayant une activité stimulant la microcirculation cutanée en vue d'améliorer l'éclat du teint, en particulier du visage; une substance ayant une activité sébo régulatrice pour le soin des peaux grasses ; une substance destinée à nettoyer ou purifier la peau ; une substance ayant une activité anti-radicalaire ou une substance ayant une activité anti-vieillissement. 8. Composition selon la 6 ou 7, caractérisée en ce qu'elle comprend une substance ayant i tivité nép tante ou le la pe l'acide ascorbique, notamment des esters tels que les ascorbylglucosides et les ascorbylphosphates, en particulier l'ascorbylphosphate de magnésium, et un extrait de fruits ou de fleurs sureau noir (Samb as ri,,3i9. Composition selon la 8, caractérisée en ce que la substance ayant une activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau est utilisée à une concentration comprise entre 0,001 % et 5 %, et en particulier entre 0,01 % et 3 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 10. Composition selon la 6 ou 7, caractérisée en ce qu'elle contient une substance à effet hydratant, à une concentration comprise entre 0,001 % et 5 %, en particulier de 0,1 % à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 11. Composition selon la 10, caractérisée en ce que la substance à effet hydratant est le glycérol. 12. Composition selon la 6 ou 7, caractérisée en ce qu'elle contient une substance à effet calmant ou apaisant ou relaxant, à une concentration comprise entre 0,001 % et 5 %, de préférence entre 0,1 % et 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 13. Composition selon la 12, caractérisée en ce que la substance à effet calmant, apaisant ou relaxant est un glycirrhizate, en particulier sous forme d'un sel de potassium. 14. Composition selon la 6 ou 7, caractérisée en ce qu'elle contient une substance à effet amincissant, à une concentration comprise entre 0,001 % et 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 15. Co sition selon la revondica n 14, caractériq en ce que la amincissant est une xa n particulier la caf composition selon la revendicatic,. ou 7, caractériséL ce qu'elle contient une substance stimulant la microcirculation cutanée, à une centration comprise entre 0,001 et 5 % en poids par rapport au poids17. Composition selon la 16, caractérisée en ce que la substance stimulant la microcirculation cutanée est la ruscogénine. 18. Composition selon la 6 ou 7, caractérisée en ce qu'elle contient une substance à activité sébo-régulatrice pour le soin de la peau, à une concentration comprise entre 0,01 % et 10 % en poids par rapport au poids de ladite composition. 19. Composition selon la 18, caractérisée en ce que ladite substance à activité sébo-régulatrice pour le soin de la peau est un dérivé du zinc, en particulier l'oxyde de zinc ou un sel organique de zinc tel que le gluconate de zinc, le salicylate de zinc ou le pidolate de zinc. 20. Composition selon la 6 ou 7, caractérisée en ce qu'elle contient une substance à activité anti-radicalaire, à une concentration comprise entre 0,001 % et 5 % en poids par rapport au poids de ladite composition. 21. Composition selon la 20, caractérisée en ce que la la substance à activité anti-radicalaire est un ester de tocophérol, de préférence un ester de l'alpha-tocophérol. 22. Composition selon l'une des 1 à 21, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un agent rafraîchissant comme par exemple le menthol ou un dérivé de celui-ci tel que le menthoxypropanediol. 23. Composition selon l'une des 1 à 22, caractérisée en ce m'elle est formulee sous forme d'un masque pouvant être arpliqué sur ur soin d'un soin coiue, p< P du visage, ou sur les cuisses ou les hanches. 24. Utilisation d'un polymère ou copolymè super absorbant pour fabrication d'une composition cosmétique d{ ype masque rincable, A visageabsorbant de type hydrorétenteur sous forme de particules à l'état sensiblement complètement hydraté ; lesdites particules à l'état sec ou non hydraté, ayant une granulométrie moyenne comprise entre 5 et 100 pm, avantageusement entre 20 et 50 pm, en particulier entre 20 et 30 pm, étant tel que défini à l'une quelconque des précédentes, avantageusement, en combinaison éventuellement avec au moins un agent filmogène et/ou gélifiant/épaississant, en particulier un polysaccharide, et de préférence avec au moins un autre ingrédient cosmétiquement actif, ou avec un excipient cosmétiquement acceptable. 25. Utilisation selon la 24, caractérisée en ce que l'ingrédient cosmétiquement actif est choisi parmi le groupe consistant d'une substance ayant une activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau ; une substance ayant une activité amincissante ; une substance ayant une activité hydratante ; une substance ayant une activité calmante, apaisante ou relaxante ; une substance ayant une activité stimulant la microcirculation cutanée ; une substance ayant une activité séborégulatrice pour le soin des peaux grasses ; une substance ayant une activité anti-radicalaire ou une substance ayant une activité antivieillissement. 26. Procédé de soin cosmétique, caractérisé en ce qu'il comprend l'application sur la peau d'une personne souhaitant un soin cosmétique, d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des re,,endicatio, rend une période de temps suffisante pour :os sot. . 'rocédé selon la 26, caractérisé en ce que le procédé de soin cosmétique vise à réaliser un effet cosmétique choisi par groupe consistant d'un effet déniqmentant ou éclaircissant de la peE Jn eff-t paisarcutanée en vue d'améliorer l'éclat du teint, en particulier du visage, d'un effet sébo-régulateur pour le soin des peaux grasses ; d'un effet nettoyant ou purifiant et d'un effet anti-radicalaire ou d'un effet anti-vieillissement.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/88,A61Q 19/02
FR2901305
A1
DISQUE DE TURBINE MONOBLOC
20,071,123
périphérie, caractérisé par le fait qu'il comprend une première aile radiale et une seconde aile radiale entre le moyeu et les aubes espacées axialement l'une de l'autre et ménageant avec les aubes une cavité interne. La technique relative aux disques aubagés monobloc ou désignés aussi DAM est en soi connue. Selon cette technique les aubes forment une seule pièce avec le disque les supportant. On les connaît surtout comme rotors de compresseur et sont fabriqués généralement par usinage d'une pièce préformée par forgeage pour former les différents profils, dont les aubes. Le document EP-A-164 272 montre une application de cette technique appliquée à une turbine avec des canaux internes pour la circulation d'un fluide de refroidissement mais il s'agit, dans l'exemple d'un rotor axial, de canaux de refroidissement des aubes sur le rotor. L' invention permet donc de ménager une cavité en utilisant la matière le constituant de façon optimale. Plus particulièrement, la première aile comprend des perçages axiaux communiquant avec la cavité, et de préférence la première aile est solidaire d'au moins un anneau d'étanchéité avec le stator afin de faciliter la communication avec des injecteurs d'air ménagés sur le stator. La cavité alimente avantageusement des aubes creuses pour leur refroidissement. L'invention porte également sur un procédé de fabrication d'un disque aubagé monobloc. Il comprend, le forgeage d'un lopin de métal en une pièce en forme de disque, l'usinage de la pièce de façon à obtenir deux ailes radiales séparées axialement, et l'application, de préférence la construction, d'éléments en forme de plates-formes et d'aubes à la périphérie des ailes radiales. De préférence, les éléments en forme de plates-formes et d'aubes sont façonnés directement sur la pièce usinée plus particulièrement par dépôt de métal en couches successives à partir de la périphérie des deux ailes. Une finition par usinage est le cas échéant nécessaire. Selon un mode de mise en oeuvre particulier, le façonnage comprend le dépôt de métal sur une pièce intermédiaire à section en forme d'arc joignant les ailes à leur périphérie. Selon un mode préféré de fabrication, le dépôt de métal est effectué par projection de poudre métallique dans un faisceau laser.40 On décrit maintenant un exemple de réalisation de l'invention, non limitatif, en référence aux dessins en annexe sur lesquels : La figure 1 montre une portion d'un quart de disque aubagé monobloc de turbine, vue en perspective et coupée selon deux plans radiaux longitudinaux et orthogonaux entre eux, La figure 2 montre le même disque que sur la figure 1 sous un angle différent, La figure 3 montre, vue en perspective et agrandie, la même portion de rotor que précédemment, La figure 4 montre une étape de fabrication de la plate-forme par empilement de couches successives, La figure 5 montre l'usinage de la plate-forme le long des faces latérales, La figure 6 montre la progression de la construction des aubes, La figure 7 montre une variante de construction de la plate-forme avec un élément support en forme de voûte mis en place avant empilement des couches successives, Les figures 8 à 17 montrent les étapes de construction de la plate- forme selon une autre variante de l'invention. Le disque aubagé monobloc, DAM 1, de l'invention comprend une première aile 2a, ici du côté amont par rapport à l'écoulement gazeux, et une seconde aile 2b, côté aval. Ces deux ailes sont disposées, en travers, radialement par rapport au moyeu 10 d'axe XX. Le moyeu est évidé en son centre. Les deux ailes sont distantes axialement l'une de l'autre. Elles s'amincissent depuis leur racine sur le moyeu jusqu'à leur périphérie. Des aubes 9 de turbine sont chacune solidaires des deux ailes 2a et2b par l'intermédiaire d'une plate-forme commune 8, elle-même solidaire des deux ailes à la périphérie de ces dernières. Sur cette portion de disque quatre aubes 9 seulement ont été représentées mais elles s'étendent sur le pourtour des ailes. Les plates-formes généralement associées à chaque aube forment dans le cas présent une seule plate-forme continue circonférentiellement. Les aubes sont, en fonctionnement du moteur, balayées par le flux de gaz moteur chaud dont la veine annulaire est délimitée circonférentiellement et à l'intérieur par la surface externe de la plate-forme. Cette dernière ménage une surface interne en forme de voûte s'étendant entre les deux ailes, et qui délimite avec les deux ailes une enceinte E ou cavité. Les aubes sont creuses et comprennent des canaux radiaux 9a pour le fluide de refroidissement. Les canaux à l'intérieur des aubes communique avec l'enceinte E par des ouvertures 8a pratiquées à travers la voûte de la plate-forme 8. Deux élément annulaires 5 et 6 sont associés à la face externe de la première aile 2. Il s'agit d'anneaux d'étanchéité formant une surface cylindrique et comportant des lames radiales dans des plans transversaux dont la fonction est de coopérer avec des surfaces annulaires en vis-àvis en un matériau abradable pour former des joints à labyrinthe. De part et d'autre et à proximité du moyeu 10, on distingue deux éléments s'étendant dans l'axe XX, l'un de forme conique 7b, l'autre cylindrique 7a, terminés chacun par une bride 7a' et 7b' respectivement pourvue de perçages axiaux pour le passage de boulons de fixation à d'autres éléments de rotor dans la turbine. L'aile 2a comporte entre les deux anneaux 5 et 6 des perçages axiaux 4 pour l'alimentation en air de la cavité E. En fonctionnement, comme on le voit sur la figure 3, l'air provenant des injecteurs disposés sur la stator en amont mais non visibles ici, est centrifugé vers la voûte de l'enceinté pour être forcé à travers les ouvertures 8a et les canaux internes 9a de refroidissement des aubes. Des ailettes 3 radiales s'étendant le long de l'une des ailes 2a ou 2b aident à la centrifugation de l'air. On décrit maintenant un mode de fabrication du disque présenté ci-dessus. L'ensemble constitué par le moyeu 10 et les deux ailes 2a et 2b est une pièce forgée conventionnellement, par exemple en alliage à base Nickel à haute résistance et usinée par enlèvement de matière. La plate forme 8 est ensuite fabriquée par un dépôt de métal en couches superposées. Comme on le voit sur la figure 4, on a déposé une première couche Cl, C' 1, cylindrique en bout de chacune des deux ailes 2a et 2b, légèrement plus large que l'épaisseur en bout des ailes de manière que son bord soit légèrement en surplomb de chaque côté. On dépose ensuite une deuxième couche C2 et C'2 sur la première et ainsi de suite. Chaque nouvelle couche est un peu plus large que la couche sous jacente jusqu'à ce que les deux couches d'un même niveau se touchent et se confondent en une seule. Dans cet exemple, on dépose une seule couche C8 sur toute la largeur. Elle est plus large que les deux couches sous jacentes et ses bords latéraux sont en surplomb par rapport aux bords sous jacents. On poursuit ensuite la construction de la plate-forme jusqu'à ce qu'on obtienne la hauteur et la largeur voulues. Chaque couche est formée par le dépôt successif de cordons de métal circonférentiellement accolés les uns aux autres avec recouvrement partiel de préférence. Le mode de dépôt de matière par apport de métal sous forme de fil ou de poudre dans un faisceau laser dirigé vers la surface à charger en métal est connu en soi. Il est utilisé par exemple pour la réparation d'aubes par rechargement en métal et reconstruction de surface. Le brevet US6269540 décrit un exemple de mise en oeuvre d'une telle technique. On achève la plate-forme en usinant les bords extérieurs de manière à obtenir le contour souhaité comme on le voit sur la figure 5 et on perce radialement les orifices pour la circulation du fluide de refroidissement dans les aubes. On construit ensuite les aubes à partir de la plate-forme, également par empilement de couches, ces dernières ménageant les canaux de circulation d'air ou de fluide de refroidissement à partir des orifices radiaux préalablement percés. La figure 7 montre une variante de réalisation de la partie plate-forme. On dispose un support 20, préformé par déformation ou par usinage, entre les deux ailes, mis en place avant sa construction par empilement des couches successives. Cette préforme permet de conformer convenablement la surface interne de la cavité en une voûte. De préférence le métal de cette préforme est le même que celui de la plate-forme. On construit ensuite les aubes de la même façon que précédemment. D'autres modes de construction de la plate-forme et des aubes conviennent. Les figures 8 à 17 en montrent une variante avec une succession d'étapes à partir de la pièce forgée et usinée. On monte de préférence la pièce usinée sur un plateau pouvant être mis en position par rotation et translation selon plusieurs degrés de liberté. Sur la figure 8, la pièce usinée est dans une première position ; elle est verticale. On dépose un premier cordon de métal selon la flèche F qui schématise le faisceau laser par exemple avec apport de métal en fusion. Le premier cordon M1 est déposé circonférentiellement sur une première aile 2a, en bordure interne de celle-ci. On construit la voûte de la plate-forme, en empilant les cordons circonférentiellement toujours dans la direction verticale de bas en haut et en faisant pivoter l'axe de la pièce. Les figures 9 à 12 montrent la progression de la construction de la surface en forme de voûte. Une fois le bord de l'autre aile 2b atteint, la surface 8b formant support de voûte est terminée. Sur la figure 13 on a placé le dernier cordon de matière Md de formation de la voûte 8b qui constitue ainsi le support de voûte par la suite. On dépose ensuite le premier cordon de matière Cl qui amorce la superposition des couches de formation de la plate-forme et constitue la base de la plateforme. Dans l'exemple représenté, l'aile 2a a été usinée en bout selon une surface tronconique 2a'. Le cordon Cl a été déposé le long de l'arête externe de la surface 2a'. Sur la figure 14 on voit le dépôt d'un cordon d'amorçage C' l des couches de plate-forme pour l'autre aile 2b usinée en bout également en une surface tronconique 2b'. Les deux surfaces tronconiques 2a' et 2b' permettent d'avoir des bases de la plateforme non dans le même plan que la surface de voûte 8b. Ces deux couches de base 2a' et 2b' étant posées, on construit la plate-forme par empilement de couches comme dans les modes de réalisation précédents. Sur la figure 15, on voit que l'on a construit quatre couches avant d'atteindre le niveau de la voûte. On voit sur la figure 16 la progression de la fabrication de la plate-forme. On procède ensuite à l'usinage de la plate- forme pour lui donner le contour voulu et former dans les zones déterminées les perçages de circulation d'air de refroidissement, comme on le voit sur la figure 17. On poursuit ensuite la construction des aubes comme dans les exemples précédents
La présente invention porte sur un disque aubagé monobloc de turbine comportant un moyeu central (10) et des aubes (9) en périphérie. Il est caractérisé par le fait qu'il comprend une première aile radiale (2a) et une seconde aile radiale (2b) entre le moyeu (10) et les aubes (9) espacées axialement l'une de l'autre et ménageant avec les aubes une cavité interne (E). L'invention porte également sur le procédé de fabrication qui comprend le forgeage d'un lopin de métal de façon à obtenir une pièce en forme de disque, l'usinage de la pièce de façon à obtenir deux ailes radiales (2a, 2b) séparées axialement, l'application d'éléments en forme de plate-forme (8) et d'aubes (9) à la périphérie des ailes radiales.
Revendications 1. Disque aubagé monobloc de turbine comportant un moyeu central (10) et des aubes (9) en périphérie, caractérisé par le fait qu'il comprend une première aile radiale (2a) et une seconde aile radiale (2b) entre le moyeu (10) et les aubes (9) espacées axialement l'une de l'autre et ménageant avec les aubes une cavité interne (E). 2. Disque aubagé monobloc selon la 1, dont la première aile (2a) comprend des perçages axiaux (4) communiquant avec la cavité (E). 3. Disque aubagé selon la 2 dont la première aile (2a) est solidaire d'au moins un anneau d'étanchéité extérieur (5, 6). 4. Disque aubagé monobloc selon la 2 ou 3 dont les aubes (9) sont creuses, la cavité (E) communiquant avec l'intérieur des aubes. 5. Disque aubagé monobloc comportant des ailettes radiales (3) à l'intérieur de la cavité (E). 6. Disque aubagé monobloc selon l'une des précédentes dont au moins l'un de la première (2a) ou de la seconde (2b) aile est solidaire d'une bride de fixation du disque à un élément de moteur à turbine à gaz. 7. Procédé de fabrication d'un disque aubagé monobloc selon l'une des précédentes comprenant le forgeage d'un lopin de façon à obtenir une pièce en forme de disque, l'usinage de la pièce de façon à obtenir deux ailes radiales (2a, 2b) séparées axialement, l'application d'éléments en forme de plate-forme (8) et d'aubes (9) à la périphérie des ailes radiales. 8. Procédé selon la 7 dont les éléments en forme de plate-forme et d'aubes sont façonnés directement sur la pièce usinée. 9. Procédé selon la 8 dont les éléments en forme de plate-forme sont façonnés par dépôt de métal en couches successives à partir de la périphérie des deux ailes (2a, 2b). 1O.Procédé selon la 9 dont le façonnage comprend le dépôt de métal sur une pièce support (20) à section en forme d'arc joignant les ailes à leur périphérie. 10 11.Procédé selon l'une des 7 à 10 dont le façonnage comprend une étape d'usinage. 12.Procédé selon la précédente dont le dépôt de métal est effectué par projection de poudre métallique ou par avance d'un fil 15 métallique dans un faisceau laser dirigé vers la surface à charger. 13. Turbomachine comprenant un disque aubagé monobloc de turbine selon l'une des 1 à 6.5
F,B
F01,B23
F01D,B23K,B23P
F01D 5,B23K 26,B23P 15
F01D 5/34,B23K 26/00,B23P 15/02,F01D 5/00
FR2895537
A1
DETECTION DE DEFAUTS DANS DES SYSTEMES DE DONNEES AERODYNAMIQUES REPOSANT SUR L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE.
20,070,629
Détection de défauts dans des systèmes de c.onnees aérodynamiques reposant sur l'intelligence artificielle Arrière-plan de l'invention La présente invention concerne généralement des systèmes de capteurs de données aérodynamiques, tels que des systèmes de données aérodynamiques noyés (FADS), destinés à être utilisés sur un véhicule aérien. Plus particulièrement, la présente invention concerne des procédés et un appareil permettant d'obtenir un isolement des défauts dans les systèmes de capteurs de données aérodynamiques reposant sur l'intelligence artificielle, tels que des FADS à base de réseau de neurone. Un FADS utilise typiquement plusieurs orifices de pression statique noyés ou semi-noyés à l'extérieur d'un véhicule aérien (tel qu'un aéronef) afin de mesurer les pressions statiques locales à diverses positions. Les pressions ou les valeurs de pression mesurées par les orifices individuels sont combinées en utilisant une certaine forme d'algorithme(s) d'intelligence artificielle, notamment les réseaux de neu2one (RN) par exemple afin d'obtenir des paramètres de données aérodynamiques corrigés pour le véhicule aérien. Les paramètres de données aérodynamiques corrigés représentent les valeurs globales de ces paramètres pour le véhicule aérien. Dans ce contexte, le terme global se réfère aux données aérodynamiques mesurées à une certaine distance du véhicule aérien, à savoir dans un champ lointain . En revanche, les paramètres locaux sont mesurés à la surface du véhicule aérien et sont sujets à des effets de champ d'écoulement autour de la géométrie de l'aéronef. Les paramètres locaux sont caractérisés ou corrigés afin d'obtenir des données aérodynamiques globales. Des exemples de ces paramètres de données aérodynamiques globaux pour le véhicule aérien incluent l'angle d'attaque (AOA), l'angle de dérapage (AOS), le nombre Mach, etc. D'autres paramètres de données aérodynamiques globaux bien connus pour le véhicule aérien peuvent également être calculés. Un autre exemple d'algorithmes d'intelligence artificielle pouvant être utilisé avec un FADS sont des appareils à vecteur de support (support vector machines / SVM), et les algorithmes d'intelligence artificielle tels que mentionnés dans les présentes incluent ces types ou d'autres types d'algorithmes dont l'apprentissage est réalisé à partir d'exemples. Les systèmes de données aérodynamiques noyés offrent de nombreux avantages qui rendent leur utilisation souhaitable pour certains véhicules aériens ou dans certains environnements. Par exemple, les orifices de pression statique noyés ou semi-noyés peuvent entraîner une traînée moins importante sur le véhicule aérien que dans d'autres types de capteurs de pression. En outre, les orifices de capteur de pression statique noyés ou semi-noyés font l'objet d'une accumulation de givre inférieure à d'autres types de dispositifs capteurs de pression. D'autres avantages d'un FADS peuvent inclure par exemple une observabilité inférieure à celle des autres systèmes de données aérodynamiques du style sonde. Supposons qu'un FADS utilise N orifices de pression statique noyés destinés à être utilisés sur un aéronef. Les orifices individuels mesurent chacun une valeur de pression locale unique associée à leurs emplacements respectifs sur l'aéronef. En utilisant des réseaux de neurone ou d'autres algorithmes d'intelligence artificielle, ces N valeurs de pression peuvent être utilisées comme entrées afin d'obtenir les paramètres de données aérodynamiques globaux/individuels nécessaires pour le système de données aérodynamiques. Afin de garantir dei, performances précises et d'accroître la fiabilité, un aspect important du système de données aérodynamiques gLobal est la capacité à isoler er: à détecter les défauts afin de préserver les niveaux de précision et de sécurité. Des orifices obstrués ou des capteurs connaissant des déviations sDnt des exemples de défauts de matériel. Les capteurs faisant: l'objet de déviations sont des capteurs ayant une sortie qui varie au fil du temps, en raison du calibrage ou d'autres problèmes, par rapport à une sortie souhaitée ou de référence pour un ensemble particulier de conditions. Des défauts non détectés réduisent la sécurité dans l'ensemble du système, et étant donné que les paramètres globaux de l'aéronef sont déduits en utilisant l'intelligence artificielle avec un grand nombre d'orifices de capteur de pression en tant qu'entrées, une défaillance d'au moins un orifice peut être difficile à identifier et à isoler. En conséquence, on a besoin de procédés d'isolement de défauts dans des FADS ou autres systèmes de données aérodynamiques reposant sur l'intelligence artificielle. Résumé de l'invention Un procédé et un appareil permettant de détecter un défaut dans un capteur d'un système de données aérodynamiques qui utilise l'intelligence artificielle pour générer des paramètres de données aérodynamiques sont divulgués. Le procédé et l'appareil génèrent des paramètres de données aérodynamiques en fonction des valeurs mesurées telles que les pressions statiques. Le système génère également une valeur de détection de défauts sur la base d'une valeur reçue. La valeur de détection de défauts est alors entrée dans un deuxième réseau ayant une intelligence artificielle afin de déterminer si le capteur a connu un défaut. Les modes de réalisation du procédé et de l'appareil génèrent la valeur de détection de défauts sur la base d'un paramètre de données aérodynamiques reçu. Dans un mode de réalisation, le paramètre de données aérodynamiques reçu est traité par l'intermédiaire du réseau afin de générer des paramètres de données aérodynamiques supplémentaires. Ces paramètres de données aérodynamiques supplémentaires parviennent alors dans une table de recherche inversée afin d'identifier un paramètre de données aérodynamiques prévu qui est associé aux paramètres de données aérodynamiques supplémentaires. Ensuite, une différence entre les paramètres de données aérodynamiques mesurés et prévus est entrée dans un second réseau ayant l'intelligence artificielle. Dans un deuxième mode de réalisation, une valeur non dimjensionnelle pour le paramètre de données aérodynamiques mesuré est calculée. Celle-ci est calculée en divisant le paramètre de données aérodynamiques mesuré par la moyenne du même paramètre de données aérodynamiques mesuré par les capteurs dans le système. Cette valeur est entrée dans le deuxième réseau. Brève description des dessins La figure 1 est une illustration schématique d'orifices de capteur de pression de données aérodynamiques noyés sur un véhicule aérien tel que représenté sur des vues de dessus et de dessous, respectivement, dans un exemple de mode de réalisation. La figure 2 est une illustration schématique d'un système de données aérodynamiques noyé (FADS) qui est configuré afin de mettre en oeuvre les procédés d'isolement de défauts de la présente invention. La figure 3 est une illustration schématique d'un réseau de neurone du type qui peut être utilisé dans le FADS représenté sur la figure 2, qui utilise des relevés de pression provenant d'orifices statiques noyés comme entrées, et qui génère comme sortie, un ou plusieurs paramètres de données aérodynamiques souhaités. La figure 4 est un schéma fonctionnel illustrant les composants d'un FADS selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 5 est un schéma fonctionnel illustrant les étapes de la détection de défauts selon le FADS de la figure 4. La figure 6 est un schéma fonctionnel illustrant les composants d'un FADS, selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 7 est un schéma fonctionnel illustrant les étapes d'une détection de défauts selon le FADS de la figure 6. La figure 8 est un graphique illustrant une fonction tangente sigmoïdale pouvant être utilisée par un réseau de neurone détecteur de défauts. Description détaillée des modes de réalisation préférés La figure 1 est une illustration schématique, sur des vues de dessus et de dessous, d'un aéronef ou véhicule aérien 100 qui utilise un système de données aérodynamiques noyé (FADS) selon les modes de réalisation de la présente invention. Les systèmes de données aérodynamiques noyés sont généralement connus dans la technique. Par exemple, les aspects de ce FADS sont décrits dans le brevet américain N 6 253 166 délivré à Whitmore et al. le 26 juin 2001 et intitulé STABLE ALGORITHM FOR ESTIMATING AIRDATA FROM FLUSH SURFACE PRESSURE MEASUREMENTS. D'autres exemples de FADS ou aspects de FADS sont décrits dans : (1) Air Data Sensing from Surface Pressure Measurements Usinq a Neural Network, Method AIAA Journal, volume 36, numéro 11, pages 2094 à 2101(8) (ter novembre 1998) par Rohloff T.J., Angeles L., Whitmore S.A., et Catton I. ; (2) Fault-Tolerant Neural Network Algorithm for Flush Air Data Sensing, Journal of Aircraft (journal des aéronefs), volume 36, édition 3, pages 541 à 549(9) (1" mai 1999) par Rohloff T.J., Whitmore S.A., et Catton I. ; (3) Fault Tolerance and Extrapolation Stability of a Neural Network Air-Data Estimator, Journal of Aircraft, volume 36, édition 3, pages 571 à 576(6) (ter mai 1999) par Rohloff T.J. et Catton I. ; et (4) Failure Management Scheme for Use in a Flush Air Data System, Aircraft Design 4, pages 151 à 162 (2001) par C.V. Srinatha Sastry, K.S. Raman et B. Lakshman Babu. Le FADS utilisé par le véhicule aérien 100 inclut, dans un exemple illustré, onze orifices de capteur de pression statique 110 noyés (ou semi-noyés) positionnés à différents emplacements à l'extérieur du véhicule. Tandis que la figure 1 illustre onze orifices de capteur de pression statique dans des emplacements particuliers, le nombre particulier et les emplacements particuliers des orifices 110 peuvent varier comme on le souhaite pour le véhicule aérien particulier et une application particulière. D'autres exemples de FADS tels que décrits dans les présentes utilisent N orifices de capteur de pression statique. Tel que décrit précédemment, dans un FADS, la pression ou les valeurs de pression mesurées par les orifices individuels 110 sont combinées, en utilisant une certaine forme d'algorithmes d'intelligence artificielle (réseaux de neurone, appareils de vecteur de support, etc.) afin de générer des paramètres de données aérodynamiques globaux. Quand un ou plusieurs des orifices 110 font l'objet d'une défaillance ou autre défaut, il est avantageux d'être en mesure d'isoler l'orifice faisant l'objet de l'obstruction ou du défaut afin de garantir que le système satisfait à une norme souhaitée ou nécessaire. La figure 2 est une illustration schématique d'un FADS 200, selon les modes de réalisation de la présente invention, qui permet l'isolement des défauts. Le système 200 est un exemple de mode de réalisation du FADS utilisé sur un véhicule aérien 100. Tandis que la figure 2 illustre les orifices de capteur de pression statique noyés, on souhaite représenter les systèmes de données aérodynamiques d'une manière plus générale, y compris ceux utilisant d'autres types de dispositifs de capteur de pression. Par exemple, le système de données aérodynamiques illustré peut être un. système de données aérodynamiques qui utilise des capteurs de pression de type sonde ou entretoise traditionnels. Tel qu'illustré sur la figure 2, le FADS 200 inclut N orifices statiques noyés 100 (numérotés de 110-1 à 110-N respectivement). Les orifices individuels mesurent chacun une seule valeur de pression associée à leurs emplacements respectifs sur le véhicule aérien 100. En utilisant un ou plusieurs réseaux de neurone ou d'autres algorithmes reposant sur l'intelligence artificielle mis en. oeuvre dans le circuit calculateur de données aérodynamiques 210, ces N valeurs de pression peuvent être combinées ou utilisées afin de générer un ou plusieurs paramètres de données aérodynamiques 220 selon les besoins. Des exemples de ces paramètres de données aérodynamiques incluent, sans s'y limiter, l'angle d'attaque (AOA), l'angle de dérapage (AOS) et le nombre Mach. Tel que cela sera décrit ci-dessous plus en détail, les algorithmes d'intelligence artificielle mis en oeuvre par le calculateur de données aérodynamiques 210 fournissent également des informations d'isolement des défauts 230 qui indiquent des orifices de capteur de pression statique obstrués ou présentant un autre défaut. Selon un exemple de mode de réalisation de la présente invention, le calculateur de données aérodynamiques 210 est configuré afin d'appliquer des réseaux de neurone tels que celui illustré sur la figure 3. Dans cet exemple, supposons qu'il existe uniquement cinq orifices statiques noyés (à savoir N = 5) correspondant aux orifices 110 représentés sur les figures 1 et 2. Tel qu'illustré sur la figure 3, ces cinq orifices génèrent chacun un relevé de pression pi correspondant (pour i compris entre 1 et 5) qui est délivré comme entrée d'un réseau de neurone 300. Les cinq entrées correspondant à ces cinq relevés de pression sont représentées par les numéros de référence 301 à 305, respectivement. Les relevés de pression au niveau des entrées 301 à 305 sont alors délivrés aux noeuds internes (par exemple les noeuds hl à h6 représentés en 311 à 316) du réseau de neurone qui appliquent des pondérations, poussées et fonctions de transfert prédéterminés aux relevés de pression afin de générer des sorties intermédiaires. Dans cet exemple illustré, les sorties intermédiaires fournies par les noeuds internes 311 à 316 sont délivrées en tant qu'entrées au noeud de sortie 320. Le noeud de sortie 320 applique des pondérations prédéterminées et/ou une fonction de transfert aux sorties intermédiaires afin de générer un paramètre de données aérodynamiques particulier (appelé 01 ) comme sortie. Le paramètre de données aérodynamiques 01 généré au niveau du noeud de sortie 320 est l'un des paramètres de données aérodynamiques 220 délivré comme sortie à partir du calculateur de données aérodynamiques 210 représenté sur la figure 2. Bien que cela ne soit pas illustré sur la figure 3, les sorties intermédiaires des noeuds 311 à 316 peuvent être délivrées à un nombre quelconque de couches souhaitées de noeuds à l'intérieur du réseau de neurone 300. En outre, l'un quelconque d'une variété de différents types de réseaux de neurone ou d'autres algorithmes d'intelligence artificielle peut être utilisé. En outre encore, comme cela est connu dans la technique, les fonctions de pondération et de transfert appliquées par les différents noeuds du réseau de neurone sont prédéterminées en entraînant le réseau de neurone avec un grand nombre d'ensembles de données d'entrées connues et des sorties souhaitées correspondantes. Dans le cas d'un système de données aérodynamiques, les ensembles d'entrées connues et leurs sorties correspondantes peuvent être obtenus à partir des données d'essai en vol, données de soufflerie aérodynamiques ou autres sources. Par ailleurs, tandis que seul un paramètre de données aérodynamiques ( 01 ) est délivré par le réseau de neurone 300, d'autres paramètres de données aérodynamiques peuvent être fournis en ajoutant des noeuds supplémentaires et en entraînant le réseau de neurone en conséquence. En variante, d'autres réseaux de neurone séparés peuvent être utilisés afin de générer les paramètres de données aérodynamiques supplémentaires. Il est à noter qu'un système de données aérodynamiques tel que celui illustré dans les figures décrites ci-dessus ne se limite pas au FADS. Ces procédés peuvent également s'appliquer à l'isolement des défauts de tout système qui présente une dépendance entre un ensemble de variables, tels que des systèmes de données aérodynamiques qui utilisent d'autres types de sondes ou dispositifs de détection de pression. Ces procédés peuvent également s'appliquer à l'isolement de défauts dans des systèmes de données aérodynamiques qui permettent d'obtenir des paramètres de données aérodynamiques globaux en fonction d'entrées différentes des seules pressions statiques. Par exemple, d'autres entrées d'un réseau de neurone ou d'un autre algorithme d'intelligence artificielle incluent les valeurs mesurées indiquant les positions de la gouverne, le chargement de la gouverne, les pressions hydrauliques ou autres forces, la masse du véhicule au décollage, l'équilibrage statique du véhicule, la masse de carburant restant, les paramètres de poussée du moteur, les informations du système mondial de repérage (GPS), les informations satellite (altitude, vitesse, position), l'altitude ou altitude/pression à partir d'une source à bord ou à distance, la température de l'air à partir d'une source à bord ou à distance, l'accélération du véhicule à partir du système d'inertie ou d'accéléromètres indépendants, l'orientation du véhicule à partir du système d'inertie ou d'accéléromètres indépendants, la position du train d'atterrissage (déployé ou non), etc. En conséquence, tandis que, dans les exemples de modes de réalisation, les entrées du réseau de neurone illustrées sur les figures 2 et 3 sont des pressions statiques locales, dans d'autres modes de réalisation, ces entrées illustrées sur ces figures représentent d'autres valeurs mesurées telles qu'un ou plusieurs des types de valeurs mentionnées ci-dessus. La figure 4 est un schéma fonctionnel illustrant le procédé et les composants permettant de déterminer un défaut selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 5 est un schéma fonctionnel qui illustre les étapes réalisées selon un exemple de mise en oeuvre du mode de réalisation de la figure 4. Le système 400 inclut un capteur de données aérodynamiques 410, un réseau de neurone de données aérodynamiques 420, une table de recherche inversée 430, un module comparateur 440, et un réseau de neurone détecteur de défauts 450. A des fins de simplicité, la description sur la figure 4 se réfère à une valeur unique mesurée provenant du capteur 410. Toutefois, l'homme de la technique reconnaîtra facilement que les principes évoqués sur la figure 4 s'appliquent lorsque le capteur 410 représente plusieurs capteurs. A la première étape du procédé, le capteur 410 donne une indication d'une pression mesurée au réseau de neurone de données aérodynamiques 420. Ceci est illustré à l'étape 510. Il est à noter que, tandis que le réseau de neurone de données aérodynamiques 420 est illustré comme un réseau de neurone, d'autres composants peuvent être substitués au réseau 420. Par exemple, le réseau 420 peut être un composant mettant en oeuvre d'autres formes d'intelligence artificielle. Les données délivrées au réseau de neurone de données aérodynamiques 420 peuvent se présenter de telle sorte que les données sont typiquement transmises du capteur 410 au réseau 420. Afin de faciliter la compréhension de la présente description, on suppose que les données transmises à partir du capteur 410 sont des données indiquant une pression mesurée. Toutefois, l'homme de la technique comprendra facilement que le capteur 410 peut délivrer des valeurs de données aérodynamiques différentes ou supplémentaires au réseau de données aérodynamiques 420. Le réseau de neurone de données aérodynamiques 420 reçoit la pression mesurée à partir du capteur de données aérodynamiques 410. A partir de cette pression mesurée, le réseau de neurone de données aérodynamiques 420 calcule un certain nombre de paramètres de données aérodynamiques supplémentaires tels que les conditions de vol en écoulement non perturbé. Dans un mode de réalisation, le réseau de neurone de données aérodynamiques 420 calcule quatre paramètres supplémentaires. Ces paramètres peuvent inclure la pression statique (Ps), la pression dynamique (Qc), l'angle d'attaque (AOA), et l'angle de dérapage (AOS). Toutefois, le réseau de neurone de données aérodynamiques peut calculer plus ou moins de paramètres supplémentaires. En outre, le réseau 420 peut calculer d'autres paramètres de données aérodynamiques que ceux mentionnés ci-dessus. Le calcul des paramètres supplémentaires est illustré à l'étape 520. Le réseau de neurone de données aérodynamiques 420 est un réseau de neurone qui a été entraîné avant l'utilisation du système sur un aéronef. Le réseau 420 dans un mode de réalisation est entraîné sur des ensembles de données qui ont été créés à partir de la dynamique des fluides obtenue par voie de calcul (CFD), d'une soufflerie aérodynamique, et/ou d'essais en vol. En fonction du nombre de capteurs présents sur l'aéronef, de l'ensemble de données pour le système 400, un certain nombre de tables multidimensionnelles existent. Par exemple, un système ayant N orifices de pression et M valeurs de sortie est constitué de N tables M-dimensionnelles qui renvoient une valeur de pression pour tout ensemble de M conditions de vol dans le domaine de vol de l'aéronef. Une fois que les paramètres de données aérodynamiques supplémentaires pour le capteur ont été déterminés au niveau du réseau de neurone de données aérodynamiques 420, les paramètres de données aérodynamiques supplémentaires sont délivrés à l'un quelconque des autres composants de l'aéronef qui utilise ces données. La sortie est illustrée par l'élément 220. Toutefois, afin de déterminer s'il existe un défaut dans un capteur 410 quelconque, le système 400 réalise une vérification des défauts. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 4, un nombre de paramètres de données aérodynamiques supplémentaires générés en utilisant un réseau de neurone ou autre système d'intelligence artificielle 420 passent à un deuxième procédé permettant de déterminer s'il existe un défaut. Dans un mode de réalisation, les paramètres de données aérodynamiques supplémentaires de AOA, AOS et du Mach prédit sont fournis à la table de recherche inversée 430. Toutefois, d'autres paramètres peuvent être utilisés. La table de recherche inversée 430 est une table de recherche multidimensionnelle où l'une quelconque des valeurs de données aérodynamiques peut être prévue à partir de la réception des points de données restants. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 4, la table de recherche inversée 430 est une table 3-D où la pression prévue peut être déterminée à partir de la réception des données associées à AOA, AOS et au nombre Mach prévu. Dans un mode de réalisation, la table de recherche inversée 430 est générée à partir des données initialement utilisées afin d'entraîner le réseau de neurone de données aérodynamiques 420. Toutefois, dans d'autres modes de réalisation, la table de recherche 430 peut être générée à partir d'autres données. La pression prévue associée aux paramètres de données aérodynamiques supplémentaires entrés est illustrée à l'étape 530. Une fois que la pression prévue est obtenue à partir de la table de recherche inversée 430 à l'étape 530, la pression mesurée et la pression prévue sont comparées au niveau du module comparateur 440. Cette étape peut être réalisée pour chacune des pressions mesurées obtenues à partir des capteurs 410. Le module comparateur 440 compare tout simplement la pression prévue et la pression mesurée selon un procédé prédéterminé afin de générer une valeur de détection de défauts pour un capteur particulier. Dans un mode de réalisation, le module comparateur 440 soustrait la pression prévue de la pression mesurée afin de générer la valeur de détection de défauts. Toutefois, d'autres approches pour comparer les pressions peuvent être utilisées. Ce procédé de comparaison est illustré à l'étape 540. Les résultats du procédé de comparaison de l'étape 540 sont délivrés à un réseau de neurone détecteur de défauts 450 à l'étape 550. Le réseau de neurone détecteur de défauts 450 est un deuxième réseau de neurone qui a été entraîné afin d'identifier les défauts dans les données. Ce procédé est utile étant donné que la comparaison entre 1a pression prévue et une pression mesurée pour un capteur individuel 410 n'identifie pas de manière adéquate les défaillances étant donné qu'il existe presque toujours un décalage systémique entre les deux qui change avec l'ensemble des pressions d'entrée. Ceci est principalement dû au fait que les paramètres de condition de vol utilisés pour rechercher la pression prévue sont calculés avec l'ensemble des pressions. Le réseau de neurone 450 prend en considération l'ensemble des autres pressions mesurées dans l'analyse d'un défaut. La détermination d'un défaut est délivrée à l'étape 560 et représentée par le numéro de référence 230. Les informations de défaut 230 délivrées par le réseau de neurone détecteur de défauts 450 sont générées, dans un exemple, en utilisant un réseau de neurone tel que celui illustré sur la figure 3 ci-dessus, mais avec les entrées décrites. Toutefois, dans d'autres modes de réalisation, le réseau 450 peut utiliser d'autres algorithmes d'intelligence artificielle. La figure 6 est un schéma fonctionnel illustrant le procédé et les composants permettant de déterminer un céfaut selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 7 est un schéma fonctionnel qui illustre les étapes réalisées selon le mode de réalisation de la figure 6. A la première étape, une pluralité de capteurs de données aérodynamiques 610 génèrent chacun une valeur de données aérodynamiques. Dans un mode de réalisation, les valeurs de données aérodynamiques sont une valeur mesurée. Toutefois, toute autre valeur de données aérodynamiques peut être utilisée. Une fois que des valeurs de données aérodynamiques ont été générées ou reçues, les capteurs 610 transmettent ces données à un réseau de neurone de données aérodynamiques 620. Ceci est illustré à l'étape 710. Le réseau de neurone de données aérodynamiques 620 reçoit les pressions mesurées à partir des capteurs de données aérodynamiques 610. A partir de ces pressions mesurées, le réseau de neurone de données aérodynamiques 620 calcule un certain nombre de paramètres de données aérodynamiques supplémentaires tels que les conditions de vol en écoulement non perturbé. Dans un mode de réalisation, le réseau de neurone de données aérodynamiques 620 calcule quatre paramètres supplémentaires. Ces paramètres peuvent inclure la pression statique (Ps), la pression dynamique (Qc), l'angle d'attaque (AOA), et l'angle de dérapage (AOS). Toutefois, le réseau de neurone de données aérodynamiques peut calculer plus ou moins de paramètres supplémentaires. En outre, le réseau 620 peut calculer d'autres paramètres de données aérodynamiques. Le calcul des paramètres supplémentaires est illustré à l'étape 720. En utilisant un domaine de vol d'un aéronef donné, un ensemble de données d'apprentissage peut être généré en utilisant l'ensemble de tables de recherche afin de prévoir les pressions observées sur chacun des orifices de pression 610. En choisissant une condition de vol spécifique avec le domaine de vol, ces paramètres de domaine de vol peuvent être entrés dans les tables de recherche afin de générer N pressions. (Où N est le nombre de capteurs 610). Pendant l'apprentissage du réseau de neurone de données aérodynamiques 620, une erreur simulée est appliquée à un ou aux capteurs 610 et les pressions = sortie des capteurs de pression 610 sont converties en valeurs non dimensionnelles. Ceci permet d'obtenir un ensemble de valeurs d'entrée qui peuvent êtredélivrées soit au réseau de neurone de données aérodynamiques 620 soit au réseau de neurone détecteur de défauts 650. En utilisant cet ensemble de pressions, y compris l'erreur simulée, les paramètres de données aérodynamiques sont prévus en utilisant le réseau de neurone 620. Cette comparaison entre les paramètres de données aérodynamiques prévus et les paramètres de données aérodynamiques réels permet de générer des points d'apprentissage cibles. Chaque point repose sur le décalage entre les paramètres de données aérodynamiques prévus et les paramètres de données aérodynamiques réels. Cette approche d'apprentissage est alors utilisée afin d'entraîner le réseau de neurone détecteur de défauts pour prévoir le moment où un capteur donné 610 délivre une valeur erronée. Parallèlement, le réseau de neurone de données aérodynamiques 620 détermine les paramètres de données aérodynamiques supplémentaires, et la pression mesurée est également délivrée à un module 630 qui est configuré afin de convertir la pression mesurée en valeur de détection de défauts non dimensionnelle. Dans un mode de réalisation, le module 630 utilise l'ensemble des valeurs de pression mesurées reçues à partir des capteurs 610 et génère une valeur de pression moyenne pour l'ensemble des capteurs 610, qui délivrent des données de pression au réseau de neurone 620. Ceci est appelé Pmoy. Ensuite, le paramètre mesuré Pm pour l'un des capteurs 610 est comparé à la valeur moyenne. Dans un mode de réalisation, Pm est divisé par Pmoy• Ceci représente la valeur non dimensionnelle pour la pression Pm mesurée. Cette valeur non dimensionnelle est alors entrée dans le réseau de neurone détecteur de défauts 650. Ceci est illustré à l'étape 730. Le réseau de neurone détecteur de défauts 650 traite la valeur non dimensionnelle afin de déterminer si le capteur associé 610 présente un défaut. Dans un mode de réalisation, le réseau de neurone détecteur de défauts 650 traite la valeur non dimensionnelle afin d'obtenir une valeur qui peut être tracée par rapport à une valeur de tangente sigmoïdale. Toutefois, d'autres approches peuvent être utilisées. Un exemple de graphique de tangente sigmoïdale est illustré sur la figure 8. Sur la figure 8, l'axe des y 820 représente la valeur traitée par le réseau de neurone détecteur de défauts, et l'axe des x 810 représente l'erreur de pression mesurée, ou d'autres paramètres de données aérodynamiques. Les lignes 830 et 840 représentent les valeurs le long de l'axe y 820 duquel l'équation de tangente sigmoïdale se rapproche de manière asymptotique. Dans un mode de réalisation, cette valeur est 1. Toutefois, d'autres valeurs peuvent être utilisées. Les lignes 835 et 845 représentent les valeurs pour l'équation de tangente sigmoïdale où un défaut est déterminé. Dans un mode de réalisation, la valeur est définie à 0,85. De nouveau, d'autres valeurs peuvent être utilisées pour la valeur de défaut. Tandis que le réseau de neurone détecteur de défauts 650 est illustré ci-dessus en utilisant l'opération de tangente sigmoïdale, d'autres processus pouvant déterminer le défaut peuvent être utilisés dans le réseau 650. La détermination d'un défaut est illustrée à l'étape 740. Bien que la présente invention ait été décrite en faisant référence aux modes de réalisation préférés, l'homme de la technique comprendra que des modifications peuvent être apportées quant à la forme et le détail sans sortir de l'esprit et de la portée de l'invention
La présente invention divulgue un procédé et un appareil permettant de détecter un défaut dans un capteur pour un système de données aérodynamiques qui utilise l'intelligence artificielle afin de générer des paramètres de données aérodynamiques. Le procédé et l'appareil génèrent des paramètres de données aérodynamiques en fonction des valeurs mesurées telles que les pressions statiques. Le système génère également une valeur de détection de défauts sur la base de la valeur reçue. La valeur de détection de défauts est alors entrée dans un deuxième réseau ayant l'intelligence artificielle afin de déterminer si un capteur a connu un défaut.
1. Procédé permettant d'obtenir un isolement des défauts dans un système de données aérodynamiques qui utilise l'intelligence artificielle afin de générer des paramètres de données aérodynamiques, le procédé comprenant. les étapes consistant à : - recevoir une valeur de données aérodynamiques à partir d'au moins un capteur de données aérodynamiques ; et - générer une valeur de détection de défauts sur la base de la valeur de données aérodynamiques reçue et - déterminer si un défaut est présent en traitant la valeur de détection de défauts par l'intermédiaire d'un réseau détecteur de défauts utilisant l'intelligence artificielle. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la génération de la valeur de détection de défauts comprend : - la génération d'une valeur prévue pour la valeur de données aérodynamiques reçue ; et - la comparaison entre la valeur de données aérodynamiques reçue et la valeur de données aérodynamiques prévue. 3. Procédé selon la 2, dans lequel la génération de la valeur prévue pour la valeur de données aérodynamiques reçue comprend en outre les étapes consistant à . - recevoir des paramètres de données aérodynamiques supplémentaires pour le au moins un capteur de données aérodynamiques ; et- rechercher une base de données de valeurs de paramètres de données aérodynamiques afin d'identifier une valeur de données aérodynamiques associée aux paramètres de données aérodynamiques supplémentaires. 4. Procédé selon la 3, dans lequel la base de données est une table de recherche inversée. 5. Procédé selon la 4, dans lequel la table de recherche inversée est une base de données M-dimensionnelle, où M est égal au nombre de paramètres de données aérodynamiques supplémentaires. 6. Procédé selon la 3, dans lequel les données stockées dans la base de données sont des données qui sont utilisées afin d'entraîner l'intelligence artificielle du système de données aérodynamiques. 7. Procédé selon la 2, dans lequel la comparaison entre la valeur de données aérodynamiques prévue et la valeur de données aérodynamiques reçue comprend en outre l'étape consistant à : - calculer une différence entre la valeur de données aérodynamiques reçue et la valeur de données aérodynamiques prévue. 8. Procédé selon la 1, dans lequel la réception de la valeur de données aérodynamiques comprend en outre l'étape consistant à : -recevoir une pluralité de valeurs de données aérodynamiques, chaque valeur de données aérodynamiques étant associée à un capteur de données aérodynamiques différent. 9. Procédé selon la 8, dans lequel la génération d'une valeur de détection de défauts comprend en outre les étapes consistant à : - créer une valeur non dimensionnelle pour l'une de la pluralité de valeurs de données aérodynamiques reçues ; et - traiter la valeur non dimensionnelle pour l'une de la pluralité de valeurs de données aérodynamiques reçues par l'intermédiaire du réseau détecteur de défauts. 10. Procédé selon la 9, comprenant en outre les étapes consistant à : moyenner la pluralité des valeurs de données aérodynamiques reçues ; et - diviser la valeur de données aérodynamiques reçue par la valeur moyenne de la pluralité de valeurs de données aérodynamiques reçues. 11. Système de données aérodynamiques comprenant : - une pluralité d'orifices de capteur de pression, chacun délivrant une de la pluralité de pressions mesurées ; et - un circuit de calcul de données aérodynamiques configuré afin d'utiliser l'intelligence artificielle pour générer des paramètres de données aérodynamiques en fonction de la pluralité de pressions mesurées, et configuré afin d'utiliser l'intelligence artificielle pour identifier un défaut dans l'un de la pluralité d'orifices de capteur de données aérodynamiques. 12. Système de données aérodynamiques selon la 11, dans lequel le circuit de calcul de données aérodynamiques est en outre configuré afin de -générer une valeur prévue pour l'une des pressions mesurées et d'identifier un défaut sur la base du traitement de la différence entre l'une des pressions mesurées et la valeur prévue. 13. Système de données aérodynamiques selon la 12, dans lequel le circuit informatique de données aérodynamiques est configuré afin de générer la valeur prévue pour l'une de la pression mesurée sur la base des paramètres de données aérodynamiques générés pour un orifice de pression associé. 14. Système de données aérodynamiques selon la 13, dans lequel la valeur prévue pour l'une des pressions mesurées est générée à partir d'une base de données. 15. Système de données aérodynamiques selon la 14, dans lequel la base de données est une table de recherche inversée M-dimensionnelle, où M est égal au nombre de paramètres de données aérodynamiques calculés pour une pression mesurée donnée. 16. Système de données aérodynamiques selon la 11, dans lequel le circuit de calcul des données aérodynamiques est en outre configuré afin de générer une entrée non dimensionnelle pour chacune de la pluralité de pressions mesurées, avec l'intelligence artificielle afin d'identifier un défaut. 17. Système de données aérodynamiques selon la 16, dans lequel l'entrée non dimensionnelle est générée en divisant l'une de la pluralité de pressions mesurées par une moyenne de la pluralité des pressions mesurées.
G
G06
G06F
G06F 11
G06F 11/00
FR2891541
A1
PROCEDE D'ENDUCTION METALLIQUE DE FIBRES PAR VOIE LIQUIDE
20,070,406
L'invention concerne un . Dans le domaine de l'aéronautique, notamment, un objectif constant est l'optimisation de la résistance des pièces pour une masse et un encombrement minimaux. C'est ainsi que certaines pièces peuvent désormais comporter un insert en matériau composite à matrice métallique. Un tel matériau composite comporte une matrice d'alliage métallique, par exemple d'alliage de titane Ti, dans laquelle s'étendent des fibres, par exemple des fibres céramiques de carbure de silicium SiC. De telles fibres présentent une résistance en traction bien supérieure à celle du titane (typiquement, 4000 MPa contre 1000 MPa) et une rigidité typiquement trois fois plus élevée. Ce sont donc les fibres qui reprennent les efforts, la matrice d'alliage métallique assurant le transfert de charges entre les fibres, une fonction de liant avec le reste de la pièce, ainsi qu'une fonction de protection et de séparation des fibres, qui ne doivent pas entrer en contact les unes avec les autres. En outre, les fibres céramiques sont résistantes, mais fragiles et doivent nécessairement être protégées par du métal. Ces matériaux composites peuvent être utilisés dans la fabrication de disques, d'arbres, de corps de vérins, de carters, d'entretoises, comme renforts de pièces monolithiques telles des aubes, etc. Ils peuvent également trouver application dans d'autres domaines où un champ de forces volumiques s'applique à une pièce, par exemple une enveloppe de pression telle un canon ou un réservoir de fluide sous pression. Afin d'obtenir un tel insert de matériau composite, on forme préalablement des fils dits "fils enduits", comprenant une fibre de céramique enduite de métal. Le revêtement de métal donne au fil une plus grande raideur mais une meilleure ténacité, utile pour sa manipulation. De préférence, un fil très fin de carbone ou de tungstène constitue le centre de la fibre, le long de son axe, ce fil de carbone étant enrobé de carbure de silicium, tandis qu'une fine couche de carbone ou pyrocarbone revêt le carbure de silicium et se trouve donc interposée entre la fibre et le métal, pour assurer une fonction de barrière de diffusion, de protection de la fibre contre les effets d'entaille et de tampon lors de la relaxation thermique différentielle qui intervient au moment du refroidissement du métal liquide déposé sur la fibre. La fabrication des fils de matériau composite, ou fils enduits, peut être effectuée de diverses manières, par exemple par dépôt de métal sur la fibre en phase vapeur sous un champ électrique, par électrophorèse à partir de poudre métallique ou encore par enduction des fibres au trempé dans un bain de métal liquide. Un tel procédé d'enduction de fibres, au trempé, dans un métal liquide, est présenté dans le brevet EP 0 931 846, au nom de la Demanderesse. La fabrication des fils selon ce procédé est rapide. On obtient ainsi des fils de matériau composite, ou fils enduits, qui servent de base à la fabrication de l'insert de matériau composite qui sera inclus dans la pièce. Dans le procédé du brevet EP 0 931 846, le métal liquide est maintenu en lévitation dans un creuset adapté, sans contact avec les parois de ce dernier, à une température appropriée; la fibre de céramique, maintenue tendue par des moyens de préemption, est tiré au travers du bain de métal. Ce procédé est mis en oeuvre à grande vitesse, ce qui permet, d'une part, de réduire le temps de passage de la fibre de céramique dans le bain et donc de limiter son interaction avec le métal liquide, ce qui réduit sa dégradation, d'autre part, d'obtenir rapidement de grandes quantités de fil enduit, de manière industrielle. Typiquement, la fibre de céramique est une fibre de carbure de silicium d'environ 100 à 150 m de diamètre, formé par dépôt chimique en phase vapeur de carbure de silicium sur une âme en carbone ou tungstène de diamètre environ égal à 15 à 40 m et protégée par un revêtement externe de carbone ou pyrocarbone, d'environ 3 m d'épaisseur. Ce revêtement externe a pour fonction de protéger la fibre de carbure de silicium contre d'éventuelles agressions chimiques et contre la propagation de micro-défauts; ce revêtement sert donc de barrière de diffusion entre la fibre de céramique et l'alliage métallique, chimiquement très réactif, et sert également de protection contre la propagation des défauts. Le problème se pose du mouillage du revêtement de carbone par 35 l'alliage métallique, c'est-à-dire de la capacité de l'alliage à convenablement 2891541 3 s'étaler sur la surface du revêtement pour former des liaisons avec lui. La faculté de mouillage diminue avec la vitesse de défilement de la fibre dans le bain de métal, alors même que l'on souhaite que cette vitesse soit la plus élevée possible. L'enduction de la fibre par l'alliage métallique n'est possible, dans l'exemple considéré d'une fibre de carbure de silicium revêtue de carbone puis enduite d'un alliage de titane, que grâce à la formation de carbure de titane TiC à l'interface entre la fibre et le métal liquide. Cette formation n'est pas toujours possible à grande vitesse de défilement. L'invention vise à pallier ce problème. A cet effet, l'invention concerne un procédé d'enduction métallique de fibres par voie liquide, dans lequel une fibre, revêtue d'un matériau formant barrière de diffusion avec le métal, est tirée au travers d'un bain de métal liquide pour être enduite par ce dernier, caractérisé par le fait que, préalablement au passage de la fibre dans le bain, la fibre est revêtue d'un composé mouillable par le métal. Grâce au procédé de l'invention, l'enduction de la fibre par le métal est facilitée par la présence du composé formant une interface mouillable par le métal. L'enduction de la fibre par le métal impliquant la formation d'un composé intermédiaire entre le matériau formant barrière et le métal, la fibre est préalablement revêtue du composé intermédiaire. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante de la forme de réalisation préférée du procédé de l'invention, en référence aux planches annexées, sur lesquelles: - la figure 1 représente une vue schématique du dispositif de revêtement de la fibre par un composé mouillable par le métal et - la figure 2 représente une vue en coupe schématique partielle d'une portion de surface d'une fibre enduite d'un composé mouillable. L'invention est décrite en relation avec la formation d'un fil enduit comportant une fibre de céramique de carbure de silicium, enrobée d'une gaine d'un alliage de titane. En référence à la figure 2, la fibre de céramique 1 comporte une couche 2 de carbure de silicium, formant le corps de la fibre, d'environ 100 à 150 pm de diamètre, formé par dépôt chimique en phase vapeur de carbure de silicium sur une âme en carbone d'environ 35 à 40 m de diamètre. La fibre est recouverte d'un revêtement externe 3 de carbone ou pyrocarbone, d'environ 3 m d'épaisseur. Ce revêtement externe a pour fonction de protéger la fibre de carbure de silicium contre d'éventuelles agressions chimiques et contre la propagation de micro-défauts; ce revêtement sert donc de barrière de diffusion entre la fibre de céramique et l'alliage métallique, chimiquement très réactif, et sert également de protection contre la propagation des défauts. On revêt cette fibre 1 d'un composé 4 mouillable par l'alliage de titane dont la fibre 1 sera enrobée pour former le fil enduit. A cet effet, on utilise un dispositif 5 de revêtement, représenté sur la figure 1, qui sera décrit plus loin. Le choix de ce composé 4 est fait en fonction des exigences physicochimiques, mécaniques et technologiques auxquelles est soumis l'homme du métier pour ce revêtement, destiné à être mis en contact avec l'alliage de titane liquide, à haute température, qui formera la gaine de métal du fil enduit, enrobant la fibre céramique. Certaines des exigences requises sont notamment: - la capacité de mouillage par le titane; - la préservation des performances mécaniques de la fibre céramique et - un faible coût de mise en oeuvre de manière continue. Pour répondre à ces exigences, et dans le cadre de la formation d'un fil enduit tel qu'ici décrit, on forme un revêtement de carbure de titane; l'épaisseur de ce revêtement peut par exemple être de 100 nanomètres. Ce composé est le constituant majoritaire de l'interphase entre la fibre et le métal, qui se forme dans le cadre d'un procédé d'enduction de titane sur une fibre de céramique avec un revêtement de carbone de l'art antérieur. En effet, dans un tel procédé, lorsque la fibre passe dans le bain de titane, ce dernier forme, avec le carbone situé en surface de la fibre, une phase de carbure de titane, à l'interface entre la couche de carbone et la couche de titane. C'est la cinétique de formation de cette phase qui est limitante quant à la mouillabilité de la fibre. La fibre n'est pas suffisamment mouillable par l'alliage de titane si, eu égard à sa vitesse de défilement dans le bain de métal, le carbure de titane n'a pas le temps de se former, du fait d'une limitation du transfert de carbone dans le métal. En prévoyant un revêtement de carbure de titane, on anticipe en quelque sorte ce phénomène, ce qui autorise par la suite une enduction facile de la fibre par l'alliage de titane, le carbure de titane étant très mouillable par le titane. Plus précisément, au lieu d'une interaction carbone / titane liquide, c'est une interaction carbure de titane / titane liquide qui se produit lors de l'enduction dans le bain de titane liquide, pour laquelle il existe des équilibres chimiques, alors que le carbone ne peut être en équilibre avec le titane. De nouveau, le carbure de titane est le composé qui permet au carbone d'être revêtu par le titane, ce dernier ne mouillant le carbone que grâce à la formation du carbure de titane. Ainsi, grâce au revêtement de la fibre par un composé mouillant 4 qu'est ici le carbure de titane, l'enduction subséquente de la fibre par le titane est favorisée, ce qui autorise qu'elle soit faite à grande vitesse, la fibre revêtue de carbure de titane étant très mouillable par le titane. On choisit ici un procédé de revêtement de la fibre par du carbure de titane par dépôt chimique réactif dynamique en phase vapeur (dépôt standardisé sous l'acronyme de dépôt RCVD, qui signifie Reactive Chemical Vapor Deposition en anglais). Un tel dépôt RCVD consiste à déposer une phase sur un substrat par réaction chimique entre un précurseur gazeux et le substrat solide, ici le carbone, maintenu à haute température. Contrairement au dépôt dynamique en phase vapeur classique, un des éléments nécessaires à la formation du dépôt est contenu dans le substrat, d'où la qualification de "réactif' pour ce dépôt. La phase vapeur est constituée d'un précurseur de titane, ici du tétrachlorure de titane TiC14, et d'un gaz vecteur, ici l'hydrogène. En référence à la figure 2, lorsque le précurseur se trouve à proximité de la fibre 1 chauffée, il se décompose et le titane adsorbé à la surface réagit avec le carbone pour former le carbure de titane 4. Au fur et à mesure que cette couche 4 de carbure de titane se forme, le carbone doit diffuser au travers de cette couche pour rencontrer la phase gazeuse riche en titane, si bien que la vitesse de formation de cette couche diminue avec le temps. La phase gazeuse 11 est amenée à proximité de la fibre 1 par 35 convection, une zone de diffusion en phase gazeuse se formant à proximité de la surface de la fibre 1. Au niveau de cette surface, il s'opère une diffusion en phase solide du carbone pour former le carbure de titane. L'équation globale de la réaction est: 5 TiC14+2H2+C TiC+4HC1 La vitesse de dépôt par un tel procédé est élevée (de 103 à 104 A/min). Par ailleurs, l'épaisseur, la stoechiométrie, la morphologie et la structure cristalline du dépôt peuvent facilement être contrôlées. Le dépôt est d'une grande pureté, très homogène et adhère bien au substrat. Par ailleurs, son caractère dynamique autorise son intégration à une chaîne de production industrielle. On décrit maintenant le dispositif 5 de revêtement représenté sur la figure 1. Ce dispositif 5 comporte une première bobine émettrice 6, couplée à un frein mécanique pour maintenir une tension constante dans la fibre 1, et une deuxième bobine réceptrice 7. La fibre 1 est amenée à défiler entre la bobine émettrice 6 et la bobine réceptrice 7. Lors de ce défilement, depuis la bobine émettrice 6 vers la bobine réceptrice 7, la fibre 1 traverse successivement trois cellules: une première cellule 8 de nettoyage de la fibre, une deuxième cellule 9 de revêtement par le composé mouillable et une troisième cellule 10 de refroidissement. Chaque cellule 8, 9, 10 comporte une arrivée 8', 9', 10', respectivement, et une sortie 8", 9", 10", respectivement, de gaz, qui est nécessaire au fonctionnement de la cellule 8, 9, 10. La cellule de nettoyage 8 est alimentée par un mélange gazeux d'hydrogène H2 et d'argon Ar. La surface externe de la fibre 1, à savoir la surface externe du revêtement 3 de pyrocarbone, qui défile dans cette cellule 8, est purifiée par ce mélange gazeux. Les débits d'hydrogène et d'argon sont contrôlés par des débitmètres à flotteurs. La cellule de revêtement 9, qui forme le réacteur de dépôt, est alimentée en phase gazeuse, comportant le précurseur et le gaz vecteur, par un bulleur 12. Le bulleur 12 comporte une enceinte 13 contenant un mélange liquide de tétrachlorure de titane TiC14, qui forme le précurseur, dans laquelle est plongé un tube 14 alimenté en hydrogène gazeux H2, formant le gaz vecteur, qui permet la formation de la phase gazeuse introduite dans la cellule de revêtement 9. Un tube 14 ressort de l'enceinte 13 avec la phase gazeuse de tétrachlorure de titane et d'hydrogène, qui est acheminée vers la cellule de revêtement 9. Le bulleur 12 est maintenu à une température contrôlée, grâce à des résistances 15 immergées dans un bain dans lequel est plongé l'enceinte 13 contenant le précurseur. La concentration de la phase gazeuse en précurseur dépend directement du débit d'hydrogène dans le bulleur et de la température de consigne de ce dernier. Compte tenu des faibles débits d'hydrogène ici utilisés, la pression partielle de tétrachlorure de titane dans le bulleur est considérée égale à la pression de vapeur saturante à la température de consigne. A titre d'exemple, le rapport R = [H2] / [TiC14] est égal à 59, 6 et 14,2 à 25 C et 60 C, respectivement. Pour faciliter le nettoyage de la fibre 1 et obtenir un bon dépôt de carbure de titane, la fibre 1 est chauffée par effet Joule dans les deux premières cellules, de nettoyage 8 et de revêtement 9. A cet effet, des électrodes 16, 17, 18 sont prévues aux extrémités de ces cellules 8, 9, contenant un mélange de mercure Hg et d'indium In et alimentées en courant électrique. La température de la fibre 1 est par exemple mesurée par un pyromètre optique. La troisième cellule 10 comporte une atmosphère réductrice d'hydrogène H2, qui permet le refroidissement du filament et évite, en grande partie, l'oxydation du carbure de titane en sortie de la cellule de revêtement 9. Quatre paramètres ont une influence particulièrement importante sur les caractéristiques physico-chimiques et morphologiques du dépôt de carbure de titane. Il s'agit de la température T de la fibre 1, en particulier du substrat dans la cellule de revêtement 9, c'est-à-dire de sa surface externe, du rapport R = [H2] / [TiC14] vu plus haut, de la hauteur H de la cellule de revêtement 9 et de la vitesse V de défilement de la fibre 1 dans le dispositif de revêtement 15. Afin d'obtenir un dépôt de bonne qualité, et à titre d'exemple, les plages de 2891541 8 paramètres suivantes ont été choisies, pour une cellule de revêtement de 300 mm de hauteur et pour la formation d'un revêtement de carbure de titane d'une épaisseur comprise entre 50 et 300 nm, de préférence environ 100 nm, pour un temps de dépôt compris entre 6 et 18 secondes: - T comprise entre 1080K et 1650K, de préférence entre 1480K et 1530K; - R compris entre 14, 2 et 59,6; - H comprise entre 50 et 500 mm et - V comprise entre 1 m/min et 3 m/min. Incidemment, l'épaisseur du dépôt dépend plus du rapport R que du débit total de la phase gazeuse, d'où l'utilisation d'un faible débit d'hydrogène (ici environ 150 cm3/min). On obtient ainsi un revêtement de carbure de titane présentant de faibles variations de rugosité en surface, ce qui favorise sa mouillabilité par le titane et donc la possibilité de réaliser l'enduction de la fibre par le titane à des vitesses élevées, le temps nécessaire au mouillage étant faible. La fibre 1 avec son revêtement d'un composé 4 mouillable par le titane peut alors être enduite de titane, pour former un fil enduit nécessaire à la confection d'un matériau composite à matrice métallique. La fibre 1 recouverte est ainsi amenée à passer dans une charge d'alliage de titane liquide, de préférence conformément au procédé décrit dans le brevet EP 0 931 846. Du fait de son revêtement par un composé mouillable par le matériau de la matrice, ici du carbure de titane mouillable par le titane, la fibre 1 pénètre instantanément dans la charge de métal liquide, de manière globale, et est parfaitement mouillé par le titane, qui l'englobe complètement. Dans le fil enduit obtenu, la fibre 1 est centrée par rapport à la gaine de titane déposée de façon régulière à sa surface. Du fait de la grande mouillabilité du carbure de titane par le titane, l'enduction de la fibre 1 par le titane, non seulement est faite avec une grande régularité, mais encore peut être envisagée à grande vitesse de défilement de la fibre, typiquement 3 m/sec. Cette vitesse était dans l'art antérieur bridé par le temps de formation de la phase intermédiaire, en l'espèce le carbure de titane. On peut ainsi obtenir une gaine épaisse et régulière de métal, nonobstant la température de fusion élevée et la grande réactivité, avec la fibre, du métal, ici un alliage de titane. La fibre 1 est par ailleurs protégée, par le revêtement du composé mouillable 4, contre les agressions chimiques. La mise en oeuvre du procédé peut être faite à bas coût et de manière industrialisable. Le procédé peut encore être amélioré par une enduction supplémentaire par un composé facilement mouillable par le métal, qui complète l'effet du premier revêtement de composé mouillable. Dans le cas d'espèce ici présenté en relation avec un revêtement de carbure de titane, il est par exemple possible d'ajouter un revêtement d'étain. Ce revêtement peut être obtenu simplement par dépôt par voie liquide. Le procédé de l'invention a été décrit en relation avec un dépôt chimique réactif dynamique en phase vapeur RCVD, mais il va de soi que tout autre type de dépôt peut être envisagé, notamment un dépôt chimique dynamique en phase vapeur classique. Par ailleurs, et selon une autre forme de réalisation, le composé mouillable par le titane dont est revêtu la fibre 1 est du di-borure de titane TiB2
L'invention concerne un procédé d'enduction métallique de fibres par voie liquide, dans lequel une fibre, revêtue d'un matériau formant barrière de diffusion avec le métal, est tirée au travers d'un bain de métal liquide pour être enduite par ce dernier. Le procédé est caractérisé par le fait que, préalablement au passage de la fibre dans le bain, la fibre est revêtue d'un composé mouillable par le métal.L'enduction de la fibre par le métal est facilitée par la présence du composé, formant une interface mouillable par le métal.
1- Procédé d'enduction métallique de fibres par voie liquide, dans lequel une fibre, revêtue d'un matériau formant barrière de diffusion avec le métal, est tirée au travers d'un bain de métal liquide pour être enduite par ce dernier, caractérisé par le fait que, préalablement au passage de la fibre dans le bain, la fibre est revêtue d'un composé mouillable par le métal. 2- Procédé selon la 1 dans lequel, l'enduction de la fibre par le métal impliquant la formation d'un composé intermédiaire entre le matériau formant barrière et le métal, la fibre est préalablement revêtue du composé intermédiaire. 3- Procédé selon la 1, dans lequel la fibre est une fibre 15 céramique. 4- Procédé selon la 3, dans lequel la fibre est une fibre de carbure de silicium, revêtue d'une couche de pyrocarbone ou carbone formant barrière, et le métal est un alliage de titane. 5- Procédé selon les 2 et 4, dans lequel le composé mouillable par le titane est le carbure de titane. 6- Procédé selon les 2 et 4, dans lequel le composé 25 mouillable par le titane est le di-borure de titane. 7- Procédé selon la 5, dans lequel la fibre est revêtue de carbure de titane par dépôt chimique réactif dynamique en phase vapeur. 8- Procédé selon la 7, dans lequel le dépôt chimique réactif dynamique en phase vapeur est mis en oeuvre grâce à un précurseur de tétrachlorure de titane dans un gaz vecteur d'hydrogène. 9- Procédé selon la 8 dans lequel, pour la formation d'un 35 revêtement de carbure de titane d'une épaisseur comprise entre 50 et 300 nm, de préférence environ 100 nm, le dépôt est mis en oeuvre avec les paramètres suivants: - la température de la fibre est comprise entre 1080K et 1650K, de préférence entre 1480K et 1530K; - le rapport entre la concentration en hydrogène et la concentration en tétrachlorure de titane est compris entre 14,2 et 59,6 et - la vitesse de défilement de la fibre est comprise entre 1 m/min et 3 m/min. 10- Procédé selon l'une des 1 à 9, comprenant une étape supplémentaire de revêtement par un second composé mouillage avant l'enduction de la fibre par le métal. 11- Procédé selon la 10, dans lequel le second composé 15 est l'étain.
C
C03,C04,C23
C03C,C04B,C23C
C03C 25,C04B 35,C23C 2
C03C 25/16,C03C 25/46,C04B 35/565,C23C 2/38
FR2896283
A1
CHEVILLE CHIMIQUE A ENVELOPPE COMPRESSIBLE A PRODUIT POLYMERISABLE
20,070,720
La présente invention concerne les chevilles chimiques, c'est-à-dire les chevilles qu'on fixe à un matériau support à l'aide de résine et d'un durcisseur de polymérisation de la résine. Il existe des chevilles chimiques pour matériaux pleins et des chevilles io chimiques pour matériaux creux. Dans un matériau plein, on peut forer un trou, y glisser une capsule de résine dans laquelle est noyé un bâtonnet de durcisseur, avant de broyer l'ensemble et de mélanger les deux composants. On peut aussi forer un trou et 15 y injecter de la résine et un durcisseur qui s'y mélangent. Une tige filetée ou une vis peut servir d'élément de fixation. Dans un matériau creux, après avoir percé un trou dans la paroi du matériau, on peut y introduire un tamis tubulaire, dans lequel on injecte 20 ensuite de la résine et un durcisseur, la résine chassée hors du tamis, après polymérisation, fixant le tamis à l'arrière de la paroi. Tige filetée et vis peuvent être aussi utilisées comme éléments de fixation. Toutes les chevilles évoquées ci-dessus peuvent être utilisées aussi bien 25 dans un matériau plein que dans un matériau creux. Pour un matériau creux, on connaît encore un élément comportant une collerette d'appui de laquelle est solidaire une jupe fendue, la jupe étant agencée pour i) être rappelée contre la face arrière de la paroi sous l'action du 30 lien la reliant à la collerette se trouvant en appui contre la face avant de la paroi et ii) recevoir par injection un mélange de résine et de durcisseur pour fixer l'élément à l'arrière de la paroi. Toutes les chevilles évoquées ci-dessus, connues depuis longtemps, 35 sont à fixation purement chimique. Avec beaucoup de ces chevilles chimiques, il faut procéder à une injection de résine et la demanderesse a cherché à s'affranchir de cette relativement fastidieuse injection. De surcroît, la demanderesse a cherché à proposer une cheville chimique qui non seulement puisse s'adapter aussi bien à un matériau creux qu'à un matériau plein mais dont la fixation ne soit plus purement chimique mais également mécanique. Et c'est ainsi qu'elle propose une cheville chimique comportant une enveloppe tubulaire ajourée agencée pour être comprimée par un élément de traction, caractérisée par le fait qu'elle comporte, à l'intérieur de l'enveloppe, un composant résine et un composant durcisseur destinés à être mélangés et à polymériser sous l'action de la compression de l'enveloppe, io pour fixer la cheville. On soulignera que rien ne pouvait inciter l'homme du métier à embarquer dans une cheville chimique à fixation également mécanique, grâce à la compression de l'enveloppe compressible, et utilisable aussi bien dans un is matériau creux qu'un matériau plein, deux composants destinés à polymériser comme on le faisait dans un trou d'un matériau plein de réception d'un élément de fixation du type tige filetée ou douille taraudée. De préférence, il est prévu un manchon tubulaire des deux composants 20 polymérisables, de préférence encore disposé autour de l'élément de traction. Avantageusement, la cheville comporte une chaussette extérieure de retenue des composants de polymérisation. 25 Dans une première forme de réalisation, les deux composants de polymérisation s'étendent dans le manchon sous forme d'une nappe de l'un des composants et d'une hélice de l'autre. Il pourrait aussi s'agir d'un double manchon à deux nappes des deux composants, respectivement. 30 Dans une deuxième forme de réalisation, le manchon est un flan support de bulles contenant l'un des deux composants de polymérisation, l'autre des deux composants enduisant l'élément de traction et le flan étant enroulé autour de l'élément de traction. 35 Dans une troisième forme de réalisation, le manchon est un flan support de bulles des deux composants de polymérisation, respectivement, enroulé autour de l'élément de traction. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante de plusieurs formes de réalisation de la cheville, en référence au dessin en annexe, sur lequel - la figure 1 est une vue profil de la cheville de l'invention ; - la figure 2 est une vue en partie en coupe axiale de la première forme de réalisation de la cheville de l'invention, à un composant de polymérisation en hélice ; - la figure 3 est une vue en coupe axiale de la cheville de la figure 2, io montée sur une paroi extérieure d'un matériau creux, avant fixation ; - la figure 4 est une vue en coupe axiale de la cheville de la figure 3, après fixation ; - la figure 5 est une vue en coupe axiale de la deuxième forme de réalisation (le la cheville de l'invention à flan support d'un des deux 15 composants de polymérisation enroulé autour de l'élément de traction enduit du deuxième composant ; - la figure 6 est une vue du flan support du composant de polymérisation de la cheville de la figure 5 ; - la figure 7 est une vue en coupe axiale de la troisième forme de 20 réalisation de la cheville de l'invention, à flan support des deux composants de polymérisation enroulé autour de l'élément de traction et la figure 8 est une vue du flan support des deux composants de polymérisation de la cheville de la figure 7. 25 En référence aux figures 1-4 concernant la première forme de réalisation, la cheville comporte une douille 1, ici en matière plastique, d'axe 9, un goujon 2, enveloppé dans la douille 1, un manchon polymérisable 3, autour du goujon 2 et disposé entre le goujon et la douille, et une chaussette 30 de retenue 4 autour de la douille. La douille 1 s'étend entre une collerette d'appui 5 et une autre extrémité 6 opposée à celle de la collerette et portant un écrou de traction 7, comme cela va être expliqué ci-après. L'enveloppe tubulaire de la douille est ajourée par des fentes hélicoïdales 8 s'étendant sur une grande partie de la longueur axiale de la douille, entre les deux extrémités 5, 6. 35 Le goujon 2 comporte, le long de son axe 9, une partie creuse 10 et une partie pleine 11. La partie creuse est un petit élément tubulaire 10 pourvu d'une collerette 12 s'appuyant sur la collerette 5 de la douille. Cet élément tubulaire 10 a une embouchure 13 conformée, sensiblement dans le flan de sa collerette 12, pour coopérer avec un tournevis ou autre embout de vissage. La partie évidée 14 de l'élément tubulaire de goujon 2 est destinée à recevoir une vis ou autre boulon de fixation d'une pièce. La partie pleine 11 du goujon est un élément de tige filetée vissé dans io l'écrou 7 de l'extrémité 6 de la douille 1. On comprend que quand on visse le goujon 2 dans l'écrou 7 alors que la collerette 12 est en appui contre la collerette 5, on tire l'extrémité 6 de la douille vers les collerettes, c'est-à-dire qu'on comprime l'enveloppe tubulaire ajourée de la douille. C'est pourquoi le goujon 2 est qualifié d'élément de traction. L'écrou 7 est également un écrou 15 de traction, tout comme l'extrémité 6 de la douille. On remarquera qu'il serait possible de s'affranchir de l'écrou 7, élément taraudé de traction solidaire de l'extrémité 6 de la douille, si l'extrémité 6 de la douille était elle-même taraudée comme l'écrou. 20 Le diamètre intérieur de l'enveloppe de la douille 1, c'est-à-dire le diamètre de l'alésage intérieur 17 de la douille 1, correspond très sensiblement au diamètre extérieur de la partie évidée 14 du goujon 2. Il lui est très légèrement supérieur. L'enveloppe de la douille s'étend avec un tel 25 diamètre intérieur jusqu'à son extrémité de traction 6. Le diamètre extérieur de la partie de tige filetée 11 du goujon 2 est plus petite que celui de la partie évidée 14, si bien que, entre l'épaulement 15, ménagé entre les deux parties du goujon 10, 11 de diamètres différents, et le 30 fond 16 de l'alésage intérieur 17 de la douille 1 peut être logé le manchon tubulaire polymérisable 3 autour de la partie de tige filetée 11 du goujon 2. Le manchon 3 est un manchon de deux composants polymérisables, en l'occurrence de la résine et un durcisseur. Dans le cas illustré sur les figures 2-4, le manchon 3 a été réalisé à partir d'une nappe, ou d'un flan, de l'un des 35 deux composants (résine ou durcisseur), qu'on a zébré de raies inclinées de l'autre composant (durcisseur ou résine) avant de rouler la nappe et de la refermer sur elle et de la glisser autour de la partie de tige filetée 11 du goujon 2 pour obtenir le manchon 3 d'un des deux composants revêtu d'une hélice 18 de l'autre composant. En variante de cette première forme de réalisation, le manchon de composants polymérisables aurait pu être obtenu à partir de deux nappes des deux composants, de mêmes dimensions, disposées l'une sur l'autre avant d'être roulées ensemble et refermées sur elles. Ayant décrit la cheville chimique dans ses différents éléments, abordons maintenant son emploi et, ici, dans un matériau creux 20 à paroi extérieure 21. io Ayant percé dans la paroi 21 un orifice 22 de diamètre très légèrement supérieur au diamètre extérieur de l'enveloppe de la douille 1, on introduit la cheville dans l'orifice 22 jusqu'à mise en appui de la collerette 5 de la douille contre la surface extérieure 23 de la paroi 21. Puis, à l'aide d'un tournevis ou is d'une visseuse et d'un embout de vissage 24, on entraîne par son embouchure 13 le goujon 2 en rotation. L'extrémité de traction 6 de la douille 1 remonte le long de la partie de tige filetée 11 du goujon 2, ce qui provoque la compression de l'enveloppe de la douille 1, son expansion et crée un noeud à l'arrière de la paroi 21 pour déjà fixer mécaniquement la cheville 20 à la paroi 21. Concomitamment, la compression de l'enveloppe provoque le malaxage du manchon 3 et le mélange des deux composants qui, lors de la compression de l'enveloppe de la douille, est en partie expulsé par les fentes 8 25 pour former à l'arrière de la paroi 21 une masse qui va polymériser pour parfaire de façon chimique la fixation de la cheville à la paroi 21. Grâce à la chaussette de retenue ici thermo soudée et extensible 4, la résine n'a pas coulé, retenue par la chaussette. 30 Les formes de réalisation des figures 5-8 ne se distinguent de celle des figures 1-4 que par le manchon polymérisable, tous les autres éléments étant identiques. Dans la forme de réalisation des figures 5, 6, le manchon polymérisable 35 3' a été réalisé à partir d'un flan support neutre 30 comportant, noyées en lui, une matrice de bulles ou gélules 31 de l'un des deux composants (résine ou durcisseur), la partie de tige filetée 11 du goujon 2, sur la portion de sa longueur s'étendant jusqu'au fond 16 de l'enveloppe 1 de la douille, étant enduite (32) du deuxième composant. Puis le flan a été roulé et refermé sur lui pour former un manchon tubulaire polymérisable 3' qui a ensuite été glissé autour de la partie de tige filetée 11 du goujon 2 de la cheville. Lors de la compression de l'enveloppe de la douille, les gélules 31 sont 5 percées ce qui provoque le mélange du composant des gélules et du composant enduisant la partie de tige filetée 11, avant leur polymérisation. Le manchon polymérisable 3" de la forme de réalisation des figures 7, 8 de la cheville chimique de l'invention est très légèrement différent du Io précédent. Il a été réalisé à partir d'un flan support neutre 35 dans lequel on a noyé deux matrices imbriquées l'une dans l'autre de gélules, ou bulles, 33 du premier composant (résine ou durcisseur) et de gélules, ou bulles, 34 de l'autre composant.. Puis le flan a été roulé et refermé sur lui pour former un manchon tubulaire polymérisable 3" qui a ensuite été glissé autour de la 15 partie de tige filetée 11 du goujon 2 de la cheville. Lors de la compression, toutes les gélules 33, 34 sont crevées avant que les composants ne se mélangent et polymérisent. 20 A la place des gélules, on peut prévoir des microcapsules. 25 30 35 40
La cheville chimique comporte une enveloppe tubulaire (1) ajourée (8) agencée pour être comprimée par un élément de traction (11), caractérisée par le fait qu'elle comporte, à l'intérieur de l'enveloppe (1), un composant résine et un composant durcisseur (3) destinés à être mélangés et à polymériser sous l'action de la compression de l'enveloppe (1), pour fixer la cheville.L'élément de traction est un goujon à partie de tige filetée (11) coopérant avec un élément taraudé de traction solidaire de l'extrémité (6) de la douille (1).La fixation de la cheville est mécanique et chimique, pour matériau plein ou creux.
1. Cheville chimique comportant une enveloppe tubulaire (1) ajourée (8) agencée pour être comprimée par un élément de traction (11), caractérisée par le fait qu'elle comporte, à l'intérieur de l'enveloppe (1), un composant résine et un composant durcisseur (3 ; 3' ; 3") destinés à être mélangés et à polymériser sous l'action de la compression de l'enveloppe (1), pour fixer la cheville. 2. Cheville selon la 1, dans laquelle il est prévu un manchon tubulaire (3 ; 3' ; 3") des deux composants polymérisables. 3. Cheville selon la 2, dans laquelle le manchon polymérisable (3 ; 3' ; 3") est disposé autour de l'élément de traction (11). 20 4. Cheville selon l'une des 1 à 3, dans lequel l'élément de traction est un goujon (2) à partie de tige filetée (11) coopérant avec un élément taraudé de traction (7) solidaire de l'extrémité (6) de la douille (1). 25 5. Cheville selon l'une des 1 à 4, dans laquelle il est prévu une chaussette extérieure (4) de retenue des composants de polymérisation. 6. Cheville selon l'une des 2 à 5, dans laquelle les deux 30 composants de polymérisation s'étendent dans le manchon (3) sous forme d'une nappe de l'un des composants roulée et refermée sur elle et d'une hélice (18) de l'autre. 7. Cheville selon l'une des 2 à 5, dans laquelle les deux 35 composants de polymérisation s'étendent dans le manchon (3) sous forme de deux nappes des deux composants respectivement roulées ensemble et refermées sur elles. 40 8. Cheville selon l'une des 2 à 5, dans laquelle les deux composants de polymérisation s'étendent dans le manchon (3') sous forme d'un flan support neutre (30) dans lequel sont noyées des gélules (31) de l'un des deux composants, l'autre des deux composants enduisant l'élément de traction (1l) et le flan étant roulé et refermé sur lui. 9. Cheville selon l'une des 2 à 5, dans laquelle les deux composants de polymérisation s'étendent dans le manchon (3") sous io forme d'un flan support neutre (35) dans lequel sont noyées des gélules ou des microcapsules (33, 34) des deux composants, respectivement, le flan étant roulé et refermé sur lui.
F
F16
F16B
F16B 13
F16B 13/14
FR2899794
A1
COMPOSITION COSMETIQUE CAPILLAIRE
20,071,019
La présente invention se rapporte à des compositions utiles en dermatologie et/ou en cosmétologie qui possèdent une activité antifongique et plus particulièrement anti-levures, associées à des séborégulateurs dans le but de proposer des compositions actives dans le traitement de la dermite séborrhéique. La dermite séborrhéique est une pathologie qui se traduit par des états caractéristiques : pellicules, séborrhée et inflammation. Cela se traduit par une éruption de taches ou de plaques rouges, recouvertes de squames grasses jaunâtres, plus ou moins prurigineuses, prédominant dans les zones riches en glandes sébacées. Au cuir chevelu, l'atteinte fréquente se traduit par un état pelliculaire plus ou moins séborrhéique. Sur le tronc, on remarque deux zones fréquentes chez l'homme : le sternum et la région entre les deux omoplates. Le sébum est un produit de sécrétion gras, riche en acides gras et notamment en squalène, un carbure aliphatique à 30 atomes de carbone, précurseur du cholestérol. Le sébum joue un rôle positif important notamment dans la protection de la peau, mais il a également été établi qu'il existe une corrélation entre le taux de sécrétion de sébum et la sévérité de l'état pelliculaire. En effet les levures responsables de l'apparition des squames, de la famille Malassezia, sont lipophiles. Elles prolifèrent plus facilement en présence de sébum. Au cours de leur développement elles produisent des métabolites, acides gras libres, irritants qui aggravent encore l'état inflammatoire de la dermite séborrhéique. Ainsi, dans la dermatologie et la cosmétique moderne, de nombreuses recherches sont menées pour mettre au point des compositions destinées à réduire et à contrôler les sécrétions excessives des glandes sébacées, notamment afin de diminuer les conséquences à la fois inesthétiques comme l'aspect gras et huileux de la peau et du cuir chevelu, mais également afin d'atténuer les inflammations résultantes. En vue de combattre la formation des squames qui est généralement accompagnée d'une prolifération microbienne et plus particulièrement fongique, il a été proposé comme produits anti-squames soit des produits inhibant la prolifération fongique, soit des produits kératolytiques. Les antifongiques classiques sont des agents chimiques qui s'opposent à la prolifération des micro-organismes. On peut citer par exemple les dérivés des N-hydroxypyridones, le sel de Zinc du pyridine 1 oxy 2 thiol, le sulfure de sélénium, les conservateurs tels que l'acide sorbique, l'acide déhydroacétique, la pyroctone olamine , les dérivés imidazolés. Cependant si le sulfure de sélénium possède une excellente activité anti-pelliculaire, il présente néanmoins l'inconvénient de brunir progressivement dans le temps, passant de l'orangé au brun vert. Les dérivés de Zinc sont actifs mais présentent également un problème de solubilisation, ce qui limite leur utilisation. De plus parmi les molécules citées, certaines ont un potentiel cytotoxique in vitro ; il est donc souhaitable d'abaisser les concentrations nécessaires à l'activité afin de diminuer la cytotoxicité, voire de formuler avec des molécules protégeant l'intégrité des cellules cutanées plus ou moins lésées et enflammées par la présence d'un germe pathogène. Les produits kératolytiques sont actifs et donnent de bons résultats, mais ils sont relativement irritants ce qui présente un inconvénient majeur sur les zones enflammées et pour les produits capillaires car ils peuvent s'écouler dans les yeux et être mal tolérés. La présente invention permet donc de résoudre une partie des problèmes décrits ci-dessus d'une manière totalement nouvelle. Les travaux qui en résultent sont décrits ci après. La Demanderesse a mis en évidence de manière inattendue que l'action conjuguée d'un antifongique avec une inhibition de la séborrhée permettait une amélioration considérable dans le domaine du traitement du cuir chevelu et plus particulièrement des squames dans la dermite séborrhéique. Ainsi la Demanderesse a également mis en évidence que l'alcool undécylénique possédait de manière inattendue une activité synergique avec des séboregulateurs, comme les sels de zinc et la vitamine B6. L'alcool undecylenique possède une activité antifongique intrinsèque. Grâce à l'association selon l'invention, deux activité se complètent et permettent une potentialisation des deux actifs en présence, en d'une part normalisant la quantité de sébum donc en évitant son excès et en réduisant ainsi la prolifération des levures en diminuant leur substrat et d'autre part par l'action biocide directe qui permet de limiter la présence des levures. Cette double action permet de limiter de façon importante la quantité d'actifs mis en oeuvre dans les compositions pour une efficacité améliorée et une tolérance accrue entraînant une amélioration rapide de l'état du cuir chevelu. La présente invention concerne ainsi une , caractérisée en ce qu'elle contient au moins un agent antifongique, associé à un agent séborégulateur. Dans un mode de réalisation l'agent antifongique est l'alcool undécylénique, Dans un mode de réalisation l'agent séborégulateur est choisi parmi les sels de zinc et/ou les dérivés de vitamine B6 Les sels de zinc sont choisis parmi les sels suivants : l'acétate, le gluconate, le lactate, le citrate, et le lactate de zinc Les dérivés de vitamine B6 sont choisis dans le groupe constitué par la Vitamine B6 dilaurate, la Vitamine B6 dioctanoate, la Vitamine B6 dipalmitate, la Vitamine B6 hydrochloride, la Vitamine B6 phosphate, la Vitamine B6 tripalmitate, la Vitamine B6 sérine. Dans un mode de réalisation le sel de zinc est présent en une proportion comprise entre 0,01 % et 5% en poids par rapport au poids total de la composition. Dans un autre mode de réalisation le sel de zinc est présent en une proportion comprise entre 0,1 % et 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. Dans un mode de réalisation la vitamine B6 ou le dérivé de vitamine B6 est présent en une proportion comprise entre 0,001 % et 4 % en poids par rapport au poids total de la composition. Dans un autre mode de réalisation la vitamine B6 ou le dérivé de vitamine B6 est 5 présent en une proportion comprise entre. La présente invention concerne également l'utilisation d'une association d'au moins un agent antifongique et d'un agent séborégulateur pour la préparation d'une composition capillaire destinée au traitement de la dermite séborrhéique du cuir 10 chevelu. Dans cette utilisation l'agent antifongique est l'alcool undecylenique et l'agent séborégulateur est choisi parmi les sels de zinc et/ou les dérivés de vitamine B6. Dans cette utilisation, les sels de zinc sont choisis parmi les sels suivants : l'acétate, le gluconate, le lactate, le citrate, et le lactate de zinc et les dérivés de vitamine B6 15 sont choisis dans le groupe constitué par la Vitamine B6 dilaurate, la Vitamine B6 dioctanoate, la Vitamine B6 dipalmitate, la Vitamine B6 hydrochloride, la Vitamine B6 phosphate, la Vitamine B6 tripalmitate, la Vitamine B6 sérine. Dans cette utilisation dans un mode de réalisation, le sel de zinc est présent en une 20 proportion comprise entre 0,01 % et 5% en poids par rapport au poids total de la composition. Dans un autre mode de réalisation le sel de zinc est présent en une proportion comprise entre 0,1 % et 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. Dans cette utilisation dans un mode de réalisation, la vitamine B6 ou le dérivé de 25 vitamine B6 est présent en une proportion comprise entre 0,001 % et 4 % en poids par rapport au poids total de la composition. Dans un autre mode de réalisation la vitamine B6 ou le dérivé de vitamine B6 est présent en une proportion comprise entre. 30 L'alcool undecylenique associé à au moins un agent séborégulateur permet de réduire le nombre de Malassesia ou de Pityrosporum responsableS des squames dans les atteintes cutanées. La présente invention a également pour objet une composition telle que décrite ci dessus caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un autre antifongique. Ces antifongiques seront avantageusement choisis parmi: (i) les conservateurs dont le spectre est orienté vers les levures, tels que l'acide sorbique et l'acide déhydroacétique ; (ii) les actifs répertoriés comme agents anti-levures, tels que la zinc pyrithione et la 10 piroctone-olamine, Dans un mode de réalisation la composition est caractérisée en ce que l'antifongique est choisi dans le groupe constitué par l'acide sorbique, l'acide déhydroacétique, le zinc pyrithione et la piroctone olamine. 15 Dans la composition selon l'invention, le rapport entre la quantité d'alcool undécylénique et la quantité de l'autre antifongique est compris entre 0,1 et 10. L'invention concerne une composition comprenant de l'alcool undécylénique et de la pyroctone olamine dans un rapport de concentrations compris entre 0,1 et 10. 20 L'invention concerne une composition comprenant de l'alcool undécylénique et zinc pyrithione dans un rapport de concentrations compris entre 0,1 et 10. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous différentes formes. 25 Parmi celles-ci, on peut citer notamment les shampooings, les compositions à appliquer avant ou après un shampooing, celles-ci se présentant sous forme d'une lotion plus ou moins épaissie, d'un gel ou d'une émulsion. Les compositions selon l'invention, contiennent en outre au moins un agent apaisant 30 permettant de réduire l'inflammation et /ou le prurit du cuir chevelu. Comme agents utiles on peut citer les extraits de Laminaria ochroleuca, le zanthalène, le panthenol, les dérivés de vitamine E, les dérivés de l'acide glycyrrhétinique. Les compositions selon l'invention, contiennent en outre au moins un agent permettant de réduire les squames du cuir chevelu. Comme agents utiles on peut citer les extraits de bois de cade, l'ichtyol et les dérivés de l'acide salicylique. Les compositions selon l'invention, notamment sous forme de shampooing, contiennent en outre au moins un agent tensioactif anionique, non-ionique, zwittérionique, amphotère ou cationique. Parmi les tensioactifs utilisables, seuls ou en mélanges, selon la présente invention, on peut citer notamment : Alkylamido Alkylamines, les glyceryl ester, les dérivés de sorbitans, les dérives de bétaines. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir au moins des additifs cosmétiquement ou dermatologiquement acceptables choisi parmi les agents conditionneurs, épaississants , les polymères de type cationique, anionique, non-ionique ou amphotère, les hydroxyacides, les agents conservateurs, les agents nacrants, colorants, parfumants. Le pH des compositions selon l'invention est généralement inférieur à 7 et de préférence compris entre 3 et 5,5. La présente invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique comprenant l'application sur le cuir chevelu d'une quantité suffisante d'une composition telle que définie précédemment. En général, la composition est appliquée 1 à 3 fois par semaine durant 6 à 8 semaines. Lorsque l'on applique la composition selon l'invention sous forme d'une lotion ou d'une crème avant ou après shampooing, on la laisse éventuellement pauser sur le cuir chevelu de 1 à 5 min, idéalement 5 minutes, puis on rince éventuellement à l'eau. A titre d'illustration, plusieurs exemples de compositions capillaires anti-pelliculaires selon l'invention sont décrites ci-après : EXEMPLE 1 : Shampooing Polyacrylamide/C13-14 Isoparaffin/Laureth-7 5 Eau Quaternium 82 Decyl glucoside Dimethicone Undecyl alcool 10 Vitamine B6 Gluconate de zinc Parfum Acide sorbique Eau 15 EXEMPLE 2 : Lotion 3.00% 30.00% 0.50% 2.00% 3.00% 1.00% 0.30% 0.50% 0.30% 0.02% qsp 100 20 Alccol Surfactant 193 Piroctone olamine Undecyl alcool Vitamine B6 25 Gluconate de zinc Parfum Stéaryl Bétaine Bétaine Eau50.00% 1.00% 0.05% 0.10% 0.50% 0.20% 0.30% 1.00% 1.00% qsp 100 30 EXEMPLE 3 : Shampooing Eau Surfactant 193 Piroctone olamine Texapon N70 Cetyl betaine Hydrolat de bois de cade Zinc pyrithione Undecyl alcool Vitamine B6 Gluconate de zinc Parfum Salcare SC11 Laminaria ochroleuca30.00% 1.00% 0.60% 10.50% 2.00% 2.00% 0.40% 0.50% 0.35% 0.50% 0.30% 1.22% 0.2% Eau qsp 10020
La présente invention consiste en une composition cosmétique capillaire, caractérisée en ce qu'elle contient au moins un agent antifongique, associé à un agent séborégulateur , Dans un mode de réalisation l'agent antifongique est l'alcool undécylénique et l'agent séborégulateur est choisi parmi les sels de zinc et/ou les dérivés de vitamine B6. Elle concerne également l'utilisation d'une telle composition pour le traitement de la dermite séborrhéique.
Revendications 1. Composition cosmétique capillaire, caractérisée en ce qu'elle contient au moins un agent antifongique, associé à un agent séborégulateur. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'agent antifongique est l'alcool undecylenique, 3. Composition selon les 1 ou 2, caractérisée en ce que l'agent séborégulateur est choisi parmi les sels de zinc et/ou les dérivés de vitamine B6 4. Composition selon les 1 à 3, caractérisée en ce que les sels de zinc sont choisis parmi les sels suivants : l'acétate, le gluconate, le lactate, le citrate, et le lactate de zinc 5. Composition selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce les dérivés de vitamine B6 sont choisis dans le groupe constitué par la Vitamine B6 dilaurate, la Vitamine B6 dioctanoate, la Vitamine B6 dipalmitate, la Vitamine B6 hydrochloride, la Vitamine B6 phosphate, la Vitamine B6 tripalmitate, la Vitamine B6 sérine. 6. Composition selon l'une des précédente caractérisée en ce que, le sel de zinc est présent en une proportion comprise entre 0,01 % et 5% en poids par rapport au poids total de la composition. 7. Composition selon l'une des précédente caractérisée en ce que, le sel de zinc est présent en une proportion comprise entre 0,1 % et 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. 8. Composition selon l'une des précédente caractérisée en ce que la vitamine B6 ou le dérivé de vitamine B6 est présent en une proportioncomprise entre 0,001 % et 4 % en poids par rapport au poids total de la composition. 9. Composition selon l'une des précédente caractérisée en ce 5 que la vitamine B6 ou le dérivé de vitamine B6 est présent en une proportion comprise entre 10. Composition selon l'une les ci dessus caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un autre antifongique. 11. Composition selon la 10, caractérisée en ce que l'antifongique est choisi dans le groupe constitué par l'acide sorbique, l'acide déhydroacétique, le zinc pyrithione et la piroctone olamine. 15 12. Composition selon l'une des 10 ou 11 caractérisée en ce que le rapport entre la quantité d'alcool undécylénique et la quantité de l'autre antifongique est compris entre 0,1 et 10. 13. Composition selon l'une les ci dessus caractérisée en ce 20 qu 'elle comprend en outre des agents complémentaires apaisants permettant de réduire l'inflammation du cuir chevelu, choisis parmi les extraits de l'algue Laminaria ochroleuca, les extraits de la plante Zanthoxylum alatum, le panthénol, les extraits de vitamine E et les extraits de réglisse riche en dérivés de l'acide glycyrrhétinique, les dérivés de l'acide 25 salicylique et des extrait de bois de cade. 14. Utilisation d'une association d'au moins un agent antifongique et d'un agent séborégulateur pour la préparation d'une composition capillaire destinée au traitement de la dermite séborrhéique du cuir chevelu. 15. Utilisation selon la 14, caractérisée en ce que l'agent antifongique est l'alcool undecylenique et l'agent séborégulateur est choisi parmi les sels de zinc et/ou les dérivés de vitamine B6. 10 30
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/34,A61K 8/27,A61Q 5/02
FR2899033
A1
DISPOSITIF D'AMPLIFICATION LASER A REFROIDISSEMENT CRYOGENIQUE
20,070,928
Le domaine de l'invention est celui des amplificateurs de faisceau laser à haute énergie et des dispositifs de pompage optique associés. La montée en énergie et en puissance moyenne des lasers pulsés à haute puissance crête, de type Saphir dopé au Titane conduit à l'utilisation de cristaux amplificateurs de grand diamètre nécessitant des énergies de pompage optique pouvant dépasser 100 joules par tir laser pour les lasers basse cadence et plusieurs dizaines de watts moyens en haute cadence. Les puissances crête de ces lasers sont généralement comprises entre le térawatt et le pétawatt. Cette montée en énergie entraîne une augmentation sensible des puissances moyennes des lasers de pompe qui a pour conséquence des effets thermiques importants sur les milieux amplificateurs. D'une part, les variations d'indice optique dues aux effets thermiques perturbent la propagation du faisceau laser amplifié, le milieu amplificateur se comportant alors comme une lentille de forme complexe. On rappelle quelques notions concernant la focale thermique après avoir rappelé le principe de fonctionnement d'un dispositif d'amplification laser. Le principe général de fonctionnement d'un dispositif d'amplification de faisceau laser est illustré en figure la. Il comprend principalement un cristal amplificateur de faisceau laser 30 et des faisceaux laser de pompage optique 3. Les faisceaux 3 injectent dans le cristal 30 de l'amplificateur de l'énergie optique. La source laser à l'origine des faisceaux de pompage n'est pas représentée sur la figure. Le faisceau laser 2 traverse le cristal de l'amplificateur plusieurs fois au moyen de dispositifs optiques à miroirs 21. A chaque passage, il est amplifié dans le cristal. Généralement, le nombre de passage est compris entre 2 et 4. On améliore ainsi l'extraction de l'énergie apportée par les faisceaux de pompe 3. On considère en relation avec la figure 1 b, un cristal 30 ayant la forme d'un barreau amplificateur cylindrique de diamètre 0 pompé sur un diamètre 0pump et sur une longueur I par les 2 faces par un laser de pompe d'énergie Epump. L'énergie stockée disponible pour le gain laser sur la distance 1 s'écrit : ESTO Epomp •a •Z. ~pump laser Epump étant l'énergie apportée par le laser de pompe, a étant le coefficient linéique d'absorption de l'énergie de pompe, XPUMP et %LASER les longueurs d'onde du faisceau laser de pompe et du faisceau laser amplifié. Le rapport de ces longueurs d'onde correspond au rendement quantique ou rendement de conversion du cristal amplificateur. Par exemple, pour un cristal en Saphir dopé au Titane dont le faisceau de pompe est à une longueur d'onde XPUMP de 532 nanomètres et dont le faisceau laser amplifié est à une longueur d'onde XLASER de 800 nanomètres, le rendement quantique vaut 0.665. On rappelle également que l'énergie stockée EsTO ne l'est pas uniformément le long du cristal. La variation d'énergie absorbée EABS(X) le long du cristal dans la direction Ox vaut : ae 15 Eabs( (Z) = Epurnp (1ù e- Un exemple de courbe est représenté figure 1c. On considère JSTO, la fluence stockée disponible pour le gain d'amplification ; on a pour une surface pompée S (S= rr0pämp2/4): Jsto = Esto/S E a pump Z 2 pump On a alors : JSTO := ESTO go= _ Z.JSAT Z. I SAT 7r 4 `0pump /Z go étant le gain linéique du cristal amplificateur. L'énergie de sortie EouT du faisceau laser en sortie de l'amplificateur est donnée par l'équation de Frantz et Nodvik. Elle vaut : 20 25 JSTO S 2 Laser EOUT JSAT .S.' EiN +1 30 JSTO e S./SAT JSAT avec : EIN : Energie d'entrée avant amplification ; JSTO : Fluence stockée disponible pour le gain d'amplification ; JSAT : Fluence de saturation ; S : Surface du faisceau laser. On a égalernent : JIN : Fluence d'entrée avant amplification avec 11N = EIN ; S L'énergie stockée E9t0 et le rendement de conversion XPUMP/%LASER induisent un dépôt thermique important dans la zone pompée. Ce dépôt génère 10 une variation de température T à l'intérieur du cristal selon un axe y perpendiculaire à l'axe de symétrie du cristal. Typiquement, les variations de température sont d'une dizaine de degrés avec des cristaux dont le diamètre est de quelques centimètres. Ce profil crée alors une lentille thermique pure dont la focale fth s'exprime selon la formule classique : 15 fth = 2 r.r2.K dît pT[dT avec r le rayon du faisceau de pompe, K la conductivité thermique du cristal, dn/dT, le gradient d'indice du matériau en fonction de la température. La puissance thermique PT déposée dans le cristal, dépend de l'énergie 20 stockée et du rendement de conversion. Typiquement, les lentilles thermiques ont des focales de quelques dizaines de centimètres à quelques dizaines de mètres. Ces effets sont d'autant plus sensibles que le faisceau amplifié traverse le milieu amplificateur plusieurs fois, se dégradant ainsi à chaque 25 passage. D'autre part, les dilatations engendrées par ce dépôt thermique induisent des contraintes mécaniques sur le milieu amplificateur. Enfin, l'effet laser transverse qui se produit spontanément lorsque les niveaux d'énergie sont suffisants est renforcé. Or, cet effet diminue considérablement le gain go de 30 l'amplificateur. Une solution connue pour lutter contre ces problèmes de gestion thermique consiste à utiliser un refroidissement cryogénique du cristal de l'amplificateur qui permet d'évacuer les calories accumulées pendant le5 fonctionnement et de diminuer les contraintes mécaniques dues à ces calories. Mais ce refroidissement ne diminue pas la puissance thermique déposée PT qui intervient dans le calcul de la focale thermique. Par contre, dans le cas d'un cristal à base de saphir dopé au titane, ce matériau présente un coefficient K de conductivité thermique qui augmente lorsque la température diminue ; cette propriété est mise en évidence par la courbe de conductivité de la figure 1d. II en résulte qu'un système de refroidissement cryogénique permet aussi de s'affranchir de la focale thermique parasite. Un dispositif connu dont un exemple est représenté figure 2a consiste à utiliser un cristal 30 de la forme d'un barreau rectangulaire, refroidi par conduction par un montage direct sur le cristal. Il comprend une tête cryogénique 10 couplée au cristal 30 par l'intermédiaire d'une interface 11. Fixée à cette interface, une coquille 20 en cuivre composée de deux mâchoires maintient le cristal en position ; elle est utilisée avec un joint de type indium par exemple qui assure le contact thermique entre le cristal 30 et la pièce de maintien 20 en cuivre. Ce dispositif présente les inconvénients suivants illustrés sur les figures 2b et 2c : le cristal rectangulaire présente un stress thermique induit par l'absence de symétrie de révolution, illustré par les flèches, la pièce de maintien est hyper-statique et génère un astigmatisme sur le 20 faisceau amplifié, un compromis doit être recherché entre le serrage du cristal et le stress résiduel car si le serrage est insuffisant, le contact thermique se dégrade et les cycles chaud/froid de marche/arrêt font travailler la pièce de maintien du cristal ; un effet de déplacement du cristal dans sa pièce de maintien peut se produire 25 comme illustré figure 2c. Un autre dispositif décrit en relation avec la figure 3a, est basé sur un montage en pression. Trois têtes cryogéniques 10 sont maintenues en pression sur les faces du cristal 30 par des ressorts 12 couplés à des pièces de maintien 20 qui jouent le rôle d'interface thermique entre la tête de cristal et la tête 30 cryogénique. L'utilisation d'un cristal rond permet d'optimiser les coûts et d'éviter le stress intrinsèque à la forme rectangulaire. Néanmoins, on note les inconvénients suivants. Le système de pression qui comprend les ressorts génère un stress mécanique sur le cristal illustré figure 3b qui, couplé à la biréfringence naturelle du cristal, est un facteur d'aberration sur le faisceau optique ; 3 têtes génèrent une aberration tri- foil. La dilatation différentielle entre le cristal rond et les pièces de contact induit un stress mécanique supplémentaire illustré figure 3c par les flèches, qui 5 peut aussi dégrader le contact thermique. Ce dispositif peut également être utilisé avec un cristal rectangulaire. Mais ce type de configuration mène aussi à un stress thermomécanique considérable sur le cristal optique. Un autre dispositif décrit en relation avec la figure 4a, est basé sur un 10 montage à lames. Les pièces de maintien 20 sont des lames mécaniques déformables ou cuillères, qui viennent enserrer un cristal 30 rond et jouent le rôle d'interface thermique entre la tête de cristal et la tête cryogénique. Ce dispositif plus évolué que les deux précédents systèmes, est lui aussi exposé aux mêmes défauts. 15 Une pression de serrage importante est nécessaire pour assurer un bon contact thermique entre les lames et le cristal. La dilation différentielle lors de la descente en température induit un stress mécanique sur le cristal illustré figure 4b par les flèches, qui va se traduire par des aberrations sur le faisceau optique. Pour échapper à ces aberrations, le cristal qui présente une section de 10 à 15 mm par 20 exemple n'est utilisé au centre que sur une section inférieure à 1 à 2 mm car les aberrations apparaissent au-delà. On obtient alors une zone optiquement utile de faible dimension. Il est donc nécessaire de maîtriser ces effets parasites pour obtenir un fonctionnement correct de la chaîne laser. 25 Le but de l'invention est d'obtenir un amplificateur laser à refroidissement cryogénique qui n'induise pas de stress mécanique sur le cristal. L'invention est basée sur une combinaison de la technologie du refroidissement cryogénique et du principe de refroidissement liquide. 30 Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif d'amplification de faisceau laser comprenant au moins un cristal amplificateur, une tête de refroidissement cryogénique du cristal et une pièce mécanique de maintien du cristal disposée entre la tête et le cristal amplificateur. II est principalement 35 caractérisé en ce qu'il comprend une interface thermomécanique entre le cristal et la pièce de maintien, assurée par un film liquide cryogénique immergeant partiellement le cristal, et un vase d'expansion du liquide relié à cette interface. Ainsi l'interface solide-solide de l'art antérieur est remplacée par une interface solide-liquide-solide. De préférence, il comprend en outre des joints d'étanchéité disposés entre le cristal et la pièce de maintien de manière à ce que le liquide de l'interface et du vase d'expansion soit enfermé dans une enceinte fermée délimitée par le cristal, la pièce de maintien et les joints d'étanchéité. Selon une caractéristique de l'invention, le cristal présentant une 10 température de fonctionnement Tc déterminée, le liquide présente une température de solidification Tsl inférieure à Tc. Selon une autre caractéristique de l'invention, le cristal a la forme d'un cylindre droit comprenant une face d'entrée et une face de sortie par exemple de forme circulaire et une surface cylindrique reliant lesdites faces, le faisceau laser 15 amplifié circulant entre lesdites faces et en ce que l'interface thermomécanique est au contact de ladite surface cylindrique, de préférence au contact d'au moins l'intégralité de la surface cylindrique. Le liquide d'interface est par exemple de l'huile paraffinée ou comprend de l'isopenthane. 20 Le liquide d'interface forme un film d'épaisseur comprise par exemple entre 200 et 500 pm. Le liquide d'interface peut être statique ou circulant. Avantageusement, le cristal est à base de Titane et de Saphir. L'invention a aussi pour objet un système d'amplification de faisceau 25 laser comprenant un dispositif d'amplification tel que décrit placé dans une enceinte à vide qui comporte des hublots d'entrée et de sortie du faisceau laser. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux 30 figures annexées parmi lesquelles : la figure la déjà décrite représente le schéma de principe d'un dispositif d'amplification laser ; la figure lb représente schématiquement le cristal de l'amplificateur ; la figure 1c présente un exemple de la variation de l'énergie absorbée 35 relative Eabs en fonction de la distance 1 le long du cristal ; la figure 1d présente un exemple de variation de la conductivité thermique K en fonction de la température d'un cristal Ti :Sa, les figures 2 déjà décrites représentent schématiquement un exemple d'un premier dispositif d'amplification laser à refroidissement cryogénique connu, 5 et illustrent ses inconvénients, les figures 3 déjà décrites représentent schématiquement un exemple d'un deuxième dispositif d'amplification laser à refroidissement cryogénique connu, et illustrent ses inconvénients, les figures 4 déjà décrites représentent schématiquement un exemple 10 d'un troisième dispositif d'amplification laser à refroidissement cryogénique connu, et illustrent ses inconvénients, la figure 5a représente schématiquement un dispositif d'amplification laser selon l'invention vu en coupe dans un plan perpendiculaire à l'axe optique, la figure 5b représente schématiquement le dispositif d'amplification de 15 la figure 5a vu de côté parallèlement à l'axe optique, la figure 5c représente schématiquement un système d'amplification selon l'invention. D'une figure à l'autre les mêmes éléments sont repérés par les mêmes références. 20 Le dispositif selon l'invention décrit en relation avec les figures 5a et 5b comprend : une tête cryogénique 10 telle qu'un doigt cryogénique, une interface 11 par exemple en cuivre, 25 un cristal 30 de préférence de type Saphir dopé au Titane, une pièce mécanique 20 maintenant le cristal immergé dans un liquide 40 particulier qui fait interface thermique entre la tête cryogénique et le cristal, un réservoir ou vase d'expansion 45, permettant de maintenir le cristal en partie immergé, même lors des cycles de température avec 30 contraction/dilatation de l'interface 40. De préférence, le cristal a la forme d'un cylindre droit comprenant une face d'entrée et une face de sortie de forme circulaire et une surface cylindrique reliant lesdites faces, le faisceau laser amplifié circulant entre lesdites faces. Avantageusement, l'interface thermomécanique 40 est au contact au moins de 35 l'intégralité de ladite surface cylindrique ; cela permet notamment de réduire l'effet laser transverse qui est favorisé aux extrémités du cristal. Il est donc préférable que les extrémités du cristal baignent dans le liquide de refroidissement même si c'est au détriment de l'utilisation de toute la section du cristal. Selon une variante, l'interface thermomécanique 40 est au contact d'une partie seulement de cette surface cylindrique de manière à ce que toute la section du cristal soit utilisée, au détriment cette fois du refroidissement du cristal. Des joints 41, 42 représentés figure 5b qui assurent l'étanchéité du liquide, sont placés sur les faces d'entrée 31 et de sortie 32 du cristal, de sorte que les contraintes de pression exercées sur eux par le cristal soient disposées parallèlement à l'axe du cristal. L'invention présente les avantages suivants : le cristal est à symétrie de révolution, ce qui supprime les aberrations non circulaires et il ne reste donc que des effets de lentille pure, le contact thermique est assuré par le liquide, évitant ainsi 15 l'inconvénient du refroidissement par une interface solide-solide, il n'y a pas nécessité à exercer une force sur l'interface thermique pour assurer l'échange thermique, le système absorbe les dilatations différentielles grâce au liquide d'interface, 20 la lentille thermique est supprimée par un fonctionnement à très basse température. En effet, la focale thermique augmente avec la conductivité thermique K et celle-ci est d'autant plus forte que la température est très basse comme indiqué figure 1d. Le liquide d'interface peut être une huile paraffinée, de l'isopenthane ou 25 toute autre dérivé dont la température de solidification est proche du point de fonctionnement du système. Le cristal présentant une température de fonctionnement Tc déterminée, le liquide présente une température de solidification Tsl inférieure à Tc. Avec de l'huile paraffinée, on peut faire fonctionner le cristal à -150 C, réduisant ainsi fortement les effets de focale 30 thermique. Le liquide d'interface forme un film mince d'huile typiquement compris entre 200 um et 500 um d'épaisseur, qui assure un mouillage des surfaces du cristal 30 et de la pièce de maintien 20 tout en minimisant sa résistance thermique intrinsèque. Le liquide d'interface est statique. II est dans une enceinte fermée délimitée par le cristal, la pièce de maintien et les joints d'étanchéité. Eventuellement, cette enceinte est reliée à une pompe pour le faire circuler. Le dispositif d'amplification 1 est placé dans une enceinte à vide 60 comme illustré figure 5c. La tête cryogénique 10 est reliée à l'extérieur de cette enceinte de manière à assurer son fonctionnement cryogénique. A cet effet une partie de la tête cryogénique 11 dépasse de l'enceinte 60. Les interfaces d'entrée 61 et de sortie 62 des faisceaux sont des hublots assurant l'étanchéité. Seuls les faisceaux laser à amplifier 34 et amplifié 35 sont représentés ; les faisceaux de pompe ne le sont pas. L'utilisation du vide permet d'éviter les effets de condensation lorsque N'ensemble est refroidi aux températures cryogéniques
L'invention concerne un dispositif d'amplification (1) de faisceau laser comprenant au moins un cristal amplificateur (30), une tête de refroidissement cryogénique (10) du cristal et une pièce de maintien (20) du cristal disposée entre la tête et le cristal amplificateur. Il comprend une interface thermomécanique entre le cristal et la pièce de maintien, assurée par un film liquide cryogénique (40) immergeant partiellement le cristal, et un vase d'expansion (45) du liquide relié à cette interface.
1. Dispositif d'amplification (1) de faisceau laser comprenant au moins un cristal amplificateur (30), une tête de refroidissement cryogénique (10) du cristal et une pièce de maintien (20) du cristal disposée entre la tête et le cristal amplificateur, caractérisé en ce qu'il comprend une interface thermomécanique entre le cristal et la pièce de maintien, assurée par un film liquide cryogénique (40) immergeant partiellement le cristal, et un vase d'expansion (45) du liquide relié à cette interface. 2. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des joints d'étanchéité (41, 42) disposés entre le cristal et la pièce de maintien de manière à ce que le liquide de l'interface et du vase d'expansion soit enfermé dans une enceinte fermée délimitée par le cristal, la pièce de maintien et les joints d'étanchéité. 3. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le cristal (30) présentant une température de fonctionnement Tc déterminée, le liquide présente une température de solidification Tsl inférieure à Tc. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le cristal (30) a la forme d'un cylindre droit comprenant une face d'entrée (31) et une face de sortie (32) et une surface cylindrique reliant lesdites faces, le faisceau laser amplifié circulant entre lesdites faces et en ce que le liquide d'interface thermomécanique est au contact de ladite surface cylindrique. 5. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le liquide est au contact d'au moins l'intégralité de la surface cylindrique. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 4 ou 5, 30 caractérisé en ce que les faces d'entrée 31 et de sortie 32 du cristal sont de forme circulaire. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le liquide d'interface est de l'huile paraffinée ou comprend de l'isopenthane. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le liquide d'interface forme un film d'épaisseur comprise entre 200 et 500 pm. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, 10 caractérisé en ce que le liquide est statique ou circulant. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le cristal est à base de Titane et de Saphir. 15 11. Système d'amplification de faisceau laser comprenant un dispositif d'amplification (1) selon l'une des précédentes placé dans une enceinte à vide (60) qui comporte des hublots d'entrée (61) et de sortie (62) du faisceau laser.
H
H01
H01S
H01S 3
H01S 3/13
FR2899572
A1
PROTECTION DE CAVITES DEBOUCHANT SUR UNE FACE D'UN ELEMENT MICROSTRUCTURE
20,071,012
L'invention se rapporte à la fabrication de dispositifs comportant des microstructures. Elle concerne en particulier le domaine des microtechnologies pour des applications en microélectronique ou en microfluidique. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Dans le domaine des microtechnologies, on trouve fréquemment des éléments de taille micrométrique ou même nanométrique disposés dans des cavités débouchant sur une face d'un substrat. Ces éléments peuvent par exemple être des micropointes disposées dans des puits ou dans des gorges d'une structure de cathode à émission de champ. Une fois les micropointes formées dans les cavités, il se pose le problème des traitements ultérieurs, par exemple pour réaliser la connectique nécessaire à l'adressage individuel, ou par groupes, de ces micropointes. En effet, les micropointes constituent des éléments vulnérables à certaines étapes technologiques. Il n'existe actuellement pas de solution particulièrement appropriée pour la protection de ces éléments vulnérables. Le document FR-A-2 715 502 (correspondant au brevet américain No. 5 804 086) divulgue un procédé de réalisation d'une structure comportant un substrat apte à supporter une tranche superficielle en un matériau non conducteur pour la réalisation de circuits intégrés, des cavités internes étant disposées sous la tranche superficielle, dans le substrat. Les cavités internes ainsi réalisées sont utilisées pour former des canaux de circulation d'un fluide de refroidissement des circuits intégrés réalisés dans la tranche superficielle. Ainsi, les cavités formées superficiellement dans le substrat sont bouchées par report d'une couche mince. Cependant, les cavités fermées par le procédé divulgué par ce document n'ont pas une atmosphère contrôlée. Par ailleurs, la fragilité de la structure obtenue ne permet pas de réaliser des étapes de certains procédés microélectroniques et notamment des traitements thermiques et/ou chimiques pour la réalisation de structures complexes. D'autre part, on connaît, par le document FR-A-2 803 438 (correspondant au brevet américain No. 6 875 686), un procédé de réalisation d'une structure d'interconnexions comprenant une isolation électrique incluant des cavités d'air ou de vide. Ces cavités sont réalisées dans une première couche d'un matériau déposée sur un substrat. Une deuxième couche d'un autre matériau est déposée sur la première couche, le dépôt de cette deuxième couche ne comblant pas les cavités réalisées dans la première couche. Il s'agit donc d'un dépôt de type non conforme. Dans le cas de ce document, il s'agit de réaliser des tranchées d'isolation électrique. EXPOSÉ DE L'INVENTION Le but de la présente invention est la protection efficace de cavités débouchant sur une face d'un élément microstructuré. Cette protection efficace des cavités permet la réalisation d'une ou de plusieurs étapes technologiques pouvant, en l'absence de protection, porter préjudice aux cavités, soit aux cavités elles-mêmes, soit à un dispositif ou élément contenu dans les cavités. Un premier objet de l'invention consiste en un procédé de protection de l'intérieur d'au moins une cavité présentant une partie d'intérêt et débouchant sur une face d'un élément microstructuré, consistant à déposer sur ladite face une couche non conforme d'un matériau de protection, ladite couche non conforme bouchant la cavité sans recouvrir la partie d'intérêt. Par élément microstructuré, on entend tout élément présentant des parties de taille micrométrique ou nanométrique, faisant par exemple partie des domaines de la microélectronique ou de la microfluidique. Par partie d'intérêt, on entend tout élément inclus dans une cavité et vulnérable à au moins une étape technologique, dite étape délicate. Cet élément inclus peut être un élément actif, par exemple un nanodispositif tel qu'un élément émetteur d'électrons à effet de champ (nanotubes, nanofils, micropointes, germe de croissance, dépôt de catalyseur). Il peut s'agir d'au moins une paroi de la cavité ou de la cavité elle-même (couche vulnérable 3 comme certains polymères ou des métaux facilement oxydables en atmosphère non contrôlée). Par couche non conforme, on entend une couche d'un matériau qui, lorsqu'il est déposé sur une surface non uniforme, n'épouse pas systématiquement tout le relief de cette surface, mais laisse des parties de cette surface (parties constituées de cavités de faibles dimensions) non recouvertes par ladite couche. Un deuxième objet de l'invention consiste en un procédé de fabrication d'un dispositif comportant au moins un élément microstructuré constitué par un premier substrat présentant une première face et une deuxième face opposée à la première face, au moins une cavité présentant une partie d'intérêt débouchant sur la première face, Caractérisé en ce qu'il comprend : - la mise en oeuvre du procédé de protection ci-dessus pour recouvrir la première face du premier substrat par une couche non conforme de matériau de protection ; la mise en oeuvre d'un procédé technologique appliqué au premier substrat en vue de fabriquer ledit dispositif, le procédé technologique incluant au moins une étape délicate pour la partie d'intérêt ; - l'élimination, au moins partielle, de la couche non conforme pour révéler la partie d'intérêt. Le procédé technologique peut comprendre la fixation sur la face libre de la couche non conforme d'un deuxième substrat. Avantageusement, la fixation du deuxième substrat sur la couche non conforme est réalisée par collage moléculaire ou par une substance adhésive. Le premier substrat peut être aminci à partir de sa deuxième face. Le procédé de fabrication peut comprendre en outre au moins une étape de traitement du premier substrat pour y réaliser des moyens constitutifs du dispositif. Ces moyens constitutifs du dispositif peuvent être choisis parmi des éléments de connexion électrique, des éléments de connexion fluidique, des éléments de connexion optique, des composants électroniques, des composants fluidiques, des composants optiques et des composants optoélectriques. Ils peuvent comprendre des moyens d'accès électrique ou fluidique à la partie d'intérêt de la cavité. Le procédé de fabrication peut comprendre en outre une étape de fixation d'un troisième substrat sur la face libre du premier substrat. Cette fixation peut être réalisée par collage moléculaire ou par une substance adhésive. Le troisième substrat peut comporter des moyens constitutifs du dispositif. Ces moyens constitutifs peuvent être choisis parmi des éléments de connexion électrique, des éléments de connexion optique, des éléments de connexion fluidique, des composants électroniques, des composants fluidiques, des composants optiques et des composants optoélectroniques. Ils peuvent comprendre des moyens d'accès électrique, fluidique ou optique à la partie d'intérêt de la cavité. Une étape supplémentaire peut être prévue pour éliminer le deuxième substrat. Il peut être prévu en outre une étape d'élimination au moins partielle de la couche non conforme de matériau de protection. Un troisième objet de l'invention consiste en un procédé de réalisation d'une structure de cathode à émission de champ mettant en oeuvre le procédé de protection ci-dessus ou le procédé de fabrication ci- dessus, la partie d'intérêt d'une cavité étant constituée par des moyens émetteurs d'électrons. Les moyens émetteurs d'électrons peuvent comprendre au moins une micropointe. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages et particularités apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, accompagnée des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 représente, vu en coupe transversale, un substrat dont une surface est pourvue de cavités contenant des micropointes, - la figure 2 représente, vu en coupe transversale, le substrat de la figure 1 dont la surface est revêtue d'une couche non conforme, - la figure 3 représente, vu en coupe transversale, le substrat de la figure 2 dont une face a été amincie et donc l'autre face est rendue solidaire d'une poignée, - la figure 4 représente, vue en coupe transversale, la solidarisation du substrat de la figure 3 avec un circuit microélectronique, la figure 5, représente, vu en coupe transversale, le substrat de la figure 4 auquel la poignée a été retirée, la figure 6, représente, vu en coupe transversale, le substrat de la figure 5 où les cavités ont été réouvertes et où une interconnexion a été réalisée. EXPOSÉ DÉTAILLÉ D'UN MODE DE RÉALISATION PARTICULIER La figure 1 représente, vu en coupe transversale, un substrat dont une surface est pourvue de cavités contenant des micropointes. Le substrat 1 est constitué d'une plaquette 2, par exemple en silicium ou en silicium-sur-isolant (SOI), supportant une couche mince 3, par exemple en oxyde de silicium. Des cavités 4 ont été formées dans la couche mince 3, par une technique de gravure bien connue de l'homme de l'art. Au fond des cavités 4, on a formé des microstructures, par exemple des microcapteurs ou, comme représenté sur la figure 1, des micropointes 5 par une technique de formation bien connue de l'homme de l'homme de l'art. Chaque cavité peut comporter une ou plusieurs microstructures. La figure 2 représente le substrat 1 de la figure 1 comportant, sur la couche mince 3, une couche non conforme 6. A titre d'exemple, la couche non conforme 6 peut être une couche de SiO2 déposée par un procédé PVD ou PECVD dans un bâti adapté aux conditions de dépôt non conforme (en termes de gaz, pressions, polarisation du substrat, température, etc.). A titre d'exemple, on peut obtenir un dépôt non conforme de SiO2 par un procédé PECVD dans le bâti Applied P5000 dans les conditions suivantes : température 400 C, puissance 200 W, débit de SiH4 50 cm3/min et débit de N2O 1800 cm3/min. En variante, la couche non conforme peut être métallique (par exemple en aluminium, en platine, en tungstène) et peut être déposée par un procédé PVD. A titre d'exemple, on peut obtenir un dépôt non conforme d'aluminium par dépôt PVD dans un bâti Applied Endura dans les conditions suivantes : température 450 C, puissance 1,2 kW et débit d'argon pour pulvériser une cible en AlCu. Dans cet exemple de réalisation, la couche non conforme 6 bouche les cavités 4 en préservant les micropointes 5. La fermeture des cavités par la couche non conforme permet, en bouchant les cavités sous atmosphère contrôlée, la réalisation d'étapes de microélectronique pouvant nécessiter des traitements thermiques et/ou chimiques sans détérioration des micropointes. Par ailleurs, l'utilisation de ce dépôt non conforme permet d'obtenir une structure avantageusement planaire ou apte à être planarisée par des techniques standard, ce qui permet la réalisation d'étapes ultérieures, en particulier de lithographie, de traitement chimique, de collage moléculaire, etc. Un substrat poignée 7, par exemple en silicium est ensuite fixé sur la face libre de la couche non conforme 6, par exemple par collage moléculaire ou par une substance adhésive. C'est ce que montre la figure 3. Le substrat 1 est alors aminci de sorte qu'il ne subsiste plus de la plaquette 2 qu'une partie amincie 12 présentant une face libre 22. L'amincissement peut être réalisé par un procédé de polissage mécano-chimique ou par le procédé Smartcut divulgué par le document FR-A-2 681 472 (correspondant au brevet américain US 5 374 564). La partie amincie 12 peut être utilisée pour former des éléments de connectiques, des transistors, des éléments optiques, etc. La partie amincie 12 peut également recevoir un substrat 8 fixé sur la face 22 par exemple par collage moléculaire ou par une substance adhésive. C'est ce que montre la figure 4. Ce substrat 8 peut avantageusement comporter un circuit électronique 18 (par exemple un circuit MOS) destiné à fonctionner en relation avec les micropointes 5. Le substrat poignée peut alors être aminci ou éliminé, par exemple par polissage mécano-chimique ou par décollement. On obtient la structure montrée à la figure 5. A ce stade d'intégration, une réalisation des étapes technologiques entre le circuit MOS et des dispositifs enfermés dans les cavités est possible puisque les cavités restent protégées par le dépôt non conforme qui les scelle. Une élimination partielle ou totale de la couche non conforme 6 est possible à l'étape appropriée pour la structure finale. On peut ensuite, comme illustré sur la figure 6, procéder à une étape facultative d'amincissement mécanique de la couche non conforme 6 puis pratiquer localement des ouvertures dans la couche 6 pour réaliser des interconnexions 15 entre par exemple la face libre de la couche mince 3 et le circuit électronique 18. Les cavités peuvent alors être réouvertes, par exemple par gravure chimique de la couche non conforme 6
L'invention concerne un procédé de protection de l'intérieur d'au moins une cavité (4) présentant une partie d'intérêt (5) et débouchant sur une face d'un élément microstructuré (1), consistant à déposer sur ladite face une couche non conforme (6) d'un matériau de protection, ladite couche non-conforme bouchant la cavité sans recouvrir la partie d'intérêt.L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un dispositif comportant un tel élément microstructuré.
1. Procédé de protection de l'intérieur d'au moins une cavité (4) présentant une partie d'intérêt (5) et débouchant sur une face d'un élément microstructuré (1), consistant à déposer sur ladite face une couche non conforme (6) d'un matériau de protection, ladite couche non conforme bouchant la cavité sans recouvrir la partie d'intérêt. 2. Procédé de fabrication d'un dispositif comportant au moins un élément microstructuré (1) constitué par un premier substrat présentant une première face et une deuxième face opposée à la première face, au moins une cavité (4) présentant une partie d'intérêt (5) débouchant sur la première face, caractérisé en ce qu'il comprend : - la mise en oeuvre du procédé de protection selon la 1 pour recouvrir la première face du premier substrat par une couche non conforme (6) de matériau de protection la mise en oeuvre d'un procédé technologique appliqué au premier substrat en vue de fabriquer ledit dispositif, le procédé technologique incluant au moins une étape délicate pour la partie d'intérêt ; - l'élimination, au moins partielle, de la couche non conforme (6) pour révéler la partie d'intérêt.30 3. Procédé de fabrication selon la 2, caractérisé en ce que le procédé technologique comprend la fixation sur la face libre de la couche non conforme (6) d'un deuxième substrat (7). 4. Procédé de fabrication selon la 3, caractérisé en ce que la fixation du deuxième substrat (7) sur la couche non conforme (6) est réalisée par collage moléculaire ou par une substance adhésive. 5. Procédé de fabrication selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que le premier substrat (1) est aminci à partir de sa deuxième face. 6. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une étape de traitement du premier substrat (1) pour y réaliser des moyens constitutifs du dispositif. 7. Procédé de fabrication selon la 6, caractérisé en ce que les moyens constitutifs du dispositif sont choisis parmi des éléments de connexion électrique, des éléments de connexion fluidique, des éléments de connexion optique, des composants électroniques, des composants fluidiques, des composants optiques et des composants optoélectriques.30 8. Procédé de fabrication selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que lesdits moyens constitutifs du dispositif comprennent des moyens d'accès électrique ou fluidique à la partie d'intérêt de la cavité. 9. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de fixation d'un troisième substrat (8) sur la face libre du premier substrat. 10. Procédé de fabrication selon la 9, caractérisé en ce que la fixation du troisième substrat (8) sur le premier substrat est réalisée par collage moléculaire ou par une substance adhésive. 11. Procédé de fabrication selon l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce que le troisième substrat (8) comporte des moyens constitutifs du dispositif. 12. Procédé de fabrication selon la 11, caractérisé en ce que lesdits moyens constitutifs du dispositif sont choisis parmi des éléments de connexion électrique, des éléments de connexion optique, des éléments de connexion fluidique, des composants électroniques, des composants fluidiques, des composants optiques et des composants optoélectroniques. 13. Procédé de fabrication selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce que lesdits moyens constitutifs du dispositif comprennent des moyens d'accès électrique, fluidique ou optique à la partie d'intérêt de la cavité. 14. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 5 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'élimination totale ou partielle du deuxième substrat (7). 15. Procédé de fabrication selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'élimination au moins partielle de la couche non conforme (6) de matériau de protection. 16. Procédé de réalisation d'une structure de cathode à émission de champ mettant en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 15, la partie d'intérêt d'une cavité étant constituée par des moyens émetteurs d'électrons. 17. Procédé selon la 16, 25 caractérisé en ce que les moyens émetteurs d'électrons comprennent au moins une micropointe (5).
B,H
B81,H01
B81C,H01J
B81C 1,H01J 9
B81C 1/00,H01J 9/02
FR2893609
A3
PRODUIT EN VERRE, COMPRENANT UN FILM DE REVETEMENT D'ENCRE ET UN FILM DE REVETEMENT DE RESINE
20,070,525
La présente invention concerne un produit en verre dans lequel un motif esthétique supérieur est formé sur le produit en verre sans le faire passer à travers des processus compliqués. Traditionnellement, on prévoit un film de revêtement sur une surface d'un produit en verre, ou bien on lui fait porter un revêtement mat afin de conférer un aspect esthétique particulier à un produit en verre. Par exemple, la demande de brevet au Japon publiée avant examen sous le numéro 72069/2001 divulgue un procédé pour effectuer un tel masquage sur la portion d'un conteneur en verre et en effectuant partiellement un revêtement de dépolissage ou un processus de sablage. Cependant, il est nécessaire d'enlever la portion de masquage après avoir effectué un tel revêtement de dépolissage ou un tel processus de sablage. Pour ce qui concerne des procédés utilisant des lasers, la demande de brevet au Japon publiée avant examen sous le numéro 237350/1995 décrit des étapes constituant à prévoir un film mince opaque, comme un film en aluminium, une couche de teinte et une couche transparente sur la surface d'un corps en verre, à interrompre uniquement une portion du film mince opaque sous une forme désirée, comme celle d'une lettre ou d'un chiffre, et à réaliser un motif grâce au contraste entre une portion qui inclut la couche de teinte résiduelle et la couche transparente et une portion qui inclut le film mince opaque qui n'est pas interrompue par le laser, la couche de teinte et la couche transparente. Cependant, comme le film mince opaque reste au niveau d'une portion sur laquelle le faisceau laser n'a pas été appliqué, on ne peut pas obtenir de corps en verre transparent ou semi-transparent dans sa totalité, et cela a une répercussion négative sur son universalité. La demande de brevet au Japon publiée avant examen sous le numéro 280695/2000 décrit de prévoir un masquage sur la surface entière d'un produit en verre, et de former un motif désiré en faisant brûler une portion du masquage avec un faisceau laser, à la suite de quoi on effectue un revêtement de dépolissage sur le motif par un processus de sablage pour supprimer la portion de masquage résiduelle, par opposition au procédé dans la demande de brevet au Japon 72069/2001. Toutefois, puisque cela exige du matériau de masquage qu'il présente une résistance à l'abrasion capable de supporter le processus de sablage, de même qu'une facilité d'enlèvement après le processus de sablage, le choix de ce matériau est limité. En outre, il se présente un problème en ce que son processus de production est malcommode. La demande de brevet au Japon publiée avant examen sous le numéro 58168/1998 décrit un procédé consistant à peler un film de revêtement en résine fluoré sur la plaque supérieure d'un four à gaz au moyen d'un faisceau laser. Cependant, le matériau de base de la plaque supérieure est un métal, et le but est uniquement de supprimer le film de revêtement en résine fluorée. Par conséquent, ce procédé n'est pas destiné à appliquer un motif sur un produit en verre. Le but de la présente invention est de proposer un produit en verre présentant une universalité, et auquel on peut appliquer un aspect esthétique élevé sans le faire passer à travers des processus compliqués. En d'autres termes, le produit en verre de la présente invention est un produit en verre qui comprend : un film de revêtement d'encre contenant un pigment et/ou une teinture, formé sur une surface du produit en verre ; et un film de revêtement en résine contenant une résine, formé pour couvrir au moins le film de revêtement d'encre dans lequel le film de revêtement d'encre et le film de revêtement de résine sur le film de revêtement d'encre sont traités au laser et la surface du produit en verre est exposée. De préférence, le film de revêtement d'encre existe de façon à couvrir au moins partiellement la surface exposée du verre. En outre, le pigment et/ou la teinture peuvent être noirs. De préférence, le produit en verre est un récipient ou un conteneur en verre, la surface exposée du verre est une portion d'une surface extérieure du conteneur en verre, et un film de revêtement d'encre contenant un pigment et/ou une teinture, formé sur une surface extérieure d'un côté arrière du conteneur en verre, et un film de revêtement de résine contenant une résine, formé pour couvrir au moins le film de revêtement d'encre, sont traités au laser pour exposer la surface extérieure du côté arrière du conteneur en verre pour voir à travers le côté arrière du conteneur en verre depuis une portion de la surface extérieure du conteneur en verre quand le conteneur en verre est dressé. Les figures 1(a) à 1(d) sont des vues en coupe transversale montrant les étapes de production d'un produit en verre, en relation 10 avec un mode de réalisation de la présente invention ; et la figure 2 est une illustration en coupe d'un produit en verre en relation avec un autre mode de réalisation de la présente invention. Le produit en verre de la présente invention est spécifiquement illustré ci-dessous en se référant aux dessins annexés. 15 Les figures 1(a) à 1(d) sont des vues en coupe transversale montrant les étapes de production d'un produit en verre en relation avec un mode de réalisation de la présente invention, et la figure 2 est un diagramme illustré en coupe d'un produit en verre en relation avec un autre mode de réalisation de la présente invention. 20 Le produit en verre de la présente invention est obtenu au moyen des étapes de production suivantes, comme montré dans les figures 1(a) à 1(d). Comme montré dans la figure 1(a), un film de revêtement d'encre 2 contenant un pigment et/ou une teinture est formé sur la surface d'un 25 produit en verre 1 (étape (a)). Comme montré dans la figure 1(b), un film de revêtement de résine 3 contenant une résine est formé de façon à couvrir le film de revêtement d'encre 2 formé dans l'étape (a) (étape (b)). Comme montré dans la figure 1(c), le film de revêtement d'encre 2 30 et le film de revêtement de résine 3 sur le film de revêtement d'encre 2 obtenu dans les étapes (a) et (b) sont traités au laser (étape (c)). Comme montré dans la figure 1(d), une portion concave R, au niveau de laquelle le film de revêtement d'encre 2 et le film de revêtement de résine 3 sur le film de revêtement d'encre 2 ont été enlevés est obtenue et la surface du produit en verre 1 est exposée (étape (d)). Un film de revêtement d'encre peut être également formé à nouveau sur la surface du produit en verre 1 au niveau de laquelle la portion concave R est exposée après l'étape (d). Il n'est pas nécessaire d'enlever parfaitement le film de revêtement d'encre 2 et le film de revêtement de résine 3 sur le film de revêtement d'encre 2. Comme la densité de contraste d'une image imprimée est composée de la taille des taches en demi-teinte, de l'intervalle des taches en demi-teinte et de la densité de l'encre d'une tache en demi-teinte, la concentration du pigment et/ou de la teinture utilisée est ajusté au niveau de l'étape (a), le film de revêtement d'encre est laissé dans un état de demi-teinte dans l'étape (c), et la densité des taches en demi-teinte peut être ajustée de façon appropriée en ajustant la superficie du film de revêtement d'encre en demi-teinte et l'intervalle mutuel des taches en demi-teinte. Ainsi, selon la présente invention, la surface du produit en verre 1 est exposée au niveau de la portion traitée au laser dans l'étape (c), et la haute qualité esthétique est non seulement conférée par la portion présentant le film de revêtement d'encre 2 et la portion au niveau de laquelle la surface du produit en verre 1 est exposée, mais également la couleur et la forme peuvent être toutes deux rendues plus claires à l'impression. La présente invention peut aussi être appliquée à un conteneur en verre et une bouteille en verre (que l'on désigne dans ce qui suit comme "conteneur en verre"). En se référant à la figure 2, on constate que le film de revêtement d'encre contenant un pigment et/ou une teinture, formé sur la surface extérieure du verre la sur le côté arrière Ra du conteneur en verre, et le film de revêtement de résine contenant une résine, formé de manière à couvrir au moins le film de revêtement d'encre, sont traités au laser via des étapes similaires aux étapes (a) à (d) précédemment mentionnées, et la surface extérieure du côté arrière du conteneur en verre peut être exposée pour voir à travers le film de revêtement d'encre 2 formé sur le côté arrière Ra du conteneur en verre B depuis une portion de la surface extérieure Rb du verre 1 b du conteneur en verre B quand le conteneur en verre B est dressé. Un procédé pour former le film de revêtement d'encre (procédé d'impression) n'est pas spécifiquement limité et inclut, par exemple, un procédé d'impression par sérigraphie, une procédé d'impression au pochoir, un procédé par transcription, un procédé à jet d'encre, et similaires. Parmi ces procédés, le procédé d'impression par sérigraphie est préférable du point de vue de la précision dimensionnelle, de l'uniformité du film de revêtement, et de l'efficacité économique. Le verre utilisé dans la présente invention n'est pas spécifiquement limité et inclut tous les matériaux à base de verre qui ont une composition dans laquelle une petite quantité d'alumine ou d'oxyde de magnésium a été ajoutée à un verre générique à la chaux sodée, etc. Sa forme n'est pas non plus limitée et inclut le verre plat, les conteneurs en verre utilisés pour produits pharmaceutiques, cosmétiques et boissons, des bouteilles en verre, des bouteilles pour cosmétiques réalisées en verre, et similaires. Pour ce qui concerne le verre, on peut utiliser un verre transparent, opaque, sans couleur ou coloré. En outre, on peut utiliser un vert traité avec un processus de chauffage comme un processus dit "Rare" et un prétraitement de Itoro, de même que l'on peut utiliser du verre sans traitement. Le film de revêtement d'encre contient un pigment et/ou une teinture. Comme le faisceau laser appliqué est sélectivement absorbé par le pigment et/ou la teinture, le film de revêtement d'encre peut être efficacement brûlé et la frontière entre une portion présentant le film de revêtement et une portion qui ne présente pas le film de revêtement devient nette. Le pigment n'est pas spécifiquement limité et inclut un pigment inorganique, un pigment organique, ou un mélange de ceux-ci. Le pigment inorganique inclut mica, kaolin, talc, oxyde de fer (noir de fer), noir de titane, etc. Parmi ces pigments, l'oxyde de fer (noir de fer) est préférable du point de vue du pelage du film de revêtement au moyen d'un laser. À titre de pigment organique, on peut utiliser du noir de carbone, du noir d'aniline, et similaires. Parmi ceux-ci, le noir de carbone est préférable du point de vue du pelage de film de revêtement au moyen du laser, et du point de vue pollution. La teinture n'est pas spécifiquement limitée, et inclut une teinture au naphtol, une teinture au sulfure, une teinture complexe métallique, une teinture à solvant organique, etc. Parmi les teintures, la teinture à solvant organique est préférable du point de vue de l'universalité et de l'efficacité économique. Panni les pigments et/ou les teintures, une teinture noire, comme une teinture à solvant organique, est préférable du point de vue de la supériorité lors de l'absorption du faisceau laser. En outre, une teinture est de préférence contenue du point de vue de l'efficacité du brûlage du film de revêtement d'encre. Le procédé pour former le film de revêtement d'encre n'est pas spécifiquement limité et inclut, par exemple, un procédé d'impression par sérigraphie, un procédé de revêtement au rouleau, un procédé au trempé, un procédé de revêtement par pulvérisation, un procédé de revêtement électrostatique, un procédé de revêtement par fil, un procédé de revêtement par écoulement, un procédé de revêtement par couchage, et similaires. En outre, le film de revêtement d'encre peut être formé uniquement au niveau d'une portion à laquelle la surface du verre est exposée, et il peut être aussi formé à une autre portion. En particulier, il est préférable de former le film de revêtement d'encre uniquement sur une portion à laquelle la surface du verre est exposée, du point de vue de ne pas affecter une portion à laquelle l'enlèvement du film de revêtement de résine n'est pas effectué par concentration du faisceau laser, et du point de vue de ne pas affecter la qualité esthétique d'un produit en verre obtenu sans limitation, comme celle de la couleur du film d'encre. Pour ce qui concerne la résine, on peut utiliser une résine époxy, une résine mélamine, une résine acrylique, une résine polyester, une résine uréthane, une résine alkyle, une résine acrylique-silicone, etc. Des agents colorants, comme des pigments, une teinture, des pastilles d'aluminium et de résine, un agent de couplage pour améliorer l'adhésivité, et des aides à la formation de film de revêtement, comme un agent de mise à niveau, un agent de suppression de mousse, et un agent de glissement de surface peuvent être ajoutés pour le film de revêtement de résine, si nécessaire. Le procédé pour former le film de revêtement de résine n'est pas spécifiquement limité et inclut, par exemple un procédé d'impression par sérigraphie, un procédé de revêtement au rouleau, un procédé au trempé, un procédé de revêtement par pulvérisation, un procédé de revêtement électrostatique, un procédé de revêtement au fil, un procédé de revêtement par écoulement, un procédé de revêtement par couchage, etc. Le film de revêtement de résine peut être formé sur une portion de la surface ou sur la surface entière du produit en verre, mais il est formé au moins sur le film de revêtement d'encre. Une cuisson est effectuée après avoir terminé la formation du film de revêtement de résine. Le film est fortement durci par cuisson. La cuisson est de préférence effectuée à une plage de température de 80 à 280 C. Le temps de cuisson est de préférence de 2 à 50 minutes, en dépendance de la température. Quand la température de cuisson est inférieure à 80 C, la résistance aux solvants et la dureté du film de revêtement tendent à être insuffisantes, et si la température de cuisson est supérieure à 280 C, il se produit un jaunissement du film de revêtement et la force d'adhérence du film de revêtement tend à se dégrader. Quand le temps de cuisson est court, la résistance aux solvants et la dureté du film de revêtement tendent à être insuffisantes et si le temps de cuisson est long, le jaunissement du film de revêtement se produit, et la force d'adhérence du film de revêtement tend à se dégrader. Ensuite, le faisceau laser est appliqué sur la portion au niveau de laquelle le film de revêtement d'encre a été formé, et de la portion à laquelle la surface du verre doit être exposée. Le film de revêtement d'encre qui absorbe le faisceau laser est brûlé par le faisceau laser et le film de revêtement de résine formé sur celui-ci est également supprimé, en raison de quoi la surface du verre est exposée. Pour ce qui concerne le type de laser utilisé à l'heure actuelle, on peut utiliser un laser ayant une longueur d'onde transmise par le film de revêtement de résine et par le verre, à savoir une longueur d'onde de 10,6 m ou moins, et on peut utiliser un laser YAG (1064 nm), un laser YVO4 (1064 nm), un laser à l'oxyde de carbone (10,6 m) ou similaires. Parmi ceux-ci, un laser YAG et un laser YVO4, dans une région de longueur d'onde de 0,4 à 1,5 m, qui est une région de longueur d'onde transmise par le verre, seront préférables du point de vue de ne pas attaquer la surface du verre. L'irradiation laser précitée est effectuée par concentration d'un faisceau laser mis en oscillation à une longueur d'onde prédéterminée et sorti par un oscillateur à laser avec une lentille de focalisation et par irradiation du faisceau laser sur le film de revêtement d'encre qui forme une portion d'un matériau de base en verre agencé à une distance focale prédéterminée. La portion qui forme le film de revêtement d'encre peut être déterminée par un traitement d'images, par différence de couleur, ou similaires. La puissance de l'oscillateur laser n'est pas spécifiquement limitée, mais elle sera de préférence de 1 à 50 W, et de façon plus préférée de 5 à 20 W. Quand la puissance de sortie est inférieure à 5 W, le temps de pelage tend à être allongé et quand la puissance de sortie dépasse 50 W, la planéité de la surface du verre tend à se dégrader en raison de la chaleur générée à la surface du verre. La distance focale n'est pas spécifiquement limitée, mais elle sera de préférence de 90 à 500 cm, et de façon plus préférée de 150 à 400 cm. Il est désirable d'illuminer le faisceau laser à une largeur de 10 mm pour la distance focale sur la surface revêtue. Elle sera de préférence de + 2 mm. Quand la distance focale dépasse 10 mm, les propriétés de pelage tendent à être inférieures. En particulier, quand la portion concernée par l'irradiation laser sur la surface d'un produit en verre est incurvée, comme lorsqu'il s'agit d'un conteneur ou d'une bouteille, la distance focale est allongée, de sorte que la puissance de sortie nécessaire pour brûler le film de revêtement d'encre est également prévue pour la surface latérale incurvée. En d'autres termes, il est préférable de réduire l'ouverture de la lentille de focalisation. En outre, la direction de balayage du laser n'est pas spécifiquement limitée, mais il est préférable que, après avoir balayé l'intérieur d'une forme désirée vers une direction horizontale, le faisceau laser soit balayé sur une partie périphérique extérieure, du point de vue de rendre nette la frontière entre une portion à laquelle le film de revêtement de résine est enlevé et une portion à laquelle le film de revêtement de résine reste. En accord avec la présente invention, comme une portion d'un film de revêtement qui contient un pigment et d'un film de revêtement formé sur celui-ci sont enlevés par irradiation laser, on peut produire par un procédé convenable un produit en verre qui présente des qualités esthétiques élevées et dans lequel la portion d'un film de revêtement de résine a été pelée
Le but de la présente invention est de proposer un produit en verre (1) qui présente des qualités esthétiques élevées sans devoir passer à travers des processus compliqués, en utilisant un laser. Pour atteindre ce but, un produit en verre inclut un film de revêtement d'encre (2) contenant un pigment et/ou une teinture formée sur la surface du produit en verre, et un film de revêtement de résine (3) contenant une résine formé de manière à couvrir au moins le film de revêtement d'encre (2), et de telle sorte que le film de revêtement d'encre (2) et le film de revêtement de résine (3) sur le film de revêtement d'encre (2) sont traités au laser et la surface du produit en verre (1) est exposée.
Revendications 1. Produit en verre (1), comprenant : un film de revêtement d'encre (2) contenant un pigment et/ou une teinture formé sur une surface du produit en verre (1) ; et un film de revêtement de résine (3) contenant une résine formée pour couvrir au moins le film de revêtement d'encre (2) ; caractérisé en ce que le film de revêtement d'encre (2) et le film de revêtement de résine (3) sur le film de revêtement d'encre sont traités au laser, et la surface du produit en verre (1) est exposée. 2. Produit en verre selon la 1, caractérisé en ce que le film de revêtement d'encre (2) existe de manière à couvrir au moins partiellement la surface exposée du verre. 3. Produit en verre selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le pigment et/ou la teinture sont noirs. 4. Produit en verre selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que 20 le produit en verre (1) est un conteneur en verre, la surface exposée du verre est une portion d'une surface extérieure du conteneur en verre, et en ce qu'un film de revêtement d'encre (2) contenant un pigment et/ou une teinture, formé sur une surface extérieure d'un côté arrière du conteneur en verre, et un film de revêtement de résine (3), contenant 25 une résine formée de manière à couvrir au moins le film de revêtement d'encre (2), sont traités au laser pour exposer la surface extérieure du côté arrière du conteneur en verre pour voir à travers le côté arrière du conteneur en verre depuis une portion de la surface extérieure du conteneur en verre quand le conteneur en verre est dressé. 30
C,B
C03,B41,B44
C03C,B41M,B44C
C03C 17,B41M 5,B44C 3
C03C 17/42,B41M 5/035,B44C 3/02
FR2889547
A1
ABRI MODULAIRE
20,070,209
Domaine technique de l'invention L'invention concerne un abri modulaire destiné à recouvrir partiellement ou totalement une aire au sol, comportant une pluralité de modules gigognes montés à emboîtement télescopique par rotation autour d'un même axe vertical, de manière à varier entre une position déployée où la totalité de ladite aire est recouverte, et une position rétractée dans laquelle l'ensemble des modules est logé dans le module de plus grandes dimensions. État de la technique Ce type d'abri est destiné à protéger temporairement une aire d'activité, telle que par exemple un espace de réception, de restauration, ou encore une piscine. Il est connu des abris démontables constitués d'une structure porteuse métallique tubulaire, démontable, sur laquelle est adaptée une bâche de toit et des bâches de côtés. De tels abris donnent entière satisfaction quant à leur fonction de protection d'une aire. Toutefois, les opérations de montage et démontage d'un tel abri le rendent particulièrement inadapté à une utilisation impliquant des mises en place et des retraits fréquents, selon les conditions climatiques notamment. L'art antérieur a apporté une solution à ce problème en proposant des abris modulaires dont la mise en ceuvre est particulièrement adaptée pour la protection des piscines extérieures, sans qu'il faille considérer que ce soit leur unique application possible. Ainsi, on a déjà imaginé des abris modulaires comportant deux modules gigognes, dont l'un est fixe et l'autre est mobile par rotation autour d'un axe vertical. Lorsque le module mobile est logé dans le module fixe, l'aire est partiellement recouverte. Par rotation du module mobile, il est possible de recouvrir totalement l'aire à protéger en constituant un volume fermé. Bien que ce type d'abri permette d'adapter la protection de l'aire d'activité en fonction des conditions climatiques sans nécessiter le démontage de l'abri, il ne io donne pas entière satisfaction. Dans les réalisations connues, chaque module est conformé en surface de révolution dont l'axe coïncide avec l'axe de rotation du module mobile, et la génératrice est un arceau. Pour y parvenir, chaque module comporte une structure rigide composée d'une pluralité d'arceaux se rejoignant à l'extrémité supérieure. Les extrémités inférieures des arceaux sont fixées et réparties le long d'une embase en forme d'arc de cercle, disposée parallèlement au sol. Les éléments de remplissage sont des panneaux généralement en polycarbonate conformés en surface convexe telle qu'en tout point de ladite surface, elle présente une courbure suivant toutes les directions. La fabrication d'un tel module est délicate et onéreuse, car elle nécessite le cintrage des arceaux à partir de profilés droits. En outre, la conformation des panneaux réclame souvent une étape préalable de pressage desdits panneaux dans un moule. A défaut, la conformation des panneaux est pratiquée pendant leur assemblage dans les arceaux, ce qui est très délicat car la surface à conformer est convexe et complexe. Comme les panneaux sont monoblocs, transparents ou pour le moins translucides, l'abri présente une isolation thermique médiocre. Par beau temps, l'effet de serre provoque une augmentation inconfortable de la température au sein de l'abri. En hiver, les dépenses énergétiques dues aux pertes calorifiques sont considérables afin de maintenir une température acceptable au sein de l'abri. Enfin, par sa forme, ce type d'abri n'est pas habitable sur toute l'aire d'activité. A proximité de l'embase, il est impossible à une personne de se tenir debout, et cette dernière est susceptible à tout moment de heurter un arceau ou un panneau de remplissage. D'une part, le rapport entre l'espace habitable et l'aire totale protégée est médiocre, et d'autre part l'abri est inconfortable car il réclame o une attention permanente pour les personnes. Objet de l'invention L'invention a pour but de pallier à tous ces inconvénients en proposant un abri modulaire de conception simple et de fabrication peu onéreuse, offrant une bonne isolation thermique, et proposant que la totalité de l'aire d'activité soit habitable. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que chaque module comporte un 20 toit sensiblement horizontal et une paroi latérale sensiblement verticale. On comprend bien que la fabrication d'un tel module est simplifiée car la structure rigide supportant les éléments de remplissage peuvent être des profilés droits. L'étape de cintrage est donc supprimée. De plus la conformation des panneaux est facilitée car la surface à obtenir sera plane ou correspondra à une portion de surface cylindrique ou conique. Comme chaque module est composé d'un toit et d'une paroi latérale, la fabrication de chacun de ces deux éléments peut se faire avec des matériaux adaptés. En particulier, le toit pourra comporter un matériau garantissant une bonne isolation thermique, tandis que les panneaux constitutifs de la paroi pourront incorporer un matériau transparent ou translucide. L'abri conforme à l'invention permet donc de présenter simultanément une bonne isolation thermique et un confort pour l'utilisateur grâce à la présence de matériau transparent ou translucide. La paroi latérale et le toit étant sensiblement verticale et respectivement horizontal, il est possible de se tenir debout à proximité de la paroi latérale. io L'habitabilité d'un abri conforme à l'invention est donc améliorée par rapport aux abris modulaires de l'art antérieur car la totalité de l'aire d'activité est habitable. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est une vue en perspective d'un abri modulaire conforme à l'invention, en position déployée, la figure 2 est une vue en perspective de l'abri modulaire de la figure 1, en position rétractée, la figure 3 est une vue en perspective de l'abri modulaire de la figure 1, en position partiellement déployée, - la figure 4 est une vue schématique de la liaison pivot des modules entre eux. Description de modes particuliers de réalisation En référence aux figures 1 et 2, l'abri modulaire 10 comporte un module fixe 11 et deux mobiles 12 et 13. L'abri 10 est destiné à recouvrir une aire d'activité au sol, telle que par exemple un espace de réception, de restauration, ou encore une piscine. Les modules 11, 12, 13 sont gigognes et montés à emboîtement télescopique. Pour y parvenir, les modules 12 et 13 sont montés à rotation autour d'un même axe vertical D, fixe dans un référentiel lié au sol. Par o exemple, l'axe D peut être supporté par le module fixe 11. Par rotation autour de l'axe D, deux modules 11, 12, 13 contigus peuvent coulisser l'un par rapport à l'autre. Dans le cas présent, le module mobile 13 peut coulisser dans le module mobile 12, lequel peut coulisser dans le module fixe 11. L'abri modulaire 10 peut varier entre une position déployée (figure 2) où la totalité de l'aire d'activité à protéger est recouverte, et une position rétractée (figure 1) dans laquelle les modules mobiles 12 et 13 sont logés dans le module fixe 11 qui est ici le module de plus grandes dimensions. Entre ces deux positions, l'abri modulaire 10 peut occuper toutes les positions intermédiaires d'ouverture pour recouvrir partiellement ou totalement l'aire d'activité, en fonction notamment des conditions climatiques. Un exemple de position partiellement déployée est illustrée sur la figure 3. L'aire totale que l'abri modulaire 10 peut recouvrir en position déployée est ici partiellement recouverte. Le rapport entre l'aire effectivement recouverte et l'aire potentiellement recouvrable peut varier par rotation des modules mobiles 12 et 13. Chaque module 11, 12, 13 comporte un toit, respectivement référencé 111, 121, 131, et une paroi latérale, respectivement référencée 112, 122, 132. Chaque toit 111, 121, 131 est plan, c'est-à-dire une portion de surface de révolution dont l'axe coïncide avec l'axe D et dont la génératrice est une droite horizontale. Néanmoins, dans d'autres variantes, la génératrice peut être une droite sensiblement inclinée par rapport à l'horizontale, c'est-à-dire qu'elle s'étend alors de bas en haut en s'approchant de l'axe D, de manière à créer une pente pour l'écoulement des eaux pluviales. Classiquement, la génératrice est inclinée suivant un angle inférieur à 10 degrés, par exemple 7 degrés, et la surface de révolution est alors une portion de surface conique. De plus, la paroi latérale respectivement 112, 122, 132 de chaque module 11, 12, 13 est une portion de surface cylindrique, c'est-à-dire une surface de révolution dont l'axe coïncide avec l'axe D et dont la génératrice est une droite verticale. D'autres variantes peuvent toutefois être envisagées pour des raisons esthétiques, dans lesquelles la droite génératrice est sensiblement inclinée par rapport à la verticale de sorte que la paroi latérale est une portion de tronc de cône. Chaque module 11, 12, 13 comporte une structure rigide composée de profilés, par exemple en aluminium ou en plastique. La structure comporte deux arceaux parallèles et horizontaux, respectivement référencés 113, 123, 133 pour les modules 11, 12, 13. Pour chaque module 11, 12, 13, les indices a et b sont utilisés pour distinguer et repérer respectivement les arceaux supérieur et inférieur. Entre les arceaux inférieurs 113a, 123a, 133a et les arceaux supérieurs 113b, 123b, 133b s'étendent une pluralité de montants respectivement référencé 114, 124, 134 pour les modules 11, 12, 13. La structure rigide comporte en outre une pluralité de traverses en porte-à-faux, respectivement référencées 115, 125, 135 pour les modules 11, 12, 13. Les traverses 115, 125, 135 s'étendent horizontalement depuis l'arceau supérieur 113b, 123b, 133b correspondant. Chaque traverse 115, 125, 135 s'étend dans le prolongement d'un montant 114, 124, 134, de sorte que l'ensemble des traverses 115, 125, 135 d'un même module 11, 12, 13 sont convergentes en un point appartenant à l'axe D. Dans le cas où les toits 111, 121, 131 sont des portions de surface conique, les traverses 115, 125, 135 sont inclinées de la même manière que la génératrice de ladite surface conique. Pour simplifier la fabrication, le stockage et l'assemblage de l'abri modulaire 10, les traverses 115, 125 et 135 d'un même module 11, 12, 13 sont répartis angulairement suivant un décalage angulaire prédéterminé. Les panneaux de remplissage, respectivement 116, 126, 136 pour les toits 111, 121, 131, sont avantageusement tous identiques pour un même module 11, 12, 13. II en est de o même pour les panneaux de remplissage, respectivement référencés 117, 127, 137 pour les parois latérales 112, 122, 132. Les plans, les cylindres ou les cônes sont des surfaces développables. Ces éléments géométriques simples peuvent donc être obtenus par pliage d'un patron plan. La conformation des panneaux de remplissage 116, 126, 136 des toits 111, 121, 131 et ceux 117, 127, 137 des parois latérales 112, 122, 132 se trouve facilitée par rapport à l'art antérieur car il suffit de découper un patron, éventuellement de le plier pour former une portion de surface cylindrique ou conique avant l'assemblage dans la structure rigide. L'étape de pressage des panneaux de remplissage souvent nécessaire dans la fabrication des abris de l'art antérieur est supprimée. De manière avantageuse, chaque toit 111, 121, 131 peut comporter un matériau isolant thermiquement. Dans certaines variantes, le matériau constitutif des panneaux de remplissage 116, 126, 136 est un isolant thermique. Dans d'autres variantes, le matériau idoine se présente sous forme d'une couche rapportée sur la face supérieure des panneaux de remplissage 116, 126, 136. D'autres matériaux peuvent être utilisés tels que des matériaux transparents ou translucides comme le verre ou le polycarbonate. Ce dernier type de matériau est aussi particulièrement adapté pour la réalisation des panneaux de remplissage 117, 127, 137 des parois latérales 112, 122, 132. Pour faciliter leur rotation, chaque module mobile 12, 13 peut être monté coulissant le long d'une glissière (non illustrée) agencée au sol et centrée sur l'axe D. Les glissières peuvent néanmoins être incorporées dans le module fixe 11 sans sortir du cadre de l'invention. Dans certaines variantes, tous les modules 11, 12, 13 sont mobiles par rapport au sol en étant montés coulissants le long de glissières concentriques agencées au sol. L'abri modulaire 10 recouvre une aire d'activité en forme de disque, et délimite un volume fermé en position déployée. Néanmoins, d'autres variantes non représentées peuvent délimiter un volume ouvert en position déployée, c'est-à-dire qu'ils recouvrent alors une aire au sol correspondant à un secteur angulaire inférieur à 360 degrés du disque total. Par exemple, cette disposition est appliquée lorsque l'abri modulaire 10 est disposé contre un mur. Enfin, le nombre de modules mobiles 12, 13 peut être variable sans sortir du cadre de l'invention. La liaison entre les éléments de la structure rigide est avantageusement amovible. Il en est de même pour la liaison entre les éléments de remplissage 116, 126, 136, 117, 127, 137 et ladite structure. Il en résulte que l'abri modulaire 10 est démontable. Les liaisons susmentionnées peuvent être de tout type adapté. De plus, l'intervalle séparant deux modules 11, 12, 13 contigus peut être partiellement comblé par des moyens d'étanchéité et d'isolation tels que par exemple des brosses s'étendant à l'intérieur dudit intervalle. En référence aux figures, l'abri modulaire 10 comporte un caisson protecteur 14 renfermant la liaison pivot des modules 11, 12, 13 entre eux. A cet effet, l'extrémité du toit 111 du module 11 supporte un axe 15 s'étendant vers le bas et supportant lui-même deux roulements 16 et 17 dont les bagues extérieures sont liées respectivement aux extrémités des toits 121 et 131 des modules 12 et 13. L'axe 15 matérialise l'axe D. Une butée 18 est introduite à l'extrémité distale de l'axe 15 pour assurer le montage correct des roulements 16 et 17, lesquels peuvent être séparés par une entretoise non représentée. La butée 18 peut être amovible pour permettre un montage aisé de l'ensemble. Néanmoins, il va de soi que la liaison pivot entre les modules 11, 12, 13 peut être réalisée par tout moyen équivalent. Enfin, la description qui précède n'est qu'une illustration d'un exemple particulier de réalisation d'un abri modulaire 10 conforme à l'invention, en aucun limitatif quant au domaine de l'invention. Par exemple, les toits 111, 121, 131 et les parois latérales 112, 122, 132 peuvent présenter des formes complexes composées d'un agencement de plans, de cylindres et de cônes sans pour autant que ces variantes ne sortent du cadre de l'invention. Les traverses 115, 125, 135 et les montants 114, 124, 134 sont composés par une pluralité de tronçons rectilignes présentant un angle entre eux
L'abri modulaire (10) est destiné à recouvrir partiellement ou totalement une aire d'activité. Il comporte une pluralité de modules (11, 12, 13) gigognes montés à emboîtement télescopique par rotation autour d'un même axe vertical (D), de manière à varier entre une position déployée où la totalité de ladite aire est recouverte, et une position rétractée dans laquelle l'ensemble des modules (12, 13) est logé dans le module (11) de plus grandes dimensions. Chaque module (11, 12, 13) comporte un toit (111, 121, 131) sensiblement horizontal et une paroi latérale (112, 122, 132) sensiblement verticale.
Revendications 1. Abri modulaire (10) destiné à recouvrir partiellement ou totalement une aire au sol, comportant une pluralité de modules (11, 12, 13) gigognes montés à emboîtement télescopique par rotation autour d'un même axe vertical (D), de manière à varier entre une position déployée où la totalité de ladite aire est recouverte, et une position rétractée dans laquelle l'ensemble des modules (12, 13) est logé dans le module (11) de plus grandes dimensions, caractérisé en ce o que chaque module (11, 12, 13) comporte un toit (111, 121, 131) sensiblement horizontal et une paroi latérale (112, 122, 132) sensiblement verticale. 2. Abri selon la 1, caractérisé en ce que le toit (111, 121, 131) de chaque module (11, 12, 13) est une portion de surface de révolution dont l'axe coïncide avec l'axe de rotation (D) des modules (11, 12, 13), et dont la génératrice est une droite sensiblement horizontale. 3. Abri selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la paroi latérale (112, 122, 132) de chaque module (11, 12, 13) est une portion de surface de révolution dont l'axe coïncide avec l'axe de rotation (D) des modules (11, 12, 13), et dont la génératrice est une droite sensiblement verticale. 4. Abri selon la 3, caractérisé en ce que la paroi latérale (112, 122, 132) de chaque module (11, 12, 13) est une portion de surface cylindrique. 5. Abri selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le module (11) de plus grandes dimensions est fixe par rapport au sol. 6. Abri selon la 5, caractérisé en ce que chaque module mobile (12, 13) est monté coulissant le long d'une glissière agencée au sol et centrée sur l'axe de rotation (D) des modules (11, 12, 13). 7. Abri selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le toit (111, 121, 131) d'au moins un module (11, 12, 13) comporte un matériau isolant thermiquement. 8. Abri selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte 10 une structure rigide supportant des panneaux de remplissage (116, 126, 136, 117, 127, 137), ladite structure étant composée: - d'un arceau inférieur (113a, 123a, 133a) et d'un arceau supérieur (113b, 123b, 133b), parallèles et horizontaux, - d'une pluralité de montants (114, 124, 134) qui s'étendent entre lesdits arceaux inférieur (113a, 123a, 133a) et supérieur (113b, 123b, 133b), de traverses (115, 125, 135) en porte-àfaux s'étendant sensiblement horizontalement dans le prolongement des montants (114, 124, 134), de sorte que les traverses (115, 125, 135) sont convergentes en un point appartenant à l'axe (D). 9. Abri selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'au moins un panneau de remplissage (117, 127, 137) de la paroi latérale (112, 122, 132) d'au moins un module (11, 12, 13) est réalisé dans un matériau transparent ou translucide.
E
E04
E04B,E04H
E04B 1,E04H 15
E04B 1/346,E04H 15/00
FR2902625
A1
FAUTEUIL POUR SALLES DE SPECTACLES ET DE CONFERENCES ET SON PIETEMENT.
20,071,228
L'invention concerne le domaine des fauteuils pour salles de spectacles et de conférences. Ces fauteuils sont fixés au sol de la salle par un piètement qui peut prendre des formes très variées. On peut, par exemple, équiper le fauteuil de 5 quatre pieds latéraux, ou d'un pied central unique. Une fixation du fauteuil sur le sol présente cependant l'inconvénient de compliquer le nettoyage de la salle, car les pieds constituent des obstacles pour le parcours des balais ou des tuyaux d'aspirateurs, et créent des coins difficilement nettoyables dans leurs zones de contact avec le sol. io C'est pourquoi dans les salles dont le sol comporte des gradins, on fixe aujourd'hui fréquemment les fauteuils sur les nez des gradins, c'est-à-dire sur les parois verticales qui relient un plat de gradin à un autre. De cette façon, le sol situé sous les fauteuils est entièrement libéré, et les engins de nettoyage ne rencontrent aucun obstacle à leur passage. L'ensemble du sol de la salle peut 15 donc être nettoyé en un temps minimal et avec une efficacité maximale. Cependant, les conceptions des fauteuils actuellement connues ont l'inconvénient d'être généralement spécifiquement adaptées à une fixation soit au sol, soit en nez de gradin. Les constructeurs doivent donc posséder dans leurs gammes des fauteuils de configurations différentes, adaptées chacune à une 20 situation donnée. Le but de l'invention est de proposer une nouvelle conception d'un fauteuil et de son piètement qui soit compatible avec les deux types de fixation, avec une adaptation minimale. A cet effet, l'invention a pour objet un fauteuil pour salle de spectacles 25 ou de conférences, caractérisé en ce que son armature comporte une pièce arrière comportant deux faces planes perpendiculaires, dont l'une est tournée vers le sol de la salle et l'autre est tournée vers l'espace situé à l'arrière du fauteuil lorsque l'armature est en place, lesdites faces étant équipées de moyens de fixation. 30 Lesdits moyens de fixation peuvent comporter des orifices pour des boulons traversant la pièce arrière. 2 L'armature peut être une coque en matériau thermoplastique moulé par injection. L'invention a également pour objet un ensemble formé par un fauteuil et au moins un piètement, caractérisé en ce que le fauteuil est du type précédent, et en ce que ledit piètement comporte un logement et des moyens de fixation pour la pièce arrière de l'armature du fauteuil et une face de fixation et ses moyens de fixation permettant de fixer ledit piètement sur un nez de gradin ou un sol de la salle. Il peut comporter un piètement et au moins un élément amovible io permettant de prolonger ledit piètement et portant des moyens de fixation au sol et/ou à un autre élément amovible similaire. Comme on l'aura compris, l'invention repose sur le couplage entre une forme d'une pièce située à l'arrière de l'ossature du fauteuil et celle d'un piètement ou d'une série de piètements sur lequel ou lesquels ladite pièce peut 15 être fixée. L'utilisateur du fauteuil a le choix entre diverses possibilités, toutes compatibles avec l'utilisation du même fauteuil : - fixer le fauteuil sur le plat d'un gradin, en faisant reposer la pièce arrière directement sur le sol ; - fixer le fauteuil en nez de gradin à l'aide d'un premier type de 20 piètement qui, sur l'une de ses faces, reçoit la pièce arrière dans un logement correspondant et, sur une autre de ses faces, opposée à la précédente, est équipé de moyens de fixation sur le nez de gradin ; - fixer le fauteuil au sol soit à l'aide du piètement précédent dont on a modifié l'orientation, soit à l'aide d'un deuxième type de piètement comparable au 25 précédent mais de dimensions différentes. Le deuxième type de piètement peut être un piètement du premier type auquel on a ajouté un élément supplémentaire destiné à accroître sa hauteur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, 30 donnée en référence aux figures annexées suivantes : - la figure 1 qui montre vu de profil un exemple de coque de fauteuil de salle de spectacles ou de conférences selon l'invention, montée sur le plat d'un gradin de la salle ; - la figure 2 qui montre de la même façon cette même coque de 5 fauteuil montée sur le nez du gradin ; - la figure 3 qui montre de la même façon cette même coque de fauteuil montée sur le sol au pied du gradin ; - la figure 4 qui montre vu de profil un piètement pour la coque des figures 1 à 3, orienté pour une fixation sur un nez de gradin ; lo - la figure 5 qui montre vu de profil un piètement pour la coque des figures 1 à 3, orienté pour une fixation au sol ; - la figure 6 qui montre vus en perspective la coque, son piètement et leurs moyens de fixation l'un à l'autre. L'exemple de fauteuil selon l'invention représenté sur les figures 1 à 3 15 est constitué par une coque 1 moulée par injection en un matériau thermoplastique tel que le polyamide, et par des coussins (non représentés) qui la garnissent. Sur les figures, on n'a représenté que la partie inférieure de la coque 1, qui constitue l'assise 2 et la partie inférieure du dossier 3. II doit être entendu que cet exemple est non limitatif. La coque 1 pourrait avoir une forme 20 très différente, de manière, par exemple, à ce que toute l'armature du fauteuil soit constituée d'une seule pièce. Egalement cette armature pourrait avoir une autre forme que celle d'une coque, et être formée par exemple d'un assemblage d'éléments plats et/ou tubulaires. L'essentiel est que, selon l'invention, l'armature du fauteuil soit 25 équipée sur sa partie arrière d'une pièce arrière 4 comportant deux faces planes perpendiculaires. Une première 5 de ces faces (face inférieure) est destinée à être tournée vers le sol 6 de la salle lorsque le fauteuil est en place, et la seconde 7 de ces faces (face arrière) est destinée à être tournée vers l'espace situé à l'arrière du fauteuil. Les faces 5, 7 sont équipées de moyens de fixation 30 compatibles avec tous les modes de fixation qui vont être décrits. Dans le cas représenté sur la figure 1, la coque 1 est fixée directement par la face inférieure 5 de la pièce arrière 4 sur le plat 8 d'un gradin 9, c'est-à-dire sur la partie horizontale d'extrémité avant du gradin 9. De cette façon toute la partie du sol 6 située sous le fauteuil est libre pour le passage des dispositifs de nettoyage. Dans le cas représenté sur la figure 2, la coque 1 est fixée dans un premier piètement 10, mieux visible sur la figure 4. Celui-ci comporte un logement 11 pour la pièce arrière 4 de la coque 1. Ce logement 11 présente à cet effet deux faces 12, 13 planes et perpendiculaires, dont au moins l'une comporte des moyens de fixation pouvant coopérer avec les moyens de fixation de la pièce arrière 5. A l'opposé de l'une 12 desdites faces est ménagée une face to de fixation 14, parallèle à ladite face 12, et équipée de moyens de fixation permettant de fixer le piètement 10 sur le nez 15 du gradin 9, comme représenté. On voit que dans cette position, la totalité du sol 6 de la salle est dépourvue d'obstacles gênant son nettoyage, y compris sur les plats 8 des gradins 9. 15 Dans le cas représenté sur la figure 3, la coque 1 est fixée dans un deuxième piètement 16, mieux visible sur la figure 5. Comme le premier piètement 10, il comporte un logement 11 à deux faces 12, 13 perpendiculaires pour la pièce arrière 4 de la coque 1, et une face de fixation 14 parallèle à l'une 13 desdites faces du logement 11 En fait, sa forme générale est identique à celle 20 du premier piètement 10 et résulte d'une modification de l'orientation de celui-ci. La différence avec le premier piètement 10 dans l'exemple représenté est que la distance entre la face de fixation 14 et la face 12 du logement 11 qui lui est parallèle est plus importante, car ici la face de fixation 14 est fixée sur le sol 6. Le deuxième piètement 16 doit donc conférer une hauteur suffisante au fauteuil 25 placé dans cette configuration. Cette position rend le nettoyage de la salle plus difficile, mais prévoir cette possibilité permet d'utiliser le même modèle de coque 1 pour tous les fauteuils d'une même salle, y compris ceux devant être installés là où une fixation en nez 15 ou en plat 8 de gradin 9 n'est pas possible. Différents possibilités concernant les piètements sont offertes aux 30 utilisateurs de l'invention. Ils peuvent notamment se faire livrer par le constructeur en grand nombre de fauteuils identiques, et éventuellement un nombre plus faible de piètements de divers modèles pour ceux des fauteuils qui ne seront pas fixés sur les plats 8 des gradins 9. En variante, on peut prévoir que le deuxième piètement 16 soit formé non d'un élément unique comme représenté, mais de deux éléments, ou s davantage, à savoir : - un premier élément qui ne serait autre que le premier piètement 10 de la figure 4 ; - et au moins un élément supplémentaire amovible portant des moyens de fixation au sol 6, et qui serait à fixer sur la face de fixation 14 du 10 premier piètement 10 pour prolonger ce dernier et lui conférer la dimension désirée pour une fixation du fauteuil au sol. A partir d'un modèle unique 10 de piètement, on peut ainsi réaliser de manière modulaire des piètements de différentes hauteurs. Les moyens de fixation utilisés peuvent être de tous types compatibles 15 avec les fonctions qu'ils ont à remplir. Par exemple, comme on le voit sur la figure 6, on peut utiliser des boulons 17 traversant des orifices 18 de la pièce arrière 4 de la coque 1 et venant se visser dans des trous filetés 19 ménagés sur les faces 12, 13 du logement 11 du piètement 16 (ou 10), ou dans le plat de gradin 8 pour le cas de la figure 1. Avantageusement, les mêmes moyens de fixation sont 20 utilisés pour toutes les configurations, de manière à simplifier la gestion de la fabrication et de l'utilisation des fauteuils de l'invention. Il va de soi que l'on peut imaginer des variantes à la géométrie qui a été décrite et représentée, sans s'écarter de l'esprit de l'invention. En particulier, il n'est pas nécessaire que la pièce arrière 4 et le logement 11 correspondant du 25 piètement 10, 16 présentent en totalité des surfaces planes et perpendiculaires 5, 7, 12, 13. Ce qui est important dans le cadre de l'invention est la présence de portions planes et perpendiculaires l'une à l'autre sur la pièce arrière 4 et le logement 11, afin d'assurer la compatibilité de l'armature 1 avec tous les modes de fixation décrits
Fauteuil pour salle de spectacles ou de conférences, caractérisé en ce que son armature (1) comporte une pièce arrière (4) comportant deux faces planes perpendiculaires (5, 7), dont l'une (5) est tournée vers le sol (6) de la salle et l'autre (7) est tournée vers l'espace situé à l'arrière du fauteuil lorsque l'armature (1) est en place, lesdites faces (5, 7) étant équipées de moyens de fixation.
1. Fauteuil pour salle de spectacles ou de conférences, caractérisé en ce que son armature (1) comporte une pièce arrière (4) comportant deux faces planes perpendiculaires (5, 7), dont l'une (5) est tournée vers le sol (6) de la salle s et l'autre (7) est tournée vers l'espace situé à l'arrière du fauteuil lorsque l'armature (1) est en place, lesdites faces (5, 7) étant équipées de moyens de fixation. 2. Fauteuil selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation comportent des orifices (18) pour des boulons (17) traversant io la pièce arrière (4). 3. Fauteuil selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que son armature (1) est une coque en matériau thermoplastique moulé par injection. 4. Ensemble formé par un fauteuil et au moins un piètement (10, 16), 15 caractérisé en ce que le fauteuil est du type selon l'une des 1 à 3, et en ce que ledit piètement comporte un logement (11) et des moyens de fixation pour la pièce arrière (1) de l'armature (1) du fauteuil et une face de fixation (14) et ses moyens de fixation permettant de fixer ledit piètement (10, 16) sur un nez de gradin (15) ou un sol (6) de la salle. 20 5. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte un piètement (10) et au moins un élément amovible permettant de prolonger ledit piètement (10) et portant des moyens de fixation au sol (6) et/ou à un autre élément amovible similaire.
A
A47
A47C
A47C 1
A47C 1/126,A47C 1/12
FR2899982
A1
SUBSTRAT DE RESEAU, SON PROCEDE DE FABRICATION ET DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES LE COMPORTANT
20,071,019
La présente description concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides et plus particulièrement, un substrat de réseau pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) et son procédé de fabrication. Des dispositifs d'affichage à cristaux liquides ("LCD") sont pilotés sur la base de caractéristiques électroùoptiques d'un matériau à cristaux liquides. Le matériau à cristaux liquides a un état intermédiaire entre un cristal solide et un liquide isotrope. Le matériau à cristaux liquides est fluide comme le liquide isotrope, et des molécules du matériau à cristaux liquides sont agencées de manière régulière comme le cristal solide. Une direction d'alignement des molécules de cristal liquide dépend de l'intensité ou de la direction d'un champ électrique appliqué aux molécules de cristal liquide. La lumière traverse le dispositif LCD le long de la direction d'alignement des molécules de cristal liquide. En commandant l'intensité ou la direction du champ électrique, la direction d'alignement des molécules de cristal liquide peut être modifiée, et des images peuvent être affichées. Des dispositifs d'affichage à cristaux liquides à matrice active ("AMLCD"), qui comportent des transistors en couches minces en tant que dispositifs de commutation pour une pluralité de pixels, ont été largement utilisés en raison de leur résolution élevée et de leur capacité à afficher des images animées rapides. Généralement, un dispositif LCD comporte deux substrats, qui sont écartés et se font face entre eux, et une couche de cristaux liquides intercalée entre les deux substrats. Chacun des substrats comporte une électrode. Les électrodes de substrats respectifs se font face l'une à l'autre. Un champ électrique est induit entre les électrodes en appliquant une tension à chaque électrode. Une direction d'alignement de molécules de cristaux liquides change conformément à une variation de l'intensité ou de la direction du champ électrique. La direction du champ électrique est perpen- 3o diculaire aux substrats. Le dispositif LCD a un facteur de transmission relativement élevé et un grand rapport d'ouverture. Cependant, le dispositif LCD peut avoir des angles de visionnement étroits. Pour augmenter les angles de visionnement, divers modes ont été proposés. Parmi ces modes, un mode à commutation dans le plan ("in plane switching" IPS) de la 35 technique apparentée sera décrit en se référant aux dessins joints. La figure 1 est une vue en coupe transversale simplifiée d'un dispositif LCD à mode IPS selon un premier mode de réalisation de la technique apparentée. R ,BrevetsV26100\26117-06121 1-IradTXT doc - 12 décembre 2006 - 1 il4 Sur la figure 1, le dispositif LCD à mode IPS selon le premier mode de réalisation de la technique apparentée comporte un substrat inférieur 10 et un substrat supérieur 40, et une couche de cristaux liquides LC est intercalée entre le substrat inférieur 10 et le substrat supérieur 40. Un transistor en couches minces T, des électrodes communes 30 et des électrodes 32 de pixel sont formées au niveau de chaque pixel P sur le substrat inférieur 10. Le transistor en couches minces T comporte une électrode de grille 12, une couche semiûconductrice 16 et des électrodes source et drain 20 et 22. La couche semiûconductrice 16 est disposée auûdessus de l'électrode de grille 12 avec une couche d'isolation de grille 14 entre elles. La couche semiûconductrice 16 comporte une couche active 16a et une couche de contact ohmique 16b. Les électrodes source et drain 20 et 22 sont formées sur la couche semiûconductrice 16 et sont écartées l'une de l'autre. Bien que non représenté sur la figure, une ligne de grille est formée le long d'un premier côté du pixel P, et une ligne de données est formée le long d'un second côté du pixel P, perpendiculaire au premier côté. Une ligne commune est en outre formée sur le substrat inférieur 10. La ligne commune fournit une tension aux électrodes communes 30. Une matrice noire 42 et une couche 44 de filtres chromatiques sont formées sur une surface interne du substrat supérieur 40. La matrice noire 42 est disposée auûdessus de la ligne de grille, la ligne de données et le transistor en couches minces T. La couche 44 de filtres chromatiques est disposée au niveau du pixel P. Des molécules de cristal liquide de la couche de cristaux liquides LC sont entraînées par un champ électrique horizontal 50 induit entre les électrodes commu- nes 30 et les électrodes 32 de pixel. Le substrat inférieur 10, comportant le transistor en couches minces T, les électrodes communes 30 et les électrodes 32 de pixel, peut être dénommé: substrat de réseau. Le substrat supérieur 40, comportant la matrice noire 42 et la couche 44 de filtres chromatiques, peut être dénommé: substrat de filtres chromatiques. Le substrat de réseau peut être fabriqué au travers de cinq processus de masquage. C'estûàûdire, l'électrode de grille et la ligne de grille sont formées au travers d'un premier processus de masquage. La couche semiûconductrice, comportant la couche active et la couche de contact ohmique, est formée au travers d'un deuxième processus de masquage. Les électrodes source et drain et la ligne de données sont formées au travers d'un troisième processus de masquage. Une couche de passivation et un trou de contact sont formés au travers d'un quatrième processus de masquage. Les électrodes communes et les électrodes de pixel sont formées au travers d'un cinquième processus de masquage. R 1BreeetsV26100A26117-06121 1-tradTXI doc - 12 décembre 2006 - 2/34 Dans le dispositif LCD à mode IPS, les électrodes communes 30 et les électrodes de pixel 32 sont formées sur le même substrat 10. Une grande quantité de lumière provenant d'une source de lumière (non représentée) est bloquée à cause des électrodes 30 et 32. Par conséquent, le dispositif LCD à mode IPS dispose d'une luminosité relativement basse. Pour augmenter la luminosité, les électrodes communes 30 et les électrodes 32 de pixel ont été formées en un matériau conducteur transparent. Même si les électrodes sont transparentes, une lumière n'est pas transmise entièrement au travers des électrodes. C'est--àûdire, certaines zones des électrodes sous le champ électrique induit entre les électrodes peuvent être utilisées pour un rapport d'ouverture. Cependant, la luminosité du dispositif LCD à mode IPS est généralement augmentée dans l'ensemble lorsque les électrodes sont formées en un matériau conducteur transparent. Le processus de masquage comporte de nombreuses étapes consistant à enduire un film mince d'une réserve photosensible, exposer la réserve photosensible à une lumière, développer la réserve photosensible, attaquer chimiquement le film mince et éliminer la réserve photosensible. Donc, des processus à 4 masques pour fabrique le dispositif LCD à mode IPS ont été proposés pour diminuer les coûts et la durée de fabrication. En utilisant un masque de demi-teintes ou à fentes, la couche active et les électrodes source et drain sont formées au travers du même processus de masquage. Un dispositif LCD à mode IPS comportant un substrat de réseau, qui est fabriqué au travers de processus à 4 masques dans la technique apparentée, sera décrit ciûaprès en référence aux dessins annexés. La figure 2 est une vue en coupe transversale d'un dispositif LCD à mode IPS comportant un substrat de réseau selon un deuxième mode de réalisation de la technique apparentée. Sur la figure 2, le dispositif LCD à mode IPS comporte un substrat inférieur 50 et un substrat supérieur 80, qui sont écartés l'un de l'autre. Le dispositif LCD à mode IPS comporte en outre une couche de cristaux liquides LC intercalée entre les substrats inférieur et supérieur 50 et 80. Un transistor en couches minces T, des électrodes 70 de pixel et des électrodes communes 72 sont formées au niveau de chaque pixel P sur le substrat inférieur 50. Le transistor en couches minces T comporte une électrode de grille 52, une couche semiûconductrice 56 et des électrodes source et drain 62 et 64. La couche semiûconductrice 56 est disposée auûdessus de l'électrode de grille 52 avec une couche d'isolation de grille 54 entre elles. La couche semiûconductrice 56 comporte une couche active 56a et une couche de contact ohmique 56b. Les électrodes source R Bre. ets'26100','_ 61 I î .061 _21 1-tradTX T doc - 12 décembre 2006 - 3'34 et drain 62 et 64 sont formées sur la couche semiùconductrice 56 et sont écartées l'une de l'autre. Les électrodes communes 72 et le les électrodes 70 de pixel sont formées en un matériau conducteur transparent, par exemple, de l'oxyde d'indium et d'étain (ITO). Bien que non représentée sur la figure, une ligne de grille (non représentée) est formée le long d'un premier côté du pixel P, et une ligne de données 66 est formée le long d'un second côté du pixel P perpendiculaire au premier côté. Une ligne commune (non représentée) est en outre formée sur le substrat inférieur 50. La ligne commune fournit une tension aux électrodes communes 72. Une autre couche semiùconductrice 58 est formée sous la ligne de données 66. Une matrice noire 82 et une couche 84 de filtres chromatiques sont formées sur une surface interne du substrat supérieur 80. La matrice noire 82 est disposée auùdessus de la ligne de grille (non représentée), la ligne de données 66 et le transistor en couches minces T. La couche 84 de filtres chromatiques est disposée au niveau du pixel P. Ici, les couches semiùconductrices 56 et 58 sont partiellement exposées au niveau de côtés de chacune parmi les électrodes source et drain 62 et 64 et la ligne de données 66. Lorsqu'une lumière provenant d'une source de lumière est irradiée vers le dispositif LCD à mode IPS comportant la structure mentionnée ciùdessus, des atomes d'hydrogène dans les couches semiùconductrices 56 et 58 sont excités à cause de la lumière et des courants peuvent survenir. Les courants changent selon une fréquence de gradation de la source de lumière, et une capacité de couplage peut être formée à cause d'une interface de signaux entre la ligne de données 66 et les électrodes commune 72 et de pixel 70 adjacentes à la ligne de données 66. La capacité de couplage peut provoquer un bruit d'ondulation sur l'image affichée. Plus particulièrement, un rétroéclairage est disposé au niveau d'un côté arrière d'un panneau à cristaux liquides d'un dispositif LCD. Le rétroéclairage est entraîné en fonction d'une fréquence de gradation afin d'obtenir un contraste clair entre une luminosité et une obscurité. Le rétroéclairage fonctionne très rapidement selon des états bas et haut de la fréquence. Selon ceuxùci, une lumière provenant du rétro-éclairage est irradiée vers le panneau à cristaux liquides de manière légèrement différente, et la couche semiùconductrice agit comme des modes de mise en marche et d'arrêt. Il existe une différence de potentiel entre la ligne de données adjacente et une électrode commune à cause de cette caractéristique de la couche active, et un bruit d'ondulation survient sur des images affichées du panneau à cristaux liquides. Le bruit d'ondulation diminue la qualité du dispositif LCD. Le bruit d'ondulation se présente dans le dispositif LCD comportant un substrat de réseau qui est fabriqué au travers du processus à 4 masques. R'',Brev-ets\26100.26117-06121 I-t=adTXT doc - 12 décembre 2006 - 4134 Dans un premier aspect, l'invention propose un substrat de réseau pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode à commutation dans le plan comporte un substrat, une ligne de grille disposée le long d'une première direction sur le substrat, et une ligne de données disposée le long d'une seconde direction. La ligne de données croise la ligne de grille afin de définir une région de pixel, et un transistor en couches minces est raccordé à la ligne de grille et à la ligne de données. Des électrodes de pixel sont disposées dans la région de pixel et raccordées au transistor en couches minces. Des électrodes communes sont également disposées dans la région de pixel et alternent avec les électrodes de pixel. Une couche semiùconductrice est disposée sous la ligne de données et comporte une portion ayant une largeur plus grande qu'une largeur de la ligne de données, et un premier motif bloquant comprenant un matériau opaque est disposé sous la couche semiùconductrice. De préférence, le premier motif bloquant est formé du même matériau et dans 15 une même couche que la ligne de grille. Selon un mode de réalisation, le substrat comprend en outre une ligne commune le long de la première direction sur le substrat. Selon un autre mode de réalisation, le substrat comprend en outre des motifs communs le long des périphéries de la région de pixel et raccordés à la ligne 20 commune pour former une boucle fermée. De préférence, le premier motif bloquant a une largeur plus petite que la largeur de la portion de la couche semiùconductrice. De préférence, le premier motif bloquant blinde plus de 40 % de la couche semiùconductrice. 25 Selon un mode de réalisation, les électrodes communes sont au contact des motifs communs. Selon un autre mode de réalisation, le substrat comprend en outre une première ligne commune et une seconde ligne commune disposées le long de la première direction et au niveau de côtés opposés de la région de pixel (P). 30 Selon un autre mode de réalisation, le premier motif bloquant a une largeur semblable ou plus large que la largeur de la portion de la couche semiùconductrice. De préférence, les électrodes communes sont au contact de la seconde ligne commune. Selon un mode de réalisation, le substrat comprend en outre un second motif 35 bloquant auùdessus de la ligne de données dans lequel le second motif bloquant couvre sensiblement la couche semiùconductrice. Selon un autre mode de réalisation, le second motif bloquant est au contact de la ligne de données. De préférence, le second motif bloquant est formé d'un même RVBrevets\26100A26117-06121 I-tradTXT doc - 12 décembre 2006 - 5/34 matériau et dans une même couche que les électrodes communes et les électrodes de pixel. Selon un autre mode de réalisation, la couche semiùconductrice comporte une couche de silicium amorphe intrinsèque et une couche de silicium amorphe dopé par des impuretés et la couche de silicium amorphe intrinsèque est la portion ayant la largeur plus grande que la largeur de la ligne de données. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un substrat de réseau destiné à un dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode à commutation dans le plan comprenant: un substrat; une ligne de grille disposée sur le substrat; une ligne de données disposée sur le substrat; une ligne de données croisant la ligne de grille afin de définir une région de pixel; un transistor en couches minces raccordé à la ligne de grille et à la ligne de données; des électrodes de pixel disposées dans la région de pixel et raccordées au transistor en couches minces; des électrodes communes disposées dans la région de pixel et alternant avec les électrodes de pixel ; une couche semiùconductrice disposée sous la ligne de données et comportant une portion ayant une largeur plus grande qu'une largeur de la ligne de données; et un premier motif bloquant auùdessus de la ligne de données et couvrant sensiblement la couche semiùconductrice. Selon un mode de réalisation, le premier motif bloquant est au contact de la ligne de données. Selon un autre mode de réalisation, le substrat comprend en outre un second motif bloquant sous la couche semiùconductrice dans lequel le second motif bloquant est formé d'un même matériau et dans une même couche que la ligne de grille. Dans un troisième aspect, l'invention propose un dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode à commutation dans le plan comporte des premier et second substrats écartés l'un de l'autre avec un matériau à cristaux liquides disposé entre les substrats. Une ligne de grille est disposée sur une surface interne du premier substrat, et une ligne de données croise la Iigne de grille pour définir une région de pixel. Un transistor en couches minces est au contact de la ligne de grille et de la ligne de données. Des électrodes de pixel sont disposées dans la région de pixel et raccordées au transistor en couches minces. Des électrodes communes sont également disposées dans la région de pixel et alternent avec les électrodes de pixel. Une couche semiùconductrice est disposée sous la ligne de données et comporte une portion ayant une largeur plus grande qu'une largeur de la ligne de données, et un motif bloquant comprenant un matériau opaque est disposé sous la couche semiùconductrice. Une matrice noire est disposée sur une surface interne du second substrat, et une couche de filtres chromatiques est disposée sur la surface interne du second substrat. R Brevets\ 26100',26117-06121 I-tradTX7 doc - 12 décembre 2006 - 6/34 Dans un quatrième aspect, l'invention propose un dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode à commutation dans le plan comporte des premier et second substrats écartés l'un de l'autre avec un matériau à cristaux liquides disposé entre les substrats. Une ligne de grille est disposée sur une surface interne du premier substrat, et une ligne de données croise la ligne de grille pour définir une région de pixel. Un transistor en couches minces est raccordé à la ligne de grille et la ligne de données. Des électrodes de pixel sont disposées dans la région de pixel et raccordées au transistor en couches minces, et des électrodes communes sont également disposées dans la région de pixel et alternent avec les électrodes de pixel. Une couche semiûconductrice forme la base des lignes de données et comporte une portion ayant une largeur plus grande qu'une largeur de la ligne de données. Un premier motif bloquant comprend un matériau opaque et est disposé sous la couche semi-conductrice. Un second motif bloquant est disposé auûdessus de la ligne de données et couvre sensiblement la couche semiûconductrice. Une matrice noire est disposée sur une surface 15 interne du second substrat et une couche de filtres chromatiques est disposée sur la surface interne du second substrat. De préférence, le second motif bloquant est au contact de la ligne de données. Dans un cinquième aspect, l'invention propose un procédé de fabrication d'un substrat de réseau pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode à 20 commutation dans le plan comprenant les étapes consistant à: former une ligne de grille, une électrode de grille et un premier motif bloquant sur un substrat au travers d'un premier processus de masquage; former une couche d'isolation de grille, une couche de silicium intrinsèque, une couche de silicium dopé par des impuretés et une couche de matériau conducteur sur le substrat comportant la ligne de grille, l'élec- 25 trode de grille et le premier motif bloquant ; former une première couche semiûconductrice, une électrode source, une électrode de drain, une ligne de données et une seconde couche semiûconductrice par reproduction de motifs sur la couche de matériau conducteur, la couche de silicium dopé par des impuretés et la couche de silicium intrinsèque au travers d'un deuxième processus de masquage, la ligne de 30 données croisant la ligne de grille afin de définir une région de pixel et se trouvant auûdessus de la seconde couche semiûconductrice, dans lequel une portion de la seconde couche semiûconductrice a une largeur plus grande qu'une largeur de la ligne de données et est disposée au--dessus du premier motif bloquant; former une couche de passivation ayant un premier trou de contact exposant l'électrode de drain 35 au travers d'un troisième processus de masquage; et former des électrodes de pixel et des électrodes communes au travers d'un quatrième processus de masquage, dans lequel les électrodes de pixel sont au contact de l'électrode de drain au travers du premier trou de contact et alternent avec les électrodes communes. R Brevets\26100',26117-06121 I-tradTXT do< 12 dècernbre 2006 - 7'34 De préférence, le premier motif bloquant a une largeur plus petite que la largeur de la portion de la seconde couche semiûconductrice. De préférence, le premier motif bloquant blinde plus de 40 % de la seconde couche semiûconductrice. De préférence, le premier processus de masquage comporte en outre l'étape consistant à former une ligne commune et des motifs communs, la ligne commune étant parallèle à la ligne de grille, les motifs communs formant une boucle fermée avec la ligne commune. Selon un mode de réalisation, les électrodes communes sont au contact des 10 motifs communs. Selon un autre mode de réalisation, le premier processus de masquage comporte en outre l'étape consistant à former une première ligne commune et une seconde ligne commune, les première et seconde lignes communes étant parallèles à la ligne de grille et disposées au niveau de côtés opposés de la région de pixel. 15 Selon un autre mode de réalisation, le premier motif bloquant a une largeur semblable ou plus large que la largeur de la portion de la seconde couche semiûconductrice. Selon un autre mode de réalisation, les électrodes communes sont au contact de la seconde ligne commune. 20 Selon un autre mode de réalisation, le troisième processus de masquage comporte en outre l'étape consistant à former un second trou de contact exposant la ligne de données et le quatrième processus de masquage comporte en outre l'étape consistant à former un second motif bloquant auûdessus de la ligne de données et couvrant sensiblement la seconde couche semiûconductrice. 25 De préférence, le second motif bloquant est au contact de la ligne de données au travers du second trou de contact. Selon un mode de réalisation, le deuxième processus de masquage comporte en outre les étapes consistant à: forrner une couche de réserve photosensible sur la couche de matériau conducteur; disposer un masque auûdessus de la couche de 30 réserve photosensible et exposer la couche de réserve photosensible à une lumière, le masque comportant une portion de transmission de lumière, une portion bloquant une lumière et une portion de demi transmission de lumière ; former des premier et second motifs de réserve photosensible en développant la couche de réserve photo-sensible, le premier motif de réserve photosensible ayant des première et seconde 35 parties, le second motif de réserve photosensible correspondant à la ligne de données, dans lequel la première partie correspond aux électrodes source et drain et la seconde partie correspond à l'électrode de grille entre les électrodes source et drain et est plus mince que la première partie; former un motif métallique et un motif semi R VBrevetsV26100A26117-061211 ttadTNT doc - 12 décembre 2006 - 8/34 conducteur par reproduction de motif sur la couche de matériau conducteur, la couche de silicium dopé par des impuretés et la couche de silicium intrinsèque en utilisant les premier et second motifs de réserve photosensible en tant qu'un masque; éliminer la seconde partie du premier motif de réserve photosensible pour exposer de ce fait une portion de silicium dopé par des impuretés du motif semiùconducteur; éliminer la portion de silicium dopé par des impuretés exposée du motif semiùconducteur; et éliminer la première partie du premier motif de réserve photosensible et du second motif de réserve photosensible. Dans un sixième aspect, l'invention propose un procédé de fabrication d'un substrat de réseau pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode à commutation dans le plan comporte l'étape consistant à former une ligne de grille et une électrode de grille sur un substrat au travers d'un premier processus de masquage. Une couche d'isolation de grille, une couche de silicium intrinsèque, une couche de silicium dopé par des impuretés, et une couche de matériau conducteur sont formées sur le substrat comportant la ligne de grille et l'électrode de grille. Une première couche semiùconductrice, une électrode source, une électrode de drain, une ligne de données et une seconde couche semiùconductrice sont formées par reproduction de motifs sur la couche de matériau conducteur, la couche de silicium amorphe dopé par des impuretés et la couche de silicium amorphe intrinsèque au travers d'un deuxième processus de masquage. La reproduction de motifs comprend l'étape consistant à exposer partiellement la seconde couche semiùconductrice au niveau des deux côtés de la ligne de données. Une couche de passivation ayant un premier trou de contact et un second trou de contact est formée au travers d'un troisième processus de masquage. Le premier trou de contact expose l'électrode de drain et le second trou de contact expose la ligne de données. Des électrodes de pixel, des électrodes communes et un premier motif bloquant sont formés au travers d'un quatrième processus de masquage, de telle manière que les électrodes de pixel sont au contact de l'électrode de drain au travers du premier trou de contact et alternent avec les électrodes communes. Le premier motif bloquant est en contact de la ligne de données et se trouve auùdessus de la seconde couche semiùconductrice. De préférence, le premier motif bloquant couvre sensiblement la seconde couche semiùconductrice. De préférence, la seconde couche semiùconductrice comporte une couche de silicium intrinsèque à motifs et une couche de silicium dopé par des impuretés à motifs formant la base de la ligne de données, dans lequel la couche de silicium intrinsèque à motifs a une largeur plus grande qu'une largeur de la ligne de données. R' Brevetsl26100126117-06121 I-trodTXT doc - 12 décembre 2006 - 9/34 to De préférence, le premier processus de masquage comporte en outre l'étape consistant à former un second motif bloquant comprenant un matériau opaque sur le substrat. De préférence, le second motif bloquant est disposé sous la seconde couche semiùconductrice. On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention sont exemplaires et explicatives de l'invention. La description qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue en coupe transversale simplifiée d'un dispositif LCD à mode IPS selon un premier mode de réalisation de la technique apparentée; la figure 2 est une vue en coupe transversale d'un dispositif LCD à mode IPS comportant un substrat de réseau selon un deuxième mode de réalisation de la technique apparentée; la figure 3 est une vue en plan simplifiée d'un substrat de réseau pour un dispositif LCD à mode IPS selon un premier mode de réalisation; les figures 4A et 4B sont des vues en coupe transversale d'un dispositif LCD à mode IPS selon le premier mode de réalisation; les figures 5A à 5H et les figures 6A à 6H sont des vues en coupe transversale d'un substrat de réseau pour un dispositif LCD à mode IPS au cours de ces processus de fabrication; la figure 7 est une vue en plan d'un substrat de réseau pour un dispositif LCD à mode IPS selon un deuxième mode de réalisation; les figures 8A et 8B sont des vues en coupe transversale d'un dispositif LCD à mode IPS selon le deuxième mode de réalisation; les figures 9A et 9B sont des vues en coupe transversale d'un dispositif LCD à mode IPS selon un troisième mode de réalisation; et les figures 10A et 10B sont des vues en coupe transversale d'un dispositif 30 LCD à mode IPS selon un quatrième mode de réalisation. Il va maintenantêtre décrit en détail un ou plusieurs modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins joints. La figure 3 est une vue en plan schématique d'un substrat de réseau pour un 35 dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) à mode à commutation dans le plan (IPS) selon un premier mode de réalisation. Sur la figure 3, une ligne de grille 104 et une ligne commune 106 sont formées le long d'une première direction sur un substrat d'isolation transparent 100. La ligne de grille 104 et la ligne commune 106 peuvent R ABrevets\26100A26 1 1 7-061 2 1 1-tradTNT doc - 12 décembre 2006 - 10 34 être parallèles entre elles. Une ligne de données 142 est formée le long d'une seconde direction. La ligne de données 142 croise la ligne de grille 104 et la ligne commune 106 pour définir une région de pixel P. Un transistor en couches minces T est formé près d'un point de croisement de la ligne de grille 104 et de la ligne de données 142. Le transistor en couches minces T comporte une électrode 102, une première couche semi-conductrice 126, une électrode source 138 et une électrode de drain 140. Une partie de la ligne de grille 104 fonctionne en tant que l'électrode de grille 102. La première couche semi-conductrice 126 est disposée sur l'électrode de grille 102 et comporte une couche active 136. Les électrodes source 138 et drain 140 sont formées sur la première couche semi-conductrice 126 et sont écartées l'une de l'autre. Une seconde couche semi-conductrice 128 est formée sous la ligne de données 142. La seconde couche semi-conductrice 128 s'étend à partir de la première couche semi-conductrice 126. La seconde couche semi-conductrice 128 est partiellement exposée au niveau des deux côtés de la ligne de données 142. Des électrodes communes 152 et des électrodes de pixel 150 sont formées en un matériau conducteur transparent dans la région de pixel P. Chacune des électrodes communes 152 et des électrodes de pixel 150 a une forme de tige. Les électrodes de pixel 150 sont raccordées à l'électrode de drain 140. Les électrodes communes 152 et les électrodes de pixel 150 sont courbées. Des motifs communs 108 sont formés le long de périphéries de la région de pixel P. Les motifs communs 108 s'étendent à partir de la ligne commune 106 et forment une boucle fermée avec la ligne commune 106. Les motifs communs 108 sont raccordés aux électrodes communes 152. Les motifs communs 108 empêchent des signaux de la ligne de données 142 d'affecter la région de pixel P. L'électrode de drain 140 s'étend au-dessus de la Iigne commune 106. L'électrode de drain 140 chevauche la ligne commune 106 avec une couche d'isolation (non représentée) entre elles afin de constituer un condensateur de stockage Cst. Dans le premier mode de réalisation, un motif bloquant 110 est formé sous la seconde couche semi-conductrice 128. Les figures 4A et 4B sont des vues en coupe transversale d'un dispositif LCD en mode IPS selon le premier mode de réalisation. Les figures 4A et 4B correspondent à la ligne III-III et à la ligne IV-IV de la figure 3, respectivement. Sur les figures 4A et 4B, le dispositif LCD à mode IPS comporte un premier substrat 100, un second substrat 300 et une couche de cristaux liquides LC intercalée entre les premier et second substrats 100 et 300. Les premier et second substrats 100 et 300 peuvent être transparents. Une matrice noire 302 et une couche 304 de filtres chromatiques sont formées sur une surface interne du second substrat 300. La matrice noire 302 est R.ABrevets\26100'26117-06121 I-tmdTXT doc - 12 décembre 2006 - I l/34 disposée auùdessus de la ligne de grille 104, la ligne de données 142 et le transistor en couches minces T. La couche 304 de filtres chromatiques est disposée auùdessus de la région de pixel P. Des électrodes communes 152, des électrodes de pixel 150, des motifs communs 108 et un transistor en couches minces T sont formés sur une surface interne du premier substrat 100. Les électrodes communes 152 et les électrodes de pixel 150 sont disposées dans une région de pixel P et sont sensiblement transparentes. Chacune parmi les électrodes communes 152 et les électrodes de pixel 150 peut avoir une forme de tige. Les électrodes communes 152 alternent avec les électrodes de pixel 150. Le transistor en couches minces T est disposé dans une région de commutation S. Le transistor en couches minces T comporte une électrode de grille 102, une couche d'isolation de grille 112, une première couche semiùconductrice 126, une électrode source 138 et une électrode de drain 140. La première couche semiùconductrice 126 est composée d'une couche active 134 et d'une couche de contact ohmique 136. Les motifs communs 108 sont formés le long de périphéries de la région de pixel P. Une ligne de données 142 est formée le long d'un côté de la région de pixel P. Une seconde couche semiùconductrice 128 est formée sous la ligne de données 142. La seconde couche semiùconductrice 128 s'étend à partir de la première couche semiùconductrice 126 et comporte une couche de silicium amorphe intrinsèque 114 et une couche de silicium amorphe dopé par des impuretés 116. La couche de silicium amorphe intrinsèque 114 de la seconde couche semiùconductrice 128 est exposée au niveau des deux côtés de la ligne de données 142. Une ligne de grille 104 est en outre formée sur le premier substrat 100. Une partie de la ligne de grille 104 fonctionne en tant que l'électrode de grille 102. Bien que non représentée sur la figure, la ligne de grille 104 croise la ligne de données 142 afin de définir la région de pixel P. Une ligne commune 106 est écartée de la ligne de grille 104 sur le premier substrat 100. La ligne commune 106 chevauche l'électrode de drain 140. Un motif bloquant 110 est formé sous la ligne de données 142. Le motif bloquant 110 peut être formé du même matériau et être dans la même couche que la ligne de grille 104, la ligne commune 106, et les motifs communs 108. Le motif bloquant 110 empêche une lumière émise à partir d'un rétroéclairage, qui peut être disposé au niveau d'un côté arrière du premier substrat 100, d'atteindre la seconde couche semiùconductrice 128. La seconde couche semiùconductrice 128 n'est pas affectée par la lumière du rétroéclairage entraînée selon une fréquence de gradation. Ainsi, le bruit d'ondulation peut être empêché et un dispositif LCD à mode IPS de haute qualité peut être mis à disposition. R 'Brevets\26100\261 1 7-06 12 1 1-IradTXT doc - 12 décembre 2006 - 12!34 Ici, tel qu'énoncé ciùdessus, les motifs communs 108 et le motif bloquant 110 sont formés dans la même couche. Pour empêcher un courtùcircuit entre les motifs communs 108 et le motif bloquant 110, le motif bloquant 110 peut avoir une largeur plus étroite que la seconde couche semiùconductrice 128. Même si le motif bloquant 110 protège uniquement partiellement la seconde couche semiùconductrice 128, un bruit d'ondulation peut être empêché. C'estùàùdire, étant donné qu'un bruit d'ondulation ne survient pas si plus de 40 % de la seconde couche semiùconductrice 128 sont protégés, le motif bloquant 110 est conçu en conséquence. Un procédé de fabrication d'un substrat de réseau pour un dispositif LCD à lo mode IPS va être décrit ciùaprès avec les dessins joints. Les figures 5A à 5H et les figures 6A à 6H sont des vues en coupe transversale d'un substrat de réseau pour un dispositif LCD à mode IPS au cours de ces processus de fabrication et correspondent à la ligne IIIùIII et à la ligne IVùIV de la figure 3, respectivement. 15 La figure 5A et la figure 6A représentent le substrat de réseau au cours d'un premier processus de masquage. Un matériau métallique conducteur est déposé sur un substrat 100 sur lequel des régions de pixels P et des régions de commutation S sont définies. Le matériau métallique conducteur subit une reproduction de motifs au travers d'un premier processus de masquage pour former de ce fait une ligne de grille 20 104, une électrode de grille 102, une ligne commune 106, des motifs communs 108, et un motif bloquant 110. La ligne de grille 104 est formée le long d'un premier côté de la région de pixel P, et une partie de la ligne de grille 104 peut agir en tant que l'électrode de grille 102. La ligne commune 106 est écartée de, et parallèle à la ligne de grille 104. Les motifs communs 108 sont raccordés à la ligne commune 106 et 25 sont formés le long des périphéries de la région de pixel P. Les motifs communs 108 forment une boucle fermée avec la ligne commune 106. Le motif bloquant 110 est formé le long d'un second côté de la région de pixel P, le second côté étant perpendiculaire au premier côté. Le matériau métallique conducteur peut comporter un ou plusieurs matériaux 30 sélectionnés parmi un groupe métallique conducteur comportant de l'aluminium (AI), un alliage d'aluminiumùnéodymium (AlNd), tungstène (W), cuivre (Cu), chrome (Cr) et molybdène (Mo). Les figures 5B à 5F et les figures 6B à 6F représentent le substrat de réseau au cours d'un second processus de masquage. 35 Sur la figure 5B et la figure 6B, une couche d'isolation de grille 112 est formée sur sensiblement une surface entière du substrat 100 comportant la ligne de grille 104, la ligne commune 106, les motifs communs 108 et le motif bloquant 110 RABrevets\26100'26117-061211-tradTXT doc 12 décembre 2006-13/34 en déposant un matériau sélectionné parmi un groupe de matériaux d'isolation inorganiques comportant du nitrure de silicium (SiNx) et de l'oxyde de silicium (SiO2). Une couche de silicium amorphe intrinsèque 114 et une couche de silicium amorphe dopé par des impuretés 116 sont modifiées séquentiellement sur la couche d'isolation de grille 112 en déposant du silicium amorphe (par exemple, aûSi:H) et du silicium amorphe dopé par des impuretés (par exemple, n+ aûSi:H). Une couche métallique conductrice 118 est formée sensiblement sur une surface entière du substrat 100 comportant la couche de silicium amorphe dopé par des impuretés 116 en déposant un ou plusieurs éléments sélectionnés parmi le groupe métallique conducteur mentionné ci--dessus. Une couche de réserve photosensible 120 est formée sur la couche métallique conductrice 118 en enduisant le substrat 100 d'une réserve photosensible. Un masque M est disposé au--dessus de la couche de réserve photosensible 120. Le masque M comporte une portion de transmission de lumière B1, une portion bloquant une lumière B2, et une portion de demi transmission de lumière B3. La portion de demi transmission de lumière B3 correspond à l'électrode de grille 102 dans la région de commutation S, la portion bloquant une lumière B2 correspond au motif bloquant 110 et les autres parties dans la région de commutation S. et la portion de transmission de lumière BI correspond à la région de pixel P. La couche de réserve photosensible 120 est exposée à une lumière au travers du masque M. La partie de la couche de réserve photosensible 120 auûdessus de l'électrode de grille 102 est exposée partiellement alors que la partie de la couche de réserve photosensible 120 dans la région de pixel P est exposée sensiblement complètement. Ensuite, la couche de réserve photosensible 120 exposée à la lumière est développée. Sur la figure 5C et la figure 6C, un premier motif de réserve photosensible 124a et un second motif de réserve photosensible 124b sont formés, et la couche métallique conductrice 118 est partiellement exposée. Le premier motif de réserve photosensible 124a est disposé dans la région de commutation S et a deux parties d'épaisseur différentes. Le premier motif de réserve photosensible 124a s'étend au--dessus de la ligne commune 106. Le second motif de réserve photosensible 124b s'étend à partir du premier motif de réserve photosensible 124a le long du second côté de la région de pixel P. Le second motif de réserve photosensible 124b est disposé auûdessus du motif bloquant 110. Sur la figure 5D et la figure 6D, la couche métallique conductrice 118 exposée, la couche de silicium amorphe dopé par des impuretés 116, et la couche de sili- R VBrevets`26I00'+26117-061211-iradTXT doc - 12 décembre 2006 - 14/34 cium amorphe intrinsèque 114 sont éliminées, et la couche d'isolation de grille 112 est exposée. En général, la couche de silicium amorphe dopé par des impuretés 116 et la couche de silicium amorphe intrinsèque 114 sont attaquées chimiquement par gravure sèche. Donc, la couche métallique conductrice 118 peut être attaquée chimiquement par gravure sèche conjointement avec la couche de silicium amorphe dopé par des impuretés 116 et la couche de silicium amorphe intrinsèque 114. Ou, après que la couche métallique conductrice 118 a été attaquée chimiquement par gravure sèche, la couche de silicium amorphe dopé par des impuretés 116 et la couche de silicium amorphe intrinsèque 114 peuvent être attaquées chimiquement par gravure sèche. Une première couche semiùconductrice 126 et un premier motif métallique 130 sont formés séquentiellement sous les premiers motifs de réserve photosensible 124a, et une seconde couche semiùconductrice 128 et un second motif métallique 132 sont formés séquentiellement sous le second motif de réserve photosensible 124b. Chacune parmi la première couche semiùconductrice 126 et la seconde couche semiùconductrice 128 comporte la couche de silicium amorphe dopé par des impuretés 116 et la couche de silicium amorphe intrinsèque 114. La seconde couche semiùconductrice 128 s'étend à partir de la première couche semiùconductrice 126. Le second motif métallique 132 s'étend à partir du premier motif métallique 130. Ensuite, sur la figure 5E et la figure 6E, un processus d'incinération est effectué. La partie "D" du premier motif de réserve photosensible 124a, qui est disposée auùdessus de l'électrode de grille 102 et est plus mince que l'autre partie, est éliminée pour exposer de ce fait partiellement le premier motif métallique 130. A ce moment, les autres parties du premier motif de réserve photosensible 124a et du second motif de réserve photosensible 124b sont également partiellement éliminées, et les épaisseurs des autres parties du premier motif de réserve photosensible 124a et du second motif de réserve photosensible 124b sont diminuées. En plus, les premier et second motifs de réserve photosensible 124a et 124b ont des surfaces supérieures d'une forme en arc même si cellesùci ne sont pas représentées sur les figures. C'estùàùdire, les épaisseurs des motifs de réserve photosensible 124a et 124b au centre, sont plus épaisses que celles des bords. Donc, au cours du processus d'incinération, les bords des premier et second motifs de réserve photosensible 124a et 124b sont également éliminés et des bords du premier motif métallique 130 et du second motif métallique 132 sont partiellement exposés. Sur la figure 5F et 6F, le premier motif métallique 130 de la figure 5E est partiellement éliminé et une électrode source 138 et une électrode de drain 140 sont formées dans la région de commutation S. Les électrodes source et drain 138 et 140 R `. QrevetsI'_6100',._6117-061211-IradTXT. doc - 12 décembre 2006 - I5/34 sont écartées l'une de l'autre auùdessus de l'électrode de grille 102. Le second motif métallique 132 de la figure 6E s'étendant à partir de l'électrode source 138 devient une ligne de données 142. Ultérieurement, la couche de silicium amorphe dopé par des impuretés 116 de la figure 5E est partiellement éliminée entre les électrodes source et drain 138 et 140. La couche de siliciure amorphe dopé par des impuretés partiellement éliminée de la première couche semiùconductrice 126 est dénommée: couche de contact ohmique 136, et la couche de silicium amorphe intrinsèque de la première couche semiùconductrice 126 est dénommée couche active 134. Lorsque le premier motif métallique 130 de la figure 5E et la couche de silicium amorphe dopé par des impuretés 116 de la figure 5E sont éliminés auùdessus de l'électrode de grille 102, les bords des premier et second motifs métalliques 130 et 132 de la figure 5E et 6E et les première et seconde couches semiùconductrices 126 et 128, plus particulièrement, les couche de silicium amorphe dopé par des impuretés 116 de la figure 5E et de la figure 6E, peuvent être partiellement éliminées. Donc, des périphéries de la couche active 134 de la première couche semiùconductrice 126 et la couche de silicium amorphe intrinsèque 114 de la seconde couche semiùconductrice 128 sont exposées. Les premier et second motifs de réserve photosensible 124a et 124b de la figure 5E et de la figure 6E sont éliminés. La figure 5G et la figure 6G représentent le substrat de réseau au cours d'un troisième processus de masquage. Sur la figure 5G et la figure 6G, une couche de passivation 146 est formée sur sensiblement une surface entière du substrat 100 comportant les électrodes source et drain 138 et 140 et la ligne de données 142. La couche de passivation 146 peut être formée en déposant un ou plusieurs matériaux sélectionnés parmi un groupe de matériaux d'isolation inorganiques, comportant du nitrure de silicium et de l'oxyde de silicium ou en enduisant le substrat 100 d'un ou de plusieurs matériaux sélectionnés parmi un groupe de matériaux d'isolation organiques, comportant du benzocyclobutène (BCB) et une résine acrylique. Ensuite, la couche de passivation 146 subit une reproduction des motifs au travers d'un troisième processus de masquage, et un trou de contact drain 148 et un trou de contact de motif commun (non représenté) sont formés. Le trou de contact drain 148 expose partiellement l'électrode de drain 140, et le trou de contact de motif commun expose partiellement les motifs communs 108. La figure 5H et la figure 6H représentent le substrat de réseau au cours d'un quatrième processus de masquage. Sur la figure 5H et la figure 6H, une couche conductrice transparente est déposée sensiblement sur une surface entière du substrat 100 comportant la couche de passivation 146 sur celuiùci. La couche conductrice R 'vBrevets'v 261OO\21s 1 17-0612 1 1-tradTXT. doc - 12 décembre 2006 - 16/34 transparente peut être sélectionnée parmi un groupe de matériaux conducteurs transparents comportant de l'oxyde d'indium et d'étain (ITO) et de l'oxyde d'indium et de zinc (IZO). La couche conductrice transparente subit une reproduction de motifs au travers d'un quatrième processus de masquage et des électrodes de pixel 150 et des électrodes communes 152 sont formées dans la région de pixel P. Les électrodes de pixel 150 sont au contact de l'électrode de drain 140 au travers du trou de contact drain 148 et les électrodes de pixel 150 sont raccordées électriquement à l'électrode de drain 140. Bien que non représentées, les électrodes communes 152 sont au contact des motifs communs 108 au travers du trou de contact de motif commun, et les électrodes communes 152 sont raccordées électriquement aux motifs communs 108 et à la ligne commune 106. Les électrodes de pixel 150 alternent avec les électrodes communes 152. L'électrode de drain 140 s'étend auûdessus de la ligne commune 106. Une partie de l'électrode de drain 140 chevauche la ligne commune 106 afin de former un condensateur de stockage Cst, dans lequel la ligne commune 106 agit en tant qu'une première électrode du condensateur de stockage Cst et la partie de l'électrode de drain 140 fonctionne en tant qu'une seconde électrode du condensateur de stockage Cst. Dans le premier mode de réalisation, le motif bloquant 110 a une largeur plus étroite que la seconde couche semi-conductrice 128 sous la ligne de données 142. Le motif bloquant peut avoir la même largeur ou une largeur plus large que la seconde couche semiûconductrice sous la ligne de données. La figure 7 est une vue en plan d'un substrat de réseau pour un dispositif LCD à mode IPS selon un deuxième mode de réalisation. Sur la figure 7, une ligne de grille 204 est formée le long d'une première direction sur un substrat d'isolation transparent 200. Une ligne de données 242 est formée le long d'une seconde direction. La ligne de grille 204 et la ligne de données 242 se croisent entre elles pour définir une région de pixel P. Une première ligne commune 206a et une seconde ligne commune 206b sont formées le long de la première direction. Les première et seconde lignes communes 206a et 206b sont disposées au niveau de côtés opposés de la région de pixel P, et plus particulière-ment, au niveau d'un côté inférieur et d'un côté supérieur de la région de pixel P, respectivement, dans le contexte de la figure 7. Un transistor en couches minces T est formé près d'un point de croisement de la ligne de grille 204 et de la ligne de données 242 et raccordé à la ligne de grille 204 et à la ligne de données 242. Le transistor en couches minces T comporte une électrode de grille 202, une première couche semiûconductrice 226, une électrode source 238 et une électrode de drain 240. Une partie de la ligne de grille 204 fonctionne en R VBresets'26 1001261 I7-061 2 1 1-tradTXT doc - 12 décembre 2006 - 1734 tant que l'électrode de grille 202. La première couche semiûconductrice 226 est disposé sur l'électrode de grille 202 et comporte une couche active 234. Les électrodes source et drain 238 et 240 sont formées sur la première couche semiûconductrice 226 et sont écartées l'une de l'autre. Une seconde couche semiûconductrice 228 est formée sous la ligne de données 242. La seconde couche semiûconductrice 228 s'étend à partir de la première couche semiûconductrice 226. La seconde couche semiûconductrice 228 est partiellement exposée au niveau des deux côtés de la ligne de données 242. Des électrodes communes 252 et des électrodes de pixel 250 sont formées dans la région de pixel P. Les électrodes de pixel 250 sont raccordés à l'électrode de drain 240, et les électrodes communes 252 sont raccordés à la seconde ligne commune 206b. Les électrodes communes 252 et les électrodes de pixel 250 sont transparentes et ont une forme de tige. Les électrodes communes 252 et les électrodes de pixel 250 sont courbées. Une partie de l'électrode de drain 240 s'étend auûdessus de la première ligne commune 206a. L'électrode de drain 240 chevauche la première ligne commune 206a pour former un condensateur de stockage Cst, dans lequel la première ligne commune 206a agit en tant que première électrode du condensateur de stockage Cst, et la partie de l'électrode de drain 240 fonctionne en tant qu'une seconde électrode du condensateur de stockage Cst. Un motif bloquant 210 est formé sous la seconde couche semiûconductrice 228. Le motif bloquant 210 peut avoir la même largeur ou une largeur plus large que la seconde couche semiùconductrice 228. Ici, pour empêcher un courtùcircuit, les motifs communs 108 de la figure 3 ne sont pas formés. Les électrodes communes 252 qui sont adjacentes à la ligne de données 242 ont une largeur plus large que celle du premier mode de réalisation et fonctionnent en tant que le motif commun 108 de la figure 3 dans le premier mode de réalisation. Les figures 8A et 8B sont des vues en coupe transversale d'un dispositif LCD à mode IPS selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention. Les figu-30 res 8A et 8B correspondent à la ligne VIIùVII et la ligne VIIIùVIII de la figure 7, respectivement. Sur les figures 8A et 8B, le dispositif LCD à mode IPS du deuxième mode de réalisation comporte un premier substrat 200, un second substrat 400, et une couche de cristaux liquides LC intercalée entre les premier et second substrats 200 et 400. 35 Les premier et second substrats 200 et 400 peuvent être transparents. Les électrodes communes 252, des électrodes de pixel 250, et un transistor en couches minces T sont formés sur le premier substrat 200. Les électrodes communes 252 et les électrodes de pixel 250 sont disposées dans une région de pixel P et sont R.Brevets' 26100\26117-061211 -tr,IdTX-F doc - 12 décembre 2006 -13'34 sensiblement transparentes. Chacune parmi les électrodes communes 252 et les électrodes de pixel 250 peuvent avoir une forme de tige. Les électrodes communes 252 alternent avec les électrodes de pixel 250. Le transistor en couches minces T est disposé dans une région de commutation S. Le transistor en couches minces T comporte une électrode de grille 202, une couche d'isolation de grille 212, une première couche semiùconductrice 226, une électrode source 238 et une électrode de drain 240. La première couche semiùconductrice 226 est composée d'une couche active 234 et d'une couche de contact ohmique 236. Une ligne de données 242 est formée le long d'un côté de la région de pixel P. Une seconde couche semiùconductrice 228 est formée sous la ligne de données 242. La seconde couche semiùconductrice 228 s'étend à partir de la première couche semi-conductrice 226 et comporte une couche de silicium amorphe intrinsèque 216 et une couche de silicium amorphe dopé par des impuretés 218. La couche de silicium amorphe intrinsèque 216 de la seconde couche semiùconductrice 228 est exposée au niveau des deux côtés de la ligne de données 242. Une ligne de grille 204 est en outre formée le long d'un autre côté de la région de pixel P sur le premier substrat 200. Une partie de la ligne de grille 204 fonctionne en tant que l'électrode de grille 202. Bien que non représentée sur la figure, la ligne de grille 204 croise la ligne de données 242 pour définir la région de pixel P. Une première ligne commune 206a et une seconde ligne commune 206b de la figure 7 sont écartées de la ligne de grille 204 sur le premier substrat 200. Un motif bloquant 210 est formé sous la ligne de données 242. Le motif bloquant 210 peut être formé du même matériau et être dans la même couche que la ligne de grille 204, l'électrode de grille 202, et les première et seconde lignes communes 206a et 206b. Le motif bloquant 210 empêche une lumière émise à partir d'un rétroéclairage, qui peut être disposé au niveau d'un côté arrière du premier substrat 200, d'atteindre la seconde couche semiùconductrice 228. Dans la mesure où le motif bloquant 210 protège de la lumière, des courants dans la seconde couche semiùconductrice 228 peuvent être évités. Ainsi, un bruit d'ondulation peut être empêché. Une matrice noire 402 et une couche 404 de filtres chromatiques sont formées sur une surface interne du second substrat 400. La matrice noire 402 est disposée auùdessus de la ligne de grille 204, la ligne de données 242 et le transistor en couches minces T. La couche 404 de filtres chromatiques est disposée auùdessus de la région de pixel P. Le substrat de réseau selon le deuxième mode de réalisation peut être fabriqué au travers des mêmes processus que ceux selon le premier mode de réalisation, et ce processus ne sera pas décrit. R\Brevets\26100/26 1 1 7-061 2 1 1-rradTXT doc - 12 décembre 2006 - 19/34 Dans les premier et deuxième modes de réalisation, le motif bloquant est formé sous la seconde couche semi-conductrice et empêche la lumière d'entrer dans la seconde couche semi-conductrice. Dans un troisième mode de réalisation, le motif bloquant est formé au-dessus de la seconde couche semi-conductrice. Donc, bien qu'une lumière puisse atteindre la seconde couche semi-conductrice et des courants puissent être générés dans la seconde couche semi-conductrice, un bruit d'ondulation peut être empêché par des effets de blindage. Les figures 9A et 9B sont des vues en coupe transversale d'un dispositif LCD à mode IPS selon le troisième mode de réalisation. Sur les figures 9A et 9B, le dispositif LCD à mode IPS du troisième mode de réalisation comporte un premier substrat 200, un second substrat 400, et une couche de cristaux liquides LC intercalée entre les premier etsecond substrats 200 et 400. Les premier et second substrats 200 et 400 peuvent être transparents. Les électrodes communes 252, des électrodes de pixel 250, des motifs communs 208 et un transistor en couches minces T sont formés sur le premier substrat 200. Les électrodes communes 252 et les électrodes de pixel 250 sont disposées dans une région de pixel P et sont sensiblement transparentes. Chacune parmi les électrodes communes 252 et les électrodes de pixel 250 peut avoir une forme de tige. Les électrodes communes 252 alternent avec les électrodes de pixel 250. Le transistor en couches minces T est disposé dans une région de commutation S. Le transistor en couches minces T comporte une électrode de grille 202, une couche d'isolation de grille 212, une première couche semiconductrice 226, une électrode source 238 et une électrode de drain 240. La première couche semi-conductrice 226 est composée d'une couche active 234 et d'une couche de contact ohmique 236. Les motifs communs 208 sont formés le long de périphéries de la région de pixel P. Une ligne de données 242 est formée le long d'un côté de la région de pixel P. Une seconde couche semi-conductrice 228 est formée sous la ligne de données 242. La seconde couche semi-conductrice 228 s'étend à partir de la première couche semi-conductrice 226 et comporte une couche de silicium amorphe intrinsèque 216 et une couche de silicium amorphe dopé par des impuretés 218. La couche de silicium amorphe intrinsèque 216 de la seconde couche semi-conductrice 228 est exposée au niveau des deux côtés de la ligne de données 242. Une ligne de grille 204 est en outre formée le long d'un autre côté de la région de pixel P sur le premier substrat 200. Une partie de la ligne de grille 204 fonctionne en tant que l'électrode de grille 202. Bien que non représentée sur la figure, la ligne de grille 204 croise la ligne de données 242 pour définir la région de pixel P. Une ligne commune 206 est écartée de la ligne de grille 204 sur le premier substrat 200. R VBrevets` 26100A26117-061211.tradTXT. doc - 12 décembre 2006 - 20634 Un motif bloquant 256 est formé auùdessus de la ligne de données 242. Le motif bloquant 256 peut être formé du même matériau et dans la même couche que les électrodes communes 252 et les électrodes de pixel 250. Le motif bloquant 256 a une largeur plus large que la seconde couche semiùconductrice 228 et couvre la seconde couche semiùconductrice 228. Le motif bloquant 256 est au contact, de manière aléatoire, de la ligne de données 242 au travers des trous de contact de données CH formés dans une couche de passivation 246. Une matrice noire 402 et une couche 404 de filtres chromatiques sont formées sur une surface interne du second substrat 400. La matrice noire 402 est l o disposée sur la ligne de grille 204, la ligne de données 242 et le transistor en couches minces T. La couche 404 de filtres chromatiques est disposée auùdessus de la région de pixel P. Même si des courants peuvent être générés dans la seconde couche semiùconductrice 228 à cause d'une lumière provenant d'un rétroéclairage, le motif 15 bloquant 256 forme un blindage contre un champ électrique provenant de la seconde couche semiùconductrice 228, et le couplage entre la seconde couche semiùconductrice 228 et les électrodes de pixel et communes 250 et 252 peut être minimisé. Par conséquent, un bruit d'ondulation sur l'écran du dispositif LCD à mode IPS peut être diminué. 20 Tel qu'énoncé ciùdessus, le motif bloquant 256 est au contact de la ligne de données 242. Bien que la ligne de données 242 puisse être coupée, des signaux peuvent être fournis sur l'ensemble de la ligne de données 242 au travers du motif bloquant 256. Le motif bloquant 256 peut fonctionner en tant qu'une ligne de réparation. 25 Le substrat de réseau selon le troisième mode de réalisation peut être fabriqué au travers des mêmes processus que ceux selon le premier mode de réalisation, à l'exception du motif bloquant et des trous de contact de données. C'estùàùdire, les trous de contact de données sont forrnés au travers du même processus qu'un trou de contact drain, et le motif bloquant est formé au travers du même processus que les 30 électrodes de pixel et les électrodes communes. Les motifs bloquants peuvent être formés sous la seconde couche semiùconductrice et auùdessus de la seconde couche semiùconductrice, respectivement. Les figures 10A et l0B sont des vues en coupe transversale d'un dispositif LCD à mode IPS selon un quatrième mode de réalisation. 35 Sur les figures l0A et 10B, le dispositif LCD à mode IPS comporte un premier substrat 200, un second substrat 400, et une couche de cristaux liquides LC intercalée entre les premier et second substrats 200 et 400. Les premier et second substrats 200 et 400 peuvent être transparents. RABrevets\26100'261 17-0612 1 1-oadrXT doc - 12 décembre 2006 - 21'34 Des électrodes communes 252, des électrodes de pixel 250, des motifs communs 208 et un transistor en couches minces T sont formés sur le premier substrat 200. Les électrodes communes 252 et les électrodes de pixel 250 sont disposées dans une région de pixel P et sont sensiblement transparentes. Chacune parmi les électrodes communes 252 et les électrodes de pixel 250 peut avoir une forme de tige. Les électrodes communes 252 alternent avec les électrodes de pixel 250. Le transistor en couches minces T est disposé dans une région de commutation S. Les motifs communs 208 sont formés le long de périphéries de la région de pixel P. Le transistor en couches minces T comporte une électrode de grille 202, une couche d'isolation de grille 212, une première couche semi-conductrice 226, une électrode source 238 et une électrode de drain 240. La première couche semi--conductrice 226 est composée d'une couche active 234 et d'une couche de contact ohmique 236. Une ligne de données 242 est formée le long d'un côté de la région de pixel P. Une seconde couche semi-conductrice 228 est formée sous la ligne de données 242. La seconde couche semi-conductrice 228 s'étend à partir de la première couche semi-conductrice 226 et comporte une couche de silicium amorphe intrinsèque 216 et une couche de silicium amorphe dopé par des impuretés 218. La couche de silicium amorphe intrinsèque 216 de la seconde couche semi-conductrice 228 est exposée au niveau des deux côtés de la ligne de données 242. Une ligne de grille 204 est en outre formée sur le premier substrat 200. Une partie de la ligne de grille 204 fonctionne en tant que l'électrode de grille 202. Bien que non représentée sur la figure, la ligne de grille 204 croise la ligne de données 242 afin de définir la région de pixel P. Une ligne commune 206 est écartée de la ligne de grille 204 sur le premier substrat 200. Un premier motif bloquant 210 est formé sous la ligne de données 242 et un second motif bloquant 256 est formé auûdessus de la ligne de données 242. Le premier motif bloquant 210 peut être formé du même matériau et être dans la même couche que la ligne de grille 204, la ligne commune 206, et le motif commun 208. Le second motif bloquant 256 peut être formé du même matériau et dans la même couche que les électrodes communes 252 et les électrodes de pixel 250. Le second motif bloquant 256 est au contact, de manière aléatoire, de la ligne de données 242 au travers de trous de contact de données CH dans la couche de passivation 246. Le second motif bloquant 256 a une largeur plus large que la seconde couche semi--conductrice 228 et couvre la seconde couche semi-conductrice 228. Le premier motif bloquant 210 peut avoir une largeur plus étroite que la seconde couche semi-conductrice 228, ou le premier motif bloquant 210 peut avoir la même largeur ou une largeur plus large que la seconde couche semiûconductrice 228. R ABrevets\26100A26117-061211-tradTXT (foc 12 décembre 2006 - 22734 Cependant, étant donné que le second motif bloquant 256 est formé auùdessus de la ligne de données 242, on préfère former le premier motif bloquant 210 avec une largeur plus étroite que la seconde couche semiùconductrice 228. Plus particulièrement, le premier motif bloquant 210, la seconde couche semiùconductrice 228 et la ligne de données 242 peuvent être mal alignées et un côté de la seconde couche semiùconductrice 228 peut plus s'éloigner du premier motif bloquant 210 que l'autre côté. Une capacité de couplage peut être générée entre la seconde couche semiùconductrice 228 et les électrodes communes 252 ou entre la seconde couche semiùconductrice 228 et les électrodes de pixel 250; cependant, le second motif bloquant 256 peut constituer un blindage face à la capacité de couplage. Ainsi un bruit d'ondulation peut être empêché. Entre temps, le second motif bloquant 256 est au contact de la ligne de données 242. Bien que la ligne de données 242 puisse être brisée, des signaux peuvent être fournis à la ligne de données 242 au travers du second motif bloquant 256. Le second motif bloquant 256 peut fonctionner en tant qu'une ligne de répara- tion. Une matrice noire 402 et une couche 404 de filtres chromatiques sont formées sur une surface interne du second substrat 400. La matrice noire 402 est disposée auùdessus de la ligne de grille 204, la ligne de données 242 et le transistor en couches minces T. La couche 404 de filtres chromatiques est disposée au niveau de la région de pixel P. Le substrat de réseau selon le quatrième mode de réalisation peut être fabriqué au travers des mêmes processus que ceux selon le premier mode de réalisation, à l'exception des trous de contact de données et du second motif bloquant. C'estùà dire, les trous de contact de données CH exposant partiellement la ligne de données 242 sont formés au travers du troisième processus de masquage destiné à former le trou de contact drain. Le second motif bloquant 256 est formé auùdessus de la ligne de données 242 au travers du quatrième processus de masquage destiné à former Ies électrodes communes 252 et les électrodes de pixel 250. Dans la présente invention, lorsqu'une couche semiùconductrice est formée sous une ligne de données et est exposée au niveau des deux côtés de la ligne de données, un motif bloquant est formé sous la couche semiùconductrice ou auùdessus de la ligne de données. Le motif bloquant empêche une lumière d'entrer dans la couche semiùconductrice ou constitue un blindage contre un champ électrique provenant de la couche semiùconductrice. Un bruit d'ondulation peut être empêché et un dispositif LCD ayant une haute qualité peut être mis à disposition. Le motif bloquant formé auùdessus de la ligne de données peut être raccordé à la ligne de données et peut agir en tant qu'une ligne de réparation si la ligne de R-ABrevets\26100A_26117-061211-;radFXT doc - 12 décembre 2006 - 23/34 données est coupée. Ceci peut diminuer le nombre de produits défectueux et augmenter des rendements de production. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciùdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, diverses modifications et variations peuvent apparaître à l'homme du métier qui restent comprises dans la portée des revendications. R ,Breeets\261001261 17-06121 1-tradTXT dec - 12 décembre 2006 - 24'34
Un substrat de réseau pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode à commutation dans le plan (IPS) comporte un substrat (100), une ligne de grille (104), une ligne de données (142) croisant la ligne de grille afin de définir une région de pixel (P), un transistor en couches minces (T), des électrodes de pixel (150) raccordées au transistor en couches minces (T), des électrodes communes (152) disposées dans la région de pixel (P) et alternant avec les électrodes de pixel.Selon l'invention, une couche semi-conductrice (128) est formée sous la ligne de données et est exposée au niveau des deux côtés de la ligne de données, un motif bloquant (110) est formé sous la couche semi-conductrice ou au-dessus de la ligne de données.Le motif bloquant empêche la lumière d'entrer dans la couche semi-conductrice ou constitue un blindage contre un champ électrique provenant de la couche semi-conductrice.
1. Substrat de réseau destiné à un dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode à commutation dans le plan comprenant: - un substrat (100; 200); - une ligne de grille (104; 204) disposée le long d'une première direction sur le substrat (100; 200); - une ligne de données (142; 242) disposée le long d'une seconde direction et croisant la ligne de grille (104; 204) afin de définir une région de pixel to (P); - un transistor en couches minces (T) raccordé à la ligne de grille (104; 204) et à la ligne de données (142; 242); - des électrodes de pixel (150; 250) disposées dans la région de pixel (P) et raccordées au transistor en couches minces (T); 15 - des électrodes communes (152; 252) disposées dans la région de pixel (P) et alternant avec les électrodes de pixels (150; 250); - une couche semiûconductrice (128; 228) disposée sous la ligne de données (104; 204) et comportant une portion ayant une largeur plus grande qu'une largeur de la ligne de données (142; 242); et 20 - un premier motif bloquant (210) comprenant un matériau opaque disposé sous la couche semiûconductrice (128; 228). 2. Substrat de réseau selon la 1, dans lequel le premier motif bloquant (210) est formé du même matériau et dans une même couche que la 25 ligne de grille (104; 2.04). 3. Substrat de réseau selon la 1 ou 2, comprenant en outre une ligne commune (106; 206a; 206b) le long de la première direction sur le substrat (100; 200). 4. Substrat de réseau selon la 3, comprenant en outre des motifs communs (108; 208) le long des périphéries de la région de pixel (P) et raccordés à la ligne commune (106; 206a, 206b) pour former une boucle fermée. 35 5. Substrat de réseau selon la 4, dans lequel le premier motif bloquant (210) a une largeur plus petite que la largeur de la portion de la couche semiûconductrice (128; 228). RVBrevets\26100A261 I i-061211-tradfa f doc - 12 décembre 7006 - 25133 30 6. Substrat de réseau selon la 5, dans lequel le premier motif bloquant (210) blinde plus de 40 % de la couche semiùconductrice (128; 228). 7. Substrat de réseau selon la 4, dans lequel les électrodes communes (152; 252) sont au contact des motifs communs (108; 208). 8. Substrat de réseau selon l'une quelconque des 1 à 7, comprenant en outre une première ligne commune (206a) et une seconde ligne l0 commune (206b) disposées le long de la première direction et au niveau de côtés opposés de la région de pixel (P). 9. Substrat de réseau selon la 8, dans lequel le premier motif bloquant (210;1 a une largeur semblable ou plus large que la largeur de la 15 portion de la couche semiùconductrice (128; 228). Substrat de réseau selon la 8, dans lequel les électrodes communes (152; 252) sont au contact de la seconde ligne commune (206b). 20 11. Substrat de réseau selon l'une quelconque des 1 à 10, comprenant en outre un second motif bloquant (256) auùdessus de la ligne de données (104; 204), dans lequel le second motif bloquant (256) couvre sensiblement la couche semiùconductrice (128; 228). 2.5 12. Substrat de réseau selon la 11, dans lequel le second motif bloquant (256) est au contact de la ligne de données (142; 242). 13. Substrat de réseau selon la 11, dans lequel le second motif bloquant (256) est formé d'un même matériau et dans une même couche que 30 les électrodes communes (152; 252) et les électrodes de pixel (150; 250). 14. Substrat de réseau selon l'une quelconque des 1 à 13, dans lequel la couche semiùconductrice (128; 228) comporte une couche de silicium amorphe intrinsèque (114; 216) et une couche de silicium amorphe dopé par des 35 impuretés (116; 218), et la couche de silicium amorphe intrinsèque (114; 216) est la portion ayant la largeur plus grande que la largeur de la ligne de données (142; 242). R 'd3revetsV26100261 1 7-061 2 1 1-tradTXT doc - 12 décembre 2006 - 26/34 27 15. Substrat de réseau destiné à un dispositif d'affichage à cristaux liqui- des à mode à commutation dans le plan comprenant: - un substrat (100; 200); - une ligne de grille (104; 204) disposée sur le substrat; - une ligne de données (142; 242) disposée sur le substrat (100; 200); - une ligne de données (142; 242) croisant la ligne de grille (104; 204) afin de définir une région de pixel (P); - un transistor en couches minces (T) raccordé à la ligne de grille (104; 204) et à la ligne de données (142; 242); l0 - des électrodes de pixel (150; 250) disposées dans la région de pixel (P) et raccordées au transistor en couches minces (T); - des électrodes communes (152; 252) disposées dans la région de pixel (P) et alternant avec les électrodes de pixel (150; 250); - une couche semiùconductrice (128; 228) disposée sous la ligne de 15 données (142; 242) et comportant une portion ayant une largeur plus grande qu'une largeur de la ligne de données (142; 242); et - un premier motif bloquant (210) auûdessus de la ligne de données (142; 242) et couvrant sensiblement la couche semiûconductrice (128; 228). 20 16. Substrat de réseau selon la 15, dans lequel le premier motif bloquant (210) est au contact de la ligne de données (142; 242). 17. Substrat de réseau selon l'une quelconque des 15 ou 16, comprenant en outre un second rnotif bloquant (256) sous la couche semiû25 conductrice (128; 228), dans lequel le second motif bloquant (256) est formé d'un même matériau et dans une même couche que la ligne de grille (104; 204). 18. Dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode à commutation dans le plan, comprenant: 30 - des premier et second substrats (100; 200; 300; 400) écartés l'un de l'autre; - un matériau à cristaux liquides disposé entre les premier et second substrats (100; 200; 300; 400); - une ligne de grille (104; 204) disposée sur une surface interne du 35 premier substrat (10C); 200); - une ligne de données (142; 242) croisant la ligne de grille (104; 204) afin de définir une région de pixel (P); R :Brecets,26100A26117-061211-1radTXT. doc - 12 décembre 2006 - 27?34- un transistor en couches minces (T) au contact de la ligne de grille (104; 204) et de la ligne de données (142; 242); - des électrodes de pixel (150; 250) dans la région de pixel (P) et raccordées au transistor en couches minces (T); - des électrodes communes (152; 252) disposées dans la région de pixel (P) et alternant avec les électrodes de pixel (150; 250); - une couche semiûconductrice (128; 228) disposée sous la ligne de données (142; 242) et comportant une portion ayant une largeur plus grande qu'une largeur de la ligne de données (142; 242); - un motif bloquant (110; 210; 256) comprenant un matériau opaque disposé sous la couche semiûconductrice (128; 228); - une matrice noire (302; 402) sur une surface interne du second substrat (300; 400); et - une couche (304; 404) de filtres chromatiques sur la surface interne du 15 second substrat (300; 400). 19. Dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode à commutation dans le plan, comprenant: - un premier et un second substrats (100; 200; 300; 400) écartés l'un de 20 l'autre; - un matériau à cristaux liquides disposé entre les premier et second substrats (100; 200; 300; 400); - une ligne de grille (104; 204) sur une surface interne du premier substrat (100; 200); 25 - une ligne de données (142; 242) croisant la ligne de grille (104; 204) afin de définir une région de pixel (P); - un transistor en couches minces (T) raccordé à la ligne de grille (104; 204) et à la ligne de données (142; 242); - des électrodes de pixel (150; 250) dans la région de pixel (P) et 30 raccordées au transistor en couches minces (T); - des électrodes communes (152; 252) dans la région de pixel (P) et alternant avec les électrodes de pixel (150; 250); - une couche semiûconductrice (128; 228) sous la ligne de données (142; 242) et comportant une portion ayant une largeur plus grande qu'une largeur de 35 la ligne de données (142; 242); - un premier motif bloquant (210) comprenant un matériau opaque et disposé sous la couche semiûconductrice (128; 228); R.ABrevets\26100A26117-061211-tradTXT doc - 12 décembre 2006 - 28/34- un second motif bloquant (256) disposé auûdessus de la ligne de données (142; 242) et couvrant sensiblement la couche semiûconductrice (128; 228); - une matrice noire (302; 402) sur une surface interne du second substrat (300; 400); et - une couche (304; 404) de filtres chromatiques sur la surface interne du second substrat (300; 400). 20. Dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode à commutation dans le plan selon la 19, dans lequel le second motif bloquant (256) est au contact de la ligne de données (142; 242). 21. Procédé de fabrication d'un substrat de réseau pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode à commutation dans le plan comprenant les étapes consistant à: - former une ligne de grille (104; 204), une électrode de grille (102; 202), et un premier motif bloquant (210) sur un substrat (100; 200) au travers d'un premier processus de masquage; - former une couche d'isolation de grille (112; 212), une couche de silicium intrinsèque (114; 216), une couche de silicium dopé par des impuretés (116; 218) et une couche de matériau conducteur (118) sur le substrat comportant la ligne de grille (104; 204), l'électrode de grille (102; 202) et le premier motif bloquant (210); -former une première couche semiûconductrice (126; 226), une électrode source (138; 238), une électrode de drain (140; 240), une ligne de données (142; 242) et une seconde couche semiûconductrice (128; 228) par reproduction de motifs sur la couche de matériau conducteur (118), la couche de silicium dopé par des impuretés (116; 218) et la couche de silicium intrinsèque (114; 216) au travers d'un deuxième processus de masquage, la ligne de données (142; 242) croisant la ligne de grille (104; 204) afin de définir une région de pixel (P) et se trouvant au dessus de la seconde couche semiùconductrice (122, 128), dans lequel une portion de la seconde couche semiûconductrice (128; 228) a une largeur plus grande qu'une largeur de la ligne de données (142; 242) et est disposée auûdessus du premier motif bloquant (210); - former une couche de passivation (146; 246) ayant un premier trou de contact exposant l'électrode de drain (140; 240) au travers d'un troisième processus de masquage; et former des électrodes de pixel (150; 250) et des électrodes communes (152; 252) au travers d'un quatrième processus de masquage, dans lequel les R 'Brevets\26100/26117-06121 1-tradTXT. doc - 12 décembre 2006 -29/34électrodes de pixel (150; 250) sont au contact de l'électrode de drain (140; 240) au travers du premier trou de contact et alternent avec les électrodes communes (152; 252). 22. Procédé selon la 21, dans lequel le premier motif bloquant (210) a une largeur plus petite que la largeur de la portion de la seconde couche semiùconductrice (128; 228). 23. Procédé selon la 22, dans lequel le premier motif bloquant (210) blinde plus de 40 % de la seconde couche semiùconductrice (128; 228). 24. Procédé selon l'une quelconque des 21 à 23, dans lequel le premier processus de masquage comporte en outre l'étape consistant à former une ligne commune (106; 206a, 206b) et des motifs communs (108; 208), la ligne commune (106; 206a, 206b) étant parallèle à la ligne de grille (104; 204), les motifs communs (108; 208) formant une boucle fermée avec la ligne commune (106; 206a, 206b). 25. Procédé selon la 24, dans lequel les électrodes commu- nes (152; 252) sont au contact des motifs communs (108; 208). 26. Procédé selon l'une quelconque des 21 à 25, dans lequel le premier processus de masquage comporte en outre l'étape consistant à former une première ligne commune (206a) et une seconde ligne commune (206b), les première et seconde lignes communes (206a, 206b) étant parallèles à la ligne de grille (104; 204) et disposées au niveau de côtés opposés de la région de pixel (P). 27. Procédé selon la 26, dans lequel le premier motif bloquant (210) a une largeur semblable ou plus large que la largeur de la portion de la seconde couche semiùconductrice (128; 228). 28. Procédé selon la 26, dans lequel les électrodes communes (152; 252) sont au contact de la seconde ligne commune (206b). 29. Procédé selon l'une quelconque des 21 à 28, dans lequel le troisième processus de masquage comporte en outre l'étape consistant à former un second trou de contact exposant la ligne de données (142; 242) et le R Brevets V26l00A26117- 06121 I-tradTXT doc - 12 décembre 2006 -30/34.35quatrième processus de masquage comporte en outre l'étape consistant à former un second motif bloquant (256) auûdessus de la ligne de données (142; 242) et couvrant sensiblement la seconde couche semiûconductrice (128; 228). 30. Procédé selon la 29, dans lequel le second motif bloquant (256) est au contact de la ligne de données (142; 242) au travers du second trou de contact. 31. Procédé selon l'une quelconque des 21 à 30, dans l0 lequel le deuxième processus de masquage comporte en outre les étapes consistant à: - former une couche de réserve photosensible (120) sur la couche de matériau conducteur (118); - disposer un masque (M) au-dessus de la couche de réserve photosensible (120) et exposer la couche de réserve photosensible (120) à une 15 lumière, le masque (M) comportant une portion de transmission de lumière (BI), une portion bloquant une lumière (B2) et une portion de demi transmission de lumière (B3); - former des premier et second motifs de réserve photosensible (124a, 124b) en développant la couche de réserve photosensible (120), le premier motif de 2.0 réserve photosensible (124a) ayant des première et seconde parties, le second motif de réserve photosensible (124b) correspondant à la ligne de données (142; 242), dans lequel la première partie correspond aux électrodes source et drain (138; 238) et (140; 240), et la seconde partie correspond à l'électrode de grille (102; 202) entre les électrodes source et drain (138; 238) et (140; 240) et est plus mince que la première 25 partie; -former un motif métallique (130, 132) et un motif semiûconducteur par reproduction de motif sur la couche de matériau conducteur (118), la couche de silicium dopé par des impuretés (116; 218) et la couche de silicium intrinsèque (114; 216) en utilisant les premier et second motifs de réserve photosensible (124a, 124b) 30 en tant qu'un masque (M); -éliminer la seconde partie du premier motif de réserve photosensible (124a) pour exposer de ce fait une portion de silicium dopé par des impuretés du motif semiûconducteur; - éliminer la portion de silicium dopé par des impuretés exposée du 35 motif semiûconducteur; et - éliminer la première partie du premier motif de réserve photosensible (124a) et du second motif de réserve photosensible (124b). R VBrevets\26100`.26117-061211-tradTXT doc - 12 décembre 2006 - 3113432. Procédé de fabrication d'un substrat de réseau pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode à commutation dans le plan comprenant les étapes consistant à: former une ligne de grille (104; 204) et une électrode de grille (102; 202) sur un substrat (100; 200) au travers d'un premier processus de masquage; - former une couche d'isolation de grille (112; 212), une couche de silicium intrinsèque (114; 216), une couche de silicium dopé par des impuretés (116; 218) et une couche de matériau conducteur (118) sur le substrat (100; 200) comportant la ligne de grille (104; 204) et l'électrode de grille (102; 202); former une première couche semiùconductrice (126; 226), une électrode source (138; 238), une électrode de drain (140; 240), une ligne de données (142; 242) et une seconde couche semiùconductrice (128; 228) par reproduction de motifs sur la couche de matériau conducteur (118), la couche de silicium dopé par des impuretés (116; 218), et la couche de silicium intrinsèque (114; 216) au travers d'un deuxième processus de masquage, dans lequel la reproduction de motifs comprend l'étape consistant à exposer partiellement la seconde couche semiùconductrice (128; 228) au niveau des deux côtés de la ligne de données (142; 242); -former une couche de passivation (146; 246) ayant un premier trou de contact et un second trou de contact au travers d'un troisième processus de masquage, le premier trou de contact exposant l'électrode de drain (140; 240), le second trou de contact exposant la ligne de données (142; 242); et - former des électrodes de pixel (150; 250), des électrodes communes (152; 252) et un premier motif bloquant (210) au travers d'un quatrième processus de masquage, dans lequel les électrodes de pixel (150; 250) sont au contact de l'élec- trode de drain (140; 240) au travers du premier trou de contact et alternent avec les électrodes communes (152; 252) et le premier motif bloquant (210) est au contact de la ligne de données (142; 242) et est formé auùdessus de la seconde couche semiùconductrice (128; 228). 33. Procédé selon la 32, dans lequel le premier motif bloquant (210) couvre sensiblement la seconde couche semiùconductrice (128; 228). 34. Procédé selon la 32, dans lequel la seconde couche semiùconductrice (128; 228) comporte une couche de silicium intrinsèque (114; 216) à motifs et une couche de silicium dopé par des impuretés (116; 218) à motifs formant la base de la ligne de données (142; 242), dans lequel la couche de silicium intrinsèque (114; 216) à motifs a une largeur plus grande qu'une largeur de la ligne de données (142; 242). R`.Brevets\2610016117-06121 I-tradTXT dot - 12 décembre 2006 - 32'34 535. Procédé selon la 32, dans lequel le premier processus de masquage comporte en outre l'étape consistant à former un second motif bloquant (256) comprenant un matériau opaque sur le substrat (100; 200). 36. Procédé selon la 35, dans lequel le second motif bloquant est disposé sous la seconde couche semiùconductrice (128; 228). RABrevetsV26100A26117-06121 I-iradTXT doc 12 décembre 2006 -33/34
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FR2895149
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BATTERIE ET EQUIPEMENT POURVUS D'UN CIRCUIT D'AUTODECHARGE
20,070,622
La presente invention concerne une batterie, telle qu'une batterie Li-ion, utilisable notamment pour alimenter un appareil electrique portatif et un equipement incorporant un tel appareil. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Le stockage d'une telle batterie pendant une longue duree (superieure a deux mois) necessite de prendre certaines precautions pour eviter un endommagement de la batterie risquant d'en alterer les performances. Ces pre- cautions concernent, outre le lieu du stockage, 1'etat de charge de la batterie au moment de la mise en stockage. En effet, it s'avere que la batterie risque de se deteriorer si son etat de charge au moment du stockage est proche de son etat de charge nominal. Pour cette raison, les fabricants de batteries conseillent de stocker les batteries avec un etat de charge inferieur a 50 % de 1'etat de charge nominal. Il a donc ete envisage d'utiliser un dispositif special pour decharger la batterie prealablement au stoc- kage. Un tel dispositif est cependant couteux et pose des problemes de logistique lorsque le parc de batteries est important. Un dispositif chargeur/dechargeur a egalement ete imagine . la structure d'un tel dispositif serait complexe et egalement couteuse. OBJET DE L'INVENTION Un but de 1'invention est de fournir un moyen simple pour stocker les batteries sans les deteriorer. RESUME DE L'INVENTION A cet effet, on prevoit une batterie comprenant un circuit d'autodecharge comportant un element d'activation du circuit d'autodecharge et au moins un element resistif relie a des bornes de la batterie par un organe de liaison qui est selectivement actionnable dans un etat de connexion ou un etat de deconnexion du circuit d'autode- charge et qui est commande pour deconnecter le circuit d'autodecharge pour un etat de charge predetermine inferieur a un etat de charge nominal de la batterie. Ainsi, it suffit d'activer le circuit de decharge integre a la batterie au debut du stockage pour amener la batterie a un etat de charge compatible avec le stockage, la deconnexion du circuit d'autodecharge s'operant alors automatiquement. De preference, le circuit d'autodecharge comprend un comparateur relie aux bornes de la batterie pour de- tecter une tension et relie a 1'interrupteur pour couper le circuit d'autodecharge lorsque la tension est inferieure a un seuil predetermine. Ce mode de realisation est particulierement sim-pie. Avantageusement, 1'etat de charge predetermine est compris entre 20 % et 40 % de 1'etat de charge nominal de la batterie, et de preference 1'etat de charge predetermine est egal a environ 30 % de 1'etat de charge nominal de la batterie. Ces valeurs d'etat de charge permettent de pre-server la batterie quelle que soit la duree du stockage. Selon un mode de realisation particulier, la batterie comporte un circuit de gestion de consommation in- terre et dont une partie au moins est agence pour former 25 le circuit d'autodecharge. L'utilisation du circuit de gestion de consommation de la batterie comme circuit d'autodecharge permet de limiter le poids de la batterie en conferant une fonction supplementaire de decharge au circuit de gestion de 30 consommation deja present dans la batterie. De preference 1'element resistif est dimensionne pour permettre en deux mois une decharge de la batterie de 1'etat de charge nominal jusqu'a 1'etat de charge pre-determine. 20 On sait qu'un stockage de deux mois n'altere pas une batterie ayant un etat de charge superieur a celui preconise pour un stockage de longue d.uree. En laissant deux mois pour decharger la batterie, it est possible d'utiliser pour la decharge un element resistif d'encombrement relativement reduit. L'invention a egalement pour objet un equipement comprenant un appareil electrique alimente par une batterie, 1'equipement comprenant un circuit de de- charge de la batterie comportant au moins un element consommateur de courant relie a des bornes de la batterie par un organe de liaison qui est selectivement actionnable dans un etat de connexion ou un etat de deconnexion du circuit de de-charge et qui est commande pour deconnecter le circuit de de-charge pour un etat de charge predetermine inferieur a un etat de charge nominal de la batterie. D'autres caracteristiques et avantages de 1'invention ressortiront a la lecture de la description qui suit de modes de realisation particuliers non limitatifs de 1'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS I1 sera fait reference aux dessins annexes, parmi lesquels : - la figure 1 est une vue schematique simplifiee d'une batterie conforme a un premier mode de realisation de 1'invention, - la figure 2 est une vue schematique simplifiee d'une batterie conforme a un deuxieme mode de realisation de 1'invention, - la figure 3 est une vue analogue a la figure 2 d'une variante du deuxieme mode de realisation, - la figure 4 est une vue analogue a la figure 1 d'un equipement conforme a 1'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En reference a la figure 1, la batterie conforme a 1'invention, generalement designee en 1, est ici une batterie Li-ion et comprend, de fagon connue en ellememe, une serie d'electrodes, symbolisees en 2, associees a un electrolyte et reliees a des bornes 3 de connexion externe de la batterie 1. Conformement a 1'invention, la batterie 1 comprend un circuit d'autodecharge, generalement designe en 4, comportant un element resistif 5 relie aux bornes 3 par un commutateur 6 selectivement actionnable dans un etat de connexion aux bornes 3 ou un etat de deconnexion du circuit d'autodecharge 4. L'element resistif 5 est ici une simple resistance dimensionnee pour assurer en deux mois une decharge de la batterie 1 de 1'etat de charge nominal de celle-ci jusqu'a un etat de charge de stockage. L'etat de charge de stockage est compris entre 20 % et 40 % de 1' etat de charge nominal de la batterie 1 et, plus precisement, egal a environ 30 % de 1'etat de charge nominal de la batterie 1. Le commutateur 6 est associe a un comparateur 7 qui est relie aux bornes 3 de la batterie 1 pour detecter une tension entre celles-ci et qui est agence pour amener le commutateur 6 de son etat de connexion a son etat de deconnexion. Un bouton 8 monte sur le boitier de la batterie 1 est relie au commutateur 6 pour amener le commutateur 6 de son etat de deconnexion a son etat de connexion. Lorsque la batterie 1 est en utilisation normale, c'est-a-dire qu'elle alimente un appareil ou qu'elle est en cours de charge ou de stockage pour une faible duree, le commutateur 6 est dans son etat de deconnexion. Lorsque la batterie 1 doit etre stockee pour une duree superieure a deux mois, un operateur actionne le commutateur 6 dans son etat de connexion au moyen du bou- ton 8 monte sur le boitier de la batterie 1. Le bouton 8 et le commutateur 6 forment ainsi un element d'activation du circuit d'autodecharge 4 tandis que le commutateur 6 forme egalement un organe de liaison de 1'element resis- t if 5 aux bornes 3. La batterie 1 debite alors dans 1'element resistif 5 tant que la tension aux bornes 3 de la batterie 1 est superieure a un seuil predetermine representatif de 1'etat de charge de stockage. Lorsque la tension est inferieure a ce seuil pre-determine, le comparateur 7 commande le commutateur 6 dans son etat de deconnexion pour couper le circuit d'autodecharge 4. Pour interrompre la mise en stockage, it suffit d'actionner le bouton 8 pour ramener le commutateur 6 dans son etat de de-connexion. Les elements identiques ou analogues a ceux precedemment decrits porteront la meme reference numerique dans la description qui suit du deuxieme mode de realisa- tion represents a la figure 2. Dans ce mode de realisation, la batterie 1 comprend un circuit de gestion de consommation 9 connu en lui-meme. Le circuit de gestion de consommation 9 est re-lie aux bornes 3 et comporte une unite de gestion 10 corn- portant par exemple un microprocesseur agence pour executer des programmes informatiques. L'unite de gestion 10 est reliee au bouton 8 monte sur le boitier de la batterie 1. L'unite de gestion 10 est par ailleurs reliee aux bornes 3 de maniere a de-teeter la tension entre celles-ci et agencee pour effectuer une comparaison de cette tension a un seuil predetermine. Le circuit de gestion 9 est utilise de fawn classique Tors du fonctionnement normal de la batterie 1. Lorsque le bouton 8 est actionne, 1'unite de ges- tion 10 active un programme d'autodecharge utilise une partie 11 du circuit de gestion de consommation comme circuit d'autodecharge. Le programme d'autodecharge commande par exemple des commutateurs 12 qui relie la partie llaux bornes 3 tant que la tension aux bornes 3 est supe- rieure au seuil predetermine. Cette partie 11 comporte un element resistif assurant une consommation de 1'energie electrique de la batterie 1 mais peut egalement avoir une autre fonction lorsque la batterie 1 est en utilisation normale. Dans la variante de la figure 3, le boitier de la batterie 1 est equips d'un afficheur retro eclaire 13, connu en lui-meme, relie a 1'unite de gestion 10 pour afficher par exemple le niveau de charge de la batterie. Un bouton non represents permet 1'illumination de 1'affi- cheur lorsque les conditions d'eclairement n'en permet- tent pas la lecture. Dans cette variante, le programme d'autodecharge commande 1'illumination de 1'afficheur retro-eclaire 13. L'illumination de 1'afficheur retro-eclaire 13 entraine une consummation de courant entrainant la de-charge progressive de la batterie 1 et. permet de savoir que 1'ordre de mise en stockage a bien ete pris en compte par le circuit de gestion. Le programme d'autodecharge commande 1'arret de 1'illumination lorsque le niveau de charge de stockage est atteint. Ceci permet d'identifier rapidement, dans le lieu de stockage des batteries, les batteries qui ont atteint leur niveau de charge de stockage. Ceci permet de facili- ter la gestion des stocks lorsqu'est par exemple mise en place une strategie premier entre premier sorti (FIFO, "First In First Out"). En variante ici, le bouton de commande d'illumination peut par exemple titre utilise egalement pour acti- ver le programme d'autodecharge (appui court : illumination ; appui long : mise en stockage). Bien entendu, 1'invention n'est pas limitee aux modes de realisation decrit mais englobe toute variante entrant dans le cadre de 1'invention telle que definie par les revendications. En particulier, le circuit d'autodecharge 4 peut avoir une structure differente de celle decrite. Ainsi, en variante du premier mode de realisation, un interrup- teur peut titre monte en serie avec le commutateur 6 et 1'element resistif 5 et titre associe au comparateur 7 qui ne commanderait que ledit interrupteur. Le circuit d'autodecharge peut comporter plusieurs elements resistifs en serie. A noter que dans 1'invention, 1'element consomma- teur de courant n'est pas necessairement une resistance a proprement parler mais peut titre un composant electrique ou un groupe de composants electriques presentant une resistance interne ou une caracteristique de consommation de courant. L'element consommateur de courant peut ainsi titre un indicateur lumineux tel qu'un temoin forme d'une diode electroluminescente. Il est possible de prevoir plusieurs diodes afin d'indiquer la progression de la de-charge : au debut toutes les diodes sont allumees avant d'etre eteintes progressivement au fur et a mesure que le niveau de charge se rapproche du niveau de charge de stockage. On notera que la consommation des diodes est d'autant plus grande que le niveau de charge est eleve. I1 y a ainsi une repartition de la puissance a dissiper entre plusieurs diodes. I1 est egalement possible d'orga- niser la dissipation de puissance entre des elements consommateurs de courant de types differents tels qu'un indicateur lumineux et un element resistif. En outre le circuit d'autodecharge peut avoir un fonctionnement different de celui decrit. Une mesure de la tension peut titre faite lors de 1'activation du cir- cuit d'autodecharge et une duree d'autodecharge determinee pour parvenir a 1'etat de charge de stockage, un organe de temporisation assurant la coupure du circuit d'autodecharge a la fin de cette duree. L'activation du circuit d'autodecharge peut egalement etre automatique apres une duree de non utilisation predeterminee. Si la batterie ne comporte pas de detecteur d'etat de charge, la detection de charge peut etre realisee en mesurant . - la quantite d'electricite (coulomb) fournie et revue par la batterie, - la resistance interne de la batterie, - la tension de la batterie. I1 est possible de dimensionner 1'element consom- mateur de courant pour qu'il amene la batterie a 1'etat de charge de stockage dans une duree de moms de deux mois. Plus la duree est courte et plus 1'element de consommation de courant doit dissiper une puissance importante. I1 est en outre possible de prevoir des moyens pour amener automatiquement 1'organe de liaison de son etat de connexion a son etat de deconnexion lorsque la mise en stockage est interrompue. La mise en charge de la batterie peut etre 1'evenement declenchant le passage a 1'etat de deconnexion. La batterie peut ainsi comporter un circuit de detection de chargeur qui commande 1'organe de liaison dans son etat de deconnexion lorsque le chargeur est detests. Dans le meme ordre d'idee, la batterie peut incorporer un circuit de detection de 1'arrivee du courant de charge ou de la montee de tension consecutive a 1'application du courant de charge. En variante, comme represents a la figure 4, le circuit de decharge peut etre externe a la batterie et faire partie d'un equipement. L'equipement comprend un appareil electrique 20 aliments par une batterie 21, et un circuit de decharge 22 de la batterie 21. Le circuit de decharge 22 comporte au moins un element consommateur de courant 23 relie a des bornes 24 de la batterie 21 par un organe de liaison 25 qui est selectivement actionnable dans un -tat de connexion ou un -tat de deconnexion du circuit de decharge et qui est command- pour de-connecter le circuit de decharge pour un -tat de charge predetermine inferieur a un -tat de charge nominal de la batterie 21. L'el-ment consommateur de courant peut etre externe a la batterie et a 1'appareil comme celui represents a la figure 4, ou au contraire appartenir a 1'appareil 20
L'invention concerne une batterie (1) comprenant un circuit d'autodécharge (4) comportant un élément d'activation du circuit d'autodécharge et au moins un élément consommateur de courant (5) relié à des bornes (3) de la batterie par un organe de liaison (6) qui est sélectivement actionnable dans un état de connexion ou un état de déconnexion du circuit d'autodécharge et qui est commandé pour déconnecter le circuit d'autodécharge pour un état de charge prédéterminé inférieur à un état de charge nominal de la batterie.L'invention a également pour objet un équipement muni d'un circuit de décharge de la batterie.
1. Batterie (1) comprenant un circuit d'autodecharge (4, 11) comportant un element d'activation du circuit d'autodecharge et au moins un element consommateur de courant (5) relie a des bornes (3) de la batterie par un organe de liaison (6) qui est selectivement actionnable dans un etat de connexion ou un etat de de-connexion du circuit d'autodecharge et qui est commande pour deconnecter le circuit d'autodecharge pour un etat de charge predetermine inferieur a un etat de charge nominal de la batterie. 2. Batterie (1) selon la 1, dans laquelle le circuit d'autodecharge (4) comprend un comparateur (7) relie aux bornes (3) de la batterie pour de- teeter une tension et relie a 1'interrupteur pour couper le circuit d'autodecharge lorsque la tension est inferieure a un seuil predetermine. 3. Batterie (1) selon la 1, dans laquelle 1'etat de charge predetermine est compris entre 20 % et 40 % de 1'etat de charge nominal de la batterie. 4. Batterie (1) selon la 3, dans laquelle 1'etat de charge predetermine est egal a environ 30 % de 1'etat de charge nominal de la batterie. 5. Batterie (1) selon la 1, compor- tant un circuit de gestion de consommation (9) integre et dont une partie (11) au moins est agencee pour former le circuit d'autodecharge. 6. Batterie selon la 1, comportant un indicateur lumineux relie au circuit de decharge pour former 1'element consommateur de courant. 7. Batterie (1) selon la 1, dans laquelle 1'element consommateur de courant (5) est dimensionne pour permettre en deux mois une decharge de la batterie de 1'etat de charge nominal jusqu'a 1'etat de charge predetermine. 8. Equipement comprenant un appareil electrique (20) alimente par une batterie (21), caracterise en ce que 1'equipement comprend un circuit de de-charge (22) de la batterie comportant au moins un element consommateur de courant (23) relie a des bornes (24) de la batterie par un organe de liaison (25) qui est selectivement actionnable dans un etat de connexion ou un etat de deconnexion du circuit de decharge et qui est commande pour deconnecter le circuit de decharge pour un etat de charge predetermine inferieur a un etat de charge nominal de la batterie.
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UTILISATION D'UN CORPS GRAS INSATURE POUR PROTEGER LA COULEUR VIS-A-VIS DU LAVAGE DE FIBRES KERATINIQUES TEINTEES ARTIFICIELLEMENT ; PROCEDES DE COLORATION
20,071,019
; PROCEDES DE COLORATION L'invention a pour objet l'utilisation d'au moins un corps gras insaturé particulier de formule (I) que l'on définira plus loin en détail comme agent permettant de protéger la couleur vis-à-vis du lavage des fibres kératiniques teintes artificiellement, notamment des fibres kératiniques humaines et plus particulièrement des cheveux. Il est connu de teindre les fibres kératiniques notamment humaines et en particulier les cheveux avec des compositions tinctoriales contenant des précurseurs de colorant d'oxydation, appelés généralement bases d'oxydation. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, donnent naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés. On sait également que l'on peut faire varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à des coupleurs ou modificateurs de coloration. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. Il est aussi connu de teindre les fibres kératiniques par une coloration directe. Le procédé classiquement utilisé en coloration directe consiste à appliquer sur les fibres kératiniques des colorants directs qui sont des molécules colorées et colorantes ayant une affinité pour les fibres, à laisser poser, puis à rincer les fibres. Les colorations qui en résultent sont des colorations particulièrement chromatiques qui sont cependant temporaires ou semi-permanentes car la nature des interactions qui lient les colorants directs à la fibre kératinique et leur désorption de la surface et/ou du coeur de la fibre sont responsables de leur faible puissance tinctoriale et de leur mauvaise tenue aux lavages. La couleur artificielle des cheveux apportée par un traitement de coloration directe ou d'oxydation s'estompe progressivement du fait des lavages répétés et conduit dans le temps à un affadissement de la coloration des cheveux. L'utilisation des produits soins rincés et non rincés commercialisés n'améliore pas suffisamment la tenue de la couleur artificielle des cheveux. Il est donc nécessaire de mettre au point des moyens permettant de protéger la couleur artificielle de l'effet des lavages répétés. La Demanderesse a maintenant découvert de manière surprenante que l'utilisation de corps gras insaturés particuliers de formule (I) que l'on définira plus loin en détail permettait de protéger la couleur artificielle de fibres kératiniques. Cette découverte est à la base de la présente invention. On entend par fibres kératiniques humaines par les cheveux, les poils notamment de barbe ou moustache, les cils, les sourcils. On entend par fibres kératiniques teintes artificiellement par fibres kératiniques teintes par un procédé de coloration directe ou par un procédé de coloration d'oxydation. On entend par lavage , une ou plusieurs applications sur les fibres kératiniques d'une composition aqueuse rincée, le plus souvent détergente telle qu'un shampooing. Cette expression inclut également les baignades en particulier en mer ou en piscine. L'invention a donc pour objet l'utilisation d'au moins un corps gras insaturé particulier de formule (I) que l'on définira plus loin en détail comme agent permettant de protéger la couleur vis-à-vis du lavage des fibres kératiniques teintes artificiellement, notamment des fibres kératiniques humaines et plus particulièrement des cheveux. L'invention a également pour objet un procédé pour protéger la couleur vis-à-vis du lavage des fibres kératiniques teintes artificiellement, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur lesdites fibres au moins une composition comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un corps gras insaturé de formule (I) que l'on définira plus loin en détail De plus, la protection apportée par le traitement selon l'invention est durable c'est-à-dire ne nécessitant pas de réapplications fréquentes du produit. Un autre objet de l'invention concerne un procédé de coloration consistant à appliquer sur les fibres kératiniques en particulier les fibres kératiniques humaines et plus particulièrement les cheveux, une composition (A) colorante directe ou d'oxydation pendant un temps suffisant pour développer la couleur, et de faire suivre ou précéder cette application par l'application d'une composition (B) contenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un corps gras insaturé de formule (I) que l'on définira plus loin en détail. Les différents objets de l'invention vont maintenant être détaillés. L'ensemble des significations et définitions des composés utilisés dans la présente invention données ci-dessous sont valables pour l'ensemble des objets de l'invention. Les corps gras insaturés conformes à l'invention répondent à la formule générale (I) suivante : [R, ]a Al L Bi ]b [ A2 ] [ B2 ]d[ AB; où : A,, A2, A3 , identiques ou différents, désignent un radical hydrocarboné monovalent ou 35 divalent, linéaire ou cyclique comportant au moins une insaturation ; B,, B2, B3, identiques ou différents, désignent un radical CnH2n où n est un entier inférieur à 20; R, désigne un alkyle linéaire ou ramifié en C,-C12 ; R2 désigne hydrogène, un métal alcalin M ou le groupe sorbitane de formule : OH O '-CH2 HO OH a,b,c, d, e, f , identiques ou différents, valent 0 ou 1 On entend par insaturation une double ou triple liaison. Les insaturations de radical divalent étant en conformation cis ou trans, de préférence en cis. 40 45 M désigne de préférence Na+ou K+. Les composés de formule (I) préférentiels sont choisis de préférence parmi les composés de formule (Il) suivante : R~ CH CHù(CH2)n CH=CHù(CH2)n, COOR2 q dans laquelle : RI désigne un alkyle linéaire ou ramifié en C1-C12 ; R2 désigne hydrogène, un métal alcalin ou le groupe sorbitane de formule : OH ---CH2 / HO OH n et n', identiques ou différents, sont des entiers allant de 1 à 10 et de préférence de 1 à 8, g vaut 0 ,1 ou 2. Parmi les composés de formule (Il) préférés, on peut citer : l'acide lauroléique; l'acide myristoléique ; l'acide palmitoléique l'acide oléique ; l'acide linoléique ; l'acide linolénique, l'oléate de sorbitan et plus particulièrement l'acide oléique et l'oléate de sorbitan. Le milieu cosmétiquement acceptable des compositions protectrices de la couleur selon l'invention peut par exemple être constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique cosmétiquement acceptable. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les alcanols inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol et l'isopropanol ; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol et leurs mélanges. Les solvants sont, de préférence, présents dans des proportions de préférence allant del à 40 % en poids environ par rapport au poids total de la composition, et encore plus préférentiellement de 3 à 10 % en poids environ. Les corps gras insaturés de formule générale (I) peuvent être présents dans les compositions protectrices de la couleur dans des concentrations allant de préférence de 1 à 100% en poids et plus préférentiellement de 5 à 90% en poids par rapport au poids total de la composition. Selon une forme particulière de l'invention, on utilisera une composition constituée de 100% en poids de corps gras insaturé de formule (I). Dans ce cas, le milieu 3 physiologiquement acceptable est constitué par le ou les corps gras insaturés de formule (1). La composition selon l'invention contenant l'agent ou les agents protecteurs de la couleur des fibres kératiniques peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions de traitement capillaire, tels que des agents tensio-actifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier les épaississants associatifs polymères anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées, des agents filmogènes, des céramides, des agents conservateurs, des agents opacifiants. Selon une forme préférée de l'invention, les compositions selon l'invention peuvent comprendre en plus au moins un agent protecteur contre les effets des agents atmosphériques notamment la lumière. Les agents protecteurs des fibres kératiniques peuvent être tout agent actif utile pour prévenir ou limiter les dégradations des fibres kératiniques en particulier des cheveux dues aux agressions atmosphériques et plus particulièrement de la lumière. Ainsi, l'agent protecteur des fibres kératiniques peut être choisi parmi les filtres UV organiques, les agents anti-radicalaires et les agents antioxydants. Par "agent anti-radicalaire", on entend tout composé capable de piéger les radicaux libres. Les filtres UV organiques (systèmes filtrant les radiations UV) sont notamment choisis parmi les filtres hydrosolubles ou liposolubles, siliconés ou non siliconés. Les filtres organiques sont notamment choisis parmi les dérivés de dibenzoylméthane ; les anthranilates ; les dérivés cinnamiques ; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre ; les dérivés de la benzophénone ; les dérivés de 13,13-diphénylacrylate ; les dérivés de triazine ; les dérivés de benzotriazole ; les dérivés de benzalmalonate ; les dérivés de benzimidazole ; les imidazolines ; les dérivés bis-benzoazolyle tels que décrits dans les brevets EP669323 et US 2,463,264; les dérivés de l'acide paminobenzoïque (PABA) ; les dérivés de benzoxazole tels que décrits dans les demandes de brevet EP0832642, EP1027883, EP1300137 et DE10162844 ; les polymères filtres et silicones filtres tels que ceux décrits notamment dans la demande WO-93/04665 ; les dimères dérivés d'a-alkylstyrène tels que ceux décrits dans la demande de brevet DE19855649 ; les 4,4-diarylbutadiènes tels que décrits dans les demandes EP0967200, DE19746654, DE19755649, EP-A-1008586, EP1133980 et EP133981 et leurs mélanges. Comme exemples de filtres UV organiques, on peut citer ceux désignés ci-dessous sous leur nom INCI : Dérivés de l'acide para-aminobenzoique : PABA, Ethyl PABA, Ethyl Dihydroxypropyl PABA, Ethylhexyl Diméthyl PABA vendu notamment sous le nom ESCALOL 507 par ISP, Glyceryl PABA, PEG-25 PABA vendu sous le nom UVINUL P25 par BAS F, Dérivés cinnamiques : Ethylhexyl Methoxycinnamate vendu notamment sous le nom commercial PARSOL MCX par HOFFMANN LA ROCHE, Isopropyl Methoxy cinnamate, Isoamyl Methoxy cinnamate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN E 1000 par HAARMANN et REIMER, Cinoxate, DEA Methoxycinnamate, Diisopropyl Methylcinnamate, Glyceryl Ethylhexanoate Dimethoxycinnamate Dérivés du dibenzoylméthane : Butyl Methoxydibenzoylmethane vendu notamment sous le nom commercial PARSOL 1789 par HOFFMANN LA ROCHE, Isopropyl Dibenzoylmethane vendu notamment sous le nom commercial EUSOLEX 8020 par MERCK, Dérivés salicyliques : Homosalate vendu sous le nom Eusolex HMS par Rona/EM Industries, Ethylhexyl Salicylate vendu sous le nom NEO HELIOPAN OS par HAARMANN et REIMER, Dipropyleneglycol Salicylate vendu sous le nom DIPSAL par SCHER, TEA Salicylate, vendu sous le nom NEO HELIOPAN TS par Haarmann et REIMER, Dérivés de 13,13-diphénylacrylate : Octocrylene vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N539 par BASF, Etocrylene, vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N35 par BASF, 30 Dérivés de la benzophénone : Benzophenone-1 vendu sous le nom commercial UVINUL 400 par BASF, Benzophenone-2 vendu sous le nom commercial UVINUL D50 par BASF Benzophenone-3 ou Oxybenzone, vendu sous le nom commercial UVINUL M40 par 35 BASF, Benzophenone-4 vendu sous le nom commercial UVINUL MS40 par BASF, Benzophenone-5 Benzophenone-6 vendu sous le nom commercial Helisorb 11 par Norquay Benzophenone-8 vendu sous le nom commercial Spectra-Sorb UV-24 par American 40 Cyanamid Benzophenone-9 vendu sous le nom commercial UVINUL DS-49 par BASF, Benzophenone-12 2-(4-diethylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle. 45 Dérivés du benzylidène camphre : 3-Benzylidene camphor fabriqué sous le nom MEXORYL SD par CHIMEX, 4-Methylbenzylidene camphor vendu sous le nom EUSOLEX 6300 par MERCK , Benzylidene Camphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom MEXORYL SL par CHIMEX, Camphor Benzalkonium Methosulfate fabriqué sous le nom MEXORYL SO par 50 CHIMEX, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom MEXORYL SX par CHIMEX, Polyacrylamidomethyl Benzylidene Camphor fabriqué sous le nom MEXORYL SW par CHIMEX, 55 Dérivés du phenyl benzimidazole : Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid vendu notamment sous le nom commercial EUSOLEX 232 par MERCK, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate vendu sous le nom commercial 5 commercial NEO HELIOPAN AP par Haarmann et REIMER, Dérivés du phenyl benzotriazole : Drometrizole Trisiloxane vendu sous le nom Silatrizole par RHODIA CHIMIE , Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol, vendu sous forme solide sous le 10 nom commercial MIXXIM BB/100 par FAIRMOUNT CHEMICAL ou sous forme micronisé en dispersion aqueuse sous le nom commercial TINOSORB M par CIBA SPECIALTY CHEMICALS, Dérivés de triazine : Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine vendu sous le nom commercial 15 TINOSORB S par CIBA GEIGY, Ethylhexyl triazone vendu notamment sous le nom commercial UVINUL T150 par BASF, Diethylhexyl Butamido Triazone vendu sous le nom commercial UVASORB HEB par SIGMA 3V, 20 la 2,4,6-tris-(4'-amino benzalmalonate de diisobutyle)-s- triazine. Dérivés anthraniliques : Menthyl anthranilate vendu sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN MA par Haarmann et REIMER, Dérivés d'imidazolines : Ethylhexyl Dimethoxybenzylidene Dioxoimidazoline Propionate, Dérivés du benzalmalonate . 30 Polyorganosiloxane à fonctions benzalmalonate comme le Polysilicone-15 vendu sous la dénomination commerciale PARSOL SLX par HOFFMANN LA ROCHE Dérivés de 4,4-diarylbutadiène : -1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène 25 35 Dérivés de benzoxazole : 2,4-bis-[5-1(diméthylpropyl)benzoxazol-2-yl-(4-phenyl)-imino]-6(2-ethylhexyl)-imino-1,3,5-triazine vendu sous le nom d'Uvasorb K2A par Sigma 3V et leurs mélanges. Comme filtres UV organiques liposolubles (ou lipophiles) convenant à une mise en oeuvre dans la présente invention, on peut citer plus particulièrement : Ethylhexyl Methoxycinnamate Butyl Methoxydibenzoylmethane Homosalate Ethylhexyl Salicylate, Octocrylene, Benzophenone-3, 2-(4-diethylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle. 4-Methylbenzylidene camphor, Ethylhexyl triazone, Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine Diethylhexyl Butamido Triazone, Drometrizole Trisiloxane Polysilicone-15 1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène 2,4-bis-[5-1(diméthylpropyl)benzoxazol-2-yl-(4-phenyl)-imino]-6(2-ethylhexyl)-imino-1,3,5-triazine Comme filtres UV organiques hydrosolubles (ou hydrophiles) convenant à une mise en oeuvre dans la présente invention, on peut citer plus particulièrement : PABA, PEG-25 PABA Benzylidene Camphor Sulfonic Acid, Camphor Benzalkonium Methosulfate Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate Benzophenone-4 35 Benzophenone-5 Les agents anti-radicalaires utilisables dans la composition selon l'invention comprennent, outre certains agents anti-pollution mentionnés précédemment, la vitamine E et ses dérivés tels que l'acétate de tocophéryle ; les bioflavonoïdes ; le co-enzyme Q10 40 ou ubiquinone ; certaines enzymes comme la catalase, le superoxyde dismutase et les extraits de germes de blé en contenant, la lactoperoxydase, le glutathion peroxydase et les quinones réductases ; le glutathion ; le benzylidène camphre ; les benzylcyclanones ; les naphtalénones substituées ; les pidolates ; le phytantriol ; le gamma-oryzanol ; la guanosine ; les lignanes ; et la mélatonine. 45 Les agents antioxydants sont notamment choisis parmi les phénols tels que le BHA (tertbutyl-4-hydroxyan isole), le BHT (2,6-di-tert-butyl-p-crésol), le TBHQ (tertiobutylhydroquinone), les polyphénols tels que les oligomères proanthocyanidoliques et les flavonoïdes, les amines encombrées connues sous le vocable générique de HALS 50 (Hindered Amine Light Stabilizer) telles que la tétraaminopipéridine, l'acide érythorbique, les polyamines telles que la spermine, la cystéine, le glutathion, la superoxyde dismutase, la lactoferrine. Les agents protecteurs des fibres kératiniques vis-à-vis des agressions atmosphériques 55 comme la lumière seront plus particulièrement choisis parmi les filtres UV organiques. Selon l'invention, le ou les agents protecteurs des fibres kératiniques vis-à-vis des agressions atmosphériques comme la lumière représentent de 0,2 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. Selon une forme préférée de l'invention, les compositions selon l'invention peuvent comprendre en plus au moins un alcool aromatique et au moins un acide aromatique carboxylique. 10 Par l'expression "alcool aromatique", on entend tout composé liquide à température ambiante et pression atmosphérique comprenant au moins un cycle benzénique ou naphtalénique et au moins une fonction alcool (OH) directement liée au cycle ou liée sur au moins un substituant dudit cycle. De préférence, la fonction alcool sera sur un substituant du cycle benzénique ou naphtalénique. 15 Parmi les alcools aromatiques utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier -l'alcool benzylique - le benzoyl isopropanol 20- le benzylglycol - le phénoxyéthanol - l'alcool di-chloro-benzylique - le méthylphenylbutanol -le phénoxyisopropanol 25- le phénylisohexanol - le phénylpropanol -l'alcool phényléthylique - leurs mélanges. 30 On choisira plus particulièrement l'alcool benzylique. Selon l'invention, le ou les alcools aromatiques peuvent représenter de 0,01 % à 50 % en poids, de préférence de 0,1 % à 30% en poids et plus particulièrement de 1 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. De préférence, ils seront utilisés à des 35 concentrations supérieures à 1% en poids. Les compositions capillaires selon l'invention peuvent comprendre au moins un acide carboxylique aromatique éventuellement salifié. 40 Par l'expression "acide carboxylique aromatique", on entend tout composé comprenant au moins un cycle benzènique ou naphtalénique et au moins une fonction acide carboxylique (COOH), sous forme libre ou salifiée, directement liée au cycle ou liée sur au moins un substituant dudit cycle. De préférence, la fonction acide sera directement reliée au cycle benzènique ou naphtalénique. 45 Les sels des acides carboxyliques aromatiques peuvent être choisis notamment parmi les sels de métal alcalin (sodium, potassium), de métal alcalino-terreux (calcium, magnésium) ou les sels d'amines organiques ou d'ammonium. 50 Parmi les acides carboxyliques aromatiques utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier - l'acide benzoïque - l'acide para-anisique - l'acide diphénolique 55- l'acide férulique5 - l'acide hippurique - l'acide 3-hydroxybenzoique - l'acide 4-hydroxybenzoique - l'acide phénylthioglycolique 5- l'acide acétylsalicylique - l'acide para, méta ou ortho-phtalique ainsi que leurs formes salifiées et leurs mélanges. On choisira plus particulièrement l'acide benzoïque. Selon l'invention, le ou les acides aromatiques ou leurs sels peuvent représenter de 0,001 % à 30 % en poids, de préférence de 0,01 % à 20% en poids et plus particulièrement de 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 15 Les compositions selon l'invention peuvent contenir en plus un ou plusieurs agents de conditionnement. Dans le cadre de la présente invention, on entend par agent conditionneur tout agent ayant pour fonction l'amélioration des propriétés cosmétiques des cheveux, en particulier 20 la douceur, le démêlage, le toucher, le lissage, l'électricité statique. Les agents de conditionnement peuvent se présenter sous forme liquide, semi-solide ou solide tels que par exemple des huiles, des cires ou des gommes. 25 Selon l'invention, les agents conditionneurs peuvent être choisis parmi les huiles de synthèses telles que les poly-oléfines, les huiles végétales, les huiles fluorées ou perfluorées, les cires naturelles ou synthétiques, les silicones, les polymères cationiques non polysaccharides, les composés de type céramide, les tensioactifs cationiques, les amines grasses, les acides gras saturés ou les esters d'acides gras autres que ceux de 30 l'invention ainsi que les mélanges de ces différents composés. Les huiles de synthèse sont notamment les polyoléfines en particulier les poly-a-oléfines et plus particulièrement : - de type polybutène, hydrogéné ou non, et de préférence polyisobutène, 35 hydrogéné ou non. On utilise de préférence les oligomères d'isobutylène de poids moléculaire inférieur à 1000 et leurs mélange avec des polyisobutylènes de poids moléculaire supérieur à 1000 et de préférence compris entre 1000 et 15000. A titre d'exemples de poly-a-oléfines utilisables dans le cadre de la présente invention, on 40 peut plus particulièrement mentionner les polyisobutènes vendus sous le nom de PERMETHYL 99 A, 101 A , 102 A , 104 A (n=16) et 106 A (n=38) par la Société PRESPERSE Inc, ou bien encore les produits vendus sous le nom de ARLAMOL HD (n=3) par la Société ICI (n désignant le degré de polymérisation), - de type polydécène, hydrogéné ou non. 45 De tels produits sont vendus par exemple sous les dénominations ETHYLFLO par la société ETHYL CORP., et d'ARLAMOL PAO par la société ICI. Les huiles animales ou végétales sont choisies préférentiellement dans le groupe formé 50 par les huiles de tournesol, de maïs, de soja, d'avocat, de jojoba, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, les huiles de poisson, le tricaprocaprylate de glycérol, ou les huiles végétales ou animales de formule R90O0R19 dans laquelle R9 représente le reste d'un acide gras supérieur saturé comportant de 7 à 29 atomes de carbone et R,o 10 représente une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée contenant de 3 à 30 atomes de carbone en particulier alkyle ou alkényle, par exemple, l'huile de Purcellin . On peut également utiliser les huiles essentielles naturelles ou synthétiques telles que, par exemple, les huiles d'eucalyptus, de lavandin, de lavande, de vétivier, de litsea cubeba, de citron, de santal, de romarin, de camomille, de sarriette, de noix de muscade, de cannelle, d'hysope, de carvi, d'orange, de géraniol, de cade et de bergamote; Les cires sont des substances naturelles (animales ou végétales) ou synthétiques solides à température ambiante (20 -25 C). Elles sont insolubles dans l'eau, solubles dans les huiles et sont capables de former un film hydrofuge. Sur la définition des cires, on peut citer par exemple P.D. Dorgan, Drug and Cosmetic Industry, Decembre 1983, pp. 30-33. La cire ou les cires sont choisies notamment, parmi la cire de Carnauba, la cire de Candelila, et la cire d'Alfa, la cire de paraffine, l'ozokérite, les cires végétales comme la cire d'olivier, la cire de riz, la cire de jojoba hydrogénée ou les cires absolues de fleurs telles que la cire essentielle de fleur de cassis vendue par la Société BERTIN (France), les cires animales comme les cires d'abeilles, ou les cires d'abeilles modifiées (cerabellina) ; d'autres cires ou matières premières cireuses utilisables selon l'invention sont notamment les cires marines telles que celle vendue par la Société SOPHIM sous la référence M82, les cires de polyéthylène ou de polyoléfines en général. Les agents conditionneurs préférés selon l'invention sont les polymères cationiques et les silicones. Les polymères cationiques non saccharidiques utilisables conformément à la présente invention peuvent être choisis parmi tous ceux déjà connus en soi comme améliorant les propriétés cosmétiques des cheveux traités par des compositions détergentes, à savoir notamment ceux décrits dans la demande de brevet EP-A- 0 337 354 et dans les demandes de brevets français FR-A- 2 270 846, 2 383 660, 2 598 611, 2 470 596 et 2 519 863. Par polymères non saccharides, on entend les polymères ne contenant pas de liaison glycoside entre des monosaccharides. De manière encore plus générale, au sens de la présente invention, l'expression "polymère cationique" désigne tout polymère contenant des groupements cationiques et/ou des groupements ionisables en groupements cationiques. Les polymères cationiques préférés sont choisis parmi ceux qui contiennent des motifs comportant des groupements amine primaires, secondaires, tertiaires et/ou quaternaires pouvant soit faire partie de la chaîne principale polymère, soit être portés par un substituant latéral directement relié à celle-ci. Les polymères cationiques utilisés ont généralement une masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre 500 et 5.106 environ, et de préférence comprise entre 103 et 3.106 environ Parmi les polymères cationiques, on peut citer plus particulièrement les polymères du type polyamine, polyaminoamide et polyammonium quaternaire. Ce sont des produits connus. 5 Les polymères du type polyamine, polyamidoamide, polyammonium quaternaire, utilisables conformément à la présente invention, pouvant être notamment mentionnés, sont ceux décrits dans les brevets français n 2 505 348 ou 2 542 997. Parmi ces polymères, on peut citer : (1) les homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques et comportant au moins un des motifs de formules suivantes: R5 ù C C ù H2OHR5 CùCHt H O A R5 C C- H2OH NH R5 ù C C ù H2OH NH X A A R6 N+ ù R8 1 R7 (V) 10 dans lesquelles: R3 et R4 , identiques ou différents, représentent hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 15 1 à 6 atomes de carbone et de préférence méthyle ou éthyle; R5 , identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un radical CH3; A, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence 2 ou 3 atomes de carbone ou un groupe hydroxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone ; 20 R6, R7, R8, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone ou un radical benzyle et de préférence un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone; X désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique tel que un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure. 25 Les copolymères de la famille (1) peuvent contenir en outre un ou plusieurs motifs dérivant de comonomères pouvant être choisis dans la famille des acrylamides, méthacrylamides, diacétones acrylamides, acrylamides et méthacrylamides substitués sur l'azote par des alkyles inférieurs (C1-C4), des acides acryliques ou méthacryliques ou 30leurs esters, des vinyllactames tels que la vinylpyrrolidone ou le vinylcaprolactame, des esters vinyliques. Ainsi, parmi ces copolymères de la famille (1), on peut citer : - les copolymères d'acrylamide et de diméthylaminoéthyl méthacrylate quaternisé au sulfate de diméthyle ou avec un hologénure de diméthyle tels que celui vendu sous la 5 dénomination HERCOFLOC par la société HERCULES, - les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium décrit par exemple dans la demande de brevet EP-A-080976 et vendus sous la dénomination BINA QUAT P 100 par la société CIBA GEIGY, - le copolymère d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxyéthyltriméthyl- 10 ammonium vendu sous la dénomination RETEN par la société HERCULES, - les copolymères vinylpyrrolidone / acrylate ou méthacrylate de dialkylaminoalkyle quaternisés ou non, tels que les produits vendus sous la dénomination "GAFQUAT" par la société ISP comme par exemple "GAFQUAT 734" ou "GAFQUAT 755" ou bien les produits dénommés "COPOLYMER 845, 958 et 937". Ces polymères sont décrits en 15 détail dans les brevets français 2.077.143 et 2.393.573, - les terpolymères méthacrylate de diméthyl amino éthyle/ vinylcaprolactame/ vinylpyrrolidone tel que le produit vendu sous la dénomination GAFFIX VC 713 par la société ISP, - les copolymère vinylpyrrolidone / méthacrylamidopropyl dimethylamine commercialisés 20 notamment sous la dénomination STYLEZE CC 10 par ISP. - et les copolymères vinylpyrrolidone / méthacrylamide de diméthylaminopropyle quaternisé tel que le produit vendu sous la dénomination "GAFQUAT HS 100" par la société ISP. 25 (2) les polymères constitués de motifs pipérazinyle et de radicaux divalents alkylène ou hydroxyalkylène à chaînes droites ou ramifiées, éventuellement interrompues par des atomes d'oxygène, de soufre, d'azote ou par des cycles aromatiques ou hétérocycliques, ainsi que les produits d'oxydation et/ou de quaternisation de ces polymères. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2.162.025 et 2.280.361 ; 30 (3) les polyaminoamides solubles dans l'eau préparés en particulier par polycondensation d'un composé acide avec une polyamine ; ces polyaminoamides peuvent être réticulés par une épihalohydrine, un diépoxyde, un dianhydride, un dianhydride non saturé, un dérivé bis-insaturé, une bis-halohydrine, un bis-azétidinium, 35 une bis-haloacyldiamine, un bis-halogénure d'alkyle ou encore par un oligomère résultant de la réaction d'un composé bifonctionnel réactif vis-à-vis d'une bis-halohydrine, d'un bis- azétidinium, d'une bis-haloacyldiamine, d'un bis-halogénure d'alkyle, d'une épilhalohydrine, d'un diépoxyde ou d'un dérivé bis-insaturé ; l'agent réticulant étant utilisé dans des proportions allant de 0,025 à 0,35 mole par groupement amine du 40 polymaoamide ; ces polyaminoamides peuvent être alcoylés ou s'ils comportent une ou plusieurs fonctions amines tertiaires, quaternisées. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2.252.840 et 2.368.508 ; (4) les dérivés de polyaminoamides résultant de la condensation de polyalcoylènes 45 polyamines avec des acides polycarboxyliques suivie d'une alcoylation par des agents bifonctionnels. On peut citer par exemple les polymères acide adipiquediacoylaminohydroxyalcoyldialoylène triamine dans lesquels le radical alcoyle comporte de 1 à 4 atomes de carbone et désigne de préférence méthyle, éthyle, propyle. De tels polymères sont notamment décrits dans le brevet français 1.583.363. 50 Parmi ces dérivés, on peut citer plus particulièrement les polymères acide adipique/diméthylaminohydroxypropyl/diéthylène triamine vendus sous la dénomination "Cartaretine F, F4 ou F8" par la société Sandoz. (5) les polymères obtenus par réaction d'une polyalkylène polyamine comportant deux groupements amine primaire et au moins un groupement amine secondaire avec un acide dicarboxylique choisi parmi l'acide diglycolique et les acides dicarboxyliques aliphatiques saturés ayant de 3 à 8 atomes de carbone. Le rapport molaire entre le polyalkylène polylamine et l'acide dicarboxylique étant compris entre 0,8 : 1 et 1,4 : 1; le polyaminoamide en résultant étant amené à réagir avec l'épichlorhydrine dans un rapport molaire d'épichlorhydrine par rapport au groupement amine secondaire du polyaminoamide compris entre 0,5 : 1 et 1,8: 1. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets américains 3.227.615 et 2.961.347. Des polymères de ce type sont en particulier commercialisés sous la dénomination "Hercosett 57" par la société Hercules Inc. ou bien sous la dénomination de "PD 170" ou "Delsette 101" par la société Hercules dans le cas du copolymère d'acide adipique/époxypropyl/diéthylène-triamine. (6) les cyclopolymères d'alkyl diallyl amine ou de dialkyl diallyl ammonium tels que les homopolymères ou copolymères comportant comme constituant principal de la chaîne des motifs répondant aux formules (VII) ou (VIII) : 20 / (CH2)k -(CH2)t- - CR12 C(R12)-CH2- CH2 CH2 N+ Y- R10 R11 / (CH2)k -(CH2)t- CR12 C(R12)-CH2- CH2 CH2 (VIII) N 1 Rio formules dans lesquelles k et t sont égaux à 0 ou 1, la somme k + t étant égale à 1 ; R12 désigne un atome d'hydrogène ou un radical méthyle ; R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent un groupement alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, un 25 groupement hydroxyalkyle dans lequel le groupement alkyle a de préférence 1 à 5 atomes de carbone, un groupement amidoalkyle inférieur (C1-C4) ou R10 et R11 peuvent désigner conjointement avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, des groupement hétérocycliques, tels que pipéridinyle ou morpholinyle ; Y- est un anion tel que bromure, chlorure, acétate, borate, citrate, tartrate, bisulfate, bisulfite, sulfate, phosphate. Ces 30 polymères sont notamment décrits dans le brevet français 2.080.759 et dans son certificat d'addition 2.190.406. R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent de préférence un groupement alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone. 35 Parmi les polymères définis ci-dessus, on peut citer plus particulièrement l'homopolymère de chlorure de diméthyldiallylammonium vendu sous la dénomination "Merquat 100" par la société NALCO (et ses homologues de faibles masses moléculaires moyenne en poids) et les copolymères de chlorure de diallyldiméthylammonium et d'acrylamide 40 commercialisés sous la dénomination "MERQUAT 550". (7) le polymère de diammonium quaternaire contenant des motifs récurrents répondant à la formule : R 13 R15 N+ ùA ù N+ B (IX) 1 R14 X- R16 X-formule (IX) dans laquelle : R13, R14, R15 et R16, identiques ou différents, représentent des radicaux aliphatiques, alicycliques, ou arylaliphatiques contenant de 1 à 20 atomes de carbone ou des radicaux hydroxyalkylaliphatiques inférieurs, ou bien R13, R14, R15 et R16, ensemble ou séparément, constituent avec les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés des hétérocycles contenant éventuellement un second hétéroatome autre que l'azote ou bien R13, R14, R15 et R16 représentent un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié substitué par un groupement nitrile, ester, acyle, amide ou -CO-O-R17-D ou -CO- NH-R17-D où R17 est un alkylène et D un groupement ammonium quaternaire ; AI et BI représentent des groupements polyméthyléniques contenant de 2 à 20 atomes de carbone pouvant être linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et pouvant contenir, liés à ou intercalés dans la chaîne principale, un ou plusieurs cycles aromatiques, ou un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre ou des groupements sulfoxyde, sulfone, disulfure, amino, alkylamino, hydroxyle, ammonium quaternaire, uréido, amide ou ester, et )C désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique; AI, R13 et R15 peuvent former avec les deux atomes d'azote auxquels ils sont rattachés un cycle pipérazinique ; en outre si AI désigne un radical alkylène ou hydroxyalkylène linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, BI peut également désigner un groupement (CH2)np-CO-D-OC-(CH2)p- p est un nombre entier variant de 2 à 20 environ dans lequel D désigne : a) un reste de glycol de formule : -O-Z-O-, où Z désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié ou un groupement répondant à l'une des formules suivantes : - (CH2-CH2-0)x -CH2-CH2-[CH2-CH(CH3)-O]y CH2-CH(CH3)- où x et y désignent un nombre entier de 1 à 4, représentant un degré de polymérisation défini et unique ou un nombre quelconque de 1 à 4 représentant un degré de polymérisation moyen ; b) un reste de diamine bis-secondaire tel qu'un dérivé de pipérazine ; c) un reste de diamine bis-primaire de formule : -NH-Y-NH-, où Y désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié, ou bien le radical bivalent -CH2-CH2-S-S-CH2-CH2- ; d) un groupement uréylène de formule : -NH-CO-NH-; De préférence, X- est un anion tel que le chlorure ou le bromure. Ces polymères ont une masse moléculaire moyenne en nombre généralement comprise entre 1000 et 100000. Des polymères de ce type sont notamment décrits dans les brevets français 2.320.330, 2.270.846, 2.316.271, 2.336.434 et 2.413.907 et les brevets US 2.273.780, 2.375.853, 2.388.614, 2.454.547, 3.206.462, 2.261.002, 2.271.378, 3.874.870, 4.001.432, 3.929.990, 3.966.904, 4.005.193, 4.025.617, 4.025.627, 4.025.653, 4.026.945 et 4.027.020. 14 On peut utiliser plus particulièrement les polymères qui sont constitués de motifs récurrents répondant à la formule : R18 R20 + + - N (CH2)r - N- (CH2)s ù (a) R X R 19 21 dans laquelle R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents, désignent un radical alkyle ou hydroxyalkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone environ, r et s sont des nombres entiers variant de 2 à 20 environ et, X- est un anion dérivé d'un acide minéral ou organique. Un composé de formule (a) particulièrement préféré est celui pour lequel R18, R19, R20 et R21, représentent un radical méthyle et r = 3, s = 6 et X = Cl, dénommé Hexadimethrine chloride selon la nomenclature INCI (CTFA). (8) les polymères de polyammonium quaternaires constitués de motifs de formule (X): 22 R24 N±(CH2)t-NH-CO-(CH2)u-CO-NH-(CH2)ä-N±AXI R23 (X) X- R25 formule dans laquelle : R22, R23, R24 et R25, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, éthyle, propyle, 13-hydroxyéthyle, 13-hydroxypropyle ou -CH2CH2(OCH2CH2)pOH, où p est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 6, sous réserve que R22, R23, R24 et R25 ne représentent pas simultanément un atome d'hydrogène, t et u, identiques ou différents, sont des nombres entiers compris entre 1 et 6, v est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 34, X- désigne un anion tel qu'un halogènure, A désigne un radical d'un dihalogénure ou représente de préférence -CH2-CH2-O-CH2-CH2-. De tels composés sont notamment décrits dans la demande de brevet EP-A-122 324. On peut par exemple citer parmi ceux-ci, les produits "Mirapol A 15", "Mirapol AD1", "Mirapol AZ1" et "Mirapol 175" vendus par la société Miranol. (9) Les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole tels que par exemple les produits commercialisés sous les dénominations Luviquat FC 905, FC 550 et FC 370 par la société B.A.S.F. (10) Les polymères réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(C1-C4) trialkyl(C1- C4)ammonium tels que les polymères obtenus par homopolymérisation du diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, ou par copolymérisation de l'acrylamide avec le diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, l'homo ou la copolymérisation étant suivie d'une réticulation par un composé à insaturation oléfinique, en particulier le méthylène bis acrylamide. On peut plus particulièrement utiliser un copolymère réticulé acrylamide/chlorure de méthacryloyloxyéthyl triméthylammonium (20/80 en poids) sous forme de dispersion contenant 50 % en poids dudit copolymère dans de l'huile minérale. Cette dispersion est commercialisée sous le nom de SALCARE SC 92 par la Société CIBA. On peut également utiliser un homopolymère réticulé du chlorure de méthacryloyloxyéthyl triméthylammonium contenant environ 50 % en poids de l'homopolymère dans de l'huile minérale ou dans un ester liquide. Ces dispersions sont commercialisées sous les noms de SALCARE SC 95 et SALCARE SC 96 par la Société CIBA. D'autres polymères cationiques utilisables dans le cadre de l'invention sont des protéines cationiques ou des hydrolysats de protéines cationiques, des polyalkylèneimines, en particulier des polyéthylèneimines, des polymères contenant des motifs vinylpyridine ou vinylpyridinium, des condensats de polyamines et d'épichlorhydrine, des polyuréylènes quaternaires et les dérivés de la chitine. Parmi tous les polymères cationiques susceptibles d'être utilisés dans le cadre de la présente invention, on préfère mettre en oeuvre les cyclopolymères cationiques, en particulier les homopolymères ou copolymères de chlorure de diméthyldiallylammonium, vendus sous les dénominations MERQUAT 100 , MERQUAT 550 et MERQUAT S par la société NALCO, les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole et leurs mélanges. Les silicones utilisables conformément à l'invention sont en particulier des polyorganosiloxanes insolubles dans la composition et peuvent se présenter sous forme d'huiles, de cires, de résines ou de gommes. Les organopolysiloxanes sont définis plus en détail dans l'ouvrage de Walter NOLL 25 "Chemistry and Technology of Silicones" (1968) Academie Press. Elles peuvent être volatiles ou non volatiles. Lorsqu'elles sont volatiles, les silicones sont plus particulièrement choisies parmi celles possédant un point d'ébullition compris entre 60 C et 260 C, et plus particulièrement 30 encore parmi : (i) les silicones cycliques comportant de 3 à 7 atomes de silicium et de préférence 4 à 5. Il s'agit, par exemple, de l'octaméthylcyclotétrasiloxane commercialisé notamment sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7207" par UNION CARBIDE ou "SILBIONE 70045 V 2" 35 par RHODIA CHIMIE, le décaméthylcyclopentasiloxane commercialisé sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7158" par UNION CARBIDE, "SILBIONE 70045 V 5" par RHODIA CHIMIE, ainsi que leurs mélanges. On peut également citer les cyclocopolymères du type diméthylsiloxanes/ 40 méthylakylsiloxane, tel que la "SILICONE VOLATILE FZ 3109" commercialisée par la société UNION CARBIDE, de structure chimique : pDùD' ùSiùO 1 CH3 On peut également citer les mélanges de silicones cycliques avec des composés organiques dérivés du silicium, tels que le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et de 45 tétratriméthylsilylpentaérythritol (50/50) et le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et d'oxy-1,1'(hexa-2,2,2',2',3,3'-triméthylsilyloxy) bis-néopentane ; (ii) les silicones volatiles linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium et possédant une viscosité inférieure ou égale à 5.10-6m2/s à 25 C. Il s'agit, par exemple, du avec D: CH3 1 avec D': C8H17 décaméthyltétrasiloxane commercialisé notamment sous la dénomination "SH 200" par la société TORAY SILICONE. Des silicones entrant dans cette classe sont également décrites dans l'article publié dans Cosmetics and toiletries, Vol. 91, Jan. 76, P. 27-32 - TODD & BYERS "Volatile Silicone fluids for cosmetics". On utilise de préférence des silicones non volatiles et plus particulièrement des polyalkylsiloxanes, des polyarylsiloxanes, des polyalkylarylsiloxanes, des gommes et des résines de silicones, des polyorganosiloxanes modifiés par des groupements organofonctionnels ainsi que leurs mélanges. 10 Ces silicones sont plus particulièrement choisies parmi les polyalkylsiloxanes parmi lesquels on peut citer principalement les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyle ayant une viscosité de 5.10-6 à 2,5 m2/s à 25 C et de préférence 1.10-5 à 1 m2/s. La viscosité des silicones est par exemple mesurée à 25 C selon la norme ASTM 15 445 Appendice C. Parmi ces polyalkylsiloxanes, on peut citer à titre non limitatif les produits commerciaux suivants : - les huiles SILBIONE des séries 47 et 70 047 ou les huiles MIRASIL commercialisées 20 par RHODIA CHIMIE telles que par exemple l'huile 70 047 V 500 000 ; - les huiles de la série MIRASIL commercialisées par la société RHODIA CHIMIE ; - les huiles de la série 200 de la société DOW CORNING telles que plus particulièrement la DC200 de viscosité 60 000 Cst ; - les huiles VISCASIL de GENERAL ELECTRIC et certaines huiles des séries SF (SF 96, 25 SF 18) de GENERAL ELECTRIC. On peut également citer les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol (Dimethiconol selon la dénomination CTFA) tels que les huiles de la série 48 de la société RHODIA CHIMIE . Dans cette classe de polyalkylsiloxanes, on peut également citer les produits commercialisés sous les dénominations "ABIL WAX 9800 et 9801" par la société GOLDSCHMIDT qui sont des polyalkyl (C1-C20) siloxanes. 35 Les polyalkylarylsiloxanes sont particulièrement choisis parmi les polydiméthyl méthylphénylsiloxanes, les polydiméthyl diphénylsiloxanes linéaires et/ou ramifiés de viscosité de 1.10-5 à 5.10-2m2/s à 25 C. Parmi ces polyalkylarylsiloxanes on peut citer à titre d'exemple les produits 40 commercialisés sous les dénominations suivantes : . les huiles SILBIONE de la série 70 641 de RHODIA CHIMIE ; . les huiles des séries RHODORSIL 70 633 et 763 de RHODIA CHIMIE ; . l'huile DOW CORNING 556 COSMETIC GRAD FLUID de DOW CORNING ; . les silicones de la série PK de BAYER comme le produit PK20 ; 45 . les silicones des séries PN, PH de BAYER comme les produits PN1000 et PH1000 ; . certaines huiles des séries SF de GENERAL ELECTRIC telles que SF 1023, SF 1154, SF 1250, SF 1265. Les gommes de silicone utilisables conformément à l'invention sont notamment des 50 polydiorganosiloxanes ayant des masses moléculaires moyennes en nombre élevées comprises entre 200 000 et 1 000 000 utilisés seuls ou en mélange dans un solvant. Ce solvant peut être choisi parmi les silicones volatiles, les huiles polydiméthylsiloxanes (PDMS), les huiles poly-phénylméthylsiloxanes (PPMS), les isoparaffines, les polyisobutylènes, le chlorure de méthylène, le pentane, le dodécane, le tridécanes ou 55 leurs mélanges. 30 On peut plus particulièrement citer les produits suivants : - polydiméthylsiloxane - les gommes polydiméthylsiloxanes/méthylvinylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/diphénylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/phénylméthylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/diphénylsiloxane/méthylvinylsiloxane. Des produits plus particulièrement utilisables conformément à l'invention sont des mélanges tels que : . les mélanges formés à partir d'un polydiméthylsiloxane hydroxylé en bout de chaîne (dénommé diméthiconol selon la nomenclature du dictionnaire CTFA) et d'un polydiméthylsiloxane cyclique (dénommé cyclométhicone selon la nomenclature du dictionnaire CTFA) tel que le produit Q2 1401 commercialisé par la société DOW CORNING ; . les mélanges formés à partir d'une gomme polydiméthylsiloxane avec une silicone cyclique tel que le produit SF 1214 Silicone Fluid de la société GENERAL ELECTRIC, ce produit est une gomme SF 30 correspondant à une diméthicone, ayant un poids moléculaire moyen en nombre de 500 000 solubilisée dans l'huile SF 1202 Silicone Fluid correspondant au décaméthylcyclopentasiloxane ; . les mélanges de deux PDMS de viscosités différentes, et plus particulièrement d'une gomme PDMS et d'une huile PDMS, tels que le produit SF 1236 de la société GENERAL ELECTRIC. Le produit SF 1236 est le mélange d'une gomme SE 30 définie ci-dessus ayant une viscosité de 20 m2/s et d'une huile SF 96 d'une viscosité de 5.10-6m2/s. Ce produit comporte de préférence 15 % de gomme SE 30 et 85 % d'une huile SF 96. Les résines d'organopolysiloxanes utilisables conformément à l'invention sont des systèmes siloxaniques réticulés renfermant les unités : R2SiO2,2, R3SiO1,2, RSiO3,2 et SiO412 dans lesquelles R représente un groupement hydrocarboné possédant 1 à 16 atomes de carbone ou un groupement phényle. Parmi ces produits, ceux particulièrement préférés sont ceux dans lesquels R désigne un radical alkyle inférieur en C1-C4, plus particulièrement méthyle, ou un radical phényle. On peut citer parmi ces résines le produit commercialisé sous la dénomination "DOW CORNING 593" ou ceux commercialisés sous les dénominations "SILICONE FLUID SS 4230 et SS 4267" par la société GENERAL ELECTRIC et qui sont des silicones de structure diméthyl/triméthyl siloxane. On peut également citer les résines du type triméthylsiloxysilicate commercialisées notamment sous les dénominations X22-4914, X21-5034 et X21-5037 par la société SHIN-ETSU. Les silicones organo modifiées utilisables conformément à l'invention sont des silicones telles que définies précédemment et comportant dans leur structure un ou plusieurs groupements organofonctionnels fixés par l'intermédiaire d'un radical hydrocarboné. Parmi les silicones organomodifiées, on peut citer les polyorganosiloxanes comportant : - des groupements polyéthylèneoxy et/ou polypropylèneoxy comportant éventuellement des groupements alkyle en C6-C24 tels que les produits dénommés diméthicone copolyol commercialisé par la société DOW CORNING sous la dénomination DC 1248 ou les huiles SILWET L 722, L 7500, L 77, L 711 de la société UNION CARBIDE et l'alkyl (C12) méthicone copolyol commercialisée par la société DOW CORNING sous la dénomination Q2 5200 ; -des groupements aminés substitués ou non comme les produits commercialisés sous la dénomination GP 4 Silicone Fluid et GP 7100 par la société GENESEE ou les produits commercialisés sous les dénominations Q2 8220 et DOW CORNING 929 ou 939 par la société DOW CORNING. Les groupements aminés substitués sont en particulier des groupements aminoalkyle en C1-C4 ; -des groupements thiols comme les produits commercialisés sous les 5 dénominations "GP 72 A" et "GP 71" de GENESEE ; - des groupements alcoxylés comme le produit commercialisé sous la dénomination "SILICONE COPOLYMER F-755" par SWS SILICONES et ABIL WAX 2428, 2434 et 2440 par la société GOLDSCHMIDT ; - des groupements hydroxylés comme les polyorganosiloxanes à fonction 10 hydroxyalkyle décrits dans la demande de brevet français FR-A-85 16334 répondant à la formule (XI) : R26 (XI) i' 26 OH dans laquelle les radicaux R26 identiques ou différents sont choisis parmi les radicaux méthyle et phényle ; au moins 60 % en mole des radicaux R26 désignant méthyle ; le 15 radical R'26 est un chaînon alkylène divalent hydrocarboné en C2-C18 ; p' est compris entre 1 et 30 inclus ; q' est compris entre 1 et 150 inclus ; - des groupements acyloxyalkyle tels que par exemple les polyorganosiloxanes décrits dans le brevet US-A-4957732 et répondant à la formule (XII) : p' - q' 27 127 0ùSi 0ùSi R" R" - P1 OCOR28 OH R'27 - r' q' 20 dans laquelle : R27 désigne un groupement méthyle, phényle, -OCOR28, hydroxyle, un seul des radicaux R27 par atome de silicium pouvant être OH ; R'27 désigne méthyle, phényle ; au moins 60 % en proportion molaire de l'ensemble des radicaux R4 et R'4 désignant méthyle ; 25 R28 désigne alkyle ou alcényle en C8-C20 ; R" désigne un radical alkylène hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié en C2-C18 ; r' est compris entre 1 et 120 inclus ; p' est compris entre 1 et 30 ; q' est égal à 0 ou est inférieur à 0,5 p', p' + q' étant compris entre 1 et 30 ; les 30 polyorganosiloxanes de formule (XII) peuvent contenir des groupements : 1 CH3 SiùOH O dans des proportions ne dépassant pas 15 % de la somme p + q + r. - des groupements anioniques du type carboxylique comme par exemple dans les produits décrits dans le brevet EP 186 507 de la société CHISSO CORPORATION, ou de type alkylcarboxyliques comme ceux présents dans le produit X-22-3701 E de la société SHIN-ETSU ; 2-hydroxyalkylsulfonate ; 2-hydroxyalkylthiosulfate tels que les produits commercialisés par la société GOLDSCHMIDT sous les dénominations "ABIL S201" et "ABIL S255". - des groupements hydroxyacylamino, comme les polyorganosiloxanes décrits dans la demande EP 342 834. On peut citer par exemple le produit Q2-8413 de la 10 société DOW CORNING. Selon l'invention, on peut également utiliser des silicones comprenant une portion polysiloxane et une portion constituée d'une chaîne organique non-siliconée, l'une des deux portions constituant la chaîne principale du polymère l'autre étant greffée sur la dite 15 chaîne principale. Ces polymères sont par exemple décrits dans les demandes de brevet EP-A-412 704, EP-A-412 707, EP-A-640 105 et WO 95/00578, EP-A-582 152 et WO 93/23009 et les brevets US 4,693,935, US 4,728,571 et US 4,972,037. Ces polymères sont de préférence anioniques ou non ioniques. 20 De tels polymères sont par exemple les copolymères susceptibles d'être obtenus par polymérisation radicalaire à partir du mélange de monomères constitué par : a) 50 à 90% en poids d'acrylate de tertiobutyle ; b) 0 à 40% en poids d'acide acrylique ; c) 5 à 40% en poids de macromère siliconé de formule : O CH3 CH3 CH3 Il I 1 Si-O H2C C-C-O-(CH2)3-Si-O Si CH3 ù ù (CH2)3 - 1 CH3 CH3 CH3 CH3 25 (XIII) avec v étant un nombre allant de 5 à 700 ; les pourcentages en poids étant calculés par rapport au poids total des monomères. D'autres exemples de polymères siliconés greffés sont notamment des 30 polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères mixtes du type acide poly(méth)acrylique et du type poly(méth)acrylate d'alkyle et des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères du type poly(méth)acrylate d'isobutyle. 35 Selon l'invention, toutes les silicones peuvent également être utilisées sous forme d'émulsions, de nanoémulsions ou de micrémulsions. Les polyorganosiloxanes particulièrement préférés conformément à l'invention sont : 40 - les silicones non volatiles choisies dans la famille des polyalkylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyle telles que les huiles ayant une viscosité comprise entre 0,2 et 2,5 m2/s à 25 C telles que les huiles de la séries DC200 de DOW CORNING en particulier celle de viscosité 60 000 Cst, des séries SILBIONE 70047 et 47 et plus particulièrement l'huile 70 047 V 500 000 commercialisées par la société RHODIA 45 CHIMIE, les polyalkylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol tels que les diméthiconol ou les polyalkylarylsiloxanes tels que l'huile SILBIONE 70641 V 200 commercialisée par la société RHODIA CHIMIE ; - la résine d'organopolysiloxane commercialisée sous la dénomination DOW CORNING 593 ; - les polysiloxanes à groupements aminés tels que les amodiméthicones ou les triméthylsilylamodiméthicone ; Les protéines ou hydrolysats de protéines cationiques sont en particulier des polypeptides modifiés chimiquement portant en bout de chaîne, ou greffés sur celle-ci, des groupements ammonium quaternaire. Leur masse moléculaire peut varier par exemple de 1 500 à 10 000, et en particulier de 2 000 à 5 000 environ. Parmi ces composés, on peut citer notamment : -les hydrolysats de collagène portant des groupements triéthylammonium tels que les produits vendus sous la dénomination "Quat-Pro E" par la Société MAYBROOK et dénommés dans le dictionnaire CTFA "Triéthonium Hydrolyzed Collagen Ethosulfate" ; - les hydrolysats de collagène portant des groupements chlorure de triméthylammonium et de triméthylstéarylammonium, vendus sous la dénomination de "Quat-Pro S" parla Société MAYBROOOK et dénommés dans le dictionnaire CTFA "Steartrimonium Hydrolyzed Collagen" ; - les hydrolysats de protéines animales portant des groupements triméthylbenzylammonium tels que les produits vendus sous la dénomination "Crotein BTA" par la Société CRODA et dénommés dans le dictionnaire CTFA "Benzyltrimonium hydrolyzed animal protein" ; - les hydrolysats de protéines portant sur la chaîne polypeptidique des groupements ammonium quaternaire comportant au moins un radical alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone. Parmi ces hydrolysats de protéines, on peut citer entre autres : - le "Croquat L" dont les groupements ammonium quaternaires comportent un groupement alkyle en C12 ; - le "Croquat M" dont les groupements ammonium quaternairees comportent des groupements alkyle en C10-C18 ; - le "Croquat S" dont les groupements ammonium quaternaires comportent un groupement alkyle en C18 ; - le "Crotein Q" dont les groupements ammonium quaternaires comportent au moins un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone. Ces différents produits sont vendus par la Société Croda. D'autre protéines ou hydrolysats quaternisés sont par exemple ceux répondant à la formule (XIV) : CH3 R29ù i ~R30ùNHùA XO (XIV) CH3 dans laquelle X- est un anion d'un acide organique ou minéral, A désigne un reste de protéine dérivé d'hydrolysats de protéine de collagène, R29 désigne un groupement lipophile comportant jusqu'à 30 atomes de carbone, R30 représente un groupement alkylène ayant 1 à 6 atomes de carbone. On peut citer par exemple les produits vendus par la Société Inolex, sous la dénomination "Lexein QX 3000", appelé dans le dictionnaire CTFA "Cocotrimonium Collagent Hydrolysate". On peut encore citer les protéines végétales quaternisées telles que les protéines de blé, de maïs ou de soja : comme protéines de blé quaternisées, on peut citer celles commercialisées par la Société Croda sous les dénominations "Hydrotriticum WQ ou QM", appelées dans le dictionnaire CTFA "Cocodimonium Hydrolysed wheat protein", "Hydrotriticum QL" appelée dans le dictionnaire CTFA "Laurdimonium hydrolysed wheat protein", ou encore "Hydrotriticum QS", appelée dans le dictionnaire CTFA "Steardimonium hydrolysed wheat protein". Selon la présente invention, Les composés de type céramide sont notamment les céramides et/ou les glycocéramides et/ou les pseudocéramides et/ou les néocéramides, naturelles ou synthétiques. Des composés de type céramide sont par exemple décrits dans les demandes de brevet DE4424530, DE4424533, DE4402929, DE4420736, WO95/23807, WO94/07844, EP-A-0646572, WO95/16665, FR-2 673 179, EP-A-0227994 et WO 94/07844, WO94/24097, WO94/10131 dont les enseignements sont ici inclus à titre de référence. Des composés de type céramides particulièrement préférés selon l'invention sont par exemple : - le 2-N-linoléoylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-oléoylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-palmitoylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-stéaroylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-béhénoylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-[2-hydroxy-palmitoyl]-amino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-stéaroyl amino-octadécane-1,3,4 triol et en particulier la N-stéaroyl phytosphingosine, - le 2-N-palmitoylamino-hexadécane-1,3-diol - le (bis-(N-hydroxyéthyl N-cétyl) malonamide), - le N-(2-hydroxyéthyl)-N-(3-cétyloxy-2-hydroxypropyl)amide d'acide cétylique -le N-docosanoyl N-méthyl-D-glucamine ou les mélanges de ces composés. On peut également utiliser des tensioactifs cationiques parmi lesquels on peut citer en particulier : les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées ; les sels d'ammonium quaternaire ; les dérivés d'imidazoline ; ou les oxydes d'amines à caractère cationique. Les sels d'ammonium quaternaires sont par exemple : - ceux qui présentent la formule générale (XV) suivante : + (XV) dans laquelle les radicaux R31 à R34, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle. Les radicaux aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre, les halogènes. Les radicaux aliphatiques sont par exemple choisis parmi les radicaux alkyle, alcoxy, polyoxyalkylène(C2-C6), alkylamide, alkyl(C12-C22)amido alkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate, hydroxyalkyle, comportant environ de 1 à 30 atomes de carbone; X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2-C6)sulfates, alkyl-ou-al kylarylsulfonates, - les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazolinium, comme par exemple celui de formule (XVI) suivante : R R 31\ i33 R32 R34 X 45 CH2-CH2-N(R39)-CO-R N Nï R33 ù (XVI) dans laquelle R36 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif, R37 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R38 représente un radical alkyle en C1-C4 , R39 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, alkyl-ou-alkylarylsulfonates. De préférence, R36 et R37 désignent un mélange de radicaux alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif, R38 désigne méthyle, R39 désigne hydrogène. Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination REWOQUAT W 75 par la société DEGUSSA, - les sels de diammonium quaternaire de formule (XVII) : ++ R41 R41 R43 Nù (CH2)s Nù R45 R42 R44 (XV I I ) dans laquelle R40 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone, R41, R42, R43, R44 et R45 , identiques ou différents sont choisis parmi l'hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone, et X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates et méthylsulfates. De tels sels de diammonium quaternaire comprennent notamment le dichlorure de propanesuif diammonium. - les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester Les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester utilisables selon 25 l'invention sont par exemple ceux de formule (XVIII ) suivante : ( rH2r0 )z R49 O Il (XVIII) R46 dans laquelle : - R46 est choisi parmi les radicaux alkyles en C1-C6 et les radicaux hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6 ; 30 - R47 est choisi parmi : O - le radical R50 ùC C ù - les radicaux R51 hydrocarbonés en C1-C22 linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, R + 6 X- 40 2X R48 ù 0- (O CnH2n )y N ù (Cp H2p 0 )x. R47 X- - R49 est choisi parmi : O - le radical R52ùC- - les radicaux R53 hydrocarbonés en C1-C6 linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, - R48, R50 et R52, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C7-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; -n, p et r, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6 ; -y est un entier valant de 1 à 10 ; - x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10 ; - X- est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique ; sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15 , que lorsque x vaut 0 alors R47 désigne R51 et que lorsque z vaut 0 alors R49 désigne R53. Les radicaux alkyles R46 peuvent être linéaires ou ramifiés et plus particulièrement linéaires. De préférence R46 désigne un radical méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle 20 et plus particulièrement un radical méthyle ou éthyle. Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10. Lorsque R47 est un radical R51 hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes 25 de carbone ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone. Lorsque R49 est un radical R53 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone. Avantageusement, R48, R50 et R52, identiques ou différents, sont choisis parmi les 30 radicaux hydrocarbonés en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les radicaux alkyle et alcényle en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1. 35 Avantageusement, y est égal à 1. De préférence, n, p et r, identiques ou différents, valent 2 ou 3 et encore plus particulièrement sont égaux à 2. L'anion est de préférence un halogénure (chlorure, bromure ou iodure) ou un alkylsulfate 40 plus particulièrement méthylsulfate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. L'anion X- est encore plus particulièrement le chlorure ou le méthylsulfate. 45 On utilise plus particulièrement les sels d'ammonium de formule (XVIII) dans laquelle : - R46 désigne un radical méthyle ou éthyle, - x et y sont égaux à 1 ; - z est égal à 0 ou 1 ; 50 - n, p et r sont égaux à 2 ; - R47 est choisi parmi : 2415 O - le radical R50ùCù- les radicaux méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en C14-C22 - l'atome d'hydrogène ; - R49 est choisi parmi : O - le radical R52ùC- - l'atome d'hydrogène ; R48, R50 et R52, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés et de préférence parmi les radicaux alkyles et alcényle en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires. On peut citer par exemple les composés de formule (XVI) tels que les sels (chlorure ou méthylsulfate notamment) de diacyloxyéthyl diméthyl ammonium, de diacyloxyéthyl hydroxyéthyl méthyl ammonium, de monoacyloxyéthyl dihydroxyéthyl méthyl ammonium, de triacyloxyéthyl méthyl ammonium, de monoacyloxyéthyl hydroxyéthyl diméthyl ammonium et leurs mélanges. Les radicaux acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs radicaux acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents. Ces produits sont obtenus par exemple par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiisopropanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras ou sur des mélanges d'acides gras d'origine végétale ou animale ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent alkylant tel qu'un halogénure d'alkyle (méthyle ou éthyle de préférence), un sulfate de dialkyle (méthyle ou éthyle de préférence), le méthanesulfonate de méthyle, le paratoluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol. De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUART par la société COGNIS, STEPANQUAT par la société STEPAN, NOXAMIUM par la société CECA, REWOQUAT WE 18 par la société DEGUSSA. On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180. Parmi les sels d'ammonium quaternaire de formule (XV) on préfère, d'une part, les 40 chlorures de tétraalkylammonium comme par exemple les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltriméthylammonium, dans lesquels le radical alkyl comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyl diméthyl stéaryl ammonium ou encore, d'autre part, le chlorure de 45 stéaramidopropyldiméthyl (myristyl acétate) ammonium commercialisé sous la dénomination CERAPHYL 70 par la société VAN DYK. Les acides gras saturés sont choisis plus particulièrement parmi l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide béhénique, et l'acide isostéarique. 25 50 Les esters d'acides gras sont notamment les esters d'acides carboxyliques en particulier les esters mono, di, tri ou tétracarboxyliques. Les esters d'acides monocarboxyliques sont différents de ceux de l'invention et sont notamment les monoesters d'acides aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en C1-C26 et d'alcools aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en C1-C26, le nombre total de carbone des esters étant supérieur ou égal à 10. Parmi les monoesters , on peut citer le béhénate de dihydroabiétyle ; le béhénate d'octyldodécyle ; le béhénate d'isocétyle ; le lactate de cétyle ; le lactate d'alkyle en C12- C15 ; le lactate d'isostéaryle ; le lactate de lauryle ; le lactate de linoléyle ; le lactate d'oléyle ; l'octanoate de (iso)stéaryle ; l'octanoate d'isocétyle ; l'octanoate d'octyle l'octanoate de cétyle ; l'oléate de décyle ; l'isostéarate d'isocétyle ; le laurate d'isocétyle ; le stéarate d'isocétyle ; l'octanoate d'isodécyle ; l'oléate d'isodécyle ; l'isononanoate d'isononyle ; le palmitate d'isostéaryle ; le ricinoléate de méthyle acétyle ; le stéarate de myristyle ; l'isononanoate d'octyle ; l'isononate de 2-éthylhexyle ; le palmitate d'octyle ; le pélargonate d'octyle ; le stéarate d'octyle ; l'érucate d'octyldodécyle ; l'érucate d'oléyle les palmitates d'éthyle et d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-héxyle, le palmitate de 2-octyldécyle, les myristates d'alkyles tels que le myristate d'isopropyle, de butyle, de cétyle, de 2-octyldodécyle, le stéarate d'hexyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isobutyle ; le malate de dioctyle, le laurate d'hexyle, le laurate de 2-hexyldécyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate d'isodécyle. On peut également utiliser les esters d'acides di ou tricarboxyliques en C4-C22 et d'alcools en C1-C22 et les esters d'acides mono di ou tricarboxyliques et d'alcools di, tri, tétra ou pentahydroxy en C2-C26. On peut notamment citer : le sébacate de diéthyle ; le sébacate de diisopropyle ; l'adipate de diisopropyle ; l'adipate de di n-propyle ; l'adipate de dioctyle ; l'adipate de diisostéaryle ; le maléate de dioctyle ; l'undecylénate de glycéryle ; le stéarate d'octyldodécyl stéaroyl ; le monoricinoléate de pentaérythrityle ; le tétraisononanoate de pentaérythrityle ; le tétrapélargonate de pentaérythrityle ; le tétraisostéarate de pentaérythrityle ; le tétraoctanoate de pentaérythrityle ; le dicaprylate le dicaprate de propylène glycol l'érucate de tridécyle ; le citrate de triisopropyle ; le citrate de triisotéaryle ; trilactate de glycéryle ; trioctanoate de glycéryle ; le citrate de trioctyldodécyle ; le citrate de trioléyle. Parmi les esters cités ci-dessus, on préfère utiliser les palmitates d'éthyle et d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-héxyle, le palmitate de 2-octyldécyle, les myristates d'alkyles tels que le myristate d'isopropyle, de butyle, de cétyle, de 2-octyldodécyle, le stéarate d'hexyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isobutyle ; le malate de dioctyle, le laurate d'hexyle, le laurate de 2-hexyldécyle et l'isononanate d'isononyle, l'octanoate de cétyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate d'isodécyle. Les huiles fluorées sont par exemple les perfluoropolyéthers décrits notamment dans la demande de brevet EP-A-486135 et les composés fluorohydrocarbonées décrites notamment dans la demande de brevet WO 93/11103. L'enseignement de ces deux demandes est totalement inclus dans la présente demande à titre de référence. Le terme de composés fluorohydrocarbonés désigne des composés dont la structure chimique comporte un squelette carboné dont certains atomes d'hydrogène ont été substitués par des atomes de fluor. Les huiles fluorées peuvent également être des fluorocarbures tels que des fluoramines par exemple la perfluorotributylamine, des hydrocarbures fluorés, par exemple le perfluorodécahydronaphtalène, des fluoroesters et des fluoroethers ; Les perfluoropolyéthers sont par exemple vendus sous les dénominations commerciales FOMBLIN par la société MONTEFLUOS et KRYTOX par la société DU PONT. Parmi les composés fluorohydrocarbonés, on peut également citer les esters d'acides gras fluorés tels que le produits vendu sous la dénomination NOFABLE FO par la société NIPPON OIL. Il est bien entendu possible de mettre en oeuvre des mélanges d'agents conditionneurs. Selon l'invention, le ou les agents conditionneurs peuvent représenter de 0,001 % à 20 % en poids, de préférence de 0,01 % à 10% en poids et plus particulièrement de 0,1 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition finale. Les compositions protectrices de la couleur des fibres kératiniques selon l'invention peuvent se présenter sous forme de lotions aqueuses ou hydroalcooliques pour le soin des cheveux. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent également se présenter sous forme d'huile, de gel, de lait, de crème, d'émulsion ou de mousse. Les compositions protectrices de la couleur des fibres kératiniques peuvent être conditionnées sous diverses formes notamment dans des vaporisateurs, des flacons pompe ou dans des récipients aérosols afin d'assurer une application de la composition sous forme vaporisée ou sous forme de mousse. De telles formes de conditionnement sont indiquées, par exemple, lorsqu'on souhaite obtenir un spray, une laque ou une mousse pour le traitement des cheveux. Le pH de la composition protectrice des fibres kératiniques varie généralement de 1 à 11. Il est de préférence de 2 à 6, et peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants bien connus de l'état de la technique des compositions appliquées sur des fibres kératiniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxyalkylamines et les éthylènediamines oxyéthylénées et/ou oxypropylénées, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule suivante : R54 R56 R/N-R58NR 55 57 dans laquelle R58 est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C4 ; R54, R55, R56 et R57, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. Les agents acidifiants sont classiquement, à titre d'exemple, des acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, des acides carboxyliques comme l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, ou des acides sulfoniques. 45 50 L'invention a donc pour objet un procédé pour protéger vis-à-vis du lavage la couleur des fibres kératiniques teintes artificiellement, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur lesdites fibres, avant ou après teinture, au moins une composition comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un corps gras insaturé de formule (I) tel que défini précédemment. De manière préférentielle, la composition comprenant le corps gras insaturé de formule (I) sera appliquée sur lesdites fibres après l'étape de teinture. Il est aussi possible de prévoir, une étape de rinçage et/ou une étape de lavage au shampoing avant ou après l'application de la composition contenant le ou les corps gras insaturés de formule (I). Le procédé selon l'invention peut comprendre une étape supplémentaire de séchage total ou partiel des fibres kératiniques avec un séchoir. Selon une forme particulière de l'invention, le procédé de protection de la couleur des fibres kératiniques peut comprendre une étape de chauffage de la composition comprenant le ou les corps gras insaturé de formule (I) que l'on appliquera ensuite directement sur les fibres kératiniques. La température sera de préférence inférieure ou égale à 70 C. Selon une forme particulière de l'invention, le procédé de protection de la couleur des fibres kératiniques peut comprendre une étape de chauffage des fibres kératiniques après application de la composition comprenant le ou les corps gras insaturé de formule (1). Le chauffage des fibres kératiniques peut par exemple être effectué au moyen d'un fer, d'un mélange eau liquide/vapeur d'eau ou bien au moyen d'un casque chauffant. 30 Le fer chauffant utile dans le cadre de l'invention est un fer chauffant conventionnellement utilisé dans le domaine capillaire. Un tel fer, par exemple un fer à friser ou un fer à lisser, est bien connu dans le domaine du traitement capillaire. Par exemple, des fers utiles pour mettre en oeuvre la présente invention sont des fers plats 35 ou ronds décrits dans les brevets US 4 103 145, US 4 308 878, US 5 983 903, US 5 957 140, US 5 494 058. L'application du fer peut se faire par touches séparées successives de quelques secondes, ou par déplacement ou glissement progressif le long des mèches. Il est possible entre l'application de la composition protectrice de la couleur et l'application du fer chauffant sur les fibres kératiniques de prévoir un temps de pause. 40 Ledit temps de pause de préférence variera de 30 secondes à 60 minutes et plus préférentiellement de 1 à 30 minutes. La température va de préférence de 60 C à 120 C. Le mélange eau liquide/vapeur d'eau utile dans le cadre de l'invention a en général une 45 température d'au moins 35 C. Le mélange eau liquide/vapeur d'eau constitue une brume. Ledit mélange peut contenir en plus au moins un autre gaz tel que l'oxygène ou l'azote, des mélanges de gaz tels que l'air ou bien encore d'autres composés vaporisables. La température du mélange eau liquide/vapeur d'eau est de préférence supérieure ou égale à 40 C, et est plus particulièrement comprise entre 40 C et 75 C environ. 50 De préférence, le mélange eau liquide/vapeur d'eau est mis en contact avec la fibre pendant une durée allant de 1 seconde à 1 heure, et encore plus préférentiellement de 5 minutes à 15 minutes. Bien entendu, l'application dudit mélange peut être répétée plusieurs fois sur la même fibre, chaque opération se faisant selon une durée telle qu'indiquée ci-dessus. Plus préférentiellement, on applique tout d'abord sur les cheveux la composition contenant les composés de formule (I), puis on soumet ces mèches ainsi imprégnées à l'action du mélange eau liquide/vapeur d'eau selon les conditions mentionnées précédemment, puis on refroidit les mèches ainsi traitées par exemple en envoyant sur ou à travers celles-ci un courant d'air froid ou d'air à température ambiante. La production du mélange eau liquide/vapeur d'eau utilisé selon l'invention peut se faire à l'aide de tout appareil connu en soi et prévu à cet effet. Toutefois, selon la présente invention, on utilise de préférence un appareil comprenant au moins un générateur de vapeur d'eau directement relié à un casque diffusant sur les fibres kératiniques en particulier les cheveux humains le mélange eau liquide/vapeur d'eau. Comme type d'appareil, on utilisera plus particulièrement celui vendu sous le nom MICROMIST par la Société TAKARA BELMONT. Un autre objet de l'invention concerne un procédé de coloration consistant à appliquer sur les fibres kératiniques humaines et plus particulièrement des cheveux, une composition (A) colorante directe ou d'oxydation pendant un temps suffisant pour développer la couleur, et de faire suivre ou précéder cette application par l'application d'une composition (B) contenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un corps gras insaturé de formule (I) telle que définie précédemment. L'application de la composition (A) peut être suivie d'un rinçage et/ou d'un séchage des fibres kératiniques. L'application de la composition (B) peut être suivie d'un rinçage et/ou d'un séchage des fibres kératiniques. La composition (B) peut être préalablement chauffée dans les mêmes conditions définies ci-dessus. L'application de la composition (B) peut être suivie par un chauffage des fibres kératiniques dans les mêmes conditions définies ci-dessus. De manière préférentielle, la composition (B) sera appliquée après l'application de la composition (A) colorante directe ou d'oxydation. La composition (B) comprenant le ou les corps gras insaturés de formule (I) peut être appliquée immédiatement après coloration ou de manière différée. Par différée, on entend une application se faisant quelques heures, un jour ou plusieurs jours (de 1 à 15 jours) après la coloration. De préférence, la composition (B) sera appliquée immédiatement après coloration des fibres kératiniques. ; les applications de ladite composition pouvant être répétées entre deux colorations. La nature et la concentration des colorants présents dans la composition (A) colorante n'est pas critique. Dans le cas des colorations directes éclaircissantes les compositions colorantes (A) résultent du mélange au moment de l'emploi d'une composition colorante (AI) contenant au moins un colorant direct et d'une composition (A2) contenant un agent oxydant. 50 Dans le cas des colorations d'oxydation, les compositions colorantes (A) résultent du mélange au moment de l'emploi d'une composition colorante (A3) contenant au moins une base d'oxydation et éventuellement au moins un coupleur et/ou un colorant direct et d'une composition (A4) contenant un agent oxydant.45 Les colorants directs sont plus particulièrement des composés absorbant les radiations lumineuses dans le domaine visible (400-750 nm). Ils peuvent être de nature non ionique, anionique ou cationique. Généralement, les colorants directs sont choisis parmi les colorants benzéniques nitrés, les colorants azoïques, anthraquinoniques, naphtoquinoniques, benzoquinoniques, phénotiaziniques, indigoïdes, xanthéniques, phénanthridiniques, phtalocyanines, ceux dérivés du triarylméthane, seuls ou en mélanges. Parmi les colorants benzéniques nitrés, on peut citer les composés rouges ou orangés suivants : le 1-hydroxy-3-nitro-4-N-(y-hydroxypropyl)amino benzène, le N-(13-hydroxy éthyl)amino-3-nitro-4-amino benzène, le 1-amino-3-méthyl-4-N-(13-hydroxyéthyl)amino-6-nitro benzène, le 1-hydroxy-3-nitro-4-N-(13-hydroxyéthyl)-amino benzène, le 1,4-diamino-2-nitrobenzène, le 1-amino-2-nitro-4-méthylamino benzène, la N-03-hydroxyéthyl)-2-nitro- paraphénylènediamine, le 1-amino-2-nitro-4-([3-hydroxy éthyl)amino-5-chloro benzène, la 2-nitro-4-amino-diphénylamine, le 1-amino-3-nitro-6-hydroxybenzène, le 1( 3 -amino éthyl)amino-2-nitro-4-(13-hydroxy éthyloxy) benzène, le 1-(R, y-dihydroxypropyl)oxy-3-nitro-4-( -hydroxyéthyl)amino benzène, le 1-hydroxy-3-nitro-4-aminobenzène, le 1-hydroxy-2-amino-4,6-dinitrobenzène, le 1-méthoxy-3-nitro-4-( -hydroxyéthyl)amino benzène, la 2-nitro-4'-hydroxydiphénylamine, le 1-amino-2-nitro-4-hydroxy-5méthylbenzène, seuls ou en mélanges. En ce qui concerne les colorants directs benzéniques nitrés, on peut mettre en oeuvre des colorants de ce type jaunes et jaune-verts, comme par exemple le 1-13 - hydroxyéthyloxy-3-méthylamino-4-nitrobenzène, le 1-méthylamino-2-nitro-5-( , y - dihydroxypropyl)oxy benzène, le 1-03-hydroxyéthyl)amino-2-méthoxy-4-nitrobenzène, le 1-((3-amino éthyl)amino-2-nitro-5-méthoxy-benzène, le 1,3-di(13-hydroxyéthyl)amino-4-nitro-6-chloro benzène, le 1-amino-2-nitro-6-méthyl-benzène, le 1-03-hydroxyéthyl)amino-2-hydroxy-4-nitrobenzène, la N-(13-hydroxyéthyl)-2-nitro-4-trifluorométhylaniline, l'acide 4-(13-hydroxy éthyl)amino-3-nitro-benzènesulfonique, l'acide 4-éthylamino-3-nitro-benzoïque, le 4-(13-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-chlorobenzène, le 4-( [3-hydroxyéthyl)amino-3-nitrométhyl benzène, le 4-03,y-dihydroxypropyl)amino-3-nitro-trifluorométhylbenzène, le 1-(13-uréido éthyl)amino-4-nitrobenzène, le 1,3-diamino-4-nitrobenzène, le 1-hydroxy-2-amino-5-nitrobenzène, le 1-amino-2-[tris(hydroxyméthyl)méthyl]amino-5-nitro-benzène, le 1-((3-hydroxyéthyl)amino-2-nitrobenzène, le 4-03-hydroxyéthyl)amino-3-nitrobenzamide. Il est de même envisageable d'utiliser des colorants benzéniques nitrés bleus ou violets, comme entre autres le 1-( (3 -hydroxyéthyl)amino-4-N,N-bis-( -hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, le 1( y -hydroxypropyl)amino 4-N,N-bis-( -hydroxyéthyl)amino 2- nitrobenzène, le 1-((3 -hydroxyéthyl)amino 4-(N-méthyl, N- (3 -hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, le 1-( -hydroxyéthyl)amino 4-(N-éthyl, N--hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, le 1-(13,y-dihydroxypropyl)amino 4-(N-éthyl, N-(3-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, les 2-nitroparaphénylènediamines de formule suivante : NHR5 NR6R7 NO2 dans laquelle : - R6 représente un radical alkyle en C1-C4, un radical 13-hydroxyéthyle ou 13-hydroxypropyle ou y-hydroxypropyle ; R5 et R7, identiques ou différents, représentent un radical R-hydroxyéthyle, 13-hydroxypropyle, y-hydroxypropyle, ou 13,y-dihydroxypropyle, l'un au moins des radicaux R6, R7 ou R5 représentant un radical y-hydroxypropyle et R6 et R7 ne pouvant désigner simultanément un radical R-hydroxyéthyle lorsque R6 est un radical y-hydroxypropyle, telles que celles décrits dans le brevet français FR 2 692 572. Il est rappelé que les colorants azoïques sont des composés comportant dans leur structure au moins un enchaînement ûN=N- non inclus dans un cycle ; les colorants méthiniques sont des composés comportant dans leur structure au moins un enchaînement ûC=C- non inclus dans un cycle ; les colorants azométhinique sont des composés comportant dans leur structure au moins un enchaînement ûC=N- non inclus dans un cycle. Les colorants dérivés de triarylméthane comportent dans leur structure au moins un enchaînement suivant : A désignant un atome d'oxygène ou d'azote Les colorants xanthéniques comportent dans leur structure au moins un enchaînement de formule : Les colorants phénanthridiniques comportent dans leur structure au moins un 25 enchaînement de formule20 Les colorants phtalocyanines comportent dans leur structure au moins un enchaînement de formule : Les colorants phénotiaziniques comportent dans leur structure au moins un 5 enchaînement suivant : Les colorants directs peuvent de plus être choisis parmi les colorants basiques comme ceux listés dans le Color Index, 3ème édition, notamment sous les dénominations "Basic Brown 16", "Basic Brown 17", "Basic Yellow 57", "Basic Red 76", "Basic Violet 10", "Basic 10 Blue 26" et "Basic Blue 99" ; ou parmi les colorants directs acides, listés le Color Index, 3ème édition, sous les dénominations "Acid Orange 7", "Acide Orange 24", "Acid Yellow 36", Acid Red 33", "Acid Red 184", "Acid Black 2", "Acid Violet 43", et "Acid Blue 62", ou encore les colorants directs cationiques tels que ceux décrits dans les demandes de brevet WO 95/01772, WO 95/15144 et EP 714954 et en particulier Basic Red 51 , 15 Basic Orange 31 , Basic Yellow 87 dont le contenu fait partie intégrante de la présente invention. Lorsqu'ils sont présents, le ou les colorants directs représentent de préférence de 0,0005 à 12 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, et encore plus 20 préférentiellement de 0,005 à 6 % en poids environ de ce poids. Les bases d'oxydation peuvent être choisies parmi les bases d'oxydation classiquement utilisées en teinture d'oxydation et parmi lesquelles on peut notamment citer les paraphénylènediamines , les bis-phénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les 25 ortho-aminophénols et les bases hétérocycliques. Parmi les paraphénylènediamines, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl 30 paraphénylènediamine, la 2,5-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl paraphénylènediamine, la N,Ndipropyl paraphénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis-03- hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2-13-hydroxyéthyl 35 paraphénylènediamine, la 2-fluoro paraphénylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la N-(13-hydroxypropyl) paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl 3-méthyl paraphénylènediamine, la N,N-(éthyl, 13-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la N-(13,ydihydroxypropyl) paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) paraphénylènediamine, la N-phényl paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2-13- acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la N-03-méthoxyéthyl) paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les paraphénylènediamines citées ci-dessus, on préfère tout particulièrement la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-bis-03-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-03-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-03-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-03-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diamino phénoxy)-3,5-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-aminophénols, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, le para-aminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-(13-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2- amino 6-méthyl phénol, le 5-acétamido 2-amino phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les bases hétérocycliques, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits 40 par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 2,3-diamino 6-méthoxy pyridine, la 2-03-méthoxyéthyl)amino 3-amino 6-méthoxy pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. 45 Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2 359 399 ; JP 88-169 571 ; JP 05 163 124 ; EP 0 770 375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy 4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine, et les dérivés pyrazolo- 50 pyrimidiniques tels ceux mentionnés dans la demande de brevet FR-A-2 750 048 et parmi lesquels on peut citer la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la 2,5-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; la 2,7-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; le 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ol ; le 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-5-ol ; le 2-(3-amino pyrazolo-[1,5-a]-35 pyrimidin-7-ylamino)-éthanol, le 2-(7-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-3-ylamino)-éthanol, le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]-pyrimidin-7-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol, le 2-[(7-amino-pyrazolo[1,5-a]-pyrimidin-3-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol, la 5,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine, la 2,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7- diamine, la 2, 5, N 7, N 7-tetraméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine, la 3-amino-5-méthyl-7-imidazolylpropylamino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine et leurs sels d'addition avec un acide et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits dans les brevets DE 3 843 892, DE 4 133 957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-03-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5-diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5-diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino 1,3- diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-03-hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'-méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4,5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-03-hydroxyéthyl)amino 1-méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition avec un acide. Lorsqu'elles sont utilisées, ces bases d'oxydation représentent de préférence de 0,0005 à 12 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement de 0,005 à 6 % en poids environ de ce poids. Les compositions de teinture d'oxydation conformes à l'invention peuvent également renfermer au moins un coupleur et/ou au moins un colorant direct, notamment pour modifier les nuances ou les enrichir en reflets. Les coupleurs utilisables dans les compositions de teinture d'oxydation conformes à l'invention peuvent être choisis parmi les coupleurs utilisés de façon classique en teinture d'oxydation et parmi lesquels on peut notamment citer les métaphénylènediamines, les méta-aminophénols, les métadiphénols, les naphtols et les coupleurs hétérocycliques tels que par exemple les dérivés indoliques, les dérivés indoliniques, les dérivés pyridiniques, les dérivés indazoliques, les dérivés de pyrazolo[1,5-b]-1,2,4-triazole, les dérivés de pyrazolo[3,2-c]-1,2,4-triazole, les dérivés de benzimidazole, les dérivés de benzothiazole, les dérivés de benzoxazole, les dérivés de 1,3-benzodioxole et les pyrazolones, et leurs sels d'addition avec un acide. Ces coupleurs sont plus particulièrement choisis parmi le 2-méthyl 5-amino phénol, le 5-N-03-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 3-amino phénol, le 1,3-dihydroxy benzène, le 1,3-dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4-diamino 1-03-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-03-hydroxyéthylamino) 1-méthoxy benzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, le sésamol, l'a-naphtol, le 2-méthyl-1-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4-hydroxy N-méthyl indole, la 6-hydroxy indoline, la 6-hydroxybenzomorpholine, la 3,5 diamino 2,6- diméthoxy pyridine, le 1-N- ( hydroxyéthyl)amino 3,4 méthylènedioxy benzène, le 2,6 bis(13 hydroxyéthylamino)toluène, la 2,6-dihydroxy 4-méthyl pyridine, le 1-H 3-méthyl pyrazole 5-one, le 1-phényl 3-méthyl pyrazole 5-one, et leurs sels d'addition avec un acide. Lorsqu'ils sont présents, le ou les coupleurs représentent de préférence de 0,0001 à 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale et encore plus préférentiellement de 0,005 à 5 % en poids environ de ce poids. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents tensio-actifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones, des agents filmogènes, des agents conservateurs, des agents opacifiants. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de teinture d'oxydation conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. La composition tinctoriale selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. La nature de l'agent oxydant utilisé dans la coloration directe éclaircissante (coloration directe avec un agent oxydant) ou dans la coloration d'oxydation n'est pas critique. 30 L'agent oxydant est de préférence choisi dans le groupe formé par le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates ou ferricyanures de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et les persulfates. On peut également utiliser à titre d'agent oxydant une ou plusieurs enzymes d'oxydoréduction telles que les laccases, les 35 peroxydases et les oxydoréductases à 2 électrons (telles que l'uricase), le cas échéant en présence de leur donneur ou cofacteur respectif. Selon un mode particulier de l'invention, on peut utiliser le procédé de l'invention sur des cheveux sensibilisés par des traitements capillaires autres que ceux de l'invention cités 40 précédemment. L'invention a également pour objet un agent de coloration multi-composants ou kit comportant au moins un premier composant comprenant une composition (A) de coloration directe et un deuxième composant comprenant une composition (B) contenant 45 dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un corps gras insaturé de formule (I) telle que définie ci-dessus. L'invention a également pour objet un agent de coloration multi-composants ou kit comportant au moins un premier composant comprenant une composition (AI) 50 comprenant au moins un colorant direct, un deuxième composant comprenant une composition (A2) contenant au moins un agent oxydant et un troisième composant comprenant une composition (B) contenant dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un corps gras insaturé de formule (I) telle que définie ci-dessus. L'invention a également pour objet un agent de coloration multi-composants ou kit comportant au moins un premier composant comprenant une composition (A3) contenant au moins une base d'oxydation et éventuellement au moins un coupleur et/ou un colorant direct, un deuxième composant comprenant une composition (A4) contenant au moins un agent oxydant et un troisième composant comprenant une composition (B) contenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un corps gras insaturé de formule (I) telle que définie ci-dessus. L'invention va être maintenant plus complètement illustrée à l'aide des exemples suivants qui ne sauraient être considérés comme limitatifs. EXEMPLE : Etape de coloration : Au moment de l'emploi, une composition de coloration d'oxydation de support RECITAL contenant 6.10-4 moles % de p-phenylènediamine et 6.10-4 moles % de 4-amino-2-hydroxytoluene est mélangée avec de l'eau oxygénée (Eau oxygénée l'Oréal professionnel 20 volumes à 6%) poids pour poids. Le mélange est ensuite appliqué sur des mèches de cheveux 90% blancs permanentées à raison de 10 g de mélange colorant/ g de mèche. Le temps de pause est de 15 minutes de chaque côté de la mèche. Les mèches sont alors rincées à l'eau, puis lavées par le shampooing DOP camomille et séchées. Etapes de traitement protecteur : On applique alors sur une mèche colorée, différents corps gras purs à raison de 2 grammes par gramme de cheveu : Traitement appliqué Mèche Acide oléique pur commercialisé sous la A référence 01383 par Sigma Aldrich Acide linoléique pur commercialisé sous la B référence L1012 par Sigma Aldrich Oléate de sorbitane C Puis, les mèches traitées sont alors laissées pauser 30 mn à 45 C. Les mèches traitées par subissent alors deux shampooings DOP CAMOMILLE de 25 manière à éliminer l'huile résiduelle de surface. Des mèches non traitées (références) subissent également ces 2 shampooings. Les mèches sont alors séchées au casque 10mn à 60 C. 30 Etapes de ténacité aux lavages: Lavages Une épreuve de ténacité shampooings est réalisée sur les mèches précédentes avec un 35 shampooing DOP CAMOMILLE . On réalise jusqu'à 10 shampooings successifs avec séchage intermédiaire. Evaluation de la protection de la couleur 40 La dégradation de la couleur après lavages des mèches traitées et non traitées est évaluée visuellement par rapport à des mèches colorées non lavées. Un suivi spectro-colorimétrique accompagne ces évaluations. Des mesures sont réalisées à l'aide du spectrocolorimètre MINOLTA CM2022 jusqu'à 10 lavages : La dégradation provoquée par les lavages est exprimée en AE AE(x shampooings - 0 shampooing)=I (AL*2 +Aa*2 +Ab*2 ) 37 45 On exprime alors la protection par une différence en AE entre les mèches traitées et non traitées. (Différence positive=Gain en protection couleur, Différence négative=perte en protection, Différence significative avec un gain en AE ?2 )5 Résultats : Après 10 shampooings, on observe une dégradation importante de la coloration des 5 mèches colorées non traitées (perte en AE=12.98). On observe de façon surprenante, qu'après 10 lavages, seules les mèches qui ont été traitées par des corps gras de l'invention A et B et C apportent une protection significative de la couleur par rapport aux mèches non traitées. Ces résultats sont confirmés par les mesures colorimétriques qui indiquent un gain en AE significatif par rapport à la mèche non traitée. Résultats de dégradation de la couleur après épreuve de ténacité de 10 lavages 15 (shampooings DOP CAMOMILLE 0) Mèche AE par rapport Protection aux mèches significative par non lavées rapport à la mèche non traitée A 10.31 oui B 10.11 oui C 7.19 oui 39 10
L'invention a pour objet l'utilisation d'au moins un corps gras insaturé de formule (I) suivante : où :A1, A2, A3 , identiques ou différents, désignent un radical hydrocarboné monovalent ou divalent, linéaire ou cyclique comportant au moins une insaturation ;B1, B2, B3, identiques ou différents, désignent un radical CnH2n où n est un entier inférieur à 20 ;R1 désigne un alkyle linéaire ou ramifié en C1-C12 ;R2 désigne hydrogène, un métal alcalin M ou le groupe sorbitane de formule : a,b,c, d, e, f, identiques ou différents, valent 0 ou 1,comme agent permettant de protéger la couleur vis-à-vis du lavage des fibres kératiniques teintes artificiellement et plus particulièrement des cheveux teints artificiellement.L'invention a également pour objet un procédé pour protéger la couleur des fibres kératiniques teintes artificiellement vis-à-vis du lavage, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur lesdites fibres, avant ou après teinture, au moins une composition comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un corps gras insaturé de formule (I).Un autre objet de l'invention concerne un procédé de coloration des fibres kératiniques consistant à appliquer sur lesdites fibres kératiniques une composition (A) colorante directe ou d'oxydation pendant un temps suffisant pour développer la couleur, et de faire suivre ou précéder cette application par l'application d'une composition (B) contenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un corps gras insaturé de formule (I).
1. Utilisation d'au moins un corps gras insaturé de formule (I) suivante : 0 [R, ]a A1B1 ]b[ A2 Jc[ B2 Jd[ A317 où : A1, A2, A3 , identiques ou différents, désignent un radical hydrocarboné monovalent ou divalent, linéaire ou cyclique comportant au moins une insaturation ; B1, B2, B3, identiques ou différents, désignent un radical CnH2n où n est un entier inférieur à 20; R1 désigne un alkyle linéaire ou ramifié en C1-C12 ; R2 désigne hydrogène, un métal alcalin M ou le groupe sorbitane de formule : OH HO OH 15 a,b,c, d, e, f , identiques ou différents, valent 0 ou 1, comme agent permettant de protéger la couleur vis-à-vis du lavage des fibres kératiniques teintes artificiellement, notamment des fibres kératiniques humaines et plus 20 particulièrement des cheveux,. 2. Utilisation selon la 1, où les composés de formule (I) sont choisis parmi les composés de formule (Il) suivante : R~ CH CHù(CH2)n CH=CHù(CH2)r _COOR2 q dans laquelle : R1 désigne un alkyle linéaire ou ramifié en C1-C12 ; R2 désigne hydrogène, un métal alcalin ou le groupe sorbitane de formule : OH / HO OH 30 n et n', identiques ou différents, sont des entiers allant de 1 à 10 et de préférence de 1 à 8; g vaut 0,1 ou 2. ---CH2 25 O ---CH2 3. Utilisation selon la 1 ou 2, où le composé de formule (I) est choisi parmi : l'acide lauroléique; l'acide myristoléique ; l'acide palmitoléique l'acide oléique ; l'acide linoléique ; l'acide linolénique, l'oléate de sorbitan 4. Utilisation selon la 3, où le composé de formule (I) est choisi parmi l'acide oléique, l'oléate de sorbitan et l'acide linoléique. 5. Procédé pour protéger la couleur vis-à-vis du lavage des fibres kératiniques teintes artificiellement notamment des fibres kératiniques humaines et plus particulièrement des cheveux, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur lesdites fibres, avant ou après teinture, au moins une composition comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un corps gras insaturé de formule (I) telle que définie selon l'une quelconque des 1 à 4. 6. Procédé selon la 5 selon lequel la composition comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un corps gras insaturé de formule (I) est appliquée sur les fibres après teinture. 7. Procédé selon la 5 ou 6, où le milieu cosmétiquement acceptable de la composition est constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique cosmétiquement acceptable. 8. Procédé selon la 7, où le solvant organique est choisi parmi les alcanols inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol et l'isopropanol ; les polyols et éthers de polyols et leurs mélanges. 9. Procédé selon la 7 ou8, où le ou les solvants sont présents dans des proportions allant de 1 à 40 % en poids environ par rapport au poids total de la composition et encore plus préférentiellement de 3 à 30 % en poids environ par rapport au poids total de la composition. 10. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 9, où le ou les corps gras insaturés de formule générale (I) sont présents dans des concentrations allant de 1 à 100% en poids et plus préférentiellement de 5 à 90% en poids par rapport au poids total de la composition. 11. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 10, où la composition est constituée de 100% en poids de corps gras insaturé de formule (I). 12. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 11, où la composition contient au moins un additif choisi parmi des agents tensio-actifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier les épaississants associatifs polymères anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées, des agents filmogènes, des céramides, des agents conservateurs, des agents opacifiants. 13. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 12, où la composition contient au moins un agent protecteur contre les effets des agents atmosphériques notamment la lumière. 14. Procédé selon la 13, où l'agent protecteur contre les effets des agents atmosphériques est choisi parmi les filtres UV organiques, les agents anti-radicalaires et les agents antioxydants. 10 15. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 14, où la composition contient au moins un alcool aromatique et au moins un acide aromatique carboxylique. 16. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 15, où la composition contient au moins un ou plusieurs agents de conditionnement. 17. Procédé selon la 16, où le ou les agents conditionneurs représentent de 0,001 % à 20 % en poids, de préférence de 0,01 % à 10% en poids et plus particulièrement de 0,1 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition. 20 18. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 17, où la composition se présente sous forme de lotion aqueuses ou hydroalcoolique sous forme d'huile, de gel, de lait, de crème, d'émulsion ou de mousse. 19. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 18, où la composition est 25 conditionnée dans un vaporisateur, un flacons pompe ou dans un récipient aérosol. 20. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 19, où le pH de la composition contenant le ou les corps gras insaturés de formule (I) varie de 1 à 11 et de préférence de 2 à 6. 21. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 20, comprenant une étape supplémentaire de rinçage et/ou une étape de lavage au shampoing avant ou après l'application de la composition contenant le ou les corps gras insaturés de formule (I). 35 22. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 21, comprenant une étape supplémentaire de séchage total ou partiel des fibres kératiniques avec un séchoir. 23. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 22 comprenant une étape supplémentaire de chauffage de la composition comprenant le ou les corps gras insaturé 40 de formule (I) que l'on appliquera ensuite directement sur les fibres kératiniques. 24. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 22 comprenant une étape supplémentaire de chauffage des fibres kératiniques après application de la composition comprenant le ou les corps gras insaturé de formule (I). 25. Procédé selon la 24, où le chauffage des fibres kératiniques est effectué au moyen d'un fer, d'un mélange eau liquide/vapeur d'eau ou bien au moyen d'un casque chauffant. 15 30 45 26. Procédé de coloration des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines et plus particulièrement des cheveux, consistant à appliquer sur les fibres une composition (A) colorante directe ou d'oxydation pendant un temps suffisant pour développer la couleur, et de faire suivre ou précéder cette application par l'application d'une composition (B) contenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un corps gras insaturé de formule (I) telle que définie dans l'une quelconque des précédentes. 27. Procédé selon la 26, où l'application de la composition (A) est suivie d'un rinçage et/ou d'un séchage des fibres kératiniques. 28. Procédé selon la 26 ou 27, où l'application de la composition (B) est d'un rinçage et/ou d'un séchage des fibres kératiniques et/ou d'un chauffage des fibres kératiniques. 29. Procédé selon la 26 ou 27, où la composition (B) est préalablement chauffée. 30. Procédé selon l'une quelconque des 26 à 29 où la composition (B) est 20 appliquée après l'application de la composition (A) colorante directe ou d'oxydation, soit immédiatement, soit en différé, et les applications de ladite composition pouvant être répétées entre deux colorations. 31. Procédé selon l'une quelconque des 26 à 30, où la composition 25 colorante (A) résulte du mélange au moment de l'emploi d'une composition colorante (AI) contenant au moins un colorant direct et d'une composition (A2) contenant un agent oxydant. 32. Procédé selon l'une quelconque des 26 à 31, où la composition 30 colorante (A) résulte du mélange au moment de l'emploi d'une composition colorante (A3) contenant au moins une base d'oxydation et éventuellement au moins un coupleur et/ou un colorant direct et d'une composition (A4) contenant un agent oxydant. 33. Agent de coloration multi-composants comportant au moins un premier composant 35 comprenant une composition (A) colorante directe ou d'oxydation et un deuxième composant comprenant une composition (B) contenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un corps gras insaturé de formule (I) telle que définie dans l'une quelconque des précédentes. 40 34. Agent de coloration multi-composants comportant au moins un premier composant comprenant une composition (AI) comprenant au moins un colorant direct, un deuxième composant comprenant une composition (A2) contenant au moins un agent oxydant et un troisième composant comprenant une composition (B) contenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un corps gras insaturé de formule (I) telle que 45 définie dans l'une quelconque des précédentes. 35. Agent de coloration multi-composants comportant au moins un premier composant comprenant une composition (A3) contenant au moins au moins une base d'oxydation et éventuellement au moins un coupleur et/ou au moins un colorant direct, un deuxième 50 composant comprenant une composition (A4) contenant au moins un agent oxydant et un troisième composant comprenant une composition (B) contenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un corps gras insaturé de formule (I) telle que définie dans l'une quelconque des précédentes.15
A
A61
A61K,A61Q
A61K 31,A61Q 5
A61K 31/20,A61Q 5/02,A61Q 5/10
FR2902042
A1
MACHINE A IMPRIMER
20,071,214
La présente invention concerne une du type comportant : - un châssis ; - au moins un transporteur propre à transporter au moins un objet à imprimer ; - au moins un poste d'impression fixe par rapport au châssis et apte à imprimer un motif sur l'objet à imprimer ; et - au moins un dispositif de transfert comportant une embase fixe par rapport au châssis et comprenant au moins un godet de transport de l'objet à imprimer et des moyens d'entraînement du godet de transport propres à déplacer ledit godet de transport entre une position de prise ou de dépose de l'objet sur le transporteur et une position de prise ou de dépose de l'objet au poste d'impression. En particulier, l'invention concerne une machine à imprimer des objets à section cylindrique ou elliptique. Il est connu notamment par le document FR 2 639 874 une machine à imprimer comprenant un dispositif de transfert propre à déplacer un objet à imprimer d'un transporteur d'amenée de l'objet à un dispositif de retenue de l'objet d'un poste d'impression. Ce dispositif de transfert comprend une ventouse montée sur un bras oscillant apte à faire pivoter l'objet à imprimer d'une position dans laquelle son axe de révolution est horizontal à une position dans laquelle son axe de révolution est vertical. Au cours de l'impression, l'objet est maintenu dans cette position verticale par le dispositif de retenue. L'écran d'impression et les racles sont déplacés selon deux directions perpendiculaires pour imprimer l'objet. Toutefois, le dispositif de déplacement de l'écran et des racles est mécaniquement complexe. De plus, les cadences d'impression de ce type de machine à imprimer sont faibles. En outre, le dispositif de transfert utilisé dans cette machine ne peut pas être utilisé dans des machines à imprimer comportant plusieurs postes d'impression et de séchage. Il est également connu, notamment par le document FR 2 367 610, une machine à imprimer comprenant un dispositif de transfert d'un objet entre un convoyeur d'amenée et un dispositif de retenue. Le dispositif de transfert comprend un levier coudé porté par un arbre, parallèle à l'axe de prise de l'objet. Dans sa zone médiane, le levier porte un galet par lequel il est soumis pour sa commande en pivotement à une came rotative engagée dans une piste de guidage. Dans cette machine à imprimer, l'écran et les racles ne sont pas déplacés autour de l'objet, mais l'objet est déplacé selon un cercle de rayon égal au rayon de la section elliptique de l'objet. Toutefois, la position de prise de l'objet sur le convoyeur d'amenée dépend du rayon de l'objet elliptique. En conséquence, la position relative entre le poste d'impression et le convoyeur d'amenée de l'objet doit être modifiée à chaque fois que la machine à imprimer est utilisée pour imprimer un objet présentant une forme ou une taille différente. De même, lorsqu'un tel dispositif de transfert est utilisé pour déplacer un objet imprimé entre le poste d'impression et un convoyeur d'évacuation de l'objet, la position relative entre le poste d'impression et le convoyeur d'évacuation doit être modifiée à chaque fois que la machine à imprimer est utilisée pour imprimer un objet présentant une forme ou une taille différente. L'invention a pour but de fournir une machine à imprimer de construction simple et propre à être réglée facilement, notamment sans déplacement relatif des convoyeurs d'amenée et d'évacuation, lorsque des séries d'objets de taille et de forme différente doivent être imprimés. A cet effet, l'invention a pour objet une machine à imprimer du type précité, caractérisée en ce que le dispositif de transfert comprend en outre des moyens de réglage de la course de déplacement du godet de transport aptes à régler les moyens d'entraînement afin de déplacer la position de prise ou de dépose de l'objet sur le poste d'impression sans déplacer la position de prise ou de dépose de l'objet sur le transporteur. Suivant des modes particuliers de réalisation, la machine à imprimer comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les moyens d'entraînement comprennent une tringlerie à configuration réglable comportant au moins quatre points d'articulation, et les moyens de réglage sont propres à déplacer au moins un premier point d'articulation de la tringlerie, le premier point d'articulation étant apte à se déplacer afin de réaliser ledit réglage, le long d'un cercle centré sur un second point d'articulation uniquement dans la position de prise ou de dépose de l'objet sur le transporteur ; - la tringlerie comprend un plateau d'entraînement propre à pivoter autour d'un arbre fixe par rapport au châssis, et deux points d'articulation de la tringlerie sont positionnés sur le plateau d'entraînement ; - la tringlerie comprend au moins une première bielle reliée au plateau d'entraînement ; et les moyens de réglage comprennent au moins un premier moyen d'articulation d'une extrémité de la première bielle à une glissière du plateau d'entraînement, propre à régler la course de déplacement du godet de transport selon une première direction de réglage ; - le premier moyen d'articulation est ajustable dans la position de prise ou de dépose de l'objet sur le transporteur alors que le godet de transport n'est pas déplacé lors de cet ajustement ; - le premier moyen d'articulation comprend : - une première rainure en forme d'arc de cercle centré sur ledit second point d'articulation lorsque le dispositif de transfert est dans une position de prise ou de dépose de l'objet au transporteur, et - un premier galet propre à être guidé dans la première rainure ; - la tringlerie comprend en outre une seconde bielle reliée au plateau d'entraînement ; et les moyens de réglage comprennent un second moyen d'articulation d'une extrémité de la seconde bielle à une glissière du plateau d'entraînement, propre à régler la course de déplacement du godet de transport selon une seconde direction de réglage différente de ladite première direction de réglage ; - ladite seconde direction de réglage est perpendiculaire à la première direction de réglage ; - le second moyen d'articulation est ajustable dans la position de prise ou de dépose de l'objet au transporteur alors que le godet de transport n'est pas déplacé lors de cet ajustement ; - le second moyen d'articulation comprend : - une seconde rainure en forme d'arc de cercle centré sur le second point d'articulation lorsque le dispositif de transfert est dans une position de prise ou de dépose de l'objet au transporteur, et - un second galet propre à être guidé dans la seconde rainure ; - la tringlerie forme un quadrilatère qui comprend au moins un premier côté de longueur réglable par lesdits moyens de réglage ; - le quadrilatère comprend au moins un second côté de longueur réglable par lesdits moyens de réglage ; - le premier sommet du quadrilatère comprend une première coulisse guidée sur un premier rail fixe par rapport au châssis et s'étendant dans ladite première direction de réglage ; - un second sommet du quadrilatère comprend une seconde coulisse portant le godet de transport est apte à être guidée dans un rail mobile solidaire de la première coulisse et s'étendant dans ladite deuxième direction de réglage ; - l'objet à imprimer comprend un axe de révolution, et les moyens d'entraînement sont aptes à déplacer le godet de transport fixe en rotation par rapport à son axe de révolution ; - le transporteur est un transporteur d'amenée d'au moins un objet à imprimer, le godet de transport étant un godet d'amenée de l'objet à imprimer, les moyens d'entraînement étant des moyens d'entraînement du godet d'amenée propres à déplacer ledit godet d'amenée entre une position de prise de l'objet sur le transporteur d'amenée et une position de dépose de l'objet au poste d'impression, les moyens de réglage étant des moyens de réglage de la course de déplacement du godet d'amenée ; et la machine comprend en outre un transporteur d'évacuation de l'objet après impression ; et le dispositif de transfert comprend en outre : - un godet d'évacuation de l'objet imprimé ; - des moyens d'entraînement du godet d'évacuation propres à déplacer ledit godet d'évacuation entre une position de prise de l'objet imprimé au poste d'impression et une position de dépose de l'objet imprimé sur le transporteur d'évacuation ; - des moyens de réglage de la course de déplacement du godet d'évacuation ; et les moyens de réglage de la course du godet d'amenée et les moyens de réglage de la course du godet d'évacuation sont indépendants les uns des autres ; - les moyens d'entraînement du godet d'amenée et les moyens d'entraînement du godet d'évacuation sont agencés symétriquement par rapport à un plan médian qui intersecte le poste d'impression ; - le dispositif de transfert comporte des moyens de synchronisation aptes à synchroniser le déplacement du godet d'amenée et le déplacement du godet d'évacuation ; - le poste d'impression comporte : a) un écran supportant un maillage portant un motif à imprimer sur l'objet, l'écran étant propre à se déplacer uniquement dans un plan prédéfinie, b) au moins une racle disposée au droit du maillage de l'écran et apte à se déplacer uniquement dans un plan perpendiculaire au plan prédéfini de déplacement de l'écran, et c) un dispositif de retenue et d'entraînement de l'objet disposé au droit du maillage de l'écran de sorte que, lors de l'impression, le maillage est enserré entre l'objet et la ou chaque racle, le dispositif de retenue et d'entraînement étant apte à entraîner l'objet en rotation entre la position de prise de l'objet sur le godet d'amenée et la position de dépose de l'objet sur le godet d'évacuation ; et - le transporteur comporte un bâti monté fixe par rapport au châssis. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de face d'une partie de la machine à imprimer selon l'invention dans une position de prise de l'objet par le dispositif de transfert à un transporteur d'amenée de l'objet ; - la figure 2 est une vue schématique de côté d'une partie de la machine à imprimer selon l'invention dans une position similaire à la position de la figure 1 ; la figure 3 est une vue schématique en perspective d'une partie de la machine à imprimer selon l'invention dans une position similaire à la position illustrée sur la figure 1 ; - la figure 4 est une vue similaire à la vue de la figure 1 dans une position de dépose de l'objet par le dispositif de transfert au poste d'impression ; - la figure 5 est une vue similaire à la vue de la figure 1 dans une position en cours d'impression de l'objet ; - la figure 6 est une vue similaire à la vue de la figure 1 dans une position de prise de l'objet au poste d'impression par le dispositif de transfert ; - la figure 7 est une vue similaire à la vue de la figure 1 dans une position de dépose de l'objet au transporteur d'évacuation par le dispositif de transfert ; - la figure 8 est une vue similaire à la vue de la figure 1 dans laquelle deux positions de bielles ont été représentées ; et - la figure 9 est une vue similaire à la vue de la figure 7 dans laquelle deux positions de bielles ont été représentées. La machine à imprimer 2 selon l'invention comporte un châssis 4 représenté uniquement par une partie de sa face avant et un poste d'impression 6 fixé au châssis 4. Le poste d'impression 6 est propre à imprimer un objet 8 présentant un axe central de révolution de l'objet et une section de forme elliptique ou cylindrique. Le poste d'impression 6 comprend un porte-écran non représenté porté par le châssis 4 et supportant un écran 10, un porte-racles non représenté, porté par le châssis 4 à l'aplomb de l'écran 10 et supportant une racle 12 et un dispositif 14 de retenue et d'entraînement de l'objet au cours de l'impression. Le dispositif de retenue et d'entraînement 14 est fixé au châssis 4 au droit de l'écran 10 du côté de l'écran opposé au côté contenant la racle 12. L'écran 10 est monté dans des glissières du porte-écran. Il est apte à être déplacé par des moyens d'entraînement non représentés, selon un mouvement de va-et-vient dans un plan parallèle à la grande face de l'écran, entre une position avant impression représentée sur les figures 1, 2, 3 et une position après impression représentée sur la figure 7. L'écran 10 est fixe en translation selon une direction perpendiculaire à la grande face de l'écran. L'écran 10 est constitué d'un cadre sur lequel est fixé un maillage portant un motif à imprimer sur l'objet. La racle 12 est montée mobile selon un plan perpendiculaire au plan de déplacement de l'écran entre une position d'impression dans laquelle la racle 12 est au contact du maillage de l'écran et une position dans laquelle la racle 12 est à distance du maillage de l'écran. Le dispositif de retenue et d'entraînement 14 comprend deux bras 16, 18 fixés en regard l'un de l'autre à un arbre d'entraînement 20 qui s'étend perpendiculairement à la face avant du châssis 4. Chaque bras 16, 18 est muni à une de ses extrémités, l'un, d'un culot 21 délimitant une empreinte de forme complémentaire à la forme du fond de l'objet à imprimer 8, et l'autre, d'une pointe 22 de retenue du goulot de l'objet disposée en regard du culot 21. Le culot 21 et la pointe 22 sont propres à prendre l'objet et à l'enserrer le long d'un axe de prise correspondant à l'axe de révolution P-P de l'objet. La pointe 22 est déplaçable à coulissement vers et à l'écart de la face avant du châssis 4 afin d'enserrer axialement des objets 8 de différente longueur entre le culot 21 et la pointe 22. L'arbre d'entraînement 20 est entraîné en rotation autour de son axe pour déplacer l'objet retenu entre le culot 21 et la pointe 22 selon un arc de cercle centré sur l'axe de l'arbre d'entraînement. L'arbre d'entraînement 20 est porté par une coulisse 23 fixée au châssis 4 afin de déplacer le culot 21 et la pointe 22 vers et à l'écart de l'écran 10 pour régler la distance entre l'objet 8 et l'écran 10 en fonction de la taille de l'objet. Le poste d'impression 6 comprend en outre des moyens de commande non représentés, propres à synchroniser les mouvements en translation de l'écran 10 avec le mouvement en rotation de l'arbre d'entraînement 20 et le mouvement en translation de la racle 12, décalé temporairement par rapport aux mouvements de l'écran 10 et de l'arbre d'entraînement 20. La machine à imprimer 2 comporte en outre un transporteur 26 d'amenée de l'objet à imprimer, disposé en amont du poste d'impression 6 selon le sens de déplacement de l'objet au cours de l'impression, un transporteur 28 d'évacuation de l'objet, disposé en aval du poste d'impression 6 et un dispositif de transfert 30, propre à déplacer l'objet 8 du transporteur d'amenée 26 au poste d'impression 6 et du poste d'impression 6 au transporteur d'évacuation 28. Dans le mode de réalisation décrit, le transporteur d'amenée 26 et le transporteur d'évacuation 28 sont constitués par un même dispositif porté par le châssis 4, similaire au dispositif de retenue et d'entraînement 14 et qui ne sera pas décrit à nouveau. Le dispositif de transfert 30 comporte une embase 32 représentée schématiquement qui est fixe par rapport au châssis 4 et un rail 34 fixé à l'embase 32 et qui s'étend selon un axe A-A dans un plan parallèle au plan de déplacement de l'écran 10 et perpendiculaire à la face avant de la machine à imprimer. L'axe A-A constitue une première direction de réglage comme explicité dans la suite de la description. Le dispositif de transfert 30 comprend en outre un godet de transport 35 de l'objet à imprimer 8, un équipage d'amenée 36 portant le godet d'amenée 35 et monté mobile en translation suivant l'axe A-A. Le godet de transport 35, ci-après appelé godet d'amenée 35 est muni d'une buse d'aspiration non représentée, reliée à une source d'aspiration pour maintenir l'objet en position lors de son déplacement. L'équipage mobile 36 comprend une coulisse 40 guidée en translation sur le rail fixe 34, un plateau d'entraînement 42 monté rotatif autour d'un arbre 44 solidaire de l'embase 32 et qui s'étend selon un axe B-B, perpendiculaire à l'axe A-A et parallèle à l'axe de prise P-P, et une bielle 46 articulée en 47 à une de ses extrémités à la coulisse 40 et comprenant à son autre extrémité un galet de pivotement 48. Le plateau d'entraînement 42 est entraîné en rotation autour de l'arbre 44 par des moyens d'entraînement non représentés. Le galet de pivotement 48 est articulé en 49 selon un axe parallèle à l'axe B-B et est guidé dans une rainure 50 formée dans le plateau d'entraînement 42. La rainure 50 présente une forme en arc de cercle centré sur l'axe de l'articulation 47 de la bielle 46 à la coulisse 40, lorsque l'équipage d'amenée 36 est dans une position de fin de course correspondant à une position dite de prise de l'objet au transporteur d'amenée 26. Le galet de pivotement 48 et la rainure 50 constituent des moyens de réglage de la course de déplacement et de la position de dépose de l'objet au poste d'impression du godet d'amenée 35. L'équipage mobile 36 comprend en outre un rail mobile 52 qui s'étend selon un axe C-C perpendiculaire à l'axe A- A et à l'axe B-B et dont une extrémité est fixée à la coulisse 40, une coulisse 54 portant le godet d'amenée 35 et guidée dans le rail mobile 52, et une bielle 56 articulée en 57 à une de ses extrémités à la coulisse 54 et comprenant un galet de pivotement 58 à son autre extrémité. L'axe C-C constitue une seconde direction de réglage comme explicité dans la suite de la description. Le galet de pivotement 58 est articulé en 59 selon un axe parallèle à l'axe B-B et est guidé dans une rainure 60 formée dans le plateau d'entraînement 42. La rainure 60 présente une forme en arc de cercle centré sur l'axe de l'articulation 57 de la coulisse 54 à la bielle 56, lorsque l'équipage d'amenée 36 est dans la position de prise de l'objet au transporteur d'amenée 26. Le galet de pivotement 58 et la rainure 60 constituent des moyens de réglage de la course de déplacement et de la position de dépose de l'objet au poste d'impression du godet d'amenée 35. Le plateau d'entraînement 42, les bielles 46, 56 et le rail mobile 52 forment une tringlerie à configuration réglable comportant quatre points d'articulation 47, 48, 57, 58. Deux points d'articulation 48, 58 de cette tringlerie sont aptes à se déplacer pour régler la course de déplacement du godet d'amenée 35, comme explicité dans la suite de la description. Dans le mode de réalisation décrit, la tringlerie forme un quadrilatère. Lors du déplacement du galet de pivotement 48 et du galet de pivotement 58 dans la rainure 50 et respectivement dans la rainure 60, la longueur du côté formé par une partie du plateau 42 située entre les points d'articulation 48 et 58 est modifiée ainsi que la longueur du côté 52 formée par le rail mobile. Le dispositif de transfert 30 comprend en outre un second godet de transport, ci-après appelé godet d'évacuation 62 de l'objet imprimé 8 et un équipage d'évacuation 64 portant le godet d'évacuation 62 et monté mobile en translation sur le rail fixe 34. L'équipage d'évacuation 64 est similaire à l'équipage d'amenée 36. Il comprend les mêmes pièces désignées par les mêmes références. Il est monté de façon symétrique à l'équipage d'amenée 36 par rapport à un plan D-D, perpendiculaire à la face avant de la machine à imprimer 2 et dans lequel les axes B-B et C-C sont inscrits. Ainsi, les équipages d'amenée 36 et d'évacuation 64 sont montés à l'inverse l'un de l'autre. Une barre 66 relie le plateau d'entraînement 42 de l'équipage d'amenée 36 au plateau d'entraînement 42 de l'équipage d'évacuation 64 pour synchroniser les mouvements du godet d'amenée 35 et du godet d'évacuation 62. Les moyens de commande sont également propres à synchroniser les mouvements des équipages 35 et 64 avec les mouvements de l'écran 10, de l'arbre d'entraînement 20 et de la racle 12. Initialement, l'objet à imprimer 8 est positionné sur le transporteur d'amenée 26. Le dispositif de transfert 30 est alors dans une position de prise de l'objet au transporteur d'amenée 26, telle que représentée sur les figures 1, 2et3. Puis, au cours d'une première phase de transfert d'un objet, les plateaux d'entraînement 42 sont entraînés en rotation autour des arbres 44, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Le mouvement de rotation du plateau d'entraînement 42 de l'équipage d'amenée 36 est transmis à la coulisse 54 par l'intermédiaire de la bielle 56 de sorte que la coulisse 54 effectue un mouvement de va-et-vient le long du rail mobile 52 pour éloigner l'objet à imprimer 8 puis le rapprocher de l'écran 10. Simultanément, le plateau d'entraînement 42 entraîne la coulisse 40 en translation le long du rail fixe 34. Les mouvements simultanés de la coulisse 54 et de la coulisse 40 entraînent le godet d'amenée 35 selon un mouvement en arc de cercle. Au cours de ce mouvement, les galets de pivotement 48, 58 sont en prises dans les rainures 50, 60 dans un même point de la rainure et ne se déplacent pas dans celle-ci. Au cours de cette phase de transfert, l'équipage d'évacuation 64 est déplacé selon le même mouvement que l'équipage d'amenée 36 pour transporter un objet préalablement imprimé non représenté sur les figures. Lorsque l'équipage mobile 36 est en fin de course, l'objet à imprimer 8 est déposé par le dispositif de transfert 30 au poste d'impression 6 entre le culot 21 et la pointe 22 du dispositif de retenue et d'entraînement 14, comme visible sur la figure 4. Au cours d'une phase d'impression, les bras 16 et 18 sont entraînés en rotation par l'arbre d'entraînement 20 dans le sens des aiguilles d'une montre, comme visible sur la figure 5. Simultanément, l'écran 10 est déplacé en direction du transporteur d'évacuation 28. La racle 12 est en appui contre le maillage de l'écran 10. L'encre est transférée par pression de la racle 12 sur l'objet à imprimer 8. Simultanément, le plateau d'entraînement 42 est entraîné en rotation dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que le godet d'amenée 35 retrouve la position initiale de prise d'un nouvel objet à imprimer au transporteur d'amenée 26 et que, parallèlement, le godet d'évacuation 62 soit positionné adjacent au culot 21 et à la pointe 22 du dispositif de retenue et d'entraînement. L'équipage d'évacuation 64 est alors positionné dans une position de prise de l'objet au poste d'impression 6, telle que représentée sur la figure 6. Au cours d'une seconde phase de transfert d'un objet, les plateaux d'entraînement 42 des équipages d'amenée 36 et d'évacuation 64 sont entraînés en rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour amener l'objet imprimé 8 au droit du transporteur d'évacuation 28 et pour amener un second objet à imprimer non représenté dans une position de dépose de l'objet au poste d'impression. Au cours de cette phase, la racle 12 est écartée de l'écran 10. L'écran 10 est déplacé en direction du transporteur d'amenée 26. Les bras 16, 18 sont entraînés en rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour rechercher un second objet à imprimer transféré par l'équipage d'amenée 36. Lorsqu'un objet elliptique de forme ou de taille différente doit être imprimé, le galet de pivotement 48 est déplacé dans la rainure 50 afin de modifier la position du godet d'amenée 35 le long de la première direction de réglage A-A dans sa position de dépose de l'objet au poste d'impression tel que visible sur les figures 1 et 8. Ainsi, l'angle de début d'impression sur l'objet 8 est ajusté à la forme elliptique de l'objet. Parallèlement, le galet de pivotement 58 est déplacé dans la rainure 60 pour déplacer le godet d'amenée 35 le long de la seconde direction de réglage C-C dans sa position de dépose de l'objet au poste d'impression tel que visible sur les figures 1 et 8. Ainsi, l'impression sur l'objet 8 est ajustée en fonction de la taille de l'objet sans qu'il soit nécessaire de déplacer l'écran 10 selon un plan perpendiculaire à sa grande face. Avantageusement, lorsque la position de prise du galet de pivotement 48 est déplacée dans la rainure 50, la position du godet d'amenée 35 correspondant à la position de prise de l'objet au transporteur d'amenée 26 n'est pas déplacée car dans cette position, l'articulation 47 correspond au centre de l'arc de cercle formé par la rainure 50. En effet, lorsque la position de prise du galet de pivotement 48 est déplacée dans la rainure 50, seule la position du godet d'amenée 35 correspondant à la position de dépose de l'objet au poste d'impression 6 est déplacée ainsi que la course de déplacement du godet d'amenée 35 pour arriver à la position de dépose de l'objet au poste d'impression 6. De même, lorsque la position de prise du galet de pivotement 58 est déplacée dans la rainure 60, la position du godet d'amenée 35 correspondant à la position de prise de l'objet au transporteur d'amenée 26 n'est pas déplacée car dans cette position, l'articulation 57 correspond au centre de l'arc de cercle formé par la rainure 60. Ainsi, il n'est pas nécessaire de déplacer le transporteur d'amenée 26 lorsqu'un objet elliptique de forme différente doit être imprimé, tel que visible sur la figure 8 sur la laquelle deux positions de bielles 46, 48 et deux positions de godet 35 correspondantes ont été représentées en trait mixte et en trait continu. De même, comme l'équipage d'évacuation 64 est monté de façon symétrique à l'équipage d'amenée 35, la position du godet d'évacuation 64 correspondant à la position de dépose de l'objet au transporteur d'évacuation 28 n'est pas déplacée lorsque les galets de pivotement 48 et 58 sont déplacés dans les rainures 50 et 60 du plateau d'entraînement 42 de l'équipage 35, lorsque le godet d'évacuation 62 est dans la position de dépose de l'objet au transporteur d'évacuation, tel que visible sur la figure 9. La position du godet d'évacuation 64 correspondant à la position de prise de l'objet au poste d'impression 6 est déplacée lorsque les galets de pivotement 48 et 58 sont déplacés dans les rainures 50 et 60 du plateau d'entraînement 42 de l'équipage 64. Avantageusement, l'orientation de l'objet n'est pas modifiée pendant le transfert d'un objet du transporteur d'amenée 26 au poste d'impression 6 et du poste d'impression 6 au transporteur d'évacuation 28
L'invention concerne une machine à imprimer (2) comportant un transporteur (26, 28) d'au moins un objet à imprimer (8), un poste d'impression (6) et un dispositif de transfert (30) comprenant au moins un godet de transport (35, 62) de l'objet (8) et des moyens d'entraînement (36, 64) du godet de transport propres à déplacer ledit godet de transport entre une position de prise ou de dépose de l'objet sur le transporteur (26, 28) et une position de prise ou de dépose de l'objet au poste d'impression (6).Le dispositif de transfert (30) comprend en outre des moyens de réglage de la course de déplacement du godet de transport (35, 62) aptes à commander les moyens d'entraînement (36, 64) afin de déplacer la position de prise ou de dépose de l'objet au poste d'impression (6) sans déplacer la position de prise ou de dépose de l'objet sur le transporteur (26, 28).
1.- Machine à imprimer (2) comportant : - un châssis (4) ; - au moins un transporteur (26, 28) propre à transporter au moins un objet à imprimer (8) ; - au moins un poste d'impression (6) fixe par rapport au châssis (4) et apte à imprimer un motif sur l'objet à imprimer (8) ; et - au moins un dispositif de transfert (30, 36, 48, 50, 58, 60, 64) comportant une embase (32) fixe par rapport au châssis (4) et comprenant au moins un godet de transport (35, 62) de l'objet à imprimer (8) et des moyens d'entraînement (36, 64) du godet de transport propres à déplacer ledit godet de transport (35, 62) entre une position de prise ou de dépose de l'objet sur le transporteur (26, 28) et une position de prise ou de dépose de l'objet au poste d'impression (6) ; caractérisée en ce que le dispositif de transfert (30, 36, 48, 50, 58, 60, 64) comprend en outre des moyens de réglage (48, 50, 58, 60) de la course de déplacement du godet de transport (35, 62) aptes à régler les moyens d'entraînement (36, 64) afin de déplacer la position de prise ou de dépose de l'objet sur le poste d'impression (6) sans déplacer la position de prise ou de dépose de l'objet sur le transporteur (26, 28). 2.- Machine à imprimer (2) selon la 1, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement (36, 64) comprennent une tringlerie (42, 46, 52, 56) à configuration réglable comportant au moins quatre points d'articulation (47, 48, 57, 58), et en ce que les moyens de réglage (48, 50, 58, 60) sont propres à déplacer au moins un premier point d'articulation (48, 58) de la tringlerie, le premier point d'articulation (48, 58) étant apte à se déplacer afin de réaliser ledit réglage, le long d'un cercle centré sur un second point d'articulation (47, 57) uniquement dans la position de prise ou de dépose de l'objet sur le transporteur (26, 28). 3.- Machine à imprimer (2) selon la 2, caractérisée en ce que la tringlerie (42, 46, 52, 56) comprend un plateau d'entraînement (42) propre à pivoter autour d'un arbre (44) fixe par rapport au châssis (4), et ence que deux points d'articulation (48, 58) de la tringlerie sont positionnés sur le plateau d'entraînement (42). 4.- Machine à imprimer (2) selon la 3, caractérisée en ce que la tringlerie (42, 46, 52, 56) comprend au moins une première bielle (46) reliée au plateau d'entraînement (42) ; et en ce que les moyens de réglage (48, 50, 58, 60) comprennent au moins un premier moyen d'articulation (48, 50) d'une extrémité de la première bielle (46) à une glissière (50) du plateau d'entraînement (42), propre à régler la course de déplacement du godet de transport (35, 62) selon une première direction de réglage (A-A). 5.- Machine à imprimer (2) selon la 4, caractérisée en ce que le premier moyen d'articulation (48, 50) est ajustable dans la position de prise ou de dépose de l'objet (8) sur le transporteur (26, 28) alors que le godet de transport (35, 62) n'est pas déplacé lors de cet ajustement. 6.- Machine à imprimer (2) selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisée en ce que le premier moyen d'articulation (48, 50) comprend : - une première rainure (50) en forme d'arc de cercle centré sur ledit second point d'articulation (47) lorsque le dispositif de transfert (30, 36, 48, 50, 58, 60, 64) est dans une position de prise ou de dépose de l'objet (8) au transporteur (26, 28), et - un premier galet (48) propre à être guidé dans la première rainure (50). 7.- Machine à imprimer (2) selon l'une quelconques des 4 à 6, caractérisée en ce que la tringlerie (42, 46, 52, 56) comprend en outre une seconde bielle (56) reliée au plateau d'entraînement (42) ; et en ce que les moyens de réglage (48, 50, 58, 60) comprennent un second moyen d'articulation (58, 60) d'une extrémité de la seconde bielle (56) à une glissière (60) du plateau d'entraînement (42), propre à régler la course de déplacement du godet de transport (35, 62) selon une seconde direction de réglage (C-C) différente de ladite première direction de réglage (A-A). 8.- Machine à imprimer (2) selon la 7, caractérisée en ce que ladite seconde direction de réglage (C-C) est perpendiculaire à la première direction de réglage (A-A). 9.- Machine à imprimer (2) selon la 7 ou 8, caractérisée en ce que le second moyen d'articulation (58, 60) est ajustable dans la position de prise ou de dépose de l'objet (8) au transporteur (26, 28) alors que le godet de transport (35, 62) n'est pas déplacé lors de cet ajustement. 10.- Machine à imprimer (2) selon l'une quelconque des 8 et 9, caractérisée en ce que le second moyen d'articulation (58, 60) comprend : - une seconde rainure (60) en forme d'arc de cercle centré sur le second point d'articulation (57) lorsque le dispositif de transfert (30, 36, 48, 50, 58, 60, 64) est dans une position de prise ou de dépose de l'objet (8) au transporteur (26, 28), et - un second galet (58) propre à être guidé dans la seconde rainure (60). 11.- Machine à imprimer (2) selon l'une quelconque des 2 à 10, caractérisée en ce que la tringlerie (42, 46, 52, 56) forme un quadrilatère qui comprend au moins un premier côté (52) de longueur réglable par lesdits moyens de réglage (48, 50, 58, 60). 12.- Machine à imprimer (2) selon la 11, caractérisée en ce que le quadrilatère (42, 46, 52, 56) comprend au moins un second côté (42) de longueur réglable par lesdits moyens de réglage (48, 50, 58, 60). 13.- Machine à imprimer (2) selon l'une quelconque des 11 et 12 et la 4 prises en combinaison, caractérisée en ce qu'un premier sommet du quadrilatère (42, 46, 52, 56) comprend une première coulisse (40) guidée sur un premier rail fixe (34) par rapport au châssis (4) et s'étendant dans ladite première direction de réglage (A-A). 14.- Machine à imprimer (2) selon les 7, 12 et 13 prises en combinaison, caractérisée en ce qu'un second sommet du quadrilatère (42, 46, 52, 56) comprend une seconde coulisse (54) portant le godet de transport (35, 62) est apte à être guidée dans un rail mobile (52)solidaire de la première coulisse (40) et s'étendant dans ladite seconde direction de réglage (C-C). 15.- Machine à imprimer (2) selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisée en ce que l'objet à imprimer (8) comprend un axe de révolution (P-P), et en ce que les moyens d'entraînement (36, 64) sont aptes à déplacer le godet de transport (35, 62) fixe en rotation par rapport à son axe de révolution (P-P). 16.- Machine à imprimer (2) selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisée en ce que le transporteur (26, 28) est un transporteur d'amenée (26) d'au moins un objet à imprimer (8), le godet de transport (35, 62) étant un godet d'amenée (35) de l'objet à imprimer, les moyens d'entraînement (36, 64) étant des moyens d'entraînement (36) du godet d'amenée propres à déplacer ledit godet d'amenée (35) entre une position de prise de l'objet sur le transporteur d'amenée (26) et une position de dépose de l'objet au poste d'impression (6), les moyens de réglage (48, 50, 58, 60) étant des moyens de réglage de la course de déplacement du godet d'amenée (35) ; et en ce que la machine comprend en outre un transporteur d'évacuation (28) de l'objet (8) après impression ; et en ce que le dispositif de transfert (30, 36, 48, 50, 58, 60, 64) comprend en outre : - un godet d'évacuation (62) de l'objet imprimé (8) ; - des moyens d'entraînement (64) du godet d'évacuation (62) propres à déplacer ledit godet d'évacuation (62) entre une position de prise de l'objet imprimé (8) au poste d'impression (6) et une position de dépose de l'objet imprimé (8) sur le transporteur d'évacuation (28) ; - des moyens de réglage (48, 50, 58, 60) de la course de déplacement du godet d'évacuation (62) ; et en ce que les moyens de réglage (48, 50, 58, 60) de la course du godet d'amenée (35) et les moyens de réglage (48, 50, 58, 60) de la course du godet d'évacuation (62) sont indépendants les uns des autres. 17.- Machine à imprimer (2) selon la 16, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement (36) du godet d'amenée (35) et lesmoyens d'entraînement (64) du godet d'évacuation (62) sont agencés symétriquement par rapport à un plan médian (D-D) qui intersecte le poste d'impression (6). 18.- Machine à imprimer (2) selon l'une quelconque des 16 et 17, caractérisée en ce que le dispositif de transfert (30, 36, 48, 50, 58, 60, 64) comporte des moyens de synchronisation (66) aptes à synchroniser le déplacement du godet d'amenée (35) et le déplacement du godet d'évacuation (62). 19.- Machine à imprimer (2) selon l'une quelconque des 16 à 18, caractérisée en ce que le poste d'impression (6) comporte : a) un écran (10) supportant un maillage portant un motif à imprimer sur l'objet (8), l'écran (10) étant propre à se déplacer uniquement dans un plan prédéfinie, b) au moins une racle (12) disposée au droit du maillage de l'écran (10) et apte à se déplacer uniquement dans un plan perpendiculaire au plan prédéfini de déplacement de l'écran, et c) un dispositif (14) de retenue et d'entraînement de l'objet (8) disposé au droit du maillage de l'écran (10) de sorte que, lors de l'impression, le maillage est enserré entre l'objet (8) et la ou chaque racle (12), le dispositif de retenue et d'entraînement (14) étant apte à entraîner l'objet (8) en rotation entre la position de prise de l'objet sur le godet d'amenée (35) et la position de dépose de l'objet sur le godet d'évacuation (62). 20.- Machine à imprimer (2) selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisée en ce que le transporteur (26, 28) comporte un bâti monté fixe par rapport au châssis (4).
B
B41
B41F
B41F 17,B41F 15
B41F 17/08,B41F 15/08,B41F 17/14
FR2899360
A1
PRODUIT CONDUCTEUR COMPORTANT UNE ETIQUETTE ELECTRONIQUE, PROCEDE ET DISPOSITIF D'IDENTIFICATION DE TELS PRODUITS
20,071,005
10 La présente invention concerne un produit conducteur comportant une étiquette électronique, un procédé et un dispositif d'identification de tels produits. Elle s'applique, en particulier, à l'identification à distance de blisters métallisés en mettant en oeuvre une identification radiofréquence, connue sous le nom de RFID (acronyme de RadioFrequence IDentification). 15 L'identification à distance par ondes électromagnétiques met en oeuvre un lecteur, aussi appelé station de base et une étiquette électronique, aussi appelée transpondeur ou tag, associée à chaque produit à identifier. Chaque étiquette électronique conserve un code d'identification, généralement unique, par exemple constitué de 64 données binaires, formant un code dont la structure et la signification sont normalisées. Pour lire une étiquette 20 électronique, la station de base émet un champ électromagnétique modulé pour porter un signal d'interrogation et, éventuellement, pour alimenter les étiquettes électroniques. A réception de ce signal d'interrogation, chaque étiquette électronique détermine si elle doit répondre et ce qu'elle doit répondre. Par exemple, seules des étiquettes électroniques dont le code d'identification commence par des données indiquées, explicitement ou 25 implicitement, par la station de base, doivent répondre et elles doivent répondre en fournissant une ou des données complémentaires de leur code d'identification. Dans d'autres exemples, on met en oeuvre un protocole anti-collision dans lequel chaque étiquette électronique détermine, par exemple aléatoirement, à quel moment elle doit répondre, de manières à réduire le risque que deux étiquettes électroniques répondent simultanément, 30 provoquant une interférence de leurs signaux de réponse et gênant la bonne réception de ces signaux par la station de base. Comme on le comprend aisément, la présence de pièces conductrices, par exemple des pièces ou films métalliques ou comportant une forte proportion d'eau, perturbe les champs électromagnétiques utilisés et limitent, voire interdisent, la communication entre la 35 station de base et les étiquettes électroniques. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, la présente invention vise, selon un premier aspect, un produit comportant une pièce métallique sensiblement plane au moins localement, caractérisé en ce qu'il comporte une étiquette électronique dont l'antenne est positionnée à proximité de ladite pièce métallique, l'axe de ladite antenne étant parallèle au plan local de ladite pièce métallique. Grâce à chacune de ces dispositions, le champ magnétique parallèle au plan de la pièce métallique peut être capté par l'antenne de l'étiquette électronique. Chaque étiquette électronique peut ainsi être lue, même lorsque plusieurs produits similaires se trouvent en pile. Selon des caractéristiques particulières, l'antenne de ladite étiquette électronique est positionnée à proximité et parallèlement à un bord de ladite pièce métallique. Grâce à ces dispositions, les perturbations dues à la présence de la pièce métallique sont réduites au niveau de l'étiquette électronique. Selon des caractéristiques particulières, ladite pièce métallique est un film métallique de blister. Grâce à ces dispositions, les blisters de petites dimensions peuvent néanmoins être munis d'une étiquette électronique pratiquement invisible. Selon des caractéristiques particulières, le produit tel que succinctement exposé ci-dessus comporte une rigole formée dans un matériau non conducteur, parallèle et à proximité d'un bord de la ladite pièce métallique, l'antenne de ladite étiquette électronique étant positionnée dans ladite rigole. Grâce à ces dispositions, l'étiquette électronique peut être facilement déposée en automatique dans le blister en même temps que sont déposés les éléments de contenu, par exemple cachets ou gélules, conservées par le blister. Selon des caractéristiques particulières, ladite étiquette électronique comporte : - un noyau de matériau isolant électrique possédant une perméabilité magnétique relative supérieure à cinquante, - un bobinage entourant ledit noyau, bobinage formant une antenne adaptée à recevoir un signal d'interrogation de la part d'une station de base, - une mémoire conservant un code d'identification et - des moyens de traitement adaptés à traiter le signal d'interrogation en provenance de la station de base, à déterminer si l'étiquette électronique doit répondre et, si oui, à commander l'émission d'un signal par ladite antenne. Grâce à ces dispositions, la sensibilité de l'antenne est multipliée en fonction de la perméabilité magnétique relative du matériau constituant le noyau, valeur qui peut dépasser 250, voire 650, pour un noyau en ferrite, par rapport à la même antenne sans noyau de ferrite. Selon des caractéristiques particulières, ledit noyau comporte une ferrite. Grâce à ces dispositions, le gain de sensibilité peut être très élevé, les ferrites présentant de très hautes perméabilités magnétiques. Selon des caractéristiques particulières, le fil de bobinage est thermo-adhérent. Grâce à ces dispositions, le bobinage est de réalisation aisée. Selon des caractéristiques particulières, ladite étiquette est passive. Grâce à ces dispositions, sont coût de revient, son encombrement et son poids peuvent être réduits et sa durée de vie peut être augmentée. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un dispositif d'identification d'au moins un produit tel que succinctement exposé ci-dessus, produit comportant une pièce métallique sensiblement plane, caractérisé en ce qu'il comporte une antenne émettrice adaptée à générer des lignes de champ magnétique parallèles à l'axe de ladite antenne de l'étiquette électronique. Grâce à ces dispositions, les produits peuvent être identifiés dans un large volume. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de présentation pour présenter un produit à la fois en regard de ladite antenne émettrice de telle manière que le plan de ladite pièce métallique soit perpendiculaire au plan principal de ladite antenne émettrice et que le noyau de l'étiquette électronique portée par ledit produit soit sensiblement parallèle aux lignes de champs générées par ladite antenne émettrice. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de présentation pour présenter une pluralité de produits constituant au moins une pile en regard de ladite antenne émettrice de telle manière que le plan de chaque pièce métallique soit perpendiculaire au plan principal de ladite antenne émettrice et que les noyaux des étiquettes électroniques portées par lesdits produits soient sensiblement parallèles aux lignes de champs générées par ladite antenne émettrice. Selon des caractéristiques particulières, ledit moyen de présentation est un convoyeur. Grâce à chacune de ces dispositions, les produits peuvent être identifiés en piles. Selon un troisième aspect, la présente invention vise un procédé d'identification d'au moins un produit comportant une pièce métallique sensiblement plane, caractérisé en ce qu'il comporte : une étape d'association mécanique audit produit d'une étiquette électronique dont l'antenne est perpendiculaire au plan de ladite pièce mécanique et une étape de positionnement dudit produit en regard d'une antenne émettrice de la station de base pour que l'antenne émettrice génère des lignes de champ magnétique parallèles à l'axe de ladite antenne de l'étiquette électronique. Les avantages, buts et caractéristiques de ce procédé étant similaires à ceux du dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif en regard des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement, en vue de dessus, un mode de réalisation particulier d'une étiquette électronique objet de la présente invention, la figure 2 représente un faisceau de courbes utiles pour déterminer une perméabilité magnétique réelle en fonction d'un ratio de longueur et de diamètre d'une ferrite et en fonction d'une perméabilité magnétique asymptotique. les figures 3A et 3B représentent, schématiquement, en vue de dessus et en vue de côté, un mode de réalisation particulier d'un produit selon la présente invention, la figure 4 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier d'un dispositif d'identification objet de la présente invention, la figure 5 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre dans un mode de réalisation particulier du procédé objet de la présente invention et On observe, en figure 1, une étiquette électronique passive 100 comportant : un noyau 105 de matériau isolant électrique possédant une perméabilité magnétique relative supérieure à cinquante, - un bobinage 110 entourant le noyau 105, bobinage 110 formant une antenne adaptée à recevoir un signal d'interrogation de la part d'une station de base (voir figure 4), - un circuit électronique 115 comportant une mémoire 120 conservant un code d'identification et des moyens de traitement 125 adaptés à traiter le signal d'interrogation en provenance de la station de base, à déterminer si l'étiquette électronique 100 doit répondre et, si oui, à commander l'émission d'un signal par l'antenne 110. Le noyau 105 est, par exemple, cylindrique de base circulaire. Préférentiellement, le noyau 105 est constitué et comporte une ferrite. Aussi, dans la suite de la description on appelle ferrite le matériau isolant de haute perméabilité magnétique constituant le noyau, sans que cela ne soit limitatif. Le fil conducteur formant le bobinage 110 est, par exemple, thermo-adhérent. Ainsi, la sensibilité de l'antenne 110 est multipliée en fonction de la perméabilité magnétique relative du matériau constituant le noyau, valeur qui peut dépasser 250, voire 650, pour un noyau en ferrite, par rapport à la même antenne sans noyau de ferrite. On rappelle que la sensibilité d'une étiquette RFID classique réalisée à partir d'une bobine de N spires de fils conducteurs, bobinée sur une surface moyenne S, est donnée par la relation classique : = V a 3 (1) wNS wNS oùco=2itf f étant la fréquence de travail de la station de base. Selon la présente invention, on augmente la sensibilité de l'antenne 110 de l'étiquette électronique 100, de dimensions miniatures pour des raisons d'encombrement sur des produits de petites dimensions (voir figures 3A et 3B), en bobinant l'antenne 110 sur un noyau 105, aussi appelé bâtonnet, de matériau isolant électrique possédant une perméabilité magnétique relative supérieure à cinquante, préférentiellement, une ferrite. Un tel matériau présente une perméabilité magnétique p très nettement supérieure à celle des métaux non ferromagnétiques car cette perméabilité se compose de deux termes : ù POPr (2) Où po est la perméabilité magnétique du vide 4 7C 10-' et où pr est la perméabilité magnétique relative du matériau, qui prend des valeurs qui peuvent atteindre plusieurs centaines (typiquement 250 ou 550). Une ferrite présente également les caractéristiques d'un milieu isolant électrique puisque la conductivité électrique d'une ferrite est égale à zéro. Les lignes de. champ magnétique sont ainsi focalisées dans le noyau de ferrite, comme si la surface du noyau de ferrite était multipliée par la perméabilité magnétique relative pr. Ainsi, le champ magnétique est guidé par le noyau de ferrite. L'antenne ou inducteur de la station de base (voir figure 4) peut être définie par le rayon de son antenne supposée circulaire R1, et par le nombre de spires de l'antenne de la 25 station de base N1. En présente de ferrite entourée d'un bobinage de rayon R2 présentant un nombre de spire N2, placé à une distance D de l'antenne de la station de base, l'inductance de couplage mutuelle M21 ou M12 entre les deux antennes est donnée par la relation suivante : PoPrIrR12R2 2N] N2 M12 _ ù 3 (D2+ R12) 2 30 Ainsi, l'inductance de couplage mutuelle entre les deux bobines est, du fait de la présence du noyau 105, multipliée par la perméabilité magnétique relative pr. La surface d'une antenne est fonction des paramètres géométriques de l'étiquette: S = 71- (3D2 û 3D N cI2 + N2 (4 ) 12 b b2 avec N : nombre de spires b : épaisseur de la bobine (b : diamètre du fil utilisé pour réaliser la bobine L'inductance d'une bobine sans noyau est donnée par la relation ci-dessous à 5% près : a2N2 L = ,uo ff F' F" b+c+R F'= 10b+12c+2R 10b+10c+1.4R F" = 0.51og 100 + -14R 2b + 3c) où R est le rayon externe de la bobine. b son épaisseur. a le rayon moyen. c est le rayon interne Pour une bobine longue, F' et F"sont sensiblement égaux à 1. Lorsque l'antenne est formée d'un bobinage sur un noyau de matériau isolant de perméabilité magnétique relative pr, de diamètre D, et de longueur L2, on bobine sur une longueur L,, n spires. Le diamètre externe des spires est appelé D2. La surface du bobinage est A. On peut alors écrire : A=7z- D22 4 Rm= k n2 n2,uA L=ù= R,,, L, Dans le mode de réalisation testé par les inventeurs, le fil utilisé est du fil de nature thermo-adhérente, du type 51/62 pm (51 pm de diamètre de cuivre gainé 62 pm) ou 20/25 pm. Le nombre de spires est le produit du nombre de spires par couches par le nombre de couches. Pour un fil de diamètre de gaine d, le nombre de couche de fil est égal à L,/d. Le nombre de spires par couche est égal à (D2 û D,)/(2d). Dans la pratique, tous les paramètres sont reliés les uns aux autres et ne sont pas indépendants. La réluctance Rm et la perméabilité magnétique p sont donc délicats à 25 mesurer. Pour un noyau 105 très perméable de longueur L2 plongé dans un champ magnétique, les lignes de champs passeront dans ce noyau 105 si le trajet dans l'air est égal à la longueur du noyau 105. Toutes les lignes de champ dont la distance par rapport à l'axe du noyau 105 est inférieure à L2/2 passeront par le noyau 105. Ceci peut aussi être exprimé par la surface équivalente d'une antenne ferrite de diamètre D et de longueur L est équivalente au mieux à L/D fois la sensibilité d'une étiquette de diamètre D. La perméabilité magnétique p réelle dépend fortement du rapport entre la longueur du noyau 105, le diamètre du noyau 105 et la perméabilité magnétique relative pr du noyau 105. La valeur de 'Jr communiquée par le fabricant du noyau, par exemple de la ferrite, est la valeur asymptotique Nasymptotique pour une ferrite très longue dont la longueur tend vers l'infini. En pratique, on peut calculer une perméabilité magnétique effective Petfectif du noyau 105 après avoir défini la longueur du noyau 105, son diamètre et la perméabilité correspondant à la valeur asymptotique pasymptotique. Le réseau de courbes illustré en figure 2 permet d'estimer rapidement la valeur effective du 1.4, connaissant I et d. L'exemple marqué par des flèches perpendiculaires montre le passage de la perméabilité ferromagnétique asymptotique pasymptotique à la perméabilité magnétique effective Peffectif pour un rapport I/d de 10. Il est aussi possible de calculer la perméabilité magnétique effective IJeffectif en mesurant l'inductance d'une bobine réalisée sur noyau de ferrite et de mesurer ou de calculer l'inductance d'une bobine identique réalisée sans noyau de ferrite. Le ratio donne directement la valeur de la perméabilité magnétique p. Par exemple, pour une bobine longue avec et sans ferrite dont on donne les caractéristiques ci-dessous : La longueur b du bobinage est de 7 mm. Le diamètre externe des spires est de 1,7 mm. et le rayon R vaut 0,85 mm. Le diamètre interne est de 1 mm. Le fil utilisé a un diamètre de 22 pm. Enfin la bobine comporte 1.800 spires. Pour effectuer le calcul de l'inductance dans l'air, on détermine que le diamètre interne est égal à la différence entre a û c/2, où c est égal à la différence du rayon externe et du rayon interne. Donc c est égal à 175 pm Et a vaut 325 pm. Le nombre de couches de fils de cuivre est de 6 et le nombre de couches est de 300. Ces chiffres sont compatibles avec un nombre de spires égal à 1800. L'inductance de la bobine sans noyau vaut approximativement 172 pH. Les inventeurs ont mesuré une inductance de la bobine avec noyau de ferrite et trouvé une valeur de 16 mH. On peut donc estimer que, pour cette bobine réalisée sur ferrite de 8 mm de longueur, la perméabilité magnétique effective Peffectif est voisine de 93. La perméabilité magnétique Nasymptote donnée par le fabricant est voisine de 650. La sensibilité d'une étiquette électronique sans noyau peut être évaluée à environ 3,6 mT. En pratique, nous avons observé une valeur proche de 500 NT. Le gain de l'antenne doté d'un noyau de ferrite est ainsi très proche de 7 et confirme l'intérêt de la mise en oeuvre de la présente invention. On observe que le poids d'une antenne réalisée sur ferrite peut, dans l'état actuel des offres commerciales, descendre jusqu'à 35 milligrammes. On observe, en figures 3A et 3B, un produit 300 comportant une pièce métallique 305 et une étiquette électronique 310. Lorsque l'on souhaite associé une étiquette électronique à une pièce métallique, par exemple le film métallique d'un blister, celui-ci, placé perpendiculairement à l'antenne émettrice d'une station de base, désadapte l'accord de cette antenne émettrice et se comporte comme un générateur de pertes qui atténue le courant électrique alimentant l'étiquette électronique. Une étiquette électronique placée à plat sur un blister peut être lue à courte distance mais il est utopique de lire une pile de blisters marquée de cette façon. Conformément à un aspect de la présente invention, l'étiquette électronique 310 est similaire à l'étiquette électronique 100 détaillée en regard de la figure 1. Préférentiellement, l'antenne de l'étiquette électronique 310 est positionnée à proximité et parallèlement à un bord 315 de la pièce métallique 305. Dans le mode de réalisation décrit et représenté, la pièce métallique 305 est un film métallique de blister comportant, en outre un film de matériau isolant , généralement, une matière plastique thermo-formée, le film métallique et le film de matériau isolant enfermant un contenu, par exemple des médicaments. Le produit 300 est alors constitué de ce blister et, éventuellement, de son emballage non métallique, par exemple en carton ou en matière plastique. Les blisters sont, très sommairement, équivalents à une plaque métallique, avec, tout autour du blister, une rigole formée dans un film en matériau isolant, généralement, une matière plastique thermo-formée. Ainsi, la rigole est, tout autour du produit, parallèle et à proximité d'un bord de la pièce métallique constituée du film métallique. Préférentiellement, l'antenne de l'étiquette électronique est positionnée dans cette rigole. Grâce à la mise en oeuvre de la présente invention, l'étiquette électronique 310 peut être lue malgré la présence de pièces métalliques, même lorsque plusieurs produits similaires se trouvent en pile. Le deuxième aspect de la présente invention consiste ainsi à mettre en oeuvre une étiquette électronique comportant une antenne de très petites dimensions réalisée par bobinage d'un noyau de matériau isolant à haute perméabilité magnétique relative, par exemple une ferrite et, préférentiellement, à positionner ladite antenne parallèlement et à proximité d'un bord de la pièce métallique. L'étiquette électronique placée dans la rigole faisant le tour du blister permet de marquer tous les types de blisters indépendamment de leur contenu. L'étiquette électronique peut être facilement déposée en automatique dans le blister en même temps que sont déposés les éléments de contenu, par exemple cachets ou gélules, conservées par le blister. On observe, en figure 4, un dispositif d'identification 400 d'au moins un produit 300, qui comporte une station de base 405 et un moyen de présentation 410 de produits 300. La station de base 405 comporte une antenne émettrice 415 présentant un plan principal. Par exemple l'antenne émettrice 415 est plane. Conformément à un aspect de la présente invention, le plan principal de l'antenne émettrice 415 est placé perpendiculairement au plan de la pièce métallique 305 et l'antenne émettrice 415 est adaptée à former des lignes de champ magnétique parallèles au noyau de l'antenne de l'étiquette électronique 310 portée par le produit 300. Dans une première variante, le moyen de présentation 410 est adapté à présenter un produit 310 à la fois en regard de l'antenne émettrice 415 de telle manière que le plan de la pièce métallique 305 soit perpendiculaire au plan principal de l'antenne émettrice 415 et que le noyau de l'antenne de l'étiquette électronique 310 portée par le produit 300 soit sensiblement parallèle aux lignes de champs générées par l'antenne émettrice 415. Dans une deuxième variante, le moyen de présentation 410 est adapté à présenter, à la fois, une pluralité de produits 300 constituant une pile en regard de l'antenne émettrice 415 de telle manière que le plan de chaque pièce métallique 305 soit perpendiculaire au plan principal de l'antenne émettrice 415 et que le noyau de l'antenne de l'étiquette électronique 310 portée par chaque produit 300 soit sensiblement parallèle aux lignes de champs générées par l'antenne émettrice 415. Par exemple, le moyen de présentation 415 est un bras manipulateur, par exemple un bras robotisé ou un convoyeur. Dans le cas où les produits 300 comportent des blisters, ceux-ci sont ainsi placés perpendiculairement à l'antenne émettrice 415 et ne créant donc que peu de perturbation du champ émis par l'antenne émettrice 415. L'étiquette électronique 310 de chaque produit 300 est de très petites dimensions mais est alimenté sans difficulté par l'antenne émettrice 415 perpendiculaire aux blisters. Une pile de blisters est ainsi identifiée sans difficulté. On observe, en figure 5, des étapes d'un procédé d'identification d'au moins un produit comportant une pièce métallique sensiblement plane. Au cours d'une étape d'association mécanique 505, on associe au produit une étiquette électronique positionnée à proximité et parallèlement à un bord de ladite pièce métallique, ladite étiquette électronique comportant un noyau de matériau isolant électrique possédant une perméabilité magnétique relative supérieure à cinquante, un bobinage entourant ledit noyau, bobinage formant une antenne adaptée à recevoir un signal d'interrogation de la part d'une station de base, une mémoire conservant un code d'identification et des moyens de traitement adaptés à traiter le signal d'interrogation en provenance de la station de base, à déterminer si l'étiquette électronique doit répondre et, si oui, à commander l'émission d'un signal par ladite antenne. Lorsque le produit est de type blister, au cours de l'étape 505, l'étiquette électronique est déposée en automatique dans la rigole du blister en même temps que sont déposés les éléments de contenu, par exemple cachets ou gélules, conservées par le blister. Au cours d'une étape de positionnement 510, on positionne le produit en regard d'une antenne émettrice pour que le plan principal de l'antenne émettrice soit placé perpendiculairement au plan de ladite pièce métallique, et que le noyau soit placé parallèlement aux lignes de champ magnétique générées par ladite antenne émettrice. Au cours d'une étape 515, on lit, avec une station de base, conjointement, selon des techniques connues, déterministes ou avec anti-collision, les identifications des étiquettes électroniques associées aux produits. Comme exposé en regard des figures 1 à 4, ce procédé permet l'identification des produits malgré la présence d'une pièce métallique en leur sein, malgré la petite dimension imposée à l'étiquette électronique et, éventuellement, malgré la présentation des produits par piles de produits
Le produit (300) comporte une pièce métallique sensiblement plane au moins localement, et une étiquette électronique (310) dont l'antenne est positionnée à proximité de ladite pièce métallique, l'axe de ladite antenne étant parallèle au plan local de ladite pièce métallique.Préférentiellement, l'antenne de ladite étiquette électronique est positionnée à proximité et parallèlement à un bord (315) de ladite pièce métallique.Dans des modes de réalisation, le produit comporte une rigole (310) formée dans un matériau non conducteur, parallèle et à proximité d'un bord (315) de la ladite pièce métallique, l'antenne de ladite étiquette électronique (310) étant positionnée dans ladite rigole.Préférentiellement, l'étiquette électronique comporte :- un noyau de matériau isolant électrique possédant une perméabilité magnétique relative supérieure à cinquante,- un bobinage entourant ledit noyau, bobinage formant une antenne adaptée à recevoir un signal d'interrogation de la part d'une station de base,- une mémoire conservant un code d'identification et- des moyens de traitement adaptés à traiter le signal d'interrogation en provenance de la station de base, à déterminer si l'étiquette électronique doit répondre et, si oui, à commander l'émission d'un signal par ladite antenne.
1 û Produit (300) comportant une pièce métallique (305) sensiblement plane au moins localement, caractérisé en ce qu'il comporte une étiquette électronique (100) dont l'antenne est positionnée à proximité de ladite pièce métallique, l'axe de ladite antenne étant parallèle au plan local de ladite pièce métallique. 2 û Produit (300) selon la 1, caractérisé en ce que l'antenne (110) de ladite étiquette électronique (100) est positionnée à proximité et parallèlement à un bord (315) de ladite pièce métallique (305). 3 û Produit (300) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite pièce métallique (305) est un film métallique de blister. 4 û Produit (300) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte une rigole (310) formée dans un matériau non conducteur, parallèle et à proximité d'un bord (315) de la ladite pièce métallique (305), l'antenne (110) de ladite étiquette électronique (100) étant positionnée dans ladite rigole. 5 û Produit selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite étiquette électronique comporte : un noyau (105) de matériau isolant électrique possédant une perméabilité magnétique relative supérieure à cinquante, - un bobinage (110) entourant ledit noyau, bobinage formant une antenne adaptée à recevoir un signal d'interrogation de la part d'une station de base, une mémoire (120) conservant un code d'identification et - des moyens de traitement (125) adaptés à traiter le signal d'interrogation en provenance de la station de base, à déterminer si l'étiquette électronique doit répondre et, si oui, à commander l'émission d'un signal par ladite antenne. 6 û Produit selon la 5, caractérisé en ce que ledit noyau (105) comporte une ferrite. 7 û Produit selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce que le fil de bobinage (110) est thermo-adhérent. 8 û Produit selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisée en ce que ladite étiquette est passive. 9 û Dispositif (400) d'identification d'au moins un produit (300) selon l'une quelconque des 1 à 8, produit comportant une pièce métallique (305) sensiblement plane, caractérisé en ce qu"il comporte une antenne émettrice (415) adaptée à générer des lignes de champ magnétique parallèles à l'axe de ladite antenne de l'étiquette électronique. 10 û Dispositif (400) selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de présentation (410) pour présenter un produit (300) à la fois en regard de ladite antenne émettrice de telle manière que le plan de ladite pièce métallique (305) soit perpendiculaire au plan principal de ladite antenne émettrice (415) et que le noyau (105) de l'étiquette électronique (100) portée par ledit produit soit sensiblement parallèle aux lignes de champs générées par ladite antenne émettrice. 11 û Dispositif (400) selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de présentation (410) pour présenter une pluralité de produits (300) constituant au moins une pile en regard de ladite antenne émettrice (415) de telle manière que le plan de chaque pièce métallique (305) soit perpendiculaire au plan principal de ladite antenne émettrice et que les noyaux (105) des étiquettes électroniques (100) portées par lesdits produits soient sensiblement parallèles aux lignes de champs générées par ladite antenne émettrice. 12 û Dispositif selon l'une quelconque des 10 ou 11, caractérisé en ce que ledit moyen de présentation (410) est un convoyeur. 13 û Procédé d'identification d'au moins un produit (300) comportant une pièce métallique (305) sensiblement plane, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape (505) d'association mécanique audit produit d'une étiquette électronique dont l'antenne est perpendiculaire au plan de ladite pièce mécanique et une étape (510) de positionnement dudit produit en regard d'une antenne émettrice (415) de la station de base pour que l'antenne émettrice génère des lignes de champ magnétique parallèles à l'axe de ladite antenne de l'étiquette électronique.20
G,B
G06,B65
G06K,B65D
G06K 19,B65D 5,B65D 75,G06K 7
G06K 19/077,B65D 5/42,B65D 75/28,G06K 7/10
FR2893456
A1
SYSTEME DE DISTRIBUTION ELECTRIQUE ET CONTACTEUR EMBARQUE MODULAIRE DE FORTE PUISSANCE POUR CELUI-CI.
20,070,518
La présente invention concerne un système de distribution d'énergie électrique et plus particulièrement un contacteur embarqué (ou enfichable) pour celui-ci. Les systèmes de distribution d'énergie électrique comprennent typiquement une source d'énergie électrique qui alimente un circuit de distribution correspondant par le biais d'un contacteur de puissance pouvant être commandé qui interconnecte sélectivement de multiples circuits de distribution. Chaque circuit de distribution est alimenté par sa propre source au moyen d'un contacteur de puissance correspondant mais, en cas de défaillance d'une source, le circuit de distribution peut être alimenté par la source d'au moins un autre circuit de distribution par le biais d'au moins un contacteur. Des systèmes de distribution de ce type sont souvent utilisés à bord d'aéronefs. Dans cet environnement, chaque circuit de distribution alimente en général une barre omnibus de distribution qui alimente ensuite une pluralité de charges électriques en parallèle. Chaque source d'énergie électrique est typiquement l'une parmi une génératrice entraînée par un moteur de l'aéronef, un groupe électrogène ou des batteries. 2 0 Les contacteurs sont contenus dans un ensemble de centrale d'énergie sur une structure de barre omnibus primaire située dans le compartiment électronique d'un aéronef. Les barres omnibus primaires sont interfacées avec les contacteurs au moyen de 6 bornes filetées, en supposant qu'il s'agit d'un contacteur alternatif (AC) triphasé. En plus 25 des interfaces de puissance primaire, une connexion de signal à courant faible est nécessaire pour les fonctions de commande et de détection. Du fait que les contacteurs sont des modules remplaçables en ligne (MRL), chaque contacteur doit posséder un châssis individuel pour supporter de multiples composants électriques et les faisceaux de 30 câbles qui relient le MRL à l'ensemble de centrale d'énergie. Les contacteurs comprennent chacun un commutateur économiseur pour réduire les courants dans les bobines lors de la fermeture et de multiples interrupteurs à contacts auxiliaires qui indiquent la position des contacts principaux et dont les signaux sont utilisés pour relayer la logique dans le système d'alimentation. Chacun de ces contacts auxiliaires est mécaniquement relié à l'actionneur principal du contacteur par un ensemble complexe de consoles et de vis de réglage. En outre, chacun des contacts nécessite une distribution électrique réalisant l'interface avec le connecteur de commande et de signal. Le remplacement d'un MRL nécessite de l'outillage pour démonter le connecteur de commande et de signal et un outillage de grande taille est nécessaire pour démonter les fixations des interfaces de puissance primaire. Ces interfaces nécessitent également une procédure de resserrage contrôlée et une clé dynamométrique calibrée lors du remplacement d'un MRL. Bien qu'ils soient efficaces, ces attributs donnent un MRL relativement complexe qui réduit la fiabilité et peut déboucher sur des problèmes de maintenance accrus lorsqu'il se trouve dans l'environnement d'un aéronef. En conséquence, il est souhaitable de proposer un module remplaçable en ligne peu compliqué, avec un nombre minimum de connexions de faisceaux de fils électriques, qui réduise les problèmes de maintenance lorsqu'il se trouve dans l'environnement d'un aéronef. Un système de distribution électrique selon la présente invention 2 0 comprend un module remplaçable en ligne (MRL) avec un circuit imprimé (CI) qui présente une construction relativement épaisse. Le CI présente une construction relativement épaisse afin d'assurer le support structurel de multiples composants électriques ainsi que d'un contacteur embarqué. 25 Le CI supporte et interconnecte électriquement les contacteurs, des connecteurs d'interface de puissance, des commutateurs auxiliaires, des détecteurs de courant, des connecteurs d'interface de commande ainsi qu'un contrôleur embarqué. Les connecteurs d'interface de puissance embarqués (i.e. ici montés sur le CI) 30 communiquent la puissance venant d'une barre omnibus de distribution de puissance primaire à des connecteurs respectifs par le biais d'une structure de bus embarquée. Les contacteurs montés sur le CI distribuent également la puissance à d'autres composants montés sur le CI par le biais de pistes de circuit formées sur le CI. 35 Chaque contacteur est monté directement sur le CI et il est simplifié. Le contacteur consiste en un moteur primaire qui actionne les trois contacts de puissance primaire et un commutateur de position à l'extrémité de la tige d'actionnement des contacteurs. Cette simplification est possible car des fonctions d'assistance telles que des circuits d'attaque (pour "drivers" en anglais) des bobines, des commutateurs économiseurs et des commutateurs auxiliaires sont des composants montés sur le CI qui communiquent par le biais des pistes du circuit, au lieu des distributions électriques à fils, des commutateurs mécaniques et des consoles supports qui étaient nécessaires auparavant. Le système peut désormais être supporté sur le contacteur avec autant de signaux logiques que nécessaire, sans autres interfaces mécaniques. Le châssis MRL du contacteur est réduit ou enlevé, avec un seul commutateur de position pour la protection. Par conséquent, la présente invention propose un module remplaçable en ligne peu compliqué, avec un nombre minimum de connexions de distribution électriques à fils, une fiabilité améliorée et des problèmes de maintenance réduits lorsqu'il se trouve dans l'environnement d'un aéronef. Les diverses caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à l'homme de métier à la lecture de la description détaillée ci-après du mode de réalisation actuellement préféré. Les dessins qui accompagnent cette description détaillée peuvent être brièvement décrits comme suit : les figures lA et 1B sont des schémas d'ensemble d'un système de distribution électrique destiné à être utilisé avec la présente invention ; la figure 2 est une représentation schématique vue en perspective d'un châssis pour de multiples modules remplaçables en ligne, destiné à être utilisé avec la présente invention ; la figure 3A est une représentation schématique vue en perspective d'un module remplaçable en ligne destiné à être utilisé avec la présente invention ; la figure 3B est une vue de l'arrière d'un module remplaçable en ligne destiné à être utilisé avec la présente invention ; la figure 3C est une vue de face d'un module remplaçable en ligne destiné à être utilisé avec la présente invention ; la figure 4A est une vue en coupe d'un contacteur destiné à être utilisé avec la présente invention ; et la figure 4B est une vue de dessus en coupe partielle d'un contacteur destiné à être utilisé avec la présente invention. Les figures lA et 1B sont des schémas d'ensemble illustrant un système de distribution électrique 10, de préférence destiné à être utilisé avec un aéronef. Il reste entendu que la présente invention ne se limite pas uniquement à des environnements aéronautiques, car différents véhicules et équipements fixes qui utilisent de multiples sources d'énergie électrique bénéficieront de la présente invention. Le système 10 comprend en général de multiples barres omnibus de distribution de puissance primaire 12 qui alimentent une pluralité de charges qui sont des modules remplaçables en ligne (MRL) de distribution de puissance primaire 14. Les MRL 14 présentés ici sont des blocs d'alimentation primaire qui fournissent une puissance de l'ordre de quelques centaines d'ampères. A partir des MRL 14, la puissance est distribuée à des barres omnibus seconclaires (figure 1A) qui assurent la distribution à des sous-systèmes du véhicule au niveau de puissance voulu, typiquement de l'ordre de quelques dizaines d'ampères. Chaque barre omnibus de distribution de puissance 12 est alimentée par l'énergie électrique générée par l'une parmi de multiples 2 0 sources d'énergie électrique 16, par exemple une génératrice, entraînée par un moteur de l'aéronef, un groupe auxiliaire de puissance (APU, pour "auxiliary power unit" en anglais) ou des batteries,. Chaque MRL 14 comprend un contacteur d'interconnexion 20 qui est commandé sélectivement de façon à pouvoir recevoir la puissance de 25 l'une des multiples sources 16. En fait, avec le MRL 14, le contacteur 20 est monté directement sur un circuit imprimé (CI) 22 du MRL 14 plutôt que sur la structure de bus primaire de l'ensemble de distribution primaire. Chaque CI 22 comprend de multiples contacteurs 20. Chaque contacteur communique la puissance venant d'une source 16 au MRL 30 14. Sur la figure 2, chacun des MRL 14 est monté à l'intérieur d'un châssis 24 qui comprend la barre omnibus de distribution de puissance 12, située typiquement sur une partie arrière du châssis. En fait, la barre omnibus de distribution de puissance primaire 12 est 35 typiquement montée sur un châssis 24 de telle façon que le MRL 14 puisse y être directement connecté. De préférence, le châssis 24 est monté à l'intérieur d'une baie externe de véhicule 26 (illustré schématiquement) et les MRL 14 sont glissés dans le châssis 24 de façon que les contacteurs 20 soient en communication avec la barre omnibus 12 respective. Sur la figure 3A, chaque MRL 14 comprend de préférence le CI 22, qui a une construction relativement épaisse. Le CI 22 est fabriqué avec une construction relativement épaisse de façon à assurer le support structurel de multiples composants électriques ainsi que des contacteurs embarqués 20. Le CI 22 peut avoir une épaisseur d'environ 0,25 pouce mais il reste entendu que des épaisseurs de circuit imprimé différentes donnant la structure voulue peuvent être utilisées avec la présente invention. En général, le CI 22 supporte et interconnecte électriquement les contacteurs 20, des connecteurs d'interface de puissance 28, des commutateurs auxiliaires 30 (montés sur l'ensemble carte contrôleur embarqué), des détecteurs de courant 32, des connecteurs d'interface de commande 34 et un contrôleur embarqué 36. Les connecteurs d'interface de puissance 28 (figure 3B) comprennent de préférence des connexions d'alimentation 38 qui communiquent la puissance venant de la barre omnibus de distribution de puissance 12 (figure 1) à chacun 2 0 des contacteurs 20, qui ensuite distribuent la puissance aux autres composants montés sur le CI 22 par le biais d'une combinaison de barres bus et de pistes de circuit 40 (illustrées schématiquement) formées sur le CI 22, en fonction du courant. Les pistes de circuit 40 fournissent des trajets de communication entre les composants, d'une 2 5 manière généralement connue, et elles transfèrent des informations telles que la position du contacteur 20 détectée par les commutateurs auxiliaires 30 embarqués sur le CI à un contrôleur de niveau supérieur (illustré schématiquement en 42) tel qu'un contrôleur de vol, par l'intermédiaire d'un connecteur d'interface de commande 34. 30 Sur la figure 4A, chaque contacteur 20 est monté directement sur le CI 22. Le contacteur 20 peut ainsi présenter une construction relativement simple dans laquelle le CI 22 devient la structure support du contacteur 20. Étant donné que la fonction de commutateur primaire est montée sur le CI, des fonctions d'assistance telles que des 35 circuits d'attaque des bobines, des commutateurs économiseurs et des commutateurs auxiliaires sont également des composants embarqués qui sont implantés sur le CI 22 de façon à communiquer par l'intermédiaire des pistes de circuit 40 plutôt que des distributions de fils électriques qui étaient nécessaires auparavant. De préférence, le contacteur 20 comprend un ensemble boîtier 46, un plongeur mobile 48 et un actionneur 50 tel qu'un solénoïde. L'ensemble boîtier 46 est de préférence fixé au CI 22 par des éléments de fixation f tels que des vis ou similaires (également illustrés sur la figure 4B). De préférence également, les connecteurs d'interface de puissance 28 sont fixés adjacents à un bord 22E du CI 22 au moyen d'éléments de fixation f tels que des vis ou similaires (également illustrés sur la figure 4B). Les connecteurs d'interface de puissance 28 communiquent la puissance électrique à des contacts 52 montés sur le boîtier de contacteur 46 par le biais de la connexion d'alimentation 38. Il est à noter que seules les connexions d'alimentation de puissance relativement élevée 38, qui communiquent la puissance provenant des connecteurs d'interface 28 à chacun des contacteurs 20, n'utilisent pas les pistes de circuit formées directement sur le CI 22. Il reste entendu que, bien que les connexions d'alimentation 38 soient illustrées ici comme étant séparées du CI 22, les connexions d'alimentation 38 peuvent en variante être des pistes du CI 22. Les contacts 52 sont fermés sélectivement par le plongeur 48, qui est entraîné par l'actionneur 50. L'actionneur 50 est de préférence monté au moins en partie à travers le CI 22 afin de minimiser le volume de mise sous boîtier du MRL 14 (également illustré sur la figure 3C). L'actionneur 50 communique avec le contrôleur et reçoit la puissance par le biais des pistes de circuit 40 sur le CI 22. Le commutateur auxiliaire 30 est de préférence monté adjacent au plongeur 48 (illustré de façon assez schématique) et à l'intérieur de l'ensemble boîtier 46 afin de détecter le mouvement du plongeur 48. Le commutateur auxiliaire 30 communique avec le contrôleur 36 par le biais des pistes de circuit 40 sur le CI 22. Du fait que chacun des composants auxiliaires qui assistent les fonctions opérationnelles et positionnelles du contacteur 20 sont montés sur le CI 22, la communication avec le contrôleur 36 et le contrôleur de niveau supérieur 42 est grandement facilitée. En effet, le contrôleur 36 convertit de préférence les informations venant de chacun des composants auxiliaires embarqués en signaux numériques qui peuvent ensuite être communiqués au contrôleur de niveau supérieur 42 et dans tout le véhicule. De ce fait, le contacteur 20 est relativement peu compliqué car le seul trajet de communication électrique non embarqué est de préférence uniquement celui entre la barre omnibus 12 et le contacteur 20. Ceci donne un agencement de communication de puissance assez élégant et peu compliqué entre les MRL 14 et la barre omnibus 12. Il reste entendu que des termes indiquant une position relative tels que à l'avant , à l'arrière , supérieur , inférieur , au-dessus , en dessous et similaires se réfèrent à l'attitude opérationnelle normale du véhicule et ils ne doivent pas être considérés comme autrement limitatifs. Il reste entendu que, bien qu'un agencement particulier des composants soit présenté dans le mode de réalisation illustré, d'autres agencements tireront avantage de la présente invention. Bien que des séquences d'étapes particulières soient présentées, décrites et revendiquées, il reste entendu que, sauf indication contraire, les étapes peuvent se faire dans n'importe quel ordre, séparées ou combinées, tout en continuant à tirer avantage de la présente invention. La description qui précède est illustrative plutôt que définie par 2 0 les limitations qu'elle contient. De nombreuses modifications et variantes de la présente invention sont possibles à la lumière des enseignements ci-dessus. Les modes de réalisation préférés de la présente invention ont été présentés mais il serait évident pour un homme de métier ordinaire que certaines modifications rentreraient 25 dans le cadre de la présente invention. Par conséquent, il reste entendu que, dans le cadre des revendications en annexe, l'invention peut être mise en pratique d'une autre manière que celle spécifiquement décrite. Pour cette raison, les revendications ci-après doivent être étudiées pour déterminer la portée et la teneur véritables de la présente invention
Un système de distribution électrique prévoit un module remplaçable en ligne avec un circuit imprimé (22) qui présente une construction relativement épaisse. Le circuit imprimé (22) est fabriqué suivant une construction relativement épaisse de façon à assurer le support structurel de multiples composants électriques ainsi que d'un contacteur embarqué (20). Chaque contacteur (20) est monté directement sur le circuit imprimé (22). Du fait que la fonction de contact primaire du contacteur (20) est embarquée (montée sur le circuit imprimé), des fonctions d'assistance telles que des circuits d'attaque des bobines, des commutateurs économiseurs, des commutateurs auxiliaires (30) deviennent des composants montés sur le circuit imprimé (22) qui sont embarqués de façon à communiquer par le biais des pistes du circuit imprimé (22) plutôt que des distributions de fils électriques qui étaient nécessaires auparavant.
1. Contacteur (20) monté sur un circuit imprimé (22), comprenant : un boîtier (46) de contacteur (20) ; un plongeur (48) monté au moins en partie à l'intérieur dudit boîtier (46) de contacteur (20) ; et un actionneur (50) monté sur ledit boîtier (46) de contacteur (20) pour déplacer ledit plongeur (48) entre une position ouverte et une position fermée. 2. Module remplaçable en ligne (14) selon la 1, comprenant en outre un commutateur auxiliaire (30) de position en communication avec ledit plongeur (48), ledit commutateur auxiliaire (30) pouvant fonctionner de manière à identifier ladite position ouverte et ladite position fermée. 3. Module remplaçable en ligne (14) selon la 1, comprenant en outre un connecteur d'interface de puissance (28) fixé adjacent à un bord (22E) du circuit imprimé (22), ledit connecteur d'interface de puissance (28) étant en communication électrique avec ledit contacteur (20) par le biais d'une connexion d'alimentation (38). 4. Module remplaçable en ligne (14), comprenant : 2 0 un circuit imprimé (22) ; et un contacteur (20) monté sur ledit circuit imprimé (22). 5. Module remplaçable en ligne (14) selon la 4, dans lequel ledit circuit imprimé (22) a une épaisseur d'environ 0,25 pouce. 6. Module remplaçable en ligne (14) selon la 4, dans 25 lequel ledit circuit imprimé (22) est un élément structurel. 7. Module remplaçable en ligne (14) selon la 4, comprenant en outre un actionneur (50) monté au moins en partie à travers ledit circuit imprimé (22), ledit actionneur (50) pouvant fonctionner de manière à actionner ledit contacteur (20). 30 8. Module remplaçable en ligne (14) selon la 4, comprenant en outre un connecteur d'interface de puissance (28) fixé adjacent à un bord (22E) dudit circuit imprimé (22), ledit connecteur d'interface de puissance (28) étant en communication électrique avec ledit contacteur (20). 35 9. Module remplaçable en ligne (14) selon la 4, comprenant en outre un composant électrique monté sur ledit circuit imprimé (22), ledit composant électrique étant en communication électrique avec ledit contacteur (20) par le biais d'une piste de circuit (40) sur ledit circuit imprimé (22). 10. Module remplaçable en ligne (14) selon la 4, comprenant en outre un contrôleur (36) monté sur ledit circuit imprimé, ledit contrôleur (36) étant en communication électrique avec ledit contacteur (20) par le biais d'une piste de circuit (40) sur ledit circuit imprimé (22). 11. Module remplaçable en ligne (14) selon la 10, comprenant en outre un commutateur auxiliaire (30) en communication avec ledit contacteur (20) pour déterminer une position dudit contacteur (20), ledit commutateur auxiliaire (30) étant en communication électrique avec ledit contrôleur (36) par le biais d'une piste de circuit (40) sur ledit circuit imprimé (22). 12. Système de distribution électrique (10) comprenant : une barre omnibus de distribution de puissance (12) ; et un module remplaçable en ligne (14) comprenant un circuit imprimé (22) et un contacteur (20) monté sur ledit circuit imprimé (22), ledit contacteur (20) étant en communication électrique avec un 2 0 connecteur d'interface de puissance (28) fixé adjacent à un bord (22E) dudit circuit imprimé (22), ledit connecteur d'interface de puissance (28) pouvant être connecté de manière amovible à ladite barre omnibus de distribution de puissance (12). 13. Système de distribution électrique (10) selon la 2 5 12, dans lequel ladite barre omnibus de distribution de puissance (12) est montée à l'intérieur d'un châssis (24), ledit module remplaçable en ligne (14) pouvant se monter à l'intérieur dudit châssis (24). 14. Système de distribution électrique (10) selon la 12, comprenant en outre un connecteur d'interface de puissance (28) 30 fixé adjacent à un bord (22E) dudit circuit imprimé (22), ledit connecteur d'interface de puissance (28) étant en communication électrique avec ledit contacteur (20) et pouvant être connecté sélectivement à ladite barre omnibus de distribution de puissance (12).
H
H02,H01
H02B,H01R
H02B 1,H01R 9
H02B 1/21,H01R 9/24
FR2901097
A1
DISPOSITIF DE MAINTIEN D'UN BOYAU
20,071,123
L'invention a trait à un avant son remplissage. Avant le remplissage d'un boyau, naturel, en collagène ou synthétique, il est nécessaire de maintenir celui-ci dans une forme adaptée pour être aisément mis en place sur un appareil de remplissage. En effet, pour remplir industriellement un boyau avec un produit alimentaire, on dispose ce boyau, replié en accordéon, sur la sortie tubulaire ou canule d'un appareil de type poussoir qui injecte le produit alimentaire à l'intérieur du boyau. Pour maintenir en forme le boyau, faciliter son stockage, sa manipulation et sa mise en place sur la canule, on connaît des gaines d'une rigidité supérieure à celle du boyau qui sont insérées préalablement dans celui-ci. Ces gaines sont, par exemple, du type décrit dans FR-A- 2 775 873. Une telle gaine est équipée d'une ligne préférentielle de découpe. Une extrémité ouverte de la gaine est retournée vers l'extérieur pour réaliser deux pattes de préhension. A l'aide de ces pattes, l'utilisateur sépare deux bandes constitutives de la gaine en induisant une déchirure le long de la ligne préférentielle de découpe, ce qui permet de retirer la gaine lorsque l'ensemble est positionné sur la canule. On connaît également par GB-A-938 918 une gaine formée de deux bandes assemblées. Une extrémité de la gaine est formée par deux pattes munies chacune d'un orifice. Ces pattes permettent de séparer les bandes l'une de l'autre et d'ouvrir la gaine. Aucun de ces dispositifs divulgue une solution permettant, d'une seule main, de retirer la gaine de la canule tout en s'assurant du bon positionnement du boyau sur Na canule et en évitant tout déplacement ou déchirure de ce dernier lors du retrait de la gaine. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant une gaine pour boyau aisée à positionner sur la canule, manipulable d'une seule main lors de son dégagement et permettant de maintenir aisément en position le boyau tout en évitant de déchirer ce dernier. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de maintien d'un boyau avant son remplissage comprenant une bande configurée en une gaine insérable dans un boyau et équipée d'une fente longitudinale et d'un organe de dégagement de la gaine hors du boyau, caractérisé en ce que cet organe de dégagement est formé par une extrémité de la gaine munie d'au moins une zone de renfort structurel au voisinage d'un orifice de préhension ménagé dans cette extrémité. La position d'un seul orifice de préhension avec une zone de renfort à l'extrémité de la gaine permet une utilisation d'une seule main lors de l'extraction de la gaine. L'extraction est ainsi optimisée, en évitant tout risque de déchirure ou de dégradation du boyau. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, le dispositif peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - Cette extrémité comprend deux zones de renfort structurel formées par deux lignes de surépaisseur du matériau constitutif de l'extrémité. - Une des lignes est située au voisinage du bord libre de l'extrémité, une autre ligne étant située au voisinage de l'ouverture de la gaine. - L'orifice de préhension est disposé entes les zones de renfort structurel. - Avant la mise en place de la gaine dans un boyau, l'ouverture de la gaine et l'orifice de l'extrémité sont centrés sur deux axes globalement parallèles. - L'extrémité de gaine est adaptée pour permettre un dégagement de la gaine hors du boyau par une traction de la gaine exercée selon une direction sensiblement parallèle à un axe longitudinal de la gaine en place sur une canule de remplissage du boyau. - La gaine est pourvue d'une fente longitudinale compatible avec un mouvement de dégagement de la gaine hors du boyau selon une direction radiale par rapport à un axe longitudinal de la gaine en place sur une canule de remplissage du boyau. - La gaine est réalisée par pliage d'une bande de matériau souple. - La gaine est réalisée dans un matériau souple adapté pour rester en forme, il s'agit notamment d'un matériau à base de Polyéthylène Basse Densité. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique, de dessus, d'une bande d'un dispositif conforme à l'invention avant sa mise en forme d'une gaine prête à être insérée dans un boyau, - la figure 2 est une vue schématique du dispositif à la figure 1 une fois configuré en une gaine insérable dans un boyau, - la figure 3 est une vue schématique de côté du dispositif dans la configuration de la figure 2 et - la figure 4 est une représentation schématique, à une autre échelle, du dispositif en position sur un appareil de remplissage, avant le dégagement de la gaine dudit appareil. Le dispositif de maintien d'un boyau est formé à partir d'une bande 1, représentée à la figure 1, d'un matériau souple adapté à un usage en industrie alimentaire. En particulier, le matériau utilisé est à base de polymère, tel que du Polyéthylène Basse Densité. Dans tous les cas, ce matériau est choisi pour avoir des propriétés mécaniques telles qu'il soit aisé à plier et à mettre en forme, en particulier en forme de tube ou de gaine 2. Cette configuration en gaine doit être conservée pour permettre le maintien en position du boyau qui entoure cette gaine, dans les conditions normales d'utilisation, en particulier à des températures habituellement rencontrées dans les industries agroalimentaire,s. Comme représenté à la figure 1, la bande 1 de matériau est de forme rectangulaire, d'une longueur comprise entre 10 et 54 centimètres et d'une largeur entre 2C) et 45 centimètres. Elle est pourvue d'une extrémité renforcée. Cette extrémité forme une patte 3, d'une forme rectangulaire et d'une largeur 1 sensiblement inférieure à la largeur L nominale de la bande. En l'espèce, la largeur 1 de la patte 3 est supérieure d'environ 25% à la largeur de la gaine 2 une fois formée. Cette patte 3 est disposée globalement en position centrale de la laize de la bande 1. Dans l'exemple, la patte 3 est formée de deux couches 30, 31 superposées de matériau. En variante, cette patte est réalisée en une seule couche de matériau, d'une épaisseur au moins égale à celle de la bande et avantageusement, sensiblement supérieure. Le bord libre 4 de cette patte 3 comprend sur toute sa largeur une zone 5 de renfort structurel. Cette zone 5 de renfort structurel est réalisée par une ligne 5 de soudure des deux couches 30, 31 de matériau constitutives de la patte 3. Une autre ligne 6 de soudure, entre les couches 30, 31 est située au voisinage de la zone de jonction 7 entre la bande 1 de matériau et la patte 3. Cette ligne 6 forme une seconde zone de renfort structurel. La zone de jonction 7 entre la patte 3 et la bande 1 de matériau est légèrement évasée vers l'extérieur. De cette manière, lorsque la bande 1 de matériau est repliée longitudinalement en deux pour former une gaine 2, l'ouverture d'extrémité 8 de la gaine 2 est globalement configurée en cercle, comme visible à la figure 2. La bande 1 une fois repliée n'est pas jointive au niveau de ses bords longitudinaux 10, 11. Ainsi, on réalise une gaine 2 par pliage selon un axe longitudinal A-A' de la bande 1. La largeur de la gaine 2 correspond sensiblement à une demie laize de la bande 1. Cette gaine 2 présente une fente longitudinale 9 sur toute sa longueur. Cette fente est formée par l'adjacence des bords longitudinaux 10, 11. Entre les deux lignes de soudure 5 et 6, la patte 3 est pourvue d'un orifice traversant 12. Les dimensions et la forme de cet orifice 12 sont adaptées pour permettre aisément le passage d'un doigt 13 d'un utilisateur. Une fois mise en forme, la gaine 2 a, vue de dessus, sensiblement la configuration représentée à la figure 2 et, vue de côté, sensiblement la configuration illustrée à la figure 3. Avant utilisation, la gaine 2 a une extrémité ouverte 8 en forme de cercle située au voisinage de l'orifice 12 ménagé sur la patte 3. Cette extrémité 8 et cet orifice 12 sont centrés, avant utilisation, sur des axes respectifs A8, Al2, globalement parallèles. La nature du matériau constitutif de la bande 1 permet, après pliage, de maintenir en forme la gaine 2. L'élasticité du matériau est trop faible pour reformer, par effet ressort, la bande 1 dans sa forme d'origine c'est-à-dire en bande rectangulaire. Tout au plus, peut on observer un léger écartement de la fente 9. Lorsqu'on veut utiliser ce dispositif de maintien de boyau, on insère d'abord la gaine déformable dans un boyau 14. Celui-ci se trouve alors maintenu en position et configuré sensiblement en tube entre les deux extrémités 8, 15 ouvertes de la gaine 2. La largeur de la gaine 2 est adaptée pour correspondre sensiblement au diamètre nominal interne du boyau. La gaine 2 forme ainsi un organe de rigidification interne d'un manchon constitué par le boyau 14. Pour positionner l'ensemble gaine 2 et boyau 14 sur une canule 16, représentée seule à la figure 4, d'un appareil de remplissage de boyau, on introduit l'extrémité ouverte 17 de cette canule 16 dans l'orifice 8 de la gaine 2. Puis, par une traction contrôlée et mesurée sur la patte 3 ou par une translation de l'ensemble sur la canulel6 en tenant le boyau 14, on amène l'ensemble dans une position où l'extrémité ouverte 17 de la canule 16 est au voisinage de l'extrémité ouverte 15 de la gaine 2, comme illustrée à la figure 4. Une fois l'ensemble en place sur la canule, avant d'effectuer le remplissage du boyau, il convient d'extraire la gaine 2 de l'intérieur du boyau 14 de manière à ce que ce dernier se trouve en contact direct avec la canule 16 lors du remplissage. De cette manière, le boyau 14 se déplie aisément au fur et à mesure de son remplissage. Pour cela, on insère un doigt 13, ou éventuellement un outil de type crochet dans l'orifice 12 de la patte 3. Il suffit alors d'exercer une traction longitudinale T selon une direction parallèle à l'axe longitudinal A-A' de la gaine. Cet axe A-A' est, dans cette configuration, parallèle aux axes longitudinaux de la canule 16 et du boyau 14. Cette traction T est dirigée vers l'appareil, à l'opposé de l'extrémité 17 de la canule 16. Ce mouvement T permet de déplacer la gaine 2 le long de la canule 16, en direction de l'appareil, sans modifier sensiblement le diamètre extérieur de la gaine. De facto, il n'y a donc, lors de ce déplacement, aucune modification sensible du diamètre interne du boyau 14, ce qui évite tout risque d'étirement et/ou d'endommagement de ce dernier. Les propriétés respectives des matériaux constitutifs de la gaine et de la canule, en particulier les états de surface respectifs, permettent à la gaine 2 de coulisser avec un minimum de frottement sur la canule 16. Ces frottements sont également minimaux entre la face interne du boyau 14 et la gaine 2. En d'autres termes, il est aisé de déplacer, par coulissement, la gaine 2 sans déplacer sensiblement le boyau 14 par rapport à la position initiale de l'ensemble sur la canule 16. On poursuit ce mouvement jusqu'à ce que la patte 3 soit au voisinage de la base 18 de la canule 16 qui est fixée à l'appareil de remplissage. On oriente alors le mouvement de traction vers le bas ou le haut c'est-à-dire selon la direction d'une flèche D qui s'étend radialement par rapport à l'axe longitudinal A-A' de la gaine 2. Dans l'exemple de la figure 4, le mouvement de dégagement D est orienté vers le bas. Ce changement de direction a pour conséquence d'entraîner la gaine 2 dans un mouvement courbe qui l'éloigne de la canule 16. La gaine 2 se dégage aisément de la canule 16 par un élargissement de la fente 9. On écarte ainsi l'un de l'autre les bords 10, 11 de la gaine 2. Cet élargissement se poursuit jusqu'à ce que la largeur de la fente 9 soit au moins égale au diamètre externe de la canule 16. La gaine 2 se dégage complètement de la canule 16 et reprend alors sensiblement sa forme initiale. L'élargissement de la fente 9 est facilité par la faible élasticité du matériau constitutif de la gaine, ce qui évite un effet ressort important qui tendrait à refermer la fente 9. Ce mouvement de retrait de la gaine 2 n'étant pas effectué contre une forte résistance mécanique et n'étant pas destructif de la gaine 2, il n'y a donc pas d'effort excessif à fournir de la part de l'utilisateur. Le mouvement de dégagement de la gaine est donc rapide et aisément exécutable d'une seule main. La facilité, la rapidité et la nature du mouvement de dégagement D de la gaine ne provoque ni déplacement ni dégradation du boyau 14. Celui-ci se trouve, en permanence, en position sur la canule 16. Dans une variante non représentée, la patte 3 est pourvue d'une seule zone de renfort. Cette zone de renfort est avantageusement celle située à l'extrémité de la patte pour éviter toute déchirure par traction de l'orifice. Les dimensions et les formes de la patte 3, de l'orifice 12 et des lignes de renfort 5, 6 peuvent être différentes de celles illustrées dans les figures 1 à 4. En variante, la patte 3 peut être rapportée à l'extrémité d'une gaine préexistante par des moyens connus en soi comme le soudage ou le collage
Le dispositif de maintien d'un boyau avant son remplissage comprend une bande configurée en une gaine (2) insérable dans un boyau et équipée d'une fente longitudinale (9) et d'un organe de dégagement de la gaine hors du boyau.Cet organe de dégagement est formé par une extrémité (3) de la gaine munie d'au moins une zone (5, 6) de renfort structurel au voisinage d'un orifice de préhension (12) ménagé dans cette extrémité (3).
1. Dispositif de maintien d'un boyau avant son remplissage comprenant une bande (1) configurée en une gaine (2) insérable dans un boyau (14) et équipée d'une fente longitudinale (9) et d'un organe de dégagement de ladite gaine hors dudit boyau, caractérisé en ce que ledit organe de dégagement est formé par une extrémité (3) de ladite gaine (2) munie d'au moins une zone (5, 6) de renfort structurel au voisinage d'un orifice de préhension (12) ménagé dans ladite extrémité (3). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite extrémité (3) comprend deux zones (5, 6) de renfort structurel formées par deux lignes (5, 6) de surépaisseur du matériau constitutif de ladite extrémité (3). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'une (5) desdites lignes est située au voisinage du bord libre (4) de ladite extrémité (3), une autre ligne (6) étant située au voisinage de l'ouverture (8) de ladite gaine (2). 4. Dispositif selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit orifice de préhension (12) est disposé entes lesdites zones (5, 6) de renfort structurel. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'avant la mise en place de ladite gaine (2) dans un boyau (14), l'ouverture (8) de ladite gaine (2) et l'orifice (12) de ladite extrémité (3) sont centrés sur deux axes (A8, Au) globalement parallèles. 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite extrémité (3) de gaine (2) est adaptée pour permettre un dégagement de ladite gaine (2) hors dudit boyau (14) par une traction (T) de ladite gaine (2) exercée selon une direction sensiblement parallèle à un axe (A-A') longitudinal de ladite gaine (2) en place sur une canule de remplissage du boyau. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite gaine (2) est pourvue d'une fente longitudinale (9) compatible avec un mouvement de dégagement (D) de la gaine (2) hors du boyau (14) selon une direction radiale par rapport à un axe longitudinal (A-A') de ladite gaine en place sur une canule de remplissage du boyau. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite gaine (2) est réalisée par pliage d'une bande (1) de matériau souple. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que ladite gaine (2) est réalisée dans un matériau souple adapté pour rester en forme, il s'agit notamment d'un matériau à base de Polyéthylène 13asse Densité.
A
A22
A22C
A22C 13
A22C 13/02
FR2895815
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE GESTION POUR GERER LE CONTENU DE DONNEES ELECTRONIQUES
20,070,706
La présente invention concerne le domaine de la sécurisation des données électroniques et plus particulièrement un procédé et un système de contrôle d'accès, détection de modification, de déplacement ou de remplacement concernant des données stockées sur un support ré-inscriptible. L'utilisation de l'outil informatique est aujourd'hui répandue dans un très grand nombre d'activités. Les documents de travail sont créés, diffusés, stockés de manière électronique. Si, pour certains domaines, la sécurisation de ces données n'est pas une préoccupation majeure, pour d'autres domaines, les données doivent être obligatoirement sécurisées à un très haut niveau. Par sécurisation on entend notamment la protection de la confidentialité ou de l'intégrité des données et la protection de la vie privée des personnes. On distingue différentes façons de mettre en péril l'intégrité d'un document. Tout d'abord, la falsification d'un document à laquelle on peut remédier en lui adjoignant, par exemple, une signature numérique. Un attaquant peut aussi modifier la date d'un document, par exemple réutiliser des documents dont la date de validité est périmée ou qui sont censés être utilisés une seule fois. Pour contrer ce type d'attaques, on utilise l'horodatage afin d'estampiller le document à une date donnée. Deux autres types d'attaques possibles sont le remplacement d'un document par un autre et le déplacement d'un document. Ces deux types d'attaque ne sont pas toujours pris en compte par les mesures de sécurité informatique alors que leur impact technique et économique peut être très important. Concernant le remplacement d'un document par un autre, prenons l'exemple d'un logiciel protégé par deux types de licences : une licence A d'accès total au logiciel et une licence B d'accès limité au logiciel. Si une personne qui a acquis des droits d'utilisation d'un logiciel avec la licence B se procure frauduleusement la licence A, cette personne peut en toute impunité remplacer sa licence B valide par la licence A, acquise illégalement, et utiliser ainsi le logiciel en outrepassant ses droits. En effet, actuellement, en l'absence de système de détection de déplacement ou de remplacement de fichiers, l'accès aux données n'est pas rendu impossible après un déplacement ou un remplacement illicite. L'utilisation de supports non-réinscriptibles tels que le disque optique permet d'empêcher le remplacement d'un document par un autre document mais ces supports ne peuvent servir qu'au stockage de données statiques (non modifiables) telles que des données d'archive par exemple. Concernant le déplacement d'un document que ce soit un déplacement du document par rapport à son support physique ou par rapport à un déplacement géographique, il s'agit d'une attaque. Les seules solutions connues pour contrer les attaques comportant des modifications illicites de données consistent à chiffrer toutes les données à protéger. Les désavantages d'un tel système de sécurité sont nombreux. Ainsi ce type de sécurité nécessite d'implémenter un système particulier pour chaque type de support de stockage considéré, ce qui implique un coût supplémentaire. De plus, le fait de chiffrer toutes les données du fichier entraîne une dégradation des performances du système. Enfin, si une personne malveillante tente de corrompre le support chiffré, alors cela peut entraîner des anomalies dans la récupération des fichiers concernés mais aussi impacter d'autres fichiers. Un but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un procédé et un système pour détecter la modification, le déplacement ou le remplacement de données stockées sur un support réinscriptible. Il s'agit en particulier d'un procédé et d'un système de gestion de données électroniques pour gérer au moins un paramètre dedites données électroniques, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - dans un premier temps, l'application d'une fonction auxdites parties du contenu desdites données et la mémorisation des premiers résultats ainsi obtenus ; - dans un deuxième temps, l'application de ladite fonction auxdites parties du contenu desdites données pour obtenir des deuxièmes résultats et la mémorisation des deuxièmes résultats ainsi obtenus ; - la comparaison des premiers et des deuxièmes résultats pour détecter un changement tel que la modification, le déplacement ou le remplacement desdites données. Selon un mode de réalisation particulier, l'étape de mémorisation des premiers résultats est exécutée après la réception d'une requête de modification, de déplacement, d'ajout, ou de retrait de données. Avantageusement, une entité émettrice exécute l'envoi de la requête de modification, de déplacement, d'ajout, ou de retrait de données. Avantageusement, l'étape de mémorisation est exécutée par un module de mise à jour et l'entité émettrice de la requête de modification, de déplacement, d'ajout, ou de retrait de données est authentifiée par ledit module de mise à jour qui n'exécute ladite requête uniquement si l'entité émettrice figure sur la liste des entités autorisées. Les autres buts, objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit faite en référence aux dessins dans lesquels : - la figure 1 représente un schéma du contenu du support de données et des relations entre les 5 différents éléments ; -la figure 2 représente un schéma du contenu du support de données et des relations entre les différents éléments en présence d'un module de contrôle d'accès à ces éléments. 10 Dans la présente invention, un utilisateur manipule un appareil électronique. Cet appareil est un support de stockage pour des données électroniques 1 présentées sur la figure 1. Ce 15 support est de type réinscriptible. Ainsi l'utilisateur peut modifier les données sans que cela nécessite le changement de support. Ce support peut par exemple être une clé USB amovible, un CDRW, une bande magnétique, un disque dur. Ces 20 exemples ne sont pas limitatifs. Comme présenté sur la figure 1, ce support contient également des applications 2. Ces applications peuvent être quelconques. Il peut s'agir par exemple d'applications de type bureautique (traitement de 25 texte, tableur,...). L'objet du procédé selon l'invention est de protéger des données stockées sur le support quelles que soient les applications qui les manipulent. 30 Les données à protéger sont caractérisées par des paramètres. Ces paramètres sont, par exemple, le contenu, également nommé valeur, de ces données et la localisation, ou chemin d'accès, de ces données. Pour ce qui est de leur contenu, il peut s'agir de contenu de fichiers, d'enregistrements physiques, de cellules de mémoire ou encore des représentations d'objets logiques. Ces exemples ne sont pas limitatifs. Concernant la localisation, il peut s'agir d'une localisation logique comme par exemple le chemin absolu du fichier qui constitue ou qui contient la donnée concernée ou encore d'un nom symbolique ou d'une adresse indirecte. Il peut également s'agir d'une localisation physique comme par exemple l'adresse mémoire qui contient la donnée concernée. S'il s'agit d'une localisation logique, celle-ci est alors utilisée pour calculer la localisation physique qui permet d'accéder aux données. Que la localisation soit logique ou physique, elle est identifiée par des coordonnées. Ces coordonnées peuvent être par exemple le chemin absolu, l'adresse mémoire ou encore le numéro de secteur, le numéro de plateau ou le numéro de cylindre d'un disque dur. Ces coordonnées permettent de retrouver sans aucune ambiguïté les données. Une donnée est donc précisément définie par le couple composé du contenu de la donnée et de sa localisation. Les applications 2 sont en liaison avec une interface de communication 3. Cette interface de communication permet de gérer les différentes applications 2 qui, selon le cas, souhaitent exécuter une vérification de déplacement, de modification ou de remplacement de données. Cette interface 3 est elle-même reliée à un module de détection 4 de déplacement, de modification ou de remplacement (dit Module de Détection ). Ce Module de Détection a accès à une liste de résultats. Cette liste est obtenue à partir d'un traitement appliqué pour chaque donnée au couple de paramètres définissant la donnée. Ce traitement est réalisé par une fonction de calcul (dite Fonction de Calcul ). Cette Fonction de Calcul produit un résultat à partir des paramètres d'entrée que sont le contenu de la donnée et sa localisation. Le procédé selon l'invention n'est pas limité à une Fonction de Calcul particulière. Les propriétés idéales d'une Fonction de Calcul sont listées ci-dessous. La première propriété souhaitable pour une Fonction de Calcul est d'être sans collisions c'est-à-dire de minimiser le nombre de collisions possibles. Une fonction est dite sans collisions si elle ne fournit des résultats identiques qu'à partir de paramètres d'entrée identiques. Elle assure donc que si deux couples de paramètres d'entrée sont différents, alors les deux résultats sont différents. Ainsi pour deux données d et d' et une Fonction de Calcul f, on a : d e d' => f(d) e f(d') ou encore f(d) = f(d') => d = d' La deuxième propriété souhaitable pour une Fonction de Calcul est d'être à sens unique , ce qui signifie que, lorsque l'on dispose du résultat, on ne peut pas utiliser cette fonction pour retrouver le couple de paramètres d'entrée qui a été utilisé pour obtenir le résultat. Ainsi, connaissant la donnée d, on peut facilement calculer f(d) mais connaissant f(d) on ne peut pas retrouver d. Enfin la troisième propriété souhaitable pour une Fonction de Calcul est de produire un résultat (appelé condensé ) de une taille inférieure aux paramètres d'entrée. Les fonctions de hachage, qui sont couramment utilisées dans le domaine de la cryptographie, possèdent ces trois propriétés. La Fonction de Calcul peut donc être, par exemple, une fonction de hachage telle que SHA-1 ou MD. Une bonne Fonction de Calcul permet donc de réduire la taille des résultats qui peuvent être stockés plus facilement. La Fonction de Calcul est appliquée au couple contenu et localisation de la donnée ou application à protéger : ceci est appelé résultat . Le Module de Détection a accès à une liste de résultats constituée à l'avance, c'est à dire préalablement à une requête de vérification de détection ou de remplacement au préalable par une ou plusieurs applications. Le Module de Détection possède également des moyens de comparaison pour pouvoir comparer un résultat quelconque obtenu par la Fonction de Calcul avec les éléments de la liste de résultats, lors d'une demande de vérification par une application au moyen d'une requête de vérification. Cette liste de résultats concerne toutes les applications et données présentes sur le support de stockage réinscriptible que l'on souhaite protéger contre les modifications, remplacements ou déplacements. Cette liste de résultats est elle-même protégée contre la modification. Cette protection peut consister en une signature digitale de la liste ou bien en l'application de protections matérielles. Le Module de Détection est en liaison avec un module de mise à jour 6 (dit Module de Mise à Jour ) dans le support de stockage. Le Module de Mise à Jour 6 doit être activé lors d'un ajout, d'un retrait ou d'une modification concernant le contenu ou l'emplacement des données. Ainsi, lorsqu'une nouvelle donnée 1 est ajoutée au support de stockage, une application 2 envoie une requête de mise à jour de données au Module de Mise à Jour 6. L'opération est autorisée si l'entité requérante ou entité émettrice, par exemple la personne qui a lancé l'application, appartient à une liste d'entités autorisées, cette liste étant établie au préalable. Le Module de Mise à Jour 6 autorise éventuellement la création d'un nouveau résultat qui vient compléter la liste des résultats déjà existante dans le Module de Détection 4. Ce Module de Mise à Jour 6 est donc en accès restreint et ne concerne que les personnes autorisées. Un système d'authentification 5 peut gérer cet accès au moyen, par exemple, d'une carte à puce, d'un mot de passe ou même d'une clé physique. Ces exemples ne sont pas limitatifs. De la même façon, ce Module de Mise à Jour 6 permet de supprimer des résultats de la liste des résultats lors de la suppression de données ou de remplacer les résultats si le contenu ou l'emplacement de la donnée change. Après cette description, nous allons maintenant détailler le principe de fonctionnement de ce système. Nous décrivons dans un premier temps le premier mode de fonctionnement du système qui permet d'avertir l'utilisateur d'un éventuel déplacement, remplacement ou changement de donnée. Le second mode de fonctionnement, présenté ensuite, permet de contrôler l'accès aux données en refusant l'accès aux données qui ont été déplacées, remplacées ou modifiées. Dans le premier mode de fonctionnement du système, lorsque l'utilisateur souhaite accéder à un document sur un support réinscriptible, l'application 2 présente sur le support et qui gère ce document, et qui connaît donc son emplacement, accède d'abord à ce document et obtient son contenu. Ce document est caractérisé par le couple contenu et localisation. Si la donnée 1 en question est classée sensible c'est à dire protégée par le procédé selon l'invention, l'interface de communication 3 lance ensuite la requête de vérification auprès du Module de Détection 4. L'application 2, via l'interface de communication 3 fournit comme paramètres le contenu et la localisation du document. Le Module de Détection 4 utilise alors la Fonction de Calcul pour calculer le résultat propre à ce couple de paramètres. Ensuite le Module de Détection 4 applique des moyens de comparaison pour déterminer si ce résultat est présent dans la liste de résultats à laquelle il a accès. Cette recherche dans la liste de résultats peut être optimisée par un algorithme. Ainsi il est possible d'organiser les résultats dans une table de hachage. Si le résultat est effectivement présent dans la liste alors le document n'a été ni modifié ni remplacé ni déplacé. En effet, dans la mesure où la Fonction de Calcul est sans collision, deux résultats identiques indiquent que l'intégrité du document a été respectée. Si, après la comparaison, le résultat n'appartient pas à la liste, alors le document a été modifié ou remplacé ou déplacé. En effet, dans la mesure où la Fonction de Calcul est sans collision, deux résultats différents indiquent que l'intégrité du document n'a pas été respectée. Dans les deux cas l'information est retournée par le Module de Détection 4 via l'interface de communication 3. Le Module de Détection 4 peut ainsi détecter toute modification de données authentiques par des données non authentiques, c'est à dire illégitimes. Lors du stockage d'une donnée A aux coordonnées locA, une personne autorisée invoque d'abord le Module de Mise à Jour 6 du système de détection 4. Le système mémorise alors le résultat de la Fonction de Calcul F appliquée au couple de paramètre (A, locA). La donnée A est dite authentique car son ajout a été approuvé par une personnne autorisée. Si un attaquant accède au support réinscriptible et modifie A par A', A' est considérée comme une donnée non authentique car cette donnée n'a pas été approuvée par une personne autorisée. Le résultat de la Fonction de Calcul F appliquée au couple de paramètres (A', locA) est donc différent du résultat obtenu par la même Fonction de Calcul F avec le couple de paramètres (A, locA). Le système de détection 4 ne peut donc pas retrouver le résultat dans la liste de résultats. Le système de détection détecte donc la modification de la donnée 1. Le Module de Détection 4 peut également détecter tout remplacement d'une donnée authentique par une autre donnée authentique. Considérons par exemple les données A et B qui sont respectivement stockées aux coordonnées locA et locB. Lors du stockage de ces données, une personne autorisée a invoqué le Module de Mise à Jour 6 qui a enregistré les résultats F(A, locA) et F(B, locB). Si un attaquant accède au support réinscriptible et copie B à la place de A. B est une donnée authentique, car l'attaquant ne l'a pas modifiée. Cependant, le résultat de la Fonction de Calcul F appliquée au couple de paramètres (B, loc A) est différent du résultat de la Fonction de Calcul F appliquée au couple de paramètres (A, locA) ou du résultat de la Fonction de Calcul appliquée au couple de paramètres (B, loc B). Le système de détection ne peut donc pas retrouver le résultat dans la liste de résultats et détecte ainsi le remplacement de la donnée. Le Module de Détection 4 peut également détecter tout déplacement d'une donnée authentique à une autre localisation. En utilisant l'exemple précédent, si un attaquant déplace la donnée A aux coordonnées locB, la donnée A est toujours une donnée authentique car l'attaquant ne l'a pas modifiée. Cependant, le résultat de la Fonction de Calcul F appliquée au couple de paramètre (A, locB) est différent du résultat de la Fonction de Calcul appliquée au couple de paramètres (A, locA). Le système de détection ne peut donc pas retrouver le résultat dans la liste de résultats et détecte ainsi le déplacement de la donnée. Dans le second mode de fonctionnement du système présenté sur la figure 2, un module de contrôle d'accès 7 (dit Module de Contrôle d'Accès ) aux données est ajouté. Ce Module de Contrôle d'Accès 7 est en liaison avec les applications 2 et le Module de Détection 4. Ce Module de Contrôle d'Accès 7 peut, par exemple, être situé dans le système d'exploitation de l'ordinateur de telle sorte que si une application souhaite accéder à ces données, seul ce Module de Contrôle d'Accès 7 peut accéder au support réinscriptible pour récupérer les données aux coordonnées indiquées. Dans ce second mode de fonctionnement du système, lorsque l'utilisateur souhaite accéder à un document sur un support réinscriptible, l'application présente sur le support et qui gère ce document, et qui connaît donc son emplacement, soumet d'abord une requête d'accès au Module de Contrôle d'Accès 7. Le Module de Contrôle d'Accès obtient le contenu de la donnée (à partir de la localisation fournie par l'application) et lance ensuite une requête de vérification auprès du Module de Détection 4. Le Module de Détection utilise alors la Fonction de Calcul pour calculer le résultat propre au couple de paramètres localisation, contenu caractérisant cette donnée. Ensuite le Module de Détection 4 applique des moyens de comparaison pour déterminer si ce résultat est présent dans la liste de résultats à laquelle il a accès. Si le résultat est effectivement présent dans la liste alors le document n'a été ni modifié ni remplacé ni déplacé et le Module de Contrôle d'Accès 7retourne à l'application la valeur (contenu) de la donnée. Si, après la comparaison, le résultat n'appartient pas à la liste, alors le document a été modifié ou remplacé ou déplacé et le Module de Contrôle d'Accès 7 refuse à l'application l'accès au contenu de la donnée. Un tel système de détection de modification, de déplacement ou de remplacement de données peut être réalisé pour protéger, par exemple, des fichiers, des enregistrements physiques, des cellules de mémoire ou des représentations d'objets logiques c'est à dire des objets des langages de programmation dits à objets . Selon un autre exemple de réalisation, l'accès au support réinscriptible peut être conditionné par la possession d'une clé secrète, elle-même protégée par un dispositif matériel. Ce dispositif matériel empêche le support réinscriptible d'être physiquement déplacé sur une autre plateforme. Il assure également que seul le système réalisé peut avoir accès à la clé secrète qu'il protége. Le contenu des données stockées sur le support réinscriptible peut alors être protégé en confidentialité et en intégrité. La localisation de ces données, le chemin dans le cas présent) est également protégé par le calcul d'un condensé issu d'une fonction cryptographique de hachage. Enfin, la liste des résultats peut être protégée contre la modification à l'aide d'un dispositif matériel
Le but de l'invention est de gérer le contenu de données électroniques (documents, fichiers,...)afin d'empêcher un utilisateur d'accéder à ces données si une détection montre que des données ont été modifiées, déplacées ou remplacées. Ce procédé et ce système s'appliquent essentiellement aux données électroniques stockées sur des supports réinscriptibles (clés amovibles, ...).
1- Procédé de gestion de données électroniques pour gérer au moins un paramètre dedites données électroniques, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - dans un premier temps, l'application d'une fonction auxdites parties du contenu desdites données et la mémorisation des premiers résultats ainsi obtenus ; - dans un deuxième temps, l'application de ladite fonction auxdites parties du contenu desdites données pour obtenir des deuxièmes résultats et la mémorisation des deuxièmes résultats ainsi obtenus ; - la comparaison des premiers et des deuxièmes résultats pour détecter un changement tel que la modification, le déplacement ou le remplacement desdites données. 2- Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la fonction est réalisée par une fonction à sens unique, sans collisions et produisant un condensé. 3- Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la fonction est réalisée par une fonction de hachage. 30 4- Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'étape de mémorisation des premiers résultats est exécutée25après la réception d'une requête de modification, de déplacement, d'ajout ou de retrait de données. 5- Procédé selon la 4, 5 caractérisée en ce qu'une entité émettrice exécute l'envoi de la requête de modification, de déplacement, d'ajout ou de retrait de données. 6- Procédé selon l'une des 10 précédentes, caractérisé en ce que l'étape de mémorisation est exécutée par un module de mise à jour et que l'entité émettrice de la requête de modification, de déplacement, d'ajout ou de retrait de données est authentifiée par ledit module de mise 15 à jour qui n'exécute ladite requête que si l'entité émettrice figure sur la liste des entités autorisées. 7- Procédé selon l'une des 20 précédentes, caractérisé en ce que l'étape de comparaison est exécutée après la réception d'une requête de vérification émanant d'une application. 8- Procédé selon l'une des 25 précédentes, caractérisé en ce que l'étape de comparaison est exécutée après la réception d'une requête d'accès à une donnée émanant d'une application. 30 9- Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'une entité émettrice exécutel'envoi de la requête d'accès à une donnée émanant d'une application. 10- Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de comparaison est exécutée par un module de contrôle d'accès et que l'accès à la donnée n'est accordé à l'entité émettrice de la requête d'accès que si la comparaison a été exécutée avec succès. 11- Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les paramètres des données comprennent le contenu des données, le chemin d'accès auxdites données. 12- Système de gestion pour gérer le contenu de données électroniques caractérisé en ce que le système comprend des moyens pour exécuter les étapes du procédé selon l'une quelconque des précédentes. 13- Système de gestion pour gérer le contenu de données électroniques selon la 12 caractérisé en ce que les données sont des fichiers, des enregistrements physiques, des cellules de mémoire ou des représentations d'objets logiques. 14- Système de gestion pour gérer le contenu de données électroniques selon l'une des 12 ou 13 caractérisé en ce que les chemins d'accès sont des localisations physiques permettant d'accéder directement aux données ou deslocalisations logiques utilisées pour calculer les localisations physiques permettant d'accéder aux données. 15- Système de gestion pour gérer le contenu de données électroniques selon l'une des 12 à 14 caractérisé en ce que les données sont stockées sur un support réinscriptible.
G
G06
G06F
G06F 12,G06F 21
G06F 12/14,G06F 21/64
FR2898239
A1
PROCEDE DE REDIRECTION D'UN APPEL ET TERMINAL MOBILE ADAPTE A METTRE EN OEUVRE UN TEL PROCEDE
20,070,907
Arrière-plan de l'invention L'invention concerne un procédé de redirection d'appel et un terminal mobile apte à mettre en oeuvre ce procédé. Dans une utilisation privilégiée, le procédé de redirection d'appel selon l'invention pourra être implémenté sous la forme d'un service offert par un opérateur de téléphonie mobile moyennant l'enregistrement ou l'inscription des utilisateurs souhaitant bénéficier de ce service. Le procédé de redirection d'appel selon l'invention vise, d'une façon générale, une solution pour traiter les appels destinés à un utilisateur lorsque cet appel ne peut aboutir, notamment en raison de l'indisponibilité de cet utilisateur ou de son terminal. On connaît des mécanismes de renvoi d'appel permettant de transférer un appel destiné à un premier terminal vers un deuxième terminal dans des conditions prédéfinies, par exemple en cas d'occupation ou de non réponse. Dans cette solution, il est nécessaire pour que l'appel aboutisse que l'utilisateur soit à proximité de ce deuxième terminal, et que ce terminal soit disponible. On connaît également des mécanismes de renvoi d'appel vers une messagerie vocale, ces mécanismes permettant uniquement à l'appelant de laisser un message consultable ultérieurement par l'utilisateur destinataire de cet appel. Objet et résumé de l'invention La présente invention a pour but principal de pallier les inconvénients précités. Plus précisément, elle concerne, selon un premier aspect, un procédé de redirection d'un appel émis par un terminal source pouvant être mis en oeuvre par un premier terminal mobile destinataire de cet appel dans un réseau de télécommunications, ce procédé comportant les étapes suivantes : - une étape de réception de l'appel par le premier terminal mobile ; - une étape d'envoi d'une requête de redirection d'appel à au moins un deuxième terminal mobile actif à proximité du premier terminal mobile ; et, en cas de réception d'une réponse positive à cette requête : - une étape de transfert de l'appel vers un de ces deuxièmes terminaux mobiles actifs dans un canal de communication local établi entre le premier terminal mobile et ce deuxième terminal mobile, de manière à établir une communication entre le terminal source et ce deuxième terminal mobile. Corrélativement, l'invention concerne un terminal mobile apte à 10 communiquer avec d'autres terminaux mobiles dans un réseau de télécommunications, ce terminal comportant : - des moyens de réception d'un appel émis par un terminal source ; - des moyens d'envoi d'une requête de redirection d'appel à au moins un deuxième terminal mobile actif à proximité de ce terminal mobile ; 15 - des moyens de transfert de l'appel vers un de ces deuxièmes terminaux mobiles actifs dans un canal de communication local établi entre ce terminal mobile et le deuxième terminal mobile, de manière à établir une communication entre le terminal source et ce deuxième terminal mobile. Le procédé et le terminal selon l'invention permettent ainsi à un 20 appel d'aboutir sur un terminal mobile situé à proximité du destinataire de cet appel. Le service de redirection selon l'invention se distingue des services actuels de transfert d'appel vers des terminaux ou des zones prédéfinies par une solution dans laquelle l'appel est transféré vers un 25 terminal choisi dynamiquement en fonction de sa proximité par rapport au terminal destinataire de l'appel, au moment de cet appel. Le procédé de redirection d'appel peut par exemple être utilisé dans un lieu public, par exemple un café, pour rediriger un appel vers le terminal mobile d'un inconnu situé à proximité. 30 Dans un autre scénario d'utilisation, l'appel peut être utilisé dans un contexte professionnel pour rediriger un appel vers le terminal d'un collaborateur situé dans la même salle de réunion. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, les conditions dans lesquelles l'appel est transféré vers le deuxième terminal 35 mobile sont définies par des paramètres de configuration du premier terminal. Ces paramètres de configuration peuvent par exemple spécifier que l'appel est transféré dès réception, sur occupation, ou après un nombre prédéfini de sonneries. Dans un mode particulier de réalisation, le premier terminal mobile vérifie, préalablement à l'envoi de la requête de redirection vers un deuxième terminal mobile actif, que ce deuxième terminal mobile actif est enregistré dans une liste dite "liste de terminaux cibles potentiels". Dans le cas contraire, il n'émet pas de requête de redirection. Dans un autre mode particulier de réalisation de l'invention, non exclusif du précédent, le premier terminal mobile vérifie que le terminal source est enregistré dans une liste dite "liste de terminaux sources autorisés". Dans le cas contraire, il n'émet pas de requête de redirection. Dans un autre mode particulier de réalisation de l'invention, le premier terminal mobile vérifie, préalablement à l'envoi de la requête de redirection, que chacun des terminaux mobiles en jeu, à savoir le terminal source, le premier terminal mobile et le deuxième terminal mobile actif destinataire de la requête, est enregistré dans une même liste dite "liste de groupe". Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, les 20 terminaux peuvent s'enregistrer dans au moins une des listes précitées pour une durée prédéterminée. Par exemple, un groupe d'amis souhaitant préparer un week-end, peuvent s'enregistrer dans une liste de groupe temporaire pour la durée de cette préparation. 25 Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le premier terminal mobile comporte au moins une de ces listes. Une ou plusieurs de ces listes peut par exemple être enregistrée ou combinée avec un carnet d'adresses du premier terminal mobile, par exemple dans une carte SIM. 30 Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le premier terminal mobile est adapté à obtenir au moins une de ces listes à partir d'un serveur du réseau de télécommunication. Lorsque le premier terminal est apte à supporter le protocole SIP, ce serveur peut être constitué par un proxy SIP. 35 Ce serveur peut aussi être constitué par un serveur de localisation. Ce serveur de localisation peut être constitué par un serveur HLR ("Home Location Register") du réseau GSM. Dans ce mode de réalisation, l'obtention des informations nécessaires au transfert d'appel auprès du serveur HLR peut s'effectuer au moyen des procédures de contrôle des services supplémentaires définies par la norme GSM 04.10. Lorsqu'un canal de communication est établi entre le terminal source et le premier terminal, par exemple pour permettre l'envoi d'un message d'attente, ces informations peuvent être obtenues en cours de communication et traitées par les couches CC (Cali Control) définies par cette norme comme, de façon connue, pour la gestion d'un double appel. Ce mode particulier de réalisation est particulièrement avantageux, car un tel serveur de localisation est apte à communiquer au premier terminal la liste des terminaux cibles potentiels effectivement présents dans la zone du premier terminal. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, la requête de redirection d'appel comporte un identifiant du terminal source à l'origine de cet appel. Ainsi, le deuxième terminal mobile peut accepter ou rejeter le transfert d'appel en fonction du terminal source à l'origine de cet appel. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le procédé comporte une étape au cours de laquelle le premier terminal mobile envoie un message de confirmation au terminal source, l'étape d'envoi d'une requête de redirection d'appel étant effectuée uniquement en cas de réception d'une réponse positive à ce message de confirmation. Ainsi, l'appel est transféré à un deuxième terminal mobile uniquement après accord explicite de l'appelant. Dans ce mode particulier de réalisation, il est envisageable d'établir un canal de communication entre l'appelant et le premier terminal mobile, pendant toute la phase de sélection du deuxième terminal et de redirection d'appel. Ce canal de communication peut être utilisé pour émettre un message d'attente vers l'utilisateur appelant. Dans une variante de réalisation de l'invention, le premier terminal mobile envoie des requêtes de redirection d'appel, de façon 35 aveugle, en espérant qu'un deuxième terminal y réponde positivement. Dans une deuxième variante, avant l'étape d'envoi de cette requête de redirection, le procédé selon l'invention comporte une étape de détection de la présence d'au moins un deuxième terminal susceptible de recevoir l'appel et actif à proximité du premier terminal. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le premier terminal mobile vérifie, avant d'envoyer la requête à un deuxième terminal mobile, la réception d'un message de notification en provenance de ce terminal. Dans ce scénario, on peut envisager que les deuxièmes terminaux mobiles, détectant la présence du premier terminal, envoient un message de notification pour signaler le fait qu'ils sont actifs et enclins à recevoir un appel destiné à ce premier terminal. Dans un mode particulier de réalisation, le premier terminal mobile considère qu'un deuxième terminal mobile est actif et à sa proximité dès lors que ces deux terminaux appartiennent à un même réseau local sans fil. En particulier, ce réseau local sans fil peut être constitué par un réseau conforme à la norme Bluetooth ou à la norme WiFi telles que définies par l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers). Dans le cas d'un réseau WiFi, on peut affiner cette localisation en intégrant au point d'accès WiFi un système de localisation plus précis utilisant la triangulation ou l'appartenance à un répéteur donné. De façon connue, un mobile WiFi doit se signaler lors de son entrée dans une zone WiFi. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, lorsque le mobile entre dans une zone WiFi, il communique son identité et la liste des terminaux mobiles avec lesquels il accepte de mettre en oeuvre le service de redirection d'appel. Ainsi, lorsqu'un terminal mobile de cette zone reçoit un appel, il peut rediriger cet appel immédiatement vers un autre terminal de la zone qui a préalablement donné son accord à cet effet. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le canal de communication local entre le premier et le deuxième terminal mobile est établi conformément à la norme Bluetooth (marque déposée). Ainsi, le procédé selon l'invention établit un canal Bluetooth entre le terminal mobile appelé et le destinataire final, de façon à obtenir un canal mixte GSM/Bluetooth ininterrompu entre l'appelant et le destinataire final. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le canal 5 de communication local entre le premier et le deuxième terminal mobile est établi conformément à la norme WiFi. Ainsi, le procédé selon l'invention établit un canal VoIP entre le terminal mobile appelé et le destinataire final de façon à obtenir un canal mixte GSM/VoIP ininterrompu entre l'appelant et le destinataire final. 10 Dans un mode particulier de réalisation, les différentes étapes du procédé de redirection sont déterminées par des instructions de programmes d'ordinateurs. En conséquence, l'invention vise aussi un programme d'ordinateur sur un support d'informations, ce programme étant 15 susceptible d'être mis en oeuvre dans un dispositif de terminal mobile ou plus généralement dans un ordinateur, ce programme comportant des instructions adaptées à la mise en oeuvre des étapes d'un procédé de redirection tel que décrit ci-dessus. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de 20 programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. L'invention vise aussi un support d'informations lisible par un 25 ordinateur, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur tel que mentionné ci-dessus. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD 30 ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être 35 acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 représente, de façon schématique, un terminal mobile conforme à l'invention ; - la figure 2 représente le terminal mobile de la figure 1 dans son environnement ; - la figure 3 représente, sous forme d'organigramme, les principales étapes d'un procédé de redirection d'appel conforme à l'invention dans un mode préféré de réalisation ; et - la figure 4 représente des messages échangés au cours d'un procédé conforme à l'invention dans un mode particulier de réalisation mettant en oeuvre le protocole SIP. Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 1 représente un terminal mobile 10 conforme à l'invention. Dans l'exemple de réalisation décrit ici, ce terminal mobile 10 comporte un processeur 11, une mémoire morte 12, une mémoire vive 13 et une mémoire réinscriptible non volatile de type flash 14. Dans l'exemple décrit ici, un programme d'ordinateur comprenant les instructions pour l'exécution des étapes du procédé de redirection d'appel selon l'invention est enregistré dans la mémoire morte 12, les principales étapes de ce procédé étant représentées sous forme d'organigramme à la figure 3 décrite ci-après. Dans l'exemple décrit ici, le terminal mobile 10 comporte un module GSM 16 et une carte SIM 15 dans laquelle est mémorisé un carnet d'adresses 19. Nous supposerons, dans cet exemple, que le terminal mobile 10 5 conforme à l'invention comporte un module WIFI 17 et un module Bluetooth 18. Ces modules sont, dans cet exemple, utilisés à la fois pour détecter la présence de terminaux mobiles actifs à proximité du terminal mobile 10, et pour établir, le cas échéant, un canal de communication 10 avec l'un de ces terminaux. Bien entendu, l'un au moins de ces modules est optionnel, le terminal mobile 10 selon l'invention pouvant comporter des moyens de détection de présence et d'établissement de communication différents. La figure 2 représente le terminal mobile 10 conforme à 15 l'invention dans son environnement. Sur cette figure, on a référencé 2 le réseau téléphonique commuté RTC et 3 le réseau Internet. Un terminal source 21 est connecté au réseau RTC 2. En variante, le terminal source 21 peut être connecté à un autre 20 type de réseau, par exemple au réseau GSM. Les réseaux RTC 2 et Internet 3 sont interconnectés au moyen d'une passerelle 8a. La référence 4 désigne une station de base (en anglais "Base Transceiver Station" BTS) d'un réseau public de télécommunication 25 conforme à la norme GSM. Dans l'exemple décrit ici, on considérera que le terminal mobile 10 conforme à l'invention est sous la couverture de la station de base 4. De façon connue, cette station de base 4 est contrôlée par un contrôleur 5 (en anglais "Base Station Controller" BSC) lui-même relié à un 30 centre de commutation 6 (en anglais "Mobile Services Switching Center" MSC). Ce centre de commutation 6 est interconnecté au réseau téléphonique commuté 2 de façon à permettre, de façon connue, l'acheminement d'un appel téléphonique entre le terminal source 21 et un 35 terminal GSM sous la couverture de la station de base 4. De façon connue, le réseau GSM comporte un serveur de localisation 7 (en anglais "Home Location Register" HLR) qui maintient à jour la position des terminaux GSM dans le réseau. Dans l'exemple de réalisation décrit ici, nous supposerons que le serveur de localisation 7 comporte une liste L1 de tous les terminaux mobiles ayant souscrit à un service par lequel ils autorisent un autre terminal mobile à leur transférer un appel. Dans l'exemple décrit ici, le serveur de localisation 7 comporte également une liste L2 de tous les terminaux qui peuvent être à l'origine 10 d'un appel pouvant être redirigé par l'invention. Dans l'exemple décrit ici, le serveur de localisation 7 comporte une liste L3 dans laquelle des terminaux peuvent être enregistrés pour constituer un groupe au sein duquel les appels peuvent être redirigés. Comme décrit précédemment, l'enregistrement dans une liste 15 L1, L2 ou L3 peut être temporaire, et par exemple lié à un événement particulier. Dans l'exemple décrit ici, nous considérerons que le terminal source 21 est enregistré dans la liste L2 de terminaux sources autorisés. Dans l'exemple décrit ici, nous considérerons que la liste L1 de 20 terminaux cibles potentiels comporte l'identifiant d'un terminal mobile GSM 23. Nous supposerons également que le terminal source 21 et les terminaux mobiles 10 et 23 sont adaptés à mettre en oeuvre le protocole de signalisation SIP tel que défini par l'IETF (Internet Engineering Task 25 Force) dans le document RFC 3261. Dans l'exemple décrit ici, nous supposerons que les clients SIP du terminal 23 et du terminal mobile 10 sont respectivement reliés à un serveur proxy SIP 31a et à un serveur proxy SIP 31b. Sur la figure 2, on a référencé 32 un serveur de redirection SIP. 30 Sur la figure 2 on a représenté un point d'accès 9 d'un réseau local sans fil conforme à la norme WiFi. Ce point d'accès 9 définit une cellule 33 dans laquelle se trouve le terminal mobile 10 conforme à l'invention et le terminal mobile 23 enregistré dans la liste L1, ce terminal comportant un module WiFi. 35 De façon connue, le point d'accès 9 est connecté au réseau IP 3 par l'intermédiaire d'une passerelle 8b. Dans cet exemple, nous considérerons qu'un terminal GSM 22, situé à proximité du terminal mobile 10, n'est pas un terminal cible potentiel, celui-ci n'étant pas enregistré dans la liste L1. Dans l'exemple décrit ici, nous supposerons que le terminal mobile 10 établit une liaison Bluetooth avec le terminal mobile Bluetooth 22. Nous allons maintenant décrire en référence à la figure 3 les principales étapes d'un procédé de redirection conforme à l'invention dans un mode particulier de réalisation. Nous considérerons tout d'abord que le terminal mobile 10 reçoit, en provenance du serveur de localisation HLR 7, via la station de base 4, la liste des terminaux GSM situés à sa proximité. En l'espèce, nous considérerons que le terminal mobile 10 sait que les terminaux GSM 22 et 23 sont à sa proximité. Par ailleurs, nous considérerons qu'en entrant dans la cellule WiFi 33 le terminal mobile 10 selon l'invention a reçu une information selon laquelle le terminal GSM 23 était connecté au point d'accès 9 conformément au protocole WiFi. Enfin, nous considérerons que le terminal mobile 10 a détecté la 20 présence du terminal mobile GSM 22 par réception de messages de signalisation Bluetooth émis par ce terminal 22. Au cours d'une première étape E10 le terminal source 21 connecté au réseau RTC 2 envoie un appel à destination du terminal mobile 10 conforme à l'invention. 25 Dans l'exemple décrit ici, nous considérerons que l'utilisateur du terminal mobile 10 a choisi de rediriger tout appel dès réception, cette redirection étant soumise à l'accord de l'appelant. Ainsi, au cours d'une étape E20, le terminal mobile 10 conforme à l'invention émet, via le canal de communication GSM établi avec le 30 terminal source 21, un message invitant l'utilisateur de ce terminal 21 à confirmer s'il accepte ou non que son appel soit redirigé vers un deuxième terminal mobile partenaire du terminal mobile 10. Nous supposerons que l'utilisateur du terminal source 21 donne son accord, par exemple par l'envoi d'une séquence de touches DTMF. 35 Cette réponse positive est reçue par le terminal mobile 10 au cours d'une étape E30. Cette étape est alors suivie par une étape E40 au cours de laquelle le terminal mobile 10 détecte la présence de terminaux mobiles situés à sa proximité. Dans l'exemple décrit ici, cette étape E40 de détection consiste à compiler les différentes informations reçues du point d'accès 9, du serveur HLR de localisation 7 du réseau GSM et des signaux de présence reçus conformément au protocole Bluetooth. Ainsi, au cours de cette étape E40 de détection, le terminal mobile 10 a détecté la présence des terminaux mobiles 22 et 23. Au cours d'une étape [45, le terminal mobile 10 selon l'invention vérifie, d'une part, si l'appel émis par le terminal source 21 peut être transféré à un tiers, et d'autre part, si les terminaux mobiles 22 et 23 sont des terminaux cibles potentiels au sens de l'invention, c'est-à-dire appartenant à des utilisateurs ayant souscrit au service de redirection. Dans l'exemple de réalisation décrit ici, cette double vérification se fait par lecture des listes L2 et L1 respectivement. Dans le mode de réalisation décrit ici, on ne vérifie pas si les terminaux 21, 10 et 22, 23 appartiennent à un même groupe. Dans une variante, le terminal mobile 10 vérifie simplement si l'un au moins des terminaux mobiles 22, 23 est enregistré dans son carnet d'adresses 19. Dans l'exemple décrit ici, le terminal mobile 21 est enregistré dans la liste L2 des terminaux sources autorisés et seul le terminal mobile 23 est enregistré dans la liste L1. En conséquence, au cours d'une étape E50, le terminal mobile 10 selon l'invention envoie une requête de redirection d'appel à destination du terminal mobile 23. Nous supposerons, dans cet exemple, que cette requête de redirection comporte l'identifiant 21 du terminal source et que sur réception de cette requête de redirection, le terminal mobile 23 accepte de recevoir un appel en provenance de ce terminal 21. Ainsi, sur réception (étape E60) de cette réponse positive émise par le terminal mobile 23, le terminal mobile 10 établit un canal de communication avec le terminal mobile 23 et transfère l'appel du terminal source 21 dans ce canal de communication. Nous allons maintenant décrire en référence à la figure 4 comment l'appel du terminal source 21 destiné au terminal mobile 10 peut être transféré vers le terminal mobile 23 dans un exemple de réalisation mettant en oeuvre le protocole SIP. De façon connue, lorsque le terminal source 21 veut effectuer un appel SIP, le client SIP de ce terminal envoie une requête INVITE au proxy SIP 31a auquel il est connecté. Cette requête est transmise au serveur SIP de redirection 32. Le serveur de redirection 32 renvoie au serveur proxy SIP 31a l'adresse du terminal mobile 10 par une réponse MOVED signalant que le terminal mobile destinataire 10 a changé de serveur proxy. Le serveur proxy 31a envoie une requête ACK au serveur de redirection 32, non représenté ici, pour acquitter ce message. Puis, le serveur proxy 31a envoie une requête INVITE au serveur proxy 31b du destinataire. Sur réception de cette requête INVITE, le serveur proxy 31b du destinataire envoie une requête INVITE au terminal mobile 10. Cette requête comporte l'identifiant du terminal source 21. Dans l'exemple décrit ici, nous considérons que le terminal mobile 10 souhaite rediriger l'appel vers le terminal GSM 23 comme décrit précédemment en référence à la figure 3. En conséquence, le terminal mobile 10 selon l'invention envoie une requête de redirection "REDIRECT" au serveur proxy 31b auquel il est connecté, cette requête de redirection comportant l'adresse du client SIP du terminal mobile 23. Sur réception de cette requête de redirection, le proxy SIP 31b envoie une requête INVITE à destination du terminal mobile 23. Nous supposons dans cet exemple que l'utilisateur du terminal mobile 23 accepte cet appel. Une communication est alors établie conformément au protocole SIP entre le terminal source 21 et le terminal mobile 23
Ce procédé de redirection d'un appel peut être mis en oeuvre par un premier terminal mobile dans un réseau de télécommunication. Il comporte : une étape (E10) de réception de cet appel ; une étape (E50) d'envoi d'une requête de redirection d'appel à au moins un deuxième terminal mobile actif à proximité du premier terminal ; et en cas de réception (E60) d'une réponse positive à cette requête : une étape (E70) de transfert de cet appel vers un des deuxièmes terminaux mobiles actifs dans un canal de communication établi entre le premier terminal mobile et ce deuxième terminal mobile.
1. Procédé de redirection d'un appel émis par un terminal source (21) pouvant être mis en oeuvre par un premier terminal mobile (10) destinataire de cet appel dans un réseau (2, 3) de télécommunications, ce procédé comportant les étapes suivantes : - une étape (E10) de réception dudit appel par ledit premier terminal mobile (10); - une étape (E50) d'envoi d'une requête de redirection d'appel à au moins un deuxième terminal mobile actif (23) à proximité dudit premier terminal mobile (10) ; et, en cas de réception (E60) d'une réponse positive à ladite requête : - une étape (E70) de transfert dudit appel vers un dit deuxième terminal mobile actif (23) dans un canal de communication local établi entre ledit premier terminal mobile (10) et ce deuxième terminal mobile (23), de manière à établir une communication entre ledit terminal source (21) et ce deuxième terminal mobile (23). 2. Procédé de redirection selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte, préalablement à l'envoi (E50) de ladite requête de redirection, une étape (E45) au cours de laquelle le premier terminal mobile (10) vérifie que ledit au moins un deuxième terminal mobile actif (22, 23) est enregistré dans une liste (L1) dite liste de terminaux cibles potentiels . 3. Procédé de redirection selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte une étape (E45) au cours de laquelle le premier terminal mobile (10) vérifie que ledit terminal source (21) est enregistré dans une liste (L2) dite liste de terminaux sources autorisés . 4. Procédé de redirection selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte, préalablement à l'envoi (E50) de ladite requête de redirection, une étape (E45) au cours de laquelle le premier terminal mobile (10) vérifie que ledit terminal source (21), ledit premier terminal mobile (10) et ledit au moins un deuxièmeterminal mobile actif (22, 23) sont enregistrés dans une même liste (L3) dite liste de groupe . 5. Procédé de redirection selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte une étape au cours de laquelle au moins un desdits terminaux (21, 10, 22, 23) s'enregistre dans au moins une desdites listes (L1, L2, L3) pour une durée prédéterminée. 6. Procédé de redirection selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que ledit premier terminal mobile (10) comporte au moins une desdites listes (L1, L2, L3). 7. Procédé de redirection selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que ledit premier terminal mobile (10) est adapté à obtenir au moins une desdites listes (L1, L2, L3) à partir d'un serveur (7, 31) dudit réseau de télécommunications. 8. Procédé de redirection selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte une étape ([20) au cours de laquelle ledit premier terminal mobile (10) envoie un message de confirmation audit terminal source (21), ladite étape (E50) d'envoi d'une requête de redirection d'appel étant effectuée uniquement en cas de réception (E30) d'une réponse positive audit message de confirmation. 9. Procédé de redirection selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que, avant ladite étape (E50) d'envoi, ledit premier terminal mobile (10) vérifie ([40) la réception d'un message de notification de présence en provenance dudit au moins un deuxième terminal mobile (22, 23). 10. Procédé de redirection selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que, ledit premier terminal mobile (10) considère qu'un deuxième terminal mobile (22, 23) est actif et à sa proximité, dés lors que lesdits premier (10) et deuxième (22, 23) terminaux appartiennent à un même réseau local sans fil. 11. Procédé de redirection selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit canal de communication local entre lesdits premier (10) et deuxième (22) terminaux mobiles est établi conformément à la norme Bluetooth (marque déposée). 12. Procédé de redirection selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit canal de communication local entre lesdits premier (10) et deuxième (23) terminaux mobiles est établi conformément à la norme WiFi. 13. Terminal (10) mobile apte à communiquer avec d'autres terminaux mobiles (22, 23) dans un réseau de télécommunications, ce terminal comportant : - des moyens (16) de réception d'un appel émis par un terminal source (21) ; - des moyens (17, 18) d'envoi d'une requête de redirection d'appel à au moins un deuxième terminal mobile (23) actif à proximité dudit premier terminal (10) ; et - des moyens (17) de transfert dudit appel vers un dit deuxième terminal mobile actif (23) dans un canal de communication local établi entre ledit premier terminal mobile (10) et ledit deuxième terminal mobile (23), de manière à établir une communication entre ledit terminal source (21) et ce deuxième terminal mobile (23). 14. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de redirection d'appel selon l'une quelconque des 1 à 12 lorsque ledit programme est exécuté par un ordinateur. 15. Support d'enregistrement (12) lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de redirection d'appel selon l'une quelconque des 1 à 12.30
H
H04
H04W
H04W 4,H04W 8,H04W 88
H04W 4/16,H04W 8/18,H04W 88/06
FR2898731
A1
PILE A COMSBUSTIBLE COMPORTANT UN ENSEMBLE CAPABLE DE GERER L'EAU PRODUITE PAR LADITE PILE.
20,070,921
Pile à combustible comportant un ensemble capable de gérer l'eau produite par ladite pile. Domaine technique de l'invention L'invention concerne une pile à combustible et plus particulièrement une micropile à combustible comprenant : - un empilement successif d'une anode, d'une membrane électrolytique et 10 d'une cathode - et un ensemble disposé sur au moins une partie d'une surface extérieure de ladite cathode et comportant au moins un élément hydrophobe et un élément hydrophile. 15 État de la technique Dans le domaine des piles à combustible, il existe actuellement deux catégories de piles, les piles à combustible en empilement de type filtre 20 presse et les piles à combustible miniatures, réalisées au moyen de techniques issues de la microtechnologie et plus particulièrement par dépôt et structuration de couches minces sur un substrat. À titre d'exemple, comme illustré sur la figure 1, une pile à combustible de 25 base utilisée dans une pile à combustible miniature. Elle comporte une membrane électrolytique 1 munie de faces avant et arrière la et 1b. Les faces avant et arrière la et lb sont respectivement et successivement recouvertes par des première et seconde couches catalytiques 2a et 3a et des couches de diffusion 2b et 3b. La première couche catalytique 2a et la 30 première couche de diffusion 2b forment l'anode 2 tandis que la seconde couche catalytique 3a et la seconde couche de diffusion 3b forment la cathode 3. Des premier et second collecteurs 4 et 5 sont respectivement disposés sur les faces externes des première et seconde couches de diffusion 2b et 3b. L'empilement EME et les premier et second collecteurs de courant 4 et 5 forment une même cellule élémentaire. Ils sont chacun constitués par un dépôt métallique comportant une pluralité de passages transversaux 4a et 5a destinés à permettre le passage d'un fluide vers une couche de diffusion. Ainsi, l'hydrogène, servant généralement de combustible, peut passer à travers les passages transversaux 4a du collecteur de courant anodique 4 pour atteindre la couche de diffusion 2b de l'anode 2. L'oxygène ou l'air servant généralement de comburant passe à travers les passages transversaux 5a du collecteur de courant cathodique 5 pour atteindre la couche de diffusion 3b de la cathode 3. De même, l'eau produite au cours du fonctionnement de la pile à combustible est évacuée par les mêmes passages transversaux 5a. Les piles dites en empilement de type filtre presse comportent généralement un grand nombre de cellules élémentaires disposées en série. Chaque cellule comporte un empilement comprenant une anode et une cathode, séparées par une membrane électrolytique. L'empilement, généralement appelé empilement de type EME (Electrode-Membrane-Electrode), est disposé entre deux plaques collectrices de courant. L'ensemble des cellules élémentaires forme un assemblage de type filtre-presse, avec des plaques de serrage boulonnées de part et d'autre d'une série d'empilements EME. Ainsi, la figure 2 illustre une cellule électrochimique de type filtre presse qui comprend, comme à la figure 1, un ensemble 6 formé par l'anode 7, la membrane électrolytique 8 et la cathode 9 est disposé entre deux couches de distribution de fluide 10 et 11. Les couches 10 et 11 sont des couches conductrices électriquement et elles servent de conduits pour les gaz et les liquides entrant et sortant de la cellule électrochimique depuis et vers des canaux de circulation 12. Avec ce type de piles à combustible mais également avec les piles à combustible réalisées au moyen de techniques issues de la microtechnologie, l'approvisionnement des électrodes en fluide réactif et l'évacuation des produits formés lors du fonctionnement de la pile posent des problèmes. Plus particulièrement, la gestion de l'eau dans la pile à combustible est particulièrement importante dans la mesure où elle conditionne le fonctionnement de la pile à combustible. En effet, un excès d'eau au sein d'une pile à combustible ou d'une cellule électrochimique peut noyer la cathode. L'accès de l'oxygène ou de l'air aux sites catalytiques de la cathode est alors bloqué et la pile s'arrête de fonctionner. Comme représenté sur la figure 2, la demande de brevet US-A-2005/0181264 propose d'utiliser une plaque collectrice de courant cathodique particulière améliorant la gestion de l'eau produite par une cellule électrochimique d'une pile de type filtre-presse. La couche 11 disposée sur la surface extérieure 9a de la cathode 9 présente une certaine hydrophobicité de manière à pousser l'eau produite par la cellule électrochimique et contenue dans la cathode 9, vers les canaux 12. L'hydrophobicité de la couche 11 est, cependant, inférieure à celle de la cathode 9. De plus, les parois des canaux 12 sont formées par un empilement d'une couche hydrophile poreuse 13 et d'une couche 14 imperméable aux fluides. La couche hydrophile poreuse 13 attire, par des forces capillaires, l'eau accumulée dans la cathode 9 et la couche imperméable 14 forme une barrière physique entre les différentes cellules électrochimiques, l'ensemble favorisant l'évacuation de l'eau vers les canaux 12. Cette solution n'est, cependant, pas satisfaisante dans la mesure où l'évacuation totale de l'eau pose également des problèmes de fonctionnement. En effet, cela peut provoquer un assèchement progressif de la membrane électrolytique, diminuant ainsi sa conductivité ionique, ce qui provoque une diminution des capacités de fonctionnement de la pile. Objet de l'invention L'invention a pour but une pile à combustible remédiant aux inconvénients de l'art antérieur. Plus particulièrement, l'invention a pour but une pile à combustible munie d'un ensemble permettant de gérer efficacement l'humidité dans la pile à combustible et présentant des performances optimales. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que l'élément hydrophile est en contact avec au moins une première zone de la surface extérieure de la cathode. Selon un premier développement de l'invention, l'élément hydrophobe est en 15 contact avec au moins une seconde zone de la surface extérieure de la cathode. Selon un second développement de l'invention, l'élément hydrophobe est disposé sur une face de l'élément hydrophile, opposée à la surface 20 extérieure de la cathode. Plus particulièrement, l'élément hydrophobe peut recouvrir la totalité de ladite face de l'élément hydrophile et il peut comporter au moins une ouverture traversante libérant une zone de ladite face de l'élément hydrophile. 25 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention 30 donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : 4 Les figures 1 et 2 illustrent respectivement des premier et second modes de réalisation d'une cellule électrochimique d'une pile de type filtre presse selon l'art antérieur. La figure 3 représente l'évolution du débit d'eau dans une cellule électrochimique en fonction de la température, pour trois types de surfaces d'échange. La figure 4 représente un premier mode de réalisation d'une pile à combustible selon l'invention. io La figure 5 représente une variante de réalisation du mode de réalisation représenté sur la figure 4. La figure 6 représente un second mode de réalisation d'une pile à combustible selon l'invention. La figure 7 représente un troisième mode de réalisation d'une pile à 15 combustible selon l'invention. Description de modes particuliers de réalisation 20 Pour obtenir une pile à combustible présentant de bonnes performances, il est préférable que la quantité d'eau évacuée, sous forme liquide et/ou évaporée, ne soit pas supérieure à celle produite par la cathode, de manière à ce que la membrane électrolytique ne soit pas asséchée par un manque d'eau. 25 Or, la quantité d'eau produite par la cathode dépend uniquement du courant de fonctionnement de la pile à combustible tandis que la quantité d'eau évacuée dépend de la température dans la pile à combustible et de la mouillabilité de la surface d'échange entre l'empilement et l'extérieur de la 30 pile à combustible. A titre d'illustration, sur la figure 3, les courbes A, B et C représentent l'évolution du débit d'eau évacuée dans une cellule électrochimique en fonction de la température de la pile à combustible, respectivement pour trois type de surfaces d'échange. La surface d'échange correspondant à la courbe B est une surface d'échange de référence, correspondant à la surface extérieure d'une cathode en graphite. Les surfaces d'échange correspondant respectivement aux courbes A et C sont respectivement hydrophobe et hydrophile. La surface d'échange hydrophobe est, par exemple, obtenue en recouvrant la surface extérieure d'une cathode d'un film d'oxycarbure de silicium tandis que la surface hydrophile est obtenue en recouvrant la surface extérieure de la même cathode d'un film d'oxycarbure de silicium et en réalisant une insolation aux rayonnements UV. Le point d'équilibre entre l'eau produite et l'eau évacuée dans la cellule électrochimique a été déterminé en reportant sur la figure 3, des courbes D, E et F. Les courbes D à F représentent, en effet, l'évolution du débit de l'eau produite par la cathode, pour des courants de fonctionnement respectivement de 100 mA, de 150mA et de 200mA. On constate, ainsi, que pour un débit d'eau produite (courbe D, E ou F), il existe deux points d'équilibre, c'est-à-dire deux températures de fonctionnement possibles, selon les conditions d'environnement. Ces deux points d'équilibre correspondent aux intersections de la courbe D, E ou F avec les courbes A et C. L'humidité dans l'empilement anode - membrane électrolytique - cathode doit donc être gérée par un ensemble permettant de réguler, de manière contrôlée, l'eau produite par la cathode. Ainsi, selon l'invention, l'eau produite dans une pile à combustible, et plus particulièrement dans une micropile à combustible, est gérée et/ou régulée par un ensemble disposé sur au moins une partie d'une surface extérieure de la cathode. L'ensemble comporte au moins un élément hydrophobe et un élément hydrophile, ayant, de préférence, chacun une épaisseur comprise entre 10 m et 10mm. L'élément hydrophile est en contact avec au moins une première zone de la surface extérieure de la cathode, de manière à former au moins une zone de stockage d'eau permettant, préférentiellement, de compenser la quantité d'eau évacuée. L'élément hydrophile comporte, par exemple un matériau choisi parmi le graphite poreux, une céramique traitée pour obtenir une surface hydrophile et un polymère présentant une fonction hydrophile tandis que l'élément hydrophobe peut comporter un matériau choisi parmi les polymères fluorés, l'oxycarbure de silicium amorphe et les nanotubes de 1 o carbone. Selon un premier mode de réalisation représenté sur la figure 4 et selon une variante représentée sur la figure 5, une micropile à combustible 15 comporte un empilement successif d'une anode 16, d'une membrane 15 électrolytique 17 et d'une cathode 18. L'anode 16 et la cathode 18 présentent respectivement des surfaces extérieures 19 et 20 sur lesquelles sont respectivement disposés des collecteurs de courant 21 et 22. Les collecteurs de courant 21 et 22 sont intégrés à l'empilement 6. Ils sont chacun formés par une couche mince comportant des passages traversants, libérant des 20 zones desdites surfaces extérieures. Le collecteur de courant cathodique 22, muni desdits passages traversants, est recouvert par un élément hydrophile, formé, de préférence, par une couche hydrophile 23. Ainsi, les zones de la surface extérieure 20 de la 25 cathode 18, non recouvertes par le collecteur de courant cathodique 22, sont recouvertes par la couche hydrophile 23 de manière à établir un contact entre la surface extérieure 20 de la cathode 18 et la couche hydrophile 23. La couche hydrophile 23 comporte également une face 24, de préférence 30 plane, et opposée à la face qui est en contact avec la surface extérieure 20 de la cathode 18. Sur les figures 4 et 5, l'épaisseur de la couche hydrophile 23 est supérieure à celle du collecteur de courant cathodique 23. Ainsi, le collecteur de courant cathodique 22 comporte une face 25 entièrement recouverte par la couche hydrophile 23. Ladite face 25 du collecteur de courant cathodique 22 est la face opposée à celle qui est en contact avec la cathode 18. Un élément hydrophobe est disposé sur la face 24 de l'élément hydrophile 23. Sur les figures 4 et 5, l'élément hydrophobe est sous la forme d'une couche hydrophobe 26 munie d'ouvertures traversantes libérant des zones io de la face 24 de l'élément hydrophile 23. Sur la figure 4, les ouvertures traversantes 27 de la couche hydrophobe 26 sont réparties uniformément dans ladite couche tandis que sur la figure 5, elles sont réparties de manière non uniforme. Sur la figure 5, la couche hydrophobe 26 comporte, en effet, trois ouvertures traversantes. Une première ouverture 27a est sensiblement 15 disposée au centre de la couche 26 et deux ouvertures 27b, moins larges que la première ouverture 27a, sont disposées à proximité des bords de ladite couche 26.. L'élément hydrophobe forme une barrière physique à l'eau liquide entre 20 l'environnement extérieur et la micropile à combustible. Par contre, l'élément hydrophobe et l'élément hydrophile sont perméables aux comburants gazeux, tels que l'air ou l'oxygène, de sorte que ceux-ci peuvent accéder, sans difficulté, à la cathode. La régulation de l'humidité dans la pile se fait, ainsi, par un stockage d'eau dans des premières régions de la couche 25 hydrophile 23 tandis l'eau est évacuée par des secondes régions de la couche hydrophile 23. Les premières régions de la couche hydrophile 23 sont les régions de la couche hydrophile 23 recouvertes par la couche hydrophobe 26 et les secondes régions sont celles non recouvertes par ladite couche. L'évacuation de l'eau par les secondes régions de la couche 30 hydrophile 23 est, en effet, réalisée par l'intermédiaire des zones libres de la face 24. Ainsi, il est possible de gérer la quantité d'eau retenue dans la pile à combustible, en fonction de la géométrie des couches respectivement hydrophobe et hydrophile. Le volume de stockage d'eau dépend en effet de l'épaisseur de la couche hydrophile tandis que la quantité d'eau évacuée dépend de la largeur des ouvertures traversantes réalisées dans la couche hydrophobe 26. Il est alors possible de trouver un équilibre entre la quantité d'eau évacuée par les zones libres de la face 24 et la quantité d'eau stockée dans les premières régions de la couche hydrophile 23. II est également possible, dans certains cas, de favoriser l'évacuation de l'eau par rapport à son stockage, en augmentant la largeur des ouvertures traversantes et/ou en diminuant l'épaisseur de la couche hydrophile. Ceci est particulièrement intéressant lorsque la pile présente un courant de fonctionnement élevé. De plus, la forme des ouvertures traversantes peut être de tout type : rond, carré... La répartition non uniforme des ouvertures traversantes dans la couche hydrophobe présente l'avantage d'obtenir une gestion de l'eau différente entre le centre et le bord de la surface extérieure 20 de la cathode 18. Ceci permet de compenser les différences de fonctionnement pouvant se produire entre la périphérie et le centre de l'empilement 6. En effet, d'une manière générale, l'échauffement dû à la collecte du courant est plus élevée à la périphérie qu'au centre de l'empilement. Lorsqu'une faible quantité d'eau est produite par une pile à combustible, les régions formées dans la couche hydrophile 23 pour permettre une évacuation rapide de l'eau peuvent être supprimées. Ainsi, sur la figure 6, l'élément hydrophobe est formé par une couche 26 ne comportant pas d'ouvertures traversantes, la couche hydrophobe 26 recouvrant alors la totalité de la face 24 de la couche hydrophile 23. La couche hydrophile 23 forme alors une couche tampon retenant l'eau produite par la cathode, une petite quantité d'eau étant, cependant, évacuée de manière ralentie par évaporation de l'eau à travers la couche hydrophobe 26. Selon un autre mode de réalisation, l'élément hydrophobe peut également être mis en contact avec une zone de la surface extérieure de la cathode. La cathode est alors en contact direct avec au moins une région permettant l'évacuation de l'eau sous forme de vapeur et l'alimentation en gaz comburants. Ainsi, sur la figure 7, la surface extérieure 20 de la cathode 18 comporte des premières zones recouvertes par l'élément hydrophile 23, des secondes zones recouvertes par l'élément hydrophobe 26 et des troisièmes zones recouvertes par le collecteur de courant cathodique 22. Ce mode de réalisation permet de créer des régions hydrophobes formant une sorte de conduit ou de cheminée d'évacuation de l'eau depuis la surface extérieure de la cathode vers l'environnement extérieur. Ceci permet d'obtenir une pile à 15 combustible présentant un fonctionnement plus dynamique et de plus grande amplitude. Les éléments hydrophile et hydrophobe peuvent être formés soit par des techniques de dépôt issues de la microélectronique, soit par des techniques 20 d'assemblage classiques telles que le pressage. Ainsi, l'élément hydrophile peut être déposé, sur la surface extérieure de la cathode, sous forme d'une couche mince, de préférence, constituée par un matériau choisi parmi le graphite poreux, une céramique traitée pour obtenir une surface hydrophile et un polymère présentant une fonction hydrophile telle que, par exemple, la 25 fonction acide (par exemple le Nafion ). Il peut également être formé par un film mince en tissu traité pour obtenir une surface hydrophile ou en polymère, le film étant ensuite pressé sur la surface extérieure 20 de la cathode 18. Une céramique ou un tissu peut en effet être traité pour avoir une surface hydrophile. Ce traitement peut, par exemple, être un traitement par plasma. 30 De la même manière, l'élément hydrophobe peut être formé par dépôt d'une une couche mince, de préférence, constituée par un matériau choisi parmi les polymères fluorés, l'oxycarbure de silicium amorphe et les nanotubes de carbone. Il peut, également, être formé par un film mince en tissu, traité pour obtenir une surface hydrophobe, le tissu étant ensuite pressé sur l'empilement. A titre d'exemple, dans les modes de réalisation représentés sur les figures 4 et 5, la couche hydrophile 23 peut être déposée sur la surface extérieure 20 de la cathode 18, par enduction d'une solution de gel absorbant, la solution étant ensuite séchée et l'eau évaporée. Puis, la couche hydrophobe 26 peut, par exemple, être déposée par dépôt physique en phase vapeur sur la face 24 de la couche hydrophile 23, au travers d'un masque pochoir définissant la forme des ouvertures traversantes 27 destinées à l'évacuation de l'eau.15
L'eau produite dans une pile à combustible est gérée et/ou régulée par un ensemble comportant au moins un élément hydrophobe 26 et un élément hydrophile 23. L'élément hydrophile 23 est en contact avec au moins une première zone de la surface extérieure 20 de la cathode 18, formant ainsi au moins une zone de stockage d'eau. L'élément hydrophobe 26 peut être en contact avec au moins une seconde zone de la surface extérieure 20 de la cathode 18 ou bien il peut être disposé sur la face 24 de l'élément hydrophile 23 opposée à la surface extérieure 20 de la cathode 18. Dans ce cas, il peut comporter au moins une ouverture traversante 27 libérant une zone de ladite face 24 de l'élément hydrophile 23.
Revendications 1. Pile à combustible comprenant : - un empilement successif d'une anode (16), d'une membrane électrolytique (17) et d'une cathode (18) - et un ensemble disposé sur au moins une partie d'une surface extérieure (20) de ladite cathode (18) et comportant au moins un élément hydrophobe (26) et un élément hydrophile (23), pile caractérisée en ce que l'élément hydrophile (23) est en contact avec au moins une première zone de la surface extérieure (20) de la cathode (18). 2. Pile selon la 1, caractérisée en ce que l'élément hydrophobe (26) est en contact avec au moins une seconde zone de la surface extérieure (20) de la cathode (18). 3. Pile selon la 1, caractérisée en ce que l'élément hydrophobe (26;) est disposé sur une face (24) de l'élément hydrophile (23), opposée à la surface extérieure (20) de la cathode (18). 4. Pile selon la 3, caractérisée en ce que l'élément hydrophobe (26) recouvre la totalité de ladite face (24) de l'élément hydrophile (23). 25 5. Pile selon la 4, caractérisée en ce que l'élément hydrophobe (26) comporte au moins une ouverture traversante (27) libérant une zone de ladite face (24) de l'élément hydrophile (23). 6. Pile selon la 5, caractérisée en ce que l'élément 30 hydrophobe (26) comporte une pluralité d'ouvertures traversantes (27) réparties uniforrnément dans l'élément hydrophobe (26). 12 5 10 15 20 7. Pile selon la 5, caractérisée en ce que l'élément hydrophobe (26) comporte une pluralité d'ouvertures traversantes (27a, 27b) réparties de manière non uniforme dans l'élément hydrophobe (26). 8. Pile selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que la pile comporte un collecteur de courant cathodique (22) en contact avec au moins une troisième zone de la surface extérieure (20) de la cathode (18). 9. Pile selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que l'élément hydrophile (23) comporte un matériau choisi parmi le graphite poreux, une céramique traitée et un polymère présentant une fonction hydrophile. 10. Pile selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que l'élément hydrophobe (26) comporte un matériau choisi parmi les polymères fluorés, l'oxycarbure de silicium amorphe et les nanotubes de carbone. 11. Pile selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que l'élément hydrophile (23) et l'élément hydrophobe (26) ont chacun une épaisseur comprise entre 10 m et 10mm.
H
H01
H01M
H01M 8
H01M 8/02
FR2899023
A1
PERFECTIONNEMENTS INTRODUITS DANS LES SYSTEMES DE CONNEXION PAR INTERVERROUILLAGE APPLICABLES AUX DISPOSITIFS ELECTRIQUES
20,070,928
Le présent brevet d'invention concerne les perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion applicables aux dispositifs électriques, basés essentiellement sur l'insertion du conducteur électrique directement dans le contact borne par perforation ou section de l'isolement du conducteur, grâce à un système de bouton actionneur qui sera décrit ci-après. Actuellement, et afin de réduire au maximum les coûts d'une installation électrique à basse tension, généralement employée dans le but d'offrir un service approprié aux appartements, maisons, commerces, bureaux ou autres lieux similaires, on ne peut que constater la tendance à réduire le temps employé à la réalisation desdites installations, grâce à l'utilisation d'éléments basiques à structure modulaire pouvant on non être encastrés et permettant l'installation de différents mécanismes électriques avec un changement minime des composants, ainsi que leur installation et extraction en vue de leur substitution grâce à leur grande accessibilité et maniabilité. Dans cette optique d'économie, l'incidence du travail pour ce qui est de la connexion des conducteurs électriques dans les mécanismes électriques correspondants, tels que les interrupteurs, les poussoirs, les prises de courant et autres éléments similaires, dans la mesure où cette opération de connexion requiert la participation d'une main d'oeuvre considérable en comparaison avec d'autres opérations nécessaires à l'exécution de l'installation. OBJET DE L'INVENTION Les perfectionnements faisant l'objet de la présente invention sont destinés à améliorer les systèmes connus et actuellement utilisés dans la réalisation de connexions des conducteurs électriques dépendant du mécanisme électrique lequel, faisant partie de l'ensemble de l'installation, sera positionné et connecté de la façon prévue dans le projet de l'installation plusieurs fois citée. ÉTAT DE LA TECHNIQUE II convient de citer, de manière concrète, le Brevet EP1523065A1, au nom de Phoenix Contact et faisant référence à une borne électrique, dans la mesure où cette réalisation nous présente l'état de la technique telle qu'elle se trouve actuellement. Ce brevet européen, mis en rapport avec les perfectionnements faisant l'objet de l'invention décrite ci-après, présente une série de limitations en ce qui concerne le fonctionnement ainsi qu'une plus grande complexité des éléments qui le composent. DESCRIPTION DE L'INVENTION La présente invention est composée des caractéristiques suivantes : une structure et une disposition spéciales des composants du système de connexion qui permet, de façon rapide et sans danger, de réaliser la connexion du conducteur électrique en une seule opération de commande, par pression d'un bouton actionneur, après l'introduction de l'extrémité du conducteur électrique à connecter à travers l'orifice du boîtier de l'ensemble prévu à l'effet, lequel admettant également le logement dudit bouton actionneur. Sous l'effet de cette pression manuelle, ledit bouton actionneur réalise un mouvement de rotation sur un axe défini par les tétons de fixation qu'il possède. Il agit ainsi sur l'extrémité du conducteur électrique placé à l'intérieur du corps du contact borne, une introduction qui s'effectue par la partie coupante ouverte située à son extrémité, de telle sorte que le revêtement isolant du conducteur électrique est perforé ou coupé, s'établissant ainsi immédiatement le contact nécessaire ou la connexion entre le câble métallique du conducteur, jusqu'alors entièrement recouvert, et le contact borne. La structure particulière des composants de l'invention permet différentes variantes de réalisation en ne modifiant que quelques-uns de ses composants, mais en conservant toujours cette même action directe de pression sur le bouton actionneur donnant lieu, comme nous l'avons indiqué antérieurement, à la perforation ou à la section du revêtement isolant du conducteur électrique à connecter. Ces réalisations possibles sont les suivantes: - La connexion dans un ensemble de bornes simple composée d'un boîtier, d'un contact borne, d'un bouton actionneur, et d'un couvercle de fermeture avec guidage, tout cela conçu de manière à ce que l'espace interne du boîtier permette de loger de manière adéquate le contact borne et la partie inférieure du bouton actionneur, ledit boîtier étant fermé et fixé par le couvercle de fermeture avec guidage. Tout ceci servant à la connexion d'un seul et unique conducteur électrique. - La connexion dans un ensemble de bornes de deux éléments en parallèle, composée d'un boîtier dont la capacité interne lui permet de loger les deux contacts borne en parallèle, installés en parallèle et convenablement reliés ; le couvercle de fermeture avec guidage servant à fixer les contacts borne ainsi que deux boutons actionneurs identiques à celui employé dans la réalisation antérieure. - La connexion dans un ensemble de bornes de deux éléments alignés, composée d'un boîtier dont la capacité interne et la forme permettent d'y loger les deux contacts borne alignés, disposés l'un après l'autre en symétrie et convenablement reliés ; le couvercle de fermeture avec guidage servant à fixer les contacts borne ainsi que deux boutons actionneurs identiques, alignés mais en symétrie, semblables aux boutons des réalisations antérieures. Ces dispositifs pourront être reliés, l'un après l'autre, placés en symétrie ou en alignement et les systèmes électriques voulus pourront être disposés, de manière optionnelle. DESCRIPTION DES FIGURES Afin de détailler les différents composants du système de connexion sur lequel ont été appliqués les perfectionnements faisant l'objet de la présente invention, nous annexons quelques dessins sur lesquels, à titre d'exemple non limitatif de réalisation pratique, ont été représentés lesdits perfectionnements, appliqués aux trois réalisations du système de connexion antérieurement décrites. Sur ces dessins, la fig. 1 est une vue en perspective et éclatée de l'ensemble de bornes simple ; la fig. 2 est une vue en perspective et éclatée de l'ensemble de bornes de deux éléments en parallèle; la fig. 3 est une vue en perspective et éclatée de l'ensemble de bornes de deux éléments alignés; la fig. 4 est une vue partielle et en coupe de l'ensemble monté, montrant le bouton actionneur dans sa position ouverte ou initiale ; la fig. 5 est une vue identique à celle de la figure antérieure, montrant la séquence de déplacement du bouton actionneur, dans sa position intermédiaire, en mouvement ou en action ; la fig. 6 est une vue identique à celle des figures a et 5, montrant la séquence finale de déplacement du bouton actionneur dans sa position fermée ; la fig. 7 montre en trois projections dièdriques le couvercle de fermeture avec guidage de l'ensemble de bornes simple ; la fig. 8 montre également en trois projections diédriques le couvercle de fermeture avec guidage de l'ensemble de deux éléments parallèles ; la fig. 9 représente en trois projections dièdriques le couvercle de fermeture avec guidage correspondant à l'ensemble de deux éléments alignés ; la fig. 10 est une vue en coupe, par rapport au plan vertical défini par l'axe des tétons de guidage-rotation du bouton actionneur, de l'ensemble de la réalisation de borne simple, montrant l'emplacement du bouton actionneur par rapport au boîtier; la fig.11 est une vue en coupe sur un plan différent de celui de la coupe de la figure antérieure, du même ensemble de borne simple et montrant l'emplacement du couvercle de fermeture avec guidage par rapport au boîtier; la fig. 12 est une vue schématique, en plan, montrant les différents emplacements possibles des ensembles de borne simple ; la fig.13 est une vue en coupe, selon le plan vertical défini par l'axe des tétons de guidage-rotation du bouton actionneur, de l'ensemble de borne de deux éléments en parallèle, montrant la séquence d'installation des boutons actionneurs et du couvercle de fermeture avec guidage à l'intérieur du boîtier correspondant ; les fig. 14 à 18représentent les séquences successives de l'installation débutant sur la figure 14 jusqu'à la complète fixation des divers composants à l'intérieur du boîtier, figure 18 ; la fig. 19 est une vue schématique, en plan, qui montre les différentes installations possibles des ensembles de deux bornes en parallèle ; la fig. 20 est une vue schématique, en plan, montrant les différentes installations possibles des ensembles de deux bornes alignées ; DESCRIPTION Conformément aux dessins détaillés ci-dessus, les perfectionnements introduits au sein des systèmes de connexion par interverrouillage, applicables aux dispositifs électriques, faisant l'objet de la présente invention et ayant pour objectif l'insertion de manière immédiate et correcte du conducteur électrique dans le contact de la borne correspondante, par perforation ou section du revêtement isolant du conducteur, se caractérisent par la présence d'un boîtier (1), à l'intérieur duquel est installé un contact borne (2) sur lequel vient se placer le bouton actionneur (3) et au dessus duquel est installé le couvercle de fermeture avec guidage (4), tous ces composants étant parfaitement placés à l'endroit du boîtier (1) qui leurs correspond. Le conducteur électrique (5) à connecter est introduit par l'orifice (6) que possède le boîtier (1) dans sa partie inférieure postérieure, étant ainsi placé à l'intérieur du logement (7) que possède le bouton actionneur (3) dans sa partie basse, et positionnant ledit conducteur (5) jusqu'à ce que celui-ci entre en contact avec la paroi finale (3b) fermant par devant cette zone de logement (7). Le boîtier (1) possède, dans la partie inférieure et intérieure de ses deux faces latérales, des logements (9) par lesquels seront introduits les tétons de guidage-rotation (10) que possède le bouton actionneur (3) dans sa partie inférieure, de manière à ce que ledit bouton actionneur (3) puisse basculer autour de l'axe imaginaire formé par les tétons de guidage-rotation (10). De même, sur les faces latérales internes du boîtier (1) se trouvent des orifices (11) par lesquels seront introduites les saillies latérales (12) du couvercle de fermeture avec guidage (4), lequel restera ainsi fixé à l'endroit qui lui correspond. Sur la partie inférieure des faces latérales internes du boîtier (1), ainsi que dans le fond du boîtier, seront installées des saillies triangulaires verticales (13) et d'autres horizontales (13a) servant à délimiter l'espace occupé par le contact borne (2) et facilitant ainsi l'installation et la fixation de celui-ci à l'endroit qui lui correspond. Le bouton actionneur (3) est équipé d'une ailette externe (3a) apparente et accessible par le dessus du bord supérieur du boîtier (1) et sur laquelle l'usager pourra agir en exerçant la pression adéquate, tel que l'illustrent les séquences représentées dans les figures 4, 5 et 6. Le bouton actionneur (3) se déplacera pour cela de la position ouverte ou initiale jusqu'à la position finale de fermeture, en passant par une position de rnouvement intermédiaire. Ce bouton actionneur (3) contient, sur sa partie avant, la paroi finale (3b) de sa paroi supérieure curviligne, disposée en angle droit (3c) par sa partie inférieure. Le conducteur (5), introduit dans le logement (7) du bouton actionneur (3), sera placé à l'intérieur de celui-ci, en contact avec la paroi finale (3b) laissant ainsi à découvert la zone (5a) du conducteur comprise entre la paroi à angle droit (3c) et ledit logement (7). Le contact borne (2) possède une forme sensiblement prismatique et verticale, sa face postérieure étant ouverte afin de former la zone ou partie coupante (8) du contact borne (2). L'ensemble ainsi disposé, sous la pression de l'ailette (3a) du bouton actionneur, le conducteur (5) est poussé vers la partie coupante (8) du contact borne (2), pénétrant ainsi au travers de celle-ci et se produisant alors la perforation ou section du revêtement isolant du conducteur sur la zone à découvert (5a), emprisonnant par conséquent le conducteur (5) entre les bords de la zone coupante (8) du contact borne (2) et faisant entrer en contact direct la partie métallique ou le câble du conducteur (5) et le contact borne (2). Ce contact borne est complété par une lame de contact (16) située dans sa partie antérieure et qui sera placée vers l'embouchure du boîtier (1), le contact borne (2) étant placé au fond du boîtier (1), entre les saillies triangulaires verticales (13) et horizontales (13a), immobilisé sous l'action des autres ailettes inclinées inférieures (17) du couvercle de fermeture avec guidage (4) et qui reposent directement sur le propre contact borne (2). Les saillies latérales (12) se trouvent près de la face supérieure du couvercle de fermeture avec guidage (4), et sont introduites sous pression, grâce à la flexibilité propre au matériel, dans les vides (11) correspondants du boîtier (1), permettant ainsi au couvercle d'être immobilisé à la place qui lui correspond. Ledit couvercle de fermeture avec guidage (4), sur sa face supérieure, possède de même une rigole longitudinale (18), ayant deux paires d'expansions (18a) vers l'intérieur de cette rigole composée de trois zones de passage du bras (14) qui soutient l'ailette extérieure (3a) du bouton actionneur (3) tel que nous l'avons décrit antérieurement et qui se trouve clairement représenté sur la figure 1. Les perfectionnements faisant l'objet de la présente invention permettent au minimum trois variantes de réalisation: celle décrite jusqu'à présent avec une borne simple, et les réalisations de borne de deux éléments en parallèle selon Figure 2 et de borne de deux éléments alignés selon Figure 3. Dans la réalisation représentée sur la figure 2, l'ensemble dispose d'un boîtier (1 a), plus large que précédemment avec deux contacts borne (2a) reliés en parallèle, et d'un couvercle de fermeture avec guidage (4a) dans lequel ont été installés deux boutons actionneurs (3) identiques à ceux de la réalisation de borne simple. Dans la réalisation de deux éléments alignés, selon la figure 3, l'ensemble dispose d'un boîtier (1 b) avec deux contacts borne (2b) reliés et alignés en sens contraire l'un par rapport à l'autre, et d'un couvercle de fermeture avec guidage (4b) sur lequel ont été installés respectivement deux boutons actionneurs (3) identiques aux précédents. Le boîtier (1 a) de la variante aux deux contacts borne (2a) (Figure 2) est constituée, sur la partie inférieure de ses faces latérales internes, de vides (9a) dans lesquels seront introduits les tétons externes de guidage (10) des boutons actionneurs (3). Ledit boîtier (1a) dispose également de vides latéraux supérieurs (11a) servant à l'introduction sous pression, grâce encore à la flexibilité du matériel employé, des saillies latérales (12a) du couvercle de fermeture avec guidage (4a) et possède de plus une saillie centrale, installée au fond de ce dernier, (15) qui permettra le positionnement des contacts borne (2a) séparés et immobilisés par les saillies triangulaires verticales (13) et horizontales (13a), situées sur les côtés de cette saillie centrale (15) et à l'endroit correspondant aux faces latérales intérieures du boîtier (la). Ce boîtier (1a) possède deux orifices (6) afin de permettre l'entrée des conducteurs correspondants (5) situés dans la partie inférieure postérieure, et, entre eux, une broche d'immobilisation (19) permettant à un support vertical inférieur central (20) que possède le couvercle de fermeture avec guidage (4a) d'être relié à celle-ci par pression ou par élasticité et par l'action d'un effet de cale, immobilisant ainsi l'ensemble. Tout ceci pourra être réalisé lorsqu'une fois installés les contacts borne (2a) à l'intérieur du boîtier (la) ainsi que les boutons actionneurs (3), le couvercle de fermeture avec guidage (4a) sera posé à l'endroit qui lui correspond pour permettre la fermeture de l'ensemble, le couvercle demeurant ainsi bloqué sous l'action de ses saillies latérales (12a) introduites sous pression à l'intérieur des vides latéraux (11a) clu boîtier (1a), conformément à ce qui a été indiqué antérieurement. Dans cette réalisation, le couvercle de fermeture avec guidage (4a) possède, sur sa face supérieure, deux entailles longitudinales (22), parallèles et identiques, avec deux paires d'expansions (22a) formant trois zones de passage pour chacun des bras (14) des ailettes extérieures (3b) que possède chaque bouton actionneur, fixant ainsi le positionnement dedits boutons connecteurs conformément à ce qui a déjà été décrit antérieurement et tel qu'il se trouve représenté sur les figures 4 à 6. De plus, ce couvercle de fermeture avec guidage (4a) possède, dans sa partie inférieure, des ailettes inclinées inférieures (17a) qui s'appuient et s'immobilisent avec les contacts borne respectifs (2a) à l'endroit où elles devront être placées définitivement. Ce support vertical inférieur central (20) est équipé, sur ses deux faces latérales, de logements (20a) pour l'introduction des tétons de guidage rotation (10) inférieurs des deux boutons actionneurs (3), leurs permettant ainsi de tourner librement. Ce support vertical (20) est également équipé d'une entaille (23) permettant, une fois que l'ensemble formé par le bouton (3) et le couvercle (4a) est introduit à l'intérieur du logement du boîtier (1 a), à l'ensemble de se fléchir tel que l'on peut observer sur les séquences de position des figures 13 à 18. Cette flexion permet, en premier lieu, aux tétons de guidage-rotation (10) des boutons actionneurs (3) de s'introduire et d'être positionnés à l'intérieur des vides respectifs (9a) du boîtier (la), alors que, de manière immédiate et une fois la flexion de l'ensemble terminée, la broche d'immobilisation (19) est introduite dans l'entaille (23) agissant comme une cale empêchant la flexion lors de l'extraction de l'ensemble. Le contact borne (2a) est constitué de deux corps en tout point identiques à celui du contact borne unitaire décrit (2), placés en parallèles et équipés de leur partie coupante respective (8). Issues de la partie inférieure de ces deux corps se trouvent des lames de contact (16a), reliées par le biais d'une autre lame de contact (16b), l'ensemble étant alors installé vers l'embouchure du boîtier (1 a). Dans la troisième réalisation possible, c'est à dire celle de la borne avec deux éléments alignés, selon la représentation de la figure 3, le boîtier (1 b) possède une forme parallélépipédique rectangulaire allongée, ses quatre flancs étant fermés, à l'exception d'une zone centrale ouverte (24) de l'une de ses parois latérales (25), dans laquelle sera placée une saillie latérale (16d) de la lame de contact commune (16c) qui relie les bornes. Dans cette réalisation de deux éléments alignés, le contact borne (2b) est constitué de deux corps identiques au contact borne unitaire ou simple (2), placés l'un derrière l'autre et en sens inverse, et équipés de leur partie coupante respective (8) et de la lame commune (16c), prolongée latéralement par la saillie latérale (16d) issue de la partie inférieure des deux corps. Le couvercle de fermeture avec guidage (4b), dans le cas présent, possède sur sa face supérieure, deux rigoles (26), longitudinales identiques, situées en opposition et présentant chacune deux élargissements (26a) déterminant les trois zones de passage pour chacun des bras correspondants (14) des ailettes extérieures (3a) des boutons actionneurs (3). De manière identique aux couvercles de fermeture avec guidage décrits antérieurement (4) et (4a), le positionnement des boutons actionneurs (3) sur le couvercle de fermeture avec guidage (4b) est ainsi réalisé. Ledit couvercle (4b) dispose d'ailettes inclinées inférieures (17b) qui, en s'appuyant sur les contacts borne respectifs (2b), les immobilisent à la place qui leur correspond au fond du boîtier (1b), entre les saillies triangulaires verticales (13) et horizontales (13a). Ces ensembles de systèmes de connexion par interverrouillage, conformément aux caractéristiques essentielles de l'invention, peuvent être installés l'un derrière l'autre en symétrie, tel que l'on peut observer sur les figures 12 et 19, ou bien l'un près de l'autre de façon latérale, tel que l'illustre la figure 20. Ces différentes installations possibles permettront également la disposition des systèmes électriques (26), ces ensembles étant placés entre eux. L'objet de l'invention étant suffisamment décrit, il convient à présent de stipuler que la réalisation pratique de ces perfectionnements ne se verra en rien altérée par des variations dans les dimensions, dans la forme et dans les finis, ainsi que dans le type et la qualité des matériaux employés, lesdites caractéristiques essentielles étant résumées dans les revendications présentées ci-après
-- Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage applicables aux dispositifs électriques.-- À l'intérieur d'un boîtier (1) parallélépipédique est incorporé un contact borne simple (2) sur lequel vient se placer un bouton actionneur (3) et au-dessus duquel se trouve un couvercle de fermeture avec guidage (4) pour que le conducteur électrique à connecter, préalablement introduit dans un orifice (6) du boîtier (1 ) et dans un logement (7) correspondant du bouton actionneur (3), puisse rencontrer la paroi finale (3b) fermant le logement (7) et soit positionné de façon à ce que le bouton actionneur (3), sous la pression de son ailette (3a), le comprime contre la partie coupante (8) du contact borne (2), provoquant ainsi la section du revêtement isolant du conducteur et par conséquent le contact du câble avec le contact borne (2).
1. Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage, applicables aux dispositifs électriques, afin de réaliser l'insertion du conducteur dans le contact de la borne, par perforation ou section du revêtement isolant de celui-ci, dont les caractéristiques consistent en l'incorporation à l'intérieur du boîtier (1), de préférence parallélépipédique rectangulaire, d'un contact borne simple (2) sur lequel sera installé un bouton actionneur (3) et sur ce dernier un couvercle de fermeture avec guidage (4), l'ensemble placé de manière à ce que le conducteur électrique (5) à bloquer dans le dispositif, ayant été au préalable introduit par un orifice (6) du boîtier (1) et par un logement (7) correspondant du bouton actionneur (3) jusqu'à entrer en contact avec la paroi finale (3b) fermant ledit logement cilindrique (7), soit positionné pour que le bouton actionneur (3), pressé manuellement de l'extérieur, le pousse contre la partie coupante (8) du contact borne (2), provoquant la perforation ou la section du revêtement isolant du conducteur (5) et donnant ainsi lieu au contact du câble du conducteur avec le contact borne (2). 2. Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage caractérisés, selon la antérieure, en ce que le boîtier dispose des éleménts suivants pour permettre le positionnement et fixations des différents éléménts : des vides (9), placés sur la partie basse de ses faces laterales internes, servant à l'introduction des tétons de guidage et rotation (10) de la partie inférieure du bouton actionneur (3) ; les vides latéraux (11) pour l'ntroduction sous pression des saillies latérales (12) du couvercle de fermeture (4) garantissant sa fixation au boîtier (1) et des saillies verticales, de section triangulaire (13), situées sur les faces laterales internes et d'autres saillies horizontales (13a) situées dans son fond du boîtier (1) pour le positionnement su contact borne (2). 3. Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage, selon les antérieures, caractérisés en ce que le bouton actionneur (3) est équipé d'une ailette externe (3a) qui est à découvert au dessus du boîtier (1) et sur laquelle on agit manuellement, par pression, depuis la position ouverte ou initiale jusqu'à la position finale ou de fermeture, en passant par une activité intermédiaire, ledit bouton actionneur (3) étant équipé de tétons de guidage-rotation (10) qui déterminent un axe imaginaire autour duquel tourne ditbouton actionneur (3) lequel est équipé du logement cilindrique (7), avant dont la bouche intérieure reste positionnée la fin de la paroi supérieure curviligne (3b) du propre bouton (3), disposée en angle droit par sa partie inférieure (3c), dans lequel logement (7) sera placé le conducteur (5) en contact direct avec l'extrémité (3b) du buton (3), laissant à découvert une zone (5a) du conducteur (5) située entre la paroi en angle droit (3c) et le propre logement (7), tout cela de manière à ce que, sous la pression de l'ailette (3a) du bouton actionneur (3), le conducteur (5) soit poussé contre la partie coupante (8) du contact borne (2), pénétrant à travers cette partie coupante, entraînant ainsi la perforation ou coupure du revêtement isolant sur ladite zone à découvert (5a) du conducteur (5) et restant ainsi en contact le câble metallique interne et le contact borne (2). 4. Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage, selon la 1, caractérisés en ce que le contact borne (2) est complété par une lame de contact (16) située sur sa partie antérieure et qui sera placée vers l'embouchure du boîtier (1), ce contact borne (2) étant positionné dans le fond dudit boîtier (1), immobilisé à son tour sous l'action des ailettes inclinées inférieures (17) que possède le couvercle de fermeture avec guidage (4) et qui s'appuient sur le propre contact borne (2). 5. Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage, selon les 1, 2, et 4, caractérisés en ce que le couvercle de fermeture avec guidage (4) a sur sa face supérieure chacune des saillies latérales émergeantes (12), lesquelles sont introduites sous pression à l'intérieur des vides (11) du boîtier (1) prévus à cette fin, disposant de plus, sur sa face supérieure, d'une rigole longitudinale (18) avec deux paires d'élargissements de section triangulaire (18a) qui déterminent trois zones pour le passage d'un bras (14) de l'ailette extérieure (3a) et par conséquent le positionnement du propre bouton actionneur (3) 6. Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage, selon la 1, caractérisés par le fait de prévoir des réalisations de bornes de deux éléments parallèles et de bornes de deux éléments alignés, la première d'entre elles disposant d'un boîtier (1 a) suffisamment large pour accueillir deux contacts borne (2a) reliés en parallèle, et un couvercle de fermeture avec guidage (4a) avec deux boutons actionneurs (3), identiques à ceux de laréalisation de borne simple (2) alors que la seconde réalisation dispose de deux éléments alignés dans un boîtier(l b) avec deux contacts borne (2b) reliés et alignés en sens inverse l'un par rapport à l'autre et un couvercle de fermeture avec guidage (4b) avec deux boutons actionneurs (3) également identiques à ceux de la réalisation de borne simple. 7. Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage, selon les 1, 2 et 6, caractérisés en ce que le boîtier (la) de la borne de deux éléments parallèles, dispose de vides (9a) situés sur la partie basse de ses faces latérales internes où sont introduits les tétons externes avec guidage-rotation (10) des boutons actionneurs (3) et d'autres vides latéraux (11 a) servant à introduire sous pression des saillies émergeantes latérales (12a) du couvercle de fermeture avec guidage (4a), ledit boîtier (1a) étant de même équipé, dans son fond, d'une saillie centrale (15) qui positionnera les contacts borne (2a), séparés et immobilisés par d'autres saillies verticales de section triangulaire (13) situées sur les côtés de cette saillie centrale (15) et à l'endroit correspondant des faces latérales internes du boîtier (la) avec d'autres saillies horizontales de section triangulaire (13a) situées dans son fond et étant équipé également sur sa face postérieure basse, entre les deux orifices (6) servant à l'introduction des conducteurs électriques (5), d'une broche d'immobilisation (19), dans laquelle reste attaché, par pression et par élasticité, un support vertical inférieur central (20) que possède le couvercle de fermeture avec guidage (4a) lorsque celle-ci est installée à sa place pour effectuer la fermeture, après l'installation des deux contacts borne (2a) à l'intérieur du boîtier (la). 8. Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage, selon les 1, 5, 6 et 7, caractérisés en ce que le couvercle de fermeture avec guidage (4a), dans la variante de réalisation avec borne de deux éléments en parallèle, possède sur sa face supérieure, deux entailles (22) parallèles et identiques, avec deux paires d'élargissements en forme triangulaire (22a), formant trois zones de passage pour chacun des bras (14) des ailettes extérieures (3a) des boutons actionneurs (3), fixant, par conséquent, le positionnement desdits boutons, et disposant de même ce couvercle de fermeture avec guidage (4a) d'ailettes inférieures inclinées (17a) qui immobilisent les contacts borne (2a), et unes saillies latérales (12a) qui s'introduisent sous pression dans les vides correspondants (11a) du boîtier (1 a), et possèdent un support vertical inférieurcentral (20), dont les faces latérales présentent quelques logements (20a) servant à l'introduction des tétons inférieurs de guidage-rotation (10) des deux boutons actionneurs (3), permettant ainsi la rotation voulue des mêmes. 9. Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage, selon la antérieure, caractérisés en ce que le support vertical central (20) du couvercle de fermeture avec guidage (4a) est équipé d'une entaille (23) permettant, lorsque l'ensemble formé par le couvercle (4a) et le bouton actionneur (3) est placé à l'intérieur du boîtier (la), la flexion de l'ensemble servant à l'introduction des tétons de guidage-rotation (10) des boutons actionneurs (3) dans les vides respectifs (9a) du boîtier (1 a) alors que de manière immédiate et une fois la flexion de l'ensemble terminée, la broche d'immobilisation (19) est introduite dans l'entaille (23), empêchant ainsi la flexion de l'ensemble (3-4a) en vue de son extraction postérieure. 10. Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage, selon les 1, 4, 6, 7 et 8, caractérisés par le fait de prévoir pour la réalisation avec borne de deux éléments en parallèles, un contact borne (2a) formé de deux corps identiques, disposés en parallèle, semblables aux contacts borne simple (2), équipés d'une partie coupante (8) et de lames de contact (16a) issues de la partie inférieur de ces deux corps, étant ainsi unies par un contact (16b) et orientées vers l'embouchure du boîtier (la). 11. Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage, selon les 1, 2 et 6, caractérisés en ce que pour la réalisation avec borne de deux éléments alignés, le boîtier (1 b) présente une forme parallélépipédique allongée, dont les quatre flancs sont fermés à l'exception d'une zone centrale ouverte (24) -de l'une de ses parois latérales (25) où se trouve positionnée une saillie latérale (16d) d'une lame commune (16c) de contact borne (2b), ledit boîtier (la) étant équipé, sur la partie basse de ses faces latérales internes près des coins opposés, de deux paires de vides (9b) servant à l'introduction des tétons de guidage-rotation (10) des deux boutons actionneurs (3) ainsi que de deux paires de vides latéraux (11 b) pour l'introduction sous pression de quatre saillies latérales (12b) de son couvercle de fermeture avec guidage (4b) et des saillies triangulaires verticales (13) et horizontales (13a), situées dans son fond pour le positionnement des contacts borne correspondants (2b). 14 12. Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage, selon les 1, 4, 6 et 11 caractérisés en ce que les contacts borne (2b) pour la réalisation avec borne de deux éléments alignés, sont constitués de deux corps identiques et disposés de façon alignée, en symétrie, identiques aux contacts borne simples (2) équipés respectivement d'une partie coupante (8) et dotés d'une même et unique lame de contact (16c) avec une saillie latérale (16d) placée vers l'ouverture centrale (24) de la paroi latérale (25) du boîtier (1 b). 13. Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage, selon les 1, 5, 6, 11 et 12, caractérisés en ce que le couvercle de fermeture avec guidage (4b) pour la réalisation avec borne de deux éléments alignés, possède sur sa face postérieure deux entailles longitudinales (26), identiques et placées de façon alignée et en symétrie par rapport au plan imaginaire central, avec deux paires d'élargissements de section triangulaire (26a) qui déterminent trois zones de passage pour chacun des bras (14) des ailettes extérieures (3a) des deux boutons actionneurs (3), fixant le positionnement de ces derniers à chaque phase de la connexion, le couvercle de fermeture avec guidage (4b) disposant également d'ailettes inclinées inférieures (17b) qui immobilisent les contacts borne respectifs (2b) et deux pairs de saillies latérales émergeantes (12b) qui sont introduites sous pressions dans les vides correspondants (11 b) du boîtier (1 b) pour immobilisation du couvercle de fermeture (4b) 14. Perfectionnements introduits dans les systèmes de connexion par interverrouillage, selon les 1 et 6, caractérisés en ce que les ensembles de systèmes de connexion par interverrouillage peuvent être installés l'un derrière l'autre, ou en symétrie, ou encore l'un près de l'autre de manière latérale, permettant ainsi entre eux la présence d'un système électrique (26) intermédiaire.
H
H01
H01R
H01R 4,H01R 13
H01R 4/24,H01R 13/631
FR2890838
A1
INSTRUMENT D'APPLICATION D'UN PRODUIT SUR LES CILS OU LES SOURCILS
20,070,323
La présente invention se rapporte au domaine technique général des dispositifs d'application de produits, en particulier de produits cosmétiques, sur des phanères, et en particulier des phanères filiformes et kératinisés tels que les cils ou les sourcils. La présente invention concerne un instrument pour appliquer un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils comprenant une âme s'étendant selon une direction axiale ainsi qu'au moins des première, seconde, troisième et quatrième excroissances faisant saillie à partir de l'âme. Dans son application préférentielle, l'instrument conforme à l'invention constitue un applicateur à mascara pour les cils, destiné à prélever une quantité de mascara dans un récipient, et à transporter cette quantité jusqu'aux cils pour la déposer sur ce dernier. On connaît déjà des applicateurs à mascara se présentant sous la forme de brosses. De telles brosses comprennent classiquement un organe de préhension, pouvant faire office de bouchon pour un récipient contenant le mascara à appliquer, ainsi qu'une tige s'étendant à partir de l'organe de préhension entre une extrémité proximale et une extrémité distale. Une multitude de poils s'étendent radialement à partir de la tige, au niveau de l'extrémité distale de cette dernière, formant ainsi une tête d'application. B50330/FR Ces brosses de l'art antérieur sont destinées à être utilisées de la façon suivante. L'utilisateur trempe ladite brosse dans un récipient contenant du mascara, ce qui a pour effet d'enduire partiellement les poils et la tige de mascara. L'utilisateur effectue ensuite une action de brossage des cils à l'aide de la brosse, ce qui a pour effet de transférer du mascara de la brosse vers et sur les cils. Ces brosses à mascara connues présentent cependant un certain nombre d'inconvénients. En premier lieu, ces brosses de l'art antérieur ne permettent généralement pas de contrôler la quantité de mascara qu'elles collectent dans le récipient. Dans certains cas, la brosse ne permet ainsi pas de collecter une quantité suffisante de mascara, de sorte que l'utilisateur est contraint de multiplier les trempages de la brosse dans le récipient, ce qui s'avère contraignant et augmente les risques de pollution, voire de contamination, du stock de mascara contenu dans le récipient. De plus, le brossage des cils avec une brosse insuffisamment chargée en mascara peut être, par les frottements qu'il induit, particulièrement désagréable, voire même douloureux. Dans d'autres cas, en particulier lorsque le mascara est très visqueux ou épais, la brosse, après qu'elle a été plongée dans le réservoir, peut se trouver surchargée en mascara. Cela signifie que la brosse va transporter jusqu'aux cils une quantité beaucoup trop importante de mascara en regard de la surface de cils à couvrir. Cela est susceptible d'engendrer un mauvais résultat de maquillage, lorsqu'une grande partie de cette surcharge de B50330/FR mascara est transférée sur les cils, formant des agglomérats inesthétiques avec et sur ces derniers. De plus, quand bien même l'ensemble de la surcharge de mascara n'est pas intégralement transférée aux cils, le mascara non utilisé, resté sur la brosse, est réintroduit dans le stock de mascara, au sein du récipient, ce qui augmente le risque de souillure et de contamination de ce dernier. Ce reliquat de mascara resté sur la brosse a tendance de surcroît à sécher sur cette dernière, ce qui est susceptible à la longue d'affecter les qualités d'application de la brosse et de dégrader le stock de mascara contenu dans le récipient, par mélange du stock avec des particules de mascara séchées. Enfin, les brosses de l'art antérieur permettent certes d'assurer une fonction de peignage des cils lors de l'application du mascara, mais cette fonction de peignage ne suffit généralement pas à obtenir une enduction continue, uniforme et douce des cils. L'invention a en conséquence pour objet de remédier aux différents inconvénients énumérés précédemment, et de proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils permettant à la fois de collecter de façon précise une juste quantité de mascara, en évitant la formation de surcharges de produit sur l'instrument, et d'appliquer ce mascara de façon sensiblement uniforme sur les cils, de manière particulièrement efficace et selon une gestuelle classique. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils de construction particulièrement simple et économique. B50330/FR Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils qui permet d'obtenir un excellent résultat esthétique de maquillage des cils ou sourcils. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils qui procure une sensation de contact particulièrement douce et souple avec les cils ou sourcils. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils qui tout en étant de construction très simple permet de contrôler précisément la quantité de mascara collectée et de séparer, allonger et recourber les cils de façon améliorée. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils qui permet un lissage sensiblement uniforme des cils. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils dont l'allure visuelle générale est comparable à celle des instruments classiques de l'art antérieur, de sorte que l'utilisateur en connaît intuitivement le principe d'utilisation. Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un instrument pour appliquer un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils comprenant une âme s'étendant selon une direction axiale ainsi qu'au moins des première, seconde, troisième et quatrième excroissances faisant saillie à partir de l'âme, caractérisé en ce que les première et seconde B50330/FR excroissances, qui forment un premier groupe d'excroissances, sont mutuellement espacées d'un premier écartement pour définir un premier espace interstitiel en forme de lame s'étendant au moins localement selon un plan sensiblement perpendiculaire à la direction axiale, ledit premier espace interstitiel étant conformé et dimensionné pour retenir du produit en son sein en vue de l'appliquer sur les cils ou sourcils, les troisième et quatrième excroissances, qui forment un second groupe d'excroissances, étant mutuellement espacées d'un second écartement pour définir un second espace interstitiel en forme de lame s'étendant au moins localement selon un plan sensiblement perpendiculaire à la direction axiale, ledit second espace interstitiel étant conformé et dimensionné pour retenir du produit en son sein en vue de l'appliquer sur les cils ou sourcils, les premier et deuxième groupes étant mutuellement espacés d'un troisième écartement sensiblement supérieur à la fois au premier et au second écartement. D'autres avantages et objets de l'invention apparaîtront plus en détails à la lecture de la description qui suit, et à l'aide des dessins annexés fournis à titre purement explicatif et non limitatif, dans lesquels: - La figure 1 illustre, selon une vue générale en perspective, un premier mode de réalisation d'un instrument conforme à l'invention. - La figure 2 illustre, selon une vue éclatée, le principe général de construction de l'instrument illustré à la figure 1. - La figure 3 illustre, selon une vue en perspective, un détail de réalisation de l'instrument illustré aux figures 1 et 2. - La figure 4 illustre, selon une vue de face, un détail de réalisation d'un 25 instrument conforme à un second mode de réalisation. B50330/FR - La figure 5 illustre, selon une vue de dessus, le détail de réalisation illustré à la figure 4. - La figure 6 illustre, selon une vue de côté en coupe selon la ligne A-A, le détail de l'instrument représenté à la figure 5. - La figure 7 illustre, selon une vue de face, un détail de réalisation d'un instrument conforme à une troisième variante de l'invention. - La figure 8 illustre, selon une vue schématique de côté en coupe, le détail illustré à la figure 7. - La figure 9 illustre, selon une vue schématique de côté, le principe de réalisation de la troisième variante de réalisation de l'invention. - La figure 10 illustre, selon une vue schématique de côté en coupe, un détail de réalisation de l'instrument illustré aux figures 1 à 3. - La figure 11 illustre, selon une vue schématique de côté en coupe, un détail de réalisation d'une quatrième variante de l'invention. - La figure 12 illustre, selon une vue schématique de côté en coupe, un détail de réalisation d'une cinquième variante de l'invention. - Les figures 13 à 16 illustrent, selon des vues schématiques de dessus, un détail de réalisation de quatre autres variantes de l'invention. - La figure 17 illustre, selon une vue schématique de côté en coupe, un détail de réalisation d'une dixième variante de l'invention. B50330/FR Les figures 1 et 2 illustrent, respectivement dans un état monté et démonté, un instrument 1 pour appliquer un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils, conforme à l'invention. Avantageusement, le produit à appliquer est un produit cosmétique, de sorte que l'instrument 1 constitue dans ce cas un instrument cosmétique. De façon préférentielle, le produit à appliquer est du mascara pour les cils, l'instrument 1 constituant alors un applicateur à mascara pour les cils. Dans un souci de simplicité de description, il sera fait référence dans ce qui suit exclusivement à un tel applicateur à mascara. L'invention n'est cependant pas limitée à l'application d'un produit présentant une nature exclusivement cosmétique, ni à l'application d'un produit présentant nécessairement des propriétés identiques à celles d'un mascara. L'instrument 1 pourra ainsi être utilisé pour appliquer tout produit liquide ou semi-liquide quelle que soit sa consistance, ledit produit pouvant par exemple être très fluide ou présenter à l'inverse un caractère très visqueux et pâteux. De manière connue en soi, l'instrument 1 comporte un organe de préhension 2 conçu pour être saisi et manipulé manuellement par un utilisateur, par exemple entre deux ou trois doigts. L'instrument 1 présente donc, de manière classique, un caractère portable et est destiné à une utilisation manuelle. De façon préférentielle, l'organe de préhension 2 peut également faire office de bouchon pour un récipient (non représenté) contenant un stock de produit à appliquer, lequel est de préférence du mascara pour les cils. B50330/FR A cette fin, l'organe de préhension 2 peut être pourvu d'un taraudage 2A, destiné à coopérer avec un filetage (non représenté) conjugué s'étendant autour de l'ouverture du récipient à obturer. Un tel agencement est classique, et ne sera donc pas décrit en détails plus avant. Avantageusement, l'instrument 1 comprend une tige 3 s'étendant de façon sensiblement rectiligne à partir de l'organe de préhension 2 entre une extrémité proximale 3A et une extrémité distale 3B. Conformément à l'invention, l'instrument 1 comprend une âme 4, laquelle est de préférence positionnée vers l'extrémité distale 3B de la tige 3. L'âme 4 s'étend selon une direction axiale X-X', de préférence de façon sensiblement rectiligne à partir de l'extrémité distale 3B dans le prolongement de la tige 3. Dans ce cas illustré aux figures, l'âme 4 est distincte de la tige 3. Il est cependant tout à fait envisageable que l'âme 4 soit directement formée 15 par la tige 3 elle-même. Il est également envisageable que l'âme 4 ne s'étende pas de façon strictement rectiligne, tel que cela est illustré aux figures, mais présente par exemple plutôt une forme légèrement courbe, conjuguée au profil d'implantation des cils. Dans ce cas la direction axiale X-X' n'est bien évidemment pas définie par une droite, mais par une ligne courbe qui suit le contour d'extension de l'âme 4. De façon préférentielle, l'âme 4 présente une forme allongée, élancée. En d'autres termes, l'âme 4 présente avantageusement une forme longiligne, c'est-à-dire qu'elle s'étend majoritairement selon une seule direction de B50330/FR l'espace. En cela, l'âme 4 peut être qualifiée dans ce cas de monodimensionnelle. De façon préférentielle, tel que cela est illustré aux figures 1 à 3 et 10, l'âme 4 se présente sous la forme d'une pièce unitaire monobloc. II est toutefois envisageable, tel que cela est illustré aux figures 4 à 9, que l'âme 4 soit formée d'au moins deux pièces unitaires distinctes et indépendantes 4A, 4B, 4C, 4D disposées bout à bout dans la continuité et le prolongement les unes des autres. Dans l'exemple de réalisation des figures 4 à 6, l'âme 4 est ainsi formée par l'empilement de quatre pièces unitaires distinctes 4A, 4B, 4C, 4D. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux et qui est illustré aux figures, l'âme 4 se présente sous la forme d'une pièce monocorps (cf. figures 1 à 3) ou multi-corps (cf. figures 5 à 9) longiligne percée sur toute sa longueur d'un trou débouchant 5. De façon préférentielle, l'âme 4 présente une forme sensiblement cylindrique, de préférence de base circulaire, le trou 5 étant ménagé en son centre. Dans cette variante, l'âme 4 forme un fourreau destiné à être enfilé sur une épingle 6 s'étendant entre une première extrémité 6A et une deuxième extrémité 6B. Le fourreau formant l'âme 4 est destiné à être enfilé sur l'épingle 6 par la première extrémité 6A, la seconde extrémité 6B étant pourvue d'un moyen de butée 7 contre lequel le fourreau est destiné à venir en appui. Dans l'exemple de réalisation illustré aux figures 1 à 3, le moyen de butée 7 peut par exemple être simplement constitué d'un disque venant de matière avec la tige 6 et dont le diamètre est supérieur à celui du trou 5. B50330/FR L'autre extrémité 6A de l'épingle 6 est avantageusement pourvue d'un moyen de fixation à l'extrémité distale 3B de la tige 3. La première extrémité 6A peut comprendre par exemple, tel que cela est illustré aux figures, une gorge 8, la première extrémité 6A étant destinée à être enfilée dans un orifice ménagé axialement dans la tige 3. L'assemblage final est alors réalisé par sertissage de l'épingle 6, sertissage obtenu par déformation centripète de la matière formant la tige 3 dans la gorge 8. Conformément à l'invention, l'instrument comprend au moins des première, seconde, troisième et quatrième excroissances 14, 15, 16, 17 faisant saillie à partir de l'âme 4. En d'autres termes, chaque excroissance 14, 15, 16, 17 est proéminente relativement à l'âme 4 et forme une protubérance à partir de ladite âme 4. De préférence, chaque excroissance 14, 15, 16, 17 s'étend radialement relativement à l'axe de symétrie X-X' de l'âme 4. Les excroissances 14, 15, 16, 17 forment ainsi avantageusement un moyen d'application 9 conçu pour collecter du produit et l'appliquer sur les cils (ou les sourcils). Le moyen d'application 9 formé par les excroissances 14, 15, 16, 17 est donc spécifiquement conçu pour prélever du produit à appliquer, par exemple en étant immergé dans une réserve de ce dernier, et pour retenir et contenir cette quantité de produit prélevé jusqu'à son relâchement sur les cils, effectué de préférence par mise en contact et frottement des moyens d'application 9 avec et contre les cils. Le moyen d'application 9, formé par les excroissances 14, 15, 16, 17, s'étend par conséquent en saillie à partir de l'âme 4, entre une base 9A et un sommet 9B. La base 9A correspond à la base individuelle de chaque excroissance, tandis que le sommet 9B correspond au sommet individuel de chaque excroissance. B50330/FR Conformément à l'invention, les première et seconde excroissances 14, 15, qui forment un premier groupe d'excroissances 140, sont mutuellement espacées d'un premier écartement El pour définir un premier espace interstitiel SI en forme de lame. En d'autres termes, le premier espace interstitiel S1 est un espace vide présentant sensiblement une forme de bande plate et mince, que l'on pourrait également qualifier de forme en plaque . Dans les exemples illustrés aux figures, les première et seconde excroissances 14, 15 sont alignées sensiblement parallèlement à la direction axiale X-X', de sorte que l'écartement El, qui correspond à l'épaisseur ou à la tranche de l'espace S1 en forme de lame, est mesuré selon la direction axiale X-X'. Conformément à l'invention, le premier espace interstitiel SI en forme de lame s'étend au moins localement selon un plan sensiblement perpendiculaire à la direction axiale X-X'. En d'autres termes, en projection selon une vue de dessus (voir par exemple les figures 13 à 16), le premier espace interstitiel S1 s'étend selon une direction générale sensiblement orthogonale à la direction axiale X-X'. Ainsi, l'espace interstitiel SI et l'âme 4 s'étendent localement, c'est-à-dire par exemple au niveau du raccordement des excroissances 14, 15 à l'âme 4, selon deux plans sensiblement sécants, orthogonaux. Conformément à l'invention, le premier espace interstitiel SI est conformé et dimensionné pour retenir du produit en son sein en vue de l'appliquer sur les cils (ou les sourcils). En particulier, le premier espace interstitiel SI définit un volume d'application 11 conformé et dimensionné pour d'une part contenir du produit à appliquer et d'autre part, de façon préférentielle, permettre le passage en son sein d'au moins un cil (ou sourcil) pour enduire ce dernier de produit. B50330/FR En d'autres termes, l'espace interstitiel SI ménage une cavité, dont au moins une partie forme un réceptacle, correspondant au volume d'application 11, destiné à collecter, contenir et retenir du produit à appliquer. En particulier, l'espace interstitiel S1 forme préférentiellement une vacuole qui, lorsqu'elle est immergée dans une réserve de produit liquide (ou semi-liquide) à appliquer, se remplit dudit produit et le retient en son sein par un mécanisme de tension superficielle et/ou de capillarité. Le premier espace interstitiel SI et son volume d'application associé 11 sont ainsi spécifiquement dimensionnés et conformés en regard des caractéristiques physico-chimiques du produit à appliquer, et en particulier de sa viscosité et de sa consistance, pour que chaque volume d'application 11 retienne efficacement une quantité prédéterminée de produit en son sein, quelle que soit l'orientation du volume 11 dans l'espace. Afin de permettre le passage en son sein d'au moins un cil pour enduire ce dernier de produit, l'espace interstitiel SI présente, sur au moins une fraction de son étendue totale, une dimension El préférentiellement supérieure à celle de la taille (diamètre) d'un cil (ou d'un sourcil). De préférence, tel que cela est illustré aux figures, le volume d'application 11 débouche vers l'extérieur, afin de permettre la pénétration directe des cils en son sein lors d'une action de brossage des cils avec l'instrument 1. Conformément à l'invention, les troisième et quatrième excroissances 16, 17, qui forment un second groupe d'excroissances 150, sont mutuellement espacées d'un second écartement E2 pour définir un second espace interstitiel S2 en forme de lame s'étendant au moins localement selon un plan sensiblement perpendiculaire à la direction B50330/FR axiale X-X', ledit second espace interstitiel étant conformé et dimensionné pour retenir du produit en son sein en vue de l'appliquer sur les cils ou les sourcils. Les détails de description évoqués dans ce qui précède concernant le premier groupe 140 sont donc également valables pour le second groupe 150, et ne seront donc pas repris plus en détails ci-après. En d'autres termes, les premier et second groupes 140, 150 présentent des conceptions générales sensiblement similaires, ce qui n'exclut bien entendu pas que leurs structures diffèrent. Avantageusement, chacun des premier et second espaces interstitiels SI, S2 présente une forme sensiblement parallélépipédique, tel que cela est illustré aux figures 1 à 14 et 17. II est toutefois envisageable que lesdits espaces interstitiels S1, S2 présentent une forme autre, et par exemple une forme présentant une restriction de section centrale (cf. figure 15), une forme courbe (cf. figure 16) voire ondulée (non représenté). Avantageusement, les excroissances 14, 15, 16, 17, et donc le moyen d'application 9, viennent de matière avec l'âme 4. En d'autres termes, dans ce mode de réalisation avantageux qui est mis en oeuvre par toutes les variantes illustrées aux figures, les excroissances 14, 15, 16, 17 et l'âme 4 forment un seul et même sous-ensemble unitaire. De manière préférentielle, l'âme 4 et les excroissances 14, 15, 16, 17 sont obtenus en une seule opération d'injection/moulage d'une matière plastique, de préférence un élastomère ou un polymère du genre PTFE (polytétrafluoroéthylène). L'invention se prête donc particulièrement bien à une fabrication par injection de matière plastique, qui s'avère rapide et économique. Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée à un instrument 1 mettant en oeuvre un moyen d'application 9 venant de matière B503301FR avec l'âme 4. Le moyen d'application 9 peut être distinct de l'âme 4 et être fixé sur cette dernière par tout moyen approprié, et par exemple par collage, thermosoudure ou assemblage mécanique. Dans un mode de réalisation alternatif non représenté, il est également envisageable que l'âme 4 ne soit pas fabriquée avec un orifice central 5, mais avec directement une portion d'épingle faisant saillie à l'une de ses extrémités et destinée à interagir avec un trou correspondant ménagé dans la partie proximale 3B de la tige 3. Dans cette variante avantageuse, le moyen d'application 9 (comprenant les excroissances 14, 15, 16, 17), l'âme 4 et la portion d'épingle 6 sont réalisés simultanément en une seule opération d'injection/moulage. De façon préférentielle, tel que cela est en particulier visible aux figures 1 à 6, l'instrument 1 comprend une pluralité d'excroissances 14, 15, 16, 17 coopérant par paires, chaque paire formant un groupe 140, 150, et chaque groupe 140, 150 définissant un volume d'application 11 correspondant. Avantageusement, au moins les première, seconde, troisième et quatrième excroissances sont sensiblement alignées, de préférence parallèlement à la direction axiale X-X'. Lesdites excroissances forment ainsi une rangée. Tel que cela est illustré aux figures, l'instrument 1 comprend avantageusement plusieurs rangées similaires, s'étendant parallèlement à la direction axiale X-X' et disposées à intervalles angulaires réguliers le long de la périphérie de l'âme 4, laquelle présente de préférence une section sensiblement circulaire. Ainsi, l'invention permet de créer au moins deux et de préférence une multitude de volumes d'application 11 spécialement adaptés pour la rétention de produit à appliquer. De surcroît, l'orientation perpendiculaire des espaces interstitiels S1, S2 relativement à l'axe XX', orientation qui B50330/FR correspond lors de l'utilisation à la direction d'extension des cils, permet d'optimiser le gainage des cils par le produit lors de l'application. Conformément à une caractéristique importante de l'invention, les premier et deuxième groupes 140, 150 sont mutuellement espacés d'un troisième écartement E3 sensiblement supérieur à la fois au premier écartement El et au second écartement E2. En d'autres termes, la distance séparant chaque groupe 140, 150, en particulier selon la direction axiale X-X', est supérieure à la distance séparant deux excroissances au sein d'un même groupe. Cette caractéristique permet de minimiser un éventuel effet de rétention de produit entre les groupes, et de favoriser au contraire l'évacuation du produit entre les groupes 140, 150. De cette façon, le produit à appliquer est préférentiellement concentré au sein de chaque groupe 140, 150, dans l'espace interstitiel S1, S2 correspondant, et ne s'accumule pas inutilement dans des zones qui ne sont pas directement destinées à interagir avec les cils. Cela permet un chargement contrôlé et optimal de l'instrument en produit à appliquer, qui facilite et améliore le maquillage tout en limitant les risques de dégradation de l'instrument 1 et/ou de souillure et contamination de la réserve de produit. De façon avantageuse, le troisième écartement E3 est spécifiquement dimensionné pour empêcher toute accumulation du produit à appliquer dans l'espace existant entre les groupes 140, 150. Cet effet technique peut être plus ou moins intense selon la grandeur de l'écartement E3. La mise en ceuvre d'un troisième écartement E3 supérieur aux premier et second écartement El et E2 permet également un peignage amélioré des 25 cils. Avantageusement, l'un ou l'autre (ou les deux) des écartements El et E2 est compris entre environ 0,1 et 2 millimètres, et plus préférentiellement encore B50330/FR entre 0,3 et 0,7 millimètre, les valeurs préférées étant comprises entre 0,4 et 0,5 millimètre, les bornes de cette dernière plage conférant d'excellents résultats. On notera que dans le cas des variantes illustrées aux figures 1 à 10, les premier et second écartements El, E2 doivent être mesurés dans une zone supérieure de l'espace interstitiel correspondant SI, S2 compte-tenu du fait que lesdits espaces interstitiels SI, S2 définissent vers la base 9B du moyen d'application 9, un espace 170 de dimension réduite (par exemple comprise entre 0,05 et 0,4 millimètre, et de préférence de l'ordre de 0,1 millimètre) qui n'est pas directement destiné à contenir et retenir du produit, mais plutôt à autoriser une meilleure flexion de chaque excroissance 14, 15. L'espace 170 est donc préférentiellement dimensionné en regard des propriétés physico-chimiques (viscosité, tension superficielle notamment) du produit à appliquer pour empêcher, ou du moins limiter, la pénétration du produit en son sein. L'espace 170 pourra également être choisi pour être plus petit que le diamètre d'un cil, de façon à interdire la pénétration d'un cil en son sein. Dans le cas de la variante illustrée à la figure 17, la section des premier et second espaces interstitiels SI, S2 est sensiblement constante selon toute la longueur des excroissances correspondantes 14, 15, 16, 17, de sorte que la mesure des écartements El, E2 pourra être effectué à n'importe quel distance radiale de l'âme 4. De manière générale, les premier et second écartements El, E2 correspondent à la dimension caractéristique des premier et second espaces interstitiels en relation avec la fonction de rétention et d'application du produit sur les cils décrite dans ce qui précède. De façon préférentielle, les premier et second écartements El, E2 sontsensiblement égaux. Il est cependant tout à fait envisageable, sans que l'on B503301FR sorte du cadre de l'invention, que les premier et second écartements El, E2 diffèrent, dans la mesure où les premier et second espaces interstitiels S1, S2 qu'ils définissent respectivement remplissent la fonction de rétention de produit visée précédemment. Avantageusement, le troisième écartement E3 est quant à lui sensiblement compris entre 0,2 et 4 millimètres. De façon préférentielle, le troisième écartement est égal à sensiblement le double du premier ou du second écartement E1, E2, les premier et second écartements E1, E2 étant égaux. Le choix d'un tel ratio s'avère présenter un excellent compromis en terme de capacité de rétention de produit au niveau des volumes d'application 11 et d'évacuation de produit entre les groupes 140, 150. Dans une variante particulièrement préférée, le premier et le second écartements El, E2 sont chacun sensiblement égaux à 0,4 millimètre, tandis 15 que le troisième écartement E3 est sensiblement égal à 0,8 millimètre. Avantageusement, chaque excroissance 14, 15 est formée par une lamelle souple, réalisée de préférence en un matériau élastomère ou en un matériau polymère, du genre PTFE par exemple. Avantageusement, chaque lamelle présente une section transversale de 20 forme sensiblement polygonale, de préférence sensiblement rectangulaire tel el que cela n est illustré trte aux figures 1 n en losange a 1 7 et 17, ou en (figure 15), 5), ou en hexagone (figure 14) par exemple. D'autres formes de section sont bien évidemment envisageables, et par exemple, de façon non limitative, des formes en portions de disques coupées de façon rectiligne (figure 13), ou en croissant (figure 16). B50330/FR Chaque lamelle assure de préférence une double fonction, puisque d'une part elle contribue à former un espace interstitiel en relation avec au moins une autre lamelle, et d'autre part elle forme une dent permettant un peignage des cils. Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 12, chaque paire d'excroissances 14, 15, 16, 17 d'un groupe 140, 150 donné est issue d'un pied unique commun 160, 161 qui se subdivise de la base 9A vers le sommet 9B en deux bras formant respectivement les deux excroissances 14, 15, 16, 17 d'un groupe donné 140, 150. Dans les modes de réalisation illustrés en particulier aux figures 1 à 11 et 17, et qui sont des modes de réalisation préférés, les première et deuxième excroissances 14, 15 du premier groupe 140 d'une part et/ou les troisième et quatrième excroissances 16, 17 du second groupe 150 d'autre part s'étendent indépendamment l'une de l'autre à partir de l'âme 4, c'est-à-dire que les excroissances au sein d'un groupe donné sont sensiblement totalement distinctes sur toute leur longueur. Cette caractéristique technique permet d'améliorer les caractéristiques individuelles de flexibilité de chaque excroissance 14, 15, 16, 17 ce qui en retour améliore le confort de maquillage en favorisant un contact souple entre l'instrument 1 et les cils, et permet de réaliser un peignage efficace des cils. Cette variante préférée permet donc un excellent compromis entre d'une part le contrôle quantitatif et spatial de la quantité de produit collecté et retenu par l'instrument 1 et d'autre part la capacité de peignage de ce dernier. Avantageusement, les première et seconde excroissances définissent respectivement une première et une seconde parois 12, 13 disposées sensiblement en regard l'une de l'autre pour former le premier espace interstitiel S1, lesdites parois 12, 13 présentant chacune un caractère sensiblement bidimensionnel, c'est-à-dire qu'elles s'étendent selon deux B50330/FR directions de l'espace avec des ordres de grandeur respectifs comparables. Cette mesure technique est préférée, car elle permet une rétention améliorée du produit entre les lamelles, ainsi qu'une amélioration de l'effet de gainage du cil par le produit lorsque le cil est engagé dans le volume d'application 11, et que ce dernier se déplace le long du cil sous l'effet du mouvement de brossage effectué par l'utilisateur. De façon similaire, les troisième et quatrième excroissances 16, 17 définissent également de préférence respectivement des troisième et quatrième parois 12A, 13A disposées sensiblement en regard l'une de l'autre pour former le second espace interstitiel S2, lesdites parois 12A, 13A présentant chacune un caractère sensiblement bidimensionnel, à l'instar des première et seconde parois 12, 13. Tel que cela est illustré aux figures, chaque excroissance 14, 15, 16, 17, présente une face externe 14A, 15A, 16A, 17A et une face interne opposée 14B, 15B, 16B, 17B, lesdites faces internes 14B, 15B, 16B, 17B étant disposées en regard l'une de l'autre au sein d'un groupe 140, 150 donné, et contribuant à former respectivement les première et deuxième parois 12, 13, 12A, 13A. Afin notamment d'obtenir une meilleure maîtrise de la quantité de produit collecté par le moyen d'application 9 et retenu dans chaque volume d'application 11, et pour éviter en particulier le transfert de produit hors des volumes d'application 11 vers des zones de l'instrument 1 qui ne sont pas directement destinées à interagir avec les cils, les première et deuxième parois 12, 13, 12A, 13A sont sensiblement pleines. L'expression sensiblement pleines désigne ici des parois formées chacune d'une pièce de matière sensiblement continue, au contraire notamment de parois qui seraient formées par la réunion d'éléments discrets, et en particulier par la réunion de fibres ou poils disposés les uns à B50330/FR 2890838 20 côté des autres. En d'autres termes, chaque paroi 12, 13, 12A, 13A présente un caractère sensiblement unitaire, ainsi qu'également un caractère continu, ou monobloc. Comme cela a été évoqué précédemment, les parois pleines 12, 13, 12A, 13A se font face deux à deux au sein d'un groupe donné, c'est-à-dire qu'elles sont en vis-à-vis. De préférence, les première et deuxième parois 12, 13,12A, 13A présentent chacune au moins une surface sensiblement plane, lesdites surfaces planes étant avantageusement disposées sensiblement parallèlement l'une à l'autre, tel que cela est notamment illustré aux figures 1 à 14, 16 et 17. Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée à la mise en oeuvre d'un volume d'application 11 délimité exclusivement par deux faces planes, ce dernier pouvant être délimité par des faces présentant un tout autre contour géométrique, et par exemple présentant plusieurs facettes planes (cf. figure 15), ou encore un contour sensiblement courbe (cf. figure 16). Ainsi, les première et deuxième parois 12, 13, 12A, 13A peuvent être plutôt disposées de façon symétrique, en miroir, comme dans la variante illustrée à la figure 15 où chaque excroissance 14, 15, 16, 17 présente une section en losange, chaque espace interstitiel S1, S2 présentant ainsi une restriction de section 100 en son centre, ladite restriction de section 100 reliant deux tronçons divergents vers l'extérieur. De façon préférentielle, les première et deuxième parois 12, 13, 12A, 13A présentent chacune une surface sensiblement lisse et régulière, de préférence exempte d'aspérité ou d'irrégularité géométrique, ce qui permet d'améliorer encore les effets de lissage/gainage des cils évoqués dans ce qui précède. B50330/FR Le fonctionnement de l'invention est le suivant. L'utilisateur saisit dans et à la main l'organe de préhension 2, ce dernier étant vissé sur un récipient à mascara (non représenté). Après dévissage de l'organe 2, l'utilisateur exerce une traction sur l'instrument 1 pour extirper le moyen d'application 9 hors du stock de mascara dans lequel il était immergé. Après un passage à travers un essoreur, constitué par exemple par un orifice de section réduite relativement à l'encombrement radial du moyen d'application 9, le moyen d'application 9 est à l'air libre, prêt à être mis en contact avec les cils. Dans chaque volume d'application 11 formé par les lamelles de l'instrument 1 se trouve une quantité contrôlée et prédéterminée de mascara. L'espace E3 entre chaque groupe 140, 150 de lamelles est de préférence conçu pour limiter au maximum la rétention de mascara et favoriser l'évacuation de ce dernier. Le mascara est donc préférentiellement et majoritairement contenu dans chacun des volumes d'application 11. L'utilisateur exerce ensuite une action de peignage des cils à l'aide des excroissances 14, 15, 16, 17, l'axe de symétrie X-X' de l'instrument 1 étant sensiblement perpendiculaire à la direction d'extension des cils lors de cette action de peignage. Au cours du peignage, les cils pénètrent, de préférence de façon individuelle, dans les volumes d'application 11, et se chargent ainsi en mascara. Grâce à la présence des lames de produit dans chaque volume d'application 11, chaque cil est individuellement gainé et lissé parle _produit contenu dans le volume d'application 11. B50330/FR Chaque lamelle flexible contribue de plus à séparer nettement les cils les uns des autres. En définitive, il a été constaté que l'instrument 1 conforme à l'invention permet d'assurer de façon améliorée les quatre fonctions suivantes: séparation des cils, - allongement des cils, - recourbement des cils, - et chargement des cils en mascara, pour obtenir un effet volume . A cet effet, les dimensions El, E2 de chaque volume d'application 11, selon la direction axiale X-X', ainsi que l'écartement E3 entre chacun de ces volumes d'application 11 sont choisis en fonction de l'écartement physiologique entre les cils pour permettre de préférence et autant que possible un engagement individuel des cils dans chaque volume d'application 11. B50330/FR
- Instrument d'application d'un produit sur les cils ou les sourcils.- L'invention concerne un instrument pour appliquer un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils comprenant une âme (4) s'étendant selon une direction axiale ainsi qu'au moins des première, seconde, troisième et quatrième excroissances (14, 15, 16, 17) faisant saillie à partir de l'âme (4), caractérisé en ce que les première et seconde excroissances (14, 15), forment un premier groupe d'excroissances (140), mutuellement espacées d'un premier écartement (E1) pour définir un premier espace interstitiel pour retenir du produit, les troisième et quatrième excroissances (16, 17), forment un second groupe d'excroissances (150), mutuellement espacées d'un second écartement (E2) pour définir un second espace interstitiel, les premier et deuxième groupes (140, 150) étant mutuellement espacés d'un troisième écartement (E3) sensiblement supérieur à la fois au premier et au second écartement (E1, E2).- Applicateurs.
1 - Instrument (1) pour appliquer un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils comprenant une âme (4, 4A, 4B, 4C,4D) s'étendant selon une direction axiale (X-X') ainsi qu'au moins des première, seconde, troisième et quatrième excroissances (14, 15, 16, 17) faisant saillie à partir de l'âme (4, 4A, 4B, 4C, 4D), caractérisé en ce que les première et seconde excroissances (14, 15), qui forment un premier groupe d'excroissances (140), sont mutuellement espacées d'un premier écartement (El) pour définir un premier espace interstitiel (SI) en forme de lame s'étendant au moins localement selon un plan sensiblement perpendiculaire à la direction axiale (X-X'), ledit premier espace interstitiel (SI) étant conformé et dimensionné pour retenir du produit en son sein en vue de l'appliquer sur les cils ou sourcils, les troisième et quatrième excroissances (16, 17), qui forment un second groupe d'excroissances (150) , étant mutuellement espacées d'un second écartement (E2) pour définir un second espace interstitiel (S2) en forme de lame s'étendant au moins localement selon un plan sensiblement perpendiculaire à la direction axiale (X-X'), ledit second espace interstitiel (S2) étant conformé et dimensionné pour retenir du produit en son sein en vue de l'appliquer sur les cils ou sourcils, les premier et deuxième groupes (140, 150) étant mutuellement espacés d'un troisième écartement (E3) sensiblement supérieur à la fois au premier et au second écartement (El, E2). 2 - Instrument (1) selon la 1 caractérisé en ce que les première, seconde, troisième et quatrième excroissances (14, 15, 16, 17) sont sensiblement alignées. B50330/FR 3 - Instrument (1) selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que les premier et second écartements (E1, E2) sont sensiblement égaux. 4 Instrument (1) selon la 3 caractérisé en ce que le troisième écartement (E3) est égal à sensiblement le double du premier ou second écartement (E1, E2). - Instrument (1) selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que le premier écartement (El) est sensiblement compris entre 0,1 et 2 mm, de même que le second écartement (E2), tandis que le troisième écartement (E3) est sensiblement compris entre 0,2 et 4 mm. 6 - Instrument (1) selon les 4 et 5 caractérisé en ce que le premier et le second écartement (El, E2) sont chacun sensiblement égaux à 0,4 mm, tandis que le troisième écartement (E3) est sensiblement égal à 0,8 mm. 7 Instrument (1) selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que chacun des premier et second espaces interstitiels (S1, S2) présente une forme sensiblement parallélépipédique. 8 - Instrument (1) selon l'une des 1 à 7 caractérisé en ce que les première et seconde excroissances (14, 15) définissent respectivement une première et une seconde parois (12, 13) disposées sensiblement en regard l'une de l'autre pour former le premier espace interstitiel (S1), lesdites parois (12, 13) présentant chacune un caractère sensiblement bidimensionnel. 9 - Instrument (1) selon la 8 caractérisé en ce que les première et deuxième parois (12, 13) présentent chacune au moins une surface sensiblement plane. 850330/FR -Instrument (1) selon l'une des 8 ou 9 caractérisé en ce que les première et deuxième parois (12, 13) présentent chacune une surface sensiblement lisse et régulière. 11 -Instrument (1) selon l'une des 8 à 10 caractérisé en ce que lesdites parois (12, 13) sont disposées sensiblement parallèlement l'une à l'autre. 12 -Instrument (1) selon l'une des 1 à 11 caractérisé en ce que chaque excroissance (14, 15, 16, 17) est formée par une lamelle souple. 13 -Instrument (1) selon l'une des 1 à 12 caractérisé en ce que chaque excroissance (14, 15, 16, 17) présente une section transversale de forme sensiblement polygonale, de préférence sensiblement rectangulaire. 14 -Instrument (1) selon l'une des 1 à 13 caractérisé en ce que les première et deuxième excroissances (14, 15) d'une part et/ou les troisième et quatrième excroissances (16, 17) d'autre part s'étendent indépendamment l'une de l'autre à partir de l'âme (4, 4A, 4B, 4C, 4D). -Instrument (1) selon l'une des 1 à 14 caractérisé en ce qu'il constitue un applicateur à mascara pour les cils. B50330/FR
A
A45
A45D
A45D 34
A45D 34/04
FR2888247
A1
PROCEDE D'ELIMINATION DE L'OXYSULFURE DE CARBONE CONTENU DANS UNE CHARGE D'HYDROCARBURES LIQUIDES
20,070,112
La présente invention concerne l'élimination sélective de l'oxysulfure de carbone dans une charge hydrocarbures liquides. Dans le cas du gaz naturel, trois principales opérations de traitement sont considérées: la désacidification, la déshydratation et le dégazolinage. La première opération a pour objectif l'élimination des composés acides tels que le dioxyde de carbone (CO2), l'hydrogène sulfuré (H2S), l'oxysulfure de carbone (COS) et les mercaptans, principalement le méthylmercaptan, l'éthylmercaptan et les propylmercaptans. Les spécifications généralement admises sur le gaz désacidifié sont 2% CO2, 4 ppm H2S, et 20 à 50 ppm volume de soufre total. L'étape de déshydratation permet ensuite de contrôler la teneur en eau du gaz désacidifié par rapport à des spécifications de transport. Enfin, l'étape de dégazolinage du gaz naturel permet de garantir le point de rosée hydrocarbure du gaz naturel, là encore en fonction de spécifications de transport. Le dégazolinage est dans la plupart des cas réalisé par abaissement de la température. Les hydrocarbures présentant au moins trois atomes de carbone sont condensés au cours du refroidissement. Un séparateur gaz/liquide permet de récupérer d'une part un gaz essentiellement composé de méthane et d'éthane, d'autre part les hydrocarbures de chaînes carbonées supérieures à l'éthane. Lors de l'opération de dégazolinage, les composés acides encore présents dans la charge gazeuse vont se répartir entre les effluents gaz et liquide issus du ballon séparateur. La majeure partie des composés soufrés va toutefois se concentrer dans la phase liquide. Cette phase liquide doit donc être traitée ultérieurement afin de répondre aux spécifications en soufre généralement imposées. Une première étape consiste d'abord à stabiliser cette coupe hydrocarbure liquide. Il s'agit de séparer les composés hydrocarbures de moins de trois atomes de carbone coabsorbés dans la phase liquide au niveau de la première unité de séparation. Une deuxième étape de rectification permet de séparer les hydrocarbures présentant au moins 5 atomes de carbone. Lors de ces étapes de stabilisation de la phase liquide, les composés acides soufrés se partagent entre la phase propane-butane et la phase C5+. Du fait de la concentration au cours de la chaîne de traitement, en fonction de la composition du gaz naturel et des performances de l'étape de désacidification, la teneur en composés soufrés dans cette coupe propanebutane peut atteindre plusieurs milliers de ppm volume de soufre total. 1 o La présence de composés soufrés en forte concentration dans une charge d'hydrocarbures liquides peut également être rencontrée lors des opérations classiques de raffinage. Dans ce cas, les hydrocarbures considérés présentent au moins trois atomes de carbone. Ces teneurs en composés soufrés sont nettement supérieures aux spécifications admises pour les coupes hydrocarbures liquides. Pour réduire la teneur en composés soufrés d'une charge d'hydrocarbures liquides, il est connu d'effectuer un lavage caustique. La mise en contact à contre-courant dans une colonne à plateaux, de la charge d'hydrocarbures avec une solution de soude concentrée, entre 10 et 20 % poids, assure l'élimination de l'ensemble des composés soufrés tels que le COS et les mercaptans. Les mercaptans réagissent avec la soude pour donner des mercaptides, qui sont ensuite oxydés en présence d'un catalyseur présent dans le solvant pour donner des disulfures, tout en régénérant la solution caustique. Ces derniers sont alors séparés par décantation de la phase aqueuse. La présence du COS est par contre problématique car la réaction du COS avec la soude selon la réaction globale COS + 4 NaOH -* Na2CO3 + Na2S+ 2 H2O conduit à la formation de sels non régénérables lors de l'étape d'oxydation. Il en résulte donc une perte en solvant importante par dégradation chimique. Par ailleurs, les sels ainsi formés s'accumulent dans le solvant. Leur élimination est réalisée par une purge, qui implique à la fois des pertes en solvant, mais aussi des pertes en catalyseur. L'évolution des charges d'hydrocarbures liquides à traiter s'oriente vers des charges de plus en plus riches en mercaptans et en COS. Si d'un point de vue technique, l'élimination des mercaptans par le lavage caustique ne semble pas poser de problème, la présence du COS en quantité de plus en plus importante impose que l'élimination du COS doit être réalisée en amont de ce lavage caustique pour éviter l'accumulation de sels formés par la réaction entre le COS et la soude. La présente invention propose d'éliminer le COS contenu dans une charge d'hydrocarbures liquides en mettant en contact la charge d'hydrocarbures liquides avec une solution aqueuse d'alcanolamine au moyen d'un contacteur membranaire. L'objectif est l'élimination sélective du COS par rapport aux mercaptans présents dans la charge. La présente invention concerne un , dans lequel on introduit la charge et une solution aqueuse d'alcanolamines dans un contacteur membranaire muni d'au moins une membrane, la solution aqueuse d'alcanolamines étant séparée de la charge par ladite au moins une membrane choisie de manière à ce que l'oxysulfure de carbone contenu dans la charge migre dans la solution aqueuse, et dans lequel on évacue du contacteur membranaire la solution aqueuse chargée en oxysulfure de carbone et la charge d'hydrocarbures liquides appauvrie en oxysulfure de carbone. Dans le procédé selon l'invention, on peut mettre en contact la charge d'hydrocarbures liquides appauvrie en oxysulfure de carbone avec un solvant comportant de la soude de manière à capter les mercaptans contenus dans la charge. De plus, on peut régénérer par distillation la solution aqueuse chargée en oxysulfure de carbone. La solution aqueuse d'alcanolamines peut comporter entre 50 % et 80 % poids d'eau et entre 20 % et 50 % poids d'alcanolamines. La solution aqueuse d'alcanolamines peut comporter au moins l'une des alcanolamines suivantes: la MEA (MonoEthanolAmine), le 2-(2-aminoethoxy)éthanol, la DEA (DiEthanolAmine), la DIPA (DilsoPropanolAmine), la MDEA (MethylDiEthanolAmine) et la TEA (TriEthanolAmine). 1 o Dans le procédé selon l'invention, on peut effectuer, au préalable à la mise en contact dans le contacteur membranaire, une mise en contact de la charge avec un liquide absorbant de manière à ce que le liquide absorbe de l'H2S et du CO2 contenus dans la charge. Selon l'invention, ladite charge d'hydrocarbures liquides peut être au 15 moins une partie d'un condensat liquide obtenu en effectuant un procédé de traitement d'un gaz naturel comportant les étapes suivantes: a) on met en contact le gaz naturel avec un liquide absorbant de manière à absorber le CO2 et l'H2S et obtenir un gaz naturel purifié, b) on déshydrate le gaz naturel purifié, c) on refroidit le gaz naturel déshydraté de manière à obtenir ledit condensat liquide et une fraction gazeuse. La présente invention comporte également un dispositif d'élimination de l'oxysulfure de carbone contenu dans une charge d'hydrocarbures liquides, comportant un contacteur membranaire muni d'au moins une membrane, un conduit d'introduction de la charge dans le contacteur et un conduit d'introduction d'une solution aqueuse d'alcanolamines dans le contacteur, la charge étant séparée de la solution aqueuse dans le contacteur par ladite au moins une membrane choisie de manière à ce que l'oxysulfure de carbone contenu dans la charge migre dans la solution aqueuse, le dispositif comporte en outre un conduit d'évacuation de la solution aqueuse chargée en oxysulfure de carbone et un conduit d'évacuation de la charge d'hydrocarbures liquides appauvrie en oxysulfure de carbone. Selon l'invention, la membrane peut être perméable à l'oxysulfure de carbone de sorte que l'oxysulfure de carbone migre de la charge vers la solution aqueuse à travers la membrane. La membrane peut être poreuse et mouillée par la charge ou la solution aqueuse. Alternativement, la membrane peut être poreuse et mouillée 1 o par un liquide différent de la charge et de la solution aqueuse. La membrane peut être sous l'une des formes suivantes: plane, tubulaire, en forme de spirale, en forme de monolithe. Le matériau de la membrane peut être choisi parmi: la céramique, le polyprolylène et le polytétrafluoroéthylène. La surface de contact par unité de volume du contacteur peut être comprise entre 1500 m3/m2 et 7000 m3/m2. La mise en oeuvre d'un contacteur membranaire pour effectuer la mise en contact entre la charge d'hydrocarbures liquides et la solution aqueuse 20 d'alcanolamines présente de nombreux avantages. Le contacteur membranaire impose une interface immobile entre la solution aqueuse d'alcanolamine et la charge d'hydrocarbures à traiter, ce qui, évite la dispersion d'une phase dans l'autre et, par conséquent, évite la formation d'une émulsion entre la solution aqueuse d'alcanolamine et la charge d'hydrocarbures liquides. De plus, les débits de circulation de la solution aqueuse d'alcanolamine et de la charge d'hydrocarbures à traiter peuvent être choisis indépendamment l'un de l'autre. En outre, les contacteurs membranaires offrent une aire de contact interfaciale importante. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux 5 compris et apparaîtront clairement à la lecture de la description faite ci-après en se référant aux dessins parmi lesquels: la figure 1 schématise un procédé selon l'invention, les figures 2 et 3 représentent deux procédés selon l'invention de désulfuration d'une charge d'hydrocarbures liquides, la figure 4 représente un procédé mettant en oeuvre la présente invention dans le cadre du traitement du gaz naturel. Sur la figure 1, la charge d'hydrocarbures à traiter arrive par le conduit 1. Cette charge d'hydrocarbures liquides peut comporter de l'éthane, du propane, du butane, du pentane, du COS en général à une teneur inférieure à 1% volume, des mercaptans en teneur inférieure à 2% volume. La température de cette charge est souvent déterminée de façon à maintenir autant que possible une pression du système inférieure à 30 bars. La charge d'hydrocarbures peut être à une température comprise entre 30 C et 80 C et à une pression supérieure à son point de bulle. La charge d'hydrocarbures arrivant par le conduit 1 est introduite dans le contacteur membranaire CM pour être mise en contact par l'intermédiaire de la membrane M avec la solution aqueuse liquide d'alcanolamine introduite dans le contacteur par le conduit 3. Selon l'invention, en conséquence de la réaction entre le COS et les alcanolamines, le COS contenu dans la charge d'hydrocarbures est capté par les alcanolamines de la solution aqueuse. En effet, ces composés basiques, notamment les amines primaires ou secondaires, réagissent avec le COS selon des réactions dont la cinétique est telle que la réaction avec le COS est essentiellement localisée dans le film diffusionnel en phase aqueuse. De ce fait, l'optimisation de la surface de contact entre la phase hydrocarbure à purifier et la solution aqueuse d'alcanolamine favorise l'efficacité de la capture du COS. Par ailleurs, l'absence de réaction chimique entre les mercaptans et les alcanolamines limite la quantité de mercaptans absorbés par solubilité physique dans la solution aqueuse d'alcanolamine et permet ainsi de réaliser une élimination sélective du COS vis-à-vis des mercaptans. La sélectivité d'élimination du COS par rapport aux mercaptans s'explique aisément à partir de l'échelle de basicité des différentes espèces. Les pKa des principales 1 o alcanolamines utilisées pour le traitement du gaz naturel sont compris entre 8,5 pour la MEA et 9,5 pour la MDEA, à 20 C. Les mercaptans possèdent quant à eux une faible acidité. De ce fait, l'absorption des mercaptans dans les solutions aqueuses d'alcanolamine se limite essentiellement à une absorption physique du composé soufré dans une solution aqueuse. Le COS quant à lui s'hydrolyse en présence d'eau. Cette réaction d'hydrolyse est par ailleurs catalysée par la présence d'une base, ici l'alcanolamine. L'hydrolyse du COS conduit à la formation de CO2 et d'H2S qui réagissent avec l'alcanolamine. Il en résulte une absorption du COS favorisée par ces réactions chimiques. La solution aqueuse d'alconolamine comporte de l'eau, par exemple en proportion comprise entre 50 % et 80 % poids et une ou plusieurs alcanolamines, par exemple en proportion comprise entre 20 % et 50 % poids. L'alcanolamine peut être une alcanolamine primaire, par exemple la MEA (MonoEthanolAmine) ou le 2-(2-aminoethoxy)éthanol, une alcanolamine secondaire, par exemple la DEA (DiEthanolAmine) ou la DIPA (DilsoPropanolAmine) ou une alcanolamine tertiaire, par exemple la MDEA (MethylDiEthanolAmine) ou la TEA (TriEthanolAmine). De préférence, on choisit une alcanolamine primaire ou secondaire de façon à favoriser l'hydrolyse du COS. La mise en oeuvre de mélanges d'amine, notamment des amines tertiaires avec des amines primaires et/ou secondaires constitue une alternative à une solution d'amine primaire ou secondaire. Dans ce mélange, l'amine primaire et/ou secondaire du mélange joue un rôle d'activateur cinétique lors de l'absorption du COS. Dans le contacteur CM, les flux peuvent circuler à co-courant ou à contrecourant tel que représenté sur la figure 1. Dans le contacteur CM, la membrane M permet de séparer le flux de la solution aqueuse liquide du flux de la charge d'hydrocarbures liquides. La 1 o membrane peut avoir différentes géométries. Par exemple, la membrane peut se présenter sous la forme d'une surface plane, d'une forme tubulaire c'est-à-dire en général sous forme de tubes ayant un diamètre supérieur à 5 mm, ou de fibres creuses c'est-à-dire sous forme de tubes ayant un diamètre inférieur à 5 mm. La membrane M permet d'immobiliser ou éventuellement de séparer l'interface entre la solution aqueuse et la charge à traiter, ce qui permet d'éviter la dispersion d'une phase dans l'autre. Cette mise en oeuvre permet d'échapper d'une part aux coûts de dispersion d'une phase dans l'autre, liés au pompage des fluides et au surcroît d'énergie fourni aux fluides pour créer des turbulences afin d'augmenter leur aire interfaciale (dans le cas où une des phases possède un caractère amphiphile, cette agitation a l'inconvénient de conduire à la formation d'émulsions qui peuvent boucher les installations) et, d'autre part aux coûts de post-traitements par décanteur ou coalesceur (la séparation des phases post-dispersion peut être difficile et nécessiter des moyens lourds de séparation, tels que la centrifugation, opération unitaire particulièrement coûteuse en maintenance). En outre, la séparation entre la solution aqueuse et la charge à traiter évite de disperser de l'eau dans la charge. De plus, les débits de circulation de la phase à extraire et du solvant de part et d'autre de la membrane peuvent être choisis indépendamment l'un de l'autre, contrairement aux contacteurs conventionnels tels que les colonnes. En effet, avec ce dernier type de géométrie, le rapport débit de phase à extraire / débit de solvant doit être inférieur à une valeur limite afin d'éviter tout phénomène d'entraînement d'une phase par l'autre. Enfin, contrairement aux colonnes à garnissage, le fonctionnement des contacteurs membranaires est insensible aux mouvements du contacteur, par exemple engendrés par les phénomènes de tangage et de roulis. Cette qualité, alliée à la forte compacité des contacteurs membranaires, en font une technologie particulièrement adaptée à l'utilisation en plateforme en mer. Pour les contacteurs membranaires à fibres creuses, l'aire interfaciale entre les deux phases est nettement supérieure à celles développées par tous les équipements conventionnels, ce qui permet de maximiser l'extraction par le solvant. En général, l'ordre de grandeur des aires interfaciales, surface de contact entre les deux phases par unité de volume total des deux phases mises en contact, communément observées avec les différents types de contacteurs existants est 3 à 30 m2.m-3 pour les colonnes à dispersion libre, de 30 à 300 m2.m-3 pour les colonnes garnies ou à plateaux, de 160 à 500 m2.m-3 pour les colonnes agitées mécaniquement. Les contacteurs membranaires à fibres creuses offrent des valeurs d'aire interfaciale comprises entre 1600 et 6500 m2.m"3. Le contacteur membranaire à fibres creuses offre donc un avantage technologique évident. Cet avantage est d'autant plus important que la cinétique de transfert entre les deux phases sera lente. En effet, la cinétique d'extraction est avant tout dépendante du produit de deux paramètres opératoires dissociés: d'une part le coefficient de transfert global entre les deux phases k' (exprimé en m.s- , composante cinétique de transfert dépendante entre autre des conditions d'écoulement des deux phases et du coefficient de diffusion de l'espèce à extraire dans les phases mises en présence, et d'autre part l'aire interfaciale a' (exprimé en m2.m-3), donnée géométrique intrinsèque au système. A titre d'exemple, on peut citer les valeurs comparées du produit k x a' pour différents types de contacteurs. Les valeurs de k x a' observées sur des colonnes restent réduites: 7.10-4 s-1 pour une colonne rotative ou 0,5.10-4 s-1 pour une colonne à dispersion simple. Les valeurs publiées concernant les contacteurs à fibres creuses sont beaucoup plus élevées: de 10.10-4 s1 à 2000.104 sr'. La mise en contact dans le contacteur CM est réalisée au travers de la 1 o membrane M selon l'un des modes décrit ci-après. Selon un premier mode, les deux phases circulent de part et d'autre d'une membrane dense et perméable au COS. Il s'agit du principe connu selon le domaine d'application sous le terme de dialyse ou pertraction décrit dans les documents US 3,957,504 et US 3,956,112. Selon un deuxième mode, les deux phases circulent de part et d'autre d'une membrane poreuse. Le plus souvent, la membrane est mouillée préférentiellement par une des deux phases mises en contact. L'interface entre les deux phases est alors située à la bouche des pores à la surface de la membrane en contact avec la phase non mouillante et est immobilisée dans cette localisation grâce aux forces de capillarité et à une contre-pression mise en jeu côté phase non mouillante, également dénommée pression de rupture. Par exemple, on peut utiliser une membrane de type "fibres creuses", par exemple les fibres creuses en polypropylène commercialisées par la société Celgard (Celgard, 13800 south Lakes Drive, Charlotte, NC 28273, Etats-Unis) ou les fibres à base de PTFE (polytétrafluoroéthylène) commercialisées par W.L. Gore & Associates (Elkton, MD). On peut également envisager d'utiliser des membranes poreuses céramiques, qui présentent généralement une résistance chimique et thermique élevée, notamment à base d'oxydes purs, tels que l'alumine, la zircone ou l'oxyde de titane, ou de mélanges d'oxydes. En particulier des contacteurs membranaires mettant en oeuvre des fibres creuses à base d'alumine telles que celles produites par les sociétés Inocermic (Inocermic GmbH, Marie-Curie-Strasse 17, D-07629 Hermsdorf/Thüringen, Allemagne) ou Ceparation (Ceparation BV Busisness Centre Carré, Steenovenweg 5, 5708 HN Helmond, Pays-Bas) peuvent être mises en oeuvre. D'autres géométries telles que des monolithes peuvent également convenir car elles offrent des géométries particulièrement compactes. La solution aqueuse d'alcanolamine chargée en COS est évacuée du 1 o contacteur CM par le conduit 4, puis introduite dans la zone de régénération R. Cette solution chargée en COS, éventuellement partiellement hydrolysée en H2S et COS, et en mercaptans est ensuite régénérée dans la zone R de manière classique selon les techniques classiquement mises en oeuvre par exemple par détente, et/ou par distillation. Les composés libérés lors de la régénération, notamment le COS sous toutes ses formes et éventuellement les mercaptans sont évacués de la zone R par le conduit 5. La solution aqueuse d'alcanolamine régénérée est ensuite recyclée en étant réintroduite par le conduit 3 dans le contacteur CM. Par exemple la solution aqueuse d'alcanolamine est régénérée dans une colonne de distillation à une pression comprise entre 1 et 3 bars, la température de fond de la colonne étant comprise entre 120 C et 140 C et la température de tête étant comprise, au niveau du condenseur, entre 40 C et 60 C. L'exemple présenté ci-après permet d'illustrer le procédé schématisé par la figure 1. Cet exemple permet de montrer que la présente invention permet bien d'éliminer le COS contenu dans une coupe d'hydrocarbures liquides, tout en minimisant le nombre d'équipements, ainsi que leur volume. Pour l'exemple, nous considérons une charge d'hydrocarbures liquides, arrivant par le conduit 1, essentiellement composée de propane et de butane, 98 % vol., dans lesquels sont encore présents de façon minoritaire des hydrocarbures contenant moins de deux atomes de carbone, ou plus de cinq atomes de carbone, entre 1 et 2 % volume. La charge contient 300 ppm volume de COS, ainsi que 500 ppm volume de mercaptans. La charge est mise en contact dans le contacteur CM avec une solution aqueuse de diéthanolamine, 35 % poids, disponible à 40 C. Le contacteur membranaire CM permet de réaliser le contact entre les phases. Les contacteurs actuellement disponibles dans le commerce développent des aires d'échange comprises entre 2000 et 3500 m2/m3. En raison des limites diffusionnelles liées à la technologie du contacteur membranaire, notamment à l'interface liquide-liquide, les résistances au transfert dans le cas des contacteurs membranaires sont supérieures à celles caractéristiques des colonnes à garnissage. Cependant, le produit du coefficient de transfert et de l'aire d'échange du contacteur reste bien supérieur dans le cas du contacteur membranaire: 400.10-' s-1 pour un contacteur à contre-courant à garnissage, et 2000. 10-4 s-1 pour un contacteur membranaire. Le produit ci-dessus permet donc de façon évidente de visualiser le gain au niveau de l'encombrement global de l'équipement. A cela s'ajoute l'avantage du contacteur membranaire qui ne nécessite pas de système de redistribution des phases dans le contacteur comme il est souvent réalisé pour un garnissage. Selon les préconisations de la littérature, 4 à 5 lits sont généralement considérés dans une colonne à garnissage, ce qui implique à chaque fois une redistribution des phases. Ceci se traduit aussi par une diminution de l'encombrement global dans le cas du contacteur membranaire pour un même taux d'élimination du COS généralement obtenu, c'est-à-dire entre environ 70 % et 90 %. De plus, la mise en oeuvre d'un contacteur membranaire évite l'utilisation d'équipements de séparation des phases situés en aval du contacteur, tels que des coalesceurs, dans la mesure ou le contacteur membranaire élimine tout mélange de phase lors du contact. Dans le cas du traitement d'une charge liquide d'hydrocarbures comportant du COS et des mercaptans, il est intéressant de mettre en oeuvre le procédé schématisé par la figure 1 en amont d'une unité de lavage à la soude. En référence à la figure 2, la charge d'hydrocarbures liquides chargée en mercaptans et en COS est introduite par le conduit 1 dans une unité de mise en contact C pour être mis en contact avec une solution aqueuse 1 o d'alcanolamine. L'unité C peut fonctionner selon le procédé décrit en référence à la figure 1, les conduits 1 et 2 de la figure 2 correspondant aux conduits 1 et 2 de la figure 1. La charge d'hydrocarbures liquides évacuée de l'unité C par le conduit 2 est appauvrie en COS. Ensuite, la charge est introduite par le conduit 2 dans l'unité LC de lavage caustique. La charge est mise en contact avec une solution comportant de la soude. La solution caustique permet de capter les mercaptans présents dans la charge d'hydrocarbures. Par exemple l'unité LC peut mettre en oeuvre les procédés mentionnés ci-après. Les brevets US 4,207,173 et US 4,490,246 utilisent un catalyseur à base de phtalocyanine en présence de base et d'oxygène. La base utilisée est la tétraalkylguanidine pour transformer les mercaptans en disulfures. Pour l'élimination des mercaptans en phase liquide, le brevet US 4,029,589 préconise de mélanger la coupe hydrocarbonée avec des halogénures (iodures, bromures...) ou des agents complexants tels que des amines, acides carboxyliques. De même, le brevet US 4,383,916 utilise un catalyseur oxyde en présence de méthanol pour éliminer les mercaptans. Les brevets US 4,459,205 et 4,466,906 utilisent un complexe métallique d'acide polyaminoalkylpolycarboxylique déposé sur une résine échangeuse d'ions pour transformer les mercaptans en disulfures. La charge issue de l'unité LC est appauvrie en mercaptan et en COS. Le fait d'avoir séparé le COS de la charge d'hydrocarbures en aval du lavage caustique permet de mettre en oeuvre le lavage caustique sans risque d'accumulation de sels qui seraient formés par réaction entre la base et le COS. La figure 3 propose un procédé pour traiter une charge d'hydrocarbures liquides comportant des composés acides tels du CO2, de l'H2S, du COS et des mercaptans. La charge à traiter arrivant par le conduit 11 est introduite dans l'unité LO de lavage par un solvant absorbant le CO2 et l'H2S. Le solvant peut être à caractère physique, chimique, ou hybride en associant les caractères physique et chimique. Le solvant à caractère physique peut être de l'éther de glycol, du méthanol, de la morpholine et ses dérivés. De préférence, on utilise un solvant chimique afin de limiter les pertes d'hydrocarbures par co- absorption. Le solvant chimique peut être une solution aqueuse d'amine ou d'alcanolamine. Dans la mesure où l'on vise une désacidification totale, on peut retenir les amines primaires ou secondaires, ou des amines tertiaires activées par une amine primaire ou secondaire. Un solvant hybride est obtenu par mélange d'un solvant physique avec un solvant chimique. La mise en contact est réalisée dans un contacteur liquide/liquide classique, par exemple une colonne à bulles, une colonne à plateaux, une colonne à garnissage, vrac ou structuré, des réacteurs agités en série. Le solvant absorbe le CO2 et l'H2S. La charge d'hydrocarbures évacuée de l'unité LO par le conduit 1 est appauvrie en CO2 et en H2S, mais elle contient encore du COS et des mercaptans. Cette charge issue de l'unité LO est ensuite successivement traitée dans l'unité C puis LC selon la même manière que celle décrite en référence à la figure 2. Le principe de l'invention peut également être appliqué pour traiter une fraction gazoline produite lors du traitement d'un gaz naturel. En référence à la figure 4, le gaz naturel arrivant par le conduit 20 est introduit dans la colonne d'absorption AB pour être mis en contact avec une solution aqueuse comportant des alcanolamines arrivant par le conduit 22. La solution absorbe le CO2 et l'H2S contenus dans le gaz naturel. La solution aqueuse d'alcanolamine peut capter environ 80 % du COS et environ 40 % des mercaptans. La solution aqueuse d'alcanolamine chargée en CO2 et en H2S est évacuée en fond de la colonne AB par le conduit 23, réchauffée dans l'échangeur de chaleur indirect El, puis introduite dans la colonne de distillation RE. La solution aqueuse d'alcanolamine régénérée, c'est-à-dire débarrassée des composés CO2 et H2S est évacuée en fond de lacolonne RE par le conduit 22, refroidie dans El par échange de chaleur avec le flux circulant dans le conduit 23, puis est réintroduite dans la colonne AB. Le gaz appauvri en CO2 et en H2S est introduit dans la section de déshydratation DH afin d'absorber l'eau contenu dans le gaz naturel. Le gaz est traité par un procédé de déshydratation, par exemple avec une solution de glycol. Par exemple, le procédé de déshydratation est celui décrit par le document FR 2 740 468. Le glycol utilisé peut être le triéthylène glycol (TEG). Le gaz déshydraté produit par l'unité DH est introduit par le conduit 24 dans l'unité de dégazolinage DG pour séparer une coupe gazeuse comportant en majorité du méthane et de l'éthane évacués par le conduit 25 et une coupe liquide d'hydrocarbures comportant trois atomes de carbone et plus. Cette coupe liquide est produite par condensation d'une partie du gaz déshydraté. La condensation est obtenue par refroidissement. La fraction d'hydrocarbures liquides est envoyée par le conduit 26 dans l'unité de fractionnement F pour être séparée en différentes coupes d'hydrocarbures, par exemple par distillation. On peut séparer la fraction d'hydrocarbures liquides pour obtenir une coupe de propane et butane évacuée par le conduit 29 et une coupe d'hydrocarbures lourds contenant plus de cinq atomes de carbone évacuée par le conduit 28. Le COS et les mercaptans sont répartis dans les différentes coupes issues de l'unité de fractionnement F. Dans des conditions spécifiques, les mercaptans peuvent être concentrés dans la coupe de propane et de butane. Selon l'invention, la coupe liquide de propane et de butane est mise en contact dans le contacteur membranaire CM avec une solution aqueuse d'alcanolamine arrivant par le conduit 31. Le contacteur membranaire CM désigne le même élément que celui décrit en référence à la figure 1. Dans le 1 o contacteur membranaire CM la solution aqueuse absorbe le COS contenu dans la coupe liquide de propane et de butane. La solution aqueuse d'alcanolamine chargée en COS est évacué par le conduit 32, chauffée dans l'échangeur de chaleur E2 puis introduite dans la colonne de distillation RE. La solution aqueuse d'alcanolamine régénérée est évacuée en fond de la colonne RE refroidie dans E2 par échange avec le flux circulant dans le conduit 32, puis introduite dans le contacteur membranaire CM. La coupe liquide de propane et de butane appauvrie en COS est évacuée du contacteur membranaire CM par le conduit 30, puis introduite dans l'unité de lavage caustique LC. Le lavage à la soude permet d'éliminer les mercaptans présents dans la coupe de propane et de butane. La coupe propane/butane évacuée par le conduit 33 peut présenter une teneur équivalente en soufre inférieure à 5 ppm. Sans sortir du cadre de l'invention, le traitement subit par le flux circulant dans le conduit 29 peut également être appliqué au flux circulant dans le conduit 28 ou directement au flux circulant dans le conduit 26 avant fractionnement dans l'unité F
La charge d'hydrocarbures liquides comportant du COS est introduite par le conduit 1 dans le contacteur membranaire CM pour être mise en contact par l'intermédiaire de la membrane M avec la solution aqueuse d'alcanolamine arrivant par le conduit 3. Le COS contenu dans la charge d'hydrocarbures est absorbé par la solution aqueuse d'alcanolamine. Les hydrocarbures liquides débarrassés du COS sont évacués de CM par le conduit 2. La solution aqueuse chargée en COS est envoyée par le conduit 4 dans la zone R pour être régénérée. Les composés libérés lors de la régénération, notamment le COS et les produits dérivés du COS, sont évacués de la zone R par le conduit 5. La solution aqueuse d'alcanolamine régénérée est recyclée par le conduit 3 dans le contacteur membranaire CM.
1) Procédé d'élimination de l'oxysulfure de carbone contenu dans une charge d'hydrocarbures liquides, dans lequel on introduit la charge et une solution aqueuse d'alcanolamines dans un contacteur membranaire muni d'au moins une membrane, la solution aqueuse d'alcanolamines étant séparée de la charge par ladite au moins une membrane choisie de manière à ce que l'oxysulfure de carbone contenu dans la charge migre dans la solution aqueuse, et dans lequel on évacue du contacteur membranaire la solution aqueuse chargée en oxysulfure de carbone et la charge d'hydrocarbures liquides appauvrie en oxysulfure de carbone. 2) Procédé selon la 1, dans lequel on met en contact la charge d'hydrocarbures liquides appauvrie en oxysulfure de carbone avec un solvant comportant de la soude de manière à capter les mercaptans contenus dans la charge. 3) Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel on régénère par distillation la solution aqueuse chargée en oxysulfure de carbone. 4) Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel la solution aqueuse d'alcanolamines comporte entre 50 % et 80 % poids d'eau et entre 25 20 % et 50 % poids d'alcanolamines. 5) Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel la solution aqueuse d'alcanolamines comporte au moins l'une des alcanolamines suivantes: la MEA (MonoEthanolAmine), le 2-(2-aminoethoxy)éthanol, la DEA (DiEthanolAmine), la DIPA (DiIsoPropanolAmine), la MDEA (MethylDiEthanolAmine) et la TEA (TriEthanolAmine). 6) Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel on effectue, au préalable à la mise en contact dans le contacteur membranaire, une mise en contact de la charge avec un liquide absorbant de manière à ce que le liquide absorbe de l'H2S et du CO2 contenus dans la charge. 7) Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel ladite charge 1 o d'hydrocarbures liquides est au moins une partie d'un condensat liquide obtenu en effectuant un procédé de traitement d'un gaz naturel comportant les étapes suivantes: a) on met en contact le gaz naturel avec un liquide absorbant de manière à absorber le CO2 et l'H2S et obtenir un gaz naturel purifié, b) on déshydrate le gaz naturel purifié, c) on refroidit le gaz naturel déshydraté de manière à obtenir ledit condensat liquide et une fraction gazeuse. 8) Dispositif d'élimination de l'oxysulfure de carbone contenu dans une charge d'hydrocarbures liquides, comportant un contacteur membranaire muni d'au moins une membrane, un conduit d'introduction de la charge dans le contacteur et un conduit d'introduction d'une solution aqueuse d'alcanolamines dans le contacteur, la charge étant séparée de la solution aqueuse dans le contacteur par ladite au moins une membrane choisie de manière à ce que l'oxysulfure de carbone contenu dans la charge migre dans la solution aqueuse, le dispositif comporte en outre un conduit d'évacuation de la solution aqueuse chargée en oxysulfure de carbone et un conduit d'évacuation de la charge d'hydrocarbures liquides appauvrie en oxysulfure de carbone. 9) Dispositif selon la 8, dans lequel la membrane est perméable à l'oxysulfure de carbone de sorte que l'oxysulfure de carbone migre de la charge vers la solution aqueuse à travers la membrane. 10) Dispositif selon l'une des 8 et 9, dans lequel la membrane est poreuse et mouillée par la charge ou la solution aqueuse. 11) Dispositif selon l'une des 8 et 9, dans lequel la membrane est poreuse et mouillée par un liquide différent de la charge et de la 1 o solution aqueuse. 12) Dispositif selon l'une des 8 à 11, dans lequel la membrane est sous l'une des formes suivantes: plane, tubulaire, en forme de spirale, en forme de monolithe. 13) Dispositif selon l'une des 8 à 12, dans lequel le matériau de la membrane est choisi parmi: la céramique, le polyprolylène et le polytétrafluoroéthylène. 14) Dispositif selon l'une des 8 à 13, dans lequel la surface de contact par unité de volume du contacteur est comprise entre 1500 m3/m2 et 7000 m3/m2.
C,B
C10,B01
C10G,B01D,C10L
C10G 31,B01D 61,C10L 3
C10G 31/11,B01D 61/36,C10L 3/10
FR2901146
A1
DISPOSITIF MEDICAL IMPLANTABLE ACTIF DE STIMULATION CARDIAQUE, RESYNCHRONISATION, CARDIOVERSION ET/OU DEFIBRILLATION, COMPORTANT DES MOYENS DE DETECTION D'ARTEFACTS DE BRUIT VENTRICULAIRE
20,071,123
L'invention concerne les "dispositifs médicaux implantables actifs" tels que définis par la directive 90/385/CEE du 20 juin 1990 du Conseil des communautés européennes, plus précisément les implants permettant de sur-veiller en continu le rythme cardiaque et délivrer si nécessaire au coeur des impulsions électriques de stimulation, de resynchronisation, de cardioversion et/ou de défibrillation en cas de trouble du rythme détecté par le dispositif. L'analyse du rythme cardiaque est effectuée à partir de signaux d'électrogramme (EGM), recueillis par des électrodes portées par des sondes en- docavitaires implantées dans le myocarde pour mesurer le potentiel de dépolarisation auriculaire et/ou ventriculaire. Ces signaux sont analysés par l'implant, qui délivrera éventuellement au patient une thérapie appropriée sous forme d'impulsions de faible énergie (stimulation antibradycardique ou stimulation de resynchronisation des ventricules) ou de chocs de cardioversion ou de défibrillation. L'analyse du rythme, et donc la décision de délivrer ou non une thérapie, peut être cependant perturbée par des artefacts recueillis par la sonde endocavitaire. Ces artefacts peuvent être d'origines diverses. Une première série d'arte-facts correspond à des situations où le dispositif détecte non seulement l'évènement proprement dit, c'est-à-dire l'onde de dépolarisation de la cavité considérée, mais également une perturbation associée à ce même événement et considérée, à tort, comme un autre événement survenu après le premier : onde de dépolarisation tardive, diaphonie entre cavi- tés, Une autre série d'artefacts, qui sont ceux concernés par la présente invention, sont les artefacts de bruit extrinsèque, non lié à la dépolarisation du myocarde. Ce bruit peut avoir plusieurs origines, dont notamment les myopotentiels associés aux contractions musculaires, ainsi que les inter- férences électromagnétiques provenant d'équipements électroniques de surveillance, d'appareils électriques environnants, d'instruments électrochirurgicaux, de systèmes de communication, etc. Ce bruit, s'il est présent avec plus ou moins de régularité, peut alors être détecté par l'implant comme une dépolarisation du myocarde, avec le ris-que de générer des thérapies inappropriées, par exemple en inhibant à tort les stimulations antibradycardiques ou les thérapies de resynchronisation ou, inversement, en délivrant à tort des chocs inappropriés. Diverses techniques ont été proposées pour réduire l'incidence de ces bruits extrinsèques, notamment l'application d'un filtrage analogique ou numérique, l'instauration de périodes réfractaires, l'adaptation automatique de sensibilité des amplificateurs de détection, ou le contrôle automatique du gain de ces amplificateurs. Cependant, l'utilisation de ces divers moyens se fait toujours au détriment d'une bonne détection. En particulier, afin d'assurer la détection de la fibrillation ventriculaire (FV) dont le niveau du signal est faible, il est nécessaire de rechercher une sensibilité maximale de détection, sous peine de ne pas détecter des évènements qui auraient dû l'être. En effet, l'amplitude des signaux de fibrillation ventriculaire peut se situer à un niveau variable compris entre le ni- veau des signaux de bruit susceptibles d'être détectés par la prothèse, et celui des signaux des complexes sinusaux. Si l'on veut pouvoir détecter la fibrillation ventriculaire, la détection d'un bruit éventuel est donc inévitable. Si, de plus, l'on se trouve en présence d'un bruit régulier, pour un patient présentant un rythme cardiaque sinusal normal ce bruit peut être confon- du avec des dépolarisations. Cette situation peut fausser l'évaluation du rythme moyen par l'implant, ce rythme étant estimé à un niveau très supérieur à la réalité, avec un risque corrélatif d'application d'une thérapie antitachycardique indésirable (faux positif). Inversement, si l'appareil est programmé à une valeur de sensibilité trop faible, c'est-à-dire avec un seuil de sensibilité trop élevé, les épisodes réels de fibrillation ventriculaire risquent de ne pas être détectés (faux négatif), avec des conséquences encore plus graves pour le patient. La détection du bruit extrinsèque étant généralement inévitable, le problème de l'invention consiste à discriminer ce bruit parmi les dépolarisa- tions cardiaques afin d'éviter le déclenchement de traitements inappropriés causés par ce bruit d'origine externe. Le point de départ de l'invention est la constatation de ce que la dépolarisation, qui est un phénomène électrique sensible au bruit, est normale-ment suivie d'une contraction cardiaque, qui est un phénomène mécani- que qui n'est pas affecté par le bruit. De la sorte, en procédant à une dou- ble détection û de la dépolarisation et de la contraction û par des moyens distincts, on peut en présence de bruit suspect, opérer un lever de doute pour confirmer que le signal détecté a été effectivement suivi par une activité mécanique du coeur et constitue donc bien un signal de dépolarisation et non un artefact. La détection de l'activité mécanique du coeur peut en particulier être opérée par mesure de l'accélération endocardiaque, réalisée par un accéléromètre directement en contact avec le muscle cardiaque (généralement à l'apex ventriculaire droit). On sait en effet que l'accélération endocardiaque reflète très précisément et en temps réel les phénomènes concourant au fonctionnement mécanique du coeur. Plus précisément, le EP-A-O 515 319 (Sorin Biomedica Cardio SpA) enseigne la manière de recueillir un signal d'accélération endocardiaque au moyen d'une sonde endocavitaire pourvue d'une électrode distale de stimulation implantée au fond du ventricule et intégrant un micro-accéléromètre permettant de mesurer l'accélération endocardiaque. Le signal d'accélération endocardiaque ainsi recueilli au cours d'un cycle cardiaque forme notamment deux pics correspondant aux deux bruits majeurs qu'il est possible de reconnaître dans chaque cycle d'un coeur sain : û le premier pic d'accélération endocardiaque ("PEA I") correspond à la fermeture des valvules mitrale et tricuspide, au début de la phase de contraction ventriculaire isovolumique (systole). Les variations de ce premier pic sont étroitement liés aux variations de la pression dans le ventricule (l'amplitude du pic PEA I étant, plus précisément, corrélée au maximum positif de la variation de pression dP/dt dans le ventricule gauche) et peuvent donc constituer un paramètre représentatif de la contractilité du myocarde. le second pic d'accélération endocardiaque ("PEA II"), quant à lui, cor- respond à la fermeture des valvules aortique et pulmonaire, au début de la diastole. Il est produit par la décélération brusque de la masse sanguine en mouvement dans l'aorte. Le EP-A-O 655 260 (Sorin Biomedica Cardio SpA) décrit une manière de traiter le signal d'accélération endocavitaire délivré par le capteur situé en bout de sonde pour en dériver deux valeurs respectives liées à ces pics d'accélération endocardiaque. Dans ce document, il est proposé d'utiliser les valeurs d'amplitude des pics PEA I et PEA Il pour détecter des troubles cardiaques et déclencher ou non une thérapie de défibrillation. Dans le cas de la présente invention, il s'agit de détecter la présence ou l'absence d'une contraction cardiaque, en partant du principe qu'à chaque cycle cardiaque réel correspond une seule contraction cardiaque. L'accélération endocardiaque est analysée, avantageusement en détectant la présence ou non d'un pic PEA I, pour confirmer la présence d'une activité mécanique du coeur sur détection d'une dépolarisation : une telle détection qui ne serait pas suivie par une activité mécanique du coeur peut avoir été générée par du bruit, elle est donc suspecte et ne doit pas entraîner systématiquement l'application ou l'inhibition (selon le cas) d'une thérapie. Le dispositif de l'invention est du type décrit par le EP-A-O 655 260 préci- té, c'est-à-dire comportant : û des moyens de détection du rythme comprenant au moins une électrode endocavitaire apte à recueillir des potentiels électriques représentatifs de dépolarisations du myocarde, et un circuit de détection apte à analyser les potentiels recueillis et délivrer une séquence de signaux représentatifs des dépolarisations ventriculaires et auriculaires successives, et û des moyens de détection des contractions du myocarde comprenant un capteur d'accélération endocardiaque, et des moyens pour déter- miner au moins un pic de l'accélération endocardiaque au cours d'un cycle cardiaque donné et délivrer une séquence de signaux représentatifs des pics d'accélération successifs. De façon caractéristique de l'invention, il est en outre prévu des moyens de recherche d'artefacts de bruit ventriculaire, comprenant des moyens pour recevoir en entrée et corréler entre eux lesdits signaux représentatifs des dépolarisations et lesdits signaux représentatifs des pics d'accélération et, en cas de défaut de corrélation, délivrer un signal de suspicion de bruit ventriculaire. Le dispositif peut en particulier comprendre des moyens pour modifier un paramètre de fonctionnement des moyens de détection du rythme, en réponse à la délivrance d'un signal de suspicion de bruit ventriculaire. Ce paramètre peut notamment être un seuil de sensibilité du circuit de 5 détection, modifié de manière à élever ce seuil en réponse à la délivrance d'un signal de suspicion de bruit ventriculaire. Ce paramètre peut également être un paramètre d'un filtre numérique du circuit de détection, modifié dans le sens d'un filtrage plus restrictif en réponse à la délivrance d'un signal de suspicion de bruit ventriculaire. Le paramètre est de préférence modifié pendant une durée prédéterminée, ou pendant un nombre de cycles prédéterminé, suivant la délivrance du signal de suspicion de bruit ventriculaire. De préférence, il est néanmoins restauré à sa valeur antérieure en cas de suspicion d'arythmie. La suspicion d'arythmie peut notamment utiliser des moyens d'analyse des dépolarisations ventriculaires et auriculaires successives, ou des moyens de détection d'une accélération des pics de contraction cardiaque. Le dispositif peut notamment comprendre deux sondes endocavitaires distinctes, l'une portant ladite électrode endocavitaire, l'autre portant ledit capteur d'accélération endocardiaque. La délivrance d'un signal de suspicion de bruit ventriculaire est notamment conditionnée par la détection : û d'une séquence de pics d'accélération stable en amplitude et/ou en intervalles de couplage, -d'une séquence de pics d'accélération de fréquence inférieure à une fréquence limite représentative d'un seuil de détection des tachycardies, et û d'une séquence de dépolarisations présentant des intervalles de cou-plage successifs courts et variables. Le capteur d'accélération peut être un capteur apte à relever l'accélération au niveau d'un ventricule, d'une oreillette, ou d'un vaisseau sanguin périphérique du coeur. 0 On va maintenant décrire un exemple de mise en oeuvre du dispositif de l'invention, en référence aux dessins annexés. 6 La figure 1 est un chronogramme montrant, au cours de trois cycles cardiaques successifs, les variations de l'accélération endocavitaire ainsi que de l'électrogramme et de l'électrocardiogramme de surface. La figure 2 est un autre chronogramme montrant, au cours de six cycles cardiaques successifs : (i) les différents signaux recueillis représentatifs de dépolarisations successives, (ii) les signaux indiquant la présence d'un pic d'accélération endocardiaque, et (iii) les modifications apportées à la sensibilité de détection en présence de bruit. La figure 3 est un organigramme illustrant la succession des différentes étapes d'analyse pour la mise en oeuvre de l'invention. On va maintenant décrire un exemple de réalisation du dispositif de l'in-vention. En ce qui concerne ses aspects logiciels, l'invention peut être mise en oeuvre par une programmation appropriée du logiciel de commande d'un stimulateur connu, par exemple de type stimulateur cardiaque ou défibrillateur/cardioverteur, comprenant des moyens d'acquisition d'un signal fourni par des sondes endocavitaires et/ou un ou plusieurs capteurs implantés. L'invention peut notamment être appliquée aux dispositifs implantables commercialisés par ELA Médical, Montrouge, France tels que les appareils Symphony et ELA Rhapsody. II s'agit de dispositifs à microprocesseur programmables comportant des circuits pour recevoir, mettre en forme et traiter des signaux électriques recueillis par des électrodes implantées, et délivrer des impulsions de stimulation à ces électrodes. II est possible d'y transmettre par télémétrie des logiciels qui seront conservés en mémoire et exécutés pour mettre en oeuvre les fonctions de l'invention qui seront décrites ci-dessous. L'adaptation de ces appareils à la mise en oeuvre des fonctions de l'invention est à la portée de l'homme du métier, et elle ne sera pas décrite en détail. Sur la figure 1, on a représenté (tracé du haut), les variations de l'accélération endocardiaque (EA), mesurée par un capteur tel que celui décrit dans le EP-A-O 515 319 précité, intégré à une tête de sonde endocavitaire placée au fond du ventricule. On a également illustré sur cette figure les tracés de l'électrogramme (EGM), c'est-à-dire du signal électrique recueilli par l'électrode distale de ce même capteur, et d'un électrocardiogramme de surface (ECG) correspondant, au cours de trois cycles cardiaques con- sécutifs. Comme on l'a expliqué plus haut le tracé de l'accélération pré-sente deux complexes successifs ou pics d'accélération endocardiaque (PEA), dont les paramètres (amplitude, durée et position temporelle, c'est-à-dire instant de survenue) peuvent être déterminées par un traitement approprié du signal délivré par le capteur d'accélération, comme décrit dans le EP-A-O 655 260 précité. La présente invention propose d'utiliser les paramètres liés à l'accélération endocardiaque ainsi recueillis, notamment la survenue du pic PEA I (indiquée par la position temporelle de ce pic), pour confirmer ou infirmer la présence d'une activité mécanique du coeur. La première ligne de la figure 2 illustre la succession des évènements auriculaires P et ventriculaires R au cours de six cycles cardiaques successifs, pour un patient présentant un rythme sinusal normal. Le recueil de ces signaux peut être perturbé par la détection de bruits ventriculaires extrinsèques qui peuvent se traduire par des artefacts, tels que ceux illustrés en X et Y, susceptibles d'être interprétés (à tort) par le dispositif comme des évènements ventriculaires conduisant à une suspicion erronée d'augmentation brutale du rythme ventriculaire, similaire à ce qui pourrait apparaître en cas de fibrillation ventriculaire. En revanche, la séquence des pics d'accélération (seconde ligne de la figure 2) n'est pas perturbée par du bruit, puisqu'il s'agit de la détection d'une activité purement mécanique, comme on l'a expliqué plus haut. Le caractère régulier des contractions permet d'écarter la suspicion de fibrillation ventriculaire et de qualifier d'artefacts les évènements suspects X et Y. Pour éviter la détection de ce bruit ventriculaire sur les cycles cardiaques suivants, il est avantageux de moduler la sensibilité des circuits de détection des dépolarisations, en augmentant le seuil de détection S d'un incrément AS (troisième ligne de la figure 2), pendant une durée prédéterminée, ou pendant un nombre de cycles prédéterminé. Cette réduction de sensibilité (incrément AS) peut être éventuellement modulée en fonction du niveau du bruit détecté. On va maintenant décrire plus en détail, en référence à l'organigramme de la figure 3, la manière dont est opérée la corrélation entre les signaux re- présentatifs des dépolarisations (première ligne de la figure 2) et ceux représentatifs des pics d'accélération (seconde ligne de la figure 2) La première étape, référencée 10, consiste à recueillir de façon continue les signaux d'accélération endocardiaque et les dépolarisations ventriculaires, l'analyse étant opérée sur chaque cycle cardiaque. Le dispositif détermine à partir de ces mesures une première série de signaux représentatifs des dépolarisations ventriculaires, et une deuxième série de signaux représentatifs des pics d'accélération (avantageusement le pic PEA I). La première phase de l'analyse (étape 12) consiste à déterminer si les si- gnaux de pics PEA sont stables en amplitude et/ou en intervalles de cou-plage (l'intervalle de couplage étant la période temporelle séparant deux pics relatifs à des cycles consécutifs). La condition de stabilité en amplitude signifie par exemple que l'amplitude du pic PEA I ne varie pas de plus de x % par rapport à la moyenne des y cycles précédents. La condi- tion de stabilité du couplage signifie que l'intervalle de couplage ne varie pas de plus ou moins z millisecondes, par exemple plus ou moins 30 millisecondes d'un cycle au suivant. En présence d'un rythme PEA stable révélateur de contractions régulières, le dispositif détermine (étape 14) si la fréquence de ces contractions (fréquence des pics PEA) est inférieure à une fréquence limite, inférieure à la zone de détection des tachycardies. Dans la négative, il s'agit vraisemblablement d'une tachycardie avérée, pour laquelle un thérapie doit être envisagée sans qu'il y ait lieu de pour-suivre l'analyse. Dans l'affirmative, donc en présence d'un rythme des contractions suffisamment lent, le dispositif examine (étape 16) s'il est en présence d'une série d'évènements ventriculaires de couplage court et variable (le critère de "couplage court" signifiant que les intervalles de couplage entre événements ventriculaires successifs sont inférieurs à un seuil donné, et le critère de "couplage variable" signifiant que les différences entre les inter- valles de couplage dépassent un seuil donné sur un nombre prédéterminé de cycles successifs). Si l'analyse des dépolarisations ventriculaires révèle à l'étape 16 un rythme rapide et instable, il y a alors suspicion de bruit ventriculaire (étape 18). Afin d'éviter la détection de ce bruit ventriculaire sur les cycles suivants, la sensibilité du circuit de détection ventriculaire est diminuée (c'est-à-dire que le seuil de sensibilité est relevé) pendant un temps prédéterminé (temps défini en durée ou en nombre de cycles). On notera que d'autres paramètres des circuits de détection peuvent être modifiés en cas de suspicion de bruit ventriculaire, notamment les réglages des circuits ou des algorithmes de filtrage. II y aura toutefois lieu de restaurer au plus vite la sensibilité ventriculaire à sa valeur initiale en cas de suspicion d'arythmie ou de perte du signal si- nusal (étapes 20, 22). La détection des arythmies peut être notamment mise en oeuvre par l'algorithme mis en oeuvre par l'algorithme "PARAD" (marque déposée d'ELA Medical), qui est un algorithme de diagnostic décrit notamment dans les EP-A-O 626 182 et EP-A-O 838 235 (ELA Medical), auxquels on pourra se référer pour plus de détails. Elle peut être également mise en oeuvre par détection d'une accélération des pics de contraction cardiaque : par exemple une accélération de 25 % de la moyenne des 8 intervalles précédents sera considérée comme une situation correspondant à une suspicion d'arythmie. Par ailleurs, dans ce qui précède on a décrit un dispositif utilisant les signaux d'accélération endocardiaque au niveau du ventricule droit. Mais cette caractéristique n'est pas limitative, et l'invention peut être également mise en oeuvre en utilisant des signaux représentatifs de l'accélération endocardiaque relevée au niveau : û d'une oreillette, - ou du ventricule gauche, - ou d'un vaisseau sanguin périphérique du coeur, c'est-à-dire d'un vais-seau situé sur le coeur ou à proximité immédiate du coeur (en contact avec la paroi du coeur)
Ce dispositif comporte des moyens de détection du rythme par une électrode endocavitaire recueillant des potentiels de dépolarisation, et des moyens de détection des contractions du myocarde par un capteur d'accélération endocardiaque. Il comporte des moyens de recherche d'artefacts de bruit ventriculaire (X, Y) par corrélation des signaux représentatifs des dépolarisations ventriculaires et auriculaires (P, R) successives avec les signaux représentatifs des pics d'accélération (PEA I) successifs. En cas de défaut de corrélation, un signal de suspicion de bruit ventriculaire est délivré, qui modifie temporairement la sensibilité (S) du circuit de détection.
1. Un dispositif médical implantable actif du type prothèse cardiaque de stimulation, resynchronisation, cardioversion et/ou défibrillation, comportant û des moyens de détection du rythme comprenant au moins une élec- trode endocavitaire apte à recueillir des potentiels électriques représentatifs de dépolarisations du myocarde, et un circuit de détection apte à analyser les potentiels recueillis et délivrer une séquence de signaux représentatifs des dépolarisations ventriculaires et auriculaires (P, R) successives, et û des moyens de détection des contractions du myocarde comprenant un capteur d'accélération endocardiaque, et des moyens pour déterminer au moins un pic de l'accélération endocardiaque au cours d'un cycle cardiaque donné et délivrer une séquence de signaux représentatifs des pics d'accélération (PEA I) successifs, dispositif caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de recher- che d'artefacts de bruit ventriculaire (X, Y), comprenant des moyens pour : recevoir en entrée et corréler entre eux lesdits signaux représentatifs des dépolarisations et lesdits signaux représentatifs des pics d'accélération, et û en cas de défaut de corrélation, délivrer un signal de suspicion de bruit ventriculaire. 2. Le dispositif de la 1, comprenant en outre des moyens pour modifier un paramètre de fonctionnement des moyens de détection du rythme, en réponse à la délivrance d'un signal de suspicion de bruit ventriculaire. 3. Le dispositif de la 2, dans lequel ledit paramètre de fonctionnement est un seuil de sensibilité (S) dudit circuit de détection, et les moyens pour modifier le paramètre de fonctionnement comportent des moyens pour élever ce seuil (AS), en réponse à la délivrance d'un signal de suspicion de bruit ventriculaire. 11 4. Le dispositif de la 2, dans lequel le circuit de détection comporte un filtre numérique et ledit paramètre de fonctionnement est un paramètre de ce filtre numérique, et dans lequel les moyens pour modifier le paramètre de fonctionnement comportent des moyens pour modifier le paramètre du filtre dans le sens d'un filtrage plus restrictif, en réponse à la délivrance d'un signal de suspicion de bruit ventriculaire. 5. Le dispositif de la 2, dans lequel les moyens pour modifier le paramètre de fonctionnement comportent des moyens pour modifier ce paramètre pendant une durée prédéterminée, ou pendant un nombre de cycles prédéterminé, suivant la délivrance du signal de suspicion de bruit ventriculaire, 6. Le dispositif de la 1, dans lequel le dispositif comprend des moyens d'analyse desdits signaux représentatifs des dépolarisations ventriculaires et auriculaires successives, et dans lequel les moyens pour modifier le paramètre de fonctionnement comportent des moyens (20, 22) pour restaurer le paramètre à sa valeur antérieure en cas de suspicion d'arythmie. 7. Le dispositif de la 7, dans lequel les moyens (20, 22) pour restaurer le paramètre à sa valeur antérieure en cas de suspicion d'arythmie comprennent des moyens d'analyse des dépolarisations ventriculaires et auriculaires successives. 8. Le dispositif de la 7, dans lequel les moyens (20, 22) pour restaurer le paramètre à sa valeur antérieure en cas de suspicion d'arythmie comprennent des moyens de détection d'une accélération des pics de contraction cardiaque. 30 9. Le dispositif de la 1, comprenant deux sondes endocavitaires distinctes, l'une portant ladite électrode endocavitaire, l'autre portant ledit capteur d'accélération endocardiaque.25 12 10. Le dispositif de la 1, dans lequel les moyens pour délivrer un signal de suspicion de bruit ventriculaire des moyens de recherche d'artefacts comprennent des moyens pour conditionner la délivrance d'un signal de suspicion de bruit ventriculaire (18) à la détection (12) d'une sé- quence de pics d'accélération stable en amplitude et/ou en intervalles de couplage. 11. Le dispositif de la 1, dans lequel les moyens pour délivrer un signal de suspicion de bruit ventriculaire des moyens de recherche d'artefacts comprennent des moyens pour conditionner la délivrance d'un signal de suspicion de bruit ventriculaire (18) à la détection (14) d'une séquence de pics d'accélération de fréquence inférieure à une fréquence limite représentative d'un seuil de détection des tachycardies. 12. Le dispositif de la 1, dans lequel les moyens pour délivrer un signal de suspicion de bruit ventriculaire des moyens de recherche d'artefacts comprennent des moyens pour conditionner la délivrance d'un signal de suspicion de bruit ventriculaire {18) à la détection (16) d'une séquence de dépolarisations présentant des intervalles de couplage suc- cessifs courts et variables. 13. Le dispositif de la 1, dans lequel le capteur d'accélération est un capteur apte à relever l'accélération au niveau d'un ventricule du coeur. 14. Le dispositif de la 1, dans lequel le capteur d'accélération est un capteur apte à relever l'accélération au niveau d'une oreillette du coeur. 30 15. Le dispositif de la 1, dans lequel le capteur d'accélération est un capteur apte à relever l'accélération au niveau d'un vaisseau sanguin périphérique du coeur.25
A
A61
A61N
A61N 1
A61N 1/365
FR2892076
A1
DISPOSITIF DE RECOUVREMENT D'UN COMPARTIMENT A BAGAGE PERMETTANT LE MAINTIEN EN POSITION RELEVEE D'UNE BAVETTE EN POSITION D'UTILISATION
20,070,420
L'invention concerne un dispositif de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile. II est connu, notamment dans les véhicules de type break ou monospace, de réaliser un dispositif de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile comprenant : • deux supports latéraux solidaires du compartiment à bagages, • un cache bagages comprenant un rideau de recouvrement souple, io un dispositif d'enroulement dudit rideau, associé au bord avant dudit rideau et auxdits supports latéraux, et une bavette rigide, sensiblement plane, associé au bord arrière dudit rideau, ladite bavette comprenant deux coins avant agencés pour coopérer avec des moyens de réception prévus sur lesdits supports latéraux de 15 sorte à permettre le maintien du rideau en position horizontale déroulée d'utilisation, ladite bavette masquant horizontalement, dans le prolongement dudit rideau, la partie arrière dudit compartiment à bagages, lesdits coins et lesdits moyens de réception étant respectivement agencés pour 20 permettre, par manipulation de l'utilisateur, un pivotement vers le haut de ladite bavette autour desdits coins de sorte à permettre un accès audit compartiment à bagages lorsque ledit rideau est en position déroulée d'utilisation. La bavette a pour fonctions principales de rigidifier le bord arrière du rideau, de 25 masquer la partie arrière du compartiment à bagages et de former moyen de préhension pour l'utilisateur qui souhaite manipuler le rideau de sorte à l'enrouler ou à le dérouler. L'agencement décrit ci-dessus est particulièrement approprié lorsque la baie 30 vitrée du hayon est ouvrable, notamment par rotation autour de son bord supérieur, de sorte à permettre l'accès aux objets déposés sur le rideau en position déroulée, et ceci sans avoir à ouvrir le hayon. Il permet en outre à l'utilisateur d'avoir accès à des objets disposés sous le rideau alors que le hayon n'est pas ouvert, ceci par simple pivotement de la bavette. Cependant, dans un tel agencement, il n'est pas prévu que la bavette puisse rester de façon stable en position relevée. De ce fait, l'accès aux objets peut s'avérer malcommode, une main de l'utilisateur étant utilisée à maintenir ladite bavette en position relevée. L'invention a pour but de remédier à cet inconvénient en proposant un dispositif dans lequel, lorsque le rideau est en position déroulée d'utilisation, la bavette est relevable de sorte à permettre l'accès aux bagages situés dans le io compartiment à bagages, la position relevée étant stable ce qui facilite l'accès aux objets. A cet effet, l'invention propose un dispositif de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant : 15 • deux supports latéraux solidaires du compartiment à bagages, • un cache bagages comprenant un rideau de recouvrement souple, un dispositif d'enroulement dudit rideau, associé au bord avant dudit rideau et auxdits supports latéraux, et une bavette rigide, sensiblement plane, associée au bord arrière dudit rideau, ladite 20 bavette comprenant deux coins avant agencés pour coopérer avec des moyens de réception prévus sur lesdits supports latéraux de sorte à permettre le maintien dudit rideau en position horizontale déroulée d'utilisation, ladite bavette masquant horizontalement, dans le prolongement dudit rideau, la partie arrière dudit 25 compartiment à bagages, lesdits coins et lesdits moyens de réception étant respectivement agencés pour permettre, par manipulation de l'utilisateur, un pivotement vers le haut de ladite bavette autour desdits coins de sorte à permettre un accès audit compartiment à bagages lorsque ledit rideau est en position déroulée d'utilisation, lesdits coins 30 et lesdits moyens de réception desdits coins étant respectivement agencés pour permettre un positionnement stable de ladite bavette la position relevée. 30 Dans ce descriptif, les termes de positionnement dans l'espace (avant, arrière, latéral, horizontal, vertical, longitudinal,...) sont pris en référence au dispositif monté sur véhicule. Par bavette sensiblement plane , on entend une bavette s'étendant longitudinalement sur une longueur suffisante pour permettre l'accès au compartiment à bagages quand elle est en position relevée. Par mécanisme d'enroulement , on entend un mécanisme comprenant un io moyen de rappel élastique tendant à ramener le rideau en position enroulée. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une vue schématique partielle en perspective d'un 15 dispositif selon l'invention, le rideau étant en position déroulée et les coins ne coopérant pas avec les moyens de réception, • les figures 2a, 2b et 2c sont des vues schématiques partielles latérales d'un dispositif analogue à celui de la figure 1, le rideau étant en position déroulée et les coins coopérant avec les moyens de réception de sorte 20 que la bavette soit en position horizontale (2a), les coins étant désengagés des moyens de réception et la bavette étant partiellement relevée (2b) et les coins coopérant avec les moyens de réception de sorte que la bavette soit en position relevée (2c). 25 En référence à la figure 1, on décrit à présent un dispositif 1 de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant : • deux supports latéraux 2 solidaires du compartiment à bagages, • un cache bagages comprenant un rideau 3 de recouvrement souple, un dispositif d'enroulement dudit rideau, non représenté, associé au bord avant dudit rideau et auxdits supports latéraux, et une bavette 4 rigide, sensiblement plane, associé au bord arrière dudit rideau. La bavette 4 comprend deux coins avant 6 agencés pour coopérer avec des moyens de réception 7 prévus sur les supports latéraux 2 de sorte à permettre le maintien du rideau 3 en position horizontale déroulée d'utilisation. La bavette 4 masque alors horizontalement, dans le prolongement du rideau 3, la partie arrière du compartiment à bagages. Les coins 6 et les moyens de réception 7 sont respectivement agencés pour permettre, par manipulation de l'utilisateur, un pivotement vers le haut de la io bavette 4 autour desdits coins de sorte à permettre un accès au compartiment à bagages lorsque le rideau 3 est en position déroulée d'utilisation. Selon la réalisation représentée, les coins 6 et les moyens de réception 7 desdits coins sont respectivement agencés pour permettre un positionnement 15 stable de la bavette 4 dans la position relevée. Selon la réalisation représentée, les coins 6 et les moyens de réception 7 desdits coins sont en outre respectivement agencés pour permettre un positionnement stable de la bavette 4 en position horizontale, de sorte à garantir 20 un bon recouvrement des bagages. Les coins 6 comprennent une encoche 8, sensiblement perpendiculaire au plan de la bavette 4, et les moyens de réception 7 comprennent un logement 9 ouvert vers le compartiment à bagages et vers l'arrière. 25 Le logement 9 est surmonté d'une avancée 10 saillante vers l'arrière, ladite avancée étant agencée pour pouvoir s'engager dans l'encoche 8 de sorte à bloquer la bavette 4 en position relevée. Les coins 6 sont agencés pour pouvoir s'engager dans le logement 7 de sorte à bloquer ladite bavette en position 30 horizontale. On décrit à présent, en référence aux figures 2a, 2b et 2c, la cinématique d'actionnement de la bavette 4 par l'utilisateur, dans le cadre d'un mode de réalisation analogue à celui décrit ci-dessus, les coins 6 étant abaissés par rapport à la réalisation de la figure 1, pour faire passer ladite bavette de sa position horizontale à sa position relevée. On notera que les coins 6 peuvent être aménagés par l'ajout d'éléments rapportés à la bavette 4. La figure 2a présente un coin 6 coopérant avec un moyen de réception 7 de sorte que la bavette 4 soit en position horizontale, le coin 6 étant engagé dans un logement 9. De façon non visible, un deuxième coin, disposé à l'opposé du io coin 6, coopère de façon similaire avec un autre moyen de réception, le dispositif comprenant deux coins symétriques coopérant avec deux moyens de réception. La figure 2b représente, sous l'effet d'une traction (flèche) sur la bavette 4 15 effectuée vers l'arrière par l'utilisateur, un coin 6 désengagé d'un moyen de réception 7 et ladite bavette partiellement relevée. La figure 2c représente un coin 6 coopérant avec un moyen de réception 7 de sorte que la bavette 4 soit en position relevée, l'avancée 10 étant engagée dans 20 l'encoche 8. Le maintien stable de la bavette 4 dans chacune des positions, horizontale et relevée, est assuré au moyen du dispositif d'enroulement qui garantit la bonne coopération entre les coins 6 et les moyens de réception 7 en tirant la bavette 4 25 vers l'avant du véhicule
L'invention concerne un dispositif (1) de recouvrement d'un compartiment à bagages comprenant :● deux supports latéraux (2) solidaires du compartiment à bagages,● un cache bagages comprenant un rideau (3), un dispositif d'enroulement dudit rideau et une bavette (4) rigide associé au bord arrière dudit rideau, ladite bavette comprenant deux coins (6) avant agencés pour coopérer avec des moyens de réception (7) prévus sur lesdits supports latéraux de sorte à permettre le maintien dudit rideau en position horizontale,lesdits coins et lesdits moyens de réception étant agencés pour permettre un pivotement vers le haut de ladite bavette de sorte à permettre un accès audit compartiment à bagages, lesdits coins et lesdits moyens de réception étant respectivement agencés pour permettre un positionnement stable de ladite bavette en position relevée.
1) Dispositif (1) de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant : • deux supports latéraux (2) solidaires du compartiment à bagages, • un cache bagages comprenant un rideau (3) de recouvrement souple, un dispositif d'enroulement dudit rideau, associé au bord avant dudit rideau et auxdits supports latéraux, et une bavette (4) rigide, sensiblement plane, associé au bord arrière dudit rideau, io ladite bavette comprenant deux coins (6) avant agencés pour coopérer avec des moyens de réception (7) prévus sur lesdits supports latéraux de sorte à permettre le maintien dudit rideau en position horizontale déroulée d'utilisation, ladite bavette masquant horizontalement, dans le prolongement dudit rideau, la partie 15 arrière dudit compartiment à bagages, lesdits coins et lesdits moyens de réception étant respectivement agencés pour permettre, par manipulation de l'utilisateur, un pivotement vers le haut de ladite bavette autour desdits coins de sorte à permettre un accès audit compartiment à bagages lorsque ledit rideau est en position déroulée 20 d'utilisation, ledit dispositif étant caractérisé en ce que lesdits coins et lesdits moyens de réception desdits coins sont respectivement agencés pour permettre un positionnement stable de ladite bavette en position relevée. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les coins (6) et les 25 moyens de réception (7) desdits coins sont en outre respectivement agencés pour permettre un positionnement stable de la bavette (4) en position horizontale. 3) Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les coins (6) 30 comprennent une encoche (8), sensiblement perpendiculaire au plan de la bavette (4), les moyens de réception (7) comprenant un logement (9) ouvert vers le compartiment à bagages et vers l'arrière, ledit logement étant surmonté d'une avancée (10) saillante vers l'arrière, ladite avancée étant agencée pour pouvoir s'engager dans ladite encoche de sorte à bloquerladite bavette en position relevée, et lesdits coins étant agencés pour pouvoir s'engager dans ledit logement de sorte à bloquer ladite bavette en position horizontale. 4) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les coins (6) sont réalisés d'une seule pièce avec la bavette (4). 5) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les coins (6) sont formés par des pièces rapportées sur la bavette (4). io
B
B60
B60R
B60R 5
B60R 5/04
FR2902178
A1
LAMPE INDIVIDUELLE D'ECLAIRAGE DESTINEE A ETRE PORTEE PAR UN UTILISATEUR
20,071,214
La présente invention concerne une lampe individuelle, destinée à être porté par un utilisateur. On connaît déjà des lampes individuelles qui sont soit de type lampes de poche portées par la main de l'utilisateur, soit de type lampes frontales portée par la tête de l'utilisateur en étant positionnée directement ou indirectement sur le front pour éclairer le devant de l'utilisateur. Les lampes dites frontales ont un certain nombre d'avantage notamment celui pour l'utilisateur d'avoir les mains libres et de pouvoir ainsi utiliser librement ses mains. Ce type de lampes, bien que déjà perfectionnées présente néanmoins un certain nombre d'inconvénients. En effet, ces lampes positionnées directement sur le front de l'utilisateur ou sur un casque de protection projettent chacune un faisceau lumineux dont l'orientation est directement liée aux mouvements de la tête de l'utilisateur. En d'autres termes, le faisceau lumineux est dirigé au gré des mouvements sensibles de tête de l'utilisateur, ce qui peut nuire à la précision de l'éclairage, et peut éblouir l'interlocuteur éventuel. De plus, le fait d'avoir la lampe sur le front est, dans certaines configurations, d'un certain inconfort et une gêne pour l'utilisateur, notamment lorsque que ce dernier doit garder la lampe longtemps sur le front. La présente invention a pour objectif de résoudre les inconvénients cités précédemment. Ainsi, la lampe d'éclairage selon l'invention, qui est destinée à être porté par un utilisateur, comprend un ensemble d'éclairage constitué par un boîtier comprenant au moins une ampoule d'éclairage, est caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de retenue et de positionnement destinés à positionner et retenir l'ensemble d'éclairage avec son boîtier sur le corps de l'utilisateur dans une zone située entre sa ceinture et ses épaules. Selon une caractéristique complémentaire, les moyens de retenue et de positionnement sont constitués au moins en partie par une au moins une sangle horizontale, formant, en position d'utilisation, une ceinture horizontale, qui comprend avantageusement des moyens de réglage en longueur, telle qu'une boucle de réglage pour ajuster la dimension périphérique de ladite ceinture. Selon une autre caractéristique, la sangle horizontale comprend des moyens de désolidarisation permettant de désolidariser deux brins de façon à permettre la mise en place de la lampe, par ouverture de la ceinture. Notons que la sangle horizontale est avantageusement une sangle textile, comprenant au moins une portion élastique, voir constituée en totalité par une sangle élastique de façon à procurer à l'utilisateur un confort de portage satisfaisant, et qu cette sangle qui fait ceinture à en position d'utilisation une longueur comprise entre 0,8 et 1,2m, Selon une caractéristique complémentaire les moyens de maintien en position et de retenue comprennent en plus de la sangle horizontale au moins une sangle que l'on appellera sangle verticale qui est sensiblement verticale permettant, en position d'utilisation, de retenir verticalement le boîtier d'éclairage, et qui relie l'avant de la sangle horizontale à l'arrière de le sangle horizontale, pour passer sur l'une des épaules de l'utilisateur. Dans une variante d'exécution, la sangle horizontale est équipée de 5 deux sangles verticales formant bretelles de portage. Selon une autre variante, la sangle verticale forme une boucle destinée à être passée autour du cou de l'utilisateur. 10 A cet effet, l'invention concerne une lampe, destinée à être portée par un individu, comprenant un ensemble d'éclairage constitué par un boîtier comprenant au moins une ampoule d'éclairage et avantageusement un réflecteur caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de retenue et de positionnement destinés à positionner et retenir l'ensemble d'éclairage avec 15 son boîtier sur le corps de l'utilisateur dans une zone située entre sa ceinture et ses épaules. La solution est particulièrement simple et efficace : le faisceau lumineux émis par l'ampoule d'éclairage n'est ainsi plus soumis aux 20 mouvements de tête comme le sont les lampes de type frontales ou portées par des casques de protection, et l'utilisateur n'a pas à fournir des efforts importants le cas échéant pendant une longue période comme dans le cas des lampes de poche qu'il faut maintenir longtemps selon une direction constante. 25 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. 4 La figure 1 est une vue d'ensemble en perspective de la lampe selon l'invention. Les figures 2, 3, 4 sont des vues illustrant différentes solutions de position possible pour le boîtier d'alimentation. Les figures 5 et 6 illustrent des variantes de réalisation de la sangle verticale. La lampe selon l'invention portant la référence générale (1) comprend un ensemble d'éclairage (2) constitué par un boîtier (20) comprenant au moins une ampoule (21) d'éclairage et avantageusement un réflecteur (22), la lampe étant alimentée par une énergie électrique telle qu'une pile voir plusieurs piles ou une batterie voir plusieurs batteries qui sont soient disposées avantageusement dans un boîtier d'alimentation (3) solidaire de l'ensemble d'éclairage (2) soit dans un boîtier indépendant disposé par exemple tel que cela est illustré aux figures 2, 3, 4. Par ailleurs, la lampe et notamment son boîtier (20) comprend avantageusement au moins un interrupteur de mise en marche et arrêt. Selon l'invention, la lampe frontale (1) comprend des moyens de retenue et de positionnement (4) destinés à positionner et retenir l'ensemble d'éclairage (2) avec son boîtier (20) sur le corps de l'utilisateur dans une zone (Z) située entre sa ceinture (C) et ses épaules (E). A cet effet, les moyens de retenue et de positionnement sont constitués en partie par au moins une sangle (5), constituée de deux brins ou portions de sangle (5a, 5b)formant, en position d'utilisation, une ceinture horizontale sur laquelle est avantageusement retenu le boîtier d'éclairage (20). Par ailleurs, cette(s) sangle(s) comprend(nent) (chacune) des moyens de réglage en longueur, telle qu'une boucle de réglage (50) pour ajuster la dimension périphérique de ladite ceinture et des moyens de désolidarisation (60) permettant de désolidariser deux brins (5a, 5b) de façon à permettre la mise en place de la lampe, par ouverture de la ceinture. La sangle (5) est avantageusement une sangle textile, pouvant comprendre une portion élastique, voir constituée en totalité par une sangle élastique de façon à procurer à l'utilisateur un confort de portage satisfaisant. Par exemple , la sangle (5) qui fait ceinture à en position d'utilisation 10 une longueur comprise entre 0,8 et 1,2m, En l'état non sollicité dans le cas d'une sangle élastique la longueur de la sangle dépend bien entendu du type d'élasticité utilisée. 15 Les moyens permettant de désolidariser deux brins de façon à permettre la mise en place de la lampe, par ouverture de la ceinture, sont de préférence constitués par une boucle d'accrochage amovible (6) permettant une amovibilité d'accrochage tel que cela est bien connu dans certains articles, notamment des articles de sports, tel que les sacs à dos. 20 Par ailleurs, les moyens de maintien en position et de retenue comprennent en plus de la sangle horizontale (5) au moins une sangle (7) que l'on appellera sangle verticale qui est sensiblement verticale permettant, en position d'utilisation, de retenir verticalement le boîtier d'éclairage. Cette 25 sangle verticale (7) relie l'avant de la sangle horizontale à l'arrière de le sangle horizontale. Ainsi cette sangle verticale est destinée à passer sur l'une des épaules de l'utilisateur tel qu'illustré aux (figures 1 à 4). 30 Selon une variante illustrée à la figure 5, la sangle verticale (7a) ne relie pas l'avant avec l'arrière de la sangle horizontale mais forme une boucle destinée à être passée autour du cou de l'utilisateur tel, que représenté à la figure 5. Selon une autre variante telle qu'illustrée à la figure 6 la sangle horizontale (5) est équipée de deux sangles verticales (7', 7") formant bretelles de portage. 10 De préférence, la sangle verticale (7, 7a, 7', 7") est de type textile avantageusement élastique et de longueur réglable, par exemple comprise entre 0,8 et 1m, avantageusement égale à 0,9m à l'état non sollicité. L'élasticité ainsi prévue dans les moyens de maintien, permet 15 d'améliorer le confort de portage. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la lampe comprend une plaque support avant (8) d'appui avec le torse de l'utilisateur et une plaque support arrière (9) avec le dos de l'utilisateur (figure la) afin 20 d'améliorer encore le confort de portage. Avantageusement, les plaques (8,9) utilisées sont du type de celles divulguées dans le brevet FR 2 828 553. Les figures 2, 3, 4 sont des vues illustrant différentes solutions de position pour le boîtier d'alimentation (3). Selon la variante de la figure 2, le boîtier est positionné sur l'un des sangles de retenue horizontale (5a), dans le dos de l'utilisateur. 25 Selon les variantes des figures 3 et 4, le boîtier est libre et peut ainsi être mis dans la poche (P) du vêtement de l'utilisateur, tel qu'illustré à la figure 3, voir dans le sac à dos tel qu'illustré à la figure 4. L'invention telle que décrite se distingue fondamentalement des lampes portées par les utilisateurs, jusqu'ici connues, en définissant une lampe d'un nouveau type portée en quelque sorte par le torse de l'utilisateur. Par ailleurs selon le mode de réalisation décrit précédemment et 10 illustré, le boîtier de lampe est fixé à la sangle horizontale (5), mais il pourrait en être autrement, comme par exemple fixé sur la sangle verticale (7). Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les 15 équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons
1. Lampe d'éclairage (1) comprend un ensemble d'éclairage (2) constitué par un boîtier (20) comprenant au moins une ampoule (21) d'éclairage et avantageusement un réflecteur (22), caractérisé en ce que la lampe (1) comprend des moyens de retenu et de positionnement (4) destinés à positionner et retenir l'ensemble d'éclairage (2) avec son boîtier (20) sur le corps de l'individu dans une zone (Z) située entre sa ceinture (C) et ses épaules (E).
1. Lampe d'éclairage (1), destinée à être porté par un utilisateur, comprenant un ensemble d'éclairage (2) constitué par un boîtier (20) comprenant au moins une ampoule (21) d'éclairage caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de retenue et de positionnement (4) destinés à positionner et retenir l'ensemble d'éclairage (2) avec son boîtier (20) sur le corps de l'utilisateur dans une zone (Z) située entre sa ceinture (C) et ses épaules (E). 2. Lampe (1) selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de retenue et de positionnement (4) sont constitués au moins en partie par une au moins une sangle horizontale (5, 5a, 5b), formant, en position d'utilisation, une ceinture horizontale 3. Lampe (1) selon la 2, caractérisée en ce que la sangle horizontale (5, 5a, 5b) comprend des moyens de réglage en longueur, telle qu'une boucle de réglage (50) pour ajuster la dimension périphérique de ladite ceinture. 4. Lampe (1) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la sangle horizontale (5, 5a, 5b) comprend des moyens de désolidarisation (60) permettant de désolidariser deux brins (5a, 5b) de façon à permettre la mise en place de la lampe, par ouverture de la ceinture. 5. Lampe (1) selon l'une quelconque des 2 à 4,, caractérisée en ce que la sangle horizontale (5) est avantageusement une sangle textile, comprenant au moins une portion élastique, voir constituée en totalité par une sangle élastique de façon à procurer à l'utilisateur un confort de portage satisfaisant. 8 6. Lampe (1) selon la 5, caractérisée en ce que la sangle horizontale (5) qui fait ceinture à en position d'utilisation une longueur comprise entre 0,8 et 1,2m, 7. Lampe (1) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que les moyens de maintien en position et de retenue comprennent en plus de la sangle horizontale (5) au moins une sangle (7) que l'on appellera sangle verticale qui est sensiblement verticale permettant, en position d'utilisation, de retenir verticalement le boîtier d'éclairage. 8. Lampe (1) selon la 7, caractérisée en ce que la sangle verticale (7) relie l'avant de la sangle horizontale à l'arrière de le sangle horizontale, pour passer sur l'une des épaules de l'utilisateur. 9. Lampe (1) selon la 8, caractérisée en ce que la sangle horizontale (5) est équipée de deux sangles verticales (7', 7") formant bretelles de portage. 10. Lampe (1) selon l'une quelconque des 1 à 7, 20 caractérisée en ce que, la sangle verticale (7a) forme une boucle destinée à être passée autour du cou de l'utilisateur.
F
F21
F21L,F21V
F21L 4,F21V 21
F21L 4/00,F21L 4/06,F21V 21/08,F21V 21/14
FR2896869
A1
SYSTEME DE SUPPORT LATERAL POUR MISSILE LANCE A PARTIR D'UN SILO
20,070,803
Arrière plan de l'invention 1. Domaine de l'invention La présente invention concerne un système de support latéral pour un missile lancé à partir d'un silo, et plus particulièrement un système de support latéral destiné à supprimer les jeux entre un missile et un silo, grâce à quoi aucun mouvement relatif n'est induit entre le missile et le silo. 2. Description de la technique apparentée Dans tous les systèmes de supports latéraux destinés à des missiles lancés à partir de silos qui ont été développés jusqu'à présent, il existe toujours un certain jeu entre la surface intérieure du silo et la surface extérieure du missile. Par conséquent, il se produit un certain mouvement latéral du missile par rapport au silo pendant les manutentions, le transport et le fonctionnement, et ce mouvement latéral provoque des effets négatifs sur le missile et son système de mise à feu. Des sabots sont installés sur une surface circonférentielle extérieure du missile de telle façon qu'ils peuvent supporter le missile lorsque celui- ci est inséré, installé et mis en fonctionnement dans le silo, et ils guident le missile à l'intérieur du silo quand le missile est lancé à partir du silo. Les sabots préservent un espace entre le missile et le silo afin d'empêcher que le missile se coince dans le silo lorsqu'il se déplace dans celui-ci. A cet égard, cependant, l'espace provoque des vibrations et des chocs sur le missile à l'intérieur du silo lorsque le missile est transporté, manutentionné et mis en fonctionnement, avec pour résultat une défaillance du missile. Brève description de l'invention Par conséquent, un objectif de la présente invention est de proposer un système pour un missile lancé à partir d'un silo qui soit capable de restreindre le mouvement latéral relatif du missile à l'intérieur d'un silo lorsque le missile lancé à partir du silo est transporté ou manutentionné, et qui libère le missile avec une force de résistance négligeable lorsque celui-ci est lancé. Pour obtenir ces avantages, ainsi que d'autres, et en accord avec le but de la présente invention, comme celle-ci est réalisée et décrite en sens large ici, on propose un système de support latéral pour un missile lancé à partir d'un silo, qui comprend : des sabots formés séparément sur une surface circonférentielle extérieure d'un missile ; une barre de blocage anti-déplacement qui est intégralement fixée aux sabots et un goujon de blocage anti-déplacement qui est fixé sur le silo et qui presse sélectivement l'extrémité supérieure de la barre de blocage antidéplacement. Ici, une gorge est formée sur la surface supérieure des sabots dans la direction du lancement du missile, et la barre de blocage antidéplacement est fixée aux sabots de telle façon que l'extrémité supérieure de la barre de blocage anti-déplacement soit située au-dessous de la surface supérieure des sabots. Le système de support latéral comprend encore : une tige d'ajustement de position fixée à la surface inférieure du sabot de manière à être insérée dans un évidement d'ajustement de position formé sur la surface circonférentielle extérieure du missile, et un ressort installé et comprimé à l'intérieur du sabot et permettant de presser la tige d'ajustement de position et de l'insérer dans l'évidement d'ajustement de position du missile. Le système de support latéral inclut encore un siège de ressort comprenant une portion convexe à une extrémité pour recevoir une extrémité du ressort et ayant une portion à l'autre extrémité destinée à fixer la tige d'ajustement de position. Une plaque de support de charge est formée entre la surface inférieure du sabot et la surface circonférentielle extérieure du missile, de sorte que lorsque le goujon de blocage anti-déplacement presse le sabot, la plaque de support de charge vient en contact avec la surface circonférentielle extérieure du missile. Une pluralité de sabots et une pluralité de goujons de blocage antidéplacement sont formés à certains intervalles sur la surface circonférentielle extérieure du missile. Par ailleurs, la présente invention propose un système de support latéral pour un missile lancé à partir d'un silo, qui comprend : des sabots formés sur une surface circonférentielle extérieure d'un missile ; une barre de blocage anti-déplacement qui est intégralement fixée sur les sabots ; et un goujon de blocage anti-déplacement fixé dans le silo et pressant sélectivement la surface supérieure des sabots. Les objectifs, caractéristiques, aspects et avantages de la présente invention, ainsi que d'autres, deviendront plus apparents de la description détaillée qui va suivre de la présente invention, prise en association avec les dessins qui l'accompagnent. Brève description des dessins 25 Les dessins ci-joints, qui sont inclus pour permettre une meilleure compréhension de l'invention et qui sont incorporés ici pour faire partie de cette description, illustrent des modes de réalisation de l'invention et, conjointement avec cette description, ils servent à expliquer les 30 principes de l'invention. La figure 1 est une vue en perspective latérale d'un missile lancé à partir d'un silo, qui inclut un système de support latéral conforme à la présente invention ; la figure 2 est une vue en coupe prise le long de la ligne 1141 de la figure 1 ; et la figure 3 est une vue en perspective montrant la forme de la structure de la figure 2 qui est montée dans le missile. Description détaillée de l'invention La présente invention sera maintenant décrite en détail en se référant aux dessins ci-joints. 0 Lorsqu'on décrit la présente invention, on omettra de décrire en détail des éléments fonctionnels ou structurels connus pour rendre clair l'esprit de la présente invention. La construction du système de support latéral 100 en accord avec la présente invention va être décrite en 15 détail. Le système de support latéral 100 inclut des sabots 110 en projection depuis le côté d'une circonférence extérieure du missile 10 ; une barre de blocage anti-déplacement 120 formée à l'intérieur du sabot 110 ; une 20 plaque de support de charge 130 formée pour couvrir la circonférence du fond du sabot 110 et venir en contact avec la surface circonférentielle extérieure du missile 10 quand une certaine charge est appliquée au sabot 110 ; une tige d'ajustement de position 140 fixée sur le siège de ressort 150 et insérée dans un évidement d'ajustement de 25 position 10a formé sur une surface circonférentielle extérieure du missile 10 ; un siège de ressort 150 pour recevoir une portion de la tige d'ajustement de position 140 à une extrémité de celle-ci de ; un ressort 160 installé de manière à être comprimé entre une portion de réception formée à l'autre extrémité du siège de ressort 150 et une surface 30 intérieure du sabot 110 ; un goujon de blocage anti-déplacement 170 installé pour presser l'extrémité supérieure de la barre de blocage antidéplacement 120 du sabot 110 sous une certaine charge ; et une monture 180 pour fixer le goujon de blocage anti-déplacement 170 et aider à transférer le goujon de blocage anti-déplacement 170. 35 Le sabot 110 est formé comme un corps de sabot 111 avec une portion creuse formée à l'intérieur de lui-même, et il est installé sur la surface circonférentielle extérieure du missile 10 sans être fixé sur celle-ci, mais en contact avec cette surface. Quand le goujon de blocage anti-déplacement 170 est fixé au niveau de la monture 180 et qu'il est transféré dans la direction du missile 10 pour presser l'extrémité frontale de la barre de blocage anti-déplacement 120 du sabot 110, la plaque de support de charge 130 est pressée par le fond de la circonférence du corps de sabot 111 et attachée de façon serrée sur la surface circonférentielle extérieure du missile 10. La tige d'ajustement de position 140 présente un filetage sur une extrémité et elle est fixée sur l'autre extrémité du siège de ressort 150. L'autre extrémité de la tige d'ajustement de position 140 est insérée dans l'évidement d'ajustement de position 10a du missile 10, mais non pas fixée dans cet évidement. Par conséquent, bien que la profondeur de l'évidement diffère d'un évidement à un autre, comme la tige d'ajustement de position est fixée au siège de ressort 150, la tige d'ajustement de position 140 peut être insérée dans l'évidement à une profondeur constante. Une extrémité du siège de ressort 150 inclut une portion convexe pour recevoir une extrémité du ressort 160, et une portion de réception pour 25 fixer la tige d'ajustement de position 140. Une surface de contact 190 du goujon de blocage anti-déplacement 170, pressée sous une certaine force, vient en contact avec une extrémité frontale de la barre de blocage anti-déplacement 120 du sabot 30 110, qui n'est pas fixé sur la barre de blocage anti-déplacement 120. Ainsi, lorsque le missile 10 est lancé dans le silo 20, la condition de restriction à friction entre le goujon de blocage anti-déplacement 170 et la barre de blocage anti-déplacement 120 est annulée en douceur. Ainsi, quand le missile 10 est lancé sous une force qui surmonte la force de friction entre le goujon de blocage anti-déplacement 170 et la barre de blocage anti-déplacement 120, la contrainte due à la force de friction entre le goujon de blocage anti-déplacement 170 et la barre de blocage anti-déplacement 120 est naturellement annulée sous la poussée de lancement du missile 10. La monture 180 pour le goujon de blocage inclut une portion de fixation 181 possédant un pas de vis formé en son centre, et solidarisée 10 avec la surface circonférentielle extérieure du silo 20 avec un goujon de fixation 18la, une portion d'ajustement 182 ayant une projection à insérer dans un évidement polygonal formé sur une extrémité frontale du goujon de blocage anti-déplacement 170, et un goujon de fixation de position 183 destiné à faire tourner le goujon de blocage anti- 15 déplacement 170 en utilisant la portion d'ajustement 182 et en fixant la portion d'ajustement 182 et la portion de fixation 181. Comme montré dans la figure 3, le système de support latéral 100 est formé à quatre positions à intervalles de 90 sur la surface 20 circonférentielle extérieure du missile 10, et il protège le missile 10 de telle façon que lorsque le missile 10 monté à l'intérieur du silo 20 est déplacé (avec fluctuations) dans la direction latérale lorsqu'il est manutentionné, transporté et mis en fonctionnement, il ne peut pas se produire de mouvement relatif entre le silo 20 et le missile 10. 25 En fait, pour ne pas permettre la formation d'un espace entre la surface circonférentielle extérieure du sabot 110 et la surface intérieure du silo 20, le goujon de blocage anti-déplacement 170 est installé au niveau de la monture 180, laquelle est fixée de manière à presser fortement la 30 barre de blocage anti-déplacement 120, prévue au centre du sabot 110, pour amener la plaque de support de charge 130 en contact avec la surface circonférentielle extérieure du missile 10. Les sabots 110 sont installés de façon à être supportés sur la surface 35 circonférentielle extérieure du missile 10 à intervalles de 90 pour ne pas permettre la formation d'un espace entre le silo 20 et le missile 10 avant de lancer le missile. Quand le missile 10 commence à être lancé, le missile 10 saisi par les sabots 110 au moyen de la tige d'ajustement de position 140 progresse ensemble avec les sabots 110 à l'intérieur du silo 20, en surmontant la force de friction engendrée par une charge en direction axiale entre le goujon de blocage anti-déplacement 170 et la barre de blocage anti-déplacement 120. Ensuite, l'état de contact entre le goujon de blocage anti-déplacement 170 et la barre de blocage antidéplacement 120 est annulé et, ainsi, la surface circonférentielle extérieure du corps de sabot 111 coulisse dans une situation de contact avec la surface intérieure du silo 20 sous l'action du ressort 160 et du siège de ressort 150. Au moment où le missile 10 décolle après avoir été fortement accéléré dans le silo 20, les sabots 110 s'éparpillent dans toutes les directions sous la force de rappel du ressort 160 comprimé. Comme énoncé ci-dessus, la portée de la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation spécifique décrit ci-dessus, mais elle peut être modifiée de façon appropriée dans le cadre de l'ensemble de cette description. Par exemple, sans installer de barre de blocage antidéplacement 120 dans les sabots, on peut prévoir que le goujon de blocage anti-déplacement soit en contact direct avec la surface externe du sabot de manière à supprimer le jeu entre le missile et le silo. Tel qu'il a été décrit jusqu'ici, un système de support latéral pour un missile lancé à partir d'un silo et conforme à la présente invention 25 présente les avantages suivants. C'est-à-dire qu'en installant des sabots qui sont formés séparément sur la surface circonférentielle extérieure du missile et en prévoyant le goujon de blocage anti-déplacement fixé dans le silo et pressant 30 sélectivement une surface d'extrémité frontale des sabots de manière à amener les sabots en contact avec le missile placé à l'intérieur du silo avant son lancement, aucun espace n'est formé entre le silo et le missile, même sans prévoir d'éléments ou d'unités additionnelles en projection, de sorte qu'un impact qui peut être appliqué au missile 35 pourra être réduit au maximum, et donc que le missile pourra être fixé de façon stable dans la direction latérale. En outre, après avoir lancé le missile depuis le silo, les sabots pourront être automatiquement séparés du missile sans utiliser une unité additionnelle. On comprendra que la présente invention pourra être mise en oeuvre sous des formes diverses sans s'éloigner de l'esprit ou des caractéristiques essentielles de celle-ci. On devrait aussi comprendre que les modes de réalisation décrits ci-dessus ne sont limités par aucun des détails de la description qui précède, à moins qu'il en soit autrement spécifié, mais qu'elle devrait être au contraire comprise de façon large dans le cadre de son esprit et de sa portée telle que définie dans la présente demande de brevet, et qu'il est par conséquent entendu que l'invention couvrira tout changement et toute modification qui tombe dans la portée de l'invention, de même que tous les équivalents
Un système de support latéral pour missile (10) lancé à partir d'un silo (20), selon la présente invention, est destiné à éliminer les jeux entre le missile et le silo en quatre emplacements à intervalles de 90 degree , afin qu'il ne se produise aucun mouvement relatif entre le missile et le silo. Grâce à cela, le missile et son système de déclenchement sont protégés vis-à-vis des chocs et des vibrations qui se produisent pendant la manutention, le transport et le fonctionnement. De plus, lorsque le missile (10) est mis à feu, les éléments de blocage (120, 170) du système de support latéral peuvent être libérés avec une faible perte d'énergie.
Revendications 1. Système de support latéral pour un missile (10) lancé à partir d'un silo (20), caractérisé en ce qu'il comprend : des sabots (110) formés sur une surface circonférentielle extérieure d'un missile ; une barre de blocage anti-déplacement (120) qui est intégralement fixée à chaque sabot (110) ; et un goujon de blocage anti-déplacement (170) fixé sur le silo (20) et pressant sélectivement l'extrémité supérieure de la barre de blocage anti-déplacement (120) de manière à être en contact avec la barre de blocage anti-déplacement (120). 2. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'une gorge est 5 formée sur la surface supérieure dans la direction du lancement du missile des sabots (110), et la barre de blocage anti-déplacement (120) est fixée au sabot (110) de telle façon que l'extrémité supérieure de la barre de blocage anti-déplacement (120) est située au-dessous de la surface supérieure des sabots (110). 20 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : une tige d'ajustement de position (140) fixée à la surface inférieure du sabot (110) de manière à être insérée dans un évidement d'ajustement 25 de position (10a) formé sur la surface circonférentielle extérieure du missile (10). 4. Système selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : 30 un ressort (160) installé et comprimé à l'intérieur du sabot (110) et permettant de presser la tige d'ajustement de position (140) et de l'insérer dans l'évidement d'ajustement de position (l0a) du missile (10). 5. Système selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : un siège de ressort (150) ayant une portion convexe à une extrémité pour recevoir une extrémité du ressort (160) et ayant une portion à l'autre extrémité pour fixer la tige d'ajustement de position (140). 6. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : une plaque de support de charge (130) formée entre la surface inférieure du sabot (110) et la surface circonférentielle extérieure du missile (10), de sorte que lorsque le goujon de blocage antidéplacement (170) presse le sabot (110), la plaque de support de charge (130) vient en contact avec la surface circonférentielle extérieure du missile (10). 7. Système selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'une pluralité de sabots (110) et une pluralité de goujons de blocage anti-déplacement (170) sont formés à certains intervalles sur la surface circonférentielle extérieure du missile (10). 8. Système de support latéral pour un missile (10) lancé à partir d'un silo (20), caractérisé en ce qu'il comprend : des sabots (110) formés sur une surface circonférentielle extérieure d'un missile (10) ; et un goujon de blocage anti-déplacement (170) fixé dans le silo (20) et pressant sélectivement la surface supérieure de chaque sabot (110) de façon à être en contact avec les sabots (110).
F
F42
F42B
F42B 39,F42B 14
F42B 39/22,F42B 14/06
FR2898179
A1
DISPOSITIF TELESCOPIQUE CYLINDRIQUE AUTOREGLABLE DE SUPPORT EXTENSIBLE, A DEUX OU PLUSIEURS PALIERS ET POUVANT ETRE BLOQUE EN POSITION A CHACUNE DES POSITIONS D'EXTENTION.
20,070,907
L'invention porte sur la création d'un support télescopique à deux ou plusieurs paliers, dont l'allongement est obtenu, aux différents niveaux hauts, par la prise d'appui d'au moins une butée en saillie sur une partie femelle, sur l'une des bases d'appui ou marches prévues en saillie sur une partie mâle, le choix d'une base ou d'une marche étant déterminé par la position d'un doigt-guide, solidaire de la partie femelle et se déplaçant à l'intérieur d'un système de guidage à base d'au moins un profil de came, aménagé à la périphérie de la partie mâle et dans lequel la partie mâle est prévue creuse, les surfaces de prise d'appui du support télescopique prévues en saillie sur la partie mâle étant disposées dans la dite partie creuse, intérieurement au cylindre décrit par sa périphérie intérieure et la, ou au moins une butée, 1l) prévue en saillie, étant disposée sur la surface horizontale intérieure de la partie femelle et étant aménagée de manière à être également inscrite intérieurement à ce même cylindre intérieur à la partie mâle, parallèlement à son axe. On connaît déjà des supports destinés à permettre la proclive et la déclive, voire la surélévation temporaire d'un plan de couchage. 15 On connaît en particulier un support télescopique qui repose sur l'utilisation d'un système de cames en rotation, solidaire de l'un des éléments, avec doigt-guide solidaire de l'autre élément, la came constituant un circuit fermé et définissant des paliers d'appui à un niveau bas et un ou plusieurs niveaux hauts, qui comporte des moyens de maintien au niveau d'au moins un palier haut défini par le système came-doigt, constitués par au moins une butée 20 formée d'un décrochement à la périphérie haute de la partie mâle et en saillie sur la partie femelle objet des brevets EP-01651; 0 FR 9004645 et FR 90 14573 En raison de la surface occupée par la came et la présence, à titre d'exemple, d'au moins un décrochement à la surface du cylindre défini par la surface cylindrique extérieure de l'élément mâle 1, ce support de l'art antérieur limite, pour une hauteur initiale et un diamètre 25 donné, le nombre et l'amplitude des paliers hauts pouvant être aménagés. Ce support extensible autoréglable selon l'art antérieur prévoit en effet une longueur de butée maximum liée à l'allongement défini par la hauteur du segment de came dans lequel se déplace le doigt-guide en début et en fin du cycle d'extension/compression, délimitée à sa partie supérieure par sa jonction avec l'arête inférieure du segment de came permettant le 30 retour du doigt-guide. Ce même support de l'art antérieur restreint également le nombre de positions de prises d'appui envisageables en prévoyant que le deuxième tronçon de la came ait un tracé en zigzag ascendant. On connaît également un support extensible à un ou plusieurs paliers hauts, dont l'extension résulte de l'engagement d'une butée de longueur fixe disposée verticalement en périphérie de l'un des éléments, intérieurement pour l'élément femelle ou extérieurement pour l'élément mâle, dans au moins un logement conjugué de l'autre élément télescopique, la prise d'appui d'au moins une butée s'effectuant sur le fonds d'au moins un logement conjugué ou sur la partie horizontale supérieure de l'élément mâle, objet du brevet FR 92 14230. Ce support télescopique selon l'art antérieur, qui prévoit le choix entre au moins deux niveaux de paliers hauts par le biais d'un prépositionnement des éléments télescopiques l'un par rapport à l'autre, comporte sur l'un des éléments télescopiques, pour chaque niveau de palier prévu, un décrochement de profondeur équivalente, les décrochements étant obligatoirement disjoints et leur nombre total se trouvant ainsi limité en raison de la surface accrue occupée de ce fait sur le cylindre décrit par la partie intérieure de cet élément télescopique. On connaît également un support extensible à un ou plusieurs paliers hauts, dont l'extension résulte de l'engagement latéral de butées ainsi que d'un blocage en position par un dispositif à crans, objet du brevet FR 2 691 343 A. La résistance de cet ensemble est fonction de la résistance à la poussée verticale de chacune des butées disposées en saillie des deux éléments télescopiques et en particulier de celles qui sont disposées dans la partie inférieure de l'élément télescopique femelle. L'ajustement en hauteur du dispositif implique d'autre part le desserrement des deux éléments télescopiques l'un par rapport à l'autre, puis l'identification des butées de guidage et de prise d'appui correspondant à la nouvelle extension recherchée, puis l'introduction des butées conjuguées et enfin le serrage en position. Le déroulement facile de ces manipulations implique en particulier que le desserrage puis le serrage des agrafes élastiques puisse être obtenu sans difficulté pendant toute la durée de vie du dispositif. Les supports télescopiques extensibles selon la présente invention évitent ces inconvénients en combinant la souplesse d'utilisation, la fiabilité des supports autoréglables, objets des brevets EP - 0165190, FR 90 04645 et FR 90 14.573 et la faculté d'accroître, à diamètre et hauteur initiale constants, leur amplitude totale et le nombre de paliers hauts pouvant être aménagés. 3o L'invention porte sur la création d'un support télescopique cylindrique autoréglable de support extensible à deux ou plusieurs paliers et pouvant être bloqué en position à chacune des positions d'extension. Selon une première caractéristique du support télescopique, il comporte deux ou plusieurs paliers, dont l'allongement est obtenu, aux différents niveaux hauts, par la prise d'appui d'au moins une butée en saillie sur une partie femelle, sur l'une des bases d'appui ou marches prévues en saillie sur une partie mâle, le choix d'une base ou d'une marche étant déterminé par la position d'un doigt-guide, solidaire de la partie femelle et se déplaçant à l'intérieur d'un système de guidage à base d'au moins un profil de came, aménagé à la périphérie de la partie rnâle et dans lequel la partie mâle est prévue creuse, les surfaces de prise d'appui du support télescopique prévues en saillie sur la partie mâle étant disposées dans la dite partie creuse, intérieurement au cylindre décrit par sa périphérie intérieure et la, ou au moins une, butée, prévue en saillie, étant disposée sur la surface horizontale intérieure de la partie femelle et étant aménagée de manière à être également inscrite intérieurement à ce lo même cylindre intérieur à la partie mâle, parallèlement à son axe. Selon un mode de réalisation du support télescopique de type autoréglable, est constitué du système de guidage à base d'au moins un profil de came est constitué d'au moins un système multi-profils de guidage du doigt-guide, aménagé latéralement, en boucle, sur la totalité de la périphérie de la partie mâle et en ce que chaque système multi-profils comporte, 15 successivement, un profil de came (A) vertical ascendant, un profil de came (B), ascendant ou horizontal, en zigzag, dans lequel débouchent des profils de came verticaux correspondant aux positions de prise d'appui (Po. P. P2 Pä) et qui sont espacés latéralement d'un arc correspondant aux arcs conjugués séparant l'une de l'autre les surfaces de prise d'appui sur la partie mâle, ainsi qu'un segment (C), aménagé au-delà de la position de prise d'appui Pn 20 correspondant à l'extension maximale du support télescopique et dont l'extrémité opère sa jonction avec le profil de came (A) vertical dont la position angulaire, à la périphérie de la partie mâle, correspond à la position du doigt-guide avant toute extension du support télescopique. Selon une autre caractéristique du support télescopique objet de l'invention, la butée 25 en saillie sur la partie horizontale intérieure de la partie femelle est constituée d'un cylindre ouvert, intérieur à la partie femelle, les centres de la partie femelle et du cylindre étant confondus, et comporte à sa surface horizontale libre des surfaces de prises d'appui conjuguées avec les surfaces de prises d'appui aménagées dans la partie creuse de la partie mâle sur le bord libre d'un cylindre prenant appui, à son autre extrémité, sur la partie 3o horizontale intérieure de la dite partie mâle creuse. Selon une autre caractéristique du support télescopique objet de l'invention, le segment (C) du système de cames (A), (B), (C) aménagé à la périphérie de la partie mâle présente une pente formant un angle (a), tel que l'appui du doigt-guide sur son arête inférieure détermine la rotation automatique de la partie femelle sous l'effet d'une poussée verticale exercée par la partie mâle après que le doigt-guide solidaire de la partie femelle ait franchi, en phase d'extension, le dernier profil ascendant du segment en zigzag (B) du système de cames (A), (B), (C) de la partie mâle. Selon une autre caractéristique du support télescopique objet de l'invention, pour un système de prise d'appui prévoyant, pour une extension nulle, la totale imbrication des surfaces ouvertes conjuguées des cylindres respectivement sur les parties mâle et femelle, la pente du segment (C) formant un angle (a), est prévue égale ou supérieure à la pente, formant un angle (b), de la surface ouverte de la butée, conformée en cylindre, sur la partie femelle qui relie entre elles les surfaces conjuguées des surfaces de prise d'appui à la surface conjuguée Io de la butée, conformée en cylindre, sur la partie mâle, de manière à permettre l'emboîtement progressif des cylindres respectivement sur la partie mâle et sur la partie femelle. Selon une autre caractéristique du support télescopique objet de l'invention, les surfaces de prises d'appui sur la partie mâle sont disposées en escalier, les arcs qu'elles décrivent étant fonction des arcs séparant les positions angulaires occupées par le doigt-guide 15 solidaire de la partie femelle dans les positions de prise d'appui (Po, P,. P2, .... Pä), tandis que les pentes des parties frontales des marches séparant les surfaces de prises d'appui successives sur la partie mâle correspondent aux pentes conjuguées des segments ascendants du profil de came (B) aménagé en zigzag. Selon une autre caractéristique, objet de l'invention, le support télescopique 20 comporte, en outre, des moyens de blocage en position d'extension, aux différents niveaux des deux éléments télescopiques, mâle et femelle, l'un par rapport à l'autre. Selon un mode de réalisation, le moyen de blocage en position est constitué par un doigt-guide, monté déplaçable sur son axe dans la partie femelle, de sorte que son extrémité tronconique puisse pénétrer, par vissage dans les segments de came, dans des logements 25 aménagés à la périphérie de la partie mâle, aux niveaux successivement atteints par le doigt lorsque la butée solidaire de la partie femelle, est en position de prise d'appui sur la surface conjuguée de la partie mâle. Selon un autre mode de réalisation, le blocage en position est obtenu par l'adjonction, sur chacun des profils de came verticaux (A) assurant, sur l'élément télescopique 30 mâle, le positionnement angulaire du doigt-guide, d'une part, de logements horizontaux, d'une longueur permettant le logement du doigt-guide, après une rotation de la partie femelle par rapport à la partie mâle, à chacun des niveaux atteints au moment où la butée, intérieure à la partie femelle, prend appui sur l'une des positions de prise d'appui de la partie mâle correspondante à ce même profil vertical de came (A), et d'autre part, de resserrements disposés à l'entrée desdits logements pour éviter toute sortie non intentionnelle du doigt-guide. Selon une autre caractéristique, pour un nombre n de segments verticaux de came (A), correspondant à la position de prise d'appui Po, la partie mâle est pourvue d'au moins 3-n nervure(s) verticale(s), p. ex. prolongeant, notamment vers le haut, des segments verticaux de came, et raccordée par ailleurs, pour l'une d'elle, à un profil de came (C) en zigzag, et assurant ainsi, à tout moment de sa course, le guidage en coulissement de la partie mâle à l'intérieur de la partie femelle. Selon une dernière caractéristique, la partie mâle comporte à sa surface une échelle graduée permettant, au fur et à mesure du gain en amplitude du dispositif télescopique, d'utiliser le bord libre de la partie femelle comme index de lecture de la hauteur du pied, quel que soit son allongement. A titre d'illustration, des dessins sont joints, qui représentent de façon non limitative : - fig.l, une vue en plan des deux éléments télescopiques emboîtés l'un par rapport à l'autre - fig. 2, le développement plan de la périphérie d'une partie mâle comportant un système de carnes multiprofils (A), (B), (C) disposé en boucle circonférentielle, ainsi que le développement plan des extrémités ouvertes, en forme de marches de prise d'appui, des cylindres faisant fonction de butées, disposés intérieurement aux parties mâle et femelle et prenant appui sur leurs parties horizontales intérieures respectives. - fig. 3a et fig. 3b, des sections, selon un plan diamétral, d'un même support extensible positionné à deux niveaux d'extension différents. - fig. 4a, 4b et 4c, des vues en perspective, respectivement des parties télescopiques assemblées (fig. 4a) et de l'aménagement intérieur des parties télescopiques respectivement mâle (fig. 4b) et femelle (fig. 4c). La figure 1 représente une vue en plan d'un support télescopique autoréglable dont la partie mâle (1) comporte, en sa périphérie, un système multi-profils (A), (B), (C) de guidage du doigt-guide (6), solidaire de la partie femelle (2), disposé latéralement, en boucle, sur la 3U totalité de la partie mâle (1), les logements (27) et leurs resserrements (28) permettant le blocage en position du support extensible, aménagés latéralement par rapport aux segments verticaux de came, à des niveaux correspondant aux niveaux atteints par le doigt-guide (6) au moment où au moins une surface de prise d'appui (8a, 8b, 8,, ...8o) de la partie mâle (1) prend appui sur au moins une surface de prise d'appui (8A, 8n. 8, ....8N) conjuguée de la partie femelle 20 25 (2), une échelle graduée (29) ; au niveau de la partie horizontale supérieure de la partie mâle (1), un logement (20) prévue pour l'insertion d'une fixation permettant l'installation du support télescopique sur l'équipement à supporter. La figure 1 présente par ailleurs, aménagés intérieurement à la partie mâle (1) et à la partie femelle (2), les cylindres conjugués de prise d'appui (24) et (26) ainsi que les surfaces horizontales intérieures (22) et (25) sur lesquelles ils prennent respectivement appui. La figure 1 présente enfin l'extrémité de préférence semisphérique (19) de la partie femelle, dont le poids contribue au coulissement de la partie femelle (2) sur la partie mâle (1) lors des extensions successives du support télescopique. La figure 2 représente, respectivement, le développé plan de la périphérie d'une partie iu mâle (1) comportant un système de cames multi-profils (A), (B), (C) disposé en boucle, une came de jonction (7) permettant l'introduction du doigt-guide dans le système de cames et donc l'assemblage du support télescopique, les logements latéraux (27) de blocage du support télescopique et leurs resserrements (28), ainsi que le développement plan des extrémités ouvertes, en forme de marches de prise d'appui (8a, 81,, 8,, ... 8ä) et 8n. 8c....8N), aménagées 15 aux extrémités ouvertes des cylindres (24) et (26) faisant fonction de butées, disposés intérieurement aux parties mâles (1) et femelle (2) et prenant appui sur leurs parties horizontales intérieures respectives. La figure 2 présente aussi la pente (a) du segment (C) égale ou supérieure à la pente (b) de la surface ouverte de la butée (26), qui relie entre elles les surfaces (8N) et (8A) conjuguées des surfaces de prise d'appui (8n) et (8a) sur la partie mâle 20 (1). Les figures 3a et 3b représentent des sections, selon un plan diamétral, d'un même support extensible positionné à deux niveaux d'extension différents et, sur chacune d'elle, une partie mâle (1), une partie femelle (2), un doigt-guide (6), les deux surfaces de prise d'appui conjuguées 81,, 8t3 et 8,, 8c. les nervures 14, délimitant les segments verticaux de cames, 25 respectivement à leurs extrémités supérieures et inférieures, où elles se prolongent verticalement jusqu'à l'extrémité horizontale inférieure de la partie mâle (1) ; les cylindres de butées conjuguées (26) et (24), respectivement sur les parties mâle (1) et femelle (2), les surfaces horizontales intérieures (22) et (25) sur lesquelles les cylindres de butées conjuguées (26) et (24) prennent respectivement appui sur les parties mâle (1) et femelle (2), ainsi que le 3o logement (20) prévu pour l'insertion d'une fixation sur la partie horizontale extérieure de la partie mâle (1). Les figures 4a, 4b et 4c représentent des vues en perspective, respectivement assemblées et dissociées du support télescopique (fig. 4a) et de l'aménagement intérieur des parties télescopiques respectivement mâle (fig. 4b) et femelle (fig. 4c), comprenant le doigt- guide (6), le logement (20) prévu pour l'insertion d'une fixation sur la partie horizontale extérieure de la partie mâle (1) ; des parties mâle (1) et femelle (2) sur lesquelles sont présentées respectivement les cylindres de butées conjuguées (26) et (24), ainsi que des surfaces de prise d'appui (8,, 81,, ... 8n) et (8:, 813....8N) aménagées en escalier au niveau des extrémités ouvertes des cylindres (24) et (26). L'aménagement du système de segments de cames en une boucle circonférentielle à la périphérie de la partie rnâle (1), ainsi que l'aménagement du système de prise d'appui à l'intérieur des parties mâle (1) et femelle (2) permettent d'obtenir, à hauteur initiale et diamètre constant, une amplitude plus importante et un nombre de positions de prise d'appui U) supérieur à celui obtenu avec un dispositif de l'art antérieur. La disponibilité du système de verrouillage à baïonnette , tel qu'il est présenté sur les figures 1 et 2, permet, p. ex. lorsque les supports extensibles selon l'invention supportent un objet d'un poids important ou avec lequel ils ne sont pas rendus solidaires par un assemblage fixe, de rechercher, en une première étape, en mode autoréglable, la ou les 1s extensions recherchées des dispositifs télescopiques, puis de les bloquer au(x) niveau(s) d'extension atteint(s), préalablement à leur mise en place sous l'objet
Dispositif télescopique cylindrique autoréglable de support extensible à deux ou plusieurs paliers et pouvant être bloqué en position à chacune des positions d'extension.Dispositif télescopique de support extensible, à deux ou plusieurs paliers, dont l'allongement est obtenu, aux différents niveaux hauts, par la prise d'appui d'au moins une butée verticale en saillie sur une partie femelle (2), sur l'une des bases d'appui ou marches (8a, 8b, ... 8n) prévues en saillie sur une partie mâle (1), le choix d'une base ou d'une marche étant déterminé par la position d'un doigt-guide (6), solidaire de la partie femelle (2) et se déplaçant à l'intérieur d'un système de guidage à base d'au moins un profil de came, aménagé à la périphérie de la partie mâle (1) et dans lequel la partie mâle (1) est prévue creuse, les surfaces de prise d'appui (8a, 8b, ...8n), prévues en saillie sur la partie mâle (1), étant disposées dans la dite partie creuse, intérieurement au cylindre décrit par sa périphérie intérieure et la, ou au moins une, butée verticale (26), prévue en saillie, étant disposée sur la surface horizontale intérieure de la partie femelle (2) et étant aménagée de manière à être également inscrite intérieurement à ce même cylindre intérieur à la partie mâle, parallèlement à son axe.Ce dispositif télescopique s'applique notamment à l'inclinaison et à la surélévation d'un plan de couchage.
Revendications 1. Dispositif télescopique de support extensible, à deux ou plusieurs paliers, dont l'allongement est obtenu, aux différents niveaux hauts, par la prise d'appui d'au moins une butée verticale en saillie sur une partie femelle (2), sur l'une des bases d'appui ou marches (8a. 8h....8ä) prévues en saillie sur une partie mâle (1), le choix d'une base ou d'une marche étant déterminé par la position d'un doigt-guide (6), solidaire de la partie femelle (2) et se déplaçant à l'intérieur d'un système de guidage à base d'au moins un profil de came, aménagé à la périphérie de la partie mâle (1) et dans lequel la partie mâle (1) est prévue creuse, lu caractérisé en ce que les surfaces de prise d'appui (8a, Sh....8e) prévues en saillie sur la partie mâle (1) sont disposées dans la dite partie creuse, intérieurement au cylindre décrit par sa périphérie intérieure et en ce que la, ou au moins une, butée verticale (26) prévue en saillie est disposée sur la surface horizontale intérieure de la partie femelle (2) et est aménagée de manière à être également inscrite intérieurement à ce même cylindre intérieur à la partie mâle, 15 parallèlement à son axe. 2. Dispositif de support télescopique selon la 1, du type autoréglable, caractérisé en ce que le système de guidage à base d'au moins un profil de came est constitué d'au moins un système multi-profils de guidage du doigt-guide (6), aménagé latéralement, en boucle, sur la totalité de la périphérie de la partie mâle (1) et en ce que chaque système mufti- 20 profils comporte, successivement, un profil de came (A) vertical ascendant, un profil de came (B) en zigzag dans lequel débouchent des profils de came verticaux correspondant aux positions de prise d'appui (Po, P,. P2, .... Pä) et qui sont espacés latéralement d'un arc correspondant aux arcs conjugués séparant l'une de l'autre les surfaces de prise d'appui (8a. 81)....8ä) sur la partie mâle (1), ainsi qu'un segment (C), aménagé au-delà de la position de 25 prise d'appui Pn correspondant à l'extension maximale du support télescopique et dont l'extrémité opère sa jonction avec le profil de came (A) vertical, dont la position angulaire, à la périphérie de la partie mâle (1), correspond à la position (P,,) du doigt-guide (6) avant toute extension du support télescopique. 3. Dispositif de support télescopique selon la 1, caractérisé en ce que la 30 butée verticale en saillie sur la partie horizontale intérieure (25) de la partie femelle (2) est constituée d'un cylindre ouvert (26), intérieur à la partie femelle (2), les centres de la partie femelle (2) et du cylindre (26) étant confondus, et qui comporte à sa surface horizontale libre des surfaces de prises d'appui (8_a. 8B. .8N) conjuguées avec les surfaces de prises d'appui (8a. 51)....8ä) aménagées dans la partie creuse de la partie mâle (1) sur le bord libre d'un cylindre(24) prenant appui, à son autre extrémité, sur la partie horizontale intérieure (22) de la dite partie mâle creuse (1)...CLMF: 4. Dispositif de support télescopique selon les 1 et 2, caractérisé en ce que le segment (C) du système de cames (A), (B), (C) aménagé à la périphérie de la partie mâle (1) présente une pente formant un angle (a), tel que l'appui du doigt-guide (6) sur son arête inférieure détermine la rotation automatique de la partie femelle (2) sous l'effet d'une poussée verticale exercée par la partie mâle (1) après que le doigt-guide (6) solidaire de la partie femelle (2) ait franchi, en phase d'extension, le dernier profil ascendant du segment en zigzag (B) du système de cames (A), (B), (C) de la partie mâle (1). ~0 5. Dispositif de support télescopique selon la 4, caractérisé en ce que pour un système de prise d'appui prévoyant, pour une extension nulle, la totale imbrication des surfaces ouvertes conjuguées des cylindres (24) et (26), respectivement sur les parties mâle (1) et femelle (2), la pente du segment (C) formant un angle (a), est égal ou supérieur ou à la pente, formant un angle (b), de la surface ouverte de la butée (26), qui relie entre elles les 15 surfaces (8N) et (8A) conjuguées de prise d'appui (8n) et (8a) sur la partie mâle (1), de manière à permettre l'emboîtement progressif des cylindres (24) et (26). 6. Dispositif de support télescopique selon les 1, 2, 3 et 4, caractérisé en ce que les surfaces de prises d'appui (8,,. 8h, .8ä), sur la partie mâle (1), sont disposées en escalier, les arcs qu'elles décrivent étant fonction des arcs séparant les positions angulaires 20 occupées par le doigt-guide (6) solidaire de la partie femelle (2) dans les positions de prise d'appui (Po, P,. P2 Pa), et en ce que les pentes des parties frontales des marches séparant les surfaces de prises d'appui (8a. 8h....8ä) successives sur la partie mâle (1) correspondent aux pentes conjuguées des segments ascendants du profil de came (B) aménagé en zigzag...CLMF: 7. Dispositif de support télescopique selon une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, des moyens de blocage en position d'extension aux différents niveaux des deux éléments télescopiques (1) et (2), l'un par rapport à l'autre. 8. Dispositif de support télescopique selon les 2 et 7, caractérisé en ce que le blocage en position est obtenu par l'adjonction, sur chacun des profils de came 3o verticaux (A) assurant, sur l'élément télescopique mâle (1), le positionnement angulaire du doigt-guide (6), d'une part, de logements horizontaux (27), d'une longueur permettant le logement du doigt-guide (6), après une rotation de la partie femelle (2) par rapport à la partie mâle (1), à chacun des niveaux atteints au moment où la butée (26), intérieure à la partie femelle (2), prend appui sur l'une des positions de prise d'appui (8a, 8h....8ä) de la partie mâle v 2898179 (1) correspondante à ce même profil vertical de came (A), et d'autre part, de resserrements (28) disposés à l'entrée desdits logements pour éviter toute sortie non intentionnelle du doigt-guide (6), de sorte à constituer un système de type baïonnette . 9. Dispositif de support télescopique selon les 1 et 2, caractérisé en ce 5 que, pour un nombre n de segments verticaux de came (A), correspondant à la position de prise d'appui Po, la partie mâle (1) est pourvue d'au moins 3-n nervure(s) verticale(s) (14), prolongeant vers le haut des segments verticaux de came, et raccordée par ailleurs, pour l'une d'elle, au profil de came (B) en zigzag assurant ainsi, à tout moment de sa course, le guidage en coulissement de la partie mâle (1) à l'intérieur de la partie femelle (2). 10. Dispositif de support télescopique selon une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie mâle (1) comporte à sa surface une échelle graduée (29) permettant, au fur et à mesure du gain en amplitude du dispositif télescopique, d'utiliser le bord libre de la partie femelle (2) comme index de lecture de la hauteur du pied, quel que soit son allongement.
F,A
F16,A47
F16M,A47B,A47C,F16B
F16M 11,A47B 91,A47C 31,F16B 7
F16M 11/26,A47B 91/02,A47C 31/12,F16B 7/14
FR2897187
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE PILOTAGE D'UN ECRAN D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES.
20,070,810
La présente invention concerne un écran d'affichage à cristaux liquides, et, plus particulièrement, un dispositif et un procédé pour piloter ou entraîner un écran d'affichage à cristaux liquides qui est capable d'éliminer un flou de mouvement d'une image pour améliorer la qualité de l'image. En général, un écran d'affichage à cristaux liquides affiche une image en t0 variant une transmission de lumière de cellules de cristaux liquides en fonction d'un signal vidéo. Un écran d'affichage à cristaux liquides de type à matrice active dans lequel un élément de commutation est formé dans chaque cellule de cristaux liquides convient à un affichage d'une image animée. En tant que l'élément de commutation utilisé dans l'écran d'affichage à cristaux liquides de type à matrice active, un 15 transistor en couches minces (dénommé ciùaprès : "TFT") est généralement utilisé. La figure 1 est une vue simplifiée représentant un dispositif de pilotage d'un écran d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée. En se référant à la figure 1, le dispositif de pilotage de l'écran d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée comporte une unité d'affichage 2 20 d'images comportant des cellules de cristaux liquides qui sont formées dans des régions définies par n lignes de grille GLI à GLn et m lignes de données DLI à DLm, un dispositif d'entraînement de données 4 destiné à délivrer un signal vidéo analogique aux lignes de données DL1 à DLm, un dispositif d'entraînement de grille 6 destiné à délivrer un signal de balayage aux lignes de grille GLI à GLn, et: un 25 dispositif de commande de rythme 8 qui aligne et délivre des données d'entrée externes RGB au dispositif d'entraînement de données 4, génère un signal de commande de données DCS pour le dispositif d'entraînement de données 4, et génère un signal de commande de grille GCS pour le dispositif d'entraînement de grille 6. L'unité d'affichage 2 d'images comporte un substrat à réseau de transistors et un 30 substrat à réseau de filtres colorés qui se font face entre eux, des espaceurs destinés à maintenir de manière uniforme un écart de cellule entre les deux substrats à réseau, et un cristal liquide rempli dans un espace de cristaux liquides prévu par les espaceurs. L'unité d'affichage 2 d'images comporte des TFT formées dans des régions définies par les n lignes de grille GL1 à GLn et les m lignes de données DL1 à DLm, 35 et des cellules de cristaux liquides raccordées aux TFT. Les TFT délivrent le signal vidéo analogique délivré depuis les lignes de données DL1 à DLm, aux cellules de cristaux liquides en réponse au signal de balayage délivré depuis les lignes de grille GLI à GLn. La cellule de cristaux liquides comporte une électrode commune et une Etant donné que l'image d'affichage de chaque trame affichée sur l'unité d'affichage 2 d'images a une influence sur l'image d'affichage de la trame suivante, un flou de mouvement est généré, dans lequel l'image est rendu floue lors d'un affichage de l'image animée sur l'unité d'affichage 2 d'images, en raison de la perception d'un téléspectateur. Par conséquent, dans le dispositif et le procédé de pilotage de l'écran d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée, un rapport de contraste se détériore en raison du flou de mouvement généré dans l'image d'affichage et ainsi, une qualité d'image se détériore. Afin d'empêcher le flou de mouvement généré dans l'écran d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée, un dispositif de pilotage haute vitesse destiné à moduler un signal de données pour augmenter la vitesse de réponse du cristal liquide a été suggéré. La figure 3 est un schéma de principe simplifié représentant le dispositif de pilotage haute vitesse de la technique apparentée. En se référant à la figure 3, le dispositif de pilotage haute vitesse 50 de la technique apparentée comporte une mémoire de trame 52 destiné à stocker des données RGB d'une trame en cours d'entrée Fn, une table de conversion 54 pour comparer les données RGB de la trame en cours d'entrée Fn avec des données d'une trame précédente Fnù1 soit dans la mémoire de trame 52 et générer des données modulées pour augmenter la vitesse de réponse du cristal liquide, et un mélangeur 56 destiné à mélanger les données modulées depuis la table de conversion 54 avec les données RGB de la trame en cours Fn et sortir les données mélangées. Dans la table de conversion 54, des données modulées R'G'B' ayant une tension supérieure à celle des données d'entrée RGB sont enregistrées afin d'augmenter la vitesse de réponse du cristal liquide pour correspondre au gris de l'image, qui est changé rapidement. Etant donné que le dispositif de pilotage haute vitesse 50 de la technique apparentée applique la tension supérieure à une tension de données réelle au cristal liquide en utilisant la table de conversion 54, comme représenté sur la figure 4, le cristal liquide répond plus rapidement à une tension de gris cible et, lorsqu'une valeur de gris souhaitée est atteinte, la valeur est maintenue. HIRSCH6BREVETS Brelets 25900.25956-061030-tradFXT doc-31 octobre 2006 -3~o3 4 Par conséquent, le dispositif de pilotage haute vitesse 50 de la technique apparentée peut réduire le flou de mouvement de l'image d'affichage en augmentant la vitesse de réponse du cristal liquide en utilisant les données modulées R'G'B'. Cependant, bien que l'écran d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée affiche l'image en utilisant le dispositif de pilotage haute vitesse, l'image d'affichage n'est pas nette en raison du flou de mouvement généré au niveau d'une frontière entre les images d'affichage.. C'estùàùdire, étant donné qu'une luminosité augmente avec un gradient au niveau de la frontière entre les images d'affichage, le flou de mouvement est généré même lorsque le cristal liquide est entraîné à une vitesse élevée. La présente invention propose un dispositif et un procédé de pilotage d'un écran d'affichage à cristaux liquides qui pare sensiblement un ou plusieurs problèmes dus aux limites et inconvénients de la technique apparentée. Un objet de la présente invention est de mettre à disposition un dispositif et un procédé de pilotage d'un écran d'affichage à cristaux liquides, qui est capable d'éliminer un flou de mouvement d'une image pour améliorer une qualité d'image. Pour parvenir à ces objets, un dispositif de pilotage d'un écran d'affichage à cristaux liquides comprend une unité d'affichage d'images comportant des cellules de cristaux liquides qui sont formées dans des régions de pixel définies par une pluralité de Iignes de grille et une pluralité de lignes de données ; un convertisseur destiné à détecter un vecteur de mouvement à partir de données source d'entrée externe, convertir une trame d'une image d'origine d'entrée en au moins deux trames de conversion, filtrer des images des trames de conversion selon le vecteur de mouvement et générer des données modulées ; un dispositif d'entraînement de grille destiné à délivrer un signal de balayage aux lignes de grille ; un dispositif d'entraînement de données destiné à convertir les données modulées en un signal vidéo analogique et délivrer le signal vidéo analogique aux lignes de données ; et un dispositif de commande de rythme destiné à aligner les données modulées et délivrer les données modulées au dispositif d'entraînement de données, générer un signal de commande de données pour commander le dispositif d'entraînement de données et générer un signal de commande de grille pour commander le dispositif d'entraînement de grille. Selon un mode de réalisation, le convertisseur comprend : une première unité de correction gamma destinée à effectuer une correction gamma des données source dans une unité de trame et générer des premières données ; une unité de séparation luminosité/couleurs destinée à diviser les premières données en un composant de luminosité (Y) et un composant de couleur (U et V) ; une unité de modulation d'images destinée à détecter le vecteur de mouvement depuis la composante de luminosité, convertir la composante de luminosité de la trame en au moins deux trames de ~HIRSCH6` BREV ETS'Brevets 25900.25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 4/65 conversion selon le vecteur de mouvement et générer un composant de luminosité modulé ; une unité de retard destinée à retarder la composante de couleur tandis que l'unité de modulation d'images génère la composante de luminosité modulé ; une unité de mélange destinée à mélanger la composante de luminosité modulé au composant de couleur retardé et générer des deuxièmes données ; et une seconde unité de correction gamma destinée à effectuer une correction gamma des deuxièmes données délivrées depuis l'unité de mélange et générer les données modulées. Selon un autre mode de réalisation, l'unité de modulation d'images comprend : une unité de mémoire destinée à stocker la composante de luminosité dans l'unité de to trame délivrée depuis l'unité de séparation luminosité/couleurs ; une unité de conversion de trame double destinée à convertir la composante de luminosité d'une image d'origine dans l'unité de trame délivrée depuis l'unité de mémoire en première et seconde trames de conversion correspondant à l'image d'origine et sortir de manière séquentielle les première et seconde trames de conversion ; une unité de détection de 15 mouvement destinée à régler un coefficient de filtre Gaussien et un coefficient de filtre de netteté selon un signal de commande de trame qui est inversé dans l'unité de trame en utilisant un composant de luminosité d'une trame précédente et un composant de luminosité d'une trame en cours de l'image d'origine délivrée depuis l'unité de mémoire et détecter un signal de taille de mouvement d'une image animée ; une unité 20 de filtre de mouvement destinée à filtrer les composantes de luminosité des trames de conversion selon le coefficient de filtre Gaussien et le coefficient de filtre de netteté ; et une unité de multiplication destinée à multiplier les composantes de luminosité des trames de conversion filtrées par l'unité de filtre de mouvement par le signal de taille de mouvement et délivrer le signal multiplié à l'unité de mélange. 25 Selon un autre mode de réalisation, l'unité de détection de mouvement comprend : une unité de détection de mouvement de blocs destiné à comparer la composante de luminosité de la trame précédente avec la composante de luminosité de la trame en cours dans une unité de i x i blocs et détecter un déplacement d'axe X et un déplacement d'axe Y d'un mouvement ; une unité de détection de gris de pixel 30 destiné à comparer des composantes de luminosité dans la trame en cours, détecter une variation de gris d'une unité de pixel pour détecter une frontière entre des images d'affichage animées, et générer un signal d'analyse de gris de frontière correspondant à la variation de gris de la frontière ; une unité de réglage de coefficient de filtre destinée à régler le coefficient de filtre Gaussien et le coefficient de filtre de netteté 35 selon le signal d'analyse de gris de frontière en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; et une unité de détection de taille de mouvement destinée à détecter le signal de taille de mouvement en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y. HIRSCHSrBREVETS\Brece s 25900'.25956-06 1 03 0-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 5165 De préférence, l'unité de détection de gris de pixel génère le signal d'analyse de gris de frontière ayant un niveau haut lorsque le gris de la frontière est changé d'un gris haut à un gris bas et génère le signal d'analyse de gris de frontière ayant un niveau bas lorsque le gris de la frontière est changé du gris bas à partir du gris haut. Selon un autre mode de réalisation, dans le dispositif l'unité de réglage de coefficient de filtre comprend : une unité de détection de direction de mouvement destinée à détecter un signal de direction de mouvement en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; une unité de sélection destinée à sortir de manière sélective le signal de direction de mouvement selon le signal de commande de trame ; une unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien destinée à régler le coefficient de filtre Gaussien correspondant au signal de direction de mouvement, selon le signal d'analyse de gris de frontière ; et une unité de réglage de coefficient de filtre de netteté destinée à régler le coefficient de filtre de netteté correspondant au signal de direction de mouvement délivré depuis l'unité de sélection, selon le signal d'analyse de gris de frontière. De préférence, dans le dispositif, l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien règle le coefficient de filtre Gaussien pour filtrer de manière lisse un composant de luminosité d'au moins un pixel adjacent à la frontière entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement selon le signal d'analyse de gris de frontière. De préférence, dans le dispositif, l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien règle le coefficient de filtre Gaussien de telle manière que des composantes de luminosité des deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, et règle le coeffi- cient de filtre Gaussien de telle manière qu'un composant de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtré de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. De préférence, l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté règle le coefficient de filtre de netteté pour filtrer de manière nette un composant de lurnino- sité d'au moins un pixel adjacent à la frontière entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement selon le signal d'analyse de gris de frontière. De préférence, l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté règle le coefficient de netteté de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut et règle le coefficient de filtre de netteté de telle manière qu'un composant de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtré de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. HIRSCH6lBREVETS,Bre,ets':25900 25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 6/65 Selon un mode de réalisation, l'unité de filtre de mouvement comprend : une unité de sélection destinée à sortir de manière sélective les composantes de luminosité des première et seconde trames de conversion selon le signal de commande de trame ; un filtre Gaussien destiné à filtrer de manière lisse la composante de lurnino- sité de la première trame de conversion délivré depuis l'unité de sélection selon le coefficient de filtre Gaussien et délivrer la composante de luminosité filtré à l'unité de multiplication ; et un filtre de netteté destiné à filtrer de manière nette la composante de luminosité de la seconde trame de conversion délivré depuis l'unité de sélection selon le coefficient de filtre de netteté et délivrer la composante de lurninosité filtré à l'unité de multiplication. Selon un autre mode de réalisation, l'unité de réglage de coefficient de filtre comprend : une unité de détection de direction de mouvement destinée à détecter un signal de direction de mouvement en utilisant le déplacement d'axe X et le déplace-ment d'axe Y ; une unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien destinée à régler le coefficient de filtre Gaussien afin qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement, selon le signal de commande de trame, et le signal d'analyse de gris de frontière ; et une unité de réglage de coefficient de filtre de netteté destiné à régler le coefficient de filtre de netteté pour qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement, selon le signal de commande de trame et le signal d'analyse de gris de frontière. De préférence, l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien règle le coefficient de filtre Gaussien pour filtrer de manière lisse la luminosité d'au moins un pixel adjacent à une frontière entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement afin qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière, selon le signal de commande de trame. De préférence, l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien effectue les étapes consistant à : régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière lisse lorsque le signal de commande de trame a un niveau haut et le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière qu'un composant de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtré de manière lisse lorsque le signal de commande de trame a un niveau bas et le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière qu'un composant de luminosité d'un pixel après la frontière soit filtré de manière lisse lorsque le signal de commande de trame est au niveau haut et le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas, et régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels après la frontière soient filtrées de manière lisse lorsque le signal de AHIRSCH6',BREVETSVBrevets/25900A2 5 956-06 1 03 0-tradTXT doc - 31 octobre 2006- 7/65 commande de trame est au niveau bas et le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut. De préférence, l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté règle le coefficient de filtre de netteté pour filtrer de manière nette la luminosité des irnages d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement afin qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière selon le signal de commande de trame. De préférence, l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté effectue les étapes consistant à : régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière qu'un composant de luminosité d'un pixel après la frontière soit filtré de manière nette lorsque le signal de commande de trame a un niveau haut et le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels après la frontière soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame a un niveau bas et le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame est au niveau haut et le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas, et régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière qu'un composant de lumi- nosité d'un pixel avant la frontière soit filtré de manière nette lorsque le signal de commande de trame est au niveau bas et le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. Selon un mode de réalisation, l'unité de filtre de mouvement comprend : un filtre Gaussien destiné à filtrer de manière lisse les composantes de luminosité des trames de conversion selon le coefficient de filtre Gaussien ; et un filtre de netteté destiné à filtrer de manière nette les composantes de luminosité des trames de conversion filtrées par le filtre Gaussien selon le coefficient de filtre de netteté et délivrer les composantes de luminosité filtrées à l'unité de multiplication. Selon un autre mode de réalisation, le convertisseur comprend : une prernière unité de correction gamma destinée à effectuer une correction gamma des données source dans une unité de trame et à générer des premières données ; une unité de séparation de luminosité/couleurs destinée à diviser les premières données en un composant de luminosité (Y) et un composant de couleur (U et V) ; une unité de modulation d'images destinée à détecter le vecteur de mouvement à partir du compo- sant de luminosité (Y), convertir la composante de luminosité (Y) de la trame en au moins deux trames de conversion et filtrer des images des trames de conversion selon le vecteur de mouvement pour générer un composant de luminosité modulé ; une unité de retard destinée à retarder la composante de couleur tandis que l'unité de V1H1RSCH61BREVETSVBrevetsV25900A25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 8!65 modulation d'images génère la composante de luminosité modulé ; une unité de mélange destinée à mélanger la composante de luminosité modulé au composant de couleur retardé et générer des deuxièmes données ; une seconde unité de couleur gamma destinée à effectuer une correction gamma des deuxièmes données délivrées depuis l'unité de mélange et à générer des troisièmes données ; et un circuit d'entraînement haute vitesse destiné à moduler les troisièmes données et générer les données modulées pour augmenter la vitesse de réponse du cristal liquide. Selon un autre mode de réalisation, l'unité de modulation d'images comprend : une unité de mémoire destinée à stocker la composante de luminosité dans une utili- sée de trame délivrée depuis l'unité de séparation luminosité/couleurs ; une unité de conversion de trame double destinée à convertir une des composantes de luminosité d'une image d'origine clans l'unité de trame délivrée depuis l'unité de mémoire en première et seconde trames de conversion correspondant à l'image d'origine et sortir de manière séquentielle les première et seconde trames de conversion ; une unité de détection de mouvement destinée à régler un coefficient de filtre Gaussien et un coefficient de filtre de netteté selon un signal de commande de trame qui est inversé dans l'unité de trame, utiliser une des composantes de luminosité d'une trame précédente et une des composantes de luminosité d'une trame en cours de l'image d'origine délivrée depuis l'unité de mémoire et détecter un signal de taille de mouvement d'une image animée ; une unité de filtre de mouvement destinée à filtre des composantes de luminosité des trames de conversion selon le coefficient de filtre Gaussien et le coefficient de filtre de netteté ; et une unité de multiplication destinée à multiplier les composantes de luminosité des trames de conversion filtrées par l'unité de filtre de mouvement par le signal de taille de mouvement et délivrer le signal multiplié à l'unité de mélange. Selon un autre mode de réalisation, l'unité de détection de mouvement comprend : une unité de détection de mouvement de bloc destinée à comparer la composante de luminosité de la trame précédente à la des composantes de luminosité de la trame en cours dans une unité de i x i blocs et détecter un déplacement d'axe X et un déplacement d'axe Y d'un mouvement ; une unité de détection de gris de pixel destinée à comparer les composantes de luminosité de pixel dans la trame en cours, détecter une variation de gris dans l'unité de pixel pour détecter une frontière entre des images d'affichage animées et générer un signal d'analyse de gris de frontière correspondant à la variation de gris de la frontière ; une unité de réglage de coeffi- cient de filtre destinée à régler le coefficient de filtre Gaussien et le coefficient de filtre de netteté selon le signal d'analyse de gris de frontière en utilisant le déplace-ment d'axe X et le déplacement d'axe Y ; et une unité de détection de taille de \`.MR SCH6\BREVETS Brevets\25900? 5956061030tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 9 65 mouvement destinée à détecter le signal de taille demouvement en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y. De préférence, l'unité de détection de grille de pixel génère le signal d'analyse de gris de frontière ayant un niveau haut lorsque le gris de la frontière est changé d'un gris haut un gris bas et génère le signal d'analyse de gris de frontière ayant un niveau bas lorsque le gris de la frontière est changé d'un gris bas à partir du gris haut. Selon un mode de réalisation, l'unité de réglage de coefficient de filtre comprend : une unité de détection de direction de mouvement destinée à détecter un signal de direction de mouvement en utilisant la déplacement d'axe X et le déplace- ment d'axe Y ; une unité de sélection destinée à sortir de manière sélective le signal de direction de mouvement selon le signal de commande de trame ; une unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien destinée à régler le coefficient de filtre Gaussien correspondant au signal de direction de mouvement délivré depuis l'unité de sélection, selon le signal d'analyse de gris de frontière ; et une unité de réglage de coefficient de filtre de netteté destinée à régler le coefficient de filtre de netteté correspondant au signal de direction de mouvement délivré depuis l'unité de sélection, selon le signal d'analyse de gris de frontière. De préférence, l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien règle le coefficient de filtre Gaussien pour filtrer de manière lisse une des composantes de luminosité d'au moins un pixel adjacent à la frontière entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement selon le signal d'analyse de gris de frontière. De préférence, l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien règle le coefficient de filtre Gaussien de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, et règle le coefficient de filtre Gaussien de telle manière qu'une composante de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtrée de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. De préférence, l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté règle le coefficient de filtre de netteté pour filtrer de manière nette une composante de luminosité d'au moins un pixel adjacent à la frontière entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement selon le signal d'analyse de gris de frontière. De préférence, l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté règle le coefficient de filtre de netteté de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière nette lorsque le signal d'ana-lyse de gris de frontière est au niveau haut et règle le coefficient de filtre de netteté 111IRSCI16,13REVETS1 3revets\2590025956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 10165 de telle manière qu'une composante de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtrée de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. Selon un mode de réalisation, l'unité de filtre de mouvement comprend : une unité de sélection destinée à sortir de manière sélective les composantes de lurninosité des première et seconde trames de conversion selon le signal de commande de trame ; un filtre Gaussien destiné à filtrer de manière lisse la composante de lurninosité de la première trame de conversion délivrée depuis l'unité de sélection selon le coefficient de filtre Gaussien et délivrer la composante de luminosité filtrée à l'unité de multiplication ; et un filtre de netteté destiné à filtrer de manière nette la composante de luminosité de la seconde trame de conversion délivrée depuis l'unité de sélection selon le coefficient de filtre de netteté et délivrer la composante de luminosité filtrée à l'unité de multiplication. Selon un autre mode de réalisation, l'unité de réglage de coefficient de filtre comprend : une unité de détection de direction de mouvement destinée à détecter un signal de direction de mouvement en utilisant le déplacement d'axe X et le déplace-ment d'axe Y ; une unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien destinée à régler le coefficient de filtre Gaussien pour qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement, selon le signal de commande de trame, et le signal d'analyse de gris de frontière ; et une unité de réglage de coefficient de filtre de netteté destinée à régler le coefficient de filtre de netteté, pour qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement, selon le signal de commande de trame et le signal d'analyse de gris de frontière. De préférence, cette unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien règle le coefficient de filtre Gaussien pour filtrer de manière lisse la luminosité d'au moins un pixel adjacent à la frontière entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement pour qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière, selon le signal de commande de trame. De préférence, cette unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien effectue les étapes consistant à : régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière lisse lorsque le signal de commande de trame a un niveau haut et le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas, régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière qu'une composante de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtrée de manière lisse lorsque le signal de commande de trame a un niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière qu'une des composantes de luminosité d'un pixel après la frontière soit filtré de manière lisse lorsque le signal de commande de trame est au niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas, et /AHIRSCH6ABREVETSVBrevets:2590025956-061030-tradTXT doc-31 octobre 2006-11/65 régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière que les composantes de luminosité de deux pixels après la frontière soient filtrées de manière lisse lorsque le signal de commande de trame est au niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. De préférence, l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté règle le coefficient de filtre de netteté pour filtrer de manière nette la luminosité d'au moins un pixel adjacent à la frontière entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement pour qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière, selon le signal de commande de trame. Selon un mode de réalisation, l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté effectue les étapes consistant à : régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière qu'une composante de luminosité d'un pixel après la frontière soit filtrée de manière nette lorsque le signal de commande de trame a un niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière que les composantes de luminosité de deux pixels après la frontière soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame a un niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière que les composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame ait le niveau haut et le signal d'analyse de gris de frontière ait le niveau bas, et régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière qu'une des composantes de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtrée de manière nette lorsque le signal de commande de trame est au niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière a la niveau bas. Selon un mode de réalisation, l'unité de filtre de mouvement comprend : un filtre Gaussien destiné à filtrer de manière lisse les composantes de luminosité des trames de conversion selon le coefficient de filtre Gaussien ; et un filtre de netteté destiné à filtrer de manière nette les composantes de luminosité des trames de conversion filtrées par le filtre Gaussien selon le coefficient de filtre de netteté et délivrer les composantes de luminosité filtrées à l'unité de multiplication. Selon un autre mode de réalisation, le circuit d'entraînement haute vitesse comprend : une mémoire de trame destinée à stocker les troisièmes données délivrées depuis la seconde unité de correction gamma dans une unité de trame, et une table de conversion destinée à générer les données modulées en utilisant les troisièmes données d'une trame en cours délivrée depuis la seconde unité de correction gamma et les troisièmes données d'une trame précédente depuis la mémoire de trame. L'invention propose un procédé de pilotage d'un écran d'affichage à cristal liquide ayant une unité d'affichage d'images destinée à afficher une image, le procédé comprenant les étapes consistant à : 11IRSCH6\BREVETS` Bre'ets\25900\15956-061030-tradTXT. doc -31 octobre 2006- 12'65 (a) détecter un vecteur de mouvement à partir de données source d'entrée externes, convertir une trame d'une image d'origine d'entrée en au moins deux trames de conversion, filtrer des images de trame de conversion selon le vecteur de mouvement, et générer des données modulées (R', G', B') ; (b) délivrer un signal de balayage aux lignes de grille ; et (c) convertir le données modulées (R', G', B') en un signal vidéo analogique en synchronisation avec le signal de balayage et délivrer le signal vidéo analogique aux lignes de données. Selon un mode de réalisation, l'étape (a) comprend les étapes consistant à - effectuer une correction gamma des données source dans une unité de trame et générer des premières données ; - diviser les premières données en un des composantes de luminosité (Y) et un des composantes de couleur (U et V) ; - détecter le vecteur de mouvement depuis la composante de luminosité (Y), convertir la composante de luminosité (Y) de la trame en au moins deux trames de conversion, et filtrer les images des trames de conversion selon le vecteur de mouvement, et générer un des composantes de luminosité modulé ; - retarder la composante de couleur tout en générant la composante de lumino- sité modulée ; - mélanger la composante de luminosité modulée au des composantes de couleur retardé et générer des deuxièmes données ; et - effectuer une correction gamma des deuxièmes données et générer les données modulées. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à générer la composante de luminosité modulée comprend les étapes consistant à : stocker la composante de luminosité divisée dans l'unité de trame ; convertir la composante de luminosité (Y) d'une image d'origine dans l'unité de trame en première et seconde trames de conversion correspondant à l'image d'origine et sortir de manière séquentielle les première et seconde trames de conversion ; régler un coefficient de filtre Gaussien et un coefficient de filtre de netteté selon un signal de commande de trame qui est inversé dans l'unité de trame en utilisant un des composantes de luminosité d'une trame précédente et un des composantes de luminosité d'une trame en cours de l'image d'origine et détecter un signal de taille de mouvement d'une image animée ; filtrer les composantes de luminosité des trames de conversion selon le coefficient de filtre Gaussien et le coefficient de filtre de netteté ; et multiplier la composante de luminosité des trames de conversion filtrée dans l'étape de filtrage des composantes de vilIRSCH6IBREYETS'Brevets\25900',2 5956-06 5 03 0-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 13165 luminosité des trames de conversion par le signal de taille de mouvement et générer la composante de luminosité modulée. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à détecter le signal de taille de mouvement comprend les étapes consistant à : comparer la composante de luminosité de la trame précédente au des composantes de luminosité de la trame en cours dans une unité de i x i blocs et détecter un déplacement d'axe X et un déplace-ment d'axe Y d'un mouvement ; comparer des composantes de luminosité de pixel dans la trame en cours, détecter une variation de gris d'une unité de pixel pour détecter une frontière entre des images d'affichage animées et générer un signal d'analyse de gris de frontière correspondant à la variation de gris de la frontière ; régler le coefficient de filtre Gaussien et le coefficient de filtre de netteté selon le signal d'analyse de gris de frontière en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; et détecter le signal de taille de mouvement en utilisant le déplace-ment d'axe X et le déplacement d'axe Y. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à générer un signal d'analyse de gris de frontière comprend les étapes consistant à générer le signal d'analyse de gris de frontière ayant un niveau haut lorsque le gris de la frontière est changé d'un gris haut en un gris bas et générer le signal d'analyse de gris de frontière ayant un niveau bas lorsque le gris de la frontière est changé d'un gris bas en un gris haut. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien et le coefficient de filtre de netteté comprend les étapes consistant à : détecter un signal de direction de mouvement en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; sortir de manière sélective le signal de direction de mouve- ment selon le signal de commande de trame ; régler le coefficient de filtre Gaussien qui dépend du signal de direction de mouvement sélectionné, selon le signal d'analyse de gris de frontière ; et régler le coefficient de filtre de netteté qui dépend du signal de direction de mouvement sélectionné, selon le signal d'analyse de gris de frontière. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien comprend les étapes consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien pour filtrer de manière lisse un des composantes de luminosité d'au moins un pixel adjacent à la frontière entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement selon le signal d'analyse de gris de frontière. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien comprend les étapes consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels avant la ~v1tIRSC)16.BRE V ETS13recets:25900',.25956-061030-iradTXT. dot - 31 octobre 2006 - 14165 frontière soient filtrées de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, et régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière qu'un des composantes de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtrer de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté comprend les étapes consistant à régler le coefficient de filtre de netteté pour filtrer de manière nette un des composantes de luminosité d'au moins un pixel adjacent à la frontière entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement selon le signal d'analyse de gris de frontière. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté comprend les étapes consistant à régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, et régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière qu'une composante de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtrée de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à filtrer les composantes de luminosité des trames de conversion comprend les étapes consistant à : - sortir de manière sélective des composantes de luminosité des première et seconde trames de conversion selon le signal de commande de trame ; filtrer de manière lisse la composante de luminosité de la première trame de conversion selon le coefficient de filtre Gaussien ; et filtrer de manière nette la composante de luminosité de la seconde trame de conversion sélectionnée selon le coefficient de filtre de netteté. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien et le coefficient de filtre de netteté comprend les étapes consistant à : détecter un signal de direction de mouvement en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; régler le coefficient de filtre Gaussien pour qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement, selon le signal de commande de trame et le signal d'analyse de gris de frontière ; et régler le coefficient de filtre de netteté pour qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement, selon le signal de commande de trame et le signal d'analyse de gris de frontière. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien comprend l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien pour filtrer de manière Iisse la luminosité d'au moins un pixel adjacent à une frontière entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de ~'.11IRSCH6`,BREV ETS'.Brevets1.25900\25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 15!65 direction de mouvement pour qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière selon le signal de commande de trame. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien comprend l'étape consistant à : régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière lisse lorsque le signal de commande de trame a un niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière qu'un composant de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtré de manière lisse lorsque le signal de commande de trame a un niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière qu'un composant de luminosité d'un pixel après la frontière soit filtré de manière lisse lorsque le signal de commande de trame est au niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas, et régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière que les composantes de luminosité de deux pixels après la frontière soient filtrées de manière lisse lorsque le signal de commande de trame est au niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté comprend l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté pour filtrer de manière nette la luminosité d'au moins un pixel adjacent à une frontière entre les images d'affichage de mouvement dans une direction correspondante au signal de direction de mouvement pour qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière, selon le signal de commande de trame. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtré comprend les étapes consistant à : régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière qu'une composante de luminosité d'un pixel après la frontière soit filtrée de manière nette lorsque le signal de commande de trame a un niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière que les composantes de luminosité de deux pixels après la frontière soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame a un niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière que les composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame est au niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas, et régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière qu'une composante de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtrée de manière nette lorsque le signal de commande de trame est au niveau bas et que le soient d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. VAHIRSCH6ABREVETS VBrevets 25 900125956-061030- tradTXT doc - 31 octobre 2006- 16/65 Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à filtrer les composantes de luminosité des trames de conversion comprend les étapes consistant à : filtrer de manière lisse les composantes de luminosité des trames de conversion selon le coefficient de filtre Gaussien ; et filtrer de manière nette les composantes de lurnino-sité des trames de conversion filtrées dans l'étape consistant à filtrer de manière lisse les composantes de luminosité selon le coefficient de filtre de netteté. Selon un autre mode de réalisation, l'étape (a) comprend les étapes consistant à :effectuer en correction gamma des données sources dans une unité de trame et générer des premières données ; diviser les premières données en une composante de luminosité (Y) et une composante de couleur (U et V) ; détecter le vecteur de mouvement à partir de la composante de luminosité (Y), convertir la composante de luminosité (Y) de la trame en au moins deux trames de conversion et filtrer des images des trames de conversion selon le vecteur de mouvement pour générer une composante de luminosité modulée ; retarder la composante de couleur tout en géné- rant la composante de luminosité modulée ; mélanger la composante de luminosité modulée à la composante de couleur retardée et générer des deuxièmes données ; effectuer une correction gamma des deuxièmes données et générer les troisièmes données ; et moduler les troisièmes données et générer les données modulées pour augmenter la vitesse de réponse du cristal liquide. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à générer la composante de luminosité modulée comprend les étapes consistant à : stocker la composante de luminosité divisée dans une unité de trame ; convertir la composante de luminosité d'une image d'origine dans l'unité de trame en première et seconde trames de conversion correspondant à l'image d'origine et sortir de manière séquentielle les première et seconde trames de configuration ; régler un coefficient de filtre Gaussien et un coefficient de filtre de netteté selon un signal de commande de trame qui est inversé dans l'unité de trame, en utilisant une composante de luminosité d'une trame précédente et une composante de luminosité d'une trame en cours de l'image d'origine et détecter un signal de taille de mouvement d'une image animée ; filtrer des compo- santes de luminosité des trames de conversion selon le coefficient de filtre Gaussien et le coefficient de filtre de netteté ; et multiplier les composantes de luminosité des trames de conversion dans l'étape consistant à filtrer les composantes de luminosité des trames de conversion par le signal de taille de mouvement et générer la cornposante de luminosité modulée. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à détecter le signal de taille de mouvement comprend les étapes consistant à : comparer la composante de luminosité de la trame précédente à la composante de luminosité de la trame en cours dans une unité de i x i blocs et détecter un déplacement d'axe X et un déplacement \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25900' 2 5956.061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 17/65 d'axe Y d'un mouvement ; comparer les composantes de luminosité de pixels dans la trame en cours, détecter une variation de gris d'une unité de pixel pour détecter une frontière entre des images d'affichage animées, et générer un signal de gris de frontière correspondant à la variation de gris de la frontière ; régler le coefficient de filtre Gaussien et le coefficient de filtre de netteté selon le signal d'analyse de gris de frontière en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; et détecter le signal de taille de mouvement en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à générer un signal d'analyse de gris de frontière comprend l'étape consistant à générer le signal d'analyse de gris de frontière ayant un niveau haut lorsque le gris de la frontière est changé d'un gris haut en un gris bas et générer le signal d'analyse de gris de frontière ayant un niveau bas lorsque le gris de la frontière est changé du gris bas à partir du gris haut. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien et le coefficient de filtre de netteté comprend les étapes consistant à : - détecter un signal de direction de mouvement en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; - sortir de manière sélective le signal de direction de mouvement selon le signal 20 de commande de trame ; - régler le coefficient de filtre Gaussien qui dépend du signal de direction de mouvement sélectionné, selon le signal d'analyse de gris de frontière ; et - régler le coefficient de filtre de netteté qui dépend du signal de direction sélectionné, selon le signal d'analyse de gris de frontière. 25 Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien comprend l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien pour filtrer de manière lisse une composante de luminosité d'au moins un pixel adjacent à la frontière entre les images d'affichage animées dans une direction correspondante au signal de direction de mouvement selon le signal d'analyse de gris de 30 frontière. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien comprend les étapes consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de 35 frontière est au niveau haut et régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière qu'une composante de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtrée de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. \1HIRSCH61BREVETS`,.Brevets',259001125956.061030-IradTXT doc - 31 octobre 2006 - 18.65 Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté comprend l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté pour filtrer de manière nette une composante de luminosité d'au moins un pixel adjacent à la frontière entre les images d'affichage animées dans une direction corres- pondante au signal de direction de mouvement selon le signal d'analyse de gris de frontière. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à réglerle coefficient de filtre de netteté comprend les étapes consistant à régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière pu soient filtrées de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière qu'une composante de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtrée de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à filtrer les composantes 15 de luminosité des trames de conversion comprend les étapes consistant à : - sortir de manière sélective les composantes de luminosité des première et seconde trames de conversion selon le signal de commande de trame ; - filtrer de manière Iisse la composante de luminosité de la première trame de conversion sélectionnée selon le coefficient de filtre Gaussien ; et 20 - filtrer de manière nette la composante de luminosité de la seconde trame de conversion sélectionnée selon le coefficient de filtre de netteté. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien et le coefficient de filtre de netteté comprend les étapes consistant à : - détecter un signal de direction de mouvement en utilisant le déplacement 25 d'axe X et le déplacement d'axe Y ; - régler le coefficient de filtre Gaussien pour qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement, selon le signal de commande de trame et le signal d'analyse de gris de frontière ; et - régler le coefficient de filtre de netteté pour qu'il varie en fonction du signal 30 de direction de mouvement, selon le signal de commande de trame et le signal d'analyse de gris de frontière. Selon un autre mode de réalisation,, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien comprend l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien pour filtrer de manière lisse la luminosité d'au moins un pixel adjacent à une frontière 35 entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement pour qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière, selon le signal de commande de trame. \\H) RSCH6\BRE V ETS\Brevets\25900\25956-0610?0-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 19165 Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien comprend les étapes consistant à : - régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière lisse lorsque le signal de commande de trame a un niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière qu'une composante de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtrée de manière lisse lorsque le signal de commande de trame a un niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière qu'une composante de luminosité d'un pixel après la frontière soit filtrée de manière lisse lorsque le signal de commande de trame est au niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas, et - régler le coefficient de filtre Gaussien de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels après la frontière soient filtrées de manière lisse lorsque le signal de commande de trame est au niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté comprend l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté pour filtrer de manière nette la luminosité d'au moins un pixel adjacent à une frontière entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement pour qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière, selon le signal de commande de trame. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté comprend les étapes consistant à : -régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière qu'une composante de luminosité d'un pixel après la frontière soit filtrée de manière nette lorsque le signal de commande de trame a un niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels après la frontière soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame a un niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière que des composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame est au niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas, et V\ HIRSCH6ABREVETS\Brev-ets\25900125956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 20165 - régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière qu'une composante de luminosité d'un pixel avant la frontière soit filtrée de manière nette lorsque le signal de commande de trame est au niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à filtrer les composantes de luminosité des trames de conversion comprend les étapes consistant à : - filtrer de manière lisse les composantes de luminosité des trames de conversion selon le coefficient de filtre Gaussien ; et -filtrer de manière nette les composantes de luminosité des trames de conver- l0 sion filtrées dans l'étape consistant à filtrer de manière lisse les composantes de luminosité, selon le coefficient de filtre de netteté. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à moduler les troisièmes données comprend l'étape consistant à : - stocker les troisièmes données sur une mémoire de trame dans une unité de 15 trame ; et - générer les données modulées en utilisant les troisièmes données d'une trame en cours et les troisièmes données d'une trame précédente depuis la mémoire de trame en utilisant une table de conversion. De préférence, l'étape consistant à générer les données modulées comprend en 20 outre l'étape consistant à mélanger les données modulées depuis la table de conversion aux troisièmes données. On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée suivante de la présente invention sont exemplaires et explicatives et sont destinées à fournir une explication supplémentaire de l'invention telles que revendi-25 quées. Les dessins annexés, qui sont inclus pour fournir une compréhension supplémentaire de l'invention et sont incorporés dans et constituent une partie de cette demande, illustrent un/ des mode(s) de réalisation de l'invention et conjointement avec la description, servent à expliquer les principes de l'invention. Sur les dessins : 30 la figure 1 est une vue simplifiée représentant un dispositif de pilotage d'un écran d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée. La figure 2 est une vue représentant la vitesse de réponse et la luminosité d'une cellule de cristaux liquides représentée sur la figure 1. La figure 3 est un schéma de principe simplifié représentant un dispositif de 35 pilotage haute vitesse de la technique apparentée. La figure 4 est une vue représentant la vitesse de réponse et la luminosité de la cellule de cristaux liquides dans un cas d'utilisation de le dispositif de pilotage haute vitesse représenté sur la figure 3. \\HIRSCH6\BREVETS'I.Brevets`.25900,2502b-061010-tradTXT doc - 31 octobre 2006- 21!65 La figure 5 est une vue simplifiée représentant un dispositif de pilotage d'un écran d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 6 est un schéma de principe simplifié représentant un convertisseur de données selon un premier mode de réalisation de la présente invention représenté sur la figure 5 La figure 7 est un schéma de principe simplifié représentant une unité de modulation d'images selon les premier et deuxième modes de réalisation de la présente invention représentés sur la figure 6. La figure 8 est un schéma de principe simplifié représentant une unité de détection de mouvement représentée sur la figure 7. La figure 9 est un schéma de principe simplifié représentant une unité de réglage de coefficient de filtre représentée sur la figure 8. La figure 10 est un schéma de formes d'onde représentant un signal de commande de trame selon un premier mode de réalisation de la présente invention. Les figures Il a et 1l b sont des schémas de formes d'onde représentant une frontière entre des images d'affichage animées lors d'un filtrage gaussien selon un mode de réalisation de la présente invention. Les figures 12a et 12b sont des schémas de formes d'onde représentant en frontière entre les images d'affichage animées lors d'un filtrage de netteté selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 13 est un schéma de principe simplifié représentant une unité de filtre de mouvement selon des premier et deuxième modes de réalisation de la présente invention représentés sur la figure 6. La figure 14 est une vue représentant des données modulées par l'unité de modulation d'images selon le premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 15 est un schéma de formes d'onde représentant un signal de commande de trame selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention. La figure 16 est un schéma de principe simplifié représentant un convertisseur de données selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention repré- senté sur la figure 5. La figure 17 est un schéma de principe simplifié représentant une unité de modulation d'images selon un troisième mode de réalisation de la présente invention représenté sur la figure 16. La figure 18 est un schéma de principe simplifié représentant une unité de détection de mouvement représentée sur la figure 17. La figure 19 est un schéma de principe simplifié représentant une unité de réglage de coefficient de filtre représentée sur la figure 18. \ HIRSCH6\BREV ETS\Brevets\ 25900` 2595b-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 22/65 23 Les figures 20a à 20d sont des schémas de formes d'onde représentant des frontières entre des images d'affichage animées lors d'un filtrage gaussien et de netteté selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 21 est un schéma de principe simplifié représentant une unité de filtre de mouvement selon un troisième mode de réalisation de la présente invention représenté sur la figure 17. La figure 22 est une vue représentant des données modulées par une unité de modulation d'images selon un troisième mode de réalisation de la présente invention. La figure 23 est un schéma de principe simplifié représentant un convertisseur de données selon un troisième mode de réalisation de la présente invention représenté sur la figure 5. La figure 24 est un schéma de principe simplifié représentant un dispositif de pilotage haute vitesse représenté sur la figure 23. Il va maintenant être fait référence en détail aux modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés dans les dessins annexés. Lorsque cela est possible, les mêmes numéros de référence seront utilisés tout au long des dessins pour faire référence aux mêmes parties ou parties identiques. La figure 5 est une vue simplifiée représentant un dispositif de pilotage d'un écran d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation de la présente invention. En se référant à la figure 5, le dispositif de pilotage de l'écran d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention comporte une unité d'affichage 102 d'images qui comporte des cellules dans des régions de pixels définies par n lignes de grille GL1 à GLn et m lignes de données DLl à DLm, un convertisseur de données 110 destiné à détecter un vecteur de mouvement à partir de données source d'entrée externe RGB, convertir une trame d'une image d'origine d'entrée en deux trames de conversion, filtrer les images des trames de conversion convertis par le vecteur de mouvement, et générer des données m distributeurs R'G'B', un dispositif d'entraînement de grille 106 destiné à délivrer un signal de balayage aux lignes de grille GL1 à GLn, un dispositif d'entraînement de données 104 destiné à délivrer un signal vidéo analogique aux lignes de données DLI à DLm, un dispositif de commande de rythme 108 destiné à aligner des données modulées R'G'B' délivrées depuis le convertisseur de données 110 et délivrer le signal de données alignées Data au dispositif d'entraînement de données 104, générer un signal de commande de données DCS pour commander le dispositif d'entraînement de données 104 et générer un signal de commande de grille GCS pour commander le dispositif d'entraînement de grille 106. VA11IRSCH6ABREVETSvBrevetsX25900A25956-061030-tradTXT. doc - 31 octobre 2006 - 23,65 L'unité d'affichage 102 d'images comporte un substrat à réseau de transistor et un substrat à réseau de filtres colorés qui se font face, des espaceurs pour maintenir de manière uniforme un écart de cellule entre les deux substrats à réseau, et un cristal liquide rempli dans un espace de cristal liquide prévu par les espaceurs. L'unité d'affichage 102 d'images comporte des TFT formées dans des régions définies par les n lignes de grille GL1 à GLn et les m lignes de données DL1 à DLm, et les cellules de cristaux liquides raccordées aux TFT. Les TFT délivrent le signal vidéo analogique délivré depuis les lignes de données DL1 à DLm à la cellule de cristaux liquides en réponse au signal de balayage délivré depuis les lignes de grille GL1 à GLn. La cellule de cristaux liquides comporte une électrode commune et une électrode de pixel raccordées au TFT, le cristal liquide étant intercalé entre cellesûci et peut ainsi être exprimée de manière équivalente par un condensateur de cristaux liquides Clc. La cellule de cristaux liquides comporte en outre un condensateur de stockage Cst de telle manière que le signal vidéo analogique chargé dans le conden- sateur de cristaux liquides Clc est maintenu jusqu'à ce que le signal vidéo analogique suivant soit chargé. Le convertisseur de données 110 détecte un vecteur de mouvement dans une unité de bloc et un vecteur de mouvement dans une unité de pixel à partir des données source d'entrée externes RGB et détecte une frontière depuis l'image d'affi- chage. Le convertisseur de données 110 convertie les données source RGB d'une trame en deux pièces de données d'entrée de trame en utilisant un multiplicateur de fréquence (non représenté). C'estûàûdire, lorsque les données source RGB dans une unité de trame sont délivrées à une fréquence d'entraînement de 60 Hz, le convertis- seur de données 110 convertie les données source RGB dans l'unité de trame en données ayant une fréquence d'entraînement de 120 Hz. Le convertisseur de données 110 filtre une frontière entre les images d'affichage animées dans chaque données d'entrée de trame selon un coefficient de filtrage correspondant au vecteur de mouvement détecté de telle manière qu'un sous dépassement est généré dans la frontière et/ou le gradient de la frontière devient lisse, génère les données modulées R'G'B', et délivre les données modulées générées R'G'B' au dispositif de commande de rythme 108. Le convertisseur de données 110 peut être monté dans le dispositif de commande de rythme 108. Le dispositif de commande de rythme 108 aligne les données modulées R'G'B' pour qu'elles soient appropriées au pilotage de l'unité d'affichage 102 d'images et délivre le signal de données modulées alignées Data au dispositif d'entraînement de données 104. WIRSCN6\BREVETS' Brevets '55900'2 5 9 56-06 1 03 0-eadTXT do< - 3 I octobre 2006 - 24/65 En plus, le dispositif de commande de rythme 108 génère le signal de commande de données DCS et le signal de commande de grille GCS en utilisant une horloge de point-image à entrée externe DCLK, un signal de validation DE de: don-nées, des signaux de synchronisation horizontaux Hsync et verticaux Vsync et commande les rythmes de pilotage du dispositif d'entraînement de données 104 et du dispositif d'entraînement de grille 106. Le dispositif d'entraînement de grille 106 comporte un registre à décalage pour générer séquentiellement le signal de balayage, c'est-à-dire, un signal haut de ;grille, en réponse à une impulsion de démarrage de grille GSP et une horloge de décalage de grille GSC dans le signal de commande de grille GCS délivré depuis le dispositif de commande de rythme 108. Le dispositif d'entraînement de grille 106 délivre séquentiellement le signal haut de grille aux lignes de grille GL de l'unité d'affichage 102 d'images et met sous tension les TFT raccordées aux lignes de grille GL. Le dispositif d'entraînement de données 104 convertie le signal de données modulées alignées Data délivré depuis le dispositif de commande de rythme 108 en signal vidéo analogique selon le signal de commande de données DCS délivré depuis le dispositif de commande de rythme 108 et délivre le signal vidéo analogique d'une. ligne horizontale aux lignes de données DL pour chaque période horizontale au cours dans laquelle l'impulsion de balayage est délivrée à la ligne de grille GL. C'est-à- dire, le dispositif d'entraînement de données 104 sélectionne une tension gamma ayant un niveau prédéterminé selon le signal de données Data, génère le signal vidéo analogique et délivre le signal vidéo analogique sélectionné aux lignes de données DL1 à DLm. A ce moment, le dispositif d'entraînement de données 104 inverse la polarité du signal vidéo analogique délivré aux lignes de données DL en réponse à un signal de commande de polarité POL. Grâce au dispositif et le procédé de pilotage de l'écran d'affichage à cristaux liquides de la présente invention, il est possible d'éliminer un flou de mouvement d'une image animée en convertissant une trame d'une image d'origine d'entrée en deux trames de conversion, filtrer une frontière entre les images d'affichage animées de chacune des deux trames de conversion converties selon le vecteur de mouvement de telle manière que le gradient de la frontière devienne lisse et/ou un sous-dépassement est généré dans la frontière, et générer les données modulées R'G'B'. Par conséquent, le dispositif et le procédé de pilotage de l'écran d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention peut rendre une image d'affichage animée plus nette et affiche de manière stéréoscopique une image fixe sans bruit. \'JIJ RSCH6\BRE V ETSIBrevets\25900,25956-061030-tradTXT dec - 31 octobre 2006 - 25/65 La figure 6 est un schéma de principe simplifié représentant le convertisseur de données 110 selon un premier mode de réalisation de la présente invention représenté sur la figure 5. En se référant aux figures 5 et 6, le convertisseur de données 110 selon le premier mode de réalisation de la présente invention comporte une première unité de correction gamma 200, une unité de séparation luminosité/couleurs 210, une unité de retard 220, une unité de modulation 230 d'images, une unité de mélange 240, et une seconde unité de correction gamma 250. La première unité de correction gamma 200 corrige par inversion gamma les données source RGB en première données linéaires RI, GI et B1, tel qu'exprimé par l'Equation 1. A ce moment, les premières données R1, GI et BI deviennent des signaux à correction gamma en considération de caractéristiques de sortie d'un tube à rayon cathodique. Equation 1 R1=R?` G1=Gx B 1=B?` L'unité de séparation luminosité/couleurs 210 divise les premières données RI, GI et B1 dans une unité de trame en un composant de luminosité Y et des campo- santes de couleur U et V. La composante de luminosité Y et les composantes de couleur U et V sont obtenus par les Equations 2 à 4. Equation 2 Y=0,299xRI+0,587xGI+0,114xBI Equation 3 U = 0,493 x (B I ûY) Equation 4 V = 0,887 x (RI û Y) L'unité de séparation luminosité/couleurs 210 délivre la composante de luminosité Y divisé à partir des premières données RI, GI et BI par les Equations 2 à 4 à l'unité de modulation 230 d'images et délivre les composantes de couleur U et V divisés à partir des premières données R1, G1 et BI à l'unité de retard 220. Tandis que l'unité de modulation 230 d'images module la composante de luminosité Y dans l'unité de trame, l'unité de retard 220 retarde les composantes de couleur U et V dans l'unité de trame pour générer des composantes de couleur retar- dés UD et VD et délivre les composantes de couleur retardés UD et VD à l'unité de mélange 240. L'unité de modulation 230 d'images selon un premier mode de réalisation de la présente invention comporte une unité de mémoire 310, une unité de génération de PHIRSCH6\13REVETS\Brecets\25900'C5956-061030-trad1XT doc 31 octobre 2006 - 26165 trame double 312, une unité de détection de mouvement 314, une unité de filtre de mouvement 316, et une unité de multiplication 318, comme représenté sur la figure 7. L'unité de mémoire 310 stocke la composante de luminosité YF dans l'unité de trame délivrée depuis l'unité de séparation luminosité/couleurs 210. L'unité de mémoire 310 délivre un composant de luminosité YFn d'une trame en cours et un composant de luminosité YFnû1 d'une trame précédente à l'unité de détection de mouvement 314. L'unité de génération de trame double 312 convertie la composante de lurnino- sité Y d'une image d'origine dans une unité de trame délivrée depuis l'unité de séparation luminosité/couleurs 210 en première et seconde trames de conversion YFD correspondant à l'image d'origine et délivre séquentiellement les première et seconde trames de conversion YFD à l'unité de filtre de mouvement 316. L'unité de génération de trame double 312 délivre les trames de conversion ayant une fréquence d'entraînement de 120 Hz à l'unité de filtre de mouvement 316 lorsque l'image d'origine dans l'unité de trame est délivrée à une fréquence d'entraînement de 60 Hz. L'unité de détection de mouvement 314 comporte une unité de détection de mouvement de bloc 320, une unité de détection de grille de pixel 322, une unité de détection de taille de mouvement 324, et une unité de réglage de coefficient de filtre 326, comme représenté sur la figure 8. L'unité de détection de mouvement de bloc 320 compare la composante de luminosité YFn de la trame en cours et la composante de luminosité YFnû1 de la trame précédente délivré depuis l'unité de mémoire 310 entre eux dans une unité de ixi blocs et détecte des vecteurs de mouvement X et Y comportant un déplacement d'axe x et un déplacement d'axe Y d'un mouvement dans l'unité de ixi blocs. L'unité de détection de grille de pixel 322 compare les composantes de luminosité YFn de pixels dans la trame en cours délivrées depuis l'unité de mémoire 310 et délivre un signal d'analyse de grille de frontière BGAS à l'unité de réglage de coefficient de filtre 324. A ce moment, l'unité de détection de grille de pixel 322 reçoit la composante de luminosité de la trame en cours depuis l'unité de mémoire 310 dans une unité de ligne horizontale. Plus précisément, l'unité de détection de gris de pixel 322 compare les composantes de luminosité de pixels adjacentes entre eux, détecte une variation de gris dans une unité de pixel, et détecte la frontière entre les images d'affichage. L'unité de détection de gris de pixel 322 délivre le signal d'analyse de gris de frontière BGAS ayant un niveau élevé à l'unité de réglage de coefficient de filtre 324 lorsque le gris de la frontière est changé d'un gris élevé en un gris bas et délivre le signal d'analyse t\HIRSCH61.BRE\'ETS"Brecets~25900 25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 27'65 de gris de frontière BGAS ayant un niveau bas à l'unité de réglage de coefficient de filtre 324, lorsque le gris de la frontière est changé d'un gris élevé en un gris bas. L'unité de détection de taille de mouvement 326 détecte un signal de taille de mouvement Ms grâce à l'Equation 5 en utilisant les vecteurs de mouvement X et Y délivrés depuis l'unité de détection de mouvement de bloc 320 et délivre le signal de taille de mouvement Ms à l'unité de multiplication 318. Le signal de taille de mouvement Ms est déterminé par le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y du mouvement et augmente ainsi lorsque les déplacements sont grands. Equation 5 ms- \1)(2 + v2 L'unité de réglage de coefficient de filtre 326 comporte une unité de détection de direction du mouvement 330, une unité de sélection 332, une unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien 334 et une unité de réglage de coefficient de filtre de netteté 336, comme représenté sur la figure 9. L'unité de détection de direction de mouvement 330 détecte un signal de direction de mouvement Md dans l'unité de ixi blocs en utilisant les vecteurs de mouvement X et Y délivrés depuis l'unité de détection de mouvement de bloc 320 et délivre le signal de direction de mouvement Md à l'unité de sélection 332. Le signal de direction de mouvement Md dans l'unité de ixi blocs est déterminée par l'un quelconque parmi huit déplacements comportant des déplacements côté gauche H côté droit, côté supérieur 41 côté inférieur, coin supérieur gauche H coin inférieur droit et coin inférieur gauche H coin supérieur droit. L'unité de sélection 332 délivre le signal de direction de mouvement Md délivré depuis l'unité de détection de direction de mouvement 330 à l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien 334 ou à l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté 336 selon un signal de commande de trame FCS. Une N'eme trame (ou trame impaire) du signal de commande de trame FCS est dans un niveau haut et une N+1 sème trame (ou trame paire) de celuiùci est dans un niveau bas, comme représenté sur la figure 10. L'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien 334 règle un coefficient de filtre Gaussien sFc destiné à régler un gradient de la frontière entre les images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md délivrées depuis l'unité de sélection 332 selon l'état logique du signal d'analyse de gris de frontière BGAS. Plus précisément, lorsque le signal d'analyse de gris de frontière BGAS est dans le niveau haut, l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien 334 règle le coefficient de filtre Gaussien sFc de telle manière que les composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière entre les images d'affichage animées dans la direc- \\HIRSCH6\13REVETS`,Bresets25900',2 5 9 56-06 1 03 0-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 28/65 tion de mouvement Md aient un gradient prédéterminé, comme représenté sur la figure 11 a. Entre temps, lorsque le signal d'analyse de gris de frontière BGAS est dans le niveau bas, l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien 334 règle le coefficient de filtre Gaussien sFc de telle manière que la composante de luminosité d'un pixel avant la frontière entre les images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md aient un gradient prédéterminé, comme représenté sur la figure 1 lb. Le coefficient de filtre Gaussien sFc peut être réglé de telle manière que la composante de luminosité d'aumoins un pixel avant ou après la frontière entre les images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md aient un gradient prédéterminé. L'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté 336 règle un coefficient de netteté uFc destiné à générer un sous-dépassement dans la frontière entre les images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md délivrées depuis l'unité de sélection 332 selon l'état logique du signal d'analyse de gris de frontière BGAS. Plus précisément, lorsque le signal d'analyse de gris de frontière BGAS est de façon, le niveau haut, l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté 336 règle un coefficient de filtre de netteté uFc de telle manière que le sous-dépassement soit généré dans les composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière entre les images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md, comme représenté sur la figure 12a. Entre temps, lorsque le signal d'analyse de gris de frontière BGAS est dans le niveau bas, l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté 336 règle un coefficient de filtre de netteté uFc de telle manière que le sousûdépassement soit généré dans la composante de luminosité d'un pixel avant la frontière entre les images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md, comme représenté sur la figure 12b. Le coefficient de filtre de netteté uFc peut être réglé de telle manière que le sousûdépassement soit généré dans la composante de luminosité d'au moins un pixel avant ou après la frontière entre les images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md. Sur la figure 7, l'unité de filtre de mouvement 316 filtre la composante de luminosité YFD de la trame de conversion délivrée depuis l'unité de génération de trame double 312 en utilisant le coefficient de filtre Gaussien sFc ou le coefficient de filtre de netteté uFc délivrés depuis l'unité de détection de mouvement 314 selon le signal de commande de trame FCS. L'unité de filtre de mouvement 316 comporte un sélecteur 340, un filtre Gaussien 342 et un filtre de netteté 344, comme représenté sur la figure 13. \\11IRSCH6\BREVETS\Bresets\25900`.25956-061030-tradTXT. doc - 31 octobre 2006 - 29'65 Le sélecteur 340 sort de manière sélective la composante de luminosité YFD de la trame de conversion selon le signal de commande de trame FCS. C'estùàùdire, le sélecteur 340 délivre la composante de luminosité YFD de la trame de conversion au filtre Gaussien 342 selon le signal de commande de trame FCS ayant le niveau haut et délivre la composante de lut YFD de la trame de conversion au filtre de netteté 344 selon le signal de commande de trame FCS ayant le niveau bas. Le filtre Gaussien 342 filtre la frontière entre les images d'affichage animées dans la composante de luminosité YFD d'une N1e' trame de conversion délivrée par l'unité de sélection 340 selon le coefficient de filtre Gaussien sFc et délivre la composante de luminosité YFF de la Nlème trame de conversion filtrée à l'unité de multiplication 318. C'estùàùdire, le filtre Gaussien 342 filtre de manière lisse la frontière entre l'image d'affichage animée selon le coefficient de filtre Gaussien sFc pour avoir un gradient, comme représenté sur la figure 11 a ou la figure l lb. Le filtre de netteté 344 filtre la frontière entre les images d'affichage animées dans la composante de luminosité YFD d'une N+l terne trame de conversion délivrée par l'unité de sélection 340 selon le coefficient de filtre de netteté uFc et délivre la composante de luminosité YFF de la N+l tème trame de conversion filtrée à l'unité de multiplication 318. C'estùàùdire, le filtre de netteté 344 filtre de manière nette la frontière entre l'image d'affichage animée selon le coefficient de filtre de netteté uFc, comme représenté sur la figure 12a ou la figure 12b. Sur la figure 7, l'unité de multiplication 318 multiplie la composante de luminosité YFF de la trame de conversion filtrée délivrée depuis l'unité de filtre de mouvement 316 par le signal de taille de mouvement Ms délivré depuis l'unité de détection de mouvement 314 selon le signal de commande de trame FCS et délivre un composant de luminosité modulé Y' de la trame de conversion à l'unité de mélange 240. Par conséquent, la frontière entre les images d'affichage animées dans la composante de luminosité YFF de la Nième trame de conversion filtrée a le gradient correspondant au signal de taille de mouvement Ms. La frontière entre les images d'affichage animées dans la composante de luminosité YFF de la N+l sème trame de conversion filtrée présente le sousùdépassement correspondant au signal de taille de mouvement Ms. Sur la figure 6, l'unité de mélange 240 mélange la composante de luminosité modulé Y' délivré depuis l'unité de modulation 230 d'images avec les composantes de couleur UD et VD délivrées depuis l'unité de retard 220 et génère des secondes données R2, G2 et B2. Les secondes données R2, G2 et B2 sont obtenues grâce aux Equations 6 à 8. Equation 6 R2 = Y' + 0.000 x UD + 1.140 x VD \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets 225900'\25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 30,65 Equation 7 G2=Y'ù0.396 x UDù0.581 x VD Equation 8 B2Y'+ 2.029 x UD + 0.000 x VD La seconde unité de correction gamma 250 effectue une correction gamma des secondes données R2, G2 et B2 délivrées depuis l'unité de mélange 240 grâce à l'Equation 9 afin de générer les données modulées R'G'B'. Equation 9 R'ùR2''?' Io G'=G2'"` B'=B2'/'` La seconde unité de correction gamma 250 effectue une correction gamma des secondes données R2, G2 et B2 pour générer les données modulées R'G'B' qui conviennent pour le circuit de pilotage de l'unité d'affichage d'images 102 en utilisant 15 une table de conversion et délivre les données modulées R'G'B' au dispositif de commande de rythme 108. L'unité de modulation 230 d'images selon le premier mode de réalisation de la présente invention convertie une trame de l'image d'origine en première et seconde trames de conversion, filtre la frontière entre les images d'affichage animées de la 20 première trame de conversion de telle manière que le gradient de la frontière devienne lisse et génère les données modulées R'G'B', et filtre la frontière entre les images d'affichage de la seconde trame de conversion de telle manière que le sousùdépassement soit généré et génère les données modulées R'G'B'. Par exemple, comme représenté sur la figure 14, lorsqu'une image rectangu-25 taire ayant un composant de luminosité de 100 bouge dans une image d'arrière plan ayant u composant de luminosité de 200 depuis le côté vers le côté droit de quatre pixels, l'image est modulée par l'unité de modulation 230 d'images de la manière suivante : Tout d'abord, une image de N1CT3C trame de l'image d'origine est affichée par les 30 premières FI et seconde F2 trames de conversion. Plus précisément, dans la première trame de conversion FI de la N1eme trame de l'image d'origine, un gradient prédéterminé est généré dans des frontières BPI et BP2 entre les images d'affichage animées par le coefficient de filtre Gaussien sFc réglé selon le vecteur de mouvement. Dans la seconde trame de conversion F2 de la NIeme 35 trame de l'image d'origine, le sousùdépassement est généré dans des frontières BPI et BP2 entre les images d'affichage animées par le coefficient de filtre de netteté uFc réglé selon le vecteur de mouvement. 1111IRSCH613REVETS\Brevets\25900\25956-061030-tradTXT. doc - 31 octobre 2006 - 31!65 C'estûàûdire, dans la trame de conversion FI de la N'eme trame de l'image d'origine, les composantes de luminosité de deux pixels avant la première frontière BPI sont filtrées de manière lisse (SF) lorsqu'un composant à haute luminosité est changé en un composant à basse luminosité. Lorsque la composante à basse lurnino- sité est changé en la composante à haute luminosité, la composante de luminosité d'un pixel avant la seconde frontière BP2 est filtré de manière lisse (SF). Dans la trame de conversion F2 de la N'eme trame de l'image d'origine, les composantes de luminosité de deux pixels avant la première frontière BP1 sont filtrées de manière nette (UF) lorsque la composante à haute luminosité est changé en la composante à basse luminosité. Lorsque la composante à basse luminosité est changé en la composante à haute luminosité, la composante de luminosité d'un pixel avant la seconde frontière BP2 est filtré de manière nette (UF). Dans la première trame de conversion FI de la N+Dème trame de l'image d'origine, un gradient prédéterminé est généré dans des frontières BPI et BP2 entre les images d'affichage animées par le coefficient de filtre Gaussien sFc réglé le vecteur de mouvement. Dans la seconde trame de conversion F2 de la N+ llème trame de l'image d'origine, un sousûdépassement est généré dans les frontières BPI et BP2 entre des images d'affichage animées par le coefficient de filtre de netteté uFc réglé selon le vecteur de mouvement. C'estûàûdire, dans la première trame de conversion FI de la N+llème trame de l'image d'origine, les composantes de luminosité de deux pixels avant la première frontière BPI sont filtrées de manière lisse (SF) lorsque la composante à haute luminosité est changé en la composante à basse luminosité. Lorsque la composante à basse luminosité est changé en la composante à haute luminosité, la composante de luminosité d'un pixel avant la seconde frontière BP2 est filtré de manière lisse (SF). Dans la seconde trame de conversion F2 de la N+l'ème trame de l'image d'origine, les composantes de luminosité de deux pixels avant la première frontière BPI sont filtrées de manière nette (UF) lorsque la composante à haute luminosité est changé en la composante à basse luminosité. Lorsque la composante à basse lumino- sité est changé en la composante à haute luminosité, la composante de luminosité d'un pixel avant la seconde frontière BP2 est filtré de manière nette (UF). Par conséquent, l'unité de modulation 230 d'images selon le premier mode de réalisation de la présente invention peut rendre l'image d'affichage animée plus nette et afficher de manière stéréoscopique une image fixe sans bruit. L'unité de modulation 230 d'images selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention a la même configuration que celle du premier mode de réalisation de la présente invention à l'exception de l'état logique du signal de commande de trame FCS. \HIRSCH6ABREVETSVBrevets\25900A25956-061030-trad XT doc-3I octobre 2006-32/65 Dans l'unité de modulation 230 d'images selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention, une Ntème trame (ou trame impair) du signal de commande de trame FCS est au niveau bas et une N+11eme trame (ou trame paire) de celuiùci est au niveau haut, comme représenté sur la figure 15. L'unité de modulation 230 d'images selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention convertie une trame de l'image d'origine en première et seconde trames de conversion, filtre la frontière entre les images d'affichage animées de la première trame de conversion selon le vecteur de mouvement, de telle manière que le sousùdépassement soit généré dans la frontière et génère des données modulées R'G'B', et filtre la frontière entre les images d'affichage animées de la seconde trame de conversion de telle manière que le gradient de la frontière devienne lisse et génère des données modulées R'G'B'. L'unité de modulation 230 d'images selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention peut en variante effectuer de manière lisse et nette un filtrage de la frontière entre les images d'affichage animées lorsque l'état logique du signal de trame FCS est inversé pour chacune parmi une pluralité de trames de l'image d'origine. Par exemple, lorsque l'image d'origine comporte huit trames, chacune des huit trames de l'image d'origine est convertie en les première FD1 et seconde FD2 trames de conversion, comme représenté dans le Tableau 1. Dans chacune des première à quatrième trames de l'image d'origine, la première trame de conversion FDI est filtrée de manière lisse (SF) et la seconde trame de conversion FD2 est filtrée de manière nette (UF). Au contraire, dans chacune des cinquième à huitième trames de l'image d'origine, la première trame de conversion FDI est filtrée de manière nette (UF) et la seconde trame de conversion FD2 est filtrée de manière lisse (SF Tableau 1 Image d'origine Première Deuxième Troisième Quatrième Cinquième Sixième Septième Huitième trame trame trame trame trame trame trame trame FDI FD2 FDI FD2 FDI FD2 FD1 FD2 FD1 FD2 FDI FD2 FD1 FD2 FDI FD2 SF UF SF UF SF UF SF UF UF SF UF SF UF SF UF SF La figure 16 est un schéma de principe simplifié représentant un convertisseur de données selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention. En se référant aux figures 16 et 5, le convertisseur de données 110 selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention comporte une première unité de correction gamma 200, une unité de séparation luminosité/couleurs 210, une unité PJi1RSCH6ABREV ETS`.Brevets' 25900v 25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 33/65 de retard 220, une unité de modulation 430 d'images, une unité de mélange 240, et une seconde unité de correction gamma 250. Le convertisseur 110 selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention a la même configuration que celle du convertisseur selon le premier mode 5 de réalisation de la présente invention, à l'exception de l'unité de modulation 430 d'images et ainsi, une description détaillée de celuiùci sera omise. Une unité de modulation 430 d'images selon un troisième mode de réalisation de la présente invention convertie une trame de l'image d'origine en deux trames de conversion, filtre la frontière entre les images d'affichage animées de chacune des 10 deux trames de conversion converties selon le vecteur de mouvement sur la base du signal de commande de trame FCS, de telle manière que le gradient de la frontière devienne lisse et qu'un sousùdépassement soit généré dans la frontière, et génère les données modulées R'G'B'. L'unité de modulation 430 d'images comporte une unité de mémoire 310, une 15 unité de génération de trame double 312, une unité de détection de mouvement 414, une unité de filtre de mouvement 416, et une unité de multiplication 418, comme représenté sur la figure 17. L'unité de mémoire 310 et l'unité de génération de trame double 312 dans l'unité de modulation 430 d'images sont les mêmes que celles de l'unité de modulation d'images selon le premier mode de réalisation de la présente invention et une description détaillée de cellesùci sera omise. L'unité de détection de mouvement 414 comporte une unité de détection de mouvement de bloc 320, une unité de détection de gris de pixel 322, une unité de détection de taille de mouvement 324 et une unité de réglage de coefficient de filtre 25 426, comme représenté sur la figure 18. L'unité de détection de mouvement 414 a la même configuration que celle de l'unité de détection de mouvement 314 selon le premier mode de réalisation de la présente invention à l'exception de l'unité de réglage de coefficient de filtre 426 et ainsi, une description détaillée de cellesùci sera omise. 30 Comme représenté sur la figure 19, l'unité de réglage de coefficient de filtre 426 comporte une unité de détection de direction de mouvement 432, une unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien 434 et une unité de réglage de coefficient de filtre de netteté 436. L'unité de détection de direction de mouvement 432 détecte un signal de direc- 35 tion de mouvement Md dans l'unité de ixi blocs selon les vecteurs de mouvement X et Y délivrés depuis l'unité de détection de mouvement de blocs 320 et délivre les signaux de direction de mouvement Md à l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien 434 et à l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté 436. Le signal \\HIRSCH6\BREVETS\3revets\25900\25956-061030-tradEXT. doc - 31 octobre 2006 - 34/65 de direction de mouvement Md dans l'unité de ixi blocs est déterminé par l'un quelconque parmi huit déplacements comportant des déplacements de côté gauche -* côté droit, côté supérieur F- côté inférieur, coin supérieur gauche 4> coin inférieur droit et coin inférieur gauche H coin supérieur droit. L'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien 434 règle le coefficient de filtre Gaussien sFc destiné à régler le gradient de la frontière entre les images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md délivrées depuis l'unité de détection de direction de mouvement 432 afin qu'il varie en fonction du signal de commande de trame FCS, selon l'état logique du signal d'analyse de gris de frontière BGAS. Plus précisément, lorsque le signal de commande de trame FCS est au niveau haut (N'ème trame) et que le signal d'analyse de gris de frontière BGAS est au niveau haut, l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien 434 règle le coefficient de filtre Gaussien FCS de telle manière que les composantes de luminosité des deux pixels avant la frontière entre les images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md aient le gradient prédéterminé, comme représenté sur la figure 20a. Lorsque le signal de commande de trame FCS est au niveau bas (N-rl'ème trame) et que le signal d'analyse de gris de frontière BGAS est au niveau haut, l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien 434 règle le coefficient de filtre Gaussien sFc de telle manière que la composante de luminosité d'un pixel avant la frontière entre les images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md ait le gradient prédéterminé, comme représenté sur la figure 20b. Au contraire, lorsque le signal de commande de trame FCS est au niveau haut (Nième trame) et que le signal d'analyse de gris de frontière BGAS est au niveau bas, l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien 434 règle le coefficient de filtre Gaussien sFc de telle manière que la composante de luminosité d'un pixel après la frontière entre éléments images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md ait le gradient prédéterminé, comme représenté sur la figure 20e. Lorsque le signal de commande de trame FCS est au niveau bas (N+l'ème trame) et que le signal d'analyse de gris de frontière BGAS est au niveau bas, l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien 434 règle le coefficient de filtre Gaussien sFc de telle manière que les composantes de luminosité des deux pixels après la frontière entre les images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md aient le gradient prédéterminé, comme représenté sur la figure 20d. L'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté 436 règle le coefficient de filtre de netteté uFc pour générer le sousûdépassement dans la frontière entre les images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md délivrées depuis l'unité de détection de direction de mouvement 432 pour qu'il varie en fonction du '\HIRSCH6\BREVETS\Bre.-ets\25900\^_5956-061030-tcadfXT doc - 31 octobre 2006 - 35/65 signal de commande de trame FCS, selon l'état logique du signal d'analyse de gris de frontière BGAS. Plus précisément, lorsque le signal de commande de trame FCS est au niveau haut (Ntème trame) et que le signal d'analyse de gris de frontière BGAS est au niveau haut, l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté 436 règle le coefficient de filtre de netteté uFc de telle manière que le sousûdépassement soit généré dans la composante de luminosité d'un pixel après la frontière entre les images d'affichage animées qui bougent dans la direction de mouvement Md, comme représenté sur la figure 20a. l0 Lorsque le signal de commande de trame FCS est au niveau bas (N-kl''' trame) et que le signal d'analyse de gris de frontière BGAS est au niveau haut, l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté 436 règle le coefficient de filtre de netteté uFc de telle manière que le solide soit généré dans la composante de luminosité de deux pixels après la frontière entre les images d'affichage animées dans la 15 direction de mouvement Md, comme représenté sur la figure 20b. Au contraire, lorsque le signal de commande de trame FCS est au niveau haut (Nième trame) et que le signal d'analyse de gris de frontière BGAS est au niveau bas, l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté 436 règle le coefficient de filtre de netteté uFc de telle manière que le sousûdépassement soit généré dans les composantes de luminosité de deux pixels avant la frontière entre les images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md, comme représenté sur la figure 20c. Lorsque le signal de commande de trame FCS est au niveau bas (N+Hème trame) et que le signal d'analyse de gris de frontière BGAS est au niveau bas, l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté 436 règle le coefficient de filtre de 25 netteté uFc de telle manière que le sousûdépassement soit généré dans la composante de luminosité d'un pixel avant la frontière entre les images d'affichage animées dans la direction de mouvement Md, comme représenté sur la figure 20d. Sur la figure 17, l'unité de filtre de mouvement 416 filtre la composante de luminosité YFD de la trame de conversion délivrée depuis l'unité de génération de 30 trame double 312 en utilisant le coefficient de filtre Gaussien sFc et le coefficient demande filtre de netteté uFc délivré depuis l'unité de détection de mouvement 414. L'unité de filtre de mouvement 416 comporte un filtre Gaussien 442 et un filtre de netteté 444, comme représenté sur la figure 21. Le filtre Gaussien 442 filtre de manière lisse la frontière entre les images 35 d'affichage animées dans la composante de luminosité YFD de la trame de conversion délivrée depuis l'unité de génération de trame double 312 selon le coefficient de filtre Gaussien sFc et délivre la composante de luminosité filtré de manière lisse YFS de la trame de conversion au filtre de netteté 444. Le filtre Gaussien 442 filtre de HIRSCH6BREVETS\Brevets\25900A25956-061030-tradTXT doc 31 octobre 2006 - 36/65 manière lisse la frontière entre les images d'affichage animées afin d'avoir le gradient prédéterminé selon le coefficient de filtre Gaussien sFc, comme représenté sur les figures 20a à 20d. Le filtre de netteté 444 filtre de manière nette la frontière entre les images d'affichage animées dans la composante de luminosité filtré de manière lisse YFS de la trame de conversion délivrée depuis le filtre Gaussien 442 selon le coefficient de filtre de netteté uFc, de telle manière que le sousûdépassement soit généré dans la frontière et délivre la composante de luminosité filtré de manière nette YFF de la trame de conversion à l'unité de multiplication 318. Le filtre de netteté 444 filtre de manière nette la frontière entre les images d'affichage animées selon le coefficient de filtre de netteté uFc, comme représenté sur les figures 20a à 20d. Sur la figure 17, l'unité de multiplication 418 multiplie la composante de luminosité filtré YFF de la trame de conversion délivrée depuis l'unité de filtre de mouvement 416 par le signal de taille de mouvement Ms délivré depuis l'unité de détection de mouvement 414 et délivre la composante de luminosité modulé Y' de la trame de invention à l'unité de mélange 240. La frontière entre les images d'affichage animées dans la composante de luminosité filtré YFF de la N1ème trame de conversion présente le gradient et le sousûdépassement correspondant au signal de taille de mouvement Ms. La frontière entre les images d'affichage animées dans la compo- sante de luminosité filtré YFF de la N+1'ème trame de conversion présente le gradient et le sousûdépassement correspondant au signal de taille de mouvement Ms. L'unité de modulation d'images 430 selon un troisième mode de réalisation de la présente invention convertie une trame de l'image d'origine en les première et seconde trames de conversion, filtre les composantes de luminosité des trames de conversion afin d'avoir le gradient et le sousûdépassement correspondant au signal de taille de mouvement Ms dans la frontière entre les images d'affichage animées selon le vecteur de mouvement, et génère les données modulée R'G'B'. Par exemple, comme représenté sur la figure 22, lorsqu'une image rectangulaire ayant un composant de luminosité de 100 bouge dans une image d'arrière--plan ayant un composant de luminosité de 200 du côté gauche vers le côté droit de quatre pixels, l'image est modulée par l'unité de modulation 430 d'images de la manière suivante : tout d'abord, une image de N'eme de l'image d'origine est affichée par les première FI et seconde F2 trames de conversion. Plus précisément, dans les première FI et seconde F2 trames de conversion de la N"me trame de l'image d'origine, le gradient prédéterminé dû au coefficient de filtre Gaussien sFc réglé selon le vecteur de mouvement et le sousûdépassement dû 11H1RSCH6\.13REVETS\Brevets`, 25900\25956-061030-tradTXT. doc - 31 octobre 2006 - 37/65 au coefficient de filtre de netteté uFc sont générés dans les frontières BPI et BP2 entre les images d'affichage animées. C'estùàùdire, dans la première trame de conversion FI de la N'ème trame de l'image d'origine, les composantes de luminosité de deux pixels avant la première frontière BP1 sont filtrées de manière lisse (SF) et la composante de luminosité d'un pixel après la première frontière BPI est filtré de manière nette (UF) lorsqu'un composant à haute luminosité est changé en un composant à basse luminosité. Lorsque la composante à basse luminosité est changé en la composante à haute luminosité, les composantes de luminosité des deux pixels avant la seconde frontière BP2 l0 sont filtrées de manière nette (UF) et la composante de luminosité d'un pixel après la seconde frontière BP2 est filtré de manière lisse (SF). Dans la seconde trame de conversion F2 de la N1e' trame de l'image d'origine, la composante de luminosité d'un pixel avant la première frontière BPI est filtré de manière lisse (SF) et les composantes de luminosité de deux pixels après la première 15 frontière BP1 sont filtrées de manière nette (UF) lorsque la composante à haute luminosité est changé en la composante à basse luminosité. Lorsque la composante à basse luminosité est changé en la composante à haute luminosité, la composante de luminosité d'un pixel avant la seconde frontière BP2 est filtré de manière nette (UF) et les composantes de luminosité des cieux pixels après la seconde frontière BP2 sont 20 filtrées de manière lisse (SF). Dans les première et seconde trames de conversion FI et F2 de la N+I'eme trame de l'image d'origine, le gradient prédéterminé dû au coefficient de filtre Gaussien sFc réglé selon le vecteur de mouvement et le sousùdépassement dû au coefficient de filtre de netteté uFc sont générés dans les frontières BPI et BP2 entre 25 les images d'affichage animées. C'estùàùdire, dans la première trame de conversion FI de la N+1leme trame de l'image d'origine, les composantes de luminosité des deux pixels avant la première frontière BP1 sont filtrées de manière lisse (SF) et la composante de luminosité d'un pixel après la première frontière BPI est filtré de manière nette (UF) lorsqu'un 30 composant à haute luminosité est changé en un composant à basse luminosité. Lorsque la composante à basse luminosité est changé en la composante à haute luminosité, les composantes de luminosité de deux pixels avant la seconde frontière BP2 sont filtrées de manière nette (UF) et la composante de luminosité d'un pixel après la seconde frontière BP2est filtré de manière lisse (SF). 35 Dans la seconde trame de conversion F2 de la N+l'erre trame de l'image d'origine, la composante de luminosité d'un pixel avant la première frontière BP 1 est filtré de manière lisse (SF) et les composantes de luminosité de deux pixels après la première frontière BPI sont filtrées de manière nette (UF) lorsque la composante à üHIRSCH6\BREVETS\Brevets'25900,25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 38/65 haute luminosité est changé en la composante à basse luminosité. Lorsque la composante à basse luminosité est changé en la composante à haute luminosité, la composante de luminosité d'un pixel avant la seconde frontière BP2 est filtré de manière nette (UF) et les composantes de luminosité des deux pixels après la seconde frontière BP2 sont filtrées de manière lisse (SF). Par conséquent, l'unité de modulation d'images 230 selon le troisième mode de réalisation de la présente invention peut rendre l'image d'affichage animée plus nette et afficher de manière stéréoscopique une image fixe sans bruit. La figure 23 est un schéma de principe simplifié représentant un convertisseur 10 selon un troisième mode de réalisation de la présente invention. En se référant aux figures 23 et 5, le convertisseur 110 selon le troisième mode de réalisation de la présente invention comporte une première unité de correction gamma 200, une unité de séparation luminosité/couleurs 210, une unité de retard 220, une unité de modulation 230/430 d'images, une unité de mélange 240, une 15 seconde unité de correction gamma 650, et un circuit d'entraînement haute vitesse 660. La première unité de correction gamma 200, l'unité de séparation luminosité/couleurs 210, l'unité de retard 220, l'unité de modulation 230/430 d'images et l'unité de mélange 240 sont les mêmes que celles des premier ou second modes de 20 réalisation et ainsi, une description détaillée de celleùci sera omise. La seconde unité de correction gamma 650 effectue une correction gamma des secondes données R2, G2 et B2 délivrées depuis l'unité de mélange 240 grâce à l'Equation 10 afin de générer les troisièmes données R3, G3 et B3. Equation 10 25 R3=R2'/x G3=G2'"` B3=B2 1 ix La seconde unité de correction 650 effectue une correction gamma des deuxième données R2, G2 et B2 pour générer les troisièmes données R3, G3 et B3 30 qui conviennent au circuit de pilotage de l'unité d'affichage 102 d'images en utilisant la table de conversion et délivre les troisièmes données R3, G3 et B3 au circuit d'entraînement haute vitesse 660. Le circuit d'entraînement haute vitesse 660, comme représenté sur la figure 24, comporte une mémoire de trame 662 destinée à stocker les troisièmes données, R3, 35 G3 et B3 délivrées depuis la seconde unité de correction gamma 650, une table de conversion 664 destinée à comparer les troisièmes données R3, G3 et B3 d'une trame en cours Fn délivrée depuis la seconde unité de correction gamma 650 avec les troisièmes données R3, G3 et B3 d'une trame précédente Fnù1 délivrée depuis la \'HIRSCH6\13REVETS`.Brecets\25900\25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 39/65 mémoire de trame 662 et générer des données haute vitesse MR, MG et MB pour augmenter la vitesse de réponse du cristal liquide, et une unité de mélange 666, pour mélanger les données haute vitesse MR, MG et MB délivrées depuis la table de conversion 664 avec les troisièmes données R3, G3 et B3 de la trame en cours Fn et générer des données modulées R'G'B'. Dans la table de conversion 664, les données haute vitesse MR, Mg et MB ayant une tension supérieure à celle des troisièmes données R3, G3 et B3 de la trame en cours Fn, afin d'augmenter la vitesse de réponse du cristal liquide pour correspondre à la valeur de gris de l'image qui est changée rapidement, sont enregistrées. IO L'unité de mélange 666 mélange les troisièmes données R3, G3 et B3 de la trame en cours Fn avec les données haute vitesse MR, MG et MB, afin de générer les données modulées R'G'B' et délivre les données modulées générées R'G'B' au dispositif de commande de rythme 108. Le convertisseur 110 selon le troisième mode de réalisation de la présente 15 invention convertie une trame de l'image d'origine en première et seconde trame de conversion, filtre les composantes de luminosité de la trame de conversion afin d'avoir le gradient et le sousùdépassement correspondant au signal de taille de mouvement Ms dans la frontière entre les images d'affichage animées selon le vecteur de mouvement, et convertie les composantes de luminosité filtrées en 20 données modulées pour augmenter la vitesse de réponse du cristal liquide, éliminant de ce fait un flou de mouvement de l'image animée. Comme décrit ciùdessus, grâce au dispositif et procédé de pilotage d'un écran d'affichage à cristaux liquides de la présente invention, il est possible d'éliminer un flou de mouvement en détectant un vecteur de mouvement à partir de données 25 source, de convertir une trame d'une image d'origine d'entrée en deux trames de conversion, de filtrer une frontière entre les images d'affichage animées de chacune des deux trames de conversion converties selon le vecteur de mouvement de telle manière que le gradient de la frontière devienne lisse et/ou qu'un sousùdépassement soit généré dans la frontière, et de générer les données modulées. Par conséquent, la 30 présente invention peut rendre une image d'affichage animée plus nette et afficher de manière stéréoscopique une image fixe sans bruit. L'homme du métier se rendra compte de manière évidente que diverses modifications et variations peuvent être apportées à la présente invention sans s'écarter de la portée ou de l'esprit des inventions. Ainsi, la présente invention est destinée à couvrir 35 les modifications et variations de cette invention à condition qu'elles entrent dans la portée des revendications annexées et de leurs équivalents. \'NIRSCH6\BREVETS\Brevets\25900\25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 40/65 5 Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciùdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation sans pour autant sortir du cadre de l'invention. \t1-11RSCH6\BREVETS'Bres'ets\25900\25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 41!65
Le dispositif de pilotage d'un écran d'affichage à cristaux liquides comporte une unité d'affichage (102) d'images, un dispositif d'entraînement de grille (106) destiné à délivrer un signal de balayage aux lignes de grille (GL1-GLn), un dispositif d'entraînement de données (104) et un convertisseur de données (110) destiné à détecter un vecteur de mouvement à partir de données source d'entrée externes (RGB), convertir une trame d'une image d'origine d'entrée en au moins deux trames de conversion, filtrer des images des trames de conversion selon le vecteur de mouvement et générer des données modulées (R', G', B').Application à un écran d'affichage à cristaux liquides qui est capable d'éliminer le flou de mouvement pour améliorer la qualité de l'image.
1. Dispositif de pilotage d'un écran d'affichage à cristal liquide compre-nant : - une unité d'affichage (102) d'images comportant des cellules de cristaux liquides qui sont formées dans des régions de pixels définies par une pluralité de lignes de grille (Gl lûG1n) et une pluralité de lignes de données (DLIûDLm) ; - un convertisseur (110) destiné à convertir un vecteur de mouvement à partir de données source d'entrée externes (RGB), convertir une trame d'une image d'ori- gine d'entrée en au moins deux trames de conversion, filtrer les images des trames de conversion selon le vecteur de mouvement, et générer des données modulées (R', G', B') - un dispositif d'entraînement de grille (106) destiné à délivrer un signal de balayage aux lignes de grille (Gl lûGln) ; - un dispositif d'entraînement de données (104) destiné à convertir les données modulées en un signal vidéo analogique et délivrer le signal vidéo analogique aux lignes de données (DL1--DLm) ; et - un dispositif de commande de rythme (108) destiné à aligner les données modulées et délivrer des données modulées alignées au dispositif d'entraînement de données (104), générer un signal de commande de données (DCS) pour commander le dispositif d'entraînement de données (104), et générer un signal de commande de grille (GCS) pour commander le dispositif d'entraînement de grille (106). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le convertisseur (110) comprend : - une première unité de correction gamma (200) destinée à effectuer une correction gamma des données source dans une unité de trame et générer des premières données ; - une unité de séparation luminosité/couleurs (210) destinée à diviser les 30 premières données en un composant de luminosité (Y) et un composant de couleur (U et V); - une unité de modulation (230 ; 430) d'images destinée à détecter le vecteur de mouvement depuis la composante de luminosité, convertir la composante de luminosité de la trame en au moins deux trames de conversion (YFD) selon le vecteur de 35 mouvement et générer un composant de luminosité modulé ; - une unité de retard (220) destinée à retarder la composante de couleur tandis que l'unité de modulation (230 ; 430) d'images génère la composante de luminosité modulé ; V\HIRSCH6ABREVETSVBrevetsV25900t25956-061030-tradTXTdoc - 31 octobre 2006 - 42/65- une unité de mélange (240 ; 666) destinée à mélanger la composante de lumi- nosité modulé au composant de couleur retardé et générer des deuxièmes données ; et - une seconde unité de correction gamma (250 ; 650) destinée à effectuer une correction gamma des deuxièmes données délivrées depuis l'unité de mélange (240 ; 666) et générer les données modulées. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel l'unité de modulation (230 ; 430) d'images comprend : - une unité de mémoire (310) destinée à stocker la composante de luminosité dans l'unité de trame délivrée depuis l'unité de séparation luminosité/couleurs (210) ; - une unité de conversion de trame double destinée à convertir la composante de luminosité d'une image d'origine dans l'unité de trame délivrée depuis l'uniité de mémoire (310) en première et seconde trames de conversion (YFD) correspondant à l'image d'origine et sortir de manière séquentielle les première et seconde trames de conversion (YFD) ; - une unité de détection de mouvement (314 ; 414) destinée à régler un coefficient de filtre Gaussien (sFc) et un coefficient de filtre de netteté (uFc) selon un signal de commande de trame (FCS) qui est inversé dans l'unité de trame en utilisant un composant de luminosité (YFnùl) d'une trame précédente et un composant de luminosité (YFn) d'une trame en cours de l'image d'origine délivrée depuis l'unité de mémoire (3I0) et détecter un signal de taille de mouvement (Ms) d'une image animée ; - une unité de filtre de mouvement (316 ; 416) destinée à filtrer les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) selon le coefficient de filtre 25 Gaussien (sFc) et le coefficient de filtre de netteté (uFc) ; et - une unité de multiplication (318 ; 418) destinée à multiplier les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) filtrées par l'unité de filtre de mouvement (316 ; 416) par le signal de taille de mouvement (Ms) et délivrer le signal multiplié à l'unité de mélange (240 ; 666). 30 4. Dispositif selon la 3, dans lequel l'unité de détection de mouvement (314 ; 414) comprend : - une unité de détection de mouvement de blocs (320) destiné à comparer la composante de luminosité (YFnùl) de la trame précédente avec la composante de 35 luminosité (YFn) de la trame en cours dans une unité de i x i blocs et détecter un déplacement d'axe X et un déplacement d'axe Y d'un mouvement ; - une unité de détection de gris de pixel (322) destiné à comparer des composantes de luminosité (YFn) dans la trame en cours, détecter une variation de gris \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25900\25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 43/65d'une unité de pixel pour détecter une frontière (BP) entre des images d'affichage animées, et générer un signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) correspondant à la variation de gris de la frontière ; -une unité de réglage de coefficient de filtre (326 ; 426) destinée à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) et le coefficient de filtre de netteté (uFc) se1!on le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; et - une unité de détection de taille de mouvement (324) destinée à détecter le signal de taille de mouvement (Ms) en utilisant le déplacement d'axe X et le dépla- cernent d'axe Y. 5. Dispositif selon la 4, dans lequel l'unité de détection de gris de pixel (322) génère le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) ayant un niveau haut lorsque le gris de la frontière (BP) est changé d'un gris haut à un gris bas et génère le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) ayant un niveau bas lorsque le gris de la frontière est changé du gris bas à partir du gris haut. 6. Dispositif selon la 5, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre (326 ; 426) comprend : - une unité de détection de direction de mouvement (330 ; 432) destinée à détecter un signal de direction de mouvement (Md) en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; - une unité de sélection (332) destinée à sortir de manière sélective le signal de direction de mouvement (Md) selon le signal de commande de trame (FCS) ; - une unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien (334 ; 434) destinée à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) correspondant au signal de direction de mouvement (Md), selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) ; et - une unité de réglage de coefficient de filtre de netteté (336 ; 436) destinée à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) correspondant au signal de direction de mouvement (Md) délivré depuis l'unité de sélection (332), selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). 7. Dispositif selon la 6, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien (334 ; 434) règle le coefficient de filtre Gaussien (sFc) pour filtrer de manière lisse un composant de luminosité (YF) d'au moins un pixel adjacent à la frontière (BP) entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement (Md) selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). \\H1RSCH6\BREVETS\Brevets \25900\25956-061030-tradïXT doc - 31 octobre 2006 - 44/65 8. Dispositif selon la 7, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien (334 ; 434) règle le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière que des composantes de luminosité (YF) des deux pixels avant la frontière (BP) soient filtrées de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, et règle le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière qu'un composant de luminosité (YF) d'un pixel avant la frontière (BP) soit filtré de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 8, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté (336 ; 436) règle le coefficient de filtre de netteté (uFc) pour filtrer de manière nette un composant de luminosité (YF) d'au moins un pixel adjacent à la frontière (BP) entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement (Md) selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). 10. Dispositif selon la 9, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté (336 ; 436) règle le coefficient de netteté (uFc) de telle manière que des composantes de luminosité (YF) de deux pixels avant la frontière (BP) soit filtrées de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut et règle le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière qu'un composant de luminosité (YF) d'un pixel avant la frontière soit filtré de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 10, dans lequel l'unité de filtre de mouvement (316 ; 416) comprend : - une unité de sélection (332) destinée à sortir de manière sélective les composantes de luminosité (YF) des première et seconde trames de conversion (YFD) selon 30 le signal de commande de trame (FCS) ; - un filtre Gaussien (342 ; 442) destiné à filtrer de manière lisse la composante de luminosité (YF) de la première trame de conversion (YFD) délivré depuis l'unité de sélection (332) selon le coefficient de filtre Gaussien (sFc) et délivrer la composante de luminosité filtré à l'unité de multiplication (240 ; 666) ; et 35 - un filtre de netteté (344 ; 444) destiné à filtrer de manière nette la composante de luminosité (YF) de la seconde trame de conversion (YFD) délivré depuis l'unité de sélection (332) selon le coefficient de filtre de netteté (uFc) et délivrer la composante de luminosité filtré à l'unité de multiplication (240 ; 666). \\HIRSCH6'\.BREVETS\Brevets ,25900'".25956-061030-tr dTXT. doc - 31 octotxe 2006 - 45;65 12. Dispositif selon la 5, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre (326 ; 426) comprend : - une unité de détection de direction de mouvement (330 ; 432) destinée à détecter un signal de direction de mouvement (Md) en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; - une unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien (334 ; 434) destinée à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) afin qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement (Md), selon le signal de commande de trame (FCS), et le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) ; et l0 - une unité de réglage de coefficient de filtre de netteté (336 ; 436) desl.iné à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) pour qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement (Md), selon le signal de commande de trame (FCS) et le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). 15 13. Dispositif selon la 12, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien (334 ; 434) règle le coefficient de filtre Gaussien (sFc) pour filtrer de manière lisse la luminosité d'au moins un pixel adjacent à une frontière (BP) entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement (Md) afin qu'il varie en fonction du signal d'analyse de 20 gris de frontière (BGAS), selon le signal de commande de trame (FCS). 14. Dispositif selon la 13, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien (334 ; 434) effectue les étapes consistant à : - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière que des compo- 25 santes de luminosité (YF) de deux pixels avant la frontière (BP) soient filtrées de manière lisse lorsque le signal de commande de trame (FCS) a un niveau haut et le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière qu'un composant de luminosité d'un pixel avant la frontière (BP) soit filtré de manière lisse lorsque le 30 signal de commande de trame (FCS) a un niveau bas et le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière qu'un composant de luminosité (YF) d'un pixel après la frontière (BP) soit filtré de manière lisse lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau haut et le signal 35 d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas, et - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière que des composantes de luminosité (YF) de deux pixels après la frontière (BP) soient filtrées de \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25900\25956-061030-tradTXT doc - 31 octolxe 2006 - 46/65manière lisse lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau bas et le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut. 15. Dispositif selon la 12, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté (336 ; 436) règle le coefficient de filtre de netteté (uFc) pour filtrer de manière nette la luminosité des images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement (Md) afin qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) selon le signal de commande de trame (FCS). 16. Dispositif selon la 15, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté (336 ; 436) effectue les étapes consistant à : - régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière qu'un composant de luminosité (YF) d'un pixel après la frontière (BP) soit filtré de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) a un niveau haut et le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre de netteté de telle manière que des composantes de luminosité (YF) de deux pixels après la frontière (BP) soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) a un niveau bas et le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière que des composantes de luminosité (YF) de deux pixels avant la frontière (BP) soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau haut et le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas, et -régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière qu'un composant de luminosité (YF) d'un pixel avant la frontière (13P) soit filtré de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau bas et le signal d'ana-lyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas. 17. Dispositif selon la 12, dans lequel l'unité de filtre de mouvement (316 ; 416) comprend : - un filtre Gaussien (342 ; 442) destiné à filtrer de manière lisse les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) selon le coefficient de filtre Gaussien (sFc) ; et -un filtre de netteté (344 ; 444) destiné à filtrer de manière nette les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) filtrées par le filtre Gaussien selon le coefficient de filtre de netteté (uFc) et délivrer les composantes de luminosité filtrées à l'unité de multiplication (240 ; 666). \\HIRSCH6,BRE V ETS/Bretets\25900\25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 47/65 18. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 17, dans lequel le convertisseur (110) comprend : - une première unité de correction gamma (200) destinée à effectuer une correction gamma des données source dans une unité de trame et à générer des premières données ; - une unité de séparation de luminosité/couleurs (210) destinée à diviser les premières données en un composant de luminosité (Y) et un composant de couleur (U et V); - une unité de modulation (230 ; 430) d'images destinée à détecter le vecteur de mouvement à partir du composant de luminosité (Y), convertir la composante de luminosité (Y) de la trame en au moins deux trames de conversion (YFD) et filtrer des images des trames de conversion (YFD) selon le vecteur de mouvement pour générer un composant de luminosité modulé ; - une unité de retard (220) destinée à retarder la composante de couleur (1J, V) tandis que l'unité de modulation (230 430) d'images génère la composante de luminosité modulé ; - une unité de mélange (240 ; 666) destinée à mélanger la composante de luminosité modulé au composant de couleur retardé et générer des deuxièmes données ; - une seconde unité de couleur gamma (250 ; 650) destinée à effectuer une correction gamma des deuxièmes données délivrées depuis l'unité de mélange (240 ; 666) et à générer des troisièmes données ; et - un circuit d'entraînement haute vitesse (660) destiné à moduler les troisièmes données et générer les données modulées pour augmenter la vitesse de réponse du cristal liquide. 19. Dispositif selon la 18, dans lequel l'unité de modulation (230 ; 430) d'images comprend : - une unité de mémoire (310) destinée à stocker la composante de luminosité (YF) dans une utilisée de trame délivrée depuis l'unité de séparation luraino- sité/couleurs (210) ; - une unité de conversion de trame double destinée à convertir une des composantes de luminosité (YF) d'une image d'origine dans l'unité de trame délivrée depuis l'unité de mémoire (310) en première et seconde trames de conversion (YFD) correspondant à l'image d'origine et sortir de manière séquentielle les première et seconde trames de conversion (YFD) ; - une unité de détection de mouvement (314 ; 414) destinée à régler un coefficient de filtre Gaussien (sFc) et un coefficient de filtre de netteté (uFc) selon un signal de commande de trame (FCS) qui est inversé dans l'unité de trame, utiliser une \\HIRSCH6\BREV ETSSrevets',25900,25956-061030-tradTXT due - 31 octobre 2006 - 48;65des composantes de luminosité (YFnù1) d'une trame précédente et une des composantes de luminosité (YFn) d'une trame en cours de l'image d'origine délivrée depuis l'unité de mémoire (310) et détecter un signal de taille de mouvement (Ms) d'une image animée ; - une unité de filtre de mouvement (316 ; 416) destinée à filtre des composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) selon le coefficient de filtre Gaussien (sFc) et le coefficient de filtre de netteté (uFc) ; et - une unité de multiplication (318 ; 418) destinée à multiplier les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD ) filtrées par I'unité de filtre de l0 mouvement (316 ; 416) par le signal de taille de mouvement (Ms) et délivrer le signal multiplié à l'unité de mélange (240 ; 666). 20. Dispositif selon la 19, dans lequel l'unité de détection de mouvement (134 ; 414) comprend : 15 - une unité de détection de mouvement de bloc (320) destinée à comparer la composante de luminosité (YFnù1) de la trame précédente à la des composantes de luminosité (YFn) de la trame en cours dans une unité de i x i blocs et détecter un déplacement d'axe X et un déplacement d'axe Y d'un mouvement ; - une unité de détection de gris de pixel (322) destinée à comparer les compo- 20 santes de luminosité (YF) de pixel dans la trame en cours, détecter une variation de gris dans l'unité de pixel pour détecter une frontière (BP) entre des images d'affichage animées et générer un signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) correspondant à la variation de gris de la frontière (BP) ; - une unité de réglage de coefficient de filtre (326 ; 426) destinée à régler le 25 coefficient de filtre Gaussien (sFc) et le coefficient de filtre de netteté (uFc) selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; et - une unité de détection de taille de mouvement (324) destinée à détecter le signal de taille de mouvement (Ms) en utilisant le déplacement d'axe X et le dépla- 30 cement d'axe Y. 21. Dispositif selon la 20, dans lequel l'unité de détection de grille de pixel (322) génère le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) ayant un niveau haut lorsque le gris de la frontière (BP) est changé d'un gris haut un gris bas et 35 génère le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) ayant un niveau bas lorsque le gris de la frontière (BP) est changé d'un gris bas à partir du gris haut. \\H1RSCt16\BREVETS\Brevets\25900\25956-061030-trad7XT doc - 31 octobre 2006- 49/65 22. Dispositif selon la 21, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre (326 ; 426) comprend : - une unité de détection de direction de mouvement (330 ; 432) destinée à détecter un signal de direction de mouvement (Md) en utilisant la déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; - une unité de sélection (332) destinée à sortir de manière sélective le signal de direction de mouvement (Md) selon le signal de commande de trame (FCS) ; - une unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien (334 ; 434) destinée à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) correspondant au signal de direction de ]0 mouvement (Md) délivré depuis l'unité de sélection (332), selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) ; et - une unité de réglage de coefficient de filtre de netteté (336 ; 436) destinée à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) correspondant au signal de direction de mouvement (Md) délivré depuis l'unité de sélection (332), selon le signal d'analyse 15 de gris de frontière (BGAS). 23. Dispositif selon la 22, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien (334 ; 434) règle le coefficient de filtre Gaussien (sFc) pour filtrer de manière lisse une des composantes de luminosité (YF) d'au moins un 20 pixel adjacent à la frontière (BP) entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement (Md) selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). 24. Dispositif selon la 23, dans lequel l'unité de réglage de 25 coefficient de filtre Gaussien (334 ; 434) règle le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière que des composantes de luminosité (YF) de deux pixels avant la frontière (BP) soient filtrées de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, et règle le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière qu'une composante de luminosité (YF) d'un pixel avant la frontière 30 (BP) soit filtrée de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas. 25. Dispositif selon la 22, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté (336 ; 436) règle le coefficient de filtre de netteté (uFc) 35 pour filtrer de manière nette une composante de luminosité (YF) d'au moins un pixel adjacent à la frontière (BP) entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement (Md) selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets`25900\25956-061030-IradTXT doc - 31 octobre 2006- 50/65 26. Dispositif selon la 25, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté (336 ; 436) règle le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière que des composantes de luminosité (YF) de deux pixels avant la frontière (BP) soient filtrées de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut et règle le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière qu'une composante de luminosité (YF) d'un pixel avant la frontière (BP) soit filtrée de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas. 27. Dispositif selon la 22, dans lequel l'unité de filtre de mouvement (316 ; 416) comprend : - une unité de sélection (332) destinée à sortir de manière sélective les composantes de luminosité (YF) des première et seconde trames de conversion (YFD) selon le signal de commande de trame (FCS) ; - un filtre Gaussien (342 ; 442) destiné à filtrer de manière lisse la composante de luminosité (YF) de la première trame de conversion (YFD) délivrée depuis l'unité de sélection (332) selon le coefficient de filtre Gaussien (sFc) et délivrer la composante de luminosité filtrée à l'unité de multiplication (318 ; 418) ; et - un filtre de netteté (344 ; 444) destiné à filtrer de manière nette la composante de luminosité (YF) de la seconde trame de conversion (YFD) délivrée depuis l'unité de sélection (332) selon le coefficient de filtre de netteté (uFc) et délivrer la composante de luminosité filtrée à l'unité de multiplication (318 ; 418). 28. Dispositif selon la 21, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre (326 ; 426) comprend : - une unité de détection de direction de mouvement (330 ; 432) destinée à détecter un signal de direction de mouvement (Md) en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; - une unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien (334 ; 434) destinée à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) pour qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement (Md), selon le signal de commande de trame (FCS), et le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) ; et - une unité de réglage de coefficient de filtre de netteté (336 ; 436) destinée à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc), pour qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement (Md), selon le signal de commande de trame (FCS) et le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). \1-1IRSCH6\BR0VETS,Brevets\25900\25956-061030-tradTXTdot - 31 octobre 2006 - 51 /65 29. Dispositif selon la 28, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien (334 ; 434) règle le coefficient de filtre Gaussien (sFc) pour filtrer de manière lisse la luminosité d'au moins un pixel adjacent à la frontière (BP) entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement (Md) pour qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière (BGAS), selon le signal de commande de trame (sFc). 30. Dispositif selon la 29, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre Gaussien (334 ; 434) effectue les étapes consistant à : - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière que des composantes de luminosité (YF) de deux pixels avant la frontière (BP) soient filtrées de manière lisse lorsque le signal de commande de trame (sFc) a un niveau haut et le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas, - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière qu'une compo- saute de luminosité (YF) d'un pixel avant la frontière (BP) soit filtrée de manière lisse lorsque le signal de commande de trame (FCS) a un niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière qu'une des composantes de luminosité (YF) d'un pixel après la frontière (BP) soit filtré de manière lisse lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas, et - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) detelle manière que les composantes de luminosité (YF) de deux pixels après la frontière (BP) soient filtrées de manière lisse lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas. 34. Dispositif selon la 28, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté (336 ; 436) règle le coefficient de filtre de netteté (uFc) pour filtrer de manière nette la luminosité d'au moins un pixel adjacent à la frontière (BP) entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement (Md) pour qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière (BGAS), selon le signal de commande de trame (FCS). 35. Dispositif selon la 31, dans lequel l'unité de réglage de coefficient de filtre de netteté (336 ; 436) effectue les étapes consistant à : - régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière qu'une compo- sante de luminosité (YF) d'un pixel après la frontière (BP) soit filtrée de manière \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets \25900\25956-061030-tradrXT-clerc - 31 octobre 2006 - 52265nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) a un niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, -régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière que les composantes de luminosité (YF) de deux pixels après la frontière soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) a un niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière que les composantes de luminosité (YF) de deux pixels avant la frontière (BP) soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) ait le niveau haut et le l0 signal d'analyse de gris de frontière ait le niveau bas, et - régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière qu'une des composantes de luminosité (YF) d'un pixel avant la frontière (BP) soit filtrée de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) a la niveau bas. 15 33. Dispositif selon la 28, dans lequel l'unité de filtre de mouvement (316 ; 416) comprend : - un filtre Gaussien (342 ; 442) destiné à filtrer de manière lisse les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) selon le coefficient de filtre 20 Gaussien (sFc) ; et - un filtre de netteté (344 ; 444) destiné à filtrer de manière nette les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) filtrées par le filtre Gaussien (342 ; 442) selon le coefficient de filtre de netteté (uFc) et délivrer les composantes de luminosité filtrées à l'unité de multiplication (318 ; 418). 25 34. Dispositif selon l'une quelconque des 18 à 33, dans lequel le circuit d'entraînement haute vitesse (660) comprend : - une mémoire de trame (662) destinée à stocker les troisièmes données délivrées depuis la seconde unité de correction gamma (250 ; 650) dans une unité de 30 trame, et - une table de conversion (664) destinée à générer les données modulées en utilisant les troisièmes données d'une trame en cours délivrée depuis la seconde unité de correction gamma (250 ; 650) et les troisièmes données d'une trame précédente depuis la mémoire de trame (662). 35 35. Procédé de pilotage d'un écran d'affichage à cristal liquide ayant une unité d'affichage (102) d'images destinée à afficher une image, le procédé comprenant les étapes consistant à : ".HIRSCH61.BREVETS\Brevets`,25900125956-061030-tradTXT. doc - 31 octobre 2006- 5365(d) détecter un vecteur de mouvement à partir de données source d'entrée externes (RGB), convertir une trame d'une image d'origine d'entrée en au moins deux trames de conversion, filtrer des images de trame de conversion selon le vecteur de mouvement, et générer des données modulées (R', G', B') ; (e) délivrer un signal de balayage aux lignes de grille (GL1ûGLn) ; et (f) convertir le données modulées (R', G', B') en un signal vidéo analogique en synchronisation avec le signal de balayage et délivrer le signal vidéo analogique aux lignes de données (DL1ûDLm). 36. Procédé selon la 35, dans lequel l'étape (a) comprend les étapes consistant à : - effectuer une correction gamma des données source dans une unité de trame et générer des premières données ; - diviser les premières données en un des composantes de luminosité (Y) et un des composantes de couleur (U et V) ; - détecter le vecteur de mouvement depuis la composante de luminosité (Y), convertir la composante de luminosité (Y) de la trame en au moins deux trames de conversion, et filtrer les images des trames de conversion selon le vecteur de mouvement, et générer un des composantes de luminosité modulé ; - retarder la composante de couleur (U, V) tout en générant la composante de luminosité modulée ; - mélanger la composante de luminosité modulée au des composantes de couleur retardé et générer des deuxièmes données ; et -effectuer une correction gamma des deuxièmes données et générer les données modulées. 37. Procédé selon la 36, dans lequel l'étape consistant à générer la composante de luminosité modulée comprend les étapes consistant à : - stocker la composante de luminosité divisée dans l'unité de trame ; - convertir la composante de luminosité (Y) d'une image d'origine dans l'unité de trame en première et seconde trames de conversion (YFD) correspondant à l'image d'origine et sortir de manière séquentielle les première et seconde trames de conversion (YFD) ; - régler un coefficient de filtre Gaussien (sFc) et un coefficient de filtre de netteté (uFc) selon un signal de commande de trame (FCS) qui est inversé dans l'unité de trame en utilisant un des composantes de luminosité (YFnûl) d'une trame précédente et un des composantes de luminosité (YFn) d'une trame en cours de \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25900\25956-061030-tradTXT. doc - 31 octotrce 2006 - 54/65l'image d'origine et détecter un signal de taille de mouvement (Ms) d'une image animée ; - filtrer les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) selon le coefficient de filtre Gaussien (sFc) et le coefficient de filtre de netteté (uFc) ; 5 et - multiplier la composante de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) filtrée dans l'étape de filtrage des composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) par le signal de taille de mouvement (Ms) et générer la composante de luminosité modulée. 10 38. Procédé selon la 37, dans lequel l'étape consistant à détecter le signal de taille de mouvement (Ms) comprend les étapes consistant à : - comparer la composante de luminosité (YFnù1) de la trame précédente au des composantes de luminosité (YFn) de la trame en cours dans une unité de i x i blocs et 15 détecter un déplacement d'axe X et un déplacement d'axe Y d'un mouvement ; - comparer des composantes de luminosité (YFn) de pixel dans la trame en cours, détecter une variation de gris d'une unité de pixel pour détecter une frontière (BP) entre des images d'affichage animées et générer un signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) correspondant à la variation de gris de la frontière (BP) ; 20 - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) et le coefficient de filtre de netteté (uFc) selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; et - détecter le signal de taille de mouvement (Ms) en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y. 25 39. Procédé selon la 38, dans lequel l'étape consistant à générer un signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) comprend les étapes consistant à générer le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) ayant un niveau haut lorsque le gris de la frontière (BP) est changé d'un gris haut en un gris bas et générer 30 le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) ayant un niveau bas lorsque le gris de la frontière est changé d'un gris bas en un gris haut. 40. Procédé selon la 39, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) et le coefficient de filtre de netteté (uFc) 35 comprend les étapes consistant à : - détecter un signal de direction de mouvement (Md) en utilisant le déplace-ment d'axe X et le déplacement d'axe Y ; \\HIRSCH6tBREV ETS\Brevets\25900\25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 55/65- sortir de manière sélective le signal de direction de mouvement selon le signal de commande de trame (FCS) ; - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) qui dépend du signal de direction de mouvement (Md) sélectionné, selon le signal d'analyse de gris de frontière 5 (BGAS) ; et - régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) qui dépend du signal de direction de mouvement (Md) sélectionné, selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). 10 41. Procédé selon la 40, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) comprend les étapes consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) pour filtrer de manière lisse un des composantes de luminosité (YF) d'au moins un pixel adjacent à la frontière (BP) entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction 15 de mouvement (Md) selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). 42. Procédé selon la 41, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) comprend les étapes consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière que des composantes de lumi- 20 nosité (YF) de deux pixels avant la frontière (BP) soient filtrées de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, et régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière qu'un des composantes de luminosité (YF) d'un pixel avant la frontière (BP) soit filtrer de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas. 25 43. Procédé selon la 40, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) comprend les étapes consistant à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) pour filtrer de manière nette un des composantes de luminosité (YF) d'au moins un pixel adjacent à la frontière (BP) entre les 30 images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement (Md) selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). 44. Procédé selon la 43, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) comprend les étapes consistant à régler 35 le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière que des composantes de luminosité (YF) de deux pixels avant la frontière (BP) soient filtrées de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, et régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière qu'une composante de lumino-\\11IRSCH6\BREVETS\Brevets`•25900\25956-061030-tradTXT doc 31 octobre 2006 - 56/65sité (YF) d'un pixel avant la frontière (BP) soit filtrée de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas. 45. Procédé selon la 40, dans lequel l'étape consistant à 5 filtrer les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) comprend les étapes consistant à : - sortir de manière sélective des composantes de luminosité (YF) des première et seconde trames de conversion (YFD) selon le signal de commande de trame (FCS) ; 10 - filtrer de manière lisse la composante de luminosité (YF) de la première trame de conversion (YFD) selon le coefficient de filtre Gaussien (sFc) ; et - filtrer de manière nette la composante de luminosité (YF) de la seconde trame de conversion (YFD) sélectionnée selon le coefficient de filtre de netteté (uFc). 15 46. Procédé selon la 39, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) et le coefficient de filtre de netteté (uFc) comprend les étapes consistant à : - détecter un signal de direction de mouvement (Md) en utilisant le déplace-ment d'axe X et le déplacement d'axe Y ; 20 - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) pour qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement (Md), selon le signal de commande de trame (FCS) et le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) ; et - régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) pour qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement (Md), selon le signal de commande de trame (sFc) 25 et le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). 47. Procédé selon la 46, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) comprend l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien pour filtrer de manière lisse la luminosité d'au moins un 30 pixel adjacent à une frontière (BP) entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement (Md) pour qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière (BP) selon le signal de commande de trame (sFc). 35 48. Procédé selon la 47, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) comprend l'étape consistant à : - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière que des composantes de luminosité (YF) de deux pixels avant la frontière (BP) soient filtrées de \J-1RSCH6\BREVETS\Brevets\25900\225956-061030-tradTXT. doc-3I octobre 2006-57!65manière lisse lorsque le signal de commande de trame (FCS) a un niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière qu'un composant de luminosité (YF) d'un pixel avant la frontière (BP) soit filtré de manière lisse 5 lorsque le signal de commande de trame (FCS) a un niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière qu'un composant de luminosité (YF) d'un pixel après la frontière (BP) soit filtré de manière lisse lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau haut et que le signal 10 d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas, et - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière que les composantes de luminosité (YF) de deux pixels après la frontière (BP) soient filtrées de manière lisse lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. 15 49. Procédé selon la 46, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) comprend l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) pour filtrer de manière nette la luminosité d'au moins un pixel adjacent à une frontière (BP) entre les images d'affichage de mouve- 20 ment dans une direction correspondante au signal de direction de mouvement (Md) pour qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière (BGAS), selon le signal de commande de trame. 50. Procédé selon la 49, dans lequel l'étape consistant à 25 régler le coefficient de filtré (uFc) comprend les étapes consistant à : - régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière qu'une composante de luminosité (YF) d'un pixel après la frontière (BP) soit filtrée de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) a un niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, 30 - régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière que les composantes de luminosité (YF) de deux pixels après la frontière soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) a un niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière que les compo- 35 santes de luminosité (YF) de deux pixels avant la frontière (BP) soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas, et \\HIRSCH6\BREVETS \Brevets \25900\25956-06I030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 58{65- régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière qu'une composante de luminosité (YF) d'un pixel avant la frontière (BP) soit filtrée de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau bas et que le soient d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas. 51. Procédé selon la 46, dans lequel l'étape consistant à filtrer les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) comprend les étapes consistant à : - filtrer de manière lisse les composantes de luminosité (YF) des trames de 10 conversion (YFD) selon le coefficient de filtre Gaussien (sFc) ; et - filtrer de manière nette les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) filtrées dans l'étape consistant à filtrer de manière lisse les composantes de luminosité (YF) selon le coefficient de filtre de netteté (uFc). 15 52. Procédé selon la 35, dans lequel l'étape (a) comprend les étapes consistant à : - effectuer en correction gamma des données sources (RGB) dans une unité d trame et générer des premières données ; - diviser les premières données en une composante de luminosité (Y) et une 20 composante de couleur (U et V) ; - détecter le vecteur de mouvement à partir de la composante de luminosité (Y), convertir la composante de luminosité (Y) de la trame en au moins deux trames de conversion (YFD) et filtrer des images des trames de conversion (YFD) selon le vecteur de mouvement pour générer une composante de luminosité modulée ; 25 retarder la composante de couleur (U, V) tout en générant la composante de luminosité modulée ; - mélanger la composante de luminosité modulée à la composante de couleur retardée et générer des deuxièmes données ; -effectuer une correction gamma des deuxièmes données et générer les 30 troisièmes données ; et - moduler les troisièmes données et générer les données modulées pour augmenter la vitesse de réponse du cristal liquide. 53. Procédé selon la 52, dans lequel l'étape consistant à 35 générer la composante de luminosité modulée comprend les étapes consistant à : - stocker la composante de luminosité divisée dans une unité de trame ; - convertir la composante de luminosité (YF) d'une image d'origine dans I'unité de trame en première et seconde trames de conversion correspondant à l'image \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets \25900,25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 5965d'origine et sortir de manière séquentielle les première et seconde trames de configuration (YFD) ; - régler un coefficient de filtre Gaussien (342 ; 442) et un coefficient de filtre de netteté (344 ; 444) selon un signal de commande de trame (FCS) qui est inversé dans l'unité de trame, en utilisant une composante de luminosité (YFnû1) d'une trame précédente et une composante de luminosité (YFn) d'une trame en cours de l'image d'origine et détecter un signal de taille de mouvement (Md) d'une image animée ; - filtrer des composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) selon le coefficient de filtre Gaussien (sFc) et le coefficient de filtre de netteté (uFc) ; et -multiplier les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) dans l'étape consistant à filtrer les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) par le signal de taille de mouvement (Md) et générer la composante de luminosité modulée. 54. Procédé selon la 53, dans lequel l'étape consistant à détecter le signal de taille de mouvement (Ms) comprend les étapes consistant à : - comparer la composante de luminosité (YFnû1) de la trame précédente à la composante de luminosité (YFn) de la trame en cours dans une unité de i x i blocs et détecter un déplacement d'axe X et un déplacement d'axe Y d'un mouvement ; - comparer les composantes de luminosité (YF) de pixels dans la trame en cours, détecter une variation de gris d'une unité de pixel pour détecter une frontière (BP) entre des images d'affichage animées, et générer un signal de gris de frontière (BGAS) correspondant à la variation de gris de la frontière (BP) ; - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) et le coefficient de filtre de netteté (uFc) selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y ; et - détecter le signal de taille de mouvement (Ms) en utilisant le déplacement d'axe X et le déplacement d'axe Y. 55. Procédé selon la 54, dans lequel l'étape consistant à générer un signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) comprend l'étape consistant à générer le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) ayant un niveau haut lorsque le gris de la frontière est changé d'un gris haut en un gris bas et générer le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) ayant un niveau bas lorsque le gris de la frontière (13P) est changé du gris bas à partir du gris haut. `,\11IRSCH6\BRE V ETS\Brevets\25900\25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 60/65 6. Procédé selon la 55, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) et le coefficient de filtre de netteté (uFc) comprend les étapes consistant à : - détecter un signal de direction de mouvement (Md) en utilisant le déplace-5 ment d'axe X et le déplacement d'axe Y ; - sortir de manière sélective le signal de direction de mouvement (Md) selon le signal de commande de trame (FCS) ; - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) qui dépend du signal de direction de mouvement (Md) sélectionné, selon le signal d'analyse de gris de frontière 10 (BGAS) ; et - régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) qui dépend du signal de direction (Md) sélectionné, selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). 57. Procédés selon la 56, dans lequel l'étape consistant à 15 régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) comprend l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (FCS) pour filtrer de manière lisse une composante de luminosité (YF) d'au moins un pixel adjacent à la frontière (BP) entre les images d'affichage animées dans une direction correspondante au signal de direction de mouvement (Md) selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). 20 58. Procédé selon la 57, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) comprend les étapes consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière que des composantes de luminosité (YF) de deux pixels avant la frontière (BP) soient filtrées de manière lisse 25 lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut et régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière qu'une composante de luminosité (YF) d'un pixel avant la frontière (BP) soit filtrée de manière lisse lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas. 30 59. Procédé selon la 56, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) comprend l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) pour filtrer de manière nette une composante de luminosité (YF) d'au moins un pixel adjacent à la frontière (BP) entre les images d'affichage animées dans une direction correspondante au signal de direction de 35 mouvement (Md) selon le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). 60. Procédé selon la 59, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) comprend les étapes consistant à régler \HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25900\2 5956-06 1 03 0-tradTXTdoc - 31 octobre 2006 - 61:65le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière que des composantes de luminosité (YF) de deux pixels avant la frontière pu soient filtrées de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière qu'une composante de lutninocité (YF) d'un pixel avant la frontière (BP) soit filtrée de manière nette lorsque le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas. 61. Procédé selon la 56, dans lequel l'étape consistant à filtrer les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) comprend les étapes consistant à : - sortir de manière sélective les composantes de luminosité (YF) des première et seconde trames de conversion (YFD) selon le signal de commande de trame (FCS) ; - filtrer de manière lisse la composante de luminosité (YF) de la première 15 trame de conversion (YFD) sélectionnée selon le coefficient de filtre Gaussien (sFc) ; et - filtrer de manière nette la composante de luminosité (YF) de la seconde trame de conversion (YFD) sélectionnée selon le coefficient de filtre de netteté (uFc). 20 62. Procédé selon la 55, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) et le coefficient de filtre de netteté (uFc) comprend les étapes consistant à : - détecter un signal de direction de mouvement (Md) en utilisant le déplace-ment d'axe X et le déplacement d'axe Y ; 25 - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) pour qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement (Md), selon le signal de commande de trame (FCS) et le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) ; et -régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) pour qu'il varie en fonction du signal de direction de mouvement (Md), selon le signal de commande de trame 30 (FCS) et le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS). 63. Procédé selon la 62, dans lequel, l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (FCS) comprend l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) pour filtrer de manière lisse la luminosité d'au 35 moins un pixel adjacent à une frontière (BP) entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement (Md) pour qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière (BGAS), selon le signal de commande de trame (FCS). \11IRSCH6\BREVETS\Brevets125900\25956-061030-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 62/6564. Procédé selon la 63, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) comprend les étapes consistant à : - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière que des composantes de luminosité (YF) de deux pixels avant la frontière (BP) soient filtrées de manière lisse lorsque le signal de commande de trame (FCS) a un niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière qu'une composante de luminosité (YF) d'un pixel avant la frontière (BP) soit filtrée de manière lisse lorsque le signal de commande de trame a un niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière qu'une composante de luminosité d'un pixel après la frontière (BP) soit filtrée de manière lisse lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas, et régler le coefficient de filtre Gaussien (sFc) de telle manière que des composantes de luminosité (YF) de deux pixels après la frontière (BP)soient filtrées de manière lisse lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau bas. 65. Procédé selon la 62, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) comprend l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) pour filtrer de manière nette la luminosité d'au moins un pixel adjacent à une frontière (BP) entre les images d'affichage animées dans une direction correspondant au signal de direction de mouvement (Md) pour qu'il varie en fonction du signal d'analyse de gris de frontière (BGAS), selon le signal de commande de trame (FCS). 66. Procédé selon la 65, dans lequel l'étape consistant à régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) comprend les étapes consistant à : - régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière qu'une composante de luminosité (YF) d'un pixel après la frontière (BP) soit filtrée de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) a un niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau haut, - régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière que des cornpo- santes de luminosité (YF) de deux pixels après la frontière (BP) soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) a un niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière est au niveau haut, UHIRSCN6IBREV ETStBrecets125900\25956-06I030-tradTXT. doc - 31 octobre 2006 63/65-régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière que des composantes de luminosité (YF) de deux pixels avant la frontière soient filtrées de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau haut et que le signal d'analyse de gris de frontière est: au niveau bas, et - régler le coefficient de filtre de netteté (uFc) de telle manière qu'une composante de luminosité (YF) d'un pixel avant la frontière (BP) soit filtrée de manière nette lorsque le signal de commande de trame (FCS) est au niveau bas et que le signal d'analyse de gris de frontière (BGAS) est au niveau bas. 67. Procédé selon la 62, dans lequel l'étape consistant à filtrer les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) comprend les étapes consistant à : filtrer de manière lisse les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) selon le coefficient de filtre Gaussien (sFc) ; et filtrer de manière nette les composantes de luminosité (YF) des trames de conversion (YFD) filtrées dans l'étape consistant à filtrer de manière lisse les composantes de luminosité (YF), selon le coefficient de filtre de netteté. 68. Procédé selon l'une quelconque des 52 à 67, dans lequel l'étape consistant à moduler les troisièmes données comprend l'étape consis- tant à : - stocker les troisièmes données sur une mémoire de trame (662) dans une unité de trame ; et - générer les données modulées en utilisant les troisièmes données d'une trame 25 en cours et les troisièmes données d'une trame précédente depuis la mémoire de trame (662) en utilisant une table de conversion (664). 69. Procédé selon la 68, dans lequel l'étape consistant à générer les données modulées comprend en outre l'étape consistant à mélanger les 30 données modulées depuis la table de conversion (664) aux troisièmes données. \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25900\2 59 56-06 1 03 0-tradTXT doc - 31 octobre 2006 - 64/65
G,H
G09,H04
G09G,H04N
G09G 3,H04N 5
G09G 3/36,H04N 5/202,H04N 5/57
FR2900189
A1
COFFRE-TUNNEL DE VOLET ROULANT DESTINE A ETRE ASSEMBLE A UN DORMANT D'UNE HUISSERIE
20,071,026
La présente invention concerne un coffre-tunnel pour volet roulant destiné à reposer sur la traverse supérieure d'un dormant pourvu de coulisses, le coffre-tunnel comprenant un caisson fermé à ses extrémités latérales par une paire de joues, celles-ci étant pourvues respectivement de deux pattes d'ancrage prévues pour être montées dans les coulisses. Un coffre-tunnel pour volet roulant est un accessoire qui est placé au- dessus d'une embrasure réalisée dans un mur pour recevoir une fenêtre ou une porte afin d'occulter, par l'intermédiaire d'un tablier, au moins partiellement ladite embrasure. Le coffre-tunnel comprend ainsi un caisson constitué d'un profilé de section en U inversé, fermé à ses extrémités libres par deux joues entre lesquelles est tenu un tambour d'entraînement autour duquel peut s'enrouler ou se dérouler le tablier. Le caisson peut être intégré à la construction de la maçonnerie, au dessus de l'embrasure ou être posé ultérieurement. L'invention s'intéresse à cette dernière configuration. Pour poser un caisson, et de manière générale un coffre-tunnel à l'issue de la construction du mur, on peut le fixer sur un dormant d'une huisserie que l'on vient ensuite solidariser dans l'embrasure. Le dormant comporte en particulier deux montants verticaux réunis à leurs extrémités par une traverse inférieure et une traverse supérieure. Deux coulisses sont accolées aux montants verticaux, à l'arrière du dormant, pour permettre le coulissement des extrémités des lames constitutives du tablier. Pour permettre sa fixation, le coffre-tunnel est habituellement pourvu sur ses joues de deux pattes comme cela est présenté dans la demande de brevet FR-A-2 343 117. Ces pattes, qui font saillie vers le bas, sont prévues pour s'encastrer dans les deux coulisses. Le montage du coffre-tunnel dans les coulisses est réalisé par un déplacement vertical de celui-ci afin que les pattes puissent s'encastrer dans les coulisses. Le coffre-tunnel repose alors sur la traverse supérieure du dormant. L'ensemble, c'est-à-dire le dormant pourvu de son coffre-tunnel, est ensuite monté dans l'embrasure. Pour cela, et compte tenu de la masse de l'ensemble, on pose la traverse inférieure du dormant sur la paroi inférieure de l'embrasure et on fait basculer l'ensemble dans ladite ouverture. La fixation du coffre-tunnel sur le dormant n'est pas toujours satisfaisante car bien que tenu par ses pattes fixées dans les coulisses, le coffre-tunnel est monté en porte à faux à l'arrière du dormant afin qu'il demeure caché autant que faire ce peut à l'issue de sa pose. Par ailleurs, du fait de son montage en porte à faux, il dépasse de la partie arrière du dormant si bien qu'il faut prévoir une hauteur plus grande de l'embrasure afin de pouvoir loger le dormant et le coffre-tunnel dans celle-ci. L'espace résiduel entre la paroi supérieure de l'embrasure et la paroi du caisson du coffre-tunnel, de hauteur relativement importante, doit être rempli par un liant pour fixer le coffre-tunnel également avec le mur. Une épaisseur de liant plus fine serait meilleure pour obtenir une bonne adhésion du caisson contre la paroi supérieure de l'embrasure. Le but de l'invention est donc de proposer un coffre-tunnel qui puisse apporter une solution à ces différents problèmes. A cet effet, est proposé un , le dormant étant susceptible d'être encastré dans une embrasure, le dormant étant pourvu de coulisses, le coffre-tunnel comprenant un caisson fermé à ses extrémités latérales par une paire de joues, celles- ci étant pourvues respectivement de deux pattes d'ancrage prévues pour être montées dans les coulisses. Selon l'invention, les pattes d'ancrage sont assemblées de manière articulée sur les joues. On peut de la sorte faire basculer le coffre-tunnel pendant le montage des pattes d'ancrage dans les coulisses ce qui présente l'avantage de pouvoir faciliter son montage avec la traverse supérieure du dormant à l'aide d'un moyen de fixation annexe pour améliorer sa fixation ou faciliter le montage du dormant pourvu de son coffre-tunnel dans une embrasure. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dormant comprend une traverse supérieure, le caisson comprenant une paire de branches réunies par une paroi de voûte, une languette étant fixée sous une branche de manière à pouvoir coopérer avec un logement prévu sur la traverse supérieure du dormant pour fixer ledit coffre-tunnel sur ladite huisserie. Ainsi, à l'issue du montage des pattes d'ancrage dans les coulisses, le coffre-tunnel est également assemblé avec la traverse supérieure du dormant. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le logement est constitué d'un emplacement compris entre une lame pliée et la traverse supérieure, la lame pliée comprenant une première branche fixée sur ladite traverse supérieure, une branche intermédiaire inclinée par rapport à la première et qui la prolonge ainsi qu'une troisième branche qui prolonge la branche intermédiaire parallèlement à la première, la partie saillante de la languette pouvant être encastrée entre la troisième branche de la lame et la traverse supérieure. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le caisson comporte une paroi de voûte, celle-ci étant pourvue d'une butée adaptée à coopérer avec la paroi intérieure d'un mur encadrant une embrasure. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la butée est constituée d'un profilé de section triangulaire. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les coulisses sont fixées contre les montants verticaux du dormant et chaque coulisse est pourvue d'un logement adapté à recevoir la partie saillante d'une patte d'ancrage. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque patte d'ancrage est assemblée à l'extérieur d'une joue correspondante par l'intermédiaire d'une articulation. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue latérale d'un coffre-tunnel selon l'invention, la Fig. 2a représente une vue latérale d'un coffre-tunnel en cours de pose dans un jeu de coulisses et sur le dormant d'une huisserie selon l'invention, la Fig. 2b représente une vue en coupe d'une coulisse fixée sur un montant vertical d'une huisserie selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue latérale en coupe d'un ensemble constitué d'un coffre-tunnel, d'un jeu de coulisses et d'un dormant montés dans une embrasure selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue latérale d'une variante de réalisation d'un coffre-tunnel selon l'invention, la Fig. 5 représente une vue latérale en coupe d'un ensemble constitué de la variante de réalisation d'un coffre-tunnel présentée à la Fig. 4, d'un jeu de coulisses et d'un dormant montés dans une embrasure selon l'invention et, la Fig. 6 représente une vue latérale en coupe d'un ensemble constitué de la variante de réalisation d'un coffre-tunnel présentée à la Fig. 4, d'un jeu de coulisses et d'un dormant montés dans une embrasure selon l'invention, Le coffre-tunnel 100 représenté à la Fig. 1 est destiné à être placé dans la partie haute d'une embrasure réalisée dans un mur pour occulter au moins partiellement, et par l'intermédiaire d'un tablier, ladite embrasure. Le coffre-tunnel 100 comprend ainsi un caisson 200 fermé à ses extrémités latérales par une paire de joues 300, un moyen de fixation 400 du coffre-tunnel avec, d'une part, la traverse supérieure d'un dormant d'une huisserie et, d'autre part, un jeu de coulisses. Le caisson 200 est constitué d'un profilé, par exemple un profilé réalisé en polystyrène, de section en forme de U inversé. Il comprend ainsi une première branche 202 et une seconde branche 204 réunies d'un bord par une paroi de voûte 206. Les deux joues 300, dont une seule est visible sur cette vue de côté, ferment respectivement les deux extrémités latérales du caisson 200 afin de pouvoir notamment tenir, par ses deux extrémités libres, l'axe d'un tambour d'enroulement 310 autour duquel est enroulé le tablier d'occultation de l'embrasure. Le moyen de fixation 400 comprend une paire de pattes d'ancrage 410 montées respectivement de manière articulée sur les deux joues 300, ainsi qu'une languette 420. Les deux pattes d'ancrage 410, dont une seule est visible sur cette Fig. sont ainsi assemblées par une de leurs extrémités et par l'intermédiaire d'articulations 412 sur les deux joues 300. Elles sont de préférence, et comme cela apparaît à cette Fig. 1, montées à l'extérieur des joues 300. La languette 420 est avantageusement constituée d'une lame métallique fixée sous une branche et ici la première branche 202 du caisson 200. La languette 420 fait saillie à l'arrière de la première branche 202. A la Fig. 2a, on a représenté un coffre-tunnel 100 en cours de montage sur une paire de coulisses Co et sur la traverse supérieure Ts du dormant D d'une huisserie. A l'issue de son montage, l'ensemble ainsi constitué peut être monté en une seule opération dans l'embrasure, ce qui permet de réduire le temps de pose de l'ensemble. Le moyen de fixation 400 comprend encore un logement 430 prévu sur la traverse supérieure Ts du dormant D et qui est apte à réceptionner la partie saillante de la languette 420. Le logement 430 est constitué ici d'un emplacement compris entre une lame pliée et la traverse supérieure Ts sur laquelle elle est fixée. La lame pliée comprend ainsi une première branche fixée sur la traverse supérieure Ts, une branche intermédiaire inclinée par rapport à la première et qui la prolonge, ainsi qu'une troisième branche qui prolonge la branche intermédiaire parallèlement à la première. La partie saillante de la languette 420 peut ainsi être encastrée entre la troisième branche de la lame et la traverse supérieure Ts. Les deux coulisses Co sont accolées aux montants verticaux Mv du dormant D. Une seule de ces coulisses est visible sur cette Fig. Elles sont conçues pour permettre le coulissement du tablier enroulé sur le tambour d'enroulement 310 en guidant les extrémités des lames qui le constituent. Chaque coulisse Co est pourvue à la Fig. 2b d'un logement Lo adapté à recevoir l'extrémité libre d'une patte d'ancrage. Le logement Lo est disposé dans le fond de la coulisse Co pour que le tablier puisse coulisser entre les branches libres desdites coulisses. Le montage du coffre-tunnel 100 est de préférence réalisé en usine et de la manière suivante. A la Fig. 2a, on fait descendre suivant un mouvement combiné les pattes d'ancrage 410 dans les extrémités libres des coulisses Co comme le montre la flèche F1 et l'on tourne le coffre-tunnel 100 suivant la flèche F2 de manière à ce que la languette 420 puisse être tenue dans le logement 430. On peut ainsi livrer la fenêtre ou la porte équipée de son coffre-tunnel. A la Fig. 3, l'ensemble comprenant le coffre-tunnel 100, le dormant D de l'huisserie ainsi que les coulisses Co est installé suivant les règles de l'art dans une embrasure E réalisée dans un mur M. On réalise ensuite les finitions. Pour cela, on introduit un liant Li tel que du ciment entre le mur M et la paroi de voûte 206 du caisson 200 pour le solidariser également au mur M. On applique un enduit Ep de protection sur la paroi du caisson tournée vers l'extérieur. On dépose encore du plâtre Pl présenté sous la forme de plaques contre la paroi interne du mur M par-dessus un isolant Is et de manière à masquer le caisson 200. Le coffre-tunnel de l'invention peut de la sorte être fixé simplement et de 30 manière efficace sur le dormant d'une huisserie. Son montage sur le dormant est avantageusement réalisé en usine Dans une variante de réalisation représentée à la Fig. 4, le coffre-tunnel 100 est toujours pourvu d'un moyen de fixation 400' comprenant une paire de pattes d'ancrage 410 montées respectivement de manière articulée sur les deux joues 300, mais celui-ci ne comporte plus de languette. Le caisson 200 est pourvu en revanche sur sa paroi de voûte 206 d'une butée 450. Celle-ci est constituée à cette Fig. d'un profilé de section triangulaire fixé, de préférence par collage sur ladite paroi de voûte 206. Dans cette construction le coffre-tunnel 100 n'est plus monté en usine mais est monté en cours de pose de la fenêtre dans l'embrasure. A la Fig. 5, on a monté les pattes d'ancrage 410 du coffre-tunnel 100 dans les coulisses Co. A cette Fig. 5, l'ensemble comprenant le coffre-tunnel 100, le dormant D de l'huisserie ainsi que les coulisses Co est en cours de pose dans l'embrasure E. Pour cela on a placé au préalable le pied du dormant D sur la paroi inférieure de l'embrasure E, puis on fait basculer l'ensemble suivant un arc matérialisé par la flèche F3 pour l'encastrer dans ladite embrasure. On remarquera que le coffre-tunnel 100 est basculé légèrement vers l'avant autour de ses articulations 412 pendant cette opération de manière à ce que sa partie la plus saillante puisse passer sous la paroi supérieure Ps de l'embrasure E. Ce basculement est matérialisé par la flèche F4. A la Fig. 6, l'ensemble est monté dans l'embrasure E. Pendant le mouvement de basculement de l'ensemble, le caisson 200 a été mis en butée contre la paroi intérieure du mur M, par l'intermédiaire de sa butée 450, pour le redresser. La butée 450 est positionnée de sorte que la branche destinée à être tournée vers l'extérieur du mur M, ici la seconde branche 204, soit placée pratiquement à l'aplomb de la paroi extérieure du mur M. On réalise ensuite les finitions. Pour cela, on introduit un liant Li tel que du ciment entre le mur M et la paroi de voûte 206 du caisson 200 pour le solidariser également au mur M. On applique un enduit Ep de protection sur la paroi du caisson tournée vers l'extérieur. On dépose encore du plâtre Pl présenté sous la forme de plaques contre la paroi interne du mur M par-dessus un isolant Is de manière à masquer le caisson 200. On remarquera que compte tenu du basculement du coffre-tunnel 100 pendant le montage de l'ensemble dans l'embrasure E, l'espace entre la paroi supérieure du mur M et la paroi supérieure du caisson 200 peut être réduit si bien que l'épaisseur e de la couche de liant Li est plus faible que dans un assemblage incorporant un coffre-tunnel de l'art antérieur, procurant ainsi une meilleure fixation du caisson avec le mur M. Le montage du coffre-tunnel sur le dormant est avantageusement réalisé pendant la pose de celui-ci dans l'embrasure. Aux Figs. 2a et 5 l'huisserie est déjà pourvue, avant sa pose, d'un ouvrant Ov. Dans ces conditions le réglage du dormant dans l'embrasure est simplifié 5 puisqu'il n'est plus nécessaire de procéder au réglage de sa planéité
La présente invention concerne un coffre-tunnel de volet roulant destiné à être assemblé à un dormant (D) d'une huisserie, le dormant étant susceptible d'être encastré dans une embrasure (E), le dormant (D) étant pourvu de coulisses (Co), le coffre-tunnel (100) comprenant un caisson (200) fermé à ses extrémités latérales par une paire de joues (300), celles-ci étant pourvues respectivement de deux pattes d'ancrage prévues pour être montées dans les coulisses (Co).Selon l'invention, les pattes d'ancrage (410) sont assemblées de manière articulée sur les joues (300).On peut de la sorte faire basculer le coffre-tunnel pendant le montage des pattes d'ancrage dans les coulisses, ce qui présente l'avantage de pouvoir faciliter son montage avec la traverse supérieure du dormant à l'aide d'un moyen de fixation annexe pour améliorer sa fixation ou faciliter le montage du dormant pourvu de son coffre-tunnel dans une embrasure.
1) Coffre-tunnel (100) de volet roulant destiné à être assemblé à un dormant (D) d'une huisserie, le dormant étant susceptible d'être encastré dans une embrasure (E), le dormant (D) étant pourvu de coulisses (Co), le coffre-tunnel (100) comprenant un caisson (200) fermé à ses extrémités latérales par une paire de joues (300), celles- ci étant pourvues respectivement de deux pattes d'ancrage prévues pour être montées dans les coulisses (Co), caractérisé en ce que les pattes d'ancrage (410) sont assemblées de manière articulée sur les joues (300). 2) Coffre-tunnel (100) selon la 1, caractérisé en ce que le dormant (D) comprend une traverse supérieure (Ts) et en ce que le caisson (200) comprend une paire de branches (202, 204) réunies par une paroi de voûte (206), une languette (420) étant fixée sous une branche (202) de manière à pouvoir coopérer avec un logement (430) prévu sur la traverse supérieure (Ts) du dormant (D) pour fixer ledit coffre-tunnel sur ladite huisserie. 3) Coffre-tunnel (100) selon la 2, caractérisé en ce que le logement (430) est constitué d'un emplacement compris entre une lame pliée et la traverse supérieure (Ts), la lame pliée comprenant une première branche fixée sur ladite traverse, une branche intermédiaire inclinée par rapport à la première et qui la prolonge, ainsi qu'une troisième branche qui prolonge la branche intermédiaire parallèlement à la première, la partie saillante de la languette (420) pouvant être encastrée entre la troisième branche de la lame et la traverse supérieure (Ts). 4) Coffre-tunnel (100) selon la 1, caractérisé en ce que le caisson (200) comporte une paroi de voûte (206) et en ce que la paroi de voûte (206) est pourvue d'une butée (450) adaptée à coopérer avec la paroi intérieure d'un mur (M) encadrant une embrasure (E). 5) Coffre-tunnel (100) selon la 4, caractérisé en ce que la butée (450) est constituée d'un profilé de section triangulaire. 6) Coffre-tunnel (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les coulisses (Co) sont fixées contre les montants verticaux (Mv) du dormant (D) et en ce que chaque coulisse (Co) est pourvue d'un logement (Lo) adapté à recevoir la partie saillante d'une patte d'ancrage (410). 7) Coffre-tunnel (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque patte d'ancrage (410) est assemblée à l'extérieur d'une joue (300) correspondante par l'intermédiaire d'une articulation (412).
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/17
FR2889188
A1
NOUVEAUX COMPOSES 1,1-PYRIDINYLAMINOCYCLOPROPANAMINES POLYSUBSTITUES, LEUR PROCEDE DE PREPARATION ET LES COMPOSITIONS PHAMACEUTIQUES QUI LES CONTIENNENT
20,070,202
La présente invention concerne de nouveaux composés 1,1- pyridinylaminocyclopropanamines polysubstitués, leur procédé de préparation et les compositions pharmaceutiques qui les contiennent. Les composés de la présente invention sont particulièrement intéressants d'un point de vue pharmacologique pour leur interaction spécifique avec les récepteurs nicotiniques centraux de type a4f 2, trouvant leur application dans le traitement des neuropathologies associées au vieillissement cérébral, des troubles de l'humeur, de la douleur et du sevrage tabagique. Le vieillissement de la population par augmentation de l'espérance de vie à la naissance a entraîné parallèlement un large accroissement de l'incidence des neuropathologies liées à l'âge et notamment de la maladie d'Alzheimer. Les principales manifestations cliniques du vieillissement cérébral et surtout des neuropathologies liées à l'âge, sont les déficits des fonctions mnésiques et cognitives qui peuvent conduire à la démence. Il est largement démontré que parmi les différents neurotransmetteurs, l'acétylcholine tient une place prépondérante dans les fonctions de mémoire et que les voies neuronales cholinergiques sont dramatiquement détruites lors de certaines maladies neurodégénératives ou en déficit d'activation lors du vieillissement cérébral. C'est pourquoi, de nombreuses approches thérapeutiques ont visé à empêcher la destruction du neuromédiateur via l'inhibition de l'acétylcholine-estérase ou ont cherché à se substituer au neuromédiateur déficitaire. Dans ce dernier cas, les agonistes cholinergiques proposés ont été de type muscarinique, spécifiques pour les récepteurs post-synaptiques M1. Récemment, il a été montré que l'atteinte cholinergique liée à la maladie d'Alzheimer touchait davantage les neurones portant les récepteurs nicotiniques que ceux portant les récepteurs muscariniques (Schroder et Coll., Alzheimer disease: therapeutic strategies , Birkhauser Boston, 1994, 181-185). De plus, de nombreuses études ont démontré que la nicotine possède des propriétés facilitatrices de la mémoire (Prog. Neuropsychopharmacol., 1992, 16, 181-191) et que ces propriétés s'exercent tout autant sur les fonctions mnésiques (Psychopharmacol., 1996, 123, 88-97) que sur les facultés d'attention et de vigilance (Psychopharmacol., 1995, 118, 195-205). Par ailleurs, la nicotine exerce des effets neuroprotecteurs vis-à-vis d'agents excitotoxiques tel que le glutamate (Brain Res., 1994, 644, 181-187). L'ensemble de ces données est très probablement à relier avec les études épidémiologiques qui ont montré une moindre incidence de maladie d'Alzheimer ou de Parkinson chez les sujets fumeurs. De plus, plusieurs études ont montré l'intérêt de la nicotine dans le traitement des troubles de l'humeur tels que les états dépressifs, anxieux ou schizophréniques. Enfin, il a été montré que la nicotine possède des propriétés antalgiques. L'ensemble des propriétés thérapeutiques de la nicotine, ainsi que celles décrites pour d'autres agents nicotiniques, est sous tendu par une activité vis-à-vis de récepteurs centraux qui diffèrent structurellement et pharmacologiquement des récepteurs périphériques (muscle et ganglion). Les récepteurs centraux de type a4132 sont les plus représentés dans le système nerveux central et ont été impliqués dans la plupart des effets thérapeutiques de la nicotine (Life Sci., 1995, 56, 545-570). Plusieurs documents tels que Synlett., 1999, 7, 1053-1054; J. Med. Chem, 1985, 28(12), 1953-1957 et 1980, 23(3), 339-341; 1970, 13(5), 820-826; 1972, 15(10), 1003-1006; J. Am. Chem. Soc., 1987, 109(13), 4036-4046, ou quelques brevets ou demandes de brevets comme DE 36 08 727, EP 124 208 ou WO 94/10158 décrivent et revendiquent des composés comportant un motif cyclopropanique 1,1 ou 1,2-disubstitué. Aucunes de ces références ne décrivent ou ne suggèrent pour ces composés une activité pharmacologique spécifique vis-à-vis des récepteurs nicotiniques et plus particulièrement vis-à-vis des récepteurs nicotiniques centraux de type a402, propriété originale des composés décrits par la Demanderesse. La demande de brevet EP 1 170 281 décrit des composés cyclopropaniques 1,1 et 1,2-disubstitués qui sont des ligands nicotiniques. Les composés de la présente invention sont donc nouveaux et constituent de puissants ligands nicotiniques sélectifs du sous-type réceptoriel a4(32 central. De ce fait, ils sont utiles dans le traitement des déficits de mémoire associés au vieillissement cérébral et aux maladies neurodégénératives telles que la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie de Pick, la maladie de Korsakoff et les démences frontales et sous-corticales, ainsi que pour le traitement des troubles de l'humeur, du syndrome de Tourette, du syndrome d'hyperactivité avec déficits attentionnels, du sevrage tabagique et de la douleur. dans laquelle: n représente un nombre entier compris entre 1 et 6 inclus, R1 et R2, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié ou arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, R3 et R4, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, R5 et R6, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, halogène, hydroxy, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, cyano, nitro, acyle (C2-C6) linéaire ou ramifié, alkoxycarbonyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou amino éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, R7 représente un atome d'hydrogène, ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié ou arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, par groupement aryle, on comprend un groupement phényle, biphényle, naphtyle, dihydronaphtyle, tétrahydronaphtyle, indanyle et indényle, chacun de ces groupements étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupements, identiques ou différents, choisis parmi halogène, alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, hydroxy, cyano, nitro, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, acyle (C2-C7) linéaire ou ramifié, alkoxycarbonyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, et amino éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié. Plus particulièrement, la présente invention concerne les composés de formule (I) : R N (1) R2 Des composés préférés de l'invention sont les composés pour lesquels n est un entier prenant la valeur 1. Les substituants R1 et R2 préférés selon l'invention sont l'atome d'hydrogène et le groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié. Encore plus préférentiellement, les substituants R1 et R2 préférés selon l'invention sont l'atome d'hydrogène et le groupement méthyle. Les substituants R3 et R4 préférés selon l'invention sont l'atome d'hydrogène. Les substituants R5 et R6 préférés selon l'invention sont l'atome d'hydrogène, le groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié et l'atome d'halogène. fo D'une façon avantageuse, les composés préférés de l'invention sont les composés pour lesquels R5 représente un atome d'hydrogène et R6 représente un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié ou un atome d'halogène. D'une façon encore plus avantageuse, les composés préférés de l'invention sont les composés pour lesquels R5 représente un atome d'hydrogène et R6 représente un 15 groupement méthyle ou un atome d'halogène. Le substituant R7 préféré selon l'invention est l'atome d'hydrogène et le groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié. D'une façon avantageuse, le substituant R7 préféré selon l'invention est l'atome d'hydrogène et le groupement méthyle. D'une façon particulièrement avantageuse, les composés préférés de l'invention sont le: N- {[ 1 -(méthylamino)c yc lopropyl]méthyl} p yridin3 -amine N-méthyl-N- { [ 1 -(méthylamino)cyclopropyl]méthyl} pyri din-3amine N-[(l -aminocyclopropyl)méthyl] pyridin-3 -amine N- {[ 1 (diméthylamino)cyclopropyl]méthyl} pyridin-3-amine N-[(l-aminocyclopropyl) méthyl]-N-méthylpyridin-3 -amine N- {[ 1 -(diméthylamino)cycloprop yl] méthyl} -N-méthylpyridin-3 -amine 6-chloro-N-{ [1-(méthylamino) cyclopropyl]méthyl}pyridin-3-amine 6-chloro-N-méthyl-N-{ [ 1 (méthylamino)cyclopropyl]méthyl} pyridin-3 -amine 6 -bromo -N- { [ 1 (méthylamino)cyclopropyl]méthyl} pyridin-3 -amine 6-bromo-N-méthyl-N-{[ 1 -(méthylamino)c yclopropyl]méthyl} pyridin-3 -amine 6-méthyl-N- { [ 1 (méthylamino)cyclopropyl]méthyl} pyridin-3-amine N,6-diméthyl-N- { [ 1(méthylamino)cyclopropyl]méthyl} pyri din-3-amine Parmi les acides pharmaceutiquement acceptables, on peut citer à titre non limitatif les acides chlorhydrique, bromhydrique, sulfurique, phosphonique, acétique, trifluoroacétique, lactique, pyruvique, malonique, succinique, glutarique, fumarique, tartrique, maléïque, citrique, ascorbique, oxalique, méthane sulfonique, camphorique, etc... Parmi les bases pharmaceutiquement acceptables, on peut citer à titre non limitatif l'hydroxyde de sodium, l'hydroxyde de potassium, la triéthylamine, la tertbutylamine, etc... Les énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que les sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable des composés préférés font partie intégrante de l'invention. La présente invention concerne également le procédé de préparation des composés de formule (I), caractérisé en ce qu'on utilise comme produit de départ un composé de formule (II) : H30OOC dans lequel R3, R4 et n sont tels que définis dans la formule (I), composés de formule (II) qui sont mis à réagir avec du diphénylphosphoryle azide en présence de triéthylamine dans du toluène suivi d'addition de tert-butanol pour conduire 25 aux composés de formule (III) : H30OOC R (III) N COOtBu H dans laquelle R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (III) qui sont mis à réagir avec un composé de formule (IV) : R'1 Hal (IV) dans lequel Hal représente un atome d'halogène et R'1 représente un groupement choisi parmi alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié et arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, en présence d'une base dans un solvant anhydre pour conduire aux composés de formule (V) : R3 H3C000 R4 n N COOtBu (V) R' dans laquelle R3, R4, n et R'1 sont tels que définis précédemment, les composés de formules (III) et (V) formant les composés de formule (VI) : R3 H30OOC Y R4 (VI) n- N COOtBu R1 dans laquelle R3, R4 et n sont tels que définis précédemment et R1 est tel que défini dans la formule (I), composés de formule (VI) qui sont mis en présence d'un agent réducteur pour conduire aux 15 composés de formule (VII) : R4 (VII) N COOtBu 1 R1 dans laquelle R3, R4, n et R1 sont tels que définis précédemment, composés de formule (VII) qui sont soumis à l'action d'un agent oxydant classique de la synthèse organique pour conduire aux composés de formule (VIII) : HO OHC Y R4 (VII1) n_I N COOtBu RI dans laquelle R3, R4, n et RI sont tels que définis précédemment, composés de formule (VIII) qui sont mis à réagir avec un composé de formule (IX) : R5 NH2 (IX) R dans laquelle R5 et R6 sont tels que définis dans la formule (I), en présence de triacétoxyborohydrure de sodium pour conduire aux composés de formule (X) : R3 R N R (X) Mn N COOtBu R dans laquelle R3, R4, R5, R6, n et RI sont tels que définis précédemment, composés de formule (X) qui sont: - soit mis en présence d'un acide dans le dioxane pour conduire aux composés de formule (Pa), cas particulier des composés de formule (I) : R3 H R5 N R4 lin NH R dans laquelle RI, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (Fa) qui sont: - soit mis en présence de formol et d'acide formique pour conduire aux composés de formule (I/b), cas particulier des composés de formule (I) : (Pa) R H y K4 (Pb) s n CH3 1 R6N dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, - soit mis à réagir avec un composé de formule (XI) : R'2 Hal (XI) dans laquelle Hal est tel que défini précédemment et R'2 représente un groupement choisi parmi alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié et arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, en présence d'une base dans un solvant anhydre pour conduire aux composés de formule (I/c), cas particulier des composés de formule (I) : H RS \ N 4 (I/c) N R'2 R6 e Rl dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6, n et R'2 sont tels que définis précédemment, - soit, lorsque R1 représente un groupement benzyl, mis en présence d'acide chlorhydrique et de palladium sur charbon, pour conduire aux composés de formule (I/d), cas particulier des composés de formule (I) : R6N/ dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (Pd) qui sont traités par de l'acide formique et une solution aqueuse de formaldéhyde pour conduire aux composés de formule (lie), cas particulier des composés de formule (I) : R1 R H V R4 s \ r N CH3 CH3 dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formules (Pb), (Uc), (Pd) et (11e) formant les composés de formule (11f), cas particulier des composés de formule (I) : H Rs \ N R6N/ dans laquelle R1, R2, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (I/f) qui sont mis à réagir avec un composé de formule (XII) : R'7 COOH (XII) dans laquelle R'7 représente un groupement choisi parmi alkyle (C1-05) linéaire ou ramifié et arylalkyle (C1-05) linéaire ou ramifié, en présence d'un agent de couplage, suivi d'une réduction de l'amide, pour conduire aux composés de formule (1/g), cas particulier des composés de formule (I) : R"7 Rs \ N RZ (vg) 1 RN% Rl dans laquelle R1, R2, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, et R"7 15 représente un groupement choisi parmi (C1-C6) linéaire ou ramifié et arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, soit mis en présence de carbonyldiimidazole et d'acide formique dans la - 10 - diméthylformamide pour conduire aux composés de formule (XIII) : CHO R R N (X S ln N COOtBu RN/ RI dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XIII) qui sont mis à réagir avec du boraneméthylsulfure complexe 5 dans du tétrahydrofurane pour conduire aux composés de formule (XIV) : R3 CH RS N Ra (XIV) N COOtBu RNj R1 dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XIV) qui sont soumis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formule (X), action de l'acide dans le dioxane pour conduire aux composés de 10 formule (Ph), cas particulier des composés de formule (I) : R3 CH R RS N 1 NH 1 (I/h) R6 e Rl dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (I/h) qui sont soumis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formule (lia) lorsque R1 représente un groupement benzyl, pour conduire aux 15 composés de formule (Ili), cas particuliers des composés de formule (I) : CH R4 RS N NH2 (I/i) 1 R6N dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (Ili) qui sont soumis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formule (Pd), pour conduire aux composés de formule (IIj), cas particuliers des composés de formule (I) : CH3 R R5 N 4 (I/J) n N CH3 R\N/ CH3 dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, l'ensemble des composés de formules (lia) à (I/j) formant l'ensemble des composés de l'invention qui sont purifiés, le cas échéant, selon des techniques classiques de purification, qui peuvent être séparés en leurs différents isomères, selon une technique classique de séparation et qui sont transformés, le cas échéant, en leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. Les composés de formules (II), (IV), (IX), (XI) et (XII) sont soit des produits commerciaux, soit obtenus selon des méthodes classiques de la synthèse organique, bien connus de l'homme de l'art. D'une façon générale, on comprend par isomères des composés de l'invention, les isomères optiques tels que les énantiomères et les diastéréoisomères. Plus particulièrement, les formes énantiomères pures des composés de l'invention peuvent être séparées à partir des mélanges d'énantiomères qui sont mis à réagir avec un agent libérable de dédoublement des racémiques, ledit agent existant quant à lui sous la forme d'un énantiomère pur, permettant d'obtenir les diastéréoisomères correspondants. Ces diastéréoisomères sont ensuite séparés selon des techniques de séparation bien connues de l'homme de l'art, telles - 12 que la cristallisation ou la chromatographie, puis l'agent de dédoublement est éliminé en utilisant les techniques classiques de la chimie organique, pour conduire à l'obtention d'un énantiomère pur. Les composés de l'invention, qui sont présents sous la forme d'un mélange de diastéréoisomères, sont isolés sous forme pure par l'utilisation des techniques classiques de séparation telles que les chromatographies. Dans certains cas particuliers, le procédé de préparation des composés de l'invention peut conduire à la formation prédominante d'un énantiomère ou d'un diastéréoisomère par rapport à l'autre. Les composés de la présente invention, de part leurs propriétés pharmacologiques de ligands nicotiniques, et sélectivement du sous-type réceptoriel a4(32, sont utiles dans le traitement des déficits de mémoire associés au vieillissement cérébral et aux maladies neurodégénératives telles que la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie de Pick, la maladie de Korsakoff et les démences frontales et souscorticales, ainsi que pour le traitement des troubles de l'humeur, du syndrome de Tourette, du syndrome d'hyperactivité avec déficits attentionnels, du sevrage tabagique et de la douleur. La présente invention a également pour objet les compositions pharmaceutiques renfermant comme principe actif au moins un composé de formule (I), un de ses isomères, ou un de ses sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable, seul ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptables. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention pour les injections parentérales comprennent notamment les solutions stériles aqueuses et non aqueuses, les dispersions, les suspensions ou émulsions ainsi que les poudres stériles pour la reconstitution des solutions ou des dispersions injectables. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention, pour les administrations orales - 13 - solides, comprennent notamment les comprimés simples ou dragéifiés, les comprimés sublinguaux, les sachets, les gélules, les granules, et pour les administrations liquides orales, nasales, buccales ou oculaires, comprennent notamment les émulsions, les solutions, les suspensions, les gouttes, les sirops et les aérosols. Les compositions pharmaceutiques pour l'administration rectale ou vaginale sont préférentiellement des suppositoires, et celles pour l'administration per ou trans-cutanée comprennent notamment les poudres, les aérosols, les crèmes, les pommades, les gels et les patchs. Les compositions pharmaceutiques citées précédemment illustrent l'invention mais ne la limitent en aucune façon. Parmi les excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptables, on peut citer à titre indicatif et non limitatif les diluants, les solvants, les conservateurs, les agents mouillants, les émulsifiants, les agents dispersants, les liants, les agents gonflants, les agents désintégrants, les retardants, les lubrifiants, les absorbants, les agents de suspension, les colorants, les aromatisants, etc... La posologie utile varie selon l'âge et le poids du patient, la voie d'administration, la composition pharmaceutique utilisées, la nature et la sévérité de l'affection, et la prise de traitements associés éventuels. La posologie s'échelonne de 1 mg à 500 mg en une ou plusieurs prises par jour. Les exemples suivants illustrent l'invention mais ne la limitent en aucune façon. Les produits de départ utilisés sont des produits connus ou préparés selon des modes opératoires connus. Les différentes préparations conduisent à des intermédiaires de synthèse utile pour la préparation des composés de l'invention. Les structures des composés décrits dans les exemples et dans les préparations ont été déterminées selon les techniques spectrophotométriques usuelles (infrarouge, résonance - 14 - magnétique nucléaire, spectrométrie de masse, ...). Les points de fusion ont été déterminés soit à la platine chauffante de Kofler, soit à la platine chauffante sous microscope. Lorsque le composé existe sous forme de sel, le point de fusion donné ainsi que la microanalyse élémentaire correspondent à celui du produit salifié. PREPARATION I: test-Butyl 1-(formyl)cyclopropyl(méthyl)carbamate Stade 1: 1-[(tert-Butoxycarbonyl)aminolcyclopropanecarboxylate de méthyle Une solution de 80 g d'acide 1-(méthoxycarbonyl)cyclopropanecarboxylique, 78 ml de triéthylamine dans 550 ml de toluène, additionnée de 152 g de diphénylphosphoryle azide est chauffée à 80 C. Après arrêt de dégagement gazeux, la température est ramenée à 50 C et 61 g de tert-butanol sont ajoutés. Après 7 heures de réaction à 80 C, le milieu est concentré. Le résidu est repris à l'éther, lavé par une solution saturée en Na2CO3 puis par une solution d'acide chlorhydrique 1N, puis par une solution de NaHCO3. Après séchage, et évaporation de la phase organique, le résidu est repris par 300 ml de cyclohexane, puis concentré à sec. Le résidu obtenu est trituré dans le pentane, filtré puis séché permettant d'isoler le produit attendu. Stade 2: 1-J(tert-Butoxycarbonyl)(méthyl)aminolcyclopropanecarboxylate de méthyle A une solution refroidie à 5 C de 99,7 g du composé obtenu au stade 1 précédent dans 1,7 1 de diméthylformamide anhydre sont ajoutés par fractions 24,7 g d'hydrure de sodium. Après 15 minutes à 5 C puis 3 heures à température ambiante, 38,2 ml d'iodure de méthyle sont additionnés goutte à goutte. Après 20 heures de réaction, le milieu est évaporé. Le résidu est repris dans l'éther puis traité de façon classique. Une chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane) permet d'isoler le produit attendu. Stade 3: tert-Butyl 1-(hydroxyméthyl)cyclopropyl(méthyl)carbamate -15 - A une solution de 23 g du composé obtenu au stade 2 précédent dans 100 ml de tétrahydrofurane est additionnée une solution de 100 ml de borohydrure de lithium 2M dans le tétrahydrofurane. Après 20 heures d'agitation à température ambiante, puis 8 heures au reflux, le milieu réactionnel est refroidi à 0 C, hydrolysé, dilué à l'éther, décanté, séché et concentré. Une chromatographie sur gel de silice du résidu (dichlorométhane/tétrahydrofurane: 95/5) permet d'isoler le produit attendu. Stade 4: tert-Butyl 1-formylcyclopropyl(methyl)carbamate A une solution contenant 25,8 g de chlorure d'oxalyle dans 430 ml de dichloromethane, on ajoute, à -60 C, 33,5 g de diméthylsulfoxyde en 20 minutes Après 20 minutes d'agitation à -60 C, on ajoute un mélange contenant 34,3 g du composé du stade 3 précédent dans 100 ml de dichlorométhane en 1 heure à 60 C. Après 30 minutes d'agitation à -60 C, on coule 81 ml de triéthylamine en 20 minutes à -60 C puis on laisse remonter la température à 20 C. On coule 60 ml d'eau, décante et extrait plusieurs fois la phase aqueuse au dichlorométhane. Les phases dichlorométhane jointes sont lavées avec une solution saturée de chlorure de sodium et séchées sur sulfate de sodium puis concentré à sec. Une chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/tétrahydrofurane: 97/3) permet d'obtenir 31,2 g du produit attendu. PREPARATION 2: tert-Butyl benzyl{1-[(pyridin-3-ylamino)methyl]cyclopropyl} carbarnate Stade 1: Méthyl 1-[benzyl(sert-butoxycarbonyl)amino] cyclopropane carboxylate On introduit 21,5 g du composé du stade 1 de la préparation 1 et 216 ml de diméthylformamide dans un tricol. On ajoute à 20 C, 4,8 g d'hydrure de sodium à 60 % dans l'huile. On agite 2 heures à température ambiante. On coule en 20 minutes 18 ml de bromure de benzyle et on agite 20 heures à température ambiante. On porte 1 heure à 60 C puis on concentre à sec. On reprend le résidu dans l'éther, lave avec une solution à 10 % de carbonate de sodium puis avec une solution à 10 % de chlorure de lithium. On sèche sur sulfate de sodium et concentre à sec. Une chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/cyclohexane: 85/15 puis dichlorométhane pur) permet d'obtenir 21,3 g du produit attendu sous forme de gomme. Stade 2: tert-Butyl benzol[l-(hydroxyméthyl)cyclopropyl]carbamate On coule en 20 minutes 70 ml de borohydrure de lithium 2M dans le THF à 20 C dans un mélange de 21,2 g du composé obtenu au stade 1 précédent avec 100 ml de tétrahydrofurane. On agite 20 heures à 20 C puis 1 heure au reflux. On refroidit à 5 C puis on hydrolyse avec précautions par 24 ml d'eau puis 20 ml de solution aqueuse à 10 % de carbonate de sodium. On ajoute 500 ml d'éther, décante et extrait la phase aqueuse à l'éther. Les phases éthérées jointes sont séchées sur sulfate de sodium et concentrées à sec. 19,3 g du produit attendu sont obtenus. Point de fusion: 68 C Stade 3: tert-Butyl benzvl(1-formylcyclopropyl) carbamate On coule 10,3 ml de diméthylsulfoxyde en 20 minutes à -60 C dans un mélange de 7,94 ml de chlorure d'oxalyle et de 145 ml de dichlorométhane. On agite 20 minutes à -60 C. On coule 19,3 g du composé obtenu au stade 2 précédent en 1 heure et agite 30 minutes à -60 C. On coule 27,3 ml de triéthylamine et on agite 20 minutes à -60 C. On laisse remonter la température à 20 C et coule 50,6 ml d'eau. Après 10 minutes d'agitation à 20 C, on décante et extrait la phase aqueuse au dichlorométhane. Les phases organiques jointes sont séchées sur sulfate de sodium et concentrées à sec. Une chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane) permet d'obtenir 16,45 g du produit attendu. Point de fusion: 67 C Stade 4: tert-Butyl benzvl{1-[(pyridin-3-ylamino) méthyl/cyclopropyl/carbamate Dans 2,5 1 de dichlorométhane, on ajoute 38, 8 g du produit obtenu au stade 3 précédent, 14,7 g de 3-aminopyridine et 282 ml de tamis moléculaire 3A. On agite 2 heures à 20 C puis on ajoute 149 g de triacétoxyborohydrure de sodium. On agite 4 jours à 20 C. On filtre et lave le filtrat avec une solution aqueuse à 10 % de carbonate de sodium, sèche sur - 17 - sulfate de sodium et concentre à sec. Une chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/tétrahydrofurane: 90/10) permet d'obtenir 36,2 g du produit attendu sous forme de gomme. EXEMPLE 1: Dichlorhydrate de N-{11-(méthylamino)cyclopropyllméthyl}pyridin-3-amine Stade 1: tert-Butyl méthylfl-%(pyridin-3-ylamino)méthyl/cyclopropyl} carbamate On ajoute 15,9 g de triacétoxyborohydrure de sodium sous atmosphère d'azote à 20 C à un mélange contenant 3,0 g de produit de la préparation 1, 300 ml de dichlorométhane, 1,56 g de 3-aminopyridine et 30 ml de tamis moléculaire 3 À. Le milieu réactionnel est agité 2 jours à20 C et filtré. Le filtrat est lavé avec une solution à 10 % de carbonate de sodium, séché sur sulfate de sodium et concentré à sec. Une chromatographie sur gel de silice (toluène/éthanol: 95/5) permet d'obtenir 3,0 g du produit attendu. Stade 2: Dichlorhydrate de Nf[1-(méthylamino)crclopropyl/méthyl}pyridin-3amine On coule à 20 C 14 ml d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxane dans une solution contenant 1,0 g du produit obtenu au stade 1 précédent dans 50 ml de dioxane. On agite 20 heures à température ambiante. On ajoute de l'éther et essore l'insoluble que l'on dissout dans l'éthanol. On concentre à sec et triture le résidu dans l'éther. On essore les cristaux et sèche sous vide à 30 C. On obtient 0,78 g de produit attendu. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 178,1 Th ([M+H]+) Point de fusion: 190-195 C EXEMPLE 2: Dichlorhydrate de N-méthyl-N-{11-(méthylamino)cyclopropyllméthyl}pyridine3-amine Stade 1: tert-Butyl (1-f[formyl(pyridin-3-yl) amino/méthyl/cyclopropyl(méthyl) carbamate On coule une solution de 23,8 g de carbonyldiimidazole et 30 ml de DMF à 5 C dans une - 18 - solution contenant 6,14 g d'acide formique et 30 ml de DMF. On agite 1 heure à 5 C puis 3 heures à 20 C. On refroidit à 5 C puis on coule un mélange contenant 7,4 g de produit obtenu au stade 1, exemple 1 et 75 ml de DMF. On agite 20 heures à 20 C et on concentre à sec sous 1 torr. On reprend le résidu dans le dichlorométhane, lave avec une solution aqueuse à 10% de carbonate de sodium et sèche sur sulfate de sodium puis on concentre à sec. Une chromatographie sur gel de silice (toluène/éthanol: 95/5) permet d'obtenir 6,2 g de produit attendu. Stade 2: Dichlorhydrate de N-méthyl-N-f%1-(méthylamino)cyclopropyl/méthyl} pyridine-3-amine On coule à 0 C 1,6 ml de borane méthylsulfure complexe 10M dans un mélange contenant 2,0 g de composé obtenu au stade 1 précédent et 20 ml de tétrahydrofurane. On laisse remonter la température à 40 C puis on porte 3 heures au reflux. On refroidit à 0 C puis on coule 3 ml de méthanol. On agite 1 heure puis on coule lentement du méthanol chlorhydrique jusqu'à pH < 2. On observe un dégagement gazeux. Lorsque le dégagement cesse, on porte au reflux 3 heures. On concentre à sec. On reprend le résidu dans le dichlorométhane puis on lave à la soude 1N. On sèche sur sulfate de sodium et concentre à sec. On chromatographie le résidu sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol/ ammoniaque 15N: 95/5/0,5). On obtient 0,7 g de base que l'on dissous dans l'éther. On ajoute de l'éther chlorhydrique jusqu'à pH acide. On observe une précipitation. On décante l'éther et triture la gomme avec de l'éther pur. On observe une cristallisation. On essore et sèche à 40 C sous 1 torr. On obtient 0,8 g de produit attendu. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 192,1 Th ([M+H]+) Point de fusion: 180-184 C EXEMPLE 3 N-{ [1-benzylamino)cyclopropyl]méthyl}pyridin-3-amine On ajoute 50 ml d'acide chlorhydrique 4M dans le dioxane à 20 C à un mélange contenant 7, 15 g du composé de la préparation 2, 80 ml de dioxane et 80 ml de méthanol. On agite 3 jours à 20 C. On concentre à sec, ajoute du méthanol, concentre à nouveau et répète 2 fois - 19 - supplémentaires l'ajout et la distillation du méthanol. On reprend le résidu dans 300 ml de méthanol et ajoute 80 ml de gel de silice. On concentre à sec (empâtage). Une chromatographie sur gel de silice (CH2C12/Méthanol: 80/20) permet d'obtenir 6,6 g de produit attendu sous forme de gomme. EXEMPLE 4: Dichlorhydrate de N-[(1-aminocyclopropyl)méthyl]pyridin-3-amine On dissous 4,0 g du composé de l'exemple 3 dans 200 ml d'éthanol et on ajoute 1,0 ml d'acide chlorhydrique 11,8 N. On concentre à sec et dissous le résidu dans 200 ml d'éthanol au reflux. Après refroidissement, on ajoute 200 ml de cyclohexène puis sous atmosphère d'azote 1,2 g de palladium sur charbon à 10 %. On porte au reflux 20 heures. On filtre et concentre à sec. On reprend le résidu dans 200 ml d'éthanol et 5 ml d'eau, on concentre à nouveau. Le résidu est dissous dans le méthanol et on ajoute 32 ml de gel de silice (empâtage). On concentre à sec. On chromatographie sur 550 ml de gel de silice (dichlorométhane/méthanol: 80/20). On obtient un composé que l'on reprend dans 12 ml de soude à 35 %. On extrait plusieurs fois à l'éther, sèche les phases éthérées jointes sur sulfate de sodium et concentre à sec. On dissous le résidu dans l'éthanol, ajoute de l'éthanol chlorhydrique jusqu'à pH 1 et concentre à sec. Le résidu est dissous à chaud dans l'isopropanol, refroidit ce qui provoque une cristallisation. On essore et sèche les cristaux à 50 C sous 0,5 torr. On obtient 1,6 g de produit attendu. Spectrométrie de masse (EI) : m/z = 163,1 Th (M+) Point de fusion: 195199 C EXEMPLE 5: Dichlorhydrate de N-{ [1-(diméthylamino)cyclopropyl]méthyl}pyridin-3amine On dissous 1,26 g de base du composé de l'exemple 4 dans 25,2 ml d'acide formique et 25,2 ml de formol à 37 %. On porte à 70 C pendant 5 heures. On concentre à sec et reprend dans 20 ml d'eau et concentre à nouveau. On reprend le résidu dans 15 ml de soude à 35 % et extrait à l'éther, sèche les phases éthérées jointes sur sulfate de sodium et concentre à sec. On chromatographie le résidu sur 230 ml de gel de silice - 20 - (dichlorométhane/méthanol: 95/5) et l'on obtient 1,17 g de résidu que l'on dissous dans 25 ml d'isopropanol. On ajoute 3 ml d'acide chlorhydrique 4M dans le dioxane puis on dilue avec 25 ml d'éther. On essore et sèche les cristaux et l'on obtient 1,25 g de produit attendu. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z 192,1 Th ([M+H]+) Point de fusion: 208-210 C EXEMPLE 6: N-{ [1-(Benzylamino)cyclopropyl]méthyl}-N-méthylpyridin-3-amine Stade 1: tert-butylbenzyl (1-J(formyl(pyridin-3-yl)amino%méthyl/cyclopropyl) carbamate Le composé est obtenu selon le procédé du stade 1 de l'exemple 2 en remplaçant le 10 composé du stade 1 de l'exemple 1 par le composé de la préparation 2. Stade 2: N-{%1-(benzvlamino)cyclopropyl]méthyl/-N-méthylpyridin-3-amine Le composé est obtenu selon le procédé du stade 2 de l'exemple 2 en utilisant le composé du stade 1 précédent. EXEMPLE 7: Dichlorhydrate de N-{(1-aminocyclopropyl)méthyl]-N-méthylpyridin-3-amine On ajoute 5,5 ml d'acide chlorhydrique 11,8 N à un mélange contenant 17,7 g du composé de l'exemple 6 avec 900 ml d'éthanol. On tiédit afin d'obtenir une solution. On ajoute 900 ml de cyclohexène puis sous atmosphère d'azote 6 g de palladium sur charbon à 10 %. On porte au reflux pendant 20 heures. On filtre le catalyseur et concentre à sec le filtrat. On reprend le résidu dans 60 ml de soude à 35 % et on extrait abondamment à l'éther. On sèche les phases éthérées jointes sur sulfate de sodium et on concentre à sec. On chromatographie le résidu sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol: 93/7). On obtient la base du produit souhaité que l'on salifie par ajout d'acide chlorhydrique en léger excès dans l'éthanol. On dilue avec de l'éther. On essore les cristaux et sèche à 40 C sous 1 ton. On obtient 2,48 g de produit attendu. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 178,1 Th ([M+H]+) Point de fusion: 218-222 C EXEMPLE I : Dichlorhydrate de N-{[1-(diméthylamino)cyclopropyl}méthyl}-Nméthylpyridin-3- amine Le composé est obtenu selon le procédé de l'exemple 5 en remplaçant le composé de l'exemple 4 par le composé de l'exemple 7. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 206,2 Th ([M+H]+) Point de fusion: 198-201 C EXEMPLE 1: Dichlorhydrate de 6-chloro-N-{11-(méthylaminocyclopropyl]méthyl}pyridin-3amine Stade 1: tert-Butyl(1-{((6-chloropyridin-3-yl)amino/méthyl} cyclopropyl) méthylcarbamate On ajoute 10 ml d'acide acétique à un mélange contenant 10,8 g du composé de la préparation 1, 100 ml de méthanol et 6,9 g de 5-amino-2-chloropyridine. On agite 30 minutes à température ambiante. On refroidit à 5 C et on ajoute par fractions 4,4 g de cyano borohydrure de sodium. On agite 20 heures à 20 C. On ajoute 10 ml d'eau et concentre à sec. On reprend le résidu dans du dichlorométhane et une solution aqueuse de carbonate de potassium. On décante et extrait plusieurs fois la phase aqueuse au dichlorométhane. Les phases organiques jointes sont séchées sur sulfate de sodium, concentrées à sec. Une chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/ tétrahydrofurane: 98/2) permet d'obtenir 9,9 g de produit attendu. Stade 2: Dichlorhydrate de 6-chloro-N-f[1-(méthylaminocyclopropyl/méthyl} pyridin-3-amine Le composé est obtenu selon le procédé du stade 2 de l'exemple 1 en utilisant le composé du stade 1 précédent. - 22 - Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 212,1 Th ([M+H]+) Point de fusion: 196-202 C EXEMPLE 10: Dichlorhydrate de 6-chloro-N-méthyl-N-{11-(méthylamino)cyclopropyl)méthylpyridin-3-amine Stade 1: tert-Butvl(1-{/(6-chloropyridin-3-yl)(formyl) aminoJméthyl}cyclopropvl) méthyl carbamate Le composé est obtenu selon le procédé du stade 1 de l'exemple 2 en utilisant le composé du stade 1 de l'exemple 9. Stade 2: tert-Butyl(1-{/(6-chloropyridin-3-yl)(méthyl) aminoJméthyl/cyclopropyl) méthyl carbamate On coule à 0 C 2,2 ml de boraneméthylsulfure complexe 10M dans un mélange contenant 3,0 g du produit obtenu au stade 1 précédent et 30 ml de tétrahydrofurane. On cesse de refroidir puis lorsque la température est stabilisée, on porte au reflux pendant 3 heures. Après refroidissement, on coule du méthanol chlorhydrique jusqu'à pH 2. On agite 1 heure à 20 C puis on porte au reflux pendant 1 heure. On concentre à sec et reprend le résidu par un mélange de dichlorométhane et de soude 4N. On décante et extrait la phase aqueuse au dichlorométhane. Les phases organiques jointes sont séchées sur sulfate de sodium et concentrées à sec. Le résidu est chromatographié sur 200 g de gel de silice (dichlorométhane/tétrahydrofurane: 95/5). On obtient 1,6 g de produit attendu. Stade 3: Dichlorhydrate de 6-chloro-N-méthyl-N-1/1-méthylamino) cyclopropyll m éth ylpyridin-3-amin e Le produit est obtenu selon le procédé du stade 2 de l'exemple 1 en utilisant le produit obtenu au stade 2 précédent. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 226,1 Th ([M+H]+) Point de fusion: 133-136 C EXEMPLE 11: Fumarate de 6-bromo-N-{[1-(méthylaminocyclopropyl]méthyl}pyridin-3-amine Stade 1: tert-Butyl(1-[[(6-bromopyridin-3-yl)amino/méthyl}cyclopropyl) méthylcarbamate Le produit est obtenu selon le procédé du stade 1 de l'exemple 9 en utilisant la 5-amino-2-bromopyridine à la place de la 5amino-2-chloropyridine. Stade 2: Fumarate de 6-bromo-N-f[1-(méthylamino)cyclopropyl/méthyl} pyridin-3-amine On ajoute 3,5 ml d'acide trifluoroacétique dans un mélange contenant 2 g du produit obtenu au stade 1 précédent et 20 ml du dichlorométhane. On agite 20 heures à 20 C. On ajoute une solution aqueuse à 10 % de carbonate de sodium jusqu'à ce que le pH soit > 9. On ajoute du dichlorométhane. On décante, sèche la phase organique sur sulfate de sodium et concentre à sec. On reprend le résidu dans 5 ml d'éthanol. On ajoute 0,6 g d'acide fumarique dissous dans 10 ml d'éthanol. On observe une cristallisation. On essore, lave à l'éthanol puis à l'éther et on sèche à 50 C sous 1 torr. On obtient 1,6 g de produit attendu. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 256,0 Th ([M+H]+) Point de fusion: 165-169 C EXEMPLE 12: Fumarate de 6-bromo-N-méthyl-N-{[1-(méthylamino)cyclopropyl)méthyl} pyridin-3-amine Stade 1: tert-Butyl(1-ff(6-bromopyridin-3-yl)(formyl) amino/méthyl}cyclopropyl) méthylcarbamate - 23 - Le produit est obtenu selon le procédé du stade 1 de l'exemple 2 en utilisant le composé du stade 1 de l'exemple 11. Stade 2: tert-Butyl(1-f[(6-bromopyridin-3-yl)(méthyl)aminolméthyl} cyclopropyl) méthvlcarbamate Le produit est obtenu selon le procédé du stade 2 de l'exemple 10 en utilisant le produit du stade 1 précédent. Stade 3: Fumarate de 6-bromo-N-méthyl-N-f[1-(méthylamino)cyclopropyl] méthyl/ pyridine-3-amine Le produit est obtenu selon le procédé du stade 2 de l'exemple 11 en utilisant le produit obtenu au stade 2 précédent. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 270,1 Th ([M+H]+) Point de fusion: 146-150 C EXEMPLE l: Dichlorhydrate de 6-méthyl-N-{[1-(méthylamino)cyclopropyllméthyl}pyridin3-amine Stade 1: tert-Butyl méthyl(1-ff(6-méthylpyridin-3-yl)amino/méthyl} cyclopropyl) carbamate Le composé est obtenu selon le procédé du stade 1 de l'exemple 9 en utilisant la 5-amino-2-méthylpyridine à la place de la 5-amino-2-chloropyridine. Stade 2: Dichlorhydrate de 6-méthyl-N-ffl-(méthylamino) cyclopropyllméthyl/pyridin- 3-amine Le composé est obtenu selon le procédé du stade 2 de l'exemple 9 en utilisant le produit du stade 1 précédent. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 192,2 Th ([M+H]+) - 24 - Point de fusion: 230-232 C EXEMPLE 14: Dichlorohydrate de N,6-diméthyl-N-{ [1-(méthylamino)cyclopropyl]méthyl} pyridin-3-amine Stade 1: tert-Butpl(1-ffformyl(6-méthylpyridin-3ylaminolméthyl/cyclopropyl) méthylcarbamate Le composé est obtenu selon le procédé du stade 1 de l'exemple 2 en utilisant le composé du stade 1 de l'exemple 13. Stade 2: tert-Butvlméthyl(1-f/méthyl(6-méthylpyridin-3-yl) aminolméthyl/cyclopropyl) 10 carbamate Le composé est obtenu selon le procédé du stade 2 de l'exemple 2 en utilisant le produit du stade 1 précédent. Stade 3: Dichlorhydrate de N,6-diméthyl-N-f%1-(méthylamino) cyclopropyllméthyl/ pyridin-3-amine Le composé est obtenu selon le procédé du stade 2 de l'exemple 1 en utilisant le produit obtenu au stade 2 précédent. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 206,2 Th ([M+H]+) Point de fusion: 112-115 C ETUDES PHARMACOLOGIQUES DES COMPOSES DE L'INVENTION EXEMPLE A: Déplacement de la fixation de l'['25I]-a-bungarotoxine sur les récepteurs nicotiniques de l'organe électrique de torpille - 25 - Cette étude, réalisée selon la méthode décrite dans J. Pharmacol. Exp. Ther., 1994, 271; 624-631, a pour objectif d'évaluer l'affinité des composés de la présente invention sur les récepteurs nicotiniques de type musculaire . Des membranes (1-5.ig/ml) d'organe électrique de torpille sont incubées (1h, 22 C) en présence d'une gamme de concentration (0,01-10 M) de chaque composé de l'invention (dilution à partir d'une solution mère à 10 mM dans du DMSO) en présence d'[125I]-abungarotoxine (A.S.: 7,4 TBq/mmol: 0,2 nM) dans du tampon Krebs (Tris-HC1 50 mM, KC1 5 mM, MgCl2 1 mM, CaC12 2 mM, NaCl 100 mM, pH 7.4) avec 0,01 % de BSA, volume final de 500 l. La liaison non-spécifique est déterminée par l'incubation de membranes en présence d'a-bungarotoxine (1 M). Les résultats indiquent que les composés de la présente invention ne possèdent aucune affinité significative vis-à-vis des récepteurs nicotiniques de type musculaire , jusqu'à la concentration de 10 M. EXEMPLE B: Déplacement de la fixation d'[3H]-épibatidine sur les récepteurs nicotiniques de cellules IMR32 Cette étude, réalisée selon la technique décrite dans Molec. Pharmacol., 1995, 48; 280-287, a pour but de déterminer l'affinité des composés de la présente invention sur les récepteurs nicotiniques de type ganglionnaire (American Soc. Neuroscience, 2000, 26, 138). Des membranes (250 g/ml) de cellules neuroblastome IMR-32 sont incubées (2h, 20 C) en présence d'une gamme de concentration (0,01-10 M) de chaque composé de l'invention (dilution à partir d'une solution mère à 10 mM dans du DMSO) et d'(+)-[3H]-épibatidine (A.S.: 2464 GBq/mmol: 1,5 nM) dans du tampon phosphate (NaH2PO4 20 mM, pH 7,4), volume final de 250 l. La liaison non-spécifique est déterminée par l'incubation de membranes en présence de 300 M de ()nicotine. Les résultats montrent que les composés de la présente invention n'ont aucune affinité significative sur les récepteurs nicotiniques de type ganglionnaire , jusqu'à la concentration de 10 M. EXEMPLE C: Déplacement de la fixation d'[3H]-oxotrémorine-M sur les récepteurs muscariniques de cerveau de rat Cette étude, réalisée selon la méthode décrite dans Naumyn-Schmiederberg's Arch. Pharmacol., 2001, 363, 429-438, a pour objectif de déterminer l'affinité des composés de la présente invention sur les récepteurs muscariniques. Des membranes (250.ig/ml) de cerveau de rat sont incubées (2h, 20 C) en présence d'une gamme de concentration (0,01-10 M) de chaque composé de l'invention (dilution à partir d'une solution mère à 10 mM dans du DMSO) et d'[3H]-oxotrémorine-M (A.S. : 3174 GBq/mmol: 2 nM) dans du tampon phosphate (NaH2PO4 20 mM, pH 7,4), volume final de 250 l. La liaison spécifique est déterminée par l'incubation des membranes en présence d'atropine (1 M). L'affinité des composés de la présente invention vis-àvis des récepteurs muscariniques est caractérisée par la détermination du K. Les résultats démontrent que la plupart des composés de la présente invention, jusqu'à la concentration de 10 M, sont dépourvus d'affinité vis-à-vis des récepteurs muscariniques. EXEMPLE _D : Déplacement de la fixation de l'[125I]-a-bungarotoxine sur les récepteurs nicotiniques de type a7 de cerveau de rat Cette étude, réalisée selon la méthode décrite dans Molec. Pharmacol., 1986, 30; 427-436, a pour objectif de déterminer l'affinité des composés de la présente invention vis-à-vis des récepteurs centraux nicotiniques de type a7. Des membranes (1000 g/ml) de cerveau de rat sont incubées (5h, 37 C) en présence d'une gamme de concentration (0,01-10 M) de chaque composé de la présente invention (dilution à partir d'une solution mère à 10 mM dans du DMSO) et d'[125I]-a-bungarotoxine (A.S. : 7,4 TBq/mmol: 1 nM) dans du tampon Krebs (Tris-HC1 50 mM, KC1 5 mM, MgCl2 1 mM, CaC12 2 mM, NaCl 100 mM, pH 7,4) avec 0,05 % de BSA, volume final de 500 l. La liaison nonspécifique est déterminée par l'incubation de membranes en présence d'abungarotoxine (1 M). L'affinité des composés de la présente invention vis-à-vis des récepteurs nicotiniques de type a7 est caractérisée par la détermination du K. - 28 Les résultats indiquent que la plupart des composés de la présente invention, jusqu'à la concentration de 10 M, sont dépourvus d'affinité vis-à-vis des récepteurs nicotiniques centraux de type a7. Certains composés de l'invention présentent un Ki de l'ordre de 10 M. EXEMPLE E: Déplacement de la fixation de [3H1-cytisine sur les récepteurs nicotiniques de type a4[32 de cerveau de rat Cette étude, réalisée selon la technique décrite dans Molec. Pharmacol., 1990, 39; 9-12, a pour objectif de déterminer l'affinité des composés de la présente invention vis-à-vis des récepteurs nicotiniques centraux de type a4132. Des membranes (250 g/ml) de cerveau de rat sont incubées (2h, 20 C) en présence d'une gamme de concentration (0,01-10 M) de chaque composé de la présente invention (dilution à partir d'une solution mère à 10 mM dans du DMSO) et de [3H]-cytisine (A.S. : 1184 GBq/mmol: 2 nM) dans du tampon phosphate (NaH2PO4 20 mM, pH 7,4), volume final de 2501_11. La liaison non-spécifique est déterminée par l'incubation de membranes en présence de 10 M de (-)nicotine. L'affinité des composés de la présente invention vis-à-vis des récepteurs nicotiniques centraux de type a4[32 est caractérisée par la détermination du Ki. Les résultats obtenus montrent que les composés de la présente invention présentent une forte affinité vis-à-vis des récepteurs nicotiniques centraux de type a4132 avec des K; de l'ordre de 1 nM. Ces résultats, ainsi que ceux obtenus dans les exemples A à D indiquent que les composés de la présente invention sont de puissants ligands nicotiniques centraux spécifiques des récepteurs de type a4[32. EXEMPLE F: Mesure in vivo de la libération d'acétylcholine par microdialyse intracorticale chez le rat Wistar vigile - 29 - L'administration systémique de nicotine et d'agonistes nicotiniques induit une augmentation in vivo d'acétylcholine dans diverses régions cérébrales (Neurochem. Res., 1996, 21, 1181-1186; Eur. J. Pharmacol., 1998, 351, 181-188; Br. J. Pharmacol., 1999, 127, 1486-1494). Une sonde de microdialyse est implantée au niveau du cortex préfrontal médian de rats mâles Wistar. Six ou sept jours après l'implantation des sondes, celles-ci sont perfusées par du Ringer (NaCl 147 mM, KC1 2.7 mM, CaC12 1.2 mM, MgC12 1 mM, néostigmine 20 nM) à un débit de 1 gl/min chez l'animal libre de se mouvoir. Après 2 heures de stabulation, le produit étudié est administré par voie intrapéritonéale. Un groupe d'animaux témoins reçoit le solvant du produit. Puis, les dialysats (30 l) sont collectés toutes les 30 minutes pendant 4h afin de mesurer les concentrations extra-synaptiques corticales d'acétylcholine par HPLC en détection ampérométrique. Les résultats sont exprimés en pg d'acétylcholine/dialysat et les comparaisons inter-groupes sont effectuées par une analyse de variance à 2 facteurs (traitement x temps) avec mesures répétées sur le temps. Les résultats obtenus montrent que les composés de la présente invention augmentent la libération corticale in vivo d'acétylcholine de manière dose-dépendante pour des doses actives allant de 0,3 à 3 mg/kg W et indiquent le caractère agoniste a4(32 des composés de la présente invention. EXEMPLE _G : Torsions abdominales induites à la phényl-p-benzoquinone (PBQ) chez la souris NMRI L'administration intrapéritonéale d'une solution alcoolique de PBQ provoque des crampes abdominales chez la Souris (Proc. Soc. Exp. Biol., 1957, 95, 729-731). Ces crampes sont caractérisées par des contractions répétées de la musculature abdominale, accompagnées d'une extension des membres postérieurs. La plupart des analgésiques antagonisent ces crampes abdominales (Brit. J. Pharmacol. Chem., 1968, 32, 295-310). A t=0 minute, les animaux sont pesés et le produit étudié est administré par voie P. Un groupe d'animaux témoins reçoit le solvant du produit. A t=30 minutes, une solution alcoolique de PBQ (0.2 %) est administrée par voie 1P sous un volume de 0,25 ml/souris. Immédiatement après l'administration de la PBQ, les animaux sont placés dans des cylindres en plexiglass (L = 19,5 cm; D.I. = 5 cm). De t=35 minutes à t=45 minutes, la réaction des animaux est observée et l'expérimentateur note le nombre total de crampes abdominales par animal. Les résultats sont exprimés par le pourcentage d'inhibition du nombre de crampes abdominales mesuré chez les animaux témoins à la dose active du composé étudié. Les résultats obtenus montrent une inhibition allant de -80 %, pour des doses actives allant de 10 mg/kg W. Ceci montre que les composés de l'invention sont pourvus de propriétés antalgiques. EXEMPLE H Reconnaissance sociale chez le Rat Wistar Initialement décrit en 1982 (J. Comp. Physiol., 1982, 96, 1000-1006), le test de la reconnaissance sociale a été ensuite proposé par différents auteurs (Psychopharmacology, 1987, 91, 363-368; Psychophamacology, 1989, 97, 262-268) pour l'étude des effets mnémocognitifs de nouveaux composés. Fondé sur l'expression naturelle de la mémoire olfactive du rat et sur son oubli naturel, ce test permet d'apprécier la mémorisation, par la reconnaissance d'un jeune congénère, par un rat adulte. Un jeune rat (21 jours), pris au hasard, est placé dans la cage de stabulation d'un rat adulte pendant 5 minutes. Par l'intermédiaire d'un dispositif vidéo, l'expérimentateur observe le comportement de reconnaissance sociale du rat adulte et en mesure la durée globale. Puis le jeune rat est ôté de la cage du rat adulte et est placé dans une cage individuelle, jusqu'à la seconde présentation. Le rat adulte reçoit alors le produit à tester par voie intrapéritonéale et, 2 heures plus tard, est remis en présence (5 minutes) du jeune rat. Le comportement de reconnaissance sociale est alors à nouveau observé et la durée en est mesurée. Le critère de jugement est la différence (T2-T1), exprimée en secondes, des temps de reconnaissance des 2 rencontres. Les résultats obtenus montrent une différence (T2-T1) comprise entre -22 et -33 s pour des doses allant de 1 à 3 mg/kg W. Ceci montre que les composés de l'invention augmentent la mémorisation de façon très importante, et à faible dose. EXEMPLE I: Reconnaissance d'objet chez le Rat Wistar Le test de la reconnaissance d'objet chez le rat Wistar (Behav. Brain Res., 1988, 31, 47-59) est basé sur l'activité exploratoire spontanée de l'animal et possède les caractéristiques de la mémoire épisodique chez l'homme. Sensible au vieillissement (Eur. J. Pharmacol., 1997, 325, 173-180), ainsi qu'aux dysfonctionnements cholinergiques (Pharm. Biochem. Behav., 1996, 53(2), 277-283), ce test de mémoire est fondé sur l'exploration différentielle de 2 objets de forme assez similaire, l'un familier, l'autre nouveau. Préalablement au test, les animaux sont habitués à l'environnement (enceinte sans objet). Au cours d'une 1ère session, les rats sont placés (3 minutes) dans l'enceinte où se trouvent 2 objets identiques. La durée d'exploration de chaque objet est mesurée. Au cours de la 2ème session (3 minutes), 24 heures plus tard, 1 des 2 objets est remplacé par un nouvel objet. La durée d'exploration de chaque objet est mesurée. Le critère de jugement est la différence Delta, exprimée en seconde, des temps d'exploration de l'objet nouveau et de l'objet familier au cours de la 2ème session. Les animaux témoins, traités préalablement au véhicule par voie orale 60 minutes avant chaque session, explorent de façon identique l'objet familier et l'objet nouveau, ce qui signe l'oubli de l'objet déjà présenté. Les animaux traités par un composé facilitateur mnémocognitif, explore de façon préférentielle l'objet nouveau, ce qui signe le souvenir de l'objet déjà présenté. Les résultats obtenus montrent une différence Delta de l'ordre de 9 s, pour des doses allant de 0,01 à 0,3 mg/kg PO, ce qui montre que les composés de l'invention augmentent la mémorisation de façon importante, et à très faible dose. EXEMPLE _J : Compositions pharmaceutiques pour 1000 comprimés dosés à 10 mg Composé de l'exemple 1 10 g Hydroxypropylméthylcellulose 10 g Amidon de blé 15 g Lactose 90 g Stéarate de magnésium 2 g - 32 -
Composés de formule (I) : dans laquelle :n représente un nombre entier compris entre 1 et 6 inclus,R1 et R2 représentent un atome d'hydrogène, un groupement alkyle (C1-C6) ou arylalkyle (C1-C6),R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène, un groupement alkyle (C1-C6), R5 et R6 représentent un atome d'hydrogène, un groupement alkyle (C1-C6), halogène, hydroxy, alkoxy (C1-C6), cyano, nitro, acyle (C2-C6), alkoxycarbonyle (C1-C6), trihalogénoalkyle (C1-C6), trihalogénoalkoxy (C1-C6) ou amino éventuellement substitués, R7 représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle (C1-C6) ou arylalkyle.Médicaments.
1- Composé de formule (I) : R7R4 R5 N\ NR1 RN% R2 (1) dans laquelle: n représente un nombre entier compris entre 1 et 6 inclus, R1 et R2, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié ou arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, R3 et R4, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome 10 d'hydrogène, ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, R5 et R6, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, halogène, hydroxy, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, cyano, nitro, acyle (C2-C6) linéaire ou ramifié, alkoxycarbonyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou amino éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, R7 représente un atome d'hydrogène, ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié ou arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, par groupement aryle, on comprend un groupement phényle, biphényle, naphtyle, dihydronaphtyle, tétrahydronaphtyle, indanyle et indényle, chacun de ces groupements étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupements, identiques ou différents, choisis parmi halogène, alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, hydroxy, cyano, nitro, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, acyle (C2-C7) linéaire ou ramifié, alkoxycarbonyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkoxy (C1- - 33 - C6) linéaire ou ramifié, et amino éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle (Ci-C6) linéaire ou ramifié. 2- Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en ce que n est un entier prenant la valeur 1, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 3- Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en ce que R1 et R2, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène et un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 4- Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en ce que R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 5- Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en ce que R5 et R6, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène et un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 6- Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en ce que R7 représente un atome d'hydrogène et un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 7- Composés de formule (I) selon la 1 qui sont le: N- { [ 1 -(méthylamino)c yclopropyl]méthyl} p yridin- 3 -amine N-méthyl-N-{[1(méthylamino)cyclopropyl]méthyl}pyridin-3-amine N-[(1-aminocyclopropyl) méthyl] pyridin-3-amine - 34 - N- {[ 1 -(diméthylamino)cyclopropyl]méthyl} pyridin-3 -amine N- [(1 -aminocyclopropyl)méthyl] -N-méthylpyridin-3 amine N-1 [ 1 -(diméthylamino)cyclopropyl]méthyl} -N-méthylpyridin-3 amine 6-chloro-N-{ [ 1-(méthylamino)cyclopropyl]méthyl} pyridin-3 -amine 6- chloro-N-méthyl -N- { [ 1 -(méthylamino)c ycloprop yl]méthyl} p yri din-3-amine 6-bromo-N-{[ 1-(méthylamino)cyclopropyl]méthyl}pyridin-3amine 6-bromo-N-méthyl-N- { [ 1 -(méthylamino)c yclopropyl]méthyl} pyridin-3-amine 6-méthyl-N- { [ 1-(méthylamino)cyclopropyl]méthyl} pyridin-3-amine N,6-diméthyl-N- { [ 1 -(méthylamino)cycloprop yl]méthyl} pyridin-3-amine, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 8- Procédé de préparation des composés de formule (I), caractérisé en ce qu'on utilise comme produit de départ un composé de formule (II) : R3 H3COOC dans lequel R3, R4 et n sont tels que définis dans la formule (I), composés de formule (II) qui sont mis à réagir avec du diphénylphosphoryle azide en présence de triéthylamine dans du toluène suivi d'addition de tert-butanol pour conduire aux composés de formule (III) : H3OOOC V R4 (III) nN COOtBu H dans laquelle R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (III) qui sont mis à réagir avec un composé de formule (IV) : R'1 Hal (IV) dans lequel Hal représente un atome d'halogène et R'1 représente un groupement choisi parmi alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié et arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, en 25 présence d'une base dans un solvant anhydre pour conduire aux composés de formule (V) : - 35 - - N COOtBu R' 1 dans laquelle R3, R4, n et R'1 sont tels que définis précédemment, les composés de formules (III) et (V) formant les composés de formule (VI) : R3 H30OOC R4 (VI) nN COOtBu R1 dans laquelle R3, R4 et n sont tels que définis précédemment et R1 est tel que défini dans la formule (I), composés de formule (VI) qui sont mis en présence d'un agent réducteur pour conduire aux composés de formule (VII) : R4 (VII) N COOtBu 1 R1 dans laquelle R3, R4, n et R1 sont tels que définis précédemment, composés de formule (VII) qui sont soumis à l'action d'un agent oxydant classique de la synthèse organique pour conduire aux composés de formule (VIII) : OHC R4 (VIII) v n-1 N COOtBu R1 dans laquelle R3, R4, n et R1 sont tels que définis précédemment, composés de formule (VIII) qui sont mis à réagir avec un composé de formule (IX) : R5 NH2 R6N H30OOC (V) HO - 36 - dans laquelle R5 et R6 sont tels que définis dans la formule (I), en présence de triacétoxyborohydrure de sodium pour conduire aux composés de formule (X) : R3 R N R4 (X) N COOtBu R RN/ dans laquelle R3, R4, R5, R6, n et RI sont tels que définis précédemment, composés de formule (X) qui sont: - soit mis en présence d'un acide dans le dioxane pour conduire aux composés de formule (Ua), cas particulier des composés de formule (I) : R3 N R4 (lia) ( NH R RN/ dans laquelle RI, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (lia) qui sont: - soit mis en présence de formol et d'acide formique pour conduire aux composés de formule (Pb), cas particulier des composés de formule (I) : R3 dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, - soit mis à réagir avec un composé de formule (XI) : R'2 Hal (XI) dans laquelle Hal est tel que défini précédemment et R'2 représente un groupement choisi parmi alkyle (Ci-C6) linéaire ou ramifié et arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, en présence d'une base dans un solvant anhydre pour conduire aux composés de formule (Uc), RS N N CH3 R( j R1 - 37 - cas particulier des composés de formule (I) : H RS \ N (I/c) N R'2 R6 1\1 Ri dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6, n et R'2 sont tels que définis précédemment, - soit, lorsque RI représente un groupement benzyl, mis en présence d'acide 5 chlorhydrique et de palladium sur charbon, pour conduire aux composés de formule (Pd), cas particulier des composés de formule (I) : H R4 RS \ N (I/d) NH2 R6 N dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (Pd) qui sont traités par de l'acide formique et une solution aqueuse 10 de formaldéhyde pour conduire aux composés de formule (1/e), cas particulier des composés de formule (I) : H (lie) R \ N N CH 3 CH3 R6N dans laquelle R3, R.4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formules (Pb), (I/c), (I/d) et (Iie) formant les composés de formule (11f), cas 15 particulier des composés de formule (I) : H R5 N R2 (I/f) 1 R % RI dans laquelle RI, R2, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (I/f) qui sont mis à réagir avec un composé de formule (XII) : R'7 COOH (XII) dans laquelle R'7 représente un groupement choisi parmi alkyle (CI-05) linéaire ou ramifié et arylalkyle (C1-05) linéaire ou ramifié, en présence d'un agent de couplage, suivi d'une réduction de l'amide, pour conduire aux composés de formule (I/g), cas particulier des composés de formule (I) : R"7 RS NN RZ (I/g) 1 R( % RI dans laquelle RI, R2, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, et R"7 représente un groupement choisi parmi (C1-C6) linéaire ou ramifié et arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, soit mis en présence de carbonyldiimidazole et d'acide formique dans la diméthylformamide pour conduire aux composés de formule (XIII) : R3 CHO R5 N R4 (XIII) 1 lem N COOtBu R1j RI dans laquelle RI, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XIII) qui sont mis à réagir avec du boraneméthylsulfure complexe dans du tétrahydrofurane pour conduire aux composés de formule (XIV) : - 39 -(XIV) R4 N COOtBu R1 dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XIV) qui sont soumis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formule (X), action de l'acide dans le dioxane pour conduire aux composés de 5 formule (Ph), cas particulier des composés de formule (I) : R. NH (I/h) 1 R j R1 dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (I/h) qui sont soumis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formule (lia) lorsque R1 représente un groupement benzyl, pour conduire aux 10 composés de formule (I/i), cas particuliers des composés de formule (I) : R3 dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (Ili) qui sont soumis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formule (Pd), pour conduire aux composés de formule (I/j), cas particuliers des composés de formule (I) : R3 H 1 3 R RS N 1 lem NH2 - 40 - dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, l'ensemble des composés de formules (I/a) à (I/j) formant l'ensemble des composés de l'invention qui sont purifiés, le cas échéant, selon des techniques classiques de purification, qui peuvent être séparés en leurs différents isomères, selon une technique classique de 5 séparation et qui sont transformés, le cas échéant, en leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 9- Compositions pharmaceutiques contenant comme pnncipe actif au moins un compose selon l'une quelconque des 1 à 7, seul ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptables. 10- Compositions pharmaceutiques selon la 9 contenant au moins un principe actif selon l'une quelconque des 1 à 7 utiles comme ligand nicotinique spécifique des récepteurs a4(32. 1_1- Compositions pharmaceutiques selon la 9 contenant au moins un principe actif selon l'une quelconque des 1 à 7 utiles dans le traitement des déficits de mémoire associés au vieillissement cérébral et aux maladies neurodégénératives, ainsi que pour le traitement des troubles de l'humeur, du syndrome de Tourette, du syndrome d'hyperactivité avec déficits attentionnels, du sevrage tabagique et de la douleur. 12- Compositions pharmaceutiques selon la 9 contenant au moins un principe actif selon l'une quelconque des 1 à 7, utiles dans le traitement des déficits de mémoire associés à la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie de Pick, la maladie de Korsakoff ou les démences frontales et sous-corticales.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 213,A61K 31,A61P 25
C07D 213/74,A61K 31/44,A61P 25/00
FR2890793
A1
DISPOSITIF DE RACCORDEMENT D'UN CONNECTEUR A UN SOLENOIDE DE PILOTAGE D'UN INJECTEUR
20,070,316
La présente invention a trait à un dispositif de raccordement d'un connecteur mécanique, hydraulique et électrique équipant un injecteur de carburant de moteur thermique à l'électroaimant de l'injecteur. Ce connecteur est en fait prévu pour être fixé au corps entourant ledit électroaimant. La triple fonction du connecteur lui impose un mode de fixation au dit corps qui respecte les contraintes et caractéristiques liées à chacune des fonctions et leur permet de cohabiter. Ainsi, la partie supérieure de l'injecteur que constitue leur assemblage doit permettre une mise en retour hydraulique du fluide de pilotage de l'injecteur. La connexion mécanique doit dès lors garantir l'étanchéité de la chambre hydraulique interne créée par ledit assemblage à cet effet. Cette connexion doit de surcroît assurer l'établissement d'une liaison électrique entre d'une part les bornes de raccordement du connecteur à une unité électronique de commande et d'autre part le solénoïde de l'électroaimant pilotant l'injecteur. Pour réaliser cette liaison électrique, dans les injecteurs actuels, une soudure de contact est effectuée entre des broches rigides équipant les extrémités du fil du solénoïde et lesdites bornes du connecteur. Ces broches dépassent de la carcasse de la bobine en direction des bornes du connecteur, dont les extrémités internes sont elles-mêmes orientées en direction des broches. L'opération de soudage complique cependant manifestement l'assemblage de la partie haute de l'injecteur, avec une incidence économique évidemment défavorable. Le but de la présente invention est de réaliser un dispositif de raccordement du connecteur au corps de l'électroaimant réalisant automatiquement la connexion électrique du connecteur et du solénoïde pendant leur connexion mécanique. À cet effet, les deux bornes électriques du connecteur sont munies chacune d'une broche prévue pour qu'au cours de l'assemblage du connecteur au corps, chaque broche coopère avec des moyens de guidage au contact d'une portion d'extrémité du fil du solénoïde, l'opération d'assemblage conduisant à arracher l'isolant en au moins un endroit de ladite portion d'extrémité en vue d'établir une connexion électrique entre chaque borne et le solénoïde. En d'autres termes, la configuration est prévue telle que pendant l'assemblage, les trajets respectifs de chaque broche et des portions d'extrémité du fil interfèrent. Leur positionnement relatif doit donc être assez précis, car l'interaction doit être maîtrisée de manière que seul l'isolant soit enlevé pour assurer la mise en contact de la borne et du N. La configuration mécanique des différents composants doit en fait initier la rencontre broches / extrémités du solénoïde, puis les guider au cours de leur déplacement l'un vers l'autre. Le fait d'enlever l'isolant pendant l'opération de sertissage constitue un avantage déterminant de l'invention, notamment en terme de process industriel, puisque cela supprime la nécessité de réaliser la liaison électrique au préalable, et permet au contraire de réaliser concomitamment les connexions mécanique et électrique. Selon l'invention, la carcasse dans laquelle est bobiné le solénoïde de l'électroaimant comporte deux excroissances formant support pour les extrémités du fil et orientées selon l'axe de l'assemblage. Chaque support comporte de plus des moyens de guidage de la broche au contact d'au moins une portion d'extrémité du fil du solénoïde. Pour que l'objectif d'enlèvement d'isolant à certains endroits sur le fil puisse être tenu, il convient d'une part que les supports soient suffisamment rigides pour empêcher que les portions de fil impliquées ne s'escamotent, et d'autre part que le guidage soit suffisamment précis pour créer une force de contact suffisante pour arracher l'isolant. Selon une configuration possible, chaque broche présente une forme en fourche à deux branches d'allure parallèle orientées selon l'axe de l'assemblage. Ces branches, en métal conducteur, permettent un débattement élastique qui améliore la viabilité mécanique du système (notamment en favorisant leur insertion dans le système de guidage). Plus précisément, chaque branche peut par exemple prendre la forme d'une demi- flèche dont la section diminue vers son extrémité libre, les branches de la fourche étant de préférence symétriques par rapport à un axe longitudinal médian. Le support comporte quant à lui un mât central au voisinage de l'extrémité libre duquel le fil du solénoïde est enroulé en plusieurs spires jointives. L'emploi de plusieurs spires jointives permet de garantir l'établissement de la connexion électrique, en multipliant les points de contact potentiel avec la borne du connecteur. L'utilisation d'une broche à deux branches double encore le nombre de points de contact possibles. Les deux branches de la fourche sont prévues pour s'enficher de part et d'autre du mât central. Selon une configuration possible, le mât central est alors flanqué de deux ailes latérales dans lesquelles sont pratiquées une rainure de guidage des 35 branches de la fourche. Ces rainures de guidage logent les branches de manière à ce qu'elles restent au contact, avec un frottement non négligeable permettant l'enlèvement de l'isolant, des spires du fil au cours de leur coulissement dans lesdites rainures. 2890793 3 Selon l'invention, chaque support et chaque broche sont de préférence orientés parallèlement à l'axe du solénoïde. Ainsi, les trajets inverses des supports et des bornes sont en l'espèce parallèles à l'axe général de l'injecteur. Le solénoïde est bobiné dans une carcasse disposée coaxialement au corps de l'injecteur. Selon l'invention, les excroissances formant support dépassent de la carcasse et peuvent être fabriquées d'une seule pièce avec elle. La nécessité d'un positionnement angulaire relatif précis entre les supports, d'une part, et les bornes, d'autre part, a été évoquée auparavant. Ainsi, selon l'invention, le connecteur et le corps entourant l'électroaimant sont dotés d'un système de détrompage permettant un positionnement et un blocage angulaires de l'un par rapport à l'autre assurant la mise en correspondance ai cours de l'assemblage de chaque broche avec un support et le fil qui y est fixé. De préférence, ledit système de détrompage consiste en une protubérance dépassant du connecteur, orientée parallèlement à l'axe de l'assemblage, et prévue pour coopérer avec une encoche pratiquée dans une pièce polaire de l'électroaimant entourant le solénoïde. L'invention va à présent être décrite plus en détail, en référence aux figures annexées, pour lesquelles: les figures 1 et 2 montrent des vues en coupe de l'ensemble constitué par le connecteur et le corps de l'électroaimant; les figures 3 et 4 sont des vues en perspective de ces deux éléments en cours d'assemblage, montrant deux phases distinctes de l'établissement de la connexion électrique; et la figure 5 représente un agrandissement des perspectives précédentes, lorsque l'assemblage est achevé. En référence à la figure 1, le connecteur (1) de l'injecteur est fixé au corps (2) de l'électroaimant, leur assemblage constituant la partie supérieure de l'injecteur. Le connecteur (1) est doté d'une sortie (3) de raccordement électrique permettant la liaison de l'injecteur avec une unité de commande contn5lant électroniquement l'injecteur. Le connecteur (1) comporte des bornes (4) prévues pour coopérer avec un connecteur externe (non représenté) placé à l'extrémité du bus de commande issu de ladite unité. Le retour du carburant en excès dans l'injecteur se fait par une chambre (9) et le conduit (5) formant drain hydraulique. Le corps (2) entoure par ailleurs un solénoïde (6) bobiné autour d'une carcasse (7) et entouré d'une pièce polaire (8) en acier moulé, ces éléments constituant l'électroaiinuuil de l'injecteur. Le solénoïde (6) est coaxial ai drain hydraulique (5). La chambre hydraulique (9) permet notamment l'assemblage du clapet de pilotage (non représenté) de l'injecteur au cours du montage de celui-ci. Un écrou (10) entoure le corps (2), permettant la fixation de l'ensemble connecteur / électroaimants au reste de l'injecteur. La vue de la figure 1 montre en fait les composants principaux de la partie supérieure d'un injecteur, sans entrer dans les détails de la connexion électrique qui font l'objet essentiel de la présente invention. Ceux-ci apparaissent plus précisément dans les figures suivantes. Ainsi, en figure 2, la coupe est effectuée au niveau d'une connexion électrique et, en figure 3, une partie volontairement tronquée de la perspective laisse apparaître, en bordure des cavités intérieures (5, 9), d'une part un support (11) autour duquel est enroulée l'extrémité du fil (12) du solénoïde (6), et d'autre part des branches (13a, 13b) solidaires du connecteur (1) et électriquement reliées aux bornes (4), constituant une broche en fourche (15) (la fourche de connexion (15) est en l'espèce d'une seule pièce avec la borne (4)). Le même couple support (11) / branches (13a, 13b) existe et apparaît (voir figure 3) à un emplacement diamétralement opposé de la périphérie de l'assemblage. Ces éléments sont disposés sensiblement selon le même axe, parallèles en fait à l'axe de l'assemblage, et ils sont conçus pour se rencontrer au cours de l'opération d'emboîtement par laquelle l'assemblage s'effectue. C'est ce qui est montré en figure 4, qui représente une étape intermédiaire précédant la fin de l'assemblage. Dans cette étape, les branches (13a, 13b) de la fourche (15) sont déjà au contact des spires du fil (12) et du support (11). Ce dernier comporte des rainures (14) latérales permettant de loger partiellement et par conséquent de guider les branches (13a, 13b) de la broche (15). Celles-ci présentent à leur extrémité une forme de demi-flèche qui participe à la fonction de connexion électromécanique en facilitant l'introduction des branches (13a, 13b) dans les rainures (14). Les largeurs respectives des rainures (14) et des branches (13a, 13b) permettent d'assurer le serrage desdites branches (13a, 13b) au contact des spires (12) de façon à ce que le frottement soit suffisant pour arracher l'isolant. L'élasticité permise par la forme et la matière de la fourche (15) et ses deux branches (13a, 13b) trouve son intérêt en particulier dans cette étape. Pour éviter que les fils ne soient purement et simplement décrochés par des branches (13a et 13b) mal dimensionnées arrivant en sens inverse, il est nécessaire de prévoir des tolérances dimensionnelles larges, éventuellement rattrapées au cours de la connexion parce que les éléments en interaction peuvent se déformer légèrement. Au fur et à mesure de l'introduction, les branches (13a et 13b) sont ramenées en direction des spires du fil (12), du fait de l'entrée en oqntact de la pointe latérale de chaque demi-flèche avec la bordure externe de la rainure (14). Le frottement s'accentue, et devient suffisant pour arracher l'isolant. La connexion électrique peut s'établir. En référence à la figure 5, l'assemblage est à présent fini, et les spires du fil (12) et les branches (13a, 13b) se trouvent dans leur position relative définitive, à savoir les spires positionnées pratiquement à la base de la fourche (15). Dans cette position, comme indiqué ci-dessus, les pointes latérales des demi-flèches sont au contact des bordures externes des rainures (14), et les branches (13a, 13b) sont donc parfaitement maintenues en contact sous pression sur les différentes spires du fil (12). Pour pouvoir garantir le positionnement correct du connecteur (1) par rapport au corps (2) en vue de permettre l'établissement de la liaison électrique, un détrompeur (16) (voir en figure 2) dépassant du connecteur (1) est prévu pour s'adapter dans une encoche (17) correspondante de la pièce polaire (8) (voir en figure 1). Ce système permet d'assurer la coaxialité entre les branches (13a, 13b) de la broche (15) d'une part, et le support (11) et son fil (12) d'autre part. Il permet également d'empêcher la rotation entre le connecteur (1) et le sous-ensemble carcasse (7) / pièce polaire (8). Enfin, cette configuration présente l'avantage de limiter les contraintes mécaniques sur la liaison branches (13a, 13b) / fil (12) de cuivre lors d'une phase de vissage de l'ensemble connecteur (1) / corps du solénoïde (2) sur le corps principal de l'injecteur (non représenté)
Dispositif de raccordement d'un connecteur mécanique, hydraulique et électrique équipant un injecteur de carburant de moteur thermique à l'électroaimant de pilotage de l'injecteur, ledit connecteur étant fixé à un corps entourant l'électroaimant et comportant deux bornes électriques reliées au solénoïde de l'électroaimant. Lesdites bornes électriques sont munies chacune d'une broche prévue pour qu'au cours de l'assemblage du connecteur au corps, chaque broche coopère avec des moyens de guidage au contact d'une portion d'extrémité du fil du solénoïde, l'opération d'assemblage conduisant à arracher l'isolant en au moins un endroit de ladite portion d'extrémité en vue d'établir une connexion électrique entre chaque borne et le solénoïde.
1. Dispositif de raccordement d'un connecteur (1) mécanique, hydraulique et électrique équipant un injecteur de carburant de moteur thermique à l'électroaimant de pilotage de l'injecteur, ledit connecteur (1) étant fixé à un corps (2) entourant l'électroaimant et comportant deux bornes (4) électriques reliées au solénoïde (6) de l'électroaimant, caractérisé en ce que lesdites bornes (4) électriques sont munies chacune d'une broche (15) prévue pour qu'au cours de l'assemblage du connecteur (1) au corps (2), chaque broche (15) coopère avec des moyens de guidage (11, 14) au contact d'une portion d'extrémité du fil (12) du solénoïde (6), l'opération d'assemblage conduisant à arracher l'isolant en au moins un endroit de ladite portion d'extrémité en vue d'établir une connexion électrique entre chaque borne (4) et le solénoïde (6). 2. Dispositif de raccordement selon la précédente, caractérisé en ce que la carcasse (7) dans laquelle est bobiné le solénoïde (6) de l'électroaimant comporte deux excroissances formant support (11) pour les extrémités du fil (12) et orientées selon l'axe de l'assemblage. 3. Dispositif de raccordement selon la précédente, caractérisé en ce que chaque support (11) comporte des moyens de guidage (14) de la broche (15) au contact d'au moins une portion d'extrémité du fil (12) du solénoïde (6). 4. Dispositif de raccordement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la broche (15) présente une forme de fourche à deux branches (13a, 13b) d'allure parallèle orientées selon l'axe de l'assemblage. 5. Dispositif de raccordement selon la précédente, caractérisé en ce que chaque branche (13a, 13b) prend la forme d'une demiflèche dont la section diminue vers son extrémité libre, les branches (13a, 13b) de la fourche (15) étant symétriques par rapport à leur axe longitudinal médian. 6. Dispositif de raccordement selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que le support (11) comporte un mât central au voisinage de l'extrémité libre duquel le fil du solénoïde (6) est fixée en faisant plusieurs spires jointives. 7. Dispositif de raccordement selon la précédente, caractérisé en ce que le mât central est flanqué de deux ailes latérales dans lesquelles est pratiquée une rainure (14) de guidage des branches (13a, 13b) de la fourche (15). 8. Dispositif de raccordement selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que chaque support (11) et chaque broche (15) sont orientés parallèlement à l'axe du solénoïde (6). 9. Dispositif de raccordement selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que le ou les excroissances formant support (11) dépassant de la carcasse (7) dans laquelle est bobiné le solénoïde (6) sont d'une seule pièce avec elle. 10. Dispositif de raccordement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le connecteur (1) et le corps (2) entourant l'électroaimant sont dotés d'un système de détrompage permettant un positionnement et un blocage angulaires de l'un par rapport à l'autre assurant la mise en correspondance de chaque broche (15) avec un support (11) et le fil (12) qui y est fixé au cours de l'assemblage. 11. Dispositif de raccordement selon la précédente, caractérisé en ce que ledit système de détrompage consiste en une protubérance (16) dépassant du connecteur (1), orientée parallèlement à l'axe de l'assemblage, et prévue pour coopérer avec une encoche (17) pratiquée dans une pièce polaire (8) de l'électroaimant entourant le solénoïde (6).
H,F
H01,F02
H01R,F02M
H01R 4,F02M 51,H01R 13
H01R 4/24,F02M 51/00,H01R 13/629
FR2898905
A1
COMPOSITION POLYISOCYANATE A PROPRIETES ANTI-CHOCS AMELIOREES
20,070,928
2898905 À [0001] La présente invention a pour objet l'utilisation de compositions polyisocyanates pour la réalisation de revêtements, et en particulier de peintures ou vernis, notamment pour pièces de carrosserie automobile. [0002] Les domaines d'application dans lesquels interviennent des revêtements sont d'une très grande diversité et requièrent de plus en plus des compositions de très haute technicité, possédant d'excellentes qualités, tant sur le plan de l'application du revêtement que sur les caractéristiques du produit fini. [0003] 11 est sans cesse demandé des revêtements possédant des propriétés améliorées, en particulier possédant une vitesse de séchage accrue, une plus /1p grande résistance aux impacts et aux chocs et un comportement amélioré vis-à-vis des agressions chimiques de toutes sortes, organiques, microbiennes ou atmosphériques, ainsi qu'une résistance améliorée aux lavages sous pression, en particulier pour les substrats en matières plastiques. [0004] II existe par exemple, pour l'industrie automobile, une forte demande pour ,/(5 des compositions de revêtement présentant d'excellentes propriétés de résistance aux chocs, en particulier de résistance au gravillonnage, en particulier pour les compositions de revêtement destinées à la première monte, c'est-à-dire comme revêtement primaire de carrosserie, comme revêtement de base ou encore comme top coat (ou couche de finition). 0 [0005] On connaît déjà des formulations mono-composantes (1 K) de revêtement à base de polyisocyanates bloqués, par exemple pour l'OEM ( Original Manufacturing Equipment , ou première monte ), et pour le laquage en bande en continu ou en discontinu (respectivement coil coating et can coating en langue anglaise). Les polyisocyanates bloqués confèrent généralement aux substrats ainsi revêtus des propriétés physico-chimiques tout à fait acceptables, et répondent le plus souvent aux exigences en terme d'aspect et de performances pour les formulateurs, même si les moyens d'application sont différents dans les domaines considérés. [0006] On connaît également des formulations aqueuses pour revêtement, à 3 n base de polyisocyanates. Cependant, ce type de formulation aqueuse n'est que peu adapté aux moyens techniques de revêtement utilisés aujourd'hui, en particulier dans le domaine automobile. -2 [0007] Les revêtements obtenus avec ces formulations aqueuses connues présentent en général soit une caractéristique de dureté acceptable et nécessaire pour l'utilisation considérée, soit une caractéristique d' élasticité , indispensable pour une bonne résistance au gravillonnage. Il reste que des formulations pour revêtement qui puissent allier dureté et élasticité font encore défaut, notamment dans les domaines automobile et aéronautique, où des revêtements performants, durables, et résistants aux chocs, de type gravillonnage en particulier, sont requis, notamment dans le cas de revêtements comprenant une résine aminoplast. io [0008] Ainsi, un premier objectif de la présente invention consiste à fournir une composition de revêtement possédant des propriétés de dureté et d'élasticité améliorées par rapport aux compositions de revêtement connues dans le domaine. [0009] Un autre objectif de la présente invention consiste à fournir une composition de revêtement possédant des propriétés de dureté et d'élasticité 15 améliorées, comme revêtement de première monte. [0010] Un autre objectif de l'invention consiste à fournir une composition non aqueuse de revêtement possédant des propriétés de dureté et d'élasticité améliorées, comme revêtement de première monte. [0011] L'invention a également pour objectif de proposer une composition non 20 aqueuse de revêtement possédant des propriétés de dureté et d'élasticité améliorées, comme revêtement de première monte, utilisable dans les domaines automobile, aéronautique et ferroviaire. [0012] D'autres objectifs encore apparaîtront dans l'exposé de l'invention qui suit. [0013] Ainsi, la présente invention concerne tout d'abord l'utilisation d'une 25 composition comprenant : a) au moins un polyisocyanate comportant au moins un motif dimère et au moins un polyisocyanate, identique ou différent du précédent, comportant au moins un motif iminotrimère, b) au moins un composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile 30 choisie parmi les fonctions hydroxyles primaires ou secondaires, phénols, amines primaires et/ou secondaires, carboxyliques et fonction SH, et -3 c) au moins une résine aminoplastique (résine aminoplast ) de type mélaminealdéhyde, en particulier mélamine-formaldéhyde et/ou urée-aldéhyde, en particulier urée-formaldéhyde, ou benzoguanamine et/ou leurs dérivés alkoxyalkyles, pour l'élaboration d'un revêtement par réticulation par traitement thermique. [0014] Pour l'utilisation précitée, la composition peut également contenir : d) au moins un catalyseur de la réaction du composé a) avec le composé c), et/ou au moins un composé de type acide fort, ou une forme latente dudit acide fort, par exemple un sel d'amine tertiaire, en tant que catalyseur de la réaction des lo composés mélamines et/ou urées ou de leurs dérivés avec les fonctions carbamate vrai (-O-(C=O)-NH2) et/ou les fonctions uréthane (-O-(C=O)-NH-). [0015] Par acide fort , on entend un acide dont le pKA dans l'eau est inférieur à 4. Des exemples de tels acides forts sont l'acide para-toluène-sulfonique, les acides phosphoriques et leurs mono- ou di-esters. De manière générale, ces acides 15 forts sont bien connus de l'homme du métier en tant que systèmes catalytiques pour la réticulation des mélamines. [0016] La composition pour revêtement définie supra comprend en outre éventuellement un ou plusieurs pigments et/ou additifs facilitant la mise en oeuvre de la formulation ou la formation des revêtements. Ceux-ci sont notamment choisis 20 parmi additifs de rhéologie, d'étalement, tensio-actifs et autres, et leurs mélanges. [0017] Le revêtement obtenu par utilisation de la composition définie précédemment présente un bel aspect et possède de bonnes propriétés mécaniques et tout particulièrement une résistance améliorée en termes de dureté, une résistance au gravillonnage et une bonne résistance aux diverses attaques 25 chimiques et/ou biologiques. [0018] La présente invention permet en outre d'obtenir un très bon compromis entre élasticité et dureté, compromis particulièrement recherché dans le domaine automobile ou aéronautique. [0019] Ces propriétés améliorées sont obtenues en particulier lorsque la 30 composition est utilisée comme durcisseur de la couche primaire d'un revêtement ( apprêt ). Par couche primaire , on entend, dans le cas de substrats 4 métalliques et notamment de pièces automobiles, la couche appliquée directement sur la couche de cataphorèse qui est réticulée par traitement thermique. [0020] La réticulation est généralement obtenue par traitement thermique du substrat revêtu. D'autres traitements sont envisageables, mais le traitement s thermique est préféré. Par traitement thermique, on entend en règle générale un passage, ou un séjour, du substrat revêtu, dans un four, à une température élevée, c'est-à-dire supérieure à 60 C, notamment supérieure à 80 C, avantageusement supérieure à 100 C, pendant une durée suffisante pour permettre une réticulation de la formulation de revêtement. lo [0021] Comme indiqué ci-dessus, d'autres moyens de chauffage peuvent être envisagés, comme par exemple les pistolets chauffants autorisant le chauffage d'une partie seulement du substrat, ou encore le chauffage par rayonnement infra-rouge. [0022] Une température de réticulation inférieure à 60 C est envisageable, la durée de réticulation étant alors plus longue. À l'inverse, une réticulation effectuée à 15 une température voisine à 300 C ne prendra que quelques dizaines de secondes, voire quelques secondes ; on parle alors de cuisson flash . [0023] Selon un mode de réalisation tout particulièrement préféré, la réticulation de la composition de polyisocyanates selon la présente invention est généralement effectuée à une température comprise entre 60 C et 300 C, de préférence 20 supérieure à 80 C et inférieure à 300 C, avantageusement entre 100 et 200 C pendant une durée comprise entre quelques secondes et quelques heures. [0024] En général, sur la couche primaire , est ensuite généralement déposée une couche dite de base, selon la technique dite mouillé-sur-mouillé ( wet-on-wet ), puis une couche de vernis finale, dénommée clear coat . 25 [0025] Il doit être compris que le terme revêtement employé ici comprend une ou plusieurs des différentes couches précitées, généralement au moins trois couches, dont au moins une couche, de préférence la couche de primaire, est une composition selon l'invention. La présente invention ne saurait toutefois se limiter à l'utilisation de la formulation de revêtement pour réaliser une couche de primaire. 30 [0026] Il s'ensuit que les propriétés obtenues concernent l'ensemble du revêtement constitué des différentes couches. En particulier, les propriétés de -5 résistance au gravillonnage sont mesurées sur le revêtement global, mono- ou multicouches. [0027] L'utilisation formant un des objets de la présente invention est particulièrement bien adaptée dans le domaine des peintures industrielles à base polyuréthanes première monte (OEM) pour lesquels les revêtements obtenus présentent, entre autres, une dureté et une résistance au gravillonnage améliorées. [0028] De manière surprenante, il est constaté que certaines des compositions envisagées dans l'invention permettent de conserver, voire d'améliorer, cette dernière propriété de résistance au gravillonnage, lors d'opérations de retouche du revêtement pour défaut d'aspect. [0029] Cette opération de retouche se caractérise par une deuxième application de la base et du vernis sur le revêtement défectueux suivie d'une réticulation par une nouvelle cuisson au four. Généralement, cette opération de retouche entraîne une dégradation de la propriété anti-gravillonnage du revêtement final. Les compositions utilisées dans la présente invention permettent notamment de pallier ce problème. [0030] Conserver cette propriété de résistance au gravillonnage lors des retouches est particulièrement demandé par les industriels de la peinture automobile. [0031] Par résistance élevée au gravillonnage, ou plus simplement propriétés anti-gravillonnage , on entend la propriété des revêtements à résister à des impacts multiples causés par des objets durs, notamment des objets de petite taille plus ou moins sphériques, et avec une fréquence élevée, venant heurter la surface du substrat revêtu, à des vitesses plus ou moins importantes, en faisant avec ladite surface des angles variés, reproduisant les conditions d'impact d'une carrosserie d'un véhicule avec les gravillons du revêtement routier. [0032] Les compositions utilisées comme revêtements au sens de la présente invention permettent en outre d'obtenir des résistances particulièrement adaptées aux diverses attaques d'origine chimique, comme les solvants par exemple, et/ou d'origine biologique, telles que les déjections animales, en particulier les fientes d'oiseaux. [0033] Parmi les propriétés recherchées pour des revêtements, notamment de type peintures, en particulier pour des pièces de carrosserie notamment automobile, figurent une dureté élevée, une bonne adhérence au substrat, une résistance élevée -6 aux attaques chimiques, une bonne résistance aux ultraviolets, une brillance élevée, une bonne rétention de la couleur, une résistance élevée au choc, ainsi que de bonnes propriétés d'adhésion, notamment sur substrat plastique. [0034] De bonnes propriétés anti-gravillonnage sont particulièrement s recherchées pour les substrats soumis à des chocs répétés, en particulier les pièces de carrosserie automobile, et en particulier les pièces situées sur la face avant du véhicule. [0035] Il a maintenant été découvert de manière surprenante que des variations sur les polyisocyanates, sur les composants réagissant avec les polyisocyanates par io réticulation, typiquement un polyol, ou encore sur d'autres composants présents dans la formulation de peinture permettent d'améliorer ces propriétés de manière très sensible. [0036] Dans le cadre de la présente invention, l'utilisation de la composition selon l'invention permet la préparation d'un revêtement sous l'aspect d'une formulation 15 monocomposant (1 K), ou bien d'une formulation bi-composant (2K) ou encore multicomposants. Chacune de ces formulations peut se présenter sous forme non aqueuse, de type formulation solvantée (avec solvant) voire hydro-organique (eau + solvant). [0037] Selon un mode de réalisation avantageux de la présente invention, 20 lorsque la formulation utilisée se présente sous forme monocomposant (1 K), le (ou les) polyisocyanate(s) de la composition se présente(nt) sous forme au moins partiellement, voire totalement masquée. Dans le cas de formulations bi- ou multicomposants, le (ou les) polyisocyanate(s) peuve(nt) se présenter également sous forme au moins partiellement, voire totalement masquée, bien que ceci ne constitue 25 pas un aspect préféré de la présente invention. [0038] Il a également été découvert que l'ajout de composé(s) tensio-actif(s) à cette formulation pour revêtement peut permettre d'améliorer encore les propriétés de résistance aux chocs et d'optimiser le compromis dureté / élasticité, et en particulier la résistance au gravillonnage. 30 [0039] Bien souvent, les revêtements, obtenus à partir de compositions contenant les durcisseurs polyisocyanates masqués connus qui subissent l'opération de retouche, deviennent beaucoup plus cassants, ce qui entraîne une perte -7 importante de la propriété anti-gravillonnage et une diminution du compromis dureté -élasticité. Ceci est d'autant plus marqué pour les formulations de revêtement, en particulier, les formulations 1 K, contenant des résines aminoplastiques, encore appelées résines aminoplast , (de type mélamine-formol, urée-formol ou benzoguanamine-formol) qui amplifient encore le caractère dur, voire cassant des revêtements, surtout après lesdites opérations de retouche. [0040] Il a été découvert de manière surprenante que les compositions polyisocyanates, notamment celles à base d'hexaméthylène di-isocyanate (HDI), à fonction isocyanate masquées et contenant au moins un polyisocyanate à teneur io élevée en motifs urétidine-dione, encore appelé dimère vrai, sont particulièrement intéressantes comme durcisseurs de revêtement, en particulier lorsqu'elles se présentent en formulation 1K, pour première monte (OEM). [0041] Des résultats tout à fait intéressants ont également été obtenus en utilisant des compositions dans lesquelles le (ou les) polyisocyanate(s) a (ont) une 15 teneur élevée en motifs urétidine-dione et comporte(nt) des motifs iminotrimère. [0042] En effet, de telles compositions améliorent de manière tout à fait inattendue les propriétés de dureté, de résistance chimiques et de résistance aux chocs, notamment la résistance au gravillonnage, et ce, même pour des compositions de peinture contenant des résines aminoplast, en particulier les 20 compositions de peintures 1K contenant des résines aminoplast. [0043] Selon un autre aspect, la présente invention a également pour objet une composition comprenant : a) au moins un polyisocyanate comportant au moins un motif dimère et au moins un polyisocyanate, identique ou différent du précédent, comportant au moins un 25 motif iminotrimère, b) au moins un composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile choisie parmi les fonctions hydroxyles primaires ou secondaires, phénols, amines primaires et/ou secondaires, carboxyliques et fonction SH, et c) au moins une résine aminoplastique (résine aminoplast ) de type mélamine- 30 aldéhyde, en particulier mélamine-formaldéhyde et/ou urée-aldéhyde, en particulier urée-formaldéhyde, ou benzoguanamine et/ou leurs dérivés alkoxyalkyles. 8 [0044] En outre, la composition selon la présente invention peut également contenir : d) au moins un catalyseur de la réaction du composé a) avec le composé c), et/ou au moins un composé de type acide fort, ou une forme latente dudit acide fort, s par exemple un sel d'amine tertiaire, en tant que catalyseur de la réaction des composés mélamines et/ou urées ou de leurs dérivés avec les fonctions carbamate vrai (-O-(C=O)-NH2) et/ou les fonctions uréthane (-O-(C=O)-NH-). [0045] La composition comprend en outre éventuellement un ou plusieurs pigments et/ou additifs facilitant la mise en oeuvre de la formulation ou la formation io des revêtements, notamment choisis parmi additifs de rhéologie, d'étalement, tensio-actifs et autres, et leurs mélanges. [0046] Ladite composition est susceptible d'être réticulée par traitement thermique, par exemple cuisson au four, à température élevée, de préférence supérieure à 100 C et inférieure à 300 C, pendant un temps suffisant (de quelques 15 secondes à quelques heures en fonction de la température retenue) pour obtenir, après les opérations dites de retouche, un revêtement de bel aspect ayant des bonnes propriétés mécaniques et, tout particulièrement, une résistance améliorée de la dureté, une bonne résistance chimique et notamment une conservation de la propriété de résistance au gravillonnage. 20 [0047] Selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, la composition décrite ci-dessus comprend généralement : de 5% à 20% en poids d'au moins un polyisocyanate, par rapport au poids total de la composition sans solvant (% sur sec) ; de 15% à 25% en poids d'au moins une résine aminoplast, par rapport au 25 poids total de la composition sans solvant (% sur sec) ; - de 55% à 80% en poids d'au moins un composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile choisie parmi les fonctions hydroxyles primaires ou secondaires, phénols, amines primaires, et/ou secondaires, carboxyliques et fonction SH, par rapport au poids total de la composition sans solvant (% sur sec) ; et 30 - de 35% à 55%, avantageusement environ 45% en poids, d'au moins un solvant organique, par rapport au poids total de la composition. -9 [0048] La quantité de catalyseur(s) de réaction présent(s) dans la composition de la présente invention est habituellement comprise entre 0% et 0,5% en poids par rapport au poids total de la composition sans solvant (% sur sec). [0049] Le(s) polyisocyanate(s) défini(s) sous a) ci-dessus présente(nt), avant s masquage éventuel, une fonctionnalité moyenne en fonctions isocyanate au moins égale à 2 et au plus égale à 10, de préférence supérieure à 2,5 et au plus égale à 8 avantageusement comprise entre 2,8 et 6,5. [0050] Dans la présente description, la fonctionnalité est exprimée en masse, comme il est d'usage dans ce domaine, c'est-à-dire que l'on pondère la fonction de lo chaque élément au pourcentage de sa proportion massique. [0051] Rappelons que selon la technique usuelle en la matière, les différents composants des fractions oligomériques sont identifiés par analyse structurales infra rouge, leurs répartitions et leurs fonctionnalités sont données et quantifiées en utilisant les bandes caractéristiques des composés polyisocyanates, à savoir les ls bandes des fonctions isocyanates, les bandes alkyles, les bandes CO de l'isocyanurate ainsi que de l'iminotrimère, et celles de l'urétidinedione. On obtient ainsi la répartition oligomérique pondérale correspondant à chaque synthèse exemplifiée. Une analyse similaire peut également être effectuée en utilisant la technique par Résonance Magnétique Nucléaire (RMN). 20 [0052] À chaque oligomère et à chaque fraction oligomérique correspond une fonctionnalité mesurée (par la teneur en fonction NCO), qui dans la cas des oligomères purs peut être comparée avec la fonctionnalité théorique (ainsi le dimère de HDI a une fonctionnalité de 2). [0053] Pour mémoire, dans ce domaine technique, la fonctionnalité est obtenue 25 en multipliant le pourcentage pondéral de chaque oligomère de la composition par sa fonctionnalité propre, puis on somme les fonctionnalités apportées par chaque oligomère. Le total représente la fonctionnalité moyenne de la composition oligomérique. Dans le cas de la présente invention, les compositions finales sont soumises à une séparation sur un ensemble de colonnes de perméation de gel 30 vendues par la société Polymer Laboratories sous la marque PL Gel type mixte E. [0054] Par ailleurs, il convient de rappeler également que la fonctionnalité moyenne en fonctions isocyanates f(iNCO) est définie par la formule suivante : -10 f(iNCO) - Mn x [iNCO] 42x100 où : Mn représente la masse moléculaire moyenne en nombre obtenue par perméation de gel et [iNCO] représente la concentration en fonctions isocyanate en 5 grammes pour 100 grammes. [0055] Le titre NCO est mesuré, de manière habituelle, selon la norme AFNOR NF T 52-132 de septembre 1988 (parfois désignée par méthode à la dibutylamine ). [0056] Préférentiellement, la composition selon la présente invention comprend : io - au moins un polyisocyanate contenant une teneur élevée en motifs dimères urétidinedione, avantageusement reliés à un ou plusieurs motifs isocyanurates, lesdits motifs dimères étant reliés aux motifs isocyanurates par des chaînes, hydrocarbonées, de préférence des chaînes alkyle ; au moins un polyisocyanate, identique ou différent du précédent, contenant au 15 moins un motif iminotrimère ; - éventuellement au moins un polyisocyanate, identique ou différent des précédents, contenant un dimère vrai ; - au moins un composé porteur de fonction à hydrogène mobile, telles que des fonctions hydroxyles, et/ou des fonctions amines primaires et/ou secondaires, 20 et/ou des fonctions SH ; - au moins un solvant organique ; au moins une résine aminoplast de type mélamine/formaldéhyde et/ou urée/formaldéhyde ou benzoguanamine et/ou leurs dérivés alkoxyalkyle ; et - éventuellement au moins un catalyseur de réaction de polyuréthannes et/ou au 25 moins un catalyseur acide fort de la réaction des composés mélamines et/ou urées ou de leurs dérivés avec les fonctions uréthannes ou carbamates vraies. [0057] Par motif dimère , on entend le motif urétidine-dione, de formule brute C2N202 (masse molaire = 84) et dont la formule développée peut être schématisée -11 comme suit : O ùN N O [0058] Par dimère vrai , on entend le produit de cyclodimérisation de deux molécules de monomère(s) isocyanate, identiques ou différentes, chacune s comportant de 2 à 5 fonctions isocyanate, ladite cyclodimérisation pouvant être schématisée comme suit : O O I I OCNùAùN OCNùAùN \/NùA'ùNCO CNùA'ùNCO Il O O 2 monomères isocyanate Dimère vrai schéma dans lequel A et A', identiques ou différents, représentent chacun un radical bivalent linéaire, ramifié ou cyclique contenant de 1 à 20 atomes de carbone, de lo préférence, de 2 à 12 atomes de carbone, avantageusement de 2 à 8 atomes de carbone, par exemple 6 atomes de carbone et comportant en outre éventuellement 1, 2 ou 3 fonctions isocyanate. [0059] Dans la composition isocyanate selon l'invention, les motifs dimères sont avantageusement reliés à un ou plusieurs motifs isocyanurates, notamment sous la ss forme d'enchaînements représentés par les formules (I) à (V) suivantes et leurs mélanges : o 0 O O (I) (II) ; ONO A N. N A' o o O CrN~/O N O A NN A' N o (IV) ; et OO NN A N , ,N A' NN o o (V), dans lesquels A et A' identiques ou différents représentent les restes s d'un composé isocyanate monomère après enlèvement de deux fonctions isocyanates, et de préférence, A et A' représentent chacun un radical bivalent linéaire, ramifié ou cyclique contenant de 1 à 20 atomes de carbone, de préférence, de 2 à 12 atomes de carbone, avantageusement de 2 à 8 atomes de carbone, par exemple 6 atomes de carbone et comportant en outre éventuellement 1, 2 ou 3 io fonctions isocyanate. 0] Ces enchaînements sont donnés à titre d'exemples illustratifs. D'autres enchaînements, non représentés ici, de motif(s) urétidine-dione et de motif(s) isocyanurate sont également compris dans le champ de la présente invention. 1] Parmi les compositions polyisocyanate de l'invention, celles contenant des 1s motifs dimères reliés à des motifs isocyanurate par des chaînes hydrocarbonées, de préférence des chaînes alkyle, constituant préférentiellement des enchaînements isocyanurate û motif dimère-isocyanurate (formule (V) ci-dessus) se révèlent particulièrement intéressantes pour les opérations de retouche définies plus haut, mais aussi pour améliorer le ponçage ou la posabilité des revêtements. o -12 o o ù 13 [0062] De même, les motifs dimères peuvent être reliés à un ou plusieurs motifs iminotrimères, selon un ou plusieurs des enchaînements (I) à (V) définis ci-dessus, dans lesquels un ou plusieurs des motifs isocyanurates sont remplacés par des motifs iminotrimères. s [0063] La composition polyisocyanate définie sous a) précédemment, dont les fonctions isocyanate sont, selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, totalement ou partiellement masquées, contient une teneur élevée en motifs dimères. Par teneur élevée en motifs dimères , on entend une quantité pondérale en motif dimère comprise entre 0,25% et 25%, de préférence entre 0,5% io et 20% par rapport à la masse totale du (des) polyisocyanate(s). [0064] En outre, comme indiqué supra, le(s) polyisocyanate(s) mis en oeuvre dans la composition de la présente invention, contien(nen)t au moins un motif iminotrimère. Au sens de la présente invention, un motif iminotrimère correspond au motif iminotriazinedione de formule brute C3N4O2 (masse molaire = 124) et dont la formule 15 développée peut être schématisée comme suit : NN O les atomes d'azote étant reliés aux restes des chaînes provenant des monomères diisocyanates de départ. [0065] À titre d'exemple, et dans le cas de monomères hexaméthylène- 20 diisocyanate (HDI) le cyclotrimère à motif iminotrimère peut être représenté par la formule suivante : NCO 1 (CH2)6 OCNù(CH2)6 NNO (CH2)6 (CH2)6 OCN 0 ~NCO ù 14 les fonctions isocyanates (NCO) en bout de chaînes pouvant être incorporées dans des cycles dimères ou trimères, dans le cas d'oligomères plus lourds. [0066] De manière tout à fait préférée, les compositions de la présente invention se sont révélées tout à fait intéressantes pour les utilisations décrites ci-dessus, lorsque le(s) polyisocyanate(s) présent(s) dans lesdites compositions possèdent l'une des deux, de préférence les deux caractéristiques suivantes : - le ratio molaire (fonctions isocyanates/motifs iminotrimères) avant masquage est inférieur à 100, de préférence inférieur à 90 ; et/ou - le ratio molaire (motifs iminotrimères /motifs trimères) est supérieur à 3. [0067] Les fonctions isocyanates présentes dans la composition selon l'invention sont de préférence au moins partiellement, voire totalement masquées. Lorsque lesdites fonctions isocyanates sont au moins partiellement ou totalement masquées, les ratios indiqués ci-dessus ne sont pas modifiés. En particulier, le masquage des fonctions isocyanates par les agents de masquage ne modifie en aucune façon le rapport (motifs iminotrimères/motifs trimères). [0068] Les deux caractéristiques définies supra peuvent alors s'écrire : - le ratio molaire [(fonctions isocyanates masquées + fonctions isocyanates libres)/motifs iminotrimères) est inférieur à 100, de préférence inférieur à 90 ; et/ou - le ratio molaire (motifs iminotrimères /motifs trimères)est supérieur à 3. [0069] Comme indiqué précédemment, la composition selon l'invention peut en outre comprendre des pigments ainsi que additifs qui facilitant la mise en oeuvre de la formulation ou la formation des revêtements, à savoir des additifs de rhéologie, d'étalement et autres. [0070] Bien que cela ne soit pas préféré, la composition de la présente invention peut en outre comprendre un agent "tensio-actif', c'est-à-dire un composé possédant la propriété de rendre miscibles entre eux des composés hydrophobes et hydrophiles, sans pour autant signifier en aucune façon un composé susceptible de former une quelconque suspension ou une quelconque émulsion. [0071] À cet effet, il convient de noter que la composition pour revêtement selon l'invention, lorsqu'elle se présente sous forme 1 K (monocomposant), est une solution, par opposition à émulsion, dispersion, latex ou autre, et plus précisément un mélange homogène d'au moins les composés définis supra sous a), b) et c), avec 15 éventuellement d). Ceci signifie une présence d'eau très faible dans la composition de la présente invention, et notamment un ratio pondéral (eau) / [(poly)isocyanates + tensio-actif] compris entre 0 et 10%, de préférence entre 0 et 5%, avantageusement entre 0 et 1%. s [0072] La composition peut également comprendre un agent tensio-actif ou un mélange d'agents tensio-actifs en une quantité généralement comprise entre 0% et 30% en poids, de préférence, entre 1% et 20% en poids, de préférence encore, entre 2% et 15% en poids. [0073] Lorsque la composition de l'invention comprend un agent tensio-actif ou lo un mélange d'agents tensio-actifs, il est particulièrement avantageux d'utiliser un agent tensio-actif anionique ou encore un tensio-actif non ionique, comprenant éventuellement un fragment de chaîne polyéthylène glycol et/ou propylène glycol d'au moins 1, avantageusement d'au moins 5, de préférence d'au moins 7 unités éthylènyloxyle et/ou propylènyloxyle. 15 [0074] Avantageusement, le tensio-actif est choisi de manière qu'il ne comporte pas ou peu de fonction réactive avec le(s) polyisocyanate(s). Autrement dit, le tensio-actif est présent dans la composition solvantée sous forme essentiellement libre (par opposition à une forme liée par l'intermédiaire d'une liaison chimique avec le(s) polyisocyanate(s). 20 [0075] Par "forme essentiellement libre", on signifie que moins de 50 %, avantageusement moins de 20 %, de préférence moins de 10 % en masse de l'agent tensio-actif est sous forme liée. [0076] Toutefois, les compositions sous forme de solution dans lesquelles le tensio-actif est totalement lié, de manière covalente, aux (poly)isocyanates, bien que 25 ne constituant pas un mode de réalisation préféré, sont également comprises dans le champ de la présente invention. [0077] Selon un mode de réalisation préféré, le tensio-actif est un agent anionique présentant au moins une fonction choisie parmi les sulfates ou phosphates d'aryle(s) et/ou d'alcoyle(s), et les aryl- ou alcoyl-phosphonates, -phosphinates et - 30 sulfonates. Il est bien entendu que la composition sous forme de solution de la présente invention peut comprendre un mélange d'au moins deux tensio-actifs. ù 16 [0078] Le(s) polyisocyanate(s) compris dans la composition selon la présente invention consiste(nt) en tout isocyanate et/ou polyisocyanate, seul ou en mélange avec un ou plusieurs autres isocyanates et/ou polyisocyanates. [0079] Les polyisocyanates préférés, entrant dans la composition de la présente invention et dont les fonctions isocyanate sont avantageusement bloquées au moins en partie ou en totalité par des agents masquants, sont choisis parmi les produits d'homo- ou d'hétéro-condensation d'alcoylènedi-isocyanate,et en particulier ceux décrits dans les demandes de brevets FR 2 822 828 et FR 2 837 820. [0080] Ces polyisocyanates peuvent éventuellement comporter une ou plusieurs lo fonctions de type biuret et/ou de type trimères , et par exemple et de manière non limitative, toute fonction de type, urée, uréthane, allophanate, ester, amide, acylurée, isocyanurate, oxadiazinetrione, immino-dimère, immino-trimère (imminotriazinedione), immino-oxadiazinedione (encore appelé trimère asymétrique), diazétidinedione (encore appelé dimère), et leurs mélanges. 15 [0081] Le(s) polyisocyanate(s) avantageusement à fonctions isocyanate totalement ou partiellement masquées peu(ven)t également comporter des fonctions carbamates vraies (R-O-C(=0)-NH2) ou des fonctions époxy ou des fonctions carbonates de préférence cycliques, tels que décrits dans les demandes de brevets indiquées ci-dessus. 20 [0082] Les di-isocyanates monomères utilisés pour préparer les polyisocyanates définis précédemment sont généralement choisis parmi les di-isocyanates à caractère aliphatique et/ou cyclo-aliphatique et/ou, plus rarement, aromatique. [0083] De manière générale, les polyisocyanates préférés sont les produits d'homoou d'hétéro-condensation des monomères isocyanates aliphatiques, cycloaliphatiques ou arylaliphatiques suivants : 1,6-hexaméthylène di-isocyanate, - 1,12-dodécane di-isocyanate, cyclobutane-1,3-di-isocyanate, cyclohexane-1,3 et/ou 1,4-di-isocyanate, 30 - 1-isocyanato-3,3,5-triméthyl-5-diisocyanatométhylcyclohexane (isophorone di-isocyanate, IPDI), -17 - les isocyanatométhyloctylènedi-isocyanates (TTI), notamment le 4-isocyanatométhyl-1,8-octylènedi-isocyanate, 2,4 et/ou 2,6-hexahydrotoluylène di-isocyanate (H6TDI), - hexahydro-1,3 et/ou 1,4-phénylène di-isocyanate, s perhydro-2,4'- et/ou -4,4'-diphénylméthane di-isocyanate (H12MDI), et en général les précurseurs aromatiques aminés ou les carbamates perhydrogénés, - les bis-isocyanatométhylcyclohexane (notamment 1,3 et 1,4) (BIC), - les bis-isocyanatométhylnorbornane (NBDI), - 2-méthylpentaméthylène di-isocyanate (MPDI), io - les tétraméthylxylylène di-isocyanate (TMXDI), et - le lysine di-isocyanate ainsi que les esters de la lysine di- ou tri-isocyanate (LDI ou LTI). [0084] Les produits d'homo-condensation sont les produits issus de la condensation d'un des monomères di-isocyanates, listés ci-dessus, avec lui-même. 15 Les produits d'hétéro-condensation sont les produits issus de la condensation de deux ou plusieurs des monomères listés ci-dessus, entre eux et/ou éventuellement avec un ou plusieurs composés à hydrogène mobile, tels que par exemple un alcool, un diol et autres composés analogues. [0085] Il peut s'agir, par exemple, des polyisocyanates commercialisés par la 20 Société Rhodia sous la dénomination "Tolonate ", notamment le "Tolonate HDT", qui donne, après masquage par la méthyléthylcétoxime (MEKO), le "Tolonate D2". [0086] Les polyisocyanates compris dans la composition de la présente invention peuvent également être des dérivés polyisocyanates issus d'isocyanates aromatiques utilisés seuls ou en mélange avec des composés aliphatiques. 25 [0087] Toutefois l'utilisation de ces dérivés aromatiques est limitée en quantité, voire n'est pas préférée, car elle conduit généralement à des revêtements qui peuvent subir une coloration, en général un jaunissement, au cours du vieillissement, notamment si les revêtements sont fortement exposés aux rayonnements ultra violet, par exemple le rayonnement ultra violet solaire. 30 [0088] À titre d'exemples d'isocyanates aromatiques, on peut citer de manière non limitative : - le 2,4- et/ou le 2,6-toluylène di-isocyanate (TDI), -18- le diphénylméthane-2,4' et/ou 4,4'-diisocyanate (MDI), le 1,3- et/ou le 1,4-phénylène di-isocyanate, - le triphénylméthane-4,4',4"-triisocyanate, et - les oligomères du MDI, ou TDI. [0089] Des mélanges de ces polyisocyanates (cyclo)aliphatiques et/ou aromatiques peuvent aussi être utilisés. [0090] La viscosité des composés polyisocyanates non masqués utiles à l'invention est située dans une plage de viscosité très large de par la structure des composés polyisocyanates qui peuvent être mis en jeu. La viscosité est généralement supérieure à 10 mPa•s, à 25 C à 100 % d'extrait sec, de préférence supérieure à 100 mPa•s, à 25 C et à 100 % d'extrait sec. [0091] On peut citer à titre d'exemple la viscosité de produits de la société Rhodia, tels que le Tolonate HDT LV2 qui présente une viscosité de l'ordre de 600 mPa• s 150 mPa•s à 25 C et qui contient une teneur en motifs dimère de l'ordre de 5 % en poids, ou encore le Tolonate HDT HR de viscosité d'environ 000 mPa•s, à 25 C à 100% d'extrait sec, ou 2 000 mPa•s à 25 C à 90% d'extrait sec dans l'acétate de n-butyle et qui contient une teneur en motif dimère de l'ordre de 3 À en poids. [0092] Certains composés polyisocyanates sont des solides à 100 % d'extrait sec. 20 C'est par exemple le cas du trimère isocyanurate de l'IPDI ou du dimère de l'IPDI. À titre d'exemple, on peut donner les viscosités de certains de ces composés en solution organique ; ainsi le Tolonate IDT 70 S (trimère isocyanurate de l'IPDI) présente une viscosité de l'ordre de 1 700 mPa•s 600 mPa•s à 25 C pour une formulation à 70 % d'extrait sec dans le Solvesso 100, le Tolonate IDT 70 B (trimère isocyanurate de l'IPDI) présente une viscosité de l'ordre de 600 mPa•s 300 mPa•s à 25 C pour une formulation à 70 % d'extrait sec dans l'acétate de n-butyle. [0093] Compte tenu de leur aptitude à conférer aux revêtements une résistance élevée au gravillonnage, sont préférés les produits d'homo-condensation et/ou d'hétéro-condensation à partir d'un monomère di-isocyanate aliphatique, en particulier non cyclique, de préférence le HDI. -19 [0094] Par ailleurs, lorsque le nombre d'enchaînements entre motifs dimères et motifs isocyanurates augmente et/ou la fonctionnalité moyenne en fonctions isocyanate de la composition polyisocyanate augmente, alors, la résistance chimique et la dureté du revêtement sont améliorées. [0095] Les polyisocyanates présents dans la composition selon l'invention peuvent se présenter sous forme partiellement ou totalement masquée, c'est-à-dire que les fonctions isocyanate ne sont pas libres, mais masquées à l'aide d'un agent masquant ou d'un mélange d'agents masquants, tels qu'ils sont définis ci-après. On préfère notamment l'utilisation de compositions de polyisocyanates partiellement ou io totalement masqués, de préférence encore totalement masqués notamment pour l'élaboration d'une formulation de revêtement de type mono-composant (formulation 1K). [0096] Dans le présent exposé, on entend par polyisocyanate masqué un polyisocyanate pour lequel au moins 50 %, de préférence 80 %, avantageusement 15 90 % et plus préférentiellement encore toutes les fonctions isocyanate sont masquées. [0097] L'agent masquant ou le mélange d'agents masquants qui protège temporairement, voire définitivement, les fonctions isocyanates sont des composés qui présentent au moins une fonction portant un hydrogène labile, généralement une 20 fonction portant un hydrogène labile, de préférence une seule fonction portant un hydrogène labile et qui sont réactifs vis-à-vis de la fonction isocyanate. À cette fonction portant un hydrogène labile, peut être associée une valeur de pKa qui correspond soit à l'ionisation d'un acide [y compris l'hydrogène des fonctions -ois (dans la présente description on entend par -ol(s) les phénols et les alcools)], soit 25 à l'acide associé d'une base (en général azotée). [0098] Plus précisément, pour optimiser les résultats de la présente invention, ledit pKa (ou l'un d'entre eux si l'on peut en définir plusieurs) de la fonction portant un ou des hydrogènes labiles est au moins égal à 4, avantageusement 5, de préférence 6 et est au plus égal à 14, avantageusement 13, de préférence 12, et de manière 30 plus préférée 10. Une exception doit cependant être faite pour les lactames, dont le pKa est supérieur à ces valeurs et qui constituent des agents masquants possibles, bien que non préférés pour l'invention. -20 [0099] Un agent masquant est dit temporaire quand la fonction isocyanate est protégée temporairement par l'agent masquant et ne réagit pas dans les conditions de stockage du système formulé avec les fonctions hydroxyles du composé à hydrogène mobile notamment le polyol, mais est ensuite libéré au cours de la réaction de réticulation thermique. [0100] La fonction isocyanate libérée réagit alors avec les fonctions à hydrogène mobile ou réactif du polyol pour donner une liaison uréthane et conduire au réseau polyuréthane qui constitue une partie du revêtement. L'agent masquant temporaire est soit éliminé comme composé organique volatil avec la plupart des solvants de io formulation, soit reste dans le film, soit réagit avec la résine aminoplast, lorsque la formulation en contient. [0101] À titre d'exemples non limitatifs d'agents masquants temporaires selon l'invention, on peut citer les dérivés de l'hydroxylamine tels que l'hydroxysuccinimide et les oximes telles tel que la méthyléthylcétoxime, les dérivés de l'hydrazine tels que 15 les pyrazoles, les dérivés des triazoles, les dérivés des imidazoles, les dérivés des phénols ou assimilés, les dérivés des amides tels les imides et les lactames, tels que le caprolactame, les amines encombrées telles que la di-isopropylamine et la N-isopropyl-N-benzylamine, ainsi que les malonates ou cétoesters et les hydroxamates. [0102] Ces composés peuvent éventuellement comporter des substituants 20 notamment des chaînes alkyles ou alcoyles. [0103] Pour la détermination des valeurs de pKa définies plus haut, on pourra se reporter à "The determination of ionization constants, a laboratory manual", A. Albert, E.P. Serjeant ; Chapman and Hall Ltd, London". [0104] Pour la liste des agents masquants, on pourra se reporter à Z. Wicks 25 (Prog. Org. Chem., (1975), 3, 73 et Prog. Org. Chem., 1989, 9,7) et Petersen (Justus Liebigs, Annalen der Chemie 562, 205, (1949). [0105] Le(s) agent(s) masquant(s) utile(s) à la réaction de protection des fonctions isocyanate peuvent être hydrosolubles, partiellement hydrosolubles ou encore non solubles dans l'eau. 30 [0106] On préfère comme agents masquants temporaires la méthyléthylcétoxime encore appelée MEKO, le 3,5-dimétyhylpyrazole encore appelé DMP, les 2- ou 4- -21 alkylimidazoles, les malonates de dialkyles, les R-céto-esters cycliques, les amines encombrées, le caprolactame et les triazoles, éventuellement substitués. [0107] La présente invention ne se limite pas aux seuls agents masquants temporaires, mais peut aussi mettre en jeu des agents masquants dits définitifs. s Ceux-ci se caractérisent par le fait que les fonctions isocyanate sont protégées par l'agent masquant et ne réagissent pas avec les fonctions hydroxyle du composé à hydrogène mobile, notamment le polyol, dans les conditions de stockage du système formulé, ni au cours de la réaction de réticulation thermique. [0108] Les fonctions isocyanate ne sont donc pas restaurées au moment de la so réaction de réticulation par cuisson au four et restent masquées, lesdites fonctions masquées pouvant alors réagir dans les conditions de réticulation avec les fonctions méthylole (-N-CH2-OH) ou alkoxyalkyle (-N-CH2ûO-alkyle) des résines aminoplast, telles que celles définies précédemment, en présence d'un catalyseur acide, de préférence sulfonique, ou d'un précurseur latent de ce catalyseur qui peut être un sel 15 d'amine tertiaire d'un acide sulfonique. Les composés ainsi obtenus font partie du revêtement. [0109] Le ou les agent(s) masquant(s) utilisés pour protéger définitivement les fonctions isocyanate sont en général des composés à fonctions hydroxyle ou sulfhydryle, de préférence monofonctionnels, tels que les hydroxy(cyclo)alkanes, par 20 exemple le méthanol, les butanols, le cyclohexanol, le 2-éthylhexanol ou des composés à fonctions acides carboxyliques, tels que l'acide propionique, l'acide pivalique, l'acide benzoïque, et autres. Ces composés peuvent éventuellement porter un ou plusieurs substituants. [0110] Ces agents masquants dits définitifs peuvent également être des 25 fonctions isocyanates masquées par des composés comportant au moins une fonction réticulable capable de polymériser par rayonnement UV. À titre d'exemple, on peut citer, comme agents masquants définitifs , les hydroxy-alcoyl-acrylates ou ûméthacrylates. [0111] On peut aussi dans certains cas utiliser, en quantité généralement limitée, 30 des agents masquants bi- ou poly-fonctionnels, comportant des fonctions capables de donner des fonctions isocyanates masquées temporaires et/ou définitives. Toutefois, ceci n'est pas préféré car les composés polyisocyanates masqués -22 présentent rapidement des viscosités élevées, et ce, d'autant plus que la fonctionnalité en fonctions isocyanate (NCO) est plus élevée. [0112] Les composés à hydrogènes réactifs (ou mobiles) qui réagissent avec le(s) polyisocyanate(s) au cours du traitement thermique possèdent de préférence au moins deux atomes d'hydrogène mobiles, jusqu'à une vingtaine d'atomes d'hydrogène mobiles par molécule. Ces composés à hydrogène mobile sont généralement des polymères contenant deux ou plus fonctions hydroxyle (alcool ou phénol) et/ou fonctions thiol et/ou fonctions amines primaires ou secondaires et/ou contenant des fonctions précurseurs telles que par exemple des fonctions époxy ou lo carbonates qui, par réaction avec un nucléophile adéquat (une amine ou l'eau par exemple), libèrent les fonctions hydroxyles. [0113] De préférence les composés sont choisis parmi les polyols qui peuvent être utilisés seuls ou en mélange. [0114] Les polyols utilisés dans les formulations de l'invention sont 15 avantageusement choisis parmi les polymères acryliques ou polyesters ou polyuréthanes ou polyéthers. [0115] Pour des raisons d'élasticité des revêtements et particulièrement pour la couche dite primaire , on préfère utiliser des polyols polyesters ou des polyesters uréthanes. En général, on utilise un mélange de deux résines polyesters ou 20 polyesters uréthanes, l'une se caractérisant par un caractère dur et l'autre par un caractère mou ou souple . Le caractère dur ou souple des polyesters est conféré par la nature des monomères utilisés au cours de leur synthèse. [0116] Ainsi un polyester dur sera obtenu en choisissant des monomères acides ou alcools aromatiques et/ou cyclo-aliphatiques et/ou fortement ramifiés. À 25 titre d'exemples de ce type de monomères, on peut citer l'anhydride phtalique, ou le cyclohexane-diol ou le 2,2,4-triméthylpentanediol. [0117] Un polyester souple est obtenu en choisissant des monomères aliphatiques linéaires peu ramifiés, tels que l'acide adipique ou le 1,4-butanediol ou le 1,6-hexanediol, ou bien comportant des hétéroatomes dans leur structure, tels que 30 les di- ou poly-éthylène glycols. Ces derniers ne sont toutefois pas recherchés dans la mesure où ces composés présentent une faiblesse quand à leur stabilité aux rayonnements ultra violet. -23 [0118] Les polyols polyesters sont industriels et leur synthèse est largement décrite et connue de l'homme de l'art. Elle ne sera donc pas décrite dans ce document. Pour plus de détails, on pourra se reporter aux ouvrages suivants : Matériaux polymères, structures, propriétés et applications de Gottfried W. s Ehrenstein et Fabienne Montagne édité en 2000 chez Hermès Science ; Handbook of Polyurethanes de Michael Szycher, édité en 1999 chez CRC Press ; Resins for coatings, Chemistry, Properties and Applications de D. Stoye and W. Freitag, édité chez Hanser en 1996, ainsi que le recueil de conférences de Eurocoat 1997 (pp 505 û 515) en page 507. On peut également consulter les catalogues io commerciaux des sociétés distributrices de polyols notamment le livre intitulé Specialty Resins, creating the solution together de la société Akzo Nobel Resins édité en février 2001. [0119] La fonctionnalité moyenne en fonctions hydroxyles des polymères polyols est au moins égale à 2, en général comprise entre 3 et 20. En général, pour 15 l'application visée, une fonctionnalité trop élevée conduirait à des composés trop "durs" et on préfère utiliser des polyols polyesters de fonctionnalité relativement faible inférieure à 15, de préférence inférieure à 10, voire inférieure à 8. [0120] La définition de la fonctionnalité moyenne en fonctions hydroxyles par chaîne polymère est par exemple donnée dans l'article de Ben Van Leeuwen High 20 solids hydroxy acrylics and tightly controled molecular weight paru dans l'article d'Eurocoat 97 préalablement cité. [0121] Cette fonctionnalité moyenne F(OH) se calcule à l'aide de l'équation suivante : F(OH) = Nombre OH * Mn 56100 25 dans laquelle : -F(OH) représente la fonctionnalité moyenne en fonctions hydroxyle ; -Nombre OH représente le titre en fonctions hydroxyle exprimé en mg de KOH (hydroxyde de potassium) par gramme de polymère ; - Mn représente la masse moléculaire moyenne en nombre du polymère, elle-même 30 déterminée par chromatographie de perméation de gel (GPC), par comparaison avec des étalons de polystyrène calibrés. -24 [0122] La masse moléculaire moyenne en nombre des polyols polyesters utilisés dans la composition de l'invention est généralement comprise entre 500 et 10 000 de préférence entre 600 et 4 000. [0123] Dans certains cas on peut aussi utiliser un polyol ou un mélange de s polyols polyacryliques qui confèrent une dureté plus élevée au revêtement. Ces polyols peuvent être durs ou souples selon que l'on utilise des monomères présentant respectivement un caractère aromatique et/ou cycloaliphatique et/ou fortement ramifié pour cette propriété dure et des monomères présentant majoritairement un caractère aliphatique pour la propriété souple . io [0124] La synthèse des polyols acryliques est également connue de l'homme de l'art et on pourra consulter les livres préalablement cités pour avoir plus de détail sur leurs synthèses. [0125] La masse moléculaire moyenne en nombre pour les polyols acryliques est généralement comprise entre 300 et 50 000, de préférence entre 500 et 25 000, 15 avantageusement entre 1 000 et 15 000. [0126] Le titre en fonctions hydroxyles est généralement compris entre 10 et 750 mg de KOH par gramme de polymère, de préférence compris entre 15 et 500 mg de KOH par gramme de polymère. [0127] À titre d'exemple de polyols acryliques, on peut se reporter à l'article 20 d'Eurocoat 97 préalablement cité, en page 515, où sont indiquées les caractéristiques de quelques polyols acryliques, ces exemples n'ayant aucun caractère limitatif. [0128] On peut aussi utiliser des polyols hyperbranchés qui se caractérisent généralement par une fonctionnalité plus élevée que les polyols linéaires, mais ces 25 produits ne sont pas préférés, compte tenu de la viscosité élevée de ces produits. [0129] Des polyols structurés ou à blocs peuvent aussi être utilisés si l'on cherche un effet de compartimentation de propriété. Toutefois ces produits, généralement plus coûteux, ne sont utilisés que pour apporter une propriété particulière. Ces composés sont par exemple un agent de rhéologie ou un agent 30 d'aide à la dispersion de pigments. [0130] En règle générale, pour les besoins de la présente invention, le ratio fonctions isocyanate / fonctions à hydrogène mobile est compris entre 1,5 et 0,5, de -25 préférence entre 1,2 et 0,8. En particulier, lorsque le composé à hydrogène mobile est un polyol, le ratio fonctions isocyanate / fonctions hydroxyle est compris entre 1,5 et 0,5, de préférence entre 1,2 et 0,8. [0131] La composition selon la présente invention comprend également une résine de type aminoplastique ou aminoplast de type mélamine formol et/ou urée formol et/ou benzoguanamine formol. Ces résines sont connues et des détails relatifs à leurs synthèses sont proposés dans les ouvrages cités précédemment, notamment dans le livre de Stoye et Freitag en page 102, chapitre 6.2. [0132] Ces résines aminoplast réagissent notamment à une température io comprise entre 100 C et 180 C avec les fonctions uréthanes du réseau polyuréthane préalablement créées ou formées au cours de la réaction de réticulation au four par la réaction des fonctions isocyanate, éventuellement libérées, avec les fonctions hydroxyles du polyol, ou avec les fonctions carbamate vraies (R-O-C(=O)ûNH2) portées éventuellement par les polyols et/ou les polyisocyanates. 15 [0133] La réaction de réticulation de ces résines aminoplast avec les fonctions uréthanes ou carbamate vraies (R-O-C(=O)ûNH2) est une réaction connue qui est généralement catalysée par un acide fort tel que l'acide para-toluènesulfonique ou l'acide naphtalène-sulfonique, ou encore une forme latente de ces catalyseurs acides à savoir les sels d'amine tertiaire de ces acides forts. On pourra se reporter aux 20 livres cités précédemment pour avoir des informations plus complètes sur ces résines aminoplast et leurs synthèses. [0134] La présence d'une ou plusieurs résines aminoplast dans la composition de revêtement selon la présente invention est particulièrement avantageuse pour la formation de la couche de base (ou "base coat"), et n'est en général pas nécessaire 25 pour la formation de la couche de finition (ou "top coat"), bien que ceci ne soit pas exclut du champ de l'invention. [0135] Les compositions selon la présente invention servent également de base aux formulations utilisées pour le Can et le Coil Coating. [0136] Comme indiqué précédemment, les compositions selon l'invention 30 confèrent aux substrats sur lesquels elles sont appliquées, des propriétés remarquables de dureté et de résistance au gravillonnage en particulier lorsqu'elles sont appliquées en tant que durcisseur d'une couche primaire, sur un substrat -26 métallique par exemple l'aluminium et en particulier de l'acier inoxydable, ou sur un substrat en matière plastique. [0137] Un autre avantage des compositions pour revêtement selon l'invention réside dans le fait que les substrats possèdent les propriétés remarquables exposées supra, sans pour autant observer une dégradation des autres propriétés [0138] Les revêtements ainsi obtenus conservent notamment une résistance aux attaques chimiques et/ou biologiques, et résistent notamment de manière tout à fait correcte aux déjections animales, en particulier aux fientes d'oiseaux. [0139] Pour obtenir ces propriétés améliorées du revêtement, il est préférable de respecter les conditions suivantes : • un ratio pondéral polyisocyanate(s) masqué(s) temporaire(s) et/ou définitif(s) par rapport à l'ensemble des résines (composé à hydrogène mobile, résine aminoplast et polyisocyanate(s) masqué(s)) compris entre 5 et 80% en poids, de préférence compris entre 10 et 60 % et avantageusement compris entre 15%et40%; • une quantité pondérale en motifs dimère dans le(s) polyisocyanate(s) précurseur(s) (avant masquage de la fonction isocyanate) du(des) polyisocyanate(s) à fonctions isocyanate masquée(s) temporaire(s) et/ou définitive(s) comprise entre 0,25 et 25 % de préférence comprise entre 0,5 la et20%; • un ratio molaire [(fonctions isocyanates masquées et libres)/motifs iminotrimères) est inférieur à 100, de préférence inférieur à 90 ; et/ou -un ratio molaire (motifs iminotrimères /motifs trimères) supérieur à 3 ; et • une fonctionnalité moyenne en fonctions isocyanate du (ou des) polyisocyanate(s) précurseur(s) (avant masquage des fonctions isocyanate) en général au moins égale à 2 et au plus égale à 10, de préférence supérieure à 2,5 et au plus égale à 8, avantageusement comprise entre 2,8 et 6,5. [0140] Une amélioration des propriétés recherchées peut encore être obtenue si l'on ajoute un additif tensio-actif à la formulation de polyisocyanate à fonction isocyanate masquée. -27 [0141] L'inventionconcerne en outre le procédé de préparation d'un revêtement multi-couches tel que défini précédemment comprenant au moins une composition de polyisocyanates exposée supra, ayant des propriétés de dureté et de résistance au gravillonnage améliorées. [0142] Le procédé comprend les étapes de mélanges des divers composants du revêtement selon des techniques classiques connues dans ce domaine, et peuvent par exemple être effectués au moyen de mélangeurs traditionnels, tels que mélangeurs, malaxeurs broyeurs, selon la viscosité des divers composants et le type de revêtement souhaité. Il doit être cependant compris que les mélanges peuvent io être effectués juste avant l'application du revêtement, ou bien encore sous forme d'une formulation prête à l'emploi (formulation mono-composant, ou encore formulation 1 K), ou bien encore sous formes de pré-mélanges qui seront mélangés entre eux juste avant emploi. [0143] Il peut être par exemple avantageux de réaliser des pré-mélanges séparés 15 de seulement deux ou trois des composants de la formulation de revêtement, puis de réaliser le mélange de deux ou trois pré-mélanges (formulations 2K ou 3K) juste avant emploi. [0144] On préfère, dans le cas de la présente invention, les formulations de type 1 K, c'est-à-dire les formulations prêtes à l'emploi et contenant l'ensemble des 20 composants précités de la formulation de revêtement. Dans ce cas, les polyisocyanates sont avantageusement des polyisocyanates dont les fonctions isocyanates sont au moins partiellement, voire totalement masquées. [0145] Il convient de noter toutefois que, lorsque un tensio-actif ou un mélange de tensio-actifs est présent dans la composition de polyisocyanates, ledit tensio-actif 25 ou ledit mélange est introduit de préférence dans la composition polyisocyanate avant, pendant ou après la réaction de masquage de la fonction isocyanate par l'agent masquant. [0146] Cependant, le tensio-actif ou le mélange de tensio-actifs peut aussi être incorporé directement à la composition de revêtement ou être apporté par un des 30 autres composants de la composition de revêtement, à savoir avec le polyol, la résine aminoplast, avec le ou les pigments, s'il s'agit d'une peinture, ou avec les additifs ou avec tout autre composant de la composition polyuréthane finale. -28 [0147] La présente invention concerne également les substrats revêtus par la composition définie précédemment. Le substrat peut être de tout type, et est généralement un substrat métallique, par exemple aluminium ou acier, en particulier acier inoxydable. Le substrat peut également être un substrat en matériau plastique, c'est-à-dire un matériau polymère thermoplastique ou thermodurcissable, comprenant le cas échéant des charges, par exemple des charges de renfort, comme par exemple des fibres de verre, de carbone, et autres. [0148] Grâce aux propriétés conférées par le revêtement précité, le substrat revêtu peut le cas échéant être plié, formé, embouti. Le substrat ainsi revêtu possède lo une excellente résistance au gravillonnage, ainsi qu'une excellente résistance aux lavages sous pression, voire haute-pression, notamment dans le cas des substrats en matière plastique. [0149] Les exemples illustrant l'invention sont présentés dans la partie expérimentale ci-dessous et ne sont pas limitatifs de cette invention. 15 Partie expérimentale [0150] Les matières premières principales sont des composés industriels commerciaux, à l'exception des compositions de polyisocyanates masqués additivées du tensio-actif qui sont préparées séparément. 20 [0151] Les matières de départ utiles à la synthèse des compositions de l'invention, dites formulations de durcisseurs polyisocyanates, sont : • Méthyléthylcétoxime (MEKO) ; • Tolonate HDT HR 90 B, composé polyisocyanate à base HDI à 90% d'extrait sec (E.S.) dans l'acétate de n-butyle, commercialisé par la société Rhodia, de titre 25 NCO : 0,413 moles de fonctions NCO pour 100 grammes, et de viscosité environ 2 000 mPa•s à 25 C et à 90% d'extrait sec (E.S.) ; dimère vrai : environ 2% en poids ; • Tolonate HDT LV2, composé polyisocyanate à base HDI à 100% E.S., commercialisé par la société Rhodia, de titre NCO : 0,547 moles de fonctions 30 NCO pour 100 grammes, et de viscosité environ 600 mPa•s à 25 C ; dimere vrai : environ 15% en poids ; -29 • Tolonate D2, produit commercial fourni par la société Rhodia qui est une formulation polyisocyanate à base HDI (Tolonate HDT) masqué MEKO, à 75 % d'extrait sec dans le Solvesso 100. Le titre NCO potentiel est de 11,2%. La viscosité est de l'ordre de 3 250 mPa•s à 25 C. La quantité pondérale en dimère vrai contenu dans le TOLONATE D2 est de 0,7%. Analyse des motifs iminotrimères présents dans les durcisseurs polyisocyanates 2] On utilise la spectrométrie de Résonance Magnétique Nucléaire du carbone 13 (RMN 13C, spectromètre AMX 300 équipé d'une sonde 13C 10 mm qnp) en milieu chloroforme deutéré et en présence d'acétylacétonate de fer (FeAcAc) pour quantifier les motifs spécifiques des compositions polyisocyanates. [0153] Les paramètres de mesure sont résumés dans le tableau suivant : Paramètres Analyse quantitative Programme "CARQUANT.QNP" Séquence zgig30 Découplage du proton WALTZ 16 Angle d'impulsion 30 Durée d'acquisition 2 sec Durée entre impulsions 2 sec Nombre d'accumulations _ 8K Largeur spectrale 20000Hz Fonction exponentielle avant la TF (LB) 0.5 à 2 Temps d'analyse 9h L'attribution des signaux se fait principalement sur la base des fonctions carbonyles. [0154] Le Tableau 1 suivant fournit la répartition des motifs dimères, trimères et iminotrimères contenus dans les polyisocyanates avant masquage, des exemples 1 20 et 2 (déterminés par RMN 13C), ainsi que le calcul des divers ratios des différents motifs. 10 -30- -- Tableau 1 : Répartition et ratios des motifs -- Nombre de fonctions Motifs caractéristiques Tolonate HDT Tolonate HDT Tolonate HDT (déterminés par RMN13C) HR 90 B LV2 Cycle Trimère 100 100 100 Cycle Dimère 4,6 24,7 8,7 Iminotrimère 3,5 4,0 2,8 Fonction NCO 224 351 287 Ratio des motifs NCO / motifs dimères 48 % 14 % 33 NCO / motifs trimères 2,24 % 3,51 % 2,87 NCO I motifs iminotrimère 64 % 88 % 102,5 Iminotrimère / trimère 3,5 % 4 % 2,8 [0155] Le masquage des fonctions isocyanates par les agents de masquage ne s perturbe en rien le rapport motifs iminotrimères / motifs trimères. Après masquage, le rapport NCO libres + fonctions NCO masqués / motifs iminotrimère est identique au ratio NCO / motifs iminotrimères. Synthèse des durcisseurs polyisocyanates [0156] La synthèse des formulations de durcisseurs polyisocyanate masqué est décrite dans les exemples suivants. Exemple 1 : Synthèse de formulation de durcisseur polyisocyanate masqué 15 (durcisseur 1 avec Tolonate HDT HR 90 B) [0157] Dans un réacteur tricol, à double enveloppe, équipé d'une agitation mécanique, d'un réfrigérant et d'ampoules d'addition, on charge successivement, sous agitation 3045 g de Tolonate HDT HR 90 B, 974,2 g de Solvesso 100 et 1095.6 g de MEKO. La réaction est exothermique et la température monte - 31 progressivement jusqu'à 95 C. Le milieu réactionnel est alors maintenu 2 heures à 80 C sous agitation. [0158] La viscosité du produit ainsi masqué est de 6650 mPa•s à 25 C. Le titre potentiel en NCO est de 10,33% (le titre potentiel exprime le nombre de moles de fonctions NCO qui peuvent être restaurées par chauffage à 150 C environ). La fonctionnalité moyenne en fonctions isocyanates du polyisocyanate précurseur Tolonate HDT HR 90 B est de l'ordre de 4,5, ce qui donne une fonctionnalité moyenne en fonctions isocyanate masquée de l'ordre de 4,5, l'opération de masquage n'entraînant pas de modifications quant à la fonctionnalité moyenne. io [0159] Le taux de liaisons entre motifs dimères (urétidine-diones) et isocyanurates est élevé et se caractérise par un ratio élevé bandes carbonyles à motifs dimère / bandes carbonyles à motifs trimères dans les polyisocyanates lourds (supérieur au trimère), mesuré par la technologie Infra-Rouge couplée à une chromatographie par perméation sur gel de polymère (cf. demandes de brevets FR 15 2 822 828 et FR 2 837 820). Ce ratio est de l'ordre de 3,5. La quantité de motifs dimère contenus dans les lourds représente environ 40 % des motifs dimères totaux du polyisocyanate de départ avant masquage. Exemple 2 : Synthèse de formulation de durcisseur polyisocyanate masqué 20 (durcisseur 2 avec Tolonate HDT LV2) [0160] On procède comme pour l'exemple 1 sauf que l'on utilise comme polyisocyanate de départ le produit commercial Tolonate HDT LV2. [0161] Dans un réacteur tricol, à double enveloppe, équipé d'une agitation mécanique, d'un réfrigérant et d'ampoules d'addition on charge successivement, 25 sous agitation, 2616 g de Tolonate HDT LV2, 1289,2 g de Solvesso 100 et 1251,8 g de MEKO. La réaction est exothermique et la température monte progressivement jusqu'à 90 C. Le milieu réactionnel est alors maintenu 2 heures à 80 C sous agitation. La viscosité du produit ainsi masqué est de 1970 mPa•s à 25 C. Le titre potentiel en NCO est de 11,72 % (le titre potentiel exprime le nombre de 30 moles de fonctions NCO qui peuvent être restaurées par chauffage à 150 C environ). -32ùExemples 3 et 4 : Essais en application OEM Description des formulations Polyol : • Vialkyd 927/70X, fourni par la société UCB Surface Specialties ; et • Vialkyd VAN 6138/80X fourni par la société UCB Surface Specialties. Résine aminoplastique : • Maprenal MF980/62B, fournie par la société UCB Surface Specialties. io [0162] Les formulations sont préparées comme indiqué dans le Tableau 2 ci- dessous. Les caractéristiques des formulations sont présentées dans le Tableau 3 suivant. 15 -- Tableau 2 : Formulations d'apprêt OEM anti-qravillonnaqe -- Composants de la Quantité (g) Fonction Fournisseur formulation base Partie 1 22.45 Résine polyester dure UCB Surface 13.55 Pigment (TiO2) Specialties 18.50 Charge Kronos 0.05 Pigment Noir Sachtleben Chemie 0.30 Additif de rhéologie Degussa 0 20 (silice calcinée) Degussa 2.10 Additif de rhéologie The Lubrizol Corp. 0.60 (sur base calcium) BYK Chemie 0.20 Solvant UCB Surface 0.20 Agent d'étalement Specialties Agent de mouillage et de dispersion Solvant Vialkyd AN 927/7 OX Kronos 2310 Blanc Fixe micro Special Black SP 4 Aerosil R 972 Ircogel 905 Butyldiglycol BYK-358 N Additol VXL 6212 Acétate de méthoxy-propyle Broyer au broyeur à billes jusqu'à finesse 9 à la jauge de NORTH puis ajouter partie 2 : 2898905 -33 Composants de la Quantité (g) Fonction Fournisseur formulation base Partie 2 Solvesso 100 10.50 g Solvant benzène() (coupe alkyle ExxonMobil Chemical Exxal 13 2.50 g Agent anin ExxonMobil Chemical (is otridécta pol) hole Vialkyd AN 903/7 9 60 Résine polyester UCB Surface 0 EPAC g flexible Specialties Maprenal MF 980/ 5.55 UCB Surface 62 B g Benzoguanamine Specialties Formulation de 13.50 g Polyisocyanate Rhodia PPMC durcisseur polyisocyanate masqué de bloqué l'invention à 0.20 g Agent d'étalement UCB Surface tester Additol XL 480 Specialties 100.00 g -- Tableau 3 : Caractéristiques des formulations du Tableau 2 -- Extrait sec Environ 68 % Ratio pondéral des Polyesters/Benzoguanamine/Polyisocyanate bloqué = résines utilisées 62,3 / 9,6 / 28,1 Ratio pigment sur liant 90 / 100 = 0,90 Viscosité d'application 28 secondes CAF 4* 23 C Dilution 70 secondes CAF 4* avec Solvesso 100 28 secondes CAF 4* avec xylène/acétate de butyle (40/60) .s * CAF 4 : Coupe Ford n 4 -34 Fabrication du primaire (apprêt) OEM anti-gravillonnaqe à tester 3] . On ajoute dans un réacteur l'ensemble des composants de la partie 1 qui sont.broyés au broyeur à billes jusqu'à obtenir la finesse 9 à la jauge de North. On s complète alors par ajout des composants de la partie 2 et on mélange l'ensemble des composants. La formulation est ensuite appliquée sur le support retenu. Fabrication du revêtement io [0164] La fabrication du revêtement se fait dans des conditions standard de la préparation d'un revêtement première monte automobile (OEM) et l'application des formulations est faite au pistolet pneumatique. Les conditions d'applications sont décrites ci après. [0165] On utilise comme support des revêtements des plaques standard 15 prétraitées de type Offredy recouvert d'un traitement cataphorèse PP1 de référence de plaque EC 090190 DB 1 PP1. [0166] Sur cette plaque, on applique au pistolet pneumatique la formulation de primaire à tester. Après application, on procède à une évaporation rapide (Flash) de 10 minutes à température ambiante puis on procède à la cuisson au four à une 20 température de 150 C pendant 30 minutes. L'épaisseur du primaire est de 30 à 35 microns. [0167] Après cuisson et refroidissement, on applique au pistolet pneumatique une base commerciale Gris aluminium PSA solvant (PE/MEL/CAB), référence PPG. L'épaisseur d'application est d'environ 15 pm. On procède alors à une évaporation 25 flash à température ambiante pendant 10 minutes puis on applique wet on wet (mouillé sur mouillé) un vernis standard automobile référencé Vernis (ACRY/MEL/Crosslinker) HTR 3000 PPG pour PSA. L'épaisseur d'application est d'environ 40 pm. [0168] Après une évaporation flash de 10 minutes à température ambiante, on 30 procède à une cuisson au four à 140 C durant 30 minutes. [0169] Le revêtement est alors laissé à température ambiante une journée puis les propriétés du revêtement sont mesurées. -35ùCaractérisations physico-chimiques 0] Les mesures physicochimiques qui caractérisent les propriétés des s revêtements obtenus avec les différents systèmes sont les suivantes : • Dureté Persoz : les mesures de dureté pendulaire sont réalisées sur le feuil polymérisé à tester. • Détrempe au xylène : les mesures sont réalisées sur le feuil polymérisé à tester. io • Résistance au qravillonnage : selon la méthode PSA n D24 1312. • Mesures de résistance aux chocs : selon la méthode de l'Embouti Erichsen, et selon la norme ASTM ISO 6212. 1] Les épaisseurs de films sur substrat sont systématiquement contrôlées. 15 L'exemple 3 correspond à la formulation utilisant le durcisseur polyisocyanate de l'exemple 1, l'exemple 4 correspond à la formulation utilisant le durcisseur polyisocyanate de l'exemple 2. Résultats : 20 [0172] Les résultats des différents tests sont récapitulés dans le tableau 4 ci-après. -- Tableau 4 : Résultats des tests des formulations -- Formulation Épaisseur Dureté Détrempe Embouti Gravillonage Gravillonage du primaire Persoz Xylène * Erichsen ',ère Monte Retouche en pm (s) (mm) D24 1312 D24 1312 Cotation Cotation cible : 5 2 cible : 5 3 Exemple 3 35 279 0 6.9 2 1 Exemple 4 35 226 0 6,5 1-2 2 * 0 : pas de ramollissement, 1 : ramollissement, 2 : destruction du film 25 -36ùConclusions sur les résultats obtenus en OEM : 3] 1/ On constate que la dureté Persoz des revêtements est élevée et s augmente avec la fonctionnalité moyenne en fonctions isocyanate du mélange polyisocyanate précurseur de la formulation polyisocyanate masqué et avec l'augmentation des enchaînements isocyanurate û dimère - isocyanurate . On note ainsi un gain de 53 secondes pour la formulation utilisant le Tolonate HDT HR 90B comparativement à celle utilisant le Tolonate HDT LV2. io 2/ Les revêtements de l'invention (formulations des exemples 3 et 4) présentent tous deux une résistance au gravillonnage élevée égale voire inférieure à la cotation cible, une valeur inférieure à la valeur cible étant le gage d'une résistance plus élevée, donc une meilleure performance. 3/ Le revêtement obtenu à partir d'un polyisocyanate de plus haute 15 fonctionnalité contenant des enchaînements isocyanurate û dimère û isocyanurate présente une meilleure dureté Persoz et une meilleure résistance au gravillonnage notamment lors des opérations de retouche. Exemple 5 et Exemple comparatif : Application de revêtements pour Can Coating Description des formulations Composants de la Quantité Fonction Fournisseur formulation (g) Polymac 320-1308 103,5 Polyol Eastman Chemical Aerosil 200 0,5 Agent de rhéologie Degussa Modaflow 2100 0,9 Agent d'étalement DOW Oxyde de titane 78,8 Pigment Kronos Durcisseur 10 8 Polyisocyanate RHODIA Polyisocyanate à tester masqué Rhodiasoly RPDE 11,3 Solvant RHODIA Solvesso 150 40,3 Solvant ExxonMobil Chemical 20 -37 [0174] Le ratio NCO/OH est de 0,8 et a été gardé constant lors des essais avec le Tolonate HDT HR 90B bloqué MEKO (Exemple 1). Les résultats portant sur le Can Coating obtenus sont regroupés dans les tableaux 5 et 6 suivants. [0175] L'exemple 5 correspond à la formulation visée par l'invention utilisant le durcisseur polyisocyanate de l'exemple 1. L'exemple comparatif correspond à la formulation mettant en oeuvre une composition qui utilise comme durcisseur polyisocyanate le Tolonate D2 issu du masquage du Tolonate HDT par la MEKO (cf. Tableau 1, colonne de droite). io -- Tableau 5 : Mesures effectuées 3 heures après la cuisson --Durcisseur Comparatif Exemple 5 Comparatif Exemple 5 polyisocyanate masqué Conditions de Épaisseur de la Dureté Persoz (sec.)* Double rub à la cuisson peinture (pm) méthyléthylcétone** 12 min à 150 C 25 70 80 4 13 12 min à 170 C 25 80 90 22 75 12 min à 180 C 24 85 95 45 77 12 min à 190 C 24 90 90 55 84 Plus la valeur est élevée et plus la dureté est élevée. le double rub à la méthyléthylcétone caractérise la résistance chimique du revêtement : plus la valeur est élevée meilleure est la résistance. --Tableau 6 : Mesures effectuées 1 jour après la cuisson -- Durcisseur Comparatif Exemple 5 Comparatif Exemple 5 polyisocyanate masqué Conditions de Épaisseur de la Dureté Persoz (sec.)* Double rub à la ** cuisson peinture (l m) méthyléthylcétone 12 min à 25 80 80 5 14 150 C 12 min à 25 90 90 47 75 170 C 12 min à 24 100 100 57 97 180 C 12 min à 24 120 125 72 125 190 C * ** 15 -38 Plus la valeur est élevée et plus la dureté est élevée. ** le double rub à la méthyléthylcétone caractérise la résistance chimique du revêtement : plus la valeur est élevée meilleure est la résistance. Conclusions sur exemple 5 : 6] On constate que le revêtement obtenu à partir de la formulation utilisant le polyisocyanate masqué issu du Tolonate HDT HR 90 B, de fonctionnalité moyenne en fonctions isocyanate masquée de l'ordre de 4,5 présente une dureté Persoz et une résistance chimique beaucoup plus élevées que le revêtement obtenu à partir du durcisseur Tolonate D2, de fonctionnalité moyenne en fonctions isocyanate masqué de l'ordre de 3,6, ce pour des conditions de cuisson au four identiques. [0177] Les formulations de l'invention permettent donc un gain de productivité ou un gain en température.15
La présente invention concerne l'utilisation de compositions polyisocyanates, dans laquelle les polyisocyanates contiennent des motifs dimère et des motifs imino-trimères, pour la réalisation de revêtements, et en particulier de peintures ou vernis pour pièces de carrosserie automobile et présentant d'excellentes propriétés de résistance aux chocs, en particulier de résistance au gravillonnage.
1. Utilisation d'une composition comprenant : s a) au moins un polyisocyanate comportant au moins un motif dimère et au moins un polyisocyanate, identique ou différent du précédent, comportant au moins un motif iminotrimère, b) au moins un composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile choisie parmi les fonctions hydroxyles primaires ou secondaires, phénols, so amines primaires et/ou secondaires, carboxyliques et fonction SH, et c) au moins une résine aminoplastique (résine aminoplast ) de type mélaminealdéhyde, en particulier mélamine-formaldéhyde et/ou urée-aldéhyde, en particulier urée-formaldéhyde, ou benzoguanamine et/ou leurs dérivés alkoxyalkyles, 15 pour l'élaboration d'un revêtement par réticulation par traitement thermique. 2. Utilisation selon la 1, dans laquelle la composition comprend en outre : d) au moins un catalyseur de la réaction du composé a) avec le composé c), et/ou 20 au moins un composé de type acide fort, ou une forme latente dudit acide fort, en tant que catalyseur de la réaction des composés mélamines et/ou urées ou de leurs dérivés avec les fonctions uréthanes ou carbamates vraies. 3. Utilisation selon la 1 ou la 2, dans 25 laquelle la composition comprend en outre éventuellement un ou plusieurs pigments et/ou additifs choisis parmi additifs de rhéologie, d'étalement, tensio-actifs et autres, et leurs mélanges. 4. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisée en ce que la réticulation par traitement thermique est effectuée à une température comprise entre 60 C et 300 C, de préférence supérieure à 80 C et inférieure à 300 C avantageusement entre 100 C et 200 C, pendant une durée comprise entre quelques secondes et quelques heures. -40 5. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ladite composition agit comme durcisseur de la couche primaire d'un revêtement. 6. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des précédentes, pour l'élaboration d'un revêtement pour première monte. 7. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, pour des io opérations de retouches. 8. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la composition polyisocyanate permet la préparation d'un revêtement sous l'aspect d'une formulation monocomposant (1K), ou bien d'une formulation bi- 15 composant (2K) ou encore multi-composants. 9. Composition comprenant : a) au moins un polyisocyanate comportant au moins un motif dimère et au moins un polyisocyanate, identique ou différent du précédent, comportant au moins un 20 motif iminotrimère, le(s)dit(s) polyisocyanates présentant l'une et/ou l'autre, de préférence les deux caractéristiques suivantes : - le ratio molaire (fonctions isocyanates/motifs iminotrimères) avant masquage est inférieur à 100, de préférence inférieur à 90 ; et/ou - le ratio molaire (motifs iminotrimères /motifs trimères) est supérieur à 3 25 b) au moins un composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile choisie parmi les fonctions hydroxyles primaires ou secondaires, phénols, amines primaires et/ou secondaires, carboxyliques et fonction SH ; et c) au moins une résine aminoplastique (résine aminoplast ) de type mélaminealdéhyde, en particulier mélamine-formaldéhyde et/ou urée-aldéhyde, en 30 particulier urée-formaldéhyde, ou benzoguanamine et/ou leurs dérivés alkoxyalkyles.5-41 10 Composition selon la 9, comprenant en outre : d) au moins un catalyseur de la réaction du composé a) avec le composé c), et/ou au moins un composé de type acide fort, ou une forme latente dudit acide fort, en tant que catalyseur de la réaction des composés mélamines et/ou urées ou s de leurs dérivés avec les fonctions uréthanes ou carbamates vraies. 11. Composition selon la 9 ou la 10, comprenant en outre éventuellement un ou plusieurs pigments et/ou additifs choisis parmi additifs de rhéologie, d'étalement, tensio-actifs et autres, et leurs mélanges. 10 12. Composition selon l'une quelconque des 9 à 11 comprenant : - au moins un polyisocyanate contenant une quantité pondérale en motifs dimères comprise entre 0,25% et 25%, de préférence entre 0,5% et 20% par 15 rapport à la masse totale du (des) polyisocyanate(s), lesdits motifs dimères étant reliés à un ou plusieurs motifs isocyanurates par des chaînes hydrocarbonées, de préférence des chaînes alkyle, - au moins un polyisocyanate identique ou différent du précédent contenant au moins un motif iminotrimère, 20 éventuellement au moins un polyisocyanate, identique ou différent des précédents, contenant un dimère vrai ; - au moins un composé porteur de fonction à hydrogène mobile, telles que des fonctions hydroxyles, et/ou des fonctions amines primaires et/ou secondaires, et/ou des fonctions SH ; 25 - au moins un solvant organique ; - au moins une résine aminoplast de type mélamine/formaldéhyde et/ou urée/formaldéhyde ou benzoguanamine et/ou leurs dérivés alkoxyalkyle ; et éventuellement au moins un catalyseur de réaction de polyuréthannes et/ou au moins un catalyseur acide fort de la réaction des composés mélamines et/ou 30 urées ou de leurs dérivés avec les fonctions uréthannes ou carbamates vraies. -42 13. Composition selon l'une quelconque des 9 à 12, dans laquelle les motifs dimères sont reliés à un ou plusieurs motifs isocyanurates sous la forme d'enchaînements représentés par les formules (I) à (V) suivantes et leurs mélanges : o Off/ NON A- O o O O o N /NùA NN (1) (Il) ; o NO N N A N N A' NN o o o (IV) ; et o o (V), io dans lesquels A et A' identiques ou différents représentent les restes d'un composé isocyanate monomère après enlèvement de deux fonctions isocyanates, et de préférence, A et A' représentent chacun un radical bivalent linéaire, ramifié ou cyclique contenant de 1 à 20 atomes de carbone, de préférence, de 2 à 12 atomes de carbone, avantageusement de 2 à 8 atomes de carbone, par 15 exemple 6 atomes de carbone, et comportant en outre éventuellement 1, 2 ou 3 fonctions isocyanate. -43 14. Composition selon l'une quelconque des 9 à 13, dans laquelle les motifs dimères sont reliés à des motifs isocyanates par des chaînes hydrocarbonées, de préférence alkyle selon un enchaînement isocyanurate û motif dimère û isocyanurate . 15. Composition selon l'une quelconque des 9 à 14, dans laquelle les motifs dimères peuvent être reliés à un ou plusieurs motifs iminotrimères, selon un ou plusieurs des enchaînements (I) à (V) selon la 13, dans lesquels un ou plusieurs des motifs isocyanurates sont remplacés par des motifs io iminotrimères. 16. Composition selon l'une quelconque des 9 à 15, caractérisée en ce que le(s) isocyanate(s), avantageusement masqués, totalement ou partiellement, présente(nt), avant masquage éventuel, une fonctionnalité 15 moyenne en fonctions isocyanate au moins égale à 2 et au plus égale à 10, de préférence supérieure à 2,5 et au plus égale à 8 avantageusement comprise entre 2,8 et 6,5. 17. Composition selon l'une quelconque des 9 à 16 20 comprenant : - de 5% à 20% en poids d'au moins un polyisocyanate, par rapport au poids total de la composition sans solvant (% sur sec) ; - de 15% à 25% en poids d'au moins une résine aminoplast, par rapport au poids total de la composition sans solvant (% sur sec) ; 25 - de 55% à 80% en poids d'au moins un composé porteur d'au moins une fonction à hydrogène mobile choisie parmi les fonctions hydroxyles primaires ou secondaires, phénols, amines primaires, et/ou secondaires, carboxyliques et fonction SH, par rapport au poids total de la composition sans solvant (% sur sec) ; et de 35% à 55%, avantageusement environ 45% en poids, d'au moins un 30 solvant organique, par rapport au poids total de la composition.-44 18. Composition selon l'une quelconque des 9 à 17, comprenant une quantité de catalyseur(s) comprise entre 0% et 0,5% en poids par rapport au poids total de la composition sans solvant (% sur sec). 19. Composition selon l'une des 9 à 18, dans laquelle le(s) polyisocyanate(s) est(sont) choisi(s) parmi les produits d'homo- ou d'hétérocondensation d'alcoylènedi-isocyanate, comprenant notamment des produits du type "biuret" et du type "trimères", voire "prépolymères" à fonction isocyanate, comportant notamment des fonctions urée, uréthane, allophanate, ester, amide, acylurée, isocyanurate, oxadiazinetrione, immino-dimère, immino-trimère (imminotriazadione), immino-oxadiazinedione (encore appelé trimère asymétrique), diazétidinedione (encore appelé dimère), et parmi les mélanges en contenant. 20. Composition selon l'une quelconque des 9 à 19, dans laquelle le(s) polyisocyanate(s) résulte(nt) d'homo- ou d'hétéro-condensation des isocyanates aliphatiques, (cyclo- ou aryl-)aliphatiques monomères suivants : 1,6-hexaméthylène di-isocyanate, -1,12-dodécane di-isocyanate, cyclobutane-1,3-di-isocyanate, -cyclohexane-1,3 et/ou 1,4-di-isocyanate, 1-isocyanato-3,3,5-triméthyl-5-diisocyanatométhylcyclohexane (isophorone diisocyanate, IPDI), - les isocyanatométhyloctylènedi-isocyanate (TTI), -2,4 et/ou 2,6-hexahydrotoluylène di-isocyanate (H6TDI), - hexahydro-1,3 et/ou 1,4-phénylène di-isocyanate, - perhydro 2,4' et/ou 4,4'-diphénylméthane di-isocyanate (H12MDI) , et en général les précurseurs aromatiques aminés ou les carbamates perhydrogénés, - les bis-isocyanatométhylcyclohexanes (notamment 1,3 et 1,4) (BIC), les bis-isocyanatométhylnorbornane (NBDI), 2-méthylpentaméthylène di-isocyanate (MPDI), - les tétraméthylxylylène di-isocyanate (TMXDI), 45 le lysine di-isocyanate ainsi que les esters de la lysine di- ou tri-isocyanate (LDI ou LTI), le 2,4- et/ou le 2,6-toluylène di-isocyanate, - le diphénylméthane-2,4' et/ou 4,4'-di-isocyanate (MDI), le 1,3- et/ou le 1,4-phénylène di-isocyanate, - le triphénylméthane-4,4',4"-triisocyanate, et - les oligomères du MDI, ou TDI. 21. Composition selon l'une quelconque des 9 à 20, dans lo laquelle le(s) polyisocyanate(s) présente(nt) une viscosité supérieure à 10 mPa•s, à 25 C à 100 % d'extrait sec, de préférence supérieure à 100 mPa•s, à 25 C et à 100 % d'extrait sec et pouvant être solide à 100 % d'extrait sec. 22. Composition selon l'une quelconque des 9 à 21, dans 15 laquelle le(s) polyisocyanate(s) est(sont) masqué(s) de manière temporaire et/ou définitive, de préférence par un agent de masquage ou un mélange d'agents de masquage présentant au moins une fonction portant un hydrogène labile. 23. Composition selon la 22, dans laquelle l'agent de 20 masquage ou le mélange d'agents de masquage est choisi parmi les dérivés de l'hydroxylamine, les oximes, les dérivés de l'hydrazine, les dérivés des triazoles, les dérivés des imidazoles, les dérivés des phénols ou assimilés, les dérivés des amides, imides et lactames, les amines encombrées, ainsi que les malonates ou cétoesters et les hydroxamates et leurs mélanges, pour les agents de masquage temporaires et 25 parmi les composés à fonctions hydroxyle ou sulfhydryle, de préférence monofonctionnels, le cyclohexanol et les composés à fonctions acides carboxyliques, et leurs mélanges, pour les agents de masquage dits définitifs. 24. Composition selon l'une des 9 à 23, dans laquelle le 30 composé à hydrogène réactif (ou mobile) qui réagit avec le(s) polyisocyanate(s) au cours traitement thermique est un polymère contenant deux ou plus fonctions hydroxyle (alcool ou phénol) et/ou fonctions thiol et/ou des fonctions amines-46 primaires ou secondaires et/ou contenant des fonctions précurseurs, de type époxy ou carbonates qui, par réaction avec un nucléophile adéquat, libèrent les fonctions hydroxyles. 25. Composition selon la 24, dans laquelle le composé à hydrogène réactif (ou mobile) est un polyol choisi parmi les polymères acryliques ou polyesters ou polyuréthanes. 26. Composition selon la 25, dans laquelle le polyol lo présente une fonctionnalité au moins égale à 2, en général comprise entre 3 et 20. 27. Composition selon la 25, dans laquelle le polyol est un polyol polyester de masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre 500 et 10 000 de préférence entre 600 et 4 000. 28. Composition selon la 25, dans laquelle le polyol est un polyol acrylique de masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre 300 et 50 000, de préférence entre 500 et 25 000, avantageusement entre 1 000 et 15 000. 20 29. Composition selon l'une quelconque des 9 à 28, dans laquelle la résine de type aminoplastique ou aminoplast est une résine de type mélamine formol et/ou urée formol et/ou benzoguanamine formol. 30. Composition selon l'une des 9 à 29, dans laquelle le 25 ratio fonctions isocyanate / fonctions à hydrogène mobile est compris entre 1,5 et 0,5, de préférence entre 1,2 et 0,8. 31. Composition selon l'une quelconque des 9 à 30, comprenant en outre, en tant qu'additif, un agent tensio-actif ou un mélange d'agents 30 tensio-actifs. is 7-2 30-47 32. Composition selon l'une des 9 à 31, respectant l'une des conditions suivantes : • un ratio pondéral polyisocyanate(s) masqué(s) temporaire(s) et/ou définitif(s) par rapport à l'ensemble des résines [composé(s) à hydrogène(s) mobile(s), s résine(s) aminoplast et polyisocyanate(s) masqué(s)] compris entre 5 et 80% en poids, de préférence compris entre 10 et 60 % et avantageusement compris entre 15 % et 40 % ; • une quantité pondérale en motifs dimère dans le(s) polyisocyanate(s) précurseur(s) comprise entre 0,25 et 25 % de préférence compris entre Yo 0,5%et20%;et • un ratio molaire [(fonctions isocyanates masquées et libres)/motifs iminotrimères) est inférieur à 100, de préférence inférieur à 90 ; et/ou - un ratio molaire (motifs iminotrimères /motifs trimères) supérieur à 3 ; et • une fonctionnalité moyenne en fonctions isocyanate du (ou des) ls polyisocyanate(s) précurseur(s) (avant masquage des fonctions isocyanate) en général au moins égale à 2 et au plus égale à 10, de préférence supérieure à 2,5 et au plus égale à 8 avantageusement comprise entre 2,8 et 6,5. 20 33. Procédé de préparation d'une composition selon l'une quelconque des 9 à 32 comprenant les étapes de mélanges des divers composants de ladite composition, lesdits mélanges étant effectués juste avant l'application du revêtement, ou bien encore sous forme d'une formulation prête à l'emploi (formulation mono-composant, ou encore formulation 1K), ou bien encore 25 sous formes de pré-mélanges qui seront mélangés entre eux juste avant emploi. 34. Revêtement comprenant une, deux, trois, ou plus, couches, dont au moins une couche, de préférence la couche primaire, est une composition selon l'une des 9 à 32. 35. Substrat revêtu d'au moins une composition polyisocyanate selon l'une quelconque des 9 à 32.
C,B
C09,B05,C08
C09D,B05D,C08J
C09D 175,B05D 7,C08J 3,C09D 5,C09D 161
C09D 175/04,B05D 7/16,C08J 3/24,C09D 5/12,C09D 161/20
FR2890644
A1
DISPOSITIF D'ACCROCHAGE A AUTOVERROUILLAGE DYNAMIQUE
20,070,316
La présente invention se rapporte à un dispositif d'accrochage entre une première structure et une deuxième structure d'une nacelle d'avion, aptes à se déplacer l'une par rapport à l'autre, ainsi qu'à une structure équipée d'un tel dispositif. Une nacelle d'avion est destinée à entourer un turboréacteur et est généralement équipée d'un inverseur de poussée destiné à améliorer la puissance de freinage de l'avion en réorientant vers l'avant une partie des flux de gaz émis par le turboréacteur. Un inverseur de poussée comporte de manière générale deux demi structures entourant une partie arrière du turboréacteur et pouvant être ouvertes de manière à permettre l'accès à l'intérieur de la nacelle et à la partie du turboréacteur entourée par l'inverseur de poussée. Bien évidemment, l'ouverture de ces demi-structures ne doit pouvoir être réalisé que dans des circonstances bien déterminées, et notamment lors d'opérations de maintenance. L'ouverture de chaque demi-structure est permise grâce à la présence de charnières montées en partie supérieure de la nacelle, en position dite à douze heures, et maintenues fermées grâce à une pluralité de verrous montés en partie inférieure, en position dite à six heures. Pour des raisons de sécurité, ces verrous sont complétés par un système de verrouillage supplémentaire destiné à prévenir certains cas de fort chargement de la nacelle tel qu'une brutale surpression interne lors du fonctionnement du turboréacteur. Ce système de verrouillage supplémentaire est fixé en partie supérieure de la nacelle afin d'éviter un déplacement trop important des demi structures l'une par rapport à l'autre. Bien évidemment, de telles considérations s'appliquent également à des nacelles non équipées d'un inverseurs et comprenant des capots permettant d'accéder à l'intérieur de la nacelle de la même manière. Il convient donc de prévoir des systèmes d'actionnement de ces verrous facilement accessibles tels que des systèmes de poignées et de câbles accessibles à six heures et reliés aux système de verrouillage supplémentaire à douze heures. Un tel système de fixation nécessite donc d'actionner l'ensemble des verrous assurant le verrouillage des deux demi structures sur la nacelle à chaque opération de maintenance, ce qui est compliqué, et nécessite un réglage fin entre les verrous situés à six heures et les verrous situés à douze heures. La présente invention a pour but de pallier les inconvénients précédemment évoqués et consiste pour cela en un dispositif d'accrochage entre une première structure et une deuxième structure, aptes à se déplacer l'une par rapport à l'autre, comprenant au moins un pêne rattaché à la première structure et apte, le cas échéant, à venir s'engager avec au moins un moyen de retenue correspondant de la deuxième structure, caractérisé en ce que chaque pêne est monté à l'encontre d'au moins un moyen de renvoi élastique tendant à le ramener vers une position de retrait, un moyen de butée correspondant de la deuxième structure étant apte à le maintenir dans un état de tension lorsque celle-ci est à proximité de la première structure, de manière à ce que, d'une part, lors d'un écartement rapide entre la première structure et la deuxième structure, provoqué notamment par un incident en vol, chaque pêne et moyen de retenue correspondant s'engagent afin de limiter l'écartement entre la première structure et la deuxième structure, et d'autre part, lors d'un écartement lent, notamment lors d'une ouverture pour maintenance au sol, chaque pêne et moyen de retenue correspondant demeurent dissociés, permettant alors l'ouverture complète entre la première structure et la deuxième structure. Il doit être bien compris que le terme état de tension désigne un état dans lequel l'organe de renvoi élastique exerce une force de rappel sur le pêne, un tel état pouvant correspondre indifféremment à un état de 25 compression ou à un état d'étirement d'un organe élastique. Ainsi, en équipant le pêne d'un moyen de renvoi élastique tendant à le ramener dans une position de retrait et maintenu dans un état de tension lorsque les deux structures sont proches l'une de l'autre, l'écartement de la première structure par rapport à la deuxième structure se traduit par l'éloignement progressif du moyen de butée associé au moyen de renvoi élastique qui, de ce fait, revient de son état de tension vers un état de détente au fur et à mesure de cet écartement. De cette manière, le mouvement du pêne sous l'action du moyen de renvoi élastique depuis une position d'armement vers sa position de retrait, dépend également de l'écartement de la première structure par rapport à la deuxième. Dans le cas où l'écartement est lent, notamment dans le cas d'une ouverture lors d'une opération de maintenance au sol, le moyen de butée demeure au contact du moyen de renvoi élastique et limite son retour vers sa position de détente. De ce fait, le mouvement du pêne vers sa position de retrait suit strictement l'écartement des deux structures et possède la même vitesse. Dans le cas où l'écartement est suffisamment rapide, le moyen de renvoi élastique n'est plus maintenu dans un état de tension par le moyen de butée au cours de l'écartement, ce qui entraîne une détente rapide du moyen de renvoi élastique. Toutefois, ce mouvement de détente du moyen de renvoi élastique reste moins rapide que l'écartement entre la première structure et la deuxième structure. En effet, le moyen de butée n'étant plus en contact avec le moyen de renvoi élastique, la vitesse d'écartement des structures est supérieure à la vitesse de détente du moyen de renvoi élastique et donc à la vitesse de retour du pêne dans sa position de retrait. Par conséquent, Il suffit de prévoir un écart suffisant entre le pêne et le moyen de retenue correspondant pour ne permettre le déplacement de la deuxième structure par rapport à la première que lorsque ce déplacement s'effectue lentement. En effet, lors d'un écartement rapide de la deuxième structure par rapport à la première structure, le moyen de retenue, rattaché à la deuxième structure, se déplace de manière suffisamment rapide pour venir engager le pêne en position d'armement avant que celui-ci n'ait eu le temps de s'éloigner suffisamment de sa position dans lequel le moyen de retenue est apte à venir l'engager, et dans laquelle il était maintenu par le moyen de renvoi élastique sous l'action du moyen de butée. Réciproquement, lorsque la première structure s'écarte lentement de la deuxième, le pêne a le temps de revenir dans sa position de retrait et de s'éloigner de sa position initiale dans laquelle il était maintenu par le moyen de renvoi élastique et dans laquelle il pouvait être engagé avec le moyen de retenue. Dans ce cas, l'écartement des deux structures est donc permis, tandis que lorsque la deuxième structure s'écarte rapidement de la première, le pêne se trouve engagé avec le moyen de retenue avant de pouvoir s'écarter suffisamment de sa position d'armement vers sa position de retrait, et l'écartement des deux structures est donc empêché. Par ailleurs, il convient de noter que lors du mouvement de fermeture une fois l'opération de maintenance terminée, le dispositif d'accrochage selon l'invention est réarmé automatiquement. En effet, lors de la fermeture, c'est-à-dire lorsque la première structure et la deuxième structure sont rapprochées l'une de l'autre, le moyen de butée de la deuxième structure vient ramener le moyen de renvoi élastique correspondant dans un état de tension et l'y maintien. De ce fait, le pêne est également forcé à revenir dans sa position d'armement et y est maintenu jusqu'à la prochaine ouverture des deux structures. II sera avantageusement tenu compte des éventuels jeux inter-pièces ainsi que du calage des structures en prévoyant un écart entre le pêne et le moyen de retenue correspondant légèrement supérieur à la trajectoire théorique du pêne afin de s'assurer que de tels aléas ne perturbent pas le bon fonctionnement du mécanisme. Avantageusement, le pêne est monté mobile en rotation autour d'un axe. Selon une première variante de réalisation de l'invention, le moyen de renvoi élastique est disposé à l'encontre d'un levier rattaché au pêne et apte à venir au contact du moyen de butée par l'intermédiaire d'une surface conçue de manière à présenter une instabilité de pivotement sous l'action du moyen de renvoi élastique. Avantageusement, la surface de contact entre le levier et le moyen de butée présente une arête. Avantageusement encore, l'arête est arrondie. De manière avantageuse, le moyen de renvoi élastique est un 25 ressort axial. Alternativement, le moyen de renvoi élastique est un ressort à lames. Selon une deuxième variante de réalisation de l'invention le moyen de renvoi élastique est monté sur l'axe de rotation du pêne. Avantageusement, le moyen de renvoi élastique est monté sur un axe de 30 rotation du pêne, le ressort est avantageusement un ressort spiral. Préférentiellement, le moyen de retenue se présente sous la forme d'un crochet. De manière préférentielle, le moyen de butée est apte à agir sur un moyen de renvoi élastique du pêne et à le maintenir dans un état de 35 compression. La présente invention se rapporte également à une structure d'une nacelle d'avion apte à s'écarter ou se rapprocher d'une autre structure, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un pêne disposé à l'encontre d'au moins un moyen de renvoi élastique tendant à le ramener dans sa position de retrait. De manière préférentielle, une telle structure précédemment décrite est caractérisée en ce qu'il s'agit d'une demi structure d'un inverseur de poussée équipant une nacelle de turboréacteur. Bien évidement, le ou les pêne(s) peuvent indifféremment équiper la structure mobile ou fixe, l'autre structure, respectivement fixe ou mobile par rapport à la première structure, étant alors équipée des moyens de retenue ainsi que du ou des moyens de butée correspondants. Il convient de noter que les deux structures peuvent être mobiles par rapport à une troisième structure fixe. La mise en oeuvre de l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description détaillée qui est exposée ci-dessous en regard du dessin annexé dans lequel: La figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif d'accrochage selon l'invention entre une première structure et une 20 deuxième structure d'une nacelle d'avion avant armement dudit dispositif. La figure 2 est une représentation du dispositif de la figure 1 après armement de ce dernier. . La figure 3 est une représentation du dispositif de la figure 1 dans une position de blocage suite à un écartement rapide des deux 25 structures. La figure 4 est une représentation du dispositif de la figure 1 dans une position de retrait suite à un écartement lent des deux structures. Avant de décrire plus avant un mode de réalisation de l'invention, il est important de préciser que celle-ci n'est pas limitée à une structure de nacelle particulière équipée qui peut être ou non équipée d'un inverseur de poussée. De manière générale, la présente invention concerne toute structure comprenant des parties susceptibles de se déplacer les unes par rapport aux autres et dont il convient d'assurer un accrochage automatique limitant le déplacement relatif d'une partie par rapport à l'autre tout en permettant une séparation aisée desdites parties lors d'opérations de maintenance. Un tel dispositif est notamment utilisé sur des inverseurs de poussée comportant deux demi structures entourant une partie du turboréacteur et montées mobiles radialement afin de pouvoir procéder à des opérations de maintenance sur la partie du turboréacteur entourée par l'inverseur. Bien évidemment, ce dispositif peut être utilisé sur une nacelle ne comprenant pas d'inverseur de poussée mais équipée de capots mobiles permettant d'accéder à l'intérieur de ladite nacelle. Dans un tel cas, ces dispositifs de verrouillage sont installés à douze heures, c'est-à-dire en position haute de la nacelle, et sont particulièrement difficiles d'accès. Un dispositif d'accrochage 1 selon l'invention, tel que représenté sur les figures 1 à 4, est destiné à empêcher l'écartement d'une première structure 2 relativement à une deuxième structure 3. Il pourra s'agir, par exemple, d'empêcher l'ouverture radiale d'un demi-ensemble d'un inverseur de poussée par rapport à une nacelle à laquelle il est intégré. Pour ce faire, le dispositif d'accrochage 1 comprend un crochet 4 équipant la deuxième structure 3 et formant un moyen de retenue apte à coopérer le cas échéant avec un pêne 5 rattaché à la première structure 2. Le pêne 5 est monté mobile en rotation autour d'un axe 6 de manière à pouvoir passer alternativement d'une position d'armement dans laquelle le pêne 5 est apte à être engagé avec le crochet 4, à une position de retrait dans laquelle le pêne 5 est éloigné du crochet 4 et ne peut être engagé par ce dernier. Par ailleurs, le dispositif d'accrochage 1 comprend un levier 7 rattaché à une extrémité 15 du pêne 5. Ce levier 7 est terminé par un talon 8 en appui sur un ressort 9 monté sur une surface 16 de la première structure 2, et situé en regard d'une butée 10 équipant la deuxième structure 3. Le talon 8 est apte à venir au contact de la butée 10 par l'intermédiaire d'une surface 11 présentant une arête arrondie 12 décalé par rapport à l'axe du ressort 9 et apte à remplir un rôle de pivot sous l'action du ressort 9. Ainsi, lorsque le ressort 9 est comprimé, ce dernier exerce une force de rappel tendant à faire pivoter le levier 7 dans un sens d'ouverture du pêne 5 vers sa position de retrait. Un utilisateur souhaitant activer l'accrochage entre la première structure 2 et la deuxième structure 3 procèdera de la façon suivante. Initialement, la deuxième structure 3 est éloignée de la première structure 2 ou, comme représenté sur la figure 1 ne fait que l'effleurer, c'est-à-dire que la butée 10 est simplement au contact de l'arête 12 sans exercer de pression sur la talon 8, et donc sans comprimer le ressort 9. Le dispositif d'accrochage 1 est donc en position de retrait, le pêne 5 étant maintenu écarté du crochet 4 par l'action du ressort 9 sur le levier 7. Afin de lier la première structure 2 et la deuxième structure 3 entre elles, il convient d'armer le dispositif d'accrochage 1 comme représenté sur la figure 2. Pour ce faire, la deuxième structure 3 est rapprochée de la première structure 2. La butée 10 vient alors exercer une pression sur le talon 8 et par voie de conséquence comprime le ressort 9. Simultanément, le recul du talon 8 entraîne pivotement du pêne 5 vers une position de fermeture dans laquelle il fait face au crochet 4. Il convient maintenant de distinguer selon que la deuxième structure 3 s'écarte rapidement ou lentement de la première structure 2. Dans le cas d'un écartement rapide de la deuxième structure 3 relativement à la première structure 2, écartement pouvant être provoqué notamment par un incident en vol tel que l'éclatement d'un conduite d'air du turboréacteur, la vitesse d'écartement est supérieure à la vitesse de détente du ressort 9 et la butée 10 se décolle rapidement du talon 8 tandis que le crochet 4 se rapproche rapidement du pêne 5. La butée 10 n'étant plus en contact avec l'arête 12, cette dernière ne remplit plus de fonction de point de pivot facilitant la rotation du levier 7 et du pêne 5. Par conséquent le pêne 5 est, sous l'effet de la décompression du ressort 9, animé d'un mouvement de rotation plus lent et la trajectoire de l'extrémité 15 par rapport au crochet 4 est relativement aplanie selon la vitesse d'écartement de la deuxième structure 3 par rapport à la première structure 2. Ainsi, le crochet 4 engage le pêne 5 avant que ce dernier ait eu le temps de pivoter suffisamment pour s'écarter du crochet 4. De ce fait, l'écartement de la deuxième structure 3 par rapport à la première structure 2 est stoppé. Dans le cas d'un écartement lent de la deuxième structure 3 relativement à la première structure 2, notamment lors d'une ouverture pour procéder à une opération de maintenance au sol, la butée 10 se déplace suffisamment lentement pour être suivi par le talon 8, repoussé contre ladite butée 10 par le ressort 9. La butée 10 reste donc en contact avec l'arête 1 2 qui, sous l'effet de la force exercée par le ressort 9 contre le talon 8 sert de point de pivot qui aide à la rotation du levier 7 et donc du pêne 5. Par conséquent, la trajectoire de l'extrémité 15 du pêne 5 suit une trajectoire quasi circulaire tandis que le crochet 4 se rapproche du pêne 5. Ainsi, lorsque le crochet 4 arrive suffisamment près du pêne 5 pour être en mesure de l'engager, ce dernier a déjà pivoté suffisamment pour se trouver écarté du crochet 4, dans une position de retrait. Le crochet 4 n'étant pas engagé avec le pêne 5, le déplacement de la deuxième structure 3 par rapport à la première structure 2 n'est pas stoppé et peut être poursuivi jusqu'à l'ouverture souhaitée. Ainsi, dans le cadre d'une application à une nacelle abritant un turboréacteur et comprenant des trappes et/ou un inverseur comportant deux demi parties mobiles radialement, ces éléments pourront être liés ensemble à la nacelle à l'aide de dispositifs d'accrochage 1 selon l'invention. De cette manière, une ouverture lente ou manuelle de ces éléments lors d'opérations de maintenance au sol pourra être effectué sans qu'un opérateur n'ait besoin de déverrouiller l'ensemble des dispositifs de verrouillage fermant ces éléments mobiles en vol. A l'inverse, dans le cas d'un incident en vol, tel qu'une rupture de conduite d'air du turboréacteur, qui tendrait à provoquer un écartement rapide de ces éléments mobiles, les dispositifs d'accrochage 1 selon l'invention assurerait la retenue de ces éléments mobiles. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des exemples particuliers, de réalisation, il est,bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
La présente invention se rapporte à un dispositif d'accrochage (1) entre une première structure (2) et une deuxième structure (3), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un pêne (5) rattaché à la première structure et monté à l'encontre d'au moins un moyen de renvoi élastique (9) tendant à le ramener vers une position de retrait, un moyen de butée (10) correspondant de la deuxième structure étant apte à le maintenir dans un état de tension lorsque celle-ci est à proximité de la première structure, de manière à ce que, d'une part, lors d'un écartement rapide entre la première et la deuxième structure, chaque pêne s'engage avec au moins un moyen de retenue (4) correspondant afin de limiter l'écartement relatif, et d'autre part, lors d'un écartement lent, chaque pêne et moyen de retenue correspondant demeurent dissociés, permettant alors l'ouverture complète entre la première structure et la deuxième structure.
1. Dispositif d'accrochage (1) entre une première structure (2) et une deuxième structure (3), aptes à se déplacer l'une par rapport à l'autre, comprenant au moins un pêne (5) rattaché à la première structure et apte, le cas échéant, à venir s'engager avec au moins un moyen de retenue (4) correspondant de la deuxième structure, caractérisé en ce que chaque pêne est monté à l'encontre d'au moins un moyen de renvoi élastique (9) tendant à le ramener vers une position de retrait, un moyen de butée (10) correspondant de la deuxième structure étant apte à le maintenir dans un état de tension lorsque celle-ci est à proximité de la première structure, de manière à ce que, d'une part, lors d'un écartement rapide entre la première structure et la deuxième structure, provoqué notamment par un incident en vol, chaque pêne et moyen de retenue correspondant s'engagent afin de limiter l'écartement relatif entre la première structure et la deuxième structure, et d'autre part, lors d'un écartement lent, notamment lors d'une ouverture pour maintenance au sol, chaque pêne et moyen de retenue correspondant demeurent dissociés, permettant alors l'ouverture complète entre la première structure et la deuxième structure. 2. Dispositif d'accrochage (1) selon la 1, caractérisé en ce que le pêne (5) est monté mobile en rotation autour d'un axe (6). 3. Dispositif d'accrochage (1) selon la 2, caractérisé en ce que le moyen de renvoi élastique (9) est disposé à l'encontre d'un levier (7) rattaché au pêne (5) et apte à venir au contact du moyen de butée (10) par l'intermédiaire d'une surface (1 1) conçue de manière à présenter une instabilité de pivotement sous l'action du moyen de renvoi élastique. 4. Dispositif d'accrochage (1) selon la 3, caractérisé en ce que la surface (11) de contact entre le levier (7) et le 35 moyen de butée (10) présente une arête (12). 5. Dispositif d'accrochage (1) selon la 4, caractérisé en ce que l'arête (12) est arrondie. 6. Dispositif d'accrochage (1) selon l'une quelconque des 5 1 à 5, caractérisé en ce que le moyen de renvoi élastique est un ressort (9) axial. 7. Dispositif d'accrochage (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le moyen de renvoi élastique 10 est un ressort à lames. 8. Dispositif d'accrochage selon la 2, caractérisé en ce que le moyen de renvoi élastique est monté sur l'axe de rotation du pêne. 9. Dispositif d'accrochage selon la 8, caractérisé en ce que le moyen de renvoi élastique est un ressort spiral. 10. Dispositif d'accrochage (1) selon l'une quelconque des 20 1 à 9, caractérisé en ce que le moyen de retenue se présente sous la forme d'un crochet (4). 11. Dispositif d'accrochage (1) selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le moyen de butée (10) est apte à agir sur un moyen de renvoi élastique (9) du pêne (5) et à le maintenir dans un état de compression. 12. Structure (2) apte à s'écarter ou se rapprocher d'une autre structure (3), caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un pêne (5) disposé à l'encontre d'au moins un moyen de renvoi élastique (9) tendant à le ramener dans sa position de retrait. 13. Structure selon la 12, caractérisée en ce qu'il s'agit d'une demi structure d'un inverseur de poussée équipant une nacelle 35 de turboréacteur.
B
B64
B64D
B64D 29
B64D 29/06
FR2889923
A1
HARNAIS DE TRANSPORT D'OBJET
20,070,302
La mode actuelle dans la pratique du sport (course à pied, vélo, danse skate-board...) veut que l'exercice soit effectué en musique. A cet égard, nombre de sportifs effectuent leur exercice avec un appareil diffusant de la musique relié à des écouteurs disposés dans chaque oreille. Bien que maintenant les appareils soient de taille de plus en plus réduite, il n'en demeure pas moins que le coureur par exemple est confronté au ballottement de l'appareil au cours du mouvement ce qui rend fort inconfortable celui-ci. De plus d'après les conseils des fabricants cela risque à la longue de détériorer l'appareil. Souvent, pour pallier cet inconvénient, les coureurs portent à la main leur appareil. Cette solution n'est cependant pas satisfaisante car il n'est pas agréable de courir en tenant à la main un objet quelconque. Une autre solution est de glisser l'appareil dans une poche de culotte. Mais le problème est alors d'avoir un fil reliant les écouteurs à l'appareil de longueur suffisamment importante pour couvrir la distance du fond de la poche aux oreilles tout en ayant assez de liberté pour ne pas gêner les mouvements du coureur. L'expérience montre qu'à ce jour aucune solution réellement satisfaisante n'a été mise en oeuvre. Il existe des brassards ou des pochettes mais dans le cas d'une activité intense, le brassard peut gêner la circulation sanguine ou certains mouvements des bras, et la pochette n'existe pas pour tous les types d'appareils et ne s'adapte pas à tous les vêtements comme par exemple un pantalon de cycliste ou un juste au corps souvent en fibre très fine. La solution satisfaisante devrait répondre au moins aux exigences suivantes: maintenir l'appareil suffisamment fermement pour que celui-ci reste en place, sans ballottement, malgré les mouvements induits par les mouvements du porteur, - ne pas gêner le porteur, - pouvoir avantageusement être porté par dessus ou au dessous des vêtements, éventuellement directement sur la peau et donc dans une matière compatible avec un contact prolongé avec la peau, - protéger l'appareil par exemple des chutes, des coups, de la sueur, de la pluie, ou encore du sable et des poussières. Ainsi l'invention a pour objet un comprenant une ceinture suffisamment longue pour ceinturer totalement le thorax d'un individu et au 2889923 2 moins une poche solidaire de ladite ceinture, de taille suffisante pour contenir l'objet à transporter. On appréciera qu'à la différence d'une ceinture normale qui prend appui sur le bassin, l'invention prévoit de s'appuyer sur la cage thoracique alors que cela pourrait paraître gênant pour l'accomplissement d'un effort physique. Il est pourtant apparu que les matériaux actuels permettent de combiner un maintien ferme et une souplesse suffisante pour accompagner les mouvements de la cage thoracique. Le harnais de transport d'objet peut se porter sur n'importe quelle partie du thorax mais est préférentiellement porté sous la poitrine. Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, la ceinture peut former un anneau fermé si ses extrémités sont reliées entre elles de façon permanente. Dans cette forme de réalisation, tout moyen permettant la liaison permanente des extrémités de la ceinture peut être envisagé. On citera à titre d'exemple une couture à l'aide d'un fil, ou encore d'un encollage. Selon une autre forme de réalisation de l'invention, la ceinture peut être ouverte, ses extrémités étant libres, et munie à chacune de ces extrémités d'un moyen permettant de relier chacune des extrémités à l'autre. On peut citer à cet égard un ensemble bouton/boutonnière, une boucle de fermeture telle une boucle de ceinture de pantalon, une bande Velcro , un ou plusieurs clip(s), un ou plusieurs bouton(s) crochet(s), une fermeture éclair, un ou plusieurs aimant(s) ou encore, sans être limitatif, une attache de type de celles utilisées dans les baudriers de randonnée. Dans cette de forme de réalisation, il est envisageable que le moyen de liaison des deux extrémités comporte en outre un moyen de réglage de la longueur de la ceinture. Préférentiellement selon l'invention, la ceinture est ouverte et munie à chacune de ces extrémités d'une bande Velcro permettant de refermer ladite ceinture tout en en réglant la longueur. Quelque soit sa forme de réalisation, la ceinture peut être confectionnée en toute matière, naturelle ou synthétique, particulièrement en une matière généralement utilisée dans la réalisation des vêtements comme par exemple du cuir ou un tissu en matière synthétique ou naturelle. Préférentiellement selon l'invention, la ceinture est en tissu, très préférentiellement en un tissu déformable élastiquement afin d'épouser au plus prêt le thorax du porteur et ainsi rester parfaitement en place quelque soit les mouvements dudit porteur et la déformation de la cage thoracique. Comme tissu élastique utilisable selon l'invention on peut citer les tissus en élasthane tel le Lycra , en polyester tel le Coolmax ou le Dacron , en coton comme le denim, en polyamide tel le Tactel , en Gore-Tex , en jersey, en viscose comme la Rayonne, en néoprène ou encore en Teflon . Sous une forme particulière de l'invention, le tissu élastique utilisable selon l'invention peut être constitué d'un mélange des tissus ci-dessus cités. Ce peut être un tissu constitué de différentes couches de tissus superposées. Ce peut être également un tissu obtenu par tissage de différentes fibres. Sous une autre forme particulière de l'invention, le tissu contient un pourcentage 10 de néopréne pour assurer un bon maintien. Selon l'invention, le pourcentage de néoprène contenu dans le tissu constituant la ceinture peut représenter entre 10 et 60% de la surface totale de tissus constituant la ceinture, avantageusement entre 15 et 25 %. De manière préférentielle, la ceinture est en une matière plus particulièrement compatible avec un port à même la peau comme par exemple un tissu en élasthanne, en polyester, en coton ou en Gore-Tex , voire un mélange d'au moins deux de ces tissus, et comprend éventuellement du néoprène dans les pourcentages définis précédemment. Un tissu particulièrement préféré selon l'invention, est constitué de couches superposées de différents tissus, avantageusement de couches superposées d'élasthane, de polyamide, de coton, sans que l'ordre et/ou le nombre de couche ait une réelle importance, et comprend du néoprène dans les pourcentages définis précédemment. Le tissu utilisé selon l'invention doit répondre à au moins un des objectifs suivants: être imperméable, être résistant, présenter des propriétés antibactériennes et:ou hypoallergéniques, assurer le transfert d'humidité, présenter un séchage rapide, assurer un bon maintien. Quelque soit sa forme de réalisation, la ceinture peut avoir une longueur comprise entre 70 et 180 centimètres et une largeur comprise entre 2 et 12 centimètres. Selon l'invention la poche devant contenir l'objet à transporter peut être confectionnée en toute matière, souple ou rigide, particulièrement en matière épaisse, souple et imperméable. Selon une forme particulière de l'invention, la poche peut être réalisée dans la même matière que celle dans laquelle est réalisée la ceinture. Selon une forme particulièrement intéressante de l'invention la poche est en matière élastique afin de parfaitement enserrer et maintenir l'objet à transporter. Ladite poche peut avoir toute forme compatible avec le transport d'un objet. On peut ainsi envisager une forme parallélépipédique, conique, tubulaire ou encore sphérique. Les dimensions de la poche doivent être compatibles avec les dimensions de l'objet à transporter particulièrement afin que celui-ci ne puisse sortir de la poche sous l'effet des mouvements du corps. Ainsi la poche peut avoir une longueur, une largeur et une profondeur, identiques ou différentes, comprises entre 1 et 12 cm, préférentiellement entre 3 et 10 cm, ces dimensions s'entendant rabaét fermé lorsque ladite poche comporte un rabat. Selon l'invention, la poche peut être munie d'un fond et peut éventuellement comporter une pièce dans sa partie supérieure pouvant servir à fermer la poche. Cette fermeture peut être sous la forme d'un simple rabat fixé à l'une des parois de la poche, de longueur suffisante pour venir se fixer sur la paroi opposée de la poche tout en recouvrant totalement l'objet inséré dans la poche. Dans un mode de réalisation particulier l'une des parois de la poche présente une longueur supérieure à la plus grande hauteur de la poche, le surplus de longueur constituant ainsi un rabat qui peut jouer le rôle de fermeture de la poche. Ledit rabat peut être muni de tout moyen lui permettant d'être maintenu en 20 position fermé lorsque rabattu sur la paroi opposée. On peut citer à cet égard une bande velcro, un bouton pression, un crochet, ou encore un fil réglable. Ladite poche peut en outre être munie d'au moins une ouverture permettant de laisser passer tout accessoire relié à l'objet transporté comme par exemple des fils d'écouteurs. Ladite ouverture peut être confectionnée dans le corps même de l'une des parois de ladite poche, dans le rabat de la dite poche quand celle-ci en est muni, ou encore être réalisée entre deux parois, par exemple sous la forme d'une échancrure dans l'une ou plusieurs des parois contiguës. Ladite ouverture peut prendre toute forme imaginable comme par exemple un cercle d'un diamètre compris entre 0,5 et 3 cm. Sous une forme particulière de réalisation, ladite poche peut présenter des parois gauche et/ou droite en matière élastique pour s'adapter à différentes largeurs d'appareils. Selon l'invention, la poche peut-être solidaire de la ceinture. Cela s'entend comme la poche pouvant faire partie intégrante de la ceinture, c'est à dire confectionnée dans la ceinture elle-même, ou comme la poche pouvant être rapportée sur la ceinture. Dans cette dernière forme, la ceinture et/ou la poche doivent comprendre des moyens de liaison permettant de solidariser la poche à la ceinture. Ces moyens de liaisons peuvent être permanents (couture, collage) ou temporaires (boucle de ceinture de pantalon, bande Velcro , clip(s), bouton(s) crochet(s), fermeture éclair, aimant(s), ou fermeture de baudriers de randonnée). Selon une forme particulière de réalisation de l'invention, le harnais de transport d'objet peut en outre comprendre au moins une bretelle. Par bretelle on entend selon l'invention une bande généralement confectionnée dans la même matière que la ceinture, bien que cela ne soit pas obligatoire, reliée à ladite ceinture en deux points diamétralement opposés lorsque la ceinture est fermée, le plus grand axe de ladite bande formant un angle avec la ceinture compris entre 45 et 90 par rapport au plus grand axe de la ceinture, de telle sorte que ladite bande relie un point situé dans le dos de l'individu à un point situé sur la face avant du même individu en passant par-dessus l'une de ses épaules. Ladite bretelle peut être reliée à la dite ceinture de manière permanente (couture, collage) ou temporaire (passant de ceinture dans l'extrémité de la bretelle, Velcro , crochet...). Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, ladite bretelle peut en outre comprendre tout moyen permettent d'en régler la longueur. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention le harnais de transport d'un objet peut en outre être muni de bandes réfléchissant la lumière, apposées sur la ceinture et/ou la ou les bretelles, en face avant et/ou arrière. Cette disposition confère un autre avantage à l'objet de l'invention, celui-ci devient en plus d'un outil de transport, un moyen de sécurité visant à rendre encore plus voyant le porteur dudit harnais et en assurer sa sécurité en plein air. Selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention, ledit harnais comprend une ceinture ouverte, confectionnée de couches superposées d'élasthanne, de polyamide, de coton, sans que l'ordre et/ou le nombre de couches ait une réelle importance, et comprend 15% de néoprène, d'une largeur comprise entre 4 et 8 cm, d'une longueur comprise entre 80 et 120 cm, munie à ses extrémités à titre de moyen de fermeture et de réglage d'une bande Velcro d'une largeur comprise entre 2 et 8 cm, d'une longueur comprise entre 5 et 40 cm, comportant d'une part une poche rapportée sur la ceinture, elle-même confectionnée en un mélange de néoprène, polyamide et élasthanne, de forme globalement parallélépipédique d'une largeur comprise entre 3 et 8 cm d'une épaisseur comprise entre 0,3 et 2 cm et d'une hauteur comprise entre 5 et 12 cm, dont l'une des parois correspondant à la hauteur de la poche, présente une longueur supérieure à celle de la parois opposée, constituant ainsi un rabat pouvant fermer ladite poche, ledit rabat étant muni d'une ouverture situé globalement en son centre sous la forme d'un trou de forme circulaire de diamètre de 1 à 3 cm, et d'autre part une bretelle, confectionnée dans le même matériau que la ceinture, d'une largeur comprise entre 2 et 8 cm, d'une longueur comprise entre 40 et 100 cm, solidaire de la ceinture de manière permanente par couture à l'aide d'un fil, fixée par chacune de ses extrémités en deux points de la ceinture diamétralement opposés, ledit harnais comprenant en outre des bandes réfléchissantes apposées par collage sur les parties de la ceinture et de la bretelle correspondant aux faces ventrale et dorsale de l'individu devant porter ledit harnais. Les dessins annexés illustrent l'invention, sans toutefois la limiter. Ainsi la figure 1 présente de face (A) et de dos (B) un harnais de transport d'objet comprenant une ceinture (1) muni à l'une de ces extrémités d'une bande Velcro (2), comportant une bretelle (3) et une poche (4) solidaire de la ceinture. Des bandes réfléchissantes (5) sont appliquées sur la bretelle tant en face avant qu'en face arrière. La figure 2 présente une autre forme de réalisation de l'invention dans laquelle le harnais de transport d'objet comporte deux bretelles passant chacune sur les épaules de l'individu. La figure 3 présente une poche qui peut être solidarisée à la ceinture d'un harnais selon l'invention, ladite poche comportant une face avant (1) , une face arrière (2), deux faces latérales (3) et un fond (4), ladite face arrière présentant une longueur nettement supérieure à la hauteur de la poche, le surplus de longueur définissant un rabat (5) servant à fermer la poche. Le rabat est muni dans sa partie distale d'un morceau de Velcro (6) servant à le maintenir en position fermer lorsque rabattu sur la paroi avant de la poche. Il comporte aussi un orifice (7) dans sa partie proximale afin de laisser passer un accessoire lié à l'objet transporté
L'invention a pour objet un harnais de transport d'objet comprenant une ceinture suffisamment longue pour ceinturer totalement le thorax d'un individu et au moins une poche solidaire de ladite ceinture, de taille suffisante pour contenir l'objet à transporter.
1) Harnais de transport d'objet comprenant une ceinture suffisamment longue pour ceinturer totalement le thorax d'un individu et au moins une poche solidaire de ladite ceinture de taille suffisante pour contenir l'objet à transporter. 2) Harnais de transport d'objet selon la 1, caractérisé en ce que les extrémités de la ceinture sont reliées entre elles de façon permanente pour former un anneau fermé. 3) Harnais de transport d'objet selon la 1, caractérisé en ce que les extrémités de la ceinture sont libres. 4) Harnais de transport d'objet selon la 3, caractérisé en ce que les extrémités de la ceinture sont munis d'un moyen permettant de les relier entre elles. 5) Harnais de transport d'objet selon la 4, caractérisé en ce que le moyen permettant de relier les extrémités de la ceinture entre elles est constitué d'une bande Velcro . 6) Harnais de transport d'objet selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la ceinture est confectionnée en une matière naturelle ou synthétique, particulièrement en une matière généralement utilisée dans la réalisation des vêtements comme par exemple du cuir ou un tissu en matière synthétique ou naturelle. 7) Harnais de transport d'objet selon la 6, caractérisé en ce que la matière est un tissu déformable élastiquement, choisi parmi les tissus en élasthanne tel le Lycra , en polyester tel le Coolmax ou le Dacron , en coton comme le denim,, en polyamide tel le Tactel , en GoreTex , en jersey, en viscose comme la Rayonne, en néoprène ou encore en Teflon , ou encore en un mélange d'au moins deux tissus.. 8) Harnais de transport d'objet selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la ceinture à une longueur comprise entre 70 et 180 centimètres et une largeur comprise entre 2 et 12 centimètres. 9) Harnais de transport d'objet selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la poche est confectionnée en une matière souple ou rigide, particulièrement en matière épaisse, souple et imperméable, ou dans la même matière que celle dans laquelle est réalisée la ceinture. 10) Harnais de transport d'objet selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la poche a une longueur, une largeur et une profondeur, identiques ou différentes, comprises entre 1 et 12 cm, préférentiellement entre 3 et 10 cm,. 11) Harnais de transport d'objet selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé 2889923 8 en ce que la poche comporte en outre une fermeture comportant éventuellement une ouverture. 12) Harnais de transport d'objet selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que la poche fait partie intégrante de la ceinture ou est rapportée sur la ceinture. 13) Harnais de transport d'objet selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une bretelle. 14) Harnais de transport d'objet selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il est muni de bandes réfléchissant la lumière. 15) Harnais de transport d'objet selon la 1, comprenant une ceinture ouverte, confectionnée de couches superposées d'élasthanne, de polyamide, de coton, sans que l'ordre et/ou le nombre de couches ait une réelle importance, et comprend 15% de néoprène, d'une largeur comprise entre 4 et 8 cm, d'une longueur comprise entre 80 et 120 cm, munie à ses extrémités à titre de moyen de fermeture et de réglage d'une bande Velcro d'une largeur comprise entre 2 et 8 cm, d'une longueur comprise entre 5 et 40 cm, comportant d'une part une poche rapportée sur la ceinture, elle-même confectionnée en un mélange de néoprène, polyamide et élasthanne, de forme globalement parallélépipédique d'une largeur comprise entre 3 et 8 cm d'une épaisseur comprise entre 0,3 et 2 cm et d'une hauteur comprise entre 5 et 12 cm, dont l'une des parois correspondant à la hauteur de la poche, présente une longueur supérieure à celle de la parois opposée, constituant ainsi un rabat pouvant fermer ladite poche, ledit rabat étant muni d'une ouverture situé globalement en son centre sous la forme d'un trou de forme circulaire de diamètre de 1 à 3 cm, et d'autre part une bretelle, confectionnée dans le même matériau que la ceinture, d'une largeur comprise entre 2 et 8 cm, d'une longueur comprise entre 40 et 100 cm, solidaire de la ceinture de manière permanente par couture à l'aide d'un fil, fixée par chacune de ses extrémités en deux points de la ceinture diamétralement opposés, ledit harnais comprenant en outre des bandes réfléchissantes apposées par collage sur les parties de la ceinture et de la bretelle correspondant aux faces ventrale et dorsale de l'individu devant porter ledit harnais.
A
A45
A45F
A45F 3
A45F 3/14
FR2897495
A1
PROCEDE DE COMMUNICATION ENTRE UN TERMINAL SANS FIL ET UN PONT D'ACCES D'UN RESEAU SANS FIL, TERMINAL, ET PROGRAMME D'ORDINATEUR ASSOCIE.
20,070,817
ASSOCIE. La présente invention concerne les technologies d'accès sans fil à des réseaux de télécommunication. Elle s'applique notamment aux technologies de type IEEE 802.11 (Wi-Fi), de type IEEE 802.15. 1 (Bluetooth) ou encore IEEE 802.16 (WiMax) normalisées par l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE). De façon connue, des points d'accès sans fil procurent des liaisons radio avec des terminaux sans fil pour l'accès à des ressources accessibles depuis les points d'accès. A chaque point d'accès correspond une zone de couverture radio. Un terminal sans fil dans la zone de couverture d'un point d'accès est capable d'envoyer et de recevoir des données via ce point d'accès après avoir effectué avec succès certaines opérations pour sélectionner le point d'accès et se connecter au réseau par son intermédiaire. La présente invention concerne plus particulièrement les aspects liés, en cas de mobilité du terminal sans fil, au changement de zone de couverture 20 et du point d'accès sélectionné pour l'accès au réseau. Dans certains types de réseaux, les points d'accès sont configurés, dans une phase préalable, pour pouvoir échanger selon un nombre fixé n de débits théoriques de transmission, les données avec les terminaux qui sont connectés au réseau. A chacun de ces débits théoriques correspond un mode 25 de transmission déterminé, notamment une modulation et un codage spécifiques. A chaque débit théorique correspond une valeur seuil de niveau de réception. Si le niveau de champ reçu par le terminal utilisateur en provenance du point d'accès auquel il est associé est inférieur à la valeur seuil correspondant au débit considéré, ce débit, et plus généralement le mode de 30 transmission correspondant à ce débit, ne peut être utilisé pour échanger les données entre le terminal et le point d'accès. Les valeurs seuils de niveau de réception augmentent lorsque les valeurs de débits correspondants augmentent. Dans l'art antérieur, lorsqu'un terminal mobile, par exemple à bord d'un train, cherche à se connecter au réseau via un nouveau point d'accès dans la zone de couverture Z duquel il vient d'entrer, il déclenche auprès du point d'accès les opérations pour l'accès au réseau une fois que le niveau de réception dépasse un certain seuil. Le seuil que le terminal considère d'abord est celui qui correspond au débit maximum considéré dans le point d'accès, soit le niveau de réception le plus exigeant. Sur la figure 1 est représentée la zone de couverture Z qui s'étire le long de la voie ferrée C. La flèche f indique le sens de progression du train. La figure 1 comporte en outre un graphe avec comme abscisse le temps t ou la distance D entre le nouveau point d'accès AP et le terminal dans le train. L'axe des ordonnées indique le niveau de champ reçu par le terminal utilisateur en provenance du nouveau point d'accès AP. On considère ici que le nombre n de débits théoriques configurés dans les équipements est égal à 4. Les débits dl, d2, d3 et 4, avec dlt1) pour le débit d3 juste inférieur au débit maximum d4 configuré dans le point d'accès. Le terminal mesure alors, à l'instant t2, le niveau de champ reçu en provenance du nouveau point d'accès AP et le compare à la valeur seuil s3 correspondant au débit d3. Dans ce cas, par exemple, la connexion ne peut avoir lieu car la valeur seuil s3 de niveau de réception n'est pas atteinte. Alors une nouvelle tentative de connexion par le terminal à ce point d'accès a lieu à un instant t3 (t3>t2) pour le débit d2 juste inférieur au débit d3 précédemment considéré. Le terminal va alors mesurer, à l'instant t3, le niveau de champ reçu en provenance du nouveau point d'accès AP et le comparer à la valeur seuil s2 correspondant au débit d2. Dans ce cas, par exemple, la connexion via le nouveau point d'accès peut enfin être mise en oeuvre car la valeur seuil s2 de niveau de réception a été dépassée. Toutefois, le train s'est rapproché du point d'accès entre l'instant t1 de la première tentative de connexion et l'instant t3 de la mise en oeuvre effective de la connexion. Le terminal ne se trouve effectivement connecté au nouveau point d'accès qu'à l'endroit où il se trouve à l'instant t3. Dans le cas présent, la zone hachurée H ne peut donc donner lieu à une connexion au réseau par l'intermédiaire du point d'accès AP. Ce fonctionnement actuel a donc pour conséquence de diminuer la zone de couverture efficace (c'est-à-dire la zone où des connexions au réseau par l'intermédiaire du point d'accès, depuis les terminaux sans fil ont effectivement lieu) d'un point d'accès pour des terminaux en situation de mobilité forte par rapport à des terminaux en situation plus statique. Et plus la vitesse de déplacement est importante, plus la zone de couverture efficace se trouve réduite. La présente invention vise à proposer une solution pour augmenter la zone de couverture d'un point d'accès d'un terminal sans fil mobile. A cet effet, suivant un premier aspect, l'invention propose un procédé de communication entre un terminal sans fil et un point d'accès sans fil d'un réseau. Le terminal et le point d'accès sont configurés pour établir entre eux un canal radio de communication pour l'accès du terminal au réseau, selon au moins un premier mode correspondant à un premier débit théorique de transmission et un deuxième mode correspondant à un deuxième débit théorique de transmission supérieur au premier débit. Le premier débit est associé à une première valeur seuil et le deuxième débit est associé à une deuxième valeur seuil. Le procédé comprend les étapes suivantes, lors d'une recherche par le terminal de connexion au réseau par l'intermédiaire du point d'accès : a/ mesure par le terminal d'un premier niveau de réception du signal en provenance du point d'accès ; b/ comparaison entre le premier niveau mesuré et la première valeur seuil, cette comparaison étant la première comparaison réalisée par le terminal en vue de décider de requérir l'accès au réseau via le point d'accès, entre une mesure de niveau de réception du signal en provenance du point d'accès et une valeur seuil associée à un débit de transmission ; c/ si le premier niveau mesuré est supérieur à la première valeur seuil, envoi par le terminal au point d'accès d'une requête d'accès au réseau via le point d'accès ; d/ si le point d'accès répond favorablement à la requête, établissement d'un canal radio de communication selon le premier mode entre le terminal et le point d'accès pour l'échange de données avec le réseau. Selon l'invention, la recherche de la vérification des contraintes de réception ne débute pas par le seuil correspondant au débit théorique maximum, mais par un débit théorique inférieur. Ainsi, lors de l'entrée dans une zone de couverture, on cherche en priorité à se connecter à un débit théorique bas pouvant être mis en oeuvre sur le canal radio, avant de chercher à se connecter à des débits théoriques supérieurs. On compare donc en priorité le niveau de réception courant à une valeur seuil inférieure à celle associée au débit maximum. La connexion au point d'accès a donc lieu à plus grande distance du point d'accès que dans l'art antérieur. La partie de la zone de couverture dans laquelle une connexion peut effectivement avoir lieu est donc plus grande. Dans un mode de réalisation de l'invention, le terminal et le point d'accès sont configurés pour communiquer selon une pluralité de modes, chaque mode correspondant à un débit de transmission et une valeur seuil de niveau de réception par le terminal, le débit étant une fonction croissante du seuil de réception. Dans ce mode de réalisation, la première valeur seuil considérée est la valeur seuil minimale parmi les valeurs seuils de la pluralité de modes. Cette disposition a pour conséquence de permettre une connexion du terminal sans fil au réseau par l'intermédiaire du point d'accès dès que la condition de niveau de réception la moins contraignante est atteinte. Elle permet donc d'étendre au maximum la zone de couverture pour un terminal cherchant à se connecter par l'intermédiaire du point d'accès correspondant à la zone de couverture. Dans d'autres modes de réalisation, la première valeur seuil que l'on considère est la valeur seuil, parmi les valeurs seuils configurées, immédiatement inférieure au niveau de réception mesuré à l'étape a). Dans ce cas, les débits mis en oeuvre à chaque instant de mesure sont les débits maximum théoriques qui peuvent être mis en place pour les niveaux de réception mesurés. L'algorithme nécessaire pour un tel fonctionnement est cependant plus compliqué que dans le cas où on établit d'abord systématiquement le canal avec un débit théorique minimum. Avantageusement, le procédé selon l'invention met en oeuvre ensuite les étapes suivantes mises en oeuvre après l'étape d/ : el mesure par le terminal d'un deuxième niveau de réception du signal en provenance du point d'accès ; f/ si ledit deuxième niveau mesuré est supérieur à la deuxième valeur seuil 20 associée au deuxième débit, mise en oeuvre du deuxième mode dans le canal de communication établi entre le terminal et le point d'accès. Avantageusement, le terminal et le point d'accès sont configurés pour communiquer selon une pluralité de modes, chaque mode correspondant à un débit de transmission et une valeur seuil associée, le débit étant une fonction 25 croissante de la valeur seuil et on réitère les étapes el et f/ du procédé en considérant dans un ordre croissant des valeurs seuils successives supérieures à la deuxième valeur seuil, pour établir successivement dans le canal de communication, des débits correspondant audites valeurs seuils. Ces dispositions permettent d'augmenter dynamiquement le débit dans 30 le canal de communication au fur et à mesure que le niveau de champ augmente lorsque que le terminal se rapproche du point d'accès. Dans des modes de réalisation, une fois le canal radio de communication établi entre le terminal utilisateur et le point d'accès avec le deuxième débit théorique, un processus d'augmentation dynamique du débit dans le canal est mis en oeuvre pour établir successivement (selon un ordre croissant des débits) en oeuvre dans le canal des débits théoriques supérieurs au deuxième débit, si de tels débits sont configurés dans le terminal et le point d'accès en tant que débits théoriques utilisables. Suivant un deuxième aspect, l'invention propose un terminal sans fil configuré pour établir, selon au moins un premier mode correspondant à un premier débit de transmission associé à une première valeur seuil et un deuxième mode correspondant à un deuxième débit de transmission supérieur au premier débit et associé à une deuxième valeur seuil, un canal radio de communication avec un point d'accès sans fil d'un réseau, pour l'accès du terminal au réseau, ledit terminal comprenant : - des moyens pour mesurer un premier niveau de réception du signal en provenance du point d'accès ; - des moyens pour comparer ce premier niveau mesuré et la première valeur seuil, cette comparaison étant la première comparaison réalisée par le terminal en vue de décider de requérir l'accès au réseau via le point d'accès, entre une mesure de niveau de réception du signal en provenance du point d'accès et une valeur seuil associée à un débit de transmission ; - des moyens pour, si le premier niveau mesuré est supérieur à la première valeur seuil, envoyer au point d'accès une requête d'accès au réseau via ledit point d'accès ; - des moyens pour, suite à la réception d'une réponse positive du point d'accès pour l'accès au réseau, établir un canal radio de communication selon le premier mode entre le terminal et le point d'accès pour l'échange de données avec le réseau. Suivant un troisième aspect, l'invention propose un programme d'ordinateur à installer dans un terminal sans fil. Le terminal est configuré pour établir, selon au moins un premier mode correspondant à un premier débit de transmission associé à une première valeur seuil et un deuxième mode correspondant à un deuxième débit de transmission supérieur au premier débit et associé à une deuxième valeur seuil, avec un point d'accès sans fil d'un réseau, un canal radio de communication, pour l'accès du terminal au réseau. Le programme comprend des instructions pour mettre en oeuvre les étapes suivantes lors d'une exécution du programme par des moyens de traitement du terminal : - mesure d'un premier niveau de réception du signal en provenance du point d'accès ; - comparaison entre ce premier niveau mesuré et la première valeur seuil, cette comparaison étant la première comparaison réalisée par le terminal en vue de décider de requérir l'accès au réseau via le point d'accès, entre une mesure de niveau de réception du signal en provenance du point d'accès et une valeur seuil associée à un débit de transmission ; - si le premier niveau mesuré est supérieur à la première valeur seuil, envoi au point d'accès d'une requête d'accès au réseau via le point d'accès ; - si le point d'accès répond favorablement à la requête, établissement d'un canal radio de communication selon le premier mode entre le terminal et le point d'accès pour l'échange de données avec le réseau. Dans un mode de réalisation, les valeurs seuils associées aux débits théoriques respectifs sont configurables. Par exemple, une valeur seuil peut être modifiée, suite à l'obtention de résultats de simulation ou d'expérimentation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui va suivre. Celle-ci est purement illustrative et doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 2 est un schéma synoptique d'un réseau sans fil dans lequel l'invention est mise en oeuvre ; - la figure 3 représente une zone de couverture d'un point d'accès et un graphe indiquant le niveau de champ reçu par le terminal sans fil en provenance du point d'accès, en fonction du temps ou de la distance entre le point d'accès et le terminal. L'invention est décrite ci-après dans son application particulière à un réseau sans fil de type IEEE 802.11. Le réseau IEEE 802.11 schématisé sur la figure 1 a été déployé le long d'une voie ferrée. Il comporte un certain nombre de points d'accès sans fil au réseau API, AP2, AP3, munis d'antennes d'émission/réception et associés chacun à une zone de couverture radio. Deux zones de couvertures successives ont une partie de recouvrement. Dans l'exemple représenté, ces points d'accès sont reliés à un réseau de type IP 4 qui peut être l'Internet. Dans chaque point d'accès, des circuits assurent l'interface avec la partie filaire du réseau 4, tandis que des circuits radio coopérant avec l'antenne du point d'accès sont en charge de l'émission et de la réception des signaux sur l'interface sans fil. Entre ces deux types de circuits, les protocoles de la norme IEEE 802.11, qui concernent les deux premières couches, PHY et MAC, du modèle OSI) permettent aux terminaux d'accéder au réseau sans fil. Les antennes des points d'accès ont des ouvertures angulaires réduites pour privilégier un gain maximum dans la direction de l'axe de déplacement des trains circulant sur la voie ferrée. En référence à la figure 2, un train 5 circule sur la voie ferrée dans le sens indiqué par la flèche F. A bord du train se trouve un terminal utilisateur sans fil 6, par exemple un ordinateur portable muni d'une interface sans fil de type IEEE 802.11. Le terminal 6 et les points d'accès API, AP2 et AP3 sont adaptés pour émettre et recevoir selon quatre modes de communication différents, des données destinées au réseau ou en provenance du réseau 4, sur un canal radio de communication de données établi entre le terminal 6 et le point d'accès pour l'accès aux ressources du réseau IP 4. Le terminal sans fil 6 comporte en outre un décodeur adapté pour mesurer le niveau de réception d'un signal reçu, sous la forme par exemple d'un rapport signal à bruit SIN. Le premier mode M1 correspond à un débit théorique D1 de 1 Mégabits par seconde (Mb/s) et à une modulation de type DBPSK ( Differential Binary Phase Shift Keying ). Le mode M1 ne peut être mis en oeuvre entre le terminal 6 et le point d'accès par lequel le terminal a accès au réseau 4, que lorsque le niveau de signal reçu par le terminal sans fil 6 en provenance de ce point d'accès et mesurée par le décodeur du terminal est supérieur à la valeur seuil S1 égale à û 94 dBm. Le deuxième mode M2 correspond à un débit théorique D2 de 2 Mb/s et à une modulation de type DBPSK ( Differential Binary Phase Shift Keying ). Le mode M2 ne peut être mis en oeuvre entre le terminal sans fil 6 et le point d'accès par lequel le terminal a accès au réseau 4, que lorsque le niveau de signal reçu par le terminal 6 en provenance de ce point d'accès est supérieur à la valeur seuil S2 égale à û 91 dBm. Le troisième mode M3 correspond à un débit théorique D3 de 5,5 Mb/s et à une modulation de type CCK ( Complementary Code Keying ). Le mode M3 ne peut être mis en oeuvre entre le terminal sans fil 6 et le point d'accès par lequel le terminal a accès au réseau 4, que lorsque le niveau de signal reçu par le terminal sans fil 6 en provenance de ce point d'accès est supérieur à la valeur seuil S3 égale à û 89 dBm. Le quatrième mode M4 correspond à un débit théorique D4 de 11 Mb/s et à une modulation de type CCK ( Complementary Code Keying ). Le mode M4 ne peut être mis en oeuvre entre le terminal sans fil 6 et le point d'accès par lequel le terminal a accès au réseau 4, que lorsque le niveau de signal reçu par le terminal sans fil 6 en provenance de ce point d'accès est supérieur à la valeur seuil S4 égale à û 85 dBm. Dans le cas notamment des technologies de type IEEE 802.11, les opérations nécessaires pour qu'un terminal utilisateur sans fil puisse se connecter au réseau par l'intermédiaire d'un point d'accès sélectionné comportent, outre les étapes d'authentification qui ne sont pas décrites ci- dessous, les étapes d'association ou de réassociation. 9 Dans une phase de découverte des points d'accès, le terminal écoute la voie radio pour rechercher des trames spécifiques appelées balises ("Beacon"). Le terminal examine les informations contenues dans ce type de trame en particulier le nom de réseau (SSID, "Service Set Identifier") et les paramètres propres au réseau sans fil déployé. Ensuite, le terminal envoie des trames de recherche de points d'accès ("Probe Request") contenant le nom de réseau (SSID) recherché. Le ou les point(s) d'accès concerné(s) répond(ent) à la requête en renvoyant une trame "Probe Response" signalant leur présence. En fonction des éléments ainsi découverts, le terminal sélectionne le point d'accès voulu et demande à s'associer auprès du point d'accès. Pour ce faire, il émet à destination du point d'accès sélectionné une demande d'association ( Association Request ). Si l'association réussit, c'est-à-dire si le point d'accès répond favorablement ( Association Response contenant le champ successful ), un canal de communication de données est établi entre le terminal et le point d'accès, sur lequel le terminal est capable d'échanger des données avec le réseau IP 4 via le point d'accès auquel il est connecté. L'ensemble des échanges entre le point d'accès et le terminal antérieurs à l'établissement du canal de communication de données sont des échanges de signalisation. Le procédé de réassociation, pour les aspects qui nous intéressent dans le cadre de l'invention, est similaire au procédé d'association si ce n'est que le terminal est déjà associé à un premier point d'accès lorsqu'il réalise ce procédé de réassociation à un deuxième point d'accès. Le procédé de réassociation a pour conséquence, si la réassociation est réussie, de transférer l'association du premier point d'accès au deuxième point d'accès. Dans ce cas, le terminal émet à destination du deuxième point d'accès sélectionné une demande de réassociation ( Reassociation Request ). Si l'association réussit, c'est-à-dire si le deuxième point d'accès répond favorablement ( Reassociation Response contenant le champ successful ), un canal de communication de données est établi entre le terminal et le deuxième point d'accès pour l'accès au réseau IP 4, et le terminal est capable d'envoyer et de recevoir des données exclusivement via le deuxième point d'accès auquel il est connecté. En référence à la figure 2, le terminal 6, qui se situe alors dans la zone de couverture du point d'accès API, est associé au point d'accès sans fil API qui lui donne accès aux services du réseau IP 4. Au cours de la progression du train 5 le long de la voie ferrée selon la flèche F, l'ordinateur 6 entre dans la zone de couverture du point d'accès AP2. En fonction notamment des niveaux de réception des signaux émis respectivement par les points d'accès API et AP2, l'ordinateur 6 décide de demander à être associé au point d'accès AP2. Sur la figure 3 est représentée la zone de couverture du point d'accès AP2, la voie ferrée empruntée par le train, et un graphe indiquant, en ordonnée, le niveau de champ provenant du point d'accès AP2 et reçu par le terminal utilisateur en fonction de la distance séparant ce dernier du point d'accès AP2 et en fonction du temps représentés en abscisse. Dans le mode de réalisation de l'invention considéré, le terminal sans fil 6 mesure à un instant Ti le niveau de réception du signal en provenance du point d'accès AP2. Puis il compare ce niveau mesuré d'abord à la valeur seuil minimale S1 parmi les valeurs seuils associées aux différents modes qui peuvent être mis en oeuvre entre le point d'accès AP2 et le terminal sans fil 6. Cette valeur seuil minimale S1 correspond au débit minimum Dl égal à 1 Mb/s. Si le niveau mesuré est supérieur à la valeur S1, alors le terminal sans fil 6 émet à destination du point d'accès AP2 une requête de réassociation. Si l'association réussit, c'est-à-dire si le point d'accès AP2 répond favorablement ( Reassociation Response contenant le champ successful ), un canal de communication de données conforme au premier mode de communication M1 est établi entre le terminal et le point d'accès PA2. Le terminal 6 est alors capable d'envoyer et de recevoir des données exclusivement via le point d'accès PA 2 auquel il est connecté, à un débit de 1 M b/s. Le fait de comparer d'abord le niveau de réception à la valeur seuil S1 et de requérir l'association dès que ce niveau est supérieur à Si permet d'être connecté dès cet instant Ti, et non plus à un instant ultérieur selon l'art antérieur, après avoir procédé d'abord aux comparaisons avec S4, puis avec S3 etc. Ensuite, le terminal sans fil 6 mesure à nouveau, à un instant T2 (T2 > Ti), le niveau de réception du signal en provenance du point d'accès AP2. Puis il compare ce niveau mesuré à la valeur seuil S2, immédiatement supérieure à la valeur S1 parmi les valeurs seuils associées aux différents modes de communication M1, M2, M3 et M4. Cette valeur seuil S2 correspond au débit D2 égal à 2 Mb/s. Si le niveau mesuré est supérieur à la valeur S2, alors le mode de communication mis en oeuvre par le terminal et le point d'accès AP2 sur le canal de communication devient le deuxième mode M2, avec notamment un débit de 2 Mb/s. Sinon le débit du canal de communication reste égal à D1 jusqu'à ce qu'une mesure ultérieure du niveau de champ reçu en provenance du point d'accès AP2 indique une valeur supérieure au seuil S2. Ensuite, le terminal sans fil 6 mesure à nouveau, à un instant T3 (T3 > T2), le niveau de réception du signal en provenance du point d'accès AP2. Puis il compare ce niveau mesuré à la valeur seuil S3, immédiatement supérieure à la valeur S2 parmi les valeurs seuils associées aux différents modes de communication M1, M2, M3 et M4. Cette valeur seuil S3 correspond au débit D3 égal à 5,5 Mb/s. Si le niveau mesuré est supérieur à la valeur S3, alors le mode de communication mis en oeuvre sur le canal de communication devient le troisième mode M3, avec notamment un débit de 5,5 Mb/s. Sinon le débit du canal de communication reste égal à D2 jusqu'à ce qu'une mesure ultérieure du niveau de champ reçu en provenance du point d'accès AP2 indique une valeur supérieure au seuil S3. Puis, le terminal sans fil 6 mesure à nouveau, à un instant T4 (T4 > T3), le niveau de réception du signal en provenance du point d'accès AP2. Puis il compare ce niveau mesuré à la valeur seuil S4, valeur maximale parmi les valeurs seuils associées aux différents modes de communication M1, M2, M3 et M4. Cette valeur seuil S4 correspond au débit maximum D4 égal à 11 Mb/s. Si le niveau mesuré est supérieur à la valeur S4, alors le mode de communication mis en oeuvre sur le canal de communication devient le quatrième mode M4, avec notamment un débit égal au débit D4 de 11 Mb/s. Sinon le débit du canal de communication reste égal à D3 jusqu'à ce qu'une mesure ultérieure du niveau de champ reçu en provenance du point d'accès AP2 indique une valeur supérieure au seuil S4. Entre les instants Ti et T4, le terminal utilisateur s'est rapproché du point d'accès AP2. L'augmentation du débit dans le canal de communication 5 se fait donc au fur et à mesure de ce rapprochement. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, dans le cas d'un terminal sans fil souhaitant s'associer à un point d'accès, on mesure le niveau de champ reçu par le terminal en provenance du point d'accès et s'il dépasse la valeur seuil S1, les opérations d'association sont réalisées et le canal de 10 communication est d'abord établi au débit Dl minimal, et ce même si la valeur de champ mesuré est supérieur à une valeur seuil supérieur à Si, par exemple la valeur seuil S2. Dans un autre mode de mise en oeuvre de l'invention, on mesure le niveau de champ reçu par le terminal en provenance du point d'accès et s'il 15 dépasse la valeur seuil S1, les opérations d'association sont réalisées. Le canal de communication est établi immédiatement au débit théorique correspondant à la valeur seuil immédiatement inférieure au niveau de champ mesuré. Par exemple, si le niveau de champ mesuré est compris entre S2 et S3, sur le canal sera immédiatement mis en oeuvre le débit D2, sans passer 20 d'abord par le débit D1. Par ailleurs, le mode de réalisation décrit ci-dessus concerne la technologie IEEE 802.11. Les principes de l'invention s'appliquent bien entendu pour toute technologie sans fil utilisant la notion de zones de couverture associées respectivement à des points d'accès, par exemple les 25 technologies IEEE 802.15. 1, IEEE 802.16, les technologies de type 2G ou 3G etc. Le terminal considéré en référence aux figures est un terminalutilisateur. Dans d'autres modes de réalisation, il s'agit d'un terminal par exemple de type routeur embarqué dans le train. 30 Ainsi la présente invention propose de nouveaux principes pour l'association avec un point d'accès lors de l'entrée dans la zone de couverture correspondante. Ces principes engendrent une modification de la couche MAC. Les applications des couches supérieures du modèle OSI ne sont pas affectées. Les principes régissant les sorties de zone ne sont pas modifiés par l'invention. Les mécanismes de l'art antérieur en sortie de zone de couverture, modulant le débit théorique du canal de communication dans le sens des débits descendants au fur et à mesure que le niveau de champ reçu par le terminal en provenance du point d'accès diminue, permettent de se déconnecter au plus bas niveau. Ces principes, associés à l'invention, permettent d'étirer les couvertures radio, et donc de diminuer les coupures provoquées par les changements de points d'accès. L'invention permet une meilleure gestion des ressources radio à l'entrée d'une zone de couverture, notamment dans le cas d'une zone de couverture déployée le long d'une voie ferrée ou routière. Elle permet en fait d'étendre de façon importante, sans nécessiter l'ajout de nouveaux points d'accès, la zone de couverture efficace en entrée de zone par rapport à l'art antérieur dans le cas de terminaux sans fil se déplaçant avec des vitesses importantes, en permettant une association avec le nouveau point d'accès plus tôt dans le temps, et donc à plus grande distance du nouveau point d'accès sélectionné pour l'association. La zone appelée H indiquée ci-dessus qui ne pouvait donner lieu à une association dans l'art antérieur peut notamment être exploitée grâce à l'invention. Le nombre de coupures dues au changement de points d'accès est donc nettement diminué, notamment dans le cas des terminaux dont la vitesse de mobilité est élevée (terminaux dans des trains à grande vitesse à 300km/h ou des voitures sur autoroute etc), ce qui rend l'exploitation d'applications temps réel telles que les visioconférences, ou de typeVoix sur IP (VoIP) beaucoup plus fluide.30
Procédé de communication entre un terminal sans fil (6) et un point d'accès sans fil (AP2) d'un réseau (4) configurés pour établir entre eux un canal radio de communication pour l'accès du terminal au réseau, selon au moins un premier et un deuxième débits de transmission (D1) associés respectivement à une première et une deuxième valeur seuil (S1, S2), le deuxième débit étant supérieur au premier débit, comprenant les étapes suivantes :a/ mesure par le terminal d'un niveau de réception du signal en provenance du point d'accès ;b/ comparaison entre le niveau mesuré et la première valeur seuil, ladite comparaison étant la première comparaison réalisée par le terminal en vue de décider de requérir l'accès au réseau via le point d'accès, entre une mesure de niveau de réception du signal en provenance du point d'accès et une valeur seuil associée à un débit de transmission ;c/ si le premier niveau mesuré est supérieur à la première valeur seuil, envoi par le terminal au point d'accès d'une requête d'accès au réseau en vue de l'établissement d'un canal radio de communication selon le premier mode entre le terminal et le point d'accès.
1. Procédé de communication entre un terminal sans fil (6) et un point d'accès sans fil (AP2) d'un réseau (4), lesdits terminal et point d'accès étant configurés pour établir entre eux un canal radio de communication pour l'accès du terminal au réseau, selon au moins un premier mode correspondant à un premier débit de transmission (Dl) associé à une première valeur seuil (Si) et un deuxième mode correspondant à un deuxième débit de transmission (D2) supérieur au premier débit et associé à une deuxième valeur seuil (S2), ledit procédé comprenant les étapes suivantes : a/ mesure par le terminal d'un premier niveau de réception du signal en provenance du point d'accès ; b/ comparaison entre ledit premier niveau mesuré et la première valeur seuil, ladite comparaison étant la première comparaison réalisée par le terminal en vue de décider de requérir l'accès au réseau via ledit point d'accès, entre une mesure de réception de signal en provenance du point d'accès et une valeur seuil associée à un débit de transmission ; c/ si ledit premier niveau mesuré est supérieur à la première valeur seuil (Si), envoi par le terminal au point d'accès d'une requête d'accès au réseau via ledit point d'accès ; d/ si le point d'accès répond favorablement à ladite requête, établissement d'un canal radio de communication selon le premier mode entre le terminal et le point d'accès pour l'échange de données avec le réseau. 2. Procédé selon la 1, comprenant en outre les étapes suivantes après l'étape d/ : el mesure par le terminal d'un deuxième niveau de réception du signal en provenance du point d'accès ; f/ si ledit deuxième niveau mesuré est supérieur à la deuxième valeur seuil (S2) associée au deuxième débit ( D2), mise en oeuvre du deuxième mode dans le canal de communication établi entre le terminal et le point d'accès. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, selon lequel le terminal (6) et le point d'accès (AP2) sont configurés pour communiquer selon une pluralité de modes, chaque mode correspondant à un débit de transmission (Dl, D2, D3, D4) et une valeur seuil de niveau de réception (Si, S2, S3, S4) par le terminal, le débit étant une fonction croissante du seuil de réception, selon lequel la première valeur seuil considérée (Si) est la valeur seuil minimale parmi les valeurs seuils de la pluralité de modes. 4. Procédé selon la 3, le terminal (6) et le point d'accès (AP2) étant configurés pour communiquer selon une pluralité de modes, chaque mode correspondant à un débit de transmission (Dl, D2, D3, D4) et une valeur seuil de niveau de réception (S1, S2, S3, S4) par le terminal, le débit étant une fonction croissante du seuil de réception, selon lequel les étapes e/ et f/ du procédé sont réitérées en considérant dans un ordre croissant des valeurs seuils successives supérieures à la deuxième valeur seuil, pour établir successivement dans le canal de communication, des débits correspondant audites valeurs seuils. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, selon lequel les échanges entre le terminal (6) et le point d'accès (AP2) sont conformes à la norme 802.11, et la requête d'accès comporte une requête d'association. 6. Terminal sans fil (6) configuré pour établir, selon au moins un premier mode correspondant à un premier débit de transmission (Dl) associé à une première valeur seuil (Si) et un deuxième mode correspondant à un deuxième débit de transmission (D2) supérieur au premier débit et associé à une deuxième valeur seuil (S2), un canal radio de communication avec un point d'accès sans fil (AP2) d'un réseau (4), pour l'accès du terminal audit réseau, ledit terminal comprenant : - des moyens pour mesurer un premier niveau de réception du signal en provenance du point d'accès ; - des moyens pour comparer ledit premier niveau mesuré et la première valeur seuil, ladite comparaison étant la première comparaison réalisée par le terminal en vue de décider de requérir l'accès au réseau via ledit point d'accès, entre une mesure de niveau de réception du signal en provenance du point d'accès et une valeur seuil associée à un débit de transmission ; - des moyens pour, si ledit premier niveau mesuré est supérieur à la première valeur seuil, envoyer au point d'accès une requête d'accès au réseau via ledit point d'accès ; - des moyens pour, suite à la réception d'une réponse positive du point d'accès pour l'accès au réseau, établir un canal radio de communication selon le premier mode entre le terminal et le point d'accès pour l'échange de données avec le réseau. 7. Programme d'ordinateur à installer dans un terminal sans fil (6), configuré pour établir, selon au moins un premier mode correspondant à un premier débit de transmission (Dl) associé à une première valeur seuil (Si) et un deuxième mode correspondant à un deuxième débit de transmission (D2) supérieur au premier débit et associé à une deuxième valeur seuil (S2), un canal radio de communication avec un point d'accès sans fil (AP2) d'un réseau (4), pour l'accès du terminal au réseau, le programme comprenant des instructions pour mettre en oeuvre les étapes suivantes lors d'une exécution du programme par des moyens de traitement dudit terminal : - mesure d'un premier niveau de réception du signal en provenance du point d'accès ; - comparaison entre ledit premier niveau mesuré et la première valeur seuil, ladite comparaison étant la première comparaison réalisée par le terminal en vue de décider de requérir l'accès au réseau via ledit point d'accès, entre une mesure de niveau de réception du signal en provenance du point d'accès et une valeur seuil associée à un débit de transmission ; - si ledit premier niveau mesuré est supérieur à la première valeur seuil, envoi au point d'accès d'une requête d'accès au réseau via ledit point d'accès ; - si le point d'accès répond favorablement à ladite requête, établissement d'un canal radio de communication selon le premier mode entre le terminal et le point d'accès pour l'échange de données avec le réseau.
H
H04
H04L,H04W
H04L 29,H04W 72
H04L 29/08,H04W 72/08
FR2902898
A1
BRANCHE DE LUNETTES ET LUNETTES COMPORTANT UNE TELLE BRANCHE
20,071,228
L'invention concerne une branche de lunette comportant une tige formant armature conçue apte à être rendue solidaire, à une extrémité, d'un verre ou cerclage de verre et portant, à l'extrémité opposée, un embout de branche de type support d'oreille, sur ladite tige étant engagé, de manière pivotante, un profil d'habillage conçu apte à être immobilisé dans au moins deux positions angulaires différentes autour de la tige grâce à des moyens de blocage en rotation adaptés, ledit profilé d'habillage étant conçu pour être repoussé depuis une position de blocage dans une position de déblocage contre l'action de moyens de rappels élastiques. L'invention concerne encore des lunettes recevant de telles branches. L'invention concerne le domaine de la lunetterie. Il est de plus en plus courant de proposer dans le commerce des lunettes que l'on peut qualifier de modulaires en ce sens que les éléments qui les composent sont, selon le cas, interchangeables ou susceptibles de recevoir, par adjonction, des éléments venant à modifier leur aspect esthétique. L'inconvénient majeur de ce type de lunettes modulables, réside dans la possibilité de disperser et de perdre les composants. Très souvent, au final, l'utilisateur se contente de donner à ses lunettes une esthétique définitive, puisque, faute de retrouver l'une ou l'autre des pièces interchangeables, ou de ne pas en disposer au moment opportun, il finit par conserver ces lunettes dans leur aspect esthétique qu'il leur a conféré à l'origine. Pour remédier à ce risque de perte de pièces tout en offrant à l'usager la possibilité d'adapter le caractère esthétique de la monture de ses lunettes, il est d'ores et déjà connu, en particulier par le document EP-B-O 901 648, des lunettes dont la monture est équipée de branches dont l'aspect esthétique peut être modifié par retournement d'un profilé d'habillage monté de manière pivotante sur ces branches. Plus exactement, celles-ci sont définies par une tige formant armature dont une extrémité est rendue solidaire d'un charnon du pivot reliant cette branche, selon le cas, au cerclage ou au verre lui-même. A l'extrémité opposée, cette tige reçoit l'embout de branche sous forme d'un support d'oreille. A ce propos, l'embout de branche comporte un évidement pour le logement d'un ressort venant s'intercaler entre un rebord de butée interne à cet évidement et un flasque d'appui qui termine ladite tige. En d'autres termes, l'action du ressort a pour conséquence de repousser le flasque d'appui en fond d'évidement de l'embout de branche qui, de ce fait, est tiré en direction de l'extrémité opposée de cette branche. En somme, au travers de cette conception, cet embout de branche peut être tiré dans une position correspondant au déblocage en rotation du profilé d'habillage autour de ladite tige. A l'inverse, en relâchant l'action exercée sur l'embout de branche, le ressort repousse l'ensemble dans une position de blocage conduisant à l'immobilisation en rotation de ce profilé d'habillage. D'ailleurs, celui-ci est équipé, à chacune de ses extrémités, d'un tenon qui, par coopération avec des mortaises ménagées, selon le cas, au niveau du charnon, à une extrémité de la tige et, à l'extrémité opposée, dans l'évidement de l'embout de branche, assure cette fonction de blocage en rotation. Au vu de ce qui précède, l'on comprend que, repoussé dans la position de déblocage, l'embout de branche est lui-même libre en rotation, son positionnement dépendant, strictement, du profil d'habillage. Il s'avère, justement, qu'il est quasiment impossible d'obtenir, pour chacune des positions que peut emprunter le profil d'habillage autour de la tige, une même position angulaire de l'embout de branche par rapport à la monture de lunette. Or, cette position angulaire doit être strictement adaptée à la morphologie de l'usager, faute de quoi les lunettes ne peuvent se maintenir convenablement en position sur le nez de leur utilisateur. Ainsi, c'est dans le cadre d'une démarche inventive que l'on a imaginé une branche de lunettes dont la fonction première, c'est-à-dire garantir un parfait maintien des lunettes sur l'usager, ne soit pas altéré par des réglages qui, au final, ne sont proposés à cet usager que dans un but esthétique. A cet effet, l'invention concerne une branche de lunette comportant une tige formant une armature conçue apte, à une extrémité, à être rendue solidaire, fixe en rotation, d'un verre ou cerclage de verre et portant, à l'extrémité opposée, un embout de branche de type support d'oreille, sur ladite tige étant engagé, de manière pivotante, un profil d'habillage conçu apte à être immobilisé dans au moins deux positions angulaires différentes autour de la tige grâce à des moyens de blocage en rotation adaptés, ledit profilé d'habillage étant conçu pour être repoussé depuis une position de blocage dans une position de déblocage contre l'action de moyens de rappels élastiques, caractérisée par le fait que l'embout de branche est rendu solidaire fixement de l'extrémité correspondante de la tige. Selon une autre particularité de l'invention, la tige comporte, à son extrémité conçue apte à être solidarisée à un verre ou à un cerclage de verre, un rebord de retenue conçu apte à coopérer avec le profilé d'habillage, pour assurer le blocage en rotation de ce dernier dans au moins deux positions angulaires différentes. Avantageusement, la seconde position correspond à un retournement de 180 du profilé d'habillage autour de la tige. Selon une autre particularité de l'invention, les moyens de rappels élastiques sont conçus aptes à repousser le profilé d'habillage en direction d'un rebord de blocage à l'extrémité de la tige définie à même d'être solidarisée d'un cerclage de verre ou d'un verre. Selon un premier mode de réalisation avantageux, les moyens de rappels élastiques sont définis par un ressort hélicoïdal prenant position dans un logement pratiqué à une extrémité du profilé d'habillage en regard de l'embout de branche, ledit ressort étant maintenu sous contrainte entre le fond de l'évidement et un rebord de butée le long de la tige. Avantageusement, le rebord de butée est défini par l'embout de branche sur ladite tige. Les avantages qui découlent de la présente invention consistent, essentiellement, en ce que les parties d'une branche de lunettes qui contribuent au maintien des lunettes convenablement sur l'usager, sont capables d'occuper une position immuable, plus exactement non dépendante de la modularité esthétique de cette branche de lunette de sorte que la qualité première que l'on demande à une telle branche ne risque pas d'être altérée sous des prétextes purement d'esthétisme. Pour autant, on peut, très facilement, modifier l'aspect esthétique de la branche qui, par ailleurs, conserve une conception simple, donc d'un coût de revient réduit, sachant que la simplicité de conception est également gage de longévité. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la description qui va suivre se rapportant à un exemple de réalisation donné à titre indicatif et non limitatif. La compréhension de cette description sera facilitée en se référant au dessin ci-joint, dans lequel : - la figure 1 est une représentation schématisée et en élévation d'une branche de lunette conforme à l'invention ; - la figure 2 illustre, de manière schématisée, le pivotement du profilé d'habillage pour une modification d'esthétisme de la branche ; - la figure 3 est une représentation similaire à la figure 1 représentant le profilé d'habillage après pivotement dans une 30 seconde position ; - la figure 4 est une représentation schématisée et vue de dessus de la branche, telle que représentée dans la figure 3 ; - la figure 5 est une vue schématisée et en coupe longitudinale de la figure 4. Tel que visible dans les figures du dessin ci-joint, la présente invention concerne le domaine de la lunetterie et a trait, plus particulièrement, à une branche de lunette 1. De manière plus particulière, la branche 1 comporte une tige 4 formant armature, sur l'extrémité 5 de laquelle est rendue solidaire, fixement, un embout de branche 2. De plus, conformément à l'invention, à son extrémité opposée 6 cette tige 4 est définie apte à être solidarisée, de manière immobilisée en rotation autour de son axe, selon le cas, soit d'un cerclage de verre soit d'un verre directement. En outre, sur ladite tige 4 est engagé, de manière pivotante, un profilé d'habillage 7 apte à être immobilisé en rotation au travers de moyens de blocage 8, ceci dans au moins deux positions angulaires différentes 9, 10 autour de ladite tige 4. Ainsi, comme visible dans la figure 3, le profilé d'habillage 7, dans sa seconde position 10 a été tourné de 180 autour de l'axe défini par la tige 4, ceci par rapport à sa première position 9 qu'il occupait initialement dans la figure 1. On observera que la présente invention ne saurait être limitée à une telle conception où le profilé d'habillage 7 ne peut occuper que deux positions distinctes par pivotement de 180 autour de la tige 4. Quant aux moyens de blocage 8, ils sont définis, avantageusement, par un rebord d'appui 11 équipant la tige 4 de manière apte à coopérer avec le profilé d'habillage 7 pour en empêcher la rotation de celui-ci. Dans le mode de réalisation représenté, ce rebord d'appui est ménagé au niveau d'un bloc de liaison 12 dont est rendue solidaire la tige 4, à son extrémité 6 opposée à l'embout de branche 2. En particulier, le bloc de liaison 12 peut correspondre à un charnon d'une charnière de type connue contribuant, dans une monture de lunettes, à la liaison d'une branche et un cerclage de verre ou à un verre. Selon une autre particularité de l'invention, le rebord d'appui 11 définit, du côté externe 13 d'une branche de lunette 1, un recouvrement du plan de joint 14 entre le profilé d'habillage 7 et ledit bloc de liaison 12. En d'autres termes, ce rebord d'appui 11 vient coopérer, en position de blocage, avec l'un des côtés 15, 16 du profilé d'habillage 7 pour en empêcher la rotation. Aussi, dans le but de permettre le pivotement de ce profilé d'habillage 7, celui-ci est monté avec une mobilité axiale relative sur la tige 4, mobilité dont la course 17 est au moins égale à la longueur axiale 18 dudit rebord d'appui 11. Tout particulièrement, cette mobilité axiale relative du profilé d'habillage 7 s'exécute contre l'action de moyens de rappel élastiques 19 sous forme d'un ressort hélicoïdal monté sur la tige 4, entre une butée d'appui 20 et le fond 21 d'un évidement 22 que comporte ledit profilé d'habillage 7 à son extrémité 23 orientée en direction de l'embout de branche 2. Avantageusement, la butée d'appui 20 est définie par le chant d'extrémité 24 de l'embout de branche 2 le long de la tige 4. Aussi, on remarquera, à ce propos, qu'une conception inversée est envisageable consistant à ménager l'évidement dans ce chant d'extrémité de l'embout de branche, la butée d'appui étant alors définie par l'extrémité correspondante du profilé d'habillage 7. De manière à rendre ces moyens de rappel élastiques 19 invisibles, selon la conception envisagée, c'est-à-dire selon que l'évidement est ménagé au niveau du profilé d'habillage 7 ou de l'embout de branche 2, le premier vient légèrement en recouvrement du second ou inversement, même en position de blocage en rotation dudit profilé d'habillage 7. Par ailleurs, au moins sur la longueur de la course 17, une partie d'extrémité 24 de l'embout de branche 2 est conçue de section adaptée à l'évidement 22 dans le profilé d'habillage 7. Evidemment, dans le cas d'une conception inversée, c'est le profilé d'habillage 7 qui est conçu à même de venir s'insérer dans l'évidemment alors ménagé au niveau de l'embout de branche 2 sur une longueur correspondant à cette course 17, en vu de permettre le déblocage et la rotation dudit profilé d'habillage 7. La présente invention s'étend encore à un mode de réalisation où les moyens de blocage 8, au lieu d'être associés au bloc de liaison 12, viennent se situer du côté de l'extrémité 5 de la tige 4, c'est-à-dire vers l'embout de branche 2. Dans ce cas, les moyens de rappel élastiques 19 prennent position du côté de l'extrémité 3 opposée de la branche 1, c'est-à-dire entre le bloc de liaison 12 et ledit profilé d'habillage 7. Ainsi, pour le déboîtement et le pivotement on tire sur ce profil d'habillage 7 en direction des verres. Là encore, ces moyens de rappel élastiques 19, sous forme d'un ressort, peuvent être rendus invisibles en assurant leur logement dans un évidemment dans ledit profilé d'habillage 7 ou, selon le cas, dans le bloc de liaison 12. Selon la configuration adoptée, l'un vient en recouvrement de l'autre avec possibilité d'emboitement sur une course autorisant le déboitement et le retournement dudit profilé d'habillage 7. Dans le cadre d'une conception de branche de lunette conforme à l'invention, ceci selon le mode de réalisation illustré dans les dessins, le montage et l'assemblage d'une telle branche s'avère de réalisation très simple : • On engage sur la tige 4, depuis son extrémité 5, le ressort des moyens de rappel élastique 19 ; • On monte sur cette extrémité 5 de la tige 4 l'embout de branche 2 ; • On insère sur l'extrémité opposée 6 de cette tige 4, le 30 profilé d'habillage 7; • On équipe ladite extrémité 6 de la tige 4 du bloc de liaison 12. A ce propos, cette extrémité 6 de la tige 4 est pourvue d'un oeillet 25 susceptible d'être reçu dans un logement du bloc de liaison 12, lequel peut recevoir alors une goupille 35 26 pour assurer le maintien assemblé de l'ensemble. On observera que le long de la tige 4 peut être prévu un épaulement 27 qui maintien en position le ressort 19 avant l'engagement du profilé d'habillage 7. La tige 4 avec ce ressort 19 et l'embout de branche 2 peuvent constituer un sous ensemble que l'on équiper à volonté de différents profilé d'habillage lors de la conception d'une paire de lunette. Tel qu'il ressort de la description qui précède, la présente invention vient répondre de manière astucieuse au problème posé. En particulier, la solution selon l'invention s'avère de conception simple et de mise en oeuvre aisée. Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention
L'invention a trait à une branche de lunettes (1) comportant une tige formant une armature conçue apte, à une extrémité, à être rendue solidaire, fixe en rotation, d'un verre ou cerclage de verre et portant, à l'extrémité opposée, un embout de branche (2) de type support d'oreille, sur ladite tige étant engagé, de manière pivotante, un profil d'habillage (7) conçu apte à être immobilisé dans au moins deux positions angulaires différentes autour de la tige grâce à des moyens de blocage en rotation (8) adaptés, ledit profilé d'habillage (7) étant conçu pour être repoussé depuis une position de blocage dans une position de déblocage contre l'action de moyens de rappels élastiques.Cette branche de lunettes est caractérisée par le fait que l'embout de branche (2) est rendu solidaire fixement de l'extrémité correspondante de la tige.L'invention concerne également des lunettes comportant une telle branche.
1. Branche de lunettes (1) comportant une tige (4) formant une armature conçue apte, à une extrémité (6), à être rendue solidaire, fixe en rotation, d'un verre ou cerclage de verre et portant, à l'extrémité opposée (5), un embout de branche (2) de type support d'oreille, sur ladite tige (4) étant engagé, de manière pivotante, un profil d'habillage (7) conçu apte à être immobilisé dans au moins deux positions angulaires (9,10) différentes autour de la tige (4) grâce à des moyens de blocage en rotation (8) adaptés, ledit profilé d'habillage (7) étant conçu pour être repoussé depuis une position de blocage dans une position de déblocage contre l'action de moyens de rappels élastiques (19), caractérisée par le fait que l'embout de branche (2) est rendu solidaire fixement de l'extrémité correspondante (5) de la tige (4). 2. Branche de lunettes selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de blocage (8) sont formés par un rebord d'appui (11) équipant la tige (4) de manière apte à coopérer avec le profilé d'habillage (7) pour en empêcher la rotation de celui-ci. 3. Branche de lunettes selon la 2, caractérisée en ce que le rebord d'appui (11) est ménagé au niveau d'un bloc de liaison (12) dont est rendue solidaire la tige (4), à son extrémité (6) opposée à l'embout de branche (2). 4. Branche de lunettes selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que le rebord d'appui (11) vient coopérer, en position de blocage, avec l'un des côtés (15, 16) du profilé d'habillage 7 pour en empêcher la rotation. 5. Branche de lunettes selon la 3 ou 4, caractérisée en ce que le rebord d'appui (11) définit, du côté externe (13) de ladite branche de lunette (1), un recouvrement du plan de joint (14) entre le profilé d'habillage (7) et ledit bloc de liaison (12). 6. Branche de lunettes selon la 2, caractérisée en ce que le rebord d'appui (11) est ménagé au du 9côté de l'extrémité (5) de la tige (4), comportant l'embout de branche (2). 7. Branche de lunettes selon la 2, caractérisée en ce que les moyens de rappel élastiques (19) sont formés par un ressort hélicoïdal monté sur la tige (4) entre une butée d'appui (20) et le fond (21) d'un évidement (22) que comporte, selon le cas, le profilé d'habillage (7) et/ou l'embout de branche (2) et/ou un bloc de liaison (12), évidement (22) dans lequel prend position ledit ressort. 8. Paire de lunettes comportant au moins une branche de lunettes selon l'une des précédentes.
G
G02
G02C
G02C 5,G02C 11
G02C 5/14,G02C 11/02
FR2889713
A1
"DIGUE ET PROCEDE DE REENSABLEMENT DU LITTORAL"
20,070,216
La présente invention concerne une digue de réensablement du littoral, destinée à être positionnée sur une plage afin de retenir le sable apporté par le flux de la mer et de rehausser le niveau d'ensablement de cette plage. s L'invention concerne également un procédé de réensablement du littoral par utilisation de digues. La diminution du niveau d'ensablement des plages est un problème complexe qui se pose sur la plupart des littoraux. La capacité d'une zone littorale à io résister à l'érosion dépend de nombreux paramètres et peut fortement varier sur une même côte. Ainsi, on enregistre actuellement un recul du niveau d'ensablement de la plupart des plages de la côte atlantique française par exemple. is Plusieurs dispositifs existent pour répondre à ce problème. Sur de nombreuses plages, des digues, des épis ou des perrés ont été placés. Ces dispositifs présentent plusieurs inconvénients. S'ils permettent de retenir le sable en conditions météorologiques normales, ces dispositifs ne sont pas efficaces en cas de fortes marées ou de tempêtes et ont tendance à être emportés par les forces de flux et de reflux de la mer. De plus, ces dispositifs émergés ont tendance à provoquer un creusement du sable ou affouillement au niveau de leur base. Ils ne rehaussent donc pas efficacement le niveau de la plage. Un but de l'invention est donc de proposer un dispositif qui permet de retenir sable et alluvions apportés par la mer de manière à rehausser le niveau d'ensablement de la plage qu'il équipe tout en étant résistant aux fortes marées et aux tempêtes. A cet effet, l'invention a pour objet une digue de réensablement du littoral, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'une poche, notamment en matériau géotextile, remplie d'un matériau de lestage, le sommet de cette poche étant surmonté d'au moins un volet flottant apte, lors de sa phase active, à pivoter autour d'un axe s'étendant le long d'une génératrice de la poche pour occuper deux positions extrêmes de part et d'autre de cet axe, le mouvement de pivotement étant obtenu par les forces de flux et de reflux de la mer de manière à créer à chaque fois, dans lesdites positions extrêmes, des zones mécaniquement protégées par le ou chaque volet et en dessous desquelles peuvent se déposer sable et alluvions de reconstitution de la frange littorale. L'utilisation d'au moins un volet flottant permet de retenir efficacement le sable amené par la mer. De plus, ce dispositif étant, après rehaussement du niveau de la plage, totalement enfoui sous le sable, il résiste aux intempéries et aux forts courants marins. io L'invention a également pour objet un procédé de réensablement du littoral par utilisation de digues du type décrit ci-dessus, comprenant les étapes de: mise en place d'une première digue à un seul volet, parallèlement au bord du littoral et à distance du bord du littoral pour assurer un réensablement progressif de part et d'autre de la première digue, jusqu'au sommet du volet, - mise en place d'une deuxième digue à deux volets, parallèlement à la première digue et à distance de la première digue, pour assurer un réensablement progressif de part et d'autre de la deuxième digue, jusqu'au sommet des volets. Avantageusement, le procédé comporte une étape supplémentaire de: mise en place d'une troisième digue à trois volets, parallèlement à la deuxième digue et à distance de la deuxième digue, pour assurer un réensablement progressif de part et d'autre de la troisième digue, jusqu'au sommet des volets. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux figures parmi lesquelles: La figure 1 représente une vue en coupe d'une digue de réensablement du i0 littoral avant sa mise en oeuvre La figure 2 représente une vue en coupe d'une digue lors de la première étape de réensablement, le volet flottant, en phase active, étant représenté dans ses 5 deux positions extrêmes. La figure 3 représente une vue en coupe de la digue représentée à la figure 2 lors de la seconde étape de réensablement, le volet flottant, en phase active, étant représenté dans ses deux positions extrêmes. La figure 4 représente une vue en coupe de la digue représentée à la figure 2 à l'issue de la troisième et ultime étape de réensablement, le volet flottant étant représenté dans une position dite inactive marquant la fin de la possibilité de pivotement du volet en raison du niveau d'ensablement de la zone. La figure 5 représente une vue en coupe d'une digue de réensablement comportant trois volets représentés en position intermédiaire entre leurs positions extrêmes. La figure 6 représente une vue schématique partielle en perspective d'une poutre apte à constituer un axe autour duquel un volet pivote. La figure 7 représente une coupe transversale du littoral à marée basse avec la première digue en position pour la première étape du procédé de 25 réensablement. La figure 8 est une vue analogue à la figure 7 en fin de première étape du procédé de réensablement. La figure 9 est une vue analogue à la figure 7 en fin de deuxième étape du procédé de réensablement. La figure 10 est une vue analogue à la figure 7 en fin de troisième étape du procédé de réensablement. Une telle digue 1 se présente généralement sous la forme d'une poche 2 en matériau géotextile longue d'environ 80 m surmontée d'au moins un volet 3 flottant. Le ou chaque volet 3 flottant est positionné au sommet ou face du dessus de ladite poche. Plusieurs poches 1 de ce type peuvent être placées, notamment en ligne, sur une même plage suivant la longueur de la digue à atteindre. La digue est alors faite de sections assemblables en bout à bout s'étendant parallèlement au pied de la dune. Le principe d'installation d'une digue 1 de réensablement du littoral conforme à l'invention va maintenant être décrit. Comme représenté à la figure 2, la digue 1 comprend au moins une poche 2, de préférence réalisée en matériau géotextile, surmontée d'au moins un volet 3 flottant. Dans un premier mode de réalisation de l'invention conforme aux figures 1 à 4, poche 2 et volet(s) 3 flottant(s) sont réalisés à partir d'une même enveloppe en matériau géotextile. L'enveloppe est compartimentée en deux parties grâce à des moyens de fixation appropriés, l'une de ces parties constituant la poche 2, l'autre le volet 3 flottant. On dispose tout d'abord d'une toile en matériau géotextile, présentant de préférence une largeur de 6m et une longueur de 80 m. On replie la toile pour former une poche 2 d'allure générale cylindrique, de 3m de circonférence, de manière à disposer de deux parties 10, 11 de la toile formant rabat, de part et d'autres de la ligne de fermeture de ladite poche 2. De préférence, la partie 10 la plus courte présente une largeur d'environ 1 m et la partie 11 la plus longue possède une longueur voisine de 2m. On pointe ensuite les zones de la poche 2, jouxtant la ligne de fermeture de la poche 2, de manière à la fermer puis on replie en deux la partie 10 la plus courte de manière à former un tube. On replie ensuite la partie 11 la plus longue en deux en y insérant le tube formé par la partie 10. On vient ensuite fermer lesdits tubes, par exemple par pointage. On dispose alors d'un volet 3 flottant constitué de deux poches tubulaires ouvertes à chacune de leurs extrémités, l'une étant comprise à l'intérieur de l'autre. De préférence la poche la plus courte présente une largeur de 45cm et l'autre une largeur de 90 cm. Dans ce mode de réalisation, les moyens de fixation, permettant de compartimenter l'enveloppe afin de former une poche 2 et un volet 3 à partir de ladite enveloppe, comprennent une poutre 8, généralement en bois, sur laquelle l'enveloppe est repliée puis fixée, notamment au moyen de crampons. Les plis s de la toile peuvent également être doublés d'un cordage pour augmenter la solidité de l'assemblage. De plus, la réalisation de la digue 1 à partir d'une unique toile permet d'éviter d'effectuer des raccords entre poche 2 et volet 3 flottant. En effet, la présence de raccords peut fragiliser la zone de liaison entre ladite poche 2 et ledit volet 3 flottant, cette zone étant la plus sollicitée io mécaniquement au cours de l'utilisation de la digue 1. Dans ce mode de réalisation, la poutre constitue ainsi l'axe pivot du volet. Préalablement à sa fermeture, on remplit la poche 2 d'un matériau de lestage, généralement du sable présent sur la plage. Ladite poche 2 est idéalement is enterrée d'environ 25cm dans le sable de manière à lui conférer une certaine stabilité dès l'installation. On finit ensuite le remplissage de ladite poche 2 par injection d'eau chargée en sable, de manière à disposer d'une poche 2 totalement remplie d'un matériau de lestage bien tassé. Ce remplissage hydraulique est généralement effectué par le haut de la poche 2, après fermeture de celle-ci. En effet, la fermeture de la poche 2 étant réalisée par pointage, généralement tous les 10 cm, on dispose d'ouvertures sur la face supérieure de la poche 2 pour y injecter l'eau chargée en sable. En sus, il peut être prévu des remblais renforçant les parois 4, 5 latérales de la poche 2. Ces remblais sont donc disposés à l'extérieur de la poche 2. On insère ensuite un ou plusieurs flotteurs tubulaires, de préférence réalisés en matériaux polymère de type mousse, dans le ou les emplacements prévus dans le volet 3 flottant, en l'occurrence dans les poches ménagées l'une par le rabat 10, l'autre par le rabat 11. Ces flotteurs présentant généralement des longueurs inférieures à la longueur totale de la digue, des moyens de solidarisation en bout à bout de plusieurs flotteurs tubulaires peuvent être nécessaires. De préférence, ces moyens de solidarisation sont constitués d'un manchon, généralement dans le même matériau que les flotteurs eux- mêmes, ledit manchon venant à recouvrement de la zone de liaison entre deux flotteurs. De manière caractéristique, les flotteurs 6, 7 utilisés, généralement composés de plusieurs flotteurs tubulaires assemblés bout à bout, présentent une longueur égale à celle du volet 3 flottant et donc égale à celle de la digue 1. Dans le mode de réalisation représenté aux figures, il est prévu, à l'intérieur du volet 3 flottant, deux flotteurs 6, 7 permettant de maintenir ledit volet 3 au dessus du niveau de l'eau, afin d'éviter l'enfouissement du volet 3 lors des mouvements de flux et de reflux de la mer. Un autre mode de réalisation d'une digue conforme à l'invention est décrit aux io figures 5 et 6. Dans ce mode de réalisation, la digue 1 comporte au moins deux, en l'occurrence trois volets 3 surmontant une même poche. La poche et les volets ne sont plus réalisés à partir d'une même enveloppe. En effet, dans ce mode is de réalisation, la poche est réalisée en au moins deux parties comprenant au moins un corps 2A de base, ouvert à son sommet, et un couvercle 2B fermant l'ouverture du corps 2A de base, les volets 3 étant solidaires du couvercle 2B. La réalisation d'une poche en deux parties aurait également pu être retenue pour une digue à un volet, le volet étant solidaire du couvercle. L'axe, autour duquel un volet 3 de la digue peut pivoter, affecte à nouveau la forme d'un corps allongé, de type poutre 8, de section généralement circulaire. Dans le mode de réalisation des figures 5 et 6, cet axe constitue en outre une poutre de liaison entre la poche 2 et ledit volet 3. La digue comporte donc trois volets 3 et trois poutres 8, chaque poutre constituant un axe autour duquel un volet pivote. Dans l'exemple de la figure 6, chaque poutre 8 est, à sa périphérie, rainurée axialement, chaque rainure 9 constituant un logement à l'intérieur duquel est introduit à coulissement un bord longitudinal d'un volet 3 ou de la poche 2 en vue d'un assujettissement du volet 3 ou de la poche 2 à ladite poutre 8. La poutre 8 représentée comporte trois rainures 9 axiales formant un triangle. La rainure positionnée au sommet du triangle sert à la réception d'un bord, dit longitudinal, du volet tandis que les rainures 9 ménagées à la base du triangle servent à la réception d'un bord longitudinal de la poche. Le bord longitudinal du volet destiné à être introduit à coulissement dans une rainure 9 de la poutre peut être muni d'une ralingue. Il en est de même des parties de poche destinées à coopérer avec les poutres 8. La présence des rainures sur les poutres 8 permet d'assembler rapidement et aisément poche et volet tout en obtenant simultanément une fermeture de la poche préalablement remplie de manière analogue à ce qui a été décrit ci-dessus pour la poche des figures 1 à 4. Chaque poutre peut être constituée d'un profilé extrudé en métal ou en matière de synthèse d'un profilé usiné en bois. io Dans le cas d'une digue de grande longueur, l'axe autour duquel un volet 3 pivote est sectionné, lesdites sections étant maintenues alignées et assemblées par manchonnage. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 5, il est prévu, associé à is chaque volet 3 flottant, au moins deux flotteurs 6, 7 permettant de maintenir ledit volet 3 au-dessus du niveau de l'eau, afin d'éviter l'enfouissement du volet 3 lors des mouvements de flux et de reflux de la mer. Le ou chaque volet 3 flottant présente, sur l'une de ses faces, ménagés à chaque fois à l'aide d'une pièce 12 généralement de tissu rapportée ou par enroulement dudit volet 3, au moins deux fourreaux d'axe longitudinal s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe de pivotement du volet 3, chaque fourreau formant un logement servant à la réception d'un flotteur 6, 7. Chaque volet peut donc présenter deux pièces rapportées solidarisées par couture sur l'une des faces du volet, ces pièces permettant la délimitation d'un fourreau constituant un logement d'un flotteur. Ce flotteur peut être de même nature que dans l'exemple des figures 1 à 4. Le fonctionnement d'une telle digue est analogue à celui de la digue des figures 1 à 4, à l'exception du fait que la digue comporte non plus un mais trois volets multipliant ainsi les zones mécaniquement protégées par lesdits volets. Le cas d'une digue comportant un volet et une poche, ladite poche étant réalisée d'une seule pièce distincte du volet, ne sera pas décrit plus en détail car son fonctionnement est analogue aux digues décrites ci-dessus. Le principe de fonctionnement d'une digue 1 conforme à l'invention va maintenant être décrit. Une fois la poche 2 remplie, positionnée et partiellement ensablée, le flux et le reflux de la mer suffisent à réensabler la plage, sur toute la longueur de la digue 1. Ce réensablement s'effectue en trois phases. La figure 2 représente une digue 1 conforme et mentionne les niveaux des première et deuxième phases de réensablement. Lors de l'enfouissement partiel de la digue 1, le niveau du sable est référencé par la lettre A. La flèche notée M sur les dessins représente le sens de flux de la mer. De plus, la digue 1 représentée aux figures 2 et 3 n'est munie que d'un seul volet 3 flottant. io Cependant, ledit volet 3 est représenté dans ses deux positions extrêmes sur chaque figure. Les positions extrêmes correspondent aux déplacements maximaux du volet 3 qu'engendrent les mouvements de flux et de reflux de la mer. Lorsqu'une vague arrive, dans le sens de la flèche M, l'eau est contrainte à passer par-dessus la poche 2, déplaçant ainsi le volet dans le sens M en apportant sable et alluvions du côté littoral (côté terre) de la digue 1. Lors du reflux, une partie du sable et des alluvions est retenue par la digue 1 alors que l'eau s'évacue dans le sens contraire à la flèche M. Sable et alluvions s'accumulent ainsi du côté littoral de la digue 1 jusqu'à atteindre le niveau représenté par la référence B. Le volet 3 flottant protège mécaniquement les zones voisines des parois 4 et 5 de la poche 2 afin d'éviter un creusement du sable ou affouillement dans ces zones lors du reflux de la mer. Les figures 2 et 3 représentent la seconde étape de réensablement d'une plage équipée d'une digue 1 conforme à l'invention. La poche 2 est alors totalement enfouie sous le sable et seul le volet 3 flottant est encore libre. Le mouvement de flux de la mer fait pivoter le volet 3 flottant autour de son axe de fermeture dans la direction de la flèche M, apportant du sable du côté littoral de la digue 1. Ce sable est retenu par ledit volet 3 lors du reflux de la mer et le niveau d'ensablement augmente jusqu'à enfouir totalement le premier flotteur. Le niveau du sable est alors représenté par la lettre C. La figure 4 représente la dernière étape du réensablement. Le volet 3 pivote alors autour du premier flotteur afin d'amener le niveau du sable jusqu'au niveau référencé par la lettre D aux figures. La digue 1 est alors entièrement enfouie dans le sable et le niveau de la plage a été rehaussé de toute la hauteur de ladite digue 1, généralement d'environ 1 m. Cette hauteur correspond à la hauteur de la poche 2 complétée de la largeur du volet 3. Le flotteur 6 le plus proche de la zone de raccordement de la poche 2 avec le s volet 3 flottant permet de conférer audit volet 3 une flottabilité accrue. En effet, en l'absence de ce flotteur 6, la flottabilité du volet 3 est généralement insuffisante et les mouvements de flux et de reflux de la mer ont tendance à enfouir ledit volet 3 sous le sable plutôt que de le faire pivoter. Ce flotteur 6 supplémentaire permet d'ajouter un second axe de rotation audit volet 3, to lorsque la zone de raccordement entre poche 2 et volet 3 est recouverte par le sable. Il peut être nécessaire de disposer d'un ouvrage de grande longueur sur une même plage, de manière à couvrir une grande longueur de littoral. Ainsi, la is digue 1 peut être faite de sections assemblables en bout à bout. De plus, il peut être avantageux dans le premier mode de réalisation de la digue correspondant aux figures 1 à 4, de prévoir des moyens de maintien en position des flotteurs 6, 7 à l'intérieur du volet 3 flottant. Dans le cas d'une digue à plusieurs volets, les volets d'axe pivot parallèles sont répartis au sommet de la poche et sont écartés les uns des autres d'une distance suffisante pour ne pas interférer les uns avec les autres. Le procédé de réensablement du littoral par utilisation de digues va maintenant 25 être décrit en références aux figures 7 à 10. Dans une première étape, une première digue 13 constituée d'une poche de lestage 2 et d'un volet 3 est disposée, à marée basse, parallèlement au bord du littoral, constitué par exemple par le pied de la dune, à une distance du pied de la dune d'environ 15 m, sur un plan parfaitement horizontal. Sous l'effet de la vague de flux, le volet mobile 3 bascule par-dessus la poche de lestage 2 et se déploie sur un plan horizontal. Dans cette position, le volet mobile 3 protège la base amont de l'affouillement en évitant un écoulement trop important de l'eau sur la paroi de la poche de lestage 2. Lors de la vague de reflux, le flotteur haut 7 du volet mobile 3 vient se bloquer contre le flotteur milieu 6, parallèlement, en obligeant le volet à se plier en s accordéon. L'ensemble ainsi formé au sommet de la poche de lestage permet de réduire très sensiblement la vitesse de la vague de retour. Les sédiments alors en suspension dans l'eau peuvent ainsi se déposer en amont et en aval de la digue. Le matériau géotextile utilisé pour la poche de lestage étant très perméable et celle-ci étant emplie des sédiments pris sur place, l'eau peut s'évacuer très rapidement à travers la poche de lestage sans passer en trop grande quantité sous la digue, ce qui provoquerait très rapidement un affaissement de l'ouvrage. Lorsque le niveau de la mer s'élève un peu plus haut que le sommet de la poche de lestage 2, le volet mobile 3 bascule sous l'effet de la vague de reflux vers l'aval en se déployant sur un plan horizontal. Dans cette position, le volet 3 ralentit la vague de retour permettant le dépôt des sédiments et protège la base aval de l'ouvrage de son affouillement, en évitant l'écoulement d'un trop important volume d'eau, le long de la paroi de la poche de lestage. Après le passage de la vague de reflux, le volet mobile se pose sur le sable 25 dans l'attente d'une nouvelle vague de flux. Dès que le niveau de la mer s'élève de manière significative, le volet mobile 3 fonctionne dans une position de plus en plus verticale et permet, à nouveau, par le ralentissement de la vitesse de la vague de retour, le dépôt des sédiments. La remontée des sédiments s'effectue très rapidement jusqu'au sommet de la poche de lestage 2, puis sur la hauteur du volet mobile 3. lo L'axe de pivotement du volet mobile 3 se trouve ainsi déplacé au fur et à mesure de la remontée du sable. Le volet, de dimension de plus en plus réduite, fonctionne sur le même principe que décrit précédemment, notamment en calmant la vague de retour. Les bases amont et aval de la digue, étant, à ce stade, totalement protégées par des sédiments précédemment déposés, il n'existe plus de risque d'affouillement de la digue. La remontée des sédiments s'effectue au rythme des marées pour atteindre le io sommet du volet mobile et permettre le recouvrement total de la digue. Sur la figure 8, le réensablement du littoral est représenté en 14, le niveau de la mer à marée haute en 15 et à marée basse en 16 (fig. 7). Dans une deuxième étape du procédé de réensablement, une deuxième digue is 17 constituée d'une poche de lestage 2 et de deux volets 3 est disposée sensiblement parallèlement à la première digue 13, à une distance d'environ 10 m de la première digue 13, pour assurer le réensablement progressif de part et d'autre de la deuxième digue 17. Cette deuxième digue 17 étant plus éloignée du pied de la dune que la première digue 13 est soumise à des contraintes physiques beaucoup plus importantes (masse et vitesse de l'eau, recouvrement plus fréquent par la mer). Le volume de la poche de lestage qui était de 720 litres au mètre linéaire pour la première digue, augmente à 2.800 litres au mètre linéaire pour la deuxième. La protection de l'affouillement des bases de cette digue est assurée par un volet mobile amont et un volet mobile aval. Ces deux volets permettent également de réduire très sensiblement la vague de retour permettant le dépôt des sédiments. Comme décrit précédemment, par les mouvements répétés de flux et de reflux de la mer, les sédiments sont amenés à se déposer jusqu'au sommet des deux 30 volets de la digue. Sur la figure 9, le réensablement du littoral après la deuxième étape est représenté en 18. Dans une troisième étape du procédé de réensablement, une troisième digue Il 19 constituée d'une poche de lestage 2 et de trois volets 3 est disposée, sensiblement parallèlement à la deuxième digue 17, à une distance d'environ 10 m de la deuxième digue 17, pour assurer le réensablement progressif de part et d'autre de la troisième digue 19. Cette troisième digue 19 est soumise à des contraintes physiques encore plus importantes et elle doit être dimensionnée en conséquence, avec une poche de lestage de 5.700 litres au mètre linéaire. Elle fonctionne sur le même principe que les deux premières digues. La présence d'un troisième volet permet de réduire la vitesse de la vague de reflux. Sur la figure 10, le réensablement du littoral après la troisième étape est représenté en 20. Le procédé de réensablement et la digue pour sa mise en oeuvre assurent les 15 fonctions essentielles de: diminuer la vitesse de la vague de reflux et permettre ainsi le dépôt de sédiments, protéger, au moyen des volets mobiles, les bases amont et aval de la poche de lestage du phénomène d'affouillement, maintenir le sable mis en place lors des opérations de rechargement
La digue (1) est constituée d'une poche (2), notamment en matériau géotextile, remplie d'un matériau de lestage, le sommet de cette poche étant surmonté d'au moins un volet (3) flottant apte, lors de sa phase active, à pivoter autour d'un axe s'étendant le long d'une génératrice de la poche pour occuper deux positions extrêmes de part et d'autre de cet axe, le mouvement de pivotement étant obtenu par les forces de flux et de reflux de la mer de manière à créer à chaque fois, dans lesdites positions extrêmes, des zones mécaniquement protégées par le ou chaque volet (3) et en dessous desquelles peuvent se déposer sable et alluvions de reconstitution de la frange littorale.
1. Digue (1) de réensablement du littoral, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'une poche (2), notamment en matériau géotextile, remplie d'un matériau de lestage, le sommet de cette poche étant surmonté d'au moins un volet (3) flottant apte, lors de sa phase active, à pivoter autour d'un axe s'étendant le long d'une génératrice de la poche pour occuper deux positions extrêmes de part et d'autre de cet axe, le mouvement de pivotement étant obtenu par les forces de flux et de reflux de la lo mer de manière à créer à chaque fois, dans lesdites positions extrêmes, des zones mécaniquement protégées par le ou chaque volet (3) et en dessous desquelles peuvent se déposer sable et alluvions de reconstitution de la frange littorale. 1s 2. Digue (1) de réensablement du littoral selon la 1, caractérisée en ce que la digue (1) est faite de sections assemblables en bout à bout. 3. Digue (1) de réensablement du littoral selon la 1, 20 caractérisée en ce qu'il est prévu des remblais renforçant les parois (4, 5) latérales de la poche. 4. Digue (1) de réensablement du littoral selon la 1, caractérisée en ce qu'il est prévu, associé à chaque volet (3) flottant, au moins deux flotteurs (6, 7) permettant de maintenir ledit volet (3) audessus du niveau de l'eau, afin d'éviter l'enfouissement du volet (3) lors des mouvements de flux et de reflux de la mer. 5. Digue (1) de réensablement du littoral selon la 4, caractérisée en ce que le ou chaque volet (3) flottant présente, sur l'une de ses faces, ménagés à chaque fois à l'aide d'une pièce (12) rapportée ou par enroulement dudit volet, au moins deux fourreaux s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe de pivotement du volet (3), chaque fourreau formant un logement servant à la réception d'un flotteur (6, 7). 6. Digue (1) de réensablement du littoral selon la 1, caractérisée en ce que poche (2) et volet(s) (3) flottant(s) sont réalisés à partir d'une même enveloppe en matériau géotextile. 7. Digue (1) de réensablement du littoral selon la 1, caractérisée en ce que l'axe, autour duquel un volet (3) pivote, affecte la forme d'un corps allongé de type poutre (8), de section généralement circulaire, cet axe pouvant constituer en outre une poutre de liaison entre la poche (2) et le volet (3). 8. Digue (1) de réensablement du littoral selon la 7, caractérisée en ce que la poutre (8) est, à sa périphérie, rainurée axialement, chaque rainure (9) constituant un logement à l'intérieur duquel est introduit à 1s coulissement un bord longitudinal d'un volet (3) ou de la poche (2) en vue d'un assujettissement du volet (3) ou de la poche (2) à ladite poutre (8). 9. Digue (1) de réensablement du littoral selon la 1, caractérisée en ce que l'axe autour duquel un volet (3) pivote est sectionné, 20 lesdites sections étant maintenues alignées et assemblées par manchonnage. 10. Digue (1) de réensablement du littoral selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins deux volets (3) surmontant une même poche, ladite poche (2) étant réalisée en au moins deux parties comprenant au moins un corps (2A) de base, ouvert à son sommet, et un couvercle (2B) fermant l'ouverture du corps (2A) de base, le ou les volets (3) étant solidaires du couvercle (2B). 11. Procédé de réensablement du littoral par utilisation de digues selon l'une 30 des 1 à 10, comprenant les étapes de: - mise en place d'une première digue à un seul volet, parallèlement au bord du littoral et à distance du bord du littoral pour assurer un réensablement progressif de part et d'autre de la première digue, jusqu'au sommet du volet, mise en place d'une deuxième digue à deux volets, parallèlement à la première digue et à distance de la première digue, pour assurer un réensablement progressif de part et d'autre de la deuxième digue, jusqu'au sommet des volets. 12.Procédé de réensablement selon la 11 comprenant l'étape supplémentaire de mise en place d'une troisième digue à trois volets, parallèlement à la deuxième digue et à distance de la deuxième digue, pour assurer un réensablement progressif de part et d'autre de la troisième digue, jusqu'au sommet des volets. 13. Procédé de réensablement selon la 11 ou 12 dans lequel la distance entre la première digue et le bord du littoral est d'environ 15 m, et la distance entre deux digues voisines est d'environ 10 m. 14. Procédé de réensablement selon la 11 ou 12 dans lequel le volume de la poche de lestage des digues est respectivement d'environ 720 litres au mètre linéaire pour la première digue, 2.800 litres au mètre linéaire pour la deuxième digue, et 5.700 litres au mètre linéaire pour la troisième digue.
E
E02
E02B
E02B 3
E02B 3/04
FR2890071
A1
NOUVEAUX COMPOSES DE L'INDOLE
20,070,302
Ar (I) 2890071 1 La présente invention concerne de nouveaux composés indoliques, leur procédé de fabrication ainsi que leur utilisation en thérapeutique pour la prévention ou le traitement de pathologies impliquant un dysfonctionnement des récepteurs nucléaires de type PPAR. Art antérieur En thérapeutique, il est connu que les maladies du système cardiovasculaire sont un facteur de risque important pour la santé. Ces maladies sont fréquemment la conséquence de taux élevé de cholestérol et/ou de triglycéride et il est donc important de maintenir ces taux inférieurs à des valeurs couramment admises par le corps médical. Dans le cas du cholestérol, il est en particulier nécessaire d'évaluer les quantités de cholestérol liées aux différentes lipoprotéines afin d'adapter les traitements pour éliminer le cholestérol lié aux LDL. Parmi les familles de composés utilisés pour réguler ces paramètres on connaît les statines, qui sont des inhibiteurs de l'HMG CoA réductase et qui permettent essentiellement de traiter des taux trop élevés en LDLcholestérol, et les composés de la famille des fibrates, qui agissent en activant les récepteurs nucléaires PPARa (peroxisome proliferator activated receptor alpha) et qui permettent de baisser les taux de triglycérides et de cholestérol. L'étude des récepteurs nucléaires PPAR a conduit à l'identification de 3 sous-types appelés PPARa, PPARy et PPARS. Ces différents récepteurs, en se liant à certains fragments précis de l'ADN, régulent l'expression de gènes cibles qui codent pour des protéines intervenant dans les mécanismes de régulation du métabolisme lipidique. Ainsi: - le PPARa est exprimé essentiellement dans le foie et est impliqué dans le catabolisme des acides gras en régulant la 13- et la (.ooxydation; - le PPARS est exprimé de façon ubiquitaire, mais est présent principalement au niveau des reins, des muscles squelettiques, du coeur et de l'intestin. Comme les autres récepteurs de type PPAR, le PPARS forme un hétérodimère avec le RXR (retinoïd X receptor) et est alors capable de se lier à certains éléments des gènes cibles du noyau et contrôler les facteurs de transcription. Parmi les différentes études consacrées à ce récepteur nucléaire, il a été par exemple démontré que l'activation du PPARS permet d'augmenter le taux 2890071 2 de HDL-cholesterol chez la souris db/db (FEBS letters (2000), 473, 333-336) et le singe rhésus obèse insulinodépendant et favorise l'efflux de cholestérol via l'Apo Al dans les cellules THP-1-humaines, (Proc. Nat. Ac. Sci. USA (2001), 98, 5306-5311). Suite à l'étude de ces différents récepteurs nucléaires, il apparaît que des composés qui sont capables d'activer soit les récepteurs PPAR a, soit les récepteurs PPAR S, soit encore simultanément ces deux récepteurs, pourraient présenter un profil pharmacologique extrêmement intéressant pour traiter des pathologies telles que les hyperlipidémies, les hypercholestérolémies ainsi que les différentes maladies du système cardiovasculaire qui sont la conséquence d'un syndrome métabolique. Parmi les documents de l'art antérieur citant de tels composés, on connaît par exemple le document WO 97/28149 qui décrit des agonistes des récepteurs PPAR S, le document WO 01/60807 qui décrit des agonistes des récepteurs PPAR a ou encore le document WO 05/009958 qui propose des composés de l'indole actifs sur les récepteurs PPAR. . On citera encore les documents WO 02/071827 et Bioorganic and Med. Chem. Letter Vol.14 (11) p.259-2763 (06/2004), qui décrivent des dérivés modulateurs des récepteurs RXR et leur utilisation en thérapeutique pour traiter les pathologies impliquées dans le syndrome métabolique. Par ailleurs, divers composés indoliques ont été décrits dans l'art antérieur. Ainsi: - les documents WO 00/46196 et WO 99/07678 divulguent des composés dérivés de l'acide indole-2-carboxylique pour leur activité anti-inflammatoire; - le document WO 98/41092 décrit des dérivés d'indole2-carboxamide actifs contre la douleur. Objet de l'invention La présente invention concerne de nouveaux composés dérivés de l'indole 30 qui sont des activateurs des PPAR, et sont choisis parmi i) les composés de formule: ( CH2) nX COOR Ar (I) dans laquelle: Ra et Rb représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, un groupe alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2, OR2 ou un groupe phényle éventuellement substitué par un groupe alkyle en C1-C4 ou CF3; R2 représente un groupe alkyle en C1-C4, CF3 ou phényle éventuellement substitué par un groupe alkyle en C1-C4 ou CF3; R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4 R représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C3; n=1,2,ou3; X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, quinolinyle, isoquinolinyle, pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, isoxazolyle, thiazolyle, benzothiazolyle, 2,1,3- benzothiadiazolyle, 3,4-dihydro-1,4-benzoxazinyle, 5,6,7,8- tétrahydronaphtalényle, 1,2,3,4tétrahydroquinolinyle, 1,2,3,4- tétrahydroisoquinolinyle, 1,2,3,4-tétrahydro-2- oxoquinolinyle, 3,4- dihydro-2H-benzopyranyle, indolyle, 2,3 -dihydroindolyle, 2,3- dihydrobenzofuranyle, 1,3-benzodioxolyle, 1,4-benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs des atomes ou groupe d'atomes choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2, OR2, NH-COR2, morpholinyle, amino ou 4- morpholinosulfonyle, ii) leurs sels pharmaceutiquement acceptables. Des composés préférés selon l'invention sont les composés de formule (I) 25 précitée dans laquelle l'une au moins des conditions suivantes est réalisée: - l'un au moins de Ra et Rb est différent d'un atome d'hydrogène. - Ar représente un groupe phényle ou hétéroaromatique azoté choisi parmi les groupes quinolinyle, isoquinolinyle, pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, isoxazolyle, thiazolyle, benzothiazolyle, 2,1,3benzothiadiazolyle, 1,2,3,4- tétrahydroquinolinyle, 1,2,3,4tétrahydroisoquinolinyle, 1,2,3,4-tétrahydro-2-oxoquinolinyle, indolyle, 2,3-dihydroindolyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs des atomes ou groupe d'atomes choisis parmi les 2890071 4 atomes d'halogène, les groupes alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2, OR2, NHCOR2, morpholinyle, amino ou 4-morpholinosulfonyle; n est égal à l ou 2. Une première famille particulière de composés selon l'invention est 5 constituée des composés de formule (I) dans laquelle X représente un atome d'oxygène ainsi que leurs sels pharmaceutiquement acceptables. Une seconde famille particulière de composés selon l'invention est constituée des composés de formule I dans laquelle X représente une liaison simple et l'un au moins de R3 et R4 représente un groupe alkyle C1-C4 lorsque Ar représente l'un des groupes phényle, naphtyle, quinolinyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs des atomes ou groupe d'atomes choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2, OR2, NHCOR2, ainsi que leurs sels pharmaceutiquement acceptables. Une troisième famille particulière de composés selon l'invention est constituée des composés de formule I dans laquelle X représente une liaison simple, R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène et Ar représente l'un des groupes isoquinolinyle, pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, isoxazolyle, thiazolyle, benzothiazolyle, 2,1,3benzothiadiazolyle, 3,4-dihydro-1,4- benzoxazinyle, 5,6,7,8tétrahydronaphtalényle, 1,2,3,4-tétrahydroquinolinyle, benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs des atomes ou groupe d'atomes choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2, OR2, NH-COR2, morpholinyle, amino ou 4- morpholinosulfonyle; ainsi que leurs sels pharmaceutiquement acceptables. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne les composés précités pour leur utilisation en tant que substances pharmacologiquement actives, ainsi que les compositions pharmaceutiques les contenant. En outre, l'invention concerne l'utilisation d'au moins un composé de formule (I) ou l'un de ses sels pharmaceutiquement acceptable en tant que principe actif pour la préparation d'un médicament destiné à une utilisation en thérapeutique, notamment pour lutter contre les hypercholestérolémies, les hyperlipidémies, les hypertriglycéridémies, les dyslipidémies, l'insulinorésistance, le diabète ou l'obésité ainsi que les maladies cardiovasculaires qui sont la conséquence d'un déséquilibre des lipoprotéines sériques. Les composés selon l'invention sont également utiles comme principes actifs de médicaments destinés 1,2, 3,4-tétrahydroisoquinolinyle, 1,2,3,4-tétrahydro-2-oxoquinolinyle, 3,4dihydro-2H-benzopyranyle, indolyle, 2,3-dihydroindolyle, 2,3dihydrobenzofuranyle, 1,3-benzodioxolyle, 1,4-benzodioxanyle ou 2890071 5 à prévenir ou traiter les maladies liées à un dysfonctionnement endothélial, l'athérosclérose, l'infarctus du myocarde, l'hypertension, les problèmes cérébrovasculaires, certaines maladies inflammatoires comme par exemple l'arthrite rhumatoïde, et les neuro-dégénérescences comme notamment la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson. Description détaillée Dans la présente description, on entend par groupe alkyle en C1-C^ (n étant un nombre entier) une chaîne hydrocarbonée ayant de 1 à n atomes de carbone linéaire, ramifiée ou cyclique. Par exemple et sans limitation, un groupe alkyle en C1-C6 peut être un groupe méthyle, éthyle, propyle, butyle, pentyle, hexyle, 1- méthyléthyle, 1-méthylpropyle, 2méthylpropyle, 1,1-diméthyléthyle, 1- méthylbutyle, 1,1-diméthylpropyle, 1-méthylpentyle, 1,1-diméthylbutyle, cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle ou cyclopentylméthyle. Par halogène, on entend un atome de fluor, chlore, brome ou iode, les atomes de fluor et de chlore étant préférés. Les composés de formule (I) dans laquelle R représente un atome d'hydrogène sont des acides carboxyliques qui peuvent être utilisés sous la forme d'acides libres ou sous la forme de sels, lesdits sels étant obtenus par combinaison de l'acide avec une base minérale ou organique non toxique pharmaceutiquement acceptable. Parmi les bases minérales, on peut utiliser par exemple les hydroxydes de sodium, de potassium, de magnésium ou de calcium. Parmi les bases organiques, on peut utiliser par exemple les amines, les aminoalcools, des acides aminés basiques tels que la lysine ou l'arginine ou encore des composés porteurs d'une fonction ammonium quaternaire tels que par exemple la bétaïne ou la choline. Les composés de formule (I) dans laquelle les substituants R3 et R4 sont différents présentent un centre d'asymétrie. Pour ces composés, l'invention couvre aussi bien le composé racémique que chacun des isomères optiques considérés séparement. Parmi les composés selon l'invention, on préfère ceux dans lesquels Ar représente un groupe phényle ou un hétérocycle azoté. On préfère également les composés dans lesquels Ra représente un atome d'halogène ou un groupe trifluorométhyle, ainsi que ceux dans lesquels n est égal à 1 ou 2. Les composés selon l'invention peuvent être préparés selon un premier procédé consistant à : 2890071 6 a) faire réagir selon la réaction dite de SONOGASHIRA (voir par exemple: Tet. Lett., 1975, 4467), un composé de formule dans laquelle: Ra et Rb représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, de fluor, de chlore ou de brome, un groupe alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2 ou OR2; R2 représente un groupe alkyle en C1-C4, CF3 ou phényle éventuellement substitué par un groupe alkyle en C1-C4 ou CF3; avec un dérivé acétylénique de formule H CEC (CH2) 7--x COOR dans laquelle: n= 1, 2, ou 3; R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4; R représente un groupe alkyle en C1-C3; X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène; en présence d'iodure cuivreux, d'un catalyseur à base de palladium tel que par exemple le tetrakis(triphénylphosphine) palladium et d'une base organique comme par exemple la triéthylamine, dans un solvant comme par exemple le diméthylformamide (DMF) à une température comprise entre 0 et 60 C pendant 2 à 24 heures, pour obtenir le composé de formule NO2 (IV) dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4 et R conservent la même signification que dans les composés de départ; 2890071 7 b) effectuer une réduction du groupe nitro porté par le composé de formule IV ci-dessus, par exemple par action de chlorure stanneux en présence d'éthanol et dans un solvant tel que par exemple l'acétate d'éthyle, à une température proche de la température ambiante et pendant 1 à 24 heures, pour obtenir l'aniline de formule ( CH2) n x /COOR (V) dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4 et R conservent la même signification que dans le composé de départ; c) faire réagir le composé de formule V avec un chlorure d'arylsulfonyle de 15 formule Ar SOZ Cl dans laquelle: Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, quinolinyle, isoquinolinyle, pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, isoxazolyle, thiazolyle, benzothiazolyle, 2,1,3-benzothiadiazolyle, 3,4dihydro-1,4-benzoxazinyle, 5,6,7,8-tétrahydronaphtalényle, 1,2,3,4tétrahydroquinolinyle, 1,2,3,4-tétrahydroisoquinolinyle, 1,2,3,4tétrahydro-2- oxoquinolinyle, 3,4-dihydro-2H-benzopyranyle, indolyle, 2,3 -dihydroindolyle, 2,3-dihydrobenzofuranyle, 1,3-benzodioxolyle, 1,4benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs des atomes ou groupe d'atomes choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2, OR2, NH-COR2, morpholinyle, amino ou 4-morpholinosulfonyle en présence de pyridine, à température ambiante, pendant 10 à 120 mn, pour obtenir le composé de formule (VI) dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les 5 composés de départ; d) effectuer une cyclisation du composé de formule VII, par exemple par action de l'acétate de cuivre II (voir par exemple J. Org. Chem., 2004, 69 (4), 1126-1136), dans un solvant tel que le 1,2-dichloroéthane à une température proche de la température de reflux du solvant, pendant 4 à 24 heures, pour obtenir le composé de formule (VII) ( CH2) nX COOR Ar dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ; e) si nécessaire, hydrolyser la fonction ester du composé de formule Ia, par exemple par action d'une base minérale telle que la soude ou la lithine selon des modes opératoires bien connus de l'homme du métier, pour obtenir, après traitement acide, le composé de formule I sous sa forme d'acide libre: (CH2) nX,000H 2890071 9 Selon une première variante du procédé de préparation, les composés de formule I peuvent être obtenus par une série de réactions consistant à : a) effectuer une réaction d'halogénation, préférentiellement une iodation, d'une 5 aniline de formule (VIII) NH2 dans laquelle: Ra et Rb représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, un groupe alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO- R2 ou OR2, R2 représente un groupe alkyle en C1-C4, CF3, phényle éventuellement substitué par un groupe alkyle en C1-C4 ou CF3, à l'aide d'un agent halogénant tel que par exemple le dichloroiodate de benzyltriméthylammonium, dans un solvant tel que le dichlorométhane ou le méthanol, à température ambiante, pendant 5 à 24 heures pour obtenir le composé de formule dans laquelle: Ra et Rb conservent la même signification que dans les composés de départ; b) faire réagir le composé de formule IX avec un dérivé acétylénique de formule H C C ( CH2) 7--x 000R dans laquelle: n= 1, 2, ou 3; R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4, R représente un groupe alkyle en C1-C3; 2890071 10 X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène; dans des conditions analogues à celles décrites pour l'étape a) du procédé général précédent, pour obtenir le composé de formule dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4 et R conservent la même signification que dans le composé 10 de départ; c) cycliser le composé de formule V ci-dessus, dans des conditions analogues à celles décrites pour réaliser l'étape (d) du procédé général précédent, pour obtenir le composé indolique de formule (V) ( CH2) nX COOR (X) dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4 et R conservent la même signification que dans le composé 20 de départ; d) faire réagir le composé de formule (X) ci-dessus avec un chlorure de arylsulfonyle de formule Ar SO2 Cl (VI) dans laquelle: Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, quinolinyle, isoquinolinyle, pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, isoxazolyle, thiazolyle, benzothiazolyle, 2,1,3-benzothiadiazolyle, 3,4-dihydro-1,4-benzoxazinyle, 5,6,7,8-tétrahydronaphtalényle, 1,2,3,4- 2890071 11 tétrahydroquinolinyle, 1,2,3,4-tétrahydroisoquinolinyle, 1,2,3,4-tétrahydro-2- oxoquinolinyle, 3,4-dihydro-2H-benzopyranyle, indolyle, 2,3-dihydroindolyle, 2,3dihydrobenzofuranyle, 1,3-benzodioxolyle, 1,4-benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs des atomes ou groupe d'atomes choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2, OR2, NH-COR2, morpholinyle, amino ou 4morpholinosulfonyle, dans un solvant tel que par exemple le diméthylformamide, à température ambiante et pendant 1 à 12 heures, généralement après activation des composés indolique de formule (X) par l'hydrure de sodium, pour obtenir le composé de formule (la) ( CH2) nX, 000R dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ; e) si nécessaire, hydrolyser la fonction ester du composé de formule Ia, par exemple par action d'une base minérale telle que la soude ou la lithine selon des modes opératoires bien connus de l'homme du métier, pour obtenir, après traitement acide, le composé de formule I sous sa forme d'acide libre: ( CHZ) nX 000H Ar Selon une seconde variante du procédé de préparation, les composés de formule I peuvent être obtenus par une série de réactions consistant à : 2890071 12 a) faire réagir le composé de formule IX dans laquelle: Ra et Rb représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, de fluor, de chlore ou de brome, un groupe alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2 ou OR2; R2 représente un groupe alkyle en C1-C4, CF3 ou phényle éventuellement substitué par un groupe alkyle en C1-C4 ou CF3, avec un chlorure de arylsulfonyle de formule Ar SOZ Cl (VI) dans laquelle: Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, quinolinyle, isoquinolinyle, pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, isoxazolyle, thiazolyle, benzothiazolyle, 2,1,3-benzothiadiazolyle, 3,4 -dihydro-1,4-benzoxazinyle, 5,6,7,8-tétrahydronaphtalényle, 1,2,3,4- tétrahydroquinolinyle, 1,2,3,4tétrahydroisoquinolinyle, 1,2,3,4-tétrahydro-2- oxoquinolinyle, 3,4dihydro-2H-benzopyranyle, indolyle, 2,3-dihydroindolyle, 2,3dihydrobenzofuranyle, 1,3-benzodioxolyle, 1,4-benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs des atomes ou groupe d'atomes choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2, OR2, NH-COR2, morpholinyle, amino ou 4morpholinosulfonyle, dans un solvant tel que par exemple le diméthylformamide, à température ambiante et pendant 1 à 12 heures, , pour obtenir le composé de formule SO2Ar dans laquelle: Ra, Rb et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ, b) faire réagir le composé de formule XI avec un dérivé acétylénique de formule H C C ( CHZ) n X 000R dans laquelle: n= 1, 2, ou 3; R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un 5 groupe alkyle en C1-C4; R représente un groupe alkyle en CI-C3, X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène; dans des conditions analogues à celles décrites pour l'étape a) du procédé général précédent, pour obtenir le composé de formule dans laquelle Ra, Rb, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que 15 dans les composés de départ, c) cycliser le composé de formule VII ci-dessus, dans des conditions analogues à celles décrites pour réaliser l'étape (d) du procédé général précédent, pour obtenir le composé indolique de formule (VII) ( CHZ) nX, 000R N \ OZ Ar (Ia) dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ, d) si nécessaire, hydrolyser la fonction ester du composé de formule Ia, par exemple par action d'une base minérale telle que la soude ou la lithine selon des 2890071 14 modes opératoires bien connus de l'homme du métier, pour obtenir, après traitement acide, le composé de formule I sous sa forme d'acide libre: (Ib) Au cours de ce dernier procédé, il est possible de réaliser les deux étapes b) et c) en une seule opération. Les composés de formule I selon l'invention dans laquelle Ra (ce procédé convient également pour Rb) représente un noyau phényle éventuellement substitué peuvent être obtenus au départ du composé halogéné de formule ( CHZ) nX,000H Ar ( CH2) nX,000R Ar dans laquelle: Ra représente un atome d'halogène, préférentiellement l'atome de brome, Rb 15 représente un atome d'hydrogène, un atome de fluor ou de chlore, un groupe alkyle en C1- C6, CF3, CN, CO-R2 ou OR2; R2 représente un groupe alkyle en C1-C4, CF3 ou phényle éventuellement substitué par un groupe alkyle en C 1-C4 ou CF3; R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un 20 groupe alkyle en C1-C4; R représente un groupe alkyle en C1-C3; n=1,2, ou3; X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène; Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, quinolinyle, isoquinolinyle, pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, isoxazolyle, thiazolyle, benzothiazolyle, 2,1,3benzothiadiazolyle, 3,4-dihydro-1,4-benzoxazinyle, 5,6,7,8tétrahydronaphtalényle, 1,2,3,4- tétrahydroquinolinyle, 1,2,3,4tétrahydroisoquinolinyle, 1,2,3,4-tétrahydro-2- 2890071 15 oxoquinolinyle, 3,4-dihydro-2H-benzopyranyle, indolyle, 2,3-dihydroindolyle, 2,3dihydrobenzofuranyle, 1,3-benzodioxonyle, 1,4-benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs des atomes ou groupe d'atomes choisis parmi les atomes de chlore ou de fluor, les groupes alkyle en CI- C6, CF3, CN, CO-R2, OR2, NH-COR2, morpholinyle, amino ou 4-morpholinosulfonyle; avec un acide phénylboronique de formule: B /OH OH dans laquelle: Rx représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4 ou CF3; selon une réaction dite de SUZUKI (voir par exemple Chem. Rev.,1995, 95, 2457) en présence de tétrakis(triphénylphosphine)palladium et d'une base comme par exemple le carbonate de sodium, dans un solvant tel que par exemple un mélange de tétrahydrofurane, méthanol et eau, à une température comprise entre 30 C et la température de reflux du solvant, pendant 5 à 24 heures pour obtenir le composé de formule Id ( CH2) nX /COOR N s o2 Ar (Id) dans laquelle: R, Rb, Rx, X, R3, R4, n et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ. Les composés de l'invention sous forme de sels d'un acide de formule Ib avec une base minérale ou organique, peuvent être obtenus de façon classique, en utilisant les méthodes bien connues de l'homme de métier, par exemple en mélangeant des quantités stoechiométriques de l'acide et de la base dans un solvant, tel que par exemple l'eau ou un mélange hydroalcoolique, et en lyophilisant ensuite la solution obtenue. 2890071 16 Dans certaines des étapes réactionnelles décrites ci-dessus, il est possible de remplacer avantageusement les méthodes de chauffage traditionnelles bien connues de l'homme de métier, par un chauffage au moyen de micro-ondes en utilisant des réacteurs adaptés à ce mode de réaction. Dans ce cas, l'homme du métier comprendra que les durées de "chauffage" seront considérablement réduites, par comparaison aux durées nécessaires avec un chauffage classique. Les exemples suivants de préparation de composés selon la formule (I) permettront de mieux comprendre l'invention. Dans ces exemples, qui ne sont pas limitatifs de la portée de l'invention, on désigne par préparation les exemples décrivant la synthèse de composés intermédiaires et par exemples ceux décrivant la synthèse de composés de formule (I) selon l'invention. Parmi les abréviations, mM signifie millimole. Les points de fusion sont mesurés au banc Kofler ou à l'aide d'un appareil Mettler et les valeurs spectrales de Résonance Magnétique Nucléaire sont caractérisées par le déplacement chimique calculé par rapport au TMS, par le nombre de protons associés au signal et par la forme du signal (s pour singulet, d pour doublet, dd pour doublet dédoublé, t pour triplet, q pour quadruplet, quin pour quintuplet, m pour multiplet). La fréquence de travail et le solvant utilisé sont indiqués pour chaque composé. La température ambiante est de 20 C + 5 C. Dans certains cas, la structure des composés a été confirmée par spectroscopie de masse après chromatographie en phase liquide (couplage LC/MS) ; les mesures ont été faites sur colonne UPTISPHERE HDO avec phase HDO (colonne 50 x 2 mm x 3 m), débit 0,6 ml/mn (split 1/3), phase mobile: A = H2O + 0,5 % TFA (acide trifluoroacétique), B = Acétonitrile + 0,5 % TFA (programmation du gradient: B = 10 à 90 % en 7 mn, puis palier à 90 % pendant 2 mn, puis retour à 10 % en 1 mn et stabilisation à 10 % pendant 3 mn; température de travail = 45 C; détection par UV de 210 à 260 nm. Le spectre de masse est obtenu par ionisation ESI+, spray à 3500 V, température du bloc source à 130 C, désolvatation à 230 C et gaz à 600 1/h, gaz de cône à 100 1/h et tension à 10V/30V/60V. Le résultat est exprimé par la masse (m/z) et par le temps de rétention (Tr). PREPARATION 1 Acide 5-(5-chloro-2-nitrophényl)-4-pentynoïque, méthyl ester On mélange 35,5 g (125 mM) de 4-chloro-2-iodo-1-nitrobenzène, 510 ml de triéthylamine, 2,88 g (2,5 mM) de tétrakis(triphénylphosphine) palladium, 0,72 g d'iodure cuivreux et 50 ml de diméthylformamide (DMF). On ajoute ensuite sous agitation, à température ambiante, 14 g (125 mM) d'ester méthylique de l'acide 4-2890071 17 pentynoïque et le mélange réactionnel est agité pendant 24 heures à température ambiante. On ajoute 100 ml de toluène et chasse les solvants sous pression réduite. Le résidu d'évaporation est repris par 150 ml d'acétate d'éthyle et 80 ml d'acide chlorhydrique N. La phase organique est séparée et lavée à l'eau puis séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. L'huile brune obtenue est purifiée par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle (9/1; v/v). On obtient ainsi 21,5 g du produit attendu sous forme d'un solide jaune (rendement: 65 %). F = 75-78 C. PREPARATION 2 Acide 5-(2-amino-5-chlorophényl)-4-pentynoïque, méthyl ester On charge dans un ballon 90,6 g (400 mM) de chlorure stanneux, 70 ml d'acétate d'éthyle et 22 ml d'éthanol. Ce mélange est agité pendant 15 mn à température ambiante puis on ajoute lentement une solution de 21,5 g (80 mM) du composé obtenu selon la préparation 1. Le mélange réactionnel est agité pendant 24 heures à température ambiante puis versé sur un mélange de 200 g de glace et 200 ml de soude N. Le mélange obtenu est extrait 2 fois avec 200 ml d'acétate d'éthyle; les phases organiques rassembléessont lavées à l'eau, séchées sur sulfate de magnésium et concentrées sous pression réduite. L'huile obtenue est purifiée par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle (80/20; v/v). On obtient ainsi 9,1 g du composé attendu sous forme d'un solide jaune orangé (rendement = 30 %). F = 67 C. PREPARATION 3 Acide [5-chloro-2-(phénylsulfonylamino)-phényl]-4pentynoïque, méthyl ester On prépare une solution de 1,2 g (5 mM) du composé obtenu selon la préparation 2 dans 15 ml de pyridine et on ajoute 0,77 ml (6 mM) de chlorure de benzènesulfonyle. Le mélange est agité pendant 1 heure à température ambiante puis concentré sous pression réduite. L'huile résiduelle est purifié par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle (8/2; v/v). On obtient ainsi 1,8 g du composé attendu sous forme d'un solide beige (rendement = 95 %). 2890071 18 H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 6 = 2,56 (s, 4H), 3,65 (s, 3H), 7,28-7, 36 (m, 3H), 7,54-7,72 (m, 5H), 9,69 (s, 1H). Exemple 1 Acide 5-chloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester On prépare une solution de 300 mg (0,79 mM) d'ester obtenu selon la préparation 3 dans 35 ml de 1,2-dichloroéthane et on ajoute 15 mg (0,08 mM) d'acétate de cuivre (cuivrique) et on porte le mélange à reflux sous agitation pendant 24 heures. On élimine ensuite le solvant sous pression réduite et purifie le solide visqueux résiduel par chromatographie sur gel de silice en éluant avec un mélange toluène/acétate d'éthyle (9/1; v/v). On obtient 230 mg du composé obtenu sous forme d'un solide jaune (rendement = 77 %). F = 93-96 C. Exemple 2 Acide 5-chloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque On mélange 180 mg (0,46 mM) d'ester obtenu selon l'exemple 1 avec 16 ml de THF et 4 ml d'eau, et on ajoute 20 mg (0,48 mM) d'hydroxyde de lithium (LiOH, 1 H2O). Le mélange est agité pendant 3 heures à température ambiante, puis concentré sous pression réduite. Le résidu d'évaporation est repris dans 10 ml d'eau et la solution est acidifiée par une solution d'acide chlorhydrique 1N. Le précipité blanc est extrait par l'acétate d'éthyle et la phase organique séparée est séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. On obtient ainsi 160 mg du produit attendu sous forme d'un solide jaune (rendement = 93 %). F = 165-168 C. Exemple 2a Acide 5-chloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque, sel de sodium On mélange 114 mg (0,313 mM) d'acide obtenu selon l'exemple 2 avec 10 ml d'eau et 0,313 ml d'une solution de soude N. On ajoute sous agitation quelques gouttes de méthanol afin d'obtenir une solution. Le mélange est agité 15 mn à température ambiante puis concentré partiellement sous pression réduite. La solution résiduelle est ensuite filtrée et lyophilisée. On obtient ainsi 115 mg du sel attendu sous forme d'une poudre fine blanche (rendement = 95%). F 250 C. 2890071 19 PREPARATION 4 2-iodo-4-(trifluorométhyl)aniline On prépare une solution de 5 g (31 mM) de 4-(trifluorométhyl)aniline dans 90 ml de méthanol et 30 ml de dichlorométhane et on ajoute 3,56 g (35,6 mM) de carbonate de calcium. On ajoute ensuite par fraction, sous agitation et à température ambiante, 14,9 g (42,7 mM) de dichloroiodure de triméthylbenzylammonium. Le milieu réactionnel est agité pendant 24 heures à température ambiante, puis filtré afin d'éliminer les sels minéraux. Le filtrat est concentré sous pression réduite et le produit brut est purifié par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle (8/2; v/v). On obtient ainsi 6, 65 g du composé attendu sous forme d'une huile orange (rendement = 75 %). H RMN (CDC13, 300 MHz) S = 5,0 (s, 2H), 6,82 (d, J= 5,5 Hz, 1H), 7,38 (dd, J = 5,5 Hz, 1,3 Hz, 1H), 7,79 (d, J = 1,3 Hz, 1H). PREPARATION 5 Acide 5-[2-amino-5-(trifluorométhyl)phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester On prépare une solution de 1,5 g (5,23 mM) du composé obtenu selon la préparation 4, 0,644 g (5,75 mM) de 4-pentynoate de méthyle et 90 mg (0,13 mM) de dichloro-bis(triphénylphosphine) palladium dans 1 ml de diméthylformamide et 2 ml de diéthylamine, et on ajoute 50 mg (0,26 mM) d'iodure cuivreux. Le mélange réactionnel est irradié au four micro- ondes à 120 C pendant 10 minutes. Les solvants sont ensuite chassés sous pression réduite et le résidu d'évaporation est purifié par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle (8/2; v/v). On obtient ainsi 1,16 g du composé attendu sous forme d'une huile orange (rendement = 82 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 2,65-2,75 (m, 4H), 3,64 (s, 3H), 5,99 (s, 2H) , 6,78 (d, J= 8,3Hz, 1H), 7,31 (d, J= 8,3 Hz, 1H), 7,33 (s, 1H). PREPARATION 6 Acide 5-(trifluorométhyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester On prépare une solution de 1,16 g (4,28 mM) d'ester obtenu selon la préparation 5 dans 5 ml de 1,2-dichloréthane et on ajoute 1,3 g (6,4 mM) d'acétate cuivrique. Le mélange réactionnel est irradié au four microondes à 150 C pendant 30 minutes, puis refroidi et filtré. Le filtrat est concentré sous pression réduite. On obtient ainsi 1 g du composé attendu sous forme d'un solide brun (rendement = 86 %). F = 106-108 C. 2890071 20 Exemple 3 Acide 1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)phényl-1H-indole-2propanoïque, méthyl ester On ajoute 0,18 g (4,6 mM) d'hydrure de sodium (à 60 % dans l'huile) à une solution de 1g (3,69 mM) d'ester obtenu selon la préparation 6, à 0 C. Ce mélange est agité pendant 15 mn et on ajoute, toujours à 0 C, 0,98 g (5,5 mM) de chlorure de benzènesulfonyle. Le mélange est agité pendant 30 mn à température ambiante, puis on ajoute 100 ml d'une solution de chlorure d'ammonium à 15 % dans l'eau. Le mélange est extrait 3 fois par 50 ml de dichlorométhane. Les phases organiques rassemblées sont séchées sur sulfate de magnésium et concentrées sous pression réduite. L'huile résiduelle est purifiée par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle (8/2; v/v). On obtient ainsi 0,95 g du produit attendu sous forme d'une huile qui cristallise en étoiles orangées (rendement = 62 %). F = 81-83 C. Exemple 4 Acide 1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)phényl-1H-indole-2propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 3, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (rendement = 85 %). F = 170-172 C. PREPARATION 7 Acide 5-(2-amino-5-bromophényl)-4-pentynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 5, au départ de 4-bromo-2iodoaniline, on obtient le composé attendu sous forme d'une huile jaune (rendement = 23 %). 1H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S = 2,61-2,74 (m, 4H), 3,63 (s, 3H), 5,46 (s, 2H) , 30 6,63 (dd, J= 8,3 Hz, 0,7 Hz, 1H), 7,1-7,2 (m, 2H). PREPARATION 8 Acide 5-bromo-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu 35 selon la préparation 7, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide brun (rendement = 98 %). 2890071 21 H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S = 2,75 (t, J = 7,3 Hz, 2H), 2,98 (t, J = 7,2 Hz, 2H) , 3,60 (s, 3H), 6,14 (s, 1H), 7,1 (dd, J = 8,5 Hz, 1,9 Hz, 1H), 7,2 (d, J = 8,5 Hz, 1H), 7,58 (d, J= 1,9 Hz, 1H), 11,1 (s, 1H). Exemple 5 Acide 5-bromo-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation 8, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide marron clair (rendement = 25 %). F = 109-113 C. Exemple 6 Acide 5-bromo-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon 15 l'exemple 5, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide beige (rendement = 81 %). F = 188-190 C. Exemple 7 Acide 1-(phénylsulfonyl)-5-[4-(trifluorométhyl)phényl]-1H-indole2propanoïque, méthyl ester On prépare une solution de 0,5 g (1,18 mM) d'ester obtenu selon l'exemple 5 et 0,68 g (0,59 mM) de tétrakis(triphénylphosphine)palladium dans 5 ml de THF et on ajoute 0,84 g (4,4 mM) d'acide 4-(trifluorométhyl)phénylboronique en solution dans 2,5 ml de méthanol, puis 282 mg (2,6 mM) de carbonate de sodium en solution dans 1 ml d'eau. Le mélange est ensuite maintenu sous agitation à température de reflux du solvant pendant 24 heures. Après retour à température ambiante, le mélange est dilué avec 20 ml de dichlorométhane et séché sur sulfate de magnésium. La solution obtenue est concentrée sous pression réduite et le résidu d'évaporation est repris en solution dans 50 ml d'éther éthylique. La solution obtenue est lavée 3 fois par 15 ml d'une solution de soude 1N, puis à l'eau jusqu'à neutralité, séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. L'huile résiduelle est purifiée par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle (85/15; v/v). On obtient ainsi 57 mg du composé attendu sous forme d'une huile beige (rendement = 10 %). 2890071 22 1H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 2,84 (t, J = 7,1 Hz, 2H), 3,32 (d, J = 7,2 Hz, 2H), 3,62 (s, 3H), 6,68 (s, 1H), 7,56-7,71 (m, 5H), 7,78-7, 91 (m, 6H), 8,13 (d, 1H). Exemple 8 Acide 1-(phénylsulfonyl)-5-[4-(trifluorométhyl)phényl]-1H-indole2propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 7, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune 10 (rendement = 76 %). F = 162 C. PREPARATION 9 Acide 5-(2-nitrophényl)-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 1, au départ de 1-iodo-2nitrobenzène, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune. (Rendement = 53 %). F = 44-46 C. PREPARATION 10 Acide 6-(5-chloro-2-nitrophényl)-5-hexynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 1, au départ d'ester méthylique de l'acide 5-hexynoïque, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile brune. (Rendement = 73 %). 1H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 1,81 (m, 2H) , 2,54 (m, 4H), 3,60 (s, 3H), 7, 69 (dd, 1H), 7,81 (d, 1H), 8,09 (d, 1H). PREPARATION 11 Acide 7-(5-chloro-2-nitrophényl)-6-heptynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 1, au départ d'ester méthylique de l'acide 6-heptynoïque, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile brune. (Rendement = 98 %). 1H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 1,34-1,73 (m, 4H), 2,36 (t, 2H), 2,53 (t, 2H) , 3,59 (s, 3H), 7,66 (dd, 1H), 7,79 (d, 1H), 8,09 (d, 1H). PREPARATION 12 Acide 5-(2-aminophényl)-4-pentynoïque, méthyl ester. 2890071 23 En opérant de façon analogue à la préparation 2, au départ du composé obtenu selon la préparation 9, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile incolore. (Rendement = 53 %) H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 2,67 (m, 4H), 3,63 (s, 3H), 5,25 (s, 2H), 6,46 (m, 1H), 6,65 (dd, 1H), 7,02 (m, 2H). PREPARATION 13 Acide 6-(2-amino-5-chlorophényl)-5-hexynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 2, au départ du composé obtenu 10 selon la préparation 10, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune. (Rendement = 41 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 1,83 (m, 2H), 2,48 (m, 4H), 3,59 (s, 3H), 5, 40 (s, 2H), 6,67 (d, 1H), 7,03 (dd, 1H), 7,08 (d, 1H). PREPARATION 14 Acide 7-(2-amino-5-chlorophényl)-6-heptynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 2, au départ du composé obtenu selon la préparation 11, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 68 %). F = 66 C. PREPARATION 15 Acide 5-(2-amino-5-fluorophényl)-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 5, au départ de la 4-fluoro2-iodo-25 aniline, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide marron (Rendement = 45 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,6-2,75 (m, 4H), 3,63 (s, 3H), 5,16 (s, 2H), 6,6-6,7 (m, 1H), 6,8-6,85 (m, 2H). PREPARATION 16 Acide 5-(2-amino-4,5-dichlorophényl)-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 5, au départ de la 4,5dichloro-2-iodo-aniline, on obtient le produit attendu sous forme de cristaux beiges (Rendement = 87 %). 'H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,65-2,75 (m, 4H), 3,63 (s, 3H), 5,70 (s, 2H) , 6,87 (s, 1H), 7,24 (s, 1H). 2890071 24 PREPARATION 17 Acide 5-(2-amino-5,6-dichlorophényl)-4pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 5, au départ de la 3,4dichloro-2-iodo-aniline, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile incolore (Rendement = 49 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,6-2,8 (m, 4H), 3,63 (s, 3H), 5,74 (s, 2H), 6,65 (d, 1H), 7,20 (d, 1H). PREPARATION 18 Acide 5-[2-amino-4-(trifluorométhyl)phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 5, au départ de la 5(trifluorométhyl)-2-iodo-aniline, on obtient le produit attendu sous forme de cristaux orange (Rendement = 71 %). F = 42 C. PREPARATION 19 Acide 5-(2-amino-5-acétylphényl)-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 5, au départ de la 4-amino3-iodoacétophénone, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune 20 (Rendement = 39 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,39 (s, 3H), 2,65-2,75 (m, 4H), 3,64 (s, 3H), 6,15 (s, 2H), 6,69 (d, 1H), 7,64 (dd, 1H), 7,69 (d, 1H). PREPARATION 20 Acide 5-(2-amino-4-chloro-5-fluorophényl)-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 5, au départ de 5-chloro-4fluoro-2-iodoaniline, on obtient le produit attendu sous forme de cristaux marron (Rendement = 81 %). F = 67-68 C. PREPARATION 21 Acide 5-(2-amino-5-cyanophényl)-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 5, au départ de 4-amino-3iodobenzonitrile, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile incolore 35 (Rendement = 52 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,65-2,75 (m, 4H), 3,63 (s, 3H), 6,27 (s, 2H), 6,73 (d, 1H), 7,38 (dd, 1H), 7,46 (d, 1 Hz, 1H). 2890071 25 PREPARATION 22 Acide 5-(2-amino-5-benzoylphényl)-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 5, au départ de 4-amino-3iodobenzophénone, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune 5 (Rendement = 54 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S =2,63-2,73 (m, 4H), 3,62 (s, 3H), 6,28 (s, 2H), 6,75 (d, 1H), 7,47-7,61 (m, 7H). PREPARATION 23 Acide 5-(2-amino-3,5-dichlorophényl)-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 5, au départ de 2,4dichloro-6-iodoaniline, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile foncée (Rendement = 87 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,6-2,8 (m, 4H), 3,64 (s, 3H), 5,55 (s, 2H), 15 7,13 (d, 1H), 7,33 (d, 1H). PREPARATION 24 Acide 5-12-1(phénylsulfonyl)amino]phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du composé obtenu selon la préparation 12, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile incolore (Rendement = 82%). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,57 (s, 4H), 3,65 (s, 3H), 7,13 (m, 1H), 7, 22-7,28 (m, 3H), 7,52-7,62 (m, 3H), 7,71 (dd, 2H), 9,49 (s, 1H). PREPARATION 25 Acide 5-[5-chloro-2-[[(4-méthylphényl)sulfonyl]amino] phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de ptoluènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune 30 (Rendement = 85 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 2,35 (s, 3H), 2,56 (s, 4H), 3.65 (s, 3H), 7, 31 (m, 5H), 7,59 (d, 2H), 9,57 (s, 1H). PREPARATION 26 Acide 5-15-chloro-2-I1(2,3-dichlorophényl)sulfonyl]amino] phényl]-4-penty-noïque, méthyl ester. 2890071 26 En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 2,3-dichlorobenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 85 %). F = 64 C. PREPARATION 27 Acide 5-[5-chloro-2-[[(3-méthylphényl)sulfonyl]amino] phényl]-4-penty- noïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de m-10 toluènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 82 %). F = 69 C. PREPARATION 28 Acide 5-[5-chloro-2-[[(2,4-dichlorophényl)sulfonyl]amino] phényl]-4-penty-noïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 2,4-dichlorobenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile incolore (Rendement = 96 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) b = 2,56 (s, 4H), 3,64 (s, 3H), 7,27 (dd, J = 8, 4, 0,78 Hz, 1H), 7,36 (m, 2H), 7,58 (dd, 1H), 7,84 (d, 1H), 7,89 (s, 1H), 10,06 (s, 1H). PREPARATION 29 Acide 5-[5-chloro-2-[[[4-(trifluorométhyl)phényl]sulfonyl] amino]phényl] -4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4-(trifluorométhyl)benzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide rose (Rendement = 50 %). F = 80 C. PREPARATION 30 Acide 5-[5-chloro-2-[[(4-méthoxyphényl)sulfonyl]amino] phényl]-4-penty- noïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4-méthoxybenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 84 %). 2890071 27 H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,58 (s, 4H), 3,65 (s, 3H), 3,80 (s, 3H), 7,05 (m, 2H), 7,29 (m, 2H), 7,36 (dd, 1H), 7,63 (m, 2H), 9,47 (s, 1H). PREPARATION 31 Acide 5-[5-chloro-2-[[(4-acétylphényl)sulfonyl]amino] phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4-acétylbenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 59 %). F = 88 C. PREPARATION 32 Acide 5-[2-[([1,1'-biphényl]-4-ylsulfonyl)amino]-5chlorophényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de (1,1'-biphényl]-4-ylsulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 81 %). F = 93 C. PREPARATION 33 Acide 5-[5-chloro-2-[[[2-(trifluorométhyl)phényl]sulfonyl] amino]phényl] -4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 2-(trifluorométhyl)benzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une 25 huile orange (Rendement = 73 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 2,56 (s, 4H), 3,63 (s, 3H), 7,27-7,42 (m, 3H), 7,83 (m, 2H), 7,96 (m, 2H), 9,95 (s, 1H). PREPARATION 34 Acide 5-[5-chloro-2-[[(3-méthoxyphényl)sulfonyl]amino] phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 3-méthoxybenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 86 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,56 (s, 4H), 3,65 (s, 3H), 3,76 (s, 3H), 7, 12-7,31 (m, 4H), 7,37 (dd, 1H), 7,44 (m, 1H), 7,69 (s, 1H), 9,69 (s, 1H). 2890071 28 PREPARATION 35 Acide 5-[5-chloro-2-[[(2,5-diméthoxyphényl) sulfonyl]amino]phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 2,5-5 diméthoxybenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 92 %). LC/MS: m/z= 438; Tr = 5,97 mn. PREPARATION 36 Acide 5-[5-chloro-2-[[[4-(1,1-diméthyléthyl)phényl] sulfonyl]amino]phényl] -4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4-tertbutylbenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile incolore (Rendement = 88 %). LC/MS: m/z= 434; Tr = 6,89 mn. PREPARATION 37 Acide 5-[5-chloro-2-[[(4-éthylphényl)sulfonyl]amino]phényl] -4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4-éthylbenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 37 %). LC/MS: m/z= 406; Tr = 6,40 mn. PREPARATION 38 Acide 5-[5-chloro-2-[[[4-(1-méthyléthyl)phényl]sulfonyl] amino] phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4-isopropyllbenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile 30 orange (Rendement = 92 %). LC/MS: m/z= 420; Tr = 6,95 mn. 2890071 29 PREPARATION 39 Acide 5-[5-chloro-2-[[(4-propylphényl)sulfonyl] amino]phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4- propylbenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile orange (Rendement = 22 %). LC/MS: m/z= 420; Tr = 6,92 mn. PREPARATION 40 Acide 5-[5-chloro-2-[[(4-pentylphényl)sulfonyl]amino] phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4-pentylbenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile orange (Rendement = 88 %). LC/MS: m/z= 448; Tr = 7,61 mn. PREPARATION 41 Acide 5-[5-chloro-2-[[(3,5-diméthylphényl)sulfonyl]amino] phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 3,5-diméthylbenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile orange (Rendement = 92 %). LC/MS: m/z= 406; Tr = 6,70 mn. PREPARATION 42 Acide 5-[5-chloro-2-[[(2,4,6-triméthylphényl)sulfonyl] amino] phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 2,4,6-triméthylbenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile 30 orange (Rendement = 23 %). LC/MS: m/z= 420; Tr = 6,66 mn. 2890071 30 PREPARATION 43 Acide 5-[5-chloro-2-[[(4-chlorophényl)sulfonyl] amino]phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4- chlorobenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile orange (Rendement = 56 %). LC/MS: m/z= 412; Tr = 6,27 mn. PREPARATION 44 Acide 5-[5-chloro-2-[[(4-fluorophényl)sulfonyl]amino] phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4-fluorobenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile orange (Rendement = 28 %). LC/MS: m/z= 396; Tr = 5,99 mn. PREPARATION 45 Acide 5-[5-chloro-2-[[(4-chloro-3-méthylphényl)sulfonyl] amino]phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4-chloro-3-méthylbenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 59 %). LC/MS: m/z= 426; Tr = 6,80 mn. PREPARATION 46 Acide 5-[5-chloro-2-[[[3-(trifluorométhyl)phényl]sulfonyl] amino]phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 3-(trifluorométhyl)benzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une 30 huile orange (Rendement = 50 %). LC/MS: m/z= 446; Tr = 6,58 mn. 2890071 31 PREPARATION 47 Acide 5-[2-[[[4-(acétylamino)phényl]sulfonyl] amino]-5-chlorophényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4-5 (acétylamino)benzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide orange (Rendement = 74 %). LC/MS: m/z= 435; Tr = 5,15 mn. PREPARATION 48 Acide 5-[5-chloro-2-[[(4-cyanophényl)sulfonyl]amino]phényl] -4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4-cyanobenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 87 %). LC/MS: m/z= 403; Tr = 5,71 mn. PREPARATION 49 Acide 5-[5-chloro-2-[[(4-phénoxyphényl)sulfonyl]amino] phényl]-4-penty- noïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4-phénoxybenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 71 %). LC/MS: m/z= 470; Tr = 6,67 mn. PREPARATION 50 Acide 5-[5-chloro-2-[(1-naphtalènylsulfonyl)amino]phényl]4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 1-naphtalènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile brune 30 (Rendement = 89 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 2,15 (t, 2H), 2,44 (t, 2H), 3,63 (s, 3H), 7, 18 (s, 1H), 7,34 (s, 2H), 7,62 (m, 3H), 8,01 (dd, 1H), 8,04 (d, 1H), 8,22 (d, 1H), 8,72 (d, 1H), 10,01 (s, 1H). 2890071 32 PREPARATION 51 Acide 5-[5-chloro-2-[(2-naphtalènylsulfonyl) amino]phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 2- naphtalènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile incolore (Rendement = 22%). LC/MS: m/z= 428; Tr = 6,63 mn. PREPARATION 52 Acide 5-[5-chloro-2-[[(4-méthyl-l-naphtalènyl)sulfonyl] amino]phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 4-méthyl-1-naphtalènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 77 %). 'H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S = 2,24 (t, 2H), 2,37 (t, 2H), 2,70 (s, 3H), 3, 64 (s, 3H), 7,25 (s, 1H), 7,33 (s, 2H), 7,45 (dd, 1H), 7,68 (m, 2H), 7,93 (d, 1H), 8,15 (m, 1H), 8,75 (m, 1H), 9,91 (s, 1H). PREPARATION 53 Acide 5-12-[[[5-(acétylamino)-1-naphtalènyl]sulfonyl]amino] 5-chloro phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 5-(acétylamino)-1-naphtalènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile incolore (Rendement = 94 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 2,18 (s, 3H), 2,23 (t, 2H), 2,41(t, 2H), 3, 62 (s, 3H), 7,18 (s, 1H), 7,32 (s, 2H), 7,62 (m, 2H), 7,76 (d, 1H), 8,04 (dd, 1H), 8,35 (d, 1H), 8,58 (d, 1H), 10,03 (s, 1H). PREPARATION 54 Acide 5-[5-chloro-2-[(8-quinoliny1sulfonyl)amino]phényl]-4pentynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du chlorure de 8-quinoleïnesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 76 %). LC/MS: m/z= 429; Tr = 5,96 mn. 2890071 33 PREPARATION 55 Acide 6-[5-chloro-2-[(phénylsulfonylamino) phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du composé obtenu selon la préparation 13, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide orange (Rendement = 66 %). F = 90 C. PREPARATION 56 Acide 6-[5-chloro-2-[[(2,3-dichlorophényl)sulfonyl]amino] phényl]-5-hexy- noïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ du chlorure de 2,3-dichlorobenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 87 %). 'H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S =1,72 (m, 2H), 2,35 (t, 2H), 2,43 (t, 2H), 3, 60 (s, 3H), 7,25-7,36 (m, 2H), 7,39 (s, 1H), 7,48 (t, 1H), 7,79 (d, 1H), 7,90 (d, 1H), 10,28 (s, 1H). PREPARATION 57 Acide 6-[5-chloro-2-[[(4-méthoxyphényl)sulfonyl]amino] phényl]-5-hexy- noïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ du chlorure de 4-méthoxybenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 43 %). 'H RMN (DMSOd6, 250 MHz) b = 1,73 (m, 2H), 2,35-2,48 (m, 4H), 3,62 (s, 3H) , 3,81 (s, 3H), 7,04 (d, 2H), 7,25-7,35 (m, 3H), 7,60 (d, 2H), 9,57 (s, 1H). PREPARATION 58 Acide 6-[5-chloro-2-[(8-quinolinylsulfonyl)amino]phényl]-5hexynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ du chlorure de 8-quinoleïnesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 48 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 1,77 (m, 2H), 2,44 (m, 4H), 3,61 (s, 3H), 7, 29 (s, 2H), 7,43 (d, 1H), 7,75 (m, 2H), 8,32 (d, 1H), 8,39 (d, 1H), 8,55 (d, 1H), 9,01 (s, 1H), 9,08 (d, 1H). 2890071 34 PREPARATION 59 Acide 6-[5-chloro-2-[[[4-(1-méthyléthyl)phényl] sulfonyl]amino]phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ du chlorure de 4-5 isopropylbenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile orange (Rendement = 86 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 6 = 1,20 (d, 6H), 1,71 (m, 2H), 2,34 (t, 2H), 2, 41 (t, 2H), 2,73 (m, 1H), 3,61 (s, 3H), 7,26-7,62 (m, 5H), 9,71 (s, 1H). PREPARATION 60 Acide 6-[5-chloro-2-[(2-naphtalènylsulfonyl)amino]phényl]5-hexynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ du chlorure de 2-naphtalènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune 15 (Rendement = 69 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 6 = 1,59 (m, 2H), 2,20 (t, J= 7,1 Hz, 2H), 2,32, (t, J= 7,4 Hz, 2H), 3,61 (s, 3H), 7,08-7,34 (m, 3H), 7,63-7,74 (m, 3H), 7, 99-8,33 (m, 3H), 9,91 (s, 1H). PREPARATION 61 Acide 6-[5-chloro-2-[[(3,5-diméthylphényl)sulfonyl]amino] phényl]-5-hexy- noïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ du chlorure de 3,5-diméthylbenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre 25 blanche (Rendement = 71 %). F = 92-94 C. PREPARATION 62 Acide 6-[5-chloro-2-[[(3-méthoxyphényl)sulfonyl]amino] phényl]-5-hexy- noïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ du chlorure de 3-méthoxybenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 82 %). F = 71-76 C. 2890071 35 PREPARATION 63 Acide 6-[5-chloro-2-[[(2,5-diméthoxyphényl) sulfonyl]amino]phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ du chlorure de 2,5- diméthoxybenzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 80 %). F = 115-117 C. PREPARATION 64 Acide 6-[5-chloro-2-[(1-naphtalènylsulfonyl)amino]phényl]5-hexynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ du chlorure de 1-naphtalènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 81 %). F = 93-95 C. PREPARATION 65 Acide 5-fluoro-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 15, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 71 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,75 (t, 2H), 2,98 (t, 2H), 3,61 (s, 3H), 6, 14 (dd, 1H), 6,82 (ddd, 1H), 7,15 (dd, 1H), 7,25 (dd, 4,68 Hz, 1H), 11,02 (s, 1H). PREPARATION 66 Acide 5,6-dichloro-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 16, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide marron (Rendement = 100 %). F = 142 C. 2890071 36 PREPARATION 67 Acide 4,5-dichloro-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 17, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide 5 marron (Rendement = 90 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 2,78 (t, 2H), 3,01 (t, 2H), 3,61 (s, 3H), 6, 24 (s, 1H), 7,17 (d, 1H), 7,29 (d, 1H) 11,49 (s, 1H). PREPARATION 68 Acide 6-(trifluorométhyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 18, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 91 %). F = 108-110 C. PREPARATION 69 Acide 5-acétyl-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 19, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige 20 (Rendement = 91 %). 1H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S = 2,57 (s, 3H), 2,77 (t, 2H), 3,01 (t, 2H), 3, 61 (s, 3H), 6,32 (s, 1H), 7,34 (d, 1H), 7,66 (dd, 1H), 8,15 (d, 1H), 11, 33 (s, 1H). PREPARATION 70 Acide 6-chloro-5-fluoro-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 20, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide gris (Rendement = 92 %). F = 138-139 C. PREPARATION 71 Acide 5,7-dichloro-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 23, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide brun 35 (Rendement = 30 %). 1H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 2,77 (t, 2H), 3,02 (t, 2H), 3,61 (s, 3H), 6, 26 (s, 1H), 7,15 (d, 1H), 7,47 (d, 1H), 11,47 (s, 1H). 2890071 37 PREPARATION 72 Acide 5-cyano-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 21, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige 5 (Rendement = 72 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 2,77 (t, 2H), 3,02 (t, 2H) , 3,60 (s, 3H), 6, 33 (s, 1H), 7,35 (dd, 1H), 7,35 (dd, 1,6 Hz, 1H), 7,4 (d, 1H), 7,93 (d, 1H), 11,56 (s, 1H). PREPARATION 73 Acide 5-benzoyl-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 22, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide brun (Rendement = 44 %). 'H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 2,77 (t, 2H), 3,02 (t, 2H), 3,61 (s, 3H), 6, 33 (s, 1H), 7,42 (d, 1H), 7,45-7,75 (m, 7H), 7,86 (d, 1H), 11,42 (s, 1H). PREPARATION 74 Acide 7-[5-chloro-2-[(phénylsulfonyl)amino]phényl]-6heptynoïque, méthyl 20 ester. En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ du composé obtenu selon la préparation 14, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile incolore (Rendement = 54 %). 1H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 1,55 (m, 4H), 2,33 (m, 4H), 3,60 (s, 3H), 7, 22 25 (m, 3H), 7,61 (m, 5H), 9,75 (s, 1H). PREPARATION 75 Acide 6-[5-chloro-2-[[(3,4-dihydro-4-méthyl-2H-1,4benzoxazin-7-yl)sulfonyl] aminolphényl]-5-hexynoïque, méthyl ester. En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 3,4-dihydro-4-méthyl-2H-1,4-benzoxazin-7-sulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 88 %). F = 131-133 C. PREPARATION 76 Acide 6-[5-chloro-2-[[[1,2,3,4-tétrahydro-2(trifluoroacétyl)-7-isoquinolinyl] sulfonyl]amino]phényl]-5-hexynoique, méthyl ester 2890071 38 En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 1,2,3,4-tétrahydro-2-(trifluoroacétyl)-7isoquinolinesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 89 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,70-1,75 (m, 2H), 2,35-2,45 (m, 4H), 3,0 (t, 2H), 3,85 (t, 2H), 4,80 (s, 2H), 7,30-7,35 (m, 4H), 7,60 (dd, 1H), 7,65 (d, 1H), 9,80 (s, 1H). PREPARATION 77 Acide 6-[5-chloro-2-[[(2,3-dihydro-1,4-benzodioxin-6-yl) sulfonyl]amino] 10 phényl]-5-hexynoique, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de (2,3-dihydro-1,4benzodioxin-6-sulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 95 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) d = 1,70-1,81 (m, 2H), 2,37-2,51 (m, 4H), 3,61 (s, 3H), 4,25-4,32 (m, 4H), 6,59-7,37 (m, 6H), 9,63 (s, 1H). PREPARATION 78 Acide 6-15-chloro-2-1[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]amino] phényl]-5-hexynoique, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 6-benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 63 %) . H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,56-1,66 (m, 2H), 2,23 (t, 2H), 2,35 (t, 2H), 3,60 (s, 3H), 7,27-7,39 (m, 3H), 7,79 (d, 1H), 8,21 (d, 1H), 8,60 (s, 1H) , 9,61 (s, 1H), 9,97 (s, 1H). PREPARATION 79 Acide 6-15-chloro-2-1116-(4-morpholinyl)-3-pyridinyl] sulfonyl]amino] phényl]-5-hexynoique, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 6-(4-morpholinyl)3-pyridinesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 66 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,69-1,79 (m, 2H), 2,36-2,51 (m, 4H), 3,55-3, 58 (m, 4H), 3,60 (s, 3H), 3,64-3,68 (m, 4H), 6,87 (d, 1H), 7,29-7,39 (m, 3H), 7,64 (dd, 1H), 8,30 (d, 1H), 9,58 (s, 1H). 2890071 39 PREPARATION 80 Acide 6-[5-chloro-2-[[(3,5-diméthyl-4isoxazolyl)sulfonyl]amino] phényl]-5-hexynoique, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 3,5diméthyl-4-isoxazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 62 %). F = 107-109 C. PREPARATION 81 Acide 6-[5-chloro-2-[[(1,3,5-triméthyl-lH-pyrazol-4-yl) sulfonyl]amino] phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 1,3,5-triméthyl-1Hpyrazole-4-sulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 86 %). 1H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S = 1,73-1,81 (m, 2H), 2,05 (s, 3H), 2,15 (s, 3H) , 2,36 (d, 2H), 2,42 (d, 2H), 3,61 (s, 3H), 3,62 (s, 3H), 7,31-7,41 (m, 3H), 9,38 (s, 1H). PREPARATION 82 Acide 6-15-chloro-2-[[(1-méthyl-lH-imidazol-4-yl)sulfonyl] amino] phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 1-méthyl-1H-imidazole-4sulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 89 %). F = 76-79 C. PREPARATION 83 Acide 6-[2-[(2,1,3-benzothiadiazol-4-yl)sulfonyl]amino]-5chloro phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 2,1,3-benzothiadiazole-4sulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 87 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,49-1,59 (m, 2H), 2,03 (t, 2H), 2,32 (t, 2H) , 3,60 (s, 3H), 7,25-7,38 (m, 3H), 7,82(dd, 1H), 8,13 (dd, 1H), 8,37 (dd, 1H), 9,83 (s, 1H). 2890071 40 PREPARATION 84 Acide 6-[2-[(2,1,3-benzothiadiazol-5-yl) sulfonyl]amino]-5-chloro phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 2,1,3-5 benzothiadiazole-5-sulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 22 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 6 = 1,52-1,62 (m, 2H), 2,20 (t, 2H), 2,33 (t, 2H), 3,59 (s, 3H), 7,31-7,40 (m, 3H), 7,95 (dd, 1H), 8,31 (dd, 1H), 8,36 (dd, 1H), 10,3 (s, 1H). PREPARATION 85 Acide 6-[5-chloro-2-[ [(3,4-dihydro-2,2-diméthyl-2H-1benzopyran-6-yl)sulfonyl]amino]phényl] -5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 3, 4-15 dihydro-2,2-diméthyl-2H-1-benzopyrane-6-sulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 88 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 6 = 1,28 (s, 6H), 1,70-1,79 (m, 4H), 2,35-2,51 (m, 4H), 2,72 (t, 2H), 3,60 (s, 3H), 6,80 (d, 1H), 7,25-7,65 (m, 5H), 9,48 (s, 1H). PREPARATION 86 Acide 6-[5-chloro-2-[[(5,6,7,8-tétrahydro-5,5,8,8tétraméthyl-2-naphthalènyl) sulfonyl]amino]phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 5,6,7,8-tétrahydro-5,5,8,8-tétraméthyl-2-naphthalènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 65 %). F = 113-115 C. PREPARATION 87 Acide 6-[2-[[(1-acétyl-2,3-dihydro-lH-indol-5-yl)sulfonyl] amino]-5-30 chlorophényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 1-acétyl-2,3dihydro-lH-indole-5-sulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide pâteux (Rendement = 88 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 6 = 1,68-1,80 (m, 2H), 2,17 (s, 3H), 2,39 (t, 2H), 35 2,43 (t, 2H), 3,14 (t, 2H), 3,61 (s, 3H), 4,14 (t, 2H), 7,25 (dd, 1H), 7,32-7,37 (m, 2H), 7,48 (d, 1H), 7,52 (d, 1H), 8,07 (d, 1H), 9,59 (s, 1H) . 2890071 41 PREPARATION 88 Acide 6-[5-chloro-2-[[(2-méthyl-6benzothiazolyl)sulfonyl]amino] phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 2méthyl-6-benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 68 %). F = 103-106 C. PREPARATION 89 Acide 6-[2-[[[2-(acétylamino)-6-benzothiazolyl]sulfonyl] amino]-5-chlorophényl] -5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 2-(acétylamino)-6benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 80 %). F = 138-140 C. PREPARATION 90 Acide 6-[2-[[(2-amino-6-benzothiazolyl)sulfonyl]amino]-5chlorophényl] -5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 2-amino-6benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide orange (Rendement = 96 %). F = 61-65 C. PREPARATION 91 Acide 6-[5-chloro-2-([(2-méthyl-6-benzoxazolyl)sulfonyl] amino]phényl] -5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 2-méthyl-6benzoxazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une 30 huile orange (Rendement = 93 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 1,65 (m, 2H), 2,15 (t, 2H), 2,39 (t, 2H), 2, 65 (s, 3H), 3,61 (s, 3H), 7,26-7,39 (m, 3H), 7,65 (dd, 1H), 7,81 (d, 1H), 7,95 (s, 1H), 9,93 (s, 1H). PREPARATION 92 Acide 6-[5-chloro-2-[[(2,3-dihydro-5-benzofuranyl)sulfonyl] amino]phényl] -5-hexynoïque, méthyl ester 2890071 42 En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 2,3-dihydro-5benzofuranesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile orange (Rendement = 99 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 1,76 (m, 2H), 2,40-2,49 (m, 4H), 3.23 (t, 2H), 5 3,85 (s, 3H), 4,62 (t, 2H), 6,85 (d, 1H), 7,25-7,45 (m, 4H), 7,77 (s, 1H), 9,51 (s, 1H). PREPARATION 93 Acide 6-15-chloro-2-11(2-méthyl-5-benzothiazolyl)sulfonyl] amino] 10 phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 2-méthyl-5benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 42 %). F = 68-72 C. PREPARATION 94 Acide 6-[2-[[(2-amino-6-benzoxazolyl)sulfonyl]amino]-5chlorophényl] -5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 2-20 amino-6benzoxazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 9 %). F = 135 C. PREPARATION 95 Acide 6-[2-[[[2-(acétylamino)-4-méthyl-5-thiazolyl] sulfonyl]amino] -5-chlorophényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 2(acétylamino)-4-méthyl-5-thiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 62 %). F = 147-149 C. PREPARATION 96 Acide 6-[5-chloro-2-[[(1,2,3,4-tétrahydro-2-oxo-6quinolinyl)sulfonyl]amino] phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 1,2,3,4tétrahydro-2-oxo-6-quinolinesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 27 %). F = 53-57 C. PREPARATION 97 Acide 5-12-1[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]amino]-5-chloro phényl]-4-pentynoique, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ de chlorure de 6-benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 92 %) . 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,44 (s, 4H), 3,63 (s, 3H), 7,26-7,39 (m, 3H) , 7,25-7,65 (m, 5H), 7,80 (dd, 1H), 8,21(dd 1H), 8,62 d, 1H), 9,62 (s, 1H) , 9,88 (s, 1H). PREPARATION 98 Acide 5-[2-[[[2-(acétylamino)-6-benzothiazolyl]sulfonyl] amino]-5-15 chlorophényl]-4-pentynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ de chlorure de 2-(acétylamino)-6benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 99 %). F = 85 C. PREPARATION 99 Acide 5-[2-[[(1-acétyl-2,3-dihydro-lH-indol-5-yl)sulfonyl] amino]-5-chlorophényl] -4-pentynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ de chlorure de 1-25 acétyl-2,3dihydro-lH-indole-5-sulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 84 %). F = 154 C. PREPARATION 100 Acide 5-12-11(5-benzodioxolyl)sulfonyl]amino]-5-chloro phényl]-4-pentynoique, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 3, au départ de chlorure de 5-benzodioxolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile brune (Rendement = 98 %) . 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,60 (s, 4H), 3,65 (s, 3H), 6,15 (s, 2H), 7, 01 (d, J = 8,73 Hz, 1H), 7,20 (dd, 2H), 7,27 (s, H), 7,30-7,38 (m, 2H). 2890071 44 PREPARATION 101 Acide 6-[2- [ [(5-benzodioxolyl)sulfonyl] amino]-5-chloro phényl]-5-hexynoique, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 5-5 benzodioxolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile brune (Rendement = 89 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,76 (m, 2H), 2,37-2,45 (m, 4H), 3,61 (s, 3H), 6,14 (s, 2H), 7,0 (d, 1H), 7,38-7,71 (m, 5H), 9,68 (s, 1H). PREPARATION 102 Acide 6-[5-chloro-2-[[[4-(4-morpholinylsulfonyl)phényl] sulfonyl]amino] phényl]-5-hexynoique, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 55, au départ de chlorure de 4-(4morpholinylsulfonyl)benzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme 15 d'un solide blanc (Rendement = 66 %). F = 135-139 C. PREPARATION 103 Acide 6-[2-amino-5-(trifluorométhyl)phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 5, au départ d'ester méthylique de l'acide 5-hexynoïque, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile brune (Rendement = 84 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S = 1,86 (q, 2H), 2,45-2,54 (m, 4H), 3.6 (s,3H); 5,96 (s, NH2), 6,78 (d, 1H), 7,30 (dd, 1H), 7,36 (d, 1H). PREPARATION 104 Acide 5-12-[[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]amino]-5(trifluorométhyl) phényl]-4-pentynoique, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 97, au départ de l'ester méthylique de l'acide 5-[2-amino-5-(trifluorométhyl)phényl]-4-pentynoique (Préparation 5), on obtient le produit attendu sous forme d'une huile orange (Rendement = 83 %). 'H RMN (DMSOd6, 500 MHz) S = 2,53 (d, 2H), 2,55 (d, 2H), 3,65 (s, 3H), 6,80 (d, 1H), 7,54-7,66 (m, 3H), 7,90 (dd, J 1 H), 8,22 (d, 1H), 8,73 (d, 1H), 9,63 (s, 1H), 10,13 (s, 1H). PREPARATION 105 Acide 6-[2-[[(2-méthyl-6-benzoxazolyl)sulfonyl]amino]-5(trifluorométhyl) 2890071 45 phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 91, au départ de l'ester méthylique de l'acide 6-[2-amino-5-(trifluorométhyl)phényl]-5-hexynoïque (préparation 103) et du chlorure de 2-méthyl-6-benzoxazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile orange (Rendement = 54 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,65-1,75 (m, 2H), 2,33-2,43 (m, 4H), 2,65 (s, 3H), 3,60 (s, 3H), 7,49 (d, 1H), 7,62 (s, 1H), 7,63 (d, 1H), 7,74 (dd, 1H), 7,82 (d, 1H), 8,07 (s, 1H), 10,16 (s, 1H). PREPARATION 106 Acide 6-[2-[[(1-acétyl-2,3-dihydro-lH-indol-5-yl)sulfonyl] amino]-5-(trifluorométhyl)phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 105, au départ de chlorure de 1-acétyl2,3-dihydro-lH-indole-5-sulfonyle, on obtient le produit attendu sous 15 forme d'un solide pâteux (Rendement = 56 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,74-1,83 (m, 2H), 2,16 (s, 3H), 2,43-2,48 (m, 4H), 3,15 (t, 2H), 3,61 (s, 3H), 4,13 (t, 2H), 7,44-7,47 (m, 1H), 7,58-7, 61 (m, 4H), 8,07-8,10 (m, 1H), 9,86 (s, 1H). PREPARATION 107 Acide 6-[2-[[(2,3-dihydro-5-benzofuranyl)sulfonyl]amino]5-(trifluorométhyl) phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 105, au départ de chlorure de 2,3-dihydro5-benzofuranesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une 25 pâte jaune (Rendement = 19 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S = 1,80 (t, 2H), 2,43-2,51 (m, 4H), 3,21 (t, 2H), 3,61 (s, 3H), 4,62 (t, 2H), 6,87 (d, 1H), 7,48 (d, 1H), 7,55 (dd, 1H), 7, 60-7,67 (m, 3H), 9,77 (s, 1H). PREPARATION 108 Acide 6-[2-[[(2-méthyl-5-benzothiazolyl)sulfonyl]amino]-5(trifluorométhyl) phényl]-5-hexynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 105, au départ de chlorure de 2-méthyl-5benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une 35 pâte jaune (Rendement = 17 %). 2890071 46 H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 1,61-1,73 (m, 2H), 2,32 (t, 2H), 2, 38 (t, 2H), 2,83 (s, 3H), 3,60 (s, 3H), 7,52 (d, 1H), 7,60-7,66 (m, 3H), 7,72 (dd, 1H), 8,23 (d, 1H), 8,25 (s, 1H), 10,19 (s, 1H). PREPARATION 109 Acide 5-[2-[[(2-amino-6-benzothiazolyl)sulfonyl]amino]-5(trifluorométhyl) phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 104, au départ de chlorure de 2-amino-6benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une 10 huile jaune (Rendement = 69 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 2,65 (m, 4H), 3,68 (s, 3H), 7,40 (d, 1H), 7, 54-7,66 (m, 4H), 7,99 (s, 2H), 8,19 (d, 1H), 9,71 (s, 1H). PREPARATION 110 Acide 5-[2-[[(2-méthyl-6-benzothiazolyl)sulfonyl]amino]-5(trifluorométhyl) phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 104, au départ de chlorure de 2-méthyl-6benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 24 %). 'H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,54 (m, 4H), 2,84 (s, 3H), 3,65 (s, 3H), 7, 53 (m, 2H), 7,56 (m, 1H), 7,65 (dd, 1H), 7,83 (dd, 1H), 8,05 (dd, 1H), 8, 57 (d, 1H), 10,05 (s, 1H). PREPARATION 111 Acide 5-[2-[[(2-méthyl-5-benzothiazolyl)sulfonyl]amino]-5(trifluorométhyl) phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 104, au départ de chlorure de 2-méthyl-5benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 46 %). 'H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 2.55 (m, 4H), 2,83 (s, 3H), 3,65 (s, 3H), 7, 55 (m, 2H), 7,66 (dd, 1H), 7,72 (dd, 1H), 8.24 (d, 1H), 8,30 (d, 1H), 10, 09 (s, 1H). PREPARATION 112 Acide 5-[2-[[(2-méthyl-6-benzoxazolyl)sulfonyl]amino]-5(trifluorométhyl) 35 phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester 2890071 47 En opérant de façon analogue à la préparation 104, au départ de chlorure de 2-méthyl-6-benzoxazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 41 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S = 2,56 (m, 4H), 2,66 (s, 3H), 3,65 (s, 3H), 7, 55 5 (m, 2H), 7,62 (d, 1H), 7,75 (dd, 1H), 7,83 (dd, 1H), 8,12 (dd, 1H), 10,04 (s, 1H). PREPARATION 113 Acide 5-[2-[[(2-méthyl-7-benzothiazolyl)sulfonyl]amino]-5(trifluorométhyl) phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 104, au départ de chlorure de 2-méthyl-7benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile orange (Rendement = 32 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S = 2,40 (m, 4H), 2,78 (s, 3H), 3,64 (s, 3H), 7, 68 (m, 3H), 8,17 (dd, 1H), 10,40 (s, 1H). PREPARATION 114 Acide 5-[2-[[(1-acétyl-2,3-dihydro-lH-indol-5-yl)sulfonyl] amino]-5-(trifluorométhyl)phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 104, au départ de chlorure de 1-20 acétyl-2,3-dihydro-lH-indole-5-sulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 32 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 2,63 (m, 4H), 3,16 (t, 2H), 3,66 (s, 3H), 4, 13 (t, 2H), 7,50 (d, 1H), 7,62 (m, 4H), 8,10 (d, 1H), 9,74 (s, 1H). PREPARATION 115 Acide 5-[2-[[(2,3-dihydro-5-benzofuranyl)sulfonyl]amino]5-(trifluorométhyl) phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 104, au départ de chlorure de 2,3-dihydro5-benzofuranesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une 30 huile jaune (Rendement = 53 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 2,66 (m, 4H), 3,20 (t, 2H), 3,66 (s, 3H), 4, 63 (t, 2H), 6,88 (d, 1H), 7,59 (m, 5H), 9,65 (s, 1H). PREPARATION 116 Acide 5-[2-[[[4-(4-morpholinylsulfonyl)phényl]sulfonyl] amino]-5-(trifluoro méthyl)phényl]-4-pentynoique, méthyl ester 2890071 48 En opérant de façon analogue à la préparation 104, au départ de chlorure de 4-(4-morpholinylsulfonyl)benzènesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 56 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 2,60 (s, 4H), 2,88 (t, 4H), 3,60 (t, 4H), 3, 65 (s, 3H), 7,53 (s, 1H), 7,58 (d, 1H), 7,92 (dd, 1H), 7,99 (dd, 211), 10, 37 (s, 1H). PREPARATION 117 N-(4-chloro-2-iodophenyl)-2-pyridinesulfonamide On prépare une solution de 1g (3,95 mM) de 4-chloro-2-iodoaniline et 0,65 ml de pyridine dans 10 ml de dichlorométhane et on ajoute, à 0 C et sous agitation, 1,68 g (9,5 mM) de chlorure de 2-pyridinesulfonyle. Le mélange réactionnel est ensuite agité à température ambiante pendant 16 heures, puis concentré sous pression réduite. L'huile résiduelle est purifiée par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle (8/2; v/v). On obtient ainsi 0,74 g du produit attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 48 %). F = 112-124 C. PREPARATION 118 Acide 6-12-[[(6-benzothiazolyl)sulfonyllaminol-5(trifluorométhyl)-phényl] -5-hexynoique, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 105, au départ du chlorure de 6benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une pâte orange (Rendement = 59 %). 1H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 1,62-1,73 (m, 2H), 2,32 (t, 2H), 2,39 (t, 2H) , 3,60 (s, 3H), 7,51 (d, 1H), 7,61-7,65 (m, 2H), 7,89 (dd, 1H), 8,23 (d, 1H), 8,69 (s, 1H), 9,62 (s, 1H), 10,22 (s, 1H). PREPARATION 119 Acide 5-(trifluorométhyl)-1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ de l'ester obtenu selon la préparation 103, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (rendement = 36 %). F = 115 C. 2890071 49 PREPARATION 120 N-(4-chloro-2-iodophényl)-benzènesulfonamide On prépare une solution de 2g (7,89 mM) de 4-chloro-2-iodoaniline dans 30 ml de pyridine et on ajoute, à 0 C et sous agitation, 1,21 ml (9,5 mM) de chlorure de 2-benzènesulfonyle. Le mélange réactionnel est ensuite agité à température ambiante pendant 16 heures, puis concentré sous pression réduite. L'huile résiduelle est reprise par 50 ml d'acétate d'éthyle et la solution obtenue est lavée à l'eau, puis séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. L'analyse du produit brut montre la présence d'environ 12 % de N-(4-chloro-2- iodophényl)-N(phénylsulfonyl)-benzènesulfonamide. Le produit brut est donc repris ensolution dans 60 ml de dioxane et traité par 19 ml d'une solution de potasse 3M, à doux reflux pendant 8 heures. Le solvant est chassé sous pression réduite et le résidu est repris par de l'eau et acidifié jusqu'à pH 2 à l'aide d'une solution diluée d'acide chlorhydrique. Le précipité formé est séparé par filtration, lavé à l'eau sur le filtre et séché. On obtient ainsi 2,79 g du produit attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 90 %). F = 126-128 C. PREPARATION 121 N-[2-iodo-4-(trifluorométhyl)phényl]benzènesulfonamide En opérant de façon analogue à la préparation 120, au départ de 2-iodo-4(trifluorométhyl)aniline on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 74%). F = 84-86 C. PREPARATION 122 Acide 2-[[3-(2-amino-5-chlorophényl)-2-propynyl]oxy]-2méthylpropanoïque, méthyl ester On prépare un mélange de 2g (7,89 mM) de 4-chloro-2-iodoaniline, 75 mg (0,395 mM) d'iodure cuivreux, 277 mg (0,39 mM) de bis(triphénylphosphine)-dichloropalladium, 221 mg (0,79 mM) de tri(cyclohexyl)phosphine, 3,08 g (19,7 mM) d'ester méthylique de l'acide 2-méthyl-2-(2-propynyloxy)propanoïque et 15 ml de tert-butylamine. Le mélange réactionnel est chauffé à doux reflux pendant 16 heures, puis refroidi, hydrolysé sur 60 ml d'eau et extrait par 3 fois 40 ml de dichlorométhane. Les phases organiques rassemblées sont lavées à l'eau, puis séchées sur sulfate de magnésium et concentrées sous pression réduite. L'huile résiduelle est purifiée par chromatographie sur gel de silice en éluant à 2890071 50 l'aide d'un mélange dichlorométhane/acétate d'éthyle (98/2; v/v). On obtient ainsi 1,84 g du produit attendu sous forme d'une huile orange (rendement =-83 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 6 = 1,41 (s, 6H), 3,66 (s, 3H), 4,40 (s, 2H), 5, 22 (s large, 2H), 6,69 (d, 1H), 7,07 (dd, 1H), 7,13 (d, 1H). PREPARATION 123 Acide 2-[[3-[2-[[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]amino]-5chlorophényl]-2-propynyl] oxy]-2-méthylpropanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 117, au départ du composé obtenu selon la préparation 122 et de chlorure de 6benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 53 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,63 (s, 6H), 3,67 (s, 3H), 4,14 (s, 2H), 7, 30 (d, 1H), 7,38 (d, 1H), 7,41 (dd, 1H), 7,85 (dd, 1H), 8,23 (d, 1H), 8, 62 (d, 1H); 9,61 (s, 1H), 10,05 (s, 1H). PREPARATION 124 Acide 2-[[3-[2-amino-5-(trifluorométhyl)phényl]-2propynyl]oxy] -2-méthylpropanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 122, au départ de 2-iodo-5-(trifluorométhyl) aniline, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile orange (Rendement = 80 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 1,42 (s, 6H), 3,65 (s, 3H), 4,41 (s, 2H), 6, 08 (s, 2H), 6,79 (d, 1H), 7,34 (d, 1H), 7,39 (s, 1H). PREPARATION 125 Acide 2-[[3-[2-[[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]amino]-5(trifiuorométhyl) phényl]-2-propynyl]oxy]-2-méthylpropanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 123, au départ du composé obtenu 30 selon la préparation 124 et de chlorure de 6benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une pâte jaune (Rendement = 23 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,38 (s, 6H); 3,67 (s, 3H) ; 4,25 (s, 2H) ; 7,52 (d, 1H) ; 7,66 (d, 2H) ; 7,94 (dd, 1H) ; 8,24 (dd, 1H) ; 8,72 (d, 1H) ; 9,63 (s, 1H) ; 10,33 (s, 1H). 2890071 51 PREPARATION 126 Acide 2-[ [3-[2-[ [(2-méthyl-6-benzothiazolyl) sulfonyl] amino]-5-chlorophényl]-2-propynyl] oxy]-2-méthylpropanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 117, au départ du composé obtenu selon la préparation 122 et de chlorure de 2-méthyl-6benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une pâte jaune (Rendement = 58%). 'H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S = 1,36 (s, 6H), 2,84 (s, 3H), 3,68 (s, 3H), 4,14 (s, 2H), 7,28 (d, 1H), 7,36 (d, 1H), 7, 40 (dd, 1H), 7,78 (dd, 1H), 8,03 (d, 1H), 8,46 (d, 1H), 9,96 (s, 1H). PREPARATION 127 Acide 2-[[3-[2-[[(2-méthyl-5-benzothiazolyl)sulfonyl] amino]-5-chlorophényl] -2-propynyl]oxy]-2-méthylpropanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 117, au départ du composé obtenu selon la préparation 122 et de chlorure de 2-méthyl-5benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 45%). 'H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,36 (s, 6H), 2,83 (s, 3H), 3,67 (s, 3H), 4,11 (s, 2H), 7,30 (d, 1H), 7,36 (d, 1H), 7, 41 (dd, 1H), 7,66 (dd, 1H), 8,18 (d, 1H), 8,21 (d, 1H), 10,01 (s, 1H). PREPARATION 128 Acide 2-[[3-(2-amino-5-chlorophényl)-2-propynyl] oxy] propanoïque, éthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 122, au départ l'ester éthylique de 25 l'acide 2-(2-propynyloxy) propanoïque, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile orange (Rendement = 69 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,19 (t, 3H), 1,31 (d, 3H), 4,13 (q, 2H), 4, 25 (q, 1H), 4,42 (d, 1H), 4,53 (d, 1H), 5,56 (s, 2H), 6,69 (d, 1H), 7,08 (dd, 1H),7,14 (d, 1H). PREPARATION 129 Acide 2-[[3-[2-[[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]amino]-5chlorophényl]-2-propynyl] oxy]propanoïque, éthyl ester 2890071 52 En opérant de façon analogue à la préparation 123, au départ du composé obtenu selon la préparation 128 et de chlorure de 6benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 82 %). F = 166-168 C. PREPARATION 130 Acide 6-[2-[ [(5-benzodioxolyl)sulfonyl] amino]-5(trifluorométhyl) phényl]-5-hexynoique, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 118, au départ de chlorure de 5-10 benzodioxolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile brune, utilisée dans l'étape suivante sans autre purification (Rendement = 73 %). PREPARATION 131 Acide 5-12-[112-(acétylamino)-6-benzothiazolyl]sulfonyl] amino]-5-15 (trifluorométhyl)phényl]-4-pentynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 104, au départ de chlorure de 2-(acétylamino)-6-benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile brune, utilisée dans l'étape suivante sans autre purification (Rendement = 66 %). Exemple 9 Acide 1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 25 la préparation 24, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 75 %). F = 95-99 C. Exemple 10 Acide 1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 9, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 99 %) . F = 180-185 C. 2890071 53 Exemple 11 Acide 5-chloro-l-[(4-méthylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 5 la préparation 25, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 89 %). F = 100-103 C. Exemple 12 Acide 5-chloro-l-[(4-méthylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 11, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 93 %). F = 165-168 C. Exemple 13 Acide 5-chloro-l-[(2,3-dichlorophényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 20 la préparation 26, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 96 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 2,77 (t, 2H), 3,15 (t, 2H), 3,59 (s, 3H), 6, 65 (s, 1H), 7,26 (dd, 1H), 7,67 (m, 3H), 7,84 (dd, 1H), 8,04 (dd, 1H). Exemple 14 Acide 5-chloro-l-[(2,3-dichlorophényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 13, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 76 %). F = 163-166 C. Exemple 15 Acide 5-chloro-l-[(3-méthylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 27, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 68 %). F = 105-108 C. Exemple 16 Acide 5-chloro-l-[(3-méthylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 15, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 92 %). F = 161-165 C. Exemple 17 Acide 5-chloro-l-[(2,4-dichlorophényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 28, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune 15 (Rendement = 83 %. 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 2,76 (t, 2H), 3,15 (t, 2H), 3,59 (s, 3H), 6, 63 (s, 1H), 7,26 (dd, 1H), 7,71 (m, 3H), 7,94 (m, 2H). Exemple 18 Acide 5-chloro-l-[(2,4-dichlorophényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 17, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 76 %). F = 179-181 C. Exemple 19 Acide 5-chloro-l-[[4-(trifluorométhyl)phényl]sulfonyl]-1H-indole-2propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 30 la préparation 29, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 97 %). F = 82-86 C. 2890071 55 Exemple 20 Acide 5-chloro-l-[[4-(trifluorométhyl)phényl]sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 19, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 78 %). F = 179-182 C. Exemple 21 Acide 5-chloro-l-[(4-méthoxyphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 30, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 68 %). F = 98-99 C. Exemple 22 Acide 5-chloro-l-[(4-méthoxyphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 21, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 86 %). F = 95-98 C. Exemple 23 Acide 1-[(4-acétylphényl)sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 31, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 93 %). F = 83-87 C. Exemple 24 Acide 1-[(4-acétylphényl)sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 23, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 70 %). F = 159-161 C. 2890071 56 Exemple 25 Acide 5-chloro-l-[(4-phénylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 5 la préparation 32, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 58 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S = 2,84 (t, 2H), 3,37 (t, 2H), 3,62 (s, 3H), 6, 62 (s, 1H), 7,34 (dd, 1H), 7,47 (m, 3H), 7,61 (s, 1H), 7,68 (dd, 2H), 7, 88 (d, 4H), 8,07 (d, 1H). Exemple 26 Acide 5-chloro-l-[(4-phénylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 25, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 78 %). F = 160-162 C. Exemple 27 Acide 5-chloro-l-[(3-méthoxyphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, 20 méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 34, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 63 %). F = 106-109 C. Exemple 28 Acide 5-chloro-1-[(3-méthoxyphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 27, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 62 %). F = 182-184 C. 2890071 57 Exemple 29 Acide 5-chloro-l-[(2,5-diméthoxyphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 5 la préparation 35, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 85 %). F = 120-124 C. Exemple 30 Acide 5-chloro-l-[(2,5-diméthoxyphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 29, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 88 %). F = 185-189 C. Exemple 31 Acide 5-chloro-l-[[4-(1,1-diméthyléthyl)phényl]sulfonyl] -1H-indole-2propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 20 la préparation 36, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 87 %). F = 130-133 C. Exemple 32 Acide 5-chloro-1-[[4-(1,1-diméthyléthyl)phényl]sulfonyl]-1H-indole-2propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 31, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 98 %). F = 169-171 C. Exemple 33 Acide 5-chloro-l-[(4-éthylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 37, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 86 %). 2890071 58 IH RMN (DMSOd6, 300 MHz) S =1,12 (t, Jr 7,56 Hz, 3H), 2,63 (q, 2H), 2,81 (t, J = 7,62 Hz, 2H), 3,28 (t, J = 4,08 Hz, 2H), 3,61 (s, 3H), 6,57 (s, 1H), 7,31 (dd, J= 8,9 Hz, 2,22 Hz, 1H), 7,45 (d, J = 12,8 Hz, 2H) , 7,59 (s,1H), 7,74 (d, J = 12,78 Hz, 2H), 8,02 (d, J= 8,91, 1H). Exemple 34 Acide 5-chloro-l-[(4-éthylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 33, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 70 %). F = 130-133 C. Exemple 35 Acide 5-chloro-1-[[4-(1-méthyléthyl)phényl]sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 38, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 58 %). F = 90-94 C. Exemple 36 Acide 5-chloro-1-[[4-(1-méthyléthyl)phényl]sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon 25 l'exemple 35, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 70 %). F = 150-154 C. Exemple 37 Acide 5-chloro-l-[(4-propylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 39, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 87 %). F = 85-88 C. 2890071 59 Exemple 38 Acide 5-chloro-l-[(4-propylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 37, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 92 %). F = 144-148 C. Exemple 39 Acide 5-chloro-1-[(4-pentylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, 10 méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 40, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 76 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 0,81 (t, 3H), 1,22 (m, 4H), 1,50 (m, 2H), 2, 58 15 (t, 2H), 2,81 (t, 2H), 3,28 (t, 2H), 3,61 (s, 3H), 6,58 (s, 1H), 7, 31 (dd, 1H), 7,39 (d, 2H), 7,59 (d, 1H), 7,72 (d, 2H), 8,02 (d, 1 FI). Exemple 40 Acide 5-chloro-l-[(4-pentylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 39, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 79 %). F = 131-134 C. Exemple 41 Acide 5-chloro-1-[(3,5-diméthylphényl)sulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 41, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc 30 (Rendement = 90 %). F = 146-150 C. Exemple 42 Acide 5-chloro-l-[(3,5-diméthylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 41, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 88 %). F = 189-193 C. Exemple 43 Acide 5-chloro-l-[(2,4,6-triméthylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2propanoïque, 5 méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 42, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 75 %). F = 145-148 C. Exemple 44 Acide 5-chloro-l-[(2,4,6-triméthylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 43, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 50 %). F = 132-134 C. Exemple 45 Acide 5-chloro-1-[(4-chlorophényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, 20 méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 43, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 98 %). F = 89-92 C. Exemple 46 Acide 5-chloro-1-[(4-chlorophényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 45, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 81 %). F = 158-160 C. 2890071 61 Exemple 47 Acide 5-chloro-1-[(4-fluorophényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 5 la préparation 44, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 79 %). F = 129-131 C. Exemple 48 Acide 5-chloro-1-[(4-fluorophényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 47, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 78 %). F = 145-148 C. Exemple 49 Acide 5-chloro-1-[(4-chloro-3-méthylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 20 la préparation 45, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 59 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,35 (s, 3H), 2,82 (t, 2H), 3,27 (t, 2H), 3, 60 (s, 3H), 6,61 (s, 1H), 7,31 (dd, 1H), 7,62 (m, 3H), 7,90 (s,1 H), 8,00 (d, J = 9,48, 1H). Exemple 50 Acide 5-chloro-l-[(4-chloro-3-méthylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 49, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc 30 (Rendement = 81 %). F = 160-164 C. 2890071 62 Exemple 51 Acide 5-chloro-1-[[3-(trifluorométhyl)phényl]sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 5 la préparation 46, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 39 %). F = 98-100 C. Exemple 52 Acide 5-chloro-l-[[3-(trifluorométhyl)phényl]sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 51, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 81 %). F = 203-206 C. Exemple 53 Acide 1-[[4-(acétylamino)phényl]sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 47, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 71 %). F = 154-157 C. Exemple 54 Acide 5-chloro-l-[(4-cyanophényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 48, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige 30 (Rendement = 72 %). F = 155-159 C. 2890071 63 Exemple 55 Acide 5-chloro-l-[(4-phénoxyphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 5 la préparation 49, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 80 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,81 (t, 2H), 3,27 (t, 2H), 3,61 (s, 3H), 6, 59 (s, 1H), 7,02-7,13 (m, 4H), 7,30 (m, 2H), 7,45 (m, 2H), 7,60 (s, 1H), 7,83 (d, 2H), 8,01 (d, 1H). Exemple 56 Acide 5-chloro-l-[(4-phénoxyphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 55, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 93 %). F = 70-75 C. Exemple 57 Acide 5-chloro-l-[(1-naphtalènyl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl 20 ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 50, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 80 %). F = 88-93 C. Exemple 58 Acide 5-chloro-l-[(1-naphtalènyl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 57, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 98 %). F = 165-175 C. 2890071 64 Exemple 59 Acide 5-chloro-l-[(2-naphtalényl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 51, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 90 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 2,84 (t, 2H), 3,35 (t, 2H), 3,60 (s, 3H), 6, 59 (s, 1H), 7,31 (dd, 1H), 7,57 (s, 1H), 7,69 (m, 3H), 7,99-8,2(m, 4H), 8, 72 (s, 1H). Exemple 60 Acide 5-chloro-1-[(2-naphtalènyl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 59, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 48 %). F = 160 C. Exemple 61 Acide 5-chloro-1-[(4-méthyl-l-naphtalènyl)sulfonyl]-1H-indole-2propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 52, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 94 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,72 (t, 5H), 3,14 (t, 2H), 3,57 (s, 3H), 6, 64 (s, 1H), 7,30 (dd, 1H), 7,53 (m, 2H), 7,69 (m, 3H), 7,92 (d, 1H), 8,21 (m, 1H), 8,37 (m 1H). Exemple 62 Acide 5-chloro-l-[(4-méthyl-l-naphtalènyl)sulfonyl]-1H-indole-2propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 61, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 95 %). F = 190-196 C. 2890071 65 Exemple 63 Acide 5-chloro-l-[[5-(aminoacétyl)-1-naphtalènyl]sulfonyl] -1H-indole-2propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 53, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 66 %). F = 206-210 C. Exemple 64 Acide 5-chloro-1-[[5-(aminoacétyl)-1-naphtalènyl]sulfonyl] -1H-indole-2propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 63, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 96 %). F = 130-135 C. Exemple 65 Acide 5-chloro-l-[(8-quinolinyl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 54, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide brun (Rendement = 78 %). F = 157-161 C. Exemple 66 Acide 5-chloro-l-[(8-quinolinyl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 65, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide brun (Rendement = 80 %). F = 215-222 C. Exemple 67 Acide 5-chloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 55, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 81 %). F = 109-112 C. 2890071 66 Exemple 68 Acide 5-chloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 67, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide rose pâle 5 (Rendement = 92 %). F = 198-202 C. Exemple 69 Acide 5-chloro-l-[(2,3-dichlorophényl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 56, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre rose (Rendement = 72 %). F = 115-117 C. Exemple 70 Acide 5-chloro-l-[(2,3-dichlorophényl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 69, on obtient le produit attendu sous forme d'un poudre blanche (Rendement = 93 %). F = 195-197 C. Exemple 71 Acide 5-chloro-l-[(4-méthoxyphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque, 25 méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 57, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 98 %). F = 97-98 C. Exemple 72 Acide 5-chloro-l-[(4-méthoxyphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 71, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre rose (Rendement = 96 %). F = 138-142 C. 2890071 67 Exemple 73 Acide 5-chloro-l-[(8-quinolinyl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 58, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre rose (Rendement = 93 %). F = 120-124 C. Exemple 74 Acide 5-chloro-l-[(8-quinolinyl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 73, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 64 %). F = 217-219 C. Exemple 75 Acide 5-chloro-l-[[4-(1-méthyléthyl)phényl]sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 20 la préparation 59, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre rose (Rendement = 81 %). F = 95-97 C. Exemple 76 Acide 5-chloro-l-[[4-(1-méthyléthyl)phényl]sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ ducomposé obtenu selon l'exemple 75, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 95 %). F = 148 C. Exemple 77 Acide 5-chloro-l-[(2-naphtalényl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 35 la préparation 60, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 71 %). F = 116-118 C. 2890071 68 Exemple 78 Acide 5-chloro-l-[(2-naphtalènyl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 77, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 90 %). F = 166 C. Exemple 79 Acide 5-chloro-l-[(3,5-diméthylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque, 10 méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 61, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 81 %). F = 140-143 C. Exemple 80 Acide 5-chloro-l-[(3,5-diméthylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 79, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 91 %). F = 204-206 C. Exemple 81 Acide 5-chloro-l-[(3-méthoxylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 62, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 87 %). F = 107-109 C. Exemple 82 Acide 5-chloro-1-[(3-méthoxylphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 81, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 79 %). F = 170-172 C. 2890071 69 Exemple 83 Acide 5-chloro-l-[(2,5-diméthoxyphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 5 la préparation 63, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 92 %). F = 152-154 C. Exemple 84 Acide 5-chloro-1-[(2,5-diméthoxyphényl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 83, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 92 %). F = 201-209 C. Exemple 85 Acide 5-chloro-l-[(1-naphtalènyl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon 20 la préparation 64, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre crème (Rendement = 44 %). F = 94-97 C. Exemple 86 Acide 5-chloro-l-[(1-naphtalènyl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 85, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 89 %). F = 206-210 C. Exemple 87 Acide 5-fluoro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation 65, on obtient le produit attendu sous forme de cristaux beiges (Rendement = 58 %). F = 79-80 C. 2890071 70 Exemple 88 Acide 5,6-dichloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation 66, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 23 %). F = 280 C. Exemple 89 Acide 5,6-dichloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 88, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre fine rose (Rendement = 61 %). F = 192-198 C. Exemple 90 Acide 4,5-dichloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation 67, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 68 %). F = 142 C. Exemple 91 Acide 4,5-dichloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon 25 l'exemple 90, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 52 %). F = 220 C. Exemple 92 Acide 1-(phénylsulfonyl)-6-(trifluorométhyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation 68, on obtient le produit attendu sous forme de cristaux blancs (Rendement = 38 %). F = 112-114 C. 2890071 71 Exemple 93 Acide 1-(phénylsulfonyl)-6-(trifluorométhyl)-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 92, on obtient le produit attendu sous forme de cristaux blancs (Rendement = 72 %). F = 168-169 C. Exemple 94 Acide 5-acétyl-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation 69, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 41 %). F = 122-127 C. Exemple 95 Acide 5-acétyl-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 94, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 83 %). F = 175-181 C. Exemple 96 Acide 6-chloro-5-fluoro-l-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation 70, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 51 %). F = 127-130 C. Exemple 97 Acide 6-chloro-5-fluoro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 96, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide marron (Rendement = 94 %). F = 199-204 C. 2890071 72 Exemple 98 Acide 5,7-dichloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation 71, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 74 %). 1H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 2,77 (t, 2H), 3,24 (t, 2H), 3,61 (s, 3H), 6, 73 (s, 1H), 7,40 (d, 1H), 7,55-7,65 (m, 3H), 7,65-7,8 (m, 3H). Exemple 99 Acide 5,7-dichloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 98, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 73 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 2,63 (t, 2H), 3,19 (t, 2H), 6,71 (s, 1H), 7,40 (d, 15 1H), 7,55-7,85 (m, 6H). Exemple 100 Acide 5-cyano-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation 72, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 12 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S = 2,84 (t, 2H), 3,31 (t, 2H), 3,61 (s, 3H), 6, 72 (s, 1H), 7,55-7,9 (m 6H), 8,07 (d, 1H), 8,20 (d, 1H). Exemple 101 Acide 5-cyano-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 100, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 67 %). F = 187-190 C. Exemple 102 Acide 5-benzoyl-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation 73, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 43 %). F=37-51 C. 2890071 73 Exemple 103 Acide 5-benzoyl-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 102, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune 5 (Rendement = 83 %). F = 138 C. Exemple 104 Acide 5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-pentanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation 74, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 75 %). F = 95-98 C. Exemple 105 Acide 5-chloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-pentanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 104, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 79 %). F = 144-148 C. Exemple 106 Acide 1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhoxy)-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue aux préparations 1, 2, 3 et à l'exemple 1, au départ de 2-iodo-4-(trifluorométhoxy)-1-nitrobenzène, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement de l'étape finale = 64%). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 2,82 (t, 2H), 3,30 (t, 2H), 3,62 (s, 3H), 6, 66 (s, 1H), 7,28 (ddd, 1H), 7,53-7,57 (m, 1H), 7,57-7,64 (m, 1H), 7,68-7, 75 (m, 1H), 30 7,83-7,88 (m, 1H), 8,11 (d, J= 9,1 Hz, 1H). Exemple 107 Acide 1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhoxy)-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 106, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 98 %). F = 138-146 C. 2890071 74 Exemple 108 Acide 5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-indole-2-propanoïque, 1-méthyléthyl ester On porte à reflux pendant 40 heures un mélange de 130 mg (0,34 mM) d'ester méthylique obtenu selon l'exemple 1, 3 ml d'isopropanol (1méthyléthanol) et 8,6 mg (0,34 mM) d'oxyde de dibutylétain. Le milieu réactionnel est ensuite concentré sous pression réduite et l'huile résiduelle est reprise dans 10 ml d'acétate d'éthyle. La phase organique obtenue est lavée par une solution de bicarbonate de sodium, puis à l'eau et enfin séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. Le produit obtenu est purifié par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange toluène/acétate d'éthyle (9/1; v/v) . On obtient ainsi 96 mg de l'ester attendu sous forme d'une huile jaune (rendement = 69 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 =1,14 (d, 6H), 2,75 (t, 2H), 3,26 (t, 2H), 4, 89 (m, 1H), 6,57 (s, 1H), 7,31 (dd, 1H), 7,58 (m, 3H), 7,69 (d, 1H), 7,82 (d, 2H), 8,02 (d, 1H). Exemple 109 Acide 5-chloro-l-[(3,4-dihydro-4-méthyl-2H-1,4-benzoxazin-7-yl)sulfonyl]20 1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 75, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 90 %). F = 139-140 C. Exemple 110 Acide 5-chloro-l-[(3,4-dihydro-4-méthyl-2H-1,4-benzoxazin-7-yl)sulfonyl] 1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon 30 l'exemple 109, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 94 %). F = 164-166 C. 2890071 75 Exemple 111 Acide 5-chloro-l-[[1,2,3,4-tétrahydro-2-(trifluoroacétyl)-7-isoquinolinyl] sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 76, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre rose (Rendement = 89 %). F = 111-114 C. Exemple 112 Acide 5-chloro-l-[[1,2,3,4-tétrahydro-7-isoquinolinyl]sulfonyl] -1Hindole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 111, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 74 %). F = 176-182 C. Exemple 113 Acide 5-chloro-l-[[1,2,3,4-tétrahydro-7-isoquinolinyl]sulfonyl] -1Hindole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, en utilisant 1,6 équivalent d'hydroxyde de lithium, au départ du composé obtenu selon l'exemple 112, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 63 %). F > 250 C. Exemple 114 Acide 5-chloro-l-[(2,3-dihydro-1,4-benzodioxin-6-yl)sulfonyl] -1H-indole2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 77, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide rose 30 (Rendement = 87 %). F = 101-104 C. 2890071 76 Exemple 115 Acide 5-chloro-l-[(2,3-dihydro-1,4-benzodioxin-6-yl)sulfonyl] -1H-indole2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 114, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 95 %). F = 131-134 C. Exemple 116 Acide 5-chloro-1-[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 78, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 61 %). F = 121-123 C. Exemple 117 Acide 5-chloro-1-[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 116, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune pâle (Rendement = 83 %). F = 74-80 C. Exemple 118 Acide 5-chloro-l-[[6-(4-morpholinyl)-3-pyridinyl]sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 79, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 89 %). F = 130-132 C. Exemple 119 Acide 5-chloro-l-[[6-(4-morpholinyl)-3-pyridinyl]sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 118, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 99 %). F = 78-82 C. Exemple 120 Acide 5-chloro-l-[(3,5-diméthyl-4-isoxazolyl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 80, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 91 %). F = 96-98 C. Exemple 121 Acide 5-chloro-l-[(3,5-diméthyl-4-isoxazolyl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon 15 l'exemple 120, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 98 %). F = 150-154 C. Exemple 122 Acide 5-chloro-l-[(1,3,5-triméthyl-1H-pyrazol-4-yl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 81, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 73 %). F = 125-127 C. Exemple 123 Acide 5-chloro-l-[(1,3,5-triméthyl-1H-pyrazol-4-yl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 122, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre légèrement rose (Rendement = 98 %). F = 142-145 C. 2890071 78 Exemple 124 Acide 5-chloro-l-[(1-méthyl-1H-imidazol-4-yl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 82, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige (Rendement = 42 %). F = 163-165 C. Exemple 125 Acide 5-chloro-l-[(1-méthyl-1H-imidazol-4-yl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 124, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige (Rendement = 87 %). F = 222-225 C. Exemple 126 Acide 5-chloro-l-[(2,1,3-benzothiadiazol-4-yl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 83, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 89 %). F = 123-126 C. Exemple 127 Acide 5-chloro-l-[(2,1,3-benzothiadiazol-4-yl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 126, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune 30 (Rendement = 89 %). Exemple 128 Acide 5-chloro-l-[(2,1,3-benzothiadiazol-5-yl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 84, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 83 %). F = 103-106 C. Exemple 129 Acide 5-chloro-l-[(2,1,3-benzothiadiazol-5-yl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 128, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre marron (Rendement = 92 %). F = 172-175 C. Exemple 130 Acide 5-chloro-l-[(3,4-dihydro-2,2-diméthyl-2H-1-benzopyran-6-yl)sulfonyl] -1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu 15 selon la préparation 85, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre rose (Rendement = 94 %) . F = 126-129 C. Exemple 131 Acide 5-chloro-l-[(3,4-dihydro-2,2-diméthyl-2H-1-benzopyran-6-yl)sulfonyl] -1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 130, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 88 %). F = 166-169 C. Exemple 132 Acide 5-chloro-1-[(5,6,7,8-tétrahydro-5,5,8,8-tétraméthyl-2-naphthalényl) sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 86, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile (Rendement = 89 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,12 (s, 6H), 1,17(s, 6H), 1,58 (s, 4H), 1,902,00 (m, 2H), 2,41 (t, 2H), 3,00 (t, 2H), 3,58 (s, 3H), 6,61 (s, 1H), 7, 33 (dd, 1H), 35 7,46-7,62 (m, 4H), 8,09(d, 1H). 2890071 80 Exemple 133 Acide 5-chloro-l-[(5,6,7,8-tétrahydro-5,5,8,8-tétraméthyl-2-naphthalenyl) sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 132, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 95 %). F = 64-66 C. Exemple 134 Acide 1-[(1-acétyl-2,3-dihydro-lH-indol-5-yl)sulfonyl] -5-chloro-1Hindole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 87, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 82 %). F = 162-165 C. Exemple 135 Acide 1-[(1-acétyl-2,3-dihydro-lH-indol-5-yl)sulfonyl] -5-chloro-1Hindole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 134, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 94 %). F = 115-117 C. Exemple 136 Acide 5-chloro-1-[(2-méthyl-6-benzothiazolyl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 88, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre 30 blanche (Rendement = 74 %). F = 151-153 C. Exemple 137 Acide 5-chloro-l-[(2-méthyl-6-benzothiazolyl)sulfonyl]-1H-indole-2-35 butanoïque 2890071 81 En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 136, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 85 %). F = 163-165 C. Exemple 138 Acide 1-[[2-(acétylamino)-6-benzothiazolyl]sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu 10 selon la préparation 89, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige (Rendement = 63 %). F=120 C. Exemple 139 Acide 1-[[2-(acétylamino)-6-benzothiazolyl]sulfonyl] -5-chloro-1H-indole2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 138, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 70 %). F > 250 C. Exemple 140 Acide 5-chloro-l-[(2-méthyl-6-benzoxazolyl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 91, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 83 %). F = 100-110 C. Exemple 141 Acide 5-chloro-1-[(2,3-dihydro-5-benzofuranyl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 92, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc 35 (Rendement = 85 %). F = 132-137 C. 2890071 82 Exemple 142 Acide 5-chloro-l-[(2,3-dihydro-5-benzofuranyl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 141, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 98 %). F = 174-179 C. Exemple 143 Acide 5-chloro-l-[(2-méthyl-5-benzothiazolyl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 93, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 77 %). F = 136-138 C. Exemple 144 Acide 5-chloro-1-[(2-méthyl-5-benzothiazolyl)sulfonyl]-1H-indole-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 143, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 98 %). F = 164 C. Exemple 145 Acide 1-[(2-amino-6-benzoxazolyl)sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 94, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre 30 jaune (Rendement = 46 %). F = 238 C. Exemple 146 Acide 1-[(2-amino-6-benzoxazolyl)sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 145, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 76 %). F = 220 C. Exemple 147 Acide 1-[[2-(acétylamino)-4-méthyl-5-thiazolyl]sulfonyl]-5-chloro-lHindole-5 2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 95, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 36 %). F = 156-160 C. Exemple 148 Acide 1-[[2-(acétylamino)-4-méthyl-5-thiazolyl]sulfonyl] -5-chloro-lHindole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon 15 l'exemple 147, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 74 %). F = 231-233 C. Exemple 149 Acide 5-chloro-l-[(1,2,3,4-tétrahydro-2-oxo-6-quinolinyl)sulfonyl] -1Hindole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 96, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 19 %). F = 198-205 C. Exemple 150 Acide 1-[(2-acétyl-1,2,3,4-tétrahydro-7-isoquinolinyl)sulfonyl] -5-chlorolH-indole-2-butanoïque, méthyl ester On prépare une solution de 1,25 g (2, 8 mM) du composé obtenu selon l'exemple 112 dans 12 ml de dichlorométhane et on ajoute 0,860 ml (6,17 mM) de triéthylamine puis, goutte à goutte, 0, 2 ml de chlorure d'acétyle. Le mélange réactionnel est agité à température ambiante pendant 2 heures, puis versé dans 15 ml d'eau glacée. Le mélange est décanté, la phase aqueuse extraite par 20 ml de dichlorométhane et les phases organiques rassemblées sont lavées à l'eau, puis séchées sur sulfate de magnésium et concentrées sous pression réduite. L'huile 2890071 84 résiduelle est purifiée par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange dichlorométhane/méthanol (99/1; v/v). On obtient ainsi 0,93 g du composé attendu sous forme d'une poudre blanche (rendement = 67 %). F = 50-52 C. Exemple 151 Acide 1-[(2-acétyl-1,2,3,4-tétrahydro-7-isoquinolinyl)sulfonyl] -5-chlorolH-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 150, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 98 %). F = 95-97 C. Exemple 152 Acide 5-chloro-l-[(2-pyridinyl)sulfonyl]-1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester On prépare une solution de 350 mg (0,89 mM) de N-(4-chloro-2iodophényl)-2-pyridinesulfonamide (préparation 117) dans 6 ml de diméthylformamide et on ajoute 10 ml de diéthylamine, 8 mg (0,042mM) d'iodure cuivreux, 16 mg (0,02 mM) de bis(triphénylphosphine) dichloropalladium et enfin, 134 mg (1,06 mM) d'ester méthylique de l'acide 5-hexynoïque. Le mélange est agité à température de reflux des solvants pendant 1 heure, puis à température ambiante pendant une nuit. Après hydrolyse sur 20 ml d'eau, le mélange est extrait par 40 ml d'acétate d'éthyle. La phase organique obtenue est lavée par une solution d'acide chlorhydrique N, puis par une solution de chlorure de sodium, séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. Le résidu huileux est purifié par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle (80/20; v/v). On obtient ainsi 0,23 g du composé attendu sous forme d'un solide brun (rendement = 84 %). F = 94 C. Exemple 153 Acide 5-chloro-1-[(2-pyridinyl)sulfonyl]- 1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 152, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 97 %). F = 192 C. Exemple 154 Acide 1-[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-2-propanoïque, 5 méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 97, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 73 %). F = 134-138 C. Exemple 155 Acide 1-[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 154, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 96 %). F = 96-100 C. Exemple 156 Acide 1-[[2-(acétylamino)-6-benzothiazolyl]sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-220 propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 98, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige (Rendement = 60 %). F = 217-221 C. Exemple 157 Acide 1-[[2-(acétylamino)-6-benzothiazolyl]sulfonyl] -5-chloro-1H-indole2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon 30 l'exemple 156, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 88 %). F > 250 C. 2890071Exemple 158 Acide 1-[(1-acétyl-2,3-dihydro-lH-indol-5-yl)sulfonyl] -5-chloro-1Hindole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 99, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige (Rendement = 89 %). F = 129 C. Exemple 159 Acide 1-[(1-acétyl-2,3-dihydro-lH-indol-5-yl)sulfonyl] -5-chloro-1Hindole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 158, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 94 %). F = 220-223 C. Exemple 160 Acide 1-[(5-benzodioxolyl)sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 100, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige (Rendement = 90 %). F = 122-129 C. Exemple 161 Acide 1-[(5-benzodioxolyl)sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 160, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 98 %). F = 207 C. Exemple 162 Acide 1-[(5-benzodioxolyl)sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 101, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige (Rendement = 97 %). F = 98-103 C. Exemple 163 Acide 1-[(5-benzodioxolyl)sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 162, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 96 %). F = 154-156 C. Exemple 164 Acide 5-chloro-l-[[4-(4-morpholinylsulfonyl)phényl]sulfonyl] -1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 102, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre 15 jaune (Rendement = 94 %). F = 54 C. Exemple 165 Acide 5-chloro-l-[[4-(4-morpholinylsulfonyl)phényl]sulfonyl]-1H-indole-220 butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 164, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 93 %). F = 181 C. Exemple 166 Acide 5-chloro-l-[(2-pyridinyl)sulfonyl]-1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 152, au départ d'ester méthylique de 30 l'acide 4-pentynoïque, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide orange (Rendement = 72 %). F=121 C. Exemple 167 Acide 5-chloro-l-[(2-pyridinyl)sulfonyl]- 1H-indole-2-propanoïque 2890071 88 En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 166, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 90 %). F = 189 C. Exemple 168 Acide 1-[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl)-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu 10 selon la préparation 118, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 49 %). F = 117-121 C. Exemple 169 Acide 1-[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl)-1H-indole-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 168, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige (Rendement = 97 %). F = 175-181 C. Exemple 170 Acide 1-[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1H-indole-2propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 104, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 64 %). F = 130-132 C. Exemple 171 Acide 1-[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl)-1H-indole-2propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 170, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune 35 (Rendement = 97 %). 2890071 89 Exemple 172 Acide 1-[(2-méthyl-6-benzoxazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu 5 selon la préparation 105, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige (Rendement = 90 %). F = 78-82 C. Exemple 173 Acide 1-[(2-méthyl-6-benzoxazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 172, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige (Rendement = 31 %). F = 214-220 C. Exemple 174 Acide 1-[(1-acétyl-2,3-dihydro-lH-indol-5-yl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 106, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige (Rendement = 70 %). F = 135-139 C. Exemple 175 Acide 1-[(1-acétyl-2,3-dihydro-1H-indol-5-yl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 174, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc 30 (Rendement = 45 %). F = 183 C. 2890071 90 Exemple 176 Acide 1-[(2,3-dihydro-5-benzofuranyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu 5 selon la préparation 107, on obtient le produit attendu sous forme d'une pâte incolore (Rendement = 47 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) b =1,95-2,03 (m, 2H), 2,45 (t, 2H), 3,06 (t, 2H), 3,16 (t, 2H), 3,59 (s, 3H), 4,60 (t, 2H), 6,74 (s, 1H), 6,90 (d, 1H), 7, 60 (dd, 1H), 7,66 (dd, 1H), 7,75 (s, 1H), 7,92 (s, 1H), 8,23 (d, 1H). Exemple 177 Acide 1-[(2,3-dihydro-5-benzofuranyl)sulfonyll-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon 15 l'exemple 176, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 98 %). F = 144-149 C. Exemple 178 Acide 1-[(2-méthyl-5-benzothiazolyl)sulfonyll-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 108, on obtient le produit attendu sous forme d'une pâte marron (Rendement = 70 %) . 'H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,99 (t, 2H), 2,46 (t, 2H), 2,81 (s, 3H), 3, 11 (t, 2H), 3,58 (s, 3H), 6,77 (s, 1H), 7,63 (dd, 1H), 7,80 (dd, 1H), 7, 92 (s, 1H), 8,27 (d, 1H), 8,31 (d, 1H), 8,34 (s, 1H). Exemple 179 Acide 1-[(2-méthyl-5-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 178, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige (Rendement = 98 %). F = 171-178 C. 2890071 91 Exemple 180 Acide 1-[(2-amino-6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu 5 selon la préparation 109, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 62 %). F = 135-136 C. Exemple 181 Acide 1-[(2-amino-6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 180, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 19 %). F > 250 C. Exemple 182 Acide 1-[(2-méthyl-6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 110, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 44 %). F = 214-215 C. Exemple 183 Acide 1-[(2-méthyl-6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 182, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune pâle 30 (Rendement = 62 %). F = 186-187 C. 2890071 92 Exemple 184 Acide 1-[(2-méthyl-5-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu 5 selon la préparation 111, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige (Rendement = 53 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S =2,81 (s, 3H), 2,85 (d, 2H), 3,32 (d, 2H), 3,61 (s, 3H), 6,74 (s, 1H), 7,63 (dd, 1H), 7,81 (dd, 1H), 7,93 (s, 1H), 8,27-8, 31 (m, 2H), 8,35 (d, 1H). Exemple 185 Acide 1-[(2-méthyl-5-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon 15 l'exemple 184, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 80 %). F = 235-236 C. Exemple 186 Acide 1-[(2-méthyl-6-benzoxazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 112, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile 25 jaune (Rendement = 56 %). 1H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 2,63 (s, 3H), 2,84 (d, 2H), 3,33 (d, 2H), 353 (s, 3H), 6,73 (s, 1H), 7,61 (dd, 1H), 7,78-7,93 (m, 3H), 8,29 (d, 1H), 8,35 (s, 1H). Exemple 187 Acide 1-[(2-méthyl-7-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 113, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 83 %). F = 106-108 C. 2890071 93 Exemple 188 Acide 1-[(1-acétyl-2,3-dihydro-lH-indol-5-yl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu 5 selon la préparation 114, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile (Rendement = 66 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 2,1 (s, 3H), 2,8 (t, 2H), 3,1 (t, 2H), 3,3 (t, 2H), 3,61 (s, 3H), 4,1 (t, 2H), 6,7 (s, 1H), 7,6 (dd, 1H), 7,7 (s, 1H), 7,7 (dd, 1H), 7,9 (d, 1H), 8,2 (d, 1H). Exemple 189 Acide 1-[(1-acétyl-2,3-dihydro-lH-indol-5-yl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon 15 l'exemple 188, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 40 %). F = 205-207 C. Exemple 190 Acide 1-[(2,3-dihydro-5-benzofuranyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl)-1Hindole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 115, on obtient le produit attendu sous forme d'une pâte incolore (Rendement = 79 %). 'H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 2,83 (t, 2H), 3,19 (t, 2H), 3,32 (t, 2H), 3, 62 (s, 3H), 4,61 (t, 2H), 6,71 (d, 1H), 6,90 (d, 1H), 7,60 (dd, 1H), 7,68 (dd, 1H), 7,76 (d, 1H), 7,93 (d, 1H), 8,23 (dd, 1H). Exemple 191 Acide 1-[(2,3-dihydro-5-benzofuranyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl)-1Hindole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 190, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige (Rendement = 34 %). F = 161-164 C. 2890071 94 Exemple 192 Acide 1-[[4-(4-morpholinylsulfonyl)phényl]sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) 1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu 5 selon la préparation 116, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 78 %) . F = 186-187 C. Exemple 193 Acide 1-[[4-(4-morpholinylsulfonyl)phényl]sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) 1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 192, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 36 %). F = 238-239 C. Exemple 194 Acide 1-[(2-amino-6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 90, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 44 %). F = 235-239 C. Exemple 195 Acide 1-[(2-amino-6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-chloro-1H-indole-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 194, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre beige 30 (Rendement = 49 %). F = 155-162 C. Exemple 196 Acide 1-[(2,3-dihydro-lH-indol-5-yl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl)-1Hindole-2-butanoïque 2890071 95 En opérant de façon analogue à l'exemple 2, mais en utilisant 4 équivalents de lithine, au départ du composé obtenu selon l'exemple 174, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 36 %). F = 175 C. Exemple 197 Acide 1-[ [2-(acétylamino)-6-benzothiazolyl] sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1H-indole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation 119 et de chlorure de 2-(acétylamino)-6-benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 14 %). F = 215 C. Exemple 198 Acide 1-[[2-(acétylamino)-6-benzothiazolyl]sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) 1H-indole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 197, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre blanche (Rendement = 57 %). F > 250 C. Exemple 199 Acide 1-[(2-méthyl-6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 197, au départ de chlorure de 2-méthyl-6-benzothiazolesulfonyle, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (Rendement = 12 %). F = 163-168 C. Exemple 200 Acide 1-[(2-méthyl-6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) -1Hindole-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 199, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige 35 (Rendement = 87 %). F = 184-187 C. 2890071 96 Exemple 201 Acide 2-[ [5-chloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indol-2-yl] méthoxy] propanoïque, éthyl ester Dans un tube pour réaction sous micro-ondes, on prépare un mélange de 600 mg (1,52 mM) de N-(4-chloro-2-iodophényl)benzènesulfonamide (préparation 120) dans 0,5 ml de diméthylformamide et on ajoute 14 mg (0,076 mM) d'iodure cuivreux, 27 mg (0,038 mM) de bis(triphénylphosphine)dichloropalladium, 357 mg (2,3 mM) d'ester éthylique de l'acide 2-(2-propynyloxy)propanoïque et enfin 0,5 ml de diéthylamine. Le mélange est chauffé sous micro-ondes à 130 C pendant 15 mn puis refroidi et hydrolysé par 10 ml d'eau. Le mélange est extrait 3 fois par 15 ml d'acétate d'éthyle et les phases organiques rassemblées sont lavées à l'eau puis séchées sur sulfate de magnésium et concentrées sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle (95/5; v/v). On obtient ainsi 0,44 g du composé attendu sous forme d'une huile jaune (rendement = 69 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,17 (t, 3H), 1,32 (d, 3H), 4,13 (q, 2H), 4, 22 (q, 1H), 4,87 (d, 1H), 4,99 (d, 1H), 6,85 (s, 1H), 7,36 (dd, 1H), 7,58 (t, 2H), 7,68 (d, 1H), 7,70 (t, 1H) , 7,96 (d, 2H), 7,99 (d, 1H). Exemple 202 Acide 2-[[5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-indol-2-yl]méthoxy]propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 201, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide pâteux blanc (Rendement = 85 %). 'H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,31 (d, 3H), 4,14 (q, 1H), 4,84 (d, 1H), 5, 02 (d, 1H), 6,85 (d, 1H), 7,35 (dd, 1H), 7,57 (t, 2H), 7,67 (d, 1H), 7,70 (tt, 1H), 7,96 (dt, 2H), 7,99 (d, 1H), 12,80 (m large, 1H). Exemple 203 Acide [[5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-indol-2-yl]méthoxy] acétique, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 201, au départ d'ester méthylique de l'acide (2-propynyloxy)acétique, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide jaune pâle (rendement = 71 %). F = 98-100 C. 2890071 97 Exemple 204 Acide [[5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-indol-2-yl]méthoxy] acétique En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 203, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 98 %). F = 140-142 C. Exemple 205 Acide 2-[[5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-indol-2-yl]méthoxy]-2-10 méthylpropanoïque, éthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 201, au départ d'ester méthylique de l'acide 2-méthyl-2-(2-propynyloxy) propanoïque, on obtient le composé attendu sous forme d'une huile jaune (rendement = 59 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 1,45 (s, 6H), 3,66 (s, 3H), 4,83 (s, 2H), 6, 82 15 (s, 1H), 7,35 (dd, 1H), 7,61 (t, 2H), 7,68 (m, 2H), 7,96 (dt, 2H), 8,01 (d, 1H). Exemple 206 Acide 2-[[5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-indol-2-y1]méthoxy]-2-méthyl propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 205, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide pâteux blanc (Rendement = 83 %). H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 1,43 (s, 6H), 4,86 (s, 2H), 6,81 (s, 1H), 7, 33 (dd, 1H), 7,58 (t, 2H), 7,67 (m, 2H), 7,94 (dt, 2H), 7,99 (d, 1H), 12, 80 (m large, 25 1H). Exemple 207 Acide II 1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)-1H-indol-2-yl] méthoxy] acétique, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 203, au départ de la sulfonamide obtenue selon la préparation 121, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide jaune (rendement = 50 %). F = 90-92 C. 2890071 98 Exemple 208 Acide [[1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)-1H-indol-2-yl]méthoxy] acétique En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 207, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (Rendement = 85 %). F = 158-160 C. Exemple 209 Acide 2-[[1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)-1H-indol-2-yl]méthoxy] propanoïque, éthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 201, au départ de la sulfonamide obtenue selon la préparation 121, on obtient le composé attendu sous forme d'une huile jaune (rendement = 74 %). 'H RMN (DMSOd6, 300 MHz) S = 1,19 (t, 3H), 1,32 (d, 3H), 4,13 (q, 2H), 4, 24 (d, 1H), 4,91 (d, 1H), 5,03 (d, 1H), 7,01 (s, 1H), 7,60 (t, 2H), 7,69 (dd, 1H), 7,72 (t, 1H), 8,01 (dt, 2H), 8,21 (d, 1H). Exemple 210 Acide 2-[[1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)-1H-indol-2-yl]méthoxy] propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 209, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 50 %). F = 72-74 C. Exemple 211 Acide 2-méthyl-2-[[1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)-1H-indol-2-yl] méthoxy] propanoïque, éthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 205, au départ de la sulfonamide obtenue selon la préparation 121, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide beige (rendement = 46 %). F = 62-64 C. 2890071 99 Exemple 212 Acide 2-méthyl-2-[[1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)-1H-indol-2-yl] méthoxy] propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 211, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 50 %). F = 134-136 C. Exemple 213 Acide [2-[5-chloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indol-2-yl]éthoxy] acétique, éthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 201, au départ d'ester éthylique de l'acide (3-butynyloxy)acétique, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide orange (rendement = 79 %). F = 60-62 C. Exemple 214 Acide [2-[5-chloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-indol-2-yl]éthoxy] acétique En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 213, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 97 %). F = 135-137 C. Exemple 215 Acide 2-méthyl-2-[ [1-[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-chloro-lH-indol-2-yl] méthoxy] propanoïque, méthyl ester Dans un tube-réacteur pour micro-ondes, on prépare un mélange de 126 mg (0,26 mM) d'ester obtenu selon la préparation 123 dans 1 ml de 1,2-dichloroéthane et on ajoute 48 mg (0,26 mM) d'acétate de cuivre (cuivrique). Le mélange est chauffé sous microondes à 150 C pendant 15 minutes, puis refroidi, dilué avec 6 ml de dichlorométhane et filtré sur papier Whatman. Le filtrat est concentré sous pression réduite et le produit brut est purifié par chromatographie sur gel de silice en éluant avec un mélange dichlorométhane/acétate d'éthyle (97/3; v/v). On obtient 79 mg du composé attendu sous forme d'un solide pâteux jaune (Rendement = 63 %). 2890071 100 H RMN (DMSOd6, 300 MHz) 8 = 1,46 (s, 6H), 3,65 (s, 3H), 4,88 (s, 2H), 6,83 (s, 1H), 7,35 (dd, 1H), 7,66 (d, 1H), 8,02 (dd, 1H), 8,07 (d, 1H), 8,23 (d, 1H), 9,07 (d, 1H), 9,66 (s, 1H). Exemple 216 Acide 2-méthyl-2-[[1-[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-chloro-lH-indol-2- yl] méthoxy] propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 215, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc 10 (Rendement = 94 %). F=74 C. Exemple 217 Acide 2-méthyl-2-[ [ 1-[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl)1H-indol-2-yl]méthoxy]propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 215, au départ du composé obtenu selon la préparation 125, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 72 %). H RMN (DMSOd6, 250 MHz) 8 = 1,46 (s, 6H), 3,65 (s, 3H), 4,92 (s, 2H), 6, 98 20 (s, 1H), 7,65 (dd, 1H), 8,02 (s, 1H), 8,07 (dd, 1H), 8,26 (t, 2H), 9,12 (d, 1H), 9,66 (s, 1H). Exemple 218 Acide 2-méthyl-2-[[1-[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl)-1Hindol-2-yl]méthoxy]propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 217, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 98 %). F = 98-100 C. Exemple 219 Acide 2-méthyl-2-[[1-[(2-méthyl-6-benzothiazolyl)sulfonyl] -5-chloro-lHindol-2-yl]méthoxy]propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 215, au départ du composé obtenu 35 selon la préparation 126, on obtient le produit attendu sous forme d'une pâte blanche (Rendement = 73 %). 2890071 101 H RMN (DMSOd6, 250 MHz) b = 1,46 (s, 6H), 2,83 (s, 3H), 3,66 (s, 3H), 4,87 (s, 2H), 6,82 (s, 1H), 7,35 (dd, 1H), 7,66 (d, 1H), 7,96 (dd, 1H), 8,03 (d, 1H), 8,06 (d, 1H), 8,92 (d, 1H). Exemple 220 Acide 2-méthyl-2-[[1-[(2-méthyl-6-benzothiazolyl)sulfonyl] -5-chloro-lHindol-2-yl] méthoxy] propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 219, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc 10 (Rendement = 86 %). F = 172-174 C. Exemple 221 Acide 2-méthyl-2-[[1-[(2-méthyl-5-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-chloro-lHindol-2-yl]méthoxy]propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 215, au départ du composé obtenu selon la préparation 127, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 71 %) . F = 132-134 C. Exemple 222 Acide 2-méthyl-2-[[1-[(2-méthyl-5-benzothiazolyl)sulfonyl] -5-chloro-lHindol-2-yl] méthoxy] propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon 25 l'exemple 221, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 86 %). F = 134-136 C. Exemple 223 Acide 2-[[1-[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-chloro-lH-indol-2-yl]méthoxy] propanoïque, éthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 215, au départ du composé obtenu selon la préparation 129, on obtient le produit attendu sous forme d'une huile jaune (Rendement = 89 %). 'H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S = 1,17 (t, 3H), 1,32 (d, 3H), 4,11 (q, 2H), 4, 22 (q, 1H), 4,92 (d, 1H), 5,03 (d, 1H), 6,86 (s, 1H), 7,36 (dd, 1H), 7,67 (d, 1H), 8,04 (dd, 1H), 8,08 (d, 1H), 8,21 (d, 1H), 9,08 (d, 1H), 9,66 (s, 1H). 2890071 102 Exemple 224 Acide 2-[[1-[(6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-chloro-lH-indol-2-yl]méthoxy] propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon 5 l'exemple 223, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (Rendement = 98 %). F = 102-104 C. Exemple 225 Acide 1-[(5-benzodioxolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl)-1H-indole-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 130, on obtient le produit attendu sous forme d'une pâte beige (Rendement = 43 %). 'H RMN (DMSOd6, 250 MHz) S = 1,95-2,03 (m, 2H), 2,4 (t, 2H), 3,06 (t, 2H), 3,59 (s, 3H), 6,14 (s, 2H), 6,75 (s, 1H), 7,05 (d, 1H), 7,33 (s, 1H), 7, 48 (dd, 1H),7,59 (dd, 1H), 7,93 (s, 1H), 8,23 (d, 1H). Exemple 226 Acide 1-[(5-benzodioxolyl)sulfonyl]-5-(trifluorométhyl)-1H-indole-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 225, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre rose (Rendement = 59 %). F = 171-175 C. Exemple 227 Acide 1-[[2-(acétylamino)-6-benzothiazolyl]sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) 1H-indole-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation 6, au départ du composé obtenu selon la préparation 131, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 20 %). H RMN (DMSOd6, 500 MHz) S = 2,24 (s, 3H), 2,87(t, 2H), 3,40 (t, 2H), 3,64 (s, 3H), 6,75 (s, 1H), 7,64 (d, 1H), 7,85 (s, 2H), 7,95 (s, 1H), 8,29 (d, 1H), 8,80 (s, 1H), 12,68 (s, 1H). 2890071 103 Exemple 228 Acide 1-[[2-(acétylamino)-6-benzothiazolyl]sulfonyl]-5-(trifluorométhyl) 1H-indole-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 227, on obtient le produit attendu sous forme d'une poudre jaune (Rendement = 73 %). F > 290-292 C. Les composés selon l'invention décrits ci-dessus ont été reportés dans les tableaux suivants: Le tableau I regroupe des composés selon l'invention dans lesquels X est une liaison simple et R3 et R4 sont chacun un atome d'hydrogène. Le tableau II regroupe des exemples de composés de formule I selon l'invention dans lesquels X représente un atome d'oxygène. TABLEAU I (CH2) CH2 CO2R Ar Ex Ra Rb Ar n R 1 5-Cl H 1 CH3 2 5-Cl H 1 H 2a 5-Cl H 1 Na 3 5-CF3 H 1 CH3 4 5-CF3 H 1 H 5-Br H 1 CH3 6 5-Br H 1 H 7 5-CF3 H 1 CH3 â 8 5- CF3 H 1 H 9 H H 1 CH3 H H 1 H 11 5-Cl H CH3 1 CH3 12 5-Cl i CH3 1 H 13, 5-Cl H Cl Cl 1 CH3 14 5-Cl Cl Cl 1 H 5-Cl H CH3 1 CH3 16 5-Cl H CH3 1 H Cl 17 5-Cl H Cl 1 CH3 18 5-Cl H Cl 1 H Cl 19 5-Cl H CF3 1 CH3 5- Cl H CF3 1 H 21 5-Cl H OMe 1 CH3 22 5-Cl H OMe 1 H 23 5-Cl H COCH3 1 CH3 24 5-Cl H COCH3 i 1 H --- 5-Cl H 1 CH3 26 5-Cl H 0 Z 1 H 27 5-Cl H OMe 1 CH3 28 5-Cl H OMe 1 H 29 5- Cl H MeO OMe 1 CH3 5-Cl H MeO OMe 1 H 31 5-Cl H C ( CH3) 3 1 CH3 32 5-Cl H C ( CH3) 3 1 H 33 5-Cl H CzHs 1 CH3 34 5-Cl H CZHs 1 H 5-Cl H CH (CH3) 2 1 CH3 36 5-Cl H CH ( CH3) 2 { 1 H 37 5-Cl H C3H7 1 CH3 38 5-Cl H C3H7 1 H 39 5-Cl H C5H11 1 CH3 5-Cl H C5H11 1 H CH3 41 5-Cl H CH3 1 CH3 42 5-Cl H CH3 1 H CH3 43 5-Cl H H3C 1 CH3 CH3 H3C 44 5-Cl H H3C H CH3 H3C 1 5-Cl H Cl 1 CH3 46 5-Cl H Cl 1 H 47 5-Cl H F 1 CH3 48 5-Cl H F 1 H 49 5-Cl H Cl 1 CH3 CH3 5-Cl H Cl 1 H CH3 51 5-Cl H CF3 1 CH3 52 5-Cl H CF3 1 H 53 5- Cl H NH-000H3 1 CH3 54 5-Cl H CN 1 CH3 5-Cl H 0 1 CH3 56 5-Cl H 1 H 57 5- Cl H 1 CH3 58 5-Cl H' , I H il 59 5-Cl H 00 1 CH3 5-Cl H 00 1 H 61 5-Cl H CH3 1 CH3 CH3 62 5-Cl H 1 H 63 5-Cl H NHCOCH3 1 CH3 64 5-Cl H NHCOCH3 1 H 5-Cl H N CH3 66 5-Cl H N H 67 5-Cl H 2 CH3 68 5-Cl H 2 H 69 5-Cl H Cl Cl 2 CH3 5-Cl H Cl Cl 2 H 71 5-Cl H 0Me 2 CH3 72 5-Cl H OMe 2 H 73 5-Cl H 2 CH3 74 5-Cl H N 2 H 5-Cl H CH ( CH3) 2 2 CH3 76 5-Cl H CH ( CH3) 2 2 H 77 5-Cl H 00 CH3 78 5-Cl H 00 2 H 79 5-Cl H CH3 2 CH3 CH3 5-Cl H CH3 2 H CH3 81 5-Cl H OMe 2 CH3 82 5-Cl H OMe 2 H 83 5-Cl H MeO OMe 2 CH3 84 5-Cl H MeO OMe 2 H 5-Cl H 2 CH3 86 5-Cl H 2 H 87 5-F H 1 CH3 88 5-Cl Cl 1 CH3 89 6- 1 H 5-Cl Cl 5- 1 CH3 4-Cl Cl 91 4-Cl 1 H C1 92 6-CF3 H - 1 CH3 93 6- CF3 H 1 H 94 5-COCH3 H - 1 CH3 5-000H3 H; - 1 H 96 5-F Cl 1 CH3 97 5- F 6- - 1 H Cl 98 5-Cl 7- - 1 CH3 C1 99 5-Cl Cl - 1 H 5-CN H - 1 CH3 101 5- CN H i - 1 H 102 5-benzoyl H 1 CH3 103 5-benzoyl H - 1 H 104 5-Cl H - 3 CH3 5-Cl H - 3 H 106 5-OCF3 H - 1 CH3 107 5-OCF3 H - 1 H 108 5-Cl H 1 CH(CH3)2 H3 109 5-Cl H \\ N 2 CH3 5-Cl H l' Hs 2 H \\ N 111 5-Cl H / \ N 2 CH3 CF3 112 5-Cl H N CH3 113 5-Cl H N l - H 114 5-Cl CH3 5-Cl O 2 H 116 5-Cl H Nx 2 CH3 117 5-Cl H \ 2 H 118 5-Cl H // 2 CH3 119 5-Cl 2 H 5-Cl H NCH v 3 126 5-Cl Ij 2 CH3 Ns 127 5-Cl N 2H 128 5-Cl H 2 CH3 isN 129 5-Cl H S 2 H 5-Cl H CH3 2 CH3 CH3 131 5-Cl H /\./\/ CH3 2 H 132 5-Cl H H3C HC 3 2 CH3 CH3 133 5-Cl H HC CH3 2 H jl H3C CH3 134 5-Cl H (CH3 2 CH3 5-Cl H \ / NCH 2 H 136 5-Cl H I CH3 2 CH3 137 5-Cl H CH3 2 H 138 5-Cl H N 2 CH3 S %%CH3ON139 5-Cl H / \NH H I CH3 2 \ SO 5-Cl H 2 CH3 CH3 141 5-Cl H 2 CH3 142 5-Cl H 2 H 143 5-Cl H /CH3 2 CH3 144 5-Cl H /N /CH3 2 H 5-Cl H NHa 2 CH3 146 5-Cl H) NH2 2 H 147 5-Cl H HC 2 CH3 p \\ CH SNH 3 148 5-Cl H H3C 2 HN O \ CH S/NH 3 149 5-Cl H \ I 2 CH3 5-Cl H CH3 2 CH3 151 5-Cl H /i\/N\/CH3 0 2 H 152 5-Cl H 2 CH3 153 5-Cl H N 2 H 154 5-Cl H I > 1 CH3L 5-Cl H I > l H 156 5-Cl H)-NH 1 CH3 CH3 157 5-Cl H ^Nx 1 H Cx3 158 5Cl H (CH3 1 CH3 159 5-Cl H (CH3 1 H 5-Cl H > 1 CH3 161 5-Cl H o 1 H > 162 5-Cl H > 2 CH3 163 5-Cl H o 2 H > 164 5-Cl H SOZ, 2 CH3 5Cl H \\ SOZ O 2 H 166 5-Cl; \ Î , 1 CH3 167 5-Cl \ Ï H 168 5-CF3 H \ > 2 CH3 169 5-CF3 H > 2 H 5-CF3 H \> 1 CH3 171 5-CF3 H \> 1 H 172 5-CF3 H) CH3 2 CH3 173 5-CF3 H \ Cx3 2 H 174 5-CF3 H 3 2 CH3 5-CF3 H NCH; 2 H 176 5-CF3 H 2 CH3I 177 5-CF3 H I 2 H 178 5-CF3 H /CH3 2 CH3 179 5-CF3 H // --CH3 2 H 5-CF3 H \\ --NH2 1 CH3 181 5-CF3 H \\ }-NHZ 1 H 182 5-CF3 H > CH3 1 CH3 183 5CF3 H 1 H Cx3 184 5-CF3 H / S 1 CH3 /-CH3 5-CF3 H I /CH3 1 H 186 5-CF3 H \ -Cx3 1 CH3 187 5-CF3 H II 1 CH3 CH3 188 5-CF3 H \/ NCx 1 CH3 189 5-CF3 H (CH3 - 1 H ! Q 5-CF3 H I 1 CH3 191 5-CF3 H 1 H 192 5-CF3 H 1 N\/ 1 CH3 S02 193 5-CF3 H 1 1 H SO2 194 5-Cl H NHz 2 CH3 5-Cl H 2 H NHz 196 5-CF3 H NH 2 H 197 5-CF3 H --NH Cx3 2 CH3 198 5-CF3 H >\TH 2 H %Cx3O 199 5-CF3 H > CH3 2 CH3 5-CF3 H; CH3 2 H 225 5-CF3 H > 2 CH3 226 5CF3 H / 2 H 227 5-CF3 H --NH 1 CH3 %Cx3 228 5-CF3 H -NH Cx3 1 HTABLEAU II ( CH2) n0 OOOR Ex Ra n R3 R4 Ar R 201 5-Cl 1 CH3 H C2H5 202 5-Cl 1 CH3 H H 203 5-Cl 1 H H CH3 204 5-Cl 1 H H H 205 5-Cl CH3 CH3 CH3 206 5-Cl CH3 CH3 H 207 5-CF3 1.I H H CH3 208 5-CF3 l H H H 209 5-CF3 cl-13 H C2H5 210 5-CF3 1 CH3 H H 211 5-CF3 1 CH3 CH3 CH3 212 5-CF3 1 CH3 CH3 H 213 5-Cl 2 H H C2H5 214 5-Cl 2 H H H 215 5-Cl 1 CH3 CH3 \ CH3 216 5-Cl CH3 CH3 N H 217 5-CF3 1 CH3 CH3 N CH3 \ 218 5-CF3 CH3 CH3 \ H 219 5-Cl I 1 CH3 CH3 \ Cx3 CH3 220 5-Cl CH3 CH3 CH3 H 221 5-Cl CH3 CH3 0 \ -Cx3 CH3 222 5-Cl! 1 CH3 CH3 \ Cx3 H 2890071 124 223 5-Cl 1 CH3 H \ C2H5 224 5-Cl 1 CH3 H \ H Activité pharmacologique Les composés de l'invention ont été soumis à des tests biologiques de façon à évaluer leur potentiel à traiter ou prévenir certaines pathologies. Dans un premier temps, on a mesuré l'aptitude des composés à se comporter en activateur des récepteurs nucléaires PPAR. Un test de transactivation est utilisé comme test de screening primaire. Des cellules Cos-7 sont transfectées avec un plasmide exprimant une chimère d'un récepteur murin ou humain PPAR-Ga14 (récepteur PPARa-Ga14 ou PPARS-Gal4 ou PPARy-Ga14) et d'un plasmide rapporteur 5Ga14pGL3 TK Luc. Les transfections sont réalisées à l'aide d'un agent chimique (Jet PEI). Les cellules transfectées sont distribuées dans des plaques 384 puits et laissées au repos pendant 24 heures. Au temps 24 heures le milieu de culture est changé. Les produits à tester sont ajoutés (concentration finale comprise entre 1e et 3.100 M) dans le milieu de culture. Après une nuit d'incubation, l'expression de luciférase est mesurée après addition de SteadyGlo selon les instructions du fabricant (Promega). L'acide fénofibrique à 10-5 M (PPARa agoniste), le GW501516 à 10"8 M (PPARS agoniste) et la rosiglitazone à 10f6 M (PPARy agoniste) sont utilisés comme références. Les résultats sont exprimés en taux d'induction (nombre de fois) comparativement au niveau basal en pourcentage d'activité de la référence adéquate (référence = 100 %). Les courbes effet-concentration et les EC50 sont calculées à l'aide du logiciel Assay Explorer (MDL). A la concentration micromolaire, les composés selon l'invention présentent un taux d'induction allant jusqu'à 154 % (PPARa), 127 % (PPARS) et 100 % (PPAR y). Certains composés selon l'invention présentent une EC 50 inférieure à 50 nM, notamment sur le récepteur hPPARS. Une seconde série de tests a été pratiquée avec les composés selon 30 l'invention, dans le but de confirmer l'activité déduite de leur affinité pour les récepteurs précédemment cités. Ce test consiste en une mesure de la a-oxydation 2890071 125 sur cellules d'origine hépatique humaine HuH7 et cellules d'origine musculaire murine C2C12 après différenciation en myotubes. Les cellules sont ensemencées dans des boîtes de Pétri comportant un puits central. Les produits sont ajoutés dans le milieu de culture et incubés pendant 48 heures à différentes concentrations. Après 22 heures d'incubation, de l'oléate radiomarqué au C14 (oléate 1-C14) est ajouté dans le milieu de culture. La réaction de 13-oxydation est arrêtée 2 heures plus tard par addition d'acide perchlorique à 40%. Le CO2 dégagé au cours de l'oxydation de l'oléate est piégé par une 10 solution de KOH puis compté. Chaque essai est réalisé trois fois. Les résultats sont exprimés en % de variation par rapport aux boîtes contrôles (boîtes sans composés). Suivant cet essai, les composés selon l'invention augmentent la 13oxydation jusqu'à + 148% à une concentration de 10.iM sur cellules HuH7. La 13-oxydation est également augmentée de 82% en présence, par exemple, du composé selon l'exemple 4 utilisé à une concentration de 100 M lors d'un essai sur cellules C2C12. Certains composés selon l'invention ont été testés sur un modèle de souris db/db afin de confirmer leur potentiel de principe actif. Le protocole de l'essai est le suivant: Des souris mâles C57BL/Ks-db homozygotes (souris db/db), âgées de 11-13 semaines à l'initiation des études, sont réparties par groupe de 9-10 animaux. Les produits sont administrés par voie orale., 1 fois par jour pendant 5 ou 10 jours. Un groupe de souris reçoit le véhicule seul (solution de méthylcellulose à 0,5%). Un prélèvement sanguin est réalisé au sinus rétro-orbitaire avant traitement et 4 heures après le dernier gavage. Après centrifugation, le sérum est collecté et les taux de cholestérol, triglycérides et glucose sont mesurés à l'aide d'un analyseur multiparamétrique 30 avec des kits commerciaux. Les résultats sont exprimés en % de variation au jour final par rapport au groupe témoin. 2890071 126 Composé Durée Dose Glucose Triglycérides Cholestérol traitement (mg/kg) Ex 2 10 jours 30 -28 -10 +21 Fénofibrate 10 jours 100 29 -21 +21 Ex 4 5 jours 30 -30 -12 +41 Rosiglitazone 5 jours 3 -34 -54 30 Ces résultats, qui sont en accord avec les modifications attendues d'activateurs des récepteurs nucléaires PPARa et/ou PPARB, confirment l'intérêt des composés selon l'invention pour leur utilisation en tant que principes actifs de médicaments destinés à la prévention ou au traitement des hypertriglycéridémies, des hypercholestérolémies et, d'une façon plus générale, au rétablissement de paramètres normaux lors d'une perturbation du métabolisme lipidique et glucidique. Les composés selon l'invention trouvent encore leur utilité dans le cas du traitement de la dysfonction endothéliale, de maladies inflammatoires ou de neurodégénérescences. L'invention concerne également les compositions pharmaceutiques destinées à la prévention ou au traitement des maladies précédemment citées lorsqu'elles contiennent en tant que principe actif au moins l'un des composés de formule I selon l'invention. Ces compositions pharmaceutiques peuvent être préparées de façon classique, à l'aide d'excipients pharmaceutiquement acceptables afin d'obtenir des formes administrables de préférence par voie orale, par exemple des comprimés ou des gélules. De façon pratique, en cas d'administration du composé par voie orale, la posologie quotidienne chez l'homme sera de préférence comprise entre 5 et 500 mg
L'invention concerne des composés dérivés d'indole de formule générale (I) : telle que définie dans les revendications, et leurs sels d'addition pharmaceutiquement acceptable.Elle concerne également leur procédé de préparation, les compositions pharmaceutiques les contenant, et leur utilisation en tant que substance pharmacologiquement active, notamment dans le traitement des hypertriglycéridémies, des hyperlipidémies, des hypercholestérolémies, du diabète, de la dysfonction endothéliale, des maladies cardiovasculaires, inflammatoires et des neurodégénérescences.
1- Nouveau dérivé de l'indole caractérisé en ce qu'il est choisi parmi: i) les composés de formule: ( CHZ) nX COOR Ar (I) dans laquelle: Ra et Rb représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, un groupe alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2, OR2 ou un groupe phényle éventuellement substitué par un groupe alkyle en C1-C4 ou CF3; R2 représente un groupe alkyle en C1-C4, CF3 ou phényle éventuellement substitué par un groupe alkyle en C1-C4 ou CF3; R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4; R représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C3; n=1,2,ou3; X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène; Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, quinolinyle, isoquinolinyle, pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, isoxazolyle, thiazolyle, benzothiazolyle, 2,1,3benzothiadiazolyle, 3,4-dihydro-1,4-benzoxazinyl e, 5,6,7,8tétrahydronaphtalényle, 1,2,3,4- tétrahydroquinolinyle, 1,2,3,4tétrahydro i soquinolinyle, 1,2,3,4-tétrahydro-2- oxoquinolinyle, 3,4dihydro-2H-benzopyranyle, indolyle, 2,3-dihydroindolyle, 2,3dihydrobenzofuranyle, 1,3-benzodioxolyle, 1,4-benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs des atomes ou groupe d'atomes choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2, OR2, NH-COR2, morpholinyle, amino ou 4morpholinosulfonyle, ii) leurs sels pharmaceutiquement acceptables. 2890071 128 2. Composé selon la 1, caractérisé en ce que Ar représente un groupe phényle ou hétéroaromatique azoté. 3. Composé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que n est égal à 1 ou 2. 4. Composé selon l'une des 1 à 3, pour son utilisation en tant que substance pharmacologiquement active. 5. Utilisation d'un composé selon l'une des 1 à 3, pour la fabrication d'un médicament destiné à traiter les hypertriglycéridémies, les hyperlipidémies, les hypercholestérolémies et le diabète. 6. Utilisation d'un composé selon l'une des 1 à 3, pour la fabrication d'un médicament destiné à traiter la dysfonction endothéliale. 7. Utilisation d'un composé selon l'une des 1 à 3, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement des maladies cardiovasculaires, des maladies inflammatoires et des neurodégénérescences comme notamment la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson. 8. Composition pharmaceutique caractérisée en ce qu'elle contient au moins un composé selon l'une des 1 à 3 en tant que substance active. 9. Procédé de préparation d'un composé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : a) faire réagir selon la réaction dite de SONOGASHIRA, un composé de formule dans laquelle: Ra et Rb représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, de fluor, de chlore ou de brome, un groupe alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2 ou OR2; R2 représente un groupe alkyle en C1-C4, CF3 ou phényle éventuellement substitué par un groupe alkyle en C1-C4 ou CF3; avec un dérivé acétylénique de formule H C C ( CHZ) ;7-x 000R 2890071 129 dans laquelle: n=1,2,ou3; R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4; R représente un groupe alkyle en C1-C3; X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène; en présence d'iodure cuivreux, d'un catalyseur à base de palladium tel que par exemple le tetrakis(triphénylphosphine) palladium et d'une base organique, dans un solvant à une température comprise entre 0 et 60 C pendant 2 à 24 heures, pour obtenir le composé de formule ( CH., ) ;,---. x /COOR dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4 et R conservent la même signification que dans les composés 15 de départ; b) effectuer une réduction du groupe nitro porté par le composé de formule IV cidessus, par exemple par action de chlorure stanneux en présence d'éthanol et dans un solvant, à une température proche de la température ambiante et pendant 1 à 24 heures, pour obtenir l'aniline de formule dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4 et R conservent la même signification que dans le composé de départ; c) faire réagir le composé de formule V avec un chlorure d'arylsulfonyle de formule (V) 2890071 130 Ar SOZ SOT--C 1 dans laquelle: Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, quinolinyle, isoquinolinyle, pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, isoxazolyle, thiazolyle, benzothiazolyle, 2,1,3-benzothiadiazolyle, 3,4-dihydro-1,4-benzoxazinyle, 5,6,7,8-tétrahydronaphtalényle, 1,2,3,4- tétrahydroquinolinyle, 1,2,3,4tétrahydroisoquinolinyle, 1,2,3,4-tétrahydro-2- oxoquinolinyle, 3,4dihydro-2H-benzopyranyle, indolyle, 2,3 -dihydroindolyle, 2,3dihydrobenzofuranyle, 1,3-benzodioxolyle, 1,4-benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs des atomes ou groupe d'atomes choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2, OR2, NH-COR2, morpholinyle, amino ou 4morpholinosulfonyle, en présence de pyridine, à température ambiante, pendant 10 à 120 mn, pour obtenir le composé de formule dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ; d) effectuer une cyclisation du composé de formule VII, par exemple par action de l'acétate de cuivre II, dans un solvant à une température proche de la température de reflux du solvant, pendant 4 à 24 heures, pour obtenir le composé de formule ( CH2) n x,000R (VI) (VII) ( CH2) nX,000R Ar dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ; e) si nécessaire, hydrolyser la fonction ester du composé de formule Ia, 5 pour obtenir, après traitement acide, le composé de formule I sous sa forme d'acide libre: (CH2) nX COOH Ar 10. Procédé de préparation d'un composé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : a) effectuer une réaction d'halogénation, préférentiellement une iodation, d'une aniline de formule (VIII) H2 dans laquelle: Ra et Rb représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, un groupe alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO- R2 ou OR2; R2 représente un groupe alkyle en C1-C4, CF3 ou phényle éventuellement substitué par un groupe alkyle en C1-C4 ou CF3; à l'aide d'un agent halogénant tel que par exemple le dichloroiodate de benzyltriméthylammonium, dans un solvant tel que le dichlorométhane ou le méthanol, à température ambiante, pendant 5 à 24 heures pour obtenir le composé de formule dans laquelle: Ra et Rb conservent la même signification que dans les composés de départ; 2890071 132 b) faire réagir le composé de formule IX avec un dérivé acétylénique de formule H CEC (CH2) Il X COOR dans laquelle: n=1,2,ou3; R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4; R représente un groupe alkyle en C1-C3; X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène; dans des conditions analogues à celles décrites pour l'étape a) du procédé décrit à la 9, pour obtenir le composé de formule dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4 et R conservent la même signification que dans le composé de départ; c) cycliser le composé de formule V ci-dessus, dans des conditions analogues à celles décrites pour réaliser l'étape (d) du procédé décrit à la 9, pour obtenir le composé indolique de formule (CHI2) nX COOR RiR D. 3 4 (X) dans laquelle: NH2 (V) Ra, Rb, n, X, R3, R4 et R conservent la même signification que dans le composé de départ; d) faire réagir le composé de formule (X) ci-dessus avec un chlorure de 5 arylsulfonyle de formule Ar SO-Cl dans laquelle: Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, quinolinyle, isoquinolinyle, pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, isoxazolyle, thiazolyle, benzothiazolyle, 2,1,3-benzothiadiazolyle, 3,4-dihydro-1,4benzoxazinyle, 5,6,7,8-tétrahydronaphtalényle, 1,2,3,4tétrahydroquinolinyle, 1,2,3,4-tétrahydroi soquinolinyle, 1,2,3,4tétrahydro-2- oxoquinolinyle, 3,4-dihydro-2H-benzopyranyle, indolyle, 2,3dihydroindolyle, 2,3-dihydrobenzofuranyle, 1,3-benzodioxolyle, 1,4benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs des atomes ou groupe d'atomes choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2, OR2, NH-COR2, morpholinyle, amino ou 4-morpholinosulfonyle, dans un solvant, à température ambiante et pendant 1 à 12 heures, généralement après activation des composés indolique de formule (X) par l'hydrure de sodium, pour obtenir le composé de formule (Ia) (VI) ( CH2) nX,000R Ar dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ; e) si nécessaire, hydrolyser la fonction ester du composé de formule Ia, par exemple par action d'une base minérale telle que la soude ou la lithine selon des modes opératoires bien connus de l'homme du métier, pour obtenir, après traitement acide, le composé de formule I sous sa forme d'acide libre: ( 12H2) nX COOH Ar 11. Procédé de préparation d'un composé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : 5 a) faire réagir le composé de formule IX dans laquelle: Ra et Rb représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, de fluor, de chlore ou de brome, un groupe alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2 ou OR2; R2 représente un groupe alkyle en C1-C4, CF3 ou phényle éventuellement substitué par un groupe alkyle en C1-C4 ou CF3; avec un chlorure de arylsulfonyle de formule Ar SO2--Cl (VI) dans laquelle: Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, quinolinyle, isoquinolinyle, pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, isoxazolyle, thiazolyle, benzothiazolyle, 2,1,3-benzothiadiazolyle, 3,4- dihydro-1,4-benzoxazinyle, 5,6,7,8-tétrahydronaphtalényle, 1,2,3,4- tétrahydroquinolinyle, 1,2,3,4-tétrahydroisoquinolinyle, 1,2,3,4- tétrahydro-2- oxoquinolinyle, 3,4-dihydro-2H-benzopyranyle, indolyle, 2,3 -dihydroindolyle, 2,3-dihydrobenzofuranyle, 1,3-benzodioxolyle, 1,4- benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs des atomes ou groupe d'atomes choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes alkyle en C1-C6, CF3, CN, CO-R2, OR2, NH-COR2, morpholinyle, amino ou 4-morpholinosulfonyle, dans un solvant, à température ambiante et pendant 1 à 12 heures, , pour obtenir le composé de formule /ÉSO2Ar dans laquelle: Ra, Rb et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ, b) faire réagir le composé de formule XI avec un dérivé acétylénique de formule H-CEC- ( CH2) ;X COOR dans laquelle: n=1,2,ou3; R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4 i R représente un groupe alkyle en C1-C3; X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène; dans des conditions analogues à celles décrites pour l'étape a) du procédé décrit à 15 la 9, pour obtenir le composé de formule dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ, c) cycliser le composé de formule VII ci-dessus, dans des conditions analogues à celles décrites pour réaliser l'étape (d) du procédé décrit à la 25 9, pour obtenir le composé indolique de formule (CH2) n X,000R (VII) 2890071 136 Ar dans laquelle: Ra, Rb, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ, d) si nécessaire, hydrolyser la fonction ester du composé de formule Ia, par exemple par action d'une base minérale telle que la soude ou la lithine selon des modes opératoires bien connus de l'homme du métier, pour obtenir, après traitement acide, le composé de formule I sous sa forme d'acide libre: Ar 12. Procédé de préparation d'un composé selon la 1 selon la 11, caractérisé en ce que les deux étapes b) et c) sont réalisées en 15 une seule opération.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 417,A61K 31,A61P 3,A61P 9,A61P 25,A61P 29,C07D 209,C07D 213,C07D 215,C07D 217,C07D 233,C07D 263,C07D 285,C07D 307,C07D 311,C07D 319,C07D 401,C07D 403,C07D 405,C07D 413
C07D 417/12,A61K 31/404,A61P 3/00,A61P 9/00,A61P 25/28,A61P 29/00,C07D 209/10,C07D 209/30,C07D 213/71,C07D 215/227,C07D 217/22,C07D 233/58,C07D 263/54,C07D 263/58,C07D 285/14,C07D 307/79,C07D 311/04,C07D 319/18,C07D 401/12,C07D 403/12,C07D 405/12,C07D 413/12,C07D 413/14
FR2895763
A3
SERRURE A CYLINDRE MUNIE D'UNE TARGETTE ET CLE PLATE MUNIE D'UNE NERVURE PILOTE
20,070,706
L'invention concerne une serrure à cylindre munie d'un noyau cylindrique qui peut y tourner et qui comporte un passage pour une clé plate et des éléments d'exploration pour des encoches fraisées et/ou des surfa-ces pilote de la clé ainsi que des éléments d'arrêt qui empêchent le noyau cylindrique de tourner ou le libèrent. L'invention concerne en outre une clé plate munie d'encoches fraisées et/ou de surfaces pilote sur les petits côtés de clé et/ou les côtés plats de clé. On connaît des serrures à cylindre qui, à l'aide de différentes gâchettes, explorent des encoches fraisées ou des surfaces pilote sur une clé plate correspondante. De telles serrures et de telles clés ont pour principal avantage qu'on peut les fabriquer à bas prix et que leur pouvoir bloquant est relativement sûr. Pour amé- liorer le pouvoir bloquant de telles serrures, il est souhaitable d'augmenter les possibilités de modifier la clé et la serrure. Il en résulte généralement que la construction des serrures devient toujours plus complexe, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur le fonc- tionnement sûr des serrures et ce qui augmente les coûts de fabrication. La présente invention a donc pour but de procurer une serrure à cylindre qui remédie aux inconvénients ci- dessus cités et qui permette d'augmenter les possibilités de modification ; en même temps on cherche à ce que la construction de la serrure soit la plus simple possible et que les coûts de production soient bas. L'invention a aussi pour but de procurer une clé plate correspondante destinée à une telle serrure à cylindre. On parvient à ce but en ce qu'on prévoit au-dessus du passage de clé une targette qui recouvre le passage de clé ; sur son côté orienté vers le passage de clé ; la targette a au moins une cavité pilote qui peut entrer en prise avec des nervures pilote correspondantes sur le dos de clé et la targette en position de repos est en prise avec des cavités d'encliquetage correspondantes dans le boîtier de cylindre et quand la clé est la bonne la targette en position de libération est mobile trans- versalement au passage de clé pour libérer le noyau cylindrique en le faisant tourner. On obtient eu outre une clé plate correspondante dont le dos de clé comporte une nervure pilote qui s'étend vers la pointe de clé en direction longitudi- nale et qui comporte un bord pilote avant ainsi que des bords latéraux à droite et à gauche parallèles au sens longitudinal de la clé. La serrure à cylindre conforme à l'invention a pour caractéristique que la targette est placée dans une cavité du noyau cylindrique et qu'elle est pré-contrainte en direction du boîtier de cylindre à l'aide d'un ressort. La cavité pilote peut être modifiée en longueur et en largeur sur la targette, la longueur de la cavité pilote doit pouvoir être inférieure à la longueur de la targette et la largeur de la cavité pilote être inférieure ou égale à la largeur du passage de clé et en outre, quand la targette est en position de libération, la cavité pilote se trouve le long du plan médian longitudinal du passage de clé ou lui est parallèle. Une telle targette a pour principal avantage qu'on peut faire qu'elle recouvre sans grande complexité le passage de clé et qu'en modifiant la longueur, la largeur et l'emplacement de la cavité on arrive à ce que la serrure ait un nombre de modifications plus important. Une serrure à cylindre conforme à l'invention a pour autre caractéristique que la cavité pilote comporte un bord de guidage qui sert à guider les nervures pilote correspondantes sur le dos de clé ; le bord de guidage est oblique ou arrondi et, en position de repos, il dépasse du plan médian longitudinal du passage de clé. Quand on introduit une clé munie des nervures pi-lote correspondantes sur le dos de clé, la nervure pilote est par conséquent guidée sur le bord de guidage ; la targette se déplace alors transversalement au passage de clé contre la force du ressort et quand la clé est la bonne la serrure est donc mise en position de libération. La clé plate a pour autres caractéristiques que la nervure pilote s'étend le long du plan médian ion- gitudinal ou parallèlement à lui le long du dos de clé en direction de la pointe de clé, elle se trouve de préférence au milieu, à gauche ou à droite du plan médian longitudinal. La nervure pilote est conçue pour qu'on puisse modifier sa largeur, la largeur étant supérieure à zéro et inférieure à la largeur du dos de clé. On peut modifier la nervure pilote quant à sa longueur, sa largeur ou sa position pour qu'elle s'adapte aux cavités pi-lote correspondantes de la targette dans la serrure à cy- lindre. On obtient d'autres caractéristiques de l'invention à l'aide des figures, des revendications et de la description. La figure 1 est une vue en coupe longitudi- pale schématique d'une serrure à cylindre conforme à l'invention quand la clé plate est introduite. La figure 2 est une vue de dessus d'un noyau cylindrique quand la clé plate n'est pas entièrement introduite. La figure 3 est une vue de dessus d'un noyau cylindrique quand la clé plate est entièrement introduite. La figure 4 est une vue en coupe transversale schématique d'une serrure à cylindre quand la targette est en position de blocage. La figure 5 est une vue en coupe transversale schématique d'une serrure à cylindre quand la targette est en posi- tion de libération. Les figures 6 à 9 montrent la targette d'une serrure à cylindre conforme à l'invention suivant différentes formes de réalisation. La figure 10 montre une clé plate conforme à l'invention en vue de côté. La figure 11 montre une clé plate conforme à l'invention en vue de dessus. La coupe longitudinale schématique que montre la figure 1 représente une serrure à cylindre munie d'un noyau cylindrique 13, d'un boîtier 3 ainsi qu'une clé plate 1 qui y est introduite. La clé 1 a une tête de clé 2 et une tige de clé 4 sur laquelle se trouvent des encoches fraisées 7 représentées ici à titre d'exemple ainsi qu'une nervure pilote 10 sur le dos de clé 14 à la pointe de clé 22. Des perçages de boîtier 5 se trouvent dans le boîtier 3 ; ils sont alignés avec des perçages de noyau cylindrique 6 quand la serrure est en position neutre. Des goupillons (non représentés) divisés et commandés par ressort se trouvent à l'intérieur de ces perçages 5, 6 ; ils explorent les encoches fraisées 7 de la clé 1. Une targette 8 qui recouvre le passage de clé 17 se trouve au-dessus de celui-ci et sert de gâchette supplémentaire ; elle est précontrainte en direction du boîtier 3 à l'aide d'un ressort 9. Cette targette 8 explore la nervure pilote 10 à l'aide de sa cavité pilote 18 ; sont alors principalement explorés le bord pilote 12 avant, la largeur de la nervure pilote 10 ainsi que la position de la nervure pilote 10 sur le dos de clé 14. Les figures 2 et 3 montrent chacune en vue de dessus un noyau cylindrique dans lequel est introduite une clé plate 1 conforme à l'invention. Dans la représen- tation d'après la figure 2, la clé plate 1 n'est pas encore entièrement introduite dans le passage de clé 17. La targette 8 est précontrainte par le ressort 9 en direction du boîtier. Dans le cas de la clé 1 représentée, sur le dos de clé 14 à la pointe de clé 22 la nervure pilote 10 est parallèle au plan médian longitudinal 25 et se trouve à gauche du plan médian longitudinal 25. Si on introduit maintenant la clé 1 plus en avant dans le passage de clé 17, le bord pilote 12 avant de la nervure pilote 10 atteint le bord de guidage 18, il en résulte que la targette 8 se déplace transversalement au passage de clé 17. La largeur de la nervure pilote 10, la profondeur ainsi que la bonne position le long du plan médian 25 sont explorées par l'intermédiaire de la cavité pilote 18. Quand la bonne clé 1 est entièrement introduite comme le représente la figure 3, la targette 8 est en position de libération. Les figures 4 et 5 montrent chacune une coupe transversale schématique à travers une serrure à cylindre munie d'un boîtier 3, d'un noyau cylindrique 13 et d'un passage de clé 17. En position de blocage, la targette 8 se trouve dans une cavité d'encliquetage 21 placée dans le boîtier et dans laquelle elle est mainte- nue par le ressort 9 et la serrure est empêchée de tourner. Quand la bonne clé 1 est introduite, la targette 8 quitte sa position de blocage et se déplace transversalement au passage de clé 17 grâce à la nervure pilote 10 qui est en prise avec la cavité pilote 18, ce qui libère la serrure. La figure 6 montre en vue de côté une targette 8 d'une serrure à cylindre conforme à l'invention et munie de la cavité pilote 18 ainsi que du bord de gui- dage 19. Les figures 7 à 9 montrent chacune en vue de dessus une targette 8 munie de cavités pilote 18 d'après différentes conceptions. On montre en outre le bord d'appui du ressort 20 grâce auquel la force du ressort 9 est transmise à la targette. La largeur de la cavité pi-lote 18 ainsi que la longueur de la cavité 24 peut être différente en fonction de la conception, ce qui augmente considérablement les possibilités de modifier la serrure. La longueur de la cavité 24 doit alors être supérieure à 0 mais cependant inférieure à la longueur de la targette 23 pour qu'il soit possible d'explorer le bord pilote 12 avant de la nervure pilote 10 de la clé 1. Pour augmenter encore le nombre des modifications, la position le long du plan médian longitudinal 25 peut aussi être différente comme le montrent les figures 8 et 9. À la figure 8, la cavité 18 est parallèle au plan médian longitudinal 25 sur la gauche et à la figure 9 elle est parallèle au plan médian longitudinal 25 sur la droite. La figure 10 montre une clé plate 1 conforme à l'invention, munie d'une tête de clé 2 et d'une tige de clé 4. Sur la tige de clé 4 se trouvent ici par exemple des encoches fraisées 7 qui sont explorées par des gâchettes divisées dans la serrure à cylindre. Il y a en outre sur le dos de clé 14 à la pointe de clé 22 une ner- vure pilote 10 munie d'un bord pilote 12 avant ainsi que des deux côtés respectivement des bords latéraux 15. La figure 11 montre en vue de dessus la clé plate 1 d'après la figure 10 ; d'après cette forme de réalisation, la nervure pilote 10 est parallèle au plan mé- dian longitudinal 25 sur la gauche. Pour augmenter le nombre des modifications, la nervure pilote 10 peut aussi se trouver au milieu du plan médian longitudinal 25 ou parallèle à lui sur la droite
L'invention concerne une serrure munie d'un noyau cylindrique (13) qui comporte un passage (17) pour une clé plate (1) et des éléments d'exploration pour des encoches fraisées (13) ainsi que des éléments de blocage qui empêchent le noyau cylindrique (13) de tourner ou le libèrent, on y prévoit comme élément de blocage supplémentaire au-dessus du passage de clé (17) une targette (8) qui recouvre le passage de clé (17) dans la zone de la pointe de clé (22) et, sur son côté orienté vers le passage de clé (17) la targette (8) comporte au moins une cavité (18) qui peut entrer en prise avec des nervures pilote (10) correspondantes sur le dos de clé (14) .
1. Serrure à cylindre munie d'un noyau cylindrique qui peut y tourner et qui comporte un passage pour une clé plate et des éléments d'exploration pour des encoches fraisées et/ou des surfaces pilote de la clé ainsi que des éléments de blocage qui empêchent le noyau cylindrique de tourner ou le libèrent en le faisant tourner, caractérisée en ce qu'on prévoit au-dessus du passage de clé (17) une targette (8) qui recouvre le passage de clé (17), sur son côté orienté vers le passage de clé (17) la targette (8) a alors au moins une cavité pilote (18) qui peut entrer en prise avec des nervures pilote (10) correspondantes sur le dos de clé (14), en position de repos la targette (8) est en prise avec des cavités d'encliquetage (21) correspondantes dans le boîtier de cylindre (3) et quand la clé (1) est la bonne la targette en position de libération est mobile transversalement au passage de clé (17) pour libérer le noyau cylindrique (13). 2. Serrure à cylindre selon la 1, caractérisée en ce que la targette (8) est placée dans une cavité du noyau cylindrique et qu'elle est précontrainte en direction du boîtier de cylindre (3) à l'aide d'un ressort (9). 3. Serrure à cylindre selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la cavité pilote (18) peut être modifiée en longueur et en largeur sur la targette (8), la longueur (24) de la cavité pilote (18) étant inférieure à la longueur (23) de la targette (8) et la largeur de la cavité pilote (18) étant inférieure ou égale à la largeur du passage de clé (17) et que, quand la tar- gette (8) est en position de libération, la cavité pilote(18) se trouve le long du plan médian longitudinal (25) du passage de clé (17) ou lui est parallèle. 4. Serrure à cylindre selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la cavité pilote (18) comporte un bord de guidage (19) qui sert à guider les nervures pilote (10) correspondantes sur le dos de clé (14), le bord de guidage (19) étant oblique ou arrondi et, en position de repos, il dépasse du plan médian longitudinal (25) du passage de clé. 5. Clé plate pour une serrure à cylindre selon l'une des 1 à 4, munie d'encoches fraisées et/ou des surfaces pilote sur les petits côtés de clé et/ou sur les côtés plats de clé, caractérisée en ce qu'on prévoit sur le dos de clé (14) une nervure pilote (10) qui s'étend vers la pointe de clé (22) en direction longitudinale et qui comporte un bord pilote (12) avant ainsi que des bords latéraux à droite et à gauche (15) parallè- les au sens longitudinal de la clé. 6. Clé plate selon la 5, caractérisée en ce que la nervure pilote (10) s'étend le long du plan médian longitudinal (25) ou parallèlement à lui le long du dos de clé (14) en direction de la pointe de clé (22), elle se trouve de préférence au milieu, à gauche ou à droite du plan médian longitudinal (25). 7. Clé plate selon l'une des 5 ou 6, ca- ractérisée en ce que la nervure pilote (10) est conçue pour qu'on puisse modifier sa largeur, la largeur étant supérieure à zéro et inférieure à la largeur du dos de clé (14).
E
E05
E05B
E05B 27,E05B 19,E05B 29
E05B 27/00,E05B 19/08,E05B 27/02,E05B 29/00
FR2891970
A1
PROCEDE DE GENERATION DE CLE DE CHIFFREMENT DE MESSAGE NUMERIQUE A PARTIR D'UNE SIGNATURE NUMERIQUE DU PILOTE
20,070,413
La présente invention concerne un procédé de génération de clé de chiffrement de message de communication numérique émis par un pilote d'aéronef à partir d'une signature vocale du pilote. Dans le cadre du déploiement du CNS-ATM (Communication Navigation Surveillance Air Traffic Management), les autorités aéronautiques représentées par I'ICAO (acronyme anglais pour International Civil Aeronautical Organization) ont défini des recommandations précises concernant l'implémentation des futures applications de gestion du trafic aérien (ATC ou Air Traffic Control). Cependant l'ouverture des communications aéronautiques civiles aux technologies numériques grand public rend ces échanges plus vulnérables faces à des individus mal intentionnés. L'espionnage des échanges, la falsification des messages échangés, constituent les menaces principales. C'est la raison pour laquelle des mécanismes sont mis en place pour contribuer à la sûreté des communications bord/sol en empêchant les accès non autorisés aux données échangées. La quasi-totalité des techniques mises en ceuvre dans les systèmes de sûreté est fondée sur l'emploi d'algorithmes de chiffrement qui sont publics. La robustesse de ces techniques repose sur le choix de clés de chiffrement qui permettent de réaliser un cryptage parmi un ensemble de cryptages possibles. Les algorithmes en question fonctionnent par échange de clés privées, ou à l'aide de clés publiques/privées, dans les deux cas le talon d'Achille des systèmes de sûreté réside dans la confidentialité de la clé utilisée. A la différence de l'algorithme, qui reste figé à l'échelle de plusieurs années, il est souhaitable que la clé de chiffrement soit changée assez fréquemment. La périodicité de ce changement doit être inférieure à la durée supposée de cassage de l'algorithme, plus la clé est longue et complexe et plus la charge de travail pour casser le système est importante. La gestion des clés de chiffrement et leur mise à jour est une opération névralgique des systèmes de sécurité. Une première solution pour injecter des clés de chiffrement dans des systèmes de gestion des communication embarqués sur des aéronefs consiste à confier le chargement des clés aux équipes de maintenance. Cette solution présente l'intérêt d'être une procédure automatisée et renouvelable mais a l'inconvénient d'élargir le cercle des personnes ayant accès aux clés de chiffrement. Une deuxième solution au problème posé par la gestion des clés de chiffrement consiste à confier aux pilotes le soin de charger manuellement une clé de chiffrement dans le système de gestion des communications avant d'envoyer un premier message. En procédant ainsi, la diffusion de la clé est extrêmement restreinte. Mais cette opération se révèle rapidement fastidieuse et représente une source d'erreurs potentielles, car une clé de chiffrement peut être constituée d'une séquence de plusieurs centaines d'octets. La présente invention pallie les inconvénients des deux solutions présentées ci-dessus. Elle a pour but de générer automatiquement une clé de chiffrement à partir de l'acquisition d'une signature propre au pilote, cette signature identifiant de façon certaine et unique le pilote. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de génération de clé de chiffrement de message de communication numérique émis par un pilote d'aéronef sur un réseau de communication, une base de donnée embarquée sur l'aéronef comportant des signatures de pilotes habilités à émettre des messages à partir l'aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - élaborer une signature du pilote ; - déterminer l'appartenance de la signature élaborée à la base de données des signatures ; - si la base de données contient la signature élaborée, générer une clé de chiffrement à partir de la signature élaborée pour crypter les messages numériques émis par le pilote de l'aéronef, et communiquer la signature sur le réseau de communication. - si la base de données ne contient pas la signature élaborée, inhiber l'émission de message de communication numérique par le pilote de l'aéronef. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit et qui est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement l'architecture d'un 5 système de sûreté associé à un système de gestion de communications ; - la figure 2 représente un organigramme du procédé selon l'invention. La figure 1 représente un système de sûreté SYS 1 associé à un système de gestion de communication SGC 15. Le système de sûreté SYS 10 et le système de gestion de communication SGC sont embarqués sur un même aéronef, le système SYS fournit au système de gestion de communication SGC les moyens de réaliser le cryptage des messages de communication émis par un pilote de l'aéronef par exemple, les messages sont émis, par le pilote, à destination d'une autorité de contrôle aérien basée 15 au sol. Le système de sûreté SYS comporte un dispositif de génération de signature GSIG 12, une base de données de signature BDDS 11, et un dispositif de génération de clé de chiffrement GCLE 10. Le dispositif de génération de signature GSIG élabore une 20 signature qui est propre à chaque pilote à partir de données personnelles fournies par le pilote. Cette signature est par exemple une signature vocale c'est à dire une signature qui est élaborée à partir de la prononciation par le pilote d'une phrase prédéfinie. La voix du pilote prononçant la phrase prédéfinie est par exemple enregistrée par le dispositif GSIG sur un support 25 numérique. La base de données de signature BDDS contient des signatures de tous les pilotes habilités à émettre des messages sur le réseau de communication au travers du système de gestion de communication SGC. Le contenu de la base de données de signature BDDS est mis à jour 30 périodiquement par des équipes de maintenance. Le système de sûreté SYS peut sur requête déterminer l'appartenance d'une signature élaborée par le dispositif de génération de signature GSIG à la base de donnée de signature BDDS. Lorsque le système de sûreté a déterminé l'appartenance de la 35 signature à la base de données BDDS, il transmet la signature au dispositif de génération de clé GCLE et au système de gestion de communication SGC. A partir de la signature, le dispositif GCLE génère une clé de chiffrement qui est transmise au système de gestion de communication SGC. Le système SGC emploie la clé, qui peut être une séquence d'une à plusieurs centaines d'octets, pour crypter tous les messages émis par le pilote de l'aéronef et décrypter les messages reçus. Le système de gestion de communication SGC envoie la signature sur le réseau de communication avant un premier envoi de message de w o communication par le pilote. Ainsi, des stations de réception connectées au réseau établissent l'identité du pilote récupèrent des éléments pour décrypter les messages envoyé par le pilote de l'aéronef et utilisent ces mêmes éléments pour crypter les messages émis en retour. 15 La figure 2 représente un organigramme du procédé de génération de clef de chiffrement selon l'invention. Avant d'émettre un message de communication à partir d'un réseau de communication, tout pilote doit s'identifier en fournissant des données personnelles à un système de sûreté SYS. 20 Avantageusement, l'élaboration de la signature du pilote est réalisée à l'initialisation des communications sur le réseau de communication. Avantageusement, la signature est élaborée à partir de la prononciation par le pilote d'une phrase prédéfinie. Dans ce cas, le pilote 25 prononce la phrase prédéfinie devant un moyen d'enregistrement numérique de données vocales faisant partie du système de sûreté SYS. A partir de ces données personnelles, un dispositif de génération de signature GSIG élabore une signature propre au pilote. Chaque fois que le système de sûreté SYS élabore une nouvelle signature, il s'assure que 30 celle-ci fait partie des signatures stockées dans une base de données de signature du système de sûreté. L'élaboration de la signature du pilote constitue une étape 100 du procédé selon l'invention. Avantageusement, la détermination de l'appartenance de la signature élaborée à la base de données des signatures est réalisée à 35 I'initialisation des communications sur le réseau de communication, la détermination de l'appartenance de la signature à la base de données BDDS constitue une étape 101 du procédé selon l'invention. Lorsque le système de sûreté SYS a établi l'appartenance de la signature à la base de donnée BDDS, il autorise l'émission de messages de communication numériques cryptés sur le réseau de communication. Pour ce faire, le système de sûreté SYS génère une clé de chiffrement (étape 102), à partir de la signature élaborée, qui est employée par le système de gestion des communications SGC pour crypter tous les messages envoyés par le pilote sur le réseau de communication. A l'initialisation des communications sur le réseau de communication, autrement dit, avant un premier envoi par le pilote d'un message de communication, la signature élaborée est envoyée (étape 103) par le système de sûreté sur le réseau de communication. Des stations de réception connectées au réseau de communication comportent une base de données de signatures associant les signatures des personnes autorisées à émettre des message sur le réseau de communication et des moyens permettant de décrypter les messages cryptés qu'ils émettent. Lorsque la signature est absente de la base de donnée de signature, l'émission de message numérique à partir de l'aéronef, est inhibée 20 sur le réseau de communication au cours d'une étape 105
La présente invention concerne un procédé de génération de clé de chiffrement de message de communication numérique émis par un pilote d'aéronef à partir d'une signature vocale du pilote. Une base de donnée, embarquée sur l'aéronef, comporte des signatures de pilotes d'aéronefs habilités à émettre des messages à partir l'aéronef. Selon l'invention, le procédé comporte les étapes suivantes :- élaborer une signature du pilote ;- déterminer l'appartenance de la signature élaborée à la base de données des signatures ;- si la base de données contient la signature élaborée, générer une clé de chiffrement à partir de la signature élaborée pour crypter les messages numériques émis par le pilote de l'aéronef, et communiquer la signature sur le réseau de communication.- si la base de données ne contient pas la signature élaborée, inhiber l'émission de message de communication numérique par le pilote de l'aéronef.
1. Procédé de génération de clé de chiffrement de message de communication numérique émis par un pilote d'aéronef sur un réseau de communication, une base de donnée embarquée sur l'aéronef comportant des signatures de pilotes habilités à émettre des messages à partir l'aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - élaborer une signature du pilote ; - déterminer l'appartenance de la signature élaborée à la base de données des signatures ; - si la base de données contient la signature élaborée, générer io une clé de chiffrement à partir de la signature élaborée pour crypter les messages numériques émis par le pilote de l'aéronef, et communiquer la signature sur le réseau de communication. -si la base de données ne contient pas la signature élaborée, inhiber l'émission de message de communication numérique par le pilote de 15 l'aéronef. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la signature est élaborée à partir de la prononciation par le pilote d'une phrase prédéfinie. 3. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que l'élaboration de la signature du pilote est réalisée à l'initialisation des communications sur le réseau de communication. 25 4. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la détermination de l'appartenance de la signature élaborée à la base de données des signatures est réalisée à I'initialisation des communications sur le réseau de communication. 30 5. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que les messages sont émis à destination d'une autorité de contrôle aérien basée au sol. 20
H,B
H04,B64
H04L,B64D
H04L 9,B64D 47
H04L 9/28,B64D 47/00
FR2900560
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF NON-INVASIF DE MESURE EN CONTINU DE LA PRESSION ARTERIELLE
20,071,109
Domaine de l'invention Le domaine de l'invention couvre le domaine de l'assistance technologique pour les praticiens en médecine ainsi que le domaine du monitorage médical simple, fiable de mesure non-invasive, continue, battement par battement, de la pression artérielle. Les buts visés sont notamment l'acquisition de la pression artérielle. Plus précisément l'invention concerne un procédé et un dispositif de monitorage en continu de la pression artérielle par voie non-invasive. L'invention vise également les algorithmes et les programmes d'ordinateur pour la mise en oeuvre de ce procédé. Contexte de l'invention et Problème technique La pression artérielle (PA) a pour fonction de permettre la perfusion tissulaire périphérique par un sang enrichi en oxygène. Cette PA apporte des renseignements, très indirects, sur le débit cardiaque et sur la perfusion tissulaire. Historiquement, la PA a été mesurée de manière intermittente (méthode au brassard) et continue à être mesurée ainsi, notamment par des dispositifs automatisés (par exemple : DYNAMAP ). Cette mesure intermittente est insuffisante chez les patients présentant une instabilité circulatoire ou un risque d'instabilité circulatoire. Le cas emblématique reste l'induction de l'anesthésie au cours de laquelle les variations de PA peuvent être très importantes (diminution ou augmentation), chez des patients à haut risque ou plus simplement à bas risque. Or, le médecin anesthésiste réanimateur ne dispose que d'une mesure de la PA toutes les 5 min le plus souvent, discontinue au mieux, ce qui entraîne un retard au diagnostic. Ceci est encore plus vrai compte tenu de la tendance d'équipes bien entraînées à mettre en place, chez des patients à haut risque, une PA invasive immédiatement après l'induction de l'anesthésie, parfois sans prise de PA au brassard avant l'induction. Historiquement, la mesure invasive de la PA par cathétérisme artériel (brachial, fémoral ou radial) a été utilisée pour les patients à risque d'instabilité circulatoire, en soins intensifs, anesthésiologie, oxyologie, etc., pour obtenir une appréhension fine, battement-parbattement (beat-by-beat) du fonctionnement cardiovasculaire. Etat de la technique La méthode de mesure invasive de la PA comprend la pose d'un cathéter intra-artériel, le plus souvent radial, relié à au dispositif de mesure (capteur-amplificateur-visualisation). Les désavantages de ce système sont : temps, coût, risque infectieux ou ischémique. Cette lourdeur de mise en oeuvre et ces désavantages le réserve, aux équipes entraînées dans des centres bien équipés, et aux interventions lourdes, pour minimiser ces inconvénients par leur degré d'entraînement. Ces difficultés liées à la mise en oeuvre de la PA invasive aboutit à en restreindre considérablement le bénéfice, exposant une population de patients à un risque accru ou au moins à une perte de chance . Pour pallier à ces difficultés, plusieurs systèmes de mesure non-invasive, battement-après-battement, de la PA ont été mis au point (phléthysmographie : Finapres, Portapres, Finameter; tonométrie artérielle : Nippon Colin, Tensys ). Ces systèmes sont fiables et bien validés actuellement. Les inconvénients majeurs restent de disposer d'un système propre et le prix (10 000 à 35 000 {) qui en limite la diffusion et génère un cercle vicieux car le clinicien ne connaît généralement pas l'existence de ces systèmes, empêchant une large industrialisation et une baisse des coûts. Un besoin existe qui impose la mise au point d'un système de mesure de PA battement par battement, de coût faible, à partir de capteurs existants et largement diffusés, pour permettre une diffusion large du système. On connaît un procédé et un dispositif de monitorage dénommé TASK-FORCE MONITOR 3040, développé et commercialisé par la société autrichienne CNSystems. Le TASK-FORCE MONITOR comprend une partie logiciel (software) et une partie matériel (hardware). Cette dernière inclut des capteurs de signaux et un ordinateur équipé d'un écran d'affichage présentant jusqu'à 14 paramètres. Ce procédé et ce dispositif antérieurs sont décrits notamment dans l'article de Gratze et al., Computers in Biology and Medicine, 1998, vol.28, 121-142 . Ce logiciel et ses périphériques visent à assurer un monitorage non-invasif en temps réel et battement-aprèsbattement, du volume d'éjection systolique, de la pression artérielle et de l'index de résistance périphérique totale. Un objectif visé par ce système est l'évaluation de l'activité du système nerveux autonome qui contrôle le fonctionnement cardiaque. Le dispositif TASK-FORCE MONITOR comprend des capteurs de mesure de la pression artérielle mesurée à l'aide d'un brassard (DINAMAP ), de la pression artérielle mesurée au doigt (FINAPRES ), de l'électrocardiogramme ECG, de l'impédance du cardiogramme ICG et du phonocardiogramme PCG. En dehors d'une multitude d'index cardiovasculaires mesurés en continu de manière non- invasive (pente du baroréflexe cardiaque, index de résistance périphérique totale, volume d'éjection, etc.), le système TASK-FORCE MONITOR réalise une mesure plus précise de la pression artérielle au niveau du doigt. La méthode dite du volume bloqué (volume- clamp) a été améliorée par un re-ajustement de la pression mesurée au niveau du doigt à partir de la pression artérielle non-invasive mesurée au niveau du bras par des méthodes standard (brassard à tension classique). Toutefois, cette invention ne divulgue pas une méthode de calibrage du signal représentant directement ou indirectement les variations de volume de sang dans un organe ou une partie du corps (tels l'onde photopléthysmographique du saturomètre) à l'aide du brassard à tension. La demande PCT WO-00/16687 (brevet américain US-6,117,075) divulgue un procédé et un dispositif pour mesurer la profondeur de l'anesthésie à partir des oscillations de la température ou du signal photo-pléthysmographique (PPG). Dans la description de l'invention, l'inventeur affirme que le signal PPG, mesurant le volume sanguin dans l'extrémité du doigt, reflète de manière précise l'onde de la pression artérielle. Ainsi, selon l'inventeur, le signal PPG peut être calibré à partir des méthodes non-invasives standard de mesures de la pression artérielle afin d'obtenir l'onde de la pression artérielle. Toutefois, la méthode concrète de calibrage du signal PPG afin d'obtenir l'onde de la pression artérielle n'est divulguée nulle part. Le brevet américain US-4,788,982 divulgue un dispositif pour mesurer la profondeur de l'anesthésie à partir des oscillations du signal photo-pléthysmographique (PPG). Dans la description de l'invention, l'inventeur affirme que les amplitudes maximum et minimum du signal PPG, sont liées respectivement aux pressions artérielles systoliques et diastoliques. Toutefois, la méthode concrète pour obtenir l'onde de la pression artérielle à partir du signal PPG n'est divulguée nulle part. Objectifs de l'invention Pour pallier la carence de l'art antérieur, l'objectif essentiel de l'invention est de fournir un procédé et un dispositif de monitorage continu de la pression artérielle simple, économique, fiable, performant, et adéquat de façon à permettre une surveillance continue des patients en milieu hospitalier, à domicile (Holter en pression en ambulatoire, surveillance de personnes âgées), ou de toute personne en ambulatoire (sportif, combattant, etc.) à but de surveillance médicale ou de recherche. Un autre objectif de l'invention est de fournir un procédé et un dispositif de monitorage continu de la pression artérielle simple, économique, fiable, performant et adéquat, qui seul ou en combinaison avec d'autres signaux physiologiques (électrocardiogramme, électroencéphalogramme, etc.) peut apporter: o l'aide au diagnostic en temps réel en soins intensifs de cardiologie ou en cardiologie ambulatoire (prévision de l'ischémie myocardique ou de la fibrillation ventriculaire) ; o le monitorage de la profondeur de l'anesthésie au sens large au cours de la chirurgie ; o le monitorage de la sédation et l'analgésie chez le patient non-communiquant en réanimation ou soins intensifs (adulte, pédiatrique, néonatalogie); o le monitorage de l'anesthésie pour d'autres facteurs que la profondeur d'anesthésie et la prédiction du réveil (ischémie myocardique postopératoire, anesthésie locorégionale , douleur, etc...); o la prévention de la syncope en anesthésie loco-régionale ; o le monitorage du volume sanguin (volémie) ; o le monitorage en réanimation médicale, chirurgicale ou obstétricale. o le monitorage en médecine d'urgence/accueil, oxyologie, o le monitorage en médecine spatiale, o l'exploration fonctionnelle du système nerveux autonome (syncope, diabète, dystonie neurovégétative...), notamment par la mesure des index issus de la variabilité à court et long terme de la pression artérielle couplée ou pas avec la variabilité de la fréquence cardiaque (sensibilité du baroréflexe cardiaque, cohérence pression-fréquence, dimension fractale, etc.). Description de l'invention Ces objectifs, parmi d'autres ont été atteints par l'invention qui concerne tout d'abord un procédé et un dispositif non-invasif de mesure en continu de la pression artérielle (PA) caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de mesure indirecte à partir d'un signal représentant directement ou indirectement les variations de volume de sang dans un organe ou une partie du corps, ledit signal de variation de volume étant calibré à l'aide des valeurs intermittentes de PA obtenues par des méthodes non-invasives standard. L'invention concerne un dispositif non-invasif de mesure en continu de la pression artérielle (PA) caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de mesure indirecte à partir d'un signal représentant directement ou indirectement les variations de volume de sang dans un organe ou une partie du corps, ledit signal de variation de volume étant calibré à l'aide des valeurs intermittentes de PA obtenues par des méthodes non-invasives standard. Les inventeurs ont eu le mérite de montrer qu'il est possible d'utiliser les variations de volume de sang dans un organe ou une partie du corps, pour en extraire avec une précision satisfaisante les valeurs de PA battement par battement. L'avantage de la présente invention est qu'elle peut utiliser les capteurs déjà largement utilisés dans la pratique hospitalière, tels le saturomètre mesurant la saturation en oxygène du sang (SpO2). Le signal SpO2 est une mesure indirecte du volume sanguin au niveau de l'organe auquel le capteur SpO2 est branché, le plus souvent le doigt. Les inventeurs ont observé que la pression artérielle est directement proportionnelle au temps de montée de l'onde SpO2 et inversement proportionnelle à l'amplitude de l'onde SpO2. Cette règle générale est valable pour tout signal qui mesure les variations de volume sanguin: la pression artérielle est directement proportionnelle au temps de montée du volume sanguin et inversement proportionnelle à l'amplitude de variation du volume sanguin. A partir de cette règle générale, le signal représentant le volume sanguin peut être calibré à l'aide des valeurs de PA mesurées de manière intermittente par des méthodes standard et largement utilisées, afin d'obtenir une estimation de le PA battement par battement. Ainsi, le coût d'obtention de cette estimation de PA est très faible par rapport aux autre méthodes déjà existantes (volume-clamp) qui sont très coûteuses. De plus, le champ d'application des la présente invention dépasse le champ d'application des inventions dans lesquelles une méthode similaire avait été suggérée (voir l'état de l'art). Suivant une caractéristique avantageuse de l'invention, le signal (VS) représentant directement ou indirectement les variations de volume de sang dans un organe ou une partie du corps est choisi dans le groupe de signaux suivants : • onde pléthysmographique de la saturation en oxygène du sang (SpO2) mesurée à l'aide d'un saturomètre au niveau d'un doigt de la main ou du pied, de l'oreille, du front, des ailes du nez, ou d'autre organe ou partie du corps, • le diamètre d'une artère mesuré par des dispositifs utilisant les ultrasons ou tout autre moyen d'imagerie médicale, etc, le signal SpO2 étant préféré. Suivant une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la PA en continu représente les suites temporelles de PA systolique (PAS), PA diastolique (PAD) et/ou PA pulsée (PP) obtenues pour chaque battement (cycle) cardiaque, et/ou l'onde pulsatile continue de la PA, toutes ces valeurs de pression artérielle étant celles mesurées au niveau de l'organe ou de la partie du corps dans lesquels sont mesurées les variations de volume de sang. Il peut être intéressant que le dispositif selon l'invention soit assorti en cas de vasoconstriction du sujet monitorisé par un dispositif pour chauffer passivement (pansement, gant, etc.) ou activement (système de chauffage électrique) l'organe ou la partie du corps concernée. De préférence, les valeurs intermittentes de PA systolique PASstd(n), diastolique PADstd(n) et pulsée PPstd(n) (où n est le nombre du battement cardiaque au cours duquel les mesures ont été prises) obtenues par des méthodes non-invasives standard peuvent être mesurées à l'aide d'un brassard à tension au niveau du bras ou de la jambe, ou à l'aide de toute autre méthode précise de mesure de la pression (piézoélectrique, etc.), le brassard à tension au niveau du bras étant préféré. Selon une forme de réalisation préférée, le dispositif comprend des moyens pour détecter avec précision l'amplitude du signal VS et le temps lorsque le signal VS atteint son maximum (VSmax) et/ou son minimum (VSmin) et/ou une valeur de référence prédéfinie (VSO), lors de chaque battement (cycle) cardiaque, en calculant en temps réel les paramètres suivants : • le temps de montée (Tm) pour chaque battement (cycle) cardiaque, défini comme l'intervalle de temps du passage du signal VS de la valeur VSmin ou la valeur VS0 à la valeur Vsmax lors de sa montée: Tm = t(VSmax) û t(VSmin) ou Tm = t(VSmax) û t(VSO) ; • et/ou le temps de descente (Td) pour chaque battement (cycle) cardiaque, défini comme l'intervalle de temps du passage du signal VS de la valeur VSmax ou la valeur VSO à la valeur VSmin lors de sa descente: Tm = t(VSmin) û t(VSmax) ou Tm = t(VSmin) û t(VSO). Suivant une modalité intéressante de cette forme préférée, le dispositif selon l'invention comprend des moyens pour calculer en continu les valeurs estimées des suites temporelles de PAS, PAD et PP pour chaque battement cardiaque définies dans la revendication 3, en effectuant : • la somme d'un polynôme Psl(Vsmax), d'un polynôme Ps2(Tm) et une constante 25 Ks pour obtenir les suites de PAS : PAS(n) = Psl(Vsmax)(n)+ Ps2(Tm)(n) +Ks, où n est le numéro du battement considéré ; • la somme d'un polynôme Pdl(Vsmin), d'un polynôme Pd2(Td) et une constante Kd pour obtenir les suites de PAD: PAD(n) = Pdl(Vsmin)(n)+ Pd2(Td)(n) +Ks, où n est le numéro du battement considéré ; 30 • la somme d'un polynôme Ppl(Vsmax), d'un polynôme Pp2(Tm) et une constante Kp pour obtenir les suites de PP: PP(n) = Ppl (Vsmax)(n)+ Pp2 (Tm)(n) +Kp, où n est le numéro du battement considéré ; Avantageusement, les polynômes mentionnés à la revendication 6 sont de manière générale 35 la somme de 3 termes, de degré ", 1 et respectivement 2, ou, dans une mise en oeuvre préférée, ces polynômes sont formés d'un seul terme de ter degré selon ce qui suit : • Psl(Vsmax)(n) = als*(Vsmax)(n)1"2+ a2s*(Vsmax)(n) + a3s*(Vsmax)(n)2, ou de préférence Psl(Vsmax)(n)= as*(Vsmax)(n); • Ps2(Tm)(n) = bls*(Tm)(n)''2+ b2s*(Tm)(n) + b3s*(Tm)(n)2, ou de préférence Ps2(Tm)(n)= bs*(Tm)(n); • Pdl(Vsmax)(n) = ald*( Vsmin)(n)1"2+ a2d*( Vsmin)(n) + a3d*( Vsmin)(n)2, ou de préférence Pdl(Vsmin)(n)= ad*( Vsmin)(n); • Pd2(Td)(n) = bld*(Td)(n)1/2+ b2d*(Td)(n) + b3d*(Td)(n)2, ou de préférence Pd2(Td)(n)= bd*(Td)(n); • Ppl(Vsmax)(n) = alp*(Vsmax)(n)1/2+ a2p*(Vsmax)(n) + a3p*(Vsmax)(n)2, ou de préférence Pp 1(Vsmax)(n)= ap*(Vsmax)(n); • Pp2(Tm)(n) = blp*(Tm)(n)1'2+ b2p*(Tm)(n) + b3p*(Tm)(n)2, ou de préférence Pp2(Tm)(n)= bp*(Tm)(n); Suivant une autre modalité, le dispositif selon l'invention comprend des moyens pour calculer en temps réel les coefficients des polynômes mentionnés dans la revendication 7 en calibrant les valeurs estimées de PAS(n), PAD(n) et PP(n) mentionnées à la revendication 6 avec les valeurs PASstd(n), PADstd(n) et PPstd(n) mentionnées à la revendication 4 et en résolvant un système d'équations : • PAS(n) = PASstd(n), n=1,2,.. • PAD(n) = PADstd(n), n=1,2,.. • PP(n) = PPstd(n), n=1,2,.. ayant autant d'inconnues que des coefficients des polynômes et autant d'équations que des mesures distinctes de PA standard, le nombre d'équations étant supérieur ou égal au nombre d'inconnues. Suivant une autre modalité, le dispositif selon l'invention comprend des moyens pour calculer en temps réel une rectification des valeurs estimées PAS, PAD et PP de manière à tenir compte de la différence physiologique entre la PA réelle au niveau du bras, ou du coeur et la PA au niveau de l'organe ou la partie du corps où les variations de volume de sang ont été mesurés. Suivant une autre modalité, le dispositif selon l'invention comprend des moyens pour : • déclencher continuellement des mesures intermittentes standard de la PA, de manière générale à des intervalles constants (2-10 minutes) et notamment lorsque les valeurs de PA estimée montrent une hausse ou une baisse significative ; • re-ajuster à chaque nouvelle mesure intermittente standard de la PA, les coefficients des polynômes calculés par les moyens décrits dans la revendication 8. Suivant une autre modalité, le dispositif selon l'invention comprend : • des moyens pour calculer en temps réel une estimation de l'onde pulsatile de PA à partir des valeurs extrêmes estimées PAS, PAD et PP ; • des moyens pour afficher à un écran ou pour imprimer sur un support lisible en temps réel les suites temporelles de PAS, PAD et PP et/ou l'onde pulsatile estimée de PA décrite plus haut ; • des moyens pour émettre une alarme lorsque l'une des valeurs de PAS, PAD et PP, ou un index physiologique dérivé des ces valeurs (profondeur de l'anesthésie, vomémie, etc.) sort des certaines limites fixées au préalable par le praticien hospitalier, ou en général par la personne qui surveille ou étudie lesdites suites de PA • une boucle à rétro-action pour commander des dispositifs automatisés d'injection des substances vaso-actives, afin de rétablir une PA normale dans le cas où une alarme de PA anormale serait déclenchée. Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne un produit programme d'ordinateur caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de code de programme pour mettre en oeuvre les moyens du dispositif tel que défini ci-dessus, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. Selon un autre encore de ses aspects, l'invention concerne un produit de programme d'ordinateur, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de code de programme, stockés sur un milieu lisible par un ordinateur, pour pouvoir mettre en oeuvre les moyens du dispositif tel que défini ci-dessus, lorsque ledit produit de programme est exécuté sur un ordinateur. Le dispositif selon l'invention peut être utilisé sous forme: i) d'un module supplémentaire qui peut se glisser dans les moniteurs modulaires existants pour surveiller les patients (type Philips ou GE ); ii) d'un insert logiciel lors d'une simple mise à niveau logiciel des moniteurs modulaires existants pour surveiller les patients. Ce dispositif peut également servir chez l'animal. Exemple. Essai clinique Un patient a subi une intervention de ligamentoplastie du genou sous anesthésie générale réalisée avec propofol (DIPRIVAN ) et rémifentanil (ULTIVA ). Les signaux cardiovasculaires suivants ont été enregistrés en continu tout au long de l'intervention chirurgicale: la pression artérielle (PA) non-invasive (FINAPRES 2300, Ohmeda, Englewood, CO) au niveau du doigt, le signal pléthysmographique de la saturation en oxygène du sang (Sp02, Siemens) mesuré au niveau du doigt sur la même main que la PA mesurée par Finapres et la PA non-invasive mesurée de manière intermittente à l'aide d'un brassard à tension (Dinamap) au niveau du bras contra-latéral au bras utilisé pour enregistrer la PA en continu (Finapres) et la SpO2. L'obtention de la PA non-invasive en continu estimée à partir de l'onde de la SpO2 calibrée à l'aide d'un brassard à tension est décrite dans les figures suivantes. Description des figures Figure 1. Haut : Exemple de signal de pression artérielle (PA) non-invasive mesurée en continu au niveau du doigt à l'aide d'un moniteur spécialisé (FINAPRES 2300, Ohmeda, Englewood, CO). Bas : Exemple de signal pléthysmographique de la saturation en oxygène du sang (SpO2) mesuré au niveau du doigt. Ce signal est une mesure indirecte du volume sanguin au niveau du doigt. Les formes d'onde de PA et SpO2 lors des battements cardiaques marqués avec 1, 2, 3 et 4 sont illustrés en détail dans la figure 2. Figure 2 . A : Courbes PAS versus SpO2 pour les fronts montants des ondes de PA et SpO2 lors des battements cardiaques marqués avec 1, 2, 3 et 4 dans la figure 1. Le signal SpO2 étant une mesure indirecte du volume sanguin, les courbes dans la figure illustrent la relation volume-pression. Une vasoconstriction augmente la pente des courbes volume pression : pour la même variation de volume, la pression monte plus. Une vasodilatation a l'effet contraire. Toutefois, malgré une chute de l'amplitude de l'onde de Sp02 du battement 1 au battement 2 due à une présumée vasoconstriction, la pression systolique n'augmente pas. L'explication est donnée dans la figure B. B : Détail du front montant de l'onde de SpO2 pour les battements cardiaques 1, 2, 3 et 4. Le temps de montée de la SpO2 est l'intervalle de temps entre t=0 et le moment où l'onde atteint son maximum (tl pour les battements 2 et 3, et t2 pour les battements 1 et 4). Malgré une chute de l'amplitude de l'onde de SpO2 du battement 1 au battement 2, le temps de montée au battement 2 diminue également (tl Figure 3. Transformation de l'onde de la saturation en oxygène du sang (Sp02) en continu dans une suite des valeurs (SpO2Cal) qui approche la suite des pressions artérielles (PA) battement par battement. La méthode consiste calculer les valeurs de PA systolique estimée (SpO2Cal) à l'aide de la formule SpO2Ca1= -0.034*SpO2Ampl(n) + 0.29*SpO2TMont(n) + 115, où SpO2Ampl(n) est l'amplitude maximum de l'onde de SpO2 lors du cycle cardiaque n (voir figure 2B), et SpO2TMont(n) est le temps de montée de l'onde de SpO2 lors du cycle cardiaque n. Les coefficients ont été calculés à partir des valeurs intermittentes de PA systolique mesurées à l'aide d'un brassard à tension. Les battements cardiaques marqués avec 1, 2, 3 et 4 dans la figure 1, sont marqués par des pointillés. Figure 4. A : Tracé de 40 minutes des suites de PA systolique (PAS) (haut) obtenues à l'aide d'un appareil de mesure non-invasif (FINAPRES 2300, Ohmeda, Englewood, CO) et des suites des PA systolique estimée (SpO2Cal) (bas) obtenues indirectement, selon l'invention, à partir de l'onde pléthysmographique de la saturation en oxygène du sang (SpO2) calibrée par un brassard à tension. Un détail sur les premières 10 minutes est montré dans la figure B. Les valeurs de PA systolique estimée (SpO2Cal) ont été calculés à l'aide de la formule SpO2Cal= -0.034*SpO2Ampl(n) + 0.29*SpO2TMont(n) + 115, où SpO2Ampl(n) est l'amplitude maximum de l'onde de SpO2 lors du cycle cardiaque n (voir figures 1, 2B et 3), et SpO2TMont(n) est le temps de montée de l'onde de SpO2 lors du cycle cardiaque n (voir figures 2B et 3). Les 2 suites de PA présentent des variations similaires.20
Le domaine de l'invention couvre le domaine de l'assistance technologique pour les praticiens en médecine ainsi que le domaine du monitorage médical simple, fiable de mesure non-invasive, continue, battement par battement, de la pression artérielle. Les buts visés sont notamment l'acquisition de la pression artérielle.Pour atteindre ces buts, l'invention fournit un procédé d'acquisition non invasif de la pression artérielle, en continu, battement par battement, à partir des capteurs largement répandus mesurant directement ou indirectement les variations de volume de sang dans un organe ou une partie du corps, ledit signal de variation de volume étant calibré à faide des valeurs intermittentes de pression artérielle obtenues par des méthodes non-invasives standard. L'invention concerne également le dispositif et le programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre de ce procédé.
1- Dispositif non-invasif de mesure en continu de la pression artérielle (PA) caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de mesure indirecte à partir d'un signal représentant directement ou indirectement les variations de volume de sang dans un organe ou une partie du corps, ledit signal de variation de volume étant calibré à l'aide des valeurs intermittentes de PA obtenues par des méthodes non-invasives standard. --2- Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le signal (VS) représentant directement ou indirectement les variations de volume de sang dans un organe ou une partie du corps est choisi dans le groupe de signaux suivants : • onde pléthysmographique de la saturation en oxygène du sang (Sp02) mesurée à l'aide d'un saturomètre au niveau d'un doigt de la main ou du pied, de l'oreille, du front, des ailes du nez, ou d'autre organe ou partie du corps, • le diamètre d'une artère mesuré par des dispositifs utilisant les ultrasons ou tout autre moyen d'imagerie médicale, etc, le signal SpO2 étant préféré. -3- Dispositif selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la PA en continu représente les suites temporelles de PA systolique (PAS), PA diastolique (PAD) et/ou PA pulsée (PP) obtenues pour chaque battement (cycle) cardiaque, et/ou l'onde pulsatile continue de la PA, toutes ces valeurs de pression artérielle étant celles mesurées au niveau de l'organe ou de la partie du corps dans lesquels sont mesurées les variations de volume de sang. -4- Dispositif selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce qu'il est assorti en cas de vasoconstriction du sujet monitorisé par un dispositif pour chauffer passivement (pansement, gant, etc.) ou activement (système de chauffage électrique) l'organe ou la partie du corps concernée. -5-Dispositif selon l'une des de 1 à 4 caractérisé en ce que les valeurs intermittentes de PA systolique PASstd(n), diastolique PADstd(n) et pulsée PPstd(n) (où n est le nombre du battement cardiaque au cours duquel les mesures ont été prises) obtenues par des méthodes non-invasives standard peuvent être mesurées à l'aide d'un brassard à tension au niveau du bras ou de la jambe, ou à l'aide de toute autre méthode précise de mesure de la pression (piézoélectrique, etc.), le brassard à tension au niveau du bras étant préféré. 28/7/2006 -6-Dispositif selon l'une des de 1 à 5 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour détecter avec précision l'amplitude du signal VS et le temps lorsque le signal VS atteint son maximum (VSmax) et/ou son minimum (VSmin) et/ou une valeur de référence prédéfinie (VSO), lors de chaque battement (cycle) cardiaque, en calculant en temps réel les paramètres suivants : • le temps de montée (Tm) pour chaque battement (cycle) cardiaque, défini comme l'intervalle de temps du passage du signal VS de la valeur VSmin ou la valeur VSO à la valeur Vsmax lors de sa montée: Tm = t(VSmax) ù t(VSmin) ou Tm = t(VSmax) ù t(VSO) ; • et/ou le temps de descente (Td) pour chaque battement (cycle) cardiaque, défini comme l'intervalle de temps du passage du signal VS de la valeur VSmax ou la valeur VSO à la valeur VSmin lors de sa descente: Tm = t(VSmin) ù t(VSmax) ou Tm = t(VSmin) ù t(VSO). -7- Dispositif selon l'une des de 1 à 6 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour calculer en continu les valeurs estimées des suites temporelles de PAS, PAD et PP pour chaque battement cardiaque définies dans la 3, en effectuant : • la somme d'un polynôme Psl(Vsmax), d'un polynôme Ps2(Tm) et une constante Ks pour obtenir les suites de PAS : PAS(n) = Psl(Vsmax)(n)+ Ps2(Tm)(n) +Ks, où 20 n est le numéro du battement considéré ; • la somme d'un polynôme Pdl(Vsmin), d'un polynôme Pd2(Td) et une constante Kd pour obtenir les suites de PAD: PAD(n) = Pdl(Vsmin)(n)+ Pd2(Td)(n) +Ks, où n est le numéro du battement considéré ; • la somme d'un polynôme Ppl(Vsmax), d'un polynôme Pp2(Tm) et une constante 25 Kp pour obtenir les suites de PP: PP(n) = Ppl (Vsmax)(n)+ Pp2 (Tm)(n) +Kp, où n est le numéro du battement considéré ; -8- Dispositif selon l'une des de 1 à 7 caractérisé en ce que les polynômes mentionnés à la 6 sont de manière générale la somme de 3 termes, de degré 30 '/z, 1 et respectivement 2, ou, dans une mise en oeuvre préférée, ces polynômes sont formés d'un seul terme de ter degré selon ce qui suit : • Psl(Vsmax)(n) = als*(Vsmax)(n)1'2+ a2s*(Vsmax)(n) + a3s*(Vsmax)(n)2, ou de préférence Psl(Vsmax)(n)= as*(Vsmax)(n); • Ps2(Tm)(n) = bls*(Tm)(n)1/2+ b2s*(Tm)(n) + b3s*(Tm)(n)2, ou de préférence 35 Ps2(Tm)(n)= bs*(Tm)(n); • Pdl(Vsmax)(n) = ald*( Vsmin)(n)1"2+ a2d*( Vsmin)(n) + a3d*( Vsmin)(n)2, ou de préférence Pdl(Vsmin)(n)= ad*( Vsmin)(n); • Pd2(Td)(n) = bld*(Td)(n)1/2+ b2d*(Td)(n) + b3d*(Td)(n)2, ou de préférence Pd2(Td)(n)= bd*(Td)(n); 28/7/2006• Ppl(Vsmax)(n) = alp*(Vsmax)(n)1/2+ a2p*(Vsmax)(n) + a3p*(Vsmax)(n)2, ou de préférence Ppl(Vsmax)(n)= ap*(Vsmax)(n); • Pp2(Tm)(n) = blp*(Tm)(n)1'2+ b2p*(Tm)(n) + b3p*(Tm)(n)2, ou de préférence Pp2(Tm)(n)= bp*(Tm)(n); - 9- Dispositif selon l'une des de 1 à 8 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour calculer en temps réel les coefficients des polynômes mentionnés dans la 7 en calibrant les valeurs estimées de PAS(n), PAD(n) et PP(n) mentionnées à la 6 avec les valeurs PASstd(n), PADstd(n) et PPstd(n) mentionnées à la 4 et en résolvant un système d'équations : • PAS(n) = PASstd(n), n=1,2,.. • PAD(n) = PADstd(n), n=1,2,.. • PP(n) = PPstd(n), n=1,2,.. ayant autant d'inconnues que des coefficients des polynômes et autant d'équations que des 15 mesures distinctes de PA standard, le nombre d'équations étant supérieur ou égal au nombre d'inconnues. - 10Dispositif selon l'une des de 1 à 9 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour calculer en temps réel une rectification des valeurs estimées PAS, PAD et PP 20 de manière à tenir compte de la différence physiologique entre la PA réelle au niveau du bras, ou du coeur et la PA au niveau de l'organe ou la partie du corps où les variations de volume de sang ont été mesurés. -11- Dispositif selon l'une des de 1 à 10 caractérisé en ce qu'il comprend 25 des moyens pour : • déclencher continuellement des mesures intermittentes standard de la PA, de manière générale à des intervalles constants (2-10 minutes) et notamment lorsque les valeurs de PA estimée montrent une hausse ou une baisse significative ; • re-ajuster à chaque nouvelle mesure intermittente standard de la PA, les coefficients 30 des polynômes calculés par les moyens décrits dans la 8. - 12- Dispositif selon l'une des de 1 à 11 caractérisé en ce qu'il comprend : • des moyens pour calculer en temps réel une estimation de l'onde pulsatile de PA à partir des valeurs extrêmes estimées PAS, PAD et PP ; 35 • des moyens pour afficher à un écran ou pour imprimer sur un support lisible en temps réel les suites temporelles de PAS, PAD et PP et/ou l'onde pulsatile estimée de PA décrite plus haut ; • des moyens pour émettre une alarme lorsque l'une des valeurs de PAS, PAD et PP, ou un index physiologique dérivé des ces valeurs (profondeur de l'anesthésie, 28/7/2006vomémie, etc.) sort des certaines limites fixées au préalable par le praticien hospitalier, ou en général par la personne qui surveille ou étudie lesdites suites de PA • une boucle à rétro-action pour commander des dispositifs automatisés d'injection des substances vaso-actives, afin de rétablir une PA normale dans le cas où une alarme de PA anormale serait déclenchée. -13- Produit programme d'ordinateur caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de code de programme pour mettre en oeuvre les moyens du dispositif selon les 6 à 12, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. -14- Produit de programme d'ordinateur, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de code de programme, stockés sur un milieu lisible par un ordinateur, pour pouvoir mettre en oeuvre les moyens du dispositif selon les de 6 à 12, lorsque ledit produit de programme est exécuté sur un ordinateur. 28/7/2006
A,G
A61,G06
A61B,G06F
A61B 5,G06F 19
A61B 5/021,G06F 19/00
FR2889694
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE SECURITE POUR LE MAINTIEN A NIVEAU D'UNE CABINE D'ASCENSEUR A UN PALIER D'ETAGE
20,070,216
D'ETAGE. L'invention concerne un procédé et dispositif de sécurité pour le maintien à niveau d'une cabine d'ascenseur à un palier d'étage. On sait que les nouvelles technologies d'ascenseur permettant une maintenance rapide, souvent à distance, des ascenseurs, sans qu'un opérateur de maintenance ne vienne sur place et puisse vérifier l'état des organes de transmission de l'ascenseur, par exemple des freins, sauf en cas de panne détectée de ceux-ci, engendrent un risque Io de dérive de la cabine d'ascenseur en arrêt à un palier d'étage, notamment au moment du chargement et déchargement de la cabine. Ce phénomène est à l'origine d'accidents et d'incidents récents. En effet, à l'arrêt de la cabine à un palier d'étage un grand nombre d'éléments mécaniques de l'ascenseur participe à l'immobilisation de la cabine, le frein, ses mâchoires, ses ressorts, les clavettes, l'organe de réduction de vitesse de l'entraînement, les câbles de suspension et leur adhérence aux poulies, les attaches de câbles, etc... et il suffit d'un seul élément défaillant de cette chaîne pour entraîner la dérive de la cabine, vers le bas ou vers le haut, selon sa charge et/ ou pendant son chargement ou déchargement. L'invention vise à remédier à cet inconvénient et propose un procédé pour le maintien à niveau et en sécurité d'une cabine d'ascenseur en arrêt à un palier d'étage, la cabine comportant au moins un organe de frein et un dispositif parachute, caractérisé en ce que lors d'une commande d'arrêt de la cabine à un palier d'étage, il consiste à détecter à la fin de la procédure de commande d'arrêt de la cabine le positionnement de celle-ci relativement à au moins un repère de positionnement de niveau de la cabine à chaque palier d'étage, et en cas de dérive de celle-ci, vers le bas ou vers le haut relativement au dit repère et au-delà d'une distance déterminée permise, malgré la mise en service de l'organe de frein, commander la mise en fonction du dispositif parachute de la cabine en vue de l'immobiliser instantanément en position de sécurité. Le dispositif parachute selon le procédé de l'invention vient ainsi en complément de la chaîne de commande d'arrêt de la cabine à chaque palier d'étage, lors d'une dérive anormale d'arrêt de celle-ci, pour mettre la cabine en arrêt de sécurité et éviter tout accident à l'arrêt. L'invention concerne également un dispositif de sécurité pour le maintien à niveau d'une cabine d'ascenseur en arrêt à un palier d'étage de bâtiment, mettant en oeuvre le procédé précité, la cabine comportant au moins un organe de frein et un dispositif parachute, dispositif caractérisé en ce qu'il comporte: - un capteur de positionnement de la cabine fixé à celle-ci et 5 déterminant relativement à au moins un repère adéquat à chaque palier d'étage le positionnement de la cabine, et - un circuit de commande du dispositif parachute de la cabine, relié à la chaîne de commande de la cabine et commandant la mise en service du dispositif parachute, lors d'une procédure d'arrêt de la to cabine à un palier d'étage, si la cabine à la fin de la commande d'arrêt dérive d'une distance détectée par ledit capteur de positionnement supérieure à une valeur maximale déterminée, vers le haut ou vers le bas, relativement audit repère de positionnement. Naturellement, ledit repère de positionnement de la cabine est 15 avantageusement fixé à un guide cabine ou la gaine de cabine à un niveau de hauteur où le seuil d'ouverture de portes de la cabine en arrêt de palier affleure le seuil de palier d'étage (sans marche). Ladite distance permise de dérive de la cabine ou du capteur relativement au repère de positionnement de cabine peut être comprise 20 entre 20 et 100 mm et est avantageusement de 50 mm. Ledit circuit de commande du dispositif parachute peut actionner directement le levier du dispositif parachute par l'intermédiaire de sa bobine de commande, par exemple dans le cas des dispositifs parachutes double sens classiques actuels et indépendamment du limiteur de vitesse en amont associé, le capteur de position de la cabine pouvant fonctionner en outre comme un commutateur ouvrant le circuit électrique de la chaîne de commande de l'ascenseur en cas de dépassement par la cabine de la distance de positionnement permise, et de même fermant le circuit électrique de la bobine de commande du levier parachute pour bloquer la cabine en position au moyen du déclenchement de l'organe de blocage du dispositif parachute. Naturellement, ce circuit de commande doit permettre à l'opérateur de maintenance de déplacer la cabine sans que le dispositif de sécurité n'agisse, par exemple au moyen d'une commande en dérivation dudit circuit dans une procédure de maintenance spécifique où l'asservissement de position de la cabine relativement au dit capteur de position est déconnecté. Dans le cas de cabines d'ascenseur équipées de dispositifs parachutes moins récents et dont l'organe de blocage de la cabine peut nécessiter une certaine vitesse de celle-ci pour fonctionner, un dispositif de forçage des éléments de blocage du parachute (simples ressorts appliqués en pression sur les éléments de blocage, par exemple) permettant le blocage des éléments de blocage à faible vitesse de la cabine sera incorporé au dispositif parachute de la cabine pour le faire fonctionner à cette faible vitesse. Si le dispositif parachute est trop ancien et ne peut être utilisé, on pourra encore utiliser un élément verrou électrique ou mécanique, avantageusement placé sur la cabine et s'engageant lors du dépassement de la valeur de dérive permise par la cabine en arrêt de palier, contre une butée complémentaire fixée au guide de cabine ou à la gaine de cabine en vue de son blocage en position, ledit élément verrou pouvant être commandé directement en asservissement au capteur de position ou par l'intermédiaire d'un organe de commande du parachute (le levier actionné par le câble limiteur de vitesse par exemple). Naturellement, ladite butée de l'élément verrou consiste en un jeu de deux éléments de butée opposés distants de deux fois la distance de dérive permise de la cabine avec un point milieu correspondant à la position de la cabine au niveau d'un seuil de palier, pour assurer le blocage de la cabine vers le haut et vers le bas aux limites de déplacement permis de celle-ci à sa commande d'arrêt. L'invention est illustrée ci-après à l'aide d'exemples de réalisation et en référence au dessin annexé, sur lequel: - la figure 1 est une vue schématique en élévation d'un ascenseur comportant un dispositif de sécurité selon l'invention, et - la figure 2 est une vue analogue d'une variante de réalisation avec un verrou de blocage de la cabine. Avec référence au dessin et à la figure 1, un ascenseur 1 comportant un dispositif de sécurité 3 selon l'invention pour la mise à l'arrêt d'une cabine d'ascenseur 5 à un palier d'étage 7, est représenté de façon schématique et comprend essentiellement une cabine d'ascenseur 5 montée coulissante verticalement dans sa gaine 9 et sur des rails guides verticaux 11 fixés à la gaine d'ascenseur 9, un dispositif parachute 13 de cabine et un dispositif limiteur de vitesse 15 de la cabine commandant l'actionnement du dispositif parachute 13. Le dispositif de sécurité 3 selon l'invention comporte un capteur 17 de positionnement de la cabine 5 fixé à l'extrémité supérieure de la cabine 5 et des repères 19 de positionnement associés fixés à la gaine 9 à chaque palier d'étage et disposés par paires de part et d'autre d'un point milieu 21, à égale distance de celui-ci, ce point milieu correspondant au positionnement correct de la cabine 5 en gaine à l'arrêt de palier d'étage 7 où le seuil inférieur d'ouverture de porte de cabine coïncide avec le seuil de palier d'étage. Le dispositif 3 comporte également un circuit de commande 23 intégré au bloc contrôleur 25 de l'ascenseur, représenté schématiquement par une ligne électrique 27 menant du capteur de cabine 17 au bloc contrôleur 25 et de celui-ci à la bobine électroaimant to 29 de commande du dispositif parachute 13. Le dispositif limiteur de vitesse 15 est classique comprenant un câble suiveur 31 de la cabine 5 mis en boucle sur deux poulies haute 33 et basse 35 et relié à un levier d'actionnement (non représenté) du dispositif parachute. La bobine électroaimant 29 est reliée à un élément cliquet 37, lequel est mis en prise en position inférieure sur une couronne crantée 39 de la poulie supérieure pour bloquer le câble 31 et donc actionner le levier de commande du dispositif parachute. Cette bobine en service normal maintient le cliquet 37 en position supérieure hors de prise de la couronne crantée 39, le cliquet étant relevé par un élément ressort 41 et la bobine n'étant pas alimentée. Dans une procédure d'actionnement du dispositif parachute, la bobine est alimentée et repousse le cliquet vers le bas malgré le rappel de l'élément ressort 41, en prise avec la couronne crantée 39. Le dispositif parachute 13 est classique fonctionnant en double sens de déplacement de la cabine, haut et bas, au moyen de galets de blocage se bloquant dans une cage 43 solidaire de la cabine et contre le rail guide 11. Le blocage s'effectue également à faible vitesse de la cabine. Le capteur de positionnement 17 est également classique, par exemple du type détecteur de présence relativement aux dits repères 19 en gaine pour envoyer à proximité d'un repère une information (signal électrique) au bloc contrôleur 25, laquelle y est traitée en vue d'actionner la bobine électroaimant 29 et donc repousser vers le bas le cliquet 37 en prise sur la couronne crantée 39 en vue de l'actionnement du dispositif parachute 13 et le blocage immédiat de la cabine 5. Lesdits repères 19 sont situés à 100 mm l'un de l'autre et donc à 50 mm du point milieu, ce qui autorise par conséquent une dérive de la cabine 5 de 50 mm au maximum vers le haut ou vers le bas relativement au dit point milieu et donc avec une "marche" de 50 mm relativement au seuil de palier. Le fonctionnement est à. présent décrit et se déduit de l'explication précédente. Supposons que la cabine 5 soit commandée à l'arrêt par un opérateur à un palier d'étage 7 déterminé, qu'elle s'y arrête et que les freins de machine (non représenté) viennent en fin de procédure d'arrêt se mettre en service, les freins étant défectueux selon une anomalie propre quelconque. Alors la cabine 5 sera entraînée en légère dérive, proportionnellement à l'écart de charge par rapport à l'équilibre de suspension avec le contrepoids correspondant. Cette dérive de la cabine, qui peut aller jusqu'à des valeurs importantes, sera stoppée à 50 mm par le dispositif de sécurité, le capteur de positionnement 17 venant en face d'un repère 19 (supérieur ou inférieur) et envoyant une information de présence au bloc contrôleur 25, lequel commandera instantanément l'alimentation de la bobine électroaimant 29 du limiteur de vitesse, bloquera le câble suiveur 31, actionnera le levier de commande lié à la cabine et déclenchera le dispositif parachute 13 pour l'arrêt immédiat de la cabine, et donc avec une marche relativement au seuil de palier d'environ 50 mm, limitée et donc non dangereuse pour les passagers. Naturellement, à ce stade l'ascenseur est mis en panne et interrompt son fonctionnement, nécessitant l'intervention sur place d'un opérateur spécialisé qui traitera la panne et devra dans ce cas réparer le frein défectueux, qui sans le dispositif de sécurité, pourrait générer un accident des personnes usagers, notamment en cas de marche importante. En outre, la maintenance de l'ascenseur pourra être effectuée en déconnectant le circuit de commande du dispositif (par un commutateur ou un dispositif de dérivation équivalent). La figure 2 illustre une variante de réalisation où le capteur de position 17 de la cabine commande via le bloc contrôleur 25 par un circuit de commande semblable à celui de l'exemple précité, directement un verrou électrique 45 de blocage de la cabine 5 contre des butées 47 correspondantes de la gaine, lesquelles sont positionnées à une hauteur adéquate par paires à chaque palier d'étage aux valeurs maximales de dérive de la cabine à chaque palier d'étage 7. Le verrou 45 peut aussi être mécanique, étant par exemple actionné par le levier du dispositif parachute par un dispositif de renvoi adéquat lorsque le dispositif 3 commande le limiteur de vitesse, ce cas pouvant être utile pour les ascenseurs et dispositifs parachutes anciens. L'invention apporte ainsi un procédé et dispositif de sécurité pour l'arrêt d'une cabine d'ascenseur à un palier d'étage avant qu'elle ne dérive à l'arrêt à des niveaux de déplacement ou marche dangereux pour les usagers
L'invention concerne un procédé pour le maintien à niveau et en sécurité d'une cabine d'ascenseur (5) en arrêt à un palier d'étage, la cabine (5) comportant au moins un organe de frein et un dispositif parachute (13), caractérisé en ce que lors d'une commande d'arrêt de la cabine (5) à un palier d'étage, il consiste à détecter à la fin de la procédure de commande d'arrêt de la cabine (5) le positionnement de celle-ci relativement à au moins un repère (19) de positionnement de niveau de la cabine à chaque palier d'étage, et en cas de dérive de celle-ci, vers le bas ou vers le haut relativement au dit repère (19) et au-delà d'une distance déterminée de dérive permise relativement au dit repère, malgré la mise en service dudit organe de frein, commander la mise en fonction du dispositif parachute (13) de la cabine en vue de l'immobiliser instantanément en position de sécurité.
1. Procédé pour le maintien à niveau et en sécurité d'une cabine d'ascenseur (5) en arrêt à un palier d'étage, la cabine (5) comportant au moins un organe de frein et un dispositif parachute (13), caractérisé en ce que lors d'une commande d'arrêt de la cabine (5) à un palier d'étage, il consiste à détecter à la fin de la procédure de commande d'arrêt de la cabine (5) le positionnement de celle-ci relativement à au moins un repère (19) de positionnement de niveau de la cabine à chaque palier d'étage, et en cas de dérive de celle-ci, vers le bas ou vers le haut relativement au dit repère (19) et au-delà d'une distance déterminée de dérive permise relativement au dit repère, malgré la mise en service dudit organe de frein, commander la mise en fonction du dispositif parachute (13) de la cabine en vue de l'immobiliser instantanément en position de sécurité. 2. Dispositif de sécurité pour le maintien à niveau d'une cabine d'ascenseur (5) en arrêt à un palier d'étage de bâtiment mettant en oeuvre le procédé selon la 1, la cabine (5) comportant au moins un organe de frein et un dispositif parachute (13), dispositif caractérisé en ce qu'il comporte: - un capteur de positionnement (17) de la cabine fixé à celle-ci et déterminant relativement à au moins un repère (19) adéquat à chaque palier d'étage le positionnement de la cabine (5), et - un circuit de commande (25, 27) du dispositif parachute de la cabine, relié à la chaîne de commande de la cabine et commandant la mise en service du dispositif parachute (13), lors d'une procédure d'arrêt de la cabine à un palier d'étage, si la cabine (5) à la fin de la commande d'arrêt dérive d'une distance détectée par ledit capteur (17) supérieure à une valeur maximale déterminée, vers le haut ou vers le bas, relativement au dit repère (19) de positionnement du capteur. 3. Dispositif de sécurité selon la . 2, caractérisé en ce que ledit repère (19) de positionnement de la cabine est fixé sur un guide cabine (11) ou sa gaine (9) à un niveau de hauteur où le seuil d'ouverture de portes de la cabine en arrêt de palier affleure le seuil de palier d'étage. 4. Dispositif de sécurité selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite distance permise de dérive de la cabine relativement au dit repère (19) de positionnement de cabine est comprise entre 20 et 100 mm et est de préférence de 50 mm. 5. Dispositif de sécurité selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit circuit (25, 27) de commande du dispositif parachute actionne directement le levier de commande du dispositif parachute (relié au câble limiteur de vitesse et à la cabine) par l'intermédiaire de sa bobine de commande (29) dans le cas, par exemple, des dispositifs parachutes classiques actuels à double sens, le capteur (17) de positionnement de la cabine pouvant fonctionner en outre comme un commutateur électrique ouvrant le circuit électrique de la chaîne de commande de l'ascenseur en cas de dépassement par la cabine de la distance de dérive permise, et de même fermant le circuit électrique de ladite bobine de commande (29) pour bloquer la cabine en position au moyen du déclenchement du dispositif parachute (13). 6. Dispositif de sécurité selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit circuit de commande (25, 27) permet à l'opérateur de maintenance de déplacer la cabine (5), sans que le dispositif de sécurité n'agisse, par exemple au moyen d'une commande en dérivation dudit circuit de commande, dans une procédure de maintenance spécifique où l'asservissement de position de la cabine (5) en relation avec ledit capteur (17) est déconnecté. 7. Dispositif de sécurité selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que dans le cas de cabines d'ascenseur équipées de dispositifs parachutes moins récents et dont l'organe de blocage de la cabine peut nécessiter une certaine vitesse de celle-ci pour fonctionner, un dispositif de forçage des éléments de blocage du parachute (simples ressorts appliqués en pression sur les éléments de blocage du dispositif parachute, par exemple) permettant le blocage des éléments de blocage à faible vitesse de la cabine est incorporé au dispositif parachute de la cabine pour les faire fonctionner à faible vitesse. 8. Dispositif de sécurité selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que si le dispositif parachute (13) est trop ancien et ne peut être utilisé, il comprend un élément verrou mécanique ou électrique (45) placé sur la cabine et s'engageant, lors du dépassement de la valeur de dérive permise par la cabine en arrêt de palier, contre une butée complémentaire (47) fixée au guide de cabine ou à la gaine de cabine pour bloquer la cabine en position. 9. Dispositif de sécurité selon la 8, caractérisé en ce que ladite butée de l'élément verrou (45) consiste en un jeu de deux éléments butée (47) opposés distants de deux fois la distance de dérive permise de la cabine, et disposé à hauteur adéquate à chaque palier d'étage.
B
B66
B66B
B66B 1,B66B 5
B66B 1/40,B66B 5/16
FR2896644
A1
DISPOSITIF DE SURVEILLANCE D'UN RESEAU OPTIQUE PAR ECHOMETRIE
20,070,727
L'invention concerne le domaine des réseaux de communication optique et plus particulièrement, mais non exclusivement, le domaine des réseaux d'accès optiques passifs ou PON (Passive Optical Networks). Un réseau optique passif est un réseau arborescent du type point à 10 multipoints. Un tel réseau est représenté sur la figure 1. Le réseau comporte à une première extrémité un central optique OC à la sortie duquel est connectée une première extrémité d'une fibre optique 10. Une deuxième extrémité de la fibre optique 10 est connectée à l'entrée d'au moins un coupleur optique 21 une entrée vers N sorties, N représentant le nombre de branches que possède 15 le réseau. Une première extrémité d'une fibre optique 30j,1 e {1, 2, ..., N}, est connectée à l'une des N sorties du coupleur optique 21. Une deuxième extrémité de la fibre optique 30j est connectée à un dispositif de terminaison de réseau ONT, e {1, 2, ..., NI auquel sont connectés un ou plusieurs abonnés. Le central optique OC comporte un laser 1 émettant un signal 20. optique à une ou plusieurs longueurs d'ondes servant à véhiculer des données à destination des différents abonnés connectés au réseau ainsi qu'un dispositif de détection 3 permettant de contrôler l'intégrité du réseau. Un tel dispositif est, par exemple, un réflectomètre optique dans le domaine temporel ou OTDR (Opticai Time Domain Reflectometer). 25 Un tel réflectomètre 3 est notamment utilisé pour la mise en oeuvre d'une technique d'échométrie permettant de déterminer la branche du réseau dans laquelle apparaît une anomalie, et de localiser l'anomalie sur la fibre optique de manière sure et précise. Plus précisément; le réflectométre 3 envoie dans te réseau un signal comprenant une série d'impulsions lumineuses à une longueur d'onde donnée appelée longueur d'onde de test a technique d"échométrie consiste alors a analyser la réflexion de cesi pu siens lumineuses par des dispositifs réflecteurs,-tels que des miroirs, placés a proximité des divers composants optiques du réseau (tels que des coupleurs optiques, des épissures, des fibres autres composants passifs ou 10 encore des dispositifs de terminaison de ligne) Ces dispositifs réflecteurs créent des pics de réflexion, appelés échos, dont l'intensité est supérieure à celle du signal rétrodiffusé par les fibres optiques du réseau. Cette différence d'intensité lumineuse permet de distinguer les pics de réflexion sur un réflectogramme représentant la quantité de lumière reçue par le réflectometre 15 en fonction du temps, du signal` rétrodiffuse. Chaque pic de réflexion est associé à un composant optique du réseau. Connaissant certaines caractéristiques de ce réseau, telles que la longueur d'onde du réflectomètre _utilisé et les propriétés de propagation dans les' fibres optiques, on peut' déterminer la distance séparant le central optique d'un composant optique 20 avec une précision de quelques dizaines de centimètres, pai analyse de la position du pic de réflexion associé dans le réflectogramme. La présence d'une anomalie dans le réseau se traduit par une diminution plus ors moins importante c e intensité du pic de -éflex o;i correspondant à un dispositif réflecteur associe au toinposan optique disposé 25 en avai d{ cette anomalie, ( n rotera que le sens amour ou avG l est défini par rapport au sens e propagation 'des signaux ~tu central opt~yue fers les abonnes) Cette diminution peut aller jusqu'à la disparition du pic de `réflexion dans le cas .d'une rupture de 'la fibre. entrée la ou les longueurs d'ondes de données et la longueur d'onde de test. La fibre optique 10 est connectée à la sortie du multiplexeur optique 20. Un tel montage permet de faire circuler dans le réseau simultanément la longueur d'onde de test et les longueurs d'ondes de données. Ainsi, on peut tester le réseau sans interrompre le service et la transmission des données utiles. Toutefois, la réception simultanée par un dispositif de terminaison de réseau ONT, d'un signal à la longueur d'onde de test et à la longueur d'onde de données utiles perturbe la bonne réception de ces données. En effet, même si la longueur d'onde de test est différente des longueurs d'onde de données, l'arrivée de ces différentes longueurs d'onde en entrée des dispositifs de terminaison de réseau, lesquels sont sensibles à une large gamme de longueurs d'ondes, avec des puissances optiques suffisantes perturbe les dispositifs de terminaison de ligne. La réception des données s'en trouve alors dégradée, voire impossible. Le document de brevet français 2 739 992 au nom des mêmes déposants que la présente demande de brevet propose une solution à ce problème. Ce document décrit une technique de surveillance d'un réseau optique passif par échométrie. Une telle technique consiste à introduire une pluralité de réseaux de Bragg en extrémité de réseau en amont des dispositifs de terminaison de ligne. Ces réseaux de Bragg présentent des propriétés différentes et sont positionnés dans un ordre particulier. Ainsi, un premier type de réseau de Bragg réfléchit partiellement la longueur d'onde de test, mais est transparent à la longueur d'onde de données. Il a pour fonction de permettre le repérage des éléments sensibles (les coupleurs optiques, les épissures, ou autres composants passifs ou les modules de terminaison de ligne par exemple) du réseau optique surveillé. En effet, par analyse de la réflexion d'une fraction de la longueur d'onde de test sur ce premier type de réseau de Bragg, on peut identifier la position de tels composants dans le réseau, Un deuxième type de réseau de Bragg, disposé en sortie d'un réseau de Bragg du premier type, présente un coefficient de transmission proche de zéro à la longueur d'onde de test et est transparent à la longueur d'onde de données. Un tel type de réseau de Bragg, qui a pour fonction de protéger le trafic des données, laisse passer la longueur d'onde de données et réfléchit la composante de test sous un angle tel que celle-ci est transmise à l'extérieure de la fibre optique, de sorte à ce qu'elle ne perturbe pas la réception des données. Ainsi, la longueur d'onde de test n'atteint pas les dispositifs de terminaison de ligne situés en aval des réseaux de Bragg. 1 D Dans un tel dispositif, la continuité du service est assurée pendant les phases de test puisque le signal arrivant en entrée du système de réseaux de Bragg est un signal composite constitué des signaux de données et des signaux de test. Cependant, un tel dispositif a pour inconvénient de ne fonctionner que 15 dans une plage de longueurs d'ondes étroite centrée autour de la longueur d'onde de Bragg de chacun des réseaux de Bragg. Si l'on décide au central de changer, même très légèrement, les longueurs d'onde utilisées pour véhiculer les données ou procéder au test, ou d'ajouter de nouvelles longueurs d'onde aussi bien de données que de test et que les longueurs d'onde de données 20 entrent dans la plage étroite de valeur du réseau Bragg ou que la longueur d'onde de test sort de cette plage étroite de valeur, il faut remplacer le dispositif. Ceci est une opération lourde en termes de durée d'intervention puisqu'il faut sectionner la fibre afin de retirer le dispositif obsolète puis installer le nouveau dispositif, et enfin vérifier la continuité de la liaison avant 25 de rétablir le service. Durant cette opération, le service est interrompu, parfois pour plusieurs heures, privant ainsi les abonnés de leurs services. L'invention propose une technique de surveillance d'un réseau d'accès optique passif par échométrie qui est moins sensible aux variations de longueurs d'onde et dont les opérations de maintenance sont facilitées. En effet, la présente invention concerne un dispositif de surveillance par échométrie d'un réseau optique, disposé en aval d'un composant optique dudit réseau, et comprenant : des moyens de réception d'un signal optique comprenant au moins une première composante de test et au moins une deuxième composante de données utiles, et des moyens de réflexion de ladite première composante de test. Le dispositif selon l'invention est particulier en ce qu'il comporte des moyens de séparation desdites première et deuxième composantes comportant un démultiplexeur optique permettant d'aiguiller ladite première composante de test vers lesdits moyens de réflexion. Un tel dispositif de surveillance est peu sensible aux variations, même importantes, des longueurs d'ondes des composantes de test et de données utiles du signal optique reçu. Par variations importantes des longueurs d'onde des composantes du signal optique reçu, on entend des variations de l'ordre de plusieurs dizaines de nanomètres. Le dispositif selon l'invention tolère de telles variations car le démultiplexeur optique permettant de séparer les composantes de données et de test du signal optique reçu est doté de bandes passantes dont la largeur est telle qu'elle permet de supporter des variations de longueurs d'onde de l'ordre de quelques dizaines ce qui n'est pas le cas des réseaux de Bragg. Ainsi, une variation de longueur d'onde de l'ordre de quelques dizaines de nanomètres ne nécessite pas le remplacement du démultiplexeur optique. Dans le cas où le composant optique est un dispositif de terminaison de ligne, le dispositif selon l'invention empêche le dispositif de terminaison de ligne en amont duquel il est disposé de recevoir la composante de test car une fois les composantes de test et de données utiles séparées par le démultiplexeur optique, la composante de test est dirigée au moyen d'une fibre optique vers des moyens de réflexion, alors que la composante de données uant entrée dry _.,tif de -aison Le dispositif selon l'invention est utilisé dans le cadre de la technique de surveillance par échométrie. Cette technique de surveillance consiste en l'analyse de l'intensité de pics de réflexion présents dans un réflectogramme. Chaque pic de réflexion est associé à un composant optique du réseau. Toutefois, il est nécessaire que chaque composant optique comporte des moyens de réflexion du signal de test, permettant de générer le pic de réflexion associé au composant optique. En l'absence de moyens de réflexion du signal de test, aucun pic de réflexion n'est généré, le composant optique ne faisant que rétrodiffuser une fraction du signal de test. Le dispositif selon l'invention permet de marquer de façon sûre et précise un point particulier du réseau. Un opérateur en télécommunication peut utiliser un tel dispositif pour marquer la fin de son réseau et le début d'un réseau privatif tel qu'un réseau d'une entreprise. Ainsi lorsque la liaison est interrompue et que l'entreprise n'a plus accès aux services d'accès au réseau, l'opérateur est capable de déterminer si l'anomalie perturbant la fourniture des services à l'entreprise est située sur la partie du réseau qui lui appartient ou non. En effet, si le pic de réflexion associé au dispositif selon l'invention est absent du réflectogramme, ou qu'il apparaît avec une intensité atténuée, l'opérateur saura que l'anomalie se situe sur la partie du réseau dont il assure la gestion et la maintenance et procédera à une intervention. Dans le cas contraire, il appartiendra à l'entreprise de faire réparer sa partie du réseau. Selon une première caractéristique du dispositif de surveillance selon l'invention, les moyens de réflexion de la première composante de test comprennent un coupleur optique une entrée vers deux sorties dont les deux sorties sont reliées l'une à l'autre. Un tel coupleur optique est dit court-circuité. Il permet de réfléchir un signal optique injecté en entrée avec peu de pertes en intensité. Ainsi, un tel dispositif permet d'obtenir un pic de réflexion dont l'intensité, pour un signal entrant de même puissance optique, est supérieure à celle d'un de réflexion obtenu au moyen ,noir ou d'un , u C conséquence d'améliorer le pouvoir de résolution du réflectomètre, car un pic de réflexion plus intense est plus facilement détectable. Ainsi, il est possible de distinguer sur un réflectogramme deux composants optiques séparés par une distance de l'ordre du mètre. Selon une variante de réalisation du dispositif de surveillance selon l'invention, les moyens de réflexion de la première composante de test comprennent un miroir. Cette solution est peu coûteuse car les miroirs sont des composants optiques répandus. Selon une variante de réalisation, le dispositif de surveillance de l'invention comprend, entre les moyens de réflexion et les moyens de séparation, une surlongueur de fibre optique sensiblement inférieure à un mètre. L'ajout de cette surlongueur de fibre optique entre les moyens de réflexion et le démultiplexeur optique permet de distinguer dans le réflectogramme les pics de réflexion associés à différents composants optiques séparés l'un de l'autre par une distance inférieure au mètre. Une telle surlongueur de fibre optique n'est pas insérée dans la partie du réseau véhiculant les données utiles. Ainsi, pendant les opérations d'insertion de la surlongueur de fibre optique dans le dispositif selon l'invention, les données utiles sont toujours acheminées à destination des dispositifs de terminaison de ligne de sorte à assurer la continuité du service. Une telle surlongueur de fibre optique est inférieure aux surlongueurs de fibres optiques utilisées dans le cadre d'une technique de surveillance dite par réflectométrie. Dans cette technique, les anomalies présentes sur le réseau sont détectées par analyse d'un signal lumineux rétrodiffusé par les fibres optiques. ce," technique de réflecto de distinguer deux pee eptiques séparés d'une d tance de ,-dre de quelques mètres. On utilise alors des surlongueurs de fibres optiques de l'ordre de la dizaine de mètres afin de pouvoir distinguer avec certitude les différents pics du signal rétrodiffusé, et donc identifier avec certitude un composant optique donné. L'invention concerne également un système de surveillance par échométrie d'un réseau optique, ledit réseau optique comportant ; des premiers moyens d'émission d'au moins une première composante optique de test, des deuxièmes moyens d'émission d'au moins une deuxième composante optique de données utiles, au moins un composant optique relié auxdits premiers et deuxièmes moyens d'émission par au moins une branche dudit réseau, et des moyens de surveillance de ladite branche, disposés en amont dudit composant optique, et comprenant des moyens de réception d'un signal optique comprenant au moins lesdites première et deuxième composantes, et des moyens de réflexion de ladite première composante de test. Le système de surveillance selon l'invention est particulier en ce que lesdits moyens de surveillance comportent en outre des moyens de séparation desdites première et deuxième composantes consistant en un démultiplexeur optique, permettant d'aiguiller ladite première composante de test vers lesdits moyens de réflexion. Selon une variante de réalisation, le système selon l'invention comprend au moins deux composants optiques reliés chacun à un coupleur optique par une première branche dudit réseau, ledit coupleur optique étant relié aux premiers et aux deuxièmes moyens d'émission par une deuxième branche dudit réseau, et des moyens de surveillance de l'une au moins desdites premières branches. Selon une caractéristique du système selon l'Invention, lesdits moyens de surveillance d'au moins une branche dudit réseau sont disposés en amont d'un composant optique disposé en extrémité de ladite branche. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de modes de réalisation préférés décrits en référence aux dessins dans lesquels : -la figure 1 représente un réseau optique passif ou PON selon l'art antérieur, - la figure 2 représente un premier mode de réalisation d'un dispositif de surveillance selon l'invention ; - la figure 3 représente un deuxième mode de réalisation du dispositif de surveillance selon l'invention, - la figure 4 représente un troisième mode de réalisation du dispositif de surveillance selon l'invention, - la figure 5 représente un réseau optique point à point dans lequel le dispositif selon l'invention est utilisé afin de surveiller au moins une branche dudit réseau, - la figure 6 représente un réseau optique point à multipoints dans lequel le dispositif selon l'invention est utilisé afin de surveiller au moins une branche dudit réseau. Un dispositif 4 de surveillance par échométrie selon l'invention est représenté à la figure 2. Sur cette figure, une extrémité d'une fibre optique 30i, constituant une branche d'un réseau optique, est connectée en entrée d'un dispositif de surveillance 4 à un démultiplexeur optique 40 une entrée vers deux sorties (1:2). Une première extrémité d'un premier tronçon de fibre optique 50 est connectée à une première sortie du démultiplexeur optique 40. Une deuxième extrémité du tronçon de fibre optique 50 est connectée en entrée d'un dispositif de terminaison de ligne non représenté sur la figure, tel qu'un modem, la prise téléphonique d'un abonné ou la prise terminale optique. Toujours en référence à la figure 2, une première extrémité d'un deuxième tronçon de fibre optique 51 est connectée à une deuxième sortie du démui optique 40. Une deuxième extrémité du tronçon de fibre optique 51 est connectée à un coupleur optique 41 une entrée vers deux sorties (1:2). Les deux sorties du coupleur optique 41 sont connectées l'une à l'autre au moyen d'une section de fibre optique. Le dispositif de surveillance selon l'invention est un dispositif totalement passif qui ne nécessite, par conséquent aucune alimentation électrique pour fonctionner. Ceci le rend parfaitement adapter à la surveillance des réseaux optiques passifs tels que les PON. L'ensemble des éléments 40, 51 et 41 représentés sur la figure 2, peut être réalisé dans un unique composant optique passif intégré. La fibre optique 30; transporte un signal optique comportant au moins deux composantes optiques chacune véhiculée à une longueur d'onde particulière. Une première composante optique permet de véhiculer des données à destination d'un dispositif de terminaison de ligne. Une deuxième composante optique permet de véhiculer une longueur d'onde dite longueur d'onde de test. Le signal optique véhiculé au moyen de la fibre optique 30; est injecté en entrée du démultiplexeur optique 40 du dispositif de surveillance 4. Un tel démultiplexeur optique 40 a pour fonction de séparer les première et deuxième composantes optiques constitutives du signal optique reçu. Une fois les première et deuxième composantes du signal optique reçu séparées, la première composante de données est dirigée vers la sortie du démultiplexeur optique 40 connectée au premier tronçon de fibre optique 50. Ainsi, les données sont acheminées vers le dispositif de terminaison de ligne disposé en aval du dispositif de surveillance 4. La deuxième composante de test, quant à elle, est dirigée vers la sortie du démultiplexeur optique connectée au deuxième tronçon de fibre optique 51. La deuxième composante de test arrive en entrée du coupleur optique 41. Elle est alors réfléchie par le coupleur optique 41. Ceci est rendu possible grâce au fait que les sorties du coupleur optique 41 sont bouclées l'une sur l'autre. Un tel coupleur optique 41 permet de générer un pic de réflexion du signal reçu qui est tilisé dans le cadre de e eu ee par échométrieo Un p ;: généré par un coupleur optique bouclé présente, pour une puissance optique d'émission identique du signal entrant, une intensité plus élevée que celle d'un pic de réflexion obtenu au moyen d'un autre type de moyens de réflexion comme par exemple un réseau de Bragg, utilisé seul ou en système, ou encore un miroir. Dans le dispositif de surveillance 4 selon l'invention, la composante de test n'atteint jamais le dispositif de terminaison de ligne. Ainsi, la réception de la composante de données par un dispositif de terminaison de ligne n'est pas perturbée par la réception simultanée de la composante de test. Dans un tel cas de figure, lors de la réception en simultané de la composante de test et de la composante de données, la réception des données par les dispositifs de terminaison de ligne se trouve perturbée. Un deuxième mode de réalisation du dispositif de surveillance selon l'invention est représenté à la figure 3. Sur cette figure, les moyens de réflexion utilisés pour générer un pic de réflexion comportent un miroir 42. Un troisième mode de réalisation du dispositif de surveillance selon l'invention est représenté à la figure 4. Sur cette figure, on voit que le deuxième tronçon de fibre optique 51, compris entre la deuxième sortie du démultiplexeur optique 40 et les moyens de réflexion de la deuxième composante de test 41, 42, est muni d'une surlongueur 511 de fibre optique. Cette surlongueur de fibre optique 511 permet de rallonger le tronçon 51 de fibre optique d'une longueur variable, par exemple sensiblement égale à un mètre. La fonction de cette surlongueur de fibre optique apparaîtra plus clairement lors de la description des figures 5 et 6 de la présente demande de brevet. Le dispositif de surveillance 4 selon l'invention trouve une application dans la surveillance par échométrie de divers types de réseaux optiques. La figure 5 représente un réseau optique de type point à point. Dans un tel réseau, de termie e ligne ONT, est connecté au moyen appelée .. n e du réseau, au central optique OC. Dans un réseau de type point à point, il y a autant de branches dans le réseau que de dispositifs de terminaison de ligne. Le central optique OC comporte autant de lasers 1 d'émission d'une composante optique de données utiles que de branches constituant le réseau, et un réflectomètre 3. Le réflectomètre 3 est de préférence un réflectomètre du type OTDR. Un tel réflectomètre émet une composante optique de test comprenant une série d'impulsions lumineuses à une longueur d'onde donnée. Un coupleur optique 20 une entrée vers N sorties (1:N), N correspondant au nombre de branches que comporte le réseau, permet d'injecter dans chacune des branches 30; du réseau la composante de test issue du réflectomètre 3. Ceci permet de mutualiser le réflectomètre 3 sur l'ensemble des branches du réseau. Afin de procéder à la surveillance du réseau par échométrie, des dispositifs de surveillance 4 conformes à l'invention sont disposés en aval de certains composants optiques du réseau. Ces composants optiques sont par exemples des coupleurs optiques, des épissures. Dans le cas des dispositifs de terminaison de lignes ONT, le dispositif selon l'invention est disposé en amont du dispositif de terminaison de ligne. Les dispositifs de surveillance 4 sont disposés dans le réseau au besoin, il n'est pas nécessaire que chaque composant optique en soit équipé. L'analyse de la réflexion de la composante de test par les dispositifs de surveillance 4, placés en entrée de certains des composants optiques du réseau, permet de déterminer la position du composant optique associé au dispositif de surveillance 4 par rapport au central optique OC. Cette détermination s'effectue avec une précision de quelques dizaines de centimètres, Cette détermination s'effectue de préférence lors de la mise en place du réseau. Une première surveillance du réseau est alors effectuée au cours de laquelle un réflectogramme de référence est réalisé. Cette référence permet de localiser les divers composants ontiques du réseau associés à un d{se it s{ r_ ncc étermine r :: site de claque pic de réflexion présent dans le réflectogramme de référence. Un tel réflectogramme de référence sert, lors des surveillances suivantes du réseau, qu'elles soient périodiques ou ponctuelles, de point de comparaison. A chaque nouvelle surveillance du réseau, un nouveau réflectogramme est obtenu. Ce réflectogramme est représentatif de l'état du réseau au moment de la mesure. Afin de s'assurer de la continuité des différentes branches constituant le réseau, le nouveau réflectogramme est comparé au réflectogramme de référence. Cette comparaison consiste dans un premier temps à vérifier la présence de tous les pics de réflexion. En effet, l'absence d'un pic de réflexion dans un réflectogramme signifie l'existence d'une rupture de la liaison. Dans un deuxième temps, il est important de comparer les intensités des pics de réflexion présents dans le nouveau réflectogramme avec l'intensité des pics de réflexion correspondants, présents dans le réflectogramme de référence. Cette comparaison des différentes intensités d'un même pic de réflexion permet de déterminer la présence d'une anomalie de la fibre optique constituant la liaison, telle qu'un écrasement ou un vieillissement du matériau constitutif de la fibre optique. Des réflectogrammes de références sont réalisés de manière régulière de sorte à prendre en compte les dégradations du réseau dues au vieillissement naturel des composants optiques le constituant. Ces mesures régulières servent de base à l'établissement de modèles de vieillissement du réseau. En comparant un nouveau réflectogramme avec ces modèles de vieillissement, il est possible de distinguer des anomalies présentes dans le réseau de problèmes de transmission des signaux dues au vieillissement naturel des composants optiques. Le dispositif de surveillance 4 permet de marquer avec précision et certitude l'emplacement d'un composant optique du réseau. Ceci permet, par exemple, de déterminer la frontière entre une première section d'un réseau optique qui appartient à un opérateur en télécommunications et une deuxième réseau qui constitue un réseau privé d : ei Le30 dispositif de surveillance 4 permet également, s'il est disposé en amont d'un composant optique appartenant à un abonné, tel qu'un dispositif de terminaison de ligne, de marquer la frontière entre le réseau de l'opérateur et le réseau privatif de l'abonné. En effet, par simple lecture d'un réflectogramme, il est possible de déterminer sur quelle branche du réseau une anomalie est apparue. Lorsqu'à la lecture du réflectogramme, on voit que l'intensité d'un pic de réflexion a diminué par comparaison avec le réflectogramme de référence, ou bien que le pic de réflexion a disparu, alors, l'anomalie se situe dans la section du réseau appartenant à l'opérateur. Dans le cas contraire, l'anomalie se situe du côté de la section privative du réseau. Comme il a été dit plus haut, une diminution du pic de réflexion se produit notamment en cas de détérioration de la fibre, par exemple lorsqu'une contrainte mécanique lui est appliquée, ou en cas de vieillissement. Dans le cas où deux composants optiques du réseau sont situés à une distance du central sensiblement équivalente, c'est-à-dire que leur différence de positionnement est de l'ordre de quelques dizaines de centimètres, il est nécessaire d'introduire des moyens permettant de distinguer sur un réflectogramme les pics de réflexion associés à chacun de ces composants. Ces moyens de séparations sont les surlongueurs de fibre optique 511 disposés entre le démultiplexeur optique 40 et les moyens de réflexion 41, 42 du dispositif de surveillance 4 selon l'invention. La présence de cette surlongueur, connue lors de l'installation du dispositif 4, permet de décaler, dans le réflectogramme de référence, la position du pic de réflexion généré par le dispositif 4. Ce décalage permet la distinction des deux composants optiques. Les surlongueurs utilisées dans le cadre de l'invention se distinguent de celles utilisées dans le cadre de la technique de surveillance d'un réseau optique par réflectométrie notamment en ce qui concernent leursdimensions. Comme indiqué précédemment, la technique de surveillance par réflectométrie a lumière émise par un OTDR e= fibres optiques constituant les différentes branches du réseau. Cette technique, bien que permettant de localiser des anomalies présentes sur le réseau ainsi que les divers composants otiques du réseau, n'offre une précision que de l'ordre de quelques mètres à quelques dizaines de mètres. Ainsi, afin de pouvoir distinguer avec certitude deux composants optiques situés à quelques mètres l'un de l'autre, il est nécessaire d'introduire sur certaines branches du réseau des surlongueurs de fibre optique de quelques mètres à quelques dizaines de mètres de long. Une telle procédure est longue et coûteuse notamment lorsqu'elle est réalisée après la mise en oeuvre du réseau. Enfin, la figure 6 représente un réseau optique du type point à multipoints. Dans un tel réseau, chaque dispositif de terminaison de ligne ONT; est connecté au moyen d'une fibre optique 30;, appelée branche du réseau, au central optique OC. Dans un réseau de type point à multipoints, il y a une première branche 10, dite branche principale commune à tous les dispositifs de terminaison de ligne ONT; du réseau et autant de branches secondaires que de dispositifs de terminaison de ligne. Comme décrit précédemment en référence à la figure 5, le central optique OC comporte un laser 1 d'émission d'une composante optique de données utiles et un réflectomètre 3. Un multiplexeur optique 20 deux entrée vers 1 sortie (2:1), permet d'injecter dans la branche principale 10 du réseau un signal optique comprenant une première composante de données et une deuxième composante de test. La branche principale du réseau comporte une fibre optique 10 dont une première extrémité est connectée à la sortie du central optique OC. Une deuxième extrémité de la fibre optique 10 est connectée en entrée d'un coupleur optique 21 une entrée vers N sorties (1:N), N correspondant au nombre de branches secondaires que comporte le réseau. Le coupleur optique 21 peLm .d'injecter dans chacune des branches secondaires 30, du réseau le si , issu du central optique OC: Afin de procéder à la surveillance du réseau par échométrie, des dispositifs de surveillance 4 conformes à l'invention sont disposés en amont de certains composants optiques du réseau
L'invention concerne un dispositif de surveillance par échométrie d'un réseau optique, disposé en amont d'un composant optique dudit réseau, et comprenant : des moyens de réception d'un signal optique comprenant au moins une première composante de test et au moins une deuxième composante de données utiles, des moyens de réflexion de ladite première composante de test, Un tel dispositif est particulier en ce qu'il comporte des moyens de séparation desdites première et deuxième composantes comportant un démultiplexeur optique, permettant d'aiguiller ladite première composante de test vers lesdits moyens de réflexion.
1. Dispositif de surveillance par échométrie d'un réseau optique, disposé en aval d'un composant optique dudit réseau, et comprenant : - des moyens de réception d'un signal optique comprenant au moins une première composante de test et au moins une deuxième composante de données utiles, - des moyens de réflexion de ladite première composante de test, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte des moyens de séparation desdites première et deuxième composantes comportant un démultiplexeur optique permettant d'aiguiller ladite première composante de test vers lesdits moyens de réflexion. 2. Dispositif de surveillance selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de réflexion de la première composante de test comprennent un coupleur optique une entrée vers deux sorties dont les deux sorties sont reliées l'une à l'autre. 3. Dispositif de surveillance selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de réflexion de la première composante de test comprennent un miroir. 4. Dispositif de surveillance selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, entre les moyens de réflexion et les moyens de séparation, une surlongueur de fibre optique sensiblement inférieure à un mètre. 5. Système de surveillance par échométrie d'un réseau optique, ledit réseat _om:'.- des premiers moyens d'émission d'au moins une première composante optique de test, - des deuxièmes moyens d'émission d'au moins une deuxième composante optique de données utiles, - au moins un composant optique relié auxdits premiers et deuxièmes moyens d'émission par au moins une branche dudit réseau, - des moyens de surveillance de ladite branche, disposés en aval dudit composant optique, et comprenant des moyens de réception d'un signal optique comprenant au moins lesdites premières et deuxièmes composantes, et des moyens de réflexion de ladite première composante de test, ledit système étant caractérisé en ce que - lesdits moyens de surveillance comportent en outre des moyens de séparation desdites première et deuxième composantes consistant en un démultiplexeur optique, permettant d'aiguiller ladite première composante de test vers lesdits moyens de réflexion. 6. Système de surveillance selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux composants optiques reliés chacun à un coupleur optique par une première, respectivement une deuxième, branche dudit réseau, ledit coupleur optique étant relié aux premiers et aux deuxièmes moyens d'émission par une troisième branche dudit réseau, et des moyens de surveillance de l'une au moins desdites première et deuxième branches. 7. Système de surveillance selon rune des 5 à 6, caractérisé en ce que ledit composant optique, en amont duquel sont disposés lesdits moyens de surveillance de ladite branche, est disposé en extrémité de ladite branche.
H
H04
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H04B 10
H04B 10/071
FR2894147
A1
UTILISATION D'UN POLYSACCHARIDE EXCRETE PAR L'ESPECE VIBRIO DIABOLICUS A DES FINS DE REGENERATION ET DE PROTECTION DU PARODONTE
20,070,608
La présente invention se rapporte à la régénération du tissu conjonctif non minéralisé du parodonte. Des bactéries productrices d'exopolysaccharide (EPS) ont été isolées parmi des microorganismes provenant des écosystèmes hydrothermaux profonds. HE800 est un EPS produit par la souche Vibrio diabolicus. Sa masse molaire moyenne en poids est d'environ 800 000 g/mol à l'état natif. Il est caractérisé par une séquence osidique répétitive linéaire originale constituée par 4 résidus osidiques : [(-3)-D GlcNac (3 (1-4) D G1cA P (1-4) D G1cA R (1-4) D GalNac a HE800 a été décrit dans la demande internationale au nom de IFREMER publiée sous le numéro WO9838327 ainsi que dans les articles suivants : Raguénès et al, Int J Syst Bact, 1997, 47, 989-995 et Rougeaux et al, Carbohyd. Res, 1999, 322, 40-45. De nombreuses applications pour cet exopolysaccharide ont été décrites. A titre d'exemple d'application, on peut citer la demande internationale WO0202051, qui décrit les propriétés bénéfiques de HE800 en cicatrisation osseuse. Aucune application de HE800 n'est à ce jour connue en ce qui concerne la régénération du tissu conjonctif non minéralisé du parodonte. Le parodonte est un ensemble de tissus dont le but est le soutien et le maintien de la dent dans son alvéole. Il est constitué de deux tissus mous que sont la gencive et le ligament parodontal (desmodonte) et de deux tissus calcifiés, le cément et l'os alvéolaire. Cet organe à la particularité de se situer dans un environnement, où il est soumis à de continuelles agressions (bactériennes, mécaniques, chimiques). La cavité buccale est en effet, un milieu humide abritant une flore bactérienne commensale. L'intégrité du parodonte dépend essentiellement de l'équilibre entre les tissus buccaux et cette flore bactérienne. Toute déstabilisation de cette relation favorise la prolifération d'une flore pathogène pouvant amener à la destruction des tissus parodontaux. Pour répondre à ces contraintes le parodonte est en constant remodelage. La gencive est le tissu de recouvrement du parodonte, elle constitue ainsi une protection, contre les attaques bactériennes, pour les éléments du parodonte qu'elle recouvre (cément, desmoconte, et os alvéolaire). Histologiquement, ce tissu est constitué d'un tissu conjonctif recouvert d'un épithélium d'origine ectodermique. Le tissu conjonctif gingival est constitué d'une matrice extracellulaire gingivale très semblable quant au contenu macromoléculaire à celle du derme. La gencive contrairement au derme est en relation directe avec différents tissus minéralisés et présente plusieurs types de fibres collagéniques liant la gencive à l'os alvéolaire, au cément ou à d'autres fibres liées à la dent voisine. Les collagènes fibrillaires représentent 50 à 60% des protéines retrouvées dans le tissu conjonctif gingival. Les analyses phénotypiques montrent que ces collagènes sont à 91% de type I, 8% type III et moins de 1% de type V. La matrice extracellulaire constitue l'armature du tissu conjonctif. Elle confère au tissu leur forme, leur résistance mécanique, leur souplesse et assure des fonctions physiologiques importantes. Elle est aussi nécessaire au maintien de l'état différencié des cellules qui la synthétisent et la remodèlent. Par l'intermédiaire de récepteurs membranaires tels que les intégrines, elle est en étroite association avec les cellules résidentes comme les fibroblastes ce qui lui permet, selon son état, d'en contrôler la migration, la prolifération ou les activités métaboliques. En retour, ces cellules peuvent remodeler la matrice qui les environne. Elles peuvent alors exprimer des protéases pour la dégrader ou resynthétiser de nouveaux composants matriciels. La matrice extracellulaire est donc en constant équilibre (dégradation-resynthèse). Cet équilibre peut être irrémédiablement bouleversé lors de certaines pathologies. En effet, dans les syndromes inflammatoires, le pouvoir destructeur des cellules résidentes est exacerbé sous l'influence des cellules de l'inflammation, ces dernières, après activation dégradent aussi la matrice. D'autres pathologies peuvent contribuer au dérèglement de la dynamique matricielle telles que les fibrcses au cours desquelles l'expression d'un ou de plusieurs composants matriciels est exacerbée. Dans ce contexte, la bonne restructuration de la matrice extracellulaire est le garant de la régénération tissulaire. L'organisation de la trame collagénique est un élément essentiel de cette restructuration tissulaire. En effet, ces collagènes constituent la classe protéique majoritaire des matrices extracellulaires et en particulier celles du parodonte. La gencive, contrairement au derme, est soumise à un important et constant remodelage. Ce remodelage est la conséquence de la coexistence entre la plaque bactérienne se déposant sur la den et le tissu gingival, et du stress mécanique auquel est soumise la gencive lors de la mastication. Ces facteurs affectent plus ou moins directement les fibroblastes gingivaux qui représentent la majorité des cellules présentes dans le tissu conjonctif gingival. Ces fibroblastes sont en grande partie responsables du remodelage observé dans la gencive saine. Pour maintenir l'attache de la gencive au cément et à l'os alvéolaire les fibroblastes gingivaux doivent être capables de répondre constamment aux contraintes qui s'exercent sur le tissu qui les abrite. Cette activation permanente se traduit par une très grande hétérogénéité phénotypique des fibroblastes gingivaux. On distingue notamment les myofibroblastes des fibroblastes, les myofibroblastes prolifèrent en cas de processus inflammatoire. Le fibroblaste est la cellule clef de l'homéostasie tissulaire. Si cette hétérogénéité fibroblastique présente un avantage dans des conditions physiologiques, elle peut se révéler extrêmement délétère dans le cadre de pathologies parodontales s'installant dans la chronicité. En effet, toute altération durable de l'équilibre cellulaire peut entraîner l'activation non désirée de certains phénotypes cellulaires comme par exemple la prolifération des myofibroblastes au dépend des fibroblastes. L'acide hyaluronique de haut poids moléculaire est couramment utilisé pour traiter de nombreuses pathologies buccales. EPO444492 décrit l'utilisation de l'acide hyaluronique pour traiter les maladies inflammatoires de la cavité buccale, comme la gingivite. WO2005000321 décrit l'utilisation de l'acide hyaluronique pour traiter les aphtes de la cavité buccale. Pour ces traitements, l'acide hyaluronique est utilisé sous différentes formulations, on peut citer à titre d'exemple le gengigel qui se présente sous forme de spray ou de bain de bouche. L'acide hyaluronique qui est un prcduit d'origine 20 animale est produit à partir d'extrait d'animaux ou bien par génie génétique. L'objet de la présente invention est d'identifier un composé capable de préserver l'homéostasie tissulaire 25 parodontale et/ou de favoriser la restructuration, c'est-à-dire la restauration, d'une trame collagénique altérée des tissus conjonctifs non minéralisés du parodonte, et de favoriser la prolifération des fibroblastes gingivaux afin de 30 rétablir l'homéostasie gingivale. Un tel composé présentera ainsi une activité protectrice et régénératrice sur les tissus conjonctifs non minéralisés du parodonte et facilitera le rétablissement de l'homéostasie tissulaire. Les inventeurs ont mis en évidence, de façon surprenante et inattendue, qu'un polysaccharide de masse molaire moyenne en poids comprise entre 500 000 et 2 000 000 g/mol, caractérisé par une séquence osidique répétitive linéaire comprenant les 4 résidus osidiques suivants . [(-3)-D GlcNac [3 (1-4) D G1cA [3 (1-4) D G1cA [3 (1-4) I) GalNac a (1-)] présente les propriétés suivantes : il induit une sélection des souches fibroblastiques, il stimule la mobilisation et la prolifération des fibroblastes dans la matrice extracellulaire, il accélère la fibrillation collagénique et favorise ainsi la reconstitution de la matrice conjonctive. De ce fait, ce polysaccharide accélère la régénération en accélérant la restructuration des tissus conjonctifs. Il permet d'aboutir à une régénération complète de sorte que l'apparition de situations pathologiques de type fibrotique ou inflammatoire est évitée. Ce polysaccharide permet la restructuration de la trame collagénique des tissus conjonctifs non minéralisés du parodonte, et il constitue un support permettant l'adhésion et la prolifération cellulaire des fibroblastes gingivaux. Ainsi, de par ses propriétés le polysaccharide est particulièrement adapté aux applications suivantes : la régénération des tissus conjonctifs du parodonte ainsi que le traitement de pathologies buccales, en particulier celles liées à un état inflammatoire ou à un état traumatique. De plus, de par ces mêmes propriétés, le polysaccharide permet la fabrication de matrice de collagène aux propriétés améliorées. En effet, la trame collagénique des matrices de collagènes comprenant le polysaccharide présente une meilleure résistance devant des facteurs physiques tels que la température et les contraintes mécaniques. Enfin, il favorise la culture des fibroblastes gingivaux et permet la réalisation de substitut de gencive. La présente invention a pour objet l'utilisation d'un polysaccharide ou d'un sel de ce polysaccharide de masse molaire moyenne en poids comprise entre 500 000 et 2 000 000 g/mol, préférentiellement comprise entre 700 000 et 900 000 g/mol, caractérisé par une séquence osidique répétitive linéaire comprenant les 4 résidus osidiques suivants : [(-3)-D GlcNac R (1-4) D G1cA [3 (1-4) D G1cA R (1-4) D GalNac a (1-)] pour la fabrication d'une composition, d'un médicament ou d'un dispositif médical ayant une activité protectrice et/ou régénératrice sur les tissus conjonctifs non minéralisés du parodonte. Typiquement le polysaccharide peut se présenter sous la forme d'un sel. Typiquement le polysaccharide est un polysaccharide excrété par l'espèce Vibrio diabolicus ou un dérivé obtenu à partir de celui-ci. Des modes de préparation ont été décrits dans les documents suivants : WO 98/38327, Raguénès et a1, Int J Syst Bact, 1997, 47, 989-995 et Rougeaux et al, Carbohyd. Res, 1999, 322, 40-45. A titre d'exemple, des dérivés de masse molaire moyenne en poids comprise entre 500 000 et 2 000 000 g/mol peuvent être obtenus par dépolymérisation partielle, par pontage et/ou par des modifications chimiques, en particulier, par sulfatation et/ou par acétylation. A titre d'exemple, W00046252 décrit une méthode de pontage de l'acide hyaluronique, typiquement cette méthode pourra être adaptée pour générer des dérivés pontés du polysaccharide excrété par l'espèce Vibrio diabolicus. Un mode de réalisation de l'invention concerne la fabrication d'une composition, d'un médicament, d'un dispositif médical pour traiter une pathologie buccale du tissu conjonctif non minéralisé du parodonte. En particulier la pathologie buccale est liée à un état inflammatoire ou à un état traumatique. Préférentiellement la pathologie buccale est choisie dans le groupe consistant en la parodontite, la gingivite, la fibrose gingivale, la récession gingivale, l'aphte, l'aphtose buccale récidivante, les maladies aphteuses, et les pathologies bulleuses. Typiquement la composition ou le médicament fabriqué 30 est destiné une administration topique au niveau du parodonte. Par composition topique, on entend une composition qui agit en un point déterminé et qui est applicable directement sur la muqueuse buccale. La composition et le médicament peuvent être sous la forme d'une composition topique à usage buccal, en particulier sous la forme d'un gel, d'une solution d'une émulsion ou d'un spray. Typiquement une composition topique selon l'invention est fabriquée de manière connue en soi. A titre d'exemple une composition topique selon l'invention contient le polysaccharide à une concentration comprise entre 0,005 et 10% en poids sur le poids total de la composition, plus préférentiellement à une concentration comprise entre 0,01 et 5% en poids. Un gel selon l'invention pourra comprendre du sorbitol, du maltitol, du xylitol et/ou de la carboxymethylcellulose sodique. Cette même composition ou ce même médicament peut servir à imprégner un pansement buccal. Un mode de réalisation de l'invention concerne une pâte dentifrice, un bain de bouche, un spray, une colle pour denture et un pansement buccal comprenant le polysaccharide. Typiquement l'homme du métier pourra utiliser les techniques usuelles pour la mise produits. A titre d'exemple une pâte un bain de bouche ou un spray selon contient le polysaccharide à une comprise entre 0,005 et 1% en poids total de la composition, plus au point de ces dentifrice, l'invention concentration le poids sur préférentiellement à une concentration comprise entre 0,01 et 0,1% en poids. Une pâte dentifrice selon l'invention pourra comprendre à titre d'exemple un ou plusieurs des composés suivants : du sorbitol, du maltitol, du xylitol et/ou de la carboxymethylcellulose sodique. Typiquement, un bain de bouche selon l'invention pourra contenir un ou plusieurs des excipients suivants : le polysorbate 60, la saccharine sodique, le salicylate de méthyle, l'essence de girofle ; l'essence d'anis, l'essence d'eucalyptus, l'acide citrique, le menthol. Un bain de bouche selon l'invention pourra également contenir un agent actif supplémentaire comme par exemple 1'hexétidine. Pour toutes les compositions, médicaments, pâtes dentifrices, bains de bouche, sprays, colles pour denture selon l'invention, le polysaccharide peut être utilisé comme l'unique agent actif ou accompagné d'autres agents actifs comme par exemple un antibactérien, un antibiotique, des vitamines ou des oligoélements. Selon un autre de réalisation, l'invention concerne 25 une matrice de collagène comprenant le polysaccharide selon l'invention. Typiquement le collagène de la matrice est un collagène choisi dans le groupe constitué des collagènes de type I, III, V ou d'un mélange de ceux- 30 ci. Préférentiellement le collagène est un collagène de type I. Typiquement pour fabriquer une telle matrice de collagène, l'homme du métier utilisera les techniques couramment utilisées pour la fabrication des matrices de collagènes à partir de collagènes fibrillaires acido-solubles. En présence du polysaccharide selon l'invention, les collagènes fibrillaires acido- solubles se fibrillent naturellement après neutralisation du pH. Alternativement la matrice de collagène selon l'invention pourra être obtenue par pontage du polysaccharide selon l'invention avec le collagène. Pour réaliser le pontage l'homme du métier utilisera les techniques couramment utilisées pour le pontage de polysaccharides avec le collagène. EP1374857 est une illustration d'une technique de pontage utilisable. De manière avantageuse, la matrice pourra comprendre en outre un facteur de croissance qui favorise la colonisation de la matrice par les fibroblastes gingivaux et la reconstitution du tissu conjonctif. Préférentiellement le facteur de croissance pourra être choisi dans le groupe consistant en TGF-beta, PDGF, FGFs, BMPs (bone morphogenetic proteins), VEGF, CTGF (connective tissue growth factor). Typiquement la matrice pourra servir de dispositif médical résorbable ou d'implant. Une telle matrice permettra le remplacement mécanique et fonctionnel de structures endommagées avec un minimum de réactions indésirables. Cette matrice une fois implantée dans le tissu à régénérer servira de structure de guidage et balisera le potentiel régénératif du tissu. La matrice favorisera la pénétration des fibroblastes de façon ordonnée après la greffe de la matrice, tout en incitant ces mêmes fibroblastes à produire leur propre matrice extracellulaire. Selon un mode de réalisation préférée de l'invention la matrice pourra comprendre en outre des fibroblastes gingivaux de façon à constituer un substitut de gencive. Ce substitut pourra être implanté in vivo. De manière avantageuse, ce sont les fibroblastes gingivaux du patient sur lequel la greffe doit être effectuée qui servent à coloniser la matrice. Selon un autre mode de réalisation, l'invention concerne un support de culture cellulaire caractérisé en ce que la surface du support sur laquelle les cellules sont cultivées comprend le polysaccharide selon l'invention. Typiquement le polysaccharide est sous forme d'un film, d'une membrane ou d'une structure alvéolée tridimensionnelle. Selon un autre mode de réalisation, l'invention concerne un procédé de culture de fibroblastes gingivaux, caractérisé en ce que les dits fibroblastes sont cultivés sur une matrice selon l'invention ou sur un support tel que décrit précédemment.30 Le contenu de tous les documents cités doit être considéré comme faisant partie de la présente description. La présente invention sera mieux illustrée ci-après à l'aide des exemples qui suivent. Ces exemples sont donnés uniquement à titre d'illustration de l'objet de l'invention, dont ils ne constituent en aucune manière une limitation. Exemples Description Figure 1 : d'HE800 au fibroblastes Figure 2a : fibroblastes détection de des figures : Graphique montrant l'effet d'un film cours du temps sur la prolifération de gingivaux Photographie montrant des cultures de gingivaux sur film d'HE800 après immuno-1'a-actine Figure 2b : Photographie de cultures de fibroblastes gingivaux sur plastique après immuno-détection de 1'a-actine Figure 3a : Photographie en lumière transmise de films de collagènes après coloration au rouge sirius Figure 3b : Photographie en lumière transmise de films composites constitués de collagènes et d'HE800 après coloration au rouge sirius Figure 4 : Graphique montrant la rétraction des lattis en présence de différentes concentrations 30 d'HE800 Figures 5a,b,c,d : Photographies en lumière polarisée de coupes de tissus conjonctifs équivalents après coloration au rouge sirius Figure 5a :la photographie est prise après 11 jours de culture, lattis témoin constitué de collagène Figure 5b :la photographie est prise après 11 jours de culture, lattis composite constitué de collagène et d'HE800 Figure 5c : photographie prise après 40 jours de culture, lattis témoin constitué de collagène Figure 5d : photographie prise après 40 jours de culture, lattis composite constitué de collagène et d' HE800 Figures 6a,b,c,d : Photographies en microscopie électronique de lattis après 11 jours de culture Figure 6a : Lattis témoin, grandissement x10 000 Figure 6b : Lattis composite, la masse d'HE800 représente 5% de la masse du collagène, grandissement x10 000 Figure 6c : Lattis composite, la masse d'HE800 représente 5% de la masse du collagène, grandissement x20 000 Figure 6d : Lattis composite, la masse d'HE800 représente 10% de la masse du collagène, 25 grandissement x20 000 1 Matériels et Méthodes. 1.1-Préparation de l'exopolysaccharide HE800 à partir 30 de cultures de Vibrio Diabolicus (la souche HE800). Des modes de préparation d'HE800 ont été décrits dans les documents suivants : WO 98/38327, Raguénès et al, Int J Syst Bact, 1997, 47, 989-995 et Rougeaux et al, Carbohyd. Res, 1999, 322, 40-45. a) Cultures de Vibrio diabolicus La souche HE800 est cultivée sur milieu 2216E [OPPENHEIMER, J. Mar. Res. 11, 10-18 (1952)] enrichi avec du glucose (30 g/1). La production est effectuée à 30 C et à pH 7,4 en fermenteur de 2 litres contenant 1 litre du milieu 2216E-glucosé. Après 48 heures de culture, le moût présente une faible viscosité (de l'ordre de 40 centipoises à 60 rpm). b) Purification de l'exopolysaccharide Les bactéries sont séparées du moût par une centrifugation à 20 000 g pendant 2 heures, puis le polysaccharide est précipité à partir du surnageant à l'aide d'éthanol pur, puis on effectue plusieurs lavages éthanol/eau en proportions croissantes d'éthanol, selon le procédé décrit par TALMONT et al. [Food Hydrocolloids 5, 171-172 (1991)] ou VINCENT et al. [Appl. Environ. Microbiol., 60, 4134-4141 (1994)]. Le polysaccharide obtenu est séché à 30 C et conservé à température ambiante. 2,5 g de polysaccharide purifié par litre de culture ont ainsi été obtenus. 1.2-Obtention des fibroblastes Les expériences ont été réalisées sur des fibroblastes d'origine dermique et des fibroblastes d'origine gingivale. Ces deux types de fibroblastes adoptent vis-à-vis du HE800 un comportement très similaire, par conséquent les résultats obtenus avec les fibroblastes dermiques sont extrapolables aux fibroblastes gingivaux. 1.2.1) Milieux de culture : Les cultures sont effectuées dans un milieu, dit complet, composé, de Dubelco MEM Glutamax I contenant de 100 U/ml de pénicilline 100 ug/ml de streptomycine et 2}ig/ml de fungizone (Gibco BRL Cergy Pontoise France) supplémenté ou non (milieu carencé) en sérum de veau foetal (SVF). 1.2.2) Origine des prélèvements tissulaires : Les biopsies dermiques utilisées sont mises en culture dans les 3 heures qui suivent leur prélèvement par le praticien. Les prélèvements utilisés sont obtenus après circoncision, à partir de prépuces d'enfants cliniquement sains. Les biopsies gingivales sont prélevées sur des patients jeunes (moins de 30 ans) exempt de pathologies. Ces biopsies sont situées au niveau de la gencive attachée de prémolaires extraites pour raisons orthodontiques. Ces gencives sont de plus, déclarées cliniquement saines par le praticien. Ces biopsies sont des bribes tissulaires détachées au cours de l'extraction et qui n'ont demandé aucune modification de l'acte opératoire. 1.2.3) Mise en culture : Les prélèvements dermiques et gingivaux sont rincés deux fois dans un milieu DMEM contenant une concentration d'antibiotique supérieure à la normale (pénicilline 6x, streptomycine 4x, fungizone2x) puis ils sont découpés en très petits explants(2mm2). Ces explants sont déposés à la pipette Pasteur stérile ou avec la pointe du scalpel, dans un flacon de culture de 25 cm2, coté parenchyme sur le plastique. La boîte est relevée et laissée 15 minutes dans cette position pour que les explants, à sec, adhèrent au plastique. Les explants ayant adhéré sont recouverts de quelques gouttes de DMEM supplémenté à 20 % en sérum de veau foetal (SVF). La boîte de culture est alors placée pendant une nuit dans un incubateur à 37 C, sous une atmosphère composée de 5 % de CO2 et de 95 % d'air. Le lendemain le surnageant est remplacé par du milieu frais comprenant 20% de SVF, il est renouvelé par la suite toutes les semaines. Après trois semaines les fibroblastes ont colonisé tout le fond de la boîte (les kératinocytes présents dans l'expiant n'adhèrent pas dans ces conditions de culture), on procède alors au repiquage. Les explants sont retirés à l'aide d'une pince, les cellules sont rincées deux fois au PBS, puis trypsinisées (Trypsine EDTA Gibco). La trypsinisation est alors stoppée par l'ajout de DMEM comprenant 10% de SVF. Les cellules sont comptées au compteur (Coulter) puis réensemencées dans plusieurs boîtes de culture. Elles sont, à ce moment, considérées en premier passage et sont entretenues dans un milieu complet contenant 10 % de SVF. Lorsque les cellules sont à nouveau confluentes un autre passage est effectué suivant la même procédure, et ce jusqu'au début des expérimentations. 1.3-Préparation des films et culture des fibroblastes 1.3.1) Préparation des films d'HE800 et culture des fibroblastes Un surfactage est effectué par le dépôt de 200pl d'une solution à 2mg/ml d'HE800 au fond des puits de culture (boîte 24 puits, 2cm2). La boîte de culture est déposée sous hotte de culture sur une platine chauffante réglée à 37 C, pendant au moins 5 heures. Après évaporation, un film d'HE800 se constitue au fond de la boîte. Les fibroblastes gingivaux sont ensemencés à raison de 10000 cellules par puits et cultivés pendant 7 jours. Une numération des cellules est effectuée chaque jour, certains puits sont fixés pour l'étude morphologique et l'immuno-détection de 1' a-actine des muscles lisses. 1.3.2) Préparation de films de collagène et de films composite collagène-HE800 et culture des fibroblastes : Le collagène utilisé est un collagène de type I acido-soluble (2mg/ml) obtenu à part=ir de queue de rat (Institut Jacques Boy, Reims). Le surfactage des boîtes de culture s'effectue par le dépôt de 2001x1 d'un mélange de collagène (40pg total) et d'HE800 (5, 50, ou 200pg total). La boîte de culture (boîte 24 puits, ou labtek, 2cm2 par puits) est déposée sous hotte de culture sur une platine chauffante réglée à 37 C, pendant au moins 5 heures. Après évaporation, un film de collagène avec ou sans HE800 se constitue au fond de la boîte. Des fibroblastes sont ensemencés sur ces films afin de s'assurer de la biocompatibilité de la nouvelle surface de culture. 1.3.3) Caractérisation de la structure des films : Les films de collagène et les films composites sont fixés à l'éthanol absolu -20 C puis réhydratés pour être colorés au rouge sirius ((coloration de Junquera, spécifique des collagènes). Ainsi, en rouge Sirius, sous lumière transmise tous les collagènes sont colorés, mais seuls les collagènes correctement fibrillés sont capables de dévier la lumière polarisée. 1.4-Culture en Lattis (matrice de collagène) . préparation de tissu conjonctif non minéralisé équivalent. Les lattis sont constitués avec le même collagène I que celui utilisé pour former les films collagéniques. Après neutralisation de la solution acide de collagène (3mg/lattis), le gel contenant les cellules et qui est en cours de polymérisation est versé dans une boîte de pétri de 5cm de diamètre. HE800 est ajouté au collagène avant l'addition des cellules à raison de 150pg, 300}.zg ou 600pg par lattis (respectivement 5%, 10%, et 20% de la quantité totale de collagène) 1.4.1) Préparation de la solution stock : Composants Quantité DMEM (poudre) 5g NaHCO3 l,lg AA non essentiels 5 ml (100x) H20 biA (stérile) 17 ml rer 250 ml Pour 50 ml de solution stock ajouter l0ml de Sérum de Veau Foetal 1.4.2) Préparation des lattis : Toutes les étapes de préparation du lattis se font dans la glace. solution stock 2,75 ml (SVF) Collagène (2mg/ml) 1,5 ml NaOH (0,1N) 0,25 ml cellules 0,5 _ ml (300000/ml) -Remuer puis verser dans la boîte de Pétri puis 10 laisser pendant 5 min à 37 C le lattis. - Après 1h les boîtes sont légèrement remuées afin de décoller les lattis des rebords. - Les milieux de culture sont changés chaque semaine. 15 1.4.3) Caractérisation des lattis (des matrices de collagène) . A différents temps de culture (11 et 40 jours) les lattis sont récupérés fixés dans du paraformaldéhyde puis préparés en vue de l'inclusion en paraffine. Des 20 coupes de 7pm d'épaisseur sont alors effectuées au microtome. Les colorations spécifiques de ces coupes permettent d'observer et d'étudier la structure, la cellularité des tissus conjonctifs reconstruits. Certains des paramètres mis en évidence peuvent par 25 la suite être étudiés par analyse d'images et ainsi être quantifiés. La qualité de la fibrillation collagénique est observée après coloration au rouge Filt H20 biA (stérile) Sirius, la cellularité des tissus conjonctifs équivalents a pu être estimée par analyse d'images après coloration des coupes à l'hémalun-éosine. 1.4.4) Détermination du nombre de fibroblastes contenus dans les lattis : La coloration par l'hémalun-éosine permet de distinguer les cellules de la matrice qui les environne. En effetl'hémalun colore les noyaux des cellules en bleu noir, tandis que l'éosine colore en rouge plus ou moins intense les cytoplasmes et les structures extracellulaires (éosinophile). Le contraste ainsi créé permet de distinguer chaque cellule sous un microscope équipé d'une caméra CDD reliée à un analyseur d'images semi-automatique. Les cellules se trouvant dans les champs définis par le grandissement microscopique sont alors comptées dans les lattis à 11 et 40 jours. Une dizaine de champs par coupe a été analysée. Deux groupes de cellules peuvent ainsi être différenciés selon leur situation géographique : les cellules se trouvant à l'intérieur du lattis (matrice de collagène) d'une part et les cellules se trouvant à la périphérie du lattis d'autre part. Pour calculer la cellularité des tissus conjonctifs équivalents chaque lattis est considéré cylindrique, la périphérie du lattis se définissant comme une couronne de 10pm d'épaisseur (équivalente au diamètre de deux assises cellulaires) représentant 2% du volume total du lattis.30 1.5-Immuno-détection indirecte de l'a-actine des muscles lisses. Les cellules fixées sont re-perméabilisées dans l'éthanol à 70% (20min), puis réhydratées dans du PBS (10 min). Les peroxydases endogènes sont bloquées avec une solution méthanol (30%), H2O? (0,3%). Cette opération est suivie d'un rinçage au PBS (2min) puis d'un blocage des sites antigéniques non spécifiques par une solution PBS/lait écrémé 1% (1h). Les cultures sont alors incubées avec un anticorps primaire (IgG de souris) dirigé contre l'a-active humaine (1/30; 50min) puis rincées au PBS (3 x 10 min). Les cellules sont alors incubées, dans le noir pendant 60 min avec un anticorps anti-IgG de souris biotinylé (1/200), rinçées au PBS (3 x 10 min) puis incubées avec de la streptavidine couplée à la peroxydase(1/200). Après rinçage (PBS 3x 10 min), la révélation de l'activité peroxydasique avec la 3-3' diaminobenzidine s'effectue dans un tampon Tris/HC1 (100mM, pH 7,2-7,4) contenant 0,1% de H2O2 (15 min, à l'obscurité). L'activité peroxydasique fait apparaître un matériel fibrillaire brun (correspondant aux microfilaments d'a-actine) dans le cytoplasme des cellules positives. Les produits utilisés proviennent de la firme DAKO. Les expériences contrôles concernant l'immunodétection de l'a-actine des muscles lisses ont été réalisées en omettant l'anticorps primaire et/ou en utilisant un anticorps secondaire d'une autre espèce animale que celle ayant permis l'obtention de l'anticorps primaire. -Résultats et Discussion. 2.1-Prolifération des fibroblastes gingivaux cultivés sur film de HE800. Les surfaces de culture ont été traitées par le HE800, afin de former un film polysaccharidique au fond des boîtes. On observe, lors premiers jours de culture (Jours 2 et 4) que le nombre de cellules ensemencées dans les boîtes enduites par le HE800 est largement inférieur au nombre de celles des boîtes témoins (Tableau I). Au dernier jour de l'expérimentation, par contre on remarque une inversion de ces résultats (Tableaux I et II). Les courbes présentées figure 1 montrent que les cellules cultivées sur film d'HE800 observent un temps de latence avant l'entrée en phase exponentielle de croissance, plus long que celui exprimé par les cellules cultivées sur plastique. D'autre part, alors que le nombre de cellules des cultures témoins atteint un plateau les jours les plus tardifs de l'expérience (cf. Figure 1 et Tableau III), les cultures sur film HE800 continuent à proliférer. Les observations effectuées lors de la culture ou après fixation des cellules permettent d'avancer des hypothèses quant aux comportements cellulaires exprimés dans les différentes conditions de culture : Les cultures sur film d'HE800 se caractérisent lors des premiers jours de cultures par 1a présence de nombreuses cellules qui n'adhérent pas au support. 23 Cette non-adhésion peut expliquer le retard à la prolifération observée lors des comptages cellulaires dans ces cultures. Les cellules témoins sont réparties de manière uniforme dans la boîte, sans orientation particulière, alors que les cellules ensemencées sur film HE800 s'organisent en cordons au centre de la boîte (Figure 2a). Ces résultats montrent l'incidence d'HE800 sur l'adhésion cellulaire. En effet les regroupements cellulaires qui sont observés habituellement, dans les cultures gingivales, n'ont pas d'orientation spécifique. Après les 2 premiers jours de culture ces cordons cellulaires commencent à former une structure centrale circulaire, allant en se densifiant exclusivement vers le centre (prolifération centripète). On peut aussi observer de nombreuses cellules à la périphérie de la boîte mais sans orientation particulière. Certaines cellules peuvent être présentes dans les zones séparant les regroupements cellulaires, elles sont isolées et semblent beaucoup plus étirées en longueur que les autres cellules des boîtes HE800 ou même témoin. Le marquage immuno-cytochimique concernant l'a-actine des muscles lisses montre : -Dans les témoins, de nombreuses cellules positives côtoient des cellules n'exprimant pas ces microfilaments (Figure 2b). -Dans les cultures en présence d'HE800, les cellules présentes dans les formations circulaires centrales n'expriment pas l'a-actine des muscles lisses par contre, des cellules exprimant cette isoforme de l'actine peuvent être trouvées en périphérie de la boîte. Ces résultats sont le reflet d'une sélection des souches fibroblastiques, en effet certaines cellules peuvent ne pas exprimer naturellement les récepteurs membranaires nécessaires à leur adhésion sur le film d'HE800. Parmi les sous-populations fibroblastiques non adhérentes, on retrouve celles qui expriment l'aactine des muscles lisses c'est-à-dire les myofibroblastes. Dans les expériences contrôles (omission de l'anticorps primaire ou utilisation d'un anticorps secondaire inapproprié) aucune positivité n'A été observée. Tableau I : Variation du nombre de cellules par puits au cours de la culture Jour Jour jour 2 4 7 _ Témoin 14812 45610 52980 HE800 10035 36995 64247 Tableau II: Pourcentages de prolifération Tableau III : Temps de doublement (heures) Jour Jour Jour 2 4 7 Témoin 100 100 100 HE800 67, 75 81,11 127,27 Td Td Td 0-2 2-4 4-7 Témoin 84,68 29.58 333.2 HE800 9522,64 25.50 90 2.2-Structuration du collagène de type I en présence d' HE800 . 2.2.1) Premières constatations Afin de réaliser les films comprenant: à la fois du collagène et de l'exopolysaccharide HE800, des solutions d'HE800 et de collagène I sont préalablement mélangées avant dépôt sur les boîtes de culture. De manière surprenante, il a été constaté que l'addition de l'exopolysacharide bactérien à la solution collagénique provoque l'apparition d'un agglomérat dense de couleur blanche. Cet agglomérat a pu être étalé sur une lame histologique puis colorée au rouge Sirius, colorant spécifique des collagènes. Ces lames histologiques montrent qu'effectivement le matériel étalé sur la lame est coloré par le rouge Sirius. De plus l'observation d'un matériel déviant dans différentes directions la lumière polarisée montre bien la présence de collagène sous sa forme fibrillaire. 2.2.2) Organisation de films composites collagène/HE800: Les différents films déposés sont composés de : - (1) collagène (40pg) - (2) collagène (40pg) + HE800 (50pg) - (3) collagène (40pg) + HE800 (200pg) L'observation au microscope du fond des boîtes montre pour les films (3) l'apparition d'un réseau dense composé de longs filaments. Les films (2) comportent quelques fibres beaucoup plus courtes, tandis que les films (1) n'en comportent pratiquement pas (cf. Figure 3a). Les 3 films se colorent au rouge Sirius, mais seul le film (3) montre un réseau fibrillaire déviant la lumière polarisée (cf. Figure 3b). Ces résultats indiquent que HE800 promeut la formation de fibres collagéniques, mais aussi permet une meilleure résistance de la trame collagénique devant des facteurs physiques tels que la température et les contraintes mécaniques. 2.3- Tissu conjonctif non minéralisé: Microscopie 10 photonique et électronique Les cellules sont cultivées dans une matrice collagénique (modèle de culture tridimensionnelle) afin de mimer au mieux les interactions cellules/matrice observées dans le tissu conjonctif. 15 Ces lattis ou tissus conjonctifs équivalents sont composés de collagène I seul (Témoins) ou de collagène I et d'HE800 en différentes proportions (quantité d'EPS = 20, 10 et 5% par rapport à la quantité de collagène contenu dans le lattis, c'est- 20 à-dire respectivement 300, 150 et 75pg). 2.3.1) Rétraction des lattis : Le premier paramètre étudié est la vitesse de rétraction des lattis : Les courbes de rétraction des 25 lattis témoins et des lattis comprenant de l'HE800 sont similaires (Figure 4). Malgré ces similarités, on remarque que les lattis HE800 ont une vitesse de rétraction plus lente que les lattis témoins lors des jours précoces de culture. Après le 1lème jour la 30 rétraction des lattis est presque totale. 2.3.2) Nombre de fibroblastes contenus dans les lattis : Le nombre de cellules présentes dans chaque lattis varie, aux deux temps de culture entre 180 000 et 250 000 cellules. Le nombre de cellules à la périphérie représente 2 à 12% du nombre total de cellules. Ces données sont compatibles avec ce qui a été décrit dans la littérature pour ce modèle de culture. Les résultats des tableaux IV, V et VI montrent le nombre de cellules par unité volumétrique (mm3) présentes dans la totalité du lattis et dans ses différentes régions. Les densités cellulaires volumétriques totales des lattis après 11 et 40 jours sont comprises entre 3200 et 5900 cellules/mm3 (cf. tableau IV). Ces valeurs sont comparables à celles retrouvées dans un tissu conjonctif humain normal comme cela à été décrit précédemment (Miller et al., Exp Dermatol. 2003 Aug;l2(4):403-11). La cellularité physiologique des lattis témoins et des lattis comprenant du HE800 atteste donc de la validité du modèle de culture utilisé et de la compatibilité d'HE800 avec ce modèle physiologique. La densité cellulaire totale (cf. tableau IV) des lattis témoins ne varie pas quelque soit le temps de culture. Au 11ème jour de culture, la densité cellulaire totale des lattis HE800 est inférieure de 25 à 40% à celles des lattis témoin. Au 40ème jour de culture les densités cellulaires des lattis témoins et des lattis HE800 sont équivalentes. Les variations de densités cellulaires observées à l'intérieur des lattis (cf. tableau V) reproduisent exactement celles de la totalité du lattis. L'organisation topologique des cellules de la couronne périphérique (tableau VI) diverge par contre totalement de celles des tableaux IV et V : - A 11 jours de culture les densités cellulaires de la couronne périphérique sont 4 fois supérieures à celles de l'intérieur du lattis et ne présentent que peu de variation entre les tissus conjonctifs équivalents témoins et les tissus conjonctifs équivalents comprenant HE800 (tableau VI). - A 40 jours de culture, une forte diminution de la cellularité périphérique est observée. Si cette diminution n'est que de 40% pour les :Lattis témoins, elle atteint 100 à 250% pour les lattis contenant du HE800. La densité cellulaire des lattis témoin reste 3 fois plus élevée à la périphérie qu'à l'intérieur (tableau IV et VI) par contre ces densités sont comparables pour les lattis HE800. La cellularité globale des lattis HE800 est plus faible que celle des lattis témoins aux jours précoces de culture puis deviennent équivalentes au jours tardifs de culture. Ces variations qui se répercutent sur les densités cellulaires des régions internes peuvent s'expliquer par une stimulation de la prolifération cellulaire, ou une migration massive de cellules périphériques vers l'intérieur. En effet à la périphérie des lattis, le nombre de cellules diminue au cours du temps de culture, cette diminution est particulièrement accentuée dans les lattis comprenant du HE800 (diminution par 2 à 3,5 fois du nombre de cellules). Cette diminution peut s'expliquer par, une perte d'adhésion des cellules 10 15 20 périphérique qui se détache de la matrice extracellulaire et/ou une migration massive de ces cellules à l'intérieur. Cela explique les gains globaux de cellularité, au cours du temps, dans les lattis contenant HE800. Tableau IV : Densité cellulaire dans la totalité du lattis: nombre de cellule par mm3 (entre parenthèse : diamètre des lattis en mm). Temps de 11 jours 40 jours Variation entre 11 et 40 jours culture Témoins 5924 (8,3) 5695 (8) - 4% HE800 20% 4468 (8) 6150 (8) + 27% HE800 10% 3899 (9,7) 6000 (8) + 35% HE800 5% 3491 (1,03) 5023 (8) + 30% Tableau V : Densité cellulaire à l'intérieur du lattis: nombre de cellule par mm3. Temps de 11 jours 40 jours Variation entre 11 culture et 4 0 jours Témoins 5568 5520 -3 HE800 20 % 4153 6085 + 22 HE800 10% 3517 5938 + 41 HE800 5% 3220 5005 + 36% Tableau VI: Densité cellulaire à la périphérie du lattis: nombre de cellule par mm3 Temps de 11 jours 40 jours Variation entre 11 culture et 40 jours Témoins 20134 14382 - 40 HE800 20% 23367 6531 - 258 HE800 10% 22161 9979 - 122 HE800 5% 17731 5939 - 199 Conclusion : HE800 favorise la prolifération des fibroblastes dermiques dans la matrice extracellulaire et/ou favorise leur mobilisation c'est-à-dire la sélection, la migration et la pénétration massive des cellules périphériques. 2.4.3) Etat de la matrice collagénique : 2.4.3.1) Microscopie photonique La coloration au rouge Sirius (coloration de Junquera) permet de colorer spécifiquement les collagènes, dans la peau par exemple ses collagènes apparaissent sous la forme d'une structure filamenteuse lâche, colorée en rouge. Les colorations au rouge Sirius des coupes histologiques après observation en lumière transmise et lumière polarisée (cf. Figures 5 a,b,c,d) montrent que l'addition d'HE800 lors de la formation du lattis permet la formation d'une matrice beaucoup plus dense et à des temps beaucoup plus courts que dans les lattis témoins. Pour exemple : la densité de la matrice collagénique témoin après 40 jours de culture est équivalente à celle observée dans les matrices collagéniques constituées en présence de HE800 à 11 jours de culture. Cet effet sur la densité est beaucoup plus important aux doses les plus faibles (10%, 5%).30 2.4.3.2) Microscopie électronique La microscopie électronique a été pratiquée sur des tissus conjonctifs équivalents cultivés pendant 11 jours. Un bon état ultrastructural des cellules a été observé, que ce soit dans les témoins ou que ce soit dans les lattis formés en présence des différentes concentrations d'HE800 (Figures 6 a,b,c,d). Aucunes fibres collagéniques n'a pu être observées dans les lattis témoins, les lattis comprenant 20% de HE800 permettent d'observer quelques éléments fibrillaires pris dans un gel constitué de l'exopolysaccharide. Les lattis comprenant 10% et 5 % d'exopolysaccharides sont très différents, en effets de nombreuses fibres collagéniques sont présentes, elles sont réparties dans tout le lattis et présentent, pour certaines, une striation périodique. Ces fibres ou fibrilles collagéniques sont piégées dans le gel constitué par l'HE800. Conclusion : L'HE800 accélère la fibrillation collagénique et favorise la constitution d'une matrice extracellulaire.25
L'invention concerne l'utilisation d'un polysaccharide excrété par l'espèce Vibrio diabolicus à des fins de régénération et de protection du tissu conjonctif non minéralisé du parodonte.
1) Utilisation d'un polysaccharide ou d'un sel de ce polysaccharide de masse molaire moyenne en poids comprise entre 500 000 et 2 000 000 g/mol, préférentiellement comprise entre 700 000 et 900 000 g/mol, caractérisé par une séquence osidique répétitive linéaire comprenant les 4 résidus osidiques suivants : [(-3)-D GlcNac R (1-4) D GIcA 13(1-4) D GIcA R (1-4) D GalNac a (1-)] pour la fabrication d'une composition, d'un médicament ou d'un dispositif médical ayant une activité régénératrice ou protectrice sur les tissus conjonctifs non minéralisés du parodonte. 2) Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que ledit polysaccharide est un polysaccharide excrété par l'espèce Vibrio diabolicus ou un dérivé de ce polysaccharide. 3) Utilisation du polysaccharide tel que défini dans la 1 ou 2 pour la fabrication d'une composition, d'un médicament ou d'un dispositif médical pour traiter une pathologie buccale dudit tissu conjonctif. 4) Utilisation selon la 3 caractérisée en ce que la pathologie buccale est liée à un état inflammatoire ou à un état traumatique. 5) Utilisation selon la 3 ou 4 caractérisée en ce que la pathologie buccale est choisie dans le groupe consistant en la parodontite, la gingivite, la fibrose gingivale, la récession gingivale, l'aphte, l'aphtose buccale récidivante, les maladies aphteuses et les maladies bulleuses. 6) Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que ladite composition ou ledit médicament est pour une administration topique au niveau du parodonte. 7) Utilisation selon l'une quelconque des 35 1 à 6, caractérisée en ce que laditecomposition ou ledit médicament est une composition topique à usage buccal sous la forme d'un gel, d'une solution, d'une émulsion ou d'un spray. 8) Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que ladite composition ou ledit médicament est une pâte dentifrice, un bain de bouche, un spray ou une colle pour denture. 9) Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que ledit dispositif 10 médical est un pansement buccal. 10) Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que ledit dispositif médical comprend une matrice de collagène. 11) Utilisation selon la 10, caractérisée 15 en ce que ladite matrice de collagène comprend un collagène choisi dans le groupe constitué des collagènes de type I, III, V ou d'un mélange de ceux-ci. 12) Utilisation selon l'une quelconque des 10 ou 11, caractérisée en ce que ladite matrice 20 de collagène comprend un collagène de type I. 13) Utilisation selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisée en ce que ladite matrice comprend en outre un ou plusieurs facteurs de croissance qui favorisent la colonisation de la matrice par les fibroblastes 25 gingivaux et la reconstitution du tissu conjonctif. 14) Utilisation selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisée en ce que ladite matrice comprend un ou plusieurs facteurs de croissance choisis dans le groupe constitué par TGF-beta, PDGF, FGF, VEGF, BMPs, CTGF. 30 15) Utilisation selon l'une quelconque des 10 à 14, caractérisée en ce que ladite matrice comprend en outre des fibroblastes gingivaux. 16) Utilisation sëldri l'une quelconque des 10 à 15, caractérisée en ce que ledit dispositif médical est un dispositif résorbable ou un implant. 17) Utilisation selon l'une quelconque des 10 à 16, caractérisée en ce que ledit dispositif médical est un substitut de gencive.
A,C
A61,C12
A61L,A61K,C12M,C12N,C12R
A61L 27,A61K 6,C12M 3,C12N 5,C12R 1
A61L 27/38,A61K 6/898,A61L 27/54,C12M 3/04,C12N 5/08,C12R 1/63
FR2893176
A1
CUVE DE REACTEUR NUCLEAIRE A EAU SOUS PRESSION.
20,070,511
L'invention concerne en général les réacteurs nucléaires à eau sous pression. Plus précisément, l'invention concerne une , du type comprenant : - une enveloppe extérieure comportant au moins une virole cylindrique à section circulaire, d'axe central vertical, et un fond bombé fermant une extrémité inférieure de la virole, - au moins une entrée et une sortie d'un fluide de refroidissement primaire, ménagées dans l'enveloppe chaudronnée, - un coeur comportant une pluralité d'assemblages de combustible nucléaire, disposés à l'intérieur de l'enveloppe chaudronnée, - une plaque de support de coeur sensiblement perpendiculaire à l'axe central et disposée à l'intérieur de l'enveloppe chaudronnée sous le coeur, un espace de fond de cuve étant ainsi délimité entre la plaque de support et le fond bombé, la plaque de support étant percée de trous de circulation du fluide primaire mettant en communication l'espace de fond de cuve avec le coeur, - des moyens pour canaliser le fluide primaire depuis la ou les entrées jusqu'à l'espace de fond de cuve, - un dispositif de tranquillisation disposé sous la plaque de support dans l'espace de fond de cuve, apte à tranquilliser au moins une partie du fluide primaire amené par les moyens de canalisation avant que ce fluide traverse la plaque de support, le dispositif de tranquillisation présentant suivant des directions perpendiculaires à l'axe central des dimensions compri- ses entre 30 % et 60 % du diamètre interne de la virole. Une telle cuve est connue du document EP-A-1 006 533, qui décrit des moyens de tranquillisation comprenant essentiellement une virole cylindrique coaxiale à l'axe central de la cuve. Ces moyens de tranquillisation donnent de très bons résultats. Toutefois, dans le cas où le fluide primaire forme de petits vortex, ceux-ci peuvent passer à travers l'espace interne de la virole sans être cassés. Dans ce contexte, l'invention vise à proposer une cuve de réacteur nucléaire pourvue d'un dispositif de tranquillisation d'efficacité améliorée, en particulier dans le cas où il se forme de petits vortex dans le fluide primaire. A cet effet, l'invention porte sur une cuve de réacteur nucléaire du type précité, caractérisée en ce que le dispositif de tranquillisation comprend au moins une plaque de tranquillisation sensiblement perpendiculaire à l'axe central, et une pluralité d'orifices de tranquillisation, les orifices de tranquillisation étant ménagés dans la plaque de tranquillisation et étant aptes à tranquilliser le fluide primaire par passage de celui-ci à travers les orifices. La cuve peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou suivant toutes les combinaisons techniquement possibles : - la plaque de tranquillisation présente suivant l'axe central une hauteur comprise entre 150/0 et 40% de la hauteur maximale de l'espace de fond de cuve prise suivant cet axe ; -la plaque de tranquillisation est monobloc ; - la plaque de tranquillisation est une pièce forgée usinée ; - les orifices de tranquillisation s'étendent à travers la plaque de tranquillisation parallèlement à l'axe central et sont répartis suivant un réseau à maille carrée ; - les orifices de tranquillisation présentent une section carrée perpendiculairement à l'axe central ; - les orifices de tranquillisation sont délimités au moins par un premier ensemble de lamelles parallèles entre elles et appartenant à la plaque de tranquillisation et par un second ensemble de lamelles parallèles entre elles et appartenant à la plaque de tranquillisation, les lamelles du premier en-semble étant perpendiculaires aux lamelles du second ensemble ; - les lamelles sont droites et s'étendent chacune à travers toute la plaque de tranquillisation suivant une direction perpendiculaire à l'axe cen- tral ; - les assemblages de combustible sont disposés dans le coeur suivant un réseau à maille carrée de côté déterminé, les lamelles du premier en-semble étant disposées suivant un pas constant multiple entier de la moitié dudit côté, les lamelles du second ensemble étant également disposées suivant un pas constant multiple entier de la moitié dudit côté ; - les lamelles présentent une épaisseur comprise entre 5 et 50 millimètres ; - le dispositif de tranquillisation comprend des colonnes de fixation de la plaque de tranquillisation sur la plaque de support de coeur, ces colonnes étant rigidement fixées sur des noeuds de la plaque de tranquillisation ménagés à l'intersection de lamelles des premier et second ensembles ; - la plaque de tranquillisation présente suivant l'axe central une hau- teur comprise entre 0,3 et 3,5 fois la plus grande dimension de la section des orifices de tranquillisation prise perpendiculairement à l'axe central ; - le dispositif de tranquillisation comprend une partie cylindrique entourant la plaque de tranquillisation et solidaire du bord extérieur de ladite plaque de tranquillisation ; et - la partie cylindrique s'étend suivant l'axe central au-delà de la plaque de tranquillisation vers la plaque de support de coeur, sur une hauteur comprise entre 25 et 100% de la hauteur de la plaque de tranquillisation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limita- tif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe axiale d'une partie inférieure d'une cuve de réacteur nucléaire conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe perpendiculairement à l'axe central de la plaque de tranquillisation de la figure 1, considérée suivant l'incidence des flèches II de la figure 1, seul un quart de la plaque étant représenté ; - la figure 3 est aune vue en coupe axiale du dispositif de tranquillisation de la figure 2, considérée suivant l'incidence des flèches III de la figure 2, seule la moitié de ce dispositif étant représenté ; et - la figure 4 est une vue agrandie d'un détail IV de la figure 2 sur la- quelle on a superposé les positions des trous de circulation du fluide primaire à travers la plaque de support de coeur et les positions des axes centraux des assemblages de combustible nucléaire. 4 La cuve 1 représentée sur la figure 1 est une cuve de réacteur nucléaire à eau sous pression. Elle comprend une enveloppe extérieure chaudronnée 2 comportant une virole cylindrique à section circulaire 4 d'axe central vertical X, un fond bombé 6 fermant une extrémité inférieure ouverte de la virole 4, et un couvercle (non représenté) fixé de manière amovible à une extrémité supérieure ouverte de la virole 4. La virole 4 comprend générale-ment plusieurs éléments de virole cylindriques soudés bout à bout. La cuve 1 comprend également plusieurs entrées d'un fluide de refroidissement primaire (non représentées), ménagées dans l'enveloppe chaudronnée 2, et plusieurs sorties (non représentées) de ce même fluide, également ménagées dans l'enveloppe chaudronnée 2. La cuve 1 comporte un coeur 8 comprenant une pluralité d'assemblages 10 de combustible nucléaire, disposés verticalement à l'intérieur de l'enveloppe chaudronnée 2. Elle comprend également une plaque de support de coeur 12 sensiblement perpendiculaire à l'axe central X disposée à l'intérieur de l'enveloppe chaudronnée 2, sous le coeur 8. La plaque 12 s'étend en bas de la virole cylindrique 4, un espace de fond de cuve 14 étant ainsi délimité entre la plaque de support 12 et le fond bombé 6. La cuve 1 comprend également une enveloppe de coeur 16 cylindri- que à section circulaire d'axe X, disposée autour du coeur 8. L'enveloppe 16 est ainsi interposée entre le coeur 8 et la virole cylindrique 4, et présente un diamètre réduit par rapport à cette virole. L'enveloppe 16 définit ainsi avec la virole 4 un espace annulaire 18 apte à canaliser la quasi-totalité du fluide primaire depuis les entrées jusqu'à l'espace de fond de cuve 14. La plaque de support 12 présente un diamètre sensiblement égal à celui de l'enveloppe 16, et est soudée sur toute sa périphérie à une extrémité inférieure ouverte de l'enveloppe 16. L'enveloppe 16 est, quant à elle, suspendue au bord supérieur de la virole 4, par des moyens adaptés qui ne seront pas décrits ici. Comme le montre la figure 1, la plaque de support 12 porte à sa périphérie une pluralité de clavettes radiales d'indexage 20, ces clavettes étant engagées dans des rainures de guidage 22 fixées à l'intérieur de la virole 4. Les clavettes 20 coopèrent avec les rainures 22 pour indexer en rotation la plaque de support 12 et l'enveloppe 16 autour de l'axe central X. Les assemblages de combustible nucléaire 10 du coeur 8 reposent sur la plaque de support 12 par l'intermédiaire de leurs embouts inférieurs (non représentés). Ils sont disposés verticalement, parallèlement les uns aux autres, suivant un réseau à mailles carrées. La taille de la maille carrée est constante dans tout le réseau. Chaque carré présente par exemple des côtés de 215 mm environ. La plaque de support 12 est percée de trous 24 de circulation du fluide primaire mettant en communication l'espace de fond de cuve 14 avec le coeur 8. Ces trous s'étendent selon l'axe central X et traversent la plaque de support 12 sur toute son épaisseur. Les trous 24 sont également disposés dans la plaque 12 suivant un réseau à mailles carrées, agencé de façon à ce que quatre trous 24 soient situés sous chaque assemblage 10. Lesdits quatre trous occupent les sommets d'une maille du réseau. Ce résultat est atteint en disposant les trous 24 dans un réseau dont toutes les mailles carrées sont sensiblement de même taille, le côté de chaque maille étant approximativement la moitié du côté de la maille du réseau d'assemblages combustibles. La maille du réseau de trous 24 présente donc une surface égale au quart de la maille du réseau d'assemblages combustibles. La cuve 1 comprend par ailleurs un dispositif de tranquillisation 26, disposé sous la plaque de support 12 dans l'espace de fond de cuve 14, et fixé à ladite plaque de support. Ce dispositif est apte à tranquilliser au moins une partie du fluide primaire canalisé par l'espace annulaire 18 vers le bas jusqu'à l'espace de fond de cuve 14, avant que ce fluide ne traverse la plaque de support 12 vers le haut pour pénétrer dans le coeur 8. Dans un premier mode de réalisation, représenté sur les figures 1 à 3, le dispositif de tranquillisation est un ensemble monobloc forgé usiné, com- prenant une partie cylindrique extérieure 28 à section circulaire, d'axe X, et une plaque de tranquillisation 30 sensiblement perpendiculaire à l'axe X, occupant toute la section intérieure de la partie cylindrique 28. La partie 28 6 entoure donc complètement la plaque 30, et est solidaire du bord extérieur de ladite plaque de tranquillisation 30. Comme le montre la figure 2, le dispositif de tranquillisation 26 comprend une pluralité d'orifices de tranquillisation 32 ménagés dans la plaque 30, et disposés selon un réseau à mailles carrées. Ces orifices 32 sont délimités par un premier ensemble de lamelles 34 parallèles entre elles et appartenant à la plaque de tranquillisation 30, et par un second ensemble de lamelles 36 parallèles entre elles et appartenant à la plaque de tranquillisation 30. Les lamelles 34 du premier ensemble sont perpendiculaires aux la- melles 36 du second ensemble. Les lamelles 34 et 36 s'étendent sur toute la hauteur de la plaque 30, la hauteur étant prise ici parallèlement à l'axe central X. Les lamelles 34 et 36 sont droites, et s'étendent chacune à travers toute la plaque de tranquillisation 30, suivant une direction perpendiculaire à l'axe central X. Les lamelles 34 s'étendent selon la direction notée Y sur la figure 2, et les lamelles 36 suivant la direction notée Z sur la figure 2. Les lamelles 34 et 36 sont solidaires de la partie cylindrique 28 à leurs deux extrémités opposées. Les lamelles 34 croisent les lamelles 36 en des points d'intersection qu'on dénommera ci-dessous noeuds, les lamelles 34 étant ainsi solidaires des lamelles 36 à chaque noeud, et ce sur toute la hauteur de la plaque de tranquillisation 30. Les lamelles 34 du premier ensemble sont disposées de manière à être écartées les unes des autres d'un pas constant égal au côté des mailles du réseau d'assemblage combustible 10. De même, les lamelles 36 du se- cond ensemble sont également disposées suivant un pas constant égal au côté des mailles du réseau d'assemblages combustibles. Les positions des lamelles 34 et 36 sont calées de telle sorte que, considérées suivant l'axe central X, ces lamelles soient disposées entre les trous de circulation 24 de la plaque de support de coeur 12. Les positions respectives des lamelles 34 et 36, des trous de circulation 24 et de l'axe central C des assemblages de combustible nucléaire, considérées suivant l'axe X, sont représentées sur la figure 4. On voit que les axes C occupent le centre des orifices carrés 32 délimités par les nervu- 7 res 34 et 36. Quatre trous 24 sont disposés sur les diagonales de chaque orifice carré 32, à mi-distance entre les coins de l'orifice et l'axe C. Comme on le voit sur la figure 2, tous les orifices de tranquillisation 32 ménagés dans la partie centrale de la plaque de tranquillisation 30 présen- tent une section carrée. Ces orifices 32 traversent la plaque de tranquillisation sur toute sa hauteur, parallèlement à l'axe central X. Ils sont tous de taille identique. En revanche, les orifices 32 situés à la périphérie de la plaque 30 présentent des formes diverses. Ces orifices sont délimités vers l'intérieur de la plaque 30 par les lamelles 34 et 36, et d'un côté radialement extérieur de la plaque 30 par la partie cylindrique 28. La plaque de tranquillisation 30 est circulaire et présente, dans un plan perpendiculaire à l'axe central X, un diamètre compris entre 30 % et 60 % du diamètre interne de la virole 4. Par ailleurs, la plaque de tranquillisation 30 présente, suivant l'axe central X, une hauteur h comprise entre 15 % et 40 % de la hauteur maxi-male H de l'espace de fond de cuve 14 (voir figure 1). Cette hauteur maxi-male H correspond à la distance séparant une face inférieure de la plaque de support de coeur 12 de la surface interne du fond bombé 6 suivant l'axe central X de la cuve. La hauteur h de la plaque 30 est comprise entre 0,3 et 3,5 fois la plus grande dimension de la section des orifices 32 prise perpendiculairement à l'axe X. De préférence, la hauteur h est comprise entre 0,5 et 2 fois ladite plus grande dimension, et vaut typiquement 1 fois ladite plus grande dimen- sion. Comme on le voit sur la figure 3, la partie cylindrique 28 du dispositif de tranquillisation se prolonge vers la plaque de support de coeur 12 au-delà de la face supérieure 37 de la plaque de tranquillisation 30. Par rapport à la face supérieure 37, la partie cylindrique 28 fait saillie sur une hauteur corn-prise entre 25 % et 100 % de la hauteur de la plaque de tranquillisation 30. Le diamètre de la plaque de tranquillisation 30 est par exemple de 2610 mm environ. Le diamètre extérieur de la partie cylindrique 28 est par exemple de 2690 mm. La hauteur de la plaque de tranquillisation 30 est par 8 exemple de 280 mm. La hauteur totale de la partie cylindrique 28 est par exemple de 430 mm. Le pas séparant cieux lamelles 34 ou deux lamelles 36 est de 215 mm environ, par exemple. Les lamelles présentent une épaisseur comprise entre 5 mm et 50 mm, et de préférence sensiblement égale à 15 mm. La longueur du côté des orifices 32 est dans ce cas d'environ 200 mm, la plus grande dimension de la section des orifices 32 étant 280 mm environ (diagonale de la section carrée). Le dispositif de tranquillisation 26 est fixé à la plaque de support de coeur 12 par l'intermédiaire de vingt-quatre colonnes 38 s'étendant parallèlement à l'axe central X. Ces colonnes 38, comme le montre la figure 1, sont rigidement fixées, à une extrémité inférieure, sur la plaque 30, et, à une extrémité supérieure, sur la plaque 12. A cet effet, des noeuds élargis 40 sont réalisés à l'intersection de cer- taines lamelles 34 et 36. Ces noeuds élargis 40 sont percés par des alésages 42 s'étendant parallèlement à l'axe central X. Les parties inférieures des colonnes 38 sont conformées en tiges filetées (non représentées). Ces tiges sont engagées dans les alésages 42, qu'elles traversent axialement de part en part. Des écrous 43 (figure 1) sont vissés sur les extrémités libres des tiges filetées en saillie sous la plaque 30. La liaison entre les colonnes 38 et la plaque de tranquillisation 30 est encore renforcée par des points ou des cordons de soudage réalisés entre les écrous et les bords des alésages 42. Comme on le voit sur la figure 2, les alésages 42 sont disposés à la périphérie de la plaque de tranquillisation 30, immédiatement à l'intérieur de la partie cylindrique 28. Les colonnes 38 sont régulièrement réparties autour de l'axe central X. Une extrémité supérieure de chaque colonne 38 est conformée en une plaque en croix 44 (figure 1), s'étendant perpendiculairement à l'axe X. La face supérieure de cette plaque en croix porte, en son centre, un pion de centrage, quatre trous de fixation étant ménagés dans les quatre branches de la plaque en croix. Ces plaques en croix 44 sont plaquées par leurs faces supérieures contre la plaque de support de coeur 12, les pions de centrage venant s'engager dans des logements ménagés sur la face inférieure de la 9 plaque 12 à cet effet. Des vis 45 (figure 1) traversent les orifices de la plaque en croix et sont engagées dans des trous filetés correspondants ménagés sur la face inférieure de la plaque 12. Les positions des trous filetés sont choisies de façon à ce que la colonne 38 soit positionnée au centre d'une maille carrée du réseau de trous de circulation 24. De même que précédemment, des points ou des cordons de soudure permettent de renforcer la liaison entre la plaque en croix 44 et la face inférieure de la plaque de support de coeur 12. On va maintenant décrire la circulation du fluide primaire à l'intérieur de la cuve de l'inventionä Le fluide primaire est généralement de l'eau. Il est refoulé par les pompes primaires du réacteur, et pénètre à l'intérieur de la cuve 1 par les entrées ménagées dans l'enveloppe chaudronnée 2. L'eau primaire circule ensuite vers le bas dans l'espace annulaire 18, jusqu'à l'espace de fond de cuve 14. Une petite partie de l'eau, en sortant de l'espace annulaire 18, passe directement entre le dispositif de tranquillisation 26 et la plaque de fond de coeur 12, sans passer à travers le dispositif de tranquillisation. Cette petite partie de l'eau pénètre ensuite dans le coeur 8 du réacteur en passant à travers les orifices 24 de la plaque 12. La majeure partie de l'eau primaire, en sortant de l'espace annulaire 18, circule le long du fond bombé 6, puis remonte parallèlement à l'axe X, à travers le dispositif de tranquillisation 26. L'eau traverse les orifices de tranquillisation 32, puis continue son mouvement ascendant en passant à travers les trous de circulation 24 de la plaque 12. L'eau primaire remonte ensuite le long des assemblages de combustible nucléaire 10, au contact duquel elle s'échauffe. Elle sort de la cuve 1 par les sorties ménagées dans l'enveloppe chaudronnée 2. La cuve décrite ci-dessus présente de multiples avantages. La structure du dispositif de tranquillisation (plaque percée d'une plu- ralité d'orifices) lui permet de casser très efficacement les petits vortex qui viendraient à se former dans le fluide primaire entrant dans l'espace de fond de cuve, ou se développant dans l'espace de fond de cuve au point de rencontre des courants venant des différentes entrées de la cuve. Par ailleurs, le choix des dimensions du dispositif de tranquillisation perpendiculairement à l'axe central de la cuve contribue à rendre celui-ci particulièrement efficace. Le fait que les orifices de tranquillisation soient délimités par des la- melles perpendiculaires les unes aux autres ménagées dans la plaque de tranquillisation conduit à un très bon compromis entre l'efficacité de la tranquillisation du fluide et la perte de charge subie par ce fluide en traversant la plaque. Ceci permet en dernier ressort de limiter la charge des pompes primaires. La disposition des lamelles par rapport aux trous de passage du fluide primaire à travers la plaque de support de coeur permet de faciliter la circulation du fluide dans la cuve. Par ailleurs, la hauteur de la plaque de tranquillisation et l'épaisseur des lamelles sont choisies dans des plages contribuant à améliorer le corn- promis entre la transparence de la plaque de tranquillisation, l'efficacité de la tranquillisation, et la tenue mécanique du dispositif de tranquillisation. Le rapport entre la hauteur de la plaque et la plus grande dimension de la section des orifices de cette plaque est également optimisé en vue d'améliorer l'efficacité de la tranquillisation. Le dispositif de tranquillisation est suspendu sous la plaque de support de coeur, et peut donc être sorti de la cuve du réacteur avec le sous-ensemble constitué par l'écran 16 et la plaque 12. La partie cylindrique extérieure entourant la plaque de tranquillisation et se prolongeant au-delà de celle-ci vers la plaque de support de coeur permet de canaliser le fluide primaire sortant des orifices de tranquillisation et se dirigeant vers la plaque de support de coeur et de limiter les turbulences dans ce fluide. Quand la cuve est utilisée dans un réacteur comprenant plusieurs boucles primaires (typiiquement 4), chacune associée à une entrée et une sortie de la cuve, on a constaté que le dispositif de tranquillisation était particulièrement efficace dans le cas où la circulation dans l'une des boucles est interrompue. En effet, les entrées sont généralement réparties sur la cuve de façon que la circulation dans l'espace annulaire 18 conduisant à l'espace 11 de fond de cuve soit uniforme sur toute la périphérie de cet espace 18. La perte d'une des boucles primaires provoque une dissymétrie dans la circulation du fluide dans l'espace annulaire, de telle sorte qu'il se crée de nombreux vortex dans le fluide primaire entrant dans l'espace de fond de cuve. Le dispositif de tranquillisation décrit ci-dessus permet de casser ces vortex de manière extrêmement efficace. La cuve décrite ci-dessus peut présenter de multiples variantes. Le dispositif de tranquillisation peut ne pas comprendre de partie cylindrique extérieure entourant la plaque de tranquillisation. Le dispositif de tranquillisation peut également comporter une partie cylindrique extérieure de hauteur sensiblement égale à celle de la plaque, cette partie cylindrique extérieure ne s'étendant donc pas au-delà de la plaque de tranquillisation vers la plaque de support de coeur. La plaque de tranquillisation 30 peut ne pas présenter une forme cir- culaire perpendiculairement à l'axe central X. Elle peut présenter une forme carrée, rectangulaire, ovale, ou toute autre forme permettant d'obtenir une bonne efficacité pour la tranquillisation du fluide primaire. Dans tous les cas, les dimensions de la plaque suivant des directions perpendiculaires à l'axe central restent comprises entre 30 % et 60 % du diamètre interne de la virole de l'enveloppe chaudronnée. Le dispositif de tranquillisation peut comprendre plusieurs plaques, planes, fixées les unes aux autres. Chaque plaque présente la structure décrite ci-dessus, et est pourvue de lamelles perpendiculaires les unes aux autres délimitant des orifices de tranquillisation du fluide primaire. Ces diffé-rentes plaques sont disposées perpendiculairement à l'axe central de la cuve, dans un même plan. Chaque plaque peut être entourée par une partie cylindrique qui se prolonge au-delà de cette plaque vers la plaque de support de coeur. La plaque de tranquillisation peut ne pas être une pièce forgée usi- née, mais plutôt être une structure mécano-soudée. La plaque de tranquillisation peut être fixée sur la plaque de support de coeur par des moyens différents des colonnes de fixation décrites ci-dessus, par exemple par des entretoises soudées, sous réserve que ces moyens permettent une liaison suffisamment résistante entre les deux pla-ques. Les lamelles 34 et 36 peuvent être disposées suivant un pas différent du côté des mailles carrées du réseau du réseau d'assemblages combusti- bles. Dans ce cas, on choisit un pas constant multiple entier de la moitié du-dit côté. De préférence, on choisit un pas compris entre une fois et six fois la moitié dudit côté. Il est ainsi possible de faire passer les lamelles 34 et 36 entre les rangées de trous de circulation 24 de la plaque de support, sans obturer ceux-ci, même partiellement. Les orifices 32 ménagés dans la plaque 30 ne sont pas nécessaire-ment carrés. Ils peuvent prendre toutes sortes de formes : rectangulaire, rond, ovale, ou autre. De manière à garantir un bon fonctionnement du dis-positif de tranquillisation, il est important que ces orifices soient répartis sur toute la surface de la plaque 30, de préférence de manière uniforme. Dans ce but, il est particulièrement favorable de les disposer en un réseau de maille constante. Cette maille peut être carrée, triangulaire, en losange ou présenter une autre forme, sous réserve que celle-ci soit adaptée à la forme des orifices. Les orifices doivent être de faibles sections pour casser efficacement les petits vortex, et en nombre suffisant pour que la transparence de la plaque soit élevée, et pour que le fluide primaire ne subisse pas une forte perte de charge en traversant la plaque
L'invention concerne une cuve de réacteur nucléaire à eau sous pression, comprenant :- une enveloppe extérieure comportant au moins une virole cylindrique et un fond bombé,- une plaque de support de coeur, un espace de fond de cuve étant délimité entre la plaque de support et le fond bombé, la plaque de support étant percée de trous de circulation du fluide primaire mettant en communication l'espace de fond de cuve avec le coeur,- un dispositif de tranquillisation (26) disposé dans l'espace de fond de cuve,caractérisée en ce que le dispositif de tranquillisation (26) comprend au moins une plaque de tranquillisation (30) sensiblement perpendiculaire à l'axe central de la cuve et une pluralité d'orifices de tranquillisation (32), les orifices de tranquillisation (32) étant ménagés dans la plaque de tranquillisation (30) et étant aptes à tranquilliser le fluide primaire par passage de celui-ci à travers les orifices (32).
1.- Cuve (1) de réacteur nucléaire à eau sous pression, comprenant : - une enveloppe extérieure (2) comportant au moins une virole cylin- drique (4) à section circulaire d'axe central vertical (X), et un fond bombé (6) fermant une extrémité inférieure de la virole (4), - au moins une entrée et une sortie d'un fluide de refroidissement primaire, ménagées dans l'enveloppe chaudronnée (2), - un coeur (8) comportant une pluralité d'assemblages de combustible nucléaire (10), disposé à l'intérieur de l'enveloppe chaudronnée (2), - une plaque de support de coeur (12) sensiblement perpendiculaire à l'axe central (X) et disposée à l'intérieur de l'enveloppe chaudronnée (2) sous le coeur (8), un espace de fond de cuve (14) étant ainsi délimité entre la plaque de support (12) et le fond bombé (6), la plaque de support (12) étant percée de trous (24) de circulation du fluide primaire mettant en corn- munication l'espace de fond de cuve (14) avec le coeur (8), - des moyens (16, 18) pour canaliser le fluide primaire depuis la ou les entrées jusqu'à l'espace de fond de cuve (14), - un dispositif de tranquillisation (26) disposé sous la plaque de support (12) dans l'espace de fond de cuve (14), apte à tranquilliser au moins une partie du fluide primaire amené par les moyens de canalisation (16, 18) avant que ce fluide traverse la plaque de support (12), le dispositif de tranquillisation (30) présentant suivant des directions perpendiculaires à l'axe central (X) des dimensions comprises entre 30% et 60% du diamètre interne de la virole (4). caractérisée en ce que le dispositif de tranquillisation (26) comprend au moins une plaque de tranquillisation (30) sensiblement perpendiculaire à l'axe central (X) et une pluralité d'orifices de tranquillisation (32), les orifices de tranquillisation (32) étant ménagés dans la plaque de tranquillisation (30) et étant aptes à tranquilliser le fluide primaire par passage de celui-ci à tra- vers les orifices (32). 2. Cuve selon la 1, caractérisée en ce que la plaque de tranquillisation (30) présente suivant l'axe central (X) une hauteur compriseentre 15% et 40% de la hauteur maximale de l'espace de fond de cuve (14) prise suivant cet axe. 3. Cuve selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la plaque de tranquillisation (30) est monobloc. 4. Cuve selon la 3, caractérisée en ce que la plaque de tranquillisation (30) est une pièce forgée usinée. 5. Cuve selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que les orifices de tranquillisation (32) s'étendent à travers la plaque de tranquillisation (30) parallèlement à l'axe central (X) et sont répartis suivant un réseau à maille carrée. 6. Cuve selon la 5, caractérisée en ce que les orifices de tranquillisation (32) présentent une section carrée perpendiculairement à l'axe central (X). 7. Cuve selon la 6, caractérisée en ce que les orifices de tranquillisation (32) sont délimités au moins par un premier ensemble de lamelles (34) parallèles entre elles et appartenant à la plaque de tranquillisation (30) et par un second ensemble de lamelles (36) parallèles entre elles et appartenant à la plaque de tranquillisation (30), les lamelles (34) du premier ensemble étant perpendiculaires aux lamelles (36) du second ensemble. 8. Cuve selon la 7, caractérisée en ce que les lamelles (34, 36) sont droites et s'étendent chacune à travers toute la plaque de tranquillisation (30) suivant une direction perpendiculaire à l'axe central (X). 9. Cuve selon la 8, caractérisée en ce que les assemblages de combustible (10) sont disposés dans le coeur (8) suivant un ré- seau à maille carrée de côté déterminé, les lamelles (34) du premier ensemble étant disposées suivant un pas constant multiple entier de la moitié dudit côté, les lamelles (36) du second ensemble étant également disposées suivant un pas constant multiple entier de la moitié dudit côté. 10. Cuve selon l'une quelconque des 7 à 9, caractéri- sée en ce que les lamelles (34, 36) présentent une épaisseur comprise entre 5 et 50 millimètres. 11. Cuve selon rune quelconque des 7 à 10, caractérisée en ce que le dispositif de tranquillisation (26) comprend des colonnes(38) de fixation de la plaque de tranquillisation (30) sur la plaque de support de coeur (12), ces colonnes (38) étant rigidement fixées sur des noeuds (40) de la plaque de tranquillisation (30) ménagés à l'intersection de lamelles (34, 36) des premier et second ensembles. 12. Cuve selon l'une quelconque des 6 à 11, caractérisée en ce que la plaque de tranquillisation (30) présente suivant l'axe central (X) une hauteur comprise entre 0,3 et 3,5 fois la plus grande dimension de la section des orifices de tranquillisation (32) prise perpendiculairement à l'axe central (X). 13. Cuve selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de tranquillisation (26) comprend une partie cylindrique (28) entourant la plaque de tranquillisation (30) et solidaire du bord extérieur de ladite plaque de tranquillisation (30). 14. Cuve selon la 12, caractérisée en ce que la partie cylindrique (28) s'étend suivant l'axe central (X) au-delà de la plaque de tranquillisation (30) vers la plaque de support de coeur (12), sur une hauteur comprise entre 25 et 100% de la hauteur de la plaque de tranquillisation (30).
G
G21
G21C
G21C 13
G21C 13/02
FR2888801
A1
PANNEAU PUBLICITAIRE AMOVIBLE
20,070,126
La présente invention concerne un dispositif de support publicitaire amovible sur le toit d'un véhicule permettant l'affichage de ses caractéristiques ou prix. Il est destiné à l'équipement de tous véhicules, aussi bien professionnels que particuliers. Ces panneaux ont pour effet de mettre en valeur des véhicules en expositions. Ils sont plaqués sur le toit les toits des véhicules par deux bandes magnétiques souples. Ils sont notamment légers, facile d'utilisation. Ce support publicitaire a comme avantages, une facilité de rangement, et une durabilité suivant le matériau utilisé. De plus, le dispositif selon l'invention permet de vendre et d'attirer l'oeil. Il comporte en effet selon une première caractéristique, une matière fiable, résistante à tout climat. Grâce à ses deux bandes magnétiques souples, le panneau reste amovible. Les produits existants se présentent soit sous forme de supports comportant des parties en acier, aluminium, ou aimants rigides pouvant abîmer les carrosseries en cas d'arrachement (vent ou roulage), soit sous forme de panneaux exécutés par pliages en matériaux multicouches ce qui les fragilisent rapidement ( causes en sont essentiellement les fortes pressions exercées par le vent et les différences de températures, ainsi que les UV). La présente invention permet de palier à ces différents inconvénients. Elle est entièrement fabriqué avec des matériaux souples, éliminant ainsi tout risques de rayures ou d'enfoncements sur les carrosseries. D'autres part n'étant constitué que de matériaux pleins mono couche, et ne nécessitant aucun pliage, elle offre dans le temps une résistance, une souplesse aux vents et aux roulages. Le dispositif est constitué en matières souples comme le plastique, PVC, Polyester ou carton (1). Ce produit se roule, formant un cylindre, présentant à l'avant et à l'arrière les indications désirés (5). Doté de bandes magnétiques souples, il se pose ainsi aisément sur tous supports. Une fois le support roulé, la partie (2) , passe au travers de la fente (3). La (2) et (4) forment la base de support. La partie (5) est l'emplacement des inscriptions. Deux découpes rectangulaires sont faites à une extrémité de la feuille délimitant ainsi une partie centrale où viennent se coller les bandes magnétiques souples (2). Le panneau est disposé à l'avant du véhicule. FIG 3. Le dispositif selon 1' invention est particulièrement destiné à la publicité
The medium has a sheet (1) rolled in such a way to form a cylinder and made of flexible material e.g. polyvinyl chloride. The cylinder is provided with a flexible magnetic tape for installing the cylinder on supports. Advertising inscriptions are applied on two sides of the sheet. A part (2) passes through a slit (3), and parts (2, 4) form a base of the supports after the sheet is rolled, where the diameter (6) of the slit is greater than its width.
1 ) Dispositif de support publicitaire amovible sur le toit d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il compose d'une seule et unique feuille de matière souple roulée de façon à former un cylindre doté de bandes magnétiques souples. 2 ) Dispositif suivant la 1, caractérisé par le fait qu'une fois la feuille roulée, la partie (2) passe à travers de la fente (3), les parties (2) et (4) formant la base du support, et la partie (5) étant l'emplacement de l'inscription. 3 ) Dispositif suivant les (1) et (2) caractérisé par le fait que la fente 3 se voit, à ses extrémités, poinçonnée d'un diamètre supérieur (6) à sa largeur afin de limiter les risques de déchirements de la feuille lors de ses différentes manipulations. 4 ) Dispositif suivant l'une des précédentes caractérisé par le fait que la feuille (1) est rectangulaire; à une extrémité de celle-ci, deux découpes rectangulaires sont faites sur sa largeur en ses angles opposés; la partie centrale ainsi délimitée pourra être d'environ 1 tiers de cette largeur et c'est sur cette partie qu'une bande magnétique souple se colle (2). 5 ) Dispositif suivant l'une quelque des précédentes, caractérisé en ce que les inscriptions publicitaires peuvent s'appliquer sur les deux côtés de la feuille.
B
B60
B60R
B60R 13
B60R 13/00
FR2890522
A1
PROCEDE D'ACCELERATION DE LA RECHERCHE D'UN RESEAU DE TELECOMMUNICATION PAR UN TERMINAL MOBILE
20,070,309
5 DOMAINE TECHNIQUE L'invention se situe dans le domaine des télécommunications et concerne plus spécifiquement un procédé d'optimisation de la recherche d'un réseau public terrestre de communication (PLMN, pour Public Land Mobile Network) par un terminal mobile muni d'une mémoire non volatile et d'une carte SIM. L'invention concerne également un terminal de communication mobile multimode comportant des moyens pour mettre en oeuvre le procédé. Rappelons que chaque PLMN dispose d'une identité composée de deux champs, un premier champ comportant le code MCC (pour Mobile Country Code) du pays du PLMN et un deuxième champ comportant le code MNC (pour Mobile National Code) attribué au PLMN d'un opérateur donné dans le pays pour le distinguer des PLMN des autres opérateurs dans ce pays. Dans un pays donné, les PLMN ont tous un même MCC attribué par un organisme international, l'IUT (pour International Telecommunication Union), afin d'éviter qu'un même code ne soit utilisé par deux pays différents Les deux champs MCC et MNC font partie intégrante d'un code d'identification de l'abonné IMSI (pour International Mobile Subscriber Identity). 2890522 2 ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Lorsqu'un utilisateur d'un terminal mobile se déplace dans des zones géographiques couvertes par des PLMN distincts, à chaque perte de couverture sur le réseau courant, le terminal mobile doit rechercher un nouveau réseau offrant les meilleures conditions de communication. Les recommandations du Groupe 3GPP (3rd Generation Partnership Project) 3GPP TS 31.102 propose une configuration de priorité de technologie d'accès radio (RAT, pour Radio Access Technology) consistant à associer une ou plusieurs RAT à un PLMN. Ainsi, à chaque fois que le terminal perd la couverture réseau, il recherche alors les réseaux présents dans l'environnement en donnant la priorité à la technologie d'accès radio ayant le plus haut niveau de priorité. La configuration des niveaux de priorité dans la carte SIM peut être faite par l'opérateur ou par l'abonné. Les PLMN auxquels sont associées des RAT configurées par l'opérateur sont désignés par OPLMN et les PLMN auxquels sont associées des RAT configurées par l'utilisateur sont désignés par UPLMN. Les configurations de priorité sont consignées dans des listes stockées dans la carte SIM du terminal. Un inconvénient de l'art antérieur décrit ci-dessus provient du fait que si le terminal recherche un PLMN qui n'est pas explicitement répertorié dans une des listes de la carte SIM, la sélection de la RAT est effectuée de façon aléatoire et peut conduire à un choix non conforme aux besoins de l'utilisateur et/ou aux prérogatives de l'opérateur en terme d'accord d'itinérance et/ou de rentabilité financière. Cette situation peut se produire également si le terminal trouve un PLMN auquel n'est associée aucune RAT prioritaire dans la carte SIM. Le but de l'invention est de pallier les inconvénients de l'art antérieur décrits ci-dessus. Un autre but de l'invention est de limiter la consommation de la batterie du terminal en réduisant la durée de la procédure de recherche de réseau par un terminal. EXPOSÉ DE L'INVENTION A cet effet, l'invention préconise un procédé permettant d'optimiser la recherche d'un réseau public terrestre de communication (PLMN) par un terminal mobile muni d'une mémoire non volatile et d'une carte SIM afin de tenir compte des préférences de l'utilisateur et/ou de l'opérateur quant à la technologie d'accès radio à utiliser dans les différents pays dans lesquels le terminal est susceptible d'être utilisé. Ce procédé comporte les étapes suivantes: - rechercher un PLMN en fonction d'informations de priorité inscrites dans la carte SIM, et pour un PLMN trouvé, - vérifier si la carte SIM contient une indication de priorité relative à au moins une technologie d'accès radio spécifique associée à ce PLMN, - si oui, sélectionner une cellule de ce PLMN, - si non, vérifier si la mémoire non volatile contient une indication relative à au moins une technologie d'accès radio spécifique à sélectionner prioritairement dans le pays dudit PLMN, - si oui, sélectionner une cellule dudit PLMN dans laquelle est déployée ladite technologie d'accès radio spécifique, - si non, sélectionner une cellule dans laquelle est déployée une technologie d'accès radio prédéfinie par défaut dans la mémoire non volatile. Le procédé selon l'invention comporte une étape préalable consistant à enregistrer dans la mémoire non volatile une association entre au moins un code représentatif d'un pays dans lequel le terminal est susceptible d'être utilisé et au moins une technologie d'accès radio à rechercher prioritairement dans ce pays. Préférentiellement, ladite mémoire non volatile comporte en outre une indication d'une technologie d'accès radio à rechercher par défaut dans les pays non répertoriés dans la mémoire non volatile. Ladite indication peut être inscrite par l'opérateur dans la mémoire non volatile lors de la conception de ladite mémoire, ou téléchargée à distance dans ladite mémoire non volatile. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite indication est reconfigurable par l'opérateur et/ou par l'utilisateur dudit terminal. Le procédé selon l'invention est mis en oeuvre dans un terminal de télécommunication mobile multimode GSM/UMTS muni d'une mémoire non volatile et d'une carte SIM. Ladite mémoire non volatile comporte un enregistrement de l'association entre au moins un code représentatif d'un pays dans lequel le terminal est susceptible d'être utilisé et au moins une technologie d'accès radio à rechercher prioritairement dans ce pays. Ladite liste comporte en outre une indication d'une technologie d'accès radio à rechercher par défaut dans les pays non répertoriés dans la mémoire non volatile. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, prise à titre d'exemple non limitatif en référence à la figure annexée illustrant un organigramme de recherche de PLMN conforme à l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Dans la suite de cette description, on désignera par: - H-PLMN (pour Home PLMN), le réseau public auprès duquel l'abonné a souscrit un abonnement (GSM ou 25 UMTS) par exemple, - UPLMN (pour User PLMN), un PLMN appartenant à une liste de réseaux à rechercher prioritairement en fonction de critères choisis par l'utilisateur inscrits dans la carte SIM, - OPLMN (pour Operator PLMN), un PLMN appartenant à une liste de réseaux à rechercher prioritairement en fonction de critères choisis par l'opérateur inscrits dans la carte SIM et par RAT (pour Radio Access Technology) la technologie d'accès radio mise en oeuvre dans un PLMN. L'invention va être décrite dans un exemple de mise en oeuvre du procédé dans un téléphone mobile multimode GSM/UMTS comportant une mémoire non volatile comportant une association entre au moins un code d'un pays dans lequel le terminal est susceptible d'être utilisé et au moins une technologie d'accès radio à rechercher prioritairement dans ce pays. Cette association est inscrite dans une liste contenant le MCC (pour Mobile Country Code) d'un pays et la ou les RAT(s) que le terminal doit rechercher en priorité dans ce pays. La figure annexée illustre les étapes de recherche de PLMN par le téléphone mobile à l'allumage ou suite à une perte de couverture réseau dans une zone d'itinérance. A l'allumage du mobile (étape 2) dans cette zone, la couche physique L1, AS (pour Access Stratum) balaie (étape 4) la liste de fréquences des cellules voisines (ARFCN, pour Absolute Radio Frequency Number), la liste des fréquences balises des cellules voisines BA list pour le système GSM, et la liste des fréquences porteuses de codes d'embrouillage des cellules 3G voisines 3G Cell Reselection-list pour le système UMTS, puis établit une liste de PLMN disponibles dans son environnement. Aux étapes 6, 8 et 10, le terminal vérifie si la carte SIM contient une indication de priorité relative au réseau HPLMN, ou un réseau UPLMN ou à un réseau OPLMN afin de prendre en compte les indications de priorité de l'utilisateur ou de l'opérateur. Si le terminal trouve dans la carte SIM (flèches 12,14, 16) une telle indication de priorité, il vérifie (étape 20) si la carte SIM contient en plus une indication de priorité relative à une technologie d'accès radio dans le réseau trouvé. Dans l'affirmative (flèche 22), le terminal sélectionne une cellule dans laquelle est mise en oeuvre la RAT prioritaire et campe sur la cellule sélectionnée (étape 24). Dans la négative (flèche 26), le terminal vérifie (étape 30) si le MCC du PLMN sélectionné est associé dans la liste de la mémoire non volatile à une technologie d'accès radio prioritaire. L'étape 30 est exécutée également si le terminal ne trouve pas dans la carte SIM (flèche 40) une indication de priorité relative à l'un des réseaux HPLMN, UPLMN et OPLMN, Si le MCC du PLMN sélectionné est associé dans la liste de la mémoire non volatile à une technologie d'accès radio prioritaire (flèche 42), le terminal sélectionne prioritairement une cellule dans laquelle est déployée la technologie d'accès radio prioritaire indiquée et campe sur la cellule sélectionnée (étape 44). Si le MCC du PLMN sélectionné n'est associé à aucune technologie d'accès radio prioritaire dans la liste de la mémoire non volatile (flèche 46), le terminal sélectionne une cellule dans laquelle est déployée la technologie d'accès radio définie par défaut pour tous les pays non répertoriés dans ladite liste (étape 50)
L'invention concerne un procédé d'optimisation de la recherche d'un réseau public terrestre de communication (PLMN) par un terminal mobile muni d'une mémoire non volatile et d'une carte SIM.Ce procédé comporte les étapes suivantes :- rechercher (4) un PLMN en fonction d'informations de priorité inscrites dans la carte SIM,et pour un PLMN trouvé,- vérifier (6, 8, 10) si la carte SIM contient une indication de priorité relative à au moins une technologie d'accès radio spécifique associée à ce PLMN,- si oui (12, 14, 16), sélectionner une cellule de ce PLMN (20, 24),- si non (40), vérifier si la mémoire non volatile contient une indication relative à au moins une technologie d'accès radio spécifique à sélectionner prioritairement dans le pays dudit PLMN,- si oui (42), sélectionner (44) une cellule dudit PLMN dans laquelle est déployée ladite technologie d'accès radio spécifique,- si non (46), sélectionner (50) une cellule dans laquelle est déployée une technologie d'accès radio prédéfinie par défaut dans la mémoire non volatile pour tous les pays non répertoriés dans la mémoire non volatile.
1. Procédé d'optimisation de la recherche d'un réseau public terrestre de communication (PLMN) par un terminal mobile comportant au moins une mémoire 5 non volatile et au moins une carte SIM, procédé caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - rechercher (4) un PLMN en fonction d'information de priorité inscrite dans la carte SIM, et pour un PLMN est trouvé, - vérifier (6, 8, 10) si la carte SIM contient une indication de priorité relative à au moins une technologie d'accès radio spécifique associée à ce PLMN, - si oui (12, 14, 16), sélectionner une cellule de ce PLMN (20, 24), - si non (40), vérifier si la mémoire non volatile contient une indication relative à au moins une technologie d'accès radio spécifique à sélectionner prioritairement dans le pays dudit PLMN, - si oui (42), sélectionner (44) une cellule dudit PLMN dans laquelle est déployée ladite technologie d'accès radio spécifique, - si non (46), sélectionner (50) une cellule dans laquelle est déployée une technologie d'accès radio prédéfinie par défaut dans la mémoire non volatile pour tous les pays non répertoriés dans la mémoire non volatile. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape préalable consistant à enregistrer dans la mémoire non volatile une association entre au moins un code représentatif d'un pays dans lequel le terminal est susceptible d'être utilisé et au moins une technologie d'accès radio à rechercher prioritairement dans ce pays. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ladite mémoire non volatile comporte en outre une indication d'une technologie d'accès radio à rechercher par défaut s'il n'existe aucune association entre une technologie d'accès radio et le code représentatif du pays dans lequel le terminal est utilisé. 4. Procédé selon l'une des 2 ou 3, dans lequel ladite indication est inscrite par l'opérateur dans la mémoire non volatile lors de la conception de ladite mémoire. 5. Procédé selon l'une des 2 20 ou 3, dans lequel ladite indication est téléchargée à distance dans ladite mémoire non volatile. 6. Procédé selon l'une des 2 ou 3, dans lequel ladite indication est reconfigurable 25 par l'utilisateur dudit terminal. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel ledit terminal est un téléphone mobile multimode GSM/UMTS. 8. Terminal de télécommunication mobile muni d'une mémoire non volatile et d'une carte SIM, caractérisé en ce ladite mémoire non volatile comporte une liste contenant une association entre au moins un code représentatif d'un pays dans lequel le terminal est susceptible d'être utilisé et au moins une technologie d'accès radio à rechercher prioritairement dans ce pays. 9. Terminal selon la 6, caractérisé en ce que ladite liste comporte en outre une indication d'une technologie d'accès radio à rechercher par défaut dans les pays non répertoriés dans la mémoire non volatile. 10. Terminal selon la 7, caractérisé en ce que ladite liste est configurable par l'opérateur et/ou par l'utilisateur du terminal.
H
H04
H04W
H04W 8,H04W 48
H04W 8/18,H04W 48/18
FR2892835
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE DE REGIME-MOTEUR, PROCEDE DE COMMANDE DE REGIME-MOTEUR ET AERONEF COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
20,070,504
L'invention concerne un dispositif de commande de régime-moteur, par exemple pour un aéronef, un procédé de commande de régime-moteur et un aéronef comportant un tel dispositif. Dans les véhicules à moteur, et en particulier dans les aéronefs, on utilise un levier de commande de régime-moteur qui permet au pilote (ou au conducteur) de commander, en fonctionnement manuel, le régime du moteur du véhicule, et, par là, la puissance développée par le moteur et la vitesse du véhicule. Dans ce but, le levier de commande de régime-moteur délivre au moteur une information assimilable à une consigne de régime-moteur. A réception de cette consigne, les mécanismes internes au moteur réagissent de telle sorte que le régime-moteur effectif converge vers la consigne, ce qui se produit en général avec un temps de réaction de l'ordre de la seconde. En fonctionnement manuel établi, le régime-moteur effectif suit donc assez précisément la consigne fournie par le levier de commande, de telle sorte que ce dernier donne en général une bonne indication du régime effectif. Dans d'autres situations, notamment lors de régimes transitoires, il existe par contre un écart notable entre la consigne indiquée par la position du levier de commande de régime-moteur et le régime-moteur effectif. Cet écart entraîne naturellement la variation du régime-moteur effectif vers le régime-moteur de consigne donné par le levier de commande comme expliqué précédemment, ce qui peut conduire à une sensation de secousse désagréable pour les passagers du véhicule lorsque l'écart est important. C'est notamment le cas dans les véhicules qui utilisent un système de régulation automatique du régime-moteur sans modification correspondante de la position du levier. En effet, en fonctionnement automatique, le régime-moteur est alors entièrement contrôlé par ce système, quelle que soit la position du levier de commande de régime-moteur (par exemple la position utilisée avant le passage en mode de fonctionnement automatique) ; il n'existe donc pas, dans ce mode de fonctionnement, de relation entre la consigne générée par le levier de commande et le régime-moteur effectif. A la sortie du mode de fonctionnement automatique, c'est-à-dire au retour au mode de fonctionnement manuel de la commande de régime-moteur, il existe donc en général un écart entre le régime-moteur effectif, déterminé dans les instants précédents par le système de régulation automatique, et la consigne de régime-moteur générée par le levier de commande. Comme on l'a indiqué précédemment, cet écart (ou différence) entraîne une variation intempestive du régime-moteur qui peut être perturbante pour le pilote 5 et désagréable pour les passagers, en particulier dans le cas des aéronefs où la variation de poussée correspondante peut être relativement violente. Afin d'éviter ces variations de régime, les pilotes essaient en général de repositionner le levier de commande de régime-moteur à une position qui corresponde au régime-moteur effectif lors de la sortie du mode de régulation 10 automatique. Pour aider le pilote dans cet effort, il est couramment prévu d'afficher sur un même écran une indication du régime-moteur effectif et une indication de la consigne délivrée par le levier de commande manipulé par le pilote. Cette solution nécessite toutefois que le pilote observe l'écran concerné, alors qu'il peut vouloir diriger son attention à un autre écran dont il juge l'importance 15 supérieure, ce qui est fréquemment le cas dans les situations où le pilote passe en mode de fonctionnement manuel. D'autre part, le bon fonctionnement de cette solution implique que le pilote soit attentif à faire converger l'indication de consigne vers l'indication de régime-moteur effectif sur l'écran par l'effet de ses actions sur le levier de 20 commande, ce qui est relativement complexe, en particulier combiné à d'autres actions que doit accomplir le pilote au même moment. L'invention vise donc notamment à apporter une solution plus pratique à mettre en oeuvre pour le pilote au problème créé par un écart non souhaité entre la consigne de régime-moteur délivrée par le levier de commande et le régime-moteur 25 effectif, par exemple à la désactivation du système de régulation automatique du régime-moteur. L'invention propose ainsi notamment un dispositif de commande de régime-moteur comprenant un levier de commande de régime-moteur générant une consigne de régime-moteur et des moyens pour délivrer une information indicative 30 du régime-moteur effectif, caractérisé par des moyens d'action aptes à appliquer un effort mécanique sur le levier en fonction de la différence entre la consigne et l'information indicative du régime-moteur effectif. L'utilisateur du levier perçoit ainsi une sensation tactile en fonction de la proximité de la consigne délivrée par le levier et du régime-moteur effectif. Dans ce cadre, les moyens d'action délivrent par exemple une information tactile spécifique lorsque la différence est nulle. L'utilisateur est alors informé lorsque la consigne est égale au régime-moteur effectif. Lorsque le dispositif comprend un système de régulation automatique de régime-moteur, les moyens d'action sont par exemple actifs à la désactivation du système de régulation automatique. La désactivation du système de régulation automatique est en effet un moment où la recherche de coïncidence entre la consigne et le régime-moteur effectif est particulièrement opportune. Dans ce même contexte, l'information indicative du régime-moteur 10 effectif est par exemple un régime-moteur calculé par le système de régulation automatique. Cette information est facilement disponible. Les moyens d'action peuvent alors appliquer un effort nul lorsque le système de régulation automatique est actif. En variante, les moyens d'action peuvent être actifs pendant toute la 15 durée du mode de régulation automatique. Le pilote pourra ainsi rechercher la coïncidence entre la consigne et le régime-moteur effectif avant la désactivation de la régulation automatique, ce qui évitera tout saut de poussée au moment de la désactivation. Dans ce cas, les moyens d'action peuvent être inactivés à la 20 désactivation du système de régulation automatique. Selon un premier mode de réalisation envisageable, les moyens d'action comprennent une butée mobile apte à coopérer avec le levier de commande et des moyens pour déplacer la butée mobile en fonction de l'information indicative du régime-moteur effectif. 25 La butée mobile peut être escamotable. Selon un second mode de réalisation envisageable, les moyens d'action comprennent un frein électromécanique apte à coopérer avec le levier de commande. Dans ce cas, on peut prévoir que le frein électromécanique applique un 30 effort résistant maximum au levier de commande lorsque la consigne est égale à l'information indicative du régime-moteur effectif. Selon un troisième mode de réalisation envisageable, les moyens d'action comprennent un moteur apte à agir sur le levier et une électronique de commande du moteur. On peut alors prévoir que l'électronique de commande commande le moteur de telle sorte que celui-ci génère un couple en fonction de la différence entre la consigne et l'information indicative du régime-moteur effectif. Par exemple, le moteur génère un couple non nul lorsque ladite 5 différence est non nulle et inférieure à un angle prédéterminé et le moteur génère un couple nul lorsque ladite différence est nulle. L'invention propose également un aéronef comprenant un dispositif de commande de régime-moteur tel que mentionné ci-dessus. L'invention propose en outre un procédé de commande de régime-10 moteur comportant les étapes suivantes : - détermination d'un régime-moteur calculé au moyen d'un système de régulation automatique de régime-moteur ; - application par des moyens d'action d'un effort mécanique sur une manette délivrant une consigne de régime-moteur, l'effort mécanique étant fonction 15 de la différence entre la consigne et le régime-moteur calculé. Selon une solution envisageable, l'étape d'application est réalisée à la désactivation du système de régulation automatique. En variante, l'étape d'application est réalisée pendant la durée du mode de régulation automatique. 20 Le procédé peut également inclure une étape de désactivation des moyens d'action après une temporisation prédéterminée. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lumière de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : 25 - la figure 1 représente un système de commande de régime-moteur selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente un système de commande de régime-moteur selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 représente un système de commande de régime-moteur 30 selon un troisième mode de réalisation de l'invention. On a représenté à la figure 1 un système de commande de régime-moteur d'un avion qui met en oeuvre un premier mode de réalisation de l'invention. Ce système de commande de régime-moteur comprend un levier de commande 2 mobile en rotation autour d'un axe perpendiculaire au plan de la figure 1. Le levier de commande 2 est réalisé sous la forme d'une manette, 5 généralement dénommée par les pilotes "manette des gaz". On a représenté sur un arc de cercle les différentes positions que peut prendre le levier ou manette 2 : - une position de ralenti, notée "IDLE' sur la figure 1 ; -une position de montée, notée "MCL" (acronyme de l'anglais 10 "maximum climb" sur la figure 1 ; - une plage de positions que peut prendre la manette 2 en mode manuel, qui s'étend entre les positions IDLE et TOGA et qui est représenté sous l'appellation "MAN" sur la figure 1 ; - une plage de positions que peut prendre la manette 2 en mode de 15 régulation automatique du régime-moteur, notée "AUTO" sur la figure 1 et s'étendant entre les positions IDLE et MCL, la régulation automatique s'effectuant entre le régime représenté par la position de la manette et la position de ralenti ; - une position de décollage, notée "TOGA" sur la figure 1 (acronyme de l'anglais "take-off go-around"). 20 On peut prévoir certains points durs, réalisés en général au niveau de la mécanique de rotation de la manette 2, au niveau de chaque position spécifique comme les positions IDLE, MCL et TOGA. La position de la manette 2 est mesurée par un capteur de position 4 qui transmet une information POS relative à la position angulaire de la manette 2 à un 25 contrôleur de régime-moteur 6. En mode manuel, la position de la manette 2 représente le régime- moteur désiré par le pilote. L'information de position POS est donc convertie en une consigne de régime-moteur par le contrôleur 6 lors du régime manuel (c'est-à-dire comme on le verra ci-dessous lorsque la manette 2 n'est pas dans la position 30 AUTO). En mode de fonctionnement manuel, le contrôleur 6 commande les mécanismes du moteur de l'avion de telle sorte que le régime-moteur de celui-ci converge vers la consigne de régime-moteur dérivée de la position de la manette 2. Lorsque le mode de régulation automatique du régime-moteur est enclenché (en général à l'aide d'un bouton dans le cockpit de l'appareil et à la condition que la manette 2 soit dans la plage de positions AUTO décrite ci-dessus), le contrôleur 6 détermine le régime-moteur en fonction de divers paramètres qui lui sont accessibles, et non directement de la consigne générée par le dispositif en fonction de la position de la manette 2. A cet effet, le contrôleur 6 comprend un calculateur qui détermine le régime-moteur optimal (régime-moteur calculé) en fonction des valeurs mesurées de certains paramètres (par exemple: vitesses de l'avion) et des valeurs souhaitées pour ces mêmes paramètres, données par exemple par le programme de pilotage automatique. La sortie du mode régulation automatique du régime-moteur a lieu par une action du pilote dédiée à cet effet (par exemple sur un bouton situé dans le cockpit) ou lorsque le pilote déplace la manette en dehors de la plage AUTO de positions autorisées pour la régulation automatique. A ce moment (et éventuellement, selon une variante envisageable, également au préalable pendant le mode automatique afin d'éviter tout retard de mise en place de la butée), le contrôleur 6 commande un actionneur 8 de telle sorte qu'une butée mobile escamotable 10 soit placée, dans la plage AUTO de débattement de la manette 2, à la position angulaire correspondant au régime- moteur effectif, c'est-à-dire au dernier régime-moteur déterminé par la régulation automatique. Pour ce faire, le contrôleur 6 détermine la position angulaire 0e qui correspond au dernier régime-moteur demandé par le système de régulation automatique du régime-moteur. Le contrôleur 6 utilise une loi de conversion inverse à celle qui lui permet de transformer l'information de position POS en consigne de régime-moteur lors du fonctionnement manuel. L'actionneur 8 positionne alors la butée escamotable 10 à la position 0e demandée par le contrôleur 6. Ainsi, lorsque le pilote cherche à faire correspondre la consigne de régime-moteur délivrée par la manette 2 au régime-moteur effectif (c'est-à-dire au régime-moteur lors de la sortie du mode automatique), la manette 2 vient en butée contre la butée escamotable 10 précisément lorsque la position recherchée est atteinte. Le pilote est ainsi informé immédiatement par une sensation tactile au niveau de la manette 2 que la position de correspondance de la consigne et du régime-moteur effectif est atteinte. On prévoit toutefois que la butée 10 puisse être déplacée par la manette 2 lorsqu'un effort important (par exemple à partir de 5 daN) est exercé sur cette dernière, afin que la présence de la butée 10 ne remette pas en cause la possibilité pour le pilote de déplacer la manette 2 sur toute la plage de commande manuelle. Par ailleurs, après une temporisation (par exemple 10 secondes), la butée 10 est escamotée de manière à ne pas perturber le fonctionnement normal de la manette 2, en particulier en régime établi. La figure 2 représente un dispositif de commande de régime-moteur réalisé conformément à un second mode de mise en oeuvre de l'invention. Les éléments communs à ce mode de réalisation et à celui précédemment décrit en référence à la figure 1 portent les mêmes références numériques et ne seront pas décrits à nouveau. Comme précédemment, le capteur de position 4 envoie au contrôleur 6 une information POS de position de la manette 2. On rappelle que l'information POS permet de déduire en fonctionnement manuel la consigne de régime-moteur de la position de la manette 2. En mode de régulation automatique du régime-moteur, ce dernier est calculé par le système de régulation automatique, comme déjà expliqué. A la sortie du mode de régulation automatique du régime moteur, c'est-à- dire lorsque le pilote désactive la régulation automatique ou déplace la manette 2 en dehors de la plage de positions AUTO, le contrôleur 6 commande l'activation d'un frein électromécanique 12 lié à la manette 2. Précisément, le contrôleur 6 envoie au frein électromécanique 12 une information de position angulaire Oe indicative du régime-moteur effectif à la sortie du mode de régulation automatique, c'est-à-dire ici correspondant au dernier régime-moteur calculé par le système de régulation automatique de régime-moteur. Le frein électromécanique 12 est actif à la position angulaire Be reçue du contrôleur 6, ou en variante autour de cette position angulaire, de préférence dans ce cas avec un maximum d'action pour la position angulaire Be. Ainsi, lorsque la position de la manette 2 atteint l'angle correspond au régime-moteur effectif (c'est-à-dire que la consigne délivrée par la manette 2 correspond au régime-moteur effectif), le frein électromécanique 12 crée un couple résistant sur la manette 2 qui donne au pilote une sensation de "point dur" caractéristique d'une position déterminée de la manette, ici la position de concordance entre la consigne et le régime-moteur effectif. Après une temporisation donnée, c'est-à- dire après un certain laps de temps suivant le retour en fonctionnement manuel, le frein électromécanique 12 est désactivé de façon à permettre un déplacement normal sur toute la plage de commande manuelle MAN, avec éventuellement des points durs pour les seuls points caractéristiques IDLE, MCL et TOGA comme déjà mentionné à propos de la figure 1. Dans le mode de réalisation qui vient d'être décrit, le frein électromécanique est actionné pendant une période prédéterminée à la sortie du mode de régulation automatique, ce qui permet de limiter dans le temps ses périodes de fonctionnement. On peut prévoir en variante (comme déjà évoqué dans le premier mode de réalisation et d'ailleurs applicable aux trois modes de réalisation décrits ici) que les moyens d'action (ici le frein électromécanique) soient actifs pendant toute la durée du mode de régulation automatique, ce qui permet notamment d'aider le pilote dans sa recherche de la position correspondant au régime moteur effectif avant la désactivation de la régulation automatique. Cette position peut ainsi être facilement atteinte au moment de la désactivation, ce qui évite tout saut de poussée. Selon cette variante, on peut de ce fait prévoir éventuellement que les moyens d'actions soient inactivés à la désactivation du mode de régulation automatique. La figure 3 représente un troisième mode de réalisation de l'invention. Les éléments communs à ce nouveau mode de réalisation et aux modes précédents portent les mêmes références numériques et ne seront pas décrits à nouveau. Le dispositif de commande de régime-moteur selon le troisième mode de réalisation comprend un moteur 16 apte à agir sur la manette 2 dans les mouvements autour de son axe de rotation. Le moteur est commandé par une électronique de commande 14 en fonction d'informations reçues du contrôleur de régime-moteur 6, et notamment d'une information de position angulaire 0e et d'une information d'activation ON/OFF, comme décrit en détail dans la suite. En régime manuel établi, l'information de désactivation OFF est transmise du contrôleur 6 à l'électronique de commande 14, de telle sorte que le moteur 16 est inactif. Les efforts appliqués en rotation sur la manette 2 se limitent donc principalement aux efforts appliqués par le pilote, en dehors d'éventuels points durs mécaniques pour les positions spécifiques du type IDLE, MCL et TOGA, comme déjà indiqué. La position de la manette 2 donnée par le pilote et mesurée par le capteur de position 4 est transmise au contrôleur 6 sous forme de l'information POS et convertie en consigne de régime-moteur. Lorsque le mode de régulation automatique du régime-moteur est utilisée, le régime-moteur est déterminé par un calculateur intégré au contrôleur de régime-moteur 6 en fonction de paramètres divers, et non plus en fonction de la consigne dérivée par la position de la manette 2. Pendant toute la durée du fonctionnement par régulation automatique du régime-moteur, le contrôleur 6 maintient l'information de désactivation OFF destinée à l'électronique de commande 14, de telle sorte que le moteur 16 demeure inactif pendant toute cette durée. Ceci est en accord avec l'utilisation d'une manette fixe pendant la régulation automatique (c'est-à-dire dont la position ne change pas en fonction du régime-moteur régulé, mais pourrait éventuellement être modifiée sous l'action du pilote), puisque, selon cette conception, la manette 2 est généralement immobile pendant toute la durée de la régulation automatique du régime-moteur. Toutefois, comme on l'a expliqué précédemment, à la sortie du mode de régulation automatique, la consigne qui est alors dérivée de la nouvelle position de la manette 2 (par le fonctionnement manuel rappelé ci-dessus) ne correspond pas en général au régime-moteur effectif à l'instant de désactivation de la régulation automatique. Afin d'éviter la variation de régime moteur entraînée par cet écart, le pilote cherche généralement à faire correspondre la position de la manette 2 (et ainsi la nouvelle consigne générée) avec le régimemoteur effectif. Afin d'aider le pilote dans cette recherche, le contrôleur 6 active l'électronique de commande 14 par la transmission de l'information ON. Le contrôleur 6 transmet également une information de position angulaire Oe qui correspond au dernier régime-moteur calculé par le système de régulation automatique, qui est indicatif du régime-moteur effectif. L'électronique de commande 14 commande alors le moteur 16 en fonction de la position de la manette 2 mesurée par le capteur de position 4 de manière à donner au pilote une sensation tactile lorsque la position de la manette 2 correspond au régime-moteur effectif (indiqué par l'information de position angulaire 0e). Pour ce faire, l'électronique de commande 14 agit par exemple selon une fonction du type schématiquement représenté sur la figure 3. Selon cet exemple, le moteur 16 est actif seulement pour des positions angulaires de la manette 2 qui ne diffèrent de la position angulaire 0e correspondant au régime- moteur effectif que d'un angle inférieur à un angle prédéterminé a. Cet exemple prévoit en outre que, lorsque la position de la manette 2 est inférieure à l'angle Oe (c'est-à-dire donc entre Oe-a et 0e), le moteur 16 génère sur la manette 2 un couple positif (par exemple correspondant à un effort compris entre 2 N et 8 N) qui tend donc à déplacer la manette vers la position 0e. De façon symétrique, lorsque la position de la manette 2 est supérieure à 0e (c'est-à-dire donc entre les angles 0e et 0e+a), l'électronique de commande 14 commande au moteur 16 de générer sur la manette 2 un couple négatif (par exemple du même ordre de grandeur en valeur absolue que le couple positif) qui tend donc à ramener la manette 2 vers la position Oe. L'exemple qui vient d'être décrit permet donc de faire tendre la manette 2 vers une position stable à l'angle 0e par action du moteur 16 lorsque le pilote approche la manette 2 d'un angle a de cette même position 0e. A titre illustratif, on peut prendre a entre 1 et 10 , par exemple a=2 . On remarque que le moteur 16 et l'électronique de commande associée 14 ne sont pas utilisés ici pour entraîner le déplacement de la manette 2 sur toute la plage de commande manuelle, mais pour générer un profil d'effort spécifique qui permet au pilote de trouver plus facilement la position de correspondance entre la nouvelle consigne générée par la position de la manette 2 et le régime-moteur effectif à la sortie du mode de fonctionnement automatique. Après une temporisation prédéterminée, le contrôleur 6 désactive l'électronique de commande 14 (et de ce fait le moteur 16) en transmettant l'information de désactivation OFF à l'électronique de commande. On retrouve alors le fonctionnement en régime manuel établi précédemment décrit. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits. D'autres moyens d'actions que ceux présentés ci-dessus peuvent notamment être utilisés. II peut par exemple s'agir d'un dispositif qui génère des vibrations dans la manette (ou levier de commande) lorsque la consigne donnée par la manette correspond au régime effectif, c'est-à-dire quand la différence entre la consigne et l'information indicative du régime effectif est nulle
Un dispositif de commande de régime-moteur comprend un levier de commande (2) de régime-moteur générant une consigne de régime-moteur (POS) et des moyens pour délivrer une information (thetae) indicative du régime-moteur effectif.Des moyens d'action (8, 10) sont aptes à appliquer un effort mécanique sur le levier (2) en fonction de la différence entre la consigne (POS) et l'information (thetae) indicative du régime-moteur effectif.Un aéronef peut utiliser un tel dispositif.Un procédé de commande de régime-moteur est également proposé.
1. Dispositif de commande de régime-moteur comprenant : - un levier de commande (2) de régime-moteur générant une consigne 5 de régime-moteur (POS) ; - des moyens pour délivrer une information (0e) indicative du régime-moteur effectif, caractérisé par - des moyens d'action (8, 10 ; 12 ; 14, 16) aptes à appliquer un effort 10 mécanique sur le levier en fonction de la différence entre la consigne (POS) et l'information (0e) indicative du régime-moteur effectif. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'action délivrent une information tactile spécifique à un utilisateur du levier de 15 commande (2) lorsque la différence est nulle. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend un système de régulation automatique de régime-moteur (6). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que l'information 20 (0e) indicative du régime-moteur effectif est un régime-moteur calculé par le système de régulation automatique (6). 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que les moyens d'action (8, 10 ; 12 ; 14, 16) sont actifs à la désactivation du système de 25 régulation automatique (6). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les moyens d'action (8, 10 ; 12 ; 14, 16) appliquent un effort nul lorsque le système de régulation automatique (6) est actif. 7. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que les moyens d'action (8, 10 ; 12 ; 14, 16) sont actifs pendant la durée du mode de régulation automatique. 30 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les moyens d'action (8, 10 ; 12 ; 14, 16) sont inactivés à la désactivation du système de régulation automatique (6). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens d'action comprennent : - une butée mobile (10) apte à coopérer avec le levier de commande (2) ; 10 - des moyens (8) pour déplacer la butée mobile (10) en fonction de l'information (0e) indicative du régime-moteur effectif. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que la butée mobile (10) est escamotable. 11. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens d'action comprennent un frein électromécanique (12) apte à coopérer avec le levier de commande (2). 20 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que le frein électromécanique (12) applique un effort résistant maximum au levier de commande (2) lorsque la consigne (POS) est égale à l'information (0e) indicative du régime-moteur effectif. 25 13. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens d'action comprennent un moteur (16) apte à agir sur le levier (2) et une électronique de commande (14) du moteur. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que 30 l'électronique de commande (14) commande le moteur (16) de telle sorte que celui-ci génère un couple en fonction de la différence entre la consigne (POS) et l'information (0e) indicative du régime-moteur effectif. 15 15. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que le moteur (16) génère un couple (C) non nul lorsque ladite différence est non nulle et inférieure à un angle prédéterminé (a) et en ce que le moteur génère un couple (C) nul lorsque ladite différence est nulle. 16. Aéronef caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de commande de régime-moteur selon l'une des 1 à 15. 17. Procédé de commande de régime-moteur comportant les étapes 10 suivantes : - détermination d'un régime-moteur (0e) calculé au moyen d'un système de régulation automatique (6) de régime-moteur ; - application par des moyens d'action (8, 10 ; 12 ; 14, 16) d'un effort mécanique sur un levier (2) délivrant une consigne (POS) de régime-moteur, l'effort 15 mécanique étant fonction de la différence entre la consigne (POS) et le régime-moteur calculé (0e). 18. Procédé de commande selon la 17, caractérisé en ce que l'étape d'application est réalisée à la désactivation du système de régulation 20 automatique (6). 19. Procédé de commande selon la 18, caractérisé par une étape de désactivation des moyens d'action (8, 10 ; 12 ; 14, 16) après une temporisation prédéterminée. 20. Procédé de commande selon la 17, caractérisé en ce que l'étape d'application est réalisée pendant la durée du mode de régulation automatique (6). 25
G,B
G05,B64
G05G,B64D,G05D
G05G 5,B64D 31,G05D 13,G05G 23
G05G 5/03,B64D 31/00,G05D 13/00,G05G 23/00
FR2896595
A1
"SYSTEME ET PROCEDE DE MESURE CAPACITIVE A RESOLUTION SPATIALE VARIABLE"
20,070,727
Système et procédé de mesure capacitive à résolution spatiale variable." La présente invention se rapporte à un système et un procédé de mesure capacitive permettant de détecter la proximité d'un objet. La présente invention trouve une application particulièrement intéressante dans des domaines où un équipement est en mouvement à proximité d'un objet ou d'une personne. Elle permet alors de détecter la io présence ou de mesurer la distance de l'objet ou de la personne. Dans de nombreuses applications médicales, qu'il s'agisse d'applications de radiologies ou d'imagerie ou d'applications de traitement médical ou chirurgical, il est essentiel de pouvoir fournir à l'opérateur d'un équipement ou de systèmes de contrôle automatisés, des informations de 15 positionnement aussi précises que possible. A titre d'exemple, pour des applications de radiologie par rayons X, une connaissance fine de la position en temps réel d'un équipement de radiologie par rapport à un patient et à son environnement matériel immédiat permettrait d'accroître la vitesse de la machine, d'améliorer la sécurité, et de 20 minimiser le temps d'exposition aux rayons X. On souhaite actuellement augmenter la vitesse des mouvements des positionneurs vasculaires. Aujourd'hui les vitesses angulaires sont faibles et les mouvements sont arrêtés quand le détecteur ou le tube arrive au contact du patient ou d'une autre partie de l'équipement. L'augmentation de la 25 vitesse n'est possible que si le détecteur ralentit avant d'arriver au contact, grâce à un capteur anti-collision sans contact. On connaît le document WO 2004/023067, dans lequel est décrit un détecteur de proximité par capteurs capacitifs. Ce système comprend une antenne composée de plusieurs électrodes. La proximité d'un objet ou d'une 30 personne agit sur la capacité relative entre chaque électrode et l'objet ou la personne. Les électrodes sont scrutées de manière séquentielle de façon à mesurer la capacité vue par chaque électrode. On connaît le document US 5,651,044 (Klotz et al. / General Electric), qui divulgue un détecteur capacitif de proximité prévu pour commander la - 2 position d'un imageur à rayonnement. Ce détecteur comporte plusieurs électrodes qui sont commandées sélectivement afin d'apprécier la distance entre le détecteur et l'imageur. Toutefois, ce détecteur ne permet pas de réaliser des mesures de précision, notamment de l'ordre du 0,1 à 1 % de l'étendue de mesure. La présente invention a pour but un nouveau système de mesure capacitive dans lequel l'antenne est optimisée en fonction de la distance de l'objet. Un autre but de l'invention est la conception d'un capteur capacitif Io adaptatif. L'invention a encore pour but un système de mesure rapide et de grande précision. On atteint au moins l'un des objectifs précités avec un système de mesure capacitive comprenant un capteur capacitif composé d'une pluralité d'électrodes segmentées, caractérisé en ce qu'il comprend : 15 -au moins une garde pour rendre négligeable l'ensemble des capacités parasites (capacités de fuite); des moyens de sélection desdites électrodes; et - une unité de commande pour commander les moyens de sélection de façon à modifier la résolution spatiale du capteur capacitif en 20 sélectionnant chaque électrode de façon individuelle ou par groupes d'électrodes. Avec le système selon l'invention, on adapte la résolution spatiale, c'est-à-dire la surface de mesure, et la portée du capteur capacitif en fonction de la distance de l'objet. Les moyens de sélection peuvent être des 25 interrupteurs électroniques qui sont reliés aux électrodes. Ces interrupteurs sont pilotés par l'unité de commande de façon à sélectionner chacune des électrodes de manière séquentielle ou par groupe. Le système selon la présente invention permet la mesure de déplacement, de distance et de la métrologie dimensionnelle, et plus 30 généralement des équipements d'instrumentation mettant en oeuvre des mesures capacitives. En métrologie capacitive notamment, les capacités à mesurer sont en général de très faible valeur et pour obtenir des mesures précises, il est nécessaire de minimiser les capacités parasites liées à la liaison entre le - 3 capteur et l'électronique et à l'étage d'entrée de cette électronique. Avec le système selon l'invention, la mesure est de grande précision puisqu'on utilise une garde qui rend négligeable, c'est à dire réduit au niveau du bruit, les capacités parasites. Pour ce faire, on peut utiliser une électronique alimentée par une source de tension continue flottante à haut isolement électrique résistif et capacitif par rapport à la terre, l'ensemble étant inclus dans une garde portée au potentiel de la garde des électrodes. Cette électronique utilise un amplificateur de charge comme étage d'entrée, une excitation sinusoïdale ou carrée, un démodulateur synchrone et un modulateur afin d'effectuer une mesure de capacité ou une mesure de l'inverse de capacité, conformément au document FR2756048. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la segmentation du capteur capacitif en plusieurs groupes d'électrodes est réalisée de façon automatique en fonction de la distance de l'objet. Le système selon l'invention est une sorte de caméra 3D de faible portée, quelques mm à 1 m, avec les avantages de la technologie capacitive, c'est à dire différentes formes, une mesure possible à travers différents matériaux diélectriques comme le bois, le plastique,... Pour une bonne résolution spatiale, le capteur capacitif selon l'invention peut comprendre un grand nombre d'électrodes, typiquement quelque dizaines à quelques milliers, chaque électrode constituant un point élémentaire de type pixel. Dans ces conditions, la caméra 3D possède des pixels à géométrie variable afin d'optimiser la portée en distance et la résolution spatiale c'est-à-dire le nombre de pixels sur une surface donnée. Les signaux provenant de chaque électrode ou groupe d'électrodes sont traités par l'unité de commande de façon à élaborer des images. Selon un mode de réalisation de l'invention, le capteur capacitif est de type à pont flottant ou à excitation flottante. Plus précisément, chaque capteur capacitif peut être doté d'un pont capacitif flottant ou à excitation flottante coopérant avec des moyens de scrutation pour mesurer les capacitances respectives entre les électrodes et l'objet. Le pont capacitif flottant peut avantageusement être du type divulgué dans le document FR2756048 ou WO 2004/023067. - 4- Suivant un autre aspect de l'invention, il est proposé un procédé de mesure capacitive permettant de détecter la proximité d'un objet, ce procédé étant mis en oeuvre dans un système tel que décrit ci-dessus. Selon l'invention, on commande le capteur capacitif composé d'une pluralité d'électrodes segmentées de telle sorte que : - lorsque ledit objet s'éloigne du capteur capacitif, on regroupe plusieurs électrodes entre elles de façon à constituer un capteur capacitif de grande portée, - lorsque ledit objet se rapproche du capteur capacitif, on io segmente les électrodes de façon à constituer un capteur capacitif de grande résolution spatiale. Lorsque l'objet est distant, typiquement de l'ordre du mètre, on peut regrouper les électrodes de façon à constituer une électrode unique. En d'autres termes notamment, lorsque l'on souhaite détecter la 15 présence ou mesurer la distance d'un objet se trouvant loin du capteur capacitif, des moyens électroniques peuvent relier entre elles toutes les électrodes afin de créer une grande électrode unique qui pourra avoir une portée maximale mais une résolution spatiale faible. Puis, lorsque l'objet cible se rapproche du capteur, les moyens électroniques segmentent l'électrode en 20 plusieurs électrodes plus petites, par exemple en quatre pour avoir une forme carrée. Cette segmentation peut être automatique ou manuelle, par mesure de la distance par exemple. Dans ces conditions, la résolution spatiale est améliorée mais la distance maximale est réduite. La segmentation peut être réalisée une multitude de fois. 25 Plus précisément, l'étape de segmentation consiste à former plusieurs groupes d'électrodes liées; chaque groupe obtenu étant de taille inférieure ou égale à la taille du groupe d'origine. Pour réaliser une mesure, on peut alors sélectionner les électrodes par groupe. L'étape de segmentation peut aussi consister à séparer chaque 30 électrode. Pour réaliser une mesure, on sélectionne alors les électrodes de manière séquentielle, individuellement. Selon l'invention, on regroupe des électrodes de façon à constituer une forme géométrique prédéterminée. Le système peut être commandé de façon à ce qu'un ensemble d'électrodes soient reliées entre elles de façon à - 5 constituer la forme d'un objet donné. Par exemple, lorsqu'on souhaite détecter, identifier ou imager une jambe, on peut commander le système de façon à constituer un "I" (ou un trait) en regroupant plusieurs électrodes. Le système n'est ainsi sensible qu'à un type de forme. Selon un mode de mise en oeuvre avantageux, lorsque l'objet est proche, on réalise une topographie de la surface de l'objet. Suivant encore un autre aspect de l'invention, il est proposé des applications telles que : application du système pour la réalisation d'imagerie 3D; to application du système pour la biométrie utilisée pour l'authentification ou l'identification de personnes; û application du système pour une reconnaissance automatique de formes; - application du système pour un positionnement automatique d'un 15 robot médical par reconnaissance des parties du patient et positionnement de ces parties dans l'espace. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de mise en oeuvre nullement 20 limitatif, et des dessins annexés, sur lesquels : - La figure 1 est une vue synoptique schématique d'un capteur capacitif distant par rapport à un patient; - La figure 2 est une vue synoptique schématique du capteur capacitif de la figure 1 se rapprochant du patient; 25 - La figure 3 est une vue synoptique schématique du capteur capacitif de la figure 1 disposé proche du patient; - La figure 4 illustre la structure d'un système de mesure comprenant un capteur capacitif selon l'invention; et - La figure 5 illustre un exemple de réalisation d'un capteur capacitif 30 selon l'invention sous la forme d'un circuit souple. Sur la figure 1 est représenté un exemple de mise en oeuvre du système selon l'invention dans une machine de radiologie X (non représenté), pour un positionneur vasculaire. - 6 La machine de radiologie comprend au moins un capteur capacitif 1 selon l'invention. Ce capteur capacitif 1 est mobile par rapport à un patient 2 allongé sur une table d'examen 3. Le capteur capacitif est de préférence solidaire d'une caméra X ou d'une source de rayons X non représentée. Le capteur capacitif peut être traversé par le rayon X et quasiment transparent à ces rayons. Selon l'invention, ce capteur capacitif 1 est composé d'une pluralité d'électrodes segmentées Ei,j disposées sur la face externe du capteur capacitif face au patient. Les électrodes Ei,j sont commandées de telle sorte que lorsque le to capteur capacitif 1 est loin du patient comme sur la figure 1, le capteur capacitif 1 forme une grande électrode unique 4 présentant une portée maximale. On peut alors réaliser efficacement des mesures de la distance et de détection de présence. Dans ces conditions, la résolution spatiale est dégradée puisque la surface élémentaire du capteur capacitif est en fait la 15 somme des surfaces des électrodes. Mais cela n'est pas gênant comme le patient est lointain. Par contre, comme représenté sur la figure 2, lorsque le capteur capacitif, a fortiori la caméra X, se rapproche du patient, les moyens de commande segmentent alors le capteur capacitif 1 en fonction de la distance 20 entre ce capteur capacitif et le patient. De préférence, le système réagit de façon quasi linéaire, c'est à dire qu'on réalise plusieurs segmentations, chaque segmentation correspondant à une distance prédéterminée. Cette opération de segmentation est réalisée de façon automatique en fonction de la distance. Sur la figure 2, par exemple, on réalise une segmentation en 25 quatre groupes d'électrodes 5, 6, 7 et 8. Chaque groupe présente évidemment une surface plus petite que la surface présentée par l'électrode unique 4. La résolution spatiale s'améliore tandis que la portée diminue. Dans ces conditions, lors d'une mesure, on sélectionne les électrodes par groupes et non pas de manière individuelle et séquentielle. On tient donc compte de la 30 charge capacitive de chaque groupe d'électrodes. Enfin, lorsque le capteur capacitif est très proche du patient, de l'ordre de quelques centimètres à quelques millimètres, comme représenté sur la figure 3, on segmente complètement le capteur capacitif 1 en les individualisant. Chaque électrode peut donc être sélectionnée - 7- individuellement lors d'une mesure. On peut mesurer par exemple une distance successivement sur chaque électrode selon un ordre donné. En particulier, on réalise une mesure en sélectionnant séquentiellement chaque électrode du capteur capacitif 1. Ainsi, la résolution spatiale est maximale et la portée est faible. Il est alors possible de réaliser une topographie de la surface du patient. Le capteur capacitif selon l'invention est assimilable à une caméra permettant d'acquérir des données tridimensionnelles et donc de réaliser une profilométrie ou une cartographie d'un objet. Par ses fonctions de détecteur de proximité, le capteur mesure la distance de l'objet par rapport to audit capteur. Lorsque l'objet est suffisamment proche pour réaliser des mesures, on scinde les électrodes pour augmenter la résolution. Chaque électrode est un pixel. Les données de chaque pixel permettent de constituer une image statique ou dynamique lorsque la caméra (ledit capteur) est en mouvement. La vitesse d'acquisition d'images peut être rapide de l'ordre de 15 20 images par seconde, il s'agit d'un film vidéo. On peut utiliser cette caméra 3D pour obtenir un profil 3D complet d'un patient. Pour ce faire, le patient étant de taille supérieure à l'objectif de la caméra (surface totale des électrodes), on réalise plusieurs images haute résolution de chaque partir du patient. Ces images sont partiellement 20 recouvertes. On réalise ensuite un recollement d'images par des procédés conventionnels de façon à reconstituer une image du patient en entier. On peut ensuite reconnaître les différentes parties du patient : reconnaissance automatique de formes telles que la tête, les mains, le thorax,... Ces informations ainsi que les coordonnées de chaque partie dans l'espace sont 25 sauvegardées dans l'unité de commande. Puis, lorsque l'utilisateur souhaite acquérir à nouveau une image sur une partie du patient, par exemple la tête, il lui suffit d'indiquer à l'unité de commande "acquisition tête". Le capteur ou caméra 3D se positionne donc automatiquement sur la tête à l'aide des informations sauvegardées. La caméra devient autonome. 30 On peut également utiliser cette caméra 3D pour réaliser de la biométrie : reconnaissance automatique de formes, d'une main par exemple, afin de contrôler l'accès de personnes à des sites donnés tels que les aéroports, bâtiment sous surveillance,... - 8 Une chaîne de commande du capteur capacitif 1 est illustrée sur la figure 4. Le capteur capacitif 1 selon l'invention est relié via un câble de liaison souple CL à une carte électronique 60 incluant un multiplexeur analogique permettant une scrutation d'entrée, un pont flottant capacitif multivoies à garde mettant en oeuvre une technologie divulguée dans le document FR2756048, un module de conversion analogique/numérique, et un module numérique de calcul des distances, de contrôle de bon fonctionnement et de communication avec le système SI d'information et de commande de la machine équipée d'un capteur capacitif 1. Avantageusement, la carte électronique 60 comprend une matrice d'interrupteurs électroniques 9 commandée par les moyens de commande SI. Cette matrice 9 permet de réaliser des segmentations en formant des groupes d'électrodes. Les interrupteurs permettent de relier des électrodes d'un même groupe entre elles. La figure 5 illustre un exemple de réalisation d'un capteur capacitif 1 sous la forme d'un circuit souple. Ce capteur capacitif peut être réalisé suivant une technique multicouche, comme l'illustre schématiquement la figure 5. Ainsi, on peut utiliser un circuit imprimé souple 50 composé d'un isolant I métallisé sur ses deux faces d'une couche mince d'aluminium et de cuivre Cu des pistes de liaison, des électrodes capacitives Ca , une piste de test P, et une garde G. L'aluminium, utilisé sur la surface traversée par le faisceau X, a l'avantage d'être très peu absorbant des rayons X. Le cuivre est utilisées sur la surface qui se trouve en dehors du faisceau X afin de ne pas perturber l'image X. Une couche conductrice G de garde et sont réalisées suivant un processus industriel utilisant des circuits souples multi-couches, qui possèdent sur un support polyimide ou tout autre type de polymère une couche mince métallique. Ce processus industriel est maîtrisé par les fabricants de circuits souples. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. Plus généralement, des systèmes de mesure capacitive selon l'invention peuvent être mis en oeuvre dans toute application industrielle, lorsqu'il s'agit de détecter des - 9 formes complexes ou une présence. On peut ainsi prévoir des systèmes de mesure selon l'invention équipant des robots mobiles ou des véhicules de transport, pour améliorer la sécurité autour de ces équipements. Des systèmes de mesure selon l'invention peuvent aussi être mis en oeuvre dans des dispositifs anti-effraction, dans des dispositifs anti-collision ou de reconnaissance de forme ou d'objet
L'invention concerne un système de mesure capacitive comprenant un capteur capacitif composé d'une pluralité d'électrodes segmentées. Le système selon l'invention comprend :- au moins une garde pour rendre négligeable les capacités parasites;- des moyens de sélection desdites électrodes; et- une unité de commande pour commander les moyens de sélection de façon à modifier la résolution spatiale du capteur capacitif en sélectionnant chaque électrode de façon individuelle ou par groupes d'électrodes
1. Système de mesure capacitive comprenant un capteur capacitif composé d'une pluralité d'électrodes segmentées, caractérisé en ce qu'il 5 comprend : - au moins une garde pour rendre négligeable les capacités parasites; - des moyens de sélection desdites électrodes; et - une unité de commande pour commander les moyens de sélection de façon à modifier la résolution spatiale du capteur capacitif en io sélectionnant chaque électrode de façon individuelle ou par groupes d'électrodes. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de commande est agencée pour réaliser une segmentation du capteur capacitif 15 en plusieurs groupes d'électrodes, de façon automatique en fonction de la distance de l'objet. 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de sélection comprennent des interrupteurs électroniques. 4. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le capteur capacitif comprend un grand nombre d'électrodes. 25 5. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le capteur capacitif est de type à pont flottant ou à excitation flottante. 6. Système selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisé en ce que l'unité de commande comprend des moyens traitement pour élaborer une image 3D à partir des données provenant des électrodes. 20 30- 11- 7. Procédé de mesure capacitive permettant de détecter la proximité d'un objet, ce procédé étant mis en oeuvre dans un système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on commande un capteur capacitif composé d'une pluralité d'électrodes segmentées de telle sorte que : - lorsque ledit objet s'éloigne du capteur capacitif, on regroupe plusieurs électrodes entre elles de façon à constituer un capteur capacitif de grande portée, - lorsque ledit objet se rapproche du capteur capacitif, on segmente 10 les électrodes de façon à constituer un capteur capacitif de grande résolution spatiale. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que lorsque l'objet est distant, on regroupe les électrodes de façon à constituer une électrode 15 unique. 9. Procédé selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que la segmentation est réalisée de façon automatique en fonction de la distance de l'objet par rapport au capteur capacitif. 10. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que l'étape de segmentation consiste à former plusieurs groupes d'électrodes liées. 25 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que, pour réaliser une mesure, on sélectionne les électrodes par groupe. 12. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que l'étape de segmentation consiste à séparer chaque électrode. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que, pour réaliser une mesure, on sélectionne les électrodes de manière séquentielle. 20- 12 - 14. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 13, caractérisé en ce que lorsque l'objet est proche, on réalise une topographie de la surface de l'objet. 15. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 14, caractérisé en ce que l'on regroupe des électrodes de façon à constituer une forme géométrique prédéterminée. 16. Application du système selon l'une quelconque des 1 à 7 io pour la réalisation d'imagerie 3D. 17. Application du système selon l'une quelconque des 1 à 7 pour la biométrie. (pour authentification ou identification de personnes) 15 18. Application du système selon l'une quelconque des 1 à 7 pour une reconnaissance automatique de formes. 19. Application du système selon l'une quelconque des 1 à 7 pour un positionnement automatique d'un robot médical. (par reconnaissance 20 des parties du patient et le positionnement de ces parties dans l'espace)
G,A,H
G01,A61,G06,H05
G01V,A61B,G01B,G06K,H05G
G01V 9,A61B 6,G01B 7,G06K 9,H05G 1
G01V 9/00,A61B 6/10,G01B 7/14,G06K 9/00,H05G 1/26
FR2889664
A3
AGENCEMENT DESTINE A FIXER DE MANIERE AMOVIBLE UNE CHAUSSURE SUR UNE PIECE D'ARTICLE DE SPORT, EN PARTICULIER DE SKI DE FOND OU DE SKI A ROULETTES
20,070,216
La présente invention concerne un agencement destiné à fixer de manière amovible une chaussure sur une pièce d'article de sport, tel qu'un ski de fond ou un ski à roulettes, ou "rollerski". Des skis de fond et des skis à roulettes, qui sont destinés à glisser sur une couverture de neige et sur le sol sur deux ou plusieurs roulettes, respectivement, sont généralement connus tels que consistant en une planche allongée, au-dessus de laquelle est attaché un agencement pour fixer la chaussure; habituellement, un tel agencement comprend un élément de liaison ou de serrage en correspondance avec la portion des orteils, tandis que la pièce de talon reste lâche afin de permettre à la chaussure de transmettre la poussée nécessaire requise par le ski à travers l'oscillation de cette même chaussure par rapport à l'élément de liaison sur la portion d'orteils. Une telle oscillation de la chaussure est obtenue à travers la déformation de la semelle, qui est en fait faite à partir d'un matériau flexible, tel que, par exemple, un matériau thermoplastique. Des solutions sont également connues, dans lesquelles la chaussure est associée de manière rigide, à la fois au niveau du talon et de la portion d'orteils, sur une plaque de support qui est à son tour raccordée de manière pivotante au ski, ou une base attachée sur le ski, en correspondance avec la portion de bout de cette même plaque. La plaque est donc apte à basculer de manière pivotante entre une première position, dans laquelle elle est en contact avec la pièce d'article de sport, et une seconde position, dans laquelle elle est relevée relativement à cette même pièce d'article de sport. En outre, un moyen élastiquement déformable peut être prévu et être adapté afin de s'opposer de manière élastique au mouvement basculant de la plaque entre ladite première et ladite seconde position de cette dernière. Grâce à la fois à la plus grande rigidité de la semelle associée à ladite plaque de support et l'amplitude augmentée du mouvement basculant, une poussée plus puissante est obtenue. Certaines parmi de telles solutions de l'art antérieur envisagent la chaussure comme étant soit associée de manière permanente, c'est-à-dire, fixée sur la plaque, tel que représenté dans la demande de brevet international N WO 96/37269 et les demandes de brevet italien Nos. PN2000U000025, PN2000U000026 et PN2000U000042, soit fixée de manière amovible sur cette dernière, tel que divulgué dans la demande de brevet international N WO 03/013669, qui décrit un agencement amélioré destiné à fixer une chaussure sur une pièce d'article de sport, dans lequel la plaque de support est prévue avec un moyen destiné à positionner et fixer de manière amovible la chaussure sur la plaque, qui coopèrent avec des éléments de couplage conjugué prévus sur la semelle de la chaussure. Bien qu'une solution dans laquelle la chaussure soit fixée de manière amovible sur la pièce de liaison de ski se révèle généralement plus avantageuse, on a découvert qu'en pratique la solution décrite dans la demande de brevet international susmentionnée N WO 03/013669 présente encore un certain nombre d'inconvénients; en particulier, on a découvert qu'un porteur a généralement quelques difficultés à utiliser le moyen de fixation et de libération amovible, car il requiert que le porteur le fasse manuellement, de sorte qu'il/elle doive se baisser tout en tournant le buste vers l'arrière et en actionnant un levier pour fixer ou libérer la chaussure sur ou de la plaque de support et, donc du ski. Cette manipulation peut parfois se révéler assez délicate à effectuer, en particulier lorsqu'elle est faite sur des surfaces de piste ou de route, plutôt irrégulières ou plus ou moins en pente, enneigées, car le porteur doit appliquer une force directe et relativement significative sur le levier afin d'achever la fixation et/ou l'opération de libération. Dans le secteur du ski de descente alpin des dispositifs de fixation du talon et de la botte, généralement appelés pièces de talon, sont connus et sont prévus avec des mécanismes qui, à travers une simple pression appliquée à l'aide du bâton de ski et donc, sans que le skieur n'ait à se baisser, permettent de libérer le talon de la botte de la pièce de talon par une simple rotation vers le haut, autour d'un axe s'étendant transversalement au ski, d'un élément formant dispositif de serrage verrouillant le talon en place. Ces pièces de talon, cependant, ne sont pas utilisables en ski de fond, soit sur la neige soit sur la route, car, à la différence des bottes de ski, dans lesquelles le talon fait saillie vers l'extérieur, la chaussure de 2889664 4 ski de fond a une conformation dans laquelle la portion d'entrave du dessus de la chaussure enfermant le talon et la zone de cheville du pied fait saillie dans une plus grande mesure que le talon, empêchant de ce fait les dispositifs de serrage d'être aptes à effectuer une rotation librement vers le haut afin de libérer la chaussure. Un inconvénient supplémentaire rencontré par les solutions de l'art antérieur susmentionnées se trouve dans l'instabilité de contrôle du ski au cours de la poussée ou de la phase de poussage, car le couplage entre la plaque et la base associée au ski n'est pas suffisant pour garantir une résistance de maintien optimale sur les côtés et en conséquence, un contrôle optimal du ski, au moment où la plaque de base et la chaussure qui y est associée sont soulevées du ski pour qu'une force de poussage plus grande soit apte à être exercée sur ce même ski par le skieur; en raison de ladite résistance de maintien suffisante, le ski peut donc "vriller", c'est-à-dire il ondule transversalement relativement à la chaussure, introduisant ainsi des difficultés à le contrôler. Un objectif principal de la présente invention consiste donc à abolir les inconvénients susmentionnés des solutions de l'art antérieur à travers la mise à disposition d'un agencement destiné à fixer de manière amovible une chaussure sur une pièce d'article de sport, en particulier, un ski de fond ou un ski à roulettes, qui permette à la chaussure d'être fixée et libérée d'une manière qui se révèle rapide et pratique à effectuer par le skieur. SR 29585 IT/JB Dans l'objectif général ci-dessus, un but de la présente invention consiste à fournir un dispositif de fixation qui soit fiable, sûr et d'une utilisation aisée. Un but supplémentaire de la présente invention consiste à fournir un dispositif de fixation qui permette au ski d'être contrôlé de manière optimale au cours de la phase de poussage en améliorant la résistance de maintien latérale du dispositif de fixation entre la chaussure et le ski. Un dernier, bien que non moins important, but de la présente invention consiste à fournir un agencement qui puisse être fabriqué à des coûts raisonnablement bas avec l'utilisation d'outils, de machines et de techniques déjà disponibles, et largement connus. Selon la présente invention, ces objectifs et avantages, ainsi que d'autres qui apparaitront dans la description suivante, sont atteints dans un dispositif destiné à fixer de manière amovible une chaussure sur une pièce d'article de sport, en particulier un ski de fond ou un ski à roulettes, incorporant les particularités et caractéristiques telles que définies dans les paragraphes suivants. Des particularités et avantages supplémentaires de la présente invention apparaîtront plus facilement dans la description d'un mode de réalisation particulier, bien qu'il ne soit pas unique, qui est donné ci-dessous à titre d'exemple non limitatif en se référant aux dessins joints, dans lesquels: 2889664 6 - la figure 1 est une vue latérale de l'agencement selon la présente invention, tel qu'illustré avec la chaussure fixée sur la pièce d'article de sport; - la figure la est une vue en coupe transversale le long du plan I-I d'une partie de composant de l'agencement représenté sur la figure 1; - la figure 2 est une vue similaire à la vue apparaissant sur la figure 1, illustrant un détail de la partie d'entrave de l'agencement selon la présente invention; la figure 3 est une vue en coupe transversale partielle le long du plan médian longitudinal du détail représenté sur la figure 2, la chaussure étant fixée sur la pièce d'article de sport; - la figure 4 est la même vue que celle apparaissant sur la figure 3, illustrant la phase dans laquelle la chaussure est libérée de la pièce d'article de sport; - les figures 5a, 5b et 5c sont des vues 20 schématiques des phases requises pour fixer la chaussure sur la pièce d'article de sport; - la figure 6 est une vue en perspective de la partie avant de l'agencement selon la présente invention; - la figure 7 est une vue latérale d'un détail de la partie avant de l'agencement représenté sur la figure 1, la chaussure étant fixée sur la pièce d'article de sport; - la figure 8 est une vue en coupe transversale le 30 long du plan médian longitudinal du détail représenté sur la figure 7; la figure 9 est une vue arrière en perspective de l'agencement selon la présente invention, tel que représenté avec une semelle de chaussure dans une condition fixée et relevée; - la figure 10 est une vue en coupe transversale le long du plan X-X de la partie avant de l'agencement représenté sur la figure 8; - les figures 11a, 11b et 11c sont des vues de phases basculantes respectives de l'agencement entre la 10 première et la seconde position; - la figure 12 est une vue similaire à celle apparaissant sur la figure 10 d'un second mode de réalisation de la partie avant de l'agencement selon la présente invention. En se référant aux figures susmentionnées, la référence numérique 1 est utilisée ici pour indiquer de manière générale une pièce d'article de sport constituée par un ski de fond ou à roulettes; en correspondance avec la surface supérieure 2 du ski 1, un agencement est associé, tel qu'indiqué de manière générale par 3, pour fixer de manière amovible une chaussure 4 sur le ski 1 conformément à la présente invention. L'agencement 3 comprend une base 5 attachée sur le ski 1 et prévue sur la portion avant de ce dernier avec une paire d'étriers 6, auxquels est associée de manière pivotante une plaque de support 7 qui reçoit une conformation telle et/ou qui est faite d'un matériau tel qu'elle/il garantit une résistance structurelle adéquate et une rigidité en vue d'une restitution de manière efficace de la force transmise par la jambe du 2889664 8 skieur sur la pièce d'article de sport au cours de la phase de poussage. D'une manière avantageuse, la plaque elle-même peut être prévue avec une ou plusieurs nervures de renforcement 8 sur la portion inférieure de cette dernière faisant face à la surface supérieure 2 du ski 1, afin de garantir un niveau souhaité de rigidité. Le raccord pivotant de la plaque de support 7 sur la paire avant des étriers 6 est obtenu, par exemple au moyen d'un pivot 10 qui est situé de manière transversale par rapport à l'axe longitudinal du ski 1 et passe au travers de la paire avant des étriers 6 et la portion d'extrémité avant 10 de la plaque 7. Par conséquent, l'agencement décrit ci-dessus permet à la plaque 7 d'osciller, c'est-à-dire, basculer entre une première position, dans laquelle elle est en contact avec la base 5 et une seconde position dans laquelle elle est au contraire, relevée par rapport à la base 5, formant de ce fait un angle prédéterminé par rapport à la surface supérieure 2 du ski 1; afin de s'opposer de manière élastique à un tel mouvement basculant de la plaque de base, un moyen élastiquement déformable (non représenté sur les figures) est prévu, qui peut par exemple être constitué par un ou plusieurs ressorts. L'agencement comprend en outre un moyen de positionnement 11 et un moyen de fixation de manière amovible 12 pour associer solidement la portion d'orteils et la portion de talon de la chaussure 4, respectivement, sur la plaque 7. En particulier, le moyen de positionnement 11 est prévu près de la portion d'extrémité avant de la plaque 7 et comprend un siège 13 qui est adapté afin de coopérer de manière amovible avec un élément d'appariement 14 faisant saillie vers le bas depuis la semelle 15 de la chaussure en correspondance avec la zone de la portion d'orteils, de préférence au niveau du métatarse du pied. De manière avantageuse, le moyen de positionnement 11 est formé d'une seule pièce en tant qu'une construction à pièce unique unitaire avec la plaque 7. Le moyen de fixation amovible 12 est situé à proximité de la portion d'extrémité arrière de la plaque 7 et comprend un corps 16 bloqué sur la plaque 7, qui contient un élément de fixation 17 capable de se déplacer longitudinalement le long du corps 16 contre l'action du premier élastique 18 qui s'appuie contre un embout 19 dudit élément de fixation 17 d'un côté, et contre une paroi 20 du corps 16 de l'autre côté. L'élément de fixation 17 est prévu avec une portion d'extrémité avant 21, dont un contour est formé en suivant un plan incliné, et une fente intermédiaire 22 se terminant sur l'arrière d'une paroi inclinée 22a, qui constitue une première partie d'un moyen de couplage cinématique, dont une fonction sera décrite plus en détail par la suite. L'élément de fixation est donc apte à prendre, relativement au corps 16, une position extraite, dans laquelle la portion d'extrémité avant de l'élément de fixation 17 est adaptée afin de mettre en prise une cavité correspondante 4a prévue dans le talon de la chaussure 4, et une position rétractée suivant l'application d'une force le long de l'axe longitudinal de l'élément de fixation 17 pour surmonter l'action progressive exercée par le premier moyen élastique 18. Comme permettent de mieux le voir les figures 1 à 4, la cavité 4a est positionnée dans une zone correspondante approximativement à la zone de repos du talon du pied, de sorte qu'elle est, pratiquement, renfoncée vers l'intérieur relativement à la partie d'entrave 4b de la chaussure 4 enfermant la région latéro-postérieure du pied comprenant le talon et les malléoles. De la même façon, l'élément de fixation 17 et une partie du corps 16 sont contenus, en utilisation pratique, sous la partie d'entrave 4b faisant saillie vers l'extérieur de la chaussure, afin d'être aptes à mettre en prise la cavité 4a. A proximité de la zone de repos, le talon de la chaussure 4 est en outre prévu avec une surface inclinée 4c, dont la fonction sera décrite plus en détail par la suite. De plus, le corps 16 comprend un dispositif d'actionnement 23 tel qu'un bouton poussoir, afin de permettre la libération de la chaussure 4. Ce dispositif d'actionnement 23 peut être déplacé le long d'un axe sensiblement vertical relativement à la plaque 5, contre l'action exercée par le second moyen élastique 24 s'appuyant contre le fond du corps 16 d'un côté, et contre le fond d'un siège 25 logeant le dispositif d'actionnement 23 de l'autre côté. Le dispositif d'actionnement 23 est raccordé au corps 16 au moyen d'une goupille 26 traversant les alésages 27 correspondants prévus spécialement dans le corps 16 et une ouverture 28 dans le dispositif d'actionnement 23 lui-même, qui lui permet de glisser verticalement. Une portion inférieure du dispositif d'actionnement 23 est capable de mettre en prise la fente 22 de l'élément de fixation 17 et est prévue avec une paroi inclinée 23a constituant une seconde partie d'un moyen de couplage cinématique, qui est adapté pour interagir avec la première partie susmentionnée d'un tel moyen, constitué par la paroi inclinée 22a de l'élément de fixation 17, afin de convertir le déplacement vertical du dispositif d'actionnement 23 en un déplacement longitudinal de l'élément de fixation 17. La face supérieure du dispositif d'actionnement 23 est en outre prévue avec un renfoncement 29 adapté afin d'être mis en prise par le bout d'un bâton 30 de ski. Avantageusement, le moyen de fixation amovible 12 peut être attaché sur la plaque 8 afin d'être apte à glisser longitudinalement relativement à cette dernière, permettant ainsi à l'agencement de fixation 3 d'être adapté à la taille particulière de la chaussure 4 utilisée. Selon le mode de réalisation illustré sur les figures 9 à 11, en vue d'une amélioration de la résistance de maintien latéral de la plaque 8 relativement à la base 5 et, en conséquence, la contrôlabilité du ski par le skieur, une pluralité de premières nervures longitudinales 31 faisant saillie vers la base 5 sont prévues sur la surface inférieure de la plaque 7, en correspondance avec la portion avant de cette dernière et commençant de préférence à la zone d'articulation de la plaque 8 vers la base 5; la base 5 elle-même est à son tour prévue avec des secondes nervures longitudinales 32 correspondantes faisant saillie vers le haut et adaptées afin de mettre en prise les renfoncements entre lesdites première nervures 31. Une telle interaction des premières nervures 31 avec les secondes nervures 32 au cours d'un déplacement basculant de la plaque 7 relativement à la base 5 permet une amélioration de la résistance de maintien latéral grâce au contact entre les nervures le long d'un arc basculant assez large, tel que les figures 9, 11a, 11b, 11c permettent de mieux l'observer. La façon selon laquelle l'agencement selon la présente invention fonctionne est la suivante: en commençant dans la condition dans laquelle la chaussure 4 est fixée sur la plaque 7 (figures 1 à 3 et 7, 8) et, donc, la portion d'orteils de la chaussure 4 met en prise le moyen de positionnement 11 et le talon de cette même chaussure est verrouillé en place par l'élément de fixation 17 mettant en prise la cavité 4a, afin de libérer la chaussure 4 de la plaque 7 le skieur, tout en restant parfaitement droit, devra simplement faire pression avec le bout du bâton 30 de ski dans le renfoncement 29 du dispositif d'actionnement 23 (figures 3 et 4) afin de surmonter la résistance, c'est-à-dire, la force d'opposition du second moyen élastique 24 et forcer le dispositif d'actionnement 23 à effectuer un déplacement vertical vers la surface inférieure du corps 16; ce déplacement du dispositif d'actionnement 23 est communiqué, au travers du couplage cinématique de la paroi inclinée 23a de ce même dispositif d'actionnement avec la paroi inclinée 22a de la fente intermédiaire 22, à l'élément de fixation 17, qui est soumis à une force longitudinale qui est suffisamment liée pour pouvoir surmonter la réaction du premier moyen élastique 18 et provoquer le glissement vers l'arrière de l'élément de fixation 17, de sorte qu'il se rétracte dans le corps 16. En conséquence, le déplacement de translation verticale du dispositif d'actionnement 23 est converti, par l'effet des plans inclinés 22a et 23a se couplant mutuellement de manière cinématique, en un déplacement de translation horizontale de l'élément de fixation 17 afin de provoquer la rétractation de ce dernier dans et l'extraire du corps 16 et, en conséquence, le talon de la chaussure 4 à fixer et à libérer de la plaque 7. Pour que la chaussure 4 soit de nouveau fixée sur la plaque 7, tout ce qu'a à faire le skieur, ou le porteur, est d'insérer seulement le bout, ou portion d'orteils, de la chaussure 4 en correspondance avec le moyen de positionnement 11, provoquant ainsi la mise en prise par l'élément d'appariement 14 du réceptacle 13 approprié (figures 7, 8), tout en approchant le talon du moyen de fixation amovible 12 et en faisant pression avec le talon vers le bas (figures 5a, 5b, 5c) ; l'interaction de la portion d'extrémité avant 21 inclinée de l'élément de fixation 17 avec la surface inclinée 4c de la chaussure 4 provoque l'application d'une pression longitudinale sur l'élément de fixation 17 qui force ce dernier à reculer dans le corps 16 contre la force exercée par le premier élément élastique 18; dés que la surface inclinée 4c est passée, l'élément de fixation recule de nouveau dans sa position extraite lorsqu'il est forcé par l'action de poussage du premier moyen élastique 18 (figure 5c), mettant en prise de ce fait la cavité 4a du talon de la chaussure 4 et fixant cette dernière. La description ci-dessus fait donc clairement apparaître la capacité de l'agencement à fixer de manière amovible une chaussure sur une pièce d'article de sport selon la présente invention, afin d'atteindre de manière efficace les objectifs et avantages susmentionnés en permettant à l'utilisateur d'effectuer plus aisément, rapidement et de manière plus pratique les opérations requises pour fixer et libérer la chaussure sur et de la pièce d'article de sport, tout en restant dans une position droite. Une fixation de la chaussure est un fait effectuée en positionnant simplement la portion d'orteils de la chaussure dans le moyen de positionnement 11 et en faisant pression vers le bas avec le talon afin de permettre à l'élément de fixation 17, d'abord de se rétracter et ensuite de reculer à nouveau afin de mettre en prise la cavité 4a, tandis qu'une libération de la chaussure requiert que l'utilisateur effectue seulement une légère rotation du buste vers l'arrière afin de positionner le bout du bâton de ski dans le renfoncement 29 et faire pression sur le dispositif d'actionnement 23 avec ce dernier. Un autre avantage particulier de la présente invention se trouve dans le fait que le moyen de fixation 12 est constamment dans un état "armé", c'est-à-dire prêt à fixer la chaussure 4; en fait, l'élément de fixation 17 reste constamment dans sa position extraite lorsqu'il est au repos et donc, prêt à recevoir le talon de la chaussure 4, se rétracte sous la pression exercée par le même talon et, enfin, recule à nouveau pour mettre en prise et fixer la chaussure. En conséquence, aucune manipulation manuelle de l'utilisateur n'est en fait requise pour armer le moyen de fixation. Un avantage supplémentaire de la présente invention se trouve dans le fait que, dans des conditions d'utilisation, la pression étant constamment exercée par l'élément de fixation 17 sur la cavité 4a dans le talon de la chaussure permet de rattraper automatiquement un quelconque mou ou jeu éventuel entre l'agencement de fixation et la chaussure, en particulier, en correspondance avec le moyen de positionnement avant 11, qui offre simplement un logement d'ajustement pour qu'elle soit insérée à des fins de centrage, sans qu'aucun moyen de fixation ou de verrouillage ne soit prévu à cet endroit, pour que la chaussure reste solidement en place. La force de poussage exercée sur la chaussure 4 permet donc de garantir un couplage stable, solide et sûr même dans la zone de la portion d'orteils de cette dernière. Encore un autre avantage offert par l'agencement prévu conformément à la présente invention se trouve dans la manière optimale selon laquelle le ski peut être contrôlé à l'aide d'un tel agencement, grâce aux première 31 et seconde 32 nervures susmentionnées coopérant positivement entre elles, améliorant ainsi la résistance de maintien latéral du couplage chaussure-ski dans une mesure considérable. En particulier, une telle résistance de maintien est améliorée au cours de la phase de poussage, dans laquelle la plaque 7 est relevée dans une mesure maximale relativement à la base 5, mais un contact entre les portions respectives des première et seconde nervures reste garanti, quoique dans une mesure limitée mais néanmoins efficace. La figure 12 illustre un mode de réalisation différent impliquant des nervures 131 et 132 qui sont prévues avec une extension verticale plus grande afin d'augmenter la surface de contact lorsque la plaque 7 bascule vers sa mesure d'oscillation maximale. On constatera que l'agencement décrit ci-dessus peut bien entendu être soumis à un certain nombre de modifications et de variantes sans s'écarter de la portée de la présente invention. On remarquera enfin la manière dont les matériaux utilisés pour fabriquer l'agencement de la présente invention, ainsi que les formes et les dimensions des parties de composant individuel de cette dernière, peuvent chaque fois être sélectionnés afin de répondre de manière plus appropriée aux exigences particulières ou s'adapter à l'application particulière, de nouveau sans s'écarter de la portée de la présente invention
La présente invention concerne un agencement destiné à fixer de manière amovible une chaussure (4) sur une pièce (1) d'article de sport, en particulier, un ski de fond ou à roulettes, comprenant une base (5) pouvant être associée à la pièce (1) d'article de sport, une plaque (7) raccordée de manière pivotante à une portion d'extrémité de la base (5) ; la plaque (7) est prévue, à proximité de la portion d'extrémité de cette dernière liée avec la base (5); le moyen de fixation amovible (12) comprend un corps (16) contenant un élément de fixation (17) capable de se déplacer le long du corps (16) contre l'action d'un premier moyen élastique (18), et un dispositif d'actionnement (23) pouvant être déplacé le long du corps (16); le dispositif d'actionnement (23) et l'élément de fixation (17) sont prévus avec un moyen de couplage cinématique (22a, 23a) adapté afin de convertir le déplacement vertical du dispositif d'actionnement (23) en un déplacement longitudinal de l'élément de fixation (17).
1. Agencement destiné à fixer de manière amovible une chaussure (4) sur une pièce (1) d'article de sport, en particulier, un ski de fond ou à roulettes, comprenant une base (5) pouvant être associée à ladite pièce (1) d'article de sport, une plaque (7) raccordée de manière pivotante à une portion d'extrémité de ladite base (5) et capable de basculer entre une première position, dans laquelle elle est en contact avec ladite base (5) et une seconde position, dans laquelle elle est relevée relativement à ladite base (5), ladite plaque (7) étant prévue à proximité de la portion d'extrémité de cette dernière, lié à ladite base(5), avec un moyen de positionnement (11) et, à proximité de la portion d'extrémité opposée de cette dernière, avec un moyen de fixation amovible (12) pour ladite chaussure (4), caractérisé en ce que ledit moyen de fixation amovible (12) comprend un corps (16) contenant un élément de fixation (17) capable de se déplacer le long dudit corps (16) selon un axe sensiblement longitudinal de ce dernier contre l'action d'un premier moyen élastique (18), et un dispositif d'actionnement (23) pouvant être déplacé le long dudit corps (16) selon un axe sensiblement vertical de ce dernier contre l'action exercée par un second moyen élastique (24), ledit dispositif d'actionnement (23) et ledit élément de fixation (17) étant prévus avec un moyen de couplage cinématique (22a, 23a) adapté, afin de convertir le déplacement vertical dudit dispositif d'actionnement (23) en un déplacement longitudinal dudit élément de fixation (17). 2. Agencement selon la 1, dans lequel ledit élément de fixation (17) peut être déplacé relativement audit corps (16) entre une position extraite, dans laquelle une portion dudit élément de fixation (17) fait saillie depuis ledit corps (16), et une position rétractée, dans laquelle ladite portion est contenue à l'intérieur dudit corps (16). 3. Agencement selon la 2, dans lequel ledit élément de fixation (17) se déplace dans ladite position rétractée suivant l'application d'une force sur ledit dispositif d'actionnement (23) afin de surmonter la résistance opposée par ledit premier moyen élastique (18). 4. Agencement selon la 1, dans lequel ledit élément de fixation (17) est prévu avec une fente intermédiaire (22) se terminant au niveau d'une portion d'extrémité de cette dernière dans une paroi inclinée (22a) formant une première partie dudit moyen de couplage cinématique (22a, 23a). 5. Agencement selon la 1, dans lequel ledit dispositif d'actionnement (23) a une paroi inclinée (23a) formant une seconde partie dudit moyen de couplage cinématique. 6. Agencement selon les 4 et 5, dans lequel ledit dispositif d'actionnement (23) est apte à mettre en prise ladite fente (22) de sorte que les parois inclinées (22a, 23a) respectives dudit élément de fixation (17) et dudit dispositif d'actionnement (23) entrent en contact mutuellement afin de former ledit moyen de couplage cinématique. 7. Agencement selon la 3, dans lequel la face supérieure dudit dispositif d'actionnement (23) est prévue avec un renfoncement (29) adapté afin d'être mis en prise par le bout d'un bâton (30) de ski pour y appliquer ladite pression. 8. Agencement selon la 2, dans lequel la portion terminale dudit élément de fixation (17) adaptée afin de faire saillie depuis ledit corps (16) est formée selon un plan incliné. 9. Agencement selon l'une ou plusieurs des précédentes, dans lequel la surface de ladite plaque (7) faisant face à ladite base (5) est prévue, à proximité de la portion d'extrémité de cette dernière, qui est liée à ladite base (5), avec une pluralité de premières nervures longitudinales (31, 131) faisant saillie vers ladite base (5), au moins une portion desdites premières nervures (31, 131) étant adaptée afin de coopérer, lorsque ladite plaque (7) bascule vers le haut et vers le bas relativement à ladite base (5), avec au moins une portion de secondes nervures (32, 132) faisant saillie depuis ladite base (5) et capables de mettre en prise les renfoncements entre lesdites premières nervures (31, 131). 10. Chaussure adaptée afin d'être couplée à un agencement de fixation amovible tel que défini selon les 1 et 2 ci-dessus, ladite chaussure (4) étant prévue en correspondance avec le talon de cette dernière, avec une cavité (4a) adaptée afin d'être mise en prise par ledit élément de fixation (17) lorsque ce dernier est dans ladite position extraite de celle-ci. 11. Chaussure selon la 10, dans laquelle ladite cavité (4a) est positionnée dans la zone qui correspond approximativement à la zone de repos du talon, et est enfoncée relativement à la portion d'entrave (4b) de ladite chaussure (4) enfermant la région latéro-postérieure du pied comprenant le talon et les malléoles, ledit élément de fixation (17) et au moins une partie dudit corps (16) étant contenus, dans les conditions d'utilisation, sous ladite portion d'entrave (4b) afin de pouvoir mettre en prise ladite cavité (4a). 12. Chaussure adaptée afin d'être couplée à un agencement de fixation amovible tel que défini selon les 1, 2 et 8 ci-dessus, dans laquelle le talon de ladite chaussure (4) a, à proximité de la zone de repos, une surface inclinée (4c) adaptée afin de coopérer, au cours de la phase de fixation, avec ladite portion terminale dudit élément de fixation (17) qui est formé selon un plan incliné.
A
A63,A43
A63C,A43B
A63C 9,A43B 5,A43B 21,A63C 1
A63C 9/02,A43B 5/04,A43B 21/39,A63C 1/28
FR2896578
A1
SYSTEME DE DETERMINATION DE TARIFS POSTAUX A PARTIR DE L'EPAISSEUR DES ARTICLES DE COURRIER
20,070,727
Domaine de la technique La présente invention se rapporte au domaine du traitement de courrier. Elle vise en particulier un dispositif de mesure de l'épaisseur d'un article de courrier transporté dans un système d'affranchissement en vue de la détermination de tarifs postaux. Art antérieur On connaît déjà, par exemple, par les documents US 4,879,513 ou US 4,982,947 des dispositifs pour mesurer l'épaisseur, par exemple d'une rame de papier, à partir de la variation de l'inductance d'un circuit électrique ou d'un transformateur différentiel. Toutefois, ces réalisations ne permettent à la détermination de tarifs postaux. Objet et définition de l'invention La présente invention vise ainsi à remédier aux inconvénients précités et à permettre de façon simple la détermination de tarifs postaux par la mesure de l'épaisseur d'un article de courrier. Un but de l'invention est aussi de permettre cette mesure au vol, c'est à dire pendant le transport de l'article de courrier au travers du système d'affranchissement et sans arrêt de celui-ci. Ces buts sont atteints conformément à l'invention grâce à un dispositif de mesure de l'épaisseur d'un article de courrier comprenant un levier pivotant autour d'un axe d'articulation, une roue disposée à une extrémité de ce levier et en contact au repos avec une surface de transport de l'article de courrier, un moyen de mesure disposé à une autre extrémité de ce levier pour en mesurer le déplacement angulaire lors du transport de l'article de courrier sur ladite surface de transport et délivrer un signal en rapport avec l'amplitude de ce déplacement, et une unité de traitement connectée au moyen de mesure pour déterminer l'épaisseur de :aractérisé en ce que ledit moyen de mesure comporte un codeur comportant une pluralité de marquages répartis en arc de cercle 2 sur une partie d'anneau et aptes à défiler devant un capteur fixe comportant un émetteur d'un rayon lumineux et au moins un récepteur de ce rayon lumineux, l'unité de traitement étant apte à compter un nombre déterminé de marquages affectés par ledit rayon lumineux lors du passage de ladite roue sur ledit article de courrier et à en déduire l'épaisseur de Air si, l'épaisseur de tout article de courrier peut être mesurée avec précision avec un simple codeur portant des marques associées à un capteur optique. 10 De préférence, lesdits marquages sont des ouvertures et ladite unité de traitement compte le nombre d'ouvertures traversées par ledit rayon lumineux à chaque passage d'un article de courrier. Pour déterminer le sens de déplacement du levier, ledit capteur comporte en outre un second récepteur déphasé d'un quart de pas par 15 rapport audit premier récepteur. De préférence, ledit levier comporte deux bras disposés en forme de L ou de V et formant entre eux un angle de 30 à 90 . Avantageusement, chaque ouverture correspond à un seuil déterminé d'un tarif postal. Ainsi, la présente invention se rapporte 20 également à tout système de détermination de tarifs postaux comprenant un dispositif de mesure de l'épaisseur d'un article de courrier tel que précité. Brève description des dessins 25 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, donnés à titre d'exemples, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue illustrant un dispositif de mesure de l'épaisseur d'un article de courrier selon l'invention 30 - la figure 1A est un détail de la figure 1 montrant le capteur de mesure; - la figure 2 est un diagramme ex lielteui le principe de mesure mis en _et (-tans le dir,ddsli le de la fig - la figure 3 est un détail de la figure 1 montrant une variante du codeur permettant de réailser un système de détermination de tarifs postaux. 3 Description détaillée de modes de réalisation préférentiels Dans beaucoup de pays, la tarification des articles de courrier repose sur des critères de poids et de dimension de ces articles de courriers (épaisseur, longueur de l'enveloppe, largeur de l'enveloppe). En matière de poids, il s'agit de rattacher l'article de courrier à une catégorie de ?tics Jéterminéei -7:r et e-e de :m ensions, il s'agit soit de vérifier que ' épaisseur de l'enveloppe est supérieure à des seuils (exemples : 0,4mm et 6,35mm aux USA, 5mm et 25mm au Royaume Uni), soit de vérifier que le rapport entre la longueur et la largeur de l'enveloppe est compris entre deux limites (exemples : 1,3 < R < 2,5 pour les USA ou encore R < racine carrée de 2 pour l'Allemagne). La mesure du poids de l'article de courrier est en général effectuée au coeur du système d'affranchissement par un module de pesée dynamique qui assure une pesée au vol des articles de courrier. Or, la connaissance préalable des dimensions de l'article de courrier permet d'optimiser le temps de pesée et donc d'améliorer notablement la cadence d'affranchissement. Aussi, pour attribuer de façon automatique le tarif adapté à chaque article de courrier dans un lot non homogène, on dispose en général au niveau du module d'alimentation du système d'affranchissement, appelé aussi alimenteur, un dispositif qui mesure les dimensions de chaque enveloppe et transmet ces informations à un calculateur de tarif. Les demandes FR 05 00929 et FR 05 00930 déposées au nom de la demanderesse illustrent des dispositifs permettant une mesure au vol de la largeur d'un article de courrier. La figure 1 illustre un dispositif permettant une détermination du tarif postal par une mesure au vol de l'épaisseur d'un article de courrier selon l'invention. Ce dispositif 10 disposé avantageusement en sortie d'un module de sélection délivrant un à un sur une table de transport 12 les articles de courrier 14 issus d'un module d'alimentation, comporte simplement un levier 16 présentant de préférence deux hrae en forme de L ou y et dont une extrémité (par ùtemple l'exti-cii-e'te du bras rt mant une barre du L ou du V) est reliée à une roue L8 actionnée par le deplaoement de l'article de courrier avec lequel elle est en contact, l'autre 4 extrémité de ce levier (par exemple l'extrémité libre de l'autre bras) étant reliée à un codeur 20 dont le marquage 22 défile devant un capteur 24 avec lequel il coopère et qui est apte à délivrer l'épaisseur de l'article de courrier après détermination par une unité de traitement 26. Le levier 16 .,,cue action de la roue 18 pivote autour d'un axe d'articulation 28 disposé par exemple à l'intersection des deux barres du L ou V qui forment entres elles un angle compris avantageusement entre 30 et 90 . Cet axe est monté transversalement par rapport au sens de déplacement des articles de courrier et solidaire du châssis 30 du système d'affranchissement. La roue 18 est montée folle au niveau d'un axe de rotation 32 distant de l'axe d'articulation d'un entraxe (daxe). Le codeur 20 se présente avantageusement sous la forme d'une partie d'anneau d'angle compris de préférence entre 30 à 45 , sur lequel est porté le marquage. Ce marquage du codeur est de préférence constitué de simple fentes ou ouvertures disposées en arc de cercle. Le capteur 24 est avantageusement formé d'un ensemble émetteur 24A/récepteur 24B lumineux (par exemple à LED) solidaire du châssis et qui délivre, à chaque passage d'un marquage, un signal pour l'unité de traitement 26. On comptabilise ainsi au niveau de l'unité de traitement 26 (comportant notamment un compteur réinitialisé à chaque article de courrier) le nombre d'ouvertures ou fentes vues par le capteur d'où l'on en déduit l'épaisseur du document comme indiqué ci-dessous. En effet, soient les variables suivantes : aO : angle au repos entre la verticale et le levier : angle du levier par rapport à sa position repos : ho: axe t 'e ar et axe rotation roue ep : épaisseur de l'article de courrier RCod : rayon du codeur dpas_n : distance entre les ouvertures n et n+1 du codeur ypasn : angle entre l'ouverture n et l'ouverture n+1 du codeur L'épaisseur ep de l'article est donnée par l'é hne suivante : --- hO - h (1) = cos aO (2) h/Gax = cos (aO + 13) (3) 2) et (3) donnent : ep = dax*(cos aO - cos (a0 + 13)) (4) dax et aO sont connus de construction. 13 est donné par l'ensemble codeur + capteur. En effet : sin (ypas_n / 2) = (dpas_n / 2) / RCod ypas_n = 2 arcsin [dpas_n / (2*RCod)] (5) [3 = ypas_1 + ypas_2 + + ypas_n (6) (4), (5) et (6) donnent donc : ep = dax*(cos aO - cos (aO + 2 arcsin [dpas_1 / (2*RCod)] +... + 2 arcsin [dpas_n (2*RCod)] (7) 15 RCod et dpas étant connus par construction, la détermination du nombre de fentes vues par le capteur suffit donc bien à lui seul à déterminer l'épaisseur de l'article de courrier. Toutefois, pour ne pas fausser la mesure, il ne doit pas y avoir de rebonds du levier, ni d'articles de courrier d'épaisseurs irrégulières (le 20 système additionnant en effet les fentes vues par le codeur quelque soit le sens de rotation du levier). Aussi, pour s'affranchir des chocs qui feraient décoller le levier de l'article de courrier, pour pouvoir faire une moyenne de l'épaisseur en plusieurs endroits si l'article de courrier est d'épaisseur irrégulière ou encore pour ne prendre en compte que son épaisseur 25 maximale, il peut être intéressant que le capteur comporte 2 récepteurs fonctionnant en quadrature, c'est-à-dire ayant entre eux une distance dR telle que : dR = 1/4 dpas modulo [1/2 dpas] (8) 30 Dans cette première variante, un premier récepteur 24B détecte chaque tissage d'une partie pleine à une partie vide et d'une partie vide à une na , ie^ ie C'eÇi ) (' -pleur 24C -phis d'un quart de pas par rapport au premier récepteur qui permet de connaître le sens de rotation du levier et ainsi additionper ou retrancher I0 6 chaque changement d'état du premier récepteur. Le pas angulaire du codeur (pas codeur) doit être constant pour respecter la condition (8). Dans cette configuration, le levier ne doit pas nécessairement retourner en position repos entre chaque article de courrier. Il n'y a pas de réinitialisation du compteur de l'unité de traitement puisque le système tient compte du sens de rotation du levier, ce qui permet de réduire l'écart entre les articles de courrier (avec la possibilité de le rendre nul) et ainsi d'augmenter les cadences d'affranchissement. Dans la plupart des pays, il n'y a qu'un ou deux seuils de tarifs pour l'épaisseur (par exemple : 0,4 et 6,35 mm aux US, 5 mm au Canada, 5 et 25 mm au UK), il peut donc être intéressant de faire correspondre chaque fente du codeur avec un saut de tarif postal, l'ensemble devenant ainsi un système de détermination de tarif. Ainsi, avec deux seuils de tarif, on obtient le codeur illustré à la figure 3 qui comporte seulement trois ouvertures, la première ouverture étant disposée à une distance dO d'une position initiale correspondant à l'absence d'article de courrier, la deuxième ouverture 32 étant distante de dpas de la première ouverture 30, la troisième ouverture 34 distante également de dpas de la deuxième ouverture 32 étant nécessaire au deuxième récepteur 24C pour permettre la détermination du sens de rotation du levier. La position des ouvertures peut être déterminée comme suit : En partant de l'équation (7) précitée, l'épaisseur epi correspondant au premier seuil de tarif est donnée par : epi = dax*( cos aO - cos (aO + 2 arcsin [dO (2*RCod)])) soit cos aO - ( epi/dax) = cos (aO + 2 arcsin [dO / (2*RCod)]) arccos [cos aO - ( epl/dax)]= aO + 2 arcsin [dO (2*RCod)] (9) [arccos (cos aO - (epi/dax)) - aO] / 2 = arcsin [dO (2*RCod)] sin [[arccos (cos aO (epi/dax)) aO] / 2] = dO (2*RCod) On que : dO = RCod) *sini.i_atcccs (cos aO (epi/dax)) dO] / 2] 7 De même, l'épaisseur ep2 correspondant au deuxième seuil de tarif est donnée par, en partant toujours de l'équation (7) : ep2 = dax*( cos aO - cos (aO + 2 arcsin [dO / (2*RCod)] + 2 arcsin [dpas (2*RCod)])) cos aO - (ep2/dax)= cos (aO + 2 arcsin [dO (2*RCod)] + 2 arcsin [dpas / (2*RCod)]) arccos [cos aO - (ep2/dax)]= 2 arcsin [dO / (2 R od)l + 2 arcsin [dpas / (2*RCod)] 0 En injectant (9), on obtient : arccos [cos aO - (ep2/dax)]= arccos [cos aO - (epl/dax)] + 2 arcsin [dpas (2*RCod)] [dpas (2*RCod)] = sin[[arccos (cos aO ep2/dax))- arccos (cos aO - (epl/dax))] / 2 ] 15 Il faut donc ici encore choisir dpas tel que : dpas = (2*RCod) *sin[[arccos (cos aO -(ep2/dax)) - arccos (cos aO - epl/dax))] 2] 20
Dispositif de mesure de l'épaisseur d'un article de courrier comprenant un levier (16) pivotant autour d'un axe d'articulation (28), une roue (18) disposée à une extrémité du levier et en contact au repos avec une surface (12) de transport de l'article de courrier (14), un moyen de mesure (20, 22, 24) disposé à une autre extrémité de ce levier pour en mesurer le déplacement angulaire levier lors du transport de l'article de courrier et délivrer un signal en rapport avec l'amplitude de ce déplacement et une unité de traitement (26) connectée au moyen de mesure pour déterminer l'épaisseur de l'article de courrier, ce moyen de mesure comportant un codeur (20) comportant une pluralité de marquages (22) répartis en arc de cercle sur une partie d'anneau et aptes à défiler devant un capteur fixe (24) comportant un émetteur (24A) et un récepteur (24B) d'un rayon lumineux, l'unité (26) de traitement étant apte à compter un nombre déterminé de marquages affectés par le rayon lumineux lors du passage de la roue sur l'article de courrier et à en déduire l'épaisseur de l'article de courrier.
1. Dispositif de mesure de l'épaisseur d'un article de courrier comprenant un levier (16) pivotant autour d'un axe d'articulation (28), une roue (18) disposée à une extrémité du levier et en contact au repos avec une surface (12) de transport de l'article de courrier (14), un moyen de mesure (20, 22, 24) disposé à l'autre extrémité de ce levier pour en mesurer le déplacement angulaire lors du transport de l'article de courrier sur ladite surface de transport et délivrer un signal en rapport avec l'amplitude de ce déplacement, et une unité de traitement (26) connectée au moyen de mesure pour déterminer l'épaisseur de l'article de courrier, caractérisé en ce que ledit moyen de mesure comporte un codeur (20) comportant une pluralité de marquages (22) répartis en arc de cercle sur une partie d'anneau et aptes à défiler devant un capteur fixe (24) comportant un émetteur (24A) d'un rayon lumineux et un récepteur (24B) de ce rayon lumineux, l'unité (26) de traitement étant apte à compter un nombre déterminé de marquages affectés par ledit rayon lumineux lors du passage de ladite roue sur ledit article de courrier et à en déduire l'épaisseur de l'article de courrier. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits marquages sont des ouvertures et que ladite unité de traitement compte le nombre d'ouvertures traversées par ledit rayon lumineux à chaque passage d'un article de courrier. 3. Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que, pour déterminer le sens de déplacement du levier, ledit capteur comporte en outre un second récepteur (24C) déphasé d'un quart de pas par rapport audit premier récepteur. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit levier comporte deux bras disposés en forme 30 de L ou de V et formant entre eux un angle de 30 à 90 . Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, que chaque ouv ur e,un-Id à ur déterminé dur tarif postal.9 6. Système de détermination de tarifs postaux comportant un dispositif de mesure d'épaisseur selon la 5.
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G01,G07
G01B,G07B
G01B 5,G07B 17
G01B 5/06,G07B 17/00
FR2895513
A1
NOUVEAUX SYSTEMES D'INTRODUCTION DE GAZ DANS LES INSTRUMENTS D'ANALYSE
20,070,629
De nombreuses méthodes d'introduction d'échantillons (gazeux, liquides, solides) dans les appareils d'analyse sont déjà utilisées. Ces systèmes assez complexes et coûteux, ne permettent généralement pas d'analyse quantitative rigoureuse. La nouvelle invention propose des dispositifs très simples d'introduction d'échantillons en phase gazeuse dans un analyseur S (spectromètre de masse, par exemple) permettant une mesure précise de la concentration des différentes molécules constituant l'échantillon. Le principe consiste à introduire dans S un volume de gaz v à la pression pi. v est rigoureusement défini par le volume interne d'une aiguille microfine A et est de l'ordre de 10 mm 3. Dans la plupart des applications, pi est égale à la pression atmosphérique. La pression p dans S sous pompage permanent est, avant introduction de gaz, de l'ordre de 10 mbars ou moins. L'analyseur S (spectromètre de gaz, par exemple) peut être isolé de son système de pompage par une vanne V et est muni d'un orifice d'introduction de gaz, obturé par un disque D, d'une matière élastique, aisément traversée par une aiguille fine, mais restant étanche après retrait de celle-ci. Une des réalisations possibles consiste essentiellement en une seringue dans laquelle le piston en fin de course obture parfaitement l'extrémité antérieure de l'aiguille A (Fig.I). Pour analyser un gaz, on prélève avec la seringue un certain volume de celui-ci. On repousse ensuite le piston jusqu'à obturation de l'orifice antérieur de A. Après avoir isolé S avec la vanne V, on traverse complètement le disque D avec A. Le volume v de gaze contenu dans A s'écoule presque instantanément dans S où il est analysé. On dégage A de D et on ouvre à nouveau la vanne V. Si le spectro S a été traité suivant les règles habituelles de la technique du vide, la remontée de pression dans S correspond uniquement au volume v de gaz introduit. Si le volume interne de S est vo, la pression p après introduction est égale à p = p; vü Soit va = 106 mm3 et v = 10"1 mm3 p = pi 10 -7 Pour p; égale à la pression atmosphérique, p=10-4 mbar. C'est une pression suffisament basse pour un fonctionnement correct de S. 1 . Pour une simple détection et identification d'un gaz, on peut laisse la vanne V ouverte. Si on veut détecter dans l'atmosphère ambiante un gaz (méthane par exemple) on peut adopter la procédure suivante : Le piston de la seringue étant enfoncé à fond, on purge l'aiguille A par une première ,; introduction dans S. On retire A de S. A se remplit du gaz ambiant. Une deuxième introduction dans S permet alors une détection grossièrement quantitative des gaz ambiants. Bien entendu, la seringue est dans ce cas inutile : une simple aiguille A, obturée à une extrémité, convient parfaitement à l'opération. Une application importante de l'invetion consiste à analyser l'atmosphère d'une enceinte 10.E sous vide avec son système de pompage propre, destinée par exemple à l'élaboration de composants électroniques. Le système d'analyse est alors raccordé à E par deux tubulures B et C (fig. II). B est munie d'une vanne de fermeture F. La canalisation C est située dans l'axe du disque D qui obture l'orifice d'introduction de l'analyseur. C contient l'aiguille A, obturée à son 1 3 extrémité antérieure par un cylindre de guidage. Le mouvement de A, permettant son introduction et son retrait à travers D, est obtenu magnétiquement ou mécaniquement. (De nombreux systèmes permettent d'obtenir ce type de translation sous vide). Pour des pressions inférieures à 10' mbars, la vanne F reste ouverte et la dérivation C n'est pas activée. 20,POur des pression supérieures à 10' mbars, trop élevées pour le fonctionnement de S, l'introduction se fait, vanne F fermée, par l'aiguille A. Pour de simples mesures de pression, l'analyseur peut être remplacé par une petite pompe ionique. Le système constitue alors un manomètre couvrant une plage allant de la pression atmosphérique à l'ultra vide. (Le courant de décharge dans la pompe ionique permet la 25': mesure de la pression). En conclusion, un appareil très simple permet, soit l'analyse rigoureuse d'échantillons gazeux ou la détection rapide de gaz dans l'atmosphère ou la mesure de la pression totale dans une enceinte ou encore l'analyse du gaz dans cette enceinte, dans une plage allant de la pression atmosphérique à l'ultra vide. 30,Le champ d'application est très large (élaboration sous vide de composants électroniques, environnement, sécurité, industrie pharmaceutique, etc...) 2
Nouveau système d'introduction de gaz dans les sytèmes d'analyseSystème d'introduction de gaz dans un spectromètre de masse S muni d'une ouverture obturée par un disque de matière élastique D.Une seringue munie d'une aiguille microfine A, dont l'extrémité antérieure peut être obturée par le piston, permet de prélever le gaz à nalayser et d'en limiter le volume au volume interne v de l'aiguille.L'introduction se fait en traversant avec l'aiguille le disque D. Après retrait de l'aiguille, D reste étanche.
Revendications 1. Système d'introduction d'un mélange de gaz dans un analyseur sou vide S, notamment un spectromètre de masse, muni d'un orifice obturé par un disque D d'une matière élastique étanche, caractérisé par une aiguille microfine A dont l'extrémité antérieure à l'extérieur de l'analyseur est obturé par un piston ou un cylindre de guidage lors de son introduction à travers le disque D. 2. Système d'introduction d'un mélange de gaz suivant la ) caractérisé en ce qu'il comprend des moyens mécaniques ou magnétiques de déplacement sous vide de l'aiguille microfine A, obturée à une extrémité par un cylindre de guidage. 3. Système d'introduction d'un mélange de gaz selon la 1 caractérisé par le fait que l'aiguille microfine A est solidaire d'une seringue et que son extrémité antérieure est obturée par le piston de la seringue lors de l'introduction à travers le disque D (fig 1). 4. Utilisation du système d'introduction d'un mélange de gaz suivant les 1 et 2 pour prélever le mélange de gaz dans une enceinte sous vide E et pour l'introduction dans un analyseur S, relié à l'enceinte E par deux canalisations B et C, la canalisation B étant munie d'une vanne de fermeture F et la canalisation C, contenant l'aiguille microfine A, obturée à son extrémité antérieure par un cylindre de guidage (fig.2). 5. Utilisation du système d'introduction d'un prélèvement de mélange gazuex selon les 1,2 et 4 pour prélever le mélange de gaz dans une enceinte sous vide R et l'introduire dans une pompe ionique, afin de déterminer la pression dans l'enceinte E. 1
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DISPOSITIF MANUEL D'EPILATION POUR DETRUIRE LES POILS PAR CONTACT ELECTRIQUE
20,070,309
La présente invention concerne un dispositif manuel d'épilation par contact électrique, qui permet de détruire le follicule pileux. Le procédé selon l'invention consiste lorsque l'on passe le dispositif sur la zone à épiler, à diffuser un courant électrique par électrolyse sur le poil pour 5 atteindre sa papille et sa racine. Grâce à ce procédé, la racine du poil est détruite et sa repousse est considérablement ralentie. Le dispositif à mettre en place pour la réalisation du dit procédé comporte un support conducteur avec des coussinets métalliques. Celui-ci est constitué de deux coussinets conducteurs diffusant un courant électrique. Ainsi, quand I'utilisatrice(teur) passe l'appareil sur la zone à épiler, les coussinets conducteurs qui sont reliés au générateur interne glissent sur le poil et par contact, transmettent le courant. Selon des modes particuliers de réalisation: - le support peut comporter deux coussinets: un coussinet avant relié positivement, pour la diffusion du courant et un coussinet arrière relié négativement, pour le retour du courant. - le support peut comporter que le coussinet avant relié positivement. Le retour du courant est assuré par une partie métallique reliée négativement et fixée sur la face extérieure du boîtier, afin d'être en contact avec la main. Dans les deux cas, la résistance du corps est au même potentiel que le générateur interne et l'électrolyse circule parfaitement. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente, vu de dessus, le dispositif de l'invention et la figure 2 25 représente la vue en coupe. La figure 3 représente, vu de dessus, une variante de ce dispositif. En référence aux dessins des figures 1 et 2, le dispositif comporte un support conducteur 1 qui se fixe sur le boîtier 5, figure 4. Ce support 1 est muni de deux coussinets alignés parallèlement. A l'avant est positionné le 3o coussinet conducteur positif 2 et espacé à l'arrière est positionné le coussinet conducteur négatif de retour de courant 3. La figure 6 représente, vu de dessus, la fixation du support 1 sur le boîtier 5. Ce dernier dispose sur chaque côté, d'une glissière 7 servant au placement et au maintien du support 1. La figure 7 illustre la vue en perspective du support 1. Il possède une encoche sur chaque côté pour le positionner sur les glissières 7 du boîtier 5. Les picots 4 alignés de chaque côté des coussinets servent à la fixation du revêtement métallique. Les figures 8 et 9 précisent la réalisation identique de la partie 4-v conductrice des coussinets 2 et 3. Chaque coussinet est recouvert d'une feuille métallique de faible épaisseur. Les feuilles 8 et 9 comportent des petits trous alignés aux extrémités, dans le sens de la longueur. Elles dont plaquées sur les coussinets 2 et 3 et accrochées sur les picots 4. La partie repliée en angle droit à l'extrémité de la feuille, appelée lamelle de contact, est placée dans une encoche du support, pour assurer la liaison électrique. A titre d'exemple non limitatif, le coussinet 2 aura une longueur de l'ordre de 40 mm et une largeur de 10 mm, et le coussinet 3 aura une longueur de l'ordre de 40 mm et une largeur de 6 mm. La figure 10 représente, en coupe, la liaison électrique des coussinets 5 conducteurs positif 2 et négatif 3. Les lamelles de contact sont reliées au générateur interne 10. La figure 11 représente le schéma synoptique de l'ensemble mécanique et électronique. Selon la variante de réalisation illustrée par la figure 3, le support 1 ne comporte que le coussinet conducteur positif 2, sur toute sa largeur. Dans ce cas, la figure 5 montre que la plaque métallique 6, fixée extérieurement sur le boîtier 5, assure bien le contact négatif de retour du courant
Dispositif pour détruire les poils par contact électrique.L'invention concerne un dispositif manuel d'épilation longue durée qui permet, lors de son passage sur le poil, de détruire son follicule par électrolyse.Il est constitué d'un support de 1, pourvu à l'avant dans le sens de son déplacement, d'un coussinet conducteur positif 2 et parallèlement à l'arrière d'un coussinet conducteur négatif de contact 3. Chaque coussinet est recouvert d'une feuille métallique de faible épaisseur 8 et 9.Lorsque l'utilisatrice(teur) passe le dispositif sur la zone à épiler, les coussinets conducteurs transmettent à la racine du poil un courant électrique.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné pour le rasage des jambes, du maillot et des aisselles.
1) Dispositif manuel d'épilation par contact électrique pour détériorer, lors du passage sur le poil, son follicule par électrolyse, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier 5 sur lequel est placé un support 1, pourvu d'un coussinet conducteur positif 2, associé à un système de retour de courant par contact pour transmettre à la racine un courant électrique lors de leur passage sur le poil, comportant: - un coussinet conducteur négatif de contact 3, placé parallèlement derrière le coussinet 2 et relié négativement. - ou une plaque métallique de contact 6, fixée extérieurement sur le boîtier 5 et reliée négativement. 2) Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que chaque coussinet conducteur est recouvert d'une feuille métallique de faible épaisseur 8 et 9 accrochée sur des picots 4 et reliée électriquement au générateur interne.
A
A61,A45
A61B,A45D
A61B 18,A45D 26
A61B 18/08,A45D 26/00,A61B 18/14
FR2895711
A1
TABLETTE ARRIERE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,706
La présente invention concerne une . Une telle tablette est normalement disposée entre une partie proche d'une lunette arrière, par exemple d'un hayon de véhicule, et le dossier des sièges arrière. L'invention s'applique aux véhicules dans lesquels la banquette arrière ou les sièges arrière ont des dossiers de position réglable, par déplacement en translation du siège dans la direction longitudinale du véhicule automobile, et/ou par variation de l'inclinaison du dossier. Une tablette arrière de véhicule automobile, qu'elle soit de type fixe ou amovible, comprend normalement un panneau stable ayant une position sensiblement horizontale déterminée par rapport à la carrosserie dans la direction longitudinale du véhicule automobile. Dans cette position, le bord arrière de la tablette est voisin de la lunette. Lorsque les dossiers des sièges arrière sont réglables, il se forme un espace entre l'avant de la tablette arrière et les dossiers. Cet espace présente plusieurs inconvé- nients, non seulement esthétiques mais aussi pour le confort des passagers. En effet, le volume du compartiment des passagers et le volume du coffre communiquent par cet espace qui permet le passage de courants d'air, de mauvaises odeurs, etc. Il est donc souhaitable de fermer cet espace. On a déjà envisagé de monter des volets obturateurs en une ou plusieurs pièces pour fermer cet espace. De tels volets ne conviennent que lorsque cet espace ne varie pas, c'est-à-dire n'a qu'une seule dimension. Les dossiers n'ont alors que deux positions de réglage. On peut aussi disposer des rideaux souples, avec ou sans enrouleur, entre le bord avant de la tablette et le dossier de siège. Cette solution, lorsqu'elle est utilisée sans enrouleur, est inesthétique puisque des parties détendues forment un creux. Si des enrouleurs tendent les rideaux, la réalisation est coûteuse. On peut aussi envisager d'utiliser des filets rigides ou élastiques. Cependant, les filets n'assurent pas un masquage, et ils permettent le passage des courants d'air et des odeurs. On pourrait aussi envisager de monter, à l'avant d'une partie fixe de tablette, une partie coulissant dans la direction longitudinale et rappelée élastiquement vers les dossiers. Cependant, une telle solution qui nécessite un rappel et un guidage en translation serait onéreuse et nécessiterait probablement des parties métalliques qui compliquent le recyclage des tablettes réalisées. L'invention concerne une tablette arrière qui ne présente pas les inconvénients des tablettes connues et qui permet un masquage permanent de l'espace compris entre un panneau stable de tablette arrière et les dossiers des sièges arrière, qui fonctionne automatiquement quelle que soit la position de réglage des dossiers, et qui est simple et peu coûteuse. Selon l'invention, un simple volet est articulé au bord avant d'un panneau stable de tablette, grâce à des organes en une seule pièce formant à la fois articulation et ressort de rappel du volet au contact des dossiers de siège. Plus précisément, l'invention concerne une tablette arrière de véhicule automobile, du type qui comprend au moins une traverse stable ayant une position sensiblement horizontale déterminée par rapport à la carrosserie, la tablette étant proche d'un dossier de siège arrière réglable dans la direction longitudinale du véhicule automobile, de sorte que le dossier de siège arrière est à une distance variable de la traverse stable ; selon l'invention, la tablette comporte un volet articulé au bord avant de la traverse stable et rappelé vers une position horizontale, la dimension du volet dans la direction longitudinale du véhicule automobile étant au moins égale à la plus grande distance entre le bord avant de la traverse stable et le dossier de siège arrière. De préférence, la traverse stable est un volet stable. Le terme "stable" appliqué à la traverse ou au panneau indique selon l'invention que, en position d'utilisation, la traverse ou le panneau ne peut se déplacer ni en translation, ni en rotation, bien qu'il puisse être amovible. De préférence, le bord avant du volet est arrondi autour d'un axe transversal au véhicule automobile afin que le contact du volet avec le dossier du siège arrière s'effectue toujours avec la partie arrondie. Dans un mode de réalisation avantageux, l'articulation du volet au bord avant du panneau stable est assurée par au moins un organe formant à la fois articulation et ressort. De préférence, cet organe formant articulation et ressort est en une seule pièce de matière élastomère, ayant avantageusement une grande capacité d'allongement. De préférence, l'organe d'articulation comprend deux oreilles retenues chacune dans un orifice du panneau ou du 15 volet. Dans une variante dans laquelle le panneau et le volet ont chacun un corps de matière plastique, les deux corps étant recouverts d'une moquette, l'organe d'articulation comporte avantageusement une oreille supplémentaire disposée 20 dans un trou de la moquette entre les corps du panneau et du volet. De préférence, le volet est rappelé vers le haut. Dans un mode de réalisation, le volet a une surface supérieure dont la partie centrale, dans la direction ion- 25 gitudinale du véhicule automobile, est en saillie vers le haut par rapport à ses deux extrémités. De préférence, la dimension longitudinale du volet est telle que, lorsque le dossier de siège arrière a sa position la plus en avant, le bord avant du volet est à son contact 30 et la surface supérieure de la partie arrière de volet se trouve pratiquement dans le même plan que la surface supérieure de la partie avant du panneau stable. Dans un mode de réalisation, le volet comprend plu-sieurs parties séparées dans la direction transversale au 35 véhicule automobile, chacune correspondant à un dossier de siège arrière. De préférence, la tablette comporte en outre un panneau pivotant raccordé à l'extrémité arrière du panneau stable. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une coupe longitudinale partielle de la partie avant d'une tablette arrière selon l'invention ; la figure 2 est analogue à la figure 1, mais représente le volet de la tablette en position fléchie ; la figure 3 représente un exemple de tablette selon 10 l'invention dans la position la plus en avant des dossiers de siège arrière ; la figure 4 est analogue à la figure 3, mais représente le dossier de siège partiellement reculé ; la figure 5 est analogue aux figures 3 et 4 et repré-15 sente le dossier de siège dans sa position la plus reculée ; et la figure 6 est une vue schématique en élévation latérale d'une tablette arrière du type représenté sur les figures 3 à 5, indiquant la plage d'articulation et l'utili- 20 sation d'un panneau arrière de tablette. La figure 1 est une coupe longitudinale de la partie avant d'une tablette arrière selon l'invention, dans une position de fonctionnement. La tablette comprend une traverse "stable", sous forme 25 d'un panneau "stable" 10, c'est-à-dire destiné à être fixé à demeure ou de façon amovible à une carrosserie de véhicule automobile sans possibilité de déplacement en translation ou rotation, et un volet articulé 12 raccordé par une articulation 14. 30 Dans le mode de réalisation représenté, le panneau stable 10 comprend un corps de matière plastique rigide 16 recouvert d'une moquette 18. Le volet 12 comprend un corps de matière plastique rigide 20 recouvert de moquette 22. L'articulation 14 est formée par un organe comprenant un 35 corps 24 muni de deux oreilles 26 de fixation au panneau stable 10 et au volet 12 respectivement, et d'une oreille 28 de stabilisation. Dans le mode de réalisation représenté, les deux corps 16 et 20 de matière plastique rigide sont séparés, mais la moquette 18, 22 qui les couvre est en une seule pièce. Chaque corps 16, 20 et la moquette 18, 22 qu'il porte sont percés pour le passage des oreilles 26. Au niveau de l'oreille de stabilisation 28, seule la moquette 18, 22 est percée, les deux corps 16, 20 étant séparés et leurs bords étant guidés par la saillie de l'oreille 28. Ainsi, les bords inférieurs en regard du panneau stable 10 et du volet 12 sont guidés face à face, et l'action de la moquette, qui constitue une liaison entre les deux corps, est renforcée et simplifiée. La référence 30 désigne le plan dans lequel se trouve le dossier d'un siège arrière. Sur la figure 1, le dossier est dans sa position la plus en avant. Sur la figure 2, le dossier est dans sa position la plus en arrière. On note sur la figure 2 que, par rapport à la figure 1, le corps cloisonné 24 de l'organe d'articulation s'est déformé et que la cloison reliant les deux oreilles de fixation au panneau stable et au volet s'est considérablement allongée. L'oreille 28 guide les deux bords du panneau stable et du volet afin que ceux-ci restent toujours à proximité l'un de l'autre. On note sur la figure 1 que le volet 12 comprend, depuis l'articulation 14, une partie sensiblement plane qui prolonge le plan de la surface supérieure du panneau stable 10, avant de s'incliner vers le dossier de siège. L'extrémité proche du dossier est avantageusement arrondie afin que le glissement contre le dossier soit favorisé. De préférence, l'organe d'articulation 14 a aussi une surface supérieure qui se trouve dans le plan des surfaces supérieures du panneau stable 10 et du volet 12. Cependant, cette caractéristique n'est qu'éventuelle. Le panneau stable et le volet pourraient se prolonger jusqu'à être adjacents à la surface supérieure, l'organe d'articulation 14 étant alors à l'intérieur d'une cavité dans la position représentée sur la figure 1. L'organe d'articulation 14 est un élément essentiel selon l'invention. En effet, d'une part il joue le rôle d'une charnière assurant l'articulation du panneau stable et du volet, et d'autre part celui d'un ressort qui a tendance à rappeler le volet 12 vers la position indiquée sur la figure 1, c'est-à-dire vers le haut sur cette figure. En effet, les tablettes arrière sont normalement disposées à proximité de la partie supérieure des sièges arrière, et il est donc souhaitable que le volet soit dévié vers le bas. Cependant, si la tablette se trouve en position relativement basse par rapport à la partie supérieure des dossiers, il est aussi envisageable d'utiliser un montage opposé, dans lequel le volet est déplacé vers le haut. Une telle réalisation apparaît clairement à l'homme du métier, ayant connaissance du mode de réalisation décrit en référence aux figures 1 et 2. Les figures 3 à 5 illustrent la mise en oeuvre de la tablette telle que décrite en référence aux figures 1 et 2. Sur la figure 3, un siège 34 a sa position la plus en avant de sorte que le plan 30 de son dossier est très éloigné du panneau stable 10. Le volet 12 a sa position la plus haute, sa partie arrière prolongeant le panneau stable 10. On a aussi représenté un panneau arrière articulé 32 de tablette qui, comme l'indique la figure 6, peut être sou- levé. Lorsque le siège 34 est reculé en position intermédiaire comme indiqué sur la figure 4, la tablette est abaissée et délimite un espace en forme de coin. Cependant, étant donné la forme coudée du volet 12, et le fait que le volet 12 est au contact du dossier, l'espace triangulaire est relativement réduit et n'est pas particulièrement inesthétique. Si le dossier 34 est reculé au maximum jusqu'à la position limite arrière du plan 30 du dossier, le volet 12 35 est rabattu à sa position extrême, le dossier 34 étant pratiquement au contact du panneau stable 10. La figure 6 représente la tablette des figures 3 à 5 avec indication de la plage d'articulation du volet 12 et indication de la nature pivotante du panneau arrière mobile 32. Bien entendu, pour des considérations mécaniques ou esthétiques, on peut souhaiter localiser les zones de contact par glissement soit sur le dossier, soit sur le volet. Dans l'exemple décrit, dans la plus grande partie de la plage d'articulation, le contact existe entre une surface étendue du dossier et une zone très localisée du volet (son bord avant arrondi). De manière plus générale, une saillie localisée du dossier ou du volet, éventuellement formée par une pièce rapportée, peut être au contact d'une surface étendue de glissement du volet ou du dossier respectivement, éventuellement munie d'un revêtement spécifique. La caractéristique essentielle de l'invention est l'utilisation d'un organe unique formant à la fois articulation et ressort de rappel, et celui-ci doit donc être formé avec une configuration convenable et en un matériau adapté. Il existe de nombreux élastomères ayant des capa-cités d'allongement extrêmement grandes, notamment supé- rieures à 300 %. De tels matériaux permettent la réalisation d'organes d'articulation 14 de formes très diverses, celui qui est représenté sur les figures 1 et 2 n'étant qu'un exemple illustratif. Le cloisonnement n'est pas indispensable, mais il donne des effets d'allongement par défor- mation. On n'a considéré qu'une coupe longitudinale de la tablette. Lorsque le véhicule a une banquette arrière ayant un seul dossier, le volet 12 peut être formé d'une seule pièce sur toute la largeur du véhicule. Par contre, lorsque la banquette arrière a un dossier divisé ou lorsqu'il existe plusieurs sièges à l'arrière, ayant chacun un dossier réglable, il est souhaitable que la tablette comprenne, sur un seul panneau stable 10, autant de volets 12 que de dossiers de sièges réglables. De cette manière, les bords avant des volets 12 sont toujours au contact du dossier associé et, compte tenu de l'épaisseur du volet 12, aucun espace pratiquement n'est formé latéralement entre deux volets qui ont pivoté d'angles différents. Bien qu'on ait indiqué que la moquette du panneau stable et du volet était en une seule pièce, elle peut être en plusieurs parties, avec éventuellement une lèvre de superposition au niveau de leur raccord. De même, bien qu'on ait indiqué que le panneau stable et le volet étaient formés d'un corps de matière plastique recouvert d'une moquette, cette caractéristique n'est pas essentielle. En effet, le panneau stable 10 comme le volet 12 peuvent être formés de tout autre matériau, tel qu'un métal ou alliage, du bois ou un matériau composite, éventuellement armé de fibres de matériaux synthétiques ou non. Par ailleurs, bien qu'on ait indiqué que le volet était formé d'un seul corps, il peut lui-même être formé de plu-sieurs parties, articulées ou non les unes sur les autres. Ainsi, l'invention concerne une tablette qui, en plus des propriétés esthétiques données par l'absence d'espace par lequel l'intérieur d'un coffre à bagages est visible, assure la fermeture de l'espace entre un corps de tablette et des dossiers de sièges arrière et empêche ainsi la forma- tion de courants d'air ou le passage d'odeurs. Ces propriétés sont obtenues avec des moyens techniques extrêmement simples puisqu'un seul organe formé par découpe d'un profilé de matière élastomère assure à la fois les fonctions d'articulation et de ressort
L'invention concerne une tablette arrière.Elle se rapporte à une tablette arrière qui comprend au moins une traverse stable (10), telle qu'un panneau, de position horizontale déterminée par rapport à la carrosserie, la tablette étant proche d'un dossier (30) de siège arrière réglable dans la direction longitudinale du véhicule, de sorte que le dossier (34) de siège arrière est à une distance variable de la traverse (10). La tablette comporte un volet (12) articulé au bord avant de la traverse stable (10) et rappelé vers une position horizontale par des organes élastiques (14), la dimension du volet (12) dans la direction longitudinale du véhicule automobile étant au moins égale à la plus grande distance entre le bord avant de la traverse stable (10) et le dossier (30) de siège arrière.Application aux véhicules automobiles.
1. Tablette arrière de véhicule automobile, du type qui comprend au moins une traverse stable (10) ayant une position sensiblement horizontale déterminée par rapport à la carrosserie, la tablette étant proche d'un dossier (34) de siège arrière réglable dans la direction longitudinale du véhicule automobile, de sorte que le dossier (34) de siège arrière est à une distance variable de la traverse stable (10), caractérisée en ce qu'elle comporte un volet (12) articulé au bord avant de la traverse stable (10) et rappelé vers une position horizontale, la dimension du volet (12) dans la direction longitudinale du véhicule automobile étant au moins égale à la plus grande distance entre le bord avant de la traverse stable (10) et le dossier (34) de siège arrière. 2. Tablette arrière selon la 1, caractérisée en ce que le bord avant du volet (12) est arrondi autour d'un axe transversal au véhicule automobile afin que le contact du volet (12) avec le dossier (34) du siège arrière s'effectue toujours avec la partie arrondie. 3. Tablette arrière selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que l'articulation du volet (12) au bord avant de la traverse stable (10) est assurée par au moins un organe (14) formant à la fois articulation et ressort. 4. Tablette arrière selon la 3, caractérisée en ce que l'organe (14) formant articulation et ressort est en une seule pièce de matière élastomère. 5. Tablette arrière selon l'une des 3 et 4, caractérisée en ce que l'organe (14) d'articulation comprend deux oreilles (26) retenues chacune dans un orifice de la traverse (10) ou du volet (12). 6. Tablette arrière selon la 5, caractérisée en ce que la traverse stable (10) et le volet (12) ont chacun un corps (16, 20) de matière plastique, les deux corps (16, 20) étant recouverts d'une moquette (18, 22), et l'organe (14) d'articulation possède une oreille supplémentaire(28) disposée dans un trou de la moquette (18, 22) entre les corps (16, 20) de la traverse et du volet. 7. Tablette arrière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le volet (12) 5 est rappelé vers le haut. 8. Tablette arrière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le volet (12) a une surface supérieure dont la partie centrale, dans la direction longitudinale du véhicule automobile, est en sail- 10 lie vers le haut par rapport à ses deux extrémités. 9. Tablette arrière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la dimension longitudinale du volet (12) est telle que, lorsque le dossier (34) de siège arrière a sa position la plus en avant, 15 le bord avant du volet (12) est à son contact et la surface supérieure de la partie arrière de volet (12) se trouve pratiquement dans le même plan que la surface supérieure de la partie avant de la traverse stable (10). 10. Tablette arrière selon l'une quelconque des reven- 20 dications précédentes, caractérisée en ce que le volet (12) comprend plusieurs parties séparées dans la direction transversale au véhicule automobile, chacune correspondant à un dossier (34) de siège arrière.
B
B60
B60R
B60R 5,B60R 13
B60R 5/04,B60R 13/08
FR2895908
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE FORME PHARMACEUTIQUE DE PHOSPHATE D'OSELTAMIVIR
20,070,713
L'invention concerne un procédé de production industrielle de phosphate d'oseltamivir densifié. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un adapté à une situation de crise où de grandes quantités de produit doivent être fabriquées, en un temps court, de manière reproductible et selon un procédé fiable, comme, par exemple, lors d'une pandémie. Le phosphate d'oseltamivir est un antiviral utilisé en 10 prophylaxie et en traitement de la grippe. Le phosphate d'oseltamivir est fabriqué et vendu sous la dénomination commerciale Tamiflu par la société Hoffmann-La Roche. Cette spécialité pharmaceutique est disponible sur le marché sous forme de gélules à 75mg pour le dosage adulte et 15 sous forme de suspension à reconstituer sous forme de poudre permettant d'obtenir les dosages pour nourrissons, enfants, et adolescents de 30mg, 45mg et 60mg. La posologie dépend du poids corporel et de l'âge du malade. La posologie en traitement de la grippe est, pour chaque 20 dosage, de deux prises par jour, pendant 5 jours. Les pandémies de grippe sont des évènements exceptionnels qui peuvent rapidement toucher la quasi-totalité des pays. Les pandémies sont dues à la propagation rapide, chez l'homme, d'un virus par la toux ou les éternuements; en 25 outre, les sujets infectés peuvent excréter des virus avant l'apparition de symptômes, ce qui aggrave le risque de propagation internationale par des voyageurs. L'Organisation Mondiale de la Santé(O.M.S.) a identifié un risque de grippe aviaire. 30 La grippe aviaire est une maladie contagieuse qui affecte les animaux. Elle est provoquée par des virus qui n'infectent normalement que les oiseaux et plus rarement le porc. Les virus de la grippe sont hautement spécifiques d'espèces mais ont, en de rares occasions, franchi la barrière d'espèces à l'homme. Les virus de la grippe se répartissent en 3 types, A, B et C. Seuls les virus grippaux A peuvent provoquer des pandémies. Les virus grippaux A présentent 16 sous-types H et 9 sous-types N. Seuls des virus des sous-types H5 et H7 peuvent être hautement pathogènes. Le virus H5N1 s'est révélé spécialement tenace. La persistance très répandue du virus H5N1 chez les populations de volailles constitue un risque pour la santé humaine. Parmi les quelques virus de la grippe aviaire qui ont franchi la barrière d'espèce et infecté l'homme, le virus H5N1 est celui qui a provoqué le plus grand nombre de cas graves et mortels. Deux médicaments, appartenant à la classe des inhibiteurs de la neuraminidase, l'oseltamivir dont le nom de spécialité est Tamiflu et le zanamivir, dont le nom de spécialité est Relenza permettent de réduire la durée de la grippe saisonnière. Les inhibiteurs de la neuraminidase sont efficaces, à condition d'être administrés dans les 48 heures suivant le début des symptômes. En cas d'infection humaine, ces médicaments peuvent peut-être améliorer les perspectives de survie s'ils sont administrés rapidement. Le virus H5N1 devrait être sensible à la neuraminidase. Les principales contraintes de la mise en oeuvre des inhibiteurs de la neuramidiase concernent la capacité de production limitée et le prix prohibitif pour de nombreux pays. L'O.M.S. a recommandé aux pays disposant de ressources 30 suffisantes de stocker des antiviraux au niveau national pour le début d'une pandémie. L'oseltamivir est la dénomination commune internationale (DCI) de l'éthylester de l'acide carboxylique du (3R, 4R, 5S) - 4-acétamido-5-amino-3-(1-éthylpropoxy)-1-cyclohexène-1 et de ses sels d'addition pharmaceutiquement acceptables, tels que le phosphate. Le procédé de fabrication du médicament développé par la société Hoffmann-La Roche, une granulation suivie d'un séchage, est nécessaire à la densification du principe actif, avant réalisation des formes pharmaceutiques. Ce procédé de fabrication présente un certain nombre d'inconvénients, en cas de pandémie. Les 2 références de la société Hoffmann-La Roche sont les gélules à 75mg pour les adultes et la suspension à reconstituer sous forme de poudre pour les dosages du nourrisson, de l'enfant et de l'adolescent qui sont respectivement de 30, 45 et 60mg. La fabrication des dosages à 30, 45 et 60mg met en jeu une formulation complexe dans un flacon de verre, dont les cadences de production, dans l'industrie pharmaceutique en général, ne sont pas adaptées à un contexte de pandémie. Les formes pharmaceutiques de la société Hoffmann-La Roche nécessitent de gérer des stocks importants d'articles de conditionnement nécessaires à leur fabrication, tels que gélules, flacons de verre, en plus des stocks d'excipients. En outre, le pourcentage de chaque tranche d'âge susceptible d'être touchée ne pouvant être connu à l'avance, la gestion de 2 références n'est adaptée ni en terme logistique, ni en terme économique. Enfin, le début effectif d'une pandémie de grippe aviaire humaine ne pouvant être connu à l'avance, même si elle est considérée comme inévitable par l'O.M.S., l'achat d'un stock sous la forme des spécialités de la société Hoffmann-La Roche constitue un montant financier très important. De plus, il faudrait renouveler le stock en fonction de la date de péremption des spécialités stockées. Il faudrait, par ailleurs, gonfler les stocks pour être sûr de disposer du stock suffisant pour chacune des références. Dans le cadre de ce projet de santé publique piloté par la Direction Générale de la Santé (DGS), la Pharmacie Centrale des Armées (PCA) a été contactée, au même titre que d'autres laboratoires publics ou privés, afin de mettre au point une fabrication à grande échelle d'une ou plusieurs forme(s) pharmaceutique(s) adaptée(s) à une pandémie, à partir du principe actif, le phosphate d'oseltamivir fabriqué par la société Hoffmann-La Roche. Après réception d'un échantillon de phosphate d'oseltamivir par la PCA, les tests pharmacotechniques effectués ont montré l'impossibilité d'utiliser ce principe actif dans un procédé industriel sans modification préalable, à cause d'une densité exceptionnellement faible pour une matière pharmaceutique et un collage naturel sur les équipements, notamment dû à des caractéristiques électrostatiques. Afin de pallier aux inconvénients précités, l'invention a pour but d'aboutir, dans le cadre d'une situation de crise, telle qu'une pandémie, à une production industrielle de phosphate d'oseltamivir densifié et de fabriquer, à partir de celui-ci des comprimés, des gélules ou des sachets de poudre. Pour ce faire, l'invention a pour objet un procédé de fabrication d'une forme pharmaceutique de phosphate d'oseltamivir, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : a)compactage suivi d'un calibrage d'une poudre de phosphate d'oseltamivir, b)mélange à sec avec des excipients connus du produit 30 obtenu à l'issue de l'étape précédente, suivi d'un calibrage. La fabrication est réalisée en continu à l'aide d'un compacteur équipé de son calibreur en ligne. Le phosphate d'oseltamivir compacté et calibré obtenu à l'issue de l'étape a) est stocké et l'étape b) peut être réalisée ultérieurement. Selon un mode de réalisation, le phosphate d'oseltamivir est 5 associé à un diluant, un liant, un désagrégant, un lubrifiant d'écoulement et à un lubrifiant anti-grippage. De manière avantageuse, le diluant et liant est constitué par de la cellulose microcristalline à haute densité connue sous les dénomination commerciale Avicel. On a testé avec succès 10 les Avicel pH 102, Avicel pH 112, Avicel pH 200 et Avicel pH 302. L'agent désagrégant est le crosscarmellose de sodium connu sous la dénomination commerciale Ac-Di-Sol. L'agent lubrifiant d'écoulement est de la silice colloïdale 15 connue sous la dénomination commerciale Aérosil 200. L'agent lubrifiant et anti-grippage est du stéaryl fumarate de sodium. Selon un mode de réalisation, le produit obtenu est transformé, soit en un comprimé par compression directe, soit 20 en gélule par remplissage automatique d'une gélule, soit en sachet de poudre par dosage. De préférence, le comprimé est un comprimé bi-sécable de 150mg, dosé à 30mg d'oseltamivir base. Le phosphate d'oseltamivir cristallise sous forme de 25 particules fibreuses en forme d'aiguilles. En raison de la forme du cristal, le principe actif présente un aspect pelucheux et possède une très faible masse volumique. Ces caractéristiques impliquent un traitement spécial durant 30 la mise en forme galénique qui nécessite une granulation visant à maintenir homogène un mélange de particules indépendantes. Le fabricant a choisi une procédé de granulation humide afin d'assurer l'homogénéité du contenu et une fabrication aisée à grande échelle. Le procédé par granulation humide implique de mélanger les excipients au principe actif, d'ajouter une solution de mouillage (avec ou sans liant) et d'effectuer une granulation. Cette étape est suivie d'un séchage permettant une densification, puis d'un calibrage du granulé sec, d'un tamisage et du mélange final. La granulation humide est le procédé le plus couramment utilisé pour obtenir la formation d'agglomérats solides plus ou moins poreux, dont les propriétés physiques permettent d'assurer au mélange initial des poudres une meilleure homogénéité, un écoulement optimal, sans démélange pour les remplissages unitaires en gélules ou sachets et une meilleure cohésion des comprimés. Le réseau réticulé ainsi créé peut aussi favoriser la dissolution ultérieure du produit, dans l'eau ou l'organisme, et améliorer sa bio-disponibilité. Cependant, la granulation humide est un procédé relativement long et plus complexe à mettre en œuvre que le simple mélange du principe actif avec des excipients particuliers, ou qu'une granulation par voie sèche, qui ne fait appel qu'à une opération mécanique. Elle implique plus d'étapes dans le mode opératoire, un matériel particulier. Dans le cas présent, le principe actif pose d'emblée différentes difficultés galéniques dues à sa masse volumique d'environ 0,1g.cm-3, à l'absence d'écoulement et à l'impossibilité sans densification de répartir le volume que représente la dose nécessaire dans une gélule. En outre, la poudre est très aérophile, ce qui interdit toute cadence de production élevée. Compte tenu des difficultés précitées, la granulation à sec a été choisie. Cette méthode utilise une technique de compactage. Le compactage consiste à forcer des poudres entre deux rouleaux cylindriques et parallèles tournant en sens inverse. Au fur et à mesure que le volume diminue dans la zone de compression maximale, le matériau prend la forme d'un solide compact. Le processus de compactage est commandé par des facteurs tels que la surface, le diamètre et la vitesse périphérique des rouleaux, la force de pression, la conception du système d'alimentation et les caractéristiques propres du matériau à compacter. Lorsque le matériau présente une faible masse volumique, le compactage peut être difficile à réaliser, à cause de la rétention d'air au sein du matériau qui entraîne une résistance à la pression exercée par les rouleaux. On peut y remédier par l'introduction d'une source de vide au niveau de l'alimentation en matériau. Le produit compacté a besoin d'être calibré à une distribution granulométrique uniforme. Cette opération est effectuée au moyen d'un calibreur oscillant. Le compactage présente l'avantage de pouvoir travailler en continu et permet donc des rendements bien supérieurs à la 25 granulation humide pour un encombrement similaire. Cependant, la cohésion interne des grains reste inférieure et tous les produits ne sont pas compactables. Dans le cas présent, des difficultés importantes sont apparues lors des essais de compactage des mélanges initiaux 30 de phosphate d'oseltamivir avec des excipients et du produit pur. Les caractéristiques particulières du phosphate d'oseltamivir, telles que l'absence de fluidité de la poudre entraînant un écoulement nul, sa très faible masse volumique, sa capacité à adhérer aux parois des matériels par statisme électrique, sa tendance au collage sur les matériels en cas d'exercice d'une pression ont généré une agglutination du produit pur ou du mélange sur les parois de la vis d'alimentation. La conséquence en a été une alimentation très irrégulière, voire nulle, au niveau des rouleaux de compactage. Il en a résulté un produit insuffisamment densifié, dont les propriétés granulométriques, capitales pour la suite du procédé de fabrication, ne pouvaient être définies. Ces difficultés techniques auraient dû faire renoncer au compactage. Cependant, elles ont été résolues par le choix non évident des meilleurs compromis matériels et des paramètres de conduite du compactage. En ce qui concerne les matériels, il a fallu choisir entre des surfaces inox, inox électropolies ou téflonisées, notamment pour les vis et le fourreau ou cylindre de précompactage, déterminer le rainurage des rouleaux de compactage pour accrocher le produit et l'évacuer en plaquettes correctement formées et densifiées à vitesse constante avant le calibrage en ligne. Concernant les paramètres de conduite du compactage, il a fallu déterminer la vitesse de la vis d'alimentation, la vitesse des rouleaux de compactage, la pression entre les rouleaux, la taille de la maille de la grille de calibrage du calibreur en ligne. La description sera mieux comprise à l'aide des exemples de réalisation ci-après.30 Des essais de faisabilité ont été effectués sur un compacteur adapté à un usage pharmaceutique, connu sous la dénomination commerciale Hosokawa Bepex Pharmapaktor L200/50P. On a testé différents paramètres de compactage du phosphate 5 d'oseltamivir pur. Le tableau ci-après présente différents tests ayant permis de déterminer les paramètres optimisés de compactage. Essai Rouleaux Vis Fourreau Pression Grille Masse (kN) (mm) volumique du Produit (g.cm-3) 1 Losanges Inox Inox 14 1 0,35 plats Electro- crénelé poli 2 Losanges Téflon Inox 14 1 0,35 plats crénelé 3 Losanges Téflon Téflon 15 1 0,32 plats 4 Rayures Téflon Téflon 16 1 0,36 droite concaves Rayures Inox Téflon 15 1 0,35 droite Electro- concaves poli 6 Rayures Inox Téflon 15 0,8 0,40 droite Electro- concaves poli De préférence, tout le matériel en contact avec le produit 10 est en inox électropoli. Au vu du tableau, on constate que la combinaison des paramètres dans les essais 1 à 3 n'est pas satisfaisante. Au vu du tableau, on constate que la combinaison des paramètres dans les essais 1 à 3 n'est pas satisfaisante. En outre, elle ne permet pas d'atteindre une cadence constante et suffisante. On a obtenu un produit densifié présentant une masse volumique de 0,35 à 0,45g.cm-3 s'écoulant librement, avec une bonne aptitude à une compression directe et compatible avec une mise en gélule. Exemples de réalisation de formes galéniques : On a utilisé les excipients suivants : - Cellulose microcristalline, connue sous la dénomination commerciale Avicel PH 302, en qualité de diluant et de liant, - Croscarmellose de sodium, connue sous la dénomination commerciale Ac-Di-Sol, en qualité de désagrégant, -Silice colloïdale, connue sous la dénomination commerciale Aerosil 200, en qualité de lubrifiant d'écoulement, - Stéaryl fumarate de sodium, en qualité de lubrifiant anti- grippage. A la suite d'essais mettant en jeu différents types de cellulose microcristalline connue sous la dénomination commerciale Avicel, le choix s'est porté sur l'Avicel pH 302, en raison de l'obtention d'un meilleur écoulement du mélange qui permet d'envisager des meilleures cadences de production. A titre d'exemple, les proportions suivantes peuvent être utilisées. Matière Proportion (% massique) Phosphate d'oseltamivir Jusqu'50 Stéaryl fumarate de sodium 0,5 à 2 Silice colloïdale (Aérosil 200) 0,25 à 1 Croscarmellose de sodium (Ac-Di-Sol) 1 à 10 Cellulose microcristalline (Avicel pH 302) QSP 100 Exemple de réalisation d'un comprimé bi-sécable : La forme galénique est un comprimé de 8mm de diamètre et de 16mm de rayon de courbure qui est sécable en deux et qui permet de couvrir toutes les posologies préconisées dans le traitement de la grippe humaine par le Tamiflu , c'est-à-dire 30, 45, 60 et 75mg. Ce comprimé d'une masse de 150mg contient 30mg d'oseltamivir base, soit 39,4mg de phosphate d'oseltamivir et, à titre d'excipients, un complément d'Avicel pH 302, d'Ac-Di-Sol , d'Aérosil 200 et de stéaryl fumarate de sodium. On a abandonné la solution du compactage d'un mélange de phosphate d'oseltamivir et d'excipients pour ne compacter que le principe actif. Cette option présente l'avantage de permettre le compactage et le calibrage du phosphate d'oseltamivir pur à l'avance, ce qui n'altère pas la stabilité du principe actif dans le temps et autorise donc le stockage du principe actif qui est alors prêt à l'emploi . Ainsi , le phosphate d'oseltamivir pur, compacté et calibré peut être stocké jusqu'à la demande de production des traitements. Alors seulement, sera réalisé le mélange nécessaire à la fabrication des comprimés, gélules, ou sachets en poudre. Le procédé selon l'invention permet de diminuer la durée de fabrication de la forme pharmaceutique
L'invention concerne un procédé de fabrication d'une forme pharmaceutique de phosphate d'oseltamivir, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :a)compactage suivi d'un calibrage d'une poudre de phosphate d'oseltamivir,b)mélange à sec avec des excipients connus du produit obtenu à l'issue de l'étape précédente, suivi d'un calibrage.Application à une production industrielle adaptée à une situation de crise, telle qu'une pandémie.
1-Procédé de fabrication d'une forme pharmaceutique de phosphate d'oseltamivir, caractérisé en ce qu'il comprend 5 les étapes suivantes : a)compactage suivi d'un calibrage d'une poudre de phosphate d'oseltamivir, b)mélange à sec avec des excipients connus du produit obtenu à l'issue de l'étape précédente, suivi d'un 10 calibrage. 2-Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la fabrication est réalisée en continu à l'aide d'un compacteur équipé de son calibreur en ligne. 3-Procédé selon les 1 et 2, caractérisé en ce que le phosphate d'oseltamivir compacté et calibré obtenu à l'issue de l'étape a) est stocké et que l'étape b) est réalisée ultérieurement à la demande. 4-Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le phosphate d'oseltamivir base est associé à des excipients comprenant un diluant, un liant, un désagrégant, un lubrifiant d'écoulement et un lubrifiant anti-grippage. 25 5- Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le diluant et liant est constitué par de la cellulose microcristalline à haute densité connue sous les 15 20dénominations commerciales Avicel pH 102, Avicel pH 112, Avicel pH 200 et Avicel pH 302. 6-Procédé selon la 4, caractérisé en ce que 5 l'agent désagrégant est le crosscarmellose de sodium connue sous la dénomination commerciale Ac-Di-Sol. 7-Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'agent lubrifiant d'écoulement est de la silice colloïdale 10 connue sous la dénomination commerciale Aérosil 200. 8-Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'agent lubrifiant et anti-grippage est du stéaryl fumarate de sodium. 15 9-Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le produit obtenu est transformé, soit en comprimé par compression directe, soit en gélule par remplissage automatique d'une gélule, soit en sachet de poudre par 20 dosage. 10-Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le produit obtenu est transformé en un comprimé bi-sécable de 150mg, dosé à 30mg d'oseltamivir base.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61K 9,A61P 31
A61K 31/245,A61K 9/20,A61P 31/16
FR2891651
A1
SYSTEME DE KARAOKE POUR L'AFFICHAGE DU TEXTE CORRESPONDANT A LA PARTIE VOCALE D'UN FLUX AUDIOVISUEL SUR UN ECRAN D'UN SYSTEME AUDIOVISUEL
20,070,406
La présente invention concerne un . On connaît des systèmes audiovisuels, dits systèmes de karaoké, qui, d'une part, affichent sur un écran l'image d'un clip illustrant une chanson et reproduisent le son de l'accompagnement instrumental de cette chanson et qui, d'autre part, affichent de manière synchronisée le texte des paroles de la chanson. Ces systèmes de karaoké permettent à l'utilisateur de lire le texte des paroles de la chanson afin de pouvoir les chanter en même temps que le clip se déroule et que l'accompagnement instrumental est reproduit. L'utilisateur chante dans un microphone. Le son du chant est alors mixé à l'accompagnement instrumental pour reproduction. Ces systèmes de karaoké utilisent des enregistrements vidéo préparés au préalable (par exemple en studio) pour permettre l'affichage à la fois du clip et du texte de la chanson correspondante ainsi que la reproduction de l'accompagnement instrumental de cette chanson. Ces enregistrements se présentent généralement sous forme des supports usuels des contenus audiovisuels (CDs, DVD....) Le but de la présente invention est de proposer un système de karaoké qui n'utilise plus un enregistrement préparé à l'avance (en studio) tel qu'il vient d'être décrit mais qui fonctionne en temps réel sur un flux audiovisuel continu d'entrée. Dans la présente description, on appelle un flux audiovisuel un flux qui comprend au moins un flux vidéo et un flux audio correspondant à ce flux vidéo. Le flux audiovisuel d'entrée est par exemple un flux audiovisuel reçu d'un système de réception de flux audiovisuels diffusés ou un flux audiovisuel issu d'un enregistrement préalable mais qui n'est pas préparé au vue d'un affichage du texte de la chanson. On connaît également dans l'état de la technique deux types de systèmes de traitement de signaux audio: des systèmes qui, dans un flux audio d'une chanson, peuvent éliminer les signaux audio qui correspondent aux paroles de cette chanson et donc ne restituer que l'accompagnement instrumental de cette chanson et des systèmes qui, dans un flux audio, peuvent recouvrer les signaux sonores qui correspondent à la parole et les transcrire sous la forme d'une suite de symboles, par exemple sous la forme de caractères ASCII, qui peuvent alors être affichés sur un écran, par exemple d'un ordinateur. Ces systèmes de traitement de signaux audio pourraient être utilisés afin d'atteindre le but mentionné ci-dessus de la manière suivante. Le flux audio du flux 2891651 2 audiovisuel d'entrée est transmis à un système de recouvrement et de transcription des paroles de la chanson, le texte issu de la transcription étant incrusté dans le flux vidéo en cours qui est alors affiché sur l'écran. Le flux audio est par exemple également traité de manière à ce que soit reproduit uniquement l'accompagnement instrumental de la chanson. Une telle solution pose néanmoins un problème. En effet, les traitements du flux audio effectués par le système de recouvrement et de transcription des paroles ainsi que par le système de séparation de l'accompagnement instrumental nécessitent le déroulement d'algorithmes complexes dont les temps de traitement sont relativement longs, par exemple de l'ordre de plusieurs secondes. En conséquence, l'utilisation de ces systèmes implique un décalage temporel entre, d'une part, l'affichage du clip sur l'écran et la restitution sonore de l'accompagnement instrumental d'une chanson et, d'autre part, l'affichage du texte de ses paroles sur l'écran. Un autre but de la présente invention est de proposer une solution à ce problème de décalage temporel et donc de proposer un système de karaoké qui fonctionne sur un flux audiovisuel continu d'entrée non préparé et dont l'affichage du texte des paroles soit synchronisé à l'affichage du clip et à la restitution de l'accompagnement instrumental. A cet effet, la présente invention concerne un système de karaoké pour produire à partir d'un flux audiovisuel d'entrée un flux audiovisuel de sortie incluant des informations pour l'affichage sur un écran d'un système de télévision du texte correspondant à la partie vocale dudit flux audiovisuel d'entrée. Il comprend de plus une unité de traitement audio en temps réel qui reçoit en entrée le flux audio du flux audiovisuel d'entrée et qui délivre en sortie un flux vidéo de karaoké portant les informations du texte correspondant à la partie vocale dudit flux audiovisuel d'entrée, des moyens de mémorisation destinés à temporairement mémoriser le flux vidéo du flux audiovisuel d'entrée pendant un temps prédéterminé, et des moyens de combinaison prévus pour combiner le flux vidéo de karaoké au flux vidéo ayant été mémorisé dans lesdits moyens de mémorisation. Selon une autre caractéristique de la présente invention, ledit flux audiovisuel d'entrée porte des informations de temps de présentation qui ne sont pas modifiées dans lesdits moyens de mémorisation et ledit flux de karaoké porte des informations de temps de présentation correspondant au temps de présentation du flux audio d'entrée ayant été utilisée pour sa formation. 2891651 3 Selon une autre caractéristique de la présente invention, ladite unité de traitement audio comporte des moyens de recouvrement pour recouvrer le signal audio de base de la seule partie chant du flux audio d'entrée, des moyens de transcription prévus pour transcrire ledit signal audio de base en un signal sous la forme d'une suite continue de symboles, des moyens de découpage de ladite suite continue de symboles en une suite de séquences de texte correspondant aux phrases de karaoké qui seront affichées ultérieurement, et des moyens de mise en forme pour transcrire ladite suite de séquences de texte en un flux vidéo de karaoké. Selon une autre caractéristique de la présente invention, ledit système de karaoké comporte des moyens de filtrage pour filtrer le flux audio d'entrée de manière à ne plus contenir que l'accompagnement de la chanson. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: La Fig. 1 est un schéma synoptique d'un système de karaoké selon la présente invention, et La Fig. 2 est un diagramme illustrant le fonctionnement du système de karaoké selon la présente invention dans le cas d'une implémentation de celui-ci en utilisant la 20 technologie dite MPEG. Le système de karaoké 100 représenté à la Fig. 1 est prévu pour recevoir un flux audiovisuel d'entrée Fe, par exemple d'un système de réception de programmes audiovisuels diffusé ou d'un système de reproduction d'un enregistrement effectué préalablement. Le flux audiovisuel Fe comporte, pour que la présente invention s'applique pleinement, un flux vidéo Fve concernant un clip illustrant une chanson ainsi qu'un flux audio Fae concernant les signaux audio de la partie chant de la chanson et, éventuellement, sa partie accompagnement instrumental. Le flux audio Fae en question peut être multiple, par exemple être lui-même constitué d'un flux audio correspondant à la partie chant et d'un autre flux audio correspondant à la partie accompagnement instrumental. Par ailleurs, le flux vidéo Fve ne comporte pas nécessairement d'informations permettant la reproduction du texte des paroles de la chanson. Le système de karaoké 100 de la Fig. 1 est destiné à délivrer un flux audiovisuel de sortie Fs constitué de deux flux: un flux vidéo de sortie Fvs et un flux audio de sortie Fas. Le flux vidéo de sortie Fvs est identique au flux vidéo d'entrée avec en plus, néanmoins, des signaux pour l'affichage des paroles de la chanson correspondant au clip affiché. Ces signaux pour l'affichage des paroles peuvent être inclus dans un flux vidéo prévu à cette fin d'affichage inclus dans le flux vidéo de sortie Fvs. Quant au flux audio de sortie Fas, il est identique au flux audio d'entrée Fae sans, dans une variante de réalisation, les signaux audio ou flux audio correspondant aux paroles de la chanson du clip. Le flux audiovisuel de sortie Fs est destiné à être décodé dans un décodeur 200 de manière à pouvoir être fourni, une fois décodé, à un appareil de reproduction 210 pourvu d'un écran 211 et de haut-parleurs 212 pour sa reproduction. Il pourrait également être fourni à tout autre appareil prévu à cet effet, tel qu'un enregistreur pour une reproduction ultérieure. De même, c'est le flux audiovisuel de sortie Fs qui pourrait être directement ou diffusé ou être enregistré. Les flux audiovisuels d'entrée Fe et de sortie Fs peuvent être du type comprenant au moins un flux élémentaire de paquets de données vidéo et un flux élémentaire de paquets de données audio. Si l'on se réfère à la terminologie adoptée par le groupe MPEG (voir par exemple la norme ISO/IEC 13818), ces flux élémentaires de données sont généralement dits Elementary Streams, qui sont ensuite découpés en PES (Packetized Elementary Stream). Certains paquets de données PES incluent à intervalles réguliers, dans leur en-tête, une information de temps de présentation correspondant à l'instant relatif auquel les données qu'ils contiennent seront présentées à l'utilisateur. Cette information de temps est appelée, dans la terminologie MPEG, PTS pour Presentation Time Stamp. Le système de karaoké 100 de la Fig. 1 comprend une unité de traitement audio 110 qui reçoit en entrée le flux audio Fae et qui délivre en sortie un flux vidéo de karaoké Fvk. Comme on le comprendra par la suite, l'unité de traitement audio 110 fonctionne en temps réel. Dans la suite de la description, on se réfèrera à la Fig. 2 pour illustrer le fonctionnement de cette unité de traitement audio 110 dans un mode de réalisation utilisant la technologie MPEG mentionnée ci-dessus. On peut d'ores et déjà constater, sur cette Fig. 2, que le flux audio Fae est constitué de n paquets de données PESi à PESi+n, portant dans leurs en-têtes respectifs des temps de présentation PTSi à PTSi+n. 2891651 5 L'unité de traitement audio 110 comprend des moyens de recouvrement 111 qui sont prévus pour recouvrer, à partir du flux audio d'entrée Fae, le signal audio de base de la seule partie chant. La fonction de recouvrement du signal audio de la seule partie chant des moyens de recouvrement 111 peut être mise en oeuvre au moyen d'un filtrage des fréquences généralement émises par la voix humaine et contenues dans le signal audio analogique directement représentatif du signal sonore. Ce signal audio analogique peut être présent tel quel dans le flux audio d'entrée Fae ou, si cela n'est pas le cas car le flux Fae est un flux numérique, par exemple du type MPEG, il peut être extrait par transcodage dudit flux numérique. A la Fig. 2, les paquets PESi à PESn sont ainsi soumis à un décodage de manière à pouvoir reconstruire le signal audio de base Sab concernant la seule partie du chant. On notera que dans le cas où le flux audio d'entrée Fae inclut à la fois un flux audio concernant la partie chant de la chanson et un flux audio concernant la partie accompagnement instrumental, l'unité de traitement audio 110 et, en particulier, les moyens de recouvrement 111 ne traiteront que le flux audio concernant la partie chant de la chanson qui, à la Fig. 2, est noté Faec. Les paquets PESi à PESn de la Fig. 2 sont également les seuls paquets du flux audio de la partie chant de la chanson. L'unité de traitement audio 110 comprend encore des moyens de transcription 112 prévus pour transcrire le signal audio Sab en un signal TXT sous la forme d'une suite continue de symboles, par exemple d'une suite de caractères ASCII représentatifs des mots des paroles du chant. Cette fonction de transcription peut être réalisée par un logiciel de reconnaissance vocale. La suite de symboles à la sortie des moyens de transcription 112 forme un texte TXT. A la Fig. 2, le signal audio de base Sab issu des moyens de recouvrement 101 est traité de manière à pouvoir recouvrer sa transcription sous forme texte. Le texte suivant a été recouvré : "première phrase seconde phrase troisième phrase". L'unité de traitement audio 110 comprend également des moyens 113 de découpage du texte TXT continu en une suite de séquences de texte qui correspondent aux phrases qui seront affichées ultérieurement pendant un temps déterminé sur l'écran de l'appareil de reproduction 200. Comme cela est visible à la Fig. 2, par un traitement, par exemple, des blancs contenus dans le signal audio de base Sab, des césures de la transcription sous forme de texte sont effectuées aboutissant à des phrases PHS1, PHS2 et PHS3 qui seront précisément celles qui seront affichées sur l'écran de l'utilisateur. Ce traitement peut 2891651 6 également prendre en considération la longueur de chaque phrase afin que celle-ci ne soit pas trop élevée. On procédera de plus de manière que l'information de temps PTSj du paquet PESj dont les données ont servi au recouvrement du signal audio de base au moment d'une césure soit disponible et puisse être associée à ladite césure. L'unité de traitement audio 110 comprend encore des moyens de mise en forme 114 prévus pour mettre en forme les signaux issus des moyens de transcription 113 sous forme de flux vidéo de karaoké Fvk portant les informations du texte correspondant à la partie vocale dudit flux audiovisuel d'entrée (Fe) sous une forme permettant sa combinaison à un flux vidéo, tel que le flux vidéo Fe, de manière à permettre ultérieurement l'affichage dudit texte sur l'écran d'un système de télévision tel que l'appareil de reproduction (210). Dans un mode de réalisation utilisant la technologie MPEG, les moyens de mise en forme 114 sont prévus pour encapsuler les données de chaque phrase dans au moins un paquet élémentaire PESj incluant l'information de temps PTSj associée à la césure du début de cette phrase. Un tel paquet élémentaire pourrait être du type paquet de sous-titrage tel que décrit dans la norme ETSI 300-743 ou du type paquet de télétexte tel que décrit dans la norme ETSI EN 300-472. A la Fig. 2, la phrase PHS2 est encapsulée dans trois paquets élémentaires PESk à PESk+2 dont l'information de temps de présentation est la même et égale à PTSj. Dans une variante de réalisation, l'information de temps PTSj' associée à une césure est inférieure, d'une quantité prédéterminée, à l'information de temps PTSj du paquet PESj dont les données ont servi au recouvrement du signal audio de base au moment de ladite césure. Le temps global du traitement effectué par l'unité de traitement audio 110 doit être pris en compte pour que le flux audio de sortie Fas et le flux vidéo de sortie Fvs, contenant le texte des paroles de la chanson, soient synchronisés. Pour ce faire, le système de karaoké 100 comprend des moyens de mémorisation 120 destinés à temporairement mémoriser les flux vidéo d'entrée Fve et audio d'entrée Fae pendant un temps prédéterminé, par exemple de 10 secondes. Les moyens de mémorisation 120 sont par exemple constitués d'une mémoire RAM ou d'une mémoire de masse telle qu'une unité de disque dur. Le système de karaoké 100 comprend encore des moyens de mélange 130 prévus pour mélanger le flux vidéo de karaoké Fvk issu des moyens de mise en forme 114 et le ou les flux vidéo ou audio ayant été mémorisés Fvm. Les flux résultants respectifs sont le flux vidéo de sortie Fvs, lequel inclus le flux vidéo mémorisé et le flux vidéo de karaoké, et le flux audio de sortie Fas. Dans le cas où la technologie MPEG est utilisée, dans les moyens de mélange 130, les paquets de sous-titrage PESj forment un flux vidéo à part qui, associé au flux audiovisuel issu des moyens de mémorisation 110, forme ce que l'on a appelé le flux audiovisuel de sortie Fs. Le système de karaoké 100, dans un mode de réalisation de la présente invention, comprend également des moyens de filtrage 105 pour filtrer le flux audio d'entrée (Fae) de manière à ne plus contenir que l'accompagnement de la chanson. Dans le cas où le flux audio d'entrée Fae inclut à la fois un flux audio concernant la partie chant de la chanson et un flux audio concernant la partie accompagnement instrumental, les moyens de filtrage 105 ne laisseront passer que le flux audio de la partie accompagnement instrumental
La présente invention concerne un système de karaoké pour produire à partir d'un flux audiovisuel d'entrée (Fe) un flux audiovisuel de sortie (Fs) incluant des informations pour l'affichage sur un écran d'un système de télévision (200) du texte correspondant à la partie vocale dudit flux audiovisuel d'entrée (Fe), chacun desdits flux audiovisuels (Fe ; Fs) comprenant au moins un flux audio (Fae ; Fas) et un flux vidéo (Fve ; Fvs).Selon la présente invention ledit système comprend :- une unité (110) de traitement audio en temps réel qui reçoit en entrée au moins un flux audio (Fae) du flux audiovisuel d'entrée (Fe) et qui délivre en sortie un flux vidéo de karaoké (Fvk) portant les informations du texte correspondant à la partie vocale dudit flux audiovisuel d'entrée (Fe),- des moyens de mémorisation (120) destinés à temporairement mémoriser au moins ledit flux vidéo (Fve) du flux audiovisuel d'entrée (Fe) pendant un temps prédéterminé, et- des moyens de mélange (130) prévus pour mélanger le flux vidéo de karaoké (Fvk) au ou aux flux (Fvm) ayant été mémorisé(s) dans lesdits moyens de mémorisation (120).
1) Système de karaoké pour produire à partir d'un flux audiovisuel d'entrée (Fe) un flux audiovisuel de sortie (Fs) incluant des informations pour l'affichage sur un écran d'un système de télévision (200) du texte correspondant à la partie vocale dudit flux audiovisuel d'entrée (Fe), chacun desdits flux audiovisuels (Fe; Fs) comprenant au moins un flux audio(Fae; Fas) et un flux vidéo (Fve; Fvs), caractérisé en ce qu'il comprend: - une unité (110) de traitement audio en temps réel qui reçoit en entrée au moins un flux audio (Fae) du flux audiovisuel d'entrée (Fe) et qui délivre en sortie un flux vidéo de karaoké (Fvk) portant les informations du texte correspondant à la partie vocale dudit flux audiovisuel d'entrée (Fe), - des moyens de mémorisation (120) destinés à temporairement mémoriser au moins ledit flux vidéo (Fve) du flux audiovisuel d'entrée (Fe) pendant un temps prédéterminé, et - des moyens de mélange (130) prévus pour mélanger le flux vidéo de karaoké (Fvk) au ou aux flux (Fvm) ayant été mémorisé(s) dans lesdits moyens de mémorisation (120). 2) Système de karaoké selon la 1, caractérisé en ce que ledit flux d'entrée (Fe) porte des informations de temps de présentation qui ne sont pas modifiées dans lesdits moyens de mémorisation (120) et en ce que ledit flux de karaoké (Fvk) porte des informations de temps de présentation correspondant au temps de présentation du flux audio d'entrée (Fae) ayant été utilisée pour sa formation. 3) Système de karaoké selon la 2, caractérisé en ce que ladite unité de traitement audio (110) comporte: - des moyens de recouvrement (111) pour recouvrer le signal audio de base (Sab) de la seule partie chant du flux audio d'entrée (Fae) ou du flux audio d'entrée concernant la partie chant, - des moyens de transcription (112) prévus pour transcrire ledit signal audio de base (Sab) en un signal (TXT) sous la forme d'une suite continue de symboles, - des moyens de découpage (113) de ladite suite continue de symboles en une suite de séquences de texte (PHS) correspondant aux phrases de karaoké qui seront affichées ultérieurement, et - des moyens de mise en forme (114) pour transcrire ladite suite de séquences de texte (PHS) en un flux vidéo de karaoké (Fvk) . 2891651 9 4) Système de karaoké selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de filtrage (105) pour filtrer le flux audio d'entrée (Fae) de manière à ne plus contenir que l'accompagnement de la chanson.
G
G10,G11
G10H,G11B
G10H 1,G11B 27
G10H 1/36,G11B 27/00
FR2896955
A1
EFFAROUCHEUR AQUATIQUE
20,070,810
La présente invention concerne un dispositif d'effarouchement destiné à limiter ou à supprimer la prédation des oiseaux piscivores. Le terme 5 effaroucheur s'applique à des dispositifs destinés à éloigner des animaux. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive, dans le domaine de l'effarouchement avifaune, et plus précisément celui des cormorans. Les effaroucheurs sont généralement disposés, par exemple, sur les pistes d'un aérodrome, dans les cultures, sur les plages, afin d'éviter les accidents aériens, d'éloigner les oiseaux de pollution marine, des champs cultivés ou toutes autres nuisances de tous ordres. 15 Les nuisances les plus conséquentes sont celles de la prédation des cormorans sur les populations piscicoles représentant des pertes financières dues aux prélèvements directs, aux blessures, aux maladies ainsi qu'au stress infligés aux poissons. Les conséquences de leur 20 prédation augmentent considérablement la charge de travail et des coûts d'entretien et /ou de protection. Ces oiseaux représentent également une menace pour certaines populations locales de poissons de certaines rivières. Face aux menaces que représentent les cormorans, les pisciculteurs protègent leur exploitation avec des solutions plus ou moins efficaces. La majorité est de type protection physique est représentée par des 30 filets de recouvrement complet (filets à mailles étendus au-dessus des étangs à 1 m50 du sol), des filets volière (filets à mailles dressés à 4-6m de 10 2. 5 haut), des fils parallèles en hauteur (fils horizontaux tendus fixés à 4- 6 m au dessus des bassins), des fils parallèles sur les bassins à faibles hauteurs, des grilles à fines mailles, des filets verticaux aériens ou immergés, des clôtures de rive (grillage autour des bassins) ou des refuges à poissons. D'autres techniques de protection contre la prédation consistent en des aménagements des bassins tels que la restauration et le rehaussement des berges, l'aménagement des frayères et l'amélioration de la qualité de l'eau. Il existe également des techniques d'effarouchement comme des canons détonateur, des appareils électroniques à bande magnétique ou des effaroucheurs acoustiques destinés à éloigner les oiseaux en diffusant leurs cris de détresse et des effaroucheurs visuels qui imitent la présence 1.5 et reproduisent les mouvements simulant leurs prédateurs. Certains pratiquent aussi les tirs mais ces derniers présentent des inconvénients non négligeables : ils sont coûteux en termes humain et financier et nécessitent un effort soutenu et régulier afin d'être efficaces. 20 Ils représentent aussi un risque de déranger le voisinage humain et le reste de la faune sauvage et peuvent engendrer une certaine opposition de la part des riverains ou de l'opinion publique. Des actions diverses mais très controversées sont aussi réalisées sur les dortoirs et les colonies (dérangement ou destruction des sites, destruction 2.5 des oeufs, des nids, abattages, ...). Il est connu selon le brevet US 5349774, une méthode et un dispositif de séparation des dauphins des thons. Le bruit d'alimentation de la baleine est enregistré, digitalisé, amplifié afin de les reproduire sous l'eau et à 30 proximité d'une bande de dauphins et de thons pour éloigner les dauphins des filets des pêcheurs de thons. Cependant, ce dispositif n'est pas adapté aux oiseaux et présente le désavantage de stresser les poissons. Malheureusement, les oiseaux sont dotés de grandes capacités d'accoutumance et apprennent à contourner les protections. Tous ces dispositifs connus ne sont exempts d'inconvénients (gêne pour le travail d'exploitation, coûts de la mise en oeuvre, restauration régulière) et certaines protections peuvent porter atteinte à l'environnement (carcasses des oiseaux, plombs, nuisance sonore) ou au reste de la faune aquatique et en surface. De plus, les rivières, étangs ou bassins à grande échelle sont des exploitations relativement difficiles à protéger. La présente invention pallie aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif permettant une protection des piscicultures et rivières efficace sans aucune nuisance sonore. 20 En outre, la présente invention possède l'avantage de ne pas créer de modification de comportement des poissons ni de risque de pollution. Aussi, le dispositif selon l'invention ne permet aucune accoutumance des cormorans. De plus, la présente invention permet une fiabilité technique résistant aux intempéries et aux écarts de températures. Le dispositif selon l'invention présente l'avantage de pouvoir être utilisé à 30 grande échelle. 25 L'invention porte sur un dispositif d'effarouchement destiné à limiter ou à supprimer la prédation des oiseaux piscivores comprenant un boîtier comportant des moyens d'émissions sonores, d'amplification et de transmission, caractérisé en ce qu'il diffuse des sons subaquatiques du langage de leurs prédateurs. Plus précisément, le générateur de sons est une source sonore digitalisée diffusant des sons différents et aléatoires du langage du ou des prédateurs qui peuvent être aquatiques et plus particulièrement celui de l'orque. De manière avantageuse, le générateur de sons diffuse complémentairement des sons assimilables à des coups de fusil, bruitage divers et langages d'autres mammifères marins ou prédateurs. Afin de permettre, le fonctionnement du dispositif selon l'invention, ie boîtier est étanche et relié, d'une part, à des câbles sonores et, d'autre part, à un câble d'alimentation approvisionné par l'intermédiaire de panneaux solaires sur bouées ou de prises électriques sécurisées. Avantageusement, le dispositif selon l'invention comprend une cellule photoélectrique permettant un fonctionnement diurne et un système de contrôle de bon fonctionnement des transducteurs par l'intermédiaire de diodes électroluminescentes reliées à des interrupteurs. De manière plus précise, les transducteurs sont immergés par l'intermédiaire des flotteurs et de moyens d'attache souple. L'invention sera bien comprise à la lumière de la description qui suit, se rapportant à des exemples illustratifs, et en aucun cas limitatifs, de la présente invention, en référence aux dessins ci-joints dans lesquels : La figure 1 est une vue schématique d'un boîtier du dispositif selon l'invention ; - La figure 2 est une représentation schématique d'un flotteur et d'un transducteur du dispositif selon l'invention ; La figure 3 illustre le fonctionnement du dispositif selon l'invention grâce à un schéma synoptique. Le dispositif selon l'invention permet de réaliser un effarouchement aquatique des oiseaux par une diffusion sous l'eau de sons divers. Ce dispositif est constitué d'un boîtier 1, de flotteurs 2 et de moyens de transmission subaquatiques 3. La figure 1 est une vue schématique d'un boîtier du dispositif selon l'invention. Le boîtier 1 se présente sous la forme générale d'un parallélépipède. Ce dernier est étanche et protégé par un isolant thermique. L'étanchéité du boîtier 1 est assurée par la présence d'un couvercle à recouvrement total et d'un contenant étanche, non représentés, mais de type connu en soi. L'isolation thermique est réalisée grâce à une plaque rectangulaire (non représentée mais de type connu en soi), de plusieurs couches de polystyrène et d'aluminium laqué, attenante uniquement au couvercle du boîtier 1. Chaque boîtier 1 possède une entrée pour la pénétration d'un câble d'alimentation 4 et une sortie pour l'alimentation des câbles sonores 5 des moyens de transmission sonores et plus précisément de transducteurs 3. Afin de permettre la ventilation du boîtier 1 étanche, il est prévu un ventilateur 6.30 La figure 1 précise la contenance du boîtier 1 du dispositif selon l'invention. L'alimentation générée par la pénétration du câble d'alimentation 4, de longueur souhaitée, dans un circuit d'alimentation 7 qui alimente le ventilateur 6, des moyens d'émissions sonores 8 et d'amplification 9. Le circuit d'alimentation 7 est protégé par un coupe-circuit ainsi qu'un disjoncteur différentiel, par exemple, de 30mA, (non représentés mais de type connu en soi). Le générateur de sons 8 est également connecté à l'amplificateur 9, lui- même relié un commutateur 10 des câbles sonores 5 des transducteurs 3. Le générateur de sons 8 est une source sonore digitalisée diffusant des sons variés et aléatoires. Le son utilisé sera celui ou ceux du ou des prédateurs aquatiques ou non du ou des oiseaux concernés. Concernant les cormorans, l'orque représente un prédateur certain. De plus, le langage de l'orque est très varié et complexe, ce qui permet de changer régulièrement le son afin d'éviter l'accoutumance des cormorans aux sons diffusés. En effet, le langage des orques comporte des sifflements, cliquetis, salves de cris... et chaque pod ou groupe d'orques représentant une réelle cohésion, dont les individus se déplacent ensemble, dans une même région possède son propre langage. Le format de communication change lorsque des informations additionnelles sont données, telles que l'identité, la localisation ou l'état émotionnel. Les clics et les salves de clics sont 2.5 utilisés dans l'écholocation et dans le langage. Le sifflement et les cris perçants en saccade ou grincement métallique auraient également un rôle dans la communication. Et les clics à haute fréquence servent à neutraliser les poissons. Il est également prévu la diffusion de sons complémentaires tels que dF~s coups de fusil, bruitage divers et langages d'autres mammifères marins ou autres prédateurs. II est prévu un système de contrôle de bon fonctionnement des transducteurs intégré au boîtier 1. Le commutateur 10 comprend des interrupteurs (non représentés mais de type connu en soi), des diodes électroluminescentes 11 et des prises XLR 12. Lorsque le transducteur 3 est en fonction ou lors de sa mise en fonction (en appuyant sur l'un des interrupteurs) une diode 12 correspondante s'éclaire prouvant ainsi le bon fonctionnement. Le boîtier 1 comprend également des moyens de fonctionnement diurne. En effet, une cellule photoélectrique 13 dirigée vers l'extérieur du boîtier 1 permet d'arrêter le fonctionnement du dispositif à la tombée de la nuit et de le remettre en fonction au lever du jour. Il est prévu un boîtier étanche (utilisé dans les jardins) pour la prise extérieure d'alimentation. La figure 2 est une représentation schématique d'un flotteur et d'un transducteur du dispositif selon l'invention. Le dispositif selon l'invention comprend au moins deux transducteurs 3 25 immergeables avec un câble sonore 5 de longueur souhaitée ainsi qu'au moins deux flotteurs 2 étanches. Les flotteurs 2 sont les soutènements des transducteurs 3, ceux-ci étant immergés, au maximum à 30 cm de la surface de l'eau, pour l'amélioration 30 de la diffusion du son. Le flotteur 2 est réalisé en PVC et soutiennent les20 transducteurs 3 à l'aide de moyens d'attache souples 14 par un anneau 15. Les moyens d'attache souples, par exemple, des câbles nylon ou tout autre matière résistante apte à être immergée. Les câbles sonores 5 relient le boîtier 1 au transducteur 3 par l'intermédiaire de prises 12 mâles et femelles correspondantes (non représentées mais de type connu en soi) ou tout autre moyen servant à l'acheminement étanche du son. La figure 2, illustre la constitution d'un transducteur 3 constitué d'un haut parleur 16 et d'une coque 17. Le haut parleur 16 comprend une membrane 18 plastique et étanche ainsi 15 que des masses d'équilibrage 19. Par exemple, le haut parleur 16 peut présenter une indépendance de 8 ohm, une puissance de 120/350w, une sensibilité 91 dB, et BP 32-3500Hz ainsi qu'une résonance de 38Hz. Les masses d'équilibrage 19 correspondent à des rondelles de métal ou à des bagues métalliques permettant le positionnement et le lestage du 20 transducteur 3. La coque 17 est de forme générale cylindrique. La partie antérieure correspond à un capot 20, par exemple en PVC plomberie de diamètre 250mm. La face intérieure de ce capot 20 possède une ouverture 25 permettant d'intégrer la membrane 18 de façade étanche. Cette membrane 18 peut être réalisée, par exemple, en PVC transparent. La partie postérieure correspond à un étui 21, par exemple en PVC plomberie de diamètre 250mm. Cette partie 21 possède des angles 30 arrondis permettant d'assurer la fermeture de la coque 17 par collage sur 10 le capot 20, par l'intermédiaire par exemple de colle PVC ou d'un un cordon de soudure sur un joint des deux parties 20 et 21. Les prises 12 mâles et femelles (non représentées) sont prévues sur la partie postérieure 21 de la coque 17 permettant le passage du câble 5 de sonorisation pour l'alimentation du haut parleur 16. II est prévu le placement de joints de collage (non représentés, mais de type connu en soi) entre l'étui 21 et le capot 20 ainsi qu'entre le capot 20 et la membrane 18. Grâce à l'assemblage des deux parties 20 et 21 de la coque 17, le haut parleur 16 se trouve fixé à l'intérieur de la coque 17, sans possibilité de déplacement. La figure 3 illustre le fonctionnement du dispositif selon l'invention grâce à un schéma synoptique. Le dispositif de l'invention fonctionne de la manière suivante : l'alimentation fournie par l'intermédiaire des câbles d'alimentation 4 au boîtier 1 étanche protégé par des sécurités électriques (coupe-circuit, disjoncteurs, joints, isolants, câbles étanches) est redistribuée à un ventilateur 6, à un amplificateur 9 ainsi qu'à un circuit de synthèse sonore 8 comprenant une carte à puce (non représentée mais de type connu en soi). Le son est prêt à être amplifié et diffusé. L'appui sur un ou plusieurs interrupteurs permet le test de continuité des transducteurs 3 correspondants soutenus par les flotteurs 2 avec la luminescence d'une diode 12 pour le contrôle d'un bon fonctionnement. Lorsque les transducteurs 3 connectés au boîtier 1 sont en fonction, ils 30 diffusent des ondes sonores subaquatiques spécialement destinées à l'effarouchement des oiseaux et plus précisément des cormorans. Ainsi les oiseaux et plus précisément les cormorans plongent, entendent les signaux et ressortent aussitôt en s'éloignent de la surface protégée. La diffusion sous l'eau est semblable au langage de l'orque, prédateur de cormorans. Il est également prévu la diffusion de sons complémentaires tels que des coups de fusil, bruitage divers et langages d'autres mammifères marins ou autres prédateurs. Avantageusement, les boîtiers 1, où plusieurs transducteurs 2 peuvent être prévus, flottent et peuvent être installés au milieu d'un plan d'eau. Afin de pouvoir protéger les très grandes surfaces d'eau comme par 15 exemple des étangs de plus de 100 hectares non munis d'alimentation électrique, il est prévu un dispositif acoustique autonome grâce à des panneaux solaires (non représentés mais de type connu en soi) intégrés aux flotteurs ou aux bouées ou aux corps morts ou sur le boîtier 1. Cet appareil diffusera des sons d'effarouchement métalliques en utilisant un 20 gong vibrant sous l'eau ou des sons d'orque par les transducteurs 3. De manière avantageuse, plusieurs boîtiers 1, comprenant plusieurs transducteurs 3 peuvent être prévus, multipliant ainsi les points de sonorisation. Le dispositif selon l'invention est réalisé en matière plastique mais peut être en inox ou en bois de qualité marine vernis ou de toute autre matière apte à être immergée. 25
Dispositif d'effarouchement destiné à limiter ou à supprimer la prédation des oiseaux piscivores comprenant un boîtier (1) comportant des moyens d'émissions sonores (8), d'amplification (9) et de transmission (3), caractérisé en ce qu'il diffuse des sons subaquatiques du langage de leurs prédateurs.Plus précisément, le générateur de sons est une source sonore digitalisée diffusant des sons différents et aléatoires du langage du ou des prédateurs qui peuvent être aquatiques.
1. Dispositif d'effarouchement destiné à limiter ou à supprimer la prédation des oiseaux piscivores comprenant un boîtier (1) comportant des moyens d'émissions sonores (8), d'amplification (9) et de transmission (3), caractérisé en ce qu'il diffuse des sons subaquatiques du langage de leurs prédateurs. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le générateur de sons (8) est une source sonore digitalisée diffusant des sons différents et aléatoires du langage du ou des prédateurs. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le ûu les sons diffusés sont ceux du ou des prédateurs aquatiques. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit prédateur est l'orque. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé 20 en ce que ledit générateur de sons (8) diffuse complémentairement des sons assimilables à des coups de fusil, bruitage divers et langages d'autres mammifères marins ou prédateurs. 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé 25 en ce que ledit boîtier (1) est étanche et relié, d'une part, à un câble d'alimentation (4) et d'autre part, à des câbles sonores (5). 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une électronique de fonctionnement diurne et 30 un système de contrôle de bon fonctionnement des transducteurs 10(3) par l'intermédiaire de diodes électroluminescentes (11) reliées à des interrupteurs. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend 5 une cellule photoélectrique (13). 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les transducteurs (3), sont immergés par l'intermédiaire des flotteurs (2) et de moyens d'attache souple (16). 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite alimentation électrique est réalisée par l'intermédiaire de panneaux solaires sur bouées ou de prises électriques sécurisées. 15
A
A01
A01K,A01M
A01K 61,A01M 29
A01K 61/00,A01M 29/16,A01M 29/20
FR2887815
A1
PNEUMATIQUE POUR VEHICULES LOURDS
20,070,105
La présente invention concerne un pneumatique à armature de carcasse radiale et plus particulièrement un pneumatique destiné à équiper des véhicules portant de lourdes charges et roulant à vitesse soutenue, tels que, par exemple les camions, tracteurs, remorques ou bus routiers. L'armature de renforcement ou renforcement des pneumatiques et notamment des pneumatiques de véhicules de type poids-lourds est à l'heure actuelle et le plus souvent - constituée par empilage d'une ou plusieurs nappes désignées classiquement nappes de carcasse , nappes sommet , etc. Cette façon de désigner les armatures de renforcement provient du procédé de fabrication, consistant à réaliser une série de produits semi-finis en forme de nappes, pourvues de renforts filaires souvent longitudinaux, qui sont par la suite assemblées ou empilées afin de confectionner une ébauche de pneumatique. Les nappes sont réalisées à plat, avec des dimensions importantes, et sont par la suite coupées en fonction des dimensions d'un produit donné. L'assemblage des nappes est également réalisé, dans un premier temps, sensiblement à plat. L'ébauche ainsi réalisée est ensuite mise en forme pour adopter le profil toroïdal typique des pneumatiques. Les produits semi-finis dits de finition sont ensuite appliqués sur l'ébauche, pour obtenir un produit prêt pour la vulcanisation. Un tel type de procédé "classique" implique, en particulier pour la phase de fabrication de l'ébauche du pneumatique, l'utilisation d'un élément d'ancrage (généralement une tringle), utilisé pour réaliser l'ancrage ou le maintien de l'armature de carcasse dans la zone des bourrelets du pneumatique. Ainsi, pour ce type de procédé, on effectue un retournement d'une portion de toutes les nappes composant l'armature de carcasse (ou d'une partie seulement) autour d'une tringle disposée dans le bourrelet du pneumatique. On crée de la sorte un ancrage de l'armature de carcasse dans le bourrelet. La généralisation dans l'industrie de ce type de procédé classique, malgré de nombreuses variantes dans la façon de réaliser les nappes et les assemblages, a conduit l'homme du métier à utiliser un vocabulaire calqué sur le procédé ; d'où la terminologie généralement admise, comportant notamment les termes nappes , carcasse , tringle , conformation pour désigner le passage d'un profil plat à un profil toroïdal, etc. Il existe aujourd'hui des pneumatiques qui ne comportent à proprement parler pas de nappes ou de tringles d'après les définitions précédentes. Par exemple, le document EP 0 582 196 décrit des pneumatiques fabriqués sans l'aide de produits semi-finis sous forme de P10-1755 nappes. Par exemple, les éléments de renforcement des différentes structures de renfort sont appliqués directement sur les couches adjacentes de mélanges caoutchouteux, le tout étant appliqué par couches successives sur un noyau toroïdal dont la forme permet d'obtenir directement un profil s'apparentant au profil final du pneumatique en cours de fabrication. Ainsi, dans ce cas, on ne retrouve plus de semi-finis , ni de nappes , ni de tringle . Les produits de base tels les mélanges caoutchouteux et les éléments de renforcement sous forme de fils ou filaments, sont directement appliqués sur le noyau. Ce noyau étant de forme toroïdale, on n'a plus à former l'ébauche pour passer d'un profil plat à un profil sous forme de tore. Par ailleurs, les pneumatiques décrits dans ce document ne disposent pas du "traditionnel" retournement de nappe carcasse autour d'une tringle. Ce type d'ancrage est remplacé par un agencement dans lequel on dispose de façon adjacente à ladite structure de renfort de flanc des fils circonférentiels, le tout étant noyé dans un mélange caoutchouteux d'ancrage ou de liaison. Il existe également des procédés d'assemblage sur noyau toroïdal utilisant des produits semi-finis spécialement adaptés pour une pose rapide, efficace et simple sur un noyau central. Enfin, il est également possible d'utiliser un mixte comportant à la fois certains produits semi- finis pour réaliser certains aspects architecturaux (tels que des nappes, tringles, etc.), tandis que d'autres sont réalisés à partir de l'application directe de mélanges et/ou d'élément de renforcement. Dans le présent document, afin de tenir compte des évolutions technologiques récentes tant dans le domaine de la fabrication que pour la conception de produits, les termes classiques tels que nappes , tringles , etc., sont avantageusement remplacés par des termes neutres ou indépendants du type de procédé utilisé. Ainsi, le terme renfort de type carcasse ou renfort de flanc est valable pour désigner les éléments de renforcement d'une nappe carcasse dans le procédé classique, et les éléments de renforcement correspondants, en général appliqués au niveau des flancs, d'un pneumatique produit selon un procédé sans semi- finis. Le terme zone d'ancrage pour sa part, peut désigner tout autant le "traditionnel" retournement de nappe carcasse autour d'une tringle d'un procédé classique, que l'ensemble formé par les éléments de renforcement circonférentiels, le mélange caoutchouteux et les portions adjacentes de renfort de flanc d'une zone basse réalisée avec un procédé avec application sur un noyau toroïdal. P10-1755 D'une manière générale dans les pneumatiques de type poidslourds, l'armature de carcasse est ancrée de part et d'autre dans la zone du bourrelet et est surmontée radialement par une armature de sommet constituée d'au moins deux couches, superposées et formées de fils ou câbles parallèles dans chaque couche. Elle peut également comprendre une couche de fils ou câbles métalliques à faible extensibilité faisant avec la direction circonférentielle un angle compris entre 45 et 90 , cette nappe, dite de triangulation, étant radialement située entre l'armature de carcasse et la première nappe de sommet dite de travail, formées de fils ou câbles parallèles présentant des angles au plus égaux à 45 en valeur absolue. La nappe de triangulation forme avec au moins ladite nappe de travail une armature triangulée, qui 1 o présente, sous les différentes contraintes qu'elle subit, peu de déformations, la nappe de triangulation ayant pour rôle essentiel de reprendre les efforts de compression transversale dont est l'objet l'ensemble des éléments de renforcement dans la zone du sommet du pneumatique. L'armature de sommet comprend au moins une couche de travail; lorsque ladite armature de sommet comporte au moins deux couches de travail, celles-ci sont formées d'éléments de renforcement métalliques inextensibles, parallèles entre eux dans chaque couche et croisés d'une couche à la suivante en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10 et 45 . Lesdites couches de travail, formant l'armature de travail, peuvent encore être recouvertes d'au moins une couche dite de protection et formée d'éléments de renforcement avantageusement métalliques et extensibles, dits élastiques. Dans le cas des pneumatiques pour véhicules "Poids-Lourds", une seule couche de protection est habituellement présente et ses éléments de protection sont, dans la plupart des cas, orientés dans la même direction et avec le même angle en valeur absolue que ceux des éléments de renforcement de la couche de travail radialement la plus à l'extérieur et donc radialement adjacente. Dans le cas de pneumatiques de Génie Civil destinés aux roulages sur sols plus ou moins accidentés, la présence de deux couches de protection est avantageuse, les éléments de renforcement étant croisés d'une couche à la suivante et les éléments de renforcement de la couche de protection radialement intérieure étant croisés avec les éléments de renforcement inextensibles de la couche de travail radialement extérieure et adjacente à ladite couche de protection radialement intérieure. Des câbles sont dits inextensibles lorsque lesdits câbles présentent sous une force de traction égale à 10% de la force de rupture un allongement relatif au plus égal à 0,2%. P10-1755 Des câbles sont dits élastiques lorsque lesdits câbles présentent sous une force de traction égale à la charge de rupture un allongement relatif au moins égal à 4%. La direction circonférentielle du pneumatique, ou direction longitudinale, est la direction correspondant à la périphérie du pneumatique et définie par la direction de 5 roulement du pneumatique. La direction transversale ou axiale du pneumatique est parallèle à l'axe de rotation du pneumatique. La direction radiale est une direction coupant l'axe de rotation du pneumatique et perpendiculaire à celui-ci. L'axe de rotation du pneumatique est l'axe autour duquel il tourne en utilisation normale. Un plan radial ou méridien est un plan qui contient l'axe de rotation du pneumatique. Le plan médian circonférentiel, ou plan équatorial, est un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du pneu et qui divise le pneumatique en deux moitiés. Certains pneumatiques actuels, dits "routiers", sont destinés à rouler à grande vitesse et sur des trajets de plus en plus longs, du fait de l'amélioration du réseau routier et de la croissance du réseau autoroutier dans le monde. L'ensemble des conditions, sous lesquelles un tel pneumatique est appelé à rouler, permet sans aucun doute un accroissement du nombre de kilomètres parcourus, l'usure du pneumatique étant moindre; par contre l'endurance de ce dernier et en particulier de l'armature de sommet s'en trouve pénalisée. Il existe en effet des contraintes au niveau de l'armature de sommet et plus particulièrement des contraintes de cisaillement entre les couches de sommet, alliées à une élévation non négligeable de la température de fonctionnement au niveau des extrémités de la couche de sommet axialement la plus courte, qui ont pour conséquence l'apparition et la propagation de fissures de la gomme au niveau desdites extrémités. Afin d'améliorer l'endurance de l'armature de sommet du type de pneumatique étudié, des solutions relatives à la structure et qualité des couches et/ou profilés de mélanges caoutchouteux qui sont disposés entre et/ou autour des extrémités de nappes et plus particulièrement des extrémités de la nappe axialement la plus courte ont déjà été apportées. P10-1755 Le brevet FR 1 389 428, pour améliorer la résistance à la dégradation des mélanges de caoutchouc situés au voisinage des bords d'armature de sommet, préconise l'utilisation, en combinaison avec une bande de roulement de faible hystérésis, d'un profilé de caoutchouc couvrant au moins les côtés et les bords marginaux de l'armature de sommet et constitué d'un mélange caoutchouteux à faible hystérésis. Le brevet FR 2 222 232, pour éviter les séparations entre nappes d'armature de sommet, enseigne d'enrober les extrémités de l'armature dans un matelas de caoutchouc, dont la dureté Shore A est différente de celle de la bande de roulement surmontant ladite armature, et plus grande que la dureté Shore A du profilé de mélange caoutchouteux disposé entre les bords de nappes d'armature de sommet et armature de carcasse. La demande française FR 2 728 510 propose de disposer, d'une part entre l'armature de carcasse et la nappe de travail d'armature de sommet, radialement la plus proche de l'axe de rotation, une nappe axialement continue, formée de câbles métalliques inextensibles faisant avec la direction circonférentielle un angle au moins égal à 60 , et dont la largeur axiale est au moins égale à la largeur axiale de la nappe de sommet de travail la plus courte, et d'autre part entre les deux nappes de sommet de travail une nappe additionnelle formée d'éléments métalliques, orientés sensiblement parallèlement à la direction circonférentielle. Les roulages prolongés des pneumatiques ainsi construits ont fait apparaître des ruptures de fatigue des câbles de la nappe additionnelle et plus particulièrement des bords de ladite 20 nappe, que la nappe dite de triangulation soit présente ou non. Pour remédier à de tels inconvénients et améliorer l'endurance de l'armature de sommet de ces pneumatiques, la demande française WO 99/24269 propose, de part et d'autre du plan équatorial et dans le prolongement axial immédiat de la nappe additionnelle d'éléments de renforcement sensiblement parallèles à la direction circonférentielle, de coupler, sur une certaine distance axiale, les deux nappes de sommet de travail formées d'éléments de renforcement croisés d'une nappe à la suivante pour ensuite les découpler par des profilés de mélange de caoutchouc au moins sur le restant de la largeur commune aux dites deux nappes de travail. Un but de l'invention est de fournir des pneumatiques pour véhicules Poids-Lourds 30 dont les performances d'endurance sont encore améliorées par rapport aux pneumatiques usuels. P10-1755 Ce but est atteint selon l'invention par un pneumatique à armature de carcasse radiale comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement inextensibles, croisés d'une nappe à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10 et 45 , au moins une couche de protection étant radialement à l'extérieur des couches de sommet de travail, elle-même coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs, ledit pneumatique comprenant additionnellement dans chaque épaule au moins une couche d'éléments de renforcement, parallèles entre eux dans la couche additionnelle et orientés circonférentiellement, l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle étant radialement adjacente et extérieure à la couche de travail radialement la plus à l'extérieur et ladite extrémité axialement intérieure de la couche additionnelle étant radialement adjacente et intérieure au moins à une partie de la couche de protection. De manière avantageuse, la couche de protection est axialement plus étroite que la couche de travail qui lui est radialement adjacente et l'extrémité axialement intérieure de la couche additionnelle est radialement adjacente et intérieure au bord de la couche de protection. Selon d'autres types de réalisation, la couche de protection peut être axialement plus large que la couche de travail qui lui est radialement adjacente et selon certaines réalisations la couche de protection peut être axialement plus large que toutes les couches de travail. Au sens de l'invention, une couche de protection est une couche d'éléments de renforcement dits élastiques, orientés par rapport à la direction circonférentielle avec un angle compris entre 10 et 45 et de même sens que l'angle formé par les éléments inextensibles de la couche de travail qui lui est radialement adjacente. Des éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement qui font avec la direction circonférentielle des angles compris dans l'intervalle + 2,5 , 2,5 autour de 0 . Les largeurs axiales des couches d'éléments de renforcement ou positions axiales des extrémités desdites couches sont mesurées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le 30 pneumatique étant donc dans un état non gonflé. Conformément à l'invention, la couche additionnelle est mise en place de sorte que son extrémité axialement intérieure est radialement intercalée entre la couche de sommet de travail radialement extérieure et le bord de la couche de protection et donc également radialement extérieure à la couche de sommet de travail radialement la plus à l'extérieur. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la couche additionnelle et la couche de protection sont radialement adjacentes sur une largeur axiale supérieure ou égale à 10 mm. Les essais réalisés avec des pneumatiques ainsi définis selon l'invention ont mis en évidence que les performances en terme d'endurance du pneumatique sont améliorées par rapport à des pneumatiques de conception plus traditionnelles ne comportant pas de couches 1 o additionnelles associée à une mise en place précise notamment au regard de la couche de protection de l'armature de sommet. Selon une réalisation préférée de l'invention, une couche P de mélanges caoutchouteux cohésifs est disposée entre au moins une partie des couches de sommet de travail. La couche P ainsi définie conduit à un découplage des couches de sommet de travail contribuant en soi à l'amélioration de l'endurance du pneumatique. Il faut entendre par nappes couplées des nappes dont les éléments de renforcement respectifs sont séparés radialement d'au plus 1,5 mm, ladite épaisseur de caoutchouc étant mesurée radialement entre les génératrices respectivement supérieure et inférieure desdits éléments de renforcement. Une première variante de réalisation de l'invention prévoit que l'extrémité axialement extérieure de la couche additionnelle est située à une distance du plan équatorial du pneumatique inférieure ou égale à la distance séparant dudit plan l'extrémité de la couche de travail à laquelle elle est adjacente. Selon cette variante de réalisation de l'invention, l'extrémité axialement extérieure de la couche additionnelle est donc axialement intérieure à l'extrémité d'au moins la couche de travail adjacente à ladite couche additionnelle. Une seconde variante de réalisation de l'invention prévoit que l'extrémité axialement extérieure de ladite couche additionnelle est axialement extérieure au bord de la couche de sommet de travail à laquelle elle est adjacente. Selon l'une ou l'autre de ces variantes de réalisation de l'invention, un mode de réalisation avantageux de l'invention prévoit que la distance entre ladite couche et l'extrémité P10-1755 de la couche de sommet de travail axialement la plus large est supérieure à 1.5 mm et de préférence comprise entre 2 et 12 mm. Selon ce mode de réalisation, les extrémités des éléments de renforcement de la couche de travail axialement la plus large ne sont pas sollicitées du fait de la trop grande proximité des éléments de renforcement circonférentiels. En d'autres termes, les éléments de renforcement circonférentiels de la couche additionnelle ne pénètrent avantageusement pas un cercle de rayon égal à 1.5 mm centré sur l'extrémité des éléments de renforcement de la couche de travail axialement la plus large. La couche P définie précédemment va pouvoir contribuer à assurer une distance minimale supérieure à 1.5 mm entre la couche additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels et l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large. La couche P de mélanges caoutchouteux agit avantageusement alors comme une couche de découplage entre la couche de travail axialement la plus large et la couche additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels. L'extrémité axialement extérieure de la couche P peut alors avantageusement être axialement extérieure à l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large. Selon un autre mode de réalisation, au moins deux couches de travail ayant des largeurs axiales différentes, au moins une partie de la couche additionnelle est radialement et/ou axialement adjacente au bord de la couche de travail axialement la plus large. Conformément à ce mode de réalisation de l'invention, soit la couche additionnelle est uniquement adjacente à la couche de travail axialement la plus large, soit la couche additionnelle est adjacente à deux couches de travail. L'extrémité axialement extérieure de la couche P est alors avantageusement située à une distance du plan équatorial du pneumatique inférieure à la distance séparant dudit plan l'extrémité de la nappe d'éléments de renforcement axialement la plus large et de préférence ladite extrémité est axialement entre les extrémités des couches de sommet de travail axialement les moins large et plus large. De préférence encore, la largeur axiale D du profilé P comprise entre l'extrémité axialement la plus à l'intérieure du profilé P et l'extrémité de la nappe de sommet de travail axialement la moins large est telle que: 3.è2D2042 avec 1:1)2, diamètre des éléments de renforcement de la nappe de sommet de travail axialement la moins large. Une telle relation définit une zone d'engagement entre le profilé P de mélanges caoutchouteux et la nappe de travail axialement la moins large. Un tel engagement en dessous d'une valeur égale à trois fois le diamètre des éléments de renforcement de la nappe de travail radialement extérieure peut ne pas être suffisant pour obtenir un découplage des nappes de travail pour notamment obtenir une atténuation des sollicitations en extrémité de la nappe de travail axialement la moins large. Une valeur de cet engagement supérieure à vingt fois le diamètre des éléments de renforcement de la nappe de travail axialement la moins large peut conduire à une diminution trop importante de la rigidité de dérive de l'armature de sommet du pneumatique. De préférence, la largeur axiale D du profilé P comprise entre l'extrémité axialement la plus à l'intérieure du profilé P et l'extrémité axialement extérieure de la couche de sommet de travail axialement la moins large est supérieure à 5 mm. L'invention prévoit encore de préférence que l'épaisseur du profilé P, à l'extrémité axialement extérieure de la nappe de sommet de travail axialement la moins large, présente une épaisseur telle que la distance radiale d entre les deux nappes de sommet de travail, séparées par le profilé P, vérifie la relation: 3/542 < d < 542 avec (1)2, diamètre des éléments de renforcement de la nappe de sommet de travail axialement la moins large. La distance d est mesurée de câble à câble, c'est-à-dire entre le câble d'une première nappe de travail et le câble d'une seconde nappe de travail. En d'autres termes, cette distance d englobe l'épaisseur du profilé P et les épaisseurs respectives des mélanges caoutchouteux de calandrage, radialement extérieure aux câbles de la nappe de travail radialement intérieure et radialement intérieure aux câbles de la nappe de travail radialement extérieure. Les différentes mesures d'épaisseur sont effectuées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le pneumatique étant donc dans un état non gonflé. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, la couche de sommet de travail axialement la plus large est radialement à l'intérieur des autres couches de sommet de travail. De préférence encore, la différence entre la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large et la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la moins large est comprise entre 5 et 30 mm. Selon une variante de réalisation avantageuse de l'invention, l'angle formé avec la 5 direction circonférentielle par les éléments de renforcement des couches de sommet de travail est inférieur à 30 et de préférence inférieur à 25 . Selon une variante de réalisation de l'invention, les couches de sommet de travail comportent des éléments de renforcement, croisés d'une nappe à l'autre, faisant avec la direction circonférentielle des angles variables selon la direction axiale, lesdits angles étant Io supérieurs sur les bords axialement extérieurs des couches d'éléments de renforcement par rapport aux angles desdits éléments mesurés au niveau du plan médian circonférentiel. Une telle réalisation de l'invention permet d'augmenter la rigidité circonférentielle dans certaines zones et au contraire de la diminuer dans d'autres, notamment pour diminuer les mises en compression de l'armature de carcasse. Selon l'un quelconque des modes de réalisation de l'invention évoqué précédemment, l'armature de sommet peut encore être complétée, par exemple radialement entre l'armature de carcasse et la couche de travail radialement la plus à l'intérieur, par une couche de triangulation constituée d'éléments de renforcement inextensibles faisant, avec la direction circonférentielle, un angle supérieur à 40 et de préférence de même sens que celui de l'angle formé par les éléments de renforcement de la couche radialement la plus proche de l'armature de carcasse. Selon une première variante de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement de la couche additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement de la couche additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement textiles. Un mode de réalisation avantageux de l'invention prévoit que l'armature de sommet du pneumatique comporte en outre au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels dont la largeur axiale est de préférence inférieure à la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large. P10-1755 Les largeurs axiales des couches continues d'éléments de renforcement sont mesurées sur une coupe transversale d'un pneumatique, le pneumatique étant dans un état non gonflé. La présence dans le pneumatique selon l'invention d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels peut permettre de contribuer à l'obtention de rayons de courbures axiales quasi-infinis des différentes couches de renforcement dans une zone centrée sur le plan médian circonférentiel, ce qui contribue aux performances d'endurance du pneumatique. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongement compris entre 10 et 120 GPa et un module tangent maximum inférieur à 150 GPa. Selon une réalisation préférée, le module sécant des éléments de renforcement à 0,7 % d'allongement est inférieur à 100 GPa et supérieur à 20 GPa, de préférence compris entre 30 et 90 GPa et de préférence encore inférieur à 80 GPa. De préférence également, le module tangent maximum des éléments de renforcement est inférieur à 130 GPa et de préférence encore inférieur à 120 GPa. Les modules exprimés ci-dessus sont mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement. Les modules des mêmes éléments de renforcement peuvent être mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement. La section globale de l'élément de renforcement est la section d'un élément composite constitué de métal et de caoutchouc, ce dernier ayant notamment pénétré l'élément de renforcement pendant la phase de cuisson du pneumatique. Selon cette formulation relative à la section globale de l'élément de renforcement, les éléments de renforcement d'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongementcompris entre 5 et 60 GPa et un module tangent maximum inférieur à 75 GPa. - 12 - Selon une réalisation préférée, le module sécant des éléments de renforcement à 0,7 % d'allongement est inférieur à 50 GPa et supérieur à 10 GPa, de préférence compris entre 15 et 45 GPa et de préférence encore inférieure à 40 GPa. De préférence également, le module tangent maximum des éléments de renforcement est inférieur à 65 GPa et de préférence encore inférieur à 60 GPa. Selon un mode de réalisation préféré, les éléments de renforcements d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement relatif ayant des faibles pentes pour les faibles allongements et une pente sensiblement constante et forte pour les allongements supérieurs. De tels éléments de renforcement de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont habituellement dénommés éléments "bi-module". Selon une réalisation préférée de l'invention, la pente sensiblement constante et forte apparaît à partir d'un allongement relatif compris entre 0,1% et 0,5%. Les différentes caractéristiques des éléments de renforcement énoncées cidessus sont mesurées sur des éléments de renforcement prélevés sur des pneumatiques. Des éléments de renforcement plus particulièrement adaptés à la réalisation d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels selon l'invention sont par exemple des assemblages de formule 21.23, dont la construction est 3x(0.26+6x0.23) 4.4/6.6 SS; ce câble à torons est constitué de 21 fils élémentaires de formule 3 x (1+6), avec 3 torons tordus ensembles chacun constitué de 7 fils, un fil formant une âme centrale de diamètre égal à 26/100 mm et 6 fils enroulés de diamètre égal à 23/100 mm. Un tel câble présente un module sécant à 0, 7% égal à 45 GPa et un module tangent maximum égal à 98 GPa, mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement. Sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, ce câble de formule 21.23 présente un module sécant à 0,7% égal à 23 GPa et un module tangent maximum égal à 49 GPa. De la même façon, un autre exemple d'éléments de renforcement est un assemblage de formule 21.28, dont la construction est 3x(0.32+6x0.28) 6. 2/9.3 SS. Ce câble présente un module sécant à 0,7% égal à 56 GPa et un module tangent maximum égal à 102 GPa, mesurés sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 20 MPa ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section de métal de l'élément de renforcement. Sur une courbe contrainte de traction en fonction de l'allongement déterminée avec une précontrainte de 10 MPa ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, la contrainte de traction correspondant à une tension mesurée ramenée à la section globale de l'élément de renforcement, ce câble de formule 21.28 présente un module sécant à 0,7% égal à 27 GPa et un module tangent maximum égal à 49 GPa. L'utilisation de tels éléments de renforcement dans au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels permet notamment de conserver des rigidités de la couche satisfaisante y compris après les étapes de conformation et de cuisson dans des procédés de fabrication usuels. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement circonférentiels d'une couche continue peuvent être formés d'éléments métalliques inextensibles et coupés de manière à former des tronçons de longueur très inférieure à la circonférence de la couche la moins longue, mais préférentiellement supérieure à 0,1 fois ladite circonférence, les coupures entre tronçons étant axialement décalées les unes par rapport aux autres. De préférence encore, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible. Un tel mode de réalisation permet de conférer, de manière simple, à la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels un module pouvant facilement être ajusté (par le choix des intervalles entre tronçons d'une même rangée), mais dans tous les cas plus faible que le module de la couche constituée des mêmes éléments métalliques mais continus, le module de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels étant mesuré sur une couche vulcanisée d'éléments coupés, prélevée sur le pneumatique. Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement circonférentiels d'une couche continue sont des éléments métalliques ondulés, le P10-1755 - 14 - rapport a/)^, de l'amplitude d'ondulation sur la longueur d'onde étant au plus égale à 0,09. De préférence, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible Les éléments métalliques sont préférentiellement des câbles d'acier. Selon une variante de réalisation de l'invention, au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est disposée radialement entre deux couches de sommet de travail. Selon cette dernière variante de réalisation, la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels permet de limiter de manière plus importante les mises en compression des éléments de renforcement de l'armature de carcasse qu'une couche semblable mise en place radialement à l'extérieur des autres couches de sommet de travail. Elle est préférablement radialement séparée de l'armature de carcasse par au moins une couche de travail de façon à limiter les sollicitations desdits éléments de renforcement et ne pas trop les fatiguer. Avantageusement encore dans le cas d'une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels disposée radialement entre deux couches de sommet de travail, les largeurs axiales des couches de sommet de travail radialement adjacentes à la couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont supérieures à la largeur axiale de ladite couche d'éléments de renforcement circonférentiels. D'autres détails et caractéristiques avantageux de l'invention ressortiront ci-après de la description des exemples de réalisation de l'invention en référence aux figures 1 à 6 qui représentent: - figure 1, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un mode de 25 réalisation de l'invention, - figure 2, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, figure 3, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un troisième mode de réalisation de l'invention, - figure 4, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un quatrième mode de réalisation de l'invention, figure 5, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un cinquième mode de réalisation de l'invention, figure 6, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un sixième mode de réalisation de l'invention. Les figures ne sont pas représentées à l'échelle pour en simplifier la compréhension. Les figures ne représentent qu'une demi-vue d'un pneumatique qui se prolonge de manière symétrique par rapport à l'axe XX' qui représente le plan médian circonférentiel, ou plan équatorial, d'un pneumatique. Sur la figure 1, le pneumatique 1, de dimension 295/60 R 22.5 X, a un rapport de forme H/S égal à 0,60, H étant la hauteur du pneumatique 1 sur sa jante de montage et S sa largeur axiale maximale. Ledit pneumatique 1 comprend une armature de carcasse radiale 2 ancrée dans deux bourrelets, non représentés sur la figure. L'armature de carcasse est formée d'une seule couche de câbles métalliques. Cette armature de carcasse 2 est frettée par une armature de sommet 4, formée radialement de l'intérieur à l'extérieur: d'une première couche de travail 41 formée de câbles métalliques inextensibles 11.35 non frettés, continus sur toute la largeur de la nappe, orientés d'un angle égal à 18 , - d'une seconde couche de travail 42 formée de câbles métalliques inextensibles 11.35 non frettés, continus sur toute la largeur de la nappe, orientés d'un angle égal à 18 et croisés avec les câbles métalliques de la couche 41; la couche 42 est axialement plus petite que la couche 41, - d'une couche additionnelle 43 formée de câbles nylon 140/2 orientés circonférentiellement; la couche 43 est radialement extérieure et adjacente à la couche de travail radialement extérieure 42 et s'étend axialement vers l'extérieur jusqu'à l'extrémité axialement extérieure de la couche 42, d'une couche de protection 44 formée de câbles métalliques élastiques 18x23, radialement à l'extérieur et qui, conformément à l'invention, est radialement extérieure et adjacente à une partie la couche additionnelle 43 et donc recouvre partiellement ladite couche additionnelle 43 sur une largeur axiale égale à 10mm. La largeur axiale L41 de la première couche de travail 41 est égale à 234 mm. La largeur axiale L42 de la deuxième couche de travail 42 est égale à 216 mm. 5 La largeur axiale L44 de la couche de protection 43 est égale à 205 mm. La couche 43 d'élément de renforcement circonférentiels présente une largeur égale à 18 mm. L'armature de sommet est elle-même coiffée d'une bande de roulement 5. Une couche caoutchouteuse P, radialement entre et au contact des couches de sommet de travail 41 et 42, dite gomme de découplage, recouvre l'extrémité de ladite couche de travail 41 et s'étend au-delà de l'extrémité axialement extérieure de ladite couche 41. La couche P de mélange caoutchouteux assure notamment un découplage entre la couche de travail 41 et l'extrémité de la couche de travail 42 radialement extérieure. La zone d'engagement de la couche P entre les deux couche de travail 41 et 42 est définie par son épaisseur ou plus précisément la distance radiale d entre l'extrémité de la couche 42 et la couche 41 et par sa largeur axiale D comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche P et l'extrémité de la couche de sommet de travail radialement extérieure. La distance radiale d est égale à 3.5 mm. La distance axiale D est égale à 20 mm, soit environ 13.3 fois le diamètre ep2 des éléments de renforcement de la nappe de travail 42, le diamètre (1)2 étant égal à 1.5 mm. Cette représentation de la figure 1 correspond donc à un mode de réalisation selon lequel l'extrémité axialement extérieure de la couche de travail 41 est maintenue à une distance supérieure à 1.5 mm de la couche additionnelle 43. Sur la figure 2, le pneumatique 21 diffère de celui représenté sur la figure 1 d'une part, en ce qu'il comporte en outre une couche d'éléments de renforcement complémentaire 245, dite de triangulation, de largeur sensiblement égale à 200 mm formée de câbles métalliques inextensibles 9x28. Les éléments de renforcement de cette couche 245 forment un angle d'environ 45 avec la direction circonférentielle et sont orientés dans le même sens que les éléments de renforcement de la couche de travail 241. Cette couche 245 permet notamment de contribuer à la reprise des efforts de compression transversale dont est l'objet l'ensemble des éléments de renforcement dans la zone du sommet du pneumatique. P10-1755 D'autre part, le pneumatique 21 diffère encore de celui représenté sur la figure 1, en ce qu'il présente une couche additionnelle 243 qui s'étend au-delà de l'extrémité axialement extérieure de la couche 242 et qui vient au contact de la couche 241 pour s'étendre jusqu'à l'extrémité axialement extérieure de ladite couche 241. De ce fait, l'extrémité axialement extérieur du profilé P est définie comme étant limitée axialement par l'extrémité de la couche 241. La couche 243 d'élément de renforcement circonférentiels présente une largeur égale à 36 mm. Sur la figure 3, le pneumatique 31 diffère de celui représenté sur la figure 2 en ce que la couche additionnelle 343 s'étend axialement au-delà de l'extrémité de la couche de travail 10 341. La couche 343 d'élément de renforcement circonférentiels présente une largeur égale à 42 mm. Sur la figure 4, le pneumatique 41 diffère de celui représenté sur la figure 1 en ce qu'il comporte en outre une couche continue 446 d'éléments de renforcement circonférentiels intercalée entre les couches de travail 441 et 442. Cette couche continue 446 présente une largeur L446 égale à 196 mm, inférieure aux largeurs des couches de travail 541 et 542. La figure 5 illustre une variante de réalisation d'un pneumatique 51 conformément à l'invention qui comparée à la réalisation de la figure 1 concerne le cas d'une couche additionnelle 543 qui s'étend axialement audelà de l'extrémité axialement extérieure de la couche de travail radialement extérieure 542 et qui reste, comme dans le mode de réalisation de la figure 1, à une distance supérieure à 1.5 mm de l'extrémité de la couche de travail radialement intérieure 541. Dans le cas de la figure 5, l'extrémité axialement extérieure de la couche additionnelle 543 se situe axialement entre les extrémités des deux couches de travail; selon d'autres variantes de réalisation de l'invention non représentées sur les figures, l'extrémité axialement extérieure de la couche additionnelle peut se situer au-delà de l'extrémité de la couche de travail axialement la plus large. La distance d', définie comme étant la distance minimum entre l'extrémité de la couche de sommet de travail radialement la plus large 41 et la couche additionnelle 43, est égale à 1.5 mm. La couche P contribue ainsi conformément à l'invention à maintenir une distance supérieure à 1.5 mm entre la couche additionnelle 43 et l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large 41. La figure 6 illustre encore une autre variante de réalisation d'un pneumatique 61 selon l'invention qui comparée à la réalisation de la figure 1 présente une couche de protection 644 qui s'étend axialement audelà des autres couches. Dans le cas de la figure 6, la couche de protection 644 s'étend axialement au-delà de l'extrémité de la couche 641. Selon d'autres réalisations conformes à l'invention, l'extrémité de la couche de protection peut être axialement intercalée entre les extrémités des couches de travail et peu encore être axialement extérieure ou non à l'extrémité de la couche additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels. Des essais ont été réalisés avec le pneumatique réalisé selon l'invention conformément à la représentation de la figure 2 et comparés avec un pneumatique de référence identique mais réalisé selon une configuration usuelle. Ce pneumatique usuel ne comporte pas les couches additionnelles. Les premiers essais d'endurance ont été réalisés en équipant des véhicules identiques avec chacun des pneumatiques et en faisant suivre des parcours en ligne droite à chacun des véhicules, les pneumatiques étant soumis à des charges supérieures à la charge nominale pour accélérer ce type de test. Le véhicule de référence comportant les pneumatiques usuels est associé à une charge par pneumatique de 3600 Kg en début de roulage et évolue pour atteindre une charge de 4350 Kg en fin de roulage. Le véhicule comportant les pneumatiques selon l'invention est associé à une charge par pneumatique de 3800 Kg en début de roulage et évolue pour atteindre une charge de 4800 Kg en fin de roulage. Les essais sont stoppés lorsque le pneumatique est endommagé et/ou ne fonctionne plus de façon normale. Les essais ainsi réalisés ont montré que le véhicule équipé de pneumatiques selon l'invention a parcouru une distance supérieure de 72 % à la distance parcourue par les véhicules de référence. Il apparaît donc que les pneumatiques selon l'invention sont nettement plus performants que les pneumatiques de référence alors qu'ils sont soumis à des contraintes de charge supérieure. D'autres essais d'endurance ont été réalisés sur une machine de tests en alternant des séquences de virage à gauche, à droite puis de roulage en ligne droite dans des conditions de charge variant de 60 à 200 % de la charge nominale et de poussée variant de 0 à 0.35 fois la charge appliquée. La vitesse est comprise entre 30 et 70 km/h. Les essais sont stoppés lorsque le pneumatique est endommagé et/ou ne fonctionne plus de façon normale. Les résultats obtenus montrent des gains en distance parcourus par les pneumatiques selon l'invention supérieurs de 61 % par rapport à la distance parcourue par les pneumatiques de référence. P10-1755 - 20 -
L'invention concerne un pneumatique à armature de carcasse radiale comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement inextensibles, croisés d'une nappe à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10° et 45°, au moins une couche de protection étant radialement à l'extérieur des couches de sommet de travail, ladite armature de sommet étant coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs.Selon l'invention, le pneumatique comprend additionnellement dans chaque épaule au moins une couche d'éléments de renforcement, parallèles entre eux dans la couche additionnelle et orientés circonférentiellement, l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle étant radialement adjacente et extérieure à la couche de travail radialement la plus à l'extérieur et ladite extrémité axialement intérieure de la couche additionnelle étant radialement adjacente et intérieure au moins à une partie de la couche de protection.
1- Pneumatique à armature de carcasse radiale comprenant une armature de sommet formée d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement inextensibles, croisés d'une nappe à l'autre en faisant avec la direction circonférentielle des angles compris entre 10 et 45 , au moins une couche de protection étant radialement à l'extérieur des couches de sommet de travail, ladite armature de sommet étant coiffée radialement d'une bande de roulement, ladite bande de roulement étant réunie à deux bourrelets par l'intermédiaire de deux flancs, caractérisé en ce que ledit pneumatique comprend additionnellement dans chaque épaule au moins une couche d'éléments de renforcement, parallèles entre eux dans la couche additionnelle et orientés circonférentiellement, en ce que l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle est radialement adjacente et extérieure à la couche de travail radialement la plus à l'extérieur et en ce que ladite extrémité axialement intérieure de la couche additionnelle est radialement adjacente et intérieure au moins à une partie de la couche de protection. 2 - Pneumatique selon la 1, caractérisé en ce que la couche de protection est axialement plus étroite que la couche de travail qui lui est radialement adjacente et en ce que l'extrémité axialement intérieure de ladite couche additionnelle est radialement adjacente et intérieure au bord de la couche de protection. 3 - Pneumatique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'extrémité axialement extérieure de ladite couche additionnelle est située à une distance du plan équatorial du pneumatique inférieure ou égale à la distance séparant dudit plan l'extrémité de la couche de travail à laquelle elle est adjacente. 4 - Pneumatique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'extrémité axialement extérieure de ladite couche additionnelle est axialement extérieure au bord de la couche de 25 sommet de travail à laquelle elle est adjacente. - Pneumatique selon l'une des 1 à 4, au moins deux couches de travail ayant des largeurs axiales différentes, caractérisé en ce que la distance entre ladite couche additionnelle et l'extrémité de la couche de sommet de travail axialement la plus large est supérieure à 1.5 mm. P10-1755 6 - Pneumatique selon l'une des 1 à 4, au moins deux couches de travail ayant des largeurs axiales différentes, caractérisé en ce qu'au moins une partie de ladite couche additionnelle est radialement et/ou axialement adjacente au bord de la couche de travail axialement la plus large. 7 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'est disposée, entre au moins une partie des couches de sommet de travail, une couche P de mélanges caoutchouteux cohésifs. 8 - Pneumatique selon la 7, caractérisé en ce que l'extrémité axialement extérieure de la couche P est axialement extérieure à l'extrémité de la couche de sommet de 1 o travail axialement la plus large. 9 - Pneumatique selon la 7, caractérisé en ce que l'extrémité axialement extérieure de la couche P est axialement entre les extrémités des couches de sommet de travail axialement les moins large et plus large. - Pneumatique selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce que la largeur axiale 15 D de la couche P comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche P et l'extrémité de la nappe de sommet de travail axialement la moins large est telle que: 342 D 20.1i)2 avec (>2, diamètre des éléments de renforcement de la nappe de sommet de travail radialement extérieure. 11 - Pneumatique selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce que la largeur axiale de la couche de mélange caoutchouteux cohésif P comprise entre l'extrémité axialement intérieure de ladite couche de mélange caoutchouteux cohésif P et l'extrémité axialement extérieure de la couche de sommet de travail axialement la moins large est supérieure à 5 mm. 12 - Pneumatique selon l'une des 7 à 11, caractérisé en ce que la couche P, à l'extrémité axialement extérieure de la nappe de sommet de travail axialement la moins large, présente une épaisseur telle que la distance d radiale entre les deux nappes de sommet de travail, séparées par ladite couche P, vérifie la relation: P10-1755 3/5.()2 13 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche 5 de sommet de travail axialement la plus large est radialement à l'intérieur des autres couches de sommet de travail. 14 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la différence entre la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large et la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la moins large est comprise entre 5 et 30 mm. - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'angle formé avec la direction circonférentielle par les éléments de renforcement des couches de sommet de travail est inférieur à 30 et de préférence inférieur à 25 . 16 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les 15 couches de sommet de travail comportent des éléments de renforcement, croisés d'une nappe à l'autre, faisant avec la direction circonférentielle des angles variables selon la direction axiale. 17 Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet comporte une couche de triangulation formée d'éléments de renforcement métalliques faisant avec la direction circonférentielle des angles supérieurs à 40 . 18 Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments de renforcement de ladite couche additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques. 19 Pneumatique selon l'une des 1 à 17, caractérisé en ce que les éléments 25 de renforcement de ladite couche additionnelle d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement textiles. - 22 - - 23 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'armature de sommet comporte au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels. 21 - Pneumatique selon la 20, caractérisé en ce que la largeur axiale d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est inférieure à la largeur axiale de la couche de sommet de travail axialement la plus large. 22 - Pneumatique selon la 20 ou 21, caractérisé en ce qu'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels est disposée radialement entre deux couches de sommet de travail. 23 - Pneumatique selon la 22, caractérisé en ce que les largeurs axiales des couches de sommet de travail radialement adjacentes à la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont supérieures à la largeur axiale de ladite couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels. 24 - Pneumatique selon l'une des 20 à 23, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant un module sécant à 0,7 % d'allongement compris entre 10 et 120 GPa et un module tangent maximum inférieur à 150 GPa. Pneumatique selon la 24, caractérisé en ce que le module sécant des éléments de renforcement à 0,7 % d'allongement est inférieur à 100 GPa, de préférence supérieur à 20GPa et de préférence encore compris entre 30 et 90 GPa. 26 Pneumatique selon l'une des 24 ou 25, caractérisé en ce que le module tangent maximum des éléments de renforcement est inférieur à 130 GPa et de préférence inférieur à 120 GPa. 27 Pneumatique selon l'une des 20 à 26, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques présentant une courbe contrainte de traction en - 24 fonction de l'allongement relatif ayant des faibles pentes pour les faibles allongements et une pente sensiblement constante et forte pour les allongements supérieurs. 28 - Pneumatique selon l'une des 20 à 23, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques coupés de manière à former des tronçons de longueur inférieure à la circonférence de la nappe la moins longue, mais supérieure à 0,1 fois ladite circonférence, les coupures entre tronçons étant axialement décalées les unes par rapport aux autres, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels étant de préférence inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible. 29 - Pneumatique selon l'une des 20 à 23, caractérisé en ce que les éléments de renforcement d'au moins une couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels sont des éléments de renforcement métalliques ondulés, le rapport a/X de l'amplitude d'ondulation a sur la longueur d'onde X étant au plus égale à 0,09, le module d'élasticité à la traction par unité de largeur de la couche continue d'éléments de renforcement circonférentiels étant de préférence inférieur au module d'élasticité à la traction, mesuré dans les mêmes conditions, de la couche de sommet de travail la plus extensible.
B
B60
B60C
B60C 9
B60C 9/22
FR2888556
A1
AILE AVANT DE VEHICULE AUTOMOBILE A CLOISON D'ETANCHEITEE DEFORMABLE
20,070,119
Aile avant de véhicule automobile à cloison d'étanchéité déformable La présente invention se rapporte à une aile avant de véhicule automobile à cloison d'étanchéité déformable. Une telle aile est notamment destinée à constituer des moyens d'amortissement à l'avant d'un véhicule, entre un bouclier et un parebrise, permettant d'absorber de l'énergie en cas de choc piéton et ce, afin de io limiter les blessures dudit piéton. Usuellement, les véhicules automobiles comportent un châssis et un groupe motopropulseur installé sur ledit châssis, et ledit groupe motopropulseur est recouvert d'un capot. Ladite aile prolonge ledit capot en longeant latéralement ledit groupe motopropulseur et prend appui sur un longeron du châssis. En outre, l'aile comporte une paroi externe et une cloison d'étanchéité déformable, afin d'absorber l'énergie en cas de choc, ladite paroi externe présentant un bord supérieur adapté à border ledit capot, ledit bord supérieur étant prolongé par un rebord interne qui s'étend sous ledit capot. Ladite cloison d'étanchéité déformable relie ledit rebord interne et ledit châssis en s'étendant de manière incurvée vers ladite paroi externe, entre ladite paroi externe et ledit groupe motopropulseur, afin de préserver ce dernier notamment des remontées d'eau projetées notamment par les roues du véhicule. En outre, ladite cloison d'étanchéité déformable est adaptée à se replier sur elle-même en se déportant latéralement vers ladite paroi externe lorsque l'aile avant est enfoncée vers ledit châssis sous l'effet d'un choc. De la sorte, l'énergie absorbée par l'aile est transmise pour plier ladite cloison d'étanchéité. On pourra notamment se référer au document DE102 33474, lequel 30 décrit un tel dispositif pour autoriser la déformation de l'aile. Un inconvénient d'une telle aile, équipée de ladite cloison d'étanchéité déformable, réside dans la trajectoire de sa course au cours de la déformation. En effet, cette trajectoire dépend de l'angle avec lequel le véhicule percute l'éventuel piéton, et n'étant alors pas contrôlée, il est difficile d'en prévoir les répercussions, tant sur le piéton que sur le véhicule. Un problème qui se pose alors, et que vise à résoudre la présente invention est de fournir une cloison d'étanchéité déformable, qui permette de mieux contrôler la trajectoire de la course de l'aile. Dans le but de résoudre ce problème, la présente invention propose une aile avant déformable de véhicule automobile, ledit véhicule io comportant un châssis et un groupe motopropulseur installé sur ledit châssis, ledit groupe motopropulseur étant recouvert d'un capot, ladite aile prolongeant ledit capot en longeant latéralement ledit groupe motopropulseur et en prenant appui sur ledit châssis, ladite aile comportant une paroi externe et une cloison d'étanchéité déformable pour isoler le groupe motopropulseur, ladite paroi externe présentant un bord supérieur adapté à border ledit capot, ledit bord supérieur étant prolongé par un rebord interne qui s'étend sous ledit capot, ladite cloison d'étanchéité déformable reliant ledit rebord interne et ledit châssis en s'étendant de manière incurvée vers ladite paroi externe entre ladite paroi externe et ledit groupe motopropulseur, ladite cloison d'étanchéité déformable étant adaptée à se replier sur elle-même en se déportant latéralement vers ladite paroi externe lorsque l'aile avant est enfoncée vers ledit châssis sous l'effet d'un choc; selon l'invention, ladite cloison d'étanchéité déformable présente deux parois latérales sensiblement parallèles et incurvées vers ladite paroi externe, de façon à guider latéralement ladite aile avant lorsqu'elle est enfoncée. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre d'une cloison d'étanchéité à double paroi, sensiblement parallèles, qui évite à la cloison d'étanchéité de pivoter différemment par rapport à la paroi externe de l'aile et par rapport au châssis. De la sorte, lorsque l'aile avant est enfoncée vers le châssis, elle est guidée en translation selon une trajectoire déterminée grâce aux parois latérales qui se plient simultanément et parallèlement, ce qui permet de prévoir la position relative des différents éléments de l'aile, afin d'éviter notamment l'émergence de parties contondantes. En outre, cela permet de prévoir la position des éléments susceptibles d'être endommagés. Avantageusement, lesdites parois latérales présentant respectivement une aile supérieure reliée audit rebord interne et une aile inférieure reliée audit châssis, lesdites parois latérales sont maintenues espacées l'une de l'autre par une paroi supérieure et une paroi inférieure, ladite paroi supérieure reliant les ailes supérieures et ladite paroi io inférieure reliant les ailes inférieures de façon à former une cloison d'étanchéité tubulaire, par exemple d'une seule pièce. De la sorte, outre que la réalisation de la cloison d'étanchéité est plus économique, lorsque l'aile avant est enfoncée, la paroi supérieure est rapprochée de la paroi inférieure à laquelle elle reste orientée sensiblement de la même façon, tandis que les parois latérales se plient. Elles se plient tout d'abord respectivement sur elle-même, et elles s'articulent par rapport aux parois inférieures et supérieures. Selon un mode de réalisation de l'invention, particulièrement avantageux, lesdites parois supérieure et inférieure présentent des largeurs sensiblement identiques et sont sensiblement parallèles entre elles, ce qui permet de réaliser une cloison d'étanchéité tubulaire symétrique par rapport à un plan parallèle aux parois supérieure et inférieure et qui s'étend entre les deux en coupant les parois latérales sensiblement au centre de leur concavité, que l'on définira plus en détail ci-après. Ainsi, l'enfoncement de l'aile avant provoque une déformation régulière de la cloison d'étanchéité et par conséquent un parfait guidage latéral. De plus, selon un mode de mise en oeuvre de l'invention préférée, l'une desdites parois latérales incurvées, opposée à ladite paroi externe par rapport à l'autre desdites parois latérales et qui s'étend donc en regard du groupe motopropulseur, présente une surface concave équipée d'une nervure d'appui étendue elle, au centre de la concavité et, parallèlement entre les parois supérieure et inférieures et qui est adaptée à être déportée latéralement. Cette nervure d'appui, permet de former support, par exemple pour une grille ou une cloison démontable, et en s'écartant, lors de la déformation elle autorise par là même, le mouvement de la grille ou de la cloison démontable. Préférentiellement, lesdites parois latérales présentent une section droite en V incliné, ou formant chevrons, de façon à former avec les parois supérieures et inférieures un double parallélogramme déformable, permettant de guider précisément la course de l'aile lors d'un choc piéton, Io selon une trajectoire sensiblement rectiligne. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la Figure 1 est une vue schématique en section verticale d'une aile avant conforme à l'invention dans un premier état; et, - la Figure 2 est une vue schématique de l'aile avant illustrée sur la Figure 1, dans un second état. La Figure 1 illustre en section verticale et transversale, une aile avant 10 de véhicule automobile conforme à l'invention. L'aile avant 10 présente une paroi externe 12 qui remonte vers un capot 14 du véhicule automobile. Le capot 14, abrite un groupe motopropulseur 16. La paroi externe 12 présente un bord supérieur 18 qui borde le capot 14, le bord supérieur 18 étant prolongé par un rebord interne 20 qui s'étend sensiblement verticalement en dessous du capot 14. Par ailleurs, le véhicule automobile comporte un châssis sur lequel repose le groupe motopropulseur 16, et dont une portion 22 formant longeron apparaît sur la Figure 1. Par ailleurs, une cloison d'étanchéité 24, réalisée par exemple dans un matériau métallique, s'étend entre la paroi externe 12 et le groupe motopropulseur 16, du longeron 22 jusqu'au bord supérieur 18, afin de le préserver des éventuelles projections qui proviennent du sol. La cloison d'étanchéité 24, présente deux parois latérales en V couché, une première paroi latérale 26, dont une surface concave 27 s'étend en regard du groupe motopropulseur 16, et une seconde paroi latérale 28 dont une surface convexe 30 s'étend elle, en regard de la paroi externe 12. La première paroi latérale 26, présente une première aile supérieure 32, qui se prolonge par une aile libre supérieure de raccordement 34 et une première aile inférieure 36 qui se prolonge par une aile libre inférieure de raccordement 38. La première aile inférieure 36 et la première aile supérieure 32 forme un angle obtus, par exemple compris entre 100 et io 170 , et à une première jonction 41 des deux ailes correspondant à un centre de concavité, s'étend une nervure d'appui 42 en saillie de la surface concave 27, sensiblement selon une bissectrice, et sensiblement horizontalement. L'aile libre supérieure de raccordement 34, sensiblement verticale, est directement appliquée contre le rebord interne 20 et y est solidarisée par l'intermédiaire de moyens vissables 40, tandis que l'aile libre inférieure de raccordement 38, sensiblement horizontale, est en appui sur la portion 22 du longeron et orientée vers le groupe motopropulseur 16. Par ailleurs, la nervure d'appui 42 est adaptée à former support pour une grille 43 et/ou à maintenir une cloison démontable non représentée. La seconde paroi latérale 28 présente une seconde aile supérieure 44, parallèle à la première aile supérieure 32, et une seconde aile inférieure 46, parallèle à la première aile inférieure 36 et elles se rejoignent à une seconde jonction 47. Les deux ailes supérieures 44, 32 et les deux ailes inférieures 46, 36 sont respectivement reliées entre elles par une paroi supérieure 48 et une paroi inférieure 50, étendues parallèlement entre elles, la paroi inférieure 50 étant en appui contre la portion 22 du longeron, dans le prolongement de l'aile libre inférieure de raccordement 38. Ainsi, la cloison d'étanchéité 24, est susceptible d'être réalisée à partir d'un organe tubulaire rectangulaire présentant, en section droite, deux largeurs opposées correspondant respectivement à la paroi supérieure 48 et à la paroi inférieure 50, et respectivement deux longueurs opposées correspondant aux deux parois latérales 26, 28; les deux longueurs ayant été alors pliées dans leur milieu et suivant la même direction. Ainsi, lorsqu'un choc piéton survient et tend à exercer une pression P de haut en bas sur la paroi externe 12 de l'aile, l'effort se répercute sur l'aile libre supérieure de raccordement 34, qui va alors être guidée en translation verticalement vers la portion 22 du longeron grâce au mode de déformation de la cloison d'étanchéité 24 que l'on va maintenant décrire. Bien évidemment, l'épaisseur des parois et notamment au niveau des io angles de pliure, va déterminer l'intensité de la pression P à partir de laquelle la cloison d'étanchéité 24 va se déformer. Dès que cette pression P est atteinte, une force verticale F est appliquée à la jonction entre la paroi supérieure 48 et la première aile supérieure 32 de telle sorte que la paroi supérieure 48 tend à être entraînée vers la paroi inférieure 50 selon une direction verticale D orientée de haut en bas. Ainsi, et sensiblement simultanément, les deux premières ailes, supérieure 32 et inférieure 36, et parallèlement les deux secondes ailes, 44, 46, tendent à se replier respectivement l'une vers l'autre au fur et à mesure que la paroi supérieure 48 se rapproche de la paroi inférieure 50. En outre, les deux jonctions 41, 47 sont entraînées simultanément et latéralement vers la paroi externe 12, de telle sorte que la nervure d'appui 42 est également déportée vers la paroi externe 12 et par conséquent que la grille 43 échappe à la portée de la nervure d'appui 42. De la sorte, et en bout de course, la trajectoire de l'aile avant 10 ayant été sensiblement rectiligne, selon la direction D verticale, et ainsi que le montre la figure 2, d'une part, les deux premières ailes 32, 36 sont sensiblement parallèles entre elles et prisent entre la paroi inférieure 50 et la paroi supérieure 48 et au niveau du longeron 22, la nervure d'appui 42 étant aplatie entre les deux, et d'autre part, les deux secondes ailes 44, 46 sont également pliées l'une vers l'autre. Ainsi, l'énergie d'impact de l'aile avant 10 a été absorbée par les différentes parois qui se sont pliés respectivement les unes par rapport aux autres au niveau de six angles différents
L'invention concerne une aile avant déformable de véhicule automobile, ledit véhicule comportant un châssis, ladite aile comportant une paroi externe (12) et une cloison d'étanchéité déformable (24), ladite paroi externe (12) présentant un bord supérieur (18) qui est prolongé par un rebord interne (20), ladite cloison d'étanchéité déformable (24) reliant ledit rebord interne (20) et ledit châssis (22) en s'étendant de manière incurvée vers ladite paroi externe (12), ladite cloison d'étanchéité déformable (24) étant adaptée à se replier sur elle-même en se déportant latéralement vers ladite paroi externe (12) lorsque l'aile avant est enfoncée vers ledit châssis (22) sous l'effet d'un choc ; selon l'invention ladite cloison d'étanchéité déformable (24) présente deux parois latérales (26, 28) sensiblement parallèles et incurvées vers ladite paroi externe (12), de façon à guider latéralement ladite aile avant (10) lorsqu'elle est enfoncée.
1. Aile avant déformable de véhicule automobile, ledit véhicule comportant un châssis et un groupe motopropulseur (16) installé sur ledit châssis, ledit groupe motopropulseur étant recouvert d'un capot (14), ladite aile prolongeant ledit capot en longeant latéralement ledit groupe motopropulseur et en prenant appui sur ledit châssis (22), ladite aile io comportant une paroi externe (12) et une cloison d'étanchéité déformable (24) pour isoler le groupe motopropulseur (16), ladite paroi externe (12) présentant un bord supérieur (18) adapté à border ledit capot (14), ledit bord supérieur étant prolongé par un rebord interne (20) qui s'étend sous ledit capot, ladite cloison d'étanchéité déformable (24) reliant ledit rebord interne (20) et ledit châssis (22) en s'étendant de manière incurvée vers ladite paroi externe (12) entre ladite paroi externe et ledit groupe motopropulseur (16), ladite cloison d'étanchéité déformable (24) étant adaptée à se replier sur elle-même en se déportant latéralement vers ladite paroi externe (12) lorsque l'aile avant est enfoncée vers ledit châssis (22) sous l'effet d'un choc; caractérisée en ce que ladite cloison d'étanchéité déformable (24) présente deux parois latérales (26, 28) sensiblement parallèles et incurvées vers ladite paroi externe (12), de façon à guider latéralement ladite aile avant (10) lorsqu'elle est enfoncée. 2. Aile avant déformable selon la 1, caractérisée en ce que, lesdites parois latérales (26, 28) présentant respectivement une aile supérieure (32; 44) reliée audit rebord interne (20) et une aile inférieure (36; 46) reliée audit châssis (22), lesdites parois latérales (26, 28) sont maintenues espacées l'une de l'autre par une paroi supérieure (48) et une paroi inférieure (50), ladite paroi supérieure reliant les ailes supérieures (32, 44) et ladite paroi inférieure reliant les ailes inférieures (36, 46). 3. Aile avant déformable selon la 2, caractérisée en ce que lesdites parois supérieure (48) et inférieure (50) présentent des largeurs sensiblement identiques et sont sensiblement parallèles entre elles. 4. Aile avant déformable selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que, l'une desdites parois latérales (26, 28) incurvées, opposée à ladite paroi externe (12) par rapport à l'autre desdites parois latérales, présente une surface concave (27) équipée d'une nervure d'appui (42) adaptée à être déportée latéralement. 5. Aile avant déformable selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que, lesdites parois latérales (26, 28) présentent une section droite en V.
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 25,B60R 21,B62D 21
B62D 25/16,B60R 21/34,B62D 21/15
FR2899107
A1
UTILISATION DE LA (S)-ROSCOVITINE POUR LA FABRICATION D'UN MEDICAMENT
20,071,005
La présente invention concerne le domaine du traitement et de la prévention de maladies neurologiques notamment associées à des lésions neurologiques liées notamment au phénomène d'excitotoxicité. Elle concerne tout particulièrement une nouvelle application thérapeutique de la S-roscovitine, dont le nom chimique est la 6-(benzylamino)-2(S)-[[1-(hydroxymethyl)propyl]am.ino]-9isopropylpurine). L'excitotoxicité correspond à une accumulation d'acides aminés excitateurs qui activent excessivement les récepteurs au glutamate conduisant à une mort neuronale. Les acides aminés excitateurs représentent un groupe d'analogues structuraux du glutamate comprenant de nombreux membres dont :L'aspartate, le kainate et certains de ses dérivés, connus pour représenter de puissants excitateurs neuronaux. Le glutamate est incontestablement l'acide aminé excitateur le mieux caractérisé. L'effet des acides aminés excitateurs est transmis par les récepteurs au glutamate métabotropiques et ionotropiques de type NMDA, AMPA et kainate. L'excitotoxicité joue ainsi un rôle majeur dans le développement de lésions neurologiques associées à de nombreuses maladies neurologiques notamment aigues et chroniques. (Choi, 1988, Trends Neurosci, vol. 11, pages 465-459 ; Coyle and Puttfarcken, 1993, Science, vol. 262, pages 689-695 ; Lipton and Rosenberg, 1994, New Engl J Med, vol. 330, pages 613-622). Il est donc intéressant d'identifier et de caractériser des composés neuroprotecteurs permettant de prévenir et/ou de traiter les lésions neurologiques notamment liées au phénomène d'excitotox:icité. L'utilisation de l'isomère R et du mélange racémique de la roscovitine dans le traitement de l'apoptose neuronale a été décrite précédemment dans le brevet Européen EP 0 874 847. Ce brevet met en évidence les propriétés anti-mitotiques de la roscovitine et notamment son action inhibitrice sur différentes protéines kinases cycline-dépendantes (cdk) impliquées dans le cycle de division cellulaire ou l'apoptose. Sur la base de ces résultats et s'appuyant sur les relations connues entre le cycle de division cellulaire et l'apoptose (Vermeulen et al., Cell Prolif. 2003 vol. 36(3), pages 131-49), les auteurs de ce brevet ont suggéré un effet éventuel de la roscovitine sur l'apoptose neuronale. Bien que certains composés soient déjà utilisés pour traiter les lésions neurologiques, ils peuvent présenter des effets secondaires, comme une certaine toxicité ou une efficacité insuffisante. Il subsiste donc un besoin pour des composés présentant des propriétés améliorées pour traiter les lésions neurologiques. De manière surprenante, les inventeurs ont découvert que l'isomère S de la roscovitine permet de résoudre en tout ou partie les problèmes évoqués ci-dessus et présente une meilleure efficacité neuroprotectrice que celle de l'isomère R. Ainsi, les inventeurs ont maintenant identifié et caractérisé un composé particulier, la (S)-roscovitine permettant de prévenir et/ou de traiter efficacement les lésions neurologiques notamment liées au phénomène d' excitotoxicité. Cet effet neuroprotecteur de la (S)-roscovitine est particulièrement inattendu. En effet, la (S)- roscovitine inhibe plus faiblement différentes protéines kinases cycline-dépendantes (cdk) impliquées dans le cycle de division cellulaire ou l'apoptose que la (R)-roscovitine. Notamment, l'activité inhibitrice de la (S)-roscovitine sur les protéines kinases cdk-5, cdk-1/cyclin B et la cdc2/cyclin B, est moins élevée que celle de la (R)-roscovitine (De Azevedo et al., Eur. J. Biochem. 243, 518-526, 1997 ; Bach et al., The Journal of Biochemical Chemistry, 280, 35, 31208-31219). Or ces protéines kinases notamment la cdk-5 et la cdc2/cyclin B sont connues pour leur rôle dans la mort neuronale (Dhavan and Tsai, 2001 ;; Busser et al. 1998). Selon un premier aspect, l'invention a pour objet l'utilisation de la (S)-roscovitine ou 6-(benzyl-amino)-2(S)-[[1-(hydroxymethyl)propyl]amino]-9-isopropylpurine) ou au moins un de ses sels pharmaceutiquement acceptable pour la fabrication d'un médicament destiné à la prévention et/ou au traitement de maladies neurologiques notamment associées à des lésions neurologiques. On entend par (S)-roscovitine , le composé de formule suivante : 6-(benzyl-amino)-2(S)-[[1-(hydroxymethyl)propyl]amino]-9-isopropylpurine), en particulier dans un excès énantiomérique supérieur ou égal à 90 %, notamment supérieur ou égal à 95 %, tout particulièrement supérieur ou égal à 99 %, voire supérieur ou égal à 99,5 %. L'excès énantiomérique peut être défini par la formule ((S)-roscovitine - (R)-roscovitine / (S)-roscovitine + (R)-roscovitine) x 100. La (S)-roscovitine peut être obtenue selon des techniques bien connues de l'Homme du Métier, par exemple par une synthèse en trois étapes à partir de la 2,6dichloropurine telle que décrite par Havlicek et al. (J. Med. Chem, 1997, 40, 408) et par Wang et al. (Tetrahefron : Asymmetry, 2001, 12, 2891). La (S)-roscovitine est également disponible chez Alexis Corporation sous la référence ALX-350-293-M001. On entend par sels pharmaceutiquement acceptables , des sels appropriés à une utilisation pharmaceutique. À titre d'exemp=les de sels pharmaceutiquement acceptables, on peut citer le benzène sulfonate, le bromhydrate, le chlorhydrate, le citrate, l'éthanesulfonate, le fumarate, le gluconate, l'iodate, l'iséthionate, le maléate, le méthanesulfonate, le méthylène-bis-b-oxynaphtoate, le nitrate, l'oxalate, le pamoate, le phosphate, le salicylate, le succinate, le sulfate, le tartrate, le théophyllinacétate et le p- toluènesulfate. Les sels pharmaceutiquement acceptables de la (S)-roscovitine peuvent être obtenus par des techniques bien connues de l'Homme du Métier. On entend par lésions neurologiques une altération structurale du système nerveux dans ses caractères anatomiques et physiologiques. La lésion peut être microscopique ou macroscopique. La lésion peut être d'origine traumatique ou causée par une maladie, particulièrement par les maladies neurologiques aigues ou chroniques. Ces lésions neurologiques peuvent toucher différents types cellulaires, les neurones, les astrocytes, les oligodendrocytes, la microglie et les progéniteurs de ces cellules. Tout particulièrement, les lésions neurologiques sont liées au phénomène d'excitotoxicité. Tout particulièrement, la prévention et/ou le traitement des lésions neurologiques est lié à l'activité de neuroprotection de la (S)--roscovitine. On entend par neuroprotection , la capacité d'un composé à prévenir la mort de cellules neurales saines et/ou malades. On entend par cellules neurales les cellules du système nerveux et notamment du cerveau. Ces cellules neurales peuvent notamment être choisies parmi les neurones, les astrocytes et les oligodendrocytes. La neuroprotection est particulièrement intéressante dans le cas des maladies neurologiques notamment aigues ou chroniques. En effet, ces maladies peuvent être associées à une dégénérescence des cellules neurales les conduisant à leur mort. Ceci peut donc rendre possible l'utilisation de composés permettant de prévenir et/ou de retarder la mort de ces cellules neurales, ou d'au moins d'une partie de ces cellules neurales, saines et/ou malades. Par exemple, après un accident vasculaire cérébral certaines cellules neurales meurent immédiatement, ou quasi immédiatement, définissant une zone dite coeur nécrotique . Toutefois il existe également une zone dite de pénombre , jouxtant le coeur nécrotique, dans laquelle les cellules peuvent être progressivement affectées avant d'aboutir à la mort cellulaire. L'utilisation de certains agents thérapeutiques neuroprotecteurs peut permettre d'éviter l'évolution d'au moins une partie de ces cellules vers une mort neurale. Selon un mode de réalisation particulier de l'utilisation selon l'invention, les maladies neurologiques sont des maladies neurologiques chroniques. On entend par maladies neurologiques chroniques , des maladies neurologiques dont les symptômes peuvent être initialement peu marqués puis qui peuvent évoluer progressivement et s'aggraver, par exemple sur plusieurs années. Parmi les maladies neurologiques chroniques, on peut citer : les maladies neurodégénératives (Adams et Victor ; Third edition ; McGraw-Hill book company ; 1985) comprenant: - les maladies avec syndrome extrapyramidal, notamment la maladie de Parkinson, la paralysie supranucléaire progressive (maladies de Steel-Richardson et Olzewski),l'atrophie multisystématisée, et la dégénérescence striato-nigrique ; - les démences, notamment la maladie d'Alzheimer, les démences vasculaires, la maladie à corps de Lewy, les démences frontotemporales, la dégénérescence cortico-basale, la chorée de Huntington et - les autres maladies neurodégénératives, notamment la sclérose latérale amyotrophique, la maladie de Creutzfeld-Jacob (Choi, 1988 ; Coyle and Puttfarcken, 1993 ; Lipton and rosenberg, 1994) ; - les maladies démyélinisantes, notamment la sclérose en plaques, l'encéphalite allergique aiguë disséminée, la maladie de Devic (neuromyélopathie) et les maladies génétiques avec atteinte de la myéline notamment la maladie de Pelizaeus-Merzbacher. Selon un autre mode de réalisation particulier, les maladies neurologiques sont des maladies neurologiques aigues, en particulier l'accident vasculaire cérébral ischémique. On entend par maladies neurologiques aigues des 30 maladies neurologiques dont les symptômes et les signes cliniques peuvent être initialement très marqués et qui peuvent se stabiliser rapidement, par exemple après quelques jours. 10 15 20 25 Les maladies neurologiques aigues comprennent : - l'épilepsie ; - l'état de mal épileptique ; - l'accident vasculaire cérébral notamment ischémique ; - les hémorragies cérébrales ; - les hypoxies cérébrales au cours des arrêts cardiaques ; - les traumatismes crâniens et - les maladies neurologiques entraînant une hypoxie cérébrale focale et/ou globale, survenant notamment au cours des circulations extracorporelles, particulièrement lors d'interventions cardiaques et/ou vasculaires et de la chirurgie des carotides. Tout particulièrement, certaines hémorragies cérébrales peuvent être liées à l'utilisation d'un agent thrombolytique, notamment l'activateur tissulaire de plasminogène (t-PA). Le médicament selon l'invention, peut comprendre en outre au moins un agent anti-neurodégénératif, en particulier un agent destiné à lutter et/ou prévenir les maladies neurologiques chroniques et/ou aigues et plus particulièrement, l'accident vasculaire cérébral ischémique. On entend par agent anti-neurodégénératif , un composé permettant de lutter et/ou de prévenir la dégénérescence du système nerveux. À titre d'exemples d'agent anti-neurodégénératif, on peut citer les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase comme le donepezil, la sélégiline, la rivastigmine, la galantamine, des antiglutamatergiques comme la memantine et le riluzole. La (S)roscovitine et l'agent anti-neurodégénératif peuvent être administrés simultanément, séparément ou de manière étalée dans le temps. La (S)-roscovitine et l'agent anti- neurodégénératif peuvent être présents dans le médicament selon l'invention selon un rapport molaire allant de 10/1 à 1/10. Le médicament selon l'invention, peut comprendre en outre au moins un agent thrombolytique. On entend par agent thrombolytique , une substance capable de lyser des caillots de sang, telle que l'activateur de tissu plasminogène (t-PA), la streptokinase, l'urokinase et la desmoteplase. La (S)-roscovitine et l'agent thrombolytique peuvent être administrés simultanément, séparément ou de manière étalée dans le temps. La (S)-roscovitine et l'agent thrombolytique peuvent être présents dans le médicament selon l'invention selon un rapport molaire allant de 100/1 à 1/100. Les agents thrombolytiques peuvent présenter des effets secondaires, ils peuvent par exemple entraîner des hémorragies cérébrales. L'utilisation de (S)-roscovitine en association avec au moins un agent thrombolytique, notamment le t-PA, peut permettre de diminuer certains de ces effets secondaires, et en particulier le risque d'hémorragie cérébrale. Le médicament selon l'invention, peut comprendre en outre au moins un agent antiagrégant plaquettaire. À titre d'exemple d' agent antiagrégant plaquettaire , on peut citer l'acide acétylsalicylique, le chlorhydrate de ticlopidine, le clopidogrel, le dipyridamole, l'abciximab, le flurbiprofen. La (S)-roscovitine et l'agent antiagrégant plaquettaire peuvent être administrés simultanément, séparément ou de manière étalée dans le temps. La (S)-roscovitine et l'antiagrégant plaquettaire peuvent être présents dans le médicament selon l'invention selon un rapport molaire allant de 10/1 à 1/10. Lesdits médicaments selon l'invention sont administrables par différentes voies. À titre d'exemples de voies d'administration utilisables pour les médicaments selon l'invention, on peut citer la voie orale, rectale, cutanée, pulmonaire, nasale, sublinguale, la voie parentérale notamment intradermique, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, intra-artérielle, intra-rachidienne, intra-articulaire, intra-pleurale, intra-péritonéale. En particulier, lorsque les maladies neurologiques sont des maladies neurologiques aigues, les voies d'administrations préférées pour les médicaments selon l'invention sont la voie intraveineuse, intramusculaire, sublinguale, cutanée, tout préférentiellement la voie intraveineuse et la voie intramusculaire et de manière préférée entre toutes la voie intraveineuse. En particulier, lorsque les maladies neurologiques sont des maladies neurologiques chroniques, la voie d'administration préférée pour les médicaments selon l'invention est la voie orale. Les médicaments selon l'invention peuvent être administrés en une ou plusieurs fois ou en libération continue, notamment en perfusion continue. Les médicaments selon l'invention peuvent se présenter sous différentes formes, en particulier, sous une forme choisie dans le groupe comprenant les comprimés, les gélules, les dragées, les sirops, les suspensions, les solutions, les poudres, les granulés, les émulsions, les microsphères et les solutions injectables, de préférence les comprimés, les solutions injectables, les sprays sublinguaux et les patchs cutanés. Ces différentes formes peuvent être obtenues par des techniques bien connues de l'Homme du Métier. Les formulations appropriées à une administration par voie parentérale, les véhicules pharmaceutiquement acceptables appropriés à cette voie d'administration et les techniques de formulation et d'administration correspondantes peuvent être réalisées selon des méthodes bien connues de l'Homme du Métier, en particulier celles décrites dans le manuel Remington's Pharmaceutical Sciences(Mack Publishing Co., Easton, Pa., 20ème édition, 2000). Selon un autre mode de réalisation particulier, le 6-(benzyl-amino)-2(S)-[[1-(hydroxymethyl)propyl]amino]-9-isopropylpurine) ou au moins un de ses sels pharmaceutiquement acceptable est présent dans le médicament en une quantité allant de 50 mg à 5 g par unité de prise, en particulier de 100 mg à 2 g. Le médicament selon l'invention peut être administré en une ou plusieurs prises par jour, de préférence en 1 à 4 prises par jour. Avantageusement, la (S)-roscovitine peut être administrée en une quantité allant de 1 à 200 mg/kg par jour. Avantageusement le médicament comprend une quantité de 6-(benzyl-amino)-2(S)-[[1-(hydroxyméthyl)propyl]amino]-9-isopropylpurine) ou d'au moins un de ses sels pharmaceutiquement acceptable allant de 50 mg à 5 g. Selon un autre mode de réalisation particulier de ladite utilisation selon l'invention, ledit médicament comprend en outre un support pharmaceutiquement acceptable. On entend par support pharmaceutiquement acceptable , toute matière qui est appropriée à une utilisation dans un produit pharmaceutique. À titre d'exemples de support pharmaceutiquement acceptable, on peut citer le lactose, l'amidon, éventuellement modifié, la cellulose, l'hydroxypropyl cellulose, l'hydroxypropylméthyl cellulose, le mannitol, le sorbitol, le xylitol, le dextrose, le sulfate de calcium, le phosphate de calcium, le lactate de calcium, les dextrates, l'inositol, le carbonate de calcium, la glycine, la bentonite, la polyvinylpyrriolidone, et leurs mélanges. Le médicament selon l'invention peut comprendre une teneur en support pharmaceutiquement acceptable allant de 5 à 99 % en poids, notamment de 10 à 90 % en poids, et en particulier de 20 à 75 % en poids par rapport au poids total de la composition. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront au regard des figures et des exemples qui suivent. Les figures et les exemples qui suivent sont donnés à titre illustratif et non limitatif. La Figure 1 illustre sous la forme d'un histogramme l'effet neuroprotecteur de la (S)-roscovitine dans un modèle in vitro d'excitotoxicité : une culture neurale mixte (astrocytes, neurones, oligodendrocytes) de cellules de l'hippocampe exposée au kainate.(**p<0,05 ; *p<0,01 avec un t-test de Student). - La Figure 2 illustre sous la forme d'un graphique la concentration de neuroprotection (CN50) de la (S)- roscovitine dans une culture neurale mixte de cellules de l'hippocampe exposée au kainate. - La Figure 3 illustre sous la forme d'un histogramme l'effet de la (S)-roscovitine à différents temps d'incubation sur une culture neurale mixte de cellules de l'hippocampe exposée au kainate. (**p<0,05 ; *p<0,01 avec un t-test de Student). - La Figure 4 (A et B) illustre l'effet neuroprotecteur de la (S)-roscovitine dans un modèle in vitro complexe d'excitotoxicité : une culture de tranches organotypiques d'hippocampe de rat. (A) Observation de la mort cellulaire dans la région CA3 d'hippocampe de rat après marquage à l'iodure de propidium et incubation avec soit du DMSO et H2O (contrôle), soit du kainate, soit du kainate et de la (S)-roscovitine. (B) Représentation sous forme d'histogramme de la mort neuronale relative (MNR) dans la région CA3 d'hippocampe de rat après marquage à l'iodure de propidium et incubation avec soit du DMSO et H2O (contrôle), soit du kainate, soit du kainate et de la (S)-roscovitine. (*p<0,01 avec un t-test de Student). - La Figure 5 (A et B) illustre la caractérisation des régions de coeur nécrotique et de zone de pénombre dans des cerveaux de souris dans un modèle in vivo d'ischémie focale permanente. (A) Photographie de coupes coronales d'un cerveau de souris adulte colorées par le 2, 3, 5 chlorure de triphenyl tetrazolium (TTC), 3 heures après MCAo. Trois régions coronales peuvent être identifiées et délimitées en fonction de leur intensité de coloration : le coeur nécrotique , la zone de pénombre et le tissu sain. (B) Mesure à l'aide du logiciel ImageJ des intensités relatives de coloration du coeur nécrotique , de la zone de pénombre et du tissu sain colorés par le 2, 3, 5 TTC, 3 heures après MCAo. (*p<0,01 avec un t-test de Student). - La Figure 6 (A et B) illustre sous la forme d'histogrammes l'effet neuroprotecteur de la (S)-roscovitine dans un modèle in vivo murin d'ischémie focale permanente. La (S)-roscovitine a été administrée par voie intracérébroventriculaire (IVC) (A) ou par voie systémique (IP) (B). La mort cellulaire a été évaluée par la mesure des intensités relatives de coloration dans le coeur nécrotique, la zone de pénombre. (*p<0,01 avec un t-test de Student). - La Figure 7 illustre la comparaison de l'indice de neuroprotection (IN) de la (S)-roscovitine et de la (R)-roscovitine dans un modèle in vitro d'excitotoxicité : une culture neurale mixte de cellules de l'hippocampe exposée au kainate. EXEMPLES 1. Etude de l'effect neuroprotecteur de la (S)- roscovitine sur la mort neuronale. I.1. Étude de l'effet neuroprotecteur de la (S)-roscovitine sur un modèle in vitro d'excitotoxicité : une culture neurale mixte de cellules de l'hippocampe Ce modèle correspond à une culture mixte de cellules neuronales et gliales prélevées à partir d'hippocampe de rats âgés de 18 jours embryonnaires (E18) et exposée au kainate (KA), un analogue du glutamate. Ce système de culture mixte a été préféré à un système de culture exclusive de neurones afin de mieux refléter l'environnement des cellules in vivo. Dans ces conditions de culture, les astrocytes et les oligodendrocytes n'ont pas été affectés par le traitement au kainate. La mort neuronale a pu ainsi être observée dans un modèle cellulaire complexe d'excitotoxicite strictement neuronale. I.1.1 Protocole expérimental Des cultures de cellules d'hippocampe ont été préparées à partir de rats Wistar âgés de 18 jours embryonnaires (E18) tels que décrits dans Medina et al. (1994, J. Neurophysiol., 72, 456-465). Après 10 jours de culture in vitro, les cellules ont été incubées en présence de kainate et/ou de (S)-roscovitine. Les cultures ont été exposées pendant 5 heures à une concentration de 200 M de kainate. Ces conditions permettent d'obtenir la mort de 40 % à 50 % des neurones en culture. La (S)-roscovitine a été testée à cinq concentrations différentes (0,05 M; 0,1 M; 0,5 11M; 1 11M et 5 11M), seule ou en combinaison avec le kainate. La (S)-roscovitine a été ajoutée aux cellules 15 en culture soit simultanément avec le kainate soit à différents temps avant (1 heure) ou après (1, 2, ou 3 heures) l'ajout du kainate. Les cellules en culture ont été incubées pendant 5 heures avec du kainate et/ou les composés à tester avant l'observation de la mort neuronale. Les témoins ont été incubés uniquement avec les véhicules DMSO et H20. La mort neuronale a été évaluée par observation en microscopie à contraste de phase et par l'utilisation de l'iodure de propidium (IP) qui est un marqueur de mort cellulaire. L'iodure de propidium est un marqueur rouge, qui se lie spécifiquement aux acides nucléiques des cellules mortes. Les neurones de champs représentatifs ont été dénombrés. Au moins 5 champs par condition (le nombre total de neurones étant d'environ 150) ont été examinés à partir de 3 cultures indépendantes. Pour chaque condition expérimentale, le pourcentage de mort neuronale a été exprimé par le rapport entre le nombre de neurones marqués par l'iodure de propidium et le nombre total de neurones visualisés par microscopie à contraste de phase. Afin de déterminer l'effet neuroprotecteur des composés testés, la mort neuronale relative a été calculée (MNR) et l'indice de neuroprotection (IN) a été défini comme suit : MNR = % mort neuronale (KA + composés à tester) - % mort neuronale (témoin)/% mort neuronale (KA) - % mort neuronale (témoin) et IN = 100% û MNR. Par définition, le pourcentage de mort neuronale relatif (MNR) dans les cellules traitées par le kainate seul était de 100% et l'indice de neuroprotection (IN) était de O. La concentration de composés testés nécessaire pour obtenir un indice de neuroprotection (IN) de 50% a été désignée par CN50 : concentration de neuroprotection. I.1.2 Résultats I.1.2.1 Effet neuroprotecteur de la S--roscovitine L'effet de la (S)-roscovitine sur la mort neuronale, présenté sur la Figure 1, a été évalué lorsque la (S)-roscovitine est ajoutée au milieu de culture en même temps que le kainate. Tandis que le pourcentage de mort neuronale (MNR) était de 100% dans le groupe traité par le kainate, celui-ci était respectivement de 81,5%, 50,8%, 27,9%, 21,6% et 15,3% en présence de 0,05 pM 0,1 pM 0,5 pM 1 pM et 5 pM de S-roscovitine. L'indice de neuroprotection (IN) tel que défini précédemment était respectivement de 18,5%, 49,2%, 72,1%, 78,4% et 84,7% pour des doses de S-roscovitine de 0,05 pM, 0,1 pM, 0,5 pM, 1 pM, et 5 pM. L'effet neuroprotecteur de la (S)-roscovitine est donc dose-dépendant. La concentration de neuroprotection telle que définie précédemment a été déterminée à 0,19 pM pour la (S)-roscovitine (Figure 2). I.1.2.2 Determination de la fenêtre thérapeutique de l'effet neuroprotecteur de la (S)-roscovitine. La fenêtre thérapeutique de l'effet neuroprotecteur de la (S)-roscovitine, présentée sur la figure 3, a été déterminée en mesurant sa capacité à protéger les neurones lorsque le composé a été ajouté au milieu de culture soit en même temps, soit à différents temps avant (1 heure, T-1) ou après (1 heure, 2 heure ou 3 heures ; T+1, T+2, T+3) l'addition de kainate. Différentes concentrations de (S)-roscovitine ont été étudiées (0,5 M, 1 M et 5 M). Tandis que le pourcentage de mort neuronale (MNR) était de 100% dans les groupes traités par le kainate aux différents temps testés, celui-ci était respectivement de 23.3%, -10.4%, -14.4% a T-1, 27.9%, 21.6%, 15.3% a TO, 64.9%, 30.7%, 19.5% a T+1, 66.4%, 44.8%, 14.7% a T+2 et de 71.0%, 71.7%, 65.3% a T+3 en présence de 0,5 !AM 1 !AM et 5 M de (S)-roscovitine. L'indice de neuroprotection (IN) tel que défini précédemment était respectivement de 76.6%, 110.4%, 114.4% a T-1, 72.1%, 78.4%, 84.7% a TO, 35.1%, 69.3%, 80.5% a T+1, 33.6%, 55.2%, 85.3% a T+2, et de 29.0%, 28.3%, 34.7% a T+3 pour des doses de (S)-roscovitine de 0,5 M, 1 pM, et 5 M. L'effet neuroprotecteur de la (S)-roscovitine est observé lorsque le composé est ajouté aux cultures jusqu'à 2 heures après l'agent toxique. De plus, l'effet de la (S)-roscovitine est dose-dependant. Par ailleurs, la (S)-roscovitine a un effet préventif sur la mort neuronale induite par le kainate. I.2 Étude de l'effet neuroprotecteur de la (S)-roscovitine dans un modèle in vitro complexe d'excitotoxicité : une culture organotypique d'hippocampe de rat. Les cultures organotypiques sont des explants d'organes mis en culture. Ces cultures ont l'avantage d'associer le contrôle des conditions in vitro avec la complexité du tissu qui se rapproche de :L'environnement in situ. En effet, l'architecture organotypique du tissu nerveux est maintenue dans ces cultures (Stoppini et al., 1991, J Neurosci Methods, vol. 37, pages 173- 182). Les cultures s'étalent considérablement, mais restent tri-dimensionnelles et la morphologie typique des neurones pyramidaux est conservée. L'organisation synaptique et les parcours des fibres hippocampiques intrinsèques se développent d'une manière similaire à la situation in vivo. De même, les processus de maturation et de formation de synapses en cultures reflètent ceux décrits in vivo (Muller et al., 1993, Dev Brain Res, vol. 71, pages 93-100; Buchs et al., 1993, Dev Brain Res, vol. 71, pages 81-91). I.2.1 Protocole expérimental Les cultures organotypiques ont été réalisées à partir d'hippocampes de rats âgés de 2 jours (P2) en utilisant la méthode de Stoppini et al. (1991, J Neurosci Methods, vol. 37, pages 173-182) . Les rats sont sacrifiés par décapitation. Le cerveau est disséqué dans du milieu de dissection (PBS 1X, glucose 5.85 g/1) à 4 C. Des coupes transversales d'une épaisseur de 400 pm sont réalisées à l'aide d'un tissue chopper (Mc Ilwain). Une fois séparées les tranches sont mises en culture sur des inserts à membranes poreuses (0.4pm) et transparentes (de 30mm de diamètre), dans du milieu de culture (MEM 1X, 20 % sérum de cheval, insuline lmg/l). L'intégralité du milieu de culture est remplacée tous les deux jours. Les cultures sont maintenues à 37 C dans un incubateur où l'atmosphère est enrichie en CO2 (5 %) et humide. Après 17 jours en culture, le milieu de culture contenant du serum est remplacé par du milieu frais dépourvu de serum et en présence d'iodure de propidium (IP ; 7.5 M). 24 heures après l'addition de IP, le milieu estremplacé par du milieu frais dépourvu de serum contenant du IP et du kainate (51IM) et/ou de la (S)-roscovitine (20 M). Les témoins ont été incubés uniquement avec les véhicules (DMSO et H20). Les cultures sont fixées au bout de 24 heures par une solution de paraformaldehyde 4%. La mort cellulaire est quantifiée à l'aide du marquage à l'iodure du propidium avec le logiciel ImageJ (NIH). L'intensité du PI est mesurée dans la région CA3 pour chaque condition de traitement. L'effet neuroprotecteur est examiné en déterminant la mort neuronale relative comme paramètre (MNR) tel que défini dans le paragraphe précédent (I.1.1.). I.2.2 Résultats L'intensité de fluorescence du PI est très fortement diminuée dans la région CA3 des cultures traitées à la fois par le Kainate et la (S)-roscovitine par rapport à celles traitées uniquement par le Kainate (Figure 4a). La mort cellulaire induite par le Kainate a également été quantifiée à l'aide du logiciel ImageJ. Nos résultats ont montré que le MNR est de 30.7% en présence de KA/(S)-roscovitine, alors qu'il est arbitrairement de 100% en présence de KA uniquement (Figure 4b). Ces résultats ont montré d'une part l'absence d'effet toxique de la (S)-roscovitine sur les cultures organotypiques d'hippocampe de rat et d'autre part l'effet neuroprotecteur de la (S)-roscovitine sur la mort neuronale. 1. 3. Étude de l'effet neuroprotecteur de la (S)-roscovitine sur un modèle in vivo d'ischémie: un modèle d'ischémie focale permanente chez la souris. Ce modèle consiste en l'occlusion unilatérale par électrocoagulation de l'artère cérébrale moyenne chez l'animal adulte (MCAo ; méthode modifiée de Tamura et al., 1981, J Cereb Blood Flow Metab, vol. 1, pages 53-60). Chez la souris, ce modèle entraîne une atteinte quasi-exclusive du cortex temporo-parietal de l'hémisphère ipsi-lateral. Ces lésions sont visibles des 3 heures après MCAo et leur taille s'étend avec le temps pour atteindre un maximum à 24 heures (Guegan et al., 1998, Exp Neurol, vol. 154, pages 371-380). À ce stade, la plupart des cellules localisées dans les régions ischemiées présentent les caractéristiques morphologiques et biochimiques de cellules apoptotiques (Guegan et al., 1998, Exp Neurol, vol. 154, pages 371-380 ; Guegan et al., 1998, Mol Brain Res, vol. 55, pages 133-140). I.3.1. Protocole expérimental Les ischémies ont été réalisées sur des souris C57b/6 mâles âgées de 60 jours et pesant entre 20-25 g selon le protocole modifié de Tamura et al(1981, J Cereb Blood Flow Metab, vol. 1, pages 53-60) (Guegan et al., 1998, Exp Neurol, vol. 154, pages 371-380). Les animaux ont été anesthésiés par de l'hydrate de chloral (500mg/kg). L'artère cérébrale moyenne (ACM) a été chirurgicalement exposée puis electrocoagulée à l'aide d'une pince bipolaire. La température corporelle des animaux a été maintenue à 37 C pendant toute la chirurgie. Les animaux ont été sacrifiés par dislocation cervicale 3 heures après occlusion de l'ACM. La (S)-roscovitine a été administrée selon deux modes : intracerebroventriculaire et systémique. Pour la voie intracerebroventriculaire (ICV), la (S)-roscovitine a été administrée à la concentration de 500 M dans une solution de Kreb's Ringer à l'aide d'une micropompe osmotique (Alzet) implantée 48 heures avant l'occlusion de la MCA dans le ventricule latéral droit de l'animal aux coordonnées stéréotaxiques suivantes : antero-postérieur= 0, latéral= -0.8, profondeur= 2 (par rapport au Bregma). Pour la voie systémique (IP), la (S)_roscovitine a été administrée à la concentration de 25 mg/kg dans une solution de HC1 0.05M en réalisant 2 injections intrapéritoneales 15 minutes avant et 1 heure après l'occlusion de la MCA. Les animaux témoins ont reçu uniquement les véhicules (DMSO 1% pour l'ICV et HC1 0.05M pour l'IP). Le volume des lésions cérébrales a été estimé grâce à une coloration par le 2, 3, 5 chlorure de triphenyl tetrazoluim (TTC). Cette coloration se base sur le bon fonctionnement des enzymes mitochondriales. L'intensité de coloration reflète le nombre de mitochondries fonctionnelles. Cette coloration permet ainsi de différencier les régions lésées des régions saines. Les animaux ont été sacrifiés par dislocation cervicale 3 heures après l'occlusion de la MCA. Les cerveaux ont été disséqués et sectionnés en tranches coronales de lmm d'épaisseur. Les tranches ont ensuite été colorées par une solution de 1% TTC pendant 10 minutes et analysées à l'aide du logiciel NIH ImageJ. Trois régions ont pu être déterminées à 3 heures basé sur l'intensité de la coloration TTC : un coeur nécrotique incolore, une zone de pénombre légèrement colorée et un tissu sain fortement coloré (figure 5). Les volumes du coeur nécrotique, de la zone de pénombre et la lésion totale (coeur+pénombre) ont ainsi été déterminés I.3.2- Résultats Les résultats sont présentés sur la Figure 6. L'administration de la (S)-roscovitine par voie intracerebroventriculaire (ICV) a entraîné une réduction de 27.7% du volume total de la lésion 3 heures après l'occlusion de la MCA par rapport au contrôle (18.74 mm3 pour le groupe contrôle et 13.54 mm3 pour le groupe ayant reçu la (S)-roscovitine). Alors que le volume du coeur nécrotique reste inchangé entre les 2 groupes (6.06 mm3 pour le groupe contrôle et 5.39 mm3 pour le groupe ayant reçu la (S)- roscovitine), une forte réduction (35.8 %) de la taille de la zone de pénombre a été observée pour le groupe ayant reçu la (S)-roscovitine par rapport au groupe contrôle (12.68 mm3 pour le groupe contrôle et 8.14 mm3 pour le groupe ayant reçu la (S)-roscovitine) (Figure 6A). L'administration de la (S)-roscovitine par voie systémique (IP) a entraîné une réduction de 30.7% du volume total de la lésion 3 heures après l'occlusion de la MCA par rapport au contrôle (20.34 mm3 pour le groupe contrôle et 14.10 mm3 pour le groupe ayant reçu la (S)-roscovitine). Alors que le volume du coeur nécrotique reste inchangé entre les 2 groupes (5.03 mm3 pour le groupe contrôle et 4.88 mm3 pour le groupe ayant reçu la (S)-roscovitine), une forte réduction (38.9%) de la taille de la pénombre a été observée pour le groupe ayant reçu la (S)-roscovitine par rapport au groupe contrôle (15.31 mm3 pour le groupe contrôle et 9.22 mm3 pour le groupe ayant reçu la (S)-roscovitine) (Figure 6B). Ces résultats ont montré que la (S)-roscovitine a un effet neuroprotecteur sur le volume de la lésion dans un modèle sévère d'ischémie focale permanente chez la souris. La (S)-roscovitine agit sur le volume de la zone de pénombre et non sur le coeur nécrotique de la lésion. Par ailleurs, ces résultats montrent que la (S)-roscovitine est efficace après une administration systémique du composé, suggérant que la (S)-roscovitine est capable de traverser la barrière hemato- encéphalique. II Comparaison de l'effet neuroprotecteur de la (S)- roscovitine et de la (R)-roscovitine L'effet de la (S)-roscovitine sur la mort neuronale a été comparé à celui de la (R)-roscovitine dans le système d'étude in vitro tel que défini précédemment en I.1. Le pourcentage de mort neuronale (MNR) en présence de la (R)-roscovitine est présenté sur la Figure 7. La (S)-roscovitine à une concentration de 0,5 tM permet d'obtenir un MNR de 27,9 % alors qu'une concentration de 0,5 M de (R)-roscovitine permet d'obtenir un MNR de 62 %. Ainsi dans ces conditions, la (S)-roscovitine permet de prévenir la mort de 2 fois plus de neurones que la R-roscovitine. La concentration de neuroprotection (CN50) de la (R)-roscovitine est de 0,65 M tandis qu'elle est de 0,19 M pour la (S)-roscovitine. Il faut donc plus de trois fois plus de (R)-roscovitine que de (S)-roscovitine pour prévenir la mort d'un même nombre de neurones. Ces expériences montrent bien que l'effet 5 neuroprotecteur de la (S)-roscovitine est plus important que celui de la (R)-roscovitine
La présente invention concerne l'utilisation du 6-(benzyl-amino)-2(S)-[[1-(hydroxyméthyl)propyl]amino]-9-isopropylpurine) ou au moins un de ses sels pharmaceutiquement acceptable pour la fabrication d'un médicament destiné à la prévention et/ou au traitement de maladies neurologiques notamment associées à des lésions neurologiques.
1. Utilisation du 6-(benzyl-amino)-2(S)-[[1-(hydroxyméthyl)propyl]amino]-9-isopropylpurine) ou au moins un de ses sels pharmaceutiquement acceptables pour la fabrication d'un médicament destiné à la prévention et/ou au traitement de maladies neurologiques notamment associées à des lésions neurologiques. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que lesdites lésions neurologiques sont liées au phénomène d'excitotoxicité. 3. Utilisation selon l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisée en ce que lesdites maladies neurologiques sont des maladies neurologiques chroniques ou aigues. 4. Utilisation selon la 3, caractérisée en ce que lesdites maladies neurologiques chroniques sont choisies dans le groupe constitué par : - les maladies neurodégénératives comprenant: • les maladies avec syndrome extrapyramidal, notamment la maladie de Parkinson, la paralysie supranucléaire progressive (maladies de Steel-Richardson et Olzewski), l'atrophie multisystématisée, et la dégénerescence striato-nigr:Lque ; 20 25• les démences, notamment la maladie d'Alzheimer, les démences vasculaires, la maladie à corps de Lewy, les démences fronto-temporales, la dégénérescence cortico-basale, la chorée de Huntington et • les autres maladies neurodégénératives, notamment la sclérose latérale amyotrophique, la maladie de Creutzfeld-Jacob, et • les maladies démyélinisantes, notamment la sclérose en plaques, l'encéphalite allergique aiguë disséminée, la maladie de Devic et les maladies génétiques avec atteinte de la myéline notamment la maladie de Pelizaeus-Merzbacher. 5. Utilisation selon la 3, caractérisée en ce que lesdites maladies neurologiques 20 aigues sont choisies dans le groupe constitué par : - l'épilepsie ; - l'état de mal épileptique ; - l'accident vasculaire cérébral notamment ischémique ; 25 - les hémorragies cérébrales ; - les hypoxies cérébrales au cours des arrêts cardiaques ; - les traumatismes crâniens et 10 15- les maladies neurologiques entraînant une hypoxie cérébrale focale et/ou globale, survenant notamment au cours des circulations extracorporelles, particulièrement lors d'interventions cardiaques et/ou vasculaires et de la chirurgie des carotides. 6. Utilisation selon la 5, caractérisée en ce que les hémorragies cérébrales sont liées à l'utilisation d'un agent thrombolytique, notamment l'activateur tissulaire du plasminogène. 7. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 6 caractérisée en ce que ledit médicament comprend en outre au moins un agent antineurodégénératif choisi dans le groupe comprenant le donepezil, la sélégiline, la rivastigmine, la galantamine, la memantine et le riluzole. 8. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisée en ce que ledit médicament comprend en outre au moins un agent thrombolytique choisi dans le groupe comprenant l'activateur de tissu plasminogène, la streptokinase, l'urokinase et la desmoteplase. 9. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 8 caractérisée en ce que ledit médicament comprend en outre au moins un agent antiagrégant plaquettaire choisi dans le groupe comprenant l'aspirine, la ticlopidine, le clopidogrel, la persantine, l'abciximab et le flurbiprofen. 10. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce ledit médicament est administrable par la voie orale, rectale, cutanée, pulmonaire, nasale, sublinguale, la voie parentérale notamment intradermique, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, intra-artérielle, intra-rachidienne, intra-articulaire, intra-pleurale, intra-péritonéale. 11. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que ledit médicament se présente sous une forme choisie dans le groupe comprenant les comprimés, les gélules, les dragées, les sirops, les suspensions, les solutions, les poudres, les granulés, les émulsions, les microsphères, les solutions injectables, les sprays sublinguaux et les patchs cutanés. 12. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que ledit 6-(benzyl-amino)-2(S)-[[1-(hydroxymethyl)propyl]amino]-9- isopropylpurine) ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptable est présent dans ledit médicament en une quantité allant de 100 mg à 5 g par unité de prise, de préférence de 100 mg à 2 g. 13. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 12 caractérisée en ce que ledit médicament comprend en outre un support pharmaceutiquement acceptable.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61P 25
A61K 31/52,A61P 25/00
FR2897459
A1
SYSTEME D'EXPLOITATION ET DE CALCUL D'UNE VALEUR INFORMATIQUE
20,070,817
Cette invention à pour objet un , caractérisé en ce qu'il comprend un boitier électronique comprenant des moyens de saisie de paramètres, des moyens de stockage sous forme électronique, des moyens de calcul de ladite valeur résultante desdits paramètres et des moyens d'affichage de ladite valeur, un, au moins, desdits paramètres ayant fait préalablement l'objet d'un calcul, transmis, sous forme électronique ou non, à l'utilisateur qui fournira ledit paramètre audit boitier électronique. Une application de la présente invention décrite aura pour objet un système de présentation du taux d'alcoolémie théorique contenu dans le sang d'un individu comprenant un boitier électronique incluant des moyens de saisie, de mémorisation et d'affichage et d'un procédé permettant de paramétrer ledit boitier avec un code représentatif des caractéristiques physiques dudit individu. Il existe sur le marché, divers appareillages utilisant de nombreuses méthodes et techniques permettant la mesure du taux d'alcoolémie dans le sang d'un être humain. La présente invention entre particulièrement dans le domaine des appareils électroniques déterminant, en fonction de certains paramètres physiques d'un individu, de la quantité d'alcool bu, des conditions auxquelles il les a ingérés, le taux d'alcoolémie théorique. Ces appareils existants souffrent le plus souvent de deux problèmes majeurs. Le premier, est lié à la précision de leur calcul, car ne prenant pas généralement en compte précisément tous les paramètres liés au calcul du taux d'alcoolémie variable en fonction du temps ou, deuxièmement, souffrent d'un coût prohibitif et d'une complexité d'utilisation trop importante pour une utilisation et une large diffusion vers le grand public. Une première réalisation de l'invention, utilisant certaines fonctionnalités présentées dans le présent document, se présenterait comme un outil de simulation. En effet, hormis sa grande simplicité d'utilisation, une touche + et une touche - pour augmenter ou diminuer les paramètres d'entrée, par exemple, et une interface homme machine extrêmement dépouillée et accessible rapidement et aisément à tous les utilisateurs. De plus, cet outil possèderait un caractère innovant dans le sens ou il n'est pas seulement un outil de calcul du taux d'alcoolémie mais également un outil global de simulation ; l'utilisateur pouvant, à loisir, et à tout moment, simuler son taux d'alcool (par exemple, avec ou sans repas, avec l'ingestion ou non d'un nombre X de verres d'alcool, en fonction de l'âge, de ses caractéristiques physiques...) Cet outil deviendrait donc également un véritable outil pédagogique. Une autre réalisation de l'invention, suivant toutes les revendications principales décrites dans le présent document, outre le fait qu'elle utilise une formule corrigée de calcul du taux d'alcoolémie, vise à pallier tous les inconvénients précédemment explicités en y apportant de nombreuses autres fonctionnalités en permettant de ne pas nécessiter des ressources de calcul importante au sein du boitier électronique et donc, par son faible coût de pouvoir être diffuser le plus largement possible. Ce mode de réalisation remarquable permet d'externaliser un calcul nécessitant des moyens de calcul relativement important. Par ce principe, il est possible de développer un boitier électronique intégrant une unité de calcul, appelé microprocesseur par l'homme de l'art, de faible capacité et donc, en final, de pouvoir mettre sur le marché un système a très bas coût. De plus, ses fonctionnalités choisies permettent de n'utiliser que trois touches de clavier et un afficheur LCD diminué d'autant. Tout ceci allant dans le sens d'une augmentation importante de la simplicité d'utilisation de l'appareil et d'une diminution de son prix de revient. Selon un des moyens de réalisation de l'invention, cette invention à également pour objet un système d'exploitation et de calcul d'une valeur informatique, caractérisé en ce qu'il comprend un boitier électronique comprenant des moyens de saisie de paramètres, des moyens de stockage sous forme électronique, des moyens de calcul de ladite valeur résultante desdits paramètres et des moyens d'affichage de ladite valeur, un, au moins desdits paramètres pouvant être, à tous moment, modifiables. Ce mode de réalisation remarquable permet de proposer un système totalement paramétrable et qui pourra être utilisé par un individu comme un outil pédagogique et de simulation. En effet, hormis le fait de pouvoir modifier ses caractéristiques physiques propres, l'utilisateur peut modifier, à tous moments, les paramètres liés à sa consommation d'alcool avec ou non ingestion d'un repas et donc de pouvoir simuler son taux d'alcoolémie dans le temps. Selon un des modes de réalisation, ladite valeur informatique est temporellement modifiable par les moyens d'horodatage. Ce mode remarquable permet une modification de la valeur calculée lorsque le paramètre temporel a une incidence dans son évolution. Selon un mode de réalisation, ledit paramètre ayant préalablement fait l'objet d'un calcul est la donnée résultante de caractéristiques physiques de l'utilisateur. Ce mode avantageux de réalisation de l'invention permet de n'avoir introduire dans le boitier électronique une seule données résultant de plusieurs paramètres et proposer ainsi une très grande facilité d'utilisation. De plus, ledit boitier restera totalement personnalisé tant que les moyens d'alimentation (piles) ne seront pas déconnectés. Selon un mode de réalisation, les moyens d'horodatage sont initialisés à une valeur de départ lors de l'appui simultané des touches (T1) et (T3). Ce mode remarquable de réalisation permet audit boitier électronique, suivant les paramètres saisis par l'utilisateur de toujours calculer et afficher les indications demandées tant que ledit boitier ne passe pas en mode remise à zéro (RESET). La double utilisation de deux touches permet de ne pas perdre accidentellement les résultats des calculs en cours. Selon un mode remarquable de réalisation de l'invention, la constitution du code de paramétrage pour ledit boitier électronique comprend les étapes consistant à éditer au moins des données physiques propres à un individu, à déterminer en fonction desdites données un paramètre, de le transmettre, sous forme électronique ou non, à l'utilisateur qui fournira ledit paramètre audit boitier électronique. Ce mode de réalisation de l'invention propose de réaliser simplement et avantageusement des supports proposant la méthode calcul dudit paramètre. Une première application de ce procédé sera appliquée dans la cadre de la détermination théorique du taux d'alcoolémie dans le sang d'un individu. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la 30 description qui suit, faite à titre non limitatif, en se référant aux dessins ci-dessous :25 La figure 1 est la vue représentant un exemple de boitier électronique La figure 2 est la vue représentant le diagramme interne du boitier électronique. La figure 3 est la vue représentant le flux global des données collectées et traitées. La figure 1 représente un exemple de boitier électronique. Il est constitué uniquement de trois touches et d'un afficheur LCD. Afin de minimiser au maximum les coûts de ce boitier, les touches gèrent fonctionnellement plusieurs modes. La touche T3, par exemple, sert d'une part, à mettre en fonctionnement le boitier (mode ON) et a choisir les informations qui seront affichées sur le LCD. Les touches T 1 et T2, pourront suivant le mode, être utilisées pour incrémenter et décrémenter la valeur d'une données ou indiquer au boitier électronique des modifications à apporter dans le mode de calcul des données. La figure 2 représente un mode privilégié de réalisation de l'invention. Le boitier comprend un microprocesseur permettant de gérer les différents périphériques (touches T a à T3, afficheur LCD et horloge électronique) et contenant les microprogrammes permettant de calculer les données qui seront affichées, ainsi qu'une pile (de type bouton) permettant d'alimenter les différents organes électroniques. Nous allons maintenant décrire un mode privilégié de fonctionnement dans le cadre d'une application à la mesure du taux d'alcool contenu dans le sang d'un individu. Le calcul du taux d'alcoolémie dans le sang d'un individu a fait l'objet de nombreux travaux de recherche. La méthode employée au sein de la présente invention est celle de la formule corrigée de WIDMARK, bien connue de l'homme de l'art : La formule déterminant le taux d'alcoolémie pic (AP) en g/1 est la suivante : AP = Q / f(CP) avec Q = quantité d'alcool en g La valeur de Q est de 10 par verre d'alcool bu. Cette valeur est fixe car elle résulte de la standardisation de la quantité d'alcool servie en fonction du type d'alcool. Par exemple, un verre de bière à 5 d'alcool dans un verre de 25 cl possède la même quantité d'alcool que 4 cl d'un verre de whisky à 40 ou 10 cl d'un verre de vin à 12 . Le coefficient CP (Code Personnel) est directement lié aux caractéristiques physiques de l'individu comme le sexe, la taille, le poids et l'âge. Il nous faut maintenant déterminer l'évolution du taux d'alcool dans le sang en fonction du temps et du fait que l'individu soit à jeun ou non. 15 Suite à une consommation d'alcool, le taux d'alcoolémie maximum (AP) est atteint entre 30 minutes et l heure 30. Par la suite cette alcoolémie décroit dans le temps en fonction d'un paramètre K. Ce paramètre K est fonction de l'ingestion ou non d'un repas et varie avec le temps depuis l'ingestion du repas 20 et des boissons. Ainsi, le' coefficient AU (Alcoolémie Unitaire) par unité de temps (UT) est égal à : 25 AU = (Q x K) / [f(CP) x UT] Ce coefficient sera utilisé afin de déterminer l'évolution du taux d'alcoolémie dans le temps au sein du boitier électronique.. 30 Cette formulation établie, nous exposons ci-dessous le fonctionnement de l'invention. Après la première mise en route du boitier électronique, par l'arrachage de la languette de protection des piles, ou suite à un changement de pile, le boitier démarre son horloge interne et se met en attente de l'introduction du Code Personnel (CP) représentatif de l'individu. Ce code personnel (CP) est le résultat d'un calcul déjà exposé ci-dessus. Avec les touches Ti et T2, l'utilisateur incrémente (T2) ou décrémente (Tl) la valeur de CP d'une unité. Un appui prolongé (environ 2 secondes) sur les touches T1 ou T2 incrémente ou décrémente la valeur de CP de 10 unités. Le CP est validé et est enregistré automatiquement dans la mémoire du boitier électronique, si aucune touche T1 ou T2 n'est activée pendant une durée, par exemple de 10 secondes. 15 Dès lors, le boitier électronique est paramétré pour indiquer l'évolution du taux d'alcoolémie spécifiquement pour l'individu qui a introduit son code personnel (CP) représentatif de ses données physiques personnelles. D'une manière générale, sans aucun appui sur les touches du boitier 20 électronique pendant une durée, par exemple de 1 minute, il s'éteindra automatiquement (Mode OFF) afin d'économiser ses piles. Un appui sur la touche T3 le remettra en fonctionnement. Toutefois, les données en mémoire et notamment le code personnel CP et l'évolution de l'alcoolémie dans le temps seront conservées même en mode OFF. Seul un changement de pile remettra le 25 boitier en mode d'acquisition du CP. Par contre, un appui simultané des touches T1 et T2 mettra le boitier électronique en mode RESET, c'est-à-dire, une réinitialisation de l'horloge électronique interne et une remise à zéro des paramètres de mode et de quantité 30 d'alcool ingéré par l'individu.10 Il s'agit maintenant d'indiquer au boitier électronique le mode et la quantité d'absorption d'alcool par l'individu. Chaque appui sur la touche Ti en mode indiquera au boitier qu'un verre d'une quantité moyenne de 10g d'alcool a été ingéré et modifiera les données de son calcul interne en conséquence. Un appui sur la touche T2 indiquera au boîtier que l'individu ingère un repas. IO Lorsque le boitier est déjà en mode marche, l'indicateur Il est allumé et l'afficheur AFF affiche le taux actuel d'alcool contenu dans le sang de l'individu, un appui sur la touche T3 permettra d'allumer l'indicateur 12 et les données liées aux risques d'accident (voir ci-dessous) seront affichées sur AFF, 15 un second appui sur T3, indicateur I3 allumé, permettra de prendre connaissance du temps restant afin que la concentration d'alcool dans le sang passe en dessous du seuil de 0,5 g/1. Le prochain appui sur T3 redémarre le cycle de sélection. En effet, la saisie du CP et l'indicateur I4 allumé ne sera possible qu'après un changement de ;pile. 20 L'afficheur AFF dispose de 3 digits permettant d'afficher des caractères numériques de 0 à 9 et d'une croix qui s'allumera en mode affichage du risque d'accident (coefficient multiplicateur), d'un point qui s'allumera en mode affichage du taux d'alcoolémie (décimale) et de deux point qui s'allumeront 25 ensemble, et clignoteront) en mode affichage (horloge) du temps restant pour passer sous le seuil d'un taux d'alcoolémie 0,5 g/l de sang. Le risque d'accident est calculé par un facteur multiplicateur compris entre 2 et 80 en fonction de l'alcoolémie comprise entre 0,5 et 2g/1 d'alcool dans 30 un litre de sang. Le calcul et le mode de transfert du code personnel (CP) propre a chaque individu est établi en dehors du boitier électronique, permettant ainsi d'obtenir une haute facilité d'utilisation pour ce type de produit grand public destinés à une très large diffusion. Le CP pourra donc être déterminé soit : Directement par l'individu lui-même, en lui indiquant, par exemple dans la notice d'utilisation, la méthode de calcul. Par toute méthode de transmission (SMS, site internet, par téléphone via un serveur vocal, tous supports publicitaires ... ) La figure 4 présente les différents flux de données utilisées dans le cadre d'un mode de réalisation de l'invention, dans l'application de la mesure du taux 15 d'alcoolémie. Les paramètres notés de 1 à n représentent les données physiques personnelles de l'utilisateur. Le calcul préalable pourra être réalisé par diverses solutions comme exposé ci-dessus. Le paramètre C représente donc, le code Personnel CP qui servira à personnaliser le fonctionnement du boitier à un utilisateur particulier. Les paramètres A et B (sans être limitatif dans leurs 20 nombres) représente les données que l'utilisateur va introduire dans le boitier électronique, comme le nombre de verre ingéré, ou le fait qu'il soit à jeun ou non. Enfin, après le calcul effectué par le microprocesseur, en corrélation avec l'horloge interne du boitier électronique, la valeur finale sera affichée sur le LCD. Cette valeur finale pouvant être, dans l'application présentée, le taux 25 d'alcoolémie proprement dit, ou encore le risque d'accident, ou encore le temps que l'utilisateur devra patienter avant de voir son taux d'alcoolémie passer sous le seuil de 0,5 gramme d'alcool dans un litre de sang. 10 30
Cette invention à pour objet un système d'exploitation et de calcul d'une valeur informatique, caractérisé en ce qu'il comprend un boitier électronique comprenant des moyens de saisie de paramètres, des moyens de stockage sous forme électronique, des moyens de calcul de ladite valeur résultante desdits paramètres et des moyens d'affichage de ladite valeur, un, au moins, desdits paramètres ayant fait préalablement l'objet d'un calcul, transmis, sous forme électronique ou non, à l'utilisateur qui fournira ledit paramètre audit boitier électronique.
1. 15 20 2. 25 30 35 3. 4. 40 5. 45 Système d'exploitation et de calcul d'au moins une valeur informatique, caractérisé en ce qu'il comprend un boitier électronique comprenant : des moyens de saisie de paramètres, des moyens de stockage sous forme électronique, des moyens de calcul de ladite valeur informatique résultant desdits paramètres, des moyens d'affichage des moyens d'horodatage , un, au moins, desdits paramètres ayant fait préalablement l'objet d'un calcul, transmis, sous forme électronique ou non, à l'utilisateur qui fournira ledit paramètre audit boitier électronique. Système de simulation et de calcul d'au moins une valeur informatique, caractérisé en ce qu'il comprend un boitier électronique comprenant : des moyens de saisie de paramètres, des moyens de stockage sous forme électronique, des moyens de calcul de ladite valeur informatique résultant desdits paramètres, des moyens d'affichage des moyens d'horodatage , lesdits paramètres pouvant être, à tous moment, modifiables, réalisant ainsi une fonction de simulation. Système selon la 1, caractérisé en ce que ladite valeur informatique est temporellement modifiable par les moyens d'horodatage. Système selon la précédente, caractérisé en ce que ladite valeur informatique est le résultat d'un calcul entre lesdits paramètres. Système selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits paramètres sont introduit dans ledit boitier par lesdits moyens de saisie dudit boitier. 6. Système selon la précédente, caractérisé en ce que la valeur informatique représentante la valeur calculée du taux d'alcool contenu dans le sang d'un individu. 7. Système selon la précédente, caractérisé en ce que ledit paramètre ayant préalablement fait l'objet d'un calcul est la donnée résultante de caractéristiques physiques de l'utilisateur. 8. Système selon la 6 et 7, caractérisé en ce que les autres paramètres nécessaires au calcul du taux d'alcool sont saisies dans ledit boitier directement par l'utilisateur 9. Système selon les précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'horodatage sont initialisés à une valeur de départ lors de l'appui simultané des touches (Tl) et (T3) 10. Procédé pour la constitution du code de paramétrage pour ledit boitier électronique, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : éditer au moins des données physiques propres à un individu déterminer en fonction desdites données un paramètre transmettre., sous forme électronique ou non, ce dit paramètre à l'utilisateur qui fournira ledit paramètre audit boitier électronique.25
G
G06
G06Q
G06Q 50
G06Q 50/00
FR2899090
A1
OUTIL DE MESURE ET D'AUGMENTATION DE LA FORCE DE RELEVER ET DE RENFORCEMENT OSSEUX DES MEMBRES INFERIEURS
20,071,005
La présente invention concerne un dispositif permettant - de mesurer objectivement la force musculaire que développe un sujet lorsqu'il se relève d'une position jambes fléchies (position semi-assise à accroupie), indicateur global de la force développée par les muscles extenseurs proximaux et distaux des membres inférieurs d'un sujet - d'augmenter la force musculaire développée par les muscles extenseurs des membres inférieurs lors d'un entraînement du relever contre résistance avec ce dispositif, le dispositif permettant de régler la position dans laquelle s'exercent les efforts de relever (niveau de flexion des genoux Q), la résistance contre laquelle le mouvement de relever est effectué (isométrique ou non) et son intensité. - d'augmenter, lors d'un entraînement du relever avec ce dispositif, la résistance osseuse des membres inférieurs (augmentation de la densité minérale osseuse, de la micro-architecture osseuse et de l'épaisseur des corticales en particulier), en particulier du col du fémur, ceci de manière à concourir à prévenir les fractures du col du fémur chez des sujets à risque (sujets ostéopéniques par exemple). 2. L'évaluation des capacités fonctionnelles des membres inférieurs par les méthodes actuelles présente des limites inhérentes à ces méthodes: -La mesure de la force d'extension maximale du genou mesurée en position assise évalue la force du quadriceps mais ne permet pas d'évaluer la force des muscles proximaux (entourant la hanche) en particulier - Les mesures effectuées sur un banc de musculation en position couchée sur le dos (squat), permettent d'évaluer la force des muscles extenseurs proximaux des membres inférieurs. Cette méthode, en position couchée, ne permet cependant pas d'évaluer les capacités d'un individu à effectuer des activités d'extension des membres inférieurs en position debout. - Le relever d'une charge portée au dessus de la ceinture à partir d'une position accroupie (position de l'haltérophile), permet d'évaluer la capacité de relever d'un sujet. Cependant, le soulever de charges tenues au dessus de la ceinture se heurte à sa faible faisabilité pour la plupart des sujets en raison des complications vertébrales possibles du port de charge. La mesure de la charge -2- maximale pouvant être relevée par un sujet nécessite en outre plusieurs essais, ce qui augmente d'autant le risque de complications. 3. Notre dispositif permet d'obtenir les avantages du soulever de poids par un haltérophile (position debout, mesure de la force développée par les muscles proximaux de hanche), mais sans inconvénient vertébral. 4. Le dispositif selon l'invention comporte en première caractéristique : - une ceinture à coussin d'air rembourrée (1), permettant d'éviter les effets de cisaillement ou de friction sur la peau lors des efforts de rellever - un cordon (2), dont le niveau d'élasticité (ou de résistance) lors de la poussée verticale et la longueur peuvent être réglés, reliant la ceinture à un capteur de pression (3). Le caractère plus ou moins extensible de ce cordon permet d'envisager des mouvements de relever isométriques ou non, - un capteur de pression (3) fixé sur un socle, permettant de lire la force de relever développée par le sujet en temps réel, - un socle (4), sur lequel le sujet est debout, posé sur le sol, -un support à hauteur variable (5), de manière à faciliter le positionnement initial du sujet, c'est-à-dire permettant d'obtenir le degré souhaité de flexion des genoux S2 sans fatigue du sujet. Le dessin annexé (Fig. 1) illustre l'invention : 5. Mode opératoire Le réglage de la longueur du cordon reliant la ceinture rembourrée au capteur fixé au sol, permet d'obtenir la position de départ souhaitée (le niveau de flexion de genou souhaité) (Q) chez le sujet. Ainsi est-il possible d'effectuer des mesures de la force de relever et d'améliorer la force de relever contre résistance (entraînement) dans différentes positions (position agenouillée, assise, semi-assise, etc..), en fonction des objectifs poursuivis. La résistance du cordon est elle aussi réglable (jusqu'à totalement inextensible), pour donner la possibilité d'effectuer des mouvements en isométrique ou non. Après réglage de la longueur du cordon et du niveau de résistance du cordon en fonction des objectifs poursuivis, le sujet effectue une poussée -3-verticale contre résistance (la résistance induite par le cordon qui relie la ceinture au socle via le capteur), dont l'intensité peut être réglée par le sujet lui-même ou l'examinateur grâce au capteur de pression fixé au sol, qui donne en continue la force de relever développée. Le sujet arrête en effet de pousser vers le haut quand le niveau de force développée souhaité est atteint De manière à optimiser le confort des sujets et à rendre les mouvements de relever contre résistance totalement indolores et sans aucun danger (sur le plan musculaire, articulaire ou tendineux), le sujet va effectuer un effort de relever (pousser vers le haut contre la résistance du cordon qui s'exerce au niveau de la ceinture) de faible intensité dans un premier temps puis avec une force croissante, sans jamais atteindre le seuil douloureux musculaire ou articulaire. De la même manière, après obtention de la force voulue (force maximale ou autre), la diminution de poussée se fera sans à coup jusqu'à l'arrêt de l'effort. La ceinture étant fixée à la taille du sujet, les contraintes sur le rachis lors des mouvements de poussée verticale seront presque inexistantes. La ceinture ergonomique permet quant à elle de limiter les contraintes sur la peau lors des efforts de relever. 6. Intérêt et applications de la mesure de la force de relever et de l'augmentation de la force de relever utilisant ce dispositif : 6.1. Applications musculaires Les activités d'extension des membres inférieurs en position érigée (debout) sont cruciales dans différentes situations. A titre d'exemples non limitatifs, 2 applications au développement de la force de relever en position debout: - La capacité à effectuer une extension suffisante des membres inférieurs en position érigée est essentielle pour se relever d'une chaise sans appui sur les accoudoirs par exemple (dont on sait qu'elle est fortement associée au niveau d'autonomie fonctionnelle d'un sujet âgé) ou pour soulever un objet lourd posé sur le sol, avec les 2 mains, sans solliciter fortement le rachis. Le dépistage des sujets ayant des capacités faibles de relever avec notre outil est ainsi utile pour -4- dépister des sujets à risque de réduction de l'autonomie fonctionnelle pour ce type d'activités, en particulier âgés. Un entraînement avec notre dispositif va permettre d'améliorer leurs capacités de relever, afin qu'ils améliorent leur capacité à effectuer ces activités de la vie quotidienne (maintien de l'autonomie). - La capacité à effectuer une extension des membres inférieurs en position debout de très haute intensité est essentielle pour obtenir des performances de haut niveau dans différentes activités, sportives en particulier (ski, etc...). L'entraînement des sportifs avec cet outil permettra d'améliorer les capacités fonctionnelles des muscles extenseurs des rnembres inférieurs et donc les performances chez ces sportifs. 6.2. Applications osseuses Les activités physiques à haut niveau de contrainte exercées sur le col du fémur, à condition d'être effectuées en position debout (effet conjugué de la contrainte et de la pesanteur), peuvent augmenter la résistance osseuse des membres inférieurs (du col du fémur en particulier). Notre outil va permettre de soumettre les os des membres inférieurs à des contraintes mécaniques de haute intensité lors d'effort maximaux ou sous-maximaux de relever contre résistance. Le niveau d'intensité fort de la contrainte, le fait que cette contrainte s'effectue dans l'axe des segments osseux et le fait que cette contrainte s'effectue par le biais d'un mouvement utilisé dans la vie quotidienne apporte plusieurs avantages : haute intensité et en position debout (effet de la gravité) : caractère ostéogénique dans des conditions physiologiques dans l'axe et utilisant un mouvement physiologique : innocuité 7. En pratique ; perspectives 7.1 Les valeurs maximales et sous-maximales de force de relever sont mesurées chez des sujets considérés comme normaux , permettant de déterminer des valeurs de référence en fonction de la taille, du poids et du sexe et de l'âge. Ces données permettent dans un deuxième temps de dépister des sujets en cours de déconditionnement physique des membres inférieurs (en 2899090 -5- comparant les performances d'un sujet à la valeur théorique en fonction du sexe, du poids, de la taille et de l'âge) La force maximale de relever développée par le sujet jugée insuffisante va ensuite servir à adapter l'entraînement de la force de relever à un certain niveau 5 des capacités de force maximale initiales (répétitions de 20 mouvements de relever à 70% de la force maximale de relever initiale, un jour sur 2 pendant 1 mois par exemple). L'efficacité de l'entraînement sera contrôlée par les variations des valeurs maximales de force entre - avant et après- l'entraînement. 10 7.2. D'autres applications à ce dispositif vont être secondairement développées (amélioration de la vascularisation des membres inférieurs lors de l'effort avec cet outil chez les artéritiques, etc... ; liste non limitative des applications possibles du procédé)
Dispositif de mesure objective de la force maximale de relever d'une position jambes fléchies d'un individu et permettant d'augmenter la force musculaire et la résistance osseuse des membres inférieurs, en particulier du col du fémur, lors de répétitions de mouvements de relever contre résistance utilisant cet outil. Le dispositif selon l'invention comporte une ceinture à coussin d'air rembourrée (1), un cordon (2), dont la longueur et la résistance permettent de régler le type d'effort (isométrique ou non) et la position de départ (Omega), un capteur de pression (3) fixé sur un socle, permettant de lire la force de relever développée par le sujet en continu, un socle (4), sur lequel le sujet est debout, posé sur le sol, et un support à hauteur variable (5), facilitant le positionnement initial du sujet. (Fig 1 de l'abrégé). Ce dispositif va permettre de dépister des sujets dont l'insuffisance de la force de relever les menace de perte d'autonomie fonctionnelle (sujets âgés par ex.), et d'augmenter leur force de relever (entraînement en fonction des performances initiales) et leur résistance osseuse des membres inférieurs en appliquant des contraintes importantes dans l'axe des os (innocuité).
1) Dispositif de mesure et d'entraînement de la force musculaire d'un sujet, caractérisé en ce qu'il comprend un capteur de pression (3) fixé sur un socle (4) permettant de lire la force de poussée développée par le sujet en temps réel, une ceinture à coussin d'air rembourrée (1) permettant lors des efforts d'éviter les effets de cisaillement ou de friction sur la peau, un cordon (2) reliant la ceinture à coussin d'air rembourrée (1) au capteur de pression (4) et un support à hauteur variable (5) permettant le positionnement initial du sujet. - 2) Dispositif de mesure et d'entraînement de la force d'un sujet selon la 1, caractérisé en ce que le cordon (2) a une élasticité et une longueur réglables.
A
A61,A63
A61B,A63B
A61B 5,A63B 21,A63B 23
A61B 5/22,A63B 21/002,A63B 21/02,A63B 23/04
FR2887951
A1
SOUPAPE A COMMANDE PAR SOLENOÏDE, DISTRIBUTEUR D'ADHESIF ET PROCEDE DE DISTRIBUTION
20,070,105
La présente invention concerne de manière générale une soupape hydraulique, et plus particulièrement une soupape compacte à commande par solénoïde destinée à être utilisée pour distribuer des fluides visqueux. Des adhésifs et autres fluides à viscosité élevée nécessitent des soupapes à grande vitesse pour un fonctionnement correcte. Les soupapes pneumatiques traditionnelles, qui reposent sur une alimentation en air comprimé pour déplacer suivant un mouvement de va et vient un plongeur d'avant en arrière dans une chambre à fluide pour ouvrir et fermer de manière sélective la soupape, ne sont pas suffisamment sensibles à des séquences d'ouverture et de fermeture à grande ro vitesse nécessaires pour un équipement de distribution d'adhésif moderne. Plus récemment, des soupapes à commande par solénoïde ont été mises au point pour surmonter cette limitation. Malheureusement, ces soupapes à solénoïde, qui reposent sur un courant électrique passant à travers une bobine enroulée pour développer un champ électromagnétique avec lequel un plongeur sensible au champ magnétique peut être déplacé, sont plus grandes que leurs équivalents pneumatiques. Ceux ci est désavantageux du fait que les soupapes de distribution d'adhésif sont fréquemment agencées selon un agencement côte à côte (également appelées empilées) et toute augmentation quelconque de la taille serait incompatible avec les schémas de distribution serrés nécessaires à une configuration empilée. En outre, de nombreuses machines où ces soupapes sont installées ont des restrictions strictes de l'espace, ce qui rend impossible l'installation de solénoïdes de grande taille. Les solénoïdes traditionnels sont fabriqués à partir d'un bobinage enroulé sur une bobine qui est placée au dessus d'un tube à fluide partiellement magnétique. L'épaisseur de la bobine et les jeux nécessaires entre le diamètre interne de la bobine et le diamètre externe du tube à fluide réduisent l'efficacité du couplage magnétique du solénoïde. En outre, l'espace interne supplémentaire pris par la bobine et l'écartement se traduit par un nombre de spires inférieur pour un bobinage d'une taille donnée, étant donné le diamètre externe fixe du bobinage. Donc, les soupapes développent une puissance moindre que celle qu'il aurait été possible d'obtenir sans ces écartements. Un dispositif et un procédé qui combinent la petite taille de la soupape pneumatique et un distributeur avec le fonctionnement à grande vitesse de la soupape à solénoïde et un distributeur permettant l'application d'adhésif ou de fluide associés à viscosité élevée sur un substrat sont souhaités. On souhaite également que ces soupapes puissent être agencées selon un agencement empilé pour minimiser la distance entre les lignes ou les gouttes adjacentes de matériau déposé. On souhaite qu'une soupape d'une taille minimum produise la quantité maximum de puissance à partir du bobinage. Un couplage magnétique plus efficace réduit la génération de chaleur à partir du courant qui alimente le to bobinage. On souhaite en outre que ces soupapes puissent fonctionner à une fréquence de fonctionnement supérieure sans génération excessive de chaleur dans le solénoïde, pour permettre de ce fait de fournir davantage de puissance à un simple emballage de soupape. Ces besoins sont satisfaits grâce à la présente invention, dans laquelle un ensemble de soupapes à commande par solénoïde destinées à une utilisation avec des fluides de manière générale et des fluides visqueux en particulier est décrite. Selon un premier aspect de l'invention, une soupape par commande par solénoïde est décrite. La soupape comporte un corps de soupape constitué d'un tube à fluide qui définit une chambre à fluide avec une entrée de fluide et une sortie de fluide, un bobinage électriquement conducteur (également appelé enroulement de bobinage) directement enroulé autour d'au moins une partie du tube à fluide de sorte que lorsqu'un courant circule à travers le bobinage, le bobinage forme un champ magnétique au moins dans le tube à fluide ou autour de celui ci. Dans le présent contexte, le terme "directement" signifie qu'il n'y a aucune bobine séparée ou manchon associé placé entre l'enroulement de bobinage et le tube à fluide. Cela n'implique pas de contact électrique entre le tube à fluide et le bobinage, puisque, comme le comprendront les hommes du métier, il est souhaitable d'éviter ce contact électrique (et le court circuit concomitant) entre les deux. A cet égard, l'inclusion d'une couche isolante, telle qu'une bande ou un autre revêtement disposé sur le bobinage ou le tube à fluide, n'est pas analysée comme étant destructrice pour cet enroulement direct du bobinage sur le tube à fluide. Ce positionnement direct réduit les écartements qui seraient habituellement associés à une bobine ou un insert similaire. La soupape comporte également un cadre qui définit un passage de flux pour le champ magnétique. Un plongeur est disposé à l'intérieur de la chambre à fluide et se déplace en réponse au champ magnétique. Une force de sollicitation fonctionne conjointement avec le plongeur pour maintenir fermé de manière sélective la sortie de fluide. La force de sollicitation est configurée pour être surmontée par l'action du champ magnétique sur le plongeur de sorte que la sortie de fluide s'ouvre, pour permettre de ce fait un écoulement de fluide à travers la chambre à io fluide. Éventuellement, au moins la partie du corps de soupape qui est enroulée dans le bobinage est fabriquée à partir d'un matériau sensiblement non magnétisable. Un commutateur intégré peut être inclus dans la soupape pour fournir une purge locale ou un essai local de la soupape. Une butée fonctionnant conjointement avec le plongeur peut en outre être comprise. Dans une forme particulière, le tube à fluide et la butée peuvent être mis en prise par filetage afin de former une structure solidaire. Dans le présent contexte, deux composants qui sont fixés de manière rigide l'un à l'autre sont considérés comme solidaires dans un sens fonctionnel, et seraient par conséquent qualifiés ici de solidaires même s'il ne s'agissait pas d'une construction en une pièce. La butée peut être fabriquée à partir d'un matériau magnétisable, alors que le tube à fluide est fabriqué à partir d'un matériau sensiblement non magnétisable. La butée peut avoir des propriétés ajustables pour permettre des modifications dans la distance de déplacement du plongeur. Dans une autre forme particulière, la chambre à fluide est isolée de manière fluidique du bobinage. Dans une autre variante, la force de sollicitation provient d'un ressort. Dans encore une autre variante, la chambre à fluide est isolée de manière fluidique du bobinage. Dans une autre variante encore, la dimension dans le sens de la largeur de la soupape est faible (par exemple, approximativement 15 millimètres) pour faciliter un empilage côte à côte de ces nombreux ensembles de soupape dans un espace compact. La soupape peut en outre comprendre un boîtier externe formé autour du corps de soupape. Dans ce cas, la dimension dans le sens de la largeur du boîtier externe est d'approximativement 15 millimètres. Un matériau de remplissage peut être placé entre le boîtier externe et le corps de soupape. Dans le présent contexte, le terme "profil radial" est utilisé pour désigner la dimension extérieure radialement d'un composant généralement cylindrique. On comprendra que cela peut s'appliquer à des situations où le composant a des attributs non cylindriques du fait que dans l'orientation d'une soupape généralement allongée et d'un corps de soupape, les dimensions radiales peuvent s'étendre généralement dans le sens de la largeur. Dans encore une autre forme, l'entrée, la sortie et la chambre de fluide définissent un passage d'écoulement sensiblement linéaire (c'est à dire, droit), de sorte qu'un fluide passant à travers celui ci ne subit aucun changement de direction lorsqu'il se trouve dans la soupape. Selon un autre aspect de l'invention, un distributeur d'adhésif comporte de nombreuses soupapes à commande par solénoïde qui peuvent être placées selon un agencement côte à côte. Un câble électrique (ou conducteur associé) est utilisé pour fournir du courant à un bobinage électriquement conducteur sur chacune des soupapes, tandis qu'un conduit de fluide est utilisé pour alimenter en fluide les soupapes, et une buse de sortie est couplée à la sortie de fluide de chacune des soupapes. Chacune des soupapes comporte un corps de soupape, un plongeur disposé à l'intérieur de la chambre à fluide et mobile en fonction du champ magnétique, et une force de sollicitation fonctionnant conjointement avec le plongeur pour maintenir fermée de manière sélective la sortie de fluide. La force de sollicitation peut être surmontée par l'action du champ magnétique sur le plongeur, pour permettre de ce fait un écoulement de fluide à travers la chambre à fluide. Une première parmi les surfaces externes définit une dimension externe radiale inférieure (c'est à dire, dans le sens de la largeur) à la seconde surface externe. De cette façon, le corps de soupape ressemble à un cylindre allongé mince disposé axialement au niveau de l'extrémité d'un ou plusieurs cylindre(s) axialement compacts et épais ou entre ceux ci. En ce qui concerne l'aspect précédent, le bobinage électriquement conducteur est enroulé autour, et est en contact avec, la première des surfaces externes du corps de soupape de sorte qu'une structure intermédiaire, telle qu'une bobine ou un manchon associé, ne soit pas disposé entre elles. Selon encore un autre aspect de l'invention, un procédé destiné à distribuer un fluide par l'intermédiaire d'une soupape est décrit. Le procédé comprend l'étape consistant à configurer un tube à fluide pour avoir une entrée de fluide et une sortie de fluide. De surcroît, la construction de la soupape est telle qu'elle comporte une surface externe et une surface interne. La surface interne définit une chambre à fluide à l'intérieur du corps de soupape. En ce qui concerne les aspects précédents, un bobinage est directement enroulé autour d'au io moins une partie de la périphérie de la surface externe. Le procédé comprend également l'étape consistant à disposer de manière mobile un plongeur à l'intérieur de la chambre à fluide de sorte qu'il soit sollicité dans une position fermée. De cette façon, lorsque l'on fait passer un courant électrique à travers l'enroulement de bobinage, le plongeur surmonte la force de sollicitation pour se déplacer jusque dans une position ouverte, ce qui permet de ce fait à un fluide provenant de l'alimentation en fluide de passer à travers l'extrémité de sortie de fluide du corps de soupape. Eventuellement, le procédé comprend en outre l'étape consistant à refroidir le solénoïde avec le fluide. Selon une forme de l'invention, un passage d'écoulement sensiblement linéaire permet au fluide délivré par l'intermédiaire de celui ci de réduire l'échauffement du bobinage, ce qui accroît de ce fait le cycle de service de la soupape. De surcroît, un logement peut être utilisé pour emballer la soupape dans une configuration relativement mince dans le sens de la largeur (par exemple, non supérieur à une largeur de quinze millimètres). Le procédé peut en outre comprendre une étape consistant à placer une butée adjacente par rapport à une parmi l'entrée et la sortie de fluide pour limiter le déplacement du plongeur dans la chambre à fluide. Dans une autre variante, l'enroulement du bobinage peut être isolé du fluide. Un commutateur peut être compris et disposé sur la soupape de sorte que lors de la mise en prise du commutateur par un opérateur, la soupape soit purgée de tout fluide résiduel. Le procédé peut en outre comprendre l'étape consistant à placer le tube à fluide à l'intérieur d'un cadre de sorte que lors de la formation du flux magnétique, le flux magnétique soit amplifié dans le tube à fluide en raison de sa proximité avec le cadre. De surcroît, une course entre le plongeur et la butée peut être ajustée. La figure 1 représente une vue en éclaté d'un ensemble de soupapes selon un mode de réalisation de la présente invention; la figure 2A représente une vue en perspective d'un tube à fluide en deux pièces qui constitue une partie d'un corps de soupape; la figure 2B représente la construction d'une partie d'un corps de soupape fabriquée grâce à des étapes consistant à enrouler un bobinage et placer un enrobage autour du tube à fluide de la figure 2A; la figure 3A représente une vue latérale d'un ensemble de soupapes hydrauliques à commande par solénoïde incorporant l'ensemble de corps de soupape en deux pièces des figures 2A et 2B; la figure 3B représente une vue découpée en élévation de face de l'ensemble de soupapes hydrauliques à commande par solénoïde de la figure 3A; la figure 3C représente une vue de détail agrandie de la partie de l'ensemble de soupapes hydrauliques à commande par solénoïde de la figure 3B; la figure 4A représente une vue en élévation de face de l'ensemble de soupapes hydrauliques à commande par solénoïde de la figure 3A; la figure 4B représente une vue latérale découpée de l'ensemble de soupapes hydrauliques à commande par solénoïde de la figure 3A; la figure 5 représente une vue en éclatée d'une variante de mode de réalisation de l'ensemble de soupapes, y compris sa connexion à une alimentation électrique et une alimentation en fluide, ainsi qu'un sous ensemble de butée; la figure 6 représente une vue latérale découpée de l'ensemble de soupapes de la figure 5; et la figure 7 représente une fixation d'un corps de soupape à un cadre de butée de la variante de mode de réalisation de la figure 5. En se référant tout d'abord à la figure 1, une vue en éclatée de l'ensemble de soupapes hydrauliques à commande par solénoïde 10 est représenté. L'ensemble 10 comporte un cadre 20 de bobinage qui s'emboîte dans un boîtier externe 70. Le cadre 20 de bobinage est façonné de façon à accepter dans celui ci un tube à fluide 40, et est fabriqué à partir d'un matériau qui facilite la formation d'un flux magnétique. Dans le présent contexte, le terme "ensemble" est utilisé pour désigner la construction de parties individuelles, et peut être utilisé de manière interchangeable pour se référer à la version assemblée d'une soupape (qui est fabriquée à partir d'un corps 100 de soupape constitué d'un tube à fluide 40, d'un cadre 20, d'un bobinage 435 et d'éléments internes de soupape, tels qu'un plongeur 460 et un ressort de sollicitation 455) en plus de l'ensemble complet de soupapes hydrauliques à commande par solénoïde 10; l'usage découlera du contexte. Une alimentation électrique (représentée sous la forme d'un câble 30) est utilisée pour fournir une circulation de courant à travers les bobinages (examinée plus en détail ci dessous) et qui sont enroulés autour d'un corps 100 de soupape et qui constituent une partie de celui ci sur la base d'un tube à fluide 40. Un commutateur 50 est placé à l'intérieur d'une ouverture dans le boîtier externe 70, et est connecté électriquement au câble 30, pour agir de ce fait comme un commutateur de purge ou de réenclenchement local situé sur la partie de face avant de l'ensemble 10. De cette façon, il donne à un opérateur une commande locale (plutôt qu'à distance, tel qu'à l'extrémité d'une machine à encoller) sur les fonctions de purge ou associées de soupape. Des plots de flux 60 sont utilisés pour fournir un espacement de bobinage et du tube à fluide 40 pour l'ensemble 10 de soupape. Une fois que le câble 30, le tube à fluide 40, le commutateur 50 et les plots de flux 60 sont montés dans un cadre 20 de bobinage, et que le cadre 20 de bobinage est à son tour monté dans un boîtier externe facultatif 70, un couvercle facultatif 80 peut être placé sur le boîtier 70 pour former un ensemble 10 sensiblement clos. Dans une forme de l'invention, le couvercle 80 et le boîtier externe 70 peuvent avoir des connecteurs complémentaires (non représentés) pour permettre une connexion par encliquetage ou élastique associée. Un matériau d'étanchéité (non représenté) peut être placé dans la région où les fils du commutateur 50 s'étendent, pour protéger de ce fait le commutateur 50 de l'eau, d'un adhésif ou d'autres fluides. Le cadre 20 de bobinage et le boîtier externe 70 peuvent en outre être remplis de matériaux électriquement non conducteurs (non représentés), tels qu'une résine époxy à base d'oxyde de silicium. Un cadre 20 de bobinage (soit seul soit en conjonction avec le boîtier externe 70) peut définir un logement dans lequel les composants restants examinés ci dessus peuvent être placés ou sinon attachés. En se référant ensuite aux figures 2A et 2B et 3A, un tube à fluide 40 et un ensemble de solénoïdes complétés fabriqués à partir de ce tube à fluide 40 sont représentés. Dans la version représentée sur la figure 2A, le tube à fluide 40 est une construction en deux pièces, où la partie supérieure ou sommet 40B est fabriquée à partir d'un matériau magnétique, et peut également faire fonction de butée pour le plongeur (examiné ci dessous). La partie inférieure ou fond 40A est fabriquée à partir d'un matériau généralement non magnétisable (par exemple, en acier inoxydable 304), et peut être relié au sommet 40B au moyen d'un procédé de soudage par friction, d'encollage, d'une connexion filetée ou d'autres procédés connus. Dans un mode de réalisation, des filetages mâles (non représentés) dans la butée 40B se mettent en prise avec des filetages femelles complémentaires dans le fond 40A au niveau d'une partie intérieure axialement du fond 40A pour former une structure solidaire du tube à fluide 40. Un alésage disposé de manière centrale dans le tube à fluide 40 forme une chambre à fluide 401 ayant, au niveau des extrémités opposées, une entrée de fluide 402 et une sortie de fluide 403. Des filetages 420 sont formés dans l'entrée et la sortie de fluide 402, 403 pour faciliter une connexion à une butée 40B qui permet à son tour le placement d'un conduit de fluide 90 (au niveau de l'entrée de fluide 402) et d'une buse de distribution 475 (au niveau de la sortie de fluide 403). La partie rétrécie du fond 40A peut loger un bobinage enroulé 435 (décrit ci dessous) de sorte que le bobinage soit non seulement plus proche du plongeur mobile 460 (représenté sur la figure 3B) pour un actionnement amélioré avec des niveaux de courant inférieurs, mais qu'il réduise également la dimension totale radiale (c'est à dire dans le sens de la largeur) de la soupape assemblée. Le bobinage 435 est caché sur la figure 2B par une gaine (par exemple, sous la forme d'une bande 440 ou d'un autre adhésif approprié pour maintenir le bobinage 435 en place au cours de l'enroulement) ; les hommes du métier comprendront que dans un autre mode de réalisation, le bobinage 435 peut être exposé. Le solénoïde 40B du tube à fluide 40 peut être mis en prise par filetage avec un raccord 45 ou un connecteur associé qui loge au niveau de son autre extrémité une connexion au conduit de fluide 90. En se référant ensuite à la figure 3C, une vue découpée agrandie de la sortie de l'ensemble 10 de soupape hydraulique à commande par solénoïde est représentée. Sur cette figure, des détails d'une partie inférieure de la soupape sont représentés. Le plongeur 460 se déplace de haut en bas selon un mouvement de va et vient à l'intérieur du fond 40A du tube à fluide 40 qui est situé à l'intérieur d'un boîtier externe 70 et d'un couvercle 80 pour définir une largeur W. Dans un mode de réalisation préféré (bien que non nécessaire), W ne dépasse pas une largeur d'approximativement quinze millimètres. Grâce à l'enroulement du bobinage 435 directement sur le tube à fluide 40, le diamètre interne du bobinage 435 permet une augmentation du nombre de spires disponibles, alors que le contact direct supprime la nécessitée d'une bobine séparée. Tel qu'exposé précédemment, l'épaisseur de bobine et l'entrefer ou jeu naturel entre la bobine et le tube à fluide d'un solénoïde classique créait un manque d'efficacité dans la force magnétique de couplage au plongeur ou à l'armature. L'écartement dans ces solénoïdes classiques est constitué de l'épaisseur du matériau de bobine plus le jeu entre la bobine et le diamètre externe du tube à fluide, en plus de l'épaisseur du tube à fluide plus l'entrefer entre le plongeur et le diamètre interne du tube à fluide. Par contraste, la figure 3C montre que le nombre accru de spires de bobinage 435 permet au rapport total puissance/taille du bobinage d'augmenter. L'entrefer réduit 500 est maintenant défini juste entre la paroi du piston plongeur 460 et la paroi interne du tube à fluide 40. Pour la simplicité de l'aspect, la version représentée sur la figure représente un couplage continu entre le sommet 40B et le fond 40A du tube à fluide 40, bien que, tel que cela a été précédemment mentionné, la connexion entre le sommet 40B et le fond 40A puisse se faire par l'intermédiaire de filetages complémentaires, d'un soudage par friction ou d'un autre moyen approprié. Grâce à l'entrefer réduit 500 entre le bobinage 435 et le plongeur 460, il y a une augmentation de la force d'attraction entre eux. Le matériau pour la butée statique du sommet 40B et le plongeur 460 peut être un acier inoxydable de qualité pour solénoïde. De surcroît, il y a un entrefer réduit entre le cadre 20 de bobinage transportant le flux magnétique et la butée 40B du plongeur 460. Il y a une augmentation de la force d'attraction entre la butée statique 40B et le plongeur dynamique 460 avec des entrefers réduits entre le cadre de bobinage transportant le flux et les pôles. En se référant en particulier à la figure 2B, une fois que le bobinage 435 est enroulé, les extrémités conductrices 445 sont situées de sorte qu'elles puissent se mettre en prise avec les fils du câble 30. Pour maintenir en place la partie du bobinage adjacente par rapport aux extrémités 445, une bande ou un autre adhésif peut être appliqué, tel que représenté. De plus, en enroulant le bobinage 435 directement sur le tube à fluide 40 et non sur une bobine séparée, on peut obtenir un nombre accru de spires. En enroulant le bobinage 435 directement sur le tube à fluide 40, on obtient un diamètre externe maximum pour l'enroulement de bobine afin de rester dans le profil étroit d'une largeur de soupape de 15 millimètres ou moins, pendant qu'une présence plus importante du bobinage 435 adjacent par rapport au plongeur 460 est disponible. Par ailleurs, le bobinage 435 est enroulé de sorte que la butée 40B et le plongeur 460 soient directement positionnés dans la zone centrale de l'enroulement de bobinage avec une distance d'entrefer ou de course de soupape d'environ 0,038 cm (0,015 pouce). Les pièces polaires sont attirées par une force magnétique lorsqu'un courant est appliqué sur le bobinage 435. En enroulant le bobinage 435 au même endroit précisément d'une soupape à l'autre, les forces de traction magnétique restent constantes, ce qui favorise la reproductibilité. De surcroît, un enroulement direct du bobinage 435 sur le tube à fluide 40 sans bobine intermédiaire permet d'obtenir un diamètre et une section optimum plus importante de la butée 40B et du plongeur 460. Etant donné que la section du plongeur 460 est accrue et que l'entrefer est réduit, il y a une augmentation des forces d'attraction magnétique. Les zones concernées par l'augmentation d'une force d'attraction magnétique entre la butée 40B et le piston plongeur 460 ont été désignées, tel qu'indiqué ci dessus, par les capacités d'enroulement d'un bobinage 435 directement sur le tube à fluide 40 plutôt que sur une bobine séparée. La réduction des entrefers entre le circuit transportant le flux magnétique, en même temps que l'augmentation du diamètre et de la section de la butée 40B et du plongeur 460, a entraîné l'augmentation de la force d'attraction magnétique entre eux. Lors d'un essai, ceci a été indiqué par la quantité et la durée de courant de crête ou d'activation initial qui est nécessaire pour attirer le pôle dynamique vers Io le pôle statique en surmontant une haute pression de fluide et la force préalablement chargée d'un ressort de rappel. Dans une étude, le courant de crête d'activation initial a été réduit de moitié, passant d'approximativement 2,8 ampères à 1,4 ampère. Cela signifie qu'un courant inférieur a été capable de surmonter une force supérieure, manifestant ainsi une augmentation de la force d'attraction magnétique entre la butée statique 40B et le plongeur dynamique 460. En se référant en particulier à la figure 4A, dans un mode de réalisation préféré, la largeur W de l'ensemble 10 est d'approximativement quinze (15) millimètres. On englobe dans la plage de largeurs approximatives les largeurs dues à des tolérances de fabrication. Par exemple, il est prévisible qu'une tolérance d'un pour cent ou davantage puisse être présente, se traduisant ainsi par des largeurs comprises entre 14,85 et 15,15 millimètres. Ainsi, dans cette dimension externe d'une largeur de 15 millimètres du boîtier externe 70 avec le couvercle 80, l'ensemble 10 contient un tube à fluide 40, un bobinage 435 de fil, un cadre 20 de bobinage (qui établit le chemin de flux magnétique nécessaire), des trous de montage filetés destinés à accepter le conduit à fluide 90, le cadre électrique 30 et un commutateur de purge 50. Tel que mentionné ci dessus, un boîtier externe 70 et un couvercle 80 sont facultatifs; ainsi, dans le cas où le cadre 20 définit la structure principale de la soupape, la dimension de la largeur externe W est toujours de préférence d'approximativement quinze millimètres. Des connexions électriques pour le bobinage 435 et le commutateur de purge 50 sont connectées à un câble 30 avec une mise à la masse appropriée au cadre de bobinage. Les connexions sont réalisées afin d'empêcher un court circuit à travers le bobinage 435. Tel que mentionné auparavant, un matériau époxy d'enrobage peut être utilisé pour remplir la partie intérieure restante du boîtier externe 70 et du cadre 20. Le couvercle 80 (qui peut, par exemple, être en nylon moulé par injection) est encliqueté sur le boîtier externe 70 pour sceller l'ensemble des connexions internes. La boîte est ensuite remplie du matériau d'enrobage à base d'époxy qui comporte, en suspension, un mélange d'oxyde de silicium cristallin et de carbonate de calcium. Ce matériau d'enrobage avec le silicone autour du commutateur 50 et du couvercle est utilisé pour sceller l'ensemble des connexions réalisées et pour protéger le bobinage 435 contre des environnements nocifs. Le boîtier externe 70 loge le tube à fluide 40 entouré du bobinage, le cadre 20 de bobinage, le commutateur 50, et les connexions électriques au câble 30. Le commutateur de purge 50 est construit de façon à avoir des fils minces et effilés qui puissent passer autour du côté du bobinage 435 en attachant les conducteurs provenant du câble 30. Lorsqu'il est pressé, le commutateur 50 agit comme un essai de purge locale (c'est à dire au niveau de l'emplacement de la soupape) en fermant un contact et en ordonnant à la commande d'activer la soupape. Ceci permet à un opérateur de purger la soupape au niveau du point de distribution de la machine à laquelle elle est attachée (par exemple, un poste d'encollage) plutôt qu'au niveau de la commande. Le commutateur 50 a été conçu pour avoir une largeur et une longueur telles qu'il s'emboîte dans la construction de soupape de 15 mm de largeur. L'ensemble 10 de soupape intégré a été conçu pour présenter une performance optimum d'application de divers schémas individuels de colle constitués de points, de traits tiretés, ou de gouttes de colle continues. Le profil étroit (de préférence d'une largeur non supérieure à approximativement 15 millimètres) permet aux soupapes d'être montées les unes à côté des autres et empilées avec une dimension centre à centre de la même largeur entre des schémas adjacents. Les soupapes individuelles 40, lorsqu'elles sont empilées les unes à côté des autres, sont conçues pour appliquer des schémas individuels de bandes continues transversales sur des produits tels que des fenêtres dans des enveloppes, des sacs, des cartons, et toute autre application similaire quelconque. La soupape peut également être installée dans des emplacements étroits de machines de production où l'espace se fait rare en raison de la présence d'autres composants de la machine. Tel que mentionné ci dessus, le tube à fluide 40 peut être fabriqué soit à partir d'une construction en deux pièces soit à partir d'une construction en trois pièces. Dans le cas d'une construction en deux pièces, le tube à fluide 40 et la Io butée 45 constituent la structure principale de la soupape. Le tube à fluide 40 est usiné à partir d'acier inoxydable non magnétique (par exemple, un acier inoxydable de la série 300), tandis que la butée 45 est usinée à partir d'un acier inoxydable de qualité pour solénoïde qui manifeste des qualités magnétiques lorsqu'un champ magnétique est généré par un bobinage 435. Le tube à fluide 40 est usiné pour établir des tolérances afin de maintenir les entrefers au minimum à l'intérieur du circuit transportant le flux magnétique. Au niveau d'une extrémité, la butée 45 est située au centre d'un bobinage enroulé 435. Elle comporte une entrée de fluide 402 usinée à travers le centre qui délivre un fluide à la chambre à fluide 410, à travers et autour du plongeur 460, et hors de la sortie de fluide 403. Le tube à fluide 40 comporte un siège de ressort usiné pour positionner le ressort de rappel 455 autour du plongeur 460, et comporte un filetage usiné pour adapter des pièces rapportées 470 de buse et des ensembles 475 de corps de buse de diamètres d'orifice et de configurations variables. En se référant ensuite aux figures 5 à 7, des détails de l'ensemble 10 de soupape hydraulique à commande par solénoïde avec une variante de mode de réalisation pour une butée 140B sont représentés. La butée 140B fait partie d'un sous ensemble 150 de butée, et à la différence de la butée 40B représentée et examinée précédemment, est capable d'ajuster localement la position de sa course, tel que par l'intermédiaire d'un mécanisme à crans ou analogues. Dans des applications où l'ensemble 10 de soupape est utilisé pour encoller ou appliquer des adhésifs associés (tel qu'une machine à plier et encoller), un ajustement de la course permet un réglage précis de certains schémas de dépôt d'adhésif. Par exemple, dans des situations nécessitant des schémas de petits points de colle à des vitesses d'usinage supérieures, cet ajustement permet une meilleure adaptation de la course pour répondre aux besoins du schéma. Une caractéristique supplémentaire du tube à fluide 40 dans la présente configuration est qu'il peut être d'une construction en une pièce, puisque la butée 140B n'a maintenant plus besoin d'être formée en tant que partie du tube à fluide 40. Dans ce cas, le sous ensemble 150 de butée est amovible. En se référant tout d'abord aux figures 5 et 6, la butée 140B du sous ensemble 150 de butée s'emboîte à travers une ouverture filetée du cadre 146 de butée qui s'installe sur le côté supérieur (entrée) du logement externe 70 pour maintenir le passage d'écoulement sensiblement linéaire pour le liquide qui s'écoule à travers le conduit de fluide 90. Le cadre 146 de butée comporte également une autre ouverture filetée qui est décalée par rapport au conduit de fluide 90. Le conduit de fluide 90 peut être couplé par l'intermédiaire d'un raccord 165, fileté au niveau d'une extrémité de tige filetée pour canalisations à pressions de températures élevées, avec un joint torique et un verrou poussoir au niveau de l'autre extrémité pour recevoir un tuyau flexible en plastique tel qu'un conduit de fluide 90. Il pourrait également être fileté au niveau de l'autre extrémité pour recevoir un tuyau flexible fileté. Dans une forme de l'invention, le conduit peut être un tube en plastique de huit millimètres (8 mm). On effectue l'ajustement de la butée 140B en tournant un bouton moleté 175. La butée ajustable 140B fait augmenter la course de 0 à environ 0, 074 cm (0 à 0,29") pour que la soupape distribue davantage de volume. L'extrémité inférieure de la butée 140B est alignée axialement avec le plongeur 460 et bute contre celui ci à l'intérieur d'un tube à fluide 40, alors que le mouvement de la butée 140B est fixé au niveau de son extrémité supérieure par une connexion au bouton moleté 175 par l'intermédiaire d'une vis filetée 147. Un écrou d'adaptation 160 vient en prise avec l'ouverture filetée du cadre 146 de butée, qui, en vertu de sa fixation au tube à fluide 40 garantit que la butée 145 soit stationnaire par rapport à l'ensemble 10 de soupape. Des joints toriques 155 sont utilisés pour empêcher ou réduire la probabilité d'une fuite de fluide autour des filetages et des emplacements ou des composants séparés sont reliés ensemble. Dans la présente forme de l'invention, la butée 140B est fabriquée à partir d'un matériau magnétique. Dans le mode de réalisation représenté, un tour complet du bouton moleté 175 déplace la course de la butée 140B de 0,074 cm environ (0,029 pouce). Un demi tour établit la course à approximativement 0,036 cm (0,014 pouces), ce qui est le réglage standard de la course de la butée 40B du mode de réalisation précédent. Les hommes du métier constateront que des butées à la norme industrielle pourraient être utilisées pour la butée 40B. En se référant en particulier à la figure 7, une vue détaillée représentant une connexion d'un tube à fluide 40 entouré par un bobinage à un cadre 146 de butée indique le maintien d'un passage d'écoulement facultatif sensiblement linéaire pour le fluide. Bien que certains modes de réalisation représentatifs et détails aient été représentés pour les besoins de l'illustration de l'invention, les hommes du métier constateront que divers changements peuvent être apportés sans s'éloigner de la portée de l'invention, qui est définie selon les revendications annexées. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
La soupape est fabriquée à partir d'un tube à fluide (40) qui comporte un plongeur (460) magnétisable ou une armature mobile positionnée dans le corps. Un bobinage de fil (435) est directement enroulé autour du tube à fluide (40), pour réduire de ce fait l'entrefer entre le passage de flux magnétique et le plongeur (460) pour augmenter la force magnétique transmise au plongeur (460). L'enroulement du bobinage (435) sur le corps (100) de soupape supprime la nécessité d'un manchon ou d'une bobine séparée, et permet de plus d'obtenir un espacement plus limité et un entrefer réduit, pour accroître de ce fait le flux magnétique en permettant d'obtenir davantage de spires de bobinage et un espacement de bobinage plus proche du plongeur (460). Dans une forme de l'invention, la soupape (10) est emballée dans une configuration étroite (par exemple, 15 millimètres de large) pour rapprocher les centres empilables d'une soupape à l'autre, afin de permettre de ce fait de placer de multiples soupapes côte à côte pour des applications de distribution d'adhésif ou de fluide associé.
Revendications 1.- Soupape (10) à commande par solénoïde comprenant: un corps de soupape (100) comprenant: un tube à fluide (40) définissant une chambre à fluide (401) avec une entrée de fluide (402) et une sortie de fluide (403) formées dans celle-ci; un bobinage électriquement conducteur (435) enroulé directement autour d'au moins une partie dudit tube à fluide (40) de sorte que lors d'une circulation du courant à travers ledit bobinage (435), ledit bobinage (435) forme un champ magnétique; et un cadre (20) définissant un passage de flux pour ledit champ magnétique; un plongeur (460) disposé à l'intérieur de ladite chambre à fluide (401) et mobile en fonction dudit champs magnétique; et une force de sollicitation fonctionnant conjointement avec ledit plongeur (460) pour maintenir fermé de manière sélective ladite sortie de fluide (403), ladite force de sollicitation étant configurée pour être surmontée par l'action dudit champ magnétique sur ledit plongeur (460) de sorte que ladite sortie de fluide (403) s'ouvre, pour permettre de ce fait un écoulement de fluide à travers ladite chambre à fluide (401). 2.- Soupape (10) selon la 1, comprenant en outre un commutateur intégré (50) configuré pour réaliser une purge locale ou un essai local de ladite soupape. 3.- Soupape (10) selon la 1, comprenant en outre une butée (145) configurée pour limiter le déplacement dudit plongeur (460). 4.- Soupape (10) selon la 3, dans laquelle ledit tube à fluide (40) et ladite butée (145) sont mises en prise par filetage pour former 30 une structure solidaire. 5.- Soupape (10) selon la 4, dans laquelle ladite butée (145) comprend un matériau magnétisable et ledit tube à fluide (40) comprend un matériau sensiblement non magnétisable. 6.- Soupape (10) selon la 3, dans laquelle ledit tube à fluide (40) définit un profil radial inférieur à ladite butée (145). 7.- Soupape (10) selon la 1, dans laquelle ladite force de Io sollicitation comprend un ressort (455). 8.- Soupape (10) selon la 1, dans laquelle ladite chambre à fluide (401) est isolée de manière fluidique dudit bobinage (435). 9.- Soupape (10) selon la 1, dans laquelle une dimension dans le sens de la largeur de ladite soupape (10) est d'approximativement quinze millimètres. 10.- Soupape (10) selon la 1, dans laquelle ladite butée 20 (145) peut être ajustée pour permettre des modifications de la distance de déplacement du plongeur (460). 11.- Soupape (10) selon la 1, comprenant en outre un boîtier externe (70) formé autour dudit corps (100) de soupape. 12.- Soupape (10) selon la 11, dans laquelle une dimension dans le sens de la largeur dudit boîtier externe (70) est d'approximativement quinze millimètres. 13.- Soupape (10) selon la 11, comprenant en outre un matériau de remplissage placé entre ledit boîtier externe (70) et ledit corps (100) de soupape. 14.- Soupape (10) selon la 1, dans laquelle ladite chambre à fluide (401) s'étend de ladite entrée de fluide (402) à ladite sortie de fluide (403) le long d'un passage sensiblement linéaire entre elles. 15.- Distributeur d'adhésif comprenant: Io une pluralité de soupapes (10) à commande par solénoïde configurées pour être placées suivant un agencement côte à côte, chacune desdites soupapes (10) comprenant: un corps (100) de soupape: un tube à fluide (40) défmissant une chambre à fluide (401) avec 15 une entrée de fluide (402) et une sortie de fluide (403) formées dans celle ci; un bobinage électriquement conducteur (435) directement enroulé autour d'au moins une partie dudit tube à fluide (40) de sorte que lors d'une circulation de courant à travers ledit bobinage (435), ledit bobinage (435) forme un champ magnétique; et un cadre (20) défroissant un passage de flux pour ledit champ magnétique; un plongeur (460) disposé à l'intérieur de ladite chambre à fluide (401) et mobile en fonction dudit champ magnétique; et une force de sollicitation fonctionnant conjointement avec ledit plongeur (460) pour maintenir fermée de manière sélective ladite sortie de fluide (403), ladite force de sollicitation étant configurée pour être surmontée par l'action dudit champ magnétique sur ledit plongeur (460) de sorte que ladite sortie de fluide (403) s'ouvre, pour permettre de ce fait un écoulement de fluide à travers ladite chambre à fluide (401) ; un câble électrique (30) configuré pour fournir un courant audit bobinage électriquement conducteur (435) ; un conduit de fluide (90) couplé de manière fluidique à ladite entrée de fluide (402) dudit tube à fluide (40) ; et une buse de sortie couplée à ladite sortie de fluide (403) dudit tube à fluide (40). 16.- Procédé destiné à distribuer un fluide par l'intermédiaire d'une soupape (10), ledit procédé comprenant les étapes consistant à : configurer un tube à fluide (40) de façon à ce qu'il comprenne une entrée de fluide (402) et une sortie de fluide (403), dont une surface externe et une surface interne de ce dernier défroissent une chambre à fluide (401) entre elles; agencer un enroulement de bobinage directement autour d'au moins 15 une partie de la périphérie de ladite surface externe entre ladite entrée de fluide (402) et ladite sortie de fluide (403) ; disposer de manière mobile un plongeur (460) à l'intérieur de ladite chambre à fluide (401) de sorte qu'il soit sollicité dans une position fermée; connecter de manière fluidique une alimentation en fluide à ladite 20 extrémité d'entrée de fluide; et faire passer un courant électrique à travers ledit enroulement de bobinage de sorte que ledit plongeur surmonte ladite force de sollicitation pour se déplacer jusque dans une position ouverte, pour permettre de ce fait à un fluide provenant de ladite alimentation en fluide de passer à travers ladite sortie de fluide (403). 17.- Procédé selon la 16, comprenant en outre l'étape consistant à placer ledit tube à fluide (40) dans un cadre (20) qui définit un passage de flux de sorte que lors de la formation dudit flux magnétique, ledit flux magnétique soit amplifié dans ledit tube à fluide (40) en raison de sa proximité avec ledit cadre (20). 18.- Procédé selon la 16, dans lequel ladite soupape (10) définit une dimension dans le sens de la largeur qui n'est pas supérieure à une largeur de quinze millimètres. 19.- Procédé selon la 16, comprenant en outre l'étape consistant à placer une butée (145) de façon adjacente à une parmi ladite entrée (402) et ladite sortie (403) de fluide pour limiter le déplacement dudit plongeur dans ladite chambre à fluide (401). 20.- Procédé selon la 19, comprenant en outre l'étape consistant à ajuster une course entre ledit plongeur (460) et ladite butée (145). 21.- Procédé selon la 16, comprenant en outre l'étape consistant à isoler de manière fluidique ledit enroulement de bobinage dudit fluide. 22.- Procédé selon la 16, comprenant en outre l'étape 20 consistant à presser un commutateur (50) disposé sur ladite soupape (10) de sorte que ladite soupape (10) soit purgée du fluide dans celle ci.
F,B
F16,B05
F16K,B05C,B05D
F16K 31,B05C 5,B05D 1,F16K 1
F16K 31/06,B05C 5/02,B05D 1/26,F16K 1/12